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Full text of "Bibliographie des ouvrages relatifs à l'amour"

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BIBLIOGRAPHIE 


DE  L'AMOUR,  ETC. 


Vincent  Bona,  Imprimeur  de  S.  M.,  à  Turin. 


BIBLIOGRAPHIE 

C  r  r 

DES   OUVRAGES   RELATIFS  7      «Jp  «y  #* 

a  l'Amour,  aux  Femmes,  au  Mariage 

ET   DES   LIVRES   FACETIEUX,    PANTAGRUÉLIQUES 
SCATOLOGIQUES,   SATYRIQUES,  ETC. 

contenant    les    Titres   détaillés   de    ces    ouvrages 

les  noms  des  Auteurs,  un  Aperçu  de  leur  sujet 

leur  valeur  et  leur  prix  dans  les  ventes,  etc. 

PAR  M.    LE   C.   D'I*** 

3  me  Édition 
entièrement  refondue  et  considérablement  augmentée 

ORDRE  ALPHABÉTIQUE 

par  noms  d'Auteurs  et  titres  d'Ouvrages 

TOME  SECOND 
BIBLIOTHÈQUE— DERVICHE 


TURIN 

j.  gay  et  fils,  éditeurs 

et  a    Turin  ,    a  Rome  ,  et  a  Florence 

Bocca  frères,  libraires  de  S.  M.  le  Roi  d'Italie 

1871 


(     B  "CA 


Gît 

■r.> 


'BIBLIOGRAPHIE 

DES   OUVRAGES  RELATIFS 

A  L'AMOUR,  AUX  FEMMES,  AU  MARIAGE» 

ET  DES    LIVRES  FACETIEUX,   PANTAGRUELIQUES  , 
SCATOLOGIQUES,   SATYRIQUES,    ETC. 


BIBLIOTHEQUE 


Bibliothèque  amusante,  éditée  par  Cazin. 

Cette  bibliothèque,  dont  les  divers  ouvrages  sont  détaillés  à 
leur  titre  particulier,  comprend:  L'Histoire  de  Mme  de  Luz  — 
Mémoires  de  Mile  Bontemos  —  Manon  Lescaut  —  Grigri  — 
Le  Souper  —  Caprices  de  l'amour  et  de  la  fortune  —  Aventu- 
res de  rinfortuné  Napolitain  —  La  Princesse  de  Clèves  —  Let- 
tre de  Ninon  de  Lenelos  —  Contes  des  Fées  —  Confessions  du 
comte  de  ***  —  Amours  de  Henri  IV  —  La  Poupée  —  Eaux 
de  Spa  —  L'Etourdie  —  Angola,  Acajou  et  Zirphi.e  —  La  Nuit 
et  le  moment  —  Confessions  du  chevalier  de  YVi  fort  —  Les 
Sonnettes  —  Le  Grelot  —  Mémoires  de  Ravannes  —  Le  Sopha 

—  Roman  comique  et  nouvelles  de  Scarron  —  Histoire  amou- 
reuse des  Gaules  —  Thémidore  —  Le  Moyen  de  parvenir  — 
Orpheline   ang  aise  —  Mémoires  turcs  —  Tanzai  et  Néadarné 

—  Mémoires  de  Floricourt  —  Les  Egarements  du  cœur  et  de 
l'esprit  —  Tom  .lones  —  La  Quinzaine  anglaise  —  lmirce  — 
Egarements  de  Julie  —  Voyage  sentimental,  etc.  En  tout  89 
vol.  in- 18.  —  Collection  bien  rare  à  rencontrer  complète. 

Bibliothèque  amusante,  ou  Recueil  de  pièces  diverses , 
(par  J.-F.  de  los  Rios).  Londres  (Lyon),  Crowder  et 
Ware,  1781,  2  vol.  in-8  (Impr.  imag.). 

Tome  II.  1 


2  BIBLIOTHEQUE 

Bibliothèque  bibliophilo-facétieuse  ,  éditée  par  les 
frères  Gébéodé  (Gust,  Brunet  et  Oct.  Delepierre). 

Contenant  :  Premier  acte  du  synode  nocturne  des  Lémanes, 
Unelmanes,  Propétides  à  la  ruine  des  biens,  vie  et  honneur 
de  C.ilianthe  (par  Guill.  Reboul.1.  1608  —Chansons  histori- 
ques et  satiriques  stir  la  cour  de  France,  1615-1746  —  Ex- 
traits et  analyses  de  divers  livres  rares  et  pantagruéliques, 
tels  que  le  Contenu  de  l'assemblés  des  dames  du  grand  Habi- 
tavit  (Paris,  1 61 5,  pet.  in-8),-  Lettere  facete  e  chîribi^ose,  da 
Vinc.  Bolando;  le  Zombi  du  Grand  Pérou;  la  Mitistoire 
barra j,ouine  de  Fanfreluche  et  Gaudichon;  les  Grandes 
et  Récréatives  Progho<tications  pour  cette  présente  année 
08145000470,  etc.  S.  1.  (Londres,  Ganciaj,  i852-i854,  3  vol. 
pet.  in-8,  tirés  à  80  ou  ioo  ex.  et  dont  60  seulement  ont  été 
mis  dans  le  commerce.  Le  Synode,  contenu  dans  le  Ier  volume, 
est  un  ouvrage  hardi,  spirituel  et  très-rare,  du  genre  rabelai- 
sien; il  a  été  réimprimé  de  nouveau  et  plus  correctement,  à 
100  exempl.,  à  Paris,  en  1862.  Les  Chansons  du  2e  volume 
étaient,  pour  la  plupart,  inédites.  Le  3e  vol.  comprend  l'ana- 
lyse de  14  ouvr.,  tous  intéressants,  singuliers  et  rares. 

Bibliothèque  bleue.  Paris,  Costard,  1775,  1776  ,  gr. 
in-8,  fig. 

Collection  d'anciens  romans;  elle  contient  les  histoires  de  Ro- 
bert le  Diable,  de  Richard  sans  peur,  de  Jean  de  Calais  ,  de 
Pierre  de  Provence  et  de  la  belle  Maguelonne,  de  Fortunatus 
et  des  En/ans  de  Fortunatus    Dans  l'édition  de  Troyes,  s.  d., 

3  vol.  pet.  in-8,  fig.,  on  a  ajouté:  Tiel  Llespiegle,  la  Belle 
Hélène,  les  Dou\e  pairs  de  France,  et  le  Grand  Fier-à-bras, 
les  Quatre  fils  Aymon ,  Y  Innocence  reconnue.  Garnier,  33  fr. 
Edition  considérablement  augmentée,  Liège,  1787,  3  vol.  in-12. 

Bibliothèque  choisie  de  contes,  de  facéties  et  de  bons 
mots,  trad.  du  grec,  de  l'arabe,  du  persan  ,  par  Lan- 
glès;  de  l'italien,  par  Simon;  de  l'anglais,  etc.  Paris, 
Rovez,   1786-90,   12  vol.  in-8,  fig.  Coll.  rare  complète. 

—  Trippier,  8  vol.  seulement,  60  fr.  ;  cat.  Monmerqué, 
n°  1 368  ;  Claudin,  en  i85g,  7  vol.,  6  fr. 

Cette  collection  de  contes  et  de  nouvelles  contient:  i°  la  Bi- 
bliothèque choisie  de  contes,  etc.,  1786  et  années  suiv.,  5  vol. 

—  Contes  arabes  et  persans ,  1788,  1  vol.  —  Contes  indiens, 
1700,  1  vol.  —  Contes  italiens,  1788,  1  vol.  —  L'Art  de  cor- 
riger et  de  rendre  les  hommes  constans,  1789,  ivol.  —  Contss 
moraux  de  Franc.  Soave,  1  vol.  —Folies  sentimentales,  1786, 
2  vol.  —  A  cette* collection,  Méon  (  n°  2601)  avait  ajouté  les 
deux  volumes  suivants:  Lettres  ds  Charlotte  pendant  sa  liaison 
avec  Werther,  1787,  1  vol.  —  et  Y  Ami  des  femmes,  de  Boudier 
de  Villemert,  édit.  de  1788.  —  La  partie  la  plus  intéressante 
de  la  coll.  est  celle  qui  est  due  à  Langlès.  Voici,  par  exemple, 
une  de  ses  anecdotes  arabes:  «  Une  jolie  esclave  sortit  un  jour 


BIBLIOTHÈQUE  3 

dans  la  rue;  un  amateur  la  suivit  aussitôt.  Elle  s'arrête  et  lui 
dit:  Jeun*  homm; .  désires-tu  ce  que  mon  maître  me  faitf  — 
Oui,  c'est  précisément  ce  que  je  veux.  —  Eh  bien ,  attends  un 
peu,  mon  maî.re  mi  suit  ;  il  te  fera  ce  qu'il  me  t'ait.  » 

Bibliothèque  choisie  et  amusante.  Amsterdam,  1746, 
6  vol.    in-12    (Scbeible,  1861,  p.  97,  8  fl.  3o  kr.).  — 

—  Amst,  174Q,  6  vol.  in-12  (Scheible,  1866,  p.  23i, 
6  ri.;  Nyon,  n°  10324). 

Contenant  :  Mémoires  du  chevalier  D***,  par  le  marquis  d'Ar- 
gens  —  Histoire  du  chevalier  de  R*"  —  Hist.  de  Mlle  Dattily 

—  L'Epouse  infortunée  —  Caprices  romanesques  —  Les  Epjux 
malheureux,  ou  Histoire  de  la  Bédoyire  —  L'Art  d'aimer,  poème 
par  Bernard  —  Malheurs   de    l'amour  —  Hist.  de  Mrae  de  Luz 

—  Œuvres  diverses  en  vers  et  en  prose,  relatives  à  Voltaire  — 
Fan  fiche,  ou  les  Mémoires  de  Mlle  de  *'*  —  L  1  Vallée  de  Tempe 

—  Le  Génie  ombre,  et  la  Silagno  silph-ondine ,  conte  —  Psa- 
ph'on,  ou  la  Courtisane  de  Smyrne  —  Hist.  des  trois  fils  d'Hali- 
Bassa,  et  des  trois  filles  de  Siro:o  —  Mylord  Stanl.-y,  ou  le  Cri- 
minel vertueux  —  Le  Voyage  de  Saint-Cloud  par  mer  et  par 
terre  —  Bok  et  Zulb  i —  La  Force  de  l'exemple,  par  de  Bibiena 

—  Les  Mœurs  de  Paris  —  Pantin  et  Panline  —  L'Amour  vo- 
yageurs —  Amusemens  poétiques. 

Bibliothèque  (La)  d'Arétin,  contenant  les  pièces  mar- 
quées à  la  table.  Cologne,  P.  Marteau  (Holl.,  Elzev.), 
s.  d.  (vers  1680),  pet.  in-12  de  404  pp.  Très-rare. 
Solar,  3oo  fr.  ;  Chaponay,  420  fr.  ;  Cigongne,  n°  2184; 
Alvarès,  en  décembre  1862,  200  fr. 

Contenant  :  L'Ecole  des  filles  —  La  Putain  errante  ,  par 
P.  Arétin  —  Marthe  le  Hayer  ,  par  Blessebois  —  Comédie 
galante  de  Mme  d'Olonne,  par  de  Bussy  —  Nouv.  leçons  du 
commerce  amoureux,  parla  savante  T**+  —  Filon  réduit  à  met- 
tre cinq  contre  un,  etc.  —  Il  en  a  été  fait  récemment,  peut-être 
en  Allemagne,  une  contrefaçon  incorrecte  et  mal  imprimée.  Co- 
logne, s.  d.,  petit  in-12  de  5oo  pp.  —  Il  y  a  aussi  deux  réimpr. 
anciennes  du  même  recueil,  sous  le  titre:  Cabinet  d'Amour  et 
de  Vénus.  Co.ogne,  héritiers  de  P.  Marteau,  2  vol.  in-18,  2i5 
et  224  pp.,  12  fig.  ;  et,  Au  Mont  Parnasse,  1793,  2  vol.  in-iS, 
rlg.  —  Noël;  S:heible  (  1860,  p.  243),  17  fl.  3o  kr.  Il  en  a  été 
fait  récemment  un  réimpression  en  Allemagne  avec  la  rubrique 
dj  Londres,  i8o3,  sans  fié.  —  Le  Cabinet  d'amour  n'a  pas  ob- 
tenu dans  la  dernière  édition  du  Manuel  une  mention  spici  de, 
bien  qu'il  ait  été  cité  à  l'article  BUSSY,  à  propos  de  la  comédie 
galante  de   Mrae  d'Olonne. 

Bibliothèque  de  campagne ,  ou  les  Amusemens  du 
cœur  et  de  l'esprit.  Paris,  veuve  Duchesne,  1751-77, 
24  vol.  in-12.  —  Nyon,  n°  io322. 

Contenant:  La  Campagne,  trad.  de  l'angl.,  par  de  Puisieux, 


4  BIBLIOTHEQUE 

1767  —  Contes  traduits  de  l'aogl. ,  T774  —  Le  Début,  ou  les 
Premières  aventures  du  chevalier  de  ***,  à  L"**,  1770  —  Hist. 
de  Mlle  de  Terville,  par  Mme  de  Puisieux,  1768  —  Lydia,  ou 
Mémoires  de  Mylord  D"",  par  de  la  Place,  1772  —  La  Famille 
vertueuse,  lettres  trad  de  l'angl.,  par  de  La  Bretonne,  1767  — 
Les  Spectac  es  nocturnes,  1756  —  Mém.  du  chevalier  d'Erban, 
1755  —  Les  Filles  fem  nés  et  les  femmes  filles,  ou  le  Monde 
changé,  conte,  par  Simien,  1751  —  Llsle  de  France,  ou  la 
Nouvelle  co  onie  de  Vénus,  1752  — Tout  vient  à  point  qui  peut 
attendre,  ou  Cadichon.  suivi  de  Jeannette,  ou  l'Indiscrétion, 
contes,  par  Caylus,  177?  —  Hist.  des  singes  et  autres  animaux 
curieux,  1752  —  La  Gamol  >gie,  ou  de  l'Education  des  filles  des- 
tinées au  mariage,  par  de  Cerf  vol ,  1772  —  Lettres  d'Aspasie, 
trad.  du  grec,  1756—  Contes,  aventures  et  faits  singuliers,  re- 
cuei  lis  de  l'abbé  Prévost,  1767—  Fo-ka,  ouïes  Métamorphoses, 
1777  —  Lettres  écossoises,  trad.  de  l'anglais,  par  Vincent,  1777 

—  La  Constance  couronnée,  ou  les  Epoux  unis  par  l'amour, 
1764  —  L'Equipée,  poème  en  vers,  en  six  chants,  1776  —  Les 
Faux  pas,  ou  les  Mémoires  vrais  ou  vraisemblables  de  la  ba- 
ronne de  *'",  1735  —  Mémoires  de  l'Académie  des  sciences,  etc  , 
nouvellement  établie  à  TroVes,  par  Grosley,  1756,  —  Histoire 
de  Jonathan  Wild  le  grand,  trad.  de  l'angl.  de  Fielding,   1763 

—  Carmantiere,  ou  les  Engagemens  rompus  par  l'amour,  1754 
Lettres  turques  —  Lettres  parisiennes  sur  le  désir  d'être  heu- 
reux, 1758  —  Les  Veuves,  comédie  en  prose  —  Mourat  et  Tur- 
quia.  histoire  africaine,  par  Mlle  de  L*",  1752  —  Songe  d'un 
hermite,  1770  —  Géopâtre.  d'après  l'histoire,  1730  —  Mémoi- 
res de  Gaudence  de    Luques,   prisonnier  de  l'inquisition,  1753 

—  Ressources  conte  l'ennui,  ou  Choix  d'anecdotes  curieuses 
et  de  bons  mots,  1771  —  Roman  politique  sur  l'état  présent  des 
affaires  de  l'Amérique.  1757  —  Magasin  énigmatique,  1767  — 
Recueil  de  poésies  de  Sedaine.  1760  —  L'Impromptu  de  Thalie, 
ou  la  Lunette  de  vérité,  comédie  en  vers,  par  Sedaine  —  Ana- 
créon ,  pastorale  héroïque  en  vers,  par  Sedaine  —  Bibliothèque 
amusante  et  instructive,  ijb5. 

Bibliothèque  de  campagne ,  ou  Amusemens  de 
l'esprit  et  du  cœur.  Genève,  Cramer,  1749,  18  vol. 
in-12.  —  Nyon,  n°  io32i. 

Contenant:  Traité  de  l'origine  des  romans,  par  Huet  —  Gus- 
tave Vasa  —  La  Boucle  de  cheveux  enlevée,  poëme  —  Inès  de 
Cordoue  —  Le  Comte  d'Amboise  —  Eléonore  d'Yvrée,  par 
M  le  Bernard  —  Catherine  de  France,  reine  d'Angleterre ,  par 
Baudot  de  .luilly  —  Voyage  de  campagne  —  L'Apprentie  co- 
quette, par  Marivaux  —  L'a  Duchesse  de  Milan— Mém.  du  comte 
Comminge  —  Voyage  de  Bachaamont  et  Chape  le  —  Poésies 
de  Chape  le  —  Académie  galante  —  Hist.  d'Henri  IV,  roi  de 
Castille  —  La  Comtesse  de  Mortane  —  La  Nouvelle  Astrée  — 
La  Comtesse  de  Tande,  par  Mme  de  La  Fayette  —  La  Prin- 
cesse de  Montpensier  —  Aventure  extraordinaire  —  Mém.  du 
comte  de  Grammont  —  Hist.  de  Fleur  d'épine  —  Les  Quatre 
Facardins  —  Le  Bélier,  par  Hamilton  —  La  Princesse  de  Clè- 


BIBLIOTHEQUE  5 

ves,  par  Segrais  —  Le  Prince  de  Condé,  par  Boursault  —  La 
Princesse  de  Pcrtian  —  Le  Temple  de  Gnide,  par  Montesquieu 
—Les  A-nours  d'Henri  IV,  roi  de  France  —  Mme  de  Villequi  -.x— 
Zaïde,  par  Segrais  —  Les  Malheurs  de  l'amour,  par  Mme  de 
Tenciu  —  Le  Siège  de  Calais  —  Hist.  secrette  de  Bourgogne 
—  Le  Bâtard  de  Navarre  —  Hist.  de  Marguerite  de  Valois, 
reine  de  Navarre  —  Les  Egaremens  du  cœur  et  de  l'esprit,  par 
Crébilbn —  La  Constance  à  toute  épreuve,  01  les  Aventures  de 
la  comtesse  de  Si  voie  —  Hist  secrette  de  la  conjuration  des 
Pazzi  contre  les  Médicis  —  Epicaris,  ou  Histoire  secrette  de  la 
conjuration  de  Pison  contre  Niron  —  Anne  de  Bretagne,  ou 
l'Amour  sins  foiblesse,  par  l'abbé  de  Villirs  —  La  Comtesse 
de  Vergi  —  Jacqueline  de  Bavière,  comtesse  de  Hainault  — 
Zadig  -  Hist.  de  la  comtesse  de  Gondez  —  Les  Amours  d'Is- 
mène  et  d  lsménias. 

Il  y  en  a  eu  en. ore  d'autres  recueils,  sous  le  même  titre,  pu- 
bliés à  La  Haye  et  à  Amsterdam.  Le  fond  des  nouvelles  est 
touj  :urs  à  pjuprès  le  même,  bien  qu'il  varie  un  peu.  Ces  re- 
cueils se  rencontrent  rarement  complets.  Le  prix  en  varie  de 
3o  à  60  francs. 

Bibliothèque  de  la  cour  et  de  la  ville.  Paris,  1789, 
in-8  de  16   pp. 

Livret  satirique  devenu  fort  rare;  il  est  piquantet  spirituel;  des 
personnages  connus  sont  désignés  comme  étant  chacun  proprié- 
taire d'un  ouvrage  et  le  rapprochement  est  plein  d'une  malice 
que  le  public  saisissait  très-facilement.  Voici  quelques  exemples: 
Le  cardinal  de  Rohan  :  les  Liaisons  dangereuses;  la  cheva- 
lière d'Eon:  la  Description  de  l'île  des  hermaphrodites  ;  l'évè- 
que  d'Autun  (TalleyrandJ  :  Traité  sur  l'apostasie  ;  l' archevêque 
de  Lyon:  VÀrt  de  péter;  la  chanoinesse  de  Polignac:  Traité 
sur  les  accouchements,  etc. 

Bibliothèque  de  livres  sotadiques  ou  pornographi- 
ques, mss  ou  impr.,  en  toutes  sortes  de  langues,  mais 
sans  aucune  espèce  d' analyse  et  avec  les  qualifications 
que  ces  livres  infernaux  méritent.  Ms.  de  l'abbé  Rive, 
indiqué  à  la  p.  19  du  catalogue  de  ses  mss.  après  son 
décès  :  Chronique  littéraire  des  ouvrages  manuscrits  et 
imprimés  de  l'abbé  Rive,  etc.  (par  lui-même).  Eleuthe- 
ropolis  (Aix,  1791),  in-8 

Le  Manuel  du  libraire,  à  l'art.  Rive,  dit,  au  sujet  de  cette 
Chronique  :  «  Ouvrage  singulier,  que  l'on  ne  rencontre  pas 
facilement;  les  notes  pp.  225-34,  suivies  d'un  errata,  manquent 
dans  plusieurs  exempl.,  ainsi  que  l'addition  pjur  la  note  10  de 
la  p.  232,  4  pp.  et,  pour  une  autre  addition  de  la  mené  note, 
8  pp.  ».  —  Nous  ignorons  entre  quelles  mains  est  tombé  ce 
travail,  et  s'il  existe  encore. 

Bibliothèque  de  M.  Guilbert  de  Pixerêcourt,   avec 


6  BIBLIOTHEQUE 

des  notes  littéraires  et  bibliographiques  de  ses  deux 
am's  Ch.  Nodier  et  Paul  Lacroix.  Paris,  1 838,  in-8.  — 
Renouard,  6  fr.  5o. 

Ce  catalogue  mérite  d'être  cité  non-seulement  à  cause  de  la 
collection  révolutionnaire  qui  renferme  tant  de  pièces  libres  et 
facétieuses  (cette  co.lectioa  est  conservée  dans  la  bibliothèque 
du  Sénat/,  mais  en.ore  parce  qu'on  y  trouve  décrits  les  ouvra- 
ges du  marquis  de  Sade,  du  co  nte  de  Nerciat,  etc.,  avec  des 
notes  curieuses.  C:s  exe  nphires  de  choix  ne  furent  pas  vendus 
aux  enchères  ,  mais  à  l'amiabie.  le  com.nissaire-pnseur  ayant 
reçu  l'ordre  de  ne  pas  les  mettre  sur  table.  Gailbert  Piseré- 
court  a  publié  quelque  part  les  prix  de  vente  desdites  exempl., 
remarquibles  par  li  beauté  des  reiures  et  le  nombre  des  es- 
tampes. Le  Catalogue  des  autographes  et  manuscrits  de  M. 
G.  Pixerécourt  [Paris,  1840,  in-S)  mente  aussi  d'être  cité,  parce 
qu'on  v  trouve  les  correspondances  amoureuses  et  libidineuses 
aes  maîtresses  du  maréchal  de  Richelieu,  la  correspondance 
tendre  et  romanesque  de  Mme  h  marq.  du  Châtelet,  etc.  —  11  y 
a  des  exemplaires  où  l'on  trouve  un  feuillet  qui  a  été  remplies 
par  un  carton,  et  contenant,  à  propos  d'une  lettre  de  la  duch.d'Ai- 
gj  lion,  la  fameuse  anecdote  du  mot  f....  avec  deux  r,  relative 
a  l'impression  du  Recueil  du  Cosmopolite. 

Bibliothèque  d'un  homme  qui  veut  rire.  A  Tatti,  de 
l'imprimerie  des  frères  Matapo,  à  l'enseigne  de  la  Gaieté, 
1776,  in-12.  —  Claudin,  en  i85g,  4  fr.  5o. 

Bibliothèque  [Là)  des  amants,  par  P. -Sylvain  Maréchal. 
Paris,  veuve Duchesne,  s.  d.  (1763),  1771,  1777,  1786, 
in- 18  de  212  pp.,  front.  ,  4  livres  de  i5  odes  chacun 
et  des  mélanges.  Epigraphe  :  «  L'amant  en  prescrira  la 
lecture  à  s'amie  ».  —  La  Bédoyère,  7  fr.;  Solar,  3o  fr.; 
Alvarès  imai  1861),  4  fr;  Nyon,  n°  15344;  Techener, 
en  i858,  i5  fr. 

Bibliothèque  des  boudoirs  (Recueil  de  petits  romans 
galants  réunis  par  Mercier  de  Compiègne).  A  Paphos, 
4  vol.  in- 18. 

Bibliothèque  rLa)  des  dames,   par  M.   de    Grenaille, 
sieur  de  Chatounières.  Paris,  1640,  in-40,  front,  gravé. 
—  Aubry,    en  1 857,  4  fr.  ;    Techener,  en  i858,  12  fr.  ; 
,-vst,  n°  277Ç. 

Bibliothèque  {La)  d?s  dames,  cont.  des  règles  géné- 
rales pour  leur  conduite;  trad.  de  l'angl.  de  Steele  (par 
F. -M.  Janicon).  Amst.,  1716  (Veinant^  n°  1061),  1724 
(Biblioth.  de  Grenoble,  n°  17855),  1764  (Bleuet,  n° 
169)  2  tom.  petit  in-8. 


BIBLIOTHEQUE  7 

Bibliothèque  des  femmes  (dissertation,  par  Château- 
giron).  Amst.  1709,  2  part.  pet.  in-8.  —  LaJarrie, 
n°  3579. 

Bibliothèque  des  paillards.  S.  1.  n.  d.,  in-18,  6  gra- 
vures libres. 

Ce  volume  ,  contenant  :  la  F  .  .  .  manie,  la  Comtesse  d'O- 
lonne,  etc.,  a  été  poursuivi,  mais  la  condamnation,  si  elle  a  eu 
lieu,  n'a  pas  été  publiée  (total,  des  écrits  condamnés,  Paris, 
Fillet,  i85o). 

Bibliothèque  des  petits-maîtres,  ou  Mémoires  pour 
servir  à  l'hist.  du  bon  ton  et  de  l'extrêmement  bonne 
compagnie  Au  Palais-Royal,  chez  la  petite  Lolo,  mar- 
chande de  galanteries,  1741,  1742,  1761.  (Alvarès,  juin 
i858,  6  fr.  5o);  1762,  pet.  in-12  de  vi-208  pp.  — 
Nyon,  n°  1 1  343.  —  1 77 1,  in- 16  ;  Claudin,  juillet  i858, 
3  fr.   5o. 

Spécimen  de  la  littérature  des  boudoirs  et  critique  spirituelle 
des  sentiments  et  du  langage  affété  et  précieux  à  la  mode  à 
cette  époque.  La  notice  sur  Ange-Rose  Farfadet,  abbé  de  Pou- 
ponville,  qui  termine  le  volume,  est  amusante  M.  Monselet  l'a 
insérée  dans  les  Galanteries  du  XVIIIe  siècle,  pp.  1 10-116. 
Nous  donnerons  seulement  ici  la  bibliothèque  de  l'abbé  ,  com- 
posée de  livres  imaginaires  assez  originaux  : 

«  Traité  de  l'attaqu?  et  de  la  défense  des  nielles,  avec  les 
pians  et  figures  nécessaires  pour  l'intelligence  du  livre. 

«  Les  Statuts  et  règlements  de  l'ordre  élégantissime  du  pa- 
pillonnage, persiflage,  rossignolage,  chiffonnage,  fredonnage, 
franc -bavardage,  etc.,  par  l'urbanissime  et  superlicocantiosis- 
sime  Zéphirofolet;  100  volumes  in-folio. 

«  Les  Etrennes  de  175g,  ou  les  Mouches  garnies  de  bril- 
lants. L'a  iteur,  Moucbero-Moucheroni,  noble  vénitien,  a  fait 
voir  que  ce  n'est  pas  à  Paris  seul  que  se  font  les  belles  inven- 
tions. Son  livre  est  rempli  de  savantes  recherches  sur  les  mou- 
ches et  leur  antiquité:  une  mouche  que  portait  Hélène,  et  qui 
relevait  infiniment  sa  beauté,  rendit  Paris  amoureux  et  causa 
la  guerre  de  Troie.  Leurs  noms  :  la  friponne,  la  badine,  la  co- 
quette, l'assassine,  l'équivoque,  la  galante,  la  doléante,  le  sou- 
pir. Leurs  positions:  à" la  pointe  de  1  œil,  à  la  lèvre,  au  men- 
ton, près  de  la  fossette  des  grâces.  Leurs  formes:  en  lune,  en 
comète,  en  croissant,  en  étoile,  en  navette.  2  vol.  in-12. 

«  La  Raison  des  femmes,  livre  blanc,  par  un  célèbre  rieniste 
des  espaces  imaginaires. 

«  La  Toilette  ambulante,  par  le  juif  Benjamin  Fafefifofullina. 

«  L'Art  de  dématérialiser  les  petits-maîtres  allemands,  hol- 
landais, russes  et  chinois,  par  le  petit-maitre  Mignonet,  chef 
de  l'ordre,  marquis  de  Plumeblanche,  Teintmignard,  Vermil- 
lon, etc.,  etc. 


8  BIBLIOTHEQUE 

«  Les  Berloques,  ou  les  Grelots  de  la  Folie,  par  la  marquise 
de  Clicli. 

«  V Encyclopédie  perruquière,  complète  depuis  1740  jusqu'en 
1760,  ce  qui  fait  7,3oo  cahiers.  On  en  donne  deux  chaque  jour: 
celui  du  matin  traite  de  l'attirail  de  la  petite  toilette:  celui  du 
so'r  regarde  l'ac.ommodage  en  forme.  L'infatigable  Friso-Co- 
mttti  en  est  l'auteur.  11  fait  aussi  des  sourcils  postiches,  à  l'air 
de  chaque  visage,  et  les  attache  d'une  manière  invisible. 

«  Le  Véritable  Maître  à  tousser,  cracher,  prendre  du  tabac, 
éternuer;  avec  un  Traité  du  na\illement  proven.al,  minau- 
derie de  frakhe  date. 

«  Dissertation  philosophique  sur  les  365  sortes  de  poudres, 
une  pour  chaque  jour  de  l'année,  avec  leurs  vertus  miraculeu- 
ses, par  Jean -Farine  Leblanc. 

«  Les  Orgies  dAma'honte,  et  en  général  tous  les  opéras-co- 
miques jusqu'à  1760.  Recueil  complet.  ». 

Bibliothèque  des  romans,  avec  des  remarques  criti- 
ques sur  leur  choix  et  leurs  différentes  éditioos  ;  par 
M.  le  C.  Gordon  dePercel  (Lenglet  Du  Fresnoy).  C'est 
le  second  volume  de  De  l'Usage  des  romans  (Amst., 
chez  la  veuve  de  Poilras,  à  la  Vérité  sans  fard,  1734,  2 
vol.  in- 12. 

Le  tome  II,  de  la  p.  19  à  la  p.  62,  comprend  les  romans 
d'amour  espagnols,  italiens  et  français.  Les  romans  libres  se 
cachent  sous  le  nom  de  romans  satyriques  et  de  romans  co- 
miques. Le  bon  abbé  Du  Fresnoy  avait  tout  lu  et  parlait  de 
tout  en  connaisseur.  A  ces  deux  volumes  on  ajoute  comme  com- 
plément un  troisième  ouvrage  du  même  auteur:  L'Histoire  jus- 
tifiée contre  les  romans,  par  l'abbé  Lenglet  Du  Fresnoy.  Amst., 
1735.  in-12.  Mais  celui-ci  est  simplement  une  expiation  des 
sentiments  hardis  manifestée  dans  les  deux  premiers. 

B'bliothèque  d:s  romans  grecs,  traduits  en  français. 
Paris,  Guillaume,  an  v  (1797),  12  vol.  pet.  in-12.  — 
Yemeniz,  n°  2224,  gr.  pap.,  io5  fr. 

Collection  mal  imprimée  et  sur  mauvais  papier.  On  en  a  at- 
tribué la  rédaction  à  l'abbé  Mercier  de  Saint-Léger,  mais  il  n'a 
fourni  que  le  mémoire  placé  en  tète  du  ier  volune.  Par  suite 
d'une  singulière  inadvertance,  il  est  dit  dans  le  Manuel  du  li- 
braire, 5e  édition,  tome  1,  col.  0J2,  que  cette  traduction  est  en 
vers  français. 

Bibliothèque  en  miniature. 

M.  Lemoine,  libr.  à  Paris,  a  publié  en  1826  et  années  sui- 
vantes un  certain  nombre  de  petits  vo'umes  in-32,  à  75  cent, 
chaque;  notamment:  les  Œuvres  choisies  de  Parny,  3  vol.  — 
de  Bernard,  1  vol.  —  de  Piron ,  1  vol.  —  de  Gresset ,  2  vol. 
—  Lettres  à  Emilie,  4  vol.  —  Œuvres  complètes  de  Berlin, 
2  vol.,  etc.  On  les  retrouvera  à  leurs  différents  titres. 


BIBLIOTHEQUE  9 

Bibliothèque  erotique.  Rome,  1790  (nous  croyons 
que  c'est  une  impression  allem.  moderne),  2  vol. 

Voici  le  contenu  de  ce  recueil  :  Tom.  1er  :  La  Nonne  éclairée, 
ou  les  Délices  du  cloître;  les  Plaisirs  du  cloître  (c'est  un 
extrait  de  la  Confession  du  chevalier  d-'  Wilfort)  ;  les  Amu- 
sements du  couvent,  Andrinople ,  1798  (c'est  un  extrait  de  la 
Belle  Cauchoise);  la  Tourière  des  'Carmélites  (c'est  la  pre- 
mière partie  de  l'ouvrage  publié  sous  ce  titre  et  réimprimé  en 
Allemagne  avec  quelqu.-s  changements  et  avec  la  suppression  de 
['Histoire  de  la  Duchapt.  Cette  histoire  est  elle-mena  un 
abrégé  de  Mademoiselle  Javotte\  ;  l'Eloge  de  la  flagellation 
(c'est  un  extrait  de  Juliette).  —  Tome  11:  La  Nuit  merveill 'use, 
ou  le  Xec  plus  ultra  des  plaisirs,  Rome,  1790;  Catéchisme 
libertin  écrit  par  une  célèbre  maquerelle  et  expérimenté  pour 
l'usage  des  fill.'s  de  joie  et  des  jimes  (sic)  d'moiselles  qui  se 
décident  à  embrasser  cette  profession;  Histoire  erotique  de 
Marguerite,  fille  de  Su\on,  nièce  de  Dom  B...;  Anecdote  d'une 
fille  fouettée  par  un  confess:ur;  Entretien  sur  la  flagellation. 

Bibliothèque  facétieuse,  ou  Choix  de  facéties,  farces 
et  joyjuseiés  ;  par  J.  Saint-Albin  (par  Jacques-Aug.- 
Simon  Collin  de  Plancy).  Paris,  Ducasse,  i832,  18  33, 
in-32. 

Choix  assez  heureux  de  contes  de  Despériers,  des  Cent  nou- 
vel.es,  de  Boisrobett,  de  Caylus.  de  Voltaire,  etc.  —  Aubry, 
en  i858,  5  fr.  ;  Superch.  littér.,  III,  514. 

Bibliothèque  imaginaire  de  livrets,  lettres  et  dis- 
cours imaginaires.  S.  d.  (161  5),  in-8  de  i5  pp. 

Piîce  satiri  ue  et  gai  larde  qui  se  trouvait  dans  la  Collect. 
La  Villière,  43751a'-.  Vendue  Veinant,  6  fr.  ;  Leber,  4291  10 
et  5628  3. 

Bibliothèque  nouvelle  de  campagne,  ou  Choix  d'épi- 
sodes intéressans  et  curieux.  Amst.,  1769,  4  vol.  in-8. 

Contenant  entre  autres:  La  Glaneuse;  la  Baigneuse;  Aven- 
ture d'une  jeune  personne  enfermée  dans  le  creux  d'un  chêne; 
l'isle  de  la  Félicité;  l'Epoux  extravagant  ;  le  Jaloux  tronpé  ; 
Avantures  d'un  jeune  Maure;  Avantures  d'une  jeune  Française; 
l'isle  enchantée;  la  Bonne  avanture  d'une  jeune  fille,  etc.  — 
Sch.ible  (1861,  p.  97),  4  fl.  48  kr. 

Bibliothèque  poétique,  ou  Choix  des  plus  belles  pièces 
de  vers  en  tout  genre,  depuis  Marot  jusqu'aux  poètes 
de  nos  jours,  par  LeFort  de  La  Morinière.  Paris,  Brias- 
son,  1745,  4  vol.  in-40.  —  Nyon,  n°  13429. 

Bibliothèque  universelle  des  romans.  Paris,  de  juillet 
1772  à  juin  1789,  224  part,  in-12,  reliées  en  1 10  vol. 
(Renouard,  n°  1886).  —  La  suite:  Nouvelle  bibliothè- 

Tome  II.  2 


io  BIBLIOTHEUE  —  B*** 

que  des  romans,  est  commencée  en  messidor,  an  vi 
(1798)  et  a  eu  112  part,  ou  vol.  in-12.  —  Cette  col- 
lection est  rare,  ainsi  complète  et  en  bon  état. 

Bibliothèque  universelle  des  romans  (par  Bastide). 
Paris  (Didot  L'aîné),  1782,  3  vol.  in-40.  Le  Catal.  de  la 
Bibl.  d'un  amat.,'  t.  III,  p.  179,  parle  de  20  feuilles 
impr.  pour  le  tome  III,  et  qui  sont  extrêmement  rares. 
—  Châteaugiron,  n°  1129;  La  Bédoyère,  12  fr. 

Bibliothèque  verte.  Les  Cerises,  conte  en  vers  (tiré 
du  Moyen  du  parvenir),  par  M.  Mercier.  Paris,  Le  Jay, 
1769  (réimpression  faite  à  Roubaix,  par  A.  Lesguil- 
lon),  pet.  in-8  de  32  pp.,  papier  vergé. 

Bibliothèque  volante,  ou  l'Elite  des  pièces  fugitives, 
par  le  S.  J.-G.  J.  D.  M.  (J.-G.  Jolli,  docteur  médecin). 
Amst.,  1700,  1701,  2  vol.,  in-18.  —  Nyon,  n°  11678; 
vente  Babet. 

On  trouve  à  la  fin  une  liste  d'ouvrages  supposés  et  dont  les 
titres  sont  des  satires  contre  Louis  XIV. 

Biche  {La)  au  bois,  vaud.;  par  Brazier  et  Carmou- 
che.  Paris,  1826,  in-8.  —  Soleinne,  2587. 

Biche  (La)  au  bois,  ou  le  Royaume  des  fées,  vaud. 
féerie  en  4  a.  et  \6  tabl.  ;  par  Cogniard  fr.,  musique  de 
Pilati  (Porte-Saint-Martin).  Paris,   1845,  in-8. 

BICKEN  (G.).  Voir:  De  lupanaribus. 

BICKERSTAFF  :  Love  in  a  village. 

BIDAUT  (J  -N.):  La  Vérité  sur  les  femmes. 

B***  (Le),  histoire  bavarde  (a  paru  aussi  sous  le  ti- 
tre: le  Bidet,  et  sous  celui  de:  Histoire  bavarde.  Cet 
ouvrage  a  été  attribué  à  Chevrier  et  à  Bret).  S.  1.  n.  d. 
(Paris,  vers  1748),  in-12  de  176  pp.  (Veinant,  avec 
Gaudriole,  3i  fr.)  —  Londres,  1749,  in-12,  front, 
gravé  (Bergeret,  n°  1288).  —  Londres  (Paris),  1 75 1, 
in-12  (Nyon,  n°  9365). 

Conte  imité  du  Sopha.  Cyparide  est  l'amant  heureux  de 
la  belle  Urgande;  la  fée  Grossopède,  furieuse  de  jalousie,  ar- 
rache à  Cyparide  une  certaine  partie  qu'elle  transforme  en  une 
éponge,  et  le  change  lui-même  en  un  de  ces  meubles  que  la 
propreté  a  consacrés  chez  les  Françaises.  Le  charme  ne  sera 
rompu  que  si  ce  meuble  sert  à  l'innocence  la  plus  pure;  mais 
toutes  les  épreuves  possibles  sont  faites  en  pure  perte.  Enfin, 
le  destin  s'apaise,  et    Cyparide  retrouve   sa  forme,  mais  il  est 


BIE  —  BIGARRURES  1 1 

incomplet,  car  l'éponge  est  entre  les  mains  de  l'abbé  Leblanc. 
Cette  intervention  d'un  contemporain  réel  dans  l'ouvrage  fit 
mettre  l'auteur  à  Vincennes,  afin  de  lui  apprendre  à  bavarder 
plus  prudemment. 

BIÉ,  en  collaboration  avec  PITT  :  Epousera-t-il  ? 

Bien  (Le)  qu'on  dit  des  femmes.  —  Le  Mal  qu'on 
dit  des  femmes  ;  par  Em.  Deschanel.  Bruxelles,  i855, 
2  part,  in-32  (Voir  :  Le  Mal  et  le  bien  qu'on  dit  des 
femmes). 

B1ENVILLE  (D.  T.  de),  médecin,  à  La  Haye:  La 
Nymphomanie ,  ou  Traité  de  la  fureur  utérine. 

BIERZYNSKI  (Romain  de)-.  Somatologie  de  la 
femme. 

BIEVILLE  (de),  pseudonyme  d'Edmond  Desnoyers): 
La  Bégueule  —  L'Huissier  amoureux  —  Le  Meunier, 
son  fils  et  Jeanne.  —  En  collaboration  avec  BAYARD: 
Gardée  à  vue  ;  Geneviève  la  blonde  ;  Horace  et  Ca- 
roline; Mêrovée ,  ou  Brune  et  blonde;  Un  Fils  de 
famille;  Une  poule  mouillée.  —  Avec  N.  FOURNIER  : 
La  Femme  blasée.  —  Avec  SCRIBE:  Rêves  d'amour. 

BIÈVRE  (le  comte  de)  :  Histoire  des  deux  Aspasies. 

BIÈVRE  (le  marq.  de),  mort  en  1789:  Les  Amours 
de  Vange  Lure  et  de  la  fée  Litre  —  Lettre  écrite  à 
Mmc  la  comtesse  Tation  —  Le  Séducteur. 

Bigame  {Le),  roman  ;  par  H.  Vallée.  Paris,  1834, 
4  vol.  in-12. 

Bigame  (Le)  sans  le  savoir,  folie-vaudeville  en_  1  a.; 
par  M.  Th.  Labourieu  (Gaîté).  Paris,  Dentu,  i865,  gr. 
in-18,   1  fr. 

Bigarrure  (La),  ou  Galette  galante,  hist.  litt.,  sa- 
tyrique,  sérieuse  et  badine  (aventures  galantes,  hist. 
secrètes,  etc.).  La  Haye,  1760,  11  tomes  in-12.  — 
Bleuet,  n°  i5/;  Scheible,  en  1867,  4  fl.  48  kr. 

Bigarrures  (Les)  de  maître  Guillaume  envoyées  à 
M™*  Mathurine  sur  le  temps  qui  court.  1620,  in-8. 
—  La  Vallière,  n°  20,2233;  Leber,  n°  4292.  —  Satire 
en  vers  libres. 

Bigarrures  du  seigneur  des  Accords  (Estienne  Ta- 
bourot). 


12  BIGARRURES 

Les  premières  éditions  de  cet  ouvrage  ne  renferment  que  le 
Ier  livre  des  Bigarrures.  On  a  parlé  d'éditions  de  1572  ou  de 
1 582.  mais  on  ne  les  a  pas  retrouvées;  la  plus  ancienne  connue 
est  celé  de  Paris,  Jean  Richer ,  r  583,  in-16  de  216  ou  219  ff. 
(Chédeau,  n°  1006;  Potier,  3o  fr.).  —  Edition  revue  et  augmen- 
tée par  l'auteur,  Paris,  i584,  in-16,  fig.  s.  b.    (Potier,    i5   fr.). 

—  Paris.  i583,  in-16.  avec  2  curieuses  fig.  s.  b.  à  la  fin  du  vo- 
lume (Lïbri,  40  fr.).  —  Editions  avec  le  4e  livre  des  Bigarrures 
(on  sait  que  le  2e  et  le  3e  n'ont  jamais  paru) ,  et  les  Touches  , 
en  124  pp.,  Paris,  i586,  in-16  (Potier,  60  fr.);  Idem,  i588; 
Idem,  plus  les  Apophtegmes  du  sieur  Gaillard,  et  les  Escrai- 
gnes dijonnoises  (par  Dubuisson) ,  Paris,  J.  Richer,  i6o3 ,  5 
parties  petit  in-12,  fig.  (Bignon,  10  fr.  ;  Chédeau,  n°  1008); 
Idem,  1608  (Chédeau,"  n°  1009);  Id>m,  1614  (Veinant,  101  fr. . 
Cigongne,  n°  2100);  Idem,  1642,  1662  (Est.  Maucroy,  ou  Nici 
de  la  Coste,  ou  Arnould  Cotinet),  les  5  parties  en  1  ou  2  ou  3 
vol.  pet.  in-12,  fig.  s.  b.  (Chédeau,  n°  1011;  Leber,  n°  2402; 
Nodier.  81  fr.  ;  Desq,  54  fr.  ;  Solar,  5o  fr.  ;  Busche,  28  fr.  ;  Ci- 
gongne, n°  2101;  Radziwill,  n°  1046).  —  Editions  de  Rouen, 
1584,  in-'.2  (Aubry,  en  i858,  20  fr.):  Idem,  avec  les  Apophteg- 
mes, etc.,  1591  (Chédeau,  n°  1007);  Idem,  1611  (Alvares,  en 
juin  i858,  4b  fr.);  Idem,  1616  (Scheible,  18  fr):  Idem,  1621 
(100  fr.  en  avril  1859);  Idem,  1625  (Poitier,  2oi5  de  son  catal., 
40  fr.);  Idem,  1626,  1640,  1648.  —  Lyon,  1600  (et  la  2e  partie, 
1599),  in-16  (édit.  avec  les  Apophtegmes,  mais  sans  les  Tou- 
ches, ni  les  Escraignes)  —  Poitiers,  1609  (Chédeau,  n°  1010). 
On  joint  à  ce  volume  les  Escraignes  de  Poitiers,  1608  ou  1610. 

—  11  a  été  fait  de  cet  ouvrage  une  réimpression  moderne,  sous 
le  titre:  Les  Bigarrures  du  seigneur  des  Accords,  avec  les 
Ap>pht?gmes  du  sieur  Gaulard  et  les  Escraignes  dijonnoises, 
revus  sur  les  édit.  originales  de  i583,  i584,  i585,  i586  et  i588, 
augmentés  de  notes  de  divers  commentateurs,  et  précédés  de 
la  Vie  de  l'auteur,  Estienne  Tabourot,  par  Guiilau  ne  Col- 
letet,  publiée  pour  la  première  fois.  Bruxelles,  A.  Mertens  et 
et  fils  (pour  J.  Gay) ,  1866,  3  vol.  pet.  in-12  de  352,  236  et 
3 1 5  pp;  édition  tirée  à  cent  exemplaires.  —  Dans  cette  édition, 
les  Touches  ont  été  supprimées,  parce  qu'elles  ont  été  réimpri- 
mées à  part  par  le  même  éditeur ,  et  d'une  manière  beau:oup 
plus  complète  qu'elles  n'eussent  pu  l'être  en  les  laissant  mêlées 
aux  Bigarrures.  En  outre  de  la  Vie  de  Tabourot  par  G.  Col- 
letet,  on  a  joint  à  l'ouvrage  une  Lettre  de  Pasquièr  à  son  ami 
Tabourot,  et  des  Notes  (  pages  1 5  à  3g  du  ier  volume)  prépa- 
rées par  M.  Alleaume  et  revues  et  complétées  par  un  savant 
bibliophile  Bordelais.  Quant  aux  notes  des  divers  commenta- 
teurs, elles  sont  éparses  dans  le  texte  des  trois  volumes,  au  bas 
des  pages.  Cette  édition  est  donc  pour  l'étude  la  mei  leure  de 
celles  q  :i  ait  été  faites  jusqu'aujourd'hui.  On  sait  que  cet  ouvrage 
est  un  livre  didactique,  instructif  et,  pour  ainsi  dire,  classique 
du  genre  facétieux;  manuel  de  quo  ibets,  de  coq-à-1'âne,  de  poin- 
tes, de  mauvaises  plaisanteries,  en  un  mot.  L'auteur  y  donne 
des  règles  pour  leur  composition,  tant  en  latin  qu'en  français; 
il  les  divise  en  classes  et  joint  des  exemples  aux  préceptes.'  Les 


BIGARRURES  i3 

Touches  sont  un  recueil  de  vers  satyriques,  mais  médiocres. 
Les  éditions  complètes  sont  suivies  des  Escraignes  dijonnoises 
et  des  Contes  du  sieur  Gaulard ,  naïvetés  dans  le  genre  de 
celles  que  l'on  met  aujourd'hui  dans  la  bouche  de  Calino.  Tout 
cela  est  écrit  en  prose,  entremêlée  de  vers  et  égayée  çà  et  là 
par  quelques  gaillardises,  ce  dont  Tabourot  s'excuse  par  la  né- 
cessité de  faire  lire  son  livre,  qui,  sans  cet  attrait,  dit-il,  «res- 
terait confondu  avec  la  multitude  des  livres  qui  abâtardissent 
les  esprits.  »  11  est  certain  que,  sans  ce  petit  artifice,  qui  a  fait 
classer  son  ouvrage  parmi  les  facéties  ,  il  n'eût  pas  été  recher- 
ché comme  il  l'est  encore  par  les  curieux.  Au  fond  ,  c'est  sim- 
plement un  traité  de  poétique  en  prose,  avec  de  nombreux 
exemples  de  toutes  les  formes  poétiques  de  son  temps,  aujourd'hui 
fort  vieillies.  La  Bibliothèque  des  romans,  d'avril  1776,  donne 
une  petite  analyse  de  ce  iivre,  mais  un  aperçu  de  la  tab.e  des 
matières,  et  quelques  citations  en  donneront  ici  une  idée  suffi- 
sante. —  1er  livre,  chap.  1er:  De  l'invention  et  utilité  des  lettres. 
—  Cb.  2.  Des  Rébus  de  Picardie  (dans  les  anciennes  éditions 
on  trouve  un  certain  nombre  de  figures  représentant  des  rébus; 
la  seule  un  peu  drôle  et  facilement  compréhensible  représente  un 
galant  levant  la  cotte  d'une  femme,  tandis  que  l'inscription  dit: 
Ainsy  qu'on  se  treuve).  —  Ch.  3.  Autres  rébus  par  lettres, 
chiffres,  etc.,  par  exemple,  celui-ci  qu'on  peut  inscrire  dans  les 
lieux  à  l'anglaise  : 

Chiez  à  vos  i3 

Et  soyez  à  6 

Fol  est  qui  ne  16 

A  vous  je  le  10. 
Chap.  4  à  7.  Des  équivoques.  Voici  l'une  des  plus  supporta- 
bles £t  des  moins  redites:  «  Un  cordeder,  se  trouvant  en  une 
troupe  de  damoyselles,  fut  invité  à  faire  un  petit  conte;  il  fit 
responce  à  celle  "qui  luy  parloit:  Je  ne  saurois  faire  un  comte, 
mais  si  vous  voulez,  je  vous  feray  bien  un  petit  cordelier.  Si 
on  se  print  à  rire,  je  vous  le  laisse  à  penser.  Ha!  mais,  dira 
quelque  naq'iemousche  (aujourd'hui  gobe-moue  hes\ct\z.  me  scan- 
dalise bien  fort,  un  cordelier,  un  moyne!  dira  cela?  hon  '.  Moy, 
pour  responce,  je  vous  dy  et  vous  déclare  qu'un  cordelier  est 
un  homme  qui  boit  du  bon  comme  un  autre  homme,  et  il  ne 
luy  est  point  deffendu  de  rire  par  sa  reigle.  »  —  Chap.  8.  Des 
antistrophes  ou  Contrepèteries.  11  s'agit  de  l'effet  du  déplace- 
ment d'une  lettre:  Un  sot  pale,  un  pot  sale;  —  Femme  folle 
à  la  messe,  femme  molle  à  la  fesse.  —  Chap.  9.  Des  ana- 
grammes. —  Chap.  10.  Des  vers  rétrogrades  par  lettres  et  par 
mots.  —  Chap.  11.  Des  allusions.  —  Chap.  12.  Lettres  numé- 
rales et  vers  numéraux.  —  Chap.  i3  à  18.  Diverses  sortes  de 
vers.  C'est  une  curiosité  qui  a  été  rajeunie  dans  les  Amusements 
philologiques  de  Peignot,  lequel  est,  en  même  temps,  il  est  viai, 
plus  châtré  sous  le  rapport  des  expressions.  —  Chap.  19  à  22. 
Autres  sortes  de  vers:  descriptions,  épitaphes,  etc.  Tabourot  se 
moqae  ainsi  des  poètes  du  temps,  entre  autres  de  Magny:  «  Ils 
se  sont  pleus  aux  diminutifs  d'une  fort  bonne  grâce,  car  "ils  font 
de  petitelettes   descriptionnettes  qui  sont  fort  agréablettes  aux 


i4  BIFARRURES 

oreillettes  délicatelettes,  principalement  des  mignardelettes  da- 
moiseiettes,  comme  : 

Je  vous  vens  une  goutette, 

Une  goûte  clairelette, 

Une  claire  goutelette, 

Qui  vient  d'une  fontenette, 

Mignarde  fontenelette, 

Fontaine  mignardelette 

Pour  estancher  cest  ardeur 

Qui  brusle  aux  amants  le  cœur  ». 

Plus  loin,  Tabourot  dit:  «  Il  s'est  trouvé  de    ces  Myso- 

gines  qui  ont  abhorré  des  syllabes,  comme  celle-là  de  c,  parce 
qu'ils  étoient,  comme  je  crois,  mysogames,  comme  cestuy-ci 
d'un  qui  avoit  passé  les  picques  : 

Dieu  garde  la  pagnie 

Je  n'ose  dire  c. 

Car  tant  que  j'auray  vie 

Je  n'aymerai  le  c. 

Je  hay  comte  et  comtesse 

Et  vicomte  pour  c,  etc.  ». 

Voici  trois  épitaphes  peu  connues,  quoique  assez  lestes  : 

Je  suis  mort  d'amour  entrepris 
Entre  les  jambes  d'une  dame. 
Bien  heureux  d'avoir  rendu  l'âme 
Au  mesme  lieu  où  je  l'ay  pris. 

Denise,  d'un  chacun  plorée, 
Repose  dessous  ce  tombeau, 
Qui  au  doux  jeu  de  Cythérée 
Consomma  son  âge  plus  beau, 
Et,  s'adonnant  à  l'exercice, 
Elle  commença  dès  huit  ans, 
Avec  une  douce  malice , 
A  rendre  ses  amis  contens. 
Si,  jouant  toujours  ceste  farce, 
E  le  eust  plus  longuement  vescu, 
C'eust  esté  la  plus  docte  garce 
Qui  donna  jamais  coup  de  cul. 

Si  les  cocus,  Dieu  ait  leur  âme, 
En  l'autre  monde  ont  quelque  rang, 
Ci  gist,  grand  mercy  à  sa  femme, 
Celui  qui  sied  au  haut  du  banc. 

A  la  suite  de  ces  22  chapitres  viennent,  pendant  une  trentaine 
de  pages,  des  poésies  diverses  dues  à  Sigongnes  et  à  d'autres 
auteurs  du  mené  genre,  mais  déjà  connues  pour  la  plupart. 
Le  tout  forme  les  deux  premiers  volumes  de  l'édition  de  Bru- 
xelles, 1866.  —  Le  to.ne  111  contient:  i°  Le  Quatriesme  livre 


BIGARRURES  i5 

des  Bigarrures,  pp.  i  à  124.  Ce  livre  traite  de  l'institution 
des  enfants,  du  changement  de  surnom,  des  faux-sorciers  et 
de  leurs  impostures,  etc;  il  nous  parait  ass.z  curieux  pour 
l'histoire  de  la  langue  française,  mais  nous  n'y  trouverions  pas 
grand  chose  à  citer  ici.  — '  2°  Apophtegmes  du  sieur  Gaillard 
(de  la  p.  125  à  la  p.  223).  Le  sieur  Gaulard  est  un  Calino  du 
temps  de  Tabourot,  et  la  plupart  des  naïvetés  qu'il  en  raconte 
ont  été  rajeunies  de  nos  jours;  nous  en  rapporterons  seulement 
une,  car  ce  sont  toutes  des  plaisanteries  de  curé  après  boire, 
c'est-à-dire  peu  lubriques.  «  Le  sieur  d'Hallebreda,  ayant  grande 
querelle  contre  luy,  le  rencontra  près  d'un  fossé,  comme  il 
chioit,  et  luy  dit:  Hola!  despesche-toy  et  prends  ton  épée ,  car 
je  ne  veux  pas  te  tuer  tant  que  tu  seras  ainsy  aculé.  Lors  mon- 
sieur Gaulard  luy  dit:  Pardieu  !  vous  estes  un  honnête  homme, 
me  promettez-vous  de  me  tenir  parole?  —  Ouy,  foy  de  gentil- 
honme,  respondit  Hallebreda.  —  Or  bien,  dit  monsieur  Gau- 
lard, puisque  ainsy  va,  allez-vous-en  hardiment,  car  j'auray 
envie  de  cfiier  tant  que  je  vous  verray.  »  —  3°  Les  Escraignes 
dijonnoises.  Les  Escraignes  étaient  un  refuge  pour  les  soirées 
d'hiver  en  Bourgogne.  «  Les  uns  font  dériver  ce  mot  de  Ka- 
resme,  les  autres  d'Escrin,  du  mot  latin  Scrinium,  ce  qui  vaut 
autant  à  dire  comme  un  petit  coffre  ,  d'autant  qu'à  ces  assem- 
blées de  filles  se  trouve  une  infinité  de  jeunes  varlots  et  amou- 
reux. Aulcuns  qui  ont  voulu  périphraser  l'appellent  Ruche  à 
vesses.  parce  que  dans  les  trapes,  ou  met  cuire  des  chastaignes 
desquelles,  ains  que  la  digestion  se  fait,  sort  une  vapeur.  Enfin 
c'est  chose  certaine  que,  quand  l'escraigne  est  pleine,  on  y  dit 
une  infinité  de  bons  mots  et  de  contes  gracieux.  Je  me  fourray 
un  soir  après  souppé  en  l'une  de  ces  escraignes  où  une  bonne 
vieille  qui  gardoit  les  filles  commanda  à  tous  ceux  qui  y  es- 
taient de  faire  chacun  son  conte,  et  comme  la  peine  et  le  prix 
servent  à  maintenir  toutes  compagnies  ,  elle  establit  que  celuy 
qui  auroit  dit  le  meilleur  conte  prendrait  une  baiser  de  celle 
qu'il  aymeroit  le  mieux,  et  celuy  qui  auroit  dit  le  plus  imper- 
tinent, seroit  baculé  à  coups  de  souliers  à  double  gensive.  »  Ici 
conmence  le  premier  (et  seul  livre  publié]  des  Escraignes;  mais 
nous  n'en  ferons  aucune  citation,  car  c'est,  bien  qu'assez 
court,  puisqu'il  n'a  pas  80  pages,  la  plus  drôle,  la  plus  origi- 
nale, la  moins  ennuyeuse,  la  seule  lisible  même  des  5  parties 
distinctes  publiées  par  Tabourot,  et  la  seule  qui,  à  notre  avis, 
eût  mérité  les  honneurs  d'une  réimpression  séparée. 

Bigarrures  ingénieuses,  ou  Recueil  de  diverses  piè- 
ces galantes  en  prose  et  en  vers  (par  Mlle  Lheritier  de 
Villaudon).  Paris,  1696,  pet.  in- 12  (Nyon,  n°  15299). 
—  Suiv.  la  copie  imprimée  à  Paris,  1697,  pet.  in-12 
(Aubry,  en  1866,  8  fr.). 

L'Avare  puny  —  L'Innocente  tromperie  —  Le  Triomphe  de 
Mme  Deshoulières  à  Mlle  de  S;udery  —  L'Adroite  prin:esse, 
oujes  Aventures  de  Finette,  etc,  —"Réimpression  des  Œuvres 
mêlées  de  Mlle  Lheritier. 


i6  BIGILLION  —  BIGORNE 

BIGILLION  'Emile),  de  Grenoble.  Voir:  Les  Deux 
amours. 

BIGNAN  :  Louis  XV  et  le  cardinal  de  Fleury. 

Biquets  (Les.  du  Gros  Guillaume,  envoyés  à  Tur- 
lupin  et  à  Gautier  Garguille,  pour  leur  mardy-gras; 
parle  sieur  Tripotin,  gentilhomme  fariné  de  L'hôtel  de 
Bourgogne.  Montmartre,  à  l'enseigne  de  l'Eclipsé  de 
lune,  in-8.  —  La  Vallière,  n°  3o, i3;  Leber,  n°  2483  a. 

Réimpr  à  la  suite  des  Chansons  de  Gaultier  Garguille,  pu- 
bliées par  Jannet  en  i858,  et  dans  le  tome  XVI  des  Joyeu- 
sete\.  Q  pp. 

BIGNON  ^Edouard)  :  Les  Chevaliers  du  soleil,  ou 
Amours  et  dangers.  —  En  collaboration  avec  CLA- 
PAREDE:  Le  Fou  hollandais,  ou  l'Amour  aux  petites 
maisons. 

BIGNON  Tabbé  J.-P.):  Les  Avenîuses  d'Abdalla, 
fils  d'Hanif. 

Bigorne  qui  mange  tous  les  hommes  qui  font  le  com- 
mandement de  leurs  femmes  (et,  à  la  n n  :  Cy  finissent 
les  ditz  de  Bigorne,  la  très-grace  beste,  laquelle  ne 
mange  seulement  que  les  hommes  qui  font  entièrement 
le  commandement  de  leurs  femmes).  Dialogue  facétieux, 
se  composant  de  9  couplets  de  9  vers  chacun.  S.  1. 
n.  d.  (vers  t5zo),  "in-_|.r  goth.  de  4  ff.,  avec  la  fig.  de 
Bigorne.  In  seul  ex.  en  est  connu,  c'est  celui  qui  a 
servi  pour  la  réimpression  de  Silvestre,  1840,  pet.  in-8 
de  8  pp.,  avec  la  fig.  singulière  de  l'éd.  originale  re- 
produite. —  Techener,  4  fr.  ;  Desq,  copie  figurée  sur 
vélin,  5o  fr. 

Le  titre  de  cet  opuscule  rappelle  une  mascarade  faite  à  Flo- 
rence dans  la  première  moitié  du  XVIe  siècle  et  sur  laquelle  on 
trouve  quelques  détails  dans  un  livret  rare:  Levions  di  M.  Xic- 
codemo  dalla  Pi  Ara  sopra  il  capitolo  délia  Salsiccia  del 
Lasca  (Florence,  1606,  în-8  Des  |epoes  gens  s'a uusèrent  à 
fabriquer  une  bete  monstrueuse  et  bizarre,  dont  on  porta  la 
figure  dans  les  rues;  elle  avait  sur  la  poitrine  une  inscription 
en  grands  caractères: 

lo  son  Biarro  che  mangio  coloro 
Che  fanno  a  modo  délie  mogli  loro. 

Une  vingtaine  de  jeunes  gens  travestis  en  Maures  l'accom- 
pagnaient eu  répétant  en  chœur  le  chant  du  Biarro ,  composé 
tout  exprès  par  Guglielmo,  surnommé  il  Giuggiola  'Voir  les 
Canti  camascialeschi,  Cosmopoli,  iy5o,  in-8,  p.  294).  —  Le 


BIJOU  -  BIJOUX  17 

Biarro  avait  d'ailleurs  vu  le  jour  longtemps  auparavant;  il  était 
connu  en  Angleterre;  Chaucer,  mort  en  1400,  en  fait  mention, 
et  Lydgate,  mort  en  144.0,  a  composé  un  petit  poëme  intitulé: 
Of  Bycorne  and  Chichevache ,  que  Dodsley  a  publié  dans  le 
tome  XU  de  sa  Collection  of  old  Plays.  Chez  le  poète  bri- 
tannique, Bycorne  se  nourrit  des  femmes  sages  et  soumises  ; 
aussi  est-il  "d'une  maigreur  déplorable;  Chichevache  se  repait 
de  maris  honnêtes  et  bons;  il  est  d'un  embonpoint,  qui  lui  per- 
met à  peine  de  se  mouvoir.  —  Bigorne  a  été  réimprimé  avec 
une  notice  curieuse  dans  les  Anciennes  poésies  françoises,  re- 
cueillies et  annotées  par  M.  A.  de  Montaiglon,  tome  II,  p.  187 
et  suivantes. 

Bijou  (Le)  de  société,  ou  V Amusement  des  Grâces. 
A  Paphos,  Tan  des  plaisirs,  2  vol.  in-32,  cont.  1  titre, 
s  préface,  101  ff.  de  texte  et  101  fig.,  le  tout  gravé. 

Chaque  feuillet  contient  une  épigramme  ou  petit  conte  ;  en 
tout  101  pièces  de  Rousseau,  Ferrand,  Grécourt,  Piron,  etc. 
(Quelques-unes  de  ces  pièces  sont  inédites  :  les  grav.  ne  sont  pas 
libres,  mais  elles  sont  assez  originales.  C'est  une  réimpression 
de  la  Légende  joyeuse  avec  des  planches  usées.  Nous  croyons 
qu'il  n.v  en  a  eu  qu'une  édition,  et  qu'elle  doit  êtra  du  milieu 
du  XVIIIe  siècle;  cependant,  il  y  a  eu  une  condamnation  contre 
ce  livre  en  i8i5.  V.  Peignot ,  Répertoire  de  Bibliographies 
spéciales,  pp.  201.  — Alvarès,  22  fr.  ;  Barraud,  en  1870,  5o  fr. 

Bijou  (Le)  des  demoiselles,  ou  le  Passetemps 

Voir:  L'Amour  et  les  plaisirs. 

Bijou  (Le)  perdu,  op.-com.  en  3  a.  ;  par  de  Leuven 
et  de  Forges,  mus.  d'Adam  (Th.  Lyrique).  Paris,  Lévy, 
1 853,  in-18  jésus,  1  fr. 

Bijou  (Le)  trop  peu  payé,  et  la  Brunette  anglaise, 
nouvelles  en  vers,  pour  servir  de  supplément  aux  œu- 
vres postumes  de  Guill.  Vadé.  Genève,  1764,  in-8. — 
Techener.  3  fr.  5o. 

Bijoux  (Les)  des  neuf  sœurs,  ou  Mélange  de  poé- 
sies fugitives  (recueil  de  contes  en  vers).  Paris,  Defer 
de  Maisonneuve,  1790.  2  vol.  in- 12,  avec  jolies  gra- 
vures de  Le  Barbier  et  de  Gaucher  (Bramet.  10  fr.  5o; 
Claudin,  en  1866,  8  fr.).  —  Paris,  Didot  jeune,  an  vr 
(1796),  pet.  in-12,  avec  1  très-jolie  grav.  —  Viollet  Le 
Duc,  p.  46;  La  Bédoyère,  4  fr. 

Choix  de  pièces  de  poésie,  la  plupart  assez  lestes,  des  auteurs 
des  deux  derniers  siècles.  Ce  joli  volume,  bien  imprimé  sur  beau 
papier,  laisse  beaucoup  à  désirer  pour  la  correction;  ce  qui  est 
rare  parmi  les  ouvrages  qui  sortent  de  ia  célèbre  imprimerie 
des  Didot. 

Tome  II  3 


i8  BIJOUX  —  BILDERBECK 

Bijoux  (Les)  du  petit  neveu  de  V Are  tin,  ou  Etrer;- 
>ics  libertines,  dédiées  aux  femmes  ci-devant  de  qua- 
lité et  sensibles,  s'il  s'en  trouve,  aux  honnêtes  repré- 
sentants de  la  nation,  dont  le  nombre  est  limité,  aux 
chastes  ecclésiastiques,  dont  l'âge  cède  aux  plaibirs, 
enfin  aux  sectateurs  voluptueux  des  plaisirs  de  l'amour 
et  partout  il  s'en  trouve.  Pour  le  courant  de  l'année 
170?,  avec  16  fig.  en  taille  douce.  Paris,  de  l'impr.  de 
LaDelaunay,   179?,  in-8. 

Recueil  des  diverses  pièces  de  vers:  on  y  remarque  une  pa- 
rodie libre  du  4me  livre  de  YEneïde.  Les  fautes  d'impression  y 
fourmillent;  les  contes  en  vers  sont  remplis  d'hiatus  et  de  fautes 
de  mesure.  Dans  la  prose,  fautes  de  français  ;  vignettes  détestables 
pour  le  dessin  et  la  gravure. 

Bijoux  (Les)  indiscrets,  roman  erotique  et  satirique 
(par Diderot).  Pékin  ((Pans),  1  748,  ij^b,  3  t.  in-12,  fig. 
et  Amst..  1772,  in-12,  fig.  Edit.  rare.  Eeber,  n"  211b. 
—  Au  Monomotapa,  s.  d'.  fParis,  Cazin.  1785),  2  vol. 
in-iS;  Chaponay,  id  fr.  —  Paris,  1 833,  pet.  in-8,  fig. 

Ce  roman  a  été  inspiré  par  le  fabliau:  Le  Chevalier  qui  fui  - 
soit  parler  les  c...  et  les  c...  (  V.  les  Fabliaux  et  contes.'  rec. 
par  Barbazan.  édition  de  Méon,  t.  111,  p.  400).  Le  Génie  Cu- 
eufa  donne  à  Mangogul,  roi  de  Congo,  un  anneau  magique  qui, 
lorsqu'on  l'a  au  doigt,  fait  parler  les  bijoux  des  femmes.  Dide- 
rot a  trouvé  dans  ce  conte  leste  des  situations  et  des  détails  co- 
miques, mais  il  a  quelquefois  des  digressions  un  peu  longues 
et  qui  manquent  de  gaieté.  Cond.  insérée  au  Moniteur  du  7 
août  i8?5.  —  L'édition  de  Paris,  i8?3.  contient  les  chapitres 
14,  18  et  19  qui  ne  se  trouvent  pas  dans  celle  sans  lieu  ni  date. 

«  11  existe  une  réimpression  ou  contrefaçon  dont  le  texte  est 
moins  beau  et  qu'on  peut  reconnaître  à  ce  que  les  fleurons  sui- 
tes titres  sont  de  simples  ornements,  au  lieu  d'être  des  suiets. 
et  que  les  figures  sont  retournées.  Ainsi  sur  le  frontispice  de  la 
bonne  édition  les  arbres  et  l'amour  à  genoux  sont  à  droite, 
tandis  qu'ils  sont  à  gauche  dans  la  contrefaçon  »  (H.  Cohen). 

Bijoux  (Les)  indiscrets  ,  vaud.  en  2  a.  ;  par  Méles- 
vïlle  (  Anne-Hon.-.los.  Duveyrîer  )  et  Bayard  (Gyra- 
nase-dramatique).  Paris,  i85o,  i.i-8. 

BIKERSTAFF:  Love  in  a  village. 

Bilder  aus  dem  lebender  liebe.  Nach  Althings  Manier 

(par    Fisher:,    2  vol.  in-8.  —  Scheible,  en  1867,  2  ri. 
42    kr. 

BILDERBECK  (le  baron  de)  :  Le  Nouveau  Paris, 
ou  la  Malice  de  trois  femmes —  La  Rue  de  la  fidélité. 


BÏLLAUDEL  —  BIOGRAPHIE  19 

BILLAUDEL  (Ernest):  Un  mariage  légendaire. 

Billet  (Le)  perdu,  ou  l'Intrigue  découverte,  histoire 
galante,  dédié  à  Mlle  D.  M.  Q..  S.  —  Cologne,  Marteau 
le  fils  (à  la  Sphère),  171 1,  in-12,  fig.  —  Nyon,  n°  9296; 
Claudin,  en  1869,  4  fr. 

Billets  (Les)  d'amour,  coin,  en  1  a.  et  en  vers;  par 
Victor  Lagoguée  CEcole  lyrique,  rue  de  la  Tour-d'Au- 
vergne). Paris,   1860,  in-8. 

Billets  (Les)  doux,  com.  en  1  a.  et  en  vers;  par  de 
Boissy  (Th.  Italien).  Paris,  Prault,  1744,  in-8.  —  So- 
leinne,  n°  1709. 

Billets  galants  et  amoureux,  en  vers;  par  de  Saint- 
Ussans.  Lyon,  1696,  in-12.  —  Biblioth.  de  Grenoble, 
n"  16483. 

BILLON  (Fr.  de):  Le  Fort- inexpugnable  de  l'hon- 
neur du  sexe  féminin. 

BILLY  (P.  de):  L'Épouse  infortunée. 

B1NET  (R.):  Œuvres  d'Horace,  trad.  du  latin. 

BINS  de  SAINT-VICTOR:  Amour  et  galanterie  — 
Odes  d'Anacréon  (au  mot  ANACREON). 

Biographical  dictionary  of  the  celebrated  Women 
of  every  Age  and  Country,  bv  Mathilda  Betham.  Lon- 
cforij  1804,  in-8,  avec  un  frontispice  contenant  5  portr. 

Biographical  sketches  ofthe  queens  of  Great-Britain. 
Londôn,  1 85  r ,  in-4",  avec  28  vign.  sur  acier.  Très- 
belle  publication.  —  Mourian,  n°  290. 

Biographie  de  Céline-Marie-Caroline-Henriette 
Montaland  (du  Théâtre  du  Palais-Royal,  signée  De- 
véria).  Paris,  i85i,  1  feuillet  in-fol. 

Ccline  Montaland  ,  alors  âgée  de  8  ans  ,  est  née  à  Gand.  — 
Une  autre  biographie  de  la  même  artiste  est  signée:  Eusèbe 
L'*\  Impr.  Clerc,  à  Belfort,  i856,  in-8  de  4  pp.  —  Mlle  Mon- 
taland débuta  en  iS5o  au  théâtre  du  Palais-Royal  dans  la  Fille 
bien  gardée,  où  elle  obtint  un  grand  succès.  Elle  a  aussi  fait 
des  excursions  en  province  et  notamment  à  Bordeaux  ,  où  elle 
a  figuré  en  1868  dans  la  grande  féerie  de  Peau-d'dne. 

Biographie   de  Lola   Montes.   Lyon,    i85i,  in-8  de 
4  pages. 
C'est  bien  peu  de  pages  pour  une  si  grande    gloire.    Maria- 


te  BIOGRAPHIE  —  BIOGRAPHIEN 

Dolores  Porris  v  Montes,  dite  Lola  Montes,  née  en  1820  ef 
morte  à  New-York  en  1861,  fut  danseuse  à  Paris,  puis  elle  de- 
vint comtesse  de  Lansfeld,  presque  reine  de  la  main  gauche  en 
Bavière,  où  elle  amena  sinon  une  révolution,  du  moins  une  ab- 
dication, en  1848  ,  de  l'excellent  monarque  et  poète  Louis  1er, 
l'Auguste  de  la  Eavière.  par  sa  protection  éclairée  aux  lettres, 
aux  arts  et  au  progrés. 

Biographie  de  Mlle  Alphonsine  (alors  artiste  des 
Délassements-Corn.).  Paris,  1 85 1 ,  in-16  de  8  pp. 

Biographie  des  acteurs  et  des  actrices  des  différents 
théâtres  de  Paris,  contenant  leur  âge,  leurs  débuts  et 
les  anecdotes  principales  de  leur  viedramatique  ou  pri- 
vée; parHyppolite  Demanet.  Paris,  Durand,  1854,  in-8. 

Biographie  des  dames  ds  la  cour  et  du  faubourg 
Saint-Germain,  par  un  valet  de  chambre  congédié  pat- 
Piton  et  E.  de  Monglave).  Paris,  1826,  in-32.  —  Au- 
brv,  en  1866,  6  fr.;  Solar,  33  fr. 

Cond.  à  la  cour  royale  de  Paris,  le  21  nov.  1826.  —  Réim- 
primé en  1834. 

Biographie  des  femmes  célèbres,- par  L.  Prudhomme. 
Paris,'  1800,4  vol.  in-8. 

Biographie  de  Flora  Tristan,  par  Mme  Eléonore- 
Blanc.  A  la  Guillotière  (Lyon),   1846,  in-8. 

Biographie  des  Nymphes  du  Palais-Royal  et  autres 
quartiers  de  Paris,  par  Modeste  Agnes,  l'une  d'elles, 
suivie  des  mœurs,  coutumes  et  usages  des  courtisanes 
chez  les  anciens  ;  de  l'Origine  de  la  femme,  etc.  (par 
Emile-Marco  de  Saint-Hiïaire).  Paris  (i823),  in-181 
de  6  feuilles  et  demier  1  rig.  colorée. 

Biographien  historischer  berûlimter  Maitressen  dutch 
(par  Otto  von  Coi-vin).  London,  1848,  in-8. 

11  n'a  paru  qu'une  livraison  de  cet  ouvrage;  elle  renferme  la 
vie  de  Marie-Aurore,  comtesse  de  Kœnigsmark,  l'une  des  mai- 
tresses  de  l'électeur  Frédéric-Auguste  ,  surnommé  le  Fort ,  qui 
se  flattait  d'avoir  35y  enfants  naturels.  Ceci  nous  rappelle  ce 
qu'on  lit  dans  la  Biographie  universelle  au  sujet  du  botaniste 
Aublet,  mort  en  1778,  et  auteur  d'un  ouvrage  sur  les  plantes  de 
la  Guyane:  1  Beaucoup  plus  occupé  des  plaisirs  que  l'on  trouve 
«  facilement  aux  colonies  que  de  l'étude  de  la  botanique,  Au- 
«  blet  se  vantait  d'avoir  laissé  plus  de  trois  cents  enfants  dans 
«  les  pays  qu'il  avait  parcourus.  » 

Biographie»  gef aliéner    Mâdchen    (  Biographie  des 


BIOGRAPHISCHE  -  BLACHE  21 

filles  tombées,  avis  pour  les  jeunes  personnes  innocen- 
tes).  Hambourg.  1802,  in-12.  —  Leipzig,  1804,  in-12. 

—  Scheible,  1  ri  12  kr. 

Biographische...  Esquisse  historique  de  Mme  Rietz, 
aujourd'hui  comtesse  de  Lichtenau  (par  Suzanna  von 
Baudemer).  Francfort,  1798,  in-8;  trad.  en  hollandais, 
1798. 

Une  autre  édition  est  intitulée:  Biographien  der  graefin  von 
Lichtenau.  Zurich  und  Lindau,  1800,  in-8  (Vente  à  Dresde, 
en  i834,  n°  21 3), 

BIONDI  (Gio.-Franc),  1 552-1644:  La  Don^ella 
desterrada  —  L'Emmena. 

BIONDO  (Michel-Angelo)  :  Angoscia,  doglia  e  pena 

—  Délia  natura  del  cortigiano. 

BIRCH-PFEIFFER  (Charlotte),  née,  en  1800  ,  à 
Stuttgard  (Wurtemberg):  Der  Liebestreit... 

Biribi  le  ma^ourckiste,\2iud.  en  1  a.;  par  Dumersan 
et  de  Leuven  (Palais-Royal).  Paris,  1845,  in-8. 

BISACCIONI  (le  comte  Majoli  no  ):  Novelle  cento 
amorose  degli  Accademici  Incogniti  —  Le  Xave,  ov~ 
vero  Novelle  amorose. 

BITAUBÈ:  Joseph. 

BIXIO  (L.):  /  Baci  di  Giovanni  Secondo  volga- 
rifçati. 

BIZET,  en  collaboration  avec  Hect.  CHAUSSIER  : 
Anacréon  à  Surène. 

BIZZARRI  (Bernard):  Lo  Specchio  d'amore. 

Bi^arrie  accademichei  di  G.  F.  Loredano.  VeniseT 
1643-46,  2  vol.  in-24. 

Rares  questions  facétieuses  en  pr.,  relatives  la  plupart  à  l'a- 
mour et  aux  femmes;  trad.  par  le  sieur  Breton  (ou  du  Breton) 
sous  le  titre  suivant:  L'Amour  dans  son  trhône,  ou  Nouvelles 
amoureuses  de  Loredano.  —  Peu  commun. 

BLACHE  (Jean-Baptiste)  :  Almaviva  et  Rosine  — 
L'Amour  et  la  folie  —  Les  Amours  d'automne,  ou  les 
Vendangeurs  —  Mars  et  Vénus,  ou  les  Filets  de  Vul- 
cain  —  Les  Meuniers,  ou  les  Rendez-vous  nocturnes  — 
Le  Moulin  d'André,  ou  les  Meuniers  et  les  Meunières. 


22  BLAGUES  —  BLANCHE 

Blagues  sur  blagues,  ou  Discours  étourdissants  des 
charlatans  au  XIX"  siècle  (et  3  autres  pièces  dont 
Tune  est:  Sermon  et  consolation  des  cocus).  Troyes, 
Baudot,  1 85?,  in-i8. 

BLAIN VILLE    de)  :  Œuvres  diverses. 

Biaise  et  Bahet,  com.  en  2  actes,  mêlée  d'ariettes  ; 
par  Monvel,  mus.  de  Dalayrac  Paris,  1783,  in-8. 

Biaise  réveillé,  ou  le  Magister  amoureux ,  par  MM. 
Mars  et  Raban.  Paris,  182?  et  i83q,  3  vol.  in-12,  avec 
3  lith.,  7  fr.  5o. 

Biaise  le  savetier  (suivi  de  la  Noce  de  Nicaise),  op.- 
com.  en  1  a.,  en  prose  et  en  vers;  par  Sedaine,  mus. 
■de  Philidor.  Paris,  Duchesne,  17D9,  1769;  in-8.  — 
Nyon,  t.  V,  p.  204. 

Blaisot,  ou  la  Leçon  d'amour,  vaud.  en  1  a. ;  par 
Laqueyrie  et  Gerin  '(Joseph  Desessarts  d'Ambreville). 
Paris,  "Pollet,  182  5,  in-8.  — Représ,  au  th.  de  la  Gaîïé. 

BLAMBEAUSAULT  (J.  D.  L.,  sieur  de):  L'Insta- 
bilité des  félicités  amoureuses. 

BLANC  (A.),  de  Marseille:  La  Crinolino,  vo  leis 
Raoubos  à  balloun  —  Vivo  la  Crinolino. 

BLANC  (A.),  de  Paris:  Réponse  à  deux  brochures... 
BLANC  :'Ch.):  Les  Peintres  des  fêtes  galantes. 

BLANC  'Madame  Éléonore)  :  Biographie  de  Flora 
Tristan. 

BLANCHARD:  Le  Petit  chaperon  rouge. 

BLANCHARD    (P.),   trad.:  Les  Amours  pastorales 

de  Daphnis  et  Chloé. 

Blanche,  par  Justin  Gensoul.  Paris,  Coquebert,  1843, 
in-8  de  22  feuilles,   1  2,  7  fr.  5o. 

Blanche  d'Orbe,  précédé  d*un  Essai  sur  Clarisse  Har- 
lowe  et  la  Nouvelle  Héloise;  par  Hipp.  Castille.  Paris, 
Sartorius,  i85g,  2  vol.  in- 18.  2  fr. 

Blanche  de  Rancy,  ou  Histoire  de  deux  jeunes  fran- 
çaises dans  les  dés'erts  et  che\  les  sauvages  (par  M"" 
Guénard).  Paris,  1802,  2  vol.  in-12. 


BLANCHEFLEUR  —  BLANQUE  2? 

Blanchcficur,  par  Paul  Féval.  Paris,  Baudry,  2  vol. 
in-8.  Et  Paris,  Bourdilliat,   i858,  in-18  jésus,  1  fr. 

BLANCHENAYE-YERNES  (M™*):  Mariage,  trad. 
de  l'anglais. 

Blancherose,  conte.  Londres  (Paris),  1731,  in-12.— 
Nyon,  n°  99-  |3. 

BLANCHET:  Les  Funestes  effets  de  la  vertu  de 
chasteté  dans  les  prêtres — La  République  des  femmes. 

Blanchisseuse  (La)  de  fin,  ou  Tout  ce  qui  reluit  n' 'est 
pas  or,  vaud.  grivois;  par  Georges  Duval  et  Rochefort 
(Vaudeville).  Paris,  1826,  in-8. 

Blanchisseuse  (La)  de  Mousseaux,  ou  les  Amours 
de  M.  Coco,  pièce  grivoise,  rnélée  de  chants,  dédié  à 
MM.  Bengala,  Jordan  Coupe-tête,  Gorsas,  Desmoulins, 
Marat,  Gaiat,  Prudhomme,  Rœderer,  etc.,  tous  ci-de- 
vant compagnons  et  amis  'de  ci-devant  très-haut,  très- 
puissant  prince  Mgr  le  duc  d'Orléans,  actuellement 
Philippe  Capet,  gentilhomme  malgré  lui.  Paris,  17J91, 
in-8.  —  Boula rd",  t.  IV,  n"  13673  Luzarche,  4348*. 

Blancs-becs  (Les),  vaud.  en  2  a.  ,  par  Anicet-Bour- 
geois  et  Ed.  Brisebarre  (Folies-Dram.).  Paris,  Beck, 
'1842,  in-8. 

BLANDY  (S.):  Revanche  de  femme. 

BLANÉS  (de)  :  Nerair  et  Melhoë. 

BLANGINI,  en  collaboration  avec  DARTOIS:  Figaro, 
ou  le  Jour  des  Noces. 

Blanque  (La)  des  filles  d'amour,  où  la  courtisane 
Myrthale  et  sa  mère  Philire  devisent  du  rabais  de 
leur  mestier  et  de  la  misère  de  ce  temps.  Paris,  Nie. 
Alexandre,  iôi5,  in-8  de  14  pages.  —  La  Vallière,  n" 
391  308 ,  Leber,  I,  n°  25o3r>  ;  Chaponay,   160  fr. 

Voir:  Le  Pot  aux  roses  découvert,  ou  le  Rabais  des  filles 
d'amour. 

Blanque  (La)  des  marchands  mesleç  s'ouvrira  le  di- 
manche de  Caresme-Prenant....  A  très-déliée,  très- 
menue  et  très-maigre  damoiselle.  S.l.  n.d.  (Paris),  in-8. 

Réimpr.  en  r655  sous  le  titre  de  La  Blanque  des  illustres 
filoux  du  royaume  de  Coquetterie.  Paris,  in-12  'La  Vallière , 
*n»  3oi3ii"  . 


24  BLANQJUET  —  BLASON 

«  Revue  satirique,  et  quelque  peu  gaillarde,  des  travers  et  des 
ridicules  du  jour.  »  (Leber,  t.  1,  n°  2417). 

BLANQJUET  (Alb.):  Les  Amours  de  d'Artaçnan; 
Les  Belles  dames  du  Pré-aux  Clercs;  La  Belle  Fercn- 
nière;  Laurence;  La  Maîtresse  du  roi;  Le  Parc  aux 
cerfs.  —  En  collaboration  avec  L.  JLDICIS:  Amour 
et  Caprice. 

BLANRY  (Laurence  de),  sous  le  nom  de  Paul  Far- 
nèse,  en  collaboration  avec  Aug,  V1TU:  La  Physio- 
logie de  la  polka. 

BLANVILLAIN:  Jupiter  et  Léda,  trad.  de  Vital. 

Blason  (Le)  des  faulces  amours,  composé  par  frère 
Guillaume  Alexis,  religieux  de  Lyre. 

Paris.  Pierre  Levet,  i486,  petit  in-40  goth.  de  16  ff  —  Paris, 
Pierre  Levet,  1489,  in-40  goth.  de  i5  ff.  (Leduc,  110  fr.:  Solar, 
■600  fr.).  —  Paris,  Jehan  Lambert,  1493,  petit  in-40  goth.  de 
26  ff.  (La  Vallière.  6  fr.  :  Heber,  1  liv.~3  sh.;  Techener/120  fr.). 

—  Paris,  P.  le  Caron  (1495J.  petit  in-40  goth.  de  23  ff.  —  S.  1. 
n.  d..  in-40  goth.  de  28  ff.  (Heber,  6  liv.j.  —  Lyon,  1497,  in-48 
de  27  ff.  (Heber,  11  liv.  11  den.,  exempl.  incomplet).  —  Paris, 
Michel  le  Noir,  i5oi,  in-40.  —  Lyon.  i5o6,  in-40.  —  Paris,  s. 
d..  pet.  in-8  goth.  de  28  ff.  (J.  Pichon,  en  1869- n°  458,  100  fr.). 

—  Paris,  Jacques  Nyverd  (vers  i53oJ,  pet.  in-8  goth.,  fig  en 
bois.  —  Rouen,  Jehan  Bruges  'vers  i525),  pet.  in-8  goth.  de 
16  ff.  (Cailhava.  126  fr.].  —  Paris,  Richard  Macé,  s.  d.,  petit 
in-8  goth.  dà  16  ff .  —  Paris,  s.  d.,  in-16  goth.  —  Lyon,  Claude 
Nourry,  029,  petit,  in-8  goth.  de  33  ff.  (Potier,  60  fr.;  Coste, 
20  fr.)' 

Réimpr.  plusieurs  fois  à  la  suite  de  la  farce  de  Pathelin  et 
des  Quinze  joies  de  mariage,  puis  séparément,  en  1867,  à  Ge- 
nève avec  une  Notice  de  Philomneste  junior  (M.  Gust.  Brunet), 
petit  in-12  de  60  pp.,  tiré  à  cent  exemplaires. 

Viollet-Leduc ,  p.  2  3  de  la  Bibliothèque  poétique ,  en  parle 
ainsi: 

«  Le  Blason  des  fausses  amours  est  un  dialogue  entre  un 
moine  et  un  gentilhomme.  Ce  dernier  soutient  le  parti  de  l'a- 
mour, dont  le  moine,  ou  l'auteur,  se  déclare  l'adversaire.  Ce 
dialogue  est  en  cent  vingt  six  stances  de  douze  vers,  dont  huit 
■sont  de  quatre  syllabes  et  les  quatre  derniers  de  huit  syllabes; 
chaque  couplet  est  sur  deux  rimes.  Le  charme  de  ce  rhythme 
consiste  dans  la  difficulté;  car  ,  nonobstant  l'essai  de  La  Fou- 
taine,  je  ne  le  trouve  pas  heureux.  On  en  jugera: 

Le  Gentilhomme  commence: 

l'u  iour  passoye 
Près  la  Bauasove 


BLASON  25 

Disant  sornettes. 

Là  chevauchoye, 

Dont  je  chantoye 

Ces  chansonnettes  : 

Toutes  fleurettes 

Sont  amourettes. 
C'est  de  p'aisance  la  montjoye  ; 
Bon  faict  toucher  les  mamm.'lettes, 
Et,  après  plusieurs  bergerettes, 
Souvent  je  la  recommençoye. 

Avecques  moy, 

Paisible  et  coy, 

Venait  un  moyne, 

Qui,  sans  esmoy, 

D'estre  à  part  soy 

Mettoit  grant  peine; 

Par  mont,  par  plaine, 

De  longue  alaine 
Disoit  ses  heures  à  desroy. 
Tant  que  je  lui  dy:  Quel  trudainel 
Vous  direz  bien  l'autre  semaine; 
Chantons  nous  deux  par  bonne  foy. 

Car  en  chantant 
En  s'esbattant, 
Le  temps  se  passe; 
Qui  va  rusant 
Et  devisant, 
Moins  il  se  lasse. 
Bayard  tracasse 
Dur  et  me  casse, 
Chantons  nous  deux,  truffant,  bourdant. 


Le  Moyne. 

S'il  convenoit  que  je  chantasse, 
J'ay,  dit-il,  la  voix  un  peu  basse, 
Et  si  n'est  pas  bien  accordant. 

Puis  je  voy  bien 

Tant  au  maintien 

Qu'à  la  parole, 

Que  d'autre  bien 

Ne  donnez  rien 

Fors  d'anour  folle; 

Vénus  frivo'le 

En  son  escole 
Vous  a  fait  grand  praticien. 
Vous  chantez,  tout  le  cueur  vous  vole, 
Et  bien  montrez  qu'amour  affole 
Ceux  qu'il  détient  en  son  lien. 


Tome  II. 


26  BLASON 

J'ai  escouté 

Et  bien  noté 

Votre  musique, 

Dont  la  dicté 

N'a  pas  esté 

Fort  authentique 

Votre  pratique 

Du  tout  s'applique 
A  haut  louer  la  vanité 
D'amour,  dont  le  train  est  inique. 
Si  vous  donneray  pour  réplique 
Responce  à  ce  qu'avez  chanté. 

«  Certes,  il  serait  fort  difficile  aujourd'hui  même  de  sur- 
monter avec  plus  d'adresse  les  entraves  que  s'était  imposées  le 
bon  moine  de  Lvre.  Le  débat  ainsi  engagé  ,  se  poursuit  et  se 
termine  à  l'ordinaire,  c'est-à-dire  en  laissant  la  question  in- 
décise. » 

Que^uefois  la  rime  est  la  même  dans  la  stance  toute  entière  : 
témoin  celle-ci: 

Soit  un  amant 

Frais  et  plaisant, 

Soit  diligent, 

Soit  plus  luisant 

Qu'un  diamant; 

Joli  et  gent, 

Soit  plus  prudent 

Que  Burident, 
Parlant  aussi  bien  qu'un  romant: 
S'il  n'a  de  l'or  et  de  l'argent 
Et  ne  cognoist  son  entregent, 
On  lui  dit:  A  Dieu  vous  command. 

Blason  (Le)  des  barbes  de  maintenant ,  chose  très- 
ioyeuse  et  récréative.  Paris,  s.  d.  ,  in-8  de  8  ff. ,  et 
Rouen,  in-8  de  4  ff. 

En  vers.  Curieux  pour  les  modes  de  la  barbe  au  XVIe  siècle. 
Réimprimé  dans  le  Recueil  de  Montaiglon,  II,  210-222,  et  dans 
les  Joyeusete^,  XIV,  19  pp. 

Blason  (Le)  des  basquines  et  vertugalles ,  avec  la 
belle  remonstrance  qu'ont  faict  quelques  dames  quand 
on  leur  a  remonstré  qu'il  n'en  fallait  plus  porter. 
Lyon,  B.  Rigaud,  1  563,  pet.  in-8  de  8  ff.  —  J.  Pichon, 
en  1869,  n0<"529,  65o  fr. 

Opuscule  en  vers,  curieux  pour  l'histoire  des  modes.  Il  a  été 
réimprimé  dans  le  Recueil  de  Montaiglon,  tome  Ier,  pp.  293- 
304,  et  séparément,  en  i833,  par  M.  Pinard,  à  5o  ou  60  exem- 
plaires seulement.  Veinant,  3  fr.  5o. 


BLASON  —  BLISMON 


27 


Blason  (Le)  des  danses,  où  se  voient  les  malheurs  et 
ruines  venant  des  danses,  dont  jamais  homme  ne  re- 
vint plus  sage,  ni  femme  plus  pudique;  par  Guill.  Pa- 
radin.  Beaujeu,  i556,  i566,  in-8  de  3  fr.  et  87  pp.  — 
Soleinne,  n°  5g3,  tom.  V;  Cigongne,  n°  338. 

Opuscule  très-rare,  mais  dont  le  titre  est  ce  qu'il  y  a  de  plus 
piquant  Ce  petit  traité  de  morale  a  été  réimprimé  par  F.  Didot 
à  76  exempl.  pour  la  collection  des  Joyeusete\  de  Techener. 

Blasons,  poésies  anciennes  du  XVe  et  XVT  siècles, 
recueillies  et  mises  en  ordre ,  par  D.-M.  M***  (Méon). 
Paris ,  1807,  in-8.  —  Aubry,  en  1861  ,  17  fr.;  Vei- 
nant, 17  fr. 

Edition  faite  avec  négligence,  et  qui,  indépendamment  de  beau- 
coup de  fautes,  a  des  vers  omis.  11  y  a  beaucoup  d'exemplaires 
avec  un  nouveau  titre  daté  de  1809,  et  augmentés  d'un  glos- 
saire des  mots  hors  d'usage.  Les  pages  53  à  64  doivent  se 
trouver  doubles  à  cause  d'un  carton  qui  contient  deux  pièces  fort 
libres.  —  Voir  :  S'ensuivent  les  blasons  anatomiques  du  corps 
féminin. 

BLAZE  de  BURY  (le  baron)  :  Le  Faust  de  Goethe, 
trad.  en  franc. 

BLERZY  (Jules),  en  collaboration  avec  Albéric  SE- 
COND: Un  baiser  anonyme 

BLESSEBOIS  (Pierre  Corneille):  V Almanac  des 
belles  —  La  Corneille  de  Mlle  de  Sçay  —  L'Eugénie 

—  Filon  réduit  à   mettre  cinq   contre  un  —  Le  Lion 
d'Angélie  —  Lupanie,  histoire  amoureuse  de  ce  temps 

—  Marthe   le  nayer,  ou  Mlle  de  Sçay  ;  le  Bretteur 

—  Œuvres  satyriques  —  Le  Rut,  ou  la  Pudeur  éteinte 

—  Son  Théâtre. 

Blessings  (The)  of  polygamy  displayed,  by  R.  Hill. 
London,  1781,  in-8. 

BLESSTNGTON  (la  comtesse  de)  :  The  Confessions 
of  an  elderly  gentleman  —  Flowers  of  loveliness  — 
Gems  of  beauty  —  The  Keepsake. 

BLIN  de  SA1NMORE:  Héroides ,  ou  Lettres  en 
vers. 

BLISMON  (Anagr.),  anagr.  de  Simon  Blocquel  :  Ma- 
lice et  imperfection  des  femmes  —  Trésor  des  arle- 
quinades. 


28  BLOCQUET  —  BOAÇA 

BLOCQUET  (ou    Blocquel)  :  Guide  en  amour. 

Blonde  (La)  et  la  brune ,  ou  les  Deux  n'en  font 
qu'une,  comédie  en  prose;  par  Ch. -Augustin  Sewrin. 
Paris,  an  III,  in-8.  —  Soleinne,  2440. 

BLONDELET  (Ch.),  en  collaboration  avec  F-  BAU- 
MAINE:  Le  Beau  Paris. 

BLONDET  (Emile),  sous  le  nom  de  Paul  MAHALIN 
(Voir  ce  nom):  Le  Bougeoir,  lanterne  des  dames. 

Blondette,  drame  rusrque  mêlé  de  chants,  en  3  a.; 

Êar  Leprevost  et   Ch.    Delorme   (Fol.   dram.).    Paris, 
eck,  i85i,  in-8  de  1  feuille  1/4. 

BLONDI  (CL):  Le  Metamorfosi  di  Ovidio,  trad.  in 
versi  italiani. 

Blondine,  roman  nouveau  ;  par  Mme  Cécile  de  Vala- 
gand.  Paris,  Charpentier,   i853,  in-8,  4  fr. 

Blondine  (La)  ,  ou  Aventures  nocturnes  entre  les 
hommes  et  les  femmes.  Amsterdam,  au  marché  de  Vé- 
nus, 1762,  17QO,  petit  in-8. —  Vente  à  Dresde,  en 
i834,  q°  443. 

Blooméristes  (Les),  ou  la  Réforme  des  jupons,  vaud. 
en  1  acte;  par  Clairville  et  Hipp.  Leroux.  Paris,  i852, 
in-8  (Vaudeville). 

BLOT.  Voir:  La  Fameuse  comédienne,  ou  Histoire 
de  la  Guérin. 

BLUET  d'ARBÈRES  (Bernard),  comte  de  Permis- 
sion. Voir:  PERMISSION. 

BLUM  (Ernest):  Une  Femme  qui  mord.  —  En  col- 
laboration avec  CLAIRVILLE  et  FLAN:  Le  Diable 
boiteux.  —  Avec  CLAIRV  LLE  et  MONNIER:  Len- 
drillon.  —  Avec  Hipp.  COGNIARD:  Elle  ou  la  mort! 
et  La  Reine  Crinoline,  eu  le  Royaume  des  femmes. 
—  Avec  Louis  HUART  :  Mémoires  de  Rigolboche. 

BLUMENGELD  (le  vicomte  de)  :  La  Question  du 
mariage. 

BLYENBURG  :   Vénères  blyenburgicœ. 

BOAÇA  (F.-A  de):  Imitations  en  vers  français  de 
quelques  poètes  latins. 


BOISTUAU  —  BOCCAGE  29 

BOAISTUAU  (ou  Boistuau,  Pierre)  :  Histoire  des 
amours  fortunés  —  Histoires  prodigieuses. 

BOAISTUAU  (Pierre)  et  F.  de  BELLEFOREST  : 
Histoires  tragiques  de  Bandel,  trad.  en  franc. 

BOATTO  :  Lo  amoroso  concetto.  1 538. 

BOBADILLO  (Nicole)  :  La  Merdeide. 

BOBALI-SORDO  (Savino  de):  Rime  amorose  e  pa- 
storali  et  satire.  1  58g. 

Bocace  des  cent  nouvelles,  ou  le  livre  Décamerone, 
autrement  surnommé  le  prince  Galliot,  trad.  en  franc.; 
par  Laurens  du  Premier-Faict.   Voir:   //  Décamerone. 

BOCAGE  (Henri) .  L' Architecte  de  ces  dames. 

BOCAGE  (Paul):  La  Question  d'amour. 

Bocage  [Le)  d'amour,  cont.  deux  past.:  Vune  du 
Beau  Pasteur  (en  vers,  par  Jacq.  de  Fonteny)  :  l'autre 
de  la  Chaste  bergère  (5  a.,  et  prol.  v.,  par  Saint  G.... 
de  Laroque).  Paris,  1614,  i6i5,  1624,  in-12  de  118 
pages.  —  Potier,  1  5  fr.  ;  —  Nyon,  n°  17 33 1-02. 

Une  première  édition  du  Bocage  d'amour  avait  paru  en  1578, 
mais  elle  ne  contenait  que  la  Chaste  Bergère.  Quant  au  Beau 
pasteur,  pastorale  à  12  personnages,  sans  distinction  d'actes  ni 
de  scè.ies,  et  dont  le  sujet  rappel.e  l'églogue  de  Virgile:  For- 
mosum  pastor  Coridon  ar débat  Alexin,  on  le  retrouve  aussi 
dans  le  volume  intitulé:  les  Esbats  poétiques  de  Jacq.  de  Fon- 
teny, i587,  ii»-'2.  —  Sujet  de  la  Chaste  bergère  (pièce  qui  se 
tro  ive  aussi  dans  les  Œuvres  du  sieur  de  la  Roqu.',  imprimées 
eu  1597  et  qui  a  même  été  imprimée  séparément  sous  ce  der- 
nier nom,  à  Rouen  en  i5q9):  La  bergère  Ardénie  se  déguise 
en  homme  pour  suivre  Coridon  qui,  trompé  par  son  déguise- 
ment lui  tait  part  de  son  amour  pour  la  chaste  Lucile,  qui  vient 
de  se  mettre  au  couvent  de  Diane.  Enfin  Coridon  apprend  que 
Lucile  est  sa  sœur,  et  alors  il  épouse  Lucile. 

Bocage  (Le)  d'amour,  ou  les  Rets  d'une  bergère  sont 
inévitables,  past.  en  5  a.  et  en  vers,  avec  prol.  en  prose; 
par  J.  Estival.  Paris,  Millot,  1608,  in-12  de  11  ff.  et 
108  pp.  —  Cigongne,  n°  i52i  ;  Soleinne,  n°  921, 
i3  fr.;  Nyon,  n°  17304:  Techener,  28  fr. 

Salade  de  princes  et  de  bergères,  de  bergers  et  de  princesses, 
mais  à  la  fin  on  découvre  q  îe  tous  sont  princes.  Double  ma- 
riage. —  Voici  les  deux  premiers  vers: 

Hélas  !  Arlin,  serviras-tu  toujours 
De  girouette  aux  orages  d'amour? 


3o  BOCAGE  —  BODARD 

Bocage  (Le)  de  Jossigny,  où  est  compris  le  verger 
des  vierges  et  plusieurs  autres  pièces  (en  vers)  ;  rar 
J.  Le  Vasseur,  de  Noyon.  Paris,  1608,  in-18.  —  Tech. 
18  fr.:  Van  den  Daele,  n°  227,  avec  2  autres  articles, 
9fr. 

Jacq.  Le  Vasseur  était  un  théologien  et  un  mauvais  poète. 

Bocages  (Les)  du  sieur  de  La  Charnays,  pastorale 
en  5  a.  et  en  vers,  où  l'on  void  la  fuite  de  Cirine.  le 
duel  de  ses  amants,  les  desdains  et  les  ruses  d'Amire, 
l'extravagance  de  Melurque,  la  jalousie  d'Eliandre, 
l'ardeur  de  Filenie,  la  froideur  de  Neristil,  la  vanité 
des  charmes  de  Tholitris,  sa  mauvaise  fin,  et  les  dis- 
grâces de  Ponirot.  Paris,  Toussaint  Dubray^  i632, 
in-8  de  10  ff.  et  188  pp.—  Nyon,  n°  17412;  Soleinne, 
n°   1094. 

BOCCACE  (Jean):  L'Amorosa  Fiammetta  —  L'A- 
morosa  visione  —  Ameto,  overo  Comedia  délie  ninfe 
fiorentine  —  //  Decamerone  —  De  claris   mulieribus 

—  De  duobus  amantibus  Guiscardo  et  Sigismunda 
Tancredi  filia  —    Dialogo  d'amore  —  //   Filostrato 

—  La  Hisioria  di  Guiscardo  e  di  Gismonda  —  In- 
vectiva di  M.  Gio.  Boccaccio  contro  una  malvagia 
donna.  —  Le  Livre  des  deux  amans  Guiscardo  et  la 
belle  Sigismunda,  etc.  —  Ninfale  fiesolano,  osia  l'in- 
namoramento  di  Affrico  e  Mensola  —  Opère  —  // 
Philocolo,  ou  //  Philocopo  —  Rime  —  La    Teseide 

—  VUrbano. 

Boccace,  ou  le  Décameron,  vaud.  en  5  a.  ;  par  Bavard, 
de  Leuven,  Brunswick  et  de  Beauplan  (Vaudeville). 
Paris,  i853,  in-8. 

BOCCELLA  (C):  /  tre  libri  dell'arte  amatoria. 
Voir:  OVIDE,  trad.  italienne. 

BOCCHINI  (Bartol.),  detto  Zan  Muzzina  :  II  Miscu- 
glio  di  pensieri  —  Opère  di  Zan  Mutina — Raccolta 
di  tutte  le  orere  di  B.  Bocchini,  ditto  Zan  Mutina 
Il  Trionfo  di  Scappino. 

BOCERUS  (H.):  De  adulterio  et  adulteriis. 

BODARD  :  Les  Saturnales  modernes,  ou  la  Soirée 
de  carnaval. 


BODASSE  —  BOHEMIENNE  3i 

BODASSE  (Gaspard-Magnus) :  La  Femme  comme  il 
y  en  a  tant. 

BODIN  (Mlle  Dufourquet,  connue  d'abord  sous  le 
nom  de  Jenny  Bastide,  puis  sous  celui  de  Camille  Bo- 
dinj  :  El  Abanico  —  Alice  de  Lostange  —  Anaîs  — 
Le  Dernier  amoia Franchie  de  Plainville  —Lau- 
rence —  Mémoires  d'un  confesseur  —  Pascaline  — 
Savinie  —  Séverine  —  Une  Passion  en  province. 

BODIN  (Félix):  Le  Père  et  la  fille. 

BŒGER  (Laurentius):  Considérations  consciencieuses 
sur  le  mariage. 

BOELTE  (A.)  :  Harriet  Wilson. 

BOERO  (Giac):  /  Diavoli  délie  donne. 

Boesen  (Der)  Weiber  Zucht-Sehnl,  ein  schôner  Dia- 
logus  von  pveyen  Schwestern  (L'Ecole  des  méchantes 
femmes,  ou  Dialoguede  deux  sœurs).  Francf.  1 565,  in-8. 

BOESSET  (Antoine),  sieur  de  Villedieu:  Airs  de 
cour  à  quatre  et  cinq  parties. 

BOESSIÈRÉS  (Jean):  VArioste  françois  ,  trad.  de 
l'italien. 

BŒTTIGER  (C.  A.):  Sabina,  oder  Morgensenen 

BOGDANOVITCH.  Voir  :  Les  Amours  de  Psyché 
et  de  Cupidon,  par  La  Fontaine. 

BOGÉ:  Les  Plaisirs  de  Mars  et  de  V Amour. 

BOGLIANO  (Franc,).  Voir  :  Érotée. 

Bohême  (La)  galante,  par  Gérard  de  Nerval  (plus 
quelques  petites  nouvelles  du  même  et  une  notice  si- 
gnée :  Paul  de  St-Victor).  Paris,  Mich.  Lévy,  i855, 
i856,  1 858,  in-18  ou  in-8  jésus  de  324  pp. 

Bohèmes  (Les)  de  la  régence,  par  Xavier  de  Monté- 
pin.  1"  partie:  La  Reine  de  Saba.  Paris,  de  Potter, 
i852,  3  vol.  in-8.  2e  partie:  L'Épée  du  commandeur. 
Paris,  de  Potter,  i852,  3  vol.  in-8. 

Bohémienne  (La)  du  grand  monde,  par  Ponson  du 
Terrail.  Paris,  librairie  internationale,  1867,  3  vol. 
in-18  jésus. 


32  BOHEMIENNES  —  BOISGELIN 

Bohémiennes  (Les)  de  l'amour.  —  Les  Bohémiens 
de  l'amour,  scènes  de  la  vie  parisienne;  par  L.  de  Mon- 
champ  (Jacques  Sorel).  Paris,  Fruchard,  1859,  ( 1 858), 
2  vol.  in-32  de  g  3  pp.  chacun.  —  Réimpr.  "en  i863, 
in-i8  jésus  de  292  pp.  et  portr.,  3  fr. 

Bohémiennes  (Les)  de  Paris.  Les  Figurantes,  par 
Roland  Bauchery.  Paris,  1844,  2  v°l-  m-&>  i5  fr. 

Cet  ouvrage  a  été  suivi  de  Les  Bohémiens  de  Paris ,  par  le 
même,  tom.  ier,  en  1844,  in-8,  7  fr.  5o. 

Bohémiens  (Les)  (attribué  à  Pelleport).  Paris,  1790' 
2  vol.  in-12. 

M.  P.  Lacroix,  dans  une  note  du  Bulletin  du  bibliophile  (de 
i85i,  p.  408),  signale  comme  fort  cuneux  ce  volume,  devenu 
très-rare  et  offrant  le  tableau  d'une  partie  très-peu  recomman- 
dable  de  la  société  de  Paris  vers  la  fin  du  règne  de  Louis  XVI  ; 
gens  de  lettres  sans  sou  ni  maille,  escrocs,  débauchés,  filous, 
misérables  de  toute  sorte,  tels  sont  les  personnages  que  dépeint 
d'après  nature  un  intrigant  de  bas  étage  très  au  fait  de  ce 
monde-là. 

BOHSE  (A.).  Liebe  cabinet  der  dames. 

BOIARDO  (Matteo  Maria),  comte  de  $candiano:  A- 
mori  di  Hier.  Benivieni,  et  una  caccia  d'amore,  etc. 
—  Apulegio  volgare,  trad  du  latin  —  Orlando  inna- 
morato  —  Sonetti  e  can^oni. 

BOIGNE  (Ch.de):  Petits  mémoires  de  l'Opéra. 

BOILEAU    (Gilles).    Voir:    Amadis  de  Gaule,  tf 

livre. 

BOILEAU  (Jaca.),  Paris,  1 635-17 16,  frère  de  Boi- 
leau-Despréaux.  Voir:  De  l'abus  des  nudités  de  gorge. 

BOILEAI-DESPRÉAUX,né  en  1 636,  mort  en  171 1: 
Dialogue,  ou  Satire  X. 

BOINDIN  (Nicolas),  Paris,  1 676-1751.  Il  faisait  pro- 
fession d'athéisme,  ce  qui  lui  attira  beaucoup  de  dé- 
sagrément. Voir  :  Le  Bal  d'Auteuil  —  Ses  Œuvres. 

BOIREAUX:  Un  voyage  à  Cythère. 

BOISEUL  (Jean):  Traité  contre  les  danses. 

BOISGELTN  (Jean-de-Dieu  Raymond  de),  cardinal, 
mort  en  1804:  Les  Héroldes  d'Ovide,  trad.  en  vers 
français  —  Recueil  de  pièces  diverses. 


BOISJOURDAIN  —  BOISSEUL  33 

BOTSJOURDAIN  (de),  pseudonyme:  Mélanges  hist. } 
satiriques  et  anecdotiques,  etc. 

BOISMORAND  (l'abbé  de),  1680-1740.Il  était  connu 
dans  le  monde  sous  le  nom  de  l'abbé  Sacredieu,  parce 
que  sacredieu  était  son  juron  ordinaire.  Voir:  Anec- 
dote de  la  cour  de  Philippe-Auguste  —  Histoire  amou- 
reuse des  princesses  de  Bourgogne. 

BOISMORTIER  (Mlle  Suzanne):  Hist.  de  Jacques 
Féru  et  de  valeureuse  demoiselle  Agathe  Mignara. 

BOISRAYON  (A.):  A  toi,  courtisane! 

BOISROBERT  (F.  Le  Metel,  sieur  de) ,  de  l'Acad. 
française,  né  à  Caen,  en  1  592,  mort  à  Paris,  en  1662: 
L'Amant  ridicule  — Les  Apparences  trompeuses  — La 
Bell'-  invisible,  ou  la  Constance  éprouvée  —  La  Belle 
plaid. use  —  Les  Coups  d'Amour  et  de  Fortune  —  La 
Folle  gageure,  ou  les  Divertissements  de  la  comtesse 
de  Pembroch  —  Histoire  indienne  d'Anaxandre  et  d'O- 
ra\ie  —  L' Inceste  supposé  —  L'Inconnue  —  La  Ja- 
louse d'elle-même  —  Nouvelles  héroïques  et  amoureu- 
ses —  Pyrandre  et  Lysiméne  —  Les  Rivaux  amis  — 
Les  Trois  Orontes  —  La  Vie  n'est  qu'un  songe. 

BOISSAT  (Pierre  de),  né  à  Vienne  en  Dauphiné,  en 
i6o3  :  Histoire  négrepontique,  contenant  les  amours 
d' Alexandre  Castriot. 

BOISSEAUX  (H.):  Mam  selle  Pénélope.  —  En  col- 
laboration avec  SCRIBE:  Les  Trois  Maupins,    ou  la 


BOISSELOT  (Paul):  Amour  et  amour  propre.  —  En 
collaboration  avec  E.  HUGOT:  Trois  nourrissons  en 
carnaval.. 

BOISSERAIN  (Hérouard  de)  :  Le  Portrait  des  co- 
quettes. 

BOISSEROLLE  (Mme  d'Astanières  de)  :  Le  Congrès 
de  Cythère,  trad.  de  l'ital. 

BOISSET  (Melchior):  Les  Mariages  par  circons- 
tances. 

BOISSEUL  (Jean);  De  la  puberté  che%  la  femme. 
Tome  II  5 


?4  BOÎSSïER  —  BOK 

BOISSIER  DE  SAUVAGES  DELA  CROIX  (Fr.)  : 
Thèse. 

BOISSOXADE:  Le  Goupillon,  trad.  du  portugais. 

BOISSONNEAU;  Les  Mariages  d'aujourd'hui. 

BOISSY  (Laus  ou  Louis  de),  mort  en  iy58:  L'A- 
mant de  sa  femme,  ou  la  Rivale  d'elle-même  —  Les 
Amours  anonymes  —  Autant  en  emporte  le  vent,  ou 
Recueil  de  pièces  un  peu...  un  peu....,  on  le  verra  bien 

—  Le  Billet  doux —  Le  Congrès  de  Cythere,  trad.  de 
l'ital.  —  L'Epoux  par  supetxherij  —  Les  Filles  fem- 
mes et  les  femmes  filles,  ou  le  Monde  changé  —  La  *** 

—  La  Frivolité  —  Le  Je  ne  scai  quoy  —  Le  Mari 
garçon  —  Mes  délassements,  ou  Recueil  de  contes  mo- 
raux et  historiques  —  Œuvres  de  théâtre  —  On  ne 
s'y  attendait  pas  —  Paméla  en  France  • —  Le  Pro- 
gramme d'Eugénie,  ou  les  Effets  de  l 'amour  —  Quinze 
''minutes,  ou  le  Temps  bien  employé  —  Le  Triomphe 
de  l'intérêt  —  La  Vierge  de  20  ans. 

Boîte  (La)  à  la  malice,  ou  les  Ruses  et  astuces  des 
femmes,  recueil  de  roueries,  fraudes,  etc.;  par  un  phi- 
losophe confident  de  ces  dames  et  de  ces  demoiselles. 
Paris,  Renault,  1846,  1840,  in- 18  de  3  feuilles. 

Boîte  (La)  de  Pandore  et  Vénus  Callipyge,  contes 
en  vers;  par  P. -A.  V.  Paris,  1802,  in-8.  —  Bramet, 
n°  218,  6  fr.  5o. 

BOITEL  (P.  de),  sieur  de  Gaubertin:  La  Défaicte 
du  faux  amour. 

BOITEL  (Léon)  :  Une  aventure  lyonnaise. 

BOITET  de  FRANYILLE  (Claude),  Orléans,  i5;o- 
162  5:  Les  Dionysiaques,  ou  les  Voyages,  les  amours 
et  les  conquestes  de  Bacchus  —  Les  Tableaux  d'a- 
mour. 

BOIVIN  (Mmî  Ve)  et  A.  DUGES  :  Traité  pratique 
des  maladies  dé  l'utérus. 

BOIZARD  de  PONTAU:  L'Heure  du  berger. 

Bok  et  Zulba,  roman  allégorique,  trad.  du  portu- 
gais de  Domanrel  Eniner  (comp.  par  de  La  SalL?).  2 
vol.  in- 12,  titre  gr.  et  rig.  à  demi-page.  —  Techener, 
8  fr;  Nyon,  nf'  88 5o. 


BOLAN  —  BON  35 

Bolan,  ou  le  Médecin  amoureux,  parodie  (tout  en 
vaud.)  de  Roland  (par  Bailly).  Pans,  1756,  in-8.  — 
Soleinne,  n°  336o. 

BOLL  (J.).  Voir:  Histoire  pittoresque  des  passions 
chef  l'homme  et  chef  la  femme. 

BOLLA  (Barthélémy),  de  Bergame  :  Thésaurus  pro- 
verbiorum  italico-bergamascorum. 

BOLOGNE  (Pierre  de),  poète,  né  à  la  Martinique, 
en  1706,  mort  en  178g:  Amusements  d'un  septua- 
génaire. 

Bologncse  (II),  ov:ro  Masetto  da  Lampolechio  (en 
octaves,  aut.  inconnu).  S,  1.  n.  d.  (Florence,  XVI*  siè- 
cle), in-4°  de  4  ff.  rig.  s.  b.  —  Libri,  89  fr. 

C'est  le  conte  du  Décameron,  traité  en  français  par  La  Fon- 
taine. A  été  réimpr.  sous  le  titre:  Istoria  di  Sla\etio.  Florence, 
i557,  in-4°  de  4  ff-,  1  fig-  s.  b.  —  Potier,  25  fr. 

BOLOGNETTI  (Franc)  :  Il  Piacere. 

BON  (Mme  Elisabeth  de):  Clarentine,  trad.  de  l'an- 
glais —  Le  Devoir,  trad.  de  l'angl.  ■ — Les  Femmes,  ou 
Rien  de  trop,  trad.  de  l'angl. 

Bon  (Le)  curé  Jannot  et  sa  servante,  conte  en  vers  ; 
par  J.  de  Cambry.  Londres  (ou  Bruxelles),  1  784,  in-18. 
Tiré  à  petit  nombre.  —  Bergeret,  n°  1 685. 

Bon  jour  et  bon  an  à  MM.  les  Cornards  de  Paris 
et  de  Lyon,  avec  les  privilèges  de  la  confrairie  des 
Jans:  ceux  qui  sont  morveux  se  mouchent;  par  le  sieur 
Tabarin.  Lyon,  jouxte  la  copie  de  Paris,  1620,  IÔ25, 
pet.  in-8  de  8  ff.,  avec  rig.  du  Cornard  et  de  sa  femme. 
—  Leber,  n"  2617. 

Pièci  très-rare,  et  qui  a  été  réimprimée  dans  le  tome  II  des 
Œuvres  complètes  de  Tabarin.  Paris,  Jannet,  i858. 

L'auteur  de  cette  facétie  s'étend  longuement  sur  les  Cornards, 
il  divise  «  ceste  confrairie  en  trois  classes:  Cornards  volontaires, 
Cornards  ignorants  qui  n'en  scavent  rien  et  Cornards  forçats 
ou  contraints. 

«  Les  premiers  portent  leurs  boys  d'une  autre  manière  que  les 
autres,  car  leurs  cornes  passent  leur  chappeau;  chacun  les  mons- 
tre au  doigt  et  sont  plus  vilipendez  que  les  autres  qui  se  peu- 
vent cacher. 

«  Les  ignorants,  je  crains  d'en  parler,  tant  y  en  a,  car  si  cha- 
cun d'eux  m'avoit  donné  un  coup,  asseurez-vous  que  je  serois 
bien  chargé.  » 


36  BON  —  BONBONS 

BON  LE  CAMUS:  Anacréon,  trad.  en  vers.  i852. 

Bon-ton  (The)  Magasine,  or  Microscope  of  fashion 
and  folly.  London,  1791-92,  2  vol.  in-8,  fig.  Carica- 
tures curieuses,  parmi  lesquelles  il  y  des  hg.  libres. 
—  Bignon,  i5  fr. 

Bon  (Le)  vieux  Temps,  par  Paul  Lacroix,  dit  te  bi- 
bliophile Jacob.  Paris,  1 835,  2  vol.  in-8. 

Dix  nouvelles,  dont  deux,  la  Servante,  qui  occupe  un  volume 
presque  entier,  et  la  Pipée,  sont  assez  égrillardes. 

BONACCIOL1  (Luigi).  Voir:  De  conceptionis  indi- 
ciis  —  De  virginitatis  notis,  graviditate  et  partu  — 
Eneas  muliebris  incipit. 

BONAFONT,  en  collaboration  avec  CHAZET  :  Le 
Vin,  le  jeu  et  les  femmes. 

BONAFONT  (J.-P.)  :  La  Femme  arabe  dans  la  pro- 
vince de  Constantine. 

BONAFOUS  :  Le  Parterre  du  Parnasse  françois. 

BONAFOUS  ou  BONASOUS  (Mlle  Marie  Madel)  : 
Tanastés. 

BONALD  (de)  :  Du  divorce  au  XIXe  siècle. 

BONAPARTE  (Louis):  Marie,  ou  les  Hollandoises. 

Bonaparte  et  Murât,  ravisseurs  d'une  jeune  femme, 
et  quelques-uns  de  leurs  agents  complices  de  ce  rapt 
devant  le  tribunal  de  1"  instance  du  département  de  la 
Seine  (Mémoire  de  J.-H.  Revel  contre  M",e  Denuelle- 
Laplaigne,  comtesse  de  Luxbourg).  Paris,  Michaud, 
i8i5,  in- 12  de  9  feuilles.  —  V.  REVEL. 

BONARELLI  (le  comte  Guidubalde  de),  Urbin,  1  5o3, 
Fano,  1608:  La  Difesa  del  doppio  amore  di  Clelia  — 
Filli  di  Sciro. 

Bonbonnière  (La),  ou  Comme  les  femmes  se  vengent, 
vaud.  en  1  a.;  par  Duveit  et  Lausanne  (Palais-Royal). 
Paris,  Beck,  1844,  in-8. 

Bonbons  (Les),  ou  l'Amour  par  devises,  vaud.  en  1 
acte,  anonyme  et  inédit. 
Le  manuscrit  se  trouve  chez  M.  le  baron  Taylor,  qui  possède 


BONDILH  —  BONIFACCIO  37 

un  autre  manuscrit  intitulé:  Les  Cornets  de  bonbon,  ou  le  Ma- 
riage par  devise ,  comédie  en  i  acte  et  en  prose. 

BONDILH  (H.):  Le  Débordement  de  la  prostitu- 
tion à  Marseille.  1867. 

BONNEFONS  (Jean),  poète  latin,  né  à  Clermont,  en 
Auvergne,  en  1 554,  mort  en  1614. 

J.  Bonefonii  Opéra  omnia,  seu  Basia.  Paris,  1587  (Potier, 
en  1860,  25  fr.),  r588,  i58q  pet.  in-12.—  Sous  le  titre  de  Ba- 
sia, Lugd.-Bat.,  1618,  ?65ç),  in  12. —  Sous  le  titre  de  Pancha- 
ris,  Amst,,  1767,  in-8;  et,  avec  préface  de  Ek-rn.  de  la  Monnoye, 
Amst.  (ParisJ,  1725,  1726,  in-12.  —  Inséré  aussi  dans  les  De- 
litia.'  paetarum  gallorum.  —  Les  œuvres  de  Bonnefons  ont  été 
traduites  en  français  par  Durant  de  la  Bergerie,  sous  le  titre: 
Imitations  du  latin  de  Jean  Bonnefons  et  autres  %ayete\  amou- 
reuses, et  par  F.  T.  sous  celui-ci:  La  Pancharis,' ou  les  Bai- 
sers de  Jean  Bonnefons  (Voir  ce  titre).  —  Imitations  du  latin 
de  Jean  Bonnefons  et  autres  gayete\  amoureuses ,  en  ryme 
franc,  par  Gi.les  Durant  de  la  Bergerie.  Paris,  1610.  pet.  in-8, 
porir.  de  Bonnefons;  catal.  L.  R.  D.  (679),  70  fr.  ;  Nodier,  22 
fr.  ;  Lyon,  1618,  2  tomes  in-32;  Leyde ,  1659,  petit  in-12;  Te- 
chener,  10  fr.,  etc. —  Dans  ses  imitations  des  poésies  latines  de 
Bonnefons,  Durant  est  rèeur  et  tendre,  plus  mélancolique  que 
passionné.  Il  a  bien  le  ton  de  la  plaintj  d'amour....  Aucun  poète 
du  XVie  siècle  n'a  mieux  peint  ce  qu'on  peut  appeler  le  triste 
bonheur,  la  tristesse  qui  naît  du  plaisir,  la  mélancolique  habi- 
tude des  âmes  tendres  d'associer  l'idée  de  la  mort  à  l'idée  de 
la  volupté  apaisée.  Cette  rêverie  philosophique  chez  Durant 
n'exclut  pas  l'enjouement.  En  plusieurs  de  ses  pièces,  les  grades 
élégantes  de  son  style,  grâces  parfois  un  peu  raffinées,  font  pen- 
ser au  XVIIIe  siècle.  En  outre  des  pièces  de  Bonnefous,  le  vo- 
lume de  Durant  de  la  Bergerie  est  presque  entièrement  rempli 
par  ses  Gayete\  amoureuses ,  des  chansons,  des  odes,  etc  — 
Les  éditions  de  1725  et  1726  doivent  contenir  un  carton  de  8 
pages  pour  les  pièces  retranchées,  carton  qui  manque  quelquefois. 

BONEL  (P.-G.-A.),  en  collaboration  avec  JORRE 
fils:  Les  Trois  Fanchons,  ou  Cela  ne  finira  pas?  — 
Avec  LEBRUN-TOS5A:  La  Jolie  parfumeuse,  ou  la 
Robe  de  conseiller.  —  Avec  YILLIERS:  Furioso  à 
Bourges,  ou  l'Amant  funambule.  — 

BONFINII  (Ant.)  :  De  pudicitia  conjugali  et  vir- 
ginali- 

Bonheur  et  tourments  d'amour,  poëme  en  8  ta- 
bleaux ou  romances;  par  Cassan,  photographe.  Mon- 
tauban,  impr.  Forestié,  1867,  in-8,  12  pp. 

BONIFACCIO  (Gasp.):  Amor  vénale. 


38  BONIFACE-DELCRO  —  BONNES 

BONIFACE-DELCRO:  Études  sur  la  condition  des 

femmes  dans  la  famille.   i85y. 

BONINI  (F.  M.):  La  Donna  combattuta.  1667. 

BONJOUR  (Casimir):  Le  Mari  à  bonnes  fortunes, 
ou  la  Leçon  —  La  Mère  rivale  —  Le  Protecteur  et 
le  mari. 

BONN  AL  (Félix  de)  :  Les  Souffrances  d'un  amou- 
reux. 1864. 

BONNAL  (Marcellin  de)  :  Lamentations,  ou  Renais- 
sance sociale  —  Un  amour  en  Algérie 

BONNARD  (J.  T.):  Céphise  et  Harpin,  ou  l'Amour 
intrigant.   1824. 

BONNARD  (L.  T.)  et  DESTOUCHES:  Nouveau  et 
galant  secrétaire  des  amants. 

Bonne  (La)  aux  camélias,  com.-vaud.  en  1  a.  :  par 
Hector  Crémieux  et  Jaime  tils.  Paris,  librairie  drama- 
tique, 1867,  gr.  in-18,  36  pp.,  1  fr. 

Bonne  (La)  femme.  A  Montehasque,  chez  Martin 
Trop-tot-Marié,  s.  d.,rig.  de  la  femme  sans  tête,  in- 12 
—  Leber,  I  (2765). 

Bonne  (La)  femme,  ou  le  Phénix,  parodie  d'Alceste, 
en  2  a.'  et  en  vers,  mêlée  de  vaudevilles  et  de  danses. 
Paris,  Chardon,  1776,  in-8.  —  La  Vallière-Nyon,  V, 
p.   iq5. 

BONNECORSE  (Balthasar),  Marseille,  1 630-1706: 
L'Amant  raisonnable. 

BONNEJOY-PÉRIGNON  (Mme):  Un  mariage  d'in- 
clination —  Une  passion  entre  époux. 

BONNELIER  (HiPP.),  litt.,  1 790-1868:  La  Fille  du 
libraire  —  Mœurs  d'Alger.  Juive  et  Mauresque.  — 
La  Plaque  de  cheminée.  —  Et  avec  E.-C.  TA1LLARD: 
Petite  biographie  des  gens  de  lettres  vivants 

Bonnes  (Les)  d'enfants,  ou  Une  soirée  aux  boule- 
vards neufs,  vaud.  en  1  a.;  par  Brazier  et  Dumersan. 
Paris,  Barba,   1820,  1824,  1837,  in-8. 

Bonnes  (Les)  fortunes  de  Pierre  Mendea,  par  d'Ara- 
quy.  Paris,  Fontaine,   18D7,  gr.  in-18  de  317  pp.,  3  fr. 


BONNETIERE  —  BONS  3g 

Bonnetière  (La)  et  le  calicot,  ou  les  Amours  de  la 
veuve  Filoselle  avec  Coco  Basdrapé.  Paris,  impr.  Auf- 
fray,  i832,  in-8  de  8  pp.  —  Potpourri  sur  quelque 
scandale  privé. 

Bonnets  (Les),  ou  Talemik  et  Zinera,  traduit  de 
l'arabe.  Londres,  1765,  in-8.  —  Scheible  (1866,  page 
346),  1  fi.  12  kr. 

BONNETTY  (L.-A.):  Proportions  du  corps  humain. 

BONNEVAL  (G.-B.  de):  Mémoires  de  Mlle  de  Fan- 
fiche  —  Le  Voyage  de  Mantes,  ou  lesVacances  de  17. 

BONNEVAL  (le  comte  de),  1 675-1 747:  Ses  Mé- 
moires. 

BONNEVILLE  (N.).  Nouveau  code  conjugal. 

BONNODIÉRE  (de  LA)  :  Le  Cantique  des  canti- 
ques, trad.  en  franc. 

Bons  (Les)  contes  du  sire  de  la  Glotte,  suivis  de  la 
Chaste  Suzanne,  op.-com.  en  1  a.,  du  même.  Babel, 
à  l'étage  de  la  confusion  des  langues,  iT 
46  pp.,  avec  front,  à  l'eau  forte,  10  fr. 

«  Ces  contes  auraient  étonné  le  bon  La  Fontaine,  et  feront 
frémir  M.  le  comte  de  Cbevigné,  gendre  de  Mme  Clicquot,  non 
moins  que  M.  Jabert,  avocat  près  de  la  cour  de  cassation  de 
Paris  et  membre  de  la  Société  de  Saint-Vincent  de  Paul,  qui 
sont  les  derniers  des  conteurs  français,  en  date,  s'entend.  Le 
sire  de  la  Glotte  doit  être  on  ne  peut  pas  plus  proche  parent 
du  vidame  de  la  Braguette,  alias  M.  A  bert  Glatigny,  immor- 
talisé par  les  Joyeusetés  galantes  ».  Telle  est  l'annonce  qu'en 
fait  l'éditeur  anonyme,  qui  doit  erre  un  jeune  co  1  assez  mal 
perché,  selon  l'expression  de  Baudelaire,  quand  il  parlait  de  son 
ami  Poulet-Malassis.  Ces  contes  sont  au  nombre  de  cinq  :  le 
Parricide  par  ignorance;  la  Famille;  la  Découverte;  l'Honnête 
scrupule;  !a  Vérole  guérie.  Us  sont  fort  libres,  on  peut  cepen- 
dant transcrire  le  début  du  premier: 

«  Voyons,  du  calme  :  à  quoy  bon  s'insurger 

Contre  le  sort?  Hé!  mon  ami,  nous  sommes 

Tous  plus  ou  moins  mortels...  Les  pleurs  des  hommes 

En  pareil  cas  peuvent  ils  alléger 

Le  sac  d'ennuis  jeté  sur  leurs  épaules? 

Li  chose  n'est  certes  pas  des  plus  drôles, 

Mais  il  en  faut  prendre  notre  parti. 

Ainsi,  mon  cher,  vous  êtes  averti: 

Votre  femme  est  perdue.  Avant  l'aurore 

Elle  aura  dû  trépasser.  Je  veux  bien 

La  venir  voir  demain  matin  encore, 


40  BONS  —  BORDEL 

Mais  pour  la  forme...  Allez,  en  bon  chrétien, 
Chercher  un  prêtre,  et  priez  pour  son  âme  ». 
Le  médecin,  ayant  dit,  s'en  alla, 
Jean  resta  seul  a>ec  sa  pauvre  femme: 
«  Eh-q  oyl  fit-il,  Madelon,  la  voilà 
Celle  qu'un  jour,  à  mon  bras  suspendue, 
Je  fis  filtrer,  joyeuse,  à  la  maison, 
La  voilà  roide, "immobile,  étendue...  etc.  ». 
Le  reste  devient  un  peu  plus  leste;  mais   il  suffit  de  l'échan- 
til'on  pour    faire  voir  que,  en  effet.,  l'auteur  ne  manque  pas  de 
vivacité  et  de  couleur. 

La  Chast:  Su\ann?,  qui  termine  le  volume,  est  un  opéra  co- 
mique en  i  acte:  c'est  certainement  le  plus  court  qu'on  ait  ja- 
mais fait,  car  il  ne  se  compose  que  de  5  vers,  bien  qu'il  v  ait 
pour  interlo.uteurs:  les  deux  viei  lards,  Suzanne,  et  le  choeur. 
Nous  aurions  désiré  en  gratifier  le  lecteur,  mais  il -est  impos- 
sible de  le  taire,  on  comprend  facilement  pourquoi. 

Bons  (Les)  gobets,  ou  Comme  on  s'aime  à  Mont- 
morency, com.-vaud.  de  Francis  (Leroy)  et  Brazier. 
Paris,   1809,  in-8.  —  Soleinne,  n°  ibbo. 

Bons  (Les)  maris  font  les  bonnes  femmes,  vaud.  en 
3  a.  ;  par  Valéry  fCh.  Mourier),  Davesne  (L.  Dubois) 
et  Prosper  (Ltpoitevin  de  Legreville).  Paris,  1834. 
in-8. —  Soleinne,  32  17. 

Bons  mots  d'Alexis  Piron,  suivis  des  différents 
contes,  poésies  et  anecdotes  qui  n'ont  pas  encore  paru. 
1798,  in-iS.    —  Catal.  Fr.  Noël. 

Bontà  {La)  délie  donne  in  risposta  a  gli  Jniomini 
che  dicono  maie  di  loro  (en  vers);  par  An't.  de'  Santi. 
Bologna,  Pisarra,  s.  d.  (vers  1700),  in-12.  —  Libri,  n° 
2967. 

Bonté  (La)  d'une  femme,  étude;  par  Hippolyte  Au- 
ger.  Paris.  1862,,  in-8. 

BONYER  (Nie.)  :  Élégie  de  Baptiste  Mantuan. 

BOOSER  (la  citoyenne):  Triomphe  de  la  saine  phi- 
losophie, ou  la  Vraie  politique  des  femmes.  1793. 

BORDE  (Charles),  né  à  Lyon,  en  173 1,  mort  en 
1 781  :  Eloges  de  milord  Contenant  —  Œuvres  ga- 
lantes et  philosophiques  —  Ses  Œuvres  diverses  — 
La  Papesse  Jeanne  —  Parapilla. 

BORDEAUX  (Cristophe  de),  parisien:  Chambrière 
à  louer,  à  tout  faire  —  Varlet  à  louer,  à  tout  faire. 


BORDEAUX  —  BORDEL  41 

BORDEAUX  (Fr.-M.-J),  contemporain  :  Justine,  ou 
les  Malheurs  de  la  vertu.  i835. 

Bordel  (Le)  apostolique,  institué  par  Pie  VI,  en  fa- 
veur du  clergé  de  France.  Paris,  1790,  in-18,  ou  pet. 
in-8  de  16  pp. 

Bordel  (Le)  dans  le  cloître.  Voir:  V Enfant  du  bor- 
del et  le  Monialisme. 

Bordel  (Le)  des  Muses,  ou  le  Neufpucelles  putains, 
caprices  satyriques  de  Théophile  le  jeune  ("par  Claude 
Le  Petit);  divisés  en  quatre  parties.  Fragment.  Partie 
première.  Omnia  iempus  habent.  A  Leydèn,  sur  le  vé- 
ritable manuscrit  de  l'auteur  fidèlement  reveu  et  mis 
en  ordre  par  un  de  ses  amis  après  sa  mort;  s.  d.,  in-8 
de  24  pp. 

Ce  fragment  du  livre  qui  devait  être  intitulé  le  Bordel  d"S 
muses  serait  la  seule  chose  qui  en  eut  paru,  et  encore,  d'après 
le  titre  même,  ne  serait-ce  qu'un  ouvrage  posthume.  Il  contient: 
Une  épitre  dédicatoire  sous  le  nom  du  baron  de  Schildebek 
à  M.  Christ.  Wolfgang,  la  table  générale  du  contenu  dans  les 
quatre  parties,  4  sonnets,  une  épigramme,  stances  sur  mon 
Bordel  des  muses,  et  frontispice  de  l'Europe  ridicule.  Voir,  pour 
plus  de  détai  s,  l'édition  de  Théophile,  annotée  par  M.  Alleau- 
me  'Paris,  Jannet,  i856,  tome  ier,  p.  111J.  De  p'us,  une  lettre 
de  M.  Ed.  Fournier,  lue  à  l'audience  du  10  février  1860  au 
tribunal  civil  de  la  Seine,  dans  le  pro:ès  de  M.  Alleaume  et  des 
propriétaires  de  la  Bibliothè  ue  E!zévirienne  (lettre  reproduite 
dans  le  Droit  du  i3-h  février),  nous  apprend  que  c'est  à  la 
Bibliothèque  impériale  (à  YEnfer)  :u' Alleaume  a  trouvé  l'exem- 
plaire peut-être  unique  du  Bordel  (Bulletin  du  bouquiniste, 
1860,  p.  1  38).  Voici  aussi  ce  qui  dit  à  l'égird  de  cet  ouvrage 
M.  Tricote!  dans  ses  Variétés  bibliographiques,  pp.  338-339  : 

«  Le  B des  Muses,  comme  on  l'a  pu  voir  dins  l'arrêt  que 

nous  avons  reproduit  plus  haut,  est  le  livre  qui  a  causé  la  mort 
de  Le  Petit  ;  mais  ce  n'est  évidemment  pas  ici  l'édition  origi- 
nale, puisqu'on  dit  que  i'ouvrage  est  imprimé  sur  un  manuscrit 
de  l'auteur  fidèlement  reveu  après  sa  mort.  D'après  une  copie 
manuscrite    qui    nous    a    été    communiquée  de  ce  livre  infâme, 

nous  avons  pu  voir  que  le  B des  Muses  n'était  pas  un  poëme 

suivi,  mais  bien  une  collection  de  pièces  détachées. 

«  Dans  son  Dictionnaire  critique,  littéraire  et  bibliogra- 
phique des  principaux  livres  condamnés  au  feu,  Paris,  Be- 
nouard,  1806,  Peignot  (t.  II,  pp.  33-34),  consacre  à  Claude  Le 
Petit  un  article  plein  d'erreurs.  11  le  nomme  Pierre  Petit  au 
lieu  de  Claude  Le  Petit,  et  dit  que  l'ouvrage  qui  a  motivé  la 
condamnation  et  le  supplice  du  poète  avait  pour  titre:  Le  B... 
céleste.  On  vient  de  voir  que  ce  livre  ne  portait  pas  ce  titre, 
mais  était  intitulé;  Le  B...  des  Muses.  Il  ajoute  que  le  B...  cé- 

Tome  II  6 


4^ 


BORDEL 


leste  est  reproduit  dans  le  Recueil  du  Cosmopolite.  C'est  en- 
core là  une    inexactitude,   car  le  B céleste,  pas  plus  que  le 

B...  des  Muses,  ne  fait  partie  de  ce  recueil  licencieux  L'erreur 
de  Peignot,  comme  toutes  les  erreurs,  a  fait  vite  son  chemin, 
car  on  la  retrouve  dans  les  principaux  ouvrages  de  bibliogra- 
phie, et  même  (qui  le  croirait  ?)  jusque  dans  la  nouvelle  édition 
du  Manuel  du  libraire  du  savant  M.  Brunet  (Voir  le  t.  III, 
colonne  992).  Et  cependant  cette  erreur  avait  été  rectifiée  dès 
1844  par  Charles  Nodier,  qui  s'exprimait  ainsi  au  n°  514  de 
son  catalogue,  à  l'article  intitulé:  Chronique  scandaleuse,  ou 
Paris  ridicule:  «...  Ce  Claude  Petit  (sic)  fut  brûlé  en  place 
«  de  Grève  pour  un  autre  livre  qui  n'existe  plus,  car  il  n'est 
«  pas  vrai,  comme  on  l'a  dit,  qu'il  ait  été  réimprimé  dans  le 
Recueil  du  Cosmopolite  ».  (Voyez  Description  raisonnée 
d'une  jolie  collection  de  livres,  Paris,  Techener,  1844,  in-8, 
p.  2o3)  ». 

Voici,  pour  plus  d'authenticité,  l'arrêt  du  Parlement  lui-même, 
découvert  par  M.  Tricotel,  et  dans  lequel  le  livre  se  trouve 
nom  né  : 

«  Veu  par  la  Cour  les  procès  criminels  faits  par  le  prevost 
«  de  Paris  ou  son  lieutenant  civil  à  la  requeste  du  substitut  du 

■  procureur  gênerai  du  roy  contre  Claude  Le  Petit,  natif  de 
«  Beuvron,  Eustache  et  Pierre  Rebuffé,  compagnons  impri- 
«  meurs,    défendeurs,    prisonniers  à  la    Conciergerie  du  Palais, 

■  ledit  Le  Petit,  accusé  d'avoir  fait  le  libel.e  intitulé  :  Le  Bor- 
«  del  des  Muses,  ou  les  Xeuf  pucelles  putains,  plusieurs  feuilles 
«  escriptes  de  sa  main  faites  contre  l'honneur  de  Dieu  et  de 
1.  ses  saints,  lesdits  accusés  appelants  des  sentences  contre  eux 

•  rendues  le  26  et  29  aoust  présent  mois;  ladite  sentence  du  26 
«  août,  par  laquelle  ledit  Le  Petit  auroit  esté  déclaré  duement 
1  atteint  et  convaincu  du  crime  de  leze  majesté  divine  et  hu- 
<•  maine  pour  avoir  composé,  escrit  et  fait  imprimer  les  es- 
«  crits  impies,    détestables    et  abominables  contre  l'honneur  de 

■  Dieu  et  de  ses  saints,  pour  réparation  de  quoy  ledit  Le  Petit 
u  seroit  amené,  conduit  nud  en  chemise,  la  corde  au  col,  par 
«  l'exécuteur  de  la  haute  justice,  dans  un  tombereau,  au  devant 

•  de  la  principale  porte  de  l'église  de  Notre-Da  ne  de  Paris,  ou 
«  estant  à  genoux,  declareroit  à  haute  et  intelligible  voix  que 
«  meschaTiment  et  impiement  il  auroit  composé,  escrit  et  tait 
«  imprimer  les  escrits  et  libelles  par  luy  recognus  mentionnés 
1  au  procès,  dont  il  demanderoit  pardon  à  Dieu,  au  roy  et  à 
«  justice;  ce  faict,  seroit  conduit  et  mené  en  la  place  de  Grève 

■  où  il  auroit  le  poing  droit  couppé,  puis  attaché  à  un  poteau 
«  et  bruslé  vif  ayec  son  poème ,  et  les  cendres  jettées  au  vent , 

■  ses  biens  acquis  et  confisqués  au  roy  ou  à  qui  il  appartien- 
«  droit,  sur  iceulx  préalablement  pris  la  somme  de  400  livres 
«  parisis  d'amende  en  cas  que  confiscation  ave  lieu  au  profit  du 
•<  roy  ;  et  à  Pésgard  de  Pierre  et  Eustache  Rebuffé,  imprimeurs, 
«  seroient    gardés   jusques    après    l'exécution;   seroit  le  nommé 

■  Chabot,  pris  au  corps  pour  estre  ouy  et  interrogé  sur  les  faits 
«  résultants  du  procès;  mesmes  seroient  les  exemplaires  et  les 
1  escrits  imprimés  estans  en  sa  possession   saisis;   ladite  sen- 


BORDEL  43 

«  tence  du  29  aoust,  par  laquelle,  pour  les  causes  resultans  du 
«  procès,  ledit  Eustache  Rebuffé  auroit  esté  condamné  à  assister 
«  à  l'amende  honorable  dudit  Petit;  ce  faict,  seroit  mené  atta- 
a  ché  au  tombereau  dans  lequel  seroit  ledit  Le  Petit ,  dans  la 
h  place  de  Grève,  où  il  seroit  battu  et  fustigé  nud  de  verges  et 
«  encore  au  devant  du  collège  royal  de  l'Lniversité ,  et  banny 
«  pour  neuf  ans  de  la  ville,  paroisse  et  vicomte  de  Paris,  et  à 
«  l'esgard  dudit  Pierre  Rebuffé,  qu'il  seroit  mandé  et  admonesté 
«  en  ia  chambre  du  conseil  de  la  faute  par  luy  commise,  de- 
«  ienses  a  luy  de  récidiver  sous  peine  de  punition  ;  ouis  et  iu- 
«  terrogés  lesdits  accuses  sur  les  causes  d'appel  et  cas  à  eux 
«  imposés,  tout  considéré. 

«  Il  sera  dict  que  la  Cour,  en  tant  que  touche  l'appel  dudit 
«  Le  Petit,  dict  qu'il  a  esté  bien  jugé,  mal  et  sans  grief  appelé' 
«  par  ledit  Le  Petit  et  l'amendera;  et  sur  l'appel  desdits  Re- 
«  buffé  a  mis  et  met  ladite  appellation  au  néant;  ordonne  que 
«  la  sentence  de  laquelle  a  esté  appelé  sortira  son  effect  ;  les 
«  condamne  à  l'amende  ordinaire  de  douze  livres,  et  pour  l'exé- 
«  cution  du  présent  arrest  ladite  Cour  a  renvoyé  et  renvoyé  les- 
«  dits  Le  Petit,  Eustache  et  Pierre  Rebuffé,  prisonniers,  par 
«  devant  le  prevost  de  Paris  ou  sou  lieutenant  civil. 

«  De  Mesmes.  «  Du  Tillet. 

«  A  esté  arresté  qu'avant  que  ledit  Le  Petit  expirera  par  le 
«  feu,  iceluy  Le  Petit  sera  secrètement  estranglé  au  poteau. 

«  De  Mesmes.  «  Du  Tillet. 

«  XXXI  Aoust  MDCLXII.  »» 

L'arrêt  fut  exécuté  le  lendemain,  ier  septembre,  et  Claude  Le 
Petit  mourut  avec  courage  et  fermeté.  M.  Tricotel  ajoute  :  «  On 
se  tromperait  gravement  si  l'on  pensait  que  les  obscénités  de 
Cl.  Le  Petit  aient  été  pour  que'que  chose  dans  sa  condamna- 
tion. Claude  Le  Petit  a  péri  dans  les  flammes  du  bûcher,  non 
pour  avoir  écrit  des  obscénités,  mais  pour  avoir  raillé  dans  ses 
vers  li  religion  et  le  culte  catholiques.  C'est  là  ce  qu  il  est  im- 
portant de  faire  observer.  On  doit  regretter  que  pour  quelques 
sailiies  impies,  pour  quelques  vers  irré  igieux ,  ce  malheureux 
poète  ait  perdu  la  vie  à  la  fleur  de  son  âge,  à  vingt-quatre  ans. 
C'était  la  loi  de  son  temps.  Dura  lex,  seJ  lex!  Cent  ans  plus 
tard,  la  législation  était  aussi  barbare  et  aussi  sauvage;  et  pour 
un  motif  presque  identique,  un  jeune  homme  de  dix-huit  ans, 
le  cheva  ier  de  La  Barre,  était  condamné,  en  1766,  sous  le  règne 
de  Louis  XV,  au  même  supplice  du  feu,  pour  avoir  (  ce  sont 
là  les  termes  de  1  arrêt)  chanté  des  chansons  abominables  et 
exécrables  contre  la  vierge  Marie,  les  saints  et  saintes.  » 

Bordel  national,  sous  les  auspices  de  la  reine  (com. 
en  1  a.  et  en  pr.),  à  Vusa^e  des  confédérés  provin- 
ciaux, dédié  et  présenté  à  Mlle  Théroi^ne,  présidente 
du  district  des  Cordeliers  et  d.i  club  des  Jacobins, 
auteur  de  cet  établissement  patriotique.  A  Cythère  et 


44  BORDEL  —  BORDELLO 

dans  tous    les  bordels  de  Paris,   1790,  pet.  in-8  de  60 
pages  et  1  feuillet,  avec  3  fig. 

Les  personnages  sont:  Mlle  Théroigne,  Marie- Antoinette ,  de 
LafaveUe.  Bailly.  Bazin  (va  et  de  chambre  de  la  reine].  Mon- 
sieur^ (amant  de  la  comtesse  de  Balby]  ,  Mirabeau,  Danton, 
Marat,  etc.  —  Cat.  Pixérécoart,  p.  358,  et  catal.  Noël,  n°  808. 
—  Voir:  Vaudeville  curieux  de  la  comédie  du  bordel  national  - 

Bordel  {Le),  ou  le  Jean- f.....  puni,  com.  en  3  a.  et 
en  prose  (par  Gervaise  de  Latouche,  selon  Voltaire, 
éd.  de  Kehl,  t.  XIV,  p.  14b;  par  le  comte  de  Caylus, 
selon  Barbier  ;  par  Lancelot,  la  comtesse  de  Verrue  et 
Melon,  auteur  de  l'Essai  sur  le  commerce,  selon  une 
note  mste  de  l'abbé  de  Saint-Léger.  V.  cat.  Soleinne, 
n-3841  et  3883;.  S.  1.,  ou  Ancone  (Paris),  i/32,  1736, 
1747,  pet.  in-8  ou  pet.  in-12.  —  Soleinne.  nJ5  3841  et 
3883.  — A  Pousse-fort,  1773,  in-12  (Leber,  n°  2490). 

Piice  excellente,  dit  Clément  dans  les  Cinq  années  littéraires; 
en  tous  cas,  e  le  est  fort  rare.  Elle  a  été  réimpr.  dans  le  Théâtre 
gaillard  et  dans  YAbatteur  de  noisettes;  elle  a  été  traduite  en 
italien  et  publiée  en  Allemagne,  sous  le  titre  de  la  Lupanaria, 
0  il  Marcol\eno  punito,  dramma  in  tre  atti.  Parigi,   1840. 

M.  Goizet.  dans  son  Dictionnaire  universel  du  théâtre  en 
France,  indique  une  édition  in-8,  1760,  paginée  de  3y  à  112,  et 
une  autre  G  as:ow,  1782,  in-18,  pag.  53  à  129;  il  mentionne 
aussi  cette  piiee  sous  le  nom  du  comte  de  Cayus,  com  ne  in- 
sérée dans  trois  éditions  du  Théâtre  gaillard,  1787, 1788  et  i8o3. 

Bordel  royal.  S.  1.  n.  d.,  pet.  in-8  de  16  pp.;  très- 
rare.  Ce  bordel  est  à  Versailles,  dans  l'appartement  de 
la  reine  ;  la  brochure  finit  par  un  entretien  secret  en- 
tre la  reine  et  le  cardinal  de  Rohan.  — Vendu,  avec  le 
Meacupa,  Crozet,  27  fr.  5o  ;  Leber,  IV,  p.  200; 
Alvarès,  (juin  i858),  avec  la  Confession  de  Marie-An- 
toinette à  M.  Talleyrand-Périgord,  etc.,  36  fr. 

Bordelaise  {La),  apologue  humoristique;  par  Jacq. 
Ledoux,  dessins  par  Hadol.  Bordeaux  et  Paris,  1870, 
in-12  de  99  pp. 

Bordelaises  {Les)  vengées,  réponse  à  M.  Raoul  L.  de 
Lamorillière;  par  Jeannette,  femme  de  chambre  de 
Mme  L.,  et  écrite  sous  la  dictée  de  sa  maûresse.  Bor- 
deaux, impr.  Moulins,  1854,  in-18  de  36  pp. 

Bordello  (II),  stanze  per  anco  inédite,  dell'ab.  Carlo 
Frani.  Faustina  N.  N.  scrivevain  Venezia  l'anno  1760. 
Pet.  in-8  de  3  2  ff. 


BORDELON  —  BORNE  45 

Manuscrit  exécuté  par  Fyot,  avec  un  frontispice  obscène  fait 
à  la  p.ume.  Cet  opuscule,  composé  de  69  stances,  parait  encore 
inédit. 

BORDELON  (l'abbé  Laurent),  doct.  en  théologie  et 
aut.  dram.,  né  à  Bourges,  en  1 653,  mort  à  Paris,  en 
1730.  Voir:  Arlequin  comédien  aux  Champs-Elysées 
—  Les  Aventures  de  *** ,  ou  les  Effets  surprenantes 
de  la  sympathie  —  La  Coterie  des  anti façonnier  s  — 
Les  Coudées  franches —  Diversi.e\  curieuses  —  Livre 
sans  nom  —  Le  Supplément  de  Tasse  Rou^i  Friou 
Titave. 

Bord  >ls  (Les)  de  Paris,  avec  leurs  noms,  demeures  et 
prix.  Plan  salubre  et  patriotique  soumis  aux  illustres 
des  Etats  généraux,  pour  en  faire  un  article  delà  Cons- 
titution. Rédigé  par  MM.  Dillon,  Sartine,  Lenoir,  La 
Trollière  et  compagnie;  dédié  à  la  fédération.  1790, 
in-8  de  24  pp. 

On  y  lit,  p.  22,  que  1"  auteur  de  l'Etrenne  des  grisettes  et  de 
la  Nouvelle  liste  des  cocus  s'appelait  Marandier.  Quoique  cette 
brochure  soit  dirigée  contre  l'Assemblée  nationale  ,  il  y  a  véri- 
tablement une  liste  de  maisons.  —  British  Muséum,  n°  1577*0; 
Leber,  IV,  p.  221. 

Bordels  (Les)  de  Thalie,  ou  les  Forces  d'Hercule. 
Pét^rsbourg  (Avignon),  1793,  2  vol.  in-18,  ng.  —  Réim- 
pression des  Pantins  des  boulevards.  Voir  ce  titre. 

BORDÈRE:  De  la  syphilis,  etc.  1847. 

BORDIER:  Les  Amours  de  Félix  et  Rosine  —  Le 
Ballet  de  M.  le  prince,  récit  de  la  Volupté  qui  amène 
les  débauche^  —  Le  Ballet  du  hasard. 

BOREL  (Pierre  Borel  d'Hauterive,  plus  connu  sous 
le  nom  de  Pttrus),  Lyon,  1809-1859:  Madame  Pu- 
tiphar. 

BOREUX;  Galante  hiéroglyphe 1800. 

BORGHïNl  (Raffaello),  poète  et  littérateur  florentin 
du  XVIe  siècle  :  L'Amante  furioso  —  La  Donna  cos- 
tante. 

BORGOGNI  (Gher.)  :  Favolosi  successi  d'amore. 

Borne  [La),  roman  de  mœurs:  par  E.  Arthaud.  Pa- 
ris, Ménard,  i833,  2  vol.  in-8,  i5  fr. 


46  BORNIER  —  BOUCHER 

BORNIER  (vicomte Henri  de),  né  à  Lunel,  en  182b: 
Comment  on  devient  belle. 

BORRA  (Luigi):  Le  Amorose  rime.   \b<\i 

BORROMÉE  (St-Charles)  :  Traité  contre  les  danses 
et  les  comédies. 

BORSIERI  (Girol.)  :  L'Amorosa  pruden^a.  1610. 

BOSQUET  (Emile):  Le  Roman  des  ouvrières.  1867. 

Bosquet  (Le)  de  Romainville.  confidences  du  soir, 
par  Touchard-Lafosse.  Paris,  Lachapeile,  1 833 ,  2 
vol.  in-8,  i5  fr. 

Bosquet  (Le)  des  amours,  ou  le  Nouveau  catéchisme 
des  amants,  lettres  d'amour,  avec  leurs  réponses,  anec- 
dotes et  chansons,  conseils  aux  grandes  tilles  qui 
souhaitent  se  marier,  pensées  et  réflexions  de  nos  meil- 
leurs auteurs  sur  l'amour.  Paris,  Le  Bailly,  1867, 
1869,  1870,  in- 18  de  108  pp.  —  Bibliothèque  senti- 
mentale, joyeuse,  grivoise  et  amusante. 

Bosquet  (Le)  des  amours,  ou  les  Étreintes  de  Vénus. 
Paris,  in-12,  fig.  —  Scheible,  1867,  p.  88. 

Bosquet  (Le)  des  grisettes.  Voir  :  La  Grisette  à 
Paris. 

BOSQUIER  (Philippe)  :  Tragédie  nouvelle  dicte  le 
Petit  Ravoir.   1589. 

BOSQU  LLON,  traducteur,  en  1802:  Traité  de 
la  gonorrée  virulente. 

BOSQUILLON  (Alexandre),  contemporain:  La 
Dame  aux  yeux  verts. 

BOSSEMIUS  (M.)  :  De  clericorum  cum  fœminis 
cohabitatione    1 586. 

BOTON  (Pierre) ,  poëte  maçonnais  :  La  Camille. 
1  573. 

Bottes  (Les)  vernies  de  Cendrillon,  par  Charles 
Désirs.  Paris,  Dagneau,  1 85 3,  in  32  de  2  feuilles  (Bi- 
bliothèque mignonne),  5o  cent. 

BOUCHER  d'ARGIS,  Lyon,  1708- 1780:  Principes 
sur  la  nullité  du  mariage  pour  cause  d'impuissance. 


BOUCHER  —  BOUCHELOTTE  47 

BOUCHER  de  PERTHES,  1788-1868,    littérateur, 

économiste,  voyageur,  etc.,  et  célèbre  surtout  par  sa 
découverte  de  l'homme  fossile  :  Nouvelles  —  Satires, 
contes  et  chansonnettes. 

BOUCHEREAU,  aut.  dram.:  Amour  et  poésie. 
1841. 

BOUCHERY  (Emile)  et  LAUTOUR-MEZERAY  : 
Maritalement  parlant.  1 833. 

BOUCHET  (Guill.),  ou  Du  Bouchet,  sieur  de  Bro- 
court,  Poitiers,  1526-1606,  d'abord  libraire,  puis  juge 
consul  :  Les  Sérées. 

BOUCHET  (Jean),  poète,  Poitiers,  1476-1555  :  L'A- 
moureux transy  sans  espoir  —  Les  Angoysses  et  re- 
mèdes d'amour  —  Le  Jugement  poétic  de  l'honneur 
femenin  —  Le  Triomphe  de  la  noble  et  amoureuse 
dame. 

Jean  Bouchet  n'était  pas  un  mauvais  poëte;  il  est  regardé 
comme  le  premier  qui  ait  fait  alterner  les  rimes  masculines  et 
les  rimes  féminines.  Les  Angoisses  et  remèdes  d'amour  sont 
citées  à  ce  litre;  mais  l'édition  la  plus  estimée  pour  la  lecture 
est  celle  d'Abr.  Cousturier,  Rouen,  1599  (ou  1602),  in-16  de 
119  pp.,  laquelle  a  l'avantage  de  renfermer  de  plus  que  les  autres 
l'Histoire  d'Euriale  et  Lucresse,  compilée  par  Enée  Sylvius, 
et  translatée  de  latin  en  françois ,  à  la  requeste  des  'dames , 
toujours  par  Jehan  Bouchet.  Ce  n'est  pas  une  traduction .  c'est 
une  simple  imitation  en  vers  et  en  prose  de  cette  aventure  ero- 
tique, dans  laquelle  Bouchet  a  adouci  beaucoup  les  peintures  et 
a  fait  intervenir  la  r-rison  à  la  place  d'un  dieu  moins  chaste.— 
Les  Angoisses  et  remèdes  d'amour  sont  un  des  premiers  ou- 
vrages de  Jean  Bouchet;  il  en  avait  fait  une  édition  en  i5oi  , 
mais  elle  était  fautive  ,  ayant  été  surprise. à  l'auteur,  ce  dont  il 
se  plaint.  Cet  ouvrage  est  le  récit  d'une  fiction.  Se  promenant 
un  matin  dans  un  bois,  Bouchet  entend  les  plaintes  de  divers 
amants  et  les  consigne  dans  ses  vers  sous  la  forme  d'autant 
d'éligies  par  strophes,  intitulées  :  L'Amoureux  transy  sans  espoir; 
L'Enfant  banni  qui  aime  par  honneur;  L'Amour  secret  qui 
plus  qu'il  ne  veull,  aime;  La  Dame  se  complaignant  de  son 
déloyal  amy.  Bouchet  suppose  que,  touchée  des  peines  de  ses 
amants,  Minerve  ou  la  Sagesse  vient  leur  donner  des  conseils 
dont  la  réunion  forme  le  Remède  d'amour.  11  y  a  dans  tout  cela 
beaucoup  de  naturel  et  un  sentiment  très-vrai.  Les  conseils  de 
la  dame  Pallas  sont  excellents  et  d'une  charmante  naïveté.  Puis 
viennent  :  Les  Angoisses  d'amour  —  Les  Dangers  de  folle 
amour  —  Louenges  de  chasteté  —  Remèdes  contre  folle  amour. 

BOUCHOTTE  (de  l'Aube)  :  Observations  sur  l'ac- 
cord de  la  raison 1790. 


48  BOUCHU  -  BOUDOIR 

BOUCHU  (René-Victor):  Les  Femmes.  1812. 

Bouclier  (Le)  des  dames,  contenant  toutes  leurs  bel- 
les perfections,  par  L.  Le  Bermen,  sieur  de  la  Marti- 
nière.  Tout  par  amour,  rien  par  force.  —  Rouen,  J. 
Besongne,  s.  d.  et  1620,  162 1,  pet.  in-12,  front,  gr. 
par  Gaultier,  — Taylor  (1428);  Tross,  5ecatal.,  10  fr.; 
Nyon,  n°  4o36. 

Bouclier  (Le)  des  femmes  contre  les  impostures  et 
les  calomnies  des  médisans  de  leur  sexe,  par  Gaillar. 
Paris,  Bessin,  1621,  in-8.  —  La  Vallière,  n°  3 1 8 1 8 . 

BOUDIER  de  VILLE.MERT  (P.-L),  avocat  à  Paris, 
né  en  1716:  L'Ami  des  femmes,  ou  la  Philosophie  du 
beau  sexe  —  Apologie  de  la  frivolité  —  Le  Nouvel 
ami  des  femmes. 

Boudoir  {Le)  d'Amaranthe,  ou  les  Nouveaux  plai- 
sirs de  l'île  de  Cythhe.  Paris,  au  Palais-Royal,  i8o3 
ou  1808,  in- 18  de  134  pp.  en  3  tomes,  avec  3  figures 
libres. 

Ouvrage  mal  écrit  et  dont  l'auteur  ne  connaissait  pas  sa  lan- 
gue. C'est  l'histoire  d'une  femme  qui  commence  par  être  entre- 
tenue et  finit  par  devenir  fille  publique.  Quelques  détails  curieux 
sur  la  Destainville,  célèbre  matrone  de  l'époque. 

Boudoir  de  la  duchesse  de  P...  (Polignac),  ou  rap- 
port des  scènes  les  plus  curieuses,  publiées  par  un 
membre  de  cette  académie  de  lubricité.  Chez  Despor- 
tes, ancien  imprimeur  de  Piron  (Paris,  1789),  in-8  de 
8  pp.,  en  prose.  —  Leber,  IV,  p.  201  ;  Alvarès,  (juillet 
i858),  6  fr.  5o;  Claudin,  en  juin  i858,  6  fr.  j  Bri- 
tish  muséum,  n°  1  Syy5  de  la  réserve. 

Boudoir  (Le)  d'une  coquette,  par  MMœes  Clém.  Ro- 
bert. Anaïs  Segalas,  etc.,  et  MM.  Molé-Gentilhomme, 
Touchard-Lafosse  ,  H.  de  Kock ,  Roland  Bauchery. 
Paris,    Krabbe,  1844,  in-8  de  27  feuilles  3/4,  avec  2 

grav.,  7  fr. 

Boudoir  (Le)  des  courtisanes  de  l'antiquité,  ou  Anec- 
dotes curieuses  sur  ces  femmes  galantes  et  sur  les 
personnes  de  distinction  qui  les  fréquentaient.  Paris, 
1810,  2  t.  en  1  vol,  in- 18,  fïg.  —  Alvarès  (juin  i858), 
8  fr.  5o;  Luzarche,  n°  6371. 

Boudoir  (Le)  et  la  mansarde,  par  Michel  Raymond 
(Raymond  Brucker)  et  Carie  Ledhuy.    Paris,  Lâcha- 


BOUDOIRS  —  BOUGIE  49 

pelle,  i838,  2  vol.  in-8,  i5  fr.  —  A  été  réimpr.  en  4 
vol.  in-12. 

Contenant  trois  nouvelles:  tome  1er,  La  Branche  de  //tas,  et 
Le  Rapt,  par  R.  Brucker. —  Tome  11.  La  Femme  du  fumiste, 
par  Ledhuy.  —  Voir:  La  France  littéraire,  tome  XI,  p.  72. 

Boudoirs  (Les)  de  Paris,  par  le  ducd'Abrantès. 
Paris,  Lachapelle,  1844-45,  6  vol    in-8,  45  fr. 

BOUE  de  VILLIERS  (A.-L.),  journaliste  et  roman- 
cier contemporain:   Vierge  et  prêtre. 

BOUFFIER  (A.)  (contemp.):  Mari  propose  et  femme 
dispose. 

BOUFFLERS  (Stanislas,  chevalier  de),  mort  en  1 8 1 5: 

Le  Derviche,   Tamara  et    Ah!  si —  L'Heureux 

accident  —  Journée  de  l'Amour,  ou  Heures  de  Cy- 
thère  —  Ses  Œuvres  choisies  et  Œuvres  complètes  — 
La  Reine  de  Golconie. 

Boufon  (Le)  de  la  cour,  ou  Remède  préservatif  con- 
tre la  mélancolie.  Paris,  Claude  Barbin  (Holl.),  i6g5, 
pet.  in-12,  rig.  (La  Valiière,  n"  5ç)o5,  3  liv.  2  s.;  Desq, 
29  fr).  —  Paris,  Ch.  Barbin,  1700,  pet.  in-12  (Leber, 
n°  2440). 

Bougeoir  [Le),  com.  en  1  a.  :  par  Clément  Caraguel 
(Odéon).  Paris,  i852,  in-18  je'sus. 

Bougeoir  (Le),  lanterne  des  dames,  par  Paul  Mahalin 
(Emile  Blondet),  dessins  par  Hadol.  Paris,  impr.  Val- 
lée, 1868,  in-8,  32  pp.,  5o  cent. 

Bougie  (La)  de  Noël,  ou  la  Messe  à  minuit,  com.- 
vaud.  en  2  a.  Cythère  (Paris,  Mercier  de  Compiègne), 
1793,  in-18  de  35  ff.,  avec  4  ng.  libres,  dont  3  s'ap- 
pliquent à  la  comédie  et  l'autre  à  l'une  des  pièces  di- 
verses impr.  à  la  suite. 

Imitation  très-licencieuse  de  la  Chandelle  d'Arras,  suivie  de 
pièces  diverses.  —  Soleinne,  n°  3874. 

Gravures  : 

Pag.  Ier  —  Cela,  je  crois,  n'est  pas  fort  nécessaire  ; 

Je  n'ai  touché  que  mon  bréviaire. 
Pag.  26.  —  Force  fut  au  curé  de  tendre  le  derrière  et   d'être 
fustigé,  etc. 

Pag.  36.  —  Vous  voyez  en  nous  deux  pucelles.  —  Quoi!  tout 
de  bon,  etc. 

Tome  II  7 


5o  BOUGLER  —  BOUQUET 

Pag.  53.  —  Mais  quoi  !  j'entre  et  je  ne  sens  rien,  peste!  etc. 

Réimpr.  dans  le  Nouveau  théâtre  gaillard,  Concarneau  [Bru- 
xelles]. 1866,  t.  1,  p.  159-198,  et  tiré  à  part  à  100  ex.,pet.in-i2. 

BOUGLER  de  BRETHENCOURT:  Les  Amours 
diverses.  Rouen,  1629. 

BOUGY  (Alfred  de),  né  à  Grenoble,  en  18 16  :  La 
Luifina  —  Un  million  de  rimes  gauloises. 

BOUHIER  (le  président  Jean),  Dijon.  1 673-1 746: 
Les  Amours  d'Enée  et  de  Didon  —  Recueil  de  tra- 
ductions en  v~rs  français  —  Traité  de  la  dissolution 
du  mariage. 

BOITLLET  (J.-B.),  géologue  et  banquier  à  Cler- 
mont-Ferrand  :  Album  auvergnat,  bourrées,  monta- 
gnardes, etc. 

BOUILLEUR  (J.-B.),  contemp.,à  Montpellier:  Cour 
coculèra  de  Poussan. 

BOUILLON  (N.  de),  mort  en  1662:  Ses  Œuvres 
—  Poésies  galantes  et  autres  œuvres. 

BOUILLY  (Jean-Nicolas),  Tours,  1763-1840:  Les 
Jeunes  femmes.  —  En  collaboration  avec  DUMERSAN: 
La  Belle  au  bois  dormant.  —  Avec  DUPAT  Y  ;  Agnès 
Sorel  —  L'Intrigue  aux  fenêtres.  —  Avec  Joseph 
PAIN  :  Fanchon  la   vielleuse  —  Haine  aux  femmes. 

BOULARD  (Ant.-Marie-Henri),  Paris,  1754-1825-. 
Les  Enfants  du  bonheur. 

Boulevard  (Le)  de  jour,  scènes  comiques. — Le  Bou- 
levard'de  nuit,  ou  le  Triomphe  de  V amour,  scène  en 
prose-  mêlée  de  vaudevilles.  S.  1.  n.  d.  (vers  1754), 
in-12  de  12  ff.  et  12  pp.  —  Soleinne,  n°  1974.  Opus- 
cules très-rares. 

BOULLAULT  (M.-J.):  Mes  amours  à  Nanterre. 
1801. 

BOUQUET  (Maurice),  contemp.  :  La  Provence  a- 
moureuse. 

Bouquet  de  la  feintise,  lié  d'une  soye  desliée  par 
la  Constance,  et  que  l'Amour  a  faict  d'un  lis  et  d'une 
rose  sans  espine ;  où  sont  ensemblement  pliées  les  a- 
mour s  fleuries  du  baron  de  Bellerose  et  de  la  marquise 


BOUQL'ET  —  BOURDOIS  5i 

de  Beaulis,  descriptes  par  Bern.  Astier.  Lyon,  B.  Ri- 
gaud,  1610,  in- 12.  —  Ouvr.  rare.  Nyon,  n°  8841;  So- 
lai,  n°  2201,  10  fr.  ;  Turquety,  n°  737. 

Bouquet  (Le)  printanier,  ou  Recueil  des  plus  belles 
fleurs  de  ce  temps,  avec  les  qualité^  de  chacune  en 
particulier,  dédié  aux  dames.  Autun,  1662,  in- 16, 
fig.  en  bois. 

Petit  traité  écrit  partie  en  vers ,  partie  en  prose ,  dans  lequel 
la  galanterie  et  la  médecine  se  trouvent  entremêlées  assez  sin- 
gulièrement (Manuel).  Nodier,  i5  fr. 

Bouquet  récréatif  cueilly  dans  les  parterres  des 
bons  railleurs  de  ce  temps,  par  Gérard  Bontemps, 
prince  souverain  de  la  Raillerie  et  grand  ennemy  de  la 
Mélancolie.  Paris,  1646,  pet.  in-8  de  48  pp.  —  Clau- 
din,  en  1868,  10  fr. 

Bouquetière  (La),  opéra  en  1  a.  ;  par  Hipp.  Lucas, 
mus.  d'Ad.  Adam  (Opéra).  Paris,  1847,  in- 18  jésus. 

Bouquetière  (La)  de  Tivoli,  par  Ponson  Du  Terrail. 
Paris,  ûentu,  1868,  in-18  jésus,  36o  pp.,  3  fr. 

Bouquetière  (Là)  du  marché  des  Innocents,  vaud. 
en  3  a.  ;  par  Lubize  et  Dallard  (Délassements-Com.). 
Paris,  Marchant,  1847,  in-8,  5o  cent. 

Bouquetières  (Les),  ou  les  3  mariages,  vaud.  en  3 
actes  et  en  vers  provençaux  et  français;  par  P.  Bellot 
(Th.  du  Gymnase  à  Marseille).    Marseille,  1843,  in-8. 

Bourbonnoise  (La)  à  la  guinguette,  farce-vaudeville 
en  pr.  Paris,  Robustel,  1768,  in-8  (Nyon,  V,  p.  192). 

BOURD AILLE  (Michel),  doct.  de  Sorbonne,  m.  1694. 
Explication  du  Cantique  des  cantiques. 

BOURDEREAU  (L.).  contemporain:  Perette  et  Bas- 
tien.  —  Avec  F.  de  LANGE:  L'Amour  charlatan. 

BOURDIGNÉ  (Charles),  prêtre,  à  Angers,  en  i53i: 
La  Légende  joyeuse  de  maistre  Pierre  Faifeu. 

BOURDIN  (Gustave):  Voyage  autour  de  Pomaré. 

BOURDOIS  (A. ),  en  collaboration  avec  CLAIRVILLE: 
Paris  au  bal.  —  Avec  COGNIARD  fr.  :  Le  Bal  du 
sauvage  —  La  Chasse  aux  grisettes  —  La  Dame  aux 
cobéas  —  Le  Monde  camelotte.  —  Avec  COLLIOT  et 


52  BOURETTE  —  BOURGEOIS 

LAPOINTE:  La  Course  à  la  veuve  —  Le  Mari  par 
régime.  —  Avec  Louis  COUAILAC:  L'Ange  du  re{- 
de-cliaussée.  —  Avec  DELA  COUR:  La  Villa  des  a- 
mours.  —  Avec  Nerée  DESARBRES  :  Deux  femmes 
en  gage.  —  Avec  LAPOINTE:  Les  Dames  du  cœur- 
volant.  —  Avec  LEFRANC:  Maurice,  ou  l'Amour  à 
vingt  ans.  —  Avec  SIRAUDIN  :  Les  Filles  des  champs. 

BOURETTE  (Charlotte  Renyer,  dame),  plus  con 
nue  sous  le  nom  de  la  muse  Limonadière,  Paris,  1 7 14- 
1784.  Elle  tenait  à  Paris  un  café  qui  servait  de  rendez- 
vous  aux  beaux  esprits  du  temps:  La  Coquette  punie  — 
La  Muse  limonadière. 

BOURGEOIS  (Jacques),  en  i545:Voir:  La  Co- 
médie des  suppose^  —  Comédie  très-élegante,  en  la- 
quelle sont  contenues  les  amours  récréatives  d'Eros- 
trate,  etc. 

BOURGEOIS  (Louise),  dite  BOT  RSIER,  en  1618; 
Observations  diverses  sur  la  stérilité,  etc. 

BOURGEOIS  (le  Dr  L.-X.),  contemporain:  Les  Pas- 
sions dans  leurs  rapports  avec  la  santé  et  les  mala- 
dies: L'Amour. 

BOURGEOIS  (Aug.-Anicet),  plus  connu  sous  le 
nom  d'Anicet-Bourgeois),  né  à  Paris,  en  1806:  Les 
Honnêtes  femmes  —  Les  Secondes  amours  —  Une  fas- 
cination, ou  l'Amour  en  livrée  —  La  Vénitienne.  — 
En  collaboration  avec  ANCELOT:  Père  et  parrain. 
Avec  Théod.  BARRIERE:  La  Vie  d'une  comédienne. 
—  Avec  BAYARD:  Un  retour  de  jeunesse.  —  Avec 
BR1SEBARRE:  Les  Blancs  becs  —  Le  Premier  coup 
de  canif.  —  Avec  Prosper  D...  :  L'Ami  du  mari.  — 
Avec  Michel  DELAPORTE  :  Amours  de  M.  et  Mme 
Denis.  —  Avec  DELIGNY;  Madame  Panache.  —  Avec 
DhNNERY  :  L'Etoile  du  berger  —  La  Perruquière  de 
Meudon.  —  Avec  DESLANDES:  Jeanne.  —  Avec 
DESVERGERS:  Soldats,  voilà  Catin.  —  Avec  DU- 
MANOIR:  Un  souper  tête-à-tête.  —  Avec  Alex.  DU- 
MAS et  DURRIEU  :  Le  Mari  de  la  veuve.  —  Avec 
DUPEUTY:  Lucrèce.  —  Avec  FRANCIS  :  La  Belle 
file.  —Avec  LABICHE:  L'Ecole  des  Arthurs.  —Avec 
Ch.  LAFONT:  La  Petite  Fadette.  —Avec  Ferdinand 
LALOUE:  Un  rêve  de  mariée.  —  Avec  MASSON  : 
Les  Mystères  du  carnaval.  —  Avec  Ch.  NARREY  : 


BOURGEOISE  -  BOURGUIGNON  53 

La  Femme  à  la  broche  —  Le  Jeu  de  V amour  et  de  la 
cravache.  —  Avec  VANDERBURCH:  Cotillon  III,  ou 
Louis  XV  che^  M"1'  Du  Barry  —  Le  Petit  souper, 
ou  Louis  XV  et  le  Régent. 

Bourgeoise  (La)  de  Grenoble,  com.  en  5  a.,  en  vers; 
par  Jean  Millet.  Grenoble,  i665,  in-8.  —  Méon,  2220, 

Cette  pièce  est  analysée  dans  la  Bibliothèque  du  théâtre  fran- 
çais ,  11  ,  514.  Une  bourgeoise  de  Grenoble,  veuve  et  mère  d'une 
jolie  fille  nommé  Diane,  est  amoureuse  du  fi  s  de  Ruchimon; 
mais  Rochimon  et  son  fils  sont  tous  deux  amoureux  de  Di  ne. 
Après  mille  aventures  assez  singulières,  trois  fées  arrivent  à 
Grenoble,  et  prennent  les  jeunes  a  riants  sous  leur  protection. 
La  pièce  se  termine  par  leur  rrar'uge  et  par  celui  de  Rochimon 
avec  la  bourgeoise.  Il  y  a  de  plus,  dans  cette  pièce  qui  est  iort 
gai--  et  un  peu  libre,  "plusieurs  autres  mariages,  entre  autres 
celui  d'un  docteur  avec  la  jeune  Flonnde.  Excepté  le  docteur  et 
Gautier,  son  père,  tout  le  monde  parle  provençal. 

Bourgeoise  (La)  desbauchée,  par  Nie.  Rousset.  Voir: 
La  Galette  en  ces  vers,  etc. 

Bourgeoise  ( La)  madame,  comédie  en  5  a.,  en  prose. 
Bordeaux-,  Mathieu  Chappuis,  i685,  in-8.  —  Nyon, 
n°  i7754. 

Bourgeoise  (La),  ou  la  Promenade  de  Saint-Cloud, 
tragi-com.  en  5  a.  et  envers;  par  de  Rayss'guier.  Pa- 
ris, P.  Bdlaine,  i633,  in-8.  —  Nyon,  17400. 

Cette  pi';ce  est  analysée  dans  la  Bibliothèque  du  théâtre  fran- 
çois,  11,  85.  Une  partie  de  la  scène  se  passe  à  Saint-Cloud,  ce 
qui  a  occasionné  le  second  titre  de  cet  ouvrage;  mais  elle  au- 
rait pu  se  passer  tout  aussi  bien  ailleurs. 

Bourgeoises  (Les)  à  la  mode,  comédie  en  5  a.  et  en 
prose;  par  Dancourt.  Paris,  Th.  Guillain,  i6q3,  in-12. 
—  Soleinne,  1496.  —  Cette  pièce  pourrait  bien  être  de 
Saint-Yon  ,  quoique  elle  ait  été  réimprimée  dans  les 
Œuvres  de  Dancourt. 

Bourgeoises  (Les)  de  qualité,  comédie  en  5  a.  et 
en  vers*";  par  Noël  Le  Breton,  sieur  de  Hauteroche. 
Paris,  veuve  Louis  Gontier,  1691,  in-12.  —  Nyon,  n° 
17692. 

BOURGUEIL,  en  collaboration  avec  BARRE  :  Le 
Mur  mitoyen,  ou  le  Divorce  manqué. 

BOURGUIGNON  (Alfred):  Les  Deux  cocottes.  1868. 


54      BOURNON-GINESTOUX  —  BOUTADES 

BOURNON-GINESTOUX  (le  vie.  de),  contemp.  : 
Les  Jeunes  femmes. 

BOURSAULT  (Edme),  1638-170 1  :  Les  Apparences 
trompeuses,  ou  Ne  pas  croire  ce  qu'on  voit  —  Ar te- 
rni e  et  Poliante  —  Le  Jaloux  endormi  —  Lettres 
nouvelles —  Le  Marquis  de  Chavigny  —  Le.  Mercure 
galant  —  La  Métamorphose  des  yeux  de  Philis  chan- 
ge^ en   astres  —    Le  Prince  de  Condé. 

BOURSIER  (A.),  contemp.  :  Les  Dangers  de  suivre 
les  jeunes  filles  —  Les  Malheurs  de  Sophie. 

BOUSCAL  (Guyon  Guerin  de),  avec  Charles  de 
BEYS  :  V Amant  libéral.   1637. 

BOUSQUET  (J.),  méd.:  Nouveau  tableau  de  l'a- 
mour conjugal.   1820. 

BOUSSANELLE  (Louis  de)  :  Essai  sur  les  femmes, 
1765. 

BOUSSARD  (Geoffroy-Mathieu)  ,  recteur  de  l'Uni- 
versité de  Paris,  né  en  1439,  mort  en  1011:  De  con- 
tinentia  sacerdotum. 

Boussole  des  amants  (par  de  Sercy).  Paris,  Ch.  de 
Sercy,  1668,  in-ta,  joli  front,  grav.  (Taylor,  n°  1104; 
Nyon,  n°  9606;  Alvarès  (mars  1861),  6  fr.  5o).  —  Co- 
logne (à  la  Sphère),  1668  (Nyon,  n°  9607),  1609,  1670, 
1076,  pet.  in- 12  (Bérard,  iofr.).  —  Mélange  de  prose 
et  de  vers. 

Bout  {(Le)  de  l'an  de  l'amour,  causerie  à  deux;  par 
Théodore  Barrière  (Gymnase,  26  mars  i863).  Paris, 
Michel  Lévy,  i863,  1869,  gr.  in-18,  2  3  pp.,  1  fr. 

Boutade  contre  l'usage  du  corset  (en  prose,  signé: 
Charles  D ).  Paris,  i855,  in-8  de  8  pp. 

Boutade  hasardeuse  de  deux  morfondus  aux  actes 
de  Vénus.  S.  1.,  i6i5,  pet.  in-8  de  10  pp.  — Rare. 
Cat.  Pixerécourt,  p.   195;  La  Vallière,  n°  42870. 

Boutade,  ou  les  Folies  de  caresme-prenant.  S.  d.  , 
(vers  1 535),  in-40  de  4  pp.  —  En  vers;  indiqué  au  ca- 
talogue Soleinne,  n°  3244. 

Boutades  sur  l'amour  et  le  mariage.  Les  Vieux  gar- 


BOUTE-EN-TRAIN  —  BOUTEREAU         55 

çons  ;  les  Jeunes  filles,  satire  dialoguée;  par  Alexis  de 
Chabre.  Paris,  1866,  in- 12  de  1 1  3  pp. 

Boute-en-train  (Le)  des  écosseuses  et  des  marchandes 
d'oranges,  par  Vadé  (A.-C.  Cailleau).  A  la  Basse-Cour- 
tille  (Paris),  chez  Ramponeau,  marchand  de  brandevin, 
1765,  et  s.  d.,  in- 12.  — Jannet,  n°  2469;  Techener, 
9fr. 

Boutehorss  d'oisiveté,  cont.  aucuns  joyeux  propos 
mis  en  rime  françoise.  Rouen,  R.  et  J.  Du  Gort.  1 5 53, 

in-16. 

Réimpr.  dans  un  Recueil  de  plusieurs  pièces  en  vers.  Rouen, 
L.  Costé.  petit  in-8,  et  dans  le  tome  Vil  des  Joyeusetés. 

Bouteille  (La)  au  cul,  parade  (par  Gueulette). 
Pièce  manuscrite   qui  figurait  dans  la  vente  Soleinne,  sous  le 
n°  34q3.  Qu'est  elle  devenue? 

Bouteille  (La)  cassée  attachée  avec  une  fronde  au 
cul  de  Ma^arin,  en  vers.  Paris,  i652.  —  La  Vallière, 
n°  5219  lw;  Leber,  n°  4602,  portef.  I. 

Pièce  qui  offre  quelques  passages  écrits  avec  une  certaine 
verve  : 

Le  moindre  goujat  peste  et  jure 
Quand  on  l'appelle  par  injure 
Du  vilain  nom  que  vous  portez; 
On  vous  maudit  de  tous  costez. 
Al  ez-vous-en,  monstre  effroyable, 
Allez-vous-en,  de  par  le  diable, 
Qui  vous  puisse  casser  les  os, 
Et  laissez  le  monde  en  repos. 
Les  brevets  guérirent  les  fièvres, 
Les  loups  vivront  avec  les  chèvres, 
Les  chats  garderont  les  souris, 
Sans  putains  l'on  verra  Paris, 
Sans  troc  et  sans  robes  les  moines, 
Et  sans  aumuss^  les  chanoines, 
Sans  crotte  les  solliciteurs. 
Sans  nécessité  les  auteurs, 
On  verra  le  Louvre  achevé, 
L'or  potable  sera  trouvé 
Avec  la  belle  quadrature. 
De  plus  la  parfaite  figure, 
Enfin  l'impossible  sera 
Quand  en  France  on  vous  aimera... 

BOUTEREAU  (C.)  :  Les  Noces  de  Thétis  et  de  Pe- 
lée, trad.  de  Catulle,  1824. 


56  BOUTIN  —  BOYER 

BOUTIN  (Jules):  Sur  l'éducation  intime  de  la 
femme,  1869. 

Bouton  de  rose  et  tige  de  mirthe,  chansonnier  nou- 
veau; par  Béranger,  Cas.  Delavigne,  Em.  Debraux. 
Desaugiers,  Arm.  Gouffé,  J.  Pain,  etc.  Paris,  march.  de 
nouv.,  i832,  in-18  de  108  pp.,  avec  une  lithogr. 

BOUVIER  (Alexis):  La  Duchesse  Quiquenveidt.  1868. 

BOUVIER  (J.-B.):  Dissertatio  in  sextum  decalogi 
prœceptum,  etc.  1848. 

BOU VIGNES  (le  P.  Louis  de):  Miroir  de  la  va- 
nité des  femmes  mondaines,  1675. 

BOUYER  (Frédéric):  L'Amour  d'un  monstre.  D' 
Chimbo  le  Rongou.  1868. 

BOUZAN,  en  collaboration  avec  PERCHAIN  :  Les 
Femmes  troquées  (Marseille,  1837). 

BOUVERAT,  en  collaboration  avec  CHAIGNEAU  : 
A  quoi  tient  l'amour  !  —  L'Amour  en  ville. 

BOVIE  (F.),  contemp.  :  Chansons. 

BOVIO  (le  P.),  dominicain:  Famigliarità  tra  uomini 
e  donne  é  pericolosa.  1679. 

BOYD  (Henry)  :  The  Triumphs  of  Petrarch,  Voir 
Pétrarque,  trad.  anglaise. 

BOYER  (l'abbé  Claude),  de  l'Acad.  franc,  né  à  Alby, 
en  1618,  mort  à  Paris  en  1698:  Les  Amours  de  Ju- 
piter et  de  Sémélê  — La  Feste  de  Vénus  —  Lisimène, 
ou  la  Jeune  bergère. 

BOYER  (Michel),  prof,  de  rhétor.  au  Mans:  De  l'é- 
ducation des  filles.   1 8 1 1 . 

BOYER  (Philoxène),  Grenoble,  182 7- 1867:  Les 
Chercheurs  d'amour  —  Sapho. 

BOYER  (Pierre):  Une  brune.  1868. 

BOYER  (Partout,  dit),  en  collaboration  avec  DU- 
VERT:  Le  Pot  aux  roses.  1846.  —  Avec  Paul  de 
KOCK:  Une  femme  à  deux  maris.  1847.  — Avec 
SA1NT-AGLET:  Le  Fruit  défendu.  1846. 


BOYER  —  BRANLE  57 

BOYER  (Louis),  en  collaboration  avec  Ch.  NU1T- 
TER  :  Le  Manteau  de  Joseph.  1854. 

BOY.SSIERES  (Jean  de),  né  à  Clermont-Ferrand, 
i555:  Premières  œuvres  amoureuses  {et  les  Secondes 
œuvres). 

BOYVEAU-LAFFECTEUR  ,  méd.  contemporain  : 
Traité  des  maladies  phys.  et  mor.  des  femmes.  181 9. 

BRACCJO:  Epistole  de  dui  amanti,  trad.  de  Picco- 
lomini.  1  554. 

BRACCIOL1XI  (Franc),  Pistoie,  1 566-1 646  :  L'A- 
moroso  sdegno. 

Bracelet  (Le),  par  Paul  de  Musset.  Paris,  Magen, 
1 83g,  in-8. 

Bracelets  (Les),  ou  le  Mari,  la  femme  et  l'amant, 
dupes  les  uns  des  autres,  com.  ;  par  le  comte  de  Bar- 
ruel-Beauvert.  Genève,  180 5,  in-8.  —  Vente  A.  S.  en 
1 855  ;  Soleinne,  n°  2g38. 

Pi  .ce  tort  plate,  qu'on  disait  faire  allusion  à  une  aventure  scan- 
daleuse arrivée  à  Mme  Regnault  de  Saint-Jean  d'Angély,  mais 
qui  est  bien  plus  ancienne,  car  elle  a  déjà  fait  le  sujet  d'un  pro- 
verbe de  Carmontelle.  —  Il  ne  serait  échappé,  dit-on,  que  3 
exemplaires  de  cette  pièce  aux  poursuites  de  la  police  impériae. 

BRACH  (P.  de),  né  à  Bordeaux,  en  1549:  L'A- 
minte,  trad.  de  l'ital.  du  Tasse. 

BRACHET  (J.-L.):  Traité  de  V hystérie. 

BRAD  (J-L.):  Les  Maçons  de  Cythère.   181 3. 

BRADDON  (Marie-Elisabeth);  romancière  anglaise, 
née  à  Londres,  en  1837.  Ses  ouvrages  sont  peu  con- 
nus en  France,  mais  ils  sont  très-populaires  en  Angle- 
terre. Nous  citerons  particulièrement  une  comédie  ; 
Loves  of  Arcadia  (Amours  d'Arcadie),  jouée  au  thé-tre 
du  Strand,  en   1860. 

Branle  (Le)  des  capucins,  ou  le  1001e  tour  de  Ma- 
rie-Antoinette, petit  opéra  aristocratico-comico-risible 
(en  2  a.,  prose  et  vaud.).  Saint-Cloud,  impr.  des  Clair- 
voyants, 1791,  in-8  de  '^4  pp. 

Pièce  plus  libre  dans  les  faits  que  dans  les  paroles,  et  relative 
à  u  e  aventure,  certainement  supposée,  que  l'on  attribua  à  la 
reine  et  au  comte  d'Artois,  qui  s'étaient  tout  permis,  disait-on, 

Tome  11.  8 


58  BRANLE  —  BRAZIER 

en  présence  du  roi  endormi.  Ici,  Lafayette  est  donné  pour  rival 
au  conte  d'Artois,  et  la  princesse  de  Polignac  est  de  la  partie. 
Soleinne  (38yiJ. 

Branle  {Le)  tragi-comiq  uedes  tvaitans  avec  le  con- 
cert comique  des  coquettes.  Dialogue  entre  Moraus  et 
l'Amour,  etc.  Paris,  Valleyre  (1716),   in- 12  de  3i  pp. 

—  Soleinne,  0768. 

Satire  contre  les  partisans  ou  traitants  que  la  Chambre  de 
Justice  avait  mis  en  jugement. 

BRANTOME  (Pierre  de  Bourdeilles,  sieur  abbé  de). 
Pe'rigord,  1 527-1614:  Dialogue,  ou  Entretien  des 
femmes  savantes  —  Mém.  contenant  les  vies  des  da- 
mes galantes  de  son  temps  —  Vie  des  dames  galantes 

—  Vies  des  dames  françaises  et  étrangères. 

Bravade  (La)  d'amour,  contenant  42  sonnets,  où 
sont  nairYement  escrites  les  ruses  et  les  appasts  des 
dames,  beautés  orgueilleuses,  et  les  mespris  qu'on  en 
doit  avoir.  Paris,  Claude  Percheron,  161 1,  in-8.  — 
La  Vallière,  n°  292230.  —  Réimpr.  dans  les  Variétés 
hi^tor.  et  littér.  d'Edouard  Fournier,  IX,  71-78. 

BRAVARD  (Raoul):  L'Honneur  désunîmes.  1860. 

Bravata  che  fa  un  giovane  innamorato  d'una  corti- 
giana...  Cosa  da  ridere  (Venise,  vers  i55o),  in-8  de 
4  ff.,  fig.  s.  b.  singulière;  Libri,  20  fr.  5o. 

Fa:étie  centre  une  courtisane,  en  ital.  et  en  patois  vénitien 
Le  sujet  a  de  l'ana  ogie  avec  celui  de  la  Zajfetta. 

Bravure  {Le)  del  capitano  Spavente,  divise  in  molti 
ragionamenti  (6),  di  Francesco  Andreini,  comico  geloso. 
Venise,  1607,  1609,  1622,  pet.  in-40.  —  4e  édit.,  augm. 
de  dix  nouveaux  dialogues,  Venise,   1624,  in-40. 

Il  en  a  été  fait  deux  traduction  :  i°  Les  Bravacheries  du  ca- 
pitaine Spavente,  trad.  en  prose,  par  Jacq.  de  Fonteny,  Paris, 
1608,  in-12  (Soljinne,  n°  4423};  et  20  Le  Capitan  (par  d'Eman- 
ville*),  Paris,  Ant.  Robinot,  i638,  in-8- 

BRAZIER  (Nie),  vaudeviliste,  Paris,  1 783-1 83 5. 
C'était  un  des  membres  les  plus  joyeux  du  Caveau 
moderne.  11  a  composé,  le  plus  souvent  en  société  avec 
Dumersan,  Carmouche,  Théaulor1,  Mélesville,  Danois, 
Merle,  Vanderburch,  Ourrv,  etc.,  un  grand  nombre  de 
petites  pièces,  pleines  de  gaî.é  et  d'à-propos,  et  dont  le 
souvenir  ne  s'est  pas  effacé.  11  a  aussi  écrit  l'Histoire 
des  petits  théâtres  et  publié  des    Chansons   et  poésies 


BREBEUF  —  BREGY  5  g 

diverses.  —  Voir  :  Anacharsis,  ou  Ma  tante  Rose  ; 
L'Accordée  de  village  —  Les  Alsaciennes,  ou  les  Mar- 
chandes de  balais  —  Le  Baron  d'Hildburgausen,  ou  le 
Bal  diplomatique  —  La  Bégueule  —  La  Belle  aux 
cheveux  d'or  —  La  Biche  au  bois  —  Les  Bonnes  d'en- 
fants, ou  Une  soirée  aux  boulevards  neufs —  Les  cha- 
perons et  les  loups  —  La  Cheminée  de  1748  —  Les 
Ci-devant  rosières  —  Les  Cochers,  tableau  grivois  — 
La  Cordonnière  de  Biberack  —  Le  Cousin  de  Faust, 
folie  —  Les  Cuisinières  —  Les  Daines  à  la  mode  — 
Les  Demoiselles  —  Les  Dieux  à  la  Courtille  —  Elise 

—  Les  Femmes  d'employés  —  Les  Fian.é<  tyroliens  — 
Figaro  et  S  garnie  —  Les  Filets  de  Vulcain,  ou  la 
Vénus  de  Neuilly  —  La  Fille  mal  gardée  —  Les  Gar- 
çons et  les  gens  mariés  —  Le   Grenadier  de  Fanchon 

—  Il  faut  un  mariage  —  Isoline,  0.1  le  Page  ensor- 
ce'é  —  Jacqueline,  ou  la  Boite  à  la  malice  —  La  Leçon 
d'amour,  ou  le  Rival  complaisant  —  Lisette  toute 
se  /ler  ou  Ils  se  trompent  tous  de  x  —  Ninette,  ou  la 
Petite  fille  d'honneur  — La  Noce  de  village  —  Le  Pe- 
tit chaperon  rouge  —  Le  Petit  Jehin  de  Saintré  — 
Les  Petits  pensionnaires  —  Les  Petites  SaCtrna'es  — 
Le  Philtre  champ  mois  —  Le  Pygmalion  du  faubourg 
St-Antoine  —  La  Rosière  de  Verneitil —  La  Rosières 
de  Paris  —  Sage  et  coquette  —  La  Serva  \te  justifiée 

—  Le  Soufflet  et  le  baiser  —  Une  noce  au  MonfSt- 
Betnrd —  Une  nuit  de  Marion  Delorme  —  La  Vénus 
hottento  e,  ou  Haine  aux  Françaises. 

BRÉB^UF  (le  sieur  Guill.  de):  Poésies  diverses  — 
Poésies  héroïques,  gaillardes  et  amoureuses. 

Brebis  (Les)  galeuses,  com.  en  4  a.  ;  par  Théodore 
Barrière.  Paris,  Michel  Lévv,  1867.  gr.  in- 18  de  148 
pages,   2  fr.  (Vaudeville,  février  1867). 

BRÉCOURT  (Guill.  Marcoureau,  sieur  de):  Le  Ja- 
loux invisible  —  La  Noce  de  village  —  La  Régale 
des  cousins  de  la  cousine. 

Bréda  street,  ou  Un  ange  déchu,  vaud.  en  2  a.  ;  par 
Clairville,  Moreau  (Eug.  Lemoine)  et  Siraudin.  Paris, 
1849,  in"8  (Vaudeville). 

BREDERODE  (G.-A.):  De groote  Bronn  der  Minnen. 

BREGY  (Charlotte   Saumaise  de  Chazan,    comtesse 


6o  EREHAT  —  BRETEUIL 

de),  dame  d'honneur  de  la  reine  Anne  d'Autriche,  se 
distingua  dans  cette  cour  par  son  esprit  et  par  sa 
beauté.  Elle  mourut  à  Paris,  en  i6q3,  à  74  ans:  Let- 
tres et  poésies  —  Œuvres  galantes'. 

BRÉHAT  (Alfred  Erezenec,  dit  Alfred  de),  contemp.: 
Le  Bal  de  V Opéra  —  Les  Filles  du  Boér.  18:9.— 
Les  Je  nés  amours.  1861.  —  Les  Ma. tresses  du  diable 
—  Le  Romande  deux  jeunes  femmes  —  Un  Mariage 
d'inclination.  i865. 

Brelan  d'amour,  etc.,  ou  les  Trois  soufflets,  vaud. 
en  1  a.;  par  Charles  et  Xavier  (Vaudeville).  Paris, 
1825,  in-8. 

Brelan  de  dames,  op.-com.  en  1  a.  ;  par  de  Clagny, 
mus.  de  Louis  (Th.  de  Versailles).  Pari-,  1854.  in-8. 

F r élan  de  dames,  par  Xavier   de    Montépin.    Paris, 
4  vol.  in-S  et  i85g,  in- 12,  1  fr. 

B>-e'an  de  maris,  vaud.  en  1  a.  ;  par  Laurencin  et 
de  Montheau  [Variétés).  Paris,  1854,  in-8. 

BREMER  (E.-G.)  :  De  Nymphomania.  1691. 

BRÉMOND  Gabr.  de),  litt.  franc  ;  réfugié  en  Holl., 
fit  mettre  en  prison  pour  ses  opinions  politiques. 
Voir:  Le  Double  cocu  —  Le  Galant  escroc  —  Hat  tige, 
ou  la  Belle  turque  —  L'Heureux  esclave  —  Homaîs. 
reine  de  Tunis  —  Mémoires  galants,  ou  Aventures 
amoureuses,  etc.  —  Le  Pèlerin  —  La  Princesse  de 
Montferrat  —  Le  Triomphe  de  l'amour  —  Vie  de 
Guçman  d  Alfarac'ne  (Paris,  1709,  3  vol.  in-12). 

BRERE  [M*'):  Woman's  influence.  1826. 

BRÈS  (J.-P.):  Isabelle  et  Jean  d'Armagnac,  ou  les 
Dangers  de  l'intimité  fraternelle. 

BRET  (A.),  Dijon,  1717-1792:  Le  B"*  (ou  le  Bi- 
det) —  La  Belle  allemande  —  Le  Calendrier  des  vieil- 
lards —  La  Çythéréide  —  L'Ecole  amoureuse  —  E- 
lise,  ou  Vidée  d'une  honnête  femme  —  Lycoris,  ou  la 
Courtisane  grecque  —  Mémoires  sur  la  vie  de  Ninon 
de  Lenclos.  i"jbx.  —  Œuvres  de  théâtre  —  Théâtre. 
1 

Breteuil.    ou   Artisan  et  comtesse,  corn,  en    1  acte, 


BRETEUR  —  BREVIAIRE  6  i 

mêlée  de  couplets;  par  Paui  Duport  et  L?.urencin  (Gym- 
nase). Paris,  iSSg,  in-8. 

Breteur  (Le\,  comédie  nouvelle  et  galante  ;  par  Cor- 
neille Blessebois.  Voir:  La  Corneille  de  Mlle  de  Sçay. 

BRETHENCOURT  (de):  Clêynte  amoureux  de  la 
belle  Mélisse.  1626.  —  Le  Pèlerin  effranger,  ou  les 
Chastes  amours  d'Aminthe.   io3_}.. 

BRETIN  (Filbert):  Poésies  amoureuses.  1576. 

BRETIN  (l'abbé  Claude),  mort  en  1807,  âgé  de  81 
ans:  Contes  en  vers  et  quelques  pièces  fugitives. 

BRETOG  (Jean)  :  Tragédie  françoise  à  huict  per- 
sonnages, traitant  de  l'amour  d'un  serviteur  envers  sa 

maistresse,  etc.  Lyon,  1071. 

BRETON  (le  sieur),  ou  DU  BRETON,  trad.:  VA- 
mour  dans  son  thrône,  ou  Nouvelles  amoureuses  de 
Loredano.   1646. 

BRETON  (J.-B.-J.),  trad.:  Agathina,  ou  la  Gros- 
sesse mystérieuse.  1800.  — Amélie,  ou  le  Secret,  etc. 
1812. 

BRETONNAYAU  (René),  médecin  en  Touraine, 
XVI'  siècle:  La  Génération  de  l'homme  et  le  temple 
de  l'âme,  etc. 

BREUGILRES  de  BAR'  XTE:  La  Fable  de  Psyché, 
trad.  du  latin  d'Apulée.   i6q5. 

BREUIL  (Mlle  Maxime),  contemporame:  Deux  dis- 
cours —  On  meurt  parfois  d'amour. 

Brevet  d'apprentissage  d'une  fille  de  modes  (en  vers), 
x  Amatonte,  1769,  in-8.  —  Alvarès,  3  fr.  5o;  Leber, 
p 83 7  et  25^3.  Réimpr.  dans  les  Variétés  hist.  et  litt. 
le  M.  Ed.  Fournitr,  t.  VIII,  pp.  223-229. 

Brevet  de  Vénus  pour   Mme  Le  Clerc,  maîtresse  du 
ifé  de  la  Rég  nce,  en  vers.  1738. 

Cet  opuscue  se  trouve  tnnscrit  dans  un  manuscrit  in-40  de 
•>  pp..  contenant  'es  Philipfiques  de  Lucrange  Chancel  et 
uoup  d'autres  pièjes,'  cal  1.  Lenoir,  n°  i65o. 

bréviaire  de  tab'e,rédigéparCupidon  et  Cornus,  etc., 
'usage  des  abbayes  et  monastères  de  l'ordre  de 
vris.  A  Cocagne,  chez  les  frères  Joyeux. 


