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BIBLIOGRAPHIE
DE L'AMOUR, ETC.
Vincent Bona, Imprimeur de S. M., à Turin.
BIBLIOGRAPHIE
C r r
DES OUVRAGES RELATIFS 7 «Jp «y #*
a l'Amour, aux Femmes, au Mariage
ET DES LIVRES FACETIEUX, PANTAGRUÉLIQUES
SCATOLOGIQUES, SATYRIQUES, ETC.
contenant les Titres détaillés de ces ouvrages
les noms des Auteurs, un Aperçu de leur sujet
leur valeur et leur prix dans les ventes, etc.
PAR M. LE C. D'I***
3 me Édition
entièrement refondue et considérablement augmentée
ORDRE ALPHABÉTIQUE
par noms d'Auteurs et titres d'Ouvrages
TOME SECOND
BIBLIOTHÈQUE— DERVICHE
TURIN
j. gay et fils, éditeurs
et a Turin , a Rome , et a Florence
Bocca frères, libraires de S. M. le Roi d'Italie
1871
( B "CA
Gît
■r.>
'BIBLIOGRAPHIE
DES OUVRAGES RELATIFS
A L'AMOUR, AUX FEMMES, AU MARIAGE»
ET DES LIVRES FACETIEUX, PANTAGRUELIQUES ,
SCATOLOGIQUES, SATYRIQUES, ETC.
BIBLIOTHEQUE
Bibliothèque amusante, éditée par Cazin.
Cette bibliothèque, dont les divers ouvrages sont détaillés à
leur titre particulier, comprend: L'Histoire de Mme de Luz —
Mémoires de Mile Bontemos — Manon Lescaut — Grigri —
Le Souper — Caprices de l'amour et de la fortune — Aventu-
res de rinfortuné Napolitain — La Princesse de Clèves — Let-
tre de Ninon de Lenelos — Contes des Fées — Confessions du
comte de *** — Amours de Henri IV — La Poupée — Eaux
de Spa — L'Etourdie — Angola, Acajou et Zirphi.e — La Nuit
et le moment — Confessions du chevalier de YVi fort — Les
Sonnettes — Le Grelot — Mémoires de Ravannes — Le Sopha
— Roman comique et nouvelles de Scarron — Histoire amou-
reuse des Gaules — Thémidore — Le Moyen de parvenir —
Orpheline ang aise — Mémoires turcs — Tanzai et Néadarné
— Mémoires de Floricourt — Les Egarements du cœur et de
l'esprit — Tom .lones — La Quinzaine anglaise — lmirce —
Egarements de Julie — Voyage sentimental, etc. En tout 89
vol. in- 18. — Collection bien rare à rencontrer complète.
Bibliothèque amusante, ou Recueil de pièces diverses ,
(par J.-F. de los Rios). Londres (Lyon), Crowder et
Ware, 1781, 2 vol. in-8 (Impr. imag.).
Tome II. 1
2 BIBLIOTHEQUE
Bibliothèque bibliophilo-facétieuse , éditée par les
frères Gébéodé (Gust, Brunet et Oct. Delepierre).
Contenant : Premier acte du synode nocturne des Lémanes,
Unelmanes, Propétides à la ruine des biens, vie et honneur
de C.ilianthe (par Guill. Reboul.1. 1608 —Chansons histori-
ques et satiriques stir la cour de France, 1615-1746 — Ex-
traits et analyses de divers livres rares et pantagruéliques,
tels que le Contenu de l'assemblés des dames du grand Habi-
tavit (Paris, 1 61 5, pet. in-8),- Lettere facete e chîribi^ose, da
Vinc. Bolando; le Zombi du Grand Pérou; la Mitistoire
barra j,ouine de Fanfreluche et Gaudichon; les Grandes
et Récréatives Progho<tications pour cette présente année
08145000470, etc. S. 1. (Londres, Ganciaj, i852-i854, 3 vol.
pet. in-8, tirés à 80 ou ioo ex. et dont 60 seulement ont été
mis dans le commerce. Le Synode, contenu dans le Ier volume,
est un ouvrage hardi, spirituel et très-rare, du genre rabelai-
sien; il a été réimprimé de nouveau et plus correctement, à
100 exempl., à Paris, en 1862. Les Chansons du 2e volume
étaient, pour la plupart, inédites. Le 3e vol. comprend l'ana-
lyse de 14 ouvr., tous intéressants, singuliers et rares.
Bibliothèque bleue. Paris, Costard, 1775, 1776 , gr.
in-8, fig.
Collection d'anciens romans; elle contient les histoires de Ro-
bert le Diable, de Richard sans peur, de Jean de Calais , de
Pierre de Provence et de la belle Maguelonne, de Fortunatus
et des En/ans de Fortunatus Dans l'édition de Troyes, s. d.,
3 vol. pet. in-8, fig., on a ajouté: Tiel Llespiegle, la Belle
Hélène, les Dou\e pairs de France, et le Grand Fier-à-bras,
les Quatre fils Aymon , Y Innocence reconnue. Garnier, 33 fr.
Edition considérablement augmentée, Liège, 1787, 3 vol. in-12.
Bibliothèque choisie de contes, de facéties et de bons
mots, trad. du grec, de l'arabe, du persan , par Lan-
glès; de l'italien, par Simon; de l'anglais, etc. Paris,
Rovez, 1786-90, 12 vol. in-8, fig. Coll. rare complète.
— Trippier, 8 vol. seulement, 60 fr. ; cat. Monmerqué,
n° 1 368 ; Claudin, en i85g, 7 vol., 6 fr.
Cette collection de contes et de nouvelles contient: i° la Bi-
bliothèque choisie de contes, etc., 1786 et années suiv., 5 vol.
— Contes arabes et persans , 1788, 1 vol. — Contes indiens,
1700, 1 vol. — Contes italiens, 1788, 1 vol. — L'Art de cor-
riger et de rendre les hommes constans, 1789, ivol. — Contss
moraux de Franc. Soave, 1 vol. —Folies sentimentales, 1786,
2 vol. — A cette* collection, Méon ( n° 2601) avait ajouté les
deux volumes suivants: Lettres ds Charlotte pendant sa liaison
avec Werther, 1787, 1 vol. — et Y Ami des femmes, de Boudier
de Villemert, édit. de 1788. — La partie la plus intéressante
de la coll. est celle qui est due à Langlès. Voici, par exemple,
une de ses anecdotes arabes: « Une jolie esclave sortit un jour
BIBLIOTHÈQUE 3
dans la rue; un amateur la suivit aussitôt. Elle s'arrête et lui
dit: Jeun* homm; . désires-tu ce que mon maître me faitf —
Oui, c'est précisément ce que je veux. — Eh bien , attends un
peu, mon maî.re mi suit ; il te fera ce qu'il me t'ait. »
Bibliothèque choisie et amusante. Amsterdam, 1746,
6 vol. in-12 (Scbeible, 1861, p. 97, 8 fl. 3o kr.). —
— Amst, 174Q, 6 vol. in-12 (Scheible, 1866, p. 23i,
6 ri.; Nyon, n° 10324).
Contenant : Mémoires du chevalier D***, par le marquis d'Ar-
gens — Histoire du chevalier de R*" — Hist. de Mlle Dattily
— L'Epouse infortunée — Caprices romanesques — Les Epjux
malheureux, ou Histoire de la Bédoyire — L'Art d'aimer, poème
par Bernard — Malheurs de l'amour — Hist. de Mrae de Luz
— Œuvres diverses en vers et en prose, relatives à Voltaire —
Fan fiche, ou les Mémoires de Mlle de *'* — L 1 Vallée de Tempe
— Le Génie ombre, et la Silagno silph-ondine , conte — Psa-
ph'on, ou la Courtisane de Smyrne — Hist. des trois fils d'Hali-
Bassa, et des trois filles de Siro:o — Mylord Stanl.-y, ou le Cri-
minel vertueux — Le Voyage de Saint-Cloud par mer et par
terre — Bok et Zulb i — La Force de l'exemple, par de Bibiena
— Les Mœurs de Paris — Pantin et Panline — L'Amour vo-
yageurs — Amusemens poétiques.
Bibliothèque (La) d'Arétin, contenant les pièces mar-
quées à la table. Cologne, P. Marteau (Holl., Elzev.),
s. d. (vers 1680), pet. in-12 de 404 pp. Très-rare.
Solar, 3oo fr. ; Chaponay, 420 fr. ; Cigongne, n° 2184;
Alvarès, en décembre 1862, 200 fr.
Contenant : L'Ecole des filles — La Putain errante , par
P. Arétin — Marthe le Hayer , par Blessebois — Comédie
galante de Mme d'Olonne, par de Bussy — Nouv. leçons du
commerce amoureux, parla savante T**+ — Filon réduit à met-
tre cinq contre un, etc. — Il en a été fait récemment, peut-être
en Allemagne, une contrefaçon incorrecte et mal imprimée. Co-
logne, s. d., petit in-12 de 5oo pp. — Il y a aussi deux réimpr.
anciennes du même recueil, sous le titre: Cabinet d'Amour et
de Vénus. Co.ogne, héritiers de P. Marteau, 2 vol. in-18, 2i5
et 224 pp., 12 fig. ; et, Au Mont Parnasse, 1793, 2 vol. in-iS,
rlg. — Noël; S:heible ( 1860, p. 243), 17 fl. 3o kr. Il en a été
fait récemment un réimpression en Allemagne avec la rubrique
dj Londres, i8o3, sans fié. — Le Cabinet d'amour n'a pas ob-
tenu dans la dernière édition du Manuel une mention spici de,
bien qu'il ait été cité à l'article BUSSY, à propos de la comédie
galante de Mrae d'Olonne.
Bibliothèque de campagne , ou les Amusemens du
cœur et de l'esprit. Paris, veuve Duchesne, 1751-77,
24 vol. in-12. — Nyon, n° io322.
Contenant: La Campagne, trad. de l'angl., par de Puisieux,
4 BIBLIOTHEQUE
1767 — Contes traduits de l'aogl. , T774 — Le Début, ou les
Premières aventures du chevalier de ***, à L"**, 1770 — Hist.
de Mlle de Terville, par Mme de Puisieux, 1768 — Lydia, ou
Mémoires de Mylord D"", par de la Place, 1772 — La Famille
vertueuse, lettres trad de l'angl., par de La Bretonne, 1767 —
Les Spectac es nocturnes, 1756 — Mém. du chevalier d'Erban,
1755 — Les Filles fem nés et les femmes filles, ou le Monde
changé, conte, par Simien, 1751 — Llsle de France, ou la
Nouvelle co onie de Vénus, 1752 — Tout vient à point qui peut
attendre, ou Cadichon. suivi de Jeannette, ou l'Indiscrétion,
contes, par Caylus, 177? — Hist. des singes et autres animaux
curieux, 1752 — La Gamol >gie, ou de l'Education des filles des-
tinées au mariage, par de Cerf vol , 1772 — Lettres d'Aspasie,
trad. du grec, 1756— Contes, aventures et faits singuliers, re-
cuei lis de l'abbé Prévost, 1767— Fo-ka, ouïes Métamorphoses,
1777 — Lettres écossoises, trad. de l'anglais, par Vincent, 1777
— La Constance couronnée, ou les Epoux unis par l'amour,
1764 — L'Equipée, poème en vers, en six chants, 1776 — Les
Faux pas, ou les Mémoires vrais ou vraisemblables de la ba-
ronne de *'", 1735 — Mémoires de l'Académie des sciences, etc ,
nouvellement établie à TroVes, par Grosley, 1756, — Histoire
de Jonathan Wild le grand, trad. de l'angl. de Fielding, 1763
— Carmantiere, ou les Engagemens rompus par l'amour, 1754
Lettres turques — Lettres parisiennes sur le désir d'être heu-
reux, 1758 — Les Veuves, comédie en prose — Mourat et Tur-
quia. histoire africaine, par Mlle de L*", 1752 — Songe d'un
hermite, 1770 — Géopâtre. d'après l'histoire, 1730 — Mémoi-
res de Gaudence de Luques, prisonnier de l'inquisition, 1753
— Ressources conte l'ennui, ou Choix d'anecdotes curieuses
et de bons mots, 1771 — Roman politique sur l'état présent des
affaires de l'Amérique. 1757 — Magasin énigmatique, 1767 —
Recueil de poésies de Sedaine. 1760 — L'Impromptu de Thalie,
ou la Lunette de vérité, comédie en vers, par Sedaine — Ana-
créon , pastorale héroïque en vers, par Sedaine — Bibliothèque
amusante et instructive, ijb5.
