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Wikipédia, l'encyclopédie écrite par des débiles d'extrême-droite pour des débiles de toutes tendances

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Bestio del Giboudon

unread,
Mar 16, 2010, 10:59:19 AM3/16/10
to
Histoire des deux Hégésippe

Sous la IIIème République, le journaliste Hégésippe Simon a trompé
des
députés en les faisant adhérer au comité de soutien du "pauvre petit
peuple poldève", habitant la Poldévie, qu'il avait inventée quelque
part dans les Balkans.

Il avait obtenu même une intervention à la Chambre des députés, un
député relatant des larmes dans la voix l'oppression que le "Grand
Khôn" faisait subir aux Poldèves.

Aujourd'hui, Hégésippe Cormier, de son vrai nom Yannick Toutain,
catholique intégriste et nostalgique du pétainisme, s'est fait
couillonner de la même manière en laissant sur Wikipédia un très long
article sur le peuple "Nkon".

Les "kon" avec les cons, ça marche toujours.

Yannick Toutain n'a pas vu que dans la bibliographie il a les deux
auteurs d'un livre qui s'appellent Cheese et Hamburger.

Il n'a pas vu que dans les exemples de mots en langue nkon il y avait
du chti et de l'argot.

En genier 2010 "Michelet " n'o parlat mes bessai que l'article i es
incaro subre Wikipedia !

Mardi 19 janvier 2010 2 19 /01 /2010 08:34
Un article complétement bidon (mais pas kon) sur Wikipédia : Le
peuple
Nkon
Voila un article très documenté, mais complétement bidon qui trone
depuis septembre 2009 dans la brillante et fiable encyclopédie
Wikipédia.

La petite ville camerounaise de Nkon est devenu un vaste délire que
personne ne remet en cause.
Quelques éléments réels rendent cet article réaliste comme le pharaon
Sebasha devenu Sebakon ou la langue Bantou Abo encore appelée
Bankon.
Mais les relations avec les Pharaons ou le bouddhisme Bön sont
purement farfelus.
Les Nkon[1] (Bankon[2], Abo[3], Bo[4], Bon) sont un peuple aborigène
qui habite actuellement le pays Abo dans la région du littoral du
Cameroun, situé au nord de la ville de Douala et traversé au Sud-Est
par la rivière Abo, affluent du fleuve Wouri. C'est le pays des
palmiers, plantes étroitemement associées à l'arbre Bo[5] qui
personnifie le Bouddha et la sagesse universelle.
Selon l'explorateur britannique et grand expert des langues bantoues,
Sir "Henry" Harry Hamilton Johnston (1858-1927), la langue des Abo-
Bankon appartient à la famille des langues hinduk[6], originaires de
l'Hindu-Kush.
D'après l'historienne américaine Drusilla Dunjee Houston, ce sont ces
Hindu-Kushites qui peuplèrent l'Égypte[7] et Kerma (la Nubie), et qui
fondèrent la puissante caste sacerdotale[8] adepte du Véda[9], qui
gouvernait ces deux royaumes[10].
Signification de Bankon, Abo, Abaw, Bo, Bon [modifier]
Bankon est un terme étroitement associé au figuier des pagodes et au
bouddhisme; il signifie « racines enlacées »[11] en Japonais[12].
Dans
Bankon, il y a "Ank" (ou Ankh) le symbole égyptien de la vie[13], et
"On" la cité biblique mais aussi la cité du soleil, le premier des
temples solaires de l'Égypte Antique[14].
Abo[15] signifie « pater, père » en syriaque. Le terme Abo devint
populaire au Moyen-Age lorsque les religieux décidèrent de l'adopter.
La version française est Abbé.
C'est le terme Abo[16], transformé en Tabo, qui est à l'origine de
Thèbes, la capitale de l'Égypte Antique. Cet ancien terme Tabo[17]
existe toujours de nos jours à Medineh Tabo, un village de la
banlieue-
ouest de Thèbes. Abaw[18] signifie "père" en Hébreu.
