Suite Le Temps
Si, au cours de
l’année, à 12 heures précises au début de chaque mois, nous avions marqué la
pointe d’ombre de notre poteau sur le pavé, la forme d’un 8 nous serait
apparue. (voir
Analemme
Comme on peut le voir sur les images,
l’explication de la forme d’un 8 est évidente, c’est une représentation
graphique semblable aux courbes de la « variation du temps » qui nous montre que la position du Soleil varie d’un
mois à l’autre. Plusieurs logiciels d’astronomie permettent de voir l’Analemme
sur différentes latitudes, on peut constater que le 8 n’est jamais parfait. Il
y a toujours une portion plus petite que l’autre; dans l’hémisphère nord la
petite boucle est vers le haut alors que dans l’hémisphère sud elle est vers le
bas. Je croyais que l’explication de la différence de grosseur des boucles était
reliée au fait qu’il y a 186 jours entre les équinoxes d’un côté et 178 jours
de l’autre mais, d’après le dessin de J. Dassé, c’est
encore le tilt de
Autre représentation de l’analemme.
Analemme du programme SunGraph
(extrait). © Robert C. Victor
Photo
de l'Analemme : une caméra fixe
a servi à photographier le Soleil de midi sur une même pellicule, la séance de
poses a duré un an. Plus de 40 clichés ont été pris à
exactement la même heure (midi) à différents jours au cours de l’année. La
figure du 8 est évidente.
Tel que mentionné par l’éditeur senior de Sky
& Telescope Dennis di Cicco, "Most people
say you have to be nuts to attempt a year-long exposure of the Sun. Those who have succeeded will probably agree" (S&T, March 2000, p135).
Une année est par définition la période de temps que
Le début de l’an ?
Pourquoi le début de l’an est-il au milieu de l’hiver, le printemps avec
tout son renouveau aurait été plus approprié comme point de départ d’une
nouvelle année. Pourquoi le calendrier est-il si tordu, des mois de 28, 29, 30
et 31 jours et des mois comme septembre,
octobre, novembre, décembre qui veulent dire en latin ; sept, huit, neuf,
dix sont les neuvième, dixième, onzième et douzième mois ? Pour illustrer les
résultats de ces incohérences, regardons un exemple simple : Des
dirigeants d’une entreprise internationale décident de se rencontrer à tous les
mois pour évaluer les résultats financiers de leur entreprise. Suite à leur
réunion d’aujourd’hui est-ce que la rencontre va avoir lieu dans 28, 29, 30 ou
31 jours ? Est-ce que la prochaine réunion aura lieu un jour ouvrable ? Les
rapports des ventes couvriront-ils les mêmes nombres de jours que le dernier
rapport ? On voit tout de suite que la variation de la longueur des mois cause
d’énormes problèmes dans les affaires; il faut constamment extrapoler dans les
rapports de ventes, de paies, de taxes, etc. Pour ne pas avoir à se creuser les
méninges on pourrait imaginer toutes sortes de trucs pour améliorer le
calendrier : pourquoi pas 13 mois avec des mois de 28 jours, notre
prochaine rencontre d’affaires aurait lieu toujours le même jour de la semaine :
(13x28=364+1 jour de congé flottant). La complexité de notre calendrier vient
du fait qu’il sert d’agenda pour commémorer des rites religieux et non
d’horloge mensuelle ou annuelle pour les affaires.
Les Égyptiens avaient un
calendrier du temps d’Abraham qui servit de base au calendrier
romain et par la suite au calendrier Julien au temps de Jules César. Mais après
des millénaires, des corrections devaient être faites pour pouvoir fêter le
printemps à l’équinoxe, au temps où le soleil se lève exactement à l’est et se
couche exactement à l’ouest.
Le calendrier Grégorien (1582) apporta d’importantes corrections qui
mirent fin au décalage des saisons et des années par rapport aux mouvements
célestes, mais on conserva les mois comme tels. Une erreur stupéfiante fait que
notre ère débute par l’an 0001 et non par l’an 0000, de sorte que l’an 0000
n’existe pas. La première préoccupation était de maintenir intacts les rites
antiques de l’Église. Les savants de Grégoire XIII avaient pour mission de
clarifier le calendrier, mais forcés de satisfaire tout le monde, ils ne purent
faire de modifications profondes ! Croyez-le ou non on leur demanda une pleine
lune lors de la naissance du Christ pour que Marie, Joseph et les Mages
trouvent la crèche de Nazareth ! Il est aberrant de constater qu’après plus de
400 ans les Églises chrétiennes célèbrent encore Pâques à différentes dates.
