Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Recherche

8 septembre 2014 1 08 /09 /septembre /2014 06:12

       

NDBarcy4Le 8 septembre 1914, fête de la Nativité de la Vierge, les Allemands, sûrs de leur victoire, pensent être « à Paris dans deux jours », après une dernière halte à Barcy (commune de Seine-et-Marne, à 6 km de Meaux, à moins de 50 km de Paris). Mais ils sont brusquement contraints au repli. Après ce renversement mystérieux, des prisonniers allemands blessés ont tenu des propos étonnants.

Dans une lettre adressée aux carmélites de Pontoise, une personne de la Sarthe raconte : « Le 3 janvier 1915, un prêtre allemand, blessé et fait prisonnier à la bataille de la Marne, est mort dans une ambulance française où se trouvaient des religieuses. Il leur dit : "Comme soldat je devrais garder le silence... mais comme prêtre, je dois dire ce que j'ai vu. Pendant la bataille de la Marne, nous étions surpris d'être refoulés, car nous étions légions comparés aux Français et nous comptions bien arriver à Paris. Mais nous vîmes la Sainte Vierge, toute habillée de blanc avec une ceinture bleue, inclinée vers Paris. Elle nous tournait le dos et, de la main droite, semblait nous repousser... Cela, je l'ai vu et un grand nombre des nôtres aussi." »

À l'époque où ce prêtre allemand parlait ainsi, deux officiers allemands prisonniers et blessés comme lui, arrivaient dans une ambulance française de la Croix-Rouge. Une infirmière parlant allemand les accompagnait. Entrant dans une salle où était exposée Notre Dame de Lourdes, ils se regardèrent et s'écrièrent : « Oh ! la Vierge de la Marne ! » L'infirmière voulut les faire parler, mais ils s’y refusèrent.

La suite...

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 22:50

 

Une émission de télé rediffusée sur France 2 ce soir :

Gloria.tv: Dans les yeux d'Olivier - les mystères de la Foi

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 14:46

 

Chretien_n1Quelques extraits d'un texte lu ici, écrit par Natalia Trouiller (journaliste catholique - RCF, La Vie) à son retour d'un séjour en Irak, août 2014 :

"L’enfant que j’ai vu en Irak, c’est lui qui m’a souri le premier. C’était une petite fille d’une dizaine d’années dans cette école d’Erbil transformée en gigantesque hall d’attente pour les réfugiés. Son sourire lumineux et immense essayait de me dire les mots en kurde que je ne comprenais pas. Ses parents, ses amis, ceux de sa ville de Mossoul qui avaient trouvé refuge dans cette école chaldéenne tenaient un dossier jaune à la main, liste dérisoire de tout ce qu’ils avaient perdu. Elle me souriait pendant que les adultes, les larmes aux yeux et le désespoir dans la voix, racontaient leur exil. Elle me souriait obstinément, sans discontinuer, et elle reste pour moi qui n’ai même pas compris son prénom le visage de l’enfance blessée de Mossoul. [...]

[...] J’ai entendu de la colère. J’ai entendu des gens interpeller leur patriarche avec véhémence. Je n’ai jamais entendu de désir de vengeance. Pas une seule fois, sur les centaines, les milliers de personnes vues dans ces églises bondées d’exilés venus chercher un peu d’espoir dans la visite de leurs frères de France. Jamais.

Lisez la suite !

Partager cet article
Repost0
3 septembre 2014 3 03 /09 /septembre /2014 08:16

 

« Fais ce que tu peux, demande ce que tu ne peux pas, et Dieu t’aidera afin que tu puisses le faire… ».  Découvrez le décalogue de Saint Augustin.

1. « Adresse-toi plutôt à ton Seigneur lui-même, frappe à la porte de cette demeure où il repose avec sa famille, prie, supplie, insiste. Bien différent de cet ami dont il est question dans la parabole,  il se lèvera et te donnera, car il est tout disposé à donner. Tu frappes sans avoir encore obtenu ? Frappe encore, car il veut te donner. Et s’il diffère de te donner ce que tu veux, c’est pour enflammer tes désirs, et pour t’empêcher d’apprécier moins ce que tu aurais obtenu plus tôt ».  (Sermon 105).  

2. «  Oui, Jésus est mieux disposé à nous donner que nous à recevoir ; plus disposé à faire miséricorde que nous ne le sommes à sortir de la misère ». (Sermon 105).    

3. « La prière qui s’élève dans sa pureté d’un cœur fidèle est comme l’encens qui monte des saints autels. Rien n’est devant Dieu plus agréable que cette odeur : qu’elle soit l’odeur de tous les fidèles.». (Commentaire sur le psaume 140).  

4. « La foi est la source de la prière, et si la foi manque, il n’y a plus de prière. Prions donc pour que notre foi ne vienne pas à faiblir. La foi produit la prière, et la prière à son tour obtient l'affermissement de la foi ». (Catena Aurea).    

