EP0635608A1

EP0635608A1 - Dispositif d'étanchéité pour cloison de locaux industriels

Info

Publication number: EP0635608A1
Application number: EP94401628A
Authority: EP
Inventors: Frederic Villain
Original assignee: VILLAIN SA
Current assignee: VILLAIN SA
Priority date: 1993-07-19
Filing date: 1994-07-13
Publication date: 1995-01-25
Also published as: CA2128278A1

Abstract

Dispositif d'étanchéité, notamment sanitaire, à utiliser lors de la pose de cloison (2, 3) de locaux industriels à protéger, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un dosseret (10, 11, 12) et d'un talon (21, 22, 29) qui coopèrent pour l'obtention d'une totale étanchéité de part et d'autre de la cloison, le dosseret comportant une coquille longitudinale de faible épaisseur à disposer en appui vertical sur le sol et à fixer en appui sur la cloison pour délimiter un espace à remplir avec un matériau de remplissage, et le talon étant placé de manière à casser les angles. <IMAGE>

Description

La présente invention a pour objet un dispositif d'étanchéité, notamment sanitaire, à utiliser lors de la pose de cloison de locaux industriels à protéger.
Un tel dispositif d'étanchéité trouve son utilisation dans des locaux industriels à environnement contrôlé, notamment des locaux destinés à abriter la fabrication de produits alimentaires, pharmaceutiques ou cosmétiques, pour lesquels on recherche une protection contre les risques sanitaires en plus des risques d'incendie et de fumée, au moyen d'une étanchéité la plus parfaite possible, d'une élimination des nids bactériens, et aussi d'une résistance à des nettoyages répétés lesquels sont généralement effectués au moyen de nettoyeur haute pression avec des produits agressifs. En outre la protection doit satisfaire la réglementation, ou les prescriptions administratives, qui sont de plus en plus strictes et contraignantes dans un environnement contrôlé pour y garantir l'asepsie.
L'inexistence jusqu'alors d'un corps d'état ayant recherché les solutions techniques les mieux appropriées à l'atteinte de ces objectifs a sans doute permis l'élaboration du dispositif original objet de la présente invention.
Il est connu de protéger le pied d'une cloison en disposant de part et d'autre de la cloison un bâti en maçonnerie qui reçoit ensuite des carrelages et des joints d'étanchéité ; toutefois les joints de carrelage connus ne résistent pas très longtemps à des nettoyages répétés au moyen de nettoyeur haute pression. De plus les divers moyens de transport utilisés en milieu industriel, chariot et autre, viennent fréquemment en contact plus ou moins brutal avec le bas des cloisons ce qui provoque évidemment une dégradation de la qualité de l'isolation ; le problème de la rénovation se pose donc fréquemment.
En effet, on ne compte pas moins de trois interventions dissociées pour construire aujourd'hui les locaux définis plus haut : l'entreprise qui pose la cloison isolante, le maçon qui assure, à l'aide d'un bâti en béton l'assemblage de la cloison avec le sol, le carreleur qui habille ce béton de carrelage, parfois même un autre technicien pour les joints d'étanchéité ou autres revêtements. Chacun s'acquitte de sa mission avec les moyens qui lui sont propres, sans qu'aucun d'eux puisse être tenu pour responsable du résultat final en matière d'étanchéité. De plus, les matériaux utilisés peuvent souvent présenter à la longue, du fait de chocs ou sous l'action d'agents de nettoyage, des microfissures qui deviennent le point de développement de nids bactériens.
Les locaux à usage industriel, que ce soit pour la production ou pour le stockage, sont aussi un lieu de circulation pour divers types d'engins de manutention transportant des charges ; des chocs peuvent intervenir fréquemment, notamment dans la partie basse des cloisons et provoquer ainsi des lésions, soit difficiles à réparer, soit peu visibles ; dans les unités microbiologiquement contrôlées, de simples fissures, parfois invisibles à l'oeil nu, peuvent ainsi devenir des points de proliférations microbiennes ; traditionnellement on cherche à remédier aux risques de chocs en opposant une masse inerte de forte résistance, comme par exemple en renforçant le pied des cloisons par des ouvrages en béton avec ferraillage, qui faut ensuite revêtir de différentes couvertures, (résines, inox, carrelages, et analogues) pour les rendre utilisables en milieu ambiant susceptible de générer des développements microbiens.
Le document FR 2 660 348 mentionne les problèmes d'étanchéité entre un carrelage et un mur car il s'y produit des tensions d'où des fissures, des craquements et même des décollements ; pour remédier à cela, ce document propose l'utilisation d'un profilé en PVC souple pour recouvrir le bas de la cloison ; cette solution ne présente toutefois pas la solidité désirée.
