Mittag, Peter Franz : Römische Medaillons II. Antoninus Pius, 316 S., 3 s/w Abb., 108 Tafeln mit 978 Münzabbildungen, ISBN : 978-3-515-12429-4, 56 €
(Franz Steiner Verlag, Stuttgart 2019)
 
Recensione di Benoit Rossignol, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
 
Numero di parole: 3436 parole
Pubblicato on line il 2021-03-24
Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
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          L’ouvrage s'inscrit dans la continuité du livre précédent de Peter Franz Mittag consacré aux médaillons de César à Hadrien [1] et constitue, à ce titre, la suite bienvenue d’un travail décrit comme « une œuvre pionnière » [2]. L’introduction est donc assez brève et ne revient pas en profondeur sur les problèmes de définition posés par les objets numismatiques particuliers que l’on qualifie de médaillons, largement abordés par le premier volume. Si le règne d’Hadrien a constitué une rupture dans l’histoire des médaillons, ces derniers étant désormais plus faciles à distinguer et plus nombreux, le règne d’Antonin continue et accroît de manière considérable le développement de la frappe des médaillons. Ce sont plus de 500 exemplaires qui sont connus pour son règne, ce qui ne s’explique pas seulement par sa durée, même si cela a indéniablement compté, puisqu’Antonin fait partie des quelques empereurs, avec Auguste, Tibère (oublié p. 52) et Hadrien, à avoir régné plus de 20 ans. Frappés en nombre bien inférieur à celui des monnaies ordinaires, les médaillons présentent des caractéristiques qui en font une source historique pleine d’intérêt : leur gravure est souvent plus détaillée, plus précise. Leur iconographie, celle de leur revers en particulier, est plus variée et souvent originale. On peut alors les tenir comme véhiculant des messages généralement plus élaborés que ceux de la monnaie quotidienne et considérer qu’ils ciblaient un public choisi et restreint. Les questions de l’usage exact et des fonctions des médaillons restent cependant discutées et à approfondir.

 

         Le plan de l’ouvrage est particulièrement clair, comme il convient pour ce qui est appelé à devenir une référence obligée. Après l’introduction, un long chapitre 2 est consacré aux médaillons d’Antonin, exposant d’abord les critères de datation avant de les analyser dans l’ordre chronologique. Toutefois, cet exposé chronologique est partagé en deux grandes parties, la césure prenant place entre 145 et 147, années pour lesquelles on ne connaît pas de médaillon précisément daté. Le chapitre 3, plus bref, est consacré aux médaillons de Faustine l’Aînée, le chapitre 4 à ceux de Marc Aurèle et le chapitre 5 à ceux de Faustine la Jeune. Le chapitre 6, qui occupe l’essentiel du volume, constitue le catalogue en reprenant la même structure : Antonin puis Faustine I, Marc Aurèle et enfin Faustine II. Il recense 286 notices, organisées chronologiquement dans chacune des grandes parties et selon les principes du RIC (la liste des abréviations bibliographiques utilisées dans le catalogue se trouve aux pages 91-92). Un bref chapitre 7 recense les pièces exclues du catalogue et de l’étude. Comme dans le premier ouvrage portant sur les médaillons jusqu’à Hadrien, ces pièces ne sont pas reproduites dans les planches. Enfin l’ouvrage comporte des tables de concordance avec les ouvrages de Gnecchi et de Strack, des tableaux des liaisons de coins, la bibliographie, un index et un récapitulatif des légendes de droit et de revers. Ces sections absolument utiles sont précédées, il faut le signaler, par deux pages d’addenda et de corrigenda au volume précédent – il est à craindre que ces précisions, placées ici, n'échappent à beaucoup de lecteurs du premier volume. Enfin l’ouvrage se termine par 108 planches en noir et blanc procurant une illustration particulièrement soignée et lisible pour quasiment toutes les notices du catalogue (quelques-uns seulement manquent : nous avons relevé l’absence du n° 7, décrit d’après Cohen ; du n° 179, un exemplaire de la collection Graham signalé par la vente Schulman n° 243, en 1966, non décrit alors par le catalogue de vente ; du n° 221 qui est un exemplaire très mal conservé). Les planches font souvent apparaître plusieurs exemplaires pour un même type. Il faut insister à la fois sur la qualité de ces illustrations, sur la quantité de travail qu’elles représentent et les services qu’elles rendront. Plus généralement, on soulignera la grande qualité formelle de l’ouvrage tant pour les illustrations que pour la mise au point du texte (nous avons relevé très peu de problèmes typographiques : p. 48 « Amathea » deux fois pour Amalthea ; p. 82 « Bitannien » pour Britannien ; p. 87 « wahrschienlich » pour wahrscheinlich). En lisant l’ouvrage, il importe de faire dialoguer les chapitres interprétatifs (2 à 5), le catalogue, la table des liaisons de coins et les planches : on notera ainsi que pour le n° 76, la page 16 éclaire la notice à propos de la datation. Notons aussi que le tableau de liaison de coins, pour pratique qu’il soit, doit être vérifié avec les notices : ainsi il indique, pour Faustine l’Aînée, une communauté de coin pour les n°196-197, 199, 201-203, 206-209, mais les notices indiquent que les deux premiers partagent un coin différent (V89) des autres (V91).