Bo[19] est l'arbre à l'ombre duquel Siddharta Gautama, le Bouddha,
médita jusqu'à ce qu'il connût la Sagesse.
Le bon est une religion tibétaine préexistant au bouddhisme. Ses
adeptes sont les bönpo (lignée bön).
Histoire [modifier]
La stèle du Pharaon Sabakon faisant une offrande aux dieux Horus et
Wadjet.
Les Bankon font partie du groupe socio-culturel des peuples côtiers
du
Cameroun, les Sawa. Ils sont les descendants du pharaon Néferkarê
Sabakon[20], Roi de la XXVe dynastie, qui régna sur l'Égypte de 721 à
707 avant notre ère. Leur clan porte le nom de leur ancêtre éponyme
Sa-
Bakon. Des objets apportés d'Égypte par leurs ancêtres, preuves
tangibles de la civilisation et de la religion égyptiennes, ont été
retrouvés au Cameroun.
Selon l'anthropologue Idelette Dugast, la population du pays Abo
provient de deux origines différentes : les Bankon (Abo du Nord) et
les Abo du Sud.
Les Abo du Sud se disent avoir une origine commune avec les Barombi
(pluriel de Ombi, connu sous le nom de Kom Ombo) de la région du Sud-
Ouest du Cameroun. Selon les généalogies recueillies et publiées par
l'anthropologue et historien camerounais Prince Bétotè Dika Akwa Nya
Bonambela, les Abo du Sud sont les descendants des Ombo, peuple
originaire de Kom Ombo, la ville agricole égyptienne; "kom" signifie
"cultiver" en Bankon, "kombok" signifie "cultiver" en Barombi.
D'après
Idelette Dugast, l'invasion ombo atteignit l'Afrique centrale au XIIe
siècle de notre ère.
Pas mal de temps après les Abo du Sud, autour de 1610, arrivèrent par
la vallée du Wouri et en contournant le groupement des Nso de la rive
droite de ce fleuve, des ressortissants d'une population qui
appartenait à une autre migration, les Bankon.
D'après de nombreuses traditions orales concordantes et que
confirment
les données archéologiques, linguistiques et ethnologiques, les
Bankon
quittèrent la Terre des Pharaons aux VIe et VIIe siècles de notre
ère.
Leur départ d'Égypte coïncide avec l'avènement de l'Islam. Ils
partirent d'Égypte, se rabattirent au Soudan, ensuite vers le lac
Tchad, d'où ils entrèrent au Cameroun. Ils vinrent de Pitti sur la
Dibamba, et par Bosamba et Nono sur le Wouri, atteignirent enfin son
affluent, la Dibombe, qui les fit pénétrer dans le pays qu'ils
occupent maintenant. Ils y trouvèrent les Abo du Sud, et
s'installèrent près d'eux. En quelques années, ils achevèrent de
s'installer en maîtres à côté des premiers occupants et sur leurs
terres. Jusqu'à la fin du XIXe siècle, personne ne pouvait
s'aventurer
sur leurs terres sans leur bon vouloir.
La commune Abo (ou Bona-Léa) est rattachée au département du Moungo;
elle est divisée en deux cantons, les cantons originels Abo Nord et
Abo Sud, situés respectivement sur les rives gauche et droite du
fleuve Abo.
Sur le plan traditionnel, chaque canton a sa chefferie de 2e degré,
Manduka au Nord, et Mian au Sud; elles sont respectivement
administrées par Leurs majestés, les chefs supérieurs Emmanuel NgOM
Priso et Jean-Jacques Makolle Ebongue.
