" Clave de sol "
El brío de un acorde de luz
Un colibrí partisano de ciclones
La quietud de un espasmo de libélulas
Un sismo de paz en el pulso del silencio.
Odilon Redon.
La tensión espiritual de sus obras
Abreva el embrión de los misterios
Con el aliento mineral de los oráculos
Todo es esencia.
" Clé de sol "
Le brio d’un accord de lumière
Un colibri maquisard face aux cyclones
La quiétude d’un spasme de libellules
Un séisme de paix dans la pulsation du silence.
Odilon Redon.
La tension spirituelle de ses œuvres
Abreuve l’embryon des mystères
Avec le souffle minéral des oracles
Tout est essence.
Cristina Castello , In "Orage / Tempestad "
Buenos Aires, le 19 septembre 2006
Traduit de l’espagnol (Argentine)
par Pedro Vianna
en harmonie avec l’auteur
Edition bilingue
Chez BoD, 2009
Il est une poète, qui " nous en retourne à nous-mêmes " *…
Je lis et déguste la poésie de Cristina Castello , belle poète d’origine argentine
et parisienne de cœur. Ce que je suis en mesure d’en dire, tant l’émotion me berce encore…
me ramène au déploiement et à la portée…
* du temps qui coule au gré des nuits de solitude et de peurs,
au gré des aubes d’amour, des soirs de communion spirituelle
avec notre monde en dérive.
D’un temps qui se suspend au zénith des passions.
me ramène à la portée, et à l’envergure…
* de l’être qui déborde d’empathie : la poète ressent depuis l’intérieur
d’elle-même, dans chacune de ses cellules d'or, les oscillations des peuples
et de la nature, particulièrement dès l’instant où ceux-ci sont maltraités,
humiliés.
Inconditionnellement au diapason de son intimité, de l’Autre,
d’une âme en dérive qui passe et l’effleure quand bien même
elle serait cachée dans un nuage…
Sans condition sur le chemin de la Lumière.
En télépathie perpétuelle avec l’aura poétique de chaque créature.
Comme le rêveur éveillé Odilon...
Dans « Orage /Tempestad », le don de soi, l’appartenance à l’élan humain
afin d’être un maillon déterminant vers une philosophie lumineuse se mêle
à la fibre insoumise et rebelle.
La vie intense qu'a vécue la poète est palpable à cœur nu.
Le désir amoureux et le besoin de l’Autre intègre et sincère, diaphane,
existent en tant que bénédiction fondamentale des relations humaines.
La Force et la Délicatesse s’épousent si finement,
de sorte qu’elles ravivent les braises glacées de la vie.
*
" Je voudrais m’en aller au temps au vent
M'en retourner à moi-même "
écrit-elle dans " Grisée ", un autre poème d’ " Orage "…
Martine Cros
Odilon Redon : La cellule d'or, 1892/1893 __ La naissance de Vénus, 1912 __ Photo : Cristina Castello.
Les sites de la poète :
http://www.cristinacastello.com/
http://les-risques-du-journalisme.over-blog.com/
Editions BoD :
http://www.bod.fr/index.php?id=1786&objk_id=262480