Publié le 27 Février 2008

 "Le carême est le temps propice pour se laisser changer par Dieu, en accueillant sa parole, en revenant à la lecture de la sainte Ecriture pour découvrir en elle Jésus-Christ, qui est celui qui nous a fait connaître le projet d’amour de Dieu sur l’homme.
C’est un temps propice au jeûne corporel pour Dieu, afin de nous libérer des égoïsmes qui nous emprisonnent, parce que l’homme ne vit pas que de pain.
C’est le temps de renoncer à la passion concupiscente des biens de ce monde, et de partager avec les nécessiteux.
C’est le temps, enfin, de la prière, à la recherche de Dieu et de sa volonté à accomplir."


     Almería, le 10 février 2008
    + Adolfo González Montes
    Evêque de Almería (Espagne)
hermas

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Publié le 27 Février 2008

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'La vie n'est qu'une nuit à passer dans une mauvaise auberge.'


ste thérèse d'Avila

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Publié le 27 Février 2008

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petite Anne.
solo tengo sed de ti.


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Publié le 27 Février 2008


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avec l'unique voile, l' "espérance-certitude",
pour aller jusqu'au bout de nos nuits.
miserere nostri domine, miserere nostri.

des mots gravés au fond de nos nuits. Un pacte signé., un jour,
dans le printemps de nos vies,
des certitudes certaines, convaincantes,  si évidentes qui nous ont  fait avancer,
rester, et être. "Cette force,  c'est Dieu."
dans un brouillard anglais si épais, si épais. Une aventure folle,
une poursuite étrange de deux amours qui se pourchassent.
Un jour l'un d'eux  cède, craque sans trop comprendre... enfin!

Ego autem in Domino sperabo
Pour moi, je m'en remets au Seigneur, je veux exulter, me réjouir de ta
miséricorde, car tu as regardé ma misère.

(introït de ce jour)





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Publié le 26 Février 2008


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« Là où il n'y a pas d'amour, mettez de l'amour et vous recueillerez de l'amour »,


St Jean de la Croix.

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Publié le 26 Février 2008

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"Voyez avec quelle tendresse le Seigneur nous indique la route de la vie!"


C'est Dieu lui-même qui, dans sa tendresse nous appelle à la vie et nous en montre le chemin. Allons, partons en pélerinage vers Dieu, marchons d'un pas alerte, la tunique retenue dans la ceinture, afin que ses plis flottants ne nous embarrassent pas et que nous gardions toute vigueur.

Notre ceinture, c'est la foi, et la foi pratique, c'est-à-dire l'observance et l'habitude des bonnes oeuvres.

Conduits et guidés par les préceptes évangéliques, franchissons jusqu'au bout les étapes de ce divin voyage, afin de mériter de voir dans son royaume celui qui nous a appelés.


dom Delatte: commentaire de la ste Règle.


Au fond, nous avons trois conversions à opérer. Trois étapes à franchir.

La première, je dirai la conversion de l'intelligence. L'approche du Seigneur, par l'étude, par la doctrine et le catéchisme. Nous ne pouvons aller à Dieu que si nous le connaissons. "Notre ceinture c'est la foi".. nourrie par la Parole sacrement, que nous ruminons avec intelligence... sans cesse, par l'étude, la lecture,  la lectio divina par une attention aux psaumes que nous lisons et relisons  dans l'office divin.

"Viens, et tu verras”, cette invitation est adressée par Philippe à Nathanaël, alors que celui-ci se montre sceptique devant les déclarations du disciple concernant l’identité de Jésus. Par cette réponse, Philippe ne se contente pas d’annoncer le Christ, il invite son interlocuteur à faire lui-même une expérience personnelle de ce qui est annoncé.
Il semble aussi s’adresser à nous, nous appelant à connaître le Christ en personne, à découvrir son humanité et sa divinité, son mystère, sa beauté."
Benoît XVI



La deuxième étape, la foi et la mise en pratique. Le Christ connu, reste à l'imiter, à mettre en branle tout l'enseignement évangélique: les vertus morales naturelles. A quoi nous servirait l'étude du Christ si cela ne nous servait pas à aller vers l'autre.