 

         Il faut insister avec Martin Beckmann[3] sur l’important apport de l’ouvrage, d’abord en terme quantitatif. Pour la période considérée, de 138 à 161, Peter Franz Mittag a catalogué 300 médaillons de plus que ne l’avait fait Gnecchi dans son corpus. Même s’il est probable que de nouveaux exemplaires, et même de nouveaux types apparaîtront – et nous en ajoutons un ici – le bilan effectué constitue un corpus très solide, appelé à faire référence de manière aussi durable que le travail de Gnecchi. Sur 520 médaillons, 340 concernent Antonin, 78 Marc Aurèle, 71 Faustine l’Aînée et 31 Faustine la Jeune. Le champ ouvert aux interprétations et aux enquêtes est donc renouvelé et élargi. L’ouvrage offre aussi, dans ce domaine, des éléments d’interprétation de grande qualité, et d’abord par leur prudence. L’auteur est très conscient de la polysémie de nombreux motifs iconographiques mais aussi de celle de la symbolique des figures divines. Ainsi, l’image de l’empereur à cheval ne renvoie pas seulement et pas nécessairement à un adventus (p. 20) ; la figure de Diane ne concerne pas seulement la chasse, quand bien même Antonin appréciait cette activité (p. 61). Le signifié des images est rarement accessible sans équivoque. L’enfant qui est porté par une chèvre est certainement Jupiter si Amalthée se dirige vers un autel où figure un aigle (n° 65). Mais si cet autel manque, l’enfant peut tout aussi bien être Bacchus (p. 48). Même lorsque l’identification du sujet est claire, l’interprétation peut être multiple : Jupiter sur Amalthée peut évoquer un âge d’or ou constituer une allusion à la succession impériale à venir – voire les deux. Nous ajouterions volontiers que l’obscurité et l’ambivalence des images n’étaient pas à leur désavantage. Elles étaient l’occasion de manifester la distinction entre ceux qui étaient capables ou non de reconnaître les allusions. Pour autant, même alors, il n’y avait pas nécessairement toujours une interprétation univoque et stable. Les milieux auxquels étaient destinés ces frappes, tels qu’on peut les imaginer au moins, étaient lettrés, habitués aux ekphrasis d’images et de tableaux, évoluant dans un cadre culturel où il était parfois moins important de trouver la bonne interprétation que d’être capable d’en apporter et d’en confronter plusieurs, manière de jouir et de jouer du savoir mobilisé et exposé ; l’essentiel restant que le pouvoir manifeste ainsi sa gloire et son faste. Face à ces difficultés de lecture, Peter Franz Mittag prend soin d’inventorier scrupuleusement les interprétations précédentes, de retracer les hypothèses possibles et d’en estimer le poids de manière critique et avisée. Il sait aussi arrêter son jugement et dire parfois clairement l’absence d’interprétation convaincante (p. 62). Certains des motifs de revers manquent en effet de parallèles, d’autres sont peu lisibles et donc difficiles à interpréter comme le n° 142. Mais un certain nombre d’images plus lisibles n’ont pas de sens pour nous comme pour le n° 69 avec ses deux personnages en armes ou les numéros 157-158. Dans quelques cas, on peut noter les progrès enregistrés, comme pour le n° 144, pour lequel l’auteur, à la suite d’une analyse de Johannes Nollé, semble avancer la bonne solution en reconnaissant Icarios dans le personnage principal. Un discours iconographique tenu par le pouvoir impérial au cœur de l’époque antonine peut donc désormais être bien mieux caractérisé et analysé.