5. « Si nos prières sont parfois non exaucées, c’est que nous demandons aut mali, aut male, aut mala : aut Mali, en étant mauvais, et pas assez préparés pour demander ;  aut male, nous demandons mal, d’une mauvaise manière, avec peu de foi ou sans persévérance, ou avec peu d’humilité ; aut mala, nous demandons des choses mauvaises, ou qui, pour une raison ou une autre, ne nous conviendront pas ». (La Cité de Dieu, 20, 22).    

6. « Il peut paraître étonnant que celui qui nous exhorte à prier… soit celui-là même qui sait ce qui nous est nécessaire avant que nous le lui demandions. Alors, pourquoi Dieu fait-il cela ? Nous pourrions nous en inquiéter, si nous ne comprenions pas que le Seigneur notre Dieu n’attend certes pas que nous lui apprenions ce que nous voulons, qu’il ne peut ignorer. Mais il veut que notre désir s'excite par la prière, afin que nous soyons capables d'accueillir ce qu'il s'apprête à nous donner. Car ce que Dieu nous réserve est très grand, tandis que nous sommes petits et de pauvre capacité pour le recevoir. Voilà pourquoi il nous a été dit : Dilatez-vous ». (Lettre 130, à Proba).
 
7. Toujours maintenir vivant ce désir continuel de Dieu. Mais les soins et les affaires d’ici-bas  attiédissent notre désir, c’est pourquoi  à certaines heures et à certains temps fixés, nous prions aussi Dieu avec des paroles;  par ces paroles, nous nous avertissons nous-mêmes  de reprendre nos élans, et nous empêchons que notre esprit soit attiédi et se refroidisse  complètement; il s’éteindrait même totalement, faute d’être ranimé fréquemment. (Lettre 130 à  Proba).    

8. « Que Dieu nous garde de la prière bavarde, mais la prière doit être continue, si la ferveur persévère. Parler beaucoup, c’est traiter dans sa prière d’une chose nécessaire en paroles superflues: mais prier beaucoup, c’est insister auprès de celui que nous prions, par un long et pieux désir du cœur. La plupart du temps, on traite mieux celui que nous prions par les gémissements que par les discours, plus par les larmes que par le langage. » (Lettre 121 à Proba).  

9. « Fais ce que tu peux, demande ce que tu ne peux pas, et Dieu t’aidera afin que tu puisses le faire ». (Sermon 43, sur la nature et la grâce).    

10. « Si tu parcours toutes les prières de l’Écriture,  tu ne trouveras rien, je crois, qui ne soit contenu dans cette prière du Seigneur et n’y trouve sa conclusion (Notre Père) ». (Lettre 130 à  Proba).  

Public Domain

Article initialement publié par Oleada Joven - Traduit de l’espagnol par Elisabeth de Lavigne
Vu sur ALETEIA
Partager cet article
Repost0
29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 15:40

 

Une prière de Saint Augustin, à l'occasion de décès survenus cet été.

 

 « Ne pleurez pas, si vous m'aimez. 

Si vous saviez le don de Dieu et ce que c'est que le Ciel. 
Si vous pouviez d'ici entendre le chant des anges 
et me voir au milieu d'eux. 
Si vous pouviez voir se dérouler sous vos yeux 
les horizons et les champs éternels, 
les nouveaux sentiers où je marche. 
Si, un instant, vous pouviez contempler la Beauté 
devant laquelle toutes les beautés palissent. 
Quoi ! Vous m'avez vu, vous m'avez aimé, dans le pays des ombres, 
et vous ne pourriez ni me revoir ni m'aimer encore 
dans le pays des immuables réalités ! 
Croyez-moi, quand la mort viendra briser vos liens 
comme elle a brisé ceux qui m'enchaînaient 
et quand, un jour que Dieu connaît et qu'Il a fixé, 
votre âme viendra dans le Ciel où l'a précédée la mienne, 
ce jour là, vous recevrez celui qui vous aimait et qui vous aime encore,
vous retrouverez son cœur et toute sa tendresse. » 

Saint Augustin

Partager cet article
Repost0
29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 14:57

ن

 

Du Figaro.fr :

«ن»: par ce simple caractère arabe, qui signifie «N» pour «nazaréen», des milliers de membres de Twitter affichent leur soutien aux chrétiens persécutés en Irak. Après la prise de Mossoul, deuxième ville du pays, cette lettre a été peinte sur les maisons des chrétiens.

D'abord marqueur péjoratif du «dhimmi» chrétien, le «ن»(prononcez «noun») est devenu un symbole de ralliement. Il est utilisé comme mot-clé, en guise d'avatar ou glissé dans un pseudonyme. «Soutien aux chrétiens d'Irak: nous sommes aussi des Nazaréens», tweete ainsi le blogueur catholique @koztoujours, devenu «Koz ن» pour l'occasion. «Contre l'intolérance et la bêtise, s'indigne l'avocate Valérie Duez-Ruff, j'ai mis #ن sur mon profil en soutien aux chrétiens molestés.» Une mobilisation virtuelle qui a touché jusqu'à la classe politique, puisque, à titre d'exemple, le sénateur UMP Bruno Retailleau et le député PS Yann Galut s'y sont joints en arborant sur Twitter ce caractère.