Le Pharaon Néferkarê Mériamon Sabakon [modifier]
Tête d'un oushebti du Pharaon Sabakon - Musée du Louvre
Pierre du Pharaon Sabakon trouvée à Memphis et exposée au British
Museum
Les Pharaons noirs sont issus d'une civilisation africaine très
ancienne qui s'était épanouie sur les rives du Nil depuis 3000 avant
notre ère, c'est-à-dire au moins au même moment que l'apparition de
la
première dynastie égyptienne. L'on dispose d'informations selon
lesquelles l'Éthiopie (terme ancien désignant la Nubie - Soudan
oriental - dont l'Abyssinie ou l'Éthiopie actuelle était une province
des siècles durant) était une nation puissante en 971 avant notre
ère,
lorsqu'ils ont aidé le Pharaon Shishak dans sa guerre contre le
royaume de Juda.
La puissance éthiopienne se renforça graduellement jusqu'à ce que ses
monarques envahissent l'Égypte en 732 avant notre ère et s'emparent
du
trône de l'Égypte, établissant ainsi la XXVe Dynastie qui règna sur
l'Égypte jusqu'en 656 avant notre ère, avec cinq pharaons
successifs :
Usermaatrê Piye (de 732 à 721 avant notre ère), Néferkarê Sabakon (de
721 à 707 avant notre ère), Djedkarê Sebichos (de 707 à 690 avant
notre ère), Khuinefertemrê Tarakos (de 690 à 664 avant notre ère), le
Taharka des Ecritures Saintes, Bakarê Tanutamon (de 664 à 656 avant
notre ère). En 656 avant notre ère, le pharaon Tanutamon perdit le
contrôle de la Haute-Égypte au profit du Pharaon Psemtek
(Psammetichus
Ier) de la XXVIe Dynastie qui étendit son autorité sur Thèbes au
cours
de cette même année. Les descendants du Pharaon Tanutamon sont à
l'origine des Pharaons de Napata et de la civilisation Méroïtique.
Le Pharaon Sabakon reprit à son compte la politique suivie par ses
prédécesseurs et nomma son fils Horemakhet (signifie Horus à
l'horizon) Grand Prêtre du Temple d'Amon à Thèbes. Les pharaons
Sebichos et Taharka poursuivirent la même politique de nomination :
Taharka nomma un de ses fils second prêtre du temple d'Amon à
Thèbes ;
le petit-fils de Sabakon, Horkhebi, succéda à son père à la
titulature
familiale de Grand Prêtre du Temple d'Amon à Thèbes. Le successeur de
Taharka, le pharaon Tanutamon, confronté aux invasions des Assyriens,
adopta la même approche pragmatique à l'égard des princes lybiens,
hypothétiques alliés des Assyriens, en acceptant leur acte
d'allégeance. Les Assyriens devenus les nouveaux maîtres d'Égypte
confirmèrent à leur charge les membres des familles dynastes
précédemment fidèles à la XXVe Dynastie.
Le pharaon Sabakon était le fils du roi de Napata Kashta, un roi-
prêtre Hindu-Kushite. Dans l'astrologie hindoue, le karma se
manifeste
sous quatre formes : kashta (la difficulté), duhkha (la pitié),
nashta
(la perte) ou anishta (la misère)[21].
En pali, la langue sacrée du bouddhisme, Duka = Sa[22]; Sa-Bakon
signifie donc Duka-Bakon. Manduka, enfant de Duka, est le nom de la
Chefferie Supérieure de Bankon. Les Bankon descendent par conséquent
du pharaon Sabakon[23] fils du Roi de Napata, Kashta[24].
Les Duka dans l'Égypte antique [modifier]
Les Bankon du canton Abo-Nord se répartissent dans sept villages :
Manduka (signifie enfant de Duka) la chefferie supérieure, Besunkan,
Mangamba, Fiko (ou Kiko), Bansen, Kunan, Mpobo (ou Mpoo).