 

         Ainsi, l’ouvrage offre un récapitulatif des frappes consacrées à Antonin et datées avec précision. Il en ressort une répartition chronologique hétérogène des thématiques. Un graphique en permet la visualisation claire pour la période suivant 147 (p. 56) ; un tableau permet aussi de saisir rapidement la liste des thèmes (p. 38-39). D’une part, cette répartition chronologique des thématiques permet en retour de proposer des fourchettes de datation pour des médaillons ne portant pas d’indication explicite de date, mais qui, en fonction de leur thème, peuvent mieux s’inscrire dans certaines périodes. C’est avec toute la prudence nécessaire que l’auteur le fait et propose des datations. D’autre part, on constate ainsi les variations dans l’affichage des thèmes dans lesquels le pouvoir antoninien entendait briller. Les jubilés du pouvoir apparaissent clairement dans la chronologie des frappes et très fortement pour les vicennalia. Si la célébration des dix premières années de règne pouvait coïncider avec le 900ème anniversaire de la Ville, les références directes à Rome et à ses mythes sont peu visibles à ce moment. Ce dernier type de sujet constitue en revanche un thème important dans les premières années du règne, bien avant l’anniversaire de Rome auquel on les rattache pourtant souvent ; ils réapparaissent ensuite en 150-152. Il faut donc résister à la tentation de les ramener automatiquement aux célébrations de 148. L’auteur consacre une discussion approfondie à leur propos, soulignant l’absence notable de Romulus et le choix de thèmes rares et érudits comme celui de l’augure Navius (p. 28-33). C’est à juste titre que ces motifs sont replacés dans le contexte culturel d’une époque qui voit aussi les cités grecques exalter leur passé et leurs mythes. Certains de ces thèmes peuvent en outre renvoyer à des événements particulier, ainsi la figure de Cocles peut être liée à la restauration du pons sublicius (Vita Pii, VIII, 2). On peut aussi noter, avec l’auteur, comment cette figure, à l’instar de celle de Navius, participe autant à l’exaltation de Rome et de son passé qu’à la mise en évidence des devoirs de l'empereur. Passé 148, on n’observe plus non plus les aspects personnels que l’auteur avait noté dans les frappes des premières années du règne.

 

         Les années 150 apparaissent marquées par le thème du ravitaillement en blé de Rome, récurrent jusqu’en 156. À partir de 151, le thème de la victoire est présent quasiment chaque année et parfois de manière exclusive ou quasiment exclusive. Si l’on se plait à peindre Antonin comme l’empereur de la paix romaine, il faut bien reconnaître l’insistance avec laquelle il donnait à voir ses victoires et l’engagement martial de l’Empire. La paix romaine du règne d’Antonin n'est pas un irénisme, c'est, selon les médaillons, un effort herculéen permanent grâce auquel Rome gagne sa sécurité en terrassant ses ennemis, comme Jupiter l’avait fait avec les Titans (n° 148). Antonin est un prince martial qui veille sous le foudre jovien (n° 129). La mise en avant de la victoire permet de fêter les temps heureux et la bonne marche de l’Empire et de ses armées. Les allusions au contexte précis des victoires sont rares. À ce titre, le médaillon n° 132 est remarquable car le combat d’Hercule contre Antée peut désigner les opérations alors menées en Maurétanie (p. 46). Comme la guerre, la famille impériale est un autre domaine où l’on peut manifester l’appui divin et la félicité du pouvoir, et les deux dernières années du règne ne se privent pas de célébrer les naissances dans la maison impériale.

 

         Pour Faustine l’Aînée, l’étude des médaillons a pu bénéficier du travail de Martin Beckmann [4]. Un médaillon récemment découvert semble cependant avoir échappé aux dépouillements de Peter Franz Mittag sans que cela remette en cause, il faut le préciser, leur importance et leur caractère scrupuleux. Découvert à Chouppes dans la Vienne, en France, ce superbe médaillon a été publié et commenté en 2009 par Dominique Hollard [5]. Le droit porte la légende DIVA AVG FAVSTINA et est issu du même coin que le n° 204 du catalogue de Peter Franz Mittag, coin pour lequel on ne connaît pas d’autre concordance. Le revers est remarquable. Anépigraphe, il montre Luna dans un bige tourné vers la droite, s’élançant vers 7 étoiles organisées en constellation dans le ciel et surplombant le dieu océan, allongé à droite, reposant sur les flots qui marquent le registre inférieur de la pièce. Le dieu lève la main droite en direction du char et tient de sa main gauche une torche (poids 55,30 gr ; diamètre : 40,5 mm). Outre son association avec les sept étoiles de la Grande Ourse, et avec l’Océan, le lien ainsi construit entre la figure de la Lune, et donc de Diane, et la consécration de Faustine est remarquable. Notons qu’on retrouve la Lune associée aux sept étoiles sur le monnayage de consécration de Faustine la Jeune. Cette présence affirmée de la Lune peut inciter à envisager l’interprétation liant au thème de la mort et à la consécration de Faustine l'ancienne plusieurs revers de médaillons d’Antonin faisant figurer Diane avec une torche, parfois montée sur un griffon (p. 61, n° 77, 89, 90-93). Le nouveau médaillon s’inscrit aussi de manière assez originale dans l’ensemble composé par les médaillons comportant la même légende (n° 199-208) et célébrant des abstractions (Securitas et Aeternitas) et des divinités (Céres, Cybèle, Minerve et Vesta). Comme ceux de son époux, des médaillons de la diua Faustina rappellent parfois des épisodes du passé de Rome et commémorent l’accueil de cultes étrangers – Asclépios pour Antonin, Cybèle pour Faustine.