Le document FR 2 490 700 mentionne les problèmes de dilatation et d'humidité qui se produisent dans les plinthes, et la solution proposée est un profilé en métal, notamment en aluminium ou en laiton mais il est clair que cette solution n'est pas économique lorsqu'il s'agit de bâtir ou de rénover des locaux industriels de grande surface.
Le document FR 2 605 663 cherche aussi à résoudre le problème des plinthes ; la solution proposée est un profilé clipsé avec des lèvres souples et il est clair que ces deux caractéristiques, le clipsage et la souplesse, ne conviennent pas pour un environnement industriel.
On peut encore citer le document FR 2 615 228 qui traite de l'étanchéité d'un bac ou d'une cuvette de rétention pour produits dangereux ; la solution proposée comporte notamment l'utilisation de résine d'étanchéité le long des jonctions des différents éléments ; malheureusement on sait que la résine ne résiste pas à un nettoyage haute pression.
En pratique, on s'aperçoit que les solutions proposées dans les documents cités n'envisagent que des dispositifs constituant une solution très partielle à l'ensemble des problèmes posés.
Une réflexion globale sur ces exigences de sécurité a conduit l'inventeur à imaginer un dispositif permettant de résoudre de manière économique tout ces divers problèmes, à traduire ce dispositif en éléments de construction décrits dans le présent brevet, et à faire le choix, pour la fabrication de ces éléments, des matériaux composites réunissant les caractéristiques les mieux appropriées.
La combinaison judicieuse de profilés spécifiquement conçus, de différentes techniques d'assemblage et de matériaux adaptés confère au dispositif un caractère totalement inventif.
La présente invention a pour but de procurer un dispositif d'étanchéité permettant de résoudre de manière économique les divers problèmes, mentionnés précédemment.
Selon la présente invention un dispositif d'étanchéité, notamment sanitaire, à utiliser lors de la pose de cloison de locaux industriels à protéger, est caractérisé en ce qu'il est constitué d'un dosseret et d'un talon qui coopèrent pour l'obtention d'une totale étanchéité de part et d'autre de la cloison, le dosseret comportant une coquille longitudinale de faible épaisseur à disposer en appui vertical sur le sol, et le talon étant placé de manière à casser les angles.
Selon une première variante du dispositif d'étanchéité, le dosseret est à fixer en appui sur la cloison pour délimiter un espace à remplir avec un matériau de remplissage, la cloison étant elle-même en appui sur le sol.
Selon une deuxième variante du dispositif d'étanchéité, la coquille du dosseret est une coquille fermée remplie, ou à remplir, d'un matériau de remplissage, la partie inférieure du dosseret est munie de pattes longitudinales s'étendant horizontalement et destinées à être fixées sur le sol, et la partie supérieure du dosseret, côté cloison, est munie d'une saillie longitudinale sensiblement horizontale disposée à un niveau inférieur au bord supérieur du dosseret et destinée à supporter la cloison à laquelle le dosseret est fixé ; dans cette deuxième variante, il est préféré que le dosseret est légèrement élastique dans un sens horizontal perpendiculaire à la cloison de sorte que, en cas de choc, l'ensemble dosseret-cloison se retire légèrement pour absorber le choc avant de reprendre sa position initiale. Ainsi dans cette deuxième variante, certains types de chocs peuvent être absorbés par un retrait momentané du dosseret et de la cloison ; la cloison, qui est constituée d'un panneau de type dit "sandwich", est donc supportée par le dosseret et il reste ainsi un espace vide délimité par le sol, le champ inférieur de la cloison et les parois verticales internes des dosserets. Les dosserets sont réalisés en matériaux composites d'une très grande résistance et jouent alors le rôle d'absorbeurs de chocs en se prêtant à une déformation temporaire suivie d'un retour en position initiale.
Ainsi selon la présente invention, et ceci quelle que soit la variante, la deuxième étant délibérément plus déformable que le première, la nouvelle technique proposée apporte notamment les avantages suivants :

l'allégement des éléments à poser, facilitant la manutention, améliorant les conditions de travail et réduisant les coûts matières,
la rapidité de pose,
la réduction du nombre d'intervenants sur chantier par suppression des opérations de charge en béton,
la dépose aisée, permettant la réparation ou l'échange d'éléments standardisés.