Bibliothèque de campagne , ou Amusemens de
l'esprit et du cœur. Genève, Cramer, 1749, 18 vol.
in-12. — Nyon, n° io32i.
Contenant: Traité de l'origine des romans, par Huet — Gus-
tave Vasa — La Boucle de cheveux enlevée, poëme — Inès de
Cordoue — Le Comte d'Amboise — Eléonore d'Yvrée, par
M le Bernard — Catherine de France, reine d'Angleterre , par
Baudot de .luilly — Voyage de campagne — L'Apprentie co-
quette, par Marivaux — L'a Duchesse de Milan— Mém. du comte
Comminge — Voyage de Bachaamont et Chape le — Poésies
de Chape le — Académie galante — Hist. d'Henri IV, roi de
Castille — La Comtesse de Mortane — La Nouvelle Astrée —
La Comtesse de Tande, par Mme de La Fayette — La Prin-
cesse de Montpensier — Aventure extraordinaire — Mém. du
comte de Grammont — Hist. de Fleur d'épine — Les Quatre
Facardins — Le Bélier, par Hamilton — La Princesse de Clè-
BIBLIOTHEQUE 5
ves, par Segrais — Le Prince de Condé, par Boursault — La
Princesse de Pcrtian — Le Temple de Gnide, par Montesquieu
—Les A-nours d'Henri IV, roi de France — Mme de Villequi -.x—
Zaïde, par Segrais — Les Malheurs de l'amour, par Mme de
Tenciu — Le Siège de Calais — Hist. secrette de Bourgogne
— Le Bâtard de Navarre — Hist. de Marguerite de Valois,
reine de Navarre — Les Egaremens du cœur et de l'esprit, par
Crébilbn — La Constance à toute épreuve, 01 les Aventures de
la comtesse de Si voie — Hist secrette de la conjuration des
Pazzi contre les Médicis — Epicaris, ou Histoire secrette de la
conjuration de Pison contre Niron — Anne de Bretagne, ou
l'Amour sins foiblesse, par l'abbé de Villirs — La Comtesse
de Vergi — Jacqueline de Bavière, comtesse de Hainault —
Zadig - Hist. de la comtesse de Gondez — Les Amours d'Is-
mène et d lsménias.
Il y en a eu en. ore d'autres recueils, sous le même titre, pu-
bliés à La Haye et à Amsterdam. Le fond des nouvelles est
touj :urs à pjuprès le même, bien qu'il varie un peu. Ces re-
cueils se rencontrent rarement complets. Le prix en varie de
3o à 60 francs.
Bibliothèque de la cour et de la ville. Paris, 1789,
in-8 de 16 pp.
Livret satirique devenu fort rare; il est piquantet spirituel; des
personnages connus sont désignés comme étant chacun proprié-
taire d'un ouvrage et le rapprochement est plein d'une malice
que le public saisissait très-facilement. Voici quelques exemples:
Le cardinal de Rohan : les Liaisons dangereuses; la cheva-
lière d'Eon: la Description de l'île des hermaphrodites ; l'évè-
que d'Autun (TalleyrandJ : Traité sur l'apostasie ; l' archevêque
de Lyon: VÀrt de péter; la chanoinesse de Polignac: Traité
sur les accouchements, etc.
Bibliothèque de livres sotadiques ou pornographi-
ques, mss ou impr., en toutes sortes de langues, mais
sans aucune espèce d' analyse et avec les qualifications
que ces livres infernaux méritent. Ms. de l'abbé Rive,
indiqué à la p. 19 du catalogue de ses mss. après son
décès : Chronique littéraire des ouvrages manuscrits et
imprimés de l'abbé Rive, etc. (par lui-même). Eleuthe-
ropolis (Aix, 1791), in-8
Le Manuel du libraire, à l'art. Rive, dit, au sujet de cette
Chronique : « Ouvrage singulier, que l'on ne rencontre pas
facilement; les notes pp. 225-34, suivies d'un errata, manquent
dans plusieurs exempl., ainsi que l'addition pjur la note 10 de
la p. 232, 4 pp. et, pour une autre addition de la mené note,
8 pp. ». — Nous ignorons entre quelles mains est tombé ce
travail, et s'il existe encore.
Bibliothèque de M. Guilbert de Pixerêcourt, avec
6 BIBLIOTHEQUE
des notes littéraires et bibliographiques de ses deux
am's Ch. Nodier et Paul Lacroix. Paris, 1 838, in-8. —
Renouard, 6 fr. 5o.
Ce catalogue mérite d'être cité non-seulement à cause de la
collection révolutionnaire qui renferme tant de pièces libres et
facétieuses (cette co.lectioa est conservée dans la bibliothèque
du Sénat/, mais en.ore parce qu'on y trouve décrits les ouvra-
ges du marquis de Sade, du co nte de Nerciat, etc., avec des
notes curieuses. C:s exe nphires de choix ne furent pas vendus
aux enchères , mais à l'amiabie. le com.nissaire-pnseur ayant
reçu l'ordre de ne pas les mettre sur table. Gailbert Piseré-
court a publié quelque part les prix de vente desdites exempl.,
remarquibles par li beauté des reiures et le nombre des es-
tampes. Le Catalogue des autographes et manuscrits de M.
G. Pixerécourt [Paris, 1840, in-S) mente aussi d'être cité, parce
qu'on v trouve les correspondances amoureuses et libidineuses
aes maîtresses du maréchal de Richelieu, la correspondance
tendre et romanesque de Mme h marq. du Châtelet, etc. — 11 y
a des exemplaires où l'on trouve un feuillet qui a été remplies
par un carton, et contenant, à propos d'une lettre de la duch.d'Ai-
gj lion, la fameuse anecdote du mot f.... avec deux r, relative
a l'impression du Recueil du Cosmopolite.
Bibliothèque d'un homme qui veut rire. A Tatti, de
l'imprimerie des frères Matapo, à l'enseigne de la Gaieté,
1776, in-12. — Claudin, en i85g, 4 fr. 5o.
Bibliothèque [Là) des amants, par P. -Sylvain Maréchal.
Paris, veuve Duchesne, s. d. (1763), 1771, 1777, 1786,
in- 18 de 212 pp., front. , 4 livres de i5 odes chacun
et des mélanges. Epigraphe : « L'amant en prescrira la
lecture à s'amie ». — La Bédoyère, 7 fr.; Solar, 3o fr.;
Alvarès imai 1861), 4 fr; Nyon, n° 15344; Techener,
en i858, i5 fr.
Bibliothèque des boudoirs (Recueil de petits romans
galants réunis par Mercier de Compiègne). A Paphos,
4 vol. in- 18.
Bibliothèque rLa) des dames, par M. de Grenaille,
sieur de Chatounières. Paris, 1640, in-40, front, gravé.
— Aubry, en 1 857, 4 fr. ; Techener, en i858, 12 fr. ;
,-vst, n° 277Ç.
Bibliothèque {La) d?s dames, cont. des règles géné-
rales pour leur conduite; trad. de l'angl. de Steele (par
F. -M. Janicon). Amst., 1716 (Veinant^ n° 1061), 1724
(Biblioth. de Grenoble, n° 17855), 1764 (Bleuet, n°
169) 2 tom. petit in-8.
BIBLIOTHEQUE 7
Bibliothèque des femmes (dissertation, par Château-
giron). Amst. 1709, 2 part. pet. in-8. — LaJarrie,
n° 3579.
Bibliothèque des paillards. S. 1. n. d., in-18, 6 gra-
vures libres.
Ce volume , contenant : la F . . . manie, la Comtesse d'O-
lonne, etc., a été poursuivi, mais la condamnation, si elle a eu
lieu, n'a pas été publiée (total, des écrits condamnés, Paris,
Fillet, i85o).
Bibliothèque des petits-maîtres, ou Mémoires pour
servir à l'hist. du bon ton et de l'extrêmement bonne
compagnie Au Palais-Royal, chez la petite Lolo, mar-
chande de galanteries, 1741, 1742, 1761. (Alvarès, juin
i858, 6 fr. 5o); 1762, pet. in-12 de vi-208 pp. —
Nyon, n° 1 1 343. — 1 77 1, in- 16 ; Claudin, juillet i858,
3 fr. 5o.
Spécimen de la littérature des boudoirs et critique spirituelle
des sentiments et du langage affété et précieux à la mode à
cette époque. La notice sur Ange-Rose Farfadet, abbé de Pou-
ponville, qui termine le volume, est amusante M. Monselet l'a
insérée dans les Galanteries du XVIIIe siècle, pp. 1 10-116.
Nous donnerons seulement ici la bibliothèque de l'abbé , com-
posée de livres imaginaires assez originaux :
« Traité de l'attaqu? et de la défense des nielles, avec les
pians et figures nécessaires pour l'intelligence du livre.
« Les Statuts et règlements de l'ordre élégantissime du pa-
pillonnage, persiflage, rossignolage, chiffonnage, fredonnage,
franc -bavardage, etc., par l'urbanissime et superlicocantiosis-
sime Zéphirofolet; 100 volumes in-folio.
« Les Etrennes de 175g, ou les Mouches garnies de bril-
lants. L'a iteur, Moucbero-Moucheroni, noble vénitien, a fait
voir que ce n'est pas à Paris seul que se font les belles inven-
tions. Son livre est rempli de savantes recherches sur les mou-
ches et leur antiquité: une mouche que portait Hélène, et qui
relevait infiniment sa beauté, rendit Paris amoureux et causa
la guerre de Troie. Leurs noms : la friponne, la badine, la co-
quette, l'assassine, l'équivoque, la galante, la doléante, le sou-
pir. Leurs positions: à" la pointe de 1 œil, à la lèvre, au men-
ton, près de la fossette des grâces. Leurs formes: en lune, en
comète, en croissant, en étoile, en navette. 2 vol. in-12.
« La Raison des femmes, livre blanc, par un célèbre rieniste
des espaces imaginaires.
« La Toilette ambulante, par le juif Benjamin Fafefifofullina.
« L'Art de dématérialiser les petits-maîtres allemands, hol-
landais, russes et chinois, par le petit-maitre Mignonet, chef
de l'ordre, marquis de Plumeblanche, Teintmignard, Vermil-
lon, etc., etc.
8 BIBLIOTHEQUE
« Les Berloques, ou les Grelots de la Folie, par la marquise
de Clicli.
« V Encyclopédie perruquière, complète depuis 1740 jusqu'en
1760, ce qui fait 7,3oo cahiers. On en donne deux chaque jour:
celui du matin traite de l'attirail de la petite toilette: celui du
so'r regarde l'ac.ommodage en forme. L'infatigable Friso-Co-
mttti en est l'auteur. 11 fait aussi des sourcils postiches, à l'air
de chaque visage, et les attache d'une manière invisible.
« Le Véritable Maître à tousser, cracher, prendre du tabac,
éternuer; avec un Traité du na\illement proven.al, minau-
derie de frakhe date.
« Dissertation philosophique sur les 365 sortes de poudres,
une pour chaque jour de l'année, avec leurs vertus miraculeu-
ses, par Jean -Farine Leblanc.
« Les Orgies dAma'honte, et en général tous les opéras-co-
miques jusqu'à 1760. Recueil complet. ».
Bibliothèque des romans, avec des remarques criti-
ques sur leur choix et leurs différentes éditioos ; par
M. le C. Gordon dePercel (Lenglet Du Fresnoy). C'est
le second volume de De l'Usage des romans (Amst.,
chez la veuve de Poilras, à la Vérité sans fard, 1734, 2
vol. in- 12.
