SIEGE DE RELAXATION MOTORISE
La présente invention concerne un siège de' relaxation motorisé, c'est-à-dire doté d'au moins une partie mobile susceptible d'être déplacée par l'intermédiaire de moyens moteurs commandés à' distance. L'invention trouve une application particulièrement avantageuse dans le domaine de 1 ' ameublement. II est à noter que dans l'ensemble de ce document, le terme siège désigne tout meuble à bras conçu pour qu'on puisse s'y asseoir, et notamment un fauteuil, un canapé ou un canapé-lit.
Un siège de relaxation se doit de disposer de plusieurs positions d'utilisation pour pouvoir remplir correctement sa fonction. C'est pourquoi il est doté d'une ou plusieurs parties mobiles, telles que par exemple un dossier inclinable et/ou un repose-pied relevable et/ou un appui-tête ajustable, etc. Ce sont ces mobilités qui permettent au siège de relaxation de bénéficier d'une conformation variable, susceptible de s'adapter au mieux aux désirs de l'utilisateur.
Dans le domaine des sièges de relaxation, les déplacement de chaque partie mobile sont avantageusement assurés par des moyens moteurs qui peuvent être notamment électriques et/ou hydrauliques et/ou pneumatiques. De plus, ces moyens moteurs sont tout aussi avantageusement pilotés par des moyens de commande à distance. Pour contrôler à distance le fonctionnement des moyens moteurs, il est possible d'utiliser une télécommande par exemple filaire ou à infrarouge. Mais dans la pratique, cette solution s'avère
particulièrement inadaptée aux sièges de relaxation. En effet n'étant pas montée fixement par rapport au siège de relaxation, une telle télécommande est par' conséquent susceptible de glisser et de tomber à tout moment. Même si elle ne se détériore pas systématiquement lors de sa chute, la télécommande n'en demeure pas moins potentiellement difficile à ramasser pour un utilisateur, notamment lorsque ce dernier est peu mobile à cause de son grand âge, d'un mauvais état de santé et/ou d'une infirmité. Par ailleurs, l'utilisation d'une télécommande filaire à proximité immédiate de parties mobiles présente toujours des risques pour le fil proprement dit. Sans aller forcément jusqu'à la coupure, une usure excessive peut cependant entraîner la destruction partielle de la gaine de protection, et conséquemment de réels dysfonctionnements électriques.
Pour remédier à cette difficulté, il est connu d'utiliser de classiques boutons interrupteurs directement intégrés aux accoudoirs du siège de relaxation. Ce type de moyens de commande présente toutefois l'inconvénient de ne pas être toujours aisément accessibles. De part leurs dimensions réduites, ces boutons peuvent en effet dans certaines conditions être hors d'atteinte de l'usager, surtout si ce dernier est peu mobile en raison de son grand âge, d'un mauvais état de santé ou d'un handicap physique. De plus, la présence de boutons en saillie est particulièrement néfaste à l'esthétique de l'ensemble. Aussi le problème technique à résoudre, par l'objet de la présente invention, est de proposer un siège de relaxation comportant au moins une partie mobile pouvant être déplacée par des moyens moteurs qui
sont pilotés à distance par des moyens de commande solidaires d'au moins un des accoudoirs dudit siège de relaxation, les moyens de commande comportant des' interrupteurs aptes à commander respectivement chaque déplacement de partie mobile, siège de relaxation qui permettrait d'éviter les problèmes de l'état de la technique en offrant notamment une ergonomie sensiblement améliorée, tout en préservant l'esthétique du siège de relaxation. La solution au problème technique posé consiste, selon la présente invention, en ce que chaque interrupteur s'étend sur sensiblement toute la longueur de l'accoudoir sur lequel ledit interrupteur est intégré . L'invention telle qu'ainsi définie présente l'avantage de conférer une accessibilité sensiblement améliorée aux moyens de commande. En effet, chaque interrupteur est désormais atteignable, et donc activable, depuis sensiblement tout point de l'accoudoir correspondant. Les moyens de commandes sont désormais toujours à portée de main, quelle que soit la position de l'utilisateur dans le siège de relaxation.