Lire la suite

 

N arabe

Partager cet article
Repost0
29 août 2014 5 29 /08 /août /2014 11:45

      Sveti-Jovan-Krstitelj-1.jpg

Le 29 Août, mémoire de la décollation du vénérable chef du saint et glorieux prophète, précurseur et baptiste Jean.
Une main criminelle par le fer enlève 
la tête de celui dont la main a touché 
au Jourdain la tête du Seigneur. Par le glaive 
le chef du Précurseur le vingt-neuf est tranché. 
Par les prières de ton Précurseur, Christ notre Dieu, aie pitié de nous et sauve-nous. Amen.

(Synaxaire de la liturgie byzantine)

Source

Partager cet article
Repost0
27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 22:45

 

Sainte Monique est fêtée le 27 août  

Née à Carthage en 332, de parents chrétiens, Monique épousa un païen, dont elle eut trois enfants.

Son fils Augustin, le futur Docteur de l’Eglise, devint indifférent à la foi sous l’influence de son père.

Par sa patience et sa bonté, Monique convertit son mari. Elle accompagna Augustin à Rome. Par ses larmes et ses prières, son fils retrouva la foi en 386.

Monique mourut l’année suivante, à Ostie, en route pour l’Afrique avec Augustin.

Ses reliques reposent dans l’église Sainte-Monique, près de la place Navone, à Rome. (D’après le site du Carmel)

 

Le dicton du jour

  
- « À la Ste-Monique, ne te plains pas si le soleil pique » 

 

Lu sur le monde de Belissor . Cliquez sur l'image...

Partager cet article
Repost0
27 août 2014 3 27 /08 /août /2014 08:43

 

La société aujourd’hui a besoin de retrouver ces forces et cet enthousiasme pour s’attaquer aux chantiers qui nous attendent. 
Mais ce n’est pas forcément facile. 
Il y a des poisons, des démons qui rôdent autour de nos sociétés, de nos familles et de nos quartiers : le matérialisme, le relativisme, la résignation. 

On peut combattre le premier par la prière, le second par la foi, le troisième par l’espérance

Le matérialisme :

"Tout se consomme et tout se jette". 

Le bien-être matériel est nécessaire, mais sa recherche est devenue une fin en soi, quitte à en oublier le bon-sens, la justice et le partage, qu’on soit en temps de crise ou pas. 
Les soucis d’argent, de travail, de rentabilité, d’héritage, de propriété, de voisinage, envahissent et pourrissent bien des situations. 
On voit le monde comme s’il était plat, en deux dimensions, horizontal, et l’on oublie qu’il y a une dimension verticale, la vie de l’Esprit, la vie divine. 

Au cinéma pour passer de la 2D à la 3D il faut changer de lunettes : c’est peut-être ce qu’il nous manque aujourd’hui, changer de regard sur la réalité. 
Tout ne se réduit pas au matériel : il faut remettre de l’Esprit dans tout cela. 

Je suis révulsé par la loi qui vient de se voter en catimini, de nuit, sur l’expérimentation sur les embryons humains : les embryons deviennent des rats de laboratoire. 

On est tombé sur la tête : on est devenu "fada", ensorcelés, envoûtés. 
C’est une vision matérialiste et utilitariste du monde. Tout cela au nom du progrès et de la science : alors que la science a déjà trouvé des moyens plus performants et plus respectueux de faire de la recherche. 

On a mis le spirituel et Dieu à la porte du monde et l’on se retrouve ainsi à exploiter les hommes et les petits d’hommes. 

La prière, et la prière quotidienne, nous ramène à la 3ème dimension de notre monde : la verticalité de l’existence, la présence de Dieu.

 

Suite et source ICI

Partager cet article
Repost0
26 août 2014 2 26 /08 /août /2014 21:59

 

Nous sommes parfois légitimement curieux de reconnaître la vérité, la réalité des grâces surnaturelles que nous recevons. N'y aurait-il pas un procédé, un moyen, un criterium pour discerner ce qui vient vraiment de Dieu, d'avec ce qui ne serait que le résultat d'une exaltation naturelle, un peu factice, le résultat d'un certain épanouissement de bien-être physique, d'un beau soleil ou du printemps ? Oui, il y a un procédé ; il y en a même plusieurs. Voyons.

 

Je vous l'ai dit : Dieu est acte. Il est Acte, et il est actif. Pour reconnaître les grâces de Dieu, regardons à celles qui sont vraiment actives dans notre vie. Ne vient certainement pas de Dieu ce qui nous porte à livrer à autrui les consolations et les joies surnaturelles de nos actions de grâces, à exposer avec complaisance à telle de nos sœurs, confidente de nos pensées intimes, les grands aperçus qui illuminent nos oraisons ; mais si en nous portant à l'action, à l'énergie, à la vigueur, une grâce laisse en nous la paix, augmente en nous la joie, elle vient très certainement de Dieu, car le caractère de ce qui vient de Dieu est toujours paisible, calme, joyeux. Au contraire, le trouble serait la marque irrécusable qu'une disposition ne viendrait pas de Dieu : tout ce qui est trouble vient du Père du mensonge.