Le tome II, de la p. 19 à la p. 62, comprend les romans
d'amour espagnols, italiens et français. Les romans libres se
cachent sous le nom de romans satyriques et de romans co-
miques. Le bon abbé Du Fresnoy avait tout lu et parlait de
tout en connaisseur. A ces deux volumes on ajoute comme com-
plément un troisième ouvrage du même auteur: L'Histoire jus-
tifiée contre les romans, par l'abbé Lenglet Du Fresnoy. Amst.,
1735. in-12. Mais celui-ci est simplement une expiation des
sentiments hardis manifestée dans les deux premiers.
B'bliothèque d:s romans grecs, traduits en français.
Paris, Guillaume, an v (1797), 12 vol. pet. in-12. —
Yemeniz, n° 2224, gr. pap., io5 fr.
Collection mal imprimée et sur mauvais papier. On en a at-
tribué la rédaction à l'abbé Mercier de Saint-Léger, mais il n'a
fourni que le mémoire placé en tète du ier volune. Par suite
d'une singulière inadvertance, il est dit dans le Manuel du li-
braire, 5e édition, tome 1, col. 0J2, que cette traduction est en
vers français.
Bibliothèque en miniature.
M. Lemoine, libr. à Paris, a publié en 1826 et années sui-
vantes un certain nombre de petits vo'umes in-32, à 75 cent,
chaque; notamment: les Œuvres choisies de Parny, 3 vol. —
de Bernard, 1 vol. — de Piron , 1 vol. — de Gresset , 2 vol.
— Lettres à Emilie, 4 vol. — Œuvres complètes de Berlin,
2 vol., etc. On les retrouvera à leurs différents titres.
BIBLIOTHEQUE 9
Bibliothèque erotique. Rome, 1790 (nous croyons
que c'est une impression allem. moderne), 2 vol.
Voici le contenu de ce recueil : Tom. 1er : La Nonne éclairée,
ou les Délices du cloître; les Plaisirs du cloître (c'est un
extrait de la Confession du chevalier d-' Wilfort) ; les Amu-
sements du couvent, Andrinople , 1798 (c'est un extrait de la
Belle Cauchoise); la Tourière des 'Carmélites (c'est la pre-
mière partie de l'ouvrage publié sous ce titre et réimprimé en
Allemagne avec quelqu.-s changements et avec la suppression de
['Histoire de la Duchapt. Cette histoire est elle-mena un
abrégé de Mademoiselle Javotte\ ; l'Eloge de la flagellation
(c'est un extrait de Juliette). — Tome 11: La Nuit merveill 'use,
ou le Xec plus ultra des plaisirs, Rome, 1790; Catéchisme
libertin écrit par une célèbre maquerelle et expérimenté pour
l'usage des fill.'s de joie et des jimes (sic) d'moiselles qui se
décident à embrasser cette profession; Histoire erotique de
Marguerite, fille de Su\on, nièce de Dom B...; Anecdote d'une
fille fouettée par un confess:ur; Entretien sur la flagellation.
Bibliothèque facétieuse, ou Choix de facéties, farces
et joyjuseiés ; par J. Saint-Albin (par Jacques-Aug.-
Simon Collin de Plancy). Paris, Ducasse, i832, 18 33,
in-32.
Choix assez heureux de contes de Despériers, des Cent nou-
vel.es, de Boisrobett, de Caylus. de Voltaire, etc. — Aubry,
en i858, 5 fr. ; Superch. littér., III, 514.
Bibliothèque imaginaire de livrets, lettres et dis-
cours imaginaires. S. d. (161 5), in-8 de i5 pp.
Piîce satiri ue et gai larde qui se trouvait dans la Collect.
La Villière, 43751a'-. Vendue Veinant, 6 fr. ; Leber, 4291 10
et 5628 3.
Bibliothèque nouvelle de campagne, ou Choix d'épi-
sodes intéressans et curieux. Amst., 1769, 4 vol. in-8.
Contenant entre autres: La Glaneuse; la Baigneuse; Aven-
ture d'une jeune personne enfermée dans le creux d'un chêne;
l'isle de la Félicité; l'Epoux extravagant ; le Jaloux tronpé ;
Avantures d'un jeune Maure; Avantures d'une jeune Française;
l'isle enchantée; la Bonne avanture d'une jeune fille, etc. —
Sch.ible (1861, p. 97), 4 fl. 48 kr.
Bibliothèque poétique, ou Choix des plus belles pièces
de vers en tout genre, depuis Marot jusqu'aux poètes
de nos jours, par LeFort de La Morinière. Paris, Brias-
son, 1745, 4 vol. in-40. — Nyon, n° 13429.
Bibliothèque universelle des romans. Paris, de juillet
1772 à juin 1789, 224 part, in-12, reliées en 1 10 vol.
(Renouard, n° 1886). — La suite: Nouvelle bibliothè-
Tome II. 2
io BIBLIOTHEUE — B***
que des romans, est commencée en messidor, an vi
(1798) et a eu 112 part, ou vol. in-12. — Cette col-
lection est rare, ainsi complète et en bon état.
Bibliothèque universelle des romans (par Bastide).
Paris (Didot L'aîné), 1782, 3 vol. in-40. Le Catal. de la
Bibl. d'un amat.,' t. III, p. 179, parle de 20 feuilles
impr. pour le tome III, et qui sont extrêmement rares.
— Châteaugiron, n° 1129; La Bédoyère, 12 fr.
Bibliothèque verte. Les Cerises, conte en vers (tiré
du Moyen du parvenir), par M. Mercier. Paris, Le Jay,
1769 (réimpression faite à Roubaix, par A. Lesguil-
lon), pet. in-8 de 32 pp., papier vergé.
Bibliothèque volante, ou l'Elite des pièces fugitives,
par le S. J.-G. J. D. M. (J.-G. Jolli, docteur médecin).
Amst., 1700, 1701, 2 vol., in-18. — Nyon, n° 11678;
vente Babet.
On trouve à la fin une liste d'ouvrages supposés et dont les
titres sont des satires contre Louis XIV.
Biche {La) au bois, vaud.; par Brazier et Carmou-
che. Paris, 1826, in-8. — Soleinne, 2587.
Biche (La) au bois, ou le Royaume des fées, vaud.
féerie en 4 a. et \6 tabl. ; par Cogniard fr., musique de
Pilati (Porte-Saint-Martin). Paris, 1845, in-8.
BICKEN (G.). Voir: De lupanaribus.
BICKERSTAFF : Love in a village.
BIDAUT (J -N.): La Vérité sur les femmes.
B*** (Le), histoire bavarde (a paru aussi sous le ti-
tre: le Bidet, et sous celui de: Histoire bavarde. Cet
ouvrage a été attribué à Chevrier et à Bret). S. 1. n. d.
(Paris, vers 1748), in-12 de 176 pp. (Veinant, avec
Gaudriole, 3i fr.) — Londres, 1749, in-12, front,
gravé (Bergeret, n° 1288). — Londres (Paris), 1 75 1,
in-12 (Nyon, n° 9365).
Conte imité du Sopha. Cyparide est l'amant heureux de
la belle Urgande; la fée Grossopède, furieuse de jalousie, ar-
rache à Cyparide une certaine partie qu'elle transforme en une
éponge, et le change lui-même en un de ces meubles que la
propreté a consacrés chez les Françaises. Le charme ne sera
rompu que si ce meuble sert à l'innocence la plus pure; mais
toutes les épreuves possibles sont faites en pure perte. Enfin,
le destin s'apaise, et Cyparide retrouve sa forme, mais il est
BIE — BIGARRURES 1 1
incomplet, car l'éponge est entre les mains de l'abbé Leblanc.
Cette intervention d'un contemporain réel dans l'ouvrage fit
mettre l'auteur à Vincennes, afin de lui apprendre à bavarder
plus prudemment.
BIÉ, en collaboration avec PITT : Epousera-t-il ?
Bien (Le) qu'on dit des femmes. — Le Mal qu'on
dit des femmes ; par Em. Deschanel. Bruxelles, i855,
2 part, in-32 (Voir : Le Mal et le bien qu'on dit des
femmes).
B1ENVILLE (D. T. de), médecin, à La Haye: La
Nymphomanie , ou Traité de la fureur utérine.
BIERZYNSKI (Romain de)-. Somatologie de la
femme.
BIEVILLE (de), pseudonyme d'Edmond Desnoyers):
La Bégueule — L'Huissier amoureux — Le Meunier,
son fils et Jeanne. — En collaboration avec BAYARD:
Gardée à vue ; Geneviève la blonde ; Horace et Ca-
roline; Mêrovée , ou Brune et blonde; Un Fils de
famille; Une poule mouillée. — Avec N. FOURNIER :
La Femme blasée. — Avec SCRIBE: Rêves d'amour.
BIÈVRE (le comte de) : Histoire des deux Aspasies.
BIÈVRE (le marq. de), mort en 1789: Les Amours
de Vange Lure et de la fée Litre — Lettre écrite à
Mmc la comtesse Tation — Le Séducteur.
Bigame {Le), roman ; par H. Vallée. Paris, 1834,
4 vol. in-12.
Bigame (Le) sans le savoir, folie-vaudeville en_ 1 a.;
par M. Th. Labourieu (Gaîté). Paris, Dentu, i865, gr.
in-18, 1 fr.
Bigarrure (La), ou Galette galante, hist. litt., sa-
tyrique, sérieuse et badine (aventures galantes, hist.
secrètes, etc.). La Haye, 1760, 11 tomes in-12. —
Bleuet, n° i5/; Scheible, en 1867, 4 fl. 48 kr.
Bigarrures (Les) de maître Guillaume envoyées à
M™* Mathurine sur le temps qui court. 1620, in-8.
— La Vallière, n° 20,2233; Leber, n° 4292. — Satire
en vers libres.
Bigarrures du seigneur des Accords (Estienne Ta-
bourot).
12 BIGARRURES
Les premières éditions de cet ouvrage ne renferment que le
Ier livre des Bigarrures. On a parlé d'éditions de 1572 ou de
1 582. mais on ne les a pas retrouvées; la plus ancienne connue
est celé de Paris, Jean Richer , r 583, in-16 de 216 ou 219 ff.
(Chédeau, n° 1006; Potier, 3o fr.). — Edition revue et augmen-
tée par l'auteur, Paris, i584, in-16, fig. s. b. (Potier, i5 fr.).
— Paris. i583, in-16. avec 2 curieuses fig. s. b. à la fin du vo-
lume (Lïbri, 40 fr.). — Editions avec le 4e livre des Bigarrures
(on sait que le 2e et le 3e n'ont jamais paru) , et les Touches ,
en 124 pp., Paris, i586, in-16 (Potier, 60 fr.); Idem, i588;
Idem, plus les Apophtegmes du sieur Gaillard, et les Escrai-
gnes dijonnoises (par Dubuisson) , Paris, J. Richer, i6o3 , 5
parties petit in-12, fig. (Bignon, 10 fr. ; Chédeau, n° 1008);
Idem, 1608 (Chédeau," n° 1009); Id>m, 1614 (Veinant, 101 fr. .
Cigongne, n° 2100); Idem, 1642, 1662 (Est. Maucroy, ou Nici
de la Coste, ou Arnould Cotinet), les 5 parties en 1 ou 2 ou 3
vol. pet. in-12, fig. s. b. (Chédeau, n° 1011; Leber, n° 2402;
Nodier. 81 fr. ; Desq, 54 fr. ; Solar, 5o fr. ; Busche, 28 fr. ; Ci-
gongne, n° 2101; Radziwill, n° 1046). — Editions de Rouen,
1584, in-'.2 (Aubry, en i858, 20 fr.): Idem, avec les Apophteg-
mes, etc., 1591 (Chédeau, n° 1007); Idem, 1611 (Alvares, en
juin i858, 4b fr.); Idem, 1616 (Scheible, 18 fr): Idem, 1621
(100 fr. en avril 1859); Idem, 1625 (Poitier, 2oi5 de son catal.,
40 fr.); Idem, 1626, 1640, 1648. — Lyon, 1600 (et la 2e partie,
1599), in-16 (édit. avec les Apophtegmes, mais sans les Tou-
ches, ni les Escraignes) — Poitiers, 1609 (Chédeau, n° 1010).