BREVIAIRE 

Manuscrit  in-40,  exécuté  par  Silvestre,  en  1770,  pour  la  com- 
tesse du  Bar- y.  Ce  recueil  contenant  les  chansons  les  plus  ga- 
lantes est  e  inchi  de  dessins  et  d'arabesques  analogues  aux  su- 
jets. Techener,  ôoo  fr. 

Bréviaire  (Le)  des  amoureux,  ou  Tableau  du  tom- 
beau d'amour  (par  le  sieur  D.,  du  pays  de  Rouerguej. 
Rou  n,   J.    Besongne,    1608   (Nyon,    n°   9695), 

ret.  in-12.  (E.  Piot,  18  fr.  ;  Chédeâu,  n"  io65). 

Bréviaire  (Le)  des  enfants  de  la  joi?,  à  l'usage  des 
personnes  qui  aiment  à  rire.  Paris,  an  ix  (1800),  in-iô, 
fig.  —  Claudin,  en  i865,  5  fr. 

Bréviaire  (Le)  des  grâces,  pour  l'an  x.  Paris,_  1802, 
in-12.  —  Vente  faite,  en  1834,  à  Dresde,  n°  265. 

Bréviaire  des  jolies  femmes,  choix  de  contes,  de 
nouvelles  et  de  poésies  g  liantes  dans  le  portefeuille  de 
la  princesse  de  Lamballe,  recueillis  par  Mercier,  de 
Co-npicgne).  Paris.  179?,  in-18,  fig.  (Lt  Bédoy.re, 
i3  fr.).  z*  édit.  revue,  corr.  et  augmentée,  Paris.  : 
et  an  vu,  in-18  de  173  pp.,  avec  une  fig.  assez  libre 
(Therrin;  Beuchot,  en  i85o;  Alvarès,  en  août  i858, 
3  fr.  5o  ;  Vente  à  Dresde,  en  1834,  n°  5o8). 

Ce  volum?,  qui  s?  trouvait  au  T  mple  du  goût  et  chez  les 
marchands  de  nouveautés,  porte  pour  épigraphe  : 

Ils  ne  cherchent  qu'à  tout  détruire 
Moi,  j'apprends  l'art  de  reproduire. 

Puis  vient  une  Epitre  c'édicatoire  aux  mânes  de  la  princesse 
de  Lanballe:  «  Si.  du  s.in  de  l'Elysée,  vos  r  girds  peuvent 
s'élever  encore  j  squ'à  cette  terre  en  proie  au  c image  et  à  l'in- 
cendie, si  votre  âme  sensible  est  déchirée  par  l'im  ige  des  inté- 
ressantes victimes  que  vo  is  l'enceinte  du  tem- 
ple, et  qui  ne  tarderont  pas  à  vous  rejoindre,  vous  pi  lindre/ 
ceux  qui  doivent  survivre  à  la  destruction  universelle  des  arts, 
de  la  justice  et  de  l'humanité.  » 

La  première  édition  contenait  Les  Amours,  élégies  de  L.  Ber- 
tin.  11  y  a  de  fortes  raison  de  croire  que  la  princesse  de  Lam- 
balle  était  la  déesse  à  qui  Bertin  consacrait  ses  clunts  d'amour, 
sous  le  nom  d'Eucharis.  Les  qe  et  10e  vers  de  la  troisièm.-  élégie 
le  prouvent,  du  reste.  Cette  jolie  production  a  disparu  dans  la 
réimpression,  et  on  a  retranché  également  lEssii  sur  les  triba- 
i  de  Brantôme  —  Le  Serin,  fable  allégorique  de  Cha- 
tillon.  —  L'Eloge  de  Flora,  courtisane  rom  .ine,  extr.  de  Bran- 
tôme. I.  .'incrément  en  prose;  il  contient:  Les  PIj  sirs 
de  l'amour;  Cvthéride,  h  stoire  galante  (la  grav.  q>ii  est 
libre,  se  rapporte  à  ce  conte]  ;  L'Aventure  du  bal  ;  Le  Mari  pa- 


BREVIARI  —  BRIEF  63 

cifique;  On  ne  badine  pas  avec  l'amour.  Cet  ouvrage   est  lour- 
dement écrit;  la  lecture  en  est  insipide. 

Breviari  (Lo)  d'amors,  en  vers  provençaux  ;  par 
Matfre  Hermengaut,  de  Béziers,  r  338. 

Manuscrit  in-fol.  qui  se  trouvait  dans  la  biblioth.  du  château 
d'Anet,  en  1724.  Lcnglet-Dufresnoy  ajoute  qu'un  exempl.  du 
mène  livre  se  trouvait  dans  la  biblioth.  du  baron  de  Hohen- 
dorf,  bibl.  acquise  p'us  tard  par  l'empereur  d'Autriche. 

Cet  ouvrage  a  été  publiée  par  la  Société  archéologique  de  Bé- 
ziers  avec  introduction  et  glossaire,  par  M.  G.  Azais,  t.  1,  liv. 
1  et  2,  Béziers,  1844,  liv    3  et  4,   1 865- 

C'est  un  poème  didacti  ue  q  i  expose  en  résumé  les  princi- 
pales notions  scientifiques  de  l'époque.  Voir  les  ouvrages  de  Millot 
(t.  111,  p.  418;  et  de  R 'ynouard  (tome  V,  p.  259),  sur  les  trou- 
badours. L'auteur,  natif  de  Béziers,  vivait  vers  le  milieu  du 
Xihe  siècle. 

BREVIO  (G.),  prélat  et  poète  vénitien:  Rime  et 
prose  volgari.  i5_|5. 

Bré^ila,  ou  la  Tribu  des  femmes,  ballet  en  1  acte  ; 
par  Taglioni,  mus.  du  comte  de  Gallenberg  (Opéra). 
Paris,  i835,  in-8. 

BRICE  (Fr.):  Granicus,  ou  l'Isle  galante.  1698. 

BRIDAULT.  Voir:  La  Naïade—  Le  Roi  de  la  gau- 
driole. 

BRÎDON:  Célie,ou  la  Comtesse  de  Melicerte.  i663. 

BRIE  (N.  de),  de  Paris,  mort  en  171 5:  L'Histoire 
et  les  amours  du  duc  de  Guise,  surnommé  le  Balafré. 

Brief  discours  pour _  la  reformation  des  mariages. 
Paris,  A.  Du  Brueil,  1614,  in-8.  —  Leber,  n"  1720. 

Opuscule  en  prose  mêlée  de  vers;  il  a  été  réimprimé  dans 
le  tome  IV,  pp.  5-i6,  des  Variété?  historiques  et  littéraires 
éditées  par  M.  E.  Fournier  (Bibliothèque  elzevirienns);  nous 
transcrirons  le  début  et  la  fin  de  ce  livret,  parfois  sérieux, 
le  plus  souvent  badin:  «  Encore  que  le  mariage  soit  sui  i  selon 
son  institution  et  première  origine,  voire  mesme  nécessaire  pour 
la  multiplication  du  genre  et  société  humaine,  si  est  ce  que,  à 
la  déduction  des  difficultez  qui  s'y  rencontrent,  l'on  y  trouvera 
beaucoup  plus  d'cspines  que  de  roses,  et  d'amertume  que  de 
miel.  »  —  «  Voilà,  en  bref,  ce  que  ie  puis  dire  du  mariage, 
non  pas  pour  l'avoir  esprouvé,  car,  Dieu  mercy,  je  suis  puceau 
et  si  le  veux  estre  tout  le  temps  de  ma  v;e,  afin  .u'après  ma 
mort,  je  me  voye  promener  en  terre  avec  de  belles  torches  blan- 
ches en  tesmoignage  de  ma  chasteté,  car  je  p  is  bien  me  vanter 
d'estre  vierge  ou  jamais  vache  ne  le  fûst.  Adieu.  » 


64  BRIEFE  -  BRIOCHÉ 

Briefe  ueber  die  galanterien  von  Berlin....  (Lettres 
sur  les  galanteries  de  Berlin,  écrites  durant  un  voyage 
fait  par  "un  officier  autrichien).  S.  1.,  178.2,  in-8  de  378 

Sages.    —   Scheible,    en    1867,    2   ri.  42    kr.  ;  Vente  à 
resde,  en  1834,  n08  145  et  149. 

Cet  ouvrage  a  été  traduit  en  français  sous  le  titre  suivant: 
La  Prusse  galante,  ou  Voyage  d'un  jeune  homme  à  Berlin. 

Briefen  ùber  die  galanterien  von  Frankfurt.  Lon- 
don,  W.  Dods'.ey  (Allemag.),   1791,  in-12. 

26  lettres  du  baron  EvilmedoraJi  écrites  durant  son  séjour  à 
la  toire  de  Franc:ort.  1.  visite  danse,  les  cabarets 

et  autres  lieux  de  débauche,  décrit  les  nymphes  et  autres  per- 
sonnages, hommes  ou  femmes,  qu'il  y  rencontre.  Les  noms  des 
dits  personnages  sont  indiqués  par  "les  premières  et  dernières 
lettres. 

BRIEL  (J.-H-D.'j:  Hist.  du  petit  Pompée,  ou  la  Vie 
et  les  aventures  d'un  chien  de  dame,  imité  de  l'anglais. 
1784. 

BRIEUX  SAIN-LAURENT  'le  vicomte  de):  Quel- 
ques mots  sur  les  danses  modernes.  i856. 

BRIFFAULT  (Eugène):  La  Toilette,  almanach  des 
femm.s,  pour  1843. 

BRIGNOLE-SALE  (Anton.  Giulio):  Il  Geloso  non 
geloso.  1 663. 

Brillante  (La)  journée,  ou  le  Carrousel  des  galans 
Maures,  ballet.  Faris,  Blageart,  i685,  in-4",  'fig.  — 
Nyo  ,  n°  i8535. 

BRILLON  :  Portraits  sérieux,  galants  et  critiques. 
1696. 

Brin-d'amour,  par  Henry  de  Kock,  Paris,  i85o,  3 
volumes  in-8;   1807,  in-18,  1  fr. 

Brin-d'amour,  opérette;  par  Ach.  Lafont  (Honoré- 
Achille  Eyraud),  mus.  de  L.  Heffer  (Folies-Nouvelles). 
Paris,  1857,  in-12.  —  Plusieurs  fois  réimprimé. 

Brin-d'amour  et  Marcassin,  pochade  mêlée  de  cou- 
plets; par  Victor  Lagoguée.  Paris,  1 853,  in-8  de  8  pp. 

Bringuenarilles,  cousin  germain  de  Fessepinte.  Voir: 
RABELAIS. 

Brioché,  ou  l'Origine  des  marionnettes,  parodie   de 


BRIQUET  —  BRITTI  65 

Pygmalion,  en  i  acte  et  en  vers  ;  par  Gaubier.  Paris, 
D'uchesne,  iy53,  in-8.  —  Nyon,  V,  p.  211. 

BRIQUET  (le  docteur  Paul),  né  à  Châlon-sur-Marne, 
en  1 798  :  Traité  clinique  et  thérapeutique  de  l'hys- 
térie. 1 85g. 

BR  SEBARRE  (Ed.-Louis-Alex  ),  Paris,  1818,  au- 
teur de  beaucoup  de  vaudevilles  gais,  la  plupart  en 
collaboration  avec  Anicet-Bourgeois,  Couailhac,  Den- 
nery,  Dumanoir,  de  Léris,  Lubize,  Eug.  Nus.  Éugjne 
Nyon,  Labiche,  Potier  et  Commerson  .  Advienne  de 
Carotteville,  ou  la  Reine  de  la  fantaisie  —  l'Amour  à 
l'aveuglette  —  l'Automne  d'un  farceur  —  le  Baiser  de 
Vétrier  —  Bal  et  bastringue  —  la  Baronne  de  Pinchi- 
nat  —  les  Blancs-becs  —  la  Course  au  corset  — Drin- 
Drin  —  V Etudiant  marié  —  les  Fredaines  de  Trous- 
sard —  la  Fille  de  Jacqueline  — Hist.  d' une  femme  ma- 
riée —  l'Hiver  d'un  homme  marié  —  Vile  du  prince 
Toutou  —  le  Le  up  dans  la  bergerie  —  M" e  Camus  et  sa 
demns.lle — Madelon,  ou  le  Repentir  d'une  danseuse 

—  Mariée  au  second,  garçon  au  cinquième  —  les  Mé- 
nages de  Paris  -  la  Modiste  au  camp  — Ké  coiffé  — 
les  Noces  de  Jocrisse  —  les  Pauvres  filles  —  le  Premier 
coup  de  ca  df  —    la  Première  maîtresse  —  Sans  dot  ! 

—  les  Soupirs  de  Bolivar  —  Suzanne  —  Théodore,  ou 
Désespoirs  nocturnes  d'un  célibataire  —  tes  Trois 
amoureux  de  Mariette  —    Un    gendre  aux  épinards 

—  Une  vengeance  de  modistes. 

BRISSET   (Joseph-Maurice):    Charmante    Gab-ielle 

—  le  Coureur  de  veuves  —  les  Dernières  amours  — 
les  Rendez-vous. 

BRISS-:T  (Roland),  litt.  et  avocat,  Tours,  i56o- 
1643  :  Alcée  —  le  Berger  fidelle  —  la  Dieromène,  ou 
le  Re sentir  d'amour  —  les  Estranges  et  merveilleuses 
traverses  d'amour. 

BRiSSON  (B.)  :  De  ritu  nuptiarum  liber  singularis. 
1564. 

BR'SSON  (E.):  en  collaboration  avec  de  LÉRIS  (A. 
Desroziers):  Les  Quatre  quartiers  de  la  lune. 

BRITTI  (Paolo):  Curiosissimo  dialogo  fatto  da  duoi 
valorosi  capitani,  l'uno  Amore  et  l'altro  Famé  — 
Dialogo  fatto    tra    una    ruffiana  et    una  putta  don- 

To.me  II  g 


66  BR1TTISCHE  -  BROHON 

%ella,  etc.  —  Nuova  can^onetta  nella  quale  s' intende 
un  giovane  innamorato  in  una  frutariola  —  Ridiculosa 
can^onetta  dove  s' intende,  un  giovane  innamorato  in 
una  vecchia  —  Ridiculosa  can^onetta  fatta  sopra  una 
giovine  la  quale  hapreso  un  marito  vecchio. 

Brittische  liebschaften  .  .  .  .  (Intrigues  amoureuses 
d'Angleterre,  ou  Histoire  véritable  des  rois,  ducs,  com- 
tes, chevaliers  et  marchands  anglais).  Berlin,  i;83- 
1796,  7  vol.  in-8.  —  Recueil  d'histoires  très-peu  édi- 
fiantes. Schcible,  en  18Ô7,  1  fi.  48  kr. 

BROC  (François)  :  Vénus  et  Marie,  ou  les  Deux 
pôles  féminins.  1868. 

BROCARD  de  MEUVY:  Coupe  d'amour.  i856. 

Brochure  nouvelle,  contenant  les  noirceurs  de  Chi- 
cot, mém.  d'A^aminde  et  hist.  de  D.  Sixte.  S.  1.,  1746, 
in-8.  —  Nyon,  8890. 

BROCQUART  de  LA  MOTTE  (le  sieur  Du):  Les 
Amours  d'Archidiane.   1642. 

Brodequins  (Les)  de  Lise,  vaud.  en  1  a.  ;  de  Lau- 
rencin,  Dusvergers  et  G.  Vaez  (Gymnase).  Paris, 
Tresse,  1840,  in-8. 

Brodeuses  [Les)  de  la  reine,  vaud.  en  1  a.  :  par  Ga- 
briel et  Dupeuty  (Vaud.).  Paris,  1846,  in-8. 

Brodeuses  (Les)  de  la  reine,  par  Ernest  Alby.  Pa- 
ris, de  Potter,  1843,  2  vol.  in-8,  i5  fr. 

Broekdragende  (De)  vrouw.  Scène  de  lieu  de  dé- 
bauche en  Hollande,  qui  aurait  été  impr.  par  Pierre 
Elzevir,  de  1662  à  1666.  Pieters,  Annales  des  El^eviers, 
1 85 1,  p.  "277;  Reume  dans  son  travail  sur  les  Elzé- 
viers,  p.  54  ;  Graesse,  Literargeschichte,  p.  1 1 1,  repro- 
duisent également  le  titre  de  cet  ouvrage,  mais  aucun 
d'eux  ne  parait  l'avoir  vu.  Il  est  très-rare,  s'il  existe 
réellement. 

BROHAN  (Mlle  Augustine),  née  à  Paris,  en  1824  : 
Les  Métamorphoses  de  l'amour  —  Qui  femme  a , 
guen^e  a. 

BROHON  fMFe),  auteur,  morte  en  1778.  Voir  :  Les 
Amans  philosophes. 


BRONCKART  —  BRUGJERE  67 

BRONCKART  (Emile  de):  Nouvelles  facéties  et 
joyeusetés  de  Mgr  Van  Bommel.  1841. 

BRONDEX  (Albert):  Op  usa  des.  180 1.  —  Et  Avec 
MORY:  Chan-Heurlin.  1787. 

BRONZïNO  (Angelo  Allori,  dit):  Amore  fuggitivo, 
trad.  de  Moschus. 

BROSSE  (le  sieur  de)  :  Le  Curieux  impertinent, 
ou  le  Jaloux.  1645.  —  La  Stratonice,  ou  le  Malade 
d'am  ur.  1644. 

BROSSE  (de  La)  :  L'Aminte,  pastorale  de  Torquato 
Tasso.  1  5g  1 , 

BROT  (Alphonse),  Paris,  1809:  Ainsi  soit-il  — 
Citants  d'amour  et  poésies  diverses —  la  Comtesse  aux 
trois  galants.  Dernières  amours  —   les  Folles  amours 

—  la  Sirène  de  Paris.. 

BROU  (M™*  Elisa):  Amour  et  jalousie.  1847. 

BROUSSARD  (Mme)  :  Anais  de  Surville.   1823. 

BROUWER  (Henri)  :  De  jure  connubiorum.  1 565. 

BROWN  (Thomas)  :  A  legacy  for  the  ladies,  or  cha- 
racters  of  the  women  of  the  âge.  i;o5. 

BRUCKBRAU  (J.-W.),  romancier  allemand  contem- 
porain :  Das  Militâr  oder    pvJer-leituck  Fieber  .  .  .  . 

—  Der  Pabst  im  unterrock  —  Die  Verschwôrung  in 
Mûnchen  ....  —  Mittheilungen  aus  den  geheimen  me- 
moiren  einer  deutschen  sdngerin  —  le  Page  de  Ma- 
rie-Antoinette (en  allemand^ —  Rosa  gardinens  us^er 

—  Sdmmtl  erotische  Schriften...  —  Schûr^enrdthsel. 

BRICKER  (Raymond),  en  collaboration  avec  Mi- 
chel MASSON:  Les  Intimes.  —  Et  avec  Carie  LE- 
DHUY  :  Le  Boudoir  et  la  mansarde. 

BRUEYS  (C.)  :  Jardin  deys  Musos  provensalos. 
1628. 

BRUGIANTINO  (Vinc),  ou_  Brusantino,  mort  en 
1570:  Angelica  innamorata.  i55o.  —  Le  Cento  no- 
velle  di  Gio.  Boccaccio,  ridotte  in  ottava  rima. 

BRUGIÈRE  (Ignace  de)  de  BARANTE  :  Les  A- 
mours  de  Cupidon   et  de  Psyché.    1696.  —  Arlequin 


68  BRUIT  —  BRUNET 

défenseur  du  beau  sexe.  1694.   —  La  Fausse  coquette. 
1695.  —  La  Thèse  des  dames.  i6g5. 

Bruit  (Le)  qui  court  de  Vespousée.  1614,  in-8  — Le- 
ber.  n°  1720.  En  vers.  Réirapr.  dans  les  Variétés  hist. 
et  lit  ter.,  I,  3o5-3i  1. 

BRU IX  (le  chev.  de):  Les  Après-soupers  delà  cam- 
pagne. 1759. 

BRULA RT  ('Mme  de):  Discours  sur  la  suppression 
des  couvents  de  religieuses  et  sur  l'éducation  biblique 
des  femmes.   1790. 

BRULEBEUF  (B.-A.)  :  Guignolet,  ou  la  Béatoma- 
nie.   1810. 

Brun  et  blond,  com.  en  1  a.;  par  St-Amand  (A.  La- 
coste) et  Juks  Dulong  (Gaîié).  Paris,  1829,  in-8. 

BRUNCAMP:  L'Honneur  de  Manoin.  i838. 

BRI  NE  fpseud.  de  H.-A.  Cahaisse):  Virginie  de 
Beau  fort,  ou  Dou^e  années  d'une  femme  de  25  ans. 
1809. 

Brune  et  blonde,  par  Pitre-Chevalier.  Paris,  Coque- 
bert,  1841,  2  vol.  in-8,  i5  fr. 

Brunes  et  blondes,  par  Am.  Achard.  Paris,  Michel 
Lévy,  1857,  1868,  gr.  in-18  de  378  pp.,  1  fr. 

Contenant:  Les  Premières  neiges  —  Dap finis  et  Chloé  — 
Roche-Blanche  —  Charité  bien  ordonnée. 

BRUNET  (Ch.):  L'École  des  veuves.  1840.  —Le 
Moulin.  1870. 

BRUNET  (  Gust.  ),  Bordeaux,  1807:  Biblio'hèque 
bibliophilo-f  cétieuse  —  Correspondance  complète  de 
M  dame,  duchesse  d'Orléans,  etc.  trad.  en  franc.  — 
Devoirs  et  condition  sociale  des  femmes  dans  l'état 
du  ma  iage,  trad.  de  l'anglais.  —  Nouvelles  lettres 
de  Madame  la  duchesse  d'Orléans,  princesse  palatine, 
mère  du  régent,  trad.  de  l'allemand  —  La  Papesse 
Jeanne. 

M.  Brunet  a  fait  beaucoup  de  réimpressions  de  pièces  rares 
en  divers  patois  français. 

BRUNET  de  BAINES  :  Le  Passe-tems,  ou  Recueil 
de  contes  intéressans,  moraux  et  récréatifs.  1769. 


BRUNET  —  BRUSCAMBILLE  69 

BRUNET  de  BROU:  La  Religieuse  malgré  elle. 
1720.  —  Le  Tendre  Olivarius.  1717. 

Brunette  (La),  ou  Aventures  d'une  demoiselle.  Ams- 
terdam, 1761,  in-12.  —  De  Paulmy  ;  Dresde,  en  1834, 
n°  43 1. 

Brunettes,  ou  Petits  airs  tendres,  mêlées  de  chan- 
sons à  danser,  recueillies  par  Ballard.  Paris,  1703,  3 
tomes  in-12.  ^ —  Bolle,  n°  477;  Duplessis,  2g  fr.  5o  ; 
Nyon,  n°  1  5o5o. 

BRUNETTO   (G.-G.)  :    Opéra  nova   di  dui  amanti. 

i5q5. 

BRUNI  (Dom  ),  de  Pistoie  :  Difesa  délie  donne. 
i552.  —Le  Tre  Gratie.  i63o. 

BRUNNE(Mme  Claire):  Amour  et  philosophie.  i855. 
—  Ange  de  Spola.  1842. 

BRI  NO  (Giov.)>  poète,  de  Rimini.  Ne  pas  le  con- 
fondre avec  Giordano  Bruno,  de  Noie,  qui  fut  brûlé 
pour  ses  opinions  religieuses  :  Rime  nuove  amorose. 
1  533. 

BRUNO  de  FURCY:  Physiologie  du  billet  doux. 
1840. 

BRUNSMAN:  Monogamia  victrix. Francofurti,  1678, 
in-8.  —  C'est  une  réplique  au  icr  ouvrage  de  Uyser  en 
faveur  de  la  polygamie.  Uyser  répondit  par  des  notes 
volumineuses  ajoutées  à  son  discours  et  publia  le  tout 
en  1682.  Bayle  dit  (Nouvelles  dj  la  république  des 
lettres,  décembre  i685),  que  Brunsman  va  riposter 
par  un  ouvrage  intitulé:  Polygamia  triumphata  en- 
tièrement terminé.  Cet  ouvrage  a-t-il  paru  :  —  Voir  : 
Polygamia  triomphatrix. 

BRUNSWICK  (Uéon  Uévy,  connu  sous  le  nom  de), 
i8or-i85q,  vaudevilliste:  L'Amour  en  commandite  — 
Boccace,  ou  le  Décameron  —  la  Chasse  aux  maris  — 
Deux  femmes  contre  un  homme  —  Faublas  —  Go- 
thon  du  passage  Delorme  —  L  Mariage  au  tambour 
—  le  Mobilier  de  Rosine  —  les  Sirènes  —  les  Suites 
d'un  mariage  de  raison —  Un  mariage  sous  Louis  XV, 

BRUSCAMBILLE  (N.  Deslauriers,  Champenois,  dit), 
comédien  de  l'hôtel  de  Bourgogne,  vers  l'année  1606, 


7o  BRUSCAMBILLE 

mort  après  i6?4.  Il  est  auteur  de  nombreux  discours, 
c'est-à  dire  parades  (que  l'on  nommait  alors  prologues). 
En  voici  les  titres  par  ordre  de  date: 

i°  Prologues  tant  sérieux  que  face  ci  eux,  avec  plusieurs  ga- 
limatias,  par  le  sieur  D  L.  (L)es  Lauriers].  Paris,  Jean  Mi, lot 
s.  d.  (1610),  in-12  de  1 36  ff.  y  compris  le  titre  gravé.  —  So- 
leione,  ii°  076  (cette  édition  des  prologues  n'était  pas  la  pre- 
mière;  il  en  avait  déjà  paru  une  l'année  précédente,  publiée 
par  quel  ,u'un  ui  en  avait  soustrait  la  copie  à  l'auteur,  et  que 
celui-ci  avait  désavouée.  E  le  était  intitulée:  Prologues  non 
tant  superlijïques  que  drolatiques,  petit  in-12). 

20  Les  Fantaisies  de  Bruscambille,  contenant  plusieurs  dis- 
cours, paradoxes,  harangues  et  prologues  facétieux ,  par  le 
sieur  des  Lauriers,  comédien.  Paris,  1612,  pet  in-8.  avec  front. 
gravé..  Cette  édition,  beaucoup  plus  complète  que  la  première, 
contient  41  prologues  et  i5  paradoxes;  c'est  aussi  la  seule  dont 
lé  titre  porte  le  nom  de  l'auteur  (Heber,  1  liv.  7  sb.).  —  Paris, 
J.  M  il  lot,  161 5,  pet.  in-8,  a»ec  un  joli  front,  gr.,  où  Bruscam- 
bi.le  est  représenté  sur  la  scène  avec  ses  acolytes.  On  voit  au 
bas  e  public  de  l'hôtel  de  Bourgogne  applaudissant  à  ses  laz- 
zis (Nodier,  27  fr.;  Veinant,  3i  fr.;  Chaponay,  i3o  fr.  ;  Solar, 
210  fr.}.  —  Rouen,  1618,  pet.  in-12.  Après  la  table,  se  trouve 
une  chanson  nouvelle  de  5  ff.  qji  n'est  pas  dans  les  éditions 
précédentes  (Bertin,  26  fr.  5o;  Veinant,  48  fr.).  —  Lvon,  1618, 
in-12.  Ln  ex.  se  trouve  à  la  Biblioth  de  Grenoble,  n°  17767  — 
Lvon.  1622,  pet.  in-12  (Desq,  52  fr.  ;  Leber,  n°  2479J.  —  Troyes, 
Nie.  Ouc'ot,  s.  d..  pet.  in-8  (M.  B.  D.  C,  ven  e  Potier,  en 
1847,  ii°  504J  —  Paris,  Florent  Lambert  (La  Haye),  1668,  petit 
in-12  de  280  pp.  Le  front,  représente  Bruscambi  le  sur  la  scène. 
Dans  cette  édition  assez  médiocre  et  ui  n'est  qu'une  copie  de 
celle  de  Pari  ,  on  a  ajouté  les  Bonnes  Mœurs  des  femmes,  mor- 
ceau fort  libre  qui  occupe  2  pp.  à  la  fin  du  volume.  Se  joint  à 
la  coll.  des  Elzévirs  (Nodier,  41  fr.  60;  La  Bédoyère ,  99  fr.  ; 
Veinant,  l3o  fr.  ;  Solar,  84  fr.). 

3°  Les  Nouvelles  et  plaisantes  imaginations  de  Bruscam- 
bille en  suite  de  ses  Fantaisies,  par  le  sieur  D.  L.  Champ. 
(Des  Lauriers,  champenois).  Paris,  Fr.  Huby,  161 3.  in-12  (Cro- 
zet,  28  fr.  5oJ.  C'est  un  nouveau  recueil ,  renfermant  42  mor- 
ceaux du  même  genre  que  ceux  qui  composent  les  Fantaisies. 
—  Rouen,  161 3,  pet.  in-12  (Morel-Vindé,  21  fr.).  —  Paris,  F. 
Huby,  ioi5,  pet.  in-12  (Courtois,  11  fr.J.  —  Bergerac,  Martin 
la  B_>bil  e,  i6i5,  pet.  in-12  allongé  (Solar,  160  tr.;  Cailhava, 
io3  fr.;  Aubrv.  en  1862,  i3  fr.;  Luzarche,  3 1 85;.  —  Ro  en, 
161 3.  in-12  (Nodier,  3o  fr.).  —  Jouxte  la  copie  imprimée  à  Pa- 
ris (Caen  ?),  1617,  pet.  in-12,  gros  caractères  (Chédeau,  n°  1020). 

4°  Facétieuses  paradoxes  de  Bruscambille  et  autres  dis- 
cours comiques,  le  tout  nouvellement  tiré  de  l'escarcelle  de  ses 
imaginations.  Jo  xte  la  cop.  impr.  à  Rouen,  chez  Th.  Maillard, 
l6i5,  pet.  in-12  (Nodier,  3o  fr.  ;  Veinant,  41  fr.;  Desq.  82  fr.  ; 
Claudin,  en  1870,  i5  fr.).  Ouvrage  différent  des  précédents;  il 


BRUSCAMBILLE  71 

a  18  fF.  non  chiffrés  et  77  chiffrés.—  Réimpr.  à  Caen,  en  161 7. 
in-12,  gros  caractères  (Courtois,  7  fr.  5oj.  Ce  volume  a  été  aussi 
réimprimé  sous  le  titre:  Paradoxes  et  facétieuses  fantaisies  , 
et  autres  discours  comiques  de  Bruscambille  (Des  Lauriers). 
Ro'ten,  1620,  in-12.  Le  volume  cormence  corme  le  précédent, 
mais  il  est  plus  complet  que  les  Facétieuses  paradoxes  (A.  Mar- 
tin, 9  fr.  5o  ;  Soleinne,  n°  980). 

5°  Œuvres  de  Bruscambille,  divisées  en  quatre  Ivres,  con  - 
tenant  plusieurs  discours,  paradoxes,  etc.  Revu  et  augmenté  par 
l'ateur;  dernière  édition.  Paris,  1619,  pet.  in-12  de '284.  pp.  et 
7  ff.  non  chiffrés  (Nodier,  60  fr.  ;  en  1841  ,  25  fr.  5oJ.  —  Ce 
recueil  ne  renferme  pas  tout  ce  que  contiennent  les  Fantaisies 
et  l-s  Nouvelles  imaginations;  c'est  toutefois  un  choix  assez 
complet  des  p  aisanteries  les  plus  originales  et  souvent  fort  i- 
bres  de  l'auteur.  —  Les  mêmes  Œuvres:  Roren,  1622,  IÔ23, 
1626,  1629,  i635,  pet  in-i2  de  488  pp.  et  2  ff  de  table  (Cro- 
zet,  42  fr.  ;  Méon,  24Ô5;  Veinant,  1 35  fr.  ;  Solar,  5i  fr.  ;  Cha- 
ponay,  170  fr.;  Des  ,  90  fr.  :  Soleinne;  n°  180  du  suppl.,  t  Ier. 
Le  contenu  de  ces  édit.  de  Rouen,  dont  l'impression  est  jolie, 
n'est  pas  le  même  que  celui  de  l'édit.  de  Paris.  —  Les  mêmes 
Œuvres:  Lyon,  i63+,  petit  in-8.  Edit.  dont  le  contenu  est  dif- 
férent des  deux  précédentes  (Aubry.  en  i858,  5o  fr.;  Solar,  180 
fr.  ;  Nodier,  63  fr.). 

6°  Les  Plaisants  prologues  et  paradoxes  de  Bruscambille 
et  Autres  discours  comiques,  le  tout  tiré  de  l'escarcelle  de  ses 
imaginations  (par  des  Lauriers).  Lyon,  Cl.  Chaste  lird,  1622, 
in-24.  de  23o  pp.  (Leber,  n°  2480;  Soleinne,  n°  981:  Heber, 
i5  sh.).  Edition  peu  connue.  C'est  sans  doute  le  complément  des 
Fantaisies,  Lyon,  1622,  citées  plus  haut. 

70  Les  Pensées  facétieuses  et  1rs  bons-mots  de  Bruscam- 
bille, comédien  original.  Sans  nom  de  ville,  1649,  'n~ I2  [Ma- 
nuel, 1,  i3o5).  —  Cologne,  1709,  in-12  de  2  ff.  et  182  pp.,  avec 
portr.  (Desq,  3o  fr.  ;  Pixerécourt;  Soleinne,  nos  q83  et  161  du 
suppl.).  —  Cologne,  1741,  1739,  in-12  de  216  pp  (Aubry,  en 
1861,  12  fr.  ;  Crbzet,  i3  fr.  5o;  Méon,  2468,  Nyon,  17339,  Le- 
ber, 2481).  On  a  mis  aussi  à  cette  édition  un  nouveau  titre: 
Original  sans  copie;  par  B.  C.  R.  —  Paris  (1741),  in-12 
(Nyon,  17340;  Crozet,  5  fr.). 

Une  réimpression  des  Fantaisies  (en  i863)  et  des  Nouvelles 
imaginations  (en  1864),  (c'est-à-dire  de  toutes  les  œuvres  de 
Bruscambille)  a  été  faite  à  petit  nombre  (100  exe  np'.),  dans  le 
format  pet.  in-i2,  à  Bruxelles,  par  l'impr.  Mertens  (pour  J.  Gay). 
Ces  deux  volumes  ont  des  Notices  bibliographiques  de  M.  P.'L. 
et  des  notes  inédites  de  Jamet  le  jeune.  En  tête  de  ces  vo1  urnes 
on  voit  un  petit  portrait  en  bois  de  Brascambil  e  fort  original. 
Quant  au  portrait  décrit  dans  un  petit  ouvrage  intitulé  ;  La 
Ville  de  Lyon  en  vers  burlesques ,  il  eut  été  fort  drôle,  mais 
nous  ne  savons  pis  dans  quelle  édition  on  pourrait  le  rencontrer. 
Voici  comment  parle  une  iibrairesse  qui  offre  à  des  amateurs 
les  œuvres  de  ce  farceur: 


72  BRUSONI  —  BRUXELLES 

Prenez  les  songes  et  visions 
De  Bruseambille  le  bouffon, 
Qui  vous  feront  pisser  de  rire 
En  contemp  ant  ses  rêveries.... 
Du  moins  s'il  vous  faisoit  mourir, 
Ce  serait  à  force  de  rire. 
Voyez  seulement  son  portrait  : 
11  n'est  pas  jusqu'au  moindre  trait 
Qui  ne  i  onne  plus  de  plaisir 
Que  boire,  manger  et  dormir; 
Enfin  de  l'un  à  l'autre  bout 
Vous  le  verrez  piaisant  partout. 
11  a  pour  casque  une  marin. te, 
Pour  plastron  une  licheirite 
Ornée  d'anc'ouille  et  saucisson: 
Va-t-il  pas  bien  bonne  façon? 
Une  broche  pour  hallebarde 
Pleine  de  chapons  et  pou.ardes, 
A  cheval  dessus  un  tonn  au; 
Voi  à  pas  un  beau  jouvenceau, 
Qui  le  pot  et  le  verre  en  main, 
Se  rr.oque,  parbleu,  du  chagrin? 

BRUSONI  (Girol.).  Le  Curiosissime  novelle  amo- 
rose.  1 663.  —  De'  Complimenti  amorosi  —  la  Gon- 
dola a  tre  remi.  i65y.  —  Novelle  amorose.  1 655: 

Brusonii  (L.  Domitii)  facetiarum  libri  VII.  Romœ, 
1 5 1 8,  pet.  in-fol.  de  221  ff.,  plus  le  titre  et  la  table. 

Edition  orig.  de  ces  facéties  et  regardée  comme  la  seule  qui 
n'ait  pas  été  tronquée;  toutefois,  l'éaiteur  de  la  réimpression  de 
Bàle,  i559,  se  vante  d'avoir  corrigé  les  fautes  très-nombreuses 
qui  la  défigurent  (Heber,  5  iiv.  iq  sh.;  Boutourlin,  3o  fr.;  La 
Vallière,  ex  impan'.,  18  fr.  ;  Scheible,  en  1867,  4  fl.  48  lcr.L— 
Lugduni,  Vincentius,  i56o,  in-8  (Xyon,  n°  io836J. 

Bruxelles  la  nuit.  Physiologie  des  établissements 
nocturnes  de  Bruxelles,  par  Mario  Aris.  Bruxelles, 
chez  tous  les  libraires,  impr.  Mario  Aris,  1868,  in-18, 
contenant  deux  séries  de  1 56  et  79  pp. 

Voici  ce  que  M.  Poulet-Malassis  disait  de  cette  publication 
dans  son  petit  Bulletin  trimestriel: 

«  Malgré  le  style  cavalier,  Bruxelles  la  nuit  laisse  une  im- 
pression bien  sinistre.  Il  ne  nous  souvient  pas  d'avoir  lu,  sur  la 
prostitution  d'une  grande  ville,  rien  d'aussi  répugnant  et  navrant. 

«  Trois  mois  durant,  et  plus,  ce  livre  s'est  crié  et  vendu  dans 
les  rues  de  Bruxelles.  Néanmoins,  il  a  comparu  à  la  sixième 
chambre  du  tribunal  correctionnel  de  la  Seine  dans  l'affaire  mé- 
morable du  libraire  Gosselin.  Si  les  magistrats  .mi  l'ont  con- 
damné l'ont  aussi  parcouru  et  s'y  sont  émoustillés,  ce  que  leur 


BRUYS  -  BUCHWALD  7 3 

arrêt  fait  craindre,  il  faut  plaindre  cette  postérité  de  Partarieu- 
Lafosse. 

«  Un  bibliophile  doit  compléter  son  exemplaire  par:  i°  Les 
Cocottes  de  Bru  elles,  in-16;  libelle  contre  Bruxelles  la  nuit, 
anonyme,  mais  de  M.  Emile  Alexis.  —  ?.°  Les  Petits  Mystères 
amoureux  de  l'Office  de  Publicité,  dédiées  aux  maris  "et  aux 
pires  de  famille,  par  Mario  Aris:  Bruxelles,  1868,  in-16  de  8  pp. 
—  3°  Almanach  de  Bruxelles  la  nuit,  pour  1869,  rédigé  par 
une  so  iété  de  noctambules  bavards,  illustré  par  Frédéric  Pou- 
blcn.  Bruxe  les,  M  irio  Aris,  éditeur,  1869,  in-16  de  64  pp.  — 
40  Cris  d'indignation  des  vraies  cocottes  de  Bruxelles.  Moen- 
beek,  impr.  D-cock,  in-16,  six  séries  de  8  pp  chacune,  signées 
0:tavie  de  Sainl-Phar  (M.  Mario  Arisj.  —  5°  Réponse  à  Mon- 
sieur Justin  Caill  't,  par  Mario  Aris—  6°  Confession  de  Mario 
Aris,  auteur  de  Bruxelles  la  nuit,  etc.,  etc.  Brux.,  Sacrc-Du- 
quesne,  édit.,  in-16  de  8  pp.  —  Enfin,  pour  en  avoir  la  collection 
complète,  on  peu::  joindre  à  ces  opuscules: 

«  Brussels,  Antwerp  and  Paris  by  night.  —  The  gay  women 
or  cocottes,  their  haunts,  their  habits,  their  régulations,1" to  which  is 
added  a  faithful  description  of  the  night  amusements,  and  a  com- 
plète epitome  of  the  continental  law.  Paris,  published  for  the 
author,  etc.,  in- 12  de  58  pp.,  5  fr.— C'est  une  liste  sommaire  des 
institutions  de  joie  de  ces  trois  grandes  villes,  à  l'usage  des 
gentlemen  fraLhement  débarqués.  L'impression  est  belge.  » 

BRUYS  (Fr.),  de  Serrières,  près  Maçon,  1708- 1738. 
L'Art  de  connaître  les  femmes.  1729.  —  Les  Vertus 
du  beau  sexe.  1733. 

BRUZEN  de  LA  MARTIN'ÈRE,  Dieppe,  1 683-1749: 
Nouveau  recueil  des  épigrammatistes  françois. 

Buch  der  Kûsse  (Le  Livre  des  baisers),  par  E.  Will- 
komm.  Leipzig,  1837,  in-12,  1  fig. 

Buch  der  liebe....,  Francfort,  087,  in-fol. 

Collection  de  treize  romans  dans  le  genre  de  ceux  de  la  Bi- 
bliothèque B  eue.  Livre  fort  rare,  fort  recherché  et  cher  en  Al- 
lemagne. Une  nouvelle  édition,  entreprise  par  Burching  et  von 
der  Hayen  (Berlin.  1809,  in-8)  est  restée  au  Urne  ier  contenant 
Tristan  et  Isolde,  Fier  à  Bras,  Poatus  et  Sidonie  [Manuel). 

Buch  (Das)  der  liebe...  (Le  Livre  de  l'amour,  ou 
Art  d'être  heureux  et  de  rendre  heureux),  par  C. 
Heimreich.  Llm,  1824,  in-18. 

BUCHANAN  (Georg.)  :  De  Maria ,  Scotorum  re- 
gina.  1D72. 

BUCHWALD    (Jos.-Henri   de),   litt.    danois,  né    en 

Tome  II  10 


74  BUCKSTONE  -  BULLE 

1787.  Il  a  écrit  et  traduit  plusieurs  ouvrages  en  fran- 
çais: Constant  et  Elvire  —  Kiœrlighed,  etc.  (L'A- 
mour sans  bas). 

BUCKSTONE  (John-Baldvrin),  auteur  dramatique 
et  acteur  anglais,  né  en  1802  :  The  Rake  and  his  pupil 
(Le  Débauche  et  son  Elève)  —  A  Husband  at  Sight 
(Un  Mari  à  vue)  —  Isabelle,  ou  la  Vie  d'une  femme  — 
Vie  mariée,  vie  célibataire,  etc. 

BUESSARD  (Paul):  Les  Veillées  d'amour.  i83i. 

Buffonerie  {Le)  di  Gonnella,  cosa  piacevole  et  da 
ridere,  e  di  nuovo  agojuntovi  una  bella  burla  che  egli 
fece  alla  duchessa  di  Eerrara.  Firenze,  s.  d.  in-4"  à 
2  col.,  fig.  en  bois  (Libri,  27  fr.  5o). — Firenze,  1  568, 
in-40  de  4  ff.  à  2  col.  (La  YallLre.  n°  3 549).  —  Flo- 
rence, 161  5,  in-40  de  4  ff.  à  2  col.,  fig  en  bois  (Libri, 
22  fr.). 

Recueil  de  mots  facétieux  en  ottava  rima.  Gonella  est  un 
farceur  de  la  même  farine  que  le  curé  Arlotto. 

BUGNET:  La  Paix  du  ménage.  1782. 

BIJGNYQN  (Thil.):  Erostasmes,  ou  les  Amours  de 
Phidie  et  Gélasine.  i55o. 

BUGUET  (Henry):  Le  Singe  et  la  mariée.   1870. 

Bulle  {La)  d'Alexandre  VI,  nouvelle  imitée  de  l'ita- 
lien de  Casti  (par  F.-G.-J.-Stan.  Andrieux).  Paris, 
Dabin,  an  x,  in-8.  —  Nouv.  édit,  Luxembourg  (Bru- 
xelles, J.  Gay),  1866,  pet.  in-12  de  x-24  pp.,  tiré  à 
106  exempl.  ' 

Ce  petit  poème  badin  n'a  pas  été  reproduit  dans  les  Œuvres 
de  l'académicien  Andrieux:  il  n'est  pas  moins  fort  spirituel.  L'au- 
teur, chose  rare,  a  embelli  le  texte  qu'il  traduisait  et  y  a  ajouté 
nombre  de  traits  heureux  qu'on  ne  retrouve  pas  dans  l'original. 

11  débute  ainsi: 

Femmes  de  bien  dont  les  chastes  appas 
D'un  trait  plaisant  ne  s'effarouchent  pas, 
Qui  souriez  à  de  joyeux  passages, 
Et  les  citez  sans  en  être  moins  sages, 
Objets  charmants,  c'est  pour  vous  que  j'écris; 
Encouragez  mes  timides  récits. 
Que  risquez-vous  à  vétille  pareille? 
On  ne  fait  point  les  enfants  par  l'oreille, 
Vous  le  savez.  Des  vers,  un  conte  bleu, 
A  votre  honneur  n'ôtent  pas  un  cheveu  ; 


BULLE  —  BUREAU  75 

Ecoutez  donc.  Et  vous,  pestes  maudites, 

Au  ton  bigot,  au  maintien  papelard, 

Qui,  sur  un  conte  innocemment  gaillard 

Versez  le  fiel  de  vos  langues  bénites, 

Prudes,  péians,  tartuffes,  chatemites, 

Sur  ces  vers-ci  vous  aurez  beau  gloser, 

Je  ne  ciaius  point  votre  oeil  louche  et  perfide: 

A  mes  récits  la  vérité  préside, 

Elle  les  dicte  et  doit  les  excuser. 

Bulle  (La)  de  savon,  ou  Choix  de  chansons,  par  Ch. 
Paul  de  Kock;  Paris,  Ambr.  Dupont,  1829,  in- 18,  avec 
1  grav.,  3  tr.  5o. 

BULLY  (Edouard  Roger  de),  connu  sous  le  nom  de 
Roger  de  Beauvoir,  Paris,  1809-1866  :  Aventurières  et 
courtisanes  —  Camille  — l'Ecolier  de  Cluny — les  En- 
fers de  Paris — ï Excellcn^a,  ou  les  Soirézs  au  Lido — 
Histoires  chevalières  —  Paris  crinoline  —  la  Les- 
combat. 

BULLY  (Ed.  Roger  de),  fils,  sous  le  nom  de  Beau- 
voir: Heureux  en  bonnes.   1868, 

BULWER-LYTTON  (Ed.-Georges),  né  en  i8o5: 
La  Duchesse  de  La  Vallière  —  Pelham,  or  thc  Ad- 
ventices of  a  gentleman. 

BUONAPARTE  (Nie),  florentin:  La  Vedova.  i568. 

Buonaparte,  sa  famille  et  sa  cour,  anecdotes  secrètes 
sur  quelques  personnages  qui  ont  marqué  au  com- 
mencement du  XIX'  siècle,  par  un  chambellan  forcé 
à  l'être.  Paris,  Ménard,  1862,  2  vol.  in-8. 

Tous  les  exemp'aires  de  l'édition  ont  été  numérotés.  Nous 
avons  vu  le  n°  446. 

BUONI  (Tommaso),  cittad.  lucchese  :  Academiche 
lettioni  di  tutte  le  specie  degli  amori  humaai.  iGod. 

BUQUET  (Alex.  Léon),  aut.  dramatique.  A  participé, 
avec  Danois,  Dennery  et  quelques  autres,  à  plusieurs 
vaudevilles,  sous  le  prénom  de  Léon  :  La  Belle  fille^ 
ou  Un  second  mariage  —  les  Deux  filles  de  l'air  — 
Trois  cœurs  de  femmes. 

BURATTI  (Pietro),  mort  à  Bologne,  en  1822:  Poé- 
sie et  satire  di  P.  B. 

Bureau  (Le)  de  nourrices,  folie-vaud.  en   1   a.  ;   par 


70  BURET  -  BUSENSTUCK 

Dupetit-Méré   et  Belle  (Variétés):  Paris,  Quoy,  1822, 
in-8. 

BURET  (Ad.)  :  Esquisse  de  mœurs.  Le  Célibat  et 
le  mariage.  i856. 

BURGAUD-DESMARETS:  Molichou  et  Garcounière. 

i853. 

BURGER  (Geoffroy-Aug.),  poëte  ail.,  né  en  1748, 
mort  en  1794.  Ses  œuvres,  parmi  lesquelles  il  en  est 
beaucoup  de  très-agréables,  ont  été  réunies  en  4  vol. 
Gœttingue,  1796,  et  Leipzig,  1857.  Voir:  Lénore  — 
Phantasien. 

BL'RKNER  (Rob.):  Erotische  lieder...  1834. 

Burlesken  und  sotadische  Errâhlungen  (Contes  bur- 
lesques et  gaillards).  Rome  (Allemagne),  1800,  in-8. 

BL'RNET  (Gilbert),  evêque  de  Salisbury,  né  en  1643, 
mort  en  171 5  :  An  edict  in  the  roman  Law.    1688. 

BIRNEY  (miss),  plus  tard  Mme  d'Arblay.  Presque 
tous  ses  romans  ont  «été  traduits  en  français  et  souvent 
par  plusieurs  traducteurs:  Camilla,  or  a  picture  of 
youth.  1796  —  Cecilia,  or  Mémoirs  of  an  heiress. 
1814.  —  Clarentine.  1819.  — Evelina,  1777.  —  La 
Femme  errante,  18 14.  —  les  Imprudences  de  la  jeu- 
nesse (attribué  aussi  à  miss  Bennett). 

BURNS  (Rob.),  poëte  écossais,  1 759-1 796:  The 
Fornicator's  court. 

BURSATI  (Lucrezia):  Vittoria  délie  donne,  nella 
quale  si  scuopre  la  grande\\a  donnesca  e  la  basse\\a 
virile.   1621. 

BURY  (lady  Charlotte-Suzanne-Maria  Campbell). 
Elle  se  mit  à  écrire  vers  1834,  après  son  second  veu- 
vage: Love,  i838.  —  The  Divorced,  1807. 

BUSCA  (le  chev.  de):  Contes  théologiques.  1783. 

BUSENS  (le  sieur  de)  :  Histoire  du  royaume  des 
amants,  1666. 

Busenstuck  (Das)  (La  Collerette,  pour  servir  de 
pendant  au  Cotillon  comme  il  devrait  être).  1804,  in-12, 
1  fig.  —  Voir:  Das  Unterrokchen,  etc. 


BUSONI  —  BYRON  77 

BUSONI  (Phil.),  littérateur  français,  né  en  1806  : 
Mémoires  secrets  de  la  princesse  Palatine,  mère  du 
régent.  1 833. 

BUSSY  (le  comte):  La  Lanterne  magique,  ou  la 
Matinée  et  la  soirée  d'une  jolie  femme.  i833. 

BUSSY-RABUTIN  (le  comte  de),  1 618-1693:  Carte 
géographique  de  la  cour  —  Comédie  galante  —  Di- 
verses histoires  amoureuses,  etc.  —  Histoire  amou- 
reuse des  Gaules  —  Histoire  de  Louis  XIII,  roi  de 
France  et  de  Navarre  —  Histoire   du    Palais-Royal 

—  Lettres  de  messire  Roger  de  Rabutin,  comte  de 
Bussy  —  Maximes  d'amour  —  Mémoires  —  Saint- 
Germain,  ou  les  Amours  de  M.  D.  M.  T.  P. 

BUSSY-RABUTIN  :     Chansons   autographes.  In-40. 

—  Solar,  70  5  fr. 

Précieux  manuscrit  composé  de  2  cahiers  de  chansons  de  12 
ff.  chacun:  la  p  upart  de  ces  pièces  satiriques  sont  dirigées  con- 
tre Mlle  de  la  Valière  et  les  grandes  dam^s  de  la  cour:  eiles 
sont  presque  toutes  inédites,  libres  et  fort  curieuses. 

Bustum  Sodomœ,  tragœdia  sacra  (5  actes),  auctore 
Cornelio  à  iMarca.  Gandavi,  apud  Cornelium  Marium, 
161  5,  in-8  de  6  ff.  et  49  pp.  —  Soleinne,   i5  fr. 

Cette  pièce  très-rare  est  indiq  lée  au  catalogue  de  la  Biblio- 
thèque dramatique  de  M.  de  Soleinne,  n°  442,  avec  cette  notice  : 
«  11  y  a  d'incroyables  allusions  aux  mœurs  de  Sodome  dans 
cette  pieuse  tragédie,  co  nposée  et  mise  au  jour  par  un  honnête 
bénédictin  à  la  prière  de  ses  amis,  dit-il  dans  sa  préface:  «  Qui 
han:  s:enam  publicam  esse  voluerunt  quae  ut  propudiosae  gentis 
îllius  ulces  prsecipice  taugest,  nos  etiam  mores  et  faaec  tempora 
et  tôt  carcinomata  saeculi  nostri  veluti  quodam  scapello  non  le- 
viter  perstringit,  in  quo  nimiofere  luxa  et  licentia  quadum  pec- 
candi,  Sodomae  quoque  scelus  multi  proxime  aemulanter.  » 

BUTEL-DUMONT,  né  à  Paris,  en  1726  :  Journées 
mogoles.  1772. 

BUTLER  (Charles),  théol.  anglais.  1 560-1647:  De 
propinquitate  matrimonium  impediente  regulus.  1625. 

BYRON  (lord),  poëte  angl.,  1788-1824:  Hours  of 
idleness.    1806. 


CABALEN  —  CABINET 


Cabalen  und  liebes  intriguen  einiger  damen  am  ehe- 
maligen  Vestphal  Hofe  ^u  Cassel.  i&i5,  2  t.  in-8.  — 
Vente  à  Dresde,  en  1834,  n°  116. 

Cabaliste  (Le)  amoureux  et  trompé,  histoire,  etc. 
Arast.  (Paris,.  1743,  in- 12,  — Deneux;  Nyon,  ^9698. 

Cabaret  (Le)  des  amours,  op.-com.  en  1  a.  ;  par 
Michel  Carré  et  Jules  Barbier,  mus.  de  Prosper  Pascal 
(Opéra-Comiquej.  Paris,  Lévy,  i863,  in- 18  jésus. 

Cabarets  (Les)  de  Paris,  ou  l'Homme  peint  d'après 
nature,  anecdotes;  par  un  dessinateur  au  charbon  et 
un  enlumineur  à  la  litharge;  petits  tableaux  de  mœurs 
philosophiques,  galants,  comiques,  etc.  (par  J.-P.-R. 
Cuisin).  Paris,  Delongchamps,  i82i,in-i8  de  179  pp., 
4  grav. 

CABEI  (Giuliq  Cesare)  :  Ornamenti  délia  gentil 
donna  vedova.   1574. 

CABET  'Etienne),  né  à  Dijon,  en  1788,  mort  à  Saint- 
Louis  (Missouri),  en  1 856  :  La  Femme,  son  malheureux 
sort. 

Cabinet  (Le)  d'Amour  et  de  Vénus.  Voir:  La  Bi- 
bliothèque d'Arétin. 

Cabinet  (Le)  de  l'éloquence  françoise,  en  forme  de 
dialoguj,  dédié  aux  amoureux.  Troyes,  Garnier.,  s.  d., 
in-12  (Maréchal).  Paris,  Ant.  Dubois,  1790,  pet.  in-12 
(Claudin,  en  1864,  7  fr.  5o). 

Cabinet  (Le)  de  Lampsaque,  ou  Choix  d'épigram- 
mes  erotiques  des  plus  célèbres  poètes  français.  Pa- 
phos,  1744,  1784.  4  vol.  pet.  in-12,  avec  io'i  fig.  qui 
paraissent  être  de  Desrais  ou  de  Leclerc.  —  Alvarès, 
en  juin  1862,  32  fr.  ;  il  y  en  a  un  exempl.  au  Palais 
des  Arts,  à  Lyon.  —  Voir  La  Légende  joyeuse,  ou  les 
Cent  une  leçons  de  Lampsaque. 


CABINET  7g 

Cabinet  (Le)  de  Minerve,  auquel  sont  plusieurs  sin- 
gularité^, observations  amoureuses,  figures,  tableaux, 
etc.,  de  l'invention  de  Beroalde  de  Verville.  Paris,  ou 
Tours,  1596,  i5q7,  in- 12  et  Rouen,  Raphaël  du  Petit 
Val,  1 597,  pet.  ih-12.  Voir:  Aventures  de  Floride. 

Cabinet  (Le)  des  chansons  amoureuses  et  honnestes. 
Paris,  161 2,  in- 12.  —  Méon,  1909. 

Cabinet  (Le)  des  chansons  plaisantes  et  recreatifves, 
dédiées  a  ix  esprits  curieux  et  amateurs  de  bien  chan- 
ter et  bien  boire  au  cabaret.  A  Paris,  chez  P.  Deshayes, 
i63i,  in-12  de  120  pp.  —  Cigongne,  n°  121  3. 

Cabinet  des  muses,  ou  Nouveau  recueil  des  plus 
beaux  vers  de  ce  temps.  Rouen,  David  Du  Petit-Val, 
1619,  in-12  de  943  pp.  —  Morel-Vindé,  14  fr.  ;  No- 
dier, 40  fr;  Nyon,  n"  13464. 

La  plupart  des  pièces  qui  composent  ce  gros  volume  avaient 
déjà  vu  le  jour  dans  les  recueils  antérieurs,  et  bien  que  portant 
la  date  de  1619,  il  rie  renferme  guèr-i  que  des  poésies  contem- 
poraines de  Henri  IV.  On  remarque  entre  autres  des  vers  de 
Motin  ,  poëte  qui  n'est  connu  généralement  que  par  ces  deux 
vers  de  Boileau: 

J'aime  mieux  Bergerac  et  sa  burlesque  audace 
Que  ces  vers  où  Motin  se  mortond  et  nous  glace. 
Cependant  les  vers  de  ce  poëte  recueillis  dans  le  Cabinet  sa- 
tyriquc  et  dans  beaucoup  d'autres  recueils  sont  souvent  moins 
froids  et  moins  guindés  que  ceux  même  de  l'Aristarque  du  Par- 
nasse. Du  reste,  Boileau  comprenait  peu  la  poésie  ancienne  et 
ses  jugements  sur  Ronsard,  Du  Bartas,  Saint-Amant  et  d'autres 
ont  été  révisés  par  la  critique  moderne. 

Cabinet  (Le)  des  plus  belles  chansons  nouvelles  tant 
de  l'amour  que  de  la  guerre,  recueillies  des  plus  ex- 
cellais poètes  français  de  ce  temps  et  autres.  Lyon, 
i5g2,  in-16  de  160' pp.  —  Rare  et  curieux.  11  y  en  a 
un  exempl.  à  la  Bibliothèque  impériale,  Y,  6o83. 

Cabinet  {Le)  des  secrètes  ruses  d'amour,  y  compris 
les  Paradoxes  d'amour,  par  de  La  Valletrie;  les  Dia- 
logues de  l'Arètin;  la  Messagère  d'amour  ;  le  Manuel 
d'amour;  par  le  S.  D.  M.  A.  P. —  Jouxte  la  cop.  impr. 
à  Rouen,  16 18,  pet.  in-12.  —  Bolle,  5o  fr.;  Nyon, 
n°  Q63g.  —  Réimpression  des  Secrettes  ruses  d'amour 
(Voir  ce  titre),  mais  augmentée  de  la  Messagère  d'a- 
mour. 

Cabinet   (Le)  jésuitique,  contenant  plusieurs  pièces 


8o  CABINET 

curieuses  des  RR.  PP.  Jésuites.  Cologne,  J.  Le  Blanc 
(Holl.),  1678,  16S2,  s.  d.,  pet.  in-12.  —  Renouard, 
1 1  fr.;  Duriez  ,  i3  fr. 

Ouvrage  en  prose  et  en  vers,  rare.  Les  pièces  de  la  fin  font 
admettre  ce  volume  dans  notre  répertoire. 

Cabinet  {Le),  ou  Trésor  des  nouvelles  chansons  re- 
cueillies des  plus  rares  et  excellents  esprits  modernes. 
Paris,  Gedefroy  de  Billy,  1602,  pet.  in-12  de  372  pp., 
plus  5  ff.  de  table  —  Nodier,  71  fr.  —  J.  Pichon, 
n°  643,  240  fr. 

Cabinet  (Le)  satyrique,  ou  Recueil  par faict  des  vers 
piquants  et  gaillards  de  ce  temps,  tiré  des  secrets  ca- 
binets des  sieurs  de  Sygognes>  Régnier,  Matin,  Ber- 
thelot,  Maynard,  et  autres  des  plus  signalej  poètes 
de  ce  sie  le.  Paris,  1618,  pet.  in-12  de  703  pp.,  front, 
gravé.  Edition  originale,  très-rare,  et  contenant  49  piè- 
ces qu'on  ne  retrouve  pas  dans  les  éditions  posté- 
rieures. —  Monmerqué,  34  fr. 

Réimpressions  anciennes.  —  Paris,  1619,  2  tomes  in-12  fies 
Satires  de  Régnier  forment  le  2e  vol.).  Nodier,  65  fr.  —  Paris, 
1620,  1627,  I63+,  in-12  (  Bignon  ,  17  fr  5o  :  Âubrv,  en  1861, 
35  fr.].  —  S.  1.  (Holl.,  Elzev.).  16G6,  2  tom.  petit  in-12  (Nodier,, 
i3o  fr.:  Chaponay,  t  1 3  fr  ;  Solar,  180  fr.  ;  Radziwill,  200  fr.;. 

—  S.  I.  (Rouen),"  1667,  1672.  2  vol.  in-12  (Bole,  25  fr.  ;  Du 
Roure,  26  fr.  5o)  —  Mont-Parnasse  (H  >ll.),  1697  (Desq.  3c  fr.; 
Aubry,  en  1866,  75  fr.  ;  Leber,  n°  1726),  1698  et  s.  d.  (v.  1720), 
2  vol.  in-12  (Tripier,  60  fr.). 

Réimpressions  modernes.  —  Nouv.  édit  réimpr.  sur  celle 
de  1620,  avec  les  pièces  et  la  préface  de  1618,  Gand,  Duquesne, 
1859-60,  "3  vo'.  pet  in-8,  d'ensemble  3go  ff.,  tiré-  a  Qu'exem- 
plaires (Lanctin,  9e  cata'. ,  35  fr.),  —  S.  n.  Bruxelles,  impr. 
Briard).  1864,  2  vol.  in-12  de  335  et  341  pp.,  avec  un  fron- 
tispice à  l'eau-forte  de  Félicien  Rops.  —  Bramet.  n°  235,  52  fr. 

—  Cette  édition,  comme  celle  de  Gand,  contient  les  49  pièces 
de  l'édition  de  1618,  supprimées  dans  cel'e  de  1619  et  les  29 
pièces  a'outées  dans  cette  derniè  e.  «  Elle  contient,  en  outre, 
a'oute  la  préface,  le  p.tit  nonbre  de  pièces,  plus  que  médiocres 
(si  l'on  en  excepte  la  traduction  d'un  fragment  de  Lucrèce,  de 
d'Haynaut),  ajoutées  aux  premiers  recueils  par  l'homme  de  lettres 
qui,  au  commencement  du  XVIIIe  siècle,  procura  l'édition  connue 
des  bibliophiles  par  sa  rubrique  mythologique:  au  Mont-Par- 
nasse. Nous  avons  recueil  i  les  variantes,  ou  plutôt  les  corrections 
de  cette  dernière  édition.  Elles  avaient  trouvé  place  dans  l'édi- 
tion du  Cabinet  satyrique  de  Gand,  1859,  et  le=  curieux  au- 
raient pu  se  plaindre  de  ne  pas  les  retrouver  ici.  Nous  les  don- 
nons donc,  en  déclarant  d'ailleurs  qu'elles  sont  inutiles,  ou  faites 


CABINET  81 

à  contre-sens  de  la  prosodie  et  de  la   langue   du  XVIe   et    du 
XVIIe  siéde.  11  n'y  a  pas  à  en  tenir  compte. 

«  .  .  .  .  Nous  croyons  pouvoir  dire  que  le  texte  du  Cabinet 
satyrique  n'a  jamais  été  donné  qu'ici  à  peu  près  correct  ;  nous 
nous  flattons  d'en  avoir  fait  disparaître  un  millier  de  fautes  et 
plus  qui  rendent  illisibles  les  anciennes  éditions,  ainsi  que  la 
plus  récente.  Quelq  îes  exemples  rendront  notre  affirmation  sen- 
sible, et  il  ne  tiendra  qu'au  lecteur  de  les  multiplier  en  colla- 
tionnant  la  première  pièce  venue  de  notre  édition  sur  le  texte 
d'une  édition  an.ienne,  ou  sur  celle  de  Gand.  La  faute  la  plus 
fréquente  dans  le  recueil,  et  el'e  s'y  présente  presque  à  chaque 
page,  c'est  un  terme  hors  du  sens  de  la  phrase  et  qui  peut  rap- 
peler la  vraie  leçon  par  consonnance;  ainsi: 

«  Dans  la  pièce  intitulée  :  Sentenc  de  Caboche  sur  les  desbats 
de  ces  macquerelles  (Perrette  et  MacetteJ,  t.  1,  p.  n  de  notre 
édition,  premier  vers  de  la  pièce,  on  lit  : 

Au  plus  creux  des  roches  fortes 
Où  de  mes  de^pouilies  mortes 
Est  le  jour  tout  incogneu,  etc*. 

«Les  anciennes  éditions,  répétées  par  celle  de  Gand,  disent: 

Au  plus  creux  des  ronces  fortes 
Où  de  nos  despouilles  mortes 
Est  le  jour  incogneu,  etc. 

a  Le  3e  vers  est  faux,  et  il  nous  parait  hors  de  doute  que  la 
vraie  leçon  est  roches.  On  peut  être  enseveli  aux  creux  des  ro- 
ches, mais  difficilement  au  creux  des  ronces. 

«  Autre:  tome  1er.  p.  17  de  notre  édition,  vers  25,  on  lit: 

Louyson  au  jeu  de  Cypris 

Fait  les  leçons  aux  mieux  appris: 

C'est  un  barbe  faict  à  la  bagne,  etc. 

«  Les  éditions  du  161 8,  celle  de  1619,  de  même  que  celle  du 
Mont-Parnasse  et  celle  de  Gand,  disent: 

C'est  une  barbe  faicte  à  la  bague; 

«  Outre  que  le  vers  est  faux,  la  comparaison  n'existe  pas  de 
Louyson  à  une  barbe,  mais  k  un  barbe,  c'est-à-dire,  dans  la 
langue  du  XVIIe  siècle,  un  cheval  arabe,  fait  à  la  course  de  la 
bague. 

«  Autre:  pag.  i5y,  t.  1er  de  notre  édition,  dernière  strophe  de 
la  pièce  de  Motin  intitulée  Stances,  une  maîtresse  congédie  son 
amant  en  le  priant  de  l'oublier:  les  éditions  anciennes  et  celle 
de  Gand  à  la  suite,  impriment: 

Croy  que  je  suis  au  rang  des  morts 
Et  d'esja  pour  rendre  me  juge. 

Tome  II.  11 


82  CABINET 

c  Ce  qui  n'a  pas  de  sens.  11  faut  lire: 

Et  desjà  pour  ombre  me  juge. 

«  Leçon  justifiée  par  l'idée  de  la  strophe. 

«  Autre:  page  3 1 5  de  notre  édition,  Sygognes,  dans  un  sonnet 
railleur,  juche  un  petit  homme  ridicule  "en  Jacquemard  d'une 
horloge;  on  lit  dans  l'édition  de  161S,  dans  celle  de  1619,  dans 
l'édition  du  Mont-Parnasse,  dans  l'édition  de  Gand: 

Petit  homme  de  plomb,  pour  jamais  je  vous  loge, 
Le  marteau  dans  la  main,  à  deux  pas  de  l'horloge: 
Mettez  la  plume  au  vent,  gail'ard  et  rebondy, 
Es:rive\  tous  les  jours  avecque  les  corneilles,  etc. 

«  Escrivei  avec  les  corneilles!  voilà  qui  est  aussi  impératif, 
mais  moins  clair  que:  Ecrivez,  greffier!  11  faut  lire: 

Et  crie\  tous  les  jours  avecque  les  corneilles. 

«  Nous  remplirions  aisément  deux  cents  pages  des  corrections 
de  cette  sorte  que  nous  avons  faites,  non  moins  irréfragables 
que  les  leçons  du  texte  ancien  sont  déroutantes.  » 

Le  Cabinet  satyrique  est  un  recueil  fort  remarquable  et  fort 
connu  des  meilleures  poésies  licencieuses  du  temps,  et  qui  ren- 
ferme, en  outre  d'un  assez  grand  nombre  de  pièces  nouvelles 
a'ors.  Ls  Satyres  de  Régnier,  les  Muses  gaillardes  et  même 
les  Satyres  bavardes  d'Angoulerent.  Cependant,  quoique  ne 
le  cédant  en  rien,  sous  le  rapport  de  la  gaillardise,  au  Parnasse 
satyrique,  le  Cabinet  n'a  jamais  été  poursuivi,  et  même  la 
réimpression  faite  à  Gand  par  Duquesne,  en  1860,  a  pu  entrer 
librement  en  France,  tandis  que  la  même  faveur  n'a  pas  été 
accordée  au  Parnasse,  qu'il  a  réimprimé  également.  Viollet- 
Leduc  et  beaucoup  d'autres  personnes  se  sont  étonnés  de  cette 
différence,  mais  c'est  parce  qu'ils  ne  faisaient  pas  attention  au 
nom  de  Théophile  mis  en  tète  du  Parnasse,  dans  le  tu*,  évi- 
dent d'annoncer  qu'une  partie  au  moins  des  poésies  qui  y  étaient 
contenues  étaient  irréligieuses,  impies  et  satiriques  contre  la 
religion,  c'est-à-dire,  sacrilèges.  On  n'ignore  pas  que  Théo- 
phile fut  condamné  au  feu,  et  fut  brûlé  en  effigie  pour  ce  motif. 
Les  éditeurs  du  Cabinet  évitèrent  toujours,  au  contraire,  de 
blesser  l'esprit  religieux,  et  ils  en  furent  récompensés  par  une 
large  tolérance. 

Xo:;s  avons  voulu  examiner  quels  étaient  les  écrivains  qui 
avaL nt  fourni  les  matériaux  de  la  composition  du  Cabinet  sa- 
tyrique; l'édition  du  1864  renferme  23y  pièces  anonymes,  les 
autres  appartiennent  à  des  auteurs  différents;  elles  se  repartissent 
comme  suit:  Sygongnes,  63  pièces  —  Motin,  58  —  Maynard,  20 

—  Régnier.  19  —  Bertholet,  i3  —  Ronsard,  10  —  La  Ronce,  q 

—  P.  L.  D.,  7  (dans  l'édition  Au  Mont  Parnasse)  —  Davity,  5 

—  Desportes,  4  —  Berçeron,  3  —  Racan,  3  —  Bouteroue,  3  — 
Du  Ryer,  3  —  Mellin  de  Saint-Gelais,  3  —  Des  Yvetaux.  d'Hay- 
naud,"D.  R.  Mailliet,  Colletet,  Beautru,   Mermetz,    Vervillë, 


CABINET  —  CACCIA  83 

C.  D.  B.,  Chauvet,  Rapin  ,  Rosset ,  Liugendes,  Du  Souhait, 
Gauchet,  Mongaillard,  Remy  Be.lcau,  Du  Loyer,  De  l'Espine, 
un  chacun. 

Cabinet  (Le)  secret  du  dictionnaire  de  l'Académie, 
ou  Vocabulaire  critique  de  certains  mots  qui  ne  de- 
vraient pas  se  trouver  dans  le  dictionnaire  de  cette 
docte  assemblée;  par  un  membre  de  plusieurs  acadé- 
mies (B.  Lunel).  Paris,  1846,  in-12  de  35  pp.  (Cocu, 
bordel,  putain,  etc.). 

«  11  ne  manque  à  ce  livret  que  des  figures  jointes  aux  71  mots 
qu'il  donne  avec  les  définitions  pour  en  faire  une  des  productions 
les  plus  ordurières  de  notre  langue.  »  Ainsi  s'exprime  le  docte 
Quérard. 

Cabinets  (Les)  particuliers,  folie-vaud.  en  1  a.  ;  par 
Xavier  et  Duvert  (Vaudeville).  Paris,  i832,  in-8.  — 
Barraud,  1  fr. 

CABOT,  vaudevilliste  contemp.  :  Roger  Bontemps 
à  la  représentation  de  la  Fausse  adultère. 

Cabotines  (Les),  scènes  épisodiques,  historiques  et 
critiques  sur  les  théâtres  de  Bordeaux  (par  Robineau, 
dit  de  Beaunoir).  Bordeaux,  s.  d.  (vers  1802),  in-8. 
—  Soleinne,  2260. 

Cabriolet  (Le)  (en  prose).  Amst.  (Paris),  1 755,  in-12 
de  1  55  pp.  (Nyon,  n°  9297).  —  Autre  édition,  suivie 
du  Passetemps  des  mousquetaires,  ou  le  Temps  perdu 
(en  vers).  La  Haye.  1760,  in-12  (Dresden,  en  1834, 
n°  32  3).  Voir:  Le  Passetemps. 

Cacaiuola  (La),  cantilena  anacreont'ca  inedita.  Ca- 
cadopoli.  1808,  in-12.  —  Catal.  Gian  Filippi,  2'  partie, 
n°  61. 

Cet  opuscule,  dû  à  Clém.  Bondi,  poëte  né  dans  le  duché  de 
Parme  en  r742,  et  mort  à  Vienne  en  1821,  est  fort  rare  et  peu 
connu,  n'ayant  été  tiré  qu'à  5o  exempl.  numérotés. 

Caccia  (La)  d'amore,  poema  (del  cardinale  Egidio 
Carisio  di  Viterbo),  pièce  de  5o  stances.  Pérouse,  i525, 
et  s.  d.,  pet.  in-8.  —  Con  un  capitolo  d'un  giovane 
inamorato,  che,  consigliato  di  lassar  la  sua  dama,  e 
lui  di  lassarla  si  lamenta  esser  vinto  dal  crudo  efiero 
Amore  :  con  due  stan^e  transmutate  deVAriosto,  cosa 
far  crepare  délie  risa  e  morir  délia  famé.  S.  1.  n.  d. 
(vers  i55o),  pet.  in-8,  front,  gravé  s.    b.  —  Très-rare. 


84         .         CACCIA  —  CACOMONADE 

—   Réimpr.   dans  les  Opère    de   Benivieni  et  dans  les 
Poemetti  italiani. 

Caccia  (La)  d'amore,  la  quai  narra  come  si  dieno 
ritener  i  cani  e  por  le  reti  nel  giardin  d'amore  ;  con 
due  sonetti  ridiculosi  e  un  capitolo  molto  beilissimo 
d'amore  (en  vers,  par  Franc.  Bernij.  Venise,  1574, 
et  Torino,  in-8  de  4  ff.,  (Bohaire,  en  i83g_,  n°  1427;. 

Petit  poème  fort  libre  qui  commence  aiDsi:  1  Noi  siamo ,  0 
belle  donne,  cacciatori.  »  11  a  été  réimprimé  avec  les  Stan\e 
amorose  du  Tansiilo. 

Cacogynie,   ou  Méchanceté  des  femmes,    par  le  S. 

Fierville.  Caen,  161 7,  in- 12. 
Ce  volume  très-rare  a  été  réimprimé   plusieurs    fois   sous  le 
•  -_■:    Méchanceté  des  femmes,    par  le  sieur  D.  F.  D.  L.  — 

Voir  aussi:  Alphabet  de  l'imperfection,  etc. 

Cacomonade  (La),  hist.  politique  et  morale  du  mal 
de  Naples,  trad.  de  l'ail,  par  le  doçt  Pangloss  (comp. 
par  Linguet).  Cologne  (Paris),  1766,  1767,  pet,  in-12 
de  xn-107  pp.  —  Leber,  n'104?;  Alvarès.  en  août 
1862,  4  fr.  ;  Veinant,  i5  fr.;  Techener,  n°  122  53, 
9  fr.  ;  Nyon,  n°  1 1  842 . 

Ce  petit  ouvrage  a  été  réimprimé  par  Mercier  de  Compiègne 
en  1797,  in-18,  rig  ;  puis  à  Bruxelles  en  1866,  sous  la  rubri- 
que Cologne,  1756.  pet.  in-12,  tiré  à  petit  nombre.  Les  12  der- 
pages  de  cette  édition  sont  consacrées  à  une  notice 
donnant  une  curieuse  liste  des  écrits  anciens  et  modernes  con- 
cernant la  syphilis,  ou  si  l'on  veut,  le  mal  de  Naples,  ou  bien 
encore  la  grosse  vérole,  Fr.nich  pox,  disent  les  anglais.  Jusqu'en 
1825.  la  Cacomonade  n'a  été  considérée  que  comme  une  facétie 
inoffensive,  ce  qu'elle  est  réellement  ;  mais,  à  cette  époque,  un 
jugement  de  la  po  ice  correctionnelle  à  Paris,  l'a  flétrie  comme 
outrageant  les  moeurs.  L'ouvrage  commence  par  une  Epitre  à 
Mlle  Thé  -  -Clémentine  Paquette;  l'auteur  lui  dédie  son 
ouvrage,  qu'il  consacre  à  l'humanité.  «  11  s'agit  d'instruire  les 
peuples,  et  de  guérir  les  erreurs  des  hommes.  On  en  parle 
tant  de  cette  humanité!  La  philosophie  de  nos  jours  lui 
donne  un  si  beau  lustre!  Vous  la  voyez  se  développer  avec 
tant  d'éclat  depuis  Stockholm  jusqu'à  Lisbonne,  depuis  les  fron- 
tières du  Mogol  jusqu'à  Londres!  Nous  venons  de  nous  battre 
avec  toute  la  politesse  et  la  douceur  possible,  pendant  sept  an- 
nées complètes.  Dans  cette  intervalle,  il  n'y  a  guère  eu  qu'un 
mi.li  >n  d'hommes  coupés,  percés,  rôtis,  écrasés  dans  les  batailles 
sur  terre  ou  sur  mer. 

«  Les  maladies,  les  fatigues,  les  hÔDitaux  n'en  ont  pas  em- 
porté plus  de  deux  millions.  Depuis  Berlin  sur  la  Sprée,  jusqu'à 
Villa- Velha,  sur  les  bords  du  Tage,  on  ne  compte   pas   tout   à 


CACOMONADE  85 

fait  vingt  miile  lieues  quarrées,  ravagées  en  tout  sens  avec  quinze 
ou  vingt  raillions  de  créatures  à  deux  pieds  sans  plumes,  ré- 
duites par  des  héros  à  la  misère  et  au  désespoir. 

«  Nos  recherches  ne  pouvaient  paraître  dans  un  temps  où 
l'humanité  eût  fait  plus  de  progrès.  Il  n'était  pas  possib.e  de 
leur  choisir  des  circonstances  plus  favorables.  Hàtons-nous  donc 
de  les  publier:  n'attendons  pas  le  retour  de  la  barbarie.  A  juger 
de  ses  fureurs  contre  le  genre  humain,  par  l'état  où  il  se  trouve 
dans  un  siècle  de  lumières  et  de  philosophie,  nous  courrions 
risque  de  ne  plus  trouver  sur  la  terre  d'hommes  pour  nous  en- 
tendre. » 

Nous  signalerons  aussi  une  pièce  curieuse  contenue  dans  ce 
petit  ouvrage,  ce  sont  les  statuts  donnés  par  la  reine  Jeanne  à 
un  couvent  de  filles  à  Avignon,  statuts  qui  ont  été,  à  diverses 
reprises,  cités  cornue  sérieux  par  des  auteurs  graves,  notam- 
ment par  Papon,  Histoire  de  Provence,  tom.  Il,  p.  344.,  et  par 
Merlin,  Répertoire  de  jurisprudence,  tome  I,  p.  761  ;  mais,  en 
réalité,  ils  sont  de  l'invention  de  quelques  Avignonnais ,  qui 
s'amusèrent  à  les  composer  en  vieux  langage  et  à  les  adresser 
au  docteur  Astruc  (mort  à  Paris,  en  1766),  qui  les  imprima 
comme  authentiques.  Un  article  de  Corblet  (Revue  archéologi- 
que, 18+5,  p.  i58)  donne  à  cet  égard  de  piquants  détails.  La 
Cacomonade ,  en  même  temps  qu'elle  reproduit  le  texte  pro- 
vençal donne  la  tiaduction  en  français  de  ces  statuts;  L  ne  sont 
pas  longs,  et  nous  pensons  pouvoir  les  reproduire  ici: 

«  i°  L'an  1347,  au  8  du  mois  d'août,  notre  bonne  reine 
Jeanne  a  permis  d'établir  un  bordel  dans  Avignon.  Elle  ne  veut 
pas  que  toutes  les  femmes  galantes  se  répandent  dans  la  ville, 
mais  e  le  leur  ordonne  de  se  tenir  renfermées  dans  la  m.iison, 
et  de  porter,  pour  être  connues,  une  aiguil.ette  rouge  sur  l'é- 
paule gauche. 

«  20  Item.  Si  quelque  fille  a  eu  une  faiblesse  et  qu'elle  veuille 
s'en  permettre  de  nouvelles,  le  premier  huissier  la  mènera  par 
dessous  le  bras  à  travers  la  ville,  au  son  du  tambourin,  avec 
l'aiguiliette  rouge  sur  l'épaule,  et  la  logera  dans  la  maison  avec 
les  autres.  Il  lui  défendra  de  se  trouver  dehors  dans  la  ville, 
à  peine  d'être  fouettée  secrettement  pour  la  première  fois,  et 
d'être  fouettée  publiquement  et  bannie  la  seconde. 

«  3°  Notre  bonne  reine  com  nande  que  la  maison  soit  établie 
dans  la  rue  du  Pont  rompu,  proche  le  couvent  des  frères  Au- 
guslins,  jusqu'à  la  porte  de  pierre,  et  qu'il  y  ait  du  même 
côté  une  porte  par  où  tout  le  monde  puisse  passer,  mais  pour- 
tant qui  se  ferme  à  clef,  afin  que  la  jeunesse  ne  puisse  rendre 
de  visite  aux  filles,  sans  la  permission  de  l'abbesse  ou  supé- 
rieure, qui  sera  tous  les  ans  nommée  par  les  consuls.  Cette  su- 
périeure gardera  la  clef.  Elle  avertira  la  jeunesse  de  ne  point 
faire  de  bruit,  et  de  ne  point  chagriner  les  files.  Autrement,  a 
la  moindre  plainte  qu'il  y  aura,  ils  ne  sortiront  que  pour  être 
conduits  en  prison  par  des  sergens. 

«  40    La  reine  veut  que   tous  les  samedis  la  supérieure  et  un 


86  CADEMORTORI  —  CADENAT 

barbier  envoyé  par  les  consuls,  visitent  toutes  les  demoiselles, 
qui  seront  dans  le  bordel,  et  s'il  s'en  trouve  quel  u'une  pour  qui 
le  me'tier  ait  eu  des  suites  fâcheuses,  qu'on  la  sépare  des  autres 
et  qu'on  la  loge  à  l'écart,  afin  que  personne  ne  l'approche,  et 
pour  éviter  à  la  jeunesse  des  accidents. 

«  5°  Item.  S'il  se  trouve  que'que  fille  qui  devienne  grosse,  la 
supérieure  veillera  à  ce  qu'eue  ne  se  défasse  point  de  son  fruit, 
et  elle  avertira  les  consuis,  afin  qu'ils  ayent  soin  de  l'entant. 

«  6°  Item.  La  supérieure  ne  permettra  à  personne  l'entrée  de 
la  maison  les  jours  du  vendredi  et  du  samedi  saint,  non  plus  que 
le  bienheureux  jour  de  Pâques,  à  peine  d'être  cassée  et  fouettée 
publiquement. 

«  7°  Item.  La  reine  veut  que  toutes  les  filles  vivent  sans  dis- 
putes et  sans  jalousie;  qu'e  L-s  ne  se  volent  ni  ne  se  battent, 
mais  qu'elles  s'aiment  comme  des  sœurs;  que  s'il  arrive  quel- 
que querelle,  ce  sera  la  supérieure  qui  les  accomodera ,  et  on 
sera  obligé  d'en  passer  par  son  jugement. 

«  S0  Item.  Si  quelque  fille  a  fait  un  vol,  la  supérieure  en 
fera  rendre  l'objet  a  l'amiable.  Si  la  voleuse  se  refuse  à  la  res- 
titution elle  sera  fouettée  ,  la  première  fois ,  par  un  huissier 
dans  une  chambre,  et  en  cas  de  récidive,  par  le  bourreau  dans 
toute  la  ville. 

«  g0  Item.  La  supérieure  ne  recevra  aucun  juif.  S'il  s'en  trouve 
quelqu'un  qui  s'y  glisse  par  adresse,  et  qui  ait  connaissance  de 
l'une  des  filles,  il  sera  emprisonné,  pour  être  ensuite  fouetté 
publiquement  par  la  ville.  » 

Linguet  continue  ainsi  :  «  En  autorisant  un  établissement  si 
utile,  Jeanne  pouvait  avoir  environ  vingt-trois  ans.  On  aura 
peut-être  peine  à  croire  qu'une  princesse  de  cet  âge  ait  songé 
à  se  rendre  la  législatrice  d'une  pareille  fondation.  Mais  si  l'on 
pense  aussi  que  dès  lors  cette  belle  reine  avait  déjà  fait  pendre 
un  :,ari  qui  lui  déplaisait;  qu'elle  procura  le  même  sort  à  trois 
autres  dont  elle  se  lassa  successivement  ;  que  dans  le  grand 
art  de  se  défaire  ainsi  des  maris  ennuyeux,  elle  n'a  jamais  eu 
d'égale  que  la  reine  Marie  Stuart,  dont  la  mort  arracha  des 
larmes  aux  assistans,  et  édifia  toute  la  chrétienté,  en  sera  moins 
étonné  que  Jeanne  se  soit  occupée  de  si  bonne  heure  des  plai- 
sirs de  ses  sujets.  Au  reste,  les  loix  auxquel  es  ele  en  soumet- 
tait les  instrumens  étaient  fort  sages.  11  serait  à  souhaiter  qu'on 
les  adoptât  partout,  et  qae  la  visite  entr'autres  ne  fût  pas  ou- 
bliée. » 

CADEMARÏORI  (Ernest)  :  L'Adultère  à  Marseille, 
1866. 

Cadenat  (Le)  des  pucelages,  en  forme  d'avis  aux 
pucelles  de  ce  temps,  où  sont  décrites  toutes  les  ruses, 
l'ouï  bes  et  tromperies,  dont  usent  les  muguets  pour 
hanicrocher  les  pucelages.  Ensemble  la  clef  pour  ou- 
vrir ce  cadenat  si  subtilement  fermé  ;    le  tout  en  vers 


CADENAS  —  CAHIER  87 

burlesques,  sur  l'imprimé  à  Rennes(vers  ySo),  in-12 
de  24  pp.  —  Hignon,  i3  fr.  5o  ;  Payn,  n°  55g. 

Cadenas  (Le)  plaidoyer  intéressant,  par  M.  F*** 
(Freydier),  avocat  au  présidial  de  Nismes.  Nismes, 
1 779,  pet.  in-8.  Voir:  Plaidoyer  de  Freydier. 

Cadet-Roussel  dans  Vile  des  Amazones,  mélodr.'-fo- 
lie  en  2  a.;  par  H.  Simon.  Paris,  18 16,  in-8.  — So- 
leinne, 3240. 

Cadet-Roussel  misanthrope  et  Manon  repentante, 
folie  en  prose,  imitation  burlesque  de  Misanthropie  et 
repentir  ;  par  Aude  et  Hapdé.  Paris,  an  vu,  in-8.  — 
Soleinne,  2224,  2474  et  3240. 

Cadi  (Le)  dupé,  op.-com.  en  1  a.,  en  prose  et  en 
vers.  Paris,  Duchesne,  1 761,  in-8.  —  Nyon,  V.  p.  204. 

Cadio,  par  George  Sand.  2e  édition.  Paris,  Michel 
Lévy,   1868,  in-18  jésus,  iv-3q3  pp.,  3  fr. 

CADOL  (Edouard),  Paris,  i83i,  journaliste  et  aut. 
dram.  :  Contes  gais.  Les  Belles  imbéciles. 

Cadran  (Le)  des  plaisirs  de  la  cour,  ou  les  Aven- 
tures du  petit  page  Chérubin,  pour  servir  de  suite  à 
là  Vie  de  Marie-Antoinette. 

Libelle  très-libre  contre  Marie-Antoinette  et  la  princesse  de 
Polignac,  fait,  selon  l'opinion  commune,  sous  l'instigation  de 
Philippe-Egalité.  Paris,  s.  d.  (1792)  et  an  ni,  in-18  de  108  pp., 
avec  3  fig-  obscènes.  —  Saint-Alauris.  en  1840,  10  fr.  5o.  Réim- 
primé sois  les  titres  suivants:  Le  Cadran  de  la  volupté,  ou 
les  Aventures  du  prince  Chérubin.  Amst.,  1796,  fig.  —  et  Col., 
s.  d.,  in-12,  fig.  —  Voir  aussi:  Chérubin,  ou  l'Heureux  li- 
bertin. 

Caffé  (Le),  ou  l'Ecossaise,  com.  en  5  a.  et  en  prose; 
par  M.  Hume.,  trad.  en  franc,  (comp.  par  Voltaire). 
Londres  (Genève),  s.  n.,  1760,  in-12  de  12  ff.  et  204 
pages.  —  Soleinne,  1680. 

CAFFIATJX  (Ph.  Jos.),  be'nédictin,  né  à  Valencien- 
nes,  en  1712,  mort  à  St-Germain-des-Prés,  en  1777  : 
Défense  du  beau  sexe,  ou  Mémoires  historiques,  etc. 
Recherches  historiques  sur  l'honneur  du  sexe  féminin. 

Cahier  des  plaintes  et  doléances  des  dames  de  la 
Halle  et  des  marchés  de  Paris,  rédigé  au  Grand-Sa- 
lon des  Porcherons,  où  l'on  parle  sans  gène,  pour  être 


88  CAHUSAC  —  CAILLEAU 

présenté  aux  Etats-Généraux,  etc.  1789,  in-8  de  5  9 
pages.  —  Pamplet  rare.  Leb  r,  t.  IV,  p.  222  ;  Bachelin- 
Derïorenne,  en  1869,  n°  4689,  1  ^  fr. 

CAHUSAC  (Louis  de),  litt.  et  poète  dram.,  né  à  Mon- 
tauban,  mort  en  1759:  Les  Amours  de  Tempe,  opéra 

—  Grigri,  roman  — 'Nais,  opéra. 

CAIGXIEZ  (Louis),  aut.  dram,  :  Les  Amants  en 
poste.  180?.  —  L'Enfant  de  l'amour.  181 3.  —  La 
Fille  de  la  nature.  1806.  —  La  Forêt  enchantée,  ou 
la  Bille  au  bois  dormant.  An  vin  —  Les  Souvenirs 
des  premiers  amours.  1808.  —  Le  Volage,  ou  le  Ma- 
riage difficile.   1807. 

Caii  Pauli  institutionum  juris  amatorii  libri  IV, 
c'est-à-dire  les  Premiers  principes  de  l'art  d'aimer,  en 
4  livres;  avec  un  index  complet  et  le  texte  latin.  Tra- 
duit (en  allemand)  par  Manlius  Lucien  Ulpianus.  9e 
édition.  Leipzig,  1725,  in-8. 

C.VLHAYA  de  L'EST  ANDOUX,  mort  en  181  3  :  Les 
Etrennes  de  l'amour  —  le  Jeune  présomptueux  —  le 
Mariage  interrompu  —  le  Nouveau  marié,  ou  les  Im- 
portuns —  Ses  Œuvres  badines  —  le  Pucelage  nageur 

—  le  Remède  contre  l'amour  —  le  Soupe  —  Son 
Théâtre. 

CAILLEAU  (André-Charles),  libraire  et  litt.,  Paris, 
1 73 1-1798:  A  quelque  chose  malheur  est  bon  ,  ou 
Margot  la  bouquetière  —  Almanach  des  grâces,  etren- 
nes erotiques  ,  chantantes  —  Almanach  polisson  ou 
Etrennes  bouffonnes  et  grossières  —  le  Voûte- en-train 
des  écosseuses  et  des  marchandes  d'oranges  —  Chan- 
sons et  rondes  de  table,  le  Vaux-Hall  populaire,  ou 
les  Fêtes  de  la  guinguette  —  l'Ecole  des  coquettes,  ou 
le  Faix  bohémien  —  VEspièglerie  amoureuse,  ou  l'A- 
mour matois  —  Etrennes  gentilles,  suivies  de  l'Oracle 
du  jour  —  les  Gorges-chaudes  de  Thalie  —  Nouvel 
almanach  couleur  de  rose  —  Nouvel  almanach  poissard, 
ou  Etrennes  polissonnes  —  les  Oracles  de  l'amour  et 
de   la  fortune  —  Osaureus .   ou    le   Nouvel  Abailard 

—  Pôissardiana  ,  ou  les  Amours  de  Royal-Vilain 
et  de  Mlle  Javotte  —  les  Soirées  de  la  campagne,  ou 
Choix  de  chansons  grivoises  —  Théâtre  satyrique  et 
bouffon. 


CAILLET  —  CALEÇON  89 

CAîLLET  (Paul);  Le  Tableau  du  mariage  repré- 
senté au  naturel.  1 635. 

CAILLIÈRES(de),  ou  deCALIÈRE,  le  fils:  La  Lo- 
gique des  amants,  ou  l'Amour  logicien.  1668. 

CAILLOT  (Ant):  Mes  vingt  ans  de  folie,  d'amour 
et  de  bonheur.  1807.  —  Histoire  d'un  pensionnat  de 
jeunes  demoiselles.  1809. 

CAILLY  (Jacques  de),  poète,  Orléans,  1 604-1 663  : 
Griefs  et  plaintes  des  femmes  mal  mariées. 

CAILLY  (A.-G.)  :  Contes  en  vers,  chansons,  etc. 
1800. 

CAIRON  (C. -A. -Jules),  sous  le  pseudonyme  de  No- 
riac:  Mémoires  d'un  baiser.  i863. 

CAISE  (Albert):  La  Jeunesse  d'une  femme.  1809. 
—  Les  Victimes  du  mariage.  1870. 

Calandra(La),  com.  nobilissima  e  ridiculosa  m  5  atti 
(da  B.  Divizio  da  Bibiena,  che  fu  poi  cardinale)  S.  1. 
(Venise  ou  Florence),  i52i,  ibii,  i524,  i526  (Nyon, 
n°  18578),  1  53 3,  1  536,  in-8.  Il  y  a  des  édit.,  notam- 
ment celle  de  1 533,  dans  lesquelles  la  Calandra  est 
suivie  de  la  Mandragola  de  Mach  avel  (Libri,  la  Ca- 
landra seulement,  80  fr.).  —  Florence,  les  Juntes,  1 558, 
1559.  in-8  (Libri.  8  fr.  ;  Nyon,  n°  18579).  —  Venise, 
i562,  1569,  1 586,  1600,  in-8,  etc. 

Pièce  célèbre  contenant  nonbre  de  détails  plus  que  gais  et 
qui  n  ont  pas  encore  été  traduits  en  français.  La  trad.  de  Th. 
Muret,  dans  le  Théâtre  européen,  Paris,'  i835 ,  a  modifié  les 
passages  libres  et  supprimé  entièrement  quelques  plaisanteries. 

CALDELAR  (Mme  Adèle):    Une  drôle  de  dot.   1867. 

CALDERARI  (Gio.-Batt.)  ;  Armida.  1600.  —  La 
Schiava.  i58g. 

CALDERON  de  LA  BARCA  (P.),  cél.  poète  dram. 
Esp.,  Madrid,  1600-1687:  Agradecer  y  no  amor  — 
Amado  y  aborrecido  —  Amigo,  amante  y  leal  —  Para 
vencer  à  Amor,  querer  Vencerle  —  lus  Tre  afectos  de 
Amor,  Piedad,  Desmayo  y  Valor. 

Caleçon  (Les)  des  coquettes  du  jour.  La  Haye,  1763, 
in-8  de  35  pp.  —  Leber,  n°  271 7*. 

Tome  II  12 


9o 


CALEMBOURG 


Conte  erotique  en  vers.  L'auteur  raconte  que  deux  dames, 
descendant  de  voiture  au  pont  tournant  des  Tuileries,  tombèrent 
et  montrèrent  à  nu  leur  derrière.  L'un  de  ces  culs  était  très- 
beau  et  digne  de  plus  d'hommages  que  bien  des  visages: 

L'autre  derrière,  à  fesses  grosses, 

A  peau  jaunâtre  et  maMourné, 

Eloit  comiquement  orné, 

Comme  face  de  Scaramouch.es, 

De  fard,  de  vermillon,  de  mouches. 

Une  sœur  grise  raconte  à  une  dame  qu'elle  fabrique  des  ca- 
leçons: 

A  douze  francs  pour  la  main-d'œuvre 
A  des  dames  dont  la  manœuvre 
Est  de  cacher  Lurs  pays-bas. 

Réimprimé  dans  le  volume  des  Pièces  désopilantes,  1866. 
pp.  i53- 178- 

Cal-mbourg  (Le)  en  action,  anecdote  tirée  des  Anna- 
les secrètes  des  chevalières  de  l'Opéra.  Lampsaque, 
1789,  pet.  in-12  de  88  pp.  —  Bolle,  5  fr.  75. 

A  l'occasion  de  ce  livret,  un  bibliophile  nous  a  adressé  la  let- 
tre suivante:  «  Monsieur,  la  Bibliographie  des  livres  relatifs 
à  l'amour,  etc.,  signale,  col.  178,  un  petit  volume  intitulé:  Le 
Calembourg  en  action,  anecdote  tirée  des  Annales  secrètes 
des  chevalières  de  l  Opéra,  Lampsaque,  1789,  88  pp.  (avec  1  é- 
pigraphe:  Et  j'v  étois;  j'en  sais  bien  mieux  le  conta  ;  Marot); 
j'ai  eu  l'occasion  de  vérifier  que  ce  livret  avait  déjà  paru  cinq 
ans  piustot  avec  un  autre  titre:  Sept  et  le  va  à  l'as  d-'  piq':e, 
ou  le  Ponte  en  bonne  fortune ,  anecdote  parsemée  de  contes 
en  vers.  A  Pharaonis,  aux  dépens  de  la  Banque,  1784,  in- 18, 
88  pages  (avec  cette  épigraphe,  lbi  libelli,  tanquam  conju- 
gibus  suis  mariti.  non  possunt  sine  mentula  placere.  —  (Mar- 
tial, lib.  1,  ep.  36).  La  Bibliographie  en  question  ne  mentionne 
point,  je  crois:  Sept  et  le  Va,  mais  ce  livret  figure  au  catalogue 
Pixerécourt,  n°  1401,  où  il  est  indiqué  comme  très-rare  et  comme 
étant  l'œuvre  de  Mérard  Saint-Just.  Quérard,  dans  sa  France 
littéraire,  ne  l'indique  point  parmi  les  écrits  de  ce  fécond  et 
médiocre  littérateur;  on  chercherait  en  vain  le  Calembourg  et 
le  Sept  et  le  Va  dans  le  Dictionnaire  des  aiunymes  de  Bar- 
bier. Ce  que  je  tiens  à  constater  et  ce  que  j'ai  p'eut-etre  été  le 
seul  à  remarquer,  c'est  que  le  Calembourg  est  le  même  volume 
que  celui  de  1784,  sauf  les  six  premières  pages  qui  sont  diffé- 
rentes; le  début  de  l'œuvre  a  éprouvé  quelques  modifications 
très-insignifiantes,  destinées  sans  doute  à  faire  croire  à  un 
lecteur  superficiel  qu'il  s'agit  d'une  production  nouvelle.  — 
Quant  au  volume  en  question,  il  comprend  trente  six  contes  en 
vers  parfois  assez  bien  tournés,  et  leliés  entre  eux  par  une  lé- 
gère intrigue.  Je  crois  bien  avoir  rencontré  ailleurs  quelques  uns 
de  ces  récits,  mais  la  chose  vaut-elle  la  peine  que  pour  la  vé- 
rifier, on  se  livre  à  des  recherches  un  peu  longues?  Agréez,  etc  .» 


CALENDRIER  91 

(  Voici  le  titre  exact  de  ladite  première  édition:  Sept  et  le  va 
à  l'as  de  pique,  ou  le  Ponte  en  bonne  fortune ,  anecdotes  par- 
semées de  contes  en  vers.  Pharaonis,  aux  dépens  de  la  Banque, 
1784,  in-18.  —  Techener,  en  i858,  4  t'r.  ;  Pixe-écourt,  n°  1401. 
—  Quelques  unes  des  anecdotes  en  vers  que  renferme  ce  petit 
volume,  se  retrouvent,  pour  le  fond  du  récit,  dans  les  Œuvres 
de  la  marquise  de  Palmarè\e  (c'est-à-dire,  de  Mérard).  Quel- 
ques-uns de  ces  petits  récits  sont  passablement  lestes;  nous  en 
transcrirons  seulement  deux  en  prenant  la  sage  précaution  de 
choisir  ceux  qui  ont  du  moins  le  mérite  de  la  brièveté: 

Le  Messager  importun. 

Avec  le  Procureur  d'office, 
Le  Juge,  le  Syndic  et  toute  la  justice. 
Certain  Prêtre  au  château  s'abreuvait  largement, 
Quand  son  valet  tout  haletant 
Vient  arracher  les  héros  de  la  lice: 
Monsieur  1  Monsieur!  venez  donc  vitement  I 
Mademoiselle  accouche  d'un  enfant! 
Parbieu!  dit  l'homme  noir,  maudit  soit  qui  t'envoie; 
Voulait-on,  gros  butor,  qu'elle  accouchât  d'une  oie  ? 

Le  Frater  reconnaissant 

Dans  le  château  d'Amboise  un  enfant  de  Saint-Côme 
Priait  sur  le  tombeau  du  bon  roi  Charles  Huit, 
Avec  la  même  ardeur  qu'un  pèlerin  conduit 

De  Lorette  à  la  Sainte  Baume. 
Que  faites-vous?  lui  dit  un  chanoine  en  courroux: 

Aux  saints,  à  Dieu,  c'est  faire  offense  : 
Un  roi  qui  n'est  pas  saint  le  prier  à  genoux! 
Lui!  reprit  le  Frater,  c'est  le  grand  saint  pour  nous; 
11  apporta  le  mal  de  Naple  en  France. 

_  Calender...  (Calendrier  perpétuel  pour  les  gens  ma- 
riés et  pour  ceux  qui  veulent  l'être)    Francfort,  1793, 

in- 1 2 . 

Calendrier  de  Cythère,  ou  l'Ahnanach  galant  (chan- 
sons) sur  des  airs  choisis  et  notés;  par  Gaudet.  Paris, 
Gueffier,  1768,  in-32.  —  Nyon,  n°  15075. 

^  Calendrier  des  amants  et  des  gens  mariés  de  tout 
âge  (en  allemand).  Amathonte  (Leipzig,  181 1),  in-8. 
Impr.  imag.,  p.  273. 

Calendrier  {Le)  des  fous  (par  Coquelet).  A  Stulto- 
manie,  chez  Mathurin  Petit-Maître,  imprimeur  et  libr. 
juré  des  petites-maisons,  dans  la  rue  des  Ecervelés,  à 
l'enseigne  de  la  Femme  sans  tête  (recueil  de    facéties), 


■:■- 


CALENDRIER 


l'an,  depuis  qu'il  y  a  des  fous,  7736  (i  736),  in-24  i 
77?;.  in-12.  -  Leber,  n°  2538.  Voir:  Le  Plat  de 
carnaval,  p.  117. 

Calendrier  {Le)  des  trois  sexes,  étrennes  aux  aris- 
tocrates, aux  démocrates  et  aux  impartiaux.  Se  trouve 
plus  qu'ailleurs  dans  la  poche  de  ceux  qui  le  condam- 
nent. L'an  2  de  la  liberté  (1790),  48  pp.  —  C'est  un 
recueil  de  contes. 

Calendrier  {Le)  des  vieillards,  op.-com.  en  1  a.  (par 
Bret  et  de  Lachassagne).  Paris,  1753,  in-8.  —  La 
Jarrie,  n°  2723;  Nyon^  V,  p.  202. 

Un  vieux  français,  Richard,  s'est  laissé  enlever  sa  jeune  femme 
par  un  turc.  11  va  en  compagnie  de  Pierrot,  son  domestique,  la 
réclamer.  Richard  s'en  croit  beaucoup,  et  il  dit  au  jeune  corsaire  : 

Vous  seriez  beau  comme  Adonis, 

Vous  auriez  la  puissance 
Des  pachas  de  votre  pays, 

Ou  des  traitans  de  France, 
Que  je  vous  jure,  sur  ma  foi, 
Que  la  beauté  que  j'aime, 
De  s'en  retourner  avec  moi, 

Fera  son  bien  suprême. 

Pagamin  répond  simplement: 

Je  te  la  donne  sans  rançon 
Si  c'est  toi  que  son  cœur  préfère. 
Mais,  s'il  n'en  est  rien,  trouve  bon 
Que  nous  ne  fassions  pas  affaire. 

En  effet,  la  jeune  dame  ne  se  soucie  pas  beaucoup  de  rentrer 
en  France,  et,  ainsi  que  sa  suivante,  elle  préfère  le  sérail.  Tout 
cela  décide  Pierrot  à  se  faire  turc  et  à  laisser  son  maître ,  s'en 
retourner  tout  seul  dans  son  beau  pays. 

Calendrier  du  père  Duchesne,  ou  le  Prophète  sac  à 
diable,  almanach  pour  1 79 1 ,  contenant  la  liste  d'une 
partie  des  citoyens  jean-foutres  actifs  et  d'une  cer- 
taine quantité  de  foutues  coquines  de  la  capitale,  etc. 
A  Pans,  de  l'impr.  du  Père-Duchesne  (1791),  petit 
in-12.  —  Luzarche,  n°  4345. 

Almanach  très-curieux  et  très-rare.  Les  noms  des  saints  y 
sont  remplacés  par  ceux  des  citoyens  jean-f outres-actif  s,  spé- 
cifiés sur  Le  titre,  avec  leurs  adresses.  Les  Foutues  coquines 
n'y  sont  pas  oubliées,  avec  force  epithètes  mal  sonnantes,  telles 
que  putain  retirée,  putain  à  laquais,  à  commis,  à  calotte, 
raccrocheuse,  courtisane   décidée,  toupie  convertie,  etc.  Les 


CALENTIUS— CALMO  g3 

libraires  les  plus  fameux  de  l'époque:  Maradan,  Moutard,  Bar- 
rois,  Nyon,  Debure,  Lamy,  ne  sont  pas  ménagés,  et  ont  part 
aux  mêmes  aménités. 

CALENTIUS  (Elisius)  ou  Elisée  CALENZIO,  poète 
latin  moderne,  né  dans  la  Pouille,  mort  en  1 5o3.  Voir: 
Opuscula  El.  Calentii. 

CALIDASA,  poète  dram.  indien,  ier  siècle  avant  J.-C. 
Voir  :  La  Reconnaissance  de  Sacountala. 

Calisthéne,  ou  le  Philosophe  amoureux,  trag.  Ge- 
nève, Cramer,  1761,  in-12.  —  Nyon,  t.  V,  p.  161  ; 
Soleinne,   1987. 

Une  ire  édit.  était  intitulée:  Calisthène,  trag.  en  5  a.  et  en 
vers,  par  M.  Salvat,  avocat  au  Parlement  de  Toulouse.  Avi- 
gnon, 1737,  in-12;  mais  elle  ne  vaut  pas  l'édit.  de  Genève,  dans 
laquelle  l'auteur  a  fait  des  corrections.  Pièce  écrite  d'un  style 
élégant  et  facile. 

Callisthenie,  ou  Gymnastique  de  jeunes  filles.  Vans, 
Audot.  1828,  1829,  in-i8de  4  feuilles,  avec  25  pi. 

Calisto  y  Melibea.  Voir:  Celestina,  0  Tragi-co- 
media  de  Calisto  y  Melibea  (éd.  de  Burgos,  1499). 

CALIXTUS  (Geor.)  :  De  conjugio  clericorum,  etc. 
i63i. 

Callipédie  {La),  ou  l'Art  d'avoir  des  beaux  enfants. 
Voir  :  Calvidii  Leti  Callipœdia. 

CALMÉ  (le  docteur)  :  Essai  sur  la  génération  de 
V  homme.  1781. 

CALMO  (Andr.)  :  La  Fiorina  —  le  Giocose  moderne 
—  Lettere  facete  e  amorose  —  la  Potione  —  las  Spa- 
gnolas  —  ta  Saltu^a.  —  Calmo  est  un  des  poètes  vé- 
nitiens les  plus  dignes  d'attention.  Il  était  fils  d'un 
gondolier,  et  il  mourut  en  1671.  Le  bavardage  qui 
règne  dans  ses  comédies  donne  de  la  légèreté  au  dia- 
logue, des  caractères  aux  couleurs  vives  et  heurtées 
communiquent  à  ses  drames  un  attrait  piquant  ;  les 
mœurs  de  Venise  y  répandent  un  intérêt  tout  particu- 
lier. Il  obtint  les  succès  les  plus  éclatants.  Lorsqu'on 
annonçait  une  représentation  de  la  Fiorina  ou  de  las 
Spagnolas,  la  salle  de  spectacle  était  assiégée  par  le 
peuple  :  on  tâchait  d'y  pénétrer  par  les  fenêtres  en 
traversant  les  toits   des  maisons,  on    marchait  sur  des 


94  CALOANDRO  —  CALOTTE 

gouttières  comme   les  chats,    enfin    on  risquait  sa  vie 
pour  voir  un  lambeau  de  la  représentation. 

Caloandro  (II)  fidèle  smascherato,  di  Gio.-Ambr. 
Marini.  —  Venetia,  Turrini,  1664,  4  vol.in-32  (Nyon, 
n"  10546)-  —  Venetia,  Milocco,  1676,  2  vol.  in-12 
(Xvon,  n°  10547). 

Cette  nouvelle  ou  ce  roman,  si  l'on  veut,  a  été  traduit  en 
français  par  Georges  de  Scudérv ,  sous  le  titre  :  Le  Caloandre 
fidèle.  Paris,  Barbin,  1668,  3"  vol.  in-8  (Nyon,  10548]  ;  et 
Amst.  (Paris),  1740,  3  vol.  in-12  (Nyon,  10549).  —  Rare. 

CALONNE  (C.-A.  de),  né  à  Douai,  en  1734:  Voir: 
Tant  mieux  pour  elle,  tant  pis  pour  lui.  1760. 

CALONNE  (Vie.  Alph.-Bernard),  né  à  Béthune,  en 
1818:  Le  Portrait  de  la  marquise.  i85j. 

CALONNE  (Ern.  de),  né  à  Paris,  en  1822:  L'A- 
mour et  Psyché.  1842.  —  Le  Docteur  amoureux,  en 
1  acte  et  en  prose.  —  Cette  pièce  fut  jouée  à  l'Odéon 
sous  le  nom  de  Molière;  mais  l'auteur  la  publia  sous 
son  nom,  en  1 856,  dans  Y  Europe  Artiste,  avec  un 
prologue  et  une  préface. 

Calotine  (La),  ou  la  Tentation  de  Saint-Antoine , 
poème  épi-cyni-satyri-heroy-comique  et  burlesque,  en 
sept  chants  et  en  vers  libres  (par  Mercier  de  Compiè- 
gne).  Mille  et  unième  édition,  revue,  considérablement 
diminuée  et  singulièrement  enrichie  de  notes  histori- 
ques, savantes,  et  délicieusement  amusantes.  «  Pec- 
cator  videbit  et  irascetur,  dentibus  suis  fremet  et  ta- 
bescet,  desiderium  peccatorum peribit  ».  —  A  Memphis, 
l'an  58oo  (1800),  1  vol.  in-18  de  143  pp. —  Ouvrage 
anti-religieux,  très-rare.  —  Auvillain,  n°  643. 

Calotte  (La),  par  le  sieur  Du  Laurens.  1629,  in-8 
de  4  ff,  y  compris  le  titre,  sans  privilège,  ni  lieu  d'im- 
pression. 

Ce  spirituel  badinage  qui ,  par  suite  de  son  extrême  rareté, 
était  resté  tout  à  fait  inconnu,  a  été  réimprimé  dans  le  Biblio- 
phile fantaisiste,  pp.  385  à  389.  Il  constate  que  la  mode  des 
calottes,  si  répandue  au  XVILe  siècle,  a  commencé  en  1623.  Ri- 
chelieu serait  le  premier  ecclésiastique  qui  ait  porté  la  calotte 
en  France;  ce  devint  alors  une  marque  d'honneur.  Ce  ne  fut 
qu'au  XVIIIe  siècle  que  la  calotte  commença  à  être  ridiculisée 
par  une  société  badine,  le  Régiment  de  la  Calotte,  qui  en- 
voyait des  brevets  à  tous  ceux  qu'un  trait  de  folie  rendait  dignes 
de" cet  honneur.  La  petite  satire  de  Du  Laurens  est  anodine  et 


CALOTTE  -  CALVIDII  95 

faite  en  aussi  bons  termes  que  les  meilleures  pièces  de  cet  ex- 
cellent poète.  Elle  commence  ainsi: 

11  faut  dire  la  vérité 

Que  je  faisois  difficulté, 

Comme  de  porter  la  marotte, 

De  me  couvrir  d'une  calotte; 

Mais,  voyant  que,  depuis  six  ans, 

Les  juges  et  les  courtisans, 

Mettoient  cet  engin  sur  leur  teste, 

En  peine  de  faire  la  beste 

El  d'exciter  le  monde  à  ris, 

Il  m'en  vient  une  de  Paris, 

Que  l'on  estime  une  merveille 

Et  qui  n'eut  oncque  sa  pareille.  Etc. 

Calotte  (La)  renversée,  par  l'auteur  de:  Je  m'en 
fonts  De  l'imDrimerie  de  Jean  Bart,  s.  1.  _n.  d.,  in-12 
de  12  pp.  — Claudin,  en  juin  i858,  2  fr.  5o. 

Facétie  révolutionnaire  de  1790  à  q3.  «  Enfin  la  voilà  donc  à 

tous  les  diables  cette  foutue  calotte!   etc Ainsi   parlait    un 

grenadier  luron,  plus  d'une  fois  supplanté  par  plus  d'un  ca  otin. 
Arrive  une  de  ces  gaillardes  de  la  rue  St-Honoré,  de  la  rue 
Fromenteau,  ou  de  la  rue  Brise-Miche;  je  crois  que  c'était 
plutôt  de  la  rue  Trousse-vache,  peut-être  de  la  rue  Tire-boudin  ; 
mais  ça  ne  fait  rien  à  l'affaire.  Cette  bougresse  là,  etc.  » 

CALPRENEDE  (Gauthier  de  Costes,  sieur  de  La)  : 
Clèopatre.  1647.  —  les  Nouvelles,  ou  les  Divertisse- 
ments de  la  princesse  Alcidiane.  1661. 

CALPRENEDE  (H.  de):  Contes  (en  vers).  i854. 

Calvaire  (Le)  des  femmes,  par  Mme  Louise  Gagneur. 
Paris,  1867,  in- 18  Jésus  de  35o,  pp.,  3  fr.  — Les  Ré- 
prouvées, suite  et  fin  du  Calvaire  des  femmes,  par  la 
même.  Paris,  1867,  in-18  jésus  de  3y5  pp.,  3  fr.  — 
On  trouve  aussi  ces  deux  volumes  avec  le  millésime 
de  1868. 

Calvidii  Leti  (l'abbé  Claude  Quillet)  Callipedia,  seu 
de  pulchrœ  prolis  habendœ  ratione.  Lyon  et  Paris, 
160  5,  in-4.  Ed  orig.,  contenant,  contre  Mazarin,  6  vers 
qui,  dans  l'éd.  suivante,  ont  été  remplacés  par  treize 
vers  à  la  louange  du  Cardinal  (Potier,  12  fr.;  Techener, 
28  fr.  ;  Nyon,  n°  12668).  Paris,  i656,  in-8.  Edit.  plus 
complète  que  la  première.  —  Londres,  1708;  Paris 
(Leipzig),  édit.  dans  laquelle  les  passages  supprimés 
ont  été'rétablis  ;  1709,  in-8  (Cailhava,  14  fr.  5o). 

Ce  poëme,  hardi  d'expression,  est  estimé.  11  fut  dédié  par  l'au- 


g6  CALVIMONT  —  CAMILLA 

teur  au  cardinal  Mazarin,  ce  qui  lui  valut  l'abbaye  de  Dou- 
deauville.  En  outre  de  deux  imitations  (Voir  la  Philopédie  et 
Essai  sur  la  Mégalanthropogénésie)  et  d'une  trad.  en  langue 
anglaise  (Callipaedia ,  or  the  art  getting  pretty  children,  in 
4  books,  translated  by  several  hands.  London,  1710,  in-  12J ,  il 
en  a  été  fait  en  français  deux  traductions,  l'une  en  vers:  La 
Callipédie ,  ou  la  Manière  d'avoir  de  beaux  enfants,  poëme 
trad.  libre,  avec  le  texte  en  regard  (par  Monlhenault  d'Egly). 
Amst.  et  Paris,  1746,  1749,  1774,  in- 12,  rare  (Nodier,  3o  fr.  ; 
Nyon.  n°  12669-70;  Techener,  9  fr.);  —  et  l'autre  en  prose:  La 
Callipédie,  ou  l'Art  d'avoir  de  beaux  enfants,  trad.  nouvelle, 
par  J.-M.  Caillaud  (avec  le  texte  à  la  fin  du  volume).  Bor- 
deaux, an  vu  (1799),  in-12  (Techener,  4  fr.).  Réimpr.  en  1827, 
Paris,  Roret,  in-8  de  2  feuilles. 

CALVIMONT    (Albert   de),  Périgueux,  1 804-1 858  : 
La  Folle  vie.  i83g. 

Calypso,  vaud.  mythologique,  3  tabl.;  par  Cogniard 
frères  (Porte-St-Martin).  Paris,  1844,  in-8. 

Camargo  {La),  ou  l'Opéra  en  1750,  vaud.  en  1  a.  ; 
par  Dupeuty  et  Fontan  (Vaudeville).   Paris,  1 833,  in-8. 

CAMBIANO  (Filippo):  I  Baci  velati.  1826. 

CAMBRY  (J.  de),  mort  en  1807:  Le  Bon  curé  Jan- 
not  et  sa  servante.  —  Contes  et  proverbes. 

CAMEL(L.  ):    Les   Amants  du   Pont-aux-Biches. 
806. 


1 

CAMERARIUS  (  Georg.  )  :  Emblemata  amatoria. 
1627. 

CAMERINO  (Jos.):  Novelas  amorosas.  1624. 

Camériste  (La),  roman  de  mœurs;  par  Mme  Louise 
Lemercier.  Paris,  Werdet,  1 835 ^  in-8  de  29  feuilles, 
6  fr. 

Caméron  (Le),  autrement  dit  les  Cent  nouvelles,  de 
Bocace.  Voir  :  77  Decamerone. 

Camilla,  nella  quale  vi  sono  mattlnate,  strambotti, 
capitcli,  etc.,  composte  per  Balt.  Olimpo.  Voir:  Opéra 
nuova  d'amore. 

Camilla,  or  a  picture  ofyouth  (by  miss  Burney, 
afterwards  mad.  d'Arblay).  Londres,  'Payne,  1796,  5 
vol.  in-12.  —  J.-J.  de  Dure,  n°  994. 


CA NULLE  -  CAMP  97 

A  été  trad.  en  franc,  sous  le  titre:  Camille,  ou  la  Peinture 
je  la  jeunesse,  en  3  vol.  in-12  (eat.  Pigoreauj. 

Camille,  par  Victor  Mangin.  Paris,  Souverain,  1847, 
a  vol.  in-8,  i5  fr. 

Camille,  par  Roger  de  Beauvoir.  Paris,  Cadot,  1854, 
2  vol.  in-8;  réimpr.  en  1  vol.  in-12,  3  fr.  5o. 

Camille  (La)  de  Pierre  Boton,  Masçonnois,  ensem- 
ble les  Resveries  et  discours  d'un  amant  desespéré 
(en  vers).  Paris,  Ruelle,  1  573,  pet.  in-8.  —  Revoil, 
11  fr.  5o;  Nyon,  n°  15249. 

Camille,  ou  Lettres  de  deux  filles  de  ce  siècle,  trad. 
de  l'anglais  (par  Mme  de  Charrière).  Paris,  1785,  1797, 
4  t.  en  2  vol.  in-12,  fig.  —  Pixerécourt;  Pigoreau. 

Corresp.  de  Camille  Bakinson  avec  son  amie  Nancy  To-n- 
field  ;  hist.  d'une  femme  qui,  à  force  de  ruse  et  d'art',  séduit 
tout  ce  qui  l'environne  et  enchaîne  son  amant.  —  Analysé  dans 
la  Biblioth.  univ.  des  rom.,  fruct..  an  6. 

Camilletta  (La),  di  N.  Guttery  Clugnicese.  Parigi, 
G.  Giuliano,  1 586.  in-8  de  172  pp.  —  Eugène  Piot, 
20  fr  ;  Mac-Carty,  22  fr.  —  Avec  la  Priapeia  du  même 
(29  pp.).  —  De  Bure,  36  fr.  ;  Buvignier,  en  1849, 
48  fr.  3o,  Bolle,  3o  fr.  —  Nyon,  n°  10678;  Techener, 
en  i858,  80  fr. 

C'est  un  entretien  de  plusieurs  femTies  sur  l'amour,  la  galan- 
terie. Guttery  a  un  court  article  dans  la  Biographie  univer- 
selle, au  Supplément. 

Cammilla,  opéra  piacevole  di  amore,  dove  si  con- 
tiene  strambotti,  mattinate,  sonetti,  canzone  e  capitoli 
di  giovani  innamorati.  Florence,  s.  d.,  pet.  in-8  de  32  ff. 
vignette  en  bois  sur  le  titre. 

Opuscule  rare  de  G.-B.  Verini,  que  les  amateurs  réunissent 
avec  YArdor  d'amore,  la  Cr.idellà  d' amore,  Ardelia  et  le 
Vanto  délia  Cortigiana  ferrarese ,  autres  poésies  du  même 
auteur. 

Camp  (Le)  des  bourgeoises,  com.  en  1  a.,  mêlée  de 
couplets  ;  p^r  Dumanoir.  Nouvelle  édit.  Paris,  Michel 
Lévy,  1868,  in- 18  jésus  de  40  pp.,  1  fr.  (Gymnase- 
Dramat.,  décembre  1 855). 

Camp  (Le)  des  révoltées,  vaud.  en  1  a.;  par  Lurine 
et  Deslandes  (Variétés).  Paris,  1 856,  in-8. 

Tome  11  i3 


t,8  CAMPAGNE  —  CAMUS 

Campagne  (La)  de  la  reyne,  ou  Lettre  galante 
écrite  à  des  dames  de  la  cour  de  Mgr  le  Dauphin. 
S.  1.  (Hollande),  1668,  pet.  in- 12  de  22  pp.  —  No- 
dier, n°  1 1 57  ;  Potier,  n°  1461.  Opuscule  satirique. 

CAMPAN  (de),  garçon  de  la  chambre  de  la  reine  : 
Le  Diable  babillard,  ou  indiscret.  171 1.  —  le  Mot  et 
la  chose. 

CAMPAN  (Henrette  Genest,  dame),  Paris,  1762- 
1822  .  Mémoires  sur  la  vie  privée  de  Marie-Antoinette. 
1822. 

Campanella  délie  donne  per  piacere.  L'un  des  opus- 
cules contenus  dans  la  Raccolta  di  poemetti  italiani. 
Voir  ce  titre.  —  Commencement  du  XVIe  siècle,  petit 
in-40,  très  rare. 

CAMPANI  (Nie),  de  Sienne,  dit  le  Strascino.  On  l'ap- 
pelle aussi  Campana  de'  Rozzi,  c'est-à-dire  de  l'Aca- 
démie des  Rozzi,  de  Sienne:  Strascino,  com.  i5ig. 
—  Lamento  del  tribulato  di  Strascino.  ibi3. 

CAMPARDON  (Em.),  né  à  Paris,  en  1834:  Mmt  de 
Pompadour  et  la  cour  de  Louis  XV  —  Marie-Antoi- 
nette et  le  procès  du  collier. 

CAMPISTRON  (Jean  Galbert  de),  Toulouse,  i656- 
1737:  L'Amante  amant  —  le  Jaloux  désabusé. 

CAMPRA  (André),  musicien  célèbre,  né  à  Aix,  en 
1660,  mort  à  Versailles,  en  1744.  Voir:  Les  Amours 
de  Mars  et  de  Vénus.  171 2.  —  Le  Carnaval  de  Ve- 
nise. 1699.  —  L'Europe  galante.  1697.  —  Les  Fêtes 
vénitiennes.  1710. 

CAMUS  (Jean-Pierre),  né  en  i582,  mort  en  i652. 
Il  fut  évéque  de  Belley,  écrivit  plus  de  200  volumes, 
notamment  des  romans  pieux,  afin  de  les  opposer  aux 
romans  d'amour.  L' Usage  des  romans  (II,  i65  à  169) 
donne  une  longue  liste  de  leurs  titres;  mais  tous  ces 
ouvrages  rentrant  dans  la  classe  des  livras  de  piété, 
nous  n'en  avons  cité  aucun,  bien  qu'ils  soient>quelque 
fois  un  peu  burlesques.  Ainsi,  par  exemple,  les  Ren- 
contres funestes,  Paris,  1644,  in-8  (Luzarche,  n°  3$82) 
ont  beaucoup  de  ressemblance  avec  certaines  nouvelles 
tragiques  de  Boccace  et  de  la  reine  de  Navarre.  L'au- 
teur   y  a   mêlé  même  des  détails  drolatiques,   comme 


CAMUS  -  CANCIONERO  99 

dans  l'Histoire  d'un  et  Bourgeois  adultère  qui,  estant 
demeuré  veuf,  entretenoit  à  pot  et  à  feu  une  concubine 
sous  la  qualité  de  servante,  etc.  ». 

CAMUS  DURAS  (N.-R.)  :  Épigrammes  et  historiet- 
tes. i83i. 

CANALE  (Gio.)  délia  CAVA,  jurisconsulte  et  poète: 
Amatunta.  1681.  —  Il  a  aussi  composé  2  vol.  de  poé- 
sies sous  le  titre  :  L'Anno  festivo. 

Canapé  (Le)  couleur  de  feu  (par  Fougeret  de  Mont- 
bron).  Amst.,  1714,  in-12.  —  Lyon,  1717,  in-40. — 
La  Haye,  1737.  in-12.  — Amst.,  1741,  1742  (Alvarès, 
en  1 858,  4  fr.  5o;  Scheible,  en  1864,  2  fl.  24  kr.).  — 
La  Haye,  s.  d.;  Londres,  1742,  1745,  in-12  (La  Bé- 
doyère,  i5  fr.).  Paris,  à  l'Hôtel  de  Soissons,  1772,  in-12 
de  5o  pp.  (Claudin,  en  1 858,  2  fr.).  —  Bruxelles, 
1867,  avec  fac-similé  d'une  des  deux  fig.  de  l'édition 
de  1745  et  avec  intercalation  d'une  fig.  étrangère  au 
livre,  10  fr. 

Le  Canapé  a  été  inséré  en  ij33  et  en  1734  dans  les  deux 
éditions  du  vol.  in-8  intitulé:  Les  Dons  des  enfants  de  Latone. 
De  nos  jours,  Cubières  de  Palmezeaux  l'a  réimprimé  co  rime 
étant  de  Gresset.  C'est  un  conte  de  fées.  Un  chevalier  n'ayant 
pu  répondre  aux  désirs  amoureux  de  la  fée  Crapaud  ine,  monstre 
de  laideur,  elle  le  change  en  can  ipi;  il  ne  reprendra  sa  forme 
que  lorsqu'une  mésaventure  pareille  à  la  sienne  s  irviendra  sur 
lui.  La  chose  arrive  à  la  noce  d'un  vieux  procureur.  Il  raconte 
son  histoire  divisée  en  onze  chapitres. 

CANARD  (Mlle  Elisabeth-Félicie),  depuis  Mme  Bayle- 
Mouillard:  Emile  et  Rosalie,  ou  les  Epoux  amants. 
1820. 

Canardin,  ou  les  Amours  du  quai  de  la  volaille, 
com.  du  gros  genre,  en  2  a.,  prose  et  vaud.;  par  le 
chevalier  Jean  Aude.  Paris,  an  ix  (180g),  in-8.  —  So- 
leinne,  n°  2224. 

Cancans  {Les),  ou  les  Cousines  à  Manette,  vaud. 
en  1  a.;  par  G.  Duval,  Carmouche  et  Jouslin  de  La- 
salle.  Paris,  1823,  in-8. 

Cancionero  de  obras  de  burlas,  provocantes  a  risa. 
Valence;  Juan  Vinao,  i,5iq,  in-40.  —  Le  seul  exempl. 
connu  se  conserve  au  Britisk  Muséum. 

La  littérature  espagnole  ne  présente  qu'à  son  début,  et  encore 
en  très-petit  nombre,  des  ouvrages  licencieux;  l'inquisition  ar- 


ioo  CANCIONERO 

rètait  toutes  ces  franchises  de  la  pensée  qui  se  produisaient  en 
Italie  avec  impunité.  Aussi  ce  volume,  extrêmement  libre  sous 
tous  les  rapports,  est  il  aussi  extraordinaire  qu'il  est  rare.  11 
contient,  entre  autres,  des  pièces  qui  ne  se  trouvent  que  là, 
comme  la  Carajicomedia.  On  sait  que  les  mots  carajo  et  cho- 
cho  désignent  les  parties  sexuelles  de  l'homme  et  de  la  femme, 
et  qu'ils  sont  généralement  bannis  de  tous  les  livres  publiés 
dans  la  langue  espagno'e.  Cette  comedia  ,  qui  se  compose  de 
90  couplets  de  8  vers  chacun  ,  accompagné  de  gloses  ou  expli- 
cations en  prose,  raconte  des  anecdotes  scabreuses  sur  les  cour- 
tisanes de  l'époque;  la  diffamation  y  arrive  à  ses  dernières  li- 
mites. Ces  anecdotes  paraissent  réel'es,  et  quelques  expressions 
donnent  lieu  de  croire  que  cette  pièce  fut  composée  vers  1499. 
Un  espagnol,  réfugié  en  Ang  eterre,  a  fait  faire  à  Londres,  avec 
les  caractères  de  Pickering,  une  réimpression  du  Cancionero  de 
obras  de  hurlas,  à  petit  nombre,  qui  est  un  véritable  chef- 
d'œuvre  typographique.  Elle  est  intitulée:  Caneton  ro  d'  obras 
de  burlas  provocantes  a  risa,  cum  prMlêgio.  En  Madrid,  por 
Luis  Sanchez,  1843,  pet.  in -8  de  42  et  255  pp.,  dont  les  cinq 
dernières  sont  occupées  par  un  petit  glossario.  On  comprend 
que  l'indication  de  lieu,  de  libraire  et  de  privilège  sont  supposées^ 
Ce  volume  est  déjà  rare:  il  a  été  vendu:  Duplessis,  26  fr.  5o~ 
Gancia,  34  fr.  5o.  L'éditeur,  don  Luis  de  Usoz  y  Rio,  a  aug- 
menté sa  réimpression,  i°  d'un  Avertissement;  2**  de  Lamenta- 
tiones  de  ambres,  par  Garcian  Sanchs\  de  Badajo\;  3°' de 
quelques  poésies  qui  n'appartiennent  pas  au  Cancionero  :  douze 
Copias  moniales  (p.  220);  Copias  du  comte  de  Paredes,  etc. 
L'éditeur  donne  aussi  quelques  vieux  morceaux  de  prose  espa- 
gnole, et  un  curieux  essai  sur  les  mœurs  du  clergé.  Il  cite,  à 
l'appui  du  tableau  que  retrace  la  Carajicomedia  des  désordres 
des  moines,  un  passage  curieux  des  Satiras  morales  d'Alvar 
Gomez  (Madrid,  098,  f°  i83  j  et  il  mentionne  aussi  un  grand 
nombre  de  proverbes  peu  favorables  au  clergé.  —  Le  volume 
intitulé:  Pièces  désopilantes  (Brux  ,  1866,  petit  in-12)  a  traduit 
en  français,  pour  l'agrément  des  curieux,  un  certain  nombre  de 
Copias 'et  de  Gloses  de  la  Carajicomedia.  Comme  ce  volume 
est  également  assez  rare,  n'ayant  été  tiré  en  tout  qu'à  i5o  ex., 
nous  croyons  pouvoir  en  reproduire  une  page,  ce  qui  suffira 
pour  donner  aux  amateurs  une  idée  à  la  fois  de  l'ouvrage  ori- 
ginal et  de  sa  traduction  française: 

«  J'aperçus  aussi  trois  vieilles  putains  ;  s'il  faut  les  nommer, 
c'étaient  Gudinez,  Miranda  et  la  Paez  en  personne;  chacune 
d'elles  mérite  une  couronne..;,  que  dis- je?  chacune  d'elles,  est 
digne  d'en  avoir  trois. 

«  Glose.  S'il  fallait  écrire  les  méfaits  de  ces  trois  vieilles- 
putains,  on  ne  sauroit  trouver  assez  de  papier,  et  la  main  se 
lasserait  avant  d'avoir  fini.  Il  convient,  cependant,  que  j'en 
dise  quelque  mots,  pour  la  consolation  d'un  petit  nombre  de 
dévots  qui  liront  cet  ouvrage.  La  première  de  ces  trois  co- 
quines, Inès  Gudinez,  est  la  plus  maudite  viei.le  putain  qu'il 
y  ait  eu   depuis  la   création  du  monde.  Il  est  connu  que,  dans 


CA.\aONERO  rof 

ces  derniers  jours,  elle  commit  un  crime  que  Célestine  elle- 
même  ne  commit  jamais:  elle  vendit  sa  propre  fille  à  un  moine 
pour  quelque  argent,  la  donnant  pour  vierge;  le  mo:ne  recon- 
naissant bien  qu'elle  ne  l'était  pas,  revint  vers  Inès  et  rede- 
manda son  argent;  la  maudite  vieille  le  pria  d'attendre  jus- 
qu  à  ce  qu'elle  eut  vendu  sa  fil'e  une  autre  fois,  et  q'iand  elle 
y  eût  réussi,  el.e  compta  au  moine  une  partie  de  l'argent  qu'elle 
venait  de  recevoir. 

«  Marie  de  Miranda  est  une  aubergiste,  une  très-grande 
putain,  qui,  pendant  longues  années,  a  constamment  travaillé, 
en  fatiguant  les  meilleurs  ouvriers  qu'elle  rencontrait.  11  y  a 
quelque  temps  qu'une  dispute  s'éleva  chez  elle,  entre  un  jeune 
Biscaïen  qu'elle  avait  pour  ami,  et  un  autre  nommé  AguirreT 
et  on  dit  qu'el  e  reçut  quelque  part  un  coup  de  couteau;  mais 
les  détails  de  la  chose  ne  sont  pas  bien  connus. 

«  Quant  à  Béatriz  de  Paez,  je  puis  jurer  que  jamais  Dieu 
n'a  créé  chose  plus  abominable  que  cette  méchante  vieille.  Sa 
renommée  est  répandue  dans  tout  l'univers.  Je  ne  veux  pas 
parler  davantage  de  ces  grandissimes  putains  et  maquerelles,  et 
je  conclus  en  priant  Notre  S^ignjur  qu'il  les  élo:gne  de  ma 
pensée.  J'espère  qu'un  jour,  frottées  de  miel  et  de  plume,  elles 
confesseront  leurs  péchés  au  pied  de  l'échelle  ,  route  de  la  po- 
tence, ad  quant  le  bourreau  perducat  eas.  Amen.  » 

Cancionero  de  romances,  en  que  estan  recopilados 
la  mayor  parte  de  los  romances  castellanos.  Anvers,  en 
easas  de  Martin  Nucio;  s.  d.,  i55o,  pet.  in-12  (Libri, 
i38  fr.);  1  55 5,  in-12  (Solar,  450  fr.;  Nodier,  140  fr.); 
Anvers,  1 568,  pet.  in-8  (Gancia,  10  liv.  10  sh.). 

L'édit.  sans  date,  in-12  de  275  ff.  (dont  la  Biblioth.  de  l'Ar- 
senal possède  un  ex.)  est  sans  doute  antérieure  à  celle  de  i55o, 
dont  le  titre  porte:  nuevamente  corregido.  Il  y  a  aussi,  sous 
le  même  titre,  une  édition  de  Lisbonne,  i58i,  in-12  allongé, 
contenant  182  romances  historiques.  Vendu  48  fr.  Lecouteùlx. 
—  On  a  parlé  aussi  de  3  autres  éditions  du  Cancionero  de 
romances.  Anvers,  i5t3,  et  Barcelone,  i587  et  1626  (V.  le 
Manuel,  1,  i535". 

Cancioniero  gênerai  de  los  mas  principales  troba- 
dores  de  Espana,  compilado  del  Fernando  del  Cas- 
tillo.  Valence,  i5ii,  in-fol.  goth.  de  ix  et  234  ff.  à  2 
et  à  3  col. 

Recueil  précieux  de  poésies  lyriques  des  anc:ens  auteurs  espa- 
gnol, principalement  de  ceux  du  i3e  siècle,  au  nombre  de  i36, 
sans  parler  des  anonymes.  On  y  compte  m5  pièces.  Ce  re- 
cueil contient  presque  toutes  les* compositions  qui  composent  le 
Cancionero  de  obras  de  burlas,  mais  aucune  édition  ne  ren- 
ferme deux  des  pièces  qui  s'y  trouvent:  Y Aposento  en  el  gordo 
juvera,  et  la  Carajicomedia.  —  Le  catalogue  Salva,  au  n°  60. 
compte  neuf  éditions  différentes  du  Cancionero  gênerai  d'Her- 


ro2  CANDAMO  —  CANDIDATS 

nando  del  Castillo,  et  les  plus  anciennes  sont  si  rares  qu'on 
n'en  a  jamais  vu  passer  un  seul  exempl.  dans  une  vente.  De 
toutes  ces  éditions  la  plus  précieuse  quoique  la  moins  complète* 
est  celle  de  Valence,  i5ii,  qui  est  la  plus  ancienne.  —  La  se- 
conde est  de  Valence,  i5i4,  in-fol.  goth. ,  fig.  en  bois.  Ii  y  en 
a  un  exempl.  à  la  Biblioth.  Nationale,  à  Paris.  —  La  3e,  To- 
lède, 1 5 1 7.  in-fol.  goth.,  sans  rig.,  est  une  copie  de  l'édition  de 
i5i4.  La  Bibl.  Nat.  en  possède  aussi  un  exe.npl.  —  La  4e  et 
la  5e,  Tolède,  i52o  et  1527,  in-fol.  goth.;  on  y  retrouve  encore 
le  Pleito  del  Manto,  pièce  très-satirique  qui  devait  disparaître 
dans  les  dernières  éditions  du  Cancionero  [  i3oo  fr.  De  Bure; 
n3o  fr.,  Bearzi:  Butsch,  en  i838,  un  exempl.  imparfait,  53o  h\). 
—  6e  et  7e,  Sévi. le,  1 535  et  040,  in-fol.  g  :th.  ;  dans  ces  édit., 
on  a  retranché  algnnas  obras  que  eran  ntuy  desonestas  y  tor- 
pes.  —  8e  et  9e  éditions:  Anvers,  1 557  et  '573,  in-8  (de  8  et 
402  ff . ,  à  2  colonnes  la  ire,  et  l'autre  4  ff.  et  386  ff.  chiffrés;. 
L'édition  de  1 557  est  la  Plus  belle  des  deux,  et  de  plus,  depuis 
le  f°  357  verso  jusqu'au  recto  du  f°  374,  elle  reproduit  les 
Obras  burlas ,  qui  ont  été  retranchées  dans  la  suivante.  Elle 
s'est  vendu  11  liv.  st.  Heber  ;  292  fr.,  Nodier;  et  400  fr. .  Re- 
nouard.  —  Celle  de  1573  s'est  vendue  2o5  fr.,  De  Bure;  235  fr., 
Duplessis;  et  410  fr.,  Solar.  —  On  trouve  aussi  dans  la  Bibl. 
lmpir.  de  Vienne,  un  petit  volume  rarissime,  intitulé:  Secunda 
parle  del  Cancionero  gênerai,  Saragosse,  i552,  in- 12  allongé, 
car.  goth.,  192  ff.  chiffrés;  et  dans  la  Bibliothèque  de  Wolfen- 
bûttel ,  un  Cancionero  gênerai  de  obras  nuevas  ,  Saragosse, 
i554,  in-12  allongé,  de  2o3  ff.  —  Ces  deux  recueils,  différents 
l'un  de  l'autre ,  pourraient  servir  à  compléter  le  Cancionero 
gênerai. 

Cancionero  llamado,  dança  de  galanes  en  el  quai  se 
contienen  inumerables  canciones  para  cantas  y  bay- 
las,  etc.;  recopilado  por  Dirgo  de  Vera.  Barcelona,  1 62  5, 
pet.  in-8  obi.  de  60  ff.  —  Nodier,  89  fr. 

Cancionero  llamado  flor  de  enamorados,  sacado  de 
diversos  autores,  etc.  ;  por  Juan  de  Linares.  Barcelona, 
1608,  pet.  in-8  obi.  —  Nodier,  146  fr. 

11  existe  une  édition  antérieure  de  1567  ou  de  1573,  dit-on. 
mais  fort  peu  connue,  et  des  réimpressions  datées  de  1645,  1647, 
168 1.  Ce  recueil  contient  un  certain  nombre  de  compositions 
en  catalan  ;  il  renferme  des  pièces  qui  ne  se  trouvent  pas  ailleurs. 

CANDAMO  (Francisco  Bandes  y),  aut.  dram.  espa- 
gnol, mort  en  1 709  :  Cual  is  afecto  mayor ,  Lealtad, 
o  sangre,  0  amur' —  Quai  es  el  mayor  aprecio  del 
descuido  de  una  dama  ?  la  Xarretiera. 

Candidats  (Les)  de  V 'amour,  opéra-cora.  en  2  actes  : 
par  Alexis  Servien,  mus.  de  Ch.  Mares.  Grenoble,  Mai- 
sonville  et  fils,  1870.  gr.  in-18  de  58  pp. 


CANDIDE  —  CANNEVAS  io3 

Candide,  ou  l'Optimisme,  trad.  de  l'allem.  du  doc- 
teur Ralph  (comp.  par  Voltaire^).  S.  1.  (Genève),  1759, 
1761,  in- 12.  —  Nyon,  nos  886d  et  8866. 

L'édition  originale  ne  contient  que  la  première  partie;  mais, 
la  même  année  et  imprimée  avec  les  mêmes  caractères,  il  a  paru 
une  2e  édit.  orig.  contenant  2  parties,  ensemble  29'S  pp.  Il  y  a 
eu  plusieurs  réimpression*  avec  cette  2e  partie,  laquelle,  un  peu 
plus  licencieuse  que  la  iere,  a  été  attribuée  à  M.  de  Champi- 
gneules,  mais  est  de  Voltaire,  selon  toute  apparence.  L'ouvrage 
ayant  été  condamné  en  France  dès  son  apparition,  Voltaire 
jugea  à  propas,  dans  les  réimpressions  postérieures,  de  n  a*  ouer 
et  de  ne  reproduire  que  la  ire  partie.  A  la  vente  Bergeret ,  en 
i<S5q,  ledit,  en  2  parties  a  été  encore  mise  à  l'index;  cependant, 
cette  2e  partie  a  été  souvent  réimprimée,  traduite  en  plusieurs 
lingues  et  même  reproduite  par  le  journal  l'Artiste,  en  i858  ou 
iS5g.  Aimé  Martin,  n°  707,  17  fr.  ;  Cliaponay,  21  fr.  —  L'édit. 
de  1765,  Gorlay,  n°  191,  6  fr:  ;  Lanctin,  9e  cat.,  éd.  de  1766, 
4  fr.  —  Sous  le' titre:  Candide  en  Danemark,  ou  l'Optimisme 
des  honnéfes  gens  ;  Genève,  1767,  in-12.  —  Nyon,  n°  8867  (c'est 
la  seconde  partie  séparée).  —  L'édit.  de  Berlin,  1778,  in-12,  a 
des  fig.  de  Chodowiecki. 

CANDE1LLE  (Mlle  Amélie-Julie),  connue  sous  le 
nom  de  Mme  Simon-Candeille  :  Agnès  de  France.  1 82 1 . 

Cannevis(Les)  delà  Paris,  ou  Mémoires  pour  ser- 
vir à  l'hist.  de  l'hôtel  du  Roule;  publiés  par  un  étran- 
ger, avec  des  notes  critiquas,  nécessaires  pour  l'intel- 
ligence du  texte.  A  laPorte-Chaillot,  s.  d.  (1750),  in-8, 
front,  représentant  une  femme  d'un  âge  mur  écrivant 
ces  mots;  Non  omnis  moriar.  —  La  Jarrie,  n°  355o; 
Leber,  n°  253 1. 

Casanova  a  laissé  dans  ses  Mémoires  le  récit  d'une  visite  à 
ce  sérail,  alors  renommé  dans  l'Europe  entière:  «  L'hôtel  du 
Roule  était  fameux  à  Paris.  La  maîtresse  l'avait  meublé  avec 
élégance,  et  elle  y  entretenait  douze  à  quatorze  nymphes  cho'sies, 
avec  toutes  les  commodités  qu'on  peut  désirer;  bonne  table,  bons 
lits,  propreté,  so.itude  dans  de  superbes  bosquets.  Son  cuisinier 
était  excellent  et  ses  vins  exquis.  Elle  s'appelait  Madame  Paris, 
nom  de  guerre  sans  doute,  mais  qui  satisfaisait  à  tout.  »  — 
Rochon  de  Chabannes  et  Moufle  d'Angerville,  auteurs  du  vo- 
lume des  Cannevas,  furent  mis  tous  deux  à  la  Bastille,  en  1750, 
à  cette  occasion.  —  11  a  été  fait  de  cet  ouvrage  une  réimoression 
à  106  exemnl  tires:  Yverdon  (Bruxelles,  J.  Gay),  i86"6,  petit 
in-12  de  143  pp.  (  Une  notice  bibliographique  occupe  les  pages 
141  et  142J.  —  Ce  p:tit  vo'ume,  qui  est  rare  et  du  prix  de  8 
à  10  fr.,  est  amusant  et  mérite  d'être  lu.  Nous  en  ^citerons, 
parcequ'ils  ne  sont  pas  longs,  les  Règlemens  de  la  Paris: 

«  i°  Nulle  fille  ne  recevra  l'habit,  qu'elle  n'ait  un  certificat 


i©4 


CANONGE  -  CANTATRICE 


oc  mousquetaires,  gendarmes,  gardes  du  corps,  chevau-légers* 
Lordeliers,  carmes,  célestins  et  autres. 

«  2°  Ces  précautions  ne  seront  que  pour  nous,  et  le  rôle 
d'Agnès  lui  sera  adjugé  dès  qu'il  surviendra  quelque  curieux. 

«  3°  Attendu  que  le  rôle  d'Agnès  est  le  plus  difficile  à  sou- 
tenir, elle  aura  m  -part  toutes  les  fois  qu'elle  le  jouera  ;  un 
coucher  sera  réputé  erande  pièce:  elle  aura  le  0  uviime  ;  dans 
tous  les  autres  cas,  e  le  se  contentera  du  dix-huitième. 

«  4°  Quant  à  la  garde  robe  que  nous  lui  fournirons ,  elle 
sera  prise,  en  conscience,  sur  les  premiers  émolumens  de  sa 
charge. 

«  5°  On  la  nourrira  mal  par  maxime  d'état:  elle  en  aura 
p'.us  de  soin  à  ménager  un  souper. 

u  6°  Lui  faisons  expresses  défenses  de  s'amuser  avec  aucune 
de  ses  concitoyennes:  c'est  du  bien  perdu,  et  dans  ma  maison 
on  doit  mettre  tout  à  profit. 

«  7°  Elle  accueillera  élégamment  ceux  qie  j'introduirai  dans 
le  sérail,  toutefois  à  proportion  du  rang  qu'ils  se  donneront  et 
des  habits  qu'ils  porteront,  elle  se  souviendra  surtout  de  dis- 
tinguer les  robins;  ce  sont  gens  qui  payent  bien  ,  font  peu  de 
besogne  et  se  retirent  sans  scandale. 

«  8°  Dans  le  particulier,  elle  ne  se  prostituera  pas  en  folle 
sur  le  sopha  [les  filles  sont  pétulantes  quand  il  s'agit  de  le  lais- 
ser respirer),  mais  elle  fera  un  défense  d'Opéra  ,  le  temps  de 
piller  les  bijoux. 

«  9°  El  e  sera  tenue  de  rapporter  à  la  masse  les  débris  pré- 
cieux de  son  industrie.  En  cas  de  contravention  manifeste,  dé- 
poui.lée  de  ses  gages  pendant  huit  jours  de  travail  opiniâtre. 

«  io°  Si,  le  lendemain  d'une  sortie  éclatante,  elle  n'est  pas 
demandée,  condamnée  à  passer  chez  la  Renaud,  la  Carlier,  la 
Hequez,  la  Richard,  la  Beaubourg,  la  Dupont  et  autres  subal- 
ternes; c'est  à  elle  à  minauder  de  bonne  grâce  1...  » 

CANONGE  (Jules):  Içane,  nouvelle  artésienne,  1840. 

CANONHIERO,  ou  CANONHERIO  (Pietro-Andrea), 
méd.  et  jurisconsulte  génois  du  commencement  du 
XVIIe  siècle;  Dell' eccellen^a  délie  donne.  1606.— 
Discorso  intorno  al  maritarsi.  i6o5. 

Cantatrice  {La)  grammairienne,  ou  l'Art  d'appren- 
dre l'orthographie  française  par  le  moyen  des  chansons 
erotiques,  par  l'abbé  Barthélémy,  de  Grenoble.  Genève 
et  Paris,  1788,  in-8  de  402  pp.  —  Alvarès,  décembre 
1861,  8  fr.  5o;  Claudin,  en  1867,  5  fr. 

Les  chansons  prises  pour  exemples  sont:  Agnès  croyait 
qu'avant  vingt  ans...  —  Lison  guettait  une  fauvette...  — 
Faut-il  être  tant  volage?...  —  Jupiter,  prête-moi  ta  foudre.. 


cantatrice:  icô 

—  Cœtirs  sensibles,  cœurs  fidèles...  —  Je  dis  un  jour  à  mon 
amie...  —  Maman  toujours  me  répète...,  etc.  —  Ainsi  voici 
deux  couplets  donnés,  pour  exemples  de  l'emploi  des  mots  quand 
et  si;  le  premier,  sur  l'air  Chansons,  chansons,  et  dit  par  une 
paysanne  babil  larde: 

Quand  à  ces  monsieurs  le  cœur  grille 
Ils  faisont  auprès  d'une  fille 

Le  pied  de  viau: 
Mais  sont-ils  récompensés  d'elle 
Aussitôt  ils  battont  de  l'aile, 

Comme  un  oisiau. 

Le  seconde  est  sur  l'air:  Avec  les  jeux  dans  le  village: 

Je  veux,  amis,  quoiqu'on  en  pense, 
Persiffler  le  sexe  en  mes  vers; 
Je  veux,  des  modes  de  la  France 
Dire  les  changements  divers. 
Je  demande  pardon  aux  belles, 
Si,  trop  libre  dans  mes  chansons, 
J'ose  chanter  ces  bagatelles, 
Qu'elles  voilent  sous  leurs  jupons, 

Le  volume  est  terminé,  de  la  page  3oi  à  la  page  416,  par  un 
recueil  de  lettres  destinées  à  servir  de  modèles.  Voici  le  petit 
Avertissement  de  l'auteur: 

«  C'est  dans  les  lettres  famMières  que  la  plaisanterie  et  l'en- 
jouement sont  à  leur  véritable  place,  mais  la  prudence  doit 
toujours  guider  votre  plu. ne.  Quelque  attaché  que  vous  paraisse 
un  ami,  ménagez  adroitement  sea  passions;  c'est  à  elles  seules 
qu'il  faut  parler.  On  est  tous  les  jours  trompé  à  des  amitiés  de 
trente  aus,  nous  dit  Mme  de  Maintenon.  Cette  femme  disait 
vrai.  Les  vertus  apparentes  des  hommes  n'étant  ordinairement 
que  des  vices  couverts,  les  amitiés  qui  nous  paraissent  les  plus 
fortes  ne  sont  que  des  intérêts  concertés  ou  des  vengeances 
ménagées  ».  —  «  Dans  les  lettres  sérieuses  et  morales,  les  ré- 
flexions que  vous  faites  doivent  être  exprimées  simplement.  Tâ- 
chez de  bien  connaître  les  personnes  auquel.es  vous  écrivez  et 
n'allez  pas  exposer  la  raison  aux  railleries  et  au  persiflage  de  la 
précieuse  ou  du  petit-maître  ».  —  «  En  donnant  des  conseils, 
évitez  d'affecter  un  air  de  supériorité:  on  ne  persuade  jamais 
ceux  qu'on  parait  vouloir  dominer.  Si  la  dépendance,  en  géné- 
ral, est  insupportable  aux  hommes,  ce. le  de  l'esprit  l'est  sur- 
tout. L'art  de  dire  la  vérité  demande  beaucoup  de  discrétion  et 
de  prudence.  Rien  n'est  si  terrible,  dit  M.  de  St-Evremond, 
qu'un  ami  qui  prend  avantage  de  son  expérience  pour  proposer 
ses  avis  comme  des  lois,  et'qui  veut  forcer  l'esprit  par  l'auto- 
rité plutôt  que  de  le  gagner  par  le  discoirs  n.  —  «  Les  lettres 
de  félicitations  sont  souvent  un  tissu  de  flatteries;  grande  raison 
pour  qu'elles  soient  écrites  d'un  style  laconique  ».  —  «  Dans 
les  lettres  de  reproches,  gardez-vous  bien  de  n'écouter  que  les 
mouvements   de   votre   cœur,    ce   serait  le  moyen  d'aliéner  les 

Tome  II  14 


îo6  CANTATRICE  -  CANTICO 

esprits  et  d'aigrir  ceux  à  qui  vous  les  adresseriez.  Si  vous  ne 
cherchez  qu'à  sauver  les  apparences,  il  est  une  certaine  manière 
de  se  plaindre  qui,  sous  le  masque  de  la  politesse  et  des  égards, 
pique  encore  davantage  que  le  reproche  le  plus  amer,  par  la 
raison  qu'elle  semble  être  l'expression  de  l'indifférence.  Mais  si, 
au  contraire,  votre  intention  est  de  ramener  ceux  qui  sont  les 
objets  de  votre  ressentirent,  que  l'enjouement  adoucisse  vos 
plaintes;  prévenez  vous-mêmes  leurs  ex;uses;  insinuez-leur  le 
moyen  de  se  justifier;  blâmez  le  procédé  et  ménagez  l'intention. 
Une  lettre  de  reproche  ne  siurait  être  écrite  avec  trop  de  pru- 
dence. Qui  se  donne  le  droit  de  tout  dire,  donne  le  droit  de 
tout  répondre.  Une  dame  de  condition,  dont  le  fils  avait  épousé 
une  riche  roturière,  reprochait  un  jour  à  sa  belle-fille  d'avoir 
fermé  à  sa  maison  la  porte  de  tous  les  chapitres  de  noblesse  : 
Ajoute^  Madame,  repartit  vivement  celle-ci,  ajoute^  aussi  celle 
de  l'hôpital  ».  —  «  Quant  aux  lettres  d'affaires,  dire  ce  qu'il 
faut  et  ne  dire  que  ce  qu'il  faut,  c'est  en  cela  que  consiste  tout 
leur  mérite  ».  —  Enfin,  il  est  des  lettres  qui  sont  simplement 
des  lettres  de  nouvelles.  i°  11  faut  que  les  nouvelles  soient  in- 
téressantes pour  votre  correspondant,  sinon,  dit  Mme  de  Sévi- 
gné,  elles  ont  l'air  d'une  dame  de  province  qui,  dans  un  cercle 
de  Paris,  confie  des  intrigues  d'Avignon;  2°  Qu'elles  soient  sû- 
res et,  si  l'on  s'est  trompé,  c'est  un  devojr  de  se  rétracter  sans  ri- 
tard  ;  3°  Pour  les  mauvaises  nouvelles,  avoir  du  tact.  Dans  les 
récits,  il  faut  de  la  chaleur  pour  satisfaire  l'imagination,  de  la 
rapidité  pour  enchaîner  la  curiosité  et  de  la  brièveté  pour  ne 
pas  la  laisser  s'endormir.  Tous  ces  préceptes  ne  sont  pas  mau- 
vais, mais  les  lettres  qui  sont  citées  pour  exemples  ne  sont  pas 
très-bien  choisies. 

Cantatrice  (La)  per  disgracia,  osia  le  Avventure 
délia  marchesa  N.  N.,  scritte  da  lei  medesima  (dell'a- 
bate  P.  Chiari).  Napoli,  Fr.  di  Lieto,  1 755,  2  vol. 
in-8.  —  Nyon,  n°  io55o. 

Cet  ouvrage  a  été  trad.  en  franc. ,  i°  en  1768  ;  Voir  Adrienne, 
ou  les  Aventures  de  la  marquise  N.  N.;  et  20,  sous  le  titre: 
la  Cantatrice  par  infortune,  ou  Aventures  de  Mme  N.  N.  — 
Paris,   1799,  ^  vol.  in-12,  rig. 

CANTEL  (Henri):  Amours  et  priapées.  186g.  — 
Son  mouchoir.   1868. 

CANTENAC  (Benech  de),  poète,  puis  chanoine  à 
Bordeaux:  Poésies  nouvelles  et  autres  œuvres  galan- 
tes. 1661.  —  Satyres  nouvelles.  1662. 

Cantico  el  mas  sublime  de  la  Escritura,  0  Cantico 
de  canticos  de  Salomone,  esplicado  segun  el  sentir  de 
los  Santos  Padres  ;  por  el  P.  M.  Fr.  Placido  Vi- 
cente.  Madrid,  1 800-1 801,  2  vol.  in-40,  xxxjv  et  354 
pages  ;  xvi  et  420  pp. 


CANTICUM  —  CANTIQUE  107 

Canticum  canticorum,  reproduit  en  fac-similé  d'a- 
près l'exemplaire  de  Scriverius  du  British  Muséum, 
avec  une  introduction  (en  anglais)  ;  par  Ph.  Berjeau, 
London,  1860,  gr.  in-40.  —  Techener,  7e  part-,  n°  99. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  de  Salomon  (ou  attr. 
à  Salomon),  a  été  traduit  dans  toutes  les  langues  un 
grand  nombre  de  fois  ;  nous  ne  citerons  ici  que  les 
principales  traductions  françaises  qui  ont  été  publiées 
séparément  sous  ce  titre.  —  Voir  aussi:  Précis  de  l'Ec- 
clésiaste  et  du  Cantique  des  cantiques  —  Etude  sur  le 
Cantique  des  cantiques  —  la  Chasteté  —  la  Pastorale 
sainte  —  la  Pastorale  sacrée  —  Paraphrase  sur  les 
cantiques,  etc.  —  Traduction  du  Cantique,  etc.  — 
Théodor's  liebesbriefe,  etc.  —  Livres  hist.  de  l'Ane. 
Testament,  etc.  —  les  Proverbes,  VEcclésiaste,  etc.  — 
la  Sulamilide,  etc.,  etc. 

Cantiques  (Les)  de  Salomon,  translatez  de  latin  en 
franc,  (en  vers).  Paris,  à  l'Escu  de  France,  s.  d.  (vers 
i53o),  pet.  in-8  goth.  de  80  ff.,  rig.  s.  b.  —  Payé  par 
Hebelinck  200  fr.  et  revendu,  après  sa  mort,  en  1 856, 
528  fr. 

Edition  très-rare  et  peu  connue. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  etc.  ;  par  Desmarets. 
Paris,  io56,  pet.  in-12,  fig.  gr.  par  Mellan. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  interprété  selon  le  sens 
mystique  (par  Mm*  Guyon).  Lyon,  1688,  in-12.  — 
J.  G.,  en  1844,  10  fr. ,  Biblioth.  de  Grenoble,  n°  504. 

Cantique  (Les)  des  cantiques,  expliqué  dans  son 
sens  littéral;  par  F.  Avrat,  prêtre.  Lyon,  1693,  pet. 
in-8,  vol.  de  iv-70  pp. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  franc.  ;  par 
Arm.  de  Gérard.  Paris,   1694,  in-8. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  franc.  ;  par 
de  La  Bonnodière.  Caen,  1708,  in-8  de  61  pp.  (So- 
leinne,  n°  i632). 

Cette  traduction  est  bien  supérieure  à  celle  de  l'abbé  Cotin; 
elle  exprime  avec  moins  de  naïveté  «  la  tendresse  du  cœur  du 
verbe  incarné  pour  l'Eglise,  son  épouse,  »  selon  les  termes  de 
l'approbation  de  la  Sorbonne. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  vers,  avec  des 
notes;  par  Thomas.  Paris,  1717,  in-12. 


ït>8  CANTIQUE 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  enfin  expliqué,  avec 
des  notes  interprétatives  du  véritable  sens  qu'on  doit 
lui  donner;  par  Dom  Chenavrer,  religieux  de  la  Grande- 
Chartreuse  de  Grenoble,  dédié  à  "M.  Gobel,  mainte- 
nant évéque  à  Paris.  Paris,  1791,  1  vol.  in- 18  de  70 
pages,  3  gravures  obscènes. 

Ouvrage  philosophique,  antireligieux;  vers  et  prose.  TrJs- 
rare. 

Cantique  des  cantiques,  de  Salomon,  trad.  en  vers 
latns,  av^c  le  français  en  regard  ;  par  L.  Verdure. 
ChAteauroux,  1823,  br.  in- 18. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  prose;  par 
Dargaud.  Paris,   i83g,  in-8  de  3  feuilles. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  vers  français 
d'après  l'hébreu;  par  Guillemin  (texte  latin  au  bas  des 
pages;.  Paris,  1839,  gr.  in-8,  2  grav.,  10  fr. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  vers;  par  de 
Villegouge.  Périgueux,  1840,  in-8. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  vers  ;  par  de 
Cardonnel  et  C.  Debar.  Toulouse,  1841,  in-8  de  16 
pages.. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  et  paraphrasé  en 
cantates;  par  le  comte  de  Marcellus.  Lyon,  1841,1^12 
de  12  feuilles  i/3. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  vers  ;  par 
J.-B.  Delaborde.  Paris,  1842,  in-8. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  prose,  en  re- 
gard d'une  traduction  latine,  qui  n'est  pas  celle  de  la 
Vulgate,  etc.  Au  Mans,  1843,  m-8  de  20  feuilles. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  prose;  par  Dar- 
nault.  Nantes,  1849,  m~li- 

Cantiques  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  franc.;  par 
Mallet  de  Chilly.  Orléans,  1854,  in-18. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  vers;  parCh. 

Fretin.  Nogent,  i855,  in-12. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  en  vers;  par  V. 
Vian.  Marseille,  Camoin,  in-8  de  64  pp. 


CANTIQUE  —  CANTIQUES  ioq 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  trad.  de  l'hébreu,  avec 
une  étude  sur  le  plan,  l'âge  et  le  caractère  du  poëme; 
par  Ern.  Renan.  Paris,  Lévy,  1860,  in-8  de  xiv-216 
pages,  6  fr. 

A  la  suite  d'une  Etude  qui  occupe  147  pages,  le  Cantique  est 
l'objet  d'une  double  traduction;  la  première  sans  aucune  addition 
explicative  et  sous  une  forme  qui  ne  laisse  rien  préjuger  quant 
au  plan  du  poème;  la  seconde,  avec  les  coupes  et  les  explica- 
tions qui  résultent  de  la  discussion  à  laquelle  le  critique  s'est 
livré  Le  Cantique  est  un  des  livres  hébreux  qui  offrent  sous 
le  rapport  de  la  langue,  le  moins  de  difficultés;  mais  de  tous 
les  monuments  littéraires  du  peuple  juif,  c'est,  sans  contredit, 
celui  dont  le  plan,  la  nature  et  le  sens  général  sont  le  plus 
obscurs.  M.  Renan  y  voit  une  action  dramatique  dont  il  s'efforce 
de  ressaisir  la  marche;  mais  il  n'v  réussit  guère  mieux  que  le 
P.  Leoni  dans  sa  traduction,  et  que  Nardi,  dans  le  Giornale 
ecclesiastico  di  Roma,  1825,  tome  I,  p.  122.  —  Une  réponse  à 
ce  livre  a  été  faite  par  M.  l'abbé  Meicnan,  sous  ce  titre:  AI.  Re- 
nan et  le  Cantique  des  cantiques.  Paris,  1860,  in-8. 

Cantique  des  cantiques,  chant  oriental,  trad.;  par 
Rob.-Et.  Thuret.  Metz,  Verronnais,  1860,  in-8  de  24 
pages. 

Cantique  {Le)  des  cantiques,  par  A.  Savarv,  ancien 
officier  du  génie.  La  Rochelle,  impr.  Siret,  1860,  in-8 
de  74  pp. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  ou  l'Amour  et  la  poésie 
dans  V antiquité  sacrée,  par  Alph.  Castaing.  Paris, 
Challarnel,  1860,  in-8  de  2  5  pp.,  1  fr.  —  Extrait  de 
la  Revue  Orientale  et  américaine. 

Cantique  (Le)  des  cantiques,  ou  le  Double  épitha- 
lame,  par  J.  Salvador  (fragment  de  la  nouv.  édit.  de 
YHistoire  des  institutions  de  Moïse).  Paris,  Mich.  Lévy, 
1-860,  in-8  de  19  pp. 

Cantiques  et  pots-pourris.  Londres,  (Paris),  1789, 
pet.  in- 18,  avec  un  frontispice  représentant  Lucifer  sur 
son  trône,  et  David,  Suzanne,  Judith,  Jeanne  d'Arc,. 
Monrose  et  Agnès  Sorel,  racontant  leur  histoire,  à  la 
grande  hilaritéde  Lucifer,  plus  6  grav.  d'Elluin,  d'après 
Borel  probablement.  —  Leber,  n°  1840;  Cigongne, 
n°  1255;  Tripier,  n°  352,  10  fr. 

Contenu:  i°  La  Chaste  Suzanne.  La  grav.  représente  Su- 
zanne au  bain  résistant  mollement  aux  vieillards  —  20  Agnès 
Sorel,  grav.  erotique.  Monrose  panse  la  blessure  d'Agnès.  — 
3*  Bethsabée.  grav.  David  dirige  sa  lorgnette  sur  elle.  —  40  Le 


no  CANTIQUES  —  CANZONE 

Chaste  Joseph.  La  Femme  de  Putiphar,  nue,  le  retient  par  son 
manteau.  —  5°  La  Pucelle  d'Orléans.  Elle  chasse  les  Anglais 
d'un  couvent.  —  6°  Judith.  Elle  fourre  la  tête  d'Holopherne 
dans  un  sac.  Volume  curieux,  mais  moins  spirituel  que  la 
Tentation  de  St-Antoine,  de  Sédaine. 

Cantiques  nouveaux  de  Saint-Charles  Borromée  et 
de  Sainte  Catherine  d'Alexandrie.  A  l'Isle  Sonnante, 
chez  Michel  Couplet,  1779,  pet.  in-8,  tig.  — Teche- 
ner,  i5  fr. ,  et,  en  1834,  vendu  29  fr. 

Ouvrage  burlesque.  Le  Catalogue  d'un  amateur  (Renouardj, 
ï8r8,  t.  111,  p.  43,  signale  ce  livre,  comme  «  un  ouvrage,  sin- 
gulier avec  gravures  analogues.  11  est  rare.  Je  n'ai  pas  pu  dé- 
couvrir quel  en  est  l'auteur  ».  On  lit  dans  Pavis  préliminaire  : 
«  Ces  deux  cantiques  ou  poèmes  dans  le  grand  genre  n'au- 
raient été  mis  au  jour  qu'après  la  mort  de  l'auteur,  s'il  n'avait 
pas  eu  le  désir  que  ce  fût  de  son  vivant  ». 

Canto  (II)  sopra  le  correggie*  Londra,  1786,  in-8. 
—  Bibliot.  scatologica,  n°  70. 

Poëme  de  61  octaves.  Les  Correggie,  ce  sont  les  pets.  Pour 
mieux  faire  sentir  la  dignité  de  son  sujet,  l'auteur  rapporte  une 
foule  d'histoires  singulières.  11  faut  avoir  lu  ce  livre  pour  savoir 
combien  de  grands  événements  peuvent  être  la  suite  d'une  chose 
aussi  légère  qu'un  dolce  mormorio  dell'ano.  Malgré  toute  son 
érudition  cependant,  l'auteur  n'a  pu  savoir  au  juste  à  qui  nous 
devons  l'invention  des  Correggie.  11  serait  humiliant  de  penser 
qu'une  chose  aussi  utile  a  été  inventée  par  quelqu'un  des  vils 
animaux  qui  furent  créés  avant  l'homme. 

CANTU(Ces.):  Algiso.  181 8. 

CANTWELL  (Michel),  né  en  1744,  mort  en  1802. 
Voir  :  Histoire  des  femmes  depuis  la  plus  haute  anti- 
quité jusqu'à  nos  jours,  etc.  1791. 

Can\one  a  ballo,  de  Laurent  de  Médicis  et  de  Poli- 
tiano,  etc.  Florence,  1  568,  in-4".  —  Libri,  200  fr.  — 
Cette  édition  a  été  réimpr.  à  Florence,  à  ïoo  ex.,  par 
Gamba,  vers  1800. 

Poésies  facétieuses  fort  libres  et  dont  plusieurs  n'ont  pas  été 
reproduites.  La  Nencia  da  Barberino  et  la  Beca  de  Dicomano 
(de  L.  Pulcij,  en  langage  rustique,  sont  attribuées  à  tort,  dans 
ce  volume,  à  L.  de  Médicis. 

Can^one  amorose.  Torino,  1 5g3,  in-8  de  4  ff .  —Li- 
bri, 17  fr.  5o.  —  Recueil  fort  libre. 

Can^one  et  tartelette  ridiculose  (XVIe  siècle),  in-8 
de  4  ft.  —  Libri,  21  fr.  5o.  —  Facéties  très-libres,  en 
patois  napolitain. 


CANZONE  -  CAPEFIGLE  1 1 1 

Can^one  in  Iode  délia  bella  donna....  componimenti 
toscani  del  secolo  XIV.  Oxford,  i85i,  in-8.  —  Catal. 
Farrenc,  908. 

Cançonetta  nuova,  nella  quai  se  avvertisoe  i  gio- 
vanni  ai  repararsi  dalle  astucie  délie  ruffiane.  Venise, 
1628. 

Can^onetie anacreontiche,  di  Lindoro  Elateo  (diLor. 
Magalotti).  Firenze,  Tartini,  1723,  in-40.  Libri,  9.  fr. 
—  Poésies  estimées  et  dont  plusieurs  sont  traduites  des 
langues  orientales. 

Canzonette  che  cantano  li  putti  in  Venetia,  etc.  Ve- 
nise, 1626,  pet.  in-8  de  4  ff.  —  J.  G.,  20  fr. 

Canzonette  in  lingua  venetiana.  Recueil  de  pièces 
rares,  la  plupart  amoureuses  ou  galantes,  du  commen- 
cement du  XVIIe  siècle,  in-8.  —  Cat.  Nodier,  n°  678, 
vendu  29  fr. 

Canzonette  rustiche.  Recueil  de  chansons  et  poésies 
très-rares  de  la  première  moitié  du  XVII*  siècle,  en  lan- 
gues rustiques  italiennes,  in-8.  —  Cat.  Nodier,  n°  677, 
vendu  59  fr. 

Can^oni  di  Dante.  Madrigali  del  detto,  madrigali  di 
M.  Cino  et  di  M.  Girardo  Novello.  Milano,  1 5 18^ in-8, 
fig.  s.  b.  —  Nodier,  60  fr. 

Can^oni  et  anacreontiche  di  Vinc.  Sgrilli.  Lucerna, 
1760,  in-8.  —  Cat.  Sebastiani,  n°  877. 

Can^oni,  0  vero  Mascherate  carnascialesche  di  M. 
G.  Batt.  dell'Ottonaio.  Fiorenza,  Torrentino,  i56o, 
in-8.  —  Libri,  106  fr.  —  Parmi  les  pièces  fort  libres 
de  ce  volume  il  y  ea  a  quelques-unes  en  allemand  cor- 
rompu. 

Canzoniere  e  triomphi  di  Fr.  Petrarca.  Voir  :  PE- 
TRARQUE. 

CAPACCIO  (Jules-César),  écrivain  fécond,  né  vers 
i56o,  dans  le  royaume  de  Naples,  mort  en  1 63 1 .  Voir: 
Agrippina  minore. 

CAPASSI  (Niccolô),  ou  CAPASSO,  jurisc.  et  poète, 
1 671- 1746  :  /  Sonetti  in  lingua  napoletana. 

CAPEFIGUE  (J.-B.-Hon.-Raym.),  né  à  Marseille,  en 


■lia  CAPELLA  —  CAPIT0L1 

1802:  Agnès  Sorel  et  la  chevalerie  —  Aspasie  et  le 
siècle  de  Périclès  —  les  Bacchantes  et  les  jeunes  pra- 
ticiens de  Rome  sous  les  Césars  —  Catherine  de  Mé- 
dias, mère  de  François  II,  Charles  IX   et  Henri  III 

—  la  Comtesse  de  Parabère  et  le  Palais-Royal  sous 
la  régence  —  les  Cours  d'amour,  les  comtesses  et  châ- 
telaines de  Provence  —  les  Déesses  de  la  liberté.  Les 
Femmes  de  la  Convention  et  du  Directoire  —  les  Der- 
niers jours  de  Trianon  —  Diane  de  Poitiers  —  la  Fa- 
vorite d'un  roi  de  Prusse  —  Gabrielle  d'Estrées  — 
Louis  XV  et  la  société  du  XV II F  siècle  —  Mme  la 
comtesse  Du   Barry  —  Mme  la    marq.  de  Pompadour 

—  Mlle  de  La  Vallière  et  les  favorites  des  trois  âges 
de  Louis  XIV. 

CAPELLA  (Galeazzo  Flavio),  né  à  Milan,  en  1487, 
mort  en  1537:  Délia  eccellen^a  et  dignità  délie  donne. 

CAPELLE  (Pierre),  vaudevilliste:  Contes,  anecdotes, 
chansons,  etc.  1818.  —  Elle  et  lui  —  Encore  une  fo- 
lie !  ou  la  Vieille  du  mariage  —  la  Veuve  de  1 5  ans. 

CAPENDU  (Ernest),  romancier  et  aut.  dram.,  né  en 
1826,  mort  en  1868  :  Les  Fausses  bonnes  femmes  — 
Mademoiselle  La  Ruine  —  les  Petites  femmes  du  cou- 
vent. 

CAPILUPI  (Lelio\  poëte  latin,  né  à  Mantoue,  en 
1498:  Cento  in  mulieres. 

Capitaine  (Le)  Chérubin,  vaud.  •  par  Dumanoir  et 
Lambert  Thiboust  (Variétés).  Paris,  i85g,  in-40. 

Capitale  (La)  des  Gaules,  ou  la  Nouvelle  Babylone 
(par  Fougeret  de  Montbron).  La  Haye  (Genève),  17^9, 
2  part,  in- 12  (Nyon,  83oo).  —  En' France,  chez  Va- 
deboncœur,  i;6o,  2  part,  in-12  (Scheible,  3  fr.). 

Tableau  des  mœurs  relâchées  du  règne  de  Louis  XV.  —  On 
y  joint  quelquefois;  L'Anti-Babvione.  01  Réponse  à  l'auteur  de 
La  Capitale  des  Gaules  (par  lé  chevalier  GoudardJ.  Londres, 
1759,  in-12.  —  Teehener,  les  3  part.,  8  fr. 

Capitano  (II),  comedia  (en  5  a.  -etprol.,  en  vers)  dî 
Lod.  Dolce,  con  la  favola  d'Adone.  Vinegia,  Giolito, 
1547,  in- 8  de  56  ft".  —  Pièce  tort  gaie.  La  ir'édit.  est 
de  1  545.  —  Soleinne,  n°  422 5. 

■Capitoli   bellissimi  ed  amorosi  che  fa  una  giovena 


CAPiTOLI  —  CAPITOL  O  n3 

all'amante  che  corro^alo.  Con  la  risposta  delVamante. 
Et  una  can^one  deï  bon  Martino,  etc.  S.  1.  n.  d.  (Ve- 
nise, 1 5  55),  pet.  in-8.  —  Tross,  (ioe  cat.),  6  fr.  5o. 

Capitoli  burleschi.  Norimberga,  1642. 

Une  édition  antérieure  avait  paru,  en  1629,  avec  la  rubrique 
de  Spire.  On  trouve  dans  ce  recueil  de  poésies  badines:  le 
Vendemmiatore,  de  Tansiilo;  la  Merdside  (de  T.  Stigliani), 
etc.  Voir:  Melzi,  Di\ionario,  t.  II,  p.  27. 

Capitoli  burleschi  d'incerto  autore. 

11  y  a  deux  ouvrages  sous  ce  titre:  le  rer,  s.  1.,  l'anno  IXIC 
(de  la  fin  du  XVe  .siècle),  pet.  in-12  de  24  ff.  (Libri.  60  fr), 
c'est  un  recueil  contenant  des  pièces  fort  libres:  la  Chitaira, 
qui  y  est    contenue,    est  de   Magagnati;  —  le  2e,  s.  1.  n.  d.,  2 

f»art.  in-12  (Libri,  90  fr.),  petit  recueil  de  piiees  également  fort 
ibres,  mais  différentes  décèles  du  recueil  précédent;  on  trouve 
dans  celui-ci  la  Stra^osa,  de  Veniero,  en  patois  vénitien,  ainsi 
.que  les  pièces  les  plus  libres  de  Berni,  de  Tansiilo,  etc.  La 
préface  est  signée  G.  Magagnati,  et  on  lui  attribue  les  pre- 
miers capitoli  de  ce  livret  —  Ce  genre  de  productions,  fort  à 
•la  mode  dans  l'ancienne  littérature  italienne,  et  qui  se  compose 
d'équivoques  et  d'allégories  licencieuses  très-peu  gazées,  a  été 
l'objet  d'un  curieux  article  de  M.  Audiffret  dans  le  Dictionnaire 
de  la  conversation. 

Capitoli  (I)  del  Mauro  et  del  Bernia  et  altri  au- 
ihon.  Venezia,  C.  Navo,  1  537,  m~8  de  64  ff.  —  Libri, 
17  fr,  —  Recueil  fort  libre  et  qui  a  donné  naissance  à 
plusieurs  autres  du  même  genre. 

Capitoli  del  sign.  Pietro  Aretino,  di  M.  Lod.  Dolce, 
di  M.  Fr.  Sansovino  e  di  altri  acutissimi  ingegni.  S.  1» 
(Florence?),  1^40,  1641,  pet.  in-8  de  55  ff.  —  La  Val- 
lière,  6  fr.  5o  et5fr.;  et  s.  1.  (Venetia),  C.  Navo;  1540, 
pet.  in-8  de  56  ff.  —  Libri,,  45  fr. 

Capitoli  e  can^oni  piacevoli  di  Girolamo  Leopardi. 
Firenze,  161 3,  1616,  in-40.  — Recueil  facétieux  et  peu 
commun.  —  Libri,  3o  fr.,  la  ire  éd.;  i5  fr.  la  2e. 

Capitoli  piacevoli  d' autore occulto  (poésies  légères  de 
Franc.  Carcano  ,  milanais).  Utrecht,  a  spese  délia  so- 
ciété, 1785,  11-1-4°.  —  Livre  imprimé  à  Milan  et  pro- 
bablement chez  l'auteur,  qui  possédait  une  imprimerie 
particulière. 

Capitolo  dello  innamoramento  del  villano  con  una 
epistola  d'amore  et  una  canton  bellissima.  S.  1.  n,  d. 

Tome   11.  i5 


n4  CAP  ITUL  AIRE 

(Venise,    vers    i55o),   in-8  de    4   ff.  —  Renouard,  n" 
1637.  —  Pièce  en  vers. 

Capitulaire  auquel  est  traîcté  qu'un  homme  nay 
sais  testicules  apparens  et  qui  ha  néanmoins  toutes  les 
autres  marques  a?  la  virilité,  est  capable  des  œuvres 
du  mariage,  par  Séb.  Rouillard.  Dernière  édit.,  revue 
et  augmentée.  Paris,  1600  (Leber,  n°  67 5),  1601  (Au- 
villain,  n°  171),  i6o3,  1604  (Leber,  n°  701),  1608, 
pet.  in-8  de  140  pp.  —  La  Vallière,  18  fr.  ;  Techener, 
i5  fr. 

Ce  factum  d'avocat  était  autrefois  regardé  comme  un  des 
chefs  d'oeuvre  du  genre.  Bayle  en  parle  ainsi  dans  son  Diction- 
naire (article  Queïlenec): 

«  Sébastien  Rouillard ,  l'un  des  plus  doctes  avocats  du  Par- 
lement de  Paris,  plaida  l'an  1600,  pour  un  gentilhomme  que  sa 
femme  avait  accusé  d'impuissance.  Elle  avoit  gagné  la  cause 
devant  l' officiai  de  Sens  et  puis  devant  les  délègues  de  la  Pri- 
macie  de  Lyon.  Le  mari  apella  de  leur  sentence  et  obtint  des 
commissaires  du  Saint-Siège  apostolique  pour  juger  la  cause  en 
dernier  ressort.  Rouillard,  son  avocat,  publia  un  Capitulaire  au- 
quel est  traicté  qu'un  homme  nay  sans  testicules  apparens  et 
qui  ha  neantmoins  toutes  les  autres  marques  de  virilité  est 
capable  des  auvres  du  mariage.  Le  gentilhomme  étoit  né  ainsi, 
et  ce  fut  sur  ce  défaut  que  sa  femme  se  fondoit  pour  l'accuser 
d'impuissance.  11  soutint  qu'il  avoit  consommé  le  mariage:  non 
par  les  moyens  ridicules  qu'elle  supposoit,  mais  par  l'effect 
naturel  de  son  sexe.  11  demanda  qu'on  la  visitât,  et  pour  com- 
ble de  toute  preuve  et  la  plus  fréquente  que  se  puisse  practi- 
quer  à  cette  occurrence,  il  s'offrit  au  Congrès,  pour  demonstrer 
à  l'espreuve  qu'il  avoit  Varrection.  intromission  et  ejaculation 
à  luy  controversées.  Les  juges  n'avoient  ordonné  ni  la  visite, 
ni  le  Congrès:  la  femme  ayant  dit  que  l'une  et  l'autre  de  ces 
deux  choses  chocquoient  sa  pudeur.  Rouillard  tira  de  ces  offres 
du  mary  les  conséquences  qu'il  trouva  les  pi  is  à  propos,  et  dis- 
courut amplement  de  la  fonction  des  testicules  selon  la  doctrine 
des  philosophes,  et  selon  les  observations  de  l'anatomie.  Il  ne 
s'amusa  point  à  des  périphrases  et  à  des  locutions  voilées;  il  se 
servit  des  termes  de  l'art  avec  la  dernière  liberté  et  il  mêla  très- 
souvent  à  son  discours  que'ques  vers  latins  fort  sales,  mais 
dont  l'application  étoit  fort  ingénieuse.  11  ne  semble  pas  qu'il 
sorte  jamais  du  sérieux,  et  néanmoins  toute  la  pièce  est  par- 
semée de  plaisanteries  et  de  traits  gaillards.  » 

Bayle  ajoute  plus  loin  que  Rouilliard  plaidait  pour  le  baron 
d'Argenton  contre  Magdclaine  de  la  Chastre,  sa  femme.  En 
outre,  il  conjecture,  avec  beaucoup  de  sagacité,  que  ce  fut  à 
cette  occasion  que  Julien  Peleus,  avocat  au  Parlement  de  Paris, 
fit  le  traité  intitulé:  De  Solutione  matrimonii  ob  defictum 
testium  non  apparentium.  Ce  traité  fut,  en  effet,  imprimé  à 
Paris,  chez  Morel,  en  1602.  Julien  Peleus  n'avait  pas  osé  répon- 


CAPRARIA  —  CAPRICCI  1 1  5 

dre  en  français  au  Capitulaire  de  Rouillard  et  il  s'était  aidé  du 
latin  pour  attaquer  de  front  les  questions  épineuses  qu'il  fallait 
essayer  de  résoudre  dans  l'intérêt  de  sa  cliente.  Nous  ne  savons 
pas  quelle  fut  l'issue  de  ce  monstrueux  procès.  Au  reste,  Sébas- 
tien Roul.iard,  dont  les  mœurs  étaient  irréprochables,  comme 
Juste  Lipse  se  plaît  à  le  reconnaître,  fut  plus  d'une  fois  requis 
de  fournir  des  mém  tires  d'avocat  dans  des  procès  de  cette  es- 
pèce. Son  Capitulaire  lui  avait  fait  sans  doute  une  clientèle 
parmi  tous  ces  maris  que  leurs  femmes  accusaient  d'impuissance 
devant  L'officialité.  Voiù  l'indication  de  quelques  autres  factums 
analogues  que  Rouilliard  fit  imprimer  d^ns  p  usieurs  demandes, 
en  dissolution  de  mariage  pour  cause  d'impuissance:  i°  Synop- 
tique, alias  arctitude  de  la  femme,  ou  Démonstration  som- 
maire des  principaux  moyens  du  pro:és  d  entre  M.  G.  C.  ap~ 
pellant,  etc.,  72  pages:  2°~ Le  Divorce  pour  Philippe  de  Den- 
neval,  etc.,  42  pages;  3°  Brachylogue,  ou  abrège  du  procès  de 
Jean,  comte  de  Cruege,  etc. ,  49  pages.  Ces  pièces  sont  fort 
rares  et  nous  n'en  connaissons  pas  d'adjudication. 

Sébastien  Rouilliard,  né  à  Melun  vers  1564,  n'était  pas  seule- 
ment un  habile  avocat  qui  passait  pour  très-do. te  et  très-élo- 
quent dans  son  temps;  c'était  encore  un  poète,  un  historien,  un 
philologue,  dont  les  nombreux  ouvrages  furent  très-estimés.  Le 
plus  connu  de  ces  ouvrages  est  son  Histoire  de  Melun  (Paris, 
1628,  in-40).  Il  aimait  à  traiter  les  sujets  bizarres  et  ardus;  il 
se  plaisait  à  les  envisager  du  coté  burlesque  et,  dans  son  éru- 
dition pedantes^ue,  il  ne  dédaignait  pas  de  placer  toujours  le 
mot  pour  rire. 

La  première  édition  de  cet  opuscule,  tout  bourré  de  citations 
grecques  et  latines,  a  paru,  en  iôoo,  chez  Claude  Morel,  in-8  de 
62  pages:  !a  2e  ou  la  3e,  également  en  1600,  chez  François 
Jacquin,  in-8  de  i3o.  pp.  Mais  l'édition  de  i6o3  et  les  suivantes 
sont  les  plus  complètes,  et  sous  ce  rapport,  sont  préférables  aux 
premières. 

Capraria  (La),  com.  5  a.  et  prol.  pr.  ;  di  Gigio  Ar- 
themio  (Giancarli)  Rhodigino.  Venise,  Fr.  Marcolini, 
1544,  in-8.  —  Soleinne,  n°  4630. 

Pièce  singu'ière,  ou  le  ruffiano  Famelico  et  la  meretrice  An- 
tilla  jouent  les  principaux  rôles. 

Capricci  (1)  delbottaio,  cioè  Ra^ionamenti  di  G.  B. 
Gelli.  Florence,  1546,  in-40  (Roscoe,  3  liv.  4  sh.). — 
Florence,  1348,  in-8  de  121  ff.,  avec  le  portrait  de 
Gelli  (Fournicr,  36  fr. ,  Soubise,  24  fr.  ;  Crevenna, 
5  fl.  10  sh.),  —  Cette  édition  renferme^  10  dialogues, 
c.  àd.  3  de  pins  que  celle  de  1546.  — Florence,  1  540,, 
in-8  de  190  pp.  Edition  moins  belle  que  la  précé- 
dente (La  Vallière,  8  fr.  55).  —  Venise,  i55o,  in-8  (So- 
lar,  23  fr.).  —  Florence,  1 5 5 1 ,  in-8  de  112  ff.,  portr. 


rr6  CAPRICCIOSI  —  CAPRICES 

au  verso  du  titre  (La  Vallière,  q  fr.).  —  Venise,  i6o5,. 
1619.  in-8.  —  Ces  dernières  éditions  sont  châtrées. 

Dix  dialogues  remplis  de  vivacités  amoureuses  un  peu  vio- 
lentes, dit  Lenglet-Dufresnoy.  Cl.  de  Kerquifinen  en  a  fait  une 
traduction  française  sous  le  titre  :  Les  Discours  fantastiques  de 
Justin  tonnelier.  —  La  Biblioth.  Nation,  possède  un  exem- 
plaire des  Capricci  del  bottaio,  Y  2,  101 3. 

Capricciosi  e  piacevoli  ragionamenti  di  Pietro  Are- 
tino.  Voir:  Ragionamento  délia  N'arma  e  délia  Antonia. 

Caprice  {Le)  amoureux,  ou  Xinette  à  la  cour,  com. 
en  3  actes,  en  vers  et  mêlée  d'ariettes  italiennes  ;  par 
Favart.  Paris,  Delormel,  1  y 5 5 ,  in-8  (Nyon,  n°  i8325). 
Paris,   Duchesne,     1 759,  in-8  (La   Vallière-Nyon,   V, 

f>.  189).  —  Réduit  et  impr.  plus  tard  en  2  actes  (So- 
einne,  n°  20o3).  —  C'est  la  parodie  de  l'opéra  de 
Bertolde  à  la  cour. 

Caprice  (Le)  de  l'amour,  com.;  par  Mlle  Huau  (Mm* 
Le  Givre  de  Richebourg.  La  Haye,  1739,  in- 12.  — 
Jannet,  n°  3,  1  fr.  5o. 

Caprice  {Le),  ou  l'Epreuve  dangereuse,  comédie  en 
3  a.  et  en  prose;  par  Renout.  Paris,  Rozet,  1762,  in-12. 
—  La  Vallière-Nyon,  V,  p.   162. 

Caprices  [Les)  d'Erato,  ou  Choix  de  chansons  ba- 
chiques^ galantes,  etc.  Vienne,  1810,  181 5,  in-18.  — 
Scheible,  1  îî.  ;  Vente  à  Dresde,  en  1834,  n°  386. 

Caprices  (Les)  de  la  marquise,  com.  en  1  a.  ;  par 
Ars.  Houssaye  (Odéon).  Paris,  1844,  in-8. 

Caprices  (Les)  de  l'amour,  com.  en  3  a.  et  en  vers. 
Paris,  Pierre  Bienfait,  1669,  in-t2  de  2  ff.  et  68  pp. — 
Pièce  rare. —  Nyon,  n°  17690;  Soleinne,  n°  1434. 

Caprices  (Les)  de  l'amour,  par  le  sieur  de  Beaucour 
(par  Louise-Geneviève  Goraez  de  Vasconcelles,  dame 
Gillot  de  Beaucour).  Paris  et  Lyon,  1678,  1681,  2 
parties,  in-12  (Nouv.  en  prose).  —  Alvarès,  5-fr.  5o  ; 
Nyon,  n°  9641. 

Caprices  (Les)  de  l'amour  et  de  Vamitiè.  Zurich, 
1772,  in-12.  —  Vente  à  Dresde,  en  1834,  ^1069; 
Scheible,  2  fr.  5o. 

Caprices  (Les)  de  l'amour  et  de  la  fortune }  ou  les 
Aventures  de  lasignora  Rosalina,  p.  le  marquis  d'Ar- 


CAPRICES  -  CAPUCINS  117 

gens.  La  Haye,  1737,  pet.  in-12.  —  Scheible,  en  1867, 
1  fl.  48  kr.;  Nyon,  n*  9186. 

Caprices  (Les)  de  l'amour  et  de  la  fortune,  ou  His- 
toire d'Amélie  et  d' Angélique  (par  Bramour).  Londres, 
1782,  petit  in- 18  (Cazin).  —  Verbeyst,  n°  2621. 

Ce  petit  roman  se  termine  à  la  page  144,  où  commence  la 
Sympathie,  hist.  morale.  La  pagination  est  continuée. 

Caprices  (Les)  de  l'oisiveté  et_  de  l'amour,  en  prose 
et  vers.  Paris,  Pepingué,  iG65,  in-12.  —  Nyon,  n° 
14474. 

Caprices  (Les)  de  Marianne,  com.  en  2  actes,  en 
prose  ;  par  Alfred  de  Musset  (Th.  Français).  Paris, 
Charpentier,  1 85 1 ,  in-18  jésus,  1  fr. 

Caprices  (Les)  du  destin,  ou  Recueil  d'histoires  sin- 

fulieres  et  amusantes ,  par  Mlle  L.   H.  (L'Héritier  de 
iliandon).  Paris,  Huart,   1 7 1 S ,  in-12,  fig.  —  Nyon, 
n°  9898.. 
Contenant;    La   Princesse  Olympe,  ou  l'Ariane  de  Hollande 

—  le  Jugement  téméraire  —  la  Bizarrerie  du  penchant  —  l'A- 
mazone françoise  —  le  Sot  corrigé,  ou  l'Amour  victorieux  — 
le  Phantôme  amoureux,  ou  le  Faux  revenant. 

Caprices  (Les)  du  sort ,  ou  Histoire  d'Emilie,  par 
Mlle  de  St-Ph***  (Phallier).  Paris,  1750,-  in-12.  — 
Nyon  (8967). 

Caprices  romanesques.  Amsterdam  (Paris),  1 745,  2 
part,  en  1  vol.,  in-12.  —  Nyon,  n"  9298. 

Capucinade  (La),  hist.  sans  vraisemblance ,  par  Fr. 
Discret  (par  P.-J.-B.  Nougaret).  Partout,  1765,  6,  7, 
8;  q,  10,  11  et  12,  pet.  in-12.  Longuemare,  n°  1 334. 

—  Roman  libre,  qui  fit  mettre  son  auteur  à  la  Bas- 
tille; réimpr.  plus  tard,  avec  des  corrections,  sous  le 
titre  suivant:  Aventures  galantes  de  Jérôme,  frère  ca- 
pucin, Paris,  an  v,  in-18. 

Capucinière  (La),  ou  le  Bijou  enlevé  à  la  course, 
poëme,  par  Félix  Nogaret.  Ce  conte,  paru  vers  1780, 
procura  un  logement  à  l'auteur  à  la  Bastille.  Réimpr. 
Paris,  1808,  1809,  1820,  in-8  et  in-12,  fig.  au  trait, - 
80  pp.  Peu  commun.  —  Claudin,  i865,  4  fr. 

Capucins  (Les)  sans  barbe,  histoire  napolitaine,  ar- 
rivée en  1761.  S.  1.  n.  d.  (vers  1761),  in-12  (Techener 


n8  CAPURON  —  CAQUET 

6  fr._);   autre   édition,    Naples,    chez  Barbu    (Rouen), 
1775,  in-12  de  5g  pp.  (Taylor,  n°  1201;  Potier,  3  fr.). 

CAPURON  (le  Dr)  :  Aphrodisio graphie,  ou  Tableau 
de  la  maladie  vénérienne.  1807. 

CAPZOYIUS:  De  Juribus  fœminarum  singularibus. 
i65i. 

Caquet-Bonbec,  ou  la  Poule  à  ma  tante ,  poëme  ba- 
din (par  J.-B.  de  Junquières).  2e  édition  en  six  chants. 
Paris.  Panckoucke,  1763,  in-8,  avec  une  fig.  de  Gra- 
velot.  —  Claudin,  en  1864,  3  fr.  5o;  Nyon,  n°  15420. 

Il  y  a  une  édition  de  1764,  in-12  de  71  pp.,  sans  fig.  ;  puis 
une  réimpression,  en  7  chants,  Paris,  1802,  in-12,  titre  gravé. 
—  Techener,  4  fr.  —  Ouvrage  burlesque,  de  moeurs,  et  anti- 
religieux. 

Caquet  (Le)  de  l'accouchée.  Voir:  Recueil  général 
des  caquets  de  l'accouchée. 

Caquet  (Le)  des  bonnes  chambrières ,  déclarant  au- 
cunes finesses  dont  elles  usent  envers  leurs  maistres  et 
maistresses,  par  leur  secrétaire,  maistre  Pierre  Babillet 
(en  vers  de  10  syll.).  S.  1.  n.  d.  (fin  du  XVIe  siècle), 
petit  in-12  goth.  'de  8  ff.  ;  Cailhava,  2i5  fr.  —  Edition 
suivie  d'une  Prognostication  sur  les  mariés  et  femmes 
veufyes,  avec  la  manière  pour  cognoistre  de  quel  bois 
se  c'iauffe  Amour.  Lyon,  s.  d.,  pet.  in-8  goth.  ;  Nodier, 
37  fr. — Rouen,  s.  d.,  pet.  in-16  de  8  ffT  (Lang,  2  liv. 
16  sh:;  Chédeau,  nos  83o  et  83i;  Aubry,  en  1866, 
3  fr.  5o).  —  Réimpr.  dans  les  Joyeusetés,  sur  l'édit. 
de  Lyon;  20  dans  le  Recueil  de  Montaiglon,  tome  V, 
pp  71  à  84;  et  3°  par  Crapelet,  en  i83o,  sur  l'édition 
de  Rouen,  mais  gr.  in-8. 

Caquet  (Le)  des  femmes,  en  5  parties  (en  vers,  par 
Janequin).  Revu  et  corr.  Paris,  1 555,  in-40  obi.  de  4  ff. 

Caquet  (Le)  des  femmes  du  faubourg  Montmartre, 
avec  la  réponse  des  filles  du  faubourg  Saint-Marceau. 
A  Paris,  chez  Guillaume  Grattelard,  rue  des  Poireaux, 
vis-à-vis  de  la  Citrouille,  à  l'enseigne  des  Trois-Navets, 
1622,  in-8.  —  Se  joint  au  Recueil  général  des  Caquets 
de  l'accouchée. 

Caquet  (Le)  des  marchandes  poissonnières  et  haran- 
gères  des  Halles  sur  la  maladie  au  duc  de  Beaufort,  etc. 
Paris.  1649.  in-4.  —  Catal.  Deneux. 


CAQUET  —  CAQUIRE  ug 

Caquet  (Le)  des  poissonnières  sur  le  département  du 
rov  et  de  la  cour.  S.  1.  n.  d.  (Paris,  en  162 3)  in-8  de 
S  ff.  —  Pièce  du  même  genre  que  les  Caquets  de  l'ac- 
couchée, auxquels  elle  se  réunit.  Reimpr.  dans  le  t.  II, 
pp.  i3i-i5o  des   Variétés  de  M.  Ed.  Fournier. 

Caquets  [Les),  corn,  en  3  a.  et  en  prose;  par  Ric- 
coboni.  Paris,  Bullard,  17G1,  in-8.  —  Nyon,  V,  p.  189. 

Caquire,  parodie  de  Zaïre,  en  5  a.  et  en  vers  ;  par 
M.  deVessaire.  Dernière  édition,  considérablement  em- 
merdée. A  Chio  (Lyon,  vers  1780),  de  l'imprimerie 
d'Avalons,  en  vente  chez  le  Foireux,  in-8  de  48  pp.  — 
Seconde  édition,  considérablement  emmerdée.  A  Chio 
(Paris),  de  l'imprimerie  d'Avalons,  in-8  de  78  pp., 
avec  un  front,  gravé  représentant  le  tombeau  de  Ves- 
saire(Alvarès,en  1862,  10  fr.;  Tripier,  n°  408,  i5  fr.). 
C'est  la  plus  sale  et  la  plus  spirituelle  de  toutes  les  pièces  de 
ce  genre.  Elle  est  due  à  un  Lyonnais  fort  peu  connu,  M.  Bé- 
combes,  lequel  est  aussi  auteur  d'un  petit  poème  fort  rare; 
Y  Art  de  mystifier  dans  les  jardins  (à  Lcetitia,  1784,  in-8).  11 
est  possible  qu'il  y  ait  eu  quelque  édition  de  Caquire  antérieure 
aux  deux  que  nous  venons  de  citer,  mais  jusqu'ici  on  ne  l'a 
pas  signalée.  L'édition  de  78  pages  est  plus  complète  et  plus 
recherchée  que  celle  de  48  pages.  Une  réimpression  en  a  été  faite 
à  Bruxelles,  en  1866  (pet.  in- 12  de  96  pp.,  tiré  à  106  exempl., 
prix  :  4  fr.),  par  A.  Mertens  et  fils,  nuis  sans  frontispice  — 
Cette  pièce  a  été  représentée,  dit-on,  sur  des  théâtres  de  société. 
L'auteur  indique  avec  soin  la  mise  en  scène  et  les  petits  artifices 
à  employer  pour  simuler  certaines  actions  naturelles.  La  fa- 
meuse allocution  d'Orosmane:  Zaïre,  vous  plmre\?  e>t  paro- 
diée ainsi:  Caquire,  vous  foire\?  avec  cette  indication:  Ce 
qui  s'exécute  au  moyen  d'une  fiole  de  chocolat  qu'elle  renverse. 
L'auteur  nomme  cela  un  badinage  de  société.  A  la  fin  de  la 
pièce,  au  lieu  du  mot:  Fin,  on  lit:  Fi  des  cinq  actes!  Les 
personnages  de  la  pièce  se  nomment:  Cucumane;  Soudan  d'E- 
tronie;  Pupulant:  prince  du  sang  royal  de  Foiran;e  (de  France); 
Caquir?,  Foirine,  les  chevaliers  foirans:  Né  flairant,  Merdillon 
etc.  La  scène  se  passe  dans  les  privés  du  sérail.  Les  coulisses 
représentent  des  rayons  garnis  de  haut  en  bas  de  vases  noc- 
turnes de  porcelaine  "de  la  Chine.  La  toile  de  l'avant-scene  est 
faite  de  derrières  de  chemises  convenablement  emmerdés  ;  au 
milieu  un  gros  cul  dans  l'exercice  de  ses  fonctions,  avec  cette 
légende:  Stercus  in  ore  tuo.  La  tète  du  souffleur  sort  d'une 
benne  à  merde  au  bord  de  l'orchestre.  La  pièce  commence  ainsi  : 
c'est  Foirine  qui,  après  avoir  regardé  dans  le  bassin  de  la  chaise 
percée  de  Caquire,  parle  ainsi  a  cette  dernière! 

Je  ne  m'attendais  pas.  jeune  et  belle  Caquire. 

A  ces  nouveaux  besoins  qu'un  Soudan  vous  inspire. 


i'o  CARA  —  CARABIINAGE 

Quel  changement  s'opère  en  tous  vos  intestins  ! 
Au  lieu  d'étrons  mollets,  vous  faites  des  crottins. 
La  foire  en  ce  moment  n'a  plus  pour  vous  de  charmes:: 
L'état  de  votre  cul  me  fait  verser  des  larmes. 
Vous  ne  le  tournez  plus  vers  ces  heureux  climats, 
Où  ce  brave  foireux  rappelle  vos  appas. 
Vous  ne  me  parlez  plas  de  ces  belles  contrées, 
Où  d'un  sexe  po;i  les  feEses  parfumée! 
Reçoivent  cet  encens  qu'on  doit  a  deux  beaux  yeux. 
Compagnes  d'un  époux,  et  reines  dans  les  lieu*, 
Libres  sans  trop  d'odeur,  digérant  sans  contrainte, 
Et  ne  foirant  jamais  que  par  goût,  non  par  crainte, 
Ne  soupirez-vous  plus  pour  chier  en  liberté  ? 
On  n'apprécierait  pas  le  sel  de  la  pièce,  si  l'on  ne  faisait  at- 
te.T.ion  qu'il  s'agit  au  fond  d'une  querelle  de  religion.   Néflai- 
rant,  Puputant  ci  tous  las  chevaliers  foirans  (français)  sont  les 
paladins  de  ia   religion   universelle    et   foirante,  tandis  que  les 
Etroniens  adorent  le  dieu  Crotocusec,  lequel  ne   tolère    que  le 
crottin.  On  comprend  que  Voltaire  a  du  écrire  Zaïre  en  faveur 
des  Foirants   et  que  Caquirc  est    une    critique    de  bon  goût  de 
cette  tragédie. 

Cara  Mustapha,  grand  visir.  hist.  contenant  son 
élévation,  ses  amours  dans  le  serrail,  etc.  (par  de  Pres- 
chac).  Suiv.  la  copie  irapr.  à  Paris  (à  la  Sphère),  1684, 
i685,  pet.  in-12,  fig.  (Scheible,  en  1867,  1  fl .).  — 
Lyon,  Amaulrv,  1684,  in-12  (Nyon,  n°  8638).  — Ams- 
terdam, 171 1,  in-12  (Nyon,  n°  863g);  —  et,  sous  le 
litre:  Cara  Mustapha' et  Basch-Lâvi.  Amst.  (Paris), 
tySo,  in-12  (Nyon,  8640). 

Cara  Mustapha  était  un  icoglan  très-gentil;  la  sultane  Validé, 
mère  du  sultan  Mahomet  IV,  en  devint  amoureuse.  Elle  le  fit 
élever  successive  reni  aux  plus  grandes  places  de  l'empire  ;  bref, 
il  devint  Grand-Visir.  Mais,  arrivé  !à.  Cara  Mustapha  se  per- 
mit de  devenir  très-amoareux  d'une  belle  veuve  appelée  la  prin- 
cesse Basch-Lavi.  La  su'tane  Validé,  apprit  toui  et  devint  fu- 
rieuse de  ialousL.  Au  l:eu  de  chercher  a  l'apaise-r.  Cara  acheva 
de  l'irriter  en  lui  faisant  ôter  la  part  qu'elle  avait  dans  le  gou- 
vernement; mais  ce  fut  sa  perte.  La  vieille  da  ne  profita  d'une 
émeute  p  <ur  faire  demander  par  les  janissaires  vainqueurs  la 
tête  ciu  Grand-Visir,  ce  que  Mahomet  IV  s'empressa  de  leur 
accorder. 