Dom Delatte, Contempler l'invisible

Partager cet article
Repost0
25 août 2014 1 25 /08 /août /2014 14:44

 

Pour le 25 août, fête de Saint Louis

Louis de France, les djihadistes du Levant et les idéologues d’Occident

par Daniel-Ange

Nous sommes en 1250. Saint Louis, prisonnier, comparaît devant le sultan du Caire. Joinville est présent, témoin de ce dialogue sidérant :

- « Quelle est la cause de votre tristesse ? »

- « C’est que je n’ai point gagné ce que je désirais le plus gagner, la chose pour laquelle j’avais laissé mon doux royaume de France, et ma mère, chère encore, qui criait après moi, la chose pour laquelle je m’étais exposé aux périls de la mer et de la guerre.

- « Et qu’est-ce donc, O Seigneur Roi, que vous désiriez si ardemment ? »

- « C’est… ton âme ! Que le diable promet de précipiter dans le gouffre. Mais jamais, grâce à Jésus Christ, qui veut que toutes les âmes soient sauvées, il n’arrivera que satan puisse se glorifier d’une si belle proie. Le Très Haut le sait, lui qui n’ignore rien : si toute le monde visible était à moi, je le donnerai tout entier, en échange du salut des âmes.

- « Eh quoi ! bon Roi, tel a été le but de ton pèlerinage si pénible ? Nous pensions tous, en Orient, que vous tous les chrétiens, aspiriez ardemment à notre soumission et vouliez triompher de nous par avidité de conquérir nos terre et non par désir de sauver nos âmes.

- « J’en prends à témoin le Tout Puissant, je n’ai point souci de retourner jamais dans mon Royaume de France, pourvu que je gagne à Dieu ton âme, et les âmes des autres infidèles, et qu’elles puissent être glorifiées.

Voilà donc le mot-clé lâché. Ce que veut ce Roi missionnaire, en finale, c’est la Gloire du Ciel, la Gloire du Royaume éternel, la propre Gloire du Ressuscité, non seulement pour ce Sultan, mais pour touts les musulmans du monde.

Père Daniel-Ange.

Lisez la suite sur France catholique

A vos commentaires...

Partager cet article
Repost0
24 août 2014 7 24 /08 /août /2014 19:47

 

Trop de temps et d’énergie sont aujourd’hui perdus en querelles de clocher

Ancien secrétaire particulier du cardinal Jean-Marie Lustiger, le Père Matthieu Rougé a été aumônier des parlementaires pendant 9 ans, lorsqu'il était curé de Sainte-Clothilde. Il publie "L'Eglise n'a pas dit son dernier mot - Petit traité d'antidéfaitisme catholique" et déclare à Valeurs actuelles :

"La loi Taubira a été votée, le modèle familial est menacé, les lois de bioéthique sont remises en question, la société cherche ses repères. De nombreux chrétiens sont inquiets devant cette volonté de « changer l’Homme ».  Pourquoi votre livre est-il si optimiste ?

Mon livre n’est pas optimiste mais « antidéfaitiste ». J’aime le mot de Bernanos qui renvoie dos à dos les optimistes et les pessimistes, qualifiant les uns d’ « imbéciles heureux » et les autres d’ « imbéciles malheureux »… Il ne s’agit pas de nier les difficultés traversées en notre temps par la foi et les valeurs chrétiennes mais d’y réagir avec un surcroît d’espérance et d’énergie. Les ruptures anthropologiques que vous évoquez sont le signe d’une crise de la raison : elle serait désormais incapable d’exercer un véritable discernement éthique. Mais la foi chrétienne ne cesse d’éveiller la raison humaine à ses capacités et à ses responsabilités. Si nous voulons échapper à l’injustice et à la violence, il nous faut travailler avec courage et persévérance à mettre en lumière la vérité sur la personne humaine et sa dignité.

Pourquoi secouez-vous les chrétiens dans votre livre ?

J’essaye surtout de les encourager. La plupart des médias somment les catholiques de se reconnaître ultra-minoritaires, en perte irrémédiable de vitesse, en décalage insurpassable avec la culture contemporaine… A l’intérieur même de l’Eglise, il arrive qu’on entretienne ce défaitisme que le Pape François, avec sa lucidité roborative, qualifie de « lâcheté » et de « recroquevillement ». Si nous ouvrons les yeux, nous voyons que, dans l’indéniable désert ambiant, Dieu fait jaillir des sources, pour reprendre une belle image biblique. [...] 

Le message de l’Eglise est surtout universel. Trop de catholiques sont prisonniers d’une vision exclusivement franco-française ! A l’échelle du monde, la foi catholique est en expansion : il n’y a jamais eu dans l’histoire autant de baptisés et de prêtres qu’aujourd’hui. Pour résister au défaitisme ambiant, il suffit d’ouvrir les yeux et les oreilles sur les signes de vitalité spirituelle de notre monde et les sur les pierres d’attente de notre époque, qui constituent autant d’invitations à un témoignage tonique et novateur. [...]