On joint à ce volume les Escraignes de Poitiers, 1608 ou 1610.
— 11 a été fait de cet ouvrage une réimpression moderne, sous
le titre: Les Bigarrures du seigneur des Accords, avec les
Ap>pht?gmes du sieur Gaulard et les Escraignes dijonnoises,
revus sur les édit. originales de i583, i584, i585, i586 et i588,
augmentés de notes de divers commentateurs, et précédés de
la Vie de l'auteur, Estienne Tabourot, par Guiilau ne Col-
letet, publiée pour la première fois. Bruxelles, A. Mertens et
et fils (pour J. Gay) , 1866, 3 vol. pet. in-12 de 352, 236 et
3 1 5 pp; édition tirée à cent exemplaires. — Dans cette édition,
les Touches ont été supprimées, parce qu'elles ont été réimpri-
mées à part par le même éditeur , et d'une manière beau:oup
plus complète qu'elles n'eussent pu l'être en les laissant mêlées
aux Bigarrures. En outre de la Vie de Tabourot par G. Col-
letet, on a joint à l'ouvrage une Lettre de Pasquièr à son ami
Tabourot, et des Notes ( pages 1 5 à 3g du ier volume) prépa-
rées par M. Alleaume et revues et complétées par un savant
bibliophile Bordelais. Quant aux notes des divers commenta-
teurs, elles sont éparses dans le texte des trois volumes, au bas
des pages. Cette édition est donc pour l'étude la mei leure de
celles q :i ait été faites jusqu'aujourd'hui. On sait que cet ouvrage
est un livre didactique, instructif et, pour ainsi dire, classique
du genre facétieux; manuel de quo ibets, de coq-à-1'âne, de poin-
tes, de mauvaises plaisanteries, en un mot. L'auteur y donne
des règles pour leur composition, tant en latin qu'en français;
il les divise en classes et joint des exemples aux préceptes.' Les
BIGARRURES i3
Touches sont un recueil de vers satyriques, mais médiocres.
Les éditions complètes sont suivies des Escraignes dijonnoises
et des Contes du sieur Gaulard , naïvetés dans le genre de
celles que l'on met aujourd'hui dans la bouche de Calino. Tout
cela est écrit en prose, entremêlée de vers et égayée çà et là
par quelques gaillardises, ce dont Tabourot s'excuse par la né-
cessité de faire lire son livre, qui, sans cet attrait, dit-il, «res-
terait confondu avec la multitude des livres qui abâtardissent
les esprits. » 11 est certain que, sans ce petit artifice, qui a fait
classer son ouvrage parmi les facéties , il n'eût pas été recher-
ché comme il l'est encore par les curieux. Au fond , c'est sim-
plement un traité de poétique en prose, avec de nombreux
exemples de toutes les formes poétiques de son temps, aujourd'hui
fort vieillies. La Bibliothèque des romans, d'avril 1776, donne
une petite analyse de ce iivre, mais un aperçu de la tab.e des
matières, et quelques citations en donneront ici une idée suffi-
sante. — 1er livre, chap. 1er: De l'invention et utilité des lettres.
— Cb. 2. Des Rébus de Picardie (dans les anciennes éditions
on trouve un certain nombre de figures représentant des rébus;
la seule un peu drôle et facilement compréhensible représente un
galant levant la cotte d'une femme, tandis que l'inscription dit:
Ainsy qu'on se treuve). — Ch. 3. Autres rébus par lettres,
chiffres, etc., par exemple, celui-ci qu'on peut inscrire dans les
lieux à l'anglaise :
Chiez à vos i3
Et soyez à 6
Fol est qui ne 16
A vous je le 10.
Chap. 4 à 7. Des équivoques. Voici l'une des plus supporta-
bles £t des moins redites: « Un cordeder, se trouvant en une
troupe de damoyselles, fut invité à faire un petit conte; il fit
responce à celle "qui luy parloit: Je ne saurois faire un comte,
mais si vous voulez, je vous feray bien un petit cordelier. Si
on se print à rire, je vous le laisse à penser. Ha! mais, dira
quelque naq'iemousche (aujourd'hui gobe-moue hes\ct\z. me scan-
dalise bien fort, un cordelier, un moyne! dira cela? hon '. Moy,
pour responce, je vous dy et vous déclare qu'un cordelier est
un homme qui boit du bon comme un autre homme, et il ne
luy est point deffendu de rire par sa reigle. » — Chap. 8. Des
antistrophes ou Contrepèteries. 11 s'agit de l'effet du déplace-
ment d'une lettre: Un sot pale, un pot sale; — Femme folle
à la messe, femme molle à la fesse. — Chap. 9. Des ana-
grammes. — Chap. 10. Des vers rétrogrades par lettres et par
mots. — Chap. 11. Des allusions. — Chap. 12. Lettres numé-
rales et vers numéraux. — Chap. i3 à 18. Diverses sortes de
vers. C'est une curiosité qui a été rajeunie dans les Amusements
philologiques de Peignot, lequel est, en même temps, il est viai,
plus châtré sous le rapport des expressions. — Chap. 19 à 22.
Autres sortes de vers: descriptions, épitaphes, etc. Tabourot se
moqae ainsi des poètes du temps, entre autres de Magny: « Ils
se sont pleus aux diminutifs d'une fort bonne grâce, car "ils font
de petitelettes descriptionnettes qui sont fort agréablettes aux
i4 BIFARRURES
oreillettes délicatelettes, principalement des mignardelettes da-
moiseiettes, comme :
Je vous vens une goutette,
Une goûte clairelette,
Une claire goutelette,
Qui vient d'une fontenette,
Mignarde fontenelette,
Fontaine mignardelette
Pour estancher cest ardeur
Qui brusle aux amants le cœur ».
Plus loin, Tabourot dit: « Il s'est trouvé de ces Myso-
gines qui ont abhorré des syllabes, comme celle-là de c, parce
qu'ils étoient, comme je crois, mysogames, comme cestuy-ci
d'un qui avoit passé les picques :
Dieu garde la pagnie
Je n'ose dire c.
Car tant que j'auray vie
Je n'aymerai le c.
Je hay comte et comtesse
Et vicomte pour c, etc. ».
Voici trois épitaphes peu connues, quoique assez lestes :
Je suis mort d'amour entrepris
Entre les jambes d'une dame.
Bien heureux d'avoir rendu l'âme
Au mesme lieu où je l'ay pris.
Denise, d'un chacun plorée,
Repose dessous ce tombeau,
Qui au doux jeu de Cythérée
Consomma son âge plus beau,
Et, s'adonnant à l'exercice,
Elle commença dès huit ans,
Avec une douce malice ,
A rendre ses amis contens.
Si, jouant toujours ceste farce,
E le eust plus longuement vescu,
C'eust esté la plus docte garce
Qui donna jamais coup de cul.
Si les cocus, Dieu ait leur âme,
En l'autre monde ont quelque rang,
Ci gist, grand mercy à sa femme,
Celui qui sied au haut du banc.
A la suite de ces 22 chapitres viennent, pendant une trentaine
de pages, des poésies diverses dues à Sigongnes et à d'autres
auteurs du mené genre, mais déjà connues pour la plupart.
Le tout forme les deux premiers volumes de l'édition de Bru-
xelles, 1866. — Le to.ne 111 contient: i° Le Quatriesme livre
BIGARRURES i5
des Bigarrures, pp. i à 124. Ce livre traite de l'institution
des enfants, du changement de surnom, des faux-sorciers et
de leurs impostures, etc; il nous parait ass.z curieux pour
l'histoire de la langue française, mais nous n'y trouverions pas
grand chose à citer ici. — ' 2° Apophtegmes du sieur Gaillard
(de la p. 125 à la p. 223). Le sieur Gaulard est un Calino du
temps de Tabourot, et la plupart des naïvetés qu'il en raconte
ont été rajeunies de nos jours; nous en rapporterons seulement
une, car ce sont toutes des plaisanteries de curé après boire,
c'est-à-dire peu lubriques. « Le sieur d'Hallebreda, ayant grande
querelle contre luy, le rencontra près d'un fossé, comme il
chioit, et luy dit: Hola! despesche-toy et prends ton épée , car
je ne veux pas te tuer tant que tu seras ainsy aculé. Lors mon-
sieur Gaulard luy dit: Pardieu ! vous estes un honnête homme,
me promettez-vous de me tenir parole? — Ouy, foy de gentil-
honme, respondit Hallebreda. — Or bien, dit monsieur Gau-
lard, puisque ainsy va, allez-vous-en hardiment, car j'auray
envie de cfiier tant que je vous verray. » — 3° Les Escraignes
dijonnoises. Les Escraignes étaient un refuge pour les soirées
d'hiver en Bourgogne. « Les uns font dériver ce mot de Ka-
resme, les autres d'Escrin, du mot latin Scrinium, ce qui vaut
autant à dire comme un petit coffre , d'autant qu'à ces assem-
blées de filles se trouve une infinité de jeunes varlots et amou-
reux. Aulcuns qui ont voulu périphraser l'appellent Ruche à
vesses. parce que dans les trapes, ou met cuire des chastaignes
desquelles, ains que la digestion se fait, sort une vapeur. Enfin
c'est chose certaine que, quand l'escraigne est pleine, on y dit
une infinité de bons mots et de contes gracieux. Je me fourray
un soir après souppé en l'une de ces escraignes où une bonne
vieille qui gardoit les filles commanda à tous ceux qui y es-
taient de faire chacun son conte, et comme la peine et le prix
servent à maintenir toutes compagnies , elle establit que celuy
qui auroit dit le meilleur conte prendrait une baiser de celle
qu'il aymeroit le mieux, et celuy qui auroit dit le plus imper-
tinent, seroit baculé à coups de souliers à double gensive. » Ici
conmence le premier (et seul livre publié] des Escraignes; mais
nous n'en ferons aucune citation, car c'est, bien qu'assez
court, puisqu'il n'a pas 80 pages, la plus drôle, la plus origi-
nale, la moins ennuyeuse, la seule lisible même des 5 parties
distinctes publiées par Tabourot, et la seule qui, à notre avis,
eût mérité les honneurs d'une réimpression séparée.
Bigarrures ingénieuses, ou Recueil de diverses piè-
ces galantes en prose et en vers (par Mlle Lheritier de
Villaudon). Paris, 1696, pet. in- 12 (Nyon, n° 15299).
— Suiv. la copie imprimée à Paris, 1697, pet. in-12
(Aubry, en 1866, 8 fr.).
L'Avare puny — L'Innocente tromperie — Le Triomphe de
Mme Deshoulières à Mlle de S;udery — L'Adroite prin:esse,
oujes Aventures de Finette, etc, —"Réimpression des Œuvres
mêlées de Mlle Lheritier.
i6 BIGILLION — BIGORNE
BIGILLION 'Emile), de Grenoble. Voir: Les Deux
amours.
BIGNAN : Louis XV et le cardinal de Fleury.
Biquets (Les. du Gros Guillaume, envoyés à Tur-
lupin et à Gautier Garguille, pour leur mardy-gras;
parle sieur Tripotin, gentilhomme fariné de L'hôtel de
Bourgogne. Montmartre, à l'enseigne de l'Eclipsé de
lune, in-8. — La Vallière, n° 3o, i3; Leber, n° 2483 a.
Réimpr à la suite des Chansons de Gaultier Garguille, pu-
bliées par Jannet en i858, et dans le tome XVI des Joyeu-
sete\. Q pp.
BIGNON ^Edouard) : Les Chevaliers du soleil, ou
Amours et dangers. — En collaboration avec CLA-
PAREDE: Le Fou hollandais, ou l'Amour aux petites
maisons.
BIGNON Tabbé J.-P.): Les Avenîuses d'Abdalla,
fils d'Hanif.
