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Full text of "Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour, aux femmes, au mariage, et des livres facétieux ..."

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k 



BIBLIOGRAPHIE 



OE L'AMOUR, ETC. 





VincBirr BoNA, Imprimeur de S. M., à Turin. 



BIBLIOGRAPHIE 



DES OUVRAGES RELATIFS 



A l' Amour, aux Femmes, au Mariage 

ET DES LIVRES FACÉTIEUX, PANTAGRUÉUQ.UÉS 
SCATOLOGIQ.UES, SATTRIQ.UES, ETC. 

contenant les Titres détaillés de ces ouvrages 

les noms des Auteurs, un Aperçu de leur sujet 

leur valeur et leur prix dans les ventes, etc. 

PAR M. LE C. D'I*** 

3me Édition 
entièrement refondue et considérablement augmentée 

ORDRE ALPHABÉTIQUE 
par noms d'Auteurs et titres d'Ouvrages 



TOME SECOND 
BIBUOTHËQUS— DERVICHE 




AiX 



'<(^.^m 



TURIN 

J. GaY et FILS^ ÉDITEURS 

ET A Turin , a Rome , et a Florence 
BoccA frères, libraires de s. m. le Roi d'Italie 




k 



'BIBLIOGRAPHIE 

DES OmnKAGS» AEUlTir» 

A L'AMOUR, AUX FEMMES, AU MÀRUGS, 

ET DES UVRES FACTIEUX , PANTAGRUEL! QlULS , 
SCATOLOGiaUBS^ SATYRI^UESi STQ. 



•«•-*«»■ 



BIBLIOTHÊQl/Ê 



Bibliothèque amusante^ éditée par Caxtn. 

Cette bib.ioih^ue, dont Im dlTert oavraget lont déttilMt à 
leur titre particulier, comprend: L'Histoire de M^* de Lu9 ~ 
Mémoiree de Mile Bontentfps -^ Manon Lc&.-aut — Grigri — 
Le Souper — Caprices de l'amour et de la fortune. — Avontv* 
res de- l'infortuné Napolitain — La Princesse de Cièves — Let- 
tre de Ninon de Lenclos — Contas des Fées -^ Contessioua da 
comte de ••* — Amoura de Henri IV — La Poupée — Eaux 
de Spa ~ L'Etourdie — Angola, Acajou et Zirphiie — La Nuit 
et le moment — Confessions du chevalier de Wifort — Les 
Sonnettes -> Le Grelot •— Mémoires de Ravannes — Le Sopha 

— Roman comique et nouvelles de Scarron ~ Histoire amou- 
reuse des Gaules — Thémidore — - Le Moyen de parvenir — > 
Orpheline anglaise — Mémoires turcs -> Tanzai et Néadarné 

— Mémoires de Floricoiurt — Les Egarements du cœur et de 
Tesprit — Tom Jones — La Quinzaine anglaise — Imiita ^ 
Egarements de Julie — Voyage sentimental, etc. En tout 89 
vol. in-t8. — Collection bien rare à rencontrer co.Dplète. 

Bibliothèque amusante, ou Recueil de pièces dlver$ei, 
(par J,-F. de los Rios). Londre$ (Lyon)^ Crowder ft 
Ware> 1781, a yoI. io*8 {Jmpr. imag.)- 

Tome n. 1 



a BIBLIOTHEQUE 

Bibliothèque bibîiophiîo-facétieuse , éditée par les 
frères Gébeodé (Gust; Brunet et Oct. Delepierre). 

Contenant : Premier acte du synode nocturne des Lémanes, 
Unelmanes, Propétides à la ruine des biens ^ vie et honneur 
de Calianthe {p-dT Gu'iW. Reboul). 1608 —CAansons histori- 
ques et satiriques sur la cour de France ^ 1615-1746 — Ex- 
traits et analyses de divers livres rares et pantagruéliques^ 
tels que le Contenu de Vass?mblé3 des dames du ^rand Habi- 
tavit (Paris, 161 5, pet. iu-8); Lettere facete e chtribi^^ose^ da 
Vinc. Bolando: le Zombi du Grand Pérou; la M Histoire 
barragouine de Fanfreluche et Gaudichon; les Grandes 
et Récréatives Prognostications pour cette présente année 
08145000470, etc. S. l. (Londres, Gancia), i852-i854, 3 vol. 
pet. in-8, tirés à 80 ou roo ex. et dont 60 seulement ont été 
mis dans le commerce. Le Synode, contenu dans le 1*'^ volume, 
est un ouvrage hardi, spirituel et très-rare , du genre rabelai- 
sien; il a été réimprimé de nouveau et plus correctement, à 
100 exempl., à Paris, en 1863. Les Chansons du 2* volume 
étaient, pour la plupart, inédites. Le 3* vol. comprend l'ana- 
lyse de 14 ouvr., tous intéressants, singuliers et rares. 

Bibliothèque bleue, Paris, Costard, 1775, 1776 , gr. 
in-8, fig. 

Collection d'anciens romans; elle contient les histoires de Ro- 
bert le Diable, de Richard sans peur, de Jean de Calais , de 
Pierre de Provence et de la belle Maguelonne, de Fortunatus 
et des Enfans de Fortunatus Dans l'édition de Troyes,-s d., 
3 vol. pet. in-8, fig., on a ajouté: Tiel Vlespiegle, la Belle 
Hélène, les Dou^e pairs de France, et le Grand Fier-à-bras, 
les Quatre Jils Aymon , V Innocence reconnue. Gamier , 33 fr. 
Edition considérablement augmentée, Liège, 1787, 3 vol. in- 12. 

Bibliothèque choisie de contes^ de facéties et de bons 
mots, trad. du grec, de l'arabe, du persan , par Lan- 
glès; deTitalien, par Simon; ae l'anglais, etc. Pans, 
Koyez, 1786-go, 12 vol. in-8, fig. Coll. rare complète. 

— Trij)pier^8 vol. seulement, 60 fr. ; cat. Monmerqué, 
n" i3o8; Claudin, en 1859, 7 vol., 6 fr. 

Cette collection de contes et de nouvelles contient: i^ la Bi- 
bliothèque choisie de contes ^ etc., 1786 et années suîv., 5 vol. 

— Contes arabes et persans, 1788, i vol. '- Contes indiens, 
1790, I vol. — Contes italiens, 1788, i vol. — L'Art de cor- 
riger et de rendre les hommjs constans, 1789, 1 vol. — Contes 
moraux de Franc, Soave, i vol. — Folies sentimentales, 1786, 
3 vol. — A cette collection, Méon (n^ 2601) avait ajoute les 
deux volumes suivants: Lettres de Charlotte pendant sa liaison 
avec Werther, 1787, i vol. — et VAmi des femmes, de Boudier 
de Viflemert, édit. de 1788. — La partie fa plus intéressante 
de la coll. est celle qui est due à Langlès. Voici, par exemple, 
une de ses anecdotes arabes: c Une jolie esclave sortit un jour 



BIBLIOTHÈQUE 3 

dans la rue; un amateur la suivit aussitôt. Elle 8*arrète et lui 
dit: Jeune homme, désires*4u ce que mon maître me faitf — 
Oui, c'est précisément ce que je veux. — Eh bien , attends on 
peu, mon matire me suit ; il te fera ce qu'il me fait. » 

Bibliothèque choisie et amusante. Amsterdam, 1746, 
6 vol. in-i2 (Scheible, 1861, p. 97. 8 tt. 3o kr.). — 

— Amst., 1740, 6 vol. in-i2 (Scheible, 1866, p. 23i, 
6 fl.; Nyon, n^ 10324). 

Contenant: Mémoires du chevalier D***, par le marquis d'Ar- 
gens — Histoire du chevalier de R*** — Hist. de Mlle Dattily 

— L'Epouse infortunée — Caprices romanesques — Les Epoux 
malheureux, ou Histoire de la Bédoyire — L'Art d'aimer, poème 
par Bernard — Malheurs de l'amour — Hist. de M™» dfe Luz 

— Œuvres diverses en vers et en prose, relatives à Voltaire — 
Fanfîche, ou les Mémoires de Mlle de *** — Li Vallée de Tempe 

— Le Génie ombre, et la Silagno silph-onJine, conte — Psa- 

ghion, ou la Courtisane de Smyrne — Hist. des trois fils d'Hall- 
lassa, et des trois filles de Sirojo -^ Mylord Stanley, ou le Cri- 




yageurs — Amusemens poétiques. 
Bibliothèque (La) d'Arétin, contenant les pièces mar" 




Alvarès, en décembre 1062, 200 fr. 

Contenant : L'Ecole des filles — La Putain errante , par 
P. Arétin — Marthe le Hayer , par Blessebois — Comédie 
galante de M*^* d'Olonne, par de Bussy — Nouv. leçons du 
commerce amoureux, parla savante T*** — Filon réduit à met- 
tre cinq contre un, etc. — Il en a été fait récemment, peut-être 
en Aliemaffue, une contrefaçon incorrecte et mal imprimée. Co- 
logne, s. d., petit in-12 de 5oo pp. — 11 y a aussi deux réimpr. 
anciennes du même recueil, sous le litre: Cabinet cf Amour et 
de Vénus. Cologne, héritiers de P. Marteau, 2 vol. in-i8, 2i5 
et 224 pp., 12 ng. ; et. Au Mont Parnasse, 1793, 2 vol. in-18, 
fie. — Noël; Scheible ( 1860, p. 243) 17 fl. 3o kr. Il en a été 
fait récemment un réimpression en Allemagne avec la rubrique 
de Londres, i8o3, sans fi<ç. — Le Cabinet a amour n'a pas ob- 
tenu dans la dernière édition du Manuel une mention spéciale, 
bien qu'il ait été cité à l'article BUSSY, à propos de la comédie 
galante de M"^* d^Olonne. 

Bibliothèque de campagne , ou les Amusemens du 
cœur et de l'esprit. Paris, veuve Duchesne, 1751-77, 
24- vol. in-12. — Nyon, n** io322. 

Cootenant: La Campagne, trad. de Tangl., pat de Vu\%v«vki^ 



BIBLIOTHÈQUE 



il 




vertueuse, lettres trad de I angl., par de La Bretonne, 1767 — 
Lei Spcctac es noetomes, 1766 — Mém. du chevalier d'Eroan, 
1753 -^ Lm Filles femnes et les femmes filles, ou le Monde 
ciangâ* coate^ par Simieo, 1751 — L'isle de Frauce, ou la 
Nouvelle coonie d^ VénuSj 1732 — Tout vient à point qui peut 
attendre, ou Cadichoo, suivi de Jeannette, ou rindiscrétion, 
cqntes, par Caylus, 1775 — Hist. des singes et autres animaux 
curieux, 1752 — La Gamol )sie, ou de l'Education des filles des- 
tinées an mariage, par de Cerfvol, 1772 — Lettres d'Aspa&ie, 
trad. du grec, 1756 <» Contes, aventures et faits singuliers, re- 
cueilis de l'abbé Prévost, 1767— Fo-ka, ou les Métamorphoses, 
1777 "" Lettres écossoises, trad. de l'anglais, par Vincent, 1777 
— > La Constance couronnée, ou les Epoux unis par Tamour, 




nouvellement établie à Troyes, par Grosley, 1756, — Histoire 
de Jonathan Wild le grand, trad. de Tangl. de Fielding, 1763 
— Carmantiere, ou les Engagemens rompus par l'amour, 1754 
Lettres turques — - Lettres parisiennes sur le désir d'être heu- 
reux, 1758 — Les Veuves, comédie en prose — Mourat et Tur- 
qoia, htstoire africaine, par Mlle de L* , 1753 — Songe d*uQ 
hermite, 1770 — Ciéopfttre, d'après l'histoire, 1750 — Mémoi- 
ni de Gaudence de Luqoes, prisonnier de rinquisitioii, 1753 
•*- Ressources contre l'ennui, ou Choix d'anecdotes curieuses 
et de bons mots, 1771 — Roman politique sur l'état présent des 
affaires de l'Amérique, 1757 — Magasin énigmatique, 1767 — 
irecueil de poésies de Sedame, 1760 — L'impromptu de Thalîe, 
on la Lunette de vérité, comédie en vers, par Sedaine — Ana- 
créon , pastorale héroïque en vers, par Seddine — Bibliothèque 
«musante et instructive, 1755. 

Bibliothèque de campagne y ou Amusemens de 
tesprit et du cœur. Genève, Cramer^ ï749> ï8 voL 
in-it. — Nyon, n** io32i. 

Contenant: Traité de l'origine des romans, par Huet — Gus- 
tave Vasa — La Boucle de cheveux enlevée, poème - Inès de 
Cordoue — Le Comte d'Amboise — Eléonore d'Yvrée, par 
M. le Bernard •— Catherine de France, reine d'Angleterre , par 
Baudot de Juilly — Voyage de campagne — L'Apprentie co- 

Îuelte, par Marivaux — Lia Duchesse de Milan— Mém. du comte 
lomminge — Voyage de Bachaumont et ChaneJe •— Poésies 
de Chape.le — Académie galante — Hist. d'Henri IV, roi de 
Castille — La Comtesse de Mortane — La Nouvdie Astrée — 
La Comtesse de Tande, par M*"* de La Fayette — La Prin- 
cesse de Montpensier — Aventure extraorcnnaire — Mém. du 
comte de Grammont — Hist. de Fleur d'épine — Les Quatre 
Facardiss ^ U Btfliar, par Uaoïilum — La Prioc^sM de Clè- 



BIBLIOTHÈQ.UE 5 

vw, par Segrais — Le Prince de Condé, par Bonrsatll — La 
Princesse de Pctian — Le Temple de Guide, par Momeaqaieu 
— Les Amours d'Henri IV, roi de France — M*» de Villequi t— 
Zafde, par Segrais — Les Malheurs de Pamour, par M^ de 
Teuciu — Le Siège de Calais — Hist. lecrette de Bourgogne 
— Le Bâtard de Navarre — Hist. de Marguerite de Valois, 
reine de Navarre — Les Egaremens du caur et de l'esprit, par 
Crébill )n -- La Constance à toute épreuve, o i les Aventures de 
la comtesse de Si voie — • Hist. secrette de la conjuration des 
Paxsi contre les Médicis — Epicaris, ou Histoire secrette de la 
conjuration de Pison contre Niron — Anne de Bretagne, ou 
TAmour sins foiblesse, par l'abbé de Villars -^ La Comtesse 
de Vergi — Jacqueline de Bavière, comtesse d^ Halnault — 
Zadig - Hist. de la oomtesœ de Gondez — Les Amours d*Is- 
mine et d Isménias. 

Il y en a en encore d'autres recueils, sous le mèiie titre, pu- 
bliés à La Haye et à Amsterdam. Le fond des nouvelles est 
too) urs à p.'u près le même, bien qu'il varie un peu. Ces re- 
cueils se rencontrent rarement complets. Le prix en varie de 
3o à 60 francs. 

Bibliothèque de la cour et de la ville. Paris, 17899 
in-8 de 16 pp. 

Livret satirique devenu fort rare; il est piquant et spirituel; des 
personnages connus sont désignés comme étant chacun proprié- 
taire d'un ouvrage et le rapprochement est plein d'une malice 
«.lue le public saisissait très-ucllement. Voici quelques exemples: 
Le cardinal de Rohaa: les Liaisons dangereuses; la cheva» 
lière d'Eon : la Description de Vîle des hermaphrodites ; Vévè- 

aue d*Autun (Talleyrand; : Traité sur l'apostasie ; l'archevêque 
e Lyon: l'Art de péter; la chanoinesse de Polignac: Trotté 
sur (es accouckemeutSt etc. 

Bibliothèque de livres sotadiques ou pornographi- 
ques, mss ou impr., en toutes sortes de langues, mais 
sans aucune espèce d'analyse et avec les qualifications 
que ces livres infernaux méritent. Ms. de Vaboé Rive, 
indiqué à la p. 19 du catalogue de ses mss. après son 
décès : Chronique littéraire des ouvrages manuscrits et 
imprimés de l'abbé Rive. etc. (par lui-même). Eleuthe- 
repolis (Aix, 1791), in-8 

Le Manugl du libraire, à Tart. Rive, dit, au su)et de cette 
Chronique: ■ Ouvrage singulier, 9ue l'on ne rencontre pas 
facilement; les notes pp. 323-34, suivies d'un errata, mmquent 
dans plusieurs exempl., ainsi que l'aidition p )ur la note 10 de 
la p. a33, 4 pp. et, pour une autre aidition de la mené note, 
8 pp. ». — Noua ignorons entre quelles mains est tombé ce 
travail, et t'U exista encore. 

Bibliothèque de M. Guilbert de Pixeréeottrt, avec 



6 BIBLIOTHEQUE 

des notes littéraires et bibliographiques de ses deux 
amisCh. Nodier et Paul Lacroix. Paris, i838, in-8. — 
Renouard, 6 fr. 5o. 

Ce catalogue mérite d'être cité non^seulement à cause de la 
collection révolutionnaire qui renferme tant de pièces libres et 
£acétieu&es (cette collection est conservée dans la bibliothèque 
du Sénat), mais encore parce qu'on y trouve décrits lés ouvra- 
ges du marquis de Sade, du comte de Nerciat, etc., avec des 
notes curieuses. Ces exe.npliires de choix ne furent pas vendus 
aux enchères , mais à l'amiable, le commissaire-pnseur ayant 
reçu l'ordre de ne pas les mettre sur table. Gailbert Pixeré- 
court a publié quelque part les prix de vente desiites exempl., 
remarquables par U beauté des reliures et le nombre des es- 
tampes. Le Catalane des autographes et manuscrits de Af. 
G. Pixerécourt (Pans, 1840, in-8) mente aussi d'être cité, parce 
qu'on y trouve les correspondances amoureuses et libidineuses 
des maîtresses du maréchal de Richelieu, la correspondance 
tendre et romanesque de M"** h marq. du Châtelet, etc. — H y 
a des exemplaires où Ton trouve un feuillet qui a été remplacé 
par un carton, et contenant , à propos d'une lettre de la duch. a'Ai- 

fj.Uon, la fameuse anecdote du mot f.... avec deux r, relative 
l'impression du Recueil du Cosmopolite. 

Biblioth&jue d'un homme qui veut rire. A Taïti^ de 
Pimprimerie des frères Matapo, à l'enseigne de la Gaieté, 
1770, in-i2. — Claudin, en iSSg, 4 tr. 5o. 

Bibliothèque (La) des amants, par P.-Sylvain Maréchal. 
Paris, veuve Duchesne, s. d. (lyôS), 1771, 1777, 1786, 
in- 18 de 212 pp., front. , 4 livres de iD odes chacun 
et des mélanges. Epigraphe : a L'amant en prescrira la 
lecture à s'amie 0. —La Bédoyère, 7 fr. ; Solar, 3o fr.; 
Alvarès (mai 1861), 4 fr; Nyon, n'^ 13344; Techener, 
en i858, i5 fr. 

Bibliothèque des boudoirs (Recueil de petits romans 
galants réunis par Mercier de Compiègne). A Paphos, 
4 vol. in- 18. 

Bibliothèque (La) des dames, par M. de Grenaille, 
sieur de Chatounières. PariSj 1640, in-4% front, gravé. 
— Aubry, eni857, 4fr.; Techener, en i858, 12 fr. ; 
Verbeyst, n° 2770. 

Bibliothèque (La) des dames, cont. des règ'les géné- 
rales pour leur conduite; trad. del'angl. de Steele (par 
F. -M. Janiçon). Amst., 1716 (Veinant, n° 1061), 1724 
(Biblioth. de Grenoble, n° 17855), 1764 (Bleuet, n* 
169} 2 tom. petit in-8. 



BIBLIOTHÈQJUE 7 

Bibliothèque des femmes (dissertation, par Château- 
giron). Amst. 1759, 2 part. pet. in-8. — La Jarrie^ 
n** 357g. 

Bibliothèque des paillards, S. 1. n. d., in-i8, 6 gra- 
vures libres. 

Ce volume , contenant : la F . , . manie, la Comtesse cTO- 
tonne, etc., a été poursuivi, mais la condamnation, si elle a eu 
lieu, n*a pas été publiée (Catal. des écrits condamnés, Paris, 
Pillet, i85o}. •- ^ ' » 

Bibliothèque des petits-maîtres, ou Mémoires pour 
servir à Vhist. du bon ton et de Vextrêmement bonne 
compagnie Au Palais-Royal, chez la petite Lolo, mar- 
chande de galanteries, 174I9 ^74.2; 1701. (Alvarès, juin 
i858, 6 n. 5o); 1762, pet. in-12 de vi-208 pp. — 
Nyon, n** 11 348. — I77i,in-i6; Claudin, juillet i858, 
3 fr. 5o. 

Spécimen de la littérature des boudoirs et critique spirituelle 
des sentiments et du langage affété et précieux à la mode à 
cette époque. La notice sur Ange-Rose Farfadet, abbé de Pou- 
pon ville, qui termine le volume, est. amusante. M. Monselet l'a 
insérée dans les Galanteries du XVI II* siècle, pp. 1 10-116. 
Nous donnerons seulement ici la bibliothèque de 1 aobé , com- 
posée de livres imaginaires assez origtnaux^^ 

« Traité de l'attaque et de la défense des ruelles, avec les 
plans et figures nécessaires pour l'intelligence du livre. 

t Les Statuts et règlements de l'ordre élégantissime du pa- 
pillonnage, persiflage, rossignoiage, chiffonnage,fredonnage, 
fianc -bavardage, etc., par rurbanissim'e et superlicocantiosis- 
sime ZéphirofoTet; 100 volumes in-folio. 

« Les Etrennes de 1759, ou les Mouches garnies de bril- 
lants. L'aiteur, Mouchero-Moucheroni, noble vénitien, a fait 
voir que ce n'est pas à Paris seul que se font les belles inven- 
tions. Son livre est rempli de savantes recherches sur les mou- 
ches et leur antiquité: une mouche que portait Hélène, et qui 
relevait infiniment sa beauté, rendit Paris amoureux et causa 
la guerre de Troie. Leurs noms : la friponne, la badine, la co- 
quette, l'assassine, l'équivoque, la galante, la doléante, le sou- 
pir. Leurs positions: à la pointe de I œil, à la lèvre, au men- 
ton, près de la fossette des grâces. Leurs formes: en lune, en 
comète, en croissant, en étoile, en navette. 2 vol. in-i3. 

« La Raison des fimmes, livre blanc, par un célèbre rieniste 
des espaces imaginaires. 

« La Toilette ambulante, par le juif Benjamin Fafefifofullina. 

t L'Art de dématérialiser les petits-maîtres allemands, hol- 
landais, russes et chinois, par le petit-maitre Mignonet, chef 
de l'ordre, marquis de Plumeblanche, Teintmignard, Vermil- 
lon, etc., etc.. 



8 BlBUOTHÉQjmE 

« Let Berloques, ou les Grelots de ta FoUe^ par la marquise 
de CUcli. 

« V Encyclopédie perruquière^ complète depuis 1740 jusqu'en 
1760, ce qui fait 7,3oo caliiers. On en donne deux cliaque jour; 
celui du matin tra'rte de l'attirail de la petite toilette : celui du 
80 r regarde l'ac ommoda^e en forme. L'infatigable Friso-Co- 
metti en est l'auttur. 11 fait aussi des sourcils (>ostiches, à l'air 
de chaque visage, et les attache d'une manière invisible. 

« Le Véritable Maître à tousser, cracher y prendre du tabac, 
éternuer; avec un Traité du naiillement provençal, minaa> 
derie de fraîche date. 

« Dissertation fthilosophique sur les 365 sortes de poudres, 
une pour chaqui )our de l'année, avec leurs vertus miraculeu- 
ses, par Je m- Farine Leblanc. 

« Les Orgies dAma honte, et en général tous les opéras-co> 
miques jusqu'à 1760. Recueil complet. ». 

Bibliothèque des romans, avec des remarc^ues criti- 

âues sur leur choix et leurs différentes édicions; par 
I. le C. Gordon de Percel (Lenglet Du Fresnoy). C est 
le second volume de De P tisane des romans (Âmst., 
chez la veuve de Poiiras, à la Vérité sans fard, 1^3^,% 
vol. in- 12. 

Le tome II, de la p. 19 à la p. 62, connprend les romans 
d'amour espagnols, italiens et français. Les romans libres se 
cachent sous le 00m de romans sat) riqu^s et de romans co- 
miques. Le bon abbé Du Fresnoy avait to t lu et parlait de 
tout en connaisseur. A ces deux volumes on ajoute comme com- 
plément un troisième ouvrage du même auteur: Ù Histoire jus- 
tifiée contre les romans, par l'abbé Lenglet Du Fresnoy. Amst., 
1735, în-i2. Mais celui-ci est simplement une expiation des 
sentiments hardis manifestée dans les deux premiers. 

B'bliothèque d:s romans ^ec5^ traduits en français. 
Paris, Guillaume, an v (1797), 12 vol. pet. in-12. — 
Yemeniz, n** 2224, gr. pap., io5 fr. 

Collection mal imprimée et sur mauvais papier. On en a at- 
tribué la rédaction à l'abbé Mercier de Saint-Léger, mais il n'a 
fourni que le mémoire placé en tète du i**" volu ne. Par suite 
d'une smculière inadvertance, il est dit dans le Manuel du li' 
braire, 5" édition, tome 1, col. g3a, que cette traduction est en 
vers français. 

Bibliothèque en miniature. 

M. Lemoine, libr. à Paris, a publié en 1826 et années sui- 
vantes un certain nombre de petits vo'umes in-32, à 75 cent, 
chaque; notamnent: les Œuvres choisies de Parny, 3 vol. — 
de Bernard, i vol. — de Piron, 1 vol. — de Gresset , 2 vol. 
— Lettres à Emilie , 4 vol. — Œuwres complètes de Bertin , 
2 vol.^ etc. On les retrouvera à leurs différents titres. 



BIBUOTHÉQILJE 9 

Bibliothèque erotique, Rome, 1700 (nous croyons 
que c'est une impression allem. moderne), 2 vol. 

Voici le contenu de ce recueil : Tom. I*' : La Nonne éclairée, 
ou les Délices du cloître; tes Plaisirs du cloître (c'est un 
extrait de la Confîsssion du chevalier d? Wil/ort) ; les' Amu- 
sements du couvent j Andrinople, 1798 (c'est un extrait de la 
Belle Cauchoise); la Tourière des Carmélites (c'est la pre- 
mière partie de l'ouvrage oublié sous ce titre et réimprima en 
Allemagne avec quelqu.*6 cbaiij^eroents et avec la suppressioa de 
VH'Stoire de la Duchapt. Cette histoire est elle-mènfis un 
abrégi de Mademoiselle Javotte) ; VElore de la floifellation 
(c'est un extrait de Juliette). — Tome 11: La Nuit merveill nise, 
ou le Nec plus uUra des plaisirs^ Rome, 1790; Catéchisme 
libertin écrit par une célèbre maquerelle et expérimenté pour 
r usage des filhs de joie et desjûnes (sic) demoiselles qui se 
décident à embrassa cette profession; Histoire erotique de 
Marguerites fille de Su^oUy nièce de Dom B...; Anecdote d'une 
fille Jbuettée par un confesseur; Entretien sur la fiagellation, 

Bibliothèjue facétietisey ou Choix de facéties, farces 
et joyausetés ; par J. Saint-Albin (par Jacques-Aug.- 
Simon CoUin de Plancy). Paris, Ducasse, i83a, i853> 
in-32. 

Choix assez heureux de contes de DespérierS| des Cent nou- 
velles, de Boisrobcît, de Caylus, de voltaire, etc. — Aubry, 
en i858, 5 fr. ; Superch. littér,, lU, 514. 

BibUothèqite imaginaire de livrets, lettres et dis-' 
cours imaginaires. S. d. (161 5), in-8 de i5 pp. 

Pièce satiri ue et gai.larde qui se trouvait dans la Collect. 
La Villière, 4376 15*. Vendue Veinant, 6 fr. ; Leber, 4291 10 
et 36283. 

Bibliothèque nouvelle de campagne, ou Choix d'épi- 
sodes intéressans et curieux. Amst., 1769, 4 vol. in-8. 

Contenant entre autres: La Glaneuse; la Baigneuse; Aven- 
ture d'une jeune personne enfermée dans le creux d'un chêne; 
risle de la Félicité; l'Epoux extravagant; le Jaloux iro.npë ; 
Avantures d'un jeune Maure ; Avantures d'une jeune Française; 
risle enchantée; la Bonne avanture d'une jeune fille, etc. — 
Schw'ible (1861, p. 97), 4 fl. 48 kr. 

Bibliothèque poétique^ ou Choix des plus belles pièces 
de vers en tout genre, depuis Marot jusqu* aux poètes 
de nos Jours, par Le Fort de La Morinière. Paris, Brias- 
son, 1745, 4 vol. in-4°. — Nyon, n** 13429. 

Bibliothèque universelle des romans. Paris, de juillet 
1772 à juin 1780, 224 part. in-i2, reliées en 110 voL 
(Renouard, n*^ 1886). — La suite; Nouvelle bibliothè- 

Tome II. 2 



10 BIBLIOTHEUE — B*** 

que des romans^ est commencée en messidor, an vi 
{1798) et a eu 112 part, ou vol. in-12. — Cette col- 
lection est rare, ainsi complète et en bon état. 




impr. pour le tomellï, et qui sont extrêmement rares. 
— Châteaugiron, n* 11 29; La Bédoyère, 12 fr. 

Bibliothèque verte. Les Cerises, conte en vers (tiré 
du Moyen du parvenir)^ par M. Mercier. Paris, Le Jay, 
1769 (réimpression faite à Roubaix, par A. Lesguil- 
lon), pet. in-8 de 32 pp., papier vergé. 

Bibliothèque volante^ ou l'Elite des pièces fugitives, 
par le S. J.-G. J. D. M. (J.-G. Jolli, docteur médecin^. 
Amst., 1700, 1701, 2 vol., in-i8. — Nyon, n° 11670; 
▼ente Baoet. 

On troave à la fin une liste d'ouvrages supposés et dont les 
titres sont des satires contre Louis XlV. 

Biche ÇLa) au bois, vaud. ; par Brazier et Carmou- 
che. Puris^ 1826, in-8. — Soleinne, 2587. 

Biche (La) au bois, ou le Royaume des fées^ vaud. 
féerie en 4 a. et 16 taol. ; par Cogniard fr., musique de 
Pilati (Porte-Saint-Martin). Paris, 1845, in-8. 

BICKEN (G.). Voir: De lupanaribus, 

BICKERSTAFF : Love in a village, 

BÏDAUT (J.-N.): La Vérité sur les femmes. 

B*** (Le), histoire bavarde (a paru aussi sous le ti- 
tre: le jBiaet. et sous celui de: Histoire bavarde. Cet 
ouvrage a été attribué à Chevrier et à Bret). S. 1. n. d. 
(Paris, vers 1748), in-12 de 176 pp. (Veinant, avec 
Gaudriole, 3i fr.). — Londres, 1749, in-12, front. 
Çravé (Bergeret, n° 1288). — Londres (Paris), 175 1, 
m-i2 (Nyon, n** 9365). 

Conte imité du Sopha, Cyparide est l'amant heureux de 
la belle Urgande; la fee Grossopède, furieuse de jalousie, ar- 
rache à Cyparide une certaine partie qu'elle transforme en une 
éponge, et le change lui-même en un de ces meubles que la 
propreté a consacrés chez lés Françaises. Le charme ne sera 
rompu que si ce meuble sert à l'innocence la plus pure; m dis 
toutes les épreuves possibles sont faites en pure perte. Enfin, 
le destin^Vapaise, et Cyparide retrouve sa forme, mais il est 



BIE - BIGARRURES 1 1 

incomplet, car Téponge est entre les mains de l'abbé Leblanc. 
Cette intervention d'un contemporain réel dans l'ouvrage fit 
mettre Pauteur à Vincennes, afin de lui apprendre à bavarder 
plus prudemment. 

BIE, en collaboration avec PITT : Epousera-t-il ? 

Bien (Le) qu*on dit des femmes. — Le Mal qu'on 
dit des femmes; par Ero. Deschanel. Bruxelles, i855y 
2 part, in-32 (Voir : Le Mal et le bien qu'on dit des 
femmes), 

BIENVILLE (D. T. de), médecin, à La Haye : Ltf 
Nymphomanie, ou Traite de là fureur utérine. 

BIERZYNSKI (Romain de)î Somatologie de la 
femme. 

BIÉVILLE (de), pseudonyme d'Edmontl Desnoyers): 
La Bégueule — L* Huissier amoureux — Le Meunier, 
son fils et Jeanne. — En collaboration avec BAYARD: 
Gardée à vue ; Geneviève la blonde ; Horace et Ca-- 
roline) Mèrovée, ou Brune et blonde; Un Fils de 
famille; Une poule mouillée. — Avec N. FOURNIER : 
La Femme blasée, — Avec SCRIBE: Rêves d'amour. 

BIÈVRE (le comte de) : Histoire des deux Aspasies, 

BIEVRE (le marq. de), mort en 1789: Les Amours 
de Vange Lure et de la fée Lure — • Lettre écrite à 
AT"" la comtesse Tation — Le Séducteur. 

Bigame (Le), roman ^ par H. Vallée. Paris, 1834, 
4 vol. in-i2. 

Bigame (Le) sans le savoir, folie-vaudeville en i a.; 
par M. Th. Labourieu (Gaîté). Paris, Dentu, i865, gr. 
in- 18, I fr. 

Bigarrure (La), ou Ga:çette galante, hist. litt., sa- 
tyrique, sérieuse et badine (aventures galantes, hist. 
secrètes, etc^. La Haye, 1750, 11 tomes in-12. — 
Bleuet, n** 137; Scheible, en 1867, 4 fl. 48 kr. 

Bigarrures (Les) de maître Guillaume envoyées à 
Af"" Mathurine sur le temps qui court. 1620, in-8. 
— La Vallière, n" 2922^3 ; Leber, n** 4292. — Satire 
en vers libres. 

Bigarrures du seigneur des Accords (Estienne Ta- 
bourot). 




12 BIGARRURES 

Les premières éditions de cet ouvrage ne renferment que le 
i^ livre des Bigarrures. On a parlé créditions de 1672 ou de 
i5B2, mais on ne les a pas retrouvées; la plus ancienne connue 
est celé de Paris, Jean Richer, i383, in-i6 de 216 ou 219 ff. 
(Cbédeau, n° 1006; Potier, 3o frj. — Edition revue et augmen- 
tée par l'auteur, Paris, i584, iii-i6, fig. s. b. (Potier, i5 fr.). 

~ s. b. à la fin du vo- 
Ugarrures 
Touches , 

en 124 pp., Paris, i586, in-it> (Potier, 60 fr.); Idem^ i588; 
Idem, plus les Apophtegmes du sieur Gaulard^ et les Escrai- 
gnes dijonnoises (par Dubuissonj, Paris, J. Richer, i6o3, 5 
parties |>etit in-12, fig. (Bignon, 10 fr. ; Chédeau, n^ 1008); 
Jdem^ 1608 (Chédeau, vP 1009}; Idem, 1614 (Veinant, loi fr. . 
Cigongne, n® 2100); Idem, 1642, 1662 (Est. Maucroy, ou Nict 
de la (Loste, ou Amould Cotinet), les 5 parties en i ou 2 ou 3 
▼ol. pet. in-i2, fig. s. b. (Chédeau, n° loii; Leber, n® 2402; 
Nodier, 81 -fr. ; Desq, 54 fr.; Solar, 5o fr. : Busche, 28 fr.; Ci- 
gongne, n* 2101 \ Radziwill, rfi 1046). — Editions de Rouen, 
1584, in-12 (Âubry, en i858, 20 fr.): Idem, avec les Apophteg- 
mes, etc., iSgi (Chédeau, n^ 1007); Idem, 161 1 (Alvarea, en 
juin 1858, 46 (T,);Idem, 1616 (Scheible, 18 fr.): Idem, 1621 
(100 fr. en avril iSSç); Idem, i6i5 (Poitier, 2oi5 cie son catal., 
40 fr.): Idem, 1626, 1640, 1648. — Lyon, 1600 (et la 2* partie, 
1599), in- 16 jfédit. avec les Apophtegmes , mais sans les Tou- 
chés, ni les Escraignes). ^ Poitiers, 1609 (Chédeau, n' loio). 
On joint à ce volume les Escraignes de Poitiers, 1608 ou 1610. 
•— Il a été fait de cet ouvrage une réimpression moderne, sous 
le titre: Les Bigarrures du seigneur des Accords, avec les 
Apophtegmes du sieur Gaulard et les Escraignes dijonnoises, 
revus sur les édit. originales de i583, i584, i585, i586 et i588, 
augmentés de notes de divers commentateurs, et précédés de 
la vie de Tauteur, Estiknne Tabourot, par Guillaume Col- 
letet, publiée pour la première fois. Bruxelles, A. Mertens et 
et fils (pour J. Gay), 1866, 3 vol. pet. in-12 de 352, 236 et 
3i5 pp; édition tirée à cent exemplaires. — Dans cette édition, 
les Touches ont été supprimées, parce Qu'elles ont été réimpri- 
mées à part par le même éditeur, et d'une manière beaucoup 
plus complète qu'elles n'eussent pu l'être en les laissant mêlées 
aux Bigarrures. En outre de la Vie de Tabourot par G. Col- 
letet, on a joint à Touvrage une Lettre de Pasquier à son ami 
Tabourot, et des Notes ( pages i5 à 39 du 1*' volume) prépa- 
rées par M. Alleaume et revues et complétées par un savant 
bibliophile Bordelais. Quant aux nc^s des divers commenta- 
teurs, elles sont éparses dans le texte des trois volumes, au bas 
des pages. Cette édition est donc pour l'étude la mei leure de 
celles q ji ait été faites jusqu'aujourd bui. On sait que cet ouvrage 
est un livre didactique, instructif et, pour ainsi dire, classique 
du genre facétieux; manuel de quo.ibets, de coq-à-I'ftne, de pom- 
tes, de mauvaises plaisanteries, en un mot. L'auteur y aonne 
des règles pour leur composition , tant en latin qu'en français ; 
n lés divise €a classes et joint des exemples aux préceptes. Les 



BIGARRURES i3 

Touches sont un recaeil de vers satyriques, mais médiocres. 
Les éditions complètes sont suivies des Escraignes dijoimoises 
et des Contes du sieur Gaulard^ naïvetés dans le ^enre de 
celles que l'on met aujourd'hui dans la bouche de Caltno. Tout 
cela est écrit en prose, entremêlée de vers et égiyée çà et là 
par quelques gaillardises, ce dont Tabou-ot s'excuse par la né- 
cessité de faire lire son livre, qui, sans cet attrait, dit-il, « res- 
terait confondu avec la multitude des livres qui abâtardissent 
les esprits. » 11 est certain que, sans ce petit artifice, qui a fait 
classer son ouvrage parmi les facéties, il n'eût pas été recher- 
ché comme il Test encore par les curieux. Au fond , c'est sim- 
plement un traité ds poétique en prose, avec de nombreux 
exemples de toutes les formes poétiques de son temps, aujourd'hui 
fort vieillies. La Bibliothèque des romans, d'avril 1776, donne 
une petite analyse de ce livre, mais un aperçu de la tab>e des 
matières, et quelques citations en donneront ici une idée suffi- 
sante. — !•' livre, chap. 1"; De l'invention et utilité des lettres. 
— Ch. 2. Des Rébus de Picardie (dans les anciennes éditions 
on trouve un certain nombre de figures représentant des rébus; 
la seule un peu drôle et facilement compréhensible représente un 
galant levant la cotte d'une femme, tandis que l'inscription dit: 
Ainsy qu'on se treuve). — Ch. 3. Autres rébus par lettres, 
chiffres, etc., par exemple, celui-ci qu'on peut inscrire dans les 
lieux à Tanglaise: 

Chiez à vos i3 
Et soyez à 6 
Fol est çiui ne 16 
A TOUS )e le 10. 

Chap. 4 à 7. Des éqnivoques. Voici Tune des plus supporta- 
bles et des moins redites: t Un cordelier, se trouvant en une 
troupe de damoyselles, fut invité à faire un petit conte; il fit 
responce à celle qui hiy parloit: Je ne saurois faire un comte, 
mais si vous voulez^ Je vous feray bien un petit cordelier. Si 
on se print à rire, ]e vot^ le laisse à penser. Ha! mais, dira 

Quelque naquemonsche (aujourd'hui ^o^e-mouc/ies), cela me scan- 
alise bien fort, un cordelier, un nioyne I dira cela ? hon I Moy, 
pour responce, je vous dy et vous déclare qu'un cordelier est 
on homme qui boit du bon comme un autre homme, et il ne 
Iny est point deffendu de rire par sa reigle. » — Chap. 8. Des 
antistrophes ou Contrepèteries. 11 s'agit de l'effet du déplace- 
ment d une lettre : Un sot palCy un pot sale; — Femme folle 
à la messe, Jèmme molle à la fesse. — Chap. 9. Des ana- 
grammes. — Chap. 10. Des vers rétrogrades par lettres et par 
mots. •— Chap. 11. Des allusions. — Chap. 12. Lettres numé- 
rales et Vers numéraux. — Chap. i3 à 18. Diverses sortes de 
vers. C'est une curiosité qui a été rajeunie dans les Amusements 
philoloëiques de Peignot, lequel est, en même temps, il est viai, 
plus chaire sous le rapport des expressions. — Chap. 19 à 22. 
Autres sortes de vers : descriptions, épitaphes, etc. Tabourot se 
moq-ie ainsi des poètes du temps, entre autres de Magn^: « Us 
8e sont pleus aux diminutifs d'une fort bonne grâce, car ils font 
de petUâettes descriptioniiettes qui sont fort agréabkttes aux 



14 BIFARRURES 

oreillettes délicatclettes, principalement des mignardelettes da- 
moieelettes, comme : 

Je vous vens une goutette, 
Une goûte clairelette, 
Une claire goutelette, 
Qui vient (Tune fontenette, 
Mignarde fontenelette, 
Fontaine mignardelette 
Pour estancner cest ardeur 
Qui brusle aux amants le cœur ». 

plus loin, Tabourot dit: « Il s'est trouvé' de ces Myso- 

gioefi qui ont abhorré des syllabes, comme celle-là de c, parce 

Su'ils étoient, comme je crois, mysogames, comme cestuy-ci 
'on qui avoit passé les picques : 

Dieu garde la pagnie 

Je n'ose dire c. 

Car tant que Tauray vie 

Je n'aymerai le c. 

Je hay comte et comtesse 

Et vicomte pour c, etc. ». 

Voici trois épitaphes peu connues, quoique assez lestes : 

Je suis mort d'amour entrepris 
Entre les jambes d'une dame. 
Bien heureux d'avoir rendu I âme 
- Au roesme lieu où je l'ay pris. 

Denise, d'un chacun plorée, 
Repose dessous ce tombeau. 
Qui au doux jeu de Cythérée 
Consomma son âge plus beâu, 
Et, s'adonnant à l'exercice. 
Elle commença dès huit ans, 
Avec une douce malice, 
 rendre ses amis contens. 
Si, jouant toujours ceste farce, 
Elle eust plus longuement vescu, 
C^eust esté la plus docte garce 
Qui donna jamais coup de cul. 

Si les cocus. Dieu ait leur âme. 
En l'autre monde ont quelque rang, 
Ci gist, prand mercy à sa femme, 
Celui qui sied au haut du banc. 

A la suite de ces 22 chapitres viennent, pendant une trentaine 
de pages, des poésies diverses dues à Sigongnes et à d'autres 
auteurs du me^ne genre, mais déjà connues pour la plupart. 
Le tout forme les deux premiers voinmes de l'édition de Bru- 
xelles, 1866. — Le tome 111 contient: i*' Le Qmatriesme livre 



BIGARRURES i5 

des Bigarrures^ pp. i à 134» Ce livre traite de Vinstitution 
des enfants^ du changement dj surnom, des faux-sorciers et 
de leurs impostures, etc; il nous parait assjz curieux pour 
l'histoire de la langue française, mais nous n'y trouverions pas 
grand chose à citer ici. — 3® Apophtegmes au sieur Gaulard 
(de la p. 135 à la p. 333). Le sieur Gaulard est un Calino du 
temps de Tabouret, et la plupart des naïvetés qu'il en raconte 
ont été rajeunies de nos jours; nous en rapporterons seulement 
une, car ce sont toutes des plaisanteries de curé après boire, 
c'est-à-dire peu lubriques. « Le sieur d'Hallebreda, ayant grande 
querelle contre luy, le rencontra près d'un fossé, comme 11 
cnioit, et luy dit: hiolal despesche-toy et prends ton épée, car 
je ne veux pas te tuer tant (^ue tu seras ainsy aculé. Lors mon- 
sieur Gaulard luy dit: Pardieul vous estes un honnête homme, 
me pronuttez-vous de me tenir parole? — Ouy, foy de gentit- 
hoTime, respondit Hallebreda. — Or bien, dit monsieur Gau- 
lard, puisque ainsy va, allez-vous-en hardiment, car j'auray 
envie de cnier tant que je vous vcrray. » — 3* Les Escrai^nes 
dijonnoises. Les Escratgnes étaient un refuge pour les soirées 
d'hiver en Bourgogne. « Les uns font dériver ce mot de Ka- 
resme, 1^ autres à'Esctin, du mot latin Scrinium, ce qui va it 
autant à dire comme un petit coffre , d'autant qu'à ces assem- 
blées de filles se trouve une infinité de jeunes varlots et amou- 
reux. Aulcuns qui ont voulu périphraser rappellent Ruche à 
vesses, parce que dans les trapes, on met cuire des chastai^nes 
desquelles, ains ()ue la digestion se fait, sort une vapeur. Enfin 
c'est chose certaine que, quand l'escraigne est pleine, on y dît 
une infinité de bons mots et de contes gracieux. Je me fourray 
un soir après souppé en l'une de ces escraignes où une bonne 
vieille oui pardoit les filles commanda à tous ceux qui y es- 
toient de faire chacun son conte, et comme la peine et le prix 
servent à maintenir toutes compagnies , elle establit que celuy 
qui auroit dit le meilleur conte prendroit ime baiser de celle 
qu'il aymeroit le mieux, et celuy qui auroit dit le plus imper- 
tinent, seroit baculé à coups de souliers à double gcnsive. » Ici 
conmence le premier (et seul livre publié) des Escraignes; mais 
nous n'en ferons aucune citation, car c'est, bien qu'assez 
court, puis<^u'il n'a pas 80 pages, la plus drôle, la plus origi- 
nale, la moins ennuyeuse, la seule lisible même des 5 parties 
distinctes publiées par Tabourot, et la seule qui, à notre avis, 
eût mérité les honneurs d'une réimpression séparée. 

Bigarrures ingénieuses, ou Recueil de diverses piè- 
ces galantes en prose et en vers (par Mlle Lheritier de 
VillaudonJ. Pans, 1696, pet. in- 12 (Nyon, n° 15299). 
— Suiv. la copie imprimée à Paris, 1697, pet. in- 12 
(Aubry, en 1866, 8 fr.). 

L'Avare puny — L'innocente tromperie — Le Triomphe de 
M™* D^shoulières à Mlle de S:udw*ry — L'Adroite prin:e98e, 
ou lea Aventures de Finette, etc. — Réimpression des Œuvres 
wiélées de Mlle Lheritier. 



« 



i6 BIGILLION — BIGORNE 

BIGILLION (Emile), de Grenoble. Voir: Les Deux 
amours. 

BIGNAN : Louis XV et le cardinal de Fleury, 

Bignets^ (Les) du Gros Guillaume, envoyés à Tur- 
lupin et à Gautier Garguille, pour leur mardy-gras; 
parle sieur Tripotin, gentilhomme fariné de l'hôtel de 
Bourgogne. Montmartre, à l'enseigne de TEclipse de 
lune, in-8. — La Vallière, n° 3915; Leber, n** 2488 8. 

Réimpr. à la suite des Chansons de Gaultier Garguille, pu- 
bliées par Jannet en i838, et dans le tome XVi des Joyeu- 
sete{^ g pp. 

BIGNON (Edouard) : Les Chevaliers du soleil, ou 
Amours et dangers. — En collaboration avec CLA- 
PAREDE: Le Fou hollandais, ou V Amour aux petites 
maisons. 

BIGNON (l*abbéi.-P.): Us Aventuses d'Abdalla, 
flls d'Hanif. 

Bigorne qui mange tous les hommes qui font le comr 
mandement de leurs femmes (et, à la nn : Cy finissent 
les ditz de Bigorne, la très-grace beste, laquelle ne 
mange seulement que les hommes qui font entièrement 
le commandement de leurs femmes). Dialogue facétieux, 
se composant de 9 couplets de 9 vers chacun. S. 1. 
n. d. (vers i52o), in-4° goth. de 4 ff., avec la fig. de 
Bigorne. Un seul ex. en est connu, c'est celui qui a 
servi pour la réimpression de Silvestre, 1 840, pet. in-8 
de 8 pp., avec la fig. singulière de Péd.^ origmale re- 
produite. — Techener, 4 fr.; Desq, copie figurée sur 
vélin, 5o fr. 

Le titre de cet opuscule rappelle une mascarade faite à Flo- 
rence dans la première moitié du XVI* siècle et sur laquelle on 
trouve quelques détails dans un livret rare : Le\ione di M. Nie- 
codemo dalla Pietra sopra il capitolo délia Salsiccia del 
Lasca (Florence, 1606, in-8). Des jeunes gens s'amusèrent à 
fabriquer une bète monstrueuse et bizarre, dont on porta la 
figure dans les rues; elle avait sur la poitrine une inscription 
en grands caractères: 

lo son Biarro che mangio coloro 
Che fanno a modo dellc mogli loro. 

Une vingtaine de jeunes sens travestis en Maures raccom- 
pagnaient en répétant en cnœur le chant du Biarro, composé 
tout exprès par Gu^lielmo, surnommé il Giuggiola (Voir les 
Canti camascialeschif Cosmopoli, lySo, in-S, p. 294). — Le 



BIJOU - BIJOUX 17 

Siarro avait d'ailleurs vu le jour longtemps auparavant ; il était 
connu en Angleterre; Chaucer, mort en 1400, en fait mention, 
et Lydgate, mort en 1440, a composé un petit poème intitulé: 
Of Bycome and Chicnevache , que Dodsley a publié dans le 
tome Xll de sa Collection of old Plays. Chez le poôie bri- 
tannique, Bycome se nourrit des femmes sages et soumises ; 
aussi est-il d'une maigreur déplorable; Chichevache se repaît 
de maris honuêtes et bons ; il est d'un embonpoint, qui lui per- 
met à freine de se mouvoir. — Bicorne a été réimprimé avec 
une notice curieuse dans les Anciennes poésies françoises, re- 
cueillies et annotées par M. A. de Montaiglon, tome 11, p. 187 
et suivantes. 

Bijou (Le) de société, ou V Amusement des Grâces. 
A Papho6, Tan des plaisirs, 2 vol. in-32, cont. i titre, 
I préface, 10 1 ff. de texte et loi fig., le tout gravé. 

Chaque feuillet contient une épigramme ou petit conte ; en 
tout loi pièces de Rousseau, Ferrand, Grécourt, Piron, etc. 
Quelques-unes de ces pièces sont inédites; les grav. ne sont pas 
libres, mais elles sont assez originales. C'est une réimpression 
de la Légende joyeuse avec des planches usées. Nous croyons 

3u'il n,y en a eu qu'une édition, et qu'elle doit être du milieu 
u XVllI* siècle ; cependant, il y a eu une condamnation contre 
ce livre- en i8i5. V. Peignot , Répertoire de Bibliographies 
spéciales, pp. 201. — Alvarès, 22 fr. ; Barraud, en 1870, 5o b. 

Bijou (Le) des demoiselles, ou le Passetemps . . . . , 
Voir: L'Amour et les plaisirs: 

Bijou (Le) perdu^ op.-com. en ^ a. ; par de Leuven 
.et de Forges, mus. d'Adam (Tti. Lyrique). Paris, Lévy, 
i853, in- 18 Jésus, i fr. 

Bijou (Le) trop peu payé, et la Brunette anglaise, 
nouvelles en vers, pour servir de supplément aux œu- 
vres postumes de Guill. Vadé. Genève, 1764, in-8. — 
Techener. 3 fr. 5o. 

Bijoux (Lés) des neuf sœurs, ou Mélange de poé^ 
stes fugitives (recueil de contes en vers). Paris, Defer 
de Maisonneuve, 1790. 2 vol. in- 12, avec jolies gra- 
vures de Le Barbier et de Gaucher (Éramet. 10 fr. 5o; 
Claudin, en 1866, 8 fr.). — Paris, Didot jeune, an vi 
'1796), pet. in-i2, avec i très-jolie grav. — Viollet Le 

uc, p. 46 ; La Bédoyère, 4 fr. 

Choix de pièces de poésie, la plupart assez lestes, des auteurs 
des deux derniers siècles. Ce joli volume, bien imprimé sur beau 
papier, laisse beaucoup à désirer pour la correction; ce (^ui est 
rare parmi les ouvrages qui sortent de la célèbre imprimerie 
des Didot. 

Tome II \ 



L' 



tS BIJOUX — BILDERBECK 

Bijoux (Les) du vêtit neveu de VArétin^ ou Etren^ 
nés libertines, dédiées aux femmes ci-devant de qua^ 
Htè et sensibles, s*il s*en trouve, aux honnêtes^ repré- 
sentants de la nation, dont le nombre est limité^ aux 
chastes ecclésiastiques, dont l'âge cède aux plaisirs» 
enfin aux sectateurs voluptueux des plaisirs de l'amour 
•t partout il t^en troyve. Pour le courant de Tannée 
1703, avec 16 fig. en taille douce. Paris^ de Timpr. de 
LaDelaunay, 1793, in-8. 

Recueil des diverses pièces de vers: on y remarque une pa-» 
rodie libre du 4"** livre de VEnéide. Les fautes d'impression y 
fourmillent; les contes en vers sont remplis d'hiatus et de fautes 
dt mesure. Dans la prose, fautes de français ; vignettes détestables 
pour le dessin et la gravure. 

Bijoux {Les)indis€retSf roman erotique et satirique 
(par Diderot). Pékin ((ParisX 174S, *7^o> ^t. in- 12, fig. 
et Amst., 1772, in-i2, fig. Édit. rare. Leber^ n** 21 10, 
-^ Au Monomotapa,. s. a. (Paris, Cazin. 1785), 2 vol. 
in-i8; Ghaponay, i5 fr. — Pari^ i833» pet. in-8, fig. 

Ce roman a été inspiré par le fabliau : Le Chevalier qui fat- 
soit varier les c... et les c... f V. les Fabliaux et contes, rec« 
par Barbazaa, édition- de Méon, t. 111; p. 409). Le Génie Cn- 
cnfa donne à Man^ogul, roi de Congo, un anneau magique ^ui, 
lorsqu'on Ta au doigt, fait parler les bijoux des femmes. Dide-* 
rot a trouvé dans ce conte leste des situations et des détails co- 
miques, mais il a quelquefois des digressions un peu longues 
et qui manquent de gaieté, Cond. insérée au Moniteur du 7 
août i835. — L'édition de Paris, i833, contient les chapitres 
14, 18 et 19 qui ne se trouvent pas dans celle sans lieu ni date. 

« Il existe uue réimpression ou contrefaçon dont le texte est 
moins beau et qu'on peut reconnatore à ce que les fleurons sur 
les titres sont de simples ornements j au lieu d'être des sujets, 
et que les figures sont retournées. Amsi sur le frontispice de la 
bonne édition les arbres et Tamour à genoux sont à droite, 
tandis qu'ils sont à gauche dans la contrefaçon. » (H. Cohen). 

Bijoux (Les) indiscrets , vaud. en 2 a. ; par Mêles-. 
Yille ( Anne-Hon.-Jos. Duveyrier ) et Bayard (Gym- 
nase-clramatique). Paris, i85o, in-8, 

BIKERSTAFF : Love in a village. 

Bilder aus dem leben der liebe. Nach Althincs Manier 
(par Fisher), 2 vol. in-8. — Scheible, en 1067, 2 fl. 
42 kr. 

BILDERBECK (le baron de) : Le Nouveau Paris, 
OU la Malice de trois femmes — La Rue de la fidélités 



BILLAUDEL — BIOGRAPHIE 19 

BILLAUDEL (Ernest) : Un mariage légendaire. 

Billet (Le) perdu ^ ou l'Intrigue découverte,^ histoire 

Î;alante, dédié à Mlle D. M. Q, S. — Cologne, Marteau 
e fils (à la Sphère), 171 1, in-12, fig. — Nyon, n** 929^^ 
Claudin, en 1869, 4 fr. 

Billets (Les) d'amour, com. en i a. et en vers: par 
Victor Lagoçuée (Ecole Ivrique, rue de la Tour-a' Au- 
vergne). Pans, 1860, in-8. 

Billets (Les) doux, com. en i a. et en vers; par de 
Boissy (Th. Italien)^ Paris, Prault, 1 744, in-8. — So- 
leinne, n** 1709. 

Billets galants et amoureux, en vers^ par de Saint» 
Ussans. Lyon, i6g6, in-x2. — Biblioth. de Grenoble^ 
n- 16483. 

BILLON (Fr. de): Le Fort inexpugnable de l'hon- 
neur du sexe féminin, 

BILLY (P. de) : L'Épouse infortunée. 

BINET (R.): Œuvres d'Horace, trad. du latin. 

BINS de SAINT-VICTOR: Amour et galanterie — 
Vdes d'Anacréon (au mot ANACREON). 

Biographical dictionary of the celebrated Women 
x)f every Age and Country, oy MathildaBetham. Lon- 
^n, 1804, in-8, avec un frontispice contenant 5 portt. 

Biographical sketches ofthe queens of Great-Britain. 
lx)ndon, i85i, in*4", avec 28 vign. sur acier. Très- 
belle publication. — Mourlan, n° 290. 

Biographie de Céline-Marie-Caroline-Henriette 
Montaland (du Théâtre du Palais-Royal, signée De- 
véria). Paris, 1 85 1 , i feuillet in-fol. 

Céline Montaland , alors figée de 8 ans , est née à Gand. — 
Une antre biographie de la même artiste est signée: Eusèbe 
L*". Impr. Clerc, à Belfort, i856, in-8 de 4 pp. — Mlle Mon- 
taland débuta en i85o au théfttre du Palais-Royal dans la Fille 
bien gardée, où elle obtint un grand succès. Elle a aussi fait 



des excursions en province et notamment à Bordeaux , où elle 
a figuré en 1868 dans la grande féerie de Peau-d'dne. 

Biographie de Lola Montés. Lyon, x85i, in-8 de 
4 pages. 
C*est bien peu de pages pour une si grande gloire. Marla^ 



20 BIOGRAPHIE — BIOGRAPHIEN 

Dolores Porris y Montes, dite Lola Montés, née en 1820 et 
morte à New-York en 1861, fut danseuse à Paris, puis elle de- 
vint comtesse de Lansfeld, presque reine de la main gauche en 
Bavière, où elle amena sinon une révolution, du moins une ab- 
dication, en 1848 , de l'excellent monarque et poète Louis l'^^, 
TÂuguste de la Bavière, par sa protection éclairée aux lettres, 
aux arts et au progrés. 

Biographie de Mlle Alphonsine (alors artiste des 
i>élassements-Conr.y. Paris, i85i, in- 16 de 8 pp. 

Biographie des acteurs et des actrices des différents 
théâtres de Paris, contenant leur âge, leurs débuts et 
les anecdotes principales de leur vie dramatique ou pri- 
vée; parHyppolite Demanet. Paris, Durand, 1854, in-8. 

Biographie des dames de la cour et du faubourg 
Saint-Germain^ par un valet de chambre congédié (par 
Piton et E. de Monglave). Paris, 1826, in-32. — Au- 
bry, en 1866, 6 fr.; Solar, 33 fr. 

Cond. à la cour royale de Paris, le 21 nov. 1826. — Réim- 
primé en 1834. 

Biographie des femmes célèbres, par L. Prudhomme. 
Paris, i83o, 4 vol. ih-8. 

Biographie de Flora Tristan^ par M™* Eléortore 
Blanc. A la Guillotière (Lyon), 1845, in-8. 

Bio^aphie des Nymphes du Palais-Royal et autres 
quartiers de Paris, par Modeste Agnes, l'une d'elles, 
suivie des mœurs, coutumes et usages des courtisanes 
chez les anciens ; de l'Origine de la femme, etc. (par 
Emile-Marco de Sainl-Hilaire). Paris (i823), in-iS 
de 6 feuilles et demie, i fig. colorée. 

Biographien historischerberûhmter Maitressen dutck 
(par Otto von Corvin). London, 1848, in-8. 

Il n'a paru qu'une livraison de cet ouvrage; elle renferme la 
vie de Marie-Aurore, comtesse de Kœnigsmark, l'une des maî- 
tresses' de l'électeur Frédéric-Auguste, surnommé le Fort, qui 
se flattait d'avoir SSy enfants naturels. Ceci nous rappelle ce 
qu'on lit dans la Biographie universelle au sujet du botaniste 




<i blet se vantait d'avoir laissé plus de trois cents enfants dans 
« les pays qu'il avait parcourus. » 

Biographien gefallener Mâdchen ( Biographie des 



BIOGRAPHISCHE - BLACHE 2 1 

filles tombées, avis pour les jeunes personnes innocen- 
tes). Hambourg. 1802, in- 12. — Leipzig, 1804, in- 12. 

— Scheible, x n 12 kr. 

Biographische... Esquisse historique de M""* Rietz, 
aujourd'hui comtesse de Lichtenau (par Suzanna von 
Baudemer). Francfort, 1798, in-8; trad. en hollandais, 
1798. 

Une autre édition est intitulée': Biographien der graeûn von 
Lichtenau. Zurich und Liixiau, 1800, iii-8 (Vente à Dresde, 
en i834, n<>2i3;, 

BlONDl (Gio.-Franc), 1552-1644: La Don^eUa 
desterrada — VEromena, 

BIONDO (Michel-Angelo) : Angoscia, doglia e pena 

— Delta natura del cortigiano, 

BIRCH-PFEIFFER (Charlotte)^ née, en 1800, à 
Stuttgard (Wurtemberg): Der Liebestreit... 

Biribi le mazourckiste, vAud. en i a.; par Dumersan 
et de Leuven (Palais-Royal). Paris, 1845, in-8. 

BISACCIONI (le comte Majolino): Novelle cento 
amorose degli Accademici Incogiiiti — Le Nave, ov- 
vero Novelle amorose. 

BITAUBÈ: Joseph. 

BIXIO (L.); / Baci di Giovanni Secondo volga- 
ri:(:^ati. 

BIZET, en collaboration avec Hect. CHAUSSIER ; 
Anacréon à Surène. 

BIZZARRI (Bernard) : Lo Specchto d'amore. 

Bi:ç:çarrie accademiche^ di G. F, Loredano. Venise^ 
1643-46, 2 vol. in-24. 

Rares questions facétieuses en pr., relatives la plupart à Ta- 
mour et aux femmes; trad. par le sieur Breton (ou du Breton) 
sous le titre suivant : L'Amour dans son Irhône, ou Nouvelles 
amoureuses de Loredano. — Peu ccxnmun. 

BLACHE (Jean-Baptiste): Almaviva et Rosine — " 
L'Amour et la folie — Les Amours d'automne, ou les 
Vendangeurs — Mars et Vénus, ou les Filets de Vul- 
coin — L^s Meuniers, ou les Rendez-vous nocturnes — 
Le Moulin d'André, ou les Meuniers et les Meunières. 



aa BLAGUES — BLANCHE 

Blagues sur blagues, ou Discours étourdissants' des 
charlatans au XIX' siècle (et 3 autres pièces dont 
Tune est : Sermon et consolation des cocus). Troyes, 
Baudot, i853, in-i8. 

BLAINVILLE (de) : Œuvres diverses. 

Biaise et Babet, com. en 2 actes, mêlée d'ariettes ; 
par Monvel, mus. de Dalayrac Paris, i ySS, in-8. 

Biaise Vévèilléj ou le Magister amoureux, par MM. 
Mars et Raban. Paris, iSiS et iSSg, 3 vol. in-12, avec 
3 lith., 7 fr. 5o. 

Biaise le savetier (suivi de la Noce de Nicaise), op.* 
com. en i a., en prose et en vers; par Sedaine, mus. 
de Philidor. Paris, Duchesne, lySg, 1769; in-8. — 
Nyon, t. V, p. 204. 

Blaisot, ou la Leçon d'amour^ vaud. en x a.; par 
Laqueyrie et Gerin (Joseph Desessarts d*Ambreville)% 
Pans, Pollet, 1825, in-8. --Représ. au th. delaGaîté. 

' BLAMEE AUSAULT (J. D. L., sïeur de): L' Insta- 
bilité des félicités amoureuses, 

BLANC (A.), de Marseille: La Cfinolino, voleis 
Raoubos à balloun — Vivo la Crînolino. 

BLANC (A.), de Paris : Réponse à deux brochures..^ 
BLANC (Ch.): Les Peintres des fêtes galantes. 

BLANC (Madame Éléonore) : Biographie de Flora 
Tristan. 

BLANCHARD: Le Petit chaperon rouge. 

BLANCHARD (P.), tv2id.: Les Amours pastorales 
de Daphnis et Chloé. 

B/anc^e, par Justin Gensoul. PariS) Coquebert, 1843, 
in-8 de 22 feuilles, 1/2, 7 fr. 5o. 

Blanche d'Orbe^ précédé d'un Essai sur Clarisse Har* 
lowe et la Nouvelle Héloïse; par Hipp. Castille. Paris, 
Sartorius^ 1869, 2 vol. in- 18, 2 fr. 

Blanche de Rancy, ou Histoire de deux jeunes fran- 
çaises dans les déserts et che^ les sauvages (par M"^ 
Guénard). Paris, 1802, 2 vol. m-12. 



mt 



BLANCHEFLEUR — BLANQ.IIE a 3 

Blanchefleur, par Paul Féval. Paris, Baudry, 2 vol. 
în-8. Et Paris, Bourdilliat, i858, in-i8 jésus, i fr. 

BLANCHENAYE-VERNES (M"'): Mariage, trad. 
de l'anglais. 

Blancherose, conte. Londres (Paris), lySi, in- 12. — 
Nyon, n? 999 3. 

BLANCHET : Les Funestes effets de la vertu de 
chasteté dans les prêtres — La République des femmes^ 

Blanchisseuse (La) de fin, ou Tout ce qui reluit n'est 
pas or^ vaud. grivois; par Georges Duval et Rochefort 
(Vaudeville). Paris, 182 5, in-8. 

Blanchisseuse (Là) de Mousseaux^ ou les Amours- 
de M. Coco, pièce grivoise, mêlée de chants, dédié à 
MM. Bengale, Jordan Coupe-tête. Gorsas, Desmoulins,. 
Marat, Gaiat, Prudhomme. Rœoerer, etc., tous ci-de- 
vant compagnons et amis [ae ci-devant très-haut, très* 
puissant prmce Mgr le duc d'Orléans, actuellement 
Philippe Capet, gentilhomme malgré lui. Paris. 179I9 
in-8. — Boulard, t. IV, n® iSôy; Luzarche, 4^484. 

Blancs-becs (^*)j vaud. en 2 a. , par Anicet-Bour- 
geois et Ed. Briseoarre (Folies-Dram.). Paris, Beck^ 
1842, in-8. 

BLANDY (S.): Revanche de femme, 

BLANÉS (de) : Neraîr et Melhoê. 

BLANGINI, en collaboration avec DARTOIS: Figaro^ 
ou le Jour des Noces, 

Blanque (La) des filles d'amour , où la courtii^ane 
Myrthale et sa mère Philire devisent du rabais de 
leur mestier et de la misère de ce temps. Paris, Nie. 
Alexandre, 161 5, in-8 de 14 pages. — La Vallière, n** 
391 3**, Leber, I, n" 25o3^; Chaponay, 160 fr. 

Voir: Le Pot aux roses découvert, ou le Rabais des filles 
dTamow, 

Blanque (La) des marchands mesle:^ s'ouvrira le di^ 
manche de Caresme- Prenant..., A très-déliée, très- 
menue et très-maigre damoiselle. S.l. n. d. (Paris), in-8.. 

Réimpr. en t635 sous le titre de La Blanque des illustres 
filoux du royaume de Coquetterie. Paris, in- 12 (La Vallière^ 



24 BLANQUET — BLASON 

« Revue satirique, et quelque peu gaillarde, des travers et des 
ridicules du jour. » <Leber, t. 1, n* 241 7J. 

BLANQUET (Alb.): Les Amours de d'Arta^nan ; 
Les Belles dames du Pré-aux Clercs; La Belle Feron- 
nière; Laurence; La Maîtresse du roi: Le Parc aux 
cerfs. — En collaboration avec L. JuDlCIS: Amour 
et Caprice, 

BLANRY (Laurence de), sous le nom de Paul Far- 
nèse, en collaboration avec Aug. VITU: La Physio- 
logie de la polka. ^ 

BLANVILLAIN : Jupiter et Léda, trad. de Pital. 

Blason (Le) des faulces amours, composé par frère 
Guillaume Alexis, religieux de Lyre. 

Paris. Pierre Levet, i486, petit in-4* goih. de 16 ff. — Paris, 
Pierre Levet, 1489, in-4« eoth. de i5 ff. (Leduc, iio fr.; Solar, 
600 fr.). — Pans, Jehan Lambert, 1493, petit in-4<» goth. de 




a. d., in-4*' gotn. ae 20 n. (neoer, iiv.;. — Lyon, 1497, m-^* 
de 27 ff. (Heber, 11 liv. 11 den., exempl. incomplet). — Paris, 
Michel le Noir, i5oi, in-4». — Lyon, i5o6, in-4». — Paris, s. 
d., pet. in-8 goth. de 28 ff. (J. Picbon, en 1869, n<'458, 100 fr.). 
— Paris, Jacques Nyverd (vers i53oJ, pet. in-8 çoth., fia en 
bois. — Rouen, Jehan Bruges (vers i525), pet. in-8 goth. de 
16 ff. (Cailhava, 126 Ir.). — Paris, Richara Macé, s. d. , petit 
in-8 goth. dà 16 ff. — Paris, s. d., iu-i6 goth. — Lyon, Claude 
Nourry, 1529, petit, in-8 goth. de 33 ff. (Potier, 60 fr.; Coste, 
20 fr.). 

Réimpr. plusieurs fois à la suite de la farce de Pathelin et 
des Quinze joiJS de maria^e^ puis séparément, en 1867, à Ge- 
nève avec une Notice de Philomneste junior (M. Gust. Brunet^, 
petit in- 12 de 60 pp., tiré à cent exemplaires. 

Viollet-Leduc, p. 23 de la Bibliothèque poétique , en parle 
ainsi: 

« Le Blason des fausses amours est un dialogue entre un 
moine et un gentilhomme. Ce dernier soutient le parti de Pa- 
mour, dont le moine, ou Tauteur, se déclare l'adversaire. Ce 
dialogue est en cent vingt six stances de douze vers, dont huit 
«ont de quatre syllabes et les quatre derniers de huit syllabes ; 
chaque couplet est sur deux rimes. Le charme de ce rhythme 
consiste dans la difficulté; car, nonobstant l'essai de La Fon- 
taine, )e ne le trouve pas heureux. On en jugera: 

Le Gentilhomme commence: 

Utî jour passoye 
Près la saussoye 



BLASON 25 

Disant «ornettes. 

Là chevaocfaoye, 

Dont je cbantoye 

Ces chansonnettes: 

Toutes flearettes 

Sont amoarettea. 
C'est de plaisance la montjoye ; 
Bon faict toucher les mammsiettes. 
Et, après plusieurs bergerettea, 
Souvent ^ la recommençoye. 

ATecoues moy, 

Paisible et coy, 

Venait un moyiw, 

Qui, sans esmoy, 

D'estre à part soy 

Mettoit grant peine; 

Par mont, par plaine, 

De longue alaine 
Dfsoit ses heures à desroy. 
Tant que je lui dy: Quel trudainet 
Vous direz bien 1 autre semaine* 
Chantons nous deux par bonne foy. 

Car en chantant 
En s'esbattant, 
Le temps se passe; 

g'ui va rusant 
t devisant, 
Moins il se lasse. 
Bayard tracasse 
Dur et me casse. 
Chantons nous deux, truffant, boordant. 

LS MOTNS. 

S'il convenoit que je chantasse, 
J'ay, dit-Il, la voix un peu basse, 
Et si n*est pas bien accordant. 

Puis je voy bien 

Tant au maintien 

Qu*à la parole. 

Que d'antre bien 

Ne donnez rien 

Fors d'ainour folle; 

Vénus frlvollé 

En son escole 
Voua a fait grand praticien. 
Vous chantez, tout le cueur vous vole, 
Et bien montrez qu'amour affole 
Ceux qu'il détient en aoa lien. 



Tome IL 



a6 BLASON 

J*« esccmté 

Et bien noté 

Votre nusiqui» 

Dont Im dicté 

N*ft pas esté 

Fort «atiKntiqM 

Votre prttiqne 

D« tovt s'aiîpliqiie 
A hjHit kMBT la vanité ^ 

D'amour* doat le traia eât énque* 
Si vous donneray pour re|>liqae 
Responce à ce tfi^vfvt thânte. 

« Certes, il serait foit difBclie ««^«rd'hoi même de sur- 
monter avec plus d'adresM tas emraves que s'était imposées le 
bon moine de Lyre. Le débit ainsi tRtagé , se poursuit et se 
termine à l'ordinaire, e'Mt-à-dlfe «ft wissant la question in- 
décise. » 

Quelquefois la rime eaC la même ^«os la «taaoe toute entière ; 
témoin celle-ci t 

Soit tm ânJwrt 
r rais et platMtfit, 
Soit diligien^ 
Soit plof Inieant 

S^a'iM diamant; 
oli et gent^ 
Soit ptis pmdeot 
Qoe^Bttrident> 
Parlant aussi bien quW romant; 
S'il n'a de Tor et de Tardent 
£t ne^GCMBoist son entregenti 
On lui dit: A Dieu vous command. 

Blason (Le) des barhts de fftàintenant , chose très- 
joyeuse et récréative. Paris, s. d. , in-8 de 8 ff. , et 
Rouen, in-8 de 4 lf« • 

En vers. Curieux Jpofot le» modes de la bart>eïu XVI« siècle. 
Réimprimé dans le Recueil de Mtontaigïoh, 11, '2to-222, et dans 
les Jqyeusete^j XIV, 19 pp. 

Blason (Le) des basqmms et vertugalles, avec la 
belle remonstrance qu'ont faidt quelques dames quand 
on leur a remonstré qu U n'en fallait plus porter. 
Lyon, B. Rigaud, i5'63, pet. iti-8 de 8 £F. — J. Pichon, 
en 1869, n° D29, 65o ff. 

Opuscule en vers, curieux potor riustoh-e des tfiodes. 11 a été 
réimprimé dtfns le Recweil de MontaigiloiL, tome i*', pp. 293- 
3o^ et séparément, «n i^33>,;par Mi Pinard, à 5« ou 00 exem- 
plaires seulement. VeinaM» ^ •&• ^ 



BIA30N -. BLISMQN «7 

Blason {Le) deê danses, oii te voient les melheun et 
ruines venant des danses ^ dont jamais homme ne re- 
vint plus sage, ni femme plus pudique;; par Ouill. pa- 
radin. Beaujeu, i556, i5o6, |n-8 de 3 ff. et 87 pp. -^ 
Soleinne, n** 598, tom. V; Cigongne, n* 338. 

Opuscule très-rart, mais dont le titre est co qu'il y a de plus 

Siquant Ce petit traité de morale a été réimprimé par F, Didot 
76 esempl. pour la collection des Jqyeusetci ^^ Techençr, 

Blasons, poésies aneiermes du XV et XVP siècles, 

recueillies et mises en ordrç , par D.-M. M*** (Méon). 
Paris, 1807^ in-^, ^ Aubiy^ ei^ x86i , 17 fr.; Vçi- 
nant, 17 fr. 

Edition faite avec négligence, et qui, indépendamment de beau» 
coup de fautes, a des vera oibml 11 y a beaucoup d'eaemplaires 
avec un nouveau titre daté de 1809, et auamentés d'un gloa* 
saire des mots hors d'usage. Les pages 53 à 64 doivent se 
trouver doubles à cause d'oQ carton qui contient deq:i pièw» fort 
libres. — Voix \ S en^uivW^ les hlMM$ unafQmiqtm du çorp$ 
féminin» 

BIJlZZ de BXJRY (l^ îwon) : U Fau9t de Gœtkt^ 
trad. en franc. 

BLERZY (Jules), en collaboration avec Albéric SE- 
COND: Un baiser an09\ynui 

BLESSEBOIS (Pierre Corneille) t L'Àlmanac de» 
belles — La Corneille de Mlle de Sçay — L'Eugénie 

— Filon réduit à mettre cinq contre un — Le Lion 
d'Aneélie — Lupanie, histoire amoureuse de ce temps 

— Marthe le Hayer, ou Mlle de Sçayj le Bretteur 

— Œuvre» satyriques — Le Rut, ou la Pudeur éteinte 

— Son Théâtre» 

Blessings {The) ofpolygamy displayed, by R. HUl, 
Londoni 178x1 in-8. 

BLËSSINGTON {It comtesse de)( The Confession» 
ùf an elderly gentleman -^ Flowers of lovelines» -^ 
Gem» of beauty — The Keepsake, 

BLTN de SÂINMORE: Hérotdes , ou Lettres en 
vers, 

BLISMON (Anaffr.), anagr. de Simon Blocquel : Ma- 
lice et imperfection des femmes ^ Trésor de» wrie- 
quinades. 



?8 BLOCQUET — BOAÇA 

BLOCQUET (ou Blocquel): Guide en amour. 

Blonde (La) et la brune, ou les Deux n'en font 
qu'une f comédie en prose j par Ch.-Augustin Sewrin. 
FariSy an III, in-8. — Soleinne, 2440. 

BLONDELET (Ch.), en collaboration avec F- BAU- 
MAINE: Le Beau Péris, 

ÈLONDET (Emile}, sous le nom de Paul MAHALIN 
(Voir ce nom) : Le Bougeoir, lanterne des dames, 

Biondette, drame rustique mêlé de chants, en 3 a.; 
]MLr Leprevost et Ch. Delorme (Fol. dram.}. Paris, 
Beck, i83i, in-8 de i feuille 1/4. 

BLONDI (Cl.): Le Metamorfosi di Ovidio, trad. in 
vers! italiam. 

Blondine^ roman nouveau ; par M"* Cécile de Vala- 
gtnd. Paris, Charpentier, i853, in-8, 4 fr. 

Blondine (La) , ou Aventures nocturnes entre les 
hommes et les femmes, Amsterdam, au marché de Vé- 
nus, 1762, 1790, petit in-8. — Vente à Dresde, en 
1834, n*^ 443. 

Blooméristes (Les), ou la Réforme des juvons, vaud. 
en I acte; par Clairville et Hipp. Leroux. Paris, i852, 
in-8 (Vaudeville). 

ELOT. Voir: La Fameuse comédienne, ou Histoire 
de la Guérin. 

BLUET d'ARBÈRES (Bernard), comte de Permis- 
sion. Voir : PERMISSION. 

BLUM (Ernest): Une Femme qui mord. — En col- 
laboration avec CLAIRVILLE et FLAN: Le Diable 
boiteux, — Avec CLAIRViLLE et MONNIER: Cén- 
drillon, — Avec Hipp. COGNIARD: Elle ou la mort! 
et La Reine Crinoline, ou le Royaume des femmes, 
— Avec Louis HUART : Mémoires de Rigolbocke, 

BLUMENGELD (le vicomte de) : La Question du 
mariage, 

BLYENBURG : Vénères blyenburgicce, 

BOAÇA (F.-A. de); Imitations en vers finançais de 
quelques poètes latins. 



BOISTUAU — BOCCAGE 39 

BOAISTUAU (ou Boistuau, Pierre) : Histoire des 
amours fortunés — Histoires prodigieuses. 

BOAISTUAU (Pierre) et F. de BELLEFOREST : 
Histoires tragiques de Bandely trad. en franc. 

BOATTO: Lo amoroso concetto, i538. 
BOBADILLO (Nicolô) : La Merdeide. 

BOBALI-SORDOrSavino de): Rime amorose e pa-^ 
storali et satire, 1 5 89. 

Bocace des cent nouvelles, ou le livre Décamerone, 
autrement surnommé le prince Galliot, trad. en franc.; 
par Laureus du Premier-Faict. Voir: // Decamerone, 

BOCAGE (Henri) . L* Architecte de ces dames. 

BOCAGE (Paul): La Question d* amour. 

Bocage (Le) d'amour, cont. deux past. : Vune du 
Beau Pasteur (en vers, par Jacq. de Fonteny) : Vautre 
de la Chaste bergère (3 a., et prol. v., par Saint G.... 
de Laroque). Paris. 16 14, 161 5^ 1624, in- 12 de 118 
pages. — Potier, i5 fr.; — Nyon, n° i733i-32. 

Une première édition du Bocage d amour avait paru en 157^, 
mais elle ne contenait que la Chaste Bergère. Quant au Beau 
pasteur^ pastorale à 12 personnages, sans distinction d'actes ni 
de scènes, et dont le sujet rappelle l'églogue de Virgile: For^ 
tnosum pastor Coridon ardebat Alexin , on le retrouve oussi 
dans le volume intitulé: les Esbats poétiques de Jacq, de Fon- 
teny^ i587, in-i2. — Sujet de la Chaste bergère (pièce <^ui se 
trouve aussi dans les Œuvres du sieur de la Roque, imprimées 

— der- 

;uise 
juise- 

ment lui fait part de son amour pour la chaste' Lucile, qui vient 
de se mettre au couvent de Diane. Enfin Coridon apprend que 
Lucile est sa sœur, et alors il épouse Lucile. 

Bocage (Le) d'amour^ ou les Rets d'une bergère sont 
inévitables^ past. en 5 a. et en vers, avec prol. en prose; 
par J. Estival. Paris, Millot, 1608, in- 12 de 11 &, et 
108 pp. — Cigongne, n° i32i ; Soleinne^ n« 921, 
i3 fr.; Nyon, n" 17304: Techener, 28 fr. 

Salade de princes et de bergères, de bergers et de princesses, 
mais à la fin on découvre que tous sont princes. Double ma- 
riage. — > Voici les deux premiers vers: 

Hélas 1 Arlin, serviras-tu toujours 
De girouette aux orages d'amour? 




$f^ BOCAGE — BODARD 

Bocage (Le) de Jossigny, où est compris le verger 
des vierges et plusieurs autres pièces (en vçr§) : par 
J, Le Vasseur, oeNoyon. Paris, x6o8, in-i8. — Tech. 
i8 fr.; Van den Daele, n° 227, avec 2 autres articleS| 
9 fr. 

Jacq. Le Vassenr était on théologien et un inanTais poète. 

Bocages (Les) du sieur de La Chamaysy pastorale 
en 5 a. et en vers, où l'on yoid la fuite de CirinCi le 
duel de ses amants, les desdains et les ruses d*Amir<, 
Pextravagance de Meliarque, la jalousie d'Eliandre. 
l'ardeur de Filenie. la iroidèur de Neristil, la vanité 
des charmes de Thoiitris, sa mauvaise fin, et les dis- 
grâces de Ponirot. Paris, Toussaint Dubray, i632, 
m-8 de 10 ff. et 188 pp.»— Nyon, n" 174x2; Soleiane, 
n° 1694. 

BOCCACE (Jean): VAmorosa Fiammetta — LM- 
morosa visione — Ameto, overo Comedia délie ninfe 
florentine — Il Decamerone — De claris mulieribus 

— De duobus amantibus Guiscardo et Sigismunda 
Tancredi fllia — Dialogo d^amore — Jl Filostrato 

— La Hisioria di Guiscardo e di Gismonda — /«• 
vectiva di M. Gio. Boccaccio contro una malvagia 
donna, — Le Livre des deux amans Guiscardo et la 
belle Sigismunda, etc. — Ninfale fiesolano, osia Vin- 
namoramento di Affrico e Mensola -^ Opère — // 
PhilocolOf ou // Philocopo — Rime — La Tesgide 

— VUrbano. 

Boccace, ou le Décameron, vaud. en 5 a. ; par Bavard, 
de Leuven, Brunswick et de Beauplan (vaudeville). 
Paris, i853, in-8- 

BOCCELLA (C): / tre Hbri dell'arte amatoria. 
Voir: OVIDE, trad. italienne. 

BOCCHINI (Bartol.), detto Zan Muzzina : // Miseu^ 
glio di pensieri — Opère di Zan Mu:[s[ina -^ Raccolta 
ai tut te le opère di B. Bocchini^ ditto Zan Mu:{J{ina 
Jl Trionfo di Scappino. 

BOCERUS (H.): De adulterio et adulteriis, 

BODARD : Les Saturnales modernes, ou la Soirée 
de carnaval. 



BODASSB — BOHÉMIENNE 3i 

BODASSE (Gt8pard«Mtgnuft)t La Ftmme comme il 
y mi a tant, 

BODIN (Mlle DuTburquet, connue d'abord sous le 
nom de Jenny Bastide, puis sous celui de Camille 60- 
din) : El Abantcù — Alice de Lostange — AnaU — 
Le Dernier amour ^^ JFV-oiictne de Piainville — Lau- 
rence — Mémoires d'un confessear — Pascalime — 
Savinie — Séverine -> Une Passion en province, 

BODIN (Félix): Le Père et lafltle. 

BCEOER (Laurentius)^. Considérations consciencieuses 
sur le mariage, 

BOELTE (A.) : Narriet Wiison. 

BOERO (Giac): / DiavoU délie donne. 

Boesen (Der) Weiber Zucht^Sehnl, ein schôner Dior 
logu9 von ^weyen Schwestem (L*Ecole des méchantes 
femmes, ouDïaloguede deux sœurs). Francf. 1 565, in-d. 

BOESSET (Antoine), sieut de VUledieu; Airs de 
cour à quatre et cinq parties, 

BOESSIÈRBS (Jeaa): VAriosie franpoîs , trad. de 
Vittlien, 

BŒTTIGER (C. A.): Sahina^ oder Morgensenen 

BOGDANOVITCH. Voir : Les Amours de Psyché 
et de Cmpidon, par La Fontaine, 

BOGÉ: Les Plaisirs de Mars et de V Amour, 

BOGU ANO (Franc,). Voir : Èrotée, 

Bohême (La) galante^ par Gérard de Nerval (plus 
quelques petites nouvelles du même et une notice si- 
gnée : Paul de St-Victor). Paris, Mich. Lévy, i855, 
i856, i858, in-i8ou in-8 Jésus de 824 pp. 

Bohèmes (Les) de ta PégenceyVtLV Xavier de Monté- 
pin, r* partie: La Reine de Saba, Paris, de Potter, 
i852, 3 vol. in-8. 2* partie: VÉpée du commandeur. 
Paris, de Potter, j85», 3 vol.in-6. 

Bohémienne {La) du grand monde,, par Ponson du 
Terrail. Paris, librairie imematieviale, 1867, 3 voU 
in-x8 Jésus. 



32 BOHÉMIENNES — BOISGELIN 

Bohémiennes (Les) de l'amour, — Les Bohémiens 

de V amour ,f scènes de la vie parisienne; par L. de Mon- 
champ (Jacques Sorel). Paris, Fruchard, «859,(i858), 
2 vol. in-32 de gS pp. chacun. — Réimpr. en i863^ 
in-i8 Jésus de 292 pp. et portr., 3 fr. 

Bohémiennes (Les) de Paris. Les Figurantes, par 
Roland Bauchery. Paris, 1844, ^ ^^^- ''^ '^ ^* 

Cet ouvrage a été suivi de Les Bohémiens de Paris , par le 
même, tom. i*', en 1844, in-8, 7 fr. 5o. 

Bohémiens (Les) {attribué à Pelleporl). Paris, 1790' 
2 vol. in-i2. 

M. P. Lacroix, dans une note du Bulletin du bibliophile (de 
i83i, p. 408}, signale comme fort curieux ce volume, devenu 
très-rare et offrant le tableau d'une partie très-peu recomman- 
dable de la société de Paris vers la fin du règne de Louis XVI ; 
gens de lettres sans sou ni maille, escrocs, débauchés, filous, 
misérables de toute sorte, tels sont les personnages que dépeint 
d'après nature un intrigant de bM éuge tr^ au fait de ce 
monde-là. 

BOHSE (A.). Liebe cabinet der dames, 

BOIARDO (Matteo Maria), comte de Scandîano: A- 
mori di Hier, Benivieni. et una caccia d*amore^ etc. 
— Apuîegio volgare, tracl du latin — Orlando inna- 
morato — Sonet ti e can^^oni, 

BOIGNE (Ch. de): Petits mémoires de V Opéra, 

BOILEAU ( Gilles ). Voir: Amadis de Gaule, g' 
livre. 

BOILEAU (Jaca.)j Paris, 1635-1716, frère de Boi- 
leau-Despréaux. Voir: De V abus des nudités de gorge. 

BOILEAU-DESPRÉAUX,né en 1 636, mort en 171 1: 
Dialogue, ou Satire X. 

BOINDIN (Nicolas), Paris, 1676-1751.il faisait pro- 
fession d'athéisme, ce oui lui attira beaucoup de dé- 
sagrément. Voir : Le Bai d*Auteuil — Ses CEuvres, 

BOIREAUX: Un voyage à Cythère. 

BOÏSEUL (Jean): Traité contre les danses. 

BOISGELIN (Jean-de-Dieu Raymond de), cardinal, 
mort en 1804: Les Héroîdes a* Ovide, trad. envers 
irançais — Recueil de pièces diverses. 



BOISJOURDAÎN — BOISSEUL 33 

BOISJOURDAIN (de), pseudonyme : Mélanges hist., 
satiriques et anecdotiques, etc. 

BOISMORAND (l'abbé de), 1680-1740. Il était connu 
dans le monde sous le nom de l'abbe Sacredieu, parce 
que sacredieu était son juron ordinaire. Voir: Anec- 
dotes de la cour de Philippe-Auguste — Histoire amou- 
reuse des princesses de Bourgogne. 

BOISMORTIER (Mlle Suzanne) : Hist. de Jacaues 
Féru et de valeureuse demoiselle Agathe Mignard, 

BOISRAYON (A.)î A toi, courtisane! 

BOISROBERT (F. Le Mctel; sieur de) , de PAcad. 
française, né à Caen^ en 1592, mort à Paris, en 1662: 
V Amant ridicule — Les Apparences trompeuses — La 
Belle invisiblCy ou la Constance éprouvée — La Belle 
fiaideuse — Les Coups d* Amour et de fortune — La 
Tulle gageure, ou les Divertissements de la comtesse 
de Pembroch — Histoire indienne d*Anaxandre et d'O- 
rape — L'Inceste supposé — L'Inconnue — La Ja- 
louse €felle-méme — Nouvelles héroïques et amoureu- 
ses — Pyrandre et Lysimène — Les Rivaux amis — 
Les Trois Orontes — La Vie n*est qu*un songe. 

BOISSAT (Pierre de), né à Vienne en Dauphiné, en 
i6o3 : Histoire né^repontique, contenant les amours 
d'Alexandre Castnot. 

BOISSEAUX (H.) : Mam* selle Pénélope. — En col- 
laboration avec SCRIBE: Les Trois Maupins, ^ou la 
Veille de la régence. 

BOISSELOT (Paul): Amour et amour propre. — En 
collaboration avec E. HUGOT : Trois nourrissons en 
camavaL. 

BOISSERAIN (Hérouard de): Le Portrait des co- 
quettes, 

BOISSEROLLE (M"" d'Astanières de) : Le Congrès 
de Cythere, trad. de Pital. 

BOISSET (Melchior): Les Mariages par circons- 
tances. 

BOISSEUL (Jean); De la puberté che^ la femme. 

Tome II 5 



34 BOTSSIER — BOK 

BOISSIER DE SAUVAGES DE LA CROIX (Fr.) : 
Thèse, 

BOISSONADE: Le Goupillon^ trad. du portugais. 

BOISSONNEAU; Les Mariages d'aujourd'hui. 

— BOISSY (Lau8 ou Louis de), mort en ijSS: VA- 
mant de sa femme^ ou la Rivale d'elle-même — Les 
Amours anonymes — Autant en emporte le vent, ou 
Recueil de pteces un,peu.., un peu....^ on le verra bien 

— Le Billet doux— Le Congrès de Cythère^ trad. de 
rital. — L'Epoux par supercherie — Les Filles fem- 
mes et les femmes filles, ou le Monde changé — La *** 

— La Frivolité — Le Je ne scai quoy — Le Mari 
garçon — Mes délassements^ ou Recueil de contes mo- 
raux et historiques — Œuvres de théâtre — On ne 
^y attendait pas — Paméla en France — Le Pro- 
gramme d^ Eugénie, ou les Effets de Vamoui — (i^inze 
minutes, ou le Temps bien employé — Le Triomphe 
de l'intérêt — La vierge de 20 ans. 

Botte {La) à la malice^ ou les Ruses et astuces des 
femmes, recueil de roueries, fraudes, etc.; t>ar un phi- 
losophe confident de ces dames et de ces demoiselles. 
Paris, Renault, 1846, 1849, ÎQ-i^ de 3 feuilles. 

Boite {La) de Pandore et Vénus Callipyge, contes 
en vers; par P.-A. V. Paris, 1802, in-8t — Bramet, 
n? 218, 6 fr. 5o. 

BOITEL (P. de), sieur de Gaubertin: La Défaicte 
du faux amour. 

BOITEL (Léon) : Une aventure lyonnaise. 

BOITET de FRANVILLE (Claude), Orléans, iSyo- 
1025: Les Dionysiaques, ou tes Voyages, les amours 
et les conquestes de Bacchus — Les Tableaux d'a- 
mour. 

BOIVIN (M- V) et A. DUGÉS : Traité pratique 
des maladies dé Vutérus. 

BOIZARD de PONTAU: L'Heure du berger. 

Bok et Zulba, roman allégorique, trad. du portu- 
gais de Domanrel Eniner (comp. par de La Salle?). 2 
vol. in- 12, titre gr. et lig. à demi-page. — Techener, 
8 fr ; Nyon, n*» 885o. 



BOLAN — BON 35 

Bolartf ou le Médecin amoureux^ parodie (tout en 
vaud.) de Roland (par Bailly). Pans, lySô, in-8. — 
Soleinne, n° 336o. 

BOLL (J.). Voir: Histoire pittoresque des passions 
che^ l'homme et çhe:( la femme. 

BOLLA (Barthélémy), de Bergame : Thésaurus pro- 
verbiorum italico-bergamascorum. 

BOLOGNE (Pierre de), poêle, né à la Martinique; 
en 1706, mort en 1789: Amusements d'un septua- 
génaire. 

Bolognese (//), ov2ro Masetto da Lampolechio (en 
octaves, aut. inconnu). S, 1. n. d. (Florence, XVI* siè- 
cle), in-4" de 4 ff. iîg. s. b. — Libri, 89 fr. 

C'est le conte da Décameron, traité en français par La Fon- 
taine. A été réimpr. sous le titre : Istoria di Ma\etto. Flor^ce, 
1557, *D-4* <*6 4 "1 I fig- 8* ^- — Potier, 25 fr. 

BOLOGNETTI (Franc) ; // Piacere. 

BON (M** Elisabeth deV. Clarentine, trad. de Pan- 

flais — Le Devoir, trad. de Pangl. — Les Femmes, ou 
lien de trop, trad. de Tangl. 

' Bon {Le) curé Jannot et sa servante y conte en vers ; 

Car J. de Cambry. Londres (ou Bruxelles)^ 1 784, in- 18. 
'iréà petit nombre. — Bergeret, n° i68d. 

Bon jour et bon an à MM. les Cornards de Paris 
et de Lyon^ avec les privilèges de la confrairie des 
Jans: ceux qui sont morveux se mouchent; par le sieur 
Tabarin. Lyon, jouxte la copie de Paris, 1620, 1625, 
pet. in-8 de 8 n., avec fig. du Cornard et de sa femme. 
— Leber, n" 2617. 

Pièce très-rare, et qui a été réimprimée dans le tome II des 
Œuvres complètes de Tabarin. Paris, Jannet, i858. 

L*auteur de cette facétie s'étend longuement sur les Cornards, 
il divise « ceste confrairie en trois classes: Cornards volontaires, 
Cornards ignorants qui n'en scaveut rien et Cornards forçats 
ou contraints. 

« Les premiers portent leurs boys d'une autre manière que les 
autres, car leurs cornes passent leur chappeau ; chacun les mons- 
tre au doigt et sont plus vilipendez que les autres qui se peu- 
vent cacher. 

« Les ignorants, je crains d'en parler, tant y en a, car si cha- 
cun d'eux m'avoit donné un coup , asseurez-vous que je serois 
bien chargé. » 



56 BON — BONBONS 

BON LE CAMUS: Anacréon, trad. en vers. i852. 

Bon-ton (The) Magajçine, or Microscope of fashion 
and folly. London, 1791-92, 2 vol. in-8, fig. Carica- 
tures curieuses, parmi lesquelles il y des lig. libres. 
— Bignon, i5 fr. 

Bon (Le) vieux Temps, par Paul Lacroix^ dit le bi- 
bliophile Jacob. Paris, i835, a vol. in-8. 

Dix nouvelles, dont deux, la Servante, qui occupe un volume 
presque entier, et la Pipie^ sont assez égrillardes. 

BONACCIOLl (Luigi). Voir: De conceptionis indi- 
dis — De virginitatis notis^ graviditate et partu — 
Eneas muliehris incipit. 

BONAFONT. en collaboraUon avec CHAZET : Le 
Vin, le jeu et (es femmes, 

BONAFONT (J.-P.) : La Femme arabe dans la pro- 
vince de Constant ine. 

BONAFOUS : Le Parterre du Parnasse françois. 

BONAFOUS ou BONASOUS (Mlle Marie Madel): 
Tanastés. 

BONALD (de) : Du divorce au XIX^ siècle. 

BONAPARTE (Louis) : Marie, ou les HoUandoises. 

Bonaparte et Muraty ravisseurs d'une jeune femme, 
et quelques-uns de leurs agents complices de ce rapt 
devant le tribunal de i" instance du département de la 
Seine (Mémoire de J.-H. Revel contre M"^* Denuelle- 
Laplai^ne, comtesse de Luxbourg). Paris, Michaud, 
181 5, in-i2 de 9 feuilles. — V. REVEL. 

BONARELLl (le comte Guidubalde de), Urbin, 1 5o3, 
Fano, 1 608 : La Difesa del doppio amore di Clelia — 
Filli di Sciro, 

Bonbonnière (La)y ou Comme les femmes se vengent, 
vaud. en I a. ; par Ouvert et Lausanne (Palais-Royal). 
Paris, Beck, 1844, in-8. 

Bonbons (Les), ou l'Amour par devises, vaud. en 1 
acte, anonyme et inédit. 
Le manuscrit se trouve chez M. le baron Taylor, qui possède 



BONPILH '^ BONIFACap 3j 

uo autre maouscrit intitula: Les Cornets de bonbon^ ou le Ma- 
riage par devise^ comédie en i acte et en proee, 

BONDÏLH (H.): Le Débordement de la prostitu- 
tion à Marseille. 1867. 

BONNEFONS (Jean), poète latin, né à Clermont, en 
Auvergne, en i554, mort eç 16 14. 

J. Bonefonii Opéra omnia^ seu Basia. Paris, iSSy (Potier, 
en 1860, a5 fr.}^ i388, 1689 jpet. in-ia. — Sous le titre de Ba- 
sia^ Lugd.-Bat., 1618, 7659, m 13. — Sous le titre de Panctuh 
ris^ Amst,, 1767, in-8; et, avec préface de Bcrn. de la Monnoye, 
Amst. (Paris), 173S, 1726, in-ia. •— Inséré aussi dans les De- 
Utiœ pœtarum gallcrum. -> Les œuvres de Bonnefons ont été 
traduites en français par Durant de la Bergerie, sous le titre: 
Imitations du latin, ae Jean Bonnefons ei autres gayetet amou- 
reuses^ et par F. T. sous celui-ci : La Pancharls, ou les Bai" 
sers de Jean Bonnefons (Voir ce tilre). — Imitations du lutin 
de Jean Bonnefons et autres gayete^ amoureuses^ en ryme 
franc, par Gilles Durant de la Bergerie. Paris, 1610, pet. in-8, 
pour, de Bonnefons; catal. L. R. D. (679J, 70 fr. ; Nodier, 33 
fr.; Lyon, 1618, a tomes in-Sa; Leyde, 1659, petit in-13; Te- 
cben^r, 10 fr., etc. — Dans ses imitations des poésies latines de 
Bonnefons, Durant est rêveur et tendre , plus mélancolique que 
passionné. 11 a bien le ton de la plainte d amour.... Aucun poète 
du XVi* siècle n'a mieux peint ce qu'on peut appeler le triste 
bonhear, la tristesse qui naît du plaisir, la mélancolique habi- 
tude des ftmes tendres d'associer Tidéc de la mort à Vidée de 
la volupté apaisée. Cette rêverie philosophique chez Durant 
D'esiclut pas l'enjouement. En plusieurs de ses pièces, les grftces 
élégantes de son style, grâces parfois un peu raffinées, font pen- 
ser au XVIII* siècle. En outre des pièces de Bonnefons, le vo- 
lume de Durant de la Bergerie est presque entièrement rempli 
par ses Gayete\ amoureuses ^ des chansons, des odes, etc — • 
Les éditions de 1735 et 1736 doivent contenir un carton de 8 
pages pour les pièces retranchées, carton qui manque quelquefois. 

BONEL (P.-G.-A.), en collaboration avec JORRE 
fils : Les Trois Fanchons. ou Cela ne finira pas ? — 
Avec LEBRUN-TOSSA: La Jolie varfumeuse, ou la 
Robe de conseiller. — Avec VlLLlÉRS: Fûrioso à 
Bourges, ou l Amant funambule. —• 



BONFINU (Ant.) ; De pudicitia conjugal! et vir- 
ginali. 

Bonheur et tourments d'amour, poâme en 
bleaux ou romances} par Cassan, photographe, 
tauban, impr. Forestié, 1867, in-8, 12 pp. 

BONIFACCIO (Oasp.) ; Amor vénale 



poâme en 8 ta-* 



38 BONÏFACE-DELCRO — BONNES 

BONIFACE-DELCRO: Études sur la condition des 
femmes dans la famille. iSbj. 

BONINI (F. M.): La Donna combattuta, 1667. 

BONJOUR (Casimir^ : Le Mari à bonnes fortunes, 
ou la Leçon — La Mère rivale — Le Protecteur et 
le mari. * 

BONNAL (Félix de) : Les Souffrances d*un amou- 
reux. 1864. 

BONNAL (Marcellin de) : Lamentations, ou Renais^ 
sance sociale — Un amour en Algérie 

BONNARD (J. T.): Céphise et Harpin, ou V Amour 
intrigant. 1824. 

BONNARD (L. T.) et DESTOUCHES: Nouveau et 
galant secrétaire des amants. 

Bonne {La) aux camélias^ com.-vaud. en i. a. : par 
Hector Crémieux et Jaime tils. Paris, librairie drama- 
tique, 1867, gr. in- 18, 36 pp., 1 fr. 

Bonne {La) femme. A Montefiasque, chez Martin 
Trop-tot-Mané, s. d., tig. de la femme sans tête, in- 12 
— Leber, I (2765). 

Bonne {La) femme, ou le Phénix, parodie d'Alceste, 
en 2 à. et en vers,, mêlée de vaudevilles et de danses. 
Paris, Chardon, 1776, in-8. — - La Vallière-Nyon, V, 
p. 195. 

BONNECORSE (Balthasar), Marseille, 1 630-1706: 
U Amant raisonnable. 

BONNEJOY-PÉRIGNON (M««): Un mariage d'in- 
clination — Une passion entre époux. 

BONNELÏER (Hipp.), litt., i79C)-i868: La Fille du 
libraire — Mœurs d* Alger. Juive et Mauresque. — 
La Plaque de cheminée. — Et avec E.-C. TAILLARD: 
Petite biographie des gens de lettres vivants 

Bonnes {Les) d'enfants, ou Une soirée aux boule- 
vards neufs^ vaud. en i a.; par Brazier et Dumersan. 
Paris, Barba, 1820, 1824, 18J7, in-8. 

Bonnes {Les) fortunes de Pierre Mendea., par d*Ara- 
quy. Paris, Fontaine, ïSbj, gr. in- 18 de 3i7 pp., 3 fr. 



BONNETIÈRE — BONS Sg 

Bonnetière (La) et le calicot, ou les Amours de la 
veuve nioselle avec Coco Basarapé. Paris, impr. Auf- 
fray, i832, in-8 de 8 pp. — Potpourri sur quelque 
scandale privé. 

Bonnets (Les), ou Talemik et Zinera^ traduit de 
l'arabe. Londres, 1765, in-8. — Scheible (1866, page 
346), X fl. 12 kr. 

BONNETTY (L.-A.) : Proportions du corps humain. 

BONNEVAL (G.-B. de): Mémoires de Mlle de Fan- 
fiche — Le Voyage de Mantes y ou les Vacances de 17. 

BONNEVAL (le comte de), 1 675-1 747: Ses Mé- 
moires. 

BONNEVILLE (N.). Nouveau code conjugal. 

BONNODIÉRE (de LA) : Le Cantique des canti- 
ques, trad. en franc. 

Bons (Les) contes du sire de la Glotte^ suivis de la 
Chaste Su:çanne, op.-com. en i a., du même. Babel^ 
à Tétage de la confusion des langues, 1870, in- 18 de 
46 pp., avec front, à Peau forte, 10 fr. 

• Ces contes auraient étonné le bon La Fontaine, et feront 
frémir M. le comte de Chevigné, gendre de M*"* Clicquot, non 
moins qae M. Jabert, avocat près de la cour de cassation de 
Paris et membre de la Société de Saint-Vincent de Paul, qui 
aont les derniers des conteurs français, en date, s'entend. Le 
sire de la Glotte doit être on ne peut pas plus proche parent 
da vidame de la Braguette, alias M. Alocrt Glatigny, immor- 
talisé par les Jqyeusetés galantes ». Telle est l'annonce qu'en 
fait l'éditeur anonyme, qui doit être un jeune coi assez mal 
perché, selon l'expression de Baudelaire, quand il parlait de son 
ami Poulet- Malassis. Ces contes sont au nombre de cinq : le 
Parricide par ignorance; la Famille; la Découverte; l'Honnête 
scrupule; la Vérole guérie. Ils sont fort libres, on peut cepen- 
dant transcrire le début du premier: 

« Voyons, du calme: â quoy bon s'insurger 

Contre le sort? Hét mon ami, nous sommes 

Tous plus ou moins mortels... Les pleurs des hommes 

En pareil cas peuvent ils alléger 

Le sac d'ennuis jeté sur leurs épaules? 

Li chose n'est certes pas des plus drôles. 

Mais il en faut prendre notre parti. 

Ainsi, mon cher, vous êtes averti: 

Votre femme est perdue. Avant l'aurore 

Elle aura dû trépasser. Je veux bien 

La venir voir demain matin encore, 



40 BONS — BORDEL 

Mais pour la forme... Allez, en bon chrétien, 

Chercher un prêtre, et priez pour son âme ». 

Le médecin, ayant dit, s'en alla, 

Jean resta seul avec sa pauvre femme: 

« Eh q-ioyl fit-il, Madelon, la voilà 

Celle qu'un |our, à mon bras suspendue, 

Je fis entrer, }oyeuse, à la maison, 

La voilà roide, immobile, étendue... etc. ». 

Le reste devient un peu plus leste; mais il suffit de l'échan- 
tillon pour faire voir qae, en effet., l'auteur ne manque pas de 
vivacité et de couleur. 

La Chaste Sus^ann?, qui termine le volume, est un opéra co- 
mique en I acte; c'est certainement le plus court qu*on ait ja- 
mais fait, car il ne se compose que de 5 vers, bien qu'il y ait 
pour interlocuteurs: les deux viei. lards, Suzanne, et le chœur. 
Nous aurions désiré en gratifier le lecteur, mais il est impos- 
sible de le taire, ou comprend fdclbment pourquoi. 

Bons (Les) gobets, ou Comme on s'aime à Mont- 
morency, com.-vaud. de Francis (Leroy) et Brazier. 
Paris, 1809, in-8. — Soleinne, n** 2 55o. 

Bons (Les) maris font les bonnes femmes^ vaud. en 
3 a. ; par Valéry (Ch. Mourier), Davesne (L. Dubois) 
et Prosper (Lepoitevin de Legreville). Paris, 1834. 
in*8.— Soleinne, 3217. 

Bons mots d^ Alexis Piron, suivis des différents 
contes, poésies et anecdotes qui n* ont pas encore paru. 
1798, in- 18. — Catal. Fr. Noôl. 

Bontà {La) délie donne in risposta a gli huomini 
che dicono maie di loro (en vers); par Ant. de* Santi. 
Bologna, Pisarra, s. d. (vers 1700), in-12. — Libri, n" 
2967. 

Bonté {La) d'une femme, étude ; par Hippolyte Au- 
ger. Paris. 1862, in-8. 

BONYER (Nie.) : Élégie de Baptiste Mantuan. 

BOOSER (la citoyenne): Triomphe de la saine phi- 
losophie, ou la Vraie politique des femmes. 1793. 

BORDE (Charles), né à Lyon, en 1731, mort en 
1781: Eloges de milord Contenant — Œuvres ga- 
lantes et philosophiques — Ses Œuvres diverses — 
La Papesse Jeanne — Parapilla. 

BORDEAUX (Cristophe de), parisien : Chambrière 
à louer, à tout faire — Varlet à louer j à tout faire. 



BORDEAUX — BORDEL 41 

BORDEAUX (Fr.-M.-J), contemporain : Justine, ou 
les Malheurs de la vertu. i835. 

Bordel {Le) apostolique, institué par Pie VI, en fa- 
veur du clergé de France, Paris, 1790, in- 18, ou pet. 
in-8 de 16 pp. 

Bordel (Le) dans le cloître. Voir: V Enfant du bor- 
del et le Monialisme. 

Bordel {Le) des Muses, ou le Neufpucelles putains, 
caprices satyriques de Théophile le jeune (par Claude 
Le Petit) ; divisés en quatre parties. Fragment. Partie 
F|reroière. Omnia tempus habent. A Leydeh, sur le vé- 
ritable manuscrit de l'auteur fidèlement reveu et rais 
en ordre par un de ses amis après sa mort ; s. d., in-8 
de 24 pp. 

Ce fragment du livre qui devait être intitulé le Bordel des 
muses serait la seule chose qui en eut paru, et encore, diaprés 
le titre même, ue serait-ce qu'un ouvrage posthume. Il contient : 
Une épitre dèdicatoire sous le nom du baron de Schildebek 
i M. Christ. Wolfgang, la table générale du contenu dans les 
apatre parties, 4 sonnets, une épiaramme, stances- sur mon 
Bordel des muses, et frontispice de 1 Europe ridicule. Voir, pour 
plus de détails, l'édition de Théophile^ annotée par M. Alleau- 
me (Paris, Jannet, i856, tome i*"', p. m). Déplus, une lettre 
de M. Ed. Foumier, lue à l'audience du 10 février 1860 au 
tribunal civil de la Seine, dans le pro:ès de M. Alleaume et des 
propriétaires de la BIbliothè]ue Elzévirienne (lettre reproduite 
dans le Droit du i3-i4 février), nous apprend que c est à la 
BiblioUièque impériale (à V Enfer) qu' Alleaume a trouvé l'exem- 
pitire peut-être uniq^ue du Bordel (Bulletin du bouquiniste, 
1860, p. i38}. Voici aussi ce qui dit à Tégird de cet ouvrage 
M. 'Tncotel dans ses Variétés bibliographiques, pp. 338-339*. 

« Le B des Muses, comme on l'a pu voir dans l'arrêt que 

ooos avons reproduit plus haut, est le livre qui a causé la mort 
de Le Petit: mais ce n'est évidemment pas ici l'édition origi- 
Dale. puisqu on dit que l^ouvrage est imprimé sur un manuscrit 
de 1 auteur fidèlement reveu après sa mort. D'après une copie 
manuscrite qui nous a été communiquée de ce livre infâme, 

nous avons pu voir que le B des Muses n'était pas un pofime 

suivi, mais bien une collection de pièces détachées. 

« Dans son Dictionnaire critique, littéraire et bibliogra- 
phique des principaux livres condamnés au Jht, Paris, Be- 
Qoaard, 1800, Peignot (t. II, pp. 33-34), consacre à Claude Le 
Petit un article plein d erreurs. 11 le nomme Pierre Petit au 
lien de Claude Le Petit, et dit que l'ouvrage qui a motivé la 
condamnation et le supplice du poSte avait pour titre: Le B... 
céleste. On vient de voir que ce livre ne portait pas ce titre, 
mais éuit intitalé; Le B... des Muses. U ajoute que le B... ce- 

Tome II 6 



42 



BORDEL 



leste est reproduit dans le Recueil du Cosmopolite. C'est en- 
core là une inexactitude, car le B céleste, pas plus que le 

B... des Muses, ne fait partie de ce recueil licencieux L'erreur 
de Peignol, comme toutes les erreurs, a fait vite son chemin, 
car on la retrouve dans les principaux ouvrages de bibliogra- 
phie, et même (qui le croirait ?) jusque dans la nouvelle édition 
du Manuel du libraire du savant M. Brunet (Voir le t. III, 
colonne gQ2). Et cependant cette erreur avait été rectifiée dès 
1844 par Charles Nodier, qui s'exprimait ainsi au n*> 314 de 
son catalogue, à l'article intitulé: Cnronique scandaleuse, ou 
Paris ridicule: «... Ce Claude Petit (sic) fut brûlé en place 
« de Grève pour un autre livre qui n'existe plus, car il n'est 
« pas vrai, comme on l'a dit, qu'il ait été réimprimé dans le 
Recueil du Cosmopolite 9, (voyez Description raisonnée 
d'une jolie collection de livres^ Paris, Techener, 1844, in-8, 
p. 2o3) ». 

' Voici, pour plus d'authenticité, Tarrèt du Parlement lui-même, 
découvert par M. Tricotel, et dans lequel le livre se trouve 
nom né: 

« Veu par la Cour les procès criminels faits par le prevost 
« de Paris ou son lieutenant civil à la requeste du substitut du 
I procureur gênerai du roy contre Claude Le Petit, natif de 
« Beuvron, Eustache et Pierre Rebuffé, comparons impri- 
« meurs, défendeurs, prisonniers à la Conciergerie du Palais, 
« ledit Le Petit, accuse d'avoir fait le libelle intitulé : Le Bor- 
M del des Muses, ou les Neuf pucelles putains, plusieurs feuilles 
« escriptes de sa main faites contre Phonneur de Dieu et de 
« ses saints, lesdits accusés appelants des sentences contre eux 
« rendues le 26 et 20 aoust présent mois ; ladite sentence du 26 
« août, par laquelle ledit Le Petit auroit esté déclaré duement 
« atteint et convaincu du crime de leze majesté divine et hu- 
« maine pour avoir composé, escrit et fait imprimer les es- 
« crits impies, détestables et abominables contre l'honneur de 
« Dieu et de ses saints, pour réparation de quoy ledit Le Petit 
« seroit amené, conduit nud en chemise, la corde au col, par 
« l'exécuteur de la haute justice, dans un tombereau, au devant 
M de la principale porte de l'église de Notre-Dane de Paris, ou 
f( estant à genoux, declareroit à haute et intelligible voix que 
« tneschaT.ment et impiement il auroit composé, escrit et tait 
« imprimer les escrits et libelles par luy recognus mentionnés 
« au procès , dont il demanderoit pardon à Dieu , an roy et à 
« justice; ce faict, seroit conduit et mené en la place de Grève 
« où il auroit le poing droit couppé, puis attacné à un poteau 
M et brusié vif avec son poème , et les cendres jetiées au vent , 
« ses biens acquis et confisqués au roy ou à qui il apparticn- 
« droit, sur iceulx préalablement pris la somme de 400 livres 
« pariais d'amende en cas que confiscation aye lieu au profit du 
« roy ; et à Tésgard de Pierre et Eustache Reoufifé, imprimeurs, 
« sei oient gardés jusques après l'exécution; seroit le nommé 
« Chabot, pris au corps pour estre ouy et interrogé s*ir les faits 
« résultants du procès; mesmes seroient les exemplaires et les 
» escrits imprimés estans en sa possession saisis; ladite sen- 



BORDEL 43 

I tence da 20 aonst, par laquelle, pour les causes resultans du 

• procès, ledit Eustacne Rc'buffé auroit esté condamné à assister 

• à Tamende honorable dudit Petit; ce ïaict, seroit mené atta- 
« cbé au tombereau dans lequel seroit ledit Le Petit , dans la 
« place de Grève, où il seroit battu et fustisé nud de verses et 
« encore au devant du collège royal de TUniversité , et banny 

• pour neuf ans de la ville, paroisse et vicomte de Paris , et a 
I resgard dudit Pierre Rebuffé, qu'il seroit mandé et admonesté 
I en Ta chambre du conseil de la faute par luy commise , de- 
« feoses a luy de récidiver sous peine de punition ; ouïs et in- 
« terrogés lesdits accuses sur les causes d*appel et cas à eux 
> imposés, tout considéré. 

« n sera dict que la Cour, en tant que touche Tappel dudit 
« Le Petit, dict qu'il a esté bien jugé, mal et sans crief appelé 

• par ledit Le Petit et l'amendera; et sur l'appel aesdits Re- 
I huSR a mis et met ladite appellation au néant ; ordonne q ue 
« la sentence de laquelle a esté appelé sortira son effect : les 
I condamne à l'amende ordinaire de douze livres, et pour l exé- 
I cution du présent arrest ladite Cour a renvoyé et renvoyé les- 
« dits Le Petit, Eustache et Pierre Rebuffé, prisonniers, par 
« devant le prevost de Paris ou sou lieutenant civil. 

« De Mesmes. « Du Tillet. 

t A esté arresté qu'avant que ledit Le Petit expirera par le 

• feu, icduy Le Petit sera secrètement estranglé au poteau. 

« De Mesmes. « Du Tillet. 

« XXXI Aoust MDCLXIL » 

L'arrêt fut exécuté le lendemain, i*' septembre, et Claude Le 
Petit mourut avec courage et fermeté. M. Tricotel ajoute : « On 
se tromperait gravement si l'on pensait que les obscénités de 
Cl. Le Petit aient été pour quelque chose dans sa condamna- 
tion. Claude Le Petit a péri dans les flammes du bûcher, non 
pour avoir écrit des obscénités, mais pour avoir raillé dans ses 
vers 11 reliaion et le culte catholi()ues. C'est là ce qu'il est im- 
portant de faire observer. On doit regretter que pour quelques 
saillies impies, pour quelques vers irréligieux, ce malheureux 
poète ait perdu la vie à la fleur de son âge, à vingt-quatre ans. 
C'était la loi de son temps. Dura lex^ sej lex! Cent ans plus 
tard, la législation était aussi bdrbare et aussi sauvage; et pour 
an motif presque identique , un jeun;;! homme de dix-huit ans, 
le dievalier de La Barre, était condamné, en 1766, sous le règne 
de Loois XV, au même supplice du feu, pour avoir (ce sont 
li les termes de l'arrêt ) chanté des chansons abominables et 
exécrables contre la vierge Marie, les saints et saintes, » 

Bordel national, sous les auspices de la reine (com. 
en I a. et en pr.L à V usasse des confédérés provins 
ciaux, dédié et présenté à Aille Thérois^ne, présidente 
du district des Cordeliers et du club des Jacobins, 
auteur de cet établissement patriotique. A Cythère et 



44 BORDEL — BORDELLO 

dans tous les bordels de Paris, 1790, pet. in-8 de 60 
pages et i feuillet^ avec 3 fig. 

Les personnajges sont: Mlle Théroigne, Marie-Antoinette, de 
Lafayette, Bailly, Bazin (va et de chambre de la reine). Mon- 
sieur (amant de la comtesse de Balby) , Mirabeau , Danton , 
Marat, etc. — Cat. Pixérécourt, p. 358, et catal. Noftl, n® 808. 
•— Voir: Vaudeville curieux de la comédie du bordel national. 

Bordel (Le), ou le Jean^f..,,. puni, com. en 3 a. et 
en prose (par Gervaise de Latouche, selon Voltaire, 
éd. de Kenl, t. XIV, p. 14b; par le comte de Caylus, 
selon Barbier ; par llancelot, la comtesse de Verrue et 
Melon, auteur de V Essai sur le commerce, selon une 
note mste de l'abbé de Saint-Léger. V. cat. Soleinne, 
n"»384i et 3883). S. L, ou Ancone (Paris), 1732, 1736, 
1747, pet. in-8 ou pet. in-12. — Soleinne. n»» '3841 et 
3Ô8*. — A Pousse-fort, 1775, in-12 (Leber, n** 2490). 

Pièce excellente, dit Clément dans les Cinq années littéraires; 
en tous cas, e!Ie est fort rare. Elle a été réimpr. dans le Théâtre 
gaillard et dans VAbatteur de noisettes; elle a été traduite eo 
Italien et publiée en Allemagne, sous le titre de la Lupanaria, 
o il Marcol\eno punito, dramma in tre atti. Parigi, 1840. 

M. Goizet, dans son Dictionnaire universel du théâtre en 
France^ indique une édition in-8, 1760, paginée de 37 a 113, et 
une autre Glascow, 1782, in- 18, pag. .S3 à 139; il mentionne 
aussi cette pièce sous le nom du comte de Caylus, comme in- 
sérée dans trois éditions du Théâtre gaillard, 1787, 1788 et i8o3. 

Bordel royal. S. 1. n. d., pet. in-8 de 16 pp.; très- 
rare. Ce bordel est à Versailles, dans l'appartement de 
la reine ; la brochure finit par un entretien secret en- 
tre la reine et le cardinal de Rohan. — Vendu, avec le 
Mea cu'pa.^ Crozet, 27 fr. 5o ; Leber, IV, p. 200; 
Alvarès, (juin i858), avec la Confession de Marie-An- 
toinette a M. Talleyrand-Périgord, etc., 36 fr. 

Bordelaise (La), apologue humoristique; par Jacq. 
Ledoux, dessins par Hadoi. Bordeaux et Pans, 1870, 
in-12 de 99 pp. 

Bordelaises (Les) vengées, réponse à M. Raoul L. de 
Lamorillière; par Jeannette, temme de chambre de 
M"* L., et écrite sous la dictée de sa maîiresse. Bor- 
deaux, irapr. Moulins, 1854, in- 18 de 36 pp. 

Bordello (II), stanze per anco inédite^ delPab. Carlo 
Frani. Faustina N. N. scrivevain Venezia Tanno 1760. 
Pet. in-8 de 32 ff. 



BORDELON — BORNE 45 

Manuscrit exécuté par Fyot, avec un frontispice obscène fait 
à la piume. Cet opuscule, composé de 69 stances, parait encore 
inédit. 

BORDELON (Pabbé Laurent), doct. en théolojgie et 
aut. dram., né a Bourges, en iob3, mort à Pans, en 
1730. Voir: Arlequin comédien aux Champs-Elysées 
— Les Aventures de *** f ou les Effets surprenantes 
de la sympathie — La Coterie des antifaçonniers — 
Les Coudées franches -- Diversiiexcurieuses — Livre 
sans nom — Le Supplément de Tasse Rou^i Friou 
Titave, 

Bordels (Les) de Paris, avec leurs noms, demeures et 
prix. Plan salubre et patriotique soumis aux illustres 
des Etats généraux, pour en faire un article de la Cons- 
titution. Rédigé par MM. Dillon, Sartine, Lenoir, La 
Trollière et compagnie ; dédié à la fédération. 1790, 
in-8 de 24 pp. 

On y lit, p. 32, que V auteur de tEtrenne des grisettes et de 
la Nouvelle liste des cocus s'appelait Marandler. Quoique cette 
brochure soit dirigée contre TÂssemblée nationale , il y a véri- 
tablement une liste de maisons. — British Muséum, n^ 1 577*0; 
Leber, IV, p. 33 1. 

Bordels (Les) de Thalie, ou les Forces d'Hercule. 
Pétjrsbourg (Avignon). 1793, 2 vol. in- 18, fig. — Réim- 
pression des Pantins des boulevards. Voir ce titre. 

BORDER E: De la syphilis, etc. 1847. 

BORDIER: Les Amours de Félix et Rosine — Le 
Ballet de M. le prince, récit de la Volupté qui amène 
les débauche:^ — Le Ballet du hasard. 

BOREL (Pierre Borel d*Hauterive, plus connu sous 
le nom de Petrus), Lyon, 1809-1859: Madame Pu- 
tiphar, 

BOREUX: Galante hiéroglyphe 1800. 

oête et littérateur 
furioso — La Donna cos- 



BOKGHINI (Raffaello), poète et littérateur florentin 
du XVI' siècle : L'Amante furioso — La Di 
tante. 

BORGOGNI (Gher.) : Favolosi successi d^amore. 

Borne (La), roman de mœurs: par E. Arthaud. Pa- 
ris, Ménard, i833, 2 vol. in-8, i5 fr. 



46 BORNIER — BOUCHER 

BORNIER (vicomte Henri de), né à Lunel, en 182 5: 
Comment on devient belle. 

BORRA (Luigi): Le Amorose rime. ï5^2. 

BORROMÉE (St-Charles) : Traité contre les danses 
et les comédies. 

BORSIERÏ (Girol.): V Amorosa prudens^a. i6io. 

BOSQUET (Emile): Le Roman des ouvrières. 1867. 

Bosquet {Le) de Romainville, confidences du soir, 
par Touchard-Lafosse. Paris, Lachapelle^ i833, 2 
vol. in-8, i5 fir. 

Bosquet (Le) des amours, ou le Nouveau catéchisme 
des amants t lettres d'amour, avec leurs réponses, anec- 
dotes et chansons, conseils aux grandes filles qui 
souhaitent se marier, pensées et réflexions de nos meil- 
leurs auteurs sur ramour. Paris, Le Bailly, 186^, 
1869, 1870, in- 18 de 108 pp. — Bibliothèque senti- 
mentale, joyeuse, grivoise et amusante. 

Bosquet (Le) des amours^ ou les Étrennes de Vénus. 
Paris, in-i2, fig. — Scheible, 1867, p. 88. 

Bosquet (Le) des grisettes. Voir: La Grisette à 
Paris. 

BOSQUIER (Philippe) : Tragédie nouvelle dicte le 
Petit Ra^^oir. ibSg. 

BOSQ.U1LLON, traducteur, en 1802: Traité de 
la gonorrée virulente. 

BOSQUILLON ( Alexandre ) , contemporain : La 
Dame aux yeux verts. 

BOSSEMIUS (M.) : De clericorum cum fœminis 
cohabitatione . i586. 

BOTON (Pierre) , poète maçonnais : La Camille. 
1573. 

Bottes (Les) vernies de Cendrillon, par Charles 
Deslys. Paris^ Dagneau, i853, in 32 de 2 feuilles (Bi- 
bliothèque mignonne), 5o cent. 

BOUCHER d'ARGIS, Lyon, 1 708-1 780: Principes 
sur la nullité du mariage pour cause d impuissance. 



BOUCHER — BOUCHELOITE 47 

BOUCHER de PERTHES, 1788-1868, littérateur, 
économiste, voyageur, etc., et célèbre surtout par sa 
découverte de l'homme fossile : Nouvelles — Satires, 
contes et chansonnettes. 

BOUCHEREAU, aut. dram.: Amour et poésie, 

1841. 

BOUCHERY (Emile) et LAUTOUR-MEZERAY : 
Maritalement parlant. 18 33. 

BOUCHET (Guill.), ou Du Bouchet, sieur de Bro- 
court, Poitiers, 1 526-1606, d'abord libraire, puis juge 
Consul : Les Sérées. 

BOUCHET (Jean), poôte, Poitiers, i476-i555: LM- 
moureux transy sans espoir — Les Angoysses et re- 
mèdes dt amour — Le jugement poètic de V honneur 
Jèmenin — - Le Triomphe ae la noble et amoureuse 
dame. 

Jetp Boucbet n'était |>as an mauvais poète; il est regardé 
comme le premier qui ait fait alterner les rimes masculines et 
les rimes féminines. Les Angoisses et remèdes d'amour sont 
citées à ce titre; mais l'édition la plus estimée pour la lecture 
est celle d'Abr. Cousturier, Rouen, 1599 (ou 1602), in-i6 de 
119 pp., laquelle a l'avantage de renfermer de plus que les autres 
l'Histoire a'Euriale et Lucresse, compilée par Enée Sylvius^ 
et translatée de latin enfrançois, à la requeste des dames ^ 
toujours car Jehan Bouchet. Ce n'est pas une traduction . c'est 
une simple imitation en vers et en prose de cette aventure ero- 
tique, dans lamelle Bouchet a adouci beaucoup les peintures et 
a fait intervenir la r tison à la place d'un dieu moins chaste.— 
Les Angoisses et remèdes d'amour sont un des premiers ou- 
vraj^es de Jean Bouchet; il en avait fait une édition en i.'îoi . 
inais elle était fautive , ayant été surprise à Tauteur, ce dont il 
se plaint. Cet ouvrage est le récit d'une fiction. Se promenant 
un matin dans un l)ois, Bouchet entend les plaintes de divers 
amants et les consigne dans ses vers sous la forme d'autunt 
d'éligies par strophes, intitulées: L Amoureux transy sans espoir; 
VEnfant banni qui aime par honneur ; L Amour secret qui 
plus qu'il ne veuli^ aime; La Dame se complai^nant de son 
déh. al amy. Bouchet suppose que, touchée des peines de ses 
amants, Minerve ou la Saficsse vient leur donner des conseils 
dont la réunion forme le Remède d'amour. II y a dans tout cela 
beaucoup de naturel et un sentiment très-vrai. Les conseils de 
la dane Pallas sont excellents et d'une charmante naïveté. Puis 
viennent : Les Angoisses Samour — Les Dangers de folle 
amour — Louenges de chasteté — Remèdes contre folle amour. 

BOUCHOTTE (de l'Aube) : Observations sur Vac- 
cord de la raison 1790. 



48 BOUCHU - BOUDOIR 

BOUCHU (René-Viclor): Les Femmes. 1812. 

Bouclier (Le) des dames y contenant toutes leurs bel- 
les perfections^ par L. Le Bermen, sieur de la Marti- 
nière. Tout par amour, rien par force. — Rouen, J. 
BeftongnCj s. d. et 1620, 162 1, pet. in- 12, front, sr. 
par Gaultier, — Taylor (1428); Tross, 5*catal., 10 fi.; 
Nyon, n° 40 3 6. 

Bouclier (Le) des femmes contre les impostures et 
les calomnies des médisans de leur sexe, par Gaillar. 
Paris, Bessin, 1621, in-8. — La Vallière, n** 3 181*. 

BOUDIER de VILLEMERT (P.-).), avocat à Paris, 
né en 1716: L'Ami des femmes^ ou la Philosophie du 
beau sexe — Apologie ae la frivolité — Le Nouvel 
ami des femmes. 

Boudoir (Le) d*Amaranthej ou les Nouveaux plai- 
sirs de l'île de Cythère. Pans, au Palais-Royal, i8o3 
ou 1808, in- 18 de i34 pp. en S tomes^ avec 3 ligures 
libres. 

Ouvrage mal écrit et dont Tanteur ne connaissait pas sa lan- 
gue. C'est l'histoire d'une femme cjui commence par être entre- 
tenue et finit par devenir fille publique. Quelques détails curieux 
sur la Destain ville, célèbre matrone de fépoque. 

Boudoir de la duchesse de P... (Polignac)^ ou rap- 
port des scènes les plus curieuses^ publiées par un 
membre de cette académie de lubricité. Chez Despor- 
les, ancien imprimeur de Piron (Paris, 1789), in-8 de 
8 pp., en prose. — Leber. IV, p. 201 ; Alvarès, (juillet 
i858), 6 fr. 5o ; Claudin, en juin i858, 6 fr. ; Bri- 
tish muséum, n" 15775 de la reserve. 

Boudoir (Le) d'une coquetiCy par MM^es Clém. Ro- 
bert, Anals Segalas, etc., et MM. Molé-Gentilhomme, 
Touchard-Lafosse , H. de Kock , Roland Bauchery. 
Paris, Krabbe, 1844, in-8 de 27 feuilles 3/4, avec 2 
grav., 7 fr. 

Boudoir (Le) des courtisanes de l'antiquité, ou Anec- 
dotes curieuses sur ces femmes galantes et sur les 
personnes de distinction qui les fréauent aient. Paris, 
18 10, 2 t. en I vol, in- 18, fig. — Alvarès (juin i858), 
8 fr. 5o; Luzarche, n" 6371. 

Boudoir (Le) et la mansarde, par Michel Raymond 
(Raymond Brucker) et Carie Ledhuy. Paris, Lâcha- 



BOUDOIRS — BOUGIE 49 

pellCj i838, 2 vol. in-8, i5 fr, — A été réimpr. en 4 
vol. in-i2. 

Contenant trois nouvelles: tome 1", La Branche de lilas^ et 
le Rapt^ par R. Brucker. — Tome II. La Femme du fumiste, 
ptr Ledhuy. — Voir: La France littéraire^ tome XI, p. 72. 

Boudoirs (Les) de Paris^ par le duc d'Abrantès. 
Paris, Lachapelle, 1844-45, 6 vol in-8y 45 fr. 

BOUE de VILLIERS (A.-L.), journaliste et roman- 
cier contemporain : Vierge et prêtre, 

BOUFFIER (A.) (contemp.): Mari propose et femme 
dispose. 

BOUFFLERSjTStanislas, chevalier de), mort en 1 8 1 5: 

Le Derviche , Tamara et Ah / si — L'Heureux 

accident — Journée de l'Amour, ou Heures de Cy- 
thère — Ses Œuvres choisies et Œuvres complètes — 
La Reine de Golconde. 

Boufon (Le) de la cour, ou Remède préservatif con- 
tre la mélancolie. Paris, Claude Barbin (HoU.), 1695, 
pet. in-i2, fig. (La Vallière, n° 5906, 3 liv. 2 s.; Desq^ 
20 fr). — Paris, Ch. Barbin, 1700, pet. in- 12 (Leber, 
n' 2440). 

Bougeoir (Le), cora. en i a. : par Clément Caraguel 
(Odéon). Paris, i852, in-i8 jésus. 

Bougeoir (Le), lanterne des dames, yar Paul Mahalin 
(Emile Blondet), dessins par Hadol. Paris, impr. Val- 
lée, 1868, in-8, 32 pp., 5o cent. 



Bougie (La) de Noély ou la Messe à minuit, com.- 




verses impr. à la suite. 

Imitation très-licencieuse de la Chandelle d'Arras, suivie de 
pièces diverses. — Soleinne, n° 3874. 

Gravures: 

Pag. i* — Cela, je crois, n'est pas fort nécessaire ; 
Je n'ai touché que mon bréviaire. 

Pag. a6. — Force fut au curé de tendre le derrière et d'être 
fustigé, etc. 

Pag. 36. — Vous voyez en nous deux pucelles. — Quoi! tout 
dft boa, etc. 

Tome 11 7 



5o BOUCLER — BOUQUET 

Pag. 53. -" Mais quoi I j'entre et je ne sens rien, peste I etc. 

Réimpr. dans \t Nouveau théâtre gaillard^ Concarneau (Bru- 
xelles), 1866, 1. 1, p. 139-198, et tiré à part à 100 ex., pet. m- 12. 

BOUCLER de BRETHEN COURT: Us Amours 
diverses. Rouen, 1629. 

BOUGY (Alfred de), né à Crenoble, en 18 16 : La 
Lui:(ina — Un million de rimes gauloises. 

BOUHIER (le président Jean), Dijon. 1673-1746: 
Les Amours d'Énpe et de Didon — Recueil de tra- 
ductions en vers français — Traité de la dissolution 
du mariage. 

BOUILLET (J.-B.), géologue et banquier à Cler- 
mont-Ferrand : Album auvergnat, bourrées^ monta- 
gnardes, etc. 

BOUILLEUR (J.-B.), contemp.,à Montpellier: Cour 
coculèra de Poussan. 

BOUILLON (N. de), mort en 1 662 : Ses Œ«vres 
— Poésies galantes et autres œuvres. 

BOUILLY (Jean-Nicolas), Tours, 1763-1840: Les 
Jeunes femmes. — En collaboration avec DUMERSAN: 
La Belle au bois dormant. — Avec DUPATY ; Agnès 
Sorel — V Intrigue aux fenêtres. — Avec Joseph 
PAIN : Fanchon ta vielleuse — Haine aux femmes, 

BOULARD (Ant.-Marie-Henri), Paris, 1 754-1 82 5 : 
Les Enfants du bonheur. 

Boulevard {Le) de jour, scènes comiques. — Le Bou- 
levard de nuitj ou le Triomvhe de Vamour, scène en 
prose, mêlée de vaudevilles, â. 1. n. d. (vers ^7^4), 
m-i2 de 12 fF. et 12 pp. — Soleinne, n** 1974. Opus- 
cules très-rares. 

BOULLAULT (M.-J.) : Mes amours à Nanterre. 
1801. 

BOUQUET. (Maurice), contemp. : La Provence a- 
moureuse. 

Bouquet de lafeintise, lié d*une soye desliée par 
la Constance^ et que V Amour afaict d'un lis et d'une 
rose sans espine; où sont ensemblement pliées les a- 
mours fleuries du baron de Bellerose et de la marquise 



BOUQliET — BOURDOIS 5i 

de BeauUs, descriptes par Bern. Astier. Lyon, B. Ri- 

Î;aud, 1610, in- 12. — Ouvr. rare. Nyon, n** 8841; So- 
ar, n° 2201, 10 fr. ; Turquety, n? 737. 

Bouquet (Le) printanier^ ou Recueil des plus belles 
fleurs de ce temps, avec les qualité:^ de chacune en 
particulier, dédie aux dames. Autun, 1662, in-i6, 
tig. en bois. 

Petit traité écrit partie en vers, partie en prose, dans lequel 
la galanterie et la médecine se trouvent entremêlées assez sin- 
gulièrement (Manuel). Nodier, i5 fr. 

Bouquet récréatif cueilly dans les parterres des 
bons railleurs de ce temps, par Gérard Bontemps, 
prince souverain de la Raillerie et grand ennemy de la 
Mélancolie. Paris, 1646, pet. in-8 de 48 pp. — Clau- 
din, en 1868, 10 fr. 

Bouquetière [La), opéra en i a. ; par Hipp. Lucas^ 
mus. d'Ad. Adam (Opéra). Paris, 1847, in- 18 jésus. 

Bouquetière (La) de Tivoli, par Ponson Du Terrail. 
Paris, Dentu, i868, in-i8 jésus, 36o pp., 3 fr. 

Bouquetière (La) du marché des Innocents^ vaud. 
en 3 a. ; par Lubize et Dallard (Délassements-Com.). 
Paris, Marchant, 1847, in-8, 5o cent. 

Bouquetières (Les), ou les 3 mariages, vaud. en 3 
actes et en vers provençaux et français; par P. Bellot 
(Th. du Gymnase à Marseille). Marseille, 1843, in-8. 

Bourbonnoise (La) à la guinguette, farce-vaudeville 
en pr. Paris, Robustel, 1708, in-8 (Nyon, V, p. 192). 

BOURDAILLE (Michel), doct. de Sorbonne, m. 1694. 
Explication du Cantique des cantiques. 

BOURDEREAU (L.). contemporain : Perette et Bas- 
tien. — Avec F. de LANGE: Ù Amour charlatan. 

BOURDIGNÉ (Charles), prêtre, à Angers, en i53i: 
La Légende joyeuse de maistre Pierre Faifeu. 

BOURDIN (Gustave) : Voyage autour de Pomaré, 

BOURDOIS(A.),en collaboration avec CLAIRVILLE: 
Paris au bal. — Avec COGNIAKD fr. : Le Bal du 
sauvage — La Chasse aux grisettes — La Dame aux 
cobéas — Le Monde camelotte, — Avec COLLIOT et 



52 BOURETTE — BOURGEOIS 

LAPOINTE: La Course à la veuve — Le Mari par 
régime, ~ Avec Louis COUAILAC: L'Ange du rc^- 
de-chaussée. — Avec DEL A COUR: La Villa des a- 
mours. — Avec Nerée DESARBRES : Deux femmes 
en gage. — Avec LAPOINTE: Les Dames du cœur- 
volant, — Avec LEFRANC: Maurice, ou V Amour à 
vingt ans, — Avec SIRAUDIN : Les Filles des champs, 

BOURETTE (Charlotte Renyer, dame), plus con 
nue sous le nom de la muse Limonadière, Paris, 1714- 
1784. Elle tenait à Paris un café qui servait de rendez- 
vous aux beaux esprits du iempsiLa Coquette punie — 
La Muse limonadière. 

BOURGEOIS (Jacques), en 1 546: Voir: La Co- 
médie des suppose:^ — Comédie très-élegante, en la- 
quelle sont contenues les amours récréatives ctEros- 
trate, etc. 

BOURGEOIS (Louise), dite BOURSIER, en 1618; 
Observations diverses sur la stérilité, etc. 

BOURGEOIS (le D' L.-X.), contemporain: Les Pas- 
sions dans leurs rapports avec la santé et les mala- 
dies: V Amour. 

BOURGEOIS (Aug.-Anicet), plus connu sous le 
nom d'Anicet-Bourgeois), né à Paris, en 1806: Les 
Honnêtes femmes — Les Secondes amours — Une fas- 
cination, ou V Amour en livrée — La Vénitienne. — 
En collaboration avec ANCELOT: Père et parrain. 
Avec Théod. BARRIERE: La Vie d'une comédienne. 
— Avec BAYARD: Un retour de jeunesse. — Avec 
BRISEBARRE: Les Blancs becs — Le Premier coup 
de canif. — Avec Prosper D... : L*Ami du mari. — 
Avec Michel DELAPORTE: Amours de M. et 3/°" 
Denis. — Avec DELIGNY; Madame Panache. — Avec 
DËNNERY: L'Etoile du bersçer — La Perruquière de 
Meudon. — Avec DESLANDES: Jeanne. — Avec 
DESVERGERS: Soldats, voilà Catin. — Avec DU- 
MANOIR : Un souper tête-à-tête. — Avec Alex. DU- 
MAS et DURRIEU : Le Mari de la veuve. — Avec 
DUPEUTY: Lucrèce. — Aw ce FRANCIS : La Belle 
file. —Avec LABICHE: L'Ecole des Arthurs. —Avec 
Ch. LAFONT: La Petite Fadette. —Avec Ferdinand 
LALOUE: Un rêve de mariée — Avec MASSON : 
Les Mystères du carnaval, — Avec Ch. NARREY : 



liOUROEOISE - BOURGUIGNON 53 

La Femme à la broche — Le Jeu de V amour et de la 
cravache, — Avec VANDERBURCH: Cotillon III, ou 
Louis XV ches^ Af"" Du Barry — Le Petit souper ^ 
ou Louis XV et le Régent. 

Bourgeoise (La) de Grenoble, com. en 5 a., en vers; 
par Jean Millet. Grenoble, x665, in-8. — Méon, 2320, 

Cette pièce est analysée dans la Bibliothèque du théâtre fran- 
fois^ U , 514. Une l>ourgeoise de Grenoble, veuve et mère d'une 
jolie fille nommé Diane, est amoureuse du fils de Rochimon; 
mais Rochimon et son nls sont tous deux amoureux de Diane. 
Après mille aventures assez singulières, trois fées arrivent à 
Grenoble, et prennent les jeunes amants sous leur protection. 
La pièce se termine par leur mariage et par celui de Rochimon 
avec la bourgeoise. Il y a de plus, dans cette pièce qui est tort 
gaie et un peu libre, plusieurs autres mariages, entre autres 
celoi d'un docteur avec la jeune Florinde. Excepté le docteur et 
Gautier, son père, tout le monde parle provençal. 

Bourgeoise (La) desbauchée, par Nie. Roussel. Voir: 
La Galette en ces vers, etc. 

Bourgeoise (La) madame, comédie en 5 a., en prose. 
Bordeaux, Mathieu Chappuis, i685, in-8. — Nyon, 
n° 17754. 

Bourgeoise (La), ou la Promenade de Saint-Cloud, 
tragi-com. en 5 a. et envers; par de Rayss'guier. Pa- 
ris, P. Billaine, i633, in-8. — Nyon, 17400. 

Cette pi^e est analysée dans la Bibliothèque du théâtre fran- 
çois^ 11, 85. Une partie de la scène se passe à Saint-Cloud, ce 
qui a occasionné le second titre de cet ouvrage; mais elle au- 
rait pu se passer tout aussi bien ailleurs. 

Bourgeoises (Les) à la mode, comédie en 5 a. et en 
prose ; par Dancourt. P^ris, Th. Guillainj 169^, in-12. 
— Soleinne, 1496. — Cette pièce pourrait bien être de 
Saint- Yon , quoique elle ait été réimprimée dans les 
Œuvres de Dancourt. 

Bourgeoises (Les) de qualité, comédie en 5 a. et 
en vers; par Noôl Le Breton, sieur de Hauteroche. 
Paris, veuve Louis Gontier, 1691, in-12. — Nyon, n° 
17692. 

BOIRGUEIL, en collaboration avec BARRÉ: Le 
Mur mitoyen, ou le Divorce manqué. 

BOURGUIGNON (Alfred): Us Deux cocottes. 1868. 



54 BOURNON-GINESTOUX — BOUTADES 

BOURNON-GINESTOUX (le vie. de), contemp. : 
Le$ Jeunes femmes. 

BOURSAULT (Edme), 1 638-1701: Les Apparences 
trompeuses, ou Ne pas croire ce qu'on voit — Arte- 
mise et Poliante — Le Jaloux endormi — Lettres 
nouvelles — Le Marquis de Chavigny — Le Mercure 
galant — La Métamorphose des yeux de Philis chan- 
ge:ç en astres — Le Prince de Condé. 

BOURSIER (A.), contemp. : Les Dangers de suivre 
les jeunes filles — Les Malheurs de Sophie. 

BOUSCAL (Guyon Guerin de), avec Charles de 
BEYS: L'Amant libéral. lôSy. 

BOUSQUET (J.), méd.: Nouveau tableau de Va- 
mour conjugal. 1820. 

BOUSSANELLE (Louis de) : Essai sur les femmes j 
1765. 

BOUSSARD (Geoffroy-Mathieu) , recteur de l'Uni- 
versité de Paris, né en 1489, mort en i522: De con- 
tinentia sacerdotum. 

Boussole des amants (par de Sercy)- Paris, Ch. de 
Sercy, 1668, in-12, joli iront, grav. (Taylor, n® 1104; 
Nyon, n" 9606; Alvarès (mars 1861), 6 fr. 5o). — Co- 
logne (à la Sphère), 1668 (Nyon, n** 9607), 160Q, 1670, 
1076, pet. in-12 (bérard, i5fr.). — Mélange de prose 
et de vers. 

Bout ({Le) de Van de l'amour, causerie à deux; par 
Théodore Barrière (Gymnase, 26 mars i863). Paris, 
Michel Lévy, i863, 1809, gr. in-i8, 2 3 pp., i fr. 

Boutade contre V usage du corset (en prose, signé : 
Charles D ). Paris, i855, in-8 de 8 pp. 

Boutade ha^ardewe de deux morfondus aux actes 
de Vénus. S. 1., 161 5, pet. in-8 de 10 pp. — Rare. 
Cat. Pixerécourt, p. 195; La Vallière, n" 42876. 

Boutade, ou les Folies de caresme-prenant. S. d. , 
(vers i535), \n-^° de 4 pp. — En versj indiqué au ca- 
talogue Soleinne, n° 3244. 

Boutades sur l'amour et le mariage. Les Vieux gar- 



I 



BOUTE-EN-TRAIN — HOUTEREAU 55 

çons ; les Jeunes filles, satire dialoguée ; par Alexis de 
Chabre. Paris, 1866, in- 12 de ii3 pp. 

Boute-en-train (Le) des écosseuses et des marchandes 
d'oranges, par Vadé (A.-C. Cailleau). A la Basse-Cour- 
tille (Paris), chez Ramponeau, marchand de brandevin, 
1765, et s. d., in-i2. — Jannet, n° 2469 ; Techener, 
9 fr. 

Boutehorss d'oisiveté, cont. aucuns joyeux propos 
mis en rime Françoise. Rouen, R. et J. Du Gort. i553, 



in- 16. 

Réim . 
L. Costé. petit in-8, et dans le' tome Vif des Joyensetés. 



Réimpr. dans un Recueil de plusieurs pièces en vers. Rouen, 

"'"1 (' ' 



Bouteille (La) au cul, parade (par Gueulette). 

Pièce manuscrite qui figurait dans la vente Soleinne, sous le 
n^ 3493. Qu'est elle devenue? 

Bouteille {La) cassée attachée avec une fronde au 
cul de Maiçarin, en vers. Paris, i652. — La Vallière, 
n* 5219 **^; Leber, n? 4602, portef. I. 

Pièce qui offre quelques passages écrits avec une certaine 
verve: ^ 

Le moindre goujat peste et jure 
Quand on l'appelle par injure 
Du vilain nom que vous portez; 
On vous maudit de tous costez. 
Al ez-vous-en, monstre effroyable, 
Allez -vous-en, de par le diable, 
Qui vous puisse casser les os, 
Et laissez le monde en repos. 
Les brevets guériront les fièvres, 
Les loups vivront avec les chèvres, 
Les chats garderont les souris, 
Sans putains l'on verra Paris, 
Sans troc et sans robes les moines. 
Et sans aumusse les chanoines. 
Sans crotte les solliciteurs. 
Sans nécessité les auteurs, 
On verra le Louvre achevé. 
L'or potable sera trouvé 
Avec la belle quadrature. 
De plus la parfaite figure, 
Ennn l'impossible sera 
Quand en France ou vous aimera... 

BOUTEREAU (C.) : Les Noces de Thétis et de Pe- 
lée, trad. de Catulle, 1824. 



56 BOUTIN ^ BOYER 

BOUTIN (Jules): Sur l'éducation intime de la 

femme, 1869. 

Bouton de rose et tige de mirthe, chansonnier nou- 
veau; par Béranger, Cas. Delavigne. Em. Debraux. 
Desaugiera, Arm. Gouftté, J. Pain, etc. Paris, march. de 
nouv., i832, in- 18 de xo8 pp., avec une liUiogr. 

BOUVIER (Alexis): La Duchesse Quiquenveult. 1868. 

BOUVIER (J.-B.) : Dissertatio in sextum decalogi 
prœceptum, etc. 1843. 

BOUVIGNES (le P. Louis de): Miroir de la va- 
nité des femmes mondaines, 1675. 

BOUYER (Frédéric): L'Amour d'un monstre. Jy 
Chimbo le Rongou. 186S. 

BOUZAN, en collaboration avec PERCHAIN : Les 
Femmes troquées (Marseille, 1837). 

BOUVERAT, en collaboration avec CHAIGNEAU : 
A quoi tient V amour ! — L'Amour en ville, 

BOVIE (F.), contemp. : Chansons. 

BOVIO (le P.), dominicain: Famigliarità tra uomini 
e donne èpericolosa. 1679. 

BOYD (Henry) : The Triumphs of Petrarch^ Voir 
Pétrarque, traa. anglaise. 

BOYER (l'abbé Claude), de l'Acad. franc, néà Alby, 
en 161 8, mort à Paris en 1698: Les Amours de Ju- 
piter et de Se mêlé — La Feste de Vénus — Lisimène, 
ou la Jeune bergère. 

BOYER (Michel), prof, de rhétor. au Mans: De l'é- 
ducation des filles. 1 8 1 1 . 

BOYER (Philoxène), Grenoble, 1 82 7-1 867 : Les 
Chercheurs d'amour — Sapho. 

BOYER (Pierre): Une brune. 1868. 

BOYER (Partout, dit) , en collaboration avec OU- 
VERT: Le Pot aux roses. 1846. — Avec Paul de 
KOCK: Une femme à deux maris. 1847. — Avec 
SAINT-AGLET: Le Fruit défendu. 1846. 



BOYER — BRANLE 5^ 

BOYER (Louis), en collaboration avec Ch. NUIT- 
TER: Le Manteau de Joseph. 1854. 

BOYSSIERES (Jean de), né à Clermont-Ferrand, 
i553 : Premières œuvres amoureuses (et les Secondes 
œuvres). 

BOYVEAU-LAFFECTEUR , méd. contemporain : 
Traité des maladies phys. et mor. des femmes. iSi g. 

BRACCIO: Epistole de dui amanti, trad. de Picco- 
loroini. i554. 

BRACCIOLINI (Franc), Pistoie, i566-iG45: L'A- 
moroso sdegno. 

Bracelet (Le), par Paul de Musset. Paris, Magen, 
1839, in-8. 

Bracelets (Les), ou le Mari, la femme et l'amant, 
dupes les uns des autres, com. ; par le comte de Bar- 
ruel-Beauvert. Genève, 180 3, in-8. — Vente A. S. en 
i853 ; Soleinne, n** 2938. 

Pi^ce fort plate, au'on disait faire allusion à une aventure scan- 
daleuse arrivée à M°** Regnault de Saint-Jean d'Angély , mais 
qui esi bien plus ancienne, car elle a déjà fait li^ sujei d'un pro- 
verbe de Carmont.'lle. — Il ne serait échappé, dit-on, que 3 
exemplaires de cette pièce aux poursuites de lu police impéria e. 

BRACH (P. de), né à Bordeaux^ en 1549: L'A- 
minte, trad. de l'ital. du Tasse. 

BRACHET (J.-L.): Traité de V hystérie. 

BRAD (J-L.): Les Maçons de Cythère. 181 3. 

BRADDON (Marié-Elisabeth) ; romancière anglaise, 
née à Londres, en 1837. Ses ouvrages sont peu con- 
nus en France, mais ils sont très-populaires en Angle- 
terre. Nous citerons particulièrement une comédie ; 
Loves of Arcaiia (Amours d'Arcadie), jouée au thé .tre 
du Sirand, en 1860. 

Branle (Le) des capucins, ou le looi* tour de Ma- 
rie-Antoinette, petit opéra aristocratico -comico-risiblc 
(en 1 a., prose et vaud.). Saint-Cloud, impr. des Clair- 
voyants, 1791, in-8 de 24 pp. 

Piice plus libre dans les faits que dans les paroles, et relative 
i u e aventure , certa nemenl supposée , que l'on attribua à la 
reioe et aa comte d'Artois, qui s étaient tout permis, disait-on. 

Tome H. 8 



k 



58 BRANLE — BRAZIER 

en présence da roi endormi. Ici, Lafayette est donné pour rival 
au conte d'Artois, et la princesse de Polignac est de la partie. 
Soleinne (3871). 

Branle (Le) tragi-comiq uedes traitans avec le con- 
cert comique des coquettes. Dialogue entre Momus et 
PAmour, etc. Paris, Valleyre (1716), in- 12 de 3 1 pp. 

— Soleinne, 3768. 

Satire contre les partisans ou traitants que la Chambre de 
Justice avait mis en jugement. 

BRANTOME (Pierre de Bourdeilles, sieur abbé de). 
Périgord, 1 527-1614: Dialogue , ou Entretien des 
femmes savantes — Mém. contenant les vies des da- 
mes galantes de son temps — Vie des dames galantes 

— Vies des dames françaises et étrangères. 

Bravade (La) d'amour, contenant 42 sonnets, où 
sont naifvement escrites les ruses et les appasts des 
dames, beautés orgueilleuses, et les mespris qu'on en 
doit avoir. Paris, Claude Percheron, loii, in-8. — 
La Vallière, n" 2022*". — Réimpr. clans les Variétés 
histor. et littér. cr Edouard Fournier, IX, 71-78. 

BRAVARD (Raoul): V Honneur des femmes. 1860. 

Bravata che fa un giovane innamorato d'una corti- 
giana... Cosa da ridere (Venise, vers i55o), in-8 de 
4 fF., fig. s. b. singulière; Libri, 20 fr. 5o. 

Facétie centre une courtisane, en ital. et en patois vénitien 
Le sujet a de Tanaogie avec celui de la Zaffetta. 

Bravure {Le) del capitano Spavente^ divise in molti 
ragionanienii (0), di Francesco Andreini, comico geloso. 
Venise, 1607, 1009, 1622, pet. in-4'*. — 4* édit., augm. 
de dix nouveaux dialogues, Venise, 1624, in-4**. 

Il en a élé fait deux traduction : i® Les Bravacheries du ca- 
pitaine Spaventey trad. en prose, par Jacq. de Fonteny, Paris, 
it)o8, in-i2 (Soleinne, n® 4423); et 2^^ Le C api tan (pur a'Eman- 
villeY), Paris, Ant. Robinot, i638, in-8. 

BRAZIER (Nie), vaudeviliste, Paris, i783-i83 5. 
C'était un des membres les plus joyeux au Caveau 
moderne. 11 a composé, le plus souvent en société avec 
Dumersan, Carmouche, Théaulon, Mélesville, Danois, 
Merle, Vanderburch, Ourry, etc., un grand nombre de 
petites pièces, pleines de çaî é et d'à-propos, et dont le 
souvenir ne s'est pas efface. Il a aussi écrit VHistoire 
des petits théâtres et publié des Chansons et poésies 



BRÉBEUF — BRÉGY 5 9 

diverses, — Voir : Anacharsis, ou Ma tante Rose ; 
L'Accordée de village — Les Alsaciennes^ ou les Mar- 
chandes de balais ~ Le Baron d* Hildbursausen^ ou le 
Bal diplomatique — La Bégueule — La Belle aux 
cheveux d*or — La Biche au bois — Les Bonnes d'en- 
fants, ou Une soirée aux boulev:irds neufs— Les Lha" 
ferons et les loups — La Cheminée de 1 748 — Les 
Ci-devant routières — Les Cochers, tableau grivois — 
La Cordonnière de Biberack — Le Cousin de Faust, 
folie — Les Cuisinières — * Les Dames à la mode — 
Les Demoiselles — Les Dieux à la Courtille — Elise 

— Les Femmes d'employés — Les Fiancée tyroliens — 
Figaro et Suranné — Les Filets de Vufcain, ou la 
Vénus de Neuilly — La Fille mal gardée — Les Gar- 
çons et les gens mariés — Le Grenadier de Fanchon 

— // faut un mariage — Isoliue, ou le Page ensor- 
ce'é — Jacqueline, ou la Boîte à la malice — La Leçon 
d'amour, ou le Rival complaisant — Lisette toute 
se nie 1 ou Ils se trompent tous de ix — Ninette, ou la 
Petite fille d'honneur —La Noce de village — Le Pe- 
tit chaperon rouge — Le Petit Jehm de Saintré — 
Les Petits pensionnaires — Les Petites Saturnales — 
Le Philtre champ jnois — Le Pygmalion du faubourg 
St- Antoine — La Rosière de Verne uil — Les Rosières 
de Paris — Sage et coquette — La Serva ite justifiée 

— Le Soufflet et le baiser — Une noce au Mont 5f • 
Bernard— Une nuit de Marion Delorme — La Vénus 
hottento!e, ou Haine aux Françaises. 