Trop de temps et d’énergie sont aujourd’hui perdus en querelles de clocher. Trop de ressources humaines et spirituelles sont gâchées par manque de capacité à fédérer et encourager les personnes et les initiatives. La génération Jean-Paul II n’a pas oublié l’appel des JMJ de Rome : «Si vous êtes ce que vous devez être, vous mettrez le feu au monde entier ! »"

5 juin 2014 par Michel Janva

Partager cet article
Repost0
20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 18:53

 

Archives – Paru dans la Croix le 21 août 1914

Il y a cent ans, la mort de Pie X dans La Croix

Le pape saint Pie X meurt le 20 août 1914. Le lendemain, La Croix publiait un large article retraçant les derniers jours de son pontificat, ainsi que sa vie et son oeuvre.

Saint-Pie-X-la-Croix.jpg

Karl Benzinger/Wikimedia commons 

Portrait du pape Pie X

 

Au Pontife défunt

Un immense deuil plane sur le monde.

Au début de la douzième année de son glorieux pontificat, Pie X, foudroyé par la maladie, vient de succomber.

Il est mort victime de la guerre qu’il s’était en vain efforcé de conjurer par ses discrètes démarches et dont l’extension soudaine l’a frappé au coeur !

Il est mort après avoir, comme acte suprême, adressé au monde cette courte mais solennelle exhortation à la paix, reproduite ici, mais qui n’a pas eu dans les esprits des souverains qui voulaient le conflit, l’écho désiré.

Il est mort dans une sérénité si parfaite qu’il avait réussi à cacher, jusqu’au dernier jour, à son entourage l’angoisse mortelle de son coeur.

Il est mort pieusement, auguste victime, demandant à Dieu d’avoir pitié du monde et de protéger son Église.

Nos lecteurs trouveront plus loin les dépêches successives retraçant l’agonie du Pontife, le résumé de son admirable vie et celui des actes principaux qui ont marqué son grand règne.

Lire la suite ICI.

Partager cet article
Repost0
20 août 2014 3 20 /08 /août /2014 06:01

 

Qui de nous est assez vigilant, observe si bien le temps où Dieu le visite, surveille avec assez de diligence chacune des démarches de l'Epoux dans son avènement, qu'à son arrivée et lorsqu'il frappe, il lui ouvre sans délai. (Lc 12,36; Ap 3,20)? Car ce passage ne s'applique pas si exclusivement à l'Eglise, que chacun de nous, qui tous ensemble sommes l'Eglise, ne puisse participer à ses bénédictions.

 

Si quelqu'un de nous, fidèle au conseil du sage, livre son coeur dès le matin à veiller pour Dieu qui l'a créé: s'il prie en présence du Très-Haut; s'il s'applique en même temps de tous ses voeux à préparer les voies du Seigneur, selon l'expression d'Isaïe, et à rendre droits ses sentiers (Is 40,3, de façon à pouvoir dire, avec David, un autre prophète: Mes yeux sont constamment tournés vers Dieu (Ps 24,15); et je gardais le Seigneur devant moi sans relâche (Ps. 15.8) celui là ne sera-t-il pas béni de Dieu et l'objet des miséricordes de son Sauveur. (Ps 23,5) ? Il en recevra des visites fréquentes; il n'ignorera jamais le temps de ces visites, fussent-elles clandestines et furtives. L'âme vigilante et sobre le verra donc venir de loin... Et lorsqu'il sera près d'elle ou devant elle, elle l'apercevra sur le champ; s'il la regarde, elle verra avec joie son regard comme un rayon de soleil qui entre par les fenêtres de la muraille, et enfin, elle entendra ces joyeuses paroles d'amour:ma bien-aimée, ma colombe, ma toute belle.

http://chirho.me/ucatholic/wp-content/uploads/2010/08/St.-Bernard-of-Clairvaux.png

Source

Partager cet article
Repost0
15 août 2014 5 15 /08 /août /2014 19:16

 

Le monde est à feu et à sang. Les guerres se déchaînent aux portes de l'Europe, en Afrique, en Terre sainte, en Irak. Trop souvent des calculs égoïstes sont les motifs inavoués du silence ou de la parole, de la passivité ou de l'action des pays, qu'ils soient partie prenante ou spectateurs dans les conflits. Les intérêts économiques et politiques des uns ou des autres déter- minent pratiquement l'aide ou l'abandon de tant de victimes de la folie humaine. Le démon semble le seul maître de situations qu'il rend inextricables.


Alors que les pays d'Europe se souviennent de la Grande Guerre, de ses nombreuses victimes, on peut se demander si les leçons de cette guerre ont été tirées.


Il y a huit cents ans naissait saint Louis, roi de France, dont nous allons fêter le rappel à Dieu, le 25 août prochain. En paraphrasant saint Thomas d'Aquin (1224-1274), le Pape François, après le serviteur de Dieu Paul VI, a réaffirmé (1) que la politique pouvait être considérée comme ''la plus haute forme de la charité''. « Mais quelle est la meilleure chose que nous pouvons offrir à nos gouvernants ? » s'est-il interrogé, avant d'inviter les fidèles à prier pour les responsables politiques, y compris lorsqu'ils sont mauvais. « Un chrétien qui ne prie pas pour les gouvernants n'est pas un bon chrétien » a-t-il conclu.