Carabinage  (Le)  et  matoiserie  soldatesque,  auquel^ 
soubs  discours  amphibologiques,  l'on  raille  plaisamment 
les  cerveaux  étheroclites  de  ce  temps,  çarDrachierd'A- 
morny  (Richard  de  Romany).  Paris,  1616,  in-8  de  7  ff. 
et  78  pp.,  avec  fig.  en  bois.  —  La  Vallière,  1 5  tr.  , 
Nodier,  66  f r  ;  Baudelocque,  40  fr.  ;  Aimé  Martin; 
20  rr.  ;  Lefèvre-Dallerange,  5i  fr. 


CARABINS  —  CARACTERES  121 

On  voit  d'après  les  prix  obtenus  aux  enchères  ,  que  ce  bou- 
quin est  estimé.  11  renferme,  en  effet,  quelques  vérités  au  gros 
sel  (ce  qui  ne  les  rend  pas  très-savoureuses  pour  le  vulgaire], 
échangées  entre  un  aubergiste  et  Poltronesque,  carabin  de  ses 
amis  revenant  de  l'armée,  peu  courageux  au  fond,  mais  pillard, 
fanfaron  et  ivrogne.  L'auteur  aime  à  faire  parade  d'érudition; 
il  cite  Martial,  Ovide,  Merlin-Coecaie,  Boccace  et  d'autres  au- 
teurs; il  nomme  mè:ne  des  farceurs  de  l'époque,  Angoulevent 
et  maitre  Guillaume.  1!  y  a  dans  le  volume  cinq  bois  différents, 
dont  l'un  est  reproduit  plusieurs  fois;  c'est  le  portrait  de  Pol- 
tronesque; il  dit: 

Ne  va  blasmant  ma  grant  poitronerie, 

Trop  de  courage  est  une  moquerie. 

Croy  mon  conseil:  fais  bien  le  chien  couchant; 

Sois  pistolier.  11  n'est  que  de  l'argent. 
Il  y  a  peu  de  gaillardises  dans  le  Carabinage  ;  toutefois  c'est 
un  ouvrage  dans  l'esprit  rabelaisien  et  qui  mérite  d'être  lu.  11 
en  a  été  faite  une  réimpression  à  Genève  en  1867  (à  106  ex.  petit 
in- 12  de  112  pp.)  avec  une  notice  bibliographique  et  des  notes 
dues  à  Philomneste  junior  (M.  Gust.  Brunet,  de  Bordeaux). 

Carabins  et  carabines,  vaud.  en  2  a.  ;  par  Xavier, 
Duvert  et  Lausanne  (Variétés).  Paris,  1841,  in-8. 

CARACCIOLI  fL.-Ant.),  Paris,  1721-1803-.  Entre- 
tiens du  Palais-Royal.  1786.  — Lettres  récréatives 
et  mor. îles  sur  les  mœurs  dutemps.  1767  — Lilasie,  ou 
la  Beauté  outragée  par  elle-même.  1795.  —  Le  Li- 
vre à  la  mode.  1759.  —  Le  Livre  des  quatre  couleurs. 
i7b7. 

Caractère  (Le)  d'une  femme  sans  éducation.  Co- 
logne, Sam.  Bentrok,  s.  d.  (vers  1730),  pet.  in-12.  — 
Picart,  en  1780,  n°  233;  Bignon,  n°  1164. 

L'auteur  entend  par  femme  sans  éducation  celle  qui  trompe 
son  mari.  Dissertation  facétieuse  remplie  de  réflexions  singulières. 

Caractère  (Le)  des  femmes  (dissertation):  Opiima 
fœmina  rarior  phœnice.  Voir  :  L'Imperfection  des 
femmes. 

Caractère  (Le)  des  femmes  dévoilé,  suivi  d'épigram- 
mes,  sentences,  adages,  etc.  Paris,  181 1,  in- 18. — 
Barraud,  1  fr.  5o. 

Caractères  (Les)  (par  Mme  de  Puisieux).  Londres, 
1750,  in-12.  Deneux.  —  Pensées  fines  et  spirituelles 
sur  les  hommes  et  les  femmes. 

Caractères  (Les)  de  l'amour,  op. -ballet  historique  ; 
To.me  II  16 


122    CARACTERES  —  CARAVANSERAIL 

par  Pellegrin,  mis  en  musique  par  de  Blamont.  Paris, 
174g,  gr.  in-40.  —  Fontaine,  en  1870,  ex.  du  duc  de 
Richelieu,  60  fr. 

Ce  ballet  était,  en  1738,  de  trois  entrées:  l'Amour  constant , 
l'Amour  jaloux  et  l'Amour  volage;  un  anonyme  y  ajouta  plus 
tard  une  4e  entrée,  intitulée:  les  Amours  du  printemps. 

Caractères  des  femmes,  ou  Aventures  du  chevalier 
de  Miran.  Londres  (Paris),  veuve  Pierres,  1769,  2 
part.  in-r2.  —  Nyon,  9097. 

Caractères  (Les)  du  faux  et  du  véritable  amour  et 
le  portrait  de  l'homme  de  lettres  amoureux ,  par  L. 
B.  D.  P.  Paris,  Jombert,  1 71 6,  in-12.  —  Vassé,  n°  70; 
Aubrv,  en  1857,  4  fr.  ;  Nyon,  n°  3g65;  Lanctin,  ge 
cat.,  3  fr. 

Caractères  et  portraits  de  femmes,  par  Hipp.  Lucas. 
Paris,  Moutardier,  i836,  2  vol.  in-8.  —  Soleinne,  n° 
2824. 

On  y  trouve:  Hedrvige  d'Eriestal,  divisée  en  3  heures,  en 
vers;  et  Une  jeune  fille,  en  12  scènes  en  prose. 

Caractères  et  récits  du  temps,  par  Paul  de  Molènes. 
Paris,  Lévy,  i858,  gr.  in-18,  1  fr. 

Le  Garde  mobile.  —  La  Comédienne.  —  Cornélia  Tulipani. 
—  Les  souffrances  d'un  houzard.  —  C'était  vrai.  —  Les  Soirées 
du  Bordj.  —  Lne  Légende  mondaine. 

CARAGUEL  (Clément),  né  à  Mazamet  (Tarn),  en 
1819:  Le  Bougeoir.  r852. 

Caravane  (La)  dramatique,  ou  les  Virtuoses  aven- 
turiers, par  Léonard  Gallois.  Paris,  Ch.  Béchet,  1827, 
3  vol.  in-12,  avec  grav.,  9  fr. 

Caravanes  (Les)  d'Ulysse,  vaud.  en  2  a.  ;  par  de 
Léris  (A.  Desroziers)  et  Bellevue  (Thavenet)  (Th.  des 
Délass.-Com.).  Paris,  1844,  in-8. 

Caravansérail  (Le),  ou  Recueilde  contes  orientaux, 
trad.  sur  un  manuscrit  persan  (composé)  par  Adr.  de 
Sarrazin.  Paris,  181 1,  3  vol.  in-18;  et  Paris,  Urbain 
Canel,  1825,  6  t.  in-18  fig. 

Recueil  estimé  et  peu  commun  de  12  contes:  Abdélazi,  espèce 
de  contre-partie  du  Dormeur  éveillé.  —  Amestan  et  Miledin  . 
deux  vieillards  qui  sont  rajeunis  et  qui  recommencent  toutes  les 
sottises  de  leur  jeunesse.  —  Les  Lunettes  magiques.  —  Les  deux 
amis.  —  Asmalan.  —  La  Planète  du  docteur  Zeb.  —  Amédon 


CARAZOLO  —  CARESME-PRENANT        i23 

et  Zeila.  —  Le  Calife  Almansor.  —  Les  Physionomistes.  —  Le 
Nécessaire  et  le  superflu.  —  Ces  divers  contes  sont  des  critiques 
ingénieuses  de  nos  sentiments  ou  de  nos  faiblesses. 

CARAZOLO  (Jo.-Fr.)  :  Arnori  di  Jo.  Fr.  Cara^oh, 
patritio  neapolitano.  1 5o6.  —  Ce  Carrazole  fut  aimé 
éperdument  par  Jeanne  II,  reine  de  Naples.  Elle  le  tira 
de  l'obscurité,  le  fit  son  secrétaire,  le  nomma  duc  de 
Melfi  et  grand  connétable;  puis,  un  beau  jour,  elle  le 
fit,  dit-on,  assassiner  cruellement. 

Carcel  de  Amor,  compuesto  por  Diego  Hernandez 
de  San  Pedro.  Séville,  1492,  i525,  in-40  goth.  — 
Burgos,  1496,  i522,  in  4°goth,  fig.  s.  b.  — Saragosse, 
1011,  ib%5.  in-40  goth.,  iig.  s.  b.  (Nodier,  ib  fr.).  — 
Venise;  i53i,  1 553,  pet.  in-8.  —  Médina  del  Campo, 
1544,  pet.  in-40  S°th.  —  Lyon,  1 583,  in-32.  —  Etc. 

Traductions:  Obra  intitulada  lo  Carcer  <famor,  trad.  de 
lengua  casteilana  ,  en  estil  de  Valenciana  prosa,  por  Bernardi 
Vaîimanya.  Barcelone,  1493,  in-40  goUY,  fig-  s.  b. 

La  Prison  d'amour,  laquelle  traicte  de  l'amour  de  Leriano  et 
Laureole,  translaté  en  tusquan  et  naguère  en  langage  françois. 
Ensemble  plusieurs  choses  singulières  à  la  louange  des  dames. 
Paris,  Galiiot  du  Pré,  026,  in-8  goth.,  fig.  s.  b.  —  Paris,  1527, 
in-8  goth.,  fig.  s.  b.  (Solar,  1 36  fr.  ;  Cigongne,  n°  2o58).  — 
Lyon,  Olivier  Arnouliet ,  1628,  in-40  S01'1-»  fig-  s.  b.  —  Paris, 
1 5 3 3 ,  in-12   (Heber,  1  liv.  ;  Cigongne,  n°  2059). 

La  Prison  d'amour,  etc.,  rendue  en  langage  français  fpar 
Gilles  Corrozetj.  Paris,  Corrozet,  i532,  in-16:  Nyon.  n°  10410, 
—  Anvers,  1 536,  i56o,  pet.  in-12.  —  Paris,  nôy,  i58i,  Ô94. 
095,  1604,  1616,  etc.,  pet.  in-12.  fig.  s.  b.  —  Lyon,  i583,  petit 
in-12;  Nyon,  n°  10411. 

Carcer  d'amore ,  tradotto  da  Lelio  Manfredi.  Venise,  i5i3, 
i5i4,  i5i5,  i52i,  i525,  i53o,  1 533,  i537  (La  Vallière,  5  fr.), 
1546,  o53,  etc.,  in-8,  fig.  s.  b.;  Riva,  21  fr. 

Roman  plein  de  galimatias  métaphorique,  mais  fondé,  dit-on, 
sur  une  anecdote  véritable  qui  eut  lieu  à  Naples  sous  les  règnes 
de  Ferdinand  et  d'Isabelle.  Le  titre  Prison  d'amour,  signifie 
un  esclavage  moral  ;  cette  nouvelle  finit  d'une  manière  tragique. 
Voir  la  Bïbl.  des  romans  de  juillet  1779. 

Carcer  d'amore,  trad.  da  L.  Manfredi,  etc.  Voir  : 
Carcel  de  amor. 

Caresme-prenant  (Le)  et  les  jours  gras  de  Tabarin 
et  d'  Ysabelle,  discours  rempli  de  questions,  demandes 
et  subtilitez  extraordinaires  et  tabariniques;  ensemble 
un  petit  compendium  de  ses  rencontres,  plaisanteries, 
etc.  —  Sans  nom  (Paris,  Jannet,impr.  Crapelet),  1622 


I24  CARIBARYE  —  CARISTE 

(i85o),  in-16  d'une  demi-feuille  (la  i6e  page  est  con- 
sacrée à  une  notice  de  M.  A.  Veinant),  tiré  à  62  ex. 
dont  2  sur  vélin,  5  fr. 

L'original  de  cette  petite  facétie  en  prose  est  introuvable,  mais 

elle  a  été  réimprimée  de   nouveau    dans    les  deux  éditions  des 

de  Tabaritt  publiées,  en  i858,  chez  les  éditeurs  Jannet 

et  Delahays,  à  Paris,  à  des  nombres  considérables  d'exemplaires. 

On  rencontre  dans  le  Caresme  prenant   bon    nombre   de  quo- 

jets  .parpillés  dans  le  reste  desdites  Œuvres;  ce  sont  toujours 
des  fariboles  destinées  à  vous  faire  rire  à  double  maschoire  La 
dernière  phrase  du  Caresme  renferme  un  allusion  à  la  publica- 
tion du  Recueil  général  des  rencontres,  etc.,  lequel  est  annoncé 
comme  devant  paraître  bientôt. 

Caribarye  {La)  des  artisans,  ou  Recueil  nouveau  des 
plus  agréables  chansons  vieilles  et  nouvelles.  Paris, 
s.  d.  (vers  i65o;,  Nicolas  Boisset,  in-12  de  204  pp. 
—  Nyon,  n°  i5oi2. 

Recueil  très-rare,  dont  la  bibliothèque  de  l'Arsenal  possède 
un  exemplaire.  11  en  a  été  fait,  par  les  soins  de  M.  Percheron, 
en  1^62,  une  réimpression  tirée  à  n5  exemplaires.  Paris,  J.  Gay, 
in- 18.  201  pages.  Les  20  dernières  contiennent  des  notes  (Al- 
varès  faoût  1862',  i5  fr..  éd.  de  1862J.  —  Parmi  de  nombreuses 
chansons  historiques,  ce  recueil  en  contient  d'assez  joyeuses, 
noîamrrent  la  Chanson  plaisante  de  Jean  l'ignorant  et  de 
Margoton  la  docte.  On  y  rencontre  aussi  que'ques-uns  de  ces 
couplets  à  équivoques,  comme  il  s'en  fit  tant  dans  le  siècle 
suivant: 

Vous  qui  courtisez  nos  dames 

Comme  loyaux  amoureux, 

Et  qui  mourez  dans  les  fiâmes 

Qui  vous  rendent  langoureux, 

Quand  vous  songez  jour  et  nuit 
A  votre  amour  extrême, 

Vous  avez  toujours  le  vi- 
Le  visage  fort  blême. 

Et  vous,  petites  mignonnes, 
Qui  découvrez  votre  sein, 
Pour  donner  envie  aux  hommes 
De  faire  un  acte  vilain  ; 
Cachez,  cachez  vos  tétons 

Dessous  vos  collerettes, 
Afin  de  garder  vos  cons- 

Yûs  consciences  nettes.  Etc. 

Cariste,  ou  les  Charmes  de  la  beauté*  poëme  dra- 
matique en  5  a.  et  en  vers:  par  Balthazar  Baro.  Paris, 
Ant.  de  Sommaville,  i65i,  in-40.  —  Soleinne,  n" 
1042;  Nyon,  n°  ij3qi  ;  Techener,  20  fr. 


CARITEE  —  CARLINE  125 

Le  fils  du  roi  de  Sicile  devient  amoureux  d'une  simple  ber- 
gère appelée  Cariste;  le  papa  veut  la  faire  mourir,  parceque , 
à  son  idée,  ce  ne  peut  être  autre  chose  qu'une  magicienne. 
Heureusement  que  l'on  découvre  à  temps  que  c'est  une  grande 
princesse,  une  princesse  authentique,  et  qui,  par  dessus  le  mar- 
ché, hérite  à  point  nommé,  du  trône  de  Corinthe.  On  com- 
prend sue,  dès-!ors,  tout  s'arrange. 

Caritée,  ou  la  Cyprienne  amoureuse,  divisée  en  3 
parties  marquées  des  noms  des  trois  Grâces  (attrib.  à 
Pierre  de  Caseneuve  ou  à  de  Gomberville).  Tolose, 
1621,  in-8.  —  Rare.  —  Nyon,  n°  8870;  Claudin,  en 
i85g,  22  fr. 

CÀRLEN  (Emilie  Schmidt,  dame),  romancière  sué- 
doise, née  à  Stockholm,  en  t8io.  Plusieurs  de  ses  ro- 
mans ont  été  trad.  en  français  :  L'Héroïne  de  roman 
(Romanhjeltinnan).  1849,  in-8.  —  La  Tour  de  la 
jeune  fille  (Jungfructornet).  1848,  2  vol.  —  Un  an  de 
mariage  (Et  ar).  1846,  2  vol.  —  Un  brillant  mariage. 
1862.  —  Une  femme  capricieuse  (En  nyickfullqvinria). 
1849. 

CARLIER  (Aug):  Le  Mariage  aux  Etats-Unis. 
1860. 

CARLIER  (Théod.):  Psyché  (poésies,  en  1828). 

Carline  (La),  comédie  pastorale  en  5  a.  et  en  vers  ; 
par  Antoine  Gaillard,  sieur  de  La  Porteneille.  Paris, 
Carrozet,  1626,  in-8.  —  Nyon,  n°  ij3ji. 

C'est  toujours  la  même  histoire  ressassée  dans  le  vieux  théâ- 
tre, des  amoureux  qui  se  croient  tous  infidèles  et  qui  veulent 
tous  se  donner  la  mort;  heureusement  ils  s'aperçoivent  qu'ils 
sont  fidèles,  alors  tout  finit  moralement,  c'est-à-dire  par  des 
mariages.  Dans  la  Carline,  c'est  un  satyre  qui  a  pitié  de  tous 
ces  malheureux  amants  et  qui  les  raccommode  ensemble.  Lui 
aussi  se  marie  avec  une  vieille,  à  laquelle  il  parle  ainsi: 

Ce  me  seroit  éternelle  diffcme 

Si  l'on  savait  que  tu  fusses  ma  femme, 

Etant  si  vieille,  et  moi  si  chaleureux, 

Qu'il  m'en  faudroit  plus  d'une  et  plus  de  deux. 

A  quel  propos  veux  tu  donc  me  restreindre? 

Je  ne  veux  point  en  cela  rne  contraindre; 

Ni  tellement  à  toi  m'assujettir, 

Que  quelquefois  je  n'en  puisse  partir, 

Pour  m'égayer  et  prendre  mes  aisances 

Rcnouvellant  mes  vieilles  connaissances. 

Vois-tu  donc  bien,  Francin?,  c'est  comment 

Vivre  je  veux,  pour  mon  contentement. 


I2Ô  CARLINE  —  CARMONTELLE 

Franxine. 
Ce  m'est  assez  pourvu  que  tu  demeures 
Avecque  moi  dedans  un  lit  deux  heures. 

Carline  et  Belvaî,  ou  les  Leçons  de  la  Volupté.  V 
éd.  Avignon,  an  v  (1797),  2  vol.  in-18  de  106  et  101 
pages,  2  fig.  ;  et  Paris,  an  vi,  2  vol.  in-18.  —  Roman 
très-libre. 

CARMENI  (Fr.):  Xovelle  amorose  dei  signori  Acca- 
demici  Incogn  iti.  1 64 1 . 

Carmentière,  ou  les  Engagemens  rompus  par  Va- 
mour  (par  M.  Gironnet).  Amst.  (Paris,  1754,  2  vol. 
in-12.  Nyon  (8871). 

Carmina  apposita  Pasquilîo  Argo  anno  i52Ô.  S.  1 
n.  d.  (Rome,  vers  1627),  in-40,  lettres  ital.,  grande  rig. 
en  bois  sur  le  titre.  —  Libri,  n°  2  566,  73  fr. 

La  vente  Libri,  en  1847,  contenait  cinq  recueils  de  poésies 
latines  du  genre  des  Pasquinades  ou  Satires  contre  la  cour  de 
Rome,  etc.,  apposées  sur  les  statues  de  Pasquin  et  de  Marforio. 
On  peut  consulter  à  ce  sujet  1  ouvrage  de  M.  Mary  Laton: 
Pasquin  et  Marforio.  histoire  satirique  des  papes ,  Paris, 
Dentu,  1861,  in-1'2:  travail  qui,  toutefois,  aurait  besoin  d'être 
complété.  Ces  cinq  recueils  qui  sont  devenus  fort  rares  mérite- 
raient d'être  l'objet  d'une  réimpression  soignée  et  annnotée,  et 
en  reproduisant  les  figures  en  bois  qui  sont  sur  les  titre*.  Le 
volume  dont  nous  nous  occupons  est  fort  libre;  voici  un  échan- 
tillon des  vers  adressé  à  Pasquin  transformé  en  Argus:  Priaptis 
ad  Argum  : 

Die  mihi  centoculus  cum  sis  Pasquille  Priapo 
Cenliculus  eris  tempore  nonne  meo  1 

Carmina  novem  Ulustrium  fœminarum:  Saphus,  etc., 
cum  vers.  lat.  ;  à  L.  Gambarra:  haec  omnia  ex  edit. 
F.  Ursini.  Antuerpiae,  Plantinus,  1 568,  pet.  in-8.  — 
De  Soubise,  en  1789,  24  liv.  ;  Courtois,  90  fr. 

CARMOLY  (Eliacin),  hébraïsant,  né,  en  i8o5,  à 
Soultz  (H. -Rhin):  Les  Mille  et  un  contes.  1837. — 
Paraboles  de  Sendabar  sur  les  ruses  des  femmes, 
trad.  de  l'hébreu. 

CARMONTELLE  (N.) ,  Paris,  171 7-1806:  La  Co- 
quette —  les  Femmes  —  Nouveaux  proverbes  drama- 
tiques —  Proverbes  dramatiques  —  Proverbes  et  co- 
médies posthumes  —  Théâtre  de  campagne  —  Théâtre 
du  prince  ClenerfQjv  —  le  Triomphe  de  l'amour  sur 
les  mœurs  de  ce  siècle. 


CARMOUCHE  —  CARNAVAL  127 

CARMOUCHE  (Pierre-Franç.-Adolphe),  né  à  Lyon, 
en  1797,  et  mort  à  Paris,  en  1868.  Il  avait  été  suc- 
cessivement peintre,  orfèvre,  employé  de  bureau,  mais 
il  trouva  sa  véritable  carrière  en  écrivant  pour  le  théâ- 
tre. 11  se  lia  d'abord  avec  Brazier  dont  il  devint  le  col- 
laborateur; puis  avec  Dumersan,  Mélesville,  Scribe,  de 
Courcy,  etc.  ;  Il  fit  plus  de  200  vaudevilles.  Voici  les 
titres  de  ceux  qui  sont  le  plus  en  rapport  avec  notre 
sujet:  L'Accordée    de  village  —  Anita  la  Bohémienne 

—  Avant  la  noce  —  le  Bambocheur  —  la  Bégueule, 
ou  la  Princesse  et  le  charbonnier  —  la  Belle  Bourbon- 
naise —  la  Biche  au  bois  —  les  Cancans,  ou  le  Cousin  à 
Manette—  la  Chambre  de  Su^on  —  la  Chaste  Suzanne 

—  Colombine,  ou  les  Sept  péchés  capitaux  —  le  Coq  du 
village  —  le  Cousin  de  Faust  —  la  Demoiselle  de  bouti- 
que —  les  Demoiselles  —  les  Deux  mariés  —  les  Envies 
de  Mmf  Godard  —  l'Ermite  et  la  Pèlerine  —  Etrennes 
à  la  Halle  —  les  Femmes  de  V avoué  —  la  Fiancée  du 
fleuve  —  Fiorina  —  le  Fruit  défendu  —  le  Grenadier 
de  Fanchon  —  la  Grisette  romantique  —  les  Grisettes 
en  Afrique,  ou  le  Harem  —  l'Impôt  sur  les  célibataires 

—  I  Innocente  et  le  mirliton — Isoline,  ou  le  Page  en- 
sorcelé —  le  Leycester  du  faubourg,  ou  l'Amour  et 
l'ambition  —  Lucienne,  ou  Dix  heures  du  soir  —  la 
Lune  de  miel  —  Madame  de  Croustignac,  ou  la  Pre- 
mière venue  —  Mlle  Clairon  —  Manon  Lescaut —  le 
Marchand  d'amour  —  le.  Mariage  impossible  —  Marie 
Jobard  —  les  Maris  à  vendre,  ou  les  Dispenses  an- 
glaises —  le  Marquis  de  Lauçun —  Xinette,  ou  la  Pe- 
tite fille  d'honneur  —  Ourika  —  la  Partie  fine,  ou  le 
Ménage  du  Marais  —  Pauline,  ou  Sait-on  qui  gou- 
verne ?  —  la  Permisssion  de  dix  heures  —  la  Petite 
Corisandre  —  le  Roi  de  Cocagne  —  L's  Rosières  de 
Paris  —  les  Secondes  noces  —  la  Servante  justifiée, 
ou  la  Rose  et  le  baiser  —  le  Soufflet  et  le  baiser,  ou 
les  Fiancés  Irlandais  —  Tristine,  ou  Chaillot,  Su- 
resne  et  Charenton  —  Trois  hommes  à  jupon  —  les 
Trois  polkas  —  Une  maîtresse  —  Une  nuit  de  Paris 

—  Une  séparation  ,  ou  le  Divorce  dans  la  loge  —  la 
Vieille  fille  de  sei^e  ans. 

Carnaval  {Le)  à  Paris,  par  Satan  (phvsiologie).  Pa- 
ris, impr.  René,  1848,  in-32  d'une  feuille,  5o  cent. 

Carnaval  (Le)  de  La  Haye,  vingtième  dialogue  sur 


128  CARNAVAL  —  CARNEVAL 

les  affaires  du  temps.  S.  1.  n.  d.,  pet.  in- 12  de  48  pp., 
avec  2  gr.  —  Taylor,  n°  i3z3. 

Carnaval  de  la  réconciliation,  fable  inventée  à  plai- 
sir, ou  Aventures  carnavalesques  arrivées  dans  l'île 
de  Cythère,  en  l'an  6563  de  la  période  Julienne  (cinq 
chansons).  Paris,  impr.  Stahl,  i85o,  in-12  de  1/2  ff. 

Carnaval  (Le)  de  Lyon,  com.  en  1  a.  et  en  prose  ; 
par  le  chev.  de  La  Ferté  (attribué  à  M.-A.  Legrand, 
com.).  Lyon,   1699,  in-12. 

Carnaval  (Le)  de  Melun,  ou  le  Mariage  de  Mathieu 
Lenvers,  parodie  en  prose  (par  Ch.  Le  Brasseur).  Pa- 
ris, Latour,  18 16,  in-8.  —  Soleinne,  n°  2y83. 

Carnaval  (Le)  de  Venise,  op. -ballet  en  3  a.  et  prol.; 
par  Regnard,  mus.  de  Campra.  Paris,  1699,^1-4°.  — 
Soleinne,  n°  33oi. 

Carnaval  (Le)  de  Venise,  op.-com.  en  3  a.;  par  Sau- 
vage et  A.  Thomas  (Op. -Com.).  Paris,  i858,  gr.  in- 18 
et  in-4°  à  2  col. 

Carnaval  (Le)  des  maris,  vaud.  en  3  a.  ;  par  Cor- 
mon  et  Grange  (Folies-Dramatiques).  Paris,  i853,  in-8. 

Carnaval  (Le),  ses  mascarades,  ses  bamboches,  et 
Cadet  Lablague  aux  bals  de  l'Opéra,  etc.  (pièce  en 
vers  et  en  prose).  Paris,  1834,  in-12  de  12  pp. 

Carnavaliana  et  carémiana.  Bacchopolis  (Paris),  s.  d., 
in-18.  —  Noël,  n°  iio3. 

Ce  petit  volume  est  antérieur  à  1812,  car  il  se  trouve  dans 
Fleischer.  11  a  été  réimpr.  dans  le  Trésor  d:s  Arlequinades. 

CARNÉ  (Jules  de),  auteur  contemp.  :  Cœur  et  sens, 
nouvelles.  1868.  — Pécheurs  et  Pécheresses.  1862. 

Carnet  de  la  comtesse  de  L.,  avec  un  fac-similé  du 
récit  de  la  perte  de  son  avant-dernière  dent.  Paris, 
Fr.  Henry,  1868,  in-32,  53  pp.,  tiré  à  petit  nombre, 
1  fr.  —  [Documents  pour  servir  à  V histoire  de  nos 
mœurs). 

Cameval  (Der)  der  liebe,  oder  der  in  allerhand 
masten  sich  einhûllende  amor.  Von  Amaranthes.  Leip- 
zig. 1717,  in-8.  —  Scheible.  1867,  n°  2. 


CARNOT  —  CAROLINE 


29 


CARNOT  (Jos.),  i752-i835.  Voir:  Recueil  de  let- 
tres de  deux  amants.  1801. 

CARNOT  (Lazare-Kipp.) ,  ne  en  1801  :  Mouve- 
ment de  la  population  féminine  de  1 853  à  i855  dans 
la  ville  de  Paris,  etc.   1857. 

CARO  (Annibal),  né,  en  1 507,  en  Istrie,  mort  en 
1 566  :  Gli  Âmori  pastorali  di  Dafni  e  di  Cloe.  — 
Commenta  di  ser  Agresto  da  Ficamtolo  —  Dicerie  di 
Ann.  Caro  e  di  ait  ri  a'  re  délia  virtù  —  Leggenda 
di  Santa  Nafissa  —  Rime  del  commendatore  Annibal 
Caro. 

CAROLET  (de),  mort  en  1709,  a  travaillé  pour  le 
théâtre  de  la  Foire:  L'Amour  au  village.  1743.  — 
—  Samsonet  et  Bellamie.  ïjjS. 

Caroline,  vaud.  en  1  a.  ;  par  Scribe  et  Ménissier 
(Vaud.,  en  181 9).  Paris,  182  5,  in-8. 

Caroline  de  Lichtfield,  ou  Mémoires  extraits  des 
papiers  d'une  famille  prussienne  (par  la  baronne  Isa- 
belle de  Montoiieu).  Lausanne,  1786,  2  vol.  in-12.  — 
Edit.  corr.  et  changée  par  Fauteur.  Paris,  1789,  an  ni, 
3  vol.  in-12.  —  La  Bédoyère,  3o  fr;  Leber,  2089. 

Histoire  d'une  femme  qui,  après  avoir  éprouvé  une  aversion 
très-vive  pour  son  mari,  finit  par  l'aimer. 

Caroline  et  Saint-Hilaire,  ou  les  Putains  du  Pa- 
lais-Royal. Londres,  1784  (Paris,  vers  i83i),  2  vol. 
in-18  de  129  et  114  pp.,  avec  10  lith.  libres. 

Roman  obscène  sans  valeur  et  avec  des  lithographies  ma' 
faites.  On  y  a  mis  quelquefois  des  titres  portant  :  Paris,  an  vin, 
et  on  l'a  réimprimé  en  Belgique  vers  1862  avec  des  titres  indi- 
quant: Paris,  1  Si 5  ,  toujours  avec  12  lithographies.  —  A  été 
l'objet  d'une  condamnation  à  Paris,  en  i852. 

Caroline,  ou  les  Inconvénients  du  mariage  (par  Mm* 
Maurer).  Paris,  i8i5,  4  vol.  in-12;  1816,  3  vol.  in-12. 

Caroline  quitte  son  mari  parce  qu'il  a  une  maîtresse.  Ce 
mari  est  tué  en  duel,  et  Caroline  épouse  un  ancien  arni  dudit 
mari  ;  ils  n'y  trouvent  a" inconvénients  ni  l'un  ni  l'autre.  — 
On  trouve  une  analyse  de  ces  ouvrages  dans  la  Revue  des  ro- 
mans, par  Eusèbe  G*'*  (Girault  de  St-Fargeauj,  tome  11. 

Caroline  Stivens  ,  ou  les  Effets  de  l'impression, 
anecdote  sentimentale  arrivée  à  Naples,  en  1782  , 
par  S.  D.  —  Paris,  Caillot,  181 9,  in-18  de  3  feuilles. 

Tome  II  17 


i3o  CARON 

CARON  (Pierre-Siméon).  Cet  amateur  a  fait  réim- 
primer, de  1798  à  1806,  différents  ouvrages  anciens, 
poésies  et  facéties;  comme  ils  n'ont  été  tirés  qu'a  56 
exemplaires,  la  collection  complète  en  est  devenue  rare, 
et  elle  atteint  dans  les  ventes,  selon  la  condition,  le 
prix  de  100  à  3oo  fr.  Elle  doit  être   ainsi  composée: 

i°  Recueil  de  plusieurs  farces  (Paris,  1612),  144  pp.,  petit 
in-8.  —  2°  Sottie  jouée  à  Genève,  en  i523  (Lyon,  P.  Rigaud), 
48  pp.  —  3°  La  Farce  de  la  querelle  de  Gaultier-Gar^uille 
et  de  Perine,  sa  femme  (Vaugirard),  \G  pp.  —  40  Le  Jeu  du 
Prince  des  Sots,  'joue  aux  Halles,  en  i5ii,  58  ff.  5°  Mystère 
du  chevalier  qui  donna  sa  femme  ait  diable,  40  ff.  —  6°  Nou- 
velle moralité  d'une  pauvre  file  villageoise,  laquelle  aima 
mieux  avoir  la  tke  coupée  par  son  père  que  d être  violée  par  son 
Seigneur,  58  pp.  (suivie  de  la  Farce  joyeuse  et  récréative  du 
galant  qui  a  fait  le  coup,  28  pp.).  —  70  Le  Plat  de  carnaval, 
148  pp.  (plus  le  Carton  ouvert  aux  gens  bons,  4  pp.).  —  8° 
Opus  Mor Uni,  Paris,  1799.  —  90  Chute  de  la  médecine  et  de 
la  chirurgie,  ou  le  Monde  revenu  dans  son  premier  dge  ;  par 
le  bottée  Luc-Esiab.  —  io°  Traduction  des  Xoëls  Bourguignons 
(i735),  101  pp.  —  ii°  Chansons  folastres  des  comédiens  (Pa- 
ris, 1637),  25  pp.  non  compris  le  titre.  —  120  Le  Cocu  conso- 
lateur, 18  pp. —  l3*  Le  Norac-Oniana  (12  fF.  dans  la  réim- 
pression de  Monterait',  8  seulement  dans  l'édition  donnée  par 
Caron).  —  140  Lettre  de  Carabi  de  Cappadoce ,  4  pp.  (suivie 
de  YJEnigma,  4  pp.,  et  d'un  prospectus  intitulé:  Bibliographie. 
Avis  aux  amateurs  de  livres  anciens,  singuliers ,  facétieux,  ra- 
rissimes, même  introuvables  et  d'un  prix  exorbitant). 

M.  de  Montaran  a  fait  terminer  les  nos  10  et  11  que  Caron 
avait  laissés  incomplets,  et,  pour  son  propre  compte,  il  a  fait 
réimprimer  à  25  exempl.  seulement  les  articles  suivants:  ^Plai- 
sant discours  et  advertissement  aux  nouvelles  mariées,  7  ff. 

—  20  Sensuyt  le  Testament  de  Tastevin,  roi  des  pions,  4  ff. 

—  3°  Les  Regrets  et  complaintes  des  gosiers  altère^  (1675), 
8  ff.  —  40  Farce  nouvelle  très-bonne  et  très-joyeuse,  etc. 
(Troyes,  1624),  i5  ff.  —  5°  Farce  joyeuse  et  récréative  de 
Poncette  et  de  l'amoureux  transi  (Lyon,  i5g5),  5  ff.  —  G0 
Farce  nouvelle  du  musnier  et  du  gentilhomme.  —  70  Farce 
joyeuse  et  profitable  à  un  chacun  contenant  la  ruse,  méchan- 
ceté et  obstination  d'aucunes  femmes  (1596),  7  ff.  —  8°  Dis- 
cours facétieux  des  hommes  qui  font  saler  leurs  femmes 
(Rouen,  i558J.  12  ff.  —  90  Tragi-comédie  plaisante  et  facé- 
tieuse de  Fanfreluche  et  Gaudichon,  33  ff  —  io°  Tragi-co- 
médie des  Enfants  de  Turlupin,  17  ff.  —  u°  Farce  plaisante 
et  récréative  sur  un  trait  qu'a  joué  un  porteur  d'eau  le  jour 
de  ses  noces  dans  Paris  (io32),  10  ff.  —  120  Farce  de  la  cor- 
nette (i545),  i5  ff.  —  i3°  Comédie  facétieuse  et  très-plaisante 
du  voyage  du  frère  Fecisti ,  17  ff.  —  140  Joyeuse  farce  d'un 
curia  (Lyon,  i5q5),  11^  ff.  —  i5°  Cry  et  proclamation  du  mys- 
tère des  actes  des  apôtres;  4  ff .  —  160  Sensuyt  ung  beau  mys- 
tère de  Nostre  Dame  à  la  louenge  de  sa  très-digne  nativité . 


CARON  —  CARTAS  i3i 

d'une  jeune  fille  qui  se  voulut  habandonner  à  péché  pour 
nourrir  son  père  et  sa  mère  en  leur  extrême  povreté  {  Lyon, 
i545),  56  tf.  —  170  Moralité  de  l'enfant  de  perdition  (Lyon, 
160S),  24  ff. 

Quelques  exemplaires  de  ces  17  dernières  pièces  réunies  por- 
tent le  titre  suivant:  Recueil  d;  livrets  singuliers  et  rares 
dont  la  réimpression  peut  se  joindre  aux  réimpr.  déjà  pu- 
bliées par  Caron.  i820,-i83o.  Les  17  pièces  vendues  1 5 1  fr. 
Veioant.—  Les  deux  collections  complètes  et  reliées  en  12  vol., 
mar.  bl.,  441  fr.  Labédoyère. 

Pour  les  ouvrages  de  "Caron,  voir  aussi:  Toilette  des  daines, 
ou  Encyclopédie  de  la  beauté  —  et  Recueil  de  plusieurs  far- 
ces, pour  le  détail  de  ces  farces. 

CARON  (Aug.):  Les  Cheveux  de  Mariette.   1 855, 

Carquois  (Le)  d'amour,  (satires).  S.  d.  (vers  162 5), 
in-8.  —  La  Vallière,  n°  2942^;  Méon,  p.  429,  19e 
carton. 

Carquois  (Le)  satyrique,  par  Antoine  Gaigneu,  Fo- 
résien.  En  vers.  Voir  les  Variétés  hist.  et  itttéraires, 
Yi,  287  à  3oi. 

CARRÉ  (Michel;,  né  en  1819,  aut.  dramatique.  Voir: 
L' Amour  mouillé  —  les  Amoureux  sans  le  savoir  — 
le  Cabaret  des  amours  —  VEunuque  —  Faust  (en 
j85g,  au  1  h -Lyrique)  —Faust  et  Marguerite  (en 
i85ô,  au   Gymnase)   —  les  Fourberies  de  Mar  mette 

—  G  a1  athée  —  Jobin  et  Nanette  —  Miss  Fauvette  — 
les  Noces  de  Figaro  —  les  Noces  de  Jeannette  — 
Peines  d'amour  perdues  —  Psyché  —  la  Reine  de  Saba 

—  la  Statue  —  Un  duel  che\  Ninon  —  Voyage  au- 
tour d'une  jolie  femme. 

CARRETTO  (Galeotto,  marchese  dal)  :  Nûfze  de 
Psyché  et  Cupidine.  1  bio.  —  Tempio  de  amore.  i5i  9. 

CARRIER E-DOISIN  (A.)  ;  Les  Etrennes  de  mon 
cousin.  1787.  —  Roméo  et  Paquetie,  parodie.   1773. 

Carta   constitucional,  ordenan^as  y   est.itutos   del 
amot\  discutida  por  un  congreso  de'Cupidos,  sancio- 
•  nada  por  Venus.  Barcelona,  1846,  in-40. 

CARTAJQ(Antomo-Mariaj,  dit  lo  Stechito  da  Siena: 
Il  Farfalla.  1549. 

Cartas  de  Abelardo,  ou  Cartas  d'Heloisa,  etc.  Voir: 
Pétri  Abelardi .  .  .  et  Heloissœ,  etc. 


i3«  CARTE—  CAS 

Carte  (La)  de  la  cour,  par  Guéret  Gabriel,  avocat. 
Paris,  J.-B.  Loyson  (ou  Trabouillet),  1 663,  1674,  pet. 
in-12  (Potier,  h°  2668,  20  fr.  ;  Aimé-Martin,  n"  5oi, 
11  fr.  5o;  Monmerqué;  La  Bédoyère,  70  fr.). 

Petit  roman  satirique  et  spirituel  fait  à  l'imitation  de  la  Carte 
de  Tendre  de  Mlle  de  Scudéry.  Les  principaux  seigneurs  et  les 
principales  dames  de  la  cour  de  France  y  figurent  sous  des 
noms  'supposés  dont  la  clef  est  imprimée  sur  les  marges  du  li- 
vre même. 

Carte  géographique  de  la  Cour  et  autres  galante- 
ries, par  Rabutin.  Cologne  ,  P.  Marteau  (Holl.,  à  la 
Sphère),  1668,  pet.  in-12  de  78  pp.,  que  les  biblio- 
philes payent  fort  cher  (Morel-Vindé,  5o  fr.). 

La  Carte  n'occupe  que  20  pp.;  elle  doit  être  attribuée  au 
prince  de  Conti.  C'est  ce  que  Bussy  dit  fort  expressément  et 
ce  que  les  bibliographes  auraient  vu,  si ,  contre  leur  habitude , 
ils  avaient  regardé  le  feuiilet  au  delà  du  titre.  L'  auteur  trans- 
forme en  villes,  en  bourges  et  en  lieux  de  passage,  toutes  les 
dames  de  la  cour  ,  et  il  trouve  ,  dans  des  descriptions  géogra- 
phiques, le  moyen  de  faire  les  allusions  les  plus  scandaleuses. 
On  peut  croire'  d'ailleurs  que  Bussy  n'a  pas  été  étranger  à  cette 
production.  Elle  a  été  réimprimée  dans  le  tome  IV  de  l'édition 
que  M.  Paulin  Paris  a  donnée  des  Historiettes  de  Tallemant 
des  Réaux,  et  sous  le  titre  de  Carte  du  royaume  de  Braque- 
rie,  a  la  suite  de  l'édition  de  l'Histoire  amoureuse  d?s  Gaules, 
comprise  dans  la  Bibliothèque  el\évirienne  {  Paris,  i856).  Le 
volume  de  1668  contient,  après  les  20  pages  que  remplit  la  Carte, 
des  Maximes  d'amour  imprimées  à  la  suite  de  diverses  éditions 
de  l'Histoire  amoureuse  .  et  quelques  pièces  de  vers.  La 
Carte  de  la  cour  est  en  prose,  avec  des  notes.  Voir  le  catalogue 
Leber,  n°  2201. 

CARTIER  de  SAINT-PHILIPPE:  Le  Je  ne  sais 
quoi,  ou  Mélanges  curieux.  1723. 

CARTIER-YINCHON  :  La  Fille  du  Palais-Royal, 
ou  les  Amours  de  Clarisse  et  Colbac.  1826.  —  Le 
Parfait  jeune  homme  à  la  tribune  des  mœurs.  1825. 

CARVIN  (aîné),  aut.  dram.,  à  Marseille:  Au  prix 
fixe,  vo  Scapin,  courdonnié  deis  damos.  1834  — 
Misé  Galinèto,  vo  lou  Mariage  de  Rasefin.  i83o. 

Cas  de  conscience  sur  les  danses,  décidé  par  MM.  les 
docteurs  en  théologie,  etc.  Paris,  1721,  in-12.  — 
Deneux. 

Cas  de  conscience  sur  les  paniers.  S.  I  ,  1728,  in-8. 
—  A.  S.,  en  1 855. 


CASA  —  CASE  i53 

CASA  (Giovanni  Délia),  né  à  Florence,  en  i5o3, 
archev.  de  Bénevent,  nonce  à  Venise.  Il  mourut  en 
i  3  5  6  :  Opère  —  Rime  et  prose. 

CASAMAJOR  (Mme  de),  pseudonyme,  aujourd'hui 
Mme  Bairault.  Voir;  Pathologie  du  mariage. 

CASANOVA  (Jacques)  de  Seingalt ,  aventurier  cé- 
lèbre, né  en  1725,  mort  en  i8o3.  Voir  ses  Mémoires 
—et  Icosaméron,  ou  Histoire  d'Edouard  et  d'iJisabeth. 

Casanova  au  fort  St- André,  vaud.  en  3  a.;  p.  Va- 
rin,  Et.  Arago  et  Desverger  (Vaudeville).  Paris,  i836, 
in-8. 

Casanova  des  Zweiten  (le  Second  Casanova,  appelé 
le  comte  Alphonse,  ses  amours  et  aventures  en  France 
et  en  Italie).  Leipzig.  Wigand,  i833,  2  vol.  in- 12.  — 
Ouvrage  assez  insignifiant. 

Cascades  (Les)  de  St-Cloud,  vaud.  en  2  a.;  p.  Lau- 
rencin  et  Marc-Michel  (Folies  dram.).  Paris,  1849,111-8. 

Cascades  {Les)  du  beau  sexe ,  recueil  complet  des 
ruses  des  femmes,  espiègleries,  etc.  Paris,  i838,  in -32 
de  5  feuilles,  6  grav.,  2  fr. 

Cascarinette,  roman  comique;  par  Adolphe  Ricard 
(Xavier  Eyma).  Paris,  Sandre,  1846,  2  vol.  in-8.  — 
Superch.  littér.,  III,  411. 

Case  (The)  of  divorce  for  Impotency  in  that  remar- 
kable  tryal  anno  161 3  between  Robert  Earl  of  Essex 
and  lady  Fr.  Howard,  written  by  G.  Abbot,  archbishop 
of  Canterbury.  London,   1715-1723,  4  vol.  in-12. 

11  est  assez  singulier  qu'un  archevêque,  primat  de  l'église  an- 
glicaine,  ait  composé  cet  ouvrage  ,  lequel  concerne  le  divorce 
projeté  entre  le  comte  et  la  comtesse  d'Essex,  mais  il  était  hom- 
me de  cour,  fils  d'un  simple  tisserand,  il  avait  escaladé  tour  à 
tour  toutes  les  dignités  de  l'église,  et  bien  placé  tous    les  siens 

Case  {The)  of  miss  Cadiere  against  the  father  Gi- 
rard in  a  memoir  presented  to  the  parliament  ofAix. 
London,   1732,  in-8. 

Case  (The)  of  séduction  being  an  account  of  the 
Proceeding  against  the  Rev.  Abbé  Claudius  Nicolas 
des  Rues  for  committing  râpe  upon  i  33  virgins,  trans- 
lated  from  the  French  by  M.  Rogers.  London,  1726, 
in-12  (pp.  xii  et  90),  1702,  in-12. 


i34  CASE  —  CASO 

Le  jeune  abbé  Claude-Nicolas  Desrues  de  Boudreville  avait 
obtenu  une  cure  dans  le  diocèse  de  Xoyon,  mais  le  cardinal  de 
Noailles,  qui  était  archevêque  de  Paris*  lui  refusa  la  prêtrise  et 
fit.  de  pus,  porter  plainte  contre  lui  et  contre  un  de  ses  amis 
nommé  Merlier,  les  accusant  de  fréquentation  de  personnes  du 
sexe,  avec  tant  de  scandale  que  leurs  maisons  étaient  régi 

comme  des  maisons  de  _  prostitution."  Ils  fu- 
rent même  arrêtés  tous  deux  sur  les  dépositions  des  témoins  et 
incarcérés.  La  sentence  rendue  par  l'official  déclare  Desrues  at- 
teint et  convaincu  de  vivre,  depuis  plusieurs  années,  dans  un 
commerce  de  débauche  consommée ,  d'avoir  retenu  en  sa  pos- 
.  pendant  prés  de  trois  mois,  une  fille  de  18  anstà  l'in- 
sçu  de  ses  parents,  de  s'être  découvert  honteusement  devant  une 
présence  o'une  autre  femme,  dans  le  parloir  d'un 
monastère  de  filles,  etc.,  le  déebre,  ainsi  que  Merlier,  interdits 
pour  toujours  des  fonctions  des  saints  ordres,  condamnés  l'un  et 
l'autre  à  demeurer  pendant  trois  ans  dons  une  communauté,  etc. 

Desrues  et  Merlier  ne  cherchèrent  point  à  se  disculper,  mais 
ils  eurent  recours  aux  subtilités  de  la  chicane,  ils  appelèrent 
comme  d'abus  de  la  sentence  de  l'official,  1'  incriminant  de  jan- 
sénisme, et  ils  publièrent  des  mémoires  volumineux  pour  faire 
valoir  leurs  moyens.  Enfin  ,  l'affaire  fut  portée  au  Parlement; 
mais,  malgré  tous  leurs  efforts,  les  faits  étant  bien  prouvés,  ils 
furent  blâmés .  admonestés  et  condamnés  en  dernier  ressort , 
aussi  bien  qu'ils  i'avaieut  été  en  première  instance  (an  1727). 

Case  {The)  of  sodomy,  in  the  tryaî  of  Merwin 
Touchet,  lord  Audley,  eârl  of  Castlehaven  fur  comit- 
ting  a  raye  and  sodomy  with  two  of  his  servants,  etc., 
w\\o  was  beheaded  on  Tower  Hill.  may  14  1 63  1 ,  etc. 
Printed  from  in  original  ms.  London,  1642,  in-4'J  ; 
autre'édit.,  1710,  in-8. 

Ces  deux  opuscules  font  partie  de  la  Biblioth.  Grenvilliana 
(tome  II,  pag  94).  Une  autre  édition,  également  rare,  est  con- 
servée au  Britisb  Mi  seuro.  London,  John  Morphew,  near  Sta- 
ticner's  Hall,  1708,  in-8  de  38  pp. 

Case  {The)  of  jesuit  father  Girard  and  miss  Ca- 
diere.  London,  17*2,  4  vol.  in-12,  tig. 

C'est  peut-être  une  trad.  de  l'ouvrage  franc,  intitulé:  Recueil 
général  des  pièces  concernant  le  procès,  etc.  Voir  ce  titre. 

CASENECYE  ''Pierre  de),  né  à  Toulouse,  en  i?qi, 
mort  en  i652.  Voir:  Caritée,  oula  Cyprienne  amou- 
reuse, roman. 

CASHÏN  (M"ie  A.)  :  Amour  et  liberté!  Abolition  de 
l'esclavage.  1847. 

Caso    occorso  di  due  donne  maritate  insiem:  nella 


CASONI  —  CASSETTE  i  35 

città  di  Verona.  —  Commenc.  du  XVIIe  siècle.  Opus- 
cule de  4  ff.,  en  vers,  très-singulier  et  très-rare. 

CASONI  (Guido),  da  Serravalledial  :  Délia  magia 
d'amore.  i5gi. 

Cassandre,  ou  les  Effets  de  l'amour  et  du  vert-de- 
gris.  Paris,  1775,  in-8.    —  Leber,  n"  24g?7  . 

Cassaria  (La),  comedia  di  Lod.  Ariosto,  in  versi. 
Vinegia,  Bindoni  e  Pasini,  i53_j,  in-8  (Nyon  ,  n° 
18584).  —Vinegia,  G.  Gioiito,  046,  in-8  (Techener, 
2  5  fr.). 

L'Arioste  avait  rédigé  cette  comédie  en  prose  dans  le  prin- 
cipe. On  en  cite  des  éditions  de  1 523,  "1:24..  1:2:,  etc.  A  la 
vente  Soleinne,  n°  4093,  il  y  en  avait  une  de  Venise,  Z<>ppino. 
i538,  in-8  de  36  ff.,  avec  un  portrait  sur  bois. 

Casses-cou  (Les),  aventures  et  mésaventures,  catas- 
trophes grotesques,  malheurs,  anecdotes,  caractères  à 
mourir  de  rire,  scènes  épisodiques,  mystifications  à 
s'en  tenir  les  côtes,  caricatures  en  action,  misères  et 
tribulations  drolatiques,  avec  de  goguenardes  et  bur- 
lesques illustrations-,  par  Porret.  Paris,  marchands  de 
nouveautés,   18 38.  in-32,  rig.  s.  b.  —  Soleinne,  3q<s3. 

Scènes  burlesques  en  prose  publiées  sous  le  nom  du  graveur 
Porret.  que  le  titre  fait  auteur  malgré  hii.  Voir  la  Bavarde  per- 
pétuelle. 

Cassette  (La)  des  bijoux,  dédié  à  Mmî  de  Montes- 
pan  (par  l'abbé  de  Torche).  Paris,  1668,  1669,  in-12. 
—  Techener,  en  i858,  belle  reliure,   38  fr.;  Alvarès, 

en  juillet  18 58,  4  fr.  5o;  Nyon,  9299  et  i53o3.  — 
Recueil  de  lettres  en  prose,  mêlée  de  "vers  et  d'histo- 
riettes. 

Cassette  (La)  ouverte  de  l'illustre  criole  (créole'},  ou 
les  Amours  de  A/'"e  de  Maintenon.  Yillefranche  (Hol- 
lande), 1690,  1 69 1 ,  pet.  in-12  de  92  pp.  —  La  Val- 
lière,  12  fr.;  Duqliesnoy,  i5  fr.;  Nodier,  26  fr.  ;  Bi- 
gnon,  3i  fr.  ;  Leber,  n°  2212;  Potier,  en  1870, 
128  fr. 

Livret  singulier  et  peu  commun  ,  réimprimé  d'abord  sous  le 
titre:  Les  Amours  de  madame  de  Maintenon,  épouse  de  Louis  XIV. 
Villefranche  (Holl),  1691.,  pet.  in-12  de  90  pp.  Nodier,  by  fr.  ; 
Le' cr.  n°  221 3.  Puis,  sous  celui  de  Passé-temps  royal  de  Ver- 
sailles, ou  les  Amours  secrettes  de  Madame  de' Maintenon , 
mais  avec  des  différences,  et  sans  les  énigmes  et  autres  poésies 
légères  qui  terminent  les  éditions  précédentes.  Cologne  (Holl.,). 


i36  CASSETTE  —  CASTELLANI 

1695,  1696,  1704.,  1706,  1712,  pet.  in-12  de  98  a  117  pp.  ,  front, 
grâv.  Le  frontispice  représente  Louis  XIV  ,  encore  j-une  cares- 
sant Mme  de  M.  ;  le  père  La  Chaise  se  tient  derrière  avec  res- 
pect. 11  y  a  dans  le  volume  d'assez  nombreuses  pièces  de  vers. 
Mme  de  "M.  est  représentée  comme  une  véril  ne  me- 

nant de  f:  ont  des  intrigues  avec  un  de  ses  laquais  et  ave:  La  Chaise 
(On  a  parlé  aussi  de  son  jardinier  en  chef  à  Petit-Brie,  comme 
d'un  de  ses  amans  préférés  .  —  Gancia ,  19  fr.;  Renouard  ,  29 
fr.  :  La  Bédoyère,  58  fr.;  Nodier,  39  fr.;  Bignon,  17  fr.  5o; 
So'ar,  19  fr.;'Desq.  8  fr.  5o.  —  Dans  les  éditions  de  1706  et 
17 12  il  y  a  de  plus  que  dans  les  précédentes:  Plainte  dés  da- 
mes de'lacour  de  France  an  roy,  en  vers.  On  trouve  aussi  ce 
pamphlet  sans  les  Amours  des  dames  illustres,  dans  l'Histoire 
amoureuse  des  Gaules,  et  sous  la  rubri  ue  de  Derniers  dérè- 
glements de  la  cour,  sans  la  France  {..liante,  etc. 

Cassette  (La)  verte  de  M.  de  Sartines,  trouvée  che\ 
Mlle  Du  Thé  (par  Tikel).  La  Haye,  1779,  in-12  de 
71  pp.  —  Nyon,  n'  q3oo,  Cigongné,  n°  2370;  Alva- 
rès  octobre  i858),  6  fr.  5o;  Lebèr,  n"  4742. 

Entre  autres  pièces  de  ce  pamphlet,  citons  ce  billet  de  la  Du 
Thé  a  M.  de  Sartines: 

«  Mon  cher  ami, 
«  Le  jour  n'est-il  pas  assez  long  pour  vaquer  aux  affaires  de 
l'Etat?  Faut-il  encore  sacrifier  la  nuit?  —  Cruel!  ne  craignez- 
vous  pas  que  je  sois  jalouse  de  la  Reine  ,  ou  au  moins  de  ma- 
dame de  Sartines?  De  grâce,  mon  cher,  venez  demain  au  soir 
chez  moi,  à  la  campagne,  nous  y  ferons  un  petit  souper  déli- 
Le  duc  de  Chartres  et  le  comte  d'Artois  doivent  y  être  , 
et  j'ai  invité  le  prince  de  Nassau,  le  marquis  de  Genlis,  la 
jolie  d'Ervieux,  mademoiselle  Michel ot  et  bien  des  beautés  spi- 
rituelles, etc.  n 

Castagnette,  vaud.  en  1  a.  ;  par  Deslandes  (Varié- 
tés).  Paris,  i85o,  in-8. 

Casteau  {Le)  (château)  d'amours,  par  Pierre  Grin- 
gore.  S.  1.  n.  d.  (Paris,  avant  i5oo),  in-40  goth.  de  ô 
feuillets,  au  dern.  fig.  en  bois  représentant  David  et 
Betsabée.  —  Paris,  1000,  in-40 goth.  de  36  ff.,fig.  en  b. 
Ed.  beaucoup  plus  complète  crue  la  première  ;  36  fr., 
La  Vallière;  Morel-Vindé,  180  fr.  —  Paris,  Simon 
Vostre,  in-8  goth.  de  44  ff.,  fig  en  bois.  La  Vallière, 
10  fr.  —  Lyon,  Fr.  Juste,  i533,  in-24  allongé  goth. 
de  40  ff.  —  Une  réimpr.  gr.  in-8,  faite  sur  l'éd.  sans 
date,  a  été  tirée,  en  i83o,  par  Crapelet,  à  100  ex. 

CASTELLAM  (Giulio):  Stan^e  in  Iode  délie  gentili 
donne  di  Faen^a.  1 5  5  7. 


CASTELLERAT  —  CASTILLON  1 3  7 

CASTELLERAT  (Mlle  Désirée)  :  Armand  et  Angéla, 
roman.  1802. 

CASTELLETTI  (Christoforo),  poète  du  XVIe  siècle, 
né  à  Rome  :  La  Amarille  —  le  Stravagançe  d'amore. 
i58j.  — /  Torti  amorosi.   1  58 1 . 

CASTELLI  (Nie.  di)  ;  //  Pastor  infido.  1696. 

CASTERA  (Louis-Adrien  Duperron  de),  né  en  1707, 
mort  en  1752  :  Les  Amours  de  Clitophon  et  Leucippe. 
trad.  en  franc.  —  les  Aventures  de  Léonidas  et  de  So- 
plironie  —  les  Avantures  de  Rosamidor  et  de  T  léo- 
glaphire  —  Entretiens  littéraires  et  gal.ins,  avec  les 
avjntitres  de  don  Palmerin  et  de  Thamire  —  le  Phé- 
nix, ou  la  Fidélité  à  l'épreuve  —  la  Pierre  philoso- 
phai des  dames,  ou  les  Caprices  de  l'amour  et  du 
destin  —  les  Stratagèmes  de  l'amour  —  le  Théâtre 
des  passions  et  de  la  fortune. 

CASTÉRA  (J.-H.  de)  :    Les   Baisers  de  Zip.  1786. 

—  Histoire  de  Catherine  II,  Impératrice  de  Russie. 
an  vin.  —  Peristère,  O'i  la  Colère  de  V amour.     1787. 

—  Vie  de  Catherine  II,  impératrice  de  Russie,  an  v. 

CASTI  (l'abbé  J.-B.),  poète  et  litt.  ital  Montefias- 
cone,    1721-180?:  Novelle  galanti  —  Novelle  inédite 

—  Xovelle  piacevoli  —  Opère  complète  —  Opère  scelte 

—  //  Poema  tartaro  —  le  Ultime  novelle. 

C  \STIGLlONE  (le  comte Baldessar  ou  Balthasar  de), 
écriv.  et  diplom.  ital.,  né  dans  le  Mantouan,  en  1478, 
mort  à  Tolède,  en  i52Q,  étant  évêque  d'Avila  :  //  Cor- 
tegiano  —  Stan^e  pastorali. 

CAST1L-BLAZE  (François-Henri-Joseph) ,  mort  en 
1857:  Le  Barbier  de  Séville,  ou  la  Précaution  inu- 
tile —  la  Danse  et  les  ballets  depuis  Bacchus  jusqu'à 
Mlle  Taglioni   —   Don  Juan,  ou   le  Festin  de  Pierre 

—  la  Fausse  Agnès  —  les  Folies  amoureuses  —  l'Ita- 
lienne à  Alger  —  Léonore  —  Monsieur  de  Pourceau- 
gnac  —  les  Noces  de  Figaro,  ou  Mariage  de  Figaro. 

CASTILLE(Ch.-Hippolyte),  né  à  Montreuil-sur-mer, 
en  1820:  Blanche  d'Orbe,  roman.  i85g.  Voir  aussi: 
Michelet. 

CASTILLON  (Fréd.  de),  contemp.  :  La  Maîtresse 
et  la  femme  mariée.   1829. 

Tome  II  18 


i38  CASTLE  —  CATALOGUE 

Castîe  (The)  of  love  (le  Château  d'amour),  1849, 
in-40. 

Ce  poë-ne,  composé  par  Robert  Grosseteste,  évêque  de  Lin- 
coln, au  XIVe  siècle,  a  été  imprimé  par  les  soins  de  M.  Halli- 
well,  à  cent  exemplaires.  11  s'agit  de  l'amour  mystique.  M.  Hal- 
liwell.  connu  par  d'estimables  travaux  sur  la  littérature  anglaise 
au  moyen-âge,  fit  imprimer  ce  poème  d'après  un  manuscrit 
resté  inédit;  il  n'en  fut  tiré  que  100  exemplaires  qui  ne  furent 
pas  livrés  au  commerce. 

Casto  (II)  Giuseppe  e  la  moglie  di  Putifarre,  scherzo 
comico  in  1  atto,  ridotto  dal  francese  da  Fil.  Maz- 
zoni.  Firenze,  Galetti  e  Comp.,  1869,  in-24  de  26  pp. 

Castromanie  (La),  ou  le  Xouvel  Abailard,  poème 
héroï-comique;  par  Ch.  Soullier.  Paris,  1834,  in-8  de 
5  feuilles,  fig.  — Jannet,  6fr.  ;  Aubry,  en  1866,  3  fr.  5o. 

Catalogue  alphabétique  des  ouvrages  condamnés. 
Paris,  rue  de  Jérusalem,  i836,  in-8  de  7  feuilles,  2  fr. 

Catalogue  alphabétique  des  ouvrages  condamnés,  ou 
Relevé  de  toutes  lesj>,:blications  officielles  faites  au 
Moniteur.  Paris,  184b,  in-8  de  74  et  38  pp. 

La  plupart  des  livres  poursuivis  ou  condamnés  depuis  1814 
étaient  incriminés  pour  outrages  aux  mœurs  ou  à  !a  morale  pu- 
blique. Malheureusement,  ces  catalogues  ne  donnent  pas  de  dé- 
tai  s  sur  les  causes  des  poursuites  ou  des  condamnations.  Il  ne 
faut  pas  croire  cependant  que  tous  les  livres  erotiques,  licencieux 
ou  galants  aient  été  atteints  par  les  foudres  du  parquet.  On 
sévissait  surtout  contre  les  réimpressions.  Quant  aux  éditions 
anciennes,  la  police  se  bornait  à  les  traquer  chez  les  libraires  et 
dans  les  cabinets  de  lecture.  Au  mois  d'octobre  1825,  cette  chaste 
et  vertueuse  police  fit  circuler  à  Paris  une  Note  des  ouvrages 
à  supprimer  dans  les  cabinets  de  lecture,  d'après  les  retran- 
chements faits  sur  les  catalogues  par  les  inspecteurs  de  la  li- 
brairie. On  trouvera  cette  note  dans  le  XIe  supplément  de  la 
Petite  bibliographie  biographico-romancière  de  Pigoreau. 

Catalogue  de  livres  en  partie  rares,  singuliers,  cu- 
rieux et  d'une  belle  conservation  (de  la  bibliothèque 
de  Mme  de  Mesenge).   Paris,  Bleuet,  an  xiv-i8o5,  in-8. 

Très-bon  et  très-riche  catalogue,  de  main  de  maitre.  On  y 
trouve  une  longue  série  de  romans  classés  avec  beaucoup  de 
soin;  signalons  seulement  la  classe  des  Romans  d'amour  fran- 
çais et  étrangers,  p.  211,  et  la  classe  des  Romans  philosophi- 
ques,  critiques,  comiques  et  licencieux,  p.  226,  beaux  exempl. 
en  maroquin.  Mme  de  Mesenge  devait  être  une....  connaisseuse. 

Catalogue  des  écrits,  gravures  et  dessins  condamnés, 


CATALOGUE  1 3g 

depuis  i  S 14  jusqu'au  ier  janvier  i85o,  suivi  de  la  liste 
des  individus  condamnés  pour  les  délits  de  presse. 
Paris,  Piller,  i85o,  in-12  de  204  pp. 

La  4e  partie  de  cet  ouvrage  très-exact  et  très  comp'et  est 
consacrée  aux  écrits,  gravures,  lithographies  et  dessins  immo- 
raux, licencieux,  obscènes,  condamnés,  au  nombre  de  232.  Le 
reste  du  catalogue  est  politique  et  ne  nous  intéresse  pa^.  Nous 
croyons  que  le  rédacteur  de  l'ouvrage  est  M.  Gaillard,  com- 
missaire de  police  de  la  librairie,  mort  il  y  a  déjà  8  ou  10  ans. 

Catalogue  des  livres  de  feu  M.  de  Rochebrune,  com- 
missaire au  Châtelet.  Paris,  Mussier,  1774,  in-8. 

Ce  catalogue;,  comprenant  3354  numéros,  n'est  curieux  que  par 
les  articles  qui  y  m  mquent.  M.  de  Rochebrune,  lié  inti  uement 
avec  Piron,  Colé,  Vadé  et  autres  gens  de  joyeuse  humeur, 
avait  dans  sa  bibliothèque  tous  les  livres  défendus  qu'il  avait 
saisis  en  sa  qualité  de  commissaire  de  police;  mais  ces  livres 
furent  suppri  nés  par  ordre  ,  pendant  l'impression  du  catal  gue, 
et  la  pla.e  resta  en  blanc.  La  liste  des  dits  livres  et  manus.rits 
prohibés  et  retirés  a  été  pub  iée  par  M.  P.  La:roix,  d'après 
lexemplaire  de  la  bibliothèque  de  l'Arsenal,  dans  le  Bulletin 
de  la  librairie  à  bon  marché,  nos  3,  4  et  5,  page  67,  mars , 
avril  et  mai  i858;  elle  se  tro  ive  réimprimée  dans  les  Enigmes 
et  découvertes  bibliographiques,  du  même  auteur  (Paris,  1866, 
in-12,  pp.  3o5-3u. 

Catalogue  des  livres  de  Mérard  de  Saint- Just.  Pa- 
ris, Fr.-Àmb.  Didot  l'aîné,  1783,  in-18,  tiré  à  très- 
petit  nombre. 

On  y  trouve  beaucoup  de  livres  erotiques,  qui  ne  figurent  pas 
d'ordinaire  dans  les  catalogues,  quoiqu  ils  soient  dans  les  bi- 
bliothèques. Quelques-uns  même  pourraient  bien  n'exister  qu'en 
desiderata. 

Catalogue  des  livres,  etc.  de  M.  Noël.  Paris,  Galliot, 
1841,  in-8.  Peu  commun. 

Catalogue  peu  vo'umineux,  mais  remarquable  par  la  collection 
assez  complète  de  deux  sortes  de  livres,  les  fab  es,  et  es  ouvra- 
ges erotiques.  La  mise  en  vente  publique  de  la  plus  grande  par- 
tie de  ces  derniers  fut  interdite  par  la  police. 

Catalogue  des  livres  licencieux  publiés  en  France 
depuis  l'an  1700  jusqu'en  i83g,  dans  l'ordre  chrono- 
logique, avec  une  table  alphabétique  des  titres  d'ou- 
vrages. Ms  autographes  (sur  cartes)  de  Beuchot,  rédigé 
sur  lt  demande  du  docteur  Parent-Duchâtelet.  Cat. 
B***  (Beuchot),  en  i85i,  n°  343,  adjugé  à  55  fr. 

Le  bas  prix  de  cette  adjudication  s'explique  par   l'état  d'im- 


i4o  CATALOGUE 

perfection  de  ce  travail,  qui  était  plutôt  encore   à  l'état  de  pro- 
jet qu'à  celui  d'exécution. 

Catalogue  des  ouvrages  condammés  depuis  1814  jus- 
qu'à ce  jour.  Paris,  Pillet,  1827,  in-ibde  4  feuilles. 

L'auteur  no  nmé  par  Beudiot,  Journal  delà  librairie.  r8î^., 
p.  290.  eit  M  Meyaard  de  Franc,  ex-inspecteur  de  la  librairie. 
Ce  livra  est  e  seul  de  ce  gmre  ,ui  contienne  le  texte  des  ar- 
rêts de  condamnation  ,  ce  qui  le  fait  rechercher  et  payer  quel- 
quefois très-cher. 

Catalogue  des  ouvrages  qui  ont  été  l'objet  soit  de 
conda  nnàtions,  soit  de  poursuites  judiciaires,  depuis 
18  14  jusqu'au  i!1  janvier  1S42.  Paris,  1843,  in-12  de 
86  pp. 

Catalogue  des  pièces  d'anatomie  pathologique  du 
Muse:  Dupuyt.-en  (maladies  vénériennes;.  Paris,  Bé- 
chet  jeune,  1842.  in-8. 

Jl  y  1  peut  être  eu  de  nouvelles  éditions  de  ce  catalogue.  Le 
musée  Dupuytren  e>t  très-curieux,  et  il  serait  certainem  Dt  utile 
qu'il  fut  ouvert  à  de  cer:a;n  jours  au  public,  et  qu'il  ne  fut  pas 
exe  usi cernent  réservé  aux  médecins. 

Catalogue  raisonné  des  ouvrages  de  Rétif  de  la 
Bretonne. 

Ce  atalogue  remplit  presque  en  totalité  la  16e  partie  de  Mon- 
sieur  Nicolas,  ou  le  Cœur  humain  dévoilé,  pubié  par  lui-même; 
Imprimé  à  la  maison,  et  se  trouve  à  Paris,  chez  la  veuve  Ma- 
rio1] Ré  if.  17Q7.  in-12.  —  Le  vo  urne  se  termine  par  les  VIIIe, 
IXe.  Xe  et  Xie  juvénales;  la  première,  intitulée:  «Immoralité 
de  notre  mariage  et  manière  de  le  coiriger;  »  la  seconde:  1  Fausse 
immoralité  de  la  liberté  de  la  presse.  »  C'est  dans  cette  juvénale 
que  Rétif  de  la  Bretonne  analyse  la  Théorie  du  libertinage, 
du  nurquis  de  Sade:  «  C'est  là  que  le  monstre-auteur  ,  dit-il  , 
propose,  à  l'imitation  du  Pornographe ,  l'établissement  d'  un 
lieu  de  débauche.  J'avais  travai  lé  poar  arrêter  la  dégradation  de 
la  nature:  le  but  de  l'infà  ne  disséqueur-à-vif.  en  parodiant  un 
ouvrage  de  ma  jeunesse,  a  été  d'outrer  à  l'excès  cette  odieuse, 
cette  infernale  dégradation.  »  —  Rétif  donne  un  autre  catalogue 
tres-curieux  de  tous  ses  ouvrages,  tant  de  ceux  faits  que  de  ceux 
qui  ui  restent  encore  à  publier,  à  la  fin  du  4e  vol.  des  Posthu- 
mes (Voir  ce  titre).—  Enfin.  M.  Ch.  Monselet ,  dans  son  vo- 
lume intitulé:  Rétif  de  la  Bretonne  {  Paris,  Alvarès.1854.  in- 
12),  publie  un  catalogue  complet  et  raisonné  des  ouvrages  de 
l'auteur,  dans  lequel  il  donne  quelques  détails  sur  les  singulières 
gravures  qui  ornent  la  plupart  de  ces  ouvrages,  gravures  dessi- 
nées d'après  les  modèles  fournis  par  l'auteur  lui-même,  modèles 
pour  les  tailles,  pour  les  costumes  et  pour  les  pieds.  On  sait 
que  Rétif  était  amoureux  de  cette  partie  du  corps  féminin  ,  ou 
plutôt  des  chaussures  de  femmes.  On  formerait  un  livre  des  plus 


CATASTROPHES  -  CATECHISME  141 

étranges  en  recueillant  tous  les  passages  dans  lesquels  cet  ori- 
ginal a  expose  en  quelque  sorte  la  théorie  de  sa  passion  cor- 
donnière. 

Catastrophes  (Les)  amoureuses,  ou  le  Retour  à  la 
vertu,  histoire  vraisemblable  ;  par  J.-C.-M.  P.  (Jean- 
Charles-Martin  Pichenot,  abbé).  P  ris,  Ponthieu,  1796, 
in-18.  —  Ouvrage  cité  dans  les  Supercheries  littér. 
(t.  II,  col.  376},  avec  quelques  détails  sur  l'auteur. 

Catéchisme  à  l'usage  des  grandes  files  qui  souhai- 
tent se  ma-ier  (ou  ]ui  veulent  être  mariée»),  uvec  la 
Manière  d'attirer  les  amants,  par  demandes  et  répon- 
ses. Caen,  impr.  Chalopin,  181 2,  in- 12  d'une  demi- 
feuille. 

Bibio'e  de  colportage  dont  il  y  a  sans  doute  des  éditions 
plus  anciennes  que  celle-ci  ;  e  le  a  été  réimprimée  souvent  jus- 
qu'aujourdh'hui  et  dans  pus  de  dix  endroit^  différents:  à  P  iris, 
à  Troyes,  au  Mans,  à  Monireau,  à  Charmes,  etc.  On  y  pousse 
les  files  et  tes  garçons  à  contracter,  au>sitot  que  possible,  un 
mariage  régu  Lr.  mais  la  question  des  iniéiets  n'y  est  pas  abor- 
dée. Voici  les  litanies  que  l'on  conseille  aux  filles  de  reciter: 

Kyrie,  je  voudrais, 

Ci.riste  ,  eti  e  mariée, 

Kyr.e,  je  prie  tous  les  Saints, 

Christe,  que  ce  soit  demain. 

Sainte  Marie,  tout  le  m.jnde  se  marie; 

Saint  Joseph,  que  vous  ai-je  fait? 

Saint  Nicolas,  ne  m'oubliez  pas; 

Samt  Médêrie,  que  j'aie  un  bon  mari. 

Saint  Ma  tiiieu,  qu'il  craigne  bien    Dieu. 

Saint  Jean,  q  .'il  m'aime  tendrement. 

Saint  Bruno,  qu'il  soit  jo  i  et  beau. 

Saint  Fidèle,  qu'il  me  soit  fidèle. 

Saint  André,  qu'il  soit  à  mon  gré. 

Saint  Didier,  qu'  1  aime  à  travailler. 

Saint  Honoré,  qu'il  n'aime  pas  à  j.iuer. 

Saint  Sévenn,  qui .  n'aime  pas  le  vin. 

Saint  Clément,  qu'il  soit  diligent. 

Saint  Sauveur,  qu'il  ait  bon  cœur. 

Saint  Nicaise,  que  je  sois  à  mon  aise. 

Saint  .losse,  qu'il  me  donne  un  carosse. 

Saint  Bonit'ace,  que  mon  mariage  se  fasse. 

Saint  Augustin,  dés  demain  matin. 

Catéchisme  (Le)  des  amants, oui'  Art  de  faire  l'amour, 
donnant  la  manière  d'approcher  une  jeune  demoiselle, 

de  se  faire  aimer ,  terminé  par  le  Mérite    des  fem- 

mes\  par  Apollon  (Pelletier  de  Saint-Julien),  Paris, 
Lebailiy,  i838,  in-18  de  3  feuilles. 


142  CATECHISME 

Livret  de  colportage  reproduit  tous  les  ans  par  le  même  édi- 
teur avec  un  millésime  nouveau.  Une  autre  brochure  du  même 
genre,  été  publiée  chez  Renaud  à  Paris,  en  1845  et  ann.  suiv., 
sous  le  titre:  Catéchisme  des  amants,  ou  l  Art  de  plaire  aux 
belles,  in- 18  de  3  feuilles. 

Catéchisme  des  courtisans,  ou  les  Questions  de  la 
cour  et  autres  galanteries  (en  prose,  avec  quelques 
vers  à  la  fin).  Col.,  P.  Marteau  (à  la  Sph.  Elz.),  1668 
(Leber,  n°  445 i),  1669,  1672,  1680,  pet.  in-t2  (No- 
dier, en  i83o,  20  fr.).  —  Edit.  augm.  d'une  Philoso- 
phie d'amour  (en  vers  burlesques),  Cologne,  1691,  pet. 
in- 12  (Payn,  nu  5 20;  rare). 

Pièce  spirituelle  et  hardie,  réimprimée  en  partie  dans  YHist. 
amoureuse  des  Gaules,  éd.  de  1696.  On  y  trouve  réunies  les 
Maximes  d'amour,  de  Bussy-Rabatin.  11  en  a  été  fait  aussi 
une  réi  n pression  à  Chartres,  chez  Garnier,  en  i838  ,  in-12  de 
20  pp  ,  tirée  à  pet.  nombre.  Taylor,  n°  1228.  —  M.  Ed.  F.mr- 
nier   l'a    inséré   dans  ses   Variétés    historiques  et  littéraires, 

t  o.ne  v,  p.  75-95. 

Catéchisme  des  farceurs,  contenant  un  choix  de 
bonnes  plaisanteries  pour  être  dites  et  répétées  en  so- 
ciété ;  contenant,  en  outre,  le  Panier  des  grisettes,  l'E- 
loge funèbre  de  Michel  Morin,  et  autres  farces  plus 
risibles  les  unes  que  les  autres;  par  le  père  Lajoie. 
Paris.  Le  Bailly,  1868,  in- 18  de  108  pp.  (Biblioth. 
sentimentale,  joyeuse,  grivoise  et  amusante). 

Catéchisme  des  filles  du  Palais-Royal  et  autres  quar- 
tiers de  Paris,  à  l'usage  de  tous  les  citoyens  et  citoyen- 
nes acives,  avec  le  détail  des  services  politiques  et 
secrets  qu'elles  ont  rendus  à  la  Révolution.  Cythère. 
1790,  in-8  de  16  pp.,  avec  une  fig.  non  libre.  —  Ou- 
vrage dirigé  contre  quelques  députés  de  rAssembiée 
nationale. 

Catéchisme  des  gens  mariés  (par  le  père  Eéline,  mis- 
sionnaire). S.  1.  n.  d.  (Caen,  1782),  in-12  de  53  pp. 
—  Pluquet,  12  fr  ;  Veinant,  i5  fr.  ;  Claudin,  en  juillet 
i858,  8  fr.  ;  Leber  tom;  IV,  n°  29;  Leber,  sa  vente 
en  1860,  n"  3o,  21  fr.;  Desq,  n°  78bis,  3  1  fr.  ;  Lanctin, 
9e  catal.,  i5  fr.  ;  Fontaine,  en  1870,  rel.  de  Thibaron, 
80  fr. 

L'autorité  ecclésiastique  supprima  soigneusement  cet  ouvrage 
à  cause  de  quelques  détails  trop  libres.  On  prétend  qu'il  y  en  a 
une  réimpr.  mjderne,  mais  nous  ne  la  connaissons  pas. 

Catéchisme   libertin,   à  l'usage  des  filles  de  joie  et 


CATECHISME  —  CATHERINE  i43 

des  jeunes  demoiselles  qui  se  décident  à  embrasser 
cette  profession.  Luxuriopolis,  s.  d.,  1791,  1792,111-18 
de  72  pp._  et  6  fig.  col  —  Veller  indique  une  édition 
de  l'imprimerie  napolitaine,  1798. 

Cet  ouvrage  a  été  aussi  réimprimé,  mais  abrégé  maladroite- 
ment, dans  le  second  vol.  de  la  Bibtiothèque  erotique,  Rome  , 
1799,  pages  49  à  84.  L'édition  de  1791,  xu-72  pp.,  porte  par 
Mlle  Theroigne,  de  l'imprimerie  de  Mme  Gourdan,  Epitre  dédl- 

catoire  à    l'abbesse    de   Montmartre,    signée  l'abbé  C ardin. 

A  la  fin,  une  approbation  signée  Maury  d'Autun.  Le  nom  de 
Théroigne  n'est  pas  dans  l'édition  suivante,  tt  1  'epitre  dédica- 
toire  est  adressée  à  la  première  maquerelle  de  Paris. 

Catéchisme  poissard  et  Engueulements  soignés  des 
nobles  dames  de  la  Halle,  le  tout  revu,  corrigé  et  con- 
sidérablement augmenté,  par  milord  l'Arsouille.  A  Pa- 
ri?, chez  les  libraires  du  bon  ton,  1 835,  petit  in-12  de 
98  pp.  et  une  gravure. 

Il  y  a  eu  une  imitation  de  cette  drôlerie,  intitulée:  Le  Caté- 
chiine  poissard,  ou  les  Farces  de  carnaval:  recueil  de  ren- 
contres poissardes  ,  dialogues,  compliments,  chansons,  etc.; 
par  un  petit-fils  de  Chicard.  Paris,  Lcbailly  ,  1849,  in-18  de  3 
feuilLs.  —  Il  y  a  eu  aussi  un  Catéchisme" poissard  libertin, 
rédigé  par  un'maquereau.  In-18,  avec  fig.  libres.  Voir  encore  le 
Parfait  Catéchisme  poissard. 

Catherine  de  Bourbon.  —  Marguerite  de  Valois.  — 
El^ina  —  les  Amans  du  Marais,  etc.  (par  Mme  de 
St-Venant).  Paris,  1807,  2  vol.  in-12.  —  Scheible,  3  fr. 

Six  nouvelles  d'  un  genre  fade  et  racontées  d'un  ton  mono- 
tone, réimpr.  en  1821  sous  le  titre  de  Six  nouvelles. 

Catherine  de  Médicis,  mère  de  François  II,  Charles  IX 
et  Henri  III,  p.  Capefïgue.  Paris,  Amyot,  1 856,  in-12. 

Catherine  Overmeire,  p.  Ern.  Feydeau.  Paris,  Dentu, 
1860,  2  vol.  in-12.  —  Réimpr.  plusieurs  fois. 

CATHERINE  II,  impératrice  de  Russie,  née  àStettin, 
en  1 729,  m.  en  1 796.  Elle  fut  surnommée  la  Sémiramis 
du  Nord  Elle  est  auteur  de  :  le  C^are\vit\  Chlore  — 
O  temps!  ô  mœurs!  —  Odihadah.  — Voir  aussi  les 
Mémoires  de  l'impér.  Catherine  II,  écrits  par  elle- 
même  et  publiés  par  A.  Herzen. 

Catherine  II,  sa  cour  et  la  Russie  en  1772,  par  Sa- 
batier  de  Castres.  Berlin,  Asher,  1862,  in-8. 

Le  manuscrit,  de  80  ff.  in-4 ,  était  évidemment  écrit  par  un 
copiste  et  provenait  de  la  bibliothèque  de  M.  de  Chàteaugiron. 


i44  CATHERINE 

L'ouvrage  adressé  au  roi  de  France  par  son  agent,  ne  pouvait 
être  que  sérieux  par  la  forme  et  par  l'expression  .  «  La  médi- 
s  ince  n'a  pas  épargné  les  mœurs  de  la  Czarine,  mais  il  faut  con- 
venir que.  sans  être  exempte  de  reproches,  elle  est  loin  des  ex- 
cès dont  on  l'a  accusée.  On  lui  a  donné,  avec  quelque  appa- 
rence, plusieurs  intrigues  avant  celle  qui  la  fixe  depuis  si  Ion- 
temps  (avec  Grégoire  Orlow).  On  a  même  murmuré  sourde- 
ment Qu'elle  s'esf  permise  des  distractions,  mais  rien  n'a  pu  être 
prouvé  au  delà  des  trois  engagements  contractés  avec  M.  Solti- 
kow,  le  roi  de  Pologne  et  S\7  Grégoire  Orlow.  —  Les  dames 
russes  ont  avec  un  ministre  étranger  une  contenance  décente  et 
réservée  qui  disparait  dans  l'intérieur  des  maisons,  et  qui  ne  dé- 
tru  t  pas  les  asse  tions  avancées  par  les  voyageurs  sur  la  licence, 
ou  plutôt  sur  la  facilité  lubrique  de  ;eurs  mœurs.  » 

Catherine  II,  impératrice  de  Russie,  trag.  (pour  rire), 

par  M.  de  G Paris,    1807,  in-8.   —  Peu  commun, 

Châteaugiron,  n°  998. 

Catherine  II,  ou  V Impératrice  et  le  Cosaque,  vaud. 
en  2  a.;  par  Théod.  N.  et  Simonnin  (Ambigu-comique). 
Paris,  1 83 1 ,  in-8.  —  Soleinne,  n"  2566. 

Catherine  II ,  com.  en  3  actes,  pr.  ;  par  Arnould  et 
Lockroy  (Odéon).  Paris,  i83i,  in-8. 

Catherin?  II,  par  Mm"  la  duchesse  d'Abrantès.  Paris, 
184?,  in-8.  —  Bruxelles,  tS35,  in-12. — Peu  commun. 

11  faut  lire  cet  ouvrage  pour  avoir  une  idée  juste  de  cette  Mes- 
saline  moderne.  Les  trois  frères  Orloff,  Potemkin  et  cent  autres 
entrent  tour  à  tour  dans  sa  couche  enrore  fumante  du  sang  de 
Pierre  III.  Que  Catherine  remarque  un  so'dat  à  larges  épaules, 
il  faut  que  le  favori  du  jour  s'in.line  devant  ce  caprice;  maison 
le  dédommage  en  faveurs.  Potemkin,  par  exemple,  qui  était  de- 
venu le  po  rvoyeur  de  ses  plaisirs,  reçut  ainsi  plus  de  3oo  mil- 
lions de  francs.  Cet  ouvrage  a  provoqué  une  réfutation  anonyme 
de  M.  Jacques  Tolstoy,  intitulée:  Lettre  d'un  Russe,  ou  Sim- 
ple réponse  au  pamphlet  de  Mme  la  duchesse  d'Abrantès,  in- 
titulé Catherine  //Pans,  '835,  in-8  de  m  pp.  —  Mais  M.  Mi- 
chelet  (Louis  XV et  Louis  XV L  p.  117).  dit,  en  parlant  du  por- 
trait de  Catherine  qui  est  à  Ferney  :  «  Endurcie  au  plaisir  brut, 
elle  fait  trembhr  pour  i a  foule  des  misérables,  forcés  de  passer 
par  cette  épreuve,  pour  l'intrépide  armée  russe  Hm  toute  entière 
eut  la  chance  de  faire  l'amour  à  ce   monstre.  » 

Catherine  II  et  ses  files  d'honneur,  par  Mme  Eug. 
Niboyet.  Paris,  Dentu,  1847,  m_8  de  3o  feuilles  3/4. 

Catherine,  ou  la  Belle  fermière,  com.  en  3  actes  , 
pr. ,  m  lée  de  chant;  parole  et  mus.  de  Julie  Candeille. 
Paris,  Maradan,  1793,  in-8.  —  Soleinne,  2438. 


CATT1  —  CATULLE  i45 

Catti  (Lydii)  Carmina.  Venise,  i5o2,  in-40.  Rare. 

11  y  a  une  épigramme  lat.  fort  licentieuse ,  selon  le  Manuel , 
au  f.  7e  verso  de  la  sig.  M.,  sous  ce  titre:  De  Silva  partum 
faciente. 

CATULLE,  poète  latin,  né  l'an  87  avant  J.-C,  mort 
jeune,  à  3o  ans,  selon  les  uns,  à  40  ans  selon  d'autres. 
Ses  poésies,  longtemps  perdues,  n'ont  été  retrouvées 
qu'au  XIV-  siècle.  On  réunit  souvent  ses  œuvres  à 
celles  de  deux  autres  poètes  erotiques  latins:  TIBULLE 
et  PROPERCE.  Voici  l'indication  des  principales  édi- 
tions du  texte  et  des  principales  traductions  faites,  soit 
de  Catulle  seul,  soit  des  trois  poètes  réunis: 
Texte  Latin. 

Catulli  Carmina  {  ou  opéra  )  S.  1.  n.  d.  (vers  1470  ) ,  pet.  in- 
40,  ire  édition  des  poésies  de  Catulle,  sans  celles  de  Tibulle  et 
de  Properce.  Très-rare.  —  Parma;,  Steph.  Corallum ,  1478,  gr. 
in-40.  Rare  (Pinelli,  32  liv.)  —  Cum  comment.  Antonii  Parthe- 
nii  Lacisii.  Brixiœ ,  Boninus  de  Boninis,  1485,  in-fol.  —  Cum 
comment.  Palladii  Fusci  Fatavini.  Venetiis,  i486,  in-fol.  —  Cum 
comment.  Anlonii  Mureti.  Venetiis,  apud  Paulum  Manutium 
Aldi  filium  ,  1554;  in-8. —  Cum  comment.  Achillis  Tatii  Lusi- 
tani.  Venetiis,  i566  ,  in  œdibus  Manutianis,  in-8  (  Meerman,  7 
flor.)  —  Cum  1s.  Vossii  observationes.  Prostant  apud  lsaa;um 
Littleburii  bibliopolam  londinensem,  1684,  pet.  in-40  (  Giraud  , 
20  fr.  ).  A  la  p.  264  (sur  mentula)  ,  Vossius  dans  les  notes  de 
Catulle  s'est  amusé  à  rassembler  toute  la  synonymie.  C'est  un 
détail  as=ez  drôle  quoique  incomplet;  la  nomenclature  française 
n'est  pas  moins  riche  que  la  latine.  —  Restitute,  cum  not.  'crit. 
fr.  Corradini  de  Allio:  Venetiis,  1738,  pet.  in-fol.  ou  in-40 
(Catal.  Noël).  Corradino,  poète  vénitien  du  18e  siècle,  préten- 
dait avoir  retrouvé  à  Rome  un  manuscrit  de  Catulle  plus  an- 
cien et  plus  correct  que  ceux  dont  on  s'était  servi  jusqu'  alors  ; 
l'éd.  de  Coustelier:  Leyde,  1743  (  Catulle,  Tibulle  et  Properce); 
adopta  même  ses  prétendues  restitutions  ;  mais  elles  retombèrent 
bientôt  dans  l'oubli  qu'elles  méritaient.  —  Varietate  lectionis  et 
perpet.  adnot.  illustrai  a  Frid.  G.  Doering.  Lipsiae,  1788-92, 
2  vol.  in-S,  Edition  estimée.  —  Recensuit  J.  Wilk.es.  Londini , 
J.  Nichols,  1788,  in-40.  Rare,  n'ayant  été  impr.  que  pour  faire 
des  présents  VVilkes  fit  paraître  cette  édition  par  suite  d'un 
gageure  qu'il  avait  faite  d'imprimer  un  livre  sans  fautes  (Syk.es, 
8  liv.  5  sh.  ).  —  Londini  Dave,  1820,  gr.  in-8.  Réimpression  de 
l'édition  de  1788-92,  ainsi  que  la  suivante:  Turin,  Pomba,  1820, 
in-8.—  Ad  usum  Delphini ,  Londini,  Valpy ,  1822,  2  vol.  in-8. 
—  Varietatem  lectionis  indicesque  adjecit  Car.-Jul.  Silling.  Got- 
tingae,  Dieterich,  1823,  in-8,  7  fr.  —  Adnotationes  adjecit  Jos. 
Naudet.  Parisiis,  Lemaire,  1826,  in-8,  6  fr.  —  recogn.  et  emend. 
a  Th.  Heyse;  Beroiini,   i855,  in-8,  6  fr. 

Catulli,  Tibulli  et  Propertii  opéra.  Sans  lieu  ni  nom  (pro- 
babl.  Venise,  Vindelin  de  Spire),  1472,  in-40.  Edition  extréme- 

Tom  11  19 


i46  CATULLE 

mement  rare  et  la  ire  de  ces  trois  poètes  réunis,  auxquels  sont 
joints  les  Sylves  de  Stace.  Gaignat,  200  fr.  ;  Heber  ,  29  liv.  10 
sh.;  Loménïe  de  Brienne,  ex.  sur  vélin,  2ooofr.;  —  Venise,  J.  de 
Colonia,  1475,  in-fol.  La  Vallière,  670  fr.:  Heber,  16  liv.  10  sh. 

—  Vicentia,  J.  Renensem  et  Dionys.  Berthocum,  1481,  pet.  in- 
fol.;  édition  faite  sur  celle  de  1472.  Brienne-Laire,  3o  fr.;  Bou- 
tourlin,  29  fr.  —  Regii  Lepidi,  P.  Odoardo  et  A.  Ma.zali,  1481 , 
in-fol.;  édition  rare,  faite  d'après  un  ms.  différent  de  celui  em- 
ployé pour  l'édition  princeps.  Vendu  5o  fr.  en  1822;  B;>utour- 
lin,"  i3  fr.  5o.  —  S.  1.  n.  d.  (  vers  1480)  in-fol.  caract.  ronds, 
un  ex.  à  la  Biblioth.  impér.  —  Venetiis,  1487,  1488,  3  part,  en  1 
vol.  in-fol.  —  Venise,  1491,  1493,  in-fol.  La  Vailière,  i5  fr.  5o; 

—  Venetiis,  J-  de  Tridino  de  Cereto ,  i5oo,  in-fol.  —  Venise, 
Aldi,  i5o2,  in-8.  Duriez,  10;  d'Hangard,  16;  Mac  Carthy,  139, 
5o;  Giraud,  170;  S...  off.  en  i855,  i5o;  Solar,  100;  un  ama- 
teur de  Paris,  72  fr.  —  Florence,  Giunti,    i5o3  ,  in-8.    Rare. 

—  Venise,  Aldi,  i5i5,  pet.  in-8.  Duriez,  16;  Libri,  55;  l'exempl. 
de  Grolier,  q35  fr. ,  Libri,  en  1847,  et  25oo  fr  ;  Hebelynek,  en 
i856.  —Venise,  Al.  Paganini,  i5i6,  in-32.  Edition  très- rare  , 
impr.  avec  de  petits  caract.  italico-gothiques.  Potier,  en  1860,  i5o. 

—  Lugduni,  i5i8,  in-8.  Renouard,  6  liv.  2  sh.  —  Parisiis,  Sim., 
Colinœus,  i52Q,  i533,  i543,  in-8.  Renouard,  gfr.;  Giraud,  21  ; 
Potier.  20;  Goutard,  24.  —  Lugduni,  Gryphius,  046,  in-16.  Ed. 
très- jolie  et  rare.  — Venise,  Aide,  i558,  062,  3  tomes  en  1  vol. 
in-8.  —  Antuerpias,  Chr.  Plantin,  i56o,  i56g,  in-16.  La  Vallière, 
16;  d'Hangard,  12,  de  Cotte,  n;  Solar,  88.  —  Jos.  Scaliger 
recensuit.  Lutet.  ,  Mamertum  Pâtisson,  1577,  in-8.  Belle  édit. 
Le  Brun,  11  fr.;  Mirabeau,  52;  Fontaine,  en  1870,  belle  reliure, 
75  fr.  —  Nova  edit.  ;  add.  sunt  etiam  eor.  Poëtarum  vite  ex 
Pétri  Criniti  De  poetis  lat.  Histor.  Ad  fiuem  adj.  est  Elegia- 
rum  lib.  qui  Corn.  Gallo  vulgo  adscribitur.  Brageraci,  161 1,  pet. 
in-8,  Techener,  en  1864,  12  fr.  —  Cette  édition  a  le  mérite  d'a- 
voir été  corrigée  par  le  célèbre  linguiste  Joseph  Jules  Scaliger. 
Né  à  Agen,  en  1540,  Scaliger  parcourut  la  France,  l'Allemagne, 
l'Italie,  l'Ecosse,  embrassa  la  religion  réformée  en  1 562,  et  mou- 
rut professeur  d'histoire  à  l'Académie  de  Leyde,  le  21  janvier 
1609.  il  était  plein  de  vanité  ,  souvent  sa  polémique  fut  inju- 
rieuse à  l'endroit  de  ses  contradicteurs  ,  mais  il  pouvait  se  glo- 
rifier de  parler  treize  langues ,  et  ses  éditions  sunt  restées  des 
modèles.  —  Pietro  Crinitu  qui  a  donné  les  Vies  de  Catulle,  de 
Tibulle  et  Properce,  contenues  dans  cette  édition ,  était  né  à 
Florence,  en  1465.  Elève  de  Politien,  dit  Paul  Jove,  il  se  char- 
gea, comme  lui  de  l'éducation  des  enfants  des  premières  famil- 
les de  Florence.  11  paroit  que  dans  ses  fonctions,  il  n'apportoit 
pas  toute  la  gravité  convenable.  On  le  soupçonna  même  du 
vice  dont  on  avoit  accusé  son  maitre.  Un  jour  qu'il  jouoit  avec 
ses  écoliers,  un  d'eux  lui  ieta,  à  la  tète,  un  verre  d'eau  froide; 
le  malheureux  professeur  en  mourut  de  saisissement  et  de  honte. 
11  n'avoit  pas  encore  quarante  ans.  —  Am»telod.,  Lud.  Elzevirii, 
i65i,  i656,  1657,  in-16.  —  Utrecht,  i65g,  in-8.  —  Cum  not.  va 
riorum;  Trajecti  ad  Rhenum,  1680,  2  part.  in-8.  Edition  estimée; 
Mac-Carthy,  26 fr.;  Techener,  22  fr.;  Courtois,  46  fr.  —  Ad  usum 


CATZ 

Delphiru.  Paris,  i685.  3  part.  in-40.  La  Vallière,  56;  Techener. 
24  —  Cantabrigiae,  1702,  gr.  in-40.  Belle  édition  donné  par  An- 
nesby.  —  Londres,  Tonson.  17  i5,  pet.  in-8.  F.  Didot,  3y;  un 
amateur  de  Paris,  77;  Solar.  79:  Fontaine,  en  1870,  4?  fr.  — 
Lutetise,  Coustelier.  1723,  pet.  in-4.0.  —  Cum  comment.  Vulpii. 
Patavii  ,  J.  Cominus,  1737,  4  vol.  in-4.  Edition  très-estimée. 
Gouttard,  90;  F.  Didot,  140;  Boutourlin,  110.  — Lugd.  Batav. 
(Paris,  Coustelier)  ,  1743,  3  part,  in-12,  fig.  exempl.  sur  pap. 
vélin,  84  Gaignat;  i38,  La  Vallière  :  240  Mac-Carthy.  —  Londini 
Brindley,  1749,  in-18.  —  Paris,  Barbou,  17^4,  in-12. — Birmin- 
ghamiae,  Baskerville,  1772,  in-40  et  in-12-  Aubry,  en  1862,  10 
fr.  :  La  Vallière,  36  fr.  —  Paris,  Lefèvre,  1821,  3  vol.  iu-24. — 
Londini,  Pickering,  1824,  in-48,  fig.   Renouard,  10  fr. 

Traductions   Françaises: 

Catulle,  Tibulle  et  Galltis,  trad.  en  prose,  avec  le  texte  (par 
Masson  de  Pesay).  Paris,  1771,  2  vol.  gr.  in-8. 

Traduction  complète  des  poésies  de  Catulle,  suivies  des  poé- 
sies de  Gallus  et  de  la  Veillée  de  la  fête  de  Vénus,  avec  des 
notes,  par  Fr.  Noël.  Paris,  an  xi  (i8o3J,  1806,  2  vol.  in-8,  fig. 

Catulle,  trad.  en  vers  de  C.  L.  Mollevaut  (texte  en  regard  ). 
Paris,  Louis,  1812,  in-12. 

Elégies  de  Catulle,  trad.  en  vers,  par  Mollevaut.  Texte  en 
regard.  Paris,  1816,  en-18. 

Elé-fies  de  Catulle,  de  Tibulle  et  d'  Properce,  trad.  en  vers; 
par  le  même.  Paris,  Bertrand,  1821,  3  vol.  in-18.  —  Plusieurs 
fois  réimp. 

Catulle,  trad.  nouv;  par  Héguin  de  Guérie.  Paris,  Panckou- 
cke,  1837,  in-8,  6  fr.  —  Catulle,  trad.  en  vers  franc. ,  par  L.-E. 
Paulinier.  Paris,  1839.  in-8. 

Catulle.  Tibulle  et  Properce,  trad.  p.  Denanfrid,  Mirabeau, 
et  Delongchamps.  Paris,  Lefèvre,  184?,  in-18.  —  Catulle,  trad. 
en  vers  franc,  par  A.  Canel.  Evraux,  1860,  in-12.  —  Catulle, 
Tibulle  et  Prop.rce,  trad.  de  Héguin  de  Guérie,  Valatour  et 
Genouille.  Paris,  Garnier,  1860,  1868,  in-18,  3  fr.  5o. 

Boissonade  dit:  «  Nous  savons  aujourd'hui  que  la  Lesbia  de 
Catulle  s'appelait  Clodia,  que  Properce  cachait  sous  le  nom  de 
Cynthia  sa  maîtresse  Hostia  ,  que  Tibulle  songeât  à  Clunia 
quand  il  nommait  Délia  dans  ses  vers. 

Nous  renverrons  au  Manuel  pour  ce  qui  concerne  les  traduc- 
tions de  ces  auteurs  en  italien,  en  anglais,  en  allemand,  etc. 

CATZ  (Jacob  Van),  né  en  1  577 ,  mort  en  1660,  fut 
un  des  créateurs  de  la  langue  et  de  la  poésie  hollan- 
daise. Ceux  de  ses  ouvrages  qui  nous  intéressent  le 
plus  sont  les  suivants:  J.  Catf  selbst  streit  (Histoire 
de  Joseph  et  de  Sephira,  femme  de  Putiphar,  en  vers). 
Nuremberg,  s.  d.  (v,  1660),  in-8  obi.,  ng.  Truebwas- 
ser,  n°  ioi3.  —  Cats  est  aussi    l'auteur   d'un  poëme 


i4S  CAUCHOISE 

qui  a  été  traduit  en  franc.,  en  pr.,  par  Ch.  Jacq.  Bar- 
rois:  L'Art  du  mariage,  avec  le  commentaire  de  Ly- 
dius  et  le  texte  en  regard.  Paris,  i83o,  in-12  et  in-8. 
—  Voir  aussi  Officium  puellarum  et  ses  Œuvres  (en 
Flamand). 

Cauchoise  {La),  ou  Mémoires  d'une  courtisane  cé- 
lèbre. Roman  pour  servir  de  suite  à  tous  les  bons  ou- 
vrages de  la  philosophie  de  la  nature ,  par  un  auteur 
critico-saùrico-dramaturgique.  A  Libidimbus,  chez  Sen- 
sualité, à  laDélicatesse,  rue  du  Tempérament,  10308070, 
in-18  de  192  pp.,  avec  5  rig.  libres. 

Ce  petit  roman  a  été  réimprimé  plusieurs  fois:  i°  avec  l'in- 
dication de  Londres,  Alferston  et  C  e,  1788,  a^ec  5  mauv.  grav. 
s.  b.  (probablement  Bruxelles  ,  ver?  iSlv  :  20  avec  le  titre:  La 
Belle  Cauchoise,  ou  Mémoires  d'une  jolie  normande  devenve 
courtisane  célèbre.  A  Libidinus  10308070,  în  18  de  170.  pp.  . 
avec  5  lithographies  libres: —  3°  sous  le  titre;  La  Belle  Cauchoise, 
ou  les  Aventures  d'une  paysanne  pervertie;  par  R.  de  la  B.  — 
ouvrage  revu  et  corrigé.  Paris,  1847,  in -s,  etc.  —  11  en  a  été 
fait  aussi  une  traduction  anglaise,  intitulée  :  The  Co'urte\an,  or 
the  Memoirs  of  madame  JJumoncey ,  S.  1.  n.  d.  ,  in-12,  fig. 
On  y  a  intercalé  une  vingtaine  de  pages  sur  la  flagellation. 
Dans  l'ouvrage  français,  l'héroïne  s'exprime  à  la  première  per- 
sonne :  il  y  a  des  mots  libres,  mais  il  sont  indiqués  seulement 
par  des  initiales  et  des  points.  La  plus  grande  curiosité  de  ce 
roman,  c'est  qu'il  y  est  fait  mention  d'une  petite  bibliothèque 
erotique,  dont  voici  les  articles  principaux: 

Le  Congrès  de  Cythère  trad.  de  Pilai,  par  l'auteur  du  roman 
de  la  Cauchoise.  —  La  Légende  joyeuse  contenant  404  épi  gram- 
mes divisées  en  4  parties.  —  L'Anti'-légende  retournée,  contenant 
une  ample  collection  de  cantiques  facétieux,  suivie  d'un  recueil 
de  chansons.  —  Le  Manuel  des  solitaires  ,  ou  l'Oraison  des 
cinq  doigts,  en  vers.  —  La  Félicité  parfaite,  ou  l'Art  de  /..... 
par  principe  d'économie,  en  joignant  la  délicatesse  au  senti- 
ment et  à  la  rolupté.  —L'Art  de  bien  baiser,  poëme  de  94 
vers.  —  Lettre  de  Flora  à  Pompée,  sur  ce  qu'il  l'avait  aban- 
donnée pour  son  ami.  —  La  Bataille  de*  Jésuites  ,  stances  en 
60  vers.  —  L'Arétin  ,  ouvrage  trad.  de  l'italien  ,  en  vers  et  en 
prose.  —  L Agnès  dépaysée,  ouvrage  mêlé  de  prose  et  de  vers, 
contenant  la  jouissance"  parfaite,  licite  et  générale  des  plaisirs  de 
Cythère,  etc.  —  Zenie,  histoire  orientale  ,  contenant  le  Caté- 
chisme d'une  Odalisque  du  grand  seigneur  fc'est  le  petit  roman 
intitulé  l'Odalisque).  —  La  Ca\\opottamachie,  ou  Histoire  ori- 
ginale, physique  et  morale  des  c... ,  des  v....  et  des  c ,  par 

laquelle  on  démontre,  etc.  —  Le  Temple  de  Priape,  poème  de 
162  vers,  assez  jolis.  —  La  Putain  de  Saint-Cloud  ,  poème.  — 
Le  Monialisme,  ouvrage  curieux  en  vers,  par  Grécourt.  —  L'Ode 
à  Priape,  par  Piron,  en  17  stances  (  dans  les  éditions  impri- 
mées, cette  ode  est   seulement  en   12  stances;    dans  le  Recueil 


CAUCHOISE  14g 

des  pièces  choisies  rassemblées  par  les  soins  du  Cosmopolite, 
elle  est  augmentée  dé  3  stances,  c.  à.  d. ,  en  i5  stances.  Nous 
la  trouvons  ici  annoncée  avec  une  nouvelle  augmentation  de  2 
stances.  Voici  ce  qu'on  lit  dans  la  Correspondance  de  Grimm, 
janvier  1773:  «  L'Ode  à  Priape  de  Piron  n'a  jamais  été  impri- 
«  mée  comme  il  l'avait  faite;  elle  était  encore  plus  licenàeuse  et 
«remplie  de  peintures  plus  alarmantes  pour  la  pudeur  et  les 
«  mœurs;  on  ne  le  croiraint  pas  possible  en  lisant  celle  qui  existe. 
«  .Mais  enfin  c'était  le  délire  et  le  dérèglement  d'une  imagina- 
tion de  dix-huit  ans».  11  y  en  a  deux  traductions  libres  ita- 
liennes. L'une,  en  25  stances  de  six  vers,  se  lit  dans  que'ques 
éditions  modernes  du  Libro  del  Perche.  L'autre  en  vers  de 
différents  mesure-*  dans  le  dialecte  vénitien  ,  est  plutôt  une  pa- 
raphrase de  l'Ode  de  Piron  ,  et  fait  partie  de  la  Raccolta  uni- 
verselle délie  opère  di  Giorgio  BaJJfo  Veneto.  Cosmopoli,  1739, 
4  vol.  in-8.  torn.  III,  pag.  271.  Il  parait  qie  Baffo  a  eu  con- 
nais nce  des  stances  d'augmentation  qu'il  a  fondues  dans  sa  ré- 
daction. Du  reste,  ces  traductions  italiennes  sont  bien  éloignés 
de  rendre  l'énergie  de  l'ode  française).  —  L'Ode  du  vrai  bon- 
heur, de  20  stances,  200  vers.  Elle  sert  de  pendant  à  celle  de 
Piron,  en  ce  qu'elle  traite  le  même  sujet,  ».  ue  son  auteur  tire 
du  texte  sacré,  en  opposition  au  prophane  de  la  précédente.  — 
Le  Roi  de  Sodome ,  tragi-comédie  en  prose  et  en  5  a. tes,  tra- 
duite de  l'anglais  par  Bussi-Rabutin  ;  avec  une  préface,  deux 
prologues,  et  deux  épilogues.  (C'est  l'ouvrage  du  comte  de  Ro- 
chesterj  —  Fragment  d'une  comédie  en  prose  des  mines  au- 
teur et  traducteur.  —  L  Embrasement  de  Sodome,  tragédie  en 
prose  et  en  5  actes,  de  Voltaire:  —  Les  trois  Mariés,  o\)  le 
Triple  mari:  pièce  de  théâtre  en  prose.  —  Léandre,  couédié  en 
cinq  actes,  trad  par  l'auteur  de  la  Cauchoise ,  dont  l'original 
latin  est  dans  l'imitation  de  celles  de  Plaute  et  de  Térence.  La 
scène  se  passe  à  Florence,  et  il  y  a  17  personnages. 

En  examinant  avec  attention  cette  liste,  le  bibliophile  remar- 
que avec  surprise  que,  parmi  nombre  d'ouvrages  bien  connus  de 
lui .  il  en  est  quelques  uns  dont  il  n'a  jamais  entendu  parler  et 
qui,  très-probablement,  n'ont  jamais  existé.  Voici  l'expli:ation 
de  ce  fait.  On  sait  que  les  frères  G.  ont  inondé,  de  i83o  à  i85o, 
Paris  et  la  France  de  réimpressions  de  petits  ouvrages  libertins 
avec  figures  obscènes  mal  faites;  la  Cauchoise  ,  espèce  de  ca- 
nevas taillé  sur  le  fond  de  la  Paysanne  pervertie  de  Rétif  de  la 
Bretonne,  fut  une  de  leurs  premières  publications.  Les  auteurs 
qu'ils  employaient  étaient  chargés  de  préparer  de  nouveaux  ou- 
vrages curieux.  Mais  bientôt,  tant  à  cause  de  la  condition  in- 
férieure de  ces  publications  que  du  public  un  peu  grossier  à 
qui  elles  étaient  vendues,  ils  se  bornèrent  à  réimprimer  ce  qa'on 
pourrait  appeller  les  classiques  du  bordel,  et  renoncèrent  à  la 
reproduction  de  curiosités  bibliographiques  qui  eussent  exigé 
l'aide  et  le  concours  d'esprits  éclairés,  et  les  soins  d'artistes  in- 
telligents. Ne  s'adressant  qu'à  un  public  de  choix  ,  mais  peu 
nombreux,  les  curiosités  bibliographiques  n'eussent  pas  couronné 
leurs  opérations  par  la  brillante  fortune  ,  qui  ,  grâce  au  parti 
qu'ils  ont  adopté,  les  a  comblés  de  ses  faveurs. 


l5o  CAUCHOISES  —  CAVALLERIZZO 

Cauchoises  {Les),  vaud.  en  i  a.;  par  Simonnin  (Pan- 
théon). Paris,  i836,  in-32. 

Cause  en  nullité  de  divorce  entre  M.  Revel  et  Mm* 
Denuelle-Laplaigne,  son  épouse,  plaidée  par  M.  Revel 
lui-même.  Paris,  i8i5,  i  feuille  in-8.  — Voir  Bona- 
parte et  Murât,  etc. 

Causeries  sur  les  femmes  et  les  livres,  par  Gustave 
Merlet.  Paris,  i865,  in-12. 

Articles  insérés  dans  la  Revue  contemporaine,  puis  publiés  à 
part,  sur  M.meS:  de  Chevreuse:  Des  Brulières:  La  Vallière  ; 
Maintenon;  Sevigné  ;  de  Warens;  Roland;  de  Monnier;  Swet- 
chine;  Eugénie  de  Guérin. 

Causes  amusantes  et  connues  (recueillies  par  Robert 
Etienne,  avocat).  Berlin  (Paris),  1769-70,  2  vol.  in-12, 
figures. 

Mémoire  de  l'âne  de  Jacq.  Féron  :  — les  Charbonniers  contre 
les  Savetiers;  —  Mémoire  pour  le  pain  béni  ;  —  Revendication 
d'un  aveugle  contre  sa  femme  ;  —  Des  lanternes  de  Paris  ;  Mé- 
moires pour  les  coiffeurs  des  dames  de  Paris  pour  Mlle  Petit, 
danseuse  révoquée  etc.:  — .Engagemens  contractés  dans  une  intri- 
gue galante;  —  Mémoire  en  faveur  des  dindons;  etc. 

Causes  célèbres  et  intéressantes  ,  avec  les  juge- 
ments, etc.,  par  Franc.  Richer.  Paris,  1 778-1 788,  22 
vol.  in-12. 

C'est  un  abrégé  des  Causes  célèbres  ,  publiées  par  N.  Le- 
moyne  Desessaits,  bibliographe,  de  1773  à  1789  ,  en  196  vol. 
in-t'.l.  —  Entre  beaucoup  de  procès  qui  nous  sont  indifférents  , 
on  en  rencontre  quelques  uns  ayant  droit  à  nous  intéresser  : 
Testament  d'un  homme  qui  voulait  passer  pour  femme  ;  — 
Mari  qui  accuse  sa  femme  d  impuissance  :  —  Enfant  réclamé 
par  deux  mères,  etc. 

Causes  célèbres  étrangères.  Paris  ,  Panckoucke  , 
1827,  5  vol.  in-8. 

Causes  (Les)  du  désordre  public,  par  un  vrai  citoyen 
(le  P.  Harel.  ex-jésuite).  Avignon,  1794,  in-12.  —  Ou- 
vrage contre  la  prostitution. 

CAUSSIN,  jésuite  :  La  Vie,  les  amours,  le  procès  et 
la  mort  de  Marie  Stuart,  reine  de  France  et  d'E- 
cosse. 1647. 

Cavalleri^o  (II),  comedia  di  Luigi  Tansillo.  —  C'est 
une  réimpression  de  //  Marescalco,  de  P.  Aretino. 
Voir  ce  titre. 


CAVALIER  —  CAYLLS  i  5  i 

Cavalier  (Le)  parfait,  par  Claude  de  Trellon.  Voir: 
Œuvres  poétiques  de  Claude  de  Trellon. 

Cavalier  (Le)  servant,  ou  les  Mœurs  italiennes,  vau- 

leville  en    i    a.;    par  Duport  et  Ed.  Monnais  (Vaude- 
ville). Paris,  i833,  in-8. 

CAVANAC  (le  R.  P.  Réginald),  religieux  de  l'ordre 
le  Saint-Dominique,  à  Toulouse:  Les  Merveilles  du 
Sacré  Rosaire.  1029. 

CAVE  (Marie-Elisabeth  Blavot,  veuve),  artiste  fran- 
:aise,  née  vers  18 10:  Beauté  physique  de  la  femme 
—  la  Femme  d'aujourd'hui.  i863. 

Caveau  lyonnais,  ou  Recueil  de  chansons  et  poésies 
le  la  Société  Epicurienne  de  Lyon.  Lyon,  1828  et 
1829,  2  vol.  in-18  de  7  feuilles  chaque. 

Caveau  (Le)  moderne,  ou  le  Rocher  de  Cancale , 
:hansonnier  de  table.  Paris.  1807-27,  21  vol.  in-12, 
ig.  —  Sainte-Beuve,  2e  partie,  n°  239. 

Recueil  peu  connu,  parce  qu'il  n'est  guère  répandu  que  parmi 
es  membres  de  Caveau.  11  a  eu  une  interruption  et  .a  cessé  de 
>araîlre  pendant  plusieurs  années  ;  puis  il  y  a  eu  une  no  .vclle 
érie,  qui  a  été  terminée  à  son  tour  par  une  Table  générale  des 
hansons  et  poésies  diverses  publiées  en  26  vol.  par  la  Soc. 
tu  Caveau,  de  1 8^4  à  1860,  préc.  d'  une  lettre  de  M.  Aug.  Gi- 
aud  ,  sécrét.  archiv.  de  la  Société,  et  suivie  d'une  table  conf- 
iant :  i°  le  nom  de  chaque  auteur;  —  20  la  date  de  son  entrée 
iu  Caveau;  —  3°  le  chiffre  total  de  ses  productions;  par  G.  Bou- 
lier. Paris,  impr.  Guillois,  1860,  in-8  de  232  pp. 

CAVICEO  (Jacomo) ,  prêtre,  né  à  Parme  en  1443, 
nort  en  ion:  Il  Peregrino.    i5o8. 

CAXTON  (William),  célèbre  imprim.  anglais;  il  in- 
roduisit  cet  art  en  Art  en  Angleterre;  ses  éditions  sont 
rès-belles  et  très-recherchées,  tt  il  fut  lui-mhne  trad. 
m  angl.  des  livres  suivants:  Thystory  of  the  noble 
ind  ryght  valyaunt  knyght  Parys  and  of  the  fayr 
Vyene,  etc.,  trad.  du  français.  1485.  —  Ovyde.  His 
tooke  of  métamorphoses ,  trad.  du  latin. 

CAYLUS  (Anne-Cl.-Phil.,  comte  de),  peintre  et  lktér. 
3aris,  1692- 1765.  Voir:  Amusemens  des  fées  —  la 
Ca^o-pottamaciiie — Contes  orientaux  —  Cinq  contes 
1e  fées —  les  Confidences  réciproques  —  Etrennes  de 
'a  Saint- Jean  —  Féeries  nouvelles  —  Hist.  de  Guil- 


ï52  CAYLUS  —  CAZIN 

laume  —  Hist.  d'Hercule  —  Hist.  de  Jahia  —  His- 
toires nouvelles  —  les  Manteaux  —  Mémoires  d?  l'a- 
cadémie des  colporteurs  —  Lettres  de  la  Grenouillère 
—  Nocrion  —  le  Nouvelliste  aérien  —  ses  Œuvres 
badines  complètes  —  le  Pot-pourri  —  Quelques  aven- 
tures curieuses  —  Recueil  de  comédies  —  Soirées  du 
bois  de  Boulogne  —  Tout  vient  à  point  à  qui  peut  at- 
tendre. 

CAYLUS  (la  marquise  de),  mère  du  comte  de  Caylus, 
femme  cél.  par  son  esprit.  Poitou,  1673-1729.  Ses  'Sou- 
venirs, publ.  seulement  en  1770,  par  les  soins  de  Yol- 
taire. 

CAZELLES  (E.)_,  contemp.  :  V Assujettissement  des 
femmes,  trad.  de  l'anglais.   186g. 

CAZES  (l*abbé  Amédée),  contemp.  :  Les  Femmes  à 
la  Trappe.  iSb-j. 

Ca^ilda.  hist.  contemporaine;  par  Em.  Marco  de 
St-Hilaire  (J.-E.  Alboize  de  Pujol).  Paris,  Renault,  i832, 
5  vol.  in-12,  16  fr.  —  Superch.  littér.  III,  534. 

CAZIN  (Hubert-Martin),  impr.  et  éditeur,  né  à  Reims, 
en  1724,  mort  à  Paris  en  1705.  Il  s'adonna  de  bonne 
heure  à  la  vente  des  livres  licencieux,  aussi  fut  il  deux 
fois  destitué  de  sa  quilité  de  libraire  à  Reims.  Ses  re- 
lations avec  Mercier  de  Saint-Léger  et  avec  Mérard  de 
Saint-Just  l'amenèrent,  vers  177O,  à  entreprendre  cette 
jolie  collection  de  format  miniature  à  laquelle  on  a 
donné  son  nom,  et  qui  comprit  successivement  la  plu- 
part des  petits  ouvrages  et  des  auteurs  le  plus  à  la 
mode  alors.  Cela  dura  ainsi  jusqu'en  1792,  époque  à 
laquelle  s'éteignit  la  littérature  aussi  bien  que  la  liberté. 
Cette  révolution,  à  laquelle  il  avait  poussé  lui-même, 
le  ruina  d'abord,  puis  le  tua,  le  1 3  vendémiaire,  an  nr, 
devant  le  portail  de  Saint-Roch,  par  un  éclat  de  mi- 
traille, au  moment  où  il  sortait  de  son  café  habituel. 
C'est  de  1777  à  1782  qu'on  peut  fixer  l'apogée  de  la 
gloire  de  ses  livres,  soit  pour  la  beauté  des  impressions 
et  des  gravures,  soit  pour  le  choix  même  des  ouvrages. 
C'est  à  partir  de  cette  dernière  époque  (vers  1782)  que 
ses  impressions  furent  imitées,  quelquefois  avec  assez 
de  bonheur,  par  Mercier  de  Compiègne,  par  la  veuve 
Ballard,  par  Moutard,  par  Belin,  Prault,  Couret  de 
Villeneuve,  etc.,  et  surtout,  de  1787  à  1702,  par  Ama- 


CAZOTTE  -  CAZZARIA  i53 

ble  Leroy,  de  Lyon,  qui,  avec  ses  Contes  de  la  reine 
de  Navarre,  ses  Œuvres  de  Gessner,  etc.,  formait  une 
petite  collection  qui  pouvait  rivaliser  avec  la  sienne. 
Cazin  peut  citer,  de  son  côté,  comme  œuvres  parfaite- 
ment réussies:  le  Recueil  des  meilleurs  contes  en  vers, 
en  4  vol.;  les  Amours  de  Daphnis  et  Chloé,  trad.  de 
l'abbé  Mulot;  et  la  Pucelle  d'Orléans,  en  21  chants; 
avec  de  charmantes  gravures  à  mi-page,  à  chaque 
chant,  d'après  Duplessis-Bertaut.  Tiré  sur  format  in-8, 
ce  dernier  ouvrage  peut  rivaliser  avec  les  plus  belles 
productions  typographiques  de  notre  époque.  —  Sous 
le  titre:  Ca^in,  sa  vie  et  ses  éditions  (Reims,  1843, 
in- 16),  un  libraire  distingué  de  Reims,  M.  Brissart- 
Binet,  a  essayé  d'en  tracer  la  biographie  et  la  biblio- 
graphie ;  son  volume  est  curieux  et  mérite  d'être  con- 
servé, mais  il  est  encore  bien  incomplet. 

CAZOTTE  (Jacq.),  né  à  Dijon,  en  1720,  m.  en  1792  : 
Le  Diable  amoureux  —  la  Guerre  de  l'Opéra,  etc.  — 
Mille  et  101e  fadaises  —  ses  Œuvres  badines  et  mo- 
rales —  Ollivier  —  la  Patte  du  chat,  conte  zinzinois. 

CAZZA  (Gio.-Agost.),  poëte  italien  peu  connu  ;  on 
en  cite  les  deux  ouvrages  suivants:  Rime  di  M.  Gio. 
Ap;ostino  Ca^a,  gentilliuomo  novarese ,  detto  Lacrito 
nell'academia  dei  Pastori.  Venise,  Giolito,  1646,  in-8 
(La  Vallière,  n°  3714,  3  liv.  i5  s.)— Le  Satire  e  capitoli 
piacevoli,  al  sign.  Crist.  Madrutio,  princ.  e  cardin.  di 
Trento.  Milano,  1549,  pet.  in-8  (Heber,  2  liv.  7  sh.  ; 
Bonnier,  9  fr.). 

Caçraria  [La),  dell'Arsiccio  intronato  (p.  Ant.  Vi- 
gnali  di  Buonagiunta).  Napoli  (de  i53o  à  1540).  petit 
in-8  de  142  pp.;  Leblond,  200  fr.  —  Réimp.  s.  1.  n.  d., 
in-8  de  91  pp.  (il  y  a  deux  édit.  différentes  s.  1.  n.  d., 
de  91  pp.);  Leblond,  i5o  fr.  —  S.  1.  n.  d.  (vers  1540), 
97  pp.  Très-rare. 

Cet  ouvrage  est  un  dialogue  en  prose  entre  YArsiccio ,  nom 
académique  de  l'auteur,  et  il  Sodo  (Marc-Antoine  Picc<  iomini, 
également  membre  de  la  même  académie).  C'est  un  mélange 
bizarre  ,  un  assemblage  confus  de  pensées  et  de  réflexions  de 
toute  espèce,  m  raies,  philosophiques,  religieuses,  galantes,  en- 
joué.?, satiriques,  critiques,  etc.  On  ne  sait  si  ou  doit  L  plus 
s'étonner  ou  de  la  sagesse  de  l'écrivain  ui  aborde  les  sujets  les 
plus  scabreux  avec  une  aisance  et  une  familiarité  inexpri 
ou  de  l'esprit  avec  lequel  il  sait,  de  ia  question  la  plus  tri  via  e 
et  la  plus   burlesque ,   arriver   graduellement  à   des  déductions 

Tome  II.  20 


i54  CAZZARIA  —  C'EST 

scientifiques  et  philosophiques  de  la  plus  haute  portée.  Le  style 
de  l'ouvrage  est  d' ailleurs  fort  remarquable;  il  témoigne  des 
études  q  *e  l'auteur  avait  faites  de  la  langue  toscane  ,  et  il  as- 
signe à  Vign al i  une  p  ace  distinguée  parmi  les  écrivains  de 
l'îia  ie  ,  malgré  la  nature  hasardée  de  son  sujet  :  —  Ces  facé- 
ties furent  supprimées  sévèrement  par  suite  de  la  critique  san- 
glante que  l'auteur  y  fait  de  la  cour  de  Rome,  et  les  exe  npiai- 
res  étaient  devenus  si  rares,  que  des  copies  minuscrites  circu- 
laient (une  d'elles  s'est  vendue,  Nodier,  112  fr.)  Aussi  en  a  ton 
fat  une  réimpression,  Cosmjpoli  (Bruxelles)  1 863,  petit  iri-8, 
de  72-104  pp.  ,  tiré  à  100  exemplaires.  Relativement  à  la  cor- 
rection du  texte,  voici  comment  s'exprime  la  préface:  1  N'ayant 
pu  eire  assez  heureux  pour  rencontrer  1  édition  originale  de  la 
Cazzaria  en  1 38  pages  ,  nous  avons  dû  nous  contenter  de  col- 
lationner  notre  texte  sur  les  deux  éditions  de  91  pages.  Ayant 
eu  communication,  grâce  à  l'ob  igean.e  d'un  bibliophile  distin- 
gué, d'un  ancien  ms.  copié  évidemment  sur  une  autre  édition  , 
et  probablement  sur  l'original,  quoiqu'altérés  dans  Fortogrsphe 
primitive,  nous  en  avons^profité  pour  améliorer  notre  édition.:» 
La  Ca\\aria  est  un  recueil  de  5i  problèmes  la  plupart  li- 
cencieux; tous  commencent  par  le  mot  perché.  La  ire  question 
est  :  Perché  il  ca\\o  si  chianti  matériel.  11  y  en  a  de  fort  s  îles: 
Perche  subito  che  i'uomo  ha  cacato  miri  la  merda.  —  Perché 
la  potta  sia  t.into  larga.  —  Perché  le  donne  che  hanno  par- 
torito  per  tre  di  non  possono  cacare.  —  D'autres  sont  d'un 
genre  11, oins  hasardé:  Perché  gli  aatichi filosofi  dispre\\avano 
le  riche^e?  —Perché  si  traduchino  le  opère  latine  in  vol- 
gar  idioma?  etc.;  mais  ordinairement,  l'Arsiccio  abandonne 
promptement  ce  terrain. 

Ca^aria  (La)  del  C.  M.— S.  1.  n.  d.  (milieu  du  XVIe 
siècle),  pet.  in-8,  de  8  ff. 

Pièces  de  18  stances  obscènes,  in  otlava  rima,  attribuées  au 
cav.  Marine.  Elle  se  trouve  quelquefois  reunie  à  la  Puttana 
errante  et  à  la  Zaffetta.  Elle  se  trouve  aussi  dans  le  volume 
intitulé:  Poésie  da  fuoeo. 

Ca^o-pottamachie  {La),  histoire  originale,  physi- 
que et  morale  des  c...,  des  v...  et  des  c ,  par  la- 
quelle on  démontre  pourquoi  on  ne  trouve  plus  de  grands 
p..,  ni  de  beaux  c...  (par  le  comte  de  Caylus).  A  V..., 
1756,  pet.  in-40.  —  Leber,  n°  2509. 

Manuscrit  dont  on  ne  connaît  pas  d'imprimé,  mais  dont  il 
existe  quelques  copies  dans  les  cabinets  d'amateurs.  C'est  une 
imitation  de  la  Ca^aria  de  Vignali;  mais  elle  est  loin  d'avoir 
le  même  esprit  et  d'offrir  le  même  intérêt. 

Oest  ce  qui  manquait  à  la  collection.  A  Vienne,  en 
Autriche,  1789,  in-8  de  8  pp.  —  De  la  page  3  jusqu'à 
la  fin,  une  Ode  à  la  reine,  de  9  strophes.  Opuscule 
Haineux.  —  British  Muséum,   07714. 


C'EST  —  CE  i55 

C'est  encore  du  bonheur,  ou  le  Prédestiné,  coméd'e- 
vaudeville  en  trois  actes,  par  Aug. -Jean-Franc.  Arnould 
et  Lockroy.  Paris,  1834,  in-8. 

C'est  foutu  !  le  commerce  ne  va  pas.  Imprimerie  de 
la  petite  Rosalie  au  Palais-Royal,  1790,  in-8  de  8  pp. 
—  Leber.  [y,  p.  221  ;  Claudin,  en  juin  i858,  3  fr.  5o. 

C'est  la  faute  du  mari,  com.  en  1  acte,  en  vers,  par 
Mme  Emile  de  Girardin  (Théâtre  Français).  Paris,  i85i, 
in-8. 

Cest  l'amour,  l'amour,  Vamour,  vaud.  en  1  a.  ;  par 
Dumanoir  et  H.  Lucas  (Variétés).  Paris,  1859,  in-8. 

C'est  le  roman  de  la  rose,  etc.  Voir  :  Roman  de  la 
Rose. 

Cest  ma  femme ,  vaud.  par  Désaugiers  et  ***.  Paris, 
an  xii,  in-8.  —  Soleinne,  2537. 

C'est  monsieur  qui  paie  !  vaudeville  en  1  acte  ;  par 
Bayard  et  Vamer.  Paris,   i83q,  gr.  in-8. 

Ce  que  c'est  q  l'une  actrice ,  par  le  baron  Fréd.  de 
Reiffenberg  fils.  Paris,  Lévy,  i8o5,  in-8  de  4 feuilles  3/4. 

Ce  que  doivent  savoir  les  nouveaux  époux  le  jour 
de  leur  mariage,  par  le  docteur  Petigais.  Paris,  s.  d. 
(1870).  in- 16,  48  pp.,  1  fr. 

L'auteur  annonce  que  sou  but  a  été  de  considérer  les  effets 
du  mariage  dans  les  trois  âges  où  notre  civilisation  permet  de 
le  contracter,  à  l'effet  : 

i°  De  prémunir  les  jeunes  époux  contre  l' entraînement  de  la 
passion  dans  les  périodes  qu'on  nomme  vu  gairement  lune  de 
miel 

20  D'avertir  les  époux  d'un  âge  mûr  de  l'inconvénient  d'une 
trop  grande  confiance  dans  leur  virilité. 

3°  De  tenir  lesconioints  sur  le  ret  >ur  de  l'âge  en  garde  con- 
tre des  souven  rs  trop  favorables  à  leur  nouve  le  condition  con- 
jugale, laquelle  ne  peut  admettre  l'adage:   être  et  avoir  été. 

Le  docteur  invoque  l'opin  on  du  do.te  abbé  Bautain  :  «  L'a- 
mour des  sens  est  légitime  quand  il  est  rég'é  par  la  loi  divine 
et  liu  naine.  »  En  résumé,  son  écrit  est  un  recueil  de  préceptes 
de  morale  et  d'hygiène. 

Ce  que  femme  ne  doit  savoir.  VEnlévement,  par 
l'auteur  des  Contes  vrais.  Paris,  impr.  Jouaust,  1867, 
in-16  de  3i  pp.,  1   fr. 

Ce  volume,  ainsi  que  le  suivant,  sont  du  fécond  auteur  de:  Ce 
que  Vierge  ne  doit  lire. 


i56  CE 

Ce  que  femme  ne  doit  lire.  Les  Pommes  de  la  voisine;  par 
l'auteur  de  l'Enlèvement,  etc.  Paris,  impr.  Jouaust,  1867,  in-16. 
32  pp.  1  fr. 

Ce  que  coûtent  les  femmes,  par  Jules  Rouquette.  Pa- 
ris, Degorce-Cadot,  1868,  in-18  jésus,  288  pp.,  1   fr. 

Ce  que  femme  veut...,  vaud.  en  2  a.;  par  Duvert  et 
Lauzanne  (Th.  du  Vaudeville,  en  1847).  Paris,  Michel 
Lévy,  1 865,  gr.  in-18. 

Ce  que  femme  veut,  proverbe  en  vers;  par  A.  L. 
Paris,  P.  Dupont,  1868,  in-18,  35  pp. 

Ce  que  femme  veut,  opérette,  paroles  de  M.  Hic, 
musique  de  J.-B.  de  Croze  (Casino  de  Marseille,  28 
mai  1861).  Marseille,  impr.  Cayer,  1869,  in-8  de  i3  pp. 

Ce  que  file  veut...,  com.  en  1  a.,  en  v.,  p.  Léon  Ha- 
lévy,  i85o.  Une  jeune  fille  d'une  quinzaine  d'années 
force  un  jeune  homme  à  l'épouser  (Odéon). 

Ce  que  nous  font  faire  les  femmes.  Voir:  Ce  que 
vierge  ne  doit  lire. 

Ce  qu'on  dit  de  la  fidélité  et  de  V infidélité,  par  Lar- 
cher  et  Jullien.  Paris,  Lévy,  i858,  in-32,  1  fr. 

Ce  qu'on  dit  des  femmes  et  ce  que  j'en  pense,  à  Ho- 
norine, par  un  homme  raisonnable  (M.-P.-J.  Gallimard). 
«  Les  iemmes  sont  comme  ces  faux  prophètes  dont 
parle  l'Evangile,  qui,  sous  la  peau  des  agneaux  cares- 
sants, nous  cachent  des  loups  ravissants.  r\  Paris,  i8o5, 
in-8.  —  Barraud,  2  fr.  —  Supercheries  littéraires. 

Ce  que  vierge  ne  doit  lire.  Amours  d'un  page  (poé- 
sies). 10e  édit.  (Beuchot  disait:  les  neuf  premières  me 
sont  inconnues  ,  on  en  peut  dire  autant  de  la  plupart 
de  ces  opuscules  qui  sont  marqués  i5:  édition,  18e 
édit.,  etc.).  Paris,  1844,  gr.  in-32  de  32  pp.  —  Réimpr. 
en  186T,  et  suivi,  en  1862  etc.,  avec  le  Tr  titre  {Ce 
que  vierge  ne  doit  lire),  d'autres  petits  volumes  :  Ce 
que  nous  font  fav~e  les  femme  1,  66  pp.,  17  pièces  de 
vers,  1  fr.  —Le  Flagrant  délit,  64  pp.,  8  pièces,  1  fr. 
—  Contes  vrais,  7e  éait.,  64  pp.  24  pièces,  1  fr.  —  La 
Pomme  d'Eve,  62  pp.,  18  pièces,  1  fr.  —  Le  Fruit 
défendu  —  Les  Mystères  de  l'amour  —  77  Bacio,  etc. 

Tous  ces  opuseu'es  sont  moins  libertins  que  leurs  titres.  L'au- 
teur M.  le  marquis  Eugène  de  Lonlay  est.  du  reste,  un  homme 


CE  —  CECILE  157 

sérieux;  et  il  a  depuis  longtemps  déjà  obtenu  un  bref  du  pape 
Pie  IX  pour  ses  Hymnes,  et  chants  religieux  pour  toutes  les 
fêtes  de  l'Eglise  ro. naine. 

Ce  qui  fait  le  bonheur,  ou  Mémoires  de  Mmt  de 
Bois-du-Lys,  écrits  par  elle-même.  Paris,  an  n  (Dresde, 
en  1834,  n"  90?.);  et  an  v  (1797),  pet.  in-12,  hg.  (Al- 
vari-s,  en  1 858,  3  fr.  5o). 

Ce  qui  manque  aux  grisettjs,  vaud.  en  3  a. ,  par 
Delacour  (Délass.-com.).  Paris,    1849,  in-8. 

Ce  qui  plait  aux  femmes.  Voir:  PONSARD. 

Ce  qui  plaît  aux  filles,  par  Max.  Perrin.  Paris,  1849, 
2  vol.  in-8. 

CECCHI  (Gio.  Maria),  poëte  comique  florentin  du 
commencement  du  XVIe  sièck:  L'Assiuolo.  i55o.  — 
La  Muglie.  1 5  56. 

Cecil,  oder  Abenteur  eines  Zierbengels.  Aus  dem 
Engl.  Grimma,  1847,  3  vo'-  in"8.  —  Zierbengel ,  mi- 
naudière,  pimbêche.  Roman  trad.  de  l'anglais. 

Cécih,  op.-com.  en  3  a.,  pr.  (par  Mabille),  mus.  de 
Dezède  (Th.  Italien).  Paris,  veuve  Ballard,  1780,  in-8. 
—  Soleinne,  n°  336o. 

Cécile,  roman:  par  Al.  Dumas.  Paris,  Dumont,  1844, 
2  vol.  in-8,  i5  fr.  —  A  été  réimprimé  depuis  en  un 
vol.in-18  jésus  (prix;  2  fr.),  et  se  trouve  dans  les  Œu- 
vres complètes  d'Al.  Dumas,  i85o,  in-4". 

Cécile  (roman),  par  Eug.  Sue.  Paris,  Urbain  Canel, 
i835,  in-12  de  8  teuilles,  front. 

Cécile  de  Rodeck,  ou  les  Regrets  ;  suivie  de  Alice, 
nouvelles;  par  Mme  la  bar.  Isabelle  de  Montolieu.  Pa- 
ris, A.  Bertrand,  1729,  in-12,  avec  1  pi.,  3  fr.  (tome 
47  des  Œuvres  de  A/"1'  de  Montolieu j. 

Cécile  et  Clara,  ou  les  Deux  courtisanes.  Voir:  Les 
Deux  ccurtisanes. 

Cécile,  ou  l'Elève  de  la  Pitié,  par  Mmt  de  Choiseul- 
Meuse.  Paris,  1816,  2  vol.  in-12.  —  Cat.  du  château 
de  Rosny. 

Cécile,  ou  l'Epouse  de  sei^e  ans,  nouvelle  hist.  ;  par 


i58  CECILE  -  CEINTURE 

Vaut,  de  Philibert  et  de  Virginie.  —  St-Amand,  Gille, 
1 833,  in-18,  de  4  feuilles. 

Cécile,  ou  la  Nouvelle  Félicia.  Paris,  Pillet  aîné, 
1806,  2  vol.  in-12,  216  et  204  pp.  (Dresde,  n°  644). 
—  Cond.  en  1827  et  en  1828,  probablement  par  suite 
d'une  réimpression,  devenue  aussi  rare  que  l'édit. 
originale. 

Cécile,  ou  les  Passions,  par  M.  E.  Jouy.  Paris,  1827, 
5  v.,  in-12. 

Cecilia,  oder  die  natùrUche  tochter,  etc.  (Cécile,  ou 
la  fille  naturelle,  histoire  véritable  de  nos  jours).  Chem- 
nitz,  181 2,  in-8.  —  Scheible,  en  1867,  36  kr. 

Cecilia ,  or  Memoirs  of  an  heiress ,  by  miss  Bur- 
ney  (Mn,e  d'Arblay).  Londres,  1785,  5  vol.  in-12.  — 
Lenoir,  n"  1 148. 

Ce  roman  a  été  trad.  en  français  sous  le  titre  de:    Cécilia. , 
ou  Mémoires  d'une  héritière,  2e  édit.  Paris,  1798,  5  vol.  in-12 
C-J.il.  de  Cli.  de  Rosny). 

CécilyA  ou  le  Lion  amoureux,  vaud.  en  2  a.;  par 
Scribe  ^  Gymnase  dramatique).  Paris,  1841,  in-8. 

Céfalie  (La)  (roman),  par  Du  Bail.  Paris,  Besongne, 
1637,  pet.  in-8.  —  Nyon,  n°  8874. 

Ceinture  (La)  de  Vénus,  op.-com.  ;  par  Lesage  (Th. 
de  la  Foire).  Paris,  1  7 1  5,  in-8.  —  Filippi,  n°  1276. 

Ceinture  dorée,  corn,  en  3  a.  et  en  pr.  ;  par  Em.  Au- 
gier  (Gymnase).  Paris,  1 855,  in- 18  jésus. 

Ceinture  (La)  magique,  com.  en  1  a.,  pr.;  par  J.-B. 
Rou-seau  (jouée  a  Versailles,  devant  le  roi,  en  1701). 
Bruxelles,   1703,  in-8. 

Les  personnages  sont:  Mme  Merluche  ,  ses  deux  nièces  Lu- 
cette  et  Bauverne,  leurs  amants  Octave  et  Horace,  deu*  vieux 
amoureux.  Trufaldin  et  le  Capiun.  et  le  fourbe  Francisque.  Ce 
dernier  parle  ainsi:  «Je  suis  le  célèbre  astrol  gue  Melchior  Al- 
cofribas,  issu  en  droite  ligne  de  la  ny  nphe  Egérie  et  du  Syl- 
phe Oromasias  ,  petit-fils  ae  Mercure  Trismégiste ,  neveu  d'A- 
grippa,  oncle  de  Xo-tradamus.  beau-frère  de  Slerlusine,  et  cou- 
sin-germain de  l'Almanach  de  Milan.  Vous  voyez  en  n  oi  le  type, 
le  prototype  et  l'architype  des  philosophes,  l'intendant  général 
des  sepi  planètes,  le  commissaire  ordonnateur  des  éclipses  et  le 
gouverneur  perpétuel  des  deux  Ourses,  du  Dragon,  du  Serpent, 
du  Chien,  du  Taureau,  du  Lion  ,  du  Scorpion  ,   et  de  toute  la 


CELA  -  CELESTINA  i5g 

ménagerie  céleste,  C'est  moi  qui  ai  inventé  la  Cabale,  qui  ai 
mis  dans  le  monde  les  sciences  occultes,  la  Chiromanc  e,  la  Pé- 
domancie,  l'Hydromancie  ,  la  Pyromancie,  la  Sternutomancie, 
la  Nécromancie,  la  Pharmacie  et  l'Apoplexie.  Il  y  a  1700  ans 
que  je  voyage  sous  le  nom  de  Juif-errant;  j'ai  parcouru  la  Fran- 
ce, l'Espagne,  l'Italie,  la  Turquie,  la  Hongrie,  la  Tartarie,  la 
Scythie,  l'Arabie,  l'Abyssinie,  l'Egypte  et  le  pays  du  Maine, 
où  je  suis  venu  pour  me  reposer  un  peu  de  mes  longues  lan- 
gues. J'ai  fait  don  de  la  plus  grande  p.irtie  des  curiosités  que 
j'avais  recueillies  dans  mes  voyages  au  cabinet  du  roi  des  Ter- 
res australes;  je  n'ai  rapporté  avec  moi  qu'une  pom  re  de 
canne  au  bec  de  Corbin  faite  d'une  dent  de  lait  de  1  éléphant 
blanc,  une  pyramide  d'Egypte  avec  la  momie  de  Pharaon  ,  le 
perroquet  du  Grand -Mogo'l  qui  parle  17  langues  et  répond  aux 
harangues  des  ambassadeurs  ,  une  fiole  de  sens  commun,  dont 
je  vous  ferai  présent,  si  vous  voulez,  et  une  perruque  faite  des 
cheveux  de  la  comète  qui  parut  en  168 1.  » 

Cela  est  singulier,  hist.  égyp.,  trad.  par  un  rabbin 
génois  (comp.  par  de  Chevrier).  Babylone  (Paris),  1762, 
1755,  pet.  in-12.  —  Techener,  5  fr.  ;  Nyon,  n°  8735. 

—  Conte  assez  hardi,  reproduit  dans  le  Cab.  des  fées, 
tome  37. 

Célanire  (nouvelle).  Paris,  Barbin,  1671,  in-12.  — 
Nyon,  n°  8876. 

Célèbre  (Le)  Rigaud,  ou  le  Mariage  impromptu , 
comédie,  par  F.  Dv**  (Dupont).  Périgueux,  an  xm,  in-8. 

—  Soleinne,  3oo8;  Supercheries  littéraires. 

Céleste,  op. -parodie  (3  actes)  d'Alceste;  parBardon. 
Paris,  1784,  in-8.  — Soieinne,  2878  et  3487. 

Celestina,  0  Tragi-comeiia  de  Calisto  y  Melibea 
(en  pr.;  div.  en  16  actes  dans  lair~  édit.  et  en  21  actes 
dans  les  suivantes);  por  Juan  de  Mena,  o  Rodriga  de 
Cota,  y  Fernand  de  Rojas.  S.  1.  (Burgos),  1499,  in-40, 
goth.,  fig.  sur  bois.  On  ne  connaît  qu'un  exempl  de 
cette  édit.  (vendu,  Techener,  680  fr.).  —  S.  1.,  i5oo. 
Très-rare.  —  Séville,  i5oi,  in-40,  goth.;  1  exempl.  à 
la  Bibl.  impér.  —  Séville,  i5o2,  in-4"  goth.,  fig.  sur 
bois  (Heber,  3  liv.  3  sh.;  Techener.  400  fr.).  —  Va- 
lencia,  1 5 1 4.  pet.  in-40  g°th.,  fig-  sur  bois  (Nodier. 
1 38  fr.).  —  Séville,  i523,  pet.  in-8,  goth.,  fig.  sur 
bois  ('Heber.  1  liv.  8  sh.  ;  Solar,  3 1  o_  fr.  ;  Techener, 
280  fr.).  — Venecia,  J.  B.  Pred^zano,  1 53 1 ,  in-8  goth., 
fig.  en  bois  (Techener,  25o  fr.).  —  Venecia,  Esteph. 
da  Sabio,  1 534,  m-8  (Techener,  25o  fr.).  —  Toledo , 


i6o  CELESTINA 

1 5?8,  in-40  goth.,  fig.  en  bois,  72  ff.  (Techener,  800  fr.). 

—  Enveres,"  Martin  Nucio,  s.  d..  pet.  in-12  allongé, 
goth.,  164  ff.  (Techener,  90  fr.).  —  Enveres,  Martin 
Nucio,  1  545,  pet.  in- ia  (TeVnener,  1  35  fr.).  —  Vene- 
cia,  Giolito  de  Ferraris,  1 553,  in-8  (Techener,  60  fr.). 

—  Caragoça,  Aug.  Millan,  1 5 55,  in-16  goth.,  fig.  en 
bois,  92  ffl  (Techener,  400  fr.).  —  Sevilïa,  Seb.  Tru- 
gillo,  "i?62,  pet.  in-8  (Techener,  40  fr.).  —  En  la  offi- 
cina  Plantimana,  i5og,  pet.  in-12  (Solar,  68  fr.).  — 
Madrid,  Andres  Sanches,  1601,  pet.  in-12  (Techener, 
120  fr.).  Madrid,  1822,  pet.  in-8  (Techener,  38  fr.). — 
Pour  d'autres  détails  sur  les  nombreuses  réimpressions 
de  cet  ouvrage,  consulter  le  Manuel  du  libraire. 

Celestina  est  une  composition  dramatique  écrite  par  Ferdi- 
nand de  Roias  ,  singulièrement  avancée  pour  son  époque,  et 
ion  peut  dire  que  tous  les  théâtres  modern-.-s  y  ont  pris  leur 
point  de  départ.  11  serait  difficile  de  peindre  avec  plus  de  vérité 
!a  viv  cité  des  dés:rs  de  l'amour  ,  son  énergie  peu  scrupuleuse 
sur  les  moyens,  lorsqu'il  s'agit  d'acquérir  la  personne  aimée, 
ainsi  que  la  profonde  doleur  qui  suit  sa  perte,  chagrin  qui  va 
iusqu  au  sacrifice  de  l'existence.  La  passion  s'exprime  par  mo- 
ments dans  cet  ouvrage  avec  une  rare  éloquence,  m  lis  le  ta- 
bleau le  plus  original^  le  plus  chaudement  accusé  du  livre,  est 
celui  de  cette  corruption  qui  s'orsinise  autour  des  gens  riches, 
pour  satis-aire  leurs  caprices  et  solliciter  les  plus  honteuses  mis- ' 
sinns.  La  Celestina ,  qui  est  l'histoire  de  la  chute  d'une  belle 
et  vertueuse  fille  sous  l'art  rusé  d"une  entremetteuse,  a  eu  dans 
le  XVIe  siècle  une  vociue  qui  a  de  beaucoup  dépassé  celle  de 
Don  Quichotte;  traduite  dans  toutes  les  langues,  e!  e  a  occupé 
l'Europe  entière  et  donné  uneimpu'.sic  1  l'art  drama- 

oderne.  On  pense  généralement,  et  c'est  l'opinion  ado- 
ptée par  M.  de  Puibusque"  dans  son  remarquable  ouvrage  de 
l'Histoire  comparée  des  littératures  espagnole  et  française, 
que  la  première  édition  de  ce  curieux  livre  est  de  i5oo,  mais  il 
existe  une  édition  gothique  m-4  .  avec  gravures  sur  bois,  datée 
de  14pp.  et  qui  est  restée  inconnue  même  pour  les  bibliogra- 
uise  au  prix  de  410  fr.,  à  la    vente  de  M. 

'nhe  ,  elle  est  au:ourd'hui  dans  la  bibliothèque  de  M. 
Taylor.  avec  vingt-six  autres  éditions,  d'un  choix  exquis  ,  for- 
mant une  collection  unique  dont  au. une  bibliothèque  connue  ne 
possède  l'équivalent-  —  La  Céle?tine  doit  être  complétée  par  les 
deux  ouvrages  suivants:  Seconda  com?dia  f4o  scènes,  pr.  )  de 
la  famosa  Celestina  y  d:  los  amores  de  Félidés  y  Potandria 
(p.'  Félic.  de  S:. va.  corrigée  parD.de  G.iztelu).  Venise,  1 536, 
pet.  in-8,  goth.,  fig.  sur  bois.  Nodier.  66  fr.  Réimp.  à  Anvers, 
s.  d.  vers"i55o).  Tn-16.  Nodier.  53  fr.  Cette  seconde  Célestine 
est  moins  connue  que  ia  première;  elle  est  cependant  plus  vive 
et  plus  hardie.  On  trouve  notamment,  scène  29.  une  historiette 
scandaleuse  dans  laquelle  un  moine  est  livré  à  la  risée  publique. 
Voir  cata'.  Soleinne,  n°  ^Sig.  —  Tragi-comedia  de  Lysandro y 


CELESTINA  161 

Roselia ,  llamada  FAicia  y  tercera  Celestina  (5  a.  pr.  j  S.  I. 
(  probablement  Madrid),  Ô42,  peî.  in-4  de  ic6  ff. ,  semi-goth., 
fig.  sur  bois.  (Soleinne,  4820  ).  Pièce  très-rare,  très-peu  con- 
nue, et  qui  ne  parait  pas  avoir  eu  d'autre  édition:  c'est  un  ro- 
man dialogue  à  dénoue  iK-nt  tragique. Les  détails  expliquent  pour- 
quoi l'auteur  et  l'imprimeur  ne  se  sont  point  fait  connaître. — 
Quant  à  trois  autres  ouvrages  qui  y  ont  plus  ou  moins  rapport, 
et  qui  sont  également  rarissimes ,  voir  à  leurs  titres:  la  Hija 
de  Celestina;  —  La  Escuela  de  Celestina;  et  E^loga  de  la 
tragi-comedta  de  Calixto  y  Melibea.— L'inquisition  plaça  Ce- 
lestina au  rang  des  livres"  défendi  s.  mais  malgré  la  pruderie 
qui  s'est  accrue  de  plus  en  plus  dans  les  temps  modernes,  cette 
production  comme  celle  de  Rabelais  et  de  plusieurs  autres  grands 
esprits  ,  trouve  toujours  de  nombreux  commentateurs  et  de  nom- 
breux, admirateurs.  La  préface  mise  en  tète  de  la  traduction  de 
M.  Gcrmond  de  Layigne,  judicieuse,  savante  et  pleine  de 
curieux,  met  en  lumière  l'histoi  e  et  la  portée  de  cette  puce, 
sur  laquelle  on  peut  aussi  consulter  avec  profit  Tickner.  History 
of  Spanish  literatare,  tom.  I,  pp.  262  à  269.  et  V  Histoire  des 
littératures  française  et  espagnole,  par  M.  de  Puibusque  , 
tome  1er,  pp.  193  et  suiv. 

Traductions.  —  La  plus  ancienne  traduction  est  celle  faite 
en  italien:  Celestina,  tragi-comedia  di  Calisto,  etc.:  par  Al- 
fonso  Hordonez,  Venise,  i5o5,  in-4:  réimprimée,  repista  e  cor- 
recta  par  Hier.  Claricio.  Milan,  Ô14,  in-40  (  Techener ,  120 
fr.)  11  y  a  eu  plus  tard  des  réimpressions  in-4.0  et  in-8  très-nom- 
breuses, et  qu!,  rares  aujourd'hui,  montent  toujours  à  un  haut 
prix.  —  Vient  ensuite  la  traduction  allemande  par  un  anonyme. 
Augsbourg,  i520,  in-40.  —  Traduction  latine,  en  1624,  v°ir  >e 
titre:  Pornoboscodidascalus.  — La  traduction  anglaise,  par  Ja- 
mes Mabbe,  Londres,  in-foL  ne  parut  qu'en  i63i.  —  La  pre- 
mière traduction  parue  en  France  fut  anonyme:  Cétestine ,  en 
laquelle  est  xraicté  des  déceptions,  etc.,  et  des  macquerelles 
envers  les  amoureux.  Paris,  Galliot-Dupré  (1:27)  pet.  in-8 
goth.  de  i83  ff. .  fig.  sur  bois.  EJit.  très-rare,  et  ui ,  depuis 
la  vente  du  duc  de  la  Vallière,  n'a  paru  qu'à  celle  de  Soleinne, 
n°  4810,  à  celle  de  Chédeau,  n°  783,  et  à  celle  de  Solar .  où 
elle  a  été  adjugée  à  io5  fr.  Cette  trad.  qui  est  très-fidèle,  était 
estimée  de  CI.  Marot  et  très-goùtée  à  la  cour  de  François  1er. 
—  Réimpr.  en  Ô29  et  en  042  (Nodier,  5o  fr.  ). 

La  Célestine  fidèlement  repurgée,  et  mise  en  meilleure  foime 
par  Jacques  de  Lavardin,  escuyer,  seigneur  du  Plessis  Bourrot 
en  Touraine,  tragi-comedia  iacfis  espagno  e,  comp  sée  en  repre- 
hension  des  fols  amoureux,  lesquels  vaincus  de  L-urs  desor- 
donnez appélis  invoquent  leurs  amies  et  en  font  un  Dieu:  aussi 
pour  descouvrir  les  tromperies  des  miquerelles  et  l'infideiité  des 
meschans  et  trajstres  serviteurs.  Paris,  s.  d.  1578  (  Nyon.  n° 
18569-70),  1398,  pet.  in-12  (Duriez,  3i  fr.  ;  Solar,  95  fr.  et 
i3j  ir .:  Âubry,  en  18:7,  12  fr.);  trad.  peu  fidèle  et  très-repur- 
gce,  comme  le  titre  l'annonce  lui-même." 

La  Célestine,  ou  Histoire   tragi-comique  de  Caliste  et  de 

Tome  II  21 


iÔ2  CELESTINE   -  CELIANE 

Mélibèe.  Rouen,  i633,  1634,  in-8.  —  Veinant,  48  fr.  ;  Potier, 
en  1870,  n°  1 3 34. ;  Ny  n.  n°  18371 . 

Cette  traduction  française,  qui  est  en  regard  du  texte  origi- 
nal, parait  être  la  première  qui  ait  été  faite  sur  l'espagnol;  ïes 
premières  étaient,  dit-on,  faites  sur  la  version  italienne. 

La  Célestine,  tragi-com.  de  Calixte  et  Melibee  ;  trad.  de 
l'espagnol  par  Germond  de  Lavigne.  Paris,  1841,  1843,  1844, 
in-12,  3  fr.  5o.  —  M.  Magnin  a  rendu  compte  de  cette  nou- 
velle traduction  dans  un  article  plein  de  recherches  savante?  et 
de  critique  judicieuse  (Journal  des  Savants,  1843)  V.  Solein- 
ne,  n°  4817. 

Célestine,  com. -lyrique,  3  a.,  pr.  ;  par  Magnito,  mu- 
sique de  Bruni  (Th.  Italien).  Paris,  veuve  Duchesne, 
1789,  in-8.  —  Soleinne,  336o. 

Célestine,  etc.  (en  allem.)  —  Célestine,  ou  Ainsi  va 
le  monde,  histoire  véritable,  par  E.  Meyer.  Leipzig, 
181 1,  in-8. 

Célestine,  ou  l'héroïne  de  roman,  par  P.-J.-B.  Dal- 
ban.  Paris,  A.  Èupont,  1827,  2  vol.  in-12.  —  B.  de 
Grenoble,  17550. 

Célestine,  ou  les  Epoux  sans  l'être,  par  B.  de  la  L. 
(Bellin  de  la  Leborliere), -auteur  de  la  Nuit  anglaise. 

—  Hambourg,  1798,  et  Paris,  1800,  4  vol.  in-12,  rig. 

—  Sch.,  5  fr. 

Celiane  (La),  trag.-com.  en  vers,  dédiée  à  M"1'  la 
marq.  de  Pezé;  par  de  Rotrou.  Paris,  Toussaint  Qui- 
net,  1637,  in-40.  —  Nyon,  n°  17407;  Techener,  18  fr. 

La  Bibliothèque  du  Théâtre  franc.,  11,  i56,  donne  l'analyse 

de  cette  pièce;  tout  en  la  trouvant  mal  écrite,  ma!  conduite*  et 
de  plus  fort  indécente,  elle  y  consacre  huit  pages.  11  parait  qu'on 
v  trouve  des  scènes  dans  lesquelles  les  amants  s'accablent  de 
baisers  redoublés  Pour  peu  même  q  îe  l'on  veuille  laisser  éga- 
rer son  imagination,  il  est  aisé  de  soupçonner  que  ce  n'est  pas 
seulement  a  de  simples  baisers  que  se  bornent  les  tendres  jeu- 
nes gens.  On  y  voit  une  femme  blessée  par  son  amant  ;  on  ne 
peut  comprendre  comment  ce.a  arrive,  et  encore  moins  com- 
ment e.le  est  guérie  aussi  promptement.  Celiane  dit  à  Flori- 
mand  : 

Je  suis  d'un  naturel  si  soigneux  de  ton  aise, 

Que  je  ne  puis  souffrir  que  le  soleil  me  baise. 

Avançons  dans  ce  bois  et,  parmi  ces  ormeaux, 

Cherchons  pour  nous  couvrir  leurs  plus  épais  rameaux, 

Où  rien  ne  vienne  plus  traverser  notre  joye, 

Où  nous  n'ayons  plus  rien  que  l'amour  qui  nous  vuye. 


CELIANNE  -  CELINDE  iG3 

11  vont  dans  ce  bois,  et  Dieu  seul  sait  ce  qui  s'y  passe.  En 
revenant  un  peu  plus  tard,  ils  recontrent  un  autre  a'mant  de  Cé- 
liane,  Philidor,  lequel  veut  se  battre  avec  Florimand  .  mais  un 
ami  commun,  Pamphile,  arrive,  qui  les  sépare.  Au  3e  acte,  ce 
séducteur  de  Florimand  devient  amoureux  de  Nise,  la  maîtresse 
de  Pamphile.  Ceui  ci.  toujours  généreux,  non  seulement  lui 
cède  sa  maîtresse,  mais  il  dit  à  Nise  qu'il  vase  tuer,  si  elle  ne 
consent  à  aller  avec  Florimand.  Elle  cède,  en  disant  : 

Mon  mal  s'adoucira  par  ce  contentement, 
Que  je  n'aurai  jamais  refusé  mon  amant. 

Mais  c'est  Céliane  qui  n'est  pas  contente  ;  enfin  la  sœur  de 
Florimand  arrange  tout  cela.  Ce  dernier  demande  pardon  à 
Céliane  et  il  l'épouse.  11  restitue  Nise  à  son  cher  Pamphi  e  qui 
l'ép  nise.  Quant  à  Philidor,  resté  sans  emploi,  il  admire  tant 
l'esprit  de  la  sœur  de  Florimand  qu'il  est  tout  heureux  et  tout 
aise  de  donner  sa  main  et  son  cœur  à  cette  jeune  beauté. 

Celianne,  ou  les  Amans  séduits  par  leurs  vertus,  par 
l'auteur  d'Elisabeth  (M™**  Benoist).  Pari-,  Lacombe, 
iyôô.  1768,  in- 12.  —  Dresde,  n°  440;  Nyon,  n°  8876. 

Célibat  (Le).  Révélations  intimes,  par  une  dame  de 
Genève.  Genève,  1854,  in-8. 

Célibataire  (Le),  com.  en  5  a.  et  envers;  par  Dorât. 
Paris,  Delalain ,  1776,  1782,  in-8,  fig.  d'après  Ma- 
rinier. —  Soleinne,  n"  2016. 

Célibataire  (Le)  et  l'homme  marié,  com.  en  3  a.  et 
pr.  ;  par  Wafrlard  et  Fulgence.  Paris,  1823,  in-8.  — 
Soleinne,  n°  ?.58y. 

Celidora,  ovvero  il  Governo  di  Malmantile ,  del 
conte  Ardano  Ascetti  (ou  Andréa  Casotti).  Firenze , 
Gius.  Manni,   1736,  pet.  in-4".  —  Libri,  7  fr. 

Poïme  badin;  l'ouvrage  contient  en  outre:  11  Panegirico  del- 
l' inverno  ;  il  Pentimento ,  ovvero  la  State;  et  il  Fico. 

Celle ,  ou  la  Comtesse  Mélicerte,  où  se  voyent  les 
aventures  d'Artaxandre,  de  Philadelphe  et  de  Me- 
lia^re,  de  Celie,  de  Sile^ie  et  de  Timanîe,  dans  les 
villes  de  Tulle  et  de  Paphos,  par  Bridon.  Paris,  i663, 
1664.  in-8.  —  Nyon,  n"  8870  et  8880. 

Célimene  (La),  comédie  en  5  actes,  en  vers;  par  de 
Rotrou.  Paris,  Ant.  de  Sommaville,  i636,  1637,  in-40. 
—  Nyon,  n°  17407;  Techener ,  -ib  fr.  —  Pièce  assez 
médiocre,  analysée  dans  la  Bibl.  du  Th.  franc.,  II,  1  55. 

Célinde,  poëme  héroïque,  en  5  actes,  en  prose,  par 


iÔ4  CELINE  -  CENDR1LL0N 

Balthazar  Baro.  Paris,  Fr.  Pomeray,  1629,  in-&-  —  So- 

leinne,   1042;  Nyon,  17091. 

Dans  le  3e  a:te,  on  représente  une  tragédie  intitulée:  Judith. 
composée  de  3oo  vers,  et^  la  pièce  elle-même  (dont  on  peut 
lire  l'analyse  dans  le  Théâtre  françois ,  to.n.  11,  pag.  45  )  est 
plutôt  une  tragîdie  que  autre  chose/ 

Céline  (nouvelle);  par  Audouin  de  Géronval.  Paris, 
Lecomte,  1828,  in-12  de  6  feuilles  2,  3. 

Célinte,  nouvelle  ;  par  Mlle  de  Scudéry.  Paris,  Courbé, 
1661,  in-8,avec  front,  gr.  par  Chauveau. —  Nyon,  8882  ; 
Techener,  en  i858,  34  fr. 

Célise ,  ou  l'Amante  fidèle,  histoire  galante  et  véri- 
table, ouvrage  sérieux  et  comique,  mêlé  de  vers  et  de 
prose.  Paris )  171 3  (Vassé ,  n"  70;  Nyon,  n"  i52  5oj  et 
Arast.,  171  5.  in-12.  — Lenglet-Dufrésnoy  (De  l'usage 
des  romans,  t.  II)  indique  ainsi  une  1™  édition:  Lé- 
phise,  ou  l'Amante  fidèle,  par  le  sieur  Gautier  d'Aubi- 
court.  Paris,  1699,  in- 12. 

Celle-ci  et  celle-là ,  ou  la  Jeune-France  passionnée, 
par  Théophile  Gautier.  Paris,  Eug.  Didier,  i853,in-32 
de  96  pp.  —  Lucerne  (Bruxelles)",  1864,  pet.  in-12. 

Petit  rouan  tiré  des  Jeunes-France  du  même  auteur;  plu- 
sieurs passages  qui  avaient  motivé  une  condamnation  ,  ont  été 
supprimés  dans  ces  deux  réimpressions. 

CELLIER-DUFAYEL  (Narcisse-Honoré),  contemp.  : 
Morale  conjugale  et  style  épistolaire  des  femmes,  etc. 
i8;o.  —  Physiologie  de  l'amour.  1841.  —  Les  Fem- 
mes. i83o.  —  Lettres  sur  l'amour.  1837. 

CÉNAC-MONCAUT  (J.),  né  en  1814  dans  le  déP. 
du  Gers:  Histoire  de  V amour  dans  l'antiquité  et  dans 
les  temps  modernes.  1 862-1 863. 

CÉNAR  (Jules  de),  anagramme  de  CARNE,  neveu 
de  l'académicien  du  même  nom  :  Pécheurs  et  péche- 
resses, 1862. 

Cendrillon  ,  op.-com.  en  1  acte,  en  vers,  par  An- 
seaume.  Paris,  Duchesne,  1759,  in-8.  —  Nyon,  tome  V, 
p.  204. 

Cette  pièce  est  l'histoire  d'un  célèbre  acteur  de  l'Opéra,  nom- 
mé Thévenard,  qu'une  pantoulle  placée  à  l'étalage  d'un  cordon- 
nier, rendit  à  l'âge  de  60  ans,  éperdùment  amoureux  d'une  fille 
qu'il  n'avait  jamais  vue ,  qu'il  découvrit  et  de  laquelle  il  fît  sa 
femme. 


CENDRILLON  —  CENT  i65 

Cendrillon,  op. -coin,  en  3  a.  et  en  pr.  ;  par  Etienne. 
Paris,    1810,  in-8,  fig. 

Cendrillon  (Cenerentola),  op.-com.  en  4  actes,  trad. 
de  l'italien  par  L.  E.  Crevel  de  Charlemagne,  musique 
de  Rossini  'Paris,  1867,  gr.  in-18,  84  pp.,   1  fr.   5o. 

Seule  traduction  française,  revue,  approuvée  et  autorisée  par 
Rossini.  —  La  pièce  originale  italienne  est  ainsi  intitulée:  C  ne- 
rentola,  dramma  giocôso,  in  due  atti,  v.,  poesia  di  Ferretti  , 
1821. 

Cendrillon,  ou  la  Pantoufle  merveilleuse,  grande  fée- 
rie en  5  a.,  et  3o  tableaux  ;  par  Claii ville,  Alo.  Monnier 
et  Ern.  Blum  (Châtelet,  juin  1866).  ln-40  à  2  col.,  libr. 
internat.,  à  Paris,  18C7. 

Censeur  (Le),  ou  Voyage  sentimental  autour  du  Pa- 
lais-Royal, ouvrage  critique,  etc.  (par  Joseph  Rosny). 
Paris,  1802,  in-iô.  —  La  Jarrie,  n°  3782;  Fontaine, 
en  1870,  n"  2o3. 

Cent  cinq  rondeaux  d'amour,  publiés  d'après  un 
manuscrit  du  commencement  du  XVL  siècle,  yar  Ed- 
win  Tross.  Paris,  1 863,  pet.  in-8,  avec  un  fac-similé, 
imprim.  de  L.  Perrin,  de  Lyon. 

Cette  impression  a  été  faite  d'après  le  manuscrit  qui  a  figuré 
à  la  vente  Chédeau,  n°  440:  Cent  cinq  rondeaux  d'amour,  en 
forme  de  dialogue  entre  Vhomme  et  la  dame.  Ces  rondeaux 
avaient  été  déjà  deux  fois  imprimés  au  XVIe  siècle;  le  tout 
forme  une  espèce  de  roman  a  i.oureux.  Excepté  les  deux  pre- 
miers et  le  dernier,  tous  ces  rondeaux  sont  placé  en  regard  l'un 
de  l'autre,  et  ils  contiennent  ou  une  demande,  ou  une  proposi- 
tion faite  par  l'homme,  et  la  réponse  de  la  dame  par  un  autre 
rondeau.  L'homme  fait  sa  déclaration,  la  dame  la  repousse; 
il  revient  a  la  charge  ,  prie,  supplie.  A  la  fin  ,  la  dame  cède. 
Après  les  jouissances,  arrivent  les  angoisses.  La  dame  devient 
jalouse,  tombe  malade:  enfin,  elle  meurt  de  chagrin;  l'homme 
plein  de  tristesse  quitte  le  monde,  et  se  voue  à  la  vie  so  it  ire. 
—  Un  des  manuscrits  conservés  à  la  Bibliothèque  de  l'Arsenal 
(  B.  L.  ,  27,  selon  Haenel,  p.  349),  intitulé:  Cent  dix-huit 
rondeaux,  paragon  transi,  de  l'italien  en  franc.,  vélin,  in-40,  a 
peut-être  quelque  rapport  avec  les  io5  rondeaux  d'amour  ;  nais 
nous  ne  l'avons  pas  vu.  Le  Catal.  La  Vall'èe  indique  aussi 
(3077  et  3078  j  :  io3  rondeaux  contient!,  plusieurs  menus  pro- 
pos de  deux  vrais  amans  {  Paris.  J.  Bornons,  in-8  goth.  j;  et 
140  rondeaux,  ms.  sur  vé.in  du  XVIe  siècle,  de  70  ff.  in-12. 

Cent  (Les)  Contes  drolatiques,  colligeç  et  abbayes 
de  Tour  aine,  et  mis  en  lumière  pour  l'esbattement  des 
pantagruelistes   et  non  auUres  (par  Hon.  de  Balzac). 


i66  CENT 

Pars.  183207,  3  vol.  in-S;  i8?3,  i8ô5  (Solar,  io5  fr.); 

1868,  in- 12,  avec  42b  dess.  de  Gust.  Doré,  12  fr. 

Riimpr    dans  les  Œuvres  comf1.  d'H.  de  Balzac  (tome  XIX, 

sous  ie  litr.:  Les  Cornes  drolatiques,  etc.  Puris.  ML  Lévy.  1670. 

in-8  de  +88  pp.  ,  6  fr.  ,  et  sur  pap.  de  Holl.,  i5  fr. 

Cent  (Les)  épigrames  avecques  la  vision,  la  com- 
plainte de  vertu,  traduite  de  irere  Baptiste  Mantuan 
en  i-on  livre  des  calamitez  des  temps,  et  la  fable  de 
l'amoureux  Bibliset  de  Caunus,  traduyte  d'Ovyde,  par 
Michel  d'Amboyse,  dit  l'Esclave  Fortuné,  seigneur  de 
Chevillon.  Paris.  Jehan  Longis  (1 532),  pet.  in-8  goth., 
fig.  en  bois.  —  La  Vallière,  10  fr.;.  A.  Maitin,  24  fr.  5o. 

Cent  et  une  épigrammes  de  Martial,  trad.  en  v.  fr.. 
avec  le  texte  en  regard  et  des  notes;  par  H.  Dottin. 
Paris,  i838,  petit  in-8  de  7  feuilles  (au  Journal  de  la 
libr.,  en  1840). 

Cent  épigrammes  de  Martial,  toutes  trad.  vers  pour 
vers  (pour  la  première  fois) ,  par  Mollevaut.  Paris, 
1839,  in- 12  de  72  pp.  et  portr.  de  Mollevaut. 

Cent  (Les)  excellentes  nouvelles  de  J.-B.  Giraldy 
Cynîhien,  Voir:  Hecatommithi. 

Cent  lettres  d'amour  d'Erandre  à  Cléanthe  (par  Ho- 
norât Laugier  de  Porchères).  Paris,  1646,  in-8.  — 
B.  de  Grenoble,  n°  17476.  —  Phébus  de  précieux  et 
préc  . uses. 

Cent  mille  francs  et  ma  fille,  com.-vaud.  en  4  actes; 
par  Jaime  rils  et  Philippe  Gille  (Th.  Déjazet).  Paris, 
Michei  38,  in-40  à  2  col  ,   14  pp. 

Cent  (Les)  nouvelles  nouvelles  (composé  par  le  roi 
Louis  Xî,  lor  qu'il  n'était  encore  que  Dauphin,  et  par 
les  seigneurs  de  sa  cour).  —  Paris,  Anth.  Vérard,  i486, 
pet.  in-fol.  goth.,  à  2  col.,  avec  une  gravure  en  bois  à 
chrqv.e  nouvelle.  ire  édition,  très-rare  (Bertin,  700  fr.; 
Solar,  6001  fr.  ;  B.-N.,  Y 2  5g5).  —  Paris,  Ant.  Vérard, 
s.  d.,  in-fol.  goth.  à  2  col.,  ng.  s.  b.  (Gaign  t,  17  fr.  ; 
Roxburghe,  i3  liv.  i3  sh.).  —  Paris,  Nicolas  Desprez, 
i5o5,  pet  in-fcl.  goth.,  à  2  col.,  1  rig.  s.  b.  à  chaque 
nouvelle.  Rare  (Roscoe,  10  liv.).  —  Paris,  Michel  Le- 
noir,  s.  d.  (vers  1620),  in-40  g°tn-  à  2  col.,  fig.  s.  b. 
(Bignon,  175  fr.;  J.  Pichon,  n°  jbb,  120D  fr.).  —Paris, 
Jehan  Trepperel,  s.  d.  in-q"  goth.,  à  2  col.,  fig.  s.  b. 


CENT  167 

(Solar,  3go  fr.  ;  D'Essling,  090  fr.  ;  Bearzi,  355  fr.  ; 
Giraud,  421  fr.  —  Lyon,  Olivier  Arnoullet,  s.  d.  (vers 
i53o),  pet.  in-4"  goth.,  fis.  sur  bois  (La  Valli're,  9  liv.; 
Méon,  25  fr.  ;  Giraud,  ïq5  fr  ).  —  Lyon,  Olivier  Ar- 
noullet, i5"2,  in-40  goth,  fig.  en  bois  (D'Essling, 
4Ô5  fr.).  —  Rouen,  Jacq.  Aubert,  s.  d.,  pet.  in- 12 
(Nyon,  n°  9828).—  Col<  gne  (Amst.),  P.  Gaillard,  1701, 
2  vol.  pet.  in-8,  fig.  d'après  Rom.  de  Hooghe  (Tripier, 
70  fr.  ;  Chaponav,  i52  fr.  ;  Nodier,  io5fr.  ;  B.  N.,  Y2, 
598).  —  Edit.  rëimpr.  en  1732  et  en  1736  (Du  Roure, 
20  fr.  j  Aubry,  en  ï 866,  25  fr.).  —  La  Haye  (Paris), 
1733,  2  vol.  pet.  in-12  (Nyon,  n°  9830),'  avec  une 
Introduction,  par  L'croux  de  Lincy.  Pari;,  1841,  1845, 
2  vol.  in-12.  —  Les  Cent  nruveîles  nouvelles,  avec 
une  introd.  par  P.-L.  Jacob.  Paris,  Delahays,  i858, 
in- 16,  5  fr.  —  Edit.  avec  une  întrod.  par  Th.  Wright, 
Jannet,  i858,  2  vol.  in-16,  de  44~3o3  et  323  pp.,  10  fr. 

Cette  dernière  édition,  qui  fait  partie  de  la  Bibliothèque  El- 
zévirienne.  a  été  donnée  d'après  un  manuscrit  du  Musée  Hun- 
ter  (à  Glascow)  manuscrit  qui  avait  fait  partie  de  la  collection 
du  fameux  bibliophile  Gaignat.  M.  Wright,  qui  a  soie:' 
tion  dont  nous  parlons  ,  fait  observer  que  le  texte  original  des 
Cent  Xo'iv  lies  est  assez  exactement  représenté  dans  le  manu- 
scrit de  Glas:o\v  ,  et  par  conséquent,  Ijue  le  texte  Je  l'édition 
de  Yérard  et  de  celles  qui  l'ont  suivie,  est  très-imparfait  et  très- 
incorrect.  On  est  fondé  à  supposer,  non  seulement  que  Vérard 
a  tiré  son  texte  d'un  mauvais  manuscrit,  mais  encore  qu'il  l'a 
laissé  imprimer  avec  beaucop  de  négligence;  des  expressions 
vieilles  ou  triviales  ont  été  remplacées  par  d'autres  plus  moder- 
nes ou  plus  en  vogue;  on  s'est  permis  des  0  fussions  assez  con- 
sidérables, quelquefois  par  accident  ou  négligence  ,  mais  plus 
souvent  pour  abréger  le  texte.  Ces  omissions  ""deviennent  beau- 
coup plus  nombreuses  et  plus  importantes  à  la  fin  du  texte 
qu'au  commecement,  et  dans  l'édition  de  Vérard ,  comparée 
ave:  le  texte  de  manuscrit,  le  dernier  conte  est  abrégé  de  plus 
d'un  tiers. 

Les  Cent  nouvelles  nouvelles  sent  un  des  livres  les  plus  re- 
marquables de  XVe  siècle;  il  contient  des  anecdotes  récentes 
alors ,  arrrivées  en  France  et  dans  les  pays  voisins,  racontées 
avec  esprit  et  avec  un  grand  accent  de  vérité.  On  pense  qu'il  est 
dû.  au  moins  en  grande  partie  ,  à  Ant.  de  la  Sal  e  ,  auteur  du 
Petit  Jehan  d?  Saintré,  et  probablement  aussi  des  Quinze  joyes. 
En  f 4.56,  il  était  réfugié  chez  le  duc  de  Bourgogne,  Phil  ppe  le 
Bon  ,  en  même  temps  que  Louis  XI ,  alors  Dauphin.  Le  duc 
était  alors  le  plus  riche,  le  plus  fastueux  et  le  ph  s  galant  prince 
de  toute  la  chrétienté;  il  avait  quinze  bâtards  avoués,  et  un  plus 
grand  nombre  de  maîtresses.  On  sait  dans  quelle  circonstance, 
il  créa  l'orde  de  la  Toison  d'or,  et  ce  rait  seul  donne  le  diapa- 
son du  ton  de  sa  cour.  C'est  là  que  furent  racontés  par  le  Dau- 


168  CENT 

phin,  par  le  Duc,  par  Créquy,  Beauvoir,  De  Fiermes  et  parles 
autr  s  Seigneurs,  toutes  ces  nouvel  es  pii  sou  moins  véridiques. 
On  les  donnait  pour  vraies:  on  changeait  seulement  le  nom  et 
l'état  des  personnages.  Ainsi,  on  y  attribue  à  un  particulier 
obscur  l'histoire  si  connue  du  duc  d'Oriéans,  montrant  au  sieur 
de  Cani  le  corps  nu  de  son  épouse,  avec  laquel  e  il  était  cou- 
ché. Quelquefois,  un  conte  est  puisé  à  une  source  étrangère, 
comme  l'histoire  si  connue  aujourd'hui  de  Y  Anneau  d'Hans  Car- 
vel,  puisée  dans  les  facéties  du  Pogge  ;  mais  ordinairement  les 
histoires  sont  neuves;  par  exemp  e  celle  des  trois  marchands 
qui,  allant  en  pèlerinage  avec  leurs  femmes  font  vœu  de  ne  pas 
coucher  avec  elles  durant  tout  le  voyage.  Trois  cordeliers,  ap- 
prenant cette  circonstance,  s'introduisirent  la  nuit  dans  la  cham- 
bre des  dames  ,  qui  pensèrent  qie  leurs  maris  voulaient  rom- 
pre leur  vœu  et  les  laissèrent  se  contenter.  Le  lendemain,  elles 
plaisantèrent  leurs  maris.  Ceux-ci  ,  se  doutant  de  la  superche- 
rie, ne  répondirent  rien;  mais  il  eurent  soin  de  coucher  doré- 
navant avec  elles  .  afin  que  d'autres  ne  les  remplaçassent  plus, 
etc.  — A  l'époque  où  ce  recueil  d'histoires  fut  écrit,  la  langue 
changeait  tous  les  jours  en  France;  aussi  la  lecture  en  est  elle 
devenue  assez  difficile.  L'édition  Jannet  donne  pour  ce  motif  un 
glossaire  à  la  fin  du  second  volume. 

Cent  {Les)  nouvelles  nouvelles;  par  Mme  de  Gomez. 

—  La  Hâve,  17??,  20  vol.  pet.  in-12  (Scheible,  18  fr.) 

—  Paris,  Fournier,  1735,  8  vol.  in-12  (Nyon,  n°  0,904) 

—  Paris,  veuve  Guillaume,  1 782-1 7 3g.  36  vol.  ïn-12 
Nyon  ,  n°  9903  ). 

On  regarde  ce  recueil  comme  une  des  meilleures  product:ons 
de  l'auteur,  bien  qu'on  n'y  trouve  ni  la  grâce  du  style,  ni  l'é- 
nergique expression,  ni  la  concision  des  anciennes  Cent  nou- 
velles nouvelles.  Voici  le  détail  des  histoires  contenues  dans 
l'édition  en  36  volâmes: —  Le  voleur  amoureux.  L'amour  plus 
fort  que  la  nature.  La  fausse  prude.  L'heureux  échange.  Le 
triomphe  de  la  vertu,  i.e  gé  xéreux  corsaire.  Le  coup  imprévu. 
La  mort  vaincue  par  l'amour.  Le  quiproquo.  Le  gentil- 
homme Picard.  L'amour  héroïque.  L'heureuse  réconciliation. 
Le  Prince  Tartare.  Les  frères  jumeaux.  L'innocente  infidélité. 
L'heureuse  témérité.  La  noce  interrompue.  L'amant  garde- 
malade.  L'enfant  trouvé.  Les  amants  cloitrés.  Tamayo.  Le 
génie.  Le  Calabrois,  L'hist.  du  ch.  Brachy.  Les  effets  de  l'a- 
mitié. Le  bonheur  imprévu.  Le  magnanime  Indien.  Histoire 
du  prince  de  Tunqnin.  La  vente  indiscrète.  Fidery  emper  in- 
du Japon.  Les  étrennes.  Xumérance.  Hist.  d'Eric  de  Montau- 
ban.  On  n'est  point  prophète  en  son  pays.  Le  compère  géné- 
reux. La  fidélité  conjugale,  Fimala  Dertna.  La  trahison  re- 
tourne à  son  maître.  Les  portraits.  L'heureux  esclave.  Les 
désordres  de  la  haine.  Il  ne  Jaut  pas  juger  sur  les  apparen- 
ces. Le  malheur  de  l'un  fait  quelquefois  le  bonheur  de  l'autre. 
Les  pèlerins.  Les  revers  de  la  fortune.  La  belle  Hollandoise. 
La  princesse  de  Java.  Z  or  aide.  Les   èvènemens    heureux  et 


CENT  -  CENTO  169 

tragiques.  L'amante  homicide.  Le  scélérat  trompé.  La  con- 
stance couronnée.  L'illustre  voyageur.  Suite  de  l'histoire  de 
Sydameck  et  de  Fulvie.  Les  illustres  ennemies.  Histoire  de 
b'Alvare  de  Par  do  L  innocence  reconnue.  Histoire  de  Gon- 
^alo  Gustos.  La  fausse  telle-mère.  Bon  sang  ne  peut  'mentir 
A  quelque  chose  le  malheur  est  bon.  Hist.  de  Dona  Marcia 
Les  Deux  cousines.  Hist.  de  la  comtesse  de  Mirelle.  Le  juge 
ment  équitable.  La  belle  jardinière.  V  amant  malheureux 
La  sage  précaution.  Bonne  renommée  vaut  mieux  que  cein 
ture  dorée.  L'hermite.  L'histoire  de  Cloalde  et  de  Calliste 
La  Vestale.  Clodomark.  Uldaric.  Les  effets  de  la  sympathie. 
Adélaïde,  reine  de  Lombardie.  L'amant  rival  et  confident  de 
lui  même.  Les  révolutions  tuscanes.  Les  événemens  imprévus. 

Cent  pensées  d'une  jeune  anglaise  ,  publ.  en  angl.  et 
en  franc.  ,  et  une  description  allégorique  du  voyage 
d'un  jeune  homme  au  pays  du  bonheur  ;  par  Le- 
raierre  d'Angy.  Paris,  1798,  in-12. 

Cent  pied  de  né%  ou  le  Mariage  à  cul,  comédie  (en  5 
act.  en  prose,  suivie  d'une  farce)  faite  par  M.  D.  D. 
D.  R.  D.  M.  1681,  in-40  de  149  pp.  — Manuscrit  au- 
tographe de  l'auteur  qui  signe  seulement  L.  D.  R.  C'est 

une  âmère  satire  qu'il    a    dirigée  contre   une  femme  , 
nommée  Martine  dans  la  pièce.  — Soleinne,  n°  1484. 

Cento  dubbi  amorosi  di  Hieron  Vida.  Padova,  1621. 
—  Venetia,  Vaglierino,  1 636,  in-40.  Ny°nj  n°  io582 
(  romans  ). 

Cento  in  millier  es,  parLelio  Capilupi.  Venise,  i55o, 
in-8. 

Reimpr.  dans  les  Delitix  poetarum  italorum,  1,  579,  et  dans 
YErotopœgnion  de  Noël,  p.  i35  à  140.  C'est  une  satire  amère 
et  qui  choque  toutes  les  bienséances  contre  les  femmes.  Elle  est 
composée  de  fragments  de  vers  empruntés  à  Virgile,  mais  dé- 
tournés de  leur  sens  primitif;  nous  en  transcrirons  quelques 
uns  comme  échantillon: 

Quare  agite,  o  juvenes .  si   fert  ita  corde  voluptas , 

Ru  m  père  claustra  manu  stygiamque  innure  paludem 

lnformi  !imo,  manibus  date^lilia  plenis 

Anrea  mm;,  ea  visa  salus  morientibus  una, 

Ante  fores,  subito  stridentes  cardine  sacrae 

Panduntur  portae  et  fauces  grave  olentis  Averni 

Sed  fugite,  o  miseri,  fugite  aine  latet  ançins  in  herba 

Vipereuin  inspirans  animam,  lasciva  puella... 

Ignari  scelerurh  et  primaevo  flore  juventus 

Sive  errorc  vix.  s,u   tempestatibus  acti 

In  rada  praecipitant  fundo  volvcntur  in  imo 

Limosoque  lacu  pugnando  vulnera  passi.... 

Tome  II  22 


170 


CENTO  -  CENTRE 


Cento  (Le)  novelle  di  Gio.  Boccaccio,  ridotte  in  ot- 
tava  rima  da  Vinc.  Brugiantino.  Voir  :  II  Decamerone. 

Cento  {Le)  novelle  antiche  (éd.  donnée  par  Gualte- 
ruzzi):  S.  1.  n.  d.  (vers  \bzb  )  in:4°  de  72  pp.  dont 
les  2  dernières  blanches  (Stanley,  5o,  liv.  17  sh.,  soit 
1  5oo  fr.;  Libri,  450  fr.)  — (éd.  donnée  par  Gualteruzzi): 
Bologna,  Gir.  Benedetti  ,  i525,  in-4"  de  96  p.,  dont 
ies  deux  dernières  blanches.  (Duc  de  Roxburghe,  23 
liv.  10  sh.  ;  Libri,  879  fr.  )  —  Secondo  l' edizione  del 
i525,  corretta  ed  illûstrata  con  note:  Milano  ,  Ant. 
Tosi,  1820,  gr.  in-8  ;  (Scheible,  6  fr.  ;  Libri,  ex.  sur 
pap.  bleu,  10  fr.  ). 

Ces  nouvelles  ont  été  aussi  réimpr.  sous  le  titre  :  Libro  di 
novelle,  etc..  en  1572.  et  sous  celui  de  Cento  novelle  scelte . 
etc..  i5;i  [Voir  ces  titres).  Ecrites  presqu' en  totalité  au  XIIIe 
ies  sont  un  des  plus  anciens  monuments  de  la  prose 
italienne.  Elles  reproduisent  une  foule  de  récits  que  Ton  retrouve 
dans  les  fabliaux  et  dans  les  romans  de  chevalerie,  notamment 
les  aventures  singulières  du  livre  intitulé:  Les  Faits  de  Virgile. 
—  Les  éditions  de  i:25  et  sans  date  sont  intitulées:  Le  Ciento 
Novelle  antike.  Dans  les  suivantes,  l'orthographe  est  rajeunie. 
La  Bibl.  Nat.  possède  un  exempl.  de  l'édition  de  i525  (Y2  975J. 

Cento  novelle  scelte  da'  più  nobili  scrittori,  nelle 
quali  piacevoli  et  aspri  casi  d'amore  et  altri  notabili 
avenimenti  si  leggono.  Venise,  Fr.  Sansovino,  i56i, 
in-8,  fig.  s.  b.  Rare. — Venise,  i562,  in-8,  vign.  sur 
bois  (rïibbert,  5  sh.), — Venise,  1  563,  in-8,  fig.  (Hib- 
bert,  11  sh.  );  —  Venise,  i566,  in-40,  fig.  s.  b.  (De 
Boisset,  3o  fr.  ;  Pixerécourt,  34  fr.  )  ;  —  Venise,  Her. 
di  M.  Sessa.  1 5y  1 ,  in-4'  .  fig-  s-  b.  Cette  édition  con- 
tient de  plus  le  texte  des  Cento  novelle  antiche.  repro- 
duit exactement  de  celui  de  l'édition  s.  d.  donnée  par 
Gualteruzzi  (Libri,  67  fr.;  Mac-Carthy,  20  fr.  ^o;  Nyon, 
n°  10642;.  —  Venise,  i5q8,  i6o3,  1610,  .i:  - 

Recueil  estimé,  formé  par  Sansovino,  des  nouvelles  les  plus 
-r.ntcs  parues  à  cette  époque.  11  faut  remarquer  que  l'é- 
diteur a  changé  l'ordre  des  nouvelles  à  chaque  édition,  et  qu'il 
en  a  retranché  quelques-unes,  remplacées  par  d'autres  ;  en  sorte 
que  pour  avoir  toutes  les  nouvelles,  qui  seraient  alors  au  nom- 
bre de  iô5  au  lieu  de  100  ,  il  faudrait  réunir  toutes  les  éditions. 

Centre  (Le)  de  l'amour  découvert  soubs  divers  em- 
blesmes  gàlans  et  facétieux.  Paris,  chez  Cupidon  (Holl.) 
s.  d.  (Chaponay,  100  fr.  ;  Chédeau,  nc'  1122,  110  fr.), 
1680  (Leber,  ri"  2463),  1687,  pet.  in-4"  obi.  avec  titre 
gr.  et  02  fig.  curieuses,  ainsi  que  les  vers  qui  en  don- 


CENTUM  —  CERCLE  171 

nent  Y  explication  ;  quelques-unes  sont  assez  libres. 
Morel-Vindé ,  49  tr.  ;  Nodier,  5g  fr.  ;  Potier,  40  fr.  ; 
Piget,  en  1743,   18  fr.  ;  Nyon  ,  n"  14478. 

Les  gravures  sont  fort  médiocres,  surtout  dans  les  exemplai- 
res sans  date  où  elles  sont  usées;  les  mauvais  vers  qui  les  ac- 
compagnent se  retrouvent  dans  le  Nouveau  Parnasse  satyrique 
de  1684.  Le  dernier  feuillet  est  occupé  par  un  encadrement  au 
milieu  duquel  on  lit  le  quatrain  suivant: 

Le  centre  de  l'amour  est  icy  descouvert, 

On  a  de  cet  amour  tiré  la  quintescence 

Si  dans  quelques  endroits  il  paroit  trop  ouvert  , 

Honi  soit-il  qui  mal  y  pense. 

Centum  novellœ  Johannis  Boccatii.  Augsburg,  1 535, 
pet.  in-fol.  —  Taylor,  n°  1548. 

Cette  édition  des  Cent  nouvelles  de  Boccace  en  allemand  est 
très-remarquable  par  ses  nombreuses  fig.  en  bois  ,  portant  la 
plupart  le  monogr.  A.  T. 

Centuria  epistolarum  iiinerariarum  ,  auct.  F.  E. 
Bruckmann,   1742-06. 

On  trouve,  dans  cet  ouvrage,  une  planche  curieuse.  Elle  ac- 
compagne la  49e  epître.  Le  Manuel  du  Libraire  dit  qu'elle  of- 
fre une  image  originale,  mais  susceptible  de  blesser  des  yeux 
chastes  ;  le  fait  est  qu'elle  représente  un  chat  tenant  entre  ses 
dents  un  phallus  qu'il  a  enlevé  à  un  prieur  à  côté  duquel  sont 
deux  religieuses.  La  lettre  qui  provoque  cette  étrange  illustra- 
tion roule  sur  les  enseignes  ou  marques  populaires  des  villes 
allemandes. 

Centurie  de  Nostradamus ,  nouvellement  déterrée  et 
présentée  par  un  comité  de  dames  citoyennes  ,  à  très- 
gros  et  très-puissant  Fessier,  évéque  de  l'Orne  ;  suivie 
de  l'Hymne  sur  l'exaltation  de  l'évèque  Fessier  ,  par 
son  grand  vicaire  Malassis.  S.  1.  ,  1792,  in-8.  —  Leber, 
n"  5o42n. 

Céphise  et  Harpin,  ou  l'Amour  intrigant ,  comédie 
en  trois  actes  et  en  prose,  par  J.  T.  Bonnard.  Aix,  1824, 
in-8.  —  Soleinne,  2865. 

Cerano,  ou  l'Enfant  de  l'amour  ,  par  J.  A.  Gardy. 
Paris,  an  vin,  in-12,  et  avec  un  changement  de  titre, 
3e  édit.  en  1802. 

Cercle  (Le)  d'amour,  auquel  estoient  escriptes  qua- 
tre lignes  chantées  par  les  poètes  devant  les  dieux  im- 
mortel^. Paris,  Jehan  Petit,   1544,  in- 16.  —  Ouvrage 

i*Arc      trnc_rirp      T"\  nr^r^  1  Pr    £>  n      Ar\rtr\c>    rlp-c     pvtroitc 


en  vers 


très-rare.  Duverdier  en  donne  des  extraits, 


i72  CERCLE  —  CERCUEIL 

Cercle  (Le)  des  femmes,  ou  le  Secret  du  lit  nuptial, 
en  6  entretiens  comiques,  en  pr.,  et  à  la  fin  :  Histoire 
de  l'hvmenée,  ou  les  Mystères  du  lit  nuptial,  par  Cha- 
puzeau.  Paris.  Ch.  Cabry,  1 663 ^  in- 12  de  88  pp.  — 
Soleinne,  1292. 

Ces  entretiens,  imités  des  colloques  d'Erasme,  n'ont  aucune 
analogie  avec  la  pièce  intitulée  :  le  Cercle  des  femmes,  com.  en 
3  a.  et  en  v;,  par  Chapuzeau  (Lyon,  s.  d.,  pet.  in-12  h  Cette 
dernière  pièce  est  une  réimpression  de  l'Académie  des  femmes 
avec  quelques  changements,  tandis  que  les  entretiens  comiques 
publiés  chez  Ch.  Cabry  n'étaient  pas  destinés  pour  le  théâtre. 
Ils  sont  d'ailleurs  peu  connus,  parce  qu'ils  sont  fort  rares. 

Cercle  {Le),  ou  Conversations  galantes,  histoire 
amoureuse  du  temps.  Sur  la  copie  impr.  à  Paris, 
i6/5,  3  part,  in-12.  Solar,  7  fr.;  Leber,  n°  2229  — 
Col.,  1676,   in-12. 

Conversations  sur  des  sujets  d'amour  enlre  plusieurs  person- 
nes réunies  à  la  campagne.  Bavardage  assez  spirituel  et  où  l'on 
peut  faire  des  études  de  mœurs  pendant  ce  siècle  galant.  L'épi- 
tre  dédicatoire  est  signée  par  Gabr.  de  Brémond  réfugié  en  Hol- 
lande pour  d'autres  ouvrages  du  genre  de  celui-ci,  mais  où  Ton 
crut  reconnaître  d'augustes  modèles. 

Cercle  (Le)  joyeux ,  ou  l'Art  d'amuser  en  société. 
Paris  et  Strasbourg,  s.  d.,  in-12.  —  Àlvarès,  juin  1861, 
28  fr. 

Rare.  Livre  imprimé  à  longues  lignes.  Les  contes  et  autres 
pièces  de  vers  qui  se  trouvent  dans  ce'volume  se  lisent  en  con- 
nexion avec  ceux  de  la  page  voisine.  Ce  volume  contient  des 
énigmes,  charades,  jeux  de  mots,  anecdotes,  etc.  .  de  Piron,  Vol- 
taire, Grécourt  et  autres.  Nous  citons  une  anecdote  pour  donner 
une  idée  du  livre:  Le  prince  d"Hénin  était  l'amant  dédaigné 
de  Mlle  Arnoult.  Champcenetz,  qui  avait  à  s'en  plaindre,  fit  cou- 
rir contre  lui  ce  brûlot: 

Depuis  qu'  auprès  de  ta  catin 

Tu  fais  un  rôle  des  plus  minces, 

Tu  n'es  plus  le  prince  d'Hénin  (des  nains ) 

Mais  seulement  le  nain  des  princes. 

Cercueil  (Le)  des  amants,  où  est  naïf vement  dépeint 
le  triomphe  cruel  de  l'amour.  Par  N.  P.  B.  Paris, 
161 1,  pet.  in-12.  —  Nyon,  n°  9608. 

L'auteur  nommé  dans  le  privilège  du  roi  et  dans  un  acros- 
tiche que  lui  adresse  un  ami,  est  Nicolas  Pilloust;  son  ouvrage 
et  sa  personne  ne  sont  mentionnés  par  aucun  bibliographe ,  et  le 
livre  a  été,  ce  nous  semble,  signalé  pour  la  première  fois  dans 
le  Bulletin  du  bibliophile,  1860,    p.  1143,  où  il  est   dit  «que 


CERDA  —  CERVANTES  i;3 

sous  un  titre  qui  promet  beaucoup,  ce  roman  cache  un  incroya- 
ble et  laborieux  entassement  de  sottises.  »  Il  est  évalué  3o  fr. 

CERDA  (Juan  de  la):  Vida  politica  de  todos  los 
estados  de  mugeres.  1 5gg. 

Cérémonies  nuptiales  de  toutes  les  nations,  parL.de 
Gaya.  Lvon,  s.  d.  —  Paris,  1680,  et  La  Haye,  1681  , 
in-12-  (Un  amat.  de  Paris,  8  fr.  5o;  Nyon,  n05  ig368- 
69).  —  Cologne,  1694,  in-t2,  de  160  p'p. 

Cérémonies  nuptiales  des  peuples  anciens  et  modernes, 
par  Ch.  Laumier,  membre  corr.  de  la  soc.  d'émulation 
du  Jura.  Paris,  Ledoyen,  1829,  in-18  de  xvn-042  pp., 
3  fr.  5o.  —  Paris,   i83o,  in-8. 

CERFVOL  (de).  Voir:  La  Gamologie ,  ou  De  l'E- 
ducation des  filles  destinées  au  mariage,  etc.  1772. — 
Législation  du  divorce.  1769.  —  Le  Parloir  de  l'ab- 
baye de  ***,  ou  Entretiens  sur  le  divorce.  1770.  — 
Supplément  aux  Mémoire;;  de  Palissot  sur  le  divorce. 
1775. 

Cerises  {Les)  et  la  Méprise,  contes  en  vers  ;  par 
Cl.-Jos.  Dorât.  La  Haye,  1769,  gr.  in-8,  fig. 

Cerisette  (roman),  par  Paul  de  Kock.  Paris,  i85o, 
6  vol.  in-8.  Réimpr.  en  1 85y,  in-40  de  112  pp.  à  2 
col  ,  1  fr.  5o. 

CERVANTES  SAAVEDRA  (Miguel  de),  L'un  des  plus 
illustres  littérateurs  espagnols ,  né  en  1 547 ,  mort  en 
161  G.  Issu  de  parents  sans  fortune,  il  resta  pauvre 
comme  eux  et  lutta  vainement  toute  sa  vie  contre  les 
rigueurs  du  sort.  Très-instruit  dès  sa  jeunesse,  il  ne 
put  acheter  les  diplômes  académiques,  et  il  dut  se  bor- 
ner à  être  un  simple  poète.  Il  eut  put  réussir  en  adop- 
tant la  carrière  ecclésiastique,  mais  elle  lui  répugnait, 
et  il  se  résigna  à  devenir  soldat.  A  Lépante ,  il  reçut 
deux  coups  d' arquebuse  dans  la  poitrine  et  un 
troisième  dans  la  main  gauche.  Il  en  revint  cependant 
et,  après  six  ans  de  séjour  en  Italie,  durant  lesquels 
il  étudia  l'Arioste  et  d'autres  bons  auteurs,  il  s'embar- 
qua à  Naples  pour  revenir  en  Espagne,  où  il  comptait 
pouvoir  obtenir  la  récompense  de  ses  services  Vain 
espoir!  A  la  hauteur  des  Iles  Baléares,  des  corsaires 
africains  s'emparèrent  du  vaisseau  et  il  fut  emmené  à 
Alger,  où  il  devint  l'esclave  d'un   maître  fort  dur.  Il 


174 


CERVANTES 


essaya  plusieurs  fois,  mais  en  vain,  de  s'échapper.  Ce 
ne  fut  que  vers  la  fin  de  i58o  que  sa  famille,  se  rui- 
nant pour  le  racheter,  il  put  revenir.  Il  reprit  du  ser- 
vice dans  l'armée  de  Portugal.  A  Lisbonne,  il  se  ht 
remarquer  par  son  esprit  ingénieux  et  par  sa  conver- 
sation aimable.  Son  mérite  séduisit  le  cœur  d'une  por- 
tugaise, et  il  en  obtint  une  tille  naturelle  à  laquelle  il 
donna  le  nom  de  dona  Isabel  de  Saavedra.  Il  n'eut  ja- 
mais d'autre  enfant,  et  il  la  garda  toujours  auprès  de 
lui.  A  partir  de  ce  moment,  il  renonça  au  service  mi- 
litaire; il  avait  alors  3y  ans.  C'est  à  cette  époque  que 
remonte  la  composition  de  la  Galatca,  espèce  de  ro- 
man pastoral  dont  Florian  a  donné  une  imitation  en 
France.  Il  s'y  mêle  aux  propos  d'amour  des  réflexions 
philosophiques.  Cervantes  s'y  met  en  scène  sous  le 
nom  d'Elicio,  berger  des  rives  du  Tage,  et  Gaiatée  est 
la  personirication  d'une  jeune  fille  qui  devint  sa  femme 
un  peu  plus  tard.  Il  reconnut,  du  reste,  lui  même  peu 
après,  dans  l'examen  de  la  bibliothèque  de  Don  Qui- 
chotte, que  la  Gaiatée  était  un  ouvrage  un  peu  mono- 
tone, où  l'auteur  propose  beaucoup  plus  qu'il  ne  con- 
clut. Peu  de  temps  après,  Cervantes  se  rendit  à  Ma- 
drid et  travailla  pour  le  théâtre,  et  il  y  obtint  un  succès 
d'estime.  Il  remplit,  pendant  quelques  années,  dans 
l'administration  publique,  un  emploi  qui,  par  le  ca- 
price de  quelques  sots  gentillâtres ,  lui  causa  tant 
de  désagréments  qu'il  dût  y  renoncer.  Enhn,  désa- 
busé de  toutes  visées  d'ambition,  en  i'io5,  il  publia 
a  Madrid  la  première  partie  de  son  Don  Quichotte. 
Elle  fut  enlevée,  et  la  même  année,  il  dût  en  publier 
une  seconde  édition,  tandis  qu'on  la  réimprimait  en 
même  temps  à  Valence  et  à  Lisbonne.  En  1612,  il 
publia  ses  Novelas  exemplares,  qui  sont  peut-être 
l'œuvre  la  plus  achevée  de  Cervantes  et  qui  lui  valu- 
rent le  surnom  de  Boccace  espagnol.  En  161 5,  il  publia 
la  seconde  partie  de  Don  Quichotte ,  et  il  acheva  de 
tracer  ce  type,  ce  modèle  de  bien  des  compositions 
que  l'avenir  nous  apportera  certainement  encore.  La 
publication  de  la  première  partie  lui  avait  occasionné 
de  graves  désagréments.  Un  grand  seigneur  de  Madrid, 
prétendant  se  reconnaître  dans  le  portrait  qu'il  avait  fait 
de  don  Quichotte,  l'avait  fait  bâtonner  par  ses  gens. 
Mais  il  est  plus  probable  qu'il  avait  voulu  peindre 
Ignace,  mort  en  i56ô,  au  château  de  Loyola,  en  Bis- 
caye, épuisé  par  les  austérités,  et  qui  ne  fut  canonisé 


CES  i73 

qu'en  1622.  On  sait  que  ce  dernier,  dans  ses  pèleri- 
nages à  Notre-Dame  de  Montferrat  et  en  Terre-Sainte, 
s'était  déclaré  et  armé  chevalier  de  la  Vierge,  qu'il 
avait  voulu  se  battre  avec  un  maure  qui  n'en  admettait 
pas  la  virginité,  etc.  Rendu  plus  prudent  par  son  acci- 
dent, Cervantes  évita  toute  allusion  dans  la  seconde 
partie  de  son  Don  Quichotte;  malheureusement,  elle 
est  loin  de  valoir  la  première.  —  Voir  aussi,  parmi  ses 
ouvrages  Costança  et  le  Mari  trop  curieux. 