Dans A dictionary of Christian Biography, Literature, sects and
Doctrines A to D, William Smith écrit : « En début d'année 356,
Syrianus, les Duka d'Égypte ont commencé à persécuter ouvertement les
Catholiques à Alexandrie, et lorsque Constantina fut appelé, il
confirma ses actions et rencontra Héraclius dans le but de mettre des
Aryens à la direction de toutes les églises, ce qui fut fait avec une
grande violence et de la cruauté. George de Cappadocia fut imposé à
l'Égypte, et Athanasius fut forcé à se cacher dans le désert. Dans le
même temps, Hilary de Poitiers fut bannie de Phrygia ».
Le dieu Marduka (ou Manduka) et son dragon.
Dans l'ancienne Égypte, le terme Manduka[25] signifiait scarabée
sacré. Les scarabées étaient principalement utilisés pour les
anneaux,
les colliers et autres bibelots ornementaux, ainsi que pour les
écrits
à caractère funéraire gravés sur eux, généralement une prière ou une
légende concernant le défunt. Le scarabée était posé sur le corps du
défunt, lequel était ensuite embaumé selon un processus complexe.
Dans
Voyage à Méroé, au fleuve Blanc, volume II[26], l'égyptologue
Frédéric
Caillaud affirme que "le scarabée auquel les Egyptiens rendirent un
culte, soit religieux, soit symbolique, était vert à l'origine;
qu'ils
tenaient cette superstition de l'Ethiopie, contrée à laquelle ils
empruntèrent bien d'autres usages, et peut-être les éléments de leur
civilisation et de leurs arts".
Manduka signifie "grenouille" en sanskrit, il fait partie de
l'Atharva-
Véda. Manduka Yoga est un type de yoga dans lequel on reste
longuement
immobile, à l'image de la grenouille, afin de développer une
méditation particulièrement abstraite. Manduka Asana est la posture
de
la grenouille en Hatha Yoga[27].
Dans la mythologie mésopotamienne, Manduka (Marduk ou Marduka en
Akkadien), appelé aussi Bel, Bellus ou Baal, est le dieu tutélaire de
la ville de Babylone. Sa parèdre était Zarpanîtu, ou Sarpanîtu. Les
Mésopotamiens en faisaient le fils aîné d’Ea et de la déesse Damkina.
Dieu agraire d'importance secondaire à l'origine, Marduka finira par
supplanter Enlil, et absorber ses attributions, comme dieu suprême du
panthéon.
La langue Bankon [modifier]
Le Bankon (Abo, Abaw, Bo, Bon) est classé numéro 212[28] dans la
classification établie par Sir "Henry" Harry Hamilton Johnston.
D'après le Bulletin of the School of Oriental and African Studies,
volume 1‎, by University of London. School of Oriental and African
Studies, ce numéro 212 correspond au groupe des langues Hinduk[29],
originaires de l'Hindu-Kush. Pour ce spécialiste des langues Bantoues
qui fut nommé vice-consul du Cameroun en octobre 1886, le "Bankon a
été fortement influencé par les langues de l'Afrique du Nord-
Est[30]...Son degré de proximité relativement faible avec les langues
Bantoues typiques parlées en Afrique de l'Est peut être mesuré à
l'aune du tableau ci-dessous"[31] :
Statue de la déesse Mut, XIXème dynastie, 1279-1213 avant JC, Musée
de
Louxor
Préfixes Français Bankon Ganda Nyanja Swahili
Mu Être humain Mut Omu-ntu Mu-ntu M-tu
Va Êtres humains Bot Aba-ntu A-ntu Wa-tu
Mu Coeur Muem Omu-tima M-tima M-tima
Mi Coeurs Mi-om* Omi-tima Mi-tima Mi-tima
Ki Chose Ki-om* Oki-ntu Chi-ntu Ki-tu
Vi Choses Bi-om* Obi-ntu Zi-ntu Vi-tu
Ni Maison Ndaw Onju Numba Numba
Notes :
* Mut est un terme égyptien ancien par excellence
* OM[32], la Syllabe Sacrée du Véda, est le mantra par
excellence,
expression de Brahman, source de toute parole.