Dans cette étape, de grandes purifications. Les illusions, les rêves, les chimères. Tout ce qui a rapport avec la vie sensitive et qui nous fait souffrir, la vie relationnelle, la vie sociale, la vie humaine. On ne peut séparer le Christ de sa vie humaine.  Toutes les séparations humaines que cela impose...
L'on aurait tendance à supprimer cette étape pour aller directement de l'enseignement doctrinal à la contemplation. Et l'on se plante sérieusement. Les modernes s'arrêtent à la seconde étape sans commencer par la première, la doctrine, l''enseignement de l'Eglise. Et nous le voyons comme tout cela fait des ravages.
Dans cette étape, nous y avons sans doute nos modèles contemporrains  comme le pape Jean Paul 2 ou comme mère Térésa, des filles comme Anne-Lorraine,  "guidés par les préceptes évangéliques..."
Brûler cette étape est une profonde méconnaissance du Christ et du message de l'Evangile. Ce qui nous amène à des bondieuseries multiples sous diverses formes, à l'orgueil spirituel, à l'hypocrisie. L'habit ne fait pas le moine.


Les deux réunies nous amènent au but de nos désirs: la troisième étape, la vie unitive. Le Christ connu, aimé,  et vécu par la pratique qui aboutit à la contemplation.  Que d'ascèse. Comme le chemin nous parait long et difficile. Que de renoncements, d'agnégations.
Cette vie unitive qui n'aura son plein épanouissement  que dans la béatitude, qui commence dès ici-bas avec le ciel dans la foi,  avec l'"espérance-certitude". Très beau comme expression. qui nous ouvre tant d'horisons et nous fait marcher d'un pas alerte vers notre seule patrie et nos seules aspirations, novices de l'éternité.

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Publié le 26 Février 2008




"Je peux toujours encore espérer, même si apparemment pour ma vie ou pour le moment historique que je suis en train de vivre, je n'ai plus rien à espérer. Seule la grande espérance-certitude que, malgré tous les échecs, ma vie personnelle et l'histoire dans son ensemble sont gardées dans le pouvoir indestructible de l'Amour et qui, grâce à lui, ont pour lui un sens et une importance, seule une telle espérance peut dans ce cas donner encore le courage d'agir et de poursuivre."


Benoît XVI

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Publié le 26 Février 2008



"La fin s'approche, ô mon âme ! elle est tout près, et tu ne t'inquiètes pas ? tu ne te prépares pas ?  Le temps presse, lève-toi : le juge est a la porte. La vie passe comme un songe, se flétrit comme une fleur : pourquoi donc nos vaines agitations ?

Rentre en toi-même, ô mon âme ! repasse tes œuvres, remets-les devant tes yeux, verse d'abondantes larmes.
Raconte au Christ tes actions et tes pensées, et deviens juste."

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Publié le 25 Février 2008


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Parlant de ce passage de l’Évangile, on dit souvent : « C’est la parabole de l’enfant prodigue ». Mieux vaudrait dire : la parabole du père qui avait deux fils, car c’est l’attitude du père que Jésus a voulu mettre en relief.
 
 
Tout commence par une histoire lamentable : la déchéance d’un jeune. Le fils cadet revendique des droits, d’une manière qui a dû sembler odieuse à son père, puisqu’il lui déclare en quelque sorte : « Tu m’as mis au monde, et maintenant, paye-moi ! » Pris entre la fidélité à son père et la pression de la bande des copains, il choisit la bande, et fait la fête. Très vite la vie se charge de le dégriser, et en expérimentant la misère des pauvres et des exclus, il commence à mesurer la chance qu’il avait et le gâchis qu’il en a fait. Confronté au réel avec ses seules forces, il lâche toute arrogance et décide de reprendre la route de la maison.
 
Son histoire est celle de tous les naufrages spirituels : on commence par gaspiller l’héritage du Père ; puis on a faim ; alors on devient esclave. Mais ce destin du prodigue est surtout un magnifique exemple de ce que doit être le retour vers Dieu. Quand vient le moment de vérité, du fond de la misère on se tourne vers Dieu, et l’on revient au Père, source de l’amour et de la paix.
 