Le matériau de remplissage peut être soit du béton allégé, soit de la mousse de polyuréthane, soit de la mousse phénolique, le choix pouvant notamment s'effectuer en fonction de la résistance au choc recherchée. Ainsi le dispositif d'étanchéité selon l'invention est constitué d'éléments préfabriqués modulaires pouvant s'adapter facilement dans des locaux industriels, et plus particulièrement pour constituer une plinthe.
Préférentiellement, la coquille longitudinale du dosseret est un profilé linéaire, que l'on peut fabriquer par pultrusion (ou extrusion tirée), dont la partie supérieure est biseautée sensiblement à 45° et munie d'un rabat à disposer en appui sur la cloison. Ainsi la partie supérieure de la plinthe ne comporte ni un angle vif éventuellement dangereux ni un élément en creux difficilement nettoyable ; de plus le rabat disposé en appui sur la cloison permet une fixation rigide de la plinthe sur la cloison. La pultrusion (ou extrusion tirée) est une technique de fabrication relativement récente, elle est notamment mise en oeuvre par les Etablissements GDP Permali à Maxeville - 54320 - FRANCE et par Bekaert à Oudenaarde - 9700 BELGIQUE qui fabriquent des profilés à la demande. Un profilé pultrudé typique est un composite fabriqué en continu avec un polymère thermodurcissable renforcé par des fibres de verre.
Eventuellement, la partie inférieure du dosseret est pourvue d'une extension vers le bas à loger dans une saignée préalablement effectuée dans le sol parallèlement à la cloison. Ainsi la partie inférieure du dosseret peut aussi être fixée rigidement dans le sol.
Selon la présente invention, le talon est un profilé sensiblement incliné à 45° muni à ses extrémités de deux faces d'appui perpendiculaires entre elles, des passages pré-percés étant prévus pour des vis de fixation. Ainsi d'une part la partie inférieure de la plinthe ne présente non plus ni un angle vif ni une partie en creux, d'autre part les risques de choc sont limités puisqu'un moyen de transport est détourné de la plinthe du fait de la présence du talon.
Le talon étant fermement fixé par des vis, il est aussi prévu des opercules, chacun ayant la forme d'une galette cylindrique dont le diamètre correspond à celui du passage de vis, pour venir s'y loger de façon étanche. On peut aussi prévoir que chaque face d'appui du talon, ainsi que la face d'appui du dosseret, sont fabriquées avec un bourrelet, le bourrelet étant enlevé par enlèvement de matière avant la pose pour assurer un angle vif. Ainsi on est assuré d'une solution de continuité le long du dispositif d'étanchéité, facilement nettoyable pour éviter les nids bactériens, et procurant une bonne protection contre les chocs.
Il est clair que le talon peut aussi être utilisé seul, soit verticalement à l'intersection de deux cloisons verticales pour l'obtention d'une totale étanchéité entre les deux cloisons, soit horizontalement à l'intersection d'une cloison et du plafond.
La présente invention sera maintenant décrite de manière plus détaillée, mais non limitative, à l'aide d'un exemple de réalisation illustré par les dessins ci-joints parmi lesquels :

la figure 1 représente en perspective l'angle d'un local équipé avec un dispositif d'étanchéité conforme à l'invention,
la figure 2 représente en coupe transversale une cloison équipée de part et d'autre avec une plinthe selon l'invention,
la figure 3 est similaire à la figure 2 mais le niveau du sol est différent de part et d'autre de la cloison,
la figure 4 est une coupe transversale d'un dosseret selon l'invention,
la figure 4a est une variante de la figure 4,
la figure 4b est une autre variante de la figure 4 avec un dosseret comportant une saillie pour supporter la cloison,
la figure 5 est une coupe transversale d'un talon selon l'invention avec des vues partielles A et B.