 

Père Dom Jean PATEAU

 Le texte complet sur le site du Petit Placide

Partager cet article
Repost0
9 août 2014 6 09 /08 /août /2014 19:46

 

Une très pertinente analyse de Maxime Tandonnet dans le Figarovox d'hier, qui pointe très justement les raisons du silence occidental -et français notamment- alors que les Chrétiens d'Orient se font massacrer. Un silence aux multiples raisons, dont le refus de prendre la défense d'une population persécutée pour sa foi chrétienne n'est pas la moindre.

"[...] Après Mossoul, Karakosh, la ville qui compte le plus grand nombre de chrétiens en Irak, vient à son tour de tomber le 7 août aux mains des djihadistes de l'Etat islamique. Des dizaines de milliers de chaldéens, menacés de mort, sont obligés de fuir cette cité. Les églises sont occupées, les croix brûlées. Les chrétiens, au nombre de deux millions en Irak au début des années 2000, ne seraient plus que 400 000 aujourd'hui, contraints de vivre dans la terreur. Un phénomène d'épuration ethnique est en ce moment à l'oeuvre dans ce pays. L'inaction de la communauté internationale est incompréhensible. En 1999, une coalition dirigée par les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France avait bombardée la Serbie pendant plusieurs semaines à la suite des exactions commises envers les habitants du Kosovo.Aujourd'hui, la destruction d'une communauté ne suscite que l'indifférence ou bien des réactions sans commune mesure avec la dimension du drame. Les dirigeants politiques montrent une étrange discrétion face au massacre en cours. Aucune opération armée pour venir en aide aux victimes n'est bien entendu envisagée, ni même évoquée en tant que possibilité. Le conseil de sécurité de l'ONU reste coi. Le silence du monde intellectuel et médiatique, des autorités morales promptes à s'indigner du sort des minorités dans le monde est particulièrement assourdissant. Qui parle aujurd'hui du «devoir d'ingérence» de la communauté internationale? Jadis, les chrétiens d'Orient, sous l'Empire ottoman, étaient pourtant des minorités auxquelles l'Europe et la France en particulier accordaient une protection particulière.

Ce lâche abandon a des causes multiples. 

La suite...

Partager cet article
Repost0
6 août 2014 3 06 /08 /août /2014 19:59

 

Partager cet article
Repost0
4 août 2014 1 04 /08 /août /2014 10:51
© sebaso_bln
Pierce Brosnan a la foi, il est irlandais, et il est catholique. Des éléments « inscrits dans [son] code génétique ». C’est très précisément ce que l’intéressé explique à ceux qui s’interrogent sur sa force de caractère peu commune, et sur son aptitude à ne jamais se laisser aspirer par les affres de la célébrité.
 
Pourtant, les épreuves furent nombreuses sur la route de l’acteur. Abandonné par son père dès l’âge de 2 ans, celui-ci n’a pas eu une enfance des plus dorées. En 1991, il a perdu sa première épouse - l’actrice australienne Cassandra Harris - d’un cancer de l’ovaire. Plus récemment, en 2013, c’est sa fille Charlotte qui a disparu, emportée par la même maladie. Charlotte était la fille de Cassandra Harris, Brosnan l'avait adoptée ainsi que son frère après la mort de leur père en 1986.
 
Mais l’ex-James Bond, qui se dit profondément reconnaissant pour l’éducation qu’il a reçue chez les Frères Chrétiens (Christian Brothers en anglais) de Waterford en Irlande, exalte les vertus de la prière pour ne pas perdre pied face aux cruels aléas de la vie.
 
« La prière m’a aidé lorsque j’ai perdu ma femme à cause d’un cancer, et lorsque mon enfant a sombré dans une période très rude », avait-il confié au journal irlandais Irish Central en 2011. « À présent, la prière m’aide à être un père, à être un acteur, et à être un homme. Cela aide toujours d’avoir un peu de prière dans votre poche arrière. À la fin de la journée, vous devez avoir quelque chose et pour moi ce quelque chose est Dieu, Jésus, mon instruction catholique, ma foi », affirmait l’acteur, dont le dernier film « A Long Way Down »  met en scène une comédie noire sur le thème de la dépression et du suicide, mais qui propose une lecture encourageante de la profonde pulsion de vie que chacun d’entre nous possède.

sur Aleteia.org ; sources New York Daily News
Partager cet article
Repost0
16 juillet 2014 3 16 /07 /juillet /2014 18:50

 

C'est-à-dire ? Cliquez sur l'image pour le savoir...

 

Partager cet article
Repost0
15 juillet 2014 2 15 /07 /juillet /2014 16:19

 

Partager cet article
Repost0
13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 07:30

Petrus a lu deux de ses livres. Il vous les recommande :

Retraite avec Bernanos 

 > Expérience de Dieu

 

Mgr Guy Gaucher, RIP

Mgr Guy Gaucher, né le 5 mars 1930 est mort à Carpentras le 3 juillet 2014. Carme français, il fut ordonné prêtre pour le diocèse de Paris en 1963.