Essayer de changer certaines dates religieuses équivaut à l’anathème.
Bravo pour les astronomes, ils se fichent de notre calendrier et du
premier janvier. Ils se réfèrent à l’équinoxe vernal comme début et fin de
l’an : c’est en mars lorsque les jours et les nuits ont à peu près la
même longueur et que le Soleil atteint sa mi-hauteur dans le ciel du printemps.
Ils se servent des étoiles pour déterminer de façon très précise le début de
l’équinoxe vernal. La précision de leurs télescopes en dépend. Le site Internet
de
La sphère céleste
Le dessin suivant représente la sphère céleste cette voûte qui semble
soutenir les étoiles lorsqu’on regarde le ciel par une nuit sans lune et sans
nuages. Les astronomes ont choisi un point de départ parmi les étoiles pour
établir des lignes de latitudes et de longitudes un peu comme sur nos cartes
topographiques terrestres. Ce point se situe à la rencontre de la trace que fait le
Soleil parmi les étoiles et la projection de l’équateur terrestre parmi les
étoiles.
équinoxe vernal; le Soleil à la rencontre de l’équateur
céleste et de l’écliptique.
Vous souvenez-vous de l’ombre du poteau du « parking » près de
chez-vous ! D’après la longueur de l’ombre projetée on pouvait dire la saison.
L’été, l’ombre était courte et l’hiver, très longue. Le Soleil couvre une plus
grande distance à travers le ciel l’été et monte plus haut au-dessus de nos
têtes. L’hiver, c’est le contraire : le soleil reste bas, en fait si nous
étions dans le cercle arctique nous ne verrions même pas le Soleil au solstice
d’hiver. La raison que c’est plus froid l’hiver est due à l’obliquité de
Dessins
pour illustrer l’angle d’éclairage du Soleil en hémisphère nord comparé à celui
de l’hémisphère sud, les angles sont précis.
Ici c’est le contraire
l’hémisphère nord est en hiver et le sud en été.
Angles du Soleil
pour Montréal
Le graphique
précédent montre jusqu’à quel degré le Soleil monte dans le ciel en été et comment bas il descend en hiver à Montréal. “Pas surprenant qu’on gèle”
: 46 degrés de différence est énorme lorsqu’on part de 68º. A l’équateur, la différence est aussi de 46
degrés, mais 23 degrés sud du ZERO de latitude ou 23 degrés nord, l’effet n’est
pas aussi évident qu’au Québec. Le graphique a été
fait le 10 juin l’altitude du soleil était de 67 degrés.
On sait qu’il y a 365 jours et
“¼” dans une année, même Jules
César savait cela, son astronome nommé Sosigène lui
en était certain, c’est pourquoi le calendrier Julien avait 365 ¼ jours.
Si on démarrait une horloge atomique à l’instant même de l’avènement de l’équinoxe
vernal, elle devrait additionner un jour toutes les 24 heures et totaliser 365
jours 5 heures 48 minutes et 46 secondes lors du prochain équinoxe vernal. Mais
le Soleil ne se lève pas et ne se couche pas pour les 5 heures 48 minutes et 46
secondes. Notre horloge nous indiquerait que
Le Pape Grégoire XIII, qui a institué notre calendrier, a décidé de plus
de supprimer le 29 de février aux années séculaires sauf si les deux premiers
chiffres sont divisibles par 4. (Ex.
1600, 2000, 2400). La moyenne annuelle de jours de notre calendrier actuel est
de 365.2425 ce qui engendre une erreur de 1 jour tous les 3300 ans ! A partir
de données fournies par les universités, j’ai fait un graphique de la date et
de l’heure des équinoxes sur une période de plus de 500 ans.