BRÉB '^UF (le sieur Quill. de): Poésies diverses — 
Poésies hérolqueSj gaillardes et amoureuses. 

Brebis (Les) galeuses^ corn, en 4 a. ; car Théodore 
Barrière. Paris, Michel Lévy, 1867, gr. in-i8 de 148 
pages, 2 fr. (Vaudeville, février 1807). 

BRÉCOURT (Guill. Marcoureau, sieur de): Le Ja- 
loux invisible — La Noce de village — La Régale 
des cousins de la cousine. 

Bréda streetj ou Un ange déchu, vaud. en 2 a. ; par 
Clairville, Moreau (Eug. Lcmoine) et Siraudin. Paris, 
1849, in-8 (Vaudeville). 

BREDERODE (G.-A.): Degroote Bronn der Minnen. 

BREOY (Charlotte Saumaise de Chazan, comtesse 



6o BRÉHAT — BRETEUIL 

de), dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche, se 
distingua dans cette cour par son esprit et par sa 
beauté. Elle mourut à Paris, en 1693, a 74 ans: Let- 
tres et poésies — Œuvres galantes. 

BRÉHAT (Alfred Brezenec, dit Alfred de), contemp.: 
Le Bal de l'Opéra — Les Filles du Boér. 1859. — 
Les Je nés amours. i86i. — Les Maîtresses du diable 
— Le Roman de deux jeunes femmes — Un Mariage 
d'inclination . 1 86 3 . 

Brelan d' amour j etc., ou les Trois soujpets, vaud. 
en 4 a.; par Charles et Xavier (Vaudeville). Paris, 
1825, in-8. 

Brelan de dames, op.-com. en i a. ; par de Clagny, 
mus. de Louis (Th. cle Versailles). Paria, 1854, in-8. 

Prelan de dames, par Xavier de Montépin. Paris, 
i85o, 4 vol. in-8 et 1859, in- 12, 1 fr. 

Brelan de maris.^ vaud. en i a. ; par Laurencin et 
de Montheau (Variétés). Paris, 1854, m-8. 

BREMER (E.-G.) : De Nymphomania. 1691. 

BRÉMOND (Gabr. de), litt. franc ; réfugié en Holl., 
il 8*y fit mettre en prison pour ses opinions politiques. 
Voir: Le Double cocu — Le Galant escroc — Hattigé^ 
ou la Belle turque — L'Heureux esclave — Homals. 
reine de Tunis — Mémoires galants, ou Aventures 
amoureuses, etc. — Le Pèlerin — La Princesse de 
M ont fer rat — Le Triomphe de V amour — Vie de 
Gu:jman d'Alfarache (Pans, 1709, 3 vol. in-12). 

BRERE(M'"^): Woman's influence. 1826. 

BRÈS (J,-P.): Isabelle et Jean d'Armagnac, ou les 
Dangers de Vintimiié fraternelle. 

BRET (A.) , Dijon, 171 7-1 792: Le B*** (ou le Bi- 
det) — La Belle allemande — Le Calendrier des vieil- 
lards — La Cythéreide — L'Ecole amoureuse — E- 
lise, ou Vidée d'une honnête femme — Lycoris, ou la 
Courtisane grecque — Mémoires sur la vie de Ninon 
de Lenclos. 1751. — Œuvres de théâtre — Théâtre. 
1778. 

Breteuil^ ou Artisan et comtesse, com. en i acte, 



I 



BRETEUR — BREVIAIRE 6i 

mêlée de couplets; par Paul Duport et Laurencin (Gym- 
nase). Paris, 1839, in-8. 

Breteur (Le), comédie nouvelle et galante ; par Cor- 
neille Blessebois. Voir: La Corneille de Mlle deSçay. 

BRETHENCOURT (de): Cléante amoureux de la 
belle Mélisse. 1626. — Le Pèlerin eatranger, ou les 
Chastes amours d'Aminthe. 1634. 

BRETIN (Filbert) : Poésies amoureuses. 1 576. 

BRETIN (l'abbé Claude), mort en 1807, î1gé de 81 
ans: Contes en vers et quelques pièces fugitives. 

BRETOG (Jean) : Tragédie française à huict per- 
sonnageSf traitant de Vamour d'un serviteur envers sa 
maistressey etc. Lyon, 1571. 

BRETON (le sieur), ou DU BRETON, trad.: L'A- 
mour dans son thrône, ou Nouvelles amoureuses de 
Loredano. 1646. 

BRETON (J.-B.-J.), trad.: Agathina, ou la Gros- 
sesse mystérieuse. 1800. — Amélie, ou le Secret, etc. 
1812. 

BRETONNAYAU (René), médecin en Touraine, 
XVI' siècle: La Génération de l'homme et le temple 
de l'dme, etc. 

BREUGIKRES de BARANTE: La Fable de Psyché, 
trad. du latin d'Apulée. i6ç)5. 

BREUIL (Mlle Maxime), contemporaine: Deux dis- 
cours — On meurt parfois d'amour. 

Brevet d'apprentissage d'une fille de modes (en vers). 
A Amatonte, 1769, in-8. — Alvarès, 3 fr. 5o; Leber, 
1837 et 2533. Réimpr. dans les Variétés hist. et litt. 
de M. Ed. Fournier, t. Vlll, pp. 223-229. 

Brevet de Vénus pour Af"* Le Clerc, maîtresse du 
café dj la Régince^ en vers. 1738. 

Cet opuscule se trouve transcrit dans un manuscrit in'4° de 
5oo pp., contenant les Pfyilippiques de Lagrangc Chancel et 
beaucoup d'autres pièces, catal. Lcnoir, n^ i63o. 

Bréviaire de table, rédigé par Cupidon et Cornu s ^ etc., 
à l'usage des abbayes et monastères de l'ordre de 
Cypris. A Cocagne, chez les frères Joyeux. 



62 BREVIAIRE 

Manuscrit in-4*, exécuté par Silvestre, en 1770, pour la com- 
tesse du Bar'v. Ce recueil contenant les chansons les plus ga- 
lantes est c ir'ichi de dessins et d*arabesques analogues aux su- 
jets. Techener, 600 fr. 

Bréviaire (Le) des amoureux, ou Tableau du tom- 
beau d'amour (par le sieur D., du pays de Rouergue). 
Rou 11, J. Besongne, 1608 (Nyon, n" gôgS), 1609, 
161 5, pet. m-12. (E. Piot, 18 fr. ; Chédeau, n° io65). 

Bréviaire (Le) des enfants de la joie, à V usage des 
personnes qui aiment à rire. Paris, an ix (1800), in- 16, 
fig. — Claudin, en 186 5, 5 fr. 

Bréviaire (Le) des grâces, pour l'an x. Paris, 1802, 
in-i2. — Vente faite, en 1834, à Dresde, n** 265. 

Bréviaire des jolies femmes, choix de contes, de 
nouvelles et de poésies calantes dans le portefeuille de 
la princesse de Lamballe, recueillis par Mercier, de 
Compiègne). Paris. 1793, in-i8, fig. (Lt Bédoyt-re, 
i3 fr.). 2* édit. revue, corr. et augmentée, Paris, 1796, 
et an vu, in- 18 de 173 pp., avec une fig. assez libre 
(Therrin; Beuchot, en i8do; Alvarès, en août i858, 
3 fr. 5o; Vente à Dresde, en 1834, n** 5o8). 

Ce volum2, qui S2 trouvait au Temple du goût et chez les 
marchands de nouveautés, porte pour épigraphe: 

lis ne cherchent qu'à tout détruire 
Moi, j'apprends l'art de reproduire. 

Puis vient une Epitre dédicatoire aux mânes de la princesse 
de La nballe : « Si , du sein de l'Elysée , vos r gards peuvent 
s'élever encore j 'squ'à cette terre en proie au cirnageet à l'in- 
cendie, si votre âme sensible est déchirée par l'imite des inté- 
ressantes victimis que vous avez laissées dans l'enceinte du tem- 
ple, et qui ne tarderont pas à vous rejoindre, vous pi lindrez 
ceuK qui doivent survivr.' à la destruction un.verselle des arts, 
de la justice et de l'humanité. » 

La premicrc édition contenait Les Amours, élégies de L. Ber- 
tin. Il y a de fortes raison de croire qui la princesse de Lam- 
balle était la déesse à qui Bsrtin consacrait ses chants d'amour, 
sous le nom d'Eucharis. I>es 9* et 10® vers de la troisième élégie 
le prouvent, du reste. Cette jolie production a disparu dans la 
réimpression, et on a retranché é^alemint l Essai sur les triba- 
des, tiré de Brantôme. — Le Serm, fable allégorique de Cha- 
tillon. — L'Eloge de Flora, courtisane rom:iine, extr. de Bran- 
tôme. Le vol. est entièrement en prose; il contient: Les Pla sirs 
de l'amour; Cythéride, histoire galante fia grav. qui est très- 
libre, se rapporte à ce conte) ; L'Aventure du bal ; Le Mari pa- 



BREVIARI - BRIEF 63 

cifique; On ne badine pas avec l'amour. Cet ouvrage est lour- 
dement écrit; la lecture en est insipide. 

Breviari (Lo) (Tamors^ en vers provençaux } par 
Matfre Hermengaut, de Béziers, i338. 

Manuscrit in-fol. qui se trouvait dans la biblioth. du château 
d'Anet. en 1734. Lenglet-Dufresnoy ajoute qu'un exempl. du 
mètne livre se trouvait dans la biblioth. du baron du Hohen- 
dorf, bibl. acquise plus tard par l'empereur d'Autriche. 

Cet ouvrage a été publiée par la Société archéologique de Bé- 
ziers avec introduction et glo&saire, par M. G. Azais, t. I, liv. 
I et 3, Béziers, 1844» liv. 3 et ^, i863. 

C'est un poème didacti uc q 1 expose en résumé les princi- 

Î>ales notions scientifiques de Tepoque. Voir les ouvrages de Millot 
t. 111» p. 418) et de Ri^nouard (tome V, p. 259), sur les trou- 
badours. L'auteur, natif de Béziers, vivait vers le milieu du 
Xlii* si^le. 

BREVIO (G.), prélat et poôte vénitien : Rime et 
prose volgari, \b\b, 

Bré^iîa, ou la Tribu des femmes^ ballet en i acte ; 
par Taglionij mus. du comte de Gallenberg (Opéra). 
Paris, io35, m-8. 

BRICE (Fr.): Granicus, ou Vlsle galante. 1698. 

BRIDAULT. Voir: La Naïade— Le Roi de la gau- 
driole, 

BRIDON : CéUe,ou la Comtesse de Melicerte. i663. 

BRIE (N. de), de Paris, mort en 171 5: L'Histoire 
et les amours du duc de Guise^ surnommé le Balafré. 

Brie/ discours pour la reformation des mariages. 
Paris, A. Du Brueil, 16 14, in-8. — Leber, n" 1720. 

Opuscule en prose mêlée de vers; il a été réimprimé dans 
le tome iV, pp. 5- 16, des Variétés historiques et littéraires 
éditées par M. E. Fournier (Bibliothèque clzevirienn^}; nous 
transcrirons le début et la fin de ce livret, parfois sérieux, 
le plus souvent badin: « Encore que le mariage soit sui i selon 
son inst tution et première origine, voire mesme nécessaire pour 
la multiplication clu genre et société humaine, si est ce que, à 
la déduction des difficultez qui s'y rencontrent, l'on y trouvera 
beaucoup plus d'espines que de roses, et d'amertume que de 
miel. » — « Voilà, en bref, ce que je puis dire du mariage, 
non pas pour l'avoir esprouvé, car. Dieu mercy, je suis puceau 
et si le veux estre tout le temps de ma vie, afin ^ u'après ma 
mort, )c me voye promener en terre avec de belle* torches blan- 
ches en tesmoignage de ma chasteté, car )e p'is bien me vanter 
d estre vierge ou jamais vache ne le fûst. Adieu. » 



64 BRIEFE - BRIOCHÉ 

Briefe ueber die ^aîanterien von Berlin.... (Lettres 
sur les galanteries ae Berlin, écrites durant un voyage 
fait par un oflScier autrichien). S. 1., 1782, in-8 de 878 

Êages. — Scheible, en 1867, 2 tl. 42 kr.; Vente à 
•resde, en 1834, n»» 145 et 149. 

Cet ouvrage a été traduit en Français sous le titre suivant: 
La Prusse galante , ou Voyage d'un jeune homme à Berlin. 

Briefen ùber die galanterien von Frankfurt. Lon- 
don, W. Dodsley (Allemag.), 1791, in-12. 

26 lettres du baron Evilmedorach écrites durant son séjour à 
la toire de Franctort. Il visite les sales de danse, les cabarets 
et autres lieux de débauche, décrit les nymphes et autres per- 
sonnages, hommes ou fe nmes, qu'il y rencontre. Les noms des 
dits personnages sont indiqués par les premières et dernières 
lettres. 

BRIEL (J.-H -D.) : Hist. du petit Pompée, ou la Vie 
et les aventures d*un chien de dame, imité de l'anglais. 
1 784. 

BRIEUX SAIN-LAURENT (le vicomte de): Quel- 
ques mots sur les danses modernes. i856. 

BRIFFAULT (Eugène): La Toilette, almanach des 
femmes, pour 1843. 

BRIGNOLE-SALE (Anton. Giulio): // Geloso non 
geloso. i663. 

Brillante {La) journée j ou le Carrousel des galans 
Maures, ballet. Paris, Blageart, i685, in-4'\ fig. — 
Nyon, n'^ i8535. 

BRILLON : Portraits sérieux.^ galants et critiques. 

1696. 

Brin^d'amour, par Henry de Kock, Paris, i85o, 3 
volumes in-8; 1837, in-i8, 1 fr. 

Brin-d' amour j opérette; par Ach. Lafont (Honoré- 
Achille Eyraud), mus. de L. Heffer (Folies-Nouvelles). 
Paris, 1857, in-12. — Plusieurs fois réimprime. 

Brin-d'amour et Marcassin, pochade mêlée de cou- 
plets; par Victor Lagoguée. Paris, i853, in-8 de 8 pp. 

Bringuenarilles. cousin germain de Fessepinte. Voir: 
RABELAIS. 

Brioché, ou VOrigine des marionnettes^ parodie de 



BRIQUET — BRITTI 65 

Pygmalion, en i acte et en vers ; par Gaubier. I^aris, 
Duchesne, lySS, in-8. — Nyon, V, p. 211. 

BR'QUET (le docteur Paul), né à Châlon-sur-Marne, 
en 1798: Traité clinique et thérapeutique de l'hys" 
térie. xSSg. 

BR'SEBARRE (Ed. -Louis- Alex ), Paris, 1818, au- 
teur de beaucoup de vaudevilles ^ais, la plupart en 
collaboration avec Anicel-Bourgeois, Couailhac, Den- 
nery, Dumanoir, de Léris, Lubize, Eug. Nus, Eugène 
Nyon, Labiche, Potier et Commerson . Adrienne de 
Carotteville, ou la Reine de la fantaisie — l* Amour à 
Vaveuglette — V Automne d* un farceur — le Baiser de 
Tétrier — Bal et bastringue — la Baronne de Finchi- 
nat — les Blancs-becs — la Course au corset — Drin- 
Drin — P Etudiant marié — les Fredaines de Trous- 
sard — la Fille de Jacqueline —Hist. d* une femme ma- 
riée — l'Hiver d*un nomme marié — l'Ile du prince 
Toutou — le Loup dans la bergerie — M°** Camus et sa 
demoiselle — Madelon, ou le Repentir d'une danseuse 

— Mariée au second^ garçon au cinquième — les Me- 
nasses de Paris — la Modiste au camp — Né coiffé — 
les Noces de Jocrisse — les Pauvres filles — le Premier 
coup de caxif — la Première maîtresse — Sans dot ! 

— tes Soupirs de Boliv.ir — Suzanne — Théodore^ ou 
Désespoirs nocturnes d'un célibataire — les Trois 
amoureux de Mariette — Un gendre aux épinards 

— Une vengeance de modistes, 

BRISSET (Joseph-Maurice): Charmante Gabrielle 

— le Coureur de veuves — les Dernières amours — 
les Rendez-vous, 

BRISSCT (Roland), litt. et avocat, Tours, i56o- 
1643 : Alcée — le Berger fi délie — la Dieromène, ou 
le Repentir d'amour — les Estranges et merveilleuses 
traverses d'amour, 

BRISSON (B.) : De ritu nuptiarum liber singularis, 
1564. 

BR'SSON (E.)*. en collaboration avec de LÉRIS (A. 
Desroziers) : Les Quatre quartiers de la lune, 

BRITTI (Paolo): Curiosissimo dialogofatto da duoi 
vaJorosi capitani, l'uno Amore et l'aitro Famé — 
Dialogo fatto tra una ruffiana et una putta don- 
Tous, II 9 



66 BRITTISCHE — BROHON 

jfe//â, etc. — Nuova can:(onetta nella quale s* intende 
un giovane innamorato in una frutarioia — Ridiculosa 
canj^onetta dove s'intende un giovane innamorato in 
una vecchia — Ridiculosa can:^onetta fatta sopra una 
giovine la quale hapreso un marito vecchio. 

Brittische liebschafien . -, • • (Intrigues amoureuses 
d'Angleterre, ou Histoire véritable des rois, ducs, com- 
tes, chevaliers et marchands anglais). Berlin, 1783- 
1796, 7 vol. in-8. — Recueil d'histoires très-peu édi- 
fiantes. Scheible, en 1867, i fl. 48 kr. 

BROC (François) : Vénus et Marie, ou les Deux 
pôles féminins. 1868. 

BROCARD de MEUVY: Coupe d'amour. i856. 

Brochure nouvelle, contenant les noirceurs de Chi- 
cot, mém. (ÏA:çaminde et hist. de D. Sixte. S. 1., 1 746, 
in-8. — Nyon, 8890. 

BROCQUART de LA MOTTE (le sieur Du): Les 
Amours d*Archidiane. 1642. 

Brodequins (Les) de Lise, vaud. en i a. ; de Lau- 
rencin, Dusvergers et G. Vaez (Gymnase). Paris, 
Tresse, 1840, in-8. 

Brodeuses {Les) de la reine, vaud. en i a. : par Ga- 
briel et Dupeuty (Vaud.). Paris, 1846, in-8. 

Brodeuses (Les) de la reine, par Ernest Alby. Pa- 
ris, de Potter, 1843, 2 vol. in-8, i5 fr. 

Broekdragende (De) vrouw. Scène de lieu de dé- 
bauche en Hollande, qui aurait été impr. par Pierre 
Elzevir, de 1662 à 1666. Pieters, Annales des El^^eviers., 
i85i, p. 277; Reume dans son travail sur les Elzé- 
viers, p. 64 ; Graesse, Literargeschichte, p. m, repro- 
duisent également le litre de cet ouvrage, mais aucun 
d'eux ne paraît l'avoir vu. Il est très-rare, s'il existe 
réellement. 

lîROHAN (Mlle Augustine), née à Paris^ en 1824 • 
Les Métamorphoses de l'amour — Qui femme a , 
guerre a. 

BROHON (MFe), auteur, morte en 1778. Voir : Les 
Amans philosophes. 



BRONCKART — BRUGJÈRE 67 

BRONCKART (Emile de): Nouvelles facéties et 
joyeusetés de Mgr Van BommeL 1841. 

BRONDEX (Albert): Ortt5Ctt/M. x8oi. — Et Avec 
MORY: Chan-Heurlin, 1787. 

BRONZINO (Angelo Allori, dit): Amore fuggitîvo, 
trad. de Moschus. 

BROSSE (le sieur de) : Le Curieux impertinent, 
ou le Jaloux. 1645. — La Stratonice, ou le Malade 
d'amour. 1644. 

BROSSE (de La) : UAminte, pastorale de Torquato 
Tasso. i5gi. 

BROT (Alphonse), Paris/ 1809: Ainsi sott-tl -- 
Chants d'amour et poésies diverses — la Comtesse aux 
trois galants. Dernières amours — les Folles amours 

— la Sirène de Paris, 

BROU (M"»* Elisa): Amour et jalousie. 1847. 

BROUSSARD (M"*): Anaîs de Surville. 1823. 

BROUWER (Henri) : De jure connubiorum. i565. 

BROWN ^Thomas) : A legacy for the ladies, or cha- 
racters oftne women of the âge. i-job. 

BRUCKBRAU (J.-W.), romancier allemand contem- 
porain : Das Militdr oaer \w.ier-leituck Fieber . . . . 

— Der Pabst im unterrock — Die Verschwôrung in 

Mùnchen — Mittheilungen aus den geheimen me- 

moiren einer deutschen sdngerin — le Pa^e de Ma- 
rie-Antoinette (en allemand)— Rosa gardinenseus:çer 

— Sdmmtl erotische Schriften... — Schûr:[enrdthsel. 

BRl'CKER (Raymond), en collaboration avec Mi- 
chel MASSON : Les Intimes. — Et avec Carie LE- 
DHUY : Le Boudoir et la mansarde. 

BRUEYS (C.) : Jardin deys Musos provensalos, 
1628. 

BRUG^ANTINO (Vinc), ou Brusantirio, mort en 
iSto: Ansfelica innamorata. i55o. — Le Cento no- 
velle di Gio. Boccaccio^ ridotte in ottava rima. 

BRUGIÈRE (Ignace de) de BARANTE: Les A- 
mours de Cupidon et de Psyché. 1695. — Arlequin 



68 BRUIT — BRUNET 

défenseur du beau sexe. 1 694. — La Fausse coquette. 
1095. — La Thèse des dames. 1695. 

Bruit (Le) qui court de Vespousée. 1614,111-8 — Le- 
ber, n° 1 720. En vers. Réirapr. dans les Variétés hist. 
et littér,, I, 3o5-3ii. 

BRUIX He chev. de): Les Après-soupers delà cam- 
pagne. 1759, 

BRULA RT TM™* de): Discours sur la suppression 
des couvents ae religieuses et sur Véducation biblique 
des femmes, 1790. 

BRIJLEBEUF (B.-A.) : Guignolet, ou la Béatoma- 
nie. 1810. 

Brun et blond, com. en î a. ; par St-Amand (A. La- 
coste) et Jules Dulong (Gaîté). Paris, 1829, in-8. 

BRUNCAMP: V Honneur de Manoin. i838. 

BKINE (pseud. de H.-A. Cahaisse): Virginie de 
Beaufort^ ou Dou!(e années d*une femme de 2 5 ans. 
1809. 

Brune et blonde, par Pitre-Chevalier. Paris, Coque- 
bert, 1841, 2 vol. in-8, 16 fr. 

Brunes et blondes, par Am. Achard. Paris, Michel 
Lévy, 1857, 1868, gr. in- 18 de 378 pp., i fr. 

Contenant : Les Premières neiges — Daphnis et Chloé — 
Roche-Blanche — Charité bien ordonnée. 

BRUNET (Ch.): L'École des veuves. 1840. —Le 
Moulin. 1870. 

BRUNET (Gust. ), Bordeaux, 1807: Bibliothèque 
bibliophilo-fuétieuse — Correspondance complète de 
M dame, duchesse d* Orléans, etc. trad. en franc. — 
Devoirs et condition sociale des femmes dans l'état 
du ma iage, trad. de l'anelais. — Nouvelles lettres 
de Madame la duchesse d'Orléans, princesse palatine, 
mère du régent, trad. de l'allemand — La Papesse 
Jeanne. 

M. Brunet a fait beaucoup de réimpressions de pièces rares 
en divers patois français. 

BRUNET de BAINES: Le Passe-tems, ou Recueil 
de contes intéressans, moraux et récréatifs. 1769. 



BRUNET — BRUSCAMBILLE 69 

BRUNET de BROU: La Religieuse malgré elle, 
1720. — Le Tendre Olivarius, 1717. 

Brunette (La), ou Aventures d'une demoiselle, Ams- 
terdam, 1761, m-i2. — De Paulmy; Dresde, en 1834, 
n" 43 1 . 

Brunettes, ou Petits airs tendres, mêlées de chan- 
sons à danser, recueillies par Ballard. Paris, i7o3, 3 
tomes in-i2. — Bolle, n"477; Duplessis, 29 fr. 5o; 
Nyon, n" i5o6o. 

BRUNETTO (G.-G.): Opéra nova di dui amanti. 

BRUNI (Dom ), de Pistoie : Difesa délie donne, 
i552. — Le Tre Gratie. i63o. ^ 

BRUNNECM"* Claire): Amour et philosophie. i855. 
— Ange de Spola. 1842. 

BR! NO (Giov.), poète, de Rimini. Ne pas le con- 
fondre avec Giordano Bruno, de Noie, qui fui brûlé 
pour ses opinions religieuses : Rime nuove amorose, 
i533. 

BRUNO de FURCY: Physiologie du billet doux. 
1840. 

BRUNSM AN : Monogamia victrix. Francofurii, 1 678, 
in-8. — C'est une réplique au i*' ouvrage de Lyser en 
faveur de la polygamie. Lyser répondit par des notes 
volumineuses ajoutées à son discours et publia le tout 
en 1682. Bayle dit (Nouvelles de la république des 
lettres, décembre i685), que Brunsman va riposter 
par un ouvrage intitule: Polygamia triumphata en- 
tièrement terminé. Cet ouvrage a-t-il paru r — Voir : 
Polygamia triomphatrix. 

BRUNSWICK (Léon Lévy, connu sous le nom de), 
i8o5-i859, vaudevilliste: L'Amour en commandite — 
Boccace, ou le Décameron — la Chasse aux maris — 
Deux femmes contre un homme — Faublas — Go' 
thon du passage Delorme — le Mariage au tambour 
— le Mobilier de Rosine — les Sirènes — les Suites 
d'un mariage de raison — Un mariage sous Louis X V, 

BRUSCAMBILLE (N. Deslauriers, Champenois, dit), 
comédien de l'hôtel de Bourgogne, vers Vannée x6oo, 



I 



70 BRUSCAMBTLLE 

mort après 1634. Il est auteur de nombreux discours, 
c'est-à dire parades (que l'on nomTn2iïi alors prologues). 
En voici les titres par ordre de date: 

1° Prologues tant sérieux que/acécieux, avec plusieurs ga- 
limatias ^ par le si^-ur D. L. (Des Lauriers). Paris, Jean Millot 
8. d. (1610), in-i2 de i36 fF. y compris le titre gravé. — So- 
leinne, u*^ 976 (cette édition des prologues n'était pas la pre- 
mière ; il en avait déjà paru une Tannée précédente , publiée 
par quel.ju'un ui en avait soustrait la copie à l'auteur, et que 
celui-ci avait désavouée. E le était intitulée : Prologues non 
tant superlijiques que drolatiques^ petit in- 12). 

2° Les Fantaisies de Bruscambillej contenant plusieurs dis- 
cours^ paradoxes, harangues et prologues Jhcétieux , par le 
>8ieur des Lauriers, comédien. Paris, 1612, pet in-8, avec front, 
gravé. Celte édition, beaucoup plus complète que la première, 
contient 41 prologues et i3 paradoxes; cest aussi la seule dont 
lé titre porte le nom de l'auteur (Heber, i liv. 7 sh.). — Paris, 
J. Millot, 161 5, pet. in-8, avec un joli front, gr., où Bruscam- 
biile est représenté sur la scène avec ses acolytes. On voit au 
bas le public de l'hôtel de Bourgogne applaudissant à ses laz- 
zis (Nodier, 27 fr.; Veinant, 3i fr.; Chaponay, i3o fr. ; Solar, 
210 fr.}. — Rouen, 1618, pet. in-12. Après la table, se trouve 
uue chanson nouvelle de 5 ff. qii n'est pas dans les éditions 
précédentes (Berlin, 26 fr. 5o; Veinant, 48 fr.J. — Lyon, 1618, 
in-i2. Un ex. se trouve à la Biblioth. de Grenoble, n® 17767 — 
Lyon, 1622, pet. in-12 (Desq, 52 fr. ; Leber, n® 2479J. — Troyes, 
Nie. Oudpt, s. d., pet. in-8 (M. B. D. C, ven e Potier, en 
1847, 11° 504}. — Paris, Florent Lambert (La Haye), 1668, petit 
in-12 de 286 pp. Le front, représente Bruscambi.le sur la scène. 
Dans celte édition assez médiocre et v ui n'est qu'une copie de 
celle de Pari-, on a ajouté les Bonnes Mœurs des femmes, mor- 
ceau fort libre (^ui occupe 2 pp. à la fin du volume. Se joint à 
la coll. des EIzevirs (Nodier, 41 fr. 60; La Bédoyère, 99 fr. j 
Veinant, l3o fr. ; Solar, 84 fr.). 

3° Les Nouvelles et plaisantes imaginations de Bruscam- 
bille en suite de ses Fantaisies, par le sieur D. L. Champ. 
(Des Lauriers, champenois). Paris, Fr. Huby, 161 3. in-12 (Cro- 
zet, 28 fr. 5oj. C'est un nouveau recueil, renfermant 42 mor- 
ceaux du même genre que ceux qui composent les Fantaisies. 
— Rouen, 161 3, pet. in-12 (Morel-Vindé, 21 fr.J. — Paris, F. 
Huby, i6i5, pet. in-12 (Co irtois, 11 fr.j. — Bergerac, Martin 
la B-ibile, i6i5, pet. in-12 allongé (Solar, 160 tr.; Cailhava, 
io3 fr.; Aubry, en 1862, i3 fr. ; Luzarche, 3i85j. — Ro' en, 
i6i5, in-12 (Nodier, 3o fr.J. — Jouxte la copie imprimée à Pa- 
ris (Caen ?j, 1617, pet. in-12, gros caractères (Chédeau, n** 1020J. 

4° Facecicuses paradoxes de Bruscambille et autres dis- 
cours comiques, le tout nouvellement tiré de l'escarcelle de ses 
imaginations. Jo xle la cop. impr. à Rouen, chez Th. Maillard, 
i6i5, pet. in-12 (Nodier, 3o fr. ; Veinant, 41 fr.; Desq. 82 fr. ; 
Claudin, en 1870, ib fr.J. Ouvrage différent des précédents; il 



BRUSCAMBILLE 71 

a 18 ff. non chiffrés et 77 chiffré».— Réimpr. à Caen, en 161 7. 
in- 12, gros caractères (Courtois, 7 fr. 5oj. Ce volume a été aussi 
réimprimé sous le titre: Paradoxes et facétieuses fantaisies , 
et autres discours comiques de Bruscambille (Des Lauriers). 
Kouen, 1620, in- 12. Le volume conmence comme le précédent, 
mais il est plus complet que les Facétieuses paradoxes (A. Mar- 
tin, 9 fr. 5o; Soieinne, n® 980J. 

50 Œuvres de Bruscambille, divisées en quatre Ivres, con- 
tenant plusieurs discours, paradoxes, etc. Revu et aug-^ enté par 
l'atiteur; dernière édition. Paris, 1619, pet. in-12 de 284. pp. et 
7 ff. non chiffrés (Nodier, 60 fr. ; en 1841 , 25 fr. 5o). — Ce 
recueil ne renferme pas tout ce que contiennent les Fantaisies 
et les Nouvelles imaginations; c'est toutefois un choix assez 
complet des p aisanteries les plus originales et souvent fort li- 
bres de l'auteur. — Les mêmes Œuvres: Roren, 1622, i623, 
1626, 1629, i635, pet in-12 de 488 pp. et 2 ff de table (Cro- 
zet, 42 tr. ; Méon, 2465; Veinant, i35 fr. ; Solar, 5i fr. ; Cha- 
ponay, 170 fr. ; Des , 90 fr. ; So'.einne; n® 180 du suppl., t. i*'. 
Le contenu de ces édit. de Rouen, dont l'impression est jolie, 
n'est pas le même que ce'ui de Tédit. de Paris. — Les mêmes 
Œuvres: Lvon, i634, petit in-8. Edit. dont le contenu est dif- 
férent des deux précédentes (Aubry. en i858, 5o fr.; Solar, 180 
fr. ; Nodier, 63 fr.). 

6° Les Plaisants prologues et paradoxes de Bruscambille 
et autres discours comiques^ le tout tiré de l'escarcelle de ses 
imaginations (par des Lauriers). Lyon, Cl. Chaste lard, 1622, 
in-24 ^^ 23<) pp. (Leber, n" 2480; Soieinne, n® 981; Heber, 
i5 sh.). Edition peu connue. C'est sans doute le complément des 
Fantaisies^ Lyon, 1622, citées plus haut. 

7« Les Pensées facéti *uses et l?s bons-mots de Bruscam- 
bille, comédien origmal. Sans nom de ville, 1649, in-12 {Ma- 
nuel. L i3o5). — Cologne, 1709, in-12 de 2 ff. et 182 pp., avec 
portr. (Desq, 3o fr. ; Pixerécourt; Soieinne, nos 983 et 161 du 
suppl.). — Cologne, 1741, 1739, in-12 de 216 pp (Aubry, en 
1861, 12 fr. ; Crozet, 13 fr. 5o; Méon, 2468, Nyon, 17339, Le- 
ber, 2481). On a mis aussi à cette édition un nouveau titre: 
Original sans copie; par B. C. R. — Paris (1741), in-12 
(Nyon, 17340; Crozet, 5 fr.). 

Une réimpression des Fantaisies (en i863) et des Nouvelles 
imaginations (en 1864), (c'est-à-dire de toutes les œuvres de 
Bruscambille) a été faite à petit nombre (loo exempl.), dans le 
format pet. in-12, â Bruxelles, par l'impr. Mertens (pour J. Gay). 
Ces deux volumes ont des Notices bibliographiques de M. P. il. 
et des notes inédites de Jamct le jeune. En tête de ces volumes 
on voit un petit portrait en bois de Bruscambil e fort original. 
Quant au portrait décrit dans un petit ouvrage intitulé ; La 
Ville de Lyon en vers burlesques, il eut été fort drôle, mais 
nous ne savons pas dans quelle édition on pourrait le rencontrer. 
Voici comment parle une librairesse qui offre à des amateurs 
les œflTres de ce farceur : 



72 BRUSONI — BRUXELLES 

Prenez les songes et visions 
De Bruscambilie le bouffon, 
Qui vous feront pisser de rire 
En contemp'ant ses rêveries.... 
Du moins s'il vous falsoit mourir. 
Ce serait à force de rire. 
Voyez seulenrient son portrait: 
11 n'est pas jusqu'au moindre trait 
"^.ui ne «.onne plus de plaisir 

Jue boire, manger et dormir; 

Tnfin de l'un à Vautre bout 
Vous le verrez plaisant partout. 
11 a pour casque une marmite, 
Pour plastron une lichetrite 
Ornée d'andouiile et saucisson: 
N'a-t-il pas bien bonne façon? 
Une broche pour hallebarde 
Pleine de chapons et pou.ardes, 
A cheval dessus un tonn.'au; 
Voi à pas un beau jouvenceau, 
Qui le pot et le verre en main, 
Se n~.oque, parbleu, du chagrin? 

BRUSONI (Girol.). Le Curiosissime novelle amo- 
rose. i663. — De' Complimenti amorosi — la Gon- 
dola a tre remi. 1657. — Novelle amorose. i635: 

Brusonii (L. Domitii) facetiarum libri VII. Romae, 
i5i8, pet. in-fol. de 221 ff., plus Je titre et la table. 

Edition orig. de ces facéties et regardée comme la seule qui 
n'ait pas été tronquée; toutefois, l'éditeur de la réimpression de 
Bàle, 1559, se vanlê d'avoir corrigé les fautes très-nombreuses 
qui la défigurent (Heber, 5 liv. 19 sh.; Boutourlin, 3o fr.; La 
■Valiière, ex impart., 18 fr. ; Schelble, en 1867, 4 n. 48 kr.j. — 
Lugduni, Viucentius, i56o, in-8 (Nyon, n® io836j. 

Bruxelles la nuit. Physiologie des établissements 
nocturnes de Bruxelles, par Mario Aris. Bruxelles, 
chez tous les libraires, impr. Mario Aris, 1868, in- 18, 
contenant deux séries de i56 et 79 pp. 

Voici ce que M. Poulet-Maiassis disait de cette publication 
dans son petit Bulletin trimestriel: 

« Malgré le style cavalier, Bruxelles la nuit laisse une im- 
pression bien sinistre. 11 ne nous souvient pas d'avoir lu, sur la 
proslilulion dune grande ville, rien d'aussi répugnant et navrant. 

« Trois mois durant, et plus, ce livre s'est crié et vendu dans 
les rues de Bruxelles. Néanmoins, il a comparu à la sixième 
chambre du tribunal correctionnel de la Seine dans l'affaire mé- 
morable du libraire Gosselin. Si les magistrats ^jui l'ont con- 
damné l'ont aussi parcouru et s'y sont émoustillés, ce que leur 



BRUYS ^ BUCHWALD 73 

arrêt fait craindre, il faut plaindre cette postérité de Partarieu- 
Lafosse. 

« Un bibliophile doit compléter son exemplaire par: i* Les 
Cocottes de Bru elles, in-i6; libelle contre Bruxelles la nuit^ 
anonyme, mais de M. Emile Alexis. — 2° Les Petits Mystères 
amoureux de VOffice de Publicité, dédiées aux maris et aux 
pères de famille, par Mario Aris; Bruxelles, 1868, in- 16 de 8 pp. 
— 3° Almanach de Bruxelles la nuit, pour 1869, rédigé par 
une société de noctambules bavards, illustré par Frédéric Pou- 
blon. Bruxeles, Mirio Aris, éditeur, 1869, m-i6 de 64 pp. — 
4** Cris d'indignation des vraies cocottes de Bruxelles, Mo en- 
beek, impr. Decock, in- 16, six séries de 8 pp chacune, signées 
Octavie de Sainl-Phar (M. Mario Aris). — 5** Réponse à Mon- 
sieur Justin Cailht, par Mario Aris — ô** Confession de Mario 
Aris, auteur de Bruxelles la nuit, etc., etc. Brux., Sacri-Du- 
quesne, édit. , in-i6 de 8 pp. — Enfin, pour en avoir la collection 
complète, on peut joindre à ces opuscules: 

« Brussels, Antwerp and Paris by night. — Tht gay women 
or cocottes, theirhaunts,their habits, their régulations, to which is 
added a faithful description of the night amusements, and a com- 
plète epitome of the continental law. Paris, published for the 
author, etc., in- 12 de 58 pp., 5 fr. — C'est une liste sommaire des 
institutions de joie de ces trois grandes villes, à l'usage des 
gentlemen fraî:nement débarqués. L'impression est belge. » 

BRUYS (Fr.), de Serrières, près Maçon, 1 708-1738. 
L'Art de connaître les femmes. 1729. — Les Vertus 
du beau sexe. 1733. 

BRUZEN de LA MARTIN'ÈRE, Dieppe, 1 683-1749: 
Nouveau recueil des épigrammatistes françois. 

Buch der Kùsse (Le Livre des baisers), par E. Will- 
komm. Leipzig, 1837, in-12, i fig. 

Buch der ïiebe...., Francfort, 1587, in-fol. 

Collection de treize romans dans le genre de ceux de la Bi- 
bliothèque B eue. Livre fort rare, fort recherché et cher en Al- 
lemagne. Une nouvelle édition, entreprise par Burching et von 
der Hayen (Berlin. 1809, in-8j est restée au tome i" contenant 
Tristan et Isolde, Fier a Bras, Pontus et Sidonie (Manuel). 

Buch {Das) der liebe... (Le Livre de l'amour, ou 
Art d'être heureux et de rendre heureux), par G. 
Heimreich. Ulm, 1824, in-i8. 

BUCHANAN (Georg.) : De Maria , Scotorum re- 
gina. 1572. 

BUCHWALD (Jos.-Henri de), litt. danois, né en 

Tome 11 10 



74 BUCKSTONE - BULLE 

i^rSy. Il a écrit et traduit plusieurs ouvrages en fran- 
çais: Constant et Elvire — Kiœrlighed, etc. (L'A- 
mour sans bas). 

BUCKSTONE (John-Baldwin), auteur dramatique 

et acteur anglais, né en 1802: The Rake and his pupil 

(Le Débauché et son Elève) — A Hushand at Sight 

(Un Mari à vue) — Isabelle , ou la Vie d'une femme — 

Vie mariée^ vie célibataire, etc. 

BUESSARD (Paul): Les Veillées â^ amour. i83i. 

Buffonerie {Le) di Gonnella, cosa piacevole et da 
rîdere, e di nuovo aggiuntovi una bella burla che egli 
fece alla duchessa di Ferrara. Firenze, s. d. in-4" à 
2 col., fig. en bois (Libri, 27 fr. 5o). — Firenze, i568, 
in-4*' de 4 ff. à 2 col. (La ValliLTe, n** 3.549). — Flo- 
rence, 161 5 , iQ-4'' de 4 if. à 2 col., fig en bois (Libri, 
22 fr.). 

Recueil de mots facétieux en ottava rima. Goneîla eat un 
farceur de la raeme farine que le curé Arlotto. 

BUGNET: La Paix du ménage. 1782. 

BUGNYON (Phil.): Erostasmes, ou les Amours de 
Phidie et Gélasine. i55o. 

BUGUET (Henry): Le Singe et la mariée. 1870. 

Bulle (La) d* Alexandre VI, nouvelle imitée de l'ita- 
lien de Casti (par F.-G.-J.-Stan. Andrieux). Paris, 
Dabin, an x, in-8. — Nouv. édit, Luxembourg (Bru- 
xelles, J. Gay), 1866, pet. in-12 de x-24 pp., tiré à 
106 exempl. 

Ce petit po5nie badin n'a pas été reproduit dans les Œuvres 
de l'académicien Andrieux; il n'est pas moins fort spirituel. 1/au- 
tcur, chose rare, a embelli le texte qu'il traduisait et y a ajouté 
nombre de traits heureux qu'on ne retrouve pas dans l'original. 
11 débute ainsi: 

Femmes de bien dont les chastes appas 
D'un trait plaisant ne s'effarouchent pas, 
Qui souriez à de joyeux passages, 
Et les citez sans en être moins sages, 
Objets charmants, c'est pour vous que j'écris; 
Encouragez mes timides récits. 
Que risquez-vous à vétille pareille? 
On ne tait point les enfants par l'oreille, 
Vous le savez. Des vers, un conte bleu, 
A votre honneur n'ôtent pas un cheveu ; 



BULLE — BUREAU yb 

Ecoutez donc. Et vous, pestes maudites, 

Au ton bigot, au maintien papelard, 

Oui, sur un conte innocemment gaillard 

Versez le fiel de vos langues bénites, 

Prudes, pédans, tartuffes, chatemites, 

Sur ces vers-ci vous aurez beau doser, 

Je ne ciains point votre œil loacnc et perfido: 

A mes récits la vérité préside. 

Elle les dicte et doit les excuser. 

Bulle (La) de savon, ou Choix de chansons, par Ch. 
'^aul deXock. Paris, Ambr. Dupont, 1829, in-x8, avçc 
i grav., 3 fr. 5o. 

BULLY (Edouard Roger de), connu sous le nom de 
ïlogerde Beauvoir, Pans, iSog-iS6G i Aventurières et 
courtisanes — Camille —V Ecolier de Cluny—les En- 
Jèrsde Paris — V Excellen:(ay ou les Soirées au Lido— 
Histoires chevalières — Paris crinoline — la Les- 
combat. 

BULLY (Ed. Roger de), fils, sous le nom de Beau» 
voir: Heureux en bonnes, 1868. 

BULWER-LYTTON ( Ed.-Georees ), né en i8o5: 
La Duchesse de La Vallière — Pelham, or the Ad- 
ventures of a gentleman. 

BUONAPARTE (Nie), florentin; La Vedova. i568. 

Buonaparte, sa famille et sa cour, anecdotes secrètes 
sur quelques personnages qui ont marqué au com- 
mencement du XIX* siècle, par un chambellan forcé 
à l'être. Paris, Ménard, 1862, 2 vol. in-8. 

Tous les exemplaires de l'édition ont été numérotés. Nous 
avcmt vu le n* 446. 

BUONI (Tommaso), cittad. lucchese : Academlche 
lettioni di tutte le specie degli amori humani. i6o5. 

BUQUET (Alex. Léon), aut. dramatique. A participé, 
avec Dartois, Dennery et quelques autres, à plusieurs 
vaudevilles, sous le prénom de Léon : La Belle fiUe^ 
ou Un second mariage — les Deux filles de Vair — 
Trois cœurs de femmes. 

BURATTI (Pietro}, mort à Bologne, en 1822: Poé- 
sie et satire di P. É. 

Bureau {Le) de nourrices, folie-'Yaud. en i a. } par 



:> 



jb BURET — BUSENSTUCK 

Dupetit-Méré et Belle (Variétés): Paris, Quoy, 1822, 
in-8. 

BURET (Ad.) : Esquisse de mœurs. Le Célibat et 
le mariage. i856, 

BURGAUD-DESMARETS; Molichouet Garcounière. 
i853. 

BURGER (Geoffroy-Aug.), poète ail., né en 1748, 
mort en 1794. Ses œuvres, parmi lesauelles il en est 
beaucoup ae très-agréables, ont été réunies en 4 vol. 
Gœttingue, 1796, et Leipzig, 1837. Voir: Lénore — 
Phantasien. 

BURKNER (Rob.): Erotische lieder... 1834. 

Burlesken und sotadische Erzdhlungen (Contes bur- 
lesques et gaillards). Rome (Allemagne), 1800, in-8. 

BURNET (Gilbert), evêçiue de Salisbury, né en 1643^ 
mort en 1 7 1 5 : An edict in the roman Law. 1 688. 

BURNEY (miss), plus tard M"» d'Arblay. Presque 
tous ses romans ont été traduits en français et souvent 
par plusieurs traducteurs: Camilla, or a picture of 
youth. 1796 — Cecilia, or Mémoirs of an heiress. 
1814. — Clarentine. 1819. — Evelina, 1777. — La 
Femme errante, 181/L. — tes Imprudences ae la jeu- 
nesse (attribué aussi a miss Bennett). 

BURNS (Rob.), poète écossais, 1 759-1 796: The 
Fornicator's court. 

BURSATI (Lucrezia): Vittoria délie donne^ nella 
quale si scuopre la grande^^^a donnesca e la basse:(![a 
virile. 1621. 

BURY (lady Charlotte-Suzanne-Maria Campbell). 
Elle se mit à écrire vers 1834, après son second veu- 
vage: Love, i838. — The Divorced, 1837. 

BUSCA (le chev. de): Contes théologiques. 1783. 

BUSENS (le sieur de) : Histoire du royaume des 
amants, 1666. 

Busenstuck (Das) (La Collerette, pour servir de 
pendant au Cotillon comme il devrait être). 1804, in-12, 
I fig. — Voir: Das Unterrokchen, etc. 



BUSONI — BYRON 77 

BUSONI (Phil.), littérateur français, né en 1806: 
Mémoires secrets de la princesse Palatine, mère du 
régent. i833. 

BUSSY (le comte): La Lanterne magique, ou la 
Matinée et la soirée d'une jolie femme. i»33. 

BUSSY-RABUTIN (le comte de), 1618-1693: Carte 
géographique de la cour — Comédie galante — Di- 
verses nistoires amoureuses, etc. — Histoire amou- 
reuse des Gaules — Histoire de Louis XUIy roi de 
France et de Navarre — Histoire du Palais-Royal 

— Lettres de messire Roger de Rabutin, comte de 
Bussy — Maximes d'amour — Mémoires — Saint- 
Germain^ ou les Amours de M. D. M. T. P. 

BUSSY-RABUTIN: Chansons autographes. In-4^ 

— Solar, 705 fr. 

Précieux manuscrit composé de 2 cahiers de chansons de 12 
fL chacun: la p upart de ces pièces satiriques sont dirigées con- 
tre Mlle de la Valiière et les |;randes dames de la cour : elles 
sont presque toutes inédites, libres et fort curieuses. 

Bustum Sodomce, tragœdia sacra (5 actes), auctore 
Cornelio à Marca. Gandavi, apud Cornelium Mariu m, 
161 5, in-8 de 6 ff. et 49 pp. — Soleinne, i5 fr. 

Cette pièce très-rare est indiq lée au catalogue de la Biblio- 
thèque dramatique de M. de Soleinne, n°442, avec cette notice: 
« Il y a d'incroyables allusions aux mœurs de Sodome dans 
cette pieuse tragédie, co nposée et mise au jour par un honnête 
bénédictin à la prière de ses amis, dit-il dans sa préface: «Qui 
hanc s:enam publicam esse voluerunt q\iœ ut propudios<'e gentis 
illius ulces praecipice tangest, nos etiam mores et hœc tempora 
et tôt carcinomata sa^culi nostri veluti quodam scapello non le- 
▼iter perstringit, in quo nimiofere luxa et liccntia quadum pec' 
candi, Sodomae quoque scelus multi proxime œmulanter. » 

BUTEL-DUMONT, né à Paris, en 1725: Journées 
mogoles, 1772. 

BUTLER (Charles), théol. anglais. 1 560-1647: De 
propinquitate matrimonium impediente regulus. 1625. 

BYRON (lord), poôte angl., 1788-1824: Hours of 
idleness. 1806. 



CABALEN — CABINET 



Cabalen uni Uebes intriguen einiger damen am eke- 

maligen Vesipkai Hofe ju Cassel. i8i5, a t. in-8. — 
Verni à Dresife, en 1834, a' 116. 



Cabaret (Le) des amours, op.-com. en 1 a. ; par 
Michel Carré ei Jules Barbier, mus. de Prosper Pascal 
(Opéra-Comique). Paris, Lévy, i863, in-18 Jésus. 

Cabarets {Les) de Paris, ou l'Homme peint d'après 
nature, anecdoies; par un dessinateur au tharbon ei 
un enlumineur à la lïlharge; pclils lableaux de mceurs 

?hilosophi.^ues, galants, comiques, etc. (par J.-P.-R. 
iuiGin). Paris, Oe lange hamps, itJ2i,in-iÙ de 179 pp., 
4 gtav. 

CABE[ (Giulio Geaare) : Orttamenti délia gentil 
donna vedova. 1574. 

CABET (Etienne), né à Dijon, en [788, mort à Saint- 
Louis (Missouri), en itJ36: La Femme, son malheureux 

Cabinet [Le) d'Amour et de Vénus. Voir: La Bi- 



Cabinet (Le) de l'éloquence française, en forme de 
dialogue, dédié aux amoureux. Ttoyti, Garnier., s. d., 
in-12 (Maréchal) Paris, Ant. Dubois, 1700, peu in-iï 
(Claudin, en 1664, 7 fr. 5o). 

Cabinet (Le) de Lampsague, ou Ckoix d'épigram- 
mes erotiques des plus célèbres poêles français. Pa- 
phos, 1744, 1784, 4 ïol. pei, in-12, avec roi fig. qui 
paraissent être de Desrais ou de Leclerc. — Alvarès, 
en )uîn 1S62, 32 fr.; il y en a un exempl, au Palais 
des Arts, à Lyon, — Voir La Légende joyeuse, ou les 
Cent une leçons de Lampsaque. 



CABINET 79 

C€^hut (Le) de Minerve, auquel sont plusieurs sin- 
gularitez, observations amoureuses, figures, tableaux, 
etc., de rinvention de Beroalde de Verville. Paris, ou 
Tours, iSgô, 1597, in- 12 et Rouen, Raphaôl du Petit 
Val, 1597, pet. in- 12, Voir: Aventures de Floride. 

Cabinet (Le) des chansons amoureuses et honnestes. 
Paris, 161 2, in- 12. — Méon, 1909. 

Cabinet (Le) des chansons plaisantes et recreatifves, 
dédiées a ix esprits curieux et amateurs de bien chan^ 
ter et bien boire au cabaret. A Paris, chez P. Deshayes, 
i63i, in-i2 de 120 pp. — Cigongne, n" 121 3. 

Cabinet des muses, ou Nouveau recueil des vlus 
beaux vers de ce temps. Rouen, David Du Petit-Val, 
1619, in-i2 de 943 pp. — Morel-Vindé, 14 fr. ; No- 
dier, 40 fr; Nyon, n° 13464. 

La plupart des pièces qui composent ce gros Tolume avaient 
déjà va le jour dans les recueils antérieurs, et bien que portant 
la date de 1619, il ne renferme guère que des poésies wontem- 

S»raines de Henri IV. On remaroue entre autres des vers de 
otin , poète qui n'est connu généralement que par ces deux 
vers de Boileau: 

J*aime mieux Bergerac et sa buHesque audace 
Que ces vers où Motin se mortond et nous glace. 

Cependant les vers de ce poète recueillis dans le Cabinet sa' 
tyriûue et dans beaucoup d'autres recueils sont souvent moins 
Koids et moins guindés que ceux même de l'Âristarque du Par- 
nasse. Dq reste f Boiteau comprenait peu la poésie ancienne et 
ses jucements sur Ronsard, Du Bartas, Saint-Âniant et d'autres 
ont été révisés^ par la critique moderne. 

Cabinet (Le) des plus belles chansons nouvelles tant 
de Vamour que de la guerre, recueillies des plus ex- 
cellens poètes françois de ce temps et autres. Lyon, 
1592, in- 16 de xôo'pp. — Rare et curieux, il y en a 
un exempl. à la Bibliothèque impériale, Y, 6o83. 

Cabinet (Lé) des secrètes ruses d'amour, y compris 
les Paradoxes d'amour, par de La Valletrie; les Dia- 
logues de VArétin ; la Messagère d'amour ; le Manuel 
d'amour; par le S. D. M. A. P. — Jouxte la cop. impr. 
à Rouen, i6i8i,pet. in-12. — Bolle, 5o fr.; Nyon, 
n** 9639. — Réimpression des Secrettes ruses d'amour 
(Voir ce titre), mais augmentée de la Messagère d'à-- 
mour. 

Cabinet (Le) jésuitique, contenant plusieurs pièces 



airieuses des RR. PP. Jésuites. Cologne, J. LeBlanc 
(Holl.), 1678, 16S2. t. à... pet. in-iz. — Renouaid, 
II fr.; Duriez, i3 fr. 

Ouirage eo proM cl en vers, rxre. L» pltces de la fin font 
edmelire n tolnnie dans uolre idperloire. 

Cabinet {Le), ou Trejor des nouvelles chansons re- 
cueillies des plus rares et excellents esprits modernes. 
Paris, Godefroy de Billy, 1601, pet. in-iï de 372 pp., 
plus 5 ff. de table — Nodier, 71 fr. — J, Pichon, 
n" 643, 240 fr. 

Cabinet (Le) satyriaue, ou Recueil parfaict des vers 
piquants et gaillards de ce tempt, lire des secrets ca- 
binets des Sieurs de Sygognes, Régnier^ Motin, Ber- 
thelot, Maynard, et autres des plus signale^ poêles 
dece si'e te. Paris, 1618, pel.in-12 de 70Î pp., front, 
gravé, hldiiion originale, très-rare, ei contenant 49 cit- 
ées qu'on ne retrouve pas dans les éditions posté- 
rieures. — Monmerqué, 34 fr. 

BÉiMPiiESSioNS AHCiENNES. — Paris, 1619, 3 lomaa in-12 (les 
Saiircs de Regnkr forment 1= a" vol.). Noilier, Ô5 fr. — Paris. 
i&io. 1627. ia34, in-ia (Bignon, 17 fr }o: Aubry, en ifjâi , 
35 fr.J. - S. I. (Holl., Eizeï.l. 16OÛ, i tom. petit in-n (NodiiT, 
i3o fr.; Chaponay, ii3 fc. ; SoUr, 180 ft,; tt idziwill, 200 fr.J. 

— S. I. (Rouen), 1667, 167a, I vol, in-n [Bole, 25 Ir ; Du 
Boure, 26 fr. 5oJ - Mont- Parnasse (H .11), 1697 (Besq, 30 fr.; 
Aubty, cil 1866, 75 fr. 5 Lcbcr, n" 1716), 1608 ei s. d, (v. 172D), 
ï -ol in-.2 (Tripfer, 60 fr). 

RÉiiifHESSioNS HODERNES. — Nouv. édit t<!!nipr. sar ceKe 
de 16:0, avec Ils pi:-ces et la prihce de lâiS. Gand. Duquesne, 
i85o-(io, 3 vo'. p.i in-S.d'ensïiiit'leîgolf.. tiriu à 140 exim- 

Bairi'S (Lanctln, 9* cala'., 33 frj. — S. n. .Bruicl.eB. impr. 
riard), 1B64, ï ïoI. în-ia de 3Î5 el 341 PP-. avec un fron- 
tispice i l'eau -forte de Félicien Rops. — BrameLii" j35, ij fr. 

— Leilc lidition, comme celle de Gand, conlienl lis 49 plices 
de l'édition de [6i3, supprimées dans celle de 1619 et les ig 
pièces ajoutées dana celle dcmièie. • Elle contient, en outre, 
ajoute la préface, le pitil nombre de pièces, plus que médiocres 
(si l'on en ciceple la traduction d'un fragment de Lucrèce, de 
d'HaynauI), ajoutées aux premiers recueils par ri<omine de lettres 

Îol, au commencement du XVIII* siècle, procura l'éditinn connue 
ES bibliophiles par sa rubiique mythologique: au Mont-Par- 
nasse. Nous avons recneilï les variantes, ou plutSt les corrections 
de cette dernière édition. Elles ivateiil trouvé place dans l'édi- 
tion du Cabinet salyrique de Gand, iKSg, el les cur<«ui au- 

nons donc, en dscliiruU d'ùucurs qu'elles sont inutiles, ou faites 



CABINET 8i 

à contre-sens de la prosodie et de la langue du XVI* et du 
XVIl* siècle. Il n*y a pas à en tenir compte. 

t . . . . Nous croyons pouvoir dire que le texte du Cabinet 
satyrique n'a jamais été aonné qu'ici à peu près correct; nous 
nous fialtons d'en avoir fait disparaître un millier de fautes et 
plus qui rendent illisibles les anciennes éditions , ainsi que la 
I^us récente. Quelques exemples rendront notre affirmation sen- 
sible, et il ne tiendra qu'au lecteur de les multiplier en colla- 
tionnant la première pièce venue de notre édition sur le texte 
d'une édition ancienne, ou sur celle de Gand. La faute la plus 
fréquente dans le recueil, et elle s*y présente presque à chaque 
page, c'est un terme hors du sens de la phrase et qui peut rap- 
peler la vraie leçon par consonnance; ainsi: 

I Dans la pièce intitulée : Sentence de Caboche sur les desbats 
de ces macquerelles (Perrettc et Macette), t. I, p. ii de notre 
édition, premier vers de la pièce, on lit : 

Au plus creux des roches fortes 
Où de mes despouilles mortes 
Est le jour tout incogneu, etc. 

• Les anciennes éditions, répétées par celle de Gand, disent: 

Au plus creux des ronces fortes 
Où de nos despouilles mortes 
Est le jour incogneu, etc. 

« Le 3* vers est faux, et il nous parait hors de doute que la 
vraie leçon est roches. On peut être enseveli aux creux des ro- 
ches, mais difficilement au creux des ronces. 

t Autre: tome 1'^ p. 17 de notre édition, vers a5, on lit: 

Louyson au jeu de Cypris 

Fait les leçons aux mieux appris: 

C'est un barbe faict à la bague^ etc. 

t Les éditions du 161 8, celle de i6ig, de même que celle du 
hiont'Parnasse et celle de Gand, disent: 

C'est une barbe faicte à la bague; 

I Outre que le vers est faux, la comparaison n'existe pas de 
Louyson à une barbe, mais k un barbe, c'est*à-dire, dans la 
langue du XVil* siècle, un cheval arabe, fait à la course de la 
bague. 

t Autre: pag. iSy, t. l*"^ de notre édition, dernière strophe de 
la pièce de Motin mtituléc Stances, une maitrcssc congédie son 
amant en le priant de l'oublier: les éditions anciennes et celle 
de Gand à la suite, impriment: 

Croy que je suis au rang des morts 
Et desjà pour rendre me juge. 

Tome IL \\ 



à 



8ft CABINET 

« Ce qut n'a pas de tens. 11 faut lire: 

Et deslà pour ombre me juge. 

t Leçon justifiée par l'idée de la strophe. 

« Antre: page 3iS de notre éditiçn, Sygognes, dans on sonnet 
raillear, )acoe un petit bomme ridicule en Jacquemard d'une 
horloge; on Ut dans Téditlon de 1618, dans celle de 1619, dans 
l'édidon du MotU-Pamasse, dans l'édition de Gand: 

Petit homme de plomb, pour jamais )e "vous loge, 
Le marteau dans la main, à deux pas de l'horlo^: 
Mettez la plume au vent, gaillard et rebondy, 
Escrive\ tous les fours avecque les corneilles, etc. 

t Escrivei avec les comeillesl voilà qui est aussi impératif 
mais moins clair que: Ecrivez, greffier! Il faut lire: 

Et criex tous les jours avecque les corneilles. 

« Nous rempliripna aisément deux cents pages des corrections 
de cette sorte que nous avons faites, non moins irréfragables 
que les leçons du texte ancien sont déroutantes. » 

Le Calfinet satyrique est un recueil fort remarquable et fort 
connu des meilleures poésies licencieuses du temps, et qui ren- 
ferme, en outre d'un assez jgrand nombre de pièces nouvelles 
alors , les Satyres de Regmer^ les Mitses gaillardes et même 
ks Satyres bastardes dTAngtmlevent, Cependant , quoique ne 
le cédant en rien, sous le rapport de la gaillardise, au Parnasse 
satyrique, le Cabinet n*a jamais été poursuiyi, et même la 
réimpression faite à Gand par Duqnesne, en 1S60, a pu entrer 
librement en France, tandis que la même faveur n'a pas été 
accordée au Parnasse ^ qu'il a réimprimé également. Viollet- 
Leduc et beaucoup d'autres personnes se sont étonnés de cette 
différence, mais c est parce qu'ils ne faisaient pas attention au 
nom de Théophile mis en tète du Parnasse, dans le but évi- 
dent d'annoncer qu'une partie au moins des poésies qui y étaient 
• contenues étaient irréligieuses, impies et satiriques contre la 
religion, c'est-à-dire, sacrilèges. On n'ignore pas que Théo- 

Ehile fut condamné au feu, et fut brûlé en effigie pour ce motif, 
.es éditeurs du Cabinet évitèrent toujours, au contraire, de 
blesser l'esprit religieux, et ils en furent récompensés par une 
large tolérance. 

Nous avons voulu examiner quels étaient les écrivains .qui 
avaient fourni les matériaux de la composition du Cabinet sa- 
tyrique; l'édition du 1864 renferme 287 pièces anonymes, les 
autucs appartiennent à des auteurs différents; elles se repartissent 
comme suit : Sygongnes, 65 pièces — Motin, 58 — Maynard, 20 

— Régnier, 19 — Bertholet, i3 — Ronsard, 10 — La Ronce, q 

— P. L. D., 7 (dans l'édition Au Mont Parnasse) — Davity, 5 

— Desportes, 4 — Bergeron, 3 — Racan, 3 — Bouteroue, 5 — 
Du Ryer, 3 — Mellin de Saint-Gelais, 3 — Des Yvetaux, d'Hay- 
naud, D. R. Mailliet, Colletet, Beautru, Mermetz, Verville, 



CABINET — CACCIA 83 

C. D. B.. Chauveti Rapin , Rosset, Lingendes, Da Souhait, 
Gauchet, Nlongaillard, Remy Belleau, Du Loyer , De l'Espincy 
un chacun. 

Cabinet (Le) secret du dictionnaire de V Académie, 
ou Vocabulaire critique de certains mots qui ne de- 
vraient pas se trouver dans le dictionnaire de cette 
docte assemblée ; par un membre de plusieurs acadé- 
mies (B. Lunel). Paris, 1846, in- 12 de 35 pp. (Cocu, 
bordel, putain, etc.). 

« Il ne manque à ce livret que des figures jointes aux 71 mots 
qu'il donne avec les définitions pour en faire une des productions 
les plus ordurières de notre langue. » Ainsi s'exprime le docte 
Quérard. 

Cabinets (Les) particuliers, folie-vaud. en i a. ; par 
Xavier et Ouvert (Vaudeville). Paris, i832, in-8. — 
Barraud, 1 fr. 

^ CABOT, vaudevilliste contemp. : Roger Bontemps 
à la représentation de la Fausse adultère. 

Cabotines (Les), scènes épisodiques, historiques et 
critiques sur les théâtres de Bordeaux (par Robineau, 
dit de Beaunoir). Bordeaux, s. d. (vers 1802), in-8. 
— Soleinne, 22 5o. 

Cabriolet (Le) (en prose). Amst. (Paris), lySS, în-12 
de i55 pp. (Nyon, n" 9297). — Autre édition, suivie 
du Passetemps des mousquetaires^ ou le Temps perdu 
(en vers). La Haye. 1760, in- 12 (Dresden, en i834, 
n° 323). Voir: Le Passetemps. 

Cacaiuola (La), cantilena anacreontica inedita. Ca- 
cadopoli. 1808, in-12. — Catal. GianFilippi, 2* partie, 
n'6i. 

Cet opuscule, dû à Clém. Bondi, poète né dans le duché de 
Parme en r742, et mort à Vienne en 1821, est fort rare et peu 
connu, n'ayant été tiré qu'à 3o exempl. numérotés. 

Caccia (La) d'amore, poema (del cardinale Egidio 
Carisio di Viterbo), pièce de 5o stances. Pérousc, i525, 
et s. d., pet. in-8. — Con un capitolo d'un giovane 
inamoratOj che, consigliato di lassar la sua damât e 
lui di lassarla si lamenta esser vinto dal crudo efiero 
Amore : con due stan^e transmutate deV AriostOy cosa 
far crepare délie risa e morir délia famé. S. I. n. d. 
(ver» i55o)y pet in-8, front, gravé s. b. — Très-rare. 



CACQA — CACOMONADE 



Caccia (Lit) d'amure, la quel narra corne ti dieno 
TÎtener i canî e por le reti nel jardin d'amore; coo 
due Gonetli ridkuloEÎ e un capitolo molto bellissimo 
d'amore (en vers, par Franc. Berni). Venise, 1 674, 
et Torino, in-8 de 4 ff., (Boluire, en iSSg, n° 14^7). 

Pctil pMme fort libre qui commence ainsi: t Noi siamo, O 
belle donne, cacciatori. • U a éti rtimprimé aiec les Slanie 
amOTOse du Tansiilo. 

Cacogynie, ou Méchanceté det fimmes, par le S. 
Fierville. Caen, 1617, io-n. 

Ce volume irèt-rare 1 été réimprimé plutleurs faia ■ons le 
tilre: Michanceti des femmes , par le sieur D. F. D. L. — 
. Vtàr aussi; Alphabet de l'imperfection, eie. 

Cacomonade (La), hist. politique et morale du mal 
de Naples, trad. de l'ail, par le docl. Pangloss (comp. 
par Linguet). Cologne (Paris), 1766, 1767, pet, in-ii 
de ii(-i07 pp. — Leber, n"i043; Alvarès. en août 
1862, 4 tr.; Veinant, i5 fr.; Techencr, n" 12253, 
9 fr.; Nyoïi, n° 11342. 

Ce pelil ouvrase a élé réimprimé par Mercier de Compiègne 

que Cologne, 1756, pet. in-ii, tiré à petir nombre. Les 13 der- 
nitres pages de celle édition sont consacrées à une notice 
donnant une curieuse liste des écrits anciens et modernes con- 
cernant la syphilis, ou à l'on veut, le mal de Naples, ou bien 
encore la grosse vérok. Fr.-ncb poi, disent les anglais. Jusqu'en 
\iib. la Cacomoaade n'a été considérée que comme une facétie 
inoffensive, ce qo'elle est réellement; mais, à cette époque, un 
jugement de la po.ice correctionnelle à Paris, l'a Hétrie comme 

HlleThérèse-Julie-ciémentine Raquette; l'auteur lui dédie son 

peuplM, et de guéri 



1 La philoE . 

tant d'éclat depuis Stocldiolm jusqu'à Liab j...... 1. 

tières du Mogol jusqu'à Londresl Nous 



isqu'à Lisbonne, depuis lesfroi 
jsl N— -■ ■-— 



}r1é plus de deux millions. Depi 
illa-Velha, "- '- "- •"- 



fatigues, les hflpitaui n'en oni 

■'■■ — Depuis Berlin sur la Spr 

Tage, on pe compte i 



CACOMONADE 85 

fait vingt mille lieues quarrées, ravagées en tout sens avec quinze 
ou vingt millions de créatures à deux pieds sans plumes , ré- 
duites par des héros à la misère et au désespoir. 

• Nos recherches ne pouvaient paraître dans un temps où 
rhumanité eût fait plus de progrès. 11 n'était pas possib.e de 
leur choisir des circonstances plus favorables. Hatons-nous donc 
de les publier: n'attendons pas le retour de la barbarie. A juger 
de ses fureurs contre le genre humain, par Tétat où il se trouve 
dans un siècle de lumières et de philosophie, nous courrions 
risque de ne plus trouver sur la terre d^hommes pour nous en- 
tendre. » 

Nous signalerons aussi une pièce curieuse contenue daus ce 
petit ouvrage, ce sont les statuts donnés par la reine Jeanne à 
un couvent de filles à Avignon, statuts qui ont été, à diverses 
reprises, cités comme sérieux par des auteurs graves, notam- 
ment par Papon, Histoire de Provence^ tom. 11, p. 344, et par 
Merlin, Répertoire de jurisprudence^ tome 1, p. 761 ; mais, en 
réalité, ils sont de l'invention de quelques Avignonnais, qui 
s'amusèrent à les composer en vieux langage et à les adresser 
au dojteur Astruc (mort à Paris, en 1760), qui les imprima 
com.ne authentiques. Un article de Corblet (Revue archéologi- 
que, 1843, p. iba) donne à cet éaard de piquants détails. La 
Cacomonacte y en même temps quelle reproduit le texte pro- 
vençal donne la traduction en français de ces st atuts ; ii ne sont 
pas longs, et nous pensons pouvoir les reproduire ici: 

• I* L'an 1347, au 8 du mois d'août, noire bonne reine 
Jeanne a permis d'établir un bordel dans Avignon. Elle ne veut 
pas que toutes les femmes galantes se répandent dans la ville, 
mais e le leur ordonne de se tenir renfermées dans la miison, 
et de porter, pour être connues, une aiguil.ette rouge sur Té- 
paule gauche. 

• -2° Item. Si quelque fille a eu une faiblesse et qu'elle veuille 
s'en permettre de nouvelles, le premier huissier la mènera par 
dessous le bras à travers la ville, au son du tambourin, avec 
l'aiguillette rouge sur l'épaule, et la logera dans la maison avec 
les autres. Il lui défendra de se trouver dehors dans la ville, 
à peine d'être fouettée secreltement pour la première fois, et 
d'être fouettée pubii.)Uement et bannie la seconde. 

t 3° Notre bonne reine com iiande que la maison soit établie 
dans la rue du Pont rompu, proche le couvent des frères Au^ 
gusiinSy jusqu'à la porte de pierre, et qu'il y ait du même 
côté une porte par où tout le monde puisse passer, mais pour- 
tant qui se ferme à clef, afin que la jeunesse ne puisse rendre 
de visite aux filles, sans la permission de l'abbesse ou supé- 
rieure, qui sera tous les ans nommée par les consuls. Cette su- 
périeure gardera la clef. Elle avertira la jeunesse de ne point 
faire de bruit, et de ne point chagriner les fil es. Autrement, ù 
la moindre plainte qu'il y aura, ils ne sortiront quj pour être 
conduits en prison par des sergens. 

I 4^ La reine veut que tous les samedis la supérieure et un 



86 CADEMORTORl — CADENAT 

barUer covoyi par 1«i comub, vi^tml tooMs In demoisetlts, 

le mélier ait eu dea auiià [Bcheuaca, qu'on la Btparc de) aulrea 
M qu'on la loge i réori, afin que (wnoDDt Dc rapproche, et 

• 5^ Ifem. S'il se trnovc quelque fille qui devienne grosse, la 

• 6^ Item, La sopérieure ne permettra k personne l'entriede 



.70/1™ 






li qu'sV 



LB filles 



■ g" Item, La supérie 



. td, U soc 

Ikble. Si la voleuse se refui 
ie , la première fois . par t 



mpTisoon£, pour c 



l-inaoel 
utile, Jea 



— - insi: • En autorisanl un établissem 

utile, Jeanne pouvait avoir environ vingi-lrois ans. On 
pcul-eire peine à croira qu'une princesse de cet aie ait song£ 
a se rendre la Ugiiktrice d'une pareille fondation. Mais u l'on 
pense aussi que dis Ion 
nn inari qui lui diiplaîsa 



lc'b<îlîrr' 



It occupée de si bonne heu 



CADEMARTORI (Ernest) : L'Adultère à Marseitle, 
1866. 

Cadenat (Le) des pucelages, t 



CADENAS — CAHIER 87 

burlesques, sur l'imprimé à Rennes (vers ijSo), in-ï2 
de 24 pp. — Uignon, i3 fr. 5o ; Payn, n° 55g. ' 



Cadenas (Le) plaidoyer intéressant, par M. F 
(Freydier), avocat au présidial de Nismes. Nismes, 
1779, pet. in-S. Voir: Plaidoyer de Freydier. 

Cadet-Roussel dans l'île des Ama^çones, mélodr. -fo- 
lie en 2 a.; par H. Simon. Paris, 18 16, in-8. — So- 
leinne, $240. 

Cadet-Roussel misanthrope et Manon repentante, 
folie en prose, imitation burlesque de Misanthropie et 
repentir; par Aude et Hapdé. Paris, an vu, in-8. — 
Soleinne, 2224, 2474 et 3240. 

Cadi (Le) dupé, op.-com. en i a,, en prose et en 
vers. Pans, Duchesne, 1761, in-8. — Nyon, V. p. 204. 

Cfldfio, par George Sand. 2* édition. Paris, Michel 
Lévy, 1008, in-i8 Jésus, iv-SgS pp., 3 fr. 

CADOL (Edouard), Paris, i83i, journaliste et aut. 
dram. : Contes gais. Les Belles imbéciles. 

Cadran (Le) des plaisirs de la cour, ou les Aven- 
tures du petit page Chérubin, pour servir de suite à 
la Vie de Marie- Antoinette. 

Libelle très-libre contre Marie-Antoinette et la princesse de 
Polipnac, /ait, selon Topinion commune, sous Tinstigation de 
Philippe-Egalité. Paris, s. d. (1792) et an m, in-i8 de 108 pp., 
avec 3 fig- obscènes. —.Saint-Mauris, en 1840, 10 fr. 5o. Rdim- 

Jirimé sous les litres suivants : Le Cadran de la volupté, ou 
es Aventures du prince Chérubin. Amst., 1796, fig. — et Col., 
s. d., in-12, fig. — Voir aussi: Chérubin, ou V Heureux li- 
bertin. 

Caffé (JLé), ou l'Ecossaise, com. en 5 a. et en prose; 
par M. Hume., trad. en franc, (comp. par Voltaire). 
Londres (Genève), s. n., 1760, in-12 de 12 ff. et 204 
pages. — Soleinne, 1680. 

CAFFIAUX (Ph. Jos.), bénédictin, né à Valencien- 
nes, en 1712, mort à St-Germain-des-Prés, en 1777 : 
Défense au beau sexe, ou Mémoires historiques, etc. 
Recherches historiques sur l'honneur du sexe féminin. 

Cahier des plaintes et doléances des dames de la 
Halle et des marchés de Paris, rédigé au Grand-Sa- 
lon des Porcherons, où l'on parle sans gène, pour être 



CAHUSAC — CAILLEAU 



L- 4689, 'l'i fr.' 

CAHUSAC (Louis de), litt. et poète dram., ni à Mon- 
taiiban, mort en lySg: Le) Amours de Tempe, opëra 

— Grigri, roman — Nais, opéra. 

CAIGNIEZ (Louise, aut. dram.: Les Amants en 
poste. i8o3. — L'Enfant de l'amour. iSiS, ^ La 
Fille de la nature. 1806. — La Forêt enchantée, ou 
la Belle au bois donnant. An yiu — Les Souvenirs 
des premiers amours. 1808. — Le Volage, ou le Ma- 
riage difficile. 1807. 

Caii Failli institutionum juris amatoril libri IV, 
c'est-à-dire les Premiers principes de l'art d'aimer, en 

Î livres; avec un index complet et le texte latin. Tra- 
uil (en allemand) par Manlius Lucien Ulpianus. 9* 
édition, Leipzig, :7î5, in-8. 

CAlLHAVAdeL'ESTANDOUX,mort en iSi3: Les 
Etrennes de l'amour — le Jeune présomptueux — le 
Mariage interrompu — le Nouveau marie, ou les Im- 
portun-i — Ses Œuvres badines — le Pucelage nageur 

— le Remède contre l'amour — le Soupe — Son 
Théâtre. 

CAILLEAT (André-Charles), libraire et lilt.. Paris, 
1731-1798: A quelque chose malheur est bon , on 
Margot la bouquetière — Almanadi des grâces, etren- 
nes éroliaues, chantantes — Almanach polisson ou 
Rtrennesbouffonncs et gromères — le Houle-en-train 
des écosseuses et dei marchandes d'oranges — Chan- 
sons et rondes de table, le Vaux-Hall populaire, ou 
les Fêles de la guinguette — l'Ecole des coquettes, au 
le Faix bohémien — VEspièglerie amoureuse, oul'A- 
mour matois — Etrennes gentilles, suivies de l'Oracle 
du jour — les Gorges-chaudes de Thalie — Nouvel 
almanach couleur de rose — Nouvel almanach poissard, 
ou Etrennes polissonnes — les Oracles de l'amour et 
de la fortune — Osaureus , ou le Nouvel Abailard 

— Poissardiana , ou les Amours de Royal-Vilain 
et de Mlle Javotte — les Soirées de la campagne, 011 
Choix de chansons grivoises — Théâtre satyrigue et 



CAILLET — CALEÇON Sg 

CAILLE!' (Paul): Le Tableau du mariage repré^ 
sente au naturel. io35. 

CAILLIÈRES (de), ou deCALlÊRE, le fils: La Lo- 
gique des amants^ ou V Amour logicien. 1668. 

CAILLOT (Ant): Mes vingt ans de folie, d'amour 
et de bonheur. 1 807. — Histoire d^un pensionnat de 
jeunes demoiselles. 1809. 

CAILLY (Jacques de], poôte, Orléans, 1604-1663: 
Griefs et plaintes des femmes mal mariées, 

CAILLY (A.-G.) : Contes en vers, chansons, etc. 
i8oo. 

CAIRON (C- A. -Jules), sous le pseudonyme de No- 
riac: Mémoires d'un baiser. i863. 

CAISE (Albert): La Jeunesse d* une femme. 1869. 
— Les Victimes du mariage. 1870. 

Calandra(La), com. nobilissima e ridîculosa in 5 atti 
(da B. Divino aa Bibiena, che fu poi cardinale) S. 1. 
(Venise ou Florence), i52i, i522, 1624, i526 (Nyon, 
n° 18578), i533, x536, in-8. Il y a des édit., notam- 
ment celle de x533^ dans lesquelles la Calandra est 
suivie de la Mandragola de Machiavel (Libri, la Ca- 
landra seulement, 80 fr.). — Florence, les Juntes, 1 558, 
1559. in-8 (Libri. 8 fr. ; Nyon, n° 18579). — Venise, 
i562, i569, i586, 1600, in-8, etc. 

Pi^ célèbre contenant nombre de détails plus que gais et 
qui n'ont pas encore été traduits en français. La trad. de Th. 
Muret, dans le Théâtre européen ^ Paris, i835, a modifié les 
passages libres et supprimé entièrement quelques plaisanteries. 

CALDELAR (M"* Adèle): Une drôle de dot. 18C7. 

CALDERARI (Gio.-Batt.) ; Armida, 1600. — La 
'Schiava. 1589. 

CALDERON de LA BARCA (P.), cél. poôte dram. 
Esp., Madrid, 1600-1687: Agradecer y no amor — 
Amado Y aborrecido — Amigo, amante y leal— Para 
vencera Amor, querer Vencerle — los Tre afectos de 
Amor, Piedad, Desmayo y Valor. 

Caleçon {Les) des coquettes du jour. La Haye, 1763, 
in-8 dé 35 pp. — Leber, n° 2717*. 

Tome II Vi 



90 CALEMBOURG 

Conte érotiquo en vers. L'inteur riconte qiie deux dames, 
descendant de voiture au pont tournant des Tuileries, tombèrent 
et montrèrent à nu leur derrière. L'un de ces culs était trés- 
beaa et digne de plos d'hommages que bien des visages: 

L'autre derrière, à fesses grosses, 
A peau jaunâtre et mal tourné, 
Eloit comiqaemeot orné, 
Comme face de Scaramoucbes, 
De fard, de vermillon, de mouches. 

Une sceur grise raconte à une dame qu'elle fabrique des ca- 
leçons: 

A douze francs pour la main-d'œuvre 
A des dames dont la manœuvre 
Est de cacher leurs pays-bas. 

Réimprimé dans le volume des Pièces désopilantes, 1866 , 
pp. 153-178. 

Calembourg (Le) en action^ anecdote tirée des Anna- 
les secrètes des chevalières de TOpéra. Lampsaque^ 
1789, pet. in-i2 de 88 pp. — Bolle, 5 fr. 75. 

A roccasic» de ce livret, un bibliophile nous a adressé la let- 
tre suivante: c Monsieur, la Bibliographie des livres relatifs 
à l'amour, etc., signale, col. 178, un petit volume intitulé: Le 
Calembours^ en action, anecdote tirée des Annales secrètes 
des chevalières de l'Opéra, Lampsaque, 1789, 88 pp. (avec lé- 
' pi^aphe: Et J'y étois; j'en sais bien mieux le conta; Marotj; 
j'ai eu l'occasion de vérifier que ce livret avait déjà paru cinq 
ans plnstot avec un autre titre: Sept et le va à l'as d^ pique^ 
ou le Ponte en bonne Jbrtune , anecdote parsemée de contes 
en vers. A Pharaonis, aux dépens de la Banque, 1784, in- 18, 
88 pages (avec cette épigraphe. Ibi libelli, tanquam conju- 
gibus suis mariti, non possunt sine mentula placcre. — (Mar- 
tial, lib. I, ep. 36). La Bibliographie en question ue mentionne 
Çoint, je crois: Sept et le Ka, mais ce livret figure au catalogue 
'ixerécourt, n° 1401, où il est indiqué comme très-rare et comme 
étant l'œuvre de Mcrard Saint -Just. Quérard, dans sa France 
littéraire, ne l'indique point parmi les écrits de ce fécond et 
médiocre lillérateur; on chercherait en vain le Calembour^ et 
le Sept et le Va dans le Dictionnaire des anonymes de Bar- 
bier. Ce que je liens à constater et ce que j'ai peut-être été le 
seul à remarquer, c'est nue le Calembourg est \ii même vo'nme 
que celui de 1784, sauf les six premières pages qui sont diffé- 
rentes; le début de l'œuvre a éprouvé quelques modifications 
très-insigniûantes, destinées sans doute à faire croire à un 
lecteur superficiel qu'il s'agit d'une production nouvelle. — 
Quant au volume en question, il comprend trente six contes en 
vers parfois assez bien tournés, et leliés entre eux par une lé- 
gère intrigue. Je crois bien avoir rencontré ailleurs quelques uns 
de ces récits, mais la chose vaut-elle la peine que pour la vé- 
rifier, on se livre à des recherches un peu longues t Agréez, etc .» 



CALENDRIER gx 

Voici 1« titre exact de ladite première éditkM): Sept et lé 9a 
à l'as de pique^ ou le Ponte en bonne/ortune^ anocdotet par- 
ftemdes de contes en vers. Pliaraonis, aux dépens de )a Bao^uo, 
1784, in-i8. — Techencr, en i858, 4 tr. ; Pixeécourt, n® 1401. 
— Quelques unes des anecdotes en vers que renferme ce petit 
volume, se retrouTent, pour le food du nicit, dans ks Œuvret 
de la marquise de Palmarè\e (c'est-à-dire^ de MérardJ. Quel- 
ques-uns de ces petits récits sont passablement lestes ; nous en 
transcrirons seulement deux en prenant la sage précaution de 
choisir ceux qui ont du moins le mérite de la brièveté: 

Le Messager importun. 

Avec le Procureur d'office, 
Le Juge, le Syndic et toute la justice. 
Certain Prêtre au château s'abreuvait largement, 
Quand son valet tout haletant 
Vient arracher les héros de la lice: 
Monsieur 1 Monsieur! venez donc vitementi 
Mademoiselle accouche d'un enfant I 
Parbleu 1 dit l'homme noir, maudit soit qui t'envoie; 
Voulait-on, gros butor, qu'elle accouchât d'une oie f 

Le Frater reconnaissant 

Dans le château d'Amboist un enfant Je Saint- Côme 
Priait sur le tombeau du bon roi Charles Huit, 
Avec la incme ardeur qu'un pèlerin conduit 

De lurette à lu Sainte Baume. 
Que faites-vous? lui dit un chanoine en courroux: 

Aux saiuts, à Dieu, c'est faire offense : 
Un roi qui n'est pas saint le prier À genoux I 
Lui! reprit le Frater, c'est le grand saint pour nous; 
Il apporta le mal de Naple en France. 

Caïender.,, (Calendrier perpétuel pour les gens ma- 
riés et pour ceux qui veulent Tétre). Francfort, lygS) 
in- 12. 

Calendrier de Cyihère, ou VAlmanach galant (chan- 
tons) sur des airs choisis et notés ; par Gaudet. Paris, 
Guenier^ 1758, in-3a. — Nyon, n** i5o75. 

Calendrier des amants et des gens mariés de tout 
âge (en allemand). Amathon te (Leipzig, 181 1), in-8. 
Impr. imag., p. 278. 

Calendrier {Le) des fous (par Coquelet). A Stulto* 
manie, chez Mathurin Petil-Maîtrc, imprimeur et libr. 
juré des petites-maisons, dans la rue des Ecervelés, à 
renseigne de la Femme sans tcte (recueil de fscétiesX 



I 



92 CALENDRIER 

l'an, depuis qu'il y a des fous, 7736 (i736), in-24 i 
7737, in-i2. — Leber, n° 2538. Voir: Le Plat de 
carnaval, p. 117. 

Calendrier (Le) des trois sexes, étrennes aux aris- 
tocrates, aux démocrates et aux impartiaux. Se trouve 
jplus qu'ailleurs dans la poche de ceux qui le condam- 
nent. L'an 2 de la liberté (1790), 48 pp. — Cesi un 
recueil de contes. 

Calendrier (Le) des vieillards^ op.-com. en i a. (par 
Bret et de Lachassagne). Pans, 1753, in-8. — La 
Jarrie, n** 2723; Nyon, V, p. 202. 

Un vieux français, Richard, 8*est laissé enlever sa jeune femme 
par un turc. Il vi en compagnie de Pierrot, son domestique, la 
réclamer. Richard s'en croit beaucoup, et il dit au jeune corsaire : 

Vous seriez beau comme Adonis, 

Vous auriez la puissance 
Des cachas de votre pays, 

ou des traitans cle France, 
Que je vous jure, sur ma foi, 
Que la beauté que j'aime. 
De s'en retourner avec moi, 

Fera son bien suprême. 

Pagamin répond simplement: 

Je te la donne sans rançon 
Si c'est toi que son cœur préfère. 
Mais, s'il n'en est rien, trouve bon 
Que nous ne fassions pas affaire. 

En effet, la jeune dame ne se soucie pas beaucoup de rentrer 
en France, et, ainsi que sa suivante, elle préfère le sérail. Tout 
cela décide Pierrot à se faire turc et à laisser son maître , s'en 
retourner tout seul dans son beau pays. 

Calendrier du père Duchesne^ ou le Prophète sac à 
diable j almanach pour 1791, contenant la liste d'une 
partie des citoyens jean-foutres actifs et d'une cer- 
taine quantité de foutues coquines de la capitale^ etc. 
A Pans, de l'impr. du Père-Duchesne (1791), petit 
in-i2. — Luzarche, n** 4345. 

Almanach très-curieux et très-rare. Les noms des saints y 
sont remplacés par ceux des citoyens jean-fonires-actifs^ spé- 
cifiés sur le titre, avec leurs adresses. Les Foutues coquines 
n'y sont pas oubliées, avec force epilhètes mal sonnantes, telles 
que putain retirée^ putain à laquais, à commis, à calotte, 
raccrocheuse, courtisane décidée, toupie convertie^ etc. Les 



CALENTIUS - CALMO 93 

libraires les plus fisnaeox de l'époque: Maradan, Moutard, Bar- 
rois, NyoQ, Debure, Lamy, ne sont pas ménagés, et ont part 
aux mêmes aménités. 

CALENTIUS (EHsius) ou £lisée CALENZIO. poète 
latin moderne, né dans la Fouille, mort en i3o3. voir: 
Opuscula El. Calentii. 

CALIDx\SA; poète dram. indien, i*' siècle avant J.-C. 
Voir : La Reconnaissance de Sacountala. 

Calisihéne^ ou le Philosophe amoureux, trag. Ge- 
nève^ Cramer, 1761, in- 12. — Nyon, t. V, p. 161 ; 
Solcmne, 1987. 

Une i^ édit. était intitulée : Calisthène, trag. en 5 a. et en 




taquell 

ii^ant et facile. 

CalUsthènie, ou Gymnastique de jeunes filles. Paris, 
Audot. 1828, 1829, m-i8de 4 feuilles, avec 25 pi. 

Calisto y Melibea. Voir: Cclestina, Tragi-co^ 
média de Calisto y Melibea (éd. de Burgos, 1499). 

CALIXTIÎS (Oeor.) : De conjugio clericorum, etc. 
i63i. 

Callipédie (La), ou l'Art d'avoir des beaux enfants. 
Voir: Cahiaii Leti Callipœdia, 

CALMÉ (le docteur) : Essai sur la génération de 
Phomme. 1781. 

CALMO (Andr.) : La Fiorina — le Giocose moderne 
— Lettere jacete e amorose — la Potione — las Spa- 
gnolas — la Saltu!^:ça. — Calmo est un des poètes vé- 
nitiens les plus dignes d'attention. Il était fils d'un 
gondolier, et il mourut en i57i. Le bavardage qui 
règne dans ses comédies donne oc la légèreté au dia- 
logue, des caractères aux couleurs vives et heurtées 
communiquent à ses drames un attrait piquant ; les 
mœurs de Venise y répandent un intérêt tout particu- 
lier. Il obtint les succès les plus éclatants. Lorsqu'on 
annonçait une représentation de la Fiorina ou de las 
SpagnolaSf la salle de spectacle était assiégée par le 
peuple : on tâchait d*y pénétrer par les fenêtres en 
traversant les toits des maisons, on marchait sur des 



94 CALOANDRO — CALOTTE 

gouttières comme les chats, enfin on risquait sa vie 
pour voir un lambeau de la représentation. 

Caloandro (II) fidèle smascherato, di Gio.-Ambr. 
Marini. — Venetia, Turrini, 1664, 4 vol.in-32 (Nyon, 
n" 10546). — Venetia, Milocco, 1676, 2 vol. in-12 
(Nyon, n° 10547). 

Cetto nouvelle ou ce roman, si Ton veut, a été traduit en 
français par Georges de Scudéry, »ous le titre: Le Caloandre 
Jidéle. Paris, Barbin, 16Ô8, 3 vol. in-8 (Nyon, 10548J; et 
Arost. (Paris), 1740, 3 vol. in-ia (Nyon, 10549J. — Rare. 

GALONNE (C.-A. de), né à Douai, en 1734: Voir: 
Tant mieux pour elle, tant pis pour lui. 1760. 

GALONNE (Vie. Alph.-Bernard), né à Béthune, en 
x8i8 : Le Portrait de la marquise. 1857. 

GALONNE (Ern. de), né à Paris, en 1S22: L'A- 
mour et Psyché. 1842. — Le Docteur amoureux y en 
1 acte (Bt en prose. — Gettp pièce fut jouée à l'Odéon 
sous le nom de Molière ; mais l'auteur la publia sous 
«on nom, en i856, dans VEurope Artiste, avec un 
prologue et une préface. 

Calotine (La), ou la Tentation de Saint- Antoine, 

poôme épi-cyni-saiy-ri-heroy-comique et burlesque, en 
sept chants et en vers libres (par Mercier de Compic- 
gne). Mille et unième édition, revue, considérablement 
diminuée et singulièrement enrichie de notes histori- 
ques, savantes, et délicieusement amusantes. « Pec- 
caîor vidcbît et irascctîtr, dentibus suis fremet et ta- 
bescet, desiderium yeccatorum peribit «. — A Memphis, 
l'an 58oo (1800), i vol. in-i8 de 143 pp. — Ouvrage 
anti-rcligicux, très-rare. — Auvillain, n G43. 

Calotte (La), par le sieur Du Lauiens. 1629, in-8 
de 4 ff , y compris le titre, sans privilège, ni lieu d'im- 
pression. 

Ce spirituel badiiiagc qui , par suite de son extrême raretvS, 
dtait resti tout à fait inconnu, a été réimprimé dans le Biblio- 
phile fantaisiste, pp. 385 à 389. 11 constate que la mode des 
calottes, si répandue au XVIP siècle, a commencé en i623. Ri- 
chelieu serait le premier ecclésiastique qui ait porté la calotte 
en France; ce devint alors une marque d'honneur. Ce ne fut 
qu'au XVlil® siècle que la calotte commença à être ridiculisée 
par une société badine, le Régini:nt de la Calotte , qui en- 
voyait des brevets à tous ceux qu'un trait de folie rendait dignes 
de cet honneur. La petite satire de Du Laurens est anodine et 



CALOTTE - CALVIDII ijb 

faite en aussi bons termes qae les meilleures pièces de cet ex- 
cellent poètA. Elle commence ainsi: 

■ 

Il faut dire la vérité 
Que ie faisois difficulté. 
Comme de porter la marotte, 
De me couvrir d'une calotte; 
MaiSj voyant que, depuis six ans, 
Les )ugcs et les courtisans, 
Mcttoicnt cet engin sur leur teste, 
En peine de faire la bcste 
Et d exciter le monde à ris. 
Il m'en vient uue de Paris, 

gue Ton estime une merveille 
t qui n'eut oncque sa pareille. Etc. 

Calotte (Là) renversée, par Tauteur de: Je m'en 
fouts. De rimprimerie de Jean Bart, s. 1. n. d., in-12 
de 12 pp. — CUiudin, en juin x858, 2 fr. 3o. 

Facétie révolutionnaire de 1790 à 93. « Enfin la voilà donc à 

tous les diables cette foutue calotte l etc Ainsi parlait un 

grenadier luron, plus d'une fois supplanté par plus d'un cnlotin. 
Arrive une de ces saillardes de la rue St- Honoré, de la nie 
Fromentcau, ou de Ta rue Brise-Miche; je crois que c'était 
plutôt de la rue Trousse-vache, peut-être de la rue Tire-boudin ; 
luais ça ne fait rien à l'affaire. Cette bougresse là, etc. » 

CALPRENEDE (Gauthier de Costes, sieur de La) : 
Cléopatre. 164J. — les Nouvelles^ ou les Divertisse- 
ments de la princesse Alcidiane. iGGi. 

C\LPRENÈDE (H. de): Contes (en vers). 1854. 

Calvaire (Le) des femmes ^ par M*"* Louise Gagneur. 
Paris, 1867, in-i8 j<5sus de 35c) pp., 3 fr. — Les Ré- 
prouvées, suite et fin du Calvaire des femmes, par la 
même. Paris, 1867, in- 18 jdsus de SyS pp., 3 fr. — 
On trouve aussi ces deux volumes avec le millc&imc 
de 1868. 

Calvidii Leti M'abbé Claude Quillet) Callipedia, seu 
de pulchrœ f rôtis habendce ratîone. Lyon et Paris, 
lôJS, in-4. td oriç., contenant, contre Mazarin, 6 vers 
qui, dans Téd. suivante, ont été remplacés par treize 
vers à la louange du Cardinal (Potier, 12 fr.; Techener, 
28 fr. : Nyon, n" 12668). Paris, i656, in-8. Edit. plus 
complète que la première. — Londres , 1 708 ; Paris 
(I^ipzijg), édit. aans laçiuelle les passages supprimés 
ont éte^rdtablis ; 170g, in-8 (Cailhava, 14 fr. 5o). 

Ce poCme, hardi d'expression, est estimé. Il fut dédié par l'anr 




I 



g6 CALVIMONT — CAMILLA 

leur au cardinal Mazarin, ce qui lui valut I*abbaye de Dou- 
deauville. En outre de deux imitations (Voir la Philopédie et 
Essai sur la Mégalanthropogénésie) et d'une trad. en langue 
anglaise {Callipaedia , or the art eetting pretty children , in 
4 Dooks, translated by several hanos. London, lyio^ in- 12), il 
en a été fait en français deux traductions, Tune en vers: La 
Callipédie, ou la Manière d'avoir de beaux enfants y po€me 
trad. libre, avec le texte en regard ( par Monlhenault d'Egly). 

AmSt. ' ** ' " " ' #«.T-j: _ o. 

Nyon, 

Callipt...., „ , 

par J.-M. Caillaud (avec le texte à la fin da volume). Bor- 
deaux, an VII (1799}, in-i2 (Techener, 4 fr.). Réimpr. en 1827, 
Paris, Roret, in-g de 2 feuilles. 

CALVIMONT (Albert de), Périgueux, 1804-1858: 
La Folle vie. iSBg. 

Calypso, vaud. m}^thologigue, 3 tabl.; parCc^niard 
frères (Porte-St-Mariin). Pans, 1844, in-8. 

Camargo (La), ou V Opéra en lySo, vaud. en i a. ; 
par Dupeuty et Fontan (Vaudeville). Paris, 1 833, in-8. 

CAMBIANO (Filippo): / Baci velatù 1826. 

CAMBRY (J. de), mort en 1807: Le Bon curéJan- 
not et sa servante. — Contes et proverbes. 

CAMEL(L. ): Les Amants du Pont-aux-Biches. 
1806. 

CAMERARIUS (Georg. ): Emblemata amatoria, 
1627. 

CAMERINO (Jos.)'. Novelas amorosas. 16124. 

Carriériste (La), roman de mœurs; par M™* Louise 
Lemercier. Paris, Werdet, i835, in-8 de 20 feuilles, 
6fr. 

Caméron {Le)y autrement dit les Cent nouvelles, de 
Bocace. Voir : // Decamerone. 

Camilla, nella quale vi sono mattinate, strambotti, 
capitcli, etc., composte per Balt. Olimpo. Voir: Opéra 
nuova d'amore. 

Camilla^ or a picture ofyotUh (by miss Burney, 
afterwards mad. cf*Arblay). Londres, Payne, 1796, 5 
vol. in- 12. — J.-J. de Dure, n" 994. 



CAMILLE — CAMP • 97 

A été trad. en franc, sous le titre: Camille^ ou la Peinture 
4e la jeunesse^ en 5 vol. in- 12 (cat. Pigoreau). 

Camille, par Victor Mangin. Paris, Souverain, 1847, 
2 voL in-8, i5 fr. 

Camille^ par Roger de Beauvoir. Paris, Cadot, 1854^ 
î vol. in-8; réimpr. en i vol. in-xi, 3 fr. 5o. 

Camille {Là) de Pierre Boton, Masçonnois. ensem- 
ble les Resveries et discours d*un: amant désespéré 
(en vers). Paris, Ruelle, 1573, pet. in-8. — Revoil, 
II fr. 5o; Nyon, n** 13249. 

Camille^ ou Lettres de deux files de ce siècle^ trad. 
de Tanglais (par M"* de Charriere^. Paris, 1785, 1797, 
4 t. en 2 vol. in-i2, fig. — Pixerecourtj Pigoreau. 

Corresp. de Camille Bakinson avec son amie Nancy Tom» 
fidd; hist. d'une femme qui, à force de ruse et d'art, séduit 
tout ce qui l'environne et enchaine son amant. — Analysé dans 
la Bibliotli, univ, des rom.^ fruct. an 6. 



Camilletta {La\ di N. Guttery Clugnicese. Parigî, 

. Giuliano, i58o. in-8 de 172 pp. — Eugène Piot, 

20 fr ; Mac-Carty,^2 fr. — Avec la Priapeia du même 



(29 pp.). — De Bure, 36 fr. ; Buvignier, en 1849, 
48fr. ^o, BoUe, 3o fr. — Nyon^ n° 10578; Techener, 
en i858, 80 fr. 

C'est un entretien de plusieurs femnes sur l'amour, la galan- 
terie. Guttery a un court article ddus la Biographie univer- 
seUe, au Supplément. 

Cammilla, opéra piacevole di amore, dove si con- 
tiene strambotti, mattinate, sonetti, canzone e capitoli 
di giovani innamorati. Florence^ s. d., pet. in-8 de ô2 û\ 
vignette en bois sur le titre. 

Opuscule rare dé G.-B. Verini, que les amateurs réunissent 
avec VArdor damore, la Crudellà d'amore, Ardelia et le 
yanto délia Corligiana fsrrarese, autres poésies du même 
aulear. 

Camp {Le) des bourf^eoisesy corn, en i a., mêlée de 
couplets ; p.ir Dumanoir. Nouvelle édit. Paris, Michel 
Lévy, 1868, in- 18 Jésus de 40 pp., i fr. (Gymnase- 
Dramat., décembre i855). 

Camp (Le) des révoltées^ vaud. en x a. ; par Luriue 
etDeafandes (Variétés). Paris, x856, in-8. 

Tome II |3 



^ CAMPAGNE — CAMUS 

Campagne (La) de la reyne, ou Lettre gàkmU 
écrite à des dames de la cour de Mgr le DaupMn. 
S. 1. (Hollande), 1668, pet. in-ia de 22 pp. — f^o^ 
dier, n' n^?; Potier, n^ 1461. Opuscule satirique. 

CAMPAN (de), garçbn de la thambre de la reînè : 
Le Diable habtiuurd^ ou indiscret. 171 1. — le Mot et 
la chose. 

CAMPAN (Henriette Genest. dame), Paris, lySa-» 
x8aa . MémoireM sur la pie privée de Mme-Antoinetl^. 
i8ia. 

Campanella délie donne per piacere. L*un dea opus- 
cules contenus dans la Raceolta di pœmetti itaaanf. 
Voir ce titre. — Commencement du XVI* ûèéle, petit 
in-4% très rare.- 

CAMPANI (Nie), de Sienne, dit le Straad(no. On Vsifh 
pdle aussi Campana de* Rozri, c'est-à-dire de FAca- 
demie des Rozzi, de Sienne : StrtucinOf com. xS-ig. 
7^ Lawtento del tribulato di Straseino. i5a3, 

CAMPARDON (Em.), né à Parisien 1834: AT** de 
Pompadour et la cour de Louis XV -^ Jéarie^Anto^^ 
nette et le procès du collier. 

CAMPISTRON (Jean Galbert de), Toulouse, t656^ 
1.737: L'Amante amant — le Jaloux désabusé. 

CAMPRA (André), musicien célèbre, né. à Aix,.en 
1660, mort à Versailles, en 1744. Voir: Les Amours 
de Mars et de Vénus. 1712. — Le Carnaval de Ve- 
nise. 1699. — L'Europe galante. 1697. -^ Les Fêtes 
vénitiennes.'! y lo. 

.CAMUS (Jean-Pierre), né en i582, mojrt en 1.652, 
Il fut évêque de Belley, écrivit plus de 2ào ybluiixeç, 
notamment des romans pieux, afin de les opposer aux 
romans d'amour. VUsajré des romans (IT^ io5 à 1.69) 
donne* une longue- liste oe* leurs titres; m^is tous ces 
ouvrages rentrant dans la classe dés livrai de piété^ 
nous n'en avons cité aucun, bien qu'ils soienVquelque 
fois un peu* burlesques. Ainsi, par exemple, les'-^tfi^» 
contres funestes, Paris, 1 644, in-8 (Luzarche, n" 3682) 
ont beaucoup de ressemblance avec certaines nouvepès 
tragiques de Boccace et de la reine de Navarre. L*au-* 
teur y a mêlé même des détails drolatiques, comme 



CAMUS - CANCIONERO , 99 

dan» FHUtoire d'un a Bourgeois adultère qui, estant 
diemeuré veuf, entretenoit à pot et à feu une concubine 
sqùe la qualité de servante, etc. ». 

Camus duras (N.-R.) : Éplgrammes et historiet- 
tes, i83i. 

CANALE (Cib.) délia CAVA, jurisconsulte et poète: 
Àmatunta. x68i. ^— Il a aussi composé 2 vol. de poé- 
sies sous le titre: L'Anno festivo. 

Canapé {Le) couleur de feu (par Fougeret de Mont- 
bron). Amst., 1714, in- 12. — Lyon, 17x7, in-4®. — 
La Haye, 1737. in-12. — Amst., 1741, 1742 (Alvarès, 
e& i858> 4 tr. 5o; Scheible, en 1864, 2 fi. 24 kr.). — 

745, 




1745 
livre, iofr% 

Le Canapé a été inséré en 1733 et en 1734 dans les deux 
éditiads du vol» in-8 intitulé : Les Dons des enfants de Latone. 
De nos Jo^m* Cubières de Palinezeaux Ta réimprimé comme 
étant de Grasset. C'est un conte de fées. Un chevalier n'ayant 
po répcmdre ans désirs amoureux de la fée Crapaud ine, monstre 
de laideur, elle le change en canapé; il ne reprendra sa forme 
que lorsqu'une mésaventure pareille à la sienne surviendra sur 
mi. La chose arrive à la noce d'un vieux procureur. Il raconte 
son histoire divisée en onze chapitres. 

CANARD (Mlle Elisabeth-Félicie). depuis M-« Bayle- 
MouiUard: Emile et Rosalie, ou les Epoux amants, 
i8ao. 

Canardin, ou les Amours du quai de la volaille, 
eom. du ffros genre, en 2 a., prose et vaud. ; par le 
chevalier Jean Aude. Paris, an ix (1809), *'*"^' — ^ 
leinne, n** 2224. 

Cancana' {Les), ou les Cousines à Manette, vaud. 
en I a. ; f>ar G. Duval, Carmouche et Jouslin de La- 
salle. Paria, 1823, in-8. 

Cancionero de obras de hurlas^ provocantes a risa^ 
Valence; Juan Vinao, xSxq, in-^^ — Le seul exetnpL 
connu se conserve au British Muséum. 

La littérature espagnole ne présente qu'à son début, et encora 
en très-petit nombre, des ouvrages licencieux $ Vinquisitlon ar» 



ffd» CANaONER<> 

ritall toutet en (ranchius de le 

tous Isa rapports, ssl il iiiaei Eilrsordiniits qo'il est rare. Il 
-contient, entre aatrei, des pJtces qui ne u trouvent que là, 
jïnnme la Carajicomedia. On sait qne les mois caraio et cho- 
cko deaigneoL lea parties se:iuelles de l'tiomme et delà itmmt, 
et qu'ils >oal gfnécalamcDt bannii do loua les livres publiés 
daiu la langue espagna'c. Cellu comedia . qui se comtxisE de 
9e couplets de ti vsra chaoïn , accompagné de gloses on tupli- 
latîona en prose, racoule des anecdote* scabreuses sur Isa cour* 
tisanes de Ùipoque; la diffjniDiion y arrive à ses demîÈrea li- 
mïlea. Ces anecdotes paraîeseni n!el et. cl quelques eaipreuiona 
donnent lieu de croire que cette pièce fut eoni|>o*<i! «ers 149^ 
Va etpagual, rdfuaié en Ang'eierre, a fait ralre à Londici, aret 

i„ .1. — j. o:_|jjriBo une liimprewion du parif/onero rf» 

^ .-. ri_u._ ...'s _ .:;e.;.;i.i. .|^_ 

Lois Siacfia, i8i3 , pel. în-g de ^ et iJÎ pp., dont les'cmii 
deririèru sont occupa par bd pclil glotsario. On comprend 

ge l'indiettloB de lien, de libraire tt de priviliie sont auppos^es. 
: volume est déjà rare; il a é\é vendu: Duplessis, 16 [r. 3d: 
Gancla, 3^ fr. 5d, L"éditeur, don Luis de Usoi y Rio, ■ aog- 
menté sa réimpression, i»-d'un Avertissemem; i* de Lamtnta- 
tioKfs de am'irci, par Garcian SaiicK;^ de BaJajoi; V de 
quelmes poésies qui n'appartiennent pas an Càncioaero : douie 
CeplaS monialei (p.^ aïo) ; Copiai dn comte de Paredes, etc. 

fnole, et un cnrieui essai sar les mœurs du clergé. M cile, * 
appui du IKbleau que relrsce la Carajicomedia des désordres 
des mcHnes, un passage curieux des Saliras morales d'Alvar 
Gomei (Madrid, ligi, f° i33 J et il mentionne aussi un grand 

intitulé: Pièces désopilantes (Brut , 186S, p^iii in-uj a traduit 
m français, pour l'agrément des curieux, un certain nombre de 
Copias et de Gloses de la Cara}icomeJtd. Comme ce volume 
est également a«sez rare, n'ayant été tiré an tout qu'i i5o ai., 
■ans croyons pouvoir en reproduire une page, ce qui' suffira 
pour donner aux amateurs une idée i la ibis de l'ouirige or» 
glnal et de SI traduction française: 

c'étaient Ciûlinei, Mitinda et û Paei en personM; chacune: 
d'elles mérita une couronneî que dis-jet chacune d'elles es( 
digne den avoir trois. 

' Glose. S'il fallait écrire les méfaits de cfa tmis vieilles 

IiSMniî avant d'avoir fini. 11 convient, cep'endanl, que j'en 
dise quelque mois, pour la consolation d'un petit nombre do 
dévots .qui liront cet ouvrage. Ij première de cea trois co- 
quines, Inès Gudloez, est la plus maudite vieille putain qu'il 
} ail en d^gi* la «rtation do monde. D ett connu que, dans. 



CANaONERO »o»» 

ces dcrnièn fours, élis, commit un crime que Céfestine eHe- 
nème ne commit Jamais: elle vendit sa propre fille à un moine 
pour quelque argent, la donnant pour vierge; le moine recon- 
naissant bien qu*elle ne Tétait pas^ revint vers Inès et rede- 
manda son argent; la maudite vieille le pria d'attendre )us- 
qn à œ qu*elk eut vendu sa fiPe une antre fols , et qtiand elle 
7 eût réussi, elle compta au moine une partie de l'argent qu'elle 
venait de recevoir. 

I Marie de Miranda est une aubergiste , nne très-grands' 
putain, qui , pendant longues années , a constamment travaillé, 
en fatiguant lies meilleurs ouvriers qu'elle rencontrait. 11 y a 
Melque temps qu'une dispute s'élsva chei elle, entre un jeune 
Bitcalen qu'elle avait pour ami , et un autre nommé Aguirre , 
et on dit qu'el e reçut quelque part un coup de couteau ; mais 
kt détails de la chose ne sout p«s bien connus. 

« Quant à Béatrix de Paez, je puis jurer que jamais Diei 
a*a créé chose plus abominable que cette mécliante vieille. Sa 
lenommée est répandue dans tout l'univers. Je ne veux pas 
parler davantage ae ces grandissimes putains, et maquerelles, et 
fe conclus en priant Notre Seigneur qu'il les éloigne de ma 
pensée. J*espère qu'un jour, frottées de miel et de plume, elles 
confesseront leurs péchés au pied de l'échelle , route de la po* 
tence, ad quam le oourreau perducat cas. Amen. • 

Candonero de romances^ en que estan recopilados 
b mayor parte de los romances castellano». Anvers, en 
casas de Martin Nucio; s. d., i55o, pet. in-i2 (Libri, 
i38 fr.); i555, in-r2 (Solar, 450 fr.; Nodier. 140 fr.); 
Anvers, i368, pet. in-8 (Gancia, 10 iiv. 10 sh.). 

L'édit. sans date, in-12 de 275 ff. (dont la Biblioth. de l'Ar- 
Knal possède un ex.) est sans doute antérieure à celle de i35o, 
dont le titre porte: nuevamente corregido. Il y a aussi, sous 
k même titre, une édition ^de Lisboune, i58i, in-12 allongé, 
contenant 182 romances historiques. Vendu 48 fr. Lecouteulx. 
— On a parlé aussi de 3 autres éditions du Candonero de 
romances, Anvers, i573, et Barcelone, 1387 et 1626 (V. le 
léanmel, U i333). 

Cancioniero gênerai de los mas principales troba- 
dbres de Espana, cpmpilado del Fernando del Cas- 
tillo. Valence, iSi i, in-fol. goth. de ix et 234 fF. à 2 
et à 3 col. ' 

Recueil précieux de poésies lyriques des anciens auteurs espa- 
gnols, principalement ae ceux du i3* siècle, au nombre de i36, 
sans parler des anonymes. On y compte iii3 pièces. Ce re> 
coeil contient presque toutes les compositions qpi composent le 
Candonero de obras de burlaSy mais aucune édition ne ren- 
Cerme deux des pièces qui s'y trouvent: Y Aposento en el gordo- 
JMvera, et la Carajicomedia. — Le catalogue Salva, au n** 60, 
compte neuf éditions différentes du Candonero gênerai d'Her- 



fM CANDAUO — CAMDIDATS 

auula del Culillo, et les plus aacienn» Mat >i rsm qu'un 
«'m a jamdi vu puKi un «:ul cxempl. dans ont renie. De 
liaïUB ces idillont tu plus pT^cieuu quoique la maint cmofAtit, 
IMt «Ue d< Valeofo, iSi[. qui est la plut anclenaE. — LJ> u- 
MBdeectdc Valence. i5i4. la-M. galh., fig. en bois. Il j en 
^M fiempl. t k Biblloih. Naiionak, i Paris. - La }•, To- 

ijS^ La Blbl. Nal. en'posiËde aùul un eienipl. — La «* ei 
lUA TolMe, liso et iii7, in-fol. golh,; on y retrouve encore 
mylelto M Hanta, pièce Irte-uilrlque qai deiatt diaporailre 
9tu tel dimiim iiniiona du Cartcioiiero (ijoo fr. De Burs: 
Sso fr., Bsini; Bnlscli, en iBSB. unnempl. Imparlail, 33o fl.). 
ÎÇ 6* et 7*, Siviile. iS35 et 1S40, in-fel. g.itt.i dans ces édll., 
M 1 reiranchd alganai otrns aue eran mur dnoneilas v tor- 
£1. — 8* et (l'âltlons: Anvers, ij^; et ,ifi, în-tl [de ti et 
aos fF. , à J cDlonuEB la ■>*, et l'aDtrc a S. et 18â ff. cbilTr^tj. 
VUllIon de xiii eu la plus belle des deux, et de plut, depuis 
ft f ' IS7 verso jusqu'à" fectii du f° 374, elle reproduit les 
mraa bartat, qui ont iii reltanchéea dam la suivante. Elle 
ifcri veodn 11 li>. M. Heber; agi Ir., Nodier; et 400 !r.. Re- 

Enacd. — Celle de lijB s'eil vendue laS fr.. De Bure: iB fi.. 
uplessis; et 4T0 fr.. Solir. — On 



_ . -. ., _.. . .lit volume rariuinia. lutltuliS: Stcunda 

fsrie del Caacioitero gênerai. Saragoi!*, i5Si, in-ia allongé, 
at. coth.. ig] S. chilTrib; Et dans la Biblioihique de Wolfen- 
MtteT, un Cancionero général de obriu nueras , SaraaDsae, 
|5S4, la-11 allangd, da aoi S. — Qa deux recueils. diiKrents 
run de l'autre, pourraient servir i compliter le Caiicioitcro 

Candtmen llamado, iançâ il» gaUua m tt quMt m 
eOHtientn ùmmerabUt caneionet para contas y hay- 
Im, etc.: recopUadopor Diego de Vers. Barceloiuu l5s5, 
pei. iii-8 obi. de 60 ff. — Nodier, 89 fr. 



1608, pet. in-8 obi. — Nodier, 145 fr. 

Il existe une édition anlirieure de 1J67 oa de 157!, dh- 
aiai* fort peu eonaue, ei d« i^ImpreHiona datiei de 1&4S, tt 
16S1. C* recueil conuent un certain nombre de compOMl' 
en catilia ; il leniérme de* piices qui ne se tronicnt pas lîlli 

CANDAMO (Franciico Bande» y), sut. dram. e 
snol, mort en 170g: CudI If o^cto mayar , Lea 
o sangre, à amor — QmuI ci et mayor aprtci 



CANDIDE — GÀNNËVAS io5 

Cémdide, ou l'Optimisme, trad. de r«Hem. du doc- 
teur Ralph (comp. par Voltaire^. S. 1. (Genève), i ySg, 
1761, in- la. — Nyon, n^ 886$ et 8806. 

JL*éditioQ originale ne. contient que la première partie ; maitf ; 
la roème année et imprimée avec les màmea caractâres, il a paru 
une 3* édit. orig. contenant 2 parties, ensemble 395 pp. 11 y a 
eu plusieurs réimpressions avec cette a* partie, laquelle, un peu 
plus licencieuse que la 1*'^*, a été attribuée à M. de Champi- 
gneulet. mais est de Voltaire, selon toute apparence. L'ouvrage 
ayant été condamné en France dès son apparition, Voltaire 
jugea à propos, dans les réimpressions postérieures, de n'avouer 




langues et même reproduite par le journal V Artiste, en i858 ou 
iZSq. Aimé Martin, n^ 707, 17 fr. ; Chaponay, ai fr. — L'édit. 
de 1765, Gorlay, n* loi , 6 f r. ; Lanctin, g* cat., éd. de 1766, 
4 fr. — Sous le titre : Candide en Danemark, ou VOptimtsme 
ées honnêtes gens; Genève, 1767, in-ia. — Nyon, n* 8867 (c'est 
la seconde partie séparée). — L'édit. de Berlin, 1778, in-is, a 
des ûg, de Chodowiecki. 

CANDEILLE (Mlle Amélie-Julie), connue sous le 
nom de M*** Simon-Candeille : Agnès de France. 182 1 . 

Cannevas (Les) de la Pdris^ ou Mémoires pour ser^ 
vîr à Vhist, de l'hôtel du Roule; publiés par un étran- 

f;er, avec des notes critiques^ nécessaires pour Tintel- 
igence du texte. A laPorte-Chailfot, s. d. (1750), în-8, 
front, représentant une femme d'un ftge mur écrivant 
CCS mots ; Non omnis moriar, — LaJarrie, n° 355o ; 
Lcber, n*a53i, 

Casanova a laissé dans ses Mémoires le récit d'une visite à 
ce sérail, alors renommé dans TEurope entière: « L'hdtel dit 
Koole était fameux à Paris. \jl maîtresse l'avait meublé avec 
élégance, et elle y entretenait douze à quatorze nymphes choisies, 
ivec toutes les commodités qu'on peut désirer; bonne lable^ bons 
Hts^ propreté, solitude dans de superbes bosouets. Son cuisinier 
était excellent et ses vins exquis. Elle s'appelait Madame Piris, 
nom de guerre sans doute, mais oui satisfaisait à tout. » — 
Rochon de Chabannes et Moufle a'Angerville, auteurs du vo- 
lume dea Cannevas, furent mis tous deux à la Bastille, en i;l5o, 
à cette occasion. — 11 a été fait de cet ouvrage une réimpression 
à 106 exemplaires : Yverdon (Bruxelles, J. Gay), 1806, petit 
in-ia de m) pp. (Une notice bibliographique occupe les pages 
14). et 142). — Ce p.'tit vo'ume, qui est rare et du prix de 8 
à 10 fr., est amusant et mérite d être lu. Nous en ^citerons^ 
parcequ'ila ne sont pas longs, les Règlemens de la Paris: 

« I* NolTe fille ne recevra Thabit. qu'elle n'ait un certificat 



104 CANONGE — CANTATRICE 

4e niooaqueuires , geadannes, gardes du corps, chevcu-légtrsT 
cordelicn, carmes, céiestins et autres. 

« 2* Ces précautions ne seront qoe poar nous, et le rdle 
d'Agnès lui sera adjugé dès quil surviendra quelque curieux. 

«.5* Attendu que fe rôle d'Aniès est le phis difficile à sou- 
tenir, elle aura m:-p8rt toutes les fois qu'elle le fouera; un 
coucher sera réputé grande pièce: elle aura le n uvième ; dans 
tous les autres cas, ele se contentera du dix huitième. 

« 4* Quant à la garde robe que nous lui fournirons , elle 
sera prise , en conscience , sur les premiers émolumens de sa 
charge. 

« S* On la nonrrh-a mal par maxime d'état: elle en aura 
phis de soin à ménager un souper. 

« 6* Lui faisons expresses défenses de s'amuser avec aucune 
de ses concitoyennes: cest du bien perdu, et dans ma maison 
OD doit mettre tout à profit. 

« 7« Elle accueillera élégamment ceux que j'introduirai dans 
le séraiU toutefois à proportion du rang qu'ils se donneront et 
des habits qu'ils porteront; elle se souviendra surtout de dis- 
tinguer les robins ; ce sont gens qui payent bien , font peu de 
besogne et se retirent sans scandale. 

■ 8® Dans le particulier, elle ne se prostituera pas en folle 
sur le sopha (les nlles sont pétulantes quand il s'agit de le lais- 
ser respirer )y mais elle fera un défense d'Opéra , le temps de 
piller les bijoux. 

■ 9^ Elle sera tenue de rapporter à la masse les débris pré- 
cieux de son industrie. En cas de contravention manifeste, dé- 
pouillée de ses gages pendant huit jours de travail opiniâtre. 

« 10* Si, le lendemain d'une sortie éclatante, elle n'est pas 
demandée, condamnée à passer chez la Renaud, la Carlier, la 
Hequez, la Richard, la Beaubourg, la Dupont et autres subal- 
ternes; c'est à elle à minauder de bonne grâce!... » 

CANONGE (Jules): I^^ane, nouvelle arlésienne, 1840. 

CANONHIERO, ou CANONHERIO (Pietro-Andrea), 
méd. et jurisconsulte génois dit commencement du 
XVII* siècle ; DelVeccellens^a délie donne. x6o6. — 
Discorso intomo al mantarsi, 160 5. 

Cantatrice {La) grammairienne, ou l'Art d^appren- 
dre l'or thof^raphie française par le moyen des chansons 
erotiques, par rabbé Barthélémy, de Grenoble. Genève 
et Paris, 1788, in-8 de 482 pp. — Alvarès, décembre 
1861, 8 fr. 5o; Qaudin, en 1067, 5 fr. 

Les chansons prises pour exemples sont: Agnès croyait 
eu* avant ^ vingt ans... — iJson guettait ^une fauvette... — 
rOÊÊt'il être tant j^iage?.., —Jupiter, prête-moi ta foudre.. 



CANTATRICE ro3 

— Cmuri temiblHt c^eun JUèlei,,. <- Je dis un jour à mon 
awUê.., — MâMan Un^ours mê répète... ^ etc. — Ainsi voici 
dtim covplett oonaét po^r eMropUé de Tcmploi des mots quanél 
tt M; le premier, sur Vair Chansons, chansons, et dit par une 
•ptyMune babillardet 

Quand à cm nton^teuf s U eOMir grille 
Ils ffllsoqt auprès d'ufté fille 

Lé pied de irlau< 
Mai« Mm-iis récompensés d'elle 
Aottftdt \\i battont de faîle, 

Cortime un disiau. 

te féconde e«t tftf Talr: Avec tes Jeux dans le fittage: 

H veux, amltf quoiqu'on en pensa, 
PernflMT le fexe en mes vers; 
J« teotf d«s modes de la Franc* 
IHr« kt ohatgemeifts divers^ 
H deoiasde pardon aux belles. 
Si, trop libre dans mes chansoM, 
i*oM ohanter ces bagatelles. 
Qurël1e« voilant scfu» leurs |upoe«f 

La volume est terminé, de la page 3oi à la page 416^ pit tM 
TKaail 4a lettres destinées à servir dç modèles, voici le petit 
JUef iiaaeatMBt de l'auteur : 

t Cm dttiê les lettrée fart ilières quel \i plaisanterie et r<li« 
ywe m eo t tout à leur véritable place, mais la prudence doit 
toujours guider votre plume. Quelque attaché que vous paraisse 
«a ami, ménagez adroitement ses passions; c'est à elles seules 
4ull faut parler. On eft tous les jours trompé à des amitiés de 
irente aus, nous dit M** de Maintenon. Cette femme disall 
^rat. Les vertus apparentes des hommes n'étant ordinairement 
que des vices couverts, les amitiés qui nous paraissent les plus 
dMTte* ne sont que des intérêts concertés ou des vengeances 
aiénagées »•. — ■ Dans les lettres sérieuses et morales, les ré- 
flexions que vous faites doivent être exprimées simplement. Tft» 
chez de bien connaître les personnes auquelles vous écrivez et 
n'allez pas exposer la raison aux railleries et au persiflage de la 
Médeuse ou du petit-maitre « . — • En donnant des conseils, 
évitez d'affecter un air de supériorité: on ne persuade jamais 
ceux qu'on parait vouloir dominer. Si la dépendance, en géné- 
fal, est lasupportable aux hommes, celle de Tesprit Test sur- 
toot L'art de dire la vérité demande beaucoup de discrétion et 
de prudence. Rien n'est si terrible, dit M. de St-Evremond, 
qu'un ami qui prend avantage de son expérience i)our proposer 
ses avis comme des lois, et qui veut forcer Tesprit par l'auto- 
Tîté plutôt que de le gagner par le discours ». — t Les lettres 
de félicitations sont souvent un tissu de flatteries; grande raison 
pour qn'ellea soient écrites d'un style laconique ». -> t Dans 
■s lettrée de reproches, gardez'Vous bien de n'écouter que les 
HKHivemeuts de votre cœur, -ce serait le noyen d'aliéner les 

TOMB 11 14 



fo6 CANTATRICE — CANTICO 

ctpfiti et d*âigiir cens à <iiii iFOot tot Adnncncs* Si vomi bb 
chwcheg qu'à itover let apparences, fl eet ane certaine masièrie 
àù se plaindre qoi, sons le masque de la politesse et des égards, 
pique encore davantage qœ le reprodie le ploa amer, par m 
raison qu'elle semble être Vexpression de rinaURrence. Mate il, 
an contraire, Totre intentkm est de ramener ceux qoi sont les 
ob|eU de votre ressentiment, qœ l'enjonement adooeîsse vos 
plafailsst prévenex Toos-mèmea wnra eaunaes; indnoex-lemr la 
moyen de se {ostlflen bllmez le procédé et ménager l'imention. 
Une ktlre de reprocoe ne sauntit être écrite avec trop de pm» 
denoe. Qui se donne' le droit de tont dire, donne le drott dn 
tout répondre. Une dame de condition, dont le fil» avait éponaé 
nne ndie roturière, reprodiait un |our à^sa bdle-fille savoir 
temé à sa maiaon la porte de tous les diapitres de noblesse : 
Afomtet Madame^ repartit vivement celie-cL afoMiet aussi eeUê 
m fhdpital •. ^ « Quant aux lettrée d'anairea, dire ce qall 
finit et ne dire que ce qu'il firat, ^est en cela que consiste font 
kur mérite •. — Enfin, il est des lettres qui sont simpleroent 
des lettres de nonvdles. i* U fint que les nouvelles soient in» 
téressantea pour votre corr espon d an t, sinon, dit M"* de Sévi- 
gné. elles ont fair d*une dama de p rov in u e qui, dans un oeida 
oe Paris, confie des intrigues d'Avignont i* QraUes soient aft- 
ip et, si l'on s'est trompé, c'est un devojr de se rétracter sans rW 
|nd;.9* Pour tes mauvaises nouvelles, avoir du tact Dàoa les 
toefts. fiuit de la chaleur pour satinalre l'imaglnatioB, dé It 
rapidité pour enchaîner la cnrioeité et de la bnèvelé pour -ne 
pas la lanser a*cndormir. Tous ces préceptes ne eoot pas mau- 
vais, mais les lettrea 411! sont citées pour exemples ne sont paa 
très*bien dioisies. 

Cantatrice [La) ver âisgraiia^ osia le Awenture 
délia marchesa Ni N., scritte da iei medesîma (dell*a- 
bate P. Chiari). Napoli, Fr. di Lieto, 1735, 2 vol. 
in-8. — Nyon, n® io55o. 

Cet ouvrage a été trad. en franc. , i<* en 1768 ; Voir Adrienne, 
ou les Aventures de la marquise N. N.; et 2\ sous le titre: 
ta Cantatrice par infortune , ou Aventures de JW"*« N. N. — 
Paris, 1799, 3 vol. in-n, fig. 

CANTEL (Henri): Amours et priapées, 1869. — 
Son mouchoir. 1868. 

CANTENAC (Benech de), poète, puis clianoine à 
Bordeaux : Poésies nouvelles et autres œuvres galan- 
tes, 1661. — Satyres nouvelles. 1662. 

, Cantico el mas sublime de la Escritura, Cantico 
de canticos de Salomone^ esplicado segun el sentir de 
los Santos Padres; por el P. M. Fr. Placido Vi- 
cente. Madrid, 1 800-1 801, 2 vol. in-4**, xxxiv et 354 
pages ; xvi et 420 pp. 



CANTICUM — CANTIQUE 107 

Camicum canticorum, reproduit en fac-similé d'a- 
]>rès l'exemplaire de Scriverius du British Muséum, 
avec une introduction (en anglais) ; par Ph. Berjeau, 
London, 1860, gr, in-4°. — Techener, 7* part., n* 99, 

CANTiauE (Le] des cantiques, de Salomon (ou attr. 
à Salomon). a été traduit dans toutes les langues un 
grand nombre de fois : nous ne citerons ici que les 
principales traductions françaises qui ont été publiées 
sépirement sous ce titre. — Voir aussi: Précis de VEc- 
clesiaste et du Cantique des cantiques — Etude sur le 
Cantique des cantiques — la Chasteté — la Pastorale 
sainte — la Pastorale sacrée — Paraphrase sur les 




la Sulamitide^ etc., etc. 



Cantiques (Les) de Salomon^ translatez de latin en 
franc, (en vers). Paris, à TEscu de France, s. d. (vers 
i53o), pet. in-8 goth. de 80 ff., fig. s. b. — Payé par 
Hebehnck 200 fr. et revendu, après sa mort, en i856, 
Sa8fr. 

Edition très-rare et peu connue. 

Cantique (Le) des cantiques, etc.: par Desmarets. 
Paris, io56, pet. in-x2, fîg. gr. par Mellan. 

Cantique (Le) des cantiques, interprété selon le sens 
mystique (par M"* Guyon). Lyon, 1688, in-12. — 
J. G., en 1044, 10 fr.^ Biblioth. de Grenoble, n°5o4. 

Cantique (Les) des cantiques, expliqué dans son 
sens littéral ; par F. Avrat, prêtre. Lyon, 1693, pet. 
in-8, voL de iv-70 pp. 

Cantique (Le) des cantiques, trad. en franc.; par 
Arm. de Gérard. Paris, 1694, in-8. 

Cantique (Le) des cantiques, trad. en franc. ; par 
de La Bonnodiere. Caen, 1708, in-8 de 61 pp. (So- 
leinne, n^ i632). 

Cette traduction est bien supérieure à celle de Tabbé Cotin; 
eOe exprime avec moins de naïveté « la tendresse du cœur du 
verbe facarné pour l'Eglise, son épouse, » selon les termes de 
Tapprobation de la Sorbonne. 

. Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers, avec des 
notes; par Thomas. Paris, 17x7, in-12. 



roT CANIIQUF 

Cantique (te) dès ettnHqt/^ty enfin expfîqtxC**^^ 
des notes lntM]^éUitive« du véritalsle sent quVxi doir 
loi 4oniien p4r Dom ChonftTreri rellgienz de la OnuMiè» 
Chartreuse dé Grenoble, dédié à M. Gobel^ melnl^ 

mitf Mxim k ?nm* Pwî«»> i79<t ^ vol- >iB^s9 de .70 

.Ovfrpgi phUoiophUiiit» aatMIgkui tirtu M pfoss. Tkie-' 



Ctfnfi^Mie* Ai etfnifduf^i^ de SeUjnnQii^ tred* eB--^F|etB 
LtÎBSy vftc le finmçeis enrefud; pw L. Vetwne^* 
'^'~ lurou^ 1À|3« bi\ in-i8. 



BefgAt 

' Càntiam (Le) difs cantiques, trsd, en iit(^ fWoçtftc 
Après Phébreu: par Guillemin (texte lathi «a basdes- 
ga^MO* IHirit». 1^39, gr. iiH8> e grav*^ 10 firi :. v 

'^^ Caiitique (Le) dès eantfquest trad. en ta»; pm^de: 
^H^B^^ôvi^ Penguem, 1040^ in-6. ;:;• 

Cantique (Lé) des cantiaues^ trad. en yera ;.fpue> j^. 
Caidonnd et G. Debar. Toolonae, ift|ii i»-^-d^;ft6^ 

Cantique (Le) des ^antiqms, trad. et paranlir^eir 
qmtatess Bar le comte de mrceUus. LTon. i&Li«.iihï^ 
de iJifeuffles >/3. ; 

Cantique (Le) dès cantiques, trad. en vers; par 
J;-B. Delabordah Paris, 184*, in-8. 




Cantiaue (Le) des cantiques, trad. en prose; par Dar- 
nautt. I^anteS; 1849, in- 1 a. 

Cantiques (Le) des cantiqueSy.tttLà, en ftsuçl^iiàt 
Mallet de Cmij. Orléans, i854, in-18. 

Cantique (Le) des cantiques^ tiad. en ^ers j^ fmr Ch.- 

Fretin. Nogent, i855, in-12. 

Cantique ÇLe) des cantiûues^ trad. en vers; par 'V. 
\^ian. Marseille, Camoin^ in-8^ de 64 pp.. 




CANTOillE — CANTIQUES tù^ 

CantiqwB (Le) des eanttqueê, trad. de l'hébreu, tvec 
«ne étude sur le plan,^ Vâoe et le caractère du po€nie ; 
par Ern. Renan. Paris, i^vy, i86b, Ia-8 de xiv-2X& 
pages^ 6 f r. 

A la saite 4*unt Etude qui occupe 147 pages, le Cantique est 
l'objet d*une doqble traduction; la.premtere sans aucune aaditfon 
expifett{f« et sous une forme qui' ne laisse rien préivger quant 
an plan du poftme; la seconde, «vec les coupes et les explica- 
tions oui résultent de la discussiba à laquelle le critique s'est 
livré. Le Cantique est un des livres hébreux qui offlrent sous 
le rapport de la langue , le moins de difficultés ; mais de tous 
les monuments littéraires du peuple |uif, c'est, sans contredit, 
celui dont le plan, la nature et le sens général sont le plus 
obscurs. M. Renan y volt une action dramatique dont il s'eilorce 
de ressaisir la marcne: mais il n*y réussit guère mieux que le 
P. Leonl dans sa traduction, et que Nardl, dans le Giomale 
ecclesiastico di Roma, i835. tome l, p. 133. — Une réponse à 
m livre a été faiu par M. rabbé Meignail, sous ce titra: M. Re- 
nan et le Cantique des cantiques. Paris, 1860, in-8. 

CatsHquê des cantiques, chant oriental, trad.; par 
l«b.'<E|. Thiiret. Metz, VeironnaiB,. 1860, in-8 de 14 

.• CamMque (Ley àes eantiquesy par A. Sayary, ancien* 
•fficier du génie. La Rochelle, impr. Siret, 1 800, in-8 
•de 74 pp. 

Cantique (Le) des eantiques^u VAmour et la poésie' 
dtms Vantiquité sacrée, par Alph. Çastainj^. Paris, 
Challamel, 1860, innS de 2 5 pp., i fr. — E!xtrait de 
la Revue Orientale et américaine. 




1660, !n-8(ie 19 pp. 



Cantiques et pots-pourris. Londres, (Paris), 1789,- 
pet. in-18, avecun frontispice représentant Lucifer sur 
•en trône, et Dayid, Suzanne, Judith, Jeanne d*A^c^ 
Monrose et Agnès Sorel, racontant leur histoire, à la 

Kinde hilarité de Lucifer, plus 6 grav. d*Ëlluin, d'après^ 
rel probablement. — Leben n* 1840; Cigongne^ 
n* I aïs ; Tripier, n^ 352,, 10 tt". 

Contenu: i^ La Chaste Suzanne. La grav. représente Su- 
lanne au baip. résistant mollement aux vieillards — 3* Agnès^ 
Soret^my, erotique. Monrose panse la blessure d'Agnès. -^ 
3^Betnsabée. grav. David dirige sa lorgnette sur elle. — 4^ U' 



1 10 CANTIOyES — CANZONE 

Ckêtte Joaph. Lt F«iiiim de Padpbtriiuie, te'ntieat mt •on 
mantwi. — 5* la pMcelle ttOrléani. Elle diaaie ke Anglelu 
d*im couvent ^ G* Judith. Elle foorre la tite d*Holo|Mienie 
dm un sac. Vdiime corienz. mais moins sfriritod <ptt la 
TenUaUm de Si-Amioêne, de Sédaine. 

CanHques nouPtOMX de Saini-Charkt BotrouUi êi 
êê Sainte Oaherinê^ d'Alexandrie, A Tlsle Sonnant»» 
du» Michel XkHipltt, 1779, pet in-8y fig. -«^T^die- 
neri %b fr., et^ en 1894, yenau 29 fr. 

Onvrafle bnrleMoe. La Cetaiogue ttnn ematnr (Hcnooaid), 
l8r8, L 111, p. 43, signale ce Une, oomme ■ un onvnfe, sin* 




k 



pis en le d6sir qne ce ftt de sOn Tltant ». 

Canio (II) eopra te edrre g g ie . Londre, 17S6, in-8. 
— Biblim. scalologîcà, n* 70. - 

Poemb de 6i octras. Les Comanflr, ce sont les pets. 4Pew 
■ian Mfe'svntir la digniti de etneâjÂ^ rMttnr rapports we 
fBiile dliistoires singnUfim. 11 fiuit àtoir la ce livre poor savicijr 
combien de grsnds événements peuvent être la snhe d'une chose 
ÉMSi légère qa'fm dokê mormêrto driteko, MAlgré IMn son 
dnifHtion cyendant, raaienr n'a pa savQlr an Justs 4 qd now 
devèos l'Invention des Cwrtggié. 11 serjdt humiliant de p en ser 
qu'une diose aussi utile a éuT inventée par quelqu*un dee vils 
animaux qui forent créés avant l'homme. 

CANTU (Ces.): Algiso, 1818. 

CANTWËLL (Michel), né en 1744, mort en i8oa. 
Voir : Histoire des femmes depuis la plus haute anti- 
^té jusqt^ à nos jours, ttc, ijgi, 

Can!(one a hallo^ de Laurent de Médicis et de Poli- 
dano, etc. Florence, 1 568, in-A*. — Libri, 200 fr. — 
Cette édition a été réimpr. à Florence, à 100 ex., par 
Gamba, Ters 1800. 

Poésies facétieuses ibrt libres et dont plusieurs nV>nt pas été 
reproduites. La Neneia da Barberino et la Beca de Dicotnanû 
fde L. Pulci), en lanaaae rustique, sont attribuées à tort, dans 
ce vohime, à L. de Méuicis. 

Can^one amorose, Torîno, iSgS, in-8 de 4 £F. — Li- 
bri, 1 7 fr. 5o. — Recueil fort libre. 

Canrone et bandelette ridiculose (XVI* siècle), in-8 
<le 4 ff. — Librî, 21 fr. 5o. — Facéties trèç-libres^ en 
patois napolitain. -^ 



CANZONE - CAPEFIGUE 1 1 1 

Canrùne in Iode délia hella donna.,., componimenti 
toccani del secolo XIV. Oxford, i85i, in-8. — Catal. 
Farrenc, 908. 

CaH!(onetta nuava, nella quai se avvertisoe i gio- 
vanni ai repararsi dalle astucie délie ruffiane, Venise, 
i6a8. 

Canifoneite anacreontiche^ di Lindoro Elateo (diLon 
Mainlotti). Firenze, Tartini, 1728, 111-4". Libri, 9. fir. 
— Poésies estimées et dont plusieurs sont traduites des 
langues orientales. 

Can:(onette che cantano H putti in Venetia, etc. Ve- 
nise, 1626, pet. in-8 de 4 ff. — J. G., 20 fr. 

Canxonette in lingua venetiana. Recueil de pièces 
rares, la plupart amoureuses ou galantes, du commen- 
cement du XVII* siècle, in-8. — Cat. Nodier, n' 678, 
vendu 29 fr. 

Om!(onette rustiche. Recueil de chansons et poésies 
très-races de la première moitié du XVII' siècle, en lan- 
gues rustiques italiennes, in-8. — Cat. Nodier, n° 677, 
vendu 59 tr. 

Cétmçoni di Dante. Madrigal! del detto, madrigali di 
M. Cino et di M. Girardo Novello. Milano, 1 5 18, in-8, 
fig. s. b. — Nodier, 60 fr. 

Cani^oni et anacreontiche di Vinc. Sgrilli. Lucerna, 
1760, in-8. — Cat. Sebastiani, n" 377. 

Canxoni, o vero Mascherate camascialesche di M. 
G, Batt, dell'Ottonaio, Fiorenza, Torrentino, 1 56o, 
in-8. — Librij' 106 fr. — Parmi les pièces fort libres 
de ce volume il y en a quelques-unes en allemand cor- 
rompu.^ " 

^ Canroniere e triomphi di Fr. Petrarca, Voir : PÉ- 
tRARQjUE. . 

CAPACCIO (Jules-César)^ écrivain fécond, né vers 
i56o, dans le royaume de Naples, mort en i63i. Voir: 
Agrippina minore. 

CAPASSl (Niccolô), ou CAPASSO, jurisc. et poète, 
1671- 1746 : / Sonetti in lingua napoletana. 

CAPEFIGUE (J.-B.-Hon.-Raym.), né à Marseille, en 



91S CAPELLA ^ CiUnTOU 

i8ot: ilfMèf SoTÊiH te dtoafarlÉ *- ilqiiaïki^r U 
MUOtdê Pérklè» ^ Us BûeehanM «f kiJhmmfÊm^ 
aden» de Rome ema tes Césars — Cathêttae de Hé* 
dicl9,mère.de Franeok li^ Charles IX et HenH III 
^fm-Comteste ée Partàhre et U PoM^-Royai sôus 
te régence^ les Cours étamasr, les comtesses et ché" 
tetaîmÊS de Prosewee — les Déesses de la liberté, Les 
FmmmdeiaCmÊPmUUmeidMDéreeuirS'^issDÊr^ 
sémismrsde TrkanMk — DteM de PoMers^-'U Ak 
tmnSe ^m roi de Prusse -* OaMsIlê dTEstréss -^ 
Lomis XV et la société du XVIIP siids - M^ te 
com t e ss e Dm Barrr — M^ la tmarq. de Pampadour 
^MHeéeLa Vdmb^sShsfsmMkàesiréb é^ 
dbLouisXnr. '^ 

> GftPEIXA (GrietM» Mm^), flé 1 MillMcW f^y^ 
WÊOtt stk i5^; Afte ss mUsm;a sSâlguStà émkfdm m . 



CAPELLE (Pierre), Taudevîltiste: Contes^ a mscd o tss , 
etoMOfU^ etc. 1818. — Elis et Itd '^ Bneors'màs f^ 
MsremyVkt^ en mariage ^la VsttP&és t9 «19. 

CAPENDU (Eroeic)» nmumcicr et svs^ dtsta:, n^iui 
iSi6y mon en i858 : Les Fausses bonnes fi ut m s s — 
Mademoiselle La Ruine ^les Petites femmes du eow 
psnt 

■ 

CAPILUPT (Lelio), poète latin, né à Mantoue, sm 
1498: Cento in muaeres. 

Capitaine {Le) Chérubin^ vaud. ; par Dunaiioîr et 

Lambert Thibouat (Variétés). Paris, iSSg, in-4'. 

Capitale {La} des Gaufes, ou ta Nouvelle Bàèyione 
(par Fotigerat de Montbron). La Haye (Genève), 1^7^91 
2 part. în-i2 (Nyoi^ 83oo). — En France, €nc2 Va- 
deboDcœur^ 1760, 2 part, m- 12 (Schdble, 3 fr->. 

Tableau des- mcaur» ndactaées dis rigae d« Loi»is XV. — Od 
y îoint quelquefois; LAnti-Babylone, ou Réponse à Tauteiir df 
La Capitale des Gaules (par le chevalier Goudardj. Londres 
^759, «^13. -* Ttcb«B«r, \n 3 part., & fr. 

Capitano (II), comedîa (en 5 a. et proî.,. en vers) 1 
Lod. Dolce, con la favola d'Adone. Vinegia, Gîont 
i547, ro-8 de 56 fR — Pièce fort gaie. U t'*édk. t 
de 1545. — Soieinne, n" 4223. 

Capitoli beUissimi ed amarosi che fa una giovt 



CAPITOLI — CAPITOL O 1 1 ) 

aV amante che corrorzato. Con la risposta delVamante. 
Et una can^one del oon Martino. etc. S. 1. n. d. (Ve- 
nise, i555), pet. in-8. — Tross, (lo* cat.), 6 fr. 5o. 

CapitoU burleschi, Norimberga, 1642. 

Une éditioD antérieure avait paru, en 1629, avec la rubrique 
de Spire. On trouve dans ce recueil de poésies badines: le 
Vendemmlatore^ de Tahsillo; la Merdeide (de T. Stigiiaai), 
etc. Voir: Melzi, Di\ionario^ t. H, p. 27. 

CapitoU burleschi d'incerto autore, 

11 y a deux ouvrages sous ce titre: le l*^ s. 1., Tanno IXIC 
(de la fin du XV* siècle), pet. in-ia de 34 ff- (Libri. 60 fr.), 
c'est nn recueil contenant des pièces fort liores : la Chitarra, 
9Q| y est contenue, est de Magagnati; — le 3*, s. 1. n. d., 9 
part. In-ia (Libri, 90 fr.), petit recueil de pièces également fort 
libres, nais différentes de celles du recueil précédent ; on trouve 
dans celui-ci la Stra^osa^ de Veniero, en patois vénitien, ainsi 
que les pièces les plus libres de Berni, de Tansillo, etc. La 
préCace est signée G. Magagnati, et on lui attribue les pre- 
Qlert capitoli de ce livret — Ce aenre de productions, fort à 
U mode dans l'ancienne littérature Italienne, et qui se compose 
d'éâuivoques et d'allégories licencieuses très-peu gazées, a été 
fobiet d'un curieux article de M. Audiffret dans le Dictionnaire 
dt la conversation. 

Capitoli (/) del Mauro et del Bemia et altri aU" 
thort, Venezia, C. Navo. i537, in-8 de 64 ff. — Libri. 
17 fr. — Recueil fort libre et qui a donné naissance a 
plusieurs autres du même genre. 

Capitoli del sifpi, Pietro Aretino, di M. Lod. Doice, 
di M. Fr. Sansovmo e di altri acutissimi Ingegni. S. L 
(Florence?), 1540, 1541, pet. in-8 de 55 fF. — La Val- 
lière. 6fr. 5o et5fr.; ets. l. (Venetia), C. Navo, 1540, 
pet. in-8 de 56 ff, -- Libri, 4D fr. 

Capitoli e can^foni piacevoli di Girolamo Leopardi. 
Firenze, i6i3, 1616, in-4". —Recueil facétieux etpcu 
commun. — Libri, 3o fr., la i" éd.; i5 fr. la 2*. 

Capitoli piacevoli d* autore occuîto (poésies légères de 
Franc. Carcano ^ milanais). Utrecht, a spese délia so- 
ciété, 1785, in-4". — Livre imprimé à Milan et pro- 
bablement chez rauteur, qui possédait une imprimerie 
particulière. 

Capitolo dello innamoramento del villano con una 
epistola d'amore et una cani{on bellissima, S. 1. n. d. 

Tome II. i5 



CAPJTULAlRe 



C^fnluldlnt atiqvtl Mf tnûeti mit'm» homme ntur. 
tant ttiticules asKiretu et qui ha «fypmoai» toutef um 
Atfre* marques de la virluti, eit capable des œuvrtt 
§ji tnârigge, ptr S^b, Rouîlltrd. Demiire tdlt, revue 
fltawtDifmfe. Parii, tfioo (Leber, a" 675), 1601 fÂu- 
Tiiïitnro* 17O. '6o3. 1604 fUter, n" 701), ifirf, 
pet.in-Sde 140 pp. — La ViUjïrc, i8fr. ; !udkeq«r, 

«utrefols rsgarié comme un d« 






teani rolfieW . ^ . — — .„ 

.^■cle de LynH. Ld mirl npella di leur leDiuice el obtint di 



le avoil sccni£ d'impuiiUDcc, Elle aïoit eBan£ la c 
Il fofflei»' -■- "-■ ■ - — ■- ■•- - ■""-•- '- '- 



vant les déliguu de la Prl- 

•ORUiisMiru ia Ssinl-Siège eposlollifue pour |D£Er la catu 
WToier rsuort. BouiUard. •on avocat, publia un Capilulairt 
- --=-■' —'-- <- ,nj [esiiculcs 

i'impilauuc 



capable des auvres du mariane. Le (leiitilhoinnie éuxt né a) 
-. .. (_. j_r_.., ^jjg jj [jmi^g gg Jondoil pour " — 



fr 



•eme fâ'U avoil l'amction. 



demanda qu'on la viaiili, et pour cou- 
la plus firéiuenu que se puisse praOi- 

il B'offrii au CoBgrès.pêiir deiHaitStrer 
farrection, introJitUsian et àacalation 



'etpnwre , 

_ Iijf eoiOrmenéei. Le» jugn n _ . . .._ _ , 

ni le CoBgrfB; la («ninie ayant dit que l'une et l'autre dia cm 
deux dHJftBB chocquoient Ba pudear. Kouiliard tira de cea oSt^ 
^ iDiry lei coQtequenctB qu'il trouva lea p1ii< i pr«w), et dis- 
courut amplement de U, [onction des leiiicules selon la doctrine 
des philosophes, et selon les obsecvations de ranatomie. Il ne 

ierïil des termes de Van avec la dernière liberté et il mêla trts- 



Bayle a)oule plus loin que Rouilliard plaidait pour le baron 
fArgenioa conlre Ma)^daiae de la Chastre, ta femme. En 
ntte, il coDJectiire, avec beaucoup de sagacité, que ce fut j| 
;etle occasion que Julien Peleus. avocat au Parlement de Paris, 
fil le traité inlilulé: De Sûlutione taalrimoaii ob defictunt 

Ktita» non apparentium. Ce traité fut, en effet, imprimi! it 
ris, cbei Morel, en itSoi. Jnlîen Peleus n'avail pat me r<!pon- 



CAPRARIA — CAPRICCI ni 

dre tik fraaçais au Capitulcdre de Rouillard et il s*éu!t alcfé dtf 
latin pour attaquer de front les questions éphieiiâes^ qoll &llliit 
essayer de' résoudre dlans l'intérfit de sa' cliente. Nom ne sarobs 

es. ânelle fut fissae de ce mon^trueiHc procès. An reste, Séba»* 
^ Koolltard, dont les moeurs étaient irréprochables, comnrt 
ItUt Lipse se plait à le reconnaître, fut phis d'une fois requit 
de fournir des mémoires d^avooat dans des procès de cette esM 
pèoe. Son CaptàuleUre lui avait fait sans doute une clientèle 
Mrmi tous .ces mariç que leurs femmes accusaient d'impuissance 
deviuir roffltialité. Vofcr l'indication de quelque» autireS fectmtti 
analoguM ^oRooilliard fit imprimer dans p'usieurs demandes, 
« diaaoltttioi> de matiase tfoûV- cause d'impuissance: i^ Synop" 
tifké, alias arctitûdie de la femnte^ ôu Démonstration som^ 
maire' des principaux mofeik du prêtés: d'entre M. G. C.ap^ 
peUaifê, ete.,- 73 pages; a* Le Divorce pour PkiUpve de Den* 
netal, eic.^ 4» pêsea; 3* Brmchfhgue^ ou itbrég^é du procès de 
Jta% oomOe dé Crwege^ etc. , 4^ pages. Ces pièces sont fort 
rares et nous n'en connaissons pas diadjudication. 

SébaaUeii Rontlliard, né à Melun vers 1564, n'était pas seule- 
aiâA' un halSilé avocat qui passait pour très^docte él tfH-élo- 
qient' daUs* son temps; c'était- encore un poète» un/ historien, uA 
philologue, dont les nombreux ouvraaes (uvent très-estimés* Le 
flus oonnu de ces ouvrages est son Histoire de Melun (Paris, 
flfia^ te-47. 11 ahnait à traiter les sufets bf zaïtes er ardus ; il 
Se tSMisatC' i fes «nvfsager d\i coté burlesque et y dana^ son érO^ 
dttion pedantesqne, il ne dédaignait pas de placer toujours le 
mot pour rire. 

I4f- pranièra édition de cet opuscule, tout bourré dé .(Citations 
Çecqnes^t latines, a paru, en 1600, chez Claude Morel, in-d A 
03 paj^'t 1* ^ ou la 5*, égafemisnt en 1600, cHea Fi^lçow 
l«oqsi% in-8 de iSç pp. Mais l'édition de lôoSet les suivantes 
soift les plus oomplètes, et sous ce rapport, sont préférables aux 
premières. 

Cm^ria (La\ com. 5 a. et prol. pr. ; di Oigia Ar- 
thei&to((9Îancarli) Rliodlglno. Vemse, Fr. Maroolini, 
1544, ï**^' — Soleinnc, n? 4686. 

Pt^ singulière, ou le ruMano Pamelico et la ntéretfice An- 
tfflr jbaliiit Kir p/rincipau« rôl^s. 

Càpritci{F)dethoiiaiOf.cioèRagionamenti di G. É. 
Gelh. Florence, 1 546, in-4** (Roscoe, 3 liv. 4 sh.). -^ 
Floreace^ »548| in-8 de X2X ff.. avec le portrait de 
Odlî" CFourûier; 3^6 fr. . Soubise. 24 fr. ; Creveirtia, 
511. fo sh.), — Cettte édition renferme- 16 dialogue», 
c. àd. 3 de plus que celle de 1546. -^ Florence, (54^, 
ii^ft die lôû* te.- JBdition moins belle que la précé- 
dai (Lir^^^te, 8 fr. S5). — Venise. 1 55o, in-8 (39- 
lar, a 5 fr.). — Florence, i55i, in-8 de iia ff., pottr. 



U6 CAPRICaOSI ^ CAPRICES 

«u fcno du titre (La Vallière. o fr.). — Venlter i6o5, 
16.19, io^. — Cet dernières édi&oiu toot cbltréét; 

. bis éiéman ronplii d« nvadt^ amoureuiM an pen irio* 
IMIH, dil Cenglct-Dofresaoy. CL de Kerquifiiiea ea a fUt due 
tnèMM» frapoitt toQsk titre: Les Duamrs JluUsttiaÊes de 

œteMdidr.— U mmotk. Nation, pÔMède anacnr 
dia Cûpficci âH bottaio, Y a, ioi3. 

< QnHbdofl « piaêevoli ragUmamenti di Pkiro Jtr^ 
liMKVoir: RaglonawieHto deUa Nànna e dêUa AntomlMi 

* GqHctf (Le) amoureux, <m Nînette à ta comt, corn, 
èa 3 actes, en vers et mêlée d'arietfes itatiennes : par 
Favart. Paria, Delormel, 1735, in-8 (Nvon, n* l85al). 
Pitliw Duchesne, 1759, m-8 (La Vauière-Njaiiy v, 
b. loig). — Réduit et impr. plus tard en a.actea^(So» 
lemnei n* aoo5). — C'est la parodie de Papdni de 
Btrtolde à la cour, 

'-' OgHciCLeVàe tamoUr, com.f parMlfe Huav (MT!* 
Le urne de .Ricbebourg. La mye, 1^39^ in-i»^ «^ 
faMsty »* 3, I fr. 5o. 

i CofricÊ (Le), omTBpmefe dougeretuê, comécUe en 
3 a. et en proae: par Renout Paris, Roset9 476a, i»*ii[u 
^ U Vallfere-N/M, V, p. 16». 

Caprices (Les) d^Erato, ou Choix de chansons hn 
chiques, galantes, etc. Anenne. 18 10, i8i5. in^i8. --^ 
Scheible, i fl. ; Vente à Dresde, en 1834, n^ 386. 

Caprices (Les) de la marquise, com. en i a.; par 
Ars. Houssaye (Odébn). Paris, 1844, in-8. 

Caprices (Les) de l'amour, com. en 3 a. et en vers. 
Paris, Pierre Bienfait, 1669. in- 12 de 2 ff. et 68 |>p.-r 
Pièce rare.— Nyon, n° 17090; Soleimie, n* 14^4. 

Caprices (Les) de V amour, par le sieur de Beaucou 
(par Louise-Geneviève Gomez de Vasconcelles, danr 
uillot de Beaucour). Paris et Lyon, 1678, 1681^ 

Rarties, in- 12 (Nouv. en prose), — Alvarès^ 5 fr. 5< 
yon, n** 9641. 

Caprices (Les) de Vamour et de ramitii, Zuri 
1772» in- 12. — Vente à Dresde, en 1834, n** 10' 
Scneible, 2 fr. 5o. 