Ces  Dames.  Paris,    1860,   in-32    de  216  pp.,  avec 
une  phot.  de  MalakorY,  Zouzou  et  Risette.  1  tr.  5o 

Cîiap.  Ier,  Rigolboche.  —  11.  Le  Casino  :  Nini  Eelles-Dents , 
Rosalba  Cancan,  Alice  la  Provençale,  Alida  Gambilrauche,  Ri- 
golette,  Finette  et  son  nègre,  Juliette,  Eugénie  Trompette,  Ai- 
mée. Pauline  l'Arsouille,  Henriette  Souris.  — Valentino  et  les  au- 
tres bals.  —  III.  Les  Lorettes,  les  Biches,  les  Femmes  entre- 
tenues): Délion,  la  marq.  de  Rouvray,  la  bar.  de  Biaritz.  .Ma- 
rie Delaunay.  Marguerite  Boulanger",  Cora,  Jeanne  Vaillant, 
exposition  des  portfaits  photographiés  de  ces  dames,  Clémen- 
tine à  l'Escarpolette,  la  comtesse  de  Mart....  —  IV.  Le  Pays  où 
le  Chahut  et  les  iilas  fleurissent  (la  Closerie):  Camille,  Virgi- 
nie Risette,  Louise  Voyageur,  Henriette  Zouzou,  Eugénie  Ma- 
lakoff,  Eugénie  Chichinette,  Isabelle  l'Aztèque  (  ainsi  nommée 
pour  la  petitesse  de  sa  taille),  les  Bébés  et  les  Ninis.  la  belle 
Mathilde,  la  grosse  Mathilde,  Pauline  la  Russe.  —  V.  (Thermo- 
mètre de  ces  dames):  Alida-Canicule  et  Rigolboche-Sibérie , 
classement  par  la  fumée  des  cigarettes ,  les  Brunes  et  les  Blon- 
des. —  VI.  Les  Camélias,  Adèle  Courtois  et  sa  vente  (mars  ou 
avril  i85o).  —  Vil.  Voyage  à  la  recherche  d'une  biche  ég 
la  brasserie  des  Martyrs,  au  café  Mazarin,  chez  la  Rôtisseuse, 
etc.  ).— VIII.  La  Chasse  aux  hommes,  les  Miches  sérieux  et 
les  Miellés  de  carton,  les  Indolentes,  les  Grogneuses,  les  prome- 
neuses, la  Chasse  à  la  grosse  bête  (  en  voiture  ) ,  les  Préceptes 
Je  Moustache,  Irma  la  Canotière  et  le  Charbonnier.  IX.  L'A- 
mour de  ces  dames. —  X.  Le  Style,  la  conversation  et  les  ma- 
nières de  ces  dames.  —  XL  Chiens  et  chats  de  ces  dames,  Mé- 
lina  et  Elisa  la  Molle,  Ernestine  et  son  chien  Ferdinand,  Ma- 
thilde-Pyrame,  etc.  —  Xil.  Le  Dessous  de  la  crinoline,  la  Mère 
Michon,  les  Crémeries,  les  Petites  industries,  Fanny,  les  Mères 
de  ces  dames,  leurs  frères.  Alphonsine  et  Adèle.  —  XIII.  —  La 
dernière  étape,  Céleste  Mogador ,  Biquette,  Miss  Fauvette,  etc. 
—  XIV.  Caboulots  et  Caboulotières ,  Constance  M...  —Con- 
clusion. Le  succès  de  Ces  Dames  a  t'ait  naitre  les  brochures 
suivantes:  L'Ecole  du  scandale.  Ces  Messieurs!  par  Eusèbe. 
Paris,  1860,  in-8  de  16  pp.  —  A  bas  les  hommes!  par  une  fem- 
me éclaboussée.  In  3a  de  3i  pp.  —  Sus  aux  gandins ,  sus  aux 
biches!  par  un  étudiant,  in-18. —  Les  Etudiants  et  les  femmes 
du  quartier  latin,  par  un  étudiant,  in-18  de  190  pages,  1  fr.  — 
Aux  Vrais  étudiants:  Guerre!  guerre  à  la  brochure  les  Etu- 


i76  CES  —  CHABOT 

diants  et  les  femmes,  in-iS  de  48  pages.  —  Réponse  à  la  bro- 
chure, les  Etudiants  et  les  femmes;  in-8  de  16  pp.  —  Avi- 
vons fini?  Réponse  à  trois  brochures;  in-32  de  38  pp.  —  En- 
core 'un  livre  rose.  Rigolboche  question  ;  in-32  1  fr.  —  La 
Gandinobichomachie ,  ou  l'Art  d'aimer,  poème  pas  mal  épi- 
que, eu  25  chants:  in-18,  de  23  pp.  —  Le  passé  ,  le  présent , 
l'avenir  de  cjs  daines.  Mme  de  Warrens,  Lisette,  Rigolboche, 
la  Courtisane,  la  Ballerine.  l'Indolente.  l'Etudiante,  La  Phti- 
sique, l'Absintheuse,  et;.  :  in-8  de  72  pages.  —  Confession 
d'un  étudiant.  Estaminets,  bouges  et  ruisseaux,  par  un  bohè- 
me; in-32  de  90  pp.  —  Ces  dames  ayant  eu  un  tel  succès.  M. 
Vermorel  s'en  est  déclaré  l'auteur  dans  la  préface  d'un  autre 
ouvrage,  Desperan^a ,  lequel  ne  réussit  pas  si  bien  et  qu'il  fit 
reparaître  sous  le  titre:  Les  Amours  funestes  (i863,  in-18). 

Ces  dames  de  Bullier ,  avec  portrait  photographié  ; 
par  Arthur  Radoult.  Paris,  1864,  in-32  de  128  pp. 

Ces  dames  du  grand  monde,  par  une  femme  qui 
n'en  est  pas.    Paris,  Lebigre-Duquesne,  1868,  in-18, 

-      "  PP. 

Ces  messieurs  et  ces  dames,  par  Jules  de  Rieux. 
Paris,  Cadot,  i85g,  ?  vol.  in-8  —  et  Paris,  Cadot. 
1868,  in-18  Jésus,  285  pp.,  1  fr. 

Ces  pauvres  femmes  !  par  Max.  Valéry.  Paris,  Michel 
Lévv.  1862,  gr.  in-18,  307  pp.,  3  fr. 

Ces  petites  dames  du  théâtre.  ire  et  2"  édit,  in- 16, 
128  pp.  Paris,  1862,  1   fr. 

Ces  petits  messieurs,   par  Mme  Louise  Colet.  Paris, 

Dentu,  1809,  in  iS,  129  pp. 

Ces  scélérates  de  bonnes,  vaud.  en  3  actes;  par 
Laurencin  et  Michel  Deîaporte  (Menus-Plaisirs).  Paris, 
Dentu,  1867,  in-i^.:  jésus,  107  pp.,  1  fr. 

CESENA  (Amédée  de),  litt.  français,  né  en  1810  à 
Sestri  de  Levante:  Les  Belles  Pécheresses.  1866. 

Césarine,  par  Alex.  Dumas  fils.  Paris.  Cadot,  1848, 
in-8.  7  fr.  5o.  —  Reimpr.  en  iv';       -       de  4  feuilles 
Musée  contemp.  . 

CEY  (Arsène  de),  pseudonyme  de  François-Arsène 
Chaize  de  CAHAGNE,  né  à  Thiers,  en  1806:  La  Fille 
du  curé  —  la  Jolie  fille  de  Paris  —  le  Mari  d'une 
Camargo  —  Sagesse,  ou  la  Vie  d'étudiant. 

CHABOT  (Jules-Charles),  connu  aussi  sous  les  noms 


CHABRILLAN  —  CHAMBRE  177 

de  Chabot  de  Bouin,  d'Octave  de  Saint-Ernest,  de 
Michel  Morin ,  etc..  né  à  Paris  en  i8o5,  m.  en  1857. 
Voir:  Etrennes  conjugales.  1828.  —  Le  Fils  du  save- 
tier, ou  les  Amours  ae  Télémaque.  ï832.  —  Histoire 
de  deux  sœurs.  i835.  —  La  Jeune  Fille  et  la  veuve. 
1829.  —  Le  Joyeux  chansonnier.  i853.  —  La  Mai- 
tresse  d'un  ami.  i838.  —  Le  Mari  d'une  jolie  femme. 
1840.  —  La  Mouche  du  mari.  i832.  —  Physiologie 
de  la  première  nuit  des  noces.  1842.  — Nouvelle  gram- 
maire conjugale.   1846.  —  La  Vieille  fille.  1834. 

CHABRILLAN  (Mlle  Céleste  Vénard,  plus  tard  com- 
tesse Morton  de),  connue  pendant  sa  jeunesse  sous  le 
surnom  de  Mogador:  Adieux  au  monde.  Mém.  de  Cé- 
leste Mogador.  1854.  —  Miss  Pewel.  i85c).  —  Est-il 
fou?  1860.  —  La  Sapho.  1 858.  —  Mémoires  d'une 
honnête  fille.  1 865.  —  Les  Revers  de  l'amour.   1870. 

CHAHO  (Aug.),  contemp.  :  Safer,  ou  les  Houris 
espagnoles,  t  5  5 4 . 

CHAIROU  (le  docteur  E.),  contemp.  :  Etudes  clini- 
ques sur  l'hystérie.  1870. 

CHALLAMEL  (Aug.),  né  à  Paris  en  181 8,  frère  de 
l'éditeur  du  même  nom:  Les  Grands  capitaines  amou- 
reux. 1862.  —  Isabelle  F.irnèse.  i85i.  —  La  Régence 
galante.  1861.  —  Sous  le  nom  de  Jules  Robert,  il  a 
publié  aussi  le  Guide  des  amants.  1868. 

Chalibari  d'un  cournard  reboultat  (jugement  d'un 
cornard  révolté),  en  prose  française,  et  six  chansons 
en  languedocien.  Agen,  impr.  Noubel,  1 835,  in-12  de 
12  pp.;  plus  la  couverture. 

Challenge  sent  by  a  young  Lady  to  sir  Thomas  , 
or  the  Female  War.  The  whole  encounter  consist  of 
600  letters.  London,  1697,  in-12. 

Chambre  (La)  à  coucher,  ou  Une  demi-heure  de  Ri- 
chelieu, op.-com.  en  1  a.  (par  Scribe),  mus.  de  Gué- 
née.  Paris,  181 3,  in-8.  A  été  réimprimé. 

Chambre  (La)  ardente  de  l'amour ,  ou  Comédies  et 
galanteries  d'amourette  de  M.  le  marquis  de***  et  de 
M'"e  la  marquise  de***,  avec  le  sermon  de  l'amour, 
etc    S.  1.  n.  d.  in-12.  —  Catalogue  Méon,  n°  2487.  — 

r OHE    11.  23 


178  CHAMBRE  —  CHAMPFLEUR  Y 

Nous  n'avons  vu  nulle  part  ailleurs  l'indication  de  cet 

opuscule  introuvable. 

Chambre  (La)  de  Clairette,  ou  les  Visites  par  la  fe- 
nêtre, vaud.  en  i  a.,  par  Overnay  et  Théod.  N.  (Am- 
bigu-comique ).  Paris,  1825,  in-8. 

Chambre  (La)  de  ma  femme.  ,  com.-vaud.  par  Du- 
mersan.  Paris,   1834,  in-8.  —  Soleinne,  n°  2563. 

Chambre  (La)  de  Sujon,  vaud.  en  1  a.,  par  Sewrin, 
Dumersan  et  Carmouche  (Variétés).  Paris,  1825,  in-8. 

Chambre  (La)  régence,  ou  Une  nuit  nuptiale,  com. 
en  1  a.,  par  J.  Gruber.  Troyes,  i853,  in- 16  de  32 
pp.,  1  fr. 

Chambres  (Les)  de  bonnes,  vaud.  en  3  a.,  par  Hipp. 
Rimbaut  et  Raimond  Deslandes  (Variétés).  Paris,  libr. 
dramat. ,  1868,  in-18,  jésus,  1  fr.  5o. 

Chambrière  (La)  ;  par  Fréd.  Soulié.  Paris  ,  Dumont, 
1840,  in-8  de  18  feuilles. 

Chambrière  à  louer  à  tout  faire,  par  Christophe  de 
Bordeaux,  Parisien.  Pendant  du  Varlet  à  louer  à  tout 
faire,  par  le  même.  Ici  la  chambrière  est  normande. 
Voir  le  Recueil  de  Montaiglon,  I,  89-108. 

CHAMFORT,  litt.,  né  à  Clermont  Ferrand,  en  1741, 
m.  sous  la  terreur,  en  1794:  La  Jeune  indienne. — 
On  a  publié  un  Chamfortiana ,  ou  Recueil  choisi  d'a- 
necdotes piquantes  et  de  traits  d'esprit  de  Chamfort. 
Paris,  1802,  in-8. 

Champagnac  et  Sujette,  vaud.  en  1  a.,  par  A.  de 
Chazet  et  C***  (Fontaine  de  Crammayel).  — Paris, 
an  vin  (1800)  in-8. 

CHAMPCENETZ  (de),  né  à  Paris,  en  1759,  m.  vic- 
time du  tribunal  révolutionnaire,  en  1794.  Petit  traité 
de  l'amour  des  femmes  pour  les  sots,  1788. 

Champenoise  (La)  ou  Mémoires  de  Mme  la  marquise 
de***,  écrits  par  elle-même.  Amsterdam  (Paris)  1759, 
in-12  ;  Nyon,  nu  8298;  De  Blaesere,  6  fr. 

CHAMPFLEURY  (Jules  Husson,  dit  Fleury,  connu 
sous  le  nom  de),  né  à  Laon  en  1821.  Il  se  passionna 
pour  Pierrot  et  Colombine,  et  devint  directeur  des  Fu- 


CHAMPION  179 

nambules  en  1 863.  —  Les  Aventures  deMariette,  i853. 
La  Comédie  académique.  La  Belle  Paule.  —  Confes- 
sions de  Sylvius.  —  Contes  d' Automne.  —  Contes  do- 
mestiques. —  La  Reine  des  carottes.  1848.  —  Souve- 
nirs des  Funambules,  i85g.  — Les  Trois  filles  à  Cas- 
sandre,  1849. 

Champion  (Le)  de  la  vertu,  ou  le  Vieux  Baron  an- 
glais, hist.  gothique,  trad.  de  l'angl.  (  de  miss  Reeve). 
Paris,  1787,  in-8.  — Mis  à  l'index  à  la  vente  Bergeret, 
en   i85g.  C'est  fort  moral  cependant. 

Champion  (Le)  des  dames,  poème  cont.  la  deffense  des 
dames  contre  Mallebouche  et  consorts  ;  par  Martin 
Franc.  S.  1.  n.  d.  (Lyon,  G.  Leroy,  v.  1485),  pet.  in- 
fol.  i_oth. ,  à  2  col.  de  i85  ff.,fig.s.  b.  (Un  amat.  de  Paris, 
3io  fr.  ;  Desq,  43o  fr.;  Gancia,  en  i852,  ïo  liv.  10  sh.; 
Roupell,  à  Londres,  en  juillet  1870,  i25o  fr.  ;  Solar, 
avec  rel.  de  Trautz-Bauzonnet,  1400  fr.). —  Paris,  i53o, 
pet.  in-8  de  422  ff.,  fig.  sur  b.  assez  jolies,  édit.  exé- 
cutée avec  les  caractères  du  Roman  de  la  Rose  ,  de 
1529,  etqui  peut  s'y  annexer.  (La  Bédoyère,  200  fr  ; 
Solar,  35o  fr.  ;  Chaponay  ,  35o  fr.  ;  Aubry,  en  i858, 
3oo  fr.).  La  Biblioth.  Nat.  possédé  un  exempl.  de  cha- 
cune dé  ces  deux  éditions 

Avant  la  Fontaine,  Martin  Franc  avait  fait  le  conte  des  Oies 
de  frère  Philippe: 

Cy  vous  conterai  d'un  novice 

Qui  oncques  veu  femmes  n'avoit  : 

Innocent  étoit  et  sans  vice, 

Et  rien  du  monde  ne  sçavoit, 

Tant  que  celui  qui  le  s'uivoit 

Lui  fit  accroire,  par  les  voyes, 

Des  belles  dames  qu'il  voybit, 

Que  c'était  des  oisons  et  oyes. 

On  ne  peut  nature  tromper. 

En  après,  tant  lui  en  souvint, 

Qu'il  ne  put  disner  ni  souper, 

Tant  amoureux  il  en  devint. 

Et  quand  des  moines  plus  de  vingt 

Demandèrent  pourquoi  musoit, 

Il  répondit ,  comme  il  convint, 

Que  voir  les  oyes  lui  plaisoit.' 

Champion  (Le)  des  femmes ,  qui  soutient  qu'elles 
sont  plus  nobles,  plus  parfaites,  etc.,  que  les  hommes  ; 
par  le  chev.  de  l'Escale.  Paris,  161 8,  pet.  in-12  de  194  ff. 
—  La  Vallière,  8    fr.  ;  Grassot  i3  fr.;   Solar,    5o    fr.  ; 


i8o  CHAMPMESLE  —  CHANCRE 

Claudin,  en  i85o„  i5  fr.;  Leber,  n°2  74g;  Biblioth.de 
Grenoble,  17848. — Réimpr.à  Paris,  en  1 63 1,  pet.  in- 12, 

sous  le  titre  :  Alphabet  de  la  perfection  et  de  l'excel- 
lence des  femmes  contre  Vin/âme  Alphabet  de  leur  im- 
perfection et  malice  (J.  G.,  2.3  fr.  ;  Leber,  n°  2748). 
—  Voir:  Alphabet  de  V imperfection  et  malice  des 
femmes. 

CHAMPMESLE  (Charles  Chevillet,  dit),  acteur  et 
auteur. —  Les  Grisettes,  1671.  —  L'Heure  du  berger. 

CHAMPOLLION  (Aimé),  contemp.  ,  fils  de  J.-J. 
Champollion-Figeac.  Voir  :  Poésies  du  roi  François  I , 
etc.  —  et  Poésies  du  duc  Charles  d'Orléans. 

Champmeslé  (La),  comédie  anecdotique  en  2  actes, 
par  J.  A.  F.  P.  Ancelot  et  Paul  Duport.  Paris  ,  1807  , 

in-8. 

Chancre  [Le),  ou  Couvre-sein  féminin;  ensemble  le 
Voile ,  ou  couvre-chef  féminin  ;  par  Jean  Polman,  cha- 
noine. Douai,  i635,  in-8.  —La  Vallière,  18  fr.  ;  Clau- 
din, en  mai  i858,  22  fr.  ;  Leber,  n°  262. 

11  y  a  plus  d'un  passage  dans  ce  livre ,  qu'on  trouverait  au- 
jourd'hui fort  inconvenant,  mais  qui  alors  ne  choquait  personne; 
l'ouvrage  du  chanoine  paraissait,  muni  des  approbations  de  tou- 
tes les  autorités  ecclésiastiques.  —  11  était  dédié  à  Louise  de 
Lorraine,  princesse  de  Ligne.  Nous  donnerons  un  échantillon 
de  son  style  :  «  Le  chancre  s'attache  le  plus  souvent  au  sein  et 
aux  mamelles  des  femmes...  puis  il  va  s'élargissant  et  déman- 
geant les  parties  voisines...  ouy,  ce  malencontreux  chancre  des 
habits  d'abord  a  eschancré  leur  bord  et  le  dehors;  puis  il  s'est 
enfoncé  jusques  à  la  chemise,  voire  jusques  à  la  chair  nue,  des- 
couvraut  la  gorge...  à  la  parfin  il  a  rogné,  desmangé  et  eschan- 
cré en  sorte  le  derrière  et  le  devant  des  habits  que  les  espaules 
et  les  tétons  en  sont  demeurés  à  nud.  Si  est-ce  nonobstant  que 
j'y  porterai  la  main..!  Advisés  donc,  mesdames,  si  vous  voulés, 
que  vostre  poitrine  désormais  soit  la  retraicte  du  diable;  que 
vostre  sein  soit  la  couche  de  Sathan  ;  que  vos  mamelles  servent 
d'oreiller  aux  démons;  que  vos  tetins  servent  d'allumettes  à  ces 
bouttefeux  d'enfer.  »  —  Ce  singulier  traité  de  morale  étant  de- 
venu très-rare,  on  en  a  fait  à  Genève,  en  1868,  une  réimpres- 
sion à  cent  exemplaires,  dans  le  format  pet.  in-12,  Elle  est  pré- 
cédée d'une  Notice  de  Philomneste  junior  (M.  Brunet,  de  Bor- 
deaux )  qui  fait  remarquer  qu'il  y  aurait  un  travail  fort  curieux 
à  faire  sur  l'histoire  de  la  mode  "depuis  l'antiquité  jusqu'à  nos 
jours,  en  ce  qui  touche  la  nudité  des  épaules  et  de  la  gorge  des 
femmes.  11  cite,  parmi  les  poètes  de  l'ancienne  France  les  vers 
uaifs  de  Robert  de  Blois: 


CHANDELLE  —  CHANGEMENTS  181 

De  ce  ,  se  faict  dame  blasmer 

Qui  veuit  sa  blanche  char  monstrer 

A  ceux  de  qui  n'est  pas  privée. 

Aucune  laisse  défermée 

Sa  poitrine,  pour  ce  l'on  voie 

Comme  neige  sa  char  blanchoie; 

Une  autre  laisse  tout  de  gré 

Sa  char  apparoir  au  costé. 

-a  jambe  trop  descuevre 
Prud'homme  ne  loue  pas  ceste  œuvre. 

En  Flandre  comme  ailleurs,  il  y  eut  longtemps,  au  sujet  des 
modes,  une  sorte  de  combat  entre"  le  clergé  et  les  dames  mon- 
daines :  le  premier  exigeait  que  Ton  cachât  ce  que  les  dernières 
avaient  envie  de  montrer.  Le  livre  du  chanoine  Polman,  il  faut 
l'avouer,  ne  parvint  pas  à  taire  remonter  les  corsages,  car  on 
lit  (Histoire  de  Lille,  tome  II,  p.  3j6)  que,  en  1681  ,  les  sept 
curés  de  Lille  présentèrent  requête  à  leur  éveque  contre  «  l'im- 
modestie des  femmes  et  des  tilles  du  monde  venue  à  un  tel  ex- 
cès qu'elles  portaient  la  gorge  et  les  épaules  toutes  découvertes, 
ce  quiétait  la  source  d'une  quantité  de  péchés  mortels.  »  Le  pré- 
lat ordonna  aux  confesseurs  de  suspendre  l'absolution  jusqu'à 
un  amendement  visible  et  complet.  A  la  même  époque,  ainsi 
qu'on  peut  le  voir  dans  les  portraits  de  sir  Peter  Lely,  les  dames 
de  la  cour  de  Charles  II,  en  Angleterre,  livraient  aussi  aux  re- 
gards de  tous  leurs  épaules  et  leur  gorge,  à  l'époque  du  Direc- 
toire, les  Françaises  essayèrent  également  d'imiter  le  costume 
libre  des  Grecques  et  des  "Romaines ,    etc. 

Chandelle  (La)  d'Arras ,  poëme  héroï  -comique ,  en 
18  ch.,  par  l'abbé  H.-Jos.  Dulaurens.  —Berne,  1765, 

Eet.  in-8  de  202  pp.  et  front,  gr.,  par  Tassaert  d'après 
'esrais. — Londres,  1774,111-12.  —  Arras,  1774,  1 7  7  5 , 
in-12  (cette  éd.  ainsi  que  la  suivante,  portent  pour 
titre  ;  htrennes  aux  gens  d'église  ,  ou  la  Chandelle 
d'Arras);  Scheible  (  1860  ,  p.  507),  2  fl.  42  kr.  — 
Ed.  avec  not.  p.  Fayolle.  Paris,  1807  ,  in-12  et  in-8  , 
avec  19  rig.  Cailhava,  8  fr.  ;  Chaponay,  18  fr.  ;  Leber, 
n°  1808  ;  Fontaine,  en  1870,  12  fr.  —  Paris,  i833,  in- 
8,  et  1834  et  i835,  in-18,  fig. 

Cond.  en  1822  et  i835.  Poème  licencieux  et  antireligieux  , 
trop  connu  pour  nous  y  arrêter.  —  Voir  aussi:  Hist.  de  la 
sainte  chandelle  d'Arras. 

Changements  {Les)  de  la  bergère  Iris,  par  J.  de  Lin- 
gendes.  Paris,  Du  Bray,  i6o5  (  Viollet-Leduc  )  ;  1618 
(Nyon,  1 52 14  et  i522Ô);  1623  (Techener,  i5  fr.  ) , 
in-12. 

Poème  pastoral  en  5  chants  (463  stances  de  6  vers  de  8 
syllabes].  C'est  l'histoire  d'un  berger  jaloux,  écrite  avec  grâce; 


1 82      CHAN-HEURLIN  -  CHANSONNETTES 

mais  avec  quelque  afféterie.  Viollet-Leduc   en   donne  (pp.  3y5- 
3  80)  une  analyse  et  des  citations. 

Chan-Heurlin,  ou  les  Fiançailles  de  Fanchon ,  poë- 
me  patois  messin,  en  7  chants;  par  B***  et  M***  (Bron- 
dex  et  Moryï.  Metz,  1787,  in-8  de  70  pp.  (Nodier,  60 
fr.  ).  Réimpr.  en  i82:>  (sous  la  date  de  1787),  avec 
une  continuation  ;  et  à  Metz,  en  184 1,  in-8  (Luzarche, 
1975). — Nodier  trouve  ce  poëme  conduit  avec  art,  et 
trouve  qu'il  mériterait  peut-être  une  analyse  sérieuse. 

Chanson  {La)  au  XI Xr  siècle,  recueil  de  chansons. 
Paris,  Durand.  La  11e  livraison,  contenant:  La  Femme 
d'un  homme  public;  Le  Mauvais  sujet;  Zon,  ma  Li- 
sette !  a  été  condamnée  en  1847  par  la  cour  d'assises , 
comme  outrageant  la  morale  publique  et  religieuse. 

Chanson  {La)  de  Fortunio,  opérette  par  H.  Crémieux 
et  Lud.  Halévy  (  Bouft'.-Par.)  Paris,  1861,  in- 18  jésus. 

C!:anson  {La)  de  Margot,  vaud.  en  2  actes;  par 
Vernier  et  Jaulard  (Folies-Dram).  Paris,    i85g,   in-8 

à  2   col. 

Chanson  d'un  inconnu,  nouvellement  découverte ,  et 
mise  au  jour  avec  des  remarques  critiques,  historiques, 
philosophiques,  ihéologiques,  instructives  et  amusan- 
tes; par  le  D.  Chrisostôme  Mathanasius;  ou  Histoire 
véritable  et  remarquable  arrivée  à  l'endroit  d'un  R.  P. 
de  la  Comp.  de  Jésus.  Turin,  Alétophile,  1737,  in-8. 
—  Viollet-Leduc.  Récit  d'une  aventure  scandaleuse  ar- 
rivée à  un  père  Couvrigny,  jésuite,  avec  Commentaires 
explicatifs  analogues  à  ceux  du  Chef  d' œuvre  d'un  in- 
connu. —  Rare. 

Chanson  {La)  des  fiancés,  comédie  en  1  acte.  Lyon, 
impr.  Perrin,  1867,  in-8  de  39  pp. 

Chanson  et  Abrégé  des  plus  belles  files  de  Paris , 
qui  veulent  se  marier.  S.  d.,  in-12.  —  Leber,  n°  2/65. 

Chansonnettes  et  poésies  légères,  par  Emile  Debraux. 
Paris,  1819,  1820,  i82i,in-i8  de  6  feuilles.—  Supplé- 
ment. Paris,  1822,  in- 18  de  81  pp. 

Chansonnettes  galantes,  on  Pièces  fugitives  trouvées 
à  la  Bastille.  Paris,  1791;  pet.  in-8.  —  Vente  M.  B. 
D.  C.  (Potier,   1847),  n"3  304  et  3o5. 


CHANSONNIER  i83 

Chansonnier  (Le)  agréable,  par  l'abbé  Chayer.  1760, 
in-12. 

Chansonnier  (Le)  agréable,  ou  Recueil  de  chansons 
choisies.  A  Gaillardise,  s.  d.  ,  in- 18.  —  Auvillain, 
n"  1070. 

Chansonnier  (Le)  d'amour,  recueil  de  chansons  nou- 
velles (almanach).  Paris,  q.  du  marché  neuf,  1845, 
in-32  d'une  1/2  feuille,  avec  une  vign. 

Chansonnier  de  V amour  et  de  la  gaîté ,  par  Emm. 
Destouches.  Paris,  Terry,  1846,,  in-18  de  144  pp. 

Chansonnier  (Le)  de  l'hymen.  Paris,  LeBailly,  1870, 
in-18,  96  pp.,  avec  vign. 

Chansonnier  (Le)  des  amants.  Toulouse,  impr.  de 
Corne,  1 833,  in-18  de  3  feuilles.  —  La  même  édition 
se  trouve  aussi  avec  le  titre:  Le  Chansonnier  libre  et 
joyeux. 

Chansonnier  (Le)  des  amours.  Etrennes  aux  jolies 
femmes.  Paris,  an  x,  in-18. 

Chansonnier  [Le)  des  amours.  Lille,  Castiaux,  i836, 
in-32  de  1  feuille  1/2. 

Chansonnier  des  belles,  pour  l'an  181 3.  Paris,  Rosa, 
181 2,  in-18  de  7  feuilles,  2  fr. 

Le  même  ouvrage  a  été  publié  ave:  le  titre  de  Chanson- 
nier de  l'amour  et  des  grâces;  même  1.,  date  et  format. —  L'é- 
diteur Louis,  à  Paris,  a  aussi  publié  un  Chansonnier  des  belles. 
in-18,  chaque  année,  de  1819  à  1822. 

Chansonnier  (Le)  des  dames,  ou  les  Etrennes  de 
l'amour.  Paris,  de  180 1   à  1809,  in-12. 

Chansonnier  (Le)  des  farceurs  et  des  amis  de  la 
joie,  grand  choix  de  chansons  bachiques,  grivoises, 
comiques  et  sentimentales.  Paris,  Lebailly,  de  i85i  à 
1870,  in-18  de  3  feuilles,  réimpr.  ch.  année. 

Chansonnier  des  filles  d'amour,  cont.  45  chansons 
galantes  de  nos  meilleurs  auteurs,  tels  que  Béranger 
et  autres,  précédé  de  Y  Ode  à  Priape.  A  Bruxelles, 
i832,  in-18  de  90  pp.,  10  figures  libres.  —  Il  en  a  été 
fait  une  mauvaise  réimpress.  en  Allemagne.  Cologne, 
P.  Marteau,  s.  d.,  in-16,  av.  8  fig.  —  Scheible,  1  fl.  45  kr. 

Gravures  de  l'édition  de  i832  :  Frontispice.  —Les  d.nix  Sœurs. 


is4  CHANSONNIER 

Zoé.  de  votre  sœur  cadette.— La  Fille  d'amour.  J  n'avais  d'aut 
plaisir  dans  l'hameau.  —  La  Gaudriole.  Momus  a  pris  pour 
adjoints.  —  La  Maison  de  passe.  Paris  fourmille  de  maisons.  — 
Ma  Jeannette.  Fi  des  coquettes  maniérées,  etc.  —  Mon  curé. 
Le  curé  de  notre  hameau,  etc.  —  Le  Piquant  plaisir.  Dans  les 
voluptueux  plaisirs,  etc.  —  Les  Plaisirs  du  c...  Je  n'irai  point 
d'un  refrain  politiqae.  etc.  —  L?s  Révérends  pères.  Hommes 
noirs,  d'où  sortez  vous,  etc.  —  Le  Chansonnier  des  filles  d'a- 
mour est  composé  surtout  de  chansons  prises  dans  Béranger  a 
dans  YAnthol.  erotique:  une  portion  de  ces  dernières  se  retrom  e 
dans  Y  Art  de/.... 

Chansonnier  ' [Le)  des  grâces.  Paris.  Louis,  1707  a 
18??,  37  années,  fig.  —V  cat.  Sainte-Beuve.' 

Chansonnier  [Le)  des  grasses,  ou  les  Dames  de  la 
Halle  en  belle  humeur,  dédié  aux  amis  de  la  joie,  par 
Lefort,  artiste  de  d'ssus  l'carreau  d'ia  Halle,  etc.  Paris, 
s.  d.,  in-8.  —  Thierrin. 

Chansonnier  des  jolies  femmes ,  ou  Recueil  de  vau- 
devilles. Paris,  1800,  in-18,  fig.  —  Luzarche,  ^2487. 

Chansonnier  des  jours  gras,  ou  Choix  de  chansons 
connues  erotiques,  bachiques,  comiques,  etc.  ,  orné  de 
i5  vignettes.  A  Paris,  rue  Hautefeuille ,  14  (Maison 
Lebigre),  s.  d.,  in-64.  —  Cat.  D***. 

Chansonnier  des  joyeux,  ire  année;  par  Arm.  Sé- 
v'ile.  Paris,  Tiger,  in-18,  s.  d.  (1812).  —  Viollet-Leduç, 
p.  44  des  Chansons;  Cigongne,  n°  127 3. 

Chansonnier  [Le;  du  bon  vieux  temps,  ou  Recueil 
choisi  de  romances,  chansons  et  vaudevilles  publiés  pen- 
dant les  XVe,  XVIe  et XVII* siècles, et  une  grande  partie 
du  XVIII*.  Paris.  Delauney  et  Lefuel ,  1809- 18 10,  2 
vol.  pet.  in- 12.  —  Le  irr  volume  n'indique  pas  iri 
partie  ni  rr  vol.  Le  2e  est  rare.  —  Claudin,  en  i863, 
6  fr.  ;  cat.  D*".  —  N'est  ce  pas  la  même  chose  que  les 
Goguettes  du  bon  vieux  temps  ? 

Chansonnier  du  bordel,  suivi  du  père  Brisemotte  et 
du  père  l'Enfonçeur,  et  de  l'éloge  du  c...  et  du  c... 
Paphos,  chez  les  marchands  de  nouveautés,  s.  1.  n.  d. 
(vers  i83o),  71  pp.,  pet.  in- 12,  avec  un  front.  érot:- 
que.  —  Cat.  D***  et  K***. 

Réimprimé  sous  le  titre:  Chansonnier  du  bordel,  ou  Veillées 

d'un  f. Paris.  iS33 ,  in-18,  fig.  et   front.,   représ,  la  Corona 

di  Cazzi.  —  Nou'v.  édit.,  revue,  corr.,  augm.  de  14  chansons  et 
ornée  de  nouvelles  gravures,  se  trouve  chez  Vénus,  à  Bagatelle. 


CHANSONNIER  i85 

Paris,  i834,  in-18  de  90  pp.  avec  12  fig.  libres  assez  mauvaises. 
—  Autres  édit.,  s.  1.  n.  d.,  in-18.  — Cond.  insérées  dans  le  Mo- 
niteur des  i5  décembre  184  3  et  9  juin  1846. 

Chansonnier  erotique  de  V amour.  Paris,  chez  les 
marchands  de  nouveautés,  1843,  in-12,  144  pp.  (cont. 
des  chansons  erotiques  de  Béranger,  etc.).  —  Cat.  D**'. 

Chansonnier  (Le)  français,  ou  Recueil  de  chansons, 
ariettes,  vaudevilles  et  autres  couplets  choisis,  avec  la 
musique.  (Paris),  1760-62,  16  vol.  in-12.  —  Nvon 
n"  i5o88. 

Ce  recueil  rare,  aujourd'hui,  était  une  espèce  de  revue  des 
chansons  ;  il  en  paraissait  un  volume  de  240  pp.  tous  les  deux 
mois,  plus  un  cahier  de  musique  gravée.  11  contient  un  grand 
nombre  de  bonnes  chansons  qu'on  regrette  de  ne  pas  retrouver 
dans  les  huit  petits  volumes  de  Cazin,  intitulés:  Chansons 
choisies.  L'homme  courageux  qui  a  lu  consciencieusement  le 
long  roman  fameux  de  la" Nouvelle  Héloïse.  en  retrouvera  là 
fidèlement  et  gaiement  toutes  les  péripéties  daus  une  com- 
plainte de  5j  couplets  (tome  XV  ).  On  y  rencontre  aussi  çà  et 
là  quelques  chansonnettes  fort  libres  ;  témoin  celle  dont  voici 
le  premier  couplet: 

Une  jeune  nonette, 
En  s'éveillant, 
Du  haut  de  sa  chambrette. 

Vit  dans  un  champ 
Un  garçon  qui  jouoit  gayement 
D'un  bel  instrument* 
Long  comme  cela...  O  gué!  etc. 
Dans  celle  ci.  il  semble  que,  chez  nos  aveux,  on  faisait  com- 
mencer l'âge  nubile  des  filles   piustot  qu'on  ne  fait  aujourd'hui: 

Maman  rit  de  mes  rendez-vous 
Avec  les  garçons  du  village, 
Et  croit  bonnement  que,  pour  nous, 
L'amour  n'est  qu'un  badinage. 
Mais  j'ai  mes  douze  ans  depuis  peu, 
Et  je  laisse  faire  Lisandre  ; 
Maman  pourra  bientôt  apprendre 
Qu'amour  n'est  plus  un  jeu. 

Chansonnier  (Le)  gaillard.  A  la  Yillette,  chez  M.  Mi- 
roton. S.  d.,  in-12.  —  Jannet,  n"  2469. 

Chansonnier  (Le)  galant,  étrennes  lyriques  Paris, 
Langlois,   1757,  ift-3a.  —  Nvon,  n°  îôoyo. 

11  y  a  encore  :  Le  Chansonnier  galant,  ou  le  Dessert  des  sou- 
pers'; cont.  des  chansons,  rondes,  vaudevilles,  etc.  A  Cocagne 
(v.  1770),  in-12.  Bergeret,  n°  1671.  —  Le  Chansonnier  galant, 
joyeux  et  grivois,  cont.  etc.  Paris,  Lebailly.  de  1842  à  i<>5i.  in- 

TOME    II  24 


186  CHANSONNIER  —  CHANSONS 

18  de  4  ff.  jLe  même  ouvr.,  la  même  année,  a  été  aussi  pu- 
blié avec  le  titre:  Chansonnier  illustré  ,  plaisant ,  joyeux,  et 
grivois.  —  Chansonnier  galant.  Choix  de  chansons  nouvel- 
les tirés  de  divers  auteurs.  Avignon,  Offray  aîné,  1869,  in-32, 
63  pp. 

Chansonnier  (Le)  joyeux,  ou  Recueil  de  chansons, 
rondes,  cantiques,  etc.,  extraits  des  meilleurs  chanson- 
niers. S.  1.  n.  d.,  in-12.  —  Grassot,  2  fr. 

Jl  y  a  encore;  Le  Chansonnier  joyeux  du  Palais-Royal,  ou 
Recueil  Je  diverses  chanson,  pots-pourris,  etc.  Paris.  1816  , 
in-18  (  Cigongne  ,  n°  1276  );  2e  édit.  Paris,  Vauquelin,  1820, 
in-18  de  180  pp. 

Chansonnier  (Le)  libre  et  joyeux.  Voir  :  Le  Chan- 
sonnier des  amants. 

Chansonnier  nocturne  de  la  garde  nationale  pari- 
sienne, ou  Recueil  de  chansons  bachiques,  joyeuses  et 
militaires  propres  à  égayer  les  nuits  de  la  milice  ci- 
toyenne; par  MM.  Antignac,  Armand  Gouffé,  etc.  (ici 
une  nomenclature  qui  comprend  presque  tous  les  noms 
des  chansonniers  de  l'époque).  Paris,  Lécrivâin,  181 1, 
in-8.  —Recueil  assez  bien  fait,  dit  Viollet-Leduc  (p.  46 
des  chansons). 

Chansonnier  (Le),  ou  Recueil  de  chansons  grivoises, 
vaudevilles,  rondes,  etc.  A  la  Villette  (v.  1770,  in-12. 
—  Ekrgeret,  n"  1671. 

Chansonnier  (Le)  patriote,  ou  Recueil  de  chansons, 
vaudevilles,  etc.  Paris,  Garnery,  l'an  1"  de  la  républ. 
franc.  (1792),  in-18. 

La  Marseillaise  ouvre  le  volume.  Viennent  ensuite  des  Noëls 
républicains  ;  voici  le  couplet  sur   Robespierre: 
Suivi  de  ses  dévotes, 
De  sa  cour  entouré, 
Le  dieu  des  sans-culottes , 
Robespierre,  est  entré. 
Je  vous  dénonce  tous,  cria  l'orateur  blême! 
Jésus,  ce  sont  des  intrigants. 
Ils  te  prodiguent  un  encens 
Qui  n'est  dû  qu'à  moi-même 
C'était  une  prédiction  ,  puisque    Robespierre  est  devenu  plus 
tard  chef  de  la  religion  de  l'Etre  suprême.  Cette  pièce  n'est  pas 
signée,  et  l'auteur  fit  sagement  de  garder  l'anonyme. 

Chansons  de  Béranger.  Voir:  Œuvres  de  Béranger. 

Chansons  de  Félix  Bovie,   de  la   société  vocale   d'ï- 


CHANSONS  187 

xelles.  Bruxelles,  1864,  gr.  in-8  de  i5o  pages,  avec  de 
nombreux  dessins  d'artistes  belges. 

Ce  volume,  publié  au  bénéfice  des  pauvres,  est  devenu  peu 
commun.  Ce  poëte,  peintre  et  riche  propriétaire  belge  est  très- 
considéré  dans  son  pays.  On  trouve  de  nouvelles  chansons  de 
lui  dans  le  Parnasse  et  dans  le  Nouveau  Parnasse  satyrique 
du  XIXe  siècle.  Quelques  uns  de  ces  couplets  sont  bien  libres, 
mais  pleins  d'esprit  ;  qu'on  nous  permette  de  détacher  un  ou 
deux  spécimens  : 

Couplet  extrait  des  Femmes  de  la  Bible. 

Bdhsabée,  un  époux 

Soupçonneux  et  jaloux 

Est  un  meuble  assommant 
Que  l'on  emballe  au  fond  d'  un  régiment. 
Ton  sort  heureux  dut  faire  des  jalouses, 
Car,  pour  ma  part,  je  connais  cent  maris, 
S'il  dépendait  de  leurs  tendres  épouses, 
Qui  partiraient  pour  garder  le  pays. 

Autre  sur  les  Frisonnes,  bonnes  personnes,  mais  glabres. 

Si,  la  belle  Frisonne 

N'en  a  pas  plus  que  ça, 

C'est  qu'on  lui  badigeonne 

Trop  cette  façad'là. 
Autre  sur  la  Ver  lu. 

On  m'accusa  d'être  par  trop  cynique, 

Et  de  blesser  la  vertu ,  la  pudeur. 

Morbleu  !  Messieurs,  je  trouve  bien  comique 

Que  de  nos  jours  on  se  pose  en  censeur. 

Je  fus  témoin  de  tant  de  turpitudes 

Où  la  vertu  dut  servir  de  plastron, 

Que,  loin  d'avoir  de  ces  inquiétudes, 

j'ai  toujours  craint  d'être  trop  peu  cochon  (bis). 

Chansons  (Les)  de  Messire  Raoul  de  Ferrières,  très- 
ancien  poète  normant,  nouvellement  imprimées  à  Caen, 
et  sont  à  vendre  en  la  froide  rue.  —  Et,  à  la  fin,  im- 
primées pour  la  première  fois  chez  F.  Poisson  et  fils, 
à  Caen,  et  achevé  en  février  1847;  m-i6  de  24  pp., 
car.  goth.,  fig.  en  bois.  —  Voir:  Chansons  et  saluts 
d'amour. 

Chansons  de  Gaultier- Garguille  (par  Hugues  Guéru, 
dit  Fléchelles).  Paris,  i632,  pet.  in-12  de  214  pp., 
avec  un  titre  gr.  représ.  Gaultier-Garguille  (Tripier, 
3oo  fr.  ;  Cigongne,  n"  1758).  —  3"  édition  en  i636, 
pet.  in-12  de  8  ff.  prélim.,  170  pp.  et  2  ff.  de  table 
(iNodier,  65  fr.  ;  Solar,  102  fr.  ;  Nyon,  n°  i5o37).. — 
Rouen,  David  Ferrand,    1643,  pet.  in-12  de  1 33  pp., 


188  CHANSONS 

front,  gr.  s.  bois  (Luzarche,  22Q2;  Veinant,  e 35  fr .). 
—  Londres,  i658  (Paris,  1758), pet. in-ia,  1  rig.  (Vei- 
nant, 32  fr.  ;  Chaponay,  4.0  fr.  :  Nyon,  n°  i5o38). 

Il  y  a  eu  deux  réimpressions  modernes  de  ce  volume  :  ^Edi- 
tion suivie  de  pièces  relatives  à  ce  farceur,  avec  une  notice  par 
Ed.  Fournier.  Paris,  Jannet,  i858.  in-16,  de  cxu-256  pp. ,  5  fr. 
L'introduction,  «la  Farce  et  la  Chanson  au  théâtre  avant  1660  » 
est  un  étude  d'érudition  littéraire  des  plus  curieuses.  Les  67 
chansons,  qui  sont  données  d'après  l'édition  de  i63i,  occupent. 
avec  leurs  notes,  les  pages  1-1 1 5  ;  l'appendice  contient  les  piè- 
ces suivantes,  toutes  relatives  au  chansonnier:  —  p.  119,  la  Farce 
de  la  querelle  de  Gaultier  Garguille  et  de  Perrine  sa  femme  : 
p.  129;  Prédictions  grotesques  du  docteur  Bruscambille  pour 
1019;  p.  141  ,  les  Bignets  du  Gros  Guillaume;  p.  149,  le  Tes- 
tament de  feu  Gaultier  Garguille.  1634;  p.  167,  les  Révéla- 
tions de  l'ombre  de  Gaultier  Garguille,  1634;  p.  177,  la  Ren- 
contre de  Gaultier  Garguille  et  de  Tabarin  en  l'autre  monde:  p. 
191 ,  le  Songe  sur  les  affaires  de#ce  temps,  1634;  p.  2i5,  le  Tes- 
tament du  Gros  Guillaume  ;  p.*  219,  la  Rencontre  du  Gros 
Guillaume  et  de  Gaultier  Garguille  dans  l'autre  monde;  p.  23i. 
l'Entrée  de  Gaultier  Garguille  en  l'autre  monde,  poème  satyri- 
que:  p.  237  .  la  Rencontre  de  Turlupin  en  l'autre  monde  avec 
Gaultier  Garguille  et  le  Gros  Guillaume;  p.  243,  la  Réponse 
de  Gaultier  Garguille  aux  révélations  de  maître  Guillaume,  pièce 
de  1622,  relative  à  la  réforme  des  Cordeliers  de  Paris.  L'ensem- 
ble de  ces  pièces,  les  notes  de  l'éditeur,  présentent,  sur  tous  les 
farceurs  des  places  et  des  théâtres  de  Paris,  a  cette  époque,  une 
réunion  de  faits  et   de  détails   tout-à-fait  nouvelle  et  curieuse. 

20  Les  Chansons  /piastres  et  recréatives  de  Gaultier  Gar- 
guille. comédien  ordinaire  de  l'hostel  de  Bourgongne,  etc.  Paris, 
A.  Claudin,  i858,  in-16,  de  120  pages,  tiré  à  3oo  exempl. . 
avec  portr.  en  bois  de  Gaultier-Garguille.  Cette  édition  est 
pleine  de  n^tes  curieuses  au  bas  des  pages,  et  il  y  a .  à  la  fin 
du  volume  une  table  des  chansons,  lesquelles  sont  presque  tou- 
tes fort  drôles. 

La  première  commence  ainsi  : 

Un  jour  en  me  pourmenant 
Dans  Tespais  d'un  verd  bocage, 
Trouvai  Philis  et  Philin 
Qui  faisoient  un  beau  mesnage. 
La,  la,  la,  la,  ne  riez  pas  tant 
Vous  en  feriez  bien  autant. 

Le  Privilège  du  roi  est  daté  de  x63i ,  il  est  au  nom  de 
Hughes  Guéru  .  qui  était  le  vrai  nom  de  Gaultier  Garguille.  et 
il  lui  est  accordé  «  de  peur  que  des  contrefacteurs  n'  ajoutent  a 
so«  livre  quelques  chansons  plus  dissolues  que  les  siennes.  » 

Chansons  de  Gustave  Xadaud.  Paris,  1849,  '852, 
1857,  in-12.  Il  y  a  quelques  chansons  facétieuses:  la 
Lorette  de  la  veille;  les   Reines  de  Mabille;  la  Brune 


CHANSONS  189 

Thérèse,  etc.  —  4'  édition  augm.  de  43  chansons  nou- 
velles. Paris,  Fréd.  Henry,  1861,  in-12,  4  fr.  —  <3eédi- 
tion.  Paris,  Pion,  1867,  in-8,  492  pp.,  avec  portrait  de 
l'auteur  et  une  chanson  autographe,  8  fr. 

Chansons  de  Thibault  IV,  comte  de  Champagne  et 
de  Brie,  roi  de  Navarre  (avec  Recherches  sur  Thi- 
bault IV,  signées  P.  Tarbé).  Impr.  de  Régnier,  à  Reims, 
i85i,  in-8  de  17  feuilles  3  4,  8  fr.  (Coll.  des  poètes 
champenois  antérieurs  au  XV T  siècle). 

Chansons  à  boire,  chansons  galantes,  chansons  et 
noëls  historiques ,  etc.  Ms.  in-fol.  de  plus  de  600  pp. 
inédit,  à  la  vente  Luzarche,  n°  23o,5. 

Détails  curieux  sur  les  seigneurs  et  les  clames  de  l'époque 
avec  force  gaillardises.  A  la  fin  se  trouve  une  table  où  les  chan- 
sons "Ht  été  classées  par  genres  et  indiqués  avec  le  pre- 
mier vers,  ou  le  refrain:  De  Guise  est  si  sage.  —  Eut-on  cru 
que  la  Barentin  —  Je  vous  perds  donc,  belle  Desbrosses.  —  Ah  ! 
Monsieur  l'apothicaire,  j'aime  un  brun  depuis  deux  jours— Ma 
mère,  mariez-moi —  Ta  femme,  mon  compère.  —  Ce  cul  qui 
parait  si  charmant  —  Frère  Lubin,  pour  un  escu  —  Le  jour  de 
ses  uopees.  —  Testigué!  si  je  la  tenois  —  Quel  spectacle  indé- 
cent se  présente  à  mes  yeux  ;  —  Un  cocu  devant  Notre  Dame,  etc. 

Chansons  amoureuses  de  Max.  Dapreval.  In- 16, 
64  pp.  Paris,  les  principaux  libr.,  i86:>,  1  fr.  —  Col- 
lection de  Ce  que  vierge  ne  doit  lire. 

Chansons  anacréontiques  du  berger  Sylvain  (par 
Sylvain  Maréchal).  Paris,  s.  d.,  pet.  in-12,  titre  et  fleu- 
rons gravés.  —  Techener,  12  fr.  ;  de  La  Bédoyère, 
9  fr.  Do;  Alvarès ,  en  octobre  i858,  6  fr.  5o. 

Chansons  badines  de  Piron,  Collé,  Gallet,  etc.  Voir: 
Chansons  joyeuses  de  Piron,  Collé,  Gallet,  etc. 

Chansons  carnavalesques  de  M.  Mistan flûte  et  de 
sa  belle  Colombine  (4  chansons  sur  le  même  sujet). 
Paris,  impr.  Chassaignon,  1849,  in-8  de  8  pp. 

Chansons  choisies,  avec  les  airs  notés.  Genève  (Cazin), 
1777,  1782,  4  vol.  pet.  in-18  avec  un  front,  gravé  et 
un  cahier  de  musique  gravée,  à  la  fin  de  chaque  vo- 
lume. —  On  joint  à  ces  quatre  volumes  un  supplément 
intitulé:  Nouveau^  recueil  de  chansons  choisies.  Lon- 
dres (Cazin),  1785.  4  vol.  pet.  in-18.  Ces  huit  volumes 
s'estiment  aux  environs  de  2  5  fr.  — Cigongne,  n°  1249. 

Recueil  estimé   de  chansons  erotiques  et  autres.  Le  tome  IV 


igo  CHANSONS 

(de  l'édit.  de  1782)  renferme  45  chansons  de  Collé,  mais  non 
les  plus  vives  cependant.  On  rencontre  aussi  des  exemplaires 
avec  Le  millésime  de  1783,  1784,  en  six  volumes.  Le'choix  des 
chansons  a  été  très-bien  fait,  et  chaque  volume  contient  des 
chansons  d'un  genre  différent;  Tome  I.  :  Chansons  erotiques  et 
romances.  —  11.  Ch.  pastorales,  ch.  villageoises,  ch.  parlées.  — 
111.  Sujets  particuliers,  ch.  bachiques,  vaudevilles.  —  IV.  Chan- 
sons libres  et  joyeuses,  couplets  détachés.  —  Les  quatre  volumes 
du  Nouveau  recueil  offrent  à  peu  près  la  même  disposition. 

Chansons  choisies  des  anciens  auteurs,  Piron,  Lattei- 
gnant ,  Désaugiers ,  Panard,  Dufresny; ,  Collé,  Gal- 
let,  etc.  Paris,  impr,  Noblet,  in-32,  2  55  pp.,  2  fr. 

A  été  recouvert  d'un  nouveau  titre  :  Chansons  choisies  de 
Piron,  Collé,  Gallet,  etc.  Paris,  impr.  Claye,  1868,  in-32.  — 
11  y  a  eu  aussi  les  Chansons  de  Piron,  'Collé,  Gallet,  etc. 
Paris,  Lebailly,  1870,  in-8,  de  108  pp. 

Chansons  complètes  de  Paul-Emile  Debraux,  augm. 
d'une  Notice  et  d'une  chansons  sur  Debraux;  par  de 
Béranger.  Paris,  i836,  3  vol.  in-32,  avec  un  portrait, 
5  fr.  —  Voir  Viollet-Leduc,  p.  49  des  chansons. 

Chansons  des  bons  cousins...,  dédiées  à  toutes  les 
bonnes  cousines...,  avec  l'approbation  de  la  cousine 
Catau,  1773,  in-8,  ng.,  airs  notés.  —  Leber,  n°  1822. 

Chansons  épicuriennes,  erotiques  et  grivoises.  Paris, 
Renault,  1846,  in-32  de  96  pp. 

Chansons  et  poésies,  par  Clairville.  Paris,  Lecou , 
i853, in-12. 

Chansons  et  poésies,  de  B.  de  Rougemont.  Paris, 
Grandin,  1822,  in- 18  de  5  feuilles  et  2  pi.  gr.,  2  fr. 
—  On  a  remis  à  cette  édit.  des  titres  de  1823  et  1824. 

Chansons  et  poésies,  par  Sewrin.  Au  Temple  de 
Gnide  (Paris),  1796,  in-18. 

Chansons  et  poésies  diverses  de  A.  Antignac.  Paris, 
Poulet,  1809,  in-18. 

«  Véritables  chansons,  bien  franches  et  bien  faites  ;  la  plu- 
part sur  des  mots  donnés  aux  diners  du  Vaudeville.  Antignac 
était  employé  dans  l'administration  des  postes.  »  Viollet-Leduc, 
Chansonniers,  p.  41. 

Chansons  et  poésies  diverses  de  Brasier.  Paris,  1814, 
1821,  in-18,  et  réimpr.  en  1 835,  in-18  "de  8  feuilles, 
8  gr. 


CHANSONS  191 

Chansons  et  poésies  diverses  de  Désaugiers.  Le  ier 
vol.  parut  en  1808;  le  2e  en  181 2;  un  3*  en  18 16; 
ils  furent  plusieurs  fois  réimpr.  les  uns  et  les  autres , 
en  1 8 18  et  en  1824,  il  parut  une  4e  et  une  5e  édition 
en  4  vol.  in-18  chacune;  enfin  en  1827,  une  6e  édit. 
en  1  vol.  in-18,  avec  une  not.  par  Merle  (La  Bédoyère, 
12  fr.).— Réimpr.  depuis  en  1834,  1842,  1848  (Aubry, 
en  1861,  4  fr.),  i855,  185-7,  i858  (Lanctin,  9e  catal., 
6  fr.),  1 85g  et  1860,  en  un  seul  vol.,  pet.  in-18  de 
65o  pp.,  avec  portr.  et  quelquefois  avec  fig. 

Les  chansons  de  Désaugiers  sont  à  la  fois  joviales  et  décentes, 
aussi  sont-elles  devenues  populaires.  Rappelons-le  en  en  citant  ici 
un  seul  coupl.t  : 

Quand  on  est  mort,  c'est  pour  longtemps, 
Dit  un  vieil  adage  fort  sage. 

Employons  donc  bien  nos  instants 

Et  contants, 
Narguons  la  faux  du  temps. 

Dt  la  tristesse 

Fuyons  recueil, 

Evitons  l'œil 
De  l'austère  sagesse. 

De  sa  jeunesse 

Qui  jouit  bien, 

Dans  sa  vieillesse 
Ne  regrettera  rien. 

Si  tous  les  sots, 

Dont  les"  sanglots, 

Mal  à  propos, 
Ont  éteint  l'existence, 

Redevenaient 

Ce  qu'ils  étaient, 

Dieu  sait,  je  pense, 
Comme  ils  s'en  donneraient! 

Chansons  et  poésies  fugitives  de  l'abbé  de  Lattai- 
gnant.  Voir:  Poésies  de  Lattaignant. 

Chansons  et  rondes  de  table.  Le  Vaux-Hall  popu- 
laire, ou  les  Fêtes  de  la  guinguette,  poëme  grivois  et 
poissardi-lyri-comique,  en  5  ch.,  enrichi  de  rondes  et 
vaud.  nouveaux,  parodiés  sur  les  ariettes  les  plus  jolies 
(attrih.  à  Cailleau).  A  la  Gaité,  chez  le  père  Lajoie 
(vers  1770),  in-12,  front,  gravé.  —  Bergeret,  n°  1071. 

Chansons  et  saints  d'amour  par  Guillaume  Ferriere, 
dit  le  vidante  de  Chartres,  la  plupart  inédits,  réunis 
pour  la  première  fois  avec  les  variantes  des  manuscrits, 
précédés  d'une  notice  sur  l'auteur,  par  Louis  Lacour. 


i92  CHANSONS 

Paris,  Aubry,  i856,  pet.  in-8,  tiré  à  25o  exempl.  pa- 
pier ordin.,  3  fr.  —  Guillaume  de  Ferrière  vivait  dans 
le  treizième  siècle. 

Chansons  folastres  et  prologues  tant  superlifiques 
que  drolatiques  des  comédiens  françois ,  revus  et  aug- 
mentés de  nouveau  par  le  sieur  de  Bellone.  Rouen, 
J.  Petit,  1612,  pet.  in- 12  (Chédeau,  n°  597).  — Le  Se- 
cond livre  des  chansons  folastres  et  prologues,  etc., 
par  Est.  Bellonne,  Tourangeau.  Rouen,  J.  Petit,  1612, 
petit  in- 12. 

C'est  le  p]us  ancien  en  date  de  ces  recueils  curieux  et  diver- 
tissants des  chansons  des  comédiens;  il  est  devenu  très-rare. 
On  n'en  connaît  que  deux  exemplaires  avec  les  deux  parties: 
l'un  à  la  Bibliothèque  de  l'Arsenal  (Belles-Lettres,  nos  8802  et 
88o3  )  ;  l'autre  chez  un  amateur  tourangeau.  La  plupart  des 
chansons  qui  composent  ce  recueil  ont  été  réimprimées  dans  le 
3e  vol.  du  Recueil  des  plus  beaux  airs  {  Caen.  16Ô)  puis  dans 
ïe  Recueil  des  plus  belles  chansons  des  comédiens  françois 
'Caen.  sans  date,  mais  probablement  vers  1726  J.  Caron  avait 
commencé,  et  M.  de  Montaran  a  terminé  une  réimpression  de 
ces  chansons  portant  le  titre  compliqué  de  :  Chansons  folastres 
des  comédiens  recueillies  par  un  d'eux,  et  mises  au  jour  en 
faveur  des  enfans  de  la  bande  joyeuse  pour  leur  servir  de 
préservatif  contre  les  tristes  melancholies,  comorbo  afflatos. 
A  Paris.  che\  Guillot-Gorju.  aux  Halles,  près  le  Pont  Alais, 
à  l'enseigne  des  trois  amis,  1637.  Cette  réimpression  tirée  à 
56  exempl. ,  ne  comprend  que  25  pages  en  tout.  Elle  diffère 
très-sensiblement  de  l'édition  origiriale.  Les  prologues  sont  sup- 
primés. Le  quatrain  suivant  commence  le  livret  : 

Gros  Guillaume  qui  chez  les  morts, 

Farce  encor,  fit  voir  en  sa  vie. 

Qu'il  n'eust  pas  pour  la  raillerie 

L'esprit  aussi  gros  que  son  corps. 
Viennent  ensuite  i3   chansons,  dont  8  seulement  sont  tirées 
des  recueils  de  1612.   Voici  leur    liste   par    le   premier  vers  de 
chachune  : 

—  Une  fille  de  village  (  édition  de  1612,  I,  49  )• 

—  Jean  de  Nivelle  a  trois  enfants  (idem,,  p.  55). 

—  La  belle  boulangère  (idem,  II,  p.   10). 

—  Mon  voisin,  en  se  riant  (idem,  II,  p.  40]. 

—  Un  jour  la  belle  Alix,  en  s'allant  promener  (idem,  p.  35 J. 

—  Mon  aage  se  consommant  (idem.  p.  84). 

—  Ma  femme  m'a  tant  battu  (étranger  au  rec.  de  1612). 

—  Ma  mère  l'un  de  ces  jours  (édition  de  1612,  11,  90). 

—  Dedans  nostre  village  (idem,  II,  64). 

—  Ovez,  ie  vous  prie  (étranger  au  rec.  de  1612  j. 

—  Un  satvre  cornu  (idem). 

—  Vous  qui  courtisez  les  dames  (chans.  extr.  de  la  Caribarye;. 

—  Baisant  un  soir  une  mignarde  (  étrang.   au  rec.  de  i6r~ 


:!2). 


CHANSONS  i93 

Deux  autres  chansons  du  recueil  de  1612  :  Estant  si  lâche 
de  courage,  (  I,  33  j  et  Amour  m'a  fait  voir  ma  belle  { II ,  p. 
104)  sont  dans  le  recueil  de  Carcn,  l'une  à  la  suite  de  la  Femme 
qui  demande  les  arrérages;  l'autre,  du  Galant  qui  a  faict 
le  coup.  —  Quant  aux  prologues ,  dans  1'  édition  originale  de 
1612,  ils  étaient  presque  une  contrefaçon  des  Fantaisies  de 
Bruscambille,  et  on  évita  plus  tard  de  le's  réimprimer.  Le  sieur 
de  Bellone,  tourangeau,  qui  les  publia  ainsi  sou*  son  nom,  était 
probablement  un  comédien  attaché  à  la  troupe  de  Rouen.  11 
s'était  aussi  fait  connaître  comme  auteur  par  une  tragédie  inti- 
tulée: Les  Amours  de  Dalcméon  (  Rouen,  1610).  Dans  ce  temps- 
là,  on  ouvrait  les  salles  de  spectacle  très-longtemps  avant  l'heure 
de  la  représentation,  et,  pour  faire  patienter  le  public,  un  acteur 
comique  venait  faire  ce  qu'on  nommait  un  avant-jeu.  Il  débi- 
tait des  prologues,  et  chantait  des  chansons  afin  de  bien  dispo- 
ser les  spectateurs  en  les  faisant  rire  jusqu'au  lever  de  rideau. 
—  Le  bois  qui  est  sur  le  titre  du  second  volume  des  Chansons 
folastres  représente  un  homme  qui  soupèse  trois  têtes,  lesquel- 
les sont,  très-probablement,  celles  de  Gaultier  Garguille,  Gros- 
Guillaume  et  Turlupin.  On  dit  que  ces  trois  comédiens  étaient 
tous  les  trois  d'abord  boulangers  et  originaires  de  Normandie, 
qu'ils  montèrent  sur  ks  planches  vers  1600  ,  et  qu'ils  restèrent 
toujours  unis ,  formant  un  trio,  qui  valait  à  lui  seul  toute  la 
troupe  de  l'hôtel  de  Bourgogne.  Turlupin  et  Gros-Guillaume 
débitaient  des  bouffonneries,  et  Gaultier-Garguille  chantait  des 
chansons  joyeuses,  quelquefois  plus  que  gaies;  donnons-en  un  ou 
deux  petits  échantillons. 

Dans  le  logis  de  mon  voisin, 
J'ai  trouvé  sa  femme  couchée: 
Je  n'ai  pas  esté  trop  mal  fin  : 
Cinq  ou  six  fois,  je  l'ai  baisée. 
C'est  la  devise  de  l'amour. 
Chacun  doit  le  faire  à  son  tour. 

Ma  mère,  l'un  de  ces  jours, 
Travailloit  dessoubs  mon  père. 
Elle  luy  disoit  toujours  : 
Ta  nature  point  n'opère. 
Rien  ne  sert  le  branslement 
Si  on  n'a  contentement. 

Maitre  Jean,  un  jour  d'esté, 
Baisoit  une  chambrière 
Qui,  pour  l'avoir  trop  hanté, 
Lui  démembra  la  croupière. 
Rien  ne  sert  le  branslement,  etc. 

11  a  été  fait  à  Bruxelles,  en  1864  (  Mertens ,  pour  J.  Gayj, 
une  réimpression  fidèle  des  deux  petits  volumes  de  1612,  2  par- 
ties pet.  in-12  de  123  pages  ch.  ,  tirée  à  100  exempî.  numér.— 
Chacune  de  ces  deux  parties  est  terminée  par  une  petite  notice 
bibliogr.  de  M.  Paul  Lacroix.  Bien  qu'entré  en  France  avec 
l'autorisation  du  ministère  de    l'intérieur,    cette  réimpression  a 

Tome  IL  25 


ig4  CHANSONS 

été  l'objet  d'une  saisie,  puis  d'une  condamnation  prononcée  en 
mai  i865. 

Chansons  (Les)  folastres  et  récréatives  de  Gaultier 
Garguille.fVo\v:  Chansons  de  Gaultier  Garguille. 

Chansons  gaillardes  et  politiques  d'Emile  Debraux 
(le  itr  titre  est  Chansons  inédites  ;  ce  volume  forme  le 
3e  des  Chansons  nouvelles).  Paris,  182g,  in-18  de  44  pp. 

Chansons  gaillardes  et  sérieuses  sur  les  airs  de  cour 
composées  de  nouveau  en  faveur  des  demoiselles ,  1™ 
partie  (seule).  A  Middelbourg,  chez  Nicolas  Parmen- 
tier,  1731  (48  p.),  in- 12.  —  Nyon,  n°  15049;  Cigon- 
gne,  n°  1232. 

Chansons  historiques  et  satiriques  sur  la  cour  de 
France.  Londres,  1804,  in- 12  de  vin  et  11b  pp. 

Ce  volume  renferme  des  chansons  allant  de  i6i5  à  1746;  el- 
les sont  accompagnés  de  notes.  Ce  recueil  forme  la  3e  (et  der- 
nière] publication  de  la  Bibliothèque  bit  liophilo- facétieuse 
éditée  par  les  frères  Gebéodé;  il  a  été  tiré  à  un  petit  nombre, 
et  60  exemplaires  seulement  ont  été  mis  dans  le  commerce. 

Chansons  inédites  de  Béranger.  Paris,  1829,  in-?2 
de  104  pp.  —  Cigongne,  n°  1279. 

Chansons  joyeuses  de  Piron,  Collé,  Gallet,  Pa- 
nard, etc.  Paris,  181 1,  181 5,  1816,  1822,  i836,  1840, 
in-64  de  2  feuilles.  Cond.  en  1822.  —  Intitulé  dans 
quelques  éditions  Chansons  badines  de  Piron,  etc. 

Chansons  joyeuses  du  XIX*  siècle.  Voir:  Les  Gau- 
drioles, chansons  joyeuses,  etc. 

Chansons  joyeuses,  mises  au  jour  par  un  âne  onyme, 
onissime  (chansons  de  Collé  et  autres).  Paris,  Londres 
et  Ispahan,  1740  (Alvarès,  en  octobre  1862,  10  fr.); 
réimpr.  en  1765  (Aubry,  en  1862  ,  5  fr.  ;  Claudin  ,  en 
i863,  6  fr.),  2  part,  in-8,  iio,  80  pp.  et  un  cahier  de 
musique  gravée,  front,  d'après  Gravelot.  —  L'édition 
de  1765  sert  de  4e  tome  à  Y  Anthologie  françoise,  pu- 
bliée en  1765,  par  J.  Monnet. 

Chansons  joyeuses,  ou  Recueil  des  meilleurs  chan- 
sons d'amour,  de  table,  etc.,  orné  de  vignettes.  Paris, 
Guillaume,  s.  d.,  in-64.  —  Ce  volume  microscopique 
porte  un  second  titre  :  Chansonnier  joyeux  de  l'amour. 
Cythère. 


CHANSONS  ig5 

Chansons  morales  et  autres,  par  P.-J.  de  Béranger. 
Paris,  i8i5  (Cigongne,  n"  1278);  réimpr.  en  182 1,  2 
vol.  in-18.  1 re  "publicat.  de  l'auteur,  condamnée  (Ci- 
gongne, n°  1279).  On  joint  à  ces  2  vol.  un  3e:  Procès 
fait  aux  chansons  de  P.-J.  de  Béranger.  Paris,  1822, 
in-18.  —  Cigongne,  n°  127g. 

Chansons  nationales  et  autres,  de  P.-Emile  Debraux. 
4e  édit.  Paris,  1826,  in-18,  avec  un  front,  et  1  pi.  — 
Voir  le  Nouvel  enfant  de  la  Goguette  pour  les  chan- 
sons intitulées  :  C'est  du  nanan,  la  Belle  main.  Lisa, 
Mon  cousin  Jacques,  condamnées  en  1823. 

Chansons  nationales  et  populaires  de  France,  avec 
notices;  par  Dumersan  et  Noël  Ségur.  Paris,  De  Gonet, 
1 85 1-52,  2  vol.  in-8,  avec  48  grav.  sur  acier  par  Ch. 
Geoffroy,  d'apr.  Gavarni,  Karl,"Girardet,  etc.,  20  fr. 

Environ  1400  chansons  divisées  en  8  séries:  Romances;  chan- 
sons bachiques,  badines,  patriotiques,  burlesques,  chansonnet- 
tes, chansons  épicuriennes  et  rondes  enfantines. 

Chansons  nouvellement  composées  sur  plusieurs 
chants,  tant  de  musique  que  rustiques,  nouvellement 
imprimées,  dont  les  noms  suyvent  cy-après.  Paris, 
Jehan  Bonfons,  1548,  in- 16  goth. 

Chansons  nouvelles,  p.  Emile  Debraux.  Paris,  1 826-2  7, 
2  vol.  in-18. 

Chansons  nouvelles,  par  Aug.  Nadaud.  Périgueux, 
1860,  in- 12  de  240  pp. 

Chansons  nouvelles,  par  de  Piis.  Paris,  1785,  in-18, 
avec  12  gravures  d'après  Le  Barbier.  —  Monmerqué. 

Chansons  nouvelles,  amoureuses ,  plaisantes  et  ré- 
créatives. Lyon,  B.  Rigaud,  s.  d.,  et  1  588,  i5o,2,  in- 16 
de  88  ff.  —  Bibl.  impér.,  Y,  608 3. 

Chansons  nouvelles  et  récréatives  de  Gaultier  Gar- 
guille.  Voir:  Chansons  de  Gaultier  Garguille. 

Chansons  plus  que  gaillardes  sur  différends  airs, 
tous  assortis  au  sujet,  recueillies  par  M***,  premier 
riboteur  de  Pantin.  In-40,  1/2.  reliure.  —  Manuscrit  du 
dernier  siècle.  Bignon,  40  fr. 

Chanson  pour  danser  et  à  boire  (par  L.  Mollier,  J. 
Boyer,  D.  Macé ,  Rosiers,  de  Beaulieu,  de  Lamarre, 


196  CHANSONS  —  CHANTEP1E 

Guyot  et  autres).  Paris,    R.  Bal  lard  ,  1640  à   1604,  7 
part.  pet.  in-8.  —  Veinant,  190  fr.;  Solar,  210  fr. 

Chansons  qui  n'ont  pu  être  imprimées  et  que  mon 
censeur  n'a  point  dû  me  passer  (par  Collé).  1784,  in- 12 
de  212  pp.,  double  front,  dont  l'un  représente  une 
femme  demi-nue  étendue  sur  un  canapé.  —  Bolle,  16 
fr.  ;  Chaponay,  5o  fr.  ;  Scheible,  en   1861,  3  fl. 

En  1777,  Collé  avait  publié  à  Paris  son  Théâtre  de  société, 
en  3  vol.  et  il  avait  inséré  dans  le  3e  volume  celles  de  ses  chan- 
sons que  son  censeur  avait  pu  lui  permettre,  mais  il  n'avait  pu 
y  joindre  d'autres  qui  avaient  déjà  paru  dans  les  Chansons 
joyeuses,  mises  au  jour  par  un  âne-onyme ,  ou  faites  depuis. 
Cette  circonstance  donna  l'idée  à  un  éditeur  de  publier  le  vo- 
lume de  chansons  de  1784.  mais  cette  édition  exécutée  sur  une 
mauvaise  copie  est  pleine  de  fautes.  Il  y  a  peu  de  couplets  qui 
ne  soient  grossièrement  défigurés;  pour  donner  au  volume  une 
épaisseur  convenable  ,  on  a  couvert  le  verso  des  pages  d'épi- 
grammes  assez  mauvaises  pour  la  plupart.  Cette  édition  ne  pou- 
vant s'écouler,  on  lui  a  mis  de  nouveaux  titres,  i°  en  1788 
{  Constantinople  imprim.  du  Pacha),  et  2°  Poésies  libertines. 
Paris,  an.  iv  de  la  république  (17Q6).  Ce  n'est  que  dans  le  Re- 
cueil complet  des  chansons  de  Collé  (Voir  ce  titre),  publié 
en  1807,  et  surtout  dans  la  nouvelle  édition  de  ce  Recueil  pu- 
bliée en  1864,  que  l'on  peut  trouver  complètes  les  chansons  li- 
bres et  joyeuses  de  cet  auteur. 

Chansons  sur  la  cour  de  Louis  XIV,  avec  les  airs 
notés.  In-40  de  200  feuillets.  —  Desq,  i65  fr. 

.Manuscrit  du  commencement  du  XVIIIe  siècle.  Recueil  de  chan- 
sons satiriques  des  plus  piquantes,  et  souvent  très-libres,  sur  les 
personnages  delà  cour,  grands  seigneurs,  dames,  évèques,  etc., 
ainsi  que'sur  les  événements  de  L'époque.  En  marge,  une  main 
du  temps  a  mis  des  notes  explicatives  qui  ajoutent  à  l'intérêt 
du  texte,  et  les  noms  des  personnages  qui  ne  sont  pas  suffisam- 
ment désignés  dans  les  chansons. 

Chansons,  vaudevilles  et  ariettes  choisis,  par  Du- 
chemin.  Paris,  1770-78.  in-i 2.— Aubry,  en  i858,  10  fr. 

Recueil  de  chansons  populaires  très-rare.  Entre  autres  chan- 
sons: Les  Cris  de  Paris.  —  Le  triomphe  de  la  chasse.  —  LaBour- 
bonnoise.  —  La  chasse  d'amour.  —Contre  la  danse  allemande. 

—  Sur  les  coëffures  à  la   grecque.  —  La  nouvelle  meunière.  — 
Vénus  pèlerine.  —  L'amant  trompé  par  sa  maîtresse,  etc. 

Chant  [Le)  des  Seraines.  Paris  et  Lyon,  1548,  in-8. 

—  Voir  :  Extraict  d'un  petit  traicté,  etc. 

CHANTEPIE  (Ed.),  contemp.  :  La  Figure  féminine 
au  19e  siècle.  1860. 


CHANTEUSE  -  CHAPELAIN  197 

Chanteuse  (La)  ambulante ,  Peregretta ,  roman  de 
Jean  Hopfen,  trad.  de  l'allemand,  par  M!n'  C.  Etz.  Pa- 
ris, Dentu,  1867,  in-18  jésus,  32o  pp.,  3  fr. 

Chanteuse  (La)  des  rues,  vaud.;  par  Marc  Michel. 
Paris,   1840,  in-8. 

Chantre  (Le)  de  P.aphos,  recueil  de  romances.  Tou- 
louse, 1 833,  in-18  de  90  pp. 

CHANTREL  (  Emile  ),  contcmp.  :  Nouvelles  à  la 
main  sur  la  comtesse  Du  Barry.  18G1. 

Chantres  (Les)  de  l'adultère,  par  Monpont  (il  est 
question  dans  cet  ouvrage:  cVIndiana,  par  G.  Sand  ; 
d'Antony,  par  A.  Dumas;  de  Madame  Bovary,  par 
G.  Flobert;  deFanny,  par  E.  Feydeau,  et  des  Lionnes 
pauvres,  par  E.  Augier).  Paris,  Ledoyen,  1839,  in- 16 
de  '"<4  pp. 

Chants  d'amour  et  poésies  diverses,  par  Alph.  Brot. 
Paris,  Janet,   i83o,  in-8  de  i5  feuilles  :  4. 

Chants  et  chansons  populaires  de  la  France,  avec 
vignettes  d'après  de  Beaumont,  Catenacci,  Doré,  Meis- 
sonnier,  Stahl,  etc.  1842,  1843  (Desq,  ii5  fr.),  1857, 
3  vol.,  gr.  in-8  (Potier,  bi  fr.). 

Voici  le  contenu  des  3o  premières  livrais.  (1842):  Malbrough; 
M.  et  Mme  Denis;  Le  Juif  errant;  11  pleut,  bergère;  Je  l'ai 
planté,  je  l'ai  vu  naître  ;  le  Roi  cTYvetot  ;  Complainte  sur  la 
machine  infernale  ;  Le  Criant  du  départ  ;  Aussitôt  que  la  lu- 
mière ;  Nous  n'avons  qu'un  temps  à  vivre;  Le  Comte  Ory; 
Geneviève  de  Brabant  ;  Fanfan  la  Tulipe;  Paris  à  5  heures  du 
matin;  O  ma  tendre  musette;  Que  ne  suis-je  la  fougère;  Les 
Hirondelles:  Le  Vieux  château  d~s  Ardennes;  L'Enfant  pro- 
digue ;  Malgré  la  bataille:  Fanchon  ;  Cadet  Roussel.  Jadis  et 
aujourd'hui;  Vive  Henri  IV  ;  Charmante  Gabrielle  ;  Viens,  Au- 
rore; Le  Ménage  de  garçon;  la  Paille  ;  Dagobert;  Pot  de  bière, 
pipe  et  maîtresse;  Frère'  Etienne  ;  M.  de  la  Palisse;  Va-t'en 
voir  s'ils  viennent  ,  Jean;  La  Tentation  de  St-Antoine ;  Les 
Merveilles  de  l'Opéra  :  Girofle  et  Girofla;  Guilleri;  Nous  étions 
trois  filles;  Le  Matelot  de  Bordeaux;  la  Belle  Bourbonnaise; 
La  Nouvelle  Bourbonnoise. 

Chapeau  (Le)  d'un  horloger,  com.  en  1  acte,  pr. , 
par  M'nc  Em.  de  Girardin  (Gymnase  dramat.  ).  Paris, 
i855,  in-8. 

CHAPELAIN  (J.),  poëte  franc.  Paris,  1 595-1674: 
La  Pucelle.  ou  la  France  délivrée  —  les  Gueux,  ou 
la  Vie  de  Gupnan,  trad.  de  l'espagnol. 


io8  CHAPPELET  —  CARACTERISTIC 

Chappelet  d'amours.  S.  1.  n.  d.  (v.  1620),  pet.  in-8 
goth.  —  Heber,  av.  ia  Complainte  du  nouv.  marié,  7  liv. 

Chaperons  {Les)  et  les  loups,  petite  revue  en  1  acte; 
par  Dubois  et  Brazier  (Gaité;.  Paris,  Barba,  1818,  in-8. 

Chapitre  de  la  vie  intime  (roman);  par  Jules  Deter- 
mes.  Publication  restreinte  aux  seules  personnes  qui 
se  sont  mêlées  ou  entretenues  des  détails  ou  questions 
qui  se  rattachent  à  des  sentiments  du  cœur.  lmpr.  de 
Dt'pée,  à  Sceaux,  1847,  in- 12  de  6  feuilles  1  3. 

CHAPONNIÈRE  (J.),  contemp.  Voir:  Les  Députés 
féminins,  rêve  (en  vers).   1807. 

CHAPPUIS  (Gabriel),  né  à  Amboise  v.  1546,  m.  à 
Paris  v.  161 1  :  Amadis  de  Gaule,  livres  XV  à  XXI  — 
les  Aventures  amoureuses  de  Lupnan,  chevalier  espa- 
gnol, et  d'Arbolea,  sa  maîtresse,  trad.  de  l'espagnol  de 
Ger.  de  Contreras  —  les  Cent  excellentes  nouvelles  de 
J.-B.  Giraldy.  trad.  en  franc.  —  Dix  plaisans  dialo- 
gues de  Sicolo  Franco,  trad.  en  franc.  —  les  Facé- 
tieuses journées— la  Fiammette  amoureuse  de  J.  Boc- 
cace,  trad.  en  franc.  —  Gusmand  d'Alfarache,  trad.  de 
l'espagnol  —  Histoire  des  amours  extrêmes  d'un  che- 
valier de  Séville  —  Lettres  facétieuses  et  subtiles  de 
César  Rao  —  le  Monde  des  cornu %,  où  par  discours 
plaisants  et  agréables  est  amplement  traité  de  l'origine 
des  cornes,  etc.  —  les  Mondes  célestes ,  terrestres  et 
infernaux,  trad.  de  l'ital.  de  Doni  —  le  Parfait  cour- 
tisan^ trad.  de  i'ital.  —  Roland  furieux  de  Loys  Arioste, 
trad.  en  franc.  —  les  Six  livres  de  Mario  Equicola 
d'Alveto;  De  la  nature  d'amour,  trad.  en  franc. 

CHAPUS  (Eug.),  litt.  franc. ,  né  à  Paris,  vers  1800: 
Le  Roman  des  Duchesses.  1844. 

CHAPLZEAU  (Samuel),  genevois,  mort  à  Zell  fort 
âgé,  en  1 -j oî  :  L'Académie  des  femmes — le  Cercle  des 
femmes  —  le  Colin-Maillard  —  la  Dame  d'intrigue  — 
la  Muse  enjouée,  ou  le  Théâtre  comique  —  Œuvres 
meslées,  ou  Nouveau  recueil  de  diverses  pièces  galantes 
en  vers. 

Characteristi:  of  Women,  moral,  poetical  and  his- 
torical,  by  Mrs  Anna  Jameson.  London,  i836,  2  vol. 
in-12,  avec  5o  vignettes. —  Vente  M**K  (Guillemot,  en 
i856). 


CHAR AUX  —  CHARLES  199 

CHARAUX  (Charles),  contemp.  :  La  Pensée  et  l'a- 
mour. 186g. 

CHARDALL,  contemp.:  Le  Bâtard  du   roi.    1868. 

—  Les  Jarretières  de  Madame  de  Pompadour.  1868. 

—  Trois  amours  d'Anne  d'Autriche.  1870. 

CHARGUERALD,  contemp.:  Les  Bâtards  célèbres. 
1860. 

CHARITONj  écrivain  grec  du  Bas-Empire,  V*  siècle  : 
Charitonis  De  Cherea  et  Callirrhoe...  libri  V11I  ;  cum  no- 
tis  J.-P.  d'Orville,  etc.  Amst.,  Mortier,  1750  ,  2  tom.  in-40  ; 
édition  estimée,  de  la  coll.  des  Diversorum.  La  Bédoyère,  18 
fr.  5o.  —  Avec  les  mêmes  noies:  Leipzig,  iy83,  in-8;  et  pu- 
blié dans  les  Erotici  scriptores'àe.  la  collection  Didot.  —  Voir 
sur  cet  auteur  Chardon  de  la  Rochette  .  Mélanges  de  critique 
et  de  philologie ,  tom.  11,  pp.  81-86.—  Roman  assez  intéres- 
sant; il  en  a  été  t'ait  plusieurs  traductions.  Voir:  i°  Aventures 
amoureuses  de  Chéréas  et  Callirrhoe,  par  J.-Ph.  d'Orville; 
20  Histoire  des  amours  de  Chéréas,  etc.;  par  Larcher  (1763;: 
et  3°  Aventures  de  Chéréas,  etc.  ;  par  Fallet,  de  Langres  (1775). 

CHARLES,  prénom  sous  lequel  il  existe  des  pièces 
de  théâtre  de  plusieurs  auteurs  différents.  Voir:  Le 
Bateau  des  blanchisseuses  (i832)—  le  Brelan  d'amou- 
reux (1825)  —  Madame  Grégoire  (i83o)  —  la  Ré- 
volte des  femmes  (i834). 

CHARLES   D'ORLÉANS,   comte   d'Angoulême    et 

comte  d'Asti,  né  en  1  3q i ,  m.  en  1465,  auteur  de  char- 
mantes poésies  qui  ont  été  publiées  sous  le  titre  de: 
Poésies  du  duc  Charles  d'Orléans,  père  de  Louis  XII 
et  oncle  de  François  Ier,  roi  de  France.  Ce  prince, 
blessé  à  la  bataille  d'Azincourt,  en  141  5,  fut  fait  pri- 
sonnier et  conduit  en  Angleterre,  où  il  subit  une  cap- 
tivité de  2  5  ans.  Il  consacra  ce  loisir  à  la  culture  Je 
la  poésie,  dont  le  goût  lui  avait  été  inspiré  par  sa  mère, 
Valentine  de  Milan.  —  On  doit  à  M.  C.  Beaufils  une 
Etude  sur  Otaries  d'Orléans.  1861. 

Otaries  II ,  roi  d'Angleterre ,  en  certain  lieu,  com. 
très-morale,  en  5  actes,  très-courts,  etc.  (par  S.  Mer- 
cier). Venise  (Paris),  178'),  in-3  de  98  pp.  —  Soleinne, 
n"  2143;  Auvillain,  n°  980;  Méon,  ^4148;  B.  de  Gre- 
noble, n"  17107. 

Pièce  satirique  en  proso,  ayant  rapport  à  une  aventure  du 
comte  d'Artois,  que  la  police  arrêta  dans  un  lieu  de  débauche. 
On  trouve  cette  anecdote  dans  les  Mém.   de  Bachaumont. 


200  CHARLES  —  CHARMEUSE 

Charles  Bonttmps  et  Lise  Leriche  (roman);  par 
Lebel.  Paris,  1810,  3  vol.  in-13,  rig.  —  B.  de  Rosny. 

Charles  et  Caroline,  com.  en  5  actes;  par  Pigault- 
Lebrun.  Paris,   1790,  in-8. 

Cette  pièce  iouée  au  Théâtre  français  de  'a  République  dés 
les  premiers  temps  de  son  ouverture  .*  élait  occasionnée  par  un 
fait  arrivé  à  Calais  en  1787. 

Charlotte,  ou  Un  Mariage  d'amour,  drame  en  4 
actes:  par  J.-A.-F.  AnceloL  Paris,  1 8?3,  in-'C 

Ccît.  I  avoir  eu  des  vicissitudes.  FHc  aurait  com- 

mencé par  être:  Un  an.  ou  le  Mariage  d'amener,' drame  en  3 
act.  en  pr. .  i  •  Œuvres  d'Anceloî 

publiée  r  -être  une  d  a.  en  pr. .  sous  le 

litre:  Un  Mariage  a" amour.  Soïzlnne,  2682  et  2 

CHARLTON  (miss-Mafki),  romancière  anglaise:  The 
Wife  and  the  mistress.  iftenK 

Charmansazc.  ou  Mémoires  d'un  jeune  citoyen  fai- 
'éducatian  d'un  ci-àevâni   noble,   par   Le    Su'ire. 
Paris.  i.  in-12.  —  .Ma'-c  ct-Pigoreau. 

Charmante  Gabrielle.  par  J\  Br 
1845,  2  vol.  in- s.   r5  fr. 

Charmes  [Les]  de  Félicie,  past.  en  un  acte- 
tirée  de  la  Diane  de  Montemayor;  par  Pous; 
tauban.    Paris,    1 

-:    Techencr.    6    fr.  ; 
Stfïv.  la  copie  imp'r.  à  Paris  (Levde,  Elzeviers). 
ret.  in- 12  -  Bonne  pièce, 

lut  iouée  trente  années  de  suite. 

•mes  (Les)  de  l'amour  et  de  la  belle  gala 
traduction  en  prose  et  en  vers,  des  odes  d'Anacréon 
et  de  quel;  Martial,  par  i.>ur"<>ùr.de 

la  Ck  Paris.  Loyson,    1  r,7">._  1074,  in-12.   — 

\von.  n    i533o;  Viollet-Leduc^pi  3:r. 

i 
rent,  que 

Paris. 

March: 

Charmeus.  La  .  opéret'fe;  par  Edouard  Fournier 
(Bouffes-Parisiens).  Paris,  i^^S,  in-S. 


CHARMEUSES  —  CHASSE  201 

Charmeuses  (Les),  op.-com.  en  i  acte;  par  Ad.  de 
Leuven,  musique  de  Ferdinand  Poise.  Nouvelle  édit. 
Paris,  Michel  Lévy,  1869,  in-i8jésus,  33  pp.  (Théâtre 
lyrique). 

Charmeuses  (Les),  profils  florentins;  par  Gustave  de 
Nehry.  Paris,  impr.  Balitout,  1868,  gr.  in-18,  xiv-i  1  3  pp. 

Charmilles  (Les)  de  Trianon  (roman),  par  Jules  de 
St-Félix.  Paris,  Chappe,  i858,  3  vol.  in-8,  22  fr.  5o. 

CHARNACÉ  (le  comte  Guy  de),  contemp.:  Les  Fem- 
mes d'aujourd'hui.  1 867-1869. 

CH ARRIÈRE  (Mme  de  St-Hyacinthe  de),  née  en  Hol- 
lande, épouse  d'un  gentilhomme  vaudois;  m.  en  1806 
à  Neufchàtel  (Suisse)  à  l'âge  de  60  ans  :  Camille.  \j85. 

—  Les  Trois  femmes.  1 798. 

CHARRIN  (P.-J.),  né  à  Lyon  en  1784,  m.  en  i863: 
.Amour,  honneur  et  devoir,  bu  le  Rapt.  181 5.  —  Con- 
fessions d'un  homme  de  cour.  i83o.  —  Elle  est  à  moi. 
1807.  —  Fanfreluche,  ou  la  Coqueluche  des  amateurs 
du  beau  sexe.   i853. 

CHARTIER  (Alain),  né  en  1 386  à  Bayeux ,  m.  en 
1458:  La  Belle  dame  sans  mercy  —  les  Demandes 
d'amours  avecques  les  responses  joyeuses  —  les  Dit^ 
d'amour  et  ventes  —  les  Faictf  et  dictj  de  feu  maistre 
Alain  Chartier  —  Ses  Œuvres   et    Œ 'livres  diverses 

—  l'Ospital  d'amour  —  Sensuyt  le  débat  de  reveille- 
matin  de  deux  compagnons  couchés  en  ung  lict  dont 
lung  estoit  amoureulxet  lautre  voulait  dormir. 

CHASLES  (Philarète),  litt.  franc,,  né  en  1798,  près 
de  Chartres;  à  i5  ans  apprenti  chez  un  imprimeur  à 
Paris,  puis  secrétaire  ou  plutôt  collaborateur  de  M.  de 
Jouy,  rédacteur  au  Journal  des  Débats,  à  la  Revue 
Britannique,  etc.  Il  a  publié  un  grand  nombre  d'Etudes 
estimées  sur  les  diverses  littératures  anciennes  et  mo- 
dernes. Nous  n'avons.,  pour  ce  qui  nous  intéresse,  à 
citer  de  lui  que  les  ouvrages  suivants:  L'Aretino,  no- 
tice sur  sa  vie  et  ses  ouvrages  —  la  Fiancée  de  Bé- 
narès —  la  Fille  du  marchand — Mémoires  d'une  jeune 
Grecque. 

Chasse  (La)  à  ma  femme,  vaudeville  en  1  acte;  par 
Adolphe  Favre  et  Adolphe  Stel  (Théâtre  Beaumarchais). 
Paris,  Barbré,   1861,  gr.  in-8  à  2  col. 

Tome  II  20 


202  CHASSE 

Chasse  (La)  au  loup  de  Mgr  le  Dauphin,  nu  la  Ren- 
contre du  comte  Du  Roure  dans  les  plaines  d'Anct. 
Cologne  (Holl.),  1695,  pet.  in- 12,  front,  gravé.  —  No- 
dier, 19  fr.  ;  Renouard,  38  fr.  ;  Leber,  n°  2222  ;  Solar, 
35  fr.  ;"La  Bédoyère,  47  fr.;  Chaponay,  18  fr.  ;  Nyon, 
n°  8412. 

Chasse  (La)  aux  amoureux,  comédie-vaudeville  en 
2jactes;  par  Jules  Rouquette  et  Alexandre  Fourgeaud 
(Th.  des  Nouveautés).  Paris,  Dentu,  1867,  gr.  in- 18, 
59  pp. 

Chasse  (La)  aux  belles  files,  ou  Garçon  à  marier, 
vaud.  en  4  actes,  par  Laurencin  et  Lopez  (Variétés). 
Paris,  1844,  in-8. 

Chasse  (La)  aux  biches,  vaud.  en  1  acte;  p.  Clair- 
ville  et  Lamb.Thiboust(Palais-Royal). Paris,  t858,in-8. 

Chasse  (La)  aux  filles,  ou  Jardin  d'amour  réformé 
dans  lequel  est  enseignée  la  manière  de  conserver  et 
entretenir  une  maîtresse,  par  L.  G.,  avocat.  Autun, 
s.  d.  (fin  du  XVIP  siècle),  pet.  in-12  de  36  pp.,  fig.  en 
bois  sur  le  titre.  —  Nodier,  5o  fr.  ;  Chaponay,  148  fr. 
—  Ouvrage  en  prose. 

Chasse  (La)  aux  grisettes,  vaud.  en  2  actes;  par 
Hipp.  Cogniard,  Couailhac  et  Bourdois  (  Folies  dra- 
matiques). Paris,  1 85 1,  in-8. 

Chasse  (La)  aux  jobards,  vaud.  en  1  acte;  par  Le- 
franc  et  Labiche  (Folies  dramatiques).  Paris,  1847,  in-8. 

Chasse  (La)  aux  maris,  vaud.  en  3  actes;  par  de 
Leuven  et  Brunswick  (Gaîté).  Paris,  1843,  in-8. 

Chasse  (La)  aux  maris.  Etudes  de  femmes  ;  par  Eu- 
gène de  Lonlay.  Paris,  Cournol,  1864,  in-8  de  64  pp., 
1  fr.  —  Poésies. 

Chasse  (La)  d' amour,  avec  les  fables  de  Narcisse,  etc.; 
par  Fr.  de  Belleforest.  Paris,  i56i,  pet.  in-8.  —  No- 
dier, 39  fr.;  Potier,  en  1860,  70  fr.:  Cigongne,  n°  865; 
Nyon,   i52ig. 

Cette  pièce  est  rare,  mais  elle  le  mérite  bien,  car  elle  est, 
pour  le  moins  ,  très-médiocre.  —  Nous  en  transcrivons  la  der- 
nière stance,  par  respect  de  l'antiquaille,  comme  dit  l'immor- 
tel Rabelais: 


CHASSE  2o3 

Chasse  d'amour  qui  jadis  me  seuras 

A  deux  archers,  à  deux  hautes  puissances  : 

Or  consacrés  iey  par  m&y  seras 

A  deux  beautés  et  à  deux  exceliances. 

Phcebus,  Amour  ont  causé  les  essances 

Par  qui  ie  vis,  et  par  qui  tu  vivras; 

Tu  auras  nom,  essence,  et  vol,  et  esles. 

Du  nom.  du  taint,  de  deux  chastes  pucelles. 

Chasse  (La)  des  dames  d'amour,  avec  la  réforma- 
tion des  filles  de  ce  temps.  Paris,  veuve  Du  Carroy, 
IÔ25,  in-8  de  14  pp.  —  Voir  :  Le  Contenu  de  l'as- 
semblée des  dames  de  la  confr  air  ie  du  grand  habitavit. 

Chasse-ennuy  (Le),  ou  V Honneste  entretien  des  bon- 
nes compagnies,  divisé  en  5  centuries;  p.  Louis  Garon. 
Lyon,  1628,  pet.  in-12  (Méon,  n°  2318;  Monmerqué  ; 
Nodier,  20  fr.).  —  Paris,  i633  (Nyon,  n°  11462, 
Nyon,  n"  10841  ;  Claudin,  i85q,  12  fr.  5o),  1645; 
—  Rouen,  i65i,  1662,  toujours  format  in-12,  avec 
frontispice  gravé. 

«  Dits  mémorables,  riches  pointes  et  mots  subtils  de  grands 
personnages.  »  —  la  4e  centurie  traite  des  maris  et  des  femmes, 
des  pères  et  fils,  etc.  ;  la  5e  est  un  mélange  de  «  joveuseiés  dé- 
sennuyeuses.  »   En  somme  ,  tout  cela  n'est  guère  amusant. 

Chasse  (La)  et  V Amour,  à  Lysidor.  1627,  in-8  de 
i5  pp.  — Très-rare.  —  En  vers.  Réimpr.  dans  les  Va- 
riétés hist.  et  liitér.,  I,  65-73. 

Chasse  (La)  et  l'amour,  vaud.  en  1  acte;  par  P.-J. 
Rousseau,  Adolphe  (de  Ribbing)  et  Davy  (Alex.  Dumas) 
(Amb.-Com.).  Paris,  1825,  in-8,  40  pp. 

Chasse  (La)  et  le  départ  d'amours,  par  Octavien  de 
Saint-Gelais  et  Biaise  Dauriol.  Paris,  1  5oq,  in-fol  goth. 
de  i5o  feuilles,  jolies  fig.  s.  b.;  Lenofr,  70  fr. ,  Ci- 
gongne,  n°  584  ;  La  Valliëre,  1 1  fr.  ;  D'Essling,  32  3  fr. 
'(V.  au  Manuel  le  détail  des  éditions). 


aussi  dans  les  Poètes  français  publiés  sous  la  direction  de  M. 
E.  Crepct ,  1S61,  tom.  Ier,'  une  notice  de  M.  A.  de  Montai- 
glon,  Le  poëme  est  une  de  ces  longues  compositions  allégori- 
ques que  le  Roman  de  la  Rose  avait  mises  à  la  mode.  Sen- 
sualité, Abus,  Vaine  plaisance,  sont  les  guides  du  poète  jus- 
qu'à ce  qu'il  se  rende  enfin  à  la  Cour  et  à  Raison.  11  y  a  des 
détails  fins  et  •  gracieux  ,  mais  cette  veine  heureuse  est  bientôt 
gâtée  par  l'abus  d'une  fable  prolixe  et  fatigante.  —  Octavien  de 


204  CHASSERIAU  —  CHASTE 

Saint-Gelais  devint  évêque  d'Angoulême,  mais  ses  poésies  da- 
tent du  temps  de  sa  jeunesse  .  oîi  il  n'était  encore  qu'homme 
de  cour.  Il  était  un  peu  satirique  contre  les  dames,  ainsi  que 
le  témoignent  ces  quatrains  : 

Pour  être  loyal  à  sa  dame 
Savez-vous  ce  qu'il  en  advient  ? 
De  joyeux  dolent  on  devient  : 
Car  point  n*  est  de  loyale  femme. 

Bonnes  gens,  j'ai  perdu  ma  dame; 
Qui  la  trouvera,  sur  mon  Sme, 
Et  bien  qu'elle  soit  belle  et  bonne  , 
De  très-grand  cœur  je  la  lui  donne. 

CHASSERIAU,  contemp.  :  Elie ,  suivi  de  Terentia 
Elise,  etc.  iS56.  —  Il  v  a  aussi  de  Mme  Chassériau 
(fille  d'Amaury-Duval)  Y  Oncle  et  la  Nièce.  1825. 

Chaste  (La)  bergère ,  pastorale  (5  actes  en  pr.  et  vers 

avec  prologue)  du^sieur  deLaroque,  revue,  corrigée  et 

augm.  de  plusieurs  élégies  par  le  même  auteur.  Rouen, 

pet.    in-12  de  71    pp.    (Monmerqué;    Nvon,   n" 

.  —  Rouen,  1602,    cet.   in-12  de    71  pp.  (So- 

leinne,  5  fr.).  —  Paris,  J.  Corrozet,   i63o,  in-8. 

Des  bergers  aiment  des  bergères  qui  ne  les  aiment  point,  et 
réciproquement.  Un  des  bergers,  Corydon,  se  déguise  en  fem- 
me pour  s'introduire  parmi  les  vestales  ;  on  le  découvre ,  mais 
la  bergère  Ardénie,  qui  est  la  Chaste  bergère,  lui  sauve  la  vie 
en  l'épousant.  Composition  langoureuse  et  triste,  qui  a  été  in- 
sérée dans  le  Bocage  d'amour,  et  dans  les  Œuvres  du  sieur  de 
la  Roque.  Paris,  1609,  in-12. 

Chaste  (La)  Suzanne,  com.-vaud.  en  2  actes.  Paris, 
1703,  in-8  de  28  pp.  —  La  Jarrie,  n°  2878;  Soleinne, 
n"  2088. 

Cette  pièce,  due  à  Fouques  Deshayes,  dit  Desfontaines  ,  fut 
représentée  au  Théâtre  du  Vaudeville"  en  janvier.  1793.  Suzanne 
surprise  à  peu  près  nue,  par  les  deux  vieillards  polissons,  leur 
fait  de  vifs  reproches: 

Vous,  les  amis  de  mon  époux! 
Quelle  conduite  infâme! 
Devrait-il  attendre  de  vous 
Une  pareille  trame 

—  Oh!  nous  l'avons  toujours  chéri; 
Et  quand  on  aime  le  mari, 

On  doit  aimer  la  femme. 

—  Vous  dont  le  respectable  emploi . 

L'auguste  caractère 
Sont  de  faire  parler  la  loi 
Que  le  peuple  révère  ! 


m 


CHASTE  —  CHASTENET  20  5 

—  Sur  cela  soyez  sans  effroi  : 
Celui  qui  fait  parler  la  loi  , 
Sait  bien  la  faire  taire. 

Chaste  (La)  Suzanne,  opéra  en  4  actes;  par  Car- 
touche et  de  Courcy,  mus.  de  Monpou  (Théâtre  de 
la  Renaissance).  Paris,  i83g,  in-8. 

Chasteau  (Le)  d'amours,  par  Pierre  Gringore.  Voir: 
Le  Casteau  d'amours. 

Chasteau  (Le)  de  labour,  par  Pierre  Gringore.  Poëme 
allégorique  sur  les  diverses  tribulations  de  la  vie  et 
particulièrement  sur  celle  du  mariage;  c'est  le  plus 
ancien  et  le  meilleur  ouvrage  de  l'auteur.  Souvent 
réimpr.  ;  toutes  les  éditions  ont  de  la  valeur. 

Paris,  Svmon  Vostre,  1499,  pet.  in-8  goth.  de  5o  ff. ,  fig.  en 
bois  (De  Bure,  3o  fr.  5oJ.  —  Paris,  S.  Vostre,  i5oo,  pet.  in-8 
goth.  de  5o  ff.  ,  fig.  en  bois  (  Solar,  600  fr.  j  —  Paris,  S.  Vostre, 
i5oo,  gr.  in-8  goth.  de  60  ff  . ,  fig.  en  bois  (  Gaignat,  12  fr  : 
Bignon,  5o  fr.  5c;  Baudelocque ,  59  fr.  :  Giraud,  25o  fr.)  — 
Rouen,  J.  Lcforestier,  i5oo,  pet.  in-40  goth.  (  Heber.  8  liv.  10 
sh.  ;  D'Essling,  295  fr.  ;  Solar,  470  fr.  —  Paris,  Gaspard  Phi- 
lippe, s.  d.,  pet.  in-40  goth.  de  41  ff . ,  fig.  en  bois  (Heber,  4 
liv.  16  sh.;  Aimé-Martin,  2o5  fr.  j  —  Paris,  G.  Couteau,  s.  d., 
pet.  in-40  goth.  de  52  ff.,  fig.  (La  Vallière,  4  fr.  20)  —  Paris, 
Trepperel,  s.  d.  in-40  goth.  de  22  ff.  à  2  col.,  fig.  en  b.  --  Pa- 
ris (Alain  Lotrian),  s.  d.,  pet,  in-8  goth.  de  60  ff . ,  fig.  s.  b. 
—  Lyon,  Barnabe  Ciiaussard,  pet.  in-8  goth.  —  Lyon  ,  Claude 
Xourry,  i526,  pet.  in-8  goth.  de  04  ff . ,  fig.  s.  b.  '(  Nodier.  14S 
fr.).  — Paris,  Galiot  du  Pré.  i532.  in-16  de  109  ff . ,  lettres  ron- 
des (La  Vallière,  24  fr.  ;  Baudeloque,  5g  fr.  ;  J.  Pichon  ,  en 
r86g,  n°  462  ,  3o20  fr.).  —  Rouen  ,  P.  Mulot  s.  d.  (vers  i56o), 
in-16,  lettres  rondes.  (  Morel-Vindé,  25  fr.  ). 

CHASTEAUBRUN  (Labedan,  vicomte  de).  Voir:  Le 
Fort  baston  de  madame  la  vérité.  Toulouse,   i534. 

Chastelaine  (La)  du  vergier.  Livre  d'amours  du  che- 
valier et  de  la  dame  châtelaine  du  Vergier,  compre- 
nant l'état  de  leur  amour  et  comment  elle  fut  con- 
tinuée jusques  à  la  mort.  Paris,  s.  d.  (vers  1540),  in-18, 
fig.,  38  ff.  —  La  Vallière,  n°  291g,  52  fr. 

Poëme  en  vers  de  8  syllabes  et  en  dialogues.  Le  Manuel,  de 
Brunet,  l'estime  aujourd'hui  3oo  fr.  et  plus. 

CHASTENET  de  PUYSÉGUR  (le  marq.  Arm.-Mar.- 
Jacq.),  physicien,  17b  1- 182 5:  Le  Magnétiseur  amou- 
reux 1824.  —  L'Intérieur  d'un  ménage  républicain. 
1794. 


CHASTES  —  CHASTETE 

Chastes  (Les)  amours  d'Hélène  de  Marthe,  recher- 
chée de  plusieurs  amants,  entre  lesquels  Valcntin  du 
Soleil  tient  le  principal  et  plus  illustre   rang.  Paris. 
Guillemot,  ï5Q7,  pet.  in-12  de  180  ff.  — La  Vallière 
i3  fr. 

Chastes  [Lest    amours,  ensemble  les  chansons  d'a- 
mour, par  N.  Renaud.  Paris,  i565,  in-4r',  rig.  en  bois, 
1er,  40  fr.  ;  Nyon,  n°  1  5oi  7.  —  Rare.  Il  y  a  des 
chansons  gaies. 

Chastes  (Les)  caresses  du  fidèle  courtisan ,  avec  un 
brief  rudiment  d'amour;  par  F.-!.  Perret.  Paris,  Le- 
mur,  iô?4,  in-8.  —  Méon,  n'  2980  (Dissert,  sur  les 
femmes,  etc.). 

Chastes  [Les)  destinées  de  Chris  (roman),  sans  fron- 
tispice, in-12.  —  Nyon,  n°  8928. 

Chastes  (Les)  et  délectables  jardins  d'amour ,  semez 
de  divers  discours  et  histoires  amoureuses;  par  Olenix 
du  Mont-Sacré  (Nicolas  de  MontreuxJ.  Paris.  Adr.  Pe- 
rier,  i5oo,  in-12.  —  Tavlor ,  n°  i3gi  ;  Solar,  2?  fr.  ; 
3  fr.  ;  Nyon,  0*9671  ;  Claudin,  1860,  bel  exempl., 
45  fr. 

Chastes  (Les)  et  infortunées  amours  du  baron  de 
VEspine  et  de  Lucrèce  de  la  Prade,  du  pays  de  Gas- 
congne.  par  Nerveze.  Langres  et  Paris.  i5g8,  in-12.— 
Nyon,  n"  8971.  —  Réimpr.  dans  les  Amours  diverses 
dû  même  auteur. 

Chastes  (Les)   et   loyales   amours  de  Théagènes  et 
Chariclée,   trad.   du   grec   d'Héliodorus.    Rouen,    Th. 
sard,  1607,  in-12.  —  Auvillain,  n°  1007. 

Chastes  (Les)  et  loyales  amours  de  Théagènes  et 
Cariclèj,  réduites  du  grec  d'Héliodore  en  huit  poèmes 
dramatiques  et  en  vers;  par  Alexandre  Hardy.  Paris, 
1623  (Nyon,  n°  17358),  et  1628,  in-8  (Potier,  10  fr., 
et  Soleinne,  n"  145  suppl.). 

Chastes  (Les)  et  pudiques  amours  du  marquis  de 
Célidor  et  de  la  belle  Aémée ,  par  Fr.  de  Menantel. 
Paris,  161 2,  pet.  in-12.  —  Techener,  18  fr.;  Nyon, 
n°  8858. 

Chasteté  (La),  poëme;  par  Gaillard-Danville.  Paris, 
Nie.  Alexandre,'  1624,  in-40.  —  Ce  poème  est  ordinai- 


CHASTETÉ  —  CHATEAl  NEUF     207 

rement  suivi  de  la  Paraphrase  du  Cantique  des  can- 
tiques, par  le  même.  —  Hebelinck;  n°  1188;  Nyon, 
n"  14458. 

Chasteté  {La),  poème;  par  la  sœur  Sainte-Eulalie. 
Paris,   1827,  in-12  de  23  pp. —  Van  den  Zande,  n°  i;55. 

Chasteté  (La)  du  clergé  dévoilée,  ou  Procès-verbaux 
des  séances  du  clergé  che%  les  filles  de  Paris,  trouvés 
à  la  Bastille.  A  Rome,  impr.  de  la  Propagande,  et  à 
Paris,  2  part,  in-8,  1790,  1791. 

Ouvrage  scandaleux  et  qui  parlait,  d'un  grand  nombre  de  per- 
sonnes alors  vivantes.  Dominique  Darimajou,  référendaire  à  la 
cour  des  comptes,  en  était  un  des  auteurs.  Rare.  L'n  exempl. 
s'est  vendu  45  fr.;  à  la  vente  Villenave;  Solar,  54  fr.;  Alvarés, 
en  août  ï858,  9  tr.  5o;  en  septembre  i86'3,  22  fr.  ;  Aubrv  .  en 
1857,  3o  fr.:  Aubry,  en  1866.  3ofr.:  Leber,  ^4878;  Claudia, 
en   1867,   38  fr. 

Chasteté  invincible,  bergerie  en  prose,  en  5  actes 
(par  J.-B.  de  Croisilles,  abbé  de  St-Ouen).  Paris,  1 633, 
pet.  in-8  de  3  tr'.  et  222  pp.  (Nyon,  n''  17435;  Teche- 
ner,  18  fr.  ,  et  Paris,  1604,  in-8  de  4  ff.  et  122  pp. 
—  Soleinne,  n"  1 106. 

Se:ou  Méon  ,  c'est  une  pièce  on  ne  peut  plus  singulière  ,  un 
galimatias  à  faire  pleurer  et  rire.  Jamais  on  n'a  poussé  plus  loin 
la  recherche  de  la  pointe.  En  voici  une  phrase:  «J'ai  dans  le 
le  sein  un  amas  de  larmes  qui  fait  que  mon  cœur  oppose  tou- 
jours son  naufrage  à  son  embrasement.» 

Château  (Le)  de  la  Volière ,  ou  Miss  Spencer  et 
H.  Seymour,  hist.  anglaise;  par  Librousky.  Paris, 
1824,  3  vol.  in- 12. 

Château  (Le)  de  lord  Toris,  ou  les  Malheurs  d'une 
jeune  orpheline.  Paris,  Caillot,  1827,  in- 18  de  3  feuilles. 

Château  (Le)  de  mon  oncle,  ou  le  Mari  par  hasard, 
com.-vaud.  en  1  acte;  par  Désaugiers  et  Armand  (Dar- 
tois)  (Vaudeville).  Paris,  1819,  in-8.  Réimpr.  plusieurs 
fois.  —  Soleinne,  n°  253'/. 

Château  (Le)  de  Valmire,  ou  Pauline  et  Théodore, 
par  Mlle  Vanhove.  Paris,  182 1,  2  vol.  in-12.  —  Pi- 
goreau. 

CHATEAUNEUF  (A.-H.  deLa  Pierre  de),  traducteur 
d'ouvrages  anglais  en  français,  contemp.:  ÏJ Amant  ti- 
mide.  i8o3    —  Les  Dehors  d'un  mariage.    1827.  — 


208  CHATEAUNEUF  -  CHAUMIERE 

Les  Divorces  anglais.  1821.  —  Le  Duc  d'Orléans  ré- 
gent. 182G.  — La  Duègne  et  le  juif  portugais.  1827. 
—  L'Infidélité  conjugale.  i8?4.  —  Les  Favorites  des 
rois  de  France.  1826.  —  John  Bull.  1822.  —  Les  Trois 
rivaux.  1824.  —  Etant  en  Angleterre,  il  a  aussi  fait 
paraître  par  cahiers  de  7  feuilles  paraissant  les  1  5  et 
3o  de  chaque  mois,  une  Chronique  de  Paris,  ou  Mé- 
moires restés  secrets  jusqu'à  ce  jour. 

CHATEAUNEL'F  (Benoiston  de):  Mémoires  sur  la 
mortalité  des  femmes.  1822. 

CHATEL  (l'abbé),  prêtre  franc.  1  795-1857  :  Discours 
sur  le  célibat  des  prêtres.  i83o. 

Châtelaines  (Les),  ou  les  Nouvelles  amazones,  vaud. 
par  Dartois  et  Théod.  Anne  (Vaudeville).  Paris,  i82  5; 
in-8. 

CHAUCER  (Geoffroy),  anc.  poète  angl.,  1 328-1400. 
Dans  un  voyage  en  Italie,  il  fit  connaissance  avec  Boc- 
cace,  et  prit  du  goût  pour  son  Décaméron,  qu'il  voulut 
imiter  en  faisant  les  Contes  de  Cantorbéry ,  le  meilleur 
de  tous  se?  ouvrages.  C'est  vers  1475  qu'il  en  parut 
une  première  édition,  intitulée:  The  Books ofthe  taies 
of  Cauntyrburye,  in-fol.  goth.,  imprimé  avec  les  ca- 
ractères de  Caxton.  Cet  ouvrage  a  été  réimprimé  très- 
souvent,  mais  le  stvle  de  cette  époque  est  difficile;  à 
comprendre  aujourd'hui,  et  les  éditions  modernes  sont 
augmentées  d'un  glossaire  et  de  notes.  Chaucer  puisa 
plus  encore  chez  les  auteurs  français  que  chez  les  ita- 
liens ;  il  mit  en  vers  anglais  le  Roman  dj  la  Rose  et 
la  Belle  dame  sans  mercy  d'Alain  Chartier.  —  Les 
œuvres  de  Chaucer  ont  été  publiées  à  Londres,  d'une 
manière  assez  complète,  en  1721,  in-foL,  et  en  1798, 
2  vol.  in-4",  avec  notes,  par  Tyrwhitt.  L'édition  la  plus 
complète  est  celle  de  R.  Bell,  en  1 855.  —  La  Vallière 
(n°  38o5  )-.  Works  of  G.  Chaucer,  Londres,  1721, 
in-fol.,  fig.,  vendu  56  fr.  —  V.  Contes  de  Cantorbéry. 

CHAI  LIEU  (Guill.  Amfrye  de),  abbé  d'Aumale  et 
seigneur  de  Fontenay  (en  Normandie),  où  il  naquit  en 
1639,  m.  à  Paris  en  1720:  Poésies. 

Chaumière  [La),  ou  les  Bosquets  délicieux,  chan- 
sonnier, dédié  au  beau  sexe.  Paris,  Tiger,  1820,  in-18 
de  90  pp.  —  Tiré  aussi  avec  le  titre  :  Le  Rendez-vous. 


CHAUSSARD  -  CHAYER  20g 

CHAUSSARD  (J.-B.  Publicola).  Paris,  1766-1823  : 
Fêtes  et  courtisanes  de  la  Grèce  —  Heliogabale ,  ou 
Esquisse  morale  de  la  dissolution  des  mœurs  romaines 
sous  les  empereurs  —  Histoire  de  la  galanterie  che% 
les  différents  peuples  —  Nouveau  diable  boiteux  à  Paris. 

Chauve-Souris  (La)  de  sentiment,  com.  en  1  a.  pr., 
par  l'auteur  du  Bordel.  S.  1.  n.  d.,  et  Paris,  1748, 
in-8  de  38  pp.,  avec  une  jolie  grav.  qui  paraît  être 
d'après  Boucher. 

M.  Paul  Lacroix  pense  que  1'  auteur  de  cette  pièce  doit  être 
Crébillon  fils;  M.  Henri  Cohen  inclinerait  plutôt  du  côté  du 
comte  de  Caylus.  Quoiqu'il  en  soit  cette  comédie,  dont  l'idée 
assez  libre  se  cache  sous  un  dialogue  du  meilleur  goût,  fut, 
comme  le  fait  observer  Soleinne  (  n°  3859  j,  représentée  sur 
les  théâtres  de  Société,  ou,  pour  mieux  dire,  de  petite  maison. 
Valère,  pour  se  venger  de  l'infidélité  d'Isabelle,  se  fait  inocu- 
ler, pour  la  lui  repasser,  une  maladie  contagieuse;  celle-ci  l'ap- 
prend, et,  pour  se  punir  elle-même  ,  elle  veut  que  Valère  exé- 
cute son  projet:  Je  veux  être  punie  de  mes  torts,  lui  dit-elle. 
Mon  cher  Valère,  vous  n'êtes  dans  cet  état  que  par  rapport  à 
moi.  Quel  bonheur  de  pouvoir  vous  prouver  que  j'attends  tout 
de  vous,  le  bien  et  le  mal,  le  chagrin  et  le  plaisir!  —  Cette 
pièce  a  été  réimprimée  à  Bruxelles,  à  120  exempl.  pet.  in-12  de 
45  pp.,  sous  la  rubrique:  Berg-op-Zoom ,  dans  les  Pays-Bas, 
1866.  3  fr. 

CHAUVET  (Victor),  contemp.  :  Le  Dernier  caprice, 
com.  (1869). 

CHAUVIN  (Victor),  né  à  Argentan,  en  1829,  m.  en 
1866:  Les  Romanciers  grecs  et  latins  (1861). 

CHAUVANCE  (Louis),  de  Brienne,  contemp.:  Pé- 
chés mignons  (1869). 

CHAVIGNY  (Fr.  de):  Bénédictin  défroqué  et  ré- 
fugié en  Hollande  où  il  écrivit,  sous  les  pseudonymes 
de  V  abbé  du  Prat  et  de  La  Bretonnière ,  une  gazette 
satirique  et  divers  petits  ouvrages  galants:  L'Amante 
artificieuse,  ou  le  Rival  de  soi-même.  1687.  —  L'  A- 
mant parjure,  ou  la  Fidélité  à  l'épreuve.  1682.  —  Le 
Cochon  mitre.  1689.  —  Les  Entretiens  de  la  grille. 
1682.  —  La  Galante  hermaphrodite.  i683.  — La  Re- 
ligieuse,  épouse  et  chanoine.  1 7 1 7.  —  La  Religieuse 
cavalier.  1693.  •—  Vénus  dans  le  cloître.  — Voir,  pour 
la  personne  de  Chavigny,  noue  art.  du  Cochon  mitre. 

CHAYER  (l'abbé  Chr.)  :  L'Amour  décent  et  délicat. 
1760.  —  Le  Chansonnier  agréable.  —  Le  Commenta- 

Tome  11.  27 


2io  CHAZET  —  CHEFS-D'ŒUVRE 

teur  amusant.  1 7^9.  —  Les  Doux  et  paisibles  délas- 
sements de  V amour.  1760.  —  Le  Théâtre  du  monde, 
1760,  in-12. 

CHAZET  (Alissan  de),  vaudevilliste,  travaillait  de 
l'an  vi  (1798^1816:  L'Amant  soupçonneux  (i8o5)  — 
V Amour  et  l'argent ,  ou  le  créancier  rival  —  la  Belle 
hôtesse  —  Champagne  et  Sujette — la  Ci-devant  jeune 
femme  —  la  Famille  des  innocents  —  les  Filles  à  ma- 
rier —  les  Français  à  Cythcrc  —  la  Jolie  voyageuse 

—  Je  m  émancipe  —  la  Ligue  des  femmes  —  le  Mari 
juge  et  partie  —  Mademoiselle  Gaussin  —  le  Mariage 
de  Nina  Vernon  —  le  Portrait  de  Juliette  —  Un  Ca- 
price de  femme  —  le  Vin,  le  jeu,  les  femmes. 

Cheats  (  The)  ofLondon.  London,  1766,  in-12.  Voir: 
The  Midnight  Spy. 

Chef-d'œuvre  (Le)  de  l'amour ,  ou  le _  Pouvoir  de  la 
beauté,  système  galant  à  la  gloire  immortelle  des 
dames,  par  un  garde-françoise.  S.  I. ,  1754,  pet.  in-8. 

—  Claudin,  en  1868,  3  fr. 

Chef-d'œuvre  poétique ,  ou  Première  partie  du  con- 
cert des  Muses  françoises,  par  le  sieur  Angot  de  l'Es- 
peronnière.  Caen,  16^4,  in-40  de  18  ff.  —  Très-rare. 
Voir,  au  sujet  de  ce  poète,  les  Mémoires  de  l'acadé- 
mie de  Rouen.  1827,  etPluquet,  Curiosités  littéraires. 
page  5. 

Chefs-d'œuvre  des  théâtres  étrangers ,  allemand , 
anglais,  chinois,  danois,  espagnol,  holl.,  indien,  italien, 
polonais,  portug.,  russe,  suédois;  trad.  en  franc,  (en  pr.). 
Paris,  Ladvocat,  1822-23,  2  5  vol.  in-8,  portr.  —  Cet 
ouvrage  n'a  pas  été  achevé.  —  Soleinne,  n"  5i  14. 

On  v  trouve:  Y  Ecole  des  épouseurs  ,  ou  ce  qu'il  faut  sa- 
voir avant  de  prendre  femme  ,  com.  en  5  a.  de  Beaumont  et 
Fletcher,  trad.  par  Andrieux.  —  La  Lune  de  miel,  com.  en  5 
a.  ,  de  John  Tobin,  trad.  par  Cli.  Nodier.  —  L'Ecole  de  la 
médisance,  de  Shéridan  ,  trad.  par  Villemain.  —  Le  Ouï  des 
jeunes  filles,  com.  en  3  a.  de  Moratin ,  trad.  par  Châtelain.— 
"Le  Vieillard  et  la  jeune  fille,  com.  en  3  a. ,  des  mêmes.  —  Le 
Magasin  des  modes,  de  Kriloff  f  3  a.  ) ,  trad.  du  russe,  par  le 
comte  Al.  de  S.  Priest.,  etc. 

Chefs-d'œuvre  dramatiques  d'Autreau.  Paris,  Valade, 
1  701/2  vol.  pet.  in-18. 
Cont.  :  L'Amante  romanesque.  —  Les  Amants  ignorants.  — 


CHEFS-D'ŒUVRE  -  CHEMINEE  2 1 1 

La  Fille  inquiète,  ou  le  Besoin    d'aimer.  —    Démocrite  pré- 
tendu fou. 

Chefs-d'œuvre  dramatiques  de  Joly.  Paris,  Valade, 
1791,  2  vol.  in- 18,  avec  portr. 

Le  ier  vol.  contient:  La  Femme  jalouse,  com.  en  3  a.  et  en 
vers  '1726J  ;  le  2e  eonl.  la  Capricieuse,  3.  a.  en  vers,  et  l'E- 
cole des  ûmants,  com.  en  3  a.  et  en  vers  (1718). 

Chefs-d'œuvre  du  théâtre  espagnol.  Lope  de  Vega. 
Trad.  nouv.  en  pr.,  avec  une  Introd.  et  des  notes;  par 
Damas-Hinard.  ir*  et  2e  série.  Paris,  Ch.  Gosselin , 
1842,  2  vol.  in-12.  —  Soleinne,  n,J  4829. 

Contenant:  L'Enlèvement  d'Hélène,  intermède;  l'Hameçon 
de  Phénice,  com.  en  3  a.  ;  la  Belle  aux  yeux  d'or,  com.  3.  j.; 
Aimer  sa?is  savoir  qui;  com.  0  journées. 

Chemin  'Le)  de  Corinthe,  com.  en  3  actes  et  en  vers, 
par  Arm.  Barthet.  Paris,  Giraud,   i853,  in-18  jésus. 

Chemin  (Le)  de  Vospital,  et  ceux  qui  en  sont  pos- 
sesseurs et  héritiers.  Lyon,  Cl.  Nourry,  i5o5,  in-4°goth. 
de  4  ff.  —  Paris,  veuve  Jehan  Trepperel,  s.  d. ,  petit 
in-8  goth.  de  8  rf  — En  prose.  Cette  pièce  a  été  réim- 
primée dans  la  Bibliopliile  fantaisiste ,  pages  21  et 
suivantes. 

Chemin  (Lej  des  amoureux,  vaud.  en  2  a.  ;  par  J. 
Renard  (Délassements-comiques).  Paris,  i85i,  in-8. 

Chemin  (Le)  des  amoureux,  par  GeorgesPugh.  Paris, 
impr.  Hennuyer,   1867,  in-S  de  20  pp. 

Chemin  (Le)  du  Paradis  (Bicheville),  4'  et  dernière 
série  du  Piège  aux  maris;  par  M,nc  Urbain  Rattazzi 
(Marie  de  Solms).  Paris,  Cadot  et  Degorce,  1867,  in-18 
jésus,  297  pp.,  3  fr.  —  On  sait  que  Bicheville  est  le 
nom  plaisant  de  la  nouvelle  station  de  bains  de  mer 
des  gens  du  grand-monde;  c'est-à-dire,  la  petite  plage 
de  Deauville,  près  Trouville  (Calvados).  On  y  trouve 
les  villas  ou  petits  châteaux,  Boitelle,  Shephérd  ,  Do- 
non,  Morny,  Oliffe,  Demidorr",  etc. 

Chemin  (Le)  le  plus  court,  par  Alphonse  Karr.  Paris, 
journal  le  Siècle,  1868,  in-4"  à  2  col.,  66  pp.,  1  fr.  20. 

Cheminée  (La)  de  174S  vaud.  en  1  a.;  par  Méles- 
ville  (Duvevrier)  et  Brazier  (Palais-Royal).  Paris,  i832, 
in-8. 


212  CHEMISE  —  CHERCHEUSE 

Chemise  {La,  de  femme  et  correspondance  galante 
trouvée  dans  l'oratoire  de  l'archevêque  de  Paris ,  par 
un  séminariste  qui  a  jeté  le  froc  aux  orties.  Paris,  J. 
Lefebvre,  i83o,  in-8  de  16  pp.  —  Claudin  ,  en  1867, 
2  fr.  5o. 

L'auteur  annonce  qu'il  publiera  bientôt  les  Mystères  de  l'Ar- 
chevêché.— «Cette  chemise  était  de  la  batiste  la  plus  belle  et 
répandait  une  douce  odeur  d'ambre  et  de  rose.  Il  n'y  avait  pas 
de  marque.» 

Chemise  (La)  levée,  ou  Visites  faites  à  l'abbaye  de 
Montmartre  et  dans  plusieurs  autres  maisons  reli- 
gieuses S.  1.  b.  d.  (1789),  in-8  de  8  pp.  —  Claudin, 
en  juin  i858,  2  fr.  5o;  Leber,  n°  5044. 

CHENIER  (Marie-Joseph),  célèbre  poêle,  m.  en  181 1: 
Les  Miracles. 

CHENNEVIÈRES-POINTEL  (Charles-Philippe,  mar- 
quis de),  né  à  Falaise,  en  1820:  Contes  normands. 
1842.  — Les  Derniers  contes  de  Jean  de  Falaise.  1860. 
—  Historiettes  baguenaudières.  1845. 

CHERBONNEAU  Jacq.-Aug.),  orientaliste,  né  dans 
l'Indre  et  Loire,  en  181  3:  Hist.  de  Chcms-Éddine  et 
de  Xour-Eddine.  trad.  de  l'arabe. 

CHERBUL1EZ  Victor  .  neveu  de  Joël  et  d'Antoine- 
Elysée  Cherbuliez,  et  fils  d'André  Cherbuliez,  prof, 
d'hébreu  à  Genève:  Le  Roman  d'une  honnête  femme. 
1866. 

Chercheurs  (Les)  d'amour,  scènes  de  la  vie  roma- 
nesque. parPhil.  Boyer  (publiées  d'abord  dans  Y  Ar- 
tiste en  1 83 5,  puis  réunies,  en  i856,  sous  le  titre  les 
Délaissées).  Paris,  rue  de  Seine,  11,  in-18  de  36  pp., 
1  fr. 

Un  monsieur  désillusionné  et  une  héritière  du  plus  grand 
monde  soupent  en  un  cabinet  particulier  au  sortir  du  bal  de 
l'Opéra.  Leur  couversation  suffit  pour  défrayer  ce  petit  livre 
qui  refièle  à  un  haut  degré  les  qualités  et  les  défauts  de  son 
auteur:  c'est-à-dire,  de  l'esprit  jusqu'à  la  prétention,  de  la 
verve  jusqu'au  délire,  de  la  couleur  jusqu'à  l'exagération. 

Chercheuse  (La)  d'esprit,  opéra-com.  en  1  a.;  par 
Favart.  Paris,  1741,  in-8.  —  Nyon,  V,  202. 

Pièce  charmante  et  qui  a  été  souvent  réimprimée.  Des  auteurs 
modernes  ont  eu  l'idée  de  la  jaieunir,  ou  du  moins  de  l'arran- 
ger, en  1S22,  les  uns  (  Gersin  et    Gabriel]  pour  le  théâtre  du 


CHERCHEUSES  —  CHEVALIER  2  1  3 

Vaudeville,  les  autres  (  Dumersan  et  Lafontaine  )    pour  le  théâ- 
tre des  Variétés. 

Chercheuses  (Les)  d'or,  folie-vaud.  en  t  acte,  par 
H.  Cogniard  (Variétés).  Paris,  i85o,  in-8. 

CHERRIER  (l'abbé  Claude),  m.  en  i738:  Polisso- 
niana,  ou  Recueil  de  iurlupinades,  etc.  1722.  —  Piron 
disait  de  l'abbé  Chérier  ou  Cherrier  que  c'était  un  gros 
réjoui  qui  n"avait  d'autre  bréviaire  que  la  bouteille  et 
d'autre  bénéfice  que  la  censure  de  police,  et  que  l'on 
n'avait  de  lui  que  les  approbations  des  sottises  sans 
nombre  de  son  temps,  sous  le  nom  factice  de  Passart. 
A  sa  mort,  cet  emploi  fut  donné  à  Crébillon  le  tragique. 

Chérubin,  ou  l'Heureux  libertin,  suivi  d'une  Lettre 
de  Sophie  à  Paméla  sur  quelques  goûts  bigarres  de 
certains  hommes  avec  lesquels  elle  s'est  trouvée.  Ams- 
terdam, 1796  (Paris,  l83i),  in-12,  4  lithographies. — 
Réimpression  du  Cadran  de  la  volupté,  etc. — La  lettre 
se  compose  d'extraits  pris  dans  Thérèse  et  dans  La 
Fille  de  joie. 

Chérubin,  ou  le  Page  de  Napoléon,  vaud.  en  2  actes; 
par  Ch.  Desnoyers  et  Adrien  (  Ambigu-Com.  ).  Paris. 
i835,  in-8. 

Chérubin,  ou  la  Journée  aux  aventures,  corn,  en  6 
tabl.;  par  J.  Renard  (Délassements-comiques).  Paris, 
i852,  in-8. 

CHERVIN  (le  docteur  Nie).  Lyon,  1 783-1843.  Voua 
toute  sa  vie  à  établir  la  non-contagion  de  la  fiè\rc 
jaune.  Il  est  auteur  de:  Recherches  médico-philosophi- 
ques sur  les  causes  physiques  de  la  polygamie  dans 
les  pays  chauds,  etc. 

CHESTERFIELD(Phil. -Donner  Stenhope,  comte  de), 
né  à  Londres  en  1Ô94,  m.  en  1773  ;  gouverneur  d'Ir- 
lande, son  humanité  et  son  libéralisme  y  ont  rendu  sa 
mémoire  très-chère:  L'Art  de  vivre  heureux  dans  la 
société.  Lausanne,  1781,  et  Dresde,  1799,  pet.  in-8, 
avec  4  fig.  (Fleischer)  ;  ouvrage  rare  et  recherché, — 
Voir  aussi  Lettres  de  lord  Chesterfield  à  son  fils. 

CHEVALIER,  com.  de  la  troupe  du  Marais  (à  Paris) 
et  aut.,  mort  en  1674:  Les  Amours  de  Calotin  —  les 
Aventures  de  nuit  —  les  Barbons  amoureux  et  rivaux 
de  leurs  fils  —  les  Galans  ridicules,  ou  les  Amours  de 


■2i4  CHEVALIER 

Guillot  et  de  Ragotin  —  V Intrigue  des  c.irosses  à  cinq 
sous  —  le  Pédagogue  amoureux. 

CHEVALIER  (H. -Emile),  né  à  Châtillon  sur  Seine, 
en  1828;  il  a  voyagé  de  i852  à  1860  dans  l'Amérique 
du  Nord:  L'Art 'd:  la  beauté,  ou  Secret  de  la  toilette, 
etc.  1862.  —  Trente-neuf  hommes  pour  une  femme  — 

la  Fille  des  Indiens-rouges  (in-18,  1866).  —  La  Hu- 
ronne  (in-18,  i863). 

CHEVALIER  (A.-J.-L.),  dit  Du  Coudray:  L'Art  de 
se  reproduire.  1761. — La  Confédération  delà  nature, 
ou  l'Art  de  se  reproduire.  1790.  —  Mes  36  contes  et 
tes  36  contes.  1772.  —  Almanach  conteur  —  le  Bal 
de  l'Opéra.  1777. 

Chevalier  (Le)  aux  Dames.  Voir:  Cy  est  le  chevalier 
aux  dames. 

Chevalier  {Le)  bordelois,  ou  les  Aventures  du  che- 
valier M  embrot.  Amst.  (Paris),  171 1,  in-12.  — 
n"  0/ 

Chevalier  (Le)  coquet,  vaud.  en  1  acre;  par  Aug. 
Baron  (Vaudeville).  Paris,  1 853,  in-18  jésus. 

Chevalier  (Le)  d' Ai .  ses  Aventures  et  ses  poésies, 
recueillies  et  publiées  par  le  marquis  de  Bellov  (1766- 
1847).  Paris  >  Lecou ,  1854,  in-18  jésus  de  8  feuilles, 
3  fr.  5o. 

Chevalier  (Le)  de  Bl amont,  ou  Qjielques  folies  de 
ma  jeunesse  (par  de  Favrolles).  Paris,  1802,  3  vol.  in-12, 
avec  portrait  et  front,  gravés.  —  Pigoreau. 

Chevalier  (Le)  de  Faublas,  corn,  en  vers;  par  Wille- 
main  d'Abancourt  (Th.  de  l'Op.-Com.).  Paris,  Brunet, 
1791,  in-8.  —  Soleinne,  n°  3423. 

Chevalier  (Le)  de  R***,  anecdote  du  siège  de  Tour- 

nav.  Tournay,   1745,  in-12.  —  Nyon,  n°  8406;  Auvii- 
lain,  nu  1070. 

Chevalier  (Le)  des  dame?,  vaud.;  par  Marc  Michel 
et  Labiche  (Palais-Royal).  Paris,  i853,  in-8. 

Chevalier  (Le)  des  Essors  et  la  comtesse  de  Bercy, 
par  G.  D.  C.  (Guillot  de  Chassaigne).  Amst.  et  Paris, 
1735,  2  vol.  in-12.  —  Nyon,  n°  8972. 


CHEVALIER  —  CHEVRIER  21  5 

Ce  roman  n'est  autre  chose  que  V  Histoire  des  amours  de 
Lisandre ,  par  d'Audiguier.  Paris,  161 5,  in-8,  dégagée  de  toute 
l'enflure  qui  était  à  la  mode  du  temps  de  d'Audiguier. 

Chevalier  (Le)  Duvet,  poëme  (par  Et.  de  la  Fargue). 
S.  1.  n.  d.,  in-12,  10  pp   —  Noël,  n"  494. 

Chevalier  {Le)  sans  peur  et  sans  reproche,  ou  les 
Amours  de  Bayard,  comédie  hér.  en  4  a,  en  pr.  ;  par 
(Boutet,  dit)  Monvel.  Lyon,  178c) ,  et  Paris,  an  vi,  in-8. 
— ■  Soleinne,  2170  et  3 170. 

Chevalières  (Les)  du  tour  de  France,  par  Jules  de 
Saint-Félix.  Paris,  Dentu,  1867,  in-18  jésus,  291  pp. 
3  tï. 

Chevaliers  (Les)  du  lansquenet  (les  Pécheresses; 
Pivoine;  Mignonne,  ou  la  Vie  dorée,  etc.)  par  Xavier 
de  Montépin.  Paris,  Cadot,  1848-51,  6  vol.  in-8;  en 
1 858,  2  vol.  in-12,  2  fr. 

Chevaliers  (Les)  du  soleil ,  ou  Amours  et  dangers  , 
pantomime  en  3  actes  ,  par  Edouard  Bignon.  Paris  , 
Barba,   1801 ,  in-8. 


Cheveux  (Lesj  de  ma  femme,  vaud.  en  1  a.;  pat- 
Labiche  et  Léon  Battu  (Variétés).  Paris,  i856,  gr. 
in-iS. 

Cheveux  (Les)  de  Mariette;  par  Aug.  Caron.  Imp. 
Delcambre,  à  Paris,   i853,  in-18  de  30"  pp. 

Cheveux  (Les)  de  Mélanette ,  nouvelle;  par  Angelo 
de  Sorr.  Paris,  impr.  Raçon,  1868,  in-8,  3o  pp. 

CHEVIGNÉ  (Le  comte  de)  poëte  contemp.  (Le  Ca- 
talogue général,  publ.  par  Otto  Lorenz ,  dit  qu'il  est 
né  en  1793)  —  Contes  rémois  (ire  édit.  en  i833). 

CHEVREAU  (Urbain),  Loudun,  i6i3-i^oi.  —  L'A- 
mant, ou  l'avocat  Dupé  (1637)  — la  Lucrèce  romaine 
(1637)  —  Scanderberg  (1644). 

CHEVRIER  (Franc.  Ant.  de)  né  à  Nancy  en  i7o5. 
m.  en  1762:  Les  Amusements  des  dames  de  Bru- 
xelles —  Bibi  —  Cela  est  singulier  —  le  Colporteur, 
histoire  morale  et  critique  —  Je  m'y  attendais  . 
bist  bavarde  —  Magakou  —  Mémoires  de  M""  la  ba- 
ronne de  St-Clair  —  Mémoires  d'une  honnête  femme 
—  Minakalis  —  Paris,  hist.  veridique ,  anéedotique . 


2iG  CHEZ  -  CHEZONOMIE 

morale  et  critique  —  la  Petite  maison  —  le  Quart 
d'heure  d'une  jolie  femme,  ou  les  Amusements  de  la 
toilette  —  Ses  Œuvres.  —  Voir  Œuvres  badines  de 
Chevrier,  Dreux  du  Radier,  etc.  —Les  Trois  C... 

Che~  un  garçon,  vaudeville  en  i  a.,  par  Bavard  et 
Xavier.  Paris.   1842,  gr.  in-8. 

Chef  une  petite  dame,  vaud.  en  1  a.,  par  Albert 
Monnier  et  Edouard  Martin.  Paris,  1 858,  1864,  1867, 
in-18,   1  fr.  (Palais-Royal  . 

Clié^onomie  {La),  ou  l'Art  de  ch...  .  poëme  didacti- 
que, en  quatre  chants,  par  Ch.  R***  (Charles  Rémard, 
de  Fontainebleau  ).  A  bcoropolis,  et  se  trouve  à  Paris, 
che^  Merlin.  1806,  in- 12  de  xi  et  191  pp.  —  Claudin, 
en  iS58,  3  fr.  5o  ;  Alvarès,  en  juin  1801  ,  8  fr.  5c  ; 
Fontaine,  en  1870,  belle  reliure,  60  fr.  ;  un  exempl. 
imprimé  sur  peau  vélin  fut  payé  200  fr.  à  une  vente 
qui  se  rit  à  Fontainebleau  en  1809. 

Poème  ennuyeux,  comme  tout  poëme  didactique,  dit  la  Bi- 
bliotheca  Scaiologica,  page  4;  l'auteur  donne  des  recherches 
sur  l'art  de  chier  chez  les  anciens;  il  examine  les  causes  qui 
ont  pu  jeter  la  perturbation  dans  l'œuvre  de  la  digestion  ;  donne 
les  règles  à  suivre  pour  digérer  facilement,  etc!",  etc.  La  Bio- 
graphie universelle  de  Michaud  dit  qu'on  ose  à  peine  trans- 
crire le  titre  de  ce  livre,  elle  le  transcrit  mal  en  le  désignant 
sous  celui  de  Ché\omanie  ;  malgré  cette  grande  susceptibilité, 
M  Michaud  fut  lui-rr.ême  ,  en  1 8 1 5 ,  éditeur  de  la  Crépitono- 
mie,  ou  l'Art  des  pets.  —  L'épigraphe  de  la  Chézonomie  est 
assez  bien  choisie:  uHomo  sum,~liumani  nihil  a  me  alienum 
puto.  »  —  Voir  ensuite  l'Epitre  dédicatoire  Aux  bons  c  Meurs  de 
tout  rang,  de  tout  âge,  et  de  tout  sexe: 

Vous  qui  chiez  et,  sans  reprendre  haleine, 
Pondez  toujours  les  étrons  par  douzaine,  etc. 

Puis,  pp.  vu  à  xi,  l'Avertissement:  «...J'aime  à  croire  que 
mon  ouvrage  en  fera  naître  encore  d'autres  du  même  genre  ou 
à  peu  près  :  en  attendant .  je  désire  qu'on  goûte  le  mien  et 
qu'on  me  pardonne  si  j'y  ai  quelquefois  parlé  de  moi.  On  sait 
que  les  communications  "sur  un  pareil  sujet  sont  assez  rares,  et 
s'il  eut  été  d'usage  d'en  converser  dans  le  beau  monde  aussi 
souvent  que  de  politique,  j'aurais  pu  recueillir  une  foule  d'anec- 
dotes plus  piquantes  les  unes  que  les  autres,  anecdotes  qui  eus- 
sent nécessairement  exclu  celles  qui  me  sont  personnelles.  Mais, 
ce  qui  est  différé  n'est  pas  perdu  ;  mon  ouvrage  va  faire  ouvrir 
bien  des  petites  bouches,  et  même  des  grandes,  sur  cette  loua- 
ble matière,  etc.  »  —  Dès  le  premier  chant,  l'auteur  aborde  fran- 
chement son  sujet: 


CHEZY  —  CHIABRERA 


217 


Je  chante  l'art  heureux,  le  grand  art  de  chier!.,. 
Des  lecteurs  vont  peut-être  à  ce  début   grossier 
M'accuser  d'insolence  et,  bouchant  leurs  narines 
Croire  que  tout  Paris  fait  vider  ses  latrines. 
Heureusement  aussi ,  d'autres,   en   pareil  cas, 
Diront  à  ces  messieurs  qu'ils  sont  trop  délicats. 
Chier  n'est-il  donc  pas  un  besoin  de  la  vie? 
Puisqu'il  faut  que  l'on  mange,  il  faut  bien  que  l'on  chie. 

Le  poëme  finit  à  la  page  i3i  et  les  notes  se  prolongent  jus- 
qu'à la  page  191.  On  y  rencontre,  p.  i3S,  une  ode  de  Piron, 
ou  attribuée  à  Piron,  relative  à  la  convalescence  de  Louis  XV  à 
Metz.  Citons-en  les  3  premières  strophes  (elle  en  a  5): 

Viens  me  tenir  lieu  d'Apollon , 
Esculape,  dieu  des  clystères; 
Que  ta  seringue  et  ton  canon, 
Digne  instrument  de  tes  mystères, 
Me  fasse  chier  sans  effort 
Des  vers  et  puans  et  sublimes, 
Tels  que  tous  les  jours  il  en  sort 
Par  les  culs  huilés  des  minimes. 

Louis  avoit  l'anus  bouché: 
Par  la  bouche  il  avoit  beau  prendre 
Du  minoratif  recherché, 
11  périssoit  faute  de  rendre  ; 
Lorsqu'un  mousquetaire  à  genou, 
Seringue  en  main,  vient  par  derrière, 
Et  sait  si  bien  viser  au  trou, 
Qu'il  rompt  la  fatale  barrière. 

Que  vois-je  !  O'ciel  !  c'est  un  étron! 
Que  la  matière  en  est  louable! 
Il  est  gros  comme  un  saucisson 
Et  garniroit  bien  une  table. 
C'est  l'œuvre  du  plus  grand  des  rois, 
L'odeur,  le  goût  sentent  le  trône; 
Et  jamais  un  anus  bourgeois. 
N'en  eût  accouché  sans  matrone. 

CHEZY  (A.  L.  de),  orientaliste,  Neuilly,  1  773-183-2. 
—  Anthologie  erotique  d'Amarou  (1 83 1).  —  Medjnoun 
et  Leila,  trad.  du  persan  (i8o5).  —La  Recojinaissance 
de  Sacountala ,  trad.  du  sanscrit (i83o). 

Chi  ama  terne,  proverbio  in  due  atti  di  A.  Taddei  e 
F.  MafYei.  Milano,  A.  Bettoni,  i86g,in-î6,  61  pp., 
3  5  cent. 

CHIABRERA  (  Gabr.  )  ,  célèbre  poëte  italien  .  né  à 
Savon  e,  en  1  5  5  2 ,  m.  en  1637.  La  plus  jolie  édit.  de 
ses  poésies  lyriques  est  celle  de  Livourne,  1781,  3  vol. 

Tome  11  28 


2i8  CHIARI  —  CHIEN 

in-i  2 .  —  Le  No^e  di  Zeffiro  (  Voir  Poemetti  italiani) 

—  Il  Rapimento  di  Proserpina  (idem). 

CHIARI  (l'abbé  Pierre),  poëte  comique,  né  en  1720 
à  Brescia,  ou  il  mourut  en  1788:  L'Amante  incognita 

—  l'Amore  sen^a  fortuna  —  la  Bella  pelle  grina  la 
Cantatrice  per  disgracia  —  Commedia  in  versi  —  la 
Donna  che  non  si  trova.  — le  Donne  sempre  donne  — 
la  Fantasima  —  le  Terne  à  la  loterie  —  la  Vedova 
di  quattro  mariti  —  la  Vini^iana  di  spirito  —  la  Zin- 
gana. 

CHIARI  (Th.)  —  La  Viaggiatrice,  0  sia  le  aventure 
di  Madamigella  E.  B.  (1761). 

Chien  (Le)  après  les  Moines,  satire  joyeuse  attribuée 
à  Mirabeau.  La  ire  édit.  (fascicule  in-8  de  32  p.)  n'a 
qu'un  faux  titre:  Le  Chien  après  les  M....)  une  2', 
in-8  de  plus  petit  format,  est  intitulée:  Le  Chien  après 
les  moines.  Lu  et  approuvé  par  une  bande  de  défro- 
qués. Ces  éditions  qui  doivent  avoir  été  impr.  à  petit 
nombre,  et  dont  les  exempl.  sont  très-rares,  paraissent 
avoir  été  faites  vers  1780  (Nyon,  n°  i553çj).  —  Réim- 
pression textuelle,  augmenté  d'une  Notice  bibliogra- 
phique (par  M.  P.  L.  )  Genève,  J.  Gay  et  fils,  i8"6q, 
pet.  in-12  de  vin-32  pages,  tiré  à   100  exempl.,  3  fr. 

On  sait  que  Mirabeau,  pour  distraire  sa  solitude  et  pour  amu- 
ser par  ses  écrits  sa  maîtresse,  Sophie  de  Monnier,  durant  son 
absence,  lorsqu'il  était  détenu,  de  1777  à  1781  ,  au  donjon  de 
Vincennes,  a  composé  une  multitude  de  poésies  libres  et  d'au- 
tres ouvrages  irréligieux,  ou  lubriques,  en  prose  ou  en  vers.  Il 
est  donc  possible  qu'il  soit  auteur  de  ce  petit  poème,  cependant 
rien  ne  le  prouve.  —  Pour  donner  une  idée  du  style,  choisis- 
sons le  commencement  de  la  Confession: 

Lorsque  la  jeune  Hébé  le  matin  vous  déduit 

Les  péchés  favoris  qu'elle  a  commis  la  nuit, 

Qu'éloquente  à  narrer  ces  plaisirs  de  nature, 

Ces  petits  jeux  de  main  répétés  sans  mesure, 

Dieul  que  de  doux  transports   ne  ressentez-vous  pas? 

Vous  pensez  moins  à  Dieu  qu'à  ses  brillans  appas, 

Certain  je  ne  sais  quoi  vient  vous  chatouiller  l'âme; 

Son  haleine,  sa  voix,  son  regard  vous  enflamme, 

Votre  discrète  main  gratte  secrètement 

Ce  qui  peut  amortir  cet  ardent  mouvement; 

Cependant  vous  levez  vers  la  céleste  voûte, 

Des  yeux  qu'un  vif  amour  vient  de  mettre  en  déroute  : 

Vous  soupirez,  hélas  1  mais  est-ce  pour  gémir, 

Ou  bien  pour  exciter  au  triste  repentir 

Cette  coupable  Hébé  saintement  enivrée 


CHIEN  -  CHINKI  219 

Du  nectar  que  Vénus  répand  dans  l'Empirée  ? 
Non,  tout  votre  regret,  c'est  de  ne  pas  jouir 
Des  charmes,  des  appas  qu'Hébé  peut  vous  offrir. 
Pour  soulager  un  peu  votre  triste  contrainte, 
Vous  poussez  en  secret  quelqu'amoureuse  plainte, 
Vous  lui   faites  redire  un  peu  plus  à  loisir 
Les  objets  qui  pouvoient  augmenter  son  plaisir. 
Ma  sœur,  lui  dites-vous,  ce  forfait  de  nature 
Est-il  le  triste  fruit  de  votre  main  impure? 
Falloit-il  la  porter  sur  ce  lieu  dangereux , 
Centre  de  vos  péchés  et  proscrit  par  les  cieux? 
Comment  l'avez-vous  fait?  vous  ètes-vous  touchée, 
Sans  avoir  combattu  cette  horrible  pensée? 
N'avez-vous  pas  usé  de  certain  instrument, 
Dont  la  touche  produit  cet  impur  mouvement  ? 
Ou  bien  est-ce  le  doigt?  Dites-moi,  je  vous  prie, 
Ne  me  celez  en  rien  ces  excès  de  folie. 
Chère  sœur,  avez-vous  pénétré  bien  avant  ? 
N'avez-vous  qu'effleuré  le  portique  indécent? 
Vous  êtes-vous  servi  d'une  main  étrangère? 
Ne  vous  a-t-elle  point  chatouillé  le  derrière? 
Le  coup  est-il  parti  ?  avez-vous  consommé 
De  tant  de  mouvemens  le  charmant  résumé? 
Au  milieu  du  plaisir  êtes-vous  expirée? 
Vos  yeux  mourans  ont-ils  troublé  votre  pensée? 
N'avez-vous  point  pensé  faire  avec  votre  amant 
Ce  que  vous  avez  fait  sur  vous  secrètement?  etc. 
La  satire  est  suivie  par  une  Epitre  à  Mlle  Guimard,  la  lou- 
angeant  de  son  caractère  charitable  ;  il  serait  donc  possible  que 
la  destinatrice  de   l'opuscule    ait    été  plutôt  cette  célèbre  dan- 
seuse que  la  marquise  de  Monnier. 

Chien  {Le)  de  Boulogne  ,  ou  l'Amant  fidèle,  nouv. 
galante  (par  l'abbé  de  "Torche).  Paris,  1668  (Nyon,  n° 
9709),  1679,  et  Cologne  (Holl.,  à  laSph.),  1669;  pet. 
in-12  (Potier,  25  fr.  ;  Âlvarès,  en  i858,  3  fr.  5o;  Bibl. 
de  Grenoble,  17^97).  —  Roman  qui  a  dû  donner  l'i- 
dée du  Petit  Pompée  et  même  du  Sopha. 

Chiffons  (Les),  ou  Mélange  de  raison  et  de  folie; 
par  Mlle  .1  avoue,  ravaudeuse  (par  Magne  St-Aubin  ). 
Paris,  CaiJleau,  1787,  2  part,  in-18  (on  trouve  dans 
ce  vol.  La  Guerre  des  dieux,  ou  la  déesse  Vénus  ;  dial. 
en  vers).  —  Soleinne,  n°  2298. 

CHIMTNELLI  (Dr  Luigi),  conternp.  —  La  Donna 
specialmente  itàliana,  net  suoi  rapporti  colla  famiglia, 
la  società  e  la  patria  (1869). 

Chinki,  liist.  cochinchinoise ,  qui  peut  servir  à  d'au- 
tres pays;  par  l'abbe  Coyer.  Londres,  1768,  in-8. 


sait)  CHIPIE  —  CHOISEUL-MEUSE 

Chipie  (La) ,  vaud.  en  i  a. ,  par  Bayard  et  Varner 
(Palais-Royal).  Paris,  i833,  in-8. 

CHIRAC  (Auguste),  contemp.  Une  dette  d'amour 
(1869). 

Chiropédie  (La)  nouvel  almanach  des  chieurs,  étren- 
nes  merdeuses,  dédiées  aux  lécheurs,  pour  la  présente 
année;  in-32,  de  64  pages,  titre  gravé  et,  en  regard  , 
une  fig.  analogue. 

Souvent  de  tels  étrons 
Passent  pour  des  bonbons. 

On  remarque  dans  ce  volume:  Les  Etronologues ,  poëme 
tiré  du  Dialogue  des  morts  de  Lucien.  Chirie,  ou  la  Nouvelle 
Chie-en-chemise,  poème  en  quatre  chants.  Voir  la  Bibliotheca 
scatologica,  n°  7. 

Chirurgien  (Le)  anglais,  parade  (  attribuée  à  Collé) 
en  1  a. ,  en  prose  et  en  vers,  par  M***.  —  Londres  et 
Paris,  veuve  Duchesne  ,   1774,   in-8  (  Nyon,  ^18404) 

—  Non  réimp.  dans  le  Th.  de  Collé. 

CHIVOT  (Henri)  en  collaboration  avec  Alfred  DURU, 
vaudevilliste,  nés  le  ier  en  i83o,  le  2e  en  1829  ;  ont 
quelquefois  collaboré  avec  Marc-Michel  Girardin ,  etc. 

—  le  Beau  Dunois  —  les  Défauts  de  Jacotte  —  la 
Femme  de  Jephté  — Fleur-de-Thé  —  le  Luxe  de  ma 
femme  —  les  Mères  terribles. 

CHOISEL1L  (le  Duc  de),  1 719-1785;  successivement 
ambassadeur  à  Rome  et  à  Vienne,  ministre  des  affaires 
étrangères,  de  la  guerre,  de  la  marine,  etc.  Ami  de  la 
Pompadour.  —  Il  provoqua  le  bannissement  des  jésuites 
en  1762.  -  Voir:  Ses  Mémoires. 

CHOISEUL-MEUSE  (  la  comtesse  Félicité  de)  au- 
teur d'un  grand  nombre  de  romans  d'une  lecture  as- 
sez agréable  :  Alberti,  ou  l'erreur  de  la  nature  — 
Aline  et  d'Hermance.  1810.  —  Les  Amants  de  Cha- 
renton.  1818. —  Amour  et  gloire,  ou  Aventures  galan- 
tes, etc.  181 7.  —  Cécile,  ou  V Elève  de  la  pitié  — 
Coralie ,  ou  le  Danger,  etc.  1816.  —  L'Ecole  des 
jeunes  filles  —  Elvire,  ou  la  Femme  innocente  et  per- 
due. 1809. — Entre  chien  et  loup.  1809.  — Eugénie, 
ou  X' est 'pas  femme  de  bien  qui  veut.  181  3.  —  L'Hé- 
ritage de  mon  oncle  l'abbé  —  Marianne ,  ou  la  Fer- 
mière de  qualité  —  Mémoires  de  madame  Adaure  — 


CHOISY  —  CHOIX  221 

les  Nouvelles  contemporaines  —  Paola.  i8i3.  —  Pa- 
ris, ou  le  Paradis  des  femmes. 

CHOISY  (l'abbé  de)  1644-1724,  de  l'Acad.  franc. 
Voir,  pour  d'autres  détails  sur  sa  personne,  V Histoire 
demad.  la  comtesse  des  Barres  —  le  Prince  Kouchi- 
men  —  la  Nouvelle  Astrée —  Vie  de  Salomon. 

Choix  d'anecdotes,  de  contes  ,  d'historiettes ,  d'épi- 
grammes,  et  de  bons  mots,  tant  en  prose  qu'en  vers. 
Paris,  i83o,  2  vol.  in-32  de  5 12  pp.  chacun.  —  Viollet- 
Leduc,  p.  199  des  fabliaux,  etc. 

Le  premier  volume  contient  les  anecdotes  en  prose,  qui  ne 
sont  guères  que  des  redites  fastidieuses  de  tant  d' anas  trop 
connus,  abrutissement  de  l'esprit.  Le  second  volume  est  un 
choix  asses:  bien  fait  d'épigrammes  et  de  petits  contes  en  vers: 
il  est  seulement  dommage  que  ce  volume  n'ait  pas  une  table 
des  pièces  qui  y  sont  contenues  et  de  leurs  auteurs. 

Choix  de  chansons  S.  I,  n.  d.  (Belgique,  vers  i855) 
in-16  de  48  pp.  tiré  à  un  très-petit  nombre  d'exem- 
plaires.—  Claudin,  en  déc.  1 858,  3  fr.  5o. 

Chansons  satiriques  et  gaillardes  extraites  d'un  recueil  ms. 
du  XVIIIe  siècle.  Cette  impression  faite  par  une  main  inexpé- 
rimentée et  ignorante,  fourmille  de  fautes. 

Choix  de  chansons,  à  commencer  de  celles  du  comte 
de  Champagne,  roi  de  Navarre,  jusques  et  compris 
celles  de  quelques  poètes  vivants.  Paris,  1 755  ,  1757  , 
1759,  3  part,  pet,  in-8.  —  J.  Pichon,  n°  635  ,  21  fr.  ; 
Nodier,  n°  534,  2°  fr-  5  Lavallière,  n"  2720,  ex.  impr. 
sur  vélin,  60  fr. 

Choix  fait  par  Moncrif  qui  était  lui-même  auteur  de  chan- 
sons et  de  romances  très-spirituelies.  11  classe  ce  recueil  en 
vieux  poètes,  eu  imitateurs  et  en  chansons  modernes.  La  chan- 
son qu'il  attribue  à  Thibaut,  comte  de  Champagne,  est  de 
200  ans  plus  jeune  que  ce  poète.  D'autres  chansons  sont  corri- 
gées, francisées  à  la  mode  du  XVIIIe  sièc'e  ;  par  exemple,  celle 
de  Ronsard  sur  la  Rose ,  etc.  Parmi  les  imitations  ,  il  y  en  a 
trois  jolies  de  Moncrif,  mais  elles  ressemblent  peu  à  la  naïveté 
des  anciens  auteurs.  Dans  la  3e  partie,  une  chanson  attribuée  à 
un  comte  de  Plélo  est  de  Martial  Dauvergne  ,  mort  en  i5o8  , 
ainsi  que  le  fait  remarquer  Viollet-Leduc  (p.  19  des  Chansons). 

Choix  de  chansons  mises  en  musique ,  par  de  La 
Borde.  Paris,  1773,  4  vol.  gr.  in-8,  avec  100  figures 
d'après  M.  Moreau,  Lebarbier,  Le  Bouteux  et  Saint- 
Quentin,  gr.  par  Moreau,  Masquelier,  Née ,  Moria  et 
Mlle  Vendôme  (les  belles  épreuves  sont  recherchées).  — 


222  CHOIX 

Crozet,  45  fr.  5o  c.  Cigongne,  n°  1247;  Desq,  140  fr. 
Aubry,  en  i85q,  100  fr.;  Oudet,  en  1866,  181  fr.  ; 
Potier,  en  1866,  249  fr. ,  et  en  1870,  n°  1088,  58o  fr 
Radziwill,  en  1866,  36o  fr.  Roussell,  Londres,  juillet 
1870,  700  fr.  A  la  vente  Radziwill,  un  exemplaire 
imp.  sur  vélin,  avec  tous  les  dessins  originaux  de  Mo- 
reau,  de  Le  Bouteux  ,  de  Lebarbier,  a  été  adjugé  au 
prix  de  7050  fr. 

Ce  livre,  un  des  plus  beaux  du  XVIIIe  siècle,  se  recommande 
par  la  grâce  des  sujets  et  la  variété  des  costumes  qui  y  sont 
représentés.  Le  premier  volume  (parMoreau)  est  supérieur  aux 
trois  autres;  il  existe  quelques  exemplaires  très-rares  où  les  gra- 
vures sont  avant  la  lettre.  Le  frontispice  du  tome  11  est  date  de 
1774.  La  musique  de  La  Borde,  assez  agréable,  manque  d'origi- 
nalité, et  fourmille  de  fautes  dans  les  accompagnements  (  H. 
Cohen  ). 

Choix  de  contes,  anecdotes  et  épigrammes  ,  mis  en 
vers  par  un  hermite  de  Mont-Jura.  Paris,  18 19,  in- 12 
de  224  pages.  —  Anecdotes  versifiés  en  assez  mauvais 
français,  jolie  impression. 

Choix  de  contes  galants.  A  Cythère,  1790,  in-18, 
avec  un  front,  représentant  un  jeune  homme  à  genoux 
devant  une  dame  assise.  —  M""  Hénaux,  en  juillet  1870, 
5   fr. 

Ces  contes  en  prose  sont  au  nombre  de  quatre  :  L'Amour  est 
une  bonne  chose  ;  —  Les  choses  comme  elles  sont,  ou  Tableau 
de  la  grande  scène  du  monde;  —  La  Voix  de  la  nature  ou  le 
Triomphe  de  l'amour  ;  —  La  Reconnaissance  conservée  ou  le 
bienfait  rendu:  —  Le  Mariage  sans  préjugé,  ou  l'Heureuse  union. 

Choix  d' épigrammes  tirée  de  l'Anthologie  grecque, 
et  trad.  en  vers  franc,  avec  notes;  par  Chopin.  Paris, 
Hachette,  1854,  'n~8  de  I7  feuilles  1/2. 

J.-.Mar.  Chopin,  né  en  Allemagne  de  parents  français ,  vers 
1795,  fut  de  bonne  heure  secrétaire  du  prince  Koura'kin.  Il  a 
trad.  div.  ouvrages  du  russe,  de  l'allem.  de  l'ital. ,  et  de  l'an- 
glais. Il  est  le  frère  du  peintre  distingué  Schopin,  lequel  a  donné 
à  leur  nom  de  famille  une  forme  germanique. 

Choix  de  fabliaux  ,  mis  en  vers,  par  B.  Imbert.  — 
Genève  et  Paris,  1788,  2  tome  pet.  in- 12.  —  Tripier, 
n°  199,  12  fr. 

Choix  de  feuilles  du  Père  Duchéne  et  d'autres  pam- 
phlets du  même  genre  ,  en  grande  partie  signalés  par 
M.  Deschiens  (  Paris,  1790-91  )  in- 8  fig.  —  Collection 
Leber,  n°  4944. 


CHOIX  223 

Dans  ce  portefeuille,  se  trouvent  quelques  pièces  qui  rentrent 
dans  le  cadre  que  nous  nous  sommes  tracé:  Déclaration  d'a- 
mour du  Père  Duchène  à  madame  de  la  Motte-Valois.  — 
Grande  visite  de  madame  de  la  Motte  au  Père  Duchene.  — 
Le  Père  Duchene  à  la  toilette  de  la  reine.  —  Nous  sommes 
foutus.  —  Vous  Joutez-vous  de  nous?  —  Je  m'en  fout  s  ,  etc. 

Choix  d'histoires,  tirées  de  Bandel,  de  Belleforest, 
de  Boistuau,  dit  Launay,  et  de  plusieurs  autres ,  par 
Feutry.  —  Voir:  La  Prima  parte  de  le  novelle  del 
Bandello. 

Choix  de  petites  pièces  du  théâtre  Ànglois ,  tradui- 
tes des  originaux  (en  prose,  par  Patu).  Londres  et  Pa- 
ris, 1756,  2  vol.  in-12.  —  Soleinne,  4954. 

Contenant  :  Le  Diable  à  quatre ,  ou  les  Femmes  métamor- 
phosées com.  buri.  en  1  a.  —  L'Opéra  du  Gueux,  en  3  a.  et 
prol.,  de  Gay  ,  etc. 

Choix  de  petits  romans  de  différents  genres,  par  le 
marq.  de  Paulmy.  Paris,  Cazin,  1786,  2  vol.  in-24. 
—  La  Bédoyère,  i5  fr.  ;  Potier,  nr'  1923,  40  fr.  — Rare. 

Dans  quelques  exempl.  il  y  a  eu  un  changement  de  titre  qui 
porte:  Londres  et  Paris,  Gattey  ,  1789.  —  La  substance  de  ces 
deux  Nolumes  avait  déjà  paru  dans  la  Biblioth.  universelle  des 
romans;  ils  contiennent,  tome  1er:  L'Histoire  et  les  mémoires 
du  Juif-errant;  le  roman  de  N  or  don  .  ou  Histoire  de  Dodin. 
Tome  11:  Les  Amours  d'Aspasie  de  Milet ,  et  les  Exilés  de 
la  cour  d'Auguste,  deux  romans  de  Mme  de  Villedieu  revus  , 
corrigés  et  augmentés  par  de  Paulmy  ,  de  manière  à  en  faire 
des  œuvres  nouvelles. 

Choix  de  pièces  désopilantes  ;  voir  Pièces  désopi- 
lantes. 

Choix  de  poésies,  trad.  du  grec,  du  lat.  et  de  Vital.; 
par  Ed.  Thomas  Simon ,  de  Troyes.  Londres  (Cazin), 
J786,  2  vol.  in-18,  front. —  Bozérian,  35  fr. —  Cont.  la 
Pancharis  de  Bonnefons,  les  Baisers  de  Jean  Second , 
ceux  d^  Jean  Vanderdoes,   etc, 

Choix  dejpoésies  de  Pétrarque;  voir  PÉTRARQUE, 
trad.  françaises. 

Choix  de  poésies  légères,  contenant  :  les  Quatre  heu- 
res de  la  toilette  des  dames,  Parapilla,  les  Quatre  sai- 
sons, par  M.  Bernard,  etc.  A  Nyon  en  Suisse,  1783, 
in-12, —  Alvarès,  (mars,  1861,  4  fr.). 

Choix  {Le)  d'un  gendre,  vaud.  par  Labiche  (Vaud.). 
Paris,  ï86q,  in-8. 


224  CHOIX 

Choix  (Le)  d'une  femme,  com.  vaud.  en  i  a.  par  Des- 
vergers et  Varin  (Vaudeville).  Paris,   1829,  in-8. 

Choix  (Le)  d'une  femme,  nouvelle  poésie  erotique  et 
comique  j  par  Lecrosnier.  Marseille,  impr.  Lagravière, 

i858,  in-8  de  4  pp. 

Choix  des  lettres  de  Mirabeau  à  Sophie.  Voir:  Let- 
tres originales,  écrites  du  donjon  de  Vincennes. 

Choix  des  Mémoires  secrets  (  de  Bachaumont) ,  par 
Ch.  de  V.  (Charles  deVillette  ou  Chopin  de  Versey). 
Londres  et  Paris,  17S8,  2  vol.  in-12. —  Cet  extrait  des 
36  vol.  des  Mémoires  secrets,  si  précieux  pour  l'hist. 
littéraire  et  satirique  du  XVIII*  siècle,  est  des  plus  pi- 
quants. Anecdotes  et  bons  mots,  aventures  scandaleu- 
ses, pièces  et  chansons  satiriques,  etc.  —  Boulard. 
tome  III,  n  55  ;8  ;  Bergeret,  ir*  partie,  n°  1642  ;  Bolle, 
?    fr. 

Choix  des  plus  jolis  contes  moraux  de  Marmontel 
Paris,  Saintin,  1822,  2  vol.  in- 3 1,  avec  8  pi. 

Choix  des  poésies  de  l'abbé  de  Lattaignant.  Paris, 
Capelle,  18 10,  in- 18.  —Vente  Renouard 

Choix  des  poésies  originales  des  troubadours  ,  par 
Raynouard.  Paris,  1816-21.  6  vol.  in-8.  —  De  Raguse, 
206  fr.  ;  Solar,  14?  fr. 

Ouvrage  important.  Dans  le  3e  volume  ,  on  trouve  les  pièces 
amoureuses  faites  de  1090  à  1260.  Alors  tous  les  fabliaux,  étaient 
en  petits  vers  pour  pouvoir  être  chantés  facilement.  La  langue 
française  fort  rude  encore  exprimait  difficilement  les  sentiments 
ou  lés  objets  qu'on  avait  à  décrire,  et  les  vers  étaient  faits  sans 
façon  et  sans  s'astreindre  à  toutes  sortes  de  règles  et  d'exigences, 
comme  on  le  fit  plus  tard.  —  Alors,  la  liberté  des  mœurs  était 
grande.  Les  magistrats  faisaient  promener  les  gourgandines 
toutes  nues  sur  des  ânes,  et  les  femmes  adultères  étaient  expo- 
sées nues  en  public  tenant  leur  séducteur  enchaîné  par  l'Instru- 
ment qui  les  avait  séduites.  Dans  les  châteaux,  de  jeunes  files 
nobles  recevaient  les  chevaliers  ,  les  désarmaient ,  les  condui- 
saient au  bain,  pansaient  leurs  blessures,  et  leur  rendaient 
même  des  services  plus  touchants  à  en  juger  d'après  les  fa- 
r'irmx  du  temps.  La  langue  ne  connaissait  pas  de  réticences; 
on  nommait  tout  par  son  nom.  Quant  aux  cours  d'amour,  M. 
Vallet  de  Viriville  fait  observer  que  cette  institution,  purement 
académique  ou  fictive,  n'était  nullement  judiciaire;  son  carac- 
tère véritable  n'a  été  qu'entrevu  par  M.  Raynouard  et  par  les 
autres  écrivains  qui  1'  ont  suivi  sur  cette  ma'tière. 


CHOIX  —  CHRETIEN  22  5 

Choix  et  extraits  d'anciens  fabliaux.  Voir:  Fabliaux 
ou  Contes  de  Legrand  d'Aussy. 

CHOLER  (Adolphe),  auteur  dram.,  né  à  Paris,  6111824: 
Amoureux  de  la  bourgeoise  —  Belphégor  —  la  Dame, 
de  Framboisjr  —  Eva,  ou  le  Grillon  du  foyer  —  la 
Fille  de  Frétillon  —  le  Fils  de  la  Belle  au  bois  dor- 
mant —  la  Gammina  —  J'ai  perdu  mon  Eurydice  — 
Madame  veuve  Larifla  —  Mlle  Grabutot  —  Mlle  Pa- 
cifique —  le  Mari  d'une  jolie  femme  —  le  Marquis  de 
Carabas  et  la  princesse  Fanfreluche  —  les  Marquises 
de  la  fourchette  —  la  Paix  au  ménage  —  Six  demoi- 
selles à  marier  —  Un  avocat  du  beau  sexe  —  Un  cœur 
qui  parle  —  Une  femme  dégelée. 

CHOLIÈRES  (Nicolas),  avocat  au  Parlement  de  Gre- 
noble, né  vers  1  5og,  m.  vers  1  5g2  (selon  le  Diction- 
naire historique  de  Peignot):  Les  Après-disnées  — 
Contes  et  discours  bigarre^,  déduits  en  9  matinées  et 
après-dinées  de  carnaval  —  la  Forêt  nuptiale  —  la 
Guerre  des  masles  contre  les  femelles  —  les  Neuf 
matinées. 

Choréide,  autrement  Louenge  du  bal  aux  dames 
(envers);  par  Berenger  de  La  Tour  d'Albennas. 
Lion,  J.  de  Tournes,  id56,  in-8.  — Renouard,  ^1278; 
Chédeau,  n°  463  ;  Nyon,  n°  12957. 

CHORIER  (Nicolas),  né  à  Vienne,  en  Dauphiné , 
1609-1692.  Voir:  Phiïippi  Garneri  Gemmulae,  etc. 

CHOUX  (Jules),  aut.  et  chansonnier  contemporain: 
Léandre  marié,  battu  et  content  —  Pierrot  à  Paris, 
ou  le  Demi-monde  falsifié. 

Chrestienne  instruction  toucJiant  la  pompe  et  exce% 
des  hommes  déborde^  et  femmes  dissolues,  en  la  curio- 
sité de  leurs  parures  et  attiffe.aens  d'habits  qu'ils  por- 
tent, avec  une  brieve  description  d'orgueil  et  vanité  de 
ce  monde plus  l'abus  invétéré  et  diabolique  inven- 
tion des  dances.  S.  1.,  1  5  5  1 ,  in- 16  de  46  ff.  —  Rare. 
Yemeniz,  1 3 1  fr.  25;  Claudin,  en  1869,  110  fr. —  Au 
feuillet  43,  commence  une  chanson  contre  Y  Abus  des 
danses. 

CHRÉTIEN  (Nie),  sieur  Des  Croix,  né  à  Argentan, 
fit  représenter,  de  i6o3  à  161 3,  un  certain  nombre  de 
pièces  assez  originales  et  curieuses.  Voir  :  les  Amantes, 


Tome  II 


2g 


226  CHRISTIAN  —  CHRONIQUE 

ou  la  Grande  pastorale  —  Amnon  et  Thamar  {et  V His- 
toire du  théâtre  franc.,  tom.  Itr,  p.  411). 

Christian  {The)  state  of  matrymonye ,  wherein 
housebandes  and  wyfves  mare  lerne  to  kepe  house  to- 
gether  wyth  love,  by  Miles  Coverdale.  London,  1  54 1 , 
"1543,  i552,  id;?,  ih-16. 

Christinchen  in  thausend  gefahren  ...  (Christine  en 
raille  dangers,  ou  la  Mère  et  la  fille  au  lit  de  couches. 
Roman  en  5$  chapitres;  pendant  aux  Allées  et  venues 
d'Annette).  Luneburg,  1806,  in-8,  1  fig.  —  Scheible, 
en  1867.   1  ri.  48  kr. 

Christine  et  sa  cour,  par  Vandervelde  (Roman  hist. 
de  Vandervelde,  trad.,  etc.,  par  Loëve  Veimars).  Paris, 
Renouard,  1827,  1828,  in-12,  3  fr. 

CRISTOPHE  Tabbé  Ant.-Math.),  prof,  de  rhétorique 
au  lvcée  de  Cambray;  auteur  de  Antoinette  et  Val- 
mont.  1801.  —  Il  a  trad.  de  l'angl.  plusieurs  romans, 
entre-autres:  Les  Deux  Emilies.^  1 800. 

Chronik  der  œil  de  bœuf  der  innern  Gemâcher  des 
Schlosses  und  der  gesellschaftsfâle  von  Paris.  Eine 
schilderung  der  sitten  und  ihres  verfalles  unter  den 
Reçierungên  Lud-vvigs  XIV,  der  Regentschaft  Ludwigs 
XVund  XVI.  Leipzig,  i83a,  1834,  8  vol.  in-8.  — 
Scheible,  en  1867,  10  fl.  48  kr. 

Chronik  der  Palais-Royal...  (Chronique  du  Palais- 
Roval.  Faux  titre:  Galanteries  et  intrigues  amoureuses 
de  la  comtesse  de  Parabère,  favorite  du  duc  d'Orléans, 
régent  de  France,  Tableau  de  mœurs  du  XVIIF  siècle). 
Leipzig,  1 83-,  2  vol.  in-8. 

Chronique  amoureuse  de  la  cour  de  France,  ou  80 
Tableaux  lith.  d'après  les  ouvrages  des  peintres  fran- 
çais, par  Maurin,  et  accompagné  d'un  texte  ;  par  Musset- 
Pathay.  Paris,  Sazerac.  182Ô,  et  années  suiv.,  in-fol. 

Chronique  arétine  du  XIX*  siècle  (p.  La  Halle,  Re- 
gnault-Warin  et  Roquefort).  Paris,  i825;  in-8.  Il  n'en 
existe  peut-être  qu'un  ou  deux  exemplaires  sans  les 
cartons,  pp.  128,  33 1  ,  399,  etc.  Voir  Boulard,  t.  III, 

n°  5212; 

Chronique  arétine,  ou  Recherches  pour  servira  l'his- 
toire de  la  génération  présente.  Caprée  (Paris),   1789; 


CHRONIQUE  227 

in-8;  premier  et  seul  cahier  de  104  pp.  Tripier,  5  fr.  , 
Alvarès,  n°  qq3,  20  fr.  ;  d°,  en  juillet  1862,  25  fr.  ; 
Leber,  tome  IV,  p.  222.  —  Petites  biographies  scan- 
daleuses de  femmes  galantes.  Assez  amusant. 

Chronique  burlesque,  ou  Recueil  d'histoires  diver- 
tissantes et  d'aventures  comiques,  arrivées  de  fraîche 
date  dans  les  pays  voisins.  Londres  (Holl.),  P.  du  Noyer, 
1742  (Nyon,  n°  10240),  1747,  pet.  in-12.  —  Nodier, 
3q  fr.  ;  Renouard,  3i  fr.  ;  Bignon,  5  fr.  25;  Ch.  No- 
dier, 20  fr.  5o. 

Recueil  d'aventures  scandaleuses  ,  et  qui  paraît  être  l'œuvre 
d'un  écrivain  calviniste,  heureux  de  s'égayer  aux  dépens  des 
prêtres  et  des  moines,  mais  écrivant  mal.  En  tout,  27  histo- 
riettes dont  quelques-unes  assez  plaisantes. 

On  y  trouve  entre  autres  :  Les  Planteurs  de  cornes  en  idée; 
les  Criais  imaginaires;  Histoire  du  mariage  d'un  rèv.  Père 
Jésuite  avec  une  de  ses  dévotes:  le  Cor  délier  au  gros  bras; 
M.  l'abbé  Hoche-Prunes  et  M.  l'abbé    Trousse-Cottes  ;  etc. 

Chronique  (La)  de  Florimon.  Voir:  Histoire  et  an- 
cienne cronlcque  du  roi  Florimont. 

Chronique  de  l'Académie  royale  de  musique.  Voir: 
Les  Filles  d'opéra,  l'art  et  l'esprit  de  l'amour. 

Chronique  de  la  régence  et  du  règne  de  Louis  XV 
(  1718-1703),  ou  Journal  de  Barbier.  Première  édition 
complète  et  conforme  au  ms.  Paris,  Charpentier,  iSSy, 
8  vol.  in-12.  —  Voir:  Journal  historique  et  anecdoti- 
que  du  règne  de  Louis  XV. 

Chronique  (La)  du  Manège  (par  Franc.  Marchant). 
S.  1,  n.  d.  (Paris,  de  1789  à  1791),  24  numéros  in-8. 
—  Pixérécourt,  p.  385;  Leber,  n°  491  3;  Soleinne,  n° 
2384. 

On  trouve  rarement  ce  journal  complet.  11  contient:  l'Accou- 
chement de  Mlle  Théroigne  de  Méricourt ,  et,  dans  les  nos  gy 
10,  i3,  i5,  18,  21  et  24,  les  Amours  de  don  Gerle ,  trag.  na- 
tionale en  5  a.  et  en  vers  patriotiques ,  satire  très-plaisante 
contre  ce  moine  défroqué. 

Chronique  galante,  oder  galante  Licbes  und  Hof- 
geschichten...,  trad.  du  français.  Leipzig,  1837,  12  vol. 
in-8°.  —  Scheible,  en  i85g. 

Chronique  (La)  indiscrète.  Boudoirs,  coulisses,  bruits 
de  ville,  spectacles,  écrits,  gravures,  variétés,  Paris, 
Lelong,  1818,  18 19,  2  vol.  in-12,  5  fr. 


228  CHRONIQUE 

Chronique  indiscrète  du  XIXe  siècle,  esquisses  con- 
temporaines extraites  de  la  correspondance  du  prince 
de  ***.  Paris,  182 5,  in-8  de  26  feuilles  1/2.   - 

Chronique  indiscrète  pour  1827,  par  Jarmini  Al- 
merte,  aut.  de  la  Petite  biographie  des  contemporains. 
Paris,  Roret,  1827,  in- 18  de  8  feuilles  1/2. 

Chronique  scandaleuse  de  1800,  in-12. 

Nous  ne  connaissons  de  cet  ouvrage  que  la  simple  mention 
ci-dessus  qui  en  est  faite  dans  le  catal.  des  livres  de  Franc. 
N    .  .  n°  1090.  Ce  volume  doit  être  bien  rare. 

Chronique  scandaleuse  des  rois,  reines,  régents,  ré- 
gentes, princes  et  princesses  de  France,  depuis  l'ori- 
gine de  la  monarchie  jusque  et  y  compris  Charles  X, 
etc.  Paris,  i83o,  i83i,  in- 18,  i'fr.  80. 

Chronique  scandaleuse  des  théâtres,  ou  les  Aventu- 
res des  plus  célèbres  actrices,  chanteuses,  danseuses  et 
figurantes  (cat.  La  Bédoyère,  p.  3o3).  — Même  obser- 
vation que  pour  la  Chronique  scandaleuse  de  1800. 

Chronique  scandaleuse  du  genre  humain. 

Le  duc  de  Richelieu  parle  dans  ses  Mémoires  d'  une  Chroni- 
que manuscrite  et  obscène  des  actions  crapuleuses  des  libertins 
connus  par  l'histoire  de  toute  l'antiquité.  Madame  de  Tencin  qui 
lavait  composée  à  l'usage  de  Dubois  (le  Cardinal)  et  du  Ré- 
gent (  Philippe  d'Orléans  j  la  commence  par  le  récit  des  erreurs 
affreuses  de  ce  peuple  de  l'Orient  que  la  nature  n'avait  appelé 
qu'à  la  jouissance  des  plaisirs  innocents  et  qui  ne  lui  avat  donné 
qu'une  inclination  régulière  pour  ses  beaux  ouvrages.  De  chez 
les  Grecs,  Mme  de  Tencin  passe  à  Rome  et  peint  les  déborde- 
ments de  cet  empire  à  l'époque  où  la  dépravation  avait  succédé 
à  ses  mœurs  antiques  et  sévères.  L'auteur  n'oublie  pas  le  fameux 
Cantique  de  Salomon.  ni  les  ouvrages  de  Marini  et  de  l'Arétin 
dont  elle  parait  avoir  enrichi  son  ouvrage.  Viennent  ensuite  les 
amours  et  anecdotes  scandaleuses  des  souverains  de  l'Europe. 
Les  peintures  voluptueuses  sont  si  bien  exprimées  dans  cet  ouvra- 
ge, que  le  Duc  d'Orléans,  habile  dans  l'art  de  juger  de  ia  beauté 
dans  tous  les  genres,  applaudit  et  permit  à  Dubois  et  à  Broglio 
de  s'occuper  de  la  répétition  des  fêtes  à  St-Cloud  suivant  l'u- 
sage, etc.  Qu'est  devenu  ce  manuscrit  ?  Il  aura  très-probable- 
ment été  détruit  par  nos  cafards  molinistes  ou  jansénistes,  mé- 
thodistes, ou  révolutionnaires.  —  Pour  la  Chronique  scanda- 
leuse de  la  cour  de  Philippe  d'Orléans  ,  voir  Pièces  inédites 
sur  les  règnes,  etc. 

Chronique  (La)  scandaleuse,  ou  Critique  impartiale 
des^cocus.  Paris,  1789,  in-8.  —  Van  der  Mulhen,  n° 
723.  Très-rare. 


CHRONIQUE  22g 

Chronique  (La)  scandaleuse,  ou  Mémoires  pour  ser- 
vir à  l'histoire  de  la  génération  présente,  contenant 
les  anecdotes  et  les  pièces  fugitives  les  plus  piquantes 
que  l'histoire  secrète  des  sociétés  a  offertes  pendant 
ces  dernières  années  (par  Guill.  Imbert  et  autres).  Pa- 
ris, dans  un  coin  d'où  l'on  voit  tout,  1784  et  années 
suivantes,  petit  in-8. 

Réimpr.  en  1786  en  2  vol.  (Leber,  n°  4758).  Cette  compilation 
fut  portée  les  années  suivantes  jusqu'à  6  parties,  mais  les  traits 
les  plus  piquanis  et  les  meilleurs  tontes  se  trouvent  dans  les 
deux  premières.  En  tout,  33  numéros  de  8  pages  in-8  chaque, 
finissant  au  mois  d' octobre  1791.  La  collection  complète  est 
rare.  —  Alvarès,  en  mars,  1861,  25  fr.;  le  même,  en  déc.  1861, 
édit.  de  1788,  8  fr.  5o  ;  La  Bédoyère,  n°  1758;  Lanctin  9e  cat., 
édit.  de  1786,  8  fr.  ;  Leber,  édit.  de  1786,  n°  4758. 

Voici  un  spécimen  des  anecdotes  que  l'on  y  rencontre:  «  C'est 
décidément  madame  Thouret  qui  a  rapproché  son  mari  du  parti 
royaliste.  Après  mille  écarts,  elie  a  été  le  retrouver  ,  lui  a  sauté 
au  cou,  et  lui  a  promis  qu'elle  se  bornerait  à  lui  pendant 
quinze  jours,  s'il  voulait  s'attacher  au  roi.  Un  geste  et  une 
proposition  si  imprévus  ont  tourné  la  tète  au  pauvre  Thonret, 
et,  dans  la  première  ivresse,  il  a  accepté  le  marché.  Cet  habile 
législateur  est  donc  devenu  honnête  homme  par  une  surprise 
des  sens^  mais  il  s'en  console  quelquefois,  ens'écriant:  Et  moi 
aussi  f  ai  eu  ma  femme.  »  fn°  7).  —  On  trouve  aussi  dans  la 
collection  Leber  ('^4946)  la  Chronique  scandaleuse  de  V aris- 
tocratie ,  depuis  le  18  thermidor;  par  Châles.  An  m,  16  nu- 
méros. Complet. 

Chronique  (La)  scandaleuse ,  ou  Paris  ridicule,  de 
Cl.  Le  Petit.  Cologne,  P.  de  la  Place  (  à  la  Sphère  ), 
1668,  pet.  in-12  de  47  pp.  ou  de  5o  p_p.  —  Nodier, 
60  fr.;  Chaponay,  180  fr.  ;  Nyon,  n°  16098;  Pichon, 
i3o  fr.  ;  Potier,  en  1870,  i3i  fr. 

Poème  satirique  et  plein  de  verve,  et  le  plus  connu  des  ouvra- 
ges de  l'auteur.  Il  a  été  réimprimé,  avec  quelques  retranchements, 
sous  le  titre  de  Paris  ridicule,  par  Petit  (sic),  1672,  in-12  de 
70  pp.  _ —  11  en  existe  encore  une  autre  édition  intitulée:  La 
Chronique  critique  et  scandaleuse  de  Paris  et  de  son  op- 
presseur, etc.  Carthagène,  Ignace  de  Loyola  ,  1702  ,  in-12  de 
43  pp.  Dans  cette  édition,  on  a  ajouté  quelques  strophes  contre 
Louis  XIV. —  Ce  petit  poëme  a  été  en  outre  réimprimé  dans 
le  Tableau  de  la  vie  et  du  gouvernement  des  cardinaux ,  etc. 
Cologne,  P.  Marteau ,  169 3,  in-8  de  8  ff.  et  432  pp.;  —  et  dans 
le  recueil  intitulé  :  Rome,  Paris  et  Madrid  ridicules.  Paris,  chez 
Pierre  le  Grand,  ïji3,  in-12  de  222  pp.  —  La  meilleure  et  la  der- 
nière  réimpression  fait  partie  d'un  volume  publié  par  M.  Paul 
Lacroix  et  intitulé;  Paris  ridicule  et  burlesque  au  XVIIe  siè- 
cle. Paris,  Ad.  Delahays  ,  i85g,  in-12  de  xxiv-370  pp.;  elle 
occupe  dans  ce  volume"  les   pages  69   à  83.  M.   Paul  Lacroix 


2  3o  CHRONIQUES  —  CHRONIQUEUR 

a  ajouté  à  cette    réimpression,    en   même   temps   que    d'autres 
ntéressantes,  des  renseignements  curieux  sur  Le  Petit. 

Chroniques  amoureuses  et  comiques,  par  le  petit-fils 
de  l'auteur  du  Sopha.  Révélations,  indiscrétions  sur 
les  actrices  galantes,  femmes  du  monde,  etc.  ire  livr. 
(seule  parue).  Paris,  Gazel,  1844,  in- 16  de  16  pp. 

Chroniques  de  France.  La  Comtesse  de  Salisbury, 
par  Alex.  Dumas.  Voir  :  La  Comtesse  de  Salisbury. 

Chroniques  de  l'histoire  de  France.  Le  duc  de  Guise 
et  Mlle  de  Ponts.  Régence  d'Anne  d'Autriche  (1647), 
par  Ponson  du  Terrail.  Paris,  impr.  Prève,  i85i,  in-4" 
de  2  feuilles. 

Chroniques  et  mystères   de   Londres  (1 189-184?) , 

par  l'auteur  des  Mystères   du  grande  monde.    Pans , 

_  vol.  in-8.  Le    ifl  volume  est  probablement  le 

mêm-;  que  le  tome  Ier  des  Mystères  de  Londres,  par 

Marchai. 

Chroniques  (Les)  galantes,  par  Octave  Féré.  Dessins 
de  H.  Rousseau  et  L  Gaildrau,  grav.  de  Lesestre  pere. 
Paris,  Décembre-Alonnier,  1809,  gr.  in-8  à  2  col., 
publié  par  livraisons,  à  5  cent. 

Chroniques  galantes  des  châteaux  royaux  de  Fraiicc. 
Le  Louvre,  par  E.-L.  Guérin.  Paris,  Lachapelle,  1840, 
4  vol.  in-S,  3o  fr. 

Chroniques  pittoresques  et  critiques  de  l'Œil-de- 
Bœuf,  des  petits  appartements  de  la  cour  et  des  salons 
de  Paris,  sous  Louis  XIV,  la  Régence,  Louis  XV  et 
Louis  XVI,  publiées  par  Mme  la  comtesse  douairière 
de  B***  (Touchard-Lafosse).  Paris,  Leroux,  1829- '32, 
8  vol.  in-8.  Réimpr.  en  1844  en  4  v01-  in-12,  et  en 
i855:  Paris,  Barba,  in-40  de  41  feuilles. 

Chroniques  secrètes  et  galantes  de  l'Opéra,  1G67- 
184?,  par  Touchard-Lafosse.  Paris,  Lachapelle,  1844- 
1846,  4  vol.  in-8  (7  fr.  5o  chacun). 

Chroniqueur  (Le)  désœuvré ,  ou  l'Espion  du  boule- 
vard du  Temple  (  attribué  à  Thévenot  de  Morande  et 
quelquefois  à  Mayeur  de  Saint-Paul).  Londres  (Paris), 
1782,  178?,  2  part.,  1 76  et  1 83  pp.  —  Anecdotes  scan- 
daleuses et  véridiques  sur  les  directeurs,  acteurs,  ac- 
trices et  saltimbanques  du  boulevard.  Peu  commun. — 


CHURCHILL  —  CIBBER  23 1 

C'est  la  2e  édition;  elle  offre  des  différences  considéra- 
bles et  des  augmentations  importantes  sur  la  i'%  inti- 
tulée :  Le  Desœuvré,  ou  l'Espion  du  boulevard  du 
Temple.  Londres,  1781  ,  in-8  de  118  pp.  —  Alvarès, 
septembre  i838,  6  fr.  5o. 

Voici,  à  en  croire  le  Désœuvré,  un  échantillon  des  couplets 
que  chantaient  les  jeunes  vielleuses  dans  les  cafés  du  boulevard 
du  Temple:  Air  des  folies  d'Espagne. 

Bande  ton  arc,  arme-toi  d'une  flèche, 
Attaque  Iris  de  l'un  et  l'autre  bout  ; 
Et,  si  tu  peux  forcer  certaine  brèche, 
C'est  le  chemin  d'amour,  par  où  l'on... 
Le  couplet  suivant  (c'est  un  pot-pourri  )  commence  ainsi: 
Fou,  petit  fou,  que  fais-tu  donc  ?  etc. 

Churchill  amoureux,  ou  la  Jeunesse  de  Marlbo- 
rough,  com.  en  2  actes,  pr.  ;  par  Ch.-J.  Guillemain. 
Paris,   iy83,  in-8.  —  Soleinne,  n°  2278. 

Chute  de  la  médecine  et  de  la  chirurgie,  ou  le  Monde 
revenu  dans  son  premier  âge ,  traduit  du  chinois  par 
le  bonze  Luc  Esiab.  A  Emeluogna,  la  présente  an- 
née 000000000. 

11  s'agit  d'une  recette  pour  faire  vivre  jusqu'à  3oo  ans ,  la- 
quelle a  été  découverte  'par  le  célèbre  doct.ur  Reich-a-Top  , 
médecin  du  grand  Luc-Ecus. 

La  formule  est  celle-ci  : 
Essius-ed-Xorte,  un  gros. 
Etomram-ed-Eriof,  deux  onces. 
Neich-ed-Edrem,  quatre  onces. 

Mêlez  le  tout  dans  une  pinte  de  Ellieiv-ed-Tassip ,  qu'on 
réduira  à  une  chopine.  —  Suivent  les  attestations  des  docteurs 
Eriofehcel  ,  Narb-Eluogne ,  Essev-Emuh  ,  et  des  médecins 
Lucneeljfuos,  Norte-Ebog,  Tuot-Zelava.  Le  tout  contresigné 
Sarg-Ydram.  Trois  chansons  nouvelles  terminent  cette  facétie, 
qui  occupe  huit  pages,  et  dont  la  clef  consiste  à  lire  les  noms 
hétérogènes  comme  on  lit  l'Hébreu  et  tous  les  livres  qui  com- 
mencent par  la  fin. 

Cet  ouvrage  fait  partie  des  11  volumes  pet.  in-8,  tirés  à  56 
exemplaires,  par  Caron  (Pierre  Siméon)  de    1798  à  1806. 

Chutes  (Les)  d'une  honnête  femme,  ou  les  Hommes 
tels  qu'ils  sont.  Paris,  1806,  2  vol.  in-12.  —  Scheible 
(1866,  p.  140),  1  ri.  48  kr. 

CIBBER  (Colley),  célèbre  acteur  et  poëte,  né  à  Lon- 
dres en  167 1,  m.  en  1757.  Il  devint  en  171 1  directeur 
du  théâtre  de  Drury-Lane.  Plusieurs  de  ses  comédies 


2  32  CICALAMENTI  —  CIMILOTTI 

se  distinguant  par  l'esprit  et  par  la  vivacité  du  dia- 
logue, eurent  un  grand  succès.  Voir:  A  letter  from 
ht.  Cibber  to  M.  Pope  —  Love  makes  a  man  —  le 
Mari  poussé  à  bout  —  The  Provok'd  husband. 

Cicalamenti  del  grappa  intorno  al  sonetto  «  Poi  chc 
mia  speme  e  lunga  a  venir  troppo ,  »  etc.  Mantoue, 
r  345,  in-8  de  28  feuilles.  —  Bolle,  52  fr. 

Ouvrage  facétieux  et  libre.  L'auteur,  qu'on  suppose  être  P. 
Aretino,  recherche  si  la  belle  Laure  n'a  pas  donné  à  Pétrarqu. 
il  mal  franccse  ;  etc.  11  y  a  un  pendant,  même  lieu,  même  an- 
née, qui  se  rencontre  très-rarement:  Commento  nella  can\one 
de  Firen\uola  in  Iode  délia  Sahiccia.  Voir  la  Notice  sur  les 
écriv.  erotiques,  Brux.  ,  i865,  pages  67  et  68. 

Cicceide  (La)  légitima,  da  Fr.  Lazzarelli  daGuhbio. 
Parigi  (Italia),  1692,  in-12  (Libri,  5  fr.  2  5).  —  Terza 
impressione,  accresciuta  d'alquanti  sonetti.  S.  1.  n.  d., 
in-12  (Auvillain,  897;  Nodier,  n°  674,  17  fr.).  —Pa- 
rigi, s.  d.,  in-24  (Auvillain,  898).  —  La  Haye,  1760, 
in-8  de  224  pp.  (Auvillain,  896).—  Londres,  1772  et 
Amst.,  1780,  pet.  in-8. 

Chef  d'œuvre  de  verve  bouffonne  et  dont  le  but  est  de  ridi- 
culiser un  certain  Arrighini  sous  le  nom  de  D.  Ciccio.  —  Voir 
le  Manuel  11,  col.  5  ;  et  Bayle,  art.  Lazzarelli. 

CICOGNINI  (D.  Giacinto  Andréa),  aut.  dram.  ital.  : 
Le  Glorie  e  gli  amori.  1661.  —  77  Gran  tradimento 
—  il  Maritarsi  per  vendetta  —  la  Moglie  di  quattro 
mariti  —  Santa  Maria  Egi^iaca  —  Teatro. 

Ci-devant  (La)  jeune  femme,  com.-vaud.  ;  par  J.-B. 
Simonnin  et  Alissan  de  Chazet.  Paris,  181 3,  in-8.  — 
Soleinne,  n°  2  566. 

Ci-devant  (Les)  rosières,  ou  Trente  ans  d'absence  , 
vaudeville  villageois  ;  par  Dumersan  et  Brazier.  Paris, 
181 7,  in-8.  —  boleinne,  2563. 

CIECO  (Fr.):  Libro  d'arme  e  d'amore  (v.   i5oo). 

Ciento  (Le)  novelle  antike.  Voir:  Le  Cento  novelle 
antiche.  —  Le  catalogue  Libri  de  1847,  n°  ^335,  donne 
quelques  détails  intéressants  sur  les  nouvelles  contenues 
dans  ce  volume. 

CIMILOTTI  (Ercole),  detto  il  Estuante  academico 
Inquieto  :  Falsi  dei  (1599). 


CÏMITLRIO  —  CINQ.  -33 

Cimiterio  (II),  epitafii  giocosi  di  Gio.-Franc.  Lore- 
dano  e  di  P/Michiele.  S.  1.,  1645,  pet.  in-12.  —  Lu- 
zarche.  n°  2675. 

Livret  curieux.  On  y  remarque,  parmi  3oo  épitaphes  satiri- 
ques quelquefois  fort  libres,  celles  d'un  âne,  d'un  hermaphro- 
dite, d'un  cornard,  d'une  putain,  d'une  bohémienne, d'un priape, 
d'un  voleur,  d'une  jolie  femme,  d'un  notaire,  d'une  maque- 
relle ,  d'un  poëte,  etc.  ,  le  tout  jeté  dans  un  pêle-mêle  comique 
et  inattendu,  et  souvent  même  avec  les  noms  propres  de  per- 
sonnes connues  des  lecteurs  de  ce  temps-là. 

Cimmerian  (The)  matron ,    to  which   îs  added   the 

Mysteries  and  miracles  of love,  by  P.  M London, 

1668,    in-8.  —  Cat.  des  livres    lègues  par  Douce  à  la 
Bibliothèque  publique  d'Oxford. 

C1NELLI  Cardone  (Gio.-Nicola)  :  R  sbadita  sopra 
la  poten^a  d'amore  (1627). 

Cinq  (Les)  aventures,  ou  Contes  nouveaux  en  prose, 
par  Dorât,  précédées  d'un  Epître  du  même  auteur  à 
J.-F.  de  La  Harpe.  Paris,  Delalain,  an  x  {1802),  in-12 
de  228  pp.  et  1  rig.  —  Fleischer;  Scheible,  en  1867, 
1   fl.   12  kr. 

Cinq  (Les)  cents  matinées  et  une  demie ,  contes  sy- 
riens (par  le  chev.  Duclos).  Amst.,  1756,  2  part,  in-12. 

—  Techener,  4  fr.  5o. 

Cinq  contes  de  fées,  dont  trois  n'ont  point  encore 
paru  (par  le  comte  de  Caylus).  S.  1.  (Paris),  1745, 
iïi-12.  —  Nyon,  n°  9981. 

Réimprimé  dans  les  œuvres  de  Caylus.  Contient:  Le  prince 
des  cœurs  et  la  princesse  Grenadine.  La  princesse  A\erolle  . 
ou  l'Excès  de  la  constance.  Fleurette  et  Abricot.  Le  Loup 
calleux.  Bellinette,  ou  la  Jeune  vieille. 

Cinq  coqs  pour  une  poule,  farce  en  prose;  par  Gros- 
.lean  Dindon,  membre  de  l'académie  des  sourds-muets. 
TMetz,  impr.  de  Hadamard)  Paris,  Corbet  jeune,  i83o. 
in- 18,  fag.  — Soleinne,  n°  2984. 

Cinq  gaillards  dont  deux  gaillardes,  méli-mêlo  mêlé 
de  1  couplet  (Palais-Royal).  Paris,  1862,  in-8. 

Cinq  (Les)  jouissances  amoureuses  de  Clindor  et  de 
Céphise,  précédées  des  Sept  béatitudes  et  du  Jeu  de 
l'amour  et  suivies  de  la  Douche  et  des  Plaisirs  de  la 
vie.  par  M.  D.  C.  —  Paphos,  Brindamour,  17D9.  in-12. 

—  Viollet-Leduc,  p.  86"  du  suppl.  — Rare. 

Tome  II  3o 


234  CINQ  —  CINQUANTE 

Les  Cinq  jouissances  sont  le  sujet  d'une  scène  en  dialo- 
gue, versifiée  sans  art ,  mais  non  sans  naturel.  Cette  pièce 
remplit  tout  le  volume  ,  le  surplus  étant  contenu  dans  quatre 
feuillets. 

Cinq  nouvelles  helvétiennes  (par  Meister,  de  Zurich). 
Paris,  Renouard,   i8o5,  in-12.  —  Potier,  5  fr. 

Cinq  (Les)  parcelles  d'amour,  par  Bertrand  Des  Ma- 
rins ou  Desmarius  de  Masan.  Paris,  Denis  Janot,  l53o„ 
in-i  6.  —  Ouvrage  de  poésie  cité  par  Du  Verdier  (I,  245), 
mais  introuvable  aujourd'hui. 

Cinq  (Les)  premiers  livres  du  procès  d'amour,  avec 
les  Amours  chrestiennes  (par  A.  de  Nervèze).  Paris, 
Ant.  Estienne,  i63o,  in-40.  \olume  rare  ;  il  se  compose 
de  7  feuilles  et  211  pages.  —  Nyon,  n°  i5436. 

Cinquante  (Le)  deuxiesme  arrest  d'amour,  avec  les 
ordonnances  sur  le  fait  des  masques.  (Pans,  1528),  pet. 
in-8  de  16  ff.  —  La  Vallière,  n°  4266,  6  fr. 

L'auteur  de  ce  52e  arrest  est  Gilles  d'Aurigny,  dit  Pamphilc. 
Voir:  Arr'ts  d'amour. 

Cinquante  jeux  divers  et  d'honnête  entretien,  inven- 
tés par  Innocent  Rhingieri,  et  faicts  françoys  par  Hu- 
bert Philippe  de  Villiers.  Lyon,  Pesnot ,  1  555  ,  petit 
in-40.  Techener,  48  fr.;  La  Vallière,  2  5  fr  ;  Giraud , 
5o  Fr.  —  Recueil  de  bo  jeux  divers,  etc.  Lyon,  1 556, 
in-40.  De  Laleu,  en  1775,  48  liv. 

Rare  et  recherché.  Contient:  les  jeux  innocents  de  l'amant  et  de 
l'amante,  de  l'amour,  de  la  beauté,  de  la  jalousie,  de  la  maque- 
relle,  de  la  chasteté,  etc.  L'édit.  italienne  a  été  imprimée  à  Bo- 
logne, en  i55i,  même  format,  sous  le  titre:  Cento  giuochi  libé- 
ra li  e  dingegno. 

Cinquante  mille  voleurs  de  plus  à  Paris,  ou  Récla- 
mation des  anciens  marlous  de  la  capitale  contre  l'or- 
donnance de  M.  le  Préfet  de  police  concernant  les 
filles  publiques,  par  le  beau  Théodore  Cancan.  —  Je 
tombe  à  vos  genoux!  Ah!  je  vous  en  supplie,  aye^ 
pitié  de  nous  (Hernani,  acte  V,  scène  VI).  Prix:  5o  c. 
Paris,  chez  les  marchands  de  nouveautés,  i83o,  in-8 
de  14  pp. 

Cinquante  novelle  intitolate  il  Novellino.  Voir:  // 
Novellino. 

Cinquante  (Les)  et  un,  ou  les  53  arrest^  donner  au 
gr ant  conseil  d'amours.  Voir:  Les  Arrêts  d'amour. 


CINQUIEME  -  CIRCE  2 35 

Cinquième  (La)  et  sixième  parties  de  l'Astrée  d'Ho- 
noré d'Urfé,  par  un  auteur  anonyme.  Paris,  1626  et 
1626,  2  vol.  in-8.  —  Nyon,  8821.  —Voir:  l'Astrée. 

Cinthélia,  ou  Une  sur  deux  mille,  trad.  de  l'anglais; 
par  G.  Walker.  Hambourg,  T79Q>  4  tomes  in-18 
(Scheible,  5  fr.  );  et  s.  1.  n  d.  (1800),  6  vol.  in-18, 
rig.  —  Pigoreau,  6  fr. 