années bissextiles 1994 à
2007 notez la légère baisse à tous les
quatre ans
Le graphique en dents-de-scie
montre les heures de l’équinoxe vernal en mars des années 1994 à 2007. Si on
part de l’année 1996, l’équinoxe suivant aura lieu le 21 mars 1997 à
13 :55 h, le suivant en 1998 aura lieu à 19 :55h, celui de 1999 aura
lieu le 22 mars à 1 :46h ou 25 :46h pour notre graphique. Puis 2000
étant une année de 366 jours l’équinoxe aura lieu le 21 mars à 7 :35h. Comme
on peut le constater le temps vernal est en retard d’environ 6 heures pour 3
années consécutives mais se corrige lors de la quatrième année bissextile qui a
366 jours. Quels sont les conséquence de ce phénomène; premièrement il faut
comprendre pourquoi la terre n’arrive pas vis-à-vis le point vernal à temps
tous les ans, pourquoi ce retard d’environ 6 heures. Ce retard est dû au fait
que la rotation de
Au moment ou notre planète arrive
vis-à-vis l’équinoxe après une révolution complète autour du soleil
Années de 366
jours
Ici j’ai dessiné un graphique qui
représente l’évènement vernal à tous les cents ans de 1800 à 2500. Vous noterez
que la trace ne revient pas exactement à son point de départ, mais la
différence est petite environ 5 heures dans 600 ans. L’idée d’ajouter un jour
(bissextile) à tous les 400 ans était géniale.
Le pape Grégoire XIII et moi en arrivons à peu près au même niveau de
précision ! La bonne moyenne devrait être de 365.2422 jours par an. On pourrait
conclure, en regardant ce graphique, que nos montres et horloges sont précises
à plus ou moins 15 heures près.
Les
noms étranges de nos mois viennent du calendrier latin. Au temps du fondateur
de Rome; Romulus, le premier mois fut nommé en l’honneur du dieu Mars, puis
suivait Avril qui signifiait second, Mai (pour la mère du dieu Mercure), Juin
pour Junon ou jeune. Les six mois suivants n’avaient pas de noms propres : quintilis, sextilis, septembre,
octobre, novembre, décembre, signifiaient 5, 6, 7, 8, 9, 10. Plus tard, vers
715 à 672 av. J.C., le roi de Rome, Numa Pompilius,
ajouta 2 mois et les nomma Januarius et Februarius. La confusion du calendrier a débuté au moment
où janvier devint le début de l’année tous les mois qui n’avaient pas de noms
propres 5, 6, 7, 8, 9, 10 devinrent hors séquence. Décembre qui veut dire 10
est maintenant le 12 ième mois ! Le septième mois : juillet était
nommé en l’honneur de Jules César et août en l’honneur de Auguste César.
Semaines
Dans la langue française, l’origine latine de la plupart des noms des
jours de la semaine est reliée aux astres
du système solaire.
1.
Lundi vient de Lunae dies qui signifie « jour de
2.
Mardi vient de Martis dies qui signifie « jour de Mars »
3.
Mercredi vient de Mercoris dies qui signifie « jour de Mercure »
4.
Jeudi vient de Jovis dies qui signifie « jour de Jupiter »
5.
Vendredi vient de Veneris dies qui signifie « jour de Vénus »
6.
Samedi vient de Sambati dies qui signifie « jour du Sabbat »
7.
Dimanche vient de Dies dominicus qui signifie « jour du Seigneur »
Dans la langue anglaise, l’origine des noms est plutôt reliée aux noms
de divinités mythologiques.
1. Monday signifie comme en français “jour de
2. Tuesday signifie Tyrsday
“jour de Tyr”, dieu nordique de la guerre.
3.
Wednesday signifie “jour d’Odin (Woden)”, père céleste nordique.
4.
Thursday signifie “jour de Thor”, dieu
nordique du tonnerre.
5.
Friday signifie “jour de Freya”, déesse nordique de la beauté et de l’amour.
6.
Saturday signifie “jour de Saturne”, dieu
romain du temps.
7.
Sunday signifie “jour du Soleil” (Sun)”.
Les horloges atomiques sont ajustées de temps à autre mais la durée de
leur fréquence ou « tic-tac » ne change jamais. Nous avons mentionné
plus haut que plusieurs horloges au césium ne pourraient pas différer de plus
de 3 secondes dans un million d’années. Un tel énoncé ressemble drôlement à un
slogan de vendeurs, remarquez qu’ils ne disent pas que les 2 horloges vont
donner la bonne heure. Je me demande comment on pourra vérifier une horloge
dans 1,000,000 d’années? A part ces fameuses horloges
au césium, l’approximation la plus près d’un « temps uniforme » est le Temps
Éphémère (ET), qui est une rotation astronomique tellurique calculée de façon
très précise, les déplacements des plaques terrestres y sont considérés. En
1967, la 13ième Conférence Générale sur les Poids et Mesures a
défini le système International (SI) de l’unité du « temps » ; la « seconde », en
termes de « temps »
atomique plutôt qu’en mouvement terrestre. Mais il faut tout de même s’assurer
que nos horloges ״programmées״
et le mouvement des astres sur de longues périodes sont synchronisés.