Caprices (Les) de Vamour et de la fortune j oi 
Aventures de lasignora Rosalina, p. le marquis c 



CAPRICES - CAPUCINS 1 1 7 

gsnsi La Haye, 1737, pet. in-12. — Scheible, en 1867, 
I fi. 48 kr.; Nyon, n^ 9186. 

Caprices (Lés) de l'amour et de la Jhrtune, ou His- 
toire d'Amélie et d'Atiffélique (par Bramour). Londres, 
178a, petit in- 18 (Cazin). — Verbeyst, n® 2621. 

Ce petit roman se termine à la page 144, où commence la 
Siympilhie^ hitt. morale. La pagination est continuée. 

Caprices (Les) de Voisiveté et de Vamour^ en prose 
et vers. Paris^ Pepingué, i665, in-12. — Nyon, n* 

«4474- 

Caprices (Les) de Marianne, com. en 2 actes, en 

6 ose; par Alfred de Musset (Th. Français). Paris» 
larpentier, i85i, in- 18 jésus, x fr. 

Caprices (Lés) du destin, ou Recueil d'histoires sin- 
fulières et amusantes , par Mlle L. H. (L'Héritier de 
Villandon). Paris, Huart, 171 8, in-12, ngf. — Nyon, 
»• 989g. 




le Pbantôme amoureux, ou le Faux revenant. 

Caprices (Les) du sort , ou Histoire d'Emilie, par 
Mlle de St-Ph*** (Phallier). Paris, 1750, in-12. — 
Nyon (8967). 

Caprices roytianesques, Amsterdam (Paris), 1 745, % 
part, en i vol., in-f2. — Nyon,. n** 9298. 

Capucinade (La), hist. sans vraisemblante , par^ Ff . 
Discret (par P.-J.-B. Nougaret). Partout, «765, 6, 7, 
8, 0, 10, II et 12, pet. in-12. Longuemare, n° i334. 
«-Komari libre, qui fit mettre son auteur à la Bas- 
tille^ réimpr. plus tard, avec . des corrections, sous le 
titre suivant: Aventures galantes de Jérôme, frère ca- 
pucin. Paris, an v, in-i8. 

Capudnière (La), ou le Bijou enlevé a la course, 
.poème, par Félix Nogaret. Ce conte, paru vers 1780^ 

froenra un loframent a l'auteur à la Bastille. Réimpr. 
ans, 1808, 1809, 1820, in-8 et in-12 , fig. au trait^ 
,80 pp. Peu commun. — Claudin, i865, 4 tr. 

Capueins (Les) sans harhe^ histoire napolitaine , Vir- 
rivée en 17O1. S. K n. d. (vers 1761), in-12 (Techene^» 



ii8 CAPURON -^ CAQUET 

6 fr.); autre é^tion, Naples, chez Barbu (Rouen), 
1775, in-i2 de Sg pp. (Taylor, n* 1201; Potier, 3 fr.). 

CAPURON (te D"^) 5 Aphrodisiographie^ ou Tableau 
de la maladie vénérienne, 1807. 

CAPZOVIUSc De Juribm fiemimanm àngular^us. 

Caquet-Bonbec, ou ta Poule à ma tante , pôêïtie bîK 

din (par J.-B. de Jnnquîëre»). 2f* édition e» »ix chants. 

Paris. Panckorocke-, 1^765^, iii^ avec- une lig. de Gra- 

' velot. — Claudin, en 1 864, 3 fr. 5o ; Nyon, n® i<3i|2KH 

Il y a an& écHÛont de 1764^ iti-w^ de ^i pfp^ 8an& fiig. ; puis 
une reimpression^ en 7 cnantty Paris, 1802, ia-r2, tllre gravé. 
— Techener, 4 fr. — Ouvrage burlesque, de mcâort, et attâ- 
religieux. 

Caquet {Le) d& taccovchée. Vcrtrci Recae^ généf-al 
de^ caquets de V accouchée. 

Caquet (Le) des bonnes cHambrièfes , déctananf ak- 
€UÊ%e8 Jlnesses dont elles usent envers- leurs màïsfrtgs et 
maistteases, par leur secrétaire, maistre P'vàett Babhiet 
(en yen de 10 ayll.). S. l. d. d. (fia du; XVl^ siècle), 
petit in- 12 goth. de 8 fiP. ; Gaslhava, 2i5 fr.— Edition 
suivie d'une* Prognostication sur les mariés et femmes 
Peu/ves, avec la manière pour cognoistre de quel buis 
se chauffe Amour. Lyon, s. d., pet. in-8golh. 'y Nodier, 
37 fr. — Rouen, s. d., pet. in-i6 de 8 fL (Laïig, 2 Kv. 
ï6shv; Chédeau, n»» 83o et 83 1;. Atibry, en 1866, 
3 fr. 5o). — Réimpr. dans les Joyeusetés, sur Tédit-. 
de Lyon; 2** dans le Recueil de Montaiglon, tome V, 
pp. 71 à 84; et 3° par Crapelet, en i83o, surPédition 
de Rouen, mais gr. in-8. 

Caquet {Le) des femmes y en 5 parties fen vers, par 
Janequin). Revu et corr. Paris, itSS, in-4**obl, de4ff. 

Caquet (Le) des femmes du faubourg Montmartre, 
avec la réponse des filles du faubourg Saint -M arcecnt^ 
A Paris, chez Guillaume Grattelard, rue des Poireaux, 
vis-à-vis de la Citrouille, à l'enseigne des Trois-Navets, 
i642, in-8. — Se joint au Recueil général des Caq.uets 
ée Vaccouchée. 

Caquet (Le) dès marchandes poissonnières et haran- 

fères des Halles sur la maladie du duc de Beaufort^ etc. 
aris. 1649, in-4. — Catal. Deneux. 



CAQUET - CAQ.UIM: ii g 

Caquet (Le) des poiseonnières sur Fe département du 
royjct de ta cour^ S. 1. o. d. <Pari;5, en 162 3) in-S de 
8 ff. — Pièce du même feare que \» Caquets de faC" 
coi/c^ée,«uxquetselle se réunit. Reimpr. dans le t II, 
pp. i3i-i5o des Variétés de M. Ëd. Fournier« 

Caquets [Les), com, «en 3 a. et ea proae ; par Bic- 
cobont. Par», fiullard, 1761,10*^. -— Kyoa, V, p. 189. 

Caquire, parodie de ZaTre^ en 5 a. et en vert; par 
M. deVessaire. Dernière édition, considérablement em- 



inerdée. A Cbio (Lyon, vers 1780)^ de l'imprimerie 
d^AvaloQS, en veote chez le Foireux, m-8 de 48 pp. y^ 




gravé représentaat 1 
8dre(Alyarè8,en 186», 10 fr.; Tripier, n* 408, i5 fr.). 

C*est la plus sale et la plus spirttueHe de toutes les pièces de 
ce geure. Elle est due à un Lyonnais fort |)eu connu, M. Bé- 
coflibca. leqwl est aussi aitteiH' d'«n petit po&me fort rare: 
l'Jkrt dr mysU/ier <ians les jardins (à Lœtitia. 1784, ia-SJ. Il 
e«t poasible qu il y ait eu quelque édition de Caqutre antérieure 
aux deni^ que nous venons de jcKer, mais jusqu'ici on ne Ta 
pas aignalée. .L*édit{on de 78 pages est plus complète et plua 
recherchée que celle de 48 çages. Une réimpression es a été Mita 
h Bmaelles, en 1866 (peL in^ia de 96 pp., tiré à 106 exenipl., 
pria : 4 fr.}, par A, Merteaa et fils, mais sans frontispice — 
Cette pièce a été représentée, dit-on, sur des théâtres de société. 
L'aotcnr indique avec soin )a mise en scène et les petits artifices 
à employer pour simuler certaines actions naturelles. La fa- 
anensç allocution d'Orosmane: Zatre^ ¥Ou$ pleurei? est paro- 
diée ainsi : Caquire, vous Jbire\ ? avec cette indication : Ca 
Ïii s'exécute au moyen d*une fiole de chocolat qu'elle renverse. 
*aateur nomme cela un badinage de société. A la fin de la 
pièce, au lieu du mot: Fin, on lit: Fi des cinq actes/ Lt» 
personnages de la pièce se nomment: Cucumane; Soudan d'E- 
Ironie^ Pupulant; prince du sang royal de Foirance (de France); 
Caqutre, Foirine^ les chevaliers foirans : Néflairanty Merdillon 
etc. La scène se passe dans les privés du sérail. Les coulisses 
représentent des rayons garnis de haut en bas de vases noc- 
turnes de porcelaine de la Chine. La toile de Tavant-scène est 
£ute de derrièrea de chemises convenablement emmerdés; au 
milieu un gros cul dans Texercice de ses fonctions, avec cette 
légende: Stercus in are tuo. La tète du souffleur sort d'une 
benne à merde au bord de Torchestre. La pièce commence ainsi : 
c'est Foirine qui, après avoir regardé dans le bassin de la chaise 
percée de Caquire, parte ainsi à cette dernière I 

Je ne m'attendais pas, jeune et belle Caquire, 

A ces nouveaux besoins qu'un» Soudan vous inspire. 



I» CARA — CAKABINAGE 

QbiI duMMMM t'aotn m km* *m [MMtim t . 

£a lin iliraa ntaOÛ», vont fidm da* eraute. 

I^ {Oln CD IX rnooNDt D'à ptiu poor «on d* thwiin; 

L-<ut de wm cal nu bh wwt d« lûmes. 

Voo* M 1* tonrau plu *an cet bcortin «UoMt*, 

Oti et bnn folnoz i^iinlle vos mw. 
. Vont nt m p«rlu pin* dt en bdUt cgMifM, 
- Ot d'M MU p«ll In (éNN DHftuatM 
. :BMDtnnt al tts«M qtfM doit i dio* (méiis jmi. 

Cainp«(iKi d'an tenu, «t rebm duH le* Itai, 

Ubn* MM tfop rWUar, digkint um cootrainli, 

a m fuMoi )uul( que par MI, bob ptr enuota, 
I H«vlia-<oai P>0 pour (fiHr ta libsttT 
.. Oa ■'«nréckfdi pu la ad dala dUm, rf l'on M Uah ■)• 
tattiai «% i-u)! lïfoad d'ane anuSS d« nIVM. NéU- 
nitt. PtuoUnt et toni tn dnralteA bittai (ftaaâkl h« laa 
nS^t da la nlWM «nlirMiailt al aiàtB,undb 4M laa 
KKMiiaaa adacaM fi diaa CratMwae, laqad MUUn «n la 
aiiuin.'0a compraDd ^na V«ltalM*dad|»1r«Z^rwai avMr 
d«t FolnDU M 4ae CofainM ona critiqua da boa gott da 

' Cara Mustapha, grand visir, hist. contenant ion 
(UVKdao, ses amours dans le serrai], etc. (par de Prc»- 
chacl.'Suiv. la copie impr. à Paris(à la S^tre), 1684, 
l685, pel. in-ia, fig. (Scheible, en 1867, I ft). — 
Ljlm^Aniaulcy, 1664, in-ii (Nyon, n" 8638). — An»' 
teTdiin,'i7ii, in-ii (Nyon, n° 8639)' — et, aoua IQ 
titre: Ùara Mustapha et Basch-Lavi. Amit. (Parti), 
i75o,in-ii (Nyon, 8640). 

Cara Huaupba <Uit dd ioiglaii trti-ienin ; U ■olunc Valida, 
mtie du lulun Mihomat IV, bd deiint atnoureuK. Elle le fit 
élever ■uccewIvemeDt aiu plui Brudu place* de l'empire ; bref, 
il devint Gnad-Vliir. Mai*, arfi«£ lA. Cars Mattaphi se pçr- 

ceue BiKh-UvI. La lullane Validé, apprit tout et devint fu- 
rieuse de ialouii^. Au lieu de cbcrcher à VipalKr, Cara acheva 
de l'irriter en lui (aisanl flter la part qu'elle avait dana le kou- 
vernemeni; mais ee fut h pene. La vieille dame profita iTune 
«meulB pjur ftire demander par les jaaissairei vainqueurs U 
têtu du Grand-Vitir, ce que Mahumet IV a'euiprcasa de leur 

Carabinage (Le) et matoiserie soldatesque, auquel, 
tùubs discours amphibologiques, l'on raille plaisamment 
tes cerveaux étheroctites de ce temps, par Drachier d'A- 
momy (Richard de Romany). Paris, 1616, i 11-8 de 7» 
et 78 pp., avec fig. en bois. — La Vallière, 1 5 (r. 
Nodier, 66 fr; Baudelocque, 40 '" " •- -' •'-—-- 
29 fr. ; Lefèvre-Dallerange, 5i fr. 



. Aimé Martin; 



CARABINS — CARACTÈRES 1 2 1 

On yo\t d'après les prix obtenus tux enchères , que ce bou- 
quin est estimé. Il renterme , en effet , quelques vérités au gros 
sel (ce qui oe les rend pas très-savoureuses pour le vulgaire), 
échangées entre un aubergiste et Poltronesque, carabin de ses 
amis revenant de l'armée, peu courageux au fond, mais pillard, 
fanfaron et ivroane. L'auteur aime a faire parade d'érudition; 
il cite Martial, Ovide, Merlin-Coccaie, Boccace et d'autres au- 




tronesque; il dit: 



Ne va blasraant ma grant poltronerie, 
Trop de courage est une moauerie. 
Croy mon conseil: fais bien le chien couchant; 
Sois pistoller. II n*est que de l'argent. 

11 y t peu de gaillardises dans le Carabinage \ toutefois c'est 
un ouvrage dans l'esprit rabelaisien et qui mérite d'être lu. 11 
en a été faite une réimpression à Genève en 1867 (à 106 ex, petit 
in-i3 de 113 pp.) avec une notice bibliographique et des notes 
dues à Philomneste junior (M. Gust. Brunei, de Bordeaux). 

Carabins et carabines, vaud. en 2 a. ; par Xavier, 
Ouvert et Lausanne (Variétés). Paris, 1841^ in-8. 

CARACCIOLI (L.-Ant.), Paris, 1721-1803: Entre- 
tiens du Palais-Royal, 1 786. — Lettres récréatives 
et morales sur les mœurs au ternes, 1767. '-'Lilasie, ou 
la Beauté outragée par elle-même, ijgS, — Le Li- 
vre à la mode. 1759. -^ Le Livre des quatre couleurs. 
1757. 

Caractère (Le) d'une femme sans éducation. Co- 
logne, Sam. Bentrok, s. d. (vers i73o), pet. in-12. — 
Picart, en 1780, n® 233; Bignon, n* 1164. 

L'auteur entend par /<rmme sans éducation celle qui tnnnpe 
son mari. Dissertation facétieuse remplie de réflexions singulières. 

Caractère (Le) des femmes (dissertation) : Optima 
fcemina rarior phœnice. Voir : L'Imperfection des 
femmes. 

Caractère (Le) des femmes dévoilé, suivi d'épigram- 
mes, sentences, adages, etc. Paris, 181 1, in- 18. — 
Barraud, x fr. 5o. 

Caractères (Les) (par M"" de Puisieux). Londres, 
1750, in-X2. I^eneux. -— Pensées fines et spirituelle^ 
sur les hommes et les femmes. 

Caractères (Les) de l'amour, op.-ballet historique ; 
Tome II 16 



CARACTÈRES — CARAVANSÉRAIL 

' par Pellegrin, mis 

I R?^élfeu,'6o*fr. 
, Ce ballet <Uit, en 173S. c 

L f Amour jalovx ei (Amour . -.-„. , — _. ., . ^ ,. . 
lud un« 4* eDlr£«, inlilaliii: les Arnoiri Ju prinlepfps. 

Caractères des fitmtnes, ou Aventures du cheiialier 
de Miran. Londies (Paris), veuve Pierres, 17U9, ï 
:. in-12. — Nyon, 9007. 



Aubry, en 
cal., 3 fr. 

Caractères et portraits de femmes, par Hipp. Lucas. 
Paris, Moutardier, i836, 2 vol. in-S. — Solcinne, n" 
3814. 

On j trouve: Hedaige ifErieilat, divisit en 3 heures, en 
veia; et Vue jeune _fiUc, en 11 seines en piosc. 

Caractères et récits du temps, par Paul de Molênes. 
Paris, Lévy, i858, gr. in-18, 1 fr. 

Le Garde mobile. — Ij Comédienne. — Comilia Tulipani. 
- Le. toulfroticeB d'un honîard. - Citait vrai. - Les SoirJea 
du Bord;. — Une Ugeniie mondaine. 

CARAGUEL fCIéroent), né k Maïtmet (Tarn), en 
1819: heBougeoir. i35>. 

Caravane (L.a) dramatique, ou les Virtuoses aven- 
turiers, ptir Léonard Gallois. Paris, Ch. Béchet, 1827, 
3 voL in-12, avec grav-, 9 fr. 

Caravanes (Les) d'Ulysse, vaud. en 2 a. : par de 
Léris (A. Desroïiers) etBdleïue (Thavenet) frh. des 
Délass.-Com.). Paris, 1844, in-8. 

Caravattsérail {Le), ou Recueilde contes orientaux, 
ttad, sur un manuscrit persan (composé) par Adr. de 
Sarrazin. Paris, iSii, 3 vol, in-18; et Paris, Urbain 
Canel, 1825, G t. in-:8 fig. 

Recueil eslinid et pen commun de 11 conlea: Abdélazl, espèce 



;t de leur jeunesse. — Les Lunettes magiques. - 
— Aimalan. — La Planète du docteur Zeb. - 



Amédon 



CARAZOLO - CARESME-PRENANT 



le not faiblewct, 
CARAZOLO (Jo.-Fr.) : Amori di Jo. Fr. Carajoto, 
^tritio neapolitano. i5o6. — Ce Carrazole fut aime 
éperduinent par Jeanne II, reine de Naples. Elle le tira 
de l'obscurité, le fit son secrétaire, le nomma duc de 
Melfi et grand connétable ; puis, un beau jour, elle le 
fit, dit-on, assassiner cruellement. 



Carcel de Amor, compuesto por Diego Hemandez 
de San Pedro. Séville, 149», i5i5, in-4'' gotb, — 
Burgos, 1496; ibz2, in 4''Doih, ûg. s. b. — Saragosse, 
i5ii, i5i3, in-4° goili., ng. s. b. (Nodier, aS fr.}. — 
Venise, iS3i, i35j, pet. in-3. — Médina del Campa, 
1544, pet. in-4" B°'*>- — Lyon, i583, in-3ï. — Etc. 

TuiDiicTioua: Obra ialitulada lo Carcrr d'aninr , trad, de 
IcDEiu caitcltaaa . en eatll de Valenciana prosa, por Bcmardi 
Vilimanya. Barcelone, 1493, ia-t" golh., fig. t. b. 

La Prison d'amour, laijuetle Iraicte de l'amour de Leriano fl 
Uureole, Itantlalâ en lusquan et nneuere en tangage frdnfois. 
Enicmble plusieura choses singulières i la louange des daines. 
Pu-iV Gainot do Pré, i5i6, in-8 Coth., fia. a. b. - Paris, iSa7, 
iii-8 gotb-, fig. s. b. (Solar, 1Î6 fr. ; Crgongne, n" io58). - 
Lvoa, Olivier Arnoullet, liiS, iii-4' Dolh., Sa. s. b. — Paria, 
iS3î, in-ij (Heber, 1 liv.; Cigongnc. n" aoSg]. 

La Prison d amour, elc, rendue en langage français [par 
Gilles Cornuel). Paris, Corront, iS5], in-iS: Nyon, n° 10410, 
— Anvers, i5S6, i56o, pet, in-is. — Paris, tiSj. i5Bi, iSo*. 
1S95, 1604, i6l6, et.:., pet. in-u. fig. s. b. — Lyon, 1533, petit 
in-ii; Nyon, n° 10411. 
Carcer d'amure, iradotlo da Lelîo Minfredi, Venise, iSi3, 



"Borna 



■S», \iii, iS3a, liîi, 1537 [U 
„ etc.^ In-S, lig. s. b.; Riva, it fr. 
plein de BJilimiIias mitaptioriane. mais fondd, dît-on, 
nnc anecdote vdrîlablc qui eut lien ï Naples sous les r^gnea 
Ferdinand et d'Isabelle. Le titre Prison d'amour, signifie 

ir la Biht. des romans de |uillet 1779. 

Voir: 



!( if Ysabel'e, discours rempli de questions, demandes 
!t subtilitez extraordinaires et tabarlniques; ensemble 
un petit compendium de ses rencontres, plaisanteries, 
SIC, — Sens nom (Paris, Juinet,impr. Crapelet), i6is 



114 CARIBARYE *- CARISTE 

(i85o)) iii*i6 (Pune demi-feaille (la i6^ page ett con- 
aacrée à une notice de M. A. Veinant), tire à 6a ex. 
dont a sur télin, 5 fr. 

L*oriabal de ntte ptiûx» hoiû» tn proit est introaTabk, mais 
die t êlé réimprimée 4e noaTcan dent lee deux éditions des 
C&MTeff dt Taterfa puUiées, en iS38» clies les éditeurs Jannet 

Ît Delebayi, à Paris, a des nombres ccMBsidéraUee d'exemplaires, 
^n ttDcomn dans b Cêregmê prtÉoiU bon nombre de quo- 
bets éparpniéa dans le reste desdites CBawes: ce sont toofoars 
des fariboles destinées à voas taira rire à douèle nuaehùire. La 
dernière phrase da Cœresme renferme un allusion à la publica- 
tk» dn ÈeewtU gémérûl dei ren^oalres, etc., lequel est annoncé 
devant paraître bientAt. 



Carihârrê (L«) dêtartisanB, om BêcueUnouveau des 
fUa agr&blet ekansom pieiues et nowtUes, Paris, 
s. d. O^era i65oX Nicolas Boisaet» in»ia de 204 pp. 
— Nyon, n* i5oza. 

SaGasQ très-rare, dom la bibliotbèqoe de 1* Arsenal poeeède 
on exemplaire. 11 en a été Ait, par les soins de M. Perchenm, 
en i86S| une réimpresaicm tirée à ii5 exemplaires. Paris, J. Gay, 
fa|-i8, SOI pafis. Les so dernières coptlwmcnt des notes CAl- 
wes (aott ifiSaj, i5 fr., éd. de 1863J. — Parmi de nombreuses 
duni o as Uitoriânes, ce recueil en contiôit d'assez )oyenaes, 
ttoiammeat la CmaM ptaUmite de Jean TigworâKt tt de 
iliamtof| te dùcie. On y rencontre anssi quelques-ans de ces 
ooQpTets à équivoques, comme s*en fit tant dans le siècle 
suivant: 

Vous qui coortiaei nos dames 
Comme loyaux amoureux. 
Et qui mourez dans les fiâmes 
Qui vous rendent langoureux. 
Quand vous sonjez )our et nuit 

A votre amour extrême. 
Vous avez toujours le vi- 

Le visage fort blême. 

Et vous, petites mignonnes. 
Qui découvrez votre sein, 
Pour donner envie aux hommes 
De faire un acte vilain; 
Cachez, cachez vos tétons 

Dessous vos collerettes, 
Afin de garder vos cons- 

Vos consciences nettes. Etc. 

Cariste, ou les Charmes de la beauté^ poème dra- 
matique en 5 a. et en vers : par Balthazar Baro. Paris, 
Ant. de Sommaville, i65i, in-4°. — Soleinne, n° 
1042 ; Nyon, n° 17391 ; Tecliener, 20 fr. 



CARITEE — CARLINE i25 

Le fils du roi de Sicile devient amoureux d'une simple ber- 

fre appelée Cariste ; le papa veut la faire mourir , parceque , 
son idée, ce ne peut être autre chose qu'une magicienne. 
Heureusement que l'on découvre à temps que c'est une grande 
princMAt, une princesse authentique, et qui, par dessus le mar- 
ché, hérite à point nommé, du trône de Corinthe. On com- 
|»rend que, des-lors, tout s'arrange. 

Caritée^ ou la Cyprienne amoureuse, divisée en 3 

farties marquées des noms des trois Gr Aces (attrib. à 
lerre de Caseneuve ou à de Gomberville). Tolose, 
1621, in-8. — Rare. — Nyon, n® 8870; Claudin, en 
1859, 22 fr. 

CARLEN (Emilie Schmidt, dame), romancière sué- 
doise, née à Stockholm, en 18 10. Plusieurs de ses ro- 
mans ont été trad. en français : L'Héroïne de roman 
(Romanhjeltinnan). 1849, m-8. — La Tour de la 
jeune fllle (Jungfructornet). 1848, 2 vol. — Un an de 
mariage (Et ar). 1846, 2 vol. — Un brillant mariage, 
1862. — Une femme capricieuse (En ny'ickfullqwïnna). 
1849. 

CARLIER (Aug): Le Mariage aux Etats-Unis. 
r86o. 

CARLIER (Théod.): Psyché (poésies, en 1828). 

Carline (La), comédie pastorale en 5 a. et en vers ; 
par Antoine Gaillard, sieur de I^ Porteneille. Paris, 
Carrozet, 1626, in-8. — Nyon, n° 17371. 

C'est toujours la même histoire ressassée dans le vieux théâ- 
tre, des amoureux qui se croient tous infidèles et ()ui veulent 
tous se donner la mort; heureusement ils s'aperçoivent qu'ils 
sont fidèles, alors tout finit moralement, c'est-à-dire par des 
mariages. Dans la Carline^ c'est un satyre qui a pitié oe tous 
ces malheureux amants et qui les raccommode ensemble. Lui 
aussi se maria avec une vieille, à laquelle il parle ainsi: 

Ce me seroit étemelle diffame 

Si l'on savait que tu fusses ma femme. 

Etant si vieille, et moi si chaleureux. 

Qu'il m'en faudroit plus d'une et plus de deux. 

A quel propos veux tu donc me restreindre? 

Je ne veux point en cela me contraindre; 

Ni tellement à toi m'assujettir. 

Que quelquefois je n'en puisse partir. 

Pour m'égaycr et prendre mes aisances 

RenouvelUnt mes vieilles connaissances. 

Vois-tu donc bien, Francine, c'est comment 

Vivre je veux, pour mon contentement. 



i^ 



126 CARLINE — CARMONTELLE 

Frangine. 

Ce m'est assez pourvu que tu demeures 
Avecque moi dedans un Ut deux heures. 

Carline et Belval, ou les Leçons de la Volupté. V 
éd. Avignon, an v (1797), 2 voï. in- 18 de 106 et loi 
pages, 2 lig. ; et Paris, an vi, 2 vol. in- 18. — Roman 
très-libre. 

CARMENI (Fr.): Novelle amorose dei signori Acca- 
demici Incogn iti. 1 64 1 . 

Carmentièrej ou les Engagemens rompus par Va- 
mowr (par M. Giroiinet). Amst. (Paris, 1754, 2 vol. 
in-i2. Nyon (8871). 

Carmina apposita Pasquillo Argo anno i526. S. 1. 
n. d. (Rome, vers 1527), in-4°, lettres ital., grande fig. 
en bois sur le titre. — - Libri, n" 2566, 73 fr. 

La vente Libri, en 1847, contenait cinq recueils de poésies 
latines du genre des Pasquinades ou Satires contre la cour de 
Rome, etc., apposées sur les statues de Pasquin et de Marforio. 
On peut consulter à ce sujet louvrage de M. Mary Lalon: 
Pasquin et Marforio , histoire satirique des papes , Paris , 
Dentu, 1861, in-12; travail qui, toutefois, aurait besoin d'être 
complété. Ces cinq recueils cjui sont devenus fort rares mérite- 
raient d'être Tobjet d'une réimpression soignée et annnotée, et 
en reproduisant les figures en bois qui sont sur les litres. Le 
volume dont nous nous occupons est tort libre; voici un échan- 
tillon des vers adressé à Pasquin transformé en Argus : Pr/apM5 
ad Argum : 

Die mihi centoculus cum sis Pasquille Priapo 
Centiculus cris tempore nonne mco i 

Carmina novem illiistrium fœminarum : SapJius, etc., 
cum vers. lat. ; à L. Gambarra: haec omnia ex edit. 
F. Ursini. Antuerpiae, Plantinus, i568, pet. in-8. — 
De Soubise, en 1789, 24 liv. ; Courtois, 90 fr. 

CARMOLY ^Eliacin), hébraisant, né, en i8o5, à 
Soultz (H. -Rhin): Les Mille et un contes. 18^7. — 
Paraboles de Sendabar sur les ruses des femmes, 
trad. de l'hébreu. 

CARMONTELLE (N.) , Paris, 1717-1806: La Co- 
quette ' — les Femmes — Nouveaux proverbes drama- 
tiques — Proverbes dramatiques — Proverbes et co- 
médies posthumes — Théâtre de campagne — Théâtre 
du prince Clener:çoiv — le Triomphe de l'amour sur 
les mœurs de ce siècle. 



CAR-MOUCHE — CVRXAVAL 117 

CARIfOUCHE l^Jerre-Franç.-AdolphcN né â Lyon, 
ai 1797, et mon à Paris, en 1S6S. 11 avait été suc- 
cessÎTëment peintre, orfèvre, enjployé de bureau, mais 
il trouTB sa véritable carrière en écrivant pour le théâ- 
tre. Il se lia d'abord avec Brazier dont il devint le col- 
laborateur; puis avec Dumersan, Mélesville, Scribe«de 
Courcy, etc. ; U fit plus de 200 vaudevilles. Voici les 
titres de ceux <jui sont le plus en rapport avec notre 
sujet: L'Accordée de village — Anita la Bohémienne 

— Avant la noce — le Bambochcvr — la Bégueule, 
ou la Princesse et le charbonnier — la Belle Bourbon- 
naÎMe — la Biche au bois — les Cancans, ou le Cousin à 
Manette— la Chambre de Su^on — la Chaste Sui^anne 

— Colombine, ou les Sept péchés capitaux — le Coq du 
village — le Cousin de Faust — la Demoiselle de bouti- 

3ue — les Demoiselles — les Deux mariés — les Envies 
e M'^' Godard — l'Ermite et la Pèlerine — Etretmes 
à la Halle — les Femmes de Vavoué — la Fiancée du 
feuve — Fiorina — le Fruit défendu — le Grenadier 
de Fanchon — la Grisette romantique — les Grisettes 
en Afrique, ou le Harem — l'Impôt sur les célibataires 

— l'Innocente et le mirliton — ïsoliney ou le Page en- 
sorcelé — le Leycester du faubourg, ou l'Amour et 
Vambition — LuciennCy ou Dix heures du soir — la 
Lune de miel — Madame de CroustignaCy ou la Pre- 
mière venue — Mlle Clairon — Manon Lescaut — le 
Marchand d'amour — le Mariage impossible — Marie 
Jobard — les Maris à vendre, ou tes Dispenses an- 
glaises — le Marquis de Laui^un — Ninette, ou la Pe- 
tite fille d'honneur — Ourika — la Partie fine, ou le 
Ménage du Marais — Pauline, ou Sait-on qui gou- 
verne ? — la Permisssion de dix heures — la Petite 
Corisandre — le Roi de Cocagne — les Rosières de 
Paris — les Secondes noces — la Servante justifiée, 
ou la Rose et le baiser — le Soufflet et le baiser, ou 
les Fiancés Irlandais — Tristine, ou Chaillot, Su- 
resne et Charenton — Trois hommes à jupon — les 
Trois polkas — Une maîtresse — Une nuit de Paris 

— Une sévaration , ou le Divorce dans la loge — la 
Vieille filie de sei:çe ans. 

Carnaval (Le) à PariSy par Satan (physiologie). Pa- 
ris, impr. René, 1848, in-32 d'une feuille, 5o cent. 

Carnaval {Le) de La Haye, vingtième dialogue sur 



128 CARNAVAL — CARNEVAL 

les affaires du temps. S. 1. n. d., pet. in- 12 de 48 pp., 
avec 2 gr. — Taylor, n° i323. 

Carnaval de la réconciliation f fable inventée à plai- 
sir, ou Aventures carnavalesques arrivées dans l'île 
de Cythère,en Van 6563 de la période Julienne (cinq 
chansons), raris, impr. Stahl, i85o, in-12 de 1/2 fF. 

Carnaval (Le) de Lyon. com. en i a. et en prose ; 
par le chev. de La Ferte (attribué à M.-A. Legrand, 
com.). Lyon, 1699, in-12. 

Carnaval (Le) de Melun^ ou le Mariage de Mathieu 
Lenvers, parodie en prose (par Ch. Le Brasseur). Pa- 
ris, Latour, 18 16, in-S. — Soleinne, n° 2983. 

Carnaval (Le) de Venise, op.-ballet en 3 a. et proL; 
par Regnarcl. mus. de Campra. Paris, 1699, in-4°. — 
Soleinne, n" 33oi. 

Carnaval (Le) de Venise t op.-com. en 3 a.; par Sau- 
vage et A. Thomas (Op.-Com.). Paris, i858, gr. in-i8 
et m-4** à 2 col. 

Carnaval (Le) des maris, vaud. en 3 a.; par Cor- 
mon et Grange (Folies-Dramatiques). Paris, i853, in-8. 

Carnaval (Le), ses mascarades^ ses bamboches, et 
Cadet Lablague aux bals de V Opéra, etc. (pièce en 
vers et en prose). Paris, 1834, in-12 de 12 pp. 

Carnavaliana et carêmiana. Bacchopolis (Paris), s. d., 
in-i8. — Noél, n° iio3. 

Ce petit volume est antérieur à 1812, car il se trouve dans 
Fleischer. Il a été réimpr. daùs le Trésor des Arlequinades, 

CARNE (Jules de), auteur contemp. : Cœur et sens, 
nouvelles. 1868. — Pécheurs et Pécheresses. 1862. 

Carnet de la comtesse de L., avec un fac-similé du 
récit de la perte de son avant-dernière dent. Paris, 
Fr. Henry, 1868, in-32, 53 pp., tiré à petit nombre, 
I fr. — {Documents pour servir à Vhistoire de nos 
mœurs). 

Carneval (Der) der liebe, oder der in allerhand 
masten sich einhûllende amor. Von Amaranthes. Leip- 
zig. 1717, in-8. r— Scheible. 1867, n° 2. 



CARNOT — CAROLINE 129 

CARNOT (Jos.), I752M835. Voir: Recueil de let- 
tres de deux amants. 1801. 

CARNOT (Lazare-Hipp.) , né en 1801 : Mouve- 
ment de la population féminine de iS53 à i855 dans 
la ville de Paris, etc. 1857. 

CARO (Annibal), né, en 1607, en Istrie^ mort en 
i566: Gh Amori pastorali di Dafni e di Cloe. — 
Commento di ser Agresto da Ficaruolo — Dicerie di 
Ann. Caro e di altri a* re délia virtù — Leggenda 
di Santa Nafissa — Rime del commendatore Annibal 
Caro, 

CAROLET (de), mort en 1739, a travaillé pour le 
théâtre de la Foire: L* Amour au village, 1745. — 
— Samsonet et Bellamie. 1735. 

Caroline, vaud. en i a. ; par Scribe et Ménissier 
(Vaud., en 181 9). Paris, 1825^ in-8. 

Caroline de Lichtfield, ou Mémoires extraits des 
raviers d'une famille prussienne (par la baronne Isa- 
belle de Montolieu). Lausanne, 1786, 2 vol. in-12. — 
Edit. corr. et changée par Tauteur. Paris, 1 789, an m, 
3 vol. in-12. — La Bédoyère, 3o fr; Leber, 2089. 

Histoire d'une femme qui, après avoir éprouvé une aversion 
très-vive pour son mari, finit par l'aimer. 

Caroline et Saint-Hilaire, ou les Putains du Pa-' 
lais-Royal, Londres, 1784 (Paris, vers i83i), 2 vol. 
in-i8 de 129 et 114 pp., avec 10 lith. libres. 

Roman obscène sans valeur et avec des lithographies mal 
faites. On y a mis quelquefois des titres portant : Paris, an viii, 
et on l'a reimprimé en Belgique vers 1802 avec des titres indi- 
quant: Paris, 181 5, toujours avec 12 lithographies. — A été 
1 objet d'une condamnation à Paris, en i832. 

Caroline^ ou les Inconvénients du mariage (par M"* 
Maurer). Paris, i8i5, 4 vol. in-12; 1816, 5 vol. in-12. 

Caroline quitte sou mari parce qu'il a une maîtresse. Ce 
mari est tué en duel, et Carolme épouse un ancien ami dudit 
mari ; ils n'y trouvent d inconvénients ni l'un ni l'autre. — 
On trouve une analyse de ces ouvrages dans la Revue des ro- 
manSf par Eusèbe 6*** (Girault de St-Fargeau), tome II. 

Caroline Stivens , ou les Effets de Vimpression, 
anecdote sentimentale arrivée à Naples, en 1782, 
par S. D. — Paris, Caillot, 18 19, in- 18 de 3 feuilles. 

Tome U 17 



CARON (Pierre-Siméon). Cet Hnmieur a fail réim- 
primer, de 1708 à 180G, diftïrents ouvrages anciens 
poÉsies El facéties; comme ils n'oni éié tirés qu'à 5* 
exemplaires, la collection complète en est devenui: rare 
et elle Btleiat dans les ventes, selon la condition, li 
prix de 100 à 3oo fr. Elle doit Être ainsi composée 

,' Secsiil Jte plusieurs fartes {Parii, i6ia), l+i 1 
ii-g. — 3° Sûltiéjoaée à Genève, en i5]3 (Lyon, P. 1 
.S pp- — y l." Farce dt la querelle de GaulUrr-Garguit 
'I de Perine, sa ftninie (VauRirarJ), iC pp. — 4' Le Jeu 1 



in-8. — a° Sollie jouée à Genève, en iii3 (Lyon,^. BiHaudj. 

4S pp. - 3' La farce rff la <iuer—- '- -- -i- --- 

et de Perine, sa Jbmme iVaugirai 
Prince àes Sots , pai aux Hiilles. 
lAi chnaHer qai donna la fimmi 

ë\ „ 



iftiSofs, joui aux Halles, en i5ii, 58 ff. S" Mystère 
valier ni donna m fimme m diable, ^ff. — b' Nou- 
velle moraliti if une pmtre fille ^llaeeoise_, laquelle aima 
mieux avoir la cèle coupéepar son père que Selre violer par son 
Seirnear, 58 pp. (snivie de la Farce jmrcuse et récréative d. 
gafaMquI a%illeeou- ■" — ' .»'--'- ■' i 



Jpus Morlini. 

16I7), aS pp. Ma eomprii iVtitre. — n° te Cocu ctmso- 



iHS Morlini, Puii, iTÇin. — g" CBàle de la médeciae et de 
cMirurgie, ou le Monde revemi dam son premier âge ; par 
boni! Luc-Esiab. — lo* Traduclion des JVoc/j Bourgui^ons 
-'" ° "'- '- -•" ----icllen- ■'•• 



(1735), iDi pp. — 11° Chansons folaslres des coméi 
j. .^i.i .i „ .,^ eomprii le titre. — n° te Coi 
. . , , 'Le Norte-Onitma ( 11 S. dui 

Eusïon d« Monlaran, 8 >Eul«nont doni l'édilion denniic par 
aronj. — 14° Lettre de Carabi de Cappadixe. 4 pp. (euiiie 
de \'jÉniff7na, 4 pp., et d'un pra^iQcXïïa ia^iloiû i Bibhrigraphie. 

rtaBimes, mima Introuvable» et iftin prix exorbitant). 

fvait laiuês incomplets, el, pour hhi propre eomple, il a fait 
Kfimpriraer i jS eïempl. seolemenl les aitide» suivnnls; 1" flai- 
sant discours et adverllstement aux nouvellt-s mariées, 7 ff. 

— 3° Seasurl le Testament de Tastevin, rai des pions, 4. ff. 

— ■)" La Regrels et fomplaintes des gosiers altère^ (107^1, 
B IT. — 4° Force nouvelle Irès-bonae et Iris-joyeuse, etc. 
(Truyes, 1614), i5 ff- — 5° Farce joyeuse et récréative de 
Pancette et de famoureux transi ILvon. i5q5], 5 ff. - 6' 
Farce nouvelle du musnier et du gmlllhomme. — 7» farce 



,, \se et projitabli . _ , 

ceté el obsliaatitia d'aucunes finîmes (iSgfiJ, 7 If. — 8° Dis- 
cours facétieux des hommes qui font saler leurs femmes 
(Rouen, iS58J. 11 ff. — 9" Tragi-comédie plaisante et facé- 
tieuse de Fanfreluche et Gandichrin, 33 ff. — TO" Tragi-co- 
médie detEnfints de Turlupin, 17 ff. — ii" Farce plaisante 
et récréative sur un (mit qu'a Joué un porteur d'eaa le Jour 
de ses noces dans Paris liûili, la S. — 11° Farce de la cor- 
nette (i54i;, li ff. - ^V Comédie facétieuse et très-plaisante 
du voyage du frère Fecisli, 17 ff. — [4° Joyeuse farce d'un 
curia (Lyon, iSgS), 11 ff. — |5' Crj et proclamation du mys- 
tère des actes As apâtres; 4 ff. — 16° Sensurl ung beau mys- 
tère « Xostre Dame à la louenge de sa tris-digne nativité . 



CARON — CARTAS 1 3 1 

fewÊÊ fille qui se voulut habandonner à péché pour 
mommr son père et sa mère en leur extrême povreté { Lyon, 
i545), 56 ff. — if* Moralité de V enfant de perdition (Lyon, 
t6o8), 34 ff. 

Quelques exemplaires de ces 17 dernières pièces réunies por- 
tent le titre suivant : Recueil di livrets singuliers et rares 
éomt la réimpression peut se joindre aux réimpr. déjà pu- 
bliées par Car on. 1829-1830. Les 17 pièces vendues i5i fr. 
Veinant.— Les deux collections complètes et reliées en 13 vol., 
mar. bl., 441 fr. Labédoyère. 

Pour les ouvrages de Caron, voir aussi: Toilette des dames, 
ou Encyclopédie de la beauté — et Recueil de plusieurs far- 
ces, pour le détail de ces farces. 

CARON (Aug.): Les Cheveux de Mariette. i855, 

Carquois (Le) d'amour, (satires). S. d. (vers 1625), 
in-8. — La Vallière, n° 2922*^5 Méon, p. 429, 19" 
carton. 

Carquois (Le) satyrique, par Antoine Gai^neu, Fo- 
résien. En vers. Voir les Variétés hist. et littéraires, 
VI, 287 a 3oi. 

» 

CARRE (Michel), né en 18 19, aut. dramatique. Voir: 
V Amour mouillé — les Amoureux sans le savoir — 
U Cabaret des amours — V Eunuque — Faust (en 
1859, au Th. -Lyrique) — Faust et Marguerite (en 
i85o, au Gymnase) — les Fourberies de Marinette 

— Galathée — Jobin et Nanette — Miss Fauvette — 
les Noces de Figaro — les Noces de Jeannette — 
Peines d'amour perdues — Psyché — la Reine de Saba 

— la Statue — Un duel che:{ Ninon — Voyage au- 
tour d'une jolie femme. 

CARRETTO (Galeotto, marchese dal) : No:(:{e de 
Psyché et Cupidine. 1 52o. — Tempio de amore. 1 5 1 9. 

CARRIÉRE-DOISIN (A.) ; Les Etrennes de mon 
cousin. 1787. — Roméo et Paquette, parodie. 1773. 

Carta constitucional, ordenan^^as y estatutos del 
amor., discutida por un congreso de Cupidos^ sancio- 
nadapor Venus. Barcelona, 1845, in-4°. 

CARTAJO (Antonio-Maria), dit lo Stechito da Siena: 
Il Far f alla. 1549. 

Cartas de Abelardo, ou Cartas d'Heloisa, etc. Voir: 
Pétri Abelardi . . . et Heloissœ, etc. 



j32 CAHTE — CAS 

Carte (La] de la cour, par Gu^rel Gabriel, avocat. 
Paris, J.-B. Loyson (ou Trabouillel), i663^ '*>7+, pet. 
in-13 (Potier, n° i66S, 20 fr.' Aimd-Mariin, n" Soi, 
II fr. 5o; MoQmerqud; La Bedoyère, 70 fr.). 

Petit tomiD EBiirique et spirituel Call i l'imitation de !■ Carie 
de Tendre de Mlle ac Scudeiy. Lu principaux aaigneure et icE 
principales damci de la cour de Prsncï y Hgutent aoui des 
nams Huppoaiis doDl ta clef est imprimée sur lei margec àa li- 



La Carie n'occupe que 30 pp.; elle doit ttrc attribuée au 
pr>nc« de Conti. t,'e»t ce que Bu»y dit fort eipressémeiil cl 

forme en villes, en bourges et en lieux de passage, toutes les 
dames de ta ctutr , el !1 IrouTG , dans des dcsciiptioas i^éogra- 

Éhlques, le moyen de faire les allasions les plus scand^euses. 
Ir peut croire d'ailleurs que Buhv n'a pat iii étranger A celte 
produclion. Elle a éti réimprimée dan» le tome IV de l'édîtiDn 
aoe M. faaiin Paris a doniuie des Historiettes de Tollemaut 
des Réaui, et sons le titre de Carte du royaume de Brague- 
Ttf, à la suite de l'édlllou de VHIitolre amoureuse des Gaules, 
comprise dans la BibUathigM elféririenne ( Paris. iSSâj. Le 
Tûlume de iSSSeonliedl, apris les 10 pages que remplit laCor/e, 
des Maximei d'amour imprimée) A la suite dcdivcnei éditions 
de VHistoire amoureuse , et quelques pîAces de vers. La 



Par/ait jeune homme à la tribune des mcvurs, iSz5. 
CARVIN (aîné), aut. dram., à Marseille: Au prix 
fixe, vo Scapin, courdonnié deis damos. 1834 — 
Mité Galinèio, vo lou Mariage de Rasefin. i83o. 

Cas de eonscienee sur les danses, décidé par MM, les 
docteurs en théologie, etc. Paris, i;îi, iii-12. — 



CASA — CASE i53 

CASA (Giovanni Délia), né à Florence, en i5o3, 
archev. de Bénevent, nonce à Venise. Il mourut en 
1 556 : Opère — Rime et prose, 

CASAMAJOR (M"" de), pseudonyme, aujourd'hui 
M"^ Bairault. Voir; Pathologie du mariage, 

CASANOVA (Jacques) de Seingalt , aventurier cé- 
lèbre, né en 1725, mort en 180 3. Voir. ses Mémoires 
— et Icosaméron, ou Histoire d'Edouard et d'hlisabeth. 

Casanova au fort St-Andréy vaud. en 3 a.j p. Va- 
rin. Et. Arago et Desverger (Vaudeville). Pans, i836, 
in-8. 

Casanova des Zweiten (le Second Casanova, appelé 
le comte Alphonse^ ses amours et aventures en France 
et en Italie). Leipzig. Wigand, i833, a vol. in-12. — 
Ouvrage assez insignifiant. 

Cascades (Les) de St-Cloud, vaud. en 2 a. ; p. Lau- 
rencin et Marc-Michel (Folies dram.). Paris, 1849, in-8. 

Cascades (Les) du beau sexe, recueil complet des 
ruses des femmes^ espiègleries, etc. Paris, i83o, in -32 
de 5 feuilles, 6 grav., 2 fr. 

Cascarinette, roman comique; par Adolphe Ricard 
(Xavier Eyma). Paris, Sandre, 1046, 2 vol. in-8. — 
Superch, littér., III, 411. 

Case [The) of divorce for Impotency in that remar- 
kable tryal anno 161 3 oetween Robert Earl of Essex 
and lady Fr. Howard^ written by G. Abbot. arcnbishop 
of Canterbury. London, 1715-1723, 4 vol. in-12. 

11 est assez singulier qu'un archevêque, primat de l'église an- 
glicaine, ait composé cet ouvrage , leauel concerne le divorce 
projeté entre le comte et la comtesse d'Essex, mais il était hom- 
me de cour, fils d'un simple tisserand, il avait escaladé tour à 
tour toutes les dignités de l'église, et bien placé tous les siens 

• 

Case (The) of miss Cadiere agaînst the father Gi- 
rard in a memoir presented to the parliament ofAix, 
London^ i732, in-8. 

Case {The) of séduction being an account of the 
Proceeding against the Rev. Aobé Claudius Nicolas 
des Rues for committing rave upon i33 virgins, trans- 
lated from the French by M. Rogers. Lonoon , 1726, 
in-12 (pp. XII et 90), 1752, in-12. 



i34 CASE — CASO 

Le leune abbé CUude-Niculus Desmes de Eoudrevilli 
obtenu une cute din^ le diocèse de Noyon, mais le cardi 
Nouilles, qui (lait archevcquo de Paris, lui refiu» la prêt 
St, de plus, porkr plaii '- " ' — --- - -■ — 



r lu d^poiltian 
)ar l'oiScial aie 



a le parloir . 
mo..a»i=,ï ut .....;., ^.... , .s ".v«.s, ..".. ^-.^ Msrliêr. inlei 
pour loujuuis des Cancliona do aaiali ordres, ce 

Vautre i demeurer pendant iroïe ans dam uae 

Desrues et Metlier ne cherchÈreut point à se disculper, 1 
ils eorenl recoun aux subliltUt de la chicane,. Ils Bppc)lè,cu. 

valoir leurs moyens. EnlÎTi , l'aflilre fut poiti^ au Parlement; 
mais, malfiré tons ieura afflùts, les foi» ftaax bî*ii prouvila, Ils 
furent blâmas , admoneatéa et condamnéa en dernier reswrt , 
antsi bien qn'il» rayaient «4 en premitre instance (an 17Ï7J. 

Case [The) af sodomy, in Ihe trjral 0/ Meraiin 
Touchel, lora Audley, earï of Casttehaven for comït- 
tïng a râpe and sodomy witntuia af his semants, tic, 
who was beheaded on Tower Hill, may 14 i63 i, etc. 
Prinied from in origina! ras, London, 1643, in-4" ; 
autre édît., 1710, in-S. 

' Cet deux opuscule* font partie de la Biblloth. GreavIlUana 
(tome II, MB. 94.). Une antre &lition, i^alemenl rare, est con- 
aervée au Bnlista Muieuoi. London, jonn Morphew, near Sta- 
tioner^s Hall, 1708, in-8 de 3S pp. 

Case {The) of Jesuit fatker Girard and miss Ca- 
diere. London, 1732, 4 vol. in-iï, Ûg. 

C'eet peul-itre une trad. de l'ouvrage franf. intitulé; Recueil 
ginéral des piices concernant le procès, etc. Voir ce titre. 

CASENEUVE {Pierre de), né'â Toulouse, en iBgi, 
mort en i65i. Voir: Cûritée, ou la Cyprienne amou- 
reuse, roman. 

CASHIN (M"' A.) ; Amour et liberté! AioUtion de 
teselavage. 1-647. 

Caso occorso di dut donne maritaie insieme nella 



CASONI — CASSETTE 1 35 

città di Verona. — Commenc. du XVII* siècle. Opui» 
cule de 4 ff., en vers, très-singulier et très-rare. 

CASONI (Guido), da Serravalledial : Délia magia 
(tmnore, iSgi. 

Cassandre, ou les Effets de Vamour et du vert^de- 
gris. Paris, 1775, in-8. — Leber, n** 2498' . 

Cassaria (La)^ comedia di Lod. Ariosto, in versi. 
Vinegia, Bindoni e Pasinij i537, in-8 (Nyon , n" 
i8584). — Vinegia, G. Giolito, 1 546, in-8 (Techener, 
25 fr.). 

L'Arioste avait rédigé cette comédie en prose dans le prin- 
cipe. On en cite des éditions de i523, i524, iSiS, etc. A la 
vente Soleinne, n° 4093, il y en avait une de Venise, Zoppino, 
i538, in-8 de 36 ff., avec un portrait sur bois. 

Casses-cou (Les), aventures et mésaventures, catas- 
trophes grotesques, malheurs, anecdotes, caractères à 
mourir de rire, scènes épisodiques, mystifications à 
s'en tenir les côtes, caricatures en action, misères et 
tribulations drolatiques, avec de goguenardes et bur- 
lesques illustrations; par Porret. Paris, marchands de 
nouveautés^ i838. in-32, fig. s. b. — Soleinne, 3483. 

Scènes burles(]ues en prose publiées sous le nom du graveur 
Porret, que le titre fait auteur malgré lui. Voir la Bavarde per- 
pétuelle. 

Cassette (La) des bijoux, dédié à M"** de Montes- 
pan (par l'abbé de Torche). Paris, 1668, 1669, in-12. 
— Techener, en i858, belle reliure, 38 fr. ; Alvarès, 
en juillet 18 58, 4 fr. 5o; Nyon, Q299 et i53o3. — 
Recueil de lettres en prose, mêlée de vers et d'histo- 
riettes. 

Cassette (Là) ouverte de Villustre criole (créole), ou 
les Amours de 3/™* de Maintenon. Villefranche (Hol- 
lande), 1690, 1691, pet. in-12 de 92 pp. — La Val- 
lière, 12 fr.; Duquesnoy, i5 fr. ; Nodier, 26 fr. ; Bi- 
gnon. 3i fr. ; Leber, n° 2212; Potier, en 1870, 
128 fr. 

Livret singulier et peu commun , réimprimé d'abord sous le 
titre: Les Amours de madame de Maintenons épouse de Louis XIV. 
Villefranche (Holl.J, i6<h, pet. in-12 de 90 pp. Nodier, bj fr. ; 
Leber, n° 221 3. Puis, sous celui de Passe-temps royal de Ver- 
sailles^ ou les Amours secrettes de Madame de Maintenon , 
mais avec des différences, et sans les énigmes et autres poésies 
légères qui terminent les éditions précédentes. Cologne ( Holl.), 



i36 CASSETTE — CASTELLANI 

1695, 1696, 1704, 1706, 171S, pet. in-ia de 98. à 117 pp. , front, 
grav. Le fronti^ice représente Louis XIV , encore jeune cares- 
sant M""* de M. ; le père La Chaise se tient derrière avec res- 
pect. 11 y t dans le ▼olmne d'assez nombreuses pièces de vers. 
M"* de M. est représentée comme une véritable Messaline me- 
nant de front des intrigues avec un de ses laquais et avec La Chaise 
(On a parié ansai de son jardinier en chef à Petit-Brie, comme 
d*an de tes amant préférét ). — Gancia, 19 fr.; Renouard , 29 
fr.: La Bédoyère, 5S fr.; Nodier, 39 fr.; Bignon, 17 fr. 5o; 
Sofari 19 fr.: Deaq, 8 fr. 5o. — Dam les éditions de 1706 et 
1713 11 y « de plut que dans les préoédentot: Plainte des da- 
met de Ta cour de France au rw, en vers. On trouve aussi cc^ 
pamphlet tant les Anunars des dames illustres^ dans l'Histoire 
amoureuse des Gaules^ et sous la rubrique de Derniers dérè- 
glements de la Cùur^ tant la France galante, tMc, 

CasKtte(La) verte de M, de Sartines, trouvée chei[ 
Mlle Du Thé (par Tikel). La Haye, 1779, in-12 de 
71 pp. — Nyon, n® gSooi Cigongne, n' 2D70; Alva- 
rès octobre i838), 6 fr. 5o; Leber, n? 4742. 

Entre «ntret piècet de ce pamphlet, citons ce billet de la Du 
Thé à. M. deSartlnet: 

• Bfon cher ami, 

t Le ymr n*e8t-il pat cttez long poor vaquer aux affiiires de 
l'Etait Fant-il encore sacrifier. la nuitT — Craell ne craignez- 
vent pat que je toit jalouse de la Reine , ou au moins de ma- 
dame de Sarttnes? De grftce, mon cher, venez demain au soir 
chez moi, à la campagne, nous y ferons un petit souper déli- 
cieux. Le duc de Cnartres et le comte d'ÂrtQJs doivent y être , 
et j^ài invité le prince de Nassau, le marquis de Genlis, la 
jolie d'Ervieux, mademoiselle Micbelot et bien des beautés spi- 
rituelles, etc. » 

Castagnettet vaud. en i a. ; par Deslandes (Varié- 
tés). Paris, i85o, in-8. 

Casteau {Le) (château) d'amours^ par Pierre Grin- 
gore. S. 1. n. d. (Paris, avant i5oo), in-4** goth. de 6 
feuillets, au dern. fig. en bois représentant David et 
Betsabée. — Paris, i5oo, in-4°gotlci. de 36 ff.,fig. en b. 
Ed. beaucoup olus complète que la première ; 36 fr., 
La Vailière; Morel-Vindé^ 180 fr. — Paris, Simon 
Vostre, in-8 goth. de 44 ff., fig en bois. La Vailière, 
10 fr. — Lyon, Fr. Juste, id33, in-24 allongé goth. 
de 40 fF. — Une réimpr. gr. in-8, faite sur l'éd. sans 
date, a été tirée, en i83o, par Crapelet, à 100 ex. 

CASTELLANI (Giulio) : Statî:^e in Iode délie gentili 
donne di Faen:(a, i557. 



C ASTELLERAT ^ CASTILLON i Sj 

CASTELLERAT (Mlle Désirée) : Armand et Angéla, 
toman. 1802. 

CASTELLE'm (Christoforo), poète du XVr siècle, 
né à Rome : La Amarille — le Stravagatu^e d'amore, 
iSSy. — / Torti amorosi. i58i. 

CASTELLI (Nie. di) ; // Pastor infldo. 1696. 

CASTER A (Louis-Adrien Du perron de), né en 1707, 
mort en 1732 : Les Amours de Clitojphon et Leucippe, 
trad. en franc. — les Aventures de Léonidas et de So- 
phronie — les Avantures de Rosami^or et de Théo- 
glaphire — Entretiens littéraires et galans, avec les 
aventures de don Palmerin et de Thamire — le Phé- 
niXf ou la Fidélité à l'épreuve — la Pierre philoso^ 
phale des dames, ou les Caprices de l'amour et du 
destin — les Stratagèmes de Vamour — le Théâtre 
des passions et de la fortune. 

CASTÉRA (J.-H. de) : Les Baisers de Zi:(i. 1786. 

— Histoire de Catherine IL impératrice de Russie. 
an VIII. — Peristère^ ou la Colère de Vamour. 1787. 

— Vie de Catherine 11^ impératrice de Russie, an v. 

CASTI (l'abbé J.-B.), poète et litt. ital Montefias- 
cone, 1721-1803: Novelle galanti — Novelle inédite 

— Novelle piacevoli — Opère complète — Opère scelte 

— Il Poema tartaro — le Ultime novelle. 

CASTIGLIONE (le comte Bal dessar ou Balthasar dej, 
écriv. et diplom. ital., né dans le Mantouan, en 14.70, 
mort à Tolède, en 1 52g, étant évêque d'Avila : // Lor^ 
tegiano — Stan:(e pastorali. 

CASTIL-BLAZE (François-Henri-Joseph) , mort en 
1857: Le Barbier de Séville, ou la Précaution inu- 
tile — la Danse et les ballets depuis Bacchus jusqu'à 
Mlle Taglioni — Don Juan, ou le Festin de Pierre 

— la Fausse Agnès — les Folies amoureuses — V Ita- 
lienne à Alger — Léonore — Monsieur de Pourceau- 
gnac — les Noces de Figaro, ou Mariage de Figaro. 

CASTILLE (Ch.-Hippolyte), né à Montreuil-sur-mer, 
en 1820: Blanche d'Orbe y roman. i85g. Voir aussi: 
Michelet. 

CAST'LLON (Fréd. de), contemp. : La Maîtresse 
et la femme mariée. 1829. 

Tome II 18 



i38 CASTLE — CATALOGUE 

Caslle {The) oj love (le Château d'amour), 1849, 
m-4''. 

Ce poCrne. composi per Koberl Grosselesie, dvèquc de Lin- 
coln, nu XIV' siitlc, a Hé imprimé par Ies Boins de M. Halli- 
■well. à cent enempiairos. IL s'agit de Tamour rayslique. M. Hal- 
Uwtll, connu par d'eilimables troïam sur la lilliraturt ansbisc 
OD n-oycn-ige, fit impriroei ce poème d'apris an mannscril 
TUté inâdil; il n'en fut tiré que loo exemplaire qui ne furent 

pu llvitB nu CODIDUrCE. 

Caato(H) Giuseppe e la mûeliediPtitifarre. scherzo 
eoxahco m i ano, ridotto dal francese da Fil. Maz- 
lOnî. Fireii«j Galctti e Comp,, 186g, in-24 de 26 pp. 

Castromanie (La), ou le Nosvel Abailard, po^me 
Mml-comique ; par Ch, Souilier. Paris, 18Î4, in-8 de 
5 feuille», iig. — Jannet, 6fr.; Aubiy, eu 1H66, 3 fr. 5o. 



CatuJoffue alphabétique des ouvrages condamnés, ou 
Seltvé 4e toutes lesjMications o^cielles faites au 
Moniteur. Paris, 1846, in-8 de 74 et 38 pp. 

Lft plupart défi livres poursuivis t>u cûndimoéa depois ]St4 
étijeni intrlmlniia pouroniragei aui mœurs ou i la moralepu- 
bllqne. Malhtiureusenienl. ce> cataloguas ne donni^nt pis de àt- 
liSI* Bur \a causes des ponnnîtEii ou des condamnation s. Il ne 
bot pas croire cependant quo tous les livras éretiquea. lic!mcîi.-oi 

à^vlEsjit suriaut «inlrc les réimpressions. Quant aux édtiious 
DDcTcnnes, la police K bornait i les traquer chez les llbroireE et 
dans les cabinets de lecture. Au mois d'oi:lobR' igaS. celle chaste 

à supprimer dans les cabiiuls ds L'cturs, d'apràs les ri^iran- 
cheirealE faits Bnr les catalogues par la inspecteurs de la li- 
brairie. On trouvera cette noie dans le Xl"^ suppltmenl de la 
Pelilu bibUo^rapkie tlographico-romaHciérs du Pigorcau. 

Catalogue de livres en partie rares, singuliers, cu- 
rieux et d'une belle conservation (de la biblioihÈque 
de M"" de Mesenge). Paris, Bleuet, an xit-i8o5, in-8. 

Très-bon et Irès-rlche catalogue, de main de maître. On v 
trouve une loDgae série de romans classés avec beaucoup de 
soin; signalons seulement la classe des Romans d'amour fran- 
fais et étrangers, p. 311, et la classe desRomaBî pkllosopkl- 
gu;s, critiques, comiques et ilctncieux. p. 216, beaux exempl. 
en maroquin. M™ de Mesenge devait èlra uaa.... connaisseuse. 

Catalogue des écrits, gravures et dessins condamnés. 



CATALOGUE iSg 

depuis i8i A jusqu'au i" janvier i85o. suivi de la liste 
des indiviclus condamnes pour les délits de pressa. 
Paris, Pillet, i85o, in~i2 de 204 pp. 

La 4* partie de cet ouvrage très-exact et très comp'et est 
consacrée aux écrits, gravures, lithographies et dessins immo- 
raux, licencieux, obscènes, condamnés, au nombre de 232. Le 
reste du catalogue est politique et ne nous intéresse pas. Nous 
croyons que le reJa.tcur de l'ouvrage est M. Gaillard, com- 
missaire oe police de la librairie, mort il y a déj;^ 8 ou 10 ans. 

Catalogue des livres de feu M. de Rochebrune, com- 
missaire au Châtelet. Paris, Mussier, 1774, in-8. 

Ce catalogue;, comprenant 3354 numéros, n'est curieux que par 
les articles qui y minquent. M. de Rochebrunc, lié inti neraent 
avec Piron, Collé, Vadé et autres gens de joyeuse humeur, 
avait dans sa bibliothèque tous les livres défendus qu'il avait 
saisis en sa qualité de commissaire de police; mais ces livres 
furent suppri i.és par ordre , pendant l'impression du catal gue, 
et la pla^e resta en blanc. La liste des dits livres et manuscrits 

frohibés et retirés a été pubiée par M. P. Lacroix, d'après 
exemplaire de la bibliothèaue de l'Arsenal, dans le Bulletin 
de la librairie à bon marché, n«« 3, 4 et 5, page 67, mars , 
avril et mai i858; elle se tro ive réimprimée dans les Enigmes 
et découvertes bibliographiques ^ du même auteur (Paris, 1866, 
iD-i2, pp. 3o5-3ii. 

Catalogue des livres de Mérard de Saint-Just. Pa- 
ris, Fr.-Amb. Didot l'aîné, 1783, in- 18, tiré à très- 
petit nombre. 

On y trouve beaucoup de livres erotiques, qui ne figurent pas 
d'ordinaire dans les catalogues , quoiqu'ils soient dans les bi- 
bliothèques. Quelques-uns même pourraient bien n'exister qu^en 
desiderata. 

Catalogue des livres^ etc. de M. Noôl. Paris, GalUoty 
1841, in-8. Peu commun. 

Catalogue peu volumineux, mais remarquable par la collection 
assez complète de deux sortes de livres, les fabies, et les ouvra- 
ges erotiques. La mise en vente publique de la plus grande par- 
tie de ces derniers fut interdite par la police. 

Catalofçue des livres licencieux publiés en France 
depuis Van 1700 jusqu'en i83q, dans l'ordre chrono- 
logique, avec une table alphabétique des titres d'ou- 
vrages. Ms autographes (sur cartes) de Beuchot, rédigé 
sur la demande du docteur Parent-Duchâtelet. Cat. 
B*** (Beuchot), en i85i, n*» 343, adjugé à 55 fr. 

Le bas prix de cette adjudication s'explique par Tétat dUio* 



CATALOGUE 

li lilalt plutfli encore i l'dtat de pi 

Catalogue 
qu'à ce jour. Paria, Piffet, 1817, i 
L'auleuc no-nmé par Benchot, Journal de ta librairie, [Hjt, 

6 Ma, cil M. Mcvasrd de Franc, ei-inipecieur de U libniïris. 
e \\iit ea le seul de n g^re qui contienae le leUe du ar- 
reli de coadamaiiion , ce qni 1b fait recliErcher et payer qoel- 
qucfois tret^her. 

Catalogue des ouvrages qui ont été l'objet soit de 
condamnations, soit de poursuites judiciaires, depuis 
iSi^ jusqu'au 1" janvier 184». Paris, 1^43, in-ii de 

Catalogue des pièces d'anatomie pathologique du 
Musée Dupuytrea (maladies véniriennea). Paris, Bé- 
chet jeune, 184», in-8. 

Jl y a peal Ëlre eu de nauvctl« Millons de ce catalogue. Le 
musée Dupuyiren est irtB-curieuii, et il serait ccrtalnemcnl utile 
qu'il fui ouvert i de cerlain jours au public, et qu'il ne fui pas 
eulusivement rdsfrvi* aux médecins. 

Catalogue raisonné des ouvrages de Rétif de la 
Bretonne. 

Ce catalogue remplit presque en totalité la t6* partie de Mon- 
sieur Nicolas, ou leCaar hu-maiti dévoilé, publié par lui'Uieinei 
Ituprïmé à la malsan, et >e trouve i Parla , ctaei ta reuve Ma- 
rlon Sélif, 1707. in-is. — Le volume ae termine par les Vlll*. 
IX». X* et XV'jiirértales; la première , intitulée: ■ Immoralité 
de QOIre marîaae et manière de le corriger', ■ la «ecoade: ■ Fausse 
immoralité delà liberté de la presse.! C'est dans cette juviaale 
que RCtif de li BreioDDe analyse la Théorie du libeTtianse , 

pnraoM, i l'imitatloa do Pomographe, 

Ueu dedébaucbe. J'avaia trataî lié pour an 

la nature: le but de l'infâme disséqueur-â-vii, en parouiant un 

oavragc de ma jeunetae, a été d'outrer à l'excès celte odieuse, 

celte inleniiile dégradation.! — Rétif donne un autre catalogue 

treï<urieuK de tous ses onvragea, tant de ceui laits que de ceux 

qui lui restent en»ire à publier, à la lin du 4' vol. des PùslHu- 

"-■ '— > fenfin, M. Ch. Monselel , dans - 

a : Rétif de I " .--...- 

13), publie 

nées d'apis le* modèles fournis par Tauieui 

que Réiif 1 
phitdt dei 



CATASTROPHES — CATÉCHISME 141 

étranges en recueillant tous les passages dans lesquels cet ori- 
ginal a exposé en quelque sorte la théorie de sa passion cor- 
aonnière. 

Catastrophes (Les) amoureuses, ou le Retour à ta 
vertUy histoire vraisemblable; par J.-C.-M. P. (Jean- 
Charles-Martin Pichenot, abbé). Paris, Ponthieu, 1796, 
în-i8. — Ouvrage cité dans les Supercheries littir^ 
(t. II, col. 376), avec quelques détails sur l'auteur. 

Catéchisme à Vusage des grandes filles qui souhai- 
tent se marier (ou qui veulent être mariées), avec la 
Manière d'attirer les amants^ par demandes et répon- 
ses, Caen, impr. Chalopin, 1012, in- 12 d'une demi- 
feuille. 

Babiole de colportage dont il y a sans doute des éditions 
plus anciennes que celle-ci; ele a été réimprimée souvent }u8- 
qu'aujourdh'hui et dans plus de dix endroits différents: à Paris, 
à Troyes, au Mans, à Montreau, à Charmes, etc. On y pousse 
les filles et les garçons à contracter, aussitôt que possible, un 
roariaae régulier, mais la question des intérêts n y est pas abor- 
dée. Voici les litanies que Ton conseille aux filles de réciter: 

Kyrie, je voudrais, 
Christe,ètre mariée, 
Kyri%, je prie tous les Saints, 
Cnriste, que ce soit demain. 
Sainte Marie, tout le monde se marie; 
Saint Joseph, que vous ai-je fait? 
Saint Nicolas, ne m'oubliez pas; 
Saint Médéric, que j'aie un bon mari^ 
Saint Matthieu, qu'il craigne bien Dieu. 
Saint Jean, qu'il m'aime tendrement. 
Saint Bruno, qu'il soit joli et beau. 
Saint Fidèle, qu'il me soit fidèle. 
Saint André, qu'il soit à mon gré. 
Saint Didier, qu'il aime à travailler. 
Saint Honoré, qu* il n'aime pas à jouer. 
Saint Séverin, qu'il n'aime pas le vin. 
Saint Clément, qu'il soit diligent. 
Saint Sauveur, qu'il ait bon cœur. 
Saint Nicaise, que je sois à mon aise. 
Saint Josse, qu'il me donne un carosse. 
Saint Boniface, que mon mariage' se fasse. 
Saint Augustin, dès demain matin. 

Catéchisme (Le) des amants,ouV Art de faire V amour, 
donnant la manière d'approcher une jeune demoiselle, 
de se faire aimer , terminé par le Mérite des fem- 
mes-, par Apollon (Pelletier de Saint-Julien). Paris, 
Ubailfy, i838, in-iÔ de 3 feuilles. 



141 CATECHISME 

Livret de a>1porlsge reoraduit loue lei eus p«t le mSme éài- 
. «mr KEC un milIftiniE aouvcau. Une anUe brochure du même 
Pl.^nrc, tu pobliée chi^z R.'iuiLid A Parii, en i8|5 elann. iuiv., 
llA.!» le litre: Catéchitiae <ifs amaiiK, ou l'Art 4i« rJiiin! aux 
^tritl, in-rS de 3 feuille.. 

Caf^Aiwne Jbj courtisans, ou tes Questions de la 

■ ADup et auirea gatanteria (en prose, avec quelques 

■ :«r8 ft la iin). Col-, 1". Marteau (S la Sph. EU.), iGûS 

■ ïiebêr, n" 445i), 1669, 1672, 16S0, pet. in-i s (No- 

■ ^er, en i83û, ao fr.). — Edit, augm. d'une Phitoso- 
Mihie^amour (envers burlesques), Colognii, i6gi, peL 
■jp-lt (Payn, n Sio; rare). 

T PiiCD salrftBelki et hardie, réimprim&i en panie dans VHIsl. 
ftmeiirfiae dm Gaalfs, éd. de lUgS. On y trouie réunies les 

■ jjfazi'mea d,imoar, de BDisy-Iiibiitm, Il un à ili t'ait uus^i 
['we nii I [iresaiati à Chanres, chez Gi 

■ A) pp , tiriiï A pet. nombre. Taylor, 

Î 1er l'i m^ij lisnB ua Variécés hiitoriaui 
...V. P.7S-9!. 
Cdféchifne iJM farceurs, contenant un choix de 
jnnnea plaissnieries pour être di'ies et répéides en so- 
mtiité ; conicnani, en outre, le Panier des grisetles, i'l£- 
^Jof^e Funèbre de Michel Morin, et autres farces plus 
■fîsibleB les unes que les autres; pat le père Lai nie. 
Paris, U Bailly, i3ô8, în-18 de 10» pp. [âi6/io(A. 
tetttimenlale, joyeuse, grifaise et amuiante). 

Catéchisme desSIIes du Palais-Royal et autres quar- 
tiers de Paris, à l'usage de tous les citoyens et citoycn- 

BecreKqu^'HtrQn.^ rendus à în B^vôïmio^n'^ 'cyvlitrc. 
1790, in-8 di 16 pp., avec une lig. non libre. — Ou- 
'vrage dirigé contre quelques députés de l'Assemblée 
tiationale. 

_ Catéchisme des gens mariés (par le père Féline, mis- 
sionnaire). S. t. n. d. (Caen, 1782) , in-is de 53 pp. 
- Pluquet, li fr : Veinani, iSfr.i Claudio, en juillet 
1858, 8 fr.j Leber toms IV, n" aa; Leber, sa vente 
en 1860, n" 3b, 21 fr.; Desq, a" j&bii, 3i fr.: Lanclin, 
9* catal., 1 5 fr, ; Fontaine, en 1 870, rel. de Thibaron, 
80 tr. 

L'autorité ecclésiastique supprima soigneusement cet ouvrage 
i cause de quelque» diuila trop libres. On priitend qu'il y en a 
une réimpr. moderne, mais nous ne U connaissons pas. 

Catéchisme libertin, à l'iaagt des JilUs de joie et 



. CATÉCHISME — CATHERINE 14$ 

des jeunes demoiselles qui se décident à embrasser 
cette profession, LuxuriopoUs, s. d., 1791, 1792^ in-i8 
de 72 pp. et 6 fig. col — Veller indique une édition 
de rimprimerie napolitaine, 1798. 

Cet ouvrage a été anssi réimprimé, mais abrégé maladroite-^ 
ment, dans le second vol. de la Bibtiothbque erotique, Kome , 
I7Q9, pages 49 à 84. L'édition do 1791, xii-72 pp., porte P«/ 
Mlle Tneroigne, de l'imprimerie de M"»' Gourdaii, Épitre dedi- 

catoire à Tabbesse de Montmartre, signée l'abbé C ardin. 

A la fin, une approbation signée Maury d'Autun. Le nom de 
Théroigne n'est pas dans l'édition suivante, et l'épitre dédica- 
toire est adressée à la première maquerelle de Pans. 

Catéchisme poissard et Engueulements soignés des 
nobles dames de la Halle, le tout revu, corrigé et con- 
sidérablement augmenté, par milord l'Arsouiile. A Pa-* 
ris, chez les libraires du bon ton, i835, petit in-12 de 
98 pp. et une gravure. 

Il y a eu une imitation de cette drôlerie, intitulée: Le Caté» 
chisme poissard, ou les Farces de carnaval : recueil de ren- 
contres poissardes , dialogues, compliments, chansons, etc.; 
par un pelil-fils de Chicard. Paris, Lcbailly , 1849, in-i8 de 3 
feuilles. — Il y a eu aussi un Catéchisme poissard libertin » 
rédigé par un maquereau. In-i8, avec fig. liores. Voir encore le 
Parfait Catéchisme poissard. 

Catherine de Bourbon. — Marf^uerite de Valois, — 
Elzina — les Amans du Marais, etc. (par M'"* de 
St-Venant). Paris, 1807, 2 vol. in-12. — Scneible, 3fr. 

Six nouvelles d' un genre fade et racontées d'un ton mono- 
tone, réimpr. en 1821 sous le titre de Six nouvelles. 

Cat'ierine de Médicis^ mère de François II, Charles IX 
et Henri III, p. Capchgue. Paris, Amyot, ï856, in-12. 

Catherine Overmeire, p. Ern. Feydeau. Paris, Dentu, 
1860, 2 vol. in-12. — Réimpr. plusieurs fois. 

CATHERINE II, impératrice de Russie, née àStettin, 
en 1729. m. en 1796. Elle fut surnommée la Sémiramis 
du Nord Elle est auteur de : le C:{arewit\ Chlore — 
O temps! 6 mœurs! — Odihadah. — Voir aussi les 
Mémoires de Vimpér. Catherine II, écrits par elle- 
même et publiés par A. Herzen. 

Catherine II, sa cour et la Russie en 1772, par Sa- 
batier de Castres. Berlin, Asher, 1862, in-8. 

Le manuscrit, de 80 ff. in-4 , était évidemment écrit par un 
copiste et provenait de la bibliothèque de M. de Chflteaugiron. 



4 caiugsume 

n va ■Mmpwlt teoN a ptr FttfiMim. tlt aÀH- 

ilUe n'i pu ^pargniles mcEursdeliCiûinB, outi il bUCCB- 
enir que. tint, être «xeinptc de rtprodiM, MM CM Mo d« CK- 
Ai dom on Ta accuB^. On lui a damé,' tnc qadqM um- 
,-eacc , plusieun inlrigUES avant calh qui la II* daptti» al lon- 
lemp* |i»« Crfgolie Orlow). On « Htow ■onaard Marda-, 
mont qu'elle >*eu parrain des dirtnctloM, Balatkn n'a pn tire 

EroDvj au deli dei Uoîi Eiig^gsmcnu cjWtnEtta anc H. Solti- 
o*. le coi de Pologne ei M. Grégoire Orlow. — Laa damaa 
mus ant avec un ministre >:trmi£i:r uni coeUnaBct dfctnu it 
rtucrfét qui disperall daDs l'inl^iTeur dda malaona, « agi Mdfr 
trait pas lu aueillci» avançdes par les rojH^a aorbUcaoca, 

Critffe«4« /^ taaikitfrJec A nulle, tru. (pour rire), 
MT U. de 0_.„ Arii, 1807, in-8. — Peu comàitui. 
CUtaw^raD, V 99S. 

GMtote //, m rimifiratritÊ tt tt Coiaqut, mid. 
an >'a.) par Théod. N. «Kmonnin (Ambicu-comique). 
Parti, i83i, iD-l. —Soldniu, a° a566. 

; par Amonld et 



n Em lin Mtoavrage ponr avoir on* ldé« |mm de caita Ma*- 
ealine awdanie. Lca troia (rèrt* Orloff, PaUmkin et coït MUte 
entreat loor à lonr dana aa condie anoorc bunanie du aang de 
Pierre III. Qoc CaUierioc retiuraiM tu lolda» i laryea ^dIb», 
il faut que le ftvoridD jour l'incllDe devant cecapnce: mai* on 
le dtdommage en bveurs. Potemkin, par eiemple, qui était de- 
venu le pourvojenr de «ea plai«ra, reçut ainsi pin* de 3oa mil- 
lions de francs. Cet ouvrage a provoqua une rffulation anonvrne 
de M. Jicqnci Tolilay, intitulde: Lettre ifun Rase, au Sim- 

Î'ie rimnst au pamphlet de Mme la duchesse ifAbrantés. in- 
llaU Calheriae ll.Pana. T83i, in-8 de m pp. - Mais M. Mi- 
cbelel (LoaisXVel LauisXVI, p. 117), dit, en parlant du por- 
trait de Catherine qui eiit à Ferney: • Endurcie au plaisir brut, 
elle fait trembUr pour la foule des misérables, [orcéa de passer 
par celle épreuve, pour l'inlnipide armée russe ..ui toute entière 
ml la chance de faire l'ainour  ce monalre.i 

Catherine II et ses filles d'honneur, par M"" Kug. 
Niboyet. Paris, Dentu, 1847, m-6 de 3o feuilles 3/4. 

Catherine, ou la Belle fermière, cora. en 3 actes , 

K, , m'iée de chant; parole et mus. de Julie Candeille. 
na, Maradan, 1 793, in-S. " Soleinne, 2438, 



CATTl — CATULLE 145 

Catti (Lydii) Carmina. Venise, i5o2, in-4**. Rare. . 

Il y a une épigramme lat. fort licentieuse, selon le Manuel , 
au f. 7* verso de la sig. M., sous ce titre: De Silva partum 
faciente. 

CATULLE, poète latin, né l'an 87 avant J.-C, mort 
jeune, à 3o ans, selon les uns, à 40 ans selon d'autres. 
Ses poésies, longtemps perdues, n'ont été retrouvées 
qu'au XIV siècle. On réunit souvent ses œuvres à 
celles de deux autres poètes erotiques latins: TIBULLE 
et PROPERCE. Voici Tindicalion des principales édi- 
tions du texte et des principales traductions faites, soit 
de Catulle seul, soit des trois poètes réunis: 

Texte Latin. 

Catulli Carmina { ou opéra ) S. 1. n. d. (vers 1470 ) , pet. in- 

â^, i'^^ édition des poésies de Catulle, sans celles de Tibulle et 
e Properce. Très-rare. — Parmae , Steph. Corallum , 1478, gr. 
in-4®. Rare (Pinelli, 32 liv. ) — Cum comment. Antonii Partne- 
nii Lacisii. Brixiae, Boninus de Boninis, 1485, in-fol. — Cum 
comment. Palladii Fusci Patavlni. Veneliis. i486, in-fol. — Com 
comment. Antonii Mureti. Vcnetiis, apud Paulum Manutium 
Aldi filium , i554; in-8. — Cum comment. Achillis Talii Lusi- 
tani. Vcnetiis, i366 , in sdibus Manutianis, in-8 ( Meerman, 7 
flor. ) —Cum Is. Vossii observationes. Prostant apud Isaacum 
Littleburii bibliopolam londinensem, 1684, pet. in-4^ { Giraud , 
20 iv,). A la p. 264 (sur mentula) , Vossius dans les notes de 
Catulle s'est amusé à rassembler toute la synonymie. C'est un 
détail assez drôle quoique incomplet; la nomenclature française 
n'est pas moins riche que la latine. — Restitute, cum not. crit. 
fr. Corradini de Allio: Venetiis, 1738, pet. in-fol. ou in-4* 
( Catal. Noôl ). Corradino, poCle vénitien du iS* siècle , préten- 
dait avoir retrouvé à Rome un manuscrit de Catulle plus an- 
cien et plus correct que ceux dont on s'était servi jusqu'alors; 
l'éd. de Coustelier: Leyde, 1743 (Catulle, Tibulle et Propercc); 
adopta nicmc ses prétendues restitutions; mais elles retombèrent 
bientôt dans l'oubli qu'elles méritaient. — Varietate lectionls et 




des présents Wilkes fit paraître cette édition par suite d'un 
gageure qu'il avait faite a imprimer un livre sans fautes (Sykes, 
8 liv. 5 sh. }. — Londini Dave, 1820, gr. in-8. Réimpression de 
l'édition de 1788-92, ainsi que la suivante: Turin, Pomba, 1830, 
in-8. — Ad usum Delphini, Londini, Y^lpy» "822, 3 vol. in-8. 
— Varietatem leclionis indicesque adjecit Car.-Jul. Silling. Got- 
tingaï, Dietericlî, 182 3, in-8, 7 tr. — Adnotationes adjecil Jos. 
Naudet. Parisiis, Lemaire, i(S26, in-8, 6 fr. — recogn. et emend. 
a Th. Heyse; Berolini, i855, in-8, 6 fr. 

Catulli, Tibulli et Propertii opéra. Sans lieu ni nom (pro- 
babl. Venise, Vindelin de Spire), 1472, in-4®. Edition extrénjc- 

ToME 11 19 



i 



i8»6. — V™1k, Al. I 



loinU kï Svlves de S[sce. Giignal, aoo (v. ; Hcber , 29 liv. lo 
di.: LotntDie de Brienne. en. sur vilin, Mocfr.; -Veaiie, J. de 
ColonI», mi, in-ful- U ValliÈre, 670 fi.; Hcber, lâ liv. 10 sh. 

— Viciolic, J. Reacawm et Dlooyi. Bccthocam, iiSt. pel. in- 
bl.; édition Esitc aar celle de 1473. Brienoe-ljilre, 3o fr.; Ëou- 
tonrllDi 39 fr- — Resii t^pidi, F. Odoardo el A. Mauli, 1481 , 
hi-fal. ; ifilion tare, laite d'après no mi, diflBrent de celui im- 
plûv* pour VSdilioo pripceps. Vendu iofr. en iBsi! Biintour- 
■ii,iï'r. 5o,-S. r n. d! (vers 1480) in-fo|. arm. ronds. 
«fl«u iU Bibllolh. Impèr. — VeoetiiB. 1487. 14HB, 3 pan. ui i 
val. io-(bl. — Vanlae. 1491, 1493, in-fbt. U Vallitre, iS (r. So; 

— Vea*«»,J. de Trldino de Ccreio, i5oo, in-tol, — Venise, 
AWOïoa. 'n-*- Ouriei, 10; d'Hangard. i6j Mae Carthy, lîj, 
5*: Giiiud. 1701 S... or. en i855, iSo; Sniar, loo; un ama- 
Mur de P»ris. 71 fr, — Florence , GiuiHi, i5û3, in-B. Rare, 

"— '-- ildi, iSiS-pW- in-a. Dorisi, 16; Libri, 5S; l'eiempl. 

OÎS fr., Libri, en 1847, et aSoo fr.: Hebelyock, en 

.niK, Al. PaganliLî. lïlS, in-3l. Edilioa iriii-rare . 

mpr. >v« de petlu carsci. itilica-eoiliiqu». Potier, en iHfo. [5o. 

— Lu^uni, liia, in-8. Senoyard, 6 liv. 1 ah. — Pirislii. Sim., 
Colinœiii, iS», i533, i543, in-S. Renouard, afr.^Glraud, ti; 
"-' ' -■ Luaduni. GryphiU», ii4â. in-'S- Ed. 

...... .i.-,u«, Ârae, IÎ58, i56a, 3 tome* en nol. 

lerpi», Chr. Planiin, i56o, iSSg.iQ-rt. Li Vallière, 
■rd, 13, de Cane, 11; Solar, B8. — Job. Scallaer 

reccnsuit. Luiet , Mameitum Pnttica, 1S77, In-g. Belle édit. 

La Brun, ii fr.| Mirabean, ia; foniaine, en 1B70, bclU relinn, 

55 ff . — Noï» «dit i add. sont etiam eor. PoMarnm ïit« SK 
Ctrl Criniti De porllt lat. HlUor. Ad Bnen ad), eit Elegla- 
ram lib. qui Corn. Gsllo vnlao adtcrlbitui, Brsaeracï. lâii, pel. 
in-8, Techener, en 1864, n S. - Cslte édition aie mérite d'a- 
yoir i\i corrigée par le célèbre lingnisie Joacph Jules Scaliger. 
Ké a Agen. en ii40, Scaligar parcounil la France, l'Allemagne, 
l'Italie, VËcoue, embraua la TBlîeïoa réformée en |563, el mou- 
ral profeiKnr dliialoiia i l'Acadéinie de Leyde, le ai janvier 
l&x). Il était plein de vanité , uuvcnt ta poliimlque fut Inja- 
rieûe i l'endroit de tes contradicteur! , mais il pouvait ae glo- 
TJBer de parler treiie langues . el 9e> édition* »>nl restées des 
modiles. — Pictro Crinilu qui a donné les Vifi de Catulle, de 
Tibulle et Properi^e, contenues dans celle édilion , i^mit né i 
Florence, en i^6i. Elève de Politien, dit Paul Jove, il se char- 
gea, comme lui de l'éducation dea enfanta des premières famil- 
le* de [Horence. Il parmi que dans ses fonctions, il n'apportoit 
pai toute la gravité convenable. On le soupçonni _ mcme du 

il îâvoi" mI» encore! 

ifiSt, i63Ë, i6Sj, in-i6. 

Tiorum; Trajecli ad Bhenum, lâgo, ipart. in-t 

tUc-Cunhy, atfr.; Techener, la fr.; Courtois, 



M*-)01ie et rare. - Vcni 

fn-B.-Ani 

16; d'Kanc 



CATZ 147 

Belphini. Paris, i685, 3 part. in-4<>. La Vallièro, 56; Teohener, 
34. — Cantabriâiœ, 1702, gr. ïn-A?. Belle édition donné par An- 
nesby. — Lonclres, Tonson, 171 5» pet. in-8. F. Didot, 37; un 
amateur de Paris, 77; Solar, 79; Fontaine, en 1870, 45 fr. — 
Lutetiae, Coustelier. 1733, pet. In-a.®. — Cum comment. Vulpil. 
Patavii , J. Cominus. 1737, 4 vol. in-4. Edition très^stimée. 
Gouttard, 90; F. Didot, 140; Boutourlin, 110. — Lugd. Batav. 
(Paris, Coustelier) , 1743, 3 part, ln-13, fig. exempl. sur pap. 
vélin. 84 Gaignat; i38, La Vallière ; 340 MacCarthy. — Londinl 
Brinaley, 1749, in-18. — Paris, Barbou, 1764, in-13. — Bîrmin- * 
flhamiœ, Basker ville, 1773, in-4° et in-i3- Aubry, en 1863, 10 
tr. ; La Vallière, 36 fr. — Paris, Lefèvre, 1831, 3 vol. iu-34. — 
Londini, Pickering, 1834, in-48, fig. Renouard, 10 fr. 

Traductions Françaises: 

Catulle. Tibulle et GalluSy trad. en prose, avec le texte (par 
Masson de Pesay). Paris, 1771, 3 vol. gr. in-8. 

Traduction complète des poésies de Catulle^ suivies des poé- 
sies de Gallus et de la Veillée de la fête de Vénus ^ avec des 
notes, par Fr. NoSl. Paris, an xi (180)}, 1806, 3 vol. in-8, tig. 

Catulltt trad. en vers de G. L. MoUevaut (texte en regard )• 
Paris, Louis, 1812, in-i3. 

EUffies de Catulle^ trad. en vers, par MoUevaut. Texte en 
regardf. Paris, 181 6, en- 18. 

Elégies de Catulle, de Tibulle et de Properce, trad. en vert; 
DAT le même. Paris, Bertrand, 1821, 3 vol. in-18. — Plusieurs 
K>is réimp. 

Catulle, trad. nouv; par Héguin de Guérie. Paris, Panckou- 
cke, i837, in-8, 6 fr. — Catulle, trad. en vers franc., parL.-E. 
Paulinier. Paris, 1839. in-8. 

Catulle, Tibulle et Properce, trad. p. Denanfrid, Mirabeau, 
et Delonfichamps. Paris, Lefèvre, 1845, in-18. — Catulle, trad. 
«n vers tranç. par A. Canel. Evreux. 1860, in-i3. ~ Catulle^ 
Tibulle et Properce, trad. de Héauin de Guérie. Valatour et 
Genouille. Pans, Garnier, 1860, 1868, in-18, 3 fr. 5o. 

Boissonade dit: «Nous savons aujourd'hui çue la Lesbia de 
Catulle s'appelait Clodia, que Properce cachait sous le nom de 
Cynthia sa maîtresse Hostia , que Tibulle songeât à Clunia 
quand il nommait Délia dans ses vers. 

Nous renverrons au Manuel pour ce c|ui concerne les traduc- 
tions de ces auteurs en italien, en anglais, en allemand, etc. 

CATZ (Jacob Van], né en 1577, mort en 1660. fut 
un des créateurs de la langue et de la poésie hollan- 
daise. Ceux de ses ouvrajges qui nous intéressent le 
plus sont les suivants: j. Catj( selbst streit (Histoire 
de Joseph et de Sephira, femme de Putiphar^ en vers). 
Nuremberg, s. d. (v. 1660), in-8 obi., tig. Truebwas- 
scr, n" ioi3. — Cats est aussi Tauteur d'un poème 



CAUCHOISE 

qui a été traduit en franc., en pr., par Cb. .laai. Bar- 
rois: L'Art du mariage, avec le commeniaire de Ly- 
dius et le texte en regard. Paris, i83o, in-ts et in-8, 
— Voir aussi Officium puillarum et ses Œuvves ( en 
Flamand), 

Cauchoise (La), ou Mémoires d'une courtisane cé- 
lèbre. Roman pour servir de suile à loua les bons ou- 
'a philosophie de )a 



ie Londrei, Alfersion et C ' 
1. A. (piobahlement Biimsllei , vnrt |S33 
SfU' Cauchoise, ou Uémoirts d'une Jol 



il C', 17Ë8, avec 5 moBï. grav. 
vm i835ji 3" nïtc k liirc; iji 



, cilèbn. A Libidinu. xoio&trjo, in 18 île 179 pp. , 

«ecS lithographies lib™; — 3» bduii le tilte; La Belle Cauchoise, 

mi les Arentares iTvr •'-- — " -*- 

ouvrage revB et eorrii 

fait auui une tradocllnn anal 

..... , ifif. 



\aie paysoHHe Bfrvertie: pur R. de \t B. — 

:igé. Paris, 1947, In-S, etc. - Il en 1 4lé 

jllon analaïK. inlitnKe: The Courle^a», or 

LB libres, maie if sont indiquas Hulement 

roman, c'est qu'il y est fait mention d'une petite bibliothèque 
(Srotique, dont ralcl les snicisg priticîpsui: 
- Le Congrès de Cyihére trad. de l'rlal. parl'aateur dn roman 
de la Cauchoise. — La Légende joyeuse conienani 404épipram- 
mes divisée» en 4 pailjas. — VAtUi-légenJe relouniee, conlenant 
une ample collection de conliqnea [aâlleui, snivie d'un recueil 
de chsntiHis. — Le Manuel des solitaires , ou fOraisoa des 
cinq doigts, en vers. — La FiliciU parfaite, ou PArt de /..... 
par principe d'iconamie, en joignant h délicatesse au senli- 
menl et à la loluplé, — L'Art de bien baiser, polme de g^ 
vers. — Lettre de Flora à Pompée, sur ce qu il l'avait aban- 
donnée pour son »ml. — La Bataille des Jésaiii-s , stances en 

prose. — L Agnès dépitfsée. ouvrage mêlé de prose et de vers, 

diisme d'une Odalisque du grand seigneur fc'esl le petit roman 
Intituld l'Odalisque). — La Cajiopollamachie, au Histoire ori- 
ginale, physique et morale des c...,desr..., el des c , par 

laquelle on démontre, etc. — Le Temple de Priape, poSine de 
I6î vers, assez jolis. — La Putala de Saint-Cloud , poSme. — 
Le MoniaUsme, ouvrage curieux eu vers, par Grécourt. — L'Ode 



CAUCHOISE 149 

des pièces choisies rassemblées par les soins du Cosmopolite, 
elle est augmentée dé 3 stances, c. à d. , en i5 stances. Nous 
la trouvons ici annoncée avec une nouvelle augmentation de 2 
stances. Voici ce Qu'on lit dans la Correspondance de Grimm^ 
janvier 1773: « L'Ode à Priape de Piron n'a jamais été impri- 
« mée comme il l'avait faite; clic était encore plus licencieuse et 
«remplie de peintures plus alarmantes pour la pudeur et les 
« mœurs; on ne le croiraint pas possible en lisant celle qui existe. 
«Mais enfin c'était le délire et le dérèglement d'une imagina- 
«tion de dix-huit ans». II y en a deux traductions libres ita- 
liennes. L'une, en 23 stances de six vers, se lit dans quelques 
éditions modernes du Libro del Perche. L'autre en vers de 
différents mesurer dans le dialecte vénitien , est plutôt une pa- 
raphrase de l'Ode de Piron , et fait partie de la Raccolta uni" 
versale délie opère di Giorgio Bajo Veneto. Cosmopoli, lySç, 
4 vol. in-8. tom. 111, pag. 271. Il parait que Baffo a eu con- 
naissance des stances d'augmentation (ju'il a fondues dans sa ré- 
daction. Du reste, ces traductions italiennes sont bien éloianés 
de rendre l'énergie de l'ode française). — L'Ode du vrai oon- 
heur, de 20 stances, 200 vers. Elle sert de pendant à celle de 
Piron, en ce qu'elle traite le même sujet, que son auteur tire 
du texte sacré, en opposition au prophane de la précédente. — 
Le Roi de Sodome , tragi-comédie en prose et en 5 actes, tra- 
duite de l'anglais par Bussi-Rabutin ; avec une préface, deux 
prologues, et deux épilogues, f C'est l'ouvrage du comte de Ro- 
chester) — Fragment d'une comédie en prose des m ''mes au- 
teur et traducteur. — L Embrasement de Sodome^ tragédie en 
prose et en 5 actes, de "Voltaire: •— Les trois Mariés, ou le 
Triple mari : pièce de théâtre en prose. — Léandre, co-nédlé en 
cinq actes, trad par l'auteur de la Cauchoise , dont l'original 
latin est dans l'imitation de celles de Plante et de Térence. La 
scène se passe à Florence, et il y a 17 personnages. 

En examinant avec attention cette liste, le bibliophile remar- 
que avec surprise que, parmi nombre d'ouvrages bien connus de 
lui . il en est quelquL's uns dont il n'a jamais entendu parler et 
qui, très-probablement , n'ont jamais existé. Voici l'explication 
ae ce fait. On sait que les frères G. ont inondé, de i83o à i85o, 
Paris et la France de réimpressions de petits ouvrages libertins 
avec figures obscènes mal taites; la Cauchoise , espèce de ca- 
nevas taillé sur le fond de la Paysanne pervertie de Rétif de la 
Bretonne, fut une de leurs premières publications. Les auteurs 
qu'ils employaient étaient cnargés de préparer de nouveaux ou- 
vrages curieux. Mais bientôt, tant à cause de la condition in- 
férieure de ces publications que du public un peu grossier à 
qui elles étaient vendues, ils se bornèrent à réimprimer ce qu'on 
pourrait appeller les classiques du bordel, et renoncèrent à la 
reproduction de curiosités bibliographiques qui eussent exigé 
l'aide et le concours d'esprits éclairés, et les soins d'artistes in- 
telligents. Ne s'adressant qu'à un public de choix , mais peu 
nombreux, les curiosités bibliographiques n'eussent pas couronné 
leurs opérations par la brillante fortune , qui , grâce au parti 
qu'ils ont adopté, les a comblés de ses faveurs. 



CAUCHOISES — CAVALLER.IZZO 

(Les), vaud. en I fl. ; par Simonnin (Pan- 

CauM en nullité de dhorce entre M. Revel et M"' 
Denuetle-Laplaigne, son épouse, plaidée par M, Revel 
lui-même, Paris, i8i5, i feuille in-S. — Voir Bona- 
parte et Murât, etc. 

Causeries sur les femmes et les livres, par Gustave 
MerleL Paris, i865, in-iï. 

Kirt. sur tA.ma-. ds Chevreiue; Des Brulières'; La Valliiie ; 
aintcnoni Scvlgnii ; de Wateoi; RalanJ; de MODDier; Swet- 
cbliic; Enginie da Guécio. 

Causes amusantes et connues (recueillies psr Robert 
Etienne, avocat). Berlin (Paris), 1769-70, 2 vol. in-ia, 

Mémaiie de l'Sae de Jacq. fima : — les CSiarbon ni ers contre 
let Savetiers: _ Mémoire pour le pain béni ; — Revendicaliau 
if un aveugle conlre sa femme ; - Des lanternes de P»ris ; Mé- 
moires pour les coiffeurs des dames de Paris pour Mlle PellI, 
dapseuse révoquée etci — Engâgemens conlraclds dam une intri- 
gue galante ; — Mémoire en faveur dea dindons ; etc. 



C'en un abrégé des Causes célèbres, pabllilis par N. Le- 
movne DeseaBiuis, bibiiographe, de 1773 i 178g, .««.i^S ™l' 
in-fol. — Encre biflucoup de procis qui noua août indinérents , 
on en rencontre quelques uns ayant droit â noua intéresser : 
TffslameFif dua homme qai foulait passer pour lemme ; — 
Mari qui accuse sa femme (f Impuissance : — En/toU ràclitme 
par deux mires, etc. 

Causes célèbres étrangères. Paris , Panckoucke , 
1827, 5 vol. in-8. 

Causes(Les) du désordre public, par an vrai citoyen 
(le P. Harel. ei-jésuite). Avignon, 1794., in-:ï. — Ou- 
vrage contre la prostitution. 

CAUSSIN.jëanite: La Vie, les amours^ le procès et 
la .mort de Marie Stuart, reine de France et d'E- 
cosse. 1647. 

Cavallerij^Q (II), comedia di Luigi Taosillo. — C'est 
une réimpression de II Marescalco, de P. Aretino. 
Voir ce titre. 



CAVALIER — CAYLUS 1 5 1 

Cavalier ÇLe) parfait^ par Claude de Trellon. Voin 
Œuvres poétiques de Claude de Trellon. 

Cavalier (Le) servant, ou les Mœurs italiennes, vau- 
deville en i a.; par Duport et Ed. Monnais (Vaude- 
ville). Paris, i8Ï3, in-8. 

CAVANAC (le R. P. Réginald), religieux de Pordre 
de Saint-Dominique , à Toulouse: Les Merveilles du 
Sacré Rosaire. 1629. 

CAVE (Marie-Elisabeth Blavot, veuve), artiste fran- 
çaise, née vers 18 10: Beauté physique de la femme 
— la Femme d'aujourd'hui. i863. 

Caveau Ijronnais, ou Recueil de chansons et poésies 
de la Société Epicurienne de Lyon. Lyon, 1828 et 
1829, ^ ^^^- i^^"ïS de 7 feuilles chaque. 

Caveau (Le) moderne , ou le Rocher de Cancale, 
chansonnier de table. Paris, 180/-27, 21 vol. in- 12, 
fig. — Sainte-Beuve, 2* partie, n** 239. 

Recueil peu connu, parce qu'il n'est guère répandu que parmi 
les membres de Caveau. Il a eu une interruption et a cessé de 
paraître pendant plusieurs années ; puis il y a eu une nouvelle 
série, qui a été terminée à son tour par une Table générale des 
chansons et poésies diverses publiées en 26 vol. par la Soc. 
du Caveau, de 1834 a 1860, préc. d' une lettre de M. Aug. Gi- 
raudySécrét. archiv. de la Société, et suivie d'une table conte- 
nant: 1° le nom de chaque auteur; — 2° la date de son entrée 
au Caveau; — 3*^ le chiffre total de ses productions; par G. Bou- 
clier. Paris, impr. Guillois, 1860, in-8 de 232 pp. 

CAVICEO (Jacomo), prêtre, né à Parme en 1443, 
mort en i5ii : // Peregrino. i5o8. 

CAXTON (William), célèbre imprim. anglais; il in- 
troduisit cet art en Art en Angleterre; ses éditions sont 
très-belles et très-recherchées, et il fut lui-même trad. 
en angl. des livres suivants : Thystory of the noble 
and ryght valyaunt knyght Parys and of the fayr 
VyenCy etc., trad. du français. 1485. — Ovyde. His 
booke of métamorphoses , trad. du latin. 

CAYLUS (Anne-Cl.-Phil., comte de), peintre et littér. 
Paris, 1692- 1765. Voir: Amusemens des fées — la 
Ca^:ço-pottamachie — Contes orientaux — Cinq contes- 
de fées — les Confidences réciproques — Etrennes de 
la Saint' Jean — Féeries nouvelles — Hist. de Gutl'^ 



r 



i 



iSï CAYLl^S — CAZIN 

laume — Hist. d'Hercule — Hist. de Jahia — His- 
toires nouvelles — les Manteaux — Mémoires de l'a- 
cadémie des colporteurs — Lettres de la Grenouillère 
— Nocrion — le Nourelliste aérien — ses Œuvres 
badines complètes — le Pot-pourri — Quelques aven- 
tures airieuses — Recueil de comédies — Soirées du 
bois de Boulogne — Tout vient à point à qui peut at~ 

CAVLUS (In marquise de}, mÈre du comic de CayluB, 
femme cél. par son esprit. Poûou, 1673-1713. Ses Soii- 
venirs, publ. seulemem en 1770, par les soins de Vol- 

CAZELLES (E.l, contemp. : L'Assujettissement des 
femmes, trad. de l'anglais. iSëg. 

GAZES (l'abbé Amédée), coniemp.; Les Femmes à 
Ut Trappe. 1857. 

Catilda. hist. cantcmporaine ; par Eni. Marco de 
Sl-Hilaire(J,-E. Alboize de Pujol). Paris, RenauU, i832, 
5 Tol. in-iï, iGfr. — Superch. J/fWr.lIl, 534. 

CAZIN (Hobert-Martin), irapr. el édUeul, n^àReims, 
ta 1724, mort à Paris en 179^- H s'adonna de bonne 
heure à ta vente des livres licencieux, aussi fut il deux 
fois deEtitué de sa quiliié de libraire â Reims, Ses re- 
laiiona avec Mercier de Saint-Léger et avec Mdrard de 
Seini-Just l'amenèrent, vers lyjfi, à entreprendre cette 
jolie colleclion de formai miniature à laquelle on a 
doniif son nom, et qui comprit successivement la plu- 
part des petits ouvrages et des auteurs le plus a la 
mode alors. Cela dura ainsi jusqu'en 1792, époque à 
laquelle s'éteignit la littérature aussi bien que la liberté. 
Cette révolution, à l:iquelle il avait poussé lui-même, 
le ruina d'abord, puis le tua, le 1 3 vendémiaire, an m, 
devant le portail de Sainl-Roch, par un éclat de mi- 
traille, au moment où il sortait de son café habituel. 
C'est de 1777 à 1782 qu'on peut tiser l'apogée de la 
gloire de ses livres, soit pour la beauté des impressions 
et des gravures, soit pour le choix même des ouvrages. 
C'est à partir de cette dernière époque (vers 1 7S2J que 
ses impressions furent imitées, quelquefois avec assea 
de bonheur, par Mercier de Compiègne, par la veuve 
Ballard, par Moutard, par Belin, Prault, Couret de 
Villeneuve, elc, et surtout, de 1787 à l 'm, par Ama- 



CAZOTTE - CAZZARIA i53 

ble Leroy, de Lyon, qui, avec ses Contes de la reine 
de Navarre, ses Œuvres de Gessner^ etc., formait une 
petite collection qui pouvait rivaliser avec la sienne. 
Cazin peut citer, de son côté, comme œuvres parfaite* 
ment réussies: le Recueil des meilleurs contes en ven^ 
en 4 vol.; les Amours de Daphnis et Lhloé, trtd. de 
l'abbé Mulot; et la Pucelle d'Orléans, en 21 chants; 
avec de charmantes gravures à mi-page, à chaque 
chant, d'après Duplessis-Bertaut. Tiré sur format in-Ô| 
ce dernier ouvrage peut rivaliser avec les plus belles 
productions typographiques de notre époque. — Soue 
le litre: Carm, sa vie et ses éditions (Reims, 1843, 
in- 16), un libraire distingué de Reims, M. Brîssart- 
Binet, a essayé d'en tracer la biographie et la biblio- 
graphie ; son volume est curieux et mérite d'être con- 
servé, mais il est encore bien incomplet. 

CAZOTTE (Jacq.), né à Dijon, en 1720, m. en 1792: 
Le Diable amoureux ■*- la Guerre de V Opéra, etc. — 
Mille et une fadaises — ses Œuvres badines et wo- 
raies — Ollivier — la Patte du chat, conte zinzinois. 

CAZZA (Gio.-Agost.), poète italien peu connu; on 
en cite les deux ouvrages suivants : Rimd di M, Gio. 
Af^ostino C^^jf^, gentilnuomo novarese, detto Lacrito 
nell'academia dei Pastori. Venise, Giolito, 1546, in-8 
(La Vallière, n" 3714, 3 liv. 1 5 %.)—Le Satire e capitoli 
macevoli, al sign. Crist. Madrutio, princ. e cardin. di 
Trento. Milano, 1549, pet. in-8 (Heber, 2 liv. 7 sh. ; 
Bonnier, 9 fr.). 

Ca^aria (La), dell'Arsiccio intronato (p. Ant. Vi- 
gnali ai Buonagiunta). Napoli (de i53o à 1540). petit 
m-8 de 142 pp. ; Lcblond, 200 fr. — Réimp. s. 1. n. d., 
in-8 de 91 pô. (il y a deux édit. différentes s. 1. n. d., 
de 91 pp.); L-eblond, i5o fr. — S. 1. n. d. (vers i54o), 
97 PP- Très-rare. 

Cet ouvrage est un dialogue en prose entre VArsiccio, nom 
académique de Tauteur, et il SoJo { Marc-Antoine Picculomini, 
également mombre de la même académie). C'est un mélange 
bizarre , un assemblage confus de pensées et de réflexions de 
toute espèce, morales , philosophiques, religieuses, galantes, en- 
jouées, satiriques, critiques , etc. On ne sait si <mi doit 1^ plus 
s'étonner ou de la sagesse de l'écrivain qui aborde les sujets les 
plus scabreux avec une aisance et une familiarité inexprimables, 
ou de l 'esprit avec lequel il sait , de la question la plus trivia t 
et la plus burlesque , arriver graduellement à des déductiotis 

Tome II. 20 



r 



i54 CAZZARIA — C'tIST 

•cicnliS iDCt et philoMpbiqiici ds la plus haule parl^. Le stvic 
de rcravrage esi d'ailliure fort rcmitquable ; ilrJmoiBQt des 
tIDde* q ■( Viulrm aviil fail» de la 1»ngue WKane , cl il a>- 
*\ait 1 Vignili nne p ace dïMinguée panni In é^^rivairu de 
l'Iu le , mjlK<f l> Mlure haurdic de loa soiel : - Ca facé- 
tlN (btem «appHméa titiitmaa par «lile de la critique un- 
|IÛHe qne raoWtir J fait de U cour de Rome, et lea euitipiat- 

lileDl (upe d'elles l'eit vendue, Nodier, i il fr.| Âuatl i:n a l'on 
(«il Dm riiinprCM^on, Ca«m<!pcili ( Bruielles) 1863, peiit io-S, 
de TB-iOâ pp. , tïr^ ^ loo Rcmplaîrcs. Relativemenl à la car- 
rcction du liile, voïd coinmeni a'eiprimc la préface: • N'ayant 
pn eire afMi hcorwc pour renoMintr I àlilion originile de la 
LuurU en -'* -" — — '■" -■- '-' 



ir le* deuï édllkiiB ii qi p 



en MonnanlcilloEi, giice b, ^— 

été, d'un (Ddcn a», copié évidemment « , 

cl piobiblemenl lOr l'onginol, quoiqo'aHértï dan» l'orK^ropho 

Lt Càaarig est no recueil de ir problèmes la plnparl 
uneiei» ; uuia commeacEiil par le rnM pcrcki. La i'* auci 

pi^Wlâbiio '""'" " ' '"" "" 

tarllo prr trr Ji naa'pi. — 

Knre moinB buiirdé: Perché gll aittchijiloiofi disprsKauana 
rlc/if^ef —Perché si tradiLckSno le opère lutine in vol- 
g»r idinma? etc.; mais ordioairenKiit , l'Araiccia abandonne 
promplemenl ce terrain. 

Carzaria (La) deï C. M.— S.l. n.d.fmilieu du X\T 
•iicle), pet. in-8, de 8 ff, 

Plicei de i8 stances obtcines, in ollaiia rima, aUribu^-s au 



CajjO'potlamactik {La), histoire originale, physi- 
que et morale des c..., des y... et des c , par la- 



quelle on démontre pourquoi on ne trouve plus de grands 
V... ni de beaux c... (par le comte de Caylus). A V.... 
1756, pet. in-4°. — Leb 



tt de beaux c... (par le c 



Tis" "canarlà de V 
: cipril et d offrir le m 

Cest ce qui manquait à ta collection. A Viei 
"- ■ -Ij d — - "- ■ - " 



Autriche, 1780, in-8 de 8 pp. 
lafin, ur- '^'^ - '- - -" - 
Hkineui. 



78g, in-8 de 8 pp. — De la page i )us 
Ode à la reine, de 9 strophi:s. Opiis 
- BriiUti Muséum, i577<'. 



C'EST — CE i55 

C'est encore du bonheur, ou le Prédestiné^ coméd'e- 
vaudeville en trois actes, par Aug.-Jean-Franç. Arnould 
et Lockroy. Paris, i834, in-8. 

Gest foutu! le commerce ne va pas. Imprimerie àt 
la petite Rosalie au Palais-Royal, 1790, in-8 de 8 pp. 
— Leber, iv, p. 221 ; Claudin, en jum i858, 3 fr. 5o. 

C'est la faute du mari^ com. en i acte, en vers, par 
M"* Emile de Girardin (Théâtre Français). Paris, i85i, 
in-8. 

Cest l'amour, l'amour, Vamour, vaud. en i a. ; par 
Dumanoir et H. Lucas (Variétés). Paris, iSSg, in-8. 

C'est le roman de la rose^ etc. Voir : Roman de la 
Rose. 

Cest ma femme f vaud. par Désaugîers et ***. Paris, 
an XII, in-8. — Soleinne, 2537. 

C'est monsieur qui j}aie ! vaudeville en x acte ; par 
Bayard et Varner. Paris, 1839, gr. in-8. 

Ce que c'est qu'une actrice, par le baron Fréd. de 
Reiffenberg fils. Paris, Lévy, i855, in-8 de 4 feuilles 3/4. 

Ce que doivent savoir les nouveaux époux le jour 
de leur mariage., par le docteur Petigars. Paris, s. d. 
(1870). in- 16, 48 pp., I fr. 

Uauteur annonce que sou but a été de considérer les effets 
da mariage dans les trois âges où notre civilisation permet de 
le contracter, à l'effet : 

1*^ De prémunir les jeunes époux contre l'entraînement de la 
passion dans les périodes qu'on nomme vulgairement lune de 
miel 

3° D'avertir les époux d'un âge mûr de l'inconvénient d'une 
trop çrande confiance dans leur virilité. 

V T)e tenir les conjoints sur le retour de Tâge en garde con- 
tre des souvenirs trop favorables à leur nouvelle condition con^ 
jusale, laquelle ne peut admettre l'adage: être et avoir été. 

Le docteur invoque Topinion du docte abbé Bautain : « L'a- 
mour des sens est légitime quand il est réglé par la loi divine 
et hu naine. » En résumé, son écrit est un recueil de préceptes 
de morale et d'hygiène. 

Ce que femme ne doit savoir. VEnlèvementy par 
Tauteur des Contes vrais. Paris, impr. Jouaust, 1807, 
in-i6 de 3i pp., i fr. 

Ce volume, ainsi que le suivant, sont du fécond auteur de: Ce 
que Vierge ne doit lire. 




i56 CE 

. k 

Ce que femme rie doit lire. Les Pommes de la voisine; par 
Tnuteur de \ Enlèvement^ etc. Paris, impr. Jouaust,. 1867, in-16, 
9s pp. I fr. 

Ce que coûtent les femmes^ par Jules Rouquette. Pa- 
ris, Degorce-Cadot, 1068, in-i8 jésus, 288 pp., i fr. 

Ce que femme veut,,. y vaud. en 2 a.; par Duvert et 
Lauzanne (Th. du Vaudeville, en 1847). Paris, Michel 
Lévy, i865, gr. in-i8. 

Ce que femme veut, proverbe en vers; par A. L. 
Paris, P. Dupont, 1808, in- 18, 35 pp. 

Ce que femme veut , opérette , paroles de M. Hic , 
musique de J.-B. de Croze (Casino de Marseille, 28 
mai 1861). Marseille, impr. Cayer, i86g, in-8 de i3 pp. 

Ce que fille veut. ..y com. en i a., en v.,p. Léon Ha- 
lévy, i85S. Une jeune fille d'une quinzaine d'années 
force un jeune homme à Tépouser (Odéon). 

Ce que nous font faire les femmes. Voir: Ce que 
vierge ne doit lire. 

Ce qu*on dit de la fidélité et de Vinf délité, par Lar- 
cher et Jullien. Paris, Lévy, i858, in-32, i fr. 

Ce qt^on dit des femmes et ce que j'en pense, à Ho- 
norine., par un homme raisonnable (M.-P.-J. Gallimard). 
a Les femmes sont comme ces taux prophètes dont 
parle TEvangile, qui, sous la peau des agneaux cares- 
sants, nous cachent des loups ravissants. » Paris, i8o5, 
ia-S. — Barraud, 2 fr. — Supercheries littéraires. 

Ce que vierge ne doit lire. Amours d*un page (poé- 
sies), lo* édit. (Beuchot disait: les neuf premières me 
sont inconnues , on en peut dire autant de la plupart 
de ces opuscules qui sont marqués i5' édition, i8* 
édit., etc.). Paris, 1 044, gr. in-32 de 32 pp. — Réimpr. 
en 1861, et suivi, en 1862 etc., avec le i" titre (Ce 
que vierge ne doit lire), d'autres petits volumes : Ce 
qu^ nous font faire les femmes, 60 pp., 17 pièces de 
vers, I fr. — Le Flagrant délit, 64 pp., 8 pièces, i fr. 
— Contes vrais, 1* édit., 64 pp. 24 pièces, i fr. — La 
Pomme d'Eve,' 02 pp., 18 pièces, i fr. — Le Fruit 
défendu — Les Mystères de V amour — // Bacio^ etc. 

Tous ces opuscules sont moins libertins que leurs titres. Lau- 
teur M. le marquis Eugène de Lonlay est, du reste, un homme 



CE — CEQLE i57 

sérieux; et il a depuis longtemps déjà obtenu un bref du pape 
Pie IX pour ses Hymnes et chants religieux pour, toutes les 
fêles de l'Eglise romaine. 

Ce qui fait le bonheur^ ou Mémoires de 3/"* de 
Bois-au-Lys, écrits par elle-même. Paris^ an ii (Dresde, 
en 1834, n" 90?.); et an v (1797), pet. m-12, tig. (Al- 
varès^ en i858, 3 fr, 5o). 

Ce qui manque aux grisettes^ vaud. en 3 a. , par 
Delacour (Délass.-com.). Paris, 1849, in-8. 

Ce qui plait aux femmes. Voir: PONSARD. 

Ce qui plaît aux filles, par Max. Perrin. Paris, 1849, 
2 vol. in-8. 

CECCHI'(Gio. Maria), poète comique florentin du 
commencement du XVI* siècle: L'Assiuolo. i55o. — 
La Moglie. i556. 

Cecil, oder Ahenteur eines Zieroengels. A us dem 
Engl. Grimma, 1847, ^ vol. in-8. — Zierbengel^ mi- 
naudière, pimbêche. Roman trad. de Panglais. 

Cécile^ op.-com, en 3 a., pr. (par Mabille), mus. de 
Dezède (Th. Italien). Paris, veuve Ballard, 1780, in-8. 
— Solcinne, n° 336o. 

Cécile, roman; par Al. Dumas, Paris, Dumont, 1844, 
2 vol. in-8, i5 fr. — A été réimprimé depuis en un 
vol.in-i8 iésus Tprix; 2 fr.), et se trouve dans les Œu- 
vres complètes a' Al. Dumas, i85o, in-4**. 

Cécile (roman), par Eug. Sue, Paris, Urbain Canol, 
i835, in- 12 de 8 leuilles, front. 

Cécile de Rodeck, ou les Regrets ; suivie de Alice , 
nouvelles; par M™* la bar. Isabelle de Montolieu. Pa- 
ris, A. Bertrand, 1729, in-12, avec i pi., 3 fr. (tome 
47 4es Œuvres de AP^' de Montolieu), 

Cécile et Clara, ou les Deux courtisanes. Voir : Les 
Deux courtisanes. 

Cécile, ou f Elève de la Pitié, par M"*' de Choiseul- 
Meuse. Paris, 181 6, 2 vol. in-12. — Cat. du château 
de Rosny. 

Cécile, ou V Epouse de sei;çe ans, nouvelle hist. ; par 



158 CÉCILE — CEINTURE 

l'aul. de Philibtrt et de Virginie.— Sl-Amand, Gillc, 
i833, ia-i8, de 4 feuilles. 

Cécile, ou la Nouvelle Félida. Paris, Pillet aîné, 
1806, a vol. in-iï, 116 et 204 pp. Ulresdi, n" 64^). 
— Cond, en 1827 et en i8i8, probablement par suite 
d'une réimpression , devenue aussi rare que l'édit. 

Cécile, □» Us Passions, par M. E. Jouy. Paria, 1 827, 



Ctcitia, or JHemcirs of an heiress, by miss Bur- 

Hey (M"' d'Arblay). Londres, 1785, 5 vol, în-ia. — 
Lenoir, n" 1 148. 

DU Mémoires .f une hirtliire, »• idit. Paris, 1708, S vol. in-ia 
{Calai, de Ch. de. Bo^nr). 

Cécily, ou le Lion amoureux, vaud. en 2 n.; par 
Scribe (t^ymnate dramatique). Paris, 1841, in'S. 




CELA - CELESTINA i Sg 

ménagerie céleste. C'est moi qui ai inventé la Cabale, qui ai 
mis dans le monde les sciences occultes, la Chiromanc'e, la Pé- 
domancie, THydromancie , la Pyromancie, la Sternutomancie, 
la Nécromancie, la Pharmacie et l'Apoplexie. Il y a 1700 ans 
que je voyage sous le nom de Juif-errant; j'ai parcouru la Fran- 
ce, TEspaane, l'Italie, la Turquie, la Hongrie, la Tartarie, la 
Scythie, 1 Arabie, l'Âbyssinie, l'Egypte et le pays du Maine, 
où je suis venu pour me reposer un peu de mes longues tati- 
'^ues. J'ai fait don de la plus grande partie des curiosités que 
)'avais recueillies dans mes voyages au cabinet du roi des Ter- 
res australes; je n'ai rapporté avec moi qu'une pomme de 
canne au bec de Corbin fuite d'une dent de lait de l'éléphant 
blanc, une pyramide d'Egypte avec la momie de Pharaon , le 
perroquet du Grand-Mogol qui parle 17 langues et répond aux 
harangues des ambassadeurs , uae fiole de sens commun , dont 
je vous ferai présent, si vous voulez, et une perruque fuite des 
cheveux de la comète qui parut en 1681. » 

Cela est singulier, hist. égyp., trad. par un rabbin 
génois (comp. par de Chevrier). Babylone (Paris), 1752, 
1755, pet. in- 12. -^ Techener, 5 fr. ; Nyon, n° 8735. 

— Conte assez hardi, reproduit dans le Cab. des fées, 
tome 37. 

Célanire (nouvelle). Paris, Barbin, 1671, in- 12. — 
Nyon, n° 8875. 

Célèbre (Le) Rifçaud, ou le Mariage impromptu, 
comédie, par F. D*** (Dupont). Péri^ueux, an xiii, m-8. 

— Soleinne, 3oo8; Supercheries littéraires. 

C^/e5fe, op.-parodie (3 actes) d*Alceste\ par Bardon. . 
Paris, 1784, in-8. — Soleinne, 2878 et 3487. 

Celestiuaj Tragi-comeiia de Calisto y Melibea 
(en pr.; div. en 16 actes dans lai" édit. et en 21 actes 
dans les suivantes) ; por Juan de Mena, o Rodriga de 
Cota, y Fernand de Rojas. S. 1. (Burgos), 1499, in-4°, 
goth., tig. sur bois. On ne connaît qu'un exempl de 
cette édit. (vcnduj Techener, 680 fr.). — S. 1., i5oo. 
Très-rare. — Séville, i5oi, in-4**^ goth.; i exempl. à 
la Bibl. impér. — Séville, i5o2, m-4" goth., tig. sur 
bois (Heber, 3 liv. 3 sh.; Techener. 400 fr.). — Va- 
lencia, i5i4. pet. in-4'' goth., tig. sur bois (Nodier. 
i38fr.). — Séville, i523, pet. in-8, goth., fig. sur 
bois (Heber. i liv. 8 sh. ; Solar, 3io fr. ; Techener, 
280 fr.). — Venecia, J. B. Pred zano, i53i, in-8 goth., 
tig. en bois (Techener, 25o fr.). — Venecia, Esteph. 
da Sabio, i534, in-8 (Techener, 25o fr.). — Toledo, 



i 



l6o CELEST1NA 

1 5''8, m-4' goih,, fig. en bois, 71 (T. (Ttchener, 800 fr,). 

— Knveres, Martin Nucio, s. d., pet. in-ia allongé, 

Soih., 164 ff. ITechener, 90 fr,). — Envere», Martin 
lucîo, 1545, pet. in-[3 (Tcchener, |35 fr.), — Vene- 
cia, Giolito de Ferraris, iSS3, in-8 (Techener, 60 fr.). 

— Caraança, Ans. Millan, i555, in'i6 eolh,. fig. en 
bois, 91 ff. (Tecfiencr, 400 ir.). — Sevilla, Seb. Tru- 
irillo, 1 56î, pei. in-8 (Techener, 40 fr.). — En ia offi- 
cina Plantiniana, iSog, pet. în-iï (Solar, 58 fr.). — 
Madrid, Andrcs Sanclies, iGoi, pet. in-ia (Tecliener, 
120 fr.). Madrid, 1812, pet. in-8 CTechener, 38 fr.).— 
Pour d autres détails sur les notnbreuses râ impressions 
de cet ouvrage, consulter le Manuel du libraire, 

nani de Halas , ]ilngulïirunietit gvancie pour «on Épiiqus, et 
l'on peut dire que tou>^ les IhUlres (nodtrn^ y anl f [lu leur 

!» vl» cilï lîî» àitin de l'amour , ton inîrijie pto 

■nr lu moyens, lari^qu' il s'agit d'acquirlr la personne uii 

juiquau sacrifice de rnïst^ncc. La passion s'exprime par 



Don QtieJtoUe 


; induite d:!i> 




! ■ .. nCL-upi 


l'Eatope tntltn 


parie des UtléraU-rt 
: édilion de ce curiei 




1 .n drama- 


tIJue moderne. 




, -. .u|,i„ion iido- 




zjuJA- uuvrase de 


llîk^^ad/i&Tt-ifA 


existe'' u'ïê'éjiîî 


on fiolhiaue in-+ , a> 
est restée inconnue 




de 1^9. et qui 




pour l«s bih.Iogra. 


phts^ 8«paeno1s 


. Ac .ulsE au pris de 


+T0 fr. 






11= est «uiourfhui, i 


ians la 


bibliothèque de M. 


Taylo'r!'a-ec'ïi 




is, d'un 


choix exquis . for- 


nanl lue coII» 


^tion unique dont auc 
lient. - la Célesline 




llothèque connue ne 


possède [-énaWi 


doit et 


re coioplélie par les 
[40 8cSnes. pr. )* 


deux onvraces 
lafamosi Celt 


suivants: Semndace 




•illna y de loi amor 


« d- FiUdisr PolanMa 
.de GaitduJ, Venise. 1536. 


[p.-'Felic. de S 


, (je! sur bois. Nodie 


pil. in-8. goth. 


r. « fr 


. RiSimp. à Anvers , 


s. d. (yer»i55o). fn-iS. Nodier. 53 


fr. Cen 


e seconde Célestine 




uequelapremi<>re: 


elle est 


cependant plus vive 


M plus hardie. 




: 29. une historiette 


scandaleus..' dai 


a laquelle un moine ' 


est livré 


; à la risée publique. 


Voir latal. Soli 


;inne, a' ^ii^.-Tragi-com 


edia de LfaaadTO r 



CELESTINA i6i 

Rùselta , llamada Elicia y tercera Celestina f 5 a. pr. ) S. I. 
f probablement Madrid), 1542, pet. in-4 de 106 ff. , semi-goth., 
ng. sur bois. fSoleinne, 4830 ). Pièce très-rare, très-peu con- 
nue, et qui ne parait pas avoir eu d'autre édition; c'est un ro- 
man dialogué àdénouencnt tragique. Les détails expliquent pour- 
quoi V auteur et V imprimeur ne se sont point fait connaître. — 
Quant à trois autres ouvrages qui y ont plus ou moins rapport, 
et qui sont également rarissines, voir à leurs titres: la Hijd 
de Celestina I — La Escuela de Celestina; et Egloga de la 
tragi-comedta de Calixto y Afe/ifcea.— L'inquisition plaça Ctf- 
lestina au rang des livres défendus, mais malgré la pruderie 
qui n'est accrue de plus en plus dans les tem[7s modernes, cette 
production comme celle de Rabelais et de plusieurs autres grands 
esprits , trouve toujours de nombreux commentateurs et de nom- 
breux admirateurs. La préface mise en tète de la traduction de 
M. Germond dp Lavit;ne, judicieuse, savante et pleine de détails 
curieux, met en lumière Ihistoi e et la portée de cette çiàce, 
sur laquelle on peut aussi consulter avec profit Tickner, History 
qf Spanish literature, lom. 1, pp. 262 à 269, et V Histoire des 
littératures française et espagnole , par M. de Puibusque , 
tome !•% pp. 195 et suiv. 

Traductions. — La plus ancienne traduction est celle faite 
en italien: Celestina, tragi-comedia di Calisto, etc.; par Al- 
fonso Hordonez, Venise, i5o5, in-4; réimprimée, reWs/a tf cor- 
recta par Hier. Claricio, Milan, i5i4, in-4® (Techener, 120 
fr. ) 11 y a eu plus tard des réim(>ressions in-4^ et in-8 très-nom- 
breuses, et qui, rares aujourd'hui , montent toujours à un haut 
prix. — Vient ensuite la traduction allemande par un anonyme, 
Augsbourg, i52o, \n-49. — Traduction latine, en 1624, voir le 
titre: PornoboscoJidascalus. —La traduction anglaise, pariâ- 
mes Mabbe, Londres, in-fol. ne parut qu'en i63i. — La pre- 
mière traduction parue en France fut anonyme: Cél'Stine , en 
laquelle est traicté des déceptions, etc., et des macquerelles 
envers U*s amoureux. Paris, Galliol-Dupré (1527) pet. in-8 
goth. de i83 ff. , fig. sur bois. Edit. très-rare, et c.ui, depuis 
la vente du duc de la Vallièrc, n'a paru qu'à celle de Soleinne, 
n^ 4810, à celle de Chédeau, n® 783, et à celle de Solar. où 
elle a été adjugée à io3 fr. Cette trad. qui est très-fidèle, était 
estimée de Cl. Marot et très-goùtée à la cour de François 1*'. 
— Réimpr. en 1529 et en 1542 (Nodier, 5o fr. ). 

La Célestine fidèlement repurgée, et mise en meilleure foime 
par Jacques de Lnvardin, escuyer, seigneur du Plessis Bourrot 
en Touraine, tragi-comedia iacfis espagnole, compulsée en repre- 
hension des fols amoureux , lesquels vaincus de leurs desor- 
donnez appélis invoquent leurs amies et en font un Dieu; aussi 
pour descouvrir les tromperies des maquerelles et l'infidélité des 
meschans et irajstrcs serviteurs. Paris, s. d. i578 (Nyon, n® 
18569-70), 1598, pet. in-12 (Duriez, ji fr. ; Solar, 95 fr. et 
i37 fr.; Aubry, en 1837, 12 fr. ); trad. peu fidèle et tr^repur- 
gée, comme le titre l'annonce lui-même. 

La Célestine , ou Histoire tragi-comique de Caliste et de 
Tome 11 21 



i62 CELESTlNt - CELIANE 

Mélîbée. Rouen, ifiSÎ. i534, in-S. - Veinanl, 48 fr. ; Polier, 
en iB;o, a° i13^; Nyun, n" 18571. 
Celle iraductioD (toufaiK, ifû est en regonl du Uile oiiri- 

premiirc) Asient, ciil-oa, [aiio sur )b veisïon ilitieniii:. 

La CélMine, tragl-eon. de Calixle et Sfelibee; liad. de 
rnpigno] par Gcrmond de Laiigne. Paris, 1S41, iS43.'])<44, 
iD'ii, i fr. Sa, — M. Magnm a rendu compte de ane iiou- 

avmts, 1B43) V. Solcin- 

Célestine, com. -lyrique, 3 >., pr. ; par Maaniio, mu- 
Mque de Bruni (Th. Italien). Paris, veuve Duclieane, 
17B9, in-8. — Sokinne, 33l3o. 



Célealine, ou rhércine de roman, par P.-J.-B. Dal- 
ban. Paria, A. Dupom, 1817, ï vol. in-ii, — B. de 
Grenoble, 17550. 

Cèlestiae, ou les Epoux sans l'être, par B, de la L. 
(Bellin de la Uborlltre), Buieur de la ^'u<t anglaise. 

— Hamboura, 1798- et Paris, 1800, 4 vol. in-ia, fie. 

- Scb., 5 fr: 

Cellaae (La), trag.-<om. en vcra, dédiée à M"* la 
marq. de Pezé; par Ue Rolrou, Paris, Toussaint Qui- 
nel, 1637, in-4", — Nyon, n" 17407; Tethencr, iSfr, 

La Bibliolhêque da Théâtre /raaf.. Il, i5â, danae ranalyte 

Je pliiî Ion iiiLi^Lente, clla y consacre huit pagas. Il pjrail qu'on 

{trouvi! dt:t ^cùii';b dan9 kaguellia les aiiianLs a'accableul de 
aisers redoublés Pour peu même que l'on veuille laisser éga- 



)n V voit une f^mme tlessie p. 



pcul compreadri 

ment elle est guérie ausbi promptemeiit. 



Avançons dans ce bois el, parn 
Où nous n'ayons plut rien que 



CELIANNE - CELÎNDE i63 

II vont dans ce bois, et Dieu seul sait ce qui 8*y passe. En 
revenant un peu plus tard, ils recentrent un autre amant de Cé- 
liane, Philidor, lequel veut se battre avec Florimand , mais un 
ami commun, Pamphile, arrive, qui les sépare. Au 3* acte, ce 
séducteur de Florimand devient amoureux de Nise, la maîtresse 
de Pamphile. Celui ci, toujours généreux, non seulement lui 
cède sa maîtresse, mais il dit à Nise qu'il vase tuer, si elle ne 
consent à aller avec Florimand. Elle cède, en disant : 

Mon mal s'adoucira par ce contentement, 
Que je n'aurai jamais refusé mon amant. 

Mais c'est Céliane qui n'est pas contente ; enfin la sœur d* 
Florimand arrange tout cela. Ce dernier demande pardon à 
Céliane et il l'épouse. 11 restitue Nise à son cher Pamphile qui 
l'épouse. Quant à Philidor , resté sans emploi , il admire tant 
l'esprit de la sœur de Florimand ^u'il est tout heureux et tout 
aise de donner sa main et son cœur à cette jeune beauté. 

Celianne, ou les Amans séduits par leurs vertus, par 
Tauteur ^'Elisabeth (M'"* Benoist). Pari;, Lacombe, 
1766, 1768, in-i2. — Dresde, n** 440 ; Nyon, n° 8876. 

^ Célibat {Le). Révélations intimes, par une dame de 
Genève. Genève, 1854, in-8. 

Célibataire (Le), com. en 5 a. et en vers ; par Dorât. 
Paris, Delalain, 1776, 1782, in-8, fig. d après Ma- 
rinier. — Soleinne, n° 2016. 

Célibataire {Le) et V homme marié, com. en 3 a. et 
pr.; par Wafflard et Fulgence. Paris, 1823, in-8. — - 
Soleinne, n" 2589. 

Celidora, owero il Governo di Malmantile , del 
conte Ardano Ascetti (ou Andréa Casotti). Firenze, 
Gius. Manni, 1736, pet. in-4°. — Libri, 7 fr. 

Poëme badin; l'ouvrage contient en outre: 11 Panegirico del- 
rinverno; il Pentimento, owero la State; et il Fico. 

Célie , ou la Comtesse Mélicerte, où se voyent les 
aventures d'Artaxandre^ de Philadelphe et de Me- 
liaf^re^ de Celie^ de Sile:çie et de Timante, dans les 
villes de Tulle et de Paphos, par Bridon. Paris, i663, 
1664. in-8. — Nyon, n" 8879 et 8880. 

Célimene {La), comédie en 5 actes, en vers; par de 
Rotrou. Paris, Ant. de Sommaville, i636, 1637, in-4''. 
— Nyon, n"' 17407; Techener, 2 5 fr. — Pièce assez 
médiocre, analysée dans la Bibl. du Th. franc., II, i55. 

Célinde, poème héroïque, en 5 actes, en prose, par 



f64 CELINE — CENDRILLON 

BallhazBT Baro. Paris, Fr. Pomeray, 1619, in-8. — So- 
leiniie, 1041; Nyon, 17391- 
Dans la 3* acie, oa Kpréseiit: une tragédie mtltulée: Judith. 

lire l'analysE dîna le fhédlre fraitçois , lOtn. 11, pag. 45J esc 
plai6t une iragidïe que aulrs dioia. 



Ce/iMle, nouvelle; par MlledcScudérj-. Paris, Courbé, 
1661, in-B, avec front, gr. par Chauveau, — Nyon, 888ï ; 
Techener, en i858, 34 U. 

Cilise, ou rX«an(ejîJë(e, histoire galante etïiri- 
table, ouvrage sÉricux et comique, .raêlé de vers et de 

Ïroïc. Paris, 1713 (Vaasé, n" 70; Nyon, n° iSuSoj et 
msi., 1713, in-12. — Lenglet-Dufresni>y (De l'usage 
des romans, t. H) indinue ainsi une 1" édition: Lé- 
pkise, ou V Amante Jidèie, par le sieur Gautier d'Aubi- 
courl. Paris, 1(199, in-ii. 

Celle-ci et celle-là, ou la Jeune-France passionnée, 
par Théophile Gautier. Paris, Eue. Didier, iB53, in-3a 
de gfi pp. — Loceme (BcuïeliEBj, 1864, pei. în-iz, 

_ Petit lOTian tiré des Jeunes-France du taeme auteur; plu- 
■upprloiili din» cei deui réiiiiprcuions. 

CELLIER-DUFAYEL (Narcîsee-Honoré), cotitemp. : 
Morale conjugale et style épistolaire des femmes, etc. 
i8;o. — Physiologie ii Vamour. 1841. — 2-es Fem- 
nws. i83o. — Lettres sur l'amour. 1837. 

CÉNAC-MONCAUT (J.), né en 1814 dans le dép. 
du Gers; Histoire de l'amour dans l'antiquité et dans 
les temps modernes. t862-t863. 

CÉNAR (Jules de), anagramme de CARNÉ, neveu 
de l'académicien du même nom : Pécheurs et péche- 
resses, 1861. 

Cendrillon , op.-com. en i acte, en vers, par An- 
seaume. Paris, Duchesne, 1759, in-8. — Nyon, tome V, 
p. Ï04. 

Celte pièce eat ThEaioire d'un cilibre odeur de l'Opéra, mm- 



CENDRILLON — CENT i65 

Cendrilhn, op.-com. en 3 a. et en pr. ; par Etienne. 
Paris, 1810, in-8, fig. 

Cendrillon (Cenerentola), op.-com. en 4 actes, trad. 
de l'italien par L. E. Crevel de Charlemagne, musique 
de Rossini. Paris, 1867, gr. in-i8, 84 pp., i fr. 5o. 

Seule traduction française , revue, approuvée et autorisée par 
Rossini. — La pièce originale italienne est ainsi intitulée: C ■ne' 
rentolay dramma giocosOt in due atti, v., poesia di Ferretti , 
1821. 

Cendrillon^ ou la Pantoufle merveilleuse, grande fée- 
rie en 5 a., et 3o tableaux ; par Clairville, Alb. Monnier 
et Ern. Blum (Châtelet, juin 1866). In-4" à 2 col., libr. 
internat., à Paris, 1867. 

Censeur (Le), ou Voyage sentimental autour du Pa- 
lais-Royalf ouvrage critique, etc. (par Joseph Rosny). 
Paris, 1802, in-ib. — La Jarrie, n" 3782; Fontaine, 
en 1870, n" 2o3. 

Cent cinq rondeaux d'amour ^ publiés d'après un 
manuscrit du commencement du XVr siècle, j ar Ed- 
win Tross. Paris, i863, pet. in-8, avec un. fac-similé, 
imprim. de L. Perrin, de Lyon. 

Cette impression a été faite d'iiprès le manuscrit qui a figuré 
à la vente C^hédcau, n® 41.0: Cent cinq rondeaux d amour y en 
forme de dialogue entre Ihomm^ et la dame. Ces rondcauK 
'avaient été dé)i\ deux fois imprimés au XVl* siècle; le tout 
forme une espèce de roman u noureux. Excepté )es deux pre- 
miers et le dernier, tous ces rondeaux sont placé en regard l'un 
de l'autre, et ils comiennent ou une dem ude, ou une proposi- 
tion faite par l'homme, et lu réponse de la dame par un autre 
rondeau. L'honme fait sa décl.iration, la dame la repousse; 
il revient a la charge , prie, supplie. A la fin , la dame cède. 
Après les jouissances, arrivent les angoisses. Lu dame devient 
jalouse, tombe malade; enfin, elle mjurt de chjgrin; l'homme 
plein de tristesse quitte le monde, et se voue à la vie so it.iire. 
— Un des manuscrits conservés à la Bibliothèque de l'Arsenal 
( B. L. , 27, se.on Haenel, p. 340), intitulé: Cent dix-huit 
rondeaux, paragon transi, de l'italien en franc., vélin, in-4°, a 
peut-être quelque rapport avec les io5 rondeaux d'amour; n.ais 
nous ne l'avons pis vu. Le Catul. La Vaille e indique aussi 
(3o77 et 3078 ): io3 rondeaux contienn. plusieurs menus prO" 
pos de deux vrais amans f Paris, J. Boutons, in-8 goth. J; et 
140 rondeau^', ms. sur véiln du XVI* siècle, de 70 ff. in-12. 

Cent (Les) Contes drolatiques ^ col lige z et abbayes 
de Touraine, et mis en lumière po^tr l eshattement des 
pantagruelistes et non aultres (par Hon. de Balzac). 



CENT 

hri«, i83i-37, 3 vol. in-S; i853, i855|Solar, io5 fr,); 
■85(|, i&Qé, in-ia, avec 416 dfss. Je Ciust. Doré, ti b. 
iDl. yn. JeBal^ac (tome XIX) 



i; La Co*la ifroU/fJlwi, — . , ._. _. 

Ift-B dr 4)1)1 pp. , 6 Fr. , el MT pip. de Hall., iS fc. 
Cent {Let) épigrames avecques ta i 



^„^wte de vertu, irmluile de irere Baptiste Maniuan 

fn (on livre des calamilez des umps. et la fable de 
«mouteuic Bibliaet de Caunua, liaduyle d'Ovyde, par 
Liltichcl d'Ambo)'&e, dit l'Esclave Fortuné, seigneur de 
|l Chcviilori. Pana, Jthan Longis (i53i), pet. iii-8 colh., 
ï.ag. en bols. — LaValUÈrc, lofr.; A. Martin, 14 fr. 5o, 



I 

^^r Ptrlâ, i8.m, p.tii ia-8 ds. 7 feuilles Tau Journal de la 
^■..4»r., en .840). 

^^B Cent ipigrammes Je Martial, toutes trad. verarour 
^^K-Ver> (puur la preniîLre fuis), par Mollevaui. Paris, 
^^H 183(1, in-ii de 73 pp. cl portr. de Mollevaut. 
^^H Cent (Lej) excellentes niuvelles de J.-B. Giraldy 
^^^/ CyiUhUa, Voir: Hecalommilhi. 

WF Cent lettres d'amour d'Erandre à Cléanlhe {par Ho- 
norai Laugier de Porchères). Paris, 1646, in-8. — 
B. de Grenoble, n" 17476. — Phébus de précieux et 
prccieuGcs. 

Cent mille francs et ma file, com.-vaud. en 4 actes; 
par Jaime fils et Philippe Gille (Th. Déjazet). Paris, 
Michel Lévy, 1868, in-4' à 2 col , 14 pp. 

Cent (Les) nouvelles nouvelles (composé fiar le roi 
Louis XI, lorsqu'il n'était encore que Daaphiii, et par 
les seigneurs de sacour). — Paris, Anth. Verard, i486, 



pei. ïn-fbl. goth., à 1 col., avec une gravure 

-■---ue nouvelle, i" édition, trèa-i:are (Benii , , 

-, 6001 fr.; B.-N,, Yi 595). — Paris, Ani. Vérard; 
». o., in-fol. goth. à 2 col., hg. s. b. IGaign.it, 17 fr.: 
Roxburghe, i3 liv. i3 ah.J. — Paria, Nicolas Despreï 
iSnS. net m-foL. goth., à i col., 1 tig. s. b. à cha — 
. Rare (Roscoe, 10 liv.). — Paris, Michel 
' ' 1 i5io), in-4" goih. à 2 col., ' 
; 3. Pichon,n'75J, i2o5 fr.). 



CENT 167 

(Solar, 390 fr. ; D'Essling, 3go fr. ; Bearzi, 355 fr. ; 
Giraud, 421 fr. — Lyon, Olivier Arnoullet, s. d. (vers 
i53o), pet. in-4*' goth., ng. sur bois(La Vallière^ 9 liv.; 
Méon, 25 fr. ; Giraud, iq5 fr ). — Lyon, Olivier Ar- 
noullet, i532, in-4° goih , fie. en bois (D'Essling, 
J.65 fr.). — Rouen, Jacq. Aubert, s. d.j pet. in- 12 
(Nyon, n° 9828). — Cologne (Amst.), P. Gaillard, 1701, 
2 vol. pet. in-8, ^g. d'aprôs Rom. de Hooghe (Tripier, 
70 fr.; Chaponay, i52 tr.; Nodier, io5fr. ; B. N., Y2, 
598). — Edit. reimpr. en 1732 et en 1736 (Du Roure, 
20 fr. i Aubry, en 1866, 2 5 fr.). — La Haye (Paris), 
1733, 2 vol. pet. in-i2 (Nyon, n** 9830), avec une 
Introduction, par L'jroux de Lincy. Paris, 1841, 1845, 
2 vol. in-i2. — Les Cent nouvelles nouvelles j avec 
une introd. par P.-L. Jacob. Paris, Delahays, i858, 
in- 16, 5 fr. — Edit. avec une Introd. par Th. Wright, 
Jannet, i858, 2 vol. in-i6, de44-3o3 et 323 pp., 10 fr. 

Celte dernière édition, qui fait partie de la Bibliothèque El- 
zévirienne, a été donnée d'après un manuscrit du Musée Hun- 
ier fà Glascôw ] manuscrit qui avait fait partie de la collection 
du fameux bibliophile Gaignat. M. Wright, qui a soigné l'édi- 
tion dont nous parlons , fait observer que le texte original des 
Cent Nouv.'Ues est assez exactement représenté dans le manu- 
scrit de Glascow , et par conséquent, que le texte de l'édition 
de Vérard et de celles qui l'ont suivie, est très-imparfait et très- 
incorrect. On est fondé à supposer, non seulement que Vérard 
a tiré son texte d'un mauvais manuscrit, mais encore qu'il l'a 
laissé imprimer avec beaucoup de négligence; des expressions 
vieilles ou triviales ont été remplacées par d'autres plus moder- 
nes ou plus en vogue; on s'est permis des omissions assez con- 
sidérables, quelquetois par acciclent ou négligence , mais plus 
souvent pour abréger le texte. Ces omissions deviennent beau- 
coup plus nombreuses et plus importantes à la fin du texte 
qu'au commecement, et dans l'édition de Vérard, comparée 
avec le texte de manuscrit, le dernier conte est abrégé de plus 
d'un tiers. 

Les Cent nouvelles nouvelles sont un des livres les plus re- 
marquables de XV* siècle ; il contient des anecdotes récentes 
alors, arrrivées en France et dans les pays voisins, racontées 
avec esprit et avec un grand accent de vérité. On pense qu'il est 
dû, au moins en grande partie , à Ânt. de la Sal e , auteur du 
Petit Jehan de Saintré, et probablement aussi des Quinze joyes. 
En 1456, il était réfugié chez le duc de Bourgogne, Phil-ppe le 
Bon , en même temps que Louis XI , alors Dauphin. Le duc 
était alors le plus ricne, le plus fastueux et le pins galant prince 
de toute la chrétienté; il avait quinze bâtards avoués, et un plus 
^rand nombre de maîtresses. On sait dans quelle circonstance, 
il créa l'orde de la Toison d'or, et ce fait seul donne le diapa- 
son du ton de sa cour. C*est là que furent racontés par le Dau- 



i68 CENT 

phin, par le Duc, par Cniquy, Beauvoir, De Fienn» cl pir 
imm Seignturi. loulo» ce» nom cl es plus oa moins virldiqg 
Oa ta licuiDdit ponr vrai»; on changtiaU Kulemcot Le nom 
l'état dci pertonniigM. Ainii. on y aitiHiuc i un parlicul 
obKur ['hlBlalre si connue du duc d Orldsnt, montrant au tl 
ie Cani le conia nu de hd dpoDK. bfec laquel.e il éiait a 
• • " ■ \etoh, un conte «i pui«j A une (ource jcrangè 



binolnia aonl ncuvci; parucmpe celle 

4Ui, alianl on pèlerinage a'ec leur» feminn tonl vsu at ne pu 

coucher svl-c elIcB dorant loiil le voyaee. Trola cordellert. ap- 

Ereniul celle citcnnilance, s'iniroduifffenila Huit dani l« chara- 
ra du dame» . qui piDs^renl qit leurs maria Toolaîenl rum- 
pre Igor vcni et Iti Idiaitrcnt M contenter. Le kndamaia. ellea 
piaiiaiiltrïiii Icun marie, (jeui-ci , ne doutant de la aupeccbc 
lie, ne n!pondite<i[ rien; ntaia il eurent «>in ^e coucher dorï- 
naisnl avec ellea . ain qac d'autres ne ici remplaçaiaenl pins, 
etc. — A rëpoque oii ce recueil d'hïaloirea [ol &^^il , li longue 

devenue aaaei diHidle. L'Uition Janocl donne pour ce motif un 
Sbwaire i. la da du aecond volume. 

Cent ILes) nouvtlles nouvelles; par M"' de Gomez, 

— U Haye, 173Î, 20 vol. pci. in-ia (Scheible, 18 fr.) 
-»Pari», Foutnier, i735,8 vol. in-ia (Nyon, n"g504) 

— Paris, veuve Gaillaume, lyïï-i^îg. 36 vol. in-ii 
( Nyon , n" ggoS ), 

On regarde ce recueil fomme une du mellltar» production» 
de l'auteur, bien qu'on n'y trouve ni la grâce do *t]rle, ni i'i- 
nergique etpreuion, ni la conctiinn doa anciennes Cent naa- 

jbrl que la salure, Lafiuise prude. L heureux échange. U 
triomphe de la vrrlM. Le généreux corsaire. Le coup Imprévu. 
La yaort imlneue par fomoar. Le qalpro^jio. Le ienlit- 
homme Picard. L'amour héToique. L'heureuse récnnciSalioa. 
Le Prince Tartare. Leifrèra jumeaux. V innocente infidàliii. 
L'heureuse lém^rilé. La noce inlervompue. Lamanl garde- 
malade. L'enfant trouvé. Les amants cloîtres, Tamara. Le 
génie. Le Calabrais, fhial. du ch. Bracky. Les ejets de t'a- 
nilii. Le bonheur imprévu. Le magnanime Indien. Histoire 
da prince de TunqiUn. La vente indiscrète. Fidery emper.ur 
du Japon. Lee élrennt^. fJumérance H/ft. d'Eric de Mnnlaa- 
ban. On nesl rninl prnphHe ni >nn pan,. Le cnmfi-rc gêné- 



CENT — CENTO 169 

tragiques. Vantante homicide. Le scélérat trompé. La con- 
stance couronnée. L'illustre voyageur. Suite de l'histoire de 
Srdameck et de Fui vie. Les illustres ennemies. Histoire de 
D'Alvare de Pardo. L'innocence reconnue. Histoire de Gon- 
^alo Gustos. La fausse belle-mère. Bon sang ne peut mentir. 
A quelque chose le malheur est bon. Hist. de Dona Marcia. 
Les Deux cousines. Hist. de la comtesse de Mirelle. Le juge- 
ment équitable. La belle jardinière. L' amant malheureux. 
La sage vrécaution. Bonne renommée vaut mieux que cein- 
ture dorée. L'hermite. L'histoire de Cloalde et de Calliste. 
La Vestale. Clodomark. Uldaric. Les effets de la sympathie. 
Adélaïde, reine de Lombardie. L'amant rival et confident de 
lui même. Les révolutions tuscanes. Les évànemens imprévus. 

Cent pensées d'une jeune anglaise , publ. en angl. et 
en franc. , et une description alldeorique du voyage 
d'un jeune homme au pays du bonheur ; par Le- 
raierre d'Angy. Paris, 1798, in- 12. 



Cent pied de né^ ou le Mariage à cul^ comédie (en 5 
act. en prose, suivie d'une farce) faite par M. p. D. 




Cento dubbi amorosi di Hieron Vida. Padova, 1621. 
— Venctia^ Vaglierino, i63(), in-4". Nyon , n" io582 
( romans ). 

Cento in muliercSj parLelio Capilupi. Venise, i55o, 
in-8. 

Reimpr. dans les Delitix poetarum italorum, 1, 579, et dans 
VErotopœgnion de Noûl, p. i35 à 140. C'est une satire amire 
et qui choanc toutes les bienséances contre les femmes. Elle est 
composée ae fragments de vers empruntés à Virgile, mais dé- 
tournés de leur sens primitif; nous en transcrirons quelques 
uns comme échunlillon: 

Quarc agite, o juvcncs, si fcrt ita corde voluptas, 
Rumpere claustra manu stygiamqiie innure paludem 
Informi limo, manibus date lilia plenis 
Aurea nunc, ea visa salus morientibus una, 
Ante fores, subito stridentes cardinc sacrae 
Panduntur pi^rtae et fauccs grave olentis Averni 
Sed fugite, o miser i, fugite liinc latet anguis in lierba 
Vipereiim inspirans aniinam, lasciva puella... 
l|^nari scelerum et primacvo flore juvcntus 
bive errore vix, scu lempestatibus acli 
In rada praecipilant fundo volventur in imo 
Limosoque lacu pugnando vulnera passi.... 

Tome II 22 



fi 



Cento (Le) novelle antiche (éà. donnée par Gtialu:- 
im): S. 1. n. d. (vers i5aS) in-^" de 72 pp. doni 
les 1 derniërefi blanches (Stanley, 5g liv. 17 sb., sait 
i5oo fr.;Librij43ofr.) — (Éd. donnée par Gualreruzii); 
Bol<»na, Gir. Eienedeiti . i5i5, in-4'' de q6 p., dont 
les oeux dernières blanches, (Duc de Roxburghe, i3 
lif. 10 sh. -, Librî, 37g fr. ) — Seconda l'ediiione del 
iSzS, corretta cd iltustrata ton note: MUano , Ant. 
To^, iSa^gr. in-8 ; (Scheible, fi fr. ; Libri . ex. sur 
pap, bleu, 10 fr. ). 

Ça nouvallei ont ixi Busai rfimpr. K>u« le titre ; Litro di 
BOwIIt, Etc., en 1S71, el eou celui de Cmlo novetie sctlte, 
«c, i5ïi [Voir c«B titres)- Ecrite» pn{^u'en tewUtd au XU1« 
làtiae, elle* sont un àa plus laclens munumentB de la prose 
liaUiûiiM. Ellet TejiroduîtitBt une [Oulï de ninii* que l'on ntitiuvi! 
dins !•> bbiUuK et dans tes tomanB àt dvivilerie, notamcoïnt 
IwavsatoreB gineDlières du livre inlllulé: LesFaiUde Yirgllt. 
— Les tdiliaos de i533 et uns date sant îDIituWu: Le Cieiiio 
Honellf aittilif. Dans let tui<nintei, l'Brthoeritpbc eel ralsuiiic, 
ijiBM. Nat. pOBsidE un siempl. de l'édition de i5i5(Y3g7J!. 



Cento novetie scelle da' più nobïli scrtliori, nelle 
quflli piacevoli el aspri cSbi d'amore et altri notabili 
avenimenti si iegeono- Venise, Fr. SanBovino, i56: , 
in-8, fig. s. b. Rare. — Venise, i56a, in-8, vion. aUr 
bois (ffibbeTl, b ah.), — Venise, i563, in-S, tk. (Hih- 
bert, II sh.l; — Venise, i566, in-4", fig' *■«■ (De 
Boissel. 3o fr. ; Piierécourl, 34 fr. ) : — Venise, Her. 
di M. Sessa, 1571, in-4'', ''8' *- ''- Cette édition con- 
tient de plus le texte des Cealo noveile antiche, repro- 
dtiit exaaement de celui de l'édition a. à. donnée par 
Gualteruzïi (Libri, 67 fr.; Mac-Carthy, 20 fr. "io; Nyon, 
n" 10642). — Venise, iSgS, ifio3, iBiP, in-4°. 

RecuEtI ealiiDJ, tbrmif par Sansovino, des nouvelles les plus 
inléicssantct parues à celte époque. Il faut remarquer que le- 
dileur a chanaé l'ordre des nouvelles à chaque édition, et i^u'il 
CD a retranche qoelquet-unes. remplacées par d'autres ; en sorte 
qiK pour avoir tomes les nouvelles, qui seraient alors au nom- 
l>re de iS5 aa lieu de loo, il faudrait réunir toutes lesédiiions. 

Centre (Le) de l'amour découvert soubs divers ein- 
blesmes galans et facétieux. Vzt\s, ch&z Ciipidon(Hi:)ll.) 
s. d. (Chaponay, 100 fr. ; Chédeau, n" i lïl, 110 fr. ), 
1680 (Leber, n" 2463), 1687, pet. in-4°obl. avec titre 
gr. et (|2 (ig. curieuses, ainsi que lesierb qui en don- 



CENTUM — CERCLE 171 

nent l' explication | quelques-unes sont assez libres. 
Morel-Vindé , 49 tr. ; Nodier , Sg fr. ; Potier , 40 fr, ; 
Piget, en 1743, 18 fr. ; Nyon, n" 14478. 

Les gravures sont fort médiocres, surtout dans les exemplai- 
res sans date où elles sont usc'es; les mauvais vers qui les ac- 
compagnent se retrouvent dans le Nouveau Parnasse satyrique 
de 1684. Le dernier feuillet est occupé par un encadrement au 
milieu duquel on lit le quatrain suivant: 

Le centre de l'amour est icy descouvert, 

On a de cet amour tiré la quintescence 

Si dans quelques endroits il paroit trop ouvert , 

Honi soit-il qui mal y pense. 