Bigorne qui mange tous les hommes qui font le com-
mandement de leurs femmes (et, à la n n : Cy finissent
les ditz de Bigorne, la très-grace beste, laquelle ne
mange seulement que les hommes qui font entièrement
le commandement de leurs femmes). Dialogue facétieux,
se composant de 9 couplets de 9 vers chacun. S. 1.
n. d. (vers t5zo), "in-_|.r goth. de 4 ff., avec la fig. de
Bigorne. In seul ex. en est connu, c'est celui qui a
servi pour la réimpression de Silvestre, 1840, pet. in-8
de 8 pp., avec la fig. singulière de l'éd. originale re-
produite. — Techener, 4 fr. ; Desq, copie figurée sur
vélin, 5o fr.
Le titre de cet opuscule rappelle une mascarade faite à Flo-
rence dans la première moitié du XVIe siècle et sur laquelle on
trouve quelques détails dans un livret rare: Levions di M. Xic-
codemo dalla Pi Ara sopra il capitolo délia Salsiccia del
Lasca (Florence, 1606, în-8 Des |epoes gens s'a uusèrent à
fabriquer une bete monstrueuse et bizarre, dont on porta la
figure dans les rues; elle avait sur la poitrine une inscription
en grands caractères:
lo son Biarro che mangio coloro
Che fanno a modo délie mogli loro.
Une vingtaine de jeunes gens travestis en Maures l'accom-
pagnaient eu répétant en chœur le chant du Biarro , composé
tout exprès par Guglielmo, surnommé il Giuggiola 'Voir les
Canti camascialeschi, Cosmopoli, iy5o, in-8, p. 294). — Le
BIJOU - BIJOUX 17
Biarro avait d'ailleurs vu le jour longtemps auparavant; il était
connu en Angleterre; Chaucer, mort en 1400, en fait mention,
et Lydgate, mort en 144.0, a composé un petit poëme intitulé:
Of Bycorne and Chichevache , que Dodsley a publié dans le
tome XU de sa Collection of old Plays. Chez le poète bri-
tannique, Bycorne se nourrit des femmes sages et soumises ;
aussi est-il "d'une maigreur déplorable; Chichevache se repait
de maris honnêtes et bons; il est d'un embonpoint, qui lui per-
met à peine de se mouvoir. — Bigorne a été réimprimé avec
une notice curieuse dans les Anciennes poésies françoises, re-
cueillies et annotées par M. A. de Montaiglon, tome II, p. 187
et suivantes.
Bijou (Le) de société, ou V Amusement des Grâces.
A Paphos, Tan des plaisirs, 2 vol. in-32, cont. 1 titre,
s préface, 101 ff. de texte et 101 fig., le tout gravé.
Chaque feuillet contient une épigramme ou petit conte ; en
tout 101 pièces de Rousseau, Ferrand, Grécourt, Piron, etc.
(Quelques-unes de ces pièces sont inédites : les grav. ne sont pas
libres, mais elles sont assez originales. C'est une réimpression
de la Légende joyeuse avec des planches usées. Nous croyons
qu'il n.v en a eu qu'une édition, et qu'elle doit êtra du milieu
du XVIIIe siècle; cependant, il y a eu une condamnation contre
ce livre en i8i5. V. Peignot , Répertoire de Bibliographies
spéciales, pp. 201. — Alvarès, 22 fr. ; Barraud, en 1870, 5o fr.
Bijou (Le) des demoiselles, ou le Passetemps
Voir: L'Amour et les plaisirs.
Bijou (Le) perdu, op.-com. en 3 a. ; par de Leuven
et de Forges, mus. d'Adam (Th. Lyrique). Paris, Lévy,
1 853, in-18 jésus, 1 fr.
Bijou (Le) trop peu payé, et la Brunette anglaise,
nouvelles en vers, pour servir de supplément aux œu-
vres postumes de Guill. Vadé. Genève, 1764, in-8. —
Techener. 3 fr. 5o.
Bijoux (Les) des neuf sœurs, ou Mélange de poé-
sies fugitives (recueil de contes en vers). Paris, Defer
de Maisonneuve, 1790. 2 vol. in- 12, avec jolies gra-
vures de Le Barbier et de Gaucher (Bramet. 10 fr. 5o;
Claudin, en 1866, 8 fr.). — Paris, Didot jeune, an vr
(1796), pet. in-12, avec 1 très-jolie grav. — Viollet Le
Duc, p. 46; La Bédoyère, 4 fr.
Choix de pièces de poésie, la plupart assez lestes, des auteurs
des deux derniers siècles. Ce joli volume, bien imprimé sur beau
papier, laisse beaucoup à désirer pour la correction; ce qui est
rare parmi les ouvrages qui sortent de ia célèbre imprimerie
des Didot.
Tome II 3
i8 BIJOUX — BILDERBECK
Bijoux (Les) du petit neveu de V Are tin, ou Etrer;-
>ics libertines, dédiées aux femmes ci-devant de qua-
lité et sensibles, s'il s'en trouve, aux honnêtes repré-
sentants de la nation, dont le nombre est limité, aux
chastes ecclésiastiques, dont l'âge cède aux plaibirs,
enfin aux sectateurs voluptueux des plaisirs de l'amour
et partout il s'en trouve. Pour le courant de l'année
170?, avec 16 fig. en taille douce. Paris, de l'impr. de
LaDelaunay, 179?, in-8.
Recueil des diverses pièces de vers: on y remarque une pa-
rodie libre du 4me livre de YEneïde. Les fautes d'impression y
fourmillent; les contes en vers sont remplis d'hiatus et de fautes
de mesure. Dans la prose, fautes de français ; vignettes détestables
pour le dessin et la gravure.
Bijoux (Les) indiscrets, roman erotique et satirique
(par Diderot). Pékin ((Pans), 1 748, ij^b, 3 t. in-12, fig.
et Amst.. 1772, in-12, fig. Edit. rare. Eeber, n" 211b.
— Au Monomotapa, s. d'. fParis, Cazin. 1785), 2 vol.
in-iS; Chaponay, id fr. — Paris, 1 833, pet. in-8, fig.
Ce roman a été inspiré par le fabliau: Le Chevalier qui fui -
soit parler les c... et les c... ( V. les Fabliaux et contes.' rec.
par Barbazan. édition de Méon, t. 111, p. 400). Le Génie Cu-
eufa donne à Mangogul, roi de Congo, un anneau magique qui,
lorsqu'on l'a au doigt, fait parler les bijoux des femmes. Dide-
rot a trouvé dans ce conte leste des situations et des détails co-
miques, mais il a quelquefois des digressions un peu longues
et qui manquent de gaieté. Cond. insérée au Moniteur du 7
août i8?5. — L'édition de Paris, i8?3. contient les chapitres
14, 18 et 19 qui ne se trouvent pas dans celle sans lieu ni date.
« 11 existe une réimpression ou contrefaçon dont le texte est
moins beau et qu'on peut reconnaître à ce que les fleurons sui-
tes titres sont de simples ornements, au lieu d'être des suiets.
et que les figures sont retournées. Ainsi sur le frontispice de la
bonne édition les arbres et l'amour à genoux sont à droite,
tandis qu'ils sont à gauche dans la contrefaçon » (H. Cohen).
Bijoux (Les) indiscrets , vaud. en 2 a. ; par Méles-
vïlle ( Anne-Hon.-.los. Duveyrîer ) et Bayard (Gyra-
nase-dramatique). Paris, i85o, i.i-8.
BIKERSTAFF: Love in a village.
Bilder aus dem lebender liebe. Nach Althings Manier
(par Fisher:, 2 vol. in-8. — Scheible, en 1867, 2 ri.
42 kr.
BILDERBECK (le baron de) : Le Nouveau Paris,
ou la Malice de trois femmes — La Rue de la fidélité.
BÏLLAUDEL — BIOGRAPHIE 19
BILLAUDEL (Ernest): Un mariage légendaire.
Billet (Le) perdu, ou l'Intrigue découverte, histoire
galante, dédié à Mlle D. M. Q.. S. — Cologne, Marteau
le fils (à la Sphère), 171 1, in-12, fig. — Nyon, n° 9296;
Claudin, en 1869, 4 fr.
Billets (Les) d'amour, coin, en 1 a. et en vers; par
Victor Lagoguée CEcole lyrique, rue de la Tour-d'Au-
vergne). Paris, 1860, in-8.
Billets (Les) doux, com. en 1 a. et en vers; par de
Boissy (Th. Italien). Paris, Prault, 1744, in-8. — So-
leinne, n° 1709.
Billets galants et amoureux, en vers; par de Saint-
Ussans. Lyon, 1696, in-12. — Biblioth. de Grenoble,
n" 16483.
BILLON (Fr. de): Le Fort- inexpugnable de l'hon-
neur du sexe féminin.
BILLY (P. de): L'Épouse infortunée.
B1NET (R.): Œuvres d'Horace, trad. du latin.
BINS de SAINT-VICTOR: Amour et galanterie —
Odes d'Anacréon (au mot ANACREON).
Biographical dictionary of the celebrated Women
of every Age and Country, bv Mathilda Betham. Lon-
cforij 1804, in-8, avec un frontispice contenant 5 portr.
Biographical sketches ofthe queens of Great-Britain.
Londôn, 1 85 r , in-4", avec 28 vign. sur acier. Très-
belle publication. — Mourian, n° 290.
Biographie de Céline-Marie-Caroline-Henriette
Montaland (du Théâtre du Palais-Royal, signée De-
véria). Paris, i85i, 1 feuillet in-fol.
Ccline Montaland , alors âgée de 8 ans , est née à Gand. —
Une autre biographie de la même artiste est signée: Eusèbe
L'*\ Impr. Clerc, à Belfort, i856, in-8 de 4 pp. — Mlle Mon-
taland débuta en iS5o au théâtre du Palais-Royal dans la Fille
bien gardée, où elle obtint un grand succès. Elle a aussi fait
des excursions en province et notamment à Bordeaux , où elle
a figuré en 1868 dans la grande féerie de Peau-d'dne.
Biographie de Lola Montes. Lyon, i85i, in-8 de
4 pages.
C'est bien peu de pages pour une si grande gloire. Maria-
te BIOGRAPHIE — BIOGRAPHIEN
Dolores Porris v Montes, dite Lola Montes, née en 1820 ef
morte à New-York en 1861, fut danseuse à Paris, puis elle de-
vint comtesse de Lansfeld, presque reine de la main gauche en
Bavière, où elle amena sinon une révolution, du moins une ab-
dication, en 1848 , de l'excellent monarque et poète Louis 1er,
l'Auguste de la Eavière. par sa protection éclairée aux lettres,
aux arts et au progrés.
Biographie de Mlle Alphonsine (alors artiste des
Délassements-Corn.). Paris, 1 85 1 , in-16 de 8 pp.
Biographie des acteurs et des actrices des différents
théâtres de Paris, contenant leur âge, leurs débuts et
les anecdotes principales de leur viedramatique ou pri-
vée; parHyppolite Demanet. Paris, Durand, 1854, in-8.
Biographie des dames ds la cour et du faubourg
Saint-Germain, par un valet de chambre congédié pat-
Piton et E. de Monglave). Paris, 1826, in-32. — Au-
brv, en 1866, 6 fr.; Solar, 33 fr.
Cond. à la cour royale de Paris, le 21 nov. 1826. — Réim-
primé en 1834.
Biographie des femmes célèbres,- par L. Prudhomme.
Paris,' 1800,4 vol. in-8.
Biographie de Flora Tristan, par Mme Eléonore-
Blanc. A la Guillotière (Lyon), 1846, in-8.
Biographie des Nymphes du Palais-Royal et autres
quartiers de Paris, par Modeste Agnes, l'une d'elles,
suivie des mœurs, coutumes et usages des courtisanes
chez les anciens ; de l'Origine de la femme, etc. (par
Emile-Marco de Saint-Hiïaire). Paris (i823), in-181
de 6 feuilles et demier 1 rig. colorée.
Biographien historischer berûlimter Maitressen dutch
(par Otto von Coi-vin). London, 1848, in-8.