Spécifiquement,
une seconde a été définie comme
« la durée de 9,192,631,770 cycles de lumière micro-ondes absorbée
ou émise par l’hyperfine transition atomique du césium-133 dans son état
naturel non affecté par des champs externes ». J’inclus le texte en anglais venant de sources différentes
pour prouver que l’entente était générale :
« In 1967, the 13th General
Conference on Weights and Measures first defined the International System (SI)
unit of time, the second, in terms of atomic time rather than the motion of the
Earth. Specifically, “a second was defined as the duration of 9,192,631,770 cycles of microwave light absorbed or
emitted by the hyperfine transition of cesium-133 atoms in their ground state
undisturbed by external fields.”
La lumière parcourt
Nous savons maintenant que la vitesse de rotation de
Au début du vingtième siècle Alexander Friedmann (1888-1925) et par la suite Georges Lemaître (1894
–1966) ont élaboré une théorie de l’expansion
de l’univers qu’ils présentèrent aux cosmologues de leur temps. Einstein qui
préconisait un univers statique discrédita Friedmann pensant que ses preuves
mathématiques étaient douteuses. Quelques années plus tard Friedmann étant
décédé à 37 ans, Lemaître un jésuite Belge, se retrouva seul, tout comme l’avait
été Galilée, pour vendre sa
théorie face à « l’inquisition » représenté cette fois-ci par le
"pape" Einstein un maître incontesté. Mais Lemaître avait alors un
allié incontournable, Edwin Hubble qui venait de faire la preuve sans trop le
savoir de la dilatation universelle par le red-shift
des étoiles ou le décalage de la lumière provenant des nébuleuses. Face à
l’évidence, Einstein renia sa propre théorie devant le modèle cosmologique de
Lemaître.
Dans le modèle standard, pour décrire le Big
Bang, on présume qu’il y a 15 milliards d’années, toute la matière, énergie,
espace et temps sont sortis
d’une singularité originale, ce que les cosmologues appelèrent l’époque inflationniste
! L’univers n’existait pas, puis tout
d’un coup, l’univers existait ; ce qui implique que le temps venait de naître ! La température était de milliards de
degrés et les pressions gigantesques firent que les premières phases du Big Bang furent très rapides.
Mais comment mesurer ces
évènements, nos horloges d’aujourd’hui peuvent-elles mesurer un temps où la lumière n’existait même pas.
Lorsqu’on nous dit que l’univers a débuté ou existe depuis tant d’années
on réfère à la formation de la matière alors que la température avait baissé à
10-10 k et à la naissance de
la lumière qui se répandait et rendait la masse en expansion visible.
Il est normal de se demander ce
qu’il y avait avant. Les cosmologues refusent de parler de création divine,
dans le passé les religions ont trop souvent freiné l’évolution de la science
en particulier celle de la cosmologie qui est la base de toutes les sciences.
Ce qui existait avant le temps zéro on ne le sait pas encore, la quantité
infiniment dense de l’énergie du début et les milliards de milliards de degré
de température dépassent les lois de physique qu’on connaît actuellement. Il ne
faut pas oublier que cette théorie a été confirmée seulement depuis 20 ans. Le
pas scientifique franchi est énorme; le fait que l’homme ait découvert ses origines
est fabuleux, la stupidité humaine est parfois déroutante mais son génie est
sans limites, dommage que ce soit le legs d’une très faible minorité.
Ce Big
Bang, que souvent on représente comme une masse qui explose, n’est pas une
représentation réaliste puisque d’après la théorie il n’y avait point de
dimension ni de matière; ce que Einstein expliquait comme une déformation
totale de l’espace-temps autrement dit c’était une explosion de l’espace et une
explosion du temps. Le mathématicien
Britannique, Roger Penrose en 1965, suggéra que
l’Univers « avant » soit un point d’une densité infinie et de
dimension zéro ; nommé “singularité”. Stephen Hawking
en a déduit qu’en renversant le temps et
qu’en utilisant le modèle des trous noirs, que le temps a dû avoir un début ; un point dans le passé où
le temps tel qu’on le connaît a
commencé. C’est le point dans le temps où
il nous est impossible de reculer plus loin, l’extrême limite. Les frères des
Écoles Chrétiennes nous disaient la même chose mais c’était relié à un miracle.
Dès le premier chapitre, on a dit que le temps
servait à définir des intervalles ou des changements. Si rien ne bouge ou rien
ne change il n’y a pas moyen de mesurer le temps.