* OM[33] védique est l'équivalent du ON égyptien, terme qui
signifie prêtre (ou soleil) dans l'Égypte Antique. Cette similitude
est la preuve que l'importation mystérieuse du terme OM de l'Hindu-
Kush en Égypte était connue des initiés des deux pays[34]. En Bankon,
"bon" signifie "donner", "ton" signifie "vouloir", "won" signifie "la
peur", "yon" signifie "prendre".
Dans leur livre Middlemen of the Cameroons Rivers: the Duala and
their
hinterland, c.1600-c.1960‎, Ralph A. Austen et Jonathan Derrick ont
écrit que "les Abo ne sont ni un peuple aquatique, ni un peuple
Bantou"[35].
Le bankon est classé dans la zone A de la famille des langues
bantoues, sous-groupe A42 (Basa) par Malcolm Guthrie. Pour les
besoins
de sa classification régionale, Guthrie répartit l'ensemble des 400
langues Bantoues en 15 zones de A à S, et sélectionna 28 d'entre-
elles
qu'il testa. Il testa deux langues de la zone A dans laquelle est
classée le Bankon : le Bulu et le Duala[36].
Les universitaires Français Delafosse et Homburger rejettèrent cette
classification[37]. Dans ses travaux datés de 1949 Les langues Négro-
Africaines et les peuples qui les parlent, le professeur de
linguistique à l’École des Hautes Études de Paris Lilias Homburger
démontra que w, y, zéro en Bankon = t en Bantou[38]. Elle cita aussi
l'exemple suivant : "tunga" signifie "assembler, tresser" en Bantou;
"i-won-og" signifie "assembler, tresser" en Bankon[39]. Elle conclut
que le Bankon est une langue KUM[40] (abbréviation de Kumaoni)[41],
langue Indo-Aryenne parlée dans la région de Kumaon, dans l'Etat
Indien de Uttarakhand.
Stèle de donation du Pharaon Sebichos faisant une offrande au dieu
Horus.
Le Sphinx en granit du Pharaon Taharka
Egyptien Ancien Français Bankon Français
Sah Pays Sa Nous
Is Oeil Dis Oeil
Ks Os Kifés Os
Mè Moi, Je Mè Moi, Je
Ka Energie cosmique Kà Parler
Nu Ce, cette Nu (ou Anu) Ce, cette
Mw Eau Maléw Eau
Djo Dire Jò Dire
Beb Le mal Bê Le mal
Ibhw Dent Isòn Dent
Ikhps Bras Ikàà Bras
Mut Femme Mutan=Mut-an Femme
Dja Espèce de pain Djé Manger
Betk Battre Bòm Battre
Teka Regarder, Voir Tâh Regarder,Voir
Meneme Identité Mè nè mè Je me vois
Per-ndaw Petite maison Ndaw Maison
Les similitudes entre le Bankon et le Sémitique [modifier]
De très nombreux idiomes Sémitiques sont similaires à ceux de la
langue bankon. Le mot aborigène Logon[42] signifie Dieu en Bankon.
Selon Joseph A. Fitzmyer, l'expression araméenne "ton Logon"
prononcée
par Jesus-Christ signifie "Dieu (qui est) le maître de la parole" ou
"des mots".
Dans le concept Hébreu de Dieu en tant que structure plurielle, les
Elohim sont du même rang que les esprits qui ont réalisé leur unité
avec Eloah par l'émanation de Logon et qui sont des manifestations
diverses désignées sous le nom de Logos (ou Logoi au pluriel). Dans
la
théorie assyrienne de l'Âme, Logon est le Père de toutes les choses
existantes, et le Saint-Esprit.
Le terme Nkon[43] dérive du verbe Hébreu KQI, "purifier". Il signifie
"nettoyer, purger, décontaminer" (Milgrom 1991 : pages 232, 253).
