ENVELOPPE ADHESIVE
L'invention est relative à une enveloppe adhésive destinée a être fixée sur un emballage ou tout support technique ou publicitaire, contenant ou pouvant contenir un document ou tout article peu épais.
On connait déjà l'usage de films transparents, déposés sur un support adhésif.
Ces types de pochettes pouvant contenir un document sont certes appréciés des utilisateurs mais demandent, soit une mise en oeuvre complète utilisant un matériel onéreux et des techniques de collage par soudure thermique, soit des enveloppes prêtes à l'emploi que l'on fixe avec un adhésif double face. Le but de la présente invention est de proposer une pochette destinée à être posée sur un emballage par l'utilisateur industriel final. Cette enveloppe pourra pallier les inconvénients cités auparavent et sera mise en oeuvre et remplie de son contenu, soit par un professionnel de l'étiquetage ou du routage moyennant un investissement peu important en matériel, soit par l'utilisateur industriel qui fermera lui-même l'enveloppe après avoir déposé le contenu sur le fond de 1 'enveloppe.
Selon l'invention, l'enveloppe adhésive destinée à être collée en particulier sur un emballage, se présente sous la forme d'une pochette dont la face arrière est composée d'une feuille dont le verso peut être adhésif, étant protégé dans ce cas, par un support anti-adhésif en feuille ou en bobine.
Sur le devant de cette face arrière, après avoir éventuellement déposé dessus un document ou un objet de faible épaisseur, on colle une étiquette éventuellement transparente, adhésive au verso, qui de ce fait vient en contact avec la face arrière grâce à l'adhésif caractérisé par le fait qu'une zone collante a été privée de son pouvoir adhésif par la présence d'une partie du support protecteur anti-adhésif qui recouvrait le verso de l'étiquette avant qu'une découpe du dit support ait été réalisée; l'ensemble étiquette adhésive + support siliconé représentant a ce moment, un complexe conditionné notamment en bande. Selon un mode avantageux de la présente invention, les enveloppes collantes peuvent être disposées sur un support anti-adhésif présenté en bobine.
La lecture de la description suivante accompagnée de ses dessins vont éclairer davantage le lecteur.
La figure 1 montre une vue de face schématique du mode de réalisation d'enveloppe selon l'invention
La figure 2 montre une vue coupe, agrandie pour une bonne compréhension
FEUILLE DE REMPLACEMENT (REGLE 2B)
La figure 3 montre schematiquement les différentes étapes du procède fabrication de ces enveloppes, ainsi que leur remplissage éventuel
La figure 4 montre schematiquement vue de dessus, le processus d'élaboration des pochettes adhèsives ainsi que leur remplissage
La pochette est composée de 2 parties :
Le dessous 20 et
Le dessus 21 Le dessous 20 vient d'une bande complexe 22 formée d'un auto¬ adhésif 18 protégé par un support silicone anti-adhésif 5. Le dessus 21 vient d'une bande complexe 24 formée d'un auto¬ adhésif 1 protégé par un support silicone anti-adhésif 2. Ce dessus 21 peut être opaque ou transparent, selon que l'on veut cacher ou laisser voir le contenu de l'enveloppe. Pour former le dessus 21 on découpe d'abord la protection 2 siliconee selon une découpe marquée répère 6 sur les figures 1 et 2 et qui délimite une partie 3, puis on découpe la partie auto- adhésive selon une découpe marquée repère 7 et qui délimite une partie 1.
La partie 1 est de dimensions supérieures à la partie 3, de telle sorte que lorsque le dessus 21 est sépare de la bande anti- adhésive, sa partie centrale reste protégée par 1 'anti-adhésif 3, alors que sur son pourtour 11, la partie auto-adhésive est mise à nu.
Le dessus 21 étant ensuite appliqué sur le dessous 20, il y adhère sur son pourtour, et délimite en sa partie centrale, protégée par le support silicone et avec le dessous 20, un espace pouvant contenir un objet peu épais ou un liret.
L'enveloppe est ensuite terminée par une découpe marquée repère 8 qui coupe en même temps le dessus 21 et le dessous 20, tout en epargant 1 ' anti-adhésif 5.
Selon la variante de l'invention, la protection siliconee 3 de l'adhésif 1, peut être laissée sur une partie du pourtour de la partie 21, de façon a laisser l'enveloppe ouverte sur un, deux ou trois côtes.
L'enveloppe peut ensuite, selon les besoins, être fermée après enlèvement de la protection siliconee, une fo s que l'on y a introduit un objet.
L'enveloppe peut aussi être laissée ouverte sur un seul côte de façon a permettre de sortir et de remettre l'objet.
L'enveloppe composée est destinée a être séparée de la bande siliconee pour être collée sur tout support, tel que bidon, carton, etc ...
Dans une autre variante, le dessous 20 n'est pas auto-collant.