11 n'a paru qu'une livraison de cet ouvrage; elle renferme la
vie de Marie-Aurore, comtesse de Kœnigsmark, l'une des mai-
tresses de l'électeur Frédéric-Auguste , surnommé le Fort , qui
se flattait d'avoir 35y enfants naturels. Ceci nous rappelle ce
qu'on lit dans la Biographie universelle au sujet du botaniste
Aublet, mort en 1778, et auteur d'un ouvrage sur les plantes de
la Guyane: 1 Beaucoup plus occupé des plaisirs que l'on trouve
« facilement aux colonies que de l'étude de la botanique, Au-
« blet se vantait d'avoir laissé plus de trois cents enfants dans
« les pays qu'il avait parcourus. »
Biographie» gef aliéner Mâdchen ( Biographie des
BIOGRAPHISCHE - BLACHE 21
filles tombées, avis pour les jeunes personnes innocen-
tes). Hambourg. 1802, in-12. — Leipzig, 1804, in-12.
— Scheible, 1 ri 12 kr.
Biographische... Esquisse historique de Mme Rietz,
aujourd'hui comtesse de Lichtenau (par Suzanna von
Baudemer). Francfort, 1798, in-8; trad. en hollandais,
1798.
Une autre édition est intitulée: Biographien der graefin von
Lichtenau. Zurich und Lindau, 1800, in-8 (Vente à Dresde,
en i834, n° 21 3),
BIONDI (Gio.-Franc), 1 552-1644: La Don^ella
desterrada — L'Emmena.
BIONDO (Michel-Angelo) : Angoscia, doglia e pena
— Délia natura del cortigiano.
BIRCH-PFEIFFER (Charlotte), née, en 1800 , à
Stuttgard (Wurtemberg): Der Liebestreit...
Biribi le ma^ourckiste,\2iud. en 1 a.; par Dumersan
et de Leuven (Palais-Royal). Paris, 1845, in-8.
BISACCIONI (le comte Majoli no ): Novelle cento
amorose degli Accademici Incogniti — Le Xave, ov~
vero Novelle amorose.
BITAUBÈ: Joseph.
BIXIO (L.): / Baci di Giovanni Secondo volga-
rifçati.
BIZET, en collaboration avec Hect. CHAUSSIER :
Anacréon à Surène.
BIZZARRI (Bernard): Lo Specchio d'amore.
Bi^arrie accademichei di G. F. Loredano. VeniseT
1643-46, 2 vol. in-24.
Rares questions facétieuses en pr., relatives la plupart à l'a-
mour et aux femmes; trad. par le sieur Breton (ou du Breton)
sous le titre suivant: L'Amour dans son trhône, ou Nouvelles
amoureuses de Loredano. — Peu commun.
BLACHE (Jean-Baptiste) : Almaviva et Rosine —
L'Amour et la folie — Les Amours d'automne, ou les
Vendangeurs — Mars et Vénus, ou les Filets de Vul-
cain — Les Meuniers, ou les Rendez-vous nocturnes —
Le Moulin d'André, ou les Meuniers et les Meunières.
22 BLAGUES — BLANCHE
Blagues sur blagues, ou Discours étourdissants des
charlatans au XIX" siècle (et 3 autres pièces dont
Tune est: Sermon et consolation des cocus). Troyes,
Baudot, 1 85?, in-i8.
BLAIN VILLE de) : Œuvres diverses.
Biaise et Bahet, com. en 2 actes, mêlée d'ariettes ;
par Monvel, mus. de Dalayrac Paris, 1783, in-8.
Biaise réveillé, ou le Magister amoureux , par MM.
Mars et Raban. Paris, 182? et i83q, 3 vol. in-12, avec
3 lith., 7 fr. 5o.
Biaise le savetier (suivi de la Noce de Nicaise), op.-
com. en 1 a., en prose et en vers; par Sedaine, mus.
■de Philidor. Paris, Duchesne, 17D9, 1769; in-8. —
Nyon, t. V, p. 204.
Blaisot, ou la Leçon d'amour, vaud. en 1 a. ; par
Laqueyrie et Gerin '(Joseph Desessarts d'Ambreville).
Paris, "Pollet, 182 5, in-8. — Représ, au th. de la Gaîïé.
BLAMBEAUSAULT (J. D. L., sieur de): L'Insta-
bilité des félicités amoureuses.
BLANC (A.), de Marseille: La Crinolino, vo leis
Raoubos à balloun — Vivo la Crinolino.
BLANC (A.), de Paris: Réponse à deux brochures...
BLANC :'Ch.): Les Peintres des fêtes galantes.
BLANC 'Madame Éléonore) : Biographie de Flora
Tristan.
BLANCHARD: Le Petit chaperon rouge.
BLANCHARD (P.), trad.: Les Amours pastorales
de Daphnis et Chloé.
Blanche, par Justin Gensoul. Paris, Coquebert, 1843,
in-8 de 22 feuilles, 1 2, 7 fr. 5o.
Blanche d'Orbe, précédé d*un Essai sur Clarisse Har-
lowe et la Nouvelle Héloise; par Hipp. Castille. Paris,
Sartorius, i85g, 2 vol. in- 18. 2 fr.
Blanche de Rancy, ou Histoire de deux jeunes fran-
çaises dans les dés'erts et che\ les sauvages (par M""
Guénard). Paris, 1802, 2 vol. in-12.
BLANCHEFLEUR — BLANQUE 2?
Blanchcficur, par Paul Féval. Paris, Baudry, 2 vol.
in-8. Et Paris, Bourdilliat, i858, in-18 jésus, 1 fr.
BLANCHENAYE-YERNES (M™*): Mariage, trad.
de l'anglais.
Blancherose, conte. Londres (Paris), 1731, in-12.—
Nyon, n° 99- |3.
BLANCHET: Les Funestes effets de la vertu de
chasteté dans les prêtres — La République des femmes.
Blanchisseuse (La) de fin, ou Tout ce qui reluit n' 'est
pas or, vaud. grivois; par Georges Duval et Rochefort
(Vaudeville). Paris, 1826, in-8.
Blanchisseuse (La) de Mousseaux, ou les Amours
de M. Coco, pièce grivoise, rnélée de chants, dédié à
MM. Bengala, Jordan Coupe-tête, Gorsas, Desmoulins,
Marat, Gaiat, Prudhomme, Rœderer, etc., tous ci-de-
vant compagnons et amis 'de ci-devant très-haut, très-
puissant prince Mgr le duc d'Orléans, actuellement
Philippe Capet, gentilhomme malgré lui. Paris, 17J91,
in-8. — Boula rd", t. IV, n" 13673 Luzarche, 4348*.
Blancs-becs (Les), vaud. en 2 a. , par Anicet-Bour-
geois et Ed. Brisebarre (Folies-Dram.). Paris, Beck,
'1842, in-8.
BLANDY (S.): Revanche de femme.
BLANÉS (de) : Nerair et Melhoë.
BLANGINI, en collaboration avec DARTOIS: Figaro,
ou le Jour des Noces.
Blanque (La) des filles d'amour, où la courtisane
Myrthale et sa mère Philire devisent du rabais de
leur mestier et de la misère de ce temps. Paris, Nie.
Alexandre, iôi5, in-8 de 14 pages. — La Vallière, n"
391 308 , Leber, I, n° 25o3r> ; Chaponay, 160 fr.
Voir: Le Pot aux roses découvert, ou le Rabais des filles
d'amour.
Blanque (La) des marchands mesleç s'ouvrira le di-
manche de Caresme-Prenant.... A très-déliée, très-
menue et très-maigre damoiselle. S.l. n.d. (Paris), in-8.
Réimpr. en r655 sous le titre de La Blanque des illustres
filoux du royaume de Coquetterie. Paris, in-12 'La Vallière ,
*n» 3oi3ii" .
24 BLANQJUET — BLASON
« Revue satirique, et quelque peu gaillarde, des travers et des
ridicules du jour. » (Leber, t. 1, n° 2417).
BLANQJUET (Alb.): Les Amours de d'Artaçnan;
Les Belles dames du Pré-aux Clercs; La Belle Fercn-
nière; Laurence; La Maîtresse du roi; Le Parc aux
cerfs. — En collaboration avec L. JLDICIS: Amour
et Caprice.
BLANRY (Laurence de), sous le nom de Paul Far-
nèse, en collaboration avec Aug, V1TU: La Physio-
logie de la polka.
BLANVILLAIN: Jupiter et Léda, trad. de Vital.
Blason (Le) des faulces amours, composé par frère
Guillaume Alexis, religieux de Lyre.
Paris. Pierre Levet, i486, petit in-40 goth. de 16 ff — Paris,
Pierre Levet, 1489, in-40 goth. de i5 ff. (Leduc, 110 fr.: Solar,
■600 fr.). — Paris, Jehan Lambert, 1493, petit in-40 goth. de
26 ff. (La Vallière. 6 fr. : Heber, 1 liv.~3 sh.; Techener/120 fr.).
— Paris, P. le Caron (1495J. petit in-40 goth. de 23 ff. — S. 1.
n. d.. in-40 goth. de 28 ff. (Heber, 6 liv.j. — Lyon, 1497, in-48
de 27 ff. (Heber, 11 liv. 11 den., exempl. incomplet). — Paris,
Michel le Noir, i5oi, in-40. — Lyon. i5o6, in-40. — Paris, s.
d.. pet. in-8 goth. de 28 ff. (J. Pichon, en 1869- n° 458, 100 fr.).
— Paris, Jacques Nyverd (vers i53oJ, pet. in-8 goth., fig en
bois. — Rouen, Jehan Bruges 'vers i525), pet. in-8 goth. de
16 ff. (Cailhava. 126 fr.]. — Paris, Richard Macé, s. d., petit
in-8 goth. dà 16 ff . — Paris, s. d., in-16 goth. — Lyon, Claude
Nourry, 029, petit, in-8 goth. de 33 ff. (Potier, 60 fr.; Coste,
20 fr.)'
Réimpr. plusieurs fois à la suite de la farce de Pathelin et
des Quinze joies de mariage, puis séparément, en 1867, à Ge-
nève avec une Notice de Philomneste junior (M. Gust. Brunet),
petit in-12 de 60 pp., tiré à cent exemplaires.
Viollet-Leduc , p. 2 3 de la Bibliothèque poétique , en parle
ainsi:
« Le Blason des fausses amours est un dialogue entre un
moine et un gentilhomme. Ce dernier soutient le parti de l'a-
mour, dont le moine, ou l'auteur, se déclare l'adversaire. Ce
dialogue est en cent vingt six stances de douze vers, dont huit
■sont de quatre syllabes et les quatre derniers de huit syllabes;
chaque couplet est sur deux rimes. Le charme de ce rhythme
consiste dans la difficulté; car , nonobstant l'essai de La Fou-
taine, je ne le trouve pas heureux. On en jugera:
Le Gentilhomme commence:
l'u iour passoye
Près la Bauasove
BLASON 25
Disant sornettes.
Là chevauchoye,
Dont je chantoye
Ces chansonnettes :
Toutes fleurettes
Sont amourettes.
C'est de p'aisance la montjoye ;
Bon faict toucher les mamm.'lettes,
Et, après plusieurs bergerettes,
Souvent je la recommençoye.
Avecques moy,
Paisible et coy,
Venait un moyne,
Qui, sans esmoy,
D'estre à part soy
Mettoit grant peine;
Par mont, par plaine,
De longue alaine
Disoit ses heures à desroy.
Tant que je lui dy: Quel trudainel
Vous direz bien l'autre semaine;
Chantons nous deux par bonne foy.
Car en chantant
En s'esbattant,
Le temps se passe;
Qui va rusant
Et devisant,
Moins il se lasse.
Bayard tracasse
Dur et me casse,
Chantons nous deux, truffant, bourdant.
Le Moyne.
S'il convenoit que je chantasse,
J'ay, dit-il, la voix un peu basse,
Et si n'est pas bien accordant.
Puis je voy bien
Tant au maintien
Qu'à la parole,
Que d'autre bien
Ne donnez rien
Fors d'anour folle;
Vénus frivo'le
En son escole
Vous a fait grand praticien.
Vous chantez, tout le cueur vous vole,
Et bien montrez qu'amour affole
Ceux qu'il détient en son lien.
Tome II.