L'on
exige cette purification lorsqu'un individu ou une communauté commet
un péché négligent (comme dans Lev. 4), ou lorsqu'une personne est
sous l'influence d'une impureté grave (Lev. 12-15). D'après la
Grammaire élémentaire du Moyen-Egyptien, Nkon est une des formes du
verbe nkn qui signifie "endommager".
Le patronyme Nkon[44] et sa variante Kon[45], apparaissent souvent
dans des documents écrits en Araméen datés de l'Egypte Antique.
Influence des divinités anciennes An, Anu et Ki [modifier]
Les pronoms Anu et Ki ainsi que le suffixe An sont omniprésents dans
la langue Bankon : Anu (ou Nu) et Ki signifient "ce, cette" ou "de,
du".
Dans l'ancienne Égypte, le culte de An était similaire à celui de Ra,
le Dieu suprême. An était l'équivalent du dieu Osiris, c'est-à-dire
le
soleil ou la lune de Dieu.
Anuket (Anukis en Grec) était une déesse de la mythologie égyptienne.
Sous l'Ancien Empire, elle était vénérée comme une divinité associée
à
l'eau. Fille du dieu Ra, elle veillait sur le Roi et au bon
déroulement de la crue du Nil. Sous le Nouvel Empire, elle devint la
parèdre du dieu Khnum aux côtés de Satet (dont elle est généralement
la fille) avec qui elle forme la triade d'Éléphantine. Elle est alors
chargée de canaliser la crue engendrée par Satet pour éviter les trop
peu et les trop plein. Elle symbolise également la Nubie, pays des
sources du Nil.
An (en Sumérien), Anu (en Akkadien), était considéré dans la
mythologie Mésopotamienne comme le dieu du ciel, de la végétation
ainsi que de la pluie ; il était le père de tous les dieux. Il
habitait un royaume dans les cieux ; on disait de lui qu'il avait le
pouvoir de juger tous les criminels. Il était notamment le père
d'Enlil et d'Enki (ou Ki).
Bankon Français
Man Enfant
Nyan Mère
San Père
Wan Acheter
Nkan Racine
Nsan La paix
Ntan Esclave
Ngan Beaucoup
Ilôtâk ki ndaw Le mur de la maison
Kolà ki san le panier du père
Ki kèé ki kwô L'arbre qui tombe
Anu mutan a lòn Cette femme chante
Anu mut a yé bê Cet être humain est mauvais
Anu molom a ton ndaw yes Cet homme veut notre maison
Anu man a ta tsaw ni bes Cet enfant ne joue pas avec nous
La révolte des Bankon et des Abo du Sud en 1891 [modifier]
L'essentiel du commerce en pays Abo était fourni par l'huile de
palme.
Or, au 19ème siècle, on s'en souvient, dix tonnes d'huile de palme
équivalaient à une tonne d'ivoire.
C'est dans ce contexte qu'en février 1891, les habitants du village
de
Mian (canton Abo Sud) bloquent le passage du fleuve Abo au Chancelier
Leist. Selon les "Annales coloniales", les villages de Bonakwassi
(canton Abo Nord) et Mian sont érigés en forteresse. Toujours selon
les "Annales coloniales", l'enjeu principal de cette bataille était
le
prestige de l'Allemagne et le maintien de l'obéissance par
l'administration coloniale allemande au Cameroun. C'est pourquoi on
utilisa l'armée improvisée du capitaine Hauptmann Karl Von
Gravenreuth, mais aussi deux bateaux allemands : le "Habicht" et le
"Soden". Le 5 novembre 1891, le capitaine Von Gravenreuth péri devant
le village Bankon de Duka au moment où il montait à l'assaut de cette
place forte.
Des villages entiers furent détruits, les pertes des populations
Bankon et Abo du Sud furent très grandes. Un traité de paix fut signé
par les belligérants au début de l'année 1893.