Après avoir été vicaire de la paroisse Sainte-Claire à Paris de 1962 à 1964, Mgr Guy Gaucher fut aumônier d’étudiants de La Sorbonne au Centre Richelieu jusqu’en 1967, date à laquelle il entra au Noviciat des Pères Carmes à Bodigné. Il fit profession religieuse le 1er octobre 1972. Il vécut dans une fraternité carmélitaine en HLM et fut vendeur en librairie à Orléans de 1968 à 1985. Il a été professeur de spiritualité au Séminaire d’Orléans de 1980 à 1984 et chargé de cours à l’Institut Catholique de Paris, tout en étant maître des étudiants Carmes de 1985 à 1986.

Consacré évêque de Meaux le 19 octobre 1986 il fut, très rapidement en raison des difficultés (il succéda au siège de Meaux à Mgr Kuehn, proche de Golias et il eut fort à faire avec l’équipe locale, ce qui mit sa santé en danger… ce qui n’est pas sans rappeler l’affaire Mgr Le Vert), nommé le 7 mai 1987 évêque auxiliaire de Bayeux et Lisieux jusqu’à sa retraite en 2005.

Il est connu également comme écrivain spirituel et grand connaisseur de Bernanos et de la figure et spiritualité de Sainte Thérèse de Lisieux.

Ses obsèques seront célébrées dans la basilique de Lisieux jeudi 10 juillet à 15h : la messe sera célébrée par Mgr Boulanger, évêque de Bayeux-Lisieux et l’homélie sera donnée par le frère carme François-Marie Léthel.

4 juillet 2014

Source

Partager cet article
Repost0
10 juillet 2014 4 10 /07 /juillet /2014 18:23

 

Il nous faut traiter ses affaires avec soin, mais sans empressement ni soucis. Ne vous empressez point à la besogne, car toute sorte d’empressement trouble la raison et le jugement, et nous empêche même de faire bien la chose à laquelle nous nous empressons…

Quand Notre Seigneur reprend Saint Marthe, il lui dit : «Marthe, Marthe, tu te soucies et tu t’agites pour beaucoup de choses.» Voyez-vous, si elle eut été simplement soigneuse, elle ne se fût point troublée ; mais parce qu’elle était en souci et inquiétude, elle s’empresse et se trouble, et c’est en quoi Notre Seigneur la reprend…

Jamais besogne faite avec impétuosité et empressement ne fut bien faite…Recevez donc les affaires qui vous arrivent en paix et tâchez de les faire par ordre, l’une après l’autre.

Saint François de Sales    
Tiré des Oeuvres complètes, publiées par la Visitation d’Annecy
Des oeuvres à télécharger ICI .
Partager cet article
Repost0
15 juin 2014 7 15 /06 /juin /2014 16:54

 

" L'Eglise fête la Sainte Trinité . Une bonne occasion de nous rappeler que la religion musulmane nie ce dogme . Philippe Maxence vient d'ailleurs de publier Chesterton face à l’islam (Edition Via Romana) où il démontre que cette négation de la Trinité est en réalité une négation de la personne et du libre arbitre.

Nous vous donnons à lire cette lettre de Jean Coulonval (1912-1999), ouvrier lillois. Le 25 octobre 1941, Jean Coulonval alors garde-forestier en Algérie, reçoit une vision qui lui fait percevoir dans une image fulgurante la globalité du réel . Il publia en 1979 un livre extraordinaire, recueil des correspondances qu'il eut avec les grands intellectuels de son temps : Synthèse et temps nouveaux , Librairie René Girard, Lille. "

 

A Mr Jean-Claude Barreau

Je retrouve votre livre "De l'Islam en général et du monde moderne en particulier". C'est vrai, les intellectuels occidentaux n'ont rien compris à l'Islam. Curieusement, c'est mon contact avec l'Islam en Algérie, qui m'a fait comprendre la vérité du Christianisme. (...)Tout est parti du constat que tout existant est de structure trinitaire. Le 3, le triangle, 1er cycle, est le germe de tout existant. S'il n'y a pas cycle rien n'existe: on est enfermé entre le 1 et le 2 dans un perpétuel aller et retour sans possiblilité d'y échapper.

L'Islam est une erreur parce qu'il nie la Trinité, le Trois. C'est parce qu'il m'a été donné de connaître le Trois que j'ai été conduit à penser que la chrétienté qui enseigne la Trinité est la seule religion vraie. Une religion, par définition, relie le monde temporel sensible au monde de l'Esprit, le créé et le créant. Si le créé est de structure trine, il faut bien que le créant le soit aussi.