Centum novellœ Johannis Boccatii. Âugsburg, i535y 
pet. in-fol. — Taylor, n" 1648. 

Cette édition des Cent nouvelles de Boccace en allemand est 
trùs-remarquable par ses nombreuses fig. en bois , portant la 
plupart le monogr. A. T. 

Centuria epistolarum itinerariarum , auct. F. E. 
Bruckmann, 1742-56. 

On trouve, dans cet ouvraae, une planche curieuse. Elle ac- 
compagne la 49* epitrc. Le Manuel au Libraire dit qu'elle of- 
fre une image originale, mais susceptible de blesser des yeux 
chastes; le tait est qu'elle représente un chat tenant entre ses 
dents un phallus qu'il a enlevé à un prieur à côté duquel sont 
deux religieuses. La lettre qui provoque cette étrange illustra- 
tion roule sur les enseignes ou marques populaires des villes 
allemandes. 

Ce7iturie de Nostradamus , nouvellement déterrée et 
présentée par un comité de dames citoyennes , à très- 
gros et très-puissant Fessier, évéque de l'Orne ; suivie 
de l'Hymne sur l'exaltation de révéque Fessier , par 
son grand vicaire Malassis. S. 1. , 1792, in-8. — Leber, 
n'' 5042»'. 

Céphise et Harpiriy ou V Amour intrigant , comédie 
en trois actes et en prose, par J. T. Bonnard. Aix, 1824, 
in-8. — Soleinne, 2865. 

Cerano, ou l'Enfant de l'amour , par J. A. Gardy. 
Paris, an vin, in-12, et avec un changement de titre, 
y édit. en 1802. 

Cercle (Le) d'amour^ auquel estoient escriptes qua- 
tre lipies chantées par les poètes devant les dieux im- 
mortel^. Paris, Jehan Petit, 1544, in- 16. — Ouvrage 
en vers, très-rare. Duverdier en donne des extraits. 



k CEHa.E - CERCUËII. 

'€erele (Le) des femmes, ou le Secret du Ut nupUal, 

B 6 entreliens comiques, en pr., et â la fin: HJaloirc 
le l'hymenée, ou le» Mj-atÈces du lit n ""'"' — "'"" 
puMOtt, Paris, Ch. Cabry, i663, in-i 
Saleinne, iigi. 

C<* mliEtîM», Imltit dn uHloquu d'Erasme, n*onl mcum 
intio^t ivtc lu piice iaiiiuliE : le Cercle des finw'a, lom. en 
3 a. et en y; , par Cbapuieau ( Lyon, a. d., pet. Id-d). CcUe 
demitre piict ta uiu liiniprcs^oii de l'Andïmie de* r«mnic« 
avec ouefqueB uhingemonti, tandis que [e> entretient comiqD'» 
injUi& dm Ch. Cabrf n'Aiicnl pai detlinji pour te thdlIiE. 
lu •ont d'ailleurs peu cunaut, psr<;< qu'it> >ont ton rare*. 

Cercle [Le), ou Conversations galantes, hisioire 
amourcufie du temps. Sur la copie impr. à Paris, 
1675, 3 part. in-i2. Solar, 7 fr.jLeber, n" aaao — 
Coi., 1676, in-ii. 

Coavcrtntïoiis sut des sajcts d'atnour entre plusieurs person- 
nn nhiniiK à I3 caiapagnc. Bsnudaee Kuei ipirïtuel et oQ l'on 
peut faire do éluder de mrcuri pcnijant ce uâcle Bilint. L'ê- 
tre dSdïcaloire <M sLijnJe par Gitr. de Brimond rcirugié cr "•' 

erut reconnaître d'augui 

Cercle (Le) joyeux, oh PArt d'amuser en société. 
r,.--. .. c. 1 _ j !_ ._ _ \ivaria, juin iSfii, 



du cenrE de celui-ci, mais oSi ft 

xaeTa. 



ëDigma, chiradei, ]cl» c. ^... 

mire, GriScouTt et lUIres. NouB citons uni^ «iit^L<i<n^ puu< u.>iw« 
une idée de livre: Le prince li'Hénin iStail l'amant d£datgni 
de Mlle Ainaull. ChumpceneU, qui avait à s'en plaindre, Gl cou- 
rir contre lui eo brûlot; 

Depuis qu' auprès de la caliu 
Tu fais un rfile des plus minces, 

Cercueil (Le) des amants, où est nalfvemcnt dépeint 
le_ triomphe cruel de l'amour. Pst N. P. B. Paris, 
1611, pel, in-iî. — Injou, 11" y0o8. 

L'auteur nommd dani le jirivilise du roi et dans un acroE 
tiche que lui adresse un ami, est Nicolas Pillousl ; son ouvrai 
ut sa pcreonne ne sont mentionniis par aucun bibliographe, et 
livre a éli, ce nuus semble, signale pour la première fma de 
le Bvlk-tin du bibliophik; 18S0, p. i[,t}, où il est dit «c 



CERDA — CERVANTES ij'i 

sous un titre qui promet beaucoup, ce roman cache un incroya- 
ble et laborieux entassement de sottises. » Il est évalué 3o fr. 

CERDA (Juan de la): Vida politica de todos los 
estados de mugeres. i $99. 

Cérémonies nuptiales de toutes les nations, par L. de 
Gaya. Lyon, s. d. — Paris, 1680, et La Haye, 1681 , 
in-i2. (un amat. de Paris, 8 fr. do; Nyon, n"» 19368- 
69). — Cologne, 1694, in-i2, de 160 pp. 

Cérémonies nuptiales des peuples anciens et modernes, 
par Ch. Laumier, membre corr. de la soc. d'émulation 
du Jura. Paris, Ledoyen, 1829, in-i8 de xvii-342 pp., 
3 fr. 5o. — Paris, i83o, in-8. 

CERFVOL (de). Voir: La Gamologie, ou De VE- 
ducation des Mies destinées au mariage^ etc. 1772. — 
Législation au divorce. 1 769. — Le Parloir de V ab- 
baye de ***, ou Entretiens sur le divorce, 1 770. — 
Supplément aux Mémoires de Palissotsur le divorce. 
1775. 

Cerises (Les) et la Méprise^ contes en vers; par 
Cl.-Jos. Dorât. La Haye, 1769, gr. in-8, fig. 

Cerisette (roman), par Paul de Kock. Paris, i85o, 
6 vol. in-8. Réimpr. en 1867, in-4*' de 112 pp. à 2 
col., 1 fr. 5o. 

CERVANTE3 SAAVEDRA (Miguel de), l'un des plus 
illustres littérateurs espagnols, né en 1547, mort en 
161 6. Issu de parents sans fortune, il resta pauvre 
comme eux et lutta vainement toute sa vie contre les 
rigueurs du sort. Très-instruit dès sa jeunesse, il ne 
put acheter les diplômes académiques, et il dut se bor- 
ner à être un simple poète. Il eut put réussir en adop- 
tant la carrière ecclésiastique, mais elle lui répugnait, 
et il se résigna à devenir soldat. A Lépante , il reçut 
deux COUPS d' arquebuse dans la poitrine et un 




qua à Naples pour revenir en Espagne, où il comptait 
pouvoir obtenir la récompense de ses services Vain 
espoir! A la hauteur des îles Baléares, des corsaires 
africains s'emparèrent du vaisseau et il fut emmené à 
Alger, où il clevint l'esclave d'un maître fort dur. Il 



. 174 CERVANTES 

tsaaya plusieurs fois, mais en vain, àe s'Échapper. Ce 
ne fut que vem la tin de 13^0 que sa fanaille, se rui- 
nant pour le racheter, il pul revenir. Il repril du ser- 
vice dans l'armde de Portugal. A Lisbonno, Il se tït 
remarquer par son esprit ingénieux et par sa conver- 
aatioD aimable- SoD uidrite Bediiiut le «ctir d'une por- 
tugtûae, CI ii en obtint une tille nHtureile à Uquelle il 
doiina le nom de dona Isabel de Saavetlre. 11 n'eut ja- 
mais d'autre enfant, et il la garda toujours auprès de 
lui. A partir de ce moment, il renonça au service mi- 
KtaïTB^ il avait alors 7-j «us. CeBI à cette époque que 
remonte la composition de la Galatca, espèce de ro- 
man pastoral dont Florian a donné une imitation en 
France- Il s'y iiiÉle aux propos d'amour des réflexions 
philosophiques. Cervantes t'y met en scène sous le 
nom d'Elicio, berger des rives du Tage, et Galatéeesi 
la personitication d'une jeune fille qui devint sa femme 
un peu plus tard. Il reconnut, du reste, lui même peu 
après, dans l'examen de la bibliothèque de Don Qui- 
chotte, que la Galatée était un ouvrage un peu mono- 
tone, où l'auteur propose beaucoup plus qu'il ne con- 
clvit. Peu de temi» après, Cervantes 6e rendit i Ma- 
drid et travailla pour le théâtre, et il y obtint un succte 
d'estime. Il remplit, pendant quelques années, dans 
l'administration publique, un emploi qui, parle ca- 
price de quelques sots gentil 1 àtres , lui causa tant 
de désagréments qu'il dût y renoncer. Enfin, déM- 
b use de toutes visées d'ambition, en liiab, il publia 
à Madrid la piemière partie de son Don Quichotte- 
Elle fut enlevée, et la m£me annfe, il dût en publier 
une seconde édition, tandis qu'on la réimprimait en 
même temps à Valence et à Lisbonne. En i6iï, il 
publia ses Novelas exemptares, qui sont peut-être 
l'œuvre la plus achevée de Cervantes et qui lui valu- 
rem le surnom deBoccace espagnol. En i6i5, il publia 
la seconde partie de Don Quichotte , et il acheva de 
tracer ce type, ce modèle de bien des compositions 
que l'avenir nous apportera certainement encore. La 
publication de la première fartie lui avait occasionné 
de graves désagréments. L'n grand seigneur de Madrid, 
prétendant se reconnaître dans te portrait qu'il avait fait 
de don Quichotte, l'avait fait bétonner par ses gens. 
Mais il est plus probable qu'il avait voulu peindre 
Ignace, mort en [566, au château de Loyola, en Bis- 
caye, épuisé par les austéritJs, et qui ne fut canonisé 



CKS 175 

qu'en iCyz2. On sait que ce dernier, dans ses pèleri- 
nages à Notre-Dame de Montfcrrat et en Terre-Sainte, 
s'était déclaré et armé chevalier de la Vierge, qu'il 
avait voulu se battre avec un maure qui n'en admettait 
pas la virginité, etc. Rendu plus prudent par son acci- 
dent, Cervantes évita toute allusion dans la seconde 
partie de son Don Quichotte; malheureusement, elle 
est loin de valoir la première. — Voir aussi, parmi ses 
ouvrages Costan^a et le Mari trop curieux. 

Ces Dames. Paris, 1860, in-3'2 de 216 pp., avec 
une phot. de Malakoft", Zouzou et Risette, i fr. 5o 

Chap. l", Rigolboche. —II. Le Casino: Nini Belles-Denis, 
Rosalba Cancan, Alice la Provençale, Alida Gambilmuche, Ri- 
golettc, Finette et son nègre, Juliette, Eugénie Trompette, Ai- 
mée, Pauline TArsouille, Henriette Souris. — Valentinoet les au- 
tres bals.— 111. Les Lorettes, les Biches, les Femmes entre- 
tenues): Délion, la marq. de Rouvray, la bar. de Biaritz, Ma- 
rie Delaunay. Marguerite Boulanger', Cora, Jeanne Vaillant, 
exposition des portraits photographiés de ces dames, Clémen- 
tine à r Escarpolette, la comtesse de Mart.... — IV. Le Pays où 
le Chahut et les lilas fleurissent (la Closeriej: Camille, Virgi- 
nie Risette, Louise Voyageur, Henriette Zouzou, Eugénie Ma- 
lakofif, Eugénie Chichinette, Isabelle l'Aztèque (ainsi nommée 
pour la petitesse de sa taille), les Bébés et les Ninis, la belle 
Malhlldc, la grosse Mathilde, Pauline la Russe. — V. (Thermo- 
mètre de ces daines): Alida-Canicule et Rigolboche-Sibérie , 
classement par la fumée des cigarettes, les Brunes et les Blon- 
des. — VI. Les Camélias, Adèle Courtois et sa vente ( mars ou 
avril 1859). — VU. Voyage à la recherche d'une biche égarée (à 
la brasserie des Martyrs, au café Mazarin, chez la Rôtisseuse, 
etc.). — VIII. La Chasse aux hommes, les Miches sérieux et 
les Miches de carton, les Indolentes, les Grogneuses, les Prome- 
neuses, la Chasse ù la grosse bête ( en voiture ) , les Préceptes 
de Moustache, Irma la Canotièrc et le Charbctmier. IX. L'A- 
mour de CCS dames. — X Le Style, la conversation et les ma- 
nièrcii de ces dames. — XL Chiens et chats de ces dames, Mé- 
lina et Elisa la Molle, Ernestinc et son chien Ferdinand, Ma- 
thilde-Pyraaic, etc. — XII. Le Dessous de la crinoline, la Mère 
.Michon, les Crémeries, les Petites industries, Fanny, les Mères 
de ces dames, leurs frères, Alphonsine et Adèle. — XlII. — La 
dernière étape, Céleste Mocador, Biquette, Miss Fauvette, etc. 
— XIV. Caboulots et CabDulolières, Constance M... — Con- 
clusion. Le succès de Ces Dames a fait nailre les brochures 
suivantes: UEcole du scandale. Ces Messieurs! par Eusèbe. 
Paris, 1860, in-8 de 16 pp. — A bas les hommes! par une fcra- 
me éclaboussée. In 32 de 3i pp. — Sus aux gandins , sus aux 
tiches! par un étudiant, in-i8. — Les Etudiants et les J^mmes 
du quartier latin, par un étudiant, in-i8 de 190 pages, i fr. — 
Aux Vrais étudiants: Guerre! guerre à la brochure les Etu- 



1 76 CES — CHABOT 

dionls cl les femmes, in-[8 de 48 page». — K^^iue . 
chure, les Eiadlunts el Ita femniss; m;8 de lô pp. 

core un livre rose. Rigolbactie question ; In- 3: 1 I 
GÔiidiiioblchomacIde, au l'Art •ralmer-, poème pas 

ÎDc, eu li cbants 1 Id-ig. de ii pp. — Le fossé , le 
avenir de ces dames, Û'"de Warrens, LineUe, Rlifinvui.at, 
It Courtisane, la Ballerine, ClndoleHle, t'Etadlanle, La Phlt- 



nparSsre >ou> le &Uc: Zin Hmovri j^MIfES (i8â^, iD^tS). 

Ces dames de Butlier, avec portrait photographié; 
par Arihiii' Radooli. Pdris, 1864, in-ïa de 128 pp. 

Ces dames du f^rand monde, par une femme qui 
n'en est pas. Pnris, Lebigru-Duquesna , 1868, in-iS, 
iv-137 pp. 

Ces messieurs et ces dames, par Jules de Rieux. 
Paris, Caiiot, i8.Sg, 3 vol. iii-8 — et Paris, Cadot, 
1868, in-i8 Jésus, 285 pp., 1 fr. 

r Max, Valéry. Paris, Michel 

■' ddit, in-i6. 

Ces petits messieurs, par M"" Louise 'Colet. Paris, 
Dentu, 1869, in 18, 129 pp. 

Ces scélérates de bonnes, vaud. en 3 actes; par 
Laurencin et Michel Delaporte (Menus-Plaisirs). Paris, 
Dentu, 1867, in-iS jdsus, 107 pp., 1 fr. 

CESENA (Amédée de), lin. français, né en 1810 à 
Sesiri de Levante: Les Belles Pécliercsses. 1866. 

Césarine, par Alex, 
in-8. 7 fr. 5o. — Béii 
(Musée contemp.). 

CEY (Arsène de), rseudonvrae de François-ArsÈne 
Chalze de CAHAGNE, nt A Thitrs, en [S06: La Fille 
du curé — la Jolie fille de Paris — le Mari d'une 
Camargo — Sagesse, on la Vie d'étudiant. 

CHABOT (Jules-Charles), connu aussi sous les noms 



CHABRILLAN — CHAMBRE 1 77 

de Chabot de Bouin, d*Octave de Saint-Ernest, de 
Michel Morin , etc., né à Paris en i8o5, m. en 1857. 
Voir: Etrennes conjugales. 1828. — Le Fils du save- 
tier, ou les Amours de Télémaque. i832. — Histoire 
de deux sœurs. i835. — La Jeune Fille et la veuve. 
1829. — Le Joyeux chansonnier. i853. — La Maî- 
tresse d'un ami. i838. — Le Mari d'une jolie femme. 
1840. — La Mouche du mari. i832. — Physiologie 
de la première nuit des noces. 18^2. — Nouvelle gram- 
maire conjugale. 1846. — La Vieille fille. 1834. 

CHABRILLAN (Mlle Céleste Vénard, plus tard com- 
tesse Morton de), connue pendant sa jeunesse sous le 
surnom de Mogador: Adieux au monde, Mém. de Cé- 
leste Mogador. 1854. — Miss Pewel. 1859. — Est-il 
fou? 1860. — La Sapho. i858. — Mémoires d^une 
honnête fille. i865. — Les Revers de V amour. 1870. 

CHAHO (Aug.), contemp. : Safer, ou les Houris 
espagnoles. i554. 

CHAIROU (le docteur E.), contemp. : Etudes clini- 
ques sur l'hystérie. 1870. 

CHALLAMEL (Aug.), né à Paris en 1818, frère de 
l'éditeur du môme nom: Les Grands capitaines amou- 
reux. 1862. — Isabelle Farnèse. i85i. — La Régence 
galante. 1861. — Sous le nom de Jules Robert, il a 
publié aussi le Guide des amants. 1868. 

Chalibari d'un cournard reboultat (jugement d*un 
cornard révolté), en prose française, et six chansons 
en languedocien. Agen, impr. Noubel, i835, in- 12 de 
12 pp., plus la couverture. 

Challenge sent by ayoung Lady to sir Thomas , 
or the Female War. The whole encountcr consist of 
600 letters. London, 1697, in-12. 

Chambre (La) à coucher, ou Une demi-heure de Ri- 
chelieUf op.-com. en i a. (par Scribe), mus. de Gué- 
née. Paris, i8i3, in-8. A clé réimprimé. 

Chambre (La) ardente de l'amour , ou Comédies et 
galanteries d'amourette de M. le marquis de*'**' et de 
M'"* h marquise de***^ avec le sermon de l'amour, 
etc. S. 1. n. d. in-12. — Catalogue Méon, n" 2487. — 

Tome 11. 23 



178 CHAMBRE — CHAMPFLKURY 

Nous n'avons vu nulle part ailleurs l'indication de cet 
opuscule introuvable. 

Chambre (La) de Clairette, ou les Visites par la fe- 
nêtre, vaud. en i a., par Ovcniay et Théod. N. (Am- 
bigu-comique). Paris, i8i5, iu-S. 

Chambre (Là) de ma femme. . cotn.-vaud, par Du- 
morsan. Pans, j834, in-B. — Solcinne, n° a563. 



Chambres [Les) de bonnes, vaud. en 3 a., 
Rimbaut el Raimand Deslandes (Variétés), 
dramat-, 186H, in-18, Jésus, 1 fr. io. 



CHAMFORT, lin., néà Clermoni Ferrand, en 1741, 
m. sous la terreur, en 1794.; La Ji^une indienne. — 
On a publié un Ckam/ortiana, ou Recueil choisi d'a- 
necdotes piquantes et de traits d'esprit de Chamfort. 



an Vf (tÉ 

CHAMPCENETZ (de), né à Paris, en 1759, m. vic- 
time du tribunal révolutionnaire, en 1794. Petit traité 
de l'amour des femmes pour les sols, 1788. 

Champenoise (La) au Mémoires de M"" la marquise 
de"', écrits par elle-même. Amsterdam (Paris) 1759, 
in-i2 ; Nyon, 11" 8ïçi8; De Blaesere, 6 fr. 

CHAMPFLEURY (Jules Husson, dit Flcury, connu 
sous le nom de), né a Laon en 1821. Il se passionna 
pour Pierrot et Colombine, et devint directeur des Fu- 



CHAMPION 179 

nambules en i863. —Les Aventures de Mariette, i853. 
La Comédie académique. La Belle Paule. — Confes- 
sions de Sylvius. — Contes d'Automne. — Contes do- 
mestiques. — La Reine des carottes. 1848. — Souve- 
nirs des Funambules, 1859. — Les Trois filles à Cas- 
sandre, 1849. 

Champion (Le) de la vertu, ou le Vieux Baron an- 

flais, hist. gothique, trad. de Tangl. ( de miss Reeve). 
aris, 1787, in-8. — Mis à Pindex à la vente Bergeret, 
en iSSg. C'est fort moral cependant. 

Champion (Le) des <f^mf5, poôme cont. la deffense des 
dames contre Mailebouche et consorts; par Martin 
Franc. S. 1. n. d. (Lyon, G. Leroy, v. 1485), pet. in- 
fol. goth. , à 2 col. de 1 85 û., fig. s. b. (Un amat. de Paris, 
3 10 fr.iDesq, 43o fr.; Gancia, en i852, 10 liv. 10 sh.; 
Roupell, à Londres, en juillet 1870, 1260 fr. ; Solar, 
avec rel. de Trautz-Bauzonnet, 1400 fr.).— Paris, i53o, 
pet. in-8 de 422 ff.^ fîg. sur b. assez jolies, édit. exé- 
cutée avec les caractères du Roman de la Rose , de 
1 529, et qui peut s'y annexer. (La Bédoyère, 200 fr.; 
Solar, 35o fr. : Chaponay , 35o fr. ; AuSry, en i858, 
3oo fr.). La Biblioth. Nat. possède un exempl. de cha- 
cune de ces deux éditions 

Avant la Fontaine, Martin Franc avait fait le conte des Oies 
de frère Philippe: 

Cy vous conterai d'un novice 
Qui oncques veu femmes n'avoit : 
Innocent éloit et sans vice, 
Et rien du monde ne sçavoit, 
Tant que celui qui le suivoit 
Lui fit accroire, par les voyes, 
Des belles dames qu'il voyoit, 

Sue c'étoit des oisons et oycs. 
n ne peut nature tromper. 
En après, tant lui en souvint, 

?u'il ne put disner ni souper, 
ant amoureux il en devint. 
Et quand des moines plus de vingt 
Demandèrent pourquoi musoit, 
Il répondit , comme il convint. 
Que voir les oyes lui plaiaoit. 

Champion (Le) des femmes , qui soutient qu'elles 
sont plus nobles, jplus parfaites, etc., que les hommes; 
par le^chev. deTEscale. Paris, i6i8,pet. in-12 de 194 "• 
— La Vallière, 8 fr. ; Grassot 1 3 fr. ; Solar, 5o fr. ; 



i8o CHAMPMESLE — CHANCRE 

Claudin, en i8bg, ib h.; Leber, n'î-jA^j-, BLbliolh.de 
Crenoble, 17846. — Réimpr.à Paris, en. iti'ii, pet. in-iz, 
BOUS le titre : Alphabet de la perfection et ae l'excel- 
Itiiee des femmes contre l'infâme Alphabet de leur irti- 
pvfection et malice (J. G., î3 fr. ; Leber, n° 2748). 
— Voir: Alphabet de Vimperfection et malice des 



:l Poésies du duc Charles d'Orléans. 



Chancre {Le), ou Couvre-sein féminin; ensemble le 
Voile, ou couvre-chef féminin ; par Jean Polman, cha- 
noine. Douai, i633, in-S. — La Valliére, 18 fr, ; bau- 
din, en mai i858, iï ff. ; Leber, n" 26a. 



Kutifhui fort incDiivcnaDt,'niaiB qui alors us choquait personne 
nrrtige da cbanoina pursiiiBit, inuni des approbitinnB de lou 
I«i In aulorilia ccclémuiiqucc — 11 «lait diidlé i l-auiw di 
LoTTniae, princebU de Ligoe.^ Noua donneront un échantilloi 

~iy, CQ malt • — 

ir bord a l 

couvraiil la gcrEB... à la par^n 

et lea tJlons en sont demeurés a aud. 
j'y porterai la main..I AdvisJs donc, i 

!e Satban ; < 



i-ï;.i;iïii«-.r;iti; 

a fait â Genive , en il 



cédée d'une Notice de Philc 
deausj qui fait remarquer c 
A faire sur l'histoire de la n 

femmes. 11 cite, parmi les ] 
naifs de Robert de Blois: 



CHANDELLE - CH ANGEMENTS 1 8 1 

De ce , se faict dame blasmer 

Qui veult sa blanche char monstrer 

A ceux de qui n'est pas privée. 

Aucune laisse défermée 

Sa poitrine, pour ce l'on voie 

Comme neige sa char blanchoie ; 

Une autre laisse tout de gré 

Sa char apparoir au costé. 

Une sa jambe trop descuevre 

Prud'homme ne loue pas cesle œuvre. 

En Flandre comme ailleurs, il y eut longtemos, au sujet des 
modes, une sorte de combat entre le clergé et les dames mon- 
daines; le premier exigeait que Ton cachât ce que les dernières 
avaient envie de montrer. Le livre du chanoine Polman, il faut 
l'avouer, ne parvint pas ù taire remonter les corsages, car on 
lit (Histoire de Lille, tome II, p. 376) que, en 168 1, les sept 
curés de Lille présentèrent requête à leur évèque contre « l'im- 
modestie des femmes et des filles du monde venue à un tel ex- 
cès qu'elles portaient la gorge et les épaules toutes découvertes, 
ce quiétait la source d'une quantité de péchés mortels. » Le pré- 
lat ordonna aux confesseurs de suspendre l'absolution jusqu'à 
un amendement visible et complet. A la même époque, amsi 

3u'on peut le voir dans les portraits de sir Peter Lely, les dames 
e la cour de Charles II. en Angleterre, livraient aussi aux re- 
gards de tous leurs épaules et leur gorge, à l'époque du Direc- 
toire, les Françaises essayèrent également d'imiter le costume 
libre des Grecques et des Romaines , etc. 

Chandelle (La) d'Arras, poôme héroï -comique , en 
18 ch., par l'abbé H.-Jos. Dulaurens. —Berne, 1765, 

Êet. in-8 de 202 pp. et front, gr., par Tassaert d'après 
•estais. — Londres, 1774, in-12. — Arras, 1774, 177^, 
in-i2 (cette éd. ainsi que la suivante, portent pour 
titre; i'trennes aux gens d'église, ou la Chandelle 
d* Arras) y Scheible ( 1860 , p. 607), 2 fl. 42 kr. — 
Ed. avec not. p. Fayolle. Paris, 1807 , in-12 et in-8 , 
avec 19 tig. Cailhava, 8 fr. ; Chaponay, 18 fr. ; Leber, 
n° 1 808 ; Fontaine, en 1870, 12 fr. — Paris, i833, in- 
8, et i834 et i835, in-i8, fig. 

Cond. en 1822 et i835. Poème licencieux et antireligieux , 
trop connu pour nous y arrêter. — Voir aussi : Hist. de la 
sainte chandelle d'Arras. 

Changements {Les) de la bergère Iris, par J. de Lin- 
gendes. Paris, Du Bray, i6o3 ( Viollet-Leduc ) ; 1618 
(Nyon, i52i4el i5226); 1623 (Techener, i5 fr. ) , 
in-12. 

Poème pastoral en 3 chants (463 stances de 6 vers de 8 
syllabes). C'est Thistoire d'un berger jaloux, écrite avec grftce; 



58o) ui 



CHAN-HËUEILIN- CHANSONNETTES 

'ec quelque ïflïterie. yiollel-Leduc en donne (pp. 3ji- 



Chan-HeurUn, ou les Fiançailles de Fanckon, poè- 
me paloia meaain, en 7 chanls ; par B*" ei M"** (Bron- 
dex et Mory). Melï, 1787, in-8 de 70 pp. (Nodier, 60 
&.)■ I^^inipr. en 181^ (sous Itt date de 1787), avec 
me continuation ; et â Metz, en l S4 1 , in-3 ( Luzarche, 
1975). — Nodier trouve ce poème conduit avec art, et 
[tjrôuve qu'il mériterait peitt-ûirc une analyse sérieuse. 

Chanson {La) au XIX' siècle, recueil de chansons. 

" 'i, Durand, La 1 1° livraisnn, contenant : La Femme 

1 homme public; Le Mauvais sojei; Zon, ma Li- 

fritetle ! a étécondamnec en 1S47 par la cour d'assises, 

^ Mmme outrageant la morale publique et religieuse. 

Chanson {La) de Foct«n 10, opérette par H. Crémieux 

Bt Lud.Halévy ( Bouff.-Par.) Paris, 1861, in-[8 Jésus. 



i col. 

Chanson <tun inconnu, nouvellement découverte, et 
mise au jour avec des remarques critiques, historiques, 
philosophiques, tbéologiques, instructives et amusan* 
tes} par le D. Chrisosl6me Maihanasius; ou Histoire 
véritable et remarquable arrivée â l'endroit d'un R. P. 
de la Comp. de JiSus. Turin, Alctophile, 1737, in-8. 
— VioUet-Leduc, Récit d'une aventure scandaleuse ar- 
Couvrigny, jiisuitt 



explicatifs analogues â ceux du Ckefd' 
connu. — Rare. 






Chansonnettes et poésies légères, par Emile Debraux. 
Paris, 181g, 1820, 1821, in-i8 de 6 feuilles.— Swp^Jlé- 
ment. Paris, iSsî, in-18 de 81 pp. 

Chansonnettes calantes 



CHANSONNIER i83 

Chansonnier (Le) agréable, par Tabbé Chayer. 1 760, 
in-i2. 

Chansonnier (Le) agréable, ou Recueil de chansons 
choisies. A Gaillardise, s. d. , in-i8. — Auvillain, 
n** 1070. 

Chansonnier (Le) cTamour, recueil de chansons nou- 
velles (almanacn). Paris, q. du marché neuf, 1846, 
in-32 d'une 1/2 feuille, avec une vign. 

Chansonnier de Vamour et de la gaîté, par Emm. 
Destouches. Paris, Terry, 1846, in-18 de 144 ppi 

Chansonnier (Le) de V hymen, Paris, LeBailly, 1870, 
in-18, 96 pp., avec vign. 

Chansonnier (Le) des amants. Toulouse, impr. de 
Corne, i833, in-i8 de 3 feuilles. •— La même édition 
se trouve aussi avec le titre: Le Chansonnier libre et 
joyeux. 

Chansonnier (Le) des amours. Etrennes aux jolies 
femmes. Paris, an x, in-i8. 

Chansonnier (Le) des amours. Lille, Castiaux, i836, 
in-32 de i feuille 1/2. 

Chansonnier des belles, pour Pan 181 3. Paris, Rosa, 
181 2, in-18 de 7 feuilles, 2 fr. 

Le même ouvrage a été publié avec le titre de Chanson- 
nier de Vamour et des grâces; même 1., date et format. — L'é- 
diteur Louis, à Paris, a aussi publié un Chansonnier des belles y 
in-18, chaque année, de 1819 ù 1822. 

Chansonnier (Le) des dames, ou les Etrennes de 
Vamour. Paris, de 180 1 à 1809, in-12. 

Chansonnier (Le) des farceurs et des amis de la 
joie, grand choix de chansons bachiques, grivoises, 
comiques et sentimentales. Paris, Lebaïlly, de i85i à 
1870, in-18 de 3 feuilles, réimpr. ch. année. 

Chansonnier des filles d'amour, cont. 45 chansons 
galantes de nos meilleurs auteurs, tels que Béranger 
et autres^ précédé de VOde à Priape. A Bruxelfès, 
i832, in-18 de c)o pp., 10 figures libres. — Il en a été 
fait une mauvaise réimpress. en Allemagne. Cologne, 
P. Marteau, s. d., in-i6, av. 8tig. — Scheibîe, i fl. 4D kr. 

Gravures de l'édition de i832 : Frontispice. ~^Les deux Sœurs. 



184 CHANSONNIER 

Zoj, de ratrc tœar cadzlte.—La Fille d'amour, J'a'aiila d'sat 
pUlsIr dans lliamcou. — La Gaudriole. Momus a pris pour 
idjoials. — La Maison de passe. Paris fourmille de malEons. — 
Ma JeametU. Fi dos coquctlsa aiBniérées, sic. — Mon curé. 
Le cari de noire honuBu, etc. — Le Piqnatit plaisir. D>na le» 
valopttKttx pleicin. etc. — Les Plaisirs du c... Je n'irai point 
d'na refrain politique, etc. — - Les Révérends pères. Hommes 
noii», d't* lorloi ïous, elc. — Le Chaitannier des filles da- 
movr est composa surtout de chantons prises dans Béranger el 
dans VAnlhol. erotique; une portion de ces dernières se retrouve 

Chansonnier (Le) des grâces. Paris, Louis, 1797 i 
i833, 37 années, fig, — a' cal, Sainie-BeuvE. 

les Dames de la 

Lièfnrt, artiste de d'ssus ['carreau d'ia Holie, etc. Paria, 
». d-, in-S. — Thierrin. 

Chdraonnier des jolies femmes , ou Rtcueil de ïau- 
devilles. Paris, 1800, in-18, fig. — Luzarche, n''3487. 

Chansonnier des jours gras, ou Choix de chansons 
connues erotiques, "bachiques, comiques, etc. . prné de 
i5 vignettes. A Paris, me Hautefeuîlli: , 14 (Maison 
Lebigrc), s, d., in-64. — Cai. 15'". 

6'AimSOFtnier des joyeux, i " annëe ; par Ann. Sé- 
vilie. Paris, Tiger, in-18, s. d. (1812). — Viollet-Leduç, 
p. 44 des Chansons; Cigongne, n° 1173. 

Chansonnier (Le) du bon vieux temps, ou Recueil 
choisi de romances, chansons c) vaudevilles publiés pen- 
dant lesXV, XVI' et XV 11* siècles, et une grande partie 
du XVIII*. Paris, Delautiey et Lefuel, i8og-i8ic., z 
vol, pet, in-ii, — Le [" volume n'indique pas i" 
partie ni i" vol. Le a' est rare. — Claudm, en i8G3, 
6 fr. ; cal, D***. — N'est ce pas la même chose que les 
Goguettes du bon vieux temps ? 

Chansonnier du bordel, suivi du père 
du pÈre l'Enfonçeur, et de l'éloge ' 
Papnos, chez les marchands de nou 
(vers i83o), 71 pp., pet, in-11, avec un front, érol 
que. — Cat. ri"'et K"*. 

<un/..„. Paris, i833,in-T8, fig, ""''froni., rcpris''u côro 



CHANSONNIER i85 

Paris, i834f in-i8 de 90 pp. avec 12 fig. libres assez mauvaises. 
— Autres édit., s. l. n. a., in- 18. —Gond, insérées dans le Mo- 
niteur des i5 décembre 1843 et 9 juin 1846. 

Chansonnier erotique de V amour. Paris, chez les 
marchands de nouveautés, 1843, in- 12, 144 pp. (cont. 
des chansons erotiques de Béranger, etc.). — Cat. D***. 

Chansonnier (Le) françois, ou Recueil de chansons, 
ariettes, vaudevilles et autres couplets choisis, avec la 
musique. (Paris), 1760-62, 16 vol. in- 12. — Nyon, 
n° i5o88. 

Ce recueil rare , aujourd'hui , était une espèce de revue des 
chansons; il en paraissait un volume de 2dO pp. tous les deux 
mois, plus un canier de musique gravée. Il contient un grand 
nombre de bonnes chansons qu'on regrette de ne pas retrouver 
dans les huit petits volumes de Cazin, intitulés: Chansons 
choisies. L'homme courageux qui a lu consciencieusement le 
long roman fameux de la Nouvelle Hélotse^ en retrouvera là 
fidèlement et gaiement toutes les péripéties dans une com- 
plainte de 57 couplets (tome XV ). On y rencontre aussi çà et 
là quelc^ues chansonnettes fort libres; témoin celle dont voici 
le premier couplet: 

Une jeune nonette, 

En s'évcillant. 
Du haut de sa chambrette, 

Vit dans un champ 
Un garçon oui jouoit gayement 

D'iin bel instrument 

Long comme cela... O gué! etc. 

Dans celle ci, il semble que, chez nos ayeux, on faisait com- 
mencer l'ùge nubile des filles plustot qu'on ne fait aujourd'hui: 

Maman rit de mes rendez-vous 
Avec les garçons du village, 
Et croit bonnement aue, pour nous, 
L'amour n'est qu'un oadinage. 
Mais j'ai mes douze ans depuis peu, 
Et je laisse faire Lisandre ; 
Maman pourra bientôt apprendre 
Qu'amour n'est plus un jeu. 

Chansonnier (Le) gaillard. A la Villette, chez M. Mi- 
roton. S. d., in-i2. — Jannet, n" 2469. 

Chansonnier (Le) galant, élrennes lyriques. Paris, 
Langlois, i/^y, in-32. — Nyon, n** ibojo. 

Il y a encore : Le Chansonnier galant, ou le Dessert des soU' 
pers ; cont. des chansons^ rondeSy vaudevilles^ etc. A Cocagne 
(v. 1770J, in-12. Bergcrei, n** i^-ji— Le Chansonnier calant, 
joyeux et grivois y cont. etc. Paris, Lebailly, ^e 184a à i85i, in- 

ToME 11 24 . 



i86 CHANSONNIER — CHANSONS 

li 3a 4 S. )Ij: mtmE ouvr., Jd même année, a txi aom pa- 
bll£ BVo: le litre : Clutnsonaifr itluilré , plaisant , joyeux, rt 

KIroli. ~ Chansanaiirr galant. Choii do Lhinsoni rouvel- 
tirit de divers giiieurs. Avignon, OSray aine, iSâg, ia-is, 
63 pp. 

Cheouonmer (Le) joyeux, ou Recueil de chansons, 
rondei, cantiques, etc., exlrails des meilleurs chanBon- 
oiers. S. 1. n. d-, id-iî. — Graasot, a fr. 

Jl y a encore; Le Chaasonniir joyeux Ju Palait-Royal, ou 
RecaellJe diverses chataan, poli-pourrit. etc. Paris, iSiâ , 



Chanionaier (Le) libre et joyeux. Voir .' Le Chan- 
Kmnier des amanis. 

Chansonnier nocturne de la garde nationale pari- 
tienne, au Recueil de chatiEons bachiques, joyeuses et 
miUlalres propres à égayer les nuiis de la milice ci- 
■oyenne; par MM. Anugnsc, Armand Gouflë, etc. (ici 
une nomenclature qui comprend presque tous les noms 
des chansonniers de l'époque). Paris, Le cri vain, i8lt. 
iii-8. — Recueil assez bien fait, dit VioUet-Leduc (p. 46 
des chansons}. 

Chansonnier (Le), ou Recueil de chansons grivoises, 
vaudevilles, rondes, etc. A la Villette (v. 1770, in-iî. 
— Bei^eret, n" 1671. 

Chansonnier (Le) patriote, ou Recueil de chansons, 
vaudevilles, etc. Pans, Garnery, l'an i" de la républ. 
franc. ([79a), in-18. 

Suivi de Ks d<JvotCE, 



C'étstt une prédiction , puiHjue Robespierre ttt devenu plut 
tard chef de lu religion de l'Etre suprême. Cette pièce n'eu pas 
Kign^c, et l'auteur fit sagement de garder lanoiiyme. 

Chansons de Béranger. Voir: Œuvres de Béranger. 

Chansons de Félix Bovie, delà société vocale d'I- 



CHANSONS 187 

xelles. )}ruxelles, 1864, gr, in-8 de i5o pages, avec de 
nombreux dessins d'artistes belges. 

Ce vo^uma, publié au h^nélice des pauvres, est devenu p«u 
commun. Ce poile, peintre et riche propriétaire belge est ttti- 
comidiii aura son pays. On trouve de' tiouveltes rïiansoiit de 
lai dans le Panasse a dans le Nouveau Parnasse sairrime 

Ou XIX' siècl- "■.-■—.- ■■"- ->. ". 1" u,.„-'i:.J„ 

mail pleins d 
Couplet ei 



Siicle. Quelques uns de ces couplet» «a 


irbi^-'llb?^ 


os d esprit; quon nous permette de di 


étacher un ou 


; entrait des Femmes de la Bible. 




ButhsBb«e. un époux 




Soupçonneux et jaloux 

Est uh meuble assommant 

Que l'on emballe »u fond d'un régimer 

Ton sort heureux dut faire des laiouses 








s"d^ndîî ^e"leu™ ttndîeS "pou™ 


ris, 




Qui partiraient pour garder le pays. 






ifi glairei. 


St. la belle Frisonne 




N;en a pas plus que ça, 








Trop cène façad'ià. 




ttrr (a Vct-Ib. 




On m'accusi d'être par vrsf cynique, 
Et de blesser la vertu , la pudeur^ 




Morbleu 1 Messieurs, je trouve bien com 


ique 


Que de nos jours on se pose en censé» 




J^ fus tdmolD de tant de turpitudes 




Où la vertu dut, servir de plaslron, 





rai 'iDujoura crainrd'itre trop peu cochon {Us). 
Chansons (Les) de Messire Raoul de Ferritres, nie- 
ancien pôeic normant, nouvellement imprimées à Caen, 
et sont it vendre en la froide rue. — '^t, à la tin, îm- 

Erimdes pour la première fois chez F. Poisson et liU, 
Caen, et achevé en février 1847; in-16 de 24 pp., 
car. goih., tig. en bois, — Voir; Chansons et sàluts 
d'amour. 

Chansons de Gaufd'er-Gar^MiHÈf par Hugues Guéru, 
dit Fléchelles). Paris, t63î, pet. in-ia de it4 ft>.. 
•vee un litre gr. représ. Uaultier-Garsuille (Tri| 
3oo fr.; Ciaongne, n" 1758). — 3' édition en H 
pet. in-ii de H IT prélim., 170 pp. et 1 IT. de ti 
(Nodier, 65 fr.j, SoW, lOi fr.; Nyon, n° 1S0Î7; 
Rouen, David Ferrand, 1643, pet. '- ■- '--''■■ 



1 



[ 

I 



ft-onl. er. a. bois (Luzarche, lagi; Veinani, i?5 fr ). 
— Londres, lûSS (Paris, i758),pct. in-ti, i fig- (Vei- 
nOnt, 3a fr.; Chaponay, 46 fr.; Nyon, n" i5o3«). 

Il î 11 en denx r jimprcssions modernes de ce volume : 1° EU- 
tioD laivie de pii^t rclalii» i ce Fuceur, avc£ me notice par 
SA. Foumier. Pari», Jïonel, 1358, in-i6, d« ejn-j» m. , 5 fr- 
VUUjolucCiga, tlaFarceellaChalaoïtttutbidtrvaraià iG6a> 
eM pn étude d'iiruditian IllUraire de> j>lai cnrienui. Lei 67 
duarans, qui sont donnée* d'après l'édition de iS^i, occopeM, 
avec ieara notes, les pages i-il5; t'ippendiw ronllenl Isa ini- 
CM Hivantcs, toutes relaliviil an diinaoBiiier : — p. 1 ig, la Firce 
ib la qnenHle de Gaullin GarguiUa et de Peirioe aa femme ; 
p. iig; Prcdictiiin» grotCMiueS du documr Bnitcamhille pour 
i6ig: p. 141 , les BigneU du Croi Guillaume; p. 140, le Tes- 
tainent de léi> Gault^- GargnlUe, 16141 p. 167, lia lUrtla- 
- — j. '--nbre de Gaultier Garguilie, lôït; p- 177. I» 8en- 
iiiUt»- ^..liiiiiiiia Bt de Tabarin en I auire monde: p. 
pB, 16145 P- ' ■ ~ 



"S 

S le; p. 33? , la ReDcontre de TucliqjlD en l'uiUe monde avec 
anllier Garanilla et le Gn» Gnilliunie) p. u3, la Séponu 
de Gaullln Uatguille nui révélalians de maure Guillaume, pièce 
de 1691. rilatlie à la réforme des Cordeliera de Par». L'enaem- 
ble de ces pitces, les notes de l'éditenr, présantent, but lom les 
biceuTS des place» et des théâtres de Paris, k celte époque, ooe 
réunion de faits et de détails toat-l-faît nouvelle et corieuse. 
a" Les Chansons folastres et recréatiyes lie Gaultier Gar- 
„. ij, i,„... j. ,.,.„.,, j. n _ pg^j^ 



nj'fe, comédien ordinaire de l'h 
À. Claudin, i858, in-16, de ii 
avec pnrtr. en bois de Gaulli 

Su vohime"une tîîble de" ch"nw 




Trouvai Philis 
Qui laisoient u 


■SI"!! 



Voue ei 
Le Prit 






Hughes Guéru , qui était !e vrai nom de Gaultier Gaig 
il lui est accordé ide peui que des contrefacteurs n'ajo 
son livre quelques chansons plus dissolues que les sienn 

Chansons de Gustave Nadaud. Paris, 1849, 
1857, in-ii. II y a quelques chansons lïcétieus 
Urelle de la veille ; les Reines de Mabllle ; la 



CHANSONS 189 

Thérèse, etc. — a* édition augm. de 43 chansons nou- 
velles. Paris, Fréd. Henry, ib6i, in-12, 4 fr.— 6*édi- 
tion. Paris, Pion, 1867, in-8, 492 pp., avec portrait de 
Tauieur et une chanson autographe, 8 fr. 

Chansons de Thibault IV, comte de Champagne et 
de Brie, roi de Navarre (avec Recherches sur Thi- 
bault Iv, signées P. Tarbé). Impr. de Régnier, à Reims, 
i85i, in-8 de 17 feuilles 3/4, 8 fr. {Coll. des poètes 
chanipenois antérieurs au XVI* siècle). 

Chansons à boire, chansons galantes, chansons et 
noéls historiques , etc. Ms. in-fol. de plus de 600 pp. 
inédit, à la vente Luzarche, n" 2395. 

Détails curieux sur les seigneurs et les daines de Tdpoque 
avec force gaillardises. A la fin se trouve une table où les chan- 
sons ont été classées par genres et indiqués avec le pre- 
mier vers, ou le refrain: De Guise est si sage. — Eut-on cru 
que la Barentin — Je vous perds donc, belle Desbrosses. — Ah I 
Monsieur l'apothicaire, j'aime un brun depuis deux jours — Ma 
mère, mariez-moi — Ta femme, mon compère. — Ce cul qui 
paraît si charmant — Frère Lubin, pour un escu — Le jour de 
ses nopces. — Testiguél si je la tenois — Quel spectacle indé- 
cent se présente à mes yeux ; — Un cocu devant Notre Dame, etc. 

Chansons amoureuses de Max. DaprevaL In-i6, 
64 pp. Paris, les principaux libr., 186?, i fr. — Col- 
lection de Ce que vierge ne doit lire. 

Chansons anacréontiques du berger Sjrlvain (par 
Sylvain Marcchai). Paris, s. d., pet. in-12, titre et fleu- 
rons gravés. — T echener, 1 2 fr. ; de La Bédoyère, 
9 fr. do; Alvarès , en octobre i858, 6 fr. 5o. 

Chansons badines de Piron, Collé, Gallet, etc. Voir: 
Chansons joyeuses de Piron, Collé, Gallet, etc. 

Chansons carnavalesques de M. Mistanjlûte et de 
sa belle Colombine (4 chansons sur le même sujet). 
Paris, impr. Chassaignon, 1849, in-8 de 8 pp. 

Chansons choisies^ avec les airs notés. Genève (Cazin), 
1777, 1782, 4 vol. pet. in-i8 avec un front, gravé et 
un cahier de musique gravée, à la fin de chaque vo- 
lume. — On joint à ces quatre volumes un supplément 
intitulé: Nouveau recueil de chansons choisies. Lon- 
dres (Cazin), 1785. 4 vol. pet. in-i8. Ces huit volumes 
s'estiment aux environs de 26 fr. — Cigongne, n° 1249. 

Recueil estimé de chansons erotiques et autres. Le tome IV 



CHANSONS 

l'édil. de i-jSi] rcnierme 45 chamonB de Collé, miii nou 
jcft pluii vives cepeûddDt. Oo rcnixHitre ausfii dcn UEmpUir» 
■vtK le. milliiilme de [7S3, 17841 ™ >■* volumci. Le cboii des 
cnansont 3 S« Irii-bion foii. ci chaque volame coolient de» 
^ïnmni d*un gsnic ditHreM; Tonul.: CHbdioiu frollaïuaet 
rotnanccB. — 11, Ch. poMoraln, cb. villaReoiHa, cb. parlé». — 
III. Soiit» particulier., cli bacbiauc», vaudevilles. — IV. Chao- 
«om libres et jojcDBes, cooplel» ddadiis. — Les qustre lolnmes 
do Noarcas recueil attttnt fi pcn pr±i la in£me disjxHilian. 

Chansons choisies des anciens Mleun, Piran.Lattei- 
gnant, Disaugiera, Panard, Dufresny, Collé, Gal- 
Stt, etc. Paris, impr Noblet, in-3i, i55 pp., z lir. 

A éti recDuvL^rl à'va nouveaa litre : Ckattsans choisies de 
Piron, Collé, GalM, etc. Paris, impr. Cbye, 1868, in-3a. — 
Il y ■ ea auuî les Chansont de Piron, Collé. GalM, elc. 
Pirit, Lebailir, 187», ip-S, de 108 pp. 

Chansons complètes de Faul-Emite Dtbraux, augm. 
d'une Nolice et d'une chansons sur Dcbraux; par de 
Bfranger. Paris, i8!>6, ï vol. in-3i, avec un pottnit, 
5 fr. — Voir Violl et- Leduc, p. 49 des chansoriB. 

ChtnsoHs des bons ixiisins.,. , dédiées à toutes les 
bonnes cousines..., avec l'approbation de la cousine 
Catau, 1773, in-H, fi%., aira notés. — Li;ber, n" 1821. 



Chansons et poésies, par ClairvJlle. Paris, Lecou, 

Chansons tt poésies, de B. de Rougemoni. Paris, 
Grandin, i8ii, in-18 de 5 feuilles et 2 pi. gr., 2 fr. 
~ On a remis à cette édit. des titres de i8i3 et 1824. 



Chansons et poésies diverses de A. Antignac. Paris, 
Poulet, 1809, in-ia. 

• Véritables chansons, bien fianches et bien faites ; la plu- 
4tail employé dans l'administration des postes. ■ Vioilet- Leduc, 



CHANSONS 191 

Chansons et poésies diverses de Désaugiers. Le i*' 
vol. parut en 1808; lé 2* en 1812; un y en 1816; 
ils furent plusieurs fois réimpr. les uns et les autres , 
en 1818 et en 1824, il parut une 4' et une 5' édition 
en 4 vol. in-i8 chacune; enfin en 1827, une 6* édit. 
en I vol. in-i8, avec une not. par Merle (La Bédoyère, 
12 fr.). — Réimpr. depuis en 1834, 1842, 1848 (Aubry, 
en 1861, 4 fr.), i855, 1857, i858 (Lanctin, g* catal., 
fi fr.), 1859 et 1860, en un seul vol., pet. in-i8 de 
65o pp., avec portr. et quelquefois avec fig. 

Les chansons de D(!saugicrs sont à la fols joviales et décentes, 
aussi sont-elles devenues populaires. Rappelons'Ie en en citant Ici 
un seul couplet: 

Quand on est mort, c'est pour longtemps, 
Dit un vieil adage tort sage. 

Employons donc bien nos instants 

El contents, 
Narguons la faux du temps. 

De la tristesse 

Fuyons recueil, 

Evitons l'œil 
De r austère sagesse. 

De sa jeunesse 

Qui jouit bien. 

Dans sa vieillesse 
Ne regrettera rien. 

Si tous les sots, 

Dont les sanglots. 

Mal à propos. 
Ont éteint l'existence. 

Redevenaient 

Ce qu'ils étaient, 

Dieu sait, je pense, 
Comme ils s'en donneraient! 

Chansons et poésies fugitives de l'abbé de Lattai- 
gnant. Voir: Poésies de Lattaignant. 

Chansons et rondes de table. Le Vaux-Hall popu- 
laire, ou les Fêtes de la guinguette, poôme grivois et 
poissardi-lyri-comique, en 5 ch., enrichi de rondes et 
vaud. nouveaux, parodiés sur les ariettes les plus jolies 
(atlrib. à Cailleau). A la Gaité, chez le père Lajoie 
(vers 1770), in- 12, front, gravé. — Bergeret, n" 1G71. 

Chansons et saluts d'amour par Guillaume Ferrière, 
dit le vidame de Chartres , la plupart inédits , réunis 
pour la première fois avec les variantes des manuscrits^ 
précédés d'une notice sur l'auteur, par Louis Lacour. 



Chansons folastres et prologues tant superlifiquca 
que drolatiques des comédiens français, revus et aug- 
mentés de nouveau par le aieur de Bellone. Rouen, 
1. Petit, i6ia, pet. in-ii fChÉJeiu, n' 597). — L* 5e- 
cond livre des chansons folastres et prologues, etc., 
par Eal. Belloone, Tourangeau. Rouen, J. Petii, 1613, 
petit in-i z. 

Ccat le p^iu oneicD en date de ces TECUeils curleax et divec- 
liuinls des chansons des comiUicns; il at devenu trèi'riire. 
On n'en coooaïl qua dem cïempluire* aiec la, dens parties; 
l'nD i lu Bibliothèque de l'Anenal ( Be)le«-Lelli«s, n« SSoi et 
B8o3 J : l'autre citez un anaicnr loaranoeia. La plupart des - 
ehanmaa qui composent ce recueil ont *t5 riinipriniiies dans le 
y toi. do Becafil des plus teaax airi ( Cacn, i6(S) puit dans 
le Recueil des plus Mies ekansons Ms cBikédieia françois 
:r„^ ,-.„, j,.. ^,]j protahlcment ver» 1736I. Coron avait 
Montaran a lemilné ans réimpression de 
le litru complidoi de : Cliansoia Jblastres 
'ilUesptr un d'eux, et mises au jour en 
m m/un ae la Sa»de Joreux pour leur servir ée 

, M/cmtre les tristes melimeÀoties. comorba aMaios. 

A Paris, che\ GuiUet-Gorj*, ou Malles, près le PonlAIais, 

1 >• / r._ ^-r. .c■^. Q^f^ rtimpreiaioD tinïe à 

., .._ . . ,. . _S pages en (oui. Elle diJRre 

Irta-aensiblemcnt de Védition originale. Let prologues sont sup- 
~-~ 'ï. Le quatrain suivant urnimenct le iivret : 
Gros Guillaume qui chei les morts, 






ia cnfanla (îd 

La belle bonlangire (idem, 11, p. luj. 
Mon voisin, en se riant [idem. 11, p. 41 
Un )OUr la belle Alix, ca a'allani promc' 

Ma femme m'a tant battu (^lrani;i 



(idem, "p. 84]. 



— Ma mère l'un de ces jours (^ditic 

— Dedans nostre village [idem. II, (m. 

— Oyei, je vons prie (itrangcr au roc 



Un satyre cornu [ I 

Vous qui courtisez les dames (chans.eTilr. delà Caribarye). 

Baisant un soir une mignardc ( étrang. au rec. de 1612). 



CHANSONS ig3 

Deux autres chansons du recueil de i6ia : Estant si lâche 
de courage^ (1, 33 ) et Amour m'a fait voir ma belle (11 , p. 
lOk^ ) sont dans le recueil de Caron, rune à la suite de la Femme 
qui demande les arrérages; l'autre, du Galant qui a faict 
le coup. — Quant aux prologues , dans l' édition originale de 
i6i2, ils étaient presque une contrefaçon des Fantaisies de 
Bruscambille, et on évita plus tard de les réimprimer. Le sieur 
de Bellone, tourangeau, qui les publia ainsi sous son nom, était 
probablement un comédien attaché à la troupe de Rouen. 11 
s'était aussi fait connaître comme auteur par une tragédie inti- 
tulée: Les Amours de Dalcméon ( Rouen, i6io). Dans ce temps- 
là, on ouvrait les salles de spectacle très-long temps avant l'heure 
de la représentation, et, pour faire patienter le public, un acteur 
comique venait faire ce qu'on nommait un avant-'jeu. Il débi- 
tait des prologues, et chantait des chansons afin de bien dispo- 
ser les spectateurs en les faisant rire jusqu'au lever de rideau. 
— Le bois qui est sur le titre du second volume des Chansons 
folastres représente un homme qui soupèse trois tètes, lesquel- 
les sont, très-probablement, celles de Gaultier Garguille, Gros- 
Guillaume et Turlupln. On dit que ces trois comédiens étaient 
tous les trois d'abord boulangers et originaires de Normandie, 
qu'ils montèrent sur les planches vers i6oo , et C(u'il8 restèrent 
toujours unis , formaut un trio, qui valait à lui seul toute la 
troupe de l'hôtel de Bourgogne. Turlupin et Gros- Guillaume 
débitaient des bouffonneries, et Gaultier-Garguille chantait des 
chansons joyeuses, quelquefois plus que gaies; donnons-en un ou 
deux petits échantillons. 

Dans le logis de mon voisin, 
J'ai trouvé sa femme couchée; 
Je n'ai pas esté trop mal fin : 
Cinq ou six fois, je l'ai baisée. 
C'est la devise de l'amour, 
Chacun doit le faire à son tour. 

Ma mère, l'un de ces jours, 
Travailloit dessoubs mon père. 
Elle luy disoit toujours : 
Ta nature point n'opère. 
Rien ne sert le brausiement 
Si on n'a contentement. 

Maitre Jean, un jour d'esté, 
Baisoit une chambrière 
Qui, pour l'avoir trop hanté, 
Lui démembra la croupière. 
Rien ne sert le branslement, etc. 

Il a clé fait à Bruxelles, en 1864 (.Mertens, pour J. Gay), 
une réimpression fidèle des deux petits volumes de 1612, 3 par- 
ties pet. mi2 de i23 pages ch. , tirée à looexempl. numér.^ 
Chacune de ces deux parties est terminée par une petite notice 
bibliogr. de M. Paul Lacroix. Bien qu'entré en France avec 
l'autorisation du ministère de l'intérieur, cette réimpression a 

Tome II. 25 



.Châtiions (Les) fàlastres et récréatives de Gaultier 
mrguille. Voir; Chansons de Gaultier Garguilie. 
"' Chanson* gaillardes et politiques d'Emile Debrauï 
fle i" ^trc esi Chansons inédites ; ce volume forme le 
i' àe» Chansons nouvelles). Paris, 1819, in-i8 4)644 PP- 
Chansons gaillardes et sérieuses sur les airs de cour 
con^osées de noupeau en faveur des demoiselles, i™ 
partit; (BEule). A Middelbourg , chei. Nicolsa Parmen- 
lier, ijïi (48 p.), iii-t2. — Nyon, n" 15049; Cigon- 
gne, n' i.i3i. 

Chanaoni historiques et satiriques sur la cour de 
Fratce. Londres, 1854, in-11 de vni el iiS pp. 

C« TiHume lenfeme de> chunxine allanl de i6i5 i 1746; gI- 
IM Mm! ncconipagDit da note*. Ce rscucil fonne la 3* (et ia- 
nitn) {HibliciliOD de U Bîbliofhèiuf bihliophilo-ficétieuse 
rSdït£e pur les frites Gobéodé; il a cU lird à un pctil nombre, 
et 60 eiamplalrea KnlEineat aai été mis dans le commBrcG. 

Chansons inédites de Béranger. Paris, iSin, ia-3i 
do 104 pp. — Cigongne, n" 1379. 

Chansons joyeuses de Piron, Collé, Gàllet, Pa- 
nard, etc. Paris, 1811. i8l5, 1816, 1822, i836, 1840, 
in-fi4 de i feuilles, Cood. en 1812. — Intitulé dans 
quelques Éditions Chansons badines .'.e Piron, etc. 



Chansons joyeuses, mises au jour par un âne onyme, 
onissime [cliansons de Collé et autres). Paris, Londres 
et lapahan, 1740 (Alvarès, en octobre 1861, 10 fr.); 
réimpr. en 1765 (Aubry, en 1862 , 5 fr. ; Claudîn , en 
186J, fr.), i part, in-8, 110, 80 pp. cl un cahici de 
musique gravée, front, d'après Graveloi. — L'édition 
de 1765 sert de 4' tome à l'Anthologie françoise, pu- 
bliée en 1765, par J. Monnet. 

Chansons joyeuses , ou Recueil des meilleurs chan~ 
sons d'amour, de table, etc., orné de vignettes, Paris, 
Guillaume, s. d., in-64. — Ce volume microscopique 
pone un second titre: Chansonnier joyeux de l'amour. 



CHANSONS 195 

Chansons morales et autres, par P.-J. de Béranger. 




gpn 

fait aux chansons de P.-J. de Béranger, Paris, 18* a, 

in-i8. — Cigongne, n* 1279. 

Chansons nationales et autres, de P.-Ëmile Debraux. 
4* édit. Paris, 1826, in- 18^ avec un front, et i pi. — 
Voir le Nouvel enfant de ta Goguette pour les chan- 
sons intitulées : C'est du nanan, la Belle main, lÀsa, 
Mon cousin Jacques, condamnées en 182 S. 

Chansons nationales et populaires de France* avec 
notices ; par Dumersàn et Noél Ségur. Parts^ De Gonet, 
i85i-52, 2 vol. in-8, avec 48 grav. sur acier par Ch. 
Geoffroy, d*apr. Gavami, Karl, Girardet, etc., 20 fir. 

Environ 1400 chansons divisées en 8 séries: Romances; ch^o- 
flons bachiques, badines, patriotiques, burfesques, chansonnet- 
tes, chansons épicuriennes et ronde» enfantines. 

Chansons nouvellement composées sur ptusiettrs 
chants, tant de musique que rustiques,, nourellement 
imprtinées, dont les noms suyveat cy-après. Paria, 
Jehan Bonfons, 1548, in- 16 goth. 

Chansons nouvelles, p. Elmile Dcbraux. Parisy 1 826-2 7, 
2 vol. in-i8. 

Chansons nouvelles, par Aug. Nadaud. Pértgueux, 
1860, in- 12 de 240 pp. 

Chansons nouvelles, par de Pîis. Paris, i785, m-r8, 
avec 12 gravures d'après Le Barbier. — Monmerqoé. 

Chansons nouvelles, amoureuses, ptaisantes et ré- 
créatives. Lyon. B. Risaud. s. d.. et i588, i5Q2>in-i6 
de 88 E - Bik. imper., Y„ 6o83. 

Chansons nouvelles et récréatives de Gamltier Gar- 
guiUe. Voir: Chansons de Gaultier Garguitle. 

Chansons plus que gaillardes sur différends air&, 
tous assortis au sujet, recueillies par Tvf***, premier 
ribotcur de Pantin. In-4*^, 1/2 reliure. — ^fanuscrit du 
dernier siècle. Bignon, 40 xr. 

Chanson pour danser et à boire (par L. MoUier, J. 
Boyer, D. Macé, Rosiers, de Beaulivcu, d& Lamarre^ 



196 CHANSONS — CHANTEPIE 

Guyot et autres). Paris, R. Ballard , 1640 à 1694, 7 
part. pet. in-8. — Veinant, 190 fr.; àolar, 210 fr. 

Chansons qui n'ont pu être imprimées et que mon 
censeur n*a point dû me passer (par Collé). 1704, in- 12 
de 212 pp., double front, dont l'un représente une 
femme aemi-nue étendue sur un canapé. — Bolle, 16 
fr.; Chaponay, 5o fr.; Scheible, en 1061, 3 fl. 

En 1777, Collé avait publié à Paris son Théâtre de société, 
en 3 Vol. et il avait inséré dans le 3* volume celles de ses chan- 
sons que son censeur avait pu lui permettre, mais il n'avait pu 
y joindre d'autres qui avaient déjà paru dans les Chansons 
jayeusesy mises au jour par un dne-onyme , ou faites depuis. 
Cette circonstance donna V idée à un éditeur de publier le vo- 
linne de chansons de 1784, mais cette édition exécutée sur une 
mauvaise copie est pleine de fautes. Il y a peu de couplets qui 
ne soient grossièrement défigurés ; pour donner au volume une 
épaisseur convenable , on a couvert le verso des pages d'épi- 
grammes assez mauvaises pour la plupart. Cette édition ne pou- 
vant s'écouler, on lui a mis de nouveaux titres , i*' en 1788 
f Constantinople imprim. du Pacha), et 2" Poésies libertines. 
Paris, an. iv de la république (1796J. Ce n'est que dans le Re- 
cueil complet des chansons de Collé (Voir ce titre), publié 
en 1807, et surtout dans la nouvelle édition de ce Recueil pa- 
Mîée en 1864, que l'on peut trouver complètes les chansons li- 
bres et joyeuses de cet auteur. 

Chansons sur la cour de Louis XIV, avec les airs 
notés. In-4*' de 200 feuillets. — Desq, i65 fr. . 

Manuscrit du commencement du XVlll® siècle. Recueil de chan- 
sons satiriques des plus piquantes, et souvent très-libres, sur les 
personnages de la cour, grands seigneurs, dames, évêques, etc., 
ainsi que sur les événements de l'époque. En marge, une main 
du temps a mis des notes explicatives qui ajoutent à l'intérêt 
dn texte, et les noms des personnages qui ne sont pas suffisam- 
ment désignés dans les chansons. 

Chansons^ vaudevilles et ariettes choisis, oat Du- 
chemin. Paris, 1770-78, in-12. — Aubry, en i8>8, 10 fr. 

Recueil de chansons populaires très-rare. Entre autres chan- 
sons: Les Cris de Paris. — Le triomphe de la chasse. — LaBour- 
bonnoise. — La chasse d' amour. — Contre la danse allemande. 

— Sur les coéffures à la grecque. — La nouvelle meunière. — 
Vénus pèlerine. — L*amant trompé par sa maîtresse, etc. 

Chant (Le) des Seraines. Paris et Lyon, 1 648, in-8. 

— "Voir : Extraict d'un petit traicté, etc. 

CHANTEPIE (Ed.), contemp. : La Figure féminine 
au jQ* siècle. 1860. 



CHANTEUSE - CHAPELAIN 197 

Chanteuse (La) ambulante, Peregretta^ roman de 
Jean Hopfen, trad. de rallemand, par M"' C. Eiz. Pa- 
ris, Denlu, 1867, in-i8 jésus, 32o pp., 3 fr. 

Chanteuse {La) des rues, vaud. ; par Marc Michel. 
Paris, 1840, m-8. 

Chantre (Le) de Paphos, recueil de romances. Tou- 
louse^ i833, in-i8 de 90 pp. 

CHANTREL ( Emile ), contemp. : Nouvelles à la 
main sur la comtesse Du Barry. 1861. 

Chantres (Les) de l'adultère, par Monpont (il est 
question dans cet ouvrage: d'Indiana, par G. Sand; 
a'Antony, par A. Dumas; de Madame Bovary, par 
G. Flobert ; de Fanny, par E. Feydeau , et des Lionnes 
pauvres, par E. Augier). Paris, Ledoyen, iSSg, in-i6 
de 64 pp. 

Chants d'amour et poésies diverses^ par Alph. Brot. 
Paris, Janet, i83o, in-8 de i5 feuilles 3/4. 

Chants et chansons populaires de la France^ avec 
vignettes d'après de Beaumont, Catenacci, Doré, Meis- 
sonnier, Stahl, etc. 1842, 1843 (Desq, ii5 fr.), 1857, 
3 vol., gr. in-8 (Potier, 52 fr.). 




machine infernale ; Le Chant du départ ; Aussitôt que la lu* 
mière ; Nous n'avons qu'un temps a vivre; I^ Comte Ory; 
Geneviève de Brabant ; Fanfan la Tulipe; Paris à 5 heures du 
matin; O ma tendre musette; Que ne suis-je la fougère; Les 
Hirondelles: Le Vieux château des Ardennes; L'Enfant pro- 
digue; Malgré la bataille; Fanchon; Cadet Roussel, Jadis et 
aujourd'hui; Vive Henri IV; Charmante Gabrielle '.Viens, Au- 
rore; Le Ménafe de garçon; la Paille; Dacobert; JPot de bière, 
pipe et maîtresse; Frère* Etienne ; M. de la Palisse; Va-t'en 
voir s'ils viennent , Jean; La Tentation de St-Antoine: Les 
Merveilles de l'Opéra ; Girofle et Girofla; Gnilleri; Nous étions 
trois filles; Le Matelot de Bordeaux; la Belle Bourbonnaise; 
La Nouvelle Bourbonnoise. 

Chapeau (Le) d'un horloger, com. en i acte, pr. , 
par M*"' Em. de Girardin (Gymnase dramat. ). Paris, 
i855, in-8. 

CHAPELAIN (J.), poète franc. Paris, 1595-1674: 
La Pucelle, ou la France délivrée — les Gueux, ou 
la Vie de Gu:{man, trad. de l'espagnol. 



i£„. 



ic)8 CHAPPELET ~ GARACTERlSTiC 

v. marié, 7 liv. 

Chaperons (Les) et tes loaps, petite revue en 1 acte; 

par Dubois ei Braîier (Gaitéj. Parts, Bacba, 1818, in-S. 

Chapitre Je la vie intime (romanj- par Jules Detery 

mes. Publication restreinte aux seules personnes qui 

âea délaJU ou questions 



qui se rattachent à des sentimenls du cœur. Impr. 1 
Dépie, ft Sceaux, 1S47, m-ia de 6 feuilles t/3. 

CH,\PONfJfÈRE (J,), contemp. Voit: Les Députés 
fiminim, rfivc (en vers). 18(17. 

CHAPPUIS (Gabriel), né ù Amboise v. 1346, m. à 
Paris V. 161 1 ; Amadis de Gaule, livres XV à SX! — 
fcï Aventures amoureuses de Lu^maa, chevalier espa- 



Siol, et d'Arbolea, sa maîtresse, trad. de l'espagnol de 
er. de Conireias — les Cent excellentes nouvelles de 



tieuses jountées^ta Fiaaanette amoureuse de J. Boc- 
cactf trad. en fran(:, — Custit^id d' Alfarache, trad. de 
l'espagnol — Histoire des amours extrêmes d'un ehc- 
valier de Séville — Lettres facétieuses^ et subtiles de 
César Rao — le Monde des coruiLj, où jiar discours 
plaisants et agréables est ampletaent traite de l'origine 
des conMS, etc. — les Motûtes eêUsIes, terrestres H 
infernaux, trad. de l'ital. de Domi — le Parfait cour- 
tisan^ trad. de l'ital. — flotad furieux de Loys Arioste. 
trad. en franc. — les Six livres de Mario Equicola 
d'Atvcto; De la nature d'amour, Irad. en Franc. 



;enevois, mort à Zell fort 

. , . .. _ !s femmes —le Cercle des 

femmes — le Colin-Maillard — ta Dame d'intrigue — 
la Muse enjouée, ou le Théâtre comique — CEuvres 
meslées, on Nouveau recueil de diverses pièces galantes 

Characteristic af Women, moral, poeticai and his~ 
torical, by Mrs Anna Jamcson. London, i836, i vol. 



CHAR AUX - CHARLES 199 

CHARAUX (Chiries), contemp. : La FenséB et Va- 
mour» 1869. 

CHARDALL, contemp.: Le Bâtard du roi. 1868. 

— Les Jarretières de Madame de Pompadour, 1868. 

— Trois amours d'Anne d'Autriche. 1870. 

CHARGUERAIJD, contemp. : Les Bâtards célèbres. 
1860. 

CHARITON, écrivain grec du Bas-Empire, V* siècle; 

Charitonis De Cherea et Callirrhoe... libri VllI ; cum no- 
tis J.-P. d'Orville, etc. Amst., Mortier, 1750, 2 tom. in-4®; 
édition estimée, de la coll. des Diversorum. La Bédoyère, 18 
fr. 5o. — Avec les mêmes notes; Leipzig, 1783, in-8; et pu- 
blié dans le» Eroticl scriptores de la collection Didot. — Voir 
sur cet auteur Chardon de la Rochette , Mélanges de critique 
et de philologie, tom. 11, pp. 81-86. — Roman asscr intéres- 
sant; il en a été fait plusieurs traductions. Voir: i® Aventures 
amoureuses de Chéréas et Callirrhoe, par J.-Ph. d'Orville; 
2* Histoire des amours de Chéréas, etc.; par Larcher fiyôSjj 
et 3® Aventures de Chéréas, etc.; par Fallet, de Langres (1775). 

CHARLES, prénom sous lequel il existe des pièces 
de théâtre de plusieurs auteurs diÉférents. Voir: Le 
Bateau des blanchisseuses (i832) — le Brelan d'amou- 
reux (1825) -— Madame Grégoire (i83o) — la Ré- 
volte des femmes (i834). 

CHARLES D'ORLÉANS, comte d'Angouléme et 
comte d*Asti, né en iSgi, m. en 1465, auteur de char- 
mantes poésies qui ont été publiées sous le titre de: 
Poésies du duc Charles d* Orléans ^père de Louis Xll 
et oncle de François I*'^^ roi de France. Ce prince, 
blessé à la bataille d'Azincourt, en 141 5, fut fait pri- 
sonnier et conduit en Angleterre, où il subit une cap- 
tivité de 2 5 ans. Il consacra ce loisir à la culture de 
la poésie, dont le goût lui avait été inspiré par sa mère, 
Valentine de Milan. — On doit à M. G. Beaufils une 
Etude sur Charles d'Orléans. 1861. 

Charles II, roi d'Angleterre, en certain Heu, com. 
très-morale, en 5 actes, très-courts, etc. (par S. Mer- 
cier). Venise (Paris), 1789, in-8 de 98 pp. — Soleinne, 
n" 2143; Auvillain, n" 980; Méon, n"4i49; B. de Gre- 
noble, n" 17107. 

Pièce satirique en pros?, ayant rapport à une aventure du 
comte d'Artois, que la police arrêta dans un lieu de débauche. 
On trouve cette anecdote dans les Mém. de Bachaumont. 



îoo CHARLES — CHARMEUSE 

Charlei Bontemps et Lise Leriche (roman); par 
Ubel. Paris, :8içi, 3 vol. in-ii, hg. — «. de Rosny. 

Charles et Caroline^ com. en 5 actes; par Pigault- 
Lebrun, Pam, 1790, in-S. 

Celle piicc iaaSt au Théitrt franfais de la République Hi 
le» premiers iamps de son ouverture, était oii-BBÏonnie par uii 
fi» irtlvj k Calaiasn 1787. 

Charlotte, ou Un Mariage d'amour, drame en 4 
acte»; par J.-A.-F. Ancelot, Paris, 183.', ift-8. 

Celle pécx paraît avoir eu des lidïBïludct. Elle aurait com- 
mencé par tire : C/n a», ou le Mariage ifamour, drame en il 
ta. en pr., iB3o; el elle a fini, daii» les Œuvres d'Anceiat 
pnblije en iS38 , par dire une comédk en 4 a. en pr. , eous le 
litre: Un Marine d'amaur. Solelnne, lâSl cl jësV 

CHARLTON(miesMaria).romtncJÈre anglaise; The 



Wifi and the 

Ckarmemsa^, ou Mémoires d'un jeune citoyen fai- 
iaitt Véducatt<^n d'un à-devanl noble, pir Le Suire. 
Paris, lyyï, 4 yol, in-ia. — Marc et Pigoreau, 

Charmante Gabrielle, par J. Brissct. Paris, de Power, 
1845, a vol. in^, t5 fr. 

Charmes (Les) de Féllcie, paal. en unatte et en vers, 
tirie de la Diane de Montemayor : par Pousset de Mon- 
tsuban. Parie, i65i, '654, lôSg, in-ia (Nyon, n' 
17578; Techener, 6 fr. 5o; Soleinne, n* 1262). -•- 
Suiï. la copie impr. a Paria (Leyde, Klzevicrs), [557, 
pel. in-ii (Techener, ?o fr.). — Bonne ■piice, et qni 
tut jouée trente années de suite. 



et de quelques ëplgrammea de Martial, p: 
la Creapelierel. Paris, Loyson, 1673, iB 
Nyon, n° i533o; Viollet-Leduc, p. 555. 



Charmettes (Les), ou Une page des Confessions, co- 
médie; par Bayard, Deforgcs et Vanderburch. Paris, 
Marchant, 1834, in-8. 

■ Edouard Fournier 



CHAR MEUSES — CHASSE lo i 



Charmeuses (Les)^ op.-com. en i acte: par Ad. de 
Leuven, musiaue de Ferdinand Poise. Nouvelle édit. 
Paris, Michel Lévy, 1869, in-i8 jésus, 33 pp. (Théâtre 
lyrique). 

Charmeuses (Les), profils florentins ; par Gustave de 
Nehry. Paris, impr. Balitout, 1868, gr. in- 18, xiv-i 1 3 pp. 

Charmilles {Les) de Trianon (roman), par Jules de 
St-Félix. Paris, Chappe, i858, 3 vol. in-â, 22 fr. 5o. 

CHARNACE (le comte Guy de), contemp.: Les Fem- 
mes (t aujourd'hui. 1 867-1 869. 

CHARRIÈRE (M""* de St-Hyacinthe de), née en Hol- 
lande, épouse d'un gentilhomme vaudois; m. en 1806 
à Neufcni\tel (Suisse) à l'âge de 60 ans: Camille. 1785. 

— Les Trois femmes. 1798. 

CHARRIN (P.-J.), né à Lyon en 1784, m. en i863: 
Amour t honneur et devoir ^ ou le Rapt. 181 5. — Con- 
fessions d'un homme de cour, i83o. — Elle est à moi. 
1 807. — Fanfreluche, ou la Coqueluche des amateurs 
du beau sexe. i853. 

CHARTIER (Alain), né en i386 à Bayeux, m. en 
1458: La Belle dame sans mercy — les Demandes 
d'amours avecques les resvonses joyeuses — les Diti( 
d'amour et ventes — les Faictif et aictr de feu maistre 
Alain Chartier — Ses Œuvres et Œuvres diverses 

— VOspital d'amour — Sensuyt le débat de réveille- 
matin de deux compagnons couchés en ung lict dont 
lung cstoit amoureulx et lautre vouloit dormir. 

CHASLES rPhilarcte), litt. franc., né en 1798, près 
de Chartres; a i5 ans apprenti chez un imprimeur à 
Paris, puis secrétaire ou plutôt collaborateur de M. de 
Jouy, rédacteur au Journal des Débats, à la Revue 
Britannique^ etc. 11 a publié un grand nombre d'Etudes 
estimées sur les diverses littératures anciennes et mo- 
dernes. Nous n'avons, pour ce qui nous intéresse, à 
citer de lui que les ouvrages suivants: L'Aretino, no- 
tice sur sa vie et ses ouvrages — la Fiancée de Bé- 
narès— la Fille du marchand — Mémoires d'une jeune 
Grecque. 

Chasse (La) à ma femme, vaudeville en i acte; par 
Adolphe Favrc et Adolphe Stel ^Théâtre Beaumarchais). 
Paris, Barbré, i86i, gr. in-8 a 2 col. 

Tome II 36 



iOi CHASSE 

Chatte (La) au loup de Mgr U Dauphin, ûU la Ren- 
eOHIrt du comte Du Roure ttâni ks flalnes d'Anet. 
Cologne (Holl.)i i^gS, pal. io-n, front, gnvi. — No- 
dier, 10 fr. ; Renouard, 38 fr. ; Leber, n" ïiïa ; Solir, 
Î5 fr. ;'Lb Bédoywc, 47 (r.; Chaponay, 18 fr.; Nyon, 



{Th. des NouveautfoJ. Paris, Demii, .867, | 
Sgpp. 

Chasse (La) aux beliei filles, ou Garçon à marier, 
nud. tn 4 actes, pu Laurcncin cl Lopez iVari^t^a), 
Ptris, 1844, in-8. 

Chasse (La) aux biches, vaiid. en i acte; p. Clair- 
ville eiLBrtjb.ThJbousi [Palais-Royal). Paris, i8S8,in-8. 

Chasse (La] aux filles, ou Jardin itamour rifitnné 
dtats lequel est enieignèe la manière de conserver et 
ntretenir une maftresie, par L. G., avôcai. Autun, 
t. d. (fin du XVir siècle;, pel. in-11 Je 36 pp., fig- en 
bois sur le tilre. — NoUiar, 5o fr, ; Chaponay, 148 fr- 
— Ouvrage en prose. 

Hipp. r ■ • '■ ■; et Bourdois ( Folies dta- 



Chasse (La) aux maris, bitudes de femmes ; par Eu- 
gine de Lonlay. Paris, Coumol, 1864, in-8 de 64 pp., 
1 fr. — Poésies. 

Chasse (La) d'amour, avec les fables de Narcisse, etc.; 
" 3i^ Belleforest. Paris, i56:, pet, in-8. — No- 
fr. ; Poiier, en 1860, 70 fr.; Cigongne, n" 865; 




par respect de l'antiquaille, ci 



CHASSE »o3 

Chasse 4'amour qui jadis me seuras 
A deux archers, a deux hautes puissances { 
Or consacrés icy par moy seras 
A deux beautés et à deux excellances. 
Phœbus, Amour ont causé les essances 
Par qui je vis, et par qui tu vivras^ 
Tu auras nom, essence, et vol, et esles. 
Du nom, du taint, de deux chastes pucelles. 

^ Chasse (La) des dames d'amour, avec la réforma- 
tion des filles de ce temps. Paris, veuve Du Carroy, 
1625. in-8 de 14 pp. — Voir: Le Contenu de ras- 
semblée des dames de la confrairie du grand habit avit. 

Chasse-ennuy (Le), ou l'Honneste entretien des bon^ 
nés compagnies f divisé en 5 centuries; p. Louis Garon. 
Lyon, 1628, pet. in-12 (Méon, n** 25ioj Monnierqu4; 
Nodier, 20 îr.). — Pans, io33 (Nyon, n° 11402), 
1641 (Nyon, n° 10841 ; Claudin, 1859, 12 tr. 5o), 164D; 
— Rouen, i65i, 1062, toujours format in-ia, avec 
frontispice gravé. 

« Dits mémorables, riches pointes et mots subtils de grands 
personnages. » — la 4* centurie traite des maris et des femmes, 
des pères et fils, etc. ; la 5* est un mélange de « joyeuselés dé- 
sennuyeuses. » En somme , tout cela n'est guère amusant. 

Chasse (La) et V Amour ^ à Lysidor. 1627, in-8 de 
1 5 f>p. — Très-rare. — En vers. Réimpr. d^ns les Va* 
riétés hist. et littér., I, 65-73. 

Chasse (La) et l'amour j vaud. en i acte; par P.-J. 
Rousseau, Adolphe (de Ribbing) et Davy (Alex. Dumas) 
(Amb.-Com.). Paris, 1826, in-8, 40 pp. 

Chasse {La) et le départ d'amourSy par Octavien de 
Saint-Gelais et Biaise Dauriol. Paris, i Sog, in-fol goth. 
de i5o feuilles, jolies fie. s. b.; Lenoir, 70 fr. j Ci- 
gongne, n° 684; La Valliere, 1 1 rr. ; D'EssUng, 3» 5 fr. 
(V. au Manuel le détail des éditions). 

Ce poème d'Octavien de Saint-Gelais est analysé dans la 
Bibliothèque françoise de l'abbé Goujet, Tom. X, et dans les 
Mélanges extraits d' une grande bibliothèque^ tome IV. Voir 
aussi dans les Poètes français publiés sous la direction de M. 
E. Crepet, 1861, tom. l*"", une notice de M. A. de Montai- 
glon, Le poème est une de ces longues compositions allégori- 
ques que le Roman de la Rose avait mises à la mode. Sen- 
sualité, Abus y Vaine plaisance y bont les guides du poète jus- 
au'à ce qu'il se rende enfin à la Cour et à Raison. Il y a des 
étails fins et gracieux , mais cette veine heureuse est bientôt 
gâtée par l'abus d'une fable prolixe et fatigante. — Octavien de 



304 CHASSERTALl — CHASTE 

S«iDI-Ge1iiIs devint dvêque d'Aneoulême. mais ks po^iss it- 
icnl du temps de lui leunesie. ôa il n'iitah encorE qu'homme 
de coui. Il dlait un peu sitiriiine conlrc l« dames, Hinsi que 
le témoigDeat ces qustriïns : 

PoDr tire loyil à ta dîme 

Savu-vous ce qu'il en «dvieuiî 

De )ofeuji dc^efil on devîeai : 

Uar poln[ n' est de loyale <(mme. 

Bonnes gent, j'ai perdu ma dame; 

& bien qu'elli; toit bcllo et bonne, 
De irtB^rand œur )e la lui dmuie. 

CHASSEBIAU, eontemp.: Elie, iuiyi de Terentia 
Elàe,ele. i85S. — Il y a aussi de M"" Chassériau 
(fille d'Amauiy-Duïal) l'Oncle et la Nièce. i8i5. 

Chaste [La) bergère, paslonle (5 aciee en pr, et vers 
^ec proloauej du sieur deLaroquc, revue, corrigée et 
■ugm. àt plusieurs élégies par le même auteur. Rouen, 
jigq, pot. in-ii de 71 pp. (MonmerquÉ; Njon, n 
iijiDÎ), — Rouen, i6qî, pei, in-n de 71 pp. (So- 
leinne. 5 fr.). — Paria, J. Corrozel, i63o, in-§. 

Des bergers aimant des bei^ères qui ne l;s aiment point, et 
réciproquement. Un des bcreen, Corydon, u d^uise en fem- 
me pour s'introduire parmi Tes vestale»; on le découvre, mais 
la bcrgirc Ardënie, qui e^t la Ckasle bersèrc- lui «anic la vie 
en l'dpouçant. Coinpoiilion langonreuH cl irlsle, qui a été in- 
sérée dans le Bocage rf'amoiir, ri dans les Œusirfs du sïeui de 

Chaste (La) Su^fonne, com.-vaud. en 2 actes. Paris, 
1703, in-8 de î8 pp. — La Jarrie, n" 1878; Soleinne, 
n'' Î088. 

Celle pièce, due â Fouques Dcshayes. dit Desfontaines , fut 
reprisontie au Théâtre du Vaudeville, en ianvicr [753, Suzanne 



Et quand on aime le mari, 

On doit aimer la femme. 

— Voua dont le rcspeciablc ei 

L'auguste caractère 

Qne le peuple révère 1 



CHASTE — CHASTENET 2o5 

— Sur cela soyez sans effroi : 
Celui <]ui fait parler la loi , 
Sait, bien la faire taire. 

Chaste (La) Swfawne, opéra en 4 actes; par Car- 
mouche et de Courcy, mus. de Monpou (Théâtre de 
la Renaissance). Paris, 1839, in-8. 

Chasteau (Le) d* amours^ par Pierre Gringore. Voir: 
Le Casteau d'amours. 

Chasteau (Le) de labour , par Pierre Gringore. Poème 
allégorique sur les diverses tribulations de la vie et 
particulièrement sur celle du mariage; c'est le plus 
ancien et le meilleur ouvrage de l'auteur. Souvent 
réimpr. ; toutes les éditions ont de la valeur. 

Paris, Symon Vostre, 1499, pet. in-8 goth. de 5o fF. , fig. en 
bois (De Bure, 3o fr. 5o^. — Paris, S. Voslrc, i5oo, pet. in-8 
goth. de 5o IF. , fie. en bois ( Solar, 600 fr. ) — Paris, S. Vostre, 
i5oo, gr. in-8 goth. de 60 ff , fig. en bois ( Gaignat, 12 fr. ; 
Bignon, 5o fr. 5o; Baudclocque, 59 fr. : Giraud, 25o fr.) — 
Rouen, J. Leforesticr, i5oo, pet. in-4° goth. ( Heber, 8 liv. 10 
sh. ; D'Essling, 2()5 fr. ; Solar, 470 fr. -— Pans, Gaspard Phi- 
lippe, s. d., pet. in-4° goth. de 41 fF. , fijç. en bois (Heber, 4 
liv. 16 sh.; Aimé-Martin, 2o5 fr. j — Paris, G. Couteau, s. d., 
pet. in-4® goth. de 52 fF., fig. (La Vallièrc, 4 fr. 20 j — Paris, 
Treppcrel, s. d. in-4° goth. de 22 fF. à 2 col. , fig. en b. — Pa- 
ris (Alain Lotrian), s. d., pet, in-8 coth. de 60 fF. , fig. s. b. 
— Lyon, Barnabe Chaussard, pet. in-8 goth. — Lyon , Claude 
Nourry, i526, pet. in-8 goth. de 64 ff. , fig. s. b. (Nodier, 145 
fr.). — Paris, Galiot du Pré, i532, in-i6 de 109 fF. , lettres ron- 
des (La Vallière, 24 fr. ; Baudeloquc , 5() fr.; J. Pichon , en 
1869, n* 462 , 3o2o fr.j. — Rouen , P. Mulots, d. (vers i56o), 
in-i6, lettres rondes. ( Morel-Vindé, 25 fr. }. 

CHASTE.\UBRUN (Labedan, vicomte de). Voir: Le 
Fort baston de madame la vérité. Toulouse, i534. 

Chastelaine (La) du vergier. Livre d'amours du che- 
valier et de la dame châtelaine du Vergier, compre- 
nant l'état de leur amour et comment elle fut con- 
tinuée jusques à la mort. Paris, s. d. (vers 1 640), in-i8, 
fig., 38 fL — La Vallièrc, n" 2919, 52 fr. 

PoCme en vers de 8 syllabes et en dialogues. Le Manucly de 
Brunet, Teslimc aujourd hui 3oo fr. et plus. 

CHASTENET de PUYSKGUR (le marcj. Arm.-Mar.- 
Jacq.), physicien, 1 752-1825: Le Magnétiseur amou^ 
reux 1024. — L'Intérieur d'un ménage républicain. 
1794. 



ao6 CHASTES — CHASTETÉ 

Chastes (Les) amours d'Hélène Je Marthe, recher- 
chée de plusieurs amants, entre lesquels Valenlin du 
Soleil tient lu principal el plus illustre rang. Paris. 
UuilUnicit, iâi)7, pet. io-tï du iSu IT. — La ValliËre 
(ii"4i38J, i3'lr. 

Chastes (Les) amours, ensemble les chansims d'a- 
mour, par N, Renaud. Pari», 1 5iJ5, in-*", lig. en bois, 
~ Nodier, ^o fr.; Nyon, n° i5oi7. — Rare. II y a des 
chanuitis gaiea. 



Chastes {Les) caresses du fidèle , . _. _. 

brief rudiment d'anmur; par F.-l, Perrei. Paris, Le- 
mpr, i634, in-8. — Méon, n" 2^30 (Dissert. »ur les 
fenmes, elc,)- 



Chattes (Les) et déUctables jardins d'amour, teniez 
de divers discours el liistoirei amoureuaea ; par Oleniï 
du MOni-Sacni (Nicolas de Monlreui). Paris, Adr. Pê- 

TÎpr ilrm in-i^i — Tovlrir n" ilnr ■ Snlor 1"^ fr - 



ÎS%' 



Chastes (Les) et loyales amours de Théagènes el 
Chandée, trad. du grec d'Héliodorus. Rouen, Th. 
Reinsard, 1607, in-ij. — Auvillain, n° 1007. 

Chastes (Les) et loyales amours de Théagènes et 
Cariclêe, rcduitca du grec d'Hélïodore en huit pofimes 
dramaiiques et en vers; par Alexandre Hardy. Paris, 
i6î3 (Nyon, n° 17358), et 1628, in-8 (Potier, 10 fr., 
et Soleinne, n° 145 suppl.). 

s du marqui 
"" . de Mena 
18 Ir.; Nyon, 



CHASTETÉ - CHATEAUNEUF ao7 

renient suivi de la Paraphrase du Cantique des can" 
tiques^ par le même. — riebelinck; n" 1188; Nyon, 
n^ 14458. 

Chasteté (La), poème; par la sœur Sainte-Eulalie. 
Paris, 1827, in-i2de23pp. — Van den Zande, n° 1/55. 

Chasteté (La) du clergé dévoilée, ou Procès-verbaux 
des séances du clergé cne^ les filles de Paris, trouvés 
à la Bastille. A Rome, impr. de la Propagande, et à 
Paris, 2 part, in-8, 1790, 1791. 

Ouvrage scandaleux et qui pariait d'un grand nombre de per- 
Boones alors vivantes. Dominique Darimapu, référendaire à la 
cour des comptes, en était un des auteurs. Rare. Un cxcmpl. 
s'est vendu 43 fr. ; à la vente Villenave; Solar, 54 fr.; Alvarcs, 
en août i838, pfr. 3o; en septembre i863, 2a fr. ; Aubry, en 
1857, 3o fr.; Aubry, en 1860, 3ofr.; Leber, n°4878; Claudin, 
en 1867, 38 fr. 

Chasteté invincible , bergerie en prose, en 5 actes 
(par J.-B. de Croisilles, abbé de St-Ouen). Paris, 1 633, 
pet. in-8 de 3 û\ et 222 pp. (Nyon, n** i7435; Teche- 
ner, 18 fr.), et Paris, 10^4, in-8 de 4 n. et 122 pp. 
— Soleinne, n^ 1106. 

Selon Méon, c'est une pièce oji ne peut plus singulière, un 
galimatias à faire pleurer et rire. Jamais on n'a poussé plus loin 
a recherche de la pointe. En voici une phrase: «J'ai dans le 
e sein un amas de larmes qui fait que mon cœur oppose tou- 
iours son naufrage à son embrasement. » 

Château (Le) de la Volière^ ou Miss Spencer et 
H. Seymour^ hist. anglaise ; par Librousky. Paris, 
1824, 6 vol. in- 12. 

Château (Le) de lord Toris, ou les Malheurs d'une 
jeune orpheline, Paris, Caillot, 1827, in-i8 de 3 feuilles. 

Château (Le) de mon oncle, ou le Mari par hasard, 
com.-vaud. en i acte ; par Désaugiers et Armand (Dar- 
tois) (Vaudeville). Paris, 181 9, in-8. Rcimpr. plusieurs 
fois. — Soleinne, n"* 2337. 

Château (Le) de Valmire, ou Pauline et Théodore, 
par Mlle Vanhove. Paris, 1821, 2 vol. in-12. — Pi- 
goreau. 

CHATEAUNEUF (A.-H. de La Pierre de), traducteur 
d'ouvrages anglais en français, contemp.: L'Amant ti- 
mide, ioo3 — Les Dehors d'un mariage. 1827. — 



ao8 CHATEAUNKUF - CHAL'MIËRE 

Les Divorces anglais. iSii. — Le Duc d'Orléatu ré- 
gent. 1816. — La Duègne et le juif portugais. 1837. 
— L'JtMéUlé conjugale. 1834. — Les Favorites des 
rois itef>a»M- lifiô. — John Bull, i&n. — Les Trois 
rivaux. 1814. — Etant en Angleterre, il a aussi fail 
panîlre par cahiers de 7 feuilles paraissant les i5 et 
3o de chaque mois, une Chronique de Paris, ou Mé- 
moires restés secrets jusqu'à ce jour. 

CHATEAUN1!:UF (Benoislon de): Mémoires sur la 
mortalité des femmes. 1812, 



m-8, 

CHALICER [Geoffroy), anc. poEte angl., TSaS-idoo. 
Dans un voWe en Italie, il fît connaissance BvecBoc- 
caee, ut prit ùm apùiyoïiT mn Décaméron, ou'ilvimJul 
imiter en faisant les Contes de Caiitorbéry, le meineuT 
de wus ses ouvrage». C'est vers 1475 qu'il en parut 
UBeprernière édition, intitulée: The Books of thk taies 
0/ Cauntyrburye, in-fol. golh., imprima avec les ca- 
ia,clèreE de Caiton. Cet ouvrage a été réimprimé très- 
souvent, mais le sivle de cette fpoque est difficile à 
comprendre aujourd'hui, el les éditions modernes sont 
augnientées d'un glosuïre et de notes. Chauccr puisa 

Elus encore chez les auteurs français ijuc chei les ita- 
ens ; il mit en vers anglais le Roman de la Rose et 
la Belle dame sans mercy d'Alain Chartier. — Les 
ceuvres de Chaucer ont été publiées à Londres, d'une 
manière assez complète, en 1721, in-fol., et en 1798, 
3 vol. in-4", avec notes, par Tyiwhilt. L'édition la plus 
complÈte est celle de R. Bell, en i855. — La Valfifcre 



CHALLIEU (Guill. Amfrye de), abbé d'Aumale et 
seigneur de Fontenay (en Normandie), où il naquit en 
]63i!, m. à Paris en 1720: Poésies. 

Chaumière (La), ou les Bosquets délicieux, chan- 
sonnier, dédié au beau sexe. Paris, Tiger, iSlo, in-i8 
de 90 pp. — Tiré aussi avec le litre : Le Rendej-vous. 



CHAUSSAHD - CHAYER aog 

CHAUSSARD (J.-B. Publicola). Paris, i766-i8a3: 
Fêtes et courtisanes de la Grèce — Heliogabale , ou 
Esquisse morale de la dissolution des mœurs romaines 
sous les empereurs — Histoire de la galanterie che;^ 
les différents peuples— Nouveau diable ooiteux à Paris. 

Chauve-Souris (La) de sentiment ^ com. en i a. pr., 
par Tauteur du Bordel. S. 1. n. d., «t Paris, 1748, 
in-8 de 38 pp., avec une jolie grav. qui paraît êtfe 
d'après Boucher. 

M. Paul Lacroix pense que V auteur de cette pièce doit être 
CrébiHon fils; M. Henri Cohen inclinerait plutôt du côté du 
comte de Caylus. Quoiqu'il en soit cette comédie, dont l'idée 
assez libre se cache sous un dialogue du meilleur goût, fut, 
comme le fait observer Soleinne [n^ 3859), représentée sur 
les théâtres de Société, ou, pour mieux dire, de petite maison. 
Valère, pour se venger de 1 infidélité d'Isabelle, se fait inocu- 
ler, pour la lui repasser, une maladie contagieuse; celle-ci l'ap- 
prend, et, pour se punir elle-même , elle veut que Valère exé- 
cute son projet: Je veux être punie de mes torts, lui dit-elle. 
Mon cher Valère, vous n'êtes dans cet état que par rapport à 
moi. Quel bonheur de pouvoir vous prouver que j'attends tout 
de vous, le bien et le mal, le chagrin et le plaisir l —Cette 
pièce a été réimprimée à Bruxelles, à 120 exempl. pet. in-12 de 
43 pp., sous la rubri.^ue: Berg-op-Zoom, dans les Pays-Bas, 
1860, 3 fr. 

CHAUVET (Victor), contemp.: Le Dernier caprice, 
com. (i86g). 

CHAUVIN (Victor), né à Argentan, en 1829, m. en 
1866: Les Romanciers grecs et latins (1861). 

CHAUVANCE (Louis), de Brienne, contemp,: Pé- 
chés mignons (186g). 

CHAVIGNY (Fr. deV. Bénédictin défroqué et ré- 
fugié en Hollande où il écrivit , sous les pseudonymes 
de V abbé du Prat et de La BretonnièrCf une gazette 
satirique et divers petits ouvrages galants: L'Amantt 
artificieuse, ou le Rival de soi-même. 1687.' — L' A^ 
mant parjure, ou la Fidélité.à l'épreuve. 1682. — Le 
Cochon mitre. 1689. -— Les Entretiens de la grille: 
1682. — La Galante hermaphrodite. i683. — La Re- 
ligieuse , épouse et chanoine. 1717.— La Religieuse 
cavalier. 1693. — Vénus dans le cloître- — Voir, pour 
la personne de Ghavigny, notre art. du Cochon mitre. 

CHAYER (l'abbé Chr.) : L'Amour décent et délicat. 
1 760. — Le Chansonnier agréable. — Le Commenta- 

Tome II. 27 



CHAZET — CHEFS-D'ŒUVRt: 



1760, ir 

CHAZET {Alissan de), vaudevilliste, travaillait de 
l'an VI (1798) à 1S16: L Amant soupçonneux {iSo5) — 
l'Amour et l'argent , ou le créancier riital — la Belle 
hôtesse — Champagne et Suzefte — la Ci-devant jeune 
femme — la Famille des imweenta — les Filles a ma- 
rier — les Français à Cythère — la Jolie voyageuse 

— Je m'émancipe — la Li^ue des femmes — le Atari 
juge et partie — Mademoiselle Gaussin—le Mariage 
de JVÏna Vernon — le Portrait de Juliette — Un Ca- 
price de femme — le Vin, le jeu, les femmes. 

Cheats (The) of Landon. l-ondon, 1766, ir-13. Voir: 
Tke Midnight Spy. 

Ckef-d'ceuvre {Le) de l'amour, ou le Pouvoir de la 
beauté, système ealant à la gloire immortelle des 
dames, par un garde-françoise. S. 1., 1754, pei. in-8. 

— Claudin, en 1858, 3 fr. 

Chef-itoiuvre poétique , ou Première partie du con- 
cert des Muses francoises, par le sieur Angot de l'Es- 
peronnière, Caen, j6''!4, în-4' de 18 ff. — Trcs-rare. 
Voir, au sujet Je je poète, les Mémoires de l'acadé- 
mie de Rouen, 1817, et Pluquet, Curiosités littéraires. 
page 5, 

Ckefs-d'ceuvre des théâtres étrangers, allemand , 
anglais, chinois, danois, eBpagiiol,hoU., indien, italien, 

KTonaiB, portug-, russe, suédois; irad. en franc, (en pr.)- 
ris, Ladvocat, [8î2-i3, î5 vol, in-8, portr. — Cet 
ouvrage n'a pas été achevé. — Soleïnne, n° 5t 14. 

Oa y XToaye: y Ecolf des épauseurs , ou ce qu'il J^ut sa- 
voir auant de prendre femme , com. en S a. de Beaumoni el 
Flelcber, trad. par Andiieux. — La Lune de miel, Qom. en 5 
a. , de John Tobin, trad. par Ch, Nodier. — L'Ecole de la 
médisance, de Shéridan , trad. par Vilkmain. — Le Oui des 
jep.nes filles, com. en 3 a. de Moratin , trad. par Châtelain.- 
te Vieillard et la jeune fille, com, en 3 a. . des mêmes. - Le 
Magasin des modes , de Kriloff (5a.). trad ' 



mie Al. de S. Priesl., etc. 




Chefs-d'œuvre dramatiques d'A ulre 
791, ï vol. pet. in-18. 
Coin. ; L'Aïaanle romanesque. — Les As 


u. Paris, Valad 



CHEFS-D'ŒUVRE - CHEMINÉE 2 1 1 

La Fille inquiète^ ou le Besoin d'aimer. — Démocrite pre- 
tendu fou. 

Chefs-d'œuvre dramatiques de Joly. Paris, Valade, 
1791, 2 vol. in- 18, avec portr. 

Le i" vol. contient: La Femme jalouse, com. en 3 a. et en 
vers (1726J ; le 2* cent, la Capricieuse, i. a. en vers, et VE- 
cole des amants^ com. en 3 a. et en vers (1718}. 

Chefs-d'œuvre du théâtre espagnol. Lope de Vega. 
Trad. nouv. en pr., avec une Introd. et des notes; par 
Damas-Hinard. i*"* et 2* série. Paris, Ch. Gosselin, 
1842, 2 vol. in-i2. — Soleinne, n" 4829. 

Contenant: L'Enlèvement d'Hélène, intermède; l'Hameçon 
de Phénice^ com. en 3 a. ; la Belle aux yeux d'or^ com. 3. j.; 
Aimer sans savoir qui; com. 3 journées. 

Chemin (Le) de Corinthe^ com. en 3 actes et en vers, 
par Arm. Barthet. Paris, Giraud, i853, in-i8 Jésus. 

Chemin (Le) de Vospital, et ceux qui en sont pos- 
sesseurs et héritiers. Lyon, Cl. Nourry, 1 5o5, in-4°goth. 
de 4 ff. — Paris, veuve Jehan Trepperel, s. d. , petit 
in-8 goth. de 8 ff. — En j^rose. Cette pièce a été réim- 
primée dans la Bibliophile fantaisiste, pages 21 et 
suivantes. 

Chemin (Le) des amoureux^ vaud. en 2 a.; par J, 
Renard (Délassements-comiques). Paris, i85i, in-8. 

Chemin (Le) des amoureuXy par GeorgesPugh. Paris, 
impr. Hennuyer, 1867, in-8 de 20 pp. 

Chemin (Le) du Paradis (Bicheville). 4* et dernière 
série du Piège aux maris; par M""* Urbain Rattazzi 
(Marie de Solms). Paris, Cadoi et Degorce, 1867, in-i8 
Jésus, 297 pp., 3 fr. — On sait que Bicheville est le 
nom plaisant de la nouvelle station de bains de mer 
des gens du grand-monde; c'est-à-dire, la petite plage 
de Deauvillc, près Trouville (Calvados), on y trouve 
les villas ou petits chAteaux , Boitelle, Shepherd , Do- 
non, Morny, Oliffe, Demidoff, etc. 

Chemin {Le) le plus court, par Alphonse Karr. Paris, 
journal \& Siècle, 1868, in-4" a 2 col., 66 pp., 1 fr. 20. 

Cheminée (La) de 1748, vaud. en i a.; par Méles- 
ville (Duveyrier) et Brazier (Palais-Royal). Paris, i832, 
in-8. 



2E2 CHFMISE ~ CHERCHEISE 

Chemise (La) de femme et correspondance galante 
trouvée dans l'oratoire de l'archevêque de Paris, par 
un séminariste qui a jeté le froc aux orties. Psris, i. 
Lefebvre, i83o, in-8 de 16 pp. — Claudin , en 1867, 
ï fr. 5o. 

L'auieur annonce qu'il publiera bianlSl les JW/ïlir» de VAr- 
ckevêehé.-'CtWt chcmiiettaii de la birisU la plus belle et 
cépandalt une douce odeur d'ambre cl de toe:. Il n'y avait pat 



Historiettes iaguenaudiéres. 1843. 

CHERBONNEAU fJacq.-Aug.), orienwUsie, ni dans 
nndre et Loire, en 18: 3: Htst- de Oicms-Èddine et 
de Nour-Eddine, Irad, de l'arabe. 

CHERBULIEZ (Victor), neveu de Joël ei d'Antoine- 
Elysée Cherbuliez, et fiis d'André Cherbuliez, prof, 
d'nébreu à Genèie: Le Roman d'une honnête femme - 

Chercheurs (,Les) ttamour, scènes de la vie roma- 
nesque, par Phi]. Boyer (publiées d'abord dans l'Ar- 
tiste en :85'i. puis réunies, en :855, sous le titre Us 
Délaissées). Paris, rue de Seine, 1 1, in-i8 de 36 pp.. 

Un monsieur diitillusionni «i une liéclliète du plus grand 
monde soupeni en un cabinet pjrliculier au sortir du bal de 
l'Opéra. Leur coiiverwlion suffit pour dâiravcr ce petit livre 
qut refliie à nn haut degré les qualités et les diifauls de son 
auteur; c'esl-H-dire. de l'esprit lusi^u'à la prétention, de la 
veive jusqu'au délire, de la couleur jusqu'à l'éiagération. 

Chercheuse (La) d'esprit, opéra-com. en 1 a.; par 
Favart. Paris, 1741, in-8. — Nyon, V, 203. 
Pièce charmante et qui a été souvent réimprimée. Des auteurs 



CHERCHEUSES — CHEVALIER 2 1 3 

Vaudeville, les autre» ( Dumersan et Lafontaine ) pour le théâ- 
tre des Variétés. 

Chercheuses (Les) d'or, folie-vaud. en i acte, par 
H. Cogniard (Variétés). Paris, i85o, in-8. 

CHERRIER (l'abbé Claude), m. en 1738: PoUsso- 
niana, ou Recueil de turlupinadesy etc. 1722. — Piron 
disait de Tabbé Chérier ou Cherrier que c'était un gros 
réjoui qui n'avait d'autre bréviaire que la bouteille et 
d'autre" bénéfice que la censure de police, et que l'on 
n'avait de lui que les approbations des sottises sans 
nombre de son temps, sous le nom factice de Passart. 
A sa mort, cet emploi fut donné à Crébillon le tragique. 

Chérubin, ou l'Heureux libertin, suivi d'une Lettre 
de Sophie à Paméla sur quelques goûts bîjçarres de 
certains hommes avec lesquels elle s*est trouvée. Ams- 
terdam, 1796 (Paris, i83i), in- 12, 4 lithographies. — 
Réimpression du Cadran ae la volupté, etc. — La lettre 
se compose d'extraits pris dans Thérèse «t dans La 
Fille de joie. 

Chérubin, ou le Page de Napoléon, vaud. en 2 actes; 
par Ch. Desnoyers et Adrien ( Ambigu-Com. ). Paris, 
i835, in-8. 

Chérubin, ou la Journée aux aventures, com. en 6 
tabl.; par J. Renard (Délassements-comiques). Paris, 
i852, m-8. 

CHERVÏN (le docteur Nie). Lyon, 1783-1843. Voua 
toute sa vie à établir la non-contagion de la fièvre 
jaune. Il est auteur de : Recherches médico-philosophi- 
ques sur les causes physiques de la polygamie dans 
tes pays chauds, etc. 

CHESTERFIELD (Phil.-Dormer Stenhope, comte de), 
né à Londres en 1^)04, m. en 17/3; gouverneur d'Ir- 
lande, son humanité et son libéralisme y ont rendu sa 
mémoire très-chère : L*Art de vivre heureux dans la 
société. Lausanne, 1781, et Dresde, 1799, pet. in-8, 
avec 4 lig. (Fleischer) ; ouvrage rare et recherché. — 
Voir aussi Lettres de lord Chestcrfield à son fils. 

CHEVALIER, com. de la troupe du Marais (à Paris) 
et aut., mort en 1674: Les Amours de Calotin — les 
Aventures de nuit — les Barbons amoureux et rivaux 
de leurs fils — les Galans ridicules, ou les Amours de 



CHEVAUKR 

Guiliot et de Ragotin — V Intrigue des carosses à cinq 
sous — le Pédagogue amoureux. 

CHEVALIER [H.-Emile), né à ChSlillon sur Seine, 
en iSzS; il a voyagé de iS5i h t86o dans l'Amérique 
du Nord: L'Art de la beauté, ou Secret de latoilette, 

r. i86i. — Trente-neuf hommes pour une femme ^ 
rille des Indiens-rouges (in-i8, iS66). — La Hu- 
- «-e(in-iH, ,863). 

lEVALIER (A.-J.-L.), dît Du Coudray: L'Art ds 
T-^ reproduire. 1761. — Jji Confédération de la nature, 
T- -ou F Art de se reproduire. 1 790, — Mes ?fl contes et 
l tts 35 contes. 1771 — Almanach conteur — le Bal 
[ it l'Opéra. 1777. 



Chevalier (Le) bordelais, ou les Aventures du che- 
I falier Afembrot. Amst. (Paris), 1711, in-ii. — Njon, 
-lOgogi. 

r Chevalier (Le) coquet, vaud. en 1 acte: par Aus. 
'' Vaudeville), Paris, i853, in-18 iésus. 

Chevalier (Le) d'Ai. ses Aventures dues voésies. 
recueillies et publiées p: 
1847). Paria, Lecfiu, [ 
3 fr^ ïo. 

Chevalier (Le) de Blamont, ou Quelques folies de 
»HajeHneMe(pardeFavrolles). Paris, 1802, 3 vol.in-ia, 
avec portrait et front, gravés. — Pigoreau. 

Chevalier (Le) de Faublas, com. en vers; par Wille- 
main d' A ban court (Th. de l'Op.-Com.)- Pans, Brunet, 
1791, in-8. — Soleinne, n" 3423. 

Chevalier (Le) de R'", anecdote du siège de Tour- 
nay. Tournay, 1745, in-12. — Nyon, n° 8406; .\ijvi]- 

Chevalier (Le) des dame% ■<:3.\id,; par Marc Michel 
et Ubiche (Pal ai s- Royal). Paris, i8.S3, in-8. 



par 



CHEVALIER — CHEVRIER 2 \ 5 

Ce roman n'est autre chose que V Histoire des amours de 
Usandre, par d'Audiguier. Paris, i6i3, in-S, dégagée de toute 
Tenflure qui était à la mode du temps de d'Audiguier. 

Chevalier (Le) Duvet, poôme (par Et. de la Fargue). 
S. 1. n. d., in-i2, x6 pp — Noôl, n° 494. 

Chevalier (Le) sans peur et sans reproche, ou les 
Amours de Bavard, comédie hér. en 4 a, en pr. ; par 
(Boutet, dit) Monvel. Lyon, 1 789 , et Paris, an vi, in-8. 

— Soleinne, 2170 et 3170. 

Chevalières (Les) du tour de France^ par Jules de 
Saint-Félix. Paris, Dentu, 1867, in- 18 Jésus, 291 pp. 
3 fr. 

Chevaliers (Les) du lansauenet ( les Pécheresses; 
Pivoine ; Mignonne, ou la Vie dorée, etc. ) par Xavier 
de Montépin. Paris, Cadot, 1848-51, 6 vol. in-8; en 
i858, 2 vol. in- 12, 2 fr. 

Chevaliers (Les) du soleil , ou Amours et dangers , 
pantomime en 3 actes , par Edouard Bignon. Paris , 
Barba, 1801, in-8. 

Cheveux (Les) de ma femme, vaud. en i a.; par 
Labiche et Léon Battu (Variétés). Paris, i856, gr. 
in-i8. 

Cheveux (Les) de Mariette; par Aug. Caron. Imp. 
Delcambre, à Paris, i855, in-i8de 36 pp. 

Cheveux (Les) de Mélanette , nouvelle ; par Angelo 
de Sorr. Paris, impr. Raçon, 1868, in-8, 3o pp. 

CHEVIGNE (Le comte de) poète coniemp. (Le Ca- 
talogue général, publ. par Otto Lorenz, dit qu'il est 
né en 1793) — Contes rémois (i" édit. en i833). 

CHEVREAU (UrbainX Loudun, 1613-1701. — L'.4- 
mant, ou l'avocat Dupe (1637) —/a Lucrèce romaine 
(1637) — Scanderberg (1644). 

CHEVRIER (Franc. Ant. de) né à Nancy en i7o5, 
m. en 1762: Les Amusements des dames de Bru- 
xelles — Bibi — Cela est singulier — le Colporteur, 
histoire morale et critique — Je m'y attendais , 
hist. bavarde — Magakou — Mémoires de^M"**^ la ba- 
ronne de St-Clair — Mémoires d'une honnête femme 

— Minakalis — Paris, hist. véridique , anécdotique , 



i CHEZ - CHÉZONOMIIC 

raie et critique — ta Petite maison — le Quart 
Itheure d'une jolie femme, ou les Amusements de la 
loilelte — Ses Œuvres. — Voir Œuvres badines de 
I (Jievrier, Dreux du Radier, i:\i. — Les Trois C... 



I Chej une petite dame, vaud. 
B'4'ciiinieT et Edouard Mart 



Martin. Paris, i858, 18G4, 1867, 

«-18, I fr. (Palais-Royai). 

- Chijoitomie {La), ou l'Art de ch... , puËme didacil- 

lue, en quatre chants, par Ch. R*" ( Charles Bémard, 

Je romain ebl eau }. A Scoropolis, et se trouve à Paris, 

LiM(? Merlin, i8c6, in-ti et m ei itii pp. — Claudin, 

\é6: 1SS8, 3 fr. 5o; Alvaria, fin juin iS6: , 8 fr. 5o ; 

■ iFontaïne, en 1870 , belle reliure, 60 fr.; un cxcinpl. 

Htfnprimf sur peau v£lin fut paye -2,00 fr. a une vente 

K^ le fil à Fontainebleau en i8og. 

V . Foèine enoDynii, comme toni puCine didactique, dit la Bi- 

b'JUotitrca Scatologica, page f ; l'auteur itoane des rectaerclies 

>■ — "irt de chier chez In sncicut; il eiumine les causes qui 

n ÎGler la petlurbatioD dans l'ccinTe de la dlgEstioD ; donne 

[ T(«ki t aalVTt pour digérer laciltment, etc, etc. La Bio- 

„:aphi6 universelle de Mitjhaud dit qu'on ose à peine trans- 

sriçe le litre de ce livre , elle le transcrit mal en Is désignant 

MU iieltl lie ClUtainanie -, malarAnde grande Buacepllbilité. 

,M. Mictaaiid fut luWfane. en iSiS, éditeur de <d Crépiloao- 

nie. oa l'Art des pets. — L'épigraphe de la ChéEonomie cat 

u.1.1 ti — ,_ humanl nihit a me atieitum 



\t reprendre liiileïne, 






slquefois^parllde ri 



us~piquanies 
st ditféré n'est 



les unes que les antres, aiiucdoies qui cm 
" qui mesont personnelles. Maïi 



CHEZY - CHI ABRERA 2 1 7 

Je chante l*art heureux^ le grand art de chier /... 
Des lecteurs vont peut-être à ce début grossier 
M'accuser d'insolence et\ bouchant leurs narines 
Croire que tout Paris fait vider ses latrines. 
Heureusement aussi , d'autres , en pareil cas , 
Diront à ces messieurs qu'ils sont trop délicats. 
Chier n'est-il donc pas un besoin de la vie? 
Puisqu'il faut que l on mange, il faut bien que l'on chîe. 

Le poftme finit à la page i3i et les notes se prolongent jus- 
qu'à la page 191. On y rencontre, p. i38, une ode de Piron. 
ou attribuée à Pirou, relative à la convalescence de Louis XV à 
Metz. Citons-en les 3 premières strophes (elle en a 5j: 

Viens me tenir lieu d'AnoUon , 
Esculape, dieu des clysteres; 
Que ta seringue et ton canon, 
Digne instrument de tes mystères. 
Me fasse chier sans effort 
Des vers et puans et sublimes, 
Tels que tous les jours il en sort 
Par les culs huilés des minimes. 

Louis avoit l'anus bouché: 
Par la bouche il avoit beau prendre 
Du minora/t/ recherché, 
11 périssoit faute de rendre; 
Lorsqu'un mousquetaire à genou^ 
Seringue en main, vient par derrière, 
Et sait si bien viser au trou, 
Qu'il rompt la fatale barrière. 

Que vois-je I O ciel ! c'est un étron ! 
Que la matière en est louable I 
Il est gros comme un saucisson 
Et garniroit bien une ta^le. 
C'est Tœuvrc du plus grand des rois, 
L'odeur, le goût sentent le trône ; 
Et jamais un anus bourgeois. 
N'en eût accouché sans matrone. 

CHEZY (A. L. de), orientaliste, Neuilly, i 773-1832. 
— Anthologie erotique d'Amarou (i83 1|. — Medjnoun 
et Leilûf trad. du persan (i8o5). — La Keconnaissance 
de Sacountala , trad. du sanscrit (i83o). 

Chi ama terne, proverbio in du^ atti di A. Taddei e 
P. MafFei. Milano, A. Bettoni, i869^in-i6^ 61 pp., 

3 5 cent. 

CHI ABRERA ( Gabr. ), célèbre poète italien , né à 
Savone, en i552, m. en 1637. La plus jolie édit. de 
ses poésies lyriques est celle cleLivournc, 1781, 3 vol. 

Tome 11 38 



CHiARI — CHIEN 



CHIABI (l'abbi Pierre), poeie comique, ni en 1710 
à Brescia, ou il mourut en 1 7SS : L'Amante ÎHCOgnita 
— VAmore senja foriuna — la Ilella pellegrina - ta 
Cantatrice per disgrapa — Commedia ia versi — la 
Donna cht non si troua. — le Donne sempre donne — 
la Fantaiima — le Terne à la loterie — la Vedova 
di quattra tnaritl — la Vinii^iana dispirito— la Zin- 



Ckien (Le) après les Moines, satire (oyeuse auribuée 
à Mirabeau, La 1" Wit, (fascicule in-8 de 32 p.) n'a 
qu'un faux titre: Lt Chien après les M....; une %' , 
in-8 de plus petit format, est intitulôfl ; Le Chien après 
les moines. Lu et approuvé par une bande- de défro- 
qués. Ces éditions qui doivent avoir 6t£ impr. à petit 
nombre, et doni les exempl. sont tris-rares, paraissent 
avoir été faites vers 1780 (Nyon, n-iiSSç).- RiJim- 
pression lextuelle, auanienté d'une Notice biblir^ra- 
phique (par M. P. L.) Genive J. Gay et fils, i36q, 
pet. in-i2 de viu-ï» pages, tiré a 100 eïempl-, 3 fr. 

On sait qiis Mirobeiu, pourdisiralreio «oliluJoel noar anm- 
Kr par ees écrits sa muitressc, Sophii: ilc Monnïer, durant lou 

Vinceniics, a composi une niùllilude de poisies Ubros et d'au- 

rta n"'irprouYE.'*-'pm'î ïôn^r une fdée jT^yl^^ctoisIs- 
' ta Confession: 



Lorsque la jeune Hfbé le 
Les péchis tavoris qu'elle 
Qu'éloquente & narrer ce 



Ce qui peut amortir cet ardent mt 
Cependant vous levez vers la cèles 
Des yeux qn'un vif amour vient dt 
Voue soupirez, hélas! mais est-ce 
Ou bien pour exciter au triste repi 
Celle coupable H<bd saintement ei 



CHIEN - CHINKI %ig 

Du nectar que Vénus répand dans TEmpirée f 
Non, tout votre regret, c'est de ne pas jouir 
Des charmes, des appas qu'Hébé peut vous offirir. 
Pour soulager un peu votre triste ccMitrainte, 
Vous poussez en secret quelqu'amoureuse plainte, 
Vous lui faites redire un peu plus à loisir 
Les objets qui pouvoient augmenter son ptaitir. 
Ma sœur, lui dites-vous, ce forfait de nature 
Est-il le triste fruit de votre main impure? 
Falloit-il la porter sur ce lieu dangereux, 
Centre de vos péchés et proscrit par les cieux? 
Comment l'avez-vous fait? vous etes-vous touchée, 
Sans avoir combattu cette horrible pensée? 
N'avez- vous pas usé de certain instrument, 
Dont la touche produit cet impur mouvement ? 
Ou bien est-ce te doigt? Dites-moi, je voo» prie, 
Ne me celez en rien ces excès de folie. 
Chère sœur, avez-vous pénétré bien avant ? 
N'avez- vous qu'effleuré le portique indécent? 
Vous ètes-vous servi d'une main étrangère? 
Ne vous a-t-elle point chatouillé le derrière? 
Le coup est-il parti? avez^ous consommé 
De tant de mouvemens le charmant résumé? 
Au milieu du plaisir êtes-vous expirée? 
Vos yenx mourans ont-ils troublé votre pensée? 
N'avez-Yous point pensé faire avec votre amant 
Ce que vous avez tait sur vous secrètement ? etc. 

La satire est suivie par une Epître à Mlle Guimardy la lou- 
angeant de son caractère charitaole : il serait donc possible que 
' la destinatrfce de l'opuscule ait été plutôt cette célèbre dan- 
seuse que la marquise de Monnier. 

Chien {Le) de Boulogne , ou V Amant fidèU^ nouv. 
galante (par l'abbé de Torche). Patis, 1668 (Nyon, n* 
9709), 1679, ^^ Cologne (HoU., à la Sph.). 1609; pet. 
m- 12 (Potier, 23 fr. : Alvarès, en i&58, 3 fr. 5o; Bibl. 
de Grenoble, I7')g7). — Roman qui a dû donner l'i- 
dée du Petit Pompée et même du SojphcL. 

Chiffons (Les), ou Mélange de raison et de folie; 
par Mlle Javotte, ravaudeuse (par Magne St-Aobin). 
Paris^ Caiiieau, lySy, 2 part. m-i8 Ton trouve dam 
ce vol. La Guerre des dieux, ou la déesse Vénus; éàaà, 
en vers). — Soleinne, n° 2298. 

CHIMINELLI (D' Luiçi), contemp. — La Donna 
specialmente îtahana, nei suoi rapporti colla famigHoit 
la socîetà e la patria (1869). 

Chinki, hist. cochinchinoise, qui peut servir à d*4m^ 
très pays; par fabbé Coyer. Londres^ 1768^ i*^*^* 



CHIPIE— CHOI SEUL-MEUSE 



CHIRAC (Auguste), contemp. Une dette d'amour 
(.869). 

Chiropêdic (La) nouvel almanach des ïhieurs, éuen- 
nes merdeuses, dédiées aux l&beurs, pourln présenie 
année; in-32, de 64 pages, litre graté et, en regard, 
une fig. analogue. 



On remarque duna ce votuDie: Les ECranologues . poCme 
tii^ du Diilogus de» morti di Lucien. CAiW?, oa la Nouvrlle 
Chle-eH-cHeraise , potnie to qualra cbanis. Voir la Bibliatkeca 



Paris, vuuve Duchesne , 1774, in-8 ( Nyon, n" 18404) 

— Non r»;itnp. dans le Th. de Collé. 
CHIVOT{Henri) en coliaboration avec Alfred DURU, 

vaudevilliate , nés le i" en i83o, la z* en 1829 ; ont 
quelquefois collaboré avec Marc-Mîchel GirardJn , eic, 

— le Beau Dunois — les Défauis de Jacotte — la 
Femme de Jephlé — Fleur-de-Thé — h Luxe de ma 
femme— les Mères terribles. 

CHOISEUILfle Duc de), 1719-1785; successiv. 
ambassadeur à Rorae et à Vienne, ministre des al 
étrangères, de la guerre, de la marine, etc. Ami de la 
Pompadour. — Il provoqua le bannissement des jésuites 
en 1764. — Voir: Ses Mémoires. 

CHOISEUL-MEUSE ( la comtesse Félicité de) au- 
teur d'un grand nombre de romans d'une lecture as- 
sez agréable : Alberti, ou l'erreur de la nature — 
Aline et d'Hermance. iSio. — Les Amants de Cha- 
renton. 1818.— vlmour et gloire, ou Aventures galan- 
tes, etc. 1817. — Cécile, ou l'Elève de la pitié — 
Coralie, ou le Danger, etc. 1816. — L'Ecole des 
jeunes filles— Ëlvire, ou la Femme innocente et per.- 
due. 1809. — Entre chien et loup. 1800. — Eugénie, 
ou N'est pas femme de bien qui veut. iSiJ. — L'Hé- 
ritage de mon oncle l'abbé — Marianne , ou la Fer- 
mière de qualité — Mémoires de madame Adaure — 



CHOISY — CHOIX 221 

les Nouvelles contemporaines — Paola, i8i3. — Pa- 
ris, ou le Paradis des femmes. 

CHOISY rrabbé de^ 1644-1724, de l'Acad. franc. 
Voir, pour a'autres détails sur sa personne, VHistoire 
de mad. la comtesse des Barres — le Prince Kouchi- 
men — la Nouvelle Astrée — Vie de Salomon. 

Choix d'anecdotes, de contes , d'historiettes , d*épi- 

frammes, et de bons mots, tant en vrose qu'en vers. 
aris, i83o, 2 vol. in-32 de 5i2 pp. chacun. — Viollet- 
Leduc, p. 199 des fabliaux, etc. 

Le premier volume contient les anecdotes en prose, qui ne 
sont guères que des redites fastidieuses de tant d* anas trop 
connus, abrutissement de l'esprit. Le second volume est un 
choix assez bien fait d'épigrammes et de petits contes en vers; 
il est seulement dommage que ce volume n'ait pas une table 
des pièces qui y sont contenues et de leurs auteurs. 

Choix de chansons S. 1. n. d. (Belgique, vers i855) 
in-i6 de 48 pp. tiré à un très-petit nonibre d'exem- 
plaires.; — Claudin, en déc. i85o, 3 fr. 5o. 

Chansons satiriques et gaillardes extraites d'un recueil ms. 
du XVllI* siècle. Cette impression faite par une main inexpé- 
rimentée et ignorante, fourmille de fautes. 

Choix de chansons, à commencer de celles du comte 
de Champagne, roi de Navarre, Jusques et compris 
celles de quelques poètes vivants. Paris, i755 , 17^7 , 
1759, 3 part, pet, in-8. — J. Pichon, n° o35 , 21 fr. ; 
Nodier^ n° 534, 20 fr. ; Lavallière, n" 2720, ex. impr. 
sur vélin, 60 tr. 

Choix fait par Moncrif qui était lui-même auteur de chan- 
sons et de romances très-spirituelles. Il classe ce recueil en 
vieux poètes, en imitateurs et en chansons modernes. La chan- 
son qu'il attribue à Thibaut , comte de Champagne , est de 
200 aus plus jeune que ce poète. D'autres chansons sont corri- 

§ées, francisées à la mode du XVlll* siècle; par exemple, celle 
e Ronsard sur la Rose , etc. Parmi les imitations , il y en a 
trois jolies de Moncrif, mais elles ressemblent peu à la naïveté 
des anciens auteurs. Dans la 3* partie, une chanson attribuée à 
un comte de Plélo est de Martial Dauvergne , mort en i5o8 , 
ainsi que le fait remarquer VioUet-Lediic fp. 19 dts Chansons). 

Choix de chansons mises en musique, par de La 
Borde. Paris, 1773, 4 vol. gr. in-8, avec 100 figures 
d'après M. Moreau, Lebarbier, Le Bouteux et Saint- 
Quentin, gr. par Moreau, Masquelier, Née , Moria et 
Mlle Vendôme (les belles épreuves sont recherchées). — 



I2Ï CHOIX 

Crozet, 45 fr. 5o c. Ciaoneae, a" 13,47; ^'*'i< '4° ^i^- 
Aubry, en i85q, 100 fr.; Oudet, en 1866, 181 fr.; 
Potier, en 1866, 24g fr., et en 1870, n" 1088, 58o fr- 
RBdziwill, en 1866, 36o fr. Roussell, Londres, juillet 
1870, 700 fr. A la -tente Radïiwîll, un eremplaira 
imp. siir vélin, avec tous les dessins originaux de Mo- 
reauj de Le Bouteui , de Lebarbier, a Été adjugé au 
priï de joSo fr. 

Ce livre, un det p1u> beaux du XVHl* alècle, se reoaauaandi 
par la srice des ^gj^tt a la viriiitiE des costuiu» qui y «oat 
rcpr^ntii». Le premier volume (par Murcaul est sup^^rieui aDi 
trola lUlreB; il ui^le quclqueBCXCTnplBlrcB très-raies où le^ era- 
vnrei Hial avant la lettre. Le fronlispice dn tome U est dalï dt 
1774. Li muiique de La Borde, SMCi agrdabte, manque d'origi- 
TUliM, et fourmille de fautes daui les iKOmpagnentems ( S, 



^= "4P,... . 

frtinçets, lolie impreBsion. 

Choix de contes galants. A Cyihtre, 1790, in-iS, 
avec un front, roprésentant un jeune homme à genoux 
devant une dame assise. —M"' Hénaui,en juillet 1870, 



Ces ixinies en prose 

-"lb" Ri 



Lvs dioica contiuc eWta a 
- VolK de 



H priilusi, ou l-Heureuse union. 

Choix d' épigrammes tirée de l'Anthologie grecque, 
et trad. en vers franc, avec notes; par Chopin. Paiis, 
Hachette, t854, in-B de 17 feuilles i/î. 

J.-Mai. Chopin, ni en Allemacns de parenla français, vers 
1795. tiil de bonne heure sécnitaire du prince Kourakln. Il a 

filais. Il est le fr^re du peintre distingua Schopin, lequel a donné 



Choix de feuilles du Père Duchèn 

Îhlets du même genre , en grande | 
I Deschiens ( Paris, 1790-91 ) in-i 
Lcber, n" 4944. 



CHOIX * 223 

Dans ce portefeuille, se trouvent quelques pièces qui rentrent 
dans le cadre que nous nous sommes tracé : Déciaration da» 
mouT du Père Duchène à madame de la Motte-Valois. — 
Grande visite de madame de la Motte au Père Duchêne. — 
Le Père Duchêne à la toilette de la reine. — Nous sommes 
Jbutus. — Vous foutei'VOus de 7ious ? — Je m'en fouts , etc. 

Choix d'histoires, tirées de Bandel^ de Belleforest, 
de Boistuau. dit Launay, et de plusieurs autres , par 
Feutry. — \oir : La Prima parte de le noveUe del 
Bandello. 

Choix de petites pièces du théâtre Anglois, tradui- 
tes des originaux (en prose, par Patu). Londres et Pa- 
ris, lySô, 2 vol. in-i2. — Soleinne^ 49^4' 

Contenant : Le Diable à quatre, ou les Femmes métamoT' 
phosies corn. burl. en i a. — L'Opéra du Gueux^ en 3 a. et 
prol., de Gay , etc. 

Choix de petits romans de différents genres, par le 
marq. de Paulmy. Paris, Cazin. 1786, 2 vol. m-24. 
— La Bédoyère, 1 5 fr. ; Potier, n*^ 1926, 40 fr. — Rare. 

Dans quelques exempl. il y a eu un changement de titre qui 
porte: Londres et Pans, Gattey , 1789. — La substance de ces 
deux volumes avait déjà paru dans la Biblioth, universelle des 
romans ; ils contiennent, tome !•' : L'Histoire et les mémoires 
du Juif-errant; le roman de Nordon , ou Histoire de Dodin. 
Tome il : Les Amours d'Aspasie de Milet , et les Exilés de 
la cour (fAugustey deux romans de M™* de Villcdieu revus , 
corrigés et augmentés par de Paulmy , de manière à en faire 
des œuvres nouvelles. 

Choix de pièces désopilantes; voir Pièces désopi- 
lantes. 

Choix de poésies, trad. dugrec^ du lat. et de Vital.; 
par Ed. Thomas Simon , de Troycs. Londres (Cazin) , 
1786, 2 vol. in-i8, front.— - Bozérian, 35 fr.— Cont. la 
Pancnaris de Bonnefons, les Baisers de Jean Second, 
ceux de Jean Vanderdoes, etc. 

Choix dejpoésies de Pétrarque; voir PÉTRARQJUE, 
trad. françaises. 

Choix de poésies légères, contenant : les Quatre heu- 
res de la toilette des dames, Parapilla, les Qjuatre sai- 
sons, par M. Bernard, etc. A Nyon en Suisse, 1783, 
in- 12, — Alvarès, (mars, i8Gi, 4 fr.). 

Choix (Le) d*un gendre, vaud. par Labiche (Vaud.). 
Paris, 1869, in-8. 



Choix (Le) d'une femme, nouvelle poésie irotiqnc 
comique, par Lccroanier. Marseille, irapr. Lagraviiri 
i858, in-8 de 4 pp. 



Choix des Mémoires secrets ( de Gachauraont) , par 
Ch. de V, (Charles de Villene ou Chopin de Versev). 
Londres et Paris, 17S8, î vol. in-ii.^ Cel extrait des 
36 vol. des Mémoires secrets, si pr(!cieus pour l'hist. 
littéraire ci satirique du XVfU* aii^cle, est des plus pi- 
qua[Us._ Anecdotes et bons mots, aventures scandaleu- 
ses, piècea et chansons satiriques , etc. — BoularJ , 
tomelll, n" 55;8( Bergeret, 1™ partie, n" 1O42; Bolle, 



Choix despoésies de Caibé de Latlaignant. Paris, 
Capelle, 18:0, in-i8. —Vente Penouard, 

des troubadours , p 
roi. in-8, — De Ragus 



;■ fr. 



le 3' volume , on trouve les pièces 



ites de 109a à 1160. Âloi 

pour ponvoir Un chantés facilement, La langue 



française fort rude cùcorc espi 

ou les objets qu'on avait ft ddcrire, et 1» vcri uiaicui iuhb sdiis 
façon a sans s'astreindre i toates sort» de fCgUis cl d'exigences, 
com^e on le lit plus lard. — Alors, la liberté des mœars était 
grande. Les magistrats faisaient promener les Gourgandines 
toutes nues sur des 9nes, et les Femmes adultères étaient expo- 
sées nues en puMlc tenant leur séducteur cnchainé par l'Instru- 



mcn 


qui les ,av 


t séduites. 


Dans les chSleaux 


de^j^inesfiïles 


not 




les cheval 


rs , k's désarmai 


ni, Icscondui- 




it au bain, 


pansaient 




Icr rendaient 


mén 


e des servie 


es plu» to 


chants à en Juge 


d'après les fa- 


Nia 




La langue 




de réticences; 




«ni^aillS 




im. Quant aux cou 


rs <famour, ». 


Va 


et de Viriïi 


c fait observer que cette institution, purement 


^."î^rr,""- 


ctiïe, n'éta 




ire; soil caiac 



CHOIX — CHRÉTIEN 2%h 

Choix et txtrâlts d'cmeitns fabliaux. Voir : FAbliàuM 
ou Contes de Legrand d'Aussy, 

CHOLËR (Adolphe), auteur dram., aé à Paris» «111824: 
Amoureux de la bourgeoise — Belphégor -^ laDame^ 
de Framboisy — Eva, ou le Gruhn du foyer -— la 
Fille de Frétillon — le Fils de la Belle au bois dor- 
mant — la Gammina — J*ai verdu mon Eurydice — 
Madame veuve Larïfla — Mile Grabutot — Mlle Pa- 
cifique — le Mari drune Jolie femme — • le Marquis de 
Carabas et la princesse Fanfreluche — les Marquiseji 
de la fourchette — la Paix au ménage — Six demoi- 
selles à marier — Un avocat du beau sexe — Un cœur 
qui parle — Une femme dégelée, 

CHOLIÊRES (Nicolas), avocat au Parlement de Gre- 
noble^ né vers i Sog, m. vers 1 5 92 (selon le Diction- 
naire historique de Peignot): Les Après-disnées — 
Contes et discours bigarre:(, déduits en 9 matinées et 
après-^inées de carnaval — la Forêt nuptiale — la 
Guerre des masles contre les femelles — les Neuf 
matinées, 

Choréide, autrement Louenge du bal aux dames 

(en vers); par Berenger de La Tour d'Albennas. 
Lion. J. de Tournes, id56, in-8. — Renouard, n°i278; 
Chédeau, n® 463 ; Nyon, n** 12957. 

CHORIER (Nicolas), né à Vienne, en Dauphiné, 
1609-1692. Voir: Philippi Garneri Gemmulae, etc. 

CHOUX (Jules), aut. et chansonnier contemporain: 
Léandre marié, battu et content — Pierrot à Paris, 
ou le Demi-monde falsifié, 

Chrestienne instruction touchant la pompe et exces^ 
des hommes déborde:^ et femmes dissolues, en la curio- 
sité de leurs parures et attiffemens d'habits qtfils por- 
tent, avec une brieve description d*orgueiI et vanité de 
ce monde plus Tabus invétéré et diabolique inven- 
tion des dances. S. L, i53i, in- 16 de 45 ff. —* Rare. 
Yemeniz^ i3i fr. 25 ; Claudin, en 1869, 110 Ar. — A^, 
feuillet 43, commence une chanson contre l'Abus des 
danses, 

CHRÉTIEN (Nie), sieur Des Croix, né à Argentan, 
fit représenter, de 100 3 à 161 3, un certain aornore de 
pièces assez originales et curieuses. Voir: les Amantee, 

Tome II ^ 39 



326 CHRISTIAN — CHRONIQUE 

ou la Grande pastorale --Amnon et Thamar {et V His- 
toire du théâtre franc., tom. I*% p. 411). 

Christian {The) state of matrymonye, wherein 
housebandes and wyfves maye lente to tcepe house to- 
gether wyth /ot^e, by Miles Go verdale. London, 1541, 
1543, id52, 1573, in-i6. 

Christinchen in thausend gefahren .^, (Christine en 
mille dangers, ou la Mère et la fille au Ht de couches. 
Roman en 58 chapitres; pendant aux Allées et venues 
d'Annette), Luneburg, 1806, in-8, i fig. ~ Scheible, 
en 1867. I fl. 48 kr. 

Christine et sa cour, par Vandervelde (Roman hist. 
de Vandervelde, trad., etc., par Loôve Veimars). Paris, 
Renouard, 1827, 1828, in-12, 3 fr. 

CRISTOPHE (rabbé Ant.-Math.), prof. de rhétorique 
au lycée de Cambray; auteur de Antoinette et Val- 
mont. 1801. — Il a trad. de Pangl. plusieurs romans, 
entre-autres: Les Deux Emilies. 1800. 

Chronik der œil de bœuf der innern Gemâcher des 
Schlosses und der gesellschaftsfâle von Paris. Eine 
schilderung der sitten und ihres verfalles unter den 
Recieruneen Ludwiçs XIV, der Regentschaft Ludwigs 
XV und XVl. Leipzig, i832, 1834, 8 vol. in-8. — 
Scheible, en 1867^ 10 fl. 48 kr. 

Chronik der Palais-Royal... (Chronique du Palais- 
Royal. Faux titre: Galanteries et intrigues amoureuses 
de la comtesse de Parabère, favorite du duc d'Orléans, 
récent de France, Tableau de mœurs du XVIIP siècle). 
Leipzig, 1837, 2 vol. in-8. 

Chronique amoureuse de la cour de France, ou 80 
Tableaux lith. d'après les ouvrages des peintres fran- 
çais, par Maurin, et accompagné crun texte ; par Musset- 
Patnay. Paris, Sazerac. 1820, et années suiv., in-fol. 

Chronique arétine du XIX' siècle (p. La Halle, Re- 
gnault-Warin et Roquefort). Paris, 182 5; in-8. Il n*en 
existe peut-être qu'un ou deux exemplaires sans les 
cartons, pp. 128, 33 1 , 399, etc. Voir Boulard, t. III, 
n° 5212; 

Chronique arétine, ou Recherches pour servira l'his- 
toire de la génération présente. Caprée (Paris), 1789; 



CHRONIQUE 227 

in-8, premier et seul cahier de 104 pp. Tripier, 5 fr. , 
ÂlTiares, n° 9q3, 20 fr.; d% en juillet 1802, 25 fr.; 
Leber, tome fV, p. 222. — Petites biographies scan- 
daleuses de femmes galantes. Assez amusant. 

Chronique burlesque, ou Recueil d'histoires diver- 
tissantes et d'aventures comiques, arrivées de fraîche 




dier, 20 fr. 5o. 

Recueil d'aventures scandaleuses , et qui paraît être Tœuvre 
d'un écrivain calviniste, heureux de s'égayer aux dépens des 
prêtres et des moines, mais écrivant mal. En tout, 27 histo- 
riettes dont quelques-unes assez plaisantes. 

On y trouve entre autres : Les Planteurs de cornes en idée; 
les Cocus imaginaires; Histoire du mariage d'un rév. Père 
Jésuite avec une de ses dévotes; le Cordelier au gros bras; 
M. l'abbé Hoche-Prunes et M, l'abbé Trousse- Cottes ; etc. 

Chronique (La) de Florimon. Voir : Histoire et an- 
cienne cronicque du roi Florimont. 

Chronique de l'Académie royale de musique. Voir : 
Les Filles d'opéra, l'art et l'esprit de l'amour. 

Chronique de la régence et du règne de Louis XV 
(1718-1763), ou Journal de Barbier. Première édition 
complète et conforme au ms. Paris, Charpentier, 1 85^, 
8 vol. in-i2. — Voir: Journal histqrique et anecdoti- 
que du règne de Louis XV. 

Chronique (La) du Manège (par Franc. Marchant). 
S. 1, n. a. (Paris, de 1 789 a 1 79 1 ), 24 numéros in-8. 
— Pixérécourt, p. 385; Leber, n° 491 3; Soleinne, n° 
2384. 

On trouve rarement ce journal complet. 11 contient: V Accou- 
chement de Mlle Théroigne de Af encourt , et, dans lés n*» 9, 
10, i3, i5, 18, 21 et 24, les Amours de don Gerle y trag. na- 
tionale en 5 a. et en vers patriotiques , satire très-plaisante 
contre ce moine défroqué. 

• 

Chronique galante, oder galante Liebes und Hof- 
geschichten..., trad. du français. Leipzig, 1837, 12 vol. 
in-S**. — Scheible, en 1859. 

Chronique (La) indiscrète. Boudoirs, coulisses, bruits 
de ville, spectacles, écrits, jgravures, variétés. Paris, 
Lelong, 181 8, 1819, 2 vol. m-12, 5 fr. 



i 



/ 



Ckronigue indiicrètt du XIX' siècle, eiquistes con- 
temparaine* extraites de la corretpondatiee du prince 
et ■". PmÎb, iSi5, in-S do aO femUc» i/a. 



i8i7, in-i8deSfeuilles i 
Chronique scandaleuse de 1800, in-12. 

NoDi ne nmnaiasaas de cet uuTigc qug U limpte roenCion 
ïi-detsui qui en e!t faite dan* le cical. des livret de Franc. 
Nuel, n' 1090. Cs volume doit itre bled rjre. 

CAroHique scandaleuse de» rois, reines, régents, ri- 
getitei, princes et princesses de France, dopuis l'ori- 
gine de la monarchie ioaque et y compris Chailes X, 
çtc. Paris, i83o, i83r, in-18, 1 fr. 80. 

Chronique scandaleuse des théâtres, ou les Aventu- 



vation que pour la Chrûnique scandaleuse de iSoo. 

dronique scandaleuse du genre humain. 

Le duc da Kidi^jni parlE dim hb Mémoirei d' biw Chronî- 
J|IK minadcrite etobicine des nciions crapuleuses des libenius 

l'arait compoâ^ i l'utage de Daboiti [le Cardinal) et du M- 
gaa ( Philippe d'Orlfaiu ) la cainmHicc par le r^il du cireun 
aSïeuacx 4ii ce peuple de l'Orient que U natnte n'avait appelé 
qu'ï la }oui&saTii:i: des ptalsira inlloMnl* et qoi ne lui avait donni! 
qu'une inclination rtgulièie pour set beain ouvriaes. De chei 
lea Grecs, M*" de TeuLin paue i Rcime «l peint lei diiborde- 
intnla de cet empire i Vipoqnt où la dipravaiion avait sucoîdi 
i tc( mieiirs antiques et nivèrej. L'anteur n^ablle pas le fameux 
Cantique de Salamon, ni les onvragea de Harini et de l'Arftin 

amoura et anecdotet scandaleuses des anuverains de l'Europe. 
LespuintDKS valuptueusci sont ai bien exprîmdcs dans tel ouvia- 

£, que le Duc d'ÛrUant, habile dam l'ait de [ugei de la beauté 
na tous les genres, applaudit et permit à Dubois et i Broclio 

A,. c'n<Tim'.i- A^ 1« r/nJlA{.-.n At.t fô^i-m 1, Kf-rini^A ciiJim.M t'ii^ 



ures, appiauait gl yciuiii a iiuiHj 

-. la ^pétition dea fclca à Sl-Cloud __. .._. . _ 

sage, etc. Qu'est devenu ce manuscrit f il aura triis- probable - 
nMDt i!tâ détruit par nos cafards moliniatea ou jan»)nistes, m^- 
thoJiilcs, ou révolutionna ires. — Pour la ChtOKtaue s:ansia- 
leuie de la cour de Philippe d'Orléans , voir Pièces inidiles 
sur les régnes, elc. 

Chronique (La) scandaleuse, ou Critique impartiale 
des cocus. Paris, t78Q, in-8. — Van der Mulhcn, n" 
72 3. Très-rare. 



CHRONIQUE »29 

Chronique (La) scandaleuse, ou Mémoires pour ser- 
vir à Yhistoire de la génération présente y contenant 
les anecdotes et les pièces fugitives les plus piquantes 
que l histoire secrète des sociétés a offertes pendant 
ces dernières années (par Guill. Imbert et autres). Pa- 
ris, dans un coin d'où Ton voit tout^ 1 784 et années 
suivantes, petit in-8. 

Réîmpr. en 1786 en 2 vol. (Leber, n® 4758). Cette compilation 
fut portée les années suivantes jusqu'à o parties, mais les traits 
les plus piquants et les meilleurs contes se trouvent dans les 
deux premières. Eu tout, 33 numéros de 8 pages in-8 chaque, 
finissant au mois d* octobre 179 1. La collection complète est 
rare. — AWarès, en mars, 1861, 25 fr.; le même, en déc. 1861, 
édit. de 1788, 8 fr. 5o; La Bédoyère, n® 1758; Lancting^cat., 
édit. de 1786, 8 fr. ; Leber, édit. de 1786, n® 4758. 

Voici un spécimen des anecdotes que l'on y rencontre: « C'est 
décidément madame Thouret oui a rapproché son mari du parti 
royaliste. Après mille écarts, elle a été le retrouver , lui a sauté 
au cou, et lui a promis qu'elle se bornerait à lui pendant 
quin\e fours , s'il voulait s'attacher au roi. Un geste et une 
proposition si imprévus ont tourné la tête au pauvre Thouret, 
et, dans la première ivresse, il a accepté le marché. Cet habile 
législateur est donc devenu honnête homme par une surprise 
des sens, mais il s'en console quelquefois, en s'écriant : Et moi 
aussi foi eu ma femme, » fn° 7}. — On trouve aussi dans la 
collection Leber (^4946) la Chronique scandaleuse de V aris- 
tocratie, depuis le 18 tliermidor; par Châles. An m, 16 nu- 
méros. Complet. 

Chronique (La) scandaleuse , ou Paris ridicule ,■ de 
Q. Le Petit. Cologne, P. de la Place ( à la Sobère ), 
1668, pet. in-i2 de 47 pp. ou de 5o pp. — Nodier, 
60 fr.; Chai)onay, 180 fr. ; Nyon, n? 10098; Pichon, 
i3o fr. ; Potier, en 1870, i3i fr. 

Poème satirique et plein de verve, et le plus connu des ouvra- 
ges de l'auteur. Il a été réimprimé, avec quelques retranchements, 
sous le titre de Paris ridicule^ par Petit {sic), 1673. in-12 de 
70 pp. — 11 en existe encore une autre édition intitulée : La 
Chronique critique et scandaleuse de Paris et de son op' 
presseur, etc. Cartha|(èDe, Ignace de Loyola , 1703 , in- 12 de 

t3 pp. Dans cette édition, on a ajouté quelques strophes contre 
ouis XIV. — Ce petit poème a été en outre réimprimé dans 
le Tableau de la vie et du gouvernement des cardinaux, etc. 
Cologne, P. Marteau, 1693, in-S de 8 ffl et 433 pp.; •» et dans 
le recueil intitulé : Rome, Paris et Madrid ridicules» Paris, chez 
Pierre le Grand, 1713, in-12 de 222 pp. — La meilleure et la der- 
nière réimpression fait partie d'un volume publié par M. Paul 
Lacroix et intitulé; Paris ridicule et burlesque au XVJI* siè- 
cle. Paris, Ad. Delahays, 1869, in-13 de xxiv-370 pp.; elle 
occupé dans ce voIuhm m» pages 69 à 83. M. Paul Lacroix 



I 



i3o CHRONIQUES - CHRONIQUEUR 



Chroaiques amoureuses et comiques, par le peiit-fi!s 
de l'auteur du Sopha. Rêve talion s, indiscrétiona sur 
Ira actrices galantes, femmes du monde, etc. i" livr. 
(seule parue). Paris, Gazfil, 1844, in-16 de 16 pp. 



Marchai. 

Fér^. Dessins 
(. de Lesestte pire. 
Paria, Dëcembre-A Ion nier, 1869, gr. in-!:! à 3 col., 
publié par livraisons, à 5 cent. 

Chroniques galantes des châteaux royaux de France. 
Le Louvre, piT E.-h. Gucrïn. Paria, Lacliapclle, 1840, 
4 vol. in-8, 3o fr. 

Chroniques pittoresques et critiques de l'Œil-de- 
Bœuf, des petits appartements de la cour et des salons 
de Paris, sous Louts XIV, la Régence, Louis XV et 
Louis XVI, publiées par M"" la comtesse douairière 
de B'" (Touehard-Lafos&e). Paris, Leroux, 1829- 'ji, 
8 vo!. in-8. Réimpr. en 1844 en 4 vol. in-12, el en 
i855: Paris, Barba, in-4° de 41 feuilles. 

Chroniques secrètes et calantes de l'Opéra, 1667- 
1845, par Toucha rd-Lafosse. Paris, Lachapelle, 1844- 
184'), 4 vol. in-8 (7 fr. 5o chacun). 



^jelquefoisà Mayeur de Saint-Paul). Londre_ , ... 
1781, 178Î, a part., T76 et i83 pp. — Anecdotessc 
daleuses et véridiques sur les directeurs, acteurs, 
triccs et saltimbanques du boulevard. Peu ci 



CHURCHILL — CIBBER a3i 

C*e8tla 2* édition; elle offre des différences considéra- 
blés et des augmentations importantes sur la 1'*^ inti- 
tulée : Le ' Desœuvré, ou l* Espion du boulevard du 
Temple. Londres, 1781 , in-8 de ii8 pp. — Alvarès, 
septembre i838, 6 fr. 5o. 

Voici, à en croire le Désœuvré, un échantillon des couplets 
que chantaient les jeunes vielleuses dans les cafés du boulevard 
cfu Temple: Air des folies d'Espagne, 

Bande ton arc, arme-toi d'une fiéche, 
Attac^ue Iris de l'un et l'autre bout; 
Et, SI tu peux forcer certaine brèche, 
C'est le chemin d'amour, par où l*on... 

Le couplet suivant (c^est un pot-pourri ) commence ainsi: 

Fou, petit fou, que fais-tu donc ? etc. 

Churchill amoureux, ou la Jeunesse de MarlbO' 
rou^h, com. en 2 actes, pr.; par Ch.-J. Guillemain. 
Pans, 1783, in-8. — Soleinne, n° 2278. 

Chute de la médecine et de la chirurgie, ou le Monde 
revenu dans son premier dge, traduit du chinois par 
le bonze Luc Esiab. A Emeluogna, la présente an- 
née 000000000. 

Il s'agit d'une recette pour faire vivre jusqu'à 3oo ans , la- 
quelle a été découverte par le célèbre docteur Reich-a-Top , 
médecin du grand LuC'Ecus. 

La formule est celle-ci: 

Essius-ed-Nortây un gros. 
Etomram-ed-Erio/y deux onces. 
Neich-ed'Edrem, quatre onces. 

Mêlez le tout dans une pinte de ElUeiv-ed-Tassip • qu'on 
réduira à une chopine. — buivent les attestations des docteurs 
Eriojbhcel y Naro-Eluogne y Essev-Emuh, et des médecins 
Lucneelffuos, Norte-Ebog, Tuot-Zelava. Le tout contresigné 
Sarg'Yaram. Trois chansons nouvelles terminent cette facétie, 
qui occupe huit pages, et dont la clef consiste à lire les noms 
hétérogènes comme on lit l'Hébreu et tous les livres qui com- 
mencent par la fin. 

Cet ouvrage fait partie des 11 volumes pet. in-8. tirés à 56 
exemplaires, par Caron (Pierre Siméon) cle 1798 à 1806. 

Chutes (Les) d'une honnête femme, ou les Hommes 
tels qu'ils sont, Paris, 1806, 2 vol. in-12. — Scheible 
(1866, p. 140), I fi. 48 kr. 

CIBBER (Colley), célèbre acteur et poète, né à Lon- 
dres en i67i,m. en 1767. Il devint en 171X directeur 
du théâtre de Drury-Lane. Plusieurs de ses comédies 



ATCi, 



ClCALAMENTl — aMILOTTi 

disiinguBot par l'esprit et par la viracité du dia- 
Eue, eurenl un grand succès. Voir; A letter frm» 
'. Cibber ta M. Popi — Lnve makes a man — le 
■Mari poussé à bout — The Provok'd husband. 

Cicalamtttti dei grappa intorno al sonetio u Poi che 
mia spttne è îunga a venir troppo, <i etc. Mantoue, 
1545, in-8 de îS^feuilles. — Bofle, 5i fr. 

OuTTOge iaaHisai. et lïbis. L'iatenr. qs'on (uppoK ftlre P. 
Areliuo, recherdiï ai la belle Lanre n'a pu iaaai a Pdirarqut 
il mal francete ; cic. Il y ■ un pandant, même lieu, mim^ an- 
D<e, qui te lanoontre tits-Tueiacal: Conn^iifii nfUa cdRpnr 
de Frrea^uola i» Iode delli Saliiccia. Voir U Notice sur 1rs 
icriv. erotiques, Brui. , i865, pages 67 et 6S. 

Cicceide {La) légitima, da Fr. Ls7ïarcUi daGubbio. 
Parigj {Italis), i6gi, în-ii (Libri, 5 tr. 2S). — Terza 
impresaione, accresciuta d'alquaatl aonetti. S. I. n. d., 
in-ia (Auvillain, 897; Nodier, n° 674, 17 fr.). —Pa- 
rte, s. d,, in-a4 (Auvillain, Sgft). — La Haye, 1760, 
in-0 de ïï4 pp. (Auvillain, 896). — Londres, 1771 ci 
Amai., 17S0, pet. in-8. 

Chef d'œuYre de verve bouffonne et donl 1c bm est de ridl- 
cnlîser an cntahi ArriEbinî snm k nDin de D. Ciccïo. — Voir 
ie MoHuel II, col. S ; et Bayle, art. LuiatdlL 

CICOGNINI (D. Giacinlo Andréa), aul. drara. ital.: 
Le Glorie e gli amori. 16G1. — Il Gran tradimento 
— il Maritarsi per vendetta — la Moixlie di quattro 
mariti — Santa Maria Egt^jiaca — Tcairo. 

Ci-devant [La) jeune femme, com.-vaud. ; par J.-B. 
Simonnin et Alissan de Chazet, Paris, i8i3, in-8. — 
Soleinne, n" 2566. 

Ci-devant (Les) rosières, ou Trente ans d'absence , 

CIECO (Fr.): Libro d'arme e d'amure (v, i5oo). 

Ciento (Le) novelle anttke. Voir: Le Cenlo novelle 
aniicke. — Le catalogue Libri de 1847, n" ï335, donne 

auelques délaits intéressants sur les nouvelles ce 
ans ce volume.- 



vaudeville villageois ; par Dumersan el Brazier. Paris, 
1817, in-8. —Sole" 



CIMITERIO — CINQ. 233 

Cimiterio (//), epitaâi giocosi di Gio.-Franc. Lore- 
danoe di P. Michiele. S. ]., 1645, pet. in-12. — Lu- 
zarche, n° 2575. 