Sur la figure 1 est représenté l'angle d'un local constitué par le sol 1 et deux parois verticales 2, 3 ; des éléments modulaires de dosserets 10, 11, 12 sont disposés à la base des parois 2 et 3 ; des éléments modulaires de talons 20, 21, 22 sont disposés à la base des dosserets 10, 11, 12 ; un talon 29 est également représenté disposé à l'intersection verticale des deux parois 2 et 3 ; il est clair que le talon 29 a pour fonction de casser l'angle pour éviter la formation de nids bactériens ; on peut aussi l'utiliser dans le même but entre la paroi et le plafond du local.
Sur la figure 2 sont à nouveau représentés le sol 1 et une cloison 2 laquelle est munie de part et d'autre d'un dosseret 10, 15 et d'un talon 20, 25 ; le bas de la cloison 2 est représenté en pointillés pour montrer qu'il n'est pas nécessaire que la cloison soit en contact permanent avec le sol, car elle peut être inégale ou échancrée, et qu'il suffit que la partie haute du dosseret 10, 15 soit en appui sur la cloison 2 ; de même, le niveau du sol étant différent de chaque côté de la cloison 2, on voit que le talon 20, 25 garde toute son efficacité quel que soit le niveau du sol. Sur la figure 3, similaire à la figure 2, le niveau du sol change au niveau de la cloison et de ce fait le dosseret 15 est disposé différemment toutes choses étant égales par ailleurs ; on voit ainsi la souplesse d'installation de la plinthe, laquelle souplesse est due à la modularité des éléments du dispositif d'étanchéité conforme à l'invention.
La figure 4 représente de façon détaillée un dosseret 10 disposé entre le sol 1 et un élément de cloison 2 ; la figure 4a est une variante de la figure 4 avec un dosseret 10' légèrement différent, les mêmes repères numériques sont utilisés pour les parties identiques ; la partie supérieure 41 du dosseret 10 est biseautée sensiblement à 45° et elle est munie d'un rabat 42 disposé en appui contre la cloison 2 ; un perçage selon l'axe 43 est prévu pour permettre de fixer rigidement, par exemple au moyen d'une vis de fixation, le rabat 42 sur la cloison 2. La partie inférieure du dosseret est optionnellement (figure 4a) pourvue d'une extension 45 vers le bas qui est logée dans une saignée 9 préalablement effectuée dans le sol 1 parallèlement à la cloison 2 ; ainsi le dosseret 10' peut être fermement maintenu en place. Après fixation du rabat 42 par une vis de fixation (non représentée) le trou 44 par lequel la vis a été introduite peut être utilisé pour introduire un matériau de remplissage dans l'espace 50 délimité par le sol 1, la cloison 2, et le dosseret 10.
La figure 4b représente une variante d'un dispositif d'étanchéité selon l'invention apte à absorber certains types de chocs par un retrait momentané ; comme précédemment, la cloison 2 est entourée de part et d'autre par deux dosserets 16, 17 aux pieds desquels sont fixés deux talons 20, 25 lesquels sont ici symboliquement représentés ; les deux dosserets 16 et 17 sont identiques et seul le dosseret 16 sera maintenant décrit ; le dosseret 16 est un profilé longitudinal en forme de coquille fermée qui délimite un espace intérieur 168 et qui comporte à sa partie inférieure deux pattes longitudinales 165, 166 et à sa partie supérieure, côté cloison, une saillie 169 longitudinale sensiblement horizontale disposée à un niveau inférieur au bord supérieur du dosseret ; chaque patte longitudinale 165, 166 est prévue pour être fixée sur le sol 1 par des moyens de fixation classiques 167 ici symboliquement représentés ; la saillie longitudinale 169 est destinée à supporter la cloison 2 à laquelle le dosseret peut être fixé comme précédemment (axe de fixation 43 des figures 4 et 4a) ; si le niveau du sol 1 est différent de part et d'autre de la cloison, on peut prévoir que la saillie longitudinale du dosseret 17 se situe à un niveau différent par rapport au bord supérieur du dosseret que le niveau de la saillie longitudinale 169 du dosseret 16 ; ainsi la cloison 2 n'est plus en appui sur le sol comme cela pouvait être le cas avec les dosserets à coquille non fermée, mais elle est portée par les saillies longitudinales 169 des deux