 

         L’étude des médaillons de Marc Aurèle frappés du vivant d’Antonin a pu s’appuyer sur les travaux de Susanne Börner[6]. La répartition des frappes dans le temps est très inégale et on connaît en général moins de cinq médaillons par an, avec plusieurs années sans aucune attestation. Toutefois, l’année 149 se distingue par le nombre des types et des exemplaires. L’auteur lie cette abondance à la naissance des premiers enfants mâles pour Marc Aurèle et Faustine, suivant sur cette question les propositions de Fittschen plutôt que celles d’Ameling, et retenant donc la naissance de jumeaux en 149, naissance double qui serait aussi commémorée par un médaillon d’Antonin frappé la même année et découvert en 1981 à Aoste (n° 119), représentant le jeune Hercule (p. 42-44). Les motifs de l'année 149, pour Marc Aurèle,  ne portent cependant pas d’allusion explicite à une ou des naissances, mais mettent en avant son lien avec Apollon, avec la victoire et avec l’armée. Pour les médaillons de Faustine la Jeune, l’auteur reprend, mais avec prudence, l’organisation et la chronologie relative élaborées par Fittschen à partir des coiffures de Faustine [7].

 

         Comme on l’a dit, les interprétations historiques et les lectures sont prudentes et en général très concises mais précises. L’auteur s’appuie notamment avec fermeté sur les travaux consacrés à Antonin et à son époque depuis la fin du siècle dernier. Outre les ouvrages déjà cités, on mentionnera en particulier le commentaire de la Vita Pii par Sabine Walentowski [8], la biographie de Bernard Rémy [9] et les travaux de Christoph Michels [10], avec lequel Peter Franz Mittag a d’ailleurs publié un ouvrage sur les sources non littéraire du règne d’Antonin [11]. Plusieurs articles de l’auteur ont en outre, dans ces dernières années, préparé le travail et détaillé certains points abordés dans le volume. En ordonnant et en publiant un matériel d’un très grand intérêt, en le rendant désormais bien plus facilement accessible, Peter Franz Mittag a donc offert un outil de travail indispensable pour les études à venir, non seulement sur l’histoire politique du cœur de l’époque antonine mais aussi plus largement sur son cadre culturel, sur son contexte religieux et sur son iconographie. À ce titre, l’introduction du volume propose des perspectives. Elle appelle à prendre en compte la culture des récepteurs, comparant l’importance des motifs mythologiques pour les règnes des Antonins et de Septime Sévère (p. 10). Elle soulève aussi rapidement la question de la place du prince et de sa personnalité, en lien avec la composition de la cour et de l’entourage impérial, voyant dans les médaillons un moyen d’accéder à des aspects personnels des règnes, souvent négligés par l’historiographie antique dans le cadre des « bons » empereurs, puisque les médaillons semblent avoir été prévus pour être distribué à des amis. Nul doute qu’on pourra pousser certaines analyses, procéder à des recoupements supplémentaires, ou encore considérer tel ou tel aspect du règne à la lumière des motifs mobilisés par les médaillons. Ainsi, on serait bien volontiers tenté de rapprocher l’importance accordée à la figure de Bacchus dans beaucoup de médaillons (voir p. 20 et p. 48-49) avec l’intérêt manifesté par Antonin pour les vendanges dans ses propriétés et leur mise en scène architecturale, et sans doute rituelle, révélée par les fouilles du site de Villa Magna. On relèvera aussi l’importance de la figure d’Hercule, plus tard appelée à être mobilisée par Commode. On notera que les discours monétaires tenus dans les quatre ensembles – l’empereur, son héritier, son épouse divinisée et sa fille – se recoupent rarement mais semblent plutôt complémentaires. Un motif de revers revient toutefois dans trois des ensembles, ceux d’Antonin, Marc Aurèle et la diva Faustina : Minerve faisant face à Vulcain forgeant un foudre (n° 141, 208, 253). L’exemplaire de Marc Aurèle et celui d’Antonin sont issus du même coin, mais celui de Marc a été frappé l’année suivant celui d'Antonin, celui de Faustine ne semble pas non plus contemporain mais sa date est plus approximative. Sur la durée et au fil des 286 notices, à travers les variations des thèmes, surtout visibles pour les frappes d’Antonin et Marc Aurèle, ce sont aussi les évolutions de ce long règne et des éléments de périodisation interne qui apparaissent et permettent de contraster les deux moitiés du règne. Après 151, les revers originaux sur le passé de Rome s’effacent, les thèmes semblent moins personnels, l’accent mis sur la victoire, le ravitaillement de Rome, la félicité de la dynastie et de l’Empire. L’ouvrage devrait donc toucher un lectorat plus large que celui des seuls numismates et constitue une référence incontournable pour qui s’intéresse à Antonin le Pieux et plus généralement aux Antonins.