Livret curieux. On y remarque , parmî^ 3oo épitaphes satiri- 

âues quelquefois fort libres, celles d'un âne, d'un hertnaphro- 
ite, d'un comard^ d'une putain^ d'une bohémienne^à^jjxipriape^ 
d'un voleur ^ d'unQ jolie femme , d'un notaire, d'une maque- 
relie , d'un poète, etc. , le tout |eté dans un pêle-mêle comique 
et inattendu, et souvent même avec les noms propres de per- 
sonnes connues des lecteurs de ce temps-là. 

Cimmerian (The) matron, to which U added the 

Mysteries and miracles oflove. by P. M London, 

1668, in-8. — Cat. des livres lègues par Douce à la 
Bibliothèque publique d'Oxford. 

CINELLI Cardone (Gio.-Nicola) : R sbadita sopra 
la poten;[a d'amore (1627). 

Cinq (Les) aventures, ou Contes nouveaux en prose, 
par Dorât, précédées cTun Epître du même auteur a 
j.-F. de La Harpe. Paris^ Delalain, an x (1802)^ in-12 
de 228 pp. et I fig. — Fleischer; Scheible, en 1867, 
I fl. 12 kr. 

Cinq (Les) cents matinées et une demie , contes sy- 
riens Tpar le chev. Dudos). Amst., 1756, 2 part, in-12. 

— Tecnener, 4 fr. 5o. 

Cinq contes de fées, dont trois n'ont point encore 
paru (par le comte ae Caylus). S. 1. (Paris), 1745, 
in-i2. — Nyon, n" 9981. 

Réimprimé dans les œuvres de Caylus. Contient: Le prince 
des cœurs et la princesse Grenadine. La princesse A\erolle , 
ou VExcés de la constance. Fleurette et Abricot, Le Loup 
galleux. Bellinette, ou la Jeune vieille. 

Cinq coqs pour une poule^ farce en prose ; par Gros- 
Jean Dindon, membre de l'académie des sourds-muets. 
(Metz, impr. de Hadamard) Paris, Corbet jeune, x83o. 
m- 18, fîg. — Soleinne, n° 2984. 

Cinq gaillards dont deux gaillardes, méli-mélo mêlé 
de I couplet (Palais-Royal). Paris, i852, in-8. 

Cinq (Les) jouissances amoureuses de Clindor et de 
Céphise, précédées des Sept béatitudes et du Jeu de 
Vamour et suivies de la Douche et des Plaisirs de la 
vie. par M. D. C. — Paphos, Brindamour, 1759. in-12. 

— vioUei-Leduc, p. 8& du suppl. — Rare. 

Tome II 3o 



CINQ— CINQUANTE 

Celle piË^e 



Clna JauisstiHces sont le iv]ct d'une scène ea di 



f^fielB. "" """™'' = ^"1"'» n con u ans qut rc 

Cingnouvellet helvéliennes (par MeUler, de Zurich). 
Pariflj Kenmiard. i8o5, in-12. — Potier, 5 fr. 

Cinq (^-CJ) parcelles d'amour, par Beitmnd Des Ma- 
rins ou Desinarius de MaBsn. Pans, Dénia Janot. i53g, 
m-16. — Ouvrage Je poésie cilé par Du Verdier (1, ï45), 
mais biTOUvable aujourd'hui. 

Cinq (_Le>) premiers livres au procès d'amour, avec 
les Amours chreslienncs (par A. de Ncrvèze). PariE, 
Ânt. Eslienne, 1 530, 111-4°. Volume rare ; il se tompose 
de 7 feuilles et 111 pages. — Nyon, n" i543ô. 

Cinquante (Le) deuxitsme arrest d'amour, avec les 
iirdùniumcss tur le fait des tnasq\ies.{.Pixit,, iSzS), pet. 
in-8 de lû ft'. — La Vallitre, 1? 4166, 6 fr. 

L'ameiu île ce Si" trrest eh Gillu d'Auiigor, dil Pamphtlc. 
Voir.! Arrfu d'amour. 

Cinquante jeux divers et d'honnête entretien, inven-' 
lés par laaocent Khin^eri, et ËiklB frsnfoys par Hu- 
bert Philippe de VilUeis. Lvon , Pesnot, \hbb , petit 
in-4". Techener, j8 fr.; U Valiitre, i5 fr ; Giraud, 
5o tr. — Recueil de 5o ieax divers^ eic. Lyon, i556, 
in-4°. De'Laleu, en 1775, 48 liv. 

Rare el rechercha Coaltunl: Ie9 ien> iaa(K«nt9 de l'ameiil e1 de 

lelte, de'l» cbssieté, 'etc. L'idil. iiàllenne s été impriniile à Bo- 
logne, en i55i, même format, son» le lilreT Cmlo giuachî libé- 
rai c d'ingegno. 

Cinquante mille voleurs de plus à Paris, ou Récla- 
mation des anciens marlous de la capitale contre l'or- 
donnance de M. le Préfet de police concernant les 
filles publiques, par le beau Théodore Cancan. — Je 
tombe à vos genoux! Ah! je vous en supplie, ayet 
pitié de nous (Hemani, acte V, scène VI). Prix; 5o c. 
Paris, chez les marchands de nouveautés, tS3o, in-8 
de 14 pp. 

Cinquante novelle intitolate il Novellino. Vnir: /( 
No«eUino. 

Cinquante (Les) et un, ou les 5? arrest^ donne ^ au 
grant conseil d'amours. Voir: Les Arrêts d'amour 



CINQUIEME - CIRCE a35 

Cinauième (La) et sixième parties de VAstrée d'Ho- 
noré a* IJrfè, par un auteur anonyme. Paris, 1625 et 
1626, 2 vol. in-8. — Nyon, 8821. —Voir: VAstrée. 

Cinthélia, ou Une sur deux miîîey trad. de l'an^ais ; 
)ar G. Walker. Hambourg, 1799, 4 bornes m-i8 
Scheible, 5 fr.); et s. 1. n d. (1800), 6 vol. m-18, 
ig. — Pigoreau, o fr. 

Cinthia (La)^ favola boschareccia (S a. et prol. v.); 
di Carlo Noci. In Venetia, i5g6, in-8 de 174 pp. — 
B. de Grenoble, n" 17212; Solemne, n° 4409. — Pièce 
qui n'est pas sans mérite. 

CINTHIO. Voir: GlRALDl CINTHIO. 

CIOZZI (Gasparo): Rime piacevoli di un modemo 
autore. 1751. 

Circassienne {La), par Al. de Lavergne. Paris, Pé- 
tion, 1847, 3 vol. in-ô, 22 fr. 5o. — Réimpr. en i852 
et en 1869, in-4*' de 6 feuilles 1/2, i fr. 20 (Romans 
populaires illustrés). 

Circassienne (La), vaud. en un acte; par de Saint- 
Hilaire et B. Bordier (Vaudeville). Paris, iSSz, in»^. 

Circe (La), di Giov. Batt. Gelli. Edition orieinale: 
Firenze, lorrentino, i54^, pet. in-8 de 266 pp. (Nyon, 
n° 10479). — Firenze, Torrentino, i55o. pet. in-8 de 
224 pp., portr. et titre gravé sur bois ; éaition estimée 
(Solar, 21 fr.; Nyon, n*^ 10480). —Firenze, i562, in-8 
de 98 ff. — Ces trois éditions anciennes ont une cer- 
taine valeur. Il y a beaucoup d'autres éditions plus 




qui 

et qui n'était qu'un pauvre cordonnier de Florence, a 
fait plusieurs bons ouvrages en prose et en vers. Le 
roman de Circé, est écrit en dix dialogues en prose, 
il a peu de rapport à l'amour; nous en indiquerons 
cependant les deux traductions françaises: i^ Celle du 
sieur Du Parc (Denis Sauvaee), Lyon, G. Rouille (et 
Paris), i55o (Cailhava, n° 65i, 3o fr.; Nyon, 10481), 
i569 (Nodier, 21 fr.), 1672 (Labédoyère, 27 fr. 5o; 
Nyon, 10482), pet. in-8 de 142 flF. — 2** La Circé, de 
Gelli, traa. anonyme, Paris, G.deLuynes, 1681, in-12 
(Potier, n° 1972, 12 fr. ; Nyon, n" io483). — La Bi- 



CIRCE — CIZOS 



Circé {La) de Paris (roman) ; car Mérv. Paris, im- 
primerie Proai, 1847, in-S de 5 Feuilles (Extrait de la 
Mode), — Nouv. édit., Paris, de Vresse, i855, 2 vol. 
in-8, 7 fr. 

Cilateur (Le), par PîgauH-Lebrun. Hambourg (Paris), 
t8o3, 2 vol, in-iï (Lanclin, g* catal., 5 fr.; Leber, 
n° 49')- 

Bfimpr. en iSio, en iSii , c[ lrèi-fr^qu:iDiOEiit depuis , fît 
ouvrage n'est ci^pcudanl iamais commsa^ car ÎJ eut toujuuni dé- 
tniil avec tain par lea geoi rsIigiEux. Ce livre atlaque d'une 
manïtre goguenarde, rsîlleuic et lïctncieasc tes légendes plus on 
mcùns hisloriques de la Bible, les diigmes et le culte de la re- 

4u bibliopliiie belge, [lom. Vil, p. iS J ccmment l'empereur 
Napolion 1", rendu furieux par un bref agressif du pape, vou- 
lut, en iSit, faire Jeter ioo.doo exemplaires de ce livre dans le 
public, — Ce jour là il fui en faveur, maii depuis il a toujoan 

Citrons [Les) de Javotte, hist. de carnaval (en vers). 

Amat. (Pans). --'■'' =- ■- " .. „-_;i,..j i ci 

dit l'Ecluse (' 

Une lâimpreasion, tinle à ton exempl. a 
Gentve en 186S (Cay et fila, in-iB de iv 
DoCice algnie P. L, (^Paul Laci 
— C'est une poissart 



CITOLINl (AlcBs.). ; La Tipocosmia. i56i. 

Citoyennes {Les), ou Arrêté des dames composant 
l'ordre de la vraie noblesse de Brest en Bretagne,^a 
samedi 14 janvier 1 789, etc., in-8 de 1 5 pp. — Ba- 
cheliu Deflorenne, en 1809, n" 4690, 7 fr. 

CIVIALE (Jean), méd. franc,, membre de l'Insiiiul, 
né en 1792, m. en 1867: Traité des maladies des or- 
ganes génilo-urinaires. 

Civilisation de l'amour, par Etn. Bertrand, Paris , 



CLAIRE — CLAIRON 287 

aou8 le masque de la Citoyenne Villeneuve, qui était 
directrice d*un théâtre de Doulevards. Voir: le Mari 
coupable — Plus de bâtards en France. 

Claire d'Albe, par M"* Cottin. T* édition. Paris, 
1799, in- 12. Réimpr. souvent. 

Bien (^ue sentimental comme les autres romans de M"^* Cot- 
tin, celui-ci présente cependant , au moment où l'héroïne suc- 
combe, quelques traits de vérité assez francs pour avoir attiré 
bien des reproches à l'auteur. 

Claire d'Albe^ vaud. en 2 a., par Bayard et Duport 
(Vaud). Paris. i83i, in-8 (la même année il a été fait 
une seconde édit. conforme à la représentation). 

CLAIRET (de), contemp. — Les Amours d'un garde 
champêtre. 1064. 

CLAIRON (Mlle Hipp.-Claire Leyris de Latude, 
dite) 1723-1803. Cette célèbre actrice publia ses Mé^ 
moires en 1799. niais elle ne s*y peignit qu*en buste, 
et il ne faut guère y chercher autre chose qu^une glo- 
rification de sa {)etite personnalité. Elle était aussi 
connue pour son insolence et pour sa débauche , que 
pour son talent. Ainsi . par exemple , elle 8*était 
amourachée d'un jeune nomme de seize ans qu'elle 
appellait V Amour, et dont elle voulait faire un acteur; 
malheureusement elle apprit qu'il avait une autre maî- 
tresse qu'elle, et dans sa rage, elle renvoya ce jeune 
homme de chez elle nu comme le dieu dont elle lui 
avait donné le nom ; ce oui occasionna , on le pense 
bien, une certaine esclancire. Clairon était jalouse de 
Mlle Dumesnil, autre actrice célèbre qui remportait 
sur elle ; on fit à cette occasion une épigramme : 

De la cour tu voulus en vain 
Expulser, ô Clairon, ton illustre rivale; 

Dumesnil parait, et soudain , 

D' elle à toi l'on voit l'intervalle. 

Renonce, crois-moi, au dessein 

De surpasser cette héroïne. 

Ton tnomphe le plus certain 
Est d'avoir, en débauche, égalé Messaline. 

Vers 1771^ un petit prince d'Allemagne, le margrave 
d'Anspacn vint à Paris pour se distraire et achever 
son éducation. Il devint un adorateur assidu et dévoué 
de la Clairon qui avait alors le marquis de Valbelle ; 
mais bientôt elle le Iflcha, et^ au printemps de 1773, 



i33 a,AiRVAL - CLA1RV1IJ.E 

elle partit pour Anspach où elle gouvernait plus que le 
prince luï-mfme. tt y eut révolte dans la petite cour, 
et Clairon fut oblige de revenir en France. 1^ roar- 
grave lui acheta une belle maison de campagne auprès 
de Vaugirard, niais, un beau jour, il se tia avec mitady 
Craven, femme très-spirituelle, connue par ses voya- 
ges et par la description .qu'elle en a donnée. Clairon, 
lurieuse, ne voulut rien conserver de lui et lui rendit 
jusqu'à la maison de campagne. Le margrave qui avait 
déjà abdiqué sang rc^ct son margraviat, fila en An- 
gleterre, pays conforme à sesBoûB , avec milady Cra- 
ven qu'il épousa. Quant à Clairon , elle finit dans le 
dénuement et dans l'abandon, et vers la tin de ses jours, 
elle fut obligée de solliciter des secours de la répu- 
blique. — Voir, au sujet de cette i:élibre actrÎM l'His- 
toire (fc Mlle Cronel- 



Ihëâtrc du Luxembourg, où il débuta à _. . 

ptre dirigeait ce petit meitre, et lui était tantôt jeune 
premier ou père noble, tantôt contrôleur du théâtre, 
ou souffleur ; bientôt aussi il voulut être auteur. En 
iSiçi, il fit représenter sa premicre pièce et devint le 
principal pourvoyeur du théâtre paiernci. Bientôt il 
aborda des scènes plus élevées; plus de l'io pièces 
sont signées de lui , soït seul, soit en collaboration 
avec les principaux vaudevillistes contemporains, et 
dans toutes ces omvres on remarque une gaieté bouf- 
fonne, des allusions transparentes, des équivoques har- 
dies qui en assuraient le succès. Nous citerons surtout: 
L'Abbé galant — l'Amour dans tous les quartiers — 
rAmour quéque c'est qu'ca *.' — le Baromètre des a- 
mours — les Bloomériste's, ou la Réforme des jupons 
— Bréàa-Street , ou fit ange déchu — la Chasse aux 
biches — Clarisse Harlove — le Club des maris et le 
club des femmes — CendriHon ou la Pantoufle mer- 
veilleuse—Colombe et Perdreau— la Corde sensible— 
Daphnis et Cloé — le Diable boiteux — F Enfant du 
carnaval— la Femme aux au/s d'or— la Femme ilec- 



CLARA — CLARICE 289 

trique — Gentil-Bernard ^ ou Vart d'aimer — le Hus- 
sards et les lingères — Jacques le fataliste — Joli 
nais de mai — Madame Roger Bontems — Marcas- 
sin^ ou le Mari de ma femme — Margot — les Maro- 
caines — les Mémoires de deux jeunes mariées — 
Mesdames les pirates — Mesdames Montanbrêche — 
les Néréides et les cyclopes -— le [Page et la dan- 
seuse — Paris au bal — Peau-d'Ane — Le Quart de 
monde f ou le Danger d'une particulière pleine de ma- 
lice pour un individu vraiment impressionable — Quel 
drôle de monde ! — Roger Bontemps — La Société du 
doigt dans Vœil — les Tentations d'Antoinette — le 
Troisième mari — le TrottiH de la modiste —Un Duel 
au baiser — Un premier souper de Louis XV — Un 
troupier oui suit les bonnes — Une femme dégelée — 
Vénus d ta fraise. — M. Clairville a aussi donné un 
vol. intitule: Chansons et Poésies. i853. 

Clara, ou les Femmes seules savent aimer , trad. de 
Pallem. de mad. la bar. Lamothe-Fouqué, par F. J***. 
Paris, 1821, 3 vol. in- 12. — Pigoreau. 

Clarentine, par miss Burney, trad. de Tangl. ; par 
M"* Elisabeth de Bon. Paris, 1819, 4 vol. in- 12. — 
Biblioth. du Château de Rosny. 

CLARET de FLEURIEU (M"» Aglaé): Pauline, 
coin. (1791). 

CLARETIE (Jules) né en 1840 à Limoges; condamné 
en 1868 pour la dénonciation de la double exé- 
cution de Martin Bidauré^ accomplie dans le Var ^ en 
i85i, par le préfet M. Pastoureau. — Voir : Les Fem- 
mes de proie. Mademoiselle Cachemire. 1867. •— Une 
drôlesse. i86a. 

Clari, ou la Promesse de mariage , ballet pant. en 
3 a., par Milon (Opéra, 1820). Paris, 1820, in-8 de 2 
feuilles 1/2*, a été réimprimé. 

Clarice, ou l* Amour constant, com. en 5 actes, en 
vers, par Rotrou. Paris, 1643, pet. in-4^ — Nyon, n" 
1 7407. — Techener, 1 5 fr. 

Dans un Avis au lecteur, l'auteur avoue que sa pièce est une 
imitation de celle de Sfbrza d'Oddi, poCte italien, dont Retrou 
était sraud admirateur. Cependant cette comédie est bien com- 
pliquée ; on en peut lire l'analyse dans VHist. du Théâtre firanç.^ 
tome II, pp. 241 à 345. 



CLARIGENE — CLAUDIANI 



Clarigène, tragédie ei 
Ou Ryer; HJBç, in-4°. — .»joii, i 
•£e dani r//i'xt. du Théâtre franc. 






Clarimonde (La), tragi-com. en 5 actes et en vers; 
pftr Baiihazar Baro, Pans, Art. de Sommaville, 1643, 
■~ ■" — Soleinne, n° 1042 -, Nyon, n" 173111 ; Teclie- 
— , i5 fr. — Cette pitcc est anal, dans l'Histoire du 
itt Théâtre franc.. Il, 5i à D4. 



Claude et Claudine, o 
■ 1785, in-S. — Soleil 

Claude et Claudine , ou l'Amour au village-, par J. 
Rosny. — Paris, an vu, in-i8j 1 tîg, — Scheible, fr. î 5o. 

Claudie, drame en 3 ncies en pr. par George Sand 
(Porte St-Manin ). Paris, Marchant, i85i, in-18. 

CLAUDIEN ( Claudius Ciaudianus, en français}, 

GCle latin né vers l'an 365, à Alexandrie en Egypte. 
plus estimé de ses ouvrages est le poâme intitulé : 
De raptu Proserpinœ. On en trouve le texte dans tou- 
tes les éditions des ceuvres de Claudien, parmi lesquels 
le» on distingue celte de la Bibliothèque latine de Le- 
maire, due à M. Artaud-, Paris, 1824. — Quant anf 
éditions séparées, on en connaît deux ou 1 ' 
BU XV* siÈcle ; Claudieti avait composé Si 
3 livres, mais l'éditeur anonyme de 
ransfocmé l'ouvrage enu 



is publiées 
édi" 



que 



î Cfaudie' 



: l'ordre 



ragœdia 



dans l'action. 

Claudiani, De raptu Proserpinœ, t..„ ^ 

heroica incipit féliciter. S. I. n. d, in-fol. de 16 ff. à 
3i lignes sur les pages entières. Cette édition sans 
réclames ni signatures, sans indication de lieu ni d'ïm- 

trimeur, est probablement la 1". Les caractères sont 
;s mêmes qiiE ceux de Pelrus Comestor, le premier 



CLAUDIANI — CLÉAGENOR 241 

livre imprimé à Utrecht avec date, en 1473. — Soleinne, 
n° 167, 72 fr. 

Cl. Claudiani, De raptu Proserpince, (libri III). Ro* 
mae, 1493, in-4" de 24 fF. car. ronds. 

Traductions françaises: Les œuvres de Claudien ont été 
trad. en français : i® par l'abbé Latour. Paris, an vi (1798}, 2 
vol. in-8 (6à 8fr.); 2° par Héguin de Guérie et A. Trognon. 
Paris, i83o, 2 vol. in-8, 12 fr. ; — 3» par Delteil, Paris, Dela- 
lain, i832, in-8, 6 fr. — Le poème a été traduit séparément par 
de Mérian sous ce titre: L'Enlèvement de Proserpine^ poème 
de Claudien, trad. en prose franc., avec un discours sur ce 
poète et des remarques. Berlin, 1777, in-8. — Sous le même 
titre, Michaud en a fait une nouvelle traduction en vers, impri- 
mée à la suite du Printemps d'un proscrit. — L'Enlèvement 
de Proserpine: Manuscrit sur vélin, du XV* siècle; in-4*-de 
72 ff. La Vallière, 12 fr. 5o, acheté pour la Bibliothèque natio- 
nale. Ce poème en vers de 8 syllabes, est sans doute une imi- 
tation de celui de Claudien. 

CLAUDIN (Gust.), contemp. — Entre minuit et une 
heure, 1868. — Palsembleu. i856. 

Claudine, par H. Daniel. Paris, 1884, in-32 de 2 
feuilles et i vign. 

Claudine ou les Avantages de V inconduite , étude 
pastorale et berrichonne (parodie de Claudie) par Si- 
raudin et A. de Beauplan (Palais Royal). Pans, i85i, 
in-8. 

CLAVAREAU (Auguste). — Les Femmes, poôme 
trad. du hollandais (i836). 

CLAVERET (Jean) , avocat, né à Orléans , m. en 
1666. —Le Ravissement de Proserpine. Tragéd. 1639. 

Cléagenor et Doristée, traçi-com. en vers, par Jean 
Rotrou. Paris, Quinet, i635, m-8. — Nyon, tt 17407; 
Biblioth. du Théâtre franc., II, 161. 

Doristée est une jolie personne; elle est si séduisante que 
tout le monde en veut; elle se déguise en garçon, c'est la même 
chose, toutes les femmes en veulent. Enfin, elle a tant de suc- 
cès qu'elle ne peut s'empêcher de dire: 

Quel astre me gouverne et quelle est ma fbrtaoel 
Fille, je suis ravie; et page, on m'importune. 

Enfin, madame Dorante, qui la croit page, la tourmente si fort 
qu'elle se décide à lui montrer son sein en plein théfttre, et à 
lui démontrer par là l'inutilité de ses poursuites. Quant au 
nombre de ses amants , il est trop grand pour en donner la 

Tome U. 3i 



r 



CLEANDRE — CLEF 



tort de l>3rHi«< en nd, dil-il, qo'sprts avnii *ié Ir 
Inte. oo m nvi ioiiLtD'à sou hiitoiis. Sci iTcmures. hui ii-mieii> 
un on fagt de u pamnaat, ont canxc fait de* figes dt sa 
rlc . - Par ce mbiil |<a dt n»t>, il fwn din qoe T*« avait 
hit des omDïUçoDï de ta pi^e« 

ClimJrt (Le) d'amour et et Mitrs ,oir, soiAf le 
MX rf" Mil prince de Loriaiie ,_ ioul de^uictet Ici ad- 
pentuns amoureuses d'un prrnee fi-:inmis, par De Pe- 
benc de Mootpetal. -- Bounlâaux, Millanges, 1620, 
in-ia. — Kyon, 6ao5. 

Cléandre et CalUtt, ou r.ttiour rérlt^tle- Rouen , 
iTïO, in-ii (I7i3l. dis rom^uu). Amst. (Paris), 1721, 
în-ii- Njon, S^od. 

Citante tmuMire^x de la belle Mdiae , par de Bre- 
ihencoun. — Rouen; Besongne, itJ:6, in-ti. — Nyon, 
«907. 



ductîon el des remarques par M. H. Michelani. Pari», 
1866, pei. in-8. — Aubrj-, 11 fr. 

ir et les moyens Je gagiter les 

, in-8. -B. de Grenoble, n ■ 17S3..1 
{ Dùf. sur l'amour). — C'est probablement le même 
ouvT. que Iti Clef aes cours. 

Clef (La) des ehansotmiers, ou Recueil des vaude- 
villes, depuis cent ans ei plus , nol^s el recueillis pour 
la première fois par J.-B. Chr. Baltard. Au Mont-Par- 
ntsse et A Paris. 1717, i tomes in-13. — Cigongne, 



vnvlanses ioni faites, tiz; maïs la presque lolalil 
EODtenus dans ce lolame «ont uublîi!» aujourd'hui. 

Clef {La) des cœurs. Paris, ifi^o, 1071!. il 
in-i2, Iront, er. (Nyon, n" logio). — La Ha\ 
■- -ï (B. de Grenoble, 178411. 



Je', 



-Lenglet-Diilresnoyen parle dans !'ljO(,'Crfesi 



CLEF 243 

clef des cœurs, c'est du moins celle des faveurs, à ce qvc pré- 
tend un grand maître en amoyrs. » 

Clef {La) du Caveau; par P. C. ( Capelle) 4* édit. 
Paris, Cotelle , 1848, in-8 oblong, avec mus. gravée 
( tenant plus de la moitié du volume ). 

Volume très-utile pour tous les amateurs de chansons, de 
vaudevilles, d'opéras, etc. L'auteur y a rassemblé, par ordre de 
timbres, tous les airs que l'usase a consacrés. On entend par 
le mot timbre^ la désignation d un air quelconque en citant le 
premier vers de la chanson qui lui a donné lieu. Quelques ama- 
teurs sont habitués à désigner un air par son refrain, comme : 
N'en demande^ pas davantage^ au lieu de: Colin disait à 
Lise un jouVy etc. ; l'auteur rectifie autant que possible ces er- 
reurs. — Un autre alphabet contient les airs indiqués par le 
nom des pièces où ils se trouvent : Air de Joconde^ vaudeville 
d'Annette et Lubin^ etc. A la suite de ces tables, l'auteur donne 
un tableau des coupes, offrant la facilité de chanter Quelquefois 
une même chanson sur beaucoup d'airs différejits. 11 y a plu- 
sieurs sortes de coupes. Citons quelques couplets pour exemples: 

1° Coupes régulières. — Couplets de 12 vers, de 8 syllabes: 

J'n^avjons pas encor quatorze ans 
Quand il arriva dans la ferme: 
J 'avions fait l' plus biau des sermens 
D'n'acouter jamais les amans... 
Ce serment-là ça n' tient pas ferme; 
J 'us pourtant ben de la rigueur. 
Quand tous les jours après l'oi^vrage, 
André venait dans not' ménage. 
J'étais sensible à son bon cœur. 
Bentôt j' fus sensible à sa flamnie; 
Et quand il m' dit d'être sa femme 
J'attendais d'iui [bis) tout mon bonheur. 

[Épreuve villageoise) 
1 2 vers de 7 syllabes : 

Le briquet frappe la pierre , 

Le feu pétille a l'instant, 

L'amadou aussitôt prend ; 

C'est à peu près la manière 

Dont Tamour pour un garçon 

Enflamme un jeune tendron. 

Le cœur a beau se défendre; 

Fût-il aussi dur qu'un roc, 

L'Amour, dès le premier chop, ( on frappe } 

Sait l'obliger à se rendre. 

D'un caillou tirer du feu 

Pour l'amour ce n'est qu*un jeu. 

( Us Chasseurs et la Laitière) 



l 



X^ er« meunier Slmoa-Mi 
Obiifi d'Bller A 1a ville, 

Liitunt u lille i ion màaliD. 
En Dirtant îi Itti dit : • LucilE. 
tJe tB difendsde voir Calid; 
. El i"il Yoiioit en mon absence, 
f Ferme U porte promplemcnl. 
• Pour se dileadn d'ua smanl, 



. Qu'il {.«1 d«ili 
iWï de 7 ^Uabei: 

L'Amour csi un 
Il nous trompe • 



Uaoa dorma 
Un br» par 


it dan» un bocage, 
à, l'autre par lî; 


Son lit était 


un vert feuilUge. 


Ah 1 qu'on d 


on bien, comme cel 


Sou amant e 




Voyons, dit- 




Réveillons-la 


, réveillons la. ' 


Il lu) lira sa 


coleretle ; 


Réveillons-la, 


, réveillons-la. 


La belle touj 


our» sommeilla. 


de 7 syllabes: 


'■ 


D'une «naii 




Il faut agir t 


n tendresse; 


Un peu d'an 




Triomphent 


de la raison: 


Lancez cena 


in regard tendre 


D'une certail 


1= façon. 


AffKtei certi 


lin jargon, 


El le belle v 


a se rendre. 


I^ tout cons 






( Vaud. du Bal b 



CLEF 245 



9 vers de 8 syllabes: 



Qu'il se présente un agréable 
Beau comme un ange, fait au tour; 
Qu'il vienne ici parler d'amour, 
Papillonner, faire l'aimable; 
Qu^il me dise d'un air vainqueur: 
« Je meurs d'amour, sur mon honneur ! 
« Accorde moi ton petit cœur....» 
J'en fais serment des aujourd'hui, 
Mon petit cœur n'est pas pour lui. 

(Honorine) 

g i ers de 6 syllabes: 

Alors, dans la Provence, 
Ce beau pays de France, 
Simple laitière étais, 
Aline me nommais. 
Quinze ans était mon âge, 
Simple, natve et sage: 
Mon cœur au nom d'amant, 
Palpitait doucement, 
Et j'appelais doux sentiment. 

(Aline) 

8 vers de 8 syllabes ; Cette coupe est une des plus usitées » 
et elle offre plus de 3oo timbres différents à choisir ( Avec les 
jeux dans le village — J'ai vu partout dans mes voyages — 

— A voyager passant sa vie — Si Pauline est dans V indi- 
gence — Du Serin qui te fait envie — Ainsi y jadis, un grand 
prophète — Jeunes beautés, au regard tendre — Un page ai- 
mait la jeune Adèle — Heureux habitants des montagnes — 
Je lo^e au quatrième étaçe — J'aime ce mot de gentillesse— 
Guillot un jour trouva Lisette — Si Von pouvait rompre la 
chaîne — /)' l'instant qu'on nous mit en ménage — Un soir , 
iwrès mainte folie — Soir et matin^ sur la fougère ~ // 
faut gaîment passer la vie — O toi qui règnes sur mon âme 

— On s'est tourmenté d'dge en âge — Ohl vous ave^ des 
droits superbes — Aux refrains que Bacchus inspire — Le 
noble éclat du diadème — Mon cœur à l'espoir s abandonne 

— Depuis longtemps j aimais Adèle — Loin du tumulte de la 
guerre— De ma Céline^ amant modeste; etc. ) bien que nous 
n'en donnions qu'un pour exemple : 

Amour, laisse gronder ta mère, 
Amène ici toute sa cour: 
Cet aimable et charmant séjour 
Vaut bien ton île de Cythère. 
Que l'hôte en est affable et doux ! 
Et 9u'il mérite honneur et gloire 1 
Il aime à rire, il aime à boire, 
11 aime à chauler comme nous. 



r 



ChoK A3SC2 rare en £inéia\ , 
Tout it inonde anasit^ le blâme ; 

C'est Iou)DDrs mal. (tit) 
Mtûï, d^titnl qu'on 11 rcnamnis, 
Chaqnc jour, mai redouur rien. 
Qiuùd uoe iBinine Lioiape un hammE, 

C'est n)u)>iura bien. 

itJInoK, Molière et Tm-lufit) 



Lu qiûUa pour la bouchère , 
Qui n'a pliu le upiulcr^ 
Poia OD dit, ebei U purti^rc 
Que ce malin la fruitière 
A baim b diBi>;iitiire 





r« pndu tr 


a béquflle, 






S'ricflall Bar 








Quelle ôsi 1 


oWto fille 






Qui 1. rapp 








8 sj-ilûÈes; 
















Golllous le ch 


rme de ces lie 






Qu'un doui so 


imell ferme vo 


ïeuK. 




Quelebruild 






Aux doux accents de Pliilom 






Dormei donc, 


meschiresani 






Pour vou. i£:\ 


«lierai loujou 








IBomaHce à 


deux voix ) 


vers Je 


8 srll"!---!- 







CLEF 247 

Est-un crime de changer? 

Si l'amour porte des ailes. 

N'est-ce pas pour voltiger? ( ter) 

Couplets de 5 vers : 

Je ne suis plus dans l'ignorance, 
Je sais mon ba, bé, bi, bo, bu; 
Déjà mon petit cœur ému, 
Près d'un jeune berger commence 
A faire ta, lé, ti, to, tu. 

(Chanson de Panard) 

2° Coupes irréguuères, ou Airs dits de facture. 

Couplets de plus de 10 vers 

Suzon sortait de son village, 
On lui trouvait quelques appas; 
Air n'avait pas d' bien en partage, 
Mais un bon cœur et de bons bras. 

Travaillez donc, 

Mamzel'Suzon; 
Travaillez donc, jeune et pauvre fillettel 

Croyez-moi donc. 

Songez-y donc; 
Travaillez donc, jeune et pauvre Suzon. 
Ecoulez c' te voix qui répète 
Que l'argent ne donn' pas 1' bonheur, 
Et qu' lorsqu*on a la paix du cœur 
Notre fortune est faite. (ter) 

Couplets de 10 vers : 

D'une amante fidèle 
Nous avons le portrait, 

Trait pour trait; 
Celui d'une cruelle , 
Animal rare ici. 

Dieu merci! 
Ces messieurs peuvent m'en croire 
Ou bien venir ce soir 

Pour les voir, 

A la foire. (ter) 

{ Chanson de Collé ) 
Couplets de g vers : 

Un grenadier, c'est une rose 

Qui brille de mille couleurs; 

Il n'est pas de périls qu'il n'ose 

De surmonter par sa^ valeur. ( bis) 

Quand il a fini son service, 

Il pense à sa particulière. 

Le dieu d'amour le guide auprès: (bis) 

Voilà, voilà, voilà I ,t. » 

Voilà le grenadier français ( ^ '^^ 



I 



Noi pUliin ne loat qa'lmjiuhils. 
QuaiRl Irop d'éclat les eniiranne. 
Dans sn projtB l'Amour a'sdmet perBonne, i ,.,■, 
Ni l-Ailié dam «JTbienùil.. 1 f"' 

Coupltts de 6 Mrs : 



Me* omit, il faut jouir 
DeibicatdGlH vie; 

>bic. 
[RoiiB àa bois) 



Voill mon joyeui refrain 
Et mi [Ailocopbic. 



Puis, viennent les danses chantées, le> contredanseï, le_ _. 
Kt ( dont quelqaei anci, camme celle de Fronlin mari garçon 
• Selour d'amour el de folle, etc. < sont bien connues), Wm- 
glinea, sllemandee, tyrolienno, russes, polonaîees, hongroises, 
Sourrtes ou tranles, etc. ~Les RandeaDuet cavatïnes (comme: 
Enfant ch^rî des dames, des Visitandtim : Oui, c'en est fait, 
je me mirie, dn Prisonnier; Jeunes BUet qu ou mirie, à'ArtolpAe 
et Clara; A vovager, je paaserais ma vie, des Deux Edmond : 
L'Aude ta inutile, de Jeanxot et Câlin, elc. ), le: Barurollea, 
li;i oirs de chasie et carillons , les chŒurs, rondes el antres 

Ahl le bel oiseau, maman, 

Ahl le bel oiseau, maman. 



mi CCS airs dont les finales sont répiilée^ 
ulièrement propres i des rondes, que se i 
s plus drâlea et les plus originalEs. On ra 



Ne /a™|?mairp!"urer"pera™i^/' ' j'^*"™* 



CLELAND — CLÉMENCE 249 

ou les couplets terminés par ces sortes de refrains: 

Francs buveurs que Bacchus attire \ 
Dans ces retraites qu'il chérit, ( - to-«c 
Avec nous venez boire et rire... ( c/iori» 
Plus on est de Jbus^ plus on rit, ) 

Mais, terminons enfin cette énumeration. car voilà déjà beau> 
coup trop de « tous ces lieux communs ae morale lubrique, » 
comme ait Boileau, le Prud'homme du Parnasse, lieux communs 
qui n'ont rien de commun avec la saine morale d'aujourd'hui, 
rigoriste, janséniste, méthodiste, piétiste, robespierriste , terro- 
riste et fort triste. 

CLELAND (Jean), né à Londres en 1697, m. en 1789. 
Consul à Smyrne. De retour en Angleterre, en 1748, 
il publia l'histoire de Fanny Hill et d'autres ouvrages : 
La Fille de joie^ ou Mémoires de miss Fanny — Afe- 
moirs of a coxcomb, l'jbi. — Memoirs of a Woman 
of pleasure — Memoirs of the life of tne celebrated 
Fanny Hill. 

Clélie, par Mlle de Scudéry. Paris, 16 54-1661, 10 
vol. pet. in-8 (La Bédoyère. 80 fr. : Saint-Mauris, 141 
fr. ; De Bure, 299 fr.). — Paris, io56 (Solar. 266 fr.; 
Renouard, 390 fï.), 1660 (Nyon, n° 8261), 1606, I73i, 
10 vol. in-8, fig. (Potier, 40 fr.). 

C'est dans le tome l*** de ce roman que se trouve la descrip- 
tion du pars de Tendre^ si spirituellement critiquée par Boi- 
leau dans les Héros de roman; les afféteries de cet ouvrage 
paraissent d'autant plus ridicules que la scène en est chez lés 
Romains du temps de Tarquin. — Analysé dans la Bibliothè~ 
que des romans^ oct. 1777. — C'est l'élégant commentaire de 
Cousin qui a rappelé l'attention sur ce roman oublié. Tal- 
lemant des Réaux tome Vil. pp. 70-71, et V Usage des romans^ 
p. 61, font voir que sous des noms supposés, la plupart des 
personnages notables du temps ; Pelisson , Fouquet, la reine 
Christine, Mesdames Scarron, de Montausier, de LoDgueviile, 
etc., y sont portraiturés. 

Clélie, histoire véritable des folies du temps. Paris, 
1792, 2 part, en i vol., in-8 — Truebwasser, n** 1254. 

Clémence t roman moral, dans lequel les jeunes per- 
sonnes dont le cœur serait engagé trouveront des prin- 
cipes et des exemples utiles; par M"* Antoinette Le- 
groin de la Maison-Neuve. Paris, 1802, 3 vol. in- 12, 
avec une fîg. 

Clémence, ou la Fille de V avocat, comédie en 2 a. ; 
par M"* Ancelot. Paris, Marchant, 1839, in-8. 

Tome H 32 



a5o CLEMENT ~ CLIÎOMEDON 

CLÉMENT (Jsan-tterre). membre de Hnstinit, né 
sDraguignsa, en 1609: Madame de Montespan et 
Louis XIV. i868. — Les Verts fialants. 1840. 

CUmentina, ou te CigisMUme; par R.-i. Durdeni. 
Paris, 1817, ï vol. in-iî. 

CUmenline, comédit-vBud. cTi 1 acte; par J.-A.-F.-P. 
Ancelot et J aies Cordier. Paris, i836, in-8. 



Ctmentine. ou la Jeune Lesbienne, histoire galante 
et philosophique. Lainpsaque, an ne, ia-18. — Dres- 
den, en 1834, n" SgS. 

CUmentiiK, ou la BelU-nure, eem. pr. « arienes; 
par J.-B.-Ch. Vial, mus. de Fay. Paris, bd toi, io^. 
— Soleinne, n" 2477, 

Clémentine, reine de Sang^, par M"' de Gomei- 

Paria, Clousier, 1739, 2 vol in-iï. — Nyon,n°8745. 

Cléobuline, ou la Veuve inconnue, par L. B. D. M. 

a baronne de Marcé). Paris, Lamy, i658, in-8. — 
mlesse de Verrue, en 1737, 10 livres; Nyon, n" 
8911. 

Cléodamis et Lélex, ou t'Illustre esclave. La Haye 
(Paris), 1746, in-ii. — Nyon, 8911. 

Cléolthée, ou les Chastes advenlures d'un Candien 
et d'une jeune Xalolienne, par Jacq. Gaftarel. Paris, 
Boeolet, i6î3, 1624, in-8. — Nyon, Sgiï; Piget, n" 

Cléomédon, tragi-comédie, en 5 actes, en vers, par 
Pierre Du Ryer. In-S. — Nyon, n" 17397. 

La reine Argïrc, ayant en quelque estime pour PoUcandrc , 
en avait en un petit prince, puis elle s'étiit ensuite mari<!e avec 
le roi Urgère Elle en obtient aussi un Ris nommf Uikimédon, 

(ilie de Polieandte et réponse, l.i Valîltrc (Théûtre franc. I . 
507 ) dit: . Cette piicc est bien écrite, et 011 y Irome des'ïcrs 



CLÉOMIRE — CLÉOPATRE 2 5 1 

heureux ; entre autres ces deux-ci dans la scène 1'* , où Argire 
raconte à sa confideate comment elle a été sédvite par PoU- 
caudre : 

Et, comme un jeune cœur est bientôt enilanmié, 
Il me vit, il m*aima ; je le vis, je Vaimé,» 

Cléomire, histoire nouvelle. Cologne, 1678, in- 12. 
— B. de Grenoble, 17603; Nyon, 8915. 

Cléon^ ou le Parfait confident. Paris, Barbin, i665, 
i68o, in-i2. — Nyon, 8917 et 8918. 



Cléon, rhéteur çyrénéeny ou Apologie cT une partie 
de Vhistoire naturelle, trad. de Titai. (comp. 



parThorel 
de CampigneuUes). Âmst., 1750, 1759/ 1770, petit 
in-12, — iripier, 12 fr. ; Claudin, en 1800, 8 fr, ; 
Leber, n° 25 1 3. 

Ouvrage où les noms sont anagrammatisés : Nasiralo, la rai- 
son, etc. On devine ce que veut dire Cleon ; Touvrage est donc 
libre , mais le style est fort ennuyeux. Monselet, oui en parle 




Cléon, ou le Petit-maître. La Haye, 1757, in-12. — Luzarche, 
n° 2976. 

Cléonice, ou V Amour téméraire, tragi-comédie pas- 
torale, en 5 actes et en vers ; par P. B. — Paris, Wic. 
Rousset, i63o, pet. in-8 (Soleinne, n° io5i, 20 fr.; 
Baudelocque, 2 rr. yb; Nyon, n** i73o3]. — Cette pièce 
est analysée dans VHist. du th. frémçoiSj II, 79-81. 

Cléonice, ou le Roman galant, par M"* de Villedieu. 
Paris,.! 66g, pet. in-12.— Techener, en i858, 46".— 
Assez bien écrit. Reproduit dans le tome l*"" des Œm* 
vres de A/"* de Villedieu, 1702 et 1703. 

Cléopatra die Schône Zauberin vom Nil.,., (Qéo- 
patre, "la belle enchanteresse du Nilj la merveiiîeusc 
reine d'Egypte, récit romantique et nistorique) : von 
Ern. Pitawall. Berlin, Grosse, 1869, gr. iii-8 de a58 pp. 
(V. Polybiblion, 1869, IV, n« 2928). 

Cléopàtre (par de Coste de la Calprenèdej. Paris, 
Guill. de Luynes, 1647-58, 12 vol. pet. in-8 (B. de 
Bruxelles, Cat. des accroissements^ vl 268 de i836). 

— Leyde, J. Sambix, 1648 ou i653, 12 vol. petit in-o. 

— Paris, Joly, i663j 12 vol. pet. in-8 (Nyop, n° ^ ii). 
U existe une traduction italienne de ce rotnal^ par M»)oKao 



ïSa CLÉOPATRÉ — CLINIQUE 

BlMecioni; Veiiie, L69;, 6 vol. in-ii. — Dann Y Usagf du 
rti|IM«(l, a^8), Lenglel Dulremoï dit que, dans la CltopS- 

Ciéopdtre, reine d'Egypte (romaii)i par Jules de 
Si-Félix, Paris, Charpentier, iH3S, ivol. in-8, i5fr. 
— Elude d'antiquité bien réussie et estimée. 

CLEOPHILUS (Fr.-Octaviusl, poète latin italien, qui 
fiorissait dans le XV siÈcIe: Epislolarum de amoriSus 
libellus. 147e. — Oclavii JuUa et epUtolae de amore. 



■ Baro ToloKe, Boude, i6î4, ii 
i85i4. 

Lfs Fols. — Lf Camliale amoureux da Soleil. — Le Fol 
anglais tranijbrmé rn ta maîtreist à force de penser à elle. 
—le Franfolsjbl amoamx de soy-meiOie. — Les Bergers 
et bergères. ■ - BaccAus arec ses satyres. — Les Ennemies dep 
pastetemps d'amour. — Les Vierges reltales. — L'Empirique 



._. . . . _ Umphale, — Avnnir 

— Récit de la Renommée. — Cliasandre à laiis 
les chevaliers errants. — La Nuict. -- Pratague de la aaict. — 
— L'Amoureux à la nulcl. — L'Escolier qui va de nuict. — 
les Pages tireurs de laine. — Pyroale fouilieur. — Le hfagi- 
Clen Apollidon. -.- Les Sorciàres amoureases de trois jeunes 
bergers. — les Sorcitres à lears jeunes bergers. — Les Son- 
ges. — Cansoit de la serenado. -~ L'ombri.- Je Rodomonl. — 



e. Castor et Pollux. — Maxime en amour 



EvrariT Paris, Dent 

Clinique de la maladie syphilitique, avec atlas colorié 
d'après nature, représ, tous tes symptômes de cette ma- 
ladie; par Devergie. Paris, i8ï6-i833, ï5 livr. in-4", 
avec 180 pi,. 36o te. 

Clinique iconographique de l'hôpital des 
recueil d'observations et considérations praiij^tc^, 
par Ph. Ricord. Paris, 1842-51, in-4'', avec 60 pli 
et portr., i33 fr. 



GLIO — CLORINDE 2 53 

Clio, or A secret history ofthe life and amours of 
the late celebrated Mrs Samson. Londres, i -jbi, in-12. 

Cîitandre, ou rinnocence délivrée, tragi-comédie en 
3 actes et en vers ; par Pierre Corneille. Paris, Targa, 
i632, in-8. — Auvillain, n" 964. 

A la suite se trouvent des Mélanges poétiques de l'auteur , 
q^ai contiennent une épigramme que les éditeurs des œuvres de 
Corneille n'ont pas encore osé reproduire. L'abbé Granet, dans 
la préface des Œuvres diverses a* P. Corneille (Paris, 1738, 
in-i2), dit »,]u'il n'a « pas fait dillîculté de supprimer des plai- 
santeries d'un goût peu délicat et divers traits d'une galanterie 
trop libre...» — Dans la pièce de Cîitandre elle-même, il y 
avait quelques endroits lestes qu'on a supprimés dans la suite. 

ClitiCy nouvelle. Amsterdam. 1620, in-12 ( Nyon, 
8924). — La Haye et Paris, 1680, in-12 (Vassé n"* 76; 
Dresden, n° 984). — Ce roman est-il le même que le 
suivant '( 

Clitie (La)y ou le Roman de la cour, par de la Serre. 
Paris, Loyson, i633 et i633, 2 vol. in-8 (Nyon, 8923). 

— Paris, Loyson, 1640, in-8, titre gr. (Potier, i5 fr.). 

— Ce roman est-il le même que le Roman de la cour 
de Bruxelles? 

CLONARD (Ern. de), auteur dram.: Amour y folie et 
beaux-arts. 18 12. — Les Epoux de i5 ans. 1807 — 
L'Epingle et la Rose, ou les Talismans d'amour. 1808. 
— Les raux Maris, ou le Danger des épreuves. 181 2. 

C7ormi/e (roman). Paris, Courbé. 1654, i656, i tome 
en 3 vol. in- 8.— Nyon (8927). 

Clorinde^ nouvelle espagnole. Nûrnberg, 1804, in-8. 

— Vente A. S. (en i855). 

Clorir\de {La), comédie en 5 actes, en vers^ par de 
Rotrou. Paris, Ant. de Sommaville, 1637. m-4°. — 
Nyon, n"* 17407. — Analysé dans la Bibliothèque du 
théâtre françoiSy II, 210. 

Clorinde, ou le Sort des amanSy pastorale en 5 a. ; 
par Pierard Poulet. Paris, Ant. de Breuil, i5q8, in-12. 
Kare. — Nyon, n° 17253, La Vallière, //ï5^ a« théâtre 
françois, I, 298. 

Ils étaient deux amants oui s'aimaient tendrement, Clorinde 
et Raymond. Us s'égarent dans un bois afin de se prouver leur 



a54 CLOklSK — Cl.OSERlE 

Udrtw. Hoia. Is Ht Méllue qui iuit inwaretMe de Raymond 
iDlcm^ ka démoDi pour »jtvoir où il c&t. lis lui répoiidaii - 
Il est dint le eiron de Cloriode, endormi 
Tel fln'»utrtfon Adon. tlor» qui la Cyprise 
Lui migDKrdoil le poil en u molle pgflrJiM. 
Li yte (ail transporter Clnrinde *u tiaot d'i 
llfe «mmtne Riynood duii ton pibis. GriKS 
rhidc la lait wuvep et te aauve i — '■-' "~ - 
' " ^le Riymond ■eafait i 
(M. un beiu jeune hc 

' "' '■■■-- ■ "'orimle reconrulMin». repoMe 
in. QuiDl à RsymonJ, 1» Fie 



me: le Udie Riyniond 



_ , homme, aixami PhÛëN, ae pf- 

pir la: il la dtiivrc, et ClorimSe reconnilHuin, repbwe 

Méllaio veui bien a'ao cliacget « 

Clorise {l-itli pastorale en b actes, en vers;par Bal- 
ihUflr Bsro, Parie, Ant. de Soin m a vi lie , lôîi, 1634, 
in-8, fronl. gravé. — Tecbenet, iï fr.; Soleione, a" 
1049; Nyon, n" 17391. 

FIMe bien ii-tile d pauiblement conduite, dit la Vallliie 
ilOtl. du Théàlre friMf., 11, 48;. Voici un exemple de U 
veniScirilon, C'en Pbilldaa qui parle i Ettante de vaxxt de 

B. — C'«al irap, is ne «(Mirol* plu* longiemi ce 

P. -Si, de L 
Cherche 



£. remellanl U' laoachoir.— Causeur, rends ce mouclmir, ou de 
Je saurai châlier l'antcur et les complicei (tant de malices 

P. — Pourquoi les cachcs-tuî. — E. — Parcoque )'ai raison , 
Puisqu'ils sont faux témoin», de les meure en prison. 

Clorymènc (La) de .War.-aMws. Paris, Billaine, i 6î6, 
■! vol. in-8. — Nyon, iigîi) 

Closerie (La) des Lilas (hisioriette) , quadrille en 
prose; par A. Privai d'Anglemont. Impr. Frey, à Paris, 
1847, in-32 d'une teuillc. 

ClOKerie (La) des Lilas (chanson, ii] couplets avec 
refroin, signiic J. M.,..), Paris, impr. Bôucquin, 184g, 
in-8 de 8 pp. 

) des Lilas. ... 

à la Clos 



CLOTILDE — COCHON a55 

Clotilde^ par Alph. Karr. SnWitàt Histoire de Rose 
et de Jean Duchemin, par le même. Paris, G. Barba, 
i85o, in-4** de 6 feuilles 1/2, 4 fr. — Réimprimé plu- 
sieurs fois in-4", au prix de i rr. à i fr. 5o. 

11 y a aussi un roman intitulé Clotilde , esquisses de 1822; 
par le comte Gaspard de Pona (Paris, i83o, 2 vol. in-i8). — 
C'est le récit d'une aventure tragique. 

Clou (Le) aux maris, yaud. en i a.; par Labiche et 
Moreau (Eug. Lemoine) (Palais-Royal). Paris, i858, 
in-8. 

Club (Le) des maris et le club des femmes^ vaud. en 
I acte ; par Clairville et J. Cordier (Vaudeville). Paris, 
1848, in-8. 

COBENTZELL (MM. de), pseudonyme de MM. Em. 
Bouchery et Lautour-Mezeray : Maritalement parlant. 
i833. 

Cocatrix , iras, amphigouristique en 5 scènes (par 
Collé). S. 1. n. cf., in-8. — Soleinne, n° 2054. 

Les spectateurs, les acteurs et Tauteur lui-même n'ont jamais 
rien compris à cette prétendue tragédie , parodie de beaucoup 
d'autres. CoUé disait qu'on ne pouvait critiquer cette pièce, d'a- 
près l'axiome de droit : On ne peut juger sans entendre. — La 
Correspondance de CoUéy puoliée par H. Bonhomme , 1864 
(in-8, p. 474), parle de Cocatrix. 

COCHERIS (Hipp.-Fr.-J.-M.), né à Paris, en 1829, 
bibliothécaire a la Mazarine. Voir: la Vieille, ou les 
Dernières amours d'Ovide. 

Cochers (Les), tableau grivois, vaud. en 1 acte; par 
Dumersan, Gabriel et Brazier. Paris, 1825, in-8. 

Cochon {Le) mitréy dialogue (entre l'abbé Furetière 
et Scarron, par un bénédictm défroqué, nommé Fr. de 
la Bretonnière , ou plutôt de Chavigny). A Paris, chez 
le Cochon. 1689 (Cnédeau, n° 11 08); et s. d. (Holl.), 
in-i6 de 10 ff., frontispice représentant un cochon ayant 
mitre en tête (Nodier, 118 fr. ; Renouard, 33 fr. ; 
Pixérécourt, n° 1587, 70 fr. 5o; La Bédoyère, 81 fr. 

Réimprimé par J. Chenu, avec une dissertation de Leber ; 
Paris, Panckoucke, i85o, pet. in-12 de 36 pp. , tiré à iio ex. 
( I sur vélin , 4 sur chine, 5 sur papier rose, et 100 sur papier 
de Holl. }. Potier, n° 2145, 10 fr. Imitation de l'édition elzevi- 
ricnne. — Réimpr. aussi dans les Variétés histor. et UtV^. , 
publiées p. M. £d. Fournier, chez Jannet, en 1867 (tora. VI , 



COCHON 
■i H part â io5 ci 



pp. Kt) et suiv.) lErù il part & io5 ex., in-iâ de 40 pi 
Intitru est 1e cochon miUiJ. avec li dile i63âl. Ce li 

--'S* amiTt ber 

ircheiêque d< 



O dirige oïDirc beaaeoup de pr^Uu, «t si 



Godard, Tuliin de l' Archevédii. QuBal à l'ail 

tJeSon- — ,. 

_ . . , riMcndint Foncsull, loos 

U dnte de ilk>3: > l£ lay nytnt fsh mOlre an imat St-Micbel 
le nommi Cliuvlsiiv dit ta Brelonnifre, qui faîaiHl la Lardon 
du Hollandi-. û I ni ait t!nr d'une iiee de bou, ot on l'avait 
tâStuaé. . V^ra 1710, si l'on en croit la racitle intitulée: La Mu- 
sique du diable, ii est mtin dans cette abbaye, où il a i\l 
vingt ans. — Consulter lu noie dn Catalogue PiierÉcoDrt 
c<dle du catalogue Leber (n» 4178 ) ■ El les obaetTalioni '—' 
renanlia dt riditLon de M. Koumicr, — La fable di 
diatribe est celie'Ci. L'abbé de Poreiière moarut le 14 mai 

SCman , lequel de son cSti a appris i{ue sa fcmnia e 






qu'elle oc lui a jatnaï» procura d 
ion importune contre le:|udle il lu 
I YVagueslu-TS urisum.' — Furelii 

ils en France h sonl Ibimfa en 

C'est iTaborJ Franfda Harlay-Qnïnl , archavMjue 
m l'appellBit ainsi parceque citait le 5* Brcbévêqae 
«un Mme n'a pat pTua de poils que ce priîlal de mj 



Périgueuï , et 

— «Vous vous ï trompez, avec tf 
pond Furelière, c'dtoli. qnand ie pn 
it est sûr que l'évêque de Ptriguena 



Ici M. Foarnicr nippclCs ce couplet du fim 
om. m, pag. 3+1- 


.Udc^â 


Mascaron s'enflamme, 
Eunt près d'une dame; 

Mascaron s'erflamme, 
La voulant approcher. 

Tout plefn de zèle, 

Dans sa nielle. 

Lui dit; Ma btlle. 

Un priidicaleur doit toucher. 




e parle ensuite des exploits du cardinal Ces 


r d-Estrd 



évéqua de Laon, cxploils ei 



COCODÈS — COCU i57 

chesie d'Aumoi» ayant chtaaé una de set feminn ds chunbre, 
parce qu'iUe avoil un comniircB amoursui avec la marquis de 

voir âloignée de uiL galant, lui dil, pour se venger, que l'ar- 
chevique de Reims couchoic av;c la DuchesM d'Aumonl louMi 
les fois que le Duc ailoit « Vertaillea— • Quoil Mon ooclet 
. S'iScria le jeune marquis tout élonni. Ah I j^t peîue i le eroi- 
- re, et tu n'es qu'unu médisante. . — • Pnitque voai iwa in- 
• crédule, dll-elle au marquis, je voua le Teral voir dès que M. 

pour tautii giAce ù h Duchesse de denii:un:r deux jours daoaU 
maison, elle l'obtint, et le duc ritani parti, elleposu \t niirquia 
en lieu propre à la lalistaire. 11 vit emrer l'Archevêque avec 
une lanterne sourde, etc. • — Aprte la duchesse d'Aumonl, Il 
s'agit de la marquise de Cniqui, nitcc dudït prfial, etc. — En- 
fin, Furetière affirme il Scarmn, en icrailnant. que ■ il n'y > 
point d'éviquet . ni à' archevlques , ni de cardinaux, qui ne 
soient aussi cochons que l'archeviquc de Reims et le cardinal 
d'Esiries. . 

Cocodés (Les) , par une cocone, orné de grairareB. 
Paris, 1864, in-32, 118 pp., i fr. 5o. 



Coca (Le), par Paul de Kock, Paris, i835, 4, 70I. 
in-i2. Rfimpnmé plusieurs fois. Sujet traita d'une ma- 
nière un peu mélancolique el mélodramatique. La har- 
diesse du titre de ce roman lui a feit avoir une cer- 
taine vogue. — Le Cocu, suivi de Un secret. Paris, 
Barba, 1S68, itiV à i col., 80 pp., vign. de Bertall, 
I fr. 10. 

Cocu (Le) consolateur (car on en a besoin), hcéûe 
ancienne (composée par P.-Sim. Caron). S. I. (Paris), 
5789 (1789), 58io (i8io),in-iidei8 pp., tiré à peut 
nombre. Nodier, 20 fr. , Chaponay, 3o fr. ; Scheible 
(i855, p. 33i), ». fl. M kr.; Gancja, en i85i, 4 sh. 
— Réimprimé à la suite du Sermon pour la consola- 
tion des cocus (Roanni: i833), etdans les Pièces disa- 
Diliinfes. Paris, prËs Charenton (Bruxelles), printetupt 
de i856, in-i2, pp. i33 et suivantes ( y compris les 
deux contes en vêts: La Dame fidèle et la Femme 
scrupuleuse). 

Cocu (Le) content, ou le Véritable miroir des amou- 
reux, histoire nouvelle et galante. Amsterdam ( à la 
Sphère), 170a, pet, in-12, tiire gravé. —Techener, en 
i858> 8 fr.; A.ubry, en iS^g, t8 fr. , CUudin, en 1869, 



b te, — Ce volume est une céimprenon du Double 
coeu de BriSmand, petit ouvrage ayant pour morale iTïb 



I 



Cocu (Le) en herbe et eu fierté, com. en 5 actes en 
ven (p. Dumas), Bordeaux, }. Sétoumé, s. d. (1686), 
in-8.. — Njon, n- i83i3. 

U n'ejtiïte guère di "' 
n'JUit {ainaii paneoi. 
Une jeuiiE fille nppclie Clid amante a 
die, Kaleaunt Alcandre est no ealDnl qui 
' :. 00 proMlii 

-jinmé Saannrtlle. Les parcuiE 

est Mik OKO en berbe), que as tenuBia latiuic. 
Atora, loat jojEin, celui-ci l'JcriE: 

S'en tout ce qu'il me fiat poui rendre heaieux non son 
I ne veux qat cela pour (oui avoDt ma mort. 
Pourvu qu'elle répnndï â l'cxcis de nicn ii\s. 
Qu'elle tfayme que moi, qu'elle me loll lîdelte. 
Qu'elle mette sei soins ï me phtire en tout paint, 
QD'elle, txa mes vlenu ana, ne me méprise point. 
Et. ramme tous Im jours nous voyons ces coquettes, 
Qu'elle ne souffre pninT qu'où luj conli; lleurelles. 
Qu'elle UE sorte paa, que quand je le voudray, 
Quelle n'ayt point d'habits oui ne soit * mon gré, 
Qu'elle n'a.yt de piiisir que dans ma compagnie. 
Que pour moi seulement elle ni^ s'approprie, 

Qu'enfin tout sou désir soit i:îlui de me plaire ; 



Cocu (Le) imaginaire, com. en un acte et en vers 
(tirée d'une pÎLce italienne : h Cornulo per opinione), 
par Moliùre. Paris, 1660, in-12 (S,..,oft; 3o fr.j — Pa- 
ris, it>64j in-12 (Solar, ï5 fr.)- — Edition au Quœrendo, 



cocu AGE — CODE 2^9 

1662 (S....ofF, 19 fr.; Solar, 27 fr.). — Réimpr. en i665, 
1666, 1675, etc. 

Dans une représentation donnée, en 1773 , à Fontainebleau, 
on intitula cette comédie les Fatisses alarmes^ par ménagement 
pour le& oreilles des dames de la cour. Enfin, on adopta déiiiit- 
tivcment; S^anarellc ou le Cocu imaginaire. — On raconte 
qu'un bourgeois de Paris qui faisait l'homme d'importance, 
s'ima^inant que Molière l'avait pris pour l'orignal de son Cocu 
imaginaire , en témoignait toute sa colère a un de ses amis , 
lequel lui répondit franchement: « Il ne faut pas lui en vou- 
loir ; il vous a peint du beau côté en ne faisant de vous Cju'un 
cocu imaginaire* Etes-vous bien sûr d'en être quitte à si bon 
marché? » 

Cocuage (Le) à tout propos y histoire de ceux qui 
veulent ou ne veulent pasl être. Paris, Renaud, 1842, 
in-i8 de 3 feuilles. — A été réimprimé. 

Cocue (La) imaginaire, comédie (en x a. et en v. ; 
par Fr. Doneau). Paris, 1660, 1662, in- 12 de 48 pp. 
(Bolle, I fr. ; Soleinne. n? i3'j3, 4 fr.). — Suiv. la 
cop. à Paris (Holl., Elz.), 1662, pet. in-i2 (Soleinne, 
n° i38o, 14 rr. ; Giraud, 40 fr.; Nyon, 17651). 

L'édit. de 1660 fut publiée ditHxi , soas le titre d* Ametars 
d'Alcippe et de Céphise. — Cette comédie à été réimprimée à 
Turin, en 1870 (Bona, pour J. Gay et fils), pet. in-12 de x-48 
pp. , tiré à cent exerapl. , et fait partie de la Collection Mo- 
hèresque. — Quant à l'auteur, Franc. Doneau, il est peu con- 
nu, et il ne faut pas le confondre avec Jean Donneau de Vizé 
qui, dix ans plus tard , commença la publication du Mercure 
galant, journal littéraire dont la collection forma par la Auite 
488 volumes. 

Code conjugal, contenant tes lois, règles, applita- 
tions et exemples de Vart de bien se marier et d'être 
heureux en ménage, par Horace Raisson. Paris, Roret, 
1829, in-i8, avec i gr., 3 fr. 5o. — Aubry, en xSSy, 
2 fr. 

Code de Çythère^ ou Lit de justice d'améur, èpec 
le bordereau des dépenses et recettes (par P. Moct ou 
Moette). Erotopolis, 7746 (Paris, 1746), m-12. — Nyoh, 
10924; Leber, 2774; Alvarès (déc. 1861), 8 fr. 5o. 

« M. Moette, dit M. de Paulmy (n° 6091 de son catal. a»».), 
est fils d'un libraire et actuellement employé au cabinet de li- 
vres du roi à Versailles. » 

Code de la génération universelle, ou les Amours 
des fleurs, des animaux et particulièrement de VHomuke 



CODE 

tyt de la femme, etc. ; suivi de l'art di guérir Vimpuis- 
^Ifmce ou faiblesse en amour, terminé par un traité de 
[l fonaniime, ou masturbation dans les deux sexes, par 
'"irel de Rubempré. Paria, Lerosey, iSïg, i833, in- 
de i3 feuilleB, front. — Lanciin, 9' cat., 2 fr. 
Code de la toilette, manuel complet d'élégance et 

Mffhygiène; par Hor. Raisaon. Paris, 1829, '- " 

PipllTSfr. So{5'^^-^— ■--' '- 



:, par un 1 

Ï66, 3 fr. 



(j éditions la mËme année ; sans aucun 
simple changement de titre). — Aubry, 

Code de l'amour, ou Cours complet de définitions, 

~~ I suivi du Code pénal de l'amour; par H. Demo- 

!. Paris, i8i9,în-i8,fie. — Aubr}',eni8G6, 3fr. 5o, 

Cant. Petit vocabulaire det baudoire. — Langase des fleurs. 
— Tablettes Ba]anl« trouvét» dans 1« papiers fl'un homme à 
Il mode. — Pensées M mailmes. 

Code de l'amour, ou Décisions de Crthëre, par une 
.«^^j Aa i.la.w '..»».. ^..^.^ ^.ttu^^^ In^,— A^ t;^.-:^ 



Code des amants, ou l'Art de faire une __ _ 

honnête, à l'usage des personnes qui n'en ont pas 
bitude, par l'Ami (Mossé). Paris, gai. de Valois, 1829, 

Code des boudoirs, moyens adroits de faire des con- 
quêtes, de devenir bientôt heureux en amour el d'ac- 
quérir un certain aplomb auprès des femmes, par un 
jurisconsuUe de Cyihire (Horace Baisson). -Ouvrage 
mdispensablc aux novices. Paris, Bréaulé, 1829, tn-]8 
de 72 pp., 1 fr. — lia paru, à la même époque, plu- 
sieurs codes de ce genre. 

Code (Le) des femmes, ou Récils et entreliens sur 
leurs droits et privilèges, par un avocat, Paris, 1823, 
in-8. — Lanctin, en 1867, 9' cat., 4 fr. 

L'auteur, M. Aug.-Ch. Guichard (selon ks Supercherie 
nom ei\ 1828 une seconde >,'dilion considérablement augmentée, 



CODE 261 

en 2 vol. in-i2, avec 2 gravures. Mais, la même année, M. Nar- 
cisse-Epaminondas Carré, magistrat français, né en 1794) 
et qui s'occupait depuis 1821 d'un Examen sur le Code civile 
publia lui aussi un Code des fsmmes^ ou Analyse complète et 




tion. Paris, Roret, 1828, in-18. — Sont-ce ces deux ouvrages 

3ui ont inspiré à M. Dumanoir, Tauteur dramatique, sa comé- 
ie intitulée: Le Code des femmes (Paris, i855, in-8)î 

Code des mceurs, ou la Prostitution régénérée, suivi 
d'un projet d'une maison de refuge pour les femmes 
publiques dans leur intérêt personnel et celui de la 
société, soumis aux chambres par un patriote. Paris, 
i83o, in-8 de 16 pp., i fr. 

Code du divorce, contenant V explication familière,., 
de la loi du divorce, etc. ; par le cit. Garnier, homme 
de loi. Paris, Belin, an i" (1792), in- 12 de 86 pp. 
(pour la i" partie). 

Code épicurien j pour Vannée 1829. Choix de chan- 
sons anciennes, modernes et inédites, publiée par J. 
Rousseau. Paris, J.-P. Roret, 1829, in-18, avec x gr., 
3 fr. 5o. 

Code {Le) et V Amour, vaud. en i acte; par Merle 
et Simonnin (Porte St-Martin). Paris, 1821, in-8. — 
Soleinne, 2566. 

Code galant, ou l'Art de conter fleurette, par Hor. 
Raisson^ 1829, in-18, fig. — Aubry, en 1857, 3 fr. ; 
en 1860, 3 fr. 5o. 

Code (Le) matrimonial, ou Recueil des édits, ordon- 
nances et déclarations sur le mariage, par Le Ridant. 
Paris, 1766. in- 12 (Auvillain, n° 108). — Nous trou- 
vons aussi clans le Catal. des accroissements (7* partie, 
p. 20) un Code matrimonial. Paris, 1770, 2 vol. in-4*'. 
A la bonne heure, cela doit être un ouvrage sérieux. 

Code moral du mariage, ou les Secrets de la fé- 
licité conjugale, par Jacomy-Regnier. Paris, 1839, in-8. 
— Rostan, n° 1448. 

Code, ou Nouveau règlement sur les lieux de jpros- 
titution dans la ville de Paris. Londres, 1775, m-12. 
Leber, tome IV, p. 76; Alvarès (juin 1862), 8 fr. 5o. 



CODE — CŒUR 



Code prisirvatif de ta syphilis, ou Maladie véné- 
rienne, pticéài de l'exposition des aSgnes eitérieurs ou 
intérieurs auxquels on recoDaalira les peraonacs qiù 



CD sont infcciées, Iscniiné pat l'itidicatioa des mayi 

1. j icdes affections gtinitalea, etc. i par Mo 

li. Pari». i8 

_„ _ contre Vém 

des maladies vénériennes. 



de se priSservec dés affections oénitale», eic ; par Moi 
(de Rubemprt). Pari», 1819, in-18, fig-, a fr, 5o. 
Voir: Egide ctmtre Vénus, ou FArt de se préserv 



Codicille d'un wiéiRord, au Poésies nomiellti, d'\. 
Xtmenes. Paris, 1752, in-8 de 74 pp. 

pliqnt. — Le Conte qui n'en tsi pis du. — Le Grand SeÎBneur 
Bt BOn »î«!r, eK..En «oimOB. qoclqoes petits contss fort Tïtirus 



Codri tJrcei oràtioues, epistolae, silvae, satyrae, 
egtoeae et epigrammata, cura PhiL Beroaldi. Bononïae, 
TSo3, in-fol. li^Jîtian difficile à trouTer complète (La 
Valliire, j8fr.; Heber, i liv, iish.). — Venwe, 1^6, 
jtt-fd. (Courtois, sS fr.; Hdier, 11 ah.). —Paris, 
Jehan Petit, i5i5, in-4". — Bâle, 1540, in-4''. 

Antoine Urceus, né à Rubicni pris de Reggio en 1446, diait 
connu souB Is nom de (lodrni. Après avoir piofessj avec éclat 
à l'Université de Bologne, il mourut en i5oo, assas<<!né par des 
malfaiteurs: il laissait de nombreux ouvrages, que Philippe B4- 
luaUe rdunii et publia, en bsd<idiaal H un prdiji, Cal<<as Bcn- 
tivoglto, auquel il devait la communication de divers manuscrits. 
Trois de ces orationes sont fort libres. Dans le quatrième dis- 
discours, De mendaci morlalium vita, Codrus se défend conlre 
ses ennemis qui l'accusaknl de se laiaser aller à des vices to- 
lénïs dans l'antiquité, et U, il fait des récits sinuuliùrement li- 
bres. Dans le douiiiinc discouis, intitulé De hSidlo, l'auteur 
entre, uu sujet de la génération, dans des détails fort libres. M. 
Du Rûure, dans son Analecta-miio». I, aJg, (ranscrit tout an 
long une des bistoriettes cyniques racont^ïes dans le 6* discours; 
et Tlnimlseuil de Snint-Hyacnitlie , djiis s^s Mémoires lilté- 
Taires, (La Haye, 1716, lom. 1", pag. 3oo ) transcrit les pas- 
sa!;es qu'il )Ui>e les plus piquants dans le 4* et dans le ix' dis- 



CŒUR - COIFFEUSES 263 

Cœur (Le) et les lèvres, vers d'amour; par R. De- 
lormel (P. E. Monod). Paris, i863, in-i8. 

Cœur et sens^ nouvelles; par J. de Camé. Paris, 
1868, in- 18. 

Co^nata {Là) y comedia facetissima e nova, in 5 atti, 
di Nicolô Tani. Padoa. Pauîo Meieto, i583, in-8. — 
Nyon, n° 1872 1 ; Auvillain, n° ggS. 

COGNIARD (Hippolyte et Théodore), ou Cogmard 
frères, vaudevillistes français, et tous deux adminis- 
trateurs de théâtre; nés, le premier en 1807, le second 
en 1806. Us se sont aussi associés, pour leurs pièces 
de théâtre avec un grand nombre d'auteurs conterap, 
que Ton trouve désignés au détail des différentes pie- 
ces: A bas les hommes! — V Agnès de BellevUle — 
l'Apprenti, ou l'Art de faire une maîtresse — V Ar- 
gent, la gloire et les femmes — la Dame aux Gobéas 
parodie en 3 actes da la Dame aux Camélias) — le 
\al du sauvage — les Bamboches de l'année — la 
Belle aux cheveux d'or — la Biche au bois — Cik- 
lypso — la Chasse aux grisettes — les Chercheuses 
d'or — les Danseuses à ta classe — les Deux divorces 
— Elle, ou la mort ! — Et <i//er donCy Turlurette ! 
revue de 1862 (en i863) — les Femmes, le vin et le 
tabac — la Fille de Vair — les Filles de Vair — le 
Monde camelotte — la Nouvelle biche au bois— Oh! 
là! là! que c'est bête, tout ça, revue (1861) — la 
Reine crinoline — le Royaume des femmes — la Ré- 
volte des modistes — Roland furieux — le Souper du 
mari — Tronquette la somnambule. 

Coiffeur (Le) des darnes^ comédie-vaudeville en un 
acte; ^r Barthélémy (Mathieu-Barthélémy Troin). 
Paris, Tresse, 1 845, in-4°. 

Coiffeurs (Les) des dames contre ceux des messieurs 
(en vers). Paris, 1769, in-8. — Leber, n'^ 1837. 

Coiffeuse (La) à la mode, comédie en 5 actes, en 
vers; par Ant. Le Motel, sieur d'Ouville. Paris, Ant. 
Sommaville, 1647, in-4*' (Nyon, n° 17486; Techener, 
1 5 fr.). — Suiv. la copie impr. à Paris (à la Sphère), 
1649, P^^- in-i2. Edition rare, impr. par les Elzévier, 
à Lcydc (Techener, très-bel exemplaire, 65 fr.). 

Coiffeuses (Les) de Sainte-Catherine, vaud. en i a.; 



COIKFIER — COLETTE 



COIFFIER {Henri tla), de Moret, inspecteur de V 
aivertité en 1808, dévalé en 181 ô, versé dans la ca 
naitance dus langues du nord (russe, danoi», allemam 
Ariilippe. t8o3. — La Belle nièce. iSoS. — Ouliat 
1801. — Il a tait auisi un petit roman, imitant le geo 
du Sopha, intitulé'. Le Cheveu^ précédé du Voya 
(petit coole en vers); par un capit. de dragons, 

COLARDEAU, poète clëgiaque, Él<!gao[, mais r, 
amusant, né en [ ySz dans tes environs d'Orléans, i 



177Ë: Armide à Renaud, imiiê du Tasse. 1758. 
r,fitre amoureuse d'Hèloiseà Abeiiard. 1766. — Ifa 
cisse dam l'hit de Vénus. 176O. — Ses Œuvret. 
Le Temple de Guide, mis en vers. 1760. 

COLAU (Pierre): V Ami des plaisirs. 181a.—/.*. 
mour enchaîné par les Grâces. iSii. — La Belle G 
brielle, ou les Amours de Henri IV. 1814. — I, 
Muses en gagutUe — le Triomphe des amours. 1 81 

E Célc 



COLET (M°" Louise), femme de lettres fronçait 
née à Ail, en 1810; veuve de H. Colel en i8î5. El 
a voyagé en Italie et dans plusieurs aulres paya. El 
s'est trouvée souvent mêlée à des intrigues et à d 
querelles de camaraderie littéraire'. Ces petits messieu 
— la Jeunesse de Mirabeau — Lui, roman contempi 
rain— le Poème de la femme — ses Poésies. 1842. 



Colette et Lucas, com. en un acte, mêlée d'arielt 
(par le prince de Ligne). De l'irapr. de l'auteur 
Belceil), 1781, in-8, front, gr. par Cardon et vianett. 
mî-paga. — C'asl^ dit-on, le plus rare de tousles V' 
luints sortis de l'iroprimerie particulière de Beltàl. 
Biblioth. d'un château de Lorraine, n" i J34. 



COLIN-MAILLARD — COLLE 265 

en I vol., in-i2. — Nyon, ii°9g44. — Voir; Aventures 
de Colette. 

Colin-maillard (Le), comédie facétieuse en un acte, 
en vers de 8 syllabes; par Chap'uzeau. Paris, J.-B. 
Loyson, 1662, in-12, fig. curieuse gr. à Teau-forte. — 
Nyon, n° 17619; Techener, i5 fr. 

Colin-maillard^ ou Mes caravanes , mémoires hist. 
de la fin du XVI II* siècle (par Plancher-Valcour). Pa- 
ris, 181 6, 4 vol. in-12. 

Cet ouvrage offre un tableau des principaux épisodes de la 
jeunesse de l'auteur, jeunesse vagabonde et hardie. On sait qu'il 
s'était enrôlé tout jeune encore dans une troupe de comédiens 
ambulants qui passaient par son pays et qu'il parcourut ainsi 
fort gaiement toute la France. 11 ne manquait pas d'esprit ; il 
rima comme un beau diable, et par une fortune rare, il trouva 
sans trop de peine un éditeur qui publia sts trois gros volumes 
de contes en vers, intitulés : Le Petit-neveu de Boccace. Tout 
en continuant à écrire des pièces de théâtre et des romans, il 
jouait toujours la comédie, et il devint directeur du théâtre Mo- 
lière. La plupart de ses productions sont fort sans-gène, anti- 
religieuses, révolutionnaires même; Monselet en a fait un exa- 
men critique dans les Originaux du siècle dernier, pages 396 
à 304. 

COLLÉ (Ch.). homme de lettres, né à Paris en 1709, 
m. en 1783. Lie avec Gallet, Panard, Piron, Crébillon 
fils, il fit partie de la société du Caveau, si célèbre 
par sa gaieié. Secrétaire du duc d'Orléans, il composa 
pour le théâtre de ce prince, pour le Théâtre français 
et pour quelques petits théAtres de société beaucoup 
de pièces et des parades fort gaies. On le regarde com- 
me le premier chansonnier français pour les gaudrioles. 
On trouve des détails sur cet auteur dans 37 endroits 
différents des Mémoires de Bachaumont (Voir la Ta- 
ble alphabétique des auteurs et personnages cités dans 
les Mémoires secrets., etc., page 67); — A femme avare, 
galant escroc — V Accouchement invisible — les Ac- 
cidents, ou les Abbe:{ — Alphonse, dit l'Impuissant — 
Chansons joyeuses, mises au jour par un ane-onyme 

— Chansons qui n'ont pu être imprimées, etc. — le 
Chirurgien anglais -^ Cocatrix — Daphnis et Eglé 

— VEcumoire — de Galant escroc — Isabelle grosse 
par vertu — le Jaloux corrigé — la Mère rivale — 
ses Œuvres choisies — Parades inédites — Recueil 
complet des chansons — son Théâtre (ou Théâtre de 
société) — la Vérité dans le vin. 

Tome H 34 



[ 



COLLECÇAO — COLLECTION 



ColteclioH complète des Œuvres de Cribillon fis. 
JLondre» (Paris), 1771 (Nvon, n* .o33ol 1774, ï?/, 
1777. :4 tomes en 7 vol. In-ia (Du Rourd, ta fr.; 
Tïipier, 40 Ir j. — Maestrictit, l^T>, n vol. 111-12, 

£rtr. — Cal, M*" (Tro«B, en i8ri5). Edition come- 
Qt les Amour» de Zeokini^ul et l'Asiatique tolérant. 
CoUecliOH de différents oui-rages anciens, poésies et 
facéties, rtimpriméa par les soins deP. S. Caron (Paris, 
1708-1806), sur les manuKriis de la Biblioth&que Ij 
ValliËre, maintenant à La Dibliothêquc Impéciale. Voir 
te détail k l'article CARON. 

Collection d'écrits choiài, en tout genre, sur la Ré- 

L. tmlution de 178g et les événements qui l'ont suivie, 

Tijugu'i la restauration de iSi b. Environ afioo pièces 

• ■Atribuées en 122 portefciriUe» , gr. in-3. Collection 

t^ber, n° SoBg. 

Noai DDiu conumtBTcHU d'indiquer Id In piitiu qui ruifci- 
ment ia pitces k rapporlanl à noire BBjel 

PtmE l. P taa BBt r qaes contre le roi ta re de 1g comte 
d'Artoia, les pnncei In lu h de P na et nu res pîraon- 

ItMéiiagr royal m J —le Go- 

demichéToral — Les on n; \i 

comic d'ArWis Mans 

Pahtis XV. Facil es et p g rde es filles publi- 

ques, les griseltes les moucha ds et les mau a s I eux — C» 
cns, bâtards , femmes galantes d votes fouetl s Chronique 



P«BTIE XVtl Les Moue lies canlharides —La Pus grande 
putain de Paris, etc. 

Partie XVIll. VAulrichicnne en goguette. — Ij Pot très- 
pourri, représenté sar le théâtre de la cour. —Charles 11 en 
eertnhi lieu. ~ La France /oatue, etc. 

Collection d'héroldes et pièces fugitives de Dorât, 
Colardeau, Pejay, Blin de Sainmore et autres. Franc- 
fort, iTÔq, 1771. 12 vol, pet. in-12. — Scheiblc, en 
1867, 8 fl., Viollet-Leduc, Biblioth. poétique, p, 43. 

Contient: Les Soupirs du cloître: les Sens: les TourU-- 
rclles de Zdmis; Zélis au bain ; liste menviUcusc ; Caqueté 



COLLECTION 267 

Bonbec ; les Cerises: les Danseuses de VOpéra ; Lats et PHri- 
né. Narcisse dans l'île de Vénus. Abailard et Hétoise, Les 
Dévirgineurs ^ etc. 

• Monument curieux de la littérature de cette époque, curieux 
à conserver comme étude. On a peine à concevoir aujourd'hui 
qu'une imitation élégante d'une Héroïde de Pope ait entraîné 
une foule de poètes dans une route aussi malhenreuse. Pendant 
dix ans, peut être, on ne vit que des lettres écrites en vers par 
Philomèle à Progné : par Zélia . jeune sauvage , à Valcour , 
officier français ; par Monté{ume à Cortési par Héro à Léan- 
dre; par Jean Calas à Aajemme; par Catn à Mehala^ son 
épouse. Et ces suppositions ridicules, dans le but de donner 
carrière aux déclamations de la philosophie la plus commune, 
à la sensibilité la plus niaise ; et tout cela en quantité suffi- 
sante pour former environ la moitié des dix volumes, dont il 
est question I L'autre moitié est remplie de petits poèmes non 
moins fades. Ce sont les Tourterelles de Zelmis^ Zelis au 
bain, les Sens^ Echo et Narcisse, Lats et Phryné, etc., etc. • 
(Viollet-Lcduc). 

Collection de poètes italiens, imprimée par les El- 
zevier. Amsterdam, 1678, 9 vol. m-24, fig. de Séb. 
Lecierc. — Collection composée de: Gierusalemme 
liberata, 2 vol. — Aminta, i vol. — L'Adone. 4 vol. 

— // Pàstor fidOy I vol. — Filli di Sciro^ i vol.— 
Libri, n° bbSois, 70 fr. 

Collection de romans historiques, publiée par de La 
Borde, contenant : Histoire secrète de la cour de Bour- 
gogne, par Mlle de Laforce, 3 vol. — Histoire de Mar- 
guérite de Valois, reine de Navarre, par la même, 6 
vol. — Le Prince de Condé, par Boursault, 2 vol. — 
Les Amours du grand Alcandre, a vol. — Bianca 
Capello, imité de l'allemand, 2 vol. — Paris, Didot 
l'aîné, 1782-90, i5 vol. in-12 . Pixérécourt, 72 fr. 

— Voir ces titres séparément. 

Collection des gaillardises de Gros-Jean Dindon. 
Paris, i83o, 3 vol. in-i8.— Bolle, 8 fr. 5o. 

Collection des meilleurs ouvrages de la langue fran" 
çaise, dédiée aux dames (chaque ouvrage précédé d'une 
notice sur l'auteur) par Auger. Paris, Didot, 181 5, 17 
vol. in-i6. 

Collection, dite de la Duchesse , composée comme il suit: 

Zaîde. — La Princesse de Clèves, — Juliette Catesby. — 
La Comtesse de Sancerre. — Histoire du marquis de Cressy.— 
Mémoires du comte de Grammont. — Contes de Hamilton.— > Le 
Comte de Comminges. — Le Siège de Calais. 



[nçaù, com^Si 



a6a COLLECTION 

Collection des meilleurs ouvrages français, . . .,..,_ 

BIP des femmes, dédiée aux femmes françaises; pai 
lie de Keralio. Paris, l'auteur, 1786-1789, 6 voL 
ïn-8, avec fig. grmv. par Lebarbier. 

• Mlle de Keralio t éi£ aidée par Mejer et par d"anlre« teim- 
tHriat, qui ont mis A u disposition uoe fiiule de notes et de 
nolica inr l'aacieaac UlMratiire fronçai». On [ruuva dans «lie 
colleclioD un choli des ouvrages inédits de Clirislïne de Piun, 
publiés d'spr^ les manuscrils iu£diu de la BMiolhèqaf du 
roi. Elle devait comprendre, outre les notices et l«s dludéi sns- 
Ivtïguea, les principauK ouvrages compiels catupotâs par des 
lemnies depuis le siÈcle de Loni» XlV. Elle aurait formé î, 
volumes, miis il n'en > paru que 6. U Kévoluiian ayant sm- 
pendu cette publication. Mlle de Keralio épousa un foogueat 
patriote, Pierre-Fiançols -Joseph Robert, et elle fît paraître snn 
«ffreui livre : Crimes des reixts d' Francs ; Paris, 1791, in-8. 
Elle alla mourir à Bruxelles , où son mari se fil Itquorisre . 
tout avocat qu'il élail. Voir: Grmdeax et décùJence dei 3a- 

Colleclion des poètes français anciens, imprimée par 
CouBtelier, 1723-24' 10 vol. petit in-8. —Nodier, 
3Si fr.; Rosny, 10g Ir. — Un araateuriie Paria, 3iafr. 
— Fontaine, en 1870, aSo fr. ; Leber, n" 1691. 

Comprenant: Ch. Bourdigné. La Légende de M. Pierre F»j- 
£eu, 1713, I vol. — G. Crétin, ses poésies . 1733, i vuL — Fr. 
Villan, ses œuvres, 1733. 1 vol. — Lu Farce de maistrs Pa- 
theliu, I7j3, I ïcrf.-J. Marol,» ■" '■- ' "■ 



de Cl. 
I iTïS, 1 vol. — G. Coquillart, «es poésies, raî, i vol. 
lis] d'Anvergne, ses pnécies, 1714, 3 vol. — Œuvres de 



Itaroij iTïi, 1 vol. — G. Coquillart, «es poésies, 

— Martial d'Anvergne, se» poétie», 1724, ' 

Racan, 1733, 1 vol. - Quelquefois Bacs 
djDS ta collectioD, laquelle alors se compi 



!, par Villtmain. Paris, Mer- 
un, 1022 Cl annces suivantes, 12 Vol. in-:6. — Jolie 
collection (La Bidoyére, 80 fr.). — L'ouvrage devait 



traduction nouvelle, pm Romain Merlin; Evénements trag 
causés pur l'amour trad. de Plutaniue par Ricard. — Tom 
à V. Amour» de Théagines et Chariclée. par Héliodorc , 
par J. Amyol. — Tome Vill. Les paslorales de Longus , 
par Courcer. — Tome IX et X. Amours de Chéréas el C 



pjr Xi 
Luciad. 



COLLECTION - COLLETET 269 

toire véritable de Lucien, trad. par Et. Béquet ; Extraits des 
romans d'Antoine Diogine et de Jamblique. — Tome XllL 
Amours de Rhodante et Dosiclès , par Théodore Prodromus , 
traduction nouvelle, -r- Tome XIV. Aventures d' Hysminé et 
Hysmiuias, par Eumathe Macrembolite, trad. du grec, avec des 
remarques par Ph. Lebas. Les tomes VI, VII, et XV, n'ont 
pas paru. 

Collection of gems. Cameos as well as Intaglios tai^ 
ken from the finest Cabinets in Europe cast in co- 
loured kastcSy arranged and described by R. E, Raspe. 
London, 1791, 2 vol. in-4°, 58 plates. 

Cet ouvrage a été traduit en français sous le titre suivant: 
Catalogue raisonné d'une collection générale de pierres gravées 
antiques et modernes, tirée des plus beaux cabinets de l'Europe et 
moulées en verre colorié de manière à reproduire exactement les 
pierres antiques, par James Tassie. Ouvrage mis en ordre par 
Raspe, en angl. et en franc., avec 57 pi. Londres, 1791, 2 vol. 
in-4° ( prix, environ 5o fr. ). — Cet ouvrage est d'autant plus 
curieux qu'une partie des pierres d'après lesquelles les em- 
preintes ont été prises, ont été détruites depuis. 

Collection ofsongs bjr the inimitable captain Morris. 
London, 1786, 2 part. in-8. — Chansons libres et ba- 
dines. 

Collegio (II) délie marionette^ per ben educare le 
chicchere féminine, ossia lutte le femine galanti e 
principalmente da marito. In Chiccheropoli, 1764, 2 
part, en i vol. in- 12. — Baschet, n" 329. 

Petit livre fort rare sur les femmes et le mariage; il est si- 
gné Brioché ; sous ce nom, qui est évidemment un pseudonv- 
nie, l'auteur indique d'une façon très-facétieuse ce qui est utile 
aux dames; un domino pour le carnaval, des falbalas, franges, 
etc. ; du papier à papillotes j un manchon ; les livres divers 
qu'elles doivent lire , et aussi le livre de ménage, le livre de 
cuisine, etc. , par M™* Pet-en-l'air, Louison la Portière, Ninon 
la Tailleuse, Georgette la Blanchisseuse, etc., etc. 

COLLETET (Guill.), poète, m. de PAcad. franc., 
1 598-1659. Il était l'ainé de 24 enfants; mais lui, 
il ne fut père que d'un seul, François Colletet, duquel 
Boileau s'est durement et indécemment raillé. Quant 
à Guillaume Colletet, il fut assez à son aise , et eut 
maison de ville, élégante^ ayant appartenu à Ronsard, 
et maison de campagne a Rungis, près Paris. 11 es- 
saya de travailler pour le théâtre , mais il ne parvint 
qu'à faire des pièces fort ennuyeuses. Son ouvrage le 
plus important est une Histoire générale et particu- 



[ J7'* CULLETKT — COLI-OQUE 

lière dei poêles françois, renée manusctîts et conser- 
vée aujourd'hui à la BiHiothèque du roi , au Lourrc. 
Cet ouvrage qui forme 6 vol, 111-4° ^'^'^ tBbles alpha- 
bétique et chronologique, devait €lre plus vaste encore 
SI former dix voliimea, contenant 400 vies. Ses autres 
ouvrages tant moins imp^nsnls. Quant à nous, nous 
n'aurons à nous occuper que des suivants: Désespoirs 
mmouraix. i6ii. — Les Divertissements poétiques de 
tieur CoXUtet. i63i. — V illustre buveur à ses amis. 
1G40. — Ses Poésies diverses. i6ï6. — Queslion cé- 

■ Oire. 1646. 

I COLLETET ( FrancoisJ le lils, né à Pans, en i6i8. 

I tl vlïglt Lncore vers iO-j3: La Muse coquette. iGSg. 
-—- Paèiiies galantes, amoureuses et coquettes, 1673. 

Collier (Le) de la reine; par AI. Dumas (par Aue, 

Haquet). Pane. Cadoi^ t84g--''0, i: vol. in-8, Jejfr. 

5o chaque. — Réimprimé sauvent en format in-4 , ei 

en 3 vol. in-18 )é»uB i 1 fr. chaque. 

COU.IN d-HARt.EVlLLE (J.-F.K poCte comique , 

nin, Je l'Initituc, Maintenon (Eure-et-Loir), i-jH'i&oG. 

h i— L'Inconstant. — Mœurs du jour, ou l' Ecole des 

P jeunes femmes. 

COLUN de PLANCV (Jai-ques-Auguate-Simon), 
bomme de lettres et libraire, né a Plancy (Aube } en 
1793. —Atrélina, hist. du XIIP siècle. iSia. — Bi- 
bliothèque facétieuse. i832. — Le Droit du Seigneur, 
ou la Foadatian de Nice. i8ïo. — Mulier bonus. Al- 
phabet de la malice des femmes. 

COKLINS ( WilUam-Wilkie), litiér. angl-, né à Lon- 
dres i:n 1824: La Femme en blanc. 



te 



Colloque (Le) amoureux; ou Dialogues familiers où 
tst remarqué l'astuce et finesse des garçons et la fra- 
gilité dfs filles, etc. Cologne, P. Maneaii IHoll. ) , 1 670, 
pet. in-12. — Lair, li fr. ; Nodier, 5i fr. — Livre 



COLLOQUE - COLOMBINE 271 

zains mythologiques et enigmdtques ; par Estienne 
Valancier, 1 584, in-8. — Manuel du Libr, 

Colloque familier du vray^ pudic et sincère amour, 
concilié entre deux amans, trad. du latin, par Jacques 
Du Clerc. Paris, Denis Janot, i5^o, 1644, i545, in-i6 
de 1 5 if. non chiffrés , et 1 5o ff. chiffrés, hg. s. b. — 
Deneux; Bertin, 18 fr. 60; Potier, en 1870, n** 1616. 

Colloque^ ou Entretien de deux dames sur les obli- 
gations et les peines du mariage. S. 1. n. d., pet. in-8. 

— Bignon, env. i fr. 5o. 

Colloquios matrimoniales. Voir ; Coloquios , etc. 

COLMAN ( George ), poète angl. , né à Florence en 
1733, m. à Londres en 1794. Voir: The Jealous wife 

— Le Mariage clandestin. 

Colomba, suivi de la Mosaïque et(to) autres contes 
et nouvelles (entr'autres : la Venus d'Ille, la Perle de 
Tolède, etc. ): par Pr. Mérimée. Paris , Charpentier , 
1854, in- 12, 3 fr. 5o. 

Colombe et Perdreau, idylle en 3 a., par J. Cor- 
dier et Clairville (Variétés). Paris, 1846, in-8. 

Colombine- Arlequin et Arlequin-Colombine , com. 



en cr. (parLesagej. Paris, 171 5, in-8. — Soleinne, 
n" $2 " 



Colombine avocat pour et contre ; com. en 3 a. en 
pr. (par de Fatouville). Paris, 1 685, in-8. — Soleinne> 
n" 3237. 

Colombine femme vengée, com. 3 a. en pr. (par de 
Fatouville). Paris, 1689, in-8. — Soleinne, n° 3237. 

Colombine fille bij^arre; com. 3 a. en pr. (par M. B.), 
jouée à Montpellier, avr. 1702, ms., caul.La Vallière, 
n" 3454. 

Colombine mannequin, parade mêlée de vaudevilles, 
par Barré, Radet et ( Fouques-Deshayes dit) Desfon- 
taines. — Paris, an 11, in-8. — Soleinne, n"3237. 

Colombine, ou les Sept Péchés capitaux, vaud. en 
I a., par Carmouche et Paul Vermond (Eugène Gui- 
not). Paris, i85o, in-8 (Variétés). 



COLONEL - COLUTHUS 



Colonie (La), com. en 3 a. en pr., par de Saint-Foix. 
PkU, i7So, 1753, in-ii. — NyoD, tom. V, p, i38. 

Ctne pîi»» lui «usiKndue par ordru de l'auloritt, gai crut j 
trouver àa Uulli llceDcrcn i loolelois. on a dil que c'Etaït Poia- 
un, Id [>rinci{nl acMur de Is pitct, qui montil ivre sur le thét- 
(re, avall loU qudqtict gmies , et prononcé des paralas End£- 
cetUct, Cgtlc niice a été plus Uid réimprimde diin* lei Œuvra 
de Théitri Je Vanleiu-. 

COLONNA ( V.-B. ) cDntemp. ; L'Art de plaire (en 
V. franf.). 1867. 

Cùlaquio de las damas, agora niievainenle carregio 

}• emendada (irad. espJenole d'une panie du 3' dîa- 
OgUe d'AriiHn , par Fcrnan Xuareil S. 1., 1G07, pei. 
in-ii. — De Bure, ^gSi; Potier, en 1870, n° i6za. - 
Voir: Rofiionamento délia Nannae délia. Antonia, et 
Pornodidascalus. 



t55S (tn Sema, 

79, In-à, et Sara- 

1571 etiSSg, in-8 (BiM. ife Grenoble, n° 10981). 

\,c<. ouvrage se classe dans les dissertations de morale. 

Colporteur (Le) , hist. morale et critique; par de 
Chevricr. Londres, Jean Nouree, l'an de la vérité ( 1 7531 
in-i2. — Scheible, 3 fr.; Leber, n" 4711. — M.Gillet, 
dans sa Notice sur Chevricr, indiç|ue st^pi éditions dif- 
férentes de ce livre saiirique , qui fut l'objet de pour- 
suites de la police en Krance. 

COLUMNA (Franciscus) ou Franc. Colonne, né à 
Venise, en 1430; mort doir^-^-'- '-- = -- -' ■ 
PoUphili kypnerotomachia). 

COLUTHIS, poète erec, 1 
Thtbaidej vivait sous I emi^en 
gni depuis 491 ju^u'cn diS; 

Cilutlii lMeii,-e ravins, ur. cl lai,, cdidil M. Leandït. Bâle, 
i55i (B. de Grenoble, 15375). iSSg, j--* - - 



COMBAT — COMBEROUSSE 373 

:c Bekker en 1816, Schœfer en i823, et dans la Biblio- 
grasca de Didot. — Pour les traductions. Voir: VEnlc- 
:t d'Hélène. 

tmbat (Le) à mort, ou Mort héroïque de Propret, 
jdie comme les autres, ni pour rire, ni pour pleu- 
^par Grandval tils). Imprimé à la campagne, chez 
*iiarchand chapelier, au Creuzet, s. d. in-8. — So- 
rte, n** 3480; Leber, n° 2493 » — Cette tragédie, 
. est la même que celle du Pot de chambre cassé , 
Tmenté de deux actes, d'un Discours préliminaire, 
-, est attribué par le catalogue Pixerécourl à de Mé- 
..d, Quinet et Génibien. 

Combat (Le) d*Agapite, ou le Sa^e amoureux, poô- 
.c héroïaue , par ae Mézière. Pans, Loyson, io58, 
.1-8. — Nyon, n** 15246. 

Combat (Le) de Cupido et de la Mort , nouvelle- 
iient compose par le Banny de Liesse (Françoys Ha- 
oert, natif d*Yssoudun , en Berry). avecques plu- 
ieurs œuvres contenues cy après : Premièrement, le 
.combat de Cupido et de la Mort. — Item, la contem- 
plation poétique, contenant ks lamentables amours de 
'deux amans. — Plus les epistres cupidiniques ; plus , 
une eglogue sur la mort d'Erasme. — Item, la dueri- 
monie de Vénus ayant perdu son amy Adonis. — item, 
une exclamation contre dame VéroUe. — Plus, les bal- 
lade%^ epistres, rondeaux, dixains, huictains, chansons, 
et epitaphes. — Item, quatre élégies d'Ovide, traduic- 
tes de latin en françoys, le tout composé par le Banny 
de Liesse. — Paris, Alain Lotrian, avec privilège ( daté 
de 1541) in-8, fig. sur bois. — La Vallière, n^ 3 124, 
i3 fr. ; Yemeniz, en 1867, 390 fr., Cigongne, n° 808. 

Combat (Le) de V amour et de la fierté, par de Pou- 
train. Paris, de Varennes, 1666, in- 12. — Nyon, n"9646. 

Combat (Le) de mal advisé avec sa dame par a- 
mours , sur le jeu de paume^ cartes , dez et tablier , 
montrant comme tels )eux, loint celui des femmes, 
font aller Thomme à l'hôpital , avec plusieurs autres 
rondeaux et dizains, présenté au puis de risée. — Lyon, 
1547, in- 16. — Livre introuvable aujourd'hui, cité 
par Du Verdier, I, 420. J 

COMBEROUSSE (Alexis de) vaudevilliste, 
Vienne ( Isère j en 1793, m. en 1862: Avis aux 

Tome II 35 




r 



I 



374 COMEDiA 

buetiea, on t'Amanl singulier — les Deux Mourritxi 

— Le Domino rose— la Fille mat éUvée — Fritillrm , 
ou la bonne fille — la Grisette de Bordeaux — l'Hon- 
neur d'une femme — Juaniia, ou Volte-face — Mada- 
me d'EgntOHt — la Maîtreste — les Maris vengés — 
la Polka en province — la Reine d'un jour — Salvui- 
sy, ou VAmrmreux de la reine — Un amant qui ne 
veut pas être heureux — Une bonne fortune. 

Comedia de! Contile, ehiamata la Trinojjia^ (Sa. 
en pr.) MilanOj Fr. Marcheajno, iï5o, in-j," de 33 ff. 

— Parmi les perscinimees figurent les deuii cortigiane 
Laide et Hersitia, et Brondio, vecchio lussurtosa. — 
Soleinne, 4x55. 

Comedia del Sacrijtrio degli Intronatî. celebrato in 
Siena Canno i53i. &ins lieu (Venise?) ib'i-j, in-^ 
f Ubri, 4.» fr. ); — Veneiia, S. d,, in-8 (Gancia, 3o 
fr. ); Vinegia, S. d. (i538), in-8 de 68 ff. ( de Solein- 
ne, 6 fr.J. 



Cette plice npiritoeUe tt pleine de bardlesses i éU irod, t 

' ■ publiée pr-- '- -~ '-'- ' ' — "'- """ - 

e: Comea.. „.., ,. 

Seneise, BommA /ntromUi , eelebra ei 



iriDfaii et publiée ponr la 1" foîs, sa T545,p«r Ch. EMienoe, 
— — *- — Comédie du sacrifice de l'Académie rulgaire 



Ï/stronati , eelebrti es letx de Ka ,. . 
von, in-ifi goth. de iiâ ff. . fis. en boit; vendu 
78 fh. eu 1841). Voir nuwi: Us Abusi%. comidic. 

Comedia del vilio muliebre, composta per Marîano 
Manigcalco da Sientu Sienne, i5t9, pet. in-S ( Far- 
settij; — Venetia, Fr. Garone , 1^27, pet. in-8 de ï8 
ff. (Soleinne, n" 4168, 5 fr.) — Fiorenza, nel Garbo, 
1572, in-8 de 3o ff. (Soleinne, n° 41691, 7 fr. 5o).— 
11 y a d'aulres éditions. 

Comedia di Agostino Ricchi da Lucca , intitolala: 
1 Tre tiranni(% a. e prol. in v.). Vinegia, Rern. de 
Vitali, i533, in-4".— Soleinne, n" 4126; Rare. 

Les bienséances sont lolalemsnt raiiconnucs dans celte pièce, 
i|DÎ fin cependant reprSsenl^e A Bologne en présence de l'Em- 
pereur, du Pape et du duc de Florence. C'est Epiriluel , singu- 

voir que Girijalco ama Lucia, etaa Ûslagiro et Pilastrino, 
parasili, n'é beffalo e pvnito; Chrisauio aobils per astutia 
d'vna ragiana et d'uaa suafanlesca la sï gode solta uno in- 
ganno d'ara, coa parole di valerla sposar ; Pkilocrats, lor- 
nalo di Spagna , pensandaii d'hayi:r ne le man Lucia, si 
giace con lafante..., etc. 

Comedia di amore contra la 



COMEDIA 275 

intitolata il Bichiere (en vers, sans distinction d'ac- 
tes ni de scènes, par Mariano Maniscalco de Sienne). 
Vinegia, 1626, in-8 de 40 pp. Très-rare (selon le 
cataiog. Soleinne, n° 4166, cette édition est suivie 
du Strassitio de Campani). — Sienne, i5i4, Farsetti. 

— Sienne, 1 544, citée par Allacci. — Florence, sans 
date, Farsetti, et 1672, 1578, cat. de Ferrario. 

Comedia di Lodovico Ariosto^ intitolata : Gli Sup- 
posai , en 5 a. et prol. en pr. Sans lieu (Venise) i525, 
i536, (Soleinne, n°40Q5) in-8 de 32 fF. , portr. sur b. 

— Venise, i538, iSqo (Nyon, i8583), in-8. 

Ces premières éditions en prose, qui sont le premier travail 
de l'Arioste ( il a refait sa pièce en vers avec quelques chan- 
gements ) , ont été l'objet de plusieurs traductions ; la plus esti- 
mée est celle intit.: La Comédie des Suppose^ de L. Arioste , 
en itdl. et en franc. ) traduite par J.-P. de MesmesJ. Paris, 
Est. GrouUeau , i552, in-8 de 1 74 pp. ( Soleinne, 4100 ). — Cette 
traduction est plus exacte que celle de J . Bourgeois, C[\i\ l'avait 
précédée ( en ib^b). et que celle de Th. Muret {Théâtre eurO' 
péen). Ce dernier a fait des adoucissements pour le public du 
aIX* siècle, plus chatouilleux que celui du XVI*, lequel ne 
reculait pas devant la crudité des idées et des expressions. 

Comedia llamada Florinea, que tracta de los amo- 
res del buen duaue Floriano con la linda y muy 
casta i generosa Belisea nuçvamente hecha. For Joan 
Rodriguez Florian. Médina del Campô, ï55a, ih-4°. 
Très-rare. — Heber, 4 liv. 4 sh. ; Soleinne, n° 4822, 
37 fr. 5o. 

Comedia llamada Selvagia, en que se introdu:çen los 
amores d'un cavalier o llamaao Selvago, con una datha 
dicha Isabela, compuesto por Alonso ae Villega Sel- 
vago. — Toledo, Juan Ferrer. i554, in-4*'. 

Imitation de la Célesiine ; l'auteur, devenu dévot, en suppri- 
ma autant qu'il put, les exemplaires , ce qui les a rendus fort 
rares. Manuel. 

Comedia nova volgare (en pr. , sans distinction 
d'actes ni de scènes), di uno ecceliente poeta Mdhtuano. 
(Venise, 1 5 1 3 ) in-8 eoth. de 1 1 fF. non chiffrés. — 
Soleinne, n° 4639, 5 tr. 

Livret rarissime. Cette pièce manquait dans les collections les 
plus riches et la Drammaturgia n*en fait pas mention. Elle est 
cependant spirituelle et amusante. On y voit figurer \9Lrnffiana 
Lyda, et deux Villani , Tonol et Maie , qui parlent tantôt en 
prose et tantôt en vers le patois de la Toscane. 



r 



zyô COMEDIA — COMEDIAS 

Comedia nova da Noituni. 
Gaudio d'amore ( in terza rima ). VineBia, Seua, : 
in-8. — Libri, i5 fr. — Kyon, n" i858q, 

Comedia nuova pastorale intitulala: Déliai, (en v-, 
£ans distinction d'actEs ni de &cènes). 5. I. n. d. (pro- 
bibl. Sienne, coinm. du i6 bïëcIc), id-S de i6 pans, 
ttès-rarc. Libri, 16 fr. ho.— Pièce différente de» Jeu» 
autres Délia., aiéet. par Allacci. 

Comtdia pastorale (en vers) , nuov. camp, per Ang. 



et Écho sont du nombre 

Comedia ridieulosa dî Plaulo, intilolata Atinaria 

g:n lerta rima), rapresentata net monasierïo à'i Santo 
tephano.Vinegia,ZoppiiKi, i53o,in-8. Libri (n" 177H). 
— Celte pièce, une des plus libre» de Piaule, a été 
jouée en italien dans un couTent de Venise. 

Comedias (Laf) nuevai, eseogidas de lot mejores in- 
genios de Espana. Madrid, 1653-1704, 48 vol^ in-4''l 
contenant ti pièces chacun. — La plupart de ces to- 
lumes onl des titres particuliers (Voir, à ce sujet, le 
Manuel du libraire, tome II, col. 179)- Imprimés en 
diverses villes, ponant des titres dîHirents, ces volu- 
mes sont tellement difficiles à rassembler, c^u'on doute 
qu'aucun dépôt public en renferme la réunion entière. 
Nous avons sous les yeux une liste très-peu connue 
elle-même de toutes les pièces qui entrent dans ces 
^8 volumes de Comedias, et nous en transcrivons les 
litres qui paraissent se rattacher le plus à notre sujet: 

Obligacioa df lus mugfres, du mcnie. — Amor y honor, il 
Luis deVelmonte. — Bas pueden Zelos tjiteAmor. de Lope de 
— La DiscrclaEnamoraJj, éa mèms. —Amigo. / 



Vega. 



. __ . , — AgradfCer y no amor, du m 

No ay hurlai con las magcres, cararse y %-ettgarsi 
mira de Mescua. — Para reacer à Aiior, quLTrr vencerli 
Caldcror. — La Muter conlra el Comejo. Les trois jorir 



-La Vic)ortà°dl)''Amé^l"de"l^in^\'yiora,i 
Amor no ay eaganos , de Dio(!0 Enriquei. 
cion, de Agc/slin Mnmo. — Polre^a, Amor j 



>. Cal- 



COMEDIE 277 

Sîolis. — Los Très Afectos de Antor, Piedad, Desmaro y Va- 
lor, de P. Calderon. — El Galan de su mugery de J. de Ma- 
los. — Fin^er y Amor , de Aguslin Morelo. — No es Amor 
como se ptnta ( pièces de trois auteurs anonymes }. — Tam- 
bien da Amor libertad, de Antonio Martinez. — Amor hace 
hablar los mudoSy de Villaviciosa, Matos y Zavaleta. — Amor 
y no agradecer^ de Francisco Salgado. — No amar la mttgor 
fine^dj de Juan de Zavaleta. — Lo que puede Amor y ^elos 
(par un anonyme). — No ay contra el Amor poder^ de Juan 
Vêlez de Guevara. — Amor vencide de Amor^ du même. — El 
Amor puesto en ra\ony de Sébastian de Villaviciosa. — Amor 

Îor SenaSy de Tirso de Molina. — Victoria por el Amor y de 
acinte Cordero. — Hacer de Amor ay ravio (par un anonyme). 
-. Prodigios de Amor, par Villaviciosa. — El Amor enamo- 
radOy par J. de Zavaleta. -^Selva de Amor y ^eloSy de Fran- 
cisco de Roxas. — Amor de Ra^on vincido [par un anonyme). 
— No ay Amor como Jinger (del maestro Léon). — Rtesgos 
de Amor y Amistady de Juan Vêlez de Guevara. — El Amor 
hace discretos { par un anonyme ). — Todo es enredos Amor , 
de Diego de Cordova y Figueroa. — Poder y Amor Compi- 
tiendOy de Juan la Galles. — Tambien se ama en el Abismo , 
de Augustin de Salazar. — Varios prodigios de Amory de 
Francisco de Rojas. —El Amor mas verdadero (par un ano- 
nyme). — Mas merece quien mas ama d*Antonio Hurtado de 
Mendoza. — El Amor al usOy d'Ant. de Solis. — Vener el 
Amor almundOy de Fernandez de Léon. — Cual is afecto ma- 
y or y Lealtady o Sangre y Amor , de Francisco de Bances 
Gandamo. 

^ Comédie di Pietro Aretino ( il Marescalco, la Corti- 
giana, la Talanta, FHipocrito, toutes en 5 a. et prol. 
pr.). Vinelia, Fr. Marcolini 1542, pet. in-8 (vendu 17 
fr. en 182 5). — Quattro comédie deidivino Pietro Are- 
tino. S. 1., i56o (La Vallière, n° 3765; 11 fr.), et i588 
(Soleinne, n° 4008, 27 fr. 5o; Liori, 25 fr.: Nodier, 
58 fr. ; Veinant, 23 fr.), pet. in-8 de 8 ff. prél. et 286 
fF. de texte. 

Dans ces dernières éditions, l'orthographe est rajeunie et plu- 
sieurs passades ont été modifiés ou supprimés. — Toutes ces 
pièces sont licencieuses, ainsi que Tétaient, du reste, les autres 




dies ont été imprimées séparément * voir à leur titre particu- 
lier ; et , pour la traduction du volume lui-même, Voir : (Eu- 
vres choisies de P. Arétin. 

Comédie di Lodovico Ariosto. Venezia, Gabriel Gio- 
lito, i562, in-i2. — Nyon, n® i858i. — Contenant: I 
Suppositi. — La Cassana. — La Lena. — Il Negromante. 
La Scolastica. 



-i" 4637). — Conl. : U PaMorelta fedele (5 a. et prol j. 
— Mohere niarilo geloso (5 a. et prol.). — L'Inganno 
amoroso (5 a.J. — L'Innamorato dî due (5 a.]' — La 
Schisv» ehintse (5 a.). — L'Ailechina (5 a,j. — La 
B«1l3 p«1legnna Ifi a.]. — La Vendetu amorciRa (Sa. 



et pr.î, cic" — ffuova raccoita di commedie in verti 
deltahate ChiarL Venezia, 1763-1764, z vol. in-8 (So- 
Içinne, 4Q33). Conienanc: Gli Amantiin collera, etc. 

Comédie di Lodovico Dolce. Vinegia, Gabrîele Gio- 
lito di Ferrari, i56o, in-ii. — Nyon, n" i86i5. 

CualenaDi: 11 Iticuio. — Il Marlto. " Il Cnpilaao. — Fabri- 
tii. — BuSiano. — Toinoi cet piÈcei, ea S ades, onl i\t impr. 
■éparémenl. 

Comédie (en pr.), di Gio. Batt. Fagiuoli. Fiorenic, 
F. Moocke, 1734-38,7 vol., in-ia. — Soleinne,45i5j 
Nyon, n° igoôî. 

Coiilient enlr'aiitrci piccei: L'aver cura di donne è panii , 
OTVcro jl Cavalier Pitieino. — 11 Marilo alla main. — L'A. 

— Ciû^ çaroDon'è, OTtro il Cidabeoiconsomo. Gli AmanB 

furluna, olo.; loutus ea 3 aiUs, 

Comédie di Anton. Franc. Grazzini, detto ÏA Laaca. 
Venetia, Bern. Giunti, iSSa, in-S. — Nyon, n° i8638. 

Contenant; La Geloaia; — La Spiriiata. — Li Strena, — L« 
Sibilla.— La Piniochera. ~ I Pareoladi. Touies en 5 actes. 

Commedie (Le) di Jacopo Angelo Nèlli, sanese. Mi- 
lano, Federigo A^nellij 1762, S vol. in-8. — Nyon, n" 
1908 1. 

" - U Moglie in calzoni. — I 

-. -Jove. — Le Serve al forno. — 

iDia.-U Suocera c ta nuûta. — Il Tormen- 
j. — Il Furesticro in psliia. — La Doiloressa 

mante per dispteîio. - " " 

in mastSTcra. - ■■ "^'■ 

trz^. - ■ - ■ 



- - Viluppo, overo i 

a. - Il Faccendone. - L'Aaltaio. Ces 



Comédie di Sforza Oddi. 



JE, 



COMEDIE 279 

micitia. — Li Morti vlvi. — La Prigione d*amore. — Ces pièces 
sont en vers. 

Comédie dî Girol. Parabosco. Venise, Giolito, i56o, 
in -12. — Libri, 16 fr.; Nyon, 186 19; Soleinne, 4212. 

Contient : La Notte^ pièce très-gaie» en pr. — // ViluppOy en 
pr. — / Contenu, en pr. — el Pelegrino, en vers. — L'Herma- 
frodite, et le Marinato^ toutes deux en pr. et fort gaies. Non 
seulement, il y a des passages lestes, mais il y en a de satiri- 
ques contre le clergé et les momenes religieuses. Ces pièces 
ont été toutes aussi imprimées séparément. 

Comédie (La) académique. La Belle Paule, par 
Champfleury. Paris, librairie internationale, 1867, in- 
8, 32 D pp., 5 fr,; et in-i8 jésus, 32 5 pp., 3 fr. 

Comédie {La) de la comédie, ou les Amours de Tra- 
poliiu com. (i a., vers); par Dorimond. Paris, 1662, 
in-io (Bertin, n** 894; Nyon, n° lyôiy)- — La Comé- 
die de la coinédie n'est qu'un prol. en 5 se. et en v. , 
précédant les Amours de Trapolin (V. ce titre). 

Comédie de la fidélité nuptiale, en 5 a. et prol. jjr.; 
par Gérard de Vivre, Gantois. Anvers, i Sy^, pet. in- 
8 de 5i pp. — Soleinne, n** 797; B. du théâtre fran- 
çais, I, 216. 

Un monsieur a été pris ou tué à la guerre; un amant fait la 
cour à sa femme, et vient chanter sous sa fenêtre des chansons 
comme celle-ci : 

Toutes les nuits que sans vous je me couche, 
Pensant à vous^ ne fais que sommeiller; 
Et, en resvant jusques au reveiller 
Incessamment vous quiers parmi la couche ; 
Et bien souvent, au lieu de votre bouche, 
En soupirant, je baise l'oreiller. 

Croirait-on que Madame Palestra résiste à des discours aussi 
touchants? Heureusement que sa vertu n'est pas mise trop 
long temps à l'épreuve, car son mari qui n'était pas tué revient 
au 5* acte, et les époux s" entrebaisent et s'accotlent k la barbe 
de l'amant. 

Comédie (La) de V amour , par Ch. de La Rounat 
(Auguste Rouvenat). Paris, Lévy, 1857, in- 12, i fr. 

Comédie (La) de l'amour, com. en i acte et en vers; 
par J. Du Boys (Odéon, 22 janvier 1869). Paris, Dentu, 
1869, gr. in- 18, 36 pp., i fr. 

Comédie des amours de Théseus et Dianira , en 5 
actes, en prose ; par Gérard de Vivre. Paris, Nie. Bon- 



fons, i577,in-8.— Nyon, n" iyii3. — Réimpr. dans 
le Théâtre de Gérard de Vivre. Anvers, Janssens, 
i6oa, in-8. — Voir l'analyse de cette pièce dans La 
Valtière, Théâtre fi-anç... 1,114. 

Co/nédie {La) des comédiens, par Geoi^es de Scu- 
déiy; pièce en 5 actes, dont les deux premiers soni 
en prose et les trois derniers en vers, avec ce titre: 
l'Amour caché par l'amour (Voir ce titre). Paris, A. 
Courbé, i635, fn-S, fis- — La B, du théâtre franc. I, 
liS, dit que cette pièce ne mérite aucun extrait. 

Comédie (La) des comédiens, tragi-comédie: par 
Gougenot, de Dijon. Paris, |033, in-8. — BibUoth. du 
théâtre franc., II, 436. 

Cinq actes. Les 1 premiers sont en pnwc, et se passent en- 
tre lu comédiens, qui u disputent les rAles. Les ) derniers 
sont en vers, et eonllenueul nnu piico Qu"nn iMiirriiit intituler: 

nui de In courtiiine Calîste, qui le rcFuse parce qae il a quillf 
CIsrinde pour elle. Miis le hiiard fiit découvrir qae Simandre 

lennaïae par d«B corssires, Dts-lors , tout s'srringe; SimandrE 
^DK Cltrindc, et Cali«tâ épouse un lieur Filame. Il y a daas 
celte pièce un rSle de valel gourmand , appelé Fauslin , assez 

Comédie (,La) des comédiens, ou rAmour charlatan. 
com. en 3 a. pr. ; par Carton Dancourt. Paris, Ribou 

1710, in-8, — Soleinnc, 1496, Dancourt avait d'abord 
fait cette pièce en un acte seulement, mais il la trans- 
forma et y ajouta des airs, dont Giiliers fit la musique. 

Comédie (La) des comédies, com. en 5 a. en pr., Im- 
duile de l'italien; par N. Dupeschïer, Parisien. Paris, 
Nie. de Lacoste, 1629, in-8. — B. du théâtre fran- 
çais, II, 42. 

pris tant de peine à ne faire rien qui vaille, etc. ■ — Ce doc- 
teur est amoureu» de Mlle Clorindc et il lui déclare sa pas- 
sion ; miis. il a un rival, le Paladin, qui propose i Clorinde 
de contracter ensemble un de ces petits mariages si libres 
qu'on ne recherche même le coa5enle}nent de personne pour 

main de ss lillcau PaUdin: • Allei, chers enfanta, leur dit-il, 
yoHS enfirmer en quelqae lieu tous deux ensemble . et n'en 
parlei point que vous n j- fjssie^ un tiers. « — Le docteur, p- 



COMEDIE a8i 

que du triomphe de son rival lui fait donner des coups de bâ- 
ton. Dans une dernière scène , Griselin , le fou du docteur dé- 
bite une quantité de propos extravagants. 

Comédie (La) des Suppose^. Voir: Comedia di Lo- 
dovico Aridsto, intitolata gli Suppositi. 

Comédie du boudoir^ par Maurice de Podestat (Ed. 
Delprat). Paris, 1868, in-4", avec 14 eaux^fortes. ^ 
Superçh. littér., III, 195. 

Comédie et resjoyssance de Paris sur les mariages 
du roy catholique d'Espagne^ etc. Avec trois epitha- 
lames, le i*' à Hymen, le 2* à la Nuict, le 3* à Vénus; 
par Jacques Du Boys, de Peronne. Paris, iSSg, petit 
m-4'* de 22 ff. — Pièce en vers, sans distinction d*actés 
ni de scènes. — Coste, 1 5o fr. 

Comédie facétieuse et très-plaisante du voyage dç 
frère Fecisti en Provence vers Nostradamus , pour 
savoir certaines nouvelles des clefs de Paradis et d'en- 
fer que le pape avoitverdues (sans distinction d*actes 
ni de scènes, en vers}. Nismes, 1699, ^^'^^ ^® ^^ ff* 
— Soleinne, n** 8728. 

Farce assez spirituelle dont il n'existe, dit-on, qu*tin seul exem- 
plaire. Elle a été réimprimée à 25 ex. par M. de Montaran. 

Comédie galante de M. de B. ( le comte de Bussy- 
Rabutin, ou selon d'autres, Blessebois^. Paris (Holl.), 
1667, pet. in- 12 avec un front, représ, la comtesse 
d'Oïonne (Techener, 18 fr.). -- Cologne, Pierre Mar- 
teau, sans date, pet. in- 12 de 84 pp. (Soleinne, n" 
3832). — Edition suivie de la Déroute et l'Adieu des 
filles de joye (pièce en vers). Paris, au Manchon d'a- 
mour (Hofl.), 1690, petit in-8 (Catal. Desjobert, »® 
1088). 

Cette pièce , en quatre actes très-courts, et dont les scènef ne 
sont pas liées, a été attribuée à Bussy-Rabutin, parce qa*il 
était rhistorien satirique des débordements de la comtesse aO- 
lonne ; puis à Blessebois parce que, dans le Cabinet d'amour 
et de Vénus , elle a été réimprimée à la suite de Marthe Le 
Hayer^ petite comédie de cet auteur. Elle a été aussi réimpri- 
mée depuis, dans le Théâtre gaillard ( édit. de Glasgow, 178a}, 
et dans le Nouveau Théâtre gaillard ( Concarneau, f867 , 
tome \*^). Dans ces deux dernières réimpressions, elle a changé 
de nom, et est intitulée: La Comtesse dOlonne ^ ce qui la fait 
confondre avec la réduction de Granval. Voir : La Comtesse 
ctOlonne. 

Tome II 36 



COMÉDIE — COMÉDIENNES 



_ .,...__, aFeiniiie 

niaiy plaignant. Paria, i54i. 'n-8 de 16 ff. — Traduc- 
tion en vers, attribuée à Barthélémy Aneau, d'après 
celle expression de l'épiire dédicatoire : u L'Aneau tout 
rond m'envoye. » — Hebelinck, 5o fr. Voir le Manusl, 

Comédie très-éléganie en laquelle sont contenues 

let amoun récréatives d'Erostrale et de la belle Po- 

. tymneste (en vers et en i actes!, trsd. de l'ilalienj ^ax 

[ Mcq. Bourgeois. Paria, Jeanne de Marnef, i^ib, in-16, 

I 84 ff. — Duc de la ValliÈre, i5 fr. 

C'a! une tiadactiOD de la comiidie du Supposés àe l'Ariosli, 
aVEc Le Ireu de la scâae et quelf^nes noms changés. -.- L'cJcciupL 
qui a paû£ i la venlc La Valliâre esl le seul dont on ait en 
Eonnaisuiicc. M. de Soleïnne n'avait pu réabsir à se procuicr 
une copie de ulte pièce, qui est indiquée sans aucun diiail dans 
\t Biiliolhèguf de Théâtre français , (ome III , p. 143, 

Comédienne [La), comédie en 3 actes, en vers; par 
F,-G.-J.-S. Andrieui. Paris, Nepveo, 18:6, in-8, — 
Soleinne, Zlgz et Bigç. 

dientia, ou la Critique de la coWdienn?; par Dumeisan. 
Paris, 1B16, iuB (Soleinns, 0" îMÎ). 

Comidienne [La) amoureuse, [»>r Octave F£râ. Paris, 
Lécrivain et Toubon, 1860, gr. in-8 à î col., 48 pp , 
5o cent. — Paris, Décembre-Alonnier, 1870, in-iH 
Jésus, 187 pp., illosiraiion par Henri Rousseau, 3 fr. 

Comédienne {La), fille et femme de qualité. Bruxelles 
(Paris), 1756, 3 part, en 1 vol. in-12. — Nyon, n" 5304. 

C'est sans doute le même ouvrage que: La Comédienne, ou 
Mémoiris de la man/uiie de •" : pjr de Suiniï-Cioix. Bru- 
xelles, 1756, 7 parties in-12. — Voir aussi: La CommeJiante 



Comédiennes (Les) d'autrefois, par Arsène Houssaye 
(il y a sur la couverture: Les Comédiennes du temps 
passé). Cont. les esquisses biographiques suivantes: 



COMÉDIES 283 

Une Demoiselle d'Opéra. — Mlle Gaussin. — Prome- 
nade au Palais-Royal. — M"» Vadé. — Mlle Guimard. 
— La Marquise et la Comédienne. — Mlles Fel, Manon, 
Le Cler et Miré. — M"* Molière. — Volume curieux 
et amusant. Paris, Lévy, i855, in-i8. — 6* édition en 
i858, sous le titre: Princesses de comédie et Déesses 
d'opérUf Hachette, in-i8, i fr. 

Comédies d'Aristophane (ou de Plaute, ou de Té- 
rence),trad. en franc. Voir: ARISTOPHANE, PLAUTE, 
TERÉNCE, traductions françaises. 

Comédies et contes en vers^ par Ed. Mennechet. Paris, 
Dauvin et Fontaine, 1842, in-8. — Soleinne, 265 1. — 
Ce volume contient : La Marquise de Caylus^ com. en 
vers. — Une vengeance de femme, com. en vers, en 3 
actes, etc. 

Comédies et proverbes d'Alfred de Musset. Paris, 
Charpentier, i853, i856, 18D7, 1867, 2 "vol. in-12. 

Contient tome 1«': André del Sarto; Loren^accio; les Ca- 
priées de Marianne ; Fantasio : On ne badine pas avec l'a- 
mour; la Nuit vénitienne; Barherine. Tome II : le Chande- 
lier; Il ne faut jurer de rien; Un Caprice; Il Jhut qu'une 
porte soit ouverte ou fermée; Louison; On ne saurait pen- 
ser à tout ; Carmosine , Bettine. 

Comédies facétieuses de Pierre de Larivey , cham- 
penois. Paris, 1579, pet. in-12 de 8 ff. prél.. 120 pp. 
chiffrées et i f. pour Terrata. — Monmerquc ; 22 fi:.; 
Soleinne, i5 fr. 

Seconde édition; Lyon, B. Rigaud, 1597, pet. in-12 (Solein- 
ne, 14 fr.).— Autres réimpressions portant également l'indication 
de Seconde édition. Rouen, R. du Petit-Val, 1600. 1601, ou 
1611, pet. in-12 (Duplessis, 19 fr.; Soleinne, no*8o8 et 138 
suppl.). — On trouve dans ce recueil: le Laquais^ 5 actes, pr.; 
les Esprits f com. amusante dans laquelle il y a un rôle d'avare 

?ui a pu servir de modèle à celui de Molière; le Morjbndu 
le vieux Lazare, amoureux de la jeune Lucrèce, se morfond à 
sa porte; sa nièce, pendant ce temps, reçoit son amant; enfin il 
se décide à abandonner Lucrèce et à marier sa nièce ) ; la Veuve^ 
imitation de la Vedova de Nie. Bonaparte; les Escoliers (l'un 
séduit la femme d'un médecin , l'autre une jeune fille, qu'il é- 
pouse à la fin): /e Jaloux^ com. finissant par un double ma- 
riage. — Second recueil intitulé: Trois comédies des six der- 
nières de P. de Larivey, à scavoir: la Constance^ le Fidelle 
et les Tromperies. Troyes, ion, pet. in-12 (Soleinne, n° 808). 
Ces dernières pièces ne valent pas les six premières, mais comme 
elles n'ont été imprimées qu' une seule fois, elles sont beaucoup 



s84 COMÉDIES - COMETTANT 

•Wil paveiloil ther Eleitia, mS fr.; Solar, loo fr.i Njon, 
n" iTSÏSi. - Lï* pikti de Laimy soni tris-llbra. Elles oui 
tUiamarimia riaiwmeM, cl li^imeal ks tomes V, VI, et 

Srtie du VU* de I'^n;i«i Théâtre franfoii , pab)i< dans U 
bliothime EhcuirimHe {Ve, liraB« ■P*rt> li iQo eiempl- en 
a vul. in-iS. zo fr. ). M. JuuKt. «dllcnr de mie coHectioa In- 
liressaDle, y s ini^ré une jodiciiuac Dotioe, k laqoclta nxu 
empiunltrons queiqms lignes; > Le» piice» de L«river ewsrci. 
rint sur nolie tfaéitre une Influence considenUa, 

quelle faveur eÛM''tiin:nt ae 

lisdss pur les contemporains de l'auteur et par lei 

Du» «ID cours de pbé«e française ï la Faculli — 

Parla, M. Siinl-Mari: Ciraidiu a slgnslf por d'inginlenx rap- 
prorfiemenu les nombreus emprunt» que Molière aYOil faits i 
Lirlvey. Lari<ey ne compntail pas et ne truduisait pas: il pn- 
noit le pbn d'une piicc, et le modîHaîl i sa lautaisfc; il chan- 
geait le lieu de la ti:eoi:, SDUvent le nom des persaonages, lea 



, -jt piicea intéresBanie» pour 

1« public français. Parlais, il supprimait des scènes et des njlesi 
il ajoutait rinmenL Quant au dialogue, il le iriduisaïl pres>]Di 
louJDurs Gdilcincnt, en ayant soin cependant de le fianciser an- 
tint que pontble , tirant grand pirli pour cela des locUtioDI 
proverbiales et populaires. • 

Comédies, prouerbts, parades (par Ant.-Mar. Rccd» 
reret le comte P.-L. Rœderer). S. n, (Dinan), i8ai- 
1826, 3 vol. pet. in-8. — Soleinne, 2676. 

Edition tirfe A cent exemplaires et non mise dans le com- 
merce. On y remarque: MÎJf Delaunof à ta Boitille. — La 
Nail de nardl-gras. — Les Mœurs da baa temps — L'AmH- 
tieux réprimé, ou 11 nejhiit pas —— , etc. 

Comédies, proverbes et chansons, par Jos.-Alex. Sé- 
gur, Paris, Colnet, an X, in-8. — Soleinne, 2406. - 
Ce volume contient; Le Parti le plus sage — le Re- 
tour du mari — les Deux veuves — l'Amant arbitre. 

Cornes aiiioris, or the Companion of love, beîng a 
collL'ction of songs; first book, 1687 ; tifth book, 1694, 
in-foi. — Graesse, Trésor des livres rares, 1/ lîvr. 



S 



COMFORTS — COMMENT 285 

Comforts (The) of whoreing and the vanity and 
chastity, or the unreasonableness of love, withapoem 
in praise ofthe Pox. 2* édition enlarged and amended. 
London, s. n. , 1694, in- 18 de 48 pp. — Le poôme n*a 
que 2 pages. 

Comices (Les) d'Athènes , ou les Femmes orateurs ; 
com.-vaud. irad. du §rec d'Aristophane, par Scribe et 
Varner. Paris, 181 8, in-8. — Soleinne, n" 2640. 

Comiphonie (La) , ou les Femmes dans le délire; 
par F. L. Misethos (Théodore Pierre Bertin) Paris, 
Debray, 1802, i8o3, in-12, tig. — Techener, en i858, 
4 fr. — Traité curieux sur la chevelure des femmes. 

Comme elles sont toutes, comédie en 2 a. en pr. ; 
par Charles Narrey. (Gymnase dramat., en 1808). 
Paris, Michel Levy, 1868, gr. in- 18, 36 pp, i fr. 

Comme l'esprit vient aux filles, par Raban, 1849, 
2 tom. in- 18. 

Comme on aime à sei^e ans, par le marquis Eugène 
de Lonlay. Paris, Libr, du Biblioph,, 1868, in-12, 
36 pp., I fr. 

Commedia, ou Commedie. Voir: Comedia ou Co- 
médie. 

Commediante (La) in fortuna , sia Memorie di 
madama N. N. — Venezia , 175 5, 2 tomes in-12 
( Scheible, 5 fr. ). 

Commencement (Le) du carnaval. La Lanterne ma- 
gique bordelaise, ou les Cancans des femmes de la 
Halle de Bordeaux (en prose). Impr. Coudert ,. à 
Bordeaux, i838, in-8 de 4 pp. 

Comment aimait une grisette, par Henry de Kock. 
Paris, Cadot, 1867, in-i8 jésus, 275 pp. et grav., 3 fr.' 

Comment aiment les femmes ; par Valéry Vernier ; 
préface par Arsène Houssaye , 2* édition. Paris, Dentu, 
1862, in-i8 jés. , fig. , 3 fr. 

Comment aiment les hommes ; par M"* Olympe Au- 
douard. Paris, 1861, in-i8. — 3* édit. en i865 , avec 
le portr. de l'auteur. 

Comment finit une coquette , comédie-proverbe en 



a86 COMMENT - COMMENTARtI 

deui parties; par Adolphe Poujol. Paris, 1866, in-:8, 
»4 PP- 

Comment j'ai passé le mardi-^ras (l'homme au coin 
de son feuj. La préface datée du 10 mars i835 , est 
signée T. D. S. Salvo. C'est une aventure carnavalca- 
que arrirée à Naplcs. — broch. io-8. 

Comment la frouveWi'? Vaud. en i a. : par Ch. 
Pagesiset de Chambrait (Vaud,). Paris, iSS?, gr. in-iB, 

Comment l'esprit vient aux garçons, vaud. en i i, 
p. Alb. Monnier et Ed. Manm (Variétis). Pari», i85i, 

Comment les femmes se vengent, ou la Le^ndesi- 
duetion, com. en 2 a. en vers, p. ûalopue-d'Onquairc 
(Odéon). Paris, 1848, in-8. 

Comment on aime, romans et nouvelles, par Etienne 
Enault. Paris, rue du Croissant, 1868, t86g, 1870, 
in-4" à î col., iDO pp. , 1 fr. 5o. 

Comment on devient belle , nouvelle; par Henri de 
Bornier. Lyon, iS63, in-S de 18 pp. 

Comment on se débarrasse d'une maiti-ease, avec une 

f réface sur la légèreté française , par Lëon Gozlaa, 
ari*, Eiig Didier, i853, psi. in-16 de 96 pp., 1 fr. 

, étude de mœurs; par 
, 186.S, ln-i8 Jésus. 

t, par la 
Pans, Michel-Lév)', -"''- -""'• - " 

Lommeiitaires (Les) de César, 1612. Voir: Recueil 
gênerai des caquets de l'accouchée. 

Commentaria in iii. de meretricibus et lenonibui 
consllt mediol Aiiff. Steph. Carono. Mediolani, 
i5Ja, in-4 



Comme)itarii in tit. de publicis concubin ariis, t 
D. Hcrmondo Cboveionïti. Lyon, i55o, i564, in-, 
Spira-, (397, În-M (Verte h llresde, en 1834, n' 



COMMENTARIUM — COMMENTO 287 

— Réimpr. dans le tome XV du recueil de jurispru- 
dence de Fr. Zileti ( Venet. i584, 2 5 vol. in-fol. ). 

Commentariuin Francisci Lamberti de sacro con- 

jugio et adversus poîutissimum regni perditionis cœ- 

îibatum liber in LXIX positiotiès divisus, quidquid ad 

matrimonium spectat cômplexus est, etc. Argentorati, 

i524, pet. in-o. — Manuel, III, 788. 

Commentateur {Le) amusant , ou Anecdotes très- 
curieuses commentées par Vécrivain le plus célèbre de 
notre siècle ( par l'abbé Chr. Chayer ). S. 1. n. d., et 
1769, in-i2. — Auvillain, n° 1070. 

Recueil de dissertations et d'anecdotes curieuses et peu con- 
nues sur les femmes et le mariage, sur la virginité» les moyens 
de la retrouver, etc. 

Commentatio de varietate hymenum; Accedit ta- 
'bula iEnea hymenis specimina virginum, unicum puer- 
perae sistens, auct. J. G. Tolberg. — Halae, i6gi,pet. 
in-4° — Scheible, 3 fr. 5o. 

Commentatio historico-ph^sico-juridica de impo- 
tentia conjugali aliusque articulo de matrimonio re*- 
bus cognatis, auct. Jon. Georgio Simonis. Jenae, 1734, 
in-4°. — Auvillain, n° 175. 

Commentatio juridica, de nutabilioribus delictorum 
matrimonialium temvoribus; par Hoffmann. Lipsiae, 
1726, in-4°. — Auvillain. n" 192. 

Commento di ser Agresto da Ficaruolo (da Ann. 
Caro), sopra la jprima ficata del padre Siceo (Fr. 
Molza ), con la Diceria de' nasi ( la Harangue sur les 
nez, p. Dolce. In Baldocco , Barbagrigia da Bengodi , 
i538 (Floncel, 90 fr. ; Nodier, n^ 1006: Solar, 37 
fr. ) 1539 (Potier, 60 fr.; Renouard , 38 rr. ; Leber, 
n° 2404), 1540 (Debure, 21 fr. E. Piot, 20 fr. ), pet. 
in-8 de 56 feuilles. 

Annibal Caro fut un des écrivains les plus distingués de l'I- 
talie pendant la première partie du XVI* siècle. Il faisait par- 
tie d une espèce d'Académie qui prit le nom de Royaume de 
la VertUy mais qui ne subsista guère que deux ans (Voir: Di- 
cerie di A. Caro e di altri a re délia virtii). — Le Com- 
mento di ser Agresto a été reproduit à la suite des Ragiona- 
menti de l'Arétin, édit. de i584, S. I. n. d., et il en forme le 
3* volume. Les bouffonneries que contient cet ouvrage sont les- 
tes et animées, mais elles sont intraduisibles en français. Voir 
aussi la Ficheide, ouvrage qui provoqua le Commento, 



i88 COMMENTO — COMPAGNIE 

CommeHto nella caiijone de Firenjuola in Iode délia 
Sa Wiccia, Mnnl ou e, 1345, in-8, rare. — Voir; C'icala- 
menli del Grappa inlorno al soitetto. 

Commerce (Le) dangereux entre les deux texei ; 
par Drouel de MBupertuy. Bruxelles, fjii., 3 lomes 
in-n. — Pigei, n- 891; B. de Grenoble, «• 3299. 

Commerce de lettres entre mademoiselle Julie*"* et 
le chevalier de St-Marcel, Cylhère 1713, in-ia. — 
Mac-Canhy, 3 fr. 



__ _. ,. , j , _.i Letlrei tendres et ga- 
lantes de la jeune Iris et de Timandre. Paris, Bibou. 
l6Ba, a part, en 1 vol. în-ia. J Nyon , n" 9777) — 
Lyon, Ant. Periste. 169Ô, pet. in-ia, (Claudia, en 
1860, iS fr. ; B. Je Grenoble, n" 19042). 

COMMERSON (E.) conlemporain facétieui , le Ta- 
baib de noire siècle. C'est lui qui créa le Tintamarre 



défiler les Pensées d'un emballeur, in 
'ï d'une porteuse de pain, etc. On en a aussi 
n volume intiiuld; un million de bouffomie- 



scénes de Paris i Dona Frambaisias — lés Fredaines 
de Troussurd — le Jugement de Paris — la Pêche aux 
corsets — Un mari à l'étùuffée — Un souper sous la 
régence — Une bonne fille. 

Commis et demoiselles de magasin ; par Mlle X'", 
Dessins de Hadol, i" et 2' éditions. Paris, Le Cheva- 
lier, 1868, in.3î, tiH pp. , 1 fr. (Physionomies pari- 



cedia sacra, cui titulus est Joseph, per C. Cro 
invers, i538, in-iï, cl Tremoniac, 1544, rel 
- R.-S, A—, n'- 376 et 38ï. 



COMPAGNONNAGE — COMPÈRE 289 

narrations pour chasser la mélancholie, et faire paS' 
ser agréablement le temps à la compagnie. Paris, 1075, 
i685, pet. in- 12, joli front, de Rom. de Hooge. No- 
dier, 46 fr. : Veinant, 79 fr. ; Desq, 80 fr. ; Claudin , 
en 1800, 10 fr. ; J. Picnon, n** 801, io5 fr. 

Ce livre paraît avoir beaucoup de rapports avec celui qui a 
pour titre: Les Agréables divertissements y et surtout avec les 
deux recueils suivants: i^ La Compagnie joyeuse, par J.-P. 
de Memel, contenant toutes sortes de petites histoires et dis- 
cours facétieux, très-utiles pour ceux qui voyagent, ou qui sont 
en compagnie ; en francois et en allemand. S. i. , 1688 , in-12 
— et, 2° La Compagnie du voyageur, ou Recueil d'histoires, 
bons mots et discours plaisans , choisis pour la récréation 
des âmes vertueuses, et cour réjouir les plus mélancholiques. 
Imprimé dans la belle saison, par Jacques le Gaillard , s. d., 
in-12 (Manuel du Libr. 11, 194), 

Compagnonnage de la femme^ chant ( en 6 couplets), 
par Emile Barrault ; musique de F. David. Lyon, impr. 
de Perret, i833, in-8. 

Compatriotes (Les), vaud. en i a., par Henri Mon- 
nier ( Variétés ). Paris, 1 849, in-8. 

Compendium erotique, par M. le chevalier Tartuffi, 
Amsterdam (Brux.) i>. d. (1867), in-12 de i5 pp., 
5 fr. — En vers obscènes. 

Compendium totius tractatus de S. matrimonii sa- 
cramento, perR. P. Thomae Sanchez. Lugduni, 1626, 
in-24. — Auvillain, n° 1462. 

Compère (Le) Mathieu, ou les Bigarrures de l'es^ 
prit humain (par Pabbé Dulaurens). Londres ou Malte 
(Holl.), 1766, 1770, 1771, 1772, 1773, 1776, 1777, 
3 vol. m- 12; edit. peu communes (Leber, n** 2070). — 
Malte, 1786, 4 vol. in- 18 avec 12 fig. — Paris, 1793, 
1795, looi, i83i^ 1834, 4 vol. in-i^. — Blois, an 11, 
3 vol. in-8. — Pans, 1796, 3 vol. in-8, ou in-12 (l'in-S, 
pap. vél. , est la plus belle éd. existante ), iig. d'après 
Chasselat (Pixerécourt, 73 fr. ; Du Roure, 14. fr.: La 
Bédoyère, 141 fr.). — Avignon, 181 3, 4 vol. m-io. — 
Londres (Paris), impr. de la Soc. philosophique, 1829, 
3 vol. in-32 de raisin , jolie impression. — Il y a eu 
8 figures gravées d'après Horace Vernet, <jui devaient 
servir en 1 821, puis en 1824; mais l'édition n'a pu 
paraître, d'abord, à cause de l'incendie de la rue du 
Pot-de-Fer, et en 1824, parce que la censure arrêta 

Tome II. 3? 



trÙMMM. La pTcmiiic coollml lue DDtrca sm I bhIcut lignie; 
A. T. ! nlln M pDbKcBlicia de fut pu urminée. — Ce roman, qni 
MBtiint ont phllowptite tcis-hudis pour oMtt époque, fui con- 
imBà tf tqxanbrt iS5i, cmbbk outngciai ta morala pabli- 
OM et «HlieBie Ce litre i *lt Irad. en pliuicun laDRaca. va- 
ttamtor '' "' "" "" "-•— — - — ' — - - -■ 



iipagaol : El Compadre Ualeo, 

__ loiiTMl qui n'eut ~' — ■- - 

n de Cempire Malhin 



IoÙtihI qui D'eue qu'une coane «iateocc prit i 
- ■— Man— ■■• ■---- -" ' 



[anal da lâ octobre au 93 iéc. 1790. 

Complainte {Tht} of a lovtr's Ufe. ConircneiïT 
between a Lover and a Hy. London, iSrS, iii-4. — 
RfimpressLon faite par les soins de Dibdîn pour le 
Roiburgh Club. 

Complainte authentique .originah el seule vérita- 
iie SHr la grande catastrophe aesjltles de Paris. Paris, 
narcU. de douv. , ia3o, in-S d'une reuille, 7Ï c. 



anonyme si 



contre la mort pour 
n-i goth. de 6 ff. — Cène pîice 
lis les œuvres d'Alain Chartier. 



Coinpiatnte ât M. le Cul contre kx tnventeitrs des 

-'--galles. — Rr -■- '- "— ' — "• — *""" **— ■- 

5o) goih. - 



vert u galles. — Réponse de la Vertugalle au Cirl. Pari 



r 



! composée d'une jeunf d 



•n forme d'invective, a une anlre piice imptimdc 1 Paris 
..u .iSo, sous le liire ; Le Débat et complainte des neunières 
à lencoatre des venugalles. — La Complainle de monsieur le 
Cat »t aussi jnsérfc dans le Recueil Mnntaickin , tom. 11, p. 
i5o, et à la suite des Enirelieas de Mafdelan et de Julie, 
Luxemb. (Brui. ), 1866, pel. in-i!. pp. iJg il suiv. — Mon- 

Iranscrire sou longaec. Essayons cependant de choisir ce qu'il 



COMPLAINTE 291 

Ung temps fut, avant telz usai^es. 
Lorsque les femmes estoieot saines. 
Devinez, lecteurs, quand c*estoit, 
Que tant on ne me tourmentoit. 
Ce fut quand les cottes serrées 
Rendoient les femmes asseurées 
Des jolis babilz et cacquets. 
Des plus grandz et petitz muguetx 
D'amour; car quoyf en muguetant, 
Pour avoir ce que l'on prétend, 
Une heure ou deux on devisoit, 
Ce pendant que l'on avisolt. 
Le lieu convenable et propice, 
Pour donner droict en la matrice; etc. 



Complaincte (La) des chamberières sur le jeu de la 




'Apologie 
d'une chambrière; etc. 

Complainte (en vers) des filles auxquelles on vient 
d'interdire l'entrée des Tuiïleries à la brune (par J.-B. 
Marchand). S. 1. n. d. (1768), pet. in-8 de 8 ff. Rare. 
Lanctin, g* cat, 3 fr. 5o; Leber^ n° 1837, et n° 2533. 

— Réimpr. dans le Momus redwivus , tome I•^ 

Complainte des mal marie^, avec V Enfer des amou- 
reuXy mis par dialogues. Rouen, Constant, i6o5, in-8. 

— Nyon, 405 1. 

Dialogue en prose avec vers latins, italiens, et français, entre 
le Perdu, Virgile et Morne; le tout terminé par une petite tar- 
tine intitulée: Le Courier académique pasiager. Le Perdu, 
c'est l'homme marié et qui se plaints «Si on doit tenir quel- 
que chose cour un peu de temps, comme vous pourriez dire 
un cheval, je veux bien le voir pour n'estre trompé, et je suis 
contrainct, ô malheur, de prendre à la volée et sans la cognois- 
tre celle avec qui il me faut demeurer toute U vie. Les hom- 
mes se sont liez et assujettis d'eux-mêmes. 9 Plus Ton choisit 
une belle femme, dit-il, plus les galants , les gens d'esprit , les 
riches, les maquerelles , font rase afin de la débaucher et de 
tous déshonorer. 11 est force qu'elle fasse le saut pour quelqu'un. 
« Allez par toutes les maisons, ajouie-t-il , et espluchez bien 
toutes les familles, vous 'n'en trouverez guère qui vivent en 
repos, en plaisir et en paix , mais la plus grande pâhie gron- 
dent comme chiens, se battent par la maison, et se rongent le 
corps et rfime dans le lict, avec les dents de vllanie et d'inftt- 
res, etc.» Bien que cette pièce ne soit pas longue, elle est 
pleine de longueurs et fort ennuyeuse. Elle a été reproduite in- 
tégralement clans Ifi Bibliophile fantaiMsU^ pa^es 4J87 À 507. 



agi COMPLAINTE 

Complainte (Z^) du nouveau marié, 42 stances en 
huilajns de 8 ayll. S. l. n. d. (J Trepperel), in-j" 
goih. de 10 ff., fie. suv bois (La Valliére, 47770 ). — 



ment impr. à Paris, s. d. (vers i5i5), pet. in-8 de 8 
ff, goth. avec 1 lie. en bois assez singulières (Aimé 
Martin, 86 fr, ; Soïar, 5o fr. — La Complainte doulou- 

au nouveau marié. S. I. n. d. , 10-4" f;oth. de 8 

j~_, ._-■, — : éditiona sont très-carcs. 



Cetta pitee 1 ili riimprmée deux fois diD6 in dcmîera ttmvK 
d'abord dtns les Ancienma paéiles franc aiset (Paris, A. Fit. 
min DIdDl, i83o, pcI. iii-8 Kolh., lir^ iToeiempl.}; pi^u 
commencemcat du IV* toI. du Recueil de Montaîglon , EiiTolci 
lu pninicn hailains pour fcbintilloDsi 

Defaori, nauiei, de cesle Disse, ^^^_ 

Dehon, ne tous j boulu plus; ^^^H 

Dehors, chetîvelé vous cbsise, ^^^H 
Dehors, ou vous tstet perdus: 



C'fM le comble de 11 (olEe. 

FdI^ |e TOUS requiers pour Dieu, 



D'escbever 


Sùl"pe?d"f"«"^° 


Je n'esloje 


temps environ iroii 
point harlé, 



Complainte (La) du nouveau marié, avec le dit de 
chacun, lequel marié se complaiuct des extencilles qui 
luyfault avoir à son mesnaiee, et est en manière de 
chanson. Avec la loyaullé des hommes. Paris, s. d., 
pet. in-8 goth. de 8 fl. , avec 3 vign. en bois. — La 
Valiière, n" 2922. 



pnicedent. a 



dult dsns le tome 1" du recueil de M. de Mon 



, p. 219- 



COMPLAINTE 293 

328, et dans le tome HT des Joyeuseti ^^ Techener , où il oc- 
cupe 19 pp. 11 commence ainsi: 

Or' escoutez communément 
Et nous vous dirons en présent 

Complainte {La) du prisonnier d'amours, faicte au 
jardin de plaisance. S. 1. n. d. (vers i53o) pet. in-8 
goth. de 4 fF., 2 fig. sur b. — Nodier, 100 rr. Pièce 
en vers. 

Complainte du trop tard marié ; par Pierre Grin- 

fore. Chartres, s. d., pet. in-8 goth. de 8 fF. , fig. sur 
ois. — Tripier, 120 fr. 

Pièce naïve, en strophes de sept vers de huit syllabes. Un 
homme marié trop tard se plaint d'avoir dans sa jeunesse dé- 

Sensé son. argent et ses forces, et de ne pouvoir plus satisfaire 
ses devoirs d'époux. L'éloge qu'il fait des bontés et des qua- 
lités de sa femme n'est pas sans naïveté, et nous pouvons en 
citer les premiers couplets , bien que ceux de la tin seraient 
beaucoup plus piquants: 

Quand j'oy son babil, son langage, 

Ses gentilz termes éiégants, . 

Je me souhayte estre en l'aage 

De vingt-deux ou de vingt-trois ans; 

Des assaulx lui feroye si grans, 

Que tendrement souspireroit 

Du grant playsir qu'elle en auroit. 

Elle va es banquets ou dances. 
Pour cela et n'offence en rien; 
11 faut qu'el prenne ses playsances 
Quelque part, si je cognois bien. 
Parquoy je veuil dire et soustien 
Que plus souvent avec moy l'eusse, 
Se plus tôt marié me fusse 

On dit que l'homme en servitude 

Se met si tost que femme prend ; 

11 a seulement habitude 

A elle, qui bien le comprend. 

Qui le train du mesnage aprend 

Et y estudie en jeunesse 

Est honoré en sa vieillesse. 

Complainte du trop tost marié, (par Pierre Grin- 
gore ) S. 1. n. d. , pet. in-/(. goth. de o ff., fig. s. b. — 
Paris, s. d. , pet. in-8, ou in- 16 goth. de 8 ffT— Char- 
tres , s. d. pet. in-8 goth. de 8 ff. ; Crozet, 55 fr. — 
Réimprimée , avec la Consolation des mal marie3[ , 
Aubry, en 1860, i vol. in-12, i5 fr. 



COMPLAINTE 

vcr> ie S lylUbo, et elle conuDence abii: 



H même» cocacltres que la Complaiitcte du trop 
c Griatoïc f Voir le MmuwJ A Ubr., II, 17^ )- 
Complainte J,La) et avis que fait LujiaJar 



tfjElhlopie, à l'encontrt d'amour et d'une dame, con- 
tinuée jusques à leur tin. Mise de grec en caelillan, 
puia tiangtaiée en franc. , par Jacque» Vinceni. Paris, 



Complainte et chansons de la grande paillarde ba- 
tylonieane Ae Rome sur le chant de Pienne. Plus une 
dépioration des cardinaux, evesque» el touie leur com- 
t«gn)e, pour leur mÈre la messe, avec l'accord fsîl à 
Pofssy sur le pont de la cine. S. I., i56i , pet. in-S 
de 8 ff. — Rare. — La Vallitre, n" 3 198, 24 fr. 

Complainte (Lu) et lamentation des belles et illustres 
dames et belles pmcelles, filles de Romme adroyssant 



1 roj- 
gtnte^ S. 1. n. d. (l^r' 

1° 648. 



7 fF. En vers. — Crozet, 20 fr.; Heber, 4 liv. 
Cigongne, D° 648. 

Complainte et réclamation d'une de ces demoiselles 
à l'occasion de certaine ordonnance attentoire à la li- 
berté individuelle, suivie de Manon misanthrope , 0» 
Ah ! fjul-il qu'un homme soit cochon ! Paris, 1 83o, în- 

8 de 1(1 pp. — Chansons, 
Complaincle (La) que faict t'amant à sa dame par 



I. (Paris, J. Bonfona, vers i 548), pet. 

- - ,-.- e 4 ff. — Cigonene, n" 833; cat. deJ.-Ch, 

Brunet, n" 27 ï. — Paris, J. Bonfons, s. d. (vers 1548), 



n-8 Roth. de 4 ff. — Cigonene, n" 833 ; c 
•- -■- n" 273. — ParisJ. Bor'— - -" 
8 golh., 4 ff. — TtèB-ri 



Tabourol la donne dans U 



e Ma a 



COMPLAINTE — COMTE 295 

Complainte de l'esclave fortuné, avec 20 epistres 
et 3o rondeaux (par Michel d*Amboise}. Paris, Jean 
Saint-Denis (1529), in-8 goth. de 120 ff. 

Complaisances amoureuses faites à 3/"* la comtesse 
de G** par le comte de 5**. S. 1., aux dépens du beau 
sexe, 1758, pet. in- 12. — Scheible (1854, p. 282), i 
fl. 48 kr. 

Complément aux Fleurs du mal, de Charles Baude- 
laire (édition Michel Lévy, 1869). Bruxelles, chez tous 
les libraires, impr. Briard, in-i8 de 40 pp., 2 fr. 

Ce complément, dans le même format et les mêmes caractè- 
res que l'édition Lévy. en est une suite nécessaire. 11 contient 
toutes les poésies de 1 auteur non comprises dans cette édition, 
et condamnées en iSSj. 

Componimenti erotici del cav. Marina e di altri ce- 
lebri autori. Ginevra, s. d., in- 16. — Poésies. Ce re- 
cueil curieux contient à la fin quelques sonnets de 
TArétin. — Boissonade, n" 3 1 1 3 ; Auvillain, n" 878. 

Compromis, ou Contrat d'association ^assé entre 
deux garces ae Paris oui ont promis et juré l'une à 
Vautre de faire moitié de tout, S. \. n. d. (vers i63i), 
in-8 de 8 pp. 

Opuscule très-rare qui a sa place à côté du Contenu de VaS" 
semblée des dames de la confrairie du grand Habitavit et de 
la Blanque des files d'amour, i63i. Il existe une autre édit. 
du Compromis, qui n'a que 7 pages. , et en caract. plus pe- 
tits. J.-G,, en 1844, 3o fr.; Tripier, 60 fr. Une copie figurée 
sur vélin , catal. Méon, n° 2456. 

Compte, ou Comptes Voir: ContCf ou Contes. 

COMTE (M"* Aglaé de Bouconville, veuve Laya en 
premières noces, et, en secondes noces, veuve d'Achille): 
L'Amant de sa femme. i85o. — ^f"* de Lucenne, ou 
Une idée de beÛe-mère. 1845. —Le Veuvage. 1842. 