dosserets 16, 17 ; exceptionnellement, on peut envisager que la cloison 2 ne soit portée que par une seule saillie longitudinale notamment dans le cas où la cloison est peu épaisse ; avec ce type de montage, la position normale de la cloison correspond à l'axe vertical 160, par contre en cas de chocs d'un côté ou de l'autre les dosserets 16, 17 sont prévus avec une certaine souplesse en fléchissement sur leur base fixée au sol, ce qui permet à l'ensemble de s'incliner légèrement selon les axes 161 ou 162 pour absorber le choc avant de revenir à la position initiale 160. Bien entendu, comme précédemment, l'espace intérieur de la coquille fermée 168 de chaque dosseret 16, 17 peut être rempli préalablement ou à remplir lors du montage, avec un matériau de remplissage ; par contre le volume délimité par le sol, les cloisons verticales intérieures des dosserets et la face inférieure de la cloison peut rester vide.
Dans tous les cas, pour le dispositif d'étanchéité décrit ci-dessus, le matériau de remplissage peut être du béton allégé, une mousse de polyuréthane, une mousse phénolique ou analogue.
Sur la figure 5 est représenté de façon détaillée un talon 20 qui est un profilé incliné à 45° et muni à ses extrémités de deux faces d'appui 62, 63, perpendiculaires entre elles, et en appui respectivement sur le sol 1 et sur le dosseret 10 chaque face d'appui 62, 63 est traversée par un axe de fixation 64, 65 pour y loger des vis de fixation ; pour éviter que diverses saletés ne viennent s'incruster dans le talon, un opercule 30 ayant la forme d'une galette cylindrique dont le diamètre correspond à celui du passage 66 est prévu pour venir s'y encliqueter de façon étanche ; l'opercule 30 peut aussi être utilisé pour obturer le trou 44 du dosseret ; aux deux extrémités du talon 20 peuvent être prévus des bourrelets 68, 69, ces bourrelets étant facilement enlevés par enlèvement de matière avant la pose du talon pour assurer un angle vif 70 ; tel que représenté avec le détail A sur la gauche de la figure 5, le bourrelet 68 dont la fabrication est aisée, alors que ce ne serait pas le cas si l'on voulait directement un angle vif 70, est combiné avec un évidement, ou dégagement, 67 dans la face d'appui ; ainsi une bonne étanchéité est obtenue laquelle peut encore être améliorée en utilisant un joint, par exemple une résine, à disposer sur les faces d'appui. Un bourrelet similaire, 49 sur la figure 4, peut être prévu sur le dosseret 10 pour, de la même manière, obtenir un angle vif par enlèvement de matière lors de la pose. Le détail B de la figure 5 représente, en perspective, un talon 20 dans lequel est partiellement introduit un autre profilé ou manchon 80 de courte longueur ; ce manchon 80 est destiné à procurer un bon alignement entre deux talons successifs disposés bout à bout comme, par exemple, les talons 21 et 22 de la figure 1.
Pour mieux visualiser le dispositif d'étanchéité conforme à l'invention, on peut préciser que le dosseret est prévu avec une hauteur d'environ 500 mm, la partie biseautée 44 ayant pour sa part une hauteur de l'ordre de 150 mm, et le rabat une hauteur de 100 mm ; l'épaisseur du dosseret peut être de 5 mm. Dans le cas d'un dosseret avec saillie longitudinale (figure 4b) cette saillie peut être située à 40 mm en dessous du bord supérieur du dosseret. Le talon peut avoir une hauteur de l'ordre de 50 mm, une épaisseur de l'ordre de 4 mm et le diamètre du perçage 66 de l'ordre de 10 mm. On peut encore prévoir que les perçages de fixation, tant pour le dosseret que pour le talon, sont espacés les uns des autres de 300 mm.
Les profilés, dosseret et talon, obtenus par pultrusion peuvent être fabriqués avec un matériau composite tel que de la fibre de verre enrobée dans du plastique que l'on peut se procurer sous la dénomination commerciale PR 400 chez Permali. De même, on peut se procurer les opercules encliquetables 30 par exemple chez Moss à Lizy-sur-Ourcq - 77440 - FRANCE.
Un type de cloison couramment utilisé dans ce genre d'application est constitué de deux plaques nervurées séparées par un matériau isolant tel que de la laine de verre ou analogue.