26 BLASON
J'ai escouté
Et bien noté
Votre musique,
Dont la dicté
N'a pas esté
Fort authentique
Votre pratique
Du tout s'applique
A haut louer la vanité
D'amour, dont le train est inique.
Si vous donneray pour réplique
Responce à ce qu'avez chanté.
« Certes, il serait fort difficile aujourd'hui même de sur-
monter avec plus d'adresse les entraves que s'était imposées le
bon moine de Lvre. Le débat ainsi engagé , se poursuit et se
termine à l'ordinaire, c'est-à-dire en laissant la question in-
décise. »
Que^uefois la rime est la même dans la stance toute entière :
témoin celle-ci:
Soit un amant
Frais et plaisant,
Soit diligent,
Soit plus luisant
Qu'un diamant;
Joli et gent,
Soit plus prudent
Que Burident,
Parlant aussi bien qu'un romant:
S'il n'a de l'or et de l'argent
Et ne cognoist son entregent,
On lui dit: A Dieu vous command.
Blason (Le) des barbes de maintenant , chose très-
ioyeuse et récréative. Paris, s. d. , in-8 de 8 ff. , et
Rouen, in-8 de 4 ff.
En vers. Curieux pour les modes de la barbe au XVIe siècle.
Réimprimé dans le Recueil de Montaiglon, II, 210-222, et dans
les Joyeusete^, XIV, 19 pp.
Blason (Le) des basquines et vertugalles , avec la
belle remonstrance qu'ont faict quelques dames quand
on leur a remonstré qu'il n'en fallait plus porter.
Lyon, B. Rigaud, 1 563, pet. in-8 de 8 ff. — J. Pichon,
en 1869, n0<"529, 65o fr.
Opuscule en vers, curieux pour l'histoire des modes. Il a été
réimprimé dans le Recueil de Montaiglon, tome Ier, pp. 293-
304, et séparément, en i833, par M. Pinard, à 5o ou 60 exem-
plaires seulement. Veinant, 3 fr. 5o.
BLASON — BLISMON
27
Blason (Le) des danses, où se voient les malheurs et
ruines venant des danses, dont jamais homme ne re-
vint plus sage, ni femme plus pudique; par Guill. Pa-
radin. Beaujeu, i556, i566, in-8 de 3 fr. et 87 pp. —
Soleinne, n° 5g3, tom. V; Cigongne, n° 338.
Opuscule très-rare, mais dont le titre est ce qu'il y a de plus
piquant Ce petit traité de morale a été réimprimé par F. Didot
à 76 exempl. pour la collection des Joyeusete\ de Techener.
Blasons, poésies anciennes du XVe et XVT siècles,
recueillies et mises en ordre , par D.-M. M*** (Méon).
Paris , 1807, in-8. — Aubry, en 1861 , 17 fr.; Vei-
nant, 17 fr.
Edition faite avec négligence, et qui, indépendamment de beau-
coup de fautes, a des vers omis. 11 y a beaucoup d'exemplaires
avec un nouveau titre daté de 1809, et augmentés d'un glos-
saire des mots hors d'usage. Les pages 53 à 64 doivent se
trouver doubles à cause d'un carton qui contient deux pièces fort
libres. — Voir : S'ensuivent les blasons anatomiques du corps
féminin.
BLAZE de BURY (le baron) : Le Faust de Goethe,
trad. en franc.
BLERZY (Jules), en collaboration avec Albéric SE-
COND: Un baiser anonyme
BLESSEBOIS (Pierre Corneille): V Almanac des
belles — La Corneille de Mlle de Sçay — L'Eugénie
— Filon réduit à mettre cinq contre un — Le Lion
d'Angélie — Lupanie, histoire amoureuse de ce temps
— Marthe le nayer, ou Mlle de Sçay ; le Bretteur
— Œuvres satyriques — Le Rut, ou la Pudeur éteinte
— Son Théâtre.
Blessings (The) of polygamy displayed, by R. Hill.
London, 1781, in-8.
BLESSTNGTON (la comtesse de) : The Confessions
of an elderly gentleman — Flowers of loveliness —
Gems of beauty — The Keepsake.
BLIN de SA1NMORE: Héroides , ou Lettres en
vers.
BLISMON (Anagr.), anagr. de Simon Blocquel : Ma-
lice et imperfection des femmes — Trésor des arle-
quinades.
28 BLOCQUET — BOAÇA
BLOCQUET (ou Blocquel) : Guide en amour.
Blonde (La) et la brune , ou les Deux n'en font
qu'une, comédie en prose; par Ch. -Augustin Sewrin.
Paris, an III, in-8. — Soleinne, 2440.
BLONDELET (Ch.), en collaboration avec F- BAU-
MAINE: Le Beau Paris.
BLONDET (Emile), sous le nom de Paul MAHALIN
(Voir ce nom): Le Bougeoir, lanterne des dames.
Blondette, drame rusrque mêlé de chants, en 3 a.;
Êar Leprevost et Ch. Delorme (Fol. dram.). Paris,
eck, i85i, in-8 de 1 feuille 1/4.
BLONDI (CL): Le Metamorfosi di Ovidio, trad. in
versi italiani.
Blondine, roman nouveau ; par Mme Cécile de Vala-
gand. Paris, Charpentier, i853, in-8, 4 fr.
Blondine (La) , ou Aventures nocturnes entre les
hommes et les femmes. Amsterdam, au marché de Vé-
nus, 1762, 17QO, petit in-8. — Vente à Dresde, en
i834, q° 443.
Blooméristes (Les), ou la Réforme des jupons, vaud.
en 1 acte; par Clairville et Hipp. Leroux. Paris, i852,
in-8 (Vaudeville).
BLOT. Voir: La Fameuse comédienne, ou Histoire
de la Guérin.
BLUET d'ARBÈRES (Bernard), comte de Permis-
sion. Voir: PERMISSION.
BLUM (Ernest): Une Femme qui mord. — En col-
laboration avec CLAIRVILLE et FLAN: Le Diable
boiteux. — Avec CLAIRV LLE et MONNIER: Len-
drillon. — Avec Hipp. COGNIARD: Elle ou la mort!
et La Reine Crinoline, eu le Royaume des femmes.
— Avec Louis HUART : Mémoires de Rigolboche.
BLUMENGELD (le vicomte de) : La Question du
mariage.
BLYENBURG : Vénères blyenburgicœ.
BOAÇA (F.-A de): Imitations en vers français de
quelques poètes latins.
BOISTUAU — BOCCAGE 29
BOAISTUAU (ou Boistuau, Pierre) : Histoire des
amours fortunés — Histoires prodigieuses.
BOAISTUAU (Pierre) et F. de BELLEFOREST :
Histoires tragiques de Bandel, trad. en franc.
BOATTO : Lo amoroso concetto. 1 538.
BOBADILLO (Nicole) : La Merdeide.
BOBALI-SORDO (Savino de): Rime amorose e pa-
storali et satire. 1 58g.
Bocace des cent nouvelles, ou le livre Décamerone,
autrement surnommé le prince Galliot, trad. en franc.;
par Laurens du Premier-Faict. Voir: // Décamerone.
BOCAGE (Henri) . L' Architecte de ces dames.
BOCAGE (Paul): La Question d'amour.
Bocage [Le) d'amour, cont. deux past.: Vune du
Beau Pasteur (en vers, par Jacq. de Fonteny) : l'autre
de la Chaste bergère (5 a., et prol. v., par Saint G....
de Laroque). Paris, 1614, i6i5, 1624, in-12 de 118
pages. — Potier, 1 5 fr. ; — Nyon, n° 17 33 1-02.
Une première édition du Bocage d'amour avait paru en 1578,
mais elle ne contenait que la Chaste Bergère. Quant au Beau
pasteur, pastorale à 12 personnages, sans distinction d'actes ni
de scè.ies, et dont le sujet rappel.e l'églogue de Virgile: For-
mosum pastor Coridon ar débat Alexin, on le retrouve aussi
dans le volume intitulé: les Esbats poétiques de Jacq. de Fon-
teny, i587, ii»-'2. — Sujet de la Chaste bergère (pièce qui se
tro ive aussi dans les Œuvres du sieur de la Roqu.', imprimées
eu 1597 et qui a même été imprimée séparément sous ce der-
nier nom, à Rouen en i5q9): La bergère Ardénie se déguise
en homme pour suivre Coridon qui, trompé par son déguise-
ment lui tait part de son amour pour la chaste Lucile, qui vient
de se mettre au couvent de Diane. Enfin Coridon apprend que
Lucile est sa sœur, et alors il épouse Lucile.
Bocage (Le) d'amour, ou les Rets d'une bergère sont
inévitables, past. en 5 a. et en vers, avec prol. en prose;
par J. Estival. Paris, Millot, 1608, in-12 de 11 ff. et
108 pp. — Cigongne, n° i52i ; Soleinne, n° 921,
i3 fr.; Nyon, n° 17304: Techener, 28 fr.
Salade de princes et de bergères, de bergers et de princesses,
mais à la fin on découvre q îe tous sont princes. Double ma-
riage. — Voici les deux premiers vers:
Hélas ! Arlin, serviras-tu toujours
De girouette aux orages d'amour?
3o BOCAGE — BODARD
Bocage (Le) de Jossigny, où est compris le verger
des vierges et plusieurs autres pièces (en vers) ; rar
J. Le Vasseur, de Noyon. Paris, 1608, in-18. — Tech.
18 fr.: Van den Daele, n° 227, avec 2 autres articles,
9fr.
Jacq. Le Vasseur était un théologien et un mauvais poète.
Bocages (Les) du sieur de La Charnays, pastorale
en 5 a. et en vers, où l'on void la fuite de Cirine. le
duel de ses amants, les desdains et les ruses d'Amire,
l'extravagance de Melurque, la jalousie d'Eliandre,
l'ardeur de Filenie, la froideur de Neristil, la vanité
des charmes de Tholitris, sa mauvaise fin, et les dis-
grâces de Ponirot. Paris, Toussaint Dubray^ i632,
in-8 de 10 ff. et 188 pp.— Nyon, n° 17412; Soleinne,
n° 1094.
BOCCACE (Jean): L'Amorosa Fiammetta — L'A-
morosa visione — Ameto, overo Comedia délie ninfe
fiorentine — // Decamerone — De claris mulieribus
— De duobus amantibus Guiscardo et Sigismunda
Tancredi filia — Dialogo d'amore — // Filostrato
— La Hisioria di Guiscardo e di Gismonda — In-
vectiva di M. Gio. Boccaccio contro una malvagia
donna. — Le Livre des deux amans Guiscardo et la
belle Sigismunda, etc. — Ninfale fiesolano, osia l'in-
namoramento di Affrico e Mensola — Opère — //
Philocolo, ou // Philocopo — Rime — La Teseide
— VUrbano.
Boccace, ou le Décameron, vaud. en 5 a. ; par Bavard,
de Leuven, Brunswick et de Beauplan (Vaudeville).
Paris, i853, in-8.
BOCCELLA (C): / tre libri dell'arte amatoria.
Voir: OVIDE, trad. italienne.
BOCCHINI (Bartol.), detto Zan Muzzina : II Miscu-
glio di pensieri — Opère di Zan Mutina — Raccolta
di tutte le orere di B. Bocchini, ditto Zan Mutina
Il Trionfo di Scappino.
BOCERUS (H.): De adulterio et adulteriis.
BODARD : Les Saturnales modernes, ou la Soirée
de carnaval.
BODASSE — BOHEMIENNE 3i
BODASSE (Gaspard-Magnus) : La Femme comme il
y en a tant.
BODIN (Mlle Dufourquet, connue d'abord sous le
nom de Jenny Bastide, puis sous celui de Camille Bo-
dinj : El Abanico — Alice de Lostange — Anaîs —
Le Dernier amoia Franchie de Plainville —Lau-
rence — Mémoires d'un confesseur — Pascaline —
Savinie — Séverine — Une Passion en province.
BODIN (Félix): Le Père et la fille.
BŒGER (Laurentius): Considérations consciencieuses
sur le mariage.
BOELTE (A.) : Harriet Wilson.