Comte (Le) d'Amboise, nouv. galante (par Mlle Ca- 
therine Bernard). La Haye, Abr. de Hondft, 1689, pet. 
in-i2 (Potier, 20 fr.). — Paris, Barbin, 1689, * "^^^' 
in-i2 (Nyon, n" 83 1 5). — Réimpr. dans la Biblioth. 
de Campagne., i" vol. 

Comte {Lé) de Cardonne, ou la Constance victorieuse., 
histoire sicilienne (par M""* Durand de Bedacier). Paris, 
170a (Vassé, n® 77), 1734, in-ia de 222 pp. 



âge COMTE ■ 

Comte (Le) de Clermont, sa cour et ses maîfreSMt, 

lettres familiares, recherches et documents inédits, pu- 
bliés par Jules Cousin. Paris, Acad. des bibliophiles, 
1867, 2 vo!. in-18, 4i5 pp., porlr. et grav. 

Comte (Le) de Dunoh, par la comtesse de MuraL 
Paris, Barbin, 1671, in-i», — Nyon, n" 3357. 

Comte (Le) d'Essex, histoire angloise. Paris, Barbin, 
1678, in-12 (Nyon, n^ 8585). 

U Comte d'Esfti, -"■ H"""'"- <«t«/.- « B„l^«t^ d'Pliia. 
btth, refus ifAngleli 



Comte (Le\ de RichemonI, nouvelle historique ; par 
de Juïenel. Amsierdam (Paris), i58o, in-12. — Nyon, 
n° 8604; Leber, n" 1286. 



I rspoum «1 prenant pOMession du trflnt 

nom de HeniiVll. 

Comte (Le) de Saint-Germaiii et la marquise de 

Pompadour, par M"* de D..,., aut. des Mémoires d'une 

femme de qualité (par de Lamothe-Laneon). Paris, 

1834, 3 vol. in-8. 

Comte (Lé) de Saint-Méran, ou les Nouveaux éga- 
rements du cœur et de l'esprit. Paris et Mastrîcht, chez 
Dufour, 1788, 4 part. pet. in-13, —Roman asseï 



Comte (Le) de Soissons, nouvelle galante (par Isaac 
Claude, min. prot.). Cologne, 1677, 1687, 1690, 1699, 
1706. 1718, in-12 (Nyon, n° 8418; Leber, n" 2240). 
— Réimpr. sous le titre: Amours de M"' d'Elbeufet 
du comte de Soissons, nouvelle historique contenant 
plusieurs anecdotes du card. de Richelieu. Amsterdam, 
173g, pet. in-8 (Leber, n" 2194; Claudin, en 1860, 4 
fr. ; U Bédoyire, i3 fr.). 

Boman assez agréable, mais sans nuUc vérité et même sans 
connaissances historiques. Un arrangeur moderne a jugi à 

chcsse ifElbeuf, roman historique du siècle de Louis Xlll; par 
madiirac de ■"■: Paris, i8o5, un vol. in-i3 [Pigoreau, n' 3ii). 



- Scheible, 3 fr. 5o, 
Comte [Le) Ory, anecdote du XI' siècle, vaud. t 



COMTE -- CtWlTESSÈ 2f$7 

I iEi. ; "par Scribe et Delèatfe-Poirson (Vaudeville). Pirtai, 
x8io, în-8. 

Comte (Le) Ory^ opéra en 2 actes ; par Scribe et 
ï^ossîni (Opéra). PzAs, Ï828, in-8. 

Comte (Le) Or^, par Raban. Paris, Sanson, etneray. 
édition, raris, Corbet, i838, 3 v. in- 12. 

Comtesse (La)i comi-parade^ un acte en pr. Londres 
(Paris), 1765, in-8 de 48 pp. — Soleinne, n** 386o^ 
Nyon, a° 18402. 

Cette pièce a été probablement représentée sur le théftûre tki 
duc d'Orléans, petit fils du régent, quartier du Roule; elle est 
dœ à CoHé , ou peiit^tre «atflem^m rc^ustëe par lui «ttr un 
canevas de Segonzac dn de Saflé. Une oomteBse reçoit la visite 
de quelques gens à la mode qui s'en vont tout liabilléB pour 
jouer une parade en société, et qui en font chez elle la répéti- 
tion. Ijl comtesse y prend ipnt et \aat lia bodt de rôle: 2iza- 
belle va épouser Léandrç;, mets veut avoir au^niravant affaire 
avec Gilles ; d'un autre coté, elle est jalouse de la petite Croc- 
au-Sel , qui coquette non seulement avec Léandre, mais avec 
'(^tlleë. Le papa -dlsabelle , le ¥»ère CaMandre, dont Gilles 
«A lé vatét, etmii veut au^i avoir *Groc-ao-Sél , est furieiK 
contre Gilles, et te méX à la porte de la fnaison en l'appeKaift 
Jaebttés 'Détoge. Cela fait, Cassandre propose aussi a Groo- 
au^Sél de répoQser, de -sorte que cefa fera detnc maria^ à dé- 
lëbrer le 'soir même. « Je croirais, ma foi bien, ajotitfe*t-il, OOè 
notis sommes tons un peu parents , et que ttotts pouvons 'notfs 
-marier sante dispense. » -Mais les autres préfèrent que -les ého- 
aes «oiem fkftes -régulièrement. — Cette petite farce, assez ron- 
dement menée , est amusante ; elle a été réimpritnée à Brtmét- 
les, en 1866 (par Mertens pour J. Gay.) à 106 exen^pl. , pet. 
in-l2 de 64 pp. , ^ fr. 

Comtesse (La) aux 4roie ^alattte. Bentières amaur*^ 
par Alph. Brot. Paris, Souverain. i83q, 2 vol. in-8, 
1 5 fr. — Rëhttpr. k môme atitree à firuxcfle», "en 2 
vol. in- 16. 

Comtesse (La) JD*** et le Courier galant, Paris, 
Jcrvenél, 1700, m-î2. — Nyon, n** 93o5. 

Comtesse {La) de Candale. Paria. Ribou ., 1672. 2 
•part. pet. in-12. — Nyon, n** 8863^ jLe*ber,, li® 2225. 

Conitesse (La) de Chalis.ou les Mœufs èhtjoiir, 
étude; par Ernest Feydeau. Paris, 1867, in-4"'à TcxA.f 
41 pp. ; et en 1867 et 1868, in-i8 )ésus, 3i5iB-pp. 3 fr. 

Comtesse (La) de Chamy, par Alex. Bumto. Nbt- 

ToME 11 58 




COMTESSE 

yellcÉdiiion. Parie, Michel Lévf, i86S-ttieg, 6 vol. 
In-i8 Jésus, 6 fr, — Paris, 1870, in-i" de 364 pp., 
4fr. 5o. 

Comlesii (La) de Ckdteaubriant , ou tes Effets de 
la ialausie. Var,% , Guillain, t6g5, in-ii. — Nyon, 

Comtesse (La) de Châtsaubrianl, drame hîslorique, 
Kli 5 actet, avec pcéftce; par !k comte Ch. de La Va- 

j Paris, 1804, in-8. — Le mÊme auteur a tâii 

la Comtesse de Marcistc, roman historique. Paris, 
1853, in-8. 

Comlessf (La) de Choiseul-PrasUn , hist. du tempe 
(te Louis XV ; par le Bibl. Jacob, Paris, Dumoot, 1841, 
a voL in-8, i5 fr. 

Comtesse (La) d'Escarbagnas, corn, ea un acte, en 
{vrose: par Molitre. ATnsterdam, Jacques le Jeune (El- 
ïcvier), i68g, in-i». -* Soleinne, i3o3. 

Celle comédie ■ éle inipiiaiit pour la prcmitn Tois complitt 
du» le lome S de* Œuvra Je MoUhv , tdli. de 16g], C' ot 
MS pcimure de> ridicules de la proiince. Le rfile de la tma- 
iHse ^it icmpll p4r un acteur nonmif Habert, excellciiT pOBi 
a* sorlea de oraclèrea de fcmmn. Celte comédie, UDC des 
moini imporunlci de l'iulEur, eit [cmacquablc par un diikigBc 
■nui vrai que plaisaul el ei par un comique de siluiiion où 
l'on reconniil Mcilemenl rhomme de génie. < C'est ime fuee, i 
dil Voltaire, mais toute do caraci^. ■ -* Les Anec-iotes dra- 
matlqua, tom. 1, p. 314, parlent de cette pièce. 

Comtesse (La) d'Isembourg (par Antoinette de Sal- 
van, comtesse de Saliez). Paris, Barbin, 1678, in-il. 
— Nyon, n° 853i ; B. de Grenoble, 17602. 

Comtesse(La) de Monrion.'- LaLionne. — Julie\ par 
Fréii, Soulie. Paris, Souvtrain , 1846-4S, 7 voL in-S, 
7 fr- 5o ch. vol. 

Comtesse (La) de Moraages, drame-vaud. en 3 a.; 
par J. de l'rémaray. Paris, 1S46, in-8. 

Comtesse (La) de Mortane (par M°" Durand). Paris, 
ifi9dl(Vassé, n" 531, cl La Haye, i-joo (Usage des ro- 
mans, II, 3g), 2 vol. in-i3. — Roman qui ne manque 
pas d'intérùt, mais un peu lon^. 

(en 1 a. et en vere, 
1 de ville et 



COMTESSE 299 

s. d. (Paris, 1738), in-8 de 1 3 pp.— Réimpr. plusieurs 
fois sous le même titre dans la Lettre philosophique 
par M. de V*** (p. 191), dans le Théâtre gaillard^ et 
dans les F....ai!(es de Jéricho, 

Cette pièce qui est une imitation , ou une réduction de la 
Comédie galante^ est plus spirituellement écrite. Bien qu'elle 
soit aussi licencieuse d expressions , nous en redirons les pre- 
miers vers afin qu'on puisse la distinguer facilement de l'autre, 
dont il serait impossible de reproduire ici le commencement. 
C'est Ârcénie, c'est-à-dire, la comtesse d'Olonne qui , croyant 
voir en dormant l'ombre du duc de Caudale, son premier amant, 
s'exprime ainsi: 

Fantôme impérieux, qui viens mal à propos 
Condamner mes plaisirs et troubler mon repos , 
Va, reporte aux enfers ta noire jalousie, 
Et ne te mêle plus de censurer ma vie. 
Chargé de tant d'horreurs, de quoi t'avises-tu 
De revenir ici me prôner la vertu t etc. 

Comtesse {La) d'Orgueil ^ com. en 5 a. et en vers; 
par Thomas Corneille. Paris, G. de Luyne, 1671, in- 
12. — Soleinne, i23i. 

Comtesse {La) de Parabère et le Palais-Royal sous 
la régence j par M. Capefieue. Paris, Amyot, i863, in- 
18 Jésus de V111-208 pp., ù fr. 5o {Les Reines de la 
main gauche). 

Comtesse {La) de Rudolstadt^ par George Sand. Pa- 
ris, de Poiter, 1843-44, 5 vol. in-8. Paris, 1845, 1870, 
2 vol. in- 18 Jésus, 092 pp., 2 fr. 

Comtesse {La) de Salisbury, ou VOrdrc de la Jar» 
retièrCy nouvelle hist. ; par crArgences. Lyon, 1682, 2 
tomes pet. in-12. — Techener, 9 fr. — Nyon, n° 86o5. 
Règne d'Edouard III, en i35o. 

Comtesse {La) de Salisbury, p. Al. Dumas. Paris, 
Cadot, 1848, 6 vol. in-8, et Lévy fr.. iB56, 2 vol. in- 
12. — Une autre édition est intitulée: Chroniques de 
France. La Comtesse de Salisbury. Pans, Dûment, 
1839, 2 vol. in-8. 

Comtesse {La) de Servy, vsir M"' Aneélique Ar- 
naud. Paris, Charpentier, i838, 2 vol. iiM, ib fr. 

Comtesse {La) de Tessan^ ou V Insuffisance de la 
vertu (par le marquis de Luchet). Paris, 1785, 1788, 
pet. in-i2. — Dresden, n" 404; Scheible, 2 fr. 



I Soc COMTESSE - CtWiCUBINAGE 

ÇoMlesse (La) de Vtrgi et Raoul de Coii^l 
et »mai& fidèien. Paris, du Fguc, 17Q1S, a put. i voi, 
iB.11. — Leber, n" aiSg, Njo», 8414, 

N'est-ce pas ID même ouvMge que'- t" CvMtîte de Vtrgi, 
apoï. HisL aaJonle a [r»gique; pir M. L. C. Û. Y- (le — — 
d» VIj,niiicuinJ. Vv'ii, 173a, in-13 f Nyon, 843}] t 

Comtesse (La) Hortensia, par Miry. Paris , Mai 
l ifliL 2 vol- in-8, i5 fc; «Paris, i856 . gr. ' 
[ «aol., vign. dtt Siaal, 1 fr. lo. 

,354,* 

t le Banquet dissobi, eie Voir: Erycii 



Canards de KoMen. 
L« Socléii di 



iriiègs, par arrtii do pi 



1^ 



ciinnviil. — Voii 
DDB nonce oc i tout LiMEof dans le MtTL. . 
;, jaillct 1793', — Flogel. Hisloirt du burlesque I en ■>- 

IhlSit de l'Bmle làet CkM^t ^^. l^i,^; - noe kv 
iMMa dtm II OoUeetion de diaeriatitat ffr rilittatt 



"S 

Mollce )ar 1 Abbsy: des Coaards, à 1 
Ib 4c B«He[«Us (Koanm iSi*. ilk«), 



'.: La Prei 



cou dfs aalines ordiHairfs dv grand atbé dts Contards di 
Baïai. — SraieH dts actes tt depesc\ts faites axi; k%ici 
jours de Comardie avec k triomglv de la cojaidie et oUen- 
lation du magnifique et Irts-glorleus atté des Canards. — 
Les Arrestx i&Hiiei par la Court sur (."J requestes présentées 



Canards. — Le Triomphe de l'abt^e des Couards 



f desCoBsrds. Voir ces titres. H, 
oiinoncit pour La BibUotkiqae El- 
j_^_ _^ Recueil 1--^' — ' -' — 



Conarda da Rouin. Nous do pensons pas que 



Concubinage and Polygainy disproved, 1 



C WÇUBITVS - CONFÉRENCE 3o i 

vine in&titutifiu of marriage betweett one Man an,d 
one Womofn onîy c^sserted l^oDjàon, xôçS» in-8. 

Conçut itus sine Lucina. Voir: Lucina sine concubitu. 

Condamnation d'A^nne B^rgere^ {de Tours) à être 
promenée sur un âne et ma fouet pour avoir prostii^ué 
sa fille. 1 768, in-4°. 

Cette pièce se trouvait dans uu recueil annoncé dans les Ar- 
chives OH Bibliophile^ jtx'm iS58, p, ai 3, où figuraient ésale- 
ment les condamnatioos suivantes : De J.-B, Batassier > ktusr 
sier à verge du ChÂtelet, au carcan , à la marque et aux 
galères powr indécences envers une jîlLe de six ans, 1767. — 
De L, La Chapelle a être pendu pour avoir de la manière la 
plus outrageante à la nature violé une file de dou\e ans. 
1767. — De Fr. Foumier à estre fustigée y Jîétrie d'un chaud 
et bannissement pour cinq ans Pour crime de maquerellage 
public. 1720. — De Bem. Bart a être pendu pour avoir violé 
Jeanne velasle dans un pacage, 1780. — De J. Blaincourt à . 
être jpendu pour avoir violé une jpetite file de trois ans et 
demi. 1765, etc. 

Confédération (La) de la nature, ou l'Art de se re- 
produire (par Chevalier, dit Du Coudray). Londres, 
1790, in- 12, 1 front* ^X ^ âg> par Borel, gravées par 
Elwin^ non signéçs. Lçber, n° 25 1 7. — C'est un ouvrage 
en vers. Voir : UArt de se reproduire^ 

Confédérés {Les) véroles^ et plaintes de leurs femmes 
aux putaines de Paris. Réponse de Mlle Sophie, pré- 
sidente des Bordels. Liste de bourgeoises qui ont gâté 
les députés provinciaux. A Paris, chez Mlle Gauthier, 
maîtresse maquerelle , 4U coin de là rue de Rohan 
(s. d.), avçc approbation de Mitouflet, procureur-syndic 
de la commune de Paris. In-8 de 32 pp. — Cat. D***. 

Conférence {La) des servantes de la ville de Paris 
SQubsles chantiers sainct Innocent, avec protestations 
de bien ferrer la mule ce caresme , pour aller tirer à 
la blanaue 4 '^ foire Saint'Gerniair\j et de bien faire 
courir U anse du panier. Paris, x636, pet in-d de i^ pp. 
— La Vallière, n" 39i3»io. 

Réimpr. dans le tome IV des Joyeusete^^ 11 pages, et dans 
le tome 1* des Variétés histor. et littér., 3i3-32i. — Opus- 
cule en prose; il commence ainsi : « Ce fut le vendredy , pre- 
mier jour de février, que dame Lubine, la plus fameuse nafan- 
gère, et la plus vieille et la plus connue de toutes les qourrices 
et servantes de la ville et fauxbourgs de Paris, tint sa confé- 
rpnce soo^ les charniers St-lpnoceaÇ citant assistée d* un mil- 



CONFÉRENCE - CONFESSION 






Cùiifêreace entre M"' de PoUgnac et M™ de I« 
Motte au pare St-James, ou Lettre de M'" de Vau- 
dreuil è Thierry, valet de chambre du roi. S. 1. n. d,, 

i5 pp. iii-8. — "Leber, IV, p. 201. 

ConftMsio amantis^ that is to aaye in englysslie, ihe 
Ctmfimion of the lover, mssil and compiled by JohaD 
GowCT, etc, (poème). WestminKter, W. CbuIod, lioi 
(U83), in-folio gotb. de 316 ff- Roxburghe, 336 livra. 
— Londres, i53», i554, in-foi., de 3 à 6 livres. - 
Une ediiion nouv. de ce poEme, avei: la vie de l'auteur 
el un gloEsnire, a élé donnée à Londres, en 1857, 3 
vol. in-S, par M. Reinhold PaulJ ; il a aussi élé ïnsèrd 
dsns le second volame des Poètes anglais, publ. par 
Chalmers. 

r elle mfme, 
m pp. 



Confession (La) de Marie^Antoinette av peuple fra»- 
çtdi ïur ses amours et sur ses intrigues avec M. La- 

fayette et les principaux membres de rassemblée 



Htuanie. De riinpiimcris du i:ahinel de la reine, 1 792, 
in-d de 16 pp. -^ Leber, IV, p. ïïo; Cigongne, n* 

Confession (La) d'un enfant du siècle, par Alfred de 
Musset. Paris, i836, a voL in-8. — Nouv. édition revue 
et corrigée, Paris, Charpenlier, i85i, in-18 Jésus, 3 
fr, 5o. Plusieurs /ois réimprima. 

l'ïbleau de ces désespoiis prélentieux et sans motifs qui 
étaient à la mode du temps de la rcsIaurJlîon. On s'était aperçu 

lises, on ne savait plus de quel côtî se tourner , et on ne vou- 
lait pas se l'avouer. Dans ce volume, cependant, quelques por- 

école. Musset n'avait alors que 26 ans, et d>!jà ce roman semble 
ttre sa propre histoire, tant tout >* est senti. — Octave , sorti 
du collège plein d'illusions, aime naïvement une femme jusqu'à 
l'adorationj mais, au plus beau de son rêve, un soir, à souper. 



CONFESSION 3o3 

excès. Il rencontre une; femme raisonnable , mais loin d'en pro- 
fiter, il la brutalise et l'ennuie tant qu'elle l'abandonne et le laisse 
tout seul avec lui-même. C'est alors qu'il écrit sa Confession, 

Confession d'un étudiant Estaminets, bouges et 
ruisseaux. Voir: Ces dames. 

Confession (La) d'une femme qui s'aime uniquement. 
S. 1., 1717^ pet. in-8. — oignon, env. i fr. ; Techener, 
en i865, n° ^3ob. 

Confession ÇLa) d* une jeune fille., par George Sand. 
Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy, i865, 2 vol. in- 
18 Jésus, 636 pp., 6 fr. 

Confession d^ une jolie femme ., par Eugène Moret. 
Paris, Faure, 1867, in- 18 iésus, 466 pp., 3 fr. 5o. — 
5* édition. Paris, Vanier, 1869, in-i8 jèsus, igS pp., 
I fr. 

Confession de Zulmé (en vers), par Ginguené, suivie 
de la Confession de Nadir. Paris, Ledoyen, 1837, in- 
32 d'une reuille, 76 cent. -— Paris. Havard, 1849, *"" 
4° de 20 pp., avec illustr. — Voir le Mercure de mars 
18 14, pp. 470-72. 

Confession dernière et testament de Marie-Antoi- 
nette. Paris, i7q3, in-8. — Luzarche, n** 4404. Très- 
rare. Libelle prêtant à la reine un langage de vivan- 
dière et des réflexions cyniques et plates. 




» PP- ■ , • 

fr. 5o. — Il faut y joindre la Réponse a la confession, 

ou les Mille et un mea culpa. 

Confession galante , etc. Voir : Les Six nouvelles ^ etc. 

Confession générale de 3f "• Du Barri (par Lacoste 
de Mézières). 1781. in-12. 

Confession générale de Mgr le comte d'Artois. Bru- 




Confession générale du chev. de Wilfort. Londres , 
ou Leipsicky 1768, in-12. — Amsterdam, 177a, in-8 



364 CONFESSION - CONFESSIONS ^^| 

fLa Jariie, n" ^140). — Ij>ndrcs (CozId), 1781, t^iS 

— Londrn, 1793, in-i8 

Ccl duvciBc « lié réimprimé sans le litre miiaiit: t^ U- 
tOHt et là voIttpK, eu la Jfunesst du cHeva lier de Morot- 
yille ; Cyttifre, 1776, pel, in-S, fnx B Bg. , doAl 6 fibr», Mni 
uelU deinicTE £illlu>a . il y a pp. 5, t a une Epilre au baiter 

— OnMi 1c i uiat ttiS, lomme ouInAcul leg tionii» momn. 

— VfUlm ruante t>Mds Ui mnttms i U future, qui csl co- 
mMliIuif i Flarcncc. dant in troupe du giind-duc, ce qui hJÏ 
prtenle des aaaip]n Ijlw IW» i inm-c. Il éiiit en Etpapt 
aftiveiam do jeiâ» 6ti dv dAc de Slvia, !1 a pramé de hti- 
tuiîon pour Mduire in doclnsse et U'fiTIc Plr-riâe ; latit elle» 
liliieni ialuuMi I ane de i'iuire . et 11 ■ dH a: sauver en Pcr- 
lugal. Lit , il bédait les deu< filles d'un avocat chez lequel il 
h^eall, ptiit deux Hiines vnvn, et il finH pmr se Aire Tonittr 
dinn tel pritana de llnqiiiiilion, A qnel^etemp-i de là. )■ pn- 
Ullaue «Uni tutoetre à l'^iéMnieBl . on 1e flanque à la oola 
en lui fjconimandanl de s'en illei le plus loin possible. C'eii 
*in*i qu'il esl tena A Florence. oQ it e(t foit iicuieax de pou- 
voir ■( fiûn idiDcltn diDi ID innipe àfs coiDidicat da OnRii- 
duc. I! Vwt rùn une Bu; c'en esl bit, il sa luarle : • Qui 
poundb il l'uvenit, dit-il à m belle , dbub d^uoir cl troabler 
UD iQMncn piifUié PBC lee iDiouiii mimes, qni sont ginanu de 
IttnrE MDMailLre et d; ^oti^ IflIcIléT ■ 

Confesfion naive de Victorine, tendant à la réforme 
du iexe. PSi)i, s. .1. n. d., et 'an Vt, ift-18. Peu com- 
niun, — Van der Muhlefi, n" 702 ; La Jtirfje, n" 3i8i. 



Confession {La) publique des mohKs de Vùrdrt A 

-—"' '■■ le Magnifital des Camitidules , — ■'-''■ 

Londres, 177(3, iii-ii. — Trèà-r 



lajùie, ou le Mapiifital des Camaidules sur d0ê 



Confessions d'amour. Marie-Anne. Madame X*"; 
par Toby Floclt. Paris, Michel Uvy, i865, in-18 de 
333 pp., 3 h. 

Confessions de Clémentine, écrites par etle-tiume, 
suivies d'Osmin et À^èma. Paris, 1817, 3 vol. in-12; 
a liiO rdimpr. — Cond. insérée au Moniteur du 26 
mars iSib 

Confessions (Les) de J.-J. Rousseau suivies des Rê- 
veries du promeneur solitaire. 1781, 5 voL in-8. 

Ouvrage poBthnme du J.-J. (inort en 177S) el dans lequel il 
fait :ivec uni! viiracitû quelqucrois cynique, Vhiiloite si inlfres- 
sante de sj viu [)usqu'cTi 1765). On irouve dans l'édiiion des 
Œarrci compiles Je Rousseau donnée parPelilain (Paris, Le- 
Icïrc, iSi'i, jj vol. in-iB] ; un Appendice aux Confissions de 



CONFESSIONS 3o5 

J.'J. Rousseau. — Les Rêveries , bien que peu connues, sont 
également un ouvrage fort remarquable. 

Confessions (Les) de la baronne de *** , écrites par 
elle-même (par le chev. Neuville de Montador). Ams- 
terdam (Paris), 1743, 1749, 2 tomes in-12. — Nyon, 
n*" gSoô. — Voir le Cabinetdes fées, tome 87. 

C'est sans cloute le même ouvrage que : les Confessions de 
M°^ la comtesse de ••*, écrites par elle-même. Londres, 1744, 
2 tom. in-12 (Dresden , n>* 453 et 52ij. 

Confessions (Les) de la comtesse d'Aquilar, étude 
histonqne; par M"* Adolphine Valter. Bruxelles, im- 
primerie Lelong, 1867, in-12, 2i5 pp. 

Confessions (Les) de la comtesse Mathilde D*** (de 
Florence), par le vicomte Georges M*en-Dawy. Paris, 
impr. Lahure, 1868, 2 vol. in-o, xi-784 pp. 

Confessions (Les) de la marquise, suite et fin des 
Mémoires d'une aveugle; par Alex. Dumas. Paris, 
Lévy, 1869, 2 vol. in-i8 Jésus. 

Confessions {Les) de mademoiselle de Mainville, du- 
chesse de ***, à la comtesse de N***, son amie. Paris , 
du Four, 1768, 1769, 6 part, ou 3 vol. in-12. — Nyon, 
n" 9074; Dresden, n° 649. 

Confessions (Les) de Marion Delorme, publ. par 
E. de Mirecourt (Eug. Jacquot), précédées d'un CoMj? 
d*œil sur le siècle de Louis Xi II, par Méry. Paris, 
i85o-52, 8 vol. in-8. — Havard, i855, i858, 2 vol. 
gr. in-8, illustrés, i5 fr. — Paris, Michel Lévy, 1870, 
m-4'* à 2 col., 277 pp., 3 fr. 70. 

Confessions de Sylvius, par Champfleury. Paris, 
1849, in-4°de 3 feuilles (Veillées littéraires). — Se 
trouve aussi dans les Contes vieux et nouveaux^ du 
même. 

Confessions d'un fat, par le chevalier de la B. (par 
J.-F. de Bastide). (Paris) 1749 (Nyon, n" 9720); et 
Francfort, 1760, 2 tomes in-12 (Claudin, en 1869, 
3 fr.). 

Petit roman assez amusant , à l'égard duquel on peut con- 
sulter une note signée P. L. CBull. du Bibliophile , i5« série, 
iSeï, p. 566.; 

Confessions (Les) d'un homme de cour, contempo- 
Tome 11 39 






I 



CONFESSIONS 

^', puhl. par Doaauti 

Cait/eiîioMs (Lis)d'viu eourtiiane devettui 
tpht. Londres ci Paris, 177+ (Boulard, n" 
lf84 (Cliudin, en i85o, % fr. 60), 

Aprtt gvoir fait le plus longlempa puuîblc ses [r 
arnpsgnc. 



Confessions (Les) d'une jeune fille, mises en lui 



Ijar un clerc J'avoue. Pans, Baudouin, 1S46 

âUPdlais-Royal, écrites par elles mêmes. Paris, Teriy, 
JBzo, in-18, i5i pp., une lig. 

^S^onfessioni (Lejldu comte de *" ; par Duclos. Atnsi, 
'fraris), 174a (La BÉdovire, 10 fr. : Cigonpne, IQ46), 
Ï76a, i776yNyon, n" gSoS), in-8 fig. - 6' édmoa, 
Amst, el Paris 1783, gr. in-S, avec 7 iig. grav. par 
StdauUâj, etc. cfapf et DesTHiB. tUimpfimé aouveni en 
patilc formats. 

cet outtaga eni lonoleTnpt an irès-grand raccis, qn'on ne 
«'Explique guère suiourJ^ui. Voltjdre écrivait, te ig janTlEr 1761, 
t d ArgcnlBl, lorsque ce livre lui eul passiiJ par lu maitiB: ■ Ce 
ttat pn Ul un litre i aller i la postérité. Ce aSH qu'un ro>r- 

intrigue, un ouvraBç qui ne laisse ritn dani 1' espiit ex qu'on 



les figures, bien que poilsnl les dates de 177J et de 1776, re- 
viennent diprts leur pagination à l'Mitian de i;83, et nulle- 
ment i celle de 177a dont la pagination recommence à la se- 
conde partie du roman , tandis qu'elle continue jusqu'à la lin 

Confessions générales des princes du sang royal, 
auteurs de la cabale aristocratique ; item de deux ca- 
tins distinguées qui ont le plus contribué à cette infec- 

des ces ti1 destructeurs de la liberté et donné au pu- 



CONFESSIONS — CONFIDENCE 5/97 

blic par an homme qui s*en rit. 9* é4ition ( qom^ ne 
connaissons pa^ la i^*)> à Aristocratie, chez Main- 
Morte, 178Q, in-8 de 48 pages, avec un front, repré- 
sentant Louis XVI dans un confessionnal , paraissant 
abasourdi d'entendre la confession d'une femme et 
d*un homme. 

Pamphlet haineux, grossier et ordurier contre le prioce de 
Conti , la princesse de Monaco, le prince de Condé. la auchesse 
de Bourbon, le duc de Bourhoo, jia marauise de Fieory^ le duc 
d*EQghien et de Juigné, archevêque de r^ris. 

Confessions 0/ a îadr's wi^iting'mai4 , beim a $rue 
récital of her marveîîous adventures ifi hptn nemiçr- 
phères , by Fanny Beresford. New- York , 1348, in-8 
de 249 pp., avec iig. — Ce n'est pas le même ouvrage 
que TkeWanton waiting-maid . 

Confessions ( The) of a page, or Révélation^ of tkfi 
court of George IV, by the author of the 4^^ séries of 
the Mysteries of Londpn (par Reynolds). London, Coo- 
per, 1861, gr. in-8 à 2 coi., fig. en b. 

Confessions (The) of a voluptuous young lady of 
high rank. London, 1849, ia^i2 de 72 pp., front, et 
4liith. obscènes. 

Cette édition a été exécutée , dit-on , en Amérique; mais on 
dit aussi que l'ouvrage 'original a paru quelques années aupa- 
ravant en Aoaleterre. D'autres personnes pensent que c'est «ne 
traduction dt vingt ans, oh la Vie t^^e fsmme. 

Confessions (The) of 44 filderly ge^tl^mAn; ]t>y the 
countess of Blessington. Jt'aris^ Bauary, i3û6^ if^S 4e 
9 feuilles, 3 fr. 

Confiance (La) des Cocus , parade manuscrite en t 
acte en pr. qui figure au catal. iLuzarche, 1868. — Avec 
le Courrier de Melun, s. d., ms. sur be^u P*pier véljn 
écrit en rouge , très-lisible , ,ia-8 ( Deueui; ;et pç^ , 

n" 574). 

Confidence (La) enlevée^ ou les Ave^tjc 4^ misft FàU 
WilsoH' Londres, 1780, in-12, front, gravé, i mg. 
obscènes, avec cette épigraphe : 

Pourquoi, tristes censeurs, vous Uyrer ,aux mprxojwesT 
Sous les dehors^ sous le masque emprunt^ 
Des vifs plaisirs qu'offre la volupté. 

Découvrez quel dessein animç ces peintures. 

C'fst uae jwUaUon dM fiii4tm lev4, m Mtfi^iU9ê 4$l^vr.€* 



CONFIDKNCES 



CoufidettCes à une amie, ou Aventures galantes d'un 
militaire. Genève, 1763, a tomes, in-iïj — Nyoti, 

"l'y''"- 

►■■ Confidences conjugales. Voir : Politigtie dit ménage. 



Paris, 177s. 
n6, 4 tomes in-ta, qui peuvent se réunir en un seiH 
ifurae. - Nyon, n" t|3ia ; Claudin, en 1859. 5 fr. - 



Ouvrage méifiocre ayant pour bul di 
qu'entraîne une éducation négligée. 

Confidences (Lts) réciproques , ou Anecdotes de la 
Société de M"* la comtesse de B"'. Londres ( Paris?), 
1774, 1779, 3 part, in-iï, avec un front. — Vente 
N— (-par Tross, en i856), n" iSb. 

dans la bibltnetaphie galante s'il n'dlait pas preique enlieie- 
ment igaari. Il y a lieu de l'attribuer i Cnibillon (ils ci d'a- 
près un pactaee de la préface de la 3* partie, il aurait élé compas! 

vers 17+7. L'éJit. de 1774 a tous les caraclires d' — ' ' - 

clandesiine, et l'on comp — ■" -■'-"- -'- -■" 

les Galanteries du 1 B* s. 

vulgaires, rehaussas tantui par un air a« scniimeni, lanioi par un 

air de libenlnaee. La 3* partie , intitulée : Faits et gestes du 

titre de ; Ma rie de garçon. Il s'ugit encore une fois d'un cri- 



CONFIDENT - CONGRESSO Sog 

comte Ory. » — Une troisième opinion attribue V ouvrage au 
comte de Caylus ; ce qui se rapporterait à l'opinion quMl a été 
composé en 1747» puisque Caylus est mort en 1765. — Enfin, 
un quatrième avis est que la comtesse de B*** est Fanny de 
Beauharnais , qui née en 1738, était en 1774, âgée de 36 ans , 
déjà séparée de son mari, connue dans le monde littéraire, et 
très-liée avec Dorât, Cubières'ct autres beaux-esprits. Cet avis 
exclurait donc Caylus comme auteur, mais admettrait Crébillon 
fils, qui vivait encore en 1774. 

Confident (Le) heureux, op. com. en i a. , par Vadé 
(Th. de rOp.-com.). Paris, Duchesne, 1755, in-8. — 
Nyon, V, p. 2o3. 

ConflagratioSodomœ, drama Andreœ Saurii. Argen- 
torati , 1 007 , pet. in-8 de 64 ff. Rare. — G. R. , de 
Milan, n° i25i, Soleinne, n° 343. 

Confrairie de la cour amoureuse^ de laquelle estait 
souverain Charles VI, roy de France (Copie faite par 
M. L. de Rosny); i vol. in-4" Ms. — Catal. des accr. 
de la B. R. de lirux., 1843, n° 18201. 

Confrairie (La) des mal-mariés , ou Martyrs , as- 
sembles rue Tournecul. Pièce manuscrite, \n-8, — Le- 
ber, n° 261 V^. 

Congrès (Le) des femmes , par Erasme, traduction 
nouvefie, par Victor Develay. raris, 1867, in-32 , 28 

Sages tiré à 3oo ex., i fr. — Dialogue entre Cornélie, 
larguerite, Perrette, Julie, Catherine. 

Congresso (II) di Citera (petit roman poétique, mais 
en pr.), del conte Algarotti. Naples, 1743; Amst. 1746 
(Nyon, io552)* Postdam , i75t ; Paris, 1756; Lon- 
dres (Italie, édition augmentée du Giudi:(io d*amoré) ; 
Paris, 1768 (B. de Grenoble, 17653); m- 16. Il y a 
eu un grand nombre de réimpressions parmi lesquel- 
les plusieurs sont fort jolies. 

Traductions Françaises: i** Le Congrès de Cythère (\TBâ. 
en pr. par F.-J. Duport-Dulertre , litt. né à St-Malo en 1715 1 
m. en 1759, et qui n'est guère connu que par cette traduction}; 
Cythère et Paris, 1749, in-8, et Amst. 1749, in-8j fig. (Nyon , 
io552). — 2^ Idem, trad. en français sur la y* édition ( par Mlle 
de Menon?); Paris, Dorez, 1777, iu-12 (Nyon, io553), — 3® Idem, 
poème en 5 chants, trad. par Bern. -Pierre Maciet; Cythère et 
Paris, 1782, in-i2 (Voir P Amour juge), in-32, et 1785, in-8, 
fig. —4" Idem, trad. anon. (par Laus deBoissy?}: Pariç, 1789, 
in-i2 (Alvarès, en juin, i858, 7 fx-) — Soldera, trad. par G. F***; 
Paris, 18 14, in- 18. — 0^ Idem , suivie de la Lettre ae Léonce à 



CONGRÈVK - CONQ^ESTE 



1 



i8iS,ViS (Aabiy. en 18S9, 1 (t. 75], 

CONGRÈVE (William), poêle comique , surnommé 
le Tércnce anglais, l^^l,^t^^^. Love Jiir Iove{anioui 
pour amour) passcpour êire son chef-tf" teuvre, — Voir 
The Works 0/ W. Congreve. 

Conjugaison du verbe aimer. Emmeline i" sim; 
par cil. Alfred Valdi. Paria, Pech, 1869, in-i8 jésos, 
ÏBl pp. 

Conjugal love, eu. Voir: Tableau de l'amour cou- 

Conjugaliime{,Le)ou V An de se bien marier; conMiU 
aux jeunes gens d'épouur femme ieuiie, belle et rii:lic: 
aux demoiselles de s'unir à un )oli homme , bien fall 
M fortuné. Code lie leçons matrimoniales, appuyées de 
prfceptee moraux, d'anecdotes tris-curieuses touchaat 
le lien si iropoilant du mariage ; par le vicomte de S'** 
(par P. Cuisin). Paris, i8ï3, m-B, 2 fr. 5o. — Repro- 
duit l'aunÉe suivante avet le titre de^ L.e Guide des 
éfQuseurs fiour iSiS , ou le Coitjugalieme... pu un 
homme qui s'est manë sept fols. 

Lonnoissance {Lu) du monde , voyages orientaux 
eontenant fhiitoire de Rhêtima Géorgienne , fuUaae 
diairaciée. et de Ruspia Mingrelienne , sa compainu 
de serrait, avec celle de la fameuse Zisbi , Ciràu- 
sienne. Paris, Guignard, i5ri5, in-ia. — Nyon, S64Q- 



pr.; par Louis Leroy (Odéon). Paris, 1854, in-ii. 

■ Amédie Gouel. 



udoulx. S.l.n.d, (c( _.. 

n-4" eolh. de 12 ff. lia. — Roman alléBOrique, 
.,cri».e. - Potier, en iSSg, n" .^îS, offert à 5oo fr , le 

Conquête (La) du mari , proverbe en un acte et en 
prose; par Vm. Paiver (Odéon). Paris, 1857, in-ii. 

Conqueste (La) qu'ung chevalier, surnommé le Cœur 
d'amour éjiris, J!> d'une dame appelée Doulce-Mcrcy 



CONdCEStES - CONSEILLER 3i i 

(rotnan mêlé de pr. et de v., paf René d'Anjou, m. 
en 1480). S. 1. i5o3, in-4- goth. — Eitf êtûement rare. 

Conquestes (Les) amoureuses du grand Aîcandre 
(Louift XIW] dans Ita Pays-Bas f etc. (p. Sandras des 
Courtilz). Cologne (Holl.)t 1684 (Aubnr, en 1866, 8 
fr. ; Claudin, en i858, io fr.), i685, 1689, 1690, 1705 
( Techener, i5 fr. ; Renouard^ 32 fr. ; Cfancia, 7 fr.) , 
pef in-i2, fig. 

« Les Pays-Bas doivent être pris ici au figuré , car il n'est 
question que des amours de Saint-Germain et de Versailles; 
c'est la France galante^ des recueils. • Leber, n^ M 16. -^ U y 
a à la B. de Grenoble (n^* 17563) un exempl. de l'édita de 1684. 

Conquêtes amoureuses du marquis de Grana dans 
le» Pays-Bas, Cologne, P. Marteau (HoU., à la Sphère) 
pet. in- 12, — Usage des romans*, Leber, n* 23i5. 

Conquétomanie (La)^ ou Aventures burlesques du 
grand Barnabe; par Mlle V. de Sénancourt. Paris, 
1827, 2 vol. în-i2. 

Conseil (Le) de Momus et la revue de son régiment^ 
po6me calotin et galant ( par Bosc ()u Bouchet). S. 1. 
n. d. (Paris, 1730), i73i, in-8, 287 pp., figures en t. 
douce. — Sicheible 6 Fr. ; Nyon, n? i54j5. 

Conseil (Le) tenu en une assemblée faite par les da- 
mes et bourgeoises de Paris. Ensemble ce qui s'est 
passé. S. 1. n. d. (vers 1620) pet. in-8. 

Pièce en prose, réimprimée dans les Variétés de M. Ed. Four- 
nier, tome v, pp. 199-900. — C'est la contre-partie da la Ptr- 
mission aux servantes de coucher avec leurs maîtres. Elle est 
conçue dans la même forme , écrite dans le mime ttyle, et on 
voit par plusieurs passages qu'elle a pour b«t de servir de ré- 
ponse à ladite pièce. 

Conseiller (Le) conjugal^ nouv. Catéchisme des deux 
sexes , à l'usage des garçons qui souhaitent se marier 
et des filles qui veulent qu^on les épouse. Paris, i83i, 
in- 16 d*une feuille. 

Conseiller (Le) d'Ëtat, par Frëd. Soulié. Paris, i835. 
2 vol. in-8; et réimpr. très-souvent en un vol. in- 10 
Jésus. 

Roman intéres9ant, bien qu'un peu long et compliqué. Ta- 
bleau touchant dnin mariage de convenance le mieux assorti 
qu'il soit possible , et qui cependant , avec le tems et grâce à 
deê circonstances diverses, se désorganise et dttieat «tt enfer. 



\ 



CONSEILS — CONSERVATEUR ^^ 

illsr d'iitot, Le MiphlsigpUlb du lomui, ut dopj'oK- 



Conteils (Le») d'Artstes â CéUmine sur les tnoyeiu 

de constrver sa réputation, pièce irès-curieuse ipai 
l'abbé tfAubîgnae) La Haya, 1687, pei. m-12. ^ E. 
Piol, a fr. 

Conseils de Léandre à I<i Mie Amétonde sur ta con- 
duite de ses amours. Paris , Loysôn , 1670, ïn-ia. — 
Nyon, 879». 

Conseils d'un père à sa fille le lendemain de son 
mariuge.^S. 1. n. d., m-8. 

Ne Mrtit-cc p» la mime chose que: ConseUs if un pkilo- 
WBhe alleiKiitd i iaSIU oarmuc à [d^e nubile, UtA. de 
l'illtnliind (de J.-H. Campe), par l'abbé Grandraoltet (Bruns- 
Wkk, iSii, In-ii ) t Ce dernier ouvrage 1 iU nSlmpriiné hiib 
te titra' de < Bliff. ou Entretiens ifun pire ov-k lajl'ic s»r 
la 'iltïfi'iuiifoa dtsjèmaies dans la aociéle, (rad. de l'aljêai, 
(de J,-H. Campe, par CraiidmollelJ. Psiii, 1810, 1 vol. Îb-iS, 



.^ , à l'enseigne 4ii Gros Prussieti, 

e-Vents (imprimé à Lille, -vers i836), 
— Lanctin, y' cal., ifi fr. ; Chédeau, 



envirnns en soni charmants. • On en peutdire autant encore 

el de nuisons de plaisance. — On trouve dans le Conservatevr 
di la Santé une lettre de la princesse palatine [ducbeise d'Or- 
tiiani, mère du rident} â rdluctricc de Hanovre, ainsi que la 
réponsa de celte dernière. Ces denx lettre!, que les traducteurs 
et l'éditeur des Mémoires de la duchesse d'Orléans ( t8a3 e« 
tS3i) avaient reji'lécs de la correepoudance de celle princesse, 

publiées à part el tirées i lo bi.î elles ont d'ailleurs 'ilé insé- 
riJeH dans l Anthologie scalotogique et dans les deux éditioas 
de la Correspondance de la duchesse, données, chez Cliarpen- 
lier, par M. Gust. Itruuct. C'est à ce bibliophile qu'on ailribue 



CONSERVATEUR — CONSOLATION 3 1 3 

Nouveau Merdiana (Voir ces titres). Cette seconde partie a 
une pagination à part, et a été publiée plusieurs fois séparément. 

Conservateur (Le) et le réconfortateur des facultés 
génitales de l'homme et de la femme , ou Art de gué- 
rir... V impuissance, lastérilite^ etc.; par le D. Motel 
de Rubempré. Paris, i836, in-8 de ô feuilles. 

Considérations consciencieuses sur le mariage^ avec 
un éclaircissement des questions agitées jusqu'à pré- 
sent touchant l'adultère , la séparation , et la pol3rga- 
mie, par Daphnseus Arcuarius (Laurentius Bseger). 
1679, in- 12. —En allemand (Quérard, Supercheries 
littéraires ). 

Considérations médico-légales sur Vavortementt 
suivies de quelques considérations sur la liberté de 
renseignement médical , par le D. Halma-Grand. Pa- 
ris, Baillière, 1844, in-8, i fr. 5o. 

Considérations médico-philosophiques sur les dan- 
gers de la prostitution des femmes publiques, par Pa- 
)ot de la Forêt. Paris, impr. Didot, 181 7, in-à de 32 
pp. — Ce mémoire avait déjà été publié, en 1797, 
dans la Comédie scandaleuse. L'auteur y a fait quel- 
ques additions. 

Considérations physiques ^ morales et politiques sur 
la femme ; par Dubied. Paris, i825, in-i8. — Deneux. 

Considérations sur les droits par lesquels la nature 
à réiglé les mariages, par Moyse Amyraut. Saumur, 
1648, in-8. — Intéressant et peu commun. 

Consolation aux maris, ou Discours en faveur des 
cocus, etc. Cologne, chez Pierre Cocu, 1 760; petit in-8. 
— Chédeau , 1099^ 

Consolation (La) des cocus, ou Bonnes Raisons aux 
maris., pour qu'ils soient toujours contents de leurs 
femmes, etc. , par un membre de là plus ancienne tt 
là plus nombreuse confrérie de tous les royaumes, 
lord Witmolett, fils naturel de, etc. Trad. fidèl. de 
Tanelais, et augm. par C*** G***. Paris, Chassaignon, 
i833, in- 18 de 108 pp., 1 pi. 

Consolation (La) des mal marie:(^ fort nécessaire à 
plusieurs personnes qui désirent passer le reste de leur 
vie avec plaisir et contentement. Paris, pet. iii-8. i5 pp. 

ToMc II 40 



ÎI4 CONSOLATION - CONSTANT 

— Rêimpreesion faisant piknledeiJoyeusetej, lomclll, 
i5 pages. 

ConiolcUion des tristes. Rouen, Rob et J. Du Gon, 
l554, in-i6. Rare. — Recueil d'épigrammes tirées de 
Marot, de Sl-Gelais ci autres poÈtes du lemps. — Ne 
serait-ce pas une réimpression du Boutehors d'oisi- 
veté'? 

Constabte's {The) hue and cry a/ter 'Whore and 
Bauds, tu.., tu yvkieh is added a satyre aeainst bauds 
in gênerai, etc. London, John Smiin, s. a. (XVfl' siè- 
cle), in-8 de 8 pp. en pr, mêlée d« vers. 

', ou les Epoux unis par 
1764, 1 part. in-i2. — 
Nyon, 9558. 

Constance (La) d'AUsée et de Diane , par E. C. — 
Lyon, Cl, Morillon, i6ou, in-i2. — Nyon, 8778. 

Constance {La) d'amour^ représentée au sujet des 
amours et grandes advenlures de PMladin et de 
Claristie, par FavaraL Paris, Goerin, i5ii, in-ia. ^ 
Nyon, 9144, 

Constance (La) d'un fidèle serviteur envers sa 
maislresse (en vers). 16:9, in-8. — Lcber, n" 1720. 

Constance (La) des promptes amours, avec le Jouet 
de l'amour. Paris, Morin, 1733, 2 vol. in-ia. — Nyon, 
n" 9647. 

Constance, ou l'heureuse témérité, com. en 3 actes, 
mêlée d'arietles, scène et musiq^ue de M. le chev. An- 
dréa de Nerciat. Cassel, 1780, in-ii de 87 pp. — So- 
leinne, n" 3554. - Nerciat était sous-bibliolhécaire du 
Muséum de Cassel; sa pii'ce fat repr&entée devant le 
Undgrave de Hesse. 

CONSTANT DE REBECQ,UE(lîeniamin), né à Lau* 
sanne, 1767; m. à Paris, t83o: ^rfo'pAe ( 1 vol.in-ic,. 
publié en 1816, et plusieurs fois réîmpr,). Ce roman, 
comme on sait, ^tail sa propre histoire, ou la réponse 
à Corinne {Voir ce titrej; ^ 

Constant (The) couple, or a Trip to the jubilee, a 
comcdy in 5 acts ; by G. Farquhar. Dublin, Powell 
1730, jn-iî de 40 ff. ' 



CONSTANT — CONSTITUTION 3i5 

Constant et discrète, poème en 4 ch. ; par le comte 
Gaspard de Pons. Paris^ 1819, in- 18 de * feuilles. 

Constant et Elvire, par de Buchwald. Copenhague, 
1827, in-8. 

Constante (La) Amarillis, de Cristoval Suarez de 
Figueroa, trad. de l'espagn. en franc. ; par N. Lancelot 
(avec le texte), divisée en 4 discours. Lyon et Paris, 
16 14, in-8, 7 ff. prélim., 565 pp. et 9 fp. non chiflFrés 
pour la table et le privilège, i iront, gravé par Gaspar 
Isaac, titre gr. — Nyon, n^ 10387; Ch. Giraud; B. de 
Grenoble, n° 17702, — Roman en pr. et en vers; le 
texte esp. avait paru à Valencia^ 1609, in-8. 

Constantes (Les) et infortunées amours de LintasoH 
avec Vinfldèle Palinoé, par le sieur de la Regnerye. 
Paris, Mestayer, 1601, 1610 in-12. — Nyon, n^^gooo; 
Usage des romans, 

CONSTANTIN (Marc), contemp. : Almanach des a- 
moureux. 1846. — Les Héros imaginaires, 1849, — 
Physiologie de V amant de cœur. 1841. — L0 Nouveau 
Decameron des jolies femmes. 1860. 

Constitution (La) de l'hôtel du Roule, ou les Cent 
une propositions de la très-célèbre madame Paris. A 
Condom, Tan des C..., 10007 (vers ijSb), pet. in-8 
de 144 pp. Très-rare. 

Recueil de loi épi^rammes, chacune de dix vers de hoit syl- 
labes, et qui ne paraissent avoir été réimprimées nulle part ail- 
leurs, si ce n'est dans un volume plus rare encore, intitulé: 
L'Unigenitus du duc de R... (Richelieu), l'an des C..., 7756 
(1756). Ce dernier volume offre quelques variantes sur le pre- 
mier, mais peu importantes. A la page 3 de chacun, on trouve 
en guise de dédicace, un Bref à notre chère fille (a duchesse 
<f..., très-fidèle sectatrice de fa déesse Vénus: 

Connoissant ta dévotion , 
C'est à toi, comme à la plus digne , 
Que de ma Constitution^ 
J adresse le recueil insigne. 
Pour le répandre promptement. 
Fais don d^un seul à chaque amant 
Que dans tes plaisirs tu préfères. 
A l'appui de tes actions 
Bientôt mes propositions 
Couvriront les aeux hémisphères. 

Dans la Constitution^ cette petite dédicace est signée: La 
Paris et contresignée: la Florence; dans Wnigenitus, elle eftt 



3i6 CONSTITUTION — CONSULTATION 

tigaie: Le duc de R..., a caaueùgait: L^ Monligny. 

nni»-iun» uns pour (chantlIlonT..., «llcstonl loulei bien 
et bicD impioi I CboUiftfiofu la plut modérée : 

Unt 1CUIC. dont la dcut cr«UM 

Elsïl fiile pour l'nturgetMi. 

DuiB «A pecbe EoileiicoDtrfliue 

N'iitrapi que Cadel-Gouï» , 

Suiianl II coutume chatiDintc^ 



A la page 106, commence la Fameuie Ueisaline , trof. e* m 
acK, par Pyro», dit Prâpucius; cl. de la p. 136 A la fin; le 
Sérail de Délys, oh parodie 4'Atcibiade, com. ( 3 sctoei , en 

Coastitulioa [La] des amours, ou Leur nouveau et 
meilleur régime pour le bonheur des amants (en vers); 
p»r Msrchani. Paris, 1791, i7g3, 1734,1:1-18, — NoSl, 
n" loog; Leber, tome I, n° 2776; Ggongne, n^iiSa; 
Alv»rts (juilUt 1858), 4 fr. So. 

Coitstiiution {La) en vaudevilles, suivie des droits de 
l'hâniine, de la feinine et de piusieun autres -vaude- 
Tllle« constitution ne Is, par un législateur de boudoin 
(par Marchant), Paris, 1792, in-5t, fig. — Renouaid, 
17 fr. 5o; Lebcr, n° 4976' , Vioilet-Leduc, Suppl., 
page 17. 

(ioaaiîi, poar servir de luile à la Canslilalion en vaude- 
villes (Paris, imt, in-3ij, et avec la République en vaudevil- 
les [Paris, ijoâ. in- 3al. — François Marchanl, né à Cambrai 
en 1761 , éUit l'auteur couraeeui des ces opuscules coaiie- 
riïolinionnaiiEs ei cenendani pleins de gant. De 17S9 à 1791, il 
avait déjs publii la Clironiqu/ du ntaiège. Il n'eut pas échap- 
pé aux prowriplioii! de la lerreur, s'il n'eut prie les devants, 
et ne fut mort de sa mort naliirelle, dil-on, h h Rn de i;!,?. 

Consultation fOur Vabbé de. .. vice-gérant dans Vof- 
ficiaiité de..., sur le Traité de la dissolution du m:i- 
riage pour cause d'impuis-iance , avec des remarques 
sur cet écrit imprime à Luxembourg, en 1755. S. ]. 

menl s, I,, mais da'ld de ly'ig); se liomail î la vente Auïii- 



CONSULTATION — CONTEMPORAINE 3 17 

Consultation sur un onanisme, avec complication de 
plusieurs accidents vénériens; ensemble un Mémoire 
en réponse à la consultation proposée, ainsi que quel- 
ques réflexions nouvelles sur les maladies vénériennes, 
par M. Contencin. Paris, veuve Babuty, 1773, in-12. 
— Nyon, 6045. 

Contagion {La\ com. en 3 a., en pr. j par Em, Au- 
gier. Nouvelle édition f5"*) conforme a la représen- 
tation. Paris, Michel Levy, 1867, in- 18, 2 fr. 

Type d'intrigants et de courtisanes, pièce qui a eu du reten- 
tissement, jouée en mars 1866. 

CONTARINI (Fr.), prof, de çhil. à Padoue, vivait 
dans le XVI' siècle: La Fida ninfa. i5gS,-^LaFinta 
Fiammetta. 16 10. 

Conte à dormir debout^ ou VArt d'ennuyer ses lec- 
teurs, ouvrage très-curieux et fort à la mode. A 
Cornu (Paris), chez Jendors le Petit, 1746, in-12. — 
Tcchener, 6 fr. ; Nyon, n** 9997. 

Conte alsacien. Comment il se fit que le jeune Lu- 
cien, parti pour aller chercher une femme a Barr, en 
revint sans Tavoir vue; par Ch. Dubois. Strasbourg^ 

typ. Christophe, 1866, in-8 de 8 pp. 

« 

Compte (Le) du rossignol (par Gilles CorrozetJ. Paris, 
1546, pet. m-Ô de 24 ff., lettres italiques. — Kéimpr. 
à Lyon par J. de Tournes, en ib±j, in-8 de 36 pp. 
(Nyon, n° 15378); c'est une des plus élégantes pro- 
ductions de cet habile imprimeur. — Rare. 

Ce récit qui avait déjà été réimprimé dans le tome XI 1 des 
Joretisete\j a été reproduit dans le Recueil de M. de Montaiglon, 
t. VlU, et ce critique pense que Corrozet doit être l'auteur de 
cette fable: « menée avec finesse, car, à mesure que se déroule 
l'action ou, pour mieux dire , les conversations de l'amoureux 
Florent et de la délicate Yolande, on attend toujours une autre 
fin que celle tout à fait imprévue qui est le but de Tauleur. 
C'est le contraire des énigmes de Straparole ; en le lisant, on 
ne peut comprendre qu'une saleté, tant l'équivoque est habile- 
ment ménajgce et adroite. Ici on s'attend à une histoire d'amour 
et on a affaire à une thèse d'amour platonique et si détachée des 
sens que l'Idée même de mariage en est exclue. » Le Compte 
de Corrozet n 'a donc rien de commun avec le Rossignol qu on 
ajoute aux Contes de La Fontaine. 

Contemporaine (La) en miniature. Voir : Mémoires 
d'une contemporaine. 



■ ~ 1 

3 la CONTIÎMPORAINES — CONTENTI 

Contemporaines {Les) ou Aventures des plus jolkl 
^emmei de i'dge présent (par Rétif de la BrclonneJ. 
L^ipiig et Paris, 1780-85, 41 vol. in-ia, — SoImt, 

i ,. „...,- . j^j^ j^ bonnes épreiH 

I la plupart fort origi-' 

Le 4JI vttlumca » réparlliieiil aitai: 1° La Contemnridtm 

«rWn. 17B0-81, lyvol. «vee inBg.etnabeaQ poru. de Bétif.pw 
BInct, acfi por Bertliel. — 9* J>< CaHlemporainfs du cohonc 
lîSa-Mî. i3 virf, auec 84 flg. — 1" t« Coalemporalua gri- 
duétt. I783-8J. » ni. avec 8) f>%- Toi»» le» flg. m ni». 
bre d( 191 {a non de plus de 3oo, comme Id dit M. Mau»! 
luj «ont dg Binel. Rravteb par Eerlhcl et Ginud le leunc — 

j a. dani ces ia vol. . uit. -_^„ (, .„ 

nouvelli» e) 444 tritloirea ■dpattfn. C« histoires , dont la IMH 
tare eu unuivite, «un irts-vuitea El prsqae taalet vraieiall' 
toDd. On a r«icoch£ 1 l'ialeuc d'iiolr mcU à du uorei* inc^i^ 

pïcbaieDt pas d'être estimablet. — Le ig* roi. contient UD chuC . 
de chaïuoi» badines. — Voir auui deux ouvrages qui peantlC^t 
faire luite aux Conltmpurai'iea; la Pûrisitanfi, et TAiin^caêË' 
ilanEi RnlJanafei (ou les Proyincialei}, ^^ I 

Contenu (/), com. in 5 alli pr., di Qirolamo Par»- 
bosco. Vineoia, i34q, in-8 (Nyon, 18^3), i55q, in-8 
(Soleinne, d^ 4ïii). - Réitnpr. en t56o, en 1567 et 
en i386, et dans les Comédie du mcme auteur. 

Celte piiee a été traduite en frinçais mat le titre: I^s Coa- 
lens, eom. en 5 a. eo pr. avec un prol. , par Odet de Tour- 
nebu. Paris, 1584, in-S|Nïon, 173Ï0; Soleinne, 14 fr. 5a: 
Giraud , 34 fr. ). — Geneviève a pour amants Basile . Eustache 
et Rodomont. Madame Françoise, macqueretle, protège ie pre- 
mier; elle eiigogc Geneviève i lu recevoir, lorsque sa maman 
sera ù la messe. Geneviève hésite: «Je crains, dit-elle, que 

entend cette réponse; ■ La pauvre fille, dil.il, n'a peur que de 
l'entrée ou de (a sortie; car elle serait bien aise qu'il fut tou- 

Ire et s'enferme avec elle. Ce valet dit alors: ■ Elle danse à 
présent le branle de un dedans et deux dehors. ■ La ntârc ar- 
rive, regarde par le trou de la serrure, et voit ce qui se passe. 
Après quelques autres épisodes, on les marie. — Cette pidce est 
insérée dans le tome Vil de YAnclen Théâtre Fraafois IBI- 
iliolliéqm Elievirleane }. — Viîci en quels termes un critique 
ingénîeui:, M. V. Fournel, appnicie cette comédie: ■ Dans un 
moule banal, Toumehu i jeté une intrigue plus habile et plus 



CONTENU — CONTES 3i9 

Par le naturel et l'esprit da dialogue , par la vérité naïve et la 
caricature plaisante de beaucoup d'inventions, par le oomiqma 
de quelques scènes et de q^uelques situations , ' il conduit le lec* 
teur sans le moindre sentiment d'ennui jusqu' au bout de la 
pièce { Athenceum français, n° du 26 juillet i856).» 11 est bon 
de tendre la même justice à Tautenr de l'original italien; ses 
compositions étincellent de gaité et de verve et sont remplies de 
traits imprévus. A la fin cle la pièce des Contentiy Tauteur 
fait ses excuses au public de ce que la principale actrice^ ne pa- 
raît pas au dénouement, parce que, dit-il, elle vient d'accou- 
cher, s'étant mariée secrètement sans l'aveu de ses parents. 

Contenu (Lé) de V assemblée des dames de la con- 
frairie du grand habitavit. Paris, Nie. Alexandre, 161 5, 
pet. in-8 de 8 pages. — Nodier, avec la Blanque des 
files d'amour, 02 fr.; Leber, t. I, n° 25o3*. —Rare. 

Cette facétie, publiée ouvertement, donne une idée de la li- 
berté que, de 1010 à i633 environ, on accorda à la presse en 
France, lorsque la politique n')r était i>as intéressée. Le grand 
habitavit a été réimprimé plusieurs fois à cette époque, aussi 
bien oue d'autres petites facéties de même genre: La Blanque 
desjihes d'amour (161 5), le Pot aux roses découvert (161D), 
la Chasse des dames d'amour (i625). Quel est l'auteur de ces 
facéties? Est-ce Gaultier- Garguille, ou Tabarin ? Tous deux en 
étaient bien capables. Tabarin , dans les anciennes éditions de 
ses Rencontres, vers 1625, dit que: 

Ce n'est i>oint son premier chef-d'ceuvre. 
Il en a faict de plus plaisants. 

En tout cas, on comprend que ces sortes de petits chefs-d'œu- 
vre ne se signaient point; d'autant qu'il s'y trouve souvent des 
allusions personnelles. Ainsi M°^' de Laidhamois, Mlle Hélène 
de Beaturou, ont bien l'air de représenter les noms véritables 
et bien connus de Beauharnois et de Bautru — On trouve deux 
extraits du 'Contenu de l'Assemblée des dames , etc. , dans le 
3* volume de la Bibliothèque bibliophilo-facétieuse ; puis une 
reproduction textuelle dans les Pièces désopilantes , 1866, pa- 
ges 61 à 67. 

Contes (en vers: par un aut. anonyme). Paris, 1824^ 
chez Potey, in-8 de 10 feuilles. 

Contes de M. de Bastide, Paris, Cellot, 1 763, 2 vol. 
in-i2. — Nyon, n° 9923. 

Contenant: Le Véritable amour. L* Avantage du sentiment. 
Le Bon homme. La Femme singulière. Les Riens. Le Sage. 
Le Soupe. L'Homme blasé. La Tête chaude. Tort et raison. 
Les Trois injbrtunés. Le Moyen infaillible. Le Faux indépen- 




VEcole des mères. U Ridicule corrigé. VAven singulier. 



L'Origine det libella contre letfimmes. Le Caractère a«- 
fhtt. L'Honnts sans caractère. C'Amanl anonymf. Le Paa- 
rair de la vertn. La Force du natarrl. La Dachesse d'Ettra- 
mite. L'Epreuve de la probité, comiilt en proae. 

Contes de Boccace, trad. de l'ilBi. , par A. Barbier, 
ou par Rasioin-Brémand, ou par Sabairer de Castres. 
Voir: Il Decamerone. 

Conte! (en veri), par H. de Calprenède. Imprimerie 
Jeunet, à Abbeville, i854, in-i8 de io8 pp. 

Contes de Bonaveniure Despériers, Voir: DESPE- 
RIEBS. 

Contes de Gudin. Voir: Histoire, ou Recherches sut 
l'origine des contes. 

Contes d'Hamillon. Voir : HAMILTON. 

Contes de La Fontaine. Voir: LA FONTAINE. 



r itOupille). Paris, 1644, 4 vol. 
110 fr. ; J. Pichon, n° 76^. 11 10 fr. ; Nyon, n"' 10844)! 
Un prétend que cette édition originale est la seule 
complète. — Paria, 1661 , 1664, 1669, 2 vol. in-ii 

eechenisr, en i85B, -ji fr.]- ~ Rouen, 1Ë80, 1699; 
Haye, 1703 (Veinant, 5o fr.; Chaponay, ao fr.); 
Amsterdam, 1731, i vol. in-ia (Solsr, 7 fr. 5o , Te- 
chener, en >85H, g fr.), — I-yon, s. d,, 2 vol. in-12 
fAlvarès, en 1861, iS fr.). 

Quelaues bons contes iloulTâs par beaucoup de mauvaises 
pUiBameries, La Gibecière de Morne, les Crmles iTOuville. etc.. 

Contes à rire, qui ont traites des diffcrences dans leur contenu 
et qui sont giïndçalcmcnt portai 



iB amateurs achèlenl d 



les , es qui fait que 
achèlenl de conliance une ïiiigtainc d'ouvragM 
, au fond, sont toujours le mime. Voir: les Di- 
nTiiurmni» curieux ( I &3ol ,- les Récréations franfois'^s ( i65g : 
Us Agréables divertissements /raaçois; les Contes facétieux: 
Recueil curieux de conte.ia rire; Pasielemvs joyeux, ou Pat- 
sctmts agréable; Gallerie des curieux [1646J; Réveil-matiii 

Contes, par Alfred de Musset. Nouvelle édition Pa- 
ris, Charpentier, 1867, in-i8 Jésus, 376 pp., 3 fr. 5o. 
— Voir: Contes d' Espagne el d'Italie. 



CONTES 3t! 

Contes dt Charks Nodiet: Trilby; le Sop^ d*Jor.^ 
la Fée aux miettes ^ Inès de la Sierra, Stnarra^ e6é. ^ 
eauxfortes par Tony Johannot. Paris, Hetzel, 1846, gtJ 
in-8, fig. • . , 

Contes (Les) de Pogge. Voir: PCGGIO. 

Contes à rire d'Un ndui>edii genre. Voir : CûntÉs et 
poésies du citoyen Collier. 

Contes à rire et réçréàtifi propres à chttssef iâ mé- 
lancolie, Lille, ï8oî, m-i2, fig. -^ Bergei:^t> i* paftîéî 
Gellett, n*» 866. 

Contes à rire, ou Récréations françaises. Paris, 
1749, '7^* (Scheible, en 1866, 8 fîr.), 176$, 178.1 
(Grassot, 12 fr. 5o; CIftudin, 8 fr.). 

Ces contes sotit un choix des Noupeaux cantei à ftre { Voir 
ce titrej, auxquels on a «joutd quelqties contes d'OnvIlle et d'att-' 
très. -« 11 y a aiiMi eo dts Contes à tifet Paris, 18CI9, id^tllt 
puisy rassemblés par Cousin d'Avallon. Paris. 1823, in-12; 
enfin ceux publiés par Dularue; Paris, 1828 fou amiéfti sui- 
vantes), in- 18, 3 fçuHles, sons le titre: Contes à rire, ou Hé^ 
cueil amusant d aventures Jofeuses et diwerUsBémtés , etc. 

Comptes amoiireujcf , par Af** Jeanne Ploré, tûUz 
chant la punition ^ue faicl Vénus de ceulx qui eon- 
temnent et mesprtsent le vray mmour» Ly<Nié eu i^ 
(vers i53i^, pet. in*8 de 84 fi.) fis. en boie ( Nodier^ 
io5 fr. ; Ci^ongue, n* 1997; La vallière, i3 fr.J TtJ-^ 
pier, 120 fr.). — Paris, i532, 1*^43, i555, et LyW*, 
1 374, petit in-8. -^ Toutes ces édition» iicmt raree et 
chères. 



Contes en prose écrite dans «nd stjle archal^os ci 
étrange. C'est un des livres les plus rares de la dtlse des 
teurs. On en trouve une analyse dans les Mélanges extraits 
d'une grande biNiothèquti tome V, p. 226 4 g^S. -^ Il sd a 
été fait une réimpression moderne , avec une Notice bilHiogra* 
phique par M. P. Lacroix. Turin, J. Oay et nls, 1870* in-id 
de XU-170 pp. tiré à 100 exempl. , 14 fr. — En outre des 4ài* 
lions anciennes mentionnées plus haut , il y a une e&pèco ai 
contrefaçon de l'édition originale (de Lyon. s. d. ) intitulée: id 
Punition de V amour contempne, Lyon, 1540 (la EL imp. de 
Paris en possède un exempt, J. — Dans cas cotites, Bghie Mi- 
nerve ne serait autre que Marguerite de Valois , que tOilS léi 
portes contemporains célébraient sous le 00m d« Pallss. C'est 
elle qui raconte la 4' nouvelle. Mad. Flore la dépeiflt comitos 
« femme pour vray très-belle, jeune, gaie et éloquente en son 
parler. » Il est probable que les bùnnn cousinei et dmiet, i ten- 
tes de bonne grflce et sçavoir, et toutes ds gentilb itoUcMe 

Tous II. 41 



"> 



3i2 CONTES 

tornées, » qoi preoneut la parole fane après l'antre, représen- 
tent les dames et damolMlles qui formaient la coor de Mar- 
guerite. 

Contes^ anecdotes, chansons, etc ; par Capelle. Paris, 
1818, in-i2 de XX reuilles et 14 pi. 

Contes aux heures perdues. Voir: Contes de Le 
Métely etc. 

Contes f aventures et faits singuliers, par l'abbé Pré- 
vost Pans, 1764, 2 vol. in-12 (Nyon, n* 9924)^ S. 1., 
X789, Lille, 1793, 3 vol. pet. in-12; Paris, X794y 4 
vol. in-i8 (Scheiole, 4 fr. 5o). 

Contes bleus. Yvon et Finette, la Bonne femme. Pou- 
cinct, Contes bohèmes, les Trois citrons, Pif-paf; par 
Edouard Laboulaye. 2* édition. Paris ^ 1868, gr. in- 
8, 378 pp., dessins par Yan Dargent. — 3' édition. 
Paris, Charpentier, 1869, in-i8 )ésus^3o2 pp., 3 fr. 5o. 

Contes bruns, par une tête à l'envers ( figurée par 
une jolie eau-torte de Tony Johannot). Pans, x832, 
in-8. — Aubry, en x866, 10 fr. 

Ces contes sont dus à Tassociation: 1° de Balzac, qui a fourni 
pour sa part: Une conversation entre on^e heures et minuit, 

2uf n'a pas été réimprimée dans la Comédie humaine , et le 
Wand îfEspc^ne; — 2® de Philarète Chasles, auteur des Trois 
sœurs^ d'Une honne fortune y et de VŒU sans paupières ; — 
3® et de Charles Rabou, auteur des Regrets de Tobias Guame- 
riuSf de Sara la danseuse, et du Ministère public. 

Contes chinois., traduits par MM. Davis, Thoms, etc., 
et publ. par Abel Rémusat. Paris, 1827, 3 vol. in- 18, 
avec figures. — Saint-Mauris , 8 fr. 25; Sylvestre de 
Sacy, n** 3260. 

Contes comiques, trad. de l'ail. ; par M*** Francfort 
et Paris, Fetil, 1771, in-8 (Contenant: Endymion. Le 
Jugement de Paris. Junon et Ganymède. Aurore cl 
Cephale). — Alvarès, en i858, 7 fr. 5o; Nyon, n** 
X0679. 

Contes d'amour, par Al. Weill. Paris, Dentu, x856, 
gr. in-x8, i fr. 

Contient: Le Prince juste — la Reine de fer et la Reine de 
soie — le Prince d'or et la Princesse de diamant. 

Contes d'automne, par Champfleury. Paris, Lecou , 
1B54, in-12, 3 fr. 5o. 



CONTES 3a 3 

Contient : Le Chien des musiciens ->- Souvenirs des Funam- 
bules — Histoire de Af*"« ctAgri\elles — le Comédien TrU^ 
non — les Propos amoureux — les Gras et les maigres. 

Contes d'automne , par le comte de Varenne. Parts, 
1854, in-i6 de 96 pp., i fr. 

Contient : Les Gages touchés -^In memoty a/.,* — Une idée 

de jeune fille. 

Contes de Cantorbéry^ trad. env. franc, de G. Chau- 
cer, par le chev. de Châtelain. Londres, Pickerii^g, 
1857, 2 vol. gr. in-8, tirée à 260 exempl., ornés d'un 
portr. et de vign. grav. par Dorrington, d'après les 
cless. de Marke. 

Contes de cour. Voir : Mille et une faveurs. 

Contes d'Espagne et d'Italie (en vers); par Alfred 
de Musset. Pans, i83o, in-8. 

Contes de feu l'abbé de Colibri. Voir: Le Soupe, 

Contes de Guillaume Vadé, Voir: VOLTAIRE. 

Contes de La Fontaine, suivis des contes de la reine 
Navarre, Dorât, Voltaire, Piron, Andrieux, etc. Paris^ 
Le Bailly, 1869, in-i8, 108 pp., fig. 

Contes (Les) de la reine de Navarre, ou la Revan* 
che de Pavie, com. en 3 a. en pr. , par Scribe et Le- 
gouvé (Théâtre franc.). Paris, i85o; in-i8 jésus. Plu- 
sieurs fois réimprimé. 

Contes des deux servantes de cabaret, etc. Sans nom 
et sans date; petit in-12. Très-rare. — Soleinne, 38835. 
C'est une des pièces libres oui ont été brûlées par les 
pudibonds héritiers de ce célèbre bibliophile. 

Contes d'un endormeur, ou les Dix soirées maU 
heureuses. Paris, 1828, 3 vol. in-12. 

Contes à la manière de ceux des Mille et une nuits, 'nrié» 
et intéressants, lis ont été rapportés d'Orient par Jos. Marcel, 
orientaliste, mort en i834, et qui avait fait partie de l'expédi- 
tion d'Egypte, en 1798. 11 en a toujours regardé, malgré ses de- 
négations, un musulman nommé El-Mohcfy comme l' auteur : 
aussi une seconde édition a t'elle été intitulée : Contes du cherkh 
El-Mohdy^ trad. de l'arabe d'après le ms. original, par J.-J. 
Marcel. Paris, l'auteur, i833-35, 3 vol. in-8. 

Contes dérobés (par Félix Nogaret , selon Viollet* 






i864, 5 fr. 

Contes (Le») dct/ëei, put Ma4- d'Aulaoy. Vain les 
nfutlrat fêta. 

■ Ctmtts àamistiiTutf, car Chamflcury. pHriB, Lecou. 

i852. in-i8ié?U6, î fr. 5o, 

r.,Vo»r: les Ceni cotttes drô- 

tiioir, ballades, fabliaux 1:1 

._._^_._ „.. publ. par Ferd. Langl* (Ja- 

seph'Adolphi; J^ngloisj. Paris. Didoi, s- d , iSiS, in-% 
goth., fîg.''-s: b. k mi-page. — Techcner, lettres color., 
i5.fr.' 

Compte! (Les) du m'mde aJi-enlareux , où sont re- 
eitétafhisieprs hittoirtf poHr réjouir la cotKpagnie , 
irad.'en franjois par A. f). S. R. l'aris, Vincent Ser- 
lens», |5SS, pet. in-S (CbWaaii, ii'mS; Nviïn, n' <t83 1 1, 
I SGo, in- 1 IJ. - Puriï, Hier, de Mafoef « G. CaVallai, 
r566, in-i6de8 K « 44? pp. /HebM, j Jîv. 1,, sM 
-L^îon, .571, 1573, iSÇt,'; ti-iftfd. I. Y 2 SotT. 
Paris, Q. .VUcard, .5»ï, pet. in-iî (MSon, 8 Fr. ; H!^ 
b^ft, t3 RÙ, Celle Édition es) 
fliç4iieHX)'r^ Lyoïi, Roasod, 
9 fr, So. Tripier, 20 fr.). 

Eacucil de 5.t nouvelles, Joni r 
Masuccio. Leh nouvclleg 43. 3l e1 
d'I Jehan dt S^Mfrc; la aouw 

^le%'8de''SiJain/^Or«j^; t_. ^..,,, 

les eonles 3} et 35 sont erapruatiB aux Prorertii da Fabriiio. 
Maigri; les initiales qui sont sur le titre du volume, l'auteur n'en 
e(t nullement touiiu^i mai» tu.de\-aii ùiteuq lioimmi inieliigcnt. 



.,. - - ,-- - - -, k SEbHh-Hassen, ifuH 

Cadi, et d*ac JsHne Jille. 

Contins en prose et en ver 



CONTES 3a 5 

parLantier, 1801, 3 vol. in- 18. — Réimpr. en 1809, 
un 2 vol. in-i8. — Dresden, n** 933. 

Contes en vers (attrib. à Leriche, de Soissons). Lon- 
dres (Lyon)j Ï764, in-^ de 63 pp. — Pptior, n° 1026, 
62 fr. 

Trois contes: le i*"^ est imité du Libro del perche . le 2* de 
la Légende de ^t-Aàraham; et le 3® de la Novella dell'angflo 
Gabrtclh i ce Uvrct n'est point vendu et est assez rare. 

Contes en vers, par M. D*** (Daillantde la Touche). 
^xt\^X, et Paris, 1783, 1784, in-i* de 143 pp. — Mon- 
mcrqu^, li° 11 14) Alvarès (juillet i858i) 7 îr. 5o. 

Ce volume rçnfçrme sept contçs {la B^'lle-mèrc, fHermite * 
les Bains de tfier. etc. ) assez médiocrement versifiés. Quérarq 
et le çat. Taylor, n° 928, attribuent ces contes à un ceili^n Du-» 
pont. N'y a t'il pas conftision avec les Contes en yers, et poé- 
sies diverses, par M. D'" t Voir ce litre, 

Contes en vers, par un Vend^n (Gaudin). Aux Sa- 
bles d'Olonne, ioiq, iq-'iSdo 196 pages. —Bolle, 6 fr. 

Voici les conte» contenus dans ce volume : Ro^er et Zénie ; 
Le Revenant! Le Fr^e Quêteur; Le Poulet; La Peine du 
Talion; Le Nouveau cçls de conscience; L'Ecole des jaloux; 
Su\on et Fanchelte; Le Quiproquo; L'Absolution -^ La Lan- 
terne magique \ Les Leçons ; Le Jugement de Parts ; Le Roi 
de la GrandC'Sreliignê; L^ Innocente; Une Aventure d*Alci' 
biade ; Ijnxin pour larcin; Les Bagues; les Bonnes; L'Am- 
phitrYQu indien: Missouft Le Grand fauconnier Sa hdgy; Le 
Tailleur et sa femme ; Le Jugement d'un cadi ; Le Procès t 
Le Voyage; La Consultation ; La Jaunisse; Les Et\fants du 
curé; Lci, Contrebandière. 

Contes en vers y par M***. Paris, impr. Foumlçr, 
1845, ln-8 de 6 feuilles. 

Contes en vers; par L. V. H. Morenon, Marseille, 
Gueidon^ i36o, pet. in-3 de 63 pp. {Bibl. Provençale)» 

Contes en vers, de F^lix Nogaret. Paris, an vi, % 
vol. in-8 (Aubryj ea 1861, 8 fr,;, et 5* édition, i8io, 
z vol. in- 18, 

Contes en vers: par Wibert. Paris et NantçiL 1845, 
in-8 de 878 pp. — Gâtai. D***. 

L'autQur, p«g9 6 de »« préface .dit: «Suivant l'esemple de 
c«s deiw po6i^(La Fontaine et Voltaire), }'ai «ppeltJ à mon 
aide, pour composer mon livre, 1^ écrivains étrangers et ceux. 
qui iMMit nés sur U t«ne d& France. J'ai fouillett^ l«a chroniques» 
Vu k» An(i«ns rooMAt» pacconniL beaucoup do nçuvoUei italka- 



ntt a (riD;iim ; puït |'ii (ait mon cboii, élagunol-.. illoa- 

Seini,,. (hingesni .,, etc • Mbîi, hiiï (voii parfaituntent cboiii, 
• trop illoti^'é. cl le miTiquE Je condiion ta un défaot capï- 
ul. •Brliiui pour dea coma imliit de la FoBUne . Bocon, 
GMi-ouiT, W. — PtiUct <o no»-. 3g coule* en vers: la Tnit- 
Ittli: '' f"»; BlincM, DU rEnpnl de neige; te Nef Cotpé. 

Coniei en ven, chansons et pièces fuiritives : par 
A.-O. Ctilly. Paris, an ix. in-i8 de xiv-a88 pp. - 
AlvBrto, en mers 1861,4 fr- 

Vodlti Hbtei et EpiiiliKll» d*i]n Vitiilald de 7} aoi, oui K 
eanmoii;* à rimer, dii-ïl. qu'a <'AgE de ^ ans. A peu» ( 
br««5 branme aï»ii-ïl publW — " - — "' - — 



rMK'.ïï-.rifj 



£f Jugemenl de Par: . . , 

IfM radotage, pElll potkne qui le teiminc, en » 

Ta plot longoei; la premilrs oicupe j5 | 



«uifld on PDUi «' quitter lout Iïs deui, 
n y pread B"'^^ oactiercbe à l'ptiirc, 
Comoi ce )' varront maint d' lib^nins, 
MoÎDB de OKUsel moij» à' cilius. 

Contes en vers êrolico-pkilosopkiaues , par Alph. 
Aimé de B««ufarl'Oauberval. Bruxeliea, t8i6, 2 toÎ. 
ia-ë, de iS3et i63 pp. —Bruxelles, i86B,^ vol. avec 

front, gravé, — Contes souvent fort libres. 



rieuse -~- le Scuiptnr el 

~fa^ 



a Faute impardonnable — L^ Miracle au le Saint qui pleure 



-.oacejlii 
haujés ■ 



-Le Pridica. 



«p— l Amante femme de diamlrre — le Coup de 

, Cocu en herbe — Le Paysan el son curé — riieu- 

■e d« berger ou la Chercheuse' d.' puces — £.? Jeu de mot el 
U chose - La Carotte ou rAcddenl — le Salut — Liron li- 
■elle, ou le Rai du mari — le Petit reloge, ou les Vrsvliaes 
1 hs Carmes — la Jeune pensionnaire, ou le Joujou de re- 
ieieuic — Saint Guignolet — le Pann-^aa. 

TavK Ih La SaiHle el les anres — les Trois voyageuses, ou 
es Trois pucei — le PeHl cousin, ou lOraison de sain! 
lean — l'Occasion fait le larron — Telle vie, telle mort — le 
"aross:- d'Orléans, ou la /(rosse clé - Jugement digne de Ji- 
;urc — Frère Pacoine, ou le (irand exorciseur — ta Comtesse 



CONTES 3a7 

Gourmande — le Jambon de Pâques — la Bénédietion d*un 
pape — l'Alternative ou la Maîtresse charitable — Une nuit 
Je Saphoy ou les dragées — Honni soit gui mal y pense — 
Chacun a sa façon a applaudir — l'Arrière Pensée — Mm- 
phibologie — la GasconnaJe ou la Parité de gondole — le 
Dessus dessous — le Juda ou le Quiproquo — Marie Grognus 

— r Enfant Maure om la Tache d'encre — le Cocu , ou l'Oc- 
casion prise aux cheveux — le Coup d<.' langue et le Coup 
d'épée — les Dragées cTattrappe ou la Gourmandise punie — 
le Beau Baiseur — l'Embarras du choix — l'Oie et le curé 

— l'Abbé Peupin ou l'Enthousiaste — le Ruban ou le manque 
de mémoire — le Casseur cCœufs — le Buisson , ou la CuriO' 
site punie — Partant quitte — les Fiançailles — la Dispute, 
ou le coup de gueule, — Total: 38 contes dans le 1*' volume 
et 35 contes dans le second. 

Contes en vers et en prose de Vabbé de Colibri, 
Voir: le Soupe, 

Contes en vers et poésies; par Ch. Pougens. Paris , 
Didot, 1828, in-8. — Aîvarès, 2 fr. 5o. 

Contes en vers et quelques pièces fugitives (par l'abbé 
Bretin, aumônier de Monsieur, depuis Louis XVIll). 
Paris, 1797 (an v), pet. in-8 de 248 pp. et 5 fie. dess. 
et grav. par Legrand. — - Alvarès, en d'ec. i858, 5 fr. 5o. 

84 contes. 11 y a des exemplaires avec 3 cartons aux pages 
43-44, 57-53, i37-i38. A la page 137: 

Marton, dans ce moment survenant à propos, 
Vole on secours de sa maîtresse , 
La fait porter sur un lit de repos... 

Ce dernier vers avait été oublié dans les exemplaires non car- 
tonnés. Ces cartons sont facilement reconnaissables par une é- 
toile marquée auprès de la pagination. Ces contes sont génie- 
ralement assez libres, amusants et écrits facilement. 

Contes en vers extraits des manuscrits du R, P. 
Grisbourdon, cordelier^ recueillis et publiés par Al- 
fred de Corval. Paris, Lacroix, 1868, pet. in-8 de iv 
et 241 pp. , 3 fr. 5o. — Catal. D***. 

Contes et autres bagatelles en vers , par Mérard de 
Saint-Just. Paris, Pauteur, 1800, in- 18, tiré à 26 exempL 

— La Bédoyère, 1 5 fr. 5o. 

Contes et autres poésies de Guichard, Voir : GUI- 
CHARD. 

Contes et chansons; par Ch. Paul de Kock. Paris , 
Barba, 1868, 1869, in-^** à 2 col. , 64 pp., 25 vignet- 



3 



Mi curBemlI, 00 cem. ~ l* i" éà'nini ëoit iL 

)ét- Contes et veri, par Paul de Kock. Paris, Bafl», 
1S24, in-Lî avec 2 pi. 



lii, lOio, iliii, a vol. pcL m-ii. Chaponay, 1^5 fr. 
— OiMcnations rdcréativeH entremiUes de plusieurs 
corne», — Voir; Ui Aprês-diintn et k» iV*«/ matîKées. 

Conltt tl ditcours d'EutrapeU pot NoJl Du Faîl , 
S. de la Hérïaearc. Rennes, Ulsiaet, i Ï85 (Nodier 60 
fr.; Snler, aïo fr.;Rad/îwJll, en 1866, a55 fr.l, i5e6, 
1587, i5(|7, . S98 (Pixerêcoun, ïofr.), i6o3, .n-8 ou 
ia-16 (U Valliére, 3t Fr. bo; VeitiBca, 89 fr. ; Ouicia, 
80 fr.). — S. 1. (Paris), t-jf-i, a lomes p«t- îo-ii (se 
joignant avec te» Discours d'aucuns propos rustiaues, 
mime dâle), !.a BSdoyère, 61) fr. ; Nyon, n° 9846. 

NMI Du Fxil éUil couseiller aa Carleinent de Bcnnct; il i 
campûMi iianibK il'(ia>ra|ts ht 1* irait, iiuii 11 11 'eu sk» con- 
iiii>iii|Otff>t'lHii que p^r 1m (ïctIieUHt pradudiom ds M )cuik>k. 
11 »ait.iU)t publij Les KuKs d.- Ragol ït lea Balireritt-Tia 
Ilnnt les ÇpMet ifEulrapel, mot grec qui iignilïe plaitant, 
BKAieUi. Ton» ces oinraee» sont 3t» modèles Qe sijle, d'es- 
ptll BUI II de iBlIeS. Du Fùl viiBlt cncote daSs le* imnitoc^ 
BDndM du XVIÏ*sicd=. 

Conttf er discours factUeux, ou sont ^Msiturs ren- 
contres subtiles poar rire en toutes compagnies, par 
le sieur Favoral. — Paris, lùiî, i63o, in-ii (Chapo- 
iiay, 1 6 fr, ; Nodier, ï 1 fr. — Voir ; Facètii;uses jour- 
nées, lîd. de 1616, 1IÎ18 el iCi-S, et Plaisantes jour- 
nâes (éd. de i6ï6, 1(53; et 1644J. 

Contes et épigrammes, par le cit.'" {L.-N. Gobei|. 
Paris, nn vur. in-[8.— Contes, fables et épigrammes. 
Paris, an ix, in-[8. —L'Enfant prodigue, conte allé- 
gorkiue, an ix. — Contes, fables et épisramntes, sui- 
vis de M. Feuilleton. Paris, an xiu (^[8o5), in-i8. - 
Aimé-Martin, 1 3 fr. ; Cigonpne, n" i lao. 



CONTES 329 

Contes et fables; par Sainl-Lambert. Paris, Dau- 
thereau, 1829, in- 18 de 6 feuilles 5/6. 

Contes etfabliauxy par Aug. Rigaud, de TAcad. R. 
des Se. et 6. L. de Montpellier. Paris , Peytieux , 
1825, in-32 — Barraud, 2 fr. 

Contes et facéties, par Gérard de Nerval. Paris, i852, 
in- 18 Jésus. — Scheiole, en 1867, i fl. 12 kr. 

Contes et historiettes erotiques, philosophiques, 
berniesques et moraux, en vers; par Adrien Le Roux. 
Nouv. edit. revue , corr. et augmentée. Paris, an ix 
(1801), in-i8 de viii-223 pp., fig. — Tripier, 10 fr. ; 
Chaponay, 20 fr. ; Alvarès, en août 1862^ 10 fr. 5o. — 
A la vente Bergeret, Tadministration avait mis ce vo- 
lume à l'index. 

Bien que cette édition soit indiquée Nouvelle édition ^ nous 
n'en connaissons pas d'antérieure; mais une nouvelle édition 
a paru dans Tan xiii (i8o5). Voir à son titre: les Adriennes. 
— Dans la classe nombreuse des conteurs français, on doit dis- 
tinguer Adrien Leroux, auteur de ce petit volume. Nous avons 
en vain cherché à nous procurer quelques renseignements sur 
cet écrivain ; nous savons seulement qu'il était officier au corps 
I. du G. (ainsi s'exprime le fronti-^pice de son livre) ; liset: au 
corps impérial du génie. M. VioIIct-Leduc , dans sa Bibliothè- 
que poétique^ se montre très-sévère pour ce recueil qu'il sem- 
dIo ne pas avoir lu; Leroux n'est certainement pas un conteur 
de premier ordre, mais il ne manque cependant point, le, genre 
admis , d'un certain mérite. Trente-neuf nouvelles ( 43 , dans 
Ttîdition de i8o5), partagées en deux livres, voilà ce qu'il offre 
nux lecteurs; elles ont pour titre: L Apprenti pharmacien; le 
Trompette ; l'Enlèvement , Jocrisse en commission ; les Va- 
peurs ; la Matinée aux aventures ; la Colombe ; le Chemin 
perdu, etc. — Voici les deux contes les plus courts : 

Le dernier mot d'Alix 

Se voyant près de son dernier moment, 
La bonne Alix n'était pas sans tristesse : 
Ce qui, du moins, dit-elle, est consolant. 
C'est de penser qu'à toute heure, à présent 
D'autres ont soin d'entretenir l'espèce. 

La Conjidence. 

Certain suppôt de la scène comique 

Atteint d' un mal qui nous vient d'Amérique , 

Mais que l'on dit peu facile à guérir; 

Contait un jour qu'il avait su fléchir 

D'Arsinoé l'numeur inexorable, 

Et que, la nuit, celte actrice indomptable 

Tome II 42 




Qontet cl hiitoriettes divertiuantes, 'ârées du stcur 
rmlcharilin ci autrea; par le «ieur Pompe fen Jtal. ei 
en franc.)' Pa^'». La CiiUe , 1688, in-ia fNyoa, n= 
iofj331. — l_lne autre édition sous le titre; Historiettes 
divertimmtes. Paria, G. Huart, iGgï, in-ia (V«Mé, n° 
1 171 Nyon; n" 10634). 

Conte» et hiitoriettes en proue, par Félin Nogarel. 
Versaille*, 1795, 6 vol. iii'ii. — Bramet, n" 3gb,Sh. 

Conte» et légendes historiques, irad. de l'ail, de Van 
der Velde. Paris, 1827, 4 vol. in-ii. 

Oavra«e aiuilyM dini la Snme dH mmaiu, II. liS. On y 
nnoaiKrc qnclqaei hïMoirct d'amooretlae de hénx et hérolnei 

pdle 1e« gracl«aK* et ipiritueïlcs productions d'Hamilton. 

Contes el nouvelles, par Eldouard 1-iboulaye, Parie, 
Dacrocq, 1 B68i in-8, ita pp., 60 vignettea par Bctlvin, 

ir; MAR- 

Conten et nouveUe»(en prose), par Méty. Paris, i855, 

i8>6, in-ii. Histoire amoureuse des Éléphants. — l'n 
amour au sérail. — Vn amour au séminaire, etc. 

Conlei et nouvelles de J. Vergier. Voir: VERGIER. 

Contes et nouvelles adressées, etc. (par le comte de 
Mirabeau}. Voir: Recueil de contes (Londres, 1870). 

Contes et nouvelles en vers, par G. de M. (Gabriel, 
vicomte de Moyria, mort en iSîq), Paris, Didot, 1808, 
in-11. — Pixerécourt; RenouartT 

Contes et nouvelles en vers, par M. P*" (Pirault des 
Chaumes). Bruxelles, impr. de Philolalos, 1829, pet. 



» vers de La Fontaine. Voir : 



CONTES 33 1 

Contes et nouvelles imitées des anciens ( amours de 

Mars et de Vénus) , par Tauteur des Baisers de Jean 
Second. Tours, an iv (1796), in-8, i fig. erotique. — 
Dresden, n° 60 1. 

Contes et opuscules, en rers et en prose , suivis de 
poésies fusitives ; par F.-G.-J.-S. Anaricux. Paris, Rc- 
nouard, 1800, in-8 de 196 pp. — Catal. N06I, n* 498. 

Contes et poésies diverses, ou Contes et romans de 
Voltaire, Voir: VOLTAIRE. 

Contes et poésies du citoyen Collier, commenidKA 
des croisades du Bas-Rhin. Saverne, i79*i 2 vol. in- 
12, fig. — Veinant, 10 fr. 5o; Tripier, 18 fr.; Solar, 
43 fr. ; Chaponay, 20 fr. ; Desq, 20 fr. 

Un recueil du même genre, ma» beaucoup plus rare que ce- 
lui-ci avait déjà paru sous ce titre : Contes a rire d'wi nou- 
veau genre et des plus amusants (en vers). Saveme, 1779, 2 
vol. in- 12. — L'analogie du nom de Saverne nous fait penser 
que cet ouvrage pourrait bien être la première édition des coa- 
les du citoyen Collier. Il y a peut-être là, ainsi au'll arrive si 
souvent un simple changement de titre, destine a piquer la 
curiosité et à faciliter Técoalement d'une édition resté en maga- 
sin chez un auteur, chez un libraire, ou chez un imprimeur. 
Quoiqu'il en soit, l'auteur, de ces contes gaillards, n'est pas 
connu; ils ont reparu en 1798 dans un vol. intitulé: Etrennes 
aux émigréSy dialogues, contes et poésies , in-12 de 40 ff. , vo- 
lume que Barbier attribue à un nommé Jacquemart. On sait 
que le nom du citoyen Collier était une moquerie contre le 
cardinal de Rohan, qui s'était trop mêlé de la ténébreuse af- 
faire dite : du collier de la reine. — La tome l*' contient 45 
contes; le II*, 14 contes, et des chansons , dialogues, cantiques 
{Jephtéf Judith^ Samson}. Les contes sont dans lé genre de 
ceux de La Fontaine; quelques-uns vont plus loin en fait do 
licence. Nous transcrivons queloues vers du conte intitulé: La 
Mémoire incertaine. 11 s'agit d une femme de la cour en tète 
à tète avec un abbé; il lui dit que, si bien faite ponr |>Uirt, 
elle a dû faire un grand nombre d'heureux: 

Je ne chercherai point, dit-elle, à m*en défendre, 
Le ciel à mes attraits a joint m cœur si Venàrz t 

— Comptons: Le Prélat. — Oui. — L'ambassadeur. — D'aooord. 

— Deux ministres , le petit lord, 

Six colonels. — Quelque peu davantage. 

— Plus trois traitans. — Vous me faites outrage. 

— Deux seulement. — Passons. Le maréchal. 

— N'en parlons pas; cet homme aime si mail 

— Combien en mettons-nous du rung de capitaine? 

— Je peoat sept ou huit — Supposom la douzaine. 
Et puis encor le marquis Alcidas. 

—Cola pom-ètro, mai» je no Bi*en aouviona paa^ 



CONTES 
s de Gricourt. Voir : GRÊCOURT, 

!rs); par I. de Cambrr. 
i8. 

Conta extraits du Thouthi Nameh,ttad. de persan; 
pw G,-S. Tr^bmieo. Paris, Dondcy Dupré, i8a5, gi. 
Tn-S Oe 5 feuilles, 10 (t. Tiré à 5o exempl. 

Contes, fables, etc. de Ségur. Voir: SÉGUB. 

Cuntta facétieux et autres poésies (erotiques), par 
Aug. Martin- Paris, 184a, in-12. — Alvarès (octobre 
i858),4 fr. 60. 

Contes fantastiques, I.e Diable amoureux , par Ca- 
eotie. Le DÉinon mené, rar Machiavel, Merveilleuse 
hisioirc de Pierre Schleminl, par Aldebert de Chamiss», 
Pari», Picard, 1867, in-i8de 107 pp 

Contés frauks fen vers), par Emile Négrin. Pariî, 
Desloges (Nice, itnpr. Canis, 1861, in-ilj 3e \ta-ibo 

tp. — Le Moniteur (fin de janvier iSSa) ea registre 
i cond. de ce livre par la police correctionneUe de 
Nice, 

Contes gais. Les Belles Imbéciles, par Edouard Ca- 
dol. Paris, librairie inK-rnaiionale, 1867, i[i-i8 Jésus, 
3o5 pp.j 3 Ir. 
Contes immoraux, luondres, i8oï, in-i2, 2^5 pp.— 

ne sont point libres. L'auteur dit connaître la société 
de Grenoble qui a donné lieu au roman de Laclos: 
Les Liaisons dangereuses. — Dresden, n" 388. 

Coules indiens traduits du persan, extraits du Bahar 
Danich (par Lescnllierj. Paris, Barrois l'aîné, an xui 
(1804), in-8. - Silv. de Sncy, n" ?i55). 

Contes inédits des mille et une nuils, extraits de 
l'original ai.ibc; par Joseph du Mammer, trad, en franc, 
par G,-S. TrcbutiL-n. - Ouvrage faisant suite aux dif- 
ttrciuta udiiinns des ,1/iHe tt i.uc nuUs. Paris, Dondey 
Durré, 1828, ;* vol. in-8, fig., 21 fr. 

Ce suppljiiiciit auï iliU^ et um.- Nuili a Ht lire par M. de 
HuuiiiKT, d'un mJnuscril ierit au Caiic en 1117 I17Q7), par le 
Qidk Ibrjhim al Anssitii. - Sil>-. de Sacy , n" 3a+o. 

Coules militaires, par Loiiibard de Langres. Paris, 



CONTES 333 

Patris, 1810, in-8 (St-Mauris); et Paris, 1828, in- 18 
(BoUe, n*» 427). 

Contes mis en vers par M. D..., (Dupont?), et poé- 
sies diverses. Cologne, P. Marteau, 1688, pet. in-S. — 
Nodier, n" 5o3, 21 fr. , Nyon, n° i5352; Luzarche, 

2394. 

Les murailles ont des oreilles — Trop gratter cuit — la 
Vertu monacale — Est bien caché à qui le cul voir — la 
Méprise heureuse^ etc. 

Contes mis en vers, par un petit-cousin de Rabelais 
(par D'Aquin, dit Châteaulyon). Londres et Paris, 1775, 
in-8, front, et 5 grav. diaprés Eisen. — Alvares, en 
1861, i5 fr. 5o; Nyon, n** 15370; Leber, n° 1775. 

D'Aquin se prétendait descendant du l'auteur aie Pantagruel ; 
à soixante dix ans^ il publia V Apparition de Maraty qu'il signa 
Rabelais-D'Aquiu. 

Contes moraux, par Marnaontel. La Haye (Paris), 
1761, 3 vol. in- 12 (Nyon, n" 9920). — Paris, 1765, 
3 vol. pet. in- 12 avec fig. d'après Cochin et Gravelot 
(Nyon, 9921). — Paris, 1775, 3 vol. in- 18, fig. (Cro- 
zet, 10 fr.). 

Ouvrage souvent réimprimé , notamment en 1821 et 1823 en 
5 vol. in-18, et Paris, Verdière, 1824, 4 vol. in-8, avec jolies 
fig. de Choquet (Barraud, 8 fr.) — 11 y a peu d'action dans ces 
contes, et beaucoup de dialogues. Les caractères sont bien tra- 
cés ; ce sont des scènes de comédies toutes faites. Ce quf en 
fait la charme, c'est qu'on y trouve une grande connaissance du 
cœur humain et des usages du monde. L'auteur évite le ton et 
les accidents tragiques, et il critique sans fiel les excès du luxe 
et les vices et illusions de son siècle. Ces contes furent traduits 
en plusieurs langues et donnèrent lieu, surtout à la scène, à un 
Çrand nombre d imitations , en général , peu heureuses, et qui 
finirent par refroidir le public a l'égard du livre lui-même. 
Voici les titres de ces contes, auxauels on ne saurait, du moins 
refuser le mérite d'un bon style: Alcibiade^ ou le moi — So^ 
liman II. — le Scrupule^ ou l'Amour mécontent de lui-même 

— les Quatre flacons , ou les Aventures d'Alcidonis de Mé- 
gare — Lausus et Lydie — Heureusement — les Deux in/or- 
tunées — Tout ou rien — le Philosophe soi-disant — la MaU" 
vaise mère — la Bergère des Alpes — V Heureux divorce — 
Annette et Lubin — les Mariages samnites — la Bonne mère 

— le Bon mari — le Connaisseur de l'école des pères — le 
Mari Sylphe-Laurette — la Femme comme il y en a pefi — 
L'Amitié à l'épreuve — le Misanthrope corrige. 

Contes moraux dans le goût de ceux de M. de Mar^ 
montely par Mlle Uncy. Paris, Vincent, 1763, 4 voL 



Conta normeuids, par Jean de Fslïiae (marquis de 
Chenncvîères Pointel), traduit Ubrenieiil par t'ami Job 
(i838-i84ij. CsEn, 184Ï, pei. in-iî Je aSo pp., 8 
Ihfa. Rare. — Tripier, d tr.; Lanclin, octobre 1800, 
Sfr.;Cat. D—. ^ ' ' ^^ 

Haï» loii ivanl'propm ; l'iatcnr dil : Le vêtement de ma m- 
lu* peut (ire c>Tiiq«. m»is »n "'nage eit dtme «uUre pndi- 
dlé. Que le faul-il de pliu, «uicieiicc M^ieuHsT...» 

Contes nouveaux. London, 1781, in-iS de m pp. 

— Recueil entièremenl gravé, avec un front, impr. en 
rouge, fig, rougei. — Bolle, n" 399. — Volimie ion 

■ Dku im conte «niTnit h »(rili « troovr, . 
Conlcnimt : La Précaslion Inutile — flou emploi iSh trwfS 

— Bon TKOt de Piran — l'Ingénuité — A bo% chai ton rid ~ 
TriimfrKilt de tignoranef ~ Conte me loate penomne troc 
Simfalevie ne doilprit lire — le Bon Lucas — tes Jeux de la 
/arlaM — El ptit Jiej vais aux déroîes — ringénKlIi tté- 
pltafe— 1rs Bons moyens, eu Hiiloire d'âne sagefimme de 
Parit, etc. L'Bulenr de ces contes n'est pat connn. 

Contes «aupeaux(en venj, par A. de Nerciat. Li^, 
•777. V^- '"-"■ — Rolle, is fr. 

Contient; Epitre dédicaloire au prince de Ligne — ta Vieil- 
lie des procureurs — te Jeu d'hymen — la Rancune posthume 

— Ui Amours modernes — le Superfiu du régime — la Du- 
chesse—les Preuies sans réplique — CAme en peine— Tln- 
eerlitude et la barbe — l'Oracle imaginaire — ie Mancho: — 
■ " - Céphise — le Souhait — la Femme accomplie — Ce 

tii rjimnrim* i i.i.ine [Bruxelles), 1867, iQ-i8 de viii- 
lographïqua par Poulet- M aUsMi, 



i<li! râlmprimi à Li^e [Bruiielles}. 

'"'""'■reàu forte-. Prii: 

défaut 



et un porlr, de Ni 
un peu longs. 

Contes nouveaux, sans préface, sans notes et sans 
prétention; par un homme de lettres, auteur de plu- 
sieurs ouvrages qui n'ont point eu de succès (par 
A,-F.-N. Maquart). Paris, 1814, itv-12. — Supercheries 
litlérairei. 



GONTES 335 

Contes nouveaux tn vers, par M***. Genève (Pttit), 
1765, in-8. — Nyon, n* i536o. 

Contes nouveaux en vers (par de SaSnt-Gtas, abbé 
de Saint-Ussans). Paris, Aug. Beaoigne, 1672, fn-i-z, 
avec un curieux front, grave par Fr. Chauveay (Solar, 

44 fr.; Techener, 38 fr.). — rarÎB, Trabouillét, 1676^ 
1077, 1678, in-ia (Luzarclie> n** 3089). 

25 contes fort npirituèllement écrits, tnais moins gais que ceux 
de La Fontaine. Voir l^Enff^es bibtiograpMçws (pp. 40- 

45 ) de Panl Lacroix, pdar plus de 'renseignements sur rantenr. 

Contes nouveaux en vers, suivis de quelques piècee 
fugitives, Maettricht, Dufour, 1775, in-8. — Bolk, 
n* 388; Lanctîn, mai 1870, 6 fr.; Ltuarche, 3109. 

Le Robimet — les Bandeaux de Vamour » le Cornet — lé 
Branche cassée — la Généalogie — le $ac du honkoumc — 
les Talons rouges; etc. 

Contes nouveaux en vers, tt poides fugitives , par 
Aug. de Piis. Londres (Cazin), 1780, 1781, 1784, m- 
18 (Belle, 4 fr. 5o; Tripier, ao fr,). — Saintes (Paris), 
1781, 2 part, in-8, fig. — Potier, 18 fr. 

Recueil picmant et peu comoaun. Réimpr. dans les Œuvres 
choisies Je Piis, 4 vol. io-8. Les contes ont été reproduits dans 
le tome 111, mais nous avona vérifié que . Taotevr en avait re- 
tranché dix: la Délicatesse à la nuiae; A deux de Jeu; la 
Mauvaise devineresH; le Filou nocturne, etc. D'ua autre cdté, 
il en a ajouté un: le Vrai gras et le vrai maigre, ou la Dé' 
cision du diable. 

Contes nouveaux et divertissaifs (en prose), par 
Mlle de B***. Parta^ Nyon, 1704, in-ia. — Nyon, n" 
9888. 

Contes nouveaux, et nouveîles noittmlks^ par Adr. 
de Sarrazin. Parît, 181 3, 4 voL !n-i8. 

Contes nouveaux, et nouvelles nouvelles en vare^ 
Anvers. 1733, in- 12. — La Bédoyère, 17 fr,; Nyon, 
n* i5356. 

Ces contes sont d*un homme d'eaprit, nommé Henri Pak» , 
auteur aussi de plosieors petits contes en prose. Cette édmoa 
de 1753 a aor la titre une lyre sonnontée d'nne tèle d*ânt ; 
eUe contient 38 contes. 11 en existe une seconde édition avec le 
titre d'Anvers, la Ivre et la tète d'âne. Le titre gravé et à Ten- 
cre rouge, porte : À l^dne rouge hrrifue. EUe est identiqtte- 
meot la méma qae cdle de 1733. On alfnale auaai one édition 
de 1736, laqnaU» ranfisniNnit 40 coatca, mais ai «lie existe, elle 



336 CONTES 

eil HDs àouu fort nrc — Une autre rfimprcMuo •!« ce volDine 
• m faite loi» le lîlie: Œuvres poilhumn etjaciiiet Je ili- 
ratea» If Jeune ( Paris. iTçS, in-iS, et s' édriian. Paris. Viit 
BMi, an «IL in-iS de no pp.. i gr»v, —Veinant, 8 fr.; Tri- 

fler, 10 fr. j; toais c'cni une iliribution graïuiieL Miiaban 
unt, tumominf MirabeaH-Toaneaa , a Nen écrit le rolums 
iBtme: FaeéUet [Voir of tilre), quelqoH chaasou et q>icl- 
4un petilei nalirc) tODire la Rtvolulion , notiinniail ta Loa- 
lene magique nationale ([789. 3 n~ in-S) . nuis il ne pao- 
vtit avnr compnj Jh contes qui aiaienl dÙ publiés poai h 
pnmiira foji un m ivini m nalsiaac^ car il ftait oi en 17S4. 
ui (EliJTej oie Mirabeau le jeune salit npe riinipresaioD !«■ 
Itullc, puce et «Impie, de Tidilion de 1733.— EnOn, one rCin- 
pKWien rtcenle a Aj faite uas la tiltc: Coules «oiikuhi 1 
«BUf. «ouv. tu vers. Anvers |Brii«lles, J. Gjy). ijSÎ (>8«^ 
pet. iD-11 de lia pp. tiri à loS eicmpl., numerolés. CeUs édi- 
tion «onllenl comme la i", 33 conles, tous assez lestes ei bien 
«erilBiÎB. Comme ils ne sont pas Irès-eommBnî. choltîssons un 
de» plm coocli pour en donner un tp&imeo aux amateurs : 

Au dessert, «pris bonne chtre, 
Des dames dïapulaiant inr la bonté iet ftnils. 

J'aime fort, disait la première, 

CenK qui tout giot a bien nourris. 

Peu m'importe, dit la EHMude, 

gu'ili soient gros ou qu'il» soient pcllts, 
jurvu quE le jus ; abonde. 
Une autre dit: J'ai lu qu'en un ceniin pajs, 



■S"'^™ 






Contes nouveaux et plaisants , par une société (par 
Simeon Valette, le Pauvre Diable de Voltaire). Ams- 
lecilam (Montauban), 1770, 2 part, in-ia. — Auvillain, 



CONTES 337 

Cet onvrage semble écrit arec la plume de Diderot. 11 y a là 
des passages dont la verve brillante et les peintures voluptaeu- 
ses rappellent le Supplément au Voyage autour du mondie de 
Bougainville. — ValeUe a aussi un article dans le Diction^ 
naire historique de Peignot. 

Contes orientaux, tirés des manuscrits de la biblio- 
thèque du roi de France (par le comte de Caylus). La 
Haye, 1743, 1747, 2 vol. in- 12 (Lebcr, n° 2107: 
Nyon, n^ ioo3o;. — Paris, 1779, in-i* (Nyon, n* 
1003/). 

Recueil intéressant et amusant, réimprimé dans les Œuvres 
de CayluSy et sous le titre de: Nouveaux contes orientaux. 
Voir ces mots. 

Contes (Les), ou les Nouvelles recréations, etc. Voir: 
DES PERIERS. 

Contes parisiens (eu vers) , par Léon Bernis. Paris, 
Boisgard, 1854, in- 18 de 180 pp. 

Contes persans , trad. de l'anglais; par Inatula de 
elhi. Amsterdam et Paris, Vincent, 1769, 2 tome 
In- 12. — Nyon, n** io8i3; Prandel et Meyer, 3o kr. 



Delhi. Amsterdam et Paris, Vincent, 1769, 2 tomes 

et Meyer, 

Contes philosophiques et moraux, par de la Dixmerie. 
Paris, Duchesne, 1765, 2 vol. in-12. — Nyon, 9925. 

Contenant: La corne d'Amalthée — l'Anneau de Gygis^ 
LinJor et Délie — le Quiproquo, ou Tous furent contens — 
Abbas et Sohry — les Solitaires des Pyrénées — Dialogue 
entre Alcino 15 et un financier — l'Oracle journalier ^ le 
leur — l'Etonnemevt réciproaue — CUornir et 



Huron réformateur — l'Etonnemevt réciproque 
Dalia — A\akia — GiaJ^ar et Abassah — Qu'en doit-il arri^ 
ver?— les Fèris et les Néris, ou V Amour cofHmeon le mène 
— les Deux prix. — Il y a eu une seconde édition de ces con- 
tes: Orléans, Couret, 1769, 3 vol. in^i2 (Nyon, n^ 9926); 
elle contient de plus que la précédente : Charles Martel — 
le Sage honteux de l'être— les Lamies — Heraclite et Di- 
mocrite — l'Amour tel qu'il est — Mélu\ine — Tous deux se, 
trompoient — le Danger des épreuves. 

Conte phrygien. Ane de Sylène. A Lampedouse^ 
chez Marabou, 1758, in- 12 de i53 pp. — Rare. So- 
leinne, n° 2001. 

On trouve dans ce volume ; le Mari émancipé, comédie es 
3 a. et en pr.; ce mari se nomme Thibaudet : « C'est Thistoire 
d*un de mes frères, dit l'âne de Silène, j'en ai dans tons les 
états. I 

Contes pour ceux qui peuvent encore rire. Plaisance 
Tome I! 43 



r 



3Î8 CONTES 

Pari»), 17891 in-lSde 196 pp., avec le ponraii àe 
l'auteur, vu pir derrière; l«i 8 dernières pige* mtn- 
quent louvont (J. G., 8 tr. 5o; I^ Bédoyùre , iS li.l. 
- P«rl«, Le Jay, 179». '""'S [M^O"i "" '867; Vui 
aer Helle, n" lîig; VioUei-Leduc, Sujjjjf., p. 98]. 

L'iuMui, TU par dirritre, M (oilK d'anc de i» pcrrnqixi 
«Ion i l -- ' ■' — '■ '-.-.-— -. 



I4 lliri oontlcDI dn fabl», dm boult-rlmés, des ipig 
in timXn: *olci lc> lilrEt dt qudqua-uni de ces i 
/.» foioBr imprévu — Ir Mal du maletoi — la Bonn 
Mion — l! Pet fraafait ~ la Plainte tuai reçue — r 
(faoll^aa — le Portmantem . etc. M«rito litldrai 
mltrn. Alin de donner une îd«e de «s riicili, noiu < 
crlnni an dei plui conns ; 

La Banne auvrièn. 



Sot le rempirt prooMlutt le Eniba. 
Je donaenis dii louli, dttll à la SMIBi 



Contet rintMS, en vers, par le comte de C*" (Oie- 
vigne). Paris, 18Î6, 18^9, in-ii; 1843, iB-8, avec Se 
vign. de Perlet; i85«, in-[i de 943 pp. — 5* «dition 
Psrie, M, Uvy fr., 1860, in-12 et 1861, in-g, avec 
portr. et 34 bois d'après Meissonnier, 5 fr., ei in-8, 
10 fr. — 6* édition, Paris, Lévy, 1864, in-iS tésu». 
— 7' édition, Paris, Acad. des bibliophiles, 1868. îa- 
18 |ésus de 35ï pp. — 8" édition, Paris, i868,_in-8 de 
401 pp., toujours avec portrait et dessins d'après Meis- 
sonnier et Foulquier. 

Bien que le poiiraii de l'atileur donne l'idée d'un horarirc pbiB 
jeune, H. de Clievignii est ni en 179Î. bous la lerreur, dans 
une prison oOi sa mare avait Ué ietic par les amîi de la Itbêrtt 
de rîpoque. Ses conica en vers sont irès-estîmds, quoique, ou 
peut-eire parce que, ils sont généralement pli» ré«etvés que 
ceux de La Fontaine. Depuis Sien des années, tous les )oar- 

ieur> comptes- rendi». Quelques uns de cci CDDles lout d^ po- 



CONTES 339 

puUircs, ptr exempte celui-ci, que nous rappeltrons parct que 
qu'il est un des plus courts du volume : 

V Agilité. 

Madame Alix, jeune et belle fermière, 
Eu s'élancant aur un trop haut coursier, 
Fit voir à Jean, qui tenait l'étrier , 
Ce qui f>our lui dfevait être un mystère, 
Il en riait, quand la leste beauté, 
Croyant que l'autre admire son adresse; 
« Que dis-tu, Jean, de mon agilité? 
L*as-tu bien vue? — Oh. oui, notre maîtresse 1 
Répond le gars, et très-bien. Dieu mercil 
Mais j'ignorais qu'on Tappelftt ainsi.» 

■ Léon Gozlan a écrit une lettre flatteuse à Tauteur : t ... Le 
rente en vers est italien, il est fils de TArioste et il aime une 
langue qui permet les enjambements, s*enroule, se déploie, s'ar- 
rête o,uand il lui plaît, véritable serpent. ~ Mais, La langue 
française, grand Dieu! montrer cette souplesse! SI La Fontame, 
si voltaire, si vous. Monsieur , avez réussi dans le conte en 
vers, c'est que vous valez mieux que l'instrument avec lequel 
vous avez joué. On ne sait pas, moi je le sais, tout le travail 
qu'il faut pour arriver à cette grâce, à cette facilité, à ce natu- 
rel, qui semblent n'avoir rien coûté. » Le petit éloge donné en 
passant à la langue italienne, qui n'était pas intéressée dans la 
question, mérite d*ètre remarqué: il n'est peut-être pas nouveau, 
mais cela ne l'empêcherait pas d être jnste. L* Académie fran- 
çaise et ses formes autoritaires ont certainement fait plus de tort 
à la langue française que la liberté qui avait régné jusques-là. 




à 

PPv 

Àlvarès, en di^ccmhrc x858, 8 fr. 

Neuf Qoptes en prose, assez spirituels, indévots et lictsciMS; 
Jd.< Viollet-^uc / AMiotA. /70<f/.: Suppl., p. ao4) les Upuve 
peu piquants: l/Âraignée, ou la Boite en diamant — le Dé- 
tuge^ ou le nouveau Nisach — Khodope — le Mouvement per- 
pétuel ; Druyda^ ou la Vertu des femmes — la Résurrection 
-^ Lison et Annette -* la Pyramide, conte égyptitn «— Roms- 
chen et'Lc^èoUm 

Contes thèotogiques^ suivis des litanies cathoUguis 
du XVIir siècle et de poésies érotico-philosofhi^ues; 
recueil presque édifiant (recueil de vers de CrébiH.on 
pcre^ de Poinsinet. de Voltaire, de BoufiflerE, de G. Ga)v 
nier, etc., attribue au chev. de Bu8ca ; et recueil au- 
rait été publié par le gén. Pommereul , préfet d'Ind#c 
et Loire, puis préfet du Nord, et, en dernier lieu, ins- 
pecteur général de la librairie). Parii, aux Ohartreux, 



* .tt 



CONTES — CONTESSINA 

. le Portier, 1783, 1784, in-8 de 304 pp.- 
fc; Nodier; îSl fr. 

CD ce qu'il 



i.3m pit«i nauveti» encore plui ijud E^iiDIes. .. . 

.feempotéei iu cimlque* de Scdaine, Vadl, etc. Les pièc» uni 
' aluiii* en tnaâe nirtie, el m y troave des oodis ndDTdiii 
,Vr*, et d'iuln» inronpM encoce t*iourd-ha\ : Bonfllera. fi- 
^Vaan, Guillard. Dluimicr, etc. > ( VioUn-teduc, SuppU. p. 93j. 
*-C« cooUs ont tM rfimpriiné] dean IMi , I* loot le [itret 
■~ ■ — tt gàillariis. jntMi.'. et \tTeiUatioK it 



anta IhietefinK tt gillli 
' H* ii-tyl; tdliion nwlWcnd 




e (Marsollîcr des VWetières). Genive et Paris, Va- 
;, 1770, in-t2. — Nyon, n" gggg ; Prandel el Meyer, 

4 coEiles IrÈs-libies; L'Appélit ritKl m mangeant — Its 
Neaf ùyfortaai^s Je Touriv mitradia - A quelque chotfnal- 



Contes turcs, trad, par Belleléle. Paris, 1813, in-4°. 
Boubrd, 1. Il, n" 2919. — Ouvrage peu commun. — 
Voir: Histoire de la sultane de Perse et des quarante 
Vizirs. 

Coittessina (La), par le vicomte Ponson du Terraii. 



CONTEUR - CONTR'AMYE 341 

Paris, 1854, ^r. in-8 de 10 feuilles 1/2, à 2 col., et 
i857, 5 vol. in-8. 

11 y a aussi la Contessina, par Victor Perceval ; Paris, Ca- 
dot, 1867, in-i8 Jésus, de 344 pp., 3 fr. 

Conteur (Lé). Londres, 1787, 1789, in- 12. — Au- 
bry, en i80i, 3 fr. 5o, Cat. Noôl, n** 876. 

Les l'cmmes sont à la fois l'objet de notre culte et de nos sa- 
tires. — Les auteurs italiens prenaient toujours les moines pour 
personnages saillants de leurs contes. — Rousseau et d'autres 
avaient recours aux Carmes, aux Cordeliers; de là les expre»- 
sions de Frapparts, de Frccarts, etc. 

' Conteur {Le) des salons^ ou les Délassements des 
damés, par V....r. Paris, Garnier, 1829, in-18 de 3 
feuilles. 

Conteur (Le) joyeux et galant, ou Recueil de wom- 
velles divertissantes et amoureuses, par M.-J.-M. Gar- 
zend. Paris, Tiger, 181 5, in-18 de 3 feuilles. 

Conteur (Le) universel, recueil d'histoires et d'anec- 
dotes amusantes, d'épigrammes , etc. Paris, librairie 
centrale, 1837 ( Viollet-Leduc , Sup^L, p. 199). Ce 
petit volume serait d'un nommé Labrière. 

CONTl (Giuslo de'), litt. ital., m. à Rimini, en 1449. 
Voir son recueil de vers galants, intitulé: La Belfa 
mano. 1472. 

Continuation des erreurs amoureuses» Voir: Erreurs 
amoureuses, 

^Cùntr'.amye (La) de cour, par Charles Fontaine. 
S. I. (Paris), Adam Saulnier, i34i, in-8 (Méon, 2 fr.; 
Morel-Vindé, 40 fr.); une édition de i543, 36 fr. La 
Bédoyère. — Paris, 1 544, in-8. 

Volume rare, comme toutes les autres productions de ce poCte 
in4diocrej qui prit la défense des amours bonnetes contre l'opi- 
nion de 1^ Bordcrio, qui , sous le titre de VAmre de cour , 
avait chanté l'amour libertin. 11 avait toutefois de la facilité. La 
liste de ses ouvrages est longue ; on v trouve, selon une notice 
de M . Asselineau , insérée dans les Poètes franeafy tome l*' , 
p. 63o, « des traductions de différents auteurs latins , entre au- 
tres d'Ovide et de Suselome , une autre des Mânes de Publias 
Synis. • n Vaodhiit dire, ce nous semble, les Mimes àt Publius 
Syrus. Quant à Scselome, nous ignorons absolument quel per- 
sonnage désigne ce nom étrange. 11 y a deux fautes d impres- 
sion dans une ligne. 



r 



1 



34ï CONTBAMOURS - CONTItAT 

- Centramourg- l'Antetvi, ou CoHire amoùi, _.. _ 

Polgiwc, duc de Gennes; le Dialogue de Batiste Pla- 
tine eoatrt letfolUi ainoara; PtnvMoxex enntre V amour 
(traduit rairThninas Sibilel). Paris. i58i, pet. inV. 
- Potier, i5 fr.; Njon, n" Soi; Ufacr, n" 2:70. L'o- 
riginal latin B pari) A MJtan, en 149Û, pet. id-4* (û 
Vadière, 41 fr,) — Le Paradox* contre ramow ta 
ds tiibllci lui-mfme. 

Contrariéti (La) de la fi^iun«, ou la Pucell» pgri- 
tittmt eonéuittt e» Italie, oA éeveHue comÏMame, a 
OÙ actuellement clk récile . histoire véiiiable , galante 
ctcufUiUC, rrCucHiic par Rarbonlc Pradone, dédiée 



t 



) ïonli! Ht Vilmnraiia, nobl± Ténitien. Venise. 1 



impTimic tip^t- 



cxlii ilal. et traduaion franc en Tegard-' — 
Aubry, en iHûG, ïo fv. 
''XoatraiS) (II) degli hamini et deUe donne t!a cmn 
riwi). S, 1. 0. d. (Florence, fia Ju XV siÈde), iiw' 
6 ff. iî m!., 1 fis- s. fa. - Libri, 75 fr. 

Contralto l/f) âeOa Maneti e délia briinetta, ton uaa 
froitoia dî Belliiari da Cingoii, BoIognajE-l. n. d,£«n 
tCoo), in-4' de 4 ff. à 2 toi. avec une fig. s. b. — 
Rare, Lîbn, i5 fr. , un double, :ù ft. 

Pdil* BMValIc cB elMMi rinnt. D«i iemmes drflcMiiii 
■nsuruiic* du ■Dtaft'ÏMue bomoïc; la jabutli ' 
biltre, clç, — L'tutra nouvelle ^ ét£ nu'-' " 

C*tst aDisï, CD otiara rima, oua biamte de diiuc C^mm» qui 
se dispHleiit pour savoir laquellB est la plus bielle, et aui en ar- 
(lïeol ï M l»ltra (G.-B, P«»«noJ. ■ ' 

Coitt resta (El) del matrimonia de Tuopio, etc., Voir. 
Raccalta di foemeiti itatiani. 

Cr^iitraslo (El) di carnesciate, etc. \'oir: Il (ïr«i 
conlrasto di meiscr Canterale, e%^. 

Contrat eonjugal, ou Laix du mariage, de la: ri- 
ptidlatioB et d:i divone, par Le Scène Des Maisons. 
SiiUfchatcl, i;B3, pet, in-8. - Vol. coiilcinaiit de cu- 
rieuMS TEtherches. liergetel, 1" part., n" 434, Oau- 
dill, en i86y, 4 tr. 

Cantr.1t Je mariage, suivi du Sermoa e» proverie 
et Je Cordoitnauce Je M. Carême. Au Man&, Leioup. 
». d-, ïn-iï. — Vente de Miard, en mars iS6â, n' 
;;i • , Lanctin, o' calai.. S fr. 



CONTHE-B^A^N *- CONTROVERSES 343 

CUoos aussi trois autre» facéties du roènje genre: i* Contrat 
dt mariage enîH Jean Éetle*Humeur et Catherine Francœur, 
Paris, Cnâtafgnier^ s. d. ^ ln-18. — • a** Contrat de maxiofft 
entre Jean Couche-De^ont , rempailleur de marmites , avec 




faisait colporter pour l'éducation du peuple* Le dernier que bôw 
venona àm nommer est réimprinié -dans le Bibliophile fantmh 
siste, pa^es 456 à 46a. Il est précédé d'une Oraomumce- pmor 
le rétahlissement du gras , qui a l'air d' une réponse à l'Or- 
donnance de M. Careame» La date de ces pièeas serait mars 
J736. — Voir aussi Ptaésmù contrat de mariage etc. 

Contre-bïason (Le) des fauîces amours. 

Ce sont des éditions du Blason des Jkulees.amours. Paris, 
sans date, pet. In-8 goth. de iS on de 34 if., et .i5i9 , Simon 
Vostre. 

Contre le projet de loi de S** A/**, portant dé- 
fense d'affrendre à Hre avai ftmmes^ etc.; jpar une 




Contre-Epistres [Les) d'Ovide, par Mîch. d'Amboyse. 
Voir: OVIDE, trad. françaises. 

CONTRERAS (Geronimo de), litt esp. : Selva de 
aventuras. Sdville, iSyS. 

CONTRtNI (Fr. dî Jac), dal monte Saniovino; 
litt. italien: Lite amorosa, com. en v., i55o. 

Controverse (La) de Vénus et de PalUts, appelant 
du Jugement de Paris, par laquelle est entendu le con- 
fia de vice et de vertu ; par Franc. Habort Pâtis, 
1 542, in-8. ^ BibL Imp,^ Y, 4569, 

Controverses (Les) des sexes masculin et féfnifii^^ 
poème en 3 livres, comp. par Gratiàn Du Pont,' seigh. 
et Dniaac. Tcntlouae, i iSi, pet. iiifibl. goth. avec Sg. 
sur bois (Cailhava, 100 fr.; Solar^ 281 £r.: Chédeaia. 
400 fr.). t-* S. ]., ou Paris. i536, ibSj, t53fi^ x53^ 
1541, s. d. , i5o8 et i5q8, pet. in-8, lettres rondM, 



I 
I 



:f44 CONUSAUNCE - CONVERSATION 

4480, DÛ ae trouve k Requeite du sexe masculin etm- 

(« te sexe fèmiinn, pUce l'oisant la conclusion du vo- 
lume, mûa qui manque souvent 

Cet OuTrigs tinguliir csi p«u favorible aux remiDci, miis il 
V élrJ rWult par VAtU-DrwiK (Voir ce tiire). — L« Cottrn- 
verfti d'ddI jwinl «li! [jimpriméi» , cif te Mvie en parait trco 
«Tcluiqae aofourd liiri. Pour que 1s lecleur" en fuge, ei qu'il 
n'ilt put de ngretï, noue illona en ciier un des pasMges lu 
pluipiqiiuibi: 

Si bEllc lèninie preaei pont ipouKr, 

il TOUt convient cety présupoour. 

L»l >oo> MRi'iuui d« rea*crlt— ' 
ScmbiablEmeut «] prenei fagiime Inyàt, . 
Ccrt» chaBF''n> f^'t 1"' '* "^ coocUe 



r, 



t belcs ïoinmes À pnw se (erool: 

lie, iguaal sua ItyiWI, je ifl* ^De pt-icRM. 



Elle* les pri^t 

Psreil^euicul ne prenet (emmE grotM, 

gDdqnc maintien qoelle ijt et Donne gi 
rano puanteur du lit ooiu donnera: 
Car i Tespanfe du monlon acntira.,. 
Touchanl dei maitere». oepieoeï lUBsi 
Car 1(5 savants, et noteî bien ce point, 
Dlaenl qne c'est viande s) mal duyubli 



Conusautiee (La) damours (Hère begyneth a IjtttU 
trealise deped). Printed by Rich, Pynson. S. 1. n. d,, 
in-4" goih. de 16 ff,^ Sykes, 26 liv. 5 sh. ; Roibur- 
ghe, 54 fr.; Heber, i5 l'v. 

Converti (Le) abolr des frères pacifiques, nouvells 
g'Ianie et véritable. CoIobuc, P. U Blanc (Holi., E1«ï.), 
i685, 1686, pet. in-13 J*: 107 pp.— Rare. Taylor.n" 
Li8g. 

Conversation de la marquise D'" avec sa nièce «on- 
velleiiienl arrivée de proi^ince. Amst., 1753, in- 11. — 
Schcible, 3 fr, 

ie courtisane philosophe , etc., par 



CONVERSATION — COPIE 3i#5 

Nogaret. Versailles, an nr, in- 18. — Vente A. S.^ dn 
i855, et Deneux. 



Conversation entre M. Delor et la belle Marie ^ sa 




Conversations sur l'excellence du beau sexe^ dé- 
di'-es aux dames (par Guyonnet de Vertron). Paris, 
1699, in- 12 de 400 pp, — A la fin du volume, on 
trouve un curieux Catalogue des dames illustres. — 
Nyon, n° 4092, tn 2 vol. 

Conv3rsion d'Une fille publique. S. 1. n. d.j brochure 
de 8 pages, in-8. — Alvarés (juillet 1862), 5 fr. 

Convito (II) di M. G. B. ModiOj overo del Peso 
délia moglie , dove ragionando si conchiude che non 
piiô la donna dishonesta far vergogna à Vhuomo, 
Koraa, i554, in-8 (Libri. 36 fr. ; Nyon, n° 4082). — 
Milano, i5S% petit in-o. Cette édition est plus rare 
çiue la I*'*; on y trouve le proverbe ou conte fort libre 
intitulé ::^0^f:.CorHii che .Ooci. Libri, 36 fr. 

Convito (JiyamorosOt or A Serio-comico-philosophi- 
cal lecture on the causes, nature and effectsof love 
and beauty... and the prolific influences of the celés- 
tial bed. by Hebe Vestina, the rosy goddess of youth 
and of health, from thp.electrical throne at the temple 
of hym^îA, In London, etc. 2* édit. London, Hebe Ves- 
tina, sold at the temple of hymen in Pall-Mall, 1782^ 
in-6 de lo^-pp. — La J:ïréface est signée Vestina i^^'^, 

Convito (Iiy Borghesiano, in cui si raccontano diècî 
piacevolissime novelle; opéra di M. Qrappolino. Lop-« 
dra, Isaac Jacson (Milano), i8o6j in-8- — 11 a été tiré 
des cxcmpl. in-4° et in-fol. — Libri^ 1 1 fr; 

16 Nottvellt» irèè-libres de Thomas Grapputo, avocat vénitieik' 
(Voir pour plus de détails, Passuno: / Novcliieri in prosa). 

Copie d'un bail et ferme^faictepar une jeune dame 
de 8ùn con pour six ans, A Paris, par Pierre Viart, 1609. 

L'original de cette piicc est introuvable aujourd'hui, mais 
clic a ûié réinriprimce textuellement, dans le XV 111* siècle, à la 
suite de Procès et amples examinations sur la vie dj Çares^ 
tne'Frenantf recueil de 8 pièces analogues f Solar, n* ^i38, 

Tome II. 44 



345 tXÎPIE ~ COPPETTA 

imprimic Vi '«ine àoE'.tritù-nE di Magdrlo» fiait, de iKUh 
K «lie »< si Quune, que nous pcnwah pouvoir U donnci Vint 
■Mièra ici uni oa giuid ïnconviinieiii: 

j Le quBlorziiSi* jour du moi» de nuy, l'ui i6o(), l'iBnéi 
ptéicnto, tn I4 COUT Jouveralne de Monlmellidn, m Savojc* 
ptr divani noua, David BaniCDps, nalalrc \wi en icalle, fut 
personneliemvDI calably, la )eun« diinc inctarujc en se* droll^ 
laquEile 1 donné cl tjonne par at prdicntM, à IlICre de fciDiE, 
et oaa Milrement, pcui sii anntM (I lia cueilktlci lonaKuIi- 
*n, Ui aoci «V'^ '<' aulrea.tÇaiQueU: une pdlte [liicciuui- 
a6« le CDD, qui aboulit d'un bout 1 uns mtre. noinmfe le Col, 

BIgngnl i deux anlrti notnoifca IM Femu, sinidea pris de 11 
ngrsisM, i la charga qui laAkle pi&ce nomm^ le ton in» 
' aDn cou» d*cau pour dlaiillcr de }am et de nuict par tes con- 
dullt. e< qu'elle «era lailliie de haute fuUye qui t'appelle poil , 
Âna folt ran, «çïTOÎt e>l au moi» de myr et au mois de 6f*rier, 
■I que elle tcra gardée de boon» et >iiffij«nl(« gardea 1 airaa 
^* helH uuvigcs. qui entrent et eadommagcnt i>'elle. comnie 
pouli, palcM, morpltsat, lanten etgutres *ermiii», Lsdkte 
I cy-devint nommid . cet ailuie au bal du ventre, demi- 
dcMotia le nombril', en icella, il v ■ UD* bclla prairie atec 
foataiae au milïco el une belle demeure pour teair le ler- 
. LoRime une chambre haute, aalle-baaae , aolle ta c6l£, et 
partout; au garde-manger derrïhe, qui n'est pas pour la 
taanie, avec les conrrontatieDa cv-de>su>, ei i lu charée que, 
dicie balUeretM n'aat bien et dcuenKBt pavia dudit mt- 
. pourra rentrer en po5Ses»io(l «lis ouiooi dépens , dom- 
» el inléreu, ni rsfonnion de preuve, restliuiion de de- 



ss' 



Le même volume des Eitlrctiens de Magdelon, reprodail 
anssi, 1 cdt£ de ta précédente , une autre pièce qui a beaucoup 
de rapport à celle-ci, el qui pootrait bien même l'avoir précil- 
déc, car il v est parlé à [a fin d'un docteur en couardise, ce 
qui semble indiquer la lin du XVI* t\h:\e [Voir: le Bail no- 
table et excellent pour toas eeuJt qui onl vouloir, etc. J. 

Copie d'une lettre du philosophe Lyndorach, grand 
gymnosophiste des Indes, au roy Gultheber, touchùut 
les iitcoinmoditcfiiu mariage. I.yon, Jean Poyct, :6iij, 
pet. in-12. Rare. ~ Leber, n" 3740. 

Copias de un (•alan que llama a la pucrta de! ra- 
tacio de una setiora. S. 1. n. d., iii-4''. ~ Van Ber- 
ghcm, en i83G, ïS fr. 



COPPIER - GOQ.UELUCHE 347 

COPPIER. Voir; La Bagatelle, ijSj. — U Bal de 
VArche-Marion, ij5j, 

Coq-^-Vasne sur le mariage d*un courtisan grotes- 
que, b. l.y 1 620, in-8. Facétie, introuvable aujourd'hui. 
— La Vallière, SgiSso; j.-Ch. Brunet, n° 478. 

Cocq (Le); ou Mémoires du 'chev. de F***. Amst.^ 
1733, 174a, in-i2. — Truebwasser, n" 1214. 

Coq {Le) d*or, fragment historique , pour servir de 
supplément à l'histoire ecclésiastique, trad. de l'ail. 
S. 1.^ 178g, in-8. — Histoire singulière sur les cocus. 

Coq (Le) du village, op.-com. en t a.; par Favart. 
Paris, 174J, in- 12. — Nyon, tome V, p. 202. 

Pierrot est resté seul par l'absence des autres garçons que la 
guerre a enlevés; fatigué des persécuticMis de toutes les tilles, 
et même des femmes du village, il veut Caire une fin et demande 
à son parrain le tabellion la main de sa fille Thérèse; mais 
Pierrot n'a pas de fortune. Le tabellion imagine de le mettre 
en loterie, et toutes les mises formeront sa dot ; il arransc cette 
affaire adroitement , et Pierrot est adjugé à Thérèse. Détails 
agréables.-» En 1822, plusieurs théâtres de Paris eurent à la 
fois l'idée de remettre cette pièce au théâtre» et la firent arran- 
ger, sous le même titre, le Ùoq du villoffs , ropéra-comique, 
par Achille Dartois; le Vaudeville, par Decourt, Hubert et Thod. 
Anne; et la Porte St Martin, par Carmoucha et de Courcy. — 
Ces divers Coqs ont été imprimés. 

Coqsigrue poli par rtfmo«r, vaud. i a.; par Albert 
Monnicret Ed. Martin (Palais-Royal). Paris, i85g, în-8. 

COQUELET (Louis), Péronne, 1676-1754. On lai 
attribue, car ses production ne sont pas si^inées: L'Al- 
manach burlesque, 1733. — Le Calendrier des fous. 
1736. — La Méchante femme, 1726. 

COQUELEY DE CHAl'SSEPIERRE, avocat, censeur 
royal et litt. Paris. 1710-^701. — Il avait Tesprit sati- 




ce qui, dit-on, était exact. — Voir: Af. C^sqndrCj ou 
les Effets de t amour. ijyS. -* L'0\ympe èh bti hu- 
meur, lybo. -^ Le Roue vertueux. 1770. 

Coqueluche (La) du quartier, vaod. i a^; parLubize 
(Gaîté). Paris, *845, iii-8, - ■ >; • - ' '^ ' 



348 COQUELUCHE — COQUETTE 

Coqueluche^ le beau dragtm^ vaud. i acte; par Ber- 

ncde Th. des \'ariêtés, à Bordeaux). Bordeaux, 1845, 
in-8. 

Coquette (La), par CarmonteUe. Voir: Proverbes 
dramatiques. 

Coquette \La\ corrij*ée , com. en 5 a. et en vers; 
par de la Ne ue. Pans, ijbô, in-8 {B. de Grenoble, 
17067,. — RciîTpr. en 17^7, in-12 (Nyon, tome V, 
p. 160), et plusieurs fois depuis. 

Ce fut .u mci:k'urc pièce de l'auteur et l'un de ses derniers 
ouvrages (il mourut en 1760). — Ces deux ver* de la Coquette 
corrigée sont devenu^ populaires : 

Le bruit est pour le fat , la plainte est pour le sot. 
L'honncle I](nn:ne liompd s'cloignc et ne dit mot. 

Coquette (La) de village, ou le Sot supposé, comédie 
en 3 actes, en vers; par Ch. Rivière Du rresn)'. Paris, 
Ribou, 171 3, in-12. 

Cette oK^uette d c&t point guidée par U simple nature dans 
i*art de plaire, c*est une veuve parisienne qui l'instruit déten- 
tes les ru6cs que les co^^uettes des villes emploient. L^aotenr 
aurait donc dû intituler sa pièce: la Coquette au filiale, et 
non la CoquettJ de village. 

Coquette (Là) et la Fausse Prude^ com. en 5 a., en 
pr.; attribuée à Deleyre ou à Baron. Paris, 1Ô87, P®** 
in-ia. — Ch. Giraud, n^' 1777; Tcchener, 12 fr. — 
Réimpr. dans le Théâtre de Baron. 




Coquette (La)^ ou l* Académie des dames , com. en 

3 a. pr. ; par Regnard. Paris, i6qi, in-8. — Soleiane, 
n' 3228. 

Le caractère de la Coquette^ dans cette petite pièce très-gaie 
Jouée au Théâtre italien, est très-bien intrigué. On regrette que 
les éditeurs des ceuvrcs de l'auteur aient jugé à propos de la 
.supprimer. 

Coquette {La) punie, com. en 3 actes et en vers ; 

Par de Lafosse. . Paris, Cl. Hcrissant, 1765, in-12. — 
iècc très-rare (catal. Baudeloquè, 1027) et qui semble 
ayotr.laiL partie d'un volume dont le titre est ignoré, 
car elle est paginée 109-226. Le duc de la Valliere ni 



COQUETTE — COQUILLART 349 

Pont-de-Vesle ne la possédaient. — Techener, 12 fr. ; 
Soleinne, n" 2079. 

Coquette (La) punie y com. en i a. et en vers; par 
M"* Èourette, ci-devant la Muse limonadière. Paris , 
J.-Fr. Bastien, 1779, in-8 de 38 pp. — Rare. Soleinne, 
n" 2257. 

Coquette (La) punies ou le Triomphe de l'innocence 
sur la perfidie. La Haye (Rouen), 1740, 174S in-12. 
— Nyon, n° 9716 et 9717 i Claudin, en 1800, i fr. — 

Roman. 

• 

Coquette (La) ridicule^ com. en 3 tableaux; par 
M"** R. C... Nice, impr. Gauthier, 1869, in-4**, 5o pp., 
2 fr. 

Coquette (La) sans le savoir^ op.-com. en i a. ; par 
Favart et Rousseau (Foire St-Germain, en 1744). Paris, 
Prault, 1744, *""^- — Nyon. V, p. 201. Réimprimé 
souvent. Voir: Cat. Soleinne, n" 1876 et 3396. 

Coquette (La) tromvée, op.-com. en i acte; par Fa- 
vart. Paris, 1753, in-8. — B. de Grenoble, n® 171 54. 

Coquette (La) vengée, par Ninon de Lenclos. Paris, 
1659, in-12; cat. L*^*, en 1848, n" 406; édition assez 
rare. Elle a été réimpr. en 1806, dans une édition des 
Lettres de Ninon (par Damours), et en 182 3, à la 
suite des Lettres de Madame de Coulanges et de Ninon 
de Lenclos, 

Cet opuscule est une réponse à un écrit anonyme de Jovend 
«yant pour titre : Portrait de la coquette , ou la Lettre dA' 
nstandre à Timagène. Paris, lôSg, in-i^. 

Coquetterie, par Taut. de Trevelian et du Mariage 
dans le grand monde. Trad. de l*angl. par Pelle. Paris, 
Dumont, i835, 2 vol. in-8, i5 fr. 

. Coquettes (Les\ punies, conte en vers ; par A, Malinas. 
Paris, 1809, in-8. -^ Payn, n° 5ii. 

COQUILLART (Guill.), officiai de Péglisedé Reitns, 
m. en 1490. Viollet-Leduc dit: « Cest le 'premier aii- 
teur écrivant avant Clém. Marot que les personnes 
étrangères à notre vieux langage puissent lire aujour- 
d'hui . presquie sans glossaire, a Voir: Les Droite nou- 
veaux \éUmis sêtr us femmes *-- ses' Œuvres *-^ Le 



COR — CORBLILLE 

■«êe — ses Foiriti. 



; p>r Fr. Voisin (Th. 
4% à ï col. 



CWalie, ou U Dattger de se lier à soi-tnéme, su 
de Miluiine (par M°^ la cuniicsee àe Choiseul Meu 
Paris, an vu (1799), ln-12.— Réimpr, en 1816, 1' 
bi-iS—QuÉratii attribue cet ouvrage a W°' deCa 
Villa. — Tcèa-iare. 

Coralie, 
mes, Irod. d 

M"" Elise Voiatd. Paris, i8io, 4 vol. 
gravures. 

Coralle 1 eo an granJ nombrs da maris et d'amanls , niiis 
•Ue n'a jamiK (rou>< de cœur qui la comprit L.DT«i)iie sa jeu- 
ueue et ea beauLâ se HétriasaDt, pour mettre Gq à sta buarm 
duKrini, elle m pr&îpllc sur !c pavé de sa cour, et cipiicdut 
un eut alTrojablc. 

Coralle l'iaconslanle, par M°" Angâliqu« Arnaud. 
Paris, 1843, i vol. in-8, 

CORALV, inaitre de ballets cnniemp. Voir: EucharU. 
t844. — La Fiancée de Sarnen. i8?[; — GîaélU, o> 
les milis. 1841. — Léocadie, 1828. — Monsieur de 
PcttFceaugnae. — La Neige. 1827. — L'Orgie. i83i 
— La Péri. 1843. — La Tentation. ï^-i-i.. 



CORAS [.Teati de), aé en Langoedoc, en i3i3, et m. 
en 1571. Voir: Arrest mémorable du Parlementât 
Toulouse. 



Corbacho, Libro de tos vicias de las malas mujeres 
Toledo, i4f|g. — Très-rare. 

d'AkMo"MarLid«" ac "fprttra d "Tala?!™!" Voir la^Cd/S' 
tragi-cQniédiï, ttad, pur M. Gemiond de I.avienc, 1843, p. ni 

Corbeille galante. Aux demoiselles de Reims, ptt 
deus auteurs, dont l'un est orifjinaire du paya et l'aulrr 
aurait Envie de l'êlrt (épiptaphi;; Scribere juîsit aBior\ 



CORBELUNI -- C0RI8ANDRE 35 x 

Paris, Valleyre, et ReimS) Cazin, 1775, in*d de 54 pp. 

— Rare. 

Cette ploquette curieuse contient, d'abord, une Epitre en vert 
aux demoiselles de Reims (2 pages). — Viennent ensuite des poé* 
sies salantes, couplets et maarigaux épigrammallques. A la page 
«Il : Lettre à Af . de *'* sur les een$ comme il faut. A la fin 
de la brochure , une approbation signée, Crébillon. ( Cazin, ^ 
vie, etc., i8o3, p. 55}. 

CORBELUNI (A.), poôte vénitien: LeFiamme amo* 
rase* 1600. 

CORBIN (Jacq.), avocat, né au Berry, m. à Paris en 
i653: Les Amours de la chaste nymphe Pégase. 1600. 

— Amours de Philocaste, 1601. — Jérusalem régnante 

— le Martyre d'amour. 160 3. — Les Trophées d^ 
l'amour, 1 604. — Le Valef i tout faire, 1 606. 

Corde (La) sensible, vaudeville en i acte; par Clair- 
ville et Lambert Thiboust, Paris, i85i, in-i8. Plu- 
sieurs fois réimprimé. 

Cordelier (The) metamqrphosedt XcSid,, (^e Mich, Co- 
lombo, par Hibberl. Londres,. i8{ii, in-4°^ jolies grav. 
en bois d^açrès Cruishank. — Lang, a hv. 8 sn. — 
Voir: L'Asino mutato in frate. 

Pour les autres nouvelles écrites par Mich. Colombo, on peut 
consulter : / Novellieri italiani in ptosa; de Passano ( Milan , 
1864, gr. in-8), 'pages 145 à 147. 

CORDIER (Jules), vaud. contemp., pseudonyme de 
Mathieu tenaille de Vàulabelle- Voir r Le Baromètre 
des amours, i853. — Le Club des maria et le cM 
des femmes. i838. — Colombe et Perdreau, 1846. — 
Clémentine, ,i836. — Dc^hnis et Qhloé. 1849. ^ ^ 
Femme électrique. 1846. — Le Mari à Vessai, 184^. 

— Le Mari de ma file. 184Q. -7- Mesdames les pira-- 
tes. 1854. — La Polka en province. 1844. — * lin Duel 
au baiser, 1 85 1 . —Les Tentations d'Antoinette: 1 85o. 

— Vénus à la fraise. i85i. 

Corinne. Voir: la bar. de STAEL-HOLSTEIN. 

CORIO (Bernardin)y né à Milan en 1460, mortep 
i5oo: Dialogue de amore. x5oa. 

Corisandre de Beauvilliers, anecd. franc, du XVI* 
siècle, trad. de l'anglais de Charlotte Smilb| par M**.* 
de Montolieu. Paris, i8o6| a vol. in-ia. 



35a COmSANDRE — CORNAZZANO 

Cociaadrs l'érade du thôteiii de eoii pixe, ■fin de « mi- 
tnirc t un niJriïgl odiuii 1 clic len.oitire la nuil au ini ieii 
d'une (oitl, Marguïiiic âe ValoU, aui i'aJmtt à sa cour, (à 
tHe «Mlle II jilQiiKe do Icmmes. M l STour du btHU Gnixar, 
f»wrl de Mjfjnerttc- Mai* «in père h compromet »vec le pjni 
«tttihhtf, «iCcirHandre.'BEn de \t «ccourir. séduit Floresl^iic 



Monmocfimerr «i l'épOTse. BieMirt 

loni te tnonJe »t cnnlrM « Mil»/»ii. — M. Salabcirr a m 
■ ... . i^J^j^ 



i 



Corisanâre de Mauléon, oa le Béarn au XV' tiède, 

par de SaJvandy, Ptru, i83j, » vol. in-8. 
f Mbui, roi de Niivatte, liçnl dan» la Sina, ddgaiié bd pagi. 

Ml d'une iltuwrc famille ci qui, bienlW >prù, est obUcfe' f c- 
poawr la raonitolite de l.i^ln. ni» quoad clic rsconniTt icroï 

«enfer, elle le tait empoiujuoer «t K luïcide elli^mème. 

CORMON (Eugine), «eudOD^rcDe de Pierre-Etkanc 
Picsire: Les Amours d'une rose. 1846. — L'A)nKau 
ie ta marquise. l'A^i. — I.t Caraayal des maris. i35î. 

— La Danseuse espagnolt. tSi^. — Veux dames au 
violon. 'jSqi. — Les Femmes du monde. i853. — 
Femmes et pirates. i858. — Flore et Zéphyr. i83a. 

— La Goton de Déranger. i85i. — L'Idée du mart. 
1834. — Le JnumM d'une griutte. 1848. — I^ Jour- 
née d'une jolie femme. 1842. — Mlle Agathe. 1U47. 

— Le Mariage extravagant. 1848. — M. Placide. 
iS3i. — Naissance Et mariage. i835. — Nous ma- 
rions papa. iH55. — Le Périt.! mystères de Paris. 
1843. — Le Premier jour de bonheur. 1868. — Prî- 
aonnier d'une fcnme. ifl?6. — Rêve d'amour. 1S70, 
-- Lls Trois Jeannettes. i8ï6. — Le Trombonne du 
régiment. 184JI, ^ Un aveu. 18Î7. — Un mari qui 
se dérange. 1846. — Un serment de femme. i83Ë. 

Cornariennes (Les), poûnic hércî-comique; par J.-B. 
..., publiÉepai H,-P. M.... Paris, impr. Mauloe, 1837, 
i-T*! de [6 pp., pliis In couvetlure. 

Coma™, tyran pas deux . parodie en 4 a. et en v., 
Ançiilo, ivran de Padoue (de V. Hugo] ; par Dupeulv 
iliiven (Vaudeville). Paris, iM35, m-%. ' 

CORNAZZANO (Antonin), tilt, et poCte , Plaisance. 
(.31-1 5oo. bln (luire de ses ouvrages en vers latins ei 
iliens sur la Vie de Jésus-Christ, sur la Vie de la 



CORNEIDE — CORNEILLE 353 

Vierge f sur VArt militaire^ etc., lesquels ne nous con* 
cernent pas, il a fah les suivants qui nous intéressent: 

i^ Sonetti e camoni diAnt. Coma^ano. Venise, i5o3, in-8. 
Rare. Réimpr. plusieurs fois. Voir le oétail des édit. au Mon. 
du Libraire. 

3* Antonii Coma^ani, quod de proverbiorum origine inS' 
cribituTf opuSj etc. Milan, iSo3, in-4<* deôoff. fLibri, g3ft.) 
et s. d., in-d.<* de 40 ff. trè^Hraro. Ces contes en Ters latins aor 
l'origine de dix proverbes italiens sont parfois trës^loogs ; le pre- 
mier, par exemple, a 342 vers, et le deuxième, 414. Us sont en 
général, aussi hardis pour le fond que pour la forme ; des mots 
tels que pénis , atnnus^ vulva^ y reviennent. La même obser- 
vation s'applique à l'article suivant, anssi ces deux ouvrages 
ont ils été regardés )nsqu*à présent comme intraduisibles en 
français ; 

Car, le lecteur français veut être respecté. 

3* Proverbii di M. Anton. Coma\{ano , in ûicetie; Venise, 
i5i8 et 1S23, in-8. >- Ristamp. di nuovo, con 3 prov. aggiuotl 
e due dialoghi nuovi. Venise, i525, i536, s. d„ i53o, i53a, 
i535, i538, 1546, i55o, I35^ i558, in-8 Toutes ces éditions 
bien qu'elles étaient fort incorrectes, sont très-rares aujourd'hui. 
— Paris, P. Didot pour Renouard , in-i3, tiré à cent exempl. 
(Barraud, en 1870, 3 fr. 5o). — Dans cet ouvrage en prose ita- 
lienne, quatre seulement des provert>es contenus dans Vourragc 
latin sont reoroduiu ; il y en a de plus 13 antres, oe qui fait 
16 en tout. On en trouve les titres dans ta Notice sur les écri- 
vains érotiquss (Bruxelles, i865 , in-iaj, p. 37. Voir aussi 
Passano: iNoveflieri in jyrosa (Milano, 18041 in-8)» pour les 
détails sur les diverses éditions. 

40 Origine del proverbio che si sitol dire, Anzi coma che 
croce^ novella (de Comazzano, et non de G.-B. Modio, à qui 
on l'avait attribué à tort.) ^ilau, i558, in-8 — et réimpr. avec 
la même date, à Milan, en 1821. — Nouvelle fort libre, figu- 
rant déjà dans les Proverbii in facétie, * 

Comeide. [La), poema eroi-cotnica dell dottore Cor- 
•nografo, colle annotazioni di Cornelio Tacito moderno, 
e gli argomenti di un Arcade di Roma. CornicopoU, 
1773, in-8. 

Celte édition ne contient que dix chants ; elle fut suivie d'une 
autre qui n'en renferme pas moins de soixante-onze et qui 
forme 7 vol. in-8, datés de 1781 , sans nom de lieu (Livouroe 
probablement). Celle-ci donne le portrait et le non de l'au- 
teur Giovanni Gamera. Facétie trop prolongée et fastidieuse 
sur les maris infortunés. — Voltaire a, dans sa Correspondance, 
dit un mut de ce poème, et son éditeur , Beuchot, ne le con- 
naissait pas. Bolle, n^ 5i5. 

CORNEILLE (Pierre), né à Rouen, en 1606, m. en 
1684. 11 parut d*abord au barreau, mais il n'y réussit 

Tome II ^5 



3*4 CQRNEIU^ 

riint, fit uM polibt iTeiiluraït» îeviteufl iL.-,^,.^ 

il «ïan 19 an», nn 4u ses oiù» lui ayaoi laivic 

venu prii bknti^t dans le cceur de la belle la place it 
l'tmroduutiu. Pi«[(«tt''''''"I'l'""^',> raconta »an II iomptif 
dans un* chnriboB aui ik^înt ciilebn;: UOec^sioat pef 



MUtte, qu'il fil fooer â Rouen la Bl*mc annde. et ([Ui 
rçndïE Jésuite son nom t^lèbre, La licmoïsellc quîcr 
BïW't hU natirc le sujet poru loncwRiFS daos Rouen 
le Qçm lio Malice, ^entot, C^Tname , dont loutt* le* 
piKMetiieM iuuée», avec utt Hcâad«>i>Iu&cnrl™ 
srand, à Paris, donna: Ciitandm (eu 16^2), ta Vetm 
(i Ë ^H), la Gàltri» Af foiait, ou fAmiv riiMUn ( 1 6 .< ^ 1, 
la £w(vi«i(c liâJok ia Plan rnyale ; ou l'AmOurtKx 
tMtrai/agat}! (i63j), fJllusioi» comique (f'^o). Ce tu- 
real la, si on en excepic le MenUur, m I9 bnllut >1> 
Ptyçhe, où 11 oiiljabor» avec Moliîir», ses ttcmlirciico- 

Si&tius. Il s'adot;nq dès-lors au |t<:<lc<< ttagtqiic. c'c&t i 
fr«, stnpaule et emphanque, ce qei dsvail lui taj»- 
poricï bteo plu» d'honociu «1 '« VUK «umuiatnut le 
Orcnia Coi*Mw'le. Avei; act «mis, il «ouveitaît lui> 
mcme que acs tirodtKtionï de geunetss nffraient r'i" 
d'aerément ai di; inturel, Dans un billet adr«e«â â Pf 
liudii/il Ecriïfth cecî- 

Ea isiliira 4 omoiu' )e &uii fott d&mI 



de P C n,e II et iu\ l res Jls lil Crcntes piL^cs -ju 

CORNEILLE (Tho nas) ne i Rouen en 1 6 5 et m 
en 1701} Z. /Imnur a in morfe lôaS — Z-e Berger 
extravagant i()i3 — Lu Comfeîw i( O ^«eif ihTi 

— Lei Dante» veni^ées lôo'i — Le he^t 11 de fiern 
■.om mise en ^ers lOSJ — i,.; Gnfaiir doi/61t fi 60I 

— Les MetamorpI' is \ r OMDt, trad tn \u 

CorneiK^ (La) Ji: Mlle de Sçay, caia-, pour l'hôtel 



CORNELIANl M - CORNU 355 

de BouffloçTiê, eh i a. et en vefs; p*r P. Compile BlteS- 
seboîs. Pans, sartA nom, ! 678.111-1 2 de 3 ff. et 65 pp. 
— Trcs-rate. Soleinne, n* 1404, 20 fr. 5o. 