Cinthia  (La),  favola  boschareccia  (5  a.  et  prol.  v.); 
di  Carlo  Noci.  In  Venetia,  1  5o,6,  in-8  de  174  pp.  — 
B.  de  Grenoble,  n°  17212;  Soleinne,  n°  4409.  —  Pièce 
qui  n'est  pas  sans  mérite. 

CINTHIO.  Voir:  GIRALD1  CINTHIO. 

CIOZZI  (Gasparo):  Rime  piacevoli  di  un  moderno 
autore.  1 7  5 1 . 

Circassienne  (La),  par  Al.  de  Lavergne.  Paris,  Pé- 
t'.on,  1847.  \  v°l-  m~°i  22  fr-  5°-  —  Réimpr.  en  1862 
et  en  1809,  in-40  de  6  feuilles  1/2,  1  fr.  20  [Romans 
populaires  illustrés). 

Circassi&nne  (La),  vaud.  en  un  acte  ;  par  de  Saint- 
Hilaire  et  B.  Bordier  (Vaudeville).   Paris,  i852,  in-8. 

Circe  (La),  di  Giov.  Batt.  Gelli.  Edition  originale: 
Firenze,  Torrentino,  1  549,  pet.  in-8  de  266  pp.  (Nyon, 
n°  10479).  —  Firenze,  Torrentino,  i55o,  pet.  in-8  de 
224  pp.,'portr.  et  titre  gravé  sur  bois;  édition  estimée 
(Solar,  21  fr.  ;  Nyon,  nu  10480).  —Firenze,  i5Ô2,  in-8 
de  98  ff.  —  Ces  trois  éditions  anciennes  ont  une  cer- 
taine valeur.  Il  y  a  beaucoup  d'autres  éditions  plus 
modernes,  notamment  celle  donnée  par  Gamba,  Ve- 
nise, 1825,  in-16;  mais  elles  sont  d'un  prix  peu  élevé. 
—  Gelli,  qui  vivait  au  commencement  du  XVIe  siècle, 
et  qui  n'était  qu'un  pauvre  cordonnier  de  Florence,  a 
fait  plusieurs  bons  ouvrages  en  prose  et  en  vers.  Le 
roman  de  Circé,  est  écrit  en  dix  dialogues  en  prose, 
il  a  peu  de  rapport  à  l'amour;  nous  en  indiquerons 
cependant  les  deux  traductions  françaises:  i°  Celle  du 
sieur  Du  Parc  (Denis  Sauvage),  Lyon,  G.  Rouille  (et 
Paris),  i55o  (Cailhava,  n°  6dî,  3o  fr. ;  Nyon,  10481), 
1 56g  (Nodier,  21  fr.),  1572  (Labédoyère,  27  fr.  5o; 
Nyon,  10482),  pet.  in-8  de  142  ff.  —  20  La  Circé,  de 
Gelli,  trad.  anonyme,  Paris,  G.  de  Luynes,  i68i,in-i2 
(Potier,  n°  1972,   12  fr.  ;  Nyon,  n°  10483J.  —  La  Bi- 


236  CIRCE  —  CIZOS 

bliothéque  des  romans,  avril  1783,  a  rendu  compte  de 
ce  dernier  ouvrage. 

Circé  {La)  de  Paris  (roman)  ;  par  Méry.  Paris,  im- 
primerie Proux,  1847,  m~8  de  5  feuilles  (Extrait  de  la 
Mode).  —  Nouv.  édit.,  Paris,  de  Vresse,  i855,  2  vol. 
in-8,  7  fr. 

Citateur  {Le),  par  Pigault-Lebrun.  Hambourg  (Paris), 
i8o3,  2  vol.  in-12  (Lanctin,  Qe  catal.,  5  fr.  ;  Leber, 
n'-'49i), 

Réimpr.  en  1810,  en  1811,  et  très-fréquemment  depuis,  cet 
ouvrage  n*est  cependant  jamais  commun,  car  il  est  toujours  dé- 
truit avec  soin  par  les  gens  religieux.  Ce  livre  attaque  d'une 
manière  goguenarde,  railleuse  et  licencieuse  les  légendes  plus  ou 
moins  historiques  de  la  Bible,  les  dogmes  et  le  culte  de  la  re- 
ligion chrétienne.  M.  de  Reiffenberg  raconte  dans  le  Bulletin 
du  bibliophile  belge,  (tom.  VII,  p.  26)  comment  l'empereur 
Napoléon  Ier,  rendu  furieux  par  un  bref  agressif  du  pape,  vou- 
lut, en  1811,  faire  jeter  100,000  exemplaires  de  ce  livre  dans  le 
public.  —  Ce  jour  là  il  fut  en  faveur,  mais  depuis  il  a  toujours 
été  sévéremment  banni  et  plusieurs  lois  condamné. 

Citroyis  [Les)  de  Javotte,  hist.  de  carnaval  (en  vers). 
Amst.  (Paris),  1766,  in-12.  Opuscule  attribué  à  Fleury, 
dit  l'Ecluse  (Nyon,  n°  15464). 

Une  réimpression,  tirée  à  100  exempl.  a  été  mise  au  jour  à 
Genève  en  1868  (  Gay  et  fils,  in-18  de  iv  et  24  pp.),  avec  une 
notice  signée  P.  L.  (Paul  Lacroix),  2  fr.  5o,  tiré  à  100  exempl. 
—  C'est  une  poissarderie  amusante  et  fort  spirituelle ,  mais  un 
peu  leste.  L'entrée  en  était  défendue  en  France.  C'est  par  ces 
petites  précautions  qu'on  affermit  tant  les  gouvernements  qu'ils 
s'écroulent  tout  seuls  un  beau  jour. 

CITOLINI  (Aless.).  :  La  Tipocosmia.   i56i. 

Citoyennes  {Les),  ou  Arrêté  des  dames  composant 
l'ordre  de  la  vraie  noblesse  de  Brest  en  Bretagne,  du 
samedi  24  janvier  1789,  etc.,  in-8  de  i5  pp.  —  Ba- 
chelin  Derlorenne,  en  1809,  n°  4690,  7  fr. 

CÎVIALE  (Jean),  méd.  franc.,  membre  de  l'Institut, 
né  en  1792,  m.  en  1867:  Traité  des  maladies  des  or- 
ganes génito-urinaires. 

Civilisation  de  l'amour,  par  Em.  Bertrand.  Paris, 
i855,  in-12. 

CIZOS  DUPLESSIS  (ou  Cizos  de  Guérin),  comédien, 
a  publié  diverses  pièces,  de  1781    à    181  5,  la  plupart 


CLAIRE  —  CLAIRON  2  3  7 

sous  le  masque  de  la  Citoyenne  Villeneuve,  qui  était 
directrice  d'un  théâtre  de  boulevards.  Voir:  te  Mari 
coupable  —  Plus  de  bâtards  en  France. 

Claire  d'Albe,  par  Mme  Cottin.  1™  édition.  Paris, 
179g,  in-12.  Réimpr.  souvent. 

Bien  que  sentimental  comme  les  autres  romans  de  Mme  Cot- 
tin, celui-ci  présente  cependant,  au  moment  où  l'héroïne  suc- 
combe, quelques  traits  de  vérité .  assez  francs  pour  avoir  attiré 
bien  des  reproches  a  l'auteur. 

Claire  d'Albc,  vâud.  en  2  a.,  par  Bayard  et  Duport 
(Vaud).  Paris,  i83i,  in-8  (la  même  année  il  a  été  fait 
une  seconde  édit.  conforme  à  la  représentation). 

CLAIRET  (  de),  contemp.  —  Les  Amours  d'un  garde 
champêtre.   1864. 

CLAIRON  (Mlle  Hipp.-Claire  Leyris  de  Latude, 
dite)  1 723-1 8o3.  Cette  célèbre  actrice  publia  ses  Mé- 
moires en  1 799,  mais  elle  ne  s'y  peignit  qu'en  buste , 
et  il  ne  faut  guère  y  chercher  autre  chose  qu'une  glo- 
rification de  sa  petite  personnalité.  Elle  était  aussi 
connue  pour  son  insolence  et  pour  sa  débauche,  que 
pour  son  talent.  Ainsi,  par  exemple,  elle  s'était 
amourachée  d'un  jeune  homme  de  seize  ans  qu'elle 
appellait  V Amour,  et  dont  elle  voulait  faire  un  acteur; 
malheureusement  elle  apprit  qu'il  avait  une  autre  maî- 
tresse qu'elle,  et  dans  sa  rage,  elle  renvoya  ce  jeune 
homme  de  chez  elle  nu  comme  le  dieu  dont  elle  lui 
avait  donné  le  nom  ;  ce  qui  occasionna,  on  le  pense 
bien,  une  certaine  esclandre.  Clairon  était  jalouse  de 
Mlle  Dumesnil,  autre  actrice  célèbre  qui  l'emportait 
sur  elle  ;  on  fit  à  cette  occasion  une  épigramme  : 

De  la  cour  tu  voulus  en  vain 
Expulser,  ô  Clairon,  ton  illustre  rivale; 

Dumesnil  parait,  et  soudain  , 

D'  elle  à  toi  l'on  voit  l'intervalle. 

Renonce,  crois-moi,  au  dessein 

De  surpasser  cette  héroïne. 

Ton  triomphe  le  plus  certain 
Est  d'avoir,  en  débauche,  égalé  Messaline. 

Vers  1771,  un  petit  prince  d'Allemagne,  le  margrave 
d'Anspach  vint  à  Paris  pour  se  distraire  et  achever 
son  éducation.  Il  devint  un  adorateur  assidu  et  dévoué 
de  la  Clairon  qui  avait  alors  le  marquis  de  Valbelle  ; 
mais  bientôt  elle  le  lâcha,  et,  au  printemps  de  1773, 


238  CLAIRVAL  —  CLAIRVILLE 

elle  partit  pour  Anspach  où  elle  gouvernait  plus  que  le 
prince  lui-même.  Il  y  eut  révolte  dans  la  petite  cour, 
et  Clairon  fut  obligée  de  revenir  en  France.  Le  mar- 
grave lui  acheta  une  belle  maison  de  campagne  auprès 
tie  Yaugirard,  mais,  un  beau  jour,  il  se  lia  avec  milady 
Craven,  femme  très-spirituelle,  connue  par  ses  voya- 
ges et  par  la  description  qu'elle  en  a  donnée.  Clairon, 
furieuse,  ne  voulut  rien  conserver  de  lui  et  lui  rendit 
jusqu'à  la  maison  de  campagne.  Le  margrave  qui  avait 
déjà  abdiqué  sans  regret  son  margraviat,  fila  en  An- 
gleterre, pays  conforme  à  ses  goûts,  avec  milady  Cra- 
ven  qu'il  épousa.  Quant  à  Clairon  ,  elle  finit  dans  le 
dénuement  et  dans  l'abandon,  et  vers  la  fin  de  ses  jours, 
elle  fut  obligée  de  solliciter  des  secours  de  la  répu- 
blique. —  Voir,  au  sujet  de  cette  célèbre  actrice  V His- 
toire de  Mlle  Cronel. 

Clairval,  philosophe,  ou  la  Force  des  passions.  — 
La  Haye  (Paris),  1765,  2  vol.  in-12.  — Nyon  (8898). 

CLAIRVILLE  (de):  Les  Amours  infidèles  (roman 
publié  en  162?  ). 

CLAIRVILLE  fLouis-Fianç.  MCOLAIE  ,  dit),  né  à 
Lvon  en  181 1.  Il  fut  d'abord'  acteur  chez  Saqui  et  au 
théâtre  du  Luxembourg,  où  il  débuta  à  dix  ans.  Son 
père  dirigeait  ce  petit  théâtre,  et  lui  était  tantôt  jeune 
premier  ou  père  noble,  tantôt  contrôleur  du  théâtre, 
ou  souffleur  ;  bientôt  aussi  il  voulut  être  auteur.  En 
182g,  il  fit  représenter  sa  première  pièce  et  devint  le 
principal  pourvoyeur  du  théâtre  paternel.  Bientôt  il 
aborda  des  scènes  plus  élevées;  plus  de  2S0  pièces 
sont  signées  de  lui,  soit  seul,  soit  en  collaboration 
avec  les  principaux  vaudevillistes  contemporains ,  et 
dans  toutes  ces  œuvres  on  remarque  une  gaieté  bouf- 
fonne, des  allusions  transparentes,  des  équivoques  har- 
dies qui  en  assuraient  le  succès.  Nous  citerons  surtout: 
L'Abbé  galant —  l'Amour  dans  tous  les  quartiers  — 
l'Amour  quéque  c'est  qu'ça?  —  le  Baromètre  des  a- 
>nours  —  les  Blooméristc's,  ou  la  Réforme  des  jupons 
—  Bréda-Street ,  ou  Un  ange  déchu  —  la  Chasse  aux 
biches  —  Clarisse  Harlowe  —  le  Club  des  maris  et  le 
club  des  femmes  —  Cendrillon  ou  la  Pantoufle  mer- 
veilleuse— Colombe  et  Perdreau — la  Corde  sensible — 
Daphnis  et  Cloé  —  le  Diable  boiteux  —  /'  Enfant  du 
carnaval— la  Femme  aux  œufs  d'or— la  Femme  élec- 


CLARA  —  CLARICE  2  3g 

trique  —  Gentil-Bernard,  ou  l'art  d'aimer  —  le  Hus- 
sards et  les  lingères  —  Jacques  le  fataliste  —  Joli 
mois  de  mai  —  Madame  Roger  Bontems  —  Marcas- 
sin, ou  le  Mari  de  ma  femme  —  Margot  —  les  Maro- 
caines —  les  Mémoires  de  deux  jeunes  mariées  — 
Mesdames  les  pirates  —  Mesdames  Montanbréche  — 
les  Néréides  et  les  cy dopes  —  le  .Page  et  la  dan- 
seuse —  Paris  au  bal  —  Peau-d' Ane  —  Le  Quart  de 
monde,  ou  le  Danger  d'une  particulière  pleine  de  ma- 
lice pour  un  individu  vraiment  impressionable  —  Quel 
drôle  de  monde!  — Roger  Bontemps  — La  Société  du 
doigt  dans  l'œil  —  les  Tentations  d'Antoinette —  le 
Troisième  mari  —  le  Trottin  de  la  modiste  —Un  Duel 
au  baiser  —  Un  premier  souper  de  Louis  XV  —  Un 
troupier  qui  suit  les  bonnes  —  Une  femme  dégelée  — 
Vénus  â  la  fraise.  —  M.  Clairville  a  aussi  donné  un 
vol.  intitulé:  Chansons  et  Poésies.  1 853. 

Clara,  ou  les  Femmes  seules  savent  aimer,  trad.  de 
l'allem.  de  mad.  la  bar.  Lamothe-Fouqué,  par  F.  J***. 
Paris,  1821,  3  vol.  in-12.  — Pigoreau. 

Clarentine,  par  miss  Burney,  trad.  de  l'angl.  ;  par 
M'ne  Elisabeth  de  Bon.  Paris,' 1810,  4  vol.  in-12.  — 
Biblioth.  du  Château  de  Rosny. 

CLARET  de  FLEURIEU  (Mme  Aglaé):  Pauline, 
com.  (1791). 

CLARETIE  (Jules)  né  en  1840  à  Limoges;  condamné 
en  1868  pour  la  dénonciation  de  la  double  exé- 
cution de  Martin  Bidauré,  accomplie  dans  le  Var  ,  en 
1 85 1 ,  par  le  préfet  M.  Pastoureau.  —  Voir:  Les  Fem- 
mes de  proie.  Mademoiselle  Cachemire.  1867.—  Une 
drôlesse.  1862. 

Clari,  ou  la  Promesse  de  mariage  ,  ballet  pant.  en 
3  a.,  par  Milon  (Opéra,  1820).  Paris,  1820,  in-8  de  2 
feuilles  1/2  ;  a  été  réimprimé. 

Clarice,  ou  l'Amour  constant,  com.  en  5  actes,  en 
vers,  par  Rotrou.  Paris,  1643,  pet.  in-40.  —  Nyon,  n° 
17407.  — Techener,  i5  fr. 

Dans  un  Avis  au  lecteur,  l'auteur  avoue  que  sa  pièce  est  une 
imitation  de  celle  de  Sforza  dOddi,  poète  italien,  dont  Retrou 
était  grand  admirateur.  Cependant  cette  comédie  est^  bien  com- 
pliquée ;  on  en  peut  lire  l'analyse  dans  YHist.  du  Théâtre  franc.. 
tome  II,  pp.  241  à  245. 


24o  CLARIGENE  —  CLAUDIANI 

Clarigène,  tragédie  en  ?  actes,  en  vers,  par  Pierre 
Du  Ryer;  i63g,  in-40. — Nyon,  n°  17397.  —  Analy- 
sée dans  YHist.  du  Théâtre  franc.,  \,  5 10. 

Clarimène,  ou  l'Inceste  supposé,  tragi-com.  par  La 
Gaze.  Voir:  L'Inceste  supposé. 


Clarimonde  {La),  tragi-com.  en   5  actes  et  en  vers; 


Clarisse  Harlowe.  Voir:  History  of  Miss  Clarissa 
Harlowe. 

Clarissimo  (II)  poeta  Ovidio,  De  arte  amandi.  Voir: 
OVIDE,  traductions  italiennes. 

Claude  et  Claudine,  com.-vaud.  (par  Mension).  Pa- 
ris, 1785,  in-8.  —  Soleinne,  n°  336o. 

Claude  et  Claudine  ,  ou  l'Amour  au  village;  par  J. 
Rosny. — Paris,  an  vu,  in- 18,  1  rig.  —  Scheiblè,  fr.  2  5o. 

Claudie,  drame  en  3  actes  en  pr.  par  George  Sand 
(Porte  St-Martin  ).  Paris,  Marchant,  i85i,  in-18. 

CLAUDIEN  (  Claudius  Claudianus,  en  français), 
poète  latin  né  vers  l'an  365,  à  Alexandrie  en  Egypte. 
Le  plus  estimé  de  ses  ouvrages  est  le  poëme  intitulé  : 
De  raptu  Proserpinœ.  On  en  trouve  le  texte  dans  tou- 
tes les  éditions  des  œuvres  de  Claudien,  parmi  lesquel- 
les on  distingue  celle  de  la  Bibliothèque  latine  de  Le- 
maire,  due  à  M.  Artaud;  Paris,  1824.  —  Quant  aux 
éditions  séparées,  on  en  connaît  deux  ou  trois  publiées 
au  XVe  siècle  ;  Claudien  avait  composé  son  poëme  en 
3  livres,  mais  l'éditeur  anonyme  de  ces  anciennes  édi- 
tions a\ait  transformé  l'ouvrage  en  une  tragédie  héroï- 
que en  3  actes,  et  il  a ,  du  reste,  conserve  scrupuleu- 
sement les  vers  de  Claudien,  ainsi  que  l'ordre  suivi 
dans  l'action. 

Claudiani,  De  raptu  Proserpinœ ,  tragœdia  prima 
heroica  incipit  féliciter.  S.  1.  n.  d.  in-fol.  de  16  ff.  à 
?i  lignes  sur  les  pages  entières.  Cette  édition  sans 
réclames  ni  signatures,  sans  indication  de  lieu  ni  d'im- 
primeur, est  probablement  la  ivt.  Les  caractères  sont 
les  mêmes  que  ceux  de  Petrus  Comestor,  le    premier 


CLAUD1ANI  —  CLÉAGENOR  241 

livre  imprimé  à  Utrecht  avec  date,  en  1473.  —  Soleinne. 
n°  167,  72  fr. 

Cl.  Claudiani,  De  raptu  Proserpinœ,  (libri  III).  Ro- 
mae,  1493,  in-40  de  24  ff.  car.  ronds. 

Traductions  françaises:  Les  œuvres  de  Claudien  ont  été 
trad.  en  français  :  i°  par  l'abbé  Latour.  Paris,  an  vi  (1798),  2 
vol.  in-8  (6  à'  8  fr.);  20  par  Héguin  de  Guérie  et  A.  Trognon. 
Paris,  i83o,  2  vol.  in-8,  12  fr.  ;  —  3°  par  Delteil,  Paris,  Dela- 
lain,  i832,  in-8,  6  fr.  — Le  poëme  a  été  traduit  séparément  par 
de  Mérian  sous  ce  titre:  L'Enlèvement  de  Proserpine,  poëme 
de  Claudien,  trad.  en  prose  franc.,  avec  un  discours  sur  ce 
poète  et  des  remarques.  Berlin,  1777,  in-8.  —  Sous  le  même 
titre,  Michaud  en  a  fait  une  nouvelle  traduction  envers,  impri- 
mée à  la  suite  du  Printemps  d'un  proscrit.  —  L'Enlèvement 
de  Proserpine:  Manuscrit  sur  vélin,  du  XVe  siècle  ;  in-40  de 
72  ff.  La  Vallière,  12  fr.  5o,  acheté  pour  la  Bibliothèque  natio- 
nale. Ce  poème  en  vers  de  8  syllabes,  est  sans  doute  une  imi- 
tation de  celui  de  Claudien. 

CLAUD1N  (Gust.),  contemp.  —  Entre  minuit  et  une 
heure,  1868.  — Palsembleu.  1 856. 

Claudine,  par  H.  Daniel.  Paris,  1834,  in-32  de  2 
feuilles  et  1  vign. 

Claudine  ou  les  Avantages  de  V inconduite ,  étude 
pastorale  et  berrichonne  (parodie  de  Claudie)  par  Si- 
raudin  et  A.  de  Beauplan  (Palais  Royal).  Paris,  1 85  1 , 
in-8. 

CLAVAREAU  (Auguste).  —  Les  Femmes,  poëme 
trad.  du  hollandais  (1 836). 

CLAVERET  (Jean)  ,  avocat,  né  à  Orléans,  m.  en 
1666.  — Le  Ravissement  de  Proserpine.  Tragéd.  i63g. 

Cléagenor  et  Doristée,  tragi-com.  en  vers,  par  Jean 
Rotrou.  Paris,  Quinet,  1 635,  in-8. — Nyon,  n°  17407; 
Biblioth.  du  Théâtre  franc.,  II,  161. 

Doristée  est  une  jolie  personne:  elle  est  si  séduisante  que 
lout  le  monde  en  veut;  elle  se  déguise  en  garçon,  c'est  la  même 
chose,  toutes  les  femmes  en  veulent.  Enfin,  elle  a  tant  de  suc- 
cès qu'elle  ne  peut  s'empêcher  de  dire: 

Quel  astre  me  gouverne  et  quelle  est  ma  fortune! 
Fille,  je  suis  ravie  ;  et  page,  on  m'importune. 

Enfin,  madame  Dorante,  qui  la  croit  page,  la  tourmente  si  fort 
qu'elle  se  décide  à  lui  montrer  son  sein  en  plein  théâtre,  et  à 
lui  démontrer  par  là  l'inutilité  de  ses  poursuites.  Quant  au 
nombre  de   ses  amants  ,    il  est   trop  grand    pour  en  donner  la 

Tome  II.  3i 


242 


CLEANDRE  —  CLEF 


liste.  L'auteur,  Rotrou,  s'en  vante  dans  V  Avertissement  :  «Le 
sort  de  Doristée  est  tel,  dit-il,  qu'après  avoir  été  trois  fois  en- 
levée, on  a  ravi  jusqu'à  son  histoire.  Ses  aventures,  qui  avaient 
fait  un  page  de  sa  personne,  ont  encore  fait  des  pages  de  sa 
vie.  »  —  Par  ce  subtil  jeu  de  mots,  il  veut  dire  que  l'on  avait 
fait  des  contrefaçons  de  sa  pièce. 

Cléandre  (Le)  d'amour  et   de  Mars  ,  oit ,   soub^   le 
nom  d'un  prince  de  Loriane ,  sont  desduictes  les  ad- 
venturcs  amoureuses  d'un  prince  françois,  par  De  Pe 
berac  de  Montpezat.  —  Bourdeaux,  Millanges ,  1620, 
in-12.  —  Nyon,  8go5. 

Cléandre  et  Caliste,  ou  l'Amour  véritable.  Rouen  , 
1720,  in-12  (Hist.  dés  romans).  Amst.  (Paris),  1722, 
in-12.  Nyon,  8906. 

Cléante  amoureux  de  la  belle  Mélisse  ,  par  de  Bre- 
thencourt.  —  Rouen;  Besongne,  1626,  in-12.  —  Nyon, 
8907. 

Clef  (La)  d'amour,  poëme  publié  d'après  un  manu- 
scrit du  XVIe  siècle,  par  Edwin  Tross,  avec  une  intro- 
duction et  des  remarques  par  M.  H.  Michelant.  Paris, 
1866,   pet.  in-8.  —  Aubry,  12  fr. 

Clef  (La)  de  l'amour  et  les  moyens  de  gagner  les 
cœurs.  Hamie,  1676,  in-8.  — B.  de  Grenoble,  n"  17839 
(  Diss.  sur  l'amour).  —  C'est  probablement  le  même 
ouvr.  que  la  Clef  des  cœurs. 

Clef  (La)  des  chansonniers,  ou  Recueil  des  vaude- 
villes, depuis  cent  ans  et  plus,  notés  et  recueillis  pour 
la  première  fois  par  J.-B.  Chr.  Ballard.  Au  Mont-Par- 
nasse et  à  Paris.  171 7,  2  tomes  in-12.  —  Cigongne , 
n°  1233. 

Recueil  précieux,  contenant  la  musique  imprimée  de  plus  de 
3oo  airs  chantés  par  nos  aïeux  et  parmi  lesquels  on  retrouve: 
Charmante  Gabrielle ;  la  Bonne  aventure;  Adieu  paniers, 
vendanges  sont  faites,  etc;  mais  la  presque  totalité  des  airs 
contenus  dans  ce  volume  sont  oubliés  aujourd'hui. 

Clef  (La)  des  cœurs.  Paris,  1670,  1676,  1678,  pet. 
in-12,  front,  gr.  (Nyon,  n°  10926). —  La  Haye,  iog5, 
in-12  (B.  de  Grenoble,  17841"). 

Qu'il  est  naturel  d'aimer.  —  Que  toutes  les  femmes  aiment. 
—  Ce  qu'une  fille  doit  faire  pour  gagner  un  cœur,  le  conser- 
ver, etc.  —  Lenglet-Dufresnoy  en  parie  dans  l'Usée  desromans: 
«  La  clef  des  cœurs,  on  dit  que  c'est  l'argent.  Si  ce  n'est  pas  la 


CLEF  243 

clef  des  cœurs,  c'est  du  moins  celle  des  faveurs,  à  ce  que  pré- 
tend un  grand   maître  en  amours.» 

Clef  {La)  du  Caveau;  par  P.  C.  (  Capelle)  4e  édit. 
Paris,  Cotelle  ,  1848,  in-8  oblong,  avec  mus.  gravée 
(  tenant  plus  de  la  moitié  du  volume  ). 

Volume  très-utile  pour  tous  les  amateurs  de  chansons,  de 
vaudevilles,  d'opéras,  etc.  L'auteur  y  a  rassemblé,  par  ordre  de 
timbres,  tous  les  airs  que  l'usage  a  consacrés.  On  entend  par 
le  mot  timbre,  la  désignation  d'un  air  quelconque  en  citant  le 
premier  vers  de  la  chanson  qui  lui  a  donné  lieu.  Quelques  ama- 
teurs sont  habitués  à  désigner  un  air  par  son  refrain,  comme  j 
N'en  demande^  pas  davantage ,  au  lieu  de:  Colin  disait  à 
Lise  un  jour,  etc.;  l'auteur  rectifie  autant  que  possible  ces  er- 
reurs. —  Ln  autre  alphabet  contient  les  airs  indiqués  par  le 
nom  des  pièces  où  ils  se  trouvent  :  Air  de  Joconde,  vaudeville 
d'Annette  et  Lubin,  etc.  A  la  suite  de  ces  tables,  l'auteur  donne 
un  tableau  des  coupes,  offrant  la  facilité  de  chanter  quelquefois 
une  même  chanson  sur  beaucoup  d'airs  différents.  11  y  a  plu- 
sieurs sortes  de  coupes.  Citons  quelques  couplets  pour  exemples: 

i°  Coupes  régulières.  —  Couplets  de  12  vers,  de  8  syllabes: 

J 'n'avions  pas  encor  quatorze  ans 
Quand  il  arriva  dans  la  ferme: 
J 'avions  fait  1' plus  biau  des  sermens 
D'n'acouter  jamais  les  amans... 
Ce  serment-là  ça  n' tient  pas  ferme: 
J 'us  pourtant  b'en  de  la  rigueur. 
Quand  tous  les  jours  après  l'ouvrage, 
André  venait  dans  not'  ménage, 
J'étais  sensible  à  son  bon  cœur. 
Bentôt  j'  fus  sensible  à  sa  flamme; 
Et  quand  il  m'  dit  d'être  sa  femme 
J'attendais  d'iui  (bis)  tout  mon  bonheur. 

(  Épreuve  villageoise  ) 

12  vers  de  7  syllabes: 

Le  briquet  frappe  la  pierre, 

Le  feu  pétille  à  l'instant, 

L'amadou  aussitôt  prend  : 

C'est  à  peu  près  la  manière 

Dont  l'amour  pour  un  garçon 

Enflamme  un  jeune  tendron. 

Le  cœur  a  beau  se  défendre  ; 

Fût-il  aussi  dur  qu'un  roc, 

L'Amour,  dès  le  premier  choc,  (  on  frappe  ) 

Sait  l'obliger  à  se  rendre. 

D'un  caillou  tirer  du  feu 

Pour  l'amour  ce  n'est  qu'un  jeu. 

(  Les  Chasseurs  et  la  Laitière) 


244 


CLEF 


1 1  vers  de  8  syllabes  : 

Le  gros  meunier  Simon-Martin, 
Obligé  d'aller  à  la  ville, 
Partit  hier  de  bon  matin; 
Laissant  sa  fille  à  son  moulin. 
En  partant  il  lui  dit  :  «  Lucile, 
«Je  te  défends  de  voir  Colin; 
«  Et  s'il  venait  en  mon  absence, 
«  Ferme  la  porte  promptement. 
«  Pour  se  défendre  d'un  amant, 
«  Souviens-toi  bien,  ma  chère  enfant, 
«  Qu'il  faut  éviter  sa  présence.  » 

1 1  vers  de  7  syllabes  : 

L'Amour  est  un  dieu  volage; 

11  nous  trompe  en  badinant, 

11  pince  en  nous  caressant. 

Pour  guérir  de  c'  mal  cuisant, 

N'  faut  qu'  patience  et  courage. 

D'abandonner  c'  bel  enfant 

Ben  fou  qui  fait  le  serment. 

Haïr  est  une  folie, 

Aimer,  voilà  le  vrai  bien. 

Non,  non,  jamais  dans  la  vie, 

11  ne  faut  jurer  de  rien. 

(Haine  aux  femmes  ) 
10  vers  de  8  syllabes  : 

Lison  dormait  dans  un  bocage, 

Un  bras  par  ci,  l'autre  par  là; 

Son  lit  était  un  vert  feuillage. 

Ah  !  qu'on  dort  bien  comme  cela  ! 

Son  amant  est  là  qui  la  guette  : 

Voyons,  dît-il,  réveillons-la, 

Réveillons-la,  réveillons  la. 

11  lui  tira  sa  colerette; 

Réveillons-la,  réveillons-la. 

La  belle  toujours  sommeilla. 

[Julie) 
10  vers  de  7  syllabes  : 

D'une  certaine  façon 

11  faut  agir  en  tendresse; 

Un  peu  d'art,  un  peu  d'adresse; 

Triomphent  de  la  raison: 

Lancez  certain  regard  tendre 

D'une  certaine  façon, 

Affectez  certain  jargon, 

Et  la  belle  va  se  rendre. 

Le  tout  consiste  à  s'y  prendre 

D'une  certaine  façon. 

(Vaud.  du  Bal  bourgeois) 


CLEF  245 

9  vers  de  8  syllabes: 

Qu'il  se  présente  un  agréable 
Beau  comme  un  ange,  fait  au  tour  ; 
Qu'il  vienne  ici  parler  d'amour, 
Papillonner,  faire  l'aimable; 
Qu'il  me  dise  d'un  air  vainqueur  : 
«  Je  meurs  d'amour,  sur  mon  honneur  ! 
«  Accorde  moi  ton  petit  cœur...» 
J'en  fais  serment  dès  aujourd'hui, 
Mon  petit  cœur  n'est  pas  pour  lui. 

[Honorine) 

9  lers  de  6  syllabes: 

Alors,  dans  la  Provence , 
Ce  beau  pays  de  France, 
Simple  laitière  étais. 
Aline  me  nommais. 
Quinze  ans  était  mon  âge, 
Simple,  naïve  et  sage: 
Mon  cœur  au  nom  d'amant , 
Palpitait  doucement, 
Et  j'appelais  doux  sentiment. 

(Aline) 

8  vers  de  8  syllabes  :  Cette  coupe  est  une  des  plus  usitées  » 
et  elle  offre  plus  de  3oo  timbres  différents  à  choisir  (  Arec  tes 
jeux  dans  le  village  —  J'ai  vu  partout  dans  mes   voyages  — 

—  A  voyager  passant  sa  vie  —  Si  Pauline  est  dans  l' indi- 
gence—  Du  Serin  qui  te  fait  envie  —  Ainsi,  jadis,  un  grand 
prophète  —  Jeunes  beautés,  au  regard  tendre  —  Un  page  ai- 
mait la  jeune  Adèle  —  Heureux  habitants  des  montagnes  — 
Je  loge  au  quatrième  étage  —  J'aime  ce  mot  de  gentillesse— 
Guiliot  un  jour  trouva  Lisette  —  Si  l'on  pouvait  rompre  la 
chaîne  —  D"  l'instant  qu'on  nous  mit  en  ménage  —  Un  soir  , 
après  mainte  folie  —  Soir   et  matin,   sur  la  fougère   —  // 

faut  gaîment  passer  la  vie  —  O  toi  qui  règnes  sur  mon  âme 

—  On  s'est  tourmenté  d'âge  en  âge  —  Oh  !  vous  ave\  des 
droits  superbes  —  Aux  refrains  que  Bacchus  inspire  —  Le 
noble  éclat  du  diadème  —  Mon  cœur  à  l'espoir  s'abandonne 

—  Depuis  longtemps  j  aimais  Adèle  —  Loin  du  tumulte  de  la 
guerre  —  De  ma  Céline,  amant  modeste;  etc.  )  bien  que  nous 
n'en  donnions  qu'un  pour  exemple  : 

Amour,  laisse  gronder  ta  mère, 
Amène  ici  toute  sa  cour  : 
Cet  aimable  et  charmant  séjour 
Vaut  bien  ton  île  de  Cythère. 
Que  l'hôte  en  est  affable  et  doux  ! 
Et  qu'il  mérite  honneur  et  gloire  ! 
Il  aime  à  rire,  il  aime  à  boire, 
11  aime  à  chanter  comme  nous. 


i4'3  CLEF 

8  vers  de  8  et  4  syllabes  : 

Quand  un  homme  trompe  une  femme, 
Chose  assez  rare  en  général. 
Tout  le  monde  aussitôt  le  blâme  ; 

C'est  toujours  mal.   {bis) 
Mais,  désirant  qu'on  la  renomme, 
Chaque  jour,  sans  redouter  rien, 
Quand  une  femme  trompe  un  homme, 
C'est  toujours  bien. 

[Ninon,  Molière  et   Tartufe 
8  vers  de  7  syllabes: 

J'ai  su  de   la  boulangère 
Que  l'amant  de  la  lingère 
La  quitte  pour  la  bouchère  , 
Qui  n'a  plus  le  tapissier; 
Puis  on  dit,  chez  la  portière, 
Que  ce  matin  la  fruitière 
A  battu  la  charcutière 
Pour  avoir  le  pâtissier. 
8  vers  de  6  syllabes  : 

Enseignez-moi  qui  l'a, 
Nommez-moi  la  friponne; 
A  celle  qui  l'aura 
D'avance  je  pardonne. 
J'ai  perdu  ma  béquille, 
S'écriait  Barnaba  ; 
Quelle  est  l'honnête  fille 
Qui  la  rapportera  ? 
7  vers  de  8  syllabes: 

Reposons-nous  ici  tous  deux; 
Goûtons  le  charme  de  ces  lieux. 
Qu'un  doux  so.nmei!  ferme  vos  yeux, 
Que  le  bruit  de  l'onde  se  mêle 
Aux  doux  accents  de  Philomèle. 
Dormez  donc,  mes  chères  amours; 
Pour  vous  je  veillerai  toujours. 

(Romance  à  deux  voix) 
6  vers  de  8  syllabes: 

Qu'une  fille  était  étonnée 

Le  premier  jour  de  1  "hyménée! 

Pour  l'instruire  il  fallait  du  temps. 

A  présent  de  peine  on  est  quitte, 

On  trouve  femme  toute  instruite. 

N'y  a  plus  d'enfans,  n'y  a  plus  d'enfans. 

6  vers  de  7  syllabes: 

Cœurs  sensibles  ,  cœurs  fidèles  . 
Qui  blâmez  l'amour  léger  , 
Cessez  vos  plaintes  cruelles; 


CLEF  24; 

Est -un  crime  de  changer? 
Si  l'amour  porte  des  ailes, 
N'est-ce  pas  pour  voltiger  ?        (  ter  ) 
Couplets  de  5  vers  : 

Je  ne  suis  plus  dans  l'ignorance, 
Je  sais  mon  ba,  bé,  bi,"bo,  bu; 
Déjà  mon  petit  cœur  ému, 
Près  d'un  jeune  berger  commence 
A  faire  ta,  te,  ti,  to,  tu. 

(Chanson  de  Panard ) 

20  Coupes  irrégulières,  ou  Airs  dits  de  facture. 
Couplets  de  plus  de  10  vers 

Suzon  sortait  de  son  village, 
On  lui  trouvait  quelques  appas; 
AU'  n'avait  pas  d'  bien  en  partage. 
Mais  un  bon  cœur  et  de  bons  bras. 
Travaillez  donc, 
Mamzel'  Suzon; 
Travaillez  donc,  jeune  et  pauvre  fillette! 
Croyez-moi  donc, 
Songez-y  donc  ; 
Travaillez  donc,  jeune  et  pauvre  Suzon. 
Ecoutez  c'  te  voix  qui  répète 
Que  l'argent  ne  donn'  pas  I'  bonheur, 
Et  qu'  lorsqu'on  a  la  paix  du  cœur 
Notre  fortune  est  faite.        (ter) 
Couplets  de  10  vers  : 

D'une  amante  fidèle 
Nous  avons  le  portrait, 

Trait  pour  trait; 
Celui  d'une  cruelle , 
Animal  rare  ici, 
Dieu  merci! 
Ces  messieurs  peuvent  m'en  croire 
Ou  bien  venir  ce  soir 
Pour  les  voir, 
A  la  foire.        (  ter) 

(  Chanson  de  Collé  ) 
Couplets  de  g  vers  : 

Un  grenadier,  c'est  une  rose 

Qui  brille  de  mille  couleurs; 

Il  n'est  pas  de  périls  qu'il  n'ose 

De  surmonter  par  sa  valeur.         (bis) 

Quand  il  a  fini  son  service, 

11  pense  à  sa  particulière, 

Le  dieu  d'amour  le  guide  auprès:     (bis) 

Voilà,  voilà,  voilà  I    ...  . 

Voilà  le  grenadier  français    1   l Dts> 


248  CLEF 

Couplets  de  8  vers: 

En  amour  ,  comme  en  amitié  , 
Souvent  un  tiers  nous  embarrasse  ; 
Le  secret  double  de  moitié 
Le  prix  d'une  faveur  ou  celui  d'une  grâce. 
Nos  plaisirs  ne  sont  qu'imparfaits. 
Quand  trop  d'éclat  les  environne. 
Dans  ses  proiets  l'Amour  n'admet  personne,  \  ,,■ 
Xi  l'Amitié  dans  ses  bienfaits.  ( 

Couplets  de  6  vers  : 

Sans  chagrin  pour  l'avenir, 
Mes  amis,  il  faut  jouir 

Des  biens  de  la  vie; 
L'amour,  les  jeux,  le  bon  vin, 
Voilà  mon  joyeux  refrain 
Et  ma  philosophie. 

(Robin  des  bois) 

Puis,  viennent  les  danses  chantées,  les  contredanses,  les  wal- 
ses  (  dont  quelques  unes,  comme  celle  de  Frontin  mari  garçon 
«Séjour  d'amour  et  de  folie,  etc.  »  sont  bien  connues) ,  les* an- 
glaises, allemandes,  tyroliennes,  russes,  polonaises,  hongroises, 
bourrées  ou  branles,  etc.  —  Les  Rondeaux  et  cavatines  (comme: 
Enfant  chéri  des  dames,  des  Visitandines  ;  Oui,  c'en  est  fait, 
je  me  marie,  du  Prisonnier;  Jeunes  filles  qu'on  marie,  d'Adolphe 
et  Clara;  A  voyager,  je  passerais  ma  vie,  des  Deux  Edmond  ; 
L'étude  est  inutile,  de  Jeannoi  et  Colin,  etc.  ),  les  Barcarolles, 
les  airs  de  chasse  et  carillons  ,  les  chœurs,  rondes  et  autres 
airs  à  reprise,  comme  ce  couplet: 

Ah!  le    bel  oiseau,  maman, 

Qu'Alain  a  mis  dans  ma  cage  ! 

Ah!  le  bel  oiseau,  maman, 

Que  m'a  donné  mon  amant! 

En  cachette,  hier  au  soir, 

Nous  sortîmes  du  village: 

Suis-moi,  si  tu  veux  le  voir, 

Me  dit-il,  sous  ce  feuillage... 

Ah!  le  bel  oiseau,  etc. 
C'est  surtout  parmi  ces  airs  dont  les  finales  sont  répétées,  et 
qui  sont  plus  particulièrement  propres  à  des  rondes,  que  se  trou- 
vent les  chansons  les  plus  drôles  et  les  plus  originales.  On  range 
aussi  dans  cette  classe  ces  airs  gais  dont  on  repète  les  derniers 
vers:  par  exemple,  cette  ronde  de  Ségur: 

Rions,  chantons,  aimons,  buvons, 

En  quatre  points  c'est  ma  morale; 

Rions  tant  que  nous  le  pouvons , 

Afin  d'avoir  l'humeur  égale. 
L'esprit  sombre  que  tout  aigrit 

Tourmente  ce  qui  l'environne: 

Et  l'homme  heureux  qui  toujours  rit;  icnnru. 

Ne  fait  tamais  pleurer  personne.        \cnorui> 


CLELAND  -  CLEMENCE  249 

ou  les  couplets  terminés  par  ces  sortes  de  refrains: 

Francs  buveurs  que  Bacchus  attire  ' 
Dans  ces  retraites  qu'il  chérit,         f  cr,orus 
Avec  nous  venez  boire  et  rire...       1 
Plus  on  est  de  fous,  plus  on  rit.   ' 

Mais,  terminons  enfin  cette  énumeration,  car  voilà  déjà  beau- 
coup trop  de  «  tous  ces  lieux  communs  de  morale  lubrique,  » 
comme  dit  Boileau,  le  Prud'homme  du  Parnasse,  lieux  communs 
qui  n'ont  rien  de  commun  avec  la  saine  morale  d'aujourd'hui, 
rigoriste,  janséniste,  méthodiste ,  piétiste ,  robespierriste ,  terro- 
riste et  fort  triste. 

CLELAND  (Jean),  né  à  Londres  en  1697,  m.  en  1789. 
Consul  à  Smyrne.  De  retour  en  Angleterre,  en  174!), 
il  publia  l'histoire  de  Fanny  Hill  et  d'autres  ouvrages  : 
La  Fille  de  joie,  ou  Mémoires  de  miss  Fanny  —  Me- 
moirs  of  a  coxeomb.  1 7  5 1 .  —  Memoirs  of  a  Woman 
of  pleasure  —  Memoirs  of  the  life  of  the  célébrât ed 
Fanny  Hill. 

Clélie,  par  Mlle  de  Scudérv.  Paris,  1654-1061,  10 
vol.  pet.  in-8  (La  Bédoyère,  80  fr.  ;  Saint-Mauris,  141 
fr.;  De  Bure,  299  fr.).  —  Paris,  i656  (Solar,  266  fr.; 
Renouard,  'Sqo  tr.),  i66o(Nyon,  n°  8261),  1666,  1 7 3 1 . 
10  vol.  in-8~  fig.  (Potier,  40  fr.). 

C'est  dans  le  tome  1er  de  ce  roman  que  se  trouve  la  descrip- 
tion du  pays  de  Tendre,  si  spirituellement  critiquée  par  Boi- 
ieau  dans  les  Héros  de  roman;  ies  afféteries  de  cet  ouvrage 
paraissent  d'autant  plus  ridicules  que  la  scène  en  est  chez  les 
Romains  du  temps  de  Tarquin.  —  Analysé  dans  la  Bibliothè- 
que des  romans,  oct.  1777-  —  C'est  l'élégant  commentaire  de 
Co  :sin  qui  a  rappelé  l'attention  sur  ce  roman  oublié.  Tal- 
lemant  des  Réaux  tome  Vil ,  pp.  70-71,  et  l'Usage  des  romans, 
p.  61,  font  voir  que  sous  des  noms  supposés,  la  plupart  des 
p-rs  jnnages  notables  du  temps  :  Pelisson  .  Fouquet,  la  reine 
Christine,  Mesdames  Scarron,  de  Montausier ,  de  Longueviile. 
etc.,  y  sont  portraiturés. 

Clélie,  histoire  véritable  des  folies  du  temps.  Paris, 
1792,  2  part,  en  1  vol.,  in-8  — Truebwasser,  n°  1254. 

Clémence,  roman  moral,  dans  lequel  les  jeunes  per- 
sonnes dont  le  cœur  serait  engagé  trouveront  des  prin- 
cipes et  des  exemples  utiles;  par  Mme  Antoinette  Le- 
groin  de  la  Maison-Neuve.  Paris,   1802,  3  vol.  in-12, 

avec  une  fig. 

Clémence,  ou  la  Faille  de  l'avocat,  comédie  en  2  a.  ; 
par  Mme  Ancelot.  Paris,  Marchant,  1839,  in-8. 

Tome  II  32 


25o  CLEMENT  —  CLEOMEDON 

CLÉMENT  (Jean-Pierre),  membre  de  l'Institut,  né 
à  Draguignan,  en  1809:  Madame  de  Montespan  et 
Louis  XIV,  1868.  —  Les  Verts  galants.  1840. 

Clémentina,  ou  le  Cigisbéisme;  par  R.-J.  Durdent. 
Paris,  181 7,  2  vol.  in- 12. 

Clémentine,  comédie-vaud.  en  1  acte;  par  J.-A.-F.-P. 
Ancelot  et  Jules  Cordier.  Paris,  1 836,  in-8. 

Clémentine  orpheline  et  androgyne,  ou  les  Caprices 
de  la  nature  et  de  la  fortune,  par  Cuisin.  Paris,  i8it), 
2  vol.  in- 12,  fig. 

Clémentine,  ou  la  Jeune  Lesbienne,  histoire  galante 
et  philosophique.  Lampsaque,  an  vu,  in-18.  —  Dres- 
den,  en  1834,  n°  895. 

Clémentine,  ou  la  Belle-mere,  com.  pr.  et  ariettes  ; 
par  J.-B.-Ch.  Vial,  mus.  de  Fay.  Paris,  an  vin,  in-8. 
—  Soleinne,  n°  2477. 

Clémentine,  ou  l'Evélina  française,  par  Mme  d'Haut- 
poul.  Paris,  1809,  4  vol.  in-12,  avec  3  grav.  —  B.  de 
Rosny. 

Clémentine,  reine  de  Sanga,  par  Mme  de  Gomez. 
Paris,  Clousier,  1739,  2  vol    in-12.  —  Nyon,  n°  8745. 

Cléobuline ,  ou  la  Veuve  inconnue ,  par  L.  B.  D.  M. 

(la  baronne  de  Marcé).  Paris,  Lamy,  1 658,  in-8.  — 
Comtesse  de  Verrue,  en  1737,  10  livres;  Nyon,  n° 
8911. 

Cléodamis  et  Lélex,  ou  l'Illustre  esclave.  La  Haye 
(Paris),  1746,  in-12.  —  Nyon,  8912. 

Cléolthée ,  ou  les  Chastes  adventures  d'un  Candien 
et  d'une  jeune  Natolienne,  par  Jacq.  Gaffarel.  Paris, 
Rocolet,  1623,  1624,  in-8.  —  Nyon,  891 3;  Piget,  n° 
1546. 

Cléomédon,  tragi-comédie,  en  5  actes,  en  vers,  par 
Pierre  Du  Ryer.  în-8.  —  Nyon,  n°  17397. 

La  reine  Argire,  ayant  en  quelque  estime  pour  Policandre  , 
en  avait  eu  un  petit  "prince,  puis  elle  s'était  ensuite  mariée  avec 
le  roi  Urgère  Elle  en  obtient  aussi  un  fais  nommé  Cléomédon, 
lequel,  au  bout  d'une  vingtaine  d'années,  devient  amoureux  d'une 
fille  de  Policandre  et  l'épouse.  La  Vallière  (  Théâtre  franc.  1  , 
507  )  dit:  «Cette  pièce  est  bien  écrite,  et  on  y  trouve  des  vers 


CLEOMIRE  —  CLEOPATRE  »5i 

heureux;  entre  autres  ces  deux-ci  clans  la  scène  lre  ,  où  Argire 
raconte  à  sa  confidente  comment  elle  a  été  séduite  par  Poli- 
candre: 

Et,  comme  un  jeune  cœur  est  bientôt  enflammé, 
Il  me  vit,  il  m'aima  ;  je  le  vis,  je  l'aimé.» 

Cléomire,  histoire  nouvelle,  Cologne,    1678,  in-12. 

—  B.  de  Grenoble,  17603;  Nyon,  891 5. 

Cléon,  ou  le  Parfait  confident.  Paris,  Barbin,  i665, 
1680,  in-12.  —  Nyon,  8917  et  8918. 

Cléon,  rhéteur  cyrénéen,  ou  Apologie  d'une  partie 
de  l'histoire  naturelle,  trad.  de  l'ital.  (comp.  par  Thorel 
de  Campigneulles).  Amst.,  1760,  1 75g,  1770,  petit 
in-12,  —  Tripier,  12  fr.  ;  Claudin,  en  1860,  8  fr.  ; 
Leber,  n°  25 1  3. 

Ouvrage  où  les  noms  sont  anagrammatisés  :  Nasiraio,  la  rai- 
son, etc.  On  devine  ce  que  veut  dire  Cleon  ;  l'ouvrage  est  donc 
libre  ,  mais  le  style  est  fort  ennuyeux.  Monselet,  qui  en  parle 
dans  les  Galanteries  du  XVIIIe  siècle;  (pp.  i3i-i33j  dit  même 
qu'il  est  impossible  d'aller  plus  loin   en   fait  de  mauvais  goût. 

—  Afin  d'en  faciliter  la  vente,  on  a  changé  le  titre  de  l'ouvrage: 
Cléon,  ou  le  Petit-maître.  La  Haye,  1767,  in-12.  —  Luzarche, 
n°  2976. 

Cléonice,  ou  l'Amour  téméraire,  tragi-comédie  pas- 
torale, en  5  actes  et  en  vers;  par  P.  B.  —  Paris,  Nie. 
Rousset,  i63o,  pet.  in-8  (Soleinne,  n°  io5i,  20  fr.; 
Baudelocque,  2  fr.  76;  Nyon,  n°  i73o3). —  Cette  pièce 
est  analysée  dans  VHist.  du  th.  françois,  II,  79-81. 

Cléonice,  ou  le  Roman  galant,  par  Mm*  de  Villedieu. 
Paris,  1669,  pet.  in-12.—  Techener,  en  i858,  4  fr. — 
Assez  bien  écrit.  Reproduit  dans  le  tome  Ie1'  des  Œu- 
vres de  Mm*  de  Villedieu,  1702  et  1703. 

Cléopatra  die  Schône  Zauberin  vom  Nil....  (Cléo- 
patre,  la  belle  enchanteresse  du  Nil;  la  merveilleuse 
reine  d'Egypte,  récit  romantique  et  historique)  ;  von 
Ern.  Pitawall.  Berlin,  Grosse,  1869,  gr.  in-8  de  g58  pp. 
(V.  Polybiblion,  1869,  IV,  n°  2928). 

Cléopâtre  (par  de  Coste  de  la  Calprenède).  Paris, 
Guill.  de  Luynes,  1647-58,  12  vol.  pet.  in-8  (  B.  de 
Bruxelles,  Cat.  des  accroissements,  n°  2Ô3  de  i856). 

—  Leyde,  J.  Sambix,  1648  ou  i653,  12  vol.  petit  in-8. 

—  Paris,  Joly,  i663;  12  vol.  pet.  in-8  (Nyon,  n°82ii). 
Il  existe  une  traduction  italienne  de  ce   roman,  par  Majolino 


252  CLEOPATRE  —  CLINIQUE 

Bisaccioni;  Venise,  1697,  6    vol.   in-12.  —  Dans    1'  Usai 
romans  (I,  258).   Lenglet  Dutresnoy  dit  que,  dans  la  Cléopâ- 
tre,  l'amour  est  mené  avec  vivacité." 

Cléopâtre,  reine  d'Egypte  (roman);  par  Jules  de 
St-Félix.  Paris,  Charpentier,    1 836,  2  vol.  in-8,   i5  fr. 

—  Etude  d'antiquité  bien  réussie  et  estimée. 

CLEOPH1LUS  (Fr.-Octavius),  poète  latin  italien,  qui 
riorissait  dans  le  XVe  siècle:  Episiolarum  de  amoribus 
libellus.  1478.  —  Octavii  Julia  et  epistulae  de  amore. 

Cléosandre  (Le),  où  sont  l'apportés  tous  les  passe- 
temps  du  carnaval  de  Toulouse,  en  1624,  ballet;  par 
le  sieur  Baro  Tolose,  Boude,  1624,  in-8.  —  Nvon, 
18524. 

Les  Fols.  —  Le  Cannibale  amoureux  du  Soleil.  —  Le  Fol 
anglois  transformé  en  sa  maîtresse  à  force  de  penser  à  elle. 

—  Le  François  fol  amoureux  de  soy-mesme.  —  Les  Bergers 
et  bergères".  —  Bacchus  avec  ses  satyres.  —  Les  Ennemies  des 
passetemps  d'amour.  —  Les  Vierges  vestales.  —  L'Empirique, 
ou  Opérateur.  —  Les  Crieurs  de  mort  aux  rats.  —  Les  Bour- 
geois qui  courent  au  feu.  —  Triomphe  d'amour.  —  Stances 
pour  les  amans  volages.  —  Les  Jaloux.  —  Les  Parleurs.  —  Car- 
tel des  disgraciés.  —  Hercule  amoureux  d'Omphale.  —  Amour 
triomphant.  —  Récit  de  la  Renommée.  — Cléosandre  à  tous 
les  chevaliers  errants.  --  La  Nuict.  —  Prologue  de  la  nuict.  — 

—  L'Amoureux  à  la  nuict.  —  L'Escolier  qui  va  de  nuict.  — 
Les  Pages  tireurs  de  laine.  —  Pyroale  Voublieur.  — Le  Magi- 
cien Apollidon.  —  Les  Sorcières  amoureuses  de  trois  jeunes 
bergers.  —  Les  Sorcières  à  leurs  jeunes  bergers.  —  Les  Son- 
ges- —  Canson  de   la  serenado.  —  L'ombre  de  Rodomont.  — 

—  Cartel  des  Chevaliers  du  Firmament  aux  dames.  —  Cartel 
des  Chevaliers  du  Firmament  à  tous  chevaliers.  —  Le  Che- 
valier des  larmes.  —  Pierre  de  Provence  et  la  belle  Mague- 
lone.  Castor  et  Pollux.  —  Maxime  en  amour.  —  L'rgande  la 
descognue,  etc. 

Clergé  (Le)  et  l'éducation  des  femmes,  par  Jules 
Evrard.  Paris,  Dentu,  1868,  in-8  de  16  pp. 

Clinique  de  la  maladie  syphilitique,  avec  atlas  colorié 
d'après  nature,  représ,  tous  les  symptômes  de  cette  ma- 
ladie; par  Devergie.  Paris,  1826-183 3,  2  5  livr.  in-40, 
avec  180  pi..  3 ôo  fr. 

Clinique  iconographique  de  l'hôpital  des  vénériens , 
recueil  d'observations  et  considérations  pratiques,  etc.; 
par  Ph.  Ricord.  Paris,  1842-51,  in-40,  avec  66  pi.  col. 
et  portr.,  1 33  fr. 


CLIO  —  CLORINDE  2Ô3 

Clio,  or  A  secret  history  ofthe  life  and  amours  of 
the  late  celebrated  Mrs  Samson.  Londres,  i;52,  in-12. 

Clitandre,  ou  l'Innocence  délivrée,  tragi-comédie  en 
5  actes  et  en  vers  ;  par  Pierre  Corneille.  Paris,  Targa, 
i632,  in-8.  —  Auvillain,  n°  964. 

A  la  suite  se  trouvent  des  Mélanges  poétiques  de  1  auteur  , 
qui  contiennent  une  épigramme  que  les  éditeurs  des  œuvres  de 
Corneille  n'ont  pas  encore  osé  reproduire.  L'abbé  Granet,  dans 
la  préface  des  Œuvres  diverses  as  P.  Corneille  (  Paris,  1738, 
in-12  ;  ,  dit  qu'il  n'a  «  pas  tait  difficulté  de  supprimer  des  plai- 
santeries d'un  goût  peu  délicat  et  divers  traits  d'une  galanterie 
trop  libre...»  —  Dans  la  pièce  de  Clitandre  elle-même,  il  y 
avait  quelques  endroits  lestes  qu'on  a   supprimés  dans  la  suite. 

Clitit,  nouvelle.  Amsterdam.  1620,  in-12  (  Nyon, 
8924).  —  La  Haye  et  Paris,  1680,  in-12  (Vassé  n°  y5; 
Dresden,  n°  9J4).  —  Ce  roman  est-il  le  même  que  le 
suivant  i 

Clitie  (La),  ou  le  Roman  de  la  cour,  par  de  la  Serre. 
Paris,  Loyson,  1 633  et  1  C> 3 3 >  2  vol.  in-S    Xvon,  8923). 

—  Paris,  Loyson,  1640,  in-8,  titre  gr.  (Potier,  i5  fr.). 

—  Ce  roman  est-il  le  même  que  le  Roman  de  la  cour 
de  Bruxelles? 

CLONARD  (Ern.  de),  auteur  dram.:  Amour ,  folie  et 
beaux-arts.  1812.  —  Les  Epoux  de  i5  ans.  1807  — 
L'Epingle  et  la  Rose,  ou  les  Talismans  d'amour.  1808. 
—Les  Faux  Maris,  ou  le  Danger  des  épreuves.  181 2. 

Clorinde  (roman).  Paris,  Courbé.  1654,  1 656,  1  tome 
en  3  vol.  in-  8. —  Nyon  (S<. 

Clorinde.  nouvelle  espagnole.  Nûrnbere,  1804,  in-8. 
-Vente  A.  S.  (en  i855). 

Clorinde  (La),  comédie  en  5  actes,  en  vers;  par  de 
Rotrou.  Paris,  Ant.  de  Sommaville,  1637.  in-40.  — 
Nyon,  n"  17407.  —  Analysé  dans  la  Bibliothèque  du 
théâtre  françois,  II,  210. 

Clorinde,  ou  le  Sort  des  amans,  pastorale  en  5  a.  ; 
par  Pierard  Poulet.  Paris,  Ant.  deBreuil,  i5q8,  in-12. 
Rare. — Nyon,  n°  17263,  La  Vallière,  Hist.  du  théâtre 
françois,  I,  298. 

Ils  étaient  deux  amants  qui  s'aimaient  tendrement,  Clorinde 
et  Raymond.  Ils  s'égarent  dans  un  bois  afin  de  se  prouver  leur 


254  CLORISE  —  CLOSERIE 

tendresse.  Mais,  la  fée  Mélisse  qui  était  amoureuse  de  Raymond 
interroge  les  démons  pour  savoir  où  il  est.  Ils   lui  répondent  : 
11  est  dans  le  giron  de  Clorinde,  endormi 
Tel  qu'autrefois  Adon,  alors  que  la  Cyprine 
Lui  mignardoit  le  poil  en  sa  molle  poitrine. 
La  Fée  fait  transporter  Clorinde  au  haut  d'une  montagne,  et 
elle  emmène  Raymond  dans  son  palais.  Grâce  à  un  Génie,  Clo- 
rinde le  fait  sauver  et  se  sauve  avec  lui.  Un  sauvage    les  atta- 
que: le  lâche  Raymond  s'enfuit  et   lui  abandonne  sa  maitresse. 
Heureusement,  un  beau  jeune  homme,  nommé  Philirc,  se  pro- 
menait par  là:  il  la  délivre,  et  Clorinde  reconnaissante,  l'épouse 
immédiatement  dans  le  bois  voisin.  Quant  à  Raymond,  la   Fée 
Mélisse  veut  bien  s'en  charger  encore. 

Clorise  (La),  pastorale  en  5  actes,  en  vers;  par  Bal- 
thazar  Baro.  Paris,  Ant.  de  Sommaville,  i632,  1634, 
in-8,  front,  gravé.  —  Techener,  12  fr.  ;  Soleinne ,  n" 
1042  ;  Nyon,  n°  17391. 

Picce    bien  écrite   et    passablement  conduite,  dit   la  Vallière 
[Hist.  du  Théâtre  franc.  ,  II,  48J.    Voici    un  exemple    de  la 
versification.  C'est    Philidan   qui  parle   à  Eliante  de  l'excès  de 
ses  charmes: 
E.  —  C'est  trop,  je  ne  sçaurois  plus  longtems  consentir 

A  t'aimer  et  te  voir  capable  de  mentir. 
P.  —  Si,  de  ce  que  j'ai  dit,  ta  rigueur  trop  connue 

Cherche  la  vérité,  la  voilà  toute  nue. 

//  lui  ote  son  mouchoir  du  cou. 
E.  —  Que  fais-tu,  Philidan?  —  P.  —  C'est  que  je  veux  au  moins 

Te  convaincre  d'erreur  ave:  deux  beaux  témoins. 
E.  remettant  le  mouchoir.—  Causeur,  rends  ce  mouchoir,  ou  de 

Je  saurai  châtier  l'auteur  et  les  complices      (tant  de  malices 
P.  —  Pourquoi  les  caches-tu?.  —  E.  —  Parceque  j'ai  raison  , 

Puisqu'ils  sont  faux  témoins,  de  les  mettre  en  prison. 

Clorymène  (La)  de  Marcassus.  Paris,  Billaine,  1626, 
■1  vol.  in-8. — Nyon,  8929. 

Closerie  (La)  des  Lilas  (historiette) ,  quadrille  en 
prose;  par  A.  Privât  d'Anglemont.  Impr.  Frey,  à  Paris, 
1847,  in-02  d'une  feuille. 

Closerie  (La)  des  Lilas  (chanson,  19  couplets  avec 
refrain,  signée  J.  M....).  Paris,  impr.  BÔucquin,  1849, 
in-8  de  8  pp. 

Closerie  (La)  des  Lilas.  Mystères  du  jardin  Bullier, 
p.  Gaston  Robert.  Paris,  à  la  Closerie  des  Lilas,  i85i, 
in-16  de  1  feuilles. 


CLOTILDE  —  COCHON  z55 

Clotilde,  par  A!ph.  Karr.  Suivie  de  Histoire  de  Rose 
et  de  Jean  Duchemin,  par  le  même.  Paris,  G.  Barba, 
i85o,  in-40  de  6  feuilles  1/2,  4  fr.  —  Réimprimé  plu- 
sieurs fois  in-4",  au  VV1X  de  1  fr*  à  1  fr.  5o. 

11  y  a  aussi  un  roman  intitulé  Cîotilde  ,  esquisses^  de  1822: 
par  le  comte  Gaspard  de  Pons  (Paris,  i83o,  2  vol.  in- 18).  — 
C'est  le  récit  d'une  aventure  tragique. 

Clou  (Le)  aux  maris,  vaud.  en  1  a.;  par  Labiche  et 
Moreau  (Eug.  Lemoine)  (Palais-Royal).  Paris,  i858, 
in-8. 

Club  (Le)  des  maris  et  le  club  des  femmes,  vaud.  en 
1  acte  ;  par  Clairville  et  J.  Cordier  (Vaudeville).  Paris, 
1848,  in-8. 

COBENTZELL  (MM.  de),  pseudonyme  de  MM.  Em. 
Bouchery  et  Lautour-Mezeray  :  Maritalement  parlant. 
i833. 

Cocatrix,  Irag.  amphigouristique  en  5  scènes  (par 
Collé).  S.  1.  n.  d.,  in-8.  —  Soleinne,  n°  2064. 

Les  spectateurs,  les  acteurs  et  l'auteur  lui-même  n'ont  jamais 
rien  compris  à  cette  prétendue  tragédie  ,  parodie  de  beaucoup 
d'autres.  Collé  disait  qu'on  ne  pouvait  critiquer  cette  pi 
près  l'axiome  de  droit  :  On  ne  peut  juger  sans  entendre.  —  La 
Correspondance  de  Collé,  publiée  par  H.  Bonhomme  ,  1864 
(in-8,  p.  474),  parle  de  Cocatrix. 

COCHERIS  (Hipp.-Fr.-J.-M.),  né  à  Paris,  en  1829, 
bibliothécaire  à  la  Mazarine.  Voir:  la  Vieille,  ou  l'es 
Dernières  amours  d'Ovide. 

Cochers  {Les),  tableau  grivois,  vaud.  en  1  acte  ;  par 
Dumersan,  Gabriel  et  Brazier.  Paris,  1825,  in-8. 

Cochon  {Le)  mitre,  dialogue  (entre  l'abbé  Furetière 
et  Scarron,  par  un  bénédictin  défroqué,  nommé  Fr.  de 
la  Bretonnière ,  ou  plutôt  de  Chavigny).  A  Paris,  chez 
le  Cochon,  1689  (Chédeau,n°  1108);  et  s.  d.  (Holl.), 
in-16  de  16  ff.,  frontispice  représentant  un  cochon  ayant 
mitre  en  tête  (Nodier,  118  fr. ;  Renouard,  53  fr.  ; 
Pixérécourt,   n°  1587,  70  fr.  5o;  La  Bédoyère,  81  fr. 

Réimprimé  par  J.  Chenu,  avec  une  dissertation  de  Leber  : 
Paris,  Panckoucke,  i85o,  pet.  in-12  de  36  pp.  ,  tiré  à  110  ex. 
(  1  sur  vélin .  4  sur  chine,  5  sur  papier  rose,  et  100  sur  papier 
de  Holl.  ).  Potier,  n°  2145,  10  fr.  Imitation  de  l'édition  elzévi- 
rienne.  —  Réimpr.  aussi  dans  les  Variétés  liistor.  et  litter. . 
publiées  p.  M.  Ed.  Fournier,  chez  Jannet,  en  iSSjftom.  VI  , 


a5r6  COCHON 

pp.  209  et  suiv.  )  tiré  à  part  à  io5  ex.,  in-16  de  40  pages  (  sur 
ie  titre  est  le  cochon  mitre,  avec  la  date  i656).  Ce  libelle  ,  en 
prose,  dirigé  contre  beaucoup  de  prélats,  et  entre  autres  contre 
Letellier,  archevêque  de  Reims,  avait  été,  dit-on,  imprimé  par 
Godard,  voisin  de  l'Archevêché.  Quant  à  l'auteur  ,  dont  la  ca- 
ptivité dans  une  cage  de  fer  au  mont  Saint-Michel  est  célèbre. 
on  lit  dans  les  Mémoires  du  marquis  de  Sourches ,  i836,  in-8, 
tom.  I,  p.  10,  cette  note  curieuse  de  l'intendant  Foucault,  sous 
la  date  de  1698:  «  Le  roy  avant  fait  mettre  au  mont  St-Michel 
le  nommé  Clïavigny.  dit  la'Bretonnière,  qui  faisoit  le  Lardon 
ande,  je  l'ai  fait  tirer  d'une  cage  de  bois,  où  on  l'avait 
enfermé.  »  Vers  1710,  si  l'on  en  croit  la  facétie  intitulée:  La  Mu- 
sique du  diable,  il  est  mort  dans  cette  abbaye .  où  il  a  été 
vingt  ans.  —  Consulter  la  note  du  Catalogue  Pixerécourt  . 
celle  du  cata'ogue  Leber  (n°  4478  )  ,  et  les  observations  inté- 
ressantes de  l'édition  de  M.  Fournier.  —  La  fable  de  cette 
diatribe  est  celle-ci.  L*abbé  de  Furetière  mourut  le  14  mai  1688. 
à  l'âge  de  68  ans.  L'auteur  suppose  qu'  il  rencontre  aux  enfers 
Scarron  ,  lequel  de  son  côté  a  appris  que  sa  femme  est  de- 
venue duchesse,  et  qui  est  furieux  contre  elle  de  ce  qu'elle  ne 
s'y  soit  pas  mise  de  son  vivant  ;  elle  l'eut  du  moins  fait  duc  , 
taindis  qu'elle  ne  lui  a  jamais  procuré  d'autre  profit  qu'une 
«  garnison  importune  contre  laquelle  il  lui  falloit  toujours  re- 
courir à  VUnguentum  grisum.»  —Furetière  dit  à  son  ami  que 
les  prélats  en  France  se  sont  formés  en  société  de  Cochons 
Mitre^.  C'est  d'abord  François  Harlay-Quint  ,  archevêque  de 
Paris  (on  l'appellait  ainsi  pareeque  c'était  le  5e  archevêque  de 
Paris  );  «  un  bouc  n'a  pas  plus  de  poils  que  ce  prélat  de  mai- 
tresses.  ■■)  Pu:<.  viennent  le  Père  Le  Bouc  (Le  Boux )  éveque  de 
Périgueux  ,  et  le  Père  Mascaron  ,  éveque  d'Agen.  Setrron  s'é- 
tonne et  dit:  «Je  les  avais  pris  bonnement  pour  des  moutons.» 
—  «Vous  vous  y  trompez,  avec  tout  votre  discernement,  ré- 
pond Furetière,  "c'étoit,  quand  je  partis ,  deux  francs  Cochons. 
11  est  sûr  que  l'évèque  de  Périgueux  ne  laissoit  pas  une  belle 
religieuse  dans  son  diocèse  sans  la  cochonner.  »  Quant  à  l'autre. 
«  toutes  les  dames  d'Agen  s'empressent  pour  lui  donner  du  plai- 
sir.» —  Ici  M.  Fournier  rappelle  ce  couplet  du  Recueil  de  Alan- 
repas,  tom.  111,  pag.  341  : 

Mascaron  s'enflamme, 
Etant  près  d'une  dame; 

Mascaron  s'enflamme, 
La  voulant  approcher. 

Tout  plein  de  zèle, 

Dans  sa  ruelle, 

Lui  dit:  Ma  belle, 

Pour  bien  prescher, 
Un  prédicateur  doit  toucher. 

Furetière  parle  ensuite  des  exploits  du  cardinal  César  d'Estrées, 
éveque  de  Laon,  exploits  encore  un  peu  plus  facétieux  que  ce 
qui  précède  ,  et  que  nous  laissons  lire  dans  la  brochure.  La 
brochure  finit  par  l'histoire  de  l'archevêque  de  Reims:  «  La  du- 


COCODÈS  -  COCU  257 

chesse  d'Âumont  ayant  chassé  une  de  ses  femmes  de  chambre . 
parce  qu'elle  avoit  "un  commerce  amoureux  avec  le  marquis  de 
Villequier,  son  beau-fils ,  cette  fille ,  outrée  de  douleur  de  se 
voir  éloignée  de  son  galant,  lui  dit,  pour  se  venger,  que  l'ar- 
chevêque de  Reims  couchoit  avec  la  Duchesse  d'Âurr.ont  toutes 
les  fois  que  le  Duc  alloit  à  Versailles—  «Quoi!  Mon  oncle? 
«  S  écria  le  jeune  marquis  tout  étonné.  Ah!  j'ai  peine  à  le  croi- 
«  re.  et  tu  n'es  qu'une  médisante.  »  —  «  Puisque  vous  êtes  in- 
«  crédule,  dit-elle  au  marquis,  je  vous  le  ferai  voir  dés  que  M. 
«  le  duc  ira  à  Versailles.  »  Elle  lui  tint  parole.  Ayant  demandé 
pour  toute  grâce  à  la  Duchesse  de  demeurer  deux'  jours  dans  la 
maison,  elle  l'obtint,  et  le  duc  étant  parti,  elle  posta  le  marquis 
en  lieu  propre  à  le  satisfaire.  11  vit  entrer  l'Archevêque  avec 
une  lanterne  sourde,  etc.  ■  —  Après  la  duchesse  d'Aumont,  il 
s'agit  de  la  marquise  de  Créqui .  nièce  dudit  prélat,  etc.  —  En- 
fin, Furetière  affirme  à  Scarron ,  en  terminant,  que  «il  n'y  a 
point  d'évèques  ,  ni  d'  archevêques  ,  ni  de  cardinaux,  qui  ne 
soient  aussi  cochons  que  l'archevêque  de  Reims  et  le  cardinal 
d'Estrées.  » 

Cocodès  (Les)  ,  par  une  cocotte ,  orné  de  gravures. 
Paris,  1864,  in-32,  128  pp.,  1  fr.  5o. 

Cocottes!  !  !! !  (Les).  Paris,  tous  les  libraires,  i863, 
1864,  1866,  1868,  1870,  in-32,  128  pp.,  1   fr.  5o. 

Cocu  (Le),  par  Paul  de  Kock.  Paris,  i835,  4  vol. 
in-12.  Réimprimé  plusieurs  fois.  Sujet  traité  d'une  ma- 
nière un  peu  mélancolique  et  mélodramatique.  La  har- 
diesse du  titre  de  ce  roman  lui  a  fait  avoir  une  cer- 
taine vogue.  —  Le  Cocu,  suivi  de  Un  secret.  Paris, 
Barba,  1868,  in-40  à  2  col.,  80  pp.,  vign.  de  Bertall , 
1  fr.  10. 

Cocu  (Le)  consolateur  (car  on  en  a  besoin) ,  facétie 
ancienne  (composée  par  P.-Sim.  Caron).  S.  1.  fParis), 
578g  (1789),  58io  (1810),  in-12  de  18  pp.,  tiré  à  petit 
nombre.  Nodier,  20  fr. ,  Chaponay,  3o  fr.  ;  Scheible 
(i855,  p.  33i),  ?.  fi.  24  kr.  ;  Gancia,  en  i852,  4  sh. 
—  Réimprimé  à  la  suite  du  Sermon  pour  la  consola- 
tion des  cocus  (Roanne  1 833  ),  et  dans  les  Pièces  déso- 
pilantes. Paris,  près  Charenton  (Bruxelles),  printemps 
de  1866,  in-12,  pp.  1 33  et  suivantes  (  y  compris  les 
deux  contes  en  vers:  La  Dame  fidèle  et  la  Femme 
scrupuleuse). 

Cocu  {Le)  content,  ou  le  Véritable  miroir  des  amou- 
reux, histoire  nouvelle  et  galante.  Amsterdam  (  à  la 
Sphère),  1702,  pet.  in-12,  titre  gravé.  — Techener,  en 
i858,  8  fr.;  Aubry,  en  i85q,  18  fr. ,  Claudin,  en  1869, 

Tome  11  33 


258  COCU 

5  fr,  —  Ce  volume  est  une  réimpression  du  Double 
cocu  de  Brémond,  petit  ouvrage  ayant  pour  morale  ces 
quatre  vers: 

Des  cocus  le  nombre  est  si  grand, 
Qu'il  n'est  rien  de  plus  à  la  mode; 
D'abord,  qui  dit  mary  dit  un  homme  commode, 
Et  rarement  on  s*y  méprend. 

Cocu  (Le)  de  1868.  Paris,  Armand  Léon,  1868,  in-8 
16  pp. 

Cocu  (Le)  en  herbe  et  en  gerbe,  com.  en  5  actes  en 
vers  (p.  Dumas).  Bordeaux,  J.  Séjourné,  s.  d.  (i686\ 
in-8.  —  Nyon,  n°  182 1 3. 

11  n'existe  guère  de  piè:e  de  théâtre  plus  rare.  M.  de  Soleinne 
n'était  jamais  parvenu  à  la  rencontrer.  La  scène  est  à  Bordeaux. 
Lne  jeune  fille  appelée  Clidamante  a  été  la  maîtresse  d'Àlcan- 
dre,  seulement  Alcandre  est  un  galant  qui  aime  beaucoup  les 
filles,  mais  ne  les  épouse  guère.  On  prend  le  parti,  pour  éviter 
tout  accident,  de  marier  Clidamante  à  un  jeune  avocat  de  Bor- 
deaux, nommé  Sganarelle.  Les  parents  affirment  au  mari  (qui 
est  déjà  cocu  en  herbe  j ,  que  sa  femme  l'adore. 

Alors,  tout  joyeux,  celui-ci  s'écrie  : 

C'est  tout  ce  qu'il  me  faut  pour  rendre  heureux  mon  sort, 
Je  ne  veux  que  cela  pour  tout  avant  ma  mort. 
Pourvu  qu'elle  réponde  à  l'excès  de  mon  zèle, 
Qu'elle  n'ayme  que  moi ,  qu'elle  me  soit  ridelle , 
Qu'elle  mette  ses  soins  à  me  plaiie  en  tout  point, 
Qu'elle,  sur  mes  vieux  ans,  ne  me  méprise  point, 
Et,  comme  tous  les  jours  nous  voyons  ces  coquettes, 
Qu'elle  ne  souffre  point  qu'on  luy  conte  fleurettes, 
Qu'elle  ne  sorte  pas,  que  quand  je  le  voudray, 
Qu  elle  n'ayt  point  d'habits  qui  ne  soit  à  mon  gré, 
Qu'elle  n'ayt  de  plaisir  que  dans  ma  compagnie, 
Que  pour  moi  seulement  elle  ne  s'approprie. 
Que  ce  soit  pour  mes  yeux  et  non  pour  c^ux  d'autruy, 
Qu'elle  se  mette  bien  comme  elle  est  aujourd'huy; 
Qu'enfin  tout  son  désir  soit  celui  de  me  plaire  ; 
Ce  sera  le  moyen  de  bien  me  satisfaire. 
Sganarelle  n'a  pas  fini  sa  tirade  qu'il  voit   revenir  sa  femme 
au  bras  d'Alcandre.  On  lui  dit  que  c'est  un  ami  de   Paris,  un 
personnage  distingué  qui  a  bien  voulu  honorer   la  noce  de  sa 
présence,  et  Sganarelle   est  fort   content ,   et  en  même  temps  , 
cocu  en  gerbe. 

Cocu  (Le)  imaginaire ,  com.  en  un  acte  et  en  vers 
(tirée  d'une  pièce  italienne  :  77  Cornuto  per  opinione), 
par  Molière.  Paris,  1660,  in-12  (S....off,  3o  fr.)  —  Pa- 
ris, 1664,  in-12  (Solar,  2  5  fr.).  —  Edition  au  Quaerendo, 


COCU  AGE  —  CODE  259 

1662  (S....off,  19  fr.;  Solar,  27  fr.).  —  Réimpr.  en  i665, 
1666,  1671),  etc. 

Dans  une  représentation  donnée,  en  1773  ,  à  Fontainebleau, 
on  intitula  cette  comédie  les  Fausses  alarmes,  par  ménagement 
pour  les  oreiiles  des  dames  de  la  cour.  Enfin,  on  adopta  défini- 
tivement; Sgauarelle  ou  le  Cocu  imaginaire.  —  On  raconte 
qu'un  bourgeois  de  Paris  qui  faisait  l'homme  d'importance, 
s  imaginant  que  Molière  l'avait  pris  pour  l'original  de  son  Cocu 
imaginaire,  en  témoignait  toute  sa  colère  à  un  de  ses  amis, 
lequel  lui  répondit  franchement  :  «  Il  ne  faut  pas  lui  en  vou- 
loir :  il  vous  a  peint  du  beau  côté  en  ne  faisant  de  vous  qu'un 
cocu  imaginaire.  Etes-vous  bien  sûr  d'en  être  quitte  à  si  bon 
marché?  » 

Cocuage  (Le)  à  tout  propos,  histoire  de  ceux  qui 
veulent  ou  ne  veulent  pas  l'être.  Paris,  Renaud,  1842, 
in- 18  de  3  feuilles.  —  A  été  réimprimé. 

Cocue  (La)  imaginaire,  comédie  (en  1  a.  et  en  v.  ; 
par  Fr.  Doneau).  Paris,  1660,  1662,  in- 12  de  48  pp. 
(Bolle,  1  fr.  ;  Soleinne,  n°  i3y3,  4  fr.).  — Suiv.  la 
cop.  à  Paris  (Holl.,  Elz.),  1662,  pet.  in-12  (Soleinne, 
n°  1  38o,  14  fr.  ;  Giraud,  40  fr.;  Nyon,  1 765 1  ). 

L'édit.  de  1660  fut  publiée  dit-on  ,  sous  le  titre  d' Amours 
d'Alcippe  et  de  Céphise.  —  Cette  comédie  a  été  réimprimée  à 
Turin,  en  1870  (Bona,  pour  J.  Gay  et  fils),  pet.  in-12  de  x-48 
pp. ,  tiré  à  cent  exempl. ,  et  fait  partie  de  la  Collection  Mo- 
lièresque.  —  Quant  à  l'auteur,  Franc.  Doneau,  il  est  peu  con- 
nu, et  il  ne  faut  pas  le  confondre  avec  Jean  Donneau  de  Vizé 
qui,  dix  ans  plus  tard,  commença  la  publication  du  Mercure 
galant,  journal  littéraire  dont  la'  collection  forma  par  la  suite 
488  volumes. 

Code  conjugal,  contenant  les  lois,  règles,  applica- 
tions et  exemples  de  l'art  de  bien  se  marier  et  d'être 
heureux  en  ménage,  par  Horace  Raisson.  Paris,  Roret, 
1829,  in-1 8,  avec  1  gr.,  3  fr.  5o.  —  Aubry,  en  1857, 
2  fr. 

Code  de  Cythère ,  ou  Lit  de  justice  d'amour,  avec 
le  bordereau  des  dépenses  et  recettes  (par  P.  Moet  ou 
Moette).  Erotopolis,  7746  (Paris,  1746),  in-12.  —  Nyon, 
10924;  Leber,  2774;  Alvarès  (déc.  1861),  8  fr.  5o. 

■  M.  Moette,  dit  M.  de  Paulmy  (n°  6091  de  son  catal.  ms.j, 
est  fils  d'un  libraire  et  actuellement  employé  au  cabinet  de  li- 
vres du  roi  à  Versailles.  » 

Code  de  la  génération  universelle,  ou  les  Amours 
des  fleurs,  des  animaux  et  particulièrement  de  l'homme 


2  ôo  CODE 

et  de  la  femme,  etc.;  suivi  de  l'art  de  guérir  l'impuis- 
sance ou  faiblesse  en  amour,  terminé  par  un  traité  de 
l'onanisme,  ou  masturbation  dans  les  deux  sexes,  par 
Morel  de  Rubempré.  Paris,  Lerosey,  1829,  i833,  in- 
18  de  i3  feuilles,  front.  —  Lanctin,  9e  car',  2  fr. 

Code  de  la  toilette,  manuel  complet  d'élégance  et 
d'hygiène;  par  Hor.  Raisson.  Paris,  1829,  in- 18,  avec 
1  p'L,  3  fr.  5o  (5  éditions  la  même  année  ;  sans  aucun 
doute,  par  un  simple  changement  de  titre).  —  Aubrv, 
en  1866,   3  fr. 

Code  de  l'amour ,  ou  Cours  complet  de  définitions.. 
etc.,  suivi  du  Code  pénal  de  l'amour;  par  H.  Demo- 
lière.  Paris,  1829,  in- 18,  fig.  —  Aubry,  en  1866,  3  fr.  5o. 

Cont.  Petit  vocabulaire  des  boudoirs.  —  Langage  des  fleurs. 
—  Tablettes  galantes  trouvées  dans  les  papiers  d'un  homme  à 
la  mode.  —  Pensées  et  maximes. 

Code  de  l'amour,  ou  Décisions  de  Cythère,  par  une 
société  de  vieux  amoureux.  Cythère,  impr.  de  Tircis 
Galant,  s.  d.,  in- 12,  fig.  (Cat.  Duriez,  n"  .^076;  V.  der 
Muhlen,  n°  671  ;  Chédeau,  n°  1069).  —  Paris,  Me'ri- 
got  le  jeune,  1776.  2  part,  en  1  vol.,  in- 12  (Nyon,.n" 
1002  3;. 

Code  (Le)  des  amants,  poème  héroïque.  Amsterdam 
et  Paris,  17/71,  in-8.  —  Leber,  n°  1827. 

Code  des  amants,  ou  VArt  de  faire  une  connaissance 
honnête,  à  l'usage  des  personnes  qui  n'en  ont  pas  l'ha- 
bitude, par  l'Ami  (Mossé).  Paris,  gai.  de  Valois,  1829, 
in-18. 

Code  des  boudoirs,  moyens  adroits  de  faire  des  con- 
quêtes, de  devenir  bientôt  heureux  en  amour  et  d'ac- 
quérir un  certain  aplomb  auprès  des  femmes,  par  un 
jurisconsulte  de  Cythère  (Horace  Raisson).  —  Ouvrage 
indispensable  aux  novices.  Paris,  Bréauté,  1829,  in-18 
de  72  pp.,  1  fr.  —  Il  a  paru,  à  la  même  époque,  plu- 
sieurs codes  de  ce  genre. 

Code  (Le)  des  femmes,  ou  Récits  et  entretiens  sur 
leurs  droits  et  privilèges,  par  un  avocat.  Paris,  182  3, 
in-8,  —  Lanctin,  en  1867,  9e  cat.,  4  fr. 

L'auteur.  M.  Aug.-Ch.  Guichard  (selon  les  Supercheries 
littéraires,  tome  Ier,  col.  418)  a  fait  paraitre  sous  son  propre 
nom  en  1828  une  seconde  édition  considérablement  augmentée, 


CODE  261 

en  2  vol.  in-12,  avec  2  gravures.  Mais,  la  même  année,  M.  Nar- 
cisse-Epaminondas  Carré,  magistrat  français,  né  en  1794, 
et  qui  s'occupait  depuis  1821  d'un  Examen'sur  le  Code  civil, 
publia  lui  aussi  un  Code  des  femmes,  ou  Analyse  complète  et 
raisonnée  de  toutes  les  dispositions  législatives  qui  règlent 
les  droits  et  les  devoirs  de  la  femme  dans  les  différentes  po- 
sitions de  la  vie.  Paris,  impr.  de  Tastu,  1828,  in-18.  —  2e  édi- 
tion. Paris,  Roret,  1S28,  in-18.  —  Sont-ce  ces  deux  ouvrages 
qui  ont  inspiré  à  Ni.  Dumanoir,  l'auteur  dramatique,  sa  comé- 
die intitulée:  Le  Code  des  femmes  (Paris,  i855,  in-8  ) '? 

Code  des  mœurs,  ou  la  Prostitution  régénérée,  suivi 
d'un  projet  d'une  maison  de  refuge  pour  les  femmes 
publiques  dans  leur  intérêt  personnel  et  celui  de  la 
société,  soumis  aux  chambres  par  un  patriote.  Paris, 
i83o,  in-8  de  16  pp.,  1  fr. 

Code  du  divorce,  contenant  l'explication  familière... 
de  la  loi  du  divorce,  etc.  ;  par  le  cit.  Garnier,  homme 
de  loi.  Paris,  Belin,  an  Ier  (1792),  in-12  de  86  pp. 
(pour  la  1"  partie). 

Code  épicurien,  pour  Vannée  1829.  Choix  de  chan- 
sons anciennes,  modernes  et  inédites,  publiée  par  J. 
Rousseau.  Paris,  J.-P.  Roret,  1829,  in-18,  avec  1  gr., 
3  fr.  5o. 

Code  (Le)  et  l'Amour,  vaud.  en  1  acte;  par  Merle 
et  Simonnin  (Porte  St-Martin).  Paris,  182 1,  in-8.  — 
Soleinne,  2566. 

Code  galant,  ou  l'Art  de  conter  fleurette,  par  Hor. 
Raisson,  182g,  in-18,  ng.  —  Aubry,  en  1857,  3  fr.  ; 
en  1866,  3  fr.  5o. 

Code  (Le)  matrimonial,  ou  Recueil  des  édits,  ordon- 
nances et  déclarations  sur  le  mariage,  par  Le  Ridant. 
Paris.  1766,  in-12  (Auvillain,  n'J  108).  — Nous  trou- 
vons aussi  dans  le  Catal.  des  accroissements  (7e  partie, 
p.  20)  un  Code  matrimonial.  Paris,  1770,  2  vol.  in-4". 
A  la  bonne  heure,  cela  doit  être  un  ouvrage  sérieux. 

.  Code  moral  du  mariage,  ou  les  Secrets  de  la  fé- 
licité conjugale,  par  Jacomy-Regnier.  Paris,  i83g,  in-8. 
—  Rostan,  n°  1448. 

Code,  ou  Nouveau  règlement  sur  les  lieux  de  pros- 
titution dans  la  ville  de  Paris.  Londres,  1775,  in-12. 
Leber,  tome  IV,  p. 


262  CODE  —  CŒUR 

Code  pénal  des  femmes ,  par  Philoctète,  dit  Benoiton. 
x  édition.  Bordeaux,  impr.  Lavertujon,  in-8  de  8  pp. 

Code  préservatif  de  la  syphilis,  ou  Maladie  véné- 
rienne, précédé  de"  l'exposition  des  signes  extérieurs  ou 
intérieurs  auxquels  on  reconnaîtra  les  personnes  qui 
en  sont  infectées,  terminé  par  l'indication  des  moyens 
de  se  préserver  des  affections  génitales,  etc.;  par  Morel 
(de  Rubempré).  Paris.  1829,  in- 18,  fig.,  2  rr,  5o.  — 
Voir:  Egide  contre  Vénus,  ou  l'Art  de  se  préserver 
des  maladies  vénériennes. 

Codicille  d'un  vieillard ,  ou  Poésies  nouvelles,  dV\. 
Ximenes.  Paris,  1702,  in-8  de  74  pp. 

On  y  trouve  des  contes:  L'Ingénue.  —L'Argument  sans  ré- 
plique.—  Le  Conte  qui  n'en  est  pas  nu.  —  Le  Grand  Seigneur 
et  son  visir,  etc.  En  somme,  quelques  petits  contes  fort  libres 
et  de  burines  imitations  de  poètes  latins. 

Codri  Urcci  orationes,  epistolae,  silvae,  satyrae. 
eglogae  et  epigrammata,  cura  Phil.  Beroaldi.  Bononiae, 
i5o2,  in-fol.  ""Edition  difficile  à  trouver  complète  (La 
Vallière,  28  fr.  ;  Heber,  1  liv.  11  sh.).  —  Venise,  i5o6, 
in-fol.  (Courtois,  28  fr.  ;  Heber,  11  sh.).  —  Paris^ 
Jehan  Petit,  i5i5,  in-4".  —  Bâle,  1640,  in-40. 

Antoine  Urccus,  né  à  Rubiera  près  de  Reggio  en  1446,  était 
connu  sois  le  nom  de  Codrus.  Après  aw.ir  professé  avec  éclat 
à  l'Université  de  Bologne,  il  mourut  en  i5oo,  assassiné  par  des 
malfaiteurs:  il  laissait  de  nombreux  ouvrages,  que  Philippe  Bé- 
rualde  réunit  et  publia,  en  les  dédiant  à  un  pré  at,  Galéas  Ben- 
tivoglio,  auquel  il  devait  la  communication  de  divers  manuscrits. 
■rationes  sont  fort  libres.  Dans  le  quatrième  dis- 
i 'auteur  examine  s'il  convient  qu'un  homme  sensé  se 
marie,  quel  choix  il  doit  faire,  et  à  quel  âge.  Dans  le  sixième 
discours,  De  mend.ici  mortalium  vita,  Codrus  se  défend  contre 
ses  ennemis  qui  l'accusaient  de  se  laisser  aller,  à  des  vices  to- 
..'.s  l'antiquité,  et  là.  il  fait  des  récits  singulièrement  li- 
bres. Dans  le  douzième  discours,  intitulé  De  Medio ,  l'auteur 
entre,  au  su'et  de  la  génération,  dans  des  détails  fort  libres.  M. 
Du  Roure,  dans  son  Analecta-Bibîfon,  I.  23q,  transcrit  tout  au 
long  une  des  hi>tonettes  cyniques  racontées  dans  le  6e  discours; 
et  Thémiseuil  de  Saint-Hvacinthe  ,  dans  ses  Mémoires  litté- 
raires. (La  Haye,  1716,  tom.  1er,  pag.  3oq  )  transcrit  les  pas- 
sages qu'il  juge'les  plus  piquants  dans  le  4*  et  dans  le  12e  dis- 
cours. 

Cœur  (Le)  et  la  dot,  com.  en  5  actes;  par  Félicien 
MalLfïlle  (Th.  Français).  Paris,  i852,  in-8.  —  Pièce 
amusante. 


CŒUR  -  COIFFEUSES  263 

Cœur  (Le)  et  les  lèvres,  vers  d'amour;  par  R.  De- 
lormel  (P.  E.  Monod).  Paris,  i865,  in-18. 

Cœur  et  sens,  nouvelles;  par  J.  de  Carné.  Paris, 
1868,  in-18. 

Cognata  (La),  comedia  facetissima  e  nova,  in  5  atti, 
di  Nicolô  Tani.  Padoa,  Paulo  Meieto,  1 583,  in-8. — 
Nyon,  n°  18721  ;  Auvillain,  n°  gg3. 

COGNIARD  (Hippolyte  et  Théodore),  ou  Cogniard 
frères,  vaudevillistes  français,  et  tous  deux  adminis- 
trateurs de  théâtre;  né?,  le  premier  en  1807,  le  second 
en  1806.  Ils  se  sont  aussi  associés,  pour  leurs  pièces 
de  théâtre  avec  un  grand  nombre  d'auteurs  contemp. 
que  l'on  trouve  désignés  au  détail  des  différentes  piè- 
ces: A  bas  les  hommes!  —  l'Agnès  de  Believille  — 
l'Apprenti,  ou  l'Art  de  faire  une  maîtresse  —  V Ar- 
gent, la  gloire  et  les  femmes  —  la  Dame  aux  Gobéas 
(parodie  en  3  actes  da  la  Dame  aux  Camélias)  —  le 
Bal  du  sauvage  —  les  Bamboches  de  l'année  —  la 
Belle  aux  cheveux  d'or  —  la  Biche  au  bois  —  Ca- 
lypso  —  la  Chasse  aux  grisettes  —  les  Chercheuses 
d'or  —  les  Danseuses  à  la  classe  —  les  Deux  divorces 
—  Elle,  ou  la  mort!  —  Et  alle^  donc,  Turlurette  ! 
revue  de  1862  (en  1 863)  —  les  Femmes,  le  vin  et  le 
tabac  —  la  Fille  de  Vair  —  les  Filles  de  Voir  —  le 
Monde  camelotte  —  la  Nouvelle  biche  au  bois —  Oh! 
là!  là!  que  c'est  bête,  tout  ça,  revue  (1861)  —  la 
Reine  crinoline  —  le  Royaume  des  femmes  —  la  Ré- 
volte des  modistes  —  Roland  furieux  —  le  Souper  du 
mari  —  Tronquette  la  somnambule. 

Coiffeur  (Le)  des  dames,  comédie-vaudeville  en  un 
acte;  par  Barthélémy  (Mathieu-Barthélémy  Troin). 
Paris,  Tresse,   1845,  in-40. 

Coiffeurs  (Les)  des  dames  contre  ceux  des  messieurs 
(en  vers).  Paris,   1769,  in-8.—  Leber,  n°  1837. 

Coiffeuse  (La)  à  la  mode,  comédie  en  5  actes ,  en 
vers;  par  Ànt.  Le  Metel,   sieur  d'Ouville.  Paris,  Ant. 


Sommaville,   1647,  in-40  (Nyon,  n°  17486;  Techener, 
i5  fr.).  —  Suiv.  la  copie   impr.  à  Paris  (à  la  Sphère), 
J4<i,  pet.  in-i2.  Edition  rare,  impr.  par  les  Elzévier, 
Léyde  (Techener,  très-bel  exemplaire,  65  fr.). 

Coiffeuses  (Les)  de  Sainte-Catherine,  vaud.  en  1  a.; 


264  COIFFIER  -  COLETTE 

par  Albert  Monnier  et  Emile  Abraham  (Bouffes-Pari- 
siens). Paris,  libr.  internationale,  1868,  gr.  in- 18,  48  pp. 

COIFFIER  (Henri  de),  de  Moret,  inspecteur  de  l'u- 
niversité en  1808,  député  en  181 5,  versé  dans  la  con- 
naisance  des  langues  du  nord  (russe,  danois,  allemand): 
Aristippe.  i8o5.  —  La  Belle  nièce.  1808.  —  Ouliana. 
1801.  —  Il  a  fait  aussi  un  petit  roman,  imitant  le  genre 
du  Sopha,  intitulé  :  Le  Cheveu,  précédé  du  Voyage 
(petit  conte  en  vers);  par  un  capit.  de  dragons. 

COLARDEAU,  poète  élégiaque,  élégant,  mais  peu 
amusant,  né  en  iy?2  dans  les  environs  d'Orléans,  mort 
en  1776:  Armide  à  Renaud,  imité  du  Tasse.  1758. — 
Ejpitre  amoureuse  d'Héloïse  à  Abeilard.  1 766.  —  Nar- 
cisse dans  Visle  de  Vénus.  1766.  —  Ses  Œuvres.  — 
Le  Temple  de  Guide,  mis  en  vers.  1760. 

COLAU  (Pierre):  L'Ami  des  plaisirs.  1812. — L'A- 
mour enchaîné  par  les  Grâces.  1812.  —  La  Belle  G.i- 
brielle,  ou  les  Amours  de  Henri  IV.  1814.  —  Les 
Muses  en  goguette —  le  Triomphe  des  amours.  181 2. 

Côlestinens  Strumpfbdnder  (les  Jarretières  de  Céles- 
tine,  livre  d'anecdotes  secrètes).  Berlin  (Leipzig),  1801, 
in-12. 

COLET  (Mme  Louise),  femme  de  lettres  française, 
née  à  Aix,  en  1810;  veuve  de  H.  Colet  en  i835.  Elle 
a  voyagé  en  Italie  et  dans  plusieurs  autres  pays.  Elle 
s'est'  trouvée  souvent  mêlée  à  des  intrigues  et  à  des 
querelles  de  camaraderie  littéraire  :  Ces  petits  messieurs 
—  la  Jeunesse  de  Mirabeau — Lui,  roman  contempo- 
rain—  le  Poème  de  la  femme  —  ses  Poésies.  1842. 

Colette,  op.-com.  en  3  actes;  par  Planard,  mus.  de 
J.  Cadaux  (Opéra-com.).  Paris,   i853,  in-8. 

Colette  et  Lucas ,  com.  en  un  acte,  mêlée  d'ariettes 
(par  le  prince  de  Ligne).  De  l'impr.  de  l'auteur  (à 
Beloeil),  1781,  in-8,  front,  gr.  par  Cardon  et  vignettes 
mi-page.  —  C'est,  dit-on,  le  plus  rare  de  tous  les  vo- 
lumes sortis  de  l'imprimerie  particulière  de  Belœil.  — 
Biblioth.  d'un  château  de  Lorraine,  n°  i534. 

Colette,  ou  la  Vertu  couronnée  par  l'amour ,  conte 
moral;  par   Compan.    Paris,  Merigot,  1775,  2  parties 


COLIN-M  A  ILLARD  —  COLLE  ?65 

en  i  vol.,  in-12. — Nyon,  n°  9944.  — Voir:  Aventures 
de  Colette. 

Colin-maillard  (Le),  comédie  facétieuse  en  un  acte, 
en  vers  de  8  syllabes;  par  Chapuzeau.  Paris,  J.-B. 
Loyson,  1662,  in-12,  fig.  curieuse  gr.  à  l'eau- forte.  — 
Nyon,  n°  17619;  Techener,  i5  fr. 

Colin-maillard ,  ou  Aies  caravanes ,  mémoires  hist. 
de  la  lin  du  XVIIIe  siècle  (par  Plancher-Valcour).  Pa- 
ris, 181 6,  4  vol.  in-12. 

Cet  ouvrage  offre  un  tableau  des  principaux  épisodes  de  la 
jeunesse  de  l'auteur,  jeunesse  vagabonde  et  hardie.  On  sait  qu'il 
s'était  enrôlé  tout  jeune  encore  dans  une  troupe  de  comédiens 
ambulants  qui  passaient  par  son  pays  et  qu'il  parcourut  ainsi 
fort  gaiement  toute  la  France.  11  ne  manquait  pas  d'esprit  ;  il 
rima  comme  un  beau  diable,  et  par  une  fortune  rare,  il  trouva 
sans  trop  de  peine  un  éditeur  qui  publia  ses  trois  gros  volumes 
de  contes  en  vers,  intitulés  :  Le  Petit-neveu  de  Boccace.  Tout 
en  continuant  à  écrire  des  pièces  de  théâtre  et  des  romans,  il 
jouait  toujours  la  comédie,  et  il  devint  directeur  du  théâtre  Mo- 
lière. La  plupart  de  ses  productions  sont  fort  sans-gène,  anti- 
religieuses, révolutionnaires  même;  Monselet  en  a  fait  un  exa- 
men critique  dans  les  Originaux  du  siècle  dernier,  pages  296 
à  304. 

COLLÉ  (Ch.),  homme  de  lettres,  né  à  Paris  en  1 709, 
m.  en  1783.  Lié  avec  Gallet,  Panard,  Piron,  Crébillon 
fils,  il  fit  partie  de  la  société  du  Caveau,  si  célèbre 
par  sa  gaieté.  Secrétaire  du  duc  d'Orléans,  il  composa 
pour  le  théâtre  de  ce  prince,  pour  le  Théâtre  français 
et  pour  quelques  petits  théâtres  de  société  beaucoup 
de  pièces  et  des  parades  fort  gaies.  On  le  regarde  com- 
me le  premier  chansonnier  français  pour  les  gaudrioles. 
On  trouve  des  détails  sur  cet  auteur  dans  $7  endroits 
différents  des  Mémoires  de  Bachaumont  (Voir  la  Ta- 
ble alphabétique  des  auteurs  et  personnages  cités  dans 
les  Mémoires  secrets,  etc.,  page  67);  — A  femme  avare, 
galant  escroc  —  V Accouchement  invisible  —  les  Ac- 
cidents, ou  les  Abbe\  — ■  Alphonse,  dit  l'Impuissant  — 
Chansons  joyeuses,  mises  au  jour  par  un'ane-onyme 

—  Chansons  qui  n'ont  pu  être  imprimées,  etc.  —  le 
Chirurgien   anglais  —  Cocatrix  —  Daphnis  et   Eglé 

—  V Ecumoire  —  le  Galant  escroc  —  Isabelle  grosse 
par  vertu  —  le  Jaloux  corrigé  —  la  Mère  rivale  — 
ses  Œuvres  choisies  —  Parades  inédites  —  Recueil 
complet  des  chansons  —  son  Théâtre  (ou  Théâtre  de 
société)  —  la  Vérité  dans  le  vin. 

Tome  II  34 


2:66  COLLECÇAO  —  COLLECTION 

Collecçao  d'epistolas  eroticas  e  philosophicas.  Paris, 
Aillaud,'i834,  in-18  de  2  feuilles  1  .'. 

Collection  complète  des  Œuvres  de  Crébillon  fis. 
Londres  (Paris),  1772  (Nvon,  n°  io33o),  1774,  1776, 
1777,  14  tomes  en  7  vol.  in-12  (Du  Roure,  3o  fr.  ; 
Tripier,  40  fr  ).  —  Maestricht,  1779,  12  vol.  in-12,. 
portr.  —  Cat.  M***  (Tross,  en  i855).  Edition  conte- 
nant les  Amours  de  Zeokiniçulet  l'Asiatique  tolérant. 

Collection  de  différents  ouvrages  anciens,  poésies  et 
facéties,  réimprimés  par  les  soins  de  P.  S.  Caron  (Paris, 
1798-1806),  sur  les  manuscrits  de  la  Bibliothèque  La 
Vallière,  maintenant  à  la  Bibliothèque  Impériale.  Voir 
le  détail  à  l'article  CARON. 

Collection  d'écrits  choisis,  en  tout  genre,  sur  la  Ré- 
volution de  1789  et  les  événements  qui  l'ont  suivie, 
jusqu'à  la  restauration  de  181  5.  Environ  2600  pièces 
distribuées  en  122  portefeuilles,  gr.  in-8.  Collection 
Leber,  n°  5o3g. 

Nous  nous  contenterons  d'indiquer  ici  les  parties  qui  renfer- 
ment des  pièces  se  rapportant  à  notre  sujet: 

Partie  I.  Pièces  satiriques  contre  le  roi,  la  reine,  le  comte 
d'Artois,  les  princes,  la  duchesse  de  Polignac  et  autres  person- 
nages. —  Galanteries,  libelles,  abominations;  notamment  les 
pièces  que  les  amateurs  de  raretés  recherchent  le  plus  telles  que 
le  Ménage  royal  en  déroute.  —  Le  Bordel  royal.  —  Le  Go- 
demiché  royal.  —  Les  recueils  des  pamphlets  dirigés  contre  le 
comte  d'Artois,  Monsieur,  la  duchesse  de  Polignac,  etc. 

Partie  XV.  Facéties  et  pièces  gaillardes  sur  les  filles  publi- 
ques, les  grisettes,  les  mouchards  et  les  mauvais  lieux.  —  Co- 
cus, bâtards  ,  femmes  galantes  ,  dévotes  fouettées.  Chronique 
scandaleuse.  —  Facéties  politiques  et  autres  écrits,  où  les  fem- 
mes sont  mises  en  rapport  avec  les  opinions  et  les  intrigues  des 
temps. 

Partie  XVII.  Les  Mouches  cantharides.  —  La  Plus  grande 
putain  de  Paris,  etc. 

Partie  XVIII.  L'Autrichienne  en  goguette.  —  Le  Pot  très- 
pourri,  représenté  sur  le  théâtre  de  la  cour.  —Charles  II  en 
certain  lieu.  —  La  France  foutue,  etc. 

Collection  d'iiéroides  et  pièces  fugitives  de  Dorât , 
Colardeau,  Pe^ay,  Blin  de  Sainmore  et  autres.  Franc- 
fort, 1769,  1771,  12  vol.  pet.  in-12.  —  Scheible,  en 
1867,  8  fl.,  Viollet-Leduc,  Biblioth.  poétique,  p.  4". 

Contient:  Les  Soupirs  du  cloître;  les  Sens;  les  Tourte- 
relles de  Zelmis;  Zélis  au  bain  ;  l'Isle  merveilleuse;  Caqueté 


COLLECTION 

Bonbec  ;  les  Cerises*  les  Danseuses  de  V Opéra;  Lais  et  Phri- 
né.  Narcisse  dans  l'ile  de  Vénus.  Abailard  et  Héloise.  Les 
Détirginevrs ,  etc. 

«  Monument  curieux  de  la  littérature  de  cette  époque,  curieux 
a  conserver  comme  étude.  On  a  peine  à  concevoir  aujourd'hui 
qu'une  imitation  élégante  d'une  Héroïde  de  P:>pe  ait  entraîné 
une  foule  de  poètes  dans  une  route  aussi  malheureuse.  Pendant 
dix  ans,  peut  être,  on  ne  vit  que  des  lettres  écrites  en  vers  par 
Philomèle  à  Progné  ;  par  Zèlia ,  jeune  sauvage,  a  Valcour  , 
officier  français;  par  Monté\ume  à  Cortés;  par  Héro  à  Léàn- 
dre;  par  Jean  Calas  à  sa.Jhnme;  par  Caïn  à  Mehala,  son 
épouse.  Et  ces  suppositions  ridicules,  dans  le  but  de  donner 
carrière  aux  déclamations  de  la  philosophie  la  plus  commune , 
à  la  sensibilité  la  plus  niaise;  et  tout  cela  en  quantité  suffi- 
sante pour  former  environ  la  moitié  des  dix  volumes,  dont  il 
est  question!  L'autre  moitié  est  remplie  de  petits  poèmes  non 
moins  fades.  Ce  sont  les  Tourterelles  de  Zelmis,  Zelis  au 
bain,  les  Sens,  Echo  et  Narcisse,  Lais  et  Phryné,  etc.,  etc.  » 
fViollet-Leduc). 

Collection  de  poètes  italiens ,  imprimée  par  les  El- 
zevier.  Amsterdam,  1678,  g  vol.  in-24,  fig.  de  Séb. 
Leclerc.  —  Collection  composée  de:  Gierusalemme 
liberata,  2  vol.  —  Aminta,  1  vol.  —  L'Adone.  4  vol. 

—  //  Pastor  fido,  1  vol.  —  Filli  di  Sciro,  1  vol.— 
Libri,  n"  558bis,  70  fr. 

Collection  de  romans  historiques,  publiée  par  de  La 
Borde,  contenant:  Histoire  secrète  de  la  cour  de  Bour- 
gogne, par  Mlle  de  Laforce,  3  vol.  —Histoire  de  Mar- 
guerite de  Valois,  reine  de  Navarre,  par  la  même,  6 
vol.  —  Le  Prince  de  Condé,  par  Boursault,  2  vol.  — 
Les  Amours  du  grand  Alcandre,  2  vol.  —  Bianca 
Capello,  imité  de  l'allemand,  2  vol.  —  Paris,  Didot 
l'aîné,  1782-90,   i5    vol.    in- 12  .    Pixérécourt,    72    fr. 

—  Voir  ces  titres  séparément. 

Collection  des  gaillardises  de  Gros- Jean  Dindon. 
Paris,  i83o,  3  vol.  in-18.  —  Bolle,  8  fr.  5o. 

Collection  des  meilleurs  ouvrages  de  la  langue  fran- 
çaise, dédiée  aux  dames  (chaque  ouvrage  précédé  d'une 
notice  sur  l'auteur)  par  Auger.  Paris,  Didot,  181 5,  17 
vol.  in- 16. 
Coll.ction,  dite  de  la  Duchesse,  composée  comme  il  suit: 
Zaïde.  —  La  Princesse  de  Clèves,  —  Juliette  Catesby.  — 
La  Comtesse  de  Sancerre.  —  Histoire  du  marquis  de  Cressy.— 
Mémoires  du  comte  de  Grammont.  —Contes  de  Hamilton.—  Le 
Comte  de  Comminges.  —  Le  Siège  de  Calais. 


2ÔS  COLLECTION 

Collection  des  meilleurs  ouvrages  français,  composés 
par  des  femmes,  dédiée  aux  femmes  françaises;  par 
Mlle  de  Keralio.  Paris,  l'auteur,  1 786-1 789,  6  vol. 
in-8,  avec  fig.  grav.  par  Lebarbier. 

<  Mlle  ce  Keralio  a  été  aidée  par  Mej-er  et  par  d'autres  tein- 
turiers, qui  ont  mis  à  sa  disposition  une  foule  de  notes  et  de 
notices  sur  l'ancienne  littérature  française.  On  trouve  dans  cette 
collection  un  choix  des  ouvrages  inédits  de  Christine  de  Pisan. 
publiés  d'après  les  manuscrits  inédits  de  la  Bibliothèque  du 
roi.  Elle  devait  comprendre,  outre  les  notices  et  les  études  ana- 
h  tiques,  les  principaux  ouvrages  complets  composés  par  des 
femmes  depuis  le  siècle  de  Louis  XIV.  Elle  aurait  formé  34 
volumes,  mais  il  n'en  a  paru  que  6.  la  Révolution  ayant  sus- 
pendu cette  publication.  Mlle  de  Keralio  épousa  un  "fougueux- 
patriote.  Pierre-François-Joseph  Robert,  et  elle  fit  paraître  son 
affreux  livre:  Crimes  des  reines  de  France  ;  Paris,  1791.  in-8. 
Elle  alla  mourir  à  Bruxelles .  où  son  mari  se  fit  liquoriste  , 
tout  avocat  qu'il  était.  Voir:  Grandeur  et  décadence  des  Ja- 
copins  et  Jacopines.» 

Collection  des  poètes  français  anciens,  imprimée  par 
Coustelier .  i72?-24s,  10  vol.  petit  in-8.  — Nodier, 
3  5 1  fr .  ;  Rosny,  1  09  fr.  —  Un  amateur  de  Paris,  3 1 2  fr. 

—  Fontaine,  en  1870,  25o  fr.  ;  Leber,  n°  1691. 
Comprenant:  Ch.  Bourdigné.  La  Légende  de  M.  Pierre  Fai- 

feu,  1723,  1  vol.  —  G.  Crétin,  ses  poésies  .  1723,  1  vol.  —  Fr. 
Villon,  ses  œuvres,  1723.  1  vol.  —  La  Farce  de  maistre  Pa- 
thelin.  1723.  1  vol.  —  J.  Marot.  ses  œuvres  (et  poésies  de  Cl. 
Marot)  1723.  1  vol.  —  G.  CoqUillart,   ses  poésies,  1723,  1  vol. 

—  Martial  d'Auvergne,  ses  poésies.  1724,  2  vol.  —  Œuvres  de 
Racan,  1723,  2  vol.  —  Quelquefois  Racan  n'est  pas  compris 
dans  la  collection,  laquelle  alors  se  compose  de  8  volumes  seu- 
lement. 

Collection  des  romans  grecs;  trad.  en  franc.,  avec 
des  notes;  par  Courier,  Larcher,  etc.;  précédée  d'un 
Essai  sur  les  romans  grecs,  par  Villemain.  Paris,  Mer- 
lin, 1822  et  années  suivantes,  12  vol.  in-16.  —  Jolie 
collection  (La  Bédoyère,  80  fr.).  —  L'ouvrage  devait 
avoir  1 5  vol. 

Les  12  volumes  en  6  livraisons  contiennent:  Tome  I.  Aven- 
tures d'amour  de  Parthenius  et  choix  de  Narrations  de  Conon, 
traduction  nouvelle,  par  Romain  Merlin;  Evénements  tragiques 
causés  par  l'amour  trad.  de  Plutarque  par  Ricard.  —  Tomes  11 
à  V.  Amours  de  Théagènes  et  Chariclée,  par  Héliodore  ,  trad. 
par  J.  Amyot.  —  Tome  V 1 1  i .  Les  pastorales  de  Longus  .  trad. 
par  Courier.  —  Tome  IX  et  X.  Amours  de  Chéréas  et  Callir- 

rhoé,  trad.  par  Larcher. Tome  XI.  Habrocome  et  Anthia, 

par  Xénophon  d'Ephèse,  traduction  nouvelle.  —  Tome  XII.  La 
Luciade,  ou  l'Ane  dcLuciusde  Patras,  trad.  par  Courier  ;  His- 


COLLECTION  -  COLLETET  269 

toire  véritable  de  Lucien,  trad.  par  Et.  Béquet  ;  Extraits  des 
romans  d'Antoine  Diogène  et  de  Jamblique.  —  Tome  Xlll. 
Amours  de  Rhodante  et  Dosiclès ,  par  Théodore  Prodromus  , 
traduction  nouvelle.  —  Tome  XIV.  Aventures  d'  Hysminé  et 
Hysminias,  par  Eumatlie  Macrembolite.  trad.  du  grec,  avec  des 
remarques  par  Ph.  Lebas.  Les  tomes  VI,  VII,  et  XV.  n'ont 
pas  paru. 

Collection  of  gems.  Cameos  as  well  as  Intaglios  ta- 
ken  from  the  finest  Cabinets  in  Europe  cast  in  co- 
ioured  fcastes,  arranged  and  described  by  R.  E.  Raspe. 
London,  1791,  2  vol.  in-40,  53  plates. 

Cet  ouvrage  a  été  traduit  en  français  sous  le  titre  suivant: 
Catalogue  raisonné  d'une  collection  générale  de  pierres  gravées 
antiques  et  modernes,  tirée  des  plus  beaux  cabinets  de  l'Europe  et 
moulées  en  verre  coiorié  de  manière  à  reproduire  exactement  les 
pierres  antiques,  par  James  Tassie.  Ouvrage  mis  en  ordre  par 
Raspe,  en  angl.  et  en  franc.,  avec  57  pi.  Londres,  1791,  2  vol. 
in-40  (  prix,  environ  5o  fr.J.  —  Cet  ouvrage  est  d'autant  plus 
curieux  qu'une  partie  des  pierres  d'après  lesquelles  les  em- 
preintes ont  été  prises,  ont  été  détruites  depuis. 

Collection  ofsongs  by  the  inimitable  captain  Morris. 
London,  1786,  2  part.  in-8.  —  Chansons  libres  et  ba- 
dines. 

Collegio  (II)  délie  marionette,  per  ben  educare  le 
chicchere  féminine,  ossia  tutte  le  femine  galanti  e 
principalmente  da  marito.  In  Chiccheropoli,  1764,  2 
part,  en  1  vol.  in- 12.  —  Baschet,  n°  329. 

Petit  livre  fort  rare  sur  les  femmes  et  le  mariage  ;  il  est  si- 
gné Brioché;  sous  ce  nom,  qui  est  évidemment  un  pseudony- 
me, l'auteur  indique  d'une  façon  très-facétieuse  ce  qui  est  utile 
aux  dames;  un  domino  pour 'le  carnaval,  des  falbalas,  franges, 
etc.;  du  papier  à  papillotes,  un  manchon;  les  livres  divers 
qu'elles  doivent  lire  ,  et  aussi  le  livre  de  ménage,  le  livre  de 
cuisine,  etc. ,  par  Mme  Pet-en-1'air,  Louison  la  Portière,  Ninon 
la  Tailleuse,  Georgette  la  Blanchisseuse,  etc.,  etc. 

COLLETET  (Guill.),  poète,  m.  de  l'Acad.  franc., 
i5o8-iô5q.  Il  était  l'ainé  de  24  enfants;  mais  lui, 
il  ne  fut  père  que  d'un  seul,  François  Colletet,  duquel 
Boileau  s'est  durement  et  indécemment  raillé.  Quant 
à  Guillaume  Colletet,  il  fut  assez  à  son  aise  ,  et  eut 
maison  de  ville,  élégante,  ayant  appartenu  à  Ronsard, 
et  maison  de  campagne  à  Rungis,  près  Paris.  11  es- 
saya de  travailler  pour  le  théâtre,  mais  il  ne  parvint 
qu'à  faire  des  pièces  fort  ennuyeuses.  Son  ouvrage  le 
plus  important  est  une  Histoire  générale   et  particu- 


COLLETET  —  COLLOQUE 

Hère  des  pactes  francois ,  restée  manuscrite  et  conser- 
vée aujourd'hui  à  la  Bibliothèque  du  roi,  au  Louvre. 
Cet  ouvrage  qui  forme  6  vol.  in-40  avec  tables  alpha- 
bétique et  chronologique ,  devait  être  plus  vaste  encore 
et  former  dix  volumes,  contenant  400  vies.  Ses  autre., 
ouvrages  sont  moins  importants.  Quant  à  nous,  nous 
n'aurons  à  nous  occuper  que  des  suivants  :  Désespoirs 
amoureux.  1Ô22. —  Les  Divertissements  poétiques  de 
sieur  Colletet.  i63i.  —  L'Illustre  buveur  à  ses  amis. 
1640.  —  Ses  Poésies  diverses.  i656.  —  Qiiestion  cé- 
lèbre. 1046. 

COLLETET  (Francois)  le  rils,  né  à  Paiis,  en  1628, 
il  vivait  encore  vers  1  ô 7 3 :    La  Muse   coquette.  iôSg. 

—  Poésies  galante?,  amoureuses  et  coquettes,  iô-j3. 

Collier  Le  Je  la  reine;  par  AL  Dumas  (par  Aug. 
Maquet).  Paris.  Cadot,  1840,-30,  1 1  vol.  in-8,  de  7  fr. 
5o  chaque.  —  Réimprimé  souvent  en  format  in-4",  et 
en  3  vol.  in- 18  Jésus  à   1  fr.  chaque. 

COLL'N  d'HARLEVILLE  <  J.-F.),  poète  comique  , 
m.  de  l'Institut;  Maintenon  (Eure-et-Loir),  175?-: 

—  L'Inconstant.  —  Mœurs  du  jour,  ou  V  Ecole  des 
jeunes  femmes. 

COLL1N  de  PLANCY  Jacques-Auguste-Simon), 
homme  de  lettres  et  libraire,  né  à  Plancy  (Aube)  en 
170?.  —  Abelina.  hist.  du  XIIIe  siècle.  1822.  —  Bi- 
bliothèque facétieuse.  i8?2.  —  Le  Droit  du  Seigneur, 
ou  la  Fondation  de  Xice.  1820.  —  Mulier  bonus.  Al- 
phabet de  la  malice  des  femmes. 

COLLINS  (  William-Wilkie),  littér.  angL,  né  à  Lon- 
dres en  1824:  La  Femme  en  blanc. 

COLLIOT  (Emile),  contemp.  Alice  ,  ou  l'Ange  du 
foyer.  i853*  —  La  Course  à  la  veuve.  1802.  — Le 
"Mari  par  régime.   1 853. 

Colloque  (Le)  amoureux,  ou  Dialogues  familiers  où 
est  remarqué  V astuce  et  finesse  des  garçons  et  la  fra- 
gilité des  filles,  etc.  Colo'gne,  P.  Marteau  (Holl  ),i':>7o. 
pet.  in-12'.  —  Lair,  12  fr.  ;  Nodier,  5i  fr.  —  Livre 
curieux,  en  vers. 

Colloque  des  vrays  amans,  faict  par  sonnects,  avec 
quelques  odes  sur  le  mesme  sugget,  plus  quelques  dS- 


COLLOQUE   -  COLOMBINE  271 

zains    mythologiques   et    enigmatques  ;    par    Estienne 
Yalancier,  i  584,  in-8.  —  Manuel  du  Libr. 

Colloque  familier  du  vray,  pudic  et  sincère  amour, 
concilié  entre  deux  amans,  trad.  du  latin,  par  Jacques 
Du  Clerc.  Paris,  Denis  Janot,  1540,  1  544,  1  545,  in-16 
de  i5  rT.  non  chiffrés  ,  et  i3o  S.  chiffrés,  fig.  s.  b.  — 
Deneux;  Bertin,  18  fr.  60;  Potier,  en  1870,  n°  1616. 

Colloque,  ou  Entretien  de  deux  dames  sur  les  obli- 
gations et  les  peines  du  mariage.  S.  1.  n.  d.,  pet.  in-8. 

—  Bignon,  env.  1  fr.  5o. 

Colloquios  matrimoniales.  Voir .  Coloquios ,   etc. 

COLMAN  (George),  poète  angl.,  né  à  Florence  en 
iy33,  m.  à  Londres  en  1794.  Voir:  The  Jealous  rvife 

—  Le  Mariage  clandestin. 

Colomba,  suivi  de  la  Mosaïque  et(\o)  autres  contes 
et  nouvelles  (entrautres:  la  Vénus  d'Ille,  la  Perle  de 
Tolède,  etc.  ):  par  Pr.  Mérimée.  Paris  ,  Charpentier  , 
1854,  in-12,  3  fr.  5o. 

Colombe  et  Perdreau,  idylle  en  3  a.,  par  J.  Cor- 
dier  et  Clairville  (  Variétés).  Paris,   1846,  in-8. 

Colombine- Arlequin  et  Arlequin-Colomhine ,  com. 
en  pr.  (par  Lesage).  Paris,   171 5,  in-8.  —   Soleinne , 

n"  3237. 

Colombine  avocat  pour  et  contre;  com.  en  3  a.  en 
pr.  (par  de  Fatouville).  Paris,  1 685,  in-8.  —  Soleinne, 
n°  3237. 

Colombine  femme  vengée,  com.  3  a.  en  pr.  (par  de 
Fatouville).  Paris,  1689,  m_8.  —  Soleinne,   n°  3237. 

Colombine  file  bigarre  ;  com.  3  a.  en  pr.  (par  M.  B.), 
jouée  à  Montpellier,  avr.  1702,  ms.,  catal.  La  Vallière, 
n°  3454. 

Colombine  mannequin,  parade  mêlée  de  vaudevilles, 
par  Barré,  Radet  et  (Fouques-Deshayes  dit)  Desfon- 
taines.—  Paris,  an  n,  in-8.  —  Soleinne,  n°3a37. 

Colombine,  ou  les  Sept  Péchés  capitaux,  vaud.  en 
1  a.,  par  Carmouche  et  Paul  Vermond  (Eugène  Gui- 
not).  Paris,  i85o,  in-8  (Variétés). 


272  COLONEL  —  COLUTHL'S 

Colonel  (Le)  Duvar,  fils  naturel  de  Napoléon  (  par 
Louis  Montigny  ).  —  Paris,  1827,  4  vol.  in  12. 

Colonie  {La),  com.  en  3  a.  en  pr.,  par  de  Saint-Foix. 
Paris,  1750,  1753,  in-12.  —  Nyon,  tom.  V,  p.  i58. 

Cette  pièce  fut  suspendue  par  ordre  de  l'autorité,  qui  crut  y 
trouver  des  traits  licencieux;  toutefois,  on  a  dit  que  c'était  Pois'- 
son,  le  principal  acteur  de  la  pièce,  qui  monté  ivre  sur  le  théâ- 
tre, avait  fait  quelques  gestes  ,  et  prononcé  des  paroles  indé- 
centes. Cette  pièce  a  été  plus  tard  réimprimée  dans  les  Œuvres 
de  Théâtre  de  l'auteur. 

COLONNA  (V.-B.  )  contemp.  :  L'Art  de  plaire  (en 
v.  franc.).   1867. 

Coloquio  de  las  damas,  agora  nuevamente  corregio 
y  emendado  (trad.  espagnole  d'une  partie  du  3e  dia- 
logue d'Arétin  ,  par  Fernan  Xuarez  )  S.  1.  ,  1607,  pet. 
in-12.  — De  Bure,  3952;  Potier,  en  1870,  n°  1622.  — 
Voir:  Ragionamentô  délia  Nanna  e  délia  Antonia,  et 
Pornodidascalus . 

Coloquios  matrimoniales  en  los  quales  se  tracta  como 
se  han  de  aver  entre  si  los  casados  y  conservar  la 
pa%,  criar  sus  hijos,y  gobernar  su  casa,  por  Pedro 
de  Luxan.  Sévi) la  ,  i552  et  Tolède ,  i552  (  Heber,  1 
liv.  )  ;  Valladolid,  1  553  ;  Saragosse  ,  1  555  (La  Serna, 
11  fr.),  pet.  in-8  goth. —  Alcala,  157g,  in-8,  et  Sara- 
gosse 1 571  et  i58ci,  in-8  (Bibl.  de  Grenoble,  n°  10981). 
Cet  ouvrage  se  classe  dans  les  dissertations  de  morale. 

Colporteur  (Le) ,  hist.  morale  et  critique  ;  par  de 
Chevrier.  Londres,  Jean  Nourse,  l'an  de  la  vérité  (i-j53) 
in-12.  — Scheible,  3  fr.  ;  Leber,  n°  4721. — M.  Cillet, 
dans  sa  Notice  sur  Chevrier,  indique  sept  éditions  dif- 
férentes de  ce  livre  satirique ,  qui  fut  l'objet  de  pour- 
suites de  la  police  en  France. 

COLUMNA  (Franciscus)  ou  Franc.  Colonne,  né  à 
Venise,  en  1430;  mort  dominicain  en  i5io.  Voir: 
Poliphili  hypnerotomachia  ). 

COLUTHl  S  ,  poète  grec,  né  à  Lycopolis  ,  dans  la 
Thébaide,  vivait  sous  l'empereur  Anastase  Ier,  qui  ré- 
gna depuis  491  jusqu'en  5 18: 

Coluîhi  Helenœ  raptus,  gr.  et  lat.,  edidit  M.  Leander.  Bâle, 
1 555  (  B.  de  Grenoble,  15275),  i55g,  in-40.  —  gr.  et  lat.,  re- 
cens. J.  Dan.  a  Lennep,  cum  notis  variorum  ;  Leovardiae,  1747, 
in-8  (Gouttard,  en  1780,  i5fr.  ;  Potier,  3o  fr.).— Nouvelles  édi- 


COMBAT  -  COMBEROUSSE  27S 

tions  de  Bekker  en  1816,  Schœfer  en  1823,  et  dans  la  Biblio- 
theca  grxca  de  Didot.  —  Pour  les  traductions,  Voir:  l'Enlè- 
vement d'Hélène. 

Combat  (Le)  à  mort,  ou  Mort  héroïque  de  Propret, 
tragédie  comme  les  autres,  ni  pour  rire,  ni  pour  pleu- 
rer (par  Grandval  fils).  Imprimé  à  la  campagne,  chez 
un  marchand  chapelier,  au  Creuzet,  s.  d.  in-8.  —  So- 
leinne,  n°  3480;  Leber  ,  n°  2493  »  —  Cette  tragédie, 
qui  est  la  même  que  celle  du  Pot  de  chambre  cassé , 
augmenté  de  deux  actes,  d'un  Discours  préliminaire, 
etc.,  est  attribué  par  le  catalogue  Pixerécourt  à  de  Mé- 
rand,  Quinet  et  Génibien. 

Combat  {Le)  d'Agapite,  ou  le  Sage  amoureux,  poè- 
me héroïque,  par  de  Mézière.  Paris,  Loyson,  1 658, 
in-8.  —  Nyon,  n°  15246. 

Combat  (Le)  de  Cupido  et  de  la  Mort ,  nouvelle- 
ment composé  par  le  Banny  de  Liesse  (Françoys  Ha- 
bert ,  natif  d' Yssoudun  ,  en  Berry),  avecques  plu- 
sieurs œuvres  contenues  cy  après  :  Premièrement,  le 
combat  de  Cupido  et  de  la  Mort.  —  Item,  la  contem- 
plation poétique,  contenant  les  lamentables  amours  de 
deux  amans.  —  Plus  les  epistres  cupidiniques;  plus, 
une  eglogue  sur  la  mort  d'Erasme.  —  Item,  la  queri- 
monie  de  Vénus  ayant  perdu  son  amy  Adonis. —  item, 
une  exclamation  contre  dame  Vérolle.  —  Plus,  les  bal- 
lades, epistres,  rondeaux,  dixains,  huictains,  chansons, 
et  epitaphes.  —  Item,  quatre  élégies  d'Ovide,  traduic- 
tes  de  latin  en  françoys,  le  tout  composé  par  le  Banny 
de  Liesse.  —  Paris.  Alain  Lotrian,  avec  privilège  (  daté 
de  1 541)  in-8,  fig.' sur  bois.  —  La  Valhère,  n'J  3 124, 
i3  fr.  ;  Yemeniz,  en  1867,  3go  fr.,  Cigongne,  n°  808. 

Combat  (Le)  de  V amour  et  de  la  fierté,  par  de  Pou- 
train.  Paris,  de  Varennes,  1666,  in- 12.  —  Nyon,  ^9646. 

Combat  (Le)  de  mal  advisé  avec  sa  dame  par  a- 
mours ,  sur  le  jeu  de  paume,  cartes,  dez  et  tablier, 
montrant  comme  tels  jeux,  joint  celui  des  femmes, 
font  aller  l'homme  à  l'hôpital ,  avec  plusieurs  autres 
rondeaux  et  dizains,  présenté  au  puis  de  risée. — Lyon, 
1547,  in- 16.  —  Livre  introuvable  aujourd'hui,  cité 
par  Du  Verdier,  I,  420. 

COMBEROUSSE  (Alexis  de)  vaudevilliste ,  né  à 
Vienne  ( Isère J  en  1793,  m.  en   1862:   Avis  aux  co- 

Tome  II  35 


7A 


COMEDIA 


luettes,  ou  l'Amant  singulier  —  les  Deux  nourrices 

—  Le  Domino  rose — la  Fille  mal  élevée  —  Frétillon  , 
ou  la  bonne  fille  —  la  Grisette  de  Bordeaux—  l'Hon- 
neur d'une  femme  —Juanita,  ou  Volte-face —  Mada- 
me d'Egmont  —  la  Maîtresse  —  les  Maris  vengés  — 
la  Polka  en  province  —  la  Reine  d'un  jour  —  Salvoi- 
sy,  ou  l'Amoureux  de  la  reine  —  Un  amant  qui  ne 
veut  pas  être  heureux —  Une  bonne  fortune. 

Comedia  del  Contile,  chiamata  la  Trino^ia  ,  (5  a. 
en  pr.  )  Milano,  Fr.  Marchesino,  i55o,  in-40  de  53  ff. 

—  Parmi  les  personnages  figurent  les  deux  cortigiane 
Laide  et  Hersilia,  et  Brondio,  vecchio  lussu?~ioso.  — 
Soleinne,  4255. 

Comedia  del  Sacrifi^io  degli  Intronati,  celebrato  in 
Siena  l'anno  1  53 1 .  Sans  lieu  (Venise?)  1 53y  ,  in-8 
(  Libri,  42  fr.  )  ;  —  Venetia,  S.  d. ,  in-8  (  Gancia;  3o 
fr.  ):  Yinegia,  S.  d.  (i538),  in-8  de  68  ff.  (de  Solein- 
ne, 6  fr.). 

Cette  pièce  spirituelle  et  pleine  de  hardiesses  a  été  trad.  en 
français  et  publiée  pour  la  ire  fois,  en  i54-3,  par  Ch.  Estienne. 
sous' ce  titre:  Comédie  du  sacrifice  de  V Académie  vulgaire 
Senoise.  nomme\  Intronati  ,  célèbres  es  jeux  de  Karesme  pre- 
nant à  Senes  (Lyon,  in-16  goth.  de  116  ff.  ,  fig.  en  bois;  vendu 
78  fr.  en  1841).  Voir  aussi:  Les  Abuse\,  comédie. 

Comedia  del  vitio  muliebre,  composta  per  Mariano 
Maniscalco  da  Siena.  Sienne,  i5ig,  pet.  in-8  (  Far- 
setti);  — Venetia,  Fr.  Garone  ,  1527,  pet.  in-8  de  28 
iT.  (Soleinne,  n°  4168,  5  fr. )  —  Fiorenza,  nel  Garbo. 
1572,  in-8  de  3o  ff.  (Soleinne.  n°  41 691,  7  fr.  5o). — 
Il  y  a  d'autres  éditions. 

Comedia  di  Agostino  Ricchi  da  Lucca  ,  intitolata  : 
I  Tre  tiranni  (  5  a.  e  prol.  in  v.  ).  Vinegia,  Rern.  de 
Vitali ,  i533,  in-40. —  Soleinne,  n°  4126.  Rare. 

Les  bienséances  sont  totalement  méconnues  dans  cette  pièce  , 
qui  fut  cependant  représentée  à  Bologne  en  présence  de  l'Em- 
pereur, du  Pape  et  du  duc  de  Florence.  C'est  spirituel ,  singu- 
lier et  plein  de  hardiesses  de  tout  genre.  L'Argomento  fait  sa- 
voir que  Girifalco  ama  Lucia,  et  da  Listagiro  et  Pilastrino, 
parasiti,  n'è  beffato  e  punito;  Chrisaulo  nobile  per  astutia 
d'una  ruffiana  et  d'una  suafantesca  la  si  gode  sotto  uno  in- 
ganno  d'oro,  con  parole  di  volerla  sposar  ;  Philocrats,  tor- 
nato  di  Spagna  ,  pensandosi  dliaver  ne  le  man  Lucia,  si 
giace  con  la  fiante...,  etc. 

Comedia  di  amore  contra  la  avaritia  et  pudicitia, 


COMEDIA  275 

intitolata  il  Bichiere  (  en  vers,  sans  distinction  d'ac- 
tes ni  de  scènes,  par  Mariano  Maniscaico  de  Sienne). 
Vinegia,  i526,  in-8  de  40  pp.  Très-rare  (selon  le 
catalog.  Soleinne  ,  n°  4166,  cette  édition  est  suivie 
du  Strassino  de  Campani).   —  Sienne,  1  5 14,  Farsetti. 

—  Sienne,  1644,  citée  par  Allacci.  —  Florence,  sans 
date,  Farsetti,  et  1572,  1578,  cat.  de  Ferrario. 

Comedia  di  Lodovico  Ariosto,  intitolata  :  Gli  Sup- 
posai ,  en  5  a.  et  prol.  en  pr.  Sans  lieu  (Venise)  i52  5, 
1  536,  (Soleinne,  n°  409,5)  in-8  de  32  ff.  ,  portr.  sur  b. 

—  Venise,  i538,  i5g6  (Nyon,  i8583),  in-8. 

Ces  premières  éditions  en  prose,  qui  sont  le  premier  travail 
de  l'Arioste  (  il  a  refait  sa  pièce  en  vers  avec  quelques  chan- 
gements), ont  été  l'objet  de  plusieurs  traductions;  la  plus  esti- 
mée est  celle  intit.:  La  Comédie  des  Suppose^  de  L.  Arioste  , 
en  ital.  et  en  tranç.  )  traduite  par  J.-P.  de  Mesmes  ).  Paris  , 
Est.  Groulleau  ,  i552,  in-8  de  1 74  pp.  (  Soleinne,  4100  ).  —  Cette 
traduction  est  plus  exacte  que  celle  de  J.  Bourgeois,  qui  l'avait 
précédée  (  en  i545)  et  que  celle  de  Th.  Muret  (Théâtre  euro- 
péen). Ce  dernier  a  fait  des  adoucissements  pour  le  public  du 
XIX8  siècle,  plus  chatouilleux  que  celui  du  XVIe,  lequel  ne 
reculait  pas  devant  la  crudité  des  idées  et  des  expressions. 

Comedia  llamada  Florinea,  que  tracta  de  los  amo- 
res  del  buen  duquc  Floriano  con  la  linda  y  muy 
casta  i  generosa  Belisea  nuevamente  hecha.  Por  Joan 
Rodriguez  Florian.  Médina  del  Campo,  i554,  in-40. 
Très-rare. —  Heber,  4  liv.  4  sh.  ;  Soleinne,  n°  4822, 
37  fr.  5o. 

Comedia  llamada  Selvagia,  en  que  se  introduçen  los 
amores  d'un  cavallero  llamado  Selvago,  con  una  dama 
dicha  Isabela,  compuesto  por  Alonso  de  Ville ga  Sel- 
vago.—  Toledo,  Juan  Ferrer.  i554,  in-40. 

Imitation  de  la  Célestine:  l'auteur,  devenu  dévot,  en  suppri- 
ma autant  qu'il  put,  les  exemplaires ,  ce  qui  les  a  rendus  fort 
rares.  Manuel. 

Comedia  nova  volgare  (  en  pr. ,  sans  distinction 
d'actes  ni  de  scènes),  di  uno  eccellente  poeta  Mantuano. 
(Venise,  i5i3)  in-8  goth.  de  1 1  ff.  non  chiffrés. — 
Soleinne,  n°  4639,  5  fr. 

Livret  rarissime.  Cette  pièce  manquait  dans  les  collections  les 
plus  riches  et  la  Drammalurgia  n'en  fait  pas  mention.  Elle  est 
cependant  spirituelle  et  amusante.  On  y  voit  figurer  la  ruffiana 
Lyda,  et  deux  Villani ,  Tonol  et  Maie ,  qui  parlent  tantôt  en 
prose  et  tantôt  en  vers  le  patois  de  la  Toscane. 


276  COMEDIA  —  COMEDIAS 

Comedia  nova  da  Notturno  napolitano  intitolata  : 
Gaudio  d'amore  (in  terza  rima  ).  Vinegia,  Sessa,  1 53 1, 
in-8. —  Libri,  i5  fr.  — Nyon,  n°  i858g. 

Comedia  nuova  pastorale  intitulata:  Délias,  (en  v., 
sans  distinction  d'actes  ni  de  scènes).  S.  1.  n.  d.  (pro- 
babl.  Sienne,  comm.  du  16  siècle),  in-8  de  16  pages, 
très-rare.  Libri;  16  fr.  5o.  —  Pièce  différente  des  deux 
autres  Délia,  citées  par  Allacci. 

Comedia  pastorale  (  en  vers) ,  nuov.  comp.  per  Ang. 
delli  Oldradi,  intit.:  Cura  d'amore.  —  Roma,  V.  Do- 
rico  et  Luigi  fratelli,  1549,  in-8  de  16  pp.  semi-goth. 
Soleinne,  n°  41 53,  2  fr. —  7  interlocuteurs;  Cupidon 
et  Echo  sont  du  nombre. 

Comedia  ridiculosa  di  Plauto ,  intitolata  Asinaria 
(en  terza  rima),  rapresentata  nel  monasterio  di  Santo 
Stéphane  Vinegia,  Zoppino,  i53o,in-8.  Libri  (n°  1778). 

—  Cette  pièce,  une  des  plus  libres  de  Plaute,  a  été 
jouée  en  italien  dans  un  couvent  de  Venise. 

Comedias  (Las)  nuevas,  escogidas  de  los  mejores  in- 
genios  de  Espana.  Madrid,  16D2-1704,  48  vol.  in-40; 
contenant  12  pièces  chacun.  —  La  plupart  de  ces  vo- 
lumes ont  des  titres  particuliers  (Voir,  à  ce  sujet,  le 
Manuel  du  libraire,  tome  II,  col.  i79)-  Imprimés  en 
diverses  villes,  portant  des  titres  différents,  ces  volu- 
mes sont  tellement  difficiles  à  rassembler,  qu'on  doute 
qu'aucun  dépôt  public  en  renferme  la  réunion  entière. 
Nous  avons  sous  les  yeux  une  liste  très-peu  connue 
elle-même  de  toutes  les  pièces  qui  entrent  dans  ces 
48  volumes  de  Comedias,  et  nous  en  transcrivons  les 
titres  qui  paraissent  se  rattacher  le  plus  à  notre  sujet: 

Zelos,  Amor  y  vengan\a,  de  Luis  Vêlez  de  Guevara.  —  La 
Obligacion  de  las  mngeres,  du  même.  —  Amor  y  honor ,  de 
Luis  de  Velmonte.  —  Mas  pueden  Zelos  que  Amor.  de  Lope  de 
Vega.  —  La  Discreta  Enamorada,  du  même.  —  Amigo,  Amante 
y  Leal,  de  P.  Calderon.  —  Agradecer  y  no  amor,  du  même. 

—  No  ay  burlas  con  las  mugeres ,  cararse  y  vengarse,  de 
Mira  de'.Mescua.  —  Para  vencer  à  Amor,  querer  vencerle,  de 
Calderon.  —  La  Muger  contra  el  Consejo.  Les  trois  journées 
de  cette  pièce  sont  de  trois  auteurs  différents,  J.  de  Matos,  A. 
Martinez  et  J.  de  Zavaleta.  —  Amado  y  aborrecido,  de  P.  Cal- 
deron. —  La  Victoria  del  Amor,  de  Manuel  Morchen.  —  Con- 
tra el  Amor  no  ay  enganos ,  de  Diego  Enriquez.  —  Amor  y 
Obligacion,  de  Agostin  Moreto.  —  Polre^a,  Amor  y  Fortuna, 
de  Figueroa.  —  Triunfos  de  Amor  y  Fortuna,  de  Antonio  de 


COMEDIE  277 

Solis.  —  Los  Très  Afectos  de  Amor,  Piedad,  Desmayo  y  Va- 
lor,  de  P.  Calderon.  —  El  Galan  de  su  muger,  de  J.  de  Ma- 
tos.  —  Finger  y  Amor  ,  de  Agustin  Moreto.  —  No  es  Amor 
como  se  pinta  (  pièces  de  trois  auteurs  anonymes  ).  —  Tarn- 
bien  da  Amor  libertad,  de  Antonio  Martinez.  —  Amor  hace 
hablar  los  mudos,  de  Villaviciosa,  Matos  y  Zavaleta.  —  Amor 
y  no  agradecer,  de  Francisco  Salgado.  —  No  amar  la  mugor 
'Jine-a,  de  Juan  de  Zavaleta.  —  Lo  que  puede  Amor  y  \elos 
(par  un  anonyme).  —  No  ay  contra  el  Amor  poder,  de  Juan 
Vêlez  de  Guevara.  —  Amor  vencide  de  Amor,  du  même.  —  El 
Amor  puesto  en  ra\on,  de  Sébastian  de  Villaviciosa.  —  Amor 
por  Senas,  de  Tirso  de  Molina.  —  Victoria  por  el  Amor,  de 
Jacinte  Cordero.  —  Hacer  de  Amor  ay  ravio  (par  un  anonyme). 

—  Prodigios  de  Amor,  par  Villaviciosa.  —  El  Amor  enamo- 
rado,  par  J.  de  Zavaleta.  —  Selva  de  Amor  y  \elos,  de  Fran- 
cisco de  Roxas.  —  Amor  de  Ra^on  vincido  (par  un  anonyme). 

—  No  ay  Amor  como  finger  (  del  maestro  Léon).  —  Riesgos 
de  Amor  y  Amistad,  de  Juan  Vêlez  de  Guevara.  —  El  Amor 
hace  discretos  (par  un  anonyme).  —  Todo  es  enredos  Amor, 
de  Diego  de  Cordova  y  Figûeroa.  —  Poder  y  Amor  Conipi- 
tiendo,  de  Juan  la  Calles.  —  Tambien  se  ama  en  el  Abismo  , 
de  Augustin  de  Salazar.  —  Varios  prodigios  de  Amor,  de 
Francisco  de  Rojas.  — El  Amor  mas  verdadero  (par  un  ano- 
nyme). —  Mas  merece  quien  mas  ama  d'Antonio  Hurtado  de 
Mendoza.  —  El  Amor  al  uso,  d'Ant.  de  Solis.  —  Vener  el 
Amor  almundq,  de  Fernandez  de  Léon.  —  Cuat  is  afecto  ma- 
yor,  Lealtad,  0  Sangre  ,   0   Amor ,    de  Francisco  de  Bances 

Candamo. 

Comédie  di  Pietro  Aretino  (il  Marescalco,  la  Corti- 
giana,  la  Talanta,  FHipocrito ,  toutes  en  5  a.  et  prol. 
pr.).  Vinetia,  Fr.  Marcolini  1542,  pet.  in-8  (vendu  17 
fr.  en  1825).—  Quattro  comédie  del  divino  Pietro  Are- 
tino. S.  1.,  i56o  (La  Vallière,  n°  3765;  11  fr.),  et  i588 
(Soleinne,  n°  4088,  27  fr.  5o  ;  Libri,  25  fr.;  Nodier, 
58  fr.  ;  Veinant,  2  3  fr.),  pet.  in-8  de  8  ff.  prél.  et  285 
ff.  de  texte. 

Dans  ces  dernières  éditions,  l'orthographe  est  rajeunie  et  plu- 
sieurs passages  ont  été  modifiés  ou  supprimés.  —  Toutes  ces 
pièces  sont  licencieuses,  ainsi  que  l'étaient,  du  reste,  les  autres 
comédies  du  temps;  elles  sont  diffuses  et  compliquées,  mais 
l'auteur  s'y  montre  partout  observateur,  gai,  spirituel,  mordant 
et  impie;  souvent  i!  rappelle  Rabelais.  —  Ces  diverses  comé- 
dies ont  été  imprimées  séparément  ;  voir  à  leur  titre  particu- 
lier ;  et ,  pour  la  traduction  du  volume  lui-même,  Voir  :  Œu- 
vres choisies  de  P.  Arétin. 

Comédie  di  Lodovico  Ariosto.  Venezia,  Gabriel  Gio- 
lito,  1562,  in-12.  —  Nyon,  n°  i858i.  —  Contenant:  I 
Suppositi.  —  La  Cassana.  — La  Lena.  —Il  Negromante. 
La  Scolastica. 


278  COMEDIE 

Commedie  in  versi  dell'abate  Pietro  Chiari.  Venezia, 
Bettinelli,  1756-1762,  10  vol  in-8,  portr.  (  Soleinne, 
n°  4637).  —  Cont.  :  la  Pastorella  fedele  (5  a.  et  prol  ). 

—  Molière  marito  geloso  (5  a.  et  prol.).  —  L'Inganno 
amoroso  (5  a.).  —  L'Innamorato  di  due  (5  a.).  —  La 
Schiava  chinese  (5  a.).  —  L'Arlechina  (5  a.).  —  La 
Bella  pellegrina  (6  a.).  —  La  Vendetta  amorosa  (5  a. 
et  pr.),  etc.  —  Nuova  raccolta  di  commedie  in  versi 
delVabate  Chiari.  Venezia,  1 763-1 764,  2  vol.  in-8  (So- 
leinne, 4638).  Contenant:  Gli  Amanti  in  collera,  etc. 

Comédie  di  Lodovico  Dolce.  Vinegia,  Gabriele  Gio- 
lito  di  Ferrari,  i56o,  in-12.  —  Nyon,  nu  1861D. 

Contenant:  11  Ragazzo.  —  11  .Marito.  —  11  Capitano.  —  Fabri- 
tia.  —  Ruffiano.  —  Toutes  ces  pièces,  en  5  actes,  ont  été  impr. 
séparément. 

Comédie  (en  pr.^,  di  Gio.  Batt.  Fagiuoli.  Fiorenze, 
F.  Moucke,  1734-^8,  7  vol.,  in-12.  —  Soleinne,  462b; 
Nyon,  n°  19063. 

Contient  entr'autres  pièces:  L'aver  cura  di  donne  è  pazzia  , 
ovvero  il  Cavalier  Parigino.  —  11  Marito  alla  rr.oda.  —  L'A- 
mante esperimentato,  overo  Anche  le  donne  sanno  far  da  uomo. 

—  Ciô  che  pare  non  è.  overo  il  Cicisbeo  sconsolato.  Gli  Amanti 
senza  vedersi.  —  Amore  non  opéra  a  caso.  —  Un  vero  amore 
non  cura  interesse.  —  Amore  non  vuole  avarizia.  —  Amore  e 
tortuna,  etc.;  toutes  en  3  actes. 

Comédie  di  Anton.  Franc.  Grazzini,  detto  il  Lasca. 
Venetia,  Bern.  Giunti,  Ô82,  in-8.  — Nyon,  n°  i8638. 

Contenant:  La  Gelosia:  —  La  Spiritata.  —  La  Strega.  —  La 
Sibilla.  — La  Pinzochera.  —  I  Parentadi.  Toutes  en  5  actes. 

Commedie  (Le)  di  Jacopo  Angelo  Nelli,  sanese.  Mi- 
lano,  Federigo  Agnelli,  1762,  5  vol.  in-8.  — Nyon,  n" 
19081. 

Contenant:  La  Serva  padrona.  —La  Moglie  in  calzoni.  —  i 
Vecchi  rivali.  —  Gli  Allievi  di  vedove.  —  Le  Serve  al  forno.  — 
11  Geloso  in  gabbia.  —  La  Suocera  e  la  nuora.  —  II  Tormen- 
tator  di  se  stesso.  —  11  Forestiero  in  patria.  —  La  Dottoressa 
preziosa.  —  L'Amante  per  disprezzo.  —  11  Geloso  disinvoko  , 
overo  il  Geloso  in  maschera.  —  11  Viluppo.  overo  il  Matrimo- 
nio  per  astuzia.  —  11  Faccendone.  —  L'Astrato.  Ces  pièces  sont 
en  3  actes. 

Comédie  di  Sforza  Oddi.  Vinegia,  Sessa,  iDgv,  in- 
12  (Nyon,  n°  18698).  —Vinegia,  1598,  in-12  (Lion, 
5  fr.   25). 

Contenant:  L'Erofilomachia,  overo  il  Duello  d' amore  e  d'à- 


COMEDIE  279 

inicitia.  —  Li  Morti  vivi.  —  La  Prigione  d'amore.  —  Ces  pièces 
sont  en  vers. 

Comédie  di  Girol.  Parabosco.  Venise,  Giolito,  1  56o. 
in-12.  —  Libri,  16  fr.;  Nyon,  18619;  Soleinne,  4212. 

Contient  :  La  Notte,  pièce  très-gaie_,  en  pr.  —  //  Viluvpo,  en 
pr.  —  /  Contenti,  en  pr.  —  el  Pelegrino,  en  vers.  —  L'Herma  - 
frodite,  et  le  Marinaio,  Toutes  deux  en  pr.  et  fort  gaies.  Non 
seulement,  il  y  a  des  passages  lestes,  mais  il  y  en  a  de  satiri- 
ques contre  le"  clergé  et  les  momeries  religieuses.  Ces  pièces 
ont  été  toutes  aussi  imprimées  séparément. 

Comédie  (La)  académique.  La  Belle  Paule,  par 
Champfleury.  Paris,  librairie  internationale,  1867,  in- 
8,  32  5  pp.,  5  fr.;  et  in-18  jésus,  32  5  pp.,  3  fr. 

Comédie  (La)  de  la  comédie,  ou  les  Amours  de  Tra- 
polin,  com.  (1  a.,  vers);  par  Dorimond.  Paris,  1662, 
in-16  (Bertin,  n°  894;  Nyon,  n°  1 75 17). — La  Comé- 
die de  la  comédie  n'est  qu'un  prol.  en  5  se.  et  en  v.  , 
précédant  les  Amours  de  Trapolin  (V.  ce  titre). 

Comédie  de  la  fidélité  nuptiale,  en  5  a.  et  prol.  pr.; 
par  Gérard  de  Vivre,  Gantois.  Anvers,  1277,  pet.  in- 
8  de  5i  pp.  —  Soleinne,  n°  797;  B.  du  théâtre  fran- 
çais, I,  216. 

Un  monsieur  a  été  pris  ou  tué  à  la  guerre;  un  amant  fait  la 
cour  à  sa  femme,  et  vient  chanter  sous  sa  fenêtre  des  chansons 
comme  celle-ci  : 

Toutes  les  nuits  que  sans  vous  je  me  couche, 
Pensant  à  vous,  ne  fais  que  sommeiller; 
Et,  en  resvant  jusques  au  reveiller 
Incessamment  vous  quiers  parmi  la  couche  ; 
Et  bien  souvent,  au  lieu  de  votre  bouche, 
En  soupirant,  je  baise  l'oreiller. 
Croirait-on  que  Madame  Palestra  résiste  à  des  discours  aussi 
touchants  ?    Heureusement   que    sa   vertu  n'est  pas   mise  trop 
long  temps  à  l'épreuve,  car  son  mari  qui  n'était  pas  tué  revient 
au  5e  acte,  et  les  époux  s" entrebaisent  et  s'accollent  à  la  barbe 
de  l'amant. 

Comédie  (La)  de  Vamour ,  par  Ch.  de  La  Rounat 
(Auguste  Rouvenat).  Paris,  Lévy,  1857,  in-12,  1  fr. 

Comédie  (La)  de  Vamour,  com.  en  1  acte  et  en  vers; 
par  J.  Du  Boys  (Odéon,  22  janvier  1869).  Paris,  Dentu, 
1869,  gr.  in-18,  36  pp.,  1  fr. 

Comédie  des  amours  de  Théseus  et  Dianira ,  en  5 
actes,  en  prose;  par  Gérard  de  Vivre.  Paris,  Nie.  Bon- 


280  COMEDIE 

fons,  iSyj.  in-8. — ■  Nyon,  n"  1722?.  —  Réimpr.  dans 
le  Théâtre  de  Gérard  de  Vivre.  Anvers,  Janssens, 
1602,  in-8.  —  Voir  l'analyse  de  cette  pièce  dans  La 
Yallière,  Théâtre  franc.,  i,  214. 

Comédie  {La\  des  comédiens,  par  Georges  de  Scu- 
déry;  pièce  en  5  actes,  dont  les  deux  premiers  sont 
en  prose  et  les  trois  derniers  en  vers,  avec  ce  titre  : 
l'Amour  caché  par  l'amour  (Voir  ce  titre).  Paris,  A. 
Courbé,  i635,  in-8,  fig.  —  La  B.  du  théâtre  franc.  L 
118,  dit  que  cette  pièce  ne  mérite  aucun  extrait. 

Comédie  (La)  des  comédiens,  tragi-comédie;  par 
Gougenot,  de  Dijon.  Paris,  iG33,  in-8. —  Biblioth.  du 
théâtre  franc.,  II,  436. 

Cinq  actes.  Les  2  premiers  sont  en  prose,  et  se  passent  en- 
tre les  comédiens,  qui  se  disputent  les  rôles.  Les  3  derniers 
sont  en  vers,  et  contiennent  une  pièce  qu'on  pourrait  intituler: 
la  Courtisane  vertueuse.  Un  nommé  Simandre  devient  amou- 
reux de  la  courtisane  Caliste,  qui  le  refuse  parce  que  il  a  quitté 
Clarinde  pour  elle.  Mais  le  hasard  fait  découvrir  que  Simandre 
et  Caliste  sont  frère  et  sœur.  Ils  avaient  été  enle>és  dans  leur 
ieunesse*  par  des  corsaires.  Dès-lors,  tout  s'arrange:  Simandre 
épouse  Clarinde,  et  Caliste  épouse  un  sieur  Filame.  Il  y  a  dans 
cette  pièce  un  rôle  de  valet  gourmand  ,  appelé  Faustin  ,  assez 
drôle. 

Comédie  (La)  des  comédiens,  ou  V Amour  charlatan. 
com.  en  3  a.  pr.  ;  par  Carton  Dancourt.  Paris,  Ribou 
1710,  in-8,  —  Soleinne,  1496.  Dancourt  avait  d'abord 
fait  cette  pièce  en  un  acte  seulement,  mais  il  la  trans- 
forma et  y  ajouta  des  airs,  dont  Gilliers  fit  la  musique. 

Comédie  [La)  des  comédies,  com.  en  5  a.  en  pr.,  tra- 
duite de  l'italien;  par  N.  Dupeschier,  Parisien.  Paris, 
Nie.  de  Lacoste,  1629,  in-8.  —  B.  du  théâtre  fran- 
çais, II,  42. 

Le  premier  acte  est  une  espèce  de  prologue  dans  lequel  le 
langage  est  un  peu  grossier.  Le  secrétaire  du  docteur  lui  dit; 
«  J'envoie  bien  faire  f...  ces  bonnes  gens  du  temps  passé  d'avoir 
pris  tant  de  peine  à  ne  faire  rien  qui  vaille,  etc.  »  —  Ce  doc- 
teur est  amoureux  de  Mlle  Clorinde  et  il  lui  déclare  sa  pas- 
sion ;  mais,  il  a  un  rival,  le  Paladin,  qui  propose  à  Clorinde 
de  contracter  ensemble^  un  de  ces  petits  mariages  si  libres 
qu'on  ne  recherche  même  le  consentement  de  personne  pour 
les  consommer.  Elle  n'y  consent  pas,  mais  le  papa  accorde  la 
main  de  sa  fille  au  Paladin  :  «  Alle^.  chers  enfants,  leur  dit-il  , 
vous  enfermer  en  quelque  lieu  tous  deux  ensemble  ,  et  nen 
partez  point  que  vous  n'y  fassiez  un  tiers.  »  —  Le  docteur,  pi- 


COMEDIE 

que  du  triomphe  de  son  rival  lui  fait  donner  des  coups  de  bâ- 
ton. Dans  une  dernière  seine  .  Griselin ,  le  fou  du  docteur  dé- 
bite une  quantité  de  propos  extravagants. 

Comédie  (La)  des  Suppose^.  Voir:  Comedia  di  Lo- 
dovico  Ariosto,  intitolata  gli  Suppcsiti. 

Comédie  du  boudoir,  par  Maurice  de  Podestat  (Ed. 
Delprat).  Paris,  1868,  in-40,  avec  14  eaux-fortes.  — 
Super  en.  lit  ter.,  III,  195. 

Comédie  et  resjoyssance  de  Paris  sur  les  mariages 
du  roy  catholique  d'Espagne,  etc.  Avec  trois  epitha- 
lames,  le  icr  à  Hymen,  le  2  e  à  la  Nuict,  le  3e  à  Vénus; 
par  Jacques  Du  Boys,  de  Peronne.  Paris,  i55q,  petit 
in-40  de  22  ff.  —  Pièce  en  vers,  sans  distinctiond'actes 
ni  de  scène-.  —  Coste,  i5o  fr. 

Comédie  facétieuse  et  très-plaisante  du  voyage  de 
frère  Fecisti  en  Provence  vers  Nostradamus ,  pour 
savoir  certaines  nouvelles  des  clefs  de  Paradis  et  d'en- 
fer que  le  pape  avoit  perdues  (sans  distinction  d'actes 
ni  de  scènes,  en  ver-;.  Nismes,  i5gg,  in-i5  de  18  ff. 
—  Soleinne,  n°  8728. 

Farce  assez  spirituelle  dont  il  n'existe,  dit-on,  qu'un  seulexem- 
p'aire.  Elle  a  été  réimprimée  à  25  ex.  par  M.  de  Montera tt. 

Comédie  galante  de  M.  de  B.  (  le  comte  de  Bussy- 
Rabutin,  où  selon  d'autres,  Blessebois).  Paris  (Holl.), 
1667,  Pet-  m_I2  avec  un  front,  représ,  la  comtesse 
d'Olonne  (Techener,  18  fr.).  —  Cologne,  Pierre  Mar- 
teau, sans  date,  pet.  in- 12  de  34  pp.  /'Soleinne,  n" 
3832).  —  Edition  suivie  de  la  Déroute  et  l'Adieu  des 
filles  de  joye  (pièce  en  vers).  Paris,  au  Manchon  d'a- 
mour (Holl.),  1690,  petit  in-8  (Catal.  Desjobert,  n° 
1088). 

Cette  pièce,  en  quatre  actes  très-courts,  et  dont  les  scènes  ne 
sont  pas  liées,  a  été  attribuée  a  Bussy-Rabutin,  parce  qu'il 
était  l'historien  satirique  des  débordements  de  la  comtesse  d'O- 
lonne ;  puis  à  Blessebois  parce  que,  dans  le  Cabinet  d'amour 
et  de  Vénus ,  elle  a  été  réimprimée  à  la  suite  de  Marthe  Le 
Hayer,  petite  comédie  de_  cet  auteur.  Elle  a  été  aussi  réimpri- 
mée depuis,  dans  le  Théâtre  gaillard  (  édit.  de  Glasgow,  1782), 
et  dans  le  Xouvea'i  Théâtre  gaillard  •'  Concarneau,  1867  , 
tome  1er  J.  Dans  ces  deux  dernières  réimpressions,  elle  a  changé 
de  nom,  et  est  intitulée:  La  Comtesse  d'Olonne ,  ce  qui  1  a  fait 
confondre  avec  la  réduction  de  Granval.  Voir  :  La  Comtesse 
d'Olonne. 

Tome  II  36 


282  COMEDIE  —  COMEDIENNES 

Comédie,  ou  Dialogue  matrimonial,  exemplaire  de 
paix  en  mariage,  extrait  du  devis  d'Erasme,  duquel 
est  le  tiltre  :  Uxor  memphigamos ;  c'est-à-dire  la  Femme 
marv  plaignant.  Paris,  1641,  in-8  de  16  ff. — Traduc- 
tion en  vers,  attribuée  à  Barthélémy  Aneau,  d'après 
cette  expression  de  l'épître  dédicatoire:  «  L'Aneau  tout 
rond  m'envoye.  »  —  Hebelinck,  5o  fr.  Voir  le  Manuel, 
II,  1041. 

Comédie  très-élégante  en  laquelle  sont  contenues 
les  amours  recréatives  d'Erostrate  et  de  la  belle  Po- 
lymneste  (en  vers  et  en  5  actes),  trad.  de  l'italien,  par 
Jacq.  Bourgeois.  Paris,  Jeanne  de  Marner,  ib^b,  in-16, 
84  ff.  —  Duc  de  la  Vallière,  i5  fr. 

C'est  une  traduction  de  la  comédie  des  Supposés  de  l'Arioste, 
avec  le  lieu  de  la  scène  et  quelques  noms  changés.  —  L'exempl. 
qui  a  passé  à  la  vente  La  Vallière  est  le  seul  dont  on  ait  eu 
connaissance.  M.  de  Soleinne  n'avait  pu  réussir  à  se  procurer 
une  copie  de  cette  pièce,  qui  est  indiquée  sans  aucun  détail  dans 
la  Bibliothèque  de  Théâtre  français ,  tome  111  ,  p.  243. 

Comédienne  {La),  comédie  en  3  actes,  en  vers;  par 
F.-G.-J.-S.  Andrieux.  Paris,  Nepveu ,  1816,  in-8.  — 
Soleinne,  2292  et  3199. 

Il  y  a  eu  aussi  une  comédie  en  prose,  intitulée  :  Les  Comé- 
diennes, ou  la  Critique  de  la  comédienne  ;  par  Dumersan. 
Paris,  1816,  in-8  (Soleinne,  n°  2563). 

Comédienne  (La)  amoureuse,  par  Octave  Féré.  Paris, 
Lécrivain  et  Toubon,  1860,  gr.  in-8  à  2  col.,  48  pp., 
5o  cent.  —  Paris,  Décembre-Alonnier,  1870,  in-18 
jésus,  287  pp.,  illustration  par  Henri  Rousseau,  3  fr. 

Comédienne  (La),  fille  et  femme  de  qualité.  Bruxelles 
(Paris),  1756,  3  part,  en  1  vol.  in-12. — Nyon,  n"  9304. 

C'est  sans  doute  le  même  ouvrage  que:  La  Comédienne,  ou 
Mémoires  de  la  marqidse  de  ***  :  par  de  Sainte-Croix.  Bru- 
xelles, 1756,  7  parties  in-12. —  Voir  aussi:  La  Commediante 
in  fortuna. 

Comédiennes  (Les),  com.  en  4  a.  ;  par  L.  Lurine  et 
R.  Deslandes  (Gymnase).  Paris,  1857,  in-12. 

Comédiennes  (Les)  adorées,  par  E.  Gaboriau,  Paris, 
i863,  in-8,  portx.  —  Scheible,  en  1867,  2  fl.  40  kr. 

Comédiennes  (Les)  d'autrefois,  par  Arsène  Houssaye 
(il  y  a  sur  la  couverture:  Les  Comédiennes  du  temps 
passé).    Cont.  les  esquisses    biographiques  suivantes: 


COMEDIES  283 

Une  Demoiselle  d'Opéra.  —  Mlle  Gaussin.  —  Prome- 
nade au  Palais-Royal.  —  Mnie  Vadé.  —  Mlle  Guimard. 
—  La  Marquise  et  la  Comédienne.  —  Mlles  FVi,  Manon, 
Le  Cler  et  Miré.  —  Mmc  Molière.  —  Volume  curieux 
et  amusant.  Paris,  Lévy,  1 855,  in-18.  —  6e  édition  en 
i858,  sous  le  titre:  Princesses  de  comédie  et  Déesses 
d'opéra,  Hachette,  in-i8,   i  fr. 

Comédies  d'Aristophane  (ou  de  Plaute ,  ou  de  Té- 
rence),trad.  en  franc.  Voir:  ARISTOPHANE,  PLAUTE, 
TERENCE,  traductions  françaises. 

Comédies  et  contes  en  vers,  par  Ed.  Mennechet.  Paris, 
Dauvin  et  Fontaine,  1842,  in-8.  —  Soleinne,  2Ô5i. — 
Ce  volume  contient:  La  Marquise  de  Caylus,  com.  en 
vers.  —  Une  vengeance  de  femme,  com.  en  vers,  en  ? 
actes,  etc. 

Comédies  et  proverbes  d'Alfred  de  Musset.  Paris, 
Charpentier,   1 853,  i856,  i85y,  1867,  2  vol.  in-12. 

Contient  tome  1er:  André  del  Sarto  ;  Loren\accio;  les  Ca- 
prices de  Marianne  :  Fantasio  ;  On  ne  badine  pas  avec  l'a- 
mour; la  Nuit  vénitienne;  Barberine.  Tome  II  :  le  Chande- 
lier; Il  ne  faut  jurer  de  rien;  Un  Caprice;  Il  faut  qu'une 
porte  soit  ouverte  ou  fermée  ;  Louison;  On  ne  saurait  pen- 
ser à  tout  ;  Carmosine  ,  Bettine. 

Comédies  facétieuses  de  Pierre  de  Larivey ,  cham- 
penois. Paris,  1579,  Pet-  in-12  de  8  fF.  prél.,  120  pp. 
chiffrées  et  1  f.  pour  l'errata.  —  Monmerqué  ;  22  fr.; 
Soleinne,  i5  fr. 

Seconde  édition;  Lyon ,  B.  Rigaud,  iSoj,  pet.  in-12  (Solein- 
ne, 14  fr.).— Autres  réimpressions  portant  également  l'indication 
de  Seconde  édition.  Rouen,  R.  du  Petit-Val,  1600,  1601 ,  ou 
1611,  pet.  in-12  (Duplessis,  19  fr.;  Soleinne,  nos  808  et  128 
suppl.j.  —  On  trouve  dans  ce  recueil:  le  Laquais,  5  actes,  pr.; 
les  Esprits,  com.  amusante  dans  laquelle  il  y  a  un  rôle  d'avare 
qui  a  pu  servir  de  modèle  à  celui  de  Molière;  le  Morfondu 
(  ie  vieux  Lazare,  amoureux  de  la  jeune  Lucrèce,  se  mortond  à 
sa  porte;  sa  nièce,  pendant  ce  temps,  reçoit  son  amant;  enfin  il 
se  décide  à  abandonner  Lucrèce  et  à  marier  sa  nièce  )  ;  la  Veuve, 
imitation  de  la  Vedova  de  Nie.  Bonaparte  ;  les  Escoliers  [l'un 
séduit  la  femme  d'un  médecin  ,  l'autre  une  jeune  fille,  cu'il  é- 
pouse  à  la  fin);  le  Jaloux,  com.  finissant  par  un  double  ma- 
riage.—  Second  recueil  intitulé:  Trois  comédies  des  six  der- 
nières de  P.  de  Larivey,  à  sçavoir:  la  Constance,  le  Fidelle 
et  les  Tromperies.  Trêves,  1611,  pet.  in-12  (  Soleinne,  n°  808J. 
Ces  dernières  pièces  ne  valent  pas  les  six  premières,  mais  comme 
elles  n'ont  été  imprimées  qu'  une  seule  fois,  elles  sont  beaucoup 


2S4  COMÉDIES  -  COMETTANT 

plus  rares  que  le  premier  recueil  et  les  deux  volumes  réunis  se 
sont  payés  fort  cher  f  Bertin.  24.5  fr.  :  Solar.  100  t'r.  :  Nyon  , 
ii°  172:5 J.  —  Les  pièces  de  Larivey  sont  très-libres.  Elles  ont 
été  réimprimées  récemment,  et  forment  les  tomes  V ,  VI ,  et 
partie  du  VIIe  de  V Ancien  Théâtre  françois  .  publié  dans  la 
Bibliothèque  El^eririenne  f  Un  tirage  a  part,  à  100  exempl.  en 
2  v.  1.  in-16.  20  t'r.  j.  M.  Jannct.  éditeur  de  cette  collection  in- 
téressante, y  a  inséré  une  judicieuse  notice,  à  laquelle  nous 
emprunterons  quelques  lignes:  «Les  pièces  de  Larivey  exercè- 
rent sur  notre  théâtre  une  influence  considérable,  et  les  nom- 
breuses éditions  qui  eurent  lieu  coup  sur  coup  démontrent  avec 
quelle  faveur  elles  furent  accueillies.  Elles  furent  largement  uti- 
lisées par  les  contemporains  de  l'auteur  et  par  leurs  successeurs. 
Dans  son  cours  de  poésie  française  à  la  Faculté  des  lettres  de 
Paris,  M.  Saint-Marc  Girardiiî  a  signalé  par  d'ingénieux  rap- 
prodientents  les  nombreux  emprunts  que  Molière  avait  faits  à 
Larivey.  Larivey  ne  composait  pas  et  ne  traduisait  pas:  il  pre- 
nait le' plan  d'une  pièce,  et  le  modifiait  à  sa  fantaisie;  il  chan- 
î  lieu  de  là  scène,  souvent  le  nom  des  personnages,  les 
événements,  de  manière  à  rendre  les  pièces  intéressantes  pour 
le  public  français.  Parfois,  il  supprimait  des  scènes  et  des  rôles: 
il  ajoutait  rarement.  Quant  au  dialogue,  il  le  traduisait  presque 
toujours  fidèlement,  en  ayant  soin  cependant  de  le  franciser  au- 
tant que  possible,  tirant  grand  parti  pour  cela  des  locutions 
proverbiales  et  populaires.  « 

Comédies,  proverbes,  parades  (par  Ant.-Mar.  Rœde- 
rer  et  le  comte  P.-L.  Rœderer).  S.  n.  (Dinan).  1824- 
1826,  3  vol.  pet.  in-8.  —  Soleinne,  2G76. 

Edition  tirée  a  peut  exemplaires  et  non  mise  dans  le  com- 
mercé. On  y  remarque:  Mlle  Delaunay  à  la  Bastille.  —  La 
Nuit  de  mardi-gras.  —Les  Mœurs  du  bon  temps—  L'Ambi- 

P  T 
tieux  réprimé,  ou  II  ne  faut  pas  — — -,  etc. 

Comédies,  proverbes  et  chansons,  par  Jos.-AIex.  Sc- 
gur.  Paris,  Colnet,  an  X,  in-8.  —  Soleinne,  2405.  — 
Ce  voiume  contient:  Le  Parti  le  plus  sage  —  le  Re- 
tour du  mari  —  les  Deux  veuves  —  l'Amant  arbitre. 

Cornes  amoris,  or  the  Companion  of  love,  being  a 
collection  of  songs;  first  book,  1687;  lifth  book,  iôqq, 
in-fol.  —  Graesse,  Trésor  des  livres  rares,  9e  livr.  " 

Comète  {La)  d'amour ,  ses  heureux  effets  au  clair 
de  la  lune  ,  alm.  chantant  et  récréatif.  Paris,  Tiger, 
18 12,  in-32,   10  cent. 

COMETTANT  (Oscar),  né  à  Bordeaux  en  1820,  a 
voyagé  en  Danemark  et  aux  Etats-Unis.  Voir  :  La 
Gamme  des  amours. 


COMFORTS  —  COMMENT  285 

Comforts  {The)  of  xvhoreing  and  the  vanity  and 
chasiity,  or  the  unreasonableness  of love,  ivith  apoem 
in  praise  ofthe  Pox.  2*  édition  enlarged  and  amended. 
London,  s.  n. ,  1694,  in- 18  de  48  pp.  —  Le  poëme  n'a 
que  2  pages. 

Comices  {Les)  d'Athènes,  ou  les  Femmes  orateurs  ; 
com.-vaud.  trad.  du  grec  d'Aristophane,  par  Scribe  et 
Varner.  Paris,  1818,  in-8.  — Solcinne,  n"  2640. 

Comiphonie  (La) ,  ou  les  Femmes  dans  le  délire; 
par  F.  L.  Misethos  (Théodore  Pierre  Bertin  )  Paris, 
Debray,  1802,  i8o3,  in-12,  fig. —  Techcner,  en  i858, 
4  fr.  —  Traité  curieux  sur  la  chevelure  des  femmes. 

Comme  elles  sont   toutes,  comédie   en  2  a.  en  pr.  ; 
par  Charles    Narrey.    (Gymnase   dramat.,    en    1868). 
Paris,  Michel  Levy,  1868,  gr.  in- 18,  36  pp,  1  fr. 

Comme  l'esprit  vient  aux  filles ,  par  Paban,  1849, 
2  tom.  in-18. 

Comme  on  aime  à  sei^e  ans,  par  le  marquis  Eugène 
\de  Loftky.    Paris,    Libr .  du  Biblioph . ,  1868,  in-12, 
36  pp.,  1  fr. 

Commedia ,  ou  Commedie.  Voir  :  Comedia  ou  Co- 
médie. 

Commediante  (La)  in  fortuna ,  0  sia  Memorie  di 
madama  N.  N. —  Venezia  ,  1755,  2  tomes  in-12 
(  Scheible,  5  fr.  ). 

Commencement  (Le)  du  carnaval.  La  Lanterne  ma- 
gique bordelaise,  ou  les  Cancans  des  femmes  de  la 
Halle  de  Bordeaux  (en  prose).  Impr.  Coudert ,  à 
Bordeaux,  i838,  in-8  de  4  pp. 

Comment  aimait  une  grisette ,  par  Henry  de  Kock. 
Paris,  Cadot,  1867,  in-18  jésus,  275  pp.  et  grav.,  3  fr. 

Comment  aiment  les  femmes;  par  Valéry  Vernier  ; 
préface  par  Arsène  Houssaye,  2e  édition.  Paris,  Dentu, 
1862,  in-18  jés.,  fig. ,  3  fr. 

Comment  aiment  les  hommes  ;  par  Mnie  Olympe  Au- 
douard.  Paris,  1861,  in-18. —  3e  édit.  en  1 865  ^  avec 
le  portr.  de  l'auteur. 

Comment  finit   une  coquette ,   comédie-proverbe  en 


286  COMMENT  —  COMMENT  ARII 

deux  parties;  par  Adolphe  Poujol.  Paris,  1866,  in- 18, 
24  pp. 

Comment  j'ai  passé  le  mardi-gras  (l'homme  au  coin 
de  son  feu).  La  préface  datée  du  10  mars  1 835  ,  est 
signée  T.  D.  S.  Salve  C'est  une  aventure  carnavales- 
que arrivée  à  Naples.  —  broch.  in-8. 

Comment  la  trouves-tu  ?  Vaud.  en  1  a.;  par  Ch. 
Pagesis  et  de  Chambrait  (Vaud.).  Paris,  1 85y,  gr.  in-18. 

Comment  l'esprit  vient  aux  garçons,  vaud.  en  1  a  , 
p.  Alb.  Monnicr  et  Ed.  Martin  (Variétés).  Paris,  1 85 1 . 
in-8. 

Comment  les  femmes  se  vengent,  ou  la  Leçon  de  sé- 
duction, corn,  en  2  a.  en  vers,  cp.  Galoppe-d*Onquane 
(  Odéon  ).  Paris,  1  848,  in-8. 

Comment  on  aime,  romans  et  nouvelles,  par  Etienne 
Enault.  Paris,  rue  du  Croissant,  1868,  1069,  1870, 
in-4"  à  2  col. ,  200  pp. ,  2  fr.  5o. 

Comment  on  devient  belle  ,  nouvelle;  par  Henri  de 
Bornier.  Lyon,  1 863,  in-8  de  18  pp. 

Comment  on  se  débarrasse  d'une  maîtresse,  avec  une 
préface  sur  la  légèreté  française  ,  par  Léon  Gozlan. 
Paris,  Eug.  Didier,  1 853,  pet.  in-16  de  96  pp.,  1  fr. 

Comment  on  tue  les  femmes ,  étude  de  mœurs;  par 
Gourdon  de  Genouillac.  Paris,  i865,  in-18  jésus. 

Comment  tombent  les  femmes ,  parla  comtesse  Dash 
Paris,  Michel-Lévy,  1807,  1868,  in- 18,  jésus,  3  fr. 

Commentaires  (Les)  de  César,  1622.  Voir:  Recueil 
général  des  caquets  de  Vaccouchée. 

Commentaria  in  tit.  de  meretricibus  et  lenonibus 
constit.  mediol.  Ang.  Steph.  Garono.  Mediolani, 
i638,  in-40. 

Commentant  ad  libros  JEmiîii  P aplani  de  adulte- 
riis,  auct.  Jac.  Cujacio.  Francfort,  P.  Fischer,  i5gi , 
in-40. 

Commentarii  in  tit.  de  publias  concubinariis,  auct. 
D.  Bermondo  Choveronio.  Lyon,  i55o,  i5Ô4,  in-40  eî 
Spirae,  1597.  in-8  (Vente  à  'Dresde,   en   1834,  n°  8). 


COMMENTARIUM  —  COMMENTO         287 

—  Réimpr.  dans  le  tome   XV  du  recueil   de  jurispru- 
dence de  Fr.  Zileti  (Venet.  1  584 ,  25  vol.  in-fol.  ). 

Comment  arium  Francisai  Lamberti  de  sacro  con- 
jugio  et  adversus  polutissimum  regni  perdit ionis  cœ- 
libatum  liber  in  LXIX positiones  divisas,  quidquid  ad 
matrimonium  spectat  complexus  est,  etc.  Argentorati, 
i524,  pet.  in-8. —  Manuel,  III,  788. 

Commentateur  (Le)  amusant ,  ou  Anecdotes  très- 
curieuses  commentées  par  l'écrivain  le  plus  célèbre  de 
notre  siècle  (  par  l'abbé  Chr.  Chayer  ).  S.  1.  n.  d.,  et 
175g,  in-12.  — Auvillain,  n°  1070. 

Recueil  de  dissertations  et  d'anecdotes  curieuses  et  peu  con- 
nues sur  les  femmes  et  le  mariage,  sur  la  virginité,  les  moyens 
de  la  retrouver,  etc. 

Commentatio  de  varietate  hymenum  ;  Accedit  ta- 
bula ./Enea  hymenis  specimina  virginurn,  unicum  puer- 
perae  sistens,  auct.  J.  G.  TolbergT —  Haîae,  1691,  pet. 
in-40  —  Scheible,  3  fr.  5o. 

Commentatio  historico-physico-juridica  de  impo- 
tentia  conjugali  aliusque  articulo  de  matrimonio  ré- 
bus cognatis,  auct.  Joh.  Georgio  Simonis.  Jenae,  1734, 
in-40.  —  Auvillain,  n"  iyb. 

Commentatio  juridica,  de  nutabilioribus  delictorum 
matrimonialium  temporibus ;  par  Hoffmann.  Lipsiae  , 
1726,  in-40. —  Auvillain.  n"  192. 

Comment  0  di  ser  Agresto  da  Ficaruolo  (da  An  a. 
Caro  ) ,  sopra  la  prima  ficata  del  padre  Siceo  (  Fr. 
Molza  ),  con  la  Diceria  de'  nasi  (  la  Harangue  sur  les 
nez,  p.  Dolce.  In  Baldocco  ,  Barbagrigia  da  Bengodi, 
i538  (Floncel,  90  fr.  ;  Nodier,  n'J  1006;  Solar ,  37 
fr.  )  1 53g  (Potier,  60  fr.;  Renouard  ,  38  fr.  ;  Leber  , 
n°  2494),  040  (Debure,  21  fr.  E.  Piot,  20  fr.  ),  pet. 
in-8  de  56  feuilles. 

Annibal  Caro  fut  un  des  écrivains  les  plus  distingués  de  l'I- 
talie pendant  la  première  partie  du  XVIe  siècle.  11  faisait  par- 
tie d'une  espèce  d'Académie  qui  prit  le  nom  de  Royaume  de 
la  Vertu,  mais  qui  ne  subsista  guère  que  deux  ans  (Voir  :  Di- 
cerie  di  A.  Caro  e  di  altri  a  re  délia  virtk).  —  Le  Cotn- 
mento  di  ser  Agresto  a  été  reproduit  à  la  suite  des  Ragiona- 
menti  de  l'Arétin,  édit.  de  084,  S.  I.  n.  d.,  et  il  en  forme  le 
3e  volume.  Les  bouffonneries  que  contient  cet  ouvrage  sont  les- 
tes et  animées,  mais  elles  sont  intraduisibles  en  français.  Voir 
aussi  la  Ficheide,  ouvrage  qui  provoqua  le  Commento. 


288  COMMENTO  —  COMPAGNIE 

Commento  nella  can^one  de  Firençuola  in  Iode  délia 
Saldiccia.  Mantoue,  i  345,  in-8,  rare.  —  Voir:  Cicala- 
vienti  dcl  Grappa  intomo  al  sonetto. 

Commerce  (Le)  dangereux  entre  les  deux  sexes  ; 
par  Drouet  de  Maupertuy.  Bruxelles,  1  ;  1  5  .  2  tomes 
in-T2.  —  Piget,  n°  801  ;  B.  de  Grenoble,  n"  3299. 

Commerce  de  lettres  entre  mademoiselle  Julie***  et 
le  chevalier  de  St-Marcel,  Cythère  172?,  in-12.  — 
Mac-Carfhy,  2  fr. 

Commerce  (Le)  des  femmes,  dangereux  pour  les  ec- 
clésiastiques, Cologne'.  Foppens,  171 3,  pet.  in-12. 

Commerce  (Le)   galant ,  ou   Lettres  tendres  et  ga- 
lantes de  la  jeune  Iris  et  de  Timandre.  Paris,  Ribou, 
1682,  2  part,  en  1  vol.  in-12.    (Nyon,    n°  9777).  — 
.    Ant.    Périsse,  1696,  pet.    in-12.    (Claudin,  en 
1860,  18  fi\;  B.  de  Grenoble,  d°  19042). 

COMMERSON  (E.j  contemporain  facétieux,  le  Ta- 
barin  de  notre  siècle.  C'est  lui  qui  créa  le  Tintamarre 
et  qui  Ta  rédigé  jusqu'aujourd'hui  avec  le  concours  de 
quelques  autres  littérateurs.  Dans  ce  journal,  on  a  vu 
sivement  défiler  les  Pensées  d'un  emballeur,  les 
Mémoires  d'une  porteuse  de  vain,  etc.  On  en  a  aussi 
extrait  un  volume  intitulé:  Un  million  de  bouffonne- 
ries, ou  le  Blaguorama  français.  Commerson  a  mis 
son  nom  aux  Vaudevilles  suivants  joués  sur  diverses 
scènes  de  Paris:  Doua  Framboisias  —  les  Fredaines 
de  Troussard  —  le  Jugement  de  Paris —  la  Pêche  aux 
corsets  —  Un  mari  à  l'étouffée  —  Un  souper  sous  la 
régence  —  Une  bonne  fille. 

Commis  et  demoiselles  de  magasin;  par  Mlle  X***. 
Dessins  de  Hadol,  ile  et  2e  éditions.  Paris,  Le  Cheva- 
lier, 1868,  in-32,  128  pp.  ,  1  fr.  (Physionomies  pari- 
siennes). 

Commis  (Le)  et  la  griseîte,  vaud.  par  Paul  de  Kock 
Paris,  1834,  in-8. 

Comœdia  sacra,  cui  titulus  est  Joseph,  per  C.  Cro- 
cum.  Anvers,  i538,  in-12,  et  Tremonias,  1544,  pet. 
in-8.  —  R.-S.  A***,  n  -;   376  et  382. 

Compagnie  (La)  agréable,  cont.  toutes  sortes  d'hist. 
galantes,  curieux  divertissements,  et  autres  plaisantes 


COMPAGNONNAGE  —  COMPERE  289 

narrations  pour  chasser  la^  mélancholie,  et  faire  pas- 
ser agréablement  le  temps  à  la  compagnie.  Paris,  167  5, 
i685,  pet.  in- 12,  joli  front,  de  Rom.  de  Hooge.  No- 
dier, 46  fr.  ;  Veinant,  79  fr.  ;  Desq,  80  fr.  ;  Claudin  , 
en  1860,  16  fr.  ;  J.  Pichon,  n°  801,  io5  fr. 

Ce  livre  paraît  avoir  beaucoup  de  rapports  avec  celui  qui  a 
pour  titre:  Les  Agréables  divertissements,  et  surtout  avec  les 
deux  recueils  suivants  :  i°  La  Compagnie  joyeuse,  par  J.-P. 
de  Memei,  contenant  toutes  sortes  de  petites  histoires  et  dis- 
cours facétieux,  très-utiles  pour  ceux  qui  voyagent,  ou  qui  sont 
en  compagnie;  en  francois  et  en  allemand.  S.  I. ,  1688  .  in-12 
—  et,  20  La  Compagnie  du  voyageur,  ou  Recueil  d'histoires, 
bons  mots  et  discours  plaisans  ,  choisis  pour  la  récréation 
des  âmes  vertueuses,  et  pour  réjouir  les  plus  mélancholiques. 
Imprimé  dans  la  belle  saison,  par  Jacques  le  Gaillard  ,  s.  d., 
in-12  (Manuel  du  Libr.  11,  194 j, 

Compagnonnage  de  la  femme,  chant  (  en  6  couplets), 
par  Emile  Barrault;  musique  de  F.  David.  Lyon,  impr. 
de  Perret,  i833,  in-8. 

Compatriotes  {Les),  vaud.  en  1  a.,  par  Henri  Mon- 
nier  (Variétés).  Paris,  1849,  in-8. 

Compendium  erotique,  par  M.  le  chevalier  Tartuffi, 
Amsterdam  (Brux.)  S.  d.  (1867),  in-12  de  i5  pp., 
5  fr.  —  En  vers  obscènes. 

Compendium  totius  tractatus  de  S.  matrimonii  sa- 
cramento,  per  R.  P.  Thomae  Sanchez.  Lugduni,  1626, 
in-24.  —  Auvillain,  n°  1462. 

Compère  {Le)  Mathieu,  ou  les  Bigarrures  de  l'es- 
prit humain  (par  l'abbé  Dulaurens).  Londres  ou  Maite 

(Holl.),  i766>  i77°i  llll>  lll'1^  lH3>  lll6>  lTlli 
3  vol.  in-12;  édit.  peu  communes  (Leber,  n°  2070).  — 
Malte,  1786,  4  vol.  in-18  avec  12  fig.  —  Paris,  1793, 
1795,  i8oi,  1 83 1 ,  1834,  4  vol.  in-18.  —  Blois,  an  11, 
3  vol.  in-8.  —  Paris,  1796,  3  vol.  in-8,  ou  in-12  (l'in-8, 
pap.  vél. ,  est  la  plus  belle  éd.  existante  ),  fig.  d'après 
thasselat  (Pixerécourt,  73  fr.  ;  Du  Roure  ,  14  fr.  ;  La 
Bédoyère,  141  fr.). —  Avignon  ,  181 3,  4  vol.  in-18. — 
Londres  (Paris),  impr.  delà  Soc.  philosophique,  1829, 
3  vol.  in-32  de  raisin,  jolie  impression.  —  Il  y  a  eu 
8  figures  gravées  d'après  Horace  Vernet,  qui  devaient 
servir  en  1821,  puis  en  1824;  mais  l'édition  n'a  pu 
paraître,  d'abord,  à  cause  de  l'incendie  de  la  rue  du 
Pot-de-Fer,  et  en  1824,  parce   que  la  censure  arrêta 

Tome  II.  3y 


290 


COMPLAINTE 


l'édition  sous  la  presse.  Il  y  a  aussi  une  douzaine  de 
figures  obscènes  qui  se  joignent  à  quelques  éditions 
in-18  modernes. 

En  i85i,  on  annonça  une  édition  nouvelle  de  l'ouvrage  de 
Dulaurens  :  elle  devait'former  2  vol.  in-8,  partages  en  25  li- 
vraisons. La  première  contient  une  notice  sur  l'auteur  signée: 
A.  T.  :  mais  la  publication  ne  fut  pas  terminée.— Ce  roman,  qui 
contient  une  philosophie  très-hardie  pour  notre  époque,  fut  con- 
damné en  septembre  i85i,  comme  outrageant  la  morale  publi- 
que et  religieuse.  Ce  livre  a  été  trad.  en  plusieurs  langues,  no- 
tamment en  espagnol  :  El  Compadre  Mateo,  en  4  vol.  et  2  vol. 
in-12.  —  Ln  journal  qui  n'eut  qu'une  courte  existence  prit  aussi 
le  nom  de  Compère  Mathieu:  il  compta  huit  numéros  qui  pa- 
rurent du  26  octobre  au  23  déc.  1790. 

Complainte  {The)  of  a  lover's  Ufe.  Controversy 
between  a  Lover  and  a  Jay.  London,  1818,  in-4.  — 
Réimpression  faite  par  les'  soins  de  Dibdin  pour  le 
Roxburgh  Club. 

Complainte  authentique ,  originale  et  seule  vérita- 
ble sur  la  grande  catastrophe  des  filles  de  Paris.  Paris, 
mardi,  de  nouv.  ,  i83o,  in-8  d'une  feuille,  yb  c. 

Complainte  (La)  de  l'amoureux  contre  la  mort  pour 
sa  dame.  S.  1.  n.  d.,  in-4  Sotn-  de  6  ff.  —  Cette  pièce 
anonyme  se  trouve  dans  les  œuvres  d'Alain  Chartier. 

Complainte  de  M.  le  Cul  contre  les  inventeurs  des 
vertugalles.  —  Réponse  de  la  Vertu  galle  au  Cul.  Paris 
(v.  i55o)  goth.  —  La  Vallière,  24  fr. 

11  existe  de  et  opuscule  une  première  édition  avec  le  nom  de 
Guillaume  Nyverd;  elle  est  suivie  d'une  Chanson  nouvelle 
faicte  et  composée  d'une  jeune  dame  qui  arme  bien  mouil- 
ler le  boudin.  Elle  est  aujourd'hui  introuvable.  La  Bibliothè- 
que impériale  possède  une  édition  in-8  de  7  ff.  (Sens,  F.  Gi- 
rault,  i55s),  mais  il  n'y  a  que  la  complainte  sans  la  chanson. 
—  La  Complainte  a  été  réimpr.  à  la  suite  de  la  Source  du  gros 
fessier  des  nourrices...  Rouen,  s.  d. ,  in-8  goth.  et  dans  le  Re- 
cueil intitulé:  Procès  et  amples  examinations.  —  Le  catalogue 
La  Vallière  (n°  3io3)  indique  Response  dz  la  Vertugalle  au 
cul  en  forme  d'invective,  et  une  autre  pièce  imprimée  à  Paris 
en  i55o,  sous  le  titre:  Le  Débat  et  complainte  des  meunières 
à  lencontre  des  vertugalles.  —  La  Complainte  de  monsieur  le 
Cul  est  aussi  insérée  dans  le  Recueil  Montaiglon  ,  tom.  II,  p. 
i5o,  et  à  la  suite  des  Entretiens  de  Magdelon  et  de  Julie, 
Luxemb.  (  Brux.  ),  1866,  pet.  in-12.  pp.  139  et  suiv.  —  Mon- 
sieur le  Cul  s'exprime  en  termes  très-libres,  et  il  est  difficile  de 
transcrire  son  langage.  Essayons  cependant  de  choisir  ce  qu'il 
dit  de  moins  malhonnête  : 


COMPLAINTE  291 

Ung  temps  fut,  avant  telz  usaiges, 
Lorsque  les  femmes  estoient  saiges, 
Devinez,  lecteurs,  quand  c'estoit, 
Que  tant  on  ne  me  tourmentoit. 
Ce  fut  quand  les  cottes  serrées 
Rendaient  les  femmes  asseurées 
Des  jolis  babilz  et  cacquets. 
Des  plus  grandz  et  petitz  muguetz 
D'  amour;  car  quoy?  en  muguetant, 
Pour  avoir  ce  que  l'on  prétend, 
Une  lieure  ou  deux  on  devisoit, 
Ce  pendant  que  l'on  avisoit, 
Le  lieu  convenable  et  propice, 
Pour  donner  droict  en  la  matrice;  etc. 

Complainctc  (La)  des  chamberières  sur  le  jeu  de  la 
blancque.  —  Paris,  Alain  Lotrian,  pet.  in-8,  goth.  4  ff. 

—  Picce  rare. —  Cailhava,  3i  fr.  ;  Cigongne,  n°  834.— 
Voir:  l'Apologie  des  chambrières;  l'Heur  et  guain 
d'une  chambrière;  etc. 

Complainte  (en  vers)  des  filles  auxquelles  on  vient 
d'interdire  Ventrée  des  Tuilieries  à  la  brune  (par  J.-B. 
Marchand).  S.  1.  n.  d.  (1768),  pet.  in-8  de  8  ff.  Rare. 
Lanctin,  9e  cat.  3  fr.  5o;  Leber,  n°  1837,  et  n°  2Dj3. 

—  Réimpr.  dans  le  Momus  redivivus ,  tome  Ier. 

Complainte  des  mal  marie^,  avec  l'Enfer  des  amou- 
reux, mis  par  dialogues.  Rouen,  Constant,  i6o5,  in-8. 

—  Nyon,  4o5i. 

Dialogue  en  prose  avec  vers  latins,  italiens,  et  français,  entre 
le  Perdu,  Virgile  et  Morne;  le  tout  terminé  par  une  petite  tar- 
tine intitulée:  Le  Courier  académique  passager.  Le  Perdu, 
c'est  l'ho.nme  marié  et  qui  se  plaint:  «Si  on  doit  tenir  quel- 
que chose  pour  un  peu  de  temps,  comme  vous  pourriez  dire 
un  cheval,  je  veux,  bien  le  voir  pour  n'estre  trompé,  et  je  suis 
contrainct,  ô  malheur,  de  prendre  à  la  voîée  et  sans  la  cognois- 
tre  celle  avec  qui  il  me  faut  demeurer  toute  la  vie.  Les  hom- 
mes se  sont  liez  et  assujettis  d'eux-mêmes.  »  Plus  l'on  choisit 
une  belle  femme,  dit-il,  plus  les  galants,  les  gens  d'esprit,  les 
riches,  les  maquerelles,  font  rage  afin  de  la  débaucher  et  de 
vous  déshonorer.  11  est  force  qu'elle  fasse  le  saut  pour  quelqu'un. 
«Allez  par  toutes  les  maisons,  ajouie-t-il  ,  et  espluchez  bien 
toutes  les  fam  nies,  vous  n'en  trouverez  guère  qui  vivent  en 
repos,  en  plaisir  et  en  paix,  mais  la  plus  grande  partie  gron- 
dent comme  chiens,  se  battent  par  la  maison,  et  se  rongent  le 
corps  et  Tàme  dans  le  lict,  avec  les  dents  de  vilanie  et  d'inju- 
res, etc.»  Bien  que  cette  pièce  ne  soit  pas  longue,  elle  est 
pleine  de  longueurs  et  fort  ennuyeuse.  El  e  a  été  reproduite  in- 
tégralement dans  le  Bibliophile  fantaisiste,  pages  487  à  507. 


292  COMPLAINTE 

Complainte  (La)  du  nouveau  marié,  42  stances  en 
huitains  de  8  syll.  S.  1.  n.  d.  (J  Trepperel),  in-40 
goth.  de  10  ff. ,  fie.  sur  bois  (La  Vallière.  2777 
Sensuyt  la  complainte  du  nouveau  marié.  Nouvelle- 
ment impr.  à  Paris,  s.  d.  (vers  i5i5),  pet.  in-8  de  8 
ff.  goth.  avec  2  fig.  en  bois  assez  singulières  (Aimé 
Martin,  86  fr,  ;  Solar,  5o  fr.  —  La  Complainte  doulou- 
reuse du  nouveau  marié.  S.  1.  n.  d. ,  in-40  goth.  de  8 
ff  —  Ces  trois  anciennes  éditions  sont  très-rares. 

Cette  piice  a  été  réimprimée  deux  fois  dans  les  derniers  temps; 
d'abord  dans  les  Anciennes  poésies  françaises  (  Paris,  A.  Fir- 
min  Didot.  i83o,  pet.  in-8  goth.,  tiré  à  70  exempl.  j;  puis,  au 
commencement  du  IVe  vol.  du  Recueil  de  Montaiglon.  Envoici 
les  premiers  huitains  pour  échantillons: 

Dehors,  nassiez,  de  ceste  nasse, 
Dehors,  ne  vous  y  boutez  plus; 
Dehors,  chetiveté  vous  chasse, 
Dehors,  ou  vous  estes  perdus; 
Vous  valez  pis  que  mort  fondus, 
Dehors,  je  vous  conseille  et  prie; 
N'entrez  jamais  en  telz  abus, 
C'est  le  comble  de  la  folie. 

Fuies,  je  vous  requiers  pour  Dieu , 
Mes  amis,  fuies  ce  passage; 
Fuyés  ce  très-périlleux  lieu 
Qui  ne  porte  fors  que  dommage. 
Chascun  de  vous  ait  bon  courage 
D'eschever  te'.le  tentation; 
Ja  n'y  trouverez  d'avantage 
Fors  que  toute  perdition. 

Quant  de  nouveau  fu  marié, 

J 'euz  bon  temps  environ  trois  jours. 

Je  n'estoye  point  harié, 

Je  estoie  tout  ravy  d'amours; 

Je  faisoye  souplesse  et  tours; 

Je  ne  te'noie  ne  ciel  ne  terre... 

Mais  aussi  tost  j'euz  le  rebours 

De  soussy,  qui  me  mena  guerre. 

Complainte  (La)  du  nouveau  marié,  avec  le  dit  de 
chacun,  lequel  marié  se  complainct  des  extencilles  qui 
luy  fault  avoir  à  son  mesnaige,  et  est  en  manière  de 
chanson.  Avec  la  loyaulté  des  hommes.  Paris,  s.  d., 
pet.  in-8  goth.  de  8  ff.  ,  avec  3  vign.  en  bois.  —  La 
Vallière,  n°  2922. 

Cet  opuscule,  tout  à  fait  différent  du  précèdent,  a  été  repro- 
duit dans  le  tome  1er  du  recueil  de  M.  de  Montaiglon,  p.  219- 


COMPLAINTE  293 

228,  et  dans  le  tome  III  des  Joyeuset\  de  Techener ,  où  il  oc- 
cupe 19  pp.  11  commence  ainsi: 

Or'  escoutez  communément 

Et  nous  vous  dirons  en  présent 

Complainte  {La)  du  prisonnier  d'amours,  faicte  au 
jardin  de  plaisance.  S.  1.  n.  d.  (vers  i53o)pet.  in-8 
goth.  de  4  ff.,  2  fig.  sur  b.  —  Nodier,  100  fr.  Pièce 
en  vers. 

Complainte  du  trop  tard  marié  ;  par  Pierre  Grin- 
gore.  Chartres,  s.  d.,  pet.  in-8  goth.  de  8  ff. ,  fig.  sur 
bois.  —  Tripier,   120  fr. 

Pièce  naïve,  en  strophes  de  sept  vers  de  huit  syllabes.  Un 
homme  marié  trop  tard  se  plaint  d'avoir  dans  sa  jeunesse  dé- 
pensé son  argent  et  ses  forces,  et  de  ne  pouvoir  plus  satisfaire 
à  ses  devoirs  d'époux.  L'éloge  qu'il  fait  des  bontés  et  des  qua- 
lités de  sa  femme  n'est  pas  sans  naïveté,  et  nous  pouvons  en 
citer  les  premiers  couplets,  bien  que  ceux  de  la  fin  seraient 
beaucoup  plus  piquants: 

Quand  j'oy  son  babil,  son  langage, 

Ses  gentifz  termes  élégants, 

Je  me  souhayte  estre  en  l'aage 

De  vingt-deux  ou  de  vingt-trois  ans; 

Des  assaulx  lui  feroye  si  grans, 

Que  tendrement  souspireroit 

Du  grant  playsir  qu'elle  en  auroit. 

Elle  va  es  banquets  ou  dances, 
Pour  cela  et  n'offence  en  rien  ; 
11  faut  qu'el  prenne  ses  playsances 
Quelque  part,  si  je  cognois  bien. 
Parquoy  je  veuil  dire  et  soustien 
Que  plus  souvent  avec  moy  l'eusse, 
Se  plus  tôt  marié  me  fusse 

On  dit  que  l'homme  en  servitude 

Se  met  si  tost  que  femme  prend  ; 

11  a  seulement  habitude 

A  elle,  qui  bien  le  comprend. 

Qui  le  train  du  mesnage  aprend 

Et  y  estudie  en  jeunesse 

Est" honoré  en  sa  vieillesse. 

Complainte  du  trop  tost  marié,  (par  Pierre  Grin- 
gore)  S.  1.  n.  d. ,  pet.  in-4  goth.  de  5  ff.,  fig.  s.  b.  — 
Paris,  s.  d. ,  pet.  in-8,  ouin-16  goth.  de  8  ff.  —  Char- 
tres, s.  d.  pet.  in-8  goth.  de  8  ff .  ;  Crozet,  55  fr.  — 
Réimprimée ,  avec  la  Consolation  des  mal  marie\ , 
Aubry,  en  1860,  1  vol.  in-12,  i5  fr. 


•94 


COMPLAINTE 


Cette  pièce  est  en  vers  de  S  syllabes,  et  elle  commence  ainsi: 
Je  suis  le  trop  tost  marié 
Je  ne  says  si  je  m'en  repens 
.:on  originale  est  anonyme,  mais  elle  est  imprimée  avec 
es  caractères  que  la  Complaincte  du  trop   tard  marié 
de  Gringore  (Voir  le  Manuel  du  Lier.,  11,  17^6  ). 

Complainte  (La)  et  avis  que  fait  Lu^indaro,  prince 
d' .Ethiopie,  à  V encontre  d'amour  et  d'une  dame,  con- 
tinuée jusques  à  leur  tin.  Mise  de  grec  en  castillan, 
puis  translatée  en  franc. ,  par  Jacques  Vincent.  Paris, 
i55q_,  pet.  in-8  de  40  ff.  —  Manuel. 

Complainte  et  chansons  de  la  grande  paillarde  ba- 
bylonienne de  Rome  sur  le  chant  de  Pienne.  Plus  une 
ation  des  cardinaux,  evesques  et  toute  leur  com- 
pagnie, pour  leur  mère  la  messe,  avec  l'accord  fait  à 
Poissv  sur  le  pont  de  la  clne.   S.  1.,   1 56 1  ,  pet.  in-8 
'.  —  Rare.  —  La  Vajlière,  n°  ?igS,  24  fr. 

Complaini  amentation  des  belles  et  illustres 

dames  et  belles  pucelles,  filles  de  Romme  adroyssant 
au  tres-chrestien  roy  de  France  et  à  madame  la  ré- 
gente. S.  1.  n.  d.  (Paris,  vers  i5:o),  pet.  in-8goth.de 

7  ff.  En  vers.  —  Crozet,  20  fr.  ;  Heber,  4  liv.^  1  sh.  ; 
Cigongne,  n°  648. 

Complainte  et  réclamation  d'une  de  ces  demoiselles 
à  l'occasion  de  certaine  ordonnance  attentoire  à  la  li- 
berté i>idividuelle,  suivie  de  Manon  misanthrope ,  ou 
Ah  !  faut-il  qu'un  homme  soit  cochon  !  Paris,  i83o,  in- 

8  de  16  pp.  —  Chansons. 