La Trinité n'est pas pour moi un dogme, selon le catéchisme une vérité que nous ne pouvons comprendre mais que nous devons croire. Je ne crois pas la Trinité, je la sais, par logique géométrique. De même, je dis que Dieu est de la même nécessité qu'une circonférence a nécessairement un centre, et un seul. Je ne dis pas: Dieu existe; il est, Ex-ister c'est être engendré de l'être, extrait de l'être. Dire que Dieu ex-iste, c'est dire qu'il n'est pas par lui-même - "per se"-, qu'il doit son ex-istence à quelque chose autre que lui-même. Si, en disant que Dieu existe, on entend que Dieu est la réalité première, c'est vrai, mais c'est précisément parce qu'il est la réalité première qu'il est, et donc qu'il n'existe pas. Ce qui ex-iste c'est sa création à partir du trois, du cycle.L'obstacle à la compréhension du Dieu qui est, et donc n'existe pas, est la tendance presque incoercible à penser Dieu dans les 3 dimensions de l'espace, comme occupant un espace. Cette fausse idée de Dieu est la source de toute idolatrie: l'idole est vécue comme occupant un espace: c'est une pierre, ou un végétal, ou un animal ou toute autre chose. L'idolatre confère les attributs de Dieu qui est à une créature qui existe.

Nier la Trinité c'est, ipso-facto, nier les relations subsistantes entre le 3, le divin, et sa création. D'où l'absence de sens scientifique chez les musulmans. Ce sens a existé, mais s'est éteint vers le 13°siècle, probablement quand l'Islam s'est limité à la récitation par coeur du Coran. Le pakistanais Abdou Salam, seul prix Nobel d'origine musulmane a constaté que l'Islam n'a rien apporté dans le domaine scientifique, au sens moderne.

D'où vient le Coran ? Il nie la Trinité, dit que les chrétiens sont des associateurs, qui ont inventé 3 Dieux. Les musulmans n'ont pas le sens du trois, et donc du cycle. Or, tout ex-istant est cyclique, sans le 3 rien n'ex-iste.

Il semble que Mohammed n'a fait que répandre l'enseignement qu'il a reçu d'un juif, nommé ben Tobal, peut-être le père de sa femme Kadidja,qui était juive.

La Trinité n'est pas un dogme religieux, c'est un constat scientifique cosmique. C'est un dogme religieux dans la mesure où il ne peut y avoir contradiction entre le concept Dieu et ce que constate la science,entre le germe et son fruit. (8 mars 1992).

Jean Coulonval   

                

Merci à EVR.

Partager cet article
Repost0
14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 08:29

 

La dévotion au Sacré-Cœur : trop ringarde pour les chrétiens de salon ?
BILLET_HUMEUR_BOURCERET©Esprit photo

Plus très à la mode le Sacré-Cœur de Jésus. On en entend peu parler dans nos paroisses. Comme si cette dévotion sentait la naphtaline, rappelant les bondieuseries de nos grands-mères et les chromos sirupeux du XIXe siècle. Trop populaire en somme pour les « chrétiens de salon », comme les appelle le pape François ?

Serait-ce donc ringard de demander au Cœur sacré de Jésus de nous prendre en pitié ? De le supplier de voir son règne arriver, dans nos cœurs, nos familles, nos pays ?

Et si c’était le contraire ? Si le message donné à sainte Marguerite-Marie Alacoque au XVIIe siècle à Paray-le-Monial était d’une actualité propre à nous brûler le cœur ? Si c’était exactement ce qu’attendait notre société ?

Penchons notre tête sur le Cœur de Jésus et écoutons-le battre

Nos contemporains ont tellement soif d’amour, ils attendent ce regard de miséricorde et cette parole de consolation, qui répondent à nos angoisses et à nos détresses. Et nous tairions ce message : « Venez à moi, vous tous qui peinez et ployez sous le poids du fardeau, et je vous donnerai le repos » ?

Aurons-nous la simplicité, comme le disciple bien-aimé, de pencher notre tête sur le Cœur de Jésus et de l’écouter battre, jusqu’à ce que nous commencions à ressentir la compassion divine ? Ça tombe bien, le thème de la compassion « parle » aux oreilles modernes. Reste à la remettre à la mode de nos paroisses. Et si nous commencions par replacer cette dévotion au Sacré-Cœur dans nos prières personnelles et familiales ?

Emmanuel Bourceret, Famille Chrétienne

Partager cet article
Repost0
13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 08:36
Vous n'en avez pas entendu parler ? C'est normal.

L’Union Européenne appelle à la libération immédiate de Meriam Ibrahim

Les présidents de la Commission, du Conseil et du Parlement européen se joignent aux chefs religieux du continent pour appeler les autorités soudanaises à révoquer le verdict “inhumain” prononcé contre la jeune chrétienne.


Profondément « inquiets et consternés », les présidents de la Commission, du Conseil et du Parlement européens ainsi que les représentants des principales communautés religieuses en Europe ont lancé un pressant appel aux autorités soudanaises pour qu’elles libèrent « de toute urgence » la jeune chrétienne Meriam Yahia Ibrahim Ishag, condamnée à 100 coups de fouet pour adultère et à la mort par pendaison pour apostasie par un tribunal islamique, le 15 mai dernier.
 
Partager cet article
Repost0