L'auteur s'y moutrc entre 4. amantes : Miles LesâgS) de Sçay, 
de BoisscnKS et Biou ; l'action roulu certainement sur une aveki- 
ture véritable, à la suite de laquelle Bleasubois tiit obligé de se 
battre et de fuir tiers de France. (Voircat. Piséréeourt, p. i66j. 
~ Une jolie petite gravure sur bois de l'une de cet éditions 
porte cette lé^geode.: M, de Corneille et Mile de Sçay-y et re- 
présente Corneille en habit d'otiicier prenant le menton d'une 
bergère. — Cette comédie ne parait pas avoir i5té rôimpriméo. 
Voir: Œuvres stttyriûuies de Corn. Blessebois , et Théâtre de 
Blesseàots, Voir aussi: Marthe Le Hayer, ou Mlle de Sçar^ 
dont le Brvtteur , corn, en 3 a. et en vers; I7^6, in-ia (SMh- 
leinne, 3B3o) est un simple changement de titre; mais Marthe 
^je Haycr est une pièce obscène tandis que la Cotneille, à en 
juger cm moine par sa place dans le caui. Soleinnc, ne l\»t pat. 

CorneUanitm dolium, comccdia lepidissima (5 a. pr. 
et prol. V.): aoct. T. R. (Thomas Randolfh). Londini, 
1638, pet. in-12, front, gr. — Solcinne, il'' 483 ; Cour- 
tois, i<) fr. — Pièce libre sur un sujet facétieux. Fort 
rare. 

Cornement (Le) dès cofnarjs^pour tccréâr les etperiz 
enconiifistibuîe:^. S. J.n. d. (Paria» tâ3ï)> pat. in-o 
goth. ae 4 ff. avec jol. vign. et. bordures sur bois; 
picce llthbgraçhict, tîrcC A 3o <fx. numérotés , dont 5 
sur vélin et 25 sur chine. Tripier, aJ fr.; Desq, 14 
fr. 5o; Cigongne, n" 631. 

C'est une réimpression (faite par M. deJoovoUi selon d'an- 
tres, par M. Fr. Midiel), avec quelques différences, d'une pièce 
de vers inlhuléc: Terrible pensée, pièce qui parut vers t53o, a 
la suite de la Forcst de tristetse, poème, par J«ban de Moun. 

Cornichon et Tùupète^ hiôtoifd ftie. La Haye (Paris) j 
P. Hondt, 173*, pet* in-ia, lig. ^ Hébelihck, n" 1577*, 
Nyon, n" 1000 1. 

CORNU (Pierre de), né à Grenoble, Vérà i59d, m. 
en t6i?, conseiller au Parlement do la nitUM ViUe. Il 
c^t auteur de : Œuvres poétiques de Pierre de Cornu^ 




Ce volume a été réimprimé textodlement et page pour paflej 
TuriB, Gar et fila « et Orenoble, Ravinât , 1O701 pet. Imâ tfttf 



CORONA - CORRESPONDANCE 



lelTl?*; 



[tnidiie) Je Pierre de Cornu | 



IDHnbFs do I3 Socifii iti BlàUoplale. . , _.. . . 
in SiUlofhlIa Narmanili. Co volume, «oui des pitisci d: 
ViBceM Boni, tmpriniîaT dit Roi A Turin, De le cèàe pu fou 
l« bon acAt A rtiuion ancknne qui Ht anul Ton be'lc. - 
> PiEfTC de Coinn (dit VinliaAjvlae , Ham «i BitlloUèja 
foéH^iieh K distiuue do poties B^tronfHisdRn de *aaian|» 
str da aiiKinn poMift et mu qainttiaan. Peu discrel aurad 

quo pu d'iiK Hrle de lerve, picftratik utis dOule en potsft 
•m gémllMmealï langoUreox de ke. firiax. Tomes ce» piftia 
•enl TiullaiMnt AErite*. et ne midqaeni pis de grtce dans km 
■insiliciM pirfoh mnnc iUcaDlc. ■ — Qniint A noufv loos Ici 
«llHms de Kniiiels que tonnsteni ilors tet pMui . nota sefliMul 
■a)oar<f hai bteii aftdteiaiila, m imit ne literon* de Comu q« 
c<aie tpifrtntmc idresa^ a uh esiUin de Pilla»: 

De Pll\ia, la te riB, CI di« qu'lll Itin mOBage 
Tu as 1,1 mesme joie «mpiclu» uic Is frcni. 
Bref, que tu iie cr:iis poiet le noai d<= Cocutee, 
Car, dl9 tu, In cocus bodI ceait-1l 401 les font. 



Correspondance amoureuse de Faire d' Eglanfine , 

précédée d'un pràcis b'&lorique de son existence mo- 
rale, physique et dramatique, depuis son début au 
théiiire jusqu'à sa mon.,., etc. (publié pur Roussti) 
Hambourg ei Paris, a. d., et 1706, 3 vol. in-12, — 
Trutbwasser, n" ii6s; Bergeret, 1*" part,, n" ijiS. 

Correspondance amourevsede M. Euf-ène Van M..., 
sénateur en herbe ( 11 lettres , la i* datée d'Anvers, 
en 18^7), Paria, împr.Bajal, iS^t, in-8 de a feuilles t/ï. 

Correspondance amoureuse trouvée dans le cabinet 
particulier de Charles X à St-Ctoud, le a avril i83o. 
Paris, i83o, in-B.~drcA. du blbL, en 1867, 34802. 



CORRESPONDANCE 357 

qui avaient été données déjà dans l'édition allemande. La pre- 
mière est celle de Charlotte-Elisabeth de Bavière, princesse Pa- 
latine, et duchesse d'Orléans, belle sœur du grand roi, et mère 
du duc d'Orléans, régent: elle est adressée à TEIectrice de Ha- 
novre, sa tante et son amie, et datée de Fontainebleau, 9 octobre 
1694. Elle commence ainsi: — «Vous êtes bien heureuse d'al- 
ler chier quand vous voulés; chiez donc tout votre chien de 
sou. Nous n'en sommes pas de même ici, o£i je sois obligée de 
garder mon étron pour le soir, etc.» — Elle finit ainsi: • Ou 
chie en l'air, on chie sur la terre, on chie dans la mev, tout 
l'onivers est rempli de ctaieurs, et les rues de Fontainebleau de 
met de; principalement de merde de Suisses, car ils font des 
étrons...! gros c^mme vous, Madame. Vous croyez baiser une 
belle petite bouche avec des dents bien blanches, vous baisez 
un moulin à merde, etc.» — Â cela que répond TEIectrice? 
«Hanovre, 3i octobre 1694. C'est un plaisant raisonnement 
de merde que celui que vous faites sur le sujet de chicr, et il 
paroit que vous ne connoissés guère les plaisirs, puisque vous 
Ignorés celui qu'il y a à chier, etc. » — Et elle finit en disant : 
«J'espère qu'à présent vous vous dédirés d'avoir voulu mettre 
le chier eu si mauvaise odeur , et que vous demenrerés d'accord 

2u'on aimeroit autant ne point vivre que de ne point chier. » — 
.'Anthologie Scatolotrique rappelle quelques autres passages 
intéressants de cette Corr^sponJance ; entre autres celui-ci qui 
se trouve dans une lettre du 26 mars 1722 ; c'est la Duchesse 
d'Orléans qui parle: 

« Avant-hier, le roi avait souffert d'une colique venteuse ; je 
m'approchai de lui avec empressement , tenant un billet à fa 
main. Le maréchal de Villars fut extrêmement embarrassé; il me 
dit de l'air le plus sérieux « Quel billet donnez-vous là au royT» 
Je répondis avec non moins de gravité: « C'est un remède con- 
tre la colique des vents. « Le maréchal répliqua ; « Il n'y a que 
le premier médecin du roy ç]ui puisse lui proposer des remèdes.» 
Je répondis: « Pour celui-ci, je suis sûr que M. Dodard l'ap- 
prouvera; n est même écrit en vers. » Le roi étoît aussi fort 
embarrassé; il ouvrit le papier et se mit à rire. Le maréchal, 
n'y tenant plus, demanda: » Peut-on le voir? » Je répondis: 
« Ohl oui, ce n est pas un secret. » 11 se mit à lire: 

Vous qui dans le mésentère 
Avez des vents impétueux, 
ils sont dangereux. 
Et pour vous en défaire , 
Pelez ; 
Petez, vous ne sauriez mieux faire; 

Petez, 
Heureux de vous défaire d'eux. 

A ces malheureux, 
Pour donner liberté entière , 
Petez , 
Vous ne sauriez mieux faire; 

Trop heureux 
De ^ooi délivrer d'eux. • 



I 



3S8 CORRESPONDANCE 

LoiretpondaHce il'BulalU. Voir-, Lettre* de Julie i 
Eulalie. 

f.Oivispnjtdaace de la relw avec d'illustres pmm- 
nOBtï. S. !,, 1750, in-8 de. 1^ pp. , porlr. de M"' iΣ 
Pûlignai:. Rare atcc Ig porlraii. — r Taylor, a° aoSB; 
lùiuivlK, 43 1 5, 

CoxrtsgOHdaiiix de itadatne Gvuràan, dite la CbV- 
tiiUltmc u» Recueil de chansons à l'usaee des lot- 
p$iirt dû chej M"' Oourdan. Londres, J. Nonra*, 
*7t*4, pet. in-8 de »o8 PP-, f'S- — Alvarès, i5 fr.; 

—■OnaUrlbiK oBt ouvtïgc i ThJïtnolde Mornide. Ce volami 
tU iint liimpiiiiMaii «uginuiilfc ds uki qui nvul ài'ih pin 
■>M U itilra <^<:i h Porit/enUie de Uad- Gtutrdan .•to\^i, 
S». (Londreal), 1783, iii-ti. — Oaen .1 fait uni: r^imprioMl 
•faenle.ft fiiuicHa! jBriatJ, pour Paulii-Miloisii;, ]a6â,iii-ii> 
K.fr, L'Mileur «'eipiimc ainsi d^ns la pt^iKC: ■ Noir* rtin- 

..■.. _.._ jiij lïeiujil, prfpart piu l'»utaur pour ui* 

-' lIcD. OuUrdB tiDoibrcuBcsïï 

. .. — _ilrc» iwUlttï nui (KUKenloomp' 

itf jsnii (iK pas çvianu». dU..reEiitn|«. Duu b l" lonn i* 



Sïi<«u^««ciBnpli cofliicni n UimiâÛltai|i 
jW jSFoii (iK pas cvianu». du. rcEiitnl*. Duîl ._ _ 
Peicmpi. corciod , le punphléUiiR jiviiL ia'ùtMaÉ li 
iscm 1 celui ^« Il Goaidan qui, iUU ntorU >' 

HpiaVol)! faîi qaelqua îaïttilèE, psi plus -■"' -- 
....OT-^' ■"""■■ ■ -'- 



i pcnpoE dé CEtle d»iii£ 
ûtfÈsptDH aaglàls. - 
lâai tthlsii suTett» â ci 



i Tbiyeaol dq Mocûidê 
" .......ifl sûienft â caiirton- ce» but "" . * .- . 

n pire. 



Correspondance du cardinal de Tencin et de M"' 
de Tencin, sa sœur, avec le duc de Richelieu^ sur les 
intrigues de la cour de Krance, depuis 174.2 jusqu'en 
1757 (publ. pnr Soulaïie). — (Pans, Buisson), lyjo, 
ia-H, — Pixerecourl. 

Correspandaiice joviale â propos du mariaee , pat 
G. Kelb [George Avenant, mort en i865). Paris, i863, 
in-i;!, 337 pp. ^ Superch. litt. 

Cnrrespimdatia:, ou Défemc faiidamentale de Tkéa- 
d'-rc Rillkt amire roiJ„nnMce du coiisfH de Gei:ae 
qui le dégiade de ion état de citoyen. S. n., 1782, 



CORRESPONDANCE - CORBIVAUX 35^ 

in-'S,-» Procès dVn mari contre sa femme qu*H accuse 

d'inceste et d'adultère. 

Corrtspondance secrète entre Ninon , etc. Voir; 
SEGUR/ 

Correspondance secrète^ politique et littéraire (par 
Imbert et Metra). Londres, 1787, 18 vol. in-12. Re- 
nouard,'7i fr. — Les Anecdotes secrètes du XV IIP 
siècle (V. ce tître), Paria, Collin, 1808. 2 vol. in -8, 
sont un choix fait dans cette Corresponaance, 

Corriero {II) svaligiato, di Ginifacio Spironcini (de 
Ferrante Pallavicino). Oranges. 1646^ in-ia. — Nu- 
remberg, 1646, in-12. — Vîilafranc^ (HoU. , Elz.), 
1660, pet. in-i2i etc. — Voir pour le aétail des édi- 
tions italiennes^ Passano, NoveiUeri in prosa. 

Traduction Frakçaihe: Le Courrier deivaUsé, TpuWé. -par 
Gin. Spironcini. A vitlefraoche, 1644., in-13 (coinieMc de Ver- 
rae, 5 tr.; Luzarche, n** 5417: N y on, n® 10673). Ouvrage gatt- 
rique contre les religieux et les princes Italiens. L'auteur dit, 
dans sa Préface, que «les traits de lasciveté qaib'y rencontrent 
n'auront point de force sur (es jugemens meurs. *4I y a une 
iettro contre les Nonnains , une autre (fun Aéilanois qui re» 
q^uiert la faveur cFun amy pour obtenir Vojice de hotvnrecm 
a Rome; — la lettre S une macçinercUe qui demande d'estrei 
loffée à Rome en quelque endroit advantageux pour sa pra- 
/essioHy etc. 

Corrivaux (Les)^ cooiédie (en 5 a. en nr.) tirée de 
TArioftte, par Jean de La Taille. Paris, Morel, i562^ 
1573, in-8. 

Pièce différente de celle de Trotcrel sous le même t?lre. On 




sa nourrice qu'elle est grosse du fait de Philadelpha, volage q«| 
l'abandonne aujourd'hui pour courir après Mlle Fleui de Lyi. 
La nourrice promet de 1 emmener à la campaçue où elle fera 
ses coucfaci. Pendant ce temps, Philadelphe séduit le domesti- 
que de Fleur de Lys, lequel consent à l'iutroduire quand le 
papa sortira. Euvestre, autre amant de Fleur de Lys, met dans 
ses intérêts la vieille ^uvemante Alizon, qui l'introduit ausvi 
dans la maison au départ dudit père. Les rivaux se rencon- 




le médecin que sa fille était grosse , et qui le charge <rinji)re8. 
Elle priiead que H foone homme a violé la fille. — Lo pèM de 



CORRIVAUX — CORTIGIAIÏA 



rtilliMplM répond e/m c'ait 
— ""- - 1 jcuns gori; 



BÂa«rd«pp 



B |UJHa |»onr iv^ Tonlatfi- 






Corrivaux (Iw), caoï. facÊlieuse, en vers; par Pieîft 
TrAtCfEl. lieur d'AvfE. Rouen, lOti.iti-ii:. — Scleiut 
(■TEC Tnéocrht ^a mâme), lo fc. 5o, C^oogne, tf 
iSiS; Nyon, 17196, 

ConrfdiE IrteJJoOciMiw, CI pu Udi>li>RiK. «i ptrMlIn- 
tloat. Hlle ttxi rfiEwiiinilc du» IMni:fn> Tktâlrt fraitçaét. 
Km» Vlil (flrM/oJWaw ffifrfrfnm»). I.™ don r(VMit^& 
daulliiidit GrOtsDl. Le dernier eil l'am*»! faVoHst deUMh 
Ùïciftite, et tan inhti Airhcrin «1 encore un nouveni rNal, <|«t. 
Par Hipïrchtttc, prend ti ptace dam le lit de Clorctte. Bri)- 
lUt ignore cette ciimnikincu . et n onudier avec elte \m mil 
Hitfiale; naii I; pCit 

oMfg* dt ''— — 

t ' " 

-CORROZET (Gilles), nÉ » Pari», en iSio; m. m 
t3Ë8. 11 fiait imprimeur, libraire, bîbiiopliile, Ihtérstear 
et poÉte. Outre un Parnasse des poètes français modg- 
wet\ Paris, iSyr, in-S, el beaucoup d autres oiiïrw» 
aifiuaj:, àctn on tyoMvù le dâiail au Manuel du Lt- 
traire, il a publié les ou vraeei suivants dont nouspti'- 
lors â leurs titres: ApollonUa, prhiee, de Thir; —li 
Jugemcttl d'amour (iiad. de la Hisloria de Grisely 
MirabtUa) ;— ta Prison d'dmour ( ttad. ûc CareA 
de Amor). 

('■firle (La) iTamore , novetla cavaUeresca , scriUi 
«el buon secolo délia îingua e non mai Jiti qui lîan- 
pala. Venezia, [838, in-S de 16 pp. tiré à Si ei. — 
Manuel, II, ïog. 

Cartes d' casto amor y cartes d" la muerte eon d- 

fuitas obraa en melro y prosa de las que compuM 
uys Hurtado de Toledo, Toledo, i557, a part, in-^, 
fig. en bois. Cet ouvrage est presque enlicreinent w 
cnrai:i. goth, LeTriumfho de amor du 47* feuilleiau 
6ï', est en lettres randts. —Manuel; III, 386. 

Cortigiana (La), corn, (in 5 a. e prol. in pr.) diW. 
Pii^lrn ArElino. Venise, ib?A , pel. in-4 — i5?S, ir-8 
fDebure. 3^37 et B. N. , Y 3757). — Milati, i535.in-« 



CORTEGGIANA — CQRTEGIANO 36 x 

(Nyon, n° 18592) — Venise, s. d.. 1545 (Soleinnc. 
n* 4o85), i55o, i588, i636(B. de Grenoble, n<» 17201} 
in~8, ou pet. in-4. 

Toutes ces éditions sont rares; dans les dernières l'ortogra- 
phc a été rajeunie. Franc. Buonafîde a fait réimprimer cette 

§ièce soos le nom de Cesare Caporali , et avec le titre de Lo 
ci'occo (Venise , 1604 et 1628, in-12}, mais après l'avoir 
mutilée. 

Corteggiana {La)faUita, 0' sia Pantalon corrivo, 
comedia abozzata (4 a. inpr.)da Giusef>pc P... — Ve- 
nezia, 1705, pet. in- 12 de 00 pp. — Soleinne, n°46i7. 

— Dialectes vénitien et bergamasque. 

Cortegiano (//) (les premières édit. sont intit. : // 
Libro del Cortegiano) ael conte Baldessar Castiglione, 
i**' édition et la plus estimée. Venetia , Aldo, 1628, 

Cet. in*fol. j|La Valliëre. 18 fr. ; de Me;^zieu, en 177^, 
. I fr.; Libri, ex. deGroIier, 619 fr.) — Firenze, Giunti, 
1628, i529, i53i, 1537, in-8 (Un exempl. de Tédi- 
tion de i53i, ayant servi à l'Inquisition pour en ex- 
purger le texte; Libri , en 1847, 139 fr. ;. — Parma, 
Ant. de Viotti, 1 53o, 1 532, pet, in-8, en caract. cursifs. 

— Venetia, Her. di Aldo, i533, pet. in-8. — Vine^a . 
G. Paduano^ i538, pet. in-8; Liori, en 1859, 2 hv. i 
sh.). — Ouvrage réimprimé très-fréquemment depuis 
le i6* siècle jusqu'aujourd'hui. Voir pour le détail de 
toutes les éditions le Manuel du Libraire et / Novel- 
lieri in prosa^ de Passano. 

Ce livre se rattache à rhistoire de la galanterie en Italie. 11 
se compose de dialogues que Tauteur suppose avoir eu lieu, en 
i5o6, à la cour d'Urbin, à laquelle il avait été attaché, et dont il 
a voulu former le tableau. Les interlocuteurs sont: la duchesse 
d'Urbin, l'Arétin, le Bembo, G. Pallavicfnoj le cardinal Bible- 
na, etc. Ces personnages racontent une foule d'anecdotes pi- 




cntièrement iea idées de l'auteur et jusqu'aux mots et aux cita- 
tions les plus iooffcnsivcs. 

Traductions Framçaisks: i<* Le PrfMt^ (le second, le tien 
et le quart ) livre de Courtisan , du comte B. de Ciatillon , 
trad. en franc, (par Jacq. Collin, d'Auxerre). Paris, Longia , 
s. d. (1537) ; et 8. I., M4. part, en 1 vol, pet. in-8 (Fontaine, en 
1870 nelle rel., iso fr.) — 1^ Le Courtisan, etc. trad. revue par 
( Mellin de St-Gelais ut) Est. Dolet. Lyon, Fr. Juste, i538, 4 
part, \n-ii (Cailhava, 5i fr. 5o; Monmerqné, 38 fr.; Costè 40 
tr. ; Veinant, 2b fr. 5o). Réimpr. par GUlcs Corrozet, à Paris, 
en 1549.*- 3<* Le Par/ait Courtisan, da comte BaltlMzar Cas- 

Tome II. 46 




iaM*«'*oftvAL - cOsrro 



Mft, bout eon qo) wukm aialr naieBIfeni» de Patic dV 
I, de 1* traduction de Gabriel Clmpnis, Tesoftgun. IjIM, 

L, ClMUâiuiii, iSBo. iQ-«. — Tours, Lïoo el P«rii, i58i,i»-«. 

Hb* ortvé [PoUcr. «B iBSa, 8 tCi Aufry, en iR56, s Itik Pt- 

rtV A. tmttHer. ;-'o>.''^^- 
CÂ ouvrigE « tli suMJ ntânir ai aniJab <t et» nfaew 

CORVAL (Mlled de) conlemp.; Voir: CuntCfn 
ver*, txtraiàdtx manMStri» du K. P. GrUlwrJai, 
18ÉS. — Ua Oimrn wtu l'empirt, iSio. 

COSENZ\ (le VnronCli.), conrcMp. Voir: L'^lMOBt 
arrange tout, iH55. 

CoMvpaUtef.Lt), oM le CHojren dumoMlf (paf Floo- 

rr«t à* Monbrnn). PatHa eit ubtamque eut hem. — 
I. 1751, pei. 1rt-B. — L<m*re5, lySÏ Cl ijer, în-]i 
de ifispp. — Se classe daps les livres de oiotalt 
L'autetir apprécie les niceurs des pjy» qu'il a pai- 



CO^TA iManeberiia), po^ti 



[eesc mmune ,- 



Costani^a, au rntaitr£ servgnte ; par Cervarites 5»- 
Tcdra, trad, de Louis Viardot. Paris , Hachelû<, iBSî, 
m-l6 de 3 fcuiîlea. — Edit. châtrie. 

COStt; (GtùU. } : Lm B»rgeriea de Vesper, t6f«. 

- Les Forçats Ju 
-Wen: 186}. ^ 

COSTO fTomaso), /i Fiif;pintia , divisa in 8 eior- 
nate, etc. N^pleFi, i5g6, lo-S. Edit. &rjg. Irfa-rare:- 
Vendu Gratiano, en 1044, 17 ff. 5o. 

tint d-demn», «on «nus ctluide: Il Placemlfsrimo nigeitotlii 
(1688), oa iou« «toi de: Le Otlo giomate aW /nfgilovo. 
ote da alla gemitloHmiai el dut èoHiu sira^iana dette mt- 
iijie difitnine f (riucaro^ini di marili ; tciocc ArRF gi di- 
rersl ; detti arguti; jbta piaceyfiti e riMcnU ; malràgttA M- 
aiK: inganai naravlgtiosi : delti wotaMIi: yniU nnlabili tl 
esemplari; cok malle teliiaime teateitje lii gtavissimi m- 
lorl. che lirano il loro senso a moralità. d première an 
'liliom qui portent — -* — '—•■■ ■ '- .s—- -"- - — -■ 



éditloas / Nwelli^ m prosa, pp. i57-x58. -- Costo daos ses 
premiers cgates cât. ^^tei souvent libre ; il faut faire attention 
s^ft né manque pas de feuittets, ou s'îls ne sont pas mutilés. -^ 
Nbi» n'en'oÔDnaîMens pas de traductioi^ française. 

Costumes (Les) théàtraîs , ou Scènes secrettes de 
foyers; petit recueil de contes un peu plus qtie gail- 
lards, ornés de couplets analogues, dédiés aux jeunes 
gens des deux sexes qui se destinent au théâtre. 

Otfe dire ^ cet esaai sans conséquence : 
Qie feu serait celui qui mal y pense. 

HéliofoutrOpotis, de IMrhprimerie de Cfispînaîlle, i793, 
in-i8 de Yi-io8 pp. avec lo fig. (gr. par Carrey ou Car- 
/éç> lit?rçsA ajnsi quç 1q style de l'ouvrage lui-même. 

Ce reeueil a été réimprimé à BraxelIes-eniSB?» sous ce titre: 
CoututiHff. iké4traUs, ou scènes, etc., in>i8, avec iq photogri- 




composent ce volume (ils sont en prose, mêlés de très-mauvais 
vers ) : Crispin pourvoyeur; ies Acteurs surpris; le Sultan à 
Vomwrtise ; Finisse^ donc, beau militaire; le Temps bien em- 
ployé; le Fumiste adroit; les Amants heureux; De tout en 
joil usage. Les gravures des contes I et IX , représentant des 
actrice^ en toilette du temps, peuvent se montrer à tous les re- 
gards Qt feoot dMn burin fini et soigné. <— Mettant à part la 
crudité du style, la dose d'esprit contenue dans ce petit volume 
est fort minime ; elle l'est à ua tel point quMl serait difficile 
d'en citer une seule piàce supportable. Le Bibliophile Famtai- 
siste en parle, pp. 334-335. 

COTA (Rodriguâz de) de Tolède. Voir: Celestins , 
Tragi-'Comedia de Calistoy Melibea, 

COTEL (Antoine doj. Le Premier livre des mi^nar- 
des et gayes poésies de A, D, C. A, M. (Antoine de 
Cotel, ancien magistrat). Paris, Gilles Robînot, iSyS, 
in-4\ Rare (Nyon, n° 1 3ooH). — Poésies un pen plus 
que gaies. Il n-a paru que ce i*' livre. 

Coterie (La) des antifaçonniers , établie dans C, J. 
D. B. L. F. — Amst. 1716, et Brux. 1719, in-12. — 
Dinaux, 3402: Viollet-ieduc, Conteurt^ p. 178. — Ce 
livre est de Vwbé Bordelon. C'est* une sorte de critique 
assez amusante des divers états et professions de la vie. 

CO TIGNON DE LA CHARNAYS, gentilhomme Ni- 
vcrnois : La Muse champêtre. 1623. — Ouvrage poé- 
tique. 1626. — Les Bocages i632. 



^ 



364 COTILLON - COUAILHAC 

CoHlîon III, ou Louis XV ehe:ç 5f ■* Du Barfy, 

vaud. en i a., par An. Bourgeois et Em, Vanderbuicb 
(Palais- Royal et Ambigu-comique). Paris, iii-8. Réim- 
primé plusieurs fois. 

Cotillon Illy Jeanne Béqus , comtesse Du JBarrje; 
par Georges d'Hcilly. Paris, Favre, 1867^ in-i8 Jésus, 

2 5o pp., ^ fr. 

Cotillons (Les) célèhres, par£miie Gaboriau. Paris, 
Dentu, 1860. 18^1, i8(i2, in- 18 jésus de 287 pp., port. 

3 fr. {Biblioth. de V amour et de la galanterie), 

COTIN M'abbé Ch.), né à Paris en 1604, m. en 1682, 
aumônier du roi, poôte, m. de TAcad. franc. Il savait 
le ^rec, Thébreu et le syriaque. Boileau et Molière, 
qui ne connaissaient rien aux choses d'érudition , se 
sont moqué de lui^ le dernier rappelait Trissotîn. 
Voir: La Ménagerie. 1666. — Nouveau Recueil de 
rondeaux. i65o. — Ses Œuvres. i665. — Pastorale 
sacrée. 1661. 

COTOLENDI (Charles), avocat au Pariehient de Pa- 
ris, né à Âix, m. au comm. de x8' ^ède: Arlequi- 
niana. 1G94. — Le Livre sans nom. 171 1. — Six Nott- 
velles de Michel Cervantes ^ trad. de l'espagnol. 

COTTA d*Amcno (L. A.): LaPirlonea, com. 1718. 

COTTIN (Sophie Ristaud^dame), xK^e à Tonacins ea 
1772, m. à Paris en 1807 a Tâge, de 35 ans ; auteur 
de plusieurs romans estimés tels que Amélie Mans- 
fielas. 1802. — Claire d'Albe. 1798. — Malviwa. 1800I 
— Mathildej etc. Ces romans, qui avaient de Pimérét, 
mais trop de sensiblerie, ont été réunis, en 1817, en 
5 vol. in-8. 

COUAILHAC (Victor), contemp. — Les Deux gri- 
settes, ou la Manon Lescaut du Marais. 1840. 

COUAILHAC (J.-Jos.-Louis), né à Lille, en 1810, 
frère du précédent : L'Affaire Chaumontel — l'Ange 
du re^f-de-chaussée — la Chasse aux grisettes — Tes 
Jolies femmes du Maroc — Marié au Second, garçon 
au cinquième — Physiologie du célibataire — la Pre- 
mière maîtresse — la Reine Margot — Scènes de la 
vie de théâtre — Un Gendre aux épinards — Une 
fille du régent — Une Jleur au soleù, ou la Femme 
aimable. 



COUCHER — COUP 365 

Covcker.i(Lé) d'une étoilei, cono^ en i a.; par Léon 
Gozlan (Vaud.). Paris, i83i, in-i8 jésus. 

Coucou, \^\ià, en i a. par Labié et Laurent (Porte 
St-Martin). Paris, 1841, in-8. 

Coucou (Le), ou la Famille de Vépicier, vaud. en un 
a. et historique; par A. H. — Paris, i836, in-8 de 2 
feuilles 1/4. 

Coudées {Les) franches (par Bordelon). Paris, 171 2, 
in- 12 (Tecbener, o fr.) — augmentées d'une mandra- 
gore pour garantir de la pauvreté. Paris, 171 3, in- 12 
(Nyon, n*» 9314). 

COUERAS (Francisco de las), lîtt. espagnol. 

Le Fenise cspa^noUf où se voyent les divers ejjets de Va- 
mour et de la ^rlune fpar Francisco de lii« Coucras }. Parîs^ 
Ant. de Sommaville, i63,6|- in-8 (Âuvillain, 1221). — Il y a aussi 
eu une traduction italienne de cet ouvrage : // Fcniso^ overo 
Avvenim€nti damore e difortuna, trad. du.Bart. délia Bella. 
Venise, 1654, in-12 (Nyon, loBpoj. 

• COULANGES (Phil.-Emm. . marquis de), m. à Pa- 
ris en z 71 6, à 85 ans: Recueil de àhansons choisies. 

Coulisses (Les) de l'amour ; par Lemercier de Neu- 
ville. Paris, i863, in-i6 de 63 pp. i ir.i Bibliothèque 
des amoureux. 

Coulisses {Les) de VOnéra; par Nestor Roqucplan. 
Paris, Librairie nouv., io55^ in-32 de 96 pp.,Do cent. 

Coulisses [Les) du monde f (roman) ', par Ponson du 
Terrait Para, i855, 4 vol. in-8. ' ^ 

Counfessioun (La) de MargaridOy par Jules Lejour- 
dan (en vers). Marseille, Feraud, i85i5, in-8 de 4 pp. 

Coup (Le) de fouet y ou Revue de tous les théâtre» 
de Paris , etc.; par un observateur impartial (par 
Théoph.-Mar. Duraersan ). Paris, an x (1802), in -18, 
tig. (Soleinne, tome V, n** 541 ). — 3* édition en i8o3, 
in- 18.. — Rare. . 

C^ petit volnme pi^oapt et tatiriqno était, dit-oB, diiigèpria- 
cipalement rootro les actrices des variét4ft. On préteiuHt ak^s 
qud ruoe d'élleé, Jeune et (olie, nomméç Rotine, ayant entraîné 
rauttur an toir, il h> trouva toat-à-coup attaqué paï huit àdU 
femnica'annééB de fonetf^et auqnellea il n'écbapiAïau'en pre- 
nant rengagement de faire disparaître tous les «lempl. restante 



366 COUP -. COUPS 

de ta brochyrc. MaHieiireiatciaeDt, la même bKlori«tti «t âtài 
rdcontcc d.tns les AMee Joies dramatiques ^ paUiéea ob 177» « 
crm:n-j ayant eu Tcu en 1741, à l'occasioa Je la Ckerchaâe 
tt esprit de Favart. (Quoiqu'il en soit, il a ixé Eaît an C^mp de 
fouet une ripon&e intitulée: Anîidoie^ tm Rntèée am cêmp dt 
'fouet ; ao \i, in-iï. Voir le Figaro au 9 octobre f85i. 

Coup S œil anglais sur les cérémonies du mariage, 
chez les ditl'ércnts pcupiés de l'univers, avec des no- 
tes, etc., piur et contre les clames, auxqueUes oq t 
joint ]js aventures de M. Harry et de ses sept femmes; 
ouvrage traduit de l'anglois sur la seconde édition de 
Londres par Ga>-a (composé par Huxtaat, maître de 
pension.; Genève (Paris^ , 1750 in-8 de 2a3 pp. eo 
tout. Nyon, n** njijo, et Qaudin, en 1869, 4 ^< 

Cette prétendue traduction de l'anglais, n'est, en grande par- 
tie, que la copie da petit Tolame intitulé: Cérémonïes ttuptia- 
les de toutes les nattons du monde. Cologne , P. Martean. 
i6q(, in -12, de 160 pp. [Supercheries littéraires). 

Coupe d'amour -poésies fugitives); par Brocard de 

Meuvy. Paris, i>>5o, in-18 de" 108 pp. 

Couve {La\ enchantée , op.-com. en i a. , par Ro- 
chon de la \alette. Paris, Duchesne, i753,în-8 — 
La Jarrie, n" ayîiS; Nyon, V, p. ao3. 

Four la comédie de Ijà. Fontaine sous le même titra» Voir: 
LA KONTAINE. 

Coupecul {Le) de la Mélancolie , ou Vemus en belle 
humeur. Parme (Hollande); Jacq. le Gaillard, 1698, 
in- 12. Voir: Le Moyen de parvenir. 

Couplets y oh t Auteur pour vous plaire a fait ce 
qu'il a jpw, û, û, û... S. 1. 1756, în-8. — Leber, n** 4772. 
— Poésies politiques et galantes. 

Coups {Les) d* amour et de fortune , ou l'Heureux 
infortuné, tragi-comédie en 5 a. et en vers^ {>ar l'abbé 
de Boisrobert. Paris, Guill. deLuyne, i656, în-is. 
— Soleinne, n" 1 108 ; Nyon, n" 17430. — Voir: Anecd. 
dramat. i, 2 33. 

A peine la pièce de Bois- Robert eut-elie paru qu'un en an- 
nonça une autre lur le même aujct et sous le même titre, par 
Quioault : Ljes Coups de l'amour et de la fortune^ tragî-coia. 
(5 a. env.). Paris, i653, 10-4° et 1660, in-13 (Soleinne, 1x73, 
12S0J. — Boibrobert (V. Anecdotes dramat,) trouvait qoon 
l'avait imité de mauvaise grâce. Scarrao, d«is Tédit. de 1066 
de tes Œuvres , dit qne Quinault n'est pour iten dans catic 



CÔC*S - COUR 567 

pièce, ^iie-te so^et <q a\£li «ntc4 par MHe 0a Châttan , les 4 
premiers Mieft Biit en ten p»r Tristan, et qoe lui, Scarron, â 
fait le dernier. 

Coups (Les) imprévus de Vamour, du hasard et de 
la fortuné (romaa). Cologne (Holl.), 1709, in-12. — r 
Renouard,. 2Q.fr.; Cbédcau. n** 8S7. „ 

Cour (La) bergère^ ou VAràadk dei^ssire Philipj>e 
SidneVj tragi-com.^ en 5 actes^ en vers ; par Antoine 
Maréchal. Paris^ lôSg, in-4''. — Nyon, n" 17399. 

Cour ÇQCififira de iPouss(^n, |C«ii3ou per reçaoùpré un 
nouvel xnari4at .dins la cour coculèra (sigfiée: J.-B. 
Bouilleur, et suivie de cinq autres chansons). Impr. 
Cristin>|.à Montpellier^ i853^ in-8 de 8 pp. 

Cour (La) d' amour j oU iet Ser^rSt galants; par Du 
Perret, raris^ i667> 2 tomes, pet. in-8. fig. de Séb. 
r^clcrc. — Comtesse de Verrue, 14 fr. ; Nyon, n^ 
9649; Techener, en i858i 40 fr. 

Cour (L(ù d* amour y ou Atyîio le Trouvère, par Eu- 
cène Sue. raris, impr. Blot, 1869, in-8. — Publié par 
livraisons â 10 cent, chaque. . . 

Cour (La) de France turbanisée et les trahisons dé- 
masquées^ par M. L. B D. E. D* R, — > Cologne^ Mar- 
teau, 1687, i()88, pet. in-12 (LaBédoyùre, 14 «". 5o). 

— La Haie, 1690, p^t, in-itj, front, gr. f»r Ron?. ae 
Hooghe (TechQoe^, i8 fr.; de La Bpdoyârq, 17 fr. 5o). 

— Le fix)ni. ^t foi;^ curieux. 

• Cour {La),de He\iri yilî^ par Holbein, 80 portr. 
iitiement gravés et tirés a Paciuatinta. Avec notices bio* 
graphiques, etc., 2 vol. pet. in-fol. — Gorlay, 2 35 ^r. 

Cour (La) de Ninonj par Emile Colombey (Emile 
Latiilent); j^réiace d'Aneoe Houssaye. Paris, librairie 
centrale, 1067, ifi-i8 jésus, xi-324 pp., 3 fr. 

Cour (La) de $t~Germain, ou les Intrigues galantes 
du rôi et de la reirie (t Angleterre depuis leur séjour 
en France. A Saint-Germam (Holl.)^ 1695. in-12, 1^4 
pp., I fig. — Nodier, 52 fr., Cnaponay, 8a rr. ; Veinant, 
49 fr. j Leber, n" 2217. 

Réimpr. sous le titre : Les Galanteries de ta cour de SaitU- 
Germain. Lohdres fHoîU, 1729, I11-12, fig.; La Bédoyère, 27 
It.; Chénferf 2) fr. «^ Ce petit (tavrage satirîqne n*a pas été 
réimprimé dans les recvillti^ 



368 CQtlR - COURRIER 

Couf (Lay d'un princ 
trtitet, pat le baron de 

Cour (La) du roi Jérôme. Pages tirées de la ^9- 1 
graphie unlvtrselk dt MichauJ, Paris, iS^'i, et a» | 
primétr dan» la nouvelle idittan. Londres. libnifK 1 
uaivcrMllc, ilt64„in-Uiile 14 pp. — Galaotn^es daJd' I 
rame, l(jr6qii'il witt roi ilrWesIplialic.- 

Coitreur (Le) de nuil, ou L'S Doujje périlleuses l. . 
turei du ckev. don tHego. tumùmmê Soctaitibalt , 
iriJ, de l'espaenol de Fr. de Quc«edo (par de La Ge- 
ucste). Lyoa, Viret, 16981 in-ia fig. (Nyon, ri° 1041111) 

Autre iradutlicR, par BMlotc , Anut. du Bruidlct (Pus}, 
t;li. in-ti IVyiMd, B°.ii; Nyon,.l<HGi;. 1 ^ ,, . : . 

Coureur rLe) de Pfures, op.-etun. eri a aet«s, p«r'ffl 
Brissn, mus. de Blmigini (NouTeauito). Paris, 1817,0»^ 

CÔURNET (Aimé), connnp. V^Af : ■ i.^àwmarm 

C'OitrO'"if (Ij") etfieur des Cfraniouï à (royjfwrl. 

BflMirt. VerwsB, ,iS56. iii-4''<ibloHg,dc ai il. — tebtr, 
n° 1760. Oh n'en dte pas dWiire encmplaîrc ' 

41 chonKnnt ftancaiiH, dunt pluicitts Mnl lïbrït. E11«i<i<K 
{\i idisl-s en miiôiq.ic par Aiiloiiio del Abait et ddjiéâ par lu 
au dugc Jac. Doiiu. Ce soluine «51 coiupli-l eu ce qa^il h\, 
parlïe d'uB recueil. ,'"■,.,.. 



Couronnes (Les), . 
rndie toule en vauJevïUcs 



;, 336n. 

COURRIER (pBul-i.ouis), 
Paris en i:;7ï, mr.rl en iSai: 
— La Liiciade, ou l'Ane, i^i 



le Berper timide, pastorale-pa- 
les de la Fête de l Hy-men; pJï 



g? 



Courrier {Le) d'amour, par le sieur de Beaucour 

' ' Genevii:\'L; Gomez de Vasconcelle. dats! 

au.-oiir)- Paris ou Ly.n , ,679, in:,». - 

et ((6dj. — Ln proee. , , , , 1 



GQUBRIER >^ COURS 369: 

(NyoD, 9653j^ ne ser^itMi pas. le même puvr^ge ? . , -, 

Courrier {Le) dévalisé. Voir : // Carrière 8V€iiîgiato, 

Courrier ÇLêyextraoriiinair» âts^fiuteurs êceléêiaS' 
tiquesyou Correspondance intimé, stcrète et- libeftiHe 
de quelques prélats de qualité , ' de plusieurs prétreê 
paiilarck^ £t d^une certnin nombre de prestùlets héXU" 
rieuXy avec des vfourffandineM titrées f des putain» 
bourgeoises, des filles de joie du tiers-état et des roc- 
crocneuses du quarts ouvrage .i^âcueiUr par MachauU, 
évoque d^Axnieps. et censure t^r les quatre grands vir 
caîres de Léclérc Juigné, archevêque de Pari^ et apostat 
cie la chrétienté. A Paria, " se trouvé chezBosrfu, *fcu^ 
deSt-Paul: Fâucerier, vicaire de St-Leû;PoupaiTt, 
curé de St-Eustache, tous trois colix>rteufs du dit, et 
foutçurs en,titrC| 1790» iivS de 47 pp.,. 3 fig.. libres. 

On nous cxcafcra de rapporter ce titre exactement , car il 
s'agit foi d'une curiosité exceptionnelle. Nous n'en connaissons 
pas d'aatre exemplaire que celai 'du British Muscam, 157710. 
— Toute appréciation du resta , est inutile, et il ^ sans dir« 
l'attribution de Machault comme auteur est supposée. Là bro- 
chure se compose de lettres , de chansons, et de dialogues ; le 
tout assez original, mais très-obscène, comme le titre, aurMt(B, 
le fait sufGsamment comprendre. 



Courrier (Le) facétieux , ou Recueil des meilleurs 




Contenant environ 5oo anecdotes piquantes pour la plupart: 
Naïveté de deux femmes, — D'un Vendeur de culottes. — Plai' 
santé réponse de lajèmme d'un rôtisseur à un éeolier.'Sottise 
d'un mari jaloux qui se rendit comard sans y penser^ etc. 

Courrier (Le) politique et galant, du lundi 2 janvier 
1719 au jeudi 28 décembre 1719, format petit înî-8. 
Ams"t., 1719, 2 vol de 52 numéros chacun. 

Cea numéros paraissaient le jeudi et le lundi; en preae^ en- 
tremêlés de vers,, de chansons, de contes , de nouveilea juitir 
ques ou scandaleuses. C'est un recueil très-curiçux f Coll. Mehl}. 
— Il y avait déjà eu le Courrier galant, en vers, dont le tome 
1" (Maske, 10 sgr.) avait paru à Amst. , en 1693, pet. in-ia. 

Cours (Les) d'amour , les comtesses et châtelaines 
de Provence, par M. Capefigue, in- 18 jésus, yn-208 pp. 
et portrait. PariSy Amyot, i863, 3 fr. 3o. ^ '- 

Tome II 47 



Ctmrw (I4) i Ta vcyvt, yaitd, fit i .«*;_pi 
'Ait Gâi!\oit(ijMyitite.fAi^VfS 



doh.EMntt Gc^ot 



le (Lf'l au eoriet, tcènec de U'yie 
.... ..«.is*; ràr Eli,. ItnMbarre «t Ëufti I 

1867, in-i3iTh. U£>azel). 

itf B/Èf, pur Henry de Kock. Paris, De Vu 

3,voI m7^8i^uf,^+jip,,,, . . .,.,,„.., 
Co«rt~MiaeeUaitf, \ collenion of âlnoutl 
ijîi..-iUre,, . .■::.■,- ■,„! 

' Court (Tht) of Vcmt, a colleclidtt o?aot 
S. 1. n. d. (V. ibôo), in-S. — GràesM^ TVt 

Co»r( Seértti.or ti* Z.Bdi*'i CApoiik/*; ■ 
<mJ ^iloiitfby Ed.'-Cufl). LMdÀa, .r^i^] 



fîowrifer (Le) i tnanflges, folieryaâd. iî 
tilton-gur-Seine, i855, in-ii. . 



Cottrrison (Le) , trad. de IMtalien.'^VbTf*' JÏ"êîoï^•- 
Couttisitit (L\s)i amonr0iiXyt4mteiiaàt'piH^ur9)^' 
pos et devis amaureuXf inventés de nostre temps ^ 'et 
ftoptoE à çsU^qùà aifi)eiii<h<»«8 Técr^àttvÀ (e^ .vOfàj- 
Lyon, Rigaud, f 68fe;'in-!U -- l>Étt^bt,^ch •i744> ?6 iîSî 
est introuvable depuis cette époque. « ' 

^'Qnrr/j^ita-. fjbèy. ràH'iiP/; tn^S^mV ed'Si'abtes «W vers 
(ftttT*ib.àHHÎÉ«rt):^G«nt)bldf JeldiNTSr'olM; 1668, pet. 
ii)M.2«'i^«rç/ f>m% (letti» pièce. ^'Mrétin eiprifoe s&Hmo- 
rale en ,tFèi>-bon< V9r&< '^ Soldhne^ 36 jfr. 5o ; Nyon , 
n" i75i5. -v : t' M • '•'.■ :i •- " 

. Ço{ijrU^anfi, ' (£4). . ;^>?^qMre«sc. . Voix : L^. Auentmrier 
frciitcaiè., 

\ • • » • . i . 

Courtisànne (La) bàurdetàïsè. Voir: haVti et actes 
iirlumghqntS;^ pu.- . j, .1.. . ...-: .. . .\ • .. • • 

Courtisane (La) convertie , ou VAgé d*or a'Bam- 
^A'par. wn-.Tftlapoint-. JUï|ïd;5Wi :i yilk»» in-ft. •— Tiràeb- 
wasscr,..n®,î248f.£;l^udin, 0^.^86.7, ^ fr* ^o» . : ■ 

; Çourti^ajie (La)'d'Athfines . ou. la Philoèophié des 
Gricêf (.par M<$ra|vd ;4fS.âaiiiwust). PaniL, aSôi, in>-i8, 
de 72 pp,, tiré, dit-on, à 25 exempl. — Conte diolocué, 
pUitût érot» que libre. -^^La Bécloyère,r€'fr.; SoMin- 

Courtisane (La) de Smyrne, Londres^ ^797) in- 12 
— Venle faitd a Drpsdc, en 1834, n"' Ç)o5.' ' 

Courtisane (La) de Paris, par Am. de Bast. Paris , 
•i83o, 4 vol. in^ït. ." ' ' • ■•?»■•. • 




Viilorv- 1043, 1^4 3i pet. in-8. — IMyort, n' 4pdv; î5!- 
jçnon/3.fr. f^.*»! ClatAiin, en 18^^! 18 fr. >^J)i«sdta- 
lions con^ les femnaéa.- ■"■ ■ ^ *' ' » " «• 



$72 COURTISANE — CX)URTISANES 

Conrtiseume \La) romaine, par J. D. B. A. {Jbtcbfm 

Du Bellay), et la Pornegraphie terentiane, et la com- 
plainte de la belle Heaumiere, en élégantes contrecnî- 
iies de jeune beauté en vieille laideur , Jadis comp. 

Ear Villon et de nouv. revue et interprétée en ver», 
yon, i558, pet. in-8. — Nyon, n» 15*42. • " 

La Courtisane fait partie des Jeux rustiques dn m2me an- 
leur et se trouve dans ses oravres. Elle est r^impr. daâs ta Cf- 
lestine en françois. Paris, iSyS. 

Courtisane {La) solitaire^ où sont exprimées les di- 
verses passions, événements et catastrophes dHiûiour , 
les triuniphes du vray et parfait amour y lea combqlB . 
roses et espines de la solitude^ et les jnoyeaq di^ j^ 

f>révaloir contre les tentations qui s*y rencontrent; par 
e S, Lourdelot; i'* partie. Lyon, \incent de. Cœur- 
silly, 1622, in-8, de 12 ffet 564 pp.— Nyon, 101S9. 
— Roman mystique. 




Courtisane (La) vertueuse , hist. véritable. Lyon , 
1786, in-i2 — Charles V***, en iSSy, n' 1094; ^^ 
Blaesère, 4 fr. 

Courtisannes {Les) à la mode et les demoiselles du 
bon ton, par une de ces demoiselles. Paris, 1760, in-12. 
Leber, n** 25ii. 

Courtisanes à Paris , (en vers) signé : Louis Ray- 
mond). Paris, impr. Thunot, i853, in-8 de 16 pp. 

Courtisanes (Les) célèbres; vzr L. Lemercier de 
Neuville ; gr. in-i8, 270 pages. Paris, De Vresse, 1864, 
2 francs. 

Courtisanes (Les) de Vantiquité, Marie-Maedeleine: 
par Marc de Montifaud. Paris et Bruxelles^ 1869, in-8 
de 400 pp. , I o fr. 

Epigraphe : « L'amour brise mou âme comme le vcat ren- 
verse Tes chênes sur les montagnes. > 

L'ouvrage est dédié à M. Camille Flammarion. Voici un ana- 
lyse rapide de son contenu: Introduction: L'Orient. Que les reli- 
gions de l'Orient ont enfanté les premières courtisanes, et de 
la grandeur du râle des courtisanes dans les civilisati<ms. 
A la pag. 48 commence la première partie r Les Courtisanes de 



■ CX)URT1SANES 373 

l'antiquité» La Grèce, pag. 6i-75. Hélène p%%. 77-94. Sappho, 
p. 95. Aspasie, Tha&s et Gfycère, p. loS-i n, LaU, p. 1 13-126. 
La Vénus de Praxitèle ^ p. 137- 141. Les Précieuses de la Pie 
sacrée; p, 143^1 55. Lc^ maîtresses et Horace, p. 157-180. Les- 
bie, Détte^ Corinne^ Crnthie, p. 1 81-194. Ciéopàtr^, - Den- 
xiime partie: Marie magdeMne, p. 197 à JQ? po chapitret) : 
La pécheresse de la pille; Portraits df Marie Magaeleine ; 
Caractères historiques de Marie Magdeleirie] lerouschalaîme; 




vrage. L auteur y ftoulicnt que 

méat la maitresBe de J4sus. — Le style du. livre est animé; les 

idées sout celles d^ui) artiste amoureux de la beauté plastique. 

Courtisanes {Les) de V Eglise; par Benjamin Gasti- 
neau. Paris, Barba, 1870, gr. in-18, xv-272 pp., 3 fr. 

Courtisanes (Les) devenues saintes ; par Charles de 
Bussy (Charles Marchai). Paris, 1859^ in- 12 (Super- 
cheries litt. ). 

Courtisanes (Les) du monde, par Arsène ^Houssaye. 
Paris, Dentu , 1H70, 2 vol, in-8 et portrait, 386, et 
iv-379 pp. 10 fr. I. La M^essaline blonde, IL Violette. 

I Voici, sous leur véritable ^om , les modèles de toutes ces 
peintures plus qu'iminodestesî dont M. Houssaye nbus inonde 




tes livres en somme que M. Houssaye regrettera plus tard 
'd*avoir écrits. » ( Revue des Deux Mondes, i5 août 1870 ). 

Courtisanes (Les) grecques, par £. Deschanel \ avec 
uno préface de J. Janin. Paris, 1837, in- 18^ 234 pages. 

La première partie de ce livret curieux retrace l'histoire des 
courtisanes de la Grèce. La seconde est plus spécialement con- 
sacrée i Sappho. Dans la troisième,. on trouve une analyse- des 
Dialogues des courtisants de Lucien; la quatrième s occupe 
des Lettres de courtisanes^ d'Alciphron. Il serait à désirer aue 
M. Deschanel complétât ses œuvres en écrivant l'histoire des 
courtisanes romaines. 

Courtisanes (Les) ou l'Ecole des mœurs, com. en 3 
a. ctcn vers, par Palissot. Paris, 1776, in-8. — Lcbcr, ri** 

1909- 




mademoiselle 

deur __, ^ ^ ^ ^ 

comédiens français tronvèreot cette pi^ indécente et r eftisèrent 
de la jouer, bien qn'âle eflt obtena fapprobatfoQ de la police. 



3 74 COURTISANI AJ<A *t^ H^OU SRi , 

L'autfiQr prit le parti de fairç iniprimier sa .pièce, avec HB-.foi- 
«noire et une conaultition <daW)cate -contre- tet comèdieiis. , .., 

Courtisanianûf ou la Malice des femmes, recueil 4e 
contes publié par Jean Cçmard , de la Sociéti^ dfis 
coeusj et dédié à tous ses canp'èrèi. A Couhtouaitiés\ 




produit dans le tome L*' du Prànc-parléur, 

Courtoise (La) françoise. Hejdelbei^, J?.5,^>, "*"^- 
Livre cité comme mtrèiivà'ble par" M! t*. CdbfôiX dans 
1& Bulletin du Bihliopbile [belge, IVv 23^;'- n m : 

COUR VAL-SONNET (Thomas )! Voir SONl^Ét 
<(Thoipa6)- sii^ur de Courvai. .t ; : ■. s- '^ 

COUSIN (Jiiles) ,' con^emp- — Secrets magiqttes péifr 
l'amour j etc. i868. — Le Comte de Clermtwt, sa^oùr 
et ses maîtresses. 1867. i 

CPUSTN' (yi^tor) ^ né à. Paris, ea i^ga» m, à Cani- 
nes 'en i8()7 : Madame de Haute fort. — Madame de 

Chevreuse. ~ Madame de- Unguei^ille: -^ MadaiHe de 
Sablé, ......... .-: .^. 

COUSIN D'AVALLON, né en i^6ti, mjôn iZ^ollX 
a compo&é des Ana par centaines et d'autres opuscule.^ 
abrutissants. Voici les titres de ceux que noua trOuvotts 
quelque peu admissibles: L'Amour' et ses ca^rites. 
1823. *-L«r Belle- Catherine? 1806. **- Contes a rire, 
1 8I2 5. -- Fé'miuéana. 1 80 1 . — * Pirbniana. 1 806. — I^ikt- 
veaux contes à- rire. 1826. 

Cousin (Le) de Faust^ folie en 3 tableaux par M^^ 
lesvillc ( Anne-Hon.-Jos. Duvevrier)^ Brazier et Cair- 
mouche (Gaîté). Paris, 1829, in-8. 

Cousin (Le) de Afahomet, histoire plus que gaUntè 
(par Fromacet). Leide, 1742, 2 part. pet. in-ia, t* 
Constantiiiople (Paris), s. a., 1748,. i73o, i/Si^ 1770 
(Desq, 24 fr.),' 1781,- 1786, 1789, 1801, 2 vol. in- 18, 
jolies tig. — En moyenne, 7 à 8 fr. 

Cousin (Le) germain de Vadé, contenant plusieurs 
rencontres et scènes poissardes j les Lettres amoureu- 
ses d*un porteur d'eau de VArche-Marion et d'une 



COUSTELtlIÈR -î. COVÊNt-ÔARDEN 3^5 

fruitière de là place Maubert; par H-. G. et S. — Pari», 
i8i6, în-i8 de 3 fF. —Alvarez, en ï858, 3 fr. 5o, 

COUSTELLTÉR (Ant. Urbain), ïibi^aiw de Pari», m. 
eh. i76?j éditeur de' la collection des anciens' poêtçs 
français: Lettres de ta JTiflon.. ijbx.[-^ Lettres cTunç 
demoiselle enircïenuè àsoii a^^aiit.i-^J^i). — Petites 
nàu^vellcs pàristennei&^.iyho. .-r L^^ettreù^e faibleJÙCt, 
ou V Entretien des . Tuillerics, -^ Lettres Je Mont* 
martre, l'jbo. — La Rapsodie galante. lySo. 

Continues théâtrales. Voir : les Costumes théâirals. 

COUTURIER- (fim.), contempl — * Rorttancé)s et chan- 
sons^ 4860. > • 

Couturières (Les) ou lé Cinquième au-dessus de 
l* entresol, vaud, en 1 a. par Désaugicrs, Saint-Laurent 
et*** (Samtine). Pan\ Barba, ï843,m-8. — Soleinhe, 
•2-537. -^ CV^tjétés); 

I 

Couvent {Le), mémoires d'une religieuse. Paris, Dc- 
gorde-Çâdot, ISÇS^.^u-iS.je'sus, 275 pp. 

Couvent (Le)y ou les Vœux, forcés , drame pa* M"** 
01. de Gouges. Paris, 1792, in-8. — fechener, 5 fr.. 

. CQiient'\Çairden Je^ter , or Lady and Gentleman*s 
Treasure. Lqnatts f sans date (1774), în-xa. Autpc 
cuit. 17921 

On^ait que le C^nenf ■ G^ri/e'n dtait ie quartier gênerai delà 
vi4t,joyeu^-.Çe xecucirde plaisanteries ue do/t doùc pas tou- 
]q\Jj9 ctic f^rX iddiUdiiL. Il a rcparju avec di.verac». piodifîcatiçms 
eti 1785, fx)ndfe8; J.'Wartccr, sous le tilr^ de: CovaU-Ga^'Hefi 
Jestcr, or îhe Rambler^s companion , witn toàsii'from tlie 
Raimblcr's magtt{int. En i7<)o: Covcnt-Garctdi Jester or Mcm's 
offashion companion, Londou, J. Sudbury , no date (1790J , 
in-i2. En I7q3;''i7ie Covent-Gardcn Jestcr or Ladics and 
Gentleman'i Treasttre of-n^H and HterHor by the Eart of 
Funsborough, l^ndon. f. Roucli, 1703, in-12. Une autre éd., 
publide: la mèma anode, est intitulée:' T/ee Original Covent 
Garden Je&ter. 

. Covent'Gàrden (The) Magazine, or Amorous Repp- 
sitory, calc'ulatéd solely for the cntertainment hf the 
polite world. 

Non ne oonnaisMns qao qticl<^A cahieri de cette publication 
pcriodioiie, datifs do 1774. Lowndesn'en l'ait <pait mentioii dam 
son Bibliographer's pumuaL -^ Dans les numéros oue nouft 
avons BOUS Tes ycoz, on trouve les diîbats do procès fait & un 




oovEimtr > cRAss&^t^cuL 

B— M L umm jw »tàUt a n m m t . «- ^^ - 

IfM % M ONMvMd, in pMcA * 

«tnaPbMA toiigiila KtikaB4 nw _ . 

«h:.;; ko «(MBi Mat tsin s iffrUiitiamt àa dianna StfH 
itmm et ia tK^ éi *e»ii UTcm. d^si* an «eaoc '«aurt-l 
rt 4taa pewc de ^ |»;u t *<* >U.^i>«s a «oiii :n ti. Mf 

CnVtNTBV ^'î, Ihtdï anglùs: Tlie Hûtory 4 
Pompty- t^bt, — Lmdaittme CMKtièîn. tfba. 

COYER O"^" G«b«.-Fr.). 1707-178»: L'Aimt 
mervtitleuse, ou Ut Hommri fetKinct. 1 j+S. — Bjot- 
tfiUs morala. 13Î4- — CMniki, h'^oire -«whindu- 
noiM. 17^8. 



•dbtle bawd* wheïïin, as U> » roirrour, o*ir ^iy-<w- 
teHiu, etc. LiAdag, H. H«id), j658, in-l8 de i(î« 
III pp. et I vigB. représetitam nne filte faiaftnl t^ 
un ^Dtleaian. ' - 

La titra iaUridar de ro*tn||c c«: A Dialogue «eMM» i» 
par: ^4 DakorlaÛù» fi;om luM, drtvn from Ihe amà «Uk- 



CRAMAU. rAdrien de Monltui^Monlesquiou, coail! 
de), prince de Chabanaîs, né en :S68, m. en 1G46. Im- 
pliqtid dans une conspiralion conlre Richelieu, il t»u 
uiifermi à la Bastille de ifi3o à 1^42. Voir : Les Jm 
de l'Inconnu. iû3o. 

Crasse-au-cul, roi d'Elroitic. trag. biblique sn un 
nae a en vers; par M.. . .r.~Paris, i855 (Bruxelles. 
iHCi-j), in- 12 tii: 34 pp., tiré à par( à 100 eieraplaiiu. 
■1 Ir. 5o. 

(;4:lt(! pli"; « été irapriniiie poar ly première fois dans le N» 
M'tiB Ihlalrc Kmtlard; on peut affirmer nœ , de loalcs les ï- 
■dlli;!' ncalûlogiques, c'esl la plus obScétio connue. VoiciUprf- 
(«..(; (nous lad 11 uni «son s un peu). — • A une lîpoqnc litliniit 
où les priiduelicniB de mu ronnucurB ae mootrent si danaere» 
icn [ le) GcorKCB Sent du Devant, qui nous {ail voir laa Cm- 
taiio), Où la Ihlérilute, en aveugle, mxcple àiout priilesoe- 
vreBCB de cet hommes, plua iriimorsiix le» uni que les ntm, 



CRATES - CRÉATION 377 

— il est consolant de voir que , au milieu de ce chaos poétique, 
il existe des esprits assez forts pour assainir les idées morales, 
déjà presque oubliées ou perdues, de ces hommes qui, par leurs 
travaux consciencieux, ramènent dans la bonne voie les lec- 
teurs égarés. C'est le but auquel a aspiré l'auteur de Crasse- 
aU'Cttl. — Heureux s'il est compris t heureux si sa noble mis- 
sion trouve des interprètes aussi fidèles que sa pensée I alors , 
sans doute aucun, le succès couronnera ses pénibles efforts, et 
le poète inconnu ne regrettera pas les heures de veille qu'il 
aura consacrées à éclairer l'humanité. 1» — La scène se passe à 
Sodome quelques jours avant IMncendie, mais voilà tout ce que 
nous pouvons dire de la pièce, car quelque honorable que soient 
les sentiments exprimées par Tauteur, .nous ne nous croyons 
pas assez vertueux pour nous permettre d'en citer la moindre 
tirade. 

Crqtesy Hi^parchia, par Hier. Fernandez de Meta. 
Madrid, 1637,' in-8. 

Dialogue assez bon, en forme de roman, dit Lenglet-Dufres- 
no^, dans VUsage des romans, II, 164- On sait que Hippar- 
cbia entra dans la secte des cyniques et fit quelques écrits. Wie- 
land a aussi écrit un roman intitulé : Cratès et Hipparchia, 
trad. en franc, par Vanderbourg« en 1818. — Voir aussi Hip* 
parchia et Cratès, 

Cra^Hy taies (by J. Hall Stevenson). S. 1. n. d., in-8, 
avec un front, de Crazy Castle, 1762, in-ia. — Qjua- 
ritch, 5 sh. 

Contenant: The Boarding school taie; Cock and a huit taie-; 
Miss in her ieens; The Suspicions husband; P"tY's taie, or 
the Cavalier nun ; The Noble revenge , or the L**b*s taie. — 
Contes en vers, aussi libres, pour le moins, que ceux de 'La 
Fontaine. . 




Opuscule fort peu connu. M. Quérard , dans sa France lit" 
téraire, ne mentionne pas d'autres ouvrages de cet écrivain , 
à r^ard duquel il ne doime aucun détail. Renouard s'exprime 
dans lea termes suivants ( Catalogue d'un amate r, 111, 58): 
• Petit conte f)lcin d'esprit et fort agréable ; c'est bien dommage 
que i'aoteur ait été assez paresseux pour ne point le terminer. 
Cette pièce de vingt-deux pages n'a été tirée <)u'a 5o exemplai- 
res, dont il ne reste peut-être pas une quinzaine.» 

Création {La) et le Paradis perdus. Pot-pourri, par 
un Bourguignon (Gabr. Peignot). A Bagdad (Vesoul, 
vers 1807), pet. in-8 de 20 pp. — Cette facétie est la 
production la plus rare peut-ôtre de hauteur, qui i'à 

Tome IL 48 



378 CRÉBILLON -r CRENNE 

désavouée, et en a supprimé les exempl^res. — C9V 
L. R. D.y n'* 738, i3 nr. 3o; Solar, n" 2403^ 24 fir. 

CRÉBILLON (Cl.-Prospcr Jolyot de), censeilrnSyaf; 
il était fils de Prosper Jolyot de Crébilloo^ 4M ^P. tra- 
gique, et né à Paria en 1707, m. en 1777. Le père- 
a'étàit fait remarquer en adoptant le gfinrç. terrible et 
il se croyait, à cause de cela, un' très-;grand homme. 
On lui demandait un jour quel était , à son avis . $on 
meilleur ouvrage : « Je ne sais quel il est, réf>on<fit*il, 
mais voici le plus mauvais. » Et, disant cela, il mettait 
la main sur son fils. Toutes les pièces du pauvre bon- 
homme sont aujourd'hui fort oubliées , tandis que les 
fines peintures de mœurs du second, à la fois vraies 
et piquantes à son époque, intéressent encore vivement 
aujourd'hui, parce qu'on y reconnaît les faiblesses du 
cœur humam, lesquelles sont de tous les temps. Cré- 
billon iils, moins fier et plus aimable quç sou^pèi^, 
continua à vivre avec Iqi jusqu'à la! fin ^ et Uaps Jjl, 
meilleure intelligence. C'était une chose plaisante de 




rer. Voici les principaux romans de Claude^Prosper : 
Ah ! quel conte ! — Amours de Zéokini:çid (?) — Âtàl- 
zaîde Ci) — la Chauve-souris de sentiment \i\ — les 
Confidences réciproaues (?) — les Egarements au cœur 
et aie l'esprit — le Hasard du coin de feu — les Heu*- 
reux orphelins — Lettres athéniennes — Lettres de la 
duchesse de ***. — Lettres de la marquise de M1^ -r* 
la Nuit et Iç moment — le Sophà — Tàn:(at et. N^- 
darné, hist. japonaise, ou VEcumdire, — Voir aussi 
ses Œm>res. — Enfin, Crébîllon fils ne serait-il pas 
pour quelque chose dans les Tableaux des moeurs du 
temps? 

Crémentine, reine de Sanga (roman), par M?* de 
Gomez. Paris, 173g, 2 vol. in-12. — Nyon, 8745. ' 

CREMIEUX (Hector), aut. dram. contemp. Il a donné, 
avec divers collaborateurs: ia Bonne aux camélia*^ 
1867. — La Chanson de Fortunio. 1861. — Orphée 
aux enfers, i858. — Une demoiselle en loterie, i858. 




CRÊPITONOMIE — CRIMES 3 79 

AngOYSStst (Souîouf*euses qui procèdent et amour. 1 538. 

— jyïscours\sur l'amour. 1 544.— Le Songe de Madame 
H^lisenne. 1541. —Ses Œuvres. x543. 

Crépitonomie (La), oU l'Art des pets, pofime didac- 
tique en trois chants ; par D . . . de Saint-P*** (par Du- 
caste! de Saint-Paul^. Paris, Michaud, 1818, in-i8| 
lie., 107 pages. — Cigongne, n" 1096; Alvarcs (juillet 
i86i), 8 fr. 5o. 

L'auteur a emprunté qnelqoc chose à la Pneumatopathologie 
de Combàhisler, son imagination a fait le reste {Èibliotheca 
scatologica, n» 72). • 

CHÉQjUl (la marquise de), femme célèbre par son 
esprit» m. en i8o3. Voir: Ses Souvenirs (lesquels sont 
Tocuvrc d'un M. ds Courchant). Ed. Fournter a publié 
en i856 de véritables lettres de la marquise. 

Crésmé (La) des bons vers de ce temps. Lyon, M. 
Courant, 1022, pet. in-o. — Peu commun (Manuel)^ 

Creste (La) de coq~d*Inde^ conte mis en vers , par 
M. L. D. D. M. (M*"'^la Duchesse du Maine). Trévoux, 
1702, in-i2. *— Nyon, n° i3373. 

CRETIÎ^ (Guilteume Crestin , ou) , poôte et hlst. , 
m. à Parisien i5a5: Le Débat de deux dames. ib%6, 

— Le Plotidoyé de l'amant douloureux. S. d. — Viol- 
let-I^auc parle de cet auteur dans sa Bibl. poét,, p. i Sç. 

CREUZÉ DE LESSER, litt., Paris, 1771-1839: 
Amadis de Gaule, poôme — les Français a Cythère 

— Ninon de Lenctos, ou fEvicuréisme — le Nouveau 
seigneur de village — le Prince et la grisette — le 
Secret du ménage. 

Cri d'une honnête femme qui réclame le divorce, con- 
fonnémeiit aux loix de la primitive église , à Vusage 
actuel du royaume de Pologne et à celui, etc. Lon- 
dres, 1770, 1773, in- 12. — Deneux; Claudin , juillet 
i838, 2 fr. — Pendant du volume paru en 1709: Lé- 
gislation du divorce. Voir ce titre. 

Crimes (Les) de l'amour, nouvelles héroïques et tra- 

fiques; précédés d'une idée sur les romans; par D. A. 
'. Sade, aut. d* Aline et Valcour. Paris, Massé, an viii 
(1800). 2 vol. in-^ (Solar) 46 frO, et 4 vol. in- 12, avec 
4 tîg. (Alvarès, juillet 1802, 25 fr.). 



CRIMES - CRlNOLtNES \ 

^ani.. Mot t": JulMW tl RauMt . OU ta CM/wafl* 
I •fAmtcitt — la Dpubl* epmve. Toma II : Mas Htme» 
' SlntlUMi— Faxrlmge— FhrtiUe et Courrai. Tnirs 111:1» 
' ' ue, ou la Cour incluniUr— Laure tl Amlonio ~ S""- 
. _„. Tocoe IV; Ùorgrntle. »u Ir Criminel «*r ttrlu -U 
J Cûutnit Jr SùJUtrrt, ou la Kratt ^ m ^l*' — Bagaiek 

, En *< one laéi tar Itt romaus, »vii pd^u. Nous en Vu»- 



r^uint Ot H DMlon cauimc l« Titttn 



. ..™-, -- ,■- — ■Wtlirer Ift Bucrre è ta 

faltilcnt ftiimlr lutrcUJi!! qu'oJ ■« ifcJrf» mtwiei ne 1 
' plus qut art erreurs U^ilimte* par ws litihlB». ai, 
l«i pvlci avMi U inêiuc «ndgi». i^D'il amplaic liil-a 



I _____ _ 

I 4. M tMdainf — ii) r^iKm^s m Rivasbca qn'iin me il qani 
jaMM X/lHf ''I Valcaur. M..-5 pm^^dui. Jit-on. mwI trop jcm 
3rpra.a.i^. . „j< - Jb pipmdïqiiiir- 

iivadu Ull^ : -'it 'a caxriire do tlM, Ul- 

'hHMDt cirr. ■ n: bien «cMiKnl, «i pilrt. Bi 

•ntcïr, ■! 'i -'I ^ue ceui tiai m croh* 

,pMin[> de li:= ■ 'i : peindrai le crime ^ae «m 

Jf* roukuts ~i. 1 . ,- ---. -i-iJ" le "oye à oud, qa'oilE 

/SttÎBiM, ou'on le JéUslo, e\ (e riï .ûnn»ii poîni d'auln: fafoapMr 
aftt«e(1lque dt le moffirCT rrsc teull l'harrevr goi le aaV- 
UrÎK, MsIlKUr i ceia qiû l'snloiireat de loseï 1 1 
C^eit AÏtiïî que ce pauvre Ibu ouuKiIt des ciKn[ïQsitrons p^ 

fCDfi du genn noii d'en ponrtuivre U luiurc jusoa'aa bok 
— Il 1 p*ru auH] en 18M, eIici Delahayt, A Piris. une bro- 
chure la-H de 136 pp. intitulde: Criinn de famaur, pir Ch. 

Crimes des reines de France depuis le coinmencemeiit 
Je la monarchie jusqu'à Marie Antoinette^ par PruJ- 
hommc[aitribui a M"' Keralio-Robert). Pans, 1791, 
in-8, 5 grnv, ^ A la page 433 , il doit &e trouver un 
supplément qui a aussi éie publié sëparcmenl el qui 
est iiitilulé: Crimes de Marie-Antoinette. 

Criminal conversation'! biography, or Celebrattd 
triais, l83o, a vol, in-- • 

CriiioUnf (La), poème en 3 th.; par Dopuy du 
Comial, Paris, impr. Willcraheim, iS^g, in-8 de 1 S pf 

mique en 3 ch.; 



CRINOUNO — CROSNIER 38 1 

Crinolino (La), vo leis Raouhos à balloun ( 5 cou- 
plets), par A. Blanc. Marseille^ Féraud, i856, m-d de 

4 pp. 

Crises {Les) d'une jolie femme. Voir: Lucile, ou les 
Progrès de la vertu. 

Crispin amoureux, com.; par Delon. Paris, 1780, 
in-8. — Soieinne, 3-2 35. 

Crispin duègne, comédie en 3 a., pr. ; par L.-Ph. de 
Ségur. Paris, 1787, in-8. — Soieinne, 2^37. 

Critique de Valmanach du mariage, adressée à Tau- 
teur par une dame de province. Paris, 1732, in- 12. — 
Opuscule rare; on trouve à la tin un Brevet de cocu. 

— Lanctin, 9* catal., 5 fr. 

Critique (La) de Madame Ango au sérail, pièce en 
un acte et en vers; par Jean Aude. Paris, Barba, 181 7, 
in-8. 

Critique des jolies femtnes des principaux bordels et 
maisons auxiliaires ae Paris, ou Lettres d'un proven- 
çal à son épouse, par M. H y. Paris, i8o5, in- 18^ 6 

figures au trait, sans rapport avec l'ouvrage. — Réimpr. 
à Bruxelles en 1867, «ous le titre: Lettres d'un pro- 
vençal à son épouse, ou Critique, etc., in- 18, 8 fr. — 
Catal. D***. 

CROCE (Cesare), litt. bolonais du commencement 
du XVII* siècle : Bar^aletta nova sopra leputanelle, etc . 

— la Gloria délie donne. i6i7. — Notte solla:[:çevole 
di cento enimmi. 1594. — L'uccelliera d'amorc. 1606. 

Croisade (La) des dames, op.-com. en un acte , de 
Victor Wildor, music^ue de François Schubert (Fantai- 
sies-Parisiennes). Pans, libr. internationale, 1868^ gr. 
in-i8, 56 pp. 

Croque-poule, vaud. en un acte ; par Rozier (Vaude- 
ville). Pans, 1849, '""8- 

Croqueuses (Les) de pommes, opérette en 5 a. ; par 
Eug. orangé et Km. Abraham, mus. de L. Dcftcs (Me- 
nus-Plaisirs). Paris, Lc\7, 1869, in- 18, 2 fr. 

CROSNIER: V Épouse fugitive. 1682. — L'Ombre 
de son rival. 1681. 



Crom onuula. FcttJuU, i3à4, '•'-i. — Cet auteur criM 
Ilbic, Noal < rcprùinil ((oclqua uiut ilctc* pitco da iiRtta 
«Ml Rrninjxgmm, 179*. p. iMt^, et (liennMrfc uBtWB 
diot tu OtUti-x fo-t iUl.. lam. I, p. tU^, 

trvfV (/^> cuifC^ «"»■ <n lÉOa, pr.; parEl. Jon- 

dîiii. Puria, i856, in-iï. 
CBUUtl-l (T..nin,afcL.:i, petit lofc-n.i .lu XVHI'iiWt 



Uio.-JSau. V,enni. Tunh 
■ ■■ - BtU.k 



N 



Grenoble. 1(1714; J. IWr««, n' ^SH^Librii 
4 i\i.-^ Pi^cc en aitava rima. 

ÇryteSa {I-4) de Lidàceli,, ■iimDsa.'y vcrdàdo» I» 
toril 4e variai icoolesaimieaio» (1& ainor, y an». 
«in graciosaa dif^resnones lU eni:jinl:amiemos, y mIId- 
quids jiwurilM, île! apilsn tlegetonic, contico toton- 
aiada. Paris, Conei:e:iu, iâof),i(i-i,3,^-~I>i)'OEia9T io38i. 

CUBIËRES (Michel), dit Pthneteaax , ni'èn 17S1, 
n\. en i8ic, poète et lin. ; il est connii aussi bous Iî 
niirii lie Dorât- fubitrcs, parcequ'il avait pria DoM 
l^r.!!' -Tr.'l- n (-.Il ramant de tanny d« Beauhamais, 
Cl il ■ ': . ,r ui: Uiiiai, nux ouvrSgàs que' publli 

ik: r.lmoHr rt /-StcW. 1 S07. - 
/ ! ! ■■■ ■■. !.(,.-. I Siii t. ^ Amours da Vénusitii 

il. Il ■ I - .1. - i.j Double épreuve. 1804. — L'Ecok 
desjillfs. 1 7^^ . — Galalhée. 1 77!!. — La Jeune épossi 
I ; h». — La .IJjrijKistf de Pompadour, an V — M«- 
veau chansonnier patriote, an H. — CEuvres draaa- 
tiijues. i^m.— Opiiisciiles poétiques. 1786. — Pai^Si 
mariée. iBiH. 

,n chapitre da tn Origi 



RIvgral coniT 



I pp. 73 Û 08) il Çubièim IL die la charade I 
conlra sa ploie poiiiie; 



CUCROLMANA — CUOCHOLD'S 383 

de Cubièrt' 'tendant la révolution françaifle. 11 le daue dans 
ces geDB ^nmuantt, vaniteux, pt^ts à tout faire, quelque abomi*, 
nable, quelque honteux que ce soit , pour parvenir ; mais qui 
ont la prudence de n'exposer jamais eux-mêmes leur précieuse 
personne au moindre i danger. • Au commencement de 1 empire , 
il obtint enfin un emploi dans les postes, grâce au créait de 
M"* Fanny de Beaunarnais qui était devenue belle-tante de Na- 
poléori; mài« cela ioe l'empêcnar paé'dc motirir dans la misère. 

Ciickoldiana, ou Recueil de bons mots, de naïvetés 
et dé quiproquos plaisants de ctièus de iùuà rangs, an- 
ciens et modernes^ le tout assaisonné d'épigrammes , 
de chansons et de coptes en vers côpgruants au s^jet; 

Par Oscar Ledru, dtocteur en droit. Paris, chez Péditeur 
luma^e. rile du Croissant, Ere de Menélas, 2869 (Ge- 
nève, i8og), in- 18 de y 5 pp., iaaprimé à 12S ex. nu* 
mérotés, tous sur papier couleur serin.. 

Ce petit -volurtié , .qol forme compiément aux Maris célèbres 
du même auteur coàtient, outre un Noulveau dictionnaire de 
cocns notables ^ des Considérations scientifiques et défini- 
tions linguistiques, un petit recueil de pièces spéciales sur les 
cornes et les cornards intitulé : Le Cornfimçnt ^poétique, çt en- 
fla -(pp; 5^1 à la fin ), une Petite sataoe cockalique , vers et 
prose; donnons à dëgnster un petit- hi^rceau de chaque (11 y 
en t de plus salés}c ' 

Parodie des vers.de Malherbe, par *f. de Montèrent, 

Il I ■ ■ ' 

vL'bomme'Ie plus puissant, aussitôt qu'il s'engage 

Dessous le )oug du mariage 
Doit craindre à tout moment les injures du sort; 
Et les grands sont sujets aux lojx au.cocuage |.. . « 

■ Aussi bien qu'aux lôix de la jnort. » ' 

« Un buisi^er flcmt la fqmme, était fcunc et jolies ■ dle«it- un 
)oiir (iQé. de tousies maris 4^ 'sa petite, viUe.,. il é^ait aasuré» 
ment le Seul qui ne fut pas c6cù. — ^ 1 A^lonsJ^'Qur, doutez* dou* 
tez plutdr, fH un 'philosophe qui l'entendit; lé' doute est loreii- 
1er aune tète bien faite. » 

Cuekoldom triumphant. Voir: Cupid tùmèdSpy, etc. 

i\. . 
Cuekoldom* s Cf/ory, or. the Noms of the Righieouê 
\ êxaltedy in a sermon ,by M. Horner. London, s. d., 
in-8, fig. 




I 



dans let âunilles nobles anglaises, etc. 



CUCKOLD'S — Ct'LOTTE 



Cuekuw (Tkt) , bT Ki-^liard Niccol 
'"'■--■, in-4'' de s6 pp. — Ce poCm 

■ -n Angleterre. 



I VS°i?lîv''ï 



Guider (Le) et tontnpenw def hommes et dcffèx- 

I me», par lequel un chacun pnuiTei coniioître lajalli 
' jantatfte du moti4e, avec Iiii vingt quatre îomangttia 

■ d^mej ; \e xoM par b.a\\3i{ii. Lyon, Fr, lusle, s, d., 
. io-a4' — I'" Verdier, I, p. 4^5 , dw ce livre qui csi 

«ujoard'hui introuvable. 

' CUISiN (J..P.-B.),ïOtncilH>eur, comm. du XIX' «È- 

■ <]c ; L' Amour au ^and Irot — Amours secrite» fut 
comletse de l'empire —.les Bains de Paris — le fl;- 
tard de Lovelace — CUitentine orpheline andnxync 
•— Itt Cabareta de Paris — le Conjugalisme — Ùueli 
suieidet et amaun — Pattes, ruses et intrigues de la 
Wlanterie — tes Femtnei tntretenues dévoilées — Jii 

Jalanterie sous la s^iiie^arde des lois — Guide des 
vaustura— Matinées gaillardes, iBS^. — IVouveau se 



hétaïre des amants — les Nymphes du Palais-Royaf 
—le Peintre des cùulisses ~ les Perfidies assassines — 

le Portefeuille des amants — Saegvies et Sophie -— le 
Sécritatre des amants — la Vie de garçon dans leski,- 
lels garais de la capitale. iS^o. 
Cuisinières {Les), par Baban. Paris, i8i3, 2 vol. 



CCJAS (Jacq.), célèbre jurisconsulte, né à Toulouse 
en i.^ïO, raoïl en :5qo. — Commenlarii ad libro>. 
/Emilii Papiani de adulteriis. 

CULLEBIER (Aub.) jnéA. ïpJcialisie à l'hôpital des 
vénériens à Paris, né en i8o5, ofTic. de la lég, d'hon- 
neur en i86i ; — De quelle maladie est mort Fraii- 

Ciilolle (La), chanson erotique sur différents sujets. 
par lîélier, tetgeiil de la garde nalionalé de Versailles 
(par Dussauli). Paris, 1790, et B. d., in-8, I2 pp., fig. 



CULOTTES — CULTE • 385 

— Voir Quérard, Supercheries littéraires. Claudin, en 
1861, 5 fr.; Techcner, 4 fr. ; La Jarrie, n® 2206. 

Culottes {Les) de Saint-Griffon, conte en vers, trad. 
de Tabbé J.-B. Casti, par Villetard. Paris, i8o3, in-8^ 
peu commun. 

Culs {Les) des Jacobines mis à découvert, in-8 de 
8 pp. — Brochure contre-révolutionnaire racontant une 
fessée générale donnée par les aristocrates aux femmes 
lacobines {Anthol. scatoL, p. 54). 

Culte {Le) de Priape et ses rapports avec la théolo- 

fie mystique des anciens ; par Richard Payne Knight. 
uivi d'un Essai sur le culte des pouvoirs générateurs 
durant le moyen«age. Trad. de l'anglais, par E. Wi 

— Luxembourg, imprimerie particulière ( Bruxelles , 
imprimerie Mertens, pour J. Gay), 1866, in-4**de vin- 
-22A pp. et atlas in-4° de 2 fi*, et 40 pi. dont 2 doubles, 
tire a 1 10 exemplaires numérotés dont io5 sur papier 
de Hollande a 00 et 76 fr. , 3 sur chine à 90 fr. , et 2 
sur peau vélin à 200 fr. 

Ce volume est une traduction fidèle et condsc de l'ouvrage 
anglais publié à Londres en i865: An Account of the remains 
ofthe worship of Priavus (Voir ce titre^. La première partie 
du volume se compose d un ouvrage de Richard Payne Knight 
membre de la chambre des Communes à la fin du 17* siècle, 
et mort en 1824. Il appartenait au parti libdral. et lorsque son 
livre sur le cuUc de Priape parut, il fut immédiatement atta- 
qué avec violence par le parti aristocratique. On le dénigra 
longtemps, et avec un acharnement que rien cependant ne jus- 
tifiait. Ce n'était |7as la première fois que de semblables su}et8 
étaient traités, mais jamais, peut-être , ils ne l'avaient été avec 
autant de sagacité et d'impartialité. L'ouvrage de Payne Knight 
commence par deux lettres relatives aux restes du culte de 
Priape qui subsistaient encore à cette époque (1782^ à Isernia» 
petite ville des environs de Napics. On connait les amulettes con- 
tre le mauvais œil ( mal occhio) que portent les femmes et les 
enfants des basses classes de ce pays , en leur supposant ane 
influence fortifiante; ce sont des phallus^ ou (en faisant passer 
le pouce entre l'index et le doigt du milieu) des allusions au 
phallus. A Isemia, le culte de rriapo avait subsisté jusqu'alors 
avec intégrité, il avait lieu dans l'église de Saint Cdme et Saint 
Damien. Xc jour de la fête de ces saints, le 27 septembre, une 
grande foire avait lieu; leurs reliques étaient solennellement 
exposées, notamment le priape de Saint Côme. Puis, une foule 
innombrable apportait des ex-voto en cire, représentant les or- 
f^anes de la génération. Au grand autel , un chanoine donnait 
la sainctc onction avec Thuile de saint Côme. Ceux qui avaient 
un membre malade se présentaient à cet autel et découvraient 

Tome IT 49 



?8r) . CL'MBERLAND 

Ii: iKCiiibrc 'ftunA on excepter celui qui ^tait représenta par les 
w-vtiiii ; it. I.i wcrJnioiik- tcrtniiKSe. le» chanoines se partageaient 
k- iMiMi .irii^îH. Ji'iis, bniipios. etc.) qui était toujours consi- 
Ji-i.ibL- . Ml 1 ailluciice énorme de peuple qui venoit à cette fcte. 
.\in'>i . p; nd.iM lu tctc de 17S0, il ne tut pas conscmiroé moins 
J.' I i-H) Nuiici K-s d liiiiL' de Sa'nt ('Ame au f^rund Autel pour 
K-> oMnii.Mi» kt pi>iir L's di>tribuli(«ns. Les tommes surtout étaient 
tvrv..-iUcs cl ^encreuses ; eilcs apportaient des priapcs énormes 
et t.r-.ii.:i! M^iiXvUt t. lit h.i :t leur pi icre : 5j»//o Cosimo bene- 
.ii'î!.\c\\$\ la «■'^p.'.'i». ■• — S.iw/o Cosimo, a te mi raccomanJo. 

r.nn.' Kn"i:*:t rv.bcrchc ensuite rori);ine du culte de Prîjpe. 
M's .i'i\.!sj^ lor-iiu-s daiîs r.mtiquîté et dans l'Orient, et sa aJ- 
i'.oiuMj>^i*nco si".i> ie ^.r.ri.-liauisme. C'est un travail savant et 
irop kon>î.'!cr;'.Me pour se pril^r A r.inalyse. — La scLX>nde par- 
tie du v«i"mr.e c^nmence a la pagi 100 et se poursuit jusqu'à 
lu lin; e*ie es; Intitulée: Dm cuIu* des pouvoirs générateurs 
.lîir.j'.f '.' .WiMvrf-jyi' Jans l'Europe occiJcnLtle. i86<>. Celte 
>e%.onJe pal te i.->l taite par un auteur contemporain anoii\mc. 
.i\v\; . aide cl les communications de plusieurs savants dé ses 
am's. V'a- est pleiiie de faits tr^s-cv.rieu\ et complète avanta- 
ilcijsement le îrav.iil de l'auteur aneicn. Klle s'occupe d abord 
des xoMijîes du c :1ti pl^allique en Provence dans les lies Bri- 
tannixfucs. o: da!is d'autres pays, âujltscinum, de Priapc truns- 
lorme eu saint ■ Saint l-\nuin.' Saint iTreluclion, Saint Guigno- 
let, etc., etv. ' Beaucoup de ces phallus existateul et étaient en- 
cote \é!:JiJs Jav.s !e ib' si\'lc. i)an» «quelques lieux, le phallus 
do bo-s lu: Je '.mit par le ^ratta^e continuel pour en extraire de 
la tvndre. lUrs d'a;ilro<, la perle »îlait continue! lemcnt réparée 
pir un miraele. Le miracle n'était ras bien i^raud. car ce phal- 
lus consistait en i:ne longue pièce Je bois passée dans un trou 
et, lo'.sque la partie de l'avant se raccourcissait, un coup de 
ina'Ut dop:'.é par derrière le î'aisait resN*.ii;!:- de la lonjiueur 




des tcnipiiets «.î du sabbat des sitrciers. Des vestiges du culte 
des pouv.'irs ^ëv.eraicars subs'stea*. enci-re au;our3 huî en An- 





peuTent les voir auiourdliui. 

CUMBERLAND .Richard), aut. dram. angl. — The 
'louable lower. 1773. 



CUNNINGHAM — CURÉS 887 

CUNNÏNGHAM (Peter), litt. ancl. contemp., né à 
Londres, en 1816: The Story of Nelly Gwynn. i852. 

Cujpid turned Spy upon Hymen, or Matrimonial 
Intrigues in poîite Life. LonJon, 1771, 2 vol. in- 12. 
Cet ouvrage avait déjà paru sous le titre de CuckoU 
dom Triumphant. 

Cupido (The), a collection of love songs in twelve 
parts. 1736, 1739, in-i2 fig. — Graesse, Trésor. 

Cupido j ein poctisches Taschenbuch... , (Cupxdon , 
livre de poche poétique, pour 1804) Penig, in- 12. 

Cupido jurisperitus. Voir: FORCADEL. 

Cupido triumphans^ vel Ratio cur sexus muliebris 
omm amore et hoïtore sit dignissimus. Rheno-Trajecti^ 
1644, in- 16. — Abbé de Rothelin, lofr. Rare. 

Cupidon dans le bain, ou Aventures amom-euses de 
personnes de qualité, par M"' D*** La Haye, M. Vyt- 
wcrf, 1098, pet. in-i2, 322 pp ; frontispice gravé re- 

f>résentant une dame en chemise, les pieds dans Teau ; 
•amour fait signe à un gentilhomme d'approcher. — 
Méon, Alvarès, en i858, 3 fr. 5o; Nyon, n°93i5. 

Contient: Les Aventures amoureuses des personnes de qua- 
lité. Hist. de la duchesse d'U\eJa et du marq. d'Alcamsas. 
Hist. du comte de Taix et de Mlle de Visieleu. Hist, du duc 
de Silva. Hist. de la belle esclave. 

Cupid's album^ or the Delifçhts of enjoyment, în 
more ways than one. Price two guineas. In-I^ obi. de 
17 iF. plus 20 lith. color. et i front. Les pages 3 à 14 
contiennent une introduction en vers. 

Cupid's Miscellany, or Life of an amourous quaker. 
Lonoon (s. d., mais vers iSoo) 80 pp., 4 tig. 

Il existe une réimpression; London (s. d., mais iboo), ay^nt 
pour titre: The Amorous Quaker ^ et Cupid's MisceUan/, 
sans fîg.' 

Curés (Les) en goguette, avec G dessins de Gustave 
Courbet. Exposition de Gand de 1 868. Bruxelles, La- 
croix, Verboeckboven, i8()8, in-8 de 32 pp., i tr. 

On sait que, dans beaucoup de pays, les curds de paroisses 
voisines se réunissent alternativement tous les huit jours chec 
l'un d'eux pour faiie ce qu'ils appellent une Conférence. Cette 
conftîrence est surtout un pr^itexte pour boire et faire bonne 
chère, et 11 n'est pM rare d« les en v<àr rwenir Wres, ce qui 



388 CLRIELSES ^ CLUIOSITÉS 

âiit rirs les viliat^is. La brochure et Coartxtaerti esfriiqier 
le» K^nes rcpcttemêca >2aiu ks six vieniiu : Le Curé samKm Li 
metse — Entrid ett znnfèrimx "'a cnisine) — Ces messiemn jb 
éaaert ils le battem, —Rettmr Je la conférence (i piancfaes; 
-^ fe C iHj/Kr Jcfï cnnfhrencien. Une acâie (p. t4j, où le» cm- 
tik jaacnt aur la coaûsuica, s»t aaiez drôle. Letirs aerfaniBs les 
accompa^nenr iux -i:aiérsnces. 

Cmi-juses -Les, vaud. en i a. par Henri Meilhac 
fGymnasc^. Paria, 1SÔ4, inr-8. 

Curieux geJLincken vrm der Lusthentkeit der 5cft- 
«tfN^^ni Weiber rPenséeâ curieuses sur les envies des 
femmes enceintes; par D. A. Petract. Dresde, 1701. 
in-8. 

Cmrieux (Lej impertmtnt. ou le Jaloux, com. en 5 
a., en vers, dédiée aux Jaloux par le sîenr de Brosse. 
Paria, Nie. de Sercj-, xop, in-4*. Ntoc, n* 17539. 

Curieux (Le. impertinent, nouvelle trad. d*esp. en 
frtnç. , par J. Baudoin. Paris, Richer, 1608, in-ia. — 
Nyon, n^ 10424. 

Curiosîssime novelle. Voir: NopeUe amorose de 
Bnisoni. 

Curiosissimo dialogo fatto àa duoi vaïorosi ugfitani, 
VuHo chiamato Amore j et faltro Famé, opéra nov. 
comp. da me Paolo Bntti, cieco da Venetia. Venetia , 
1621, pet. in-8 de 4 tf. Les couplets sont de 8 vers. 
— J. G., en 1844, 6 fr. 75. 

Curiosité (La) dangereuse, nouvelle galante , histo- 
rique et morale, par Braydore (Roberday). Pans2V*Ma- 
zuci, 1698, in- 12 (Noël, n** 789; Nyon, n'** 9718; Dresde, 
n** 721) Rare. 

« On veut montrer dans cette nouvelle , dit Y abbé Len^let- 
Oufresnoy (De l'Usage da romans), que les mères ne doivent 
point laisser aller leurs filles seules en pèlerinage, on aux pro- 
mwiides: Fh bien, elles iront à la messe et à vêpres, et n*en 
feront pas moins leurs petites affaires. • 

Curiosité et indiscrétion y par Fournier-Verneuil, Pa- 
ris, Ponihieu, 1824, 1825, m-8. 

Curiosités (Les), de Jeanne, com. en i acte; par Eu- 
gène Vcrconsin (Vaudeville). Paris, Dentu, 1870, gr. 
m-x8^ 36 pp., I fr. 

\ Curiosités historiques sur Louis XIII, Louis JCIV^ 



CURIOSITÉS — CUSTODE 389 

Af"* de Maintenon, M""* de Pompadour , M"*^ Du 
Barry, etc., par J»-A. Leroy. Paris, Pion, 1864, in-8. 

Curiosités (Les) très-divertissantes; c'est ainsi qu'on 
peut rendre le titre d'un recueil allennand de comédies 
imprimé à plusieurs reprises et dont la dernière édition 
est de Francfort, 1727. 




ne fille est malade ; on la marie ; elle guérit aussitôt } ; les 
Aînours désordonnés du roi Mantalor; la Puissance du petit 
Cupidon, etc. 

Curious and diverting history of the adventures of 
a bedstead containing many singular amorous inte- 
resting taies, with fine amatory engravings. S. 1. n. d. 
(Londies, vers i83o), in-8 de i58 pp., 4 fig. 

Curious recollections of doniestic scènes and little 
love ajfairs which occurred in my family: comviled 
and written for my dearly belovtd husbancff at Mar- 
tinique , by Madame Marie de J***. 1 748, 3 vol. in- 
X2, avec 24 lith. libres. 

Une rdimprcssiou a paru à lx)ndres en 1842^ en 3 vol. in-i2 
de 1 14, 106 et 107 pages , toujours avec 2^ lith. Cet ouvrage 
eBt donné comme une traduction du français , ce qui est fort 
douteux. 

CURLL (Ed.), édit. anglais, comm. du XVIll' siècle. 
Voir: Tractatus de usu flagrorum — et Court secrets^ 
or the Ladys chronicle, etc. 

Curlicism display'd , or an Appeal to the c hure h bcing 
Just observations upon sotne books publishcd by M. Curli, 
vi\. the cases o/impotency, in a leltcr to M. Mist (signée par 
E. Curll , 1718). London 1718, in-12 de 3i pp. 

Curtain Lectures^ or Matrimonial Misery displayed, 
in a séries of intercsting dialogues, bctwcen married 
men and their wivcs in every station and condition of 
life. London, 1768, in-12. 

CURTIS (J.-L.), contemp. Voir: De la virilité, etc. 

CURTIUS (Lancinus), poûtc latin, Milanais, m. on 
1 5 1 1 : Epigrammaton libri dccem. 1 5*2 1 . 

Custode {La) de la Rcyne qui dit tout (mazarinadc 
en vers). S. 1. (Paris), 1049, in-4". Rare. — B. Ste-Ge- 
neviève, à Paris, et Leber,'46o2. 




rt AniM d'Autriche, laquelle ut acciaki 
Il piMlôai da "Muirin. Cet optiusIeM 
- —'' K.lAao de La Borde II rtin- 



CM t petit nombre} de 



- - - , 1866, W.i 

l.'imprtnKUT MotIm. qui avait prciâ m pre»« M 
I cyniquu inventions, iut voaàiumé i nit ptak, 
njple K SiYnt» larK(D^D le Cnujilia^C au mpSliK.- 

. i|baije dan*' 1c volnnc d» i*(^f-e» a^toptlaàtn (ps 

O. B.I. niD scukmisil repotOH ta mhjaics, maïs elle Rl- 
- — -'— --T nlui «ériïOKi QuellEtfaK la otUat Je ffi. 

,_ .Jitrt de Lwiii ]ll¥ t l-â^ard de M»tatlDïta 

nbellci ilu linipK ne Huit pgs des satorilâs plut rcspKtiUi 
We Icapamplucli orduricri laocii eu jf^a cl i »} contre Ut- 
ile AntOijietle. l-ts auteur» hirieui du Icntpï. ainai que h di- 
aÎNK d^lUns ËHiabRti-CilaricAtc, au» i» CoiretpoDdiiKf, 
, >4nBml qie la venrc it Louis Xllt iva'l épnnsA uctiitftaulc 
' ttardiDal Maiirhi, fui a'itall point fTetre. La duclicM* aioW 
■ ---n connuiMiii fiublts détails J= et mjriago ei que foii 
traîrdt sot temps, au Palsii-Boyal . le chemin rféroW pu 
ii MaiarlD'M lenfiti lanait c)w( la rsine. On neMV 
B dtKteiL du reite. do aairimenta de tcrtm derniin km- 
iQ lit H kun.i Mi^arto, 4lUp da Sflolin , 3o juin t6ih 
'i m» doM l'original auiagraphE exitle 1, la Bibl. imp^ id wû 
H M put<lïie par Valclienasr a la lin du 3' volume de t» n^ 
tMte* nir Mi/. <<f Sévlgnt. Voir anui sm- ce atilet ks L«- 

r» médite» rf» AfoTdf^i, paWlée» par M. KbtciibI, i63& iii4, 
+1)1 î ei le Noawoli' i»A * LoWî -ï/K in-ij, ^ 
CUVEUER (Jean-GuilL-Aug.), atit. dram. , nd en 
i77fi â Boulogne-Bui^Mer, m. en i8î4^; A~t-U deux 
femmes — TAmour matdiant — IrHamotsel (t la ber- 
gerette — VHnfant du malheur — la Fille hussard^ 
les Hommes et f es femmes — Nouvelles, eoiiiex, hislù- 
riettes — le Rènes^at, ou la Belle Géorgienne — les 
Tentations, 



Cy commence l'ospilal d'amour. Voir: L'Ospital. 
Cyc 



e fem 



parolles et ceuvres au toits du 



. , , _ _. _e La Noiic, .. , ,, ... 

iS7H),tiB.s, \>.{Yemeni^,en iRft?, n" 271, ^i tri 
Trovus, s. d., in-8 gnth. de 18 ff. (Arch. du biblioph. 

.8G7, .."l-i+iig, .§fr.), 



CY — CYDIPPE 391 

Cy est le chevalier ^ux dames 
Jje grant leaulte:{ et prudence 
Qui pour les garder de tous blâmes 
Fait grant prouesse et grant vaillance. 

Metz, i5i6, pet. in-4" goth. , fig. s. b. — La Vallière, 
n** 2908, lofr.; Pixerécourt, 671 fr.; d'Essling, 1405 fr.; 
Techcner, en juin i853, 1200 fr. — A paru ausai dans 
les ventes W et A A, et Ch. Giraud. 

Cy tu verras y en briej^ langage , 
Les Ténèbres du mariage^ 
Lesquelles furent, sans ynentir^ 
Composées par un vrai martyr. 
Lequel fust dix ans au servage, 
Comme appartient en mariage. 

S. 1. n. d. et Lyon, 1546^ pet. in-8 goth. de 8 ff. — 
Cigongne, n«« 721, 722. 

On connaît hait oa neuf éditions de cet opuscule exécutées 
au \\i* siècle, dont quelques unes commencent ainsi: Cy ensmy- 
vcnt en brie/ langage ^ etc. Les plus récentes sont en lettres 
rondes et peu correcteB ( Solar, 85 fr. ; Crozet Un fr. ) — Une 

rt^îmnr fait nortîo Aaa 7rk*fatÊCot/tf ltr\mn TI1W iino niitrn oet mm- 




mariage ; son œotre se compose de neuf leçons de cmq stro- 
phes clc 6 vers ; à la fin est un rondeau. Voici deux strophes : 

Mariage n'est qu'iing sabatt 
Ou y cric, on tonne, on s'i bat, 
On s'î morfond, on y a la toux ; 
Si vous commcz hant, on rabat; 
On Y a deuil au lieu d'esbat : 
Ainsi \oas en prcnt-il ù tous.... 

Sans raconter bourdes ne fables 
.le prouveray, par gens notables, 
Qttt se sont en cest ordre mis, 
Les ténèbres bien véritables ; 
On y a des maux exécrables, 
Et tous malheurs y sont commis. 

Cybelle amoureuse, parodie nouvelle d'Atis, i acte, 
on vaud.; par Sticotti. Paris, Prault, 1738, in-8. — 
Soleinne, n° 336o; Nyon^ V, p. 210. 

Cydippe, past. en 5 a. et en v. , avec chœurs et pro- 
logues, par le chcv. de Baussais. Paris, i633, in-8. — 
Biblioth. du théâtre français, II, 424. 

Une loitre, signée T. R. F., placée en guise de prcYace , en 



) 



392 CYMBALUM — CYRANO 

léte de cette pièce dît que VtMLem a surpassé dans cet ooTrage 
les r.'.cilleurséwrits â'Eoripiie, de SésÂque. da Tas«e, de Goa- 
rini. et de Lope de Yegi ; malheureaseinent , le pabljc n'a pas 
éic du même avis. La pièce en qoesUoo, o'ayant pas éii réim- 
pri ijce, est devtoue rare, ce qui dctennine La Va'Ilère à lai ac- 
corder une petite anal>se, que voici à peu près: — Cjdîppe 
aime Méliodor et en est aimée ; mais son papa la marie avec 
uo berger plus riche appcti Palémon. Après U signature do 
contrat, la t>ergère passe dans uns cbambre voisine, et Palémon 
l'entend dire: «Cher MtHindor, embrasse ta Cydippe, etc. Il en- 
tre en fureur et déclare an papa qu'il ne veiit plus de sa fille. 
Celui-ci dit que Palénu» a sans doute obtenu les faveara vir- 
ginales de sa fille. Palém<.a atteste qu'il loi a simplement toa- 
Lhé de la main sa cuisse blanche et dure. Heureusement . on 
vient annoncer à Mélindor, qu'an de ses parents^ richissime, 
vient de mourir, après l'avoir constitué son unique héritier. Dès- 
lors, cela va tout seul, Cydippe est à Mélindor et Palémon , 
qui avait décidément envie de se marier, fait, en l'épousant, le 
bonheur d'une certaine Lycoris. Nous ne parlons pas . bien en- 
tendu , d'une nombreuse quantité d'incidents et de rôles épiao- 
diques fort inutiles au fond dn tayst, et par conséquent très-Âti- 
gtnts. 

Cymbalum mundi. Voir : DESPÉRIERS. 

Cynogamia. Voir: Hipparchia, hist. galante. 

CYNTIIIO (Aloyse) degli Fabritii. Voir: FABRITIl 
CAloyse Cynthio dcgli). 

CYNTHIO (Hercule) poète ital., comm. du XVI' siè- 
cle: Opéra nova che insegna cognoscere le f al lace 
donne, e quelle insegna amare. 

Cyprians ( The) of the most accomplished talent in 
the science of practicaï love (s. I. n. d., mais vers 
1800;, in- 12, 6 grav. 

CYRANO (Savinien), dit de Bergerac^ parce qu'il 
était ne au ch'itcau de cette petite ville de Pérîgord, 
ancienne place forte, vers 1620, m. en i655. Venu de 
bonne heure à Paris, il eut une jeunesse fort dissipée. 
Il entra comme cadet dans le régiment des gardes et 
s'y fit une grande réputation de bravoure, il servait 
de second à tous ceux qui avaient des duels, sans 
conipicr qu'il se battait souvent pour son propre comp- 
te. On ne peut même s'empêcher de reconnaître que 
son caractère avait beaucoup de rapport avec celui de 
don Quichotte lorqu'on lit le plaisant Combat de Cy- 
rano de Bergerac avec le Singe de Brioché au bout 



CYTHÈBtE 393 

du Pont-Neuf (Voir Edouard Foumier» Variétés litté^ 
raires^ tome 1", pp. 277 à 287), On peut même ajouter 
c^ue son esprit aussi bien que sa figure étaieni assez 
singuliers, ce qui lui a valu une étude très-bien faite de 
Théophile Gautier dans son livre des Grotesques. Il 
n'en est pas moins vrai qu'on ne saurait lui refuser 
une verve éloquente ei une originalité d'invention 
telles, oue Molière dans plusieurs de ses comédies, 
Fontenelle dans Les Mondes, Voltaire dans Micromé- 
sas, et Swift dans Gulliver, n'ont pas dédaigné de lui 
faire des emprunts. Les œuvres complètes de Cyrano 
de Bergerac ont été réimprimées douze ou quinze fois, 
et cependant elles sont toujours très-rares et peu con- 
nues. L'auteur est connu, son ouvrage est estimé, mai« 
le livre a disparu: comment cela se fait-il? M. Paul 
Lacroix pense {Enigmes bibliographiques^ p. 20), que 
toutes les éditions ont été détruites systématiquement 
par les soins infatigables de la mystérieuse congréga- 
tion de l'Index. On sait que toutes les ventes de livres 
aussi bien que toutes les boutiques de libraire sont sans 




désignés par l'autorité comme dange 
tains égards, et ceux condamnés secrètement comme 
hérétiques par la confrairie de l'Index. Tôt ou tard, 
on triomphe sans bruit du support du public et de la 
vigilance des parties intéressées. C'est ainsi aa'on a 
perdu non seulement tous les autographes de Molière, 
mais encore toutes les lettres qui lui avaient été adres- 




Tartufe. Cyi 

comme athée. On tit interdire la représentation de sa 
tragédie d*Agrivpine; on fit saisir la i"^* édition de sa 
comédie du Pédant joué. Pendant sa dernière maladie, 
on tenta de s'emparer de ses manuscrits pour les dé- 
truire , mais ses amis en avaient caché quelques-uns. 
On en regrette d'autres, cependant, qui ont disparu, 
notamment V Histoire de l'étincelle que Cyrano regrettait 
lui-même à son lit de mort, en conjurant les voleurs 
de ses manuscrits de la donner au public. Voir; Le 
Pédant joué — et Œuvres de Cyrano. 

Cythère assiégée , op.-com. en un a. ; par Favtrt et 
Fagan. 1744, m-8 (Duriez), 1748, in-8 (Nyon, n"* 

Tome U. 5o 



CYTHEREANA — CZAREWITZ 



Cylhéréana, 



demaiMlle Napt — Lettre de la Saim-Slimnl 
lartay — Ùfs Cadenats de Vénus — Alonche enr 

vapcvTS — Ëlùge de la féderastit , par le jlitiu 



fimmea, r amour, te plaUir, la wtuptÉ et les singularilà 
du tujtf. Pcl. in-8, fig. 

RtCUell fontià pir un ■mUniT. La i"> moitié afçnnieaa 
ocnra lÛticat a gmciem, L'aulrs pirtie, coasacrés tut kkb 
3e l'iniiiur. pi^tcnlc uq mAange curiem de Binguluitts iità- 
met plut plquanlES que morsl», :t <lonl voici iiutljues eicn- 
piw i '^VrlT amore m« [.vec l> 6g. de NarcîsK J. - fltcflR 
BBur in fdlts crmleun — Origmc de la couleur 

tirau/Ude! ■ ■■■"--- ■ j. ._.>> 

à M. Je m 

pu Cercau — Vimit pid^Oite — AriiipalAie je' 

M^l DOur Itifimius — da Sectes mamiltaires — MoHsitttoi 
Ma/emoiteîlf d'Eon — Mariage d'un hermaphrodite — no- 
taire du pécht originel — te Sixiime senî — les Joies du Pa- 
Ttdis, we, (l*ber, n» 2777)- 

Cyihérie {La), par Marin Leroy de Gombervillt 
Paria, i64r, \ftjp, 1^42 CNyon, a" 8941), 1644 (8. de 
Grenoble, 17481), 1054, 1667, 4 vol. in-g, — Duc 
d'Aumonl, 1 9 fr. ; Solsr, 9 fr. 5q. — Roman contenani, 
sous des noms supposés, des anecdotcG du Icmps. — 
Analysé B'M. unis, des romans, tome III. 

Cythères (Les) parisiennes, histoire anecdotiquedo 
baU Je Paria^ par Alfred Delvau. Avci: 14 eaux-fon« 
et un frnnlispicB Je Félicien Rops et Emile ThéronJ. 
Paris, 18(14, in-iS jésus, 3 fr. bo. 

repr^^eiuanl divas éVsbliJsemr^nls Je bal ù Parts, des dniiùs d 

bliisemeniB V soHt passés en revue denuls la Grande chaumitrï 
iusiiiiaii Balii: Robinsoii , depuis le Rinetjgli iusqu'jii Bal di> 
ciiL'iis. l'.'ci.l iititf âci plus ainuSDiites productions d.: notre j':- 
mMe cl rcgreit! Delvau. 

Cytbéride {La), hisl. galante, Irad. du grec ( compost 
par lirel). Paphos (Paris), 1743, in-12. ~~ Deneus; 
Cipongnc, n" 1948; Nyon, n" «941. 

Cytiieriscker ahnanach {,\lnianaL;h de Cythtrc rour 
l'année 1781}. Hymenopol, in-ii. 



CZARINE — DAILLIER SgS 

Formey). Berlin, Fréd. Nicolai, 1782, pet. in-8. Très- 
rare en France. — Crozet , 6 fr. 5o ; Gaillard , 3o fr. ; 
Pixerécourt, 17 fr.', De Bure, 10 fr.; Riva, 42 fr. 

Le seul roérite de cet ouvrage est d'avoir pour auteur une 
impératrice de Russie , s'il faut en croire le Manuel du Li- 
braire. 

Cxarine (La), épisode de l'hist. de Russie (th. du 
Vaud.); par Ach. Dartois et M. Masson. Paris, Barba, 
i83o, in-8. — Soleinne, n° 3i85. 



D 



DACIER (Anne Lefèvre, plus tard M*"*), helléniste, 
née à Saumur en i65i, morte en 1720. Voir: Comé- 
dies de Térence — et Comédies de Plaute^ trad. en 
franc. — Les Poésies d'Anacréon et Imitation des odes 
d'Anacréon. — Pour les ouvrages d'André Dacier, son 
mari, Voir; HORACE, 

DACLIN (Karl), en collaboration avec Victorien SAR- 
DOU: Bataille d'amour. i863. 

Dactii (And.)y patricii et academici florentini, poe- 
mata. Florentiae, apud Laur. Torrentinum, 1 549, pet. 
in-8. — Techener, 7* cat., n'' 1147. 

Quelques unes de ces poésies sont en grec; il y en a de fort 
libres. Un de ces poèmes est destiné a célébrer les actions 
d'André Doria; un autre contient un panégyrique de Léon X. 
La plupart sont dans le genre de Catulle et de Martial; no- 
tamment les morceaux intitulés: in Phillidemy de Viralla; 
Priapus. Cela n'a point empêché ce recueil d'être réimprimé à 
Paris, en i554 avec un privilège du roi. Le premier ouvrage 
publié par André Dactius est intitulé: Prœluaiorumy librilll. 
Paris, 1646, in-8. 11 contient aussi au feuillet i5 la pièce inti- 
tulée : PriapuSj etc. Ce volume est également muni d'un pri- 
vilège du roi. 

DADON VILLE (ou d'Adouville ou Andon ville, ou 
Dadouille): Le Moyen d'éviter merencoUe. 1529, — 
Les Regret :{ et peines des mal advise^. Vers 1 540? 

DAILLIER CRETON (Madame), contemporaine. Voir: 
La Paix du monde, etc. i865. 



"^^Vi mot» "' «( le ^1""* " nït6oo"»B« ™ >^ I 



DALILA — DAME 397 

Dalila, drame en 3 a. et en 6 tableaux; p«r Oct. 
Feuillet (Vaud.). Paris, 1857, gr. in-i8. 

Dalila et Samson y histoire en 5 feuillets, mêlée de 
couplets; par E. Grange et A. Lapointe (Variétés). Paris, 
1857, in-4°. 

Dama (La) onestaj divisa in tre parti, tradotta dalla 
lingua francese nell'italiana dal Padre Vittorio Maria 
Bonamini^Min. Osserv. Torino, 1693, in-i2. — Nyon, 
n" 4045. 

Dame {La) au collier rou^e, par Ponson du Terrail. 
Paris, libr. internat., 1868, m- 18 Jésus, 327 pp., 3 fr. 

Dame (La) au gant noirj par Ponson du Terrail. 
Paris, De Potter, 1859, 10 vol. in-8, 5o fr. — Paris, 
Dentu, 1868, in- 18 jésus, 429 pp., 3 fr. 

Dame (La) aux camélias (roman), par Alex. Dumas 
fils. Paris, 1848, 2 vol. in-8; i85!, i855, i856, 1867, 
i858, i85q, 1860, etc., in-12, i fr. — Exiition illustrée 
par Gavarrii. Paris, Havard, i858, gr. in-8, 10 fr. 

Dame (La) aux camélias j vaud. en 5 a. ; par Alex. 
Dumas fils (Vaudeville). Paris, i852, in-i8, 2 fr. — 
Très-souvent réimprimé. 

Dame (La) aux cobéas, parodie-vaud. en 3 a. ; par 
Cogniard fr. et Bourdois (Folies dramatiques). Paris, 
i852, in-8. 

Dame {La) aux émeraudes, par H. de Kock. Paris, 
1859, 4 vol. in-8, 16 fr. 

Dame (La) aux giroflées, com.-vaud. en i acte; par 
Varin et Michel Delaporte (Palaia-Royal). Paris, Dentu, 

1868, gr. in-i8, i fr. 

Dame (La) aux jambes d'a^çur, pochade en un acte; 
par Marc Michel et Labiche (Palais-Royal). Paris, 1857, 
gr. in- 18 et in-4'*, à 2 col. 

Dame (La) aux perles, par Alex. Dumas fils. Paris, 
i853, 4 vol. in-8; i855, 1867, 1859, in-i6, i fr. 

Dame {La) aux trois corsets, par Ch. Paul de Kock, 
gravures d'après Sandoz. Paris, Sariorius, i865, 1868, 
m- 18 jésusy 286 pages^ 3 fr.. 



^ 



398 DAME 

Dame {La) aux trois maris^ vaud. en un acte; par 
Potier et Guénée (Délass. com.). Paris, i855, in-i8. 

Dame (La) aux yeux verts^ par Al. Bosquillon. Paris, 
Jouaust; 1869, gr. in- 18, 35 pp. 

Dame {La) blanche, op.-com. en 3 a.; par Scribe, 
mus. de Boyeldieu. Paris, 182 5, in-8. — Soleinne, 
n" 2640. 

Dame (La) de Francboisy, vaud, ; par Siraudin et 
Choler (Folies dramatiques). Paris, i853, in-8. 

Dame {La) d'intrigue, ou le Riche vilain , comédie 
par Chapuzeau. Lyon, s. d., ou 1678, pet. in- 12 (Te- 
chener, 6 fr. ; Soleinne, 1288; Cigongne, n° 1607. 

Dame (La) de Monsoreau ; par Alexandre Dumas. 
Edition illustrée. Paris, Michel Lévy, 1868, in-4® à 2 
col., 240 pp., 2 fr. 5o — et la même année, 3 vol. 
in- 18 Jésus, 925 pp., 3 fr. 

Dame (La) d'Oliferne , nouvelle ; par M"* Tercy. 
Paris, 1829, in-i2 de 6 feuilles 1/2. 

Un époux cruel et barbare tue un charmant page qui avait 
su plaiie à sa femme; puis le mari et son épouse terminent 
leurs tristes jours dans des cloîtres. Lire l'analyse de cette tou- 
chante histoire dans la Revue des romans de M. Eusèbe Gi- 
rault de Saint-Fargeau ( Yonnej, tome II, page 431. 

Dame (La) de Trèfle, vaudeville en un acte ; par A. 
Royer, G. Vaéz et Ch. Narrey. Paris, i85o, in-i8 et 
réimpr. in-4 à 2 col., 8 pp. — (Vaudeville). 

Dame (La) de Volupté, mémoires de Mlle de Luynes^ 
publiés par Al. Dumas. Paris, Lévy, i865, in-4° à 2 
col., 104 pp. I fr. 3o c. — Les Deux Reines, suite et 
fin de la Dame de volupté; par Al. Dumas, i865, in-4'* 
à 2 col. 127 pp. I fr. 5o. 

Dame (La) des belles cousines , vaud. en i a. , par 
A. Dartois. Paris, 1823. (Vaudeville). 

Dame (La) du beau castel et son jeune ami, par 
Henri Monnier. Paris, Pigoreau, 182g, 2 vol. in-12. 

Cet ouvrage est le premier publié par l'auteur; les Scènes 
populaires n'ont paru qu'eu i83o, il avait déjà figuré au sa- 
lon de 1826 comme lithographe. 

Dame (La) du second, comédie vaudeville en r a. , 



DAME — DAMEN 399 

par Amédée de Beauplan (Am. Rousseau) et E. Van- 
derburch. Paris, 1840, in-8. 

Dame et grisette, corn, en 2 a., par. Narcisse Four- 
nier. Paris, 1845, in-8. 

Dame {La) et la demoiselle , conî. en 5 a. par Ma- 
zères et Empis. Paris, Barba, i838, in-8. 

Dame (Le) fedeli , opéra nino-gagliardi, in 5 atti. 
Roma, eredi del Côrbelletti, 1710, 'in-12. — Nyon , 
n° 19040. 

Dame {La) invisible, ou VEsvrit follet, com. en 5 a. 
en vers. , par Noël Le Breton, è. de Hauteroche. Paris, 
Pierre Ribou, i685, in-12. — Alvarès, 1862, n** 894. 

Celte pièce avait été attribué à Thomas Corneille , cepen- 
dant elle a été réimprimée dans le Théâtre d'Hauteroche. On 
a dit aussi que c'était uue pièce de Douville que Hauteroche 
avait modifiée et remaniée pour la remettre au théâtre, et que, 
à son tour plus tard, Collé a rajusté celle de Hauteroche, et l'a 
mise en vers libres. 

Dame (La) Martin, ou le Mari , la femme et la 
veuve, com.-vaud. en i a.; par La Fontaine, G.-Al. 
Belle etTully. Paris, 1823, in-8. 

Dame (La) masquée y ou Malheur^ et prospérité ; 
par M. de Boissy, aut. (yAgnès-Sorel, des Amours de 
Louis XIV, etc. (par M"* Guénard^ baronne de Méré). 
Paris, 1820, 4 vol. in-12, fig. — Pigoreau. 

Dame (La) noire ^ ou le Tambour et la grise tte , 
vaud. de carnaval , en 2 a. et demi , par M. Honoré 
(Théâtre-français, à Bordeaux). Paris, Barba, 1828, 
in-8. — C'est une imitation burlesque de la Dame 
blanche. 

Dame (La) suivante, com. en 5 a, et en v. ; par Dou- 
ville. Paris, 1645, in-4° — Méon, n** 2i5i.— Rare. 

Dame (La) voilée, com. en 3 actes, par Théodore 
N***(ezel), Constant B***(errier) et ArmandO***(vernay). 
Paris, 1826, in-8. 

Dame (La) voilée, ou l'Adresse et l'amour; op. en 
pr. par le vie. Al. Jos. P. de Ségur, mus. de Mengozzi. 
Paris, an vin, in-8. — Soleinne, n" 2404, 

Damen (Die) der modewelt, in gemdlden^ dbenteuern, 



4X)o DAMEN-REGIMENT — DAMES 

etc. par Fritz Korck. Dusseldorf, 2 vol. in-8, -^ Schei- 
ble, en 1867, i fl. 48 kr. 

Damen-Regiment (Dos).. ; von Thd' Griesinger (Z>e 

Vinjluence des dames dans les dij^érents cours de l'Eu- 
rope pendant les deux derniers siècles). Stuttgart, Vo- 
gler et Beinhauer, 1869, 3 vol. grand in-8, fag. — Po- 
lybiblionf tome VI. 

Dames (Les) poème, par Ph. Quesnard. Paris, 1800, 

in- 18. — Nod, n°486. 

Dames (Les) anglaises francisées par les soins d'un 
. abbé. Londres, 1709, in-8. Rare. 

Dames (Les) blanches évigrammatico-galantes ^ etc. 
Paris, Garnier, 1829, in-Î2 (c'est U même pubi. que 
les Omnibus épigrammatico^galans ). 

Dames (Les) dans leur naturel , ou la Galanterie 
sans façon sous le règne du grand Alcatidre (par Ga- 
tien des Courtilz). Col. (Holl., à la Sph.), 1680, 1696, 
pet. in-12; Bergeret, 29 fr. ; Leber, n" 221 1 ; Bignon, 
17 fr. 5o. — Ces dames sont les Vieilles amoureuses 
des recueils. 

Dames (Les) de Cœur-volant, opérette en i act., par 
Bourdois et Lapointe, mus. de Erlanger (BoufFes-r an- 
siens). Paris, 1859, in-8. 

Dames [Les) de la cowr, chronique des Tuileries (ro- 
man); par E. Guérin. Paris, Lachapelle, i838, 2 vol. 
in-8. 

Dames (Les) de maison et les filles d'amour, avec 
des notions sur les différents bordels de Paris, et les 
maisons de passe. Cour de la Sainte-Chapelle, chez le 
concierge (vers i83o) in- 18 de 108 pp., avec 6 mau- 
vaises lith. libres. 

Ouvrage de mœurs et demi-historique sur les lieux publics 
de Paris, époque des premières années du règne de Louis-Phi- 
lippe. Rare. 

Dames (Les) enlevées et les Dames retrouvées, nou- 
velles comiques et galantes. Paris, Loyson, 1673, in-12. 
— Nyon, n° 9874. 

Dames (Les) galantes, de Brantôme. — Voir: Vies 
des dames galantes^ 



DAMES— DANCE 401 

Dames (Les) ^alantes^ ou la Confidence réciproque. 

nouvelle (par Poisson). Paris, i685 ( Vassé, n* 75: Nyon, 
n° 93 1 6); Lyon, 1708 CClaudin , en 1808, 3 fr.y, et 
Amst. 1737, 2 part, in-12. 

Dames (Les) iUustreSf où par bonnes et fortes rai- 
sons, il se prouve que le sexe féminin surpasse en tou- 
tes sortes de genres le sexe masculin; (par Dlle j. 
Guillaume). Paris, Thomas Joly , i665, in- 12. — E. 
Piot, gfr. 5o. Bignon, i j5] Nyon, n* 4088. Ouvrage 
en prose et en vers assez original. ' 

Dames (Les) peintres, ou Vatelier à la mode, vaud. 
eni acte, par Gabriel et Saint-Laurent. Paris,- Duvèr-, 
npis, 1827, in-8. (Variétés). 

Dames (Les) retrouvées, hist. comique. Paris, Brunçt, 
1670, în-i2.— Deneux; Nyon, n* 10247. 

Dames (Les) vengées, ou la Dupe de soi-même, com. 
en 5 actes en pr. ; jpar Donneau , S. de Visé ( et Th. 
Corneile). Pans, logS, pet. in-12. Pièce en défense du 
beau sexe ; peu commune. — Bertin , n° 943: Nyon, 
n* 17680; Soleinnc, 14 12. 

Dames (Les) vertes, par George Saiid. Paris^ 1869; 
et nouv. édit. en 1870, in- 18 Jésus, 21 1 pp. i fr. 

DAMHOUDERE (Josse de ), jurisconsulte, Bruges, 
1 507-1 58 1 : Practique et enchiridion des causes cri- 
minelles, 1554. 



Damoisel (Le) et la herserette, ou la Femme vindica- 
tive, historiette du xvi' siècle^ divisée en 3 chap., par 
Guvelier de Trie, Paris, an ui, m-8. «-Soleinne, n* 2473. 



Damoyselle (La) à cœur ouvert , ou V Hypocrisie 
découverte. Col. P. Marteau, 1682, 2 part. pet. in* 12, 
20 5 et 118 pp. — Nyon; Mac-Carthy, n* 901. 

Danaé (lomzn) ^ par Granter de Cassacniac. Paris, 
1840, i85o, in-8 de 7 fT. Réimpr. en 1859, in 18 
Jésus de 3 1 5 pp. i fr. . 

Dance aux aveugles^ par P. Michault. Lyon, s.'d. 
(v. i486), in-4 got. de 4^ ff., avec 5 tig. 8.b. Cailhava^ 
621 fr. ; Solar, 730 fr.; idem, 855 fr. 

Réimpr. avec d'autres poésies du i5* siècle. Lille, 1748, pet. 
in-8. Veinant, 16 fr.; Chaponay, 19 fr. — Coni. : La Confes^ 

Tome II. 5i 






DANOM RT(Fkirent Carton, S.J^ 

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iJtméik Jtt coiHtJifni — ter SmfmKts le Anrt* — 'B 
« co^wriirt — la Femme l'îalrigiiet — /4 Feài' 

fd \tètrnietiiy>tt id a—otirt — Œ^urm Jt Itiéôtn- 
KeimJ €t AtmiA — Us Trms commmi ^ b M 
gaUitt. 

D.-VNCOtJRT fU H,), comédiEn, aé à Paiis. Ito 
cAarl ^It un nom qu'il avait lulopt^, mat* n'^tûifit 
ion nom véritable. On a ie lui un écrit assei jpiv 
luet iatitolé : L. H. Dtotermrt, aria^um dt Btrim, : > 
J.-J.Rouugau, âiajrea Je Genève. C'csi une ctpami L 
a la lettre de ce dernier sur les spectacles. — Vw I 
L'Aià^f Siibse. ï'Jflî. —AMm et Zamorfn, ot T.*- ■ 
nttHT TVr. 1 7S7. — Le Faux serment, ou la .tfafnw | 
de Gonesse. 178G. —Esope à Cythère. fj-j^. I 

Vandserinâen (la Dansense); par Fréd. Paludm- I 
MûllL-r. Cnpenhacue, l833. Réimpriiné soui-ent, Chsr- 
ni»ni roeme en jl ctianis, dans le ton et la mamirt Jt 
llïron. 

Dandy {Lu), cemcdie en i a., par J. A. F. P. A»- l 
iclotei Ldon (I.ayn). Paris, Marchant, iS3i, În-S. | 

Da«i(er i,l-ei d'aimer un itran^tr , oti Histoirt it 
milaây Cheiler cl d'un duc français. l^nJre», 77*5, ' 

Vani-er (Le) de se marier , par lequel on petit a- 
:;niiiilre les périls quy en pein'ent advenir, tesmoinsi 
ceux qui ont esté les pi-emiers trompej. Lvon , B. Ri- 
fliiua. S, I. n, J., pet. in-« Je 8 pp. — La Valliire. 



DANGER — DANGERS 4o3 

Cette piùce 9 été réimprimée dans ie 3* Tolanie àe^ Jùreu- 
se/tf; éditées par M. Techejier, elLa figure aussi au 3* yoliin{e 
du Recueil de M. de Montaiglon , p. 73-76. Elle débute ainsi: 

Heureux est celuy là aui peut passer sa vie 

En libre célibat, sans la rendre asservie 

Aux imperfections du sexe féminin, 

Imbu do tout malheur, d'ordure et de venin, 

Oui tient toujours caché» secret «n sa pensée , 

Un vengeur appétit de l'injure passée* 

Ineonfitant, mensonger, auteur de vanité, 

Plm tost à mal quVk bien de nature incîlé;< ^ 

Misérabie appasteur des bommea vcrtuoux, 

Lesquels il iîçait gaigner d'un seul trait de ses yeux I 

Panger (Le)de suivre les jeunes ^lUs (ioïXiAf^)yp9iT 
Ad. Boursier. Paris, Chappc, i856, in-8, 7 fr. 5o. 




Ptgoreau. 



Danger (Le) des liaisons, ou Métnoirea de la bar. 
de Blcmon (p. M""' la marquise de St-Aubin, plut tard 
baronne d'Andlau). Genève (Paris), 1763, 3 vol. in- 12. 
— Nyon (H849) ; Didot jeune, ah iv. 




3 x-ol. in-12. (Pigoreauj. — H y a eu aussrune pièce en prose 
de Kobineau^ dit de Bcauooir^ iniitsiléu : Le Daniffr tUf Uai- 
sons^ 17S4, in-8 (Solelnnc, 22S0J. 

Danger des manches à gigot de nos élégantes^ ou 
Aventures funestes de trois modistes^ etc. Faris^ jift34, 
in-8 de 4 pages. 

Dangers (Les) de la coquetterie (par M"" Gaceo- 
Dufour). Paris, 1787, 1788, 2 part, in-12.. 

Dangers (Les) de la frivolité (roman). Paris,. 1810, 
2 vol. m- 12. — IMgoreau. 

Dangers (Les) de la mauvaise compagnie^ nu les 
Nouvelles liaisons dangereuses, Paris, i8di, i vol. 
in-12. — Marc; et, sur un catal. allemand, 12 1/2 sgr. 

Dangers (Les) de la séduciUjn, Voir: Lucettet ou 
les Progrès y etc. 

Dangers (Les) de la syinpothicy lettres de Hânvictte 



) 



404 DANGERS ~ DANSEUSE 

de Belval au baron de Luzi; par Nougaret. Londres, 
I78i>, 2 vol. in-i2. — Scheible, en 1067, 54 kr. 

Dangers (Les) de la ville. Voir : Lô Paysan perverti. 

Dangers (Les) de V amour (en vers). Londres (Paris), 
1766, in-8. — Jannet, 2 fr. 5o. 



Dangers (Les) de l'amour, de la luxure et du liber- 




Dangers (Les) de V amour ^ ou les Aventures d'un 
négociant Portugais (nouvelle). Lisbonne (Paris), x 764, 
in- 12. — Nyon, n° 9654. 

Dangers (Les) d'un mariage forcé (par M"* Gacon- 
Dufour). Paris, 1801, 2 vol. in- 18. 

Dangers (Les) d'un tête-à-tête, ou Histoire de miss 
Mildmay f trad. de l'anglais de sir Hugh. Kelly, par 
A. Colleville, de Cherbourg. Paris, 1800^2 voL in-12. 
■— Pîgoreau. 

Dangers (Les) du nouveau débaraué dans Paris en 
face des demoiselles et dames au doux regard, etc. 
Paris, 1847, in-i8 de 108 pp., tig. sur bois. 

DANIEL (H.): Claudine. 1S34. ^ Marguerite. 1834. 

Dafriella (La)^ par George Sand. Paris, Michel Lévy, 
1869, in-4° à 2 col., 124 pp. — Réimpr. en 1870, 2 
iroL in- 18, 2 fr. — Koraan de mœurs et de politique. 

■ Danse (La) et les ballets depuis Eacchus jusque à 
Mlle Taglioni, par Castil-Blaze. Paris, Paulin, i832, 
ifi^i2*. 

Danse [La) interrompue , vaud. en un a. ; par Barré 
.et Ourry. Paris, an xni, in-8. 

Danse (La)., ou la Guerre des dieux de V opéra, suivi 
■de Poésies fugitives.; par J. Berchoux. Nouv. édition 
revue, etc. Parts, Michaud, 1829, in-i8, avec i gr. 

'Danseuse (La) de Venise, vaud. en 3 actes; par 
Théaulon et Detorge» (Palais-Royal). Paris, 1834, i»*-S- 
— Soleinne, 2 562. 

^''Danseuse (J^a) espagnole \ comédie-vaudeville en 3 



DANSEUSES — DAPHNIS 405 

actes; par Grange et Eug. Gormon (Pierre-Etiervie Pies- 
tre). Paris, BecK, 1854, gr. in-8. 

Danseuses (Les) à la classe^ tabl.-vaudeville en i a.; 
par Dumahoir et Cogniard (Variétés). Paris, i835, ifl-8. 

DANTE ALIGHIERI, Florence, i325-i38i : Amori 
e rime, 182.3. — Can^ioni di Dante, etc. i5i8. 

DANTRAGUES (Gabriel), contemp. : Histoires d'a- 
mour et d'argent. iSSg. 

DANTU (A.-M.). Voir: Mémoires hist, et galants. 
1776. — Zély. 1775. 

Dan:fa di Venere, pastorale (5 a. et prol. v.) di Ang. 
Ingegncri. Vicenza^ 1 584, in-o, de 72 fF. — Soleinne, 
a3So] Nyon, 11° 18722. — Réimpr. en 1604 et en i6i3 
(B. de Grenoble, 17246). 

Daphnis et Aîcimadure , pastorale languedocienne 
(avec la traduction interl. en franc.). Paris, 1754, in-8. 
— Libri, 8 fr. 

Cette pastorale, écrite par A/, de Mondovillo , dans un dia- 
lecte qui se rapproche de celui d'Aacn, a obtenu les honneurs 
de nombreuses réimpressions (Voir Soleinne, n° 3944). Vadé a 
donné, sous le titre de Jérôme et Fanchonnette une parodie de 
cette pièce; et elle a été parodiée une seconde fois, sous le ti- 
tre: Heureuse Jeinte de Daphnis et Aîcimadure. Paris, Ho- 
chcreau, 1756, in -12. 

« 

Daphnis et Chloé^ vaud. en i a.; par CUirvîlle et 
J. Cordier. 1849. 

Cette pièce jouée au théâtre du Vaudeville en 1849 & été ar- 
rangée en opéra comique , avec musique d'Offenbach, et jouée 
aux Bouffes Parisiens, en 1866. Libr. Beck à Paris, en 1867 , 
gr. in-8, 5o c. 

Daphnis et Chloé, poème en 6 chants, traduit de la 
langue celtique. Paris, Maradan, 1789, in-18. — Cet 
ouvrage dont Tauteur n'est pas bien connu, n'a aucun 
rapport avec le roman grec (Quérard, Superch. litt.,* 
IV, 459). 

Daphnis et Chloé (en vers), par Gaston de Chau- 
mont. Mont-de-Marsan, impr.Deiaroy, 1868, in-8, 16 pp. 

Daohnis et Chloé .^ trad. complète (d'Amyot, revue) 
d'après le manuscrit de l'abbaye de Florence (par P.-L. 
Courier). Florence,. Piatti, 18 10, in-8 de 102 pp. -«- 



4o6 DAraNlS — DARTOI6 

Edit. tirée à 60 ex. numérotés et distribués en présent; 
elle contient de plus que les précédentes ( ptges 16 à 
23) la trad. d'un fraient très-curieux récemment dé- 
a)uvert. — La traduction en est faite en ancien langage, 

f>our s'harmoniser avec le travail^ d'Amyot, lequel est 
ui-même revu et corrigé avec soin. — (Voir: Awiours 
pastorales. — Solar, 11 fr. 5o. — Kéimpr. Pariâ^ Dau- 
thereau, 1829, in-32^ et en 1849, ia-4" dan$ les Elomans 
illustrés. 

Daphnis et Eglé, pastorale héroïque en i a. et en 
vers; par Collé, mus. de Rameau. F*ans, Ballard, 1763, 
in-4". — Soleinne, 3285; B. de Grenoble, 171 5o. — 
Non réimpr. dans le théâtre de Tauteur. 

D'AQUIN (P.-L.}, dit de Châteaulyon, m. en 1797. 
II a rédigé pendant plusieurs années un alnianach m- 
titulé,: Les Ètrennes littéraires d'Apollon. Voir : Contes 
mis en vers, par un petii-comin Jet Rabelais, 1773. 

DARBOY (Georges), archevêque actuel de Paris. Il 
est ne dans la Haute-Marne en 181 3. Il languit long- 
temps dans les séminaires, mais en 1846, A peine tir- 
rive à Paris, il se mît en rapport avec les frères Gar- 
ni cr^ célcbres éditeurs à cette époque, et il leur donna 
A publier ses Femmes de la Bible, lesquelles eurent 
un grand succès. On peut donc dire que M. Pabbé 
Darboy doit sa fortune et ses succès dans Je nx>nde 




DariCf ou les Quatre âges d'un amour, par Catniile 
Henry (M"" Délia Rocca). Paris, Michel Cévy, i36o, 

in-i8. 

l'ïARTOlS (Franç.-Vict.-Arni.), vaudevilliste, né dans 
le dey. de rOisCj en 1788, mort en 1867. — H y a 
vdcux autres Dartois (Loui s- Ar m. -Théodore, et Louis- 
Charles-Achiîle), également vaudevillistes et que nous 
supposons de la même famille. N'étant pas sûr dé pou- 
voir bien classer les pièces entre eux, nous les confon- 
drons, en marquant seulement le millésime: Les ^moiir£ 
de village. 1823. — Angéline, ou la Champenoise. 
18 10. — Belphégor. 1825. — Le Château de mon 
oncfe. 1819. — Les Châtelaines. i8a5. — Le Coq de 
yillage, 1822. — La Dame des belles cousines, -« La 



DASH 407 

Demande en inariage, i83o. — l^s Femmes rivuux. 
1809. — Les Femmes soldats. 1H09. — Le9 Femmes 
volantes. 1824. — F/^aro, ou le Jour des noces. 1817. 

— La Gardeuse de d in ions» 18^5. — La Grisette 
mariée, 1829. — La Halle au ble, ou V Amour et la 
morale. 18.17. -^ ■t'^'*-' ^* noirs. 182 3, — Le Jeu de 
cache-cache. 1827. — La Jolie \*oyageuse. i835. — 
La Léocadie de Pantin. 1825. — La Marchande de 
pfoujons. 1821. — Le Mariage à la hussarde. 1819. 

— Le Mariage de convenance. 1824. — Les Maris ont 
tort. 181 3. — Nanort, Sinon et Maintenons 1839. — 
Nînettc à la cour. i8îi2. — La Nina de la rue Vi- 
vienne. iHii. — Les Pages au sérail, — Partie car- 
rée. 181 o. — Le Pâté dranguilles. 1818. — Les Per- 
roquets de la mère Philippe. 1818. —L« Petite Babet. 

— Psyché f ou la Curiosité des femmes. 1814. — La 
Rosière de HartweH. 1816. --Le Séducteur champe- 
nois. 181 9. — Suites d'un mariage de raison. 181a. 

— Le Sultan du Havre, i8xq., — Trois cœurs de 
femmes. 1830. — Les Troi^ fous^ j8ii. — r L^s iTro- 
qucurs. 1819. — Un mari pour étrcnneSy i8i6. — Un 
mois de fidélité. i835. — une conquête. .i838, — .JCtf 
Veille et le lendemain. 1828. — La Vénus hottentote. 
18 14. •>- La Villageoise somnambule. 18% 7. 

DiVSil (1a vie. de Saint-Mar«, ncc Cisterne ^0 Cour- 
tiras,- connue sous le pseudonyme de comtesse d-Ash^ 
ou), née î\ Paris, vers i8o5. C'est", comme Alex. Dumas 
p^re^ un auteur trcs-fccond, et chaque année le ifpur- 
nal de la librairie indique d'elle, pour le moins, cinq 
ou six romans nouveaux, sans préjudice des ouvrages 
non avoués par elle et des articles qu'elle donne dans 
divers journaux. — Amours de Bussy-Rabutin. i85o. 
~ Arabclle. 184.5. — Les Bals masqués. 1842. — La 
Belle aurore, inbb. — La Belle aux yeux a or. 1800. 

— La Bien- Aimée du Sacré-Coeur, i85i, 3 vol. in-8. 

— Comment tombent les femmes (les Dégrés de l'é- 
chelle). iS"»/. — Les Derniers amours de .A/"** Du 
Barry. \ 864. — Les Femmes à Paris et en province. 
1868. — Le Fruit défendu. 1868. — Galanteries de 
la cour de Louis Xv. i8(3i. — Le Jeu de la reine. 
1839. — Madame de la Sablière 1840. — La Mar 
quise de Parabère. 1842. —- Mademoiselle Cinquante- 
millions. 1869. — Mercedes. 1834. —La Nuit de nocen. 

— La Pomnie d'Fve. i836. — LÎi Princesse de Conti. 



■^ 



408 D'ASSOUCY — DAllVERGNE 

1868. — Quand l'esprit vient aux filles. 1870. — Qua- 
tor\e de dames. i852. — La Sorcière du roi. x86i, 5 
vol. — Les Soupers de la régence. i865. — Un amour 
coupable. 1869. — Un mari. 1843. — Une femme 
libre. 1862. — 'Renvoyons au Cat. gén. de la Uhrairie 
franc, de M. Otto Lorenz, pour la liste des autres ou- 
vrages de cet auteur. 

D'ASSOUCY (Ch. (xîypeau, S.), né à Paris, en 1604, 
m. en 1679. Il voyagea dans plusieurs pays. A Ronne, 
on le mit dans les cachots de l'Inquisition^ à cause des 
satires qu'il se permit contre la cour romaine. Revenu 
en France, il fut mis à la Bastille, puis au Châtelet, 
pour ses mauvaises mœurs. Voir: Amours d'Apollon 
et Daphné — Aventures d'Italie — Aventures burles- 
ques ae ÙAssoucy — le Jugement de Paris — V Ovide 
en belle humeur — le Ravissement de Proserpine — 
^% Œuvres. 



DAUBERVAL (Jean Berchet, dît), maître de ballets. 




DAUBIÉ (Mlle J.-V.), contemp.: La Femme pauvre 

au XIX' siècle. 1866. 

DAUDET (Ernest). Nîmes, né en 1837: Les Dupe- 
ries de V amour. 186 3. — Les Doure danseuses du châ- 
teau de Lamole. — Le Roman d'une jeune fille. — 
Thérèse. iS5g. — La Vénus de Gordes. 1860. 

DAUDET (Alph.), frère d' Ern. Daudet, né à Nîmes 
en 1840 — Les Amoureuses. i858. — La Double con- 
vei'sionf poôme, 1861. 

DAL'L (H.), contemp.; Voir: Leitsterne^ etc. 1869. 

Dauphin {Le\fils de Louis XV, et père de Louis XVI, 
et de Louîà XVIII, ou Vie privée des Bourbons, cont. 
des particularités peu connues concernant Louis XV et 
la Reine Marie, le Dauphin , la Dauphine , la reine 
Marie Antoinette, etc. ; jar Ch. Durozoir. Paris, 181 5, 
in-8. — Scheible, en 1860, p. 267, 2 fl. 24 kr. 

DAUVERGNP] (Martial), notaire à Paris, né dans cette 
ville vers 1440, et m. en i5o8. Sa signature sur les au- 
tographes de sa main est Dauvergne et non d'Auver- 



DAVESNES — DE 409 

gne. D'après son épitaphe donné par Pabbé Goujet-, 
Martial est son nom Je baptême, et Paris est le lieu do 
sa naissance. — Voir: L*A)nant ren4u cordeUer, et les 
Arrêts d'amour, — Poésies, etc. 

DAVESNES (N. Bcrtin), né à Dinan, m. à Paris en 
1742, à rage de 3oans: Arlequin apprenti philosophe^ 
1733. — In autre DAVESNE a donné en 1761 : L'E- 
cosseusv j et en 1774, Perrin etLucette. —Un 3* DA- 
VESNE, qui est pseudonyme de Ch.-Hipp. Dubois, a 
donné: Les Bons marisy en 1834; — la Reine d'Yves 
tôt, en 1849, ^^^' 

David et Bethsabée , tragédie en vers par Tabbé *** 
(Petit). fx>ndres (Rouen), 1754, in-8. Rare; ouvr. ri^^ 
dicule d*un brave curé de Normandie. — Nyon, n** 18066; 
Lanctin^ mai 1870, i fr. '= 

DAVIN (Félix), romancier ; Mœurs du- nord de la 
France, lil:^, — Une séduction, i^'iZ. -, 

' DAX (la vicomtesse de), aut. contemp. — V Amour 
et la femme. 1860. 

De adultcrîo et adulteriis , auctorcH. Bocero. Tu-.^: 
bingae, 16*5, gros vol. in-8. — Claudin, décembre i858,, 
3 ir. DO. 

De amore liber optimus , auct. L.-B. de Albertis. — 
Voir Hecatomphila. 

De amore et amoris remedio. Voir : Andreœ Ca- 
péllani, De amore. 

De amore liber Aug, Niphi (et De Pulchro liber , 
du, même). Lued« Bat., iG4i-'42^ 3 part. pet. in-x2. 
Scheîblc, en 1806, ^4 kr. 

11 y a un article curieux sur la beauté de Jeanne. d'Aragon ;' 
on y trouve uoo description scrupuleusement exacte de tous 
leç attraits de cette princesse. 

De amore inter Pamphilum et Galateam, di Pam- 
philus Maurilianus ( on pense que ce nom est un pscu- 



— tvoraç, 1047, »""4 "*î *- "• — tan», i^\}^, in-4. 
goth- — S. 1. a. d. in-4", car. romain (Pinelli* 17 ah.,, 
etc.). — Paris J. Regnault, i5i5, pet. 'in-4'. — Rouen, 

Tome II Vi 



llcrfl d'arm>urt\, tsc 

**h^ arhôribus Pàn^haiiilx et Zarùir. ™eM«fniftt 
iWfliTllL'nn , >.t\\ iimhrnik-;! luiTiilîrnrif. Ac CllllU VciKi» 
BUci t,lim ,.ï™.-u, (ru.t. Putii-iU4*l;. ftm», «1.1 
(17.,^;, Il, ' i-i: \. M , |.,,i Aiviu-èa, iw »8m), (h. 

V. ■ ■■ ■- , ■ . --V rfCMIV-irtCpp. W 

tit, ■ I . . . 1 >i ■ ■ li j — OuvM«c olijgf 
Il I ..■: i ^ , .1 .ineuriui-mÛBic.-.Vw 

"•Urarjf bibendi libri tV (par Vinccnttus ObsopctW;. 

Hb «nui><'<i> <lui&H>di7r*:tK'\i ïtemwierMrkutti n^ 
wâqut *i|w;«i*. Korembwo, )?w, pet in-,). - i-Mgi- 

■hl. 1648 Ml, in-iidei35et2f» pp.(Nwio, a" loM^ 
fegd Bat '14 ■" lî 

*t-t!netntt /WiorfaEV ail rthrcrOt^ ~ LSerir iattr 
Hm Mtmllia s Innr dlUiM^iMMa CdrHt{<u ■» 
«Ha — ftf IS oad ^Llt^mat OHM ^nl Aranx/«ili^ 

' De beW âtnu van een lichtm s (La CoafMakifl'dt 

U Lhinoeleu renfermant un grand nombre 4 «vtn- 
waé. lu WO*id* K^llnl , wa> dfns les. Pays-Bas au'w 

des en fan s e e monde) S l n d | S (ig.— 

i fJi I n Ij eus de Bo. a 

il p J Ji n a s foou. Cl Jil L.Lrlii Jg J^ (Jj- 
4/0) ilHfol. 

^— S r" 

] Rcno atd 1 ^îr V 
n to — Berne iS lu pet tn-fol.. 
ans CM ëltionfl ne ((TBvurc 
Jeanne a*, ouchst t 

f t A Jiha» B HVisf lïr la iofa'Ufe A 
irii Aimts « «lalL m tranc f luù , 

a cl se mn en â a BPhit que im- 

, » un q e Le I la i<W( J rfr* t/f MobU 

j SnccOLt au^ue irai f dts fàiOi a geslrs da 
•r é But imd do aux il lîe n-» ooili. 



}4(i 



DE 411 

f I^ntarcho, n^ 32()0}i -^ Boecace, dei t)ant9s d» rtmm \ \x^à. 
en lungoiiuge tVahcoys. Lyon, G. Rouille, i55i, in-8 (BeursU 
n* 2789 ; Fotier, n® 2312). — Cet ouvrage de Qoccace.a fiussi 
éhî traJ. ptuslettrs foiV en înHei^, eh es^mgnot .e^'ëi) allemand. 

De cîcricorum cum fœminis tôhaBîtatiàiïe, i\ M. \^àM~ 
scmio. J>uaci> 1 58t3, in-H. — ^ Bibliothi: de Gr^ob(c , 

n"86(Ji. 

De coitu dàmnatOy Jenac, s. H.,'m-4. — 'AùviliaÎQj 
n** nyi (jurispr.). 

Dé* Complimcftti athdrost'di Girol. Brtiionf. Vcrtîsc, 
Gasp. Con-adici, 1 643. pei. în-12. — Ca't. Wocl, n"' l'end. 
Voir: Passano, NovelUinH in prasà, p. roq; pour plu- 
sieurs autres petites nouvel^s lare» du m'Çjoae auteur. 

De conveptionis inâiciis- %éè How Màtisftinindiqne 
paftHF sii^HÎ/lcathite quJf Utem ffravîdis àcmdnt H 
corum niedicinetf MIC. \ auet. Lué^v.'Htfnaciolo. Àr^a- 
^)rati, ib'^'jy pcl.in-8. — Ôi/aabbiVfg. lîfjo-, infii'. ' 

Dans cet ouvrage , it Ost fait nitrntîbn . J*uocoiic^h6ii^(lnts 401 
aniàiciU produit depuis ts jusqu'à iSo 'eoftint^. 

Pc couccvtit et ^eneratioHC, hqtmnUi^ dk^matr^çe et 
ÙJMS pdrtiouè, etc. Auct. Jaq^^Rucmo, ^i*rahcof. ,. i$oq> 
i5S7, in'4", jolies fig. s.b. dans Icg^ni^c d« jostArrtr: 
ntan. Ouvr. curieux. V^cinant^ bc fr.a Lebetf, n^ 10671 

De concubinatu a ÔHristo pi .tipostoUs prohiàiiof 
auct. H. l^auingart. HaLx'y i7i?4 in-^4"^ • . ,1 

Siius le tix-inc titre : De Concubinatu , il y à un otivtkcé 
d'Antouini publié in-4.<* h Stra»boiirg en li^i^; et mide E.-J. 
kicehclt à Halle, 1741, iu-4. . . • . .' 

De conjuffio clericoruniy etc., a^uctoro Oc;orR. Caii,\to. 
Hclnitistadii, i63x, in^^ — B. dç ÇjrcnobUj oit 18. Ou** 
vrage un faveur du mariage des prôtrea. 

De coniincHtu sacerdotum sut qu^siione iiQPat 
utrum papapoBsit cum sûcerdotibus dispmtMare ûtHu^ 
béant (par CicotVroy-Maihicu Boussard^. Pariélîti, Li*^ 
duiphus Laliscan, 'i5o5^ in-4" — Rothomagi., ^5i? , 

in-4*. 

I)c Launay a fait de u traité une analysé qui se troava dfxu 
la Bibliothèque Jcs auteurs ecclèiidjsti^uei oc Dupiii. M..Hàu> 
ruati r a reproduite dans «on nlstàire littéraire du Slatnc 
tom. 1, p. (H). 

U'aubeur conclut que k Pape peut d^n^ceriaiiià eaa^ donâer 



1 



h ^t Vli •! '*»'i* I" ordre» »aait , dnpa 

J)t iMUtutu et dt IlermaphroditU eortimat ]P'< 1 
par J* M =11 Ir.ncof 169 1 o« p«(. i- "■ ' 
U(^ pp — Si.liul'i*! 6 1 

Tie erlm tit Mgamié pwr <i Beyer i685,'înH*. 

m 4 a- pp 



awprc JulKio Pelto \'^ », itioa in~S. — l.'ti* 
SCphtr n c une suirt ftiqoaie 10 t v 

Ptdiaivi ai»«nti^x traetaiu^ Outseorâo ai^ 
OAlgumindA TaHi-rtii Jlli T '^ P«r (.^vniiid Ati- 

lui tie k BwivUl iIcUj (curiiée i1« Boccicc. : 
Ta^i m + «Wh <te 13 ff - S ] o J , rïi W 
1c9l! ca a.. oia ns(U>T en (AS 9 âsh.)-:».!. 
nfp phdffifl — \ o r le Repertorium * 

n de pluueurs autres dilliui» 

T J fW (r*» pfaiSOHr et r*-r» 

,-> J.,.. tU« II «V A àdj m □ M l ad 3u kitin f ■ - 
ir Jcl f Icaiv dn FtocidDiJ Puis, A.ntl oine ^ 



rniK PT Jcl f icaiv dn 1 
!«!, ijV BMli ^ >o « - 
K iCh » M <F [teila la <B 



VsUu! = J ■( 

— J^ ZJirr lits ifnuc siuki âiuwAri' et 'iigismonde. Vitit 
M he Leno t > d vc a ino piT 1 1-4° galti de 14 B. — 



aensi determingta a macistro Paulo Oleario Heiidel- 
bergen (nuclore J:icobo wiraphelingio). S. 1. n. d. iii-4 
de iO ff. , fig. s. b. 



DK 41 3 

tricum in suos amatores^ questio... dcterminata a mgro Ja- 
cobo Hurtiieb Landoien.— Il y a eu de ces deux pièces satiri- 
ques de nc^mbreuscs réimpressions S. 1. n. d., ou de Mayence, 
i5oi, i5o5, iSoQ, et de Ftaocfort, -1624, in>-i3 (18 sh. Gancia ; 
8, th. Weigcl, etc. ) ; elles ont élu au8a\ reproduites dans ks 
MpistoUe obscurorum virorum. 

De flagrorum usu. V. : Tractatus de vsu flagromm. 

' De fornicatione cavenda admonitio, siife adhortatio 
ad pudicitiam et castitatem (Beverlando Hadr. auci.). 
Londres, iGSOi 1697, i^O^* in-i^i. — Techener , en 
1867, 10 tV. ,' Leber, n" 461. 

De gêner ibus ebriesorum , et ebrictate vitanda, Cui 
adjecimus de meretricum in suos amatores, et conçu- 
binarum in sacerdotcs lîdc: Quaestiones salibus et fa- 
çctiis plenae, ibSj, in-12. (LaVallicre,n° 3854, i3fr.). 
— Francof. ad M., iSgg, in-8 (Auxiljjain, ^" -13715). , 

De genitalîum muUebriy^i exfénioi'Utn.f6n)ia{ va^ 
rietate, auct. H.-J. Parmcn^er. jCol6ni4ç> io34, îa-ia, 

I ifig. — Scheible, 27 kr, . * ■,i j i •; - ■ 

I ..il 

De gîi hccatommithij etc. Voir : Hecatommithi, 

De hermaphroditis t^t ^xùm mittatitibus. Francfort, 
J720, in-4*. 

De hcrmaphroditorum . monstrosorumjue partuum 
naturûy lib. Il, auctore Ca$p. Bauhinus. Oppenhcimii, 
1014, in-8, front, et porlr. gr. pacTh.. de*Bry.'>et iig. 
Aia tin du volume, on doit trouver: i/coiies fterm'apfirà- 
ditorwn et monstrorum, p. 573-'<gi4 , six figures re^ 

6 résentant les monstruosités députes if^ns le; tçxte. -^ 
luzard, 3o fr. ; Auvillaîn, n^ 297. ' ' 

Dei segni dellà verginîtà pressa gli antichi^ ^d'issçr- 
taxione ui D. G. A. (.C)on Gaetano crAncorap). Montai- 
bano (Napolir), 1 790, ii>-8. 

De jure vcntris liber singutàris* cui accesôcfùnt de 
cornibus et cornutis, auct. Al. Ârn. Pagenstechcro. 
Bfema;, 1714, in-12. — Auvillaîn, n° 18 5. 