Complaincte  (La)  que  faict  l'amant  à  sa.  dame  par 
amour.  S.  1.  n.  d.  Paris.  J.  Bonfons,  vers  1648),  pet. 
in-8  goth.  de  4  ff.  —  Cigongne,  nr'  833;.  cat.  de  J.-Ch. 
Brunet,  n°  27?. — Paris,  J.  Bonfons,  s.  d.  (vers  1548), 
pet.  in-8  goth.,  4  ff .  —  Très-rare. 

Pièce  en  vers  .  fort  libre  et  très-singulière,  dit  le  Manuel. 
Tabourot  la  donne  dans  le  chap.  IV  des  Bigarrures  (  des  Equi- 
voques français),  mais  bien  raccourcie,  car  il  ne  donne  que 
60  yers  au  lieu  de  171  ;  et  encore,  avec  des  changements. 

Complainte  sur  V exécution  de  Jacques  Pascal,  cou- 
vaincu  de  débauche  contre  nature.  S.  ].,  178s,  petit 
in-8.  —  Leber,  n°  665. 

Complainte  (La)  très-piteuse  de  Flammette,  etc. 
Voir:  Johannis  Bochacii...,  ad  Flammettam,  etc. 


COMPLAINTE  —  COMTE  2g5 

Complainte  de  l'esclave  fortuné ,  avec  20  epistres 
et  3o  rondeaux  (par  Michel  d'Amboise).  Paris,  Jean 
Saint-Denis  (1629),  in-8  goth.  de  120  ff. 

Complaisances  amoureuses  faites  à  Mme  la  comtesse 
de  G**  par  le  comte  de  S+*.  S.  1.,  aux  de'pens  du  beau 
sexe,  iySS,  pet.  in-12.  —  Scheibie  (1854,  p.  202),  1 
fl.  48  kr. 

Complément  aux  Fleurs  du  mal,  de  Charles  Baude- 
laire (édition  Michel  Lévy,  1869).  Bruxelles,  chez  tous 
les  libraires,  impr.  Briard,  in-18  de  40  pp.,  2  fr. 

Ce  complément,  dans  le  même  format  et  les  mêmes  caractè- 
res que  l'édition  Lévy,  en  est  une  suite  nécessaire.  Il  contient 
toutes  les  poésies  de  Vauteur  non  comprises  dans  cette  édition, 
et  condamnées  en  1857. 

Componimenti  erotici  del  cav.  Marino  e  di  altri  ce- 
lebri  autori.  Ginevra,  s.  d.;  in- 16.  —  Poésies.  Ce  re- 
cueil curieux  contient  à  la  fin  quelques  sonnets  de 
l'Arétin.  —  Boissonade,  n°  3 1 1  3  ;  Auvillain,  n°  878. 

Compromis ,  ou  Contrai  d'association  passé  entre 
deux  garces  de  Paris  qui  ont  promis  et  juré  l'une  à 
V  autre  de  faire  moitié  de  tout.  S.  1.  n.  d.  (vers  i<53i), 
in-8  de  8  pp. 

Opuscule  très-rare  qui  a  sa  place  à  côté  du  Contenu  de  l'as- 
semblée des  dames  de  la  confrairie  du  grand  Habitavit  et  de 
la  Blanque  des  filles  d'amour,  1 6 3 1 .  11  existe  une  autre  édit. 
du  Compromis,  qui  n'a  que  7  pages.  ,  et  en  caract.  plus  pe- 
tits. J.-G, ,  en  1S44,  3o  fr.  ;  Tripier,  60  fr.  Une  copie  figurée 
sur  vélin,  catal.  Méon,  n°  2456. 

Compte,  ou  Comptes Voir:  Conte,  ou  Contes. 

COMTE  (M™*  Aglaé  de  Bouconville,  veuve  Lava  en 
premières  noces,  et,"en  secondes  noces,  veuve  d'Achille): 
V Amant  de  sa  femme  i85o.  —  Mme  de  Lucenne,  ou 
Une  idée  de  belle-mère.  1845.  —  Le  Veuvage.  1842. 

Comte  (Le)  d'Amboise,  nouv.  galante  (par  Mlle  Ca- 
therine Bernard).  La  Haye,  Abr.  de  Hondt,  1689,  pet. 
in-12  (Potier,  20  fr.)-  —  Paris,  Barbin ,  1689,  "2  vol. 
in-12  (Nyon,  n°  83 1 5).  —  Réimpr.  dans  la  Biblioth. 
de  Campagne,  iev  vol. 

Comte  (Le)  de  Cardonne,  ou  la  Constance  victorieuse, 
histoire  sicilienne  (par  Mme  Durand  de  Bedacier).  Paris, 
1702  (Vassé,  n°  77),  1734,  in-12  de  222  pp. 


296  COMTE 

Comte  (Le)  de  Clennont,  sa  cour  et  ses  maîtresses, 

lettres  familières,  recherches  et  documents  inédits,  pu- 
bliés par  Jules  Cousin.  Paris,  Acad.  des  bibliophiles, 
1867,  2  vol.  in- 18,  425  pp.,  portr.  et  grav. 

Comte  (Le)  de  Dunois,  par  la  comtesse  de  Murât. 
Paris,  Barbin,  1671,  in-12.  —  Nyon,  n°  8357. 

Comte  (Le)  d'Essex,  histoire  angloise.  Paris,  Barbin, 
1678,  in-12  (Nyon,  n°  8585). 

Le  Comte  d  Essex.  ou  Histoire  secrette  et  galante  d'Elisa- 
beth, reyne  d'Angleterre.  Paris,  1702,  in-12  (Nyon,  8586  J. 

Comte  (Le)  de  Richemont,  nouvelle  historique  ;  par 
de  Juvenel.  Amsterdam  (Paris),  1680,  in-12.  —  Nyon, 
n°  8604;  Leber,  n°  2286. 

Le  RLhemont  dont  il  s'agit  ici  était  l'amant  d'Elisabeth  , 
fille  d'Edouard  IV  ;  il  l'épousa  en  prenant  possession  du  trône 
d'Angleterre,  sous  le  nom  de  Henri  Vil. 

Comte  (Le)  de  Saint-Germain  et  la  marquise  de 
Pompadour,  par  Mmede  D....,  aut.  des  Mémoires  d'une 
femme  de  qualité  (par  de  Lamothe-Langon).  Paris, 
'1834,  2  vol.  in-8. 

Comte  (Le)  de  Saint-Méran,  ou  les  Nouveaux  éga- 
rements du  cœur  et  de  l'esprit.  Paris  et  Mastricht,  chez 
Dufour,  1788,  4  part.  pet.  in-12.  —Roman  assez 
amusant. 

Comte  (Le)  de  Soissons,  nouvelle  galante  (par  Isaac 
Claude,. min.  prot.).  Cologne,  1677,  1687,  1690,  169g, 
1706,   1718,  in-12  (Nyon,  n°  8418;  Leber,  n"  2240). 

—  Réimpr.  sous  le  titre:  Amours  de  A/Ule  d'Elbeuf  et 
du  comte  de  Soissons,  nouvelle  historique  contenant 
plusieurs  anecdotes  du  card.  de  Richelieu.  Amsterdam, 
1739,  pet.  in-8  (Leber,  n°  2194;  Claudin,  en  1869,-4 
fr.  :  La  Bédoyère,   i3  fr.). 

Roman  assez  agréable,  mais  sans  nulle  vérité  et  même  sans 
connaissances  historiques.  L"n  arrangeur  moderne  a  jugé  à 
propos  de  le  rajeunir  ainsi  :  Le  Comte  de  Soissons  et  la  du- 
chesse d'Elbeuf,  roman  historique  du  siècle  de  Louis  X11I;  par 
madame  de  ***.  Paris,  i8o5,  un  vol.  in-12  (Pigoreau,  n°  3nj. 

Comte  (Le)  de  Warivick,  par  Mme  d'Aulnoy;  Paris, 
et  Amsterdam,    1704,    1 7 1 5 ,  2   tomes   pet.    in-12.  — 

—  Scheible,  3  fr.  5o. 

Comte  (Le)  Ory,  anecdote  du  XIe  siècle,  vaud.  en 


COMTE  —  COMTESSE  297 

1  a.  ;  par  Scribe  et  Delestre-Poirson  (Vaudeville).  Paris, 
181 6,  in-8. 

Comte  (Le)  Ory,  opéra  en  2  actes  ;  par  Scribe  et 
Rossini  (Opéra).  Paris,  1828,  in-8. 

Comte  [Le)  Ory,  par  Raban.  Paris,  Sanson,  et  nouv. 
édition,  Paris,  Corbet,  i838,  3  v.  in-12. 

Comtesse  (La),  comi-parade,  un  acte  en  pr.  Londres 
(Paris),  1765,  in-8  de  48  pp.  —  Soleinne,  n°  386o; 
Nyon,  n°  18402. 

Cette  pièce  a  été  probablement  représentée  sur  le  théâtre  du 
duc  d'Orléans,  petit  fils  du  régent,  quartier  du  Roule;  elle  est 
due  à  Collé,  ou  peut-être  seulement  rajustée  par  lui  sur  un 
canevas  de  Segonzac  ou  de  Salle.  Une  comtesse  reçoit  la  visite 
de  que!  ues  gens  à  la  mode  qui  s'en  vont  tout  h'abillés  pour 
jouer  une  parade  en  sociétil  tt  qui  en  font  chez  elle  la  répéti- 
tion. La  comtesse  y  prend  part  et  joue  un  bout  de  rôle:  Ziza- 
belle  va  épouser  Léandre  ,  mais  veut  avoir  auparavant  affaire 
avec  Gilles;  d'un  autre  côté,  elle  est  jalouse  de  la  petite  Croc- 
au-Sel  ,  qui  coquette  non  seulement  avec  Léandre,  mais  avec 
Gilles.  Le  papa  d'Isabelle  ,  le  père  Cassandre,  dont  Giiles 
est  le  valet ,  qui  veut  aussi  avoir  Croc-au-Sel  ,  est  furieux 
contre  Gilles,  et  le  met  à  la  porte  de  la  maison  en  l'appellant 
Jacques  Déloge.  Cela  fait,  Cassandre  propose  aussi  à  Croc- 
au-Sel  de  l'épouser,  de  sorte  que  cela  fera  deux  mariages  à  cé- 
lébrer le  soir  même.  «  Je  croirais,  ma  foi  bien,  ajoute-t-il,  que 
nous  sommes  tous  un  peu  parents ,  et  que  nous  pouvons  nous 
marier  sans  dispense.  »  Mais  les  autres  préfèrent  que  les  cho- 
ses soient  faites  régulièrement.  —  Cette  petite  farce,  assez  ron- 
dement menée,  est  amusante;  elle  a  été  réimprimée  à  Bruxel- 
les, en  1866  (par  Mertens  pour  J.  Gay)  a  106  exempl. ,  pet. 
in-12  de  64  pp. ,  3  fr. 

Comtesse  (La)  aux  trois  galants.  Dernières  amours, 
par  Alph.  Brot.  Paris,  Souverain,  i83q,  2  vol.  in-8, 
t  5  fr.  —  Réimpr.  la  même  année  à  Bruxelles,  en  2 
vol.  in- 16. 

Comtesse  (La)  D***  et  le  Courier  galant;  Paris, 
Juvenel,  1700,  in-12.  —  Nyon,  n°  93o5\ 

Comtesse  (La)  de  Caudale.  Paris,  Ribou ,  1672,  2 
part.  pet.  in-12.  —  Nyon,  n°  8863 j  Leber,  n°  2228. 

Comtesse  (La)  de  Chalis,  ou  les  Mœurs  du  jour, 
étude;  par  Ernest  Feydeau.  Paris,  1867,  in-40  à  3  col., 
41  pp.  ;  et  en  1867  et  1868,  in-18  jésus,  358  pp.  3  fr. 

Comtesse  (La)  de  Charny,  par  Alex.  Dumas.  Nou- 

Tome  II  38 


298  COMTESSE 

velle  édition.  Paris,  Michel  Lévy ,  1868-1869,  6  vol. 
in-18  jésus,  6  fr.  —  Paris,  1870,  in-40  de  '364  pp., 
4  fr.  5o. 

Comtesse  (La)  de  C'tdteaubriant ,  ou  les  Effets  de 
la  jalousie.  Paris  ,  Guillain,  i6g5,  in-12.  —  Nyon, 
831-!  9. 

Comtesse  {La)  de  Chdteaubriant,  drame  historique, 
en  5  actes,  avec  préface;  par  le  comte  Ch.  de  La  Va- 
renne.  Paris,  1864,  in-8.  —  Le  même  auteur  a  fait 
aussi  la  Comtesse  de  Marciac,  roman  historique.  Paris, 
i853,  in-8. 

Comtesse  (La)  de  Choiseul-Praslin  ,  hist.  du  temps 
de  Louis  XV  ;  par  le  Bibl.  Jacob.  Paris,  Dumont,  1841, 

2  vol.  in-8,  i5  fr. 

Comtesse  (La)  d'Escarbagnas,  com.  en  un  acte,  en 
prose  ;  par  Molière.  Amsterdam,  Jacques  le  Jeune  (El- 
zevier),   1689,  i"-12-  — Soleinne,  i3o3. 

Cette  comédie  a  été  imprimé;  pour  la  première  fois  complète 
dans  le  tome  8  des  Œuvres  de  Molière  ,  édit.  de  1682.  C  est 
une  peinture  des  ridicules  de  la  province.  Le  rôle  de  la  com- 
tesse était  rempli  par  un  acteur  nommé  Hubert,  excellent  pour 
ces  sortes  de  caractères  de  femmes.  Cette  comédie ,  une  des 
moins  importantes  de  l'auteur,  est  remarquable  par  un  dialogue 
aussi  vrai  que  plaisant  et  et  par  un  comique  de  situation  où 
l'on  reconnaît  facilement  l'homme  de  génie.  «  C'est  une  farce,  a 
dit  Voltaire,  mais  toute  de  caractère.  »  —  Les  Anecdotes  dra- 
matiques, tom.  I,  p.  224,  parlent  de  cette  pièce. 

Comtesse  (La)  d'Jsembourg  (par  Antoinette  de  Sal- 
van,  comtesse  de  Saliez).  Paris,  Barbin,  1678,  in-12. 
—  Nyon,  n°  853 1  ;  B.  de  Grenoble,    17602. 

Comtesse  (La)  de  Monrion.  —  La  Lionne-.  —Julie;  par 
Fréd.  Soulié.  Paris,  Souverain,  1846-48,  7  vol.  in-8, 
7  fr.  5o  ch.  vol. 

Comtesse  (La)  de  Moranges ,  drame-vaud.  en  3  a.; 
par  J.  de  Prémaray.  Paris,  1846,  in-8. 

Comtesse  (La)  de  Morîane  (par  Mme  Durand).  Paris, 
1699  (Vassé,  n°  53),  et  La  Haye,  1700  (Usage  des  ro- 
mans, II,  59),  2  vol.  in-12.  — "Roman  qui  ne  manque 
pas  d'intérêt,  mais  un  peu  long. 

Comtesse  (La)  d'Olonne,  com.  (  en  1  a.  et  en  vers, 
attribuée  à  Grandval   le  père  ).    Sans  nom  de  ville  et 


COMTESSE  2  99 

s.  d.  (Paris,  17 38),  in-8  de  i3  pp. — Réimpr.  plusieurs 
fois  sous  le  même  titre  dans  la  Lettre  philosophique 
par  M.  de  V***  (p.  191),  dans  le  Théâtre  gaillard,  et 
dans  les  F....aiztes  de  Jéricho. 

Cette  pièce  qui  est  une  imitation ,  ou  une  réductio'n  de  la 
Comédie  galanie,  est  plus  spirituellement  écrite.  Bien  qu'elle 
soit  aussi  licencieuse  d'expressions  ,  nous  en  redirons  les  pre- 
miers vers  afin  qu'on  puisse  la  distinguer  facilement  de  l'autre, 
dont  il  serait  impossible  de  reproduire  ici  le  commencement. 
C'est  Argénie,  c'est-à-dire,  la  comtesse  d'Olonne  qui  ,  croyant 
voir  en  dormant  l'ombre  du  duc  de  Candale,  son  premier  amant, 
s'exprime  ainsi  : 

Fantôme  impérieux,  qui  viens  mal  à  propos 
Condamner  mes  plaisirs  et  troubler  mon   repos , 
Va,  reporte  aux  enfers  ta  noire  jalousie, 
Et  ne  te  mêle  plus  de  censurer  ma  vie. 
Chargé  de  tant  d'horreurs,  de  quoi  t'avises-tu 
De  revenir  ici  me  prôner  la  vertu?  etc. 

Comtesse  (La)  d'Orgueil,  com.  en  5  a.  et  en  vers; 
par  Thomas  Corneille.  Paris,  G.  de  Luyne,  1671,  in- 
12.  —  Soleinne,  i23i. 

Comtesse  (La)  de  Parabère  et  le  Palais-Royal  sous 
la  régence,  par  M.  Capefigue.  Paris,  Amyot,  i863,  in- 
18  jésus  de  vin-2o8  pp.,  3  fr.  5o  (  Les  Reines  de  la 
main  gauche). 

Comtesse  (La)  de  Rudolstadt,  par  George  Sand.  Pa- 
ris, de  Potter,  1843-44,  5  vol.  in-8.  Paris,  1845,  1870, 
2  vol.  in- 18  jésus,  092  pp.,  2  fr. 

Comtesse  (La)  de  Salisbury,  ou  V Ordre  de  la  Jar- 
retière, nouvelle  hist.  ;  par  d'Argences.  Lyon,  1682,  2 
tomes  pet.  in-12.  —  Techener,  9  fr.  — Nyon,  n°  860  5. 
Règne  d'Edouard  III,  en'  i35o. 

Comtesse  (La)  de  Salisbury,  p.  Al.  Dumas.  Paris, 
Cadot,  1848,  6  vol.  in-8,  et  Lévy  fr.,  i856,  2  vol.  in- 
12.  —  Une  autre  édition  est  intitulée:  Chroniques  de 
France.  La  Comtesse  de  Salisbury.  Paris,  Dumont, 
1839,  2  vol.  in-8. 

Comtesse  (La)  de  Servy ,  par  Mme  Angélique  Ar- 
naud. Paris,  Charpentier,  i838,  2  vol.  in-8,  \b  fr. 

Comtesse  (La)  de  Tessan,  ou  V Insuffisance  de  la 
vertu  (par  le  marquis  de  Luchet).  Paris,  1785,  1788, 
pet.  in-12.  —  Dresden,  n°  404;  Scheible,  2  fr. 


3oo  COMTESSE  —  CONCUBINAGE 

Comtesse  (La)  de  Vergi  et  Raoul  de  Coucy,  époux 
et  amans  fidèles.  Paris,  du  Four,  1766,  2  part.  1  vol. 
in-12.  —  "Leber,  nr'  2i5o,  Nyon,  8424. 

:-ce  pas  la  même  ouvrage  que:  La  Comtesse  de 
nouv.  Hist.  galante  et  tragique;  par  M.  L.  C.  I).  V.  (le  comte 
de  Yignancourtj.  Paris,  1722,  in-12  fNyon,  8^23]? 

Comtesse  (La)  Hortensia,  par  Méry.  Paris,  Magen, 
1844,  2  vol.  in-S,  i5  fr.  ;  et  Paris,  i856,  gr.  in-8  à 
2  col.,  vign.  de  Staal,   1  fr.  10. 

tesse  (La)  Suédoise.   Berlin,  Schutze ,   1724,  2 
tomes,  1  vol.  in-12.  —  Nyon,  8558. 

Cornus ,  ou  le  Banquet  dissolu  ,  etc  Voir  :  Erycii 
Puteani,  etc. 

Couards  de  Rouen. 

La  Société  des  Canards,  ou  cornards,  était  une  réunion  bouf- 
qoî  avait  le  privilège,  par  arrêts  du  parlement  de  Rouen, 
rant  le  carnaval.  —  Voir  sur  les 
conards,  une  Notice  de  l'abbé  Lebœuf  dans  le  Mercure  de 
France,  juillet  172:  :  —  Fiogel.  Histoire  du  burlesque  [en  al- 
lemand ),  p.  297- 3o3;  —une  Notice  de  M.  Floquet  dans  la  Bi- 
bliothèque de  l'Ecole  des  Chartes  (t.  1er).  1S40:  —  une  let- 
tre insérée  dans  la  Collection  de  dissertations  sur  l'Histoire 
de  France,  publiée  par  M.  Leber  (  t.  IX,  p.  364).  11  existe  une 
.  des  Conards,  à  Rouen  et  à  Evreux ,  par 
M.  ce  Busserol  e  (  Rouen.,  iS5o,  in-8). 

11  existe  plusieurs  ouvrages  contemporains  relatifs  aux  Co- 
.:  devenus  fort  rares,  pour  la  plupart:  La  Première  le- 
çon des  matines  ordinaires  du  grand  abbé  des  Cornards  de 
Rouen.  —  Recueil  des  actes  et  depesches  faites  aux  huict 
jours  de  Conardie  avec  le  triomphe  de  la  comédie  et  osten- 
tation du  magnifique  et  très-glorieux  abbé  des  Conards.  -- 
Les  Arrest{  donne\  par  la  Court  sur  les  requestes  présentées 
par  nostre  resveur  en  décime.  Pierre  le  souverain,  abbé  des 
Conards.- -  Le  Triomphe  de  l'abbaye  des  Conards  sous  l:  res- 
veur en  décimes  Fagot,  abbé  des  Conards.  Voir  ces  titres.  M. 
Anatole  de  Moutaig'.oa  avait  annoncé  pour  la  Bibliothèque  El- 
\evirienne.  une  réimpression  dans  un  Recueil  général  des 
:ormandes.  de  toutes  les  pièces  concernant  l'abbaye  des 
Conards  de  Rouen.  Nous  ne  pensons  pas  que  ce  recueil  ait 
paru. 

Concert  (Le)  à  la  cour,  ou  la  Débutante;  op.-com., 
par  Scribe  et  Mélesville;  mus.  d'Auber.  Paris,  1824, 
in-8. 

Concubinage  and  Polygamy  disproved,  or  The  di- 


CON  CUBITUS  —  CONFERENCE  3oi 

vine  institution   of  marriage  between   one  Man  and 
one  Woman  only  asserted.  London,  1698,  in-8. 

Concubitus  sine  Lucina.  Voir  :  Lucina  sine  concubitu. 

Condamnation  d'Anne  Bergeret  (de  Tours)  à  être 
promenée  su;-  un  i  ne  et  au  fouet  pour  avoir  prostitué 
sa  fille.   1768,  in-40. 

Cette  pièce  se  trouvait  dans  un  recueil  annoncé  dans  les  Ar- 
chives du  Bibliophile,  juin  i858,  p,  21 3.  où  figuraient  égale- 
ment les  condamnations  suivantes:  De  J.-B.  Batassier  .  huis- 
sier à  verge  au  Cliâtelet,  au  carcan  ,  à  la  marque  et  aux 
galères  pour  indécences  envers  une  fille  de  six  ans.  1767.  — 
De  L.  La  Chapelle  à  cire  pendu  pour  avoir  de  la  manière  la 
plies  outrageante  a  la  nature  violé  une  fille  de  dou\e  ans. 
1767.  —  De  Fr.  Fournier  à  estre  fustigée,  flétrie  d'un  chaud 
et  bannissement  pour  cinq  ans  pour  crime  de  maquerellage 
public.  I72Q.  —  De  Bern.  Bart  à  être  pendu  pour  avoir  violé 
Jeanne  Deldsle  dans  un  pacage.  1780.  —  De  J.  Blaincourt  à 
cire  pendu  pour  avoir  violé  une  petite  fille  de  trois  ans  et 
demi.  1765,  etc. 

Confédération  (La)  de  la  nature,  ou  l'Art  de  se  re- 
produire (par  Chevalier,  dit  Du  Coudray).  Londres, 
1790,  in-12,  1  front,  et  3  fig.  par  Borel,  gravées  par 
Ehvin,  non  signées.  Leber,  n°  2617.  —  C'est  un  ouvrage 
en  vers.  Voir  :  L'Art  de  se  reproduire. 

Confédérés  (Les)  véroles,  et  plaintes  de  leurs  femmes 
aux  putaines  de  Paris.  Réponse  de  Mlle  Sophie,  pré- 
sidente des  Bordels.  Liste  de  bourgeoises  qui  ont  gâté 
les  députés  provinciaux.  A  Paris,  chez  Mlle  Gauthier, 
maîtresse  maquerelle ,  au  coin  de  la  rue  de  Rohan 
(s.  d.),  avec  approbation  de  Mitouflet,  procureur-syndic 
de  la  commun;  de  Paris.  In-8  de  02  pp.  —  Cat.  D***. 

Conférence  (La)  des  servantes  de  la  ville  de  Paris 
soubs~les  charniers  sainct  Innocent,  avec  protestations 
de  bien  ferrer  la  mule  ce  caresme ,  pour  aller  tirer  à 
la  Manque  à  la  foire  Saint-Germain,  et  de  bien  faire 
courir  Vanse  du  panier.  Paris,  1 636.  pet.  in-8  de  i3pp. 
—  La  Vallière,  n"  3gi3"6. 

Réimpr.  dans  le  tome  IV  des  3oyeusete\,  11  pages,  et  dans 
le  tome  1er  des  Variétés  histor.  et  littér.,  3i3-32i.  —  Opus- 
cule en  prose;  il  commence  ainsi  :  «  Ce  fut  le  vendredy ,  pre- 
mier jour  de  lévrier,  que  dame  Lubine,  la  plus  fameuse"  liaran- 
gère,  et  la  plus  vieille  et  la  plus  connue  de  toutes  les  nourrice? 
et  servantes  de  la  ville  et  fauxbouigs  de  Paris,  tint  sa  confé- 
rence sous  les  charniers  St-lnnocent,    estant  assistée  d'un  mil- 


3o2  CONFERENCE  -  CONFESSION 

lier  de  servantes  vieilles  et  jeunes,  anciennes  et  modernes  et  de 
tout  pays,  etc.  »  Cette  facétie  est  spirituelle  et  amusante,  et  les 
notes  dé  M.  Ed.  Fournier  ajoutent  à  son  intérêt. 

Conférence  entre  Mmt  de  Polignac  et  Mme  de  la 
Motte  au  parc  St-James,  ou  Lettre  de  Mmt  de  Vau- 
dreuil  à  Thierry,  valet  de  chambre  du  roi.  S.  1.  n.  d., 
i5  pp.  in-8.  — Leber,  IV,  p.  201. 

Confessio  amant  is,  that  is  to  saye  in  englysshe,  thc 
Confession  of  the  lover,  maad  and  compiled  by  Johan 
Gower,  etc.  (poëme).  Westminster,  W.  Caxton,  1493 
(148?  ,  in-tolio  goth.  de  216  ff.  Roxburghe,  336  livres. 
—  Londres,  i5?2,  i554,  in-fol.,  de  3  à  6  livres.  — 
Une  édition  nouv.de  ce  poëme,  avec  la  vie  de  l'auteur 
et  un  glossaire,  a  été  donnée  à  Londres,  en  1857,  3 
vol.  in-8,  par  M.  Reinhold  Pauli;  il  a  aussi  été  inséré 
dans  le  second  volume  des  Poètes  anglais,  publ.  par 
Chalmers. 

Confession  de  la  dame  masauée ,  par  elle  même. 
Paris,  impr.  Alcan-Lévy,  1868,  in-32  de  112  pp. 

Confession  (La)  de  Marie-Antoinette  au  peuple  fran- 
çais sur  ses  amours  et  sur  ses  intrigues  avec  M.  La- 
fayettc  et  les  principaux  membres  de  l'assemblée  cons- 
tituante. De  Timprimerie  du  cabinet  de  la  reine,  1792, 
in-8  de  16  pp.  —  Leber,  IV,  p.  220;  Cigongne,  n° 
2575. 

Confession  (La)  d'un  enfant  du  siècle,  par  Alfred  de 
Musset.  Paris,  1 836,  2  vol.  in-8.  —  Nouv.  édition  revue 
et  corrigée,  Paris,  Charpentier,  i85i,  in-18  jésus,  3 
fr.  5o.  Plusieurs  fois  réimprimé. 

Tableau  de  ces  désespoirs  prétentieux  et  sans  motifs  qui 
étaient  à  la  mode  du  temps  de  la  restauration.  On  s'était  aperçu 
que  depuis  quarante  ans  ,  on  n'avait  fait  que  sottises  sur  sot- 
tises, on  ne  savait  plus  de  quel  côté  se  tourner ,  et  on  ne  vou- 
lait pas  se  l'avouer.  Dans  ce  volume,  cependant,  quelques  por- 
traits sont  bien  touchés,  entre  autres  celui  de  Marco  qui  a  fait 
école.  Musset  n'avait  alors  que  26  ans,  et  déjà  ce  roman  semble 
être  sa  propre  histoire,  tant  tout  y  est  senti.  —  Octave  ,  sorti 
du  collège  plein  d'illusions,  aime  "naïvement  une  femme  jusqu'à 
l'adoration;  mais,  au  plus  beau  de  son  rêve,  un  soir,  à  souper, 
étant  en  face  de  sa  maîtresse,  sa  fourchette  tombe,  et,  se  bais- 
sant pour  la  ramasser,  il  voit  le  pied  de  sa  maitresse  qui  s'ap- 
puier  sur  le  pied  de  son  ami  intime.  Le  réveil  est  affreux,  il 
quitte  la  femme,  se  bat  avec  le  jeune  homme  et  il  est  blessé.  Il 
guérit,  mais  aussi  fou  qu'auparavant ,    il  se  jette  dans  d'autres 


CONFESSION  3o3 

excès.  11  rencontre  une  femme  raisonnable ,  mais  loin  d'en  pro- 
fiter, il  la  brutalise  et  l'ennuie  tant  qu'elle  l'abandonne  et  le  laisse 
tout  seul  avec  lui-même.  C'est  alors  qu'il  écrit  sa  Confession. 

Confession  d'un  étudiant.  Estaminets,  bouges  et 
ruisseaux.  Voir:  Ces  dames. 

Confession  (La)  d'une  femme  qui  s'aime  uniquement. 
S.  1.,  1717,  pet.  in-8.  —  Bignon,  env.  1  fr.  ;  Techerter, 
en  i865,  n°  43o5. 

Confession  (La)  d'une  jeune  fille,  par  George  Sand. 
Nouvelle  édition.  Paris,  Michel  Lévy,  i865,  2  vol.  in- 
18  jésus,  636  pp.,  6  fr. 

Confession  d'une  jolie  femme ,  par  Eugène  Moret. 
Paris,  Faure,  1867,  in-18  jésus,  465  pp.,  3  fr.  5o.  — 
5e  édition.  Paris,  Vanier,  1869,  in-18  jésus,  2g5  pp., 
1  fr. 

Confession  de  Zulmé  (en  vers),  par  Ginguené,  suivie 
de  la  Confession  de  Nadir.  Paris,  Ledoyen,  1837,  in- 
32  d'une  Feuille,  y5  cent.  —  Paris,  Havard,  1849,  in- 
4°  de  20  pp.,  avec  illustr.  —  Voir  le  Mercure  de  mars 
1814,  pp.  470-72. 

Confession  dernière  et  testament  de  Marie-Antoi- 
nette. Paris,  1793,  in-8.  —  Luzarche,  n°  4404.  Très- 
rare.  Libelle  prêtant  à  la  reine  un  langage  de  vivan- 
dière  et  des  réflexions  cyniques  et  plates. 

Confession  et  repentir  de  Mmi  de  P.  (Polignac),  ou 
la  Nouvelle  Madeleine  convertie.  Paris,  1789,  in-8  de 
8  pp.  —  Leber,  IV,  p.  201;  Alvarès  (juillet  i858),  4 
fr.  do.  — Il  faut  y  joindre  la  Réponse  à  la  confession, 
ou  les  Mille  et  un  mea  culpa. 

Confession  galante,  etc.  Voir  :  Les  Six  nouvelles,  etc. 

Confession  générale  de  Mme  Du  Barri  (par  Lacoste 
de  Mezières).  1781.  in-12. 

Confession  générale  de  Mgr  le.  comte  d'Artois.  Bru- 
xelles, 1789,  in-8.  —  La  Jarrie,  n°  56g8;  Leber,  IV, 
p.  201.  —  11  est  bon  d'y  joindre  les  deux  opuscules 
suivants  :  Le  Comte  d'Artois  à  l'agonie,  à  la  suite  de 
sa  confession,  et  la  Pénitence  du  comte  d'Artois. 

Confession  générale  du  chev.  de  Wilfort.  Londres , 
ou  Leipsick,  1758,  in-12.  —  Amsterdam,  1772,  in-8 


3o4  CONFESSION  -  CONFESSIONS 


—  Londres,  1793,  in-18' 
Cet  ouvrage  a  été  réimprimé  sous  le  titre  suivant:  Les  Le- 
çons de  la  volupté,  ou  la  Jeunesse  du  chevalier  de  Moron- 
rille  ;  Cythère,  1776,  pet,  in-8,  avec  8  fig. ,  dont  6  libres.  Dans 
cette  dernière  édition  ,  il  y  a  pp.  5  à  9  une  Epître  au  baiser. 

—  Cond.  le  5  août  1828,  comme  outrageant  les  bonnes  mœurs. 

—  VVilfort  raconte  toutes  ses  aventures  à  sa  future,  qui  est  co- 
médienne à  Florence,  dans  la  troupe  du  grand-duc,  ce  qui   lui 

s  des  exemples  bien  lestes  à  suivre.  11  était  en  Espagne, 
gouverneur  du  ieune  fils  de  duc  de  Sihia,  il  a  profité  de  la  si- 
tuation pour  séduire  la  duchesse  et  sa  fille  Floride  :  mais  elles 
étaient  jalouses  l'une  de  l'autre  ,  et   il  a  du  se  sauver   en  Par- 
Là,    il  séduit  les  deux  filles  d'un    avocat  chez  lequel  il 
.  puis  deux  jeunes  veuves,  et  il  finit  pour  se  faire  fourrer 
dans  ks  prisons  de  l'inquisition.  A  quelquetemps  de  là,  la  po- 
êlant étrangère  à  l'événement,  on  le  flanque  à  la  porte 
en  lui  recommandant  de  s'en  aller  le    plus  loin  possible.  C'est 
ainsi  qu'il   est  \enn  à  Florence,  où  il  est  fort  heureux  de  pou- 
voir se  faire  admettre  dans  la  troupe  des  comédiens  du  Grand- 
duc.  11  veut    faire    une    lin;   c'en    est    fait,    il  se  marie:  «Qui 
pourrait,  à  l'avenir,  dit-il  à  sa  belle  ,    nous  désunir  et  troubler 
un  hymen  préparé  par  les  amours  mêmes,  qui  sont  garants  de 
notre*  constance  et  de  notre  félicité?  » 

Confession  naïve  de  Victorine,  tendant  à  la  réforme 
du  sexe.  Paris,  s.  1.  n.  d.,  et  an  iv.  in-18.  Peu  com- 
mun. —  Van  der  Muhlen,  n"  702  ;  La  Jarrie,  n"  3 181. 

Confession  {La)  publique  des  moines  de  l'ordre  de 
la  joie ,  ou  le  Magnificat  des  Camaldules  sur  diffè- 
re ts  airs.  Londres,  1776;  irt-12.  —  Très-rare.  Cata- 
logue G.  B. 

Confessions  d'amour.  Marie-Anne.  Madame  A"***; 
par  Toby  Flock.  Paris,  Michel  Lévy,  1 8 G 5 ,  in-18  de 


PP- 


Confessions  de  Clémentine ,  écrites  par  elle-même, 
suivies  d'Osmin  et  Afèma.  Paris,  181 7,  2  vol.  in- 12; 
a  été  réimpr.  —  Cond.  insérée  au  Moniteur  du  26 
mars  182  5. 

Confessions  (Les)  de  J.-J.  Rousseau,  suivies  des  Rê- 
veries du  promeneur  solitaire.  1782,  5  vol.  in-8. 

Ouvrage  posthume  de  J.-J.  (mort  en  1778)  et  dans  lequel  il 
fait  avec  une  véracité  quelquefois  cynique,  l'histoire  si  intéres- 
sante de  sa  vie  (jusqu'en  176?].  On  trouve  dans  l'édition  des 
Œuvres  complètes  de  Rousseau  donnée  parPetitain  (Paris,  Le- 
fevre.  1810,  22  vol.  in-18  J;  un  Appendice  aux  Confessions  de 


CONFESSIONS  3o5 

J.-J.  Rousseau.  —  Les  Rêveries  ,  bien  que  peu  connues,  sont 
également  un  ouvrage  fort  remarquable. 

Confessions  (Les)  de  la  baronne  de  *** .  écrites  par 
elle-même  (par  le  chev.  Neuville  de  Montador).  Ams- 
terdam (Paris),  1743,  174g,  2  tomes  in-12.  —  Nyon, 
n°  9306.  —  Voir  le  Cabinetdes  fées,  tome  37. 

C'est  sans  doute  le  même  ouvrage  que  :  les  Confessions  de 
Mme  la  comtesse  de***,  écrites  par  elle-même.  Londres.  1744, 
2  tom.  in-12  (Dresden  ,  n°  453  et  52i). 

Confessions  (Les)  de  la  comtesse  d'Aquilar,  étude 
historiqne;  par  Mme  Adolphine  Valter.  Bruxelles,  im- 
primerie Lelong,  1867,  in-12,  2i5  pp. 

Confessions  (Les)  de  la  comtesse  Mathilde  D*k*  (de 
Florence;,  par  le  vicomte  Georges  M'en-Dawy.  Paris, 
impr.  Lahure,  1868,  2  vol.  in-8,  xi-784  pp. 

Confessions  (Les)  de  la  marquise,    suite   et  fin  des 
fémoires  d'une   aveugle;   par 
Lévy,  186g,  2  vol.  in- 18  jésus. 

Confessions  (Les)  de  mademoiselle  de  Mainville,  du- 
chesse de  ***,  à  la  comtesse  de  N"**,  son  amie.  Paris  , 
du  Four,  1768,  1769,  6  part,  ou  3  vol.  in-12.  —  Nyon, 
n°  9074;  Dresden,  n°  G49. 

Confessions  (Les)  de  Marion  Delorme ,  publ.  par 
E.  de  Mirecourt  (Eug.  Jacquot) ,  précédées  d'un  Coup 
d'œil  sur  le  siècle  de  Louis  XIII,  par  Méry.  Paris, 
i85o-52,  8  vol.  in-8.  —  Havard,  1 855,  i858,  2  vol. 
gr.  in-8,  illustrés,  i5  fr.  —  Paris,  Michel  Lévy,  1870, 
in-40  à  2  col.,  277  pp.,  3  fr.  70. 

Confessions  de  Sylvius ,  par  Champfleury.  Paris , 
1849,  in~4°  de  3  feuilles  (Veillées  litiéraires).  —  Se 
trouve  aussi  dans  les  Contes  vieux  et  nouveaux  ^  du 
même. 

Confessions  d'un  fat,  par  le  chevalier  de  la  B.  (par 
J.-F.  de  Bastide).  (Paris)  1749  (Nyon,  n°  9720);  et 
Francfort,  1760,  2  tomes  in-12  (Claudin,  en  1869, 
3  fr.). 

Petit  roman  assez  amusant  ,  à  l'égard  duquel  on  peut  con- 
sulter une  note  signée  P.  L.  (Bull,  du  Bibliophile,  i5e  sirie, 
i8€i,  p.  566.) 

Confessions  (Les)   d'un  homme  de  cour ,  contempo- 
Tome  11  39 


3o6  CONFESSIONS 

rain  de  Louis  XV,  publ.  par  Dusaulchoy   et  Charrin. 
Paris,  Werdet,  i83o,  5  vol.  in-12. 

Confessions  (Les)  d'une  courtisane  devenue  philo- 
sophe. Londres  et  Paris,  1774  (Boulard,  n°  002g), 
1784  (Claudin,  en  i85q,  2  fr.  5o). 

Après  avoir  fait  le  plus  longtemps  possible  ses  fredaines  , 
notre  héroïne  revient  à  la  vertu,  et  va  vivre  de  ses  rentes  à  la 
campagne. 

Confessions  (Les)  d'une  jeune  file,  mises  en  lumière 
par  un  clerc  d'avoué.  Paris,  Baudouin,  1846,  in- 18 
de  108  pp. 

Confessions  (Les)  délicates  des  véritables  nymphes 
du  Palais-Royal,  écrites  par  elles  mêmes.  Paris,  Terry, 
1820,  in-18,  i5i  pp.,  une  fig. 

Confessions  (Les)  du  comte  de  ***;  par  Duclos.  Amst. 
(Paris),  1742  (La  Bédoyère,  20  fr.  ;  Cigongne,  1946), 
1762,  1770  (  Nyon,  n°  g'3o8),  in-8  rig.  —  6e  édition  , 
Amst.  et  Paris '1783,  gr.  in-8,  avec  7  tig.  grav.  par 
Delaunay,  etc.  d'après  Desrais.  Réimprimé  souvent  en 
petits  formats. 

Cet  ouvrage  eut  longtemps  un  très-grand  succès,  qu'on  ne 
s'explique  guère  aujourd'hui.  Voltaire  écrivait,  le  19  janvier  1762, 
à  d'Argental,  lorsque  ce  livre  lui  eut  passé  par  les  mains:  «  Ce 
n'est  pas  là  un  titre  à  aller  à  la  postérité.  Ce  n'est  qu'un  jour- 
nal de  bonnes  fortunes,  une  histoire  sans  suite,  un  roman  sans 
intrigue,  un  ouvrage  qui  ne  laisse  rien  dans  1'  esprit  et  qu'on 
oublie  comme  le  héros  oublie  ses  maitresses.  Cependant,  je 
conçois  que  le  naturel  et  la  vivacité  du  style,  et  surtout  le  fond 
du  sujet,  aient  réjoui  les  jeunes  et  les  vieilles.»  —  Voici  les  ob- 
servations que  fait  M.  Cohen  sur  l'édition   de    iy83  : 

«  Les  figures  sont  assez  belles  surtout  la  sixième.  Quant  à  la 
dernière ,  elle  n'est  guère  en  rapport  par  son  extrême  réserve , 
avec  le  texte  qui  dit:  «  Elle  nous  trouva  dans  une  situation  qui 
n'était  pas  équivoque.»  —  Une  bizarrerie  remarquable  de  cette 
sixième  édition,  qui  a  paru  sept  ans  après  la  huitième,  c'est  que 
les  figures,  bien  que  portant  les  dates  de  1775  et  de  1776,  re- 
viennent d'après  leur  pagination  à  l'édition  de  1783  ,  et  nulle- 
ment à  celle  de  1776  dont  la  pagination  recommence  à  la  se- 
conde partie  du  roman  ,  tandis  qu'elle  continue  jusqu'à  la  fin 
dans  l'édition  de  1783. 

Confessions  générales  des  princes  du  sang  royal , 
auteurs  de  la  cabale  aristocratique  ;  item  de  deux  ca- 
tins  distinguées  qui  ont  le  plus  contribué  à  cette  infer- 
nale conspiration,  etc. ,  copié  sur  manuscrits  originaux 
des  ces  vil  destructeurs  de  la  liberté  et  donné  au  pu- 


CONFESSIONS  —  CONFIDENCE  3o7 

blic  par  un  homme  qui  s'en  rit.  2*  édition  (  nous  ne 
connaissons  pas  la  irc),  à  Aristocratie,  chez  Main- 
Morte,  178g,  in-8  de  48  pages,  avec  un  front,  repré- 
sentant Louis  XVI  dans  un  confessionnal ,  paraissant 
abasourdi  d'entendre  la  confession  d'une  femme  et 
d'un  homme. 

Pamphlet  haineux ,  grossier  et  ordurier  contre  le  prince  de 
Conti ,  la  princesse  de  Monaco,  ie  prince  de  Condé,  la  duchesse 
de  Bourbon,  le  duc  de  Bourbon,  la  marquise  de  Fleury,  le  duc 
d'Enghien  et  de  Juigné,  archevêque  de  Paris. 

Confessions  of  a  lady's  waiting-maid ,  being  a  true 
récital  of  lier  marvellous  adventures  in  both  hémis- 
phères ,  by  Fanny  Beresford.  New- York  ,  1848,  in-8 
de  240  pp.,  avec  hg.  —  Ce  n'est  pas  le  même  ouvrage 
que  The  Want on  waiting-maid. 

Confessions  (The)  of  a  page,  or  Révélations  of  the 
court  of  George  IV,  by  the  author  of  the  4»'  séries  of 
the  Mysteries  of  London  (par  Reynolds).  London,  Coo- 
per,  1861,  gr.  in-8  à  2  col.,  fig.  en  b. 

Confessions  (The)  of  a  volupiuous  young  lady  of 
high  rank.  London,  1849,  ia_l2  de  72  pp.,  front,  et 
4  lith.  obscènes. 

Cette  édition  a  été  exécutée,  dit-on,  en  Amérique;  mais  on 
dit  aussi  que  l'ouvrage  original  a  paru  quelques  années  aupa- 
ravant en  Angleterre.  D'autres  personnes  pensent  que  c'est  une 
traduction  de  Vingt  ans,  ou  la    Vie  d'une  femme. 

Confessions  (The)  of  an  elderly  gentleman;  by  the 
countess  of  Blessington.  Paris,  Baudry,  i836,  in-8  de 
9  feuilles,  3  fr. 

Confiance  (La)  des  Cocus,  parade  manuscrite  en  1 
acte  en  pr.  qui  figure  au  catal.  Luzarche,  1868.  —  Avec 
le  Courrier  de  Melun,  s.  d.,  ms.  sur  beau  papier  vélin 
écrit  en  rouge,  très-lisible,  in-8  (Deneux;  et  Bolle  , 
n°  574). 

Confidence  (La)  enlevée,  ou  les  Aveux  de  miss  F'eli 
Wilson.  Londres,  1780,  in- 12  ,  front,  gravé,  5  fig. 
obscènes,  avec  cette  épigraphe  : 

Pourquoi,  tristes  censeurs,  vous  livrer  aux  murmures? 
Sous  les  dehors,  sous  le  masque  emprunté 
Des  vits  plaisirs  qu'offre  la  volupté, 
Découvrez  quel  dessein  anime  ces  peintures. 
C'est  une  imitation  du  Rideau  levé,  ou  Education  de  Laure. 


3o8  CONFIDENCES 

Confidences  à  mon  fiancé,  par  Mlle  Emma  B...  — La- 
val, impr.  Martonne,   1868,  in-18,  128  pp. 

Confidences  à  une  amie,  ou  Aventures  galantes  d'un 
militaire.  Genève,  1763,  2  tomes,  in-12,  —  Nyon  , 
n°  q3io. 

Confidences  conjugales.  Voir  :  Politique  du  ménage. 

Confidences  (Les)  d'un  baiser;  par  Louis  Gallet , 
in-16,  63  pp.  Paris,  1 863,  1  fr. 

Confidences  d'un  oreiller.  Paris,  Libr  des  auteurs , 
1868,  in-8,  3G  pp.,  1  fr. 

Confidences  d'une  jeune  femme,  à  propos  du  mariage 
a  Marseille,  considéré  au  point  de   vue   de   la  classe 

moyenne  ;  par  M,nc  Pauline  M —  Marseille,  1866, 

in-8,  20  pp.,  5o  cent. 

Confidences  (Les)  d'une  jeune  fille;  par  Mme  Caroline 
Falaize,  née  Jacquemain.  Paris,  Baudry,  i85i,  3  vol. 
in-8,  12  fr. 

Confidences  {Les)  d'une  jolie  femme  (par  Mlle  d'Al- 
bert). Amst.  ,  Francfort,  NeufchUel  ou  Paris,  1775, 
1770,  4  tomes  in-12,  qui  peuvent  se  réunir  en  un  seul 
volume.  — Nvon,  n"  g3i2  ;  Claudin,  en  1 85g,  5  fr. — 
Ouvrage  médiocre  ayant  pour  but  de  montrer  les  maux 
qu'entraîne  une  éducation  négligée. 

Confidences  (Les)  réciproques ,  ou  Anecdotes  de  la 
Société  de  Mmt  la  comtesse  de  B**'.  Londres  (Paris?), 
1774.  1779,  3  part,  in-12,  avec  un  front.  —  Vente 
N***  'par  Tross,  en  i856),  nu  285. 

Livre  rare  et  peu  connu.  La  note  du  catal.  Tross  dit  que  : 
«  C'est  un  charmant  ouvrage  qui  tiendrait  une  place  distinguée 
dans  la  bibliographie  galante  s'il  n'était  pas  presque  entière- 
ment ignoré.  Il  y  a  lieu  de  l'attribuer  à  Crébillon  fils  et  d'a- 
près un  passage  oe  la  préface  de  la  3e  partie,  il  aurait  été  composé 
vers  1747.  L'édit.  de  1774  a  tous  les  caractires  d'une  impression 
clandestine,  et  l'on  comprend  qu'elle  ait  dû  se  passer  de  l'appro- 
bation d'un  censeur  royal.  »  —  Selon  Monselet,  au  contraire  (dans 
les  Galanteries  du  i^e  siècle,  p.  1 38):  «Ce  sont  des  récits  assez 
vulgaires,  rehaussés  tantôt  par  un  air  de  sentiment,  tantôt  par  un 
air^de  libertinage.  La  3e  partie,  intitulée  :  Faits  et  gestes  du 
vicomte  de  Xùntel,  a  été  réimpr.  séparément  en  181 8  sous  le 
titre  de:  Ma  vie  de  garçon.  Il  s'agit  encore  une  fois  d'un  gri- 
vois imberbe  qui  s'introduit  dans  un  couvent  de  fille  sous  l'ha- 
bit d'une  sœur  converse,  tradition    venue    en    liane  directe  du 


CONFIDENT  -  CONGRESSO  3oq 

comte  Ory.  »  —  Une  troisième  opinion  attribue  1'  ouvrage  au 
comte  de  Caylus  ;  ce  qui  se  rapporterait  à  l'opinion  qu'il  a  été 
composé  en  1747,  puisque  Caylus  est  mort  en  1765.  —  Enfin, 
un  quatrième  avis  est  que  la' comtesse  de  B***  est  Fanny  de 
Beauharnais  ,  qui  née  en  1738,  était  en  1774,  âgée  de  36  ans  , 
déjà  séparée  de  son  mari,  connue  dans  le  monde  littéraire,  et 
très-liée  avec  Dorât,  Cubières  et  autres  beaux-esprits.  Cet  avis 
exclurait  donc  Caylus  comme  auteur,  mais  admettrait  Crébillon 
fils,  qui  vivait  encore  en  1774. 

Confident  (Le)  heureux,  op.  com.  en  1  a. ,  par  Vadé 
(Th.  de  l'Op.-com.).  Paris,  Duchesne,  iy55,  in-8.  — 
Nyon,  V,  p.  20 3. 

Conflagratio Sodomœ,  drama  Andreae  Saurii.  Argen- 
torati  ,  1607  ,  pet.  in-8  de  64  ff.  Rare.  —  C.  R. ,  de 
Milan,  n°  i25i,  Soleinne,   n°  343. 

Confrairie  de  la  cour  amoureuse,  de  laquelle  estoit 
souverain  Charles  VI,  roy  de  France  (Copie  faite  par 
M.  L.  de  Rosnv);  1  vol.  in-40  Ms.  —  Catal.  des  accr. 
de  la  B.  R.  de  Brux.,  1843,  n°  18201. 

Confrairie  (La)  des  mal-mariés  ,  ou  Martyrs  ,  as- 
semblés rue  Tournecul.  Pièce  manuscrite,  in-8.  —  Le- 
ber,  n°  261  "-. 

Congrès  {Le)  des  femmes ,  par  Erasme,  traduction 
nouvelle,  par  Victor  Develay.  Paris,  1867,  in-32  ,  28 
pages  tiré  à  3oo  ex.,  1  fr.  —  Dialogue  entre  Cornélie, 
Marguerite,  Perrette,  Julie,  Catherine. 

Congresso  (II)  di  Citera  'petit  roman  poétique,  mais 
en  pr.),  del  conte  Algaroiti.  Naples,  174J  ;  Amst.  1746 
(Nyon,  io552);  Postdam  ,  17?!  ;  Paris,  lySô;  Lon- 
dres (Italie,  édition  augmentée  du  Giudi^io  d'amore)  ; 
Paris,  1768  (  B.  de  Grenoble,  17633);  in-16.  Il  y  a 
eu  un  grand  nombre  de  réimpressions  parmi  lesquel- 
les plusieurs  sont  fort  jolies. 

Traductions  Françaises:  i°  Le  Congrès  de  Cythère  (trad. 
en  pr.  par  F.-J.  Duport-Dmertre,  litt.  né  à  St-Malo  en  171 5  . 
m.  en  1 769,  et  qui  n'est  guère  connu  que  par  cette  traduction); 
Cythère  et  Paris,  174g,  in-8,  et  Amst.  1749,  in-8,  fig.  (Nyon  , 
IÔ532  J.  —  20  Idem,  trad.  en  français  sur  la  7e  édition  (par"  Mlle 
de  Menon?);  Paris,  Dorez,  1777,  iii-12  (Nyon,  io553J.  —  3°  Idem, 
poëme  en  3  chants,  trad.  par  Bern. -Pierre  Maciet;  Cythère  et 
Paris,  1782,  in-12  (Voir  V  Amour  juge),  in-32,  et  1785  ,  in-8, 
fig.  —  40  Idem,  trad.  anon.  (par  Laus  de  Boissy?):  Paris,  1789, 
in-12  (Alvarès,  en  juin,  i858,  7  fr.)  —  5°  Idem,  trad.  par  C.  P***: 
Paris,  18 14,  in- 18.  —  6°  Idem  ,  suivie  de  la  Lettre  de  Léonce  à 


3io  CONGRÈVE  -  CONQUESTE 

Erotique  ftrad.  par    Mme  d'Astanière    de   Boisserolle  );  Paris, 
i8i5,  m-iS  (Aubry,  en  i85q,  i  fr.  j5). 

CONGRÈVE  (William),  poète  comique  ,  surnommé 
le  Térjncc  anglais,  1 672-1 729.  Love  for  love  (amour 
pour  amour)  passe  pour  être  son  chef-d'œuvre.  —  Voir: 
The  Works  of  W.  Congrevé. 

Conjugaison  du  verbe  aimer.  Emmeline  T"  série; 
par  Ch. 'Alfred  Valdi.  Paris,  Pech,  1869,  in-18  jésus  , 
221  pp. 

Conjugal  love,  etc.  Voir:  Tableau  de  l'amour  con- 
sidéré, etc. 

Conjugalisme  (Le)  ou  l'Art  de  se  bien  marier;  conseils 
aux  jeunes  gens  d'épouser  femme  jeune,  belle  et  riche; 
aux  demoiselles  de  s'unir  à  un  joli  homme  ,  bien  fait 
et  fortuné.  Code  de  leçons  matrimoniales,  appuyées  de 
préceptes  moraux,  d'anecdotes  très-curieuses  touchant 
le  lien  si  important  du  mariage;  par  le  vicomte  de  S*** 
(par  P.  Cuisin).  Paris,  182?,  in-8,  2  fr.  5o. —  Repro- 
duit l'année  suivante  avec  le  titre  de:  Le  Guide  des 
epouseurs  pour  iS^b  ,  ou  le  Conjugalisme...  par  un 
homme  qui  s'est  marié  sept  fois. 

Connoissance  {La)  du  monde ,  voyages  orientaux- 
contenant  l'histoire  de  Rhétima  Géorgienne  ,  sultane 
disgraciée,  et  de  Ruspia  Mingreliennc ,  sa  compagne 
de  serrail,  avec  celle  de  la  fameuse  Zisbi ,  Circas- 
sienne.  Paris,  Guignard,  169D,  in-12. —  Nyon,  80^0. 

Conquête  {La)  de  ma  femme ,  com.  en  3  a.  et  en 
pr.  ;  par  Louis  Leroy  (Odéon).  Paris,   1854,  in-12. 

Conquête  {La)  d'une  femme ,  par  Amédée  Gouet. 
in-4"  à  2  col.,  29  pp.  Lille,  1 8 6 3 . 

Conqueste  {La)  du  chasteau  d'amours  conquestée 
par  Vumilité  du  beau  doulx.  S.  1.  n.  d.  (comm.  du  16e 
siècle)  in-40  §otrl-  de  I2  ff-  %•  —  Roman  allégorique, 
très-rare.  —Potier,  en  1859,  n°  325,  offert  à  5oo  fr.,  le 
seul  ex.  connu. 

Conquête  {La)  du  mari  ,  proverbe  en  un  acte  et  en 
prose;  par  Em.  Pav\er  (Odéon).  Paris,  1857,  in-12. 

Conqueste  (La)  qu'ung  chevalier,  surnommé  le  Cœur 
d'amour  épris,  fit  d'une  dame   appelée  Doulce-Mercy 


CONQUESTES  —  CONSEILLER  3 1 1 

(roman  mêlé  de  pr.  et  de  v. ,  par  René  d'Anjou,    m. 
en  1480).  S.  1.  i5o3,  in-4- goth. —  Extrêmement  rare. 

Conquesîes  (Les)  amoureuses  du  grand  Alcandre 
(Louis  XIV)  dans  les  Pays-Bas  ,  etc.  (p.  Sandras  des 
Courtilz).  Cologne  (Holl.),  1684  (Aubry,  en  1866,  8 
fr.  ;  Claudin,  en  i858,  20  i'r.),  i685,  1689,  1690,  1705 
(  Techener,  1  5  fr.  ;  Renouard,  3i  fr.  ;  Gancia",  7  fr.)  , 
pef  in-12,  fig. 

«  Les  Pays-Bas  doivent  être  pris  ici  au  figuré ,  car  il  n'est 
question  que  des  amours  de  Saint-Germain  et  de  Versailles; 
c'est  la  France  galante,  des  recueils.  »  Leber,  n°  2216.  —  11  y 
a  à  la  B.  de  Grenoble  (n°  17563)  un  exempl.  de  ledit,  de  1684. 

Conquêtes  amoureuses  du  marquis  de  Grana  dans 
les  Pays-Bas.  Cologne,  P.  Marteau  (Holl.,  à  la  Sphère; 
pet.  in- 12,  —  Usage  des  romans;  Leber,  n°  23 1 3. 

Conquêtomanie  (La),  ou  Aventures  burlesques  du 
grand  Barnabe;  par  Mlle  V.  de  Sénancourt.  Paris, 
1827,  2  vol.  in-12. 

Conseil  (Le)  de  M  omit  s  et  la  revue  de  son  régiment, 
poème  calotin  et  galant  (par  Bosc  du  Bouchet).  S.  1. 
n.  d.  (Paris,  r^o),  1  t?3 i ,  in-8,  237  pp.,  figures  en  t. 
douce.  —  Scheible  6  fr.  ;  Nyon,  n°  1 5455. 

Conseil  (Le)  tenu  en  une  assemblée  faite  par  les  da- 
mes et  bourgeoises  de  Paris.  Ensemble  ce  qui  s'est 
passé.  S.  1.  n.  d.  (vers  1G20)  pet.  in-8. 

Pièce  en  prose,  réimprimée  dans  les  Variétés  de  M.  Ed.  Four- 
nier,  tome  v,  pp.  299-309.  —  C'est  la  contre-partie  de  la  Per- 
mission aux  servantes  de  coucher  avec  leurs  maîtres.  Elle  est 
conçue  dans  la  même  forme,  écrite  dans  le  même  style,  et  on 
voit  par  plusieurs  passages  qu'elle  a  pour  but  de  servir  de  ré- 
ponse à  ladite  pièce. 

Conseiller  (Le)  conjugal,  nouv.  Catéchisme  des  deux 
sexes ,  à  l'usage  des  garçons  qui  souhaitent  se  marier 
et  des  files  qui  veulent  qu'on  les  épouse.  Paris,  i85i, 
in- 16  d'une  feuille. 

Conseiller  (Le)  d'Etat,  par  Fréd.  Soulié.  Paris,  1 835, 
2  vol.  in-8;  et  réimpr.  très-souvent  en  un  vol.  in- 18 
jésus. 

Roman  intéressant,  bien  qu'un  peu  long  et  compliqué.  Ta- 
bleau touchant  d  un  mariage  de  convenance  le  mieux  assorti 
qu'il  soit  possible  ,  _  et  qui  cependant ,  avec  le  tems  et  grâce  à 
des  circonstances  diverses,  se  désorganise   et  devient  un  enfer. 


3i2  CONSEILS  —  CONSERVATEUR 

Un  conseiller  d'état,  le  Méphistophélès  du  roman,  est  dupé  com- 
me le  mari.  L'Amant  chevaleresque,  le  beau  Maurice  a  été 
blessé  par  ce  dernier ,  mais  cela  ne  l'empêche  pas  d'enlever  la 
temme  et  de  partir  avec  elle  pour  l'Italie. 

Conseils  (Les)  d'Aristes  à  Célimène  sur  les  moyens 
de  conserver  sa  réputation,  pièce  très-curieuse  (par 
l'abbé  d'Aubignac)  La  Haye,  1687,  pet.  in- 12.  —  E. 
Piot,  8  fr. 

Conseils  de  Léandre  à  la  belle  Amélonde  sur  la  con- 
duite de  ses  amours.  Paris  ,  Loyson  ,  1670,  in-12.  — 
Nyon,  v 

Conseils  d'un  père  à  sa  fille  le  lendemain  de  son 
mariage.  S.  ].  n.  d.,  in-8. 

Ne  serait-ce  pas  la  même  chose  que:  Conseils  d'un  philo- 
sophe allemand  à  sa  fille  parvenu.:  à  l'âge  nubile,  trad.  de 
l'allemand  (de  J.-H.  Campe),  par  l'abbé  Grandmottet  (Bruns- 
wick, 1812,  in-12)?  Ce  dernier  ouvrage  a  été  réimprimé  sous 
le  titre  de  :  Elise,  ou  Entretiens  d'un  père  avec  sa  fille  sur 
la  destination  des  femmes  dans  la  société,  trad.  de  l'allem. 
(de  J.-H.  Campe,  par  Grandmottet).  Paris.  1820,  2  vol.  in-18. 
2  francs. 

Conservateur  (Le)  de  la  santé,  volume  incompara- 
ble, renfermant  l'art  de  peter  et  de  chier,  suivi  ae piè- 
ces odoriférantes  sur  diverses  matières  de  bon  goût. 
Moncuq,  en  Guyenne,  à  l'enseigne  du  Gros  Prussien  , 
près  des  Quatre-Vents  l'imprimé  a  Lille,  vers  i836), 
gr.  in-8,  fiont.  —  Lanctin,  oe  cat. ,  16  fr.  ;  Chédeau  , 
n"  1048. 

Montcuq  est  une  petite  ville  d'environ  25oo  habitants,  située 
dans  le  départ,  du  Lot,  non  loin  de  Cahors.  Madame  de  Sévi- 
çné  qui  y  passait  la  belle  saison  écrivait  à  ses  amis,  en  les 
engageant  à  venir  la  voir:  «  iMontcuq  n'est  qu'un  trou,  mais  les 
environs  en  sont  charmants.  »  On  en  peut  dire  autant  encore 
aujourd'hui,  car  ce  canton  possède  une  quinzaine  de  châteaux 
et  de  maisons  de  plaisance.  —  On  trouve  dans  le  Conservateur 
d:  la  Santé  une  lettre  de  la  princesse  palatine  (duchesse  d'Or- 
léans, mire  du  régent  j  à  lélectrice  de  Hanovre,  ainsi  que  la 
réponse  de  cette  dernière.  Ces  deux  lettres,  que  les  traducteurs 
et  l'éditeur  des  Mémoires  de  la  duchesse  d'Orléans  (  1823  et 
i832j  avaient  rejetées  de  la  correspondance  de  cette  princesse, 
a  cause  des  plaisanteries  incroyables  qui  s'y  trouvent ,  ont  été 
publiées  à  part  et  tirées  à  10  ex.;  elles  ont  d'ailleurs  été  insé- 
rées dans  Y  Anthologie  scatologique  et  dans  les  deux  éditions 
de  la  Correspondance  de  la  duchesse,  données,  chez  Charpen- 
tier, par  M.  Gust.  Brunet.  C'est  à  ce  bibliophile  qu'on  attribue 
aussi  le  Conservateur.  Le  volume  est  terminé  par  une  nou- 
velle édition  revu.:  et    améliorée  du  Merdiana  .    intitulée  :    Le 


CONSERVATEUR  —  CONSOLATION   3 1  3 

Nouveau  Merdiana  (Voir  ces    titres).    Cette  seconde  partie  a 
une  pagination  à  part,  et  a  été  publiée  plusieurs  fois  séparément. 

Conservateur  (Le)  et  le  réconfortateur  des  facultés 
génitales  de  l'homme  et  de  la  femme ,  ou  Art  de  gué- 
rir...  l'impuissance,  la  stérilité,  etc.;  par  le  D.  Mord 
de  Rubempré.  Paris,  i836,  in-8  de  3  feuilles. 

Considérations  consciencieuses  sur  le  mariage,  avec 
un  éclaircissement  des  questions  agitées  jusqu'à  pré- 
sent touchant  l'adultère,  la  séparation,  et  la  polyga- 
mie ,  par  Daphnaeus  Arcuarius  (  Laurentius  Éaeger). 
[679,  in-12.  —En  allemand  (  Quérard ,  Supercheries 
littéraires  ). 

Considérations  médico-légales  sur  V  avortement , 
suivies  de  quelques  considérations  sur  la  liberté  de 
l'enseignement  médical  ,  par  le  D.  rlalma-Grand.  Pa- 
ris, Baillière,  1844,  in-8,  1  fr.  5o. 

Considérations  médico-philosophiques  sur  les  dan- 
gers de  la  prostitution  des  femmes  publiques,  par  Pa- 
jot  de  la  Forêt.  Paris,  inapr.  Didot,  181 7,  in-8  de  32 
pp.  —  Ce  mémoire  avait  déjà  été  publié,  en  1797, 
dans  la  Comédie  scandaleuse.  L'auteur  y  a  fait  quel- 
ques additions. 

Considérations  physiques,  morales  et  politiques  sur 
la  femme  ;  par  Dubled.  Paris,  1825,  in-18.  —  Deneux. 

Considérations  sur  les  droits  par  lesquels  la  nature 
à  réiglé  les  mariages,  par  Moyse  Amyraut.  Saumur, 
1648,  in-8.  —  Intéressant  et  peu  commun. 

Consolation  aux  maris,  ou  Discours  en  faveur  des 
cocus,  etc.  Cologne,  chez  Pierre  Cocu,  1760;  petit  in-8. 
—  Chédeau  ,  1099'. 

Consolation  (La)  des  cocus,  ou  Bonnes  Raisons  aux 
maris,  pour  quils  soient  toujours  contents  de  leurs 
femmes,  etc.,  par  un  membre  de  la  plus  ancienne  et 
I.i  plus  nombreuse  confrérie  de  tous  les  royaumes, 
lord  Witmolett ,  fils  naturel  de,  etc.  Trad.  fitdèl.  de 
l'anglais,  et  augm.  par  C***  G**'.  Paris,  Chassaignon, 
1 833,  in-18  de  108  pp.,  1  pi. 

Consolation  [La)  des  mal  marie^,  fort  nécessaire  à 
plusieurs  personnes  qui  désirent  passer  le  reste  de  leur 
vie  avec  plaisir  et  contentement.  Paris,  pet.  in-8.  i5  pp. 

Tome  II  40 


3 14  CONSOLATION  -  CONSTANT 

—  Réimpression  faisant  partie  des  Joyeusete^,  tome  III, 
i  5  pages. 

Consolation  des  tristes.  Rouen,  Rob  et  J.  Du  Gort, 
i554,  in-i6.  Rare.  —  Recueil  d'épigrammes  tire'es  de 
Marot,  de  St-Gelais  et  autres  poètes  du  temps.  —  Ne 
serait-ce  pas  une  réimpression  du  Boutehors  d'oisi- 
veté? 

Constable's  {The)  hue  and  cry  after  Whore  and 
Bauds,  etc.,  to  which  is  added  a  satyre  against  bauds 
in  gênerai,  etc.  London,  John  Smith,  s.  d.  (XVIIe  siè- 
cle), in-8  de  8  pp.  en  pr.  mêlée  de  vers. 

Constance  (La)  couronnée,  ou  les  Epoux  unis  par 
l'amour.  Paris,  Duchesne,  1764,  2  part,  in-12.  — 
Nyon,  9558. 

Constance  (La)  d'Alisée  et  de  Diane,  par  E.  C.  — 
Lyon,  Cl.  Morillon,  1602,  in-12.  —  Nyon,  8778. 

Constance  (La)  d'amour,  représentée  au  sujet  des 
amours  et  grandes  adventures  de  Philadin  et  de 
Claristie,  par  Favoral.  Paris,  Guerin,  1622,  in-12.  — 
Nyon,  9144. 

Constance  (La)  d'un  fidèle  serviteur  envers  sa 
maistresse  (en  vers).  1619,  in-8.  —  Leber,  n°  1720. 

Constance  (La)  des  promptes  amours,  avec  le  jouet 
de  l'amour.  Paris,  Morin,  1733,  2  vol.  in-12.  —  Nyon, 
n°  9647. 

Constance,  ou  l'heureuse  témérité,  com.  en  3  actes, 
mêlée  d'ariettes,  scène  et  musique  de  M.  le  chev.  An- 
dréa de  Nerciat.  Cassel,  1780,  in-12  de  87  pp.  —  So- 
leinne,  n"  3554.  —  Nerciat  était  sous-bibliothecaire  du 
Muséum  de  Cassel;  sa  pièce  fut  représentée  devant  le 
Landgrave  de  Hesse. 

CONSTANT  DE  REBECQUE  (Eenjamin),  né  à  Lau- 
sanne, 1767;  m.  à  Paris,  i83o:  Adolphe  (  1  vol.  in- 12; 
publié  en  1816,  et  plusieurs  fois  réimpr.).  Ce  roman, 
comme  on  sait,  était  sa  propre  histoire,  ou  la  réponse 
à  Corinne  (Voir  ce  titre). 

Constant  (The)  couple,  or  a  Trip  to  the  jubilee,  a 
comedy  in  5  acts;  by  G.  Farquhar.  Dublin,  Powell, 
1736,  in-12  de  40  ff. 


CONSTANT  —  CONSTITUTION  3i5 

Constant  et  discrète,  poème  en  4  ch.  ;  par  le  comte 
Gaspard  de  Pons.  Paris,  181 9,  in- 18  de  5  feuilles. 

Constant  et  Elvire,  par  de  Buchwald.  Copenhague, 
1827,  in-8. 

Constante  (La)  Amarillis,  de  Cristo^al  Suarez  de 
Figueroa,  trad.  de  l'espagn.  en  franc.;  par  N.  Lancelot 
(avec  le  texte),  divisée  en  4  discours.  Lyon  et  Paris, 
1614,  in-8,  7  ff.  prélim.,  565  pp.  et  9  fr.  non  chiffrés 
pour  la  table  et  le  privilège,  1  front,  gravé  par  Gaspar 
Isaac,  titre  gr.  —  Nyon,  n"  10387;  Ch.  Giraud;  B.  de 
Grenoble,  n°  17702.  — Roman  en  pr.  et  en  vers;  le 
texte  esp.  avait  paru  à  Valencia,  1609,  in-8. 

Constantes  (Les)  et  infortunées  amours  de  Lintason 
avec  l'infidèle  Palinoé,  par  le  sieur  de  la  Regnerye. 
Paris,  Mestayer,  1601,  16 10  in-12.  —  Nyon,  n°  9000; 
Usage  des  romans. 

CONSTANTIN  (Marc),  contemp.  :  Almanach  des  a- 
moureux.  1846.  —  Les  Héros  imaginaires.  1849.  — 
Physiologie  de  V amant  de  cœur.  1841.  — Le  Nouveau 
Décameron  des  jolies  femmes.  1860. 

Constitution  [La)  de  l'hôtel  du  Roule ,  ou  les  Cent 
une  propositions  de  la  très-célèbre  madame  Paris.  A 
Condom,  l'an  des  C...,  10007  (vers  1755),  pet.  in-8 
de  144  pp.  Très-rare. 

Recueil  de  101  épigrammes,  chacune  de  dix  vers  de  huit  syl- 
labes, et  qui  ne  paraissant  avoir  été  réimprimées  nulle  part  ail- 
leurs, si  ce  n'est  dans  un  volume  plus  rare  encore,  intitulé: 
L'Unigenitus  du  duc  de  R...  (Richelieu],  l'an  des  C... ,  77:6 
(!756j.  Ce  dernier  volume  offre  quelques  variantes  sur  le  pre- 
mier, mais  peu  importantes.  A  la  page  3  de  chacun,  on  trouve 
en  guise  de  dédicace,  un  Bref  à  notre  chère  fille  la  duchesse 
d'...,  très-fidèle  sectatrice  de  fa  déesse  Vénus: 

Connoissant  ta  dévotion , 
C'est  à  toi,  comme  à  la  plus  digne  , 
Que  de  ma  Constitution, 
J'adresse  le  recueil  insigne. 
Pour  le  répandre  promptement, 
Fais  don  d'un  seul  à  chaque  amant 
Que  dans  tes  plaisirs  tu  préfères. 
A  l'appui  de  tes  actions 
Bientôt  mes  propositions 
Couvriront  les  deux  hémisphères. 

Dans  la  Constitution  ,  cette  petite  dédicace  est  signée:  La 
Paris  et  contresignée:  la  Florence;  dans  VUnigenitus,  elle  est 


5i6       CONSTITUTION  —  CONSULTATION 

signée:  Le  duc  de  R... ,  et  contresignée:  La  Montigny.  Dans 
les  101  pages  suivantes,  viennent  les  101  épigrammes.  En  cite- 
rons-nous "une  pour  «échantillon? elles  sont  toutes  bien  libres 

et  bien  impies  !  Choisissons  la  plus  modérée  : 

Une  veuve,  dont  la  dent  creuse 
Etait  faite  pour  l'esturgeon, 
Dans  sa  pèche  malencontreuse 
N'attrapa  que  Cadet-Goujon, 
Suivant  la  coutume  charmante, 
Au  lever,  on  la  complimente; 
C'est  à  qui  le  plus  en  dira. 
Elle  avoua  la  différence  : 
Ayez,  reprit-on,  espérance 
:  le  temps,  il  grandira. 

A  la  page  106,  commence  la  Fameuse  Messaline  ,  trag.  en  un 
acte,  par  Pyron,  dit  Prepudus;  et.  de  la  p.  1 36  à  la  fin  :  le 
Sérail  de  Délys,  ou  parodie  d  Alcibiade,  corn.  (3  scènes,  en 
vers]. 

Constitution  (La)  des  amours,  ou  Leur  nouveau  et 
meilleur  régime  pour  le  bonheur  des  amants  (en  vers); 
par  Marchant.  Paris,  I7Q2,  .  1704,  in-18.  —  Noël, 

n"  iooq;  Leber,  tome  I,  n"  j.--<>;  Cigongne,  n°  2182; 
Alvarès  (juillet  1 858),  4  t'r.  5o. 

Constitution  (La)  en  vaudevilles,  suivie  des  droits  de 
l'homme ,  de  la  femme  et  de  plusieurs  autres  vaude- 
villes constitutionnels,  par  un  législateur  de  boudoirs 
(par  Marchant  ,  Paris,  1792,  in-32,  fig.  —  Renouard, 
17  fr.  5o;  Leber,  n"  4976 *  .  Viollet-Leduc,  Suppl., 
page  27. 

On  trouve  quelquefois  cet  opuscule  relié  avec  les  Folies  na- 
tionales, pour  servir  de  suite  à  la  Constitution  en  vaude- 
villes (Paris,  1792,  in-32),  et  avec  la  République  en  vaudevil- 
les (Paris,  1793,  in-32).  —  François  Marchant,  né  à  Cambrai 
en  17Ô1  ,  était  l'auteur  courageux  des  ces  opuscules  contre- 
révolutionnaires  et  cependant  pleins  de  gaité.  De  1789  à  1791,  il 
avait  déjà  publié  la  Chronique  du  manège.  11  n'eut  pas  échap- 
pé aux  proscriptions  de  la  terreur,  s'il  n'eut  pris  les  devants, 
et  ne  fut  mort  de  sa  mort  naturelle,  dit-on,  à  la  fin  de  1793. 

Consultation  pour  Vabbé  de  .  . .  vice-gérant  dans  l'of- 
ficialitë  de...,  sur  le  Traité  de  la  dissolution  du  ma- 
riage pour  cause  d'impuissance ,  avec  des  remarques 
sur  cet  écrit  imprimé  à  Luxembourg,  en  1755.  S.  1. 
n.  d.,  in-12. 

Volume  très-rare,  dont  un  exempl.  (ainsi  qu'un  autre  égale- 
ment s.  1. ,  mais  daté  de  1739);  se  trouvait  à  la  vente  Auvil- 
lain  (n°  180  et  181  du  Catal.J. 


CONSULTATION  —  CONTEMPORAINE  3 17 

Consultation  sur  un  onanisme,  avec  complication  de 
plusieurs  accidents  vénériens;  ensemble  un  Mémoire 
en  réponse  à  la  consultation  proposée,  ainsi  que  quel- 
ques réflexions  nouvelles  sur  les  maladies  vénériennes, 
par  M.  Contencin.  Paris,  veuve  Babuty,  1773,  in-12. 
—  Nyon,  6045. 

Contagion  (La),  com.  en  5  a.,  en  pr.  ;  par  Em.  Au- 
gier.  Nouvelle  édition  (5me)  conforme  à  la  représen- 
tation. Paris,  Michel  Lévy,  1867,  in- 18,  2  fr. 

Type  d'intrigants  et  de  courtisanes,  pièce  qui  a  eu  du  reten- 
tissement, jouée  en  mars  1S66. 

CONTARINI  (Fr.),  prof,  de  phil.  à  Padoue,  vivait 
dans  le  XVIe  siècle:  La  Fida  ninfa.  1 598.  —  La  Finta 
Fiammetta.   1G10. 

Conte  à  dormir  debout,  ou  l'Art  d'ennuyer  ses  lec- 
teurs, ouvrage  très-curieux  et  fort  à  la  mode.  A 
Cornu  (Paris),  chez  Jendors  le  Petit,  1746,  in-12.  — 
Techener,  6  fr.  ;  Nyon,  n°  9997. 

Conte  alsacien.  Comment  il  se  fit  que  le  jeune  Lu- 
cien, parti  pour  aller  chercher  une  femme  à  Barr,  en 
revint  sans  l'avoir  vue;  par  Ch.  Dubois.  Strasbourg, 
typ.  Christophe,   1866,  in-8  de  8  pp. 

Compte  (Le)  du  rossignol  (par  Gilles  Corrozet).  Paris, 
1646,  pet.  in-8  de  24  ff.,  lettres  italiques.  —  Réimpr. 
à  Lyon  par  J.  de  Tournes,  en  1  547,  in-8  de  36  pp. 
(Nyon,  n°  15378);  c'est  une  des  plus  élégantes  pro- 
ductions de  cet  habile  imprimeur.  —  Rare. 

Ce  récit  qui  avait  déjà  été  réimprimé  dans  le  tome  Xll  des 
Joyeusete\,  a  été  reproduit  dans  le  Recueil  de  M.  de  Montaiglon, 
t.  Vill,  et  ce  critique  pense  que  Corrozet  doit  être  l'auteur  de 
cette  table:  «  menée  avec  finesse,  car,  à  mesure  que  se  déroule 
l'action  ou,  pour  mieux  dire  ,  les  conversations  de  l'amoureux 
Florent  et  de  la  délicate  Yolande,  on  attend  toujours  une  autre 
fin  que  celle  tout  à  fait  imprévue  qui  est  le  but  de  l'auteur. 
C'est  le  contraire  des  énigmes  de  Straparole  ;  en  le  lisant,  on 
ne  peut  comprendre  qu'une  saleté,  tant  l'équivoque  est  habile- 
ment ménagée  et  adroite.  Ici  on  s'attend  à  une  histoire  d'amour 
et  on  a  affaire  à  une  thèse  d'amour  platonique  et  si  détachée  des 
sens  que  l'idée  même  de  mariage  en  est  exclue.  »  Le  Compte 
de  Corrozet  n'a  donc  rien  de  commun  avec  le  Rossignol  qu'on 
ajoute  aux  Contes  de  La  Fontaine. 

Contemporaine  (La)  en  miniature.  Voir  :  Mémoires 
d'une  contemporaine. 


3i8         CONTEMPORAINES  —  CONTENTI 

Contemporaines  {Les)  ou  Aventures  des  plus  jolie 
femmes  de  l'âge  présent  (par  Rétif  de  la  Bretonne) 
Leipzig  et  Paris,  1780-85,  42  vol.  in-12.  —  Solar 
iS-îfr. — Rare,  bien  complet  et  avec  des  bonnes  épreu 
ves  de  gravures,  lesquelles  sont  la  plupart  fort  origi 
nales. 

Le  42  volumes  se  répartissent  ainsi:  i°  Les  Contemporaine 
mêlées.  1780-82,  17  vol.  avec  i24fig.et  un  beau  portr.de  Rétif,  pa 
Binet,  gravé  par  Berthet.  —  20  Les  Contemporaines  du  comun 
1782-83,  i3  vol.  avec  84  fig.  —  3°  Les  Contemporaines  gra 
duées,  1783-85,  12  vol.  avec  83  fig.  Toutes  les  fig.  ,  au  nom 
bre  de  291  (et  non  de  plus  de  3oo ,  comme  le  dit  M.  Monse 
letj  sont  de  Binet,  gravées  par  Berthet  et  Giraud  le  jeune.  - 
Les  premiers  volumes  ont  eu  une  seconde  édition.  —  Les  tome 
1  à  XI  ont  été  traduits  en  allemand  par  Mylins.  Berlin,  17S0 
in-8.  —  11  y  a,  dans  ces  42  vol. ,  une  mine  de  sujets  pour  le 
romanciers  "et  les  auteurs  dramatiques.  Ce  recueil  contient  27: 
nouvelles  et  444  histoires  séparées.  Ces  histoires  ,  dont  la  lec' 
ture  est  amusante,  sont  très-variées  et  presque  toutes  vraies  ai 
fond.  On  a  reproché  à  1  auteur  d'avoir  mêlé  à  des  noms  incon 
nus  ceux  de  plusieurs  femmes  que  des  erreurs  de  jeunesse  n'ein 
péchaient  pas  d'être  estimables.  —  Le  29e  vol.  contient  un  choi: 
de  chansons  badines.  —  Voir  aussi  deux  ouvrages  qui  peuven 
faire  suite  aux  Contemporaines;  les  Parisiennes,  et  l'Année  de 
dames  nationales  (ou  les  Provinciales). 

Contenti  (7),  com.  in  5  atti  pr.,  di  Girolamo  Para 
bosco.  Vinegia,  1549,  in-8  (Nyon,  18622),  1 55g,  in-É 
(Soleinne,  n°  421 1).~ —  Réimpr.  en  i56o,  en  1567  e 
en  1 586,  et  dans  les  Comédie  du  même  auteur. 

Cette  pièce  a  été  traduite  en  français  sous  le  titre:  Les  Con 
tens,  com.  en  5  a.  en  pr.  avec  un'prol.,  par  Odet  de  Tour 
nebu.  Paris,  1684,  in-8  (Nyon,  17230;  Soleinne,  24  fr.  5o 
Giraud  ,  34  fr.  ).  —  Geneviève  a  pour  amants  Basile  ,  Eustachf 
et  Rodomont.  Madame  Françoise,  macquerelle,  protège  le  pre- 
mier; elle  engage  Geneviève  à  le  recevoir,  lorsque  sa  mamac 
sera  à  la  messe.  Geneviève  hésite:  «Je  crains,  dit-elle,  que 
quelqu'un  de  nos  voisins  ne  le  voye  entrer  ou  sortir.  »  Le  vale: 
entend  cette  réponse:  «  La  pauvre  fille,  dit-il,  n'a  peur  que  de 
l'entrée  ou  de  la  sortie  ;  car  elle  seroit  bien  aise  qu'  il  fut  tou- 
jours dedans.  »  Geneviève  se  laisse  enfin  persuader:  Basile  en- 
tre et  s'enferme  avec  elle.  Le  valet  dit  alors:  «  Elle  danse  è 
présent  le  branle  de  un  dedans  et  deux  dehors.  »  La  mère  ar- 
rive, regarde  par  le  trou  de  la  serrure,  et  voit  ce  qui  se  passe. 
Après  quelques  autres  épisodes,  on  les  marie.  —  Cette  pièce  esl 
insérée  dans  le  tome  VII  de  YAncien  Théâtre  François  (Bi- 
bliothèque El-evirienne).  — Voici  en  quels  termes  un  critique 
ingénieux,  M.  V.  Fournel,  apprécie  cette  comédie:  «Dans  un 
moule  banal,  Tournebu  à  jeté  une  intrigue  plus  habile  et  plus 
neuve  que  ne  le  sont  ordinairement  celles  de  ses  contemporains, 


CONTENU  —  CONTES  3 19 

Par  le  naturel  et  l'esprit  du  dialogue,  par  la  vérité  naïve  et  la 
:aricature  plaisante  de  beaucoup  d'inventions,  par  le  comique 
ie  quelques  scènes  et  de  quelques  situations,  il  conduit  le  lec- 
eur  sans  le  moindre  sentiment  d'ennui  jusqu'  au  bout  de  la 
>ièce  {Athenxum  français,  n°  du  26  juillet  i856J.»  11  est  bon 
le  rendre  la  même  justice  à  l'auteur  de  l'original  italien;  ses 
ompositions  étincellent  de  gaité  et  de  verve  et  sont  remplies  de 
raits  imprévus.  A  la  fin  de  la  pièce  des  Contenti ,  l'auteur 
ait  ses  excuses  au  public  de  ce  que  la  principale  actrice  ne  pa- 
ait  pas  au  dénouement,  parce  que,  dit-il,  elle  vient  d'accou- 
her,  s'étant  mariée  secrètement  sans  l'aveu  de  ses  parents. 

Contenu  {Le)  de  l'assemblée  des  dames  de  la  con- 
rairie  du  grand  habitavit.  Paris,  Nie.  Alexandre,  161 5, 
)et.  in-8  de  8  pages,  —  Nodier,  avec  la  Blanque  des 
llles  d'amour,  62  fr. ;  Leber,  t.  1,  n°  25o34.  — Rare. 

Cette  facétie,  publiée  ouvertement,  donne  une  idée  de  la  li- 
erté  que,  de  1610  à  i635  environ,  on  accorda  à  la  presse  en 
rrance,  lorsque  la  politique  n'y  était  pas  intéressée.  Le  grand 
\abilavit  a  été  réimprimé  plusieurs  fois  à  cette  époque,  aussi 
ien  que  d'autres  petites  facéties  de  même  genre:  La  Blanque 
'es  filles  d'amour  (i6i5),  le  Pot  aux  roses  découvert  (i6i5J, 
1  Chasse  des  dames  d'amour  (162b),  Quel  est  l'auteur  de  ces 
icéties?  Est-ce  Gaaltier-Garguille,  ou  Tabarin?  Tous  deux  en 
taient  bien  capables.  Tabarin,  dans  les  anciennes  éditions  de 
îs  Rencontres,  vers  1625,  dit  que: 

Ce  n'est  point  son  premier  chef-d'œuvre. 

11  en  a  faict  de  plus  plaisants. 
'.n  tout  cas,  on  comprend  que  ces  sortes  de  petits  chefs-d'œu- 
re  ne  se  signaient  point;  d'autant  qu'il  s'y  trouve  souvent  des 
llusions  personnelles.  Ainsi  Mme  de  Laidharnois,  Mlle  Hélène 
e  Beaturou,  ont  bien  l'air  de  représenter  les  noms  véritables 
t  bien  connus  de  Beauharnois  et  de  Bautru  —  On  trouve  deux 
xtraits  du  Contenu  de  l'Assemblée  des  dames ,  etc. ,  dans  le 
e  volume  de  la  Bibliothèque  bibliophilo-facétieuse  ;  puis  une 
^production  textuelle  dans  les  Pièces  désopilantes ,  1866,  pa- 
es  61  à  67. 

Contes  (en  vers;  par  un  aut.  anonyme).  Paris,  1824, 
tiez  Potey,  in-8  de  10  feuilles. 

Contes  de  M.  de  Bastide.  Paris,  Cellot,  1763,  2  vol. 
1-12.  —  Nyon,  n°  9923. 

Contenant:  Le  Véritable  amour.  L1  Avantage  du  sentiment, 
e  Bon  homme.  La  Femme  singulière.  Les  Riens.  Le  Sage, 
e  Soupe.  L  Homme  blasé.  La  Tête  chaude.  Tort  et  raison, 
es  Trois  infortunés.  Le  Moyen  infaillible.  Le  Faux  indépen- 
ant.  La  Scélératesse  raisonnée.  Le  Piège  bien  caché.  L'A- 
ire. La  Sympathie.  L'Esprit  romanesque.  La  Petite  maison. 
'Héroïsme  de  la  vertu.  Les  Faveurs.  Les  Conditions  inutiles. 
'Ecole   des    mères.   Le  Ridicule  corrigé.    L'Aveu  singulier. 


320  C  INTES 

L'Origine  des  libelles  contre  les  femmes.  Le  Caractère  an- 
glois.  L'Homme  sans  caractère.  V Amant  anonyme.  Le  Pou- 
voir de  la  vertu.  La  Force  du  naturel.  La  Duchesse  d'Estra- 
mène.  L'Epreuve  de  la  probité,  comédie  en  prose. 

Contes  de  Boccace,  trad.  de  l'ital. ,  par  A.  Barbier, 
ou  par  Rastoin-Brémond,  ou  par  Sabatier  de  Castres. 
Voir:  //  Decamerone. 

Contes  (en  vers),  par  H.  de  Calprenède.  Imprimerie 
Jeunet,  à  Abbeville,  1854,  in- 18  de  108  pp. 

Contes  de  Bonaventure  Despériers,  Voir:  DESPE- 
RIERS. 

Contes  de  Gudin.  Voir:  Histoire,  ou  Recherches  sur 
l'origine  des  contes. 

Contes  d'Hamilton.  Voir:  HAMILTON. 

Contes  de  La.  Fontaine.  Voir:  LA  FONTAINE. 

Contes  'Les)  d*Ant.  Le  Métel,  sieur  d'Ouville  (ou 
Contes  aux  heures  perdues ,  ou  Elite  des  contes  du 
sieur  d'Ouville).  Paris,  1644,  4  vol.  in-8  (Tripier, 
120  fr.  ;  J.  Pichon,  n°  764,  1 1 10  fr.  ;  Nyon,  n°  10844). 
On  prétend  que  cette  édition  originale  est  la  seule 
complète.  —  Paris,  1661,  1664,  1669,  2  vol.  in- 12 
(Techener,  en  i858,  7 5  fr.).  —  Rouen,  1680,  1699; 
La  Haye,  1708  (Veinant,  5o  fr.;  Chaponay,  20  fr.); 
Amsterdam,  1732,  2  vol.  in-:  2  (Solar,  7  fr.  5o ,  Te- 
chener, en  i858,  9  fr.).  —  Lyon,  s.  d.,  2  vol.  in-12 
(Alvarès,  en  1861,  18  fr.). 

Quelques  bons  contes  étouffés  par  beaucoup  de  mauvaises 
plaisanteries.  La  Gibecière  de  Morne,  les  Contes  d'Ouville,  etc., 
paraissent  avoir  donné  naissance  aux  innombrables  éditions  de 
Contes  à  rire,  qui  ont  toutes  des  différences  dans  leur  contenu 
et  qui  sont  généralement  portées  à  un  assez  haut  prix  dans  les 
ventes.  Ces  éditions  ont  des  titres  très-variés  ,  ce  qui  tait  que 
les  amateurs  achètent  de  confiance  une  vingtaine  d'ouvrages 
fort  chers  qui.  au  fond,  sont  toujours  le  même.  Voir:  les  Di- 
vertissements curieux  (i65o);  les  Récréations  françois;s  (i658  ; 
les  Agréables  divertissements  françois;  les  Contes  facétieux: 
Recueil  curieux  de  contes  à  rire  ;  Passetemps  joyeux,  ou  Pas- 
setems  agréable;  Gallerie  des  curieux  (1646;;  Réveil-matin 
des  esprits  mélancoliques,  etc. 

Contes,  par  Alfred  de  Musset.  Nouvelle  édition.  Pa- 
ris, Charpentier,  1867,  in-18  jésus,  376  pp.,  3  fr.  5o. 
—  Voir:  Contes  d'Espagne  et  d'Italie. 


CONTES  32i 

Contes  de  Charles  Nodier:  Trilby;  le  Songe  d'or; 
la  Fée  aux  miettes,  Tnès  de  la  Sierra,  Smarra,  etc., 
eauxfortes  par  Tony  Johannot.  Paris,  Hetzel,  1846,  gr. 
in-8,  fig. 

Contes  {Les)  de  Pogge.  Voir:  POGGIO. 

Contes  à  rire  d'un  nouveau  genre.  Voir:  Contes  et 
poésies  du  citoyen  Collier. 

Contes  à  rire  et  récréatifs  propres  à  chasser  la  mé- 
lancolie. Lille,  1801,  in-12,  fig.  —  Bergeret,  2  e  partie; 
Gellert,  n°  866. 

Contes  à  rire ,  ou  Récréations  françoises.  Paris , 
1749,  1762  (Scheible,  en  1866,  8  fr.),'  1769,  1781 
(Grassot,  12  fr.  5o  ;  Claudin,  8  fr.). 

Ces  contes  sont  un  choix  des  Nouveaux  contes  à  rire  (  Voir 
ce  titre],  auxquels  on  a  ajouté  quelques  contes  d'Ouville  et  d'au- 
tres. —  11  y  a  aussi  eu  des  Contes  à  rire.  Paris,  180g,  in-12  ; 
puis,  rassemblés  pur  Cousin  cCAvallon.  Paris,  1825,  in-12; 
enfin  ceux  publiés  par  Dclarue  ;  Paris,  1828  (ou  années  sui- 
vantes), in-18,  3  feuilles,  sous  le  titre:  Contes  à  rire,  ou  Re- 
cueil amusant  d'aventures  joyeuses  et  divertissantes,  etc. 

Comptes  amoureux,  par  Mmt  Jeanne  Flore,  tou- 
chant la  punition  que  faict  Vénus  de  ceulx  qui  con- 
temnent  et  mespnsent  le  vray  amour.  Lyon,  s.  d. 
(vers  1 53 1^),  pet.  in-8  de  84  ff.,  fia.  en  bois  (  Nodier, 
io5  fr.  ;  Cigongue,  n°  1997;  La  Vallière,  i3  fr.  ;  Tri- 
pier, 120  fr.).  —  Paris,  i532,  1.543,  1 555,  et  Lyon,, 
1574,  petit  in-8.  —  Toutes  ces  éditions  sont  rares  et 
chères. 

Contes  en  prose  écrits  dans  une  style  archaïque  et  assez 
étrange.  C'est  un  des  livres  les  plus  rares  de  la  classe  des  con- 
teurs. On  en  trouve  une  analyse  dans  les  Mélanges  extraits 
d'une  grande  bibliothèque,  tome  V,  p.  226  à  243.  —  11  en  a 
été  fait  une  réimpression  moderne  ,  avec  une  Notice  bibliogra- 
phique par  M.  P.  Lacroix.  Turin,  J.  Gay  et  fils,  1870,  in-16 
de  xn-170  pp.  tiré  à  100  exempl.  ,  14  fr." —  En  outre  des  édi- 
tions anciennes  mentionnées  plus  haut ,  il  y  a  une  espèce  de 
contrefaçon  de  l'édition  originale  (de  Lyon.  s.  d.  )  intitulée:  la 
Punition  de  l'amour  contempne,  Lyon,  1540  (la  B.  imp.  de 
Paris  en  possède  un  exempl,].  —  Dans  ces  contes,  Egine  Mi- 
nerve ne  serait  autre  que  Marguerite  de  Valois  ,  que  tous  les 
poètes  contemporains  célébraient  sous  le  nom  de  Pallas.  C'est 
elle  qui  raconte  la  4e  nouvelle.  Mad.  Flore  la  dépeint  comme 
«  femme  pour  vray  très-belle,  jeune,  gaie  et  éloquente  en  son 
parler.  »  11  est  probable  que  les  bonnes  cousines  et  amies,  «  tou- 
tes de  bonne  grâce  et  sçavoir,    et  toutes  de  gentille   noblesse 

Tome  IL  4.1 


322  CONTES 

aornées.  »  qui  prennent  la  parole  l'une  après  l'autre,  représen- 
tent les  dames  et  damoiselles  qui  formaient  la  cour  de  Mar- 
guerite. 

Contes,  anecdotes,  chansons,  etc  ;  par  Capelle.  Paris, 
•1818,  in-12  de  1 1  feuilles  et  14  pi. 

Contes  aux  heures  perdues.  Voir:  Contes  de  Le 
Métel,  etc. 

Contes,  aventures  et  faits  singuliers,  par  l'abbé  Pré- 
vost. Paris,  1764,  2  vol.  in-12  (Nyon,  n*  9924),  S.  1., 
1780,  Lille,  1793,  3  vol.  pet.  in-12;  Paris,  1704,  4 
vol.  in-18  (Schefble,  4  fr.  5o). 

Contes  bleus.  Yvon  et  Finette,  la  Bonne  femme,  Pou- 
cinet,  Contes  bohèmes,  les  Trois  citrons,  Pif-paf;  par 
Edouard  Laboulaye.  2e  édition.  Paris,  1868,  gr.  in- 
8,  378  pp.,  dessins  par  Yan  Dargent.  —  3e  édition. 
Paris,  Charpentier,  1869,  in-18  jésus,3o2  pp.,  3  fr.  5a. 

Contes  bruns,  par  une  tête  à  l'envers  (  figurée  par 
une  jolie  eau-torte  de  Tony  Johannot).  Paris,  i832, 
in-8.  —  Aubry,  en  1866,  10  fr. 

Ces  contes  sont  dus  à  l'association:  i°  de  Balzac,  qui  a  fourni 
pour  sa  part:  Une  conversation  entre  on^e  heures  et  minuit, 
qui  n'a  pas  été  réimprimée  dans  la  Comédie  humaine ,  et  le 
Grand  d'Espagne;  —  2°de  Pliilarète  Chasles,  auteur  des  Trois 
soeurs,  d'Une  bonne  fortune ,  et  de  Y  Œil  sans  paupières;  — 
3°  et  de  Charles  Rabou,  auteur  des  Regrets  de  Tobias  Guarne- 
rius,  de  Sara  la  danseuse,  et  du  Ministère  public. 

Contes  chinois,  traduits  par  MM.  Davis,  Thoms,  etc., 
et  publ.  par  Abel  Rémusat.  Paris,  1827,  3  vol.  in-18, 
avec  figures.  —  Saint-Mauris ,  8  fr.  -zb;  Sylvestre  de 
Sacy,  n°  3260. 

Contes  comiques,  trad.  de  l'ail.  ;  par  M***  Francfort 
et  Paris,  Fetil,  1771,  in-8  (Contenant:  Endymion.  Le 
Jugement  de  Paris.  Junon  et  Ganymède.  Aurore  et 
Céphale).  —  Alvarès,  en  i858,  7  fr.  5o  ;  Nyon,  n° 
10679. 

Contes  d'amour,  par  Al.  Weill.  Paris,  Dentu,  i856, 
gr.  in-18,  1  fr. 

Contient:  Le  Prince  juste  —  la  Reine  de  fer  et  la  Reine  de 
soie  —  le  Prince  d'or  et  la  Princesse  de  diamant. 

Contes  d'automne,  par  Champfleury.  Paris,  Lecou, 
1854,  in-12,  3  fr.  5o. 


CONTES  32  3 

Contient;  Le  Chien  des  musiciens  —  Souvenirs  des  Funam- 
bules —  Histoire  de  Mme  d  Agri\elles  —  le  Comédien  Tria- 
non  —  les  Propos  amoureux  —  les  Gras  et  les  maigres. 

Contes  d'automne ,  par  le  comte  de  Varenne.  Paris, 
1854,  in-16  de  96  pp.,  1  fr. 

Contient:  Les  Gages  touchés  — In  memory  of...  —  Une  idée 
de  jeune  fille. 

Contes  de  Cantorbéry \  trad.  env.  franc,  de  G.  Chau- 
cèr,  parle  chev.  de  Châtelain.  Londres,  Pickering , 
1857,  2  vol.  gr.  in-8,  tirée  à  25o  exempl.,  ornés  d'un 
portr.  et  de  vign.  grav.  par  Dorrington ,  d'après  les 
uess.  de  Marke. 

Contes  de  cour.  Voir  :  Mille  et  une  faveurs. 

Contes  d'Espagne  et  d'Italie  (en  vers);  par  Alfred 
de  Musset.  Paris,  i83o,  in-8. 

Contes  de  feu  l'abbé  de  Colibri.  Voir:  Le  Soupe. 

Contes  de  Guillaume  Vadé.  Voir:  VOLTAIRE. 

Contes  de  La  Fontaine,  suivis  des  contes  de  la  reine 
Navarre,  Dorât,  Voltaire,  Piron,  Andrieux,  etc.  Paris, 
Le  Bailly,   1869,  in-18,  108  pp.,  fig. 

Contes  (Les)  de  la  reine  de  Navarre,  ou  la  Revan- 
che de  Pavie,  'corn,  en  5  a.  en  pr. ,  par  Scribe  et  Le- 
gouvé  (Théâtre  franc.).  Paris,  i85o,  in-18  jésus.  Plu- 
sieurs fois  réimprimé. 

Contes  des  deux  servantes  de  cabaret,  etc.  Sans  nom 
et  sans  date;  petit  in-12.  Très-rare. —  Soleinne,  38835. 
C'est  une  des  pièces  libres  qui  ont  été  brûlées  par  les 
pudibonds  héritiers  de  ce  célèbre  bibliophile. 

Contes  d'un  endormeur ,  ou  les  Dix  soirées  mal- 
heureuses. Paris,  1828,  3  vol.  in-12. 

Contes  à  la  manière  de  ceux  des  Mille  et  une  nuits,  variés 
et  intéressants.  lis  ont  été  rapportés  d'Orient  par  Jos.  Marcel, 
orientaliste,  mort  en  1854,  et  qui  avait  fait  partie  de  l'expédi- 
tion d'Egypte,  en  179$,  11  en  a  toujours  regardé,  malgré  ses  de- 
négations,  un  musulman  nommé  El-.Mohdy  comme  r  auteur  ; 
aussi  une  seconde  édition  a  t'elle  été  intitulée  :  Contes  du  cheykh 
El-Mohdy,  trad.  de  l'arabe  d'après  le  ms.  original,  par  J.-J. 
Marcel.  Paris,  l'auteur,  i833-35,  3  vol.  in-8. 

Contes   dérobés  (par    Félix  Nogaret ,  selon  Viollet- 


'M 


CONTES 


Leduc).  Venise  chez  Pantalon   Phébus,  an  xi  (Paris) , 
i8o3,  in- 12,  front,  gravé.  — Claudin,  en  1864,  5  fr. 

Contes  (Les)  des  fées,  par  Mad.  d'Aulnoy.  Voir:  les 
Illustres  fées. 

Contes  domestiques]  par  Chamneury.  Paris,  Lecou, 
i852,  in-18  jésus,  3  fr.  5o. 

Contes  {Les)  drolatiques.  Voir:  les  Cent  contes  dro- 
latiques. 

Contes  (Les)  du  gay  sçavoir ,  ballades  ,  fabliaux  et 
traditions  du  moyen  ;~ge,  publ.  par  Ferd.  Langlé  (Jo- 
seph-Adolphe La'nglois).  Paris,  Didot,  s.  d  ,  1828,  in-8 
goth. ,  fig.  s.  b.  à  mi-page.  — Techener,  lettres  color., 
i5  fr. 

Comptes  (Les)  du  monde  adventureux ,  bit  sont  ré- 
citées plusieurs  histoires  pour  réjouir  la  compagnie , 
trad.  en  françois  par  A.  I).  S.  D.  Paris,  Vincent  Ser- 
tenas,  1 555,  pet.  in-8  (Chédeau,  n°  945;  Nyon,  n°  y83  1  ), 
i5Go,  in-16.  —  Paris,  Hier,  de  Marnef  et  G.  Cavallat, 
1 566,  in-16  de  8  ff.  et  447  pp.  (Heber,  1  liv.  11  sh.) 
—  Lyon,  1  571  ,  1572,  1579  ,  in-16  (B.  I.  Y  2  607). 
Paris,  Cl.  Micard,  i582,  pet.  in-12  (Méon,  8  fr.  ;  Hib- 
bert,  i3  sh.  Cette  édition  est  augm.  de  cinq  discours 
facétieux).  —  Lyon,  Rogand,  1 5g5,  in-16  (Mac-Carthy, 
g  fr.  5o.  Tripie'r,  20  fr.j. 

Recueil  de  54  nouvelles,  dont  19  sont  tirées  du  Novellino  de 
Masuccio.  Les  nouvelles  45,  52  et  54  sont  une  imitation  du  Pe- 
tit Jehan  Je  Saintré  ;  la  nouvelle  41  est  une  imitation  du 
conte  en  vers  des  Trois  dames  qui  trouvent  un  anneau ,  et  le 
conte  28  de  la  Dame  d'Orléans;  la  23me  du  Sacristain  de  Cluny; 
les  contes  32  et  35  sont  empruntés  aux  Proverbii  de  Fabrizio. 
Malgré  les  initiales  qui  sont  sur  le  titre  du  volume,  l'auteur  n'en 
est  nullement  connu;  mais  ce  devait  être  un  homme  intelligent, 
car  son  choix  est  très-bien  fait. 

Contes  du  sérail,  traduits  du  turc  (composés  par  Mlle 
de  Fauque).  La  Haye  (Paris,  1753,  in-12.  —  Nyon, 
n°  10000. 

Contient:  Cutchuc  ,  ou  le  Géant  puni  —  Durboulour ,  ou 
la  Bonne  lionne  —  Hist.  de  Fa\lillah  cfEbuh-Hassen,  d'un 
Cadi,  et  d'une  jeune  file. 

Contes  en  prose  et  en  vers,  suivis  de  pièces  fugiti- 
ves, du  poëme  d'Erminie  et  de  Métastase  à  Naples , 


CONTES  32  d 

par  Lantier ,  1801,  3  vol.  in-18.  —  Réimpr.  en  1809, 
en  2  vol.  in-18.  —  Dresden,  n°  g33. 

Contes  en  vers  (attrib.  à  Leriche,  de  Soissons).  Lon- 
dres (Lyon),  1764,  in-8  de  63  pp. —  Potier,  n°  1026, 
62  fr. 

Trois  contes:  le  ier  est  imité  du  Libro  del  perche ,  le  2e  de 
la  Légende  de  St-Abraham;  et  le  3e  de  la  Novella  dell'angelo 
Gabricllo  ;  ce  livret  n'est  point  vendu  et  est  assez  rare. 

Contes  en  vers,  par  M.  D***  (Daillantde  la  Touche) 
Amst.  et  Paris,  1783,  1784,  in-12  de  143  pp.  —  Mon- 
merqué,  n°  11 14;  Alvarès  (juillet  1 858)  7    fr.  5o. 

Ce  volume  renferme  sept  contes  (la  Bdle-mère,  l'Hermite  , 
les  Bains  de  mer.  etc.  )  assez  médiocrement  versifiés.  Quérard 
et  le  cat.  Taylor,  n°  928,  attribuent  ces  contes  à  un  certain  Du- 
pont. N'y  a't'il  pas  confusion  avec  les  CoiÛes  en  vers,  et  poé- 
sies diverses,  par  M.  D""1  Voir  ce  titre. 

Contes  en  vers,  par  un  Vendéen  (Gaudin).  Aux  Sa- 
bles d'Olonne,  1810,  in-18  de  196  pages.  — Bolle,  6  fr. 

Voici  les  contes  contenus  dans  ce  volu  ne  :  Roger  et  Zénie  ; 
Le  Revenant  ;  Le  Frère  Quêteur;  Le  Poulet;  La  Peine  du 
Talion;  Le  Nouveau  cas  de  conscience;  L'Ecole  des  jaloux; 
Su\on  et  Fanchette;  Le  Quiproquo  ;  L'Absolution;  La  Lan- 
terne magique;  Les  Leçons;  Le  Jugement  de  Paris;  Le  Roi 
de  la  Grande-Bretagne  ;  L' Innocente  ;  L'ne  Aventure  d'Alci- 
biade  ;  Larcin  pour  larcin;  Les  Bagues;  les  Bonnes;  L'Am- 
phitryon indien;  Missouf,  Le  Grand  fauconnier  Sali. igy;  Le 
Tailleur  et  sa  femme  ;  Le  Jugement  d'un  cadi  ;  Le  Procès  ; 
Le  Voyage  ;  La  Consultation  ;  La  Jaunisse;  Les  Enfants  du 
curé;  La  Contrebandière. 

Contes  en  vers,  par  M***.  Paris,  impr.  Fournier, 
1845,  in-8  de  6  feuilles. 

Contes  en  vers  ;  par  L.  V.  H.  Morenon.  Marseille, 
Gueidon,  1860,  pet.  in-8  de  63  pp.  (Bibl.  Provençale). 

Contes  en  vers,  de  Félix  Nogaret.  Paris,  an  vi,  2 
vol.  in-8  (Aubry,  en  1861,  8  fr.),  et  5e  édition,  1810, 
2  vol.  in-18. 

Contes  en  vers  ;  par  Wibert,  Paris  et  Nantes,  1843, 
in-8  de  378  pp.  —  Catal.  D***. 

L'auteur,  page  6  de  sa  préface,  dit:  «Suivant  l'exemple  de 
ces  deux  poètes  (La  Fontaine  et  Voltaire  J,  j'ai  appelé  à  mon 
aide,  pour  composer  mon  livre,  les  écrivains  étrangers  et  ceux 
qui  sont  nés  sur  la  terre  de  France.  J'ai  feuilleté  les  chroniques, 
lu  les  anciens  romans,  parcouru  beaucoup  de  nouvelles  italien- 


326  CONTES 

nés  et  françaises;  puis  i'ai  t'ait  mon  choix,  élaguant....  allon- 
geant... changeant....  etc.  »  .Mais,  sans  avoir  parfaitement  choisi, 
il  a  trop  allongé,  et  le  manque  de  concision  est  un  défaut  capi- 
tal, surtout  pour  des  contes  imités  de  la  Fontaine  ,  Bo^cace. 
Grécourt .  etc.  —  Préface  en  prose  ;  38  contes  envers:  la  Toiï- 
lette;  le  Van:  BlancJTei,  ou  l'Enfant  de  neige';  le  Ne\  coupé. 
etc.,  et  6  pièces  diverses. 

Contes  en  vers .  chansons  et  pièces  fugitives  :  jpar 
A. -G.  Caiily.  Paris,  an  ix  .  in- 1  ^  de*xiv-2*8  pp.  — 
Alvarès,  en  mars  1 86 1 ,  4  rr. 

Poésies  libres  et  spirituelles  d'un  vieillard  de  73  ans,  qui  ne 
commença  à  rimer,  dit-il,  qu'à  l'âge  de  60  ans.  A  peine  ce 
brave  homme  avait-il  publié  son  livre  qu'il  mourut,  en  septem- 
bre iSoo.  de  sorte  qu'on  ajoute  son  éK  ge  en  tête  du  volume. 
rement  de  Paris,  conte.  c,ui  commence  le  volume  ,  et 
Mon  radotage,  petit  poème  qui  le  termine,  en  sont  les  pièces 
les  plus  longues:  la  première'  occupe  2?  pages  et  l'autre  75 
pages.  Citons  un  couplet  de  chanson  seulement: 

Nous  faut  1'  divorce,  pour  ben  faire; 
Lui  seul  rendra  l'mariage  heureux. 

8uand  on  peut  s'  quitter  tous  les  deux, 
n  y  prend  garde,  on  cherche  a  s"'  plaire. 
Comm'ça  j'  varrons  moins  d'  libertins, 
Moins  de  cocus  et  moins  d'  catins. 

Contes  en  vers  érotico-yhilosophiques ,  par  Alph. 
Aimé  de  Beaufort-Dauberval.  Bruxelles,  181 8,  2  vol. 
in-8,  de  i83  et  |63  rp.  —  Bruxelles,  18G8,  2  vol.  avec 
front,  gravé.  —  Contes  souvent  fort  libres. 

Tome  1er:  La  Leçon  de  géographie  —  la  Partie  de  bain, 
ou  l'Aiiguille  —  l'Enfantillage  —  le  Capucin—  la  Fille  cu- 
rieuse— le  Sculpteur' et  la  nonne  —  /  Esprit  de  l'Eglise,  ou 
la  Faute  impardonnable  —  Le  Miracle  ou  le  Saint  qui  pleure 
—  le  Jugement  difficile  —  l'Entrée  de  la  bauphinc  —  la  Na- 
ture et  la  dévotion  —  Qui  compte  sans  son  hâte  compte  deux 
fois  —  les  Filles  de  la  Conception  —  la  Chose  qui  croit  les 
'p!us  rite  —  Les  Saints  chauffe*  —Le  Prédicateur  comme  il  y 
eaucoup  —  l'Amante  femme  de  chambre  —  le  Coup  de 
foret,  ou  le  Cocu  en  herbe  —  Le  Paysan  et  son  curé  —  l  Heu- 
re du  berger  ou  la  Chercheuse  de  puces  —  Le  Jeu  de  mot  et 
de  chose  —  La  Carotte  ou  l'Accident  —  le  Salut  —  Liron  ti- 
rette, ou  le  Rat  du  mari  —  le  Petit  voyage,  ou  les  Ursulines 
et  i.s  Carmes  —  la  Jeune  pensionnaire,  ou  le  Joujou  de  re- 
ligieuse —  Saint  Guignolet  —  le  Panneau. 

Tome  II:  La  Sainte  et  les  anges  —  les  Trois  voyageuses,  ou 
les  Trois  puces  —  le  Petit  cousin,  ou  l'Oraison  de  saint 
Jean  —  l'Occasion  fait  le  larron  —  Telle  vie,  telle  mort  —  le 
Curasse  d'Orléans*  ou  la  grosse  clé  —  Jugement  digne  de  fi- 
gure —  Frère  Pacome,  ou  le  Grand  exorciseur  —  la  Comtesse 


CONTES  ?27 

Gourmande  —  le  Jambon  de  Pâques  —  la  Bénédiction  d'an 
pape  —  l'Alternative  ou  la  Maîtresse  charitable  —  Une  nuit 
de  Sapho,  ou  les  dragées  —  Honni  soit  qui  mal  y  pense  — 
Chacun  a  sa  façon  d'applaudir  —  l'Arrière  Pensée  —  V Am- 
phibologie —  la'  Gasconnade  ou  la  Par<ie  de  gondole  —  le 
Dessus  dessous  —  le  Juda  ou  le  Quiproquo  —  Marie  Grognus 

—  l'Enfant  Maure  ou  la  Tache  d'encrj  —  le  Cocu  ,  ou  l'Oc- 
casion'prise  aux  cluvnx  —  le  Covp  dé  langue  et  le  Coup 
d'épée  —  les  Dragées  d'attrappe  ou  la  Gourmandise  punie  — 
le  Beau  Baiseur  —   l'Embarras   du    choix  —  l'Oie  et  le  curé 

—  l'Abbé  Peupin  ou  l'Enthousiaste  —  le  Ruban  ou  le  manque 
de  mémoire  —  le  Casseur  a  œufs  —  le  Buis.<on  ,  ou  la  Curio- 
sité punie  —  Partant  quitte  —  les  Fiançailles  —  la  Dispute, 
ou  le  coup  de  gueule.  —  Total:  28  contes  dans  le  1er  volume 
et  35  contes  dans  le  second. 

Contes  en  vers  et  en  prose  de  l'abbé  de  Colibri. 
Voir:  le  Soupe. 

Contes  en  vers  et  poésies;  par  Cru  Pougens.  Paris  , 
Didot,  1828,  ui-X.  —  Alvarî  s,  2  fr.  5o 

Contes  en  vers  et  quelques  pièces  fugitives  (par  l'abbé 
Bretin,  aumônier  de  Monsieur,  depuis  Louis  XVilI). 
Paris,  1797  (an  v),  pet.  in-8  de  248  pp.  et  5  fig.  dess. 
et  grav.  par  Legrand.  — Alvarc's,  en  dec.  i858,  5  fr,  5o. 

84  contes.  11  y  a  des  exemplaires  avec  3  cartons  aux  pages 
43-44,  57Ô8,  137-1 38.  A  la  page  i3j  : 

Marton,  dans  ce  moment  survenant  à  propos, 
Vole  un  secours  de  sa  maîtresse  , 
La  fait  porter  sur  un  lit  de  repos... 

Ce  dernier  vers  avait  été  oublié  dans  les  exemplaires  non  car- 
tonnés. Ces  cartons  sont  tàcilenp'ent  inconnaissables  par  une  é- 
toile  marquée  auprès  de  la  pagination.  Ces  contes  sont  géné- 
ralement assez  libres,  amusants  et  écrits  facilement. 

Contes  en  vers  extraits  des  manuscrits  du  R.  P. 
Grisbourdon ,  cor  délier ,  recueillis  et  publiés  par  Al- 
fred de  Corval.  Paris,  Lacroix,  1868,  pet.  in-8  de  iv 
et  241   pp.,  3  fr.  5o.  —  Catal.  D***. 

Contes  et  autres  bagatelles  en  vers,  par  Mérard  de 
Saint-Just.  Paris,  l'auteur,  1800,  in- 18.  tiré  à  25  exempl. 

—  La  Bédoyère,  i5  fr.  5o. 

Contes  et  autres  poésies  de  Guichard.  Voir  :  GUI- 
CHARD. 

Contes  et  chansons;  par  Ch.  Paul  de  Kock.  Paris, 
Barba,  1868,   ibbq.  in-4"  a  2  col.  ,  64  pp.  .25  vignet- 


328  CONTES 

tes  par  Bertall,  90  cent. —  La  1"  édition  était  intitu- 
lée :  Contes  et  vers,  par  Paul  de  Kock.  Paris,  Barba, 
1824,  in- 12  avec  2  pi. 

Contes  et  discours  bigarre^  du  Sieur  de  Cholières , 
déduits  en  9  matinées  et  apres-dinées  de  carnaval.  Pa- 
ris, 1610,  161 1,  2  vol.  pet.  in-12.  Chaponay,  i^5  fr. 
—  Dissertations  récréatives  entremêlées  de  plusieurs 
contes.  —  Voir:  les  Après-disnées  et  les  Neuf  matinées. 

Contes  et  discours  d'Eutrapel,  par  Noël  Du  Fail  , 
S.  de  la  Hérissaye.  Rennes.  Glamet,  1  585  (Nodier  60 
fr.  ;  Solar,  210  fr.;  Radziwill,  en  1866,  2  55  fr),  1 586, 
1587,  1597,  1.598  (Pixerécourt,  20  fr.),  i6o3,  in-8  ou 
in- 16  (La"  Vallière,  3i  fr.  5o;  Veinant,  89  fr.  ;  Gancia, 
80  fr.).  —  S.  1.  (Paris),  1732,  2  tomes  pet.  in-12  (se 
joignant  avec  les  Discours  d'aucuns  propos  rustiques, 
même  date).  La  Bédoyère,  69  fr.  ;  Nyon,  n°  9840. 

L)u  Fail  était  conseiller  au  Parlement  de  Rennes;  il  a 
composé  nombre  d'ouvrages  sur  le  droit,  mais  il  n'est  plus  con- 
nu aujourd'hui  que  par  les  facétieuses  productions  de  sa  jeunesse. 
11  avait  déjà  publié  Les  Rtfses  d:  Ragot  et  les  Balivern.ries 
avant  les  Contes  d'Eutrapel,  mot  grec  qui  signifie  plaisant , 
facétieux.  Tous  ces  ouvrages  sont  des  modèles  de  style,  d'es- 
prit naïf  et  de  gaité.  Du  Fail  vivait  encore  dans  les  premières 
années  du  XVIIe  siècle. 

Contes  et  discours  facétieux,  ou  sont  plusieurs  ren- 
contres subtiles  pour  rire  en  toutes  compagnies,  par 
le  sieur  Favoral.  —  Paris,  161  5,  i63o,  in-12  (Chapo- 
nay, 16  fr.  ;  Nodier,  3i  fr.  —  Voir  :  Facétieuses  jour- 
nées, éd.  de  16 16,  16 18  et  1628,  et  Plaisantes  jour- 
nées (éd.  de  1626,  r 637  et  1644). 

Contes  et  épigrammes ,  par  le  cit.***  (L.-N.  Gobet). 
Paris,  an  vin,  in- 18. —  Contes,  fables  et  épigrammes. 
Paris,  an  ix,  in-18.  — L'Enfant  prodigue,  conte  allé- 
gorique, an  ix.  —  Contes,  fables  et  épigrammes,  sui- 
vis de  M.  Feuilleton.  Paris,  an  xm  (t8o5),  in-18.  — 
Aimé-Martin,  i5  fr.  ;  Cigongne,  n'J  1120. 

Ces  4  parties  sont  devenues  rares,  surtout  la  3e  qui  ne  con- 
tient qu'un  conte  :  l'Enfant  prodigue.  —  Une  nouvelle  édit.  a 
été  faite  sous  ce  titre:  Cotites  et  épigrammes  en  vers  ,  suivis 
du  Voyage  du  Pape:  par  L.  N.  (GobetJ.  Paris,  Dabin ,  1802 
in-12  (Cigongne,  1121J. 

Contes  et  fables  de  M.  Le  Noble.  Paris,  1697,  2  vol. 
in-12,  fig.  d'Ertinger.  —  La  Bédoyère,  47  fr. 


CONTES  32g 

Contes  et  fables;  par  Saint-Lambert.  Paris,  Dau- 
thereau,  1829,  in- 18  de  6  feuilles  5/6. 

Contes  et  fabliaux,  par  Aug.  Rigaud,  de  l'Acad.  R. 
des  Se.  et  B.  L.  de  Montpellier.  Paris ,  Peytieux , 
i825,  in-32  —  Barraud,  2  fr. 

Contes  et  facéties,  par  Gérard  de  Nerval.  Paris,  i852, 
in- 18  jésus.  —  Scheible,  en  1867,   1  ri.  12  kr. 

Contes  et  historiettes  erotiques,  philosophiques, 
berniesques  et  moraux,  en  vers;  par  Adrien  Le  Roux. 
Nouv.  édit.  revue  ,  corr.  et  augmentée.  Paris,  an  ix 
(1801),  in-18  de  vm-223  pp.,  fig.  —  Tripier,  10  fr.  ; 
Chaponay,  20  fr.  ;  Alvarès,  en  août  1862,  10  fr.  5o. — 
A  la  vente  Bergeret,  l'administration  avait  mis  ce  vo- 
lume à  l'index. 

Bien  que  cette  édition  soit  indiquée  Nouvelle  édition,  nous 
n'en  connaissons  pas  d'antérieure;  mais  une  nouvelle  édition 
a  paru  dans  l'an  xm  fi8o5J.  Voir  à  son  titre:  les  Adriennes. 
—  Dans  la  classe  nombreuse  des  conteurs  français,  on  doit  dis- 
tinguer Adrien  Leroux,  auteur  de  ce  petit  volume.  Nous  avons 
en  vain  cherché  à  nous  procurer  quelques  renseignements  sur 
cet  écrivain  ;  nous  savons  seulement  qu'il  était  officier  au  corps 
I.  du  G.  (ainsi  s'exprime  le  frontispice  de  son  livre);  lisez:  au 
corps  impérial  du  génie.  M.  Viollet-Leduc,  dans  sa  Bibliothè- 
que poétique,  se  montre  très-sévère  pour  ce  recueil  qu'il  sem- 
ble ne  pas  avoir  lu;  Leroux  n'est  certainement  pas  un  conteur 
de  premier  ordre,  mais  il  ne  manque  cependant  point,  le  genre 
admis,  d'un  certain  mérite.  Trente-neuf  nouvelles  (42,  dans 
l'édition  de  i8o5j,  partagées  en  deux  livres,  voilà  ce  qu'il  offre 
aux  lecteurs;  elles  ont  pour  titre:  L'Apprenti  pharmacien;  le 
Trompette;  l'Enlèvement ,  Jocrisse  en  commission;  les  Va- 
peurs; la  Matinée  aux  aventures;  la  Colombe;  le  Chemin 
perdu,  etc.  —  Voici  les  deux  contes  les  plus  courts  : 

Le  dernier  mot  d'Alix 

Se  voyant  près  de  son    dernier  moment, 
La  bonne  Alix  n'était  pas  sans  tristesse  : 
Ce  qui,  du  moins,  dit-elle,  est  consolant, 
C'est  de  penser  qu'à  toute  heure,  à  présent 
D'autres  ont  soin  d'entretenir  l'espèce. 

La  Confidence. 

Certain  suppôt  de  la  scène  comique 

Atteint  d'  un  mal  qui  nous  vient  d'Amérique  , 

Mais  que  l'on  dit  peu  facile  à  guérir; 

Contait  un  jour  qu'il  avait  su  Héchir 

D'Arsinoé  l'humeur  inexorable, 

Et  que,  la  nuit,  cette  actrice  indomptable 

Tome  11  42 


33o  CONTES 

Allait  enfin  se  rendre  à  son  désir. 

Fort  bien  !  reprend  Crispin  ,   que  la  nouvelle 

Le  moindrement  ne  saurait  étonner: 

Sans  nul  égard,  ni  pour  nous,  ni  pour  elle, 

Ainsi  tu  vas  tous  nous  empoisonner. 

Contes  et  historiettes  divertissantes,  tirées  du  sieur 
Guichardin  et  autres;  par  le  sieur  Pompe  (en  ital.  et 
en  franc.).  Paris,  La  Caille,  1688,  in- 12  (Nyon,  n° 
io633).  —  T.'ne  autre  édition  sous  le  titre:  Historiettes 
divertissantes.  Paris,  G.  Huart,  1690,  in-12  (Vassé,  n° 
117;  Nyon;  n°  10634). 

Contes  et  historiettes  en  prose,  par  Félix  Nogaret. 
Versailles,  1795,  6  vol.  in-12.  —  Bramet,  n°  396,  8  fr. 

Contes  et  légendes  historiques,  trad.  de  l'ail,  de  Van 
der  Velde.  Paris,  1827,  4  vol.  in-12. 

Ouvrage  analysé  dans  la  Revue  des  romans,  11,  358.  On  y 
rencontre  quelques  histoires  d'amourettes  de  héros  et  héroïnes 
du  vieux  temps,  et  un  petit  conte  de  fée,  la  Druidesse  qui  rap- 
pelle les  gracieuses  et  spirituelles   productions  d'Hamilton. 

Contes  et  yiouvelles,  par  Edouard  Laboulaye.  Paris, 
Ducrocq,  1868,  in-8,  320  pp.,  60  vignettes  par  Boilvin, 
2  fr. 

Contes  et  nouvelles  de  Marguerite,  etc.  Voir:  MAR- 
GUERITE DE  VALOIS. 

Contes  et  nouvelles  (en  prose),  par  Méry.  Paris,  1 855, 
i856,  in-12.  Histoire  amoureuse  des  éléphants.  —  In 
amour  au  sérail.  —  Un  amour  au  séminaire,  etc. 

Contes  et  nouvelles  de  J.  Vergier.  Voir:  VERGIER. 

Contes  et  nouvelles  adressées,  etc.  (par  le  comte  de 
Mirabeau).  Voir:  Recueil  de  contes  (Londres,  1870). 

Contes  et  nouvelles  en  vers,  par  G.  de  M.  (Gabriel, 
vicomte  de  Moyria,  mort  en  1839).  Paris,  Didot,  1808, 
in-12.  —  Pixerécourt;  Renouarcf. 

Contes  et  nouvelles  en  vers,  par  M.  P***  (Pirault  des 
Chaumes).  Bruxelles,  impr.  de  Philolatos,  1829,  pet. 
in-12  de  xn-2i5  pp.;  les  pages  27  et  34  sont  restées 
en  blanc;  dans  quelques  exemplaires,  l'auteur  lui- 
même  les  a  remplies  à  la  main. 

Contes  et  nouvelles  en  vers  de  La  Fontaine.  Voir: 
LA  FONTAINE. 


CONTES  33 1 

Contes  et  nouvelles  imitées  des  anciens  (  amours  de 
Mars  et  de  Vénus),  par  l'auteur  des  Baisers  de  Jean 
Second.  Tours,  an  iv  (1796),  in-8,  1  fig.  erotique. — 
Dresden,  n°  601, 

Contes  et  opuscules,  en  vers  et  en  prose,  suivis  de 
poésies  fugitives;  par  F.-G.-J.-S.  Andrieux.  Paris,  Re- 
nouard,   1800,  in-8  de  196  pp.  —  Catal.  Noël,  n°  498. 

Contes  et  poésies  diverses ,  ou  Contes  et  romans  de 
Voltaire.  Voir:  VOLTAIRE. 

Contes  et  poésies  du  citoyen  Collier,  commandant 
des  croisades  du  Bas-Rhin.  Saverne,  1792,  2  vol.  in- 
12,  tig.  —  Veinant,  10  fr.  5o;  Tripier,  18  fr. ;  Solar, 
43  fr.  ;  Chaponay,  20  fr.  ;  Desq,  28  fr. 

Un  recueil  du  même  genre,  mais  beaucoup  plus  rare  que  ce- 
lui-ci avait  déjà  paru  sous  ce  titre  :  Contes  à  rire  d'un  nou- 
veau genre  et  des  plus  amusants  (en  versj.  Saverne,  1779,  2 
vol.  in-12.  —  L'analogie  du  nom  de  Saverne  nous  fait  penser 
que  cet  ouvrage  pourrait  bien  être  la  première  édition  des  con- 
tes du  citoyen  Collier.  11  y  a  peut-être  là,  ainsi  qu'il  arrive  si 
souvent  un  simple  changement  de  titre,  destiné  a  piquer  la 
curiosité  et  à  faciliter  l'écoulement  d'une  édition  resté  en  maga- 
sin chez  un  auteur,  chez  un  libraire,  ou  chez  un  imprimeur. 
Quoiqu'il  en  soit,  l'auteur,  de  ces  contes  gaillards,  n'est  pas 
connu;  ils  ont  reparu  en  1793  dans  un  vol.  intitulé:  Etrennes 
aux  émigrés,  dialogues,  contes  et  poésies,  in-12  de  40  ff.  ,  vo- 
lume que  Barbier  attribue  à  un  nommé  Jacquemart.  On  sait 
que  le  nom  du  citoyen  Collier  était  une  moquerie  contre  le 
cardinal  de  Rohan,  qui  s'était  trop  mêlé  de  la  ténébreuse  af- 
faire dite:  du  collier  de  la  reine.  —  Le  tome  1er  contient  45 
contes;  le  11e,  14  contes,  et  des  chansons ,  dialogues,  cantiques 
(Jepkté,  Judith,  Samson).  Les  contes  sont  dans  le  genre  de 
ceux  de  La  Fontaine;  quelques-uns  vont  plus  loin  en  fait  de 
licence.  Nous  transcrivons  quelques  vers  du  conte  intitulé:  La 
Mémoire  incertaine.  11  s'agit  d'une  femme  de  la  cour  en  tète 
à  tète  avec  un  abbé;  il  lui  dit  que,  si  bien  faite  pour  plaire, 
elle  a  dû  faire  un  grand  nombre  d'heureux: 

Je  ne  chercherai  point,  dit-elle,  à  m'en  défendre, 

Le  ciel  à  mes  attraits  a  joint  un  cœur  si  tendre  ! 

—  Comptons:  Le  Prélat. —  Oui.  —  L  ambassadeur.  —  D'accord. 

—  Deux  ministres,  le  petit  lord, 

Six  colonels.  —  Quelque  peu  davantage. 

—  Plus  trois  traitans.  —  Vous  me  faites  outrage. 

—  Deux  seulement.  — Passons.  Le  maréchal. 

—  N'en  parlons  pas;  cet  homme  aime   si  mal! 

—  Combien  en  mettons-nous  du  rang  de  capitaine? 

—  Je  pense  sept  ou  huit  — Supposons  la  douzaine. 
Et  puis  encor  le  marquis  Alcidas. 

—  Cela  peut-être,  mais  je  ne  m'en  souviens  pas. 


332  CONTES 

Contes  et  poésies  de  Grécourt.  Voir  :  GRÉCOL'RT. 

Contes  et  proverbes  (en  vers);  par  J.  de  Cambry. 
Amsterdam,   1784,  1787,  in- 18. 

Contes  extraits  du  Thouthi  Xameh, tvad.  de  persan; 
par  G. -S.  Trébutien.  Paris,  Dondey  Dupré,  1826,  gr. 
in-8  de  5  feuilles,  10  fr.  Tiré  à  5o  exempl. 

Contes,  fables,  etc.  de  Ségur.  Voir:  SÉGUR. 

Contes  facétieux  et  autres  poésies  (erotiques),  par 
Aug.  Martin.  Paris,  1842,  in-12.  —  Alvarès  (octobre 
i858),  4  fr.  56. 

Contes  fantastiques,  Le  Diable  amoureux,  par  Ca- 
zotte.  Le  Démon  marié,  par  Machiavel.  Merveilleuse 
histoire  de  Pierre  Schlemihl,  par  Aldebert  de  Chamissc. 
Paris,  Picard,  1867,  in-18  de  207  pp 

Contes  franks  (en  vers),  par  Emile  Négrin.  Paris, 
Desloges  (Nice,  impr.  Canis,  1861,  in- 16  de  viu-i3o 
pp.  —  Le  Moniteur  (rin  de  janvier  1862)  enregistre 
la  cond.  de  ce  livre  par  la  police  correctionnelle  de 
Nice. 

Contes  gais.  Les  Belles  imbéciles,  par  Edouard  Ca- 
dol.  Paris,  librairie  internationale,  1867,  in-18  Jésus, 
3o5  pp.,  3  fr. 

Contes  immoraux.  Londres,  1802,  in-12,  276  pp.— 
Ces  contes  en  prose  forment  une  narration  suivie;  ils 
ne  sont  point  libres.  L*auteur  dit  connaître  la  société 
de  Grenoble  qui  a  donné  lieu  au  roman  de  Laclos: 
Les  Liaisons  dangereuses.  —  Dresden,  n°  388. 

Contes  indiens  traduits  du  persan,  extraits  du  Bahar 
Danich  (par  Lescallier).  Paris,  Barrois  l'aîné,  an  nu 
(1804),  in-8.  —  Silv.  de  Sacy,  n°  3255). 

Contes  inédits  des  mille  et  une  nuits,  extraits  de 
l'original  arabe  ;  par  Joseph  de  Hammer,  trad.  en  franc, 
par  G. -S.  Trébutien.  —  Ouvrage  faisant  suite  aux  dif- 
férentes éditions  des  Mille  et  une  nuits.  Paris,  Dondey 
Dupré,   1828,  3  vol.  in-8,  fig.,  21  fr. 

Ce  supplément  aux  Mille  et  une  Nuits  a  été  tiré  par  M.  de 
Hammer,  d'un  manuscrit  écrit  au  Caire  en  1217  (1797),  par  le 
Cheïk  Ibrahim  al  Anssari.  —  Silv.  de  Sacy  ,  n°  3240. 

Contes  militaires,  par  Lombard  de  Langres.  Paris, 


CONTES  333 

Patris,  1810,  in-8  (St-Mauris);  et  Paris,  1828,  in- 18 
(Bolle,  n°  427). 

Contes  mis  en  vers  par  M.  D....  (Dupont:),  et  poé- 
sies diverses.  Cologne,  P.  Marteau,  1688,  pet.  in-8. — 
Nodier,  n°  5o3,  21  fr.  ,  Nyon,  n°  i5352;  Luzarche, 
2394. 

Les  murailles  ont  des  oreilles  —  Trop  gratter  cuit  —  la 
Vertu  monacale  —  Est  bien  caché  à  qui  le  cul  voir  —  la 
Méprise  heureuse,  etc. 

Contes  mis  en  vers,  par  un  petit-cousin  de  Rabelais 
(parD'Aquin,  dit  Châteaulyon).  Londres  et  Paris,  1775, 
in-8,  front,  et  5  grav.  d'après  Eisen.  —  Alvares,  en 
1861,   i5  fr.    5o;  Nyon,  n°  15370;  Leber,  n°  177 5. 

D'Aquin  se  prétendait  descendant  du  l'auteur  de  Pantagruel  ; 
à  soixante  dix  ans,  il  publia  l'Apparition  de  Marat,  qu'il  signa 
Rabelais-D'Aquin. 

Contes  moraux ,  par  Marmontel.  La  Haye  (Paris), 
1761,  3  vol.  in-12  (Nyon,  n°  9920).  —  Paris,  1765, 
3  vol.  pet.  in-12  avec  fig.  d'après  Cochin  et  Gravelot 
(Nyon,  9921).  — Paris,  1770,  3  vol.  in-18,  rig.  (Cro- 
zet,   10  "fr.). 

Ouvrage  souvent  réimprimé,  notamment  en  1821  et  1823  en 
5  vol.  in-18,  et  Paris,  Verdière,  1824,  4  vol.  in-8.  avec  jolies 
fig.  de  Choquet  (Barraud,  8  fr.j  —  11  y  a  peu  d'action  dans  ces 
contes,  et  beaucoup  de  dialogues.  Les  caractères  sont  bien  tra- 
cés; ce  sont  des  scènes  de  comédies  toutes  faites.  Ce  qui  en 
fait  la  charme,  c'est  qu'on  y  trouve  une  grande  connaissance  du 
cœur  humain  et  des  usages  du  monde.  L'auteur  évite  le  ton  et 
les  accidents  tragiques,  et  il  critique  sans  riel  les  excès  du  luxe 
et  les  vices  et  illusions  de  son  siècle.  Ces  contes  furent  traduits 
en  plusieurs  langues  et  donnèrent  lieu,  surtout  à  la  scène,  à  un 
grand  nombre  d'imitations ,  en  général  ,  peu  heureuses,  et  qui 
finirent  par  refroidir  le  public  a  l'égard  du  livre  lui-même. 
Voici  les  titres  de  ces  contes,  auxquels  on  ne  saurait,  du  moins 
refuser  le  mérite  d'un  bon  style  :  Alcibiade,  ou  le  moi  —  So- 
liman II.  —  le  Scrupule,  ou" l' Amour  mécontent   de  lui-même 

—  les  Quatre  flacons .  ou  les  Aventures  d'Alcidonis  de  Mé- 
gare  —  Lausiis  et  Lydie  —  Heureusement  —  les  Deux  infor- 
tunées —  Tout  ou  rien—  le  Philosophe  soi-disant  —  la  Mau- 
vaise mère  —  la  Bergère  des  Alpes  —  l'Heureux  divorce  — 
Annette  et  Lubin  —  les  Mariages  samnites  —  la  Bonne  mère 

—  le  Bon  mari  —  le  Connaisseur  de  l'école  des  pères  —  le 
Mari  Sylphe-Laurette  —  la  Femme  comme  il  y  en  a  peu  — 
L'Amitié  à  l'épreuve  —  le  Misanthrope  corrigé. 

Contes  moraux  dans  le  goût  de  ceux  de  M.  de  Mar- 
montel, par  Mlle  Uncy.  Paris,  Vincent,  1763,  4  vol. 


334  CONTES 

in-12.  — Nyon,  9922.  Ce  catal.  donne  la  liste  détaillée 
des  80  nouvelles  ou  historiettes  contenues  dans  les  qua- 
tre volumes. 

Contes  non  immoraux ,  par  J.-J.  Rigaud  de  Mont- 
meyan.  Breslau,  1806,  in-12.  —  Catalogue  Auguis,  n° 
1 1 33. 

Contes  normands,  par  Jean  de  Falaise  (marquis  de 
Chennevières  Pointel),  traduit  librement  par  l'ami  Job 
(1838-1842).  Caen,  1842,  pet.  in-12  de  280  pp.,  8 
Util.  Rare.  —  Tripier,  6  fr.  ;  Lanctin,  octobre  1869, 
5  fr.  ;  Cat.  D***. 

Dans  son  avant-propos;  l'auteur  dit:  Le  vêtement  de  ma  sta- 
tue peut  être  cynique,  mais  son  visage  est  d'une  austère  pudi- 
cité.  Que  te  faut-il  de  plus,  conscience  bégueule?...» 

Contes  nouveaux.  London,    1 781 ,   in-18  de  1 1 1  pp. 

—  Recueil  entièrement  gravé,  avec  un  front,  impr.  en 
rouge,  fig.  rouges.  —  Bolle,  n°  399.  —  Volume  fort 
rare. 

«  Dans  un  conte  souvent  la  vérité  se  trouve.  » 

Contenant  :  La  Précaution  inutile  —  Bon  emploi  du  temps 

—  Bon  mot  de  Piron  —  l'Ingénuité  —  A  bon  chat  bon  rat  — 
Tristes  fruits  de  l'ignorance  —  Conte  que  toute  personne  trop 
scrupuleuse  ne  doit  pas  lire  —  le  Bon  Lucas  —  les  Jeux  de  la 
fortune  —  Et  puis  fie^  vous  aux  dévotes  —  l'Ingénuité  dé- 
placée —  les  Bons  -moyens,  ou  Histoire  d'une  sage  femme  de 
Paris,  etc.   L'auteur  de  ces  contes  n'est  pas  connu. 

Contes  nouveaux  (en  vers),  par  A.  de  Nerciat.  Liège. 
1777,  pet.  in-8.  —  Bolle,  |3  fr. 

Contient:  Epitre  dédicatoire  au  prince  de  Ligne  —  la  Vieil- 
lée  des  procureurs  —  le  Jeu  d'hymen  —  la  Rancune  posthume 

—  les  Amours  modernes  —  le  Superflu  du  régime  —  la  Du- 
chesse —  les  Preuies  sans  réplique  —  l'Ame  en  peine—  l'In- 
certitude et  la  barbe  —  l'Oracle  imaginaire  —  le  Manchot  — 
les  Bas  —  Céphise  —  le  Souhait  —  la  Femme  accomplie  —  Ce 
recueil  a  été  réimprimé  à  Liège  (Bruxelles),  1867,  in-18  du  vm- 
118  pp..  avec  une  Notice  bibliographique  par  Poulet-Malassis, 
et  un  portr.  de  Nerciat,  gravé  à  l'eau  forte.  Prix:  12  fr.  —  Ces 
contes  ne  manquent  pas  d'esprit,  mais  ils  ont  le  défaut  d'être 
un  peu  longs. 

Contes  nouveaux,  sans  préface,  sans  notes  et  sans 
prétention;  par  un  homme  de  lettres,  auteur  de  plu- 
sieurs ouvrages  qui  n'ont  point  eu  de  succès  (par 
A.-F.-N.  Maquart).  Paris,  1814,  in-12.—  Supercheries 
littéraires. 


CONTES  335 

Contes  nouveaux  en  vers,  par  M***.  Genève  ("Paris), 
1765,  in-8.  —  Nyon,  n°  i53oo. 

Contes  nouveaux  en  vers  (par  de  Saint-Glas,  abbé 
de  Saint-Ussans).  Paris,  Aug.  Besoigne,  1672,  in-12, 
avec  un  curieux  front,  gravé  par  Fr.  Chauveau  (Solar, 
44  fr.  ;  Techener,  38  fr.).  —  Paris,  Trabouillet,  1676, 
1677,  1678,  in-12  (Luzarche,  n°  3o8g). 

25  contes  fort  spirituellement  écrits,  mais  moins  gais  que  ceux 
de  La  Fontaine.  Voir  les  Enigmes  bibliographiques  (pp.  40- 
4.5  )  de  Paul  Lacroix,  pour  plus  de  renseignements  sur  l'auteur. 

Contes  nouveaux  en  vers,  suivis  de  quelques  pièces 
fugitives.  Maeslricht ,  Dufour,  1775,  in-8.  —  bolle, 
n°  388;  Lanctin,  mai  1870,  G  fr.  ;  Luzarche,  3109. 

Le  Robinet  —  les  Bandeaux  de  l'amour  —  le  Cornet  —  la 
Branche  cassée  —  la  Généalogie  —  le  Sac  du  bonhomme  — 
les  Talons  rouges;  etc. 

Contes  nouveaux  en  vers,  et  poésies  fugitives ,  par 
Aug.  de  Piis.  Londres  (Cazin),  1780,  1 781,  1784,  in- 
18  (Bolle,  4  fr.  5o;  Tripier,  20  fr.).  —  Saintes  (Paris); 
1781,  2  part,  in-8,  fig.  —  Potier,  18  fr. 

Recueil  piquant  et  peu  commun.  Réimpr.  dans  les  Œuvres 
choisies  de  Piis,  4  vol.  in-S.  Les  contes  ont  été  reproduits  dans 
le  tome  111,  mais  nous  avons  vérifié  que  l'auteur  en  avait  re- 
tranché dix:  la  Délicatesse  à  la  mode;  A  deux  de  jeu;  la 
Mauvaise  devineresse;  le  Filou  nocturne,  etc.  D'un  autre  côté, 
il  en  a  ajouté  un  :  le  Vrai  gras  et  le  vrai  maigre,  ou  la  Dé- 
cision du  diable. 

Contes  nouveaux  et  divertissans  (en  prose),  par 
Mlle  de  B***.  Paris,  Nyon,  1704,  in-12.  —  Nvon ,  n° 
9888. 

Contes  nouveaux,  et  nouvelles  nouvelles,  par  Adr. 
de  Sarrazin.  Paris,  181 3,  4  vol.  in-t8. 

Contes  nouveaux,  et  nouvelles  nouvelles  en  vers. 
Anvers,  1753,  in-12.  —  La  Bédoyère ,  17  fr.  :  Nvon, 
n°  i5356.  *     *       *        r 

Ces  contes  sont  d'un  homme  d'esprit,  nommé  Henri  Pajon  , 
auteur  aussi  de  plusieurs  petits  contes  en  prose.  Cette  édition 
de  1753  a  sur  le  titre  une  lyre  surmontée  d'une  tète  d'âne; 
elle  contient  38  coûtes.  11  en  existe  une  seconde  édition  avec  le 
titre  d'Anvers,  la  lyre  et  la  tète  d'âne.  Le  titre  gravé  et  à  l'en- 
cre rouge,  porte:  A  l'âne  rouge  lyrique.  Elle  est  identique- 
ment la  même  que  celle  de  1753.  On  signale  aussi  une  édition 
de  1756,  laquelle,  renfermerait  40  contes,  mais  si  elle  existe,  elle 


336  CONTES 

est  sans  doute  fort  rare.  —  Une  autre  réimpression  de  ce  volume 
a  été'  faite  sous  le  titre:  Œuvres  posthumes  et  facéties  de  Mi- 
rabeau le  jeune  (Paris,  1798,  in-18,  et  2e  édition.  Paris,  Vin- 
cent, an  vùi.  in-18  de  120  pp.,  1  grav.  —  Veinant,  8  fr.  ;  Tri- 
pier, 10  fr.  );  mais  c'est  une  attribution  gratuite.  Mirabeau 
jeune,  surnommé  Mirabeau-Tonneau,  a  bien  écrit  le  volume 
intitula:  Voir  ce  titre],    quelques  chansons  et  quel- 

ques petites  satires  contre  la  Révolution  ,  notamment  la  Lan- 
terne magique  nationale  (1789,  3  n>s  in-8),  mais  il  ne  pou- 
vait avoir  composé  des  contes  qui  avaient  été  publiés  pour  la 
re  fois  un  an  avant  sa  nai?san.e.  car  il  était  né  en  17:4. 
Les  Œuvres  de  Mirabeau  le  jeune  sont  une  réimpression  tex- 
tuelle, pure  et  simple,  de  l'édition  de  1 75 3 . —  Enfin,  une  réim- 
pression récente  a  été  faite  sous  le  titre:  Contes  nouveaux  et 
nouv.  nouv.  en  vers.  An      -  .-.  J.  Gay  .   i;:5  (1866J, 

pet.  in-12  de  120  pp.  tiré  a  io*j  exempt,  numérotés.  Cette  édi- 
tion contient  comme  la  i1*,  38  contes,  tous  assez  lestes  et  bien 
versifiés.  Comme  ils  ne  sont  pas  très-communs,  choisissons  un 
des  plus  courts  pour  en  donner  un  spécimen  aux  amateurs: 

Au  dessert,  après  bonne  chère , 
Des  dames  disputaient  sur  la  bonté  des  fruits. 

J'aime  fort,  disait  la  première, 

Ceux  qui  sont  cros  et  bien  nourris. 

Peu  m'importe, "dit  la  seconde, 

Qu'iN  -  ou  qu'ils  soient  petits, 

Pourra  qae  le"  ius  y  abonde. 
Une  autre  dit:  J'ai  lu"  qu'en  un  certain  pays, 

En  Amérique,  on  en  voit  nombre 

Qui  s  >nt  a  la  fois  gros  et  longs 

De  forme  à  peu  près  de  concombre; 

Ceux-là  ne  croissent  point  à  l'ombre 

Et  c'est  ce  qui  les  r.-nd  si  bons. 
De  benne  foi,  dit  une  chambrière, 

Sur  tout  cela,  c'est  bien  parler  en  vain. 

J'ai  toujours  vu  que,  dans  cette  matière 

Le  meilleur  est  celui  que  l'on  lient  dans  la  main. 

Contes  nouveaux  et  plaisants ,  -par  une  société  (par 
Simeon  Valette,  le  Pauvre  Diable  de  Voltaire).  Ams- 
terdam (Montauban),  1770,  2  part,  in-12. — Auvillain, 
n°  663. 

La  plupart  des  pièces  contenues  dans  ce  recueil  sont  libres, 
mais  elles  n'appartiennent  pas  toutes  à  Valette ,  dont  le  vrai 
nom  était  Fagon.  Une  vingtaine  sont  de  Vergier  .  Grécourt , 
Voltaire,  Piron.  etc.  Le  volume  est  divisé  en  deux  parties,  de 
i63  et  107  pages.  La  Biographie  de  Tarn-et-Garonne ,  par 
Forestié  neveu  (1860),  dit^qu'on  ne  connaît  qu'un  seul  exempî. 
de  ces  Contes  ,  mais  cette  assertion,  nous  parait  hasardée.  La 
même  Biographie  dit  qu'on  a  trouvé  dans  les  papiers  de  Va- 
lette des  fragments  d'un  roman  inachevé  dont  la  scène  se  passe 
sous  les  tropiques,   et    dont   il  est  difficile   d'indiquer  le  sujet. 


CONTES  337 

Cet  ouvrage  semble  écrit  avec  la  plume  de  Diderot.  11  y  a  là 
d_-s  passades  dont  la  verve  brillante  et  les  peintures  voluptueu- 
ses rappellent  le  Supplément  au  Voyage  autour  du  monde  de 
Bougainville.  —  Valeite  a  aussi  un  article  dans  le  Diction- 
naire historique  de  Peignot. 

Contes  orientaux,  tirés  des  manuscrits  de  la  biblio- 
thèque du  roi  de  France  (par  le  comte  de  Caylus).  La 
Haye,  1743,  1747,  2  vol.  in- 12  (  Leber,  n°  2107; 
Nyon ,  n°  ioo3ôj.  —  Paris,  1779,  in-12  (Nyon,  n° 
ioo3/). 

Recjeil  intéressant  et  amusant,  réimprimé  dans  les  Œuvres 
de  Caylus,  et  sous  le  titre  de:  Nouveaux  contes  orientaux. 
Voir  ces  mots. 

Contes  (Les),  ou  les  Nouvelles  récréations,  etc.  Voir: 
DES  PERIERS. 

Contes  parisiens  (en  vers) ,  par  Léon  Bernis.  Paris, 
Boisgard,  1854,  in-18  de  180  pp. 

Contes  persans ,  trad.  de  l'anglais;  par  Inatula  de 
Delhi.  Amsterdam  et  Parts,  Vincent,  176g,  2  tomes 
In- 12. —  Nyoh,  n°  io8i3;  Prandel  et  Meyer,  3o  kr. 

Contes  philosophiques  et  moraux,  par  de  la  Dixmerie. 
Paris,  Duchesne,  1765,  2  vol.  in-12.  —  Nyon,  9925. 

Contenant:  La  corne  d'Amalthêe  —  l'Anneau  de  Gygés  — 
Lindor  et  Délie  —  le  Quiproquo,  ou  Tous  furent  contens  — 
Abbas  et  Sohry  —  les  Solitaires  des  Pyrénées  —  Dialogue 
entre  Alcinots  et  un  financier  —  l'Oracle  journalier  —  le 
Huron  réformateur  —  i'Etonnemeut  réciproque  —  Cléomir  et 
Dalia  —  A\akia  —  Giajfar  et  Abassah  —  Qu'en  doit-il  arri- 
ver?— les  Péris  et  les  Néris,  ou  l'Amour  comme  on  le  mène 
—  les  Deux  prix.  —  Il  y  a  eu  une  seconde  édition  de  ces  con- 
tes :  Orléans,  Couret,  1769,  3  vol.  in-12  (Nyon,  n°0926J; 
elle  contient  de  plus  que  la  précédente:  Charles  Martel  — 
le  Sage  honteux  de  l'être—  les  Lami?s  —  Heraclite  et  Dé- 
mocrite—  l'Amour  tel  qu'il  est—  Mélu\ine  —  Tous  deux  se 
trompoient  —  le  Danger  des  épreuves. 

Conte  phrygien.  Ane  de  Sylène.  A  Lampedouse, 
chez  Marabou,  1758,  in-12  de  1 5 3  pp.  —  Rare.  So- 
leinne,  n°  2001. 

On  trouve  dans  ce  volume;  le  Mari  émancipé,  comédie  en 
3  a.  et  en  pr.;  ce  mari  se  nomme  Thibaudet:  «  C'est  l'histoire 
d'un  de  mes  frères,  dit  l'âne  de  Silène,  j'en  ai  dans  tous  les 
états.  » 

Contes  pour  ceux  qui  peuvent  encore  rire.  Plaisance 
Tome  II  \î 


338  CONTES 

(Paris),  1789,  in-18  de  196  pp.,  avec  le  portrait  de 
l'auteur,  vu  par  derrière;  les  8  dernières  pages  man- 
quent souvent  (J.  G.,  8  fr.  5o;  La  Bédoyère ,  i5  fr.). 

—  Paris,  Le  Jav,  1792,  in-18  (Méon,  n°  1867  ;  Van 
der  Helle,  n°  i329;  Viollet-Leduc,  Suppl.,  p.  98). 

L'auteur,  vu  par  derrière,  est  coiffé  d'une  de  ces  perruques 
alors  à  la  mode;  il  explique  sa  précaution  de  ne  pas  montrer 
ses  traits  en  disant: 

D'être  connu  parfois, 
L'auteur  se  mord  les  doigts. 

Le  livre  contient  des  fables,  des  bouts-rimés,  des  épigrammes, 
des  contes;  voici  les  titres  de  quelques-uns  de  ces  derniers: 
Le  Retour  imprévu  —  le  Mot  du  matelot  —  la  Bonne  conso- 
lation —  le  Pet  français  —  la  Plainte  mal  reçue  —  l'Amateur 
d'antiques  —  le  Portemanteau  ,  etc.  Mérite'  littéraire  assez 
mince.  Afin  de  donner  une  idée  de  ces  récits  ,  nous  en  trans- 
crirons un  des  plus  courts  : 

La  Bonne  ouvrière. 

Certaine  donzelle, 

Jeune,  avenante  et  belle, 

De    sa    dame   tranquillement 

Sur  le  rempart  promenait  le  fanfan. 

Fasse   un  beau  quidam  : 

Je  donnerais  dix  louis,  dit-il  à  la  fillette, 

Pour  vous  avoir  fait  cet  enfant. 

Monsieur,  répondit  la  soubrette, 

Point  n'aime  la  besogne  faite. 

Ceci ,  je  crois,  s'entend. 

Contes  rémois,  en  vers,  par  le  comte  de  C***  (Che- 
vigné).  Paris,  1 836,  1809,  in-12;  1843,  in-8,  avec  3o 
vign.  de  Perlet;  i858,  in- 12  de  243  pp.  —  5e  édition 
Paris,  M.  Lévy  fr.,  1860,  in-12  et  1861  ,  in-8,  avec 
portr.  et  34  bois  d'après  Meissonnier,  5  fr.,  et  in-8, 
20  fr.  —  6e  édition,  Paris,  Lévy,    1864,  in-18  jésus. 

—  y'  édition,  Paris,  Acad.  des  bibliophiles,  1868,  in- 
18  jésus  de  352  pp.  —  8e  édition,  Paris,  1868,  in-8  de 
402  pp.,  toujours  avec  portrait  et  dessins  d'après  Meis- 
sonnier et  Foulquier. 

Bien  que  le  portrait  de  l'auteur  donne  l'idée  d'un  homme  plus 
jeune,  M.  de  Chevigné  est  né  en  1793,  sous  la  terreur,  dans 
une  prison  où  sa  mère  avait  été  jetée  par  les  amis  de  la  liberté 
de  l'époque.  Ses  contes  en  vers  sont  très-estimés,  quoique,  ou 
peut-être  parce  que,  i!s  sont  généralement  plus  réservés  que 
ceux  de  La  Fontaine.  Depuis  bien  des  années,  tous  les  jour- 
naux en  ont  fait  tant  d'éloges  qu'il  serait  trop  long  d'énumérer 
leurs  comptes-rendus.  Quelques  uns  de  ces  contes  sont  déjà  po- 


CONTES  33g 

pulaires,  par  exemple  celui-ci,  que  nous  rappelerons  parce  que 
qu'il  est  un  des  plus  courts  du  volume: 

L'Agilité. 

Madame  Alix,  jeune  et  belle  fermière, 
En  s'élançant  sur  un  trop  haut  coursier, 
Fit  voir  à  Jean,  qui  tenait  l'étrier, 
Ce  qui  pour  lui  devait  être  un  mystère, 
Il  en  riait,  quand  la  leste  beauté, 
Croyant  que  Tautre  admire  son  adresse: 
«  Que  dis-tu,  Jean,  de  mon  agilité? 
L'as-tu  bien  vue?  —  Oh,  oui,  notre  maitresse, 
Répond  le  gars,  et  très-bien,  Dieu  merci! 
Mais  j'ignorais  qu'on  l'appelât  ainsi.» 
Léon  Gozlan  a  écrit  une  lettre  flatteuse  à  l'auteur:  «...  Le 
conte  en  vers  est  italien,  il  est  fils  de  TArioste    et   il  aime  une 
langue  qui  permet  les  enjambements,  s'enroule,  se  déploie,  s'ar- 
rête <  uand  il  lui  plaît,   véritable  serpent.   —   Mais,    la   langue 
française,  grand  Dieu!  montrer  cette  souplesse!  Si  La  Fontaine, 
si  Voltaire,  si  vous,  Monsieur  ,    avez    réussi  dans    le  conte  en 
vers,  c'est  que  vous  valez  mieux    que  l'instrument    avec  lequel 
vous  avez  joué.  Ou  ne  sait  pas,  moi  je  le    sais,  tout  le  travail 
qu'il  faut  pour  arriver  à  cette  grâce,  à  cette  facilité,  à  ce  natu- 
rel, qui  semblent  n'avoir   rien  coûté.  »  Le  petit  éloge  donné  en 
passant  à  la  langue  italienne,  qui  n'était  pas  intéressée  dans  la 
question,  mérite  d'être  remarqué;  il  n'est  peut-être  pas  nouveau, 
mais  cela  ne  l'empêcherait  pas  d'être  juste.   L'Académie   fran- 
çaise et  ses  formes  autoritaires  ont  certainement  fait  plus  de  tort 
à  la  langue  française  que  la  liberté  qui  avait  régné  jusques-là. 

Contes  saugrenus  (attribués,  dans  le  cat.  Pixerécourt, 
à  Sylv.  Maréchal).  Bassora,  1787,  1789,  in-8  de  176 
pp.,  avec  fig.  libres.  —  Bolle,  3  fr.  5o  ;  Bramet,  5  fr.  ; 
Alvarès,  en  décembre  1 858,  8  fr. 

Neuf  contes  en  prose,  assez  spirituels,  indévots  et  licencieux; 
M.  Viollet-Leduc  {Biblioth.  poét.;  Suppl.,  p.  204)  les  trouve 
peu  piquants:  L'Araignée,  ou  la  Boite  en  diamant  —  le  Dé- 
luge, ou  le  nouveau  Nisach —  Rhodope— le  Mouvement  per- 
pétuel; Druyda,  ou  la  Vertu  des  femmes  —  la  Résurrection 
—  Lison  et  Annette  —  la  Pyramide,  conte  égyptien  —  Rocos- 
chen  et  Loulou. 

Contes  théologiques,  suivis  des  litanies  catholiques 
du  XV IIP  siècle  et  de  poésies  érotico-philosophiques  ; 
recueil  presque  édifiant  (recueil  de  vers  de  Crébillon 
père,  de  Poinsinet,  de  Voltaire,  de  Boufflers,  de  G.  Gar- 
nier,  etc.,  attribué  au  chev.  de  Busca;  ce  recueil  au- 
rait été  publié  par  le  gén.  Pommereul ,  préfet  d'Indre 
et  Loire,  puis  préfet  du  Nord,  et,  en  dernier  lieu,  ins- 
pecteur général  de  la  librairie).  Paris,  aux  Chartreux, 


34o  CONTES  —  CONTESSINA 

chez  le  Portier,  1783,  1784,  in-8  de  304  pp.  —  Méon, 
12  fr.  ;  Nodier;  28  fr. 

«  Recueil  qui  sort  de  la  ligne  ordinaire,  en  ce  qu'il  contient 
des  pièces  nouvelles  encore  plus  que  g  lantes  ;  les  litanies  sont 
composées  des  cantiques  de  Sedaine,  Vadé,  etc.  Les  pièces  sont 
signées  en  grande  partie,  et  on  y  trouve  des  noms  nouveaux 
alors,  et  d'autres  inconnus  encore  aujourd'hui:  Boufflers,  Fa- 
vart,  Guiliard,  Dissautier,  etc.»  (  Viollet-Leduc,  Suppl.,  p.  o3J. 
—  Ces  contes  ont  été  réimprimés  deux  fois  ,  i°  sous  le  titre  : 
Contes  théologiques  et  gaillards,  précédés  de  la  Tentation  de 
Saint-Antoine.  Paris,  1793  ,  2  part,  in-18.  fig.  (  Cigongne  , 
n°  11 1 7 y  ;  édition  mal  exécutée,  et  rangée  dans  un  autre  ordre 
que  la  précédente;  et  20:  Contes  théologiques  et  autres  poé- 
sies, éditées  par  les  citoyens  M.  S.  et  S.  —  Paris,  1800,  in-18 
(Vein.int,  8  fr.  5o).  —  Cet  ouvrage  est  très-libre,  mais  spiri- 
tuel. Voici,  par  exemple,  une  épigramme  signée  Dissautier,  as- 
sez drôle,  courte  et  peu  connue: 

Une  duchesse  à  l'agonie, 

De  sang-froid  attendait  la  mort; 

Son  bon  curé,  pour  l'autre  vie, 

Lui  apportait  un  passaport: 

«  Voici,  madame,  le  saint-chrème, 

Qui  doit  effacer  vos  péchés, 

C'est  l'antipode  du  baptême.» 

—  «  Bon,  dit-elle,  mais  dépêchez.  » 

—  «  Puisque  vous  daignez  le  permettre, 
Dit  aussitôt  l'homme  à  rabat, 
Madame,  je  vais  vous  le  mettre...  » 

A  ce  propos  peu  délicat, 
D'un  œil  mourant  lorgnant  le  prêtre, 
Elle  dit:   «Vous  êtes  le  maître, 
Mais  je  suis  dans  un  pauvre  état.  » 

Contes  très-mogols,  enrichis  de  notes,  avis,  etc.,  à 
l'usage  des  deux  sexes;  par  un  vieillard  quelquefois 
jeune  (Marsollier  des  Vivetières).  Genève  et  Pans,  Va- 
lade,  1770,  in-t2. — Nyon,  ^9999;  Prandel  et  Meyer, 
40  kr. 

4  contes  très-libres:  L'Appétit  vient  en  mangeant  —  les 
'Neuf  infortunes  de  Tourse  Nouradin  —  A  quelque  chose  mal- 
heur est  bon  —  Zirphé,  ou  l'Imagination.  11  n'y  a  rien  de 
bien  neuf,  mais  il  y  a  de  la  gaieté. 

Contes  turcs,  trad.  par  Belletête.  Paris,  i8i2,in-4°. 
Boulard,  t.  II,  n°  2919.  —  Ouvrage  peu  commun.  — 
Voir:  Histoire  de  la  sultane  de  Perse  et  des  quarante 
Vizirs. 

Contessina  (La),  par  le  vicomte  Ponson  du  Terrail. 


CONTEUR  -  CONTR'AMYE  341 

Paris,  1854,  gr.  in-8  de  10  feuilles  1/2,    à    2    col.,  et 
i85y,  5  vol.  in-8. 

11  y  a  aussi  la  Contessina,  par  Victor  Perceval;  Paris,  Ca- 
dot,  18Ê7,  in-18  Jésus,  de  344  pp.,  3  fr. 

Conteur  (Le).  Londres,  1787,  1789,  in-12.  —  Au- 
bry,  en  1861,  3  fr.  5o,  Cat.  Noël,  n°  876. 

Les  femmes  sont  à  la  fois  l'objet  de  notre  culte  et  de  nos  sa- 
tires. —  Les  auteurs  italiens  prenaient  toujours  les  moines  pour 
personnages  saillants  de  ieurs  contes.  —  Rousseau  et  d'autres 
avaient  recours  aux  Carmes,  aux  Cordeliers;  de  là  les  expres- 
sions de  Frapparts,  de  Frocarts,  etc. 

Conteur  (Le)  des  salons,  ou  les  Délassements  des 
dames,  par  V....r.  Paris,  Garnier,  1829,  in-18  de  3 
feuilles. 

Conteur  (Le)  joyeux  et  galant,  ou  R.ecueil  de  nou- 
velles divertissantes  et  amoureuses,  par  M.-J.-M.  Gar- 
zend.  Paris,  Tiger,  181  5,  in-18  de  5  feuilles. 

Conteur  (Le)  universel,  recueil  d'histoires  et  d'anec- 
dotes amusantes,  d'épigrammes ,  etc.  Paris,  librairie 
centrale,  1837  (  Viollet-Leduc  ,  Suppl.,  p.  199).  Ce 
petit  volume  serait  d'un  nommé  Labrière. 

CONTI  (Giusto  de'),  litt.  ital.,  m.  à  Rimini,  en  1449. 
Voir  son  recueil  de  vers  galants,  intitulé:  La  Bella 
mano.  1472. 

Continuation  des  erreurs  amoureuses.  Voir:  Erreurs 
amoureuses. 

Contr'amye  (La)  de  cour,  par  Charles  Fontaine. 
S.  1.  (Paris),  Adam  Saulnier,  1^41,  in-8  (Méon,  2  fr.; 
Morel-Vindé,  40  fr.)  ;  une  édition  de  \5<fî,  36  fr.  La 
Bédoyère.  —Paris,  1544,  in-8. 

Volume  rare,  comme  toutes  les  autres  productions  de  ce  poëte 
médiocre,  qui  prit  la  défense  des  amours  honnêtes  contre  l'opi- 
nion de  La  Borderie,  qui  ,  sous  le  titre  de  VAmye  de  cour  , 
avait  chanté  i'amour  libertin.  11  avait  toutefois  de  la  facilité.  La 
liste  de  ses  ouvrages  est  longue:  on  y  trouve,  selon  une  notice 
de  M.  Asselineau ,  insérée  dans  les  Poètes  françai,  tome  1er, 
p.  65o,  «  des  traductions  de  différents  auteurs  latins  ,  entre  au- 
tres d'Ovide  et  de  Seselome ,  une  autre  des  Mânes  de  Publius 
Syrus.  »  Il  faudrait  dire,  ce  nous  semble,  les  Mimes  de  Publius 
Syrus.  Quant  à  Seselome,  nous  ignorons  absolument  quel  per- 
sonnage désigne  ce  nom  étrange.  11  y  a  deux  fautes  d'impres- 
sion dans  une  ligne. 


342  CONTRAMOURS  -  CONTRAT 

Contramours:  l'Anteros,  ou  Contre  amour,  de  J.-B. 
Fulgose,  duc  de  Gennes;  le  Dialogue  de  Batiste  Pla- 
tine contre  les  folles  amours;  Paradoxes  contre  l'amour 
(traduit  par  Thomas  Sibilet).  Paris,  i58i,  pet.  in-40. 
—  Potier,  1 5  fr.  ;  Nyon,  n°  5o5  ;  Leber,  n°  2770.  L'o- 
riginal latin  a  paru'  à  Milan,  en  1496,  pet  in-40  (La 
Vallière,  41  fr.)  —  Le  Paradoxe  contre  V amour  est 
de  Sibilet  lui-même. 

Contrariété  (La)  de  la  fortune,  ou  la  Pucelle  pari- 
sienne conduitte  en  Italie,  où  devenue  comédiaine ,  et 
où  actuellement  elle  récite ,  histoire  véritable,  galante 
et  curieuse ,  recueillie  par  Rarbonte  Pradone,  dédiée 
au  comte  de  Valmarana,  noble  vénitien.  Venise,  1721, 
in-12.  Texte  ital.  et  traduction  franc  en  regard.  — 
Aubrv,  en  1866,  20  fr. 

Contrasto  (li)  degli  homini  et  délie  donne  (in  ottava 
rima).  S.  1.  n.  d.  (Florence,  tin  du  XVe  siècle),  in-40, 
6  ff.  à  2  col.,  1  fig.  s.  b.  —  Libri,  76  fr. 

Contrasto  (II)  délia  bianca  e  délia  brunetta,  con  una 
frottola  di  Bellizari  da  Cingoli.  Bologna,  s.  1.  n.  d.  (vers 
1600),  in-40  de  4  ff.  à  2  col.  avec  une  fig.  s.  b.  — 
Rare.  Libri,   i5  fr.  ,  un  double,  10  fr. 

Pelite  nouvelle  en  ottava  rima.  Deux  femmes  deviennent 
amoureuses  du  même  jeune  homme  ;  la  jalousie  les  porte  à  se 
battre  ,  etc.  —  L'autre  nouvelle  a  été  aussi  imprimée  séparé- 
ment (à  Sienne,  in-8),  sous  le  titre:  la  Bru?. a  e  la  bianca. 
C'est  aussi,  en  ottava  rima,  une  histoire  de  deux  femmes  qui 
se  disputent  pour  savoir  laquelle  est  la  plus  belle,  et  qui  en  ar- 
rivent à  se  battre  (G.-B.  Passano). 

Contrasto  (El)  del  matrimonio  de  Tuogno,  etc.  Voir: 
Raccolta  di  poemetti  italiani. 

Contrasto  (El)  di  carnesciale ,  etc.  Voir:  Il  Gran 
contrasto  di  messer  Carnevale,  etc. 

Contrat  conjugal,  ou  Loix  du  mariage,  de  la  ré- 
pudiation et  du  divorce,  par  Le  Scène  Des  Maisons. 
rieufchâtel,  1783,  pet.  in-8.  —  Vol.  contenant  de  cu- 
rieuses recherches.  Bergeret,  ire  part.,  n°  434  ;  Clau- 
din,  en  1869,  4  fr. 

Contrat  de  mariage,  suivi  du  Sermon  en  proverbes 
et  de  V ordonnance  de  M.  Carême.  Au  Mans,  Leloup, 
s.  d.,  in-12. — Vente  de  Miard ,  en  mars  1866,  n° 
221  *  ,  Lanctin,  9e  catal.,  5  fr. 


CONTRE-BLASON  —  CONTROVERSES     343 

Citons  aussi  trois  autres  facéties  du  même  genre:  i°  Contrat 
de  mariage  entre  Jean  Belle-Humeur  et  Catherine  Francœur. 
Paris,  Châtaignier,  s.  d.  ,  in-18.  —  2°  Contrat  de  mariage 
entre  Jean  Couché-Debout ,  rempailleur  de  marmites ,  avec 
Jacqueline  Doucette  ;  in- 12.  —  3°  Contrat  de  mariage  entre 
Gilles  Teurticolis  et  Herpinette  Gros-Ventre.  Ces  petites  piè- 
ces étaient  des  canards,  que,  dans  l'ancien  régime,  la  police 
faisait  colporter  pour  l'éducation  du  peuple.  Le  dernier  que  nous 
venons  de  nommer  est  réimprimé  dans  le  Bibliophile  fantai- 
siste, pages  456  à  462.  Il  est  précédé  d'une  Ordonnance  tour 
le  rétablissement  du  gras ,  qui  a  l'air  d'  une  réponse  à  l'Or- 
donnance de  M.  Caresme.  La  date  de  ces  pièces  serait  mars 
1736.  —  Voir  aussi  Plaisant  contrat  de  mariage,  etc. 

Contre-blason  (Le)  des  faulces  amours. 

Ce  sont  des  éditions  du  Blason  des  faulces  amours.  Paris, 
sans  date,  pet.  in-8  goth.  de  28  ou  de  24  ff. ,  et  i5i2  ,  Simon 
Vostre. 

Contre  le  projet  de  loi  de  S**  M**,  portant  dé- 
fense d' apprendre  à  lire  aux  femmes,  etc.;  par  une 
femme  qui  ne  se  pique  point  d'être  femme  de  lettres 
(par  Mm-  Gacon-Dutour).  Paris,  an  ix  (1801),  in-8.  — 
Voir:  Projet  d'une  loi,  etc.,  de  Sylv.  Maréchal. 

Contre-Evistres  {Les)  d'Ovide,  par  Mich.  d'Amboyse. 
Voir:  OVIDE,  trad.  françaises. 

CONTRERAS  (Geronimo  de),  litt.  esp.  :  Selva  de 
aventuras.  Séville,  1578. 

CONTRINI  (  Fr.  di  Jao),  dal  monte  Sansovino; 
litt.  italien:  Lite  amorosa,  corn,  en  v.,  i55o. 

Controverse  (La)  de  Vénus  et  de  Pallas,  appelant 
du  Jugement  de  Paris,  par  laquelle  est  entendu  le  con- 
fiiet  de  vice  et  de  vertu;  par  Franc.  Habert.  Paris, 
1^42,  in-8.  —  Bibl.  Imp.,  Y,  4569. 

Controverses  (Les)  des  sexes  masculin  et  féminin, 
poëme  en  3  livres,  comp.  par  Gratian  Du  Pont,  seign. 
de  Drusac.  Toulouse,  1234,  pet.  in-fol.  goth.  avec  ng. 
sur  bois  (Cailhava,  190  fr.  ;  Solar,  281  fr.  ;  Chédeau, 
400  fr.).  —  S.  !.,  ou  Paris,  1 536,  1 53y ,  t538,  i53g, 
15,41,  s.  d. ,  i5o8  et  1 598,  pet.  in-8,  lettres  rondes, 
pet.  fig.  sur  bois,  dont  quelques  unes  sont  assez  joyeuses 
(Crozet;  71  fr.;  Desq,  72  fr.;  Cigongne,  n°  633;  Cha- 
ponay,  285  fr.;  Turquety,  210  fr.  ;  Tripier,  120  fr.  ; 
Double,  35 1  fr).  —  La  Biblioth.  imp.  de  Paris  pos- 
sède un  exemplaire  de  l'édition  de  1341,  Y,  4479  et 


344       CONUSAUNCE  —  CONVERSATION 

4480,  où  se  trouve  la  Requeste  du  sexe  masculin  con- 
tre le  sexe  féminin,  pièce  faisant  la  conclusion  du  vo- 
lume, mais  qui  manque  souvent. 

Cet  ouvrage  singulier  est  peu  favorable  aux  femmes,  mais  il 
a  élé  réfuté  par  Y  Anti-Dru- ac  (Voir  ce  titre).  —  Les  Contro- 
verses n'ont  point  été  réimprimées,  car  le  style  en  parait  bien 
archaïque  aujourd  hui.  Pour  que  le  lecteur"  en  juge,  et  qu'il 
n'ait  pas  de  regrets,  nous  allons  en  citer  un  des  passages  les 
plus  piquants  : 

Si  belle  femme  prenez  pour  épouser, 

11  vous  convient  cecy  présupp  ser. 

Qu'à  tout  jamais  vray  serf  de  jalousie, 

Las!  vous  serez  aussi'  de  resverie... 

Semblablement  si  prenez  femme  layde, 

Certes  chascuns  fau  t  que  ce  me  concède 

Qu'aultre  ne  vous  onc  n'y  prendra  playsir; 

Ains  en  regret  vivrez  et  desplaisir. 

Les  bêles  femmes  à  prier  se  feront: 

Mais,  quant  aux  lavdes,  je  dis  que  prieront. 

Pour  ce  que  d'elles'muguetz  ne  tiennent  compte, 

Elles  les  prient 

Pareillement  ne  prenez  femme  grasse, 
Quelque  maintien  quelle  aye  et  bonne  grâce  ; 
Grand  puanteur  au  lit  vous  donnera  ; 
Car  à  l'espau  e  du  monton  sentira... 
Touchant  des  maisgres,  ne  prenez  aussi  point; 
Car  les  savants,  et  notez  bien  ce  peint, 
Disent  que  c'est  viande  si  mal  duysable, 
Q  i  ne  convient  à  manger  que  au  diable... 
De  femme  blanche  aussi  n'ayez  envie; 
Molle  et  très-lasche  sera  toute  sa  vie, 

Bientost  ridée 

Sy  tu  prends  noire,  garde  que  ne  t'eschauldes; 
Car  elles  sont  trop  ardentes  et  chaudes,  etc. 

Conusaunce  (La)  damours  (Hère  begyneth  a  Iyttell 
treatise  cleped).  Printed  by  Rich.  Pynson.  S.  1.  n.  d., 
in-40  goth.  de  16  ff.  —  Sykes,  26  liv.  5  sh.  ;  Roxbur- 
ghe,  $4  fr.  ;  Heber,  1 5  l'iv. 

Convent  (Le)  aboly  des  frères  pacifiques,  nouvelle 
g  lante  et  véritable.  Cologne,  P.  Le  Blanc  (HolL,  Elzev.), 
i685,  1686,  pet.  in-12  de  107  pp. —  Rare.  Taylor,  n° 
11 89. 

Conversation  de  la  marquise  D***  avec  sa  nièce  nou- 
vellement arrivée  de  province.  Amst.,  1753,  in-12.  — 

Scheible,  2  fr. 

Conversation  d'une  courtisane  philosophe ,  etc.,  par 


CONVERSATION  -  COPIE  345 

Nogaret.  Versailles,  an  m,  in-18.  —  Vente  A.  S.,  en 
i855,  et  Deneux. 

Conversation  entre  M.  Delor  et  la  belle  Marie,  sa 
gouvernante  (chanson  facétieuse  et  libre  en  vers)  ;  par 
Mlle  Pochon,  gargotière,  sur  l'air  de  M.  et  Mïnt  Denis. 
S.  1.  (i8i5),  br.  <3e  14  pp.  in-18,  d'une  impression  cu- 
rieuse.—  Bergeret,  n"  1194. 

Conversations  sur  l'excellence  du  beau  sexe ,  dé- 
diées aux  dames  (par  Guyonnet  de  Vertron).  Paris, 
1699,  in-12  de  469  pp.  —  A  la  tin  du  volume,  on 
trouve  un  curieux  Catalogue  des  dames  illustres.  — 
Nyon,  n°  4092,  en  2  vol. 

Conversion  d'une  file  publique.  S.  1.  n.  d.,  brochure 
de  8  pages,  in-8.  —  Alvarés  (juillet  1862),  5  fr. 

Convito  (II)  di  M.  G.  B.  Modio ,  overo  del  Peso 
délia  moglie ,  dove  ragionando  si  conchiude  che  non 
puo  la  donna  dishonesta^far  vergogna  à  Vhuomo. 
Roina,  i554,  in-8  (Libri,  36  fr.  ;  Nyon,  n°  4082).  — 
Milano,  1 558,  petit  in-8.  Cette  édition  est  plus  rare 
cjue  la  iere;  on  y  trouve  le  proverbe  ou  conte  fort  libre 
intitulé:  An%i  Corna  che  Croci.  Libri,  36  fr. 

Convito  (II)  amoroso,  or  A  Serio-comico-philosophi- 
cal  lecture  on  the  causes,  nature  and  effects  of  love 
and  beauty...  and  the  prolific  influences  of  the  celés- 
tial  bed,  by  Hebe  Vestina,  the  rosy  goddess  of  youth 
and  of  health,  from  the  electrical  throne  at  the  temple 
of  hymen,  in  London,  etc.  2e  édit.  London,  Hebe  Ves- 
tina,  sold  at  the  temple  of  hymen  in  Pall-Mall,  1782, 
in-8  de  102  pp.  —  La  préface  est  signée  Vestina  3lia. 

Convito  (II)  Borghesiano,  in  cui  si  raccontano  dieci 
piacevolissime  novelle  ;  opéra  di  M.  Grappolino.  Lon- 
dra,  Isaac  Jacson  (Milano),  1800,  in-8.  —  Il  a  été  tiré 
des  exempl.  in-40  et  in-fol.  —  Libri,  1 1  fr. 

10  Nouvelles  très-libres  de  Thomas  Grapputo,  avocat  vénitien 
(Voir  pour  plus  de  détails,  Passano:  /  Noveliieri  in  prosa). 

Copie  d'un  bail  et  ferme,  faicte  par  une  jeune  dame 
de  son  con  pour  six  ans.  A  Paris,  par  Pierre  Viart,  1609. 

L'original  de  cette  pièce  est  introuvable  aujourd'hui ,  mais 
elle  a  été  réimprimée  textuellement,  dans  le  XVIIIe  siècle,  à  la 
suite  de  Procès  et  amples  examinations  sur  la  vie  de  Cares- 
me-Prenant,   recueil  de   8  pièces  analogues  (  Solar,  n°  2i38, 

Tome  II.  44 


346  COPIE  —  COPPETTA 

80  fr.  ;  Cigongne,  n°  2104  ;  Leber,  n°  25oo).  Elle  a  été  aussi  ré- 
imprimée a  la  suite  des  Entretiens  de  Magdelon  (édit.  de  1866J; 
et  elle  est  si  courte,  que  nous  pensons  pouvoir  la  donner  tout 
entière  ici  sans  un  grand  inconvénient: 

«  Le  quatorzième  jour  du  mois  de  may  ,  l'an  1609 ,  l'année 
présente,  en  la  cour  souveraine  de  Montmellian,  en  Savoye  , 
par  devant  nous,  David  Bontemps ,  notaire  juré  en  icelle,  fut 
personnellement  estably,  la  jeune  dame  auctorisée  en  ses  droits, 
laquelle  a  donné  et  donne  par  ces  présentes,  à  tiltre  de  ferme, 
et  non  autrement,  pour  six  années  et  six  cueillettes  consécuti- 
ves, les  unes  après  les  autres,  sçavoir  est:  une  petite  pièce  nom- 
mée le  Con,  qui  aboutit  d'un  bout  à  une  autre,  nommée  le  Cul, 
joignant  à  deux  autres  nommées  les  Fesses,  situées  près  de  la 
longraisse,  à  la  charge  que  ladicte  pièce  nommée  le  Con  aura 
son  cours  d'eau  pour  distiller  de  jour  et  de  nuict  par  les  con- 
duits, et  qu'elle  sera  taillée  de  haute  futaye  qui  s'appelle  poil  , 
deux  fois  l'an,  sçavoir  est  au  mois  de  may  et  au  mois  de  février, 
et  que  elle  sera'gardée  de  bonnes  et  suffisantes  gardes  à  raison 
de  betes  sauvages,  qui  entrent  et  endommagent  icelle,  comme 
sont  pouls,  pulces,  morpions,  lantes  et  autres  vermines.  Ladicte 
pièce  cy-devant  nommée  ,  est  située  au  bas  du  ventre,  demi- 
pied  dessous  le  nombril;  en  icelle,  il  y  a  une  belle  prairie  avec 
une  fontaine  au  milieu  et  une  belle  demeure  pour  tenir  le  fer- 
mier, comme  une  chambre  haute,  salle-basse ,  salle  au  côté,  et 
salle  partout;  au  garde-manger  derrière,  qui  n'est  pas  pour  la 
compagnie,  avec  les  confrontations  cy-dessus,  et  à  la  charge  que, 
si  la  dicte  bailleresse  n'est  bien  et  deuement  payée  dudit  pre- 
neur, pourra  rentrer  en  possession  sans  aucuns  dépens ,  dom- 
mages et  intérêts,  ni  refonction  de  preuve,  restitution  de  de- 
niers, ni  aucunes  guaranties. 

«  Fait  et  passé  en  la  maison  de  nous,  David  Bontemps,  no- 
taire en  icelle  cour.  » 

Le  même  volume  des  Entretiens  de  Magdelon ,  reproduit 
aussi,  à  côté  de  la  précédente  ,  une  autre  pièce  qui  a  beaucoup 
de  rapport  à  celle-ci,  et  qui  pourrait  bien  même  l'avoir  précé- 
dée, car  il  y  est  parlé  à  la  fin  d'un  docteur  en  conardise,  ce 
qui  semble  indiquer  la  fin  du  XVIe  siècle  (Voir:  le  Bail  no- 
table et  excellent  pour  tous  ceux  qui  ont  vouloir,  etc.  J. 

Copie  d'une  lettre  du  philosophe  Lyndorach,  grand 
gymnosophiste  des  Indes,  au  roy  Gultheber,  touchant 
les  incommodité^  du  mariage.  Lyon,  Jean  Poyet,  161  g, 
pet.  in-12.  Rare.  —  Leber,  n°  2740. 

Copias  de  un  galan  que  llama  a  la  puerta  del  pa- 
lacio  de  una  senora.  S.  1.  n.  d.,  in-40.  —  Van  Ber- 
ghem,  en  i836,  28  fr. 

COPPETTA  DE'BECCUTI  (Franc.),  Perugino.  Voir: 
Ses  Rime.  i58o. 


COPPIER  -  COQUELUCHE  347 

COPPIER.  Voir:  La  Bagatelle.  1757.  —  Le  Bal  de 
VArche-Marion.  ij5j. 

Coq-à-V asne  sur  le  mariage  d'un  courtisan  grotes- 
que. S.  1.,  1620,  in-8.  Facétie  introuvable  aujourd'hui. 
—  La  Vallière,  3gi3  89;  J.-Ch.  Brunet,  n°  478. 

Cocq  (Le);  ou  Mémoires  du  chev.  de  V***.  Amst., 
1733,  1742,  in-12.  — Truebwasser,  n°  1214. 

C0.7  (Le)  d'or,  fragment  historique ,  pour  servir  de 
supplément  à  l'histoire  ecclésiastique,  trad.  de  l'ail. 
S.  \.,   1789,  in-8.  —  Histoire  singulière  sur  les  cocus. 

Coq  (Le)  du  village,  op.-com.  en  1  a.;  par  Favart. 
Paris,  1743,  in- 12.  —  Nyon,  tome  V,  p.  202. 

Pierrot  est  resté  seul  par  l'absence  des  autres  garçons  que  la 
guerre  a  enlevés  ;  fatigué  des  persécutions  de  toutes  les  filles  , 
et  même  des  femmes  du  village,  il  veut  faire  une  fin  et  demande 
à  son  parrain  le  tabellion  la  main  de  sa  fille  Thérèse;  mais 
Pierrot  n'a  pas  de  fortune.  Le  tabellion  imagine  de  le  mettre 
en  loterie,  et  toutes  les  mises  formeront  sa  dot  ;  il  arrange  cette 
affaire  adroitement,  et  Pierrot  est  adjugé  à  Thérèse.  Détails 
agréables.—  En  1822,  plusieurs  théâtres  de  Paris  eurent  à  la 
fuis  lidée  de  remettre  cette  pièce  au  théâtre,  et  la  firent  arran- 
ger, sous  le  même  titre,  le  Coq  du  village  ,  l'Opéra-comique, 
par  Achille  Dartois:  le  Vaudevi.le,  par  Decourt,  Hubert  et  Thod. 
Anne;  et  la  Porte  St- Martin,  par  Carmouche  et  de  Courcy.  — 
Ces  divers  Coqs  ont  été  imprimés. 

Coqsigrue  poli  par  l'amour,  vaud.  1  a.;  par  Albert 
Monnier  et  Ed.  Martin  (Palais-Royal).  Paris,  i85g,  in-8. 

COQUELET  (Louis),  Péronne,  1676-1754.  On  lui 
attribue,  car  ses  production  ne  sont  pas  signées:  L'Al- 
manach  burlesque.  1  7 3V3 .  —  Le  Calendrier  des  fous. 
1736.  —  La  Méchante  femme.  1726. 

COQUELEY  DE  CHAI  SSEPIERRE,  avocat, censeur 
royal  et  litt.  Paris.  1710-1791.  —  Il  avait  l'esprit  sati- 
rique et  burlesque,  et  un  parler  accentué  qui  donna  un 
jour  beau  jeu  à  son  antagoniste  Linguet,  qu'il  nommait 
Lingu-et  ;  celui-ci  lui  riposta  en  l'appellant  Coqu-é-ley, 
ce  qui,  dit-on,  était  exact.  —  Voir:  M.  Cassandre,  ou 
les  Effets  de  l'amour.  i-jj5.  —  L'Olympe  en  bel  hu- 
meur. 1750.  —  Le  Roué  vertueux.  1770. 

Coqueluche  (La)  du  quartier,  vaud.  1  a.;  par  Lubize 
(Gaîté).  Paris,  1845,  in-8. 


348  COQUELUCHE  -  COQUETTE 

Coqueluche,  le  beau  dragon,  vaud.  i  acte;  par  Ber- 
nède  (Th.  des  Variétés,  à  Bordeaux).  Bordeaux,  1845, 
in-8. 

Coquette  (La),  par  Carmontelle.  Voir:  Proverbes 
dramatiques. 

Coquette  (La)  corrigée,  com.  en  5  a.  et  en  vers; 
par  de  la  Noue.  Paris,  iy56,  in-8  (B.  de  Grenoble, 
17067).  —  Réimpr.  en  1727,  in-12  (Nyon,  tome  V, 
p.  160),  et  plusieurs  fois  depuis. 

Ce  fut  la  meilleure  pièce  de  l'auteur  et  l'un  de  ses  derniers 
ouvrages  fil  mourut  en  1760).  —  Ces  deux  vers  de  la  Coquette 
corrigée  sont  devenus  populaires  : 

Le  bruit  est  pour  le  fat,  la  plainte  est  pour  le  sot. 
L'honnête  homme  trompé  s'éloigne  et  ne  dit  mot. 

Coquette  (La)  de  village,  ou  le  Sot  supposé,  comédie 
en  3  actes,  en  vers;  par  Ch.  Rivière  Du  Fresny.  Paris, 
Ribou,  1715,  in-12. 

Cette  coquette  n'est  point  guidée  par  la  simple  nature  dans 
l'art  de  plaire,  c'est  une  veuve  parisienne  qui  l'instruit  de  tou- 
tes les  ruses  que  les  coquettes  des  villes  emploient.  L'auteur 
aurait  donc  dû  intituler  sa  pièce:  la  Coquette  au  village,  et 
non  la  CoquHt?  de  village. 

Coquette  (La)  et  la  Fausse  Prude,  com.  en  5  a.,  en 
pr.;  attribuée  à  Deleyre  ou  à  Baron.  Paris,  1687,  pet. 
in-12.  — Ch.  Giraud,  n°  1777;  Techener,  12  fr. — 
Réimpr.  dans  le  Théâtre  de  Baron. 

Coquette  (La)  fixée,  com.  en  3  actes,  en  vers;  par 
l'abbé  de  Voisenon.  Paris,  Clousier,  1746,  1747,  in- 
12.  —  Nyon,  V,  p.  186;  B.  de  Grenoble,  n°  171 71. 

Coquette  (La),  ou  l'Académie  des  dames,  com.  en 
3  a.  pr.  ;  par  Regnard.  Paris,  1691,  in-8.—  Soleinne, 
nu  3228. 

Le  caractère  de  la  Coquette,  dans  cette  petite  pièce  très-gaie 
jouée  au  Théâtre  italien,  est  très-bien  intrigué.  On  regrette  que 
les  éditeurs  des  œuvres  de  l'auteur  aient  jugé  à  propos  de  la 
supprimer. 

Coquette  (La)  punie,  com.  en  3  actes  et  en  vers; 
par  de  Lafosse.  Paris,  Cl.  Hérissant,  1765,  in-12.  — 
Pièce  très-rare  (catal.  Baudeloque,  1027)  et  qui  semble 
avoir  fait  partie  d'un  volume  dont  le  titre  est  ignoré, 
car  elle  est  paginée  109-226.  Le  duc  de  la  Vallière  ni 


COQUETTE  —  COQUILLART  34g 

Pont-de-Vesle  ne  la  possédaient,  —  Techener,  12  fr.  ; 
Soleinne,  n°  2079. 

Coquette  (La)  punie,  com.  en  1  a.  et  en  vers;  par 
Mme  Bourette,  ci-devant  la  Muse  limonadière.  Paris  , 
J.-Fr.  Bastien,  177g,  in-8  de  38  pp.  —  Rare.  Soleinne, 
n°  2257. 

Coquette  (La)  punie,  ou  le  Triomphe  de  l'innocence 
sur  la  perfidie.  La  Haye  (Rouen),  1740,  1745,  in-12. 
—  Nyon,  n°  9716  et  9717  ;  Claudin,  en  1806,  1  fr. — 
Roman. 

Coquette  (La)  ridicule,  com.  en  3  tableaux  ;  par 
Mme  R.  G....  Nice,  impr.  Gauthier,  1869,  in-40,  5o  pp., 
2  fr. 

Coquette  (La)  sans  le  savoir,  op. -com.  en  1  a.  ;  par 
Favart  et  Rousseau  (Foire  St-Germain,  en  1744).  Paris, 
Prault,  1744,  in-8.  —  Nyon.  V,  p.  201.  Réimprimé 
souvent.  Voir:  Cat.  Soleinne,  n°  1876  et  33g6. 

Coquette  (La)  trompée,  op.-com.  en  1  acte;  par  Fa- 
vart. Paris,  1753,  in-8.  —  B.  de  Grenoble,  n°  171 54. 

Coquette  [La)  vengée,  par  Ninon  de  Lenclos.  Paris, 
1659,  in-12;  cat.  L***,  en  1848,  n°  406;  édition  assez 
rare.  Elle  a  été  réimpr.  en  1806,  dans  une  édition  des 
Lettres  de  Ninon  (par  DamoursJ,  et  en  1823,  à  la 
suite  des  Lettres  de  Madame  de  Coulanges  et  de  Ninon 
de  Lenclos. 

Cet  opuscule  est  une  réponse  à  un  écrit  anonyme  de  Juvenel 
ayant  pour  titre:  Portrait  de  la  coquette,  ou  la  Lettre  d'A- 
risîandre  à  Timagène.  Paris,  1659,  in-12. 

Coquetterie,  par  l'aut.  de  Trevelian  et  du  Mariage 
dans  le  grand  monde.  Trad.  de  l'angl.  par  Pelle.  Pans, 
Dumont,  1 835,  2  vol.  in-8,  i5  fr. 

Coquettes  (Les)  punies,  conte  en  vers  ;  par  A.  Malinas. 
Paris,  1809,  in-8.  —  Payn,  n°  5 11. 

COQUILLART  (Guill.),  officiai  de  l'église  de  Reims, 
m.  en  1490.  Viollet-Leduc  dit:  «  C'est  le  premier  au- 
teur écrivant  avant  Clém.  Marot  que  les  personnes 
étrangères  à  notre  vieux  langage  puissent  lire  aujour- 
d'hui'presque  sans  glossaire.  «  Voir:  Les  Droit^  nou- 
veaux établis  sur  les  femmes  —    ses   Œuvres  —  Le 


35o  COR  —  CORBEILLE 

Playdoyé  d'entre  la  simple  et  la  rusée  —  ses  Poésies. 
i832.  —  Les  Présomptions  des  femmes. 

Cor  et  amour,  vaud.  en  i  a.;  par  Fr.  Voisin  (Th. 
Déjazet).  Paris,  Lévy,  1864,  in-40,  à  2  col. 

Corr.lie,  ou  le  Danger  de  se  fier  à  soi-même,  suivie 
de  Mélusine  (par  M""'  la  comtesse  de  Choiseul  Meuse;. 
Paris,  an  vu  (1799),  in- 12.  —  Réimpr.  en  181  (3,  2  vol. 
in-18.  —  Quérard  attribue  cet  ouvrage  à  M,ne  de  Colle- 
ville.  —  Très-rare. 

Coralie,  ou  le  Danger  de  l'exaltation  chef  les  fem- 
mes, trad.  de  l'ail,  de  M'lje  Caroline  de  Pichler,  par 
M'"'  Elise  Voïard.  Paris,  1820,  4  vol.  in- 12,  avec  3 
gravures. 

Coralie  a  eu  un  grand  nombre  de  maris  et  d'amants  ,  mais 
elle  n'a  jamais  trouvé  de  cœur  qui  la  comprit.  Lorsque  sa  jeu- 
nesse et  sa  beauté  se  ilétrissent,  pour  mettre  fin  à  ses  bizarres 
chagrins,  elle  se  précipite  sur  le  pavé  de  sa  cour,  et  expire  dans 
un  état  effroyable. 

Coralie  V inconstante,  par  Mme  Angélique  Arnaud. 
Paris,   1843,  2  vol.  in-8. 

CORALY,  maître  de  ballets  contemp.  Voir:  Eucharis. 
1844.  —  La  Fiancée  de  Sarnen.  1 83 1 .  —  Giselle  ,  ou 
les  Willis.  1841.  —  Léocadie.  1828.  —  Monsieur  de 
Pourceaugnac.  —  La  Neige.  1827.  —  L'Orgie.  i83i. 
—  La  Péri.  1N43.  —  La  Tentation.  i832. 

CORAN  (Charles),  poëte  contemp.  Voir:  Rimes  ga- 
lantes. 1847. 

CORAS  (Jean  de),  né  en  Languedoc,  en  1 5 1 3,  et  m. 
en  ibj2.  Voir:  Arrest  mémorable  du  Parlement  de 
Toulouse. 

Corbaccio  (II)  di  M.  Gio.  Boccaccio.  Voir:  Il  La- 
berinto  d'amore. 

Corbacho,  Libro  de  los  vicios  de  las  malas  mujeres. 
Toledo,  1499.  —  Très-rare. 

Ecrit  rempli  d'anecdotes  et  de  traits  piquants.  C'est  l'œuvre 
d'Alonso  Martinez,  archiprètre  de  Talavera.  Voir  la  Célestine, 
tragi-comédie,  trad.  par  M.  Germond  de  Lavigne,  1843,  p.  128. 

Corbeille  galante.  Aux  demoiselles  de  Reims,  par 
deux  auteurs,  dont  l'un  est  originaire  du  pays  et  l'autre 
aurait  envie  de  l'être  (épigraphe  :  Scr ibère  jussit  amor). 


CORBELLINI  —  CORISANDRE  35 1 

Paris,  Valleyre,  et  Reims,  Cazin,  1775,  in-8  de  64  pp. 

—  Rare. 

Cette  ploquette  curieuse  contient,  d'abord,  une  Epitre  en  vers 
aux  demoiselles  de  Reims  (2  pages).  —  Viennent  ensuite  des  poé- 
sies galantes,  couplets  et  madrigaux  épigrammaliques.  A  la  page 
41:  Lettre  à  M.  de  *'*  sur  les  gens  comme  il  faut.  A  la  fin 
de  la  brochure ,  une  approbation  signée  Crébillon.  (  Cazin,  sa 
vie,  etc.,  iS63,  p.  55). 

CORBELLINI  (A.),  poète  vénitien:  Le  Fiamme  amo- 
rose.  1600. 

CORBIN  (Jacq.),  avocat,  né  au  Berry,  m.  à  Paris  en 
1 653:  Les  Amours  de  la  chaste  nymphe  Pégase.  1600. 

—  Amours  de  Philocaste.  1601.  —  Jérusalem  régnante 

—  le  Martyre  d'amour.  160 3.  —  Les  Trophées  de 
l'amour.  1604.  —  Le  Valet  à  tout  faire.  1606. 

Corde  {La)  sensible,  vaudeville  en  1  acte;  par  Clair- 
ville  et  Lambert  Thiboust.  Paris,  i85i,  in-18.  Plu- 
sieurs fois  réimprimé. 

Cor  délier  {The)  metamorphosed,  trad.  de  Mich.  Co- 
lombo, par  Kibbert.  Londres,  1821,  in-40,  jolies  grav. 
en  bois  d'après  Cruishank.  —  Lang ,  2  liv.  8  sh.  — 
Voir:  L'Asino  mutato  in  frate. 

Pour  les  autres  nouvelles  écrites  par  Mich.  Colombo,  on  peut 
consulter  :  /  Novellieri  italiani  in  prosa;  de  Passano  (  Milan  , 
1864,  gr.  in-8),  pages  145  à  147. 

CORDIER  (Jules),  vaud.  contemp.,  pseudonyme  de 
Mathieu  Tenaille  de  Vaulabelle.  Voir:  Le  Baromètre 
des  amours.  i853.  —  Le  Club  des  maris  et  le  club 
des  femmes.  i838.  —  Colombe  et  Perdreau.  1846.  — 
Clémentine.  i836.  —  Daphnis  et  Chloé.  1849.  —  La 
Femme  électrique.  1846.  —  Le  Mari  à  l'essai.  1842. 

—  Le  Mari  de  ma  fille.  1840.  —  Mesdames  les  pira- 
tes. 1854.  —  La  Polka  en  province.  1844.  —  Un  Duel 
au  baiser.   i85i.  —  Les  Tentations  d'Antoinette.  i85o. 

—  Vénus  à  la  fraise.  i85i. 

Corinne.  Voir:  la  bar.  de  STAEL-HOLSTEIN. 

CORIO  (Bernardin),  né  à  Milan  en  1460,  mort  en 
î5oo:  Dialogus  de  amore.   i5o2. 

Corisandre  de  Beauvilliers,  anecd.  franc,  du  XVIe 
siècle,  trad.  de  l'anglais  de  Charlotte  Smith,  par  Mme 
de  Montolieu.  Paris,  1806,  2  vol.  in- 12. 


352  CORISANDRE  —  CORNAZZANO 

Corisandre  s'évade  du  château  de  son  père,  afin  de  se  sous- 
traire à  un  mariage  odieux;  elle  rencontre  la  nuit  au  mi.ieu 
d'une  foi  et,  Marguerite  de  Valois,  qui  l'admet  à  sa  cour,  où 
elle  excite  la  jalousie  des  femmes,  et  l'amour  du  beau  Guiscar, 
favi  ri  de  Marguerite.  Mais  son  père  se  compromet  avec  le  parti 
calviniste,  et  Corisandre.  afin  de  le  secourir,  séduit  Florestan  de 
Montgommery  et  l'épouse.  Bientôt  après,  la  paix  est  rétablie  et 
tout  le  monde  est  content  et  satisfait.  —  M.  Salaberry  a  jugé 
cela  assez  intéressant  pour  en  donner  la  même  année  (i8o6J  une 
seconde  traduction,  toujours  en  2  vol.  in-12. 

Corisandre  de  Mauléon,  ou  le  Béant  au  XV*  siècle, 
par  de  Salvandy.  Paris,  iS35,  2  vol.  in-8. 

Phébus,  roi  de  Navarre,  vient  dans  le  Béarn,  déguisé  en  page, 
afin  de  consulter  un  vieil  ermite;  la,  il  séduit  Corisandre,  qui 
est  d'une  illustre  famille  et  qui,  bientôt  après,  est  obligée  d'é- 
pouser le  connétable  de  Lérin.  Mais  quand  elle  reconnaît  le  roi 
de  Navarre  au  milieu  de  sa  cour,  elle  est  furieuse  .  et  pour  se 
venger,  elle  le  fait  empoisonner  et  se  suicide  elle-même. 

CORMON  (Eugène),  pseudonyme  de  Pierre-Etienne 
Piestre:  Les  Amours  d'une  rose.  1846.  —  L'Anneau 
de  la  marquise.  1842.  —  Le  Carnaval  des  maris.  1 853. 

—  La  Danseuse  espagnole.  1854.  —  Deux  dames  au 
violon.  1841.  —  Les  Femmes  du  monde.  1 853.  — 
Femmes  et  pirates.   i8?8.  —  Flore  et  Zéphyr.  i83^. 

—  La  Goton  de  Béranger.  1 85 1 .  —  L'Idée  du  mari 
1834.  —  Le  Journal  d'une  grisette.  1848.  —  La  Jour- 
née  d'une  jolie  femme.   1842.  —  Mlle  Agathe.    1847 

—  Le  Mariage  extravagant.  1848.  —  M.  Placide 
i832.  —  Naissance  et  mariage.  i835.  —  Nous  ma- 
rions papa.  i855.  —  Le  Petits  mystères  de  Paris 
1843.  —  Le  Premier  jour  de  bonheur.  1868.  —  Pri 
sonnier  d'une   femme.   1 836.  —  Rêve  d'amour.  1870 

—  Les  Trois  Jeannettes.  1 836.  —  Le  Trombonne  du 
régiment.  1843.  —  Un  aveu.  1837.  —  Un  mari  qui 
se  dérange.  1846.  —  Un  serment  de  femme.  i836. 

Cornariennes  (Les),  poème  héroï-comique;  par  J.-B. 
C...,  publiée  par  H. -P.  M....  Paris,  impr.  Maulde,  1837, 
in- 10  de  16  pp.,  plus  la  couverture. 

Cornaro*  tyran  pas  deux,  parodie  en  4  a.  et  en  v., 
d'Angelo,  tyran  de  Padoue  (de  V.  Hugo);  par  Dupeuty 
et  Duvert  (Vaudeville).  Paris,  1 835,  in-8. 

CORNAZZANO  (Antonio),  litt.  et  poète,  Plaisance, 
i43i-i5oo.  En  outre  de  ses  ouvrages  en  vers  latins  et 
italiens  sur  la  Vie  de  Jésus-Christ,  sur  la  Vie  de  la 


CORNEIDE  —  CORNEILLE  353 

Vierge,  sur  Y  Art  militaire,  etc.,  lesquels  ne  nous  con- 
cernent pas,  il  a  fait  les  suivants  qui  nous  intéressent: 

i°  Sonetti  e  can^oni  di  Ant.  Corna\\ano.  Venise,  i5o2,  in-S. 
Rare.  Réimpr.  plusieurs  fois.  Voir  le  détail  des  édit.  au  Man. 
du  Libraire. 