La présente invention concerne également les caractéristiques qui ressortiront au cours de la description qui va suivre, et qui devront être considérées isolément ou selon toutes leurs combinaisons techniques possibles.
Cette description donnée à titre d'exemple non limitatif, fera mieux comprendre comment l'invention peut être réalisée, en référence aux dessins annexés sur lesquels:
La figure 1 est une vue en perspective, de dessous et de trois-quarts avant, d'un siège de relaxation selon un premier exemple de réalisation de l'invention.'
La figure 2 constitue une vue en perspective, de dessous et de trois-quarts arrière, d'un siège de relaxation selon un second exemple de réalisation de 1 ' invention.
La figure 3 est une vue en coupe transversale d'un accoudoir de siège de relaxation, selon un mode particulier de réalisation.
Pour des raisons de clarté, les mêmes éléments ont été désignés par des références identiques. De même, seuls les éléments essentiels pour la compréhension de l'invention ont été représentés, et ceci sans respect de l'échelle et de manière schématique.
La figure 1 illustre un siège de relaxation 1 qui comporte une unique partie mobile 2, en l'occurrence un dossier inclinable 3. De manière classique, cette partie mobile 2 est en mesure d'être déplacée par l'intermédiaire de moyens moteurs non représentés ici pour des raisons de clarté. De manière tout aussi habituelle, les moyens moteurs sont pilotés à distance par des moyens de commande 10 qui sont solidaires des accoudoirs 4, 5 du siège de relaxation 1. Concrètement, les moyens de commande 10 comportent deux interrupteurs 11, 12 qui sont respectivement intégrés à chaque accoudoir 4, 5. L'ensemble est agencé de manière à ce que les deux interrupteurs 11, 12 soient en mesure de commander respectivement chaque déplacement de partie mobile 2, à savoir l'inclinaison vers l'avant et l'inclinaison vers l'arrière du dossier 3.
Conformément à l'objet de la présente invention, chaque interrupteur 11, 12 s'étend sur sensiblement
toute la longueur de l'accoudoir sur lequel ledit interrupteur 11, 12 est intégré.
Dans ce premier exemple de réalisation, et de manière particulièrement avantageuse, chaque interrupteur 11, 12 s'étend sur sensiblement toute la longueur de la partie la plus horizontale 6, 7 de l'accoudoir 4, 5 correspondant. L'implantation des moyens de commande 10 privilégie les parties 6, 7 les plus accessibles des accoudoirs 4, 5. Comme les parties les plus verticales sont celles qui tombent le moins bien sous la main, on leur préfère les parties les plus horizontales 6, 7 pour recevoir les différents interrupteurs 11, 12. Les moyens de commande 10 sont ainsi toujours atteignables par l'usager, quel que soit sa mobilité. L'accessibilité est ainsi optimale.
Selon une particularité de l'invention, chaque interrupteur 11, 12 s'étend de manière sensiblement longitudinale par rapport à l'accoudoir 4, 5 correspondant. Cette caractéristique permet avantageusement d'utiliser des interrupteurs 4, 5 de forme essentiellement linéaire.
Selon une autre particularité de l'invention, chaque interrupteur 11, 12 est positionné au niveau de la face inférieure 13, 14 de l'accoudoir 4, 5 correspondant. Ce type d'implantation présente l'avantage d'être particulièrement esthétique puisque les moyens de commande 10 ne sont alors pas visibles dans des conditions normales. De plus, d'un point de vue ergonomique, une telle configuration est parfaitement compatible avec la morphologie spécifique de la main. Lorsque cette dernière empoigne un accoudoir 4, 5, les doigts viennent en effet se
positionner naturellement au niveau de la face inférieure 13, 14 dudit accoudoir 4, 5.