Les génies
derrières la théorie du Big Bang.
Lors d’un interview à
Le
temps spatial
Les
ingénieurs de
Cratère
Victoria de Mars
Credit: Mars Exploration Rover Mission, Cornell, JPL, NASA
Le temps sidéral est
déduit de la révolution de
Même lorsqu’un satellite géo-stationaire pointe
continuellement son antenne de transmission vers
Ce dessin représente
Pour comprendre ce qu’est le phénomène de la
précession des équinoxes, il faut bien comprendre ce que sont les équinoxes. On
sait que le Soleil va très haut dans le ciel en été et qu’en hiver il se tient
très bas. Au printemps et à l’automne le soleil est à sa mi-hauteur dans le
ciel. Au 21 mars et au 22 septembre le soleil se lève exactement à l’est et se
couche exactement à l’ouest d’où le nom d’équinoxe de æquus
«égal», et nox, noctis
«nuit».
source www.bnl.fr
Mais pour des astronomes cette « mi-hauteur »
c’est la ligne de l’équateur projetée dans l’espace parmi les étoiles qui
croise la ligne de l’écliptique. L’instant où le centre du Soleil franchit l’intersection
de ces deux lignes est l’équinoxe.
Cet événement est primordial et doit être enregistré chaque année de façon très
précise; la précision de leurs horloges en dépend. Depuis des années on a
enregistré au moment précis de l’équinoxe le déplacement du centre du Soleil
parmi les étoiles sous différentes formes; soit sur papier ou sur plaques
photographiques. Vous me direz que lorsqu’on voit le Soleil on ne peut pas voir
les étoiles; d’accord mais les télescopes-ordinateurs
qui enregistrent ces données eux peuvent les voir. Sur toutes les cartes célestes
et dans les projections planétariums on voit toujours cette trace du Soleil et
la trace que laisserait
Ces points de rencontres malheureusement se
déplacent très légèrement d’une année à l’autre dans un mouvement de va et
vient qui dure 25,800 ans.
Rotation de l’axe des pôles parmi les
étoiles
Il y a des
milliers d’années, la constellation que les Sumériens voyaient à l’équinoxe du
printemps était le Taureau alors qu’aujourd’hui c’est la constellation du Poisson.
L’arrivée prématurée ou le retard des Équinoxes est causée par la précession de
l’axe de rotation de
Les astronomes ont aussi une heure moyenne sidérale. Il y a
86164.093 secondes dans un jour sidéral moyen calculé d’un équinoxe à
l’autre…. Il y a 86164.101 secondes dans
un jour sidéral moyen calculé par rapport à une étoile lointaine. Comme vous
pouvez le constater la différence n’est pas énorme soit environ 3 secondes par
an, résultat de la correction pour la récession des équinoxes et autres.
L’heure sidérale est devenue elle aussi une heure atomique qui est ajustée pour
compenser les minimes déplacements terrestres suite à l’effet des marées et à
la précession des équinoxes et autres. Les horloges sidérales dans les grands
observatoires sont maintenant des horloges atomiques reliées aux ordinateurs
des grands télescopes. Quand les astronomes amateurs parlent d’ascension de droite
d’un objet céleste ils réfèrent au temps sidéral.
Le Soleil,
comme
Dans 12000 ans, notre étoile polaire sera
Véga. Est-ce qu’il y aura encore des humains sur Terre ? Si oui, leurs
descendants pourront attendre un autre 14000 ans pour que Polaris
redevienne leur étoile polaire ?
Nous savons que c’est la variation de la vitesse de
Distance parcourue dans 1 jour par
J’ai toujours voulu voir ce que l’orbite elliptique de
Le diamètre du Soleil de 1,390,000 k apparaît
comme un point comparé au milliard de kilomètres de l’écliptique.
Preuve vivante de l’existence du temps
Épilogue
La meilleure preuve de l’existence du temps
est probablement le vieillissement chez les humains. Lorsqu’on est jeune nous
n’avons pas l’impression de vieillir ou si on le sent c’est agréable de
réaliser qu’on devient adulte en pleine possession de ses capacités. Mais, plus
tard, on s’aperçoit que nos forces diminuent que notre visage se ride que nos
muscles s’atrophient et que même nos cheveux changent. Le temps auquel
on ne pensait même pas devient précieux, on court autant qu’avant mais pas
aussi vite et pas pour les même raisons. On veut faire des choses, compléter les
projets qu’on aime, on sent que le temps nous échappe il faut se
dépêcher. Ou on part à la recherche de nourriture santé, de remèdes miracles,
d’élixirs de jouvence mais le temps ne s’arrête jamais. La morale de
cette histoire est qu’il faut savoir profiter du bon temps lorsqu’il nous
entoure.