2°  Antonii  Corna^ani,  quod  de  proverbiorum  origine  ins- 
cribitur ,  opus,  etc.  Milan,  i5o3,  in-40  de  60  ff.  (Libri,  93  fr.; 
et  s.  d.,  in-40  de  40  ff.  très-rare.  Ces  contes  en  vers  latins  sur 
l'origine  de  dix  proverbes  italiens  sont  parfois  très-longs;  le  pre- 
mier, par  exemple,  a  342  vers,  et  le  deuxième,  414.  Us  sont  en 
généra!,  aussi  hardis  pour  le  fond  que  pour  la  forme;  des  mots 
tels  que  pénis  ,  cunnus ,  vulva,  y  reviennent.  La  même  obser- 
vation s'applique  à  l'article  suivant,  aussi  ces  deux  ouvrages 
ont  ils  été  regardés  jusqu'à  présent  comme  intraduisibles  en 
français  ; 

Car,  le  lecteur  français  veut  être  respecté. 

3°  Proverbii  di  M.  Anton.  Corna^ano ,  in  facétie;  Venise. 
i5i8  et  1 523,  in-8.  —  Ristamp.  di  nuovo,  con  3  prov.  aggiunti 
e  due  di  iloghi  nuovi.  Venise,  i525,  1526,  s.  d,,  i53o,  i532, 
1 535,  1 5 38,  1546,  i55o,  i555,  i558,  in-8  Toutes  ces  éditions 
bien  qu'elles  étaient  fort  incorrectes,  sont  très-rares  aujourd'hui. 
—  Paris,  P.  Didot  pour  Renouard  ,  in-12,  tiré  à  cent  exempl. 
(Barraud,  en  1870,  3  fr.  5o',.  —  Dans  cet  ouvrage  en  prose  ita- 
lienne, quatre  seulement  des  proverbes  contenus  dans  l'ouvrage 
latin  sont  reproduits  ;  il  y  en  a  du  plus  12  autres,  ce  qui  fait 
16  en  tout.  On  en  trouve  les  titres  dans  la  Notice  sur  les  écri- 
vains erotiques  (Bruxelles,  i865 ,  in-12  j,  p.  27.  Voir  aussi 
Passano:  /  Novellieri  in  prosa  (Milano,  1864,  in-8],  pour  les 
détails  sur  les  diverses  éditions. 

40  Origine  del  proverbio  che  si  suol  dire,  An\i  corna  che 
croce,  novella  (de  Cornazzano.  et  non  de  G.-B.  Modio,  à  qui 
on  l'avait  attribué  à  tort.)  Milan,  i558,  in-8—  et  réimpr.  avec 
la  même  date,  à  Milan,  en  1821.  —  Nouvelle  fort  libre,  figu- 
rant déjà  dans  les  Proverbii  in  facétie. 

Corneide  {La),  poema  eroi-comica  dell  dottore  Cor- 
nografo,  colle  annotazioni  di  Cornelio  Tacito  moderno, 
e  gli  argomenti  di  un  Arcade  di  Roma.  Cornicopoli, 
1773,  in-8. 

Cette  édition  ne  contient  que  dix  chants;  elle  fut  suivie  d'une 
autre  qui  n'en  renferme  pas  moins  de  soixante-onze  et  qui 
forme  7  vol.  in-8,  datés  de  178 1  ,  sans  nom  de  lieu  (Livourne 
probablement].  Celle-ci  donne  le  portrait  et  le  nom  de  l'au- 
teur Giovanni  Gamera.  Facétie  trop  prolongée  et  fastidieuse 
sur  les  maris  infortunés.  —  Voltaire  a,  dans  sa  Correspondance, 
dit  un  mot  de  ce  poëme,  et  son  éditeur  ,  Beuchot,  ne  le  con- 
naissait pas.  Bolle,  n°  5i5. 

CORNEILLE  (Pierre),  né  à  Rouen,  en  1606,  m.  en 
1684.  11  parut  d'abord  au  barreau,  mais  il  n'y  réussit 

Tome  II  45 


354  CORNEILLE 

point,  et  une  petite  aventure  de  jeunesse  développa  tout 
a  coup  son  talent  poétique  et  dramatique.  En  1626, 
il  avait  ig  ans,  un  de  ses  amis  lui  ayant  fait  connaître 
sa  maîtresse,  il  en  devint  très-amoureux,  et  le  nouveau 
venu  prit  bientôt  dans  le  cœur  de  la  belle  la  place  de 
l'introducteur.  Pierre,  triomphant,  raconta  son  triomphe 
dans  une  chanson  qui  devint  célèbre:  L' Occasion  per- 
due recouverte,  et  dans  une  comédie  en  5  a.  et  en  vers, 
Mélite,  qu'il  fit  jouer  à  Rouen  la  même  année,  et  qui 
rendit  de  suite  son  nom  célèbre.  La  demoiselle  qui  en 
avait  fait  naître  le  sujet  porta  longtemps  dans  Rouen 
le  nom  de  Mélite.  Bientôt,  Corneille,  dont  toutes  les 
pièces  étaient  jouées,  avec  un  succès  de  plus  en  plus 
grand,  à  Paris,  donna:  Clitandre  (en  i632),  la  Veuve 
(i63q),  la  Galerie  du  palais,  ou  l'Amie  rivale  (  1 635), 
la  Suivante  (i63o),  la  Place  royale  ;  ou  l'Amoureux 
extravagant  (i63j),  l'Illusion  comique  {ib3q).  Ce  fu- 
rent là,  si  on  en  excepte  le  Menteur,  et  le  ballet  de 
Psyché,  où  il  collabora  avec  Molure,  ses  dernières  co- 
médies. Il  s'adonna  dès-lois  au  genre  tragique,  c'est  à 
dire,  ampoulé  et  emphatique,  ce  qui  devait  lui  rap- 
porter bien  plus  d'honneur  et  le  faire  surnommer  le 
Grand  Corneille.  Avec  ses  amis,  il  convenait  lui- 
même  que  ses  productions  de  jeunesse  offraient  plus 
d'agrément  et  de  naturel.  Dans  un  billet  adressé  à  Pé- 
lisson,  il  écrivait  ceci: 

En  matière  d'amour,  je  suis  fort  inégal: 
J'en  écris  assez  bien,  et  le  fais  assez  mal. 
J'ai  la  plume  féconde  et  la  bouche  stérile. 
Bon  galant  au  théâtre,  et  fort  mauvais  en  ville; 
Et  l'on  peut  seulement  m'écouter  sans  ennui, 
Que  quand  je  me  produis  par  la  bouche  d'autrui. 

«  Voilà,  monsieur,  la  petite  peinture  que  je  fis  de 
moi-même,  il  y  a  plus  de  vingt  ans.  »  —  Voir:  Œuvres 
de  P  Corneille,  et  aux  titres  des  différentes  pièces  qui 
viennent  d'être  mentionnées. 

CORNEILLE  (Thomas),  né  à  Rouen  en  i6z5  et  m. 
en  1709:  V Amour  à  la  mode.  i653.  —  Le  Berger 
extravagant.  i653.  —  La  Comtesse  d'Orgueil.  1671. 

—  Les  Dames  vengées.  i6g5.  —  Le  Festin  de  Pierre, 
corn,  mise  en  vers.  i683. — Le  Galant  doublé.  (1660). 

—  Les  Métamorphoses.  Voir:  OVIDE,  trad.  en  vers 
français. 

Corneille  (La)  de  Mlle  de  Sçay,  corn.,  pour  l'hôtel 


CORNEUANfM  —  CORNU  355 

de  Bourgogne,  en  i  a.  et  en  vers;  par  P.  Corneille  Bles- 
sehois.  Paris,  sans  nom,   1678,  in-12  de  3  tf.  et  65  pp. 

—  Tr's-rare.  Soleinne,  n°  1464,  20  fr.  5o. 

L'auteur  s'y  montre  entre  4  amantes  :  Mlles  Lesage,  de  Sçay, 
de  Boissemé  et  Biou;  l'action  roule  certainement  sur  une  aven- 
ture véritable,  à  La  suite  de  laquelle  Biessebois  tut  obligé  de  se 
battre  et  de  fuir  hors  de  France.  (Voircat.  Pixérécourt,  p.  166J. 

—  Une  jolie  petite  gravure  sur  bois  de  l'une  de  ces  éditions 
porte  cette  légende  ;  M.  de  Corneille  et  Mlle  de  Sçay,  et  re- 
présente Corneille  en  habit  d'officier  prenant  le  méuton  d'une 
bergère.  —  Cette  comédie  ne  parait  pas  avoir  été  réimprimée. 
Voir:  Œuvres  saiyriqu.es  de  Corn.  Biessebois  ,  et  Théâtre  de 
Biessebois.  Voir  aussi:  Marthe  Le  Hayer,  ou  Mlle  de  Sçay, 
dont  le  Br.-ttev.r •",  corn,  en  3  a.  et  en  vers;  iy58  ,  iu-12  (So- 
leinne, 383oJ  est  un  simple  changement  de  titre;  mais  Marthe 
Le  Hayer  est  une  pièce  obscène  tandis  que  la  Corneille ,  à  en 
juger  du  moins  par  sa  place  dans  le  catal.  Soleinue,  ne  l'est  pas. 

Cornelianum  dolium ,  comœdia  lepidissima  (5  a.  pr. 
et  prol.  v.);  auct.  T.  R.  (Thomas  Randolph).  Londini, 
1 638,  pet.  in-12,  front,  gr.  —  Soleinne,  n°  48J  ;  Cour- 
tois, 16  fr.  —  Pièce  libre  sur  un  sujet  facétieux.  Fort 
rare. 

Cornement  (Le)  des  comars,  pour  recréer  les  esperi^ 
encornifistibuïe^.  S.  1.  n.  d.  (Paris,  i83i),  pet.  in-8 
goth.  de  4  ff.  avec  jol.  vign.  et  bordures  sur  bois; 
pièce  lithographiée,  tirée  à  3o  ex.  numérotés,  dont  5 
sur  vélin  et  25  sur  chine.  Tripier,  25  fr.  ;  Desq,  14 
fr.  5o;  Cigongne,  n°  65 1. 

C'est  une  réimpression  (faite  par  M.  de  Jouy  ou,  selon  d'au- 
tres, par  M.  Fr.  Michel),  avec  quelques  différences,  d'une  pièce 
de  vers  intitulée:  Terrible  pensée,  pièce  qui  parut  vers  i53o,  à 
la  suite  de  la  Forest  de  tristesse,  poëme,  par  Jehan  de  Meun. 

Cornichon  et  Toupète,  histoire  fée.  La  Haye  (Paris), 
P.  Hondt,  I7?2,  pet.  in-12,  fig.  —  Hébelinck,  n°  1377; 
Nyon,  n"  1000 1. 

CORNU  (Pierre  de),  né  à  Grenoble,  vers  i558,  m. 
en  IÔ2  3,  conseiller  au  Parlement  de  ta  même  ville.  Il 
est  auteur  de:  Œuvres  poétiques  de  Pierre  de  Cornu, 
Dauphinois,  contenant  sonnets ,  chansons,  odes,  dis- 
cours, éclogues,  stances,  etc.  Lyon,  Huguetan,  i583, 
avec  priv.  In-8,  cont.  8  ff.  non  chiffrés  et  22  3  pp.  nu- 
mérotés. —  Rare.  Viollet-Leduc,  91  fr.  ;  Bergeret,  170 
fr,  ;  Château  St-Ylie,  255  fr.  ;  Solar,  35o  fr. 

Ce  voiume  a  été  réimprimé  textuellement  et  page  pour  page; 
Turin,  Gay  et  fils,  et  Grenoble,  Ravanat  ,  1870,  pet.  in-8  tiré 


356  CORON  A  -  CORRESPONDANCE 

à  100  exerapï.  numérotés,  18  fr.  —  Les  éditeurs  ont  joint  au 
vùlurn;  la  Vie  (inédite)  de  Pierre  de  Cornu  par  Guiil.  Col- 
letet ,  avec  une  Préface  et  des  notes  par  M.  Pr,  Bianchemain , 
membre  de  la  Société  des  Bibliophiles  François ,  et  de  celle 
des  Bibliophiles  Normands.  Ce  volume,  sorti  des  presses  de 
Vincent  Bona,  imprimeur  du  Roi  à  Turin,  ne  le  cède  pas  pour 
le  bon  goût  à  l'édition  ancienne  qui  est  aussi  fort  be  le.  — 
«  Pierre  de  Cornu  (dit  Viollet-Leduc  ,  dans  sa  Bibliothèque 
poétique),  se  distingue  des  poètes  pétrarquisants  de  son  temps 
par  des  amours  positifs  et  plus  qu'erotiques.  Peu  discret  quand 
il  est  heureux,  il  est  brutal  avec  les  cruelles;  mais  il  ne  man- 
que pas  d'une  sorte  de  verve,  preférabe  sans  doute  en  poésie 
aux  gémissements  langoureux  de  ses  rivaux.  Toutes  ces  pièces 
sont  facilement  écrites,  et  ne  manquent  pas  de  grâce  dans  leur 
simplicité  parfois  même  élégante.  »  —  Quant  à  nous,  tous  les 
milliers  de  sonnets  que  sonnaient  alors  les  poètes,  nous  semblent 
aujourd'hui  bien  affadissants,  et  nous  ne  citerons  de  Cornu  que 
cette  épigramme  adressée  a  un  certain  de  Pillas: 

De    Pillas,  tu  te  ris,  et  dis  qu'en  ton  mesnage 
Tu  as  la  mesme  joie  empreinte  sur  le  front, 
Bref,  que  tu  ne  crais  point  le  nom  de  cocuage, 
Car,  dis  tu,  les  cocus  sont  ceux-là  qui  les   font. 
Hé  bien  !  tu  le  seras,  mais  d'un  nom  remué, 
Non  cocu  cocuant,  mais  cocu  cocué. 

Corona  (La)  de'ca^i,  cioè  Sonetti  lussuriosi  di 
P.  Aretino.  Voir:  Sonetti  lussuriosi. 

Correspondance  amoureuse  de  Fabre  d'Eglantine . 
précédée  d'un  précis  historique  de  son  existence  mo- 
rale, physique  et  dramatique,  depuis  son  début  au 
théâtre  jusqu'à  sa  mort...,  etc.  (publié  par  Roussel). 
Hambourg  et  Paris,  s.  d.,  et  1796,  3  vol.  in-12.  — 
Truebwasser,  n°  1262;  Bergeret,  ierc  part.,  n°  1725. 

Correspondance  amoureuse  de  M.  Eugène  Van  H..., 
sénateur  en  herbe  (  12  lettres,  la  Ie  datée  d'Anvers. 
en  1837),  Paris,  impr.Bajat,  1841,  in-8  de  2  feuilles  1/2'. 

Correspondance  amoureuse  trouvée  dans  le  cabinet 
particulier  de  Charles  X  à  St-Cloud,  le  2  avril  i83o. 
Paris,  i83o,  in-8.  —  Arch.  du  bibl.,  en   1867,  34802. 

Correspondance  complète  de  Madame,  duchesse 
d'Orléans,  trad.  par  Gust.  Brunet,  avec  notes  du  tra- 
ducteur. Paris,  Charpentier,  i863,  2  vol.  in-12. 

Le  texte  allemand  (  Briefe  der  prin\essin  Elisabeth  Char- 
lotte) avait  été  publié  par  W.  Men^el ,  Stuttgart,  1843,  in-8. 
Nous  avons  déjà  indiqué  à  l'art,  le  Conservateur  de  la  Santé, 
les  curiosités  de  cette  traduction  fidèle  et  intégrale;  elle  contient 
deux  lettres,  qui  par  exception ,    furent  écrites  en  français .    et 


CORRESPONDANCE  35y 

qui  avaient  été  données  déjà  dans  l'édition  allemande.  La  pre- 
mière est  celle  de  Charlotte-Elisabeth  de  Bavière,  princesse  Pa- 
latine, et  duchesse  d'Orléans,  belle  sœur  du  grand  roi,  et  mère 
du  duc  d'Orléans,  régent:  elle  est  adressée  àl'Electrice  de  Ha- 
novre, sa  tante  et  sou  amie,  et  datée  de  Fontainebleau,  9  octobre 
1694.  Elle  commence  ainsi:  —  «Vous  êtes  bien  heureuse  d'al- 
ler chier  quand  vous  vouiés;  chiez  donc  tout  votre  chien  de 
sou.  Nous  n'en  sommes  pas  de  même  ici,  où  je  suis  obligée  de 
garder  mon  étron  pour  le  soir,  etc.»  —  Elle  finit  ainsi:  m  On 
chic  en  l'air,  on  chie  sur  la  terre,  on  chie  dans  la  mer,  tout 
l'univers  est  rempli  de  chieurs,  et  les  rues  de  Fontainebleau  de 
meide;  principalement  de  merde  de  Suisses,  car  ils  font  des 
étrons...!  gros  comme  vous,  Madame.  Vous  croyez  baiser  une 
belle  petite  bouche  avec  des  dents  bien  blanches,  vous  baisez 
un  mouiin  à  merde,  etc.  »  —  A  cela  que  répond  l'Electrice? 
«Hanovre,  3r  octobre  1694.  C'est  un  plaisant  raisonnement 
de  merde  que  celui  que  vous  faites  sur  le  sujet  de  chier,  et  il 
paroit  que  vous  ne  connoissés  guère  les  p  aisirs,  puisque  vous 
ignorés  celui  qu'il  y  a  à  chier,  etc.  »  —  Et  elle  finit  en  disant  : 
«J'espère  qu'a  présent  vous  vous  dédirés  d'avoir  voulu  mettre 
le  chier  en  si  mauvaise  odeur,  et  que  vous  demeurerés  d'accord 
qu'on  aimeroit  autant  ne  point  vivre  que  de  ne  point  chier.  »  — 
L'Anthologie  Scatologique  rappelle  quelques  autres  passages 
intéressants  de  cette  Correspondance  ;  entre  autres  celui-ci  qui 
se  trouve  dans  une  lettre  du  26  mars  1722  ;  c'est  la  Duchesse 
d'Orléans  qui  parle: 

«  Avant-hier,  le  roi  avait  souffert  d'une  colique  venteuse  ;  je 
m'approchai  de  lui  avec  empressement ,  tenant  un  billet  à  la 
main.  Le  maréchal  de  Villarsfut  extrêmement  embarrassé;  il  me 
dit  de  l'air  le  plus  sérieux  «  Quel  billet  donnez-vous  là  au  roy?» 
Je  répondis  avec  non  moins  de  gravité:  «  C'est  un  remède  con- 
tre la  colique  des  vents.  «  Le  maréchal  répliqua  ;  «  Il  n'y  a  que 
le  premier  médecin  du  roy  qui  puisse  lui  proposer  des  remèdes.» 
Je  répondis:  «Pour  celui-ci,  je  suis  sûr  que  M.  Dodard  l'ap- 
prouvera; il  est  même  écrit  en  vers.  »  Le  roi  étoit  aussi  fort 
embarrassé;  il  ouvrit  le  papier  et  se  mit  à  rire.  Le  maréchal, 
n'y  tenant  plus,  demanda:  »  Peut-on  le  voir?»  Je  répondis: 
«  Oh!  oui,  ce  n'est  pas  un  secret.  »  11  se  mit  à  lire: 
Vous  qui  dans  le  mésentère 
Avez  des  vents  impétueux, 

Ils  sont  dangereux, 

Et  pour  vous  en  défaire  , 
Petez  ; 
Petez,  vous  ne  sauriez  mieux  faire: 

Petez, 
Heureux  de  vous  défaire  d'eux. 

A  ces  malheureux, 
Pour  donner  liberté  entière  , 
Petez, 

Vous  ne  sauriez  mieux  faire; 
Trop  heureux 

De  vous  délivrer  d'eux.  » 


358  CORRESPONDANCE 

Correspondance  d'Eulalie.  Voir  :  Lettres  de  Julie  à 
Eulaîie. 

Correspondance  de  la  reine  avec  d'illustres  person- 
nages. S.  ].,  1790,  in-8  de  144  pp.,  portr.  de  Mme  de 
Polignac.  Rare  avec  le  portrait.  —  Taylor,  n°  2o58  ; 
Luzarche,  43  1  5. 

Correspondance  de  Madame  Gourdan,  dite  la  Com- 
tesse; avec  un  Recueil  de  chansons  à  l'usage  des  sou- 
peurs  de  che%  Min  Gourdan.  Londres,  J.  Nourse , 
17*4,  pet.  in-8  de  208  pp.,  fig.  —  Alvarès,  ï5  h.  ; 
Leber,  n°  2  3? 2. 

On  attribue  cet  ouvrage  à  Tkévenot  de  Morande.  Ce  volume 
est  une  réimpression  augmentée  de  celui  qui  avait  déjà  paru 
sous  le  titre  de:  le  Portefeuille  de  Mad.  Gourdan.  en  1783  , 
Spa  (Londres'?,),  178?,  in- 12.  —  On  en  a  fait  une  réimpression 
récente  à  Bruxelles  (Briard,  pour  Poulet-Malassis),  i866,in-i2, 
16  fr.  L'éditeur  s'exprime  ainsi  dans  sa  préface:  «Notre  réim- 
pression est  faite  sur  un  exempl.  préparé  par  l'auteur  pour  une 
édition  définitive  qui  n'a  pas  eu  lieu.  Outre  de  nombreuses  ad- 
ditions, cet  exempl.  contient  10  lettres  inédites  qui  peuvent  comp- 
ter parmi  les  plus  curieuses  du  recueils.  Dans  la  ire  lettre  de 
l'exempl.  corrigé  ,  le  pamphlétaire  avait  substitué  le  nom  de 
Brisseau  à  celui  de  la  Gourdan  qui  était  morte  vers  1785  ; 
nous  avons  fait  quelques  recherches,  pas  plus  qu'il  ne  convenait, 
à  propos  de  cette  dame  Brisseau;  elle  est  citée  dans  le  tome  II 
de  Y  Espion  anglais.  —  L'attribution  à  Thévenot  de  Morande 
nous  semble  sujette  à  caution;  cet  auteur  a  composé  des  livres 
bien  pires,  mais  nous  n'avons  reconnu  dans  celui-ci  ni  sa  tour- 
nure d'esprit,  ni  sa  manière.» 

Correspondance  de  Mlle  Sujette  Césarine  d'Arly 
(par  de  Lantier).  Paris,  18 14,  2  vol.  in-8;  et  181 5,  3 
vol.  in- 12. 

Correspondance  du  cardinal  de  Tencin  et  de  M°e 
de  Tencin,  sa  sœur,  avec  le  duc  de  Richelieu,  sur  les 
intrigues  de  la  cour  de  France,  depuis  1742  jusqu'en 
1767  (publ.  par  Soulavie).  —  (Paris,  Buisson),  1790, 
in-8.  —  Pixerécourt. 

Correspondance  joviale  à  propos  du  mariage,  par 
G.  Kelb  (George  Avenant,  mort  en  i865).  Paris,  i863, 
in- 12,  357  pp.  — ■  Superch.  litt. 

Correspondance ,  ou  Défense  fondamentale  de  Théo- 
dore Rilliet  contre  l'ordonnance  du  conseil  de  Genève 
qui  le   dégrade  de  son  état  de  citoyen.   S.  n.,   1782, 


CORRESPONDANCE  -  CORRIVAUX       35g 

in-8,  —  Procès  d'un  mari  contre  sa  femme  qu'il  accuse 
d'inceste  et  d'adultère. 

Correspondance  secrète  entre  Ninon  ,  etc.  Voir: 
SEGLR. 

Correspondance  secrète,  politique  et  littéraire  (par 
Imbert  et  Metra).  Londres,  1787,  18  vol.  in-12.  Re- 
nouard,  71  fr.  —  Les  Anecdotes  secrètes  du  XVIIV 
siècle  (V.  ce  titre),  Paris,  Collin,  1808,  2  vol.  in -8, 
sont  un  choix  fait  dans  cette  Correspondance. 

Corriero  (II)  svaligiato,  di  Ginifacio  Spironcini  (de 
Ferrante  Pallavicino).  Oranges,  1646,  in-12.  —  Nu- 
remberg, -1646,  in-12.  —  "Villafranca  (Holl. ,  Elz.), 
i6r3o,  pet.  in-12,  etc.  —  Voir  pour  le  détail  des  édi- 
tions italiennes,  Passano,  Novellieri  in  prosa. 

Traduction  Française*  Le  Courrier  desvalisé,  publié  par 
Gin.  Spironcini.  A  Viilefranche,  1644.  in-12  comtesse  de  Ver- 
rue, 5  fr.  ;  Luzarche,  n°  5417:  Nyon.  n°  10673).  Ouvrage  sati- 
rique contre  les  religieux  et  les  princes  italiens.  L'auteur  dit , 
dans  sa  Préface,  que  «les  traits  de  lasciveté  qui  s'y  rencontrent 
n'auront  point  de  force  sur  les  jugamens  meurs."»  11  y  a  une 
lettre  contre  les  Nonnains ,  une  autre  d'un  Milanois  qui  re- 
quiert la  faveur  d'un  amy  pour  obtenir  V office  de  bourreau 
à  Rome;  — la  lettre  d'une  macquerelle  qui  demande  d'estre 
logée  à  Rom:  en  quelque  endroit  advantageux  pour  sa  pro- 
fession, etc. 

Corrivaux  {Les),  comédie  ''en  5  a.  en  pr.)  tirée  de 
l'Arioste,  par  Jean  de  La  Taille.  Paris,  Morel,  ibhi, 
i573,  in-8. 

Pièce  différente  de  celle  de  Troterel  sous  le  même  titre.  On 
en  trouve  uue  analyse  dans  la  Bibliothèque  du  Théâtre  fran- 
çois,  1,  p.  i65.  C'est  la  première  comédie  en  5  actes  qui  ait 
été  écrite  en  prose.  Une  jeune  fille  nommé:  Restitue  confie  à 
sa  nourrice  qu'elle  est  grosse  du  fait  de  Philadelphie,  volage  qui 
l'abandonne  aujourd'hui  pour  courir  après  Mlle  Fleur  de  Lys. 
La  nourrice  promet  de  l'emmener  à  la  campague  où  el'e  fera 
ses  couches.  Pendant  ce  temps,  Philadelphe  séduit  le  domesti- 
que de  Fleur  de  Lys,  lequel  consent  à  l'introduire  quand  le 
papa  sortira.  Euvestre,  autre  amaDt  de  Fleur  de  Lys,  met  dans 
ses  intérêts  la  vieille  gouvernante  Alizon,  qui  l'introduit  aussi 
dans  la  maison  au  départ  dudit  père.  Les  rivaux  se  rencon- 
trent là  et  finissent  par  se  battre.  Le  guet  arrive,  et  on  les  con- 
duit tous  deux  en  prison.  Pendant  ce  temps,  Bénard,  père  de 
Philadelphe,  vient  de  province  à  Paris  pour  chercher  son  fils; 
il  rencontre  Jacqueline,  mère  de  Restitue,  qui  a  appris  par 
le  médecin  que  sa  fille  était  grosse  ,  et  qui  le  charge  d'injures. 
Elle  prétend  que  le  jeune  homme  a  violé  sa  fille.  —  Le  père  de 


36o  CORRiVAUX  -  CORTIGIANA 

Philadelphe  répond  que  c'est  impossible;  Son  fils  n'est  qu'un 
tout  jeune  garçon.  —  «  Jeune  garçon  !  jeune  garçon  qui  a  fait  à 
ma  fille  un  autre  jeune  garçon.  ■  —  Bientôt  ,'  le  malheureux 
Bénard  apprend  que  son  fils' est  en  prison  pour  avoir  voulu  en- 
lever une  autre  jeune  fille,  etc.  Enfin  ,  la  pièce  >e  dénoue  par 
un  triple  mariage:  Philadelphe  épouse  Restitue,  Euvestre  Fleur 
de  Lys,  et  Bénard  lui-même  se  marie   avec  Jacqueline. 

Corrivaux  {Les),  com.  facétieuse,  en  vers;  par  Pierre 
Troterel,  sieur  d'Aves.  Rouen,  1612,  in-12.  —  Soleinnc 
(avec  Théocris,  du  même),  20  fr.  5o,  Cigongne,  n" 
1 5 1 5  ;  Nyon,  1  7296. 

Comédie  très-licencieuse,  et  par  le  dialogue,  et  par  les  situa- 
tions. Elle  a  été  réimprimée  dans  Y  Ancien  Théâtre  françoi.-. 
tome  VIII  [Bibliothèque  El\evirienne).  Les  deux  rivaux  sont 
GaulL.rd  et  Brillant.  Le  dernier  est  l'amant  favorisé  de  labels 
Clorette,  et  son  valet  Almerin  est  en:ore  un  nouveau  rival,  qui. 
par  supercherie,  prend  sa  place  dans  le  lit  de  Clorette.  Bril- 
lant ignore  cette  Lirconstar.ee  ,  et  va  coucher  avec  elle  la  nui' 
suivante;  mais  le  père  et  la  mère  les  surprennent  et  Brillant  est 
obl:gé  de  1  épouser.  —  La  Biblioth.  du  Théâtre  franc,  (tom.  1er. 
p.  3y4;  contient  de  cette  pièce  une  petite  analyse  amusante. 

CORROZET  (Gilles),  né  à  Paris,  en  i5io;  m.  en 
1 568.  Il  était  imprimeur,  libraire, bibliophile,  littérateur 
et  poète.  Outre  un  Parnasse  des  poètes  français  moder- 
nes. Paris,  1  57 1 ,  in-8,  et  beaucoup  d'autres  ouvrages 
sérieux,  dont  on  trouve  le  détail  au  Manuel  du  Li- 
braire, il  a  publié  les  ouvrages  suivants  dont  nous  par- 
lons à  leurs  titres:  Apollonius,  prince,  de  Thir ;  —  le 
Jugement  d'amour  (  trad.  de  la  Historia  de  Grisel  y 
Miràbèila);  —  la  Prison  d'amour  (trad.  de  Carcel 
de  Amor). 

Corte  {La)  d'amore ,  novella  cavalleresca  ,  scritta 
nel  buon  secolo  délia  lingua  e  non  mai  fin  qui  stam- 
pata.  Venezia,  i858,  in-8  de  16  pp.  tiré  à  5i  ex.  — 
Manuel,  II,  309. 

Cortes  d'  casto  amor  y  cortes  d'  la  muerte  con  al- 
gunas  obras  en  métro  y  prosa  de  las  que  compuso 
Luys  Hurtado  de  Toledo.  Toledo,  ibbj,  2  part,  in-4, 
fig.  en  bois.  Cet  ouvrage  est  presque  entièrement  en 
caract.  goth.  Le  Triumpho  de  amor  du  47'  feuillet  au 
62e,  est  en  lettres  rondes.  —  Manuel;  III,  386. 

Cortigiana  {La),  com.  (in  5  a.  e  prol.  in  pr.  )  di  M. 
Pietro  Aretino.  Venise,  i534,  pet.  in-4  —  i535,  in-8 
(Debure,  3?37  et  B.  N.,  Y  3757).  —  Milan,  1 535,  in-8 


CORTEGGIANA  —  CORTEGIANO         36 1 

(Nyon,  n°  18592) —  Venise,  s.  d.,  1 545  (Soleinne, 
n°  4o85),  i55o,  1  588,  i636(B.  de  Grenoble,  n°  17201) 
in-8,  ou  pet.  in-4. 

Toutes  ces  éditions  sont  rares  ;  dans  les  dernières  l'ortogra- 
phe  a  été  rajeunie.  Franc.  Buonafide  a  fait  réimprimer  cette 
pièce  sous  le  nom  de  Cesare  Caporali  ,  et  avec  le  titre  de  Lo 
Sciocco  (Venise  ,  1604  et  1628,  in-uj  ,  mais  après  l'avoir 
mutilée. 

Corteggiana  (La)  fallita,  0' si  a  Pantalon  corrivo , 
comedia  abozzata  (4  a.  in  pr.)  da  Giuseppe  P...  — Ve- 
nezia,  1 70  5,  pet.  in- 1 2  de  60  pp.  —  Soleinne,  n°  46 1 7. 

—  Dialectes  vénitien  et  bergaraasque. 

Cortegiano  (11)  (les  premières  édit.  sont  intit.  :  77 
Libro  del  Cortegiano)  del  conte  Baldessar  Castiglione, 
ire  édition  et  la  plus  estimée.  Venetia ,  Aldo,  i528, 
pet.  in-fol.  (La  Vallière,  18  fr.  ;  de  Meyzieu,  en  1779, 
3i  fr.;  Libri,  ex.  de  Grolier,  519  fr.) — Firenze,  Giunti, 
i528,  i52Q,  i53i,  i537,  in-8  (  Un  exempl.  de  l'édi- 
tion de  1 53 1,  ayant  servi  à  l'Inquisition  pour  en  ex- 
purger le  texte;  Libri,  en  1847,  1 3g  fr.  ).  —  Parma, 
Ant.  de  Viotti,  i53o,  1 5 32,  pet.  in-8,"en  caract.  cursifs. 

—  Venetia,  Her.  di  Aldo,  1 533,  pet.  in-8.  —  Vinegia  , 
G.  Paduano,  1 538,  pet.  in-8;  Libri,  en  1859,  2  liv.  3 
sh.).  —  Ouvrage  réimprimé  très-fréquemment  depuis 
le  16e  siècle  jusqu'aujourd'hui.  Voir  pour  le  détail  de 
toutes  les  éditions  le  Manuel  du  Libraire  et  /  Novel- 
lieri  in  prosa,  de  Passano. 

Ce  livre  se  rattache  à  l'histoire  de  la  galanterie  en  Italie.  11 
se  compose  de  dialogues  que  l'auteur  suppose  avoir  eu  lieu,  en 
i5o6,  à  la  cour  d'Urbin,  à  laquelle  il  avait  été  attaché,  et  dont  il 
a  voulu  former  le  tableau.  Les  interlocuteurs  sont:  la  duchesse 
d'Urbin,  l'Arétin,  le  Bembo,  G.  Pallavicino,  le  cardinal  Bibie- 
na,  etc.  Ces  personnages  racontent  une  foule  d'anecdotes  pi- 
quantes sur  les  hommes  célèbres  du  temps.  Comme  beaucoup 
de  ces  anecdotes  sont  dirigées  contre  les  moines  et  les  prêtres, 
vers  i532,  l'inquisition  expurgea  l'ouvrage  et  souvent  dénatura 
entièrement  les  idées  de  l'auteur  et  jusqu'aux  mots  et  aux  cita- 
tions les  plus  inoffensives. 

Traductions  Françaises:  i°  Le  Premier  (le  second,  le  tiers 
et  le  quart)  livre  de*  Courtisan  ,  du  comte  B.  de  Castillon  , 
trad.  en  franc.  (  par  Jacq.  Collin,  d'Auxerre).  Paris,  Longis  , 
s.  d.  (i537)  ;'  et  s.  1.,  404  part,  en  1  vol,  pet.  in-8  (Fontaine,  en 
1870.  belle  rel.,  120  fr.)  —  20  Le  Courtisan,  etc.  trad.  revue  par 
(  Mellin  de  St-Gelais  et)  Est.  Dolet.  Lyon,  Fr.  Juste,  i538,  4 
part,  in-8  (  Cailhava,  5i  fr.  5o;  Monmerqué ,  38  fr.  ;  Coste  40 
fr.  ;  Veinant,  25  fr.  5o).  Réimpr.  par  Gilles  Corrozet,  à  Paris, 
en  1549.—  3°  Le  Parfait  Courtisan,  du  comte  Balthazar  Cas- 

Tome  II.  46 


36a  CORVAL  —  COSTO 

tillonnois,  es  deux  langues,  respondant  par  deux  colonnes,  l'une 
à  l'autre,  pour  ceux  qui  veulent  avoir  l'intelligence  de  l'une  d'i- 
celles,  de  la  traduction  de  Gabriel  Chapuis,  Tourangeau.  Lyon, 
L.  Cloquemin,  i58o,  in-8.  —  Tours,  Lyon  et  Paris,  i585,  in-8, 
titre  gravé  (Potier,  en  1860,  8  fr;  Aubry,  en  1866,  8  fr.).  Pa- 
ris, A.  I.angelier,  i5g2,  in-8. 
Cet  ouvrage  a  été  aussi  traduit  en  anglais  et  en  espagnol. 

CORVAL  (Alfred  de)  contemp.  ;  Voir:  Contes  en 
vers,  extraits  -des  manuscrits  du  R.  P.  Grisbourdon , 
1868.—  Un  Divorce  sous  l'empire,  i85o. 

COSENZA  (le  baron  Ch.  ),  contemp.  Voir:  V Amour 
arrange  tout,  i855. 

Cosmopolite  (Le),  ou  le  Citoyen  du  monde  (par  Fou- 
geret  de  Monbron).  Patria  est  ubicunque  est  bene.  — 
S.  1.  1 75 1 ,  pet.  in-8. —  Londres,  1753  et  1761,  in-12 
de  1 65  pp.  — Se  classe  dans  les  livres  de  morale. 
L'auteur  apprécie  les  mœurs  des  pays  qu'il  a  par- 
courus. 

COSTA  (Margherita),  poétesse  romaine  ;  —  Lettere 
amorose.  Venise,  1 63g. 

Costan\a,  ou  V Illustre  servante  ;  par  Cervantes  Saa- 
vedra,  trad.  de  Louis  Viardot.  Paris,  Hachette,  i853, 
in- 16  de  3  feuilles. — Edit.  châtrée. 

COSTE  (Guill.):  Les  Bergeries  de  Vesper ,    1618. 

COSTE  (Maurice)  vaud.  contemp.  —  Les  Forçats  du 
mariage.  1869.  —  Le  Mari  d'un  bas-bleu.  1867. 

COSTO  (Tomaso).  Il  Fuggilotio  ,  diviso  in  8  gior- 
nate,  etc.  Naples,  i5o,6;  in-8.  Edit.  orig.  très-rare.— 
Vendu  Gratiano,  en  1844,  17  fr.  5o. 

Petit  recueil  d'historiettes  réimprimé  très-souvent,  soit  sous  le 
titre  ci-dessus,  soit  sous  celui  de:  //  Piacevolissimo  fuggilotio 
(1688),  ou  sous  celui  de:  Le  Otto  giornate  del  fuggilotio , 
ove  da  otto  gentil huomini  et  due  donne  si  ragiona  délie  ma- 
lice di  femine  e  trascuragini  di  mariti  ;  sciocche\\e  di  di- 
versi  ;  detti  arguti;  falti  piaceroli  e  ridicoli  ;  malvagità  pa- 
nite;  inganni  tnaravigliosi  ;  detti  notabili;  fatti  notabili  et 
esemplari  ;  con  moite  tellissime  sentence  di  gravissimi  au- 
tori,  che  tirano  il  loro  senso  a  moralità.  La  première  des 
éditions  qui  portent  ce  dernier  titre  est  de  1620;  elle  a  18  ff. 
prélim.  617  pp.  et  18  ff.  pour  la  table  (43  fr.  Duplessis  ;  Nodier, 
n°  841,  17  fr.;  Bramet,  n°  418,  2  fr.  ;  Nyon,  nu  10906).  L'édit. 
de  Venise,  1 66 3 ,  in-12,  avec  une  Nuova  aggiunta,  en  48  pp., 
s'est  vendu  Libri,  en  1859,  i3  sh.  —  Voir  pour  le  détail  des 


COSTUMES  —  COTIGNON  363 

éditions  /  Novellieri  in  prosa,  pp.  i57-i58.  —  Costo  dans  ses 
premiers  contes  est  assez  souvent  libre;  il  faut  faire  attention 
s'il  ne  manque  pas  de  feuillets,  ou  s'ils  ne  sont  pas  mutilés.  — 
Nous  n'en  connaissons  pas  de  traduction  française. 

Costumes  (Les)  théâtraîs ,  ou  Scènes  secrettes  de 
foyers;  petit  recueil  de  contes  un  peu  plus  que  gail- 
lards, ornés  de  couplets  analogues,  dédiés  aux  jeunes 
gens  des  deux  sexes  qui  se  destinent  au   théâtre. 

Que  dire  à  cet  essai  sans  conséquence  : 
Que  fou  serait  celui  qui  mal  y  pense. 

Héliofoutropolis,  de  l'imprimerie  de  Crispinaille,  1793, 
in- 18  de  vi-108  pp.  avec  10  fig.  (gr.  par  Carrey  ou  Car- 
rée) libres,  ainsi  que  le  style  de  l'ouvrage  lui-même. 
Ce  recueil  a  été  réimprimé  à  Bruxelles  en  i837,  sous  ce  titre: 
Coutumes  théâtrales,  ou  scènes,  etc.,  in- 18,  avec  10  photogra- 
phies des  anciennes  gravures,  18  fr.  —  Le  bibliophile  éditeur, 
M.  Bianche,  a  pensé  qu'il  y  avait  dans  le  titre  de  l'édition  ori- 
ginale, une  faute  d'impression.  —  Voici  les  titres  des  contes  qui 
composent  ce  volume  (ils  sont  en  prose,  mêlés  de  très-mauvais 
vers):  Crispin  pourvoyeur  ;  les  Acteurs  surpris;  le  Sultan  à 
l'ouvrage;  Finisse^  donc,  beau  militaire;  le  Temps  bien  em- 
ployé; le  Fumiste  adroit;  les  Amants  heureux;  De  tout  on 
jait  usage.  Les  gravures  des  contes  I  et  IX  ,  représentant  des 
actrices  en  toilette  du  temps,  peuvent  se  montrer  à  tous  les  re- 
gards et  sont  d'un  burin  fini  et  soigné.  —  Mettant  à  part  la 
crudité  du  style,  la  dose  d'esprit  contenue  dans  ce  petit  volume 
est  fort  minime  ;  elle  l'est  à  un  tel  point  qu'il  serait  difficile 
d'en  citer  une  seule  pièce  supportable.  Le  Bibliophile  Fantai- 
siste en  parle,  pp.  334-335. 

COTA  (Rodriguez  de)  de  Tolède.  Voir:  Celestina  , 
o  Tragi-comedia  de  Calisto  y  Melibea. 

COTEL  (Antoine  de).  Le  Premier  livre  des  mignar- 
des  et  gayes  poésies  de  A.  D.  C.  A.  M.  (Antoine  de 
Cotel,  ancien  magistrat).  Paris,  Gilles  Robinot,  i578, 
in-40.  Rare  (Nyon,  n°  i3oo8).  —  Poésies  un  peu  plus 
que  gaies.  Il  n'a  paru  que  ce   ier  livre. 

Coterie  (La)  des  antifaçonniers ,  établie  dans  C.  J. 
D.  B.  L.  F.  —  Amst.  1716,  et  Brux.  171g,  in-12.  — 
Dinaux,  3402;  Viollet-Leduc,  Conteurs,  p.  178.  — Ce 
livre  est  de  l'abbé  Bordelon.  C'esfune  sorte  de  critique 
r.ssez  amusante  des  divers  états  et  professions  de  la  vie. 

COTIGNON  DE  LA  CHARNAYS,  gentilhomme  Ni- 
vernois  :  La  Muse  champêtre.  162  3.  —  Ouvrage  poé- 
tique. 1626. — Les  Bocages    i632. 


364  COTILLON  —  COUAILHAC 

Cotillon  III,  ou  Louis  XV  chef  Mmt  Du  Barry , 
vaud.  en  i  a.,  par  An.  Bourgeois  et  Em.  Vanderburch 
(Palais-Royal  et  Ambigu-comique).  Paris,  in-8.  Réim- 
primé plusieurs  fois. 

Cotillon  III,  Jeanne  Béqus ,  comtesse  Du  Barry; 
par  Georges  d'Heilly.  Paris,  Favre,  1867,  in- 18  jésus, 

2  5o  pp.,  3  fr. 

Cotillons  (Les)  célèbres,  par  Emile  Gaboriau.  Paris, 
Dentu,  1860,  1801,  1862,  in-18  jésus  de  287  pp.,  port. 

3  fr.  (Biblioth.  de  l'amour  et  de  la  galanterie). 

COTïN  (l'abbé  Ch.),  né  à  Paris  en  1604,  m.  en  1682, 
aumônier  du  roi,  poète,  m.  de  l'Acad.  franc.  Il  savait 
le  grec,  l'hébreu  et  le  syriaque.  Boileau  et  Molière, 
qui  ne  connaissaient  rien  aux  choses  d'érudition  ,  se 
sont  moqué  de  lui;  le  dernier  l'appelait  Trissotin. 
Voir:  La  Ménagerie.  1666.  —  Nouveau  Recueil  de 
rondeaux.  i65o.  —  Ses  Œuvres.  i665.  —  Pastorale 
sacrée.  1661. 

COTOLENDI  'Charles),  avocat  au  Parlement  de  Pa- 
ris, né  à  Aix,  m.  au  comm.  de  18e  siècle:  Arlequi- 
niana.  1694. —  Le  Livre  sans  nom.  1711.—  Six  Nou- 
velles de  Michel  Cervantes,  trad.  de  l'espagnol. 

COTTA  d'Ameno  (L.  A.)  :  La  Pirlonea,  corn.  1718. 

COTTIN  (Sophie  Ristaud,  dame),  née  à  Tonneins  en 
1772,  m.  à  Paris  en  1807  à  l'âge,  de  35  ans  ;  auteur 
de  plusieurs  romans  estimés  tels  que  Amélie  Mans- 
fields.  1802.  —  Claire  d'Albe.  1798.  — Malvina.  1800. 
—  Mathilde,  etc.  Ces  romans,  qui  avaient  de  l'intérêt, 
mais  trop  de  sensiblerie,  ont  été  réunis,  en  181 7,  en 
5  vol.  in-8. 

COUAILHAC  (Victor),  contemp.  —  Les  Deux  gri- 
settes,  ou  la  Manon  Lescaut  du  Marais.  1840. 

COUAILHAC  (J.-Jos.-Louis),  né  à  Lille,  en  1810, 
frère  du  précédent  :  L'Affaire  Chaumontel  —  l'Ange 
du  re^-de- chaussée  —  la  Chasse  aux  grisettes  —  les 
Jolies  femmes  du  Maroc  —  Marié  au  Second,  garçon 
au  cinquième  —  Physiologie  du  célibataire  —  la  Pre- 
mière maîtresse  —  la  Reine  Margot  —  Scènes  de  la 
vie  de  théâtre  —  Un  Gendre  aux  épinards  —  Une 
fille  du  régent  —  Une  fleur  au  soleil,  ou  la  Femme 
'aimable. 


COUCHER  —  COUP  365 

Coucher  (Le)  d'une  étoile,  com.  en  i  a.  ;  par  Léon 
Gozlan  (Vaud.).  Paris,  i85i,  in-18  jésus. 

Coucou,  vaud.  en  i  a.  par  Labié  et  Laurent  (Porte 
St-Martin).  Paris,  1841,  in-8. 

Coucou  (Le),  ou  la  Famille  de  l'épicier,  vaud.  en  un 
a.  et  historique;  par  A.  H.  —  Paris,  1 836  ,  in-8  de  2 
feuilles  1/4. 

Coudées  (Les)  franches  (par  Bordelon).  Paris,  1712, 
in-12  (Techener,  9  fr.)  —  augmentées  d'une  mandra- 
gore pour  garantir  de  la  pauvreté.  Paris,  171  3,  in-12 
(Nyon,  n°  o3i4). 

COUERAS  (Francisco  de  las),  litt.  espagnol. 

Le  Fenise  espagnole,  où  se  voyent  les  divers  effets  de  l'a- 
mour et  de  la  fortune  (par  Francisco  de  las  Couerasj.  Paris, 
Ant.  de  Sommaville,  i636,  in-8  (  Auvillain,  1221).  —  Il  y  a  aussi 
eu  une  traduction  italienne  de  cet  ouvrage  :  //  Feniso,  overo 
Avvenimenti  damore  e  di  fortuna,  trad.  da  Bart.  délia  Bella. 
Venise,  1654.  in-12  ;  Nycn,  10390^ 

COULANGES  (Phil.-Emm. ,  marquis  de),  m.  à  Pa- 
ris en  171 6,  à  85  ans:  Recueil  de  chansoyis  choisies. 

Coulisses  (Les)  de  l'amour  ;  par  Lemercier  de  Neu- 
ville. Paris,  i863,  in-16  de  63  pp.  1  fr .  ( Bibliothèque 
des  amoureux. 

Coulisses  (Les)  de  l'Opéra;  par  Nestor  Roqueplan. 
Paris,  Librairie  nouv.,  i855,  in-32  de  96  pp.,5o  cent. 

Coulisses  (Les)  du  monde,  (roman);  par  Ponson  du 
Terrail.  Paris,  1 855,  4  vol.  in-8. 

Counfessioun  (La)  de  Margarido,  par  Jules  Lejour- 
dan  (en  vers).  Marseille,  Feraud,  i85»5,  in-8  de  4  pp. 

Coup  (Le)  de  fouet,  ou  Revue  de  tous  les  théâtres 
de  Paris ,  etc.  ;  par  un  observateur  impartial  (  par 
Théoph.-Mar.  Dumersan  ).  Paris,  an  x  (1802),  in-18, 
rig.  ('Soleinne,  tome  V,  n°  041  ).  —  3e  édition  en  i8o3, 
in-18.  —  Rare. 

Ce  petit  volume  piquant  et  satirique  était,  dit-on,  dirigé  prin- 
cipalement contre  les  actrices  des  Variétés.  On  prétendit  alors 
que  l'une  d'elles,  jeune  et  jolie,  nommée  Rosine,  ayant  entraîné 
l'auteur  un  soir,  il  se  trouva  tout-à-coup  attaqué  p"ar  huit  à  dix 
femmes  armées  de  fouets,  et  auxquelles  il  n'échappa  qu'en  pre- 
nant l'engagement  de  faire  disparaître  tous  les  exempl.  restants 


366  COUP  —  COUPS 

de  sa  brochure.  Malheureusement,  la  même  historiette  est  déjà 
racontée  dans  les  Anec dotes  dramatiques  ,  publiées  en  1775  , 
comme  ayant  eu  lieu  en  1741,  à  l'occasion  de  la  Chercheuse 
d'esprit  de  Favart.  Quoiqu'il  en  soit,  il  a  été  fait  au  Coup  de 
fouet  une  réponse  intitulée  :  Antidote ,  ou  Remède  au  coup  de 
fouet  ;  an  xi,  in-18.  Voir  le  Figaro  du  9  octobre  i85i. 

Coup  d'œil  anglais  sur  les  cérémonies  du  mariage, 
chez  les  différents  peuples  de  l'univers,  avec  des  no- 
tes, etc. ,  pour  et  contre  les  dames ,  auxquelles  on  a 
joint  les  aventures  de  M.  Harry  et  de  ses  sept  femmes; 
ouvrage  traduit  de  l'anglois  sur  la  seconde  édition  de 
Londres  par  Gava  (  composé  par  Hurtaut ,  maître  de 
pension.)  Genève  (Paris),  iy5o  in-8  de  22  3  pp.  en 
tout.  Nyon,  n°  19370,  et  Claudin,  en  1869,  4  fr. 

Cette  prétendue  traduction  de  l'anglais,  n'est,  en  grande  par- 
tie, que  la  copie  du  petit  volume  intitulé:  Cérémonies  nuptia- 
les de  toutes  les  nations  du  monde.  Cologne  ,  P.  Marteau. 
1694,  in-12,  de  160  pp.  (Supercheries  littéraires). 

Coupe  d'amour  (poésies  fugitives);  par  Brocard  de 
Meuvy.  Paris,  i856,  in-18  de  108  pp. 

Coupe  (La)  enchantée ,  op.-com.  en  1  a.  ^  par  Ro- 
chon de  la  Valette.  Paris,  Duchesne,  1753,  in-8  — 
La  Jarrie,  n°  2726;  Nyon,  V,  p.  2o3. 

Pour  la  comédie  de  La  Fontaine  sous  le  même  titre,  Voir: 
LA  FONTAINE. 

Coupecul  (Le)  de  la  Mélancolie ,  ou  Vénus  en  belle 
humeur.  Parme  (Hollande);  Jacq.  le  Gaillard,  1698, 
in-12.  Voir:  Le  Moyen  de  parvenir. 

Couplets,  où  l'Auteur  pour  vous  plaire  a  fait  ce 
qu'il  a  pu,  iï,  û,  il...  S.  1.  1756,  in-8.  —  Leber,  n°  4772. 
—  Poésies  politiques  et  galantes. 

Coups  (Les)  d'amour  et  de  fortune ,  ou  V Heureux- 
infortuné,  tragi-comédie  en  5  a.  et  en  vers,  par  l'abbé 
de  Boisrohert.  Paris,  Guill.  de  Luyne  ,  1 656  ,  in-12. 
— Soleinne,  n°  1 108  ;  Nyon,  n°  17430.  —  Voir  :  Anecd. 
dramat.  I,  2  35. 

A  peine  la  pièce  de  Bois- Robert  eut-elle  paru  qu'on  en  an- 
nonça une  autre  sur  le  même  sujet  et  sous  le  même  titre,  par 
Quinault:  Les  Coups  de  l'amour  et  de  la  fortune,  tragi-com. 
(5  a.  en  v.).  Paris,  i655,  in-40  et  1660,  in-12  (Soleinne,  1275, 
1280J.  —  Boisrobert  (V.  Anecdotes  dramat.)  trouvait  qu'on 
l'avait  imité  de  mauvaise  grâce.  Scarron,  dans  l'édit.  de  i65ô 
de  ses  Œuvres  ,    dit   que  Quinault  n'est  pour  rien  dans  cette 


COUPS  —  COUR  367 

pièce,  que  le  sujet  en  a  été  tracé  par  Mile  Du  Château  ,  les  x 
premiers  actes  mis  en  vers  par  Tristan,  et  que  lui,  Scarron,  a 
fait  le  dernier. 

Coups  (Les)  imprévus  de  l'amour,  du  hasard  et  de 
la  fortune  (roman).  Cologne  (Holl.),  170g,  in-12.  — 
Renouard,  20  fr.  ;  Chédeau,  n°  887. 

Cour  (La)  bergère,  ou  V Arcadie  de  messire  Philippe 
Sidney,  tragi-com.,  en  5  actes,  en  vers;  par  Antoine 
Maréchal.  Paris,  i63g,  in-40.  —  Nyon,  n°  17399. 

Cour  coculera  dé  Poussan,  cansou  per  reçaoupré  un 
nouvel  mandat  dins  la  cour  coculera  (signée:  J.-B. 
Bouilleur,  et  suivie  de  cinq  autres  chansons).  Impr. 
Cristin,  à  Montpellier,  i853,  in-8  de  8  pp. 

Cour  (La)  d'amour,  ou  les  Bergers  galants;  par  Du 
Perret.  Paris,  1667,  2  tomes  pet.  in-8,  fig.  de  Séb. 
Leclerc.  —  Comtesse  de  Verrue,  14  fr.  ;  Nyon,  n° 
9649;  Techener,  en  i858,  40  fr. 

Cour  {La)  d'amour,  ou  Mylio  le  Trouvère,  par  Eu- 
gène Sue.  Paris,  impr.  Blot,  1869,  in-8.  —  Publié  par 
livraisons  à  10  cent,  chaque. 

Cour  (La)  de  France  turbanisée  et  les  trahisons  dé- 
masquées, par  M.  L.  B  D.  E.  D.  E,  —  Cologne,  Mar- 
teau, 1687,  1088,  pet.  in-12  (La  Bédoyère,  14  fr.  5o). 

—  La  Haye,  1690,  pet,  in-12,  front,  gr.  par  Rom.  de 
Hooghe  (Techener,  18  fr.;  de  La  Bédoyère,  17  fr.  5o). 

—  Le  front,  est  fort  curieux. 

Cour  (La)  de  Henri  VIII ,  par  Holbein,  80  portr. 
finement  gravés  et  tirés  à  l'aquatinta.  Avec  notices  bio- 
graphiques, etc.,  2  vol.  pet.  in-f'ol.  —  Gorlay,  2  35  fr. 

Cour  (La)  de  Ninon,  par  Emile  Colombey  (  Emile 
Laurent);  préface  d'Arsène  Houssaye.  Paris,  librairie 
centrale,  1867,  in-18  jésus,  xi-324  pp.,  3  fr. 

Cour  (La)  de  St- Germain,  ou  les  Intrigues  galantes 
du  roi  et  de  la  reine  d' Angleterre  depuis  leur  séjour 
en  France.  A  Saint-Germain  (Holl.ï,  i6g5,  in-12,  184 
pp.,  1  fig. — Nodier,  52  fr.,  Chaponay,  82  fr.  ;  Veinant, 
49  fr.  ;  Leber,  n°  2217. 

Réimpr.  sous  le  titre  :  Les  Galanteries  de  la  cour  de  Saint- 
Germain.  Londres  (Hol!.),  1729,  in-12,  fig.  ;  La  Bédoyère,  27 
fr.  ;  Chénier,  22  fr.  —  Ce  petit  ouvrage  satirique  n'a  pas  été 
réimprimé  dans  les  recueils. 


368  COUR  —  COURRIER 

Cour  (La)  d'un  prince  régnant,  ou  les  Deux  maî- 
tresses, par  le  baron  de  Lamotte-Langon.  Paris,  1827, 
4  vol.  in-12. 

Cour  (La)  du  roi  Jérôme.  Pages  tirées  de  la  Bio- 
graphie universelle  de  Michaud,  Paris,  1846,  et  sup- 
primées dans  la  nouvelle  édition.  Londres,  librairie 
universelle,  1864,  in-8  de  14  pp.  —  Galanteries  de  Jé- 
rôme, lorsqu'il  était  roi  de  Westphalie. 

Coureur  (Le)  de  nuit,  ou  les  Dou^e  périlleuses  aven- 
tures du  chev.  don  Diego ,  surnommé  Noctambule , 
trad.  de  l'espagnol  de  Fr.  de  Quevedo  (par  de  La  Ge- 
neste).  Lyon,  Viret,  1698,  in-12  fig.  (Nyon,  n°  10460). 

Autre  traduction,  par  Radote  ,  Amst.  ou  Bruxelles  (Paris) , 
1731,  in-12  (Vassé,  n°  5i;  Nyon,  10461J. 

Coureur  (Le)  de  veuves,  op.-com.  en  2  actes,  par  de 
Brisset,  mus.  de  Blangini  (Nouveautés).  Paris,  i82  7,in-8. 

Coureurs  (Les)  d'amourettes,  roman;  par  Max.  Per- 
rin.  Paris,  i85c),  3  vol.  in-8. 

COURNET  (Aimé),  contemp.  Voir:  L'Amour  en 
Vgf*g-  l866- 

Couronne  (La)  etjleur  des  chansons  à  troys  (voix). 
Bassus.  Venise,  1 536,  in-40  oblong  de  21  ff.  —  Leber, 
n°  1760.  On  n'en  cite  pas  d'autre  exemplaire. 

41  chansons  françaises,  dont  plusieurs  sont  libres.  Elles  ont 
été  mises  en  musique  par  Antonio  del  Abate  et  dédiés  par  lui 
au  doge  Jac.  Doria.  Ce  volume  est  complet  en  ce  qu'il  est, 
mais  comme  il  commence  avec  la  signature  »,  il  a  dû  faire 
partie  d'un  recueil. 

Couronnes  (Les),  ou  le  Berger  timide,  pastorale-pa- 
rodie toute  en  vaudevilles  de  la  Fête  de  V hymen  ;  par 
Renout.  Paris,  Delormel,  1753,  in-8.  —  Nyon,"V, 
p.  21 1  ;  Soleinne,  336o. 

COURRIER  (Paul-Louis),  savant  helléniste,  né  à 
Paris  en  1772,  mort  en  i825:  Daphnis  et  Chloé.  1810. 
—  La  Luciade,  ou  l'Ane.  181 8. 

Courrier  (Le)  d'amour,  par  le  sieur  de  Beaucour 
(par  Louise-Geneviève  Gomez  de  Vasconcelle,  dame 
Gillot  de  Beaucour).  Paris  ou  Lyon,  1679,  in-12.  — 
Nyon,  965 1  et  96D2.  —  En  prose. 


COURRIER  —  COURS  36g 

Le  Courrier  du  cabinet  d'amour.  Mons  (Rouen),  1694,  in-12 
(Xyon,  9653),  ne  serait-il  pas  le  même  ouvrage? 

Courrier  (Le)  dévalisé.  Voir:  //  Corriere  svaligiato. 

Courrier  (Le)  extraordinaire  des  fauteurs  ecclésias- 
tiques, ou  Correspondance  intime,  secrète  et  libertine 
de  quelques  prélats  de  qualité ,  de  plusieurs  prêtres 
paillards,  et  d'une  certain  nombre  de  prestolets  luxu- 
rieux ,  avec  des  gourgandines  titrées,  des  putains 
bourgeoises,  des  filles  de  joie  du  tiers-état  et  des  rac- 
crocneuses  du  quart,  ouvrage  recueilli  par  Machault, 
évêque  d'Amiens,  et  censuré  par  les  quatre  grands  vi- 
caires de  Leclerc  Juigné,  archevêque  de  Paris  et  apostat 
de  la  chrétienté.  A  Paris,  se  trouve  chez  Bossu,  curé 
de  St-Paul  ;  Faucerier,  vicaire  de  St-Leu;  Poupart, 
curé  de  St-Eustache,  tous  trois  colporteurs  du  dit,  et 
fouteurs  en  titre,  1790,  in-8  de  47  pp.,  3  fig.  libres. 

On  nous  excusera  de  rapporter  ce  titre  exactement,  car  il 
s'agit  ici  d'une  curiosité  exceptionnelle.  Nous  n'en  connaissons 
pas  d'autre  exemplaire  que    celui    du  British  Muséum,  1577 '0. 

—  Toute  appréciation  du  reste  ,  est  inutile,  et  il  va  sans  dire 
l'attribution  de  Machault  comme  auteur  est  supposée.  La  bro- 
chure se  compose  de  lettres,  de  chansons,  et  de  dialogues;  le 
tout  assez  original,  mais  très-obscène,  comme  le  titre,  du  reste, 
le  fait  suffisamment  comprendre. 

Courrier  (Le)  facétieux,  ou  Recueil  des  meilleurs 
rencontres  de  ce  temps.  Lyon,  1647  (Auvillain,  I^41)? 
i65o  (Garnier,  10  fr.  ;  Nyon,  10849),  1668,  in-8  de 
384  pp.,  front,  gr.  (Veinant,  70  fr.;  Piot,  9  fr. ;  Nodier, 
43  fr.;  Nyon,   io85o). 

Contenant  environ  5oo  anecdotes  piquantes  pour  la  plupart: 
Naïveté  de  deux  femmes.  —  D'un  Vendeur  de  culottes.  —  Plai- 
sante réponse  de  la  femme  d'un  rôtisseur  à  un  écolier.— Sottise 
d'un  mari  jaloux  qui  se  rendit  cornard  sans  y  penser,  etc. 

Courrier  (Le)  politique  et  galant,  du  lundi  2  janvier 
1719  au  jeudi  28  décembre  1 7 1 9,  format  petit  in-8, 
Amst.,  171 9,  2  vol    de  52  numéros  chacun. 

Ces  numéros  paraissaient  le  jeudi  et  le  lundi;  en  prose,  en- 
tremêlés de  vers,  de  chansons,  de  contes  ,  de  nouvelles  politi- 
ques ou  scandaleuses.  C'est  un  recueil  très-curieux  (Coll   Mehl ;. 

—  11  y  avait  déjà  eu  le  Courrier  galant,  en  vers,  dont  le  tome 
1er  (Maske,  10  sgr.)  avait  paru  à  Amst.,  en  1693,  pet.  in-12. 

Cours  (Les)  d'amour,  les  comtesses  et  châtelaines 
de  Provence,  par  M  Capefigue,  in- 18  jésus,  vu-208  pp. 
et  portrait.  Paris,  Amyot,  i8o3,  3  fr.  5o. 

Tome  II  47 


37o  COURS  —  COURTILZ 

Cours  d'histoire  morale  des  femmes ,  par  M.  Ernest 
Legouvé.  Paris,  1848,  in-8,  avec  1  portrait  sur  acier. 
—  "Barraud,  1  fr. 

Cours  (Les)  galantes,  par  Gust.  Desnoiresterres.  Paris, 
Dentu,  de  1869  à  1864,  tomes  I  à  IV,  in- 18,  3  fr. 
chaque. 

Série  de  tableaux  de  mœurs  au  18e  siècle:  L'Hôtel  de  Bouil- 
lon ;  La  Folie  Rambouillet;  Le  Château  d'Anet  ;  le  Tem- 
ple, etc. 

Course  {La)  à  la  veuve,  vaud.  en  1  a.  ;  par  A.  Bour- 
dois,  Emile  Colliot  et  Lapointe.  Paris,  i852,  in-18. 

Course  (La)  au  corset,  scènes  de  la  vie  conjugale , 
en  2  actes;  par  Ed.  Brisebarre  et  Eug.  Nus.  Paris, 
1867,  in-18  (Th.  Déjazet). 

Courses  aux  amours.  Bibi  et  Lolo.  Les  Consolations 
de  Bibi,  par  Henry  de  Kock.  Paris,  De  Vresse,  1867, 
3  vol   in-18  jésus,  634  pp. 

Court-Miscellany.  A  collection  of  amourous  poems, 
1 7  3 1 .  —  Rare, 

Court  (The)  of  Venus,  a  collection  of  songs  of  love. 
S.  1.  n.  d.  (v.  idôo),  in-8.  —  Graesse,  Trésor. 

Court  Secrets,  or  the  Lady's  chronicle,  hystorical 
and  gallant  (by  Ed.  Curl).  London,  1727,  in- 12. 

Court  taies ,  or  a  History  of  the  Amours  of  the 
présent  nobility,  with  a  compleat  key.  London,  1732, 
in-12. 

COURTIER  (Léopold),  contemp.  —La  Belle-file, 
ou  Un  second  mariage.  i832. 

Courtier  (Le)  de  mariages,  folie-vaud.  en  1  a.  Châ- 
tillon-sur-Seine,  1 855,  in-12. 

COURTILZ  DE  SANDRAS  (Catien  de),  né  à  Paris 
en  1644,  m.  en  17 12.  —  Annales  de  la  cour  et  de 
Paris.  1698.—  Mémoires   de   M.  d'Artagnan.   1700. 

—  Aventures  de  la  comtesse  de  Strasbourg.  17 16. — 
Les  Conquestes  amoureuses  du  grand  Alcandre.  1684. 

—  Les  Dames  dans  leur  naturel.  1686.  —  Le  Grand 
Alcandre  frustré.  i6q6.  —  Intrigues  amoureuses  de 
la  cour  de  France.  1684.  —  Hist.  du  maréchal  de  La- 


COURTISAN  —  COURTISANE  37i 

feuillade.  1 71 3.  —  Histoire  secrète  de  duc  de  Rohan. 

1697. 

Courtisan  {Le),  trad.  de  l'italien.  Voir:  7/  Cor- 
tigiano. 

Courtisan  (Le)  amoureux,  contenant  plusieurs  pro- 
pos et  devis  amoureux,  inventés  de  nostre  temps  ,  et 
propres  à  ceux  qui  aiment  choses  récréatives  (en  vers). 
Lyon,  Rigaud,  i58i,  in-16.  — Turgot,  en  1744,  6  fr.'. 
est  introuvable  depuis  cette  époque. 

Courtisan  (Le)  parfait,  tragi-com.  en  5  actes  en  vers 
(attrib.  à  Gilbert).  Grenoble,  Jean  Nicolas.  1668,  pet. 
in-12.  Rare.  Dans  cette  pièce,  PArétin  exprime  sa  mo- 
rale en  très-bons  vers.  —  Soleinne,  36  fr.  5o;  Nyon , 
n°  1 75 1 5. 

Courtisane  (La)  amoureuse.  Voir;  L'Aventurier 
français. 

Courtisanne  (La)  bourdeloise.  Voir:  La  Vie  et  actes 
triumphants ,  etc. 

Courtisane  (La)  convertie  ,  ou  l'Age  d'or  à  Bam- 
boul,  par  un  Talapoint.  Londres,  1782,  in-8.  —  Trueb- 
wasser,  n°  1248.  Claudin,  en  1867,  2  fr.  5o. 

Courtisane  (La)  d'Athènes ,  ou  la  Philosophie  des 
Grâces  (par  Mérard  de  Saint-Just).  Paris,  i8oi,in-i8, 
de  72  pp.,  tiré,  dit-on,  à  25  exempl.  — Conte  dialogué, 
plutôt  érot.  que  libre.  —  La  Bédoyère,  16  fr.;  Solein- 
ne,  388 1. 

Courtisane  (La)  de  Smyrne.  Londres,  1797,  in-12 
—  Vente  faite  à  Dresde,  en  1884,  n°  905. 

Courtisane  (La)  de  Paris,  par  Ara.  de  Bast.  Paris, 
i83o,  4  vol.  in-12. 

Courtisane  (La)  déchiffrée,  dédiée  aux  dames  ver- 
tueses  de  ce  temps,  par  J.  F.  C.  D.  S.  S.  —  Paris,  J. 
Villery,  1642,  1643,  pet.  in-8.  —  Nyon,  n°  4052;  Bi- 
gnon,  3  fr.  yb;  Claudin,  en  1860,  18  fr.  — Disserta- 
tions contre  les  femmes. 

Courtisane  (La)  philosophe,  ou  l'Apologie  du  p.... 
(putanisme),  et  les  hommes  de  Prométhée.  Cologne 
(Paris;,  1748,  pet.  in-12.  Très-rare.  —  Leber,  n°  2Ô83. 


372  COURTISANE  —  COURTISANES 

Courtisanne  (La)  romaine,  par  J.  D.  B.  A.  (Joachim 
Du  Bellay),  et  la  Pornegraphie  terentiane,  et  la  com- 
plainte de  la  belle  Heaumière,  en  élégantes  contremi- 
ses  de  jeune  beauté  en  vieille  laideur  ,  jadis  comp. 
par  Villon  et  de  nouv.  revue  et  interprétée  en  vers. 
Lyon,  i558,  pet.  in-8.  —  Nyon,  n°  10242. 

La  Courtisane  fait  partie  des  Jeux  rustiques  du  même  au- 
teur et  se  trouve  dans  ses  œuvres.  Elle  est  réimpr.  dans  la  Ce- 
lest  ine  en  françois.  Paris,  1578. 

Courtisane  (La)  solitaire,  où  sont  exprimées  les  di- 
verses passions,  événements  et  catastrophes  d'amour  , 
les  triumphes  du  vray  et  parfait  amour,  les  combats  , 
roses  et  espines  de  la  solitude,  et  les  moyens  de  se 
prévaloir  contre  les  tentations  qui  s'y  rencontrent;  par 
le  S.  Lourdelot  ;  ire  partie.  Lyon,  Vincent  de  Cœur- 
silly,  1622,  in-8,  de  12  ff  et  564  pp. —  Nyon,  ioi5o,. 
—  Roman  mystique. 

Courtisanne  [La)  vertueuse,  comédie  en  4  a.  en  pr.; 
mêlée  d'ariettes,  par  D***.  —  Paris ,  veuve  Duchesne  , 
1772,  in-8.  —  Nyon,  V,  p.  167  et  i833i.  —  Le  sujet 
est  tiré  du  roman  de  Manon  Lescaut. 

Courtisane  (La)  vertueuse  ,  hist.  véritable.  Lyon  , 
1786,  in- 12  —  Charles  V***,  en  1 857,  n°  1094;  De 
Blaesère,  4  fr. 

Courtisannes  (Les)  à  la  mode  et  les  demoiselles  du 
bon  ton,  par  une  de  ces  demoiselles.  Paris,  1760,  in-12. 
Leber,  n°  25 1 1. 

Courtisanes  à  Paris  ,  (en  vers)  signé  :  Louis  Ray- 
mond). Paris,  impr.  Thunot,   i853,  in-8  de  16  pp. 

Courtisanes  (Les)  célèbres;  par  L.  Lemercier  de 
Neuville  ;  gr.  in-18,  270  pages.  Paris,  De  Vresse,  1864, 
2  francs. 

Courtisanes  (Les)  de  l'antiquité,  Marie-Magdeleine; 
par  Marc  de  Montifaud.  Paris  et  Bruxelles,  1869,  in-8 
de  400  pp. ,  10  fr. 

Epigraphe:  «L'amour  brise  mon  âme  comme  le  vent  ren- 
verse les  chênes  sur  les  montagnes.  » 

L'ouvrage  est  dédié  à  M.  Camille  Flammarion.  Voici  un  ana- 
lyse rapide  de  son  contenu:  Introduction:  L'Orient.  Que  les  reli- 
gions de  l'Orient  ont  enfanté  les  premières  courtisanes,  et  de 
la  grandeur  du  rôle  des  courtisanes  dans  les  civilisations. 
A  la  pag.  48  commence  la  première  partie:  Les  Courtisanes  de 


COURTISANES  373 

l'antiquité.  La  Grèce,  pag.  61-75.  Hélène  pag.  77-94.  Sappho, 
p.  95.  ylsjcasz'e,  T/jaïs  ef  Glycère,p.  io5-ii2.  Laïs,  p.  112-126. 
La  Vénus  de  Praxitèle,  p.  127- 141.  Les  Précieuses  de  la  vie 
sacrée,  p.  143-1 55.  Les  maîtresses  d'Horace,  p.  157-180.  Les- 
bie,  Délie,  Corinne,  Cynthie,  p.  181-194.  Cléopatre.  —  Deu- 
xième partie:  Marie  Magdeleine,  p.  197  a  397  (10  chapitres): 
La  pécheresse  de  la  ville;  Portraits  d?  Marie  Magdeleine  ; 
Caractères  historiques  de  Marie  Magdeleine;  lerouschalaime; 
l'Art  judaïque  ;  la  Courtisane  de  Magdala;  Che\  le  phari- 
sien, Jésus  et  Magdeleine.  C'est  ici  la  partie  griève  de  l'ou- 
vrage. L'auteur  y  soutient  que  Madeleine  était  très-effective- 
ment la  maîtresse  de  Jésus.  —  Le  style  du  livre  est  animé;  les 
idées  sont  celles  d'un  artiste  amoureux  de  la  beauté  plastique. 

Courtisanes  (Les)  de  V Eglise;  par  Benjamin  Gasti- 
neau.  Paris,  Barba,   1870,  gr.  in-18,  xv-272  pp.,  3  fr. 

Courtisanes  {Les)  devenues  saintes  ;  par  Charles  de 
Bussy  (Charles  Marchai).  Paris,  1 85g,  in- 12  (Super- 
cheries litt.  ). 

Courtisanes  (Les)  du  monde ,  par  Arsène  Houssaye. 
Paris,  Dentu  ,  1870,  2  vol.  in-8  et  portrait.  386,  et 
iv-379  pp.  10  fr.  I.  La  Messaline  blonde.  II.  Violette. 

«  Voici,  sous  leur  véritable  nom  ,  les  modèles  de  toutes  ces 
peintures  plus  qu'immodestes  dont  M.  Houssaye  nous  inonde 
depuis  quelque,  temps.  11  y  a  dix  volumes  de  ces  choses  là  où 
l'auteur  plaide  pour  le  vice  en  général  et  pour  l'adultère  en 
particulier,  dont  il  voudrait  presque  faire  un  droit  légal.  Tris- 
tes livres  en  somme  que  M.  Houssaye  regrettera  plus  tard 
d'avoir  écrits.  »  (Revue  des  Deux  Mondes,  i5  août  1870 J. 

Courtisanes  (Les)  grecques,  par  E.  Deschanel  ;  avec 
une  préface  de  J.  Janin.  Paris,  iSby,  in- 18,  264  pages. 

La  première  partie  de  ce  livret  curieux  retrace  l'histoire  des 
courtisanes  de  la  Grèce.  La  seconde  est  plus  spécialement  con- 
sacrée à  Sappho.  Dans  la  troisième,  on  trouve  une  analyse  des 
Dialogues  des  courtisanes  de  Lucien  ;  la  quatrième  s'occupe 
des  Lettres  de  courtisanes,  d'Alciphron.  11  serait  à  désirer  que 
M.  Deschanel  complétât  ses  œuvres  en  écrivant  l'histoire  des 
courtisanes  romaines. 

Courtisanes  (Les)  ou  l'Ecole  des  mœurs,  com.  en  3 
a.  et  en  vers,  par  Pahssot.  Paris,  1776,  in-8.  — Leber,  n° 
1909. 

On  nommait  plusieurs  masques,  entre  autres,  Rosalie,  c-à-d. 
mademoiselle  Levasseur,  de  l'Opéra,  entretenue  par  l'ambassa- 
deur d'Autriche.  Vois  V  Espion  anglais,  tom.  1er.  p.  160.  Les 
comédiens  français  trouvèrent  cette'" pièce  indécente  et  refusèrent 
de  la  jouer,  bien  qu'elle  eût  obtenu  l'approbation   de  la  police. 


3  74  COURTISANIANA  —  COUSIN 

L'auteur  prit  le  parti  de  faire  imprimer  sa  pièce,  avec  un  mé- 
moire et  une  consultation  d'avocats  contre  les  comédiens. 

Courtisaniana,  ou  la  Malice  des  femmes,  recueil  de 
contes  publié  par  Jean  Cornard ,  de  la  Société  des 
cocus,  et  dédié  à  tous  ses  confrères.  A  Cournouailles , 
chef  Boissac.  Paris,  1817,  in-32,  avec  1  gr. 

Voir  aussi  sous  le  titre  Courtisaniana  un  article  contenu 
dans  le  n°  du  2  octobre  1814  de  ia  Galette  de  France,  et  re- 
produit dans   le  tome  1er  du  Franc-parleur. 

Courtoise  (La)  françoise,  Heidelberg,  i658,  in-8. 
Livre  cité  comme  introuvable  par  M.  P.  Lacroix  dans 
le  Bulletin  du  Bibliophile  belge,  IV,  282. 

COURVAL-SONNET  (Thomas).  Voir  SONNET 
(Thomas)  sieur  de  Courval. 

COUSIN  (Jules),  contemp.  —  Secrets  magiques  pour 
l'amour,  etc.  1868.—  Le  Comte  de  Clennoni ,  sa  cour 
et  ses  maîtresses.  1S67. 

COUSIN  (Victor) ,  né  à  Paris,  en  1792,  m.  à  Can- 
nes en  1867:  Madame  de  Haute fori.  —  Madame  de 
Chevreuse.  —  Madame  de  Longueville.  —  Madame  de 
Sablé. 

COUSIN  D"  AVALLON,  né  en  176p.  m.  en  1840.  Il 
a  composé  des  Ana  par  centaines  et  d'autres  opuscules 
abrutissants.  Voici  les  titres  de  ceux  que  nous  trouvons 
quelque  peu  admissibles  :  L'Amour  et  ses  caprices. 
1822.—  La  Belle  Catherine.  1806.  —  Contes  à  rire. 
1825.  —Féminéana.  1801.  —  Pironiana.  1800.  —Nou- 
veaux contes  à  rire.  1826. 

Cousin  (Le)  de  Faust ,  folie  en  3  tableaux  par  Mé- 
lesville  (  Anne-Hon.-Jos.  Duveyrier),  Brazier  et  Car- 
mouche  (Gaîté).  Paris,  1829.  in-8. 

Cousin  (Le)  de  Mahomet,  histoire  plus  que  galante 
(par  Fromaget).  Leide,  1742,  2  part.  pet.  in-12.— 
Constantinople  (Paris;,  s.  d.,  1748,  1730,  îybi,  1770 
fDesq,  24  fr.),  1 781,  1786,  1789,  1S01,  2  vol.  in-18, 
jolies  rlg.  —  En  moyenne,  7  à  8  fr. 

Cousin  (Le)  germain  de  Vadé,  contenant  plusieurs 
rencontres  et  scènes  poissardes,  les  Lettres  amoureu- 
ses d'un  porteur  d'eau  de  Y  Arche- M ar  ion    et  d'une 


COUSTELLIER  -  COVENT-GARDEN       375 

fruitière  de  la  place  Maubert;  par  H.  G.  et  S.  —  Paris, 
1816,  in-18  de  3  ff.  —Alvarez,  en  i858,  3  fr.  5o. 

COUSTELLIER  (Ant.  Urbain),  libraire  de  Paris,  m. 
en  1763,  éditeur  de  la  collection  des  anciens  poètes 
français:  Lettres  delà  Fillon.  i/5i.  —  Lettres  d'une 
demoiselle  entretenue  à  son  amant.  1740.  —  Petites 
nouvelles  parisiennes.  iyDo.  — V Heureuse  faiblesse , 
ou  V Entretien  des  Tuilleries.  —  Lettres  ae  Mont- 
martre. 1750.  —  La  Rapsodie  galante.  1750. 

Coutumes  théâtrales.  Voir:  les  Costumes  théât rais. 

COUTURIER  (Em.),  contemp. — Romances  et  chan- 
sons. 1860. 

Couturières  (Les)  ou  le  Cinquième  au-dessus  de 
l'entresol,  vaud.  en  1  a.  par  Désaugiers,  Saint-Laurent 
et***  (Saintine).  Paris,  Barba,  1823,  in-8.  —  Soleinne, 
2  5  37.   —  (Variétés). 

Couvent  {Le),  mémoires  d'une  religieuse.  Paris,  De- 
gorce-Cadot,  1868,  in-18  jésus,  276  pp. 

Couvent  (Le),  ou  les  Vœux  forcés  ^  drame  par  Mme 
01.  de  Gouges.  Paris,  1792,  in-8.  —  lechener,  5  fr. 

Covent-Garden  Jester ,  or  Lady  and  Gentleman' s 
Treasure.  Londres,  sans  date  (1774),  in-12.  Autre 
édit.  1792. 

On  sait  que  le  Covent  Garden  était  le  quartier  général  de  la 
vie  joyeuse.  Ce  recueil  de  plaisanteries  ne  doit  donc  pas  tou- 
jours être  fort  édifiant.  11  a  reparu  avec  diverses  modifications 
en  1785,  Londres,  J.  Walker,  sous  le  titre  de:  Covent-Garden 
Jester,  or  the  Rambler's  companion  ,  rvith  toasts  front  the 
Rambler' s  maga\ine.  En  1790:  Covent-Garden  Jester  or  Mans 
of  fashion  companion,  London,  J.  Sudbury ,  no  date  (1790)  , 
in-12.  En  1793;  The  Covent-Garden  Jester  or  Ladies'  and 
Gentleman's  Treasure  of  rvit  and  humor  by  the  Earl  of 
Funsborough,  London,  j.  Rouch,  1793,  in-12.  Une  autre  éd., 
publiée  la  même  année,  est  intitulée:  The  Original  Covent 
Garden  Jester. 

Covent-Garden  (The)  Magasine,  or  Amorous  Repo- 
sitory,  calculated  solely  for  the  entertainment  of  the 
polite  ivorld. 

Nous  ne  connaissons  que  quelques  cahiers  de  cette  publication 
périodique,  datés  de  1774.  Lowndes  n'en  fait  pas  mention  dans 
son  Bibliographer's  manual.  —  Dans  les  numéros  que  nous 
avons  sous  les  yeux,  on  trouve  les  débats  du   procès  fait   à  un 


376  COVENTRY  -  CRASSE-AU-CUL 

individu  accusé  de  viol  (  il  fut  reconnu  coupable  et  condamné 
à  être  pendu),  des  scènes  dramatiques  assez  insignifiantes,  un 
compte  rendu  des  procès  nouveaux  ,  une  réimpression  des  let- 
tres de  lord  Chesterfield,  des  pièces  de  vers  plus  ou  moins  ana- 
créontbues.  et  ce  qui  est  moins  innocent,  les  adresses  de  di- 
verses Phrynés  désignées  seulement  par  des  initiales  faciles 
sans  doute'à  déchiffrer  alors  (miss  Cl.ke,  miss  R.  v.  s,  M«  F. s, 
etc.);  les  noms  sont  suivis  d'appréciations  des  charmes  de  ces 
dames  et  du  tarif  de  leurs  faveurs  ,  depuis  six  pence  (60  cent.) 
et  deux  pence  de  gin  jusqu'à  dix  shillings  et  demi  (12  fr.   5o)' 

COVENTRY  (F.),  littér.  anglais:  The  History  of 
Pompey.   l'jbi,  —  Lucina  sine  concubitu.  l'jbo.' 

COYER  (l'abbé  Gabr.-Fr.),  1707- 1782:  L'Année 
merveilleuse^  ou  les  Hommes  femmes.  1 748.  —  Baga- 
telles morales.  1754.  —  Chinki ,  histoire  cochinchi- 
noise.  1768. 

Crafty  (The)  Whore,  or  the  Mystery  and  iniquity 
of  bawdy  houses,  laid  open  in  a  dialogue  between  two 
subtle  bawds  wherein,  as  in  a  mirrour,  our  city-cur- 
tesans,  etc.  London,  H.  Marsh,  i658,  in-18  de  16  et 
112  pp.  et  1  vign.  représentant  une  fille  faisant  voler 
un  gentleman. 

Le  titre  intérieur  de  l'ouvrage  est:  A  Dialogue  between  An- 
tonio, and  l'hais.  Les  i5  dernières  pp.  du  vol.  sont  occupées 
par  :  A  Dehortation  front  Inst ,  drawn  from  the  sad  and  la- 
mentable conséquence  it  produceth.  —  Dans  un  autre  exempl. , 
mêmes  lieu  et  date,  la  fig.  représ,  trois  scènes  dans  une  mai- 
son de  prostitution. 

CRAMA1L  (Adrien  de  Montluc-Montesquiou,  comte 
de),  prince  de  Chabanais,  né  en  i568,  m.  en  1646.  Im- 
pliqué dans  une  conspiration  contre  Richelieu,  il  resta 
enfermé  à  la  Bastille  de  i63o  à  1642.  Voir:  Les  Jeux 
de  l'Inconnu.  i63o. 

Crasse-au-cul,  roi  d'Etronie,  trag.  biblique  en  un- 
acte  et  en  vers;  par  M r.  —  Paris,  i855  (Bruxelles, 

1867),  in- 12  de  34  pp.,  tiré  à  part  à  100  exemplaires, 
2  fr.  5o. 

Cette  pièce  a  été  imprimée  pour  la  première  fois  dans  le  Nou- 
veau théâtre  gaillard;  on  peut  affirmer  que ,  de  toutes  les  fa- 
céties scatologiques,  c'est  la  plus  obscène  connue.  Voici  la  pré- 
face (nous  1  adoucissons  un  peu).—  «A  une  époque  littéraire 
où  les  productions  de  nos  romanciers  se  montrent  si  dangereu- 
ses (tel  Georges  Sent  du  Devant,  qui  nous  fait  voir  son  Con- 
suélo),  où  la  littérature,  en  aveugle,  accepte  atout  prix  les  ou- 
vrages de  ces  hommes,  plus  immoraux  les  uns  que  les  autres  , 


CRAÏES  —  CREATION  377 

—  il  est  consolant  de  voir  que,  au  milieu  de  ce  chaos  poétique, 
il  existe  des  esprits  assez  forts  pour  assainir  les  idées  morales, 
déjà  presque  oubliées  ou  perdues,  de  ces  hommes  qui,  par  leurs 
travaux  consciencieux,  ramènent  dans  la  bonne  voie  les  lec- 
teurs égarés.  C'est  !e  but  auquel  a  aspiré  l'auteur  de  Crasse- 
au-Cul.  —  Heureux  s'il  est  compris!  heureux  si  sa  noble  mis- 
sion trouve  des  interprètes  aussi  fidèles  que  sa  pensée!  alors, 
sans  doute  aucun,  le  succès  couronnera  ses  pénibles  efforts,  et 
le  poète  inconnu  ne  regrettera  pas  les  heures  de  veille  qu'il 
aura  consacré.-s  à  éclairer  l'humanité.»  —  La  scène  se  passe  à 
Sodome  quelques  jours  avant  l'incendie,  mais  voilà  tout  ce  que 
nous  pou\ons  dire  delà  pièce,  car  quelque  honorable  que  soient 
les  sentiments  exprimées  par  l'auteur,  nous  ne  nous  croyons 
pas  assez  vertueux  pour  nous  permettre  d'en  citer  la  moindre 
tirade. 

Crates  y  Hipparchia,  par  Hier.  Fernandez  de  Meta. 
Madrid,   1637,  in-8. 

Dialogue  assez  bon,  en  forme  de  roman,  dit  Lenglet-Dufres- 
noy,  dans  VUsage  des  romans,  II,  164-  On  sait  que  Hippar- 
chia  entra  dans  la  secte  des  cyniques  et  fit  quelques  écrits.  \Vie- 
land  a  aussi  écrit  un  roman  intitulé:  Cratès  et  Hipparchia. 
trad.  en  franc,  par  Vanderbourg,  en  1818.  —  Voir  aussi  Hip- 
parchia et  Cratès. 

Cra^y  taies  (by  J.  Hall  Stevenson).  S.  1.  n.  d.,  in-8, 
avec  un  front,  de  Crazy  Castle,  1762,  in-12.  —  Qua- 
ritch,  5  sh. 

Contenant  :  The  Boarding  school  taie;  Cock  and  a  bull  talc; 
Miss  in  lier  teens;  The  Suspicious  husband;  P"ty's  taie,  or 
the  Cavalier  nun  ;  The  Noble  revenge  ,  or  the  L**b's  taie.  — 
Contes  en  vers,  aussi  libres,  pour  le  moins,  que  ceux  de  La 
Fontaine. 

Création  (La)  d'Eve,  conte  moral  et  historique  (en 
vers);  par  F.-C.-G.  P.  (Patry),  au  Jardin  d'Eden,  l'an 
de  la  création  (Paris,  Didot  l'aîné,  1808),  in-12. 

Opuscule  fort  peu  connu.  M.  Quérard  ,  dans  sa  France  lit- 
téraire, ne  mentionne  pas  d'autres  ouvrages  de  cet  écrivain  , 
à  l'égard  duquel  il  ne  donne  aucun  détail.  Renouard  s'exprime 
dans  les  termes  suivants  (  Catalogne  d'un  amate  r,  111,  58): 
«  Petit  conte  plein  d'esprit  et  fort  agréable  ;  c'est  bien  dommage 

?ue  l'auteur  ait  été  assez  paresseux  pour  ne  point  le  terminer, 
lette  pièce  de  vingt-deux  pages  n'a  été  tirée  qu'a  5o  exemplai- 
res, dont  il  ne  reste  peut-être  pas  une  quinzaine.  » 

Création  (La)  et  le  Paradis  perdus.  Pot-pourri,  par 
un  Bourguignon  (Gabr.  Peignot).  A  Bagdad  (Vesoul, 
vers  1807),  pet.  in-8  de  20  pp.  —  Cette  facétie  est  la 
production  la  plus  rare  peut-être   de  l'auteur,  qui   l'a 

Tome  II.  4^ 


378  CREBILLON  -  CRENNE 

désavouée,   et  en  a  supprimé  les  exemplaires.  —  Cat. 
L.  R.  D.,  n°  y38,  i3  fr.  5o  ;  Solar,  n°  2408,  24  fr. 

CREBILLON  (Cl.-Prosper  Jolyot  de),  censeur  royal  ; 
il  était  fils  de  Prosper  Jolyot  de  Crébillon,  dit  le  tra- 
gique, et  né  à  Paris  en  1707,  m.  en  1777.  Le  père 
s'était  fait  remarquer  en  adoptant  le  genre  terrible  et 
il  se  croyait,  à  cause  de  cela,  un  très-grand  homme. 
On  lui  demandait  un  jour  quel  était,  à  son  avis,  son 
meilleur  ouvrage:  «  Je  ne  sais  quel  il  est,  répondit-il, 
mais  voici  le  plus  mauvais,  n  Et,  disant  cela,  il  mettait 
la  main  sur  son  fils.  Toutes  les  pièces  du  pauvre  bon- 
homme sont  aujourd'hui  fort  oubliées,  tandis  que  les 
fines  peintures  de  mœurs  du  second,  à  la  fois  vraies 
et  piquantes  à  son  époque,  intéressent  encore  vivement 
aujourd'hui,  parce  qu'on  y  reconnaît  les  faiblesses  du 
cœur  humain,  lesquelles  sont  de  tous  les  temps.  Cré- 
billon fils,  moins  fier  et  plus  aimable  que  son  père, 
continua  à  vivre  avec  lui  jusqu'à  la  fin,  et  dans  la 
meilleure  intelligence.  C'était  une  chose  plaisante  de 
voir  les  deux  Crébillon  dans  la  même  chambre ,  au 
milieu  d'une  ménagerie  de  chiens  et  de  chats,  tra- 
vailler, l'un  à  nous  faire  rire,  l'autre  à  nous  faire  pleu- 
rer. Voici  les  principaux  romans  de  Claude-Prosper  : 
Ah!  quel  conte!  —  Amours  de  Zéokinijul  (?)  —  Atal- 
\a\de  (r)  —  la  Chauve-souris  de  sentiment  (r)  —  les 
Confidences  réciproques  (.')  —  les  Egarements  du  cœur 
et  de  l'esprit  —  le  Hasard  du  coin  de  feu  —  les  Heu- 
reux orphelins  —  Lettres  athéniennes  —  Lettres  de  la 
duchesse  de  ***.  —  Lettres  de  la  marquise  de  J/*+*  — 
la  Suit  et  le  moment  —  le  Sopha  —  Tan\a\  et  Néa- 
darné,  hist.  japonaise,  ou  VEcumoire.  —  Voir  aussi 
ses  Œuvres.  —  Enfin,  Crébillon  fils  ne  serait-il  pas 
pour  quelque  chose  dans  les  Tableaux  des  mœurs  du 
temps? 

Crémentine,  reine  de  Sanga  (roman),  par  Mme  de 
Gomez.  Paris,  1 73g,  2  vol.  in-12.  —  Nyon,  8745. 

CRÉMIEL'X  (Hector),  aut.  dram.  contemp.  11  a  donné, 
avec  divers  collaborateurs:  la  Bonne  aux  camélias. 
1867.  —  La  Chanson  de  Fortunio.  1861.  —  Orphée 
aux  enfers.  i858.  —  Une  demoiselle  en  loterie.  i858. 

CRENNE  (Helbenne  de),  savante  de  Picardie,  dans 
le  XVIe  siècle.  Elle  dédia  à  François  Ier  les  4  premiers 
livres  de  V  Enéide .  qu'elle  avait  traduits. — Voir:  Les 


CREPITONOMIE  —  CRTMES  3  79 

Angoysses  douloureuses  qui  procèdent  d'amour.  1  538. 

—  Discours] sur  l'amour.  1  544.— Le  Songe  de  Madame 
Hélisenne.  1 541 .  — Ses  Œuvres.  ib<\3. 

Crépitonomie  (La),  ou  l'Art  des  pets,  poëme  didac- 
tique en  trois  chants  ;  par  D . . .  de  Saint-P***  (par  Du- 
castel  de  Saint-Paul).  Paris,  Michaud  ,  1818,  in-i8, 
rig.,  107  pages. —  Cigongne,  n°  ioq6;  Alvarès  (juillet 
1862),  8  fr.  5o. 

L'auteur  a  emprunté  quelque  chose  à  la  Pneumatorathologie 
de  Combalusier,  son  imagination  a  fait  le  reste  (Bibliotheca 
scatologica,  n°  72). 

CREQUl  (la  marquise  de),  femme  célèbre  par  son 
esprit,  m.  en  i8o3.  Voir:  Ses  Souvenirs  (lesquels  sont 
l'œuvre  d'un  M.  de  Courchant).  Ed.  Fournier  a  publié 
en  1 8 5 6  de  véritables  lettres  de  la  marquise. 

Cresme  (La)  des  bons  vers  de  ce  temps.  Lyon,  M. 
Courant,  1622,  pet.  in-8.  —  Peu   commun  (Manuel). 

Creste  (La)  de  coq-d'Inde,  conte  mis  en  vers ,  par 
M.  L.  D.  D.  M  (Mmc  la  Duchesse  du  Maine).  Trévoux, 
1702,  in-12.  —  Nyon,  n°  ib3-j3. 

CRETIN  (Guillaume  Crestin ,  ou),  poète  et  hist. , 
m.  à  Paris  en  i525:  Le  Débat  de  deux  dames.  1026. 

—  Le  Plaidoyé  de  l'amant  douloureux.  S.  d.  —  Viol- 
let-Leduc  parle  de  cet  auteur  dans  sa  Bibl.  poét.,  p.  1 5çj. 

CREUZÉ  DE  LPISSER,  litt. ,  Paris,'  1771-1839  : 
Amadis  de  Gaule,  poëme  —  les  Français  à  Cythère 

—  Ninon  de  Lenclos,  ou  V Epicurèismè  —  le  Nouveau 
seigneur  de  village  —  le  Prince  et  la  grisette  —  le 
Secret  du  ménage. 

Cri  d'une  honnête  femme  qui  réclame  le  divorce,  con- 
formément aux  loix  de  la  primitive  église,  à  l'usage 
actuel  du  royaume  de  Pologne  et  à  celui,  etc.  Lon- 
dres, 1770,  1773,  in-12.  —  Defteux;  Claudin  ,  juillet 
i858,  2  fr.  — Pendant  du  volume  paru  en  1769:  Lé- 
gislation du  divorce.  Voir  ce  titre. 

Crimes  (Les)  de  l'amour,  nouvelles  héroïques  et  tra- 
giques; précédés  d'une  idée  sur  les  romans;  par  D.  A. 
F.  Sade,  aut.  d' Aline  et  Valcour.  Paris,  Massé,  an  vin 
(1800).  2  vol.  in-8  (Solar,  45  fr .),  et  4  vol.  in-12,  avec 
4  fig.  (Alvarès,  juillet  1862,  2  5  fr.). 


38o  CRIMES  —  CRINOLINES 

Cont. ,  tome  1er:  Juliette  et  Remuai  ,  ou  la  Conjuration 
d  Amboise  —  la  Double  épreuve.  Tome  11:  Miss  Henriette 
Stralson  —  Faxelange  —  Florville  et  Courrai.  Tome  III:  Ro- 
drigue, ou  la  Cour  enchantée  —  Laure  et  Antonio  —  Ernes- 
tijte.  Tome  IV  :  Dorgeville.  ou  le  Criminel  par  vertu  —  la 
Comtesse  de  Sancerre,  ou  la  Rivale  de  sa  fille  —  Eugénie  de 
Franval. 

En  tète  une  Idée  sur  les  romans,  xvn  pages.  Nous  en  trans- 
crirons un  passage: 

«  Quand  l'homme  ose  jusqu'au  ciel  porter  ses  mains  hardies, 
et  qu'armé  de  sa  passion  comme  les  Titans  l'étaient  des  laves 
du  Vésuve,  il  ne  craint  plus  de  déclarer  la  guerre  à  ceux  qui 
le  faisaient  frémir  autrefois;  quand  ses  écarts  mêmes  ne  lui  pa- 
raissent plus  que  des  erreurs  légitimées  par  ses  études,  ne  doit- 
on  pas  lui  parler  avec  la  même  énergie,  qu'il  emploie  lui-même 
à  se  conduire?  —  Je  réponds  aux  reproches  qu'on  me  fit  quand 
parut  Aline  et  Yalcour.  Mes  pinceaux,  dit-on,  sont  trop  forts-, 
je  prête  au  vice  des  traits  trop  odieux.  —  Je  réponds  que  j'ai 
rendu  ceux  de  mes  héros,  qui  suivent  la  carrière  du  vice,  te1- 
lement  effroyables,  qu'ils  n'inspirent  bien  souvent,  ni  pitié,  ni 
amour,  et  en  cela  je  suis  plus  moral  que  ceux  qui  se  croient 
permis  de  les  embellir.  Jamais  je  ne  peindrai  !e  crime  que  sous 
les  couleurs  de  l'enfer  ;  je  veux  qu'on  le  voye  à  nud,  qu'on  le 
craigne,  qu'on  le  déteste,  et  je  ne  connais  point  d'autre  façon  pour 
arriver  là  que  de  le  montrer  avec  toute  l'horreur  qui  lé  carac- 
térise. Malheur  à  ceux  qui  l'entourent  de  roses  !  » 

C'est  ainsi  que  ce  pauvre  fou  excusait  des  compositions  plei- 
nes de  détails  si  révoltants  qu'il  est  même  impossible  aux  ama- 
teurs du  genre  noir  d'en  poursuivre  la  lecture  jusqu'au  bout. 
—  11  a  paru  aussi  en  i858,  chez  Delahays.  à  Paris,  une  bro- 
chure in-32  de  186  pp.  intitulée:  Crimes  de  l'amour,  par  Ch. 
Bénard. 

Crimes  des  reines  de  France  depuis  le  commencement 
de  la  monarchie  jusqu'à  Marie  Antoinette,  par  Prud- 
homme  (attribué  a  Mm:  Keralio-Robert).  Paris,  1791, 
in-8,  5  grav.  —  A  la  page  433,  il  doit  se  trouver  un 
supplément  qui  a  aussi  été  publié  séparément  et  qui 
est  intitulé:  Crimes  de  M  arie- Antoinette . 

Criminal  conversation' s  biography,  or  Celebrated 
trials,  i83o,  2  vol.  in-12. 

Crinoline  {La),  poëme  en  3  ch.  ;  par  Dupuy;  du 
Comtat.  Paris,  impr.  VVittersheim,  i85g,  in-8  de  i5  pp. 

Crinolinéiade  (La),  poème  héroï-comique  en  3  ch.  ; 
par  J.  Rousseau.  Lyon,  1857,  in-12  de  12  pp. 

Crinolines  et  Volants,  par  Raoul  de  Lamorillière. 
impr.  Durand,  à  Bordeaux,  i855,  in-32  de  64  pp. 


CRINOLINO  —  CROSMER  38 1 

Crinolino  (La),  va  leis  Raoubos  à  balloun  i  5  cou- 
plets), par  A.  Blanc.  Marseille,  Féraud,  i856,  in-8  de 
4  PP- 

Crises  (Les)  d'une  jolie  femme.  Voir:  Lucile,  ou  les 
Progrès  de  la  vertu. 

Crispin  amoureux,  com.;  par  Delon.  Paris,  1780, 
in-8.  —  Soleinne,   3235. 

Crispin  duègne,  comédie  en  3  a.,  pr.;  par  L.-Ph.  de 

Ségur.  Paris,   1787,  in-8.  —  Soleinne,  2337. 

Critique  de  Valmanach  du  mariage,  adressée  à  l'au- 
teur par  une  dame  de  province.  Paris,  1732,  in- 12. — 
Opuscule  rare;  on  trouve  à  la  fia  un  Brevet  de  cocu. 

—  Lanctin,  9*  catal.,  5  fr. 

Critique  (La)  de  Madame  Ango  au  sérail,  pièce  en 
un  acte  et  en  vers;  par  Jean  Aude.  Paris,  Barba.  1817. 
in-8. 

Critique  des  jolies  femmes  des  principaux  bordels  et 
maisons  auxiliaires  de  Paris,  ou  Lettres  d'un  proven- 
çal à  son  épouse,  par  M.  H y.  Paris,  i8o5,  in- 18,  6 

figures  au  trait,  sans  rapport  avec  l'ouvrage.  —  Réimpr. 
à  Bruxelles  en  1867,  sous  le  titre:  Lettres  d'un  pro- 
vençal à  son  épouse,  ou  Critique ,  etc.,  in- 18,  8  fr.  — 
Catal.  D***. 

CROCE  (Cesare),  litt.  bolonais  du  commencement 
du XVIIe  siècle:  Bar^aletta  nova  sopra  le putanelle,  exe  . 

—  la  Gloria  délie  donne.  161 7.  —  Sotie  solla^evole 
di  cento  enimmi.  iô<j±.  —  UUccelliera  d'amore.  1606. 

Croisade  (La)  des  dames,  op. -com.  en  un  acte ,  de 
Victor  Wilder,  musique  de  François  Schubert  (Fantai- 
sies-Parisiennes). Paris,  libr.  internationale,  1868,  gr. 
in-18,  56  pp; 

Croque-poule,  vaud.  en  un  acte;  par  Rozier  (Vaude- 
ville;. Pans,    1849,  m~8- 

Croqueuses  (Les)  de  pommes,  opérette  en  5  a.;  par 
Eug.  Grange  et  Em.  Abraham,  mus.  de  L.  Deffès  (Me- 
nus-Plaisirs). Paris,  Lévy,  1869,  in-18,  2  fr. 

CROSNIER:  L'Épouse  fugitive.  1682.  —  L'Ombre 
de  son  rival.  1681 


382  CROTTUS  —  CUB1ÈRES 

CROTTUS  (iElius  Julius):  Epigrammatum  elegia- 
rumque  libellus.  Regii,  i5oo,  in-40  de  43  ff.  {Manuel). 

Crotti  opuscula,  Ferrariae,  1564,  in-8.  —  Cet  auteur  est  fort 
libre.  Noël  a  reproduit  quelques  unes  de  ses  pièces  de  vers  dans 
son  Erotopcegnion,  1798,  p.  120-134,  et  il  s'en  trouve  un  choix 
dans  les  Delitix  pon.  ital.,  tom.  1,  p.  846. 

Cruche  (La)  cassée,  com.  en  1  acte,  pr.  ;  par  El.  Jour- 
dain. Paris,  i856,  in-12. 

CRUDELl  (Tommaso),  poète  toscan  du  XVIII'  siècle. 

Poésie  di  T.  Crudeli.  con  Vaggiunta  di  altre  composi^ioni. 
Napoli  (Florence),  s.  nom  o'impr.  1767,  in-8  (Libri,  5  fr.  75; 
Auvillain,  n°  880}.  Dans  ce  volume,  deux  novelle ,  agréable- 
ment écrites  suivent  les  poésies.  Le  tout  forme  un  recueil  facé- 
tieux et  assez  libre,  qui  a  été  réimprimé  sous  le  titre  :  Rime  e 
prose.  Parigi  (Pisej  Mo'ini,  180?,  in-12. 

Cruieltà  d'amore ,  per  Gio.-Batt.  Verini.  Turin. 
Martino  Caruotto,  1 349,  pet.  in-8.  Rare.  —  Bibl.  de 
Grenoble,  167 14;  J.  Barrois,  n"  488;  Libri,  en  i85g, 
4  sh.  —  Pièce  en  oitava  rima, 

Cryselia  (La)  de  Lidaceli,  famosa  y  verdadera  his- 
toria  de  varios  acontescimie;Uos  de  amor,  y  armas, 
con  graciosas  digressiones  de  encantamientos,  y  collo- 
quios  pastoriles,  del  capitan  Flegetonte,  comico  inflam- 
mado.  Paris,  Cottere:u,  1G09,  in-12. — Nyon,  n°  io388. 

CUBIÈRES  (Michel),  dit  Palmezeaux  ,  né  en  1752, 
m.  en  182c,  poète  et  litt.  ;  il  est  connu  aussi  sous  le 
nom  de  Dorat-Cubières,  parcequ'il  avait  pris  Dorât 
pour  modèle.  Il  fut  l'amant  de  Fanny  de  Beauharnais, 
et  il  collabora,  avec  Dorât,  aux  ouvrages  que  publia 
cette  femme  d'esprit:  L'Amour  et  Psyché.  1807.  — 
L'Amour  platonique.  1806.  —  Amours  de  Vénus  et  de 
Mars.  1806.  —  La  Double  épreuve.  1804.  —  L'Ecole 
des  filles.  1784.  —  Galathée.  1778.  —  La  Jeune  épouse. 
1788.  —  La  Marquise  de  Pompadour,  an  Y  —  Nou- 
veau chansonnier  patriote,  an  If.  —  Œuvres  drama- 
tiques. 1804.-—  Opuscules  poétiques.  1786.  —  Paméla 
mariée.  1804. 

Monselet  a  consacré  un  chapitre  de  ses  Originaux  du  siècl.' 
dernier  (  pp.  73  à  98  j  à  Cubières.  11  cite  la  charade  faite  par 
Rivarol  contre  sa  plaie  poésie  : 

Avant  qu'en  mon  dernier  mon  tout  se  laisse  choir, 
Ses  vers  à  mon  premier  serviront  de  mouchoir. 
Le  mot  est  Cu-bière.  Monselet  raconte  toutes  les  maladresses 


CUCKOLDIANA  —  CUCKHOLD'S  383 

de  Cubière  pendant  la  révolution  française.  11  le  classe  dan- 
ces  gens  remuants,  vaniteux,  prêts  à  tout  faire,  quelque  abomi- 
nable, quelque  honteux  que  ce  soit,  pour  parvenir;  mais  qui 
ont  la  prudence  de  n'exposer  jamais  eux-mêmes  leur  precieus, 
personne  au  moindre  danger.  Au  commencement  de  l'empire  . 
il  obtint  enfin  un  emploi  dans  les  postes,  grâce  au  crédit  de 
Mme  Fanny  de  Beauharnais  qui  était  devenue  belle-tante  de-Na- 
poléon; mais  cela  ne  l'empêcha  pas  de  mourir  dans  la  misère 

Cuckoldiana,  ou  Recueil  de  bons  mots,  de  naïvetés 
et  de  quiproquos  plaisants  de  cocus  de  tous  rangs,  an- 
ciens et  modernes,  le  tout  assaisonné  d'épigrammes , 
de  chansons  et  de  contes  en  vers  congruants  au  sujet; 
par  Oscar  Ledru,  docteur  en  droit.  Paris,  chez  l'éditeur 
Plumage,  rue  du  Croissant,  Ere  de  Menélas,  286g  (Ge- 
nève, 1800),  in-18  de  y5  pp.,  imprime  à  ï2D  ex.  nu- 
mérotés; fous  sur  papier  couleur  serin. 

Ce  petit  volume,  qui  forme  complément  aux  Maris  célèbres 
du  même  auteur  contient,  outre  un  Nouveau  dictionnaire  de 
cocus  notables,  des  Considérations  scientifiques  et  défini- 
tions linguistiques,  un  petit  recueil  de  pièces  spéciales  sur  les 
cornes  et  les  cornards  intitulé  :  Le  Cornement  poétique,  et  en- 
fin (pp.  54  à  la  fin),  une  Petite  salade  cocualique ,  vers  et 
prose;  donnons  à  déguster  un  petit  morceau  de  chaque  (il  y 
en  a  de  plus  salés]: 

Parodie  des  vers  de  Malherbe,  par  M.  de  Monterait. 

«  L'homme  le  plus  puissant,  aussitôt  qu'il  s'engage 

Dessous  le  joug  du  mariage 
Doit  craindre  à  tout  moment  les  injures  du  sort; 
Et  les  grands  sont  sujets  aux  loix  du  cocuage 

Aussi  bien  qu'aux  loix  de  la  mort.  » 

«  Un  huissier  dont  la  femme  était  jeune  et  jolie  ,  disait  un 
jour  que,  de  tous  les  maris  de  sa  petite  ville,  il  était  assuré- 
ment le  seul  qui  ne  fut  pas  cocu.  —  Ah  !  Monsieur,  doutez,  dou- 
tez plutôt,  fit  un  philosophe  qui  l'entendit;  le  doute  est  l'oreil- 
ler d'une  tète  bien  faite.  » 

Cuckoldom  triumphant.  Voir:  Cupid  turnedSpy,  etc. 

Cuckoldom's  Glory,  or  the  Horns  of  the  Righteous 
exalted,  in  a  sermon,  bv  M.  Horner.  London,  s.  d.. 
in-8,  fig. 

Cuckhold's  (the)  chronicle,  beings  sélect  trials  for 
adultery,  incest,  imbecillity,  ravishment,  etc.  London, 
H.  Lemoin ,  1793,  2  vol.  in-8,  avec  12  pi.  en  t.  d. 
dans  le  1  '  vol.  et  i5  dans  le  2e,  coloriées.  —  Procès 
dans  les  familles  nobles  anglaises,  etc. 


384  CUCKOLD'S  —  CULOTTE 

Cuckold's  Heaven,  or  an  Alderman  ne  conjuror ,  a 
farce,  by  N.  Tate.  London,  i685,  in-8. 

Cuckow  (The),  by  Richard  Niccols.  London,  s.  d. 
(1607),  in-40  de  56  pp.  —  Ce  poëme  s'est  vendu  de 
5  à  oliv.  en  Angleterre. 

Guider  (Le)  et  contrepenser  des  hommes  et  des  fem- 
mes, par  lequel  un  chacun  pourra  connoître  la  folle 
fantaisie  du  monde,  avec  les  vingt  quatre  louanges  des 
dames;  le  tout  par  huitains.  Lyon,  Fr.  Juste,  s.  d., 
in-24. —  Du  Verdier,  I,  p.  4? 5  ",  cite  ce  livre  qui  est 
aujourd'hui  introuvable. 

CUISIN  (J.-P.-R.),  compilateur,  comm.  du  XIXe  siè- 
cle :  L'Amour  au  grand  trot  —  Amours  secrètes  d'une 
comtesse  de  l'empire  —  les  Bains  de  Paris  —  le  Bâ- 
tard de  Lovelace  —  Clémentine  orpheline  androgync 

—  les  Cabarets  de  Paris  —  le  Conjugalisme  —  Duels 
suicides  et  amours —  Fastes,  ruses  et  intrigues  de  lu 
galanterie  —  les  Femmes  entretenues  dévoilées  —  la 
Galanterie  sous  la  sauvegarde  des  lois  —  Guide  des 
épouseurs  —  Matinées  gaillardes,  i8?4.  —  Nouveau  se- 
crétaire des  amants  —  les  Nymphes  du  Palais-Royal 
— le  Peintre  des  coulisses  —  les  Perfidies  assassines  — 
le  Portefeuille  des  amants  —  Sargines  et  Sophie  —  le 
Secrétaire  des  amants  —  la  Vie  de  garçon  dans  les  hô- 
tels garnis  de  la  capitale.  1820. 

Cuisinières  (Les),  par  Raban.  Paris,  1823,  2  vol. 
in-12,  rlg. 

Cuisinières  (Les)  com.  en  1  a. ,  mêlée  de  couplets; 
par  Brazier  et  Dumersan  (Variétés).  Paris,  1828,  in-8. 

—  Souvent  réimprimée. 

CUJAS  (Jacq.),  célèbre  jurisconsulte,  né  à  Toulouse 
en  i52o,  mort  en  i5qo.  —  Commentarii  ad  libros 
JEmilii  Papiani  de  adûlteriis. 

CULLERIER  fAug.)  méd.  spécialiste  à  l'hôpital  des 
vénériens  à  Paris,  né  en  i8o5,  offic.  de  la  lég.  d'hon- 
neur en  1861:  —  De  quelle  maladie  est  mort  Fran- 
çois / r. 

Culotte  (La),  chanson  erotique  sur  différents  sujets. 
par  Bélier,  sergent  de  la  garde  nationale  de  Versailles 
fpar  Dussault).  Paris,   1790,  et  s.  d.,  in-8,  32  pp.,  fig. 


CULOTTES  —  CULTE  385 

—  Voir  Quérard,  Supercheries  littéraires.  Claudin,  en 
1861,  5  fr.;  Techener,  4  fr.  ;  La  Jarrie,  n°  2206. 

Culottes  (Les)  de  Saint-Griffon,  conte  en  vers,  trad. 
de  l'abbé  J.-B.  Casti,  par  Villetard.  Paris,  i8o3,  in-8, 
peu  commun. 

Culs  (Les)  des  Jacobines  mis  à  découvert,  in-8  de 
8  pp.  —  Brochure  contre-révolutionnaire  racontant  une 
fessée  générale  donnée  par  les  aristocrates  aux  femmes 
jacobines  (Anihol.  scatol. ,  p.  54). 

Culte  (Le)  de  Priape  et  ses  rapports  avec  la  théolo- 
gie mystique  des  anciens  ;  par  Richard  Payne  Knight. 
Suivi  d'un  Essai  sur  le  culte  des  pouvoirs  générateurs 
durant   le   moyen-age.  Trad.    de  l'anglais,    par  E.  W. 

—  Luxembourg,  imprimerie  particulière  (Bruxelles, 
imprimerie  Mertens,  pour  J.  oay),  1866,  in-40  de  vm- 
'^24  pp.  et  atlas  in-4"  de  2  ff-  et4opl.  dont 2  doubles, 
tiré  à  110  exemplaires  numérotés  dont  io5  sur  papier 
de  Hollande  à  60  et  76  fr. ,  3  sur  chine  à  90  fr. ,  et  2 
sur  peau  vélin  à  200  fr. 

Ce  volume  est  une  traduction  fidèle  et  concise  de  l'ouvrage 
anglais  publié  à  Londres  en  i865:  An  Account  of  the  remains 
of  the  worsliip  of  Priapus  (Voir  ce  titre).  La  première  partie 
du  volume  se  compose  d'un  ouvrage  de  Richard  Payne  Knight 
membre  de  la  chambre  des  Communes  à  la  fin  du  17e  siècle, 
et  mort  en  1824.  11  appartenait  au  parti  libéral,  et  lorsque  son 
livre  sur  le  culte  de  Priape  parut,  il  fut  immédiatement  atta- 
qué avec  violence  par  le  parti  aristocratique.  On  le  dénigra 
longtemps,  et  avec  un  acharnement  que  rien  cependant  ne  jus- 
tifiait. Ce  n'était  pas  la  première  fois  que  de  semblables  sujets 
étaient  traités,  mais  jamais,  peut-être,  ils  ne  l'avaient  été  avec 
autant  de  sagacité  et  d'impartialité.  L'ouvrage  de  Payne  Knight 
commence  par  deux  lettres  relatives  aux  restes  du  culte  de 
Priape  qui  subsistaient  encore  à  cette  époque  (1782]  à  Isernia, 
petite  ville  des  environs  de  Naples.  On  connaît  les  amulettes  con- 
tre le  mauvais  œil  (mal  occhio)  que  portent  les  femmes  et  les 
enfants  des  basses  classes  de  ce  pays  ,  en  leur  supposant  une 
influence  fortifiante;  ce  sont  des  phallus,  ou  (en  faisant  passer 
le  pouce  entre  l'index  et  le  doigt  du  milieu)  des  allusions  au 
phallus.  A  Isernia,  le  culte  de  Priape  avait  subsisté  jusqu'alors 
avec  intégrité,  il  avait  lieu  dans  l'église  de  Saint  Côme  et  Saint 
Damien.  Le  jour  de  la  fête  de  ces  saints,  le  27  septembre,  une 
grande  foire  avait  lieu;  leurs  reliques  étaient  solennellement 
exposées,  notamment  le  priape  de  Saint  Côme.  Puis,  une  foule 
innombrable  apportait  des  ex-voto  en  cire,  îeprésentant  les  or- 
ganes de  la  génération.  Au  grand  autel ,  un  chanoine  donnait 
la  saincte  onction  avec  l'huile  de  saint  Côme.  Ceux  qui  avaient 
un  membre  malade  se  présentaient  à  cet  autel    et  découvraient 

Tome  II  49 


386  CUMBERLAND 

le  membre  (  sans  en  excepter  celui  qui  était  représenté  par  les 
ex-voto  ;  et,  la  cérémonie  terminée,  les  chanoines  se  partageaient 
le  butin  (argent,  dons,  bougies,  etc.)  qui  était  toujours  consi- 
dérable, vu  Vaffluence  énorme  de  peuple  qui  venoit  à  cette  fête. 
Ainsi,  pendant  la  fête  de  1780,  il  ne  fut  pas  consommé  moins 
de  1400  bouteilles  a  huile  de  Saint  Côme  au  grand  Autel  pour 
les  onctions  et  pour  les  distributions.  Les  femmes  surtout  étaient 
ferventes  et  généreuses  ;  elles  apportaient  des  priapes  énormes 
et  faisaient  souvent  tout  haut  leur  prière  :  Santa  Cosimo  bene- 
detto,  cosi  lo  voglio.  »  —Santo  Cosimo  ,  a  te  mi  raccomando. 
Payne  Knight  recherche  ensuite  l'origine  du  culte  de  Priape. 
ses  diverses  formes  dans  l'antiquité  et  dans  l'Orient,  et  sa  dé- 
générescence sous  le  christianisme.  C'est  un  travail  savant  et 
trop  considérable  pour  se  prêter  à  l'analyse.  —  La  seconde  par- 
tie du  volume  commence  à  la  page  109  et  se  poursuit  jusqu'à 
la  fin:  elle  est  intitulée:  Du  culte  des  pouvoirs  générateur:: 
durant  le  Moyen-âge  dans  V Europe  occidentale.  1866.  Cette 
seconde  partie  est  faite  par  un  auteur  contemporain  anonyme. 
avec  l'aide  et  les  communications  de  plusieurs  savants  de  ses 
amis.  Elle  est  pleine  de  faits  très-curieux  et  complète  avanta- 
geusement le  travail  de  l'auteur  ancien.  Elle  s'occupe  d'abord 
des  vestiges  du  culte  phallique  en  Provence  dans  les  Iles  Bri- 
tanniques, et  dans  d'autres  pays,  du  fascinum,  de  Priape  trans- 
formé en  saint  (  Saint  Foutin,"  Saint  Greluchon,  Saint  Guigno- 
let, etc.,  etc.  )  Beaucoup  de  ces  phallus  existaient  et  étaient  en- 
core vénérés  dans  le  18*  siècle.  Dans  quelques  lieux,  le  phallus 
de  bois  fut  détruit  par  le  grattage  continuel  pour  en  extraire  de 
la  poudre.  Dans  d'autres,  la  perte  était  continuellement  réparée 
par  un  miracle.  Le  miracle  n'était  pas  bien  grand,  car  ce  phal- 
lus cousistait  en  uns  longue  pièce  de  bois  passée  dans  un  trou 
et,  lorsque  la  partie  de  l'avant  se  raccourcissait,  un  coup  de 
marUet  donné  par  derrière  le  faisait  ressortir  de  la  longueur 
qu'il  avait  perdue.  Il  est  ensuite  question  des  pierres  de  fécon- 
dité et  d'autres  objets  analogues,  du  mai,  de  la  figue,  des  sa- 
turnales [liberalïa,  Jloralia,  etc.),  du  feu  de  la  Saint-Jean,  des 
plantes  phalliques,  des  rites  phalliques  chez  les  premiers  chré- 
tiens, griostiques,  manichéens,  bulgares ,  vaudois  ,  etc.,  et  enfin 
des  templiers  et  du  sabbat  des  sorciers.  Des  vestiges  du  culte 
des  pouvoirs  générateurs  subsistent  encore  aujourd'hui  en  An- 
gleterre et  sur  le  rivage  occidental  de  l'Irlande.  En  vue  de  la 
côte  de  Mayo,  dans  Vile  lnniskea,  les  habitants  n'ont  de  véné- 
ration que  pour  une  longue  pierre  cylindrique,  qu'ils  appellent 
Neevougee;  cette  idole,  enveloppée  de  flanelle,  et  confiée  aux 
soins  des  femmes  qui  remplissent  près  d'elle  l'office  de  prêtres- 
ses, est,  sans  aucun  doute  ,  une  représentation  de  Priape.  — 
Une  grande  partie  des  objets  dessinés  sur  les  planches  de  l'atlas 
a  été'donnée,  il  y  a  quelques  années,  par  M.  Georges  \Vitt  au 
Musée  Britannique ,  dans  les  collections  duquel  les  amateurs 
peuvent  les  voir  aujourd'hui. 

CUMBERLAND  (Richard),  aut.  dram.  angl.  —  The 
fashionable  lower.  1772. 


CUNNINGHAM  —  CURÉS  387 

CUNN1NGHAM  (Peter),  litt.  angl.  contemp.,  né  à 
Londres,  en  1816:  The  Story  of  Xelly  Gwynn.  l$bi. 

Cupid  turned  Spy  upon  Hymen ,  or  Matrimonial 
Intrigues  in  polite  Life.  London,  1771,  2  vol.  in- 12. 
Cet  ouvrage  avait  déjà  paru  sous  le  titre  de  Cuckol- 
dom  Triumphant. 

Cupido  (The),  a  collection  of  love  songs  in  twehe 
parts.   1736,  1  7?9,  in-12  fig.  —  Graesse,  Trésor. 

Cupido ,  ein  poetisches  Taschenbuch....  (Cupidon  , 
livre  de  poche  poétique,  pour  1804)  Penig,  in-12. 

Cupido  jurisperitus.  Voir:  FORCADEL. 

Cupido  triumphans,  vel  Ratio  cur  sexus  muliebris 
omni  amore  et  honore  sit  dignissimus.  Rheno-Trajecti, 
1G44,  in- 16.  —  Abbé  de  Rothelin,  10  fr.  Rare. 

Cupidon  dans  le  bain,  ou  Aventures  amoureuses  de 
personnes  de  qualité,  par  Mme  D***  La  Haye,  M.  Vyt- 
werf,  1698,  pet.  in-12,  322  pp  ;  frontispice  gravé  re- 
présentant une  dame  en  chemise,  les  pieds  dans  l'eau  ; 
l'amour  fait  signe  à  un  gentilhomme  d'approcher.  — 
Méon,  Alvarès,  en  i858,  3  fr.  5o  ;  Nyon,  n°93i5. 

Contient:  Les  Aventures  amoureuses  des  personnes  de  qua- 
lité. Hisl.  de  la  duchesse  d'U;eda  et  du  marq.  d'Alcanisas. 
Hist.  du  comte  de  Taix  et  de  Mlle  do  Visseleu.  Hist.  du  duc 
de  Silva.  Hist.  de  la  belle  esclave. 

Cupïd's  album,  or  the  Delights  of  enjoyment,  in 
more  ways  than  one.  Price  two  guineas.  In-12  obi.  de 
17  ff.  plus  20  lith.  color.  et  1  front.  Les  pages  3  à  14 
contiennent  une  introduction  en  vers. 

Cupid' s  Miscellany ,  or  Life  of  an  amourous  quaker. 
London  (s.  d.,  mais  vers   1800)  80  pp.,  4  fig. 

11  existe  une  reimpression;  London  (s.  d.,  mais  1800).  ayant 
pour  titre  :  The  Amorous  Quaker,  et  Cupid's  Miscellany , 
sans  fig. 

Curés  (Les)  en  goguette,  avec  6  dessins  de  Gustave 
Courbet.  Exposition  de  Gand  de  1868.  Bruxelles,  La- 
croix, Verboeckboven,   186S,  in-8  de  32  pp.,    1   fr. 

On  sait  que,  dans  beaucoup  de  pays,  les  cures  de  paroisses 
voisines  se  réunissent  alternativement  tous  les  huit  jours  chez 
l'un  d'eux  pour  faiie  ce  qu'ils  appellent  une  Conférence.  Cette 
conférence  est  surtout  un  prétexte  pour  boire  et  faire  bonne 
chère,  et  il  n'est  pas  rare    de  les  en  voir  revenir  ivres,  ce  qui 


388  CURIEUSES  —  CURIOSITES 


fait  rire  les  villageois.  La  brochure  de  Courbet  sert  à  expliquer 
les  scènes  représentées  dans  les  six  dessins  :  Le  Curé  sonne  la 
messe  —  Entrée  en  conférence  fia  cuisine)  —  Ces  messieurs  au 
dessert  (ils  se  battent]  —  Retour  delà  conférence  (2  planches] 

—  le  Coucher  des  conférenciers.  Une  scène  (p.  14).  où  les  cu- 
rés jasent  sur  la  confession,  est  assez  drôle.  Leurs  servantes  les 
accompagnent  aux  conférences. 

Curieuses  (Les),  vaud.  en  1  a.  par  Henri  Meilhac 
(Gymnase).  Paris,   1864,  in-8. 

Curieux  gedancken  von  der  Lusthernheit  der  Sch- 
wangern  \Xreiber  (Pensées  curieuses  sur  les  envies  des 
femmes  enceintes)  par  D.  A.  Petraci.  Dresde,  1701, 
in-8. 

Curieux  (Le)  impertinent ,  ou  le  Jaloux,  com.  en  5 
a.,  en  vers,  dédiée  aux  jaloux  par  le  sieur  de  Brosse. 
Paris,  Nie.  de  Sercy,   1645,  in-40.  Nyon,  n°   17539. 

Curieux  (Le)  impertinent,  nouvelle  trad.  d'esp.  en 
franc.,  par  J.  Baudoin.  Paris,  Richer,  1608,  in-12. — 
Nyon,  nd  10424. 

Curiosissime  novelle.  Voir:  Novelle  amorose  de 
Brusoni. 

Curiosissimo  dialogo  fatto  da  duoi  valorosi  capitani, 
l'uno  chiamato  Amore  ,  et  î'altro  Famé,  opéra  nov. 
comp.  da  me  Paolo  Britti,  cieco  da  Venetia.  Venetia , 
1621,  pet.  in-8  de  4  ff.  Les    couplets   sont  de    8  vers. 

—  J.  G.,  en  1844,  P  fr-  l^- 
Curiosité  (Là)  dangereuse,  nouvelle  galante ,  histo- 
rique et  morale,  par  Braydore  (Roberday).  Paris,  Ve  Ma- 
zueL  1698,  in-12  (Noël,  n°  789;  Nyon,  n°  9718;  Dresde. 
n°  721)  Rare. 

«On  veut  montrer  dans  cette  nouvelle,  dit  l'abbé  Lenglet- 
Dufresnov  [De  l'Usage  d:s  romans),  que  les  mères  ne  doivent 
point  laisser  aller  leurs  filles  seules  en  pèlerinage,  ou  aux  pro- 
menades: Eh  bien,  elles  iront  à  la  messe  et  à  vêpres,  et  n'en 
feront  pas  moins  leurs  petites  affaires.  » 

Curiosité  et  indiscrétion,  par  Fournier-Verneuil,  Pa- 
ris, Ponthieu,  1824,   1825,  in-8. 

Curiosités  (Les)  de  Jeanne,  com.  en  1  acte;  par  Eu- 
gène Verconsin  (Vaudeville).  Paris,  Dentu  ,  1870,  gr. 
in-18,  36  pp.,  1  fr. 

Curiosités  historiques  sur  Louis  XIII,  Louis  XIV, 


CURIOSITES  —  CUSTODE  389 

Mme  de  Maintenon,   Mmi   de   Pompadour ,  M™  Du 
Barry,  etc.,  par  J.-A.  Leroy.  Paris,  Pion,  1864,  in-8. 

Curiosités  (Les)  très-divertissantes  ;  c'est  ainsi  qu'on 
peut  rendre  le  titre  d'un  recueil  allemand  de  comédies 

imprimé  à  plusieurs  reprises  et  dont  la  dernière  édition 
est  de  Francfort,   1 7*27- 

On  y  trouve,  entre  autres  pièces:  les  Amours  d'Alcippe  et 
de  Céphise,  ou  le  Cocu  imaginaire  (d'après  le  Sganarelle  de 
Molière J;  la  Jalouse  d'elle-même  ;  l'Amour  médecin  (une  jeu- 
ne fille  est  malade  ;  on  la  marie;  elle  guérit  aussitôt  );  les 
Amours  désordonnés  du  roi  Mantalor;  la  Puissance  du  petit 
Cupidon,  etc. 

Curions  and  diverting  history  of  the  adventures  of 
a  bedstead  containing  many  singular  amorous  inte- 
resting  taies,  with  rine  amatory  engravîngs.  S.  1.  o.  d. 
(Londies,  vers  i83o),  in-8  de  1  58  pp.,  4  rig. 

Curious  recollections  of  domestic  scènes  and  littlc 
love  affairs  which  occurred  in  my  family  ;  compiied 
and  written  for  my  dearly  beloved  husband,  at  Mar- 
tinique ,  by  Madame  Marie  de  J***.  1748,  3  vol.  in- 
12,  avec  24  lith.  libres. 

Une  réimpression  a  paru  à  Londres  en  1842,  en  3  vol.  in-12 
de  114,  106  et  107  pages  ,  toujours  avec  24  lith.  Cet  ouvrage 
est  donné  comme  une  traduction  du  français  ,  ce  qui  est  fort 
douteux. 

CURLL  (Ed.),  édit.  anglais,  coram.  du  XVIIIe  siècle. 
Voir:  Tractatus  de  usu  fagrorum  —  et  Court  secrets, 
or  the  Lady's  chronicle,   etc. 

Curlicism  dispiaf  d ,  or  an  Appeal  to  the  church  being 
just  observations  upon  some  books  published  by  M.  Curll , 
vi\.  the  cases  ofimpotency,  in  a  letter  to  M.  Mïst  (signée  par 
E.  Curll,  1718J.  London  1718,  in-12  de  3i  pp. 

Curtain  Lectures,  or  Matrimonial  Misery  displayed, 
in  a  séries  of  interesting  dialogues,  between  married 
men  and  their  wives  in  every  station  and  condition  of 
life.  London,  1768,  in-12. 

CURTIS  (L-L.),  contemp.  Voir:  De  la  virilité,  etc. 

CURTIUS  (Lancinus),  poète  latin,  Milanais,  m.  en 
1  5 1 1  :  Epigrammaton  libri  decem.  1S21. 

Custode  (La)  de  la  Reyne  qui  dit  tout  (mazarinade 
en  vers).  S.  1.  (Paris),  1649,  in-4'.  Rare.  —  B.  Ste-Ge- 
neviève,  à  Paris,,  et  Leber,  4602. 


3go  CUVELIER  -  CY 

Pièce  dirigée  contre  Anne  d'Autriche ,  laquelle  est  accusée  de 
se  livrer  aux  infâmes  passions  de  Mazarin.  Cet  opuscule  est 
d'une  rareté  excessive,  mais  M.  Léon  de  La  Borde  l'a  réim- 
primé dans  le  volume  (tiré  à  petit  nombre)  de  notes  qui  ac- 
compagne sa  lettre  sur  le  Palais  Mazarin,  et  il  a  été  réimprimé 
de  nouveau  dans  les  Pièces  désopilantes.  1866,  pp.  223  et  sui- 
vantes. —  L'imprimeur  Morlot,  qui  avait  prêté  ses  presses  pour 
publier  ces  cyniques  inventions  .  fut  condamné  à  être  pendu  . 
mais  le, peuple  le  délivra  lorsqu'on  le  conduisait  au  supplice.— 
Une  note  ajoutée  dans  le  volume  des  Pièces  désopilantes  (par 
M.  G.  B.V  non  seulement  repousse  ces  infamies,  mais  elle  exa- 
mine une  question  plus  sérieuse  :  Quelle  était  la  nature  de  l'at- 
tachement de  la  mère  de  Louis  XIV  à  l'égard  de  Mazarin?  Les 
libelles  du  temps  ne  sont  pas  des  autorités  plus  respectables 
que  les  pamphlets  orduriers  lancés  en  1792  et  1793  contre  Ma- 
rie Antoinette.  Les  auteurs  sérieux  du  temps,  ainsi  que  la  du- 
chesse d'Orléans.  Elisabeth-Charlotte,  dans  sa  Correspondance, 
disent  que  la  veuve  de  Louis  XIII  avait  épousé  secrètement  le 
cardinal  Mazarin.  qui  n'était  point  prêtre.  La  duchesse  ajoute 
qu'on  connaissait  tous  les  détails  de  ce  mariage,  et  que  l'on 
montrait  de  son  temps,  au  Palais-Royal,  le  chemin  dérobé  par 
lequel  Mazarin  se  rendait  la  nuit  chez  la  reine.  On  ne  peut 
guère  douter,  du  reste,  des  sentiments  de  cette  dernière  lors- 
qu'on lit  sa  lettre  à  Mazarin.  datée  de  Saintes  ,  3o  juin  1660. 
lettre  dont  l'original  autographe  existe  à  la  Bibl.  imp.,  et  qui 
a  été  publiée  par  Valckenaer  à  la  fin  du  3e  volume  de  ses  Mé- 
moires sur  Mad.  de  Sévigné.  Voir  aussi  sur  ce  sujet  les  Let- 
■  dites  de  Mazarin.  publiées  par  M.  Ravenel,  i836,  in-8, 
p.  491  ;  et  le  Nouveau  siècle  de  Louis  XIV,  in-12. 

CUVELIER  (Jean-Guiil.-Aug.),  aut.  dram.,  ne  en 
77C  a  Boulogne-sur-Mer,  m.  en  1824:  A-t-il  deux 
femmes  —  l'Amour  mendiant  —  le  Damoisel  et  la  ber- 
gerette  —  l'Enfant  du  malheur  —  la  Fille  hussard  — 
les  Hommes  et  les  femmes  — Nouvelles,  contes,  histo- 
riettes —  le  Renégat,  ou  la  Belle  Géorgienne  —  les 
Tentations. 

CUVCK  [Henri),  évêque  de  Ruremonde,  en  Hollande, 
m.  en  i6oq:  Spéculum  concubinariorum  sacerdotum. 
i5c*9. 

Cy  commence  Vospital  d'amour.  Voir:  L'Ospital. 

Cy  commence  une  petite  instruction  et  manière  de 
vivre  pour  une  femme  séculière,  et  comme  elle  se  doit 
conduire  en  pensées,  parolles  et  œuvres  au  long  du 
jour,  etc.  Paris,  pour  G.  de  La  Noue,  s.  d.,  in-8goth. 
y.  irj?),  rïg-  s.  b.  (Yemeniz,  en  1867,  n°  271.  20  fr.  . 
—  Troves,  s.  d.,  in-8  goth.  de  28  ff.  (Arch.  du  biblioph., 
en  1867,  n°  341 19,  id  fr.). 


CY  —  CYDIPPE  ?9i 

Cy  est  le  chevalier  aux  dames 

De  gratit  leaulte\  et  prudence 

Qui  pour  les  garder  de  tous  blâmes 

Fait  grant  prouesse  et  grant  vaillance. 

Metz,  i5if),  pet.  in-4.0  goth. ,  fig.  s.  b.  —  La  Vallière, 

n°  2908,  16  ft\;  Pixerécourt,  671  fr.;  d'Essling,  1403  fr.; 

Ttxhener.  en  juin  1 853,  1200  fr.  —  A  paru  aussi  dans 

les  ventes  \V  et  AA,  et  Ch.  Giraud. 

Cy  tu  verras,  en  brief  langage , 
Les  Ténèbres  du  mariage, 
Lesquelles  furent ,  sans  mentir, 
Composées  par  un  vrai  martyr, 
Lequel  fust  dix  ans  au  servage, 
Comme  appartient  en  mariage. 
S.  1.  n.  d.  et  Lyon,   1546,  pet.  in-8  goth.    de  8  ff.  — 
Cigongne,  n08  721,  722. 

On  connait  huit  ou  neuf  éditions  de  cet  opuscule  exécutées 
au  xvie  siècle,  dont  quelques  unes  commencent  ainsi:  Cy  ensuy- 
vent  en  brief  langage ,  etc.  Les  plus  récentes  sont  en  lettres 
rondes  et  peu  correctes  (  Solar,  85  fr.  ;  Crozet  102  fr.  )  —  Une 
réimpr.  fait  partie  des  Joyeusete\  (tome  III);  une  autre  est  com- 
prise dans  le  tome  1er  du  Recueil  de  M.  de  Montaigton.  L'  auteur, 
resté  inconnu,  s'est  évidemment  inspiré  des  Quinze  joy es  de 
mariage;  son  œuvre  se  compose  de  neuf  leçons  de  cinq  stro- 
phes de  6  vers;  à  la  fin  est  un  rondeau.  Voici  deux  strophes  : 

Mariage  n'est  qu'ung  sabat; 
On  y  crie,  on  tonne,  on  s'i  bat, 
On  s'i  morfond,  on  y  a  la  toux; 
Si  vous  comptez  haut,  on  rabat; 
On  y  a  deuil  au  lieu  d'esbat  : 
Ainsi  vous  en  prent-il  à  tous.... 

Sans  raconter  bourdes  ne  fables 
Je  prouveray ,  par  gens  notables, 
Qui  se  sont  en  cest  ordre  mis, 
Les  ténèbres  bien  véritables  ; 
On  y  a  des  maux  exécrables, 
Et  tous  malheurs  y  sont  commis. 

Cy  belle  amoureuse ,  parodie  nouvelle  d'Atis,  1  acte, 
en  vaud.;  par  Sticotti.  Paris,  Prault,  1738,  in-8.  — 
Soleinne,  n°  336o;  Nyon,  V,  p.  210. 

Cydippe,  past.  en  5  a.  et  en  v. ,  avec  chœurs  et  pro- 
logues, par  le  chev.  de  Baussais.  Paris,  1 G 3  3 ,  in-8. — 
Biblioth.  du  théâtre  français,  II,  424. 

Une  lettre,  signée  T.  R.  F.,    placée  en  guise  de  préface  ,  en 


3  92  CYMBALUM  —  CYRANO 

tête  de  cette  pièce  dit  que  l'auteur  a  surpassé  dans  cet  ouvrage 
les  meilleurs  écrits  d'Euripide,  de  Sénèque,  du  Tasse,  de  Gua- 
rini.  et  de  Lope  de  Vega  :  malheureusement,  le  public  n'a  pas 
été  du  même  avis.  La  pièce  en  question,  n'ayant  pas  été  réim- 
primée, est  devenue  rare,  ce  qui  détermine  La  Vallière  à  lui  ac- 
corder une  petite  analyse ,  que  voici  à  peu  près  :  —  Cydippe 
aime  Mélindor  et  en  e'st  aimée  ;  mais  son  papa  la  marie  a\  ec 
un  berger  plus  riche  appelé  Palémon.  Après  la  signature  du 
contrat,  la  bergère  passe  dans  une  chambre  voisine,  et  Palémon 
l'entend  dire:  ("Cher  Mélindor,  embrasse  ta  Cydippe,  etc.  11  en- 
tre en  fureur  et  déclare  au  papa  qu'il  ne  veut  plus  de  sa  fille. 
Celui-ci  dit  que  Palémon  a  sans  doute  obtenu  les  faveurs  vir- 
ginales de  sa  fille.  Palémcn  atteste  qu'il  lui  a  simplement  tou- 
ché de  la  main  sa  cuisse  blanche  et  dure.  Heureusement  ,  on 
vient  annoncer  à  .Mélindor,  qu'un  de  ses  parents,  richissime  , 
vient  de  mourir,  après  l'avoir  constitué  son  unique  héritier.  Dès- 
lors,  cela  va  tout  seul,  Cydippe  est  à  Mélindor  et  Palémon  , 
qui  avait  décidément  envié  de  se  marier ,  fait,  en  l'épousant,  le 
bonheur  d'une  certaine  Lycoris.  Nous  ne  parlons  pas ,  bien  en- 
tendu ,  d'une  nombreuse  quantité  d'incidents  et  de  rôles  épiso- 
diques  fort  inutiles  au  fond  du  sujet,  et  par  conséquent  très-fati- 
gants. 

Cymbalum  mundi.  Voir:  DESPÉRIERS. 

Cynogamia.  Voir:  Hipparchia,  hist.  galante. 

CYNTHIO  (Aloyse)  degli  Fabritii.  Voir:  FABRITI1 
(Aloyse  Cynthio  degli). 

CYNTHIO  (Hercule) poète itàl.,  comm.  du  XVIe siè- 
cle: Opéra  nova  che  insegna  cognoscere  le  f ail  ace 
donne,  e  quelle  insegna  amare. 

Cyprians  {The)  of  the  most  accomplished  talent  in 
the  science  of  practical  love  (s.  1.  n.  d. ,  mais  vers 
1800),  in- 12,  6  grav. 

CYRANO  (Savinien),  dit  de  Bergerac,  parce  qu*il 
était  né  au  chnteau  de  cette  petite  ville  de  Périgord, 
ancienne  place  forte,  vers  1620,  m.  en  i655.  Venu  de 
bonne  heure  à  Paris,  il  eut  une  jeunesse  fort  dissipée. 
Il  entra  comme  cadet  dans  le  régiment  des  gardes  et 
s'y  fît  une  grande  réputation  de  bravoure,  il  servait 
de  second  à  tous  ceux  qui  avaient  des  duels,  sans 
compter  qu'il  se  battait  souvent  pour  son  propre  comp- 
te. On  ne  peut  même  s'empêcher  de  reconnaître  que 
son  caractère  avait  beaucoup  de  rapport  avec  celui  de 
don  Quichotte  lorqu'on  lit  le  plaisant  Combat  de  Cy- 
rano de  Bergerac  avec  le  Singe  de  Brioché  au  bout 


CYTHÈRE  393 

du  Pont-Neuf  (Voir  Edouard  Foumier.  Variétés  litté- 
raires, tome  "I"',  pp.  277  a  287;.  On  peut  même  ajouter 
que  son  esprit  aussi  bien  que  sa  rigure  étaient  assez 
singuliers,  ce  qui  lui  a  valu  une  étude  très-bien  faite  de 
Théophile  Gautier  dans  son  livre  des  Grotesques.  Il 
n'en  est  pas  moins  vrai  qu'on  ne  saurait  lui  refuser 
une  verve  éloquente  et  une  originalité  d'invention 
telles,  que  Molière  dans  plusieurs  de  ses  comédies, 
Fomenelle  dans  Les  Mondes,  Voltaire  dans  Micromé- 
gas,  et  Swift  dans  Gulliver,  n'ont  pas  dédaigné  de  lui 
taire  des  emprunts.  Les  œuvres  complètes  de  Cyrano 
de  Bergerac  ont  été  réimprimées  douze  ou  quinze  fois, 
et  cependant  elles  sont  toujours  très-rares  et  peu  con- 
nues. L'auteur  est  connu,  son  ouvrage  est  estimé,  mais 
le  livre  a  disparu:  comment  cela  se  fait-il  r  M.  Paul 
Lacroix  pense  [Enigmes  bibliographiques,  p.  20),  que 
toutes  les  éditions  ont  été  détruites  systématiquement 
par  les  soins  infatigables  de  la  mystérieuse  congréga- 
tion de  l'Index.  On  sait  que  toutes  les  ventes  de  livres 
aussi  bien  que  toutes  les  boutiques  de  libraire  sont  sans 
:esse  inspectées  et  contrôlées  par  des  experts  du  bureau 
delà  librairie,  dans  le  but  d'anéantir  les  livres  défendus, 
:eux  désignés  par  l'autorité  comme  dangereux  à  cer- 
:ains  égards,  et  ceux  condamnés  secrètement  comme 
hérétiques  par  la  confrairie  de  l'Index.  Tôt  ou  tard, 
on  triomphe  sans  bruit  du  support  du  public  et  de  la 
vigilance  des  parties  intéressées.  C'est  ainsi  qu'on  a 
perdu  non  seulement  tous  les  autographes  de  Molière, 
mais  encore  toutes  les  lettres  qui  lui  avaient  été  adres- 
sées ,  et  même  toutes  celles  où  son  nom  se  trouvait 
mentionné,  afin  d'effacer,  s'il  se  pouvait,  jusqu'à  la  mé- 
ie  l'auteur  de  Tartufe.  Cyrano  était  dénoncé 
;om:ne  athée.  On  ht  interdire  la  représentation  de  sa 
tragédie  d'Agrippine ;  on  ht  saisir  la  1'"  édition  de  sa 
:omédie  du  Pédant  joué.  Pendant  sa  dernière  maladie, 
3n  tenta  de  s'emparer  de  ses  manuscrits  pour  les  dé- 
duire ,  mais  ses  amis  en  avaient  caché  quelques-uns. 
On  en  regrette  d'autres,  cependant,  qui  ont  disparu, 
lotamment  Y  Histoire  de  l'étincelle  que  Cyrano  regrettait 
lui-même  à  son  lit  de  mort,  en  conjurant  les  voleurs 
ie  ses  manuscrits  de  la  donner  au  public.  Voir:  Le 
Pédant  joué  —  et  Œuvres  de  Cyrano. 

Cythère  assiégée,  op.-com.  en  un  a.;  par  Favart  et 
Kagan.    1744,    in-8   (Duriez),    1748,    in-8   (Nyon,  n" 

Tome  II.  5o 


394  CYTHEREANA  —  CZAREWITZ 

i836i).  —  Paris,  Delormel,  1754,  in-8.  —  Paris,  1778. 
in-8  (La  Jarrie,  n°  ig5g). 

Cythéréana,  ou  Recueil  de  pièces ,  tant  imprimées 
que  manuscrites,  en  vers  et  en  prose,  sur  le  sein  des 
femmes,  V amour,  le  plaisir ,  lavolupté  et  les  singularités 
du  sujet.  Pet.  in-8,  fig. 

Recueil  formé  par  un  amateur.  La  ire  moitié  appartient  au 
genre  délicat  et  gracieux.  L'autre  partie,  consacrée  aux  écarts 
de  l'amour,  présente  un  mélange  curieux  de  singularités  eroti- 
ques plus  piquantes  que  morales,  et  dont  voici  quelques  exem- 
ples :  Uror^amore  mei  (avec  la  fig.  de  Narcisse).  —  Recette 
pour  tes  pales  couleurs  —  Origine  de  la  couleur  cocuaire  — 
Requête  de  la  demoiselle  Nops  —  Lettre  de  la  Saint-Blimnnl 
à  M.  de  Harlay  —  Des  Cadenats  de  Vénus  —  Moue  lie  pour 
guérir  les  vapeurs  —  Eloge  de  la  pédérastie ,  prr  le  jésuite 
Du  Cerceau —  Vénus  pédéraste  —  Antipathie  de  certains  hom- 
mes pour  les  femmes  —  des  Sectes  mamiUaires  —  Monsieur  ou 
Mademoiselle  d'Eon—  Mariage  d'un  hermaphrodite  —  His- 
toire du  pèche  originel  —  le  Sixième  sens  —  les  Joies  du  Pa- 
radis, etc.  (  Leber,  n°  2777). 

Cythérée  (La),  par  Marin  Leroy  de  Gomberville. 
Paris,  1621,  1640,  1642  (Nyon,  n°  894 1),  1644  (B.  de 
Grenoble,  17481),  1654,  1667 ,  4  vol.  in-S. —  Duc 
d'Aùmont,  19  fr.  ;  Solar,  9  fr.  5o.  —  Roman  contenant, 
sous  des  noms  supposés,  des  anecdotes  du  temps.  — 
Analysé  Bibl.  univ.  des  romans,  tome  III. 

Cytheres  {Les)  parisiennes,  histoire  anecdotique  des 
bals"  de  Paris;  par  Alfred  Delvau.  Avec  24  eaux-fortes 
et  un  frontispice  de  Félicien  Rops  et  Emile  Thérond. 
Paris,   1864,  in- 18  jésus,  3  fr.  5o. 

Volume  très-bien  établi,  avec  jolies  illustrations  très-originales 
représentant  diveis  établissements  de  bal  à  Paris,  des  danses,  et 
plusieurs  de  ces  dames.  Le  volume  est  assez  complet;  62  éta- 
blissements y  sont  passés  en  revue  depuis  la  Grande  chaumière 
jusqu'au  Bal*  de  Robinson  ,  depuis  le  Ranelagh  jusqu'au  Bal  des 
chiens.  C'est  une  des  plus  amusantes  productions  de  notre  ai- 
mable et  regretté  Delvau. 

Cythéride  {La),  hist.  galante,  trad.  du  grec  (composé 
par  Bret).  Paphos  (Paris),  1743,  in-12.  —  Deneux  ; 
Cigongne,  n°  1948;  Nyon,  n"  8942. 

Cytherischer  almanach  (Almanach  de  Cythère,  pour 
l'année  1782).  Hymenopol,  in-12. 

C^arewit^  (Le)  Chlore,  conte  moral,  de  main  impé- 
riale et  de  maîtresse  (par  Catherine  II,  et  traduit  par 


CZARINE  —  DAILLIER  3g5 

Formey).  Berlin,  Fréd.  Nicolai,  1782,  pet.  in-8.  Tr-^s- 
rare  en  France.  —  Crozet ,  G  fr.  5o  ;  Caillai  d  ,  3o  fr.  ; 
Pixerécourt,  17  fr.  ;  De  Bure,   îo  fr.  ;  Riva,  42  fr. 

Le  seul  mérite  de  cet  ouvrage  est  d'avoir  pour  auteur  une 
impératrice  de  Russie  ,  s'il  faut  en  croire  le  Manuel  du  Li- 
braire. 

Clarine  (La),  épisode  de  Thist.  de  Russie  (th.  du 
Vaud.);  par  Ach.  Dartois  et  M.  Masson.  Paris,  Barba, 
i83o,  in-8.  —  Soleinne,  n"  3i85. 


D 


DACIER  (Anne  Lcfèvre,  plus  tard  M1"  h.  helléniste, 
née  à  Saumur  en  16S1,  morte  en  1720.  Voir:  Comé- 
dies de  Tcrence  —  et  Comédies  de  Plaute,  trad.  en 
franc.  —  Les  Poésies  d' Anacréon  et  Imitation  des  odes 
d' Anacréon.  —  Pour  les  ouvrages  d'André  Dacier,  son 
mari,  Voir:  HORACE, 

DACLIN  (Karl),  en  collaboration  avec  Victorien  SAR- 
DOU:  Bataille  d'amour.  i863. 

Dactii  (And.),  patricii  et  academici  Jlorentini,  poe- 
mata.  Florentiae,  apud  Laur.  Torrentinum,  1349,  pet. 
in-8.  —  Techener,  7e  cat.,  n"  1147. 

Quelques  unes  de  ces  poésies  sont  en  grec;  il  y  en  a  de  fort 
libres.  Un  de  ces  poèmes  est  destiné  à  célébrer  les  actions 
d'André  Duria;  un  autre  contient  un  panégyrique  de  Léon  X. 
La  plupart  sont  dans  le  genre  de  Catulle  et  de  Martial;  no- 
tamment les  morceaux  intitulés:  in  Phillidem,  de  Viralla; 
Priapus.  Cela  n'a  point  empêché  ce  recueil  d'être  réimprimé  à 
Paris,  en  \bbj\  avec  un  privilège  du  roi.  Le  premier  ouvrage 
publié  par  André  Dactius  est  intitulé:  Prœludiorum,  libri  III. 
Paris,  1546,  in-8.  11  contient  aussi  au  feuillet  i5  la  pièce  inti- 
tulée: Priapus,  etc.  Ce  volume  est  également  muni  d'un  pri- 
vilège du  roi. 

DADON VILLE  (ou  d'Adouville  ou  Andonville,  ou 
Dadouille  )  :  Le  Moyen  d'éviter  merencolie.  1  529,  — 
Les  Regret^  et  peines  des  mal  advise^.  Vers  1  540? 

DAILLIER CREÏON (Madame),  contemporaine.  Voir: 
La  Paix  du  monde,  etc.  i865. 


3o6  DAIRA  —  DALILAH 

Daïra.  histoire  orientale,  en  4  parties  (par  La  Pope- 

linièrej.  Paris,   1760.  gr.    in-8,    tiré,   dit-on,  à  25  ex. 

seulement  (Veinant,  24  fr.  ;  J.  Pichon,  nr'  74?,  3o  fr.; 

Nyoaj  n°  ^617;.  —  Amsterd.,  1761,    2  vol.  pet.  in- 12 

n,  8618;  Leber,  211 3). 

Roman  bète  et  très-ennuyeux.  La  scène  se  passe  dans  le  sé- 
rail d'Alep.  et  cependant  if  n'y  a  rien  de  bien  galant.  La  seule 
curiosité  de  l'ouvrage  est  que  l'auteur  avait  68  ans  lors  de  sa 
publication  et  que.  bien  que  douze  années  se  fussent  écoulés 
depuis  la  scène  de  la  cheminée  tournante  et  que  sa  pauvre  fem- 
me fut  morte  déjà  depuis  plusieurs  années,  il  n'en  fait  pas 
moins  en  commençant  le  volume  une  jérémiade  sur  son  cocuage. 
Du  reste,  nous  reviendrons  sur  ce  personnage  en  parlant  des 
Tableaux  des  mœurs  du  temps. 

DALBAN  (P.-J.-Bat.),  né.à  Grenoble  en  1784:  Cé- 
lestine.  ou  V Héroïne  de  roman,  2  vol.  in- 12  en  1827, 
et  une  suite  en  un  vol.  en  i858.  —  Les  Amants  par 
procuration,  vaud.,  1818.  —  Les  Malheurs  de  V  amour , 
ou  Mémoires  d'une  jeune  femme.  181 7.  —  Pour  les 
pièces  ce  théâtre  et  les  poésies  de  cet  auteur,  Voir  le 
catal.  Soleinne,  a0  20?  7. 

DAL1BRAY  (Ch.  Vion,  sieur),  fils  d'un  auditeur  à 
la  Chambre  des  comptes,  né  à  Paris  vers  la  fin  du 
XVIe  siècle,  et  m.  en  i655,  dans  un  âge  avancé.  Il 
quitta  les  armes  pour  cultiver  les  muses.  Le  cabaret 
fut  son  parnasse.  Il  ne  parle  dans  ses  poésies  que  de 
rire  et  de  boire:  c'était  un  viveur,  comme  on  dit  au- 
jourd'hui. Ses  Œuvres  poétiques  ont  été  imprimées 
en  1 65?  ;  elles  contiennent  soixante  treize  épigrammes 
contre  le  parasite  Montmaur.  Voici  de  quelle  manière 
d'Alibrai  se  peint  dans  un  de  ses  sonnets: 

Je  ne  vais  point  aux  coups  exposer  ma  bedaine, 
Moi  qui  ne  suis  connu  ni  d'Armand  ni  du  Roi; 
Je  veux  savoir  combien  un  poltron  comme  moi 
Peut  vivre,  n'étant  pas  soldat  ni  capitaine. 

Je  veux  mourir  entier  et  sans  gloire   et  sans  nom  ; 
Et  crois-moi,  cher  Clindor,  si  je  meurs  par  la  bouche, 
Que  ce  ne  sera  pas  par  celle  du  canon. 

Voir:  L'Aminte,  trad.  i<532. —  L'Amour  divisé.  1 6 5 ? . 
—  Histoire  comique,  ou  Aventures  deFortunatus.  161 5. 
La  Musette.  1647.  —  Œuvres  poétiques.  i653. 

Dalilah  (roman),  par  Jules  de  Saint-Félix.  Paris, 
Allardin,  i833,  in-8  de  21  feuilles. 


DALILA  -  DAME  397 

Dalila,  drame  en  3  a.  et  en  6  tableaux  ;  par  Oct. 
Feuillet (Vaud.).  Paris,  1857,  gr.  in-18. 

Dalila  et  Samson  ,  histoire  en  5  feuillets,  mêlée  de 
couplets;  par  E.  Grange  et  A.  Lapointe  (Variétés).  Paris, 
1857,  in-40. 

Dama  (La)  onesta,  divisa  in  tre  parti,  tradotta  dalla 
lingua  francese  nell'italiana  dal  Padre  Vittorio  Maria 
Bonamini,  Min.  Osserv.  Torino,  169?,  in-12. —  Nyon, 
n°  4045. 

Dame  (La)  au  collier  rouge,  par  Ponson  du  Terrail. 
Paris,  libr.  internat.,   1868.  in-18  jésus,  327  pp.,  3  fr. 

Dame  (La)  au  gant  noir,  par  Ponson  du  Terrail. 
Paris,  De  Potter,  1859,  10  vol.  in-8,  5o  fr.  —  Paris, 
Dentu,  1868,  in-18  jésus,  429  pp.,  3  fr. 

Dame  (La)  aux  camélias  (roman),  par  Alex.  Dumas 
fils.  Paris,  1848,  2  vol.  in-8;  i85i,  i855,  i856,  iS5y, 
i858,  i85o,  1860,  etc.,  in-12,  1  fr. — Edition  illustrée 
par  Gavarrii.  Paris,  Havard,  i858,  gr.  in-8,  10  fr. 

Dame  (La)  aux  camélias,  vaud.  en  5  a.  ;  par  Alex. 
Dumas  fils  (Vaudeville).  Paris,  1862,  in-18,  2  fr.  — 
Très-souvent  réimprimé. 

Dame  (La)  aux  cobéas,  parodie-vaud.  en  3  a.  ;  par 
Cogniard  fr.  et  Bourdois  (Folies  dramatiques).  Paris, 
i852,  in-8. 

Dame  (La)  aux  émeraudes,  par  H.  de  Kock.  Paris, 
1 85g,  4  vol.  in-8,  16  fr. 

Dame  (La)  aux  giroflées,  corn. -vaud.  en  1  acte;  par 
Varin  et  Michel  Delaporte  (Palais-Royal).  Paris,  Dentu, 
1868,  gr.  in-18,  1  fr. 

Dame  (La)  aux  jambes  d'azur,  pochade  en  un  acte; 
par  Marc  Michel  et  Labiche  (Palais-Royal).  Paris,  1857, 
gr.  in-18  et  in-40,  à  2  col. 

Dame  (La)  aux  perles ,  par  Alex.  Dumas  fils.  Paris, 
1 853,  4  vol.  in-8;  i855,   1857,  1809,  in- 16,  1  fr. 

Dame  (La)  aux  trois  corsets,  par  Ch.  Paul  de  Kock, 
gravures  d'après  Sandoz.  Paris,  Sartorius,  i865,  1868, 
in-18  jésus,  286  pages,  3  fr.. 


3ç,8  DAME 

Dame  (La)  aux  trois  maris,  vaud.  en  un  acte;  par 
Potier  et  Guénée  (Délass.  corn.).  Paris,  i855,  in-18. 

Dame  (La)  aux  yeux  verts,  par  Al.  Bosquillon.  Paris, 
Jouaust,  1869,  gr.  in-18,  35  pp. 

Dame  (La)  blanche,  op.-com.  en  3  a.;  par  Scribe, 
mus.  de  Royeldieu.  Paris,  182 5,  in-8.  —  Soleinne, 
n°  2640. 

Dame  (La)  de  Francboisy,  vaud,;  par  Siraudin  et 
Choler  (Folies  dramatiques).  Paris,  1 S 5 5 ,  in-8. 

Dame  (La)  d'intrigue,  ou  le  Riche  vilain ,  comédie 
par  Chapuzeau.  Lyon,  s.  d.,  ou  1678,  pet.  in- 12  (Te- 
chener,  6  fr.  ;  Soleinne,  1288;  Cigongne,  n"  1607. 

Dame  (La)  de  Monsoreau  ;  par  Alexandre  Dumas. 
Edition  illustrée.  Paris,  Michel  Lévy ,  1868,  in-4"  à  2 
col.,  240  pp.,  2  fr.  5o  —  et  la  même  année,  3  vol. 
in-18  jésus,  (jib  pp.,  3  fr. 

Dame  (La)  d' OU  fer  ne  ,  nouvelle;  par  Mme  Tercy. 
Paris,  1829,  in-12  de  6  feuilles  1  2. 

Un  époux  cruel  et  barbare  tue  un  charmant  page  qui  avait 
su  plaire  à  sa  femme;  puis  le  mari  et  son  épouse  terminent 
leurs  tristes  jours  dans  des  cloîtres.  Lire  l'analyse  de  cette  tou- 
chante histoire  dans  la  Revue  des  romans  de  M.  Eus^be  Gi- 
rault  de  Saint-Fargeau  (Yonne),  tome  II,  page  431. 

Dame  (La)  de  Trèfle,  vaudeville  en  un  acte;  par  A. 
Royer,  G.  Vaëz  et  Ch.  Narrey.  Paris,  i85o,  in-18  et 
réimpr.  in-4  à  2  col.,  8  pp.  —  (Vaudeville). 

Dame  (La)  de  Volupté,  mémoires  de  Mlle  de  Luynes, 
publiés  par  Al.  Dumas.  Paris j  Lévy,  iS65,  in-40  'd  2 
co!.,  104  pp.  1  fr.  3o  c.  —Les  Deux  Reines,  suite  et 
fin  de  la  Dame  de  volupté;  par  Al.  Dumas,  i8G5,  in-40 
à  2  col.  127  pp.  1  fr.  5o. 

Dame  (La)  des  belles  cousines,  vaud,  en  1  a.,  par 
A.  Dartois.  Paris,   1823.  (Vaudeville). 

Dame  (La)  du  beau  castel  et  son  jeune  ami,  par 
Henri  Monnier.  Paris,  Pigoreau,  1829,  2  vol.  in-12. 

Cet  ouvrage  est  le  premier  publié  par  l'auteur:  les  Scènes 
populaires  n'ont  paru  qu'en  i83o,  il  avait  déjà  figuré  au  sa- 
lon de  1826  comme  lithographe. 

Dame  (La)  du  second,  comédie  vaudeville  en  1  a. , 


DAME  —  DAMEN  ?(_><,, 

par  Amédée  de  Beauplan  (Am.  Rousseau)  et  E.  Yan- 
derburch.  Pans,   1840,  in-8. 

Dame  et  grisette,  corn,  en  2  a.,  par.  Narcisse  Four- 
nier.  Paris,   1845,  in-8. 

Dame  {La)  et  la  demoiselle  ,  coin,  en  5  a.  par  Ma- 
zères  et  Empis.  Paris,  Barba,  1 838,  in-8. 

Dame  (Le)  fedeli ,  opéra  nino-gagliardi,  in  5  atti. 
Roma,  eredi  del  Corbeïletti,  1718,  in-12.  —  Nyon  . 
n"  19040. 

Dame  (La)  invisible,  ou  l'Esprit  follet,  com.  en  5  a. 
en  vers. ,  par  Noël  Le  Breton,  S.  de  Hauteroche.  Paris, 
Pierre  Ribou,  i'385,  in-12.  —  Alvarcs,   1862,  n°  894. 

Cette  pièce  avait  été  attribué  à  Thomas  Corneille  ,  cepen- 
dant elle  a  été  réimprimée  dans  le  Théâtre  d Hauteroche .  On 
a  dit  aussi  que  c'était  une  pièce  de  Douville  que  Hauteroche 
avait  modifiée  et  remaniée  pour  la  remettre  au  théâtre,  et  que, 
à  son  tour  plus  tard,  Collé  a  rajusté  celie  de  Hauteroche,  et  l'a 
mise  en  vers  libres. 

Dame  (La)  Martin,  ou  le  Mari ,  la  femme  et  la 
veuve,  com.-vaud.  en  1  a.;  par  La  Fontaine,  G. -Al. 
Belle  et  Tully,  Paris,   1823,  in-8. 

Dame  (La)  masquée  ,  ou  Malheur,  et  prospérité  ; 
par  M.  de  Boissy,  aut.  d'Agnès-Sorel,  des  Amours  de 
Louis  XIV,  etc.  (par  Mme  Guénard,  baronne  de  Méré). 
Paris,   1820,  4  vol.  in-12,  fig.  —  Pigoreau. 

Dame  (La)  noire,  ou  le  Tambour  et  la  grisette  , 
vaud.  de  carnaval,  en  2  a.  et  demi  ,  par  M.  Honoré 
(Théâtre-français,  à  Bordeaux).  Paris,  Barba,  1828, 
in-8.  —  C'est  une  imitation  burlesque  de  la  Dame 
blanche. 

Dame  (La)  suivante,  com.  en  5  a,  et  en  v.  ;  par  Dou- 
ville. Paris,   1645,  in-40  —  Méon,  n°  2  1  5 1 .  —  Rare. 

Dame  (La)  voilée,  com.  en  3  actes,  par  Théodore 
N***(ezel),  ConstantB***(errier)et  Armand  0***(vernay). 
Paris,  1826,  in-8. 

Dame  (La)  voilée,  ou  l'Adresse  et  l'amour;  op.  en 
pr.  par  le  vie.  Al.  Jos.  P.  de  Ségur,  mus.  de  Mengozzi. 
Paris,  an  vin,  in-8.  —  Soleinne,"n°  2404. 

Damen  (Die)  der  modewelt,  in  gemâlden,  abenteuern. 


4oo  DAMEN-REGIMENT  —  DAMES 

etc.  par  Fritz  Korck.  Dusseldorf,  2  vol.  in-8.  —  Schei- 
ble,  en  1867,  1  EL  48  kr. 

Damen-Regiment  (Dos)..  ;  von  Thdr  Griesinger  (De 
l'influence  des  dames  dans  les  différents  cours  de  l'Eu- 
rope pendant  les  deux  derniers  siècles).  Stuttgart,  Vo- 
gler  et  Beinhauer,  1869,  3  vol.  grand  in-8,  hg. —  Po- 
lybiblion,  tome  VI. 

Dames  (Les)  poème,  par  Ph.  Quesnard.  Paris,  1800, 
in-18.  —  Noël,  n°486. 

Dames  (Les)  anglaises  francisées  par  les  soins  d'un 
abbé.  Londres,  1769,  in-8.  Rare. 

Dames  (Les)  blanches  épigrammatico-galantes ,  etc. 
Paris,  Garnier,  1829,  in-02  (  c*est  la  même  publ.  que 
les  Omnibus  épigrammatico-galans  ). 

Dames  (Les)  dans  leur  naturel ,  ou  la  Galanterie 
sans  façon  sous  le  règne  du  grand  Alcandre  (par  Ga- 
tien  des  Courtilz).  Col.  (Holl.,  à  la  Sph.),  1680,  169Ô, 
pet.  in-12;  Berceret,  29  fr.  ;  Leber,  n'J22ii;  Bignon. 
17  fr.  5c.  —  Ces  dames  sont  les  Vieilles  amoureuses 
des  recueils. 

Dames  (Les)  de  Cœur-volant,  opérette  en  1  act.,  par 
Bourdois  et  Lapointe,  mus.  de  Erlanger  (Bouffes-Pari- 
siens). Paris,  i85o,  in-8. 

Dames  (Les)  de  la  cour,  chronique  des  Tuileries  (ro- 
man )  ;  par  E.  Guérin.  Paris,  Lachapelle ,  i838,  2  vol. 
in-8. 

Dames  [Les)  de  maison  et  les  files  d'amour,  avec 
des  notions  sur  les  différents  bordels  de  Paris,  et  les 
maisons  de  passe.  Cour  de  la  Sainte-Chapelle,  chez  le 
concierge  (vers  i83o)  in-18  de  108  pp.,  avec  6  mau- 
vaises lith.  libres. 

Ouvrage  de  mœurs  et  demi-historique  sur  les  lieux  publics 
de  Paris7  époque  des  premières  années  du  règne  de  Louis-Phi- 
lippe. Rare. 

Dames  (Les)  enlevées  et  les  Dames  retrouvées,  nou- 
velles comiques  et  galantes.  Paris,  Loyson,  1673,  in-12. 
—  Nyon,  n°  9874. 

Dames  (Les)  galantes,  de  Brantôme.  —  Voir:  Vies 
des  dames  galantes. 


DAMES  — DANCE  40I 

Dames  (Les)  galantes,  ou  la  Confidence  réciproque, 
nouvelle  (par  Poisson).  Paris,  1 685  (Yassé,  n°  ~b:  Nvon, 
n°  93 1 6);  Lyon,  1708  fClaudin,  en  1868,  3  fr.  ;  ;  et 
Amst.  1737,  2  part,  in-12. 

Dames  (Les)  illustres,  où  par  bonnes  et  fortes  rai- 
sons, il  se  prouve  que  le  sexe  féminin  surpasse  en  tou- 
tes sortes  de  genres  le  sexe  masculin;  (par  Dlle  J. 
Guillaume).  Paris,  Thomas  Joly  ,  1 665,  in-12.  —  E. 
Piot,  9  fr.  5o.  Bignon,  1  76;  Nyon,  n"  4088.  Ouvrage 
en  prose  et  en  vers  assez  original. 

Dames  (Les)  peintres,  ou  V atelier  à  la  mode,  vaud. 
enx  acte,  par  Gabriel  et  Saint-Laurent.  Paris,  Duver- 
nois,    1827,  in-8.  (Variétés). 

Dames  (Les)  retrouvées,  hist.  comique.  Paris,  Brunet, 
1670,  in-12. —  Deneux;  Nyon,  n"  10247. 

Dames  (Les)  vengées,  ou  la  Dupe  de  soi-même,  com. 
en  5  actes  en  pr.  ;  par  Donneau  ,  S.  de  Visé  (et  Th. 
Corneile).  Pans,  i6q5,  pet.  in-12.  Pièce  en  défense  du 
beau  sexe  ;  peu  commune.  —  Bertin  ,  n°  943-,  Nyon, 
n°  17680;  Soleinne,   141 2. 

Dames  (Les)  vertes,  par  George  Sand.  Paris,  1859; 
et  nouv.  édit.  en  1870,  in- 18  jésus,  211  pp.  1  fr. 

DAMHOUDERE  (  Josse  de),  jurisconsulte,  Bruges, 
1  507-1  58  r  :  Practique  et  enchiridion  des  causes  cri- 
minelles, i554. 

Daynoisel  (Le)  et  la  bergerette,  ou  la  Femme  vindica- 
tive, historiette  du  xvt*  siècle,  divisée  en  3  chap.,  par 
Cuvelier  de  Trie.  Paris,  an  ni,  in-8.  —Soleinne,  n"  2473. 

Damoyselle  (La)  à  cœur  ouvert ,  ou  l'Hypocrisie 
découverte.  Col.  P.  Marteau,  1682,  2  part.  pet.  in-12, 
2o5  et  118  pp.  —  Nyon;  Mac-Carthy,  n°  901. 

Danaé  (roman),  par  Granier  de  Cassagnac.  Paris, 
1840,  i85o,  in-8  de  7  ff.  Réimpr.  en  i85q  ,  in  18 
jésus  de  3 1 5  pp.  1  fr. 

Dance  aux  aveugles  ,  par  P.  Michault.  Lyon,  s.  d. 
(v.  i486),  in-4  got.  de  44  ff.j  avec  5  tig.  s.  b.  Cailhava, 
621  fr.  ;  Solar,  730  fr.  ;  idem,  855  fr. 

Réimpr.  avec  d'autres  poésies  du  i5e  siècle.  Lille,  174-.  pet. 
in-8.  Veinant,  16  fr.  ;  Chaponay,  19  fr.  —   Cont.  :  La  Confes- 

Tome   II.  5l 


402  DANCOURT  —  DANGER 

sion  de  la  belle  fille.  —  Pourtraict  de  ma  mye.  —  Excusation 
aux  dames.  —  La  Louange  des  dames,  etc. 

DANCOURT  (Florent  Carton,  S.),  Fontainebleau, 
1 661-1726.  Comédien  et  auteur  dramatique.  Ce  que 
Regnard  a  été  à  l'égard  de  Molière  dans  la  haute  comé- 
die, il  Pa  été  dans  la  farce.  C'est,  comme  Collé,  pres- 
que un  auteur  de  premier  ordre  en  ce  genre.  Ses  pièces 
en  prose  sont  fort  agréables,  mais  il  est  très-mauvais 
poète.  C'est  un  excellent  peintre  de  scènes  villageoises, 
il  fait  parler  les  paysans  d'une  manière  agréable  et 
naturelle.  Nul  auteur,  avant  lui,  n'avait  osé  com- 
poser, une  pièce  toute  en  style  villageois.  Voir  :  An- 
gélique  et  Médor  —  les  Bourgeoises  à  la  mode  —  là 
Comédie  des  comédiens  —  les  Enfants  de  Paris  —  VEic 
des  coquettes  —  la  Femme  d'intrigues  —  la  Foire  de 
Be\ons  —  le  Galant  jardinier  —  le  Mari  retrouvé  — 
la  Métempsicose  des  amours  —  Œuvres  de  théâtre  — 
Renaud  et  Armide  —  les  Trois  cousines  —  le  Verd 
galant. 

DANCOURT  L.  H.),  comédien,  né  à  Paris.  Dan- 
court  était  un  nom  qu'il  avait  adopté,  mais  n'était  pas 
son  nom  véritable.  On  a  de  lui  un  écrit  assez  spiri- 
tuel intitulé  :  L.  H.  Dancourt,  arlequin  de  Berlin,  à 
J.-J.  Rousseau,  citoyen  de  Genève.  C'est  une  réponse 
à  la  lettre  de  ce  dernier  sur  les  spectacles.  —  Voir: 
L'Amour  Suisse.  1783.  — Atine  et  Zamorin,  ou  l'A- 
mour Turc.  1787. — Le  Faux  serment,  ou  la  Matrone 
de  Gonesse.  178Ô.  —Esope  à  Cythère.  1772. 

Dandserinden  (la  Danseuse);  par  Fréd.  Paludan- 
Mûller.  Copenhague,  1 833.  Réimprimé  souvent.  Char- 
mant poëme  en  3  chants,  dans  le  ton  et  la  manière  de 
Byron. 

Dandy  (Le),  comédie  en  2  a.,  par  J.  A.  F.  P.  An- 
celot  et  Léon  (Lava).  Paris,  Marchant,  i832,  in-8. 

Danger  (Le)  d'aimer  un  étranger,  ou  Histoire  de 
milady  Chester  et  d'un  duc  français.  Londres,  1783, 
4  tom.  in-12.  —  Pigoreau. 

Danger  (Le)  de  se  marier  ,  par  lequel  on  peut  co- 
gnoistre  les  périls  quy  en  peuvent  advenir,  tesmoings 
ceux  qui  ont  esté  les  premiers  trompe^.  Lyon  ,  B.  Ri- 
gaud.  S.  1.  n.  d.,  pet.  in-8  de  8  pp.  —  La  Vallière. 
3qi3u 


DANGER  —  DANGERS  4o3 

Cette  pièce  a  été  réimprimée  dans   le    3e  volume  des  Joyeu- 
setez  éditées  par  M.  Techener,  elle   figure   aussi  au  3e  volume 
du  Recueil  de  M.  de  Montaiglon  ,  p.  73-76.  Elle  débute    ainsi: 
Heureux  est  celuy  là  qui  peut  passer  sa  vie 
En  libre  célibat,  sans  la  rendre  asservie 
Aux  imperfections  du  sexe  féminin, 
Imbu  de  tout  malheur ,  d'ordure  et  de  venin , 
Qui  tient  toujours  caché,  secret  en  sa  pensée  , 
Un  vengeur  appétit  de  l'injure  passée, 
Inconstant,  mensonger,  auteur  de  vanité, 
Plus  tost  à  mal  qu'à  bien  de  nature  incité, 
Misérable  appasteur  des  hommes  vertueux, 
Lesquels  il  sçait  gaigner  d'un  seul   trait  de  ses  yeux  ! 

Danger  (Le)  de  suivre  les  jeunes  filles  (roman),  par 
Ad.  Boursier.  Paris,  Chappe,  i856,  in-8,  7  fr.  5o. 

Danger  (Le)  d'un  premier  amour,  suivi  de  Thélaïse, 
de  Yernillo  et  de  PInconduite,  contes  moraux;  par 
D.  P. ..y  (Proisy  d'Eppe).  Paris,  181 3,  2  part,  in-12. — 
Pigoreau. 

Danger  (Le)  des  liaisons,  ou  Mémoires  de  la  bar. 
de  Blcmon  (p.  Mme  la  marquise  de  St-Aubin,  plus  tard 
baronne  d'Andlau).  Genève  (Paris),  1/63,  3  vol.  in-12. 
—  Nyon  (8849)  ;  Didot  jeune,  an  iv. 

Nouvelle  attachante  et  d'un  style  agréable ,  dit-on ,  Ch.  de 
Laclos  n'aurait-il  pas  eu  une  réminiscence  de  ce  livre ,  19  ans 
plus  tard,  en  faisant  le  sien?  —  A  été  réimprimée,  en  1808,  en 
3  vol.  in-12.  (Pigoreau).  —  Il  y  a  eu  aussi  une  pièce  en  prose 
de  Robineau,  dit  de  Beaunoir,  intitulée  :  Le  Danger  des  liai- 
sons, 1784,  in-8  (Soleinne,  225o). 

Danger  des  manches  à  gigot  de  nos  élégantes,  ou 
Aventures  funestes  de  trois  modistes,  etc.  Paris,  1834, 
in-8  de  4  pages. 

Dangers  (Les)  de  la  coquetterie  (par  Mme  Gacon- 
Dufour).  Paris,  1787,  1788,  2  part,  in-12. 

Dangers  (Les)  de  la  frivolité  (roman).  Paris,  1810, 
2  vol.  in-12.  —  Pigoreau. 

Dangers  (Les)  de  la  mauvaise  compagnie,  ou  les 
Nouvelles  liaisons  dangereuses.  Paris,  1801,  1  vol. 
in-12.  —  Marc;  et,  sur  un  catal.  allemand,  12  1/2  sgr. 

Dangers  (Les)  de  la  séduction.  Voir:  Lucette ,  ou 
les  Progrès',  etc. 

Dangers  (Les)  de  la  sympathie,  lettres  de  Henriette 


4o4 


DANGERS  —  DANSEUSE 


de  Belval  au  baron  de  Luzi;  par  Nougaret.    Londres. 
178b,  2  vol.  in-12.  —  Scheihle,  en  1867,  54  kr. 

Dangers  (Les)  de  la  ville.  Voir:  Le  Paysan  perverti. 

Dangers  (Les)  de  l'amour  (en  vers).  Londres  (Paris). 
1766,  in-8.  — Jannet,  2  fr.  5o. 

Dangers  [Les)  de  l'amour,  de  la  luxure  et  du  liber- 
tinage, pour  l'homme,  pour  la  femme,  pendant  la  jeu- 
nesse,  pendant  l'dge  mûr ,  pendant  la  vieillesse,  par 
Laurent  Martin.  Paris,  i865,  in-18  jésus,  394  pp.,  ^  fr- 

Dangers  (Les)  de  l'amour,  ou  les  Aventures  d'un 
négociant  Portugais  (nouvelle).  Lisbonne  (Paris),  1 764, 
in-12.  —  Nyon,  n°  9654. 

Dangers  'Les)  d'un  mariage  forcé  (par  Mme  Gacon- 
Dufour).  Paris,   1801,  2  vol.* in-18. 

Dangers  (Les)  d'un  téte-à-iête,  ou  Histoire  de  miss 
Mildmay ,  trad.  de  l'anglais  de  sir  Hugh.  Kelly,  par 
A.  Colleville,  de  Cherbourg.  Paris,  1800,2  vol.  in-12. 

—  Pigoreau. 

Dangers  (Les)  du  nouveau  débarqué  dans  Paris  en 
face  des  demoiselles  et  dames  au  doux  regard ,  etc. 
Paris,  1847,  in-|8  de  108  pp.,  fig.  sur  bois. 

DANIEL  (H.):  Claudine.  1834—  Marguerite.  i834. 

Daniella  (Là),  par  George  Sand.  Paris,  Michel  Lévy, 
1869,  in-40  à  2  col  ,  124  pp.  —  Réimpr.  en  1870,  2 
vol. "in-18,  2  fr.  —  Roman  de  mœurs  et  de  politique. 

Danse  (La)  et  les  ballets  depuis  Bacchus  jusqu'à 
Mlle  Taglioni,  par  Castil-Blaze.  Paris,  Paulin,  i832, 
in-12. 

Danse  (La)  interrompue ,  vaud.  en  un  a.;  par  Barré 
et  Ourry.  Paris,  an  xin,  in-8. 

Danse  (La),  ou  la  Guerre  des  dieux  de  l'opéra,  suivi 
de  Poésies  fugitives;  par  J.  Berchoux.  Nouv.  édition 
revue,  etc.  Paris,  Michaud,   1829,  in-18,  avec  1  gr. 

Danseuse  (La)  de  Venise,  vaud.  en  3  actes;  par 
Théaulon  et  Deforges  (Palais-Royal).  Paris,  1834,  in-8. 

—  Soleinne,  25Ô2. 

Danseuse  (La)  espagnole,  comédie-vaudeville  en   3 


DANSEUSES  —  DAPHNIS  4o5 

actes;  par  Grange  et  Eug.  Cormon  (Pierre-Etienne  Pies- 
tre).  Paris,  Beck,   18D4,  gr.  in-8. 

Danseuses  (Les)  à  la  classe,  tabl. -vaudeville  en  1  a.; 
par  Dumanoir  et  Cogniard  (Variétés).  Paris,  j.835,  in-8. 

DANTE  ALIGHIERI,  Florence,  i3?.5-i38i:  Amori 
e  rime,  1823.—  Canjoni  di  Dante,  etc.   1  5 1 8. 

DANTRAGUES  (Gabriel),  contfemp.  :  Histoires  d'a- 
mour et  d'argent.  i85g. 

DANTU  (A.-M.).  Voir:  Mémoires  hist.  et  galants. 
1776.  —  Zély.  1775. 

Dan^a  di  Venere,  pastorale  (5  a.  et  prol.  v.)  di  Ang. 
Ingegneri.  Vicenza,  1584.  in-8,  de  72  ff.  —  Soleinne, 
438o;  Nyon,  n"  18722. — Réimpr.  en  1604  et  en  16 1 3 
(B.  de  Grenoble,  17246). 

Daphnis  et  Alcimadure ,  pastorale  languedocienne 
(avec  la  traduction  interl.  en  franc.).  Paris,  1754,  in-8. 
—  Libri,  8  fr. 

Cette  pastorale,  écrite  par  M.  de  Mondovillo  ,  dans  un  dia- 
lecte qui  se  rapproche  de  celui  d'Agen,  a  obtenu  les  honneurs 
de  nombreuses  réimpressions  (Voir  Soleinne,  n°  J944).  Vadé  a 
donné,  sous  le  titre  de  Jérôme  et  Fanchonnette  une  parodie  de 
cette  pièce;  et  elle  a  été  parodiée  une  seconde  fois,  sous  le  ti- 
tre: Heureuse  feinte  de  Daphnis  et  Alcimadure.  Paris,  Ho- 
chereau,  1756,  *in-i2. 

Daphnis  et  Chloé ,  vaud.  en  1  a.;  par  Clairville  et 
J.  Cordier.  1849. 

Cette  pièce  jouée  au  théâtre  du  Vaudeville  en  1849  a  été  ar- 
rangée en  opéra  comique,  avec  musique  d'Offenbach,  et  jouée 
aux"  Bouffes  Parisiens,  en  1866.  Libr.  Beck  à  Paris,  en  1867, 
gr.  in-8,  5o  c. 

Daphnis  et  Chloé,  poëme  en  6  chants,  traduit  de  la 
langue  celtique.  Paris,  Maradan,  1789,  in- 18.  —  Cet 
ouvrage  dont  l'auteur  n'est  pas  bien  connu,  n'a  aucun 
rapport  avec  le  roman  grec  (Quérard,  Superch.  litt., 
IV,  459). 

Daphnis  et  Chloé  (en  vers) ,  par  Gaston  de  Chau- 
mont.  Mont-de-Marsan,  impr.  Delaroy,  1868,  in-8, 16 pp. 

Daphnis  et  Chloé,  trad.  complète  (d'Amyot,  revue) 
d'après  le  manuscrit  de  l'abbaye  de  Florence  (par  P.-L. 
Courier).  Florence,    Piatti,  18 10,  in-8  de  i52  pp.  — 


4o6  DAPHMS  —  DARTOIS 

Edit.  tirée  à  60  ex.  numérotés  et  distribués  en  présent; 
elle  contient  de  plus  que  les  précédentes  (pages  16  à 
2  3)  la  trad.  d'un  fragment  très-curieux  récemment  dé- 
couvert. —  La  traduction  en  est  faite  en  ancien  langage, 
pour  s'harmoniser  avec  le  travail  d'Amyot,  lequel  est 
lui-même  revu  eî  corrigé  avec  soin.  —  (Voir:  Amours 
pastorales.  —  Solar,  11  fr.  5o.  — Kéimpr.  Paris,  Dau- 
thereau,  1829,  in-32,  et  en  1849,  in~4r  dans  *es  Romans 
illustrés. 

D.iphnis  et  Eglé,  pastorale  héroïque  en  1  a.  et  en 
vers;  par  Collé,  mus.  de  Rameau.  Paris,  Ballard,  173?. 
in-40.  —  Soleinne  ,  3285;  B.  de  Grenoble,  171D0.  — 
Non  réimpr.  dans  le  théâtre  de  Fauteur. 

DWQUIN  P.-L.),  dit  de  Châteaulyon,  m.  en  1797. 
Il  a  rédigé  pendant  plusieurs  années'  un  almanach  in- 
titulé: Les  Êtrennes  littéraires  d'Apollon.  Voir  :  Contes 
mis  en  vers,  par  un  petit-cousin  de  Rabelais.  1775. 

DARBOY  (Georges),  archevêque  actuel  de  Paris.  Il 
est  né  dans  la  Haute-Marne  en  181  3.  Il  languit  long- 
temps dans  les  séminaires,  mais  en  1846,  à  peine  ar- 
rivé à  Paris,  il  se  mit  en  rapport  avec  les  frères  Gar- 
nie^ célèbres  éditeurs  à  cette  époque,  et  il  leur  donna 
à  publier  ses  Femmes  de  la  Bible,  lesquelles  eurent 
un  grand  succès.  On  peut  donc  dire  que  M.  l'abbé 
Darbov  doit  sa  fortune  et  ses  succès  dans  le  monde 
aux  Femmes.  En  185g,  la  5e  édition  de  cet  ouvrage 
fut  le  signal  de  sa  nomination  à  Févêché  de  Nancy.  Il 
fût  nommé  à  l'archevêché  de  Paris  en  1 863. 

Darie,  ou  les  Quatre  âges  d'un  amour,  par  Camille 
Henrv  (M00*  Délia  Rocca).  Paris,  Michel  Lévv,  1860, 
in-18. 

DARTOIS  'Franc. -Vict.-Arm.),  vaudevilliste,  né  dans 
le  dép.  de  l'Oise,'  en  1788,  mort  en  1867.  —  Il  y  a 
deux  autres  Dartois  (Louis-Arm.-Théodore,  et  Louis- 
Charles-Achille),  également  vaudevillistes  et  que  nous 
supposons  de  la  même  famille.  N'étant  pas  sûr  de  pou- 
voir bien  classer  les  pièces  entre  eux,  nous  les  confon- 
drons, en  marquantseulementle  millésime:  Les  Amours 
de  village.  1823.  —  Angéline,  ou  la  Champenoise. 
1819.  —  Belphégor.  1825.  —  Le  Château  de  mon 
oncle.  18 19.  —  Les  Châtelaines.  1825.  —  Le  Coq  de 
village.  1822.  —  La  Dame  des  belles  cousines.  —  La 


DASH 


407 


Demande  en  mariage.  i83o.  —  Les  Femmes  rivaux. 
1809.  —  Les  Femmes  soldats.  1809.  —  Les  Femmes 
volantes.  1824.  —  Figaro,  ou  le  Jour  des  noces.  1827. 

—  La  Gardeuse  de  dindons.  1845.  —  La  Grisettc 
mariée.  1829.  —  La  Halle  au  blé,  ou  l'Amour  et  la 
morale.  1827.  —  L'Ile  des  noirs.  i8i3.  —  Le  Jeu  de 
cache-cache.  1827.  —  La  Jolie  voyageuse.  i8'55.  — 
La  Léocadie  de  Pantin.  1825.  —  La  Marchande  de 
goujons.    1821.  — Le  Mariage  à   la  hussarde.  1819. 

—  Le  Mariage  de  convenance.  1824.  —  Les  Maris  ont 
tort.  1 81 3.  —  Nation,  Ninon  et  Maintenon.  i83g.  — 
Ninette  à  la  cour.  1822.  —  La  Nina  de  la  rue  Vi- 
vienne.  182.1.  —  Les  Pages  au  sérail.  —  Partie  car- 
rée. 1810.  —  Le  Pâté  d'anguilles.  1818.  —  Les  Per- 
roquets de  la  mère  Philippe.  1818.  —  La  Petite  Babet . 

—  Psyché,  ou  la  Curiosité  des  femmes.  18 14.  —  La 
Rosière  de  Hartwell.  1816.  —  Le  Séducteur  champe- 
nois.  1819.  —  Suites  d'un  mariage  de  raison.  182g. 

—  Le  Sultan  du  Havre.  1810.  —  Trois  cœurs  de 
femmes.  1 8 3 6 .  —  Les  Trois  fous.  18  îi.  —  Les  Tro- 
queurs.  1819.  —  Un  mari  pour  étrennes.  18 16. —  Un 
mois  de  fidélité.  iN35.  —  Une  conquête.  1 838.  —  La 
Veille  et  le  lendemain.  1828.  —  La  Vénus  hottentote. 
1814.  —  La  Villageoise  somnambule.  1827. 

DASH  (la  vie.  de  Saint-Mars,  née  Cisterne  de  Cour- 
tiras,  connue  sous  le  pseudonyme  de  comtesse  d'Ash, 
ou),  née  à  Paris,  vers  i8o5.  C'est*  comme  Alex.  Dumas 
pore,  un  auteur  très-fécond,  et  chaque  année  le  Jour- 
nal de  la  librairie  indique  d'elle,  pour  le  moins,  cinq 
ou  six  romans  nouveaux,  sans  préjudice  des  ouvrages 
non  avoués  par  elle  et  des  articles  qu'elle  donne  dans 
divers  journaux.  —  Amours  de  Bussy-Rabutin.  i85o. 

—  Arabelle.  184.D.  —  Les  Bals  masqués.  1842.  —  La 
Belle  aurore.  1 8  5  5 .  —La  Belle  aux  yeux  d'or.  1860. 

—  La  Bien- Aimée  du  Sacré-Cœur.  i85i,  3  vol.  in-8. 

—  Comment  tombent  les  femmes  (les  Dégrés  de  l'é- 
chelle). 18b1/.  —  Les  Derniers  amours  de  M1"'  Du 
Barry.  1864.  —  Les  Femmes  à  Paris  et  en  province. 
1868.  —  Le  Fruit  défendu.  1868.  —  Galanteries  de 
la  cour  de  Louis  XV.  1861.  —  Le  Jeu  de  la  reine. 
1839.  —  Madame  de  la  Sablière  1840.  —  La  Mar- 
quise de  Parabère.  1842.  —  Mademoiselle  Cinquante- 
millions.  1869.  —  Mercedes.  1804.  —La  Nuit  de  noces. 

—  La  Pomme  d'Eve.  i856.  —  La  Princesse  de  Conti. 


408      D'ASSOUCY  —  DAUYERGNE 

1868.  —  Quand  l'esprit  vient  aux  filles.  1870.—  Qua- 
torze de  dames.  1.832.  —  La  Sorcière  du  roi.  1861,  5 
\ol.  —Les  Soupers  de  la  régence.  1 865.  —  Un  amour 
coupable.  1809.  —  Un  mari.  1843.  —  Une  femme 
libre.  18Ô2. —  Renvoyons  au  Cat.  gén.  de  la  librairie 
franc,  de  M.  Otto  Lorenz,  pour  la  liste  des  autres  ou- 
vragés de  cet  auteur. 

D'ASSOUCY  (Ch.  Coypeau,  S.),  né  à  Paris,  en  1604, 
m.  en  1679.  Il  voyagea  dans  plusieurs  pays.  A  Rome^ 
on  le  mit  dans  les  cachots  de  l'Inquisition  à  cause  des 
satires  qu'il  se  permit  contre  la  cour  romaine.  Revenu 
en  France,  il  fut  mis  à  la  Bastille,  puis  au  Châtelet, 
pour  ses  mauvaises  mœurs.  Voir:  Amours  d'Apollon 
et  Dap  nié  —  Aventures  d'Italie  —  Aventures  burles- 
ques de  D'Assoucy  —  le  Jugement  de  Paris  —  l'Ovide 
Uc  humeur  —  le  Ravissement  de  Proserpine  — 
Ses  Œuvres. 

DAUBER  VAL  (Jean  Berehet,  dit),  maître  de  ballets. 
Montpellier,  1 741-1806:  La  Fille  mal  gardée  —  la 
Foire  de  Smyrne,  ou  les  Amants  réunis  —  le  Page 
inconstant  —  Télémaque  dans  Vile  de  Calypso. 

DAUBIE  (Mlle  J.-V.),  contemp.  :  La  Femme  pauvre 
au  XIX'  siècle.  1866. 

DAUDET  (Ernest-,  Nîmes,  né  en  18^7:  Les  Dupe- 
ries de  l'amour.  186  5.  —  Les  Dou\e  danseuses  du  châ- 
teau dé  Lamole.  —  Le  Roman  d'une  jeune  fille.  — 
Thérèse.  1859.  —  La  Vénus  de  Gordes.    1860. 

DAUDET  (Alphj,  frère  d'  Ern.  Daudet,  né  à  Nîmes 
en  1840  —  Les  Amoureuses,  1 858.  —  La  Double  con- 
version, poëme,  180 1. 

DAUL  (H.;,  contemp.;  Voir:  Leitsterne,  etc.  1869. 

Dauphin  (Le),  fils  de  Louis  XV,  et  père  de  Louis  XVI. 
et  de  Louis  XVIII,  ou  Vie  privée  des  Bourbons,  cont. 
des  particularités  peu  connues  concernant  Louis  XV  et 
la  Reine  Marie,  le  Dauphin  ,  la  Dauphine,  la  reine 
Marie  Antoinette,  etc.;  par  Ch.  Durozoir.  Paris,  181  5. 
in-8.  —  Scheible,  en  1860,  p.  257,  2  ri.  24  kr. 

DAL'VERGNE  (Martial),  notaire  à  Paris,  né  dans  cette 
ville  vers  1440,  et  m.  en  i3o8.  Sa  signature  sur  les  au- 
tographes de  sa  main  est  Dauvergne  et  non  d'Auver- 


DAVESNES  —  DE 


409 


gne.  D'après  son  épitaphe  donné  par  l'abbé  Goujet  , 
Martial  est  son  nom  de  baptême,  et  Paris  est  le  lieu  de 
sa  naissance.  —  Voir:  L'Amant  rendu  cordelier,  et  les 
Arrêts  d'amour.  —  Poésies,  etc. 

DAVESNES  (N.  Bertin),  né  à  Dinan,  m.  à  Paris  en 
1742,  à  l'âge  de  3o  ans:  Arlequin  apprenti  philosophe, 
1733.  —  In  autre  DAVESNE  a  donné  en  1761  :  L'E- 
cosseusc  ,  et  en  1774,  Perrin  et  Lucette.  —  Un  3e  DA- 
VESNE, qui  est  pseudonyme  de  Ch.-Hipp.  Dubois,  a 
donné:  Les  Bons  maris,  en  1834;  — la  Reine  d'Yve- 
tot,  en  1849,  etc- 

David  et  Bethsabée  ,  tragédie  en  vers  par  l'abbé  *** 
(Petit).  Londres  (Rouen),  1764,  in-8.  Rare;  ouvr.  ri- 
dicule d'un  brave  curé  de  Normandie.  — Nyon,  n°  18066; 
Lanctin,  mai   1870,  1  fr. 

DAVIN  (Félix),  romancier  :  Mœurs  du  nord  de  la 
France.  1834.  —  Une  séduction.  i833. 

DAX  (la  vicomtesse  de),  aut.  contemp.  —  L'Amour 
et  la  femme.  1860. 

De  adulterio  et  adulteriis  ,  auctore  H.  Bocero.  Tu- 
bingae,  1625,  gros  vol.  in-8.  —  Claudin,  décembre  1 858. 
3  fr.  5o. 

De  amore  liber  optimus ,  auct.  L.-B.  de  Albertis.  — 
Voir  Hecatomphila. 

De  amore  et  amoris  remedio.  Voir  :  Andreœ  Ca- 
pellani,  De  amore. 

De  amore  liber  Aug.  Niphi  (et  De  Pulchro  liber , 
du  même).  Lugd.  Bat,,  1641-42,  3  part,  pet.  in-12. 
Scheible,  en  1866,   ^4  kr. 

11  y  a  un  article  curieux  sur  la  beauté  de  Jeanne  d'Aragon; 
on  y  trouve  une  description  scrupuleusement  exacte  de  tous 
les  attraits  de  cette  princesse. 

De  amore  inter  Pamphilum  et  Galateam ,  di  Pam- 
philus  Maurilianus  (  on  pense  que  ce  nom  est  un  pseu- 
donyme). S.  1.  n.  d.  (  probabl.  Rome,  Plannck,  fin  du 
xve  siècle),  pet.  in-4  de  16  ff".  goth.  (Belin.  jun.,  24  fr.) 
—  Rome,  1847,  m-4r'  de  12  ft.  —  Paris,  1499,  m~4° 
goth.  — S.  1.  n.  d.  in-40,  car-  romain  (Pinelli^  "1 7  sh., 
etc.).  —  Paris  J.  Regnault,  i5i5,  pet.  in-40.  —  Rouen, 

Tome  II  52 


410  DE 

s.  d. ,  in-4  goth.  de  3o  ff.  —  Voir  pour  la  trad.  franc., 
Livre  d'amours,  etc. 

De  amoribus  Pancharitis  et  Zoroœ,  poema  eroticc- 
didacticon,  seu  umbratica  lucubratio  de  cultu  Veneris 
Mileti  olim  peracto  (auct.  Petit-Radel).  Paris,  an  m 
(1798),  in-8,  fig.  (A.  FI.,  par  Alvarès,  en  1860,  6  fr. 
:  .  —  Paris,  an  îx  (1801),  in-8  de  xxiv-2  8'5  pp.  avec 
figures  (Scheible.  en  1867,  3  fl.)  —  Ouvrage  estimé. 
if  a  été  trad.  en  franc.  ;  par  l'auteur  lui-même. —  Voir: 
Amours  de  Zoroas  et  de  Pancharis. 

De  arte  bibendi  libri  IV  (par  Vincentius  Obsopœus), 
et  de  arte  jocandi  libri  IV  (par  Mat.  Delii);  accedunt 
artis  amandi,  dansandi  practica,  item  meretricum  ridts, 
aliaque  faceta.  Nuremberg,  i33ô,  pet.  in-4.  —  Lugd.- 
Bat.  1648,  pet.  in- 12  de  1 33  et  290  pp.(Nyon,  nr'  10929) 
Lugd.-Bat. ,  1734,  in-12. 

Contenant:  Historia  Euriali  et  Lucretiœ  —  LitercB  amato- 
ri.v  Hannibalis  —  Amoris  illiciti  modela  —  Carmina  ama- 
toria  —  Phil.  Beroaldi  declamationes  —  Ant.  Arenœ  facetiœ. 

De  bely  dénis  van  een  lichtmis...  (  La  Confession  de 
la  Chandeleur,  renfermant  un  grand  nombre  d'aven- 
tures du  monde  galant ,  tant  dans  les  Pays-Bas  qu'en 
d'autres  lieux,  le  tout  décrit  pour  le  divertissement 
des  enfants  de  ce  monde).  S.  1.  n.  d-,  pet.  in-8,  fig. — 
Bibliographe  alsacien,  I,  260. 

De  claris  mulieribus  de  Boccace. 

Texte:  Liber  Johannis  Boccacii  de  Certa!dode  Cla- 
ris mulieribus.  S.  1.  n.  d.  (Strasbourg,  v.  1470),  in-fol. 
goth.  de  48  ff.  dont  le  ier  est  blanc.  V.  Hain,  Repcr- 
torium,  tome  Ier,  n°  332  7  (Perret,  en  1860,  n°  814). 
—  ).  Czeiner  de  Reutlingen,  1473,  in-fol.  goth. ,  avec 
81  ris.  s.  b.  (Renouard,"n°  355o,  335  fr.).1" —  S.  1.  n. 
d.  (Strasb. ,  vers  1475),  in-fol.  ^Renouard,  n°  355  1  ). 
Louvain,  1484,  1487,  in-fol.  — Berne,  1 3 3o,  pet.  in-fol., 
fig.  s.  b.  On  remarque  dans  ces  éditions  taie  gravure 
représentant  la  papesse  Jeanne  accouchant. 

Traductions:  Le  Livre  de  Jehan  Bocasse  de  la  louange  et 
vertu  des  nobles  et  clares  dames,  translaté  en  franc.  Paris. 
Ant.  Vérard,  1493,  in-fol.  goth.  de  144.  ff.;  Hibbert,  3  liv.  6  sh. 
Des  exempl.  avec  fig.  eolor.  se  trouvent  à  la  Bibliothèque  im- 
per, et  au  Musée  britannique.  —  Le  Plaisant  livre  de  noble 
homme  J.  Boccace.  auquel  il  traicte  des  faicts  et  gestes  des 
illustres  et  cleres  dames,  trad.  du  latin.  Paris.  i538,  in-8  goth. 


DE  411 

(Luzarche,  n°  32<>o;.  —  Boccace,  des  Dames  de  renom  ,  trad. 
en  langouage  francoys.  Lyon,  G.  Rouille,  i55i,  in-8  fBearzi, 
n°  2789;  Potier,  n°~22i2).  —  Cet  ouvrage  de  Boccace  a  aussi 
été  rrad,  plusieurs  fois  en  italien,  en  espagnol  et  en  allemand. 
Voir  le  Manuel. 

De  clericorum  cum  feeminis  cohabitatione,  à  M.  Bos- 
semio.  Duaci,  1  586,  "in-8.  —  Biblioth,  de  Grenoble, 
n"  8661. 

De  coitu  damnato,  Jense,  s.  d. ,  in-4.  —  Auvillain , 
n°  192  (jurispr.). 

De'  Complimenti  amorosi  di  Girol.  Brusoni.  Venise, 
Gasp.  Corradici,  164?,  pet.  in-12.  —  Cat.  Noel,n"  1010. 
Voir:  Passano,  Novellieri  in  prosa,  p.  100,  pour  plu- 
sieurs outres  petites  nouvelles  rares  du  même  auteur. 

De  conceptionis  indiciis  nec  non  maris  femineique 
par  tu  8  significatione  quœ  utero  gravidis  accidant  et 
eorum  medici)ia,  etc.  ;  auct.  Ludov.  Bonaciolo.  Argen- 
torati,  1  5 U 7 7  pet.  in-8.  — Strasbourg,   i5go,  in-12. 

Dans  cet  ouvrage  ,  il  est  fait  mention  d'accouchements  qui 
amaient  produit  depuis  12  jusqu'à  i5o  enfants. 

De  conceptu  et  generatione  hominis ;  de  matrice  et 
ejus  partibus,  etc.  Auct.  Jac.  Rueffio.  Francof. ,  i58o, 
1  58y,  in-4",  j°Hes  %•  s-  b<  dans  le  genre  de  Jost  Am- 
man. Ouvr.  curieux!  Veinant,  5o  fr.  :  Leber,  n"  1067. 

De  concubinatu  a  Christo  et  apostolis  prohibito , 
auct.  B.  Baumgart.  Halae,  171?,  in-4", 

Sous  le  même  litre  :  De  Concubinatu  ,  il  y  a  un  ouvrage 
d'Antouini  publié  in-40  à  Strasbourg  en  1714;  et  un  de  E.  J. 
kieuiel,  à  Halle,  1741,  in-4. 

De  conjugio  clericorum,  etc.,  auctore  Georg.  Calixto. 
Helmestadii,  i63i,  in-40  — B. 'de  Grenoble, '88 18.  Ou- 
\  rage  en  faveur  du  mariage  des  prêtres. 

De  continentia  sacerdotum  sut  quœstione  nova: 
utrum  papapossit  cum  sacerdotibus  dispensare  ut  nu- 
beant  (par  Geoffroy-Mathieu  Boussard).  Parisiis,  Lu- 
dulphus  Lalisean,    i5o5,  in-40  —  Rothomagi  ,  1  5  i  3  , 

in-4". 

De  Launay  a  fait  de  ce  traité  une  analyse  qui  se  trouve  dans 
la  Bibliothèque  des  ailleurs  ecclésiastiques  de  Dupfn.  M.  Hau 
reau  l'a  reproduite  dans  son  Histoire  liltéraire  du  Maine 
tom.  1,  p.  ôtï. 