Conformément à un mode de réalisation particulier' de l'invention, chaque interrupteur 11, 12 est ici monté affleurant par rapport à la surface externe de l'accoudoir 4, 5. En effet, afin de préserver l'esthétique du siège de relaxation 1, il peut être avantageux de ne pas monter les moyens de commande 10 en saillie. Et si un montage en retrait pourrait être envisagé, on privilégiera cependant les montages affleurants pour des raisons là encore essentiellement esthétiques .
La figure 3 représente une autre configuration qui peut être avantageusement adoptée lorsque l'accoudoir 204 présente une structure composite, c'est-à-dire comportant une partie interne 220 rigide et une partie externe 230 souple. L'interrupteur 211 est ici positionné en sandwich entre la partie interne 220 et la partie externe 230 de l'accoudoir 204. De par sa rigidité, la partie interne 220 joue notamment un rôle de support pour la fixation de l'interrupteur 211. De par sa consistance molle, la partie externe 230 est quant à elle en mesure de se déformer et ainsi de venir activer l'interrupteur 211. Dans cet exemple de réalisation, la partie interne 220 est constituée par une ossature en bois 221, tandis que la partie externe 230 est constituée par une mousse 231 en matière plastique cellulaire qui est enrobée d'un tissus de décoration 232. Ainsi qu'on peut le voir sur le second exemple de réalisation de la figure 2, les interrupteurs 111, 115 ; 112, 116 solidaires d'un même accoudoir 104, 105 sont positionnés les uns par rapport aux autres de manière
sensiblement parallèle. La figure 2 illustre en effet un siège de relaxation 100 sensiblement identique au premier exemple, mais qui comporte ici deux parties' mobiles 102, 108, en à savoir un dossier inclinable 103 et un repose-pied relevable 109.
Concrètement, les moyens de commande 110 comportent deux paires d'interrupteurs 111, 112 ; 115, 116 qui sont respectivement destinées à commander la mobilité du dossier inclinable 103 et la mobilité du repose pied 109. De manière plus précise, les interrupteurs 111, 112 sont en mesure de piloter respectivement l'inclinaison vers l'avant et l'inclinaison vers l'arrière du dossier 103, tandis que les interrupteurs 115, 116 sont aptes à contrôler respectivement l'inclinaison vers le haut et l'inclinaison vers le bas du repose-pied 109.
On remarque également sur la figure 2 que le siège de relaxation 100 est agencé de manière à ce qu'un déplacement de partie mobile 102, 108 donné, et son déplacement en sens inverse, soient commandés par deux interrupteurs 111, 112 ; 115, 116 respectivement solidaires de deux accoudoirs distincts 104, 105.
Dans les deux exemples de réalisation précédemment décrits en référence aux figures 1 et 2, les interrupteurs 11, 12, 111, 112, 115, 116 sont constitués par des capteurs à contact linéaires. Il en est de même pour le mode particulier de réalisation de la figure 3. Le capteur à contact linéaire, formant interrupteur 211, se présente ici sous la forme d'un profilé tubulaire 240 souple qui est réalisé en matériau isolant. Par ailleurs, le profilé tubulaire 241 est doté en interne de deux pistes conductrices 241, 242 longitudinales qui sont susceptibles d'être
mises en contact par déformation dudit profilé tubulaire 241, suite par exemple à une simple pression locale.
Bien entendu, d'autres types d'interrupteurs pourraient très bien être utilisés de manière équivalente, du moment qu'ils sont en mesure d'interrompre ou de rétablir le passage du courant électrique, en ouvrant ou en fermant le circuit correspondant. On pense par exemple à des capteurs capacitifs linéaires ou des capteurs optiques.
Des solutions plus mécaniques pourraient également être adoptées. Au moins un des interrupteurs pourrait ainsi être constitué par une multiplicité de boutons interrupteurs alignés côte à côte et aptes à commander individuellement le même déplacement de partie mobile.
Au moins un des interrupteurs pourrait également être constitué par une barre articulée sensiblement en son milieu, et dont les extrémités libres seraient aptes à commander respectivement un déplacement donné et le déplacement inverse d'une partie mobile.