 

 


[1] P. F. Mittag, Römische Medaillons : Caesar bis Hadrian, Stuttgart, (2010), 20122.

[2] S. Estiot, « Médaillons romains », REA, 117-2, 2015, p. 619

[3] M. Beckmann, « The medallions of Antoninus Pius », JRA, 33, 2020, p. 656-658.

[4] M. Beckmann, Diva Faustina. Coinage and Cult in Rome and the Provinces, New York, 2012.

[5] D. Hollard, « De l'Océan à la Grande Ourse : une image inédite de la divinisation de Faustine mère sur un médaillon découvert à Chouppes (Vienne) », dans A. Clairand et D. Hollard éd., Numismatique et archéologie en Poitou-Charente, Actes du colloque de Niort 7-8 décembre 2007,  Paris, SENA, 2009, p. 23-29, pl. III

[6] S. Börner, Marc Aurel im Spiegel seiner Münzen und Medaillons. Eine vergleichende Analyse der stadtrömischen Prägungen zwischen 138 und 180 n. Chr., Bonn, 2012.

[7] K. Fittschen, Die Bildnistypen der Faustina minor und die Fecunditas Augustae, Göttingen, 1982.

[8] S. Walentowski, Kommentar zur Vita Antoninus Pius der Historia Augusta, Bonn, 1998.

[9] B. Rémy, Antonin le Pieux, Paris, 2005.

[10] C. Michels, Antoninus Pius und die Rollenbilder des römischen Princeps. Herrscherlicher Handeln und seine Repräsentation in der Hohen Kaiserzeit, Berlin – Boston, 2018.

[11] C. Michels et P.F. Mittag éd., Jenseits des Narrativs. Antoninus Pius in den nicht-literarischen Quellen, Stuttgart, 2017.

 

Références bibliographiques :

M. Beckmann, Diva Faustina. Coinage and Cult in Rome and the Provinces, New York, 2012.

M. Beckmann, « The medallions of Antoninus Pius », JRA, 33, 2020, p. 656-658.

S. Börner, Marc Aurel im Spiegel seiner Münzen und Medaillons. Eine vergleichende Analyse der stadtrömischen Prägungen zwischen 138 und 180 n. Chr., Bonn, 2012.

S. Estiot, « Médaillons romains », REA, 117-2, 2015, 613-620.

K. Fittschen, Die Bildnistypen der Faustina minor und die Fecunditas Augustae, Göttingen, 1982.

D. Hollard, « De l'Océan à la Grande Ourse : une image inédite de la divinisation de Faustine mère sur un médaillon découvert à Chouppes (Vienne) », dans A. Clairand et D. Hollard éd., Numismatique et archéologie en Poitou-Charente, Actes du colloque de Niort 7-8 décembre 2007,  Paris, SENA, 2009, p. 23-29, pl. III.

C. Michels, Antoninus Pius und die Rollenbilder des römischen Princeps. Herrscherlicher Handeln und seine Repräsentation in der Hohen Kaiserzeit, Berlin – Boston, 2018.

C. Michels et P.F. Mittag éd., Jenseits des Narrativs. Antoninus Pius in den nicht-literarischen Quellen, Stuttgart, 2017.

P. F. Mittag, Römische Medaillons : Caesar bis Hadrian, Stuttgart, (2010), 20122.

B. Rémy, Antonin le Pieux, Paris, 2005.

S. Walentowski, Kommentar zur Vita Antoninus Pius der Historia Augusta, Bonn, 1998.