Un premier regard
nous donne l’impression que le vieillissement fait parti de l’univers que le
temps nous mène vers une fin apocalyptique ; les galaxies s’effondrent, les
nébuleuses se dispersent, les étoiles perdent leurs splendeurs. Sur Terre tout
vieillit, les montagnes s’usent, les arbres s’écroulent, tous les êtres vivants
meurent.
Mais un second regard, plus optimiste, nous
montre un monde en évolution où la matière ne disparaît pas mais se transforme.
La vie sur Terre est un constant renouveau, les jeunes remplacent les vieux et assurent
la propagation des races animales et végétales. Sans le vieillissement de
l’Univers la vie sur Terre ne pourrait pas exister ou ne pourrait pas se perpétuer.
J’espère que la
lecture de ces pensées ouvrira un jour chez mon petit fils Arnaud, le goût de connaître.
Je remercie tous ceux
qui m’ont aidé à écrire cet article merci aussi à ceux qui ont semé chez moi la
soif du savoir soit par leurs enseignements ou par leurs livres.
Références :
Broquet Calculs Astronomiques
Hubert Reeves Poussières d’étoiles
Hawking Une brève Histoire du temps
Royal
Observatory
The
Calendar P. Courdec Universities Press
Observer’Handbook 2000 Royal Astronomical Society of
Astronomie Astrophysique M.Seguin B.Villeneuve
Humanity’s
quest for order and measure : J.Langone
a
Briefer history of time : Stephen Hawking
Une brève Histoire du temps Stephen W. Hawking
Flammarion
Einstein’s Cosmos Michio
Kaku
Inventions 2000 cie12)!
BigBang Simon Singh
Unveiling The Edge of Time
John Gribbin
http://www.cosmovisions.com/Anaximandre.htm
http://physics.nist.gov/GenInt/Time/revol.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_universel_coordonn%C3%A9
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89quinoxe
http://perso.wanadoo.fr/bruno.jousselin/Grands%20horlogers.htm
www.astrosociety.org/education/publications/tnl/37/universe3f.html
BRUTON Eric - Histoire
des horloges, montres et pendules - Paris, Atlas, 1983.
BUCHNER Alexandre & ROUILLÉ Philippe - Les instruments de musique
mécanique - Paris, Gründ, 1992.
CARDINAL Catherine - Les montres et horloges - Rennes, Ouest-France,
1980.
CARDINAL Catherine - Ferdinand Berthoud, horloger
mécanicien du roi et de la marine -
CARDINAL Catherine - La montre, des origines au XIXème
siècle - Fribourg, Office du Livre, 1985.
CHAPIRO Adolphe - Jean-Antoine Lépine,
horloger (1720-1814) - Paris, l'Amateur, 1988.
DAVIS Hugh in CHOPIN Henri - Poésie Sonore Internationale -
Paris, Jean- Michel Place, 1979.
FAESSLER François, GUYE Samuel, DROZ Edmond - Pierre Jaquet-Droz
et son temps - Le Locle, Comité des Fêtes, 1971.
JAGGER C. - Montres et horloges - Paris, Princesse, 1977.
LANDES David S. - L'heure qu'il est - Paris, Gallimard, 1987.
MEIS Reinhard - Le Tourbillon - Paris,
l'Amateur, 1990.
NEGRETTI Gianpiero - Horlogerie - Milano, LGO,
1993 (Paris, CELIV, 1993).
ROUILLÉ Philippe - Le grand livre des montres - Paris, Solar, 1991.
SABLIÈRE Jean - De l'automate à l'automatisation - Paris, Gauthier-Villars, 1966.
TIEGER Norbert - Horloges anciennes - Paris, Flammarion, 1991.
TISSOT André - Voyage de Pierre Jaquet-Droz à la
cour du roi d'Espagne (1758-1759) - Neuchâtel,
URESOVÁ Libuse - Montres et horloges - Paris, Artia/Gründ.
Les gands horlogers 1986.http://timeuhren.free.fr/grandshorlogersfr.htm
ptaff.ca/soleil/?lang=en_CA - 70k
Il faut profiter du
moment présent car l’heure est incertaine !