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Dans une autre variante, la partie anti-adhésive 3 est prolongée sur au moins un bord, par une ou plusieurs languettes 12 destinées à faciliter la préhension.
Cette ou ces languettes peuvent être ensuite enlevées pour découvrir l'adhésif et permettre un collage ultérieur du bord de 1 'enveloppe.
On va décrire ci-dessous un procédé de réalisation automatique d'enveloppes selon l'invention.
On réalise d'abord des étiquettes auto-adhésives pré-découpées avec contre-découpe du support silicone, afin de former les dessus 21 des enveloppes, comme décrit ci-dessus ; c'est à dire que les dessus 21 ainsi formés, une fois enlevés de leur support, conserveront une partie centrale protégée par 1 'anti-adhésif et une partie périphérique où l'autocollant sera mis à nu. Ces étiquettes restent sur la bande qui forme le rouleau 24.
Ensuite, la fabrication est réalisée en plusieurs étapes marquées de "A" jusqu'à "G" sur les figures.
- La figure 3 représente une vue en coupe de la chaine de fabrication
- La figure 4 représente une vue de dessus
Etape "A" : la bande complexe destinée à former le dessous 20 de l'enveloppe est prélevée sur le rouleau 22. Sur sa face supérieure, on imprime un repère 27, dont la reconnaissance automatique permet de déclencher les opérations suivantes.
Etape "B" : la machine dépose un point de colle 28 sur la partie supérieure de la bande.
Etape "C" : la machine dépose un livret ou objet 29 sur le point de colle.
Etape "D" : la machine prélève sur la bande du rouleau 24, la partie supérieure de l'enveloppe et la dépose sur le livret, dans une position telle que la protection anti-adhésive 3 de la partie supérieure 21 recouvre complètement le livret et que la partie adhésive mise à nu soit placée de façon a déborder du livret. La chute du suport silicone est évacuée sur le rouleau 25.
Etape "E" : Une pression est exercée sur la partie supérieure 21 de façon à l'appliquer sur la partie inférieure 20, sur laquelle son pourtour reste colle, là ou 1 ' anti-adhesif a été enlevé.
Etape "F" : le contour de l'enveloppe est découpé selon la ligne 8. La chute est évacuée sur un rouleau 26.
Etape "G" : la bande siliconee sur laquelle adhérent toujours les enveloppes est enroulée sur un rouleau 23, pour stockage avant utilisation.
L'invention trouve son application dans le domaine de l'emballage ou de la publicité où il est souvent nécessaire de faire figurer un document informatif ou un objet de faible épaisseur, en utilisant un procédé industriel de dépose automatique sur les contenants, notamment par l'intermédiaire d'une étiquette auto- adhésive présentée en bobine.
L'étiquette à livret selon une autre variante de l'invention, représentée en coupe sur la figure 5 et vue de dessus sur la figure 6, est constituée principalement de : une partie inférieure 31 venant d'une bande complexe 47 formée d'un adhésif 34 muni d'une protection anti-adhésive siliconee 35. une partie supérieure 32 découpée dans une bande complexe formée d'un adhésif 36 muni d'une protection anti-adhésive siliconee 37 une partie intermédiaire 33, par exemple un livret, renfermé dans l'enveloppe constituée par les parties 31 et 32
Pour la fabrication de l'étiquette selon l'invention, la partie
31 reste en bande continue 47 jusqu'à la fin des opérations. Sur cette bande continue on dépose le livret 33. On le recouvre ensuite par la partie 32 à laquelle on a enlevé la proctection adhésive siliconee totalement, ou seulement sur le bord 38, du côté de la reliure 40 du livret, et sur le bord opposé 39, du côté de l'ouverture du livret.
La protection anti-adhésive peut être laissée en place sur toute la surface de la partie 32 en contact avec le dessus du livret. La partie 32 peut être entièrement transparente pour laisser voir le livret.
Une pression étant appliquée sur l'étiquette, la partie 32 se colle sur la partie supérieure de la partie 31 et le livret est enfermé entre la partie 31 et la partie 32.
Si on souhaite une protection étanche du livret, on peut coller soit toute la partie 32, soit seulement les 4 bords de la partie
32 sur la partie 31.
Pour avoir accès au livret, il suffit de soulever le bord 39 de la partie 32.
Cependant, cette opération risque de détruire définitivement le collage du bord 39 sur la partie 31.
Or, le plus souvent le livret doit être consulte plusieurs fois.
Il faut donc avoir la possibilité de refermer l'enveloppe.
Une caractéristique importante de l'invention permet d'ouvrir facilement et de refermer avec sécurité l'enveloppe.
Selon cette caractéristique, la partie inférieure 31 est préparée de la façon suivante :
1 - on pratique dans la feuille 34 une découpe 42 a peu près parallèle au bord 43 du livret oppose a la reliure. Cette découpe se trouve située a l'endroit ou se trouvera le bord du livret, ou légèrement sous le livret.