Et c’est là toute la différence entre le dépit et la contrition. Tant que le croyant, aux prises avec son péché, en reste au stade du dépit, il demeure courbé sur lui-même, et il stagne sur place, prostré dans son impuissance, désespéré d’avoir gâché l’image qu’il se faisait de lui-même. Quand vient au contraire la vraie contrition, non seulement on rentre en soi-même, mais on se lève, on se met en marche vers le Père, sûr d’avance qu’on sera écouté, compris, pardonné, parce qu’on est certain d’être aimé. On ne se désole plus tellement d’avoir écorné l’image de soi-même que d’avoir terni en soi l’image de Dieu et d’avoir blessé l’amour d’un Père qui nous a voulus libres. Et c’est cela qui bouleverse le cœur de Dieu : de voir ses enfants malheureux croire plus à son amour qu’à leur propre misère.
 
 

Mais le fils aîné, le sage, est-il moins aimé parce qu’il est moins misérable ? On l’imagine parfois, mais c’est mal comprendre les paroles du père. Certes l’aîné a un grand tort, malgré sa fidélité : c’est de n’avoir pas compris comment réagit le cœur d’un père, et d’être resté bloqué sur les fautes de son frère alors que le père, depuis longtemps, avait ouvert les bras. Mais le père, à lui non plus, ne fait aucun reproche, car en un sens il a raison. Au plan où il situe, celui de la justice stricte, l’aîné raisonne juste, et son réflexe est compréhensible. Il parle de droit, de faiblesse paternelle, de manque d’autorité. Le père, lui, ne répond pas à ce niveau, qui ne débouche pas sur la vie. Il reprend, paisiblement, les mots tout simples et sublimes de l’amour et de la réciprocité : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi ! Tu as mon amour, tu as tout ! Tu es dans mon amour : tu as plus que toutes les fortunes, toutes les fêtes et toutes les aventures ! Je suis là avec toi, que chercherais-tu ailleurs ? »

 
 
Le tort du fils aîné, c’est de se sentir frustré parce que son père fait miséricorde, de mésestimer le prix de son intimité et de sa confiance, et de brouiller par sa jalousie l’œuvre du père, qui n’est que générosité et pardon.
 
Dans la pensée de Jésus, c’est bien le père qui est au centre de la parabole. Il laisse faire le plus jeune et fait droit à ses revendications, sans savoir jusqu’où il ira dans sa soif de plaisir. Le cadet est poussé par un besoin d’autonomie, et son père lui en laisse le risque : il ne veut pas être libre à la place de son fils. Mais il ne cesse pas d’attendre, parce qu’il ne cesse pas d’aimer. Ne plus l’avoir près de lui, c’est comme s’il était mort.
 
 

Quand son fils, revenu, lui saute au cou, le père ne veut même pas écouter toute sa confession : l’attitude de son enfant lui parle plus que des paroles. Et le père organise une fête, disproportionnée selon nos vues égalitaires, mais tout à fait proportionnée à son amour de père, qui n’est mesuré par rien : « Il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé ! »

 
 
Pourquoi le pardon serait-il moins puissant dans le cœur d’un frère que dans celui d’un père ? Pourquoi parlerions-nous obstinément de justice et de sévérité, quand Dieu veut nous inculquer son parti pris de miséricorde ? Pourquoi fermerions-nous notre cœur au frère qui revient, alors que son retour fait toute la joie de Dieu ?

Fr. Jean-Christian Lévêque, o.c.d.

carmel.

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Publié le 25 Février 2008



"Ce que Dieu veut de nous avant toutes choses, c'est que, lui cédant entièrement notre volonté, nous lui laissions faire tout ce qui lui plaît. Sans cela, tout ce que nous disons à Dieu, tout ce qu'il nous dit lui-même ne nous sert de rien... Car Dieu sait ce qu'il doit faire, et notre résignation lui est bien plus agréable que si nous lui promettons de faire par un mouvement de propre volonté des choses extraordinaires pour sa gloire ; or, quoi que nous puissions faire ou dire, Dieu ne demande et ne désire rien tant de nous, que de nous entendre lui dire du fond de notre coeur : "Seigneur, que votre volonté, qui m'est plus chère que toutes choses, soit accomplie !""
 
in Jean Tauler, Institutions


zabou la terrible.

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