À la rentrée, c’est Nilda qui régale ! Entouré par Ze Gang, quatre musiciens lyonnais, Nilda Fernandez proposera vendredi 17 octobre à 20 h 45 à la salle Pierre Mendès-France, un concert à ne pas rater.
Lézardes rock
Il proposera un nouveau répertoire, naviguant à contre-courant, pour montrer que la musique n’a d’autres frontières que celles qu’on lui impose.
Entre dentelles pop-folk et lézardes rock, soutenues, tendues par des guitares électriques cinglantes.
Sur scène, Nilda, né à Bercelone en Espagne, dans le quartier populaire de Sants en octobre 1957, explore de nouvelles contrées musicales avec son cri « Basta Ya », à l’urgence rock !
Avec ses cheveux longs et sombres, un physique svelte, il apparaît comme un troubadour moderne et romantique il taille dans le vif des mélodies. « L’artiste n’est pas là pour faire rêver mais pour réveiller. Parce que rêver, c’est dormir ».
Révéler ce qui sommeille en chacun de nous, qu’on a tendance à oublier au fil des années. Voilà ce qui le fait courir à travers le monde, à pied, en roulotte, en train, en avion. Avec sa recherche d’une existence nomade, il passe d’une langue à l’autre et provoque une forte adhésion de la part de ses admirateurs.
Poésie mélancolique
C’est en 1991, en pleine guerre du Golfe, que Nilda Fernández présente un album intitulé simplement « Nilda Fernández ».
Les critiques et le public le célèbrent comme un triomphe, s’accordant à dire que la voix particulière de Fernández ne pouvait pas être plus appropriée à la poésie mélancolique de ses mots.
Cet album, nominé cinq fois aux Victoires de la Musique, lui permet d’être en première partie de Sting à Paris Bercy devant quinze mille personnes.
Un homme libre. Selon lui, l’artiste doit pouvoir jouer partout, pas seulement dans les Zéniths. Il claque alors la porte et pousse celle des plus modestes. C’est avec plaisir qu’il le fera à Nogent-le-Rotrou.
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