Claims

1) Dispositif d'étanchéité, notamment sanitaire, à utiliser lors de la pose de cloison (2, 3), de locaux industriels à protéger, caractérisé en ce qu'il est constitué d'un dosseret (10, 11, 12, 15, 16, 17) et d'un talon (20, 21, 22, 25, 29) qui coopèrent pour l'obtention d'une totale étanchéité de part et d'autre de la cloison, le dosseret comportant une coquille longitudinale de faible épaisseur à disposer en appui vertical sur le sol, et le talon étant placé de manière à casser les angles

2) Dispositif d'étanchéité selon la revendication 1, caractérisé en ce que le dosseret (10, 11, 12, 15) est à fixer en appui sur la cloison pour délimiter un espace à remplir avec un matériau de remplissage, la cloison étant elle-même en appui sur le sol.

3) Dispositif d'étanchéité selon la revendication 1, caractérisé en ce que la coquille du dosseret (16, 17) est une coquille fermée (168) remplie, ou à remplir, d'un matériau de remplissage, en ce que la partie inférieure du dosseret est munie de pattes (165, 166) longitudinales s'étendant horizontalement et destinées à être fixées (167) sur le sol, et en ce que la partie supérieure du dosseret, côté cloison, est munie d'une saillie (169) longitudinale sensiblement horizontale disposée à un niveau inférieur au bord supérieur du dosseret et destinée à supporter la cloison à laquelle le dosseret est fixé.

4) Dispositif d'étanchéité selon la revendication 3, caractérisé en ce que le dosseret est légèrement élastique dans un sens horizontal perpendiculaire à la cloison de sorte que, en cas de choc, l'ensemble dosseret-cloison se retire légèrement (161, 162) pour absorber le choc avant de reprendre sa position initiale (160).

5) Dispositif d'étanchéité selon l'une des revendications 2, 3, ou 4, caractérisé en ce que le matériau de remplissage est du béton allégé.

6) Dispositif d'étanchéité selon l'une des revendications 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le matériau de remplissage est de la mousse de polyuréthane.

7) Dispositif d'étanchéité selon l'une des revendications 2, 3 ou 4, caractérisé en ce que le matériau de remplissage est de la mousse phénolique.

8) Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications précédentes, caractérisé en ce que la coquille longitudinale du dosseret est un profilé linéaire dont la partie supérieure (41) est biseautée sensiblement à 45° et munie d'un rabat (42) à disposer en appui sur la cloison.

9) Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 8, caractérisé en ce que le talon est un profilé sensiblement incliné à 45° muni à ses extrémités de deux faces d'appui (62, 63), perpendiculaires entre elles, des passages (64, 65, 66) pré-percés étant prévus pour des vis de fixation.

10) Dispositif d'étanchéité selon la revendication 9, caractérisé en ce qu'il est aussi prévu des opercules (30), chacun ayant la forme d'une galette cylindrique dont le diamètre correspond à celui du passage extérieur (66), pour venir s'y encliqueter de façon étanche.

11) Dispositif d'étanchéité selon la revendication 9 ou 10, caractérisé en ce que chaque face d'appui (62, 63) du talon, ainsi que la face d'appui (42) du dosseret, sont fabriquées avec un bourrelet (68, 69, 49), le bourrelet étant enlevé par enlèvement de matière avant la pose pour obtenir un angle vif (70).

12) Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 11, caractérisé en ce que le talon peut aussi être utilisé seul, soit verticalement à l'intersection (29) de deux cloisons verticales pour l'obtention d'une totale étanchéité entre les deux cloisons, soit horizontalement à l'intersection d'une cloison et du plafond.

13) Dispositif d'étanchéité selon l'une quelconque des revendications 1 à 12, caractérisé en ce que chaque profilé peut être fabriqué par pultrusion à partir d'un matériau composite tel qu'un polymère thermodurcissable renforcé par des fibres de verre.