Ce Pagcnsiochor n'est pas un pseudonyme;, il avait déjà pu- 
blié ; De Jura vir^inum ^t vir^inis Florintinx ^gloga, Brème, 
1709, In-ia. Rare. 

De juribus fœmînarum singul'aribus, auct. Qâpzovio. 
Upsiac, i65i, in-4®; — Truebwaaier, n** i8f5i.. 



414 DK 

De jifvenuin pity^înum privUeglis, âuct. J.H. Schûtz. 
Francfort, 171?, tn-4". 

De la Beauté^ des moyens de là conserver, ov Con- 
seils aux femmes sur leur santé, leur mise et leur ins- 
struction. Vans, Aubert, 1843,111-18 de 5 feuilles i/3, 
vigncttcB sur bois. 

De la Beauté t discours ditfers... avec la Paalcgra- 
phief ou Description des beauté:^ d'une danie thoh- 
xaine, nommée la Belle Paule^ par Gabr. de Minut , 
baron de Castcra. Lyon, i5S;, pei. in-8. Crozct, 140 
fr.; Rcnouard, 260 fr. ; Leber , n®2743; Solar , 3oo 
fr. ; Piot, 6o5 fr. ■ Chaponay -, 85b fr. — Réimprime 
(avec une Notice biblioJ|;r. de M. P. Lacroix) en ï86?, 
à Brux. à 100 ex. pet, in-22'. 

Paule de Vignicr iStait si ^elle , dit soa biographe, que sa 
présence 'dans ic9> rote de la ville causait une émeute , tant le 
peuple s'ciiipre:>&ait pour la voir^ Ce livre, publié du vivant de 
la personne âa'n concerhc, inspire des duutes sur sa vertu; car 
tooTcé les i>CT^fectîons'cK'sDn corf)», sans en excepter une seule, 
Y sont minutieusement décrites. Ainsi , parlant des tétons de 
Panie, il dit, d'après celles^ qui les ont vus, qu'ils étaient plus 
beaux que ceax de la courtisane Flora. 11 consacre un chapitre 
au nombril, un à la porte de sortie ^e^ enfants; il donne 
ti^iis pa^es axïx fesses. Pat'lant d'une femme, aelen lui. très- 
cluLStc, il alTronte sans ménui;ement des détails tr^Bcabreux. 
On a peine à comprendre comment ce iivre a eu pour liditeiir 
la soeur de eclui qui l'avait i-omposé, Charlotte dé Minut, ab- 
besse du monastère de Sainte-Claire -de Toaiods«^ qui Ta dédié 
à la reine Catlieiiue de>Médicis. >- Bruitûme , dans ses Vies 
JèAdameixi^aïiMteSj, pavle de la belle Paule. Voir les uotds 
de AI. ,Leroux de Lmc\ dans le catal. Aime Martin, n^ SSj; 
dans le eut. Cigo'u.^,n'o,.p. 33: et dans le Bulletin dû siblio- 
phile de 18 fo. pr- îi3 à 015. — Voir anssl le Bulletin du bi- 
bliophile bet^c, tom. Ilf/p. 422.*— Minut a un court article 
dans la Biographie universelle^ tome I^XXIV, p. 116. On peut 
voir dafis la Revue du midi, mars r8?6, un article sof la bello 
Fdule fil n't est pas questinn du livre de Minnt;; cOnsnUer aussi 
le Correspondant , n** du 23 janvier i83a. 




VDe la condition et êe Vinflnence des femmes^ sous 
r empire et depuis la restauration (par Mar.-Stan. Rat- 
titfr). Paris, iii2-A,.in-r<S, iVontà 
Cet ouvrage, qai.B.étii pidsiearS fois réimprimé^rcofemie des 




aoecdotts curieuse» et p«u connue». L'aoteur cet un rédacteur de 
tons les journaux religieux depuis le Drapeau blanc jusqu'^ 
VUnivers. — Arch. du bibliopn. 1869, u<» o5i, 3 fr. 75. 

De la cure familière, avec aucuns préceptes de ma- 
riage e^t raids de Plutarque, aussi wi dialogue de ta 
dignité des femmes , trad. des dialogpcs de Spcron. 
Lyon, J. de Tournes, 1646, in- H). — Paris, A. I^n- 
gelier, ib^Sy inr-iti. ~ Manuel, 

Pe V éducation desfemmeSj ou Moyens de les faire 
contribuer à la félicité publique; par la signora Ce- 
cilîa de Lana-KollRTo. Pans, iS^i7,in-i8.— Payn, i865, 
n" 748. 

De V éducation des femmes. U; monde, le chez-6oi, 
la famille ; par M*"' la con)tesse de Bassanville , avec 
une préf. par Alfr. Nettement. Paris, Douninl, 1860, 
in- 18 de xi-372 pp. 

De l'éducation des femmes , conférences publiques 
faite» parluSon Dumont. VaîencienneB, I^maîtrc, 1968, 
in- 8 de 48 pages. 

De f éducation des filles. Jusqu'il quel point la cul- 
ture des sciences et des arts doit-elle entrer dans cette 
éducation? car Michel Boyer^ prof -de rhétorique au 
collège du ManF. \je Mans, impr. de Fleuriot. 181 1, 
in-S. 

De l'éducation des mères de famillei ou De la cii^Hi- 
sation du ^cnre humain par les femmes , par Aîmé- 
Mariin. Pnns, 1834, -x vol. in-8. — Ouvrage couronné 
jar rinsiitut. 

Voir l'article consacré k cet ousTage dans la Westminsttr 
RevieWt n® -h, avril i835. 

De V éducation physique et morale dee femmes . avec 
une notice alphabétique de celles qui se sont distin- 
guées dans les diflerentea carrières des sciences et 
des beaux-arts, ou par des talents et des actions mé- 
morables. Bruxelles, 1779. in-jia. — Arch. du biblio- 
phile^ 1867, n/* 196192, r> fr. 




PariSf \ Cijùj hÇ^j(ji (Pfiojbçliri-Befloreiinc, 7 fr. en 



"^ 



416 DE 

1690 (B. de Grenoble, 17854), 1691 ( Nyon, 4077), 
i6<j2, in- 12. 

De Vexcellence des hommes contre l'égalité des se- 
xes (par F. P. Pnullain de La Barre). Paris, 1673 
(Clauclin, en 1870. b fr.; B. de Grenoble, 17853»), 
167g, 1Ô90, 1692 (Nyon, 4077, in-i2. 

De l'excellence et de la supériorité de la femme au- 
dessus de Vhommc, par H. Corneille Agrippa, avec les 
commentaires de Roeiig( François Pcy fard j. Paris, x8oi 
in-i2 fFechener, en i858, 4 fr. ; CI. .de M., en 1864, 
12 fr ).— Paris, T.ouis, x8o3, in-12, 124pp. — Voîr:^- 
clamatio de nobilitate et prœcellentia jœminei sexus. 

De l'existence morale et physique des femmes, ou 
Essai sur l'éducation et les conditions des femmes... 
par Mlle Joséphine Amory. Paris, Vrayet de Surcy, 
1849, ^""^ '-^c xi-?28 pp. 

De l'extinction de la prostitution. Pétition au Sé- 
nat (session de i865); par le docteur Jules Meugy. 
Paris, i8G5, in-8, 72 pp. — etîn-i8 Jésus, i fr. 

De la femme sous ses rapports physiologique, mo- 
ral et littéraire, par J. J. Virey, D. M. P. — Paris, 
1817, in-8; Paris, 1823, in-i8; 1^^.25, i835, m-8.— 
Ces dernières édit. sont augmentées d'une dissertation 
sur le libertinage. 

De la génération , par Ch. Girou de Buzareingues. 
Paris, 1828, in-8. — Ouvrage estimé. 

De la guerre des tabourets. 1649, in-4'*. 

Cette mazarinade, pour être complète, doit avoir 4 paitics 
distinctes cl séparées: i<> Le Livre premier en prose; il est 
termine par ce dixain : 

A la cour, depuis quelques jours, 
(Certains tabourets qu'oo accorde 
Ont caus^ beaucoup de discours 
Kt produit beaucoup de discorde. 
Beau sexe trop ambitieux, 
Ne dites plus que Vos beaux yeux 
Font tous les troubles de la terre, 
11 ta ut avoir bien peu vescu 
Pour ne pas sçavoir que ta guerre 
Se fuit plustost pour votre eu. 

a® Le Livre second, l'Antitabouretière\ en vers, se com- 
pose de huit dlzaius. •— 3<> Une Elégie sur la Jalousie des culs 



DE 417 

de la cour — 49 Lettre à Mademoiselle de V..., estant à la 
campagne, en suite de la guerre des tabourets. 1649. (^^tte 
lettre est en vers. — Ces quatre mazarinades ont été reprodui- 
tes dans les Pièces désopilantes j tolume de 1866* pp. a65 à 
285. Elles offrent peu de gaieté; dans les milliers de satires et 
de diatribes violentes lancées par la fronde, il est aussi difScile 
d*en trouver que de Tcsprit et du bon sens; la haiDe* l'envie 
et la rage en sont le seul Apollon et en font tous les 6*818.. 

De Vindécence aux hommes d'accoucher les femmes, 
et de l'obligation aux femmes de nourrir leurs enfants 
(par Hecquet^. Trévoux et Paris, 1705, 1708 (Teche- 
ner, en i85d, Sfr. ; Nyon, 5981), 1714 (Alvarès, en 
1861, 6 fr. 5o), 1740, 1744, in-i2. — Dans Tédition' 
de 1744 (Leber, 100 5) on trouve une dissertation: An 
ut virginitatis sic vinlitatis certa indicia ? 

De l'influence des femmes dans l'ordre civil et pb- 
litique. A Eleutheropolis. 1789. in-8. — Hennequin; 
en i86i, n** 1128'»; ArcL du bibliophile, 1866,. n^' 
29168, 5 fr. 

De l'influence des femmes dans la société et de V im- 
portance de leur éducation^ par M""* la comtesse de 
Flammerang. Paris, 1826, in* 12. 

De l'influence des femmes sur la littérature française 
comme protectrices des lettres et comme auteurs^' ttc., 
par M** la comtesse de Genlis, Paris, 181 1, 2 vol, 
in-i2. — Grassot, n** 922. 

De l'influence des femmes sur le^oût, par Vîrey. 
Paris, 181 o, in-8. — La Jarrie, n° 3oo8. 

De l'influence du christianisme sur la condition des 
femmes, par Grégoire^ anc. evêque de Blois. , Paris, 
1821, in-M. — François, n® 826. 

De l'intervention du médecin légiste dans les ques- 
tions d'attentat aux mœurs, par Louis Penard. Paris, 
Baillicre, 1860, 1868, in-8, 170 pp. 

De la législation sur le mariage et sur le divorce, 
par André Nougarède. Paris, 1 80a, in-8. — Bergeret, 
•i* part., n" 679. 

De la maladie d'amour, ou Mélancolie erotique 

l'essence, les causes, les signes et les remèdes de ce mal 
fantastique, par Jacq. Ferrand. Toulouse, 16 10, petit 
m-8 de 232 pp. — Paris, 1623, pet. in-8 de 320 pp. 

ToMK 11 53 



t4it I» 

— Dr JSatt, iS fr-. CInpOTMiy, t6 fr. i CM 
18*9, 11" 14. i8 fr. 

H., M. T«l»*. ibit. r»» iNroo . mi* i L.M> Il A-fl I 
M ■ ac fait niw t»d. ii^Mm- par C Chiklin«u6t finU« I 
■M. 0ri l*r tw o/tow Ouonl. i«tix ia-S. 

£k Id nk(lo«(U>AJe rfuAMAair, p«r Delisle dcJdK I 
LiMdrwXI'trti), i^J, 3 mf. >n-S. avec âg. oolar. " 

De U polie* iMT In MtmJùntts, tesJlHea prostUilni 1 
lnjaW/-n, «K. Pari», I7l>4, in-ia. ■ 

Dt la fréHnint-t* J« U/tmme tmr l'MomiMtJtaf^ 1 
Iri m^na-naïut» MtufHtS et ttt trai/ltlom. uitcôn I 
lu i U txKi^i^ OMianak i* Ulke. par le D. GuilMt I 
micVânukerê, iBîi. iaJt it » feuilles, i fr. ■ 

Itt la fnxrfoiioti rfrt «j*»- Art itjm>ir à w_ 
dtt garconi on itfjliie', p*' '* docteur Cli. Win*. 
pMi*f UWgni. iSftà, iS7ft, in-»8, «33 p^., » ff- 

Ce UiR pnit We TAanirf en es qucli^Ks tia»e> ^ l« l« 
|]) : • PODf (Voir dci filia, pntiqus Ms ia{ipcitl& Kiiwli a~ 
>R«liilEmcnl irrtt I* cuuiioa du iè(:ln ei l'eA it^l.-nnl. 
beM de -Wm à tteb' Wire. — Pow ««oir d« Bar(«n« , trte 

Si iDiniil u fnuliOB Ju liglo, •< oc le* pcauqucr u'I p«- 
du tilltitie io«u. . 

De la propagation du genre humain , ou Slmiu' 



t .- doléances d'un a 
.■nt .,ux Jéf ■ 



.iî-<--.>t'î 'ri^Li-Cmi'iil Jux députés Je l'ordre 



De IJ pw'tUutinn i Pjriî el à Londres 1 78a- 1 870. 
-nr C,-." l.ti-fur, commissaire inlerrogaleur, chef Ji; 
-ureau à h rréfcture à^ poli^-e. Paris, Assclin, 1870, 

De la prostitution dans fa ville de Paris, eonsidéréi 
inuf k rjpp:irt J-: l'hvgiêne publique, de la moralité 
?l de rad-ninislralio'i] par le H. P^rent-DuchUtelel 
,m, en i836, lorsqu; ta 1" ^ilioii ciait sous preise). 



DE 4^9 

Paris, i836, '^Sy, 2 vol. in-8, avec 3 pi. et portr. 
(Aubry, en 1866, 8 (t.). — Contrefaçon a Bruxelles^ 
en i838, gr. iD-8 (Scaeible, en 1806, 4/r.). — 3 



éjdition. compl. par des documents nouveaux et des 
QOtes de MM. Trebuchet et Poiiat-Duval, et suivie 



ne 




750 pp., 3 cartes, tableaux et portr., 17 fr. 

Le Précis ajouté à cette 3* et «ierniàre édition , contient les 
«rttdes suivants: Bordeaux^ p. J. Vcnot. — $re&t^ p. Rochard. 
•-> Lyon^ par Â. Poitou (qui avait déjà publié en 1942 up vd. 
in>B Aur le même Au)et : De la proslUution. et de iâs cotisé- 
fuences dans les grandes villes , et dans I4 ville de Lyon em 
particulier. Lyon, 1H43, in-£ de 33(5 pp.). — Marseille, par 
Melchior Robeit. ^ Nantes, p. Baré. — Strasbourg, p. Strobl. 
-^ Algérie, p. Berllierand. — Angleterre et Ecosse, b. Ricbe- 
lot (notice fort instructive, tirage à part, ii<>pp.). "JHeriin, p. 
Bel) rend. — Berne, p. d'Erlach de Diesbach. — Bruxelles, p. 
Marinus {tirage à part, 3a pp.). — Christiania, p. 3oeck. — 
Copenhague, p. hrw^i'SAxïi^,'^ Espagne , p. Guardia (tirage ^ 

Kirt, 44 pp.). -'Hambourg, p. H. Uppert (qui avgit déjà pa- 
ie un travail sur ce 8ii)et). -^Hollande, p. Groschneevoogt , 
van Trigt et van Oordt. — Rovte, p. P. Jacquf^ (travail remarr 

âuublej. -> Turin , par Spcrino. ~ On peut ci(er pour la ville 
e Londres un ouvrage du mêoie genre jque Qelui de Parent- 
Ducliatelet: Prostitution qf Londan^ pur fiyao. 

De la prostitution dans la ville d'Alger 4ep!Ùs la 
conauétCf par le D. Duchcsne. Paris, Baillière, io53, 
in-o de 240 pp.j 2 fr. -r- Aubry, en i8$2, 3 fr. 5o. 

De la pt^oetituii(m , otc, par le D. Jeaimel. Voir: 
Mémoire sur la prostitution publique. 

De la vrostitution en Europe f depuis l^sntiquité jus^ 
qu'à lajin du seipème siècle^ par Rabutaux, avec une 
bibliographie; par M. P. Lacroix, ^ris^ i85i , in-4" 
avec 4 pi., 8 fr. 

Ce volume, d'un format ino^mmode , se compose de 96 ff. 

pour le texte, et de 24 ff. (A à Y) poiM* les pi^ea justificatives. 
Comme il n'y a point de table, voici un aperçu du contertn. 
Les 34 premaers feuillets contiennent l'histoire de la prostitu- 
tion. Dans l'antlquhé (qui n'occupe que les 3 premiers), les 
filies publiques étaient libres; mais les chrétiens, éclairés par 
une morale plus pvre, prononcèrent, à partir de Constantin, 
les peines les plus sévères, les plus cruelles contre la prosti- 
.tutioo et contre tous eaux qui la favorisaient. .Rendant pKis de 
douze siècles, on croirait , en parcourant tant d'iiprreMrs , Uce 



42 o DE 

une histoire <!critc par le marquis de Sade. Mais, comme le dit 
le po€te: 

Naturam ejcpellai furca , tamen tisquâ recurrct l 

tontes ces lois furent inefficaces ; elles uc purent jamais par- 
venir ù établir la continence absolue et à empêcher ic culte plus 
00 moins secret de Vénus et de Priape* — Les deux feuillets 35 
et 36 sont cousacrés à la Biblio^aphie. — Les pièces Justiji- 
cativef comprennent: i° Une lot du roi Recarède , Vtsi^oth. 

— 2* r'iic* loi de RotkariSy Lombard, — 3° Des Capituiaires 
de Charlemagne. —4® Des ordonnances des rois de France 
pour la ré/ormation des moeurs (les unes sont en latin, d'au- 
tres en français , de 1234 à i4)$9 J. — 5* Défense au Sous- 
Yifuier de Sisteron de ftire emprisonner les femmes étran- 
gères i'enant dans cette ville. 1 38o. — 6* Statuta synodalia , 
etc. ^1441. — 7» Règlements... donnés à la cité de Rode^ par 
l'éi'équ.^ etc. lïo?. — 8* Ordre de François /•^ de p^ajfer ao 
écHS d'or à Cécile de Vieille, dame des files de joie sui- 
9ant la cour, pour leur droit du mois de mai (3o juin 1540J. 

— 9^ Enquête faite à Angers\ etc. 1371. —• lo* Lois du duc/ié 
de' Milan. — *ii° Statuts de la ville de Rome , compilés par 
ordre du pape Paul If. — 12» et i3« Constitutions de Nahles 
et de Sicile, promulguées en 1221, 1490, iSoj, 1577, 1579, ^^^^* 
iSSpf i5o3 (une partie de ces pièces sont en italien, et accom- 
pagnées 'de la trad. en français).— 14* et i3^ U)is et disposi- 
tions en Espagne. — 16" Lois en PortugaL -- it* Assises de 
Jérusalem. — 18** Angleterre, 1161.— Les planches représen- 
tent: la 1"^ Des costumes de rujKans et de ribaudes, France, 
au xvi« siècle. — 2* Bouge hollandais (fin du 16* siècle).— 
3* Prostituée française^ époque des Valois, et 4* Mauvais lieu. 
France , époque de I.x>uis aIII. Elles n'ont rien de remar- 
quable. 





-..irurgieii en chef de Thopital 

Bordeaux, i85p, inS, 32 pp. — Cette brochure ren- 
ferme des détafls curieux. 

De la puberté chej la femme. Thèse, par Jean Bois- 
seul. Pans, 1828, in-4''. 

De la santé des gens mariés^ ou Physiologie de la 
génération de Vliomme et Vhygiène pnilosovnique du 
mariage, par le docteur Louis Serame. 3"^ édition. 
Paris, Savv, 18G7, 4"' édition, 1869, in- 18 Jésus, 
3ga pp., 3 fr. 

Dt la stérilité de V homme et de la femme et des 
\oyws d'y rcfnédierj par V. Mondât, raris, Migneret, 
■ — >^ m- 12. 



DE 421 

De la supériorité de la femme, Voiri Deciamatio de 
noàilitatey etc. 

De la syphilis. Fragment du (livre i*' du) poème de 
Frascator^ trad. car Barthéicmy. Texte lat. en regard. 
Paris, 1840, in-S de 8 pp. —Travail en vers différent 
du poôme intitulé : Sxp'nUSi également de Barthélémy. 

De la syphilis, avec quelques considérations sur les 
maladies des organes génitaux de fhomme et de la 
femme, par Bordère. Bordeaux, 1 847, in-8 de 3 feuilles. 

De la syphilis dans ses rapports avec la prostitution, 
par une commission composée de MM. Moriceau^ etc., 
et Baré, rapporteur. Impr. Mellinet, à Nantes, 1847, 
in*-8 de 44 pp. 

Nous ignorons si c'est la même composition que l'ouvrage 
•uivânt : De la syphilis dans ses rapports avec la prostitu- 
tion autorisée et clandestine, par une 00mm. composée de MM. 
Mabit, etc. , et Callocli, rapporteur. Nantes, Mellinet, i857 

(i85«J, in-«. 

I>e la syphilisation et de la contagion des Mcidenis 
secondaires de la syphilis. Communications à l'aca- 
démie nat. de médecine, par MM. Ricord, Bégin, Mal- 
gaigne, Vclpcau, Depaul, Gibert, I^neau, Larrey, 
Michel l^w, Gcrdy, Roux, etc. Paris, J.-B. Baillière, 
i853 (iSSa), in-8 de 24. feuilles 1/2, 5 fr. 

De futilité de la flagellation. Voir: De U8U fia- 
grorum, etc. 

De la vie privée des Romains, par d*Arnay. Lau- 
sanne, i7r)o,in-i2. — Scheible, 2 fr. 5o. — Des mœurs, 
dju luxe, du célibat, du mariage, des concubines et de 
la polygamie, etc. 

De la virilité, des causes de son déclin prématuré et 
instructions pour en obtenir le parfait retablissemeut, 
par J.-L. Curtis et Comp. 33^* édition. Paris, Char- 
pentier, 1847, in-i<> de (> feuilles. — Bruxelles^ 184g, 
in-8, lig. — 41°" édition, Paris, i85o, et 5ù"'* édition, 
Paris, i852, m- 12 de 7 feuilles 1/2, plus 45 fig. ana- 
tomiques. — Nous n'avons nulle connaissance d'autres 
éditions que celles-là; si l'auicur vit encore en 1871, 
il doit être au moins n sa centième. 

De Langres et Juliette d'Esté, anecdote française. 
Paris, Deschamps, 1771, in-12, fig. — Nyon, n* 8379. 



y /A- i'abnn Jci nniitf* de gor^te fattribui aJ kl 
' Imu, ù l'Bblx! de Ncuillv, à l-« Bello.igtttt«ts.- tel 
» açllus, i07J.(Desq. i& t.i. — Bruxelles, jû;;.!» 
tSolar, îo fr.J. — Parie, 1 677, tn- 1 2 rBy. -'î fr , lR 
1 iy,«n l8flo, t6fr.; ^Wr.'rt- 264= r^lchon, 11-i 
îî fr. ;- Celte idltiOB est suemeaKe 1' ■■" * "" 
i«» l'fMiV.'ï gèncrJux de Touftmae con,.~. „ 
AKm. <fM èpatii£ê etàt ta feorgs, et de tinu.^. 
< éatUt'jttf fmimef et dt» fitks). ~- BruicHt*. 
. »tia.t lOiïWid, sofr. — Gaird. Duqueane, i^, 
( 3 ft. -Paris, Iidiihay», i85H, m-,^ de i3o pp 
Jfcn "avec jtvom-rrO[w» (TcM. P. Lacroix, 3 fr. 

[ , ll.EiI loti Jouieui quu l*aalcu[' d^ ta tiail£ toii JbciimIU 1 
I W", 4nI Gcrlvaii haBflutltnntnl ni latin ; nuis, otiïliE qMi4 1 
I II plume oui Ji irucé ce Imc, un voit qoe c'ost l'uiiurt | 

■knnw qui uvttl dcrire. -qui Tiiail ua «ilmu dainnioMi 
, A'^m ttiunJs «0 faae. *-r«(s ont ridiciiUaee pccioue l'iiliili.i' 

■S'* iphums qu'il k ehoiii. Ane» peu «ualèi^ mtHatt latB 
I ^Dts de HAOrinBK qa il h iIodde, il kv^ûI ■ oxui on lin: 



, — ^ — . -.-..-„, ™ .T,«wir dicE diïEfiti» I 

HoiU'pcB i:iuilitéc«. I.trlide euivknt CD cal probsblemslit » f 
reimpiL-Mion UHgmeulée: 1)^ J'j^u/(^e,cApî /obî te rsislri. 

«nvwSiif l'a <rt urt dt M hïm leo «renipj, mr pop. i- | 

De l'antour, vt^. de Léon HébrjeH. Viâr.; iîid(qj-ii 

3e l'amour, pat Ji^ Stendhal [Henri Bey le). Paria, 1 
iSaa, [833, 1 vol. in-iî, cl, avec fraernenis inédiis. I 
Paris. 1853, .«54, tKSfi, rSSy, in-ia. ^Sewle édidui. 
complète ftugni. de pvSfni:Bs et de fragmenta enlicie- ' 
menr inédits. Paris, Michel l-évy, i»^, in-iS iésus 
375 pp., I Ir. 

Auteur paradoxal et oriEinal dans la forme. Bcyle a. dans 
vragw ni: sont pem cItj pas dune grande imporlaiice. 

De l'amour, chapitre extrait de la Physiologie dis 
passimis (ouvrage inédit); par L. dUauteeour, baron 
d'Audelange. Paris, impr. ^piou^^îUBs, tSSg, jn-g de+j 



Dïï. 4a3 

' De Vamoiir considéré dans les lois réeUes et dans 
les formes sociales de V union des sexes, par de Sénant* 
^ cour. Paris^ 1806, tn-8. Edition rare et ^recherchée. 
; Les suivantes ont subi des retranchements, bien qu'elle 
.' aient reçu des augmentations. — Paris, 1808^ in*8, 
' fig. (Claudin, en 1870, 8 fr.). — Paris. 1822, a vol. 
' in-î2. -" 4'"' édit., avec le thre modifié ainsi: De 
^ l'amour, considéré selon les lois premières et selon les 
I convenances des sociétés modernes, Paris^ Aboi Ledoux, 
1834, 2 vol. in-8. 




qui s'y rattachent en dehors des Idé^ répandues 
sacrées par les législateurs religieux et pohtiaues. La cau^ da 
divorce est plaldée avec talent. Le style est d'un étégonte sim- 
plicité, d'une fermeté virile, qualités qui n étaient pas loffisan- 
tes pour le rendre bien populaire; mais l'auteur creuse si pro- 
fonaément et si hardiment son sujet .qu'on peut ruconoaiu^e ^i^ 
lui Tun des précurseurs du socialisme, en fait de questions mo- 
ralea, bien entendu. 11 était pçmr te «urpUu oonira révelixton- 
naire, ot il avf {t été obli^ d'éniigrer. Voici U contenu de la- 4* éd^ 
tion seule complète, mais qui manque d'une tabje des matières; 
Tome 1* Pré/ace, page i. -r De» V ordre général^ p. 17. -r^ 
Des affections humaines, p. 21. — De l'amour, p. 3i. — Dm 
sentiment de l'amour, p. JS. — DesJîns de l'amour, p. 5i. •«- 
De la conservation des désirs^ p. 95. ~* De V amour consi' 
déré selon la différence des sexes^ p. 61. — D'un.' secrète i«i« 
mitié des sexeit p. 83. -« De l'amour selon les lieux ei seUm 
d'autres circonstances, P. 91. — De* rinjluencc de V dgc sur 
les penchants, p. gq — Des masp's austères^ p. 107. ^ De la 
continence et de là thàstéfé,»'^. 11b. ~ Mœurs Oi quelques 
peuples anciens, p. 1 29. — Du système nnoral consacré main- 
teniint, p. iSj. — Des' préventions relatives à l'amour y p. 145. 
— De la liberté sans Itct.'nee, p. 157.*- SI l' honneur dès fem- 
mes doit consister dans la 'chasteté^ p. 171. -♦- Des prérea: 
fions exclusives^ p. iHi.^ De la constance, p. 180*--*' De la 
pudeur, p. 201. —De la possession, p. 333 — De quelques 
difficultés, p. 239. — Des devoirs, p. 25i — Notes, pp. 273o35. 

ToKB 11: Du mariage, p. i. — Des liens regardés comme 
incestueux^ p. 109. — De la polygamie^ p. 117. ~- Du pat' 
tage et de l'illégitimité, p. 127. ^ De l'adultère, p. iS?.— 
Du viol. p. i.jo; — Des infractions directes à la loi des se- 
xes, p. I.S3. — De la diversité des opinions, p. 191. — Du 
soin de laisser ignorer à ten/ance ce qui concerne Vamour, 

fe sexe diffé- 
les enfants , 
^esprit des ro- 
mans, p. 225, — De certaines locutions, p. 227. — Dernières 
réjlexionty p. a3i. — Notés du tom, il^ de 941 * Is fin. 




424 D^ 




'espnt, 

ponse au Petit traité de l'amour des femmes pour les 
sots, de Champcenetz. 

De Vart d'aimer, traduit du latin d'Ovide. Voir: 
OVIDE ^ traductions françaises. 

De Vasnc doré. Voir : Apuleii metamorphoseon. 

De Vétat et gouvernement de mariage. Voir: De re 
uxoria libelli auo. 

De l'heur et malheur de mariage , etisemble les lois 
connubiales de Plutarque, trad. en franc., par J. de 
Marconville. Paris, i564 (Solar, 46 fr.), 1S71 (Nyon, 
n" 2389), 1373, 1578 (Leber, n° 2737). 1602, in-ia 
(Nodier, 35 fr.). — Consulter au sujet de cet ouvrage 
Du Roure, Analecta Biblion, iS3j, t. I., p. 445. 

De l'homme et de la femm^ considérés physiquement 
dans rétat de mariage , pai* de Lignac. Lille, 1772, 2 
vol. în-i2, li^ (Nyon, n** ^3^^)- — Lille, 1773, 1778, 
1779, 3 vol. m-i2, fig. — Pans, 1774, 3 vol. in-ia, 
fig. (Alvarès, en 1862, 7 fr. 5o). 

il parut une traduction de cet ouvrage en ail. , en 177a ; et 
en 1798, une traduction angl., imprimée sar le continent, fat 
saisie en Angleterre, à cause des gravures qu'elle renfermait. 

De l'homme et de la reproduction des différents in- 
dividus» par Panckoucke Paris, 1761, in-ia. — De- 
ncux; Nyon, n'' bt^bb: 

De Vhonneur des deux sexes, principes généraux 
sur différentes espèces de rapt, de séduction, de su- 
bornation et de violence ; par Menassier de TEstre. 
Paris, 1784, in-i-i. 

De l'onanisme et autres abus vénériens considérés 
dans leurs rapports avec la santé , par le D. L. De*- 
landes. Paris, Lelarge, 1834, 1 835, in-S de 36 feuilles, 
6 fr. 

De Vusa^e des romans, où l'on fait voir leur utilité 
et leurs différents caractères, avec mie Bibliothèque 
des romans, par Gordon de Percel (Lenglet-Dufresnoy). 
Amsterdam, 1734, 2 vol. in-12. 

L'iibbé I.£Ug\eVDutr<:snoy, ayant été réprimandé par les au- 



DE 425 

torités ecclésiastiques pour les opinions libres contenues dans 
cet ouvrage, fit paraître un 3* volume, qui les réprouve en ptr- 
lie: L'Histoire justifiée contre les romans, Âmst. 1735, in-ia 
(les trois volumes réunis, La Bédoyère, i3 fr.). — Le tome II 
contient la Bibliothèque des romans , c'est-à-dire , une table 
d'ouvrages présentant environ 3ooo titres, auxquels ils ne faut 

g as se ticr sans réserve , car souvent ils sont incorrectement 
)rmalés. — Le tome 1"* est plutôt un ouvrage philosophique 
qu'un ouvrage du bibliographie. Celle-ci sert seulement db 
prétexte pour renonciation d opinions libres et d'idées hardies. 
Ainsi, par exemple, dans les pages 30 à 44, il soutient qu*il est 
plus honorable de donner naissance a 40,000 hommes, en en 
faisant soi-nièmc deux par jour de i5 à 65 ans, que df'en dé- 
truire et faire détruire le même nombre par des gens stipendiés, 
des soudarts. — On remarque aussi ses réflexions sur les Aven- 
tures de la Madona et de François d'Assise; sur Aubigné et 
son histoire remplie d'obscénités ; sur la biblioth^ue d'un cu- 
rieux, composée seulement de livres sur Tlmmaculéc Concep- 
tion ; sur 1 Abbavc des Cornards, etc. Ce volume mérite d'être 
lu d'un bout à 1 autre par tout homme qui s'occupe de litté- 
rature. 

Del matrimonio, ragionamento d*un filosqfo mugeU 
lano. Parigi, 1762, in-4". — Deî matrimanio, discorsp 
delPAnt. Cocchi. Londra, 1762. — Risposta al ragio- 
namento del matrimonio d*unfilosofo mugeUano. Luca, 
1 763, in-4^ Cat. de M. B. D. C. (Potier, 1847), "" 538. 
— Kcrit élégant et estimé, dit Libri. 

De îtte venerea, historia et mysterium; auct. Ed. 
Mainwaring. Hamburg, 1675, in-8. 

De lue venereoj auct. E. Alberto. Altdorf, 170a, in-4«. ' 
De luis venerew antiquitate et origine; auct. Schrank. Mo- 

naclûi, i835, iu-8. 

De lupanaribus, auct. G. Bicken. HeidelberoK, 1674, 
in-4 . 

On peut voir, sur le môme sujet, dons le tome I*' du Traité 
de la police de Delamare, le livre III , qui traite des feamieB 
de mauvaise vie et des lieux de débauche; dans le Répert. dû 
Jurisprudence de Merlin, l'ariiclc Prostitution ; même article, 
par Fodcré, dans le Dictionnaire des sciences médicales, daas 
le Dict. de police j etc. 

De Maria, Scotorum regina totaoue ejus contra 
regem conjuratione, fœdo cum Bothuelio aaulterio^ne- 
faria in marituni crudclitate et rabie, horrcndo super 
et deterrimo ejusdem parricidiOy plena et tragica plane 
historia (par G. Buchanan). S. 1. n d. (Londres, 1572), 
pet. in-8 de 122 pp. — Sykes, i liv. i3 sh. 

Tome 11 54 



^ 



426 DE 

Traduction Française: Histoire de Marie, reime d'Ecosse, 
toufhant la conjuration faite contre le roi et fadultère com- 
mis arec le coinle de Bôtkwell. Trad. du latin de Buchanan 
fp. Camuz}. Edimbourg. Waltem, 1372, pet. îd-S (Veinant. 
ii5 fr. ; Mac-Carthy. 29 fr. ; De Burc, 90 fr. ). -~ Pour être com- 
plet on )oint à ce volume l'ouvrage suivant: L'Innocence de la 
très-illustre, très-chaste et débonnaire princesse, A/"« Marie 
(Marie Stuari), reyne d'Ecosse, oit sont réfutées les calomnies 
publiées par un livre divulffué en France, l'an 1572, ton- 
chant la mort du seign. Darley , son époux (attribué à BeN 
leforeMj. S. I. , 1572» in-S (Veinant, 139 fr. Renouard , 33 fr.;- 

De matrimonii sacramento^ auct. Rcv. P. Th. San- 
chez. Gênes (Madrid), 1602, in-fol. ; édition très-rare. 
On dit qu'il y a eu des retranchements dans toutes les 
éditions qui l'ont suivie. — Nuremberg, 1706, 3 part, 
in-fbl.; édition rare (Hérisson, n*" z-jt,). — Anvers, 
1707, 17 14, 3 part, in-fol (Renouard, 20 fr.). 

Sanchez traite en détail des matières obscènes peu utiles pour 
l'instruction de son lecteur; c'est dans la i*** partie, p. 141, 

aue se trouve, par exeinplc, le fameux examen de l'opération 
u Saint-Esprit. — L? Confèssionale de saint- Anton in, arche- 
vêque de Florence, souvent réimprimé , contient , au sujet du 
muriage, des détails dans le genre de ceux au* expose Sanchez. 
^\ji Bibliographe alsacien^ renferme (186S, p. 25o/ un arti- 
cle intitulé: T';i Sanche\ femelle, coni«acré à uo livre écrit par 
une dame et publié par la librairie protestante de M. Vomhoff. 
Cette brochure de 20 papes imprimée à Strasbourg par M. Chris- 
tnplie , a pour titre : 6ous la bénédiction du Seigneur. Aux 
personnes mariées. L'auteur est une dame, ancienne catholique 
devenue protestante; son mari n'a pas toujours rempli complète- 
ment ses devoirs conjugaux; elle disserte, pour l'édification des 
liJclcs, sur le sujet qui a iuspiré à Tissot un livre fort connu ; 
cette dissertation scabreuse est saupoudrée de textes bibliques. 
I.'iiutcur prétend « qiiMI serait à désirer que messieurs les pai^- 
■ tcurs voulussent bien joindre un exemplaire de ce traité aux 
«bibles de nuiriauc qu'ils donnent dans Ijurs paroisses. • — Les 
lêvélaiions inJisL'rètes de Madame*** sur les secrets de son mé- 
iMgr, sont suivies d une lettre d'un pastenr touchant les mêmes 
questions et d'un avis de Luther réglant les relations intimes des 
époux. 

/V morbis venercis; lib. IX: par J. Astruc. Parisiis, 
1740, 2 vol. in-4''. 

Traduit et augmenté par Janlt sous ce titre: Traité des ma- 
ladies vénériennes, d 'Astruc , 1740. 4. vol. in-ia; puis par le 
oSUbCQ chirurgicu Louis, eu 1777, 4 vol. io-ia. 

De morbo gallicn liber . Papiae, apud Bernhardinura 
de Burghofranco, i .^06; in-fol, — Slanuel. 



DE 417 

De morho gàlUcù omnia quip exstànt, Venetisè , 
1560-67, 2 vol. in-fol. — Recueil important tait par 
Aloysius Luisinus, réuniftsam la plupart des écrits de 
Widman, de Torella, de Leonicenus, de Grunpeck, 
de Pister, de Sterber, etc., sur les maladies syphili- 
tiques. 

Ce recueil a été rcfroduit, avec une préface de Tillustre Boer- 
haave, sous le titre de: Aphrodisiacus. si9e <te lue venerea. 
Lugduni-Batavorum, lyaH, 3 tomes in-foi. » avec pi. •— 11 faut y 
joindre une suite mise au jour par C. G. Gruner. Jena, 1789, 
in fd. ( Nyon, ^t7)t et 179a, in-8 ( SchciMe, en 16S4 j. 

De muUerunt organii generationi inservîentibus (par 
Régnier de Graaf). Lieycle, 1608-1673, 3 part. in-8. 

— Leber, ïo55. 

On joint à cet ouvrage : De virorum organit generationi 
inservîentibus (par le même), Leyde, 1668 « in-8, fig. — Ces 
deux traitJâ ont été trad. sous le titre: Histoire anatomique 
des parties génitales de Vhomme et de la femme, par Gratf, 
trad. en franc. Bille, 1609, in-8, iig. (Nyon , n® SgSa). 

De nuptiis, liber paradoxicus, auct. Steph. de Ma- 
Icscot. Basic, 157a, in-8 (B. de Grenoble, n" 6403). 

— Cailieau, â à 4 fr. 

De nymphofnania, par ï£. G. Bremer. 5ena, 1691, 
in-4''. 

De officia maritiy liber I; De ittstit. fcemin». Ubri III; 
De adolescent itm ac puellarum, liiri II ^ âuctore J.. L. 

Vivis Valcniino. Basic, s. d., in- 12. 

/V osculiSy aut. J. K. Hekelio% Lipsiei 1689» in-ii. 

— Bcarzi, n" 2820. 

De personis muïieribus apud Plauiuttï , âuctore E. 
Benoist. 1862, in-8. 

De Pierre Arétin, notice sur sa fottune^ etc. (par 
Peicnoi). Dijon, i836, in- 12, tiré à 100 exibmplalreft. 

— Solar, 7 fr. 

De près et de loiHy roman conjugal ; par Paul Lft- 

croix. I*aris, 1837, 2 vol. in-8. 

De profundis (Le) des amoureux. Pari», s. d. (com- 
racnccmcnt du Xvr sicclo), pet. in-8, goth.| 4 ff. — 
Nodier, n" 328. 

Réimprimé ù Chartres, tn i83i, à 5o exempt, et inséré dâht 



■^ 



41S DE 

le tome IV du recoell de M. de Montatgk» , p. 3o6-aio. 11 
crnnmm i 'e ainsi: 

Dedans le gpulfre ténébreux 
Où sont amoureux interdis , 
Piongi su- s. moy, pauvre amoureux, 
I^s, dui^uel lieu,' Je j^rofundiSy 
Clfimavt à celle c^ue faimef 
Par qui suis ainsi tonrmeitté: 
Elle m'y laisse en ceste flamme; 
Secours' n'ay nid, sinon ad te. 

De provinquitate matrimonium impediente régula 
(par Qiarles Butler). Oionii, i625, in-4'*. — Kéimpr. 
à Francfort, en 1Ô4?, avec le traité de Fr. Florens: De 
ttyptiis consobrinarum prohihitis aut premissis. 

De prostibulis vetentm, par Adrien Beverland. 

11 parait que ce livre a réellement existé , en manuscrit du 
moins, mais qu'il n'a pas été imprimé. Le manuscrit subsiste-t-il 
encore T On a prétendu que la substance de ce traité avait passé 
dans les commentaires d'une édition de Catulle que Vossius, 
paient de Bâverbnd. publia à Londres, eu 1680; c*est une 
erreur. Peut-être \'o65ius, après avoir utilisé les recherches spé- 
ciales de Beverland, a-t-il reculé devant l'impression. Quant au 
pomographe hollandais, il e^t fort connu grâce à son traité: 
Peccatum ori^inaie (Voir ce titre}, traite dont une imitation 
publiée en langue française, U siècle dernier,, a été réimprimée 
en Belgique, en 186S: elle est accompagnée d'une notice sur la 
vie et les écrits de Beverland. 

De pudicitia conjugali et virginale, auct. Ânt. Bon- 
finio. Basilex^ 1^72, in-8. 

De quelle maladie est mort François /*', par M. Cul- 
lerjer, chirurgien de l'hôpital du* Midi ( Extr. de la 
Ga:^. hebd. de méd. et de cliir.). Paris, V. Masson, 
i856, in-8 de 16 pp. 

L'auteur, faisant abstraction des rumeurs historiques, est 
convaincu que François l"" avait, dès longtemps avant sa mort, 
une affection des voies urinaires avec abcès dans les environs 
du canal de l'urèlrc. 

De re uxoria^ Hbri duo, autore Francisco Barbaro. 
(Paris) i5i3, i5i4. in-4''. Réimpr. plusieurs fois. — 
Biblioth. de Grenoble, n** ioq83. 

Cet ouvrage a été traduit en français et en ital. sous les ti- 
tres suivants: François Barbare vénitien^ De l'état et gouver- 
nement de mariage, trad. du latin par Martin Du Pin. Lyon, 
1537, in-i6. Paris, i56o, in-16. Traduction plus rare que fori- 
final latin. — Estât du mariage^ trad. du latin par CL Jolv. 



DE 429 

Paris, 1667, in-i2. ~ Il y a aussi une traduction en italien , 
intitulée : Prudentissimi et gravi documenti circa la elettion 
délia moglic , da Francesco Barbaro, gentiihuomo Venitiano, 
nnovamente dal latino tradotti per Alberto L0IH0 Ferrarese. 
Vincgia, 1348, in-8. Plusieurs fuis réimprimée (Nyon, n<^ 4060}. 
Entre autres singularités, on remarque la répugnance de l'au- 
teur pour les femmes de petite taille : Le donne di statura pic- 
ciola esser più tosto atte ail' ufficio di concubina che di 
moglie. 

De regno vulvarum. 

Violente satire, écrite vers i56i , à une époque où diverses 




François Hotmann. On ne retrouve pas 
plaires de cet écrit, dont divers auteurs ( notamment C. F. 
rloegel , dans son Histoire (en allemand) de la littérature co- 
miquej tome 11, pag. 494^ ont cité quelques vers. 11 suffira de 
transcrire les quatre premiers: 

Vulva régit Scotosfi); hseres tcnct illa Britannos(3) 
Flandros et Batavos nunc noiha vulva régit (3) 

Vulva régit populos, quos signal Gallia porlu (4) 
Et fortes Gallos Itala vuWa régit (3). 

(i) Marie Stuart. (2) Elisabeth^ reine d'Angleterre. (3}A/<ir- 
guerite^ fille naturelle de l'empereur Charles-Ouint, duchesse 
de Parme. (4) Catherine d'Autriche^ sœur de CharleS'Quint, 
veuve de Jean lU, roi de Portugal et régente pendant Ta mi- 
norité de son fils Sébastien, (b) Catherine de Médicis, 

De ritu nuptiarum liber singularis^ ejusdem de jure 
connubiorum liberalter, par B. Brisson. Parisiis, ID64, 
in-4*'. — Auvillain, en ioô5, n** i5i. 

De stolatœ virginitatis jure lucubratio academica, 
auct. H. Beverlando. Lugcf.-Batav., i68o, pet. in-8. — 
Renouard, 26 fr. — Voir David Clément, Bibliothèque 
curieuse, tome lil. p. 270. 

De tout un peu, ou les Amusements de la camvagm 
(nouvelles). Paris, Lesclapart, 1766, 2 vol. in- 12 (Nyon, 
n" 991 5). — Toulouse, 1776, 2 part, en i vol., in- 12 
(Claûdin, i865, 2 fr. 5o). 

De tribus fugiendis^ ventre, pluma et venere, Uhelli 
très, multis probalorum authorum sententiis et exem- 
plis referti ; authore Guillerm. de Mara. Paris, H. Es- 
tienne, s. d., in-4*'. Singulier et rare. — Un amat. de 
N...., n" H43. 




43o DE 

lyun valet et de la dame au baron, conte du XFV* 
ftiècle, publ. d'après le manuscrit (pastiche fort habile 
de M. Kichelet, en vers de huit syTl.). Paris, ^mpr. au 
Mans), 1829, in 8 de 8 fT., tiré à 100 ex. 

Ifune fenêtre à Vautre, vaud. en un acte ; par Rai- 
iDond Deslandes (\'ariétés). Paris, 1854, in-i2« 

D'une pugnition divinement envoyée aux hommes et 
aux femmes pour leurs paillardises et incontinences 
désordonnées, en 1493, avec notes amples, etc.; par P. 
Stcphen Baliger (comp. par Peignot). A Naples et en 
France (Paris^ Tech.), i836, pet. in-8 de 7D pages.— 
Du Roure, 6 fr. ; Solar, 5 fr. 

De usu flagrorum. Voir: Tractatusde usu flagrorum. 

De virginitatis custodia, stuvri vindicta, uxorum in 
viros pietate et perfidia, etc., libri quatuor, J. Gastio 
autore. Basile^e, i543, 1344, pet. in-8 ^Nodier, 3i fr.; 
B. de Grenoble, n® 32 11). — Dissertation moitié sé- 
rieuse, moitié facétieuse. 

Le même auteur, Jean Gast, a publié un livre intitulé : Con- 
vivalium scrmomtm liber ^ etc. Bâle, 1542, in-8; c*mt un re- 
cueil d^anecdotes; la 3' édition, qui a été augmentée d*un se- 
cond et d'un 3* livre, a paru en i54'3, mais réditJeur annonce 
qn'on y a fait disparaître les passages licencieux, de sorte que 
les deux premières, datées de 1542 et t543, sont seales recher- 
chées (env. 8 à 10 fr.). 

De virginitatis jure tractatus, novus et jucundus, 
auct. Henr. Kornmanno. Francfort, 161 o, in- 12. — 
Virginopoli, 1731, in- 16 (Auvillain, n° i66). 

De virginitatis notis, graviditate et partu^ auctore 
Séverine Pinaeo; accedunt: i" Ludov. Bonaciolus: De 
formatione fœtus ^ 2" Félix Platerus : De origine par- 
tium earumque in utero conformatione ; 3° Petrus 
Gassendi • De septo cordis perifio; 4° Melchior Sebi- 
zîus: De notis virginitatis, cum indic. Amsterdam, 
166 3, in-i2, front., plusieurs planches anatomîques, 
dans le texte ou pliées, grav. sur bois. — Techener, en 
1864, 34 f r ; Auvillain, n** 274. 

Ouvrage contenant des détails intéressants sur certaines ques- 
tions physiologiques , délicates et souvent controversées même 
parmi les anatomistes et les médecins les plus distingués. 

Se vérin Pineau , dont le nom ouvre ce recueil, était né à 
Chartres; il avait d'abord écrit en français le Traité sur la 
virginité, que nous citons plus haut, mais des motifs de dé- 



DE — BEBAT 4:^1 

cencc rcQgagùrcnt à le traduire es latia pour le fairo imprimer. 
Il mourut à Paris en 1619. La 1^ édition de son traité iatio a 
paru à Lcydc en lôSg (ibio, 1641), in-i2 fîg. (Âuvillain, 373). 
-' Luigi Bonaccioli vivait à Fcrrarc dans la i'" partie du 10* 
siècle; il fit une étude particulière des organes génitaux de la 
femme, et des accidents auxquels elle est exposé dans Tétat de 
grossesse. Ses prescriptions hygiéniques sont encore consultées 
avec fruit. — Félix Pfater, quoique né à Bâlc en i536, se fit re- 
cevoir médecin à Montpellier en i556, et mourut en 1610. — Le 
célèbre Pierre Gassendi est beaucoup plus connu comme philo- 
sophe et astronome que comme anatomiste. Né à Champtcrcier, 
près Digne, le 23 janvier iSg?, il professoit la philosophie i 
Aix en 1616, et étudia Panatomie avec Peiresc, maie il ne sui- 
vit pas la carrière médicale. 11 entra dans les ordres, et mourut 
à Paris le 9 novembre i655. — Enfin Melchior Sebizius. né en 
i5i8, mort en 1674, était chanoine à Strasbourg , où il ensei- 
gnait la médecine. {Bullet. duBiblioph., 1864, p. 855) 

De voluptate et vero bono libri très, par Laur. Valla. 
Parisiis, i5ia, in-4'* de loo ff. 

Ouvrage écrit en forme de dialogues . entre Léonard Arétin, 
Ant. Panormitain, etc. , et dans lequel l'auteur fait tenir à Mt 
interlocuteurs les plus licencieux propos sur la fornication, l'a- 
dultère et sur toutes les jouissances. Cependant ce fut un moine, 
(juillaume Petit, confesseur du roi, qui remit pour l'imprimer 
la copie de ce volume à Josse Bade. le typographe parisien ; ce 
dernier l'affirme dans une lettre justificative placée en tèto du 
volume. 

DKADDÉ (Edouard), aut. dramat. , né vers 1810, 
signe SCS pièces du nom de SAINT-YVES. Voir ce nom. 

Débardeur (Le) (roman) ; par Max. Perrin. Paris, de 
Potter, 11S46. 2 vol. in-8. — Edition illustrée chez 
Lécrivain et Toubon, 1860, 5o cent. 

Débardeur (Le)^ par Maur. AUioy. Paris, Aubcrt, 
i85oy in-4° de 16 pp. à 2 col., avec dess. de Gavarni. 

Débat (U) d'amour. Voir: MARGUERITE DE 
VALOIS. 

Débat des deux gentilshommes espagnols sur lefùlct 
d* amour. Voir: Question de amor. 

Débat (Le) de deux dames sur le passetemps de la 
chasse^ des chiens et oyscaulx, psir Gu\\\. Crétin. Paris, 
J.. Longos, i526, in-8 goth., fig. sur bois. — Paris^ 
1^28, petit in-8 goth. de 52 fl'., tig. sur boi8(La Vaî- 
11 ère, n" 2937, 4 fr. 5o). — A la suite du Débat se 
trouve le Le Loyer des folles amours. 



4Sa DÉBAT 

Dii^ (Lt) de deux damoysetlits , l'uni 

N(^ynl tl l'autre la Tannée. S. 1. n, d., i 
sp El'. — 11 y «□ H Jeux £diii<jns dtfl'. tri» 
CWTimc l'tutre. 

Flto de Vf» gn huiliins. tommcDvnit ainsi : 
Mc> damei, j'ipporte Douvctlce 
De deui isDiiaei Eointtes et belle» 
M\. en iSi5, une Himpresaion auamCOUlMUVi 



uini Hmnc ai d'airtm podries du lï* il^ 
— ' — -'-iuii pot là 



«miâ^! 



(|ur de Bock}. Pua, F. DûJol. io-g ^Tethenir. 
_ _. .,»_. ^ YU A saint Hannc est uMpI 



«rw^ >fc fiatiirr n de Itmessc : Complainle de trot '** 
harlé, etc. l^ Débat da deax datnojirfles a i^6 *iuiltSB- 
BdAiit f^-unnpltt, ullr^-rafred dam le Recueil di M. « 
' MonniKtan , tom, Y. pas, i^. — Cn matiUBcrit ««cicn deo 
'jâetil ouvrage éith InriiuTi dun le catal. Oaîgnat: i>ia((ww M- 
m rfKT iniani eic.; le mèioe namuicrlr ('eat revesdflik 
«WieLsiValitàniaoule titrei £»»« m/fw i<»iix oLmn, «B 
"- ' - ■ - ,1 aoanaUa l'aile U Noife et l* 



M 1e<n 1^1 ominie on poanuh le crt^m. U « 

nuiint dam une eunpêe— -"■" ■' — •* 

émle, uiu en iAtt lu. E 

lier ai:cowU, muis qui est loin d'elle, et doni elle Ignaie la dn- 



appon deux g and- 

ITI e du Jardin de pla i 
e de Franco si' ce q 



Débat de foie t d am 

D bai Le d la da • 

i T de. ■> 1 d (Par i 

n 4 eo ] ■ 



Débal 'Le) de la damoiselle et de la bourf;eoi 



DÉBAT 433 

nouvellement iinprimé, très-bon et Joieulx. Opuscule 
Se en vers, de lo ft.^ in-4''. Sans date (QgongnjB^ n"6^4). 
h — Réimprimé dans le tome V du Recueil de M. de 
s Montai^on, pp. 5-33. — Dialogue en strophes de la 

fin du A.V* siècle et qui se trouve aussi souple nom de 

L'Echiquier d'amour. 

Débat (Le) de la nourisse et de la chambrière, S. l. 
n. d., in-j.*' de 8 pp. — Réimpr. dans le 2* vol. de 
V Ancien théâtre français, publié par Jannet. 

Débat (Le) de Vhomme et de la femme, fait et com- 
posé par frère Guillaume Alexis. Paris^ Jehan Tre- 
perel, 1493, in-4" «oth. de 6 ff. (Heber» 3 liv. 3 sh*; 
48 fr. en '1824). — Il y a plusieurs éditions anciennes. 

Cet opuscule a été réimprimé dans le 3* volume des Jofeur 
seteif émtés par M. Techeoer» et dans U l*' volume des an- 
ciennes poésies françoises t rccticinies par M. A. de Montai- 
glon. C'est une série de Quatrains dans lesquels V homme ex- 
prime des reproches que fa femme relève vfvcmeat. Citons uns 
de ces attaques et la réponse : 

Quant jenne pigeon femme englua, 
Elle le fait devenir grue 
Et croire impoesibilia ; 
Bienheureux est qui rien n'y a. 

Il ne luy fault une massue; 
Fut un nomme en beste vestac 
Qu'une femme ue roestria; 
Malheureux est qui rien n*y a. 

Débat {Le) de l'homme marié et de l'homme non 
marié, avec le plaintif amoureux (en vers). S. 1. n. d. 
(conimenceiuent du XVr siècle), pet. in-S goth. (Ma- 
nuel, U, 547). 

Cette pièce est sans doute la même que celle qui est repro- 
duite dans le Recueil de M. de Mootaiglon: Le Débat du ma- 
rié et du non mariée débat en strophes, dans lequel It non ma- 
rié so laisse convaincre, et qui a été reproduit d'un raânoacrit, 
fond français, u^ i66i| de la B. Impériale. 

Débat (Le) de Vyver et de l'esté avec Vestat pré- 
sent de Vhomme, et plusieurs aultres joycusetez. Item 
pour congnoistre unj» bon chevalier, les conditions et 
taches qu'il doit avoir devant qu'il soit bon. Ensemble 
un sermon joyeux d'ung depuceleur de nourrices. 
Goth., s. d, [Manuel, U, 347). — Réirapr. par Silvestrc, 
en i83'2, et par Montaiglon dans le Recueil des an- 
ciennes poésies. 

Tome II 55 



434 DÉBAT — DÉBAUCHES 

Débat (Le) de nature et de jeunesse^ en douzains 
alternes. Pièces réimpr. dans le Recueil de Montaiglon, 
111, 84-96. 

Débat {Le) des lavandières. Voir: Le Quaquet des 
lavandières. 

Débat (Le) des deux sœurs disputant d'amours. — 
Çy finist le débat de deux seurs. . . trcs-utille et prouf- 
titable pour instruire jeunes tilles à marier. Paris, Den. 
Janot, pet. in-8 goth. de 20 fF. 

Jolie pîàce en vers de 8 syllabes, écrite oar un pofite qui ap- 
partenait à la cour poétique "de Charles d'Orléans, M. de Mon- 
taiglon la reproduit dans son Recueil (tome IX, pp. 92-147), et 
donne les variantes que présente iin manuscrit de la' Biblioth. 
impériale. 

Débat (Le) du vieux et du jeune (en vers de 8 syl- 
labes). S. 1. n. d. (Paris, J. Trepperel, v. iSooX in-^.** 
f;oth. de 8 fF. (Crozet, 36 fr.). — Une autre édition de 
a môme époque est en 6 ff., fig. sur bois (De Bure, 
52 fr.). — Il y a aussi de cet opuscule deux éditions 
in-8 gothique. 

Cet opuscule, œuvre d'un poète normand de la cour de Char- 
les d'Orléans, est en strophes de 12 vers. Il a été reproduit dans 
le Recueil de M. de Montaidon (tom. IX, pp. 216-237) d'après 
les manuscrits de la Biblioth. impériale. 

Débat (Cy commence le) du jeune et du vieulx amou- 
reux. S. 1. n. d. (Paris, vers i5oo) in-4" de 6 tf. — 
Trois autres éditions anciennes sont 10-4** ou în-8 de 
12 ff. ou de 10 ff. Les prix varient de 3o à i5o fr. 

Cette pièce n'est pas la même que le Débat du vieux et dn 
jeune; elle est réimprimée dans le Recueil de poésies fran- 
çoiseSj tom. VU, pp. 211-224. 

Débats (Les) et facétieuses rencontres de Gringalet 
et de Guillot-Gorgeu , son maistre. Troyes, Audot, 
1682, 1687, in-i2. — Rouen, s. d., 1709, lySS, in-12. 
— Leber, n" 2ai3; Aubry, en 1862, 7 fr. — Facétie 
réimpr. dans le tome XVI des Joyeusete:^ et conte- 
nant 58 pp. 

Débauchées (The), or the Jesuit caught, a comedy 
(by H. Fielding), acted at the Royal théâtre in Drurj'- 
Lane. London, 1732, in-12. — Boulard, t. V, n** 1790. 

Débauches (Les) du clergé et les persécutions reli- 



DEBA.Y - DECAMERON 435 

gieuscSf par un avocat à la cour royale. Paris, impr. 

Baudoin, 18 34, in-8 de 3 2 pages. 

HEBAY (A.), coniemp. Voir: Histoire naturelle de 
Vhomme et de la femme — Hygièfie des plaisirs — 
Hygiène et physiol. du mariage — Hygiène générale. 
De la beauté — LaU de Corinthe — les Nœuds indis- 
solubles — Nuits corinthiennes — les Parfums de la 
toilette — Philoso'chie du mariage — Physiologie des 
perfections j etc. de la femme — la Vénus physique. 

Débordement {Le) de la prostitution à Marseille, par 
H. Bondilh. Marseille, impr. Samat, 1867, in-8, i3pp. 

DEBRAUX (P.-Emile), né en 1798, dans le dép. de 
la Meuse, m. en i83i: Chansonnettes et poésies U- 
gères — Chansons complètes — Chansons gaillardes 
et politiques — Chansons nationales et autres — Chan- 
sons nouvelles — le Nouvel enfant de la goguette. . 

DEi^REYNE (P.-J.-C), médecin français, trappiste, 
né à Dunkerqne en 1 786. Ses ouvrages tiennent à la 
fois à la science et à la théologie. Voir: Mcechialo- 
giCj etc. 

Début {Le), ou les Premières aventures du cheva- 
lier dc*^*. Paris, Rozet, 1770, 2 part, en i vol, in-ia. 
— Nyon, n" 9317. 

Décaméron (Le) anglais^ ou Recueil des plus jolis 
contes, traduits de Panglais; par M°" Marie Wouters 
(bœur de M"'* de Wasse). Londres et Paris, 1783, 6 
part, en i vol. pet. in-12. — Aubry, en x866, î8 fr. 

Décaméron (Le) des bonnes getis, parle marquis de 
Poudras (en prosej. Paris, Amyot, 1843, in-8 de 24 
feuilles 3/4, 7 fr. 00. 

Décaméron (Le) français, par d'Ussieux. Paris, Nyon, 
1783, 2 vol. in-8, tig. de Caresme, Eiden, Martini. — 
Radziwill, n** 1026; catal. Pixerécourt, p. 190. — Nou- 
velles historiques. 

Décaméron français, nouvelles historiques et contes 
moraux , par Lombard de Langres; Paris, Selligue, 
1828, 2 vol. in-8. 

14 Nouvelles (trançaise, américaine, flamande, allemande, etc.) 
occupant dix iournûcs. L'auteur avoue lui-même dans sa préface 



43Ô DECAMERONE 

que cet ouvrage, malgré sou titre , n'a rien de commun avec le 
Décaméron de Boccacc. 

Decamerone (//), di M. Gio. Boccaccio. S. 1. (Venise), 
Chr, Valdarfer, 147I1 in-fol.; i" édition connue ae 
cet ouvrage; l'exemplaire du duc de Roxburghe (qui 
rivait pavé 2 3,?9G fr.) a été adjugé au marquis de 
Blandforu 2, 200 liv. (3ô^5oo fr.); plus tard, le marçiuis 
revendit ses livres et l'exemplaire fut cette fois adjugé 
à lord Spencer pour 918 liv. sterl. 

Mantoue, 1472 ; Milan, 147Ô; Bologne, 1476 (de Gaignat, 
I60 fr.); Vicence, 1478; Venise, 1481, 1484, 148a ( Libri, Ho 
(t.)<, 149s, 1498, in fol. ; édit. très-rares. — S. 1. n. d. f impr. à 
Florence, par les religieuses du couvent de Ripoli, v. i4;S3), 
in fol. Le texte de cette édit. est très-estimé. On n'en connaît 
qae 3 exempl.; celui de lord Spencer, celui du prince Corsini 
à Rome et celui de Libri, vendu (en 1847), 1600 fr. Le moine 
Savonarola, ardent républicain, ordonna, quelques anné^ après 
son impression, des visites domiciliaires pour détruire les fiiâu- 
vais livres et les pcintuics trop libres. Les historiens racon- 
tent qu on livra aux flammes, à plusieurs 1 éprises , un nombre 
très-considérable de livres imprimés et de manuscrits d'un très- 
grand prix, ainsi que lus peintures et sculptures les plus pré- 
cieuses. — Ed. con trc novelle aggiunte. Firenze, Giunta, i5i6, 
in-4*' avec fig s. b. fort curieuses, accompagnant chaque conte, et 




un 

ne 

dans la chambre à côté, a laissé la planche inachevée.' Edition 

très-rare, très-belle , et dans laquelle a paru pour la première 

fois, la Novella del grosso legnaiolo. Libri, 635 fr. 

Les éditions Italiennes du Décaméron sont tellement nombreu- 
ses et si bien décrites par De Bure , n^s 3654 ^ 367Ô, par le 
Manuel (U, 994 à 1008}, et par Passano (7 Novellieri in pr., 
pp. 46 à 87), que nous ne saurions mieux faire que de ren- 
voyer le lecteur à ces ouvrages. Nous nous contenterons seu- 
lement d'ajouter ici un petit nombre d'observations sur quel- 
qnes-nnes de ces réimpressions:— L'édition de Venise, Aide, 
i522, pet. in-4 de 317 ff. , est à la fois belle, correcte, complète, 
rare et recherchée (La Vallière, 73 fr. ; Bearzi, n® 2770, 520 frj. 

— Florence, Hcr. di F. Giunta, 1527, pet. în-4 (Vendu en An- 
gleterre. Roxburghe, 29 liv. st. ; Gaignat. 63o tr.; D. Gardner, 
u I,ondres, en i85^, 32 liv. : ( B. imp. Y 2983 ; N}X>n, 10600). 
Une contrefaçon de celte édition a été faite à Venise en 1729. 
Le meilleur moyen de la reconnaitre est d'observer les a , qui, 
dans Tédition originale, ont la tcte en pointe. Cette contrefaçon, 
également rare et recherchée, s'est vendue La Bédoyère, 100 fr. 

— Corr. da Ant. Bruccioli. Venise, Giolito, i538, i542, 1546 
(B. de Grenoble, i7655; Nyon, 10604;, 1548 et i552, in-4*, et 
i55o, i55a, pet. in-8 avec un portrait de Boccace en médaillon 
çt de jolies gravures sur bois ( Nyon, io6o3; Gancla, 40 fr. ; 



DECAMERONE 487 

Solar, 36 fr. ). 11 y a deux éditions bous la date de 1543 par te 
hièmu imprimeur ; l'une est en caract. ronds et l'autre en lettre» 
italiques. On sait que les imprcRsionn de Giolito sont très- 
recherchées aujourd'hui. — L'édition d'Amsterdam ( EI2. , & lu 
Splièrc }, i663, pet. in-13 ( B. Imp. Y 2 (^5 ; B. de Grenoble, 
176^6)^ se vend généralement de 5o A lob'fr., à cause de l'es- 
time que l'on fait de toutes les productions de ces éditeurs, parce 
qu'on les suppose toujours intégrales ot jamais châtrées , qua- 
lité qui u'empéche pas qu'elles ne soient souvent assez incor- 
rectes. — con la vitadi G. Boccaccio, Londra (Paris). 1757, 
5 vol. in-8, ornée de m grav. et autant de culs de lampes 
(Pixerécourl, 96 (r. ; (B. Imp. ¥3996; Fontaine, en «870, i3o 
fr.J. — Londia (Livournc) 1780 , 4 vol. in-8 portr. Excellente 
édition, duc aux soins de G. Poggiali, on assure que dans les 
4. vol., il n'y a qu'une soûle faute d'impression. — Florence, 
Molini, 1830, 1827, petit in- 12 très-allongé, avec un front, gravé. 

— Londres, Pickering, 1825, 3 vol. pet. in-8 avec un portr. et 
10 loi. vignettes grav. par Fox, d'aprè» Stotliard « de ao à -30 
fr. (on vendait les grav. séparcment 1 livre st. et jusqu'à 3 liv. 
en pup. de chine). 

Vincent Brugiantino, gentilhomme Kerrarais du i5* siècle, 
cul la fantaisie de mettre en vers le Décuméron de Boccace ; 
son ouvrage est intitulé : Ia^ Cento Not^elle di G. BoccacciOf 
ridotte in ottava rima, Venise, Marcolini, i554, in-4* à 3 col., 
lettres ital. , tig. en bois (Libri, 100 fr. ). Le mérite de cette 
traducticm ne répond nullement à la valeur qu'elle a acquise 
dans le commerce; mais elle est très-rare, et elle n'a jamais 
été réimprimée. 

Traduction» Françaises 

Boccace des cent nouvelles , ou le livre Deccmmrone^ autre- 
ment surnommé le prince Galliot^ etc., trad. en franc, par 
Laurcns du Premicr-Faict. Paris, Verard, 1485, in-fol. goth. à 
3 col. — Paris. Vérard, s. d , in-ibl. goth. à 3 col. , fig. en b. 
(La Vallière .36o ir.j Mac-Carthy, 1020 fr.; Galitzin, 1099 fr.). 

— Le Livre Cam^ron, autrement surnomme le prince Galliot, 
qui contient cent nonvelles racompt^es en dix jours par sept 
femmes et trois Jouvenceaulx ^ etc.; trad. par Laurcns cm 
*Prcniier-Faict. Paris, V* Michel Lcnoir, i53i, pet. in-fol. goth. 
à 3 col. de sSK pp. , }olies fig. sur bois, et grandes lettres or- 
nées (La Vallière, 10 fr.; Crozet, 80 fr.). ~ Il y a en encore 
plusieurs réimpresisiona de cette traduction, qui n est pas fidèle 
et qui, en effet, ne saurait l'être, puisqu'elle a été faite sur une 
version latine de l'ouvragie de Boccace. Les dernières dditioDs 
de cette traduction (i334, i337, i54o, 1541 , etc. ) sont simple- 
ment intitulée: Le Caméron^ ce qui atteste l'ignorance de ceux 
qui présidaient à leur impressit)n. 

Ij* Décaméron, ou le Prince Galliot , trad. de IMtalîcn par 
ordre de Marguerite, reine de Navarre, par Ant. Le Maçon. 
Paris, Est. Roffet. i545 (I>ntay, 3o fr.; Bertin, 180 fr; Potier, 
en 1870, n* i5o5, 000 fr.,^ in-fol. avec Hg. s. b. en tète de cha- 



438 DËCAMERONË 

que ■)i)urnéc. — Paris, i54^, i55i, i535, i536, iSôg, 1572, 1578, 
079, 3 tutu. pet. iu-8, tig. s. b. de Salomon Bernard, dit le 
Petit Bernard. — I -von, i35i, \bb2 (Xodier, i25 fr.J. i358,i36o. 
i58o, 1397, pet. iii-s, fig. s. b. (Veinant, 3o tr). — Rouen et 
Paris, 1643, 1662, 1670, 2 tom. pet. in-8 ( Crozet, 10 fr. ; B. de 
Grenoble, n" lyôbh). — Rotterdam, 1397, 2 tom. pet. in-8. fîg- 
s. b.). — Toutes ces anciennes éditions de la traduction d'Ant. 
Le Niaçon sont entières, c'est un avantage que n'ont pas les 
éditions plus récentes. La traduction en elle-même est spiri- 
tuelle, assez exacte , et estimée de ceux qui aiment Tancien 
français. 

Contes et nouvelles de Boccace, trad. libre, accommodée au 
goût de ce temps. Amst. , Gallet, 1697, 2 vo!. pet. in-8, fie. à 
mi-page de Romain de Hooge (Pixerécourt, 57 fr.; Nodier, wMr.: 
Leber, n" 2.347; B. Imp. Y2Toai.); Amst., 1699 (Solar, 100 fr.}, 
f!ol. , Ï702, mêmes ng. ( Du Roure , 38 fr. ; Nyon T0C18); 
Col. 1712 (Scheible, 12 fr.j; Col.^ 1732, 2 vol. fig. fCh^eau, 
n®98i.); La Haye, 1733, 2 vol. m-12 fB. de Grcnob'e, 17659J; 
La Haye, 1773 , 2 vol. in-!2 fAlvarès, en juin i858, 5 fr.). 

Le Décaméron^ (trad. d'Ant. 1^ Maçon). Ixndres (Paris), 
1737, 3 vol. m-8, avec les Hg. et les vign. qui ont servi pour 
1 édition du texte italien sous la même date. Vendu, avec les fig. 
libres, 38o fr., Solar, n9 2070; et 200 fr. Pixerécourt. 11 faut, pnar 
que les tig. soient complètes; 3 frontispices, i portr. iio fig. et 
Q7 culs de lampe d'après Gravelot, Boucher, et Eisen ; plus 30 
planches et un front, libres, formant une suite intitula : Es- 
tampes ifalantes (Cailhava, 77 fr.j; total, 137 pi. et 97 cals de 
lampe. 11 en existe une copie très-bien faite, od les figures sont 
reloLirnécs et ont un encadrement orné de feuillages. On en re- 
connaît le premier tirage à ce que le frontispice est avant la 
lettre, et ne porte l'indication ni de Estampes galantes de Boc- 
çace^ ni de Londres. 11 a été fuit plusieurs tirages de l'édition 
italienne de 1737. Le premier, dont les épreuves sont les plus 
belles et où les planches sont quelquefois marquées au dos avec 
un paraphe incliné, est le plus recherché. Il existe des gravures 
avant le nom des artistes. Les épreuves de la traduction fran- 
çaise, surtout celles des culs de lampe sont moins belles; ces 
culs de lampe sont même plusieurs fois répétés et ne sont pas 
placés aux mêmes endroits que dans Tédition originale. — La fi- 
gure qui appartient à la première nouvelle de la 8* journée est 
diUércute dans l'édition française de celle de l'édition italienne. 

La traduction de I^ Maçon a été remise en français moderne 
par l'abbé Sabatier, de (Castres. Elle est intitulée quelquefois : 
Contes de Boccace ^ et d'autre fois: Le Décaméron^ ou les Dix 
journées feulantes. Elle a eu de très-nombreuses éditions, pres- 
que toutes de Paris (on joint dans celles en 10 volumes les fi- 
gures d'Eisen et de Gravelot): 1777, 1779, 1783, 1791 en 10 
volumes in-8, on in 12 (Solar, 200 fr. ; Barraud, en 1870, 80 
fr.); 1801, II vol in-8; — Nouv. édit. rev., etc., par Christian, 
Paris, 1842, un vol. in-12, 3 fr. 3o ; réimprimé souvent, soit 
dans le format in-12, soit dans le format in-4 à 3 col., illustré. 



DECAMERONb: 439 

» La trad. de Sabatier, ent augmentée de contes eu vers imi- 
tés de Boccacc, de notes historiques sur les personnages mis en 
scène, etc. 

Nouvelles de J. Boccace^ trad, libre, avec la Vie de Boccace 
etc., par J.-B. Mirabeau (ou Mirabaud ). Paris, 1803, 4 vol, 
in-8, avec jolies fig. d'après Marinier, grav. sous la direcliou de 
Ponce ( Potier, 2.4. fr. ; Fontaine, en 1870, 3o fr.). K<îimpriraé 
en i8o3, en 8 vol. in-12 , avec les fig. de MarilUer (Schcible , 
16 fr.). 

Contes de Boccacc , trad. par Rastoin-Breraond , avec une 
Notice sur la vie et sur les ousTages de l'auteur. Paris, 18 35, 3 
vol. in-8, avec 22 fig. (Van den Zande, n® 3210}. A été rcpu- 
bliiîe, toujours en 2 vol. in-8, en i838, en 1843, en 1848. 

Contes de Boccace, trad. de l'ital. et préc. d'une Notice his- 
toriaiic par A. Barbier. Paris, iK.0, l><^6, 1847, B''- '"'S, avec 
130 fig. dans le texte et 32 vign. par T. Johannot, Baron, Nan- 
teuil, etc. -— La Bédoyère, 10 fr. 5o; Fontaine, i5 fr. 

On connaît le sujet du Docaméron. Pendant la peste qui eut lieu 
à Florence lors de son séjour dans cette ville, vers i324, Boccacc 
suppose que 10 jjuncs gens, sept femmes et trois cavaliers, se 
retirent dans une campagne où ils racontent diverses histoires 
pour se désennuyer. Ces histoires roulent sans cesse sur la ga- 
lanterie et la religion. C'est à la Messe que se rencontrent ses 
héros, et avec des formules dévotes qu'ils débutent dans tous 
leurs contes; le vendredi et le samedi, ils suspendent leurs nar- 
rations comme étant trop profanes ; mais toutes ces histoires 
n'en font pas moins une vive guerre aux moines et égayent le 
lecteur à leurs dépens. Aussi 

Les défenseurs zélés des dévols mis en jeu 

Pour prix de ses bons mots le condamnaient au feu. 

Ix livre fut sévèrement défendu par Téglise, ou, du moins, ks 
éditions en furent ordinairement mutilées, châtrées op châtiées, 
ce qui revient toujours à peu près , au même. — Les cent 
histoires du Décaméron sont très-variées , écrites dans un style 
très-pur, élégant, et toujours convenable au sujet, qualités rares 
alors. Aussi ce livre obtint-il un grand succès. Des papes, et 
même des conciles l'honorèrent de leurs censures ; mais telle 
était Testime dont il jouissait que Ton n'en censura que les en- 
droits satiriques, et qu'il ne fut jamais ccxidamné tout entier. 
Les aventures galantes et les détails licencieux furent tolérés; 
ils ne passent en Italie ouo pour des traits de gaité et personne 
n'a la pédanterie de les blâmer quand ils sont présentés avec 
agrément. Le Décaméron a été tiaduit dans la plupart des lan- 
gues de l'Europe et a servi de modèle à tous les conteurs de 
nouvelles, l.a Revue des Deux mond'^s^ renferme (livraison du 
i'' juin i863), un article de M. Emile Montégut, intitulé: La 
Fiancée du roi de Garbe et le Décaméron. L*.œuvre du con- 
teur italien y est appréciée sous des aspects nouveaux, et elle 
est l'obiet des plus grands éloges; nous transcrirons quelques 
unes des lignes du début: 1 Les noovelles qne je venais de lire. 



^ 



440 DECENCE— DECIJVMATIO 

« formaient de bien jolis groupes et de bien aimables contras- 
« tes. Lus unes Dataient que grâce ; les autres n'étaient que 
«tendresse; celles-ci brillaient par une verve spirituelle, une 
«mutinerie de sentiment, une pétulance éruti<^ue. franches de 
« tout péchd de mièvrerie et de brute hypocrisie langoureuse ; 
« ccIIes-là, animées par une passion et une véhémence italien- 
« nés, étaient cliandement sensuelles, libres de toute vanité, vo- 
« lupteuses avec sérieux, avec gravité , et presque avec austéri- 
« rite ; d'autres enfin se recommandaient par une charme ro- 
« manes<]ue d'un caractère touchant qui aurait presque réconcilié 
« imagination avec le faux et l'artificiel , tant le génie dn con- 
« teur avait sauvé avec habileté les invraisemblances des sitaa- 
« tions et les mensonges des sentiments. » — Dans \' Histoire 
dj la poéiis Scandinave. Prolégomènes par M. Edelestand Dn 
Méril (Paris, 1839, in-8), on rencontre (pûg- 344-36o) ce que le 
titre du livre ne semblait guùres promettre , une notice sur les 
Sources du Décamérony et ses imitations. 

Décence et volupté, ou les Tentations , par Auguste 
(L.-R. D. Bernard, cfe Rennes). Paris, 1808, 3 vol. 
in-i2. iig. — Marc, 76*. 5o. 

■ Decert (The) of Wo}nen (Les Tromperies des fem- 
mes). Londres, sans date (vers i520, in-4'*. Opuscule 
très-rare, accompagné de Hgures sur bois d'un travail 
grossier. 

Décisions (Les) de CythèrCy ou le Code de Vamour, 
ouvrage curieux et galant, par une femme de belles- 
lettres. Amsterdam et Versailles, 1772, 1776, 2 vol. 
in- 12. — Glaudin, en juillet i858, 4 fr. 5o. 

. Declamatio de nobilitate et praecellentia foeminei 
sexuSf auct. Henr.-Corn. Agrippa. Anvers, 1529, in-8 
(Libri, 11 fr.). — S. 1., i532, iri-8. Rare. 

Petit traité singulier, dont on connaît au moins cinq traduc- 
tions françaises: 

i^ Déclamation de la noblesse, et préexcellence du sexe fé- 
minin^ trad. , etc. (par un anonyme). Anvers, i53o, pet. in-8 
goth. (Tross, 35 fr. >. Lyon, Pr, Juste, i537, in-16 goth. et 
Paris, Den. Janot, s. d., in-i6 (Solar, 60 fr. ). 

2* Traité ag^réable et curieux de la noblesse et excellence 
du sexe de la femme par dessus celui de l'honime. La Haye, 
1686, in- 12 (Nyt)n, ii* 4079 j. 

3® De la ffrandeur et de l'excellence des femmes au dessus 
des hommes, trad. du lat., avec notes et Ta Vie d'Agrippa 
fpar d'Ariiaudin). Paris, Babuty, 1713, in-12 (Nyon, n® 4ofo; 
Lebcr, 2735;. 

4<* Sur la noblesse et excellence du sexe féminin , etc., avec 
le traité sur l'incertitude aussi bien que la vanité des scien- 



U: . DEGLAMATIO — DECOURCELLE 441 

^iCes et des ûrts, tmd. du latin dt Corn. Asrippa, par Çkieud*** 

^ ville. Paris, 1713, in-ia. ~ Lcyde, 1736, ) vol. pbt. in-8 avec 
,— , front, et portr, (Pixerécourt, 25 fr. ; Solar, i3 fr. 5o: Techener, 
2«ni838,36fr. 

SI 5fi De Vexcellence et ck la iupériorité de la femme, etc. 
iS (par Fr. Peyrard). Paris, iSoi, i8o3, in-12 de 124pp. (Crozet, 
.'3 7 fr. ;. 



i 

H 
I 




B sitate 
fc Bened. 

et Strasbourg, i5oi,' in-4** (Mac-Carlhyj 21 fr.). 

Plusieurs fois réimprimé. Traduit en prose par Calvi de La 
Fontaine, sous le titre : Trois déclamations es quelles V ivro- 
gne, le putter et le. joueur dede^,fr^es, desbattent , etc., et 
en vers, par Giib. Damalis, sous le ijtre: Le Procès des trois 
firùres^ Lyon, Maur. Roy, i358, in-8. 

Déclamations {Les), procédures et arrest^ d^ amours 
donnex en la court et parquet de Cupido à cause d'au- 
cuns différens entendit!^ sur ceste police. Paris, Ser- 
gent, 1 545 (Méon, 2937). — Paris, V* Franc. Regnault, 
i335, in-i(), yign. s", b. (J. Pichon, n" 809, 26 fr,). — 
Lyon, Ben. Rigaud, i58i, in-i6 (Claudin, en 1860, 
i5 fr.). — Voir: Arrêts* d^ amour. 

Déclaration (La) des droits des citoyennes du Palai9- 
Royal. 1790, in-8. — I^bcr, IV, p. 22!. 

Décor puellarum, :^oe Honore délie dou:(eUe^ la quale 
da regola, forma e modo al stato de le honeste don- 
Xellc (le faux titre porte: Liber moralis italica lingua 
scriptus). S. 1. (Venise), Nie. Jenson , 1461 (147ÎJ, 
in-4" de 120 if., dont 2 blancs. Livre singulier, ma» 
rempli de bonnes maximes. Rare et recherché. — Bou- 
tourlin, 3oo fr. ; Libri, 41 5 fr. 

OECOURCKLT.E (Adrien), aut. dramat., né à Paris, 
on 1824. Voir: Agcnor le dangereux. 1848. — Les 
Amours forcés. i85r>. — Don Gusynan, 1846. — Les 
Douje travaux d'Hercule. 1848. — Les Dragons de la 




jourd'hui. iSGi. — La Marinctte. 1848. 
moires de Grammont. 1848. — Monsieur mon fils. 
1855. — Oscar XVI IL 1841). — La Petite cousine. 
1 849. — Le Roi de cvur. 1 849. — Un jeune homme 

ToMK II 56 



iiic« dans le 
- L-Art lU d, 



-- „ - .- -..-.e et le di, 

KM. i839 ~ L-Art 

Uii-Roy«ll, i85'î, in-o. — Mvant ta i 
Le Batser au porteur. 1824. — Z,e E 
1S20. — La Chaste Suzanne. i83o. - 
village. iSîn, — La Demoiselle et la d, 
L'Ermite et la Pèlerine. i8ii. — Etren 
i8i3.— L'Homme à femmes. i836. — 
Clairon, i^'ii). — Manon Lescaut. i83c 
vendre. i8j3, — Micnomie. i8j8. — Lt 
i8i<(. — La Petite Lorisandre. 1812.— 
ChaiUot, etc. i83o. — Une nuit de P, 
Une séparation, ou le Divorce dans la l 
Vous n'auriej pas vu ma femme? 1857 

Découverte {La) australe, par un jeun 
tant, ou Le Dédale français, nouvelle trî 
que; par Rili: de laBre'tonne. Leipzig et 
4 vol. in-i'it, 4 front-, dont i double p 
par Bi net, non signées. — Solar, 41 fr. ; 
Claudin, en 18Û7, ai fr. 

Descouverte (La) du style impudique de 
de Normandie, envoyé pour éirennes à ce 

in-8 '— lJ VBllîÈr"e, n^Sglî". — >?èce 
prose, réimpr. dans les Variétés hist. et i 
Ed. Fournier, tome 1", pp. 333-341, 

Descouverte historique de la différente 
femmes, ou le Caractère d'une Iwmcste 
M. D. P, - Paris, 1670, in-iï, — De Bis 



DÉCRl — DÉFAICTE 44? 

et elles sont bien dessinées. •— Le volume contient les epiitcs 
suivants: Le Député cynique^ ou la Dame L. f..,,e en reve — 
La Trompette du jugement. — Après la panse vient la danse, 
— Le Gagne-pelit retourné. — Les Meubles renversés. — La 
Tabatière de Vénus. — La Double douleur , ou la Nymphe 
ile Diane et l'Amour. — Le Baromètre^ ou les Caprices amou- 
reux du médecin G., etc. 

Décri (Le), conte en vers; par Belin. S. 1., 1762, 
in- 12. — Techener, n* 4000. 

Rare et amusant. — L'auteur était avocat du roi il Monfort- 
TÂmaury. Il ne craignit pas de critiquer les gens de robe, 
de JMstice ou d'Eglise; les femmes même ne sont pas ménagées. 
On a dit qtie l'auteur parlait en connaissance de cause. I3n âne 
est pourtant le héros de cet opuscule peu connu! 

Dédaigneuse (La), com.-vaud.en 1 a.; par Vulpian, 
P. Dupoit et Ed. Monnais (Vaudeville). Paris, 1801, 
in-8, I fr. 5o. 

Dédain (Le) amoureux^ pastorale faite françoise sur 
l'italien; par A. J. P. S. — Paris, 1602, .i6o3, in-12 
(Nyon, n" 18857). 

La même pastorale, mise en vers françois par Isaac de La 
Grance. Pans, 1612, in-8 (Nyon, n® 18246}. — Ces deux pièces 
sont des traductions différentes de V Amoroso idegno du Brac- 
ciolini. Elles faisaient partie de la coll. Soleinne, n® 444g. 

Desdain (Le) de Vamour, contenant la description 
des amoureux et des dames de ce temps, faict par DMe 
H. D. B. — Rouen, G. L'Oyselet, 1602, i6o3, petit 
in-12 (De Soyecourt, n** 248; Nyon, n" 9657). — Ro- 
man mystique. 

Déesse (La) du bœuf gras ^ folie carnavalesque en 2 
tableaux ; par Elie Frebault et Alph. Lemonnier. Paris, 
1866, in- 18 de 28 pp. (Th. Beaumarchais). 

Déesses (Les) de la liberté. Les Femmes de la Con- 
vention et du Directoire y par M. Capefigue. Paris, 
Amyot, 1862, in- 18 de 260 pp. (Les Reines de la main 
gauche). 

Déesses (Les) des bals de Paris, ou Oiseaux de pa- 
radis (en vers), par Edouard de G***. — Paris, impr. 
Gaittet, i85G, in-12 de 16 pp. 

Défaite (La) d'amour et autres œuvres poétiques, de 
V. D. (D'Audiguier), sieur de la Menor. Paris, Tous- 
saint du Bray; 1600, in-12. — Nyon, n" 14470. 



444 DÉFAICTE — DÉFENSE 

Défaicte {Îm) du faux amour) par Tunique des braTas 
de ce temps, député par le Soleil à l'exécution d'un 
acte tant héroïque en Tabsence des dieux fugitifs du 
ciel; par P, de Boitel, sieur de Gaubertin. Paris, Che- 
valier, 1617, 2 vol. in-ia. — Nyon,.n° 9658. 

Défauts {Les) de Jacotte. opérette en un acte: par 
Alfred Duru et Henri Chivot, musique de Robiilard 
(Fantaisies-Parisiennes). Paris, librairie dramat., 1867, 
gr. in- 18, 24 pp., i fr. 

Défauts (Les) des femmes , poôme véridique, en 4 
chants et en vaudevilles ; par C. A. B. C. F. M. Paris, 
1801, in-i2. Peu commun — Prandel et Meyer, 3okr. 

Défauts (Les) des femmes, leurs manies et leurs tra- 
vers^ par Monpont, 1° édition Paris, Ledoyen, 1867, 
in-i6 de 64 pp., 76 cent. 

Défense de la crinoline* par un médecin de campa- 
gne. Paris, 1857, in-16 de 62 pp., i fir. 

Défense {La) de la jalousie, par Bary. Paris, 1642, 
in-4 . — Cat. Deneux.. — Rare. 

Défense {La) des dames, ou Mémoires de M^*la comt. 
de**^ (Henriette-Julie de Castelneau, comtesse de Mu- 
jfat). Paris, Barbin, 1697, 2 vol. in- 12 (Nyon, n** 9401); 
et sous le titre suivant: Mémoires de la comtesse />.... 
flvant sa retraite^ dans lesquels on verra que très- 
souvent il y a plus de malheur que de dérèglement 
dans la conduite des femmes. Paris, Brunet, 1698, 2 
vol. in-i2. — Amst., Jordan, 171 1, in-12 ( Nyon , n" 
9402 ). 

Défense des droits des femmes, trad. de l'anglais de 
miss Mary Wollstoncraft. Paris, 1792, in-8. Rare. — 
Marc, 7 nr. 

Défense des femmes contre Valphabet de leur pré- 
tendue malice et imperfection, vrt le sieur Vigoureux. 
Paris, 161 7, pet. in-12. — J. G., 7 fr. 5o ; Coste, i3 
fr.; Leber, n" 2747; Nyon, n° 4o58. — Voir: L'Al- 
phabet de l'imperfection, etc. 

Défense du beau sexe , ou Mémoires historiques , 
philosophiques et critiques pour servir d'apologie aux 
femmes ( attrib. au Père Pnil.-Jos. Cafhaux , historio- 
graphe de Picardie). Amst. (Paris), 1753, 4 tomes (en 



DÉFENSE -. DEGI^Ê 44^ 

2 vol.) in-i2. — • Duprat, 6 fr.; La B4doyt:re^ 7 fr. ; 
Bergeret^ n** i554. 




1 
les 



Défense du pet, pour le galant du carnaval^ par le 
sieur de S. And. (de Saint-Evremond). Paris, i652, 
n-4% 8 pp. — Leber, n" 6663. 

Facétie en prose et en vers. On en trouve un extrait dans 
..i Pièces désopilantes^ cour i8ôû, pp. 53 ù 59. — Il s'agit d'un 
umant qui, ayant eu Certain laisser-aller dans un tètc-à-tete avec 
sa maîtresse, cherche à se justifier au moyen d'arguments qui 
nous paraissent sans réplique; voici ravâiit-dernier. 

Si pour un pet fait par hasard, 
Votre cœur, où j'ai tant de. part, 
Pour jamais de moi se retire , 
Voulez-vous que dorénavant 
Vous me donniez sujet de dire 
Que vous changez au moindre vent f'. 

Cette plaisanterie, l'une des meilleures du genre, a reparu en 
1670 avec nom d'auteur, Bardon, sous le titre: Le Pèt éventé. 
Si Bardon n'est point un psoudonyme, ca n'est qu'un tiUbustiar 
littéraire, l'auteur étant vériublement Saint-Evrcmond. 

Défence (La) et forteresse i»vincible de l'homme et 
vertu des dames. Voir : Le Fort inexpugnable, etc. 

DEFORGES ( Phil.-Aug. Pittaud-), vaudevilliste 
français, né à Paris en. i8o5. Voir: Ù Alcôve. i833. 

— Les Baigneuses. i833. — Le Bijou perdu. i8i)3. 

— Les Charmettes. 1834. — La Danseuse de Venise. 
1834. — Flâneuse. i855. — Manon Giroux. 1839*— 

— Le Mari honoraire. i836. —- Sophie, Arnould. i83â. 
-- La Tentation de Maître Antoine. x832. — Une 
femme est un diable. i835. — Une nuit au sérail. 1841 . 

DEFRÉMERY (Ch.), orientaliste français, né à Cam- 
brai en 1822. Voir: Gulistan, ou le Parterre de roses, 
trad. du persan. x858. 

Dégoûts {Les) du plaisir, ïtïvoWxt. Lampsaque^ i75â, 
in- 12. — De Paulmy, a* 6082 ; Drcsden, n" 400. Rare. 

Degré {Le) des âges du plaisir, ou Jouissances vo- 
luptueuses de deux personnes de sexes différents, aux 
différentes époques de la vie, recueillies sur des mé- 
moires véridiques, par Mirabeau, ami dea plaisirs; 



446 DEGRÉS — DÉJEUNÉ 

orné de gravures et de chansons, avec le portrait de 
chaque âge. Paphos^ de Timprimerie de la mère des 
amours, 1793, m-i8, avec 8 fig. — Au Palais-Royal, 
chez la veuve Girouard, très-connue, 1798, 2 tomes 
in-18, 112 pp. et 126 pp., avec 8 gravures (le 2* vo- 
lume contient L'Ecole des filles, ou la Philosophie des 
dames, avec (quelques suppressions). — Réinipr. en 
i863, en Belgique, en 2 vol., in-18, avec 10 ngures. 
Ouvrage libre, et dont Mirabeau n'est nullement l'au- 
teur. 

Dégrés (Les) de l'échelle. Comment tombent les 
femmes^ par M"* la comtesse Dash. Paris, 1857, i fr. 

Déguisements (Les) de Vénus et autres poèmes j par 
E. Parny. Bruxelles, 1828, in-18. — Se trouvent réim- 
primés dans le Portefeuille voléy etc. 

Dehors (Les) d'un mariage j comédie en 2 actes ; par 
Garrick, trad. de l'anglais par Pierre de Châteauneuf. 
Paris, 1827, in-8. 

DEIMIER (Pierre de), né à Avignon. Voir: Le Prin- 
temps des lettres amoureuses. 1014. — Histoire des 
amoureuses destinées de Lysimont et de Clitye. 1 608. 
— Lettres amoureuses. 161 2. 

Deiphira (ou la Déiphire^ de L.-B. Alberti). Voir: 
Hecatomphila. 

Déjaiçet (biographie), par Eug. de Mirecourt. Paris, 
G. Havard, 18D9, in-^2 de 89 pp. et portr., 5o cent. 

Pauline- Virginie Déjazet, célèbre actrice française, est née à 
Paris en 1798. Elle débuta à l'âge de cinq ans , ' au théâtre des 
Capucines, dans panchon toute seule. Depuis ce jour là , sçs 
succès allèrent en grandissant, et elle parcourut toute la France, 
Lyon , Bordeaux , etc. au bruit des applaudissements. L'apogée 
de ses triomphes fut au Gymnase et au Palais- Royal, 1821- 
1844, dans ses célèbres rôles de la Loge du portier, de Frétil- 
Ion, etc. etc. En 1859, ^H^ obtint la- direction d'un théâtre qui 
prit son nom, où elle joua encore, et où elle obtint encore de 
nombreux succès. — Son fils, M. Eug. Déjazet, s'est fait con- 
naître par une série d'opérettes, notamment; Un mariage en 
Vair, en mars 1861; la Rosière de quarante ans, en avriTi862; 
l'Argent et l'amour en i863; la Tentation d'Antoine, en i865, etc 

• 

Déjeuné (Le) de la Râpée, ou Discours des halles et 
des ports, etc. (par Lécluse). A la Grenouillère (Paris), 
chez Mlle Manon, marchande orangère, s. d., et 1 775, 
m-i2. — Thernn. 



DÉJEUNÉ -. DELAPORTE 447 

Déjeuné (Le) des halles, ou Accordée de mariage 
entre Claude VEchappé, Michel Noiret, charbonniers, 
avec Su^on Vadru, Marianne Ravier, revendeuses de 
fruits sur des inventaires, 1761, in-12. — Leber, n" 
2438. 

On trouve dans cette petite pièce des chansons et delà poésie, 
le tout dans l'idiôine des ports et des Halles. 

Déjeuners de la folie, recueil de chansons et poésies 
inédites, par une société de fous. Paris, Tiger, 181 5, 
in- 18 de 5 feuilles, i fr. 2 5. 

C'est probablement le même ouvrage que : Déjeuners de la 
folie. Déjeuners des garçons de bonne numeur. Paris, 1802, 
2 part. in-i8 (Cat. Beuchot, en i85o, n° i85). 

DELABY,contemp.: Leçon d' amour. Bordeeiux, 1868. 

DEl-ACOUR (Alfred-Charlemagne Lartigue, dit), mé- 
decin et vaudevilliste, né en 181 5, reçu docteur en 
1841, il s'est adonné au théâtre à partir de 1847. Voir: 
UAmour en sabots. 1861, — U Amour , quéque c'est 
qu'ça? i853. — Les Amours de Cléopaire. 1860. — 
Avait pris femme le sire de Framboisy. i856. — Ce 
qui manaue aux grisettes. 184g. — Diane de Lys et 
de Camélias. 1854. — La Femme doit suivre son mari. 
1860. — La Femme qui trompe son mari. i85i. — 
L'Hospitalité d*une grisette. 1 847. — J'ai compromis 
ma femme. 1861. —Les Maris me font toujours rire. 
i85a. — Monsieur boude. 1864. — Monsieur va au 
cercle. i865. — Les Mystères de Vété. 1864. — Les 
Noces de Merluchet. i855. — On dira des bêtises. 
1853.—. Polkette et Bamboche. 1 847. — Psf , ... Pst ! 
i855. — La Sensitive. i86o.- — Trois amours de pom- 
piers. i852. — Un mari à la porte. 1869. — Une 
femme qui se grise. i833. — Une femme qui trompe 
son mari. i85i. — Une nuit au Champagne. i86g. — 
La Veuve au camélia. 1857. — Vente d un riche mo- 
bilier. 1857. — La Villa des amours. 1867. 

DELAHAYE (Jules), vaudevilliste contemporain. 
Voir: Les Dragées de Su!(ette. 1866. — Le Roman de 
la rose. 1854. — Les Tempêtes du célibat. 1862. 

DELAPORTE (Michel), vaudevilliste français, né à 
Paris en 1806. Il s'était d'abord adonné aux arts du 
4essin, vers i835, il les abandonna pour le théâtre. 
Voir: Ah! que l'amour est agréable! i863. — L'A- 



448 DÉLASSEMENTS 

mour d'un ouvrier. iSBo. — Les Amours de M. et 
Madame Denis. 1 84 5 . — Les Amours de Psyché. 1 84 1 . 

— L'Andalouse de Paris. 1840. — L'Ange de mes rê- 
ves. iS^j. — L'Argent y là gloire et les femmes. 1840, 

— Argentine. i83(). — Ces scélérates de bonnes. 1807. 

— La Dame aux' giroflées. 1868. — Le Dernier des 
Gaillard. 1867. ■— Estelle et Némorin. 1844. — La 
Fille à Nicolas. 1845. — La Fille de Vair dans son 
ménage. iS^n. — Les Filles mal gardées. 186 5. — // 
n'y a plus de grîscttes. i85o. — Ma sœur Mirette. 
1861. — Madame Ajax. iS'GG. — Madame Pot-au- 
feu. 1869. — Le Ménage de garçon. 1842. — La Mère 
Godichon. 1840. — Les Quenouilles de verre. i85i. 

— Les Reines des bals publics. i852, — La Samari- 
taine. 1845. — Toinette et son carabinier. i856. — 
Un Hercule et une jolie femme. 1 86 1 . — Un tribunal 
de femmes. 1844. — Une femme .^ un melon et un hor- 
loger, 1S64.— une femme qui bat son gendre. 1864. 

— M. Aug. l)elaporte_^ fils du précédent, s'est aussi 
essayé au théâtre, et il a donné aux Variétés, en 1 869, 
une comédie en 4 actes, intitulée : Les Grues. 

Délassements (Les) comiques de Vabbé Maurjf. Im- 
primerie de tous les diables, 1790 (Impr. imagin.). 

Délassements de l'homme sensible, ou Anecdotes di- 
verses (par d'Arnaud deBaculard). Paris, 1787, 12 vol. 
in-i2. — Nouvelles dans le genre langoureux. 

Délassements (Les) d'un paresseux. Pigritiopolis, 
1790. in-i2. Rare. — Ah arcs (juin 61), 8 rr. 5o. 

C'est un recueil de chansons, de coûtes et d'épigrammes fort 
risqués, surtout dans les 25 derniîbres pages, intitulées: Délire.*: 
et Débauches d'esprit. Le bon Picard, auteur de ces poésies 
est Picrre-Anloinj de la Place, traducteur et compilateur d'uu 
grand nombre d'ouvrages. Le Ballet, du biblioph. belge t. IX, 
p. 297-298, donne des détails sur ce volume , qui fut mis sou?» 

f)res8e dans l'imprimerie particulière du prince de Ligne à Be- 
œil; l'identité des caractt^res et des fleurons U démontre, et M. 
Victor Tilliard possède un exempl. portant une note autogra- 
phe de La Place d'après laquelle «l'ouvrage fut imprimé i Be- 
« kcîl sur un petit manuscrit escamoté à l'auteur ; quelques 
« exemplaires, également escamotés par un valet dc^ chambre et 
«envoyés à Pans pour y être venaus, ont été saisis à la rc- 
« qiièle de l'auteur et mis au pilon. • — VioUet Ledac, dans sa 
Bibliothèque poétiaue , suppl. pag. 96, dit que tout ce oui est 
contenu dans ce volume, tant prose que vers, est fort médiocre. 

Délassements (Les) d'une philosophe. Almaoach dédié 



DÉLASSEMENTS — DELECTABLE 449 

à la Convention nationale, etc., par une pensionnaire 
de la République (par Mercier de Compiègne). Paris, 
Favre, an m, in-12. — Cigongne, n° 1704. — On y 
trouve VHéroîne républicaine^ comédie. 

Délassements du boudoir^ recueil de poésies galantes. 
Londres, 1 789, 1 790, in-i 2, front, gr. — Noôl ; Alvarès^ 
en i858, i5 fr. 5o; Auvillain, n° 807. 

Contes et autres poésies galantes dont un bon nombre ne se 
rencontrent que dans ce voiame, lequel n'a pas été réimprimé. 

Délassements (Les) joyeux ^ cont. des ariettes, chan- 
sons, couplets galants, etc. Paris (vers 1788), in-i8, 
I fig. 

Délassements (Les) secrets , ou les Parties fines de 
plusieurs députés à V Assemblée nationale, traduit de 
l'anglais ; par A. W. — Londres, 1 790, pet. in-i 2 de 
108 pp., ng. col. 

DELATOUCHE (Henri). La Châtre. 1781-1851: 
Frasoletta, Naples et Paris en 1799. 1829— Olivier, 
1820. — Portefeuille volé. 1845. 

DELAVIGNE (Germain), aut. dram., né en 17Q0, 
dans le dép. de l'Eure, mort en 1868. Voir: Frontin 
mari-garcon. 1821. — L'Héritière, 1823. — Le Ma' 
riage enfantin . 1 82 1 . — L^ Neige, r 82 3. — Les Nou- 
veaux jeux de V amour. 1821. —La Princesse Aurélie. 
1828. — La Somnambule, 1819. — Le Vieux Garçon. 
1822. — La Vieille. 1826. 

DELCHEF (André), aut. dram., contemp. : Li Ga- 
lant de Vsiervante. iSSg. 

DELECLUZE (Et.-Jean), litt. et critiaue franc., né à 
Paris en 1781, mort en i863: Dona Olympia — Mlle 
Justine de Liron — Romans^ contes et nouvelles — 
Roméo et Juliette^ nouvelle de L. da Porto, traduite de 
ritalien. 

Délectable demaunde and pleasaunt questions witk 
their severall answers y in matters oj love, natural 
causes, etc., neweîy translatée! out of frenche. London, 
impr. by J. Calwood for Nicholas Englande, i566, 
pet. in-A° de 100 fF. plus 4 ff. prélim. to the studiouse 
and weU disposed youthe of Englande. Goth., excepté 
Je titre, qui est mêlé de lettres rondes (en pr.). — 

Tome II 57 



Jj» questinns d'amour ne contiennei 
M\tTa feailkts. — Brifiah Muséum. 
' bKLEPIERRE (Octave), lût. belge, ni à BruK» 1 

1804. Il exerça à Brastlles la prof, d'avocar. Il in \ 



nresE 

Kehf 



fil imairte 
On point c 



des sujets ifèg-VBrWs ; on lui doil aussi dea rap 1 

'- î rare» etd«pîices macarooiquciSi'i I 

ibiiophiles. (1 a publié plusieon» 

collaboration avec M. CoBt. Bnœel, 

m Bordeaux, st notanuncnt la Bibliothèque iiiliylàit 
:taeétieùse, 3 ïoI. de jo-feuselej qu'ils ontwgaésiii 
■0ora de les frères GéieoJé, rappelant les quatre loi- 
-'"-- dt leur? nSma, Voir: Description biiltographifi 
-' '$e d'un livre unique, etc. — MMarvntàni.- 
. — : — j.g meeurs privées de la Grète. 
DELESTRE-POIRSON (Ch.-Gasp. Poirson, dftl.iu- 
teur dram, et direct, àc ihéâtre, né â Paris en iw. 
m. en tnSq. Voir: I^s Anf^lals suppoMÉi. (8i5.^« 
ComleOry. 1816. — L' Embarras au citoix. - Enan 
un Pourceaugnac. — Inès et Pédrille. tSi3-— I* 
Jeune honùnA à marier. — La Jolie foncée. — U 
Nouveau Povrteaugvac. — Le Prince charmant. - 
La Voliàrû de frère PkiUppe. 

Délices {Let) dg Ç-oblenbf^ ou Anecdotes libertim 
des émigrés. Coblentz, 179a, m-18. 

pétibérations et protestation de l'assemblée des hon- 
nêtes citoyennes compromises dans le procës-verbal.a: 
Paris, in-8. — Piice publiée vers 1 790, et qui doit k- 
comfagncr le Procès-verbal de l'assemblée de l'ordrt 
le pias nombreux du royaume. 

Délices {Les) de la poésie française, ou Recueil dn 
plus beaux vers de ce temps (rec. par Fr. Rossel ei 
liaudciuinl, Paris, i6i5, 3 miti, en 6 vol. in-S fNyon, 
iSilio. reimnr. en iGiK, 2 lomes in-8, Nyon, i346r. 
et a. d^ Bruxelles). 

Délices (Les) de ta poésie galante., gaillarde et amou- 
reuse des plus célèbres autheurs de ce temps (rec. par 
J. Ri bou. Paris, 166", 1664, i6â^, 1666, a part. pei. 
in-8, de î54 et ïSG pp^ avec -i front, gr. Rare. - 
Viollel-Leduc, [3 fr.: Techencr, 80 fr.; Auvillain, 



DÉLICES 45 1 

Ce réveil, qui était véritablement assez bien Cait étiuk aur- 
tout destiné aux véritables prétieuses^ cîcst à dire, aux femmes 
d'esprit du temps. On y trouve des vers de Corneille, de Mo- 
Kère et de Boileau. 11 y a des stances de ce dernier Sur l'Es- 
cole des jkmmti , où Ton trouve la 3* strophe , qui a été sup- 
primée dans les œuvres du satirique comme étant un peu trop 
cadinc : 

Tant que l'univers durera, 

Avecquc plai&ir os lira 

Que, quoy qu'une femme complote, 

Un mary ne doit dire mot. 

Ht qu'ussez souvent la plus sotte 

Est tmbile pour faire un sot. 

Parmi les nombreuses pi^es contenues dans ce recueil^ on 
distingue un billet d'enterrement d*un Amour, avec Tindicatlon 
de rUeurc précise du convoi et une procuration où les «enti- 
meots du pays de Tendre sont exprimés par la formule ^t maî- 
tre Loyal, notaire, et au nom de 

«Tendre et discret amant, messire EndymiOB.» 

A côté At ces fadeurs se trouvent des pièces «|ui «entenit un 
peu ia licence du Parnasse satyrique, des allusions aux mésa- 
ventures d'un marquis de Langey , célèbre (le la même faoon 
i^ue denrait l'ctrc p]u6 tard le marquis de Gesvres.; «'est-à-dire^ 
à q«i sa icamie avait intenté un procès en impuissance, et qui 
sortit avec désavantage de Pépreuve du congrès (lô^), Pnis 
viennent Us fameux sonnet de ïAyortou 4e Jean Hçsnaut, 
quelques facéties scatologiqucs , etc. M. Tricbtel parle de «et 
ouvrage dans les Variétés bibliographiques^ et donne ( p. 3$o 
et suiv.) une liste des poètes dont on trouve des pièces dans 
les Délices de la poésie galante. 

Délices (Les) de la sagesse sur l'amour conjugal et 
Us voluptés de la folie sur l* amour scortatovrÉ , par 
Swedenborg, trad. du lat. par Moet. Paris^ Straaboag, 
et Londres, Treuttel et Wurtz, 1814, hi-8 de 11 f(^ , 
7 fr. 5o. (Œuv. de Swedenborg, tom. X). 

L'ouvrage latin publié à Amsterdam . an 17^8, sous le titre: 
Delicitie sapieuti^t de amore conjugfdi.et noluptate^ ipMi^ar 
de amore scortaiorio^ a été réimprimé a Tublngue en 1841, ln*8. 
Il en existe une traduction anglaise qui a obtenu plusieurs édlt.; 
Londres, 1791 et 1791.: Manchester, 1811; Londres, i8j|.i et 
i85.s. On en tfouve des cxtraict^ dans la fieeret^ive ftèytew , 
tom. I, p. 386. 

Délices {Les) des Césars, d'joprès une suite de pier- 
res jgravées sous leur règne. S. 1. n. d., in-8, avec l^s 
mêmes planches qvije cUns les Monuments de la vie 
privée des douz/e Césars, mai$ avec un jexte di|tert»t. 
Peu commun. Voir ce tittp. 



45a DÉLICES 

Délices (Les) des poésies de la muse gaillarde et 
héroïque de ce tempSy augmentez des Veritez italiennes 
et de plusieurs autres pièces nouvelles. Imprimé cette 
année (vers i63o), pet. in-8. — Techener, 40 fr. 

Délices (Les) du cloître, ou la Nonne éclairée. Voir: 
Vénus dans le cloître. 

Délices (Les) du palais ci-devant royal, en vaude- 
villes, Paris, vers 1791, brochure in-8 de 8 pp. — Cat. 
G. B. 

Délices (Les) du sentiment, par le chev. de Mouhy. 
Plans, Jorry, 1753, 4 vol. in-12. — Nyon, n* 9578. 

Délices (Les) et les galanteries de Vlsle de France. 
Cologne, Pierre Marteau (Holl. J, 1709, 2 part. pet. 
in-12. — Rare. Solar, 12g fr. ; j. Pichon, 5o fr.; Po- 
tier, n** 1469; Nyon, n° 10074. 

64 aventures galantes arrivés poar la plupart dans Vlsle de 
France, c'est-à-dire dans les environs de Paris : Aventure par- 
ticulière ^ et très-plaisante d'un ancien bourgeois de Paris, 
qnU à l*dge de quatre-vingt-quatre ans n'avoit jamais sorti 
ae sa ville. — Histoire de la nièce de ce vieillard , arrivée 
au village de Gentilly , près Paris; où. Von verra de quoi 
est capable une jeune personne et les extravagances dun ba- 
daud de Paris. — Histoire de la marquise des Cisteaux , 
nourrice du roi Louis XIV. — Les Amours du marquis de 
Barbe\ieux, fils du marquis de Louvois et de 3/"** de Ponté- 
coulant, avec la princesse de Monaco. — Aventures galantes 
du prince de Monaco à Strasbourg. — Voyage plaisant avec 
des dames au château de Saint-Maur, appartenant au duc de 
Vendôme, oii l'on verra quelques avantures du grand prieur 
de France et de Fanchon Moreau, actrice de l'Opéra de Pa- 
ris. — Galanteries du duc d'Orléans au château de Saint- 
Cloud, etc. 

Délices (Les), ou Discours joyeux et recréatifs de 
Verboquet le Généreux. Se vend au logis de Tauteur, 
Rouen, 1623, pet. in-12 (Techener, 200 fr.). Rouen, 
1625 (Chédeau, 1029), 1626 (Nyon. 108^1), in-12 de 
258 pp — Avec les Subtiles et facétieuses rencontres 
de J. B. , disciple de Verboquet. Paris, i63o, 2 tom. 
in-12 ( le second vohime contient l'ouvrage de J. B. — 
Tripier, i5o fr.; Chaponay, 35o fr.). — Edit. revue et 
augm. de nouveau. Lyon , Nie. Gay (ou P. Bailly), 
1640, 2 tom. in-12 (258 pp. et 71 pp. — Gancîa, 63 
sh. ; Nyon, io852; Leber , n° 2412). — Troyes, V* 
Oudot, et J. Oudot fils, s. d. in-12. 



1 



DÉLÏCES 453 

On ne sait qui était ce Verboquet le Généreux, mais son re- 
cueil n'est guère que la réimpression souvent assez fidèle de 
quelques contes de Bonaventore Despérîers et autres écrivains 
anciens. M. Paul Lacroix donne les preuves de ce fait dans son 
volume des Enigmes bibliographiques^ p. 271 et suiv. — Quant 
aux Rencontres de J. B.f elles sont dues à nn antre personnaoe 
qoe Verboquet ; c'était une brochure que l'on Vendait sépare- 
ment dans les balles et marchés. Vers 1715, le censeur Passart, 
autrement dit l'abbé Clierriur, supprima ce qu'il y trouva de 
« mauvais*, et depuis lors toutes les réimpreasionss qui en fu- 
rent faites à Troyes furent irréprochables. — M. Charles Ni- 
sard , du bureau du colportage au ministère de l'intérieur, est 
un peu sévère pour ce pauvre farceur dans son Histoire des 
livres populaires (i85^, tom. 1, pag. 380); Il devrait réflé- 
chir que des cooCes et des boDs-mots qui traînent depuis trois 
siècles , dans tous les recueils d'anecdotes, n' ont plus rien de 
piquant. — Cet ouvrage a été réimprimé à Bruxelles en 1864; 
sous le titre habituel: Les Délices ou Discours joyeux ^ etc. 
de Verboquet ( suivi des Subtiles et facétieuses rencontres^ etc.), 
par Mcrteus (pour J. Gayj ; pet. in-12 dq 180 pp. à cent exem- 
plaires. Une notice bibliograpoique de M. Paul Lacroix termine 
le volume. 

Délices satyriques^ ou Suît^ du Cabinet des vers sa- 
tyriques de ce temps. Paris, Ânt. de Somroaville, 1620, 
in- 12, de 472 pages. 

Ouvrage beaucoup plus rare que celui auquel il fait suite. 11 
n'y en a qu'une seule édition, et presque intronvable. On n'eu 
cite aucune adjudication depuis la vente de Lednc , en 1819 , 
dans laquelle il a été adjugé à s3 fr. — Manuel^ 11, 575. 

Ce recueil gui contient beaucoup de pièces libres, en ooatieat 
entre autres six de Régnier qui n ont point été reproduites dans 
les diverses éditions de cet auteur; notamment b. vii Je me 
suis pas prest de me rendre^ etc. — pag. 24: Encor que ton 
teint soit desteint, etc. — p. 90 : Jeanne vous deguise\ en vain, 
etc. — p. 2.|.i : Qitelque moine de par le monoéy etc. — Nous 
on reproduirons deux (de la p. 170, et de la p. 453 ): 

L'argent, tes beaux jours et ta femme 

T'ont fait ensemble un mauvais tour, 

Car tu pcnsois au premier jour 

Que Jcanneton deust rendre l'âme» 

Etant jeune et bien advenant, 

Tu tromperois incontinent 

Pour son argent une autre dame. 

Mais, Jean, il va bien autrement; 

Ta jeunesse s'est retirée. 

Ton bien s'en va tout doucement, 

Et ta vieille t'est demeurée. 

Tombeau dnn courtisan. 

Un homme gist sous ce tombeau 
Qui ne fut vaillant qu'au bordeau, 




454 i>ÉLie: 

Alais Ao raste plein de difEuue. 
Ce fut» pour voiu le faire coun, 
Ub Min flu combat de raoïoor 
Aji combat de Mais une CeniBie. 

Délie, pastorale représentée sur le tbéfttre du Palais- 
Royal (par Jean Donneau, sieur àc Visé). Paiis, Jean 
Rîbou , i66$, in*! 2 de 6 ff. et B4 pp. — Soleiooe, 
a° 1414. 

Cette pastorale, qa'U faut donner^ du noios en partie, à 
Chainpme^é, renferme peut-être aussi quelques scènes de La- 
fontalne, dont les idées et le style s'y montrent parfois. Voici 
cammant Délie hésite à se prononcer entre deux amants: 

Pentrêlre ^|iie Porgueil à omo «eae ordinaire 
M'inspire même encor certain désir de plaire 
Et que fe m'applaudis, en voyant à It fois 
Cee deux bergers soumis recooaoistee mes lois. 
Car a^iim, à choisir, jà regret je m'appreste , 
Qnand je songe Qu'il lant ^tter une cooquente, 
Et qu'a^nt choisi Tan, l'antre après mes ceCua 
Peut vaincre son amour ou ne m'en parler plus. 
Ce penser m* inquiète ou ùAi naistre en mon âme 
tfn chagrin qui me trouMe un peu plus que leur ianie, 
Et mon •coeur «n secret en ce moment se dit 
Qu'on ne peut jamais perdre un amant sans dépit. 

Délie, object de plus fiatdte vertu; par Maurice Scève, 
Lyonnays. Lyon, 1544, pet. iii-8, avec une fig. s. b. , 
à ch. page (Un amateur d£ Pari«. n" 191, 76 n*. Cha- 
fx)nay, 240 fr.; La Bédovère, 49 tr.; Nyon, n* i5S6i). 
— Lyon, i^^Ti pet. in-o. R. — "Paris, 1 664, pet. iiv-i2 
de 1^6 4'. cbinrés, plus 14 non chiffrés, en lettres ital., 
portr. et fig. en b. dans le texte (Nodier^ 5ofr.: Soi^r, 
5S fr* ; Nyon, n^ i5562). — Poiitier, à Aix, a tait , en 
1829, une réimpr. iac simile de f*é4ition de Lyon, 
1547; une nouvielle réimpression 4e ce petit poème a 
été faite, en i863, à Lyon, par Perri», pet. in-8, avec 
f}g. sur bois. 

C'est un recueil de 458 dixains sur famoor. On peut con- 
sulter sur cet ouvrage une notice de M. Philoxftne Boyer, dans 
les Poètes français ^ t. 1, pp. 643: 

« L'amant avait bonne envie cPégaler Pétrarque ; il nous rap- 
pelle plutôt, dans les parties bien venues de son livre, l'anglais 
Donne et l'espagnol Gongora; comtpe euy subtil imagé, my- 
thologique, de Cl de là smc^îrement ému. 11 se sert avec bon- 
heur de la forme vive du dizain, mesure étroite et brève, sin- 
gulièrement propre à ces rafi^menta de l'idée, à ces conden- 
sations du sentimei>t, où il se comptait xlVdixiiûre. » 

11 est question .de Maurice Sc^v^ dans lés Annales poétiques^ 



DELrttHTS - ÔEÎLLAr 4^!^ 

téiri. iV, daii» les Nëkifeàux Métangefs, de Bréghert dû VbX , 
pp. îoi, datii le bulletin dU bilfliophile, Y séi'Je, ifi ib. 

Delights of the nuptial bçd^ or theLadjr's academy, 
irt dialogues, prîrttecTîn the island ôfPâpKOSt ix^àvicx. 
angUfise fort abrégée de t'onvfage latin intittfi.: Philip- 
pi GarneH Gemmulcé (Voir ce titre). S. d. . \t\-ti. lA 
préface est une iiriltation dé la lettre de Paubé de T. , 
mais avec la date de Philadçlphie, mat 1806, .H âg. 
Une réimpression porte la luorique de Londres , et 
elle a des figures lithograpni^es assez màuraises. 

DEUSLE DE SALE^ (J. B. G. Isoard, plus connu 
sousienomde) Litt. Lyon, 1745-18 10. La Bàrdi- 
Tiade, ou les Noces de là stupidité — Ùe la tHîlààophk 
du bonheur — E§érie, anecdote çrecque — Histoire des 
dou:{e Césars, de Suétone , trad. du latin — Théâtre 
d'un poète de Syharis — Ttgê de myrthe et BoutOfi de 
rose — le Vieux de ta montagne, ■ 

Delt'éccellemça délia donHd, dîsdorso di riercdlè Fi- 
logenio. Fermo, 1.589, în-^ — Luzàrche, ti^ 32( " 



DeWecceUen:(a délie donne, da Pietro Andréa Ca- 
nonhiero. Firenze, 1606, in-4*'. 

Délia eccellemça et dignità délie donné, di GuL Fia- 
vio Capella. Rome, i525, in-4. — Venise, i526y pet. 
in- 12 (Baschet, 10 19). Rare. 

Délia Jîlosofia di dniore libri IV , da Piergirdlanâro 
Gentilenccip. — Venetia, 1 6 1 8 , pet. in-8 de 1 2 ff. et 
33q pp., avec, une grav. au coztun. de chaque litre. 
— Nyon, n** 3^47. Roman en prose, fort méctiôcfô. 

Délia magia d*amore^ comp. da Oùidô Casoni, dial. 
primo. Venetia, Zoppino, iSqi, in-4° avec un double 
portr. de l'auteur (Libri, i5 fr.). —Venise, 1592, i5q6, 
in-4** (Nyon, n*» io586); 1624, in-12 (Piget, il* 187*3). 
Dissertation siftgUlièfe et rare. 

Délia natura del cortigiano. Rome, 1540, pet. in-4. 
Nodier, 45 fr. ; Libri, n** 2498, 40 fr. 

Angitia Cortigiana , qui se trouve en tête du titre comme 
nom d'auteur, est ud pseudonyme; le véritable autehr est Mlch. 
Ang. Biondo. On trouve dans ce volume une liste et une biogra- 
phie des plus célébrés courtiàanes du temps et deà détàUd curieux 
sur leur faste et leur influence. Quelqnes extraits à cet égard àe 
trouvent dans une des noces qai accomf^agnent la traduction 4h 



DEIXA — DEUPHINA 



r, 



.Kath 



TM'lr*itVJLiH\a (Puti, GMselin, iB^a, in-iS). - B'itnlt 

"— '■ '-' ni lioi» opuiculet sniHtyiaH oui ontttriak 

Ansoscia, Jfifflii e pena fVoir « litteV 

'jDtUa nobiità et eccellM^a dette donne, dalla liopa 
Banoue nclU italiana Iridolto, con una oralïone dii. 
PicolûKinî. — Vinegia, G. Ciolito, i 5^5 ia-8 Je ifit 
~ Voir Bu»si ta Nooitiiâ dette donne. 

•DE[J,A ROCCA \W"y, contemporaine: Darle.M 
ks Qvatrt dget d'un amour. 1 860. — Le Roman dm 
fimme laide. 1861. 

' Dette comeiie {in 5 atti), degli Accademici ùrfru- 
lUif di Slena. rawolte, jmovaracmc rcveduie e r[BWin- 
paie. Siena. Bartolomco Franceachi, 1611,2 vol. in-il 
de 779 CI 01 G pp. — Nyon, n" i8ng3. 

' CoDiiett: Cflafannali. — . " 
— LOrfensia. — Gli Scambi. _ _ _ 
qu« les comédio dct Intronasl de Sienne 
it, t\ tpi'cll» soqt un monumcDi du haïuicn: 
fi^ltr» iUHi^D. Glnguenî l»t >^U4li6e de Spiritm 

' Dette commedie nuavamente racro/ff, însieme con le 
coTrezinni ed anoiazioni di Girolaino Riiscellî, libro 
ptirtio. Vtrittij, Plùiio PietrasanlB, 1654, pet. în-8. 

r ,': J'autre volume quacotni-d qui conlicn: 

I ' ' ' '- .Tij; la Mavdragola da Machiavel: »' 

>. j'i Jeslmronalii VAtessandro, d'Jiin 

i-, .■.-■■inrf ei l'Orteisio. 

DcUe lUErhue d'Angciica, di M. P. Aretino, due pri- 
Tiii canli. Geno.i, i538, in^3, (Vente Paris, à t.ondreF, 
1 liv., 18 sh. )• — S. 1. , 1541, 1543, et Venise, i."- 
ti545), in-8 (Heber, 4 sh). 

DKLON, auteur dram. Genivc, lin du xvui* ticcli:: 
Aiiffiligue. 1778. — L'IsIe frivole. 1787. — Le .^tn- 
viage de Chérubin. 178^. -* Le Mariage de pjii- 
Clielle. 17^6. 

niîLORD (Taxile), Avignon , i8[5, 11 a lctIi diiiis 
beaucoup de journaux, notamment dans le Cliarivciii. 
Voir', Physiologie de la Farisienne. i85i. 

Dctphina ou leSpectrc amoureux, histoire vcriiajik-. 

paiV. P. .M. Jo Cènli!!;. — Paris, Le Prieur, an vj^ 



DELPHINE - DELVAU 467 

in-18 fig. — Scheible, 2 fr. 70; Fontaine, en 1870, belle 
reliure, 55 fr. 

Delphine , ou Delphinette, Voir: M"»* de STAEL- 
HOLSTEIN. 

Delphine et le Commissaire de volice de la ville de 
Tours, Paris, impr. Maulde, i838, in-4°de 5 feuilles 
(Barraud, en 1870, 3 fr. ). — Il y a eu 2 autres éditions 
la même année; la V a 10 feuilles (?) et la couverture, 
porte pour titre ; Mémoires d'un tourangeau. Ce sont 
des plaintes faites par les époux Renard, père et mère 
de Delphine ( Séduction et prostitution d'une fille mi- 
neure par un commissaire cle police ). 

Delphinie Kiansi (roman). — Paris, 1758, in-i2. — 
Nyon, n" 8947. 

DELPRAT (Ed.) sous le pseudon. de Maurice de 
Podestat. Comédie du boudoir, 1868. 

DELRÏEU ( Etienne-Joseph-Bernard), auteur dram., 
1 761-1836 : Le Jaloux malgré lui — ta Jeune veuve 

— les Ruses du mari. 

DELTUF (Paul) , né à Paris en 1 825. Voir: Les 
Femmes sensibles — les Petits malheurs d*une jeune 
femme. 1860. — M. Deltuf a fait de plus un certain 
nombre d'ouvrage qui ont joué d* une certaine vogue ; 
entre autres: Idylles antiques, i85i, in-8. — Con- 
tes romanesques t i852, in-8. — Mademoiselle Fru- 
chet, 1860. — Jacqueline Voisin, 1861, in-i8. — La 
Femme incomprise , 1 863, in- 18. — La Comtesse de 
Sylva, 1864, in- 18. — La Confession d Antoinette, 
etc. L'un de ses ouvrages : Essai sur les œuvres, et la 
doctrine de Machiavel^ 1867. in-8, où il tente la ré- 
habilitation de cet homme illustre , a eu Thonneur 
d*être condamné par la congrégation de l' Index. 

DELVAU (Alfred), litt. franc., né à Paris en 1825, 
m. en 1867. Il avait été , en 1848, secrétaire de M. 
Ledru-RoUin, alors ministre de Pintérieur. Voir: Les 
Amours buissonnières. 186 3. — Les Cythères pari- 
siennes. 1 86^. — Dictionnaire de la langue verte, 1 866. 

— Dictionnaire erotique moderne. 1864. — Grandeur 
et décadence des grisettes. 1848. — Les Lions du jour. 
1866. -~ Mémoire d'une honnête fille, i865. '— Les 

Tome II 58 



458 DKMAMDE -* DÉMAR 

FUduiv (le Paris. 1867. — Voir aussi le HaMaif. jouis. 

nal qu*il a rédigé en chef, pendant un an, en 1857. 

Demande (La) en mariage, vaud. en i «cto; pap J. 
Lazare. Clermont-FerrandjNoalhat, i87o,in-.ia, 33pp. 

Demande (La) en mariaae^ ou le Jésuite retourné, 
com.^vaud. en un acte; par bjnmanuel Arago, Ed, Mon- 
nais et Danois. Paris, i83o, in-8. 

Demandes (Les) d'amours avecques les Responses 
joyeuses, opuscule en pr. et en vers, attribué à Alain 
Cnartier, impr. dans ses œuvres, dans les Advineaux 
amoureux, dans plusieurs autres ouvrages du temps 
et souvent séparément. — Edit. s. 1. n. cT (Michel Le- 
noir, av. i52o), pet. ln-8 goth. de 6 ff. (J. Q.^ 88 fr.; 
Ciçongne, n° 2176). — S. 1. n. d. (probabl. Lyon, vers 
iS.^o), pet. in-8 goth. de 8 ff. (Aimé Martin, 69 fr. ; 
Solar, 75 fr. ; Nodier, en 1844, n** 985^ 40 fr.). — 
S. 1. n. d., in-8 goth. de 12 n., le dernier blanc (Ci- 

Î^ongne, i>° 2176). — 11 y en a aussi une édition, él- 
ément fort rare, suivie des Dit^ et ventes d'amour. 
Voir: Demandes joyeuses. 

Demandes (Les) joyeuses. Rouen, Robert Macé, s. d. 
(vers 1 5oo), pet. in-4'' çoih., i fig. s. b. sur le dernier 
teuillet. — Hibbert, i liv. 5 sh ; Heber, i l\v. 1 3 sh.} 
J. Pichon, en 1869, n" 482, 35o fr. 

Livret réinaprimé plasieurs fois sous les titres suivants : i** De-, 
mandes joyeuses en forme de quolibets. S. 1. n. d. (vers i53oj, 
pet. in-8 goth. (Lang, i liv. 19 sh.)i et Rouen, N. Lecuyer, vers 
i58o, pet. in-8. (Cigongne, n* 2096 j. — 2* sous le titre: Plu- 
sieurs demandes joreusc s en forme de auolihetSy S. I. n. d. , 
pet in-8 golh. de 8 ff. Rare fVcInant, 37 fr. ) — 3* Demaudet 
jcyeuses et les réponses en manière de quolibets , avec les 
demandes d'amour et les réponses; ensemble les dicts et ven- 
tes d'amour. Paris, Bourriquant, s. d. (vers 1620), in-iôdegô 
pp. Rare. — On a fait de ce livret une traduction ou plutdt une 
imitation en Angleterre; elle est intitulée : The Demands jo- 
vous, in-4® golh. de 4 ff. ; impr. à Londres chez Wynkyn de 
Worde, en i5ii ; et elle a été réimprimée plusieurs fois, avec 
des modifications de titre (Voir: Délectable demaunds). Quant 
à l'édition originale, on n'en connaît qu'un seul exemplaire qui 
est conservé à la Biblioth. publique de Tunlversité de Cam- 
bridge. Le Bibliophile fantaisiste , cite page 473-474 quel- 
ques unes des facéties des demandes joyeuses , cela n'est pas 
bien drôle au temps actuel. 

DEMAR (Claire), femme SaintrSimonienne, m, en 



DÉMÊLÉ -. DÉMÉRITE 459 

t833, à l'âge de 33 Uns: Appel d* une femme un peuph 
sur V affranchissement de la femme. — Mn loi d'avenir. 

Démêlé survenu à la sortie de l'opéra entre le paysan 
et la paysanne parvenue. Paris ; Piarte Ribou, ï"^3$, 
in-i2. — La Vallière^ n° 3912 *y. 

Démence de Af"* de Pànor^ en son nom Ro^adèle 
Sâint-Ophèle (suivi de quelques autres compositionàj; 

gar Tauteur de la Baronne d'Alvigny (par Mérard ae 
aint-Just, ou par M"' Mérard de Saint-Just). Paris, 
Didot (1796), pet. in-8 ou in-i8, tiré à 2 5 ou à 5o 
exempl. , etc. (Bramet, n** 376, 6 fr. 5o). — Petit ro- 
man en prose. 

Démérite {Le) des femmes, ^tmt) par Pelletier de 
Saint-Julien. Paris, an ix, in-8 de 5a pp. — Aubty, en 
1857, 2 fr. 

Après une dédicace à W^^ Joséphine de L** et un avant- 

{)h3pos en prose, on trouve une Epitre en vers à M*** Angot; 
e poème, contre-partie de celui dé Legouvé, commence ainsi t 

Juvénal et Boileau, d'Horace heureux émules, 

gui nous font voir combien nos vers sottt ridiculeà, 
ontre un sexe couvert de céruse et de fard^ 
Pour le bien des mortels déployèrent leur art. 
Je suis aussi loin d'eux que Pékin Test de Chàrtre ; 
Ils gravissent le Pinde, et je grimpe à Montmartre; 
Mais n'importe, je vais, par de joyeux accents. 
Peindre ce sexe avide et d'amour et d*encens, 

L'auteur se montre sévère à Tégard des femmes auteiits : 

Vx)yez-les, du pavot de leurs tristes romans, 
Pour les mieux enchaîner endormir les vivants. 
Ou bien, par leurs accords que Legouvé couronile, 
Séduire l'Institut qui ne séduit personne... 
Ahî ce sexe charmaiit que l'amour-propre inspire 
Préfère au don d'aimer l'art de savoir le dire. 
Laissez-le donc rimer. Je prétends à mon tour 
Quo ses vers pourraient bien xlous guérir de l'amour. 

Démérite {Le) des femmes, par Aug. Imbert (en prose 
mêlée de vers). Paris, Terry, i838, in- 18 de 21b pp., 
avec 2 iith.> 2 fr. — Lanctin> 9* cat., 4 fr. 

V<*ici les titres des chapitres: De la définition de lafèihme. 

— Des filles et de leurs ruses. — Inconstance. — Infanticide. 

— Des coquettes. — Des savantes. — Des filles publiées. -^Des 
courtisan éSi '— Du concubinage. — i>es Jeunes filw de dix a 
dou\e ans» ^ De la virginité et du mariage^ -^ De la julàU' 
sie, — Mère qui veut forcer sa fille à la prostitution. *^ l^s 



piimi 



DEMl-MONDE — DEMOISELLES 
^^In-mira tl Itt mardirrs. — Let doiHcstiquei. — 



DEMMIN (AugusieJ, romancier et arcbéoli 
emporain, né à Berlin en i«23, mais tiabic_. 
kpuia râpe Je a4 aat: Une vengeance par It a 
:iage. 18(36. 
_' Bemacrite amoureux , eora. en 5 a. et en 
A«gnard, jouée au théâtre tençais en 1700, impi.si 
1714, chez Ribou, à Paris. 

Democritus Jn Loadon ,* wich tke mad pranks n^ 
WBtnieal eoncrits of Mottey and Robin good-fetlav,^ 
Arhich are a;ltlcil riatm fesiivens, etc. London, 18^, 
in-12. 



Demoiselle (La) de boutique, Ou h J*remier dAH, 
com.-vaud. en 3 actes ei en 5 tableaux j par M^Iestille. 
Carmouche et Amèdét (VauJeville). Pans, 1828 ' ' 

Demoiselle {La) du cinquième, par Paul de Kod 

Paris, Cadot, i857, 6 vot. in-8, 45 fr., ou 2 vol. p 
in- 18, 7 fr. 

DemoiseUe (La) qui voulait voler, conte fimité d'un 
fabliau inséré dans Têdiiion des. Fabliaujr- . donné pf 
Méun, 1808, tome IV. p. ^yi). Imprimé à aS exeiiipl. 
et non vendu. Sïgni! F. V- (Ferdinand Vanden Zandc , 
iii-16, 5 pages. 



i83o, in-8.— Soleinnc, iSS;. 

Demoiselles (Les) Cliit-Chit du Palais-Royal et des 

différents quartiers de Paris. (Paris), Caillot et Cour- 

cier, 1790, in-iH. — L^ber. IV, p. azi ; Pixerécoun . 

p. 386. 



DEMOISELLES — DEMONOMANIE 461 

Demoiselles (Les) de magasin, par Ch. Ptul de Kock. 
Paris, Sartorius, i863, 6 vol. in-i8; — x 865, 2 vol. 
in-x8, fig., 6 fr. —4* édition. Paris, 1868, 2 vol. in-i8 
' et 2 grav. 

Demoiselles (Les) de Nesle, par Molé-Gentilhomme. 
' Paris, Roux et Castanei, 1852, 3 vol. in-8. 




Demoiselles (Les) du Palais-Royal aux Etats géné- 
raux. 1790, in-i8 de 8 pp. — Pseaume, n° ii88; Lc- 
ber, IV, p. 220. 

Ces dames demandent cju'on leur rende ces abbés, ces gros 
bénéficiers, « nos tributaires les plus constants. » 

DEMOLIbRE ^Hipp.-Jules), plus connu sous le nom 
de Moléri, né à Nantes en 1802: Code de l'amour, ou 
Cours complet de définitions, etc. 1829. — - Lkux 
pour l'aimer. iSSj. --Les Sept baisers de Éuckinf^ham. 
1868. — 11 a aussi donné au théâtre diverses pièces: 
La Tante Ursule, i852. — L'Amour et la musique. 
1866. etc. 

DEMOLOMBE (J.-Ch.-Floreni), U Fère, 1804. Voir: 
Du mariage et de la séparation de corps. 

Démon (Le) de V alcôve , par Henri de Kock. Paris , 
1862, in-i2. — 6* édition en 1867, in-i8 jésus de 
282 pp., avec une gr. sur acier d'après A. Belin^ 3 fr. 

Démon {Lé) de l'amour , pièce en 4t actes; par Paul 
Foucher (Th. Cluny). Paris, librairie internationale, 
1870, in- 18 Jésus, 89 pp., 2 fr. 

Démon (Le) des villageois, captivant nouvellement 
les dames et bourgeois de Paris, F^ltis, Pierre, 161 8, 
in-8. — La Vallière, n« 3912 20. 

Démon (Le) et la démone mariée, ou le Malheur des 
hommes qui épousent des mauvaises femmes, nouvelles 
tirées des annales de Florence ; par F. Machiavel. Rot- 
terdam (Paris), 1705, 2 part, in-i 2, fig. (Nyon,n' 10657). 
— Voir aussi le Diable amoureux, de Cazotte, édition 
de i853. 

Dénumomanie (La) de Loudun; qui montre la véri- 




46« DEMOUSTIER ^ DENNCRY 

tMe possession des religieuses ursulines, avec iu tiste 
des possédées et obsédées^ le nom de leurs démons, etc. 
par le R. P. Tranquille. La Flèche, 1684, i636, in^ia, 

— Millet de Montarbi, 17 fr. ; Monmerqué. 

DEMOUSTIER, mort en x8ot, à Tâse de 41 ans. 
Voir: Apelleet Campaspe. 1798. — Le Divorce. lygS. 

— Les Femmes. 1 794. — Lettres à Emilie sur la 
mythologie, 1 790. — Ses Œuvres. 1 804. — Le Siège 
de Cythere, 1790. — Demoustier, qui a eu une trop 
courte carrière, était un littérateur distingué et un 
homme aimable. On dirait qu'il s'est peint lui-même 
dans la pièce intitulée : Le Conciliateury jolie comédie 
dont il a enrichi la scène française. Il était devenu 
membre de l'Institut, et il avait abandonné la profession 
d'aVocat pour se vouer entièrement à la littérature. 

DENISOT (Nie), dit le comte d'Aldûois, auteur. 
Voir: DESPERIERS. 

Denkwûrdîgkeiten des Herm von H.... (Mémoires 
de M. dé H...., gentilhomme allemand). Rome (Leip;- 
2Îg), in-i2 (22 chàp., 260 pp.), avec 19 figures eroti- 
ques. — Boston, Rôginald uhesterfield, i863, in*i2, 
de '^2.6 pp., 12 lithogr. mal exécutées (Scheible, en 
1867, 5 n. 24 kr). 

Les édit. les plas récentes de ce roman licencieux, le meilleur 
en ce genre-là qu'il y ait eu en allemand , ont un chapitre de 
pins, qui traite du mariage de M. de H... 11 y a plusieurs édi- 
tions sous la même rubrique , et, tout récemment , il en a été 
fait une à Altona (Graësee). 

DENNERY (Ad. Philippe, dit d'Ennery, ou), drama- 
turge franc., né à Pari^ en 181 1 . Ayant beaucoup contri- 
bue, comme directeur-gérant, au succès de ]« Société 
thermale de Cabourg-Dives , il est devenu maire de 
cette nouvelle commune. Il a donné plus de 200 piè- 
ces de théâtre, produites par lui seul oïl avec des col- 
laborateurs, et il les a signées de Adolphe, Philippe, 
Eugène, et surtout du pseudonyme Dennery : L'Amour 
en commandite. 1841. — Amour et amourette. 1842. 

— Les Amours de Paris. 1866. — L* Article 2x3, ou 
le Mari doit protection..,. — La Bergère des Alpes 
(en 5 actes, avec Ch. Desnoyer. i852). —^ L'Echelle 
des femmes. r85o. — L* Etoile du berger. 1846. — 
Faust. i858. — La Femme qui se venge. i835).— 
Femmes et pirates, i838. «^ Le Fou pat^ amour (en 5 



OENQN r-r DÉPIT 46? 

actes et 7 tableaux. 1857). -rr- La Grisette de ûualité. 
1844.. -« L'Honneur de ma fille (3 actes en 1835). — 
L'Ia^edu mari. 1834,— L'Ile du prince Toutou. 1845. 

— La Journée d'une jolie femme. 1842. — Les La- 
vandières de Sandarem, op.-com., 3 actes, 1854. -rr 
Ma maîtresse et ma femme. 1842. — 3/"* et M. Pin- 
chon. i838. — Mlle Agathe. 1847. — Le Mari ano- 
nyme. 1847. — Le Mariage d'orgueil. i838. — La 
Mariée de Pqissy. i85o. — Le Marquis de Carabas 
et la jpr incesse Fanfreluche. 1849. — Mémoires, de 
deux jeunes mariées. 1844. — Mémoires de Richelieu. 
i853. — La Paysanne pervertie. i85i. — La Per- 
ruquiere de Meudon. 1843. — Pierre d*Are:^o. 1839. 

— Premier jour de honneur. 1 868. — La Keine des 
blanchisseuses. i838. — Rêve d'amour. 1870. — Le 
Sacrifice d'Ephigénie. iSôi. — St4!(ette. i83H. — Trois 
cœurs de femmes. i836. 

DENON (le baron Dom. Vivant-)^ Châlon-sur^Saône, 
1 749-1825. Il fit partie de rexpédition d'Egypte et fut 
à son retour nommé directeur çén. des musées. Voir: 
Œuvre priapique. 1793. — Point de lendemain. 

Départ^ de neuf cents citoyennes de Paris, qui se 
sont enrôlées déguisées en homme pour partir aux 
frontières combattre les tyrans de la nation. S. 1. n. d. 
(v. 1790» in-8. — P, de la Jarrie, n** 35ai ''' \ Henne- 
quin, 1861, n° 1 128^. 

Départ {Le) des belles femmes de Paris en grands 
costumes pour embellir Longchamps. ln-8. — Catal. 
Deneux. — Facétie révolutionnaire. 

Départ (Le) et renoncement d'amour; lequel est 
moult utile et proufitable pour jeunes gens qui se veu- 
lent garder de folle amour. Paris, veuve J. Trepperel, 
s. d., in-4° gotn. — La ValHère, n° 2891, 8 ft. — 
Pièce en vers de la fin du XV* siècle. 

Dépit (Le) amoureux^ com. en 5 a. et en ver&; par 
Molière. Paris, i663, in-12 de 4 ff. et i3S pp. Edition 
très-rare (L'exempl. d'Arm. Bertin n'a été vendu que 
16 fr. 5o parce qu'il y manquait un feuillet j Soleinne, 
n° 1296). ^- Suivant la copie impr. à Paris, 1 66 3^ pet. 
in-i2 (S.,.offj 21 fr.). — Amst., 1679, in-12 (Soleinne, 
i3q3). 

Cette pièce .4^ Molière ^t tir4e ^ la FiglfA ctetlut^ ma^- 



464 DÉPIT - DÉFLORATION 

chiOf comédie du Sedii. Elle a été réduite en 3 actes par Val- 
ville (Paris, 1786, in- 12), et c'est ainsi qu'on la Joue depuis, 
bien que Cailbava l'ait fait réimprimer sous ce titre : Le Dépit 
amoureux, rétabli en 5 a. ; hommage à la mémoire de Molière, 
par Cailhava,de l'Institut. Paris, Pougens, iSoi, in-8 (Solein- 
ne, 3149). 

Dépit (Le) du genre humain, où l'on, traite de la su- 
périorité du beau sexe, et du trionwhe des femmes , 
adressé à Madame la Marquise de Guercy ; par le P. 
Pulleux, feuillant. Ms. du XVIII* siècle, in-4** de bj ft. 
Vendu 2 fr. La VuUière. 

Deploration de Robin, 

Et les regret:^ faict!ç dans son cueur 

D'avoir eu pour son larrecin 

Le fouet tout nud en deshonneur. 

Eptstre faicte en deploration 

Qu'a faict Robin à s^amye Devemon^ etc. 

Paris, Guill. Nyverd, s. d., pet. in-8 goth. de 8 ff. — 
Pièce en vers de 10 syllabes, réimprimée en i83i, 
dans le recueil de Poésies publiées par Silvestrej puis 
dans le 5* volume du Recueil de M. de Montaigion, 
p. 242-257, et aussi dans le tome IX des Joyeusete:^, 
p. 3o. 

Deploration de Vénus sur la mort du bel Adonis, 
augmentée de plusieurs chansons, etc. (par Ant. Du 
Moulin et autres). Lyon, J. de Tournes, i545, 1648, 
i55i , i556, in-8 de 20 ff. (Coste, 20 fr. ; Nyon, n' 
i5233). — Gand, i354, P^^- i"'^ ^® 4<^ ^- (Nyon, n** 
i5234). — Paris, veuve N. Buffet, i5oi, pet. in-i6. 

Recueil édité par Ant. Du Moulin. La Deploration de Vénus, 
qui occupe 7 pages, est de Pernette du Guillet, les autres piè- 
ces sont des chansons amoureuses. 

Deploration et complaincte de la mère Cardine de 
Paris, cy devant gouvernante de Huleu, sur l'abolition 
d'iceluy, trouvée, après le deceds d'îcelle Cardine, en 
un escrain auquel estoient ses plus privez et précieux 
secretz, tiltres de ses qualitez authentiques, receptes 
souveraines, compostes, antidotes, baulmes^ fardz, 
boestes, ferrements et ustenciles servans audict estât 
dudicl mestier. S. 1., iSyo, in-4° de 8 ff., lettres itali- 
ques. Très-rare. 

Cette pièce a été réimprimée avec VEnJbr de la mère Car- 
dine (Voir ce titre) par P. Didot Tainé, en 1793, in-8, tiré à 



DÉPÔT - DERNIER 466 

108 exeinpl. M. de Montaiglon a donné aussi ces deux pièces 
dans le tome Ul de son Recueil, p. 390-301. Elle est en vers 
de 13 syllabes. 

Dépôt (Le), ou Bobèche voleur et commissaire^ suivi 
de V Amour femme de chambre ^ et de Tirlipiton , fai- 

sant vartie du nouveau théâtre des Boulevards 

dédié aux amateurs (attribué par certains catalogues à 
Joseph Odolant Desnos). Paris, Tiger, s. d. (v. 181 5), 
108 pp. in-i2, fig. — Claudin, en 1869, 3 fr. 5o. 

DÉPRET (Louis), litt. franc., né'à Lille en iSSy. 
En 18 58, il fit jouer avec succl;s sur le thé.Ure de Lille 
une com. en i a. et en pr., intit. : La Jalousie en par- 
tie double. — Les Etapes du cœur, Gretchen, poésies, 
en i85ç), in-8. — Rosine Passmore^iomi\r\j i86i,in-i8; 
3* édition en i865. — Les Demi-vertus ^ nouvelles, 
1862, in- 18. — Amours du nord et du midi, romans 
et aventures, 186G, in- 18. 

Députés (Les) féminins, rêve (en vers); par J. Cha- 
ponnicre. Paris, Grou, 1867, in-8 de 12 pp., jb fr. 
(Bibliogr. de la France). 

DERIEGE (Félix), contemp. : La (gestion des maris. 
1860. 

DERLEY rpseudonyme du comte Roger de Sainte- 
Marie): Les Jours gras de Madame, vaud., 1860. 

Dernier (Le) amour j par M""* Camille Bodin. Lyon 
et Paris, 1828, in- 12. 

Depuis cet ouvrage, lia paru sous le même titre; /Le Der- 
nier amour, un vaudeville de M. Lîon Guillard , et deux ro- 
mans, Tun d'Et. Enault ( 1863, in-i8), et l'autre de M™* G. 
Sand (1867, in-iSj. 

Dernier (Le) cavrice, com. en i acte, en pr. ; par 
Victor Chauvet(Th. Cluny). Paris, Dentu, 1869, in-r8 
Jésus, 47 pp". 

Dernier (Le) chapitre de mon roman , par Ch. No- 
dier. Paris, Cavanagh, an xi, in-i2. — Paris, Renduel, 
i832 (tome IV des Œuvres de Ch. Nodier). 

Réminiscence très-égayée d'une génération légère , qui avait 
eu, comme l'auteur l'a très-bien dit, Faublas pour Télémaque. 
J'aime peu à tous égards ce Dernier chapitre, si spirituel qu'il 
soit; il rappelle trop son modèle par des cAtés non-seulement 
scabreux, mais un peu vulgaires. (Sainte-Beuve, Portraits lit- 
iéraires.). — La préfaça de ce livret est un dialogue spirituel 

Tome IL 5q 



466 DERNIER - DERNIÈRES 

entre l' auteur et un libraire ; elle a été reproduite dans iea 
Voyages littéraires sur les quais de Paris , par Footaint 4e 

Resbecq, 2* édition, 1864, p. 343. 

Dernier {Le) des Gaillard, vaudev. en i acte; par 
Varin et Michel Deiaporte (PaUis-Royal, ïo oct. 1807). 
Paris, 1868, gr. in- 18, 48 pp. 

Dernier {Le) mot sur les femmes^ par L.-J. Larcber. 
Paris, Faute, 1864, in-Bz de 96 pp., 76 cent. 

Dernier (Le) trésor des chansons amoureuses (pre- 
mier et second livre), recueilli des plus excellents airs 
de court y et augmente^ <tune infinité de très-belles 
chansons nouvelles et musicales. Kouen, de Pimpr. de 
de Martin le Mégissier, 1Ô14, 2 part, en i vol., petit 
in-i2, fig. s. b. — Rare. Vendu 200 ftr. à la vente de 
M. J. Duplessis; et 200 fr., Potier, en 1870, n** 1073. 

Dernière (La) aventure d'un homme de 4.S ans, nou- 
velle utile à plus d'un lecteur (par Rétif de la Bretonne). 
Genève et Paris, 1783, 2 vol. m- 12, ens. 528 çp., avec 
2 front, et 2 grav. par Binet, gravés par Giraud et 
Pauquet. — Boissonade, n° 3744; Solar, 7 fr. 5o. 

La Bibliothèque des romans (février 1785) dit que ce «ont 
les jalousies et fureurs d'un homme de 46 ans , appelé d'Ai- 
gremont. 

Dernière (La) grisette, par Ch. Dealys. Paris , Per- 
main, i852, 2 vol. in-8. 

Dernière (La) grisette , vaud. en 3 a. ; par Paulin 
Deslandes (Folies dramatiques). Paris, 1864, gr. in-ï8, 
71 pag^s. 

Dernière (La) Héloise, ou Lettres de Junie Salishury^ 
rec. et publ. par Dauphin, de Verdun. Paris, 1784^ 2 
part, en i vol. in-8j fig. très-belles de Quevcrdo (Te- 
chener, 8 fr.). — Réimpr. in-18, avec une fig., en 1790 
(Pigoreau). 

Dernière (La) ressource de M^* de PoUgnac. S. 1. 
n. d. (vers 1790), in-8. -« Leber, IV, p. 201. 

Dernières (Les) amours, vaud. en un acte ; par J.-M. 
Brisset. Paris, 1827, in- 18. 

Dernières (Les) amours de Af"** Du Barry^ par la 
comtesse Dasb, précédées d'une notice sur les mai- 
tresses de Louis aV, par Paul iie Saint-Victor. Pftm, 



DERNIÈRES — DÉROUTE 467 

H. Pion, 1864, in-8 de 38 1 pp. — Cest un roman. 
La Notice occupe les pages i a 20. 

Dernières (Les) aventures du jeune d'Olban, frag- 
ment des amours alsaciennes. Yverdon, 1777, petit 
ln-8 (Fleischer; Nyon, n®Qi2i). — Réimpr. Paris, 
Techener, 1829, pet. in-8 (La Bédoyère, 8 tr.). 

Dernières lettres de deux amants de Barcelonne, 
publiées par le chevalier Y. de Hénarcs, traduites de 
l'espagnol (composées par H. de Latouche et l'Héritier 
de l'Ain). Paris, 1821, m-8, et -i* édition, revue et cor- 
rigée, en 1822. 

Dernières {Les) maîtresses de Louis XIV , grand 
roman histonque inédit; par Félix de Servan. Paris, 
Décembre-Alonnier. 1S69, in-4" à 2 col., dessins de 
H. Rousseau. — Publié par livraisons de 8 pp. à 5 cent. 

Derniers (Les) jours de Trianon (esquisses histo- 
riques), par Capctigue Paris, 1866, in- 18. 

Derniers {Le) soupirs de la garce en pleurs , adres- 
sés à la ci-devant noblesse et dédiés à la triste , sèche 
et délaissée DesuUans, libraire au Palais-Royal, en 
qualité de garce au premier chef, à Branlinos ; et chez 
toutes les putains du Palais-Royal, la demoiselle De- 
sullans, le Rédacteur de ses idées clans tous les bordels 
comme il faut, et particulièrement chez les religieuses 
de l'Ave Maria. 1790, in-8 de i5 pp., avec une Hg. 

— Pièce obscène, en vers, contre la reine, Philippe- 
Egalité, Juigné et Maury. 

Déroute (La) de Paméla, com. en i acte, en vers 
(par Godard-d'Aucourt. Paris, Pissot, 1743, 1744, in-8. 

— Nyon, V, p. 187; Soleinne, 336o. 

Déroute (La) et V adieu des filles de joye de la ville 
de Paris, avec leurs noms, etc., et rcqueste à M. D. L. V. 
(M** de La Vallièrc). — L'édit. orig. intitulée: V Adieu 
des filles de joye, etc., est très-rare, elle porte la date 
du 16 juillet 16ÎJ7, impr. pour Alex. Lesselin, in-4*, 
6 pp. ; la dernière est signée. C. L. P. — La page 7 y est 
occupée par un sonnet intitulé: Consolation aux aônes 
et don^ellcs sur leur départ pour V Amérique j et signé 
M. E. — S. 1., chez le Vagina, in-12 de 21 pp. ; Gras- 
sot, 4 fr. 2 5. — (Holl., Elzev.), 1667, 1668, pet. in-12 
de 3() pp. —Nyon, n" 16097. 



468 DERRIÈRE — DERVICHE 

Cette pièce satirique a été aossi réimprimée dans les Amours 
des dames illustres de notre siècle, et dans VHist. amoureuse 
des Gaules, éditions de 1734 (lll, log-iSSj, et de Paris, 
Delahays, 1867 (I, 227-247J. Le raeme ouvrage, édit. Jaonet , 
1857, ne la contient que parliellement (II, p- i36 et suiv ). Ces 
deux pièces sont fort spirituelles; la i'* [la Déroute) com- 
roeuce ainsi: 

J'écris la déroute fameuse 
De la bande autrefois joyeuse, 
M:iis qui n'est plus, en ce temps-ci, 
Qu'une bande fort en souci. 

Voici les premiers vers de la seconde {Requêté dJS filles d'hon- 
neur): 

Vénus de notre siicle, adorable déesse , 
Vous qui d'un seul regard inspirez la tendresse. 
Et savez surmonter le p:us puissant des rois , 
Depuis cinq ans entiers nous vivons sous vos lois, etc. 

Derrière l'alcôve, monologue ; par Bavard et Xavier. 
Paris^ 1843, in-8. 

D*Ertebeau, ou V Avocat des femmes , aventures gSL- 
lantes et véritables (par Rouargue, imprimeur). Paris, 
i8o5, 5 vol. in-i2, lig. 

La Revue des romans (tom. II, p. 23o) qualifie cet ouvrage 
de « roman à tiroir , dans lequel Tautvur fait paraître des fem- 
mes de toutes les conditions, de toutes les humeurs, nous allions 
dire de tous les caractères, mais pour peindre ces caractères, il 
faut plus de sagacité, une imagination mieux réglée. Vis-à-vis 
des femmes, ce Monsieur agit comme un roué et parle comme 
un niais. Le lecteur qui ne sera ni l'un ni l'autre, ne lira pas 
jusqu'au bout un ouvrage qui dément entièrement son titre. » 

D'Ertebeau, jeune apologiste des femmes, les défend toujours , 
même lorsqu'il est victime de leurs perfidies, et il soutient que 
la p!us perverse a toujours droit à nos égards. Aussi lui arrive-t-il 
une foule d'aventures galantes, quelquefois assez originales. Les 
premiers volumes de ce roman sont assez décolletés, mais les 
derniers sunt d' une assommante monotonie. 

Derviche {Le), Tamara, et Ah! si..., de Boufflers. 
Paris, Dautnereau, 1829, in-32, 1 fr. 25. 

Le Derviche, conte oriental, par M. de Boufllers avait paru 
anciennement en 2 vol. in-12 (Pigoreauj. Tamara ou le Lac 
des pénitents est une nouvelle indienne, et Ah! Si..., une nou- 
velle allemande. 



FIN DU SECOND VOLUME. 



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