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2 - on pratique dans la protection anti-adhésive 35 une découpe selon une ligne 46 à peu près parallèle au bord de l'étiquette et située sous la partie qui sera recou¬ verte par le bord 39 de la partie 32. On délimite ainsi une surface 41 comprise entre la ligne 46 et le bord de l'étiquette. Cette surface 41 pouvant être continue ou fermée de plusieurs parties discontinues.
L'étiquette est ensuite confectionnée par adjonction des parties
33 et 32 sur 31.
Ensuite elle subit une découpe pour être mise à son gabarit final selon des lignes 48, parallèles au bord de la bande continue et selon des lignes 49, perpendiculaires aux précédentes.
Si on veut laisser les étiquettes en bande pour les stocker en rouleaux, les découpes 48 et 49 épargnent le support 35, ce qui laisse les étiquettes solidaires de la bande continue.
Pour éviter des points faibles dans la bande continue on peut modifier la forme de la surface 41, par exemple en la terminant par des pans coupés ou des arrondis 50.
Au moment de coller l'étiquette sur un emballage, on enlève la protection anti-adhésive 35 du dessous, tout en laissant la partie 41 qui neutralise à cet endroit l'adhérence de 34.
L'étiquette adhère donc sur toute sa surface sauf à l'endroit de la bande 41, qui n'adhère pas et est facile à soulever et à prendre entre les doigts.
En tirant dessus dans le sens de la flèche 45, on soulève l'étiquette et on amorce son décollage de l'emballage. Lorsque le décollage arrive à la découpe 42, l'enveloppe s'ouvre, donnant accès au livret.
Pour faciliter le décollage, sur la surface 44 comprise entre la ligne de découpe 42 et la bande d 'antiadhésif 41, on peut laisser partiellement de 1 ' anti-adhésif 35 ou on peut déposer partiellement un anti-adhésif à cet endroit, lors de la 1ère opération de découpe 41/42 sur la bande 47.
Pour refermer l'enveloppe, si l'adhésif de la bande 44 n'est plus assez actif, on enlève la bande siliconee 41, découvrant une partie adhésive vierge.
Dans une variante, 1 'anti-adhésif 41 peut être découpé en plusieurs segments qui peuvent être enlevés un par un au fur et à mesure des fermetures successives de l'étiquette. On a ainsi un moyen pour refermer avec sécurité de nombreuses fois l'étiquette.
Dans une variante simplifiée de l'invention, plus facile à mettre en oeuvre, la partie 32 est constituée d'une simple bande d'adhésif 36 qui peut être une pellicule transparente, de laquelle on aura enlevé totalement 1 ' anti-adhêsif 37.
Cette bande se colle sur la page extérieure du livret ainsi que sur son pourtour, sur la partie 34.Les mêmes découpes 42,46,48 et
49 étant faites comme précédemment.
Une fois l'étiquette collée sur un emballage, on l'ouvre de la même façon. La différence est que lorsque l'on soulève la partie
32, la première feuille du livret qui y est collée l'accompagne et le livret s'ouvre.
A titre d'exemple non limitatif on va décrire ci-dessous un dispositif représente sur la figure 7, destine a fabriquer des étiquettes selon l'invention.
Une bobine 51 délivre une bande continue complexe 47, qui peut comporter les découpes 42,46 plus éventuellement 48 et 49 indiquées ci-dessus, et qui va former la partie 31 des étiquettes. Une suite de bobines 52 délivre des bandes 53 qui déposent successivement sur la bande 47 les différentes feuilles constituant le livret 33. Ces feuilles peuvent par exemple être découpées par un dispositif 56. Les chutes 54 des bandes 53 sont récupérées sur des bobines 55.
La machine est réglée pour que les feuilles du livret s'empilent exactement les unes au dessus des autres.
Ces feuilles comportent dans une marge un ou plusieurs trous qui se trouvent en coïncidence. Un point de colle est dépose dans ces trous par un dispositif non représente sur la figure 7 et sert de reliure au livret et à sa fixation sur la bande 47.
Ensuite, une bobine 57 délivre une pellicule par exemple transparente, adhésive, qui est appliquée sur la bande continue 47 portant les livrets. Elle forme la partie 32 de l'étiquette. Un dispositif de découpe 58 termine les étiquettes. Les chutes 61 sont récupérées sur un rouleau 59, et les étiquettes finies arrivent en 60.
Sur la figure 7, on a représenté pour la clarté du dessin, par des traits séparés, les chutes 61 qui proviennent d 32 et de 34. Mais en realite ces chutes sont collées l'une sur l'autre.
L'étiquette selon l'invention trouve son application dans le domaine de l'emballage ou de la publicité ou il est souvent nécessaire de faire figurer des informations sur des étiquettes dont la surface ne permet pas de les contenir ; et aussi lorsque les-dites informations doivent être consultées et conservées plusieurs fois de suite.