Les origines du clan Ebele-Bankon (Deido, Douala 3ème) [modifier]
Le fondateur du clan Ebele (Deido, 3ème arrondissement de Douala),
Ejobe, était un Bankon. Il aurait été capturé à Bansoa, en territoire
Bankon, ainsi qu'un autre Bankon nommé Dingabe, lors d'une opération
punitive conduite par les clans Njo (Bell) et Akwa contre le clan
Bankon à la suite d'un litige commercial portant sur la vente d'huile
de palme. Les Njo voulurent les exterminer, mais les Akwa s'y
opposèrent. Les premiers prirent avec eux Ejobe-Bankon, les seconds,
Dingabe-Bankon.
Ejobe-Bankon dans le quartier de Bonadouma (Akwa), se révéla très
habile artisan et parvint à fabriquer des pirogues qu'il échangeait
contre des "marchandises". Cependant, il ne pouvait pas épouser une
femme du clan dont il faisait partie en qualité de captif. Aussi en
chercha t-il une dans le village où résidait son compatriote Dingabe-
Bankon. Chez Kouo Ngiye, il rencontra Kanya, fille d'Epee Ewonde, un
Prince du clan Akwa. Elle était infirme et inapte au travail.
Néanmoins il l'épousa.
Ejobe-Bankon eut un premier fils : Ebele-Bankon, qui excellait dans
l'art de la lutte au point d'en rendre jaloux ses premiers alliés,
les
Bonapriso, dans le village desquels il résidait. Finalement, il
chercha refuge chez Ngando Kwa, King des Bonambela (clan Akwa), et là
sa famille s'agrandit. A sa mort, des troubles mirent aux prises ses
descendants et les Akwa. King Ngando Kwa eut la sagesse d'accorder à
ses "neveux" l'emplacement qu'ils occupent toujours, afin de les
soustraire aux provocations de ses sujets Akwa. En outre, pour que
les
fils d'Ebele-Bankon soient "dignes et respectés", il nomma Eboule-
Bankon, fils d'Ebele-Bankon, Prince Dido Akwa. Ebele-Bankon fils de
Ejobe-Bankon est le fondateur du clan Ebele-Bankon qui régna sur le
territoire de Deido, l'actuel 3ème arrondissement de la ville de
Douala.
Références [modifier]
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39. ↑ http://books.google.com/books?id=sU9XAAAAMAAJ&q=i-won-og&dq=i-won-og&...
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40. ↑ http://books.google.com/books?id=0NIHAQAAIAAJ&q=kum+%3D+bankon
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41. ↑ http://books.google.com/books?id=BaFdAAAAIAAJ&q=kum+kumaoni&dq=kum+ku...
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42. ↑ [11] [archive]
43. ↑ [12] [archive]
44. ↑ [13] [archive]
45. ↑ [14] [archive]
Voir aussi [modifier]
Liens internes [modifier]
* Pharaon Sabakon
* Hiéroglyphe
* Histoire de l'Égypte antique
Bibliographie [modifier]
* Duhkha kashta, by Imadādula Haka Milana
* Wonderful Ethiopians of the Ancient Cushite Empire, by Drusilla
Dunjee Houston.
* Les descendants des pharaons à travers l'Afrique, par le Prince
Dika Akwa nya Bonambela. Editions Osiris-Africa, 1985.
* Inventaire ethnique du Sud-Cameroun, Idelette Dugast, 1949.
* Die Sprache der Bo oder Bankon in Kamerun, par Friedrich
Spellenberg, 1969.
* Bànkón (A 40): éléments de phonologie, morphologie et
tonologie.
Gratien Atindogbé, 1996.
* Austen, Ralph A., and Derrick, Jonathan (1999): Middlemen of
the
Cameroons Rivers: The Duala and their Hinterland, c. 1600–c.1960.
Cambridge University Press.
* A rapid appraisal survey of the Abo and Barombi speech
communities, by Melinda Lamberty, Sil international, 2002.
* Bankon: a language of Cameroon. Gordon, Raymond G., Jr.
(editor), 2005.

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