L'auteur  conclut  que  le  Pape  peut   dans  certains  cas,  donner 


412  DE 

à  un  homme    qui   est   dans  les  ordres  sacrés,   dispense  de   se 
marier. 

De  Cornutis  et  de  Hermaphroditis,  eor unique  jure, 
par  Jac.  Mœller.  Francof. ,  1692,  1708,  pet.  in-40  de 
204  pp.  —  Scheible,  6  fr. 

De  crimine  bigamice,  par  G.  Beyer,   i685,  in-40. 

De  crimine  sodomiœ,  auct.  L.  Clœpio.  Jena,  1722, 
in-4,  22  PP- 

De  dissolutione  matrimonii  ob  défection  testium. 
auctore  Juliano  Peleo.  Paris,  1602,  in-8.  — L'abbé 
Sépher,  avec  une  autre  plaquette,  10  liv. 

De  duobus  amantibus  tractatus  Guiscardo  scilicet 
et  Sigismonda  Tancredi  filia.  Tiré  par  Léonard  Aré- 
tin  de  la  ire  nouvelle  de  la  4e  journée  de  Boccace.  S. 
1.  n.  d. ,  in-40  g°tn-  de  12  ff.  —  S.  1.  n.  d.,  pet  in-40 
de  9  ff.  caract.  romains (Libri,  en  i85q,  8  sh.)  —  S.  1. 
n.  d.  pet.  in-40  gotn-  de  6  ff.  — Voir  le  Repertorium  de 
Hain,  pour  l'indication  de  plusieurs  autres  éditions 
in-40  anciennes  et  sans  date. 

Traductions  Françaises:  Traicté  très-plaisant  et  récréa- 
tif de  l'amour  parfai'cte  de  Guiscardus  et  Sieismunde  ,  fille 
de  Tancredus,  prince  des  Salernitiens  (trad.  du  latin  eu  Vers 
franc,  par  Jeh.  Fleury,  dit  Floridus  ).  Paris,  Anthoine  Vérard, 
1493,  in-40  goth.  de  20  ff.  —  Paris,  Pierre  Le  Caron,  1493,  in-4 
goth.  de  20  ff.  (texte  latin  en  marge).  C'est  la  même  traduc- 
tion que  la  précédente,  en  stances  de  huit  vers  de  10  syl.  La 
Valliére,  i5  fr. 

—  Le  Livre  des  deux  amans  Guiscard  et  Sigismonde.  Paris 
Michel  Lenoir,  s.  d.  (vers  i5oo),  pet.  in-40  gQth.  de  14  ff.  — 
De  Bure,  91  fr.;  Techener,  225  fr. 

—  Le  Traicté  des  deux  amans  ,  c'est  assavoir  Guiscard  et 
la  belle  Sigismonde.  Rouen,  s.  d.,  pet.  in-40  goth-  de  18  ff. 
La  Valiière,  i5  fr.  On  n'en  connaît  d'autre  exempl  que  celui 
de  la  Bibliothèque  d'Aix,  ex.  sur  laquel  on  a  fait  à  Aix,  en 
1834.  une  réimpr.  in-12  de  44  pp.  .  tirée  à  67  ex.  (Veinant,  9 
fr.)  C'est  toujours  la  traduction  de  Jehan  Fleury,  mais  sans  le 
texte  latin. 

De  fi  de  concubinarum  in  sacerdotes,  questio  acces- 
soria  causa  ioci  et  urbanitatis  in  quodlibet  Heildelber- 
gensi  determinata  a  magistro  Paulo  Oleario  Heildel- 
bergen  (auctore  Jacobo  Wimphelingio).  S.  1.  n.  d.  in-4 
de  29  ff. ,  fig.  s.  b. 

Cet  opuscule  est  suivi  de    la  pièce   intitulée  :    De  fide  mère- 


DE  4 1 3 

tricum  in  suos  amatores,  questio...  determinata  a  mgro  Ja- 
cobo  Hartlieb  Landoien. —  11  y  a  eu  de  ces  deux  pièces  satiri- 
ques de  nombreuses  réimpressions  S.  1.  n.  d.,  ou  de  Mayence, 
i5oi,  i5o5,  i5oq,  et  de  Francfort,  162  (,  in-12  (18  sh.  Gância  ; 
8  th.  Weigel,  etc.);  elles  ont  été  aussi  reproduites  dans  les 
Epistolce  obscur  or u m  virorum. 

De  flagrorwnusu.  V.:  Tractatus  de  itsu  jïagrorinn. 

De  forrricatione  cavenda  admonitio,  sive  adhoriatio 
ad  pudicitiam  et  castitatem  (Beverlando  Hadr.  auct.). 
Londres,  1689,  !^97j  1698,  in-12.  —  Techener  ,  en 
1867,  10  fr.  ;  Leber,  n°  461. 

De  gêner  ibus  ebriesorum  ,  et  ebrietate  vitanda.  Cui 
adjecimus  de  meretricum  in  suos  amatores,  et  concu- 
binarum  in  sacerdotes  ride:  Quaestiones  salibus  et  fa- 
cetiis  plenœ,  1 5 5y,  in-12.  (La Vallière,  n°  3854,  l  ?.&•)■ 
—  Francof.  ad  M.,  099,  in-8  (Auvillain,  n°  1376). 

De  genitalium  muliebrium  externorum  formée  va- 
rietate,  auct.  H.-J.  Parmentier.  Coloniae,  1834,  in-12, 
1  fig,  —  Scheible,  27  kr. 

De  gli  hecatommithi,  etc.  Voir:  Heçatommithi. 

De  hermaphroditis  et  sexum  mutant  ibus.  Francfort, 
1720,  in-4c 

De  hermarhroditorum  monstrosorumque  partuum 
natura,  lib.  II,  auctore  Casp.  Bauhinus.  Oppenheimii, 
16 14,  in-8,  front,  et  portr.  gr.  par  Th.  de  Bry  et  rig. 
A  la  rin  du  volume,  on  doit  trouver:  Icônes  hermaphro- 
ditorum  et  tnonstrorum,  p.  573-94  ,  six  figures  re- 
présentant les  monstruosités  décrites  dans  le  texte.  — 
Huzard,  3o  fr.  ;  Auvillain,  n°  297. 

Dei  segni  délia  verginità  presso  gli  antichi,  disser- 
tazione  di  D.  G.  A.  (  Don  Gaetano  d'Ancora).  Montai- 
bano  (Napoli:),  1790,  in-8. 

De  jure  vcntris  liber  singularis,  cui  accesserunt  de 
cornibus  et  cornutis.  auct.  Al.  Arn.  Pagenstëchero. 
Bremae,   1714,  in-12.  —  Auvillain,  n°  i85. 

Ce  Pagenstecher  n'est  pas  un  pseudonyme;  il  avait  déià  pu- 
blié :  De  jure  virginum  et  virginis  Florentine?  egloga.  Brème, 
1709,  in-12.  Rare. 

De  juribus  fœminarum  singularibus,  auct.  Capzovio. 
Lipsiae,  i65i,  in-40.  —  Truebwasser,  n°  i85. 


4i4  DK 

De  juvenum  virginum  privilegiis,  auct.  J.H.  Schùtz. 
Francfort,   171  3,  in-4". 

De  la  Beauté,  des  moyens  de  la  conserver,  ou  Con- 
seils aux  femmes  sur  leur  santé,  leur  mise  et  leur  ins- 
struction.  Paris,  Aubert,  1843,  in- 18  de  5  feuilles  r/3, 
vignettes  sur  bois. 

De  la  Beauté,  discours  divers...  avec  la  Paulegra- 
fhie.  ou  Description  des  beauté^  d'une  dame  tholo- 
zqine,  nommée  la  Belle  Paule,  par  Gabr.  de  Minut . 
baron  de  Castera.  Lyon,  1087,  pet-  in-8.  Crozet,  140 
fr.;  Renouard,  260  fr.  ;  Leber  ,  n°  2743;  Solar  ,  3oo 
fr.  ;  Piot,  60  3  fr.  ;  Chaponav  ,  85o  fr.  —  Réimprimé 
(avee  une  Notice  bibliogr.  de  M.  P.  Lacroix)  en  i865, 
a  Brux.  à  100  ex.  pet,  in-12. 

Paule  de  Vignier  était  si  belle  ,  dit  son  biographe,  que  sa 
présence  dans  les  rues  de  la  ville  causait  une  émeute  ,  tant  le 
peuple  s'empressait  pour  la  voir.  Ce  livre,  publié  du  vivant  de 
la  personne  qu'il  concerne,  inspire  des  doutes  sur  sa  vertu;  car 
toutes  les  perfections  de  son  corps,  sans  en  excepter  une  seule. 
y  sont  minutieusement  décrites.  Ainsi  .  parlant  des  tétons  je 
Paule,  il  dit,  d'après  celles  qui  les  ont  vus,  qu'ils  étaient  plus 
beaux  que  ceux  de  la  courtisane  Flora.  11  consacre  un  chapitre 
au  nombril,  un  à  la  porte  de  sortie  des  enfants;  il  donne 
trois  pages  aux  fesses.  Parlant  d'une  femme,  selon  lui.  très- 
chaste,  il  affronte  sans  ménagement  des  détails  très-scabreux. 
On  a  peine  à  comprendre  comment  ce  livre  a  eu  pour  éditeur 
la  sœur  de  celui  qui  l'avait  composé,  Charlotte  de  Minut,  ab- 
besse  du  monastère  de  Sainte-Claire  de  Toulouse,  qui  l'a  dédié 
à  la  reine  Catherine  de  Médicis.  —  Brantôme,  dans  ses  Vies 
des  dames  galantes,  parle  de  la  belle  Paule.  Voir  les  notes 
de  M,  Leroux  de  Lincy  dans  le  catal.  Aimé  Martin,  n°  837; 
dans  le  cat.  Cigongne,  p.  33;  et  dans  le  Bulletin  du  Biblio- 
phile de  1849,  PF-83  à  gô.  —  Voir  aussi  le  Bulletin  du  Bi- 
bliophile beïge,  tom.  III,  p.  422.  —  Minut  a  un  court  article 
dans  la  Biographie  universelle,  tome  LXX1V,  p.  116.  On  peut 
voir  dans  la  Revue  du  midi,  mars  1 836,  un  article  sur  la  belle 
Paule  (il  n'y  est  pas  question  du  livre  de  Minut);. consulter  aussi 
le  Correspondant ,  n°  du  25  janvier  i852. 

De  la  bonté  et  mauvaistié  des  femmes  ,  par  J.  de 
Marconville.  Paris,  064,  i566,  io'Ji,  1 5j3  ,  1 58G 
(Leber,  n"  2737);  —  et  Troyes  ,  1616,  petit  in-8  de 
i52  pages  (Nodier,  24  fr.  ;  Chaponay,  2  3  fr.). 

De  la  condition  et  de  l'influence  des  femmes,  sous 
l'empire  et  depuis  la  restauration  (par  Mar.-Stan.  Rat- 

tier  ).  Paris,  1822,  in-18,  front. 

Cet  ouvrage,  qui  a  été  plusieurs  fois  réimprimé,  renferme  des 


DE  4i5 

anecdotes  curieuses  et  peu  connues.  L'auteur  est  un  rédacteur  de 
tous  les  journaux  religieux  depuis  le  Drapeau  blanc  jusqu'à 
['Univers.  —  Arc  h.  du  biblioph.  1869,  n°  65i,  3  fr.  7?. 

De  la  cure  familière,  avec  aucuns  préceptes  de  ma- 
riage extraicts  de  Plutarque,  aussi  un  dialogue  de  la 
dignité  des  femmes  ,  trad.  des  dialogues  de  Speron. 
Lyon,  J.  de  Tournes,  1  D4G,  in- 16.  —  Paris,  A.  Lan- 
gelier,  1548,  in-16.  —  Manuel. 

De  l'éducation  des  femmes,  ou  Moyens  de  les  faire 
contribuer  à  la  félicité  publique;  par  la  signora  Ce- 
cilia  de  Lana-Foliiero.  Paris,  18*7,10-18.—  Pavn,  i8<53, 
n°  74s. 

De  l'éducation  des  femmes.  Le  monde,  le  chez-soi, 
la  famille;  par  M""  la  comtesse  de  Bassanville,  avec 
une  prêt",  par  Alfr.  Nettement.  Paris,  Douniol,  1860, 
in- 18  de  X1072  pp. 

De  l'éducation  des  femmes  ,  conférences  publiques 
faites  par  Léon  Dumont.  Yalenciennes,  Lemaître,  1868, 
in-8  de  48  pages. 

De  l'éducation  des  filles.  Jusqu'à  quel  point  la  cul- 
ture des  sciences  et  des  arts  doit-elle  entrer  dans  cette 
éducation:'  par  Michel  Boyer,  prof,  de  rhétorique  au 
collège  du  Mans.  Le  Mans,  impr.  de  Fleuriot,  181 1, 
in-8. 

De  l'éducation  des  mères  de  famille,  ou  De  la  civili- 
sation du  genre  humain  par  les  femmes ,  par  Aimé- 
Martin.  Paris,  1834,  2  vol.  in-8.  —  Ouvrage  couronné 
jar  l'Institut. 

Voir  l'article  consacré  à  cet  ouvrage  dans  la  Westminster 
Rcvieiv,  n°  44,  avril  i835. 

De  l'éducation  physique  et  morale  des  femmes ,  avec 
une  notice  alphabétique  de  celles  qui  se  sont  distin- 
guées dans  les  différentes  carrières  des  sciences  et 
des  beaux-arts,  ou  par  des  talents  et  des  actions  mé- 
morables. Bruxelles,  1779.  in-12.  —  Arch.  du  biblio- 
phile, 1867,  n°  19692,  6  fr. 

De  l'égalité  des  deux  sexes,  discours  phys.  et  moral 
(par  Poullain  de  La  Barre  et  Frélin).  Paris,'  167?,  pet. 
in-8  (Claudin,  en  1864,  2  fr.  ho  ;  Nyon  ,  n°  4076).  — 
Paris,  1070,  167g    l'aohelin-Deflorenne,  7  fr.  en  1869;. 


416  DE 

1690    B.  de  Grenoble,  17854),   1091    (Nyon,  4077), 
in-12. 

De  V excellence  des  hommes  contre  l'égalité  des  se- 
xes (par  F.  P.  Pouïlain  de  La  Barre).'  Paris,  1675 
fClaudin,  en  1870,  5  fr.;  B.  de  Grenoble,  17853  , 
1679,  1Ô90,  1692  (Nyon,  4077,  in-12. 

De  l'excellence  et  de  la  supériorité  de  la  femme  au- 
dessus  de  l'homme,  par  H.  Corneille  Agrippa,  avec  les 
commentaires  de  Roetig  (François  Peyrard).  Paris,  1801 
in-12  (Techener,  en  i858,  4  fr.  ;  Cl.  de  M.,  en  1864, 
12  fr  ). — Paris,  Louis,  180 3,  in-12,  124  pp. — Voir:  De- 
clamatio  de  nobilitate  et  prœcellentia  fœminei  sexus. 

De  l'existence  morale  et  physique  des  femmes,  on 
Eisai  sur  l'éducation  et  les  conditions  des  femmes... 
par  Mile  Joséphine  Amorv.  Paris,  Vravet  de  Surcy, 
1849,  in"8  de  xi-328  pp.' 

Dj  l'extinction  de  la  prostitution.  Pétition  au  Sé- 
nat (session  de  i865);  par  le  docteur  Jules  Meugy. 
Paris,  i865,  in-8,  72  pp.  —  et  in-18  Jésus,  1  fr. 

De  la  femme  sous  ses  rapports  physiologique,  mo- 
ral et  littéraire  ,    par  J.  J.  Virev,  D.  M.  P.  —   Paris  , 
.  in-8;  Paris,  182D,    in-18;    itzb  ,  i835,  in-8.— 
Ces  dernières  édit.  sont  augmentées  d'une  dissertation 
sur  le  libertinage. 

De  la  génération,  par  Ch.  Girou  de  Buzareingues. 
Pari?,  1828,  in-8.  —  Ouvrage  estimé. 

De  la  guerre  des  tabourets.  1649,  in-40. 

Cette  nwarïnade,  pour  être  complète,  doit  avoir  4  parties 
distinctes  et  séparées:  i°  Le  Livre  premier  en  prose;  il  est 
terminé  par  ce  dixaiu  : 

A  la  cour,  depuis  quelques  jours,    . 
Certains  tabourets  qu'on  accorde 
Ont  causé  beaucoup  de  discours 
Et  produit  beaucoup  de  discorde. 
Beau  sexe  trop  ambitieux, 
Xe  dites  plus  que  vos  beaux  yeux 
Font  tous  'es  troubles  de  la  terre, 
11  faut  avoir  bien  peu  vescu 
Pour  ne  pas  sçavoir  que  la  guerre 
Se  fait  plustost  pour  votre  eu. 

20  Le  Livre  second.  l'Antitabouretière,  en  vers,  se  com- 
pose de  huit  dizains.  —  3°  Une  Elégie  sur  la  jalousie  des  culs 


DE  417 

de  la  cour  —  40  Lettre  à  Mademoiselle  de  V...,  estant  à  la 
campagne,  en  suite  de  la  guerre  des  tabourets.  164g.  Cette 
lettre  est  en  vers.  —  Ces  quatre  mazarinades  ont  été  reprodui- 
tes dans  les  Pièces  désopilantes ,  volume  de  1866,  pp.  265  à 
285.  Elles  offrent  peu  de  gaieté;  dans  les  milliers  de  satires  et 
de  diatribes  violentes  lancées  par  la  fronde,  il  est  aussi  difficile 
d'en  trouver  que  de  l'esprit  et  du  bon  sens;  la  haine,  l'envie 
et  la  rage  en  sont  le  seul  Apollon  et   en  font  tous  les  frais. 

De  l'indécence  aux  hommes  d'accoucher  les  femmes, 
et  de  l'obligation  aux  femmes  de  nourrir  leurs  enfants 
(par  Hecquet).  Trévoux  et  Paris,  1705,  1708  (Teche- 
ner,  en  i855_,  8  fr.  ;  Nyon,  5981),  1714  (Alvarès,  en 
1861,  6  fr.  5o),  1740,  1744,  in-12.  —  Dans  l'édition 
de  1744  (Leber,  io65)  on  trouve  une  dissertation:  An 
ut  virginitatis  sic  virilitatis  certa  indicia? 

De  l'influence  des  femmes  dans  l'ordre  civil  et  po- 
litique. A  Eleutheropolis,  1789.  in-8.  —  Hennequin, 
en  1861,  n"  11 28-;  Arch.  du  bibliophile,  1860,  n" 
29168,  5  fr. 

De  l'influence  des  femmes  dans  la  société  et  de  Vim- 
portance  de  leur  éducation,  par  Mme  la  comtesse  de 
Flammerang.  Paris,  1826,  in-12. 

De  l'influence  des  femmes  sur  la  littérature  française 
comme  protectrices  des  lettres  et  comme  auteurs,  etc., 
par  Mm5  la  comtesse  de  Genlis,  Paris,  181 1,  2  vol. 
in-12.  —  Grassot,  n°  922. 

De  V influence  des  femmes  sur  le  goût ,  par  Virey. 
Paris,   18 10,  in-8.  —  La  Jarrie,  n°  36o8. 

De  l'influence  du  christianisme  sur  la  condition  des 
femmes,  par  Grégoire,  anc.  évêque  de  Blois.  Paris, 
"1821,  in-8.  —  François,  n°  826. 

De  l'intervention  du  médecin  légiste  dans  les  ques- 
tions d'attentat  aux  mœurs ,  par  Louis  Penard.  Paris, 
Baillière,  1860,   1868,  in-8,  170  pp. 

De  la  législation  sur  le  mariage  et  sur  le  divorce, 
par  André  Nougarède.  Paris,  1802,  in-8.  —  Bergeret, 
2e  part.,  n°  679. 

De  la  maladie  d'amour,  ou  Mélancolie  erotique  .... 
l'essence,  les  causes,  les  signes  et  les  remèdes  de  ce  mal 
fantastique,  par  JacoL  Ferrand.  Toulouse,  1610,  petit 
'in-8  de  232  pp.  —  Paris,   1623,  pet.  in-8  de  320  pp. 

Tome  II  53 


4i8  DE 

—  De  Bure,    i5  fr. ,  Chaponav,   16  fr.  ;  Claudin,  en 
i859,  n°  14,  18  fr. 

Une  édition  de  cet  ouvrage  a  paru  sous  le  titre:  Traité  de 
l'essence  et  guérison  d.>  l'amour,  ou  De  la  mélancolie  eroti- 
que, etc.  Tolose,  1612,  iu-12  [Nyon,  5858;  Leber,  1116  .  —  Il 
en  a  été  fait  une  trad.  anglaise,  par  E.  Childmeath:  Erotoma- 
nia,  and  the  cure  of  love.  Oxford,  1640,  in-8. 

De  la  philosophie  du  bonheur ,  par  Delisle  de  Sales. 
Londres  (Paris),  i8o.3,  3  vol.  in-8,  avec  ng.  color. 

De  la  police  sur  les  mendiants,  les  filles  prostituées, 
les  joueurs,  etc.  Paris,  1764,  in- 12. 

De  la  prééminence  de  la  femme  sur  l'homme,  d'après 
les  connaissances  actuelles  et  les  traditions.  Discours 
lu  à  la  Société  nationale  de  Lille,  par  le  D.  Guilmot. 
Lille,  Vanackere,  i852,  in-8  de  2  feuilles,  1  fr. 

De  la  procréation  des  sexes.  Art  d'avoir  à  volonté 
des  garçons  ou  des  filles,  par  le  docteur  Ch.  Warner. 
Paris,  L'ebigre,   1868,  1870,  in- 18,  1 33  pp.,  2  fr. 

Ce  livre  peut  être  résumé  en  ces  quelques  lignes  de  la  page 
123:  «  Pour  avoir  des  filles ,  pratiquer  les  rapports  sexuels  im- 
médiatement après  la  cessation  des  règles  et  s'en  abstenir  au 
bout  de  deux  à  trois  jours.  —  Pour  avoir  des  garçons  ,  éviter 
absolument  les  rapports  sexuels  pendant  les  cinq  premiers  jours 
qui  suivent  la  cessation  des  règles,  et  ne  les  pratiquer  qu'à  par- 
tir du  sixième  jour.  » 

De  la  propagation  du  genre  humain ,  ou  Manuel 
indispensable  pour  ceux  qui  veulent  avoir  de  beaux 
enfants,  etc.  (par  La  Metrie).  Paris,  an  vu,  (1799),  in- 
12",  fig.  —  Noël  ;  Auvillain,  n°  293. 

De  la  prostitution  ;  cahier  et  doléances  d'un  ami  des 
mœurs ,  adressés  spécialement  aux  députés  de  l'ordre 
du  tiers-état.  Au  Palais-Royal  (1789),  in-8.  —  Deneux. 

—  Leber,  tome  IV,  p.  220. 

De  la  prostitution  à  Paris  et  à  Londres  1 789-1 870, 
par  C.-J.  Lecour,  commissaire  interrogateur,  chef  de 
bureau  à  la  préfecture  de  police.  Paris,  Asselin,  1870, 
in-12,  372  pp. 

De  la  prostitution  dans  la  ville  de  Paris,  considérée 
sous  le  rapport  de  l'hygiène  publique,  de  la  moralité 
et  de  l'administration ,  par  le  D.  Parent-Duchâtelet 
(m.  en  i836,  lorsque  la  iee  édition  était  sous  presse). 


DE  419 

Paris,  i836,  i83y,  2  vol.  in-8,  avec  3  pi.  et  portr. 
(Aubrv,  en  1866,  8  fr.).  —  Contrefaçon  à  Bruxelles, 
en  i838,  gr.  in-8  (Scheible,  en  1866,  4  fr.).  —  3m; 
édition,  compl.  par  des  documents  nouveaux  et  des 
notes  de  MM.  Trebuchet  et  Poirat-Duval,  et  suivie 
d'un  Précis  hygiénique,  statistique  et  administratif 
sur  la  prostitution  dans  les  principales  vilLs  de  l'Eu- 
rope. Paris,  Baillière  ,  i85y,  2  vol.  in-8  de  chaque 
7.^0  pp.,  3  cartes,  tableaux  et  portr.,  17  fr. 

Le  Précis  ajouté  à  cette  3e  et  dernière  édition  ,  contient  les 
articles  suivants:  Bordeaux,  p.  J.  Venot.  —Brest,  p.  R.jchard. 

—  Lyon,  par  A.  Potton  (qui  avait  déjà  publié  en  1842  un  vol. 
in-8  sur  le  même  sujet  :  De  la  prostitution  et  de  ses  consé- 
quences dans  les  grandes  villes  ,  et  dans  la  ville  de  Lyon  en 
particulier.  Lyon,  1842,  in-8  de  336  pp.).  —  Marseille,  par 
Melchior  Robert.  —  Nantes,  p.  Baré.  —  Strasbourg,  p.  Strohl. 

—  Algérie,  p.  Bertherand.  —  Angleterre  et  Ecosse,  p.  Riche- 
lot  (notice  tort  instructive,  tirage  à  part,  116  pp. J.  —Berlin,  p. 
Behrend.  —  Berne,  p.  d'Er,ach  de  Diesbach.  —  Bruxelles,  p. 
Marinus  (tirage  à  part,  32  pp.).  —  Christiania ,  p.  Boeck. — 
Copenhague,  p.  Braestrup,  —  Espagne ,  p.  Guardia  (tirage  à 
part,  44  pp.). — Hambourg,  p.  H.  Lippert  (qii  avait  déjà  pu- 
b.ié  un  travail  sur  ce  sujet).  —Hollande,  p.  Groschneevoogt, 
van  Trigt  et  van  Oordt.  —  Rome,  p.  F.  Jacquot  (travail  remar- 
quable). —  Turin  .  par  Sperino.  —  On  peut  citer  pour  la  ville 
de  Londres  un  ouvrage  du  même  genre  que  celui  de  Parent- 
Duchatelet:  Prostitution  of  London,  par  Ryan. 

De  la  prostitution  dans  la  ville  d' Alger  depuis  la 
conquête,  par  le  D.  Duchesne.  Paris,  Baillière,  1 853, 
in-8  de  240  pp.,  2  fr.  —  Aubry,  en  1862,  3  fr.  5o. 

De  la  prostitution,  etc.,  par  le  D.  Jeannel.  Voir: 
Mémoire  sur  la  prostitution  publique. 

De  la  prostitution  en  Europe,  depuis  l'antiquité  jus- 
qu'à la  fin  d.i  seizième  siècle,  par  Rabutaux,  avec  une 
bibliographie;  par  M.  P.  Lacroix.  Paris,  1 85 1  ,  in-40 
avec  4  pi.,  8  fr. 

Ce  volume,  d'un  format  incommode  ,  se  compose  de  36  ff. 
pour  le  texte,  et  de  24  rï.  (A  à  Y)  pour  les  pièces  justificatives. 
Comme  il  n'y  a  point  de  table,  voici  un  aperçu  du  contenu. 
Les  34  premiers  feuillets  contiennent  l'histoire  de  la  prostitu- 
tion. Dans  l'antiquité  (qui  n'occupe  que  les  3  premiers),  les 
files  publiques  étaient  libres;  mais  les  chrétiens ,  éclairés  par 
une  morale  plus  pure,  prononcèrent,  à  partir  de  Constantin, 
les  peines  les  plus  sévères,  les  plus  cruelles  contre  la  prosti- 
tution et  contre  tous  ceux  qui  la  favorisaient.  Pendant  plus  de 
douze  siècles,  on  croirait ,  en  parcourant  tant   d' horreurs ,  lire 


420  DE 

une  histoire  écrite  par  le  marquis  de  Sade.  Mais,  comme  le  dit 
le  poète: 

Xaturam  expellas  furca  ,  tamen  usque  recurret  ! 
toutes  ces  lois  furent  inefficaces  ;  elles  ne  purent  jamais  par- 
venir à  établir  la  continence  abso  ue  et  à  empêcher  le  culte  plus 
ou  moins  secret  de  Vénus  et  de  Priape. —  Les  deux  feuillets  35 
et  36  sont  consacrés  à  la  Bibliographie.  —  Les  pièces  justifi- 
catives comprennent:  i°  lue  loi  du    roi  Recarède  .  Visigoth. 

—  2°  Une  loi  de  Rotharis,  Lombard.  —  3°  Des  Capituïaircs 
de  Charlemagne.  — 40  Des  ordonnances  des  rois  de  France 
pour  la  réformation  des  mœurs  (les  unes  sont  en  latin,  d'au- 
tres en  fra'nçais  .  de  i2?4  à  1489).  —  5°  Défense  au  Sous- 
Viguier  de  Sisieron  de  faire  emprisonner  les  femmes  étran- 
gères venant  dans  cette  ville.  i38o.  —  6°  Statuta  synodalia  . 
etc.  1441.  —  70  Règlements...  donnés  à  la  cité  de  Rode\  par 
l'évêque,  etc.  1  307.  —  8°  Ordre  de  François  Ier  de  payer  20 
■écus  d  or  à  Cécile  de  Viefville,  dame  d':s  Jilles  de  joie  sui- 
vant la  cour,  pour  le:.r  droit  du  mois  de  mai  (3o  juin  040) 

—  o°  Enquête  faite  à  Angers,  etc.  1 371 .  —  io°  Lois  du  duché 
de  Milan.  —  *n°  Statuts  de  la  ville  de  Rome  .  compilés  par 
ordre  du  pape  Paul  II  —  120  et  i3°  Constitutions  de  Naples 
et  de  Sicile,  promulguées  en  1221,  1490,  1507.  077,  1579,  ^83, 
089,  X-P3  (une  partie  de  ces  pièces  sont  en  italien,  et  accom- 

«  de  la  trad.  en  français).—  140  et  i5°  Lois  et  disposi- 
tions en  Espagne.  —  160  Lois  en  Portugal.  —  170  Assises  de 
Jérusalem.  —  ib°  Angleterre,  n6r.—  Les  planches  représen- 
tent: la  ire  Des  costumes  de  ruffians  et  de  ribaudes.  France, 
au  xvie  siècle.  —  2e  Bouge  hollandais  (fin  du  16e  siècle]. — 
3e  Prostituée  française,  époque  des  Valois,  et  4e  Mauvais  lieu, 
Fiance,  époque  d'e  Louis  Xlil.  Elles  n'ont  rien  de  remar- 
quable. 

De  la  pseudo-syphilis  chef  les  prostituées  envisagée 
au  point  de  vue  de  l'hygiène,  par  le  docteur  J.-B.  Venot, 
chirurgien  en  chef  de  l'hôpital  St-Jean  de  Bordeaux. 
Bordeaux,  i85c>,  in-8,  82  pp.  —  Cette  brochure  ren- 
ferme des  détails  curieux. 

De  la  puberté  chef  la  femme.  Thèse,  par  Jean  Bois- 
seul.  Paris,  1828,  in-40. 

De  la  santé  des  gens  mariés,  ou  Physiologie  de  la 
génération  de  l'homme  et  Yhygiène  philosophique  du 
mariage,  par  le  docteur  Louis  Seraine.  3me  édition. 
Paris ,  Savy,  1867,  4™-  édition,  1869,  in- 18  Jésus, 
392  pp.,  3  fr. 

De  la  stérilité  de  Vhomme  et  de  la  femme  et  des 
moyens  d'y  remédier,  par  V.  Mondât.  Paris,  Migneret, 
1820,  in-12. 


DE  421 

De  la  supériorité  de  la  femme.  Voir-.  Declamatio  de 
nobilitate,  etc. 

De  la  syphilis.  Fragment  du  (livre  Ier  du)  poème  de 
Frascator,  trad.  par  Barthélémy.'  Texte  lat.  en  regard. 
Paris,  1840,  in-8  de  8  pp.  — Travail  en  vers  différent 
du  poème  intitulé  :  Syphilis,  également  de  Barthélémy. 

De  la  syphilis,  avec  quelques  considérations  sur  les 
maladies  des  organes  génitaux  de  l'homme  et  de  la 
femme,  par  Bordère.  Bordeaux,  1 847,  in-8  de  3  feuilles. 

De  la  syphilis  dans  ses  rapports  avec  la  prostitution, 
par  une  commission  composée  de  MM.  Monceau,  etc., 
et  Baré,  rapporteur.  Impr.  Mellinet,  à  Nantes,  1847, 
in-8  de  44  pp. 

Nous  ignorons  si  c'est  la  nième  composition  que  1'  ouvrage 
suivant:  De  la  syphilis  dans  ses  rapports  avec  la  prostitu- 
tion autorisée  et  clandestine,  par  une  comm.  composée  de  MM. 
Mabit,  etc. ,  et  Calloch ,  rapporteur.  Nantes ,  Mellinet,  1827 
(i858i,  in-8. 

De  la  syphilisation  et  de  la  contagion  des  accidents 
secondaires  de  la  syphilis.  Communications  à  l'aca- 
démie nat.  de  médecine,  par  MM.  Ricord,  Bégin,  Mal- 
gaigne,  Velpeau,  Depaul,  Gibert,  Lagneau ,  Larrey, 
Michel  Lévy,  Gerdy,  Roux,  etc.  Paris,  J.-B.  Baillière, 
i853  (i852~),'  in-8  de  24  feuilles  1/2,  5  fr. 

De  l'utilité  de  la  flagellation.  Voir:  De  usu  fla- 
grorum,  etc. 

De  la  vie  privée  des  Romains,  par  d'Arnay.  Lau- 
sanne, 1760,  in- 12.  —  Scheible,  2  fr.  5o.  — Des  mœurs, 
du  luxe,  du  célibat,  du  mariage,  des  concubines  et  de 
la  polygamie,  etc. 

De  la  virilité,  des  causes  de  son  déclin  prématuré  et 
instructions  pour  en  obtenir  le  parfait  rétablissemeut, 
par  J.-L.  Curtis  et  Comp.  33",e  édition.  Paris,  Char- 
pentier, 1847,  în- 16  de  6  feuilles.  —  Bruxelles,  184g, 
in-8,  fig.  —  41""  édition,  Paris,  i85o,  et  56"ie  édition, 
Paris,  i852.  in-12  de  7  feuilles  1/2,  plus  45  fig.  ana- 
tomiques.  —  Nous  n'avons  nulle  connaissance  d'autres 
éditions  que  celles-là;  si  l'auteur  vit  encore  en  1871, 
il  doit  être  au  moins  à  sa  centième. 

De  Langres  et  Juliette  d'Esté,  anecdote  française. 
Paris,  Deschamps,  1771,  in-12,  fig.  —  Nyon,  n°  8379. 


422  DE 

De  l'abus  des  nudité^  de  gorge  ("attribué  à  J.  Boi- 
leau,  à  l'abbé  de  Neuilly,  à  La  Bellonguerais).  Bru- 
xelles, 1674  (Desq ,  25  fr.).  —  Bruxelles,  1675,  in-12 
(Solar,  20  fr.).  —  Paris,  1677,  in- 12  (By,  22  fr.,  Au- 
bry,  en  1860,  16  fr.  ;  Leber,  n°  264  j    Pichon,  n°   45, 

2  5  fr.  —  Cette  édition  est  augmentée  de  Y  Ordonnance 
des  vicaires  généraux  de  Toulouse  contre  la  nudité  des 
bras,  des  épaules  et  de  la  gorge,  et  de  l'indécence  des 
habits  des  femmes  et  des  filles).  —  Bruxelles,  1680, 
in-12;  Giraud,  20  fr.  —  Gand,  Duquesne,  1857,  in- 16, 

3  fr.  — Paris,  Deîahays,  i858,  in-12  de  1  3o  pp.;  édi- 
tion avec  avant-propos  de  M.  P.  Lacroix,  3  fr. 

li  est  fort  douteux  que  l'auteur  de  ce  traité  soit  Jacques  Boi- 
leau.  qui  écrivait  habituellement  en  latin;  mais,  quelle  que  soit 
la  plume  qui  a  tracé  ce  livre,  on  voit  que  c'est  l'œuvre  d'un 
homme  qui  savait  écrire,  qui  vivait  au  milieu  du  grand  monde 
et  qni  aborde  en  face,  avec  une  délicatesse  presque  gaianie ,  le 
sujet  épineux  qu'il  a  choisi.  Assez  peu  austère,  ma;gré  les  sem- 
blants de  rigorisme  qu'il  se  donne ,  il  avait  à  cœur,  on  le  voit, 
de  se  faire  lire  par  les  dames. 

De  l'adultère  dans  les  différents  âges  et  che%  les 
différentes  nations.  Paris,  1862,  in-32,   120  pp.,  5o  c. 

Réunion  des  lois  chez  les  divers  peuples  sur  la  matière,  et 
les  usages  concernant  le  mariage,  en  vigueur  chez  diverses  na- 
tions peu  civilisées.  L'article  suivant  en  est  probablement  une 
reimpression  augmentée:  De  l'adultère  che;  tous  les  peuples, 
étude,  par  le  chevalier  Amorini  f pseudonyme)  in-18,  1 38  pp. 
Paris,  i863.  11  a  été  tiré  de  ce  livre  100  èxempl.  sur  pap.  de 
vélin  au  prix  de  5  fr. 

De  l'amour,  trad.  de  Léon  Hébrieu.  Voir:  Dialoghi 
di  amore. 

De  l'amour,  par  de  Stendhal  (  Henri  Beyle).  Paris, 
1822,  i833,  2  vol.  in-12,  et,  avec  fragments  inédits, 
Paris,  i853,  1854,  i856,  1837,  in-12. — Seule  édition 
complète  augm.  de  préfaces  et  de  fragments  entière- 
ment inédits.  Paris,  Michel  Lévy,  1868,  in-18  jésus, 
375  FP-,  1  fr. 

Auteur  paradoxal  et  original  dans  la  forme,  Beyle  a,  dans 
son  tems,  fait  fureur;  mais  le  fond  est  peu  solide  ,"  et  ses  ou- 
vrages ne  sont  peut  être  pas  d'une  grande  importance. 

De  l'amour,  chapitre  extrait  de  la  Physiologie  des 
passions  (ouvrage  inédit);  par  L.  d'Hautecour,  baron 
d'Audelange.  Paris,  impr.  Mourgues,  i85g,  in-8  de  43 
pp.,  75  cent. 


DE  423 

De  l'amour  considéré  dans  les  lois  réelles  et  dans 
les  formes  sociales  de  l'union  des  sexes,  par  de  Sénan- 
cour.  Paris,  1806,  in-8.  Edition  rare  et  recherchée. 
Les  suivantes  ont  subi  des  retranchements,  bien  qu'elles 
aient  reçu  des  augmentations.  —  Paris,  1808,  in-8, 
fig.  (Claudin,  en  1870,  8  fr.).  —  Paris,  1822,  2  vol. 
in-12.  —  4me  édit.,  avec  le  titre  modifié  ainsi:  De 
l'amour,  considéré  selon  les  lois  premières  et  selon  les 
convenances  des  sociétés  modernes.  Paris,  Abel  Ledoux, 
1834,  2  vol.  in-8. 

Ouvrage  bien  écrit  et  fortement  pensé.  On  en  trouve  une 
appréciation  dans  le  Grand  Dictionnaire  universel  du  19e  siè- 
cle, de  Larousse,  p.  292.  Sénancour  étudie  l'amour  et  les  ques- 
tions qui  s'y  rattachent  en  dehors  des  idées  répandues  et  con- 
sacrées par  les  législateurs  religieux  et  politiques.  La  cause  du 
divorce  est  plaidée  avec  talent.  Le  style  est  d'un  élégante  sim- 
plicité, d'une  fermeté  virile,  qualités  qui  n'étaient  pas  suffisan- 
tes pour  le  rendre  bien  populaire;  mais  l'auteur  creuse  si  pro- 
fondément et  si  hardiment  son  sujet  qu'on  peut  reconnaître  en 
lui  l'un  des  précurseurs  du  socialisme,  en  fait  de  questions  mo- 
rales, bien  entendu.  Il  était  pour  le  surplus  contre  révolution- 
naire, et  il  avait  été  obligé  d'émigrer.  Voici  le  contenu  de  la  4e  édi- 
tion seule  complète,  mais  qui  manque  d'une  table  des  matières: 

Tome  1er  Préface,  page  1.  —  De  l'ordre  général,  p.  17.  — 
Des  affections  humaines ,  p.  21.  — De  l'amour,  p.  3i.  —Du 
sentiment  de  l'amour,  p.  35. —  Des  fins  de  l'amour,  p.  5i.  — 
De  la  conservation  des  désirs,  p.  55.  —  De  l'amour  consi- 
déré selon  la  différence  des  sexes,  p.  61.  —  D'un?  secrète  ini- 
mitié, des  sexes,  p.  83.  —  De  l'amour  selon  les  lieux  et  selon 
d'autres  circonstances,  p.  91.  —  De  l'influence  de  ï  âge  sur 
les  penchants,  p.  99  —  Des  mœurs  austères,  p.  107.  —  De  la 
continence  et  de  la  chasteté,  p.  110.  —  Mœurs  de  quelques 
peuples  anciens,  p.  129.  —  Du  système  moral  consacré  main- 
tenant, p.  137.  —  Des  préventions  relatives  à  l'amour,  p.  145. 
—  De  la  liberté  sans  licence,  p.  i5j.  — Si  l'honneur  des  fem- 
mes doit  consister  dans  la  'chasteté,  p.  171.  —  Des  préren- 
iions exclusives,  p.  1X1.—  De  la  constance,  p.  189.  —  De  la 
pudeur,  p.  201.  —  De  la  possession,  p.  233  —  De  quelques 
difficultés,  p.  239.  —  Des  devoirs,  p.  25i  —  Notes,  pp.  273-335. 

Tome  11:  Du  mariage,  p.  1.  —  Des  liens  regardés  comme 
incestueux,  p.  109.  —  De  la  vol/garnie,  p.  117.  —  Du  par- 
tage et  de  l'illégitimité,  p.  127.  —  De  l'adultère,  p.  137.— 
Du  viol.  p.  149;  —  Des  infractions  directes  à  la  loi  des  se- 
xes, p.  r 53.  —  De  la  diversité  des  opinions,  p.  191.  —  Du 
soin  de  laisser  ignorer  à  l'enfance  ce  qui  concerne  l'amour, 
p.  197.  —  De  la  "simple  amitié  entre  personnes  de  sexe  diffé- 
rent, p.  209.  —  De  l'affection  entre  les  pères  et  les  enfants  , 
p.  2\3.  —  De  quelques  usages,  p.  221,  —  De  l'esprit  des  ro- 
mans, p.  225,  —  De  certaines  locutions,  p.  227.  —  Dernières 
réflexions,  p.  23 1.  —  Notes  du  tom.  II,  de  241  à  la  fin. 


424  DE 

Di  l'amour  des  sots  pour  les  femmes  d'esprit ,  par 
Mme  cTAvroz.  Liège;  1 858.  in- 12';  et  Bruxelles,  1861, 
in-32.  —  Diatribe"  contre  les  hommes  d'esprit.  Ré- 
ponse au  Petit  traité  de  l'amour  des  femmes  pour  les 
sots,  de  Champcenetz. 

De  l'art  d'aimer,  traduit  du  latin  d'Ovide.  Voir: 
OVIDE,  traductions  françaises. 

De  l'asne  doré.  Voir:  Apuleii  metamorphoseon. 

De  l'état  et  gouvernement  de  mariage.  Voir:  De  re 
uxoria  libelli  duo. 

De  l'heur  et  malheur  de  mariage ,  ensemble  les  lois 
connubiales  de  Plutarque ,  trad.  en  franc.,  par  J.  de 
Marconvillev Paris,  1564  (Solar,  4G  fr.),  1D71  (Nyon, 
n°  2889),  1073,  1578  (Leber,  n°  2737),  1602,  in-12 
(Nodier,  35  fr.).  —  Consulter  au  sujet  de  cet  ouvrage 
Du  Roure,  Analecta  Biblion,  1837,  t.  I.,  p.  445. 

De  l'homme  et  de  la  femme  considérés  physiquement 
dans  l'état  de  mariage,  par  de  Lignac.  Lille,  1772,  a 
vol.  in-12,  fig.  (Nvcm,  n°  5g34). —  Lille.  1773,  1778, 
1770,  3  vol.  in-12,  fig.  —  Paris,  1774,  3  vol.  in-12, 
fig.  (AlvarêSj  en  18G2,  7  fr.  5o). 

11  parut  une  traduction  de  cet  ouvrage  en  ail. ,  en  1772  ;  et 
en  1798,  une  traduction  angl.,  imprimée  sur  le  continent ,' fut 
saisie  en  Angleterre,  à  cause  des  gravures  qu'elle  renfermait. 

De  l'homme  et  de  la  reproduction  des  différents  in- 
dividus, par  Panckoucke.  Paris,  1761,  in-12.  —  De- 
neux;  Nyon,  n°  5g55. 

De  l'honneur  des  deux  sexes,  principes  généraux 
sur  différentes  espèces  de  rapt,  de  séduction,  de  su- 
bornation et  de  violence  ;  par  Menassier  de  i'Estre. 
Paris,  1784,  in-12. 

De  l'onanisme  et  autres  abus  vénériens  considérés 
dans  leurs  rapports  avec  la  santé ,  par  le  D.  L.  Des- 
landes. Paris,  Lelarge,  1834,  1 835,  in-8  de  36  feuilles, 
6  fr. 

De  l'usage  des  romans,  où  l'on  fait  voir  leur  utilité 
et  leurs  différents   caractères,   avec  une  Bibliothèque 
des  romans ,  par  Gordon  de  Percel  (Lenglet-Dufresnoy) 
Amsterdam,  1734,  2  vol.  in-12. 

L'abbé  Lenglet-Dufresnoy,  ayant  été  réprimandé   par  les  au- 


DE  42  5 

torités  ecclésiastiques  pour  les  opinions  libres  contenues  dans 
cet  ouvrage,  fit  paraître  un  3e  volume,  qui  les  réprouve  en  par- 
tie: L'Histoire  justifiée  contre  les  romans,  Amst.  1735,  in-12 
(les  trois  volumes  réunis,  La  Bédoyère,  i3  fr.J.  —  Le  tome  II 
contient  la  Bibliothèque  des  romans  ,  c'est-à-dire  ,  une  table 
d'ouvrages  présentant  environ  3ooo  titres,  auxquels  ils  ne  faut 
pas  se  fier  sans  réserve  ,  car  souvent  ils  sont  incorrectement 
formulés.  —  Le  tome  1er  est  plutôt  un  ouvrage  philosophique 
qu'un  ouvrage  de  bibliographie.  Celle-ci  sert  seulement  de 
prétexte  pour  renonciation  d'opinions  libres  et  d'idées  hardies. 
Ainsi,  par  exemple,  dans  les  pages  3q  à  44,  il  soutient  qu'il  est 
plus  honorable  de  donner  naissance  à  40,000  hommes,  en  en 
faisant  soi-même  deux  par  jour  de  i5  à  65  ans,  que  d'en  dé- 
truire et  faire  détruire  le  même  nombre  par  des  gens  stipendiés, 
des  soudarts.  —  On  remarque  aussi  ses  réflexions  sur  les  Aven- 
tures de  la  Madona  et  de' François  d'Assise;  sur  Aubigné  et 
son  histoire  remplie  d'obscénités';  sur  la  bibliothèque  d'un  cu- 
rieux, composée  seulement  de  livres  sur  l'Immaculée  Concep- 
tion; sur  l'Abbaye  des  Cornards,  etc.  Ce  volume  mérite  d'être 
lu  d'un  bout  a  l'autre  par  tout  homme  qui  s'occupe  de  litté- 
rature. 

Del  matrimonio,  ragionamento  d'un  filosofo  mugel- 
lano.  Parigi,  17^2,  in-40.  —  Del  matrimonio,  discorso 
delPAnt.  Cocchi.  Londra,  1762.  —  Risposta  al  ragio- 
namento del  matrimonio  d' un  filosofo  mugellano.  Luca, 
1763,  in-40.  Cat.  de  M.  B.  D.  C.  (Potier,  1847),  n°538. 
—  Ecrit  élégant  et  estimé,  dit  Libri. 

De  lue  venerea,  historia  et  mysterium  ;  auct.  Ed. 
Mainwaring.  Hamburg,  1675,  in-8. 

De  lue  venerea,  auct.  E.  Alberto.  Altdorf,  1702,  in-40. 

De  luis  venereœ  antiquitate  et  origine;  auct.  Schrank.  Mo- 
nachii,  i835,  in-8. 

De  lupanaribus,  auct.  G.  Bicken.  Heidelbergae,  1674, 
in-40. 

On  peut  voir,  sur  le  même  sujet,  dans  le  tome  Ier  du  Traité 
de  la  police  de  Delamare,  le  livre  III  ,  qui  traite  des  femmes 
de  mauvaise  vie  et  des  lieux  de  débauche;  dans  le  Répert.  de 
Jurisprudence  de  Merlin,  l'article  Prostitution  ;  même  article, 
par  Foderé,  dans  le  Dictionnaire  des  sciences  médicales,  dans 
le  Dict.  de  police,  etc. 

De  Maria ,  Scotorum  regina  totaque  ejus  contra 
regem  conjuratione,  fœdo  curn  Bothuelio  adulterio,ne- 
faria  in  maritum  crudelitate  et  rabie,  horrendo  super 
et  deterrimo  ejusdem  parricidio,  plena  et  tragica  plane 
historia  (par  G.  Buchanan).  S.  1.  n  d.  (Londres,  1372), 
pet.  in-8  de  122  pp.  —  Sykes,  1  liv.    i3  sh. 

Tome  11  54 


426  DE 

Traduction  Française:  Histoire  de  Marie,  reine  d'Ecosse, 
touchant  la  conjuration  faite  contre  le  roi  et  l'adultère  com- 
mis arec  le  comte  de  Bbthrvell.  Trad.  du  latin  de  Buchanan 
(p.  CamuzJ.  Edimbourg,  Waltem,  i5j2,  pet.  in-8  (Veinant, 
1 15  Fr.  :  Mac-Carthy,  29  fr.  ;  De  Bure,  90  fr.  ).  —  Pour  être  com- 
plet on  joint  à  ce  volume  l'ouvrage  suivant:  L Innocence  de  la 
très-illustre,  très-chaste  et  débonnaire  princesse ,  Mme  Marie 
(Marie  Stuart).  reyne  d'Ecosse,  où  sont  réfutées  les  calomnies 
publiées  par  un  'livre  divulgué  en  France,  l'an  ibj2 ,  tou- 
chant la  -mort  du  seign.  Darley  ,  son  époux  (attribué  à  Bel- 
Ieforestj.  S.  1.  ,  072,  m-S  (Veinant,  129  fr.   Renouard  ,  53  fr.j. 

De  matrimonii  sacramento ,  auct.  Rev.  P.  Th.  San- 
chez.  Gênes  ^Madrid),  1602,  in-fol.;  édition  très-rare. 
On  dit  qu'il  y  a  eu  des  retranchements  dans  toutes  les 
éditions  qui  l'ont  suivie.  —  Nuremberg,  1706,  3  part, 
in-fol.;  édition  rare  (Hérisson,  nn272).  —  Anvers, 
1707,  17 14,  3  part,  in-fol  (Renouard,  20  fr.). 

Sanchez  traite  en  détail  des  matières  obscènes  peu  utiles  pour 
l'instruction  de  son  lecteur;  c'est  dans  la  ire  partie  ,  p.  141, 
que  se  trouve,  par  exemple,  le  fameux  examen  de  l'opération 
du  Saint-Espiit.  —  Le  Confessionale  de  saint-Antonin  ,  arche- 
vêque de  Florence,  souvent  réimprimé  ,  contient ,  au  sujet  du 
mariage,  des  détails  dans  le  genre  de  ceux  qu'expose  Sanchez. 
—  Le  Bibliographe  alsacien,  renferme  (i863,  p.  25o)  uu  arti- 
cle intitulé:  Un  Sanche^  femelle,  consacré  à  un  livre  écrit  par 
une  dame  et  publié  par  la  librairie  protestante  de  M.  Vomhoff. 
Cette  brochure  de  20  pages  imprimée  à  Strasbourg  par  M.  Chris- 
tophe ,  a  pour  titre:  Sous  la  bénédiction  du  Seigneur.  Aux 
personnes  mariées.  L'auteur  est  une  dame,  ancienne  catholique 
devenue  protestante:  son  mari  n'a  pas  toujours  rempli  complète- 
ment ses  devoirs  conjugaux:  elle  disserte,  pour  l'édification  des 
fidèles,  sur  le  sujet  qui  a  inspiré  à  Tissot  un  livre  fort  connu  ; 
cette  dissertation  scabreuse  est  saupoudrée  de  textes  bibliques. 
L'auteur  prétend  «  qu'il  serait  à  désire;  que  messieurs  les  pas- 
«  teurs  voulussent  bien  joindre  un  exemplaire  de  ce  traité  aux 
«  bibles  de  mariage  qu'ils  donnent  dans  leurs  paroisses.  »  —  Les 
révélations  indiscrètes  de  Madame*"  sur  les  secrets  de  son  mé- 
nage, sont  suivies  d'une  lettre  d'un  pasteur  touchant  les  mêmes 
questions  et  d'un  avis  de  Luther  réglant  les  relations  intimes  des 
époux. 

De  morbis  venereis;  lib.  IX;  par  J.   Astruc.  Parisiis, 

1740,  2  vol.  in-40. 

Traduit  et  augmenté  par  Jault  sous  ce  titre:  Traité  des  ma- 
ladies vénériennes,  d 'Astruc  ,  1740,  4  vol.  in-12:  puis  par  le 
célèbre  chirurgien  Louis,  en  1777,  4  vol.  in-12. 

De  morbo  gallico  liber .  Papiae,  apud  Bernhardinum 
de  Burghofranco, 


DE  427 

De  morbo  galîico  omnia  quœ  exstant.  Venetiae , 
1 56o-6y,  2  vo'-  in-fol.  —  Recueil  important  fait  par 
Aloysius  Luisinus,  réunissant  la  plupart  des  écrits  de 
Widman,  de  Torella,  de  Leonicenus ,  de  Grunpeck, 
de  Pistor,  de  Sterber,  etc.,  sur  les  maladies  syphili- 
tiques. 

Ce  recueil  a  été  reproduit,  avec  une  préface  de  l'illustre  Boer- 
haave,  sons  le  titre  de:  Aphrodisiacus.  sive  de  lue  venerea. 
Lugduni-Batavorum,  1728,  2  tomes  in-fol.  ,  avec  pi.  —11  faut  y 
joindre  une  suite  mise  au  jour  par  C.  G.  Gruner.  .Jena,  1789, 
in  fol.  (Nyoc,  6017J,  et  1793,  in-8  (  Scheible,  en  18D4). 

De  mulierwn  organis  generationi  inservientibus  (par 
Régnier  de  Graaf).    Leyde,    1608-1673,    3  part.   in-8. 

—  Leber,  io55. 

On  joint  à  cet  ouvrage  :  De  virorum  organis  generationi 
inservientibus  (par  le  même],  Leyde,  1668,  in-8,  fig.  —  Ces 
deux  traités  ont  été  trad.  sous  le  titre:  Histoire  anatomique 
des  parties  génitales  de  V homme  et  de  la  femme,  par  Graaf, 
trad.  en  franc.  Bàle,  1699,  in-8,  fig.  (Nyon  ,   n°  5932). 

De  nuptiis ,  liber  paradoxicus ,  auct.  Steph.  de  Ma- 
lescot.    Basle,   1572,  in-8  (B.  de  Grenoble,    n°  6403). 

—  Cailleau,  3  à  4  fr. 

De  nymphomania,  par  E.  G.  Bremer.   .Jena,    1691, 

in-4". 

De  officio  mariti,  liber  I;  De  instit.  fœminœ,  îibri  III; 
De  adolescentitm  ac  puellarwn,  libri  II,  auctore  J.  L. 
Vivis  Valentino.  Basle,  s.  d.,  in- 12. 

De  osculis,  aut.  J.  F.  Hekelio.  Lipsiae.  1689,  in- 12. 

—  Bearzi,  n°  2820. 

De  personis  mulieribus  apud  Plautum. ,  auctore  E. 
Benoist.   1862,  in-8. 

De  Pierre  Arâtin,  notice  sur  sa  fortune,  etc.  (par 
Peignot).  Dijon,  1 836,  in- 12,  tiré    à    100   exemplaires. 

—  Solar,  7  fr. 

De  près  et  de  loin,  roman  conjugal  ;  par  Paul  La- 
croix. Paris,  1837,  2  vol.  in-8. 

De  prof  midi  s  (Le)  des  amoureux.  Paris,  s.  d.  (com- 
mencement du  XVIe  siècle),  pet.  in-8,  goth.,  4  ff .  — 
Nodier,  n"  328. 

Réimprimé  à  Chartres,  en  18 32,  à  5o  exempl.  et  inséré  dans 


428  DE 

le  tome  IV  du  recueil    de  M.    de    Montaiglon  ,    p.  20G-210.  11 
commence  ainsi: 

Dedans  le  goulfre  ténébreux 
Où  sont  amoureux  interdis, 
Plongé  suis,  moy,  pauvre  amoureux, 
Las,  duquel  lieu,  de  -profanais, 
Clamavi  à  celle  que  j'aime, 
Par  qui  suis  ainsi  tourmenté; 
Elle  m'y  laisse  en  ceste  flamme; 
Secours"  n'ay  nul,  sinon  ad  te. 

De  propinquitate  matrimonium  impedicnte  régula 
(par  Charles  Butler).  Oxonii,  162 5,  in-40.  —  Réimpr. 
à  Francfort,  en  1643,  avec  le  traité  de  Fr.  Florens  :  De 
nuptiis  consobrinarum  prohibitis  aut  premissis. 

De  prostibulis  veterum,  par  Adrien  Beverland. 

Il  paraît  que  ce  livre  a  réellement  existé  ,  en  manuscrit  du 
moins,  mais  qu'il  n'a  pas  été  imprimé.  Le  manuscrit  subsiste-t-il 
encore?  On  a  prétendu  que  la  substance  de  ce  traité  avait  passé 
dans  les  commentaires  d'une  édition  de  Catulle  que  Vossius. 
parent  de  Beverland,  publia  à  Londres,  en  1680;  c'est  une 
erreur.  Peut-être  Vossius,  après  avoir  utilisé  les  recherches  spé- 
ciales de  Beverland,  a-t-il  reculé  devant  l'impression.  Quant  au 
pornographe  hollandais  ,  il  est  fort  connu  grâce  à  son  traité  : 
Peccatum  originale  (Voir  ce  titre),  traité  dont  une  imitation 
publiée  en  langue  française,  le  siècle  dernier,  a  été  réimprimée 
en  Belgique,  en  1868;'  elle  est  accompagnée  d'une  notice  sur  la 
vie  et  les  écrits  de  Beverland. 

De  pudicitia  conjugali  et  virginali,  auct.  Ant.  Bon- 
finio.  Basileae,   1372,  in-8. 

De  quelle  maladie  est  mort  François  Ier,  par  M.  Cul- 
lerier,  chirurgien  de  l'hôpital  du' Midi  (  Extr.  de  la 
Ga$.  hebd.  de  méd.  et  de  chir.).  Paris,  V.  Masson, 
1 856,  in-8  de  16  pp. 

L'auteur,  faisant  abstraction  des  rumeurs  historiques,  est 
convaincu  que  François  1er  avait,  dès  longtemps  avant  sa  mort, 
une  affection  des  voies  urinaires  avec  abcès  dans  les  environs 
du  canal  de  l'urètre. 

De  re  uxoria  libri  duo,  autore  Francisco  Barbaro. 
(Paris)  1 5 1  3,  i5i4.  in-40.  Réimpr.  plusieurs  fois.  — 
Biblioth.  de  Grenoble,  n°  iog83. 

Cet  ouvrage  a  été  traduit  en  français  et  en  ital.  sous  les  ti- 
tres suivants:  François  Barbare  vénitien,  De  l'état  et  gouver- 
nement de  mariage,  trad.  du  latin  par  Martin  Du  Pin.  Lyon, 
1537,  in-16.  Paris,  i56o,  in- 16.  Traduction  plus  rare  que  f'ori- 
ginal  latin.  —Estât  du  mariage,   trad.    du  latin  par  Cl.  Joly. 


DE  42  g 

Paris.  166;.  in-12.  —  11  y  a  aussi  une  traduction  en  italien  , 
intitulée:  Prudentissimi  et  gravi  documenti  circa  la  elettion 
délia  moglic  .  da  Francesco  Barbaro,  gentilhuomo  Venitiano, 
nuovamente  dal  latino  tradotti  per  Alberto  Lollio  Ferrarese. 
Vinegia,  1548,  in-8.  Plusieurs  fois  réimprimée  (Nyon,  n°4o6oJ. 
Entre  autres  singularités,  on  remarque  la  répugnance  de  l'au- 
teur pour  les  femmes  de  petite  taille:  Le  donne  di  statura  pic- 
ciola  esser  più  toslo  atte  ail'  tifficio  di  concubina  che  di 
moglie. 

De  regno  vulvarum. 

Violente  satire,  écrite  vers  i56i  ,  à  une  époque  où  diverses 
femmes  exerçaient  un  grand  pouvoir  politique"  dans  quelques 
états  de  l'Europe.  D'Aubigné  (Confession  de  Sancy,  liv.  1,  cb.  3J 
l'attribue  à  François  Hotmann.  On  ne  retrouve  pas  d'exem- 
plaire?  de  cet  écrit,  dont  divers  auteurs  (  notamment  C.  F. 
Floegel ,  dans  son  Histoire  (en  allemand]  de  la  littérature  co- 
mique, tome  11,  pag.  494 )  ont  cité  quelques  vers.  11  suffira  de 
transcrire  les  quatre  premiers: 

Vulva  régit  Scotos  (ij  ;  haeres   tenet  illa  Britannos  (2) 
Flandros  et  Batavos  mine  notha  vulva  régit  (3J 

Vulva  régit  populos,  quos  signât  Gallia  portu  (4) 
Et  fortes  Gallos  Itala  vulva  régit  (5J. 

(ij  Marie  Stuart.  [2)  Elisabeth,  reine  d'Angleterre.  [3)  Mar- 
guerite, fille  naturelle  de  l'empereur  Charles-Quint,  duchesse 
de  Parme.  (4}  Catherine  d'Autriche,  sœur  de  Charles-Quint, 
veuve  de  Jean  III,  roi  de  Portugal  et  régente  pendant  la  mi- 
norité de  son  fils  Sébastien.  (S)   Catherine  de  Médicis. 

De  ritu  nuptiarum  liber  singularis,  ejusdem  de  jure 
connubiorum  liber  alter ,  par  B.  Brisson.  Parisiis,  1.564, 
in-40.  —  Auvillain,  en  1 865,  n°  1 5 1 . 

De  stolatœ  virginitatis  jure  lucubratio  academica, 
auct.  H.  Beverlando.  Lugd.-Batav.,  1680,  pet.  in-8.  — 
Renouard,  26  fr.  —  Voir  David  Clément,  Bibliothèque 
curieuse,  tome  III.  p.  270. 

De  tout  un  peu,  ou  les  Amusements  de  la  campagne 
(nouvelles).  Paris,  Lesclapart,  1766,  2  vol.  in-12  (Nyon, 
n°  oqi5).  —  Toulouse,  1776,  2  part,  en  1  vol.,  in-12 
(Claudin,  i865,  2  fr.  5o). 

De  tribus  fugiendis,  ventre,  pluma  et  venere,  libelli 
très,  multis  probatorum  authorum  sententiis  et  exem- 
plis  referti  ;  authore  Guillerm.  de  Mara.  Paris,  H.  Es- 
tienne,  s.  d.,  in-40.  Singulier  et  rare.  —  Un  amat.  de 
N....,  n°  1 143. 


43o  DE 

D'un  valet  et  de  la  dame  au  baron,  conte  du  XIVe 
siècle,  publ.  d'après  le  manuscrit  (pastiche  fort  habile 
de  M.  Richelet,  en  vers  de  huit  syll.).  Paris,  (impr.  au 
Mans),   1829,  in  8  de  8  ff.,  tiré  à  100  ex. 

D'une  fenêtre  à  l'autre,  vaud.  en  un  acte;  par  Rai- 
mond  Deslandes  (Variétés).  Paris,   1854,  in- 12, 

D'une  pugnition  divinement  envoyée  aux  hommes  et 
aux  femmes  pour  leurs  paillardises  et  incontinences 
désordonnées,  en  1498,  avec  notes  amples,  etc.;  par  P. 
Stephen  Baliger  (comp.  par  Peignot).  A  Naples  et  en 
France  (Paris,  Tech.),  i836,  pet.  in-8  de  70  pages. — 
Du  Roure,  6  fr.  ;  Solar,  5  fr. 

De  usuflagrorum.  Voir:  Tractatus de  usuflagrorum. 

De  virginitatis  custodia,  stupri  vindicta,  uxorum  in 
viros  pietate  et  perfidia ,  etc.,  libri  quatuor,  J.  Gastio 
autore.  Basileae,  1343,  1  544,  pet.  in-8  (Nodier,  3i  fr.; 
B.  de  Grenoble,  n°  32ii).  —  Dissertation  moitié  sé- 
rieuse, moitié  facétieuse. 

Le  même  auteur,  Jean  Gast,  a  publié  un  livre  intitulé:  Con- 
vivalium  zermonum  liber,  etc.  Bâle,  1542,  in-8  ;  c'est  un  re- 
cueil d'anecdotes;  la  3e  édition,  qui  a  été  augmentée  d'un  se- 
cond et  d'un  3e  livre,  a  paru  en  i54'3,  mais  l'éditeur  annonce 
qu'on  y  a  fait  disparaître  les  passages  licencieux,  de  sorte  que 
les  deux  premières,  datées  de  1542  et  1343,  sont  seules  recher- 
chées (env.  8  à  10  fr.  j. 

De  virginitatis  jure  tractatus ,  novus  et  jucundus, 
auct.  Henr.  Kornmanno.  Francfort,  1610,  in-12.  — 
Virginopoli,  1701,  in- 16  (Auvillain,  n°  160). 

De  virginitatis  notis ,  graviditate  et  partu,  auctore 
Severino  Pinaeo;  accedunt:  i°  Ludov.  Bonaciolus:  De 
formatione  fœtus  ;  1"  Félix  Platerus  :  De  origine  par  - 
tium  earumque  in  utero  conformatione  ;  3°  Petrus 
Gassendi:  De  septo  cordis  pervio;  40  Melchior  Sebi- 
zius:  De  notis  virginitatis,  cura  indic.  Amsterdam, 
i6'i3,  in-12,  front.,  plusieurs  planches  anatomiques, 
dans  le  texte  ou  pliées,  grav.  sur  bois.  — Techener,  en 
1864,  34  f r  ;  Auvillain,  n°  274. 

Ouvrage  contenant  des  détails  intéressants  sur  certaines  ques- 
tions physiologiques,  délicates  et  souvent  controversées  même 
parmi  les  anatomistes  et  les  médecins  les  plus  distingués. 

Séverin  Pineau ,  dont  le  nom  ouvre  ce  recueil,  était  né  à 
Chartres;  il  avait  d'abord  écrit  en  français  le  Traité  sur  la 
virginité,  que  nous  citons  plus  haut,    mais   des   motifs  de  dé- 


DE  —  BEBAT  4S1 

cence  l'engagèrent  à  le  traduire  en  latin  pour  le  faire  imprimer. 
Il  mourut  à  Paris  en  1619.  La  ire  édition  de  son  traité  latin  a 
paru  a  Leyde  en  i63q  fiô-t-o,  164.1),  in-12  fig.  (Auvillain,  273], 
—  Luigi  Bonaccioli  vivait  à  Ferrare  dans  la  ire  partie  du  16e 
siècle;  "il  fit  une  étude  particulière  des  organes  génitaux  de  la 
femme,  et  des  accidents  auxquels  elle  est  exposé  dans  l'état  de 
grossesse.  Ses  prescriptions  hygiéniques  sont  encore  consultées 
avec  fruit.  —  Félix  Plater,  quoique  né  à  Bâle  en  i536,  se  fit  re- 
cevoir médecin  à  Montpellier  en  i5:6,  et  mourut  en  1610.  —  Le 
célèbre  Pierre  Gassendi  est  beaucoup  plus  connu  comme  philo- 
sophe et  astronome  que  comme  analomiste.  Né  à  Ghamptercier, 
près  Digne,  le  22  janvier  iro2,  il  professoit  la  philosophie  à 
Aix  en  i(5i6,  et  étudia  l'anatomie  avec  Peiresc,  mais  il  ne  sui- 
vit pas  la  carrière  médicale.  Il  entra  dans  les  ordres,  et  mourut 
à  Paris  le  9  novembre  t655.  —  Enfin  Melchïor  Sebizîus,  né  en 
i5i8,  mort  en  1674,  était  chanoine  à  Strasbourg  ,  où  il  ensei- 
gnait la  médecine.  (Bullet.  duBiblioph.,  1864,  p.  855J 

De  voluptate  et  vero  bono  libri  très,  par  Laur.  Valla. 
Parisiis,  i5i2,  in-40  de  100  ff. 

Ouvrage  écrit  en  forme  de  dialogues  ,  entre  Léonard  Arétin, 
Ant.  Panormitain,  etc. ,  et  dans  lequel  l'auteur  fait  tenir  a  ses 
interlocuteurs  les  plus  licencieux  propos  sur  la  fornication ,  l'a- 
dultère et  sur  toutes  les  jouissances.  Cependant  ce  fut  un  moine, 
Guillaume  Petit,  confesseur  du  roi,  qui  remit  pour  l'imprimer 
la  copie  de  ce  volume  à  Josse  Bade,  le  typographe  parisien;  ce 
dernier  l'affirme  dans  une  lettre  justificative  placée  en  tète  du 
volume. 

DÉADDÉ  (Edouard),  aut.  dramat. ,  né  vers  1810, 
signe  ses  pièces  du  nom  de  SAINT-YVES.  Voir  ce  nom. 

Débardeur  (Le)  (roman)  ;  par  Max.  Perrin.  Paris,  de 
Potter,  1846,  2  vol.  in-8.  —  Edition  illustrée  chez 
{.écrivain  et  Toubon,   1860,  5o  cent. 

Débardeur  (Le),  par  Maur.  Alhoy.  Paris,  Aubert , 
i85o,  in-40  de  16  pp.  à  2  colv  avec  dess.  de  Gavarni. 

Débat  (Le)  d'amour.  Voir:  MARGUERITE  DE 
VALOIS. 

Débat  des  deux  gentilshommes  espagnols  sur  le  faict 
d'amour.  Voir:  Question  de  amor. 

Débat  (Le)  de  deux  dames  sur  le  passetemps  de  la 
chasse,  des  chiens  et  oyseaulx,  par  Guill.  Crétin.  Paris, 
J,  Longos,  i526,  in-8  goth.,  fig.  sur  bois.  —  Paris, 
i528,  petit  in-8  goth.  de  52  ffv  fig.  sur  bois  (La  Val- 
lière,  n°  2937,  4  fr.  5o).  —  A  la  suite  du  Débat  se 
trouve  le  Le  Loyer  des  folles  amours. 


432  DEBAT 

Débat  {Le)  de  deux  damoy selles ,  l'une  nommée  la 
Noyre  et  l'autre  la  Tannée.  S.  1.  n.  d.,  in-8  goth.  de 
20  ff.  —  Il  y  en  a  deux  éditions  diff.  très-rares,  l'une 
comme  l'autre. 

Pièce  de  vers  en  huitains,  commençant  ainsi  : 

Mes  dames,  )'  apporte  nouvelles 
De  deux  femmes  coinctes  et  belles 

11  en  a  été  fait,  en  1825,  une  réimpression  augmentée  de  la  Vie 
de  saint  Harenc  et  d'autres  poésies  du  i5e  siècle,  avec  notes  et 
glossaire  (par  de  Bock).  Paris,  F.  Didot,  in-8  (Techener,  n 
îr.  ;  Leber,  n°  1689).  La  Vie  de  saint  Harenc  est  une  plati- 
tude qui  ne  méritait  pas  la  réimpression:  mais  le  volume  con- 
tient deux  ou  trois  autres  pièces  un  peu  meilleures:  Débat  et 
procès  de  nature  et  de  jeunesse  :  Complainte  de  trop  tard 
marié,  etc.  Le  Débat  d?s  deux  damoyselles  a  été  aussi  réim- 
primé très-complet,  et  très-correct  dans  le  Recueil  d_-  M.  de 
Montaiglon  ,  tom.  V.  pag.  264.  —  Un  manuscrit  ancien  de  ce 
petit  ouvrage  était  intitulé  dans  le  calai.  GaignaV.  Dialogue  en- 
tre deux  daines,  etc.;  le  même  manuscrit  s'est  revendu  à  la 
vente  La  Vallière  sous  le  titre:  Débat  entre  deux  damss,  etc. 
Ces  dames  ou  damoyselles  sont  nommées  Tune  la  Noire  et  l'au- 
tre la  Tannée  de  la  couleur  de  leurs  vêtements  et  non  de  celle 
de  leur  teint  comme  on  pourrait  le  croire.  L'  auteur ,  se  pro- 
menant dans  une  campagne  voit  deux  dames  éplorées  et  les 
écoute,  sans  en  être  vu.  Elles  chantaient  chacune  un  couplet  qui 
indique  la  cause  de  leur  douleur.  La  Tannée  aime  un  cheva- 
lier accompli,  mais  qui  est  loin  d'elle,  et  dont  elle  ignore  la  des- 
tinée; la  Noire  peut  voir  son  ami  tous  les  jours,  mais  elle  est 
mariée  à  un  jaloux  qui  ne  lui  laisse  pas  un  moment  à  donner 
à  son  amour.  Pour  juger  quelle  est  la  plus  malheureuse  des 
deux,  elles  conviennent  de  s'en  rapporter  à  deux  grandes  da- 
mes qu'elles  ne  nomment  point,  mais  qui  sont  nommées  dans 
la  même  pièce  de  vers  qui  fait  partie  du  Jardin  de  plaisance 
(vers  1498).  Ce  sont  la  duchesse  d'Oriéans,  fille  de  Louis  XI, 
et  la  comtesse  d'Angoulème,  mère  de  François  1er;  ce  qui  por- 
terait la  date  de  la  composition  du  poème  a  l'année  i486  envi- 
ron. L'auteur  inconnu  de  ce  petit  poème  a  imité  dans  certaines 
parties  de  son  ouvrage,  le  style  et  jusqu'  à  la  coupe  inusitée  de 
vers  adoptée  par  Alain  Chartier. 

Débat  de  folie  et  d'amour.  Voir  :  LABÉ  (Louise). 

Débat  (Le)  de  la  dame  et  de  l'escuyer  (par  Henri 
Baude).  S.  1.  n.  d.  (Paris,  J.  Lambert,  fin  du  XVe  siè- 
cle), in-40  goth.  de  10  ff'.  —  Paris,  J.  Trepperel,  ^49,3^ 
in-4"  goth.  de  1 1  ff.  (Bertin,  i5o  fr.;  Solar,  365  fr.)^ 

Cet  opuscule  en  vers  a  été  réimprimé  dans  le  4e  volume  du 
Recueil  de  Montaiglon,  pages  i5i-i8o. 

Débat  (Le)  de  la  damoiselle    et   de   la   bourgeoise, 


DEBAT  433 

nouvellement  imprimé,  très-bon  et  joïeulx.  Opuscule 
en  vers,  de  10  ff.,  in-4".  Sans  date  (Cigongne,  n°  654). 
—  Réimprimé  dans  le  tome  V  du  Recueil  de  M.  de 
Montaiglon,  pp.  5-33.  —  Dialogue  en  strophes  de  la 
fin  du  XVe  siècle  et  qui  se  trouve  aussi  sous  le  nom  de 
L'Echiquier  d'amour. 

Débat  (Le)  de  la  nourisse  et  de  la  chambrière,  S.  1. 
n.  d.,  in-4"  de  8  pp.  —  Réimpr.  dans  le  2e  vol.  de 
V Ancien  théâtre  français,  publié  par  Jannet. 

Débat  (Le)  de  l'homme  et  de  la  femme,  fait  et  com- 
posé par  frère  Guillaume  Alexis.  Paris,  Jehan  Tre- 
perel,  1493,  in-4°  goth.  de  6  ff.  (Heber,  3  liv.  3  sh.; 
48  fr.  en  1824).  —  Il  y  a  plusieurs  éditions  anciennes. 

Cet  opuscule  a  été  réimprimé  dans  le  3e  volume  des  Joyeu- 
sete\,  édites  par  M.  Techener,  et  dans  le  1er  volume  des  An- 
ciennes poésies  françoises  ,  recueillies  par  M.  A.  de  Montai- 
glon. C'est  une 'série' de  quatrains  dans  lesquels  l'homme  ex- 
prime des  reproches  que  la  femme  relève  vivement.  Citons  une 
de  ces  attaques  et  la  réponse  : 

Quant  jeune  pigeon  femme  englue, 
Elle  le  fait  devenir  grue 
Et  croire  impossibilia  ; 
Bienheureux  est  qui  rien  n*y  a. 

Il  ne  luy  fault  une  massue; 
Fut  un  "homme  en  beste  vestue 
Qu'une  femme  ne  mestria; 
Malheureux  est  qui  rien  n'y  a. 

Débat  (Le)  de  l'homme  marié  et  de  l'homme  non 
marié,  avec  le  plaintif  amoureux  (en  vers).  S.  1.  n.  d. 
(commencement  du  XVIe  siècle),  pet.  in-S  goth.  (Ma- 
nuel, II,  547). 

Cette  pièce  est  sans  doute  la  même  que  celle  qui  est  repro- 
duite dans  le  Recueil  de  M.  de  Montaiglon:  Le  Débat  du  ma- 
rié et  du  non  marié,  débat  en  strophes,  dans  lequel  le  non  ma- 
rié se  laisse  convaincre,  et  qui  a  été  reproduit  d'un  manuscrit, 
fond  français,  n°  1661,  de  la  B.  Impériale. 

Débat  (Le)  de  l'yver  et  de  l'esté  avec  l'estat  pré- 
sent de  V homme,  et  plusieurs  aultres  joyeusetez.  Item 
pour  congnoistre  ung  bon  chevalier,  les  conditions  et 
taches  qu'il  doit  avoir  devant  qu'il  soit  bon.  Ensemble 
un  sermon  joyeux  d'ung  depuceleur  de  nourrices. 
Goth.,  s.  d,  (Manuel,  11,  547).— Réimpr.  par  Silvestre, 
en  i83  2,  et  par  Montaiglon  dans  le  Recueil  des  an- 
ciennes poésies. 

Tome  II  55 


434  DEBAT  —  DEBAUCHES 

Débat  (Le)  de  nature  et  de  jeunesse,  en  douzains 
alternés.  Pièces  réhnpr.  dans  le  Recueil  de  Montaiglon, 
III,  84-96. 

Débat  (Le)  des  lavandières.  Voir:  Le  Qitaquet  des 
lavandières. 

Débat  (Le)  des  deux  sœurs  disputant  d'amours.  — 
Cv  finist  le  débat  de  deux  seurs. . .  très-utille  et  prouf- 
fitable  pour  instruire  jeunes  filles  à  marier.  Paris,  Den. 
Janot,  pet.  in-8  goth.  de  20  ff. 

Jolie  pièce  en  vers  de  8  syllabes,  écrite  par  un  poëte  qui  ap- 
partenait à  la  cour  poétique  "de  Charles  d'Orléans,  M.  de  Mon- 
taiglon la  reproduit  dans  son  Recueil  (tome  IX,  pp.  92-147),  et 
donne  les  variantes  que  présente  un  manuscrit  de  la  Biblioth. 
impériale. 

Débat  (Le)  du  vieux  et  du  jeune  (en  vers_  de  8  syl- 
labes). S.  1.  n.  d.  (Paris,  J.  Trepperel,  v.  i5oo),  in-40 
goth.  de  8  ff.  (Crozet,  36  fr.).  —  Une  autre  édition  de 
la  même  époque  est  en  6  ff.,  fig.  sur  bois  (De  Bure, 
52  fr.).  —  Il  y  a  aussi  de  cet  opuscule  deux  éditions 
in-8  gothique. 

Cet  opuscule,  œuvre  d'un  poëte  normand  de  la  cour  de  Char- 
les d'Orléans,  est  en  strophes  de  12  vers.  11  a  été  reproduit  dans 
le  Recueil  de  M.  de  Montaiglon  (tom.  IX,  pp.  216-237)  d'après 
les  manuscrits  de  la  Biblioth.  impériale. 

Débat  (Cy  commence  le)  du  jeune  et  du  vieulx  amou- 
reux. S.  1.  n.  d.  (Paris,  vers  i5oo)  in-40  de  6  ff.  — 
Trois  autres  éditions  anciennes  sont  in-40  ou  in-8  de 
12  ff.  ou  de  10  ff.  Les  prix  varient  de  3o  à  i5o  fr. 

Cette  pièce  n'est  pas  la  même  que  le  Débat  du  vieux  et  du 
jeune  ;  elle  est  réimprimée  dans  le  Recueil  de  poésies  fran- 
çaises, tom.  Vil,  pp.  211-224. 

Débats  (Les)  et  facétieuses  rencontres,  de  Gringalet 
et  de  Guillot-Gorgeu ,  son  maistre.  Troyes,  Audot, 
1682,  1687,  in-12.  —  Rouen,  s.  d.,  1709,  1735,  in-12. 
—  Leber,  n°  241  3;  Aubry ,  en  1862,  7  fr.  —  Facétie 
réimpr.  dans  le  tome  XVI  des  Joyeusete^  et  conte- 
nant 58  pp. 

Débauchées  (The),  or  the  Jesuit  caught,  a  comedy 
(by  H.  Fielding),  acted  at  the  Royal  théâtre  in  Drury- 
Lane.  London,  1732,  in-12.  —  Boulard,  t.  V,  n°  1796. 

Débauches  (Les)  du  clergé  et  les  persécutions  reli- 


DEBAY  -  DECAMERON  435 

gieuses,  par  un  avocat  à  la  cour  royale.  Paris,  impr. 
Baudoin,    1834,  in-8  de  32  pages. 

DEBAY  (A.),  contemp.  Voir*  Histoire  naturelle  de 
V homme  et  de  la  femme  —  Hygiène  des  plaisirs  — 
Hygiène  et  physiol.  du  mariage  —  Hygiène  générale. 
De  la  beauté  —  Lais  de  Corinthe  —  les  Nœuds  indis- 
solubles —  Nuits  corinthiennes  —  les  Parfums  de  la 
toilette  —  Philosochie  du  mariage  —  Physiologie  des 
perfections,  etc.  de  la  femme  —  la  Vénus  physique. 

Débordement  {Le)  de  la  prostitution  à  Marseille,  par 
H.  Bondilh.  Marseille,  impr.  Samat,  1867,  in-8,  i3  pp. 

DEBRAUX  (P.-Emile),  né  en  1798,  dans  le  dép.  de 
la  Meuse,  m  en  1 83 1  :  Chansonnettes  et  poésies  lé- 
gères —  Chansons  complètes  —  Chansons  gaillardes 
et  politiques  —  Chansons  nationales  et  autres —  Chan- 
sons nouvelles  —  le  Nouvel  enfant  de  la  goguette. 

DEBREYNE  (P.-J.-C),  médecin  français,  trappiste, 
né  à  Dunkerque  en  1  786.  Ses  ouvrages  tiennent  à  la 
fois  à  la  science  et  à  la  théologie.  Voir:  Mœchialo- 
gie,  etc. 

Début  (Le),  ou  les  Premières  aventures  du  cheva- 
lier de***.  Paris,  Rozet,  1770,  2  part,  en  1  vol,  in-12. 
—  Nyon,  n°  9317. 

Décaméron  (Le)  anglais,  ou  Recueil  des  plus  jolis 
contes,  traduits  de  l'anglais;  par  Mme  Marie  Wouters 
(sœur  de  Ml,)e  de  Wasse).  Londres  et  Paris,  1783,  6 
part,  en  1  vol.  pet.  in-12.  —  Aubry,  en  1866,  18  fr. 

Décaméron  (Le)  des  bonnes  gens,  parle  marquis  de 
Foudras  (en  prose).  Paris,  Amyot,  1843,  in-8  de  24 
feuilles  3/4,  7  fr.  5o. 

Décaméron  (Le)  français,  par  d'Ussieux.  Paris,  Nyon, 
1783,  2  vol.  in-8,  fig.  'de  Caresme,  Eiden,  Martini.  — 
Radziwill,  n"  1026;  catal.  Pixerécourt,  p.  190. — Nou- 
velles historiques. 

Décaméron  français,  nouvelles  historiques  et  contes 
moraux ,  par  Lombard  de  Langres.  Paris,  Selligue, 
1828,  2  vol.  in-8. 

14  Nouvelles  (française,  américaine,  flamande,  allemande,  etc.) 
occupant  dix  journées.  L'auteur  avoue  lui-même  dans  sa  préface 


43o  DECAMERONE 

que  cet  ouvrage,  malgré  son  titre,  n'a  rien  de  commun  avec  le 
Décaméron  de  Boccace. 

Decamerone  (II),  di  M.  Gio.  Boccaccio.  S.  1.  (Venise), 
Chr.  Valdarfer,  1471,  in-fol.;  ir*  édition  connue  de 
cet  ouvrage;  l'exemplaire  du  duc  de  Roxburghe  (qui 
l'avait  payé  2  3,3g6  fr.)  a  été  adjugé  au  marquis  de 
Blandford  2,260  liv.  (56,5oo  fr.);  plus  tard,  le  marquis 
revendit  ses  livres  et  l'exemplaire  fut  cette  fois  adjugé 
à  lord  Spencer  pour  918  liv.  sterl. 

Mantoue,  1472;  Milan,  1476;  Bologne,  1476  (de  Gaignat. 
36o  fr.j;  Vicence,  1478;  Venise,  1481,  1484,  1488  (  Libri,  80 
fr.),  1492,  1498,  in  fol.  ;  édit.  très-rares.  —  S.  1.  n.  d.  (impr.  à 
Florence,  par  les  religieuses  du  couvent  de  Ripoli,  v.  1483), 
in  fol.  Le  texte  de  cette  édit.  est  très-estimé.  On  n'en  connaît 
que  3  exempl.;  celui  de  lord  Spencer,  celui  du  prince  Corsini 
à  Rome  et  celui  de  Libri,  vendu  (en  1847),  l^°°  n"-  Le  moine 
Savonarola,  ardent  républicain,  ordonna,  quelques  années  après 
son  impression,  des  visites  domiciliaires  pour  détruire  les  mau- 
vais livres  et  les  peintures  trop  libres.  Les  historiens  racon- 
tent qu'on  livra  aux  flammes,  à  plusieurs  l éprises  ,  un  nombre 
très-considérable  de  livres  imprimés  et  de  manuscrits  d'un  très- 
grand  prix,  ainsi  que  les  peintures  et  sculptures  les  plus  pré- 
cieuses. —  Ed.  con  tire  novelle  aggiunte.  Firenze,  Giunta,  i5i6, 
in-40  avec  fig.  s.  b.  fort  curieuses,  accompagnant  chaque  conte,  et 
reproduisant  avec  fidélité  les  situations  les  plus  scabreuses.  Dans 
un  seul  cas,  feuillet  87,  l'artiste  qui  devait  représenter  un  moi- 
ne occupé  avec  une  femme  dont  il  a  mis  le  mari  en  pénitence 
dans  la  chambre  à  côté,  a  laissé  la  planche  inachevée.  Edition 
très-rare,  très-belle  ,  et  dans  laquelle  a  paru  pour  la  première 
fois,  la  Novella  del  grasso  legnaiolo.  Libri,  635  fr. 

Les  éditions  italiennes  du  Décaméron  sont  tellement  nombreu- 
ses et  si  bien  décrites  par  De  Bure ,  nos  3654.  à  3676,  par  le 
Manuel  (II,  994  à  1008),  et  par  Passano  (/  Noyellieri  in  pr. , 
pp.  46  à  87),  que  nous  ne  saurions  mieux  faire  que  de  ren- 
voyer le  lecteur  à  ces  ouvrages.  Nous  nous  contenterons  seu- 
lement d'ajouter  ici  un  petit  nombre  d'  observations  sur  quel- 
ques-unes de  ces  réimpressions: —  L'édition  de  Venise,  Aide, 
i522,  pet.  in-4  de  3i7  ff.  ,  est  à  la  fois  belle,  correcte,  complète, 
rare  et  recherchée  (La  Vallière,  73  fr.  ;  Bearzi,  n°  2770,  520  fr.j. 

—  Florence,  Her.  di  F.  Giunta,  1527,  pet.  in-4  (Vendu  en  An- 
gleterre. Roxburghe,  29  liv.  st.;  Gaignat.  65o  fr.;  D.  Gardner, 
à  Londres,  en  1854,  52  liv.  ;  (B.  lmp.  Y  2983-,  Nyon ,  10600). 
Une  contrefaçon  de  cette  édition  a  été  faite  à  Venise  en  1729. 
Le  meilleur  moyen  de  la  reconnaitre  est  d'observer  les  a  ,  qui, 
dans  l'édition  originale,  ont  la  tète  en  pointe.  Cette  contrefaçon, 
également  rare  et  recherchée,  s'est  vendue  La  Bédoyère,  100  fr. 

—  Corr.  da  Ant.  Bruccioli.  Venise,  Giolito ,  i538,  1542,  1546 
(B.  de  Grenoble,  17655;  Nyon,  10604),  1548  et  i552,  in-40.  et 
i55o.  i552,  pet.  in-8  avec  un  portrait  de  Boccace  en  médaillon 
et  de  jolies  gravures  sur  bois  (  Nyon,  io6o3  ;    Gancia,    40  fr.  ; 


DECAMERONE  437 

Solar,  36  fr.  ).  Il  y  a  deux  éditions  sous  la  date  de  1542  par  le 
même  imprimeur  ;  l'une  est  en  caract.  ronds  et  l'autre  en  lettres 
italiques.  On  sait  que  les  impressions  de  Giolito  sont  très- 
recherchées  aujourd'hui.  —  L'édition  d'Amsterdam  (Elz. ,  à  la 
Sphère  );  1665.  pet.  in-12  (B.  lmp.  Y  2  995;  B.  de  Grenoble, 
17656),  se  vend  généralement  de  5o  à  100  fr.,  à  cause  de  l'es- 
time que  l'on  fait  de  toutes  les  productions  de  ces  éditeurs,  parce 
qu'on  les  suppose  toujours  intégrales  et  jamais  châtrées  ,  qua- 
lité qui  n'empêche  pas  qu'elles  ne  soient  souvent  assez  incor- 
rectes. —  cou  la  viia  di  G.  Boccaccio,  Londra  f Paris)  ,  1757, 
5  vol.  in-8,  ornée  dt  111  grav.  et  autant  de  cuis  de  lampes 
(Pixerécourt,  96  fr.  ;  (  B.  Imp.  Y  2  996;  Fontaine,  en  1870,130 
fr.).  —  Londra  (Livourne  )  1789  ,  4  vol.  in-8  portr.  Excellente 
édition,  due  aux  soins  de  G.  Poggiali,  on  assure  que  dans  les 
4.  vol.,  il  n'y  a  qu'une  seule  faute  d'impression.  —  Florence, 
Molini,  1820",  1827,  petit  in-12  très-allongé,  avec  un  front,  gravé. 

—  Londres,  PLkcring,  1825.  3  vol.  pet.  in-8  avec  un  portr.  et 
jo  jol.  vignettes  grav.  par  Fox,  d'après  Stothard  ,  de  20  a  3o 
fr.  ((il  vendait  les  grav.  séparément  1  livre  st.  et  jusqu'à  3  liv. 
en  pap.  de  chine). 

Vincent  Brugiantino,  gentilhomme  Ferrarais  du  i5esiècie, 
eut  la  fantaisie  de  mettre  en  vers  le  Décaméron  de  Boccace  ; 
son  ouvrage  est  intitulé  :  Le  Cento  Norelie  di  G.  Boccaccio, 
ridotte  in  ottava  rima.  Venise,  Marcolini,  i554,  in-40  à  2  col., 
lettres  ital. ,  fig.  en  bois  (Libri,  100  fr.  ).  Le  mérite  de  cette 
traduction  ne  répond  nullement  à  la  valeur  qu'elle  a  acquise 
dans  le.  commerce;  mais  elle  est  très-rare,  et  elle  n'a  jamais 
été  réimprimée. 

Traductions  Françaises 

Boccace  des  cent  nouvelles,  ou  le  livre  Decamerone,  autre- 
ment surnommé  le  prince  Galliot .  etc.  ,  trad.  en  franc,  par 
Laurens  du  Premier-Faict.  Paris,  Verard,  1485,  in-fol.  goth.  à 
2  col.  —  Paris.  Vérard,  s.  d  ,  iu-fol.  goth.  à  2  col.  ,  fig.  en  b. 
(La  Vallière  .  36o  fr.  ;  Mac-Cnrthy,  1020  fr.  ;  Galitzin,  1099  fr.). 

—  Le  Livre  C 'amer on,  autrement  surnommé  le  prince  Galliot, 
qui  contient  cent  nouvelles  racomptées  en  dix  jours  par  sept 
femmes  et  trois  jouvenceaulx ,  etc.;  trad.  par  Laurens  du 
'Premk-r-Faict.  Paris,  Ve  Michel  Lenoir,  i52i,  pet.  in-fol.  goth. 
à  2  col.  de  288  pp.  ,  jolies  fig.  sur  bois,  et  grandes  lettres  or- 
nées (La  Vallière,  10  fr.;  Crozet,  80  fr.).  —  Il  va  eu  encore 
plusieurs  réimpressions  de  cette  traduction,  qui  n'est  pas  fidèle 
et  qui,  en  effet,  ne  saurait  l'être,  puisqu'elle  a  été  faite  sur  une 
version  latine  de  l'ouvrage  de  Boccace.  Les  dernières  éditions 
de  cette  traduction  (i534,  i53~,  1540,  1 541  ,  etc.  )  sont  simple- 
ment intitulée:  Le  Caméron,  ce  qui  atteste  l'ignorance  de  ceux 
qui  présidaient  à  leur  impression. 

Le  Décaméron,  ou  le  Prince  Galliot ,  trad.  de  l'italien  par 
ordre  de  Marguerite,  reine  de  Navarre,  par  Ant.  Le  Maçon. 
Paris,  Est.  Roffet.  i545  fDufay,  3o  fr.;  Bertin,  180  fr;  Potier, 
en  1870,  n°  i5o5,  900  fr.'.  in-fol.  avec  fig.  s.  b.  en  tète  de  cha- 


438  DECAMERONE 

que  journée.  —  Paris,  1548,  i55i,  i555,  i556,  i56g,  1572,  1? 78, 
Ô79,  2  tom.  pet.  in-8,  fig.  s.  b.  de  Salomon  Bernard,  dit  le 
Petit  Bernard.  —  Lyon,  i55i,  i55a  Nodier,  125  fr.J,  i558, i56o, 
i58o,  097,  pet.  in-8,  fig.  s.  b.  (Veinant,  5o  fr).  —  Rouen  et 
Paris.  1045,  1662,  1670,  2  tom.  pet.  in-8  (  Crozet,  10  fr.  ;  B.  de 
Grenoble,  n°  17658).  —  Rotterdam,  097,  2  tom.  pet.  in-8.  fig. 
s.  b.).  — Toutes  ces  anciennes  éditions  de  la  traduction  d'Ant. 
Le  Maçon  sont  entières,  c'est  un  avantage  que  n'ont  pas  les 
éditions  plus  récentes.  La  traduction  en  elle-même  est  spiri- 
tuelle, assez  exacte  ,  et  estimée  de  ceux  qui  aiment  l'ancien 
français. 

Contes  et  nouvelles  de  Boccace,  trad.  libre,  accommodée  au 
goût  de  ce  temps.  Amst.  ,  Gallet,  1697,  2  vol.  pet.  in-8,  fig.  à 
mi-page  de  Romain  de  Hooge  (Pixeréeourt,  5~  fr.;  Nodier, '123  fr.: 
Leber,  B°2347;  B.  Imp.  Y  2  1004);  Amst. ,  1699  (Solar,  100  fr.), 
Col.,  1702,  mêmes  fig.  (Du  Roure .  38  fr.  ;  Nyon  10618)  ; 
Col.  1712  {  Scheible,  12  fr.);  Col.,  1732,  2  vol.  fig.  (Chédeau, 
n°984);  La  Haye,  1733,  2  vol.  in-12  (B.  de  Grenoble,  17659); 
La'Haye,  1775  ,  2  vol.  in-12  fAlvarès,  en  juin  i858,  5  fr.). 

Le  Décaméron,  ftrad.  d'Ant.  Le  Maçon).  Londres  (Paris), 
1757.  5  vol.  in-8,  avec  les  fig.  et  les  vig'n.  qui  on:  servi  pour 
l'édition  du  texte  italien  sous  la  même  date.  Vendu,  avec  les  fig. 
libres,  58o  fr.,  Solar,  n°  2070;  et  200  fr.  Pixeréeourt.  11  faut,  pour 
que  les  fig.  soient  complètes;  5  frontispices,  1  portr.  110  fig.  et 
97  culs  de  lampe  d'après  Gravelot,  Boucher,  et  Eisen  ;  plus  20 
planches  et  un  front,  libres,  formant  une  suite  intitulée  :  Es- 
tampes galantes  (Cailhava,  77  fr.)  ;  total .  137  pi.  et  97  culs  de 
lampe.  11  en  existe  une  copie  très-bien  faite,  où  les  figures  sont 
retournées  et  ont  un  encadrement  orné  de  feuillages.  On  en  re- 
connaît le  premier  tirage  à  ce  que  le  frontispice  est  avant  la 
lettre,  et  ne  porte  l'indication  ni  de  Estampes  galantes  de  Boc- 
cace, ni  de  Londres.  11  a  été  fait  plusieurs  tirages  de  l'édition 
italienne  de  1757.  Le  premier,  dont  les  épreuves  sont  les  plus 
belles  et  où  les  planches  sont  quelquefois  marquées  au  dos  avec 
un  paraphe  incliné,  est  le  plus  recherché.  11  existe  des  gravures 
avant  le  nom  des  artistes.  Les  épreuves  de  la  traduction  fran- 
çaise, surtout  celles  des  culs  de  lampe  sont  moins  belles;  ces 
culs  de  lampe  sont  même  plusieurs  fois  répétés  et  ne  sont  pas 
placés  aux  mêmes  endroits  que  dans  l'édition  originale.  —  La  fi- 
gure qui  appartient  à  la  première  nouvelle  de  la  8e  journée  est 
différente  dans  l'édition  française  de  celle  de  l'édition  italienne. 
La  traduction  de  Le  Maçon  a  été  remise  en  français  moderne 
par  l'abbé  Sabatier,  de  Castres.  Elle  est  intitulée  'quelquefois  : 
Contes  de  Boccace ,  et  d'autre  fois  :  Le  Décaméron,  ou  les  Dix 
journées  galantes.  Elle  a  eu  de  très-nombreuses  éditions,  pres- 
que toutes  de  Paris  (on  joint  dans  celles  en  10  volumes  les  fi- 
gures d'Eisen  et  de  Gravelot):  1777,  1779,  1783,  1791  en  10 
volumes  in-8,  ou  in  12  (Solar,  200  fr.  ;  Barraud,  en  1870,  80 
fr.):  1801,  11  vol  in-8;  —  Xouv.  édit.  rev.,  etc.,  par  Christian, 
Paris.  1842,  un  vol.  in-12,  3  fr.  5o  ;  réimprimé  souvent,  soit 
dans  le  format  in-12.  soit  dans  le  format  in-4  à  2  col.,  illustré. 


DECAMERONE  4?9 

—  La  trad.  de  Sabatier,  est  augmentée  de  contes  en  vers  imi- 
tes de  Boccace,  de  notes  historiques  sur  les  personnages  mis  en 
scène,  etc. 

Nouvelles  de  J.  Boccace,  trad.  libre,  avec  la  Vie  de  Boccace 
etc.,  par  J  -B.  Mirabeau  (ou  Mirabaud  ).  Paris,  1802,  4  vol, 
in-8,  avec  jolies  fig.  d'après  Marillier,  grav.  sous  la  direction  de 
Ponce  f  Potier,  24"  fr.;  Fontaine,  en  1870,  3o  fr.j.  Réimprimé 
en  i8o3,  en  8  vol.  in-12  ,  avec  les  fig.  de  Marillier  (  Scheible  , 
16  fr.). 

Contes  de  Boccace  ,  trad.  par  Rastoin-Bremond  ,  avec  une 
Notice  sur  la  vie  et  sur  les  ouvrages  de  l'auteur.  Paris,  i835,  2 
vol.  in-8,  avec  22  fig.  (.Van  den  Zande,  n°  2210  j.  A  été  repu- 
bliée, toujours  en  2  vol.  in-8,  en  i838,  en  1842  ,  en  1848. 

Contes  de  Boccace,  trad.  de  l'ital.  et  préc.  d'une  Notice  his- 
torique par  A.  Barbier.  Paris,  1845,  1846,  1847,  §r-  'n"8>  avec 
120  fig.  dans  le  texte  et  32  vign.  par  T.  Johannot,  Baron,  Nan- 
teuil,  etc.  —  La  Bédoyère,  10  fr.  5o;  Fontaine,  i5  fr. 

On  connait  le  sujet  du  Décaméron.  Pendant  la  peste  qui  eut  lieu 
à  Florence  lors  de  son  séjour  dans  cette  ville,  vers  1324,  Boccace 
suppose  que  10  jeunes  gens,  sept  femmes  et  trois  cavaliers,  se 
retirent  dans  une  campagne  où  ils  racontent  diverses  histoires 
pour  se  désennuyer.  Ces  histoires  roulent  sans  cesse  sur  la  ga- 
lanterie et  la  religion.  C'est  à  la  Messe  que  se  rencontrent  ses 
héros,  et  avec  des  formules  dévotes  qu'ils  débutent  dans  tous 
leurs  contes;  le  vendredi  et  le  samedi,  ils  suspendent  leurs  nar- 
rations comme  étant  trop  profanes  ;  mais  toutes  ces  histoires 
n'en  font  pas  moins  une  vive  guerre  aux  moines  et  égayent  ie 
lecteur  à  leurs  dépens.  Aussi 

Les  défenseurs  zélés  des  dévots  mis  en  jeu 

Pour  prix  de  ses  bons  mots  le  condamnaient  au  feu. 

Le  livre  fut  sévèrement  défendu  par  l'église,  ou,  du  moins,  les 
éditions  en  furent  ordinairement  mutilées,  châtrées  ou  châtiées, 
ce  qui  revient  toujours  à  peu  près ,  au  même.  —  Les  cent 
histoires  du  Décaméron  sont  très-variées  ,  écrites  dans  un  style 
très-pur.  élégant,  et  toujours  convenable  au  sujet,  qualités  rares 
alors.  Aussi  ce  livre  obtint-il  un  grand  succès.  Des  papes,  et 
même  des  conciles  l'honorèrent  de  leurs  censures  ;  mais  telle 
était  l'estime  dont  il  jouissait  que  l'on  n'en  censura  que  les  en- 
droits satiriques,  et  qu'il  ne  fut  jamais  condamné  tout  entier. 
Les  aventures  galantes  et  les  détails  licencieux  furent  tolérés; 
ils  ne  passent  en  Italie  que  pour  des  traits  de  gaité  et  personne 
n'a  la  pédanterie  de  les  blâmer  quand  ils  sont  présentés  avec 
agrément.  Le  Décaméron  a  été  traduit  dans  la  plupart  des  lan- 
gues de  l'Europe  et  a  servi  de  modèle  a  tous  les  conteurs  de 
nouvelles.  La  Revue  des  Deux  mondes,  renferme  (livraison  du 
Ier  juin  i863) ,  un  article  de  M.  Emile  Monlégut,  intitulé:  La 
Fiancée  du  roi  de  Garbe  et  le  Décaméron.  L'œuvre  du  con- 
teur italien  y  est  appréciée  sous  des  aspects  nouveaux,  et  elle 
est  l'obiet  dés  plus  grands  éloges;  nous  transcrirons  quelques 
unes  des  lignes  du  début  :  «  Les  nouvelles  que  je  venais  de  lire, 


440  DECENCE  —  DECLAMAT!  0 

«  formaient  de  bien  joli?  groupes  et  de  bien  aimables  contras- 
tes. Les  unes  n'étaient  que  grâce;  les  autres  n'étaient  que 
('tendresse;  celles-ci  brillaient  par  une  verve  spirituelle,  une 
«mutinerie  de  sentiment,  une  pétulance  erotique,  franches  de 
«  tout  péché  de  mièvrerie  et  de  brute  hypocrisie  langoureuse  ; 
«  celles-là,  animées  par  une  passion  et  une  véhémence  italien- 
«  nés,  étaient  chaudement  sensuelles,  libres  de  toute  vanité,  vo- 
«  lupteuses  avec  sérieux,  avec  gravité  .  et  presque  avec  austéri- 
«  rite  ;  d'autres  enfin  se  recommandaient  par  une  charme  ro- 
«  manesque  d'un  caractère  touchant  qui  aurait  presque  réconcilié 
«  l'imagination  avec  le  faux  et  l'artificiel ,  tant  le  génie  du  con- 
«  teur  avait  sauvé  avec  habileté  les  invraisemblances  des  situa- 
'<  tions  et  les  mensonges  des  sentiments.  »  —  Dans  l'Histoire 
de  la  poésie  Scandinave.  Prolégomènes  par  M.  Edelestand  Du 
Méril  (Paris,  i83q,  in-8),  on  rencontre  (pag.  344-36oJ  ce  que  le 
titre  du  livre  ne  semblait  guères  promettre  ,  une  notice  sur  les 
Sources  du  Décaméron.  et  ses  imitations. 

Décence  et  volupté,  ou  les  Tentations ,  par  Auguste 
.'L.-R.  D.  Bernard,  de  Rennes).  Paris,  1808,  3  vol. 
in-12.  rig.  —  Marc.   7  fr.  5o. 

Deceyt  [Tlie)  of  Wômen  'Les  Tromperies  des  fem- 
mes). Londres,  sans  date  fvers  iSao,  in-40.  Opuscule 
très-rare,  accompagné  de  figures  sur  bois  d'un  travail 
grossier. 

Décisions  (Les)  de  Cythère,  ou  le  Code  de  Va)nourr 
ouvrage  curieux  et  galant,  par  une  femme  de  belles- 
lettres.  Amsterdam  et  Versailles,  1772^1 776,  2  vol. 
in-12.  —  Claudin,  en  juillet  i858,  4  fr.  5o. 

Declamatio  de  nobilitate  et  praecellentia  foeminei 
sexus,  auct.  Henr.-Corn.  Agrippa.  Anvers,  ir>20,  in-S 
(Libri,  11  fr.).  —  S.  I.,  i53^  in-8.  Rare. 

Petit  traité  singulier,  dont  ou  connait  au  moins  cinq  traduc- 
tions françaises  : 

i°  Déclamation  de  la  noblesse,  et  préexcellence  du  sexe  fé- 
minin, trad..  etc.  (par  un  anonyme).  Anvers,  i53o,  pet.  ih-8 
gotb.  (Tross,  35  fr.  ).  Lyon,  Fr.  Juste,  i5?7,  in-16  goth.  et 
Paris,  Den.  Janot.  s.  d.,  in-16   (Solar,  60  fr.  ). 

20  Traité  agréable  et  curieux  de  la  noblesse  et  excellence 
du  sexe  de  la  femme  par  dessus  celui  de  l'homme.  La  Haye. 
1686,  in-12  (Nyon,  ii°  407g). 

3°  De  la  grandeur  et  de  l'excellence  des  femmes  au  dessus 
des  hommes,  trad.  du  lut.,  avec  uotes  et  la  Vie  d'Agrippa 
par  d'Arnaudinj.  Paris,  Babuty,  171 3,  in-12  (Nyon,  n°  4080; 
Leber,  2735;. 

4°  Sur  la  noblesse  et  excellence  du  sexe  féminin ,  etc.,  avec 
le  traité  sur  l'incertitude  aussi  bien  que  là  vanité  des  scien- 


DECLAMATIO  -  DECOURCELLE  441 

ces  et  des  arts,  trad.  du  latin  de  Corn.  Agrippa,  par  Gueude- 
viile.  Paris,  1713,  in-12. —  Leyde ,  1726,  3  vol.  pet.  in-8  ave- 
front,  et  portr.  (Pixerécourt.  25  fr.  ;  Solar,  i3  fr.  5o;  Techener, 
en  i85S ,  36  fr. 

5°  De  l'excellence  et  de  la  supériorité  de  la  femme ,  etc. 
f  par  Fr.  Pevrard).  Paris,  1801,  i8o3,  in-12  de  124  pp.  (Crozet, 
7  fr.  J. 

Decîamatio  ebriosi,  scortatoris ,  aleatoris,  de  vitio- 
sitate  disceptantium ,  auct.  Ph.  Beroaldo.  Bononiae, 
Bened.  Hectoris,  in-40  de  20  ff.  —  Erfurt,  i5ot,  in-40; 
et  Strasbourg,   iôoi,  in-40  (Mac-Carthy,  2I  fr-)- 

Plusieurs  fois  réimprimé.  Traduit  en  prose  par  Calvi  de  La 
Fontaine,  sous  le  titre  :  Trois  déclamations  es  quelles  iivro- 
^ne,  le  putier  et  le  joueur  de  de^,  frères ,  desbettent,  etc.,  et 
en  vers,  par  Gilb.  Damai is.  sous  le  titre:  Le  Procès  des  trois 
frères,  Lyon,  Maur.  Roy,  i558,  in-S. 

Déclamations  (Les),  procédures  et  arrest;  d'amours 
donne;  en  la  court  et  parquet  de  Çupido  à  cause  d'au- 
cuns différens  entendu;  sur  ceste  police.  Paris,  Ser- 
gent, 1  D4.D  (Méon,  2q3j). — Paris,  V  Franc.  Regnault, 
i5  55,  in- 16,  vign.  s.  b.  ''J.  Pichon,  n°  809,  26  fr.). — 
Lyon,  Ben.  Rigaud,  i58i,  in- 16  (Claudin,  en  1860, 
[5  fr.).  —  Voir:  Arrêts  d'amour. 

Déclaration  (La)  des  droits  des  citoyennes  du  Palais- 
Royal.  1790,  in-8.  —  Leber,  IV,  p.  221. 

Décor  puellarum,  ;oe  Honore  délie  don^elle,  la  quale 
da  regola.  forma  e  modo  al  stato  de  le  honeste  don- 
;elle  (le  faux  titre  porte:  Liber  moralis  italica  lingua 
scriptus).  S.  1.  (Venise),  Nie.  Jenson ,  1461  (1471), 
in-4"  de  120  ff. ,  dont  2  blancs.  Livre  singulier,  mais 
rempli  de  bonnes  maximes.  Rare  et  recherché.  —  Bou- 
tourlin,  5oo  fr.  ;  Libri,  41 5  fr. 

DECOURCELLE  (Adrien),  aut.  dramat.,  né  à  Paris, 
en  18514.  Voir:  Agénor  le  dangereux.  1848.  —  Les 
Amours  forcés.  1 856.  —  Don  Gusman,  1846.  —  Les 
Dou\e  travaux  d'Hercule.  1848.  —  Les  Dragons  de  la 
reine.  1 85  1  —  L'Echelle  des  femmes.  i85o.  —  Les 
Femmes  de  Gavarni.  i852.  —  J'enlève  ma  femme. 
iSb-j.  — Mam^elV  Rose.  1 8 5 3 .  —  Les  Mariages  d'au- 
jourd'hui.  1 861 .  —  La  Marinette.  1848.  —  Les  Mé- 
moires de  Grammont.  1848.  —  Monsieur  mon  fis. 
i855.  —  Oscar  XVIII.  1840.  —  La  Petite  cousine. 
1849.  —  Le  Roi  de  c.rur.   1849.  —  Un  jeune  homme 

Tome  11  56 


442  DE  COURCY  —  DECRETS 

timide.    1868.   —   Un  ménage   à   trois.    1 853.  —  Un 
monsieur  qui  suit  les  femmes.  i85o. 

DE  COURCY  (Fréd.),  vaudevilliste  franc.,  né  en 
1795,  m.  en  1862.  Voir:  L'Amour  et  l'appétit.  1823. 
—  Anacharsis,  ou  Ma  tante  Rose.  1 835.  —  Anacréon. 
1 838.  —  L'Ange  dans  le  inonde  et  le  diable  à  la  mai- 
son. i83g  —  L'Art  de  déplaire  (avec  Mélesville,  Pa- 
lais-Royal), i855,  in-8.  —  Avant  la  noce.  \S3y.  — 
Le  Baiser  au  porteur.  1824.  —  Le  Beau  Narcisse. 
1820.  —  La  Chaste  Suzanne.  i83q.  — Le  Coq  du 
village.  1822.  —  La  Demoiselle  et  la  dame.  1822.  — 
L'Ermite  et  la  Pèlerine.  1822.  —  Etrennes  à  la  halle. 
182D. —  L'Homme  à  femmes.  1 836.  —  Mademoiselle 
Clairon.  i83q.  —  Manon  Lescaut.  i83o.  —  Maris  à 
vendre.  1 8 3 3 ."  —  Mignonne.  1848.  —  La  Partie  fine. 
1829.  —  La  Petite  Corisandre.  181 2.  —  Tristine,  ou 
Cha'illot ,  etc.  i83o.  —  Une  nuit  de  Paris.  1829.  — 
Une  séparation,  ou  le  Divorce  dans  la_  loge.  1844.  — 
Vous  n'aurie\  pas  vu  ma  femme?  i85y. 

Découverte  (La)  australe,  par  un  jeune  homme  vo- 
lant, ou  Le  Dédale  françois,  nouvelle  trcs-philosophi- 
que;  par  Rétif  de  la  Bretonne.  Leipzig  et  Paris,  1781, 
4  vol.  in-12,  4  front.,  dont  1  double  plié,  et  19  fig 
par  Binet,  non  signées. — Solar,  41  fr.  ;  Desq,  60  fr.; 
Claudin,  en  1867,  22  fr. 

Descouverte  (La)  du  style  impudique  des  courtisanes 
de  Normandie,  envoyé  pour  etrennes  à  celles  de  Paris. 
De  l'invention  d'une  courtizane  angloise.  Paris,  161 8, 
in-8.  —  La  Vallière,  n°  3qi3^.  —  Pièce  très-rare,  en 
prose,  réimpr.  dans  les  Variétés  hist.  et  littér.,  de  M. 
Ed.  Fournier,  tome  Ier,  pp.  333-341, 

Descouverte  historique  de  la  différente  humeur  des 
femmes,  ou  le  Caractère  d'une  honneste  femme,  par 
M.  D.  P.  —  Paris,  1670,  in-12.  —  De  Blaesère,  5  fr. 

Décrets  des  sens  sanctionnés  par  la  volupté,  ouvrage 
nouveau,  avec  des  gravures  à  l'anglaise.  Rome,  1793, 
in-8  de  128  pp.,  les  2  dernières  chiffrées  227  et  228, 
fig.  —  Duprat,  an  vi,  6  fr. 

Recueil  d'hist.  fort  libres  en  vers  et  en  prose  ;  parmi  les  per- 
sonnages dont  on  parle,  figurent  le  docteur  Guillotin.  la  canta- 
trice Saint-Huberii,  le  comte  Stanislas  de  Clermont-Tonnerre  . 
François  de  Neufchâteau,  etc.  —  Les  gravures  sont  à  mi-page, 


DÉCRI  —  DÉFAICTE  44? 

et  elles  sont  bien  dessinées.  —  Le  volume  contient  les  contes 
suivants:  Le  Députe  cynique,  ou  la  Dame  L.  f....e  en  rêve — 
La  Trompette  du  jugement.  —  Après  la  panse  vient  la  danse. 
—  Le  Gaulle-petit  relourné.  —  Les  Meubles  renversés.  —  La 
Tabatière  de  Vénus.  —  La  Double  douleur  ,  ou  la  Nymphe 
de  Diane  et  l'Amour.  —  Le  Baromètre,  ou  les  Caprices' amou- 
reux du  médecin  G.,  etc. 

Dccri  (Le),  conle  en  vers;  par  Belin.  S.  1.,  1762, 
in-i2.  —  Techener,  n°  4000. 

Rare  et  amusant.  —  L'auteur  était  avocat  du  roi  à  Monfort- 
l'Amaury.  11  ne  craignit  pas  de  critiquer  les  gens  de  robe, 
de  justice  ou  d'Eglise;  les  Lmmes  même  ne  sont  pas  ménagées. 
On  a  dit  q  ;e  l'auteur  parlait  en  connaissance  de  cause.  Un  âne 
est  pourtant  le  héros  de  cet  opuscule  peu  connu  ! 

Dédaigneuse  (La),  com.-vaud.en  1  a.;  par  Yulpian, 
P.  Duport  et  Ed.  Monnais  (Vaudeville).  Paris,  1801, 
in-8,  1  l'r.  5o. 

Dédain  (Le)  amoureux,  pastorale  faite  françoise  sur 
l'italien;  par  A  J.  P.  S.  —  Paris,  1602,  iôo3,  in-12 
(Nyon,  n"   18857). 

La  même  pastorale,  mise  en  vers  françois  par  Isaac  de  La 
Grange.  Paris,  161 2,  in-8  (Nyon,  n°  18246).  —  Ces  deux  pièces 
sont  des  traductions  ditîérente's  de  YAmoroso  sdegno  du  Brac- 
ciolini.  Elles   faisaient  partie  de  la  coll.  Soleinne,  n°  4449. 

Desdain  (Le)  de  l'amour,  contenant  la  description 
des  amoureux  et  des  dames  de  ce  temps,  faict  par  DIE 
H.  D.  B.  —  Rouen,  G.  L'Oyselet,  1602,  160?,  petit 
in-12  (De  Soyecourt,  n°  248;  Nyon,  n°  9657).  —  Ro- 
man mystique. 

Déesse  (La)  du  bœuf  gras,  folie  carnavalesque  en  2 
tableaux;  par  Elie  Frébault  et  Alph.  Lemonnier.  Paris, 
1S06,  in- 18  de  28  pp.  (Th.  Beaumarchais;. 

Déesses  (Les)  de  la  liberté.  Les  Femmes  de  la  Con- 
vention et  du  Directoire,  par  M.  Capefigue.  Paris, 
Amvot,  1862,  in-18  de  200  pp.  (Les  Reinescle  la  main 
gauche). 

Déesses  (Les)  des  bals  de  Paris,  ou  Oiseaux  de  pa- 
radis (en  vers),  par  Edouard  de  G***.  —  Paris,  impr. 
Gaittet,  1 85G,  in-12  de  16  pp. 

Défaite  (La)  d'amour  et  autres  œuvres  poétiques,  de 
V.  D.  (D'Audiguier),  sieur  de  la  Menor.  Paris,  Tous- 
saint du  Bray;  1606,  in- 12.  —  Nyon,  n°  14470. 


444  DÉFA1CTE  —  DÉFENSE 

Défaicte  (La)  dit  faux  amour,  par  l'unique  des  braves 
de  ce  temps,  député  par  le  Soleil  à  l'exécution  d'un 
acte  tant  héroïque  en  l'absence  des  dieux  fugitifs  du 
ciel;  par  P.  de  Boitel,  sieur  de  Gaubertin.  Paris,  Che- 
valier, 1 61 7,  2  vol.  in-12.  —  Nyon,  n°  9658. 

Défauts  (Les)  de  Jacotte.  opérette  en  un  acte;  par 
Alfred  Duru  et  Henri  Chivot,  musique  de  Robillard 
(Fantaisies-Parisiennes).  Paris,  librairie  dramat.,  1867, 
gr.  in- 18,  24  pp.,   1  fr. 

Défauts  (Les)  des  femmes  ,  poëme  véridique,  en  4 
chants  et  en  vaudevilles;  par  C.  A.  B.  C.  F.  M.  Paris, 
1801,  in-12.  Peu  commun  — Prandel  et  Meyer,  3o  kr. 

Défauts  (Les)  des  femmes,  leurs  manies  et  leurs  tra- 
vers, par  Monpont,  2e  édition  Paris,  Ledoyen,  1857, 
in-16  de  64  pp.,  -]b  cent. 

Défense  de  la  crinoline ,  par  un  médecin  de  campa- 
gne. Paris,  1857,  in-16  de  62  pp.,  1  fr. 

Défense  (La)  de  la  jalousie,  par  Bary.  Paris,  1642, 
in-4".  —  Cat.  Deneux.  —  Rare. 

Défense  (La)  des  dames,  ou  Mémoires  de  Mm'la  comt. 
de***  (Henriette-Julie  de  Castelneau,  comtesse  de  Mu- 
rat).  Paris,  Barbin,  1697,  2  v°l-  m_12  (Nyon,  n°  9401); 
et  sous  le  titre  suivant:  Mémoires  de  la  comtesse  D.... 
avant  sa  retraite,  dans  lesquels  on  verra  que  très- 
souvent  il  y  a  plus  de  malheur  que  de  dérèglement 
dans  la  conduite  des  femmes.  Paris,  Brunet,  1698,  2 
vol.  in-12.  — Amst.,  Jordan,  1711,  in-12  (Nyon,  n° 
9402  ). 

Défense  des  droits  des  femmes,  trad.  de  l'anglais  de 

liss  *  ' 
Marc, 

Défense  des  femmes  contre  l'alphabet  de  leur  pré- 
tendue malice  et  imperfection,  par  le  sieur  Vigoureux. 
Paris,  1617,  pet.  in-12.  —  J.  G.,  7_  fr.  5o  ;  Coste,  i3 
fr.;  Leber,  n°  2747;  Nyon,  n°  4o58.  —  Voir:  L'Al- 
phabet de  l'imperfection,  etc. 

Défense  du  beau  sexe,  ou  Mémoires  historiques, 
philosophiques  et  critiques  pour  servir  d'apologie  aux 
femmes  (  attrib.  au  Père  Pnil.-Jos.  Caffiaux,  historio- 
graphe de  Picardie).  Amst.  (Paris),  1 753,  4  tomes  (en 


miss  Mary  Wollstoncraft.   Paris,   1792,   in-8.  Rare. 
7  fr. 


DEFENSE  —  DEGRE  44D 

2  vol.)   in-12.  —  Duprat,   6  fr.  ;    La  Bédoyère,  7  fr.  ; 
Bergeret,  n"  1  554. 

Défense  du  cœur  contre  les  attaques  d'amour,  par 
le  sièur  d'Alquié.  Amsterdam,  P.  Marteau.  1681,  petit 
in-12.  —  Nyon,  n"  ?9b3  ;  Techener,  en  i'858,  8  fr. 

Défense  du  pet ,  pour  le  galant  du  carnaval,  parle 
sieur  de  S.  And.  (de  Saint-Evremond).  Paris,  i65i, 
in-4°5  S  pp.  —  Leber,  n°  6663. 

Facétie  en  prose  et  en  vers.  On  en  trouve  un  extrait  dans 
les  Pièces  désopilantes,  pour  1866,  pp.  55  à  59.  —  Il  s'agit  d'un 
amant  qui,  ayant  eu  certain  laisser-aller  dans  un  tète-à-tete  avec 
sa  maîtresse," cherche  à  se  justifier  au  moyen  d'arguments  qui 
nous  paraissent  sans  réplique  ;  voici  l'avant-dernier. 

Si  pour  un  pet  fait  par  hasard, 

Votre  cœur,  où  j'ai  tant  de  part, 

Pour  jamais  de  m  :>i  se  retire , 

Voulez-vous  que    dorénavant 

Vous  me  donniez  sujet  de  dire 

Que  vous  changez  au  moindre  vent  ? 
Celte  plaisanterie,  l'une  des  meilleures  du  genre,  a  reparu  en 
1679  avec  nom  d'auteur,  Bardon,  sous  le  titre:  Le  Pet  éventé. 
Si  Bardon  n'est  point  un  pseudonyme,  ce  n'est  qu'un  filibustier 
littéraire,  l'auteur  étant  véritablement   Saint-Evrcmond. 

Défence  (La)  et  forteresse  invincible  de  l'homme  et 
vertu  des  dames.  "Voir:  Le  Fort  inexpugnable,  etc. 

DEFORGES  (  Phil.-Aug.  Pittaud-  ) ,  vaudevilliste 
français,  né  à  Paris  en  i8o5.    Voir:    V Alcôve.    i83  3. 

—  Les  Baigneuses.  1 833.  —  Le   Bijou  perdu.   1 8 5 3 . 

—  Les  Cfiarmettes.   1 834.  —  La  Danseuse  de  Venise. 
1834.  — flâneuse.   i855.  —  Manon  Giroux.   1839. — 

—  Le  Mari  honoraire.  ï 836.  —  Sophie  Arnould.  1 83 3. 

—  La   Tentation  de  Maître  Antoine.    i832.  —    Une 
femme  est  un  diable.  1 835.  —  Une  nuit  au  sérail.  1841 . 

DEFRÉMERY  (Ch.),  orientaliste  français,  né  à  Cam- 
brai en  1822.  Voir:  Gulistan,  ou  le  Parterre  de  roses, 
trad.  du  persan.  i858. 

Dégoûts  (Les)  du  plaisir,  frivolité.  Lampsaque,  1752. 
in-12. — De  Paulmy,  n°  6082  ;  Dresden,  n°  406.  Rare. 

Degré  (Le)  des  âges  du  plaisir,  ou  Jouissances  vo- 
luptueuses de  deux  personnes  de  sexes  différents,  aux 
différentes  époques  de  la  vie,  recueillies  sur  des  mé- 
moires  véridiques,    par  Mirabeau,   ami  des  plaisirs; 


44'"'  DEGRES  —  DÉJEUNÉ 

orné  de  gravures  et  de  chansons,  avec  le  portrait  de 
chaque  âge.  Paphos,  de  l'imprimerie  de  la  mère  des 
amours,  I7u3,  in-18,  avec  8  fig.  —  Au  Palais-Royal, 
chez  la  veuve  Girouard,  très-connue,  1798,  2  tomes 
in- 18,  112  pp.  et  126  pp.,  avec  8  gravures  (le  2e  vo- 
lume contient  L'Ecole  des  filles,  ou  la  Philosophie  des 
dames,  avec  quelques  suppressions).  —  Réimpr.  en 
186?,  en  Belgique,  en  2  vol.,  in-iS,  avec  10  rigures. 
Ouvrage  libre,  et  dont  Mirabeau  n'est  nullement  l'au- 
teur. 

Dégrés  {Les)  de  l'échelle.  Comment  tombent  les 
femmes,  par  Mule  la  comtesse  Dash.  Paris,   1837^   1   fr. 

Déguisements  (Les)  de  Vénus  et  autres  poèmes,  par 
E.  Parny.  Bruxelles,  1828,  in-18.  —  Se  trouvent  réim- 
primés dans  le  Portefeuille  volé,  etc. 

Dehors  (Les)  d'un  mariage,  comédie  en  2  actes  ;  par 
Garrick,  trad.  de  l'anglais  par  Pierre  de  Chàteauneuf. 
Paris,   1827,  in-8. 

DEÏMIER  (Pierre  de),  né  à  Avignon.  Voir:  Le  Prin- 
temps des  lettres  amoureuses.  1614.  —  Histoire  des 
amoureuses  destinées  de  Lysimont  et  de  Clitye.  1608. 
—  Lettres  amoureuses.   161 2. 

Deiphira  (ou  la  Déiphire,  de  L.-B.  Alberti).  Voir: 
Hecatomphila. 

Déj.ï^et  (biographie),  par  Eug.  de  Mirecourt.  Paris. 
G.  Havard,  i8'5g,  in-32  de  89  pp.  et  portr.,  5o  cent. 

Paulinc-Vircinie  Déj-izet,  eélèbre  actrice  française,  est  née  a 
Paris  en  1798.  Elle  débuta  a  l'âge  de  cinq  ans /au  théâtre  des 
Capucines,  "dans  Fanchon  toute  seule.  Depuis  ce  jour  là  ,  ses 
succès  allèrent  en  grandissant,  et  elle  parcourut  toute  la  France, 
Lyon ,  Bordeaux ,  etc.  au  bruit  des  applaudissements.  L'apogée 
dé  ses  triomphes  fut  au  Gymnase  et  au  Palais- Royal.  1821- 
184-4,  dans  ses  célèbres  rôles  de  la  Loge  du  portier,  de  Frétil- 
lon,  etc.  etc.  En  1859,  en<e  obtint  la  direction  d'un  théâtre  qui 
prit  son  nom,  où  elle  joua  encore,  et  où  elle  obtint  encore  de 
nombreux  succès.  —  Son  fils,  M.  Eug.  Déjazet ,  s'est  fait  con- 
naître par  une  série  d'opérettes,  notamment:  Un  mariage  en 
l'air,  en  mars  1861;  la  Rosière  de  quarante  ans,  en  avril  1862; 
l'Argent  et  l'amour  en  t863;  la  Tentation  d'Antoin?,  en  i865,  etc 

Déjeuné  (Le)  de  la  Râpée,  ou  Discours  des  halles  et 
des  ports,  etc.  (par  Lécluse).  A  la  Grenouillère  (Paris), 
chez  Mlle  Manon,  marchande  orangère,  s.  d.,  et  1775, 
in- 12.  —  Therrin. 


DÉJEUNÉ  —  DELA  PORTE  447 

Déjeuné  (Le)  des  halles,  ou  Accordée  de  mariage 
entre  Claude  L'Echappé,  Michel  Xoiret,  charbonniers, 
avec  Su^on  Vadru,  Marianne  Ravier,  revendeuses  de 
fruits  sur  des  inventaires.  17*51,  in-12.  —  Leber,  n" 
2438. 

On  trouve  dans  cette  petite  pièce  des  chansons  et  de  la  poésie. 
le  tout  dans  l'idiome  des  ports  et  des  Halles. 

Déjeuners  de  la  folie,  recueil  de  chansons  et  poésies 
inédites,  par  une  société  de  fous.  Paris,  Tiger,  181 5, 
in- 18  de  5  feuilles,  1  fr.  2  5. 

C'est  probablement  le  même  ouvrage  que:  Déjeuners  delà 
Jolie.  Déjeuners  des  garçons  de  bonne  humeur.  Paris.  1802. 
'2  part.  in-iS  fCat.  Beuchdt,  en  i85o,  n°  1 85). 

DELABY,contemp. -.Leçon  d'amour.  Bordeaux,  1868. 

DELACOLR  (Alfred-Charlemagne  Lartigue,dit),  mé- 
decin et  vaudevilliste,  né  en  1 8 1  5  ,  reçu  docteur  en 
1841,  il  s'est  adonné  au  théâtre  à  partir  de  1847.  ^  °'r: 
L'Amour  en  sabots.  18O1,  — L'Amour,  quéque  c'est 
qu'ea?  ï 853.  —  Les  Amours  de  Cléopatre.  1860.  — 
Avait  pris  femme  le  sire  de  Framboisy.  i856.  —  Ce 
qui  manque  aux  grisettes.  184g.  —  Diane  de  Lys  et 
de  Camélias.  1S54.  — La  Femme  doit  suivre  son  mari. 
1860.  —  La  Femme  qui  trompe  son  mari  1 85 1 .  — 
L'Hospitalité  d'une  grisette.  1847.  —  J'ai  compromis 
ma  femme.  1861.  — Les  Maris  me  font  toujours  rire. 
1854.  —  Monsieur  boude.  18^4.  —  Monsieur  va  au 
cercle.  i865.  —  Les  Mystères  de  Pété.  1854.  —  Les 
Xoces  de  Merluchet.  1 855.  —  On  dira  des  bêtises. 
1 8 5 3 .  —  Polkette  et  Bamboche.  1847.  —  Pst,  ■  ■  ■  Pst  ■ 
18  55. — La  Sensitive.  1860.  —  Trois  amours  de  pom- 
piers. i852.  —  Un  mari  à  la  porte.  1839.  —  Une 
femme  qui  se  grise.  1 8 5  3 .  —  Une  femme  qui  trompe 
son  mari.  i85i.  —  Une  nuit  au  Champagne.  i8&g.— 
La  Veuve  au  camélia.  1857.  —  Vente  d'un  riche'mo- 
bilier.  1857.  —  La  Villa  des  amours.   1857. 

DELAHAYE  (Jules),  vaudevilliste  contemporain. 
Voir:  Les  Dragées  de  Sucette.  1866.  — Le  Roman  de 
la  ros:.   1854.  —  Les  Tempêtes  du  célibat.  1862. 

DELAPORTE  (Michel),  vaudeville  français,  né  à 
Paris  en  1806.  Il  s'était  d'abord  adonné  aux  arts  du 
dessin,  vers  1 835,  il  les  abandonna  pour  le  théâtre. 
Voir:  Ah!  que  l'amour   est  agréable!  186?.  —  L'A- 


448  DÉLASSEMENTS 

mow  d'un  ouvrier.  i83g.  —  Les  Amours  de  M.  et 
Madame  Denis.  1845.  —  Les  Amours  de  Psyché.  1841. 

—  L'Andalouse  de  Paris.  1840.  —  L'Ange  de  mes  rê- 
ves. 1867.  —  L'Argent,  la  gloire  et  les  femmes.  1840. 

—  Argentine.  i83g.  —  Ces  scélérates  de  bonnes.  1867. 

—  La  Dame  aux' giroflées.  1868.  —  Le  Dernier  des 
Gaillard.  1867.  —  Estelle  et  Némorin.  1844.  —  La 
Fille  à  Nicolas.  1845.  —  La  Fille  de  Vair  dans  son 
ménage.  i8?7.  —  Les  Filles  mal  gardées.  i865.  —  Il 
n'y  a  plus  de  grisettes.  i85g.  —  Ma  sœur  Mirette. 
1861.  —  Madame  Ajax.  1866.  —  Madame  Pot-au- 
feu.  1869.  —  Le  Ménage  de  garçon.  1842.  —  La  Mère 
Godichoh.   1840.  —  Les  Quenouilles  de  verre.    i85i. 

—  Les  Reines  des  bals  publics.  r852,  —  La  Samari- 
taine. 1845.  —  Toinette  et  son  carabinier.  i856.  — 
Un  Hercule  et  une  jolie  femme.  1861.  —  Un  tribunal 
de  femmes.  1844.—  Une  femme,  un  melon  et  un  hor- 
loger. 1864. —  Une  femme  gui  bat  son  gendre.  1864. 

—  M.  Aug.  Delaporte,  fils  du  précédent,  s'est  aussi 
essayé  au  théâtre,  et  il  a  donné  aux  Variétés,  en  i86q, 
une  comédie  en  4  actes,  intitulée  :  Les  Grues. 

Délassements  (Les)  comiques  de  Vabbé  Maury.  Im- 
primerie de  tous  les  diables,  1790  (Impr.  imag'in.). 

Délassements  de  l'homme  sensible,  ou  Anecdotes  di- 
verses (par  d'Arnaud  deBaculard).  Paris,  1787,  12  vol. 
in-12.  —  Nouvelles  dans  le  genre  langoureux. 

Délassements  (Les)  d'un  paresseux.  Pigritiopolis. 
1790.  in-12.  Rare.  —  Alyarès  (juin  61),  8  fr.  5o. 

C'est  un  recueil  de  chanson?,  de  contes  et  d'épigrammes  forî 
risqués,  surtout  dans  les  25  dernières  pages,  intitulées:  Délires 
et  Débauches  d'esprit.  Le  bon  Picard ,  auteur  de  ces  poésies 
est  Pierre-Antoine  de  la  Place,  traducteur  et  compilateur  d'un 
grand  nombre  d'ouvrages.  Le  Bullet.  du  biblioph.  belge  t.  IX. 
p.  297-298,  donne  des  détails  sur  ce  volume  ,  qui  fut  mis  sous 
presse  dans  l'imprimerie  particulière  du  prince  de  Ligne  à  Be- 
îœil;  l'identité  des  caractères  et  des  fleurons  le  démontre,  et  M. 
Victor  Tilliard  possède  un  exempt,  portant  une  note  autogra- 
phe de  La  Place  d'après  laquelle  «l'ouvrage  fut  imprimé  à  Be- 
«  lœil  sur  un  petit  manuscrit  escamoté  à  l'auteur  ;  quelques 
«  exemplaires,  également  escamotés  par  un  valet  de  chambre  et 
«  envoyés  à  Paris  pour  y  être  vendus,  ont  été  saisis  à  la  re- 
«  quête*  de  l'auteur  et  mis"  au  pilon.  »  —  Viollet  Leduc,  dans  sa 
Bibliothèque  poétique,  suppl.  pag.  96,  dit  que  tout  ce  qui  est 
contenu  dans  ce  volume,  tant  prose  que  vers,  est  fort  médiocre. 

Délassements  (Les)  d'une  philosophe.  Almanach  dédié 


DELASSEMENTS  —  DELECTABLE    449 

à  la  Convention  nationale,  etc.,  par  une  pensionnaire 
de  la  République  ("par  Mercier  de  Compiègne).  Paris, 
Favre,  an  m,  in- 12.  —  Cigongne  ,  n°  1704.  —  On  y 
trouve  l'Héroïne  républicaine,  comédie. 

Délassements  du  boudoir,  recueil  de  poésies  galantes. 
Londres,  1789,  1 790,  in-12,  front,  gr.  —  Noël;  Alvarès, 
en  1 858,   i5  rV.  5o:  Auvillain,  n°  807. 

Contes  et  autres  poésies  galantes  dont  un  bon  nombre  ne  se 
rencontrent  que  dans  ce  volume,   lequel  n'a  pas  été  réimprimé. 

Délassements  (Les)  joyeux,  cont.  des  ariettes,  chan- 
sons, couplets  galants,  etc.  Paris  (vers  1788),  in-18, 
1  fig. 

Délassements  (Les)  secrets,  ou  les  Parties  fines  de 
plusieurs  députés  à  l'Assemblée  nationale,  traduit  de 
l'anglais;  par  A.  W.  —  Londres,  1790,  pet.  in-12  de 
108  pp.,  hg.  col. 

DELATOl  CHE  (Henri).  La  Châtre,  1781-1851  : 
Fragoletta,  Naples  et  Paris  en  1799.  1829—  Olivier. 
1826.  —  Portefeuille  volé.  1845. 

DELAVIGNE  (Germain),  aut.  dram.,  né  en  17Q0, 
dans  le  dép.  de  l'Eure,  mort  en  1868.  Voir:  Frontin 
mari-garçon.  1821.  —  L'Héritière.  182 3.  —  Le  Ma- 
riage enfantin .  1 82  1 .  —  La  Neige,  r  82 3.  —  Les  Nou- 
veaux jeux  de  l 'amour.  1822.  —  La  Princesse  Aurélie. 
1828.  — La  Somnambule.  1819.  — Le  Vieux  Garçon. 
1822.  —  La  Vieille.   1826. 

DELCHEF  ''André),  aut.  dram.,  contemp.  :  Li  Ga- 
lant de  l'siervante.  1859. 

DELECLUZE  (Et.-Jean),  litt.  et  critique  franc.,  né  à 
Paris  en  1781,  mort  en  i863:  Dona  Olympia  —  Mlle 
Justine  de  Liron  —  Romans,  contes  et  nouvelles  — 
Roméo  tt  Juliette,  nouvelle  de  L.  da  Porto,  traduite  de 
l'italien. 

Délectable  demaunde  and  pleasaunt  questions  with 
tlieir  severall  answers ,  in  matters  of  love ,  natural 
causes,  etc.,  newely  translated  out  of  frenche.  London, 
impr.  by  J.  Cahvood  for  Nicholas  Englande,  1 566, 
pet.  in-40  de  100  ff.  plus  4  tY.  prélim.  to  the  studiouse 
and  well  disposed  youthe  of  Englande.  Goth.,  excepté 
le  titre,  qui   est   mêlé   de  lettres  rondes  (en  pr.).  — 

Tome  II  57 


45o  DELEPIERRE  —  DÉLICES 

Les  questions  d'amour  ne  contiennent  que  les  2  5  pre- 
miers feuillets.  —  British  Muséum. 

DELEPIERRE  (Octave),  litt.  belge,  né  à  Bruges  en 
1804.  Il  exerça  à  Bruxelles  la  prof,  d'avocat.  Il  fut 
nommé  en  1849  secr^t.  de  légation  et  consul  général 
de  Belgique  à  Londres.  Il  a  écrit  de  nombreux  ouvrages 
et  sur  des  sujets  très-variés  ;  on  lui  doit  aussi  des  réim- 
pressions de  textes  rares  et  de  pièces  macaroniques  fort 
recherchées  des  bibliophiles.  11  a  publié  plusieurs  ou- 
vrages curieux  en  collaboration  avec  M.  Gust.  Brunet, 
de  Bordeaux,  et  notamment  la  Bibliothèque  bibliophilo- 
facétieuse,  3  vol.  de  joyeusetej  qu'ils  ont  signés  du 
nom  de  les  frères  Gébéodé,  rappelant  les  quatre  ini- 
tiales de  leurs  noms.  Voir  :  Description  bibliographique 
et  analyse  d'un  livre  unique,  etc.  —  Macaroneana.  — 
Un  point  curieux  des  mœurs  privées  de  la  Grèce. 

DELESTRE-POIRSON  (Ch.-Gasp.  Poirson,  dit),  au- 
teur dram.  et  direct,  de  théâtre,  né  à  Paris  en  1790, 
m.  en  1 85g.  Voir:  Les  Anglais  supposés.  181  5. —  Le 
Comte  Ory.  18 16.  —  L'Embarras  du  choix.  Encore 
un  Pourceaugnac.  —  Inès  et  Pédrille.  181 3.  —  Le 
Jeune  homme  à  marier.  —  La  Jolie  fiancée.  —  Le 
Nouveau  Pourceaugnac.  —  Le  Prince  charmant.  — 
La  Volière  de  frère  Philippe. 

Délices  (Les)  de  Coblent^,  ou  Anecdotes  libertines 
des  émigrés.  Coblentz,  1792,  in-18. 

Délibérations  et  protestation  de  l'assemblée  des  hon- 
nêtes citoyennes  compromises  dans  le  procès-verbal,  etc. 
Paris,  in-8.  —  Pièce  publiée  vers  1790,  et  qui  doit  ac- 
compagner le  Procès-verbal  de  l'assemblée  de  l'ordre 
le  plus  nombreux  du  royaume. 

Délices  (Les)  de  la  poésie  françoise,  ou  Recueil  des 
plus  beaux  vers  de  ce  temps  (réc.  par  Fr.  Rosset  et 
Baudouin).  Paris,  161 5,  2  tom.  en  6  vol.  in-8  (Nyon, 
13460,  reimpr.  en  16 18,  2  tomes  in-8,  Nyon,  13461; 
et  B.  de  Bruxelles). 

Délices  (Les)  de  la  poésie  galante,  gaillarde  et  amou- 
reuse des  plus  célèbres  autheurs  de  ce  temps  (rec.  par 
J.  Ribou.  Paris,  166:^,  1664,  i665,  1666,  2  part.  pet. 
in-8,  de  254  et  256  pp.,  avec  2  front,  gr.  Rare.  — 
Viollet-Leduc,  i3  fr.;  Techener,  80  fr. ;  Auvillain  , 
n°  58o. 


DÉLICES  45 1 

Ce  recueil,  qui  était  véritablement  assez  bien  fait  était  sur- 
tout destiné  aux  véritables  prétieuses,  c'est  à  dire,  aux  femmes 
d'esprit  du  temps.  On  y  trouve  des  vers  de  Corneille,  de  Mo- 
lière et  de  Boileau.  11  y  a  des  stances  de  ce  dernier  Sur  l'Es- 
cole  des  femmes  ,  où  l'on  trouve  la  3e  strophe ,  qui  a  été  sup- 
primée dans  les  oeuvres  du  satirique  comme  étant  un  peu  trop 
badine: 

Tant  que  l'univers  durera, 

Aveçque  plaisir  on  lira 

Que,  quoy  qu'une  femme  complote, 

Vu  marv  ne  doit  dire  mot, 

Et  qu'assez  souvent  la  plus  sotte 

Est  habile  pour  faire  un  sot. 

Parmi  les  nombreuses  pièces  contenues  dans  ce  recueil,  on 
distingue  un  billet  d'enterrement  d'un  Amour,  avec  l'indication 
de  l'heure  précise  du  convoi  et  une  procuration  où  les  senti- 
ments du  pays  de  Tendre  sont  exprimés  par  la  formule  de  maî- 
tre Loyal,  notaire,  et  au  nom  de 

«Tendre  et  discret  amant,  messire  Endymion.» 

A  côté  de  ce*  fadeurs  se  trouvent  des  pièces  qui  sentent  un 
peu  la  licence  du  Parnasse  satyrique,  des  allusions  aux  mésa- 
ventures d'un  marquis  de  Langey  ,  célèbre  de  la  même  façon 
r;ue  devait  l'être  plus  tard  le  marquis  de  Gesvres:  c'est-à-di're, 
à  qui  sa  femme  avait  intenté  un  procès  en  impuissance,  et  qui 
sortit  avec  désavantage  de  l'épreuve  du  congrès  fi658).  Puis 
viennent  le  fameux  sonnet  de  Y  Avorton  de  Jean  Hesnaut, 
quelques  facéties  scatologiques .  etc.  M.  Tncotel  pirle  de  cet 
ouvruge  dans  Ls  Variétés  bibliographiques,  et  donne  f  p.  35o 
et  suiv.)  une  liste  des  poètes  dont  on  trouve  des  pièces  dans 
les  Délices  de  la  poésie  calante. 

Délices  (Les)  de  la  sagesse  sur  l'amour  conjugal  et 
les  voluptés  de  la  folie  sur  V  amour  scortatoirè  ,  par 
Swedenborg,  trad.  du  iat.  par  Moet.  Paris.  Strasboug, 
et  Londres,  Treuttel  et  Wurtz,  1824,  in-8  de  21  ff, , 
7  fr.  5o.  (Œuv.  de  Swedenborg,  tom.  X). 

L'ouvrage  latin  publié  à  Amsterdam  ,  en  1768,  sous  le  titre: 
Deliciœ  sapientiœ,  de  amore  conjugali,  et  voluptates  insanœ 
ds  amore  scortatorio,  a  été  réimprimé  à  Tubingue  en  i84i,in-8. 
11  en  existe  une  traduction  anglaise  qui  a  obtenu  plusieurs  édit.: 
Londres,  1791  et  1791.:  Manchester,  1811;  Londres,  1841  et 
i855.  Ori  en  trouve  des  extraicts  dans  la  Récréative  Revierv  , 
tom.  I.  p.  286. 

Délices  (Les)  des  Césars,  d'après  une  suite  de  pier- 
res gravées  sous  leur  règne.  S.  1.  n.-d.,  in-8,  avec  les 
mêmes  planches  que  dans  les  Monuments  de  la  vie 
privée  des  douze  Césars,  mais  avec  un  texte  différent. 
Peu  commun.  Voir  ce  titre. 


+  ':■  DÉLICES 

Délices  (Les)  des  poésies  de  la  muse  gaillarde  et 
héroïque  de  ce  temps,  augmentez  des  Veritez  italiennes 
et  de  plusieurs  autres  pièces  nouvelles.  Imprimé  cette 
année  (vers  iô3o),  pet.  in-S.  — Techener,  40  fr. 

Délices  {Les)  du  cloître,  ou  la  Nonne  éclairée.  Voir: 
Vénus  dans  le  cloître. 

Délices  (Les)  du  palais  ci-devant  royal,  en  vaude- 
villes. Paris,  vers  1791,  brochure  in-8  de  8  pp.  —  Cat. 
G.  B. 

Délices  (Les)  du  sentiment .  par  le  chev.  de  Mouhy. 
Paris,  Jorry,  iy53.  4  vol.  in-12.  —  Nyon,  n°  9578. 

Délices  (Les)  et  les  galanteries  de  Vlsle  de  France. 
Cologne,  Pierre  Marteau  (Hoil.  ),  1709,  2  part,  pet- 
in-12.  — Rare.  Solar,  129  fr.;  J.  Pichon,  5o  fr.  ;  Po- 
tier, n°  1469;  Nyon,  n°  10074. 

64  aventures  galantes  arrivés  pour  la  plupart  dans  Vlsle  de 
France,  c'est-à-dire  dans  les  environs  de  Paris  :  Aventure  par- 
ticulière et  très-plaisante  d'un  ancien  bourgeois  de  Paris, 
qui  à  l'âge  de  quatre-vingt-quatre  ans  n'avoit  jamais  sorti 
de  sa  ville.  —  Histoire  de  la  nièce  de  ce  vieillard ,  arrivée 
au  village  de  Gentilly ,  près  Paris;  où  l'on  verra  de  quoi 
est  capable  une  jeune  personne  et  les  extravagances  d'un  ba- 
daud de  Paris.  —  Histoire  de  la  marquise  des  Cisteaux  , 
nourrice  du  roi  Louis  XIV.  —  Les  Amours  du  marq  is  de 
Barbe\ieux,  Jils  du  marquis  de  Louvois  et  de  Mme  de  Ponté- 
coulant,  avec  la  princesse  de  Monaco.  —  Aventures  galantes 
du  prince  de  Monaco  à  Strasbourg.  —  Voyage  plaisant  avec 
des  dames  au  château  de  Saint-Maur,  appartenant  au  duc  de 
Vendôme,  ou  l'on  verra  quelques  avantures  du  grand  prieur 
de  France  et  de  Fa.ichon  Moreau,  actrice  de  J  Opéra  de  Pa- 
ris. —  Galanteries  du  duc  d'Orléans  au  château  de  Saint - 
Coud,  etc. 

Délices  (Les),  ou  Discours  joyeux  et  recréatifs  de 
Verboquet  le  Généreux.  Se  vend  au  logis  de  Fauteur, 
Rouen,  1623.  pet.  in-12  (Techener,  200  fr.).  Rouen  , 
162D  (Chédeau,  1020),  1626  (Nyon,  io8:'L,  in-12  de 
258  pp  —  Avec  les  Subtiles  et  facétieuses  rencontres 
de  J.  B.  ,  disciple  de  Verboquet.  Paris,  i63o,  2  tom. 
in-12  (le  second  volume  contient  l'ouvrage  de  J.  B.  — 
Tripier,  i?o  fr.  ;  Chaponay,  33o  fr.).  — Edit.  revue  et 
augm.  de  nouveau.  Lyon  ,  Nie.  Gay  (ou  P.  Bailly  . 
1640,  2  tom.  in-12  (fe58  pp.  et  71  pp.  —  Gancia,  63 
sh.:  Nyon,  io852;  Leber  ,  n°  2412).  —  Troyes,  Ve 
Oudot,  et  J.  Oudot  fils,  s.  d.  in-12. 


DELICES  453 

On  ne  sait  qui  était  ce  Verboquet  le  Généreux,  mais  son  re- 
cueil n'est  guère  que  la  réimpression  souvent  assez  fidèle  de 
quelques  contes  de  Bonaventure  Despériers  et  autres  écrivains 
anciens.  M.  Paul  Lacroix  donne  les  preuves  de  ce  fait  dans  son 
volume  des  Enigmes  bibliographiques,  p.  271  et  suiv.  —  Quant 
aux  Rencontres  de  J.  B.,  elles  sont  dues  à  un  autre  personnage 
que  Verboquet;  c'était  une  brochure  que  l'on  vendait  séparé- 
ment dans  les  halles  et  marchés.  Vers  1715,  le  censeur  Passarl, 
autrement  dit  l'abbé  Cberrier,  supprima  ce  qu'il  y  trouva  de 
«  mauvais»,  et  depuis  lors  toutes  les  réimpressionss  qui  en  fu- 
rent faites  à  Troyes  furent  irréprochables.  —  M.  Charles  Ni- 
sard  ,  du  bureau 'du  colportage  au  ministère  de  l'intérieur,  est 
un  peu  sévère  pour  ce  pauvre  farceur  dans  son  Histoire  des 
livres  populaires  (18D4,  tom.  1,  pag.  280);  il  devrait  réflé- 
chir que  des  contes  et  des  bons-mots  qui  traînent  depuis  trois 
siècles,  dans  tous  les  recueils  d'anecdotes,  n'ont  plus  rien  de 
piquant.  —  Cet  ouvrage  a  été  réimprimé  à  Bruxelles  en  1^64; 
sous  le  titre  habituel:  Les  Délices  ou  Discours  joyeux,  etc. 
de  Verboquet  (  suivi  des  Subtiles  et  facétieuses  rencontres,  etc.], 
par  Mertens  (pour  J.  Gayj  ;  pet.  in-12  de  180  pp.  à  cent  exem- 
plaires. Une  notice  bibliographique  de  M.  Paul  Lacroix  termine 
le  \olume. 

Délices  satyriques,  ou  Suite  du  Cabinet  des  vers  sa- 
tyriques  de  ce  temps.  Paris,  Ant.  de  Sommaviile,  1620, 
in-12,  de  472  pages. 

Ouvrage  beaucoup  plus  rare  que  celui  auquel  il  fait  suite.  11 
n'y  en  a  qu'une  seule  édition,  et  presque  introuvable.  On  n'en 
cite  aucune  adjudication  depuis  la  vente  de  Leduc  ,  en  1819  , 
dans  laquelle  il  a  été  adjugé  à  25  fr.  —Manuel,  11.  5j5. 

Ce  recueil  sui  contient  beaucoup  de  pièces  libres,  en  contient 
entre  autres  six  de  Régnier  qui  n'ont  point  été  reproduites  dans 
les  diverses  éditions    de  cet  auteur  ;    notamment   p.  22:    Je    ne 
suis  pas  prest  de  me  rendre,  etc.  —  pag.  24  :    Encor  que  ton 
teint  soit  desteint,  etc.  —  p.  90  :  Jeanne  vous  degui$e\  en  vain, 
etc.  —  p.  241  :  Quelque  moine   de  par  le  monde,  etc.  —  Nous 
en  reproduirons  deux  (de  la  p.  170,  et  de  la  p.  45  3  ): 
L'argent,  tes  beaux  jours  et  ta  femme 
T'ont  fait  ensemble  un  mauvais  tour, 
Car  tu  pc-nsois  au  premier  jour 
Que  Jeanneton  deust  rendre  l'âme. 
Etaut  jeune  et  bien  advenant, 
Tu  tromperois  incontinent 
Pour  son  argent  une  autre  dame. 
Mais,  Jean,  il  va  bien  autrement; 
Ta  jeunesse  s'est  retirée, 
Ton  bien  s'en  va  tout  doucement, 
Et  ta  vieille  t'est  demeurée. 

Tombeau  d'un  courtisan. 
In  homme  gist  sous  ce  tombeau 
Qui  ne  fut  vaillant  qu'au  bordeau, 


454  DELIE 

Mais  au  reste  plein  de  diffame. 
Ce  fut,  pour  vous  le  faire  court, 
Un  Mars  au  combat  de  l'amour 
Au  combat  de  Mars  une  femme. 

Délie,  pastorale  représentée  sur  le  théâtre  du  Palais- 
Royal  (par  Jean  Donneau,  sieur  de  Visé).  Paris,  Jean 
Ribou  ,  1668,  in- 12  de  6  ff.  et  84  pp.  —  Soleinne  , 
n°  1414. 

Cette  pastorale,  qu'il  faut  donner ,  du  moins  en  partie ,  à 
Champmesié,  renferme  peut-être  aussi  quelques  scènes  de  La- 
fontaine,  dont  les  idées  et  le  style  s'y  montrent  parfois.  Voici 
comment  Délie  hésite  à  se  prononcer' entre  deux  amants: 

Peut-être  que  l'orgueil  à  mon  sexe  ordinaire 
M 'mspire  même  encor  certain  désir  de  plaire 
Et  que  je  m'applaudis,  en  voyant  à  la  fois 
Ces  deux  bergers  soumis  recbnnoistre  mes  lois. 
Car  enfin,  à  choisir,  à  regret  je  m'appresle  , 
Quand  je  songe  qu'il  faut  quitter  une  conqueste, 
Et  qu'ayant  choisi  l'un,  l'autre  après  mes  refus 
Peut  vaincre  son  amour  ou  ne  m'en  parler  plus. 
Ce  penser  m'inquiète  ou  fait  naîstre  en  mon  àme 
Un  chagrin  qui  me  trouble  un  peu  plus  que  leur  flame, 
Et  mon  cœur  en  secret  en  ce  moment  se  dit 
Qu'on  ne  peut  jamais  perdre  un  amant  sans  dépit. 

Délie,  abject  de  plus  haidte  vertu;  par  Maurice  Scève. 
Lvonnays.  Lyon,  1544,  pet.  in-8,  avec  une  fig.  s.  b.  , 
à  ch.  page  (Un  amateur  de  Paris,  n'J  191,  76  fr.  Cha- 
ponay,  240  fr.;  La  Bédovère,  40  fr.  ;  Nyon,  n°i556i). 
—  Lyon,  1247,  pet.  in-8.  R. — 'Paris,  1664,  pet.  in-12 
de  126  ff.  chiffrés,  plus  14  non  chiffrés,  en  lettres  ital., 
portr.  et  fig.  en  b.  dans  le  texte  (  Nodier,  5o  fr.  ;  SoJar, 
58  fr.  ;  Nyon,  n°  i55Ô2).  —  Pontier,  à  Aix,  a  fait,  en 
1820,  une  réimpr.  fac  simile  de  l'édition  de  Lyon, 
1547;  une  nouvelle  réimpression  de  ce  petit  poëme  a 
été  faite,  en  i863,  à  Lyon,  par  Perrin,  pet.  in-8,  avec 
fig.  sur  bois. 

C'est  un  recueil  de  458  dixains  sur  l'amour.  On  peut  con- 
sulter sur  cet  ouvrage  une  notice  de  M.  Philoxène  Boyer,  dans 
les  Poètes  français  ,  t.  1,  pp.  ô-j-3  : 

«  L'amant  avait  bonne  envie  d'égaler  Pétrarque;  il  nous  rap- 
pelle plutôt,  dans  les  parties  bien  venues  de  son  livre,  l'anglais 
Donne  et  l'espagnol  Gongora;  comme  eux  subtil  imagé,  my- 
thologique, de  ci  de  là  sincèrement  ému.  11  se  sert  avec  bon- 
heur de  la  forme  vive  du  dizain,  mesure  étroite  et  brève,  sin- 
gulièrement propre  à  ces  raffinements  de  l'idée,  à  ces  conden- 
sations du  sentiment,  où  il  se  complait  d'ordinaire.  » 

11  est  question  de  Maurice  Scève  dans  les  Annales  poétiques, 


DELIGHTS  —  DELLA  455 

tom.  IV,  dans  les    Nouveaux  Mélanges,    de   Breghot  du  Lut  . 
pp.  101,  dans  le  Bulletin  du  bibliophile,  3e  série,  n°  i5. 

Delîghts  of  the  nuptial  bed,  or  the  Lady's  academy; 
in  dialogues,  printea  in  the  island  of  Paphos;  traduct. 
anglaise  fort  abrégée  de  l'ouvrage  latin  intitul.:  Philip- 
pi  Gameri  Gemmule?  (Voir  ce  titre).  S.  d. ,  in-12.  La 
préface  est  une  imitation  de  la  lettre  de  l'abbé  de  T.  , 
mais  avec  la  date  de  Philadelphie,  mai  1806,  8  fig. 
Une  réimpression  porte  la  rubrique  de  Londres  ,  et 
elle  a  des  figures  lithographiées  assez  mauvaises. 

DELISLE  DE  SALES  (J.  B.  G.  ïsoard ,  plus  connu 
sous  le  nom  de)  Litt.  Lyon,  1745-1816.  La  Bardi- 
nade,  ou  les  Noces  de  la  'stupidité  —  De  la  philosophie 
du  bonheur  — ■  Egérie,  anecdote  grecque —  Histoire  des 
dou^e  Césars,  de  Suétone ,  trad.  du  latin  —  Théâtre 
d'un  poète  de  Sybaris  —  Tige  de  myrthe  et  Bouton  de 
rose  —  le  Vieux  de  la  montagne. 

Dell 'eccellen^a  délia  donna,  discorso  di  Hercole  Fi- 
logenio.  Fermo,  i58q,  in-8  —  Luzarche,  n°  3298. 

Dell' eccellen^a  délie  donne,  da  Pietro  Andréa  Ca- 
nonhiero.  Firenze,  1606,  in-40. 

Délia  ecccllen-a  et  dignità  délie  donne,  di  Gui.  Fla- 
vio  Gapella.  Rome,  i525,  in-4.  —  Venise,  i52Ô,  pet. 
in-12  (Baschet,  1019).  Rare. 

Délia  filosofia  di  amore  libri  IV  ,  da  Piergirolamo 
Gentilenccio.  —  Venetia,  1618,  pet.  in-8  de  12  ff.  et 
339  pp.,  avec,  une  grav.  au  comm.  de  chaque  livre. 
—  Nyon,  n°  3947.  Roman  en  prose,  fort  médiocre. 

Délia  magia  d'amore,  comp.  da  Guido  Casoni,  dial. 
primo.  Venetia,  Zoppino,  1591,  in-40  avec  un  double 
portr.  de  Fauteur  (Libri,  i5  fr.).  —  Venise,  1592,  i5o6. 
in-4"  (Nyon,  n°  io586);  1624,  in-12  (Piget,  n°  1873). 
Dissertation  singulière  et  rare. 

Délia  natura  del  cortigiano.  Rome,  1540,  pet.  in-4. 
Nodier,  4b  fr.  ;  Libri,  n°  2498,  40  fr. 

Angitia  Cortigiano.  ,  qui  se  trouve  en  tète  du  titre  comme 
nom  d'auteur,  est  un  pseudonyme;  le  véritable  auteur  est  Mich. 
Ang.  Biondo.  On  trouve  dans  ce  volume  une  liste  et  une  biogra- 
phie des  plus  célèbres  courtisanes  du  temps  et  des  détails  curieux 
sur  leur  faste  et  leur  influence.  Quelques  extraits  à  cet  égard  se 
trouvent  dans  une  des  notes  qui  accompagnent  la  traduction  du 


456  DELLA  —  DELPHINA 

Théâtre  de  l'Arétin  (  Paris,  Gosselin,  1840,  in-18).  —  Biondo 
avait  fait  aussi  trois  opuscules  anonymes  qui  ont  été  réunis 
sous  ce  titre  :  Angoscia,  doglia  e  pena  (Voir  ce  titre  ). 

Délia  nobiltà  et  eccellen^a  délie  donne,  dalla  lingua 
francese  nella  italiana  tradotto,  con  una  oratione  di  A. 
Piccolomini.  —  Vinegia,  G.  Giolito,  1 545  in-8  de  26  ff. 

—  Voir  aussi  la  Xobilità  délie  donne. 

DELLA  ROCCA  (MmfJ,  contemporaine:  Darie  ,  ou 
les  Quatre  âges  d'un  amour.  1860.  —  Le  Roman  d'une 
femme  laide.  1861. 

Délie  comédie  (in  5  atti),  degli  Accademici  ïntro- 
nati  di  Siena,  raccolte,  nuovamente  revedute  e  ristam- 
pate.  Siena,  Bartolomeo  Franceschi,  1611,2  vol.  in-12 
de  779  et  616  pp.  —  Nyon,  nr'  i85g3. 

Contient:  GITngannati.  —  L'Amor  costante.  —  L'Alessandro. 

—  L'Ortensio.  —  GU  Scambi.  —  La  Pellegrina ,  etc.  On  sait 
que  les  comédies  des  Intronali  de  Sienne  sont  p-eines  de  ver- 
ve, et  qu'elles  sont  un  monument  des  hardiesses  de  l'ancien 
théâtre  italien.  Ginguené  les  qualifie  de  Spirituelles  Atellanes . 
mais  il  ne  les  a  pas  analysées. 

Délie  commedie  nuovamente  raccolte,  insieme  con  le 
correzioni  ed  anotazioni  di  Girolamo  Ruscelli  ,  libro 
primo.  Venetia,  Plinio  Pietrasanta,  1  554,  Pet-  m-8- 

11  n'a  pas  été  publié  d'autre  volume  que  celui-ci  qui  contient: 
La  Calandra,  de  Bibbiena;  la  Mandragola  de  Machiavel;  il 
Sacrificio  e  gli  Ingannati  des  Intronati  :  l'Alessandro,  d'Alex. 
Piccolomini;  l'Amor  costante  et  l'Ortensio. 

Délie  lagrime  d'Angelica,  di  M.  P.  Aretino,  due  pri- 
mi  canti.  Genoa,  1 538,  in-8.  (Vente  Paris,  à  Londres, 
1  liv.,  18  sh.  ).  —  S.  1.  ,  iSq.!,  1  543,  et  Venise  ,  i555 
(154b),  in-8  (Heber,  4  sh). 

DELON,  auteur  dram.  Genève,  fin  du  xvme  siècle: 
Angélique.  1778.  —  L'Isle  frivole.  1787.  —  Le  Ma- 
riage de  Chérubin.  1785.  —  Le  Mariage  de  Fan- 
chette.  1786. 

DELORD  (Taxile),  Avignon  ,  181 5.  Il  a  e'crit  dans 
beaucoup  de  journaux,  notamment  dans  le  Charivari. 
Voir:  Physiologie  de  la  Parisienne.  1 85 1 . 

Delphina  ou  le  Spectre  amoureux,  histoire  véritable, 
tirée  de  l'espagnol ,  et  enrichie  de  notes  curieuses  ; 
par  A.  P.  M.  de  Gentil!}'.  —  Paris,  Le  Prieur,  an  vi, 


DELPHINE  -  DELVAU  457 

in-18  fig. — Scheible,  i  fr.  70;  Fontaine,  en  1870,  belle 

reliure,  55  fr. 

Delphine  ,  ou  Delphinette.  Voir:  Mme  de  STAEL- 
HOLSTE1N. 

Delphine  et  le  Commissaire  de  police  de  la  ville  de 
Tours,  Paris,  impr.  Maulde,  1 838,  in-40  de  5  feuilles 
(Barraud,  en  1870,  3  fr.  ). —  Il  y  a  eu  2  autres  e'ditions 
la  même  année;  la  3e  a  10  feuilles(r)  et  la  couverture 
porte  pour  titre;  Mémoires  d'un  tourangeau.  Ce  sont 
des  plaintes  faites  par  les  époux  Renard,  père  et  mère 
de  Delphine  (  Séduction  et  prostitution  d'une  fille  mi- 
neure par  un  commissaire  de  police  ). 

Delphinie  Kiansi  (roman). —  Paris,  1728,  in-12. — 
Nyon,  n'J  8947. 

DELPRAT  (Ed.)  sous  le  pseudon.  de  Maurice  de 
Podestat.  Comédie  du  boudoir.  1868. 

DELRIEU  (  Etienne-Joseph-Bernard),  auteur  dram., 
1  761-1836  :  Le  Jaloux  malgré  lui  —  la  Jeune  veuve 

—  les  Ruses  du  mari. 

DELTTF  (Paul)  ,  né  à  Paris  en  1826.  Voir:  Les 
Femmes  sensibles  —  les  Petits  malheurs  d'une  jeune 
femme.  1860.  —  M.  Deltuf  a  fait  de  plus  un  certain 
nombre  d'ouvrage  qui  ont  joué  d'une  certaine  vogue; 
entre  autres:  idylles  antiques,  1 85 1 ,  in-8.  —  Con- 
tes romanesques,  i85îs,  in-8.  —  Mademoiselle  Fru- 
chet,  1860. — Jacqueline  Voisin,  1861,  in-18.  —  La 
Femme  incomprise ,  1 863,  in-18.  —  La  Comtesse  de 
Sylva,  1864,  in-18.  —  La  Confession  d'Antoinette, 
etc.  L'un  de  ses  ouvrages:  Essai  sur  les  œuvres,  et  la 
doctrine  de  Machiavel,  1867,  in-8,  où  il  tente  la  ré- 
habilitation de  cet  homme  illustre ,  a  eu  l'honneur 
d'être  condamné  par  la  congrégation  de  Y  Index. 

DELVAU  (Alfred),  litt.  franc.,  né  à  Paris  en  1825, 
m.  en  1867.  Il  avait  été,  en  1848,  secrétaire  de  M. 
Ledru-Rollin,  alors  ministre  de  l'intérieur.  Voir:  Les 
Amours  buissonnieres.  1 863.  —  Les  Cytheres  pari- 
siennes. 1864.  —  Dictionnaire  de  la  langue  verte.  1866. 

—  Dictionnaire  erotique  moderne.  1864.  —  Grandeur 
et  décadence  des  grisettes.  1848.  —  Les  Lions  du  jour. 
1866. —  Mémoire  d'une   honnête  fille.    186?.  —  Les 

Tome  II  58 


458  DEMANDE  —  DEMAR 

Plaisirs  de  Paris.  1867.  —  Voir  aussi  le  Rabelais,  jour- 
nal qu*il  a  rédigé  en  chef,  pendant  un  an,  en  1857. 

Demande  (La)  en  mariage,  vaud.  en  1  acte;  par  J. 
Lazare.  Clermont-Ferrand,  Noalhat,  1870,111-12,  33  pp. 

Demande  (La)  en  mariage,  ou  le  Jésuite  retourné, 
com.-vaud.  en  un  acte;  par  Emmanuel  Arago,  Ed.  Mon- 
nais  et  Dartois.  Paris,  i83o,  in-8. 

Demandes  (Les)  d'amours  avecques  les  Responses 
joyeuses,  opuscule  en  pr.  et  en  vers,  attribué  à  Alain 
'Charrier,  impr.  dans  ses  œuvres,  dans  les  Advineaux 
amoureux,  dans  plusieurs  autres  ouvrages  du  lemrs 
et  souvent  séparément.  — Edit.  s.  1.  n.  d.  (Michel  Le- 
noir,  av.  i52o),  pet.  in-8  goth.  de  6  ff.  (J.  G.,  88  fr.; 
Cigongne,  n°  2176).  — S.  1.  n.  d.  (probabl.  Lyon,  vers 
i5^3o),  pet.  in-8  goth.  de  8  fr.  (Aimé  Martin,  69  fr.  : 
Solar,  7  5  fr.  ;  Nocher,  en  1844,  n°  q85,  40  fr.).  — 
S.  1.  n.  d.,  in-8  goth.  de  12  ff.,  le  dernier  blanc  (Ci- 
gongne, n°  21 76;.  —  Il  y  en  a  aussi  une  édition,  éga- 
lement fort  rare,  suivie  des  Dit%  et  ventes  d'amour. 
Voir:  Demandes  joyeuses. 

Demandes  (Les)  joyeuses.  Rouen,  Robert  Macé,  s.  d. 
(vers  i5oo),  pet.  in-40  goth.,  1  fig.  s.  b.  sur  le  dernier 
feuillet.  —  Hibbert,  1  hv.  5  sh  ;  Heber,  1  liv.  i3  sh.; 
J.  Pichon,  en  1869,  n°  482,  35o  fr. 

Livret  réimprimé  plusieurs  fois  sous  les  titres  suivants  :  i°  De- 
mandes joyeuses  en  forme  de  quolibets.  S.  1.  n.  d.  (vers  i53o), 
pet.  in-8  goth.  (Lang,  1  liv.  19  sh.),  et  Rouen,  N.  Lecuyer,  vers 
i58o,  pet.  in-8.  (Cigongne,  n°  2096 j.  —  20  sous  le  titre:  Plu- 
sieurs demandes  joyeus: s  en  forme  de  quolibets.  S.  1.  n.  d.  , 
pet.  in-8  goth.  de  8  ff.  Rare  (Veinant,  37  fr.)  —  3°  Demandes 
joyeuses  et  les  réponses  en  manière  de  quolibets ,  avec  les 
demandes  d  amour  et  les  réponses;  ensemble  les  dicts  et  ven- 
tes d'amour.  Paris,  Bourriquant,  s.  d.  (vers  1620),  in-i6de9Ô 
pp.  Rare.  —  On  a  fait  de  ce  livret  une  traduction  ou  plutôt  une 
imitation  en  Angleterre:  elle  est  intitulée:  The  Demands  jo- 
yous,  in-40  goth.  de  4  ff.  ;  impr.  à  Londres  chez  Wynkyn  de 
VVorde,  en  i5ii;  et  elle  a  été  réimprimée  plusieurs  fois,  avec 
des  modifications  de  titre  (Voir:  Délectable  demaunds).  Quant 
à  l'édition  originale,  on  n'en  connaît  qu'un  seul  exemplaire  qui 
est  conservé  à  la  Biblioth.  publique  de  l'université  de  Cam- 
bridge. Le  Bibliophile  fantaisiste ,  cite  page  473-474  quel- 
ques unes  des  facéties  des  Demandes  joyeuses ,  cela  n'est  pas 
bien  drôle  au  temps  actuel. 

DÉMAR  (Claire),   femme  Saint-Simonienne,   m.  en 


DEMELE  —  DEMERITE  45y 

i833,  à  l'âge  de  33  ans:  Appel  d'une  femme  au  peuple 
sur  V affranchissement  de  la  femme.  —  Ma  loi  d'avenir. 

Démêlé  survenu  à  la  sortie  de  l'opéra  entre  le  paysan 
et  la  paysanne  parvenue.  Paris  ;  Pierre  Ribou,  1735, 
in-12.  —  La  Vallière,  n°  3o,i2iy. 

Démence  de  Mmt  de  Panor ,  en  son  nom  Ro^adèle 
Saint-Ophèle  (suivi  de  quelques  autres  compositions); 
par  l'auteur  de  la  Baronne  d'Alvigny  (par  Mérard  de 
Saint-Just,  ou  par  Mni  Mérard  de  Saint-Just).  Paris, 
Didot  (1796),  pet.  in-8  ou  in-18,  tiré  à  25  ou  à  5o 
exempl.  /etc.  (Bramet,  n°  3j5,  G  fr.  5o).  —  Petit  ro- 
man en  prose. 

Démérite  (Le)  des  femmes,  poërne;  par  Pelletier  de 
Saint-Julien.  Paris,  an  ix,  in-8  de  02  pp. —  Aubry,  en 
1837,  2  fr. 

Après  une  dédicace  à  Mme  Joséphine  de  L**  et  un  avant- 
propos  en  prose,  on  trouve  une  Epitre  en  vers  à  Mme  Angot; 
le  poërne,  contre-partie  de  celui  de  Legouvé,  commence  ainsi  : 

Juvénal  et  Boileau,  d'Horace  heureux  émules, 
Qui  nous  font  voir  combien  nos  vers  sont  ridicules, 
Contre  un  sexe  couvert  de  céruse  et  de  fard, 
Pour  le  bien  des  mortels  déployèrent  leur  art. 
Je  suis  aussi  loin  d'eux  que  Pékin  l'est  de  Chartre; 
Ils  gravissent  le  Pinde,  et  je  grimpe  à  Montmartre; 
Mais  n'importe,  je  vais,  par  de  joyeux  accents, 
Peindre  ce  sexe  avide  et  d'amour  et  d'encens, 

L'auteur  se  montre  sévère  à  l'égard  des  femmes  auteurs  : 

Voyez-les,  du  pavot  de  leurs  tristes  romans, 

Pour  les  mieux  enchaîner  endormir  les  vivants, 

Ou  bien,  par  leurs  accords  que  Legouvé  couronne, 

Séduire  l'Institut  qui  ne  séduit  personne... 

Ah!  ce  sexe  charmant  que  l'amour-propre  inspire 

Préfère  au  don  d'aimer  l'art  de  savoir  le  dire. 

Laissez-le  donc  rimer.  Je  prétends  à  mon  tour 

Que  ses  vers  pourraient  bien  nous  guérir  de  l'amour. 

Démérite  (Le)  des  femmes,  par  Aug.  Imbert  (en  prose 
mêlée  de  vers).  Paris,  Terry,  i838,  in-18  de  210  pp., 
avec  2  lith.,  2  fr.  —  Lanctin,  g'  cat.,  4  fr. 

Voici  les  titres  des  chapitres:  De  la  définition  de  la  femme. 

—  D  s  filles  et  de  leurs  ruses.  —  Inconstance.  —  Infanticide. 

—  Des  coquettes.  —  Des  savantes.  —Des  files  publiques.  —Des 
courtisanes.  —Du.  concubinage.  --  Des  jeunes  files  de  dix  à 
dou\e  ans.  —  De  la  virginité  et  du  mariage.  —  De  la  jalou- 
sie. —  Mère  qui  veut  forcer  sa  file  à  la  prostitution.  —  Les 


46o  DEMI-MONDE  —  DEMOISELLES 

belles-mères  et  les  marâtres.  —  Les  domestiques.  —  Les  gri- 
settes.  —  Les  modistes,  etc. 

Demi-Monde  (Le),  com.  en  5  a.  et  en  pr.;  par  Alex. 
Dumas  fils.  Paris,  i855  (Gymnase  dramatique). 

DEMMIN  (Auguste),  romancier  et  archéologue  con- 
temporain, né  à  Berlin  en  182?,  mais  habitant  Paris 
depuis  Tâge  de  24  ans:  Une  vengeance  par  le  ma- 
riage. 1866. 

Democrite  amoureux ,  com.  en  5  a.  et  en  vers;  par 
Regnard,  jouée  au  théâtre  français  en  1700,  impr.  en 
1714,  chez  Ribou,  à  Paris. 

Democritus  in  London ,  wich  the  mad  pranks  and 
comicaî  conceits  of  Motley  and  Robin  good-fellow,  to 
which  are  added  notes  festivens,  etc.  London,  i852, 
in-12. 

Demoiselle  (La)  à  marier,  ou  la  Première  entrevue, 
vaud.  en  un  acte  de  Scribe  et  Melesville  (A.  H.  J.  Du- 
veyrier). — (Gymnase)  Paris,  1826,  in-8.  Souvent  réim- 
primé. —  Soleinne,  n°  2640. 

Demoiselle  (La)  de  boutique,  ou  le  Premier  début, 
com. -vaud.  en  3  actes  et  en  5  tableaux;  par  Melesville. 
Carmouche  et  Amédée  (Vaudeville).  Paris,  1828.  in-8. 

Demoiselle  (La)  du  cinquième,  par  Paul  de  Kock. 
Paris,  Cadot,  1857.  6  vol.  in-8,  45  fr.,  ou  2  vol.  gr. 
in- 18,  7  fr. 

Demoiselle  (La)  qui  voulait  voler,  conte  (imité  d'un 
fabliau  inséré  dans  l'édition  des  Fabliaux ,  donné  par 
Méon,  1808.  tome  IV.  p.  271).  Imprimé  à  25  exempl. 
et  non  vendu.  Signé  F.  V.  (Ferdinand  Vanden  Zande), 
in- 16,  9  pages. 

Demoiselle  (La)  et  la  dame,  ou  Avant  et  après,  vaud. 
en  un  acte;  par  Scribe.  Dupin  etFréd.  de Courcy. Paris, 
Pollet.  1822,  in-8. 

Demoiselles  (Les),  pièce  en  2  actes;  par  Brazier  et 
Carmouche  (Gaîté).  Paris,  i83o,  in-8. —  Soleinne,  2587. 

Demoiselles  (Les)  Chit-Chit  du  Palais-Royal  et  des 
différents  quartiers  de  Paris.  (Paris).  Caillot  et  Cour- 
cier.  1790,  in-18.  —  Leber,  IV,  p.  221;  Pixerécourt . 

p.  386.  " 


DEMOISELLES  -  DEMONOMANIE         461 

Demoiselles  (Les)  de  magasin,  par  Ch.  Paul  de  Kock. 
Paris.  Sartorius.  i863<,  6  vol.  in-18;  —  iS65  .  2  vol. 
in-18,  fig.,  ô  fr.  — 4*  édition.  Paris.  1868,  2  vol.  in-18 
et  2  grav. 

Demoiselles  (Les)  de  Nesle,  par  Molé-Gentilhomme. 
Paris.  Roux  et  Castanet.  18^2.  3  vol.  in-8. 

Demoiselles  (Les)  de  Saint-Cyr ,  com.  en  5  a.  pr.  ; 

Par  Alex.  Dumas  (Ad.    de    Ribbing  et  Léon   Lhérie). 
ans,  Marchant.  184?,  gr.  in-8  à  2  col.  (Th. -Français). 

Demoiselles  (Les)  du  Palais-Royal  aux  Etats  géné- 
raux. 1790,  in-18  de  8  pp.  —  Pseaume.  n°  11 88;  Le- 
ber.  [Y.  p.  220. 

Ces  dames  demandent  qu'on  leur  rende  ces  abbés,  ces  gros 
bénéficier*;,   «  nos  tributaires  les  plus  constants.  » 

DEMOLIÈRE  (Hipp. -Jules),  plus  connu  sous  le  nom 
de  Moléri.  né  à  Nantes  en  1802:  Code  de  l'amour,  ou 
Cours  complet  de  définitions ,  etc.  1829.  —  Deux 
pour  l'aimer.  1837.  — Les  Sept  baisers  de  Buckingham. 
1868.  —  Il  a  aussi  donné  au  théâtre  diverses  pièces: 
La  Tante  Ursule.  i852.  —  L'Amour  et  la  musique. 
1866.  etc. 

DEMOLOMBE  (J.-Ch.-Florent),  La  Fère,  1804.  Voir: 
Du  mariage  et  de  la  séparation  de  corps. 

Démon  (Le)  de  l'alcôve,  par  Henri  de  Kock.  Paris. 
1862,  in-12.  —  6e  édition  en  1867,  in-18  je'sus  de 
282  pp.,  avec  une  gr.  sur  acier  d'après  A.  Belin,  3  fr. 

Démon  (Le)  de  l'amour ,  pièce  en  4  actes;  par  Paul 
Foucher  (Th.  Cluny).  Paris,  librairie  internationale, 
1870,  in-18  jésus,  89  pp.,  2  fr. 

Démon  (Le)  des  villageois,  captivant  nouvellement 
les  dames  et  bourgeois  de  Paris.  Paris,  Pierre,  1618. 
in_8.  _  La  Vallière,  n°  3912  2Q. 

Démon  (Le)  et  la  démone  mariée,  ou  le  Malheur  des 
hommes  qui  épousent  des  mauvaises  femmes,  nouvelles 
tirées  des  annales  de  Florence;  par  F.  Machiavel.  Rot- 
terdam (Paris),  1705,  2  part,  in-12,  fig.  (Nyon,  n°  10657). 
—  Voir  aussi  le  Diable  amoureux ,  de  Cazotte,  édition 
de  i853. 

Dëmonomanie  (La)  de  Loudun;  qui  montre  la  véri- 


462  DEMOUSTIER  —  DENNERY 

table  possession  des  religieuses  ursulines,  avec  la  liste 
des  possédées  et  obsédées,  le  nom  de  leurs  démons,  etc. 
par  le  R.  P.  Tranquille.  La  Flèche,  1634,  i636,  in-12. 

—  Millet  de  Montarbi,  17  fr.  ;  Monmerqué. 

DEMOUSTIER,  mort  en  1801,  à  l'âge  de  41  ans. 
Voir:  Apelle  et  Campaspe.  1798.  —  Le  Divorce.  170,5. 

—  Les  Femmes.  1 794.  —  Lettres  à  Emilie  sur  '  la 
mythologie.  1790.  —  Ses  Œuvres.  1804.  — Le  Siège 
de  Cythere,  1790.  —  Demoustier.  qui  a  eu  une  trop 
courte  carrière,  était  un  littérateur  distingué  et  un 
homme  aimable.  On  dirait  qu'il  s'est  peint  lui-même 
dans  la  pièce  intitulée:  Le  Conciliateur,  jolie  comédie 
dont  il  a  enrichi  la  scène  française.  Il  était  devenu 
membre  de  l'Institut,  et  il  avait  abandonné  la  profession 
d'avocat  pour  se  vouer  entièrement  à  la  littérature. 

DENISOT  (Nie),  dit  le  comte  d'Alcinois,  auteur. 
Voir:  DESPERIERS. 

Denkwïïrdigkeiten  des  Herrn  von  H....  (Mémoires 
de  M.  de  H....,  gentilhomme  allemand).  Rome  (Leip- 
zig), in- 12  ("22  chap.,  269  pp.),  avec  19  figures  eroti- 
ques. —  Boston,  Reginald  Chesterneld,  i863,  in-12, 
de  326  pp.,  12  lithogr.  mal  exécutées  (Scheible,  en 
1867,  5  fi .  24  kr). 

Les  édit.  les  plus  récentes  de  ce  roman  licencieux,  le  meilleur 
en  ce  genre-là  qu'il  y  ait  eu  en  allemand  ,  ont  un  chapitre  de 
plus,  qui  traite  du  mariage  de  M.  de  H...  11  y  a  plusieurs  édi- 
tions sous  la  même  rubrique  ,  et.  tout  récemment,  il  en  a  été 
fait  une  à  Altona  (Graèsse). 

DENNERY  (Ad.  Philippe,  dit  d'Ennery,  ou),  drama- 
turge franc.,  né  à  Paris  en  181 1.  Ayant  beaucoup  contri- 
bué, comme  directeur-gérant,  au  succès  de  la  Société 
thermale  de  Cabourg-ÎMves ,  il  est  devenu  maire  de 
cette  nouvelle  commune.  Il  a  donné  plus  de  200  piè- 
ces de  théâtre,  produites  par  lui  seul  ou  avec  des  col- 
laborateurs, et  il  les  a  signées  de  Adolphe,  Philippe. 
Eugène,  et  surtout  du  pseudonyme  Dennery  :  L'Amour 
en  commandite.  1841.  —  Amour  et  amourette.  1842. 

—  Les  Amours  de  Paris.  1866.  —  L'Article  21  3,  ou 
le  Mari  doit  protection....  —  La  Bergère  des  Alpes 
ren  5  actes,  avec  Ch.  Desnoyer.  i852).  —  L'Echelle 
des  femmes.  iS5o.  —  L'Etoile  du  berger.  1846.  — 
Faust.  i858.  —  La  Femme  qui  se  venge.  i835).— 
Femmes  et  pirates.  i838.  —  Le  Fou  par  amour  (en  5 


DENON  —  DÉPIT  463 

actes  et  7  tableaux.  1857).  —  La  Grisette  de  qualité. 
1844.  —  L'Honneur  de  ma  fille  (3  actes  en  i835).  — 
L'Idée  du  mari.  1834.  —  L'Ile  du  prince  Toutou.  7845. 

—  La  Journée  d'une  jolie  femme.  1842.  —  Les  La- 
vandières de  Sandarem,  op.-com.,  3  actes,  1804.  — 
Ma  maîtresse  et  ma  femme.  1842.  —  M™'  et  M.  Pin- 
chon.  1 838.  —  Mlle  Agathe.  1847.  —  Le  Mari  ano- 
nyme. 1847-  —  Le  Mariage  d'orgueil.  i838.  —  La 
Mariée  de  Poissy.  i85o.  —  Le  Marquis  de  Carabas 
et  la  princesse  Fanfreluche.  1849.  —  Mémoires  de 
deux  jeunes  mariées.  1844.  —  Mémoires  de  Richelieu. 
1 853.  —  La  Paysanne  pervertie.  i85i.  —  La  Per- 
ruquière  de  Meudon.  1843.  —  Pierre  d'Are^o.  1839. 

—  Premier  jour  de  bonheur.  1868.  —  La  Reine  des 
blanchisseuses.  1 838.  —  Rêve  d'amour.  1870.  —  Le 
Sacrifice  d'Ephigénie.  1861 .  —  Sujette.  i838.  —  Trois 
cœurs  de  femmes.    i836. 

DENON  (ie  baron  Dom.  Vivant-),  Chalon-sur-Saône, 
1  749-1820.  Il  ht  partie  de  l'expédition  d'Egypte  et  fut 
à  son  retour  nommé  directeur  gén.  des  musées.  Voir: 
Œuvre  priapique.  1793.  —  Point  de  lendemain. 

Départ  de  neuf  cents  citoyennes  de  Paris,  qui  se 
sont  enrôlées  déguisées  en  homme  pour  partir  aux 
frontières  combattre  les  tyrans  de  la  nation.  S.  1.  n.  d. 
(v.  1-791),  in-8.  —  P.  de  la  Jarrie,  n°  356i  ,j  ;  Henne- 
quin,   1861,  n°  1  1285. 

Départ  {Le)  des  belles  femmes  de  Paris  en  grands 
costumes  pour  embellir  Longchamps.  In-8.  —  Catal. 
Deneux.  —  Facétie  révolutionnaire. 

Départ  (Le)  et  renoncement  d'amour;  lequel  est 
ynoult  utile  et  proufitable  pour  jeunes  gens  qui  se  veu- 
lent garder  de  folle  amour.  Paris,  veuve  J.  Trepperel, 
s.  d.,  in-40  gotn.  —  La  Vallière ,  n°  2891,  8  fi.  — 
Pi^ce  en  vers  de  la  fin  du  XVe  siècle. 

Dépit  (Le)  amoureux,  com.  en  5  a.  et  en  vers;  par 
Molière.  Paris,  1 663,  in- 12  de  4  ff.  et  1 35  pp.  Edition 
très-rare  (L'exempl.  d'Arm.  Bertin  n'a  été  vendu  que 
16  fr.  5o  parce  qu'il  y  manquait  un  feuillet;  Soleinne, 
n°  1296).  —  Suivant  la  copie  impr.  à  Paris,  i663,  pet. 
in-12  (S...off;  21  fr.).  —  Amst.,  167a,  in-12  (Soleinne, 
i3o3j. 

Cette  pièce  de  Moliire  est   tirée  de  la  Figlia  creduta  mas- 


464 

chio,  comédie  du  Sechi.  Elle  a  été  réduite  en  2  actes  par  Val- 
ville  (Paris.  1786,  in- 12),  et  c'est  ainsi  qu'on  la  joue  depuis, 
bien  que  Cailhava  l'ait  fait  réimprimer  sous  ce  titre  :  Le  Défit 
amoureux ,  rétabli  en  5  a.  ;  hommage  à  la  mémoire  de  Molière, 
par  Cailhava.de  l'Institut.  Paris,  Pougens,  1801,  in-8  { Solein- 
ne.  3ijo  . 

Défit  [Le)  du  genre  humain,  où  l'on  traite  de  la  su- 
périorité du  beau  sexe,  et  du  triomphe  des  femmes , 
adressé  à  Madame  la  Marquise  de  Guercy;  par  le  P. 
Puileux,  feuillant.  Ms.  du  XVIIIe  siècle,  in-40  de  5  7  ft. 
Vendu  2  fr.  La  Vallière. 

Défloration  de  Robin, 
Et  les  regret^  faictf  dans  son  cueur 
D'avoir  eu  pour  son  larrecin 
Le  fouet  tout  nud  en  deshonneur. 
Epistre  faicte  en  défloration 
Qu'a  faict  Robin  à  s'amye  Devernon,  etc. 
Paris,  Guill.  Nyverd,  s.  d'.,  pet.  in-8  goth.  de  8  tf.   — 
Pièce    en  vers   de    10  syllabes,  réimprimée  en  i83i, 
dans  le  recueil  de  Poésies  publiées  par  Silvestre,  puis 
dans  le  5e  volume    du    Recueil  de  M.  de  Montaiglon, 
p.  242-257,  et  aussi  dans  le  tome  IX  des  Joyeusete\, 
p.  3o. 

Défloration  de  Vénus  sur  la  mort  du  bel  Adonis , 
augmentée  de  plusieurs  chansons,  etc.  (par  Ant^  Du 
Moulin  et  autres).  Lyon,  J.  de  Tournes,  ïSaS,  1048, 
1 3 5 1  ,  i556,  in-8  de  20  ff.  (Coste,  20  fr.  ;  Nyon  ,  n° 
IÔ233).  —  Gand  .  1  554,  Pet-  in-&  de  4°  ^  (Nyon,  n° 
15234).  — Paris,  veuve  N.  Buffet.  i56i_,  pet.  in-16. 

Recueil  édité  par  Ant.  Du  Moulin.  La  Déploration  de  Vénus  . 
qui  occupe  7  pages,  est  de  Pernette  du  Guillet,  les  autres  piè- 
ces   sont  des  chansons  amoureuses. 

Défloration  et  comflaincte  de  la  mère  Cardine  de 
Paris,  ey  devant  gouvernante  de  Huleu,  sur  l'abolition 
d'iceluy,  trouvée,  après  le  deceds  d'icelle  Cardine,  en 
un  escrain  auquel  estoient  ses  plus  privez  et  précieux 
secretz,  filtres  de  ses  qualitez  authentiques,  receptes 
souveraines,  compostes,  antidotes,  baulmes,  fardz, 
boestes,  ferrements  et  ustenciles  servans  audict  estât 
dudict  mestier.  S.  1.,  070,  in-40  de  8  ff.,  lettres  itali- 
ques. Très-rare. 

Cette  pièce  a  été  réimprimée  avec  YEnfer  de  la  mère  Car- 
dine (Voir  ce  titre  J  par  P.  Didot  l'ainé.  en  179?,  in-8,  tiré  à 


DEP      '  -  DERNIER  46 3 

10S  excmpl.  M.  de  Montaigton  a  donné  aussi  ces  deux  pièces 
dans  le  tome  111  de  son  Recueil,  p.  293- 3oi.  Elle  est  en  vers 
de  12  syllabes. 

Dépôt  (Le),  ou  Bobèche  voleur  et  commissaire,  suivi 
de  l'Amour  femme  de  chambre,  et  de  Tirlipiton ,  fai- 
sant partie    du   nouveau   théâtre    des   Boulevards 

tiédie  aux  amateurs  (attribué  par  certains  catalogues  à 
Joseph  Odolant  Desnos).  Paris,  Tiger,  s.  d.  (v.  181 5), 
108  pp.  in-12,  flg.  —  Claudin,  enLi86rt;  3  fr.  5o. 

DÉPRET  (Louis),  litt.  franc.,  né  à  Lille  en  i8?7. 
En  1 858,  il  lit  jouer  avec  succès  sur  le  théâtre  de  Lille 
une  corn,  en  1  a.  et  en  pi\.  intit.  :  La  Jalousie  en  par- 
tie double.  —  Les  Etapes  du  cœur.  Gretchen,  poésies, 
en  i85q,  in-8. — Rosine  Passmore,  roman,  186 1", in-i 8; 
3e  édition  en  i865.  —  Les  Demi-vertus ,  nouvelles, 
1862,  in-i 8.  —  Amours  du  nord  et  du  midi,  romans 
et  aventures,  1866,  in-i&. 

Députés  (Les)  féminins,  rûve  l'en  vers);  par  J.  Cha- 
ponnière.  Paris,  Grou,  18C7,  in-8  de  12  pp.,  j5  fr. 
(Bibliogr.  de  la  France). 

DERIEGE  (Félix),  contemp.  :  La  Question  des  maris. 
1800. 

DERLEY  (pseudonyme  du  comte  Roger  de  Sainte- 
Marie):  Les  Jours  gras  de  Madame,  vaud.,  1860. 

Dernier  (Le)  amour,  par  Mme  Camille  Bodin.  Lyon 
et  Paris,   1828,  in-12. 

Depuis  cet  ouvrage,  il  a  paru  sous  le  même  titre;  Le  Der- 
nier amour,  un  vaudeville  de  M.  Léon  Guillard  ,  et  deux  ro- 
mans, l'un  d'Et.  Enault  (1862,  in-18  ),  et  l'autre  de  Mme  G. 
Sand  (1867,  in-i8J. 

Dernier  (Le)  caprice,  com.  en  1  acte,  en  pr.  ;  pat- 
Victor  Chauvet  (Th.  Cluny).  Paris,  Dentu,  1869,  in-18 
jésus,  47  pp. 

Dernier  (Le)  chapitre  de  mon  roman ,  par  Ch.  No- 
dier. Paris,  Cavanagh.  an  xi,  in-12.  —Paris,  Renduel, 
i832  (tome  IV  des  Œuvres  de  Ch.  Nodier). 

Réminiscence  très-égayée  d'une  génération  légère  ,  qui  avait 
eu,  comme  l'auteur  l'a  très-bien  dit,  Faublas  pour  Télémaque. 
J'aime  peu  à  tous  égards  ce  Dernier  chapitre,  si  spirituel  qu'il 
soit;  il  rappelle  trop  son  modèle  par  des  côtés  non-seulement 
scabreux,  mais  un  peu  vulgaires.  (Sainte-Beuve,  Portraits  lit- 
téraires.). —  La  préface  de    ce  livret  est    un  dialogue  spirituel 

Tome  IL  5g 


466  DERNIER  -  DERNIÈRES 

entre  l'auteur  et  un  libraire;  el'e  a  'été  reproduite  dans  les 
Voyages  littéraires  sur  les  quais  de  Paris  ,  par  Fontaine  de 
Resbecq,  2e  édition,  1864,  p.  342. 

Dernier  (Le)  des  Gaillard,  vaudev.  en  1  acte;  par 
Varin  et  Michel  Delaporte  (Palais-Royal,  iooct.  1807). 
Paris,  1868,  gr.  in-! 8,  48  pp. 

Dernier  (Le)  mot  sur  les  femmes,  par  L.-J.  Larcher. 
Paris,  Faure,   1864,  in-32  de  96  pp.,  yb  cent. 

Dernier  (Le)  trésor  des  chansons  amoureuses  (pre- 
mier et  second  livre),  recueilli  des  plus  excellents  airs 
de  court,  et  augmente^  d'une  infinité  de  très-belles 
chansons  nouvelles  et  musicales.  Rouen,  de  l'impr.  de 
de  Martin  le  Mégissier,  1014,  2  part,  en  1  vol.,  petit 
in-i  1.  rig.  s.  b.  —  Rare.  Vendu  200  fr.  à  la  vente  de 
M.  J.  Duplessis;  et  200  fr.,  Potier,  en  1870,  n"  107 3. 

Dernière  (La)  aventure  d'u*  homme  de  4D  ans,  nou- 
velle utile  à  plus  d'un  lecteur  (par  Rétif  de  la  Bretonne). 
Genève  et  Paris,  1783,  2  vol.  in-12,  ens.  528  pp.,  avec 
2  front,  et  2  grav.  par  Binet,  gravés  par  Giraud  et 
Pauquet.  —  Boissonade,  n"  3744;  Solar,  7  fr.  5o. 

La  Bibliothèque  des  romans  (février  1785)  dit  que  ce  sont 
les  jalousies  et  fureurs  d'un  homme  de  46  ans,  appelé  d'Ai- 
gremont. 

Dernière  (La)  grisette,  par  Ch.  Deslys.  Paris ,  Per- 
main,  i852,  2  vol.  in-8. 

Dernière  (La)  grisette  ,  vaud.  en  3  a.  ;  par  Paulin 
Deslandes  (Folies  dramatiques).  Paris,  1864,  gr.  in- 18, 
71  pages. 

Dernière  (La)  Héloïse,  ou  Lettres  de  JunieSalisbury, 
rec.  et  publ.  par  Dauphin,  de  Verdun.  Paris,  1784,  2 
part,  en  1  vol.  in-8,  fig.  très-belles  de  Queverdo  (Te- 
chener,  8  fr.).  —  Réimpr.  in-18,  avec  une  hg.,  en  1790 
'Pigoreau). 

Dernière  (La)  ressource  de  Mmt  de  Polignac.  S.  1. 
n.  d.  (vers  1790),  in-8.  —  Leber,  IV,  p.  201. 

Dernières  (Les)  amours,  vaud.  en  un  acte;  par  J.-M. 
Brisset.  Paris,  1827,  in-18. 

Dernières  (Les)  amours  de  Mmt  Du  Barry,  par  la 
comtesse  Dash,  précédées  d'une  notice  sur  les  maî- 
tresses de  Louis  XV,  par  Paul  de  Saint-Victor.  Paris, 


DERNIERES  —  DEROUTE  467 

H.  Pion,  1864,    in-8   de   38 1   pp.  —  C'est   un  roman. 
La  Notice  occupe  les  pages  1  à  20. 

Dernières  (Les)  aventures  du  jeune  d'Olban,  frag- 
ment des  amours  alsaciennes.  Yverdon,  1777,  petit 
in-8  (Fleischer;  Nyon  ,  n°qi2i).  —  Réimpr.  Paris, 
Techener,   1829,  pet.  in-8  (La  Bédoyère,  8  fr.). 

Dernières  lettres  de  deux  amants  de  Barcelonne, 
publiées  par  le  chevalier  Y.  de  Hénarès,  traduites  de 
l'espagnol  (composées  par  H.  de  Latouche  et  l'Héritier 
de  l'Ain).  Paris,  1821,  in-8,  et  2e  édition,  revue  et  cor- 
rigée, en   1822. 

Dernières  (Lesj  maîtresses  de  Louis  XIV ,  grand 
roman  historique  inédit;  par  Félix  de  Servan.  Paris, 
Décembre- Alonnier.  1869,  in-40  à  2  co!.,  dessins  de 
H.  Rousseau. — Publié  par  livraisons  de  8  pp.  à  5  cent. 

Derniers  (Les)  jours  de  Trianon  (esquisses  histo- 
riques), par  Capetigue    Paris,   1866,  in- 18. 

Derniers  (Le  soupirs  de  la  garce  en  -pleurs,  adres- 
sés à  la  ci-devant  noblesse  et  dédiés  à  la  triste,  sèche 
et  délaissée  Desullans,  libraire  au  Palais-Royal,  en 
qualité  de  garce  au  premier  chef,  à  Branlinos  ;"et  chez 
toutes  les  putains  du  Palais-Royal,  la  demoiselle  De- 
sullans,  le  Rédacteur  de  ses  idées  dans  tous  les  bordels 
comme  il  faut,  et  particulièrement  chez  les  religieuses 
de  l'Ave  Maria.    1790,  in-8  de  i5  pp.,    avec    une  fig. 

—  Pièce  obscène,  en    vers,    contre  la  reine,  Philippe- 
Egalité,  Juigné  et  Maury. 

Déroute  (La)  de  Paméla,  com.  en  1  acte,  en  vers 
(par  Godard-d'Aucourt.  Paris,  Pissot,  1743,  1744,111-8. 

—  Nyon,  V,  p.  187;  Soleinne,  336o. 

Déroute  (La)  et  V adieu  des  filles  de  joye  de  la  ville 
de  Paris,  avec  leurs  noms,  etc.,  et  requeste  à  M.  D.  L.  V. 
(Mme  de  La  Vallière).  —  L'édit.  orig.  intitulée  :  V Adieu 
des  filles  de  joye,  etc.,  est  très-rare,  elle  porte  la  date 
du  16  juillet  i6:>7,  impr.  pour  Alex.  Lesselin,  in-40, 
6  pp.  ;  la  dernière  est  signée.  C.  L.  P. — La  page  7  y  est 
occupée  par  un  sonnet  intitulé:  Consolation  aux  dônes 
et  don^elles  sur  leur  départ  pour  l'Amérique,  et  signé 
M.  E.  —  S.  1.,  chez  le  Vagina,  in-12  de  21  pp.;  Gras- 
sot,  4  fr.  2  5.  —  (Holl.,  Elzev.),  1667,  1668,  pet.  in-12 
de  36  pp.  — Nyon,  n°  16097. 


468  DERRIÈRE  —  DERVICHE 

Cette  pièce  satirique  a  été  aussi  réimprimée  dans  les  Amours 
des  dûmes  illustres  de  notre  siècle,  et  dans  l'Hist.  amoureuse 
des  Gaules,  éditions  de  1754.  (111,  ioo-i33j,  et  de  Paris. 
Delahays,  iSSy  (  1,  227-247J.  Le  même  ouvrage ,  édit.  Jannet . 
1857,  ne  la  contient  que  partiellement  (II,  p-  i36  et  suiv  ).  Ces 
deux  pièces  sont  fort  spirituelles;  la  ire  (la  Déroute)  com- 
mence ainsi: 

J'écris  la  déroute  fameuse 
De  la  bande  autrefois  joyeuse, 
Mais  qui  n'est  plus,  en  "ce  temps-ci, 
Qu'une  bande  fort  en  souci. 
Voici  les  premiers  vers  de  la  seconde  [Requête  des  filles  d'hon- 
neur )  : 

Vénus  de  notre  siècle,  adorable  déesse, 
Vous  qui  d'un  seul  regard  inspirez  la  tendresse, 
Et  savez  surmonter  le  p:us  puissant  des   rois  , 
Depuis  cinq  ans  entiers  nous  vivons  sous  vos  lois,  etc. 

Derrière  l'alcôve,  monologue  ;  par  Boyard  et  Xavier. 
Paris,  1843,  in-8. 

D'Ertebeau,  ou  l'Avocat  des  femmes,  aventures  ga- 
lantes et  véritables  (par  Rouargu-j,  imprimeur).  Paris, 
i8o5,  5  vol.  in-12,  rig. 

La  Revue  des  romans  (toni.  II ,  p.  23o  )  qualifie^  cet  ouvrage 
de  «roman  à  tiroir,  dans  lequel  l'auteur  fait  paraître  des  fem- 
mes de  toutes  les  conditions,  de  toutes  les  humeurs,  nous  allions 
dire  de  tous  les  caractères,  mais  pour  peindre  ces  caractères,  il 
faut  plus  de  sagacité,  une  imagination  mieux  réglée.  Vis-à-vis 
des  femmes,  ce  Monsieur  agit  comme  un  roué  et  parle  comme 
un  niais.  Le  lecteur  qui  ne  sera  ni  l'un  ni  l'autre,  ne  lira  pas 
jusqu'au  bout  un  ouvrage  qui  dément  entièrement  son  titre.  » 

D  Ertebean,  jeune  apologiste  des  femmes,  les  défend  toujours  , 
même  lorsqu'il  est  victime  de  leurs  perfidies,  et  il  soutient  q'ie 
la  p  us  perverse  a  toujours  droit  à  nos  égards.  Aussi  lui  arrive-t-il 
une  foule  d'aventures  galantes,  quelquefois  assez  originales.  Les 
premiers  volumes  de  ce  roman  sont  assez  décolletés,  mais  les 
derniers  sent  d'  une  assommante  monotonie. 

Derviche  (Le),  Tamara,  et  Ah!  si...,  de  Boufïïers. 
Paris,  Dauthereau,  1829,  in-32,   1  fr.  i5. 

Le  Derviche .  conte  oriental,  par  M.  de  Bouffkrs  avait  paru 
anciennement  en  2  vol.  in-12  (Pigoreau).  Tamara  ou  le  Lac 
des  pénitents  est  une  nouvelle  indienne,  et  Ah!  Si....  une  nou- 
velle allemande. 


FIN    DU    SECOND    VOLUME. 


La  Bibliothèque 
Université  cMOttawa 
Echéance 


The  Libn 

University  cr 

Date  Du 


Mllllliliilllllllllllll   illllllllH  lllllll  II  III 
a  3900 3    005293  112b 


CE  Z    5865 

*G28  1871  VJJ2 

COO  6AY,  JULES. 

ACC#  132  52C8 


816LICGRAH