BOERO (Giac): / Diavoli délie donne.
Boesen (Der) Weiber Zucht-Sehnl, ein schôner Dia-
logus von pveyen Schwestern (L'Ecole des méchantes
femmes, ou Dialoguede deux sœurs). Francf. 1 565, in-8.
BOESSET (Antoine), sieur de Villedieu: Airs de
cour à quatre et cinq parties.
BOESSIÈRÉS (Jean): VArioste françois , trad. de
l'italien.
BŒTTIGER (C. A.): Sabina, oder Morgensenen
BOGDANOVITCH. Voir : Les Amours de Psyché
et de Cupidon, par La Fontaine.
BOGÉ: Les Plaisirs de Mars et de V Amour.
BOGLIANO (Franc,). Voir : Érotée.
Bohême (La) galante, par Gérard de Nerval (plus
quelques petites nouvelles du même et une notice si-
gnée : Paul de St-Victor). Paris, Mich. Lévy, i855,
i856, 1 858, in-18 ou in-8 jésus de 324 pp.
Bohèmes (Les) de la régence, par Xavier de Monté-
pin. 1" partie: La Reine de Saba. Paris, de Potter,
i852, 3 vol. in-8. 2e partie: L'Épée du commandeur.
Paris, de Potter, i852, 3 vol. in-8.
Bohémienne (La) du grand monde, par Ponson du
Terrail. Paris, librairie internationale, 1867, 3 vol.
in-18 jésus.
32 BOHEMIENNES — BOISGELIN
Bohémiennes (Les) de l'amour. — Les Bohémiens
de l'amour, scènes de la vie parisienne; par L. de Mon-
champ (Jacques Sorel). Paris, Fruchard, 1859, ( 1 858),
2 vol. in-32 de g 3 pp. chacun. — Réimpr. "en i863,
in-i8 jésus de 292 pp. et portr., 3 fr.
Bohémiennes (Les) de Paris. Les Figurantes, par
Roland Bauchery. Paris, 1844, 2 v°l- m-&> i5 fr.
Cet ouvrage a été suivi de Les Bohémiens de Paris , par le
même, tom. ier, en 1844, in-8, 7 fr. 5o.
Bohémiens (Les) (attribué à Pelleport). Paris, 1790'
2 vol. in-12.
M. P. Lacroix, dans une note du Bulletin du bibliophile (de
i85i, p. 408), signale comme fort cuneux ce volume, devenu
très-rare et offrant le tableau d'une partie très-peu recomman-
dable de la société de Paris vers la fin du règne de Louis XVI ;
gens de lettres sans sou ni maille, escrocs, débauchés, filous,
misérables de toute sorte, tels sont les personnages que dépeint
d'après nature un intrigant de bas étage très au fait de ce
monde-là.
BOHSE (A.). Liebe cabinet der dames.
BOIARDO (Matteo Maria), comte de $candiano: A-
mori di Hier. Benivieni, et una caccia d'amore, etc.
— Apulegio volgare, trad du latin — Orlando inna-
morato — Sonetti e can^oni.
BOIGNE (Ch.de): Petits mémoires de l'Opéra.
BOILEAU (Gilles). Voir: Amadis de Gaule, tf
livre.
BOILEAU (Jaca.), Paris, 1 635-17 16, frère de Boi-
leau-Despréaux. Voir: De l'abus des nudités de gorge.
BOILEAI-DESPRÉAUX,né en 1 636, mort en 171 1:
Dialogue, ou Satire X.
BOINDIN (Nicolas), Paris, 1 676-1751. Il faisait pro-
fession d'athéisme, ce qui lui attira beaucoup de dé-
sagrément. Voir : Le Bal d'Auteuil — Ses Œuvres.
BOIREAUX: Un voyage à Cythère.
BOISEUL (Jean): Traité contre les danses.
BOISGELTN (Jean-de-Dieu Raymond de), cardinal,
mort en 1804: Les Héroldes d'Ovide, trad. en vers
français — Recueil de pièces diverses.
BOISJOURDAIN — BOISSEUL 33
BOTSJOURDAIN (de), pseudonyme: Mélanges hist. }
satiriques et anecdotiques, etc.
BOISMORAND (l'abbé de), 1680-1740.Il était connu
dans le monde sous le nom de l'abbé Sacredieu, parce
que sacredieu était son juron ordinaire. Voir: Anec-
dote de la cour de Philippe-Auguste — Histoire amou-
reuse des princesses de Bourgogne.
BOISMORTIER (Mlle Suzanne): Hist. de Jacques
Féru et de valeureuse demoiselle Agathe Mignara.
BOISRAYON (A.): A toi, courtisane!
BOISROBERT (F. Le Metel, sieur de) , de l'Acad.
française, né à Caen, en 1 592, mort à Paris, en 1662:
L'Amant ridicule — Les Apparences trompeuses — La
Bell'- invisible, ou la Constance éprouvée — La Belle
plaid. use — Les Coups d'Amour et de Fortune — La
Folle gageure, ou les Divertissements de la comtesse
de Pembroch — Histoire indienne d'Anaxandre et d'O-
ra\ie — L' Inceste supposé — L'Inconnue — La Ja-
louse d'elle-même — Nouvelles héroïques et amoureu-
ses — Pyrandre et Lysiméne — Les Rivaux amis —
Les Trois Orontes — La Vie n'est qu'un songe.
BOISSAT (Pierre de), né à Vienne en Dauphiné, en
i6o3 : Histoire négrepontique, contenant les amours
d' Alexandre Castriot.
BOISSEAUX (H.): Mam selle Pénélope. — En col-
laboration avec SCRIBE: Les Trois Maupins, ou la
BOISSELOT (Paul): Amour et amour propre. — En
collaboration avec E. HUGOT: Trois nourrissons en
carnaval..
BOISSERAIN (Hérouard de) : Le Portrait des co-
quettes.
BOISSEROLLE (Mme d'Astanières de) : Le Congrès
de Cythère, trad. de l'ital.
BOISSET (Melchior): Les Mariages par circons-
tances.
BOISSEUL (Jean); De la puberté che% la femme.
Tome II 5
?4 BOÎSSïER — BOK
BOISSIER DE SAUVAGES DELA CROIX (Fr.) :
Thèse.
BOISSOXADE: Le Goupillon, trad. du portugais.
BOISSONNEAU; Les Mariages d'aujourd'hui.
BOISSY (Laus ou Louis de), mort en iy58: L'A-
mant de sa femme, ou la Rivale d'elle-même — Les
Amours anonymes — Autant en emporte le vent, ou
Recueil de pièces un peu... un peu...., on le verra bien
— Le Billet doux — Le Congrès de Cythere, trad. de
l'ital. — L'Epoux par supetxherij — Les Filles fem-
mes et les femmes filles, ou le Monde changé — La ***
— La Frivolité — Le Je ne scai quoy — Le Mari
garçon — Mes délassements, ou Recueil de contes mo-
raux et historiques — Œuvres de théâtre — On ne
s'y attendait pas — Paméla en France • — Le Pro-
gramme d'Eugénie, ou les Effets de l 'amour — Quinze
''minutes, ou le Temps bien employé — Le Triomphe
de l'intérêt — La Vierge de 20 ans.
Boîte (La) à la malice, ou les Ruses et astuces des
femmes, recueil de roueries, fraudes, etc.; par un phi-
losophe confident de ces dames et de ces demoiselles.
Paris, Renault, 1846, 1840, in- 18 de 3 feuilles.
Boîte (La) de Pandore et Vénus Callipyge, contes
en vers; par P. -A. V. Paris, 1802, in-8. — Bramet,
n° 218, 6 fr. 5o.
BOITEL (P. de), sieur de Gaubertin: La Défaicte
du faux amour.
BOITEL (Léon) : Une aventure lyonnaise.
BOITET de FRANYILLE (Claude), Orléans, i5;o-
162 5: Les Dionysiaques, ou les Voyages, les amours
et les conquestes de Bacchus — Les Tableaux d'a-
mour.
BOIVIN (Mmî Ve) et A. DUGES : Traité pratique
des maladies dé l'utérus.
BOIZARD de PONTAU: L'Heure du berger.
Bok et Zulba, roman allégorique, trad. du portu-
gais de Domanrel Eniner (comp. par de La SalL?). 2
vol. in- 12, titre gr. et rig. à demi-page. — Techener,
8 fr; Nyon, nf' 88 5o.
BOLAN — BON 35
Bolan, ou le Médecin amoureux, parodie (tout en
vaud.) de Roland (par Bailly). Pans, 1756, in-8. —
Soleinne, n° 336o.
BOLL (J.). Voir: Histoire pittoresque des passions
chef l'homme et chef la femme.
BOLLA (Barthélémy), de Bergame : Thésaurus pro-
verbiorum italico-bergamascorum.
BOLOGNE (Pierre de), poète, né à la Martinique,
en 1706, mort en 178g: Amusements d'un septua-
génaire.
Bologncse (II), ov:ro Masetto da Lampolechio (en
octaves, aut. inconnu). S, 1. n. d. (Florence, XVI* siè-
cle), in-4° de 4 ff. rig. s. b. — Libri, 89 fr.
C'est le conte du Décameron, traité en français par La Fon-
taine. A été réimpr. sous le titre: Istoria di Sla\etio. Florence,
i557, in-4° de 4 ff-, 1 fig- s. b. — Potier, 25 fr.
BOLOGNETTI (Franc) : Il Piacere.
BON (Mme Elisabeth de): Clarentine, trad. de l'an-
glais — Le Devoir, trad. de l'angl. ■ — Les Femmes, ou
Rien de trop, trad. de l'angl.
Bon (Le) curé Jannot et sa servante, conte en vers ;
par J. de Cambry. Londres (ou Bruxelles), 1 784, in-18.
Tiré à petit nombre. — Bergeret, n° 1 685.
Bon jour et bon an à MM. les Cornards de Paris
et de Lyon, avec les privilèges de la confrairie des
Jans: ceux qui sont morveux se mouchent; par le sieur
Tabarin. Lyon, jouxte la copie de Paris, 1620, IÔ25,
pet. in-8 de 8 ff., avec rig. du Cornard et de sa femme.
— Leber, n" 2617.
Pièci très-rare, et qui a été réimprimée dans le tome II des
Œuvres complètes de Tabarin. Paris, Jannet, i858.
L'auteur de cette facétie s'étend longuement sur les Cornards,
il divise « ceste confrairie en trois classes: Cornards volontaires,
Cornards ignorants qui n'en scavent rien et Cornards forçats
ou contraints.
« Les premiers portent leurs boys d'une autre manière que les
autres, car leurs cornes passent leur chappeau; chacun les mons-
tre au doigt et sont plus vilipendez que les autres qui se peu-
vent cacher.
« Les ignorants, je crains d'en parler, tant y en a, car si cha-
cun d'eux m'avoit donné un coup, asseurez-vous que je serois
bien chargé. »
36 BON — BONBONS
BON LE CAMUS: Anacréon, trad. en vers. i852.
Bon-ton (The) Magasine, or Microscope of fashion
and folly. London, 1791-92, 2 vol. in-8, fig. Carica-
tures curieuses, parmi lesquelles il y des hg. libres.
— Bignon, i5 fr.
Bon (Le) vieux Temps, par Paul Lacroix, dit te bi-
bliophile Jacob. Paris, 1 835, 2 vol. in-8.
Dix nouvelles, dont deux, la Servante, qui occupe un volume
presque entier, et la Pipée, sont assez égrillardes.
BONACCIOL1 (Luigi). Voir: De conceptionis indi-
ciis — De virginitatis notis, graviditate et partu —
Eneas muliebris incipit.
BONAFONT, en collaboration avec CHAZET : Le
Vin, le jeu et les femmes.
BONAFONT (J.-P.) : La Femme arabe dans la pro-
vince de Constantine.
BONAFOUS : Le Parterre du Parnasse françois.
BONAFOUS ou BONASOUS (Mlle Marie Madel) :
Tanastés.
BONALD (de) : Du divorce au XIXe siècle.
BONAPARTE (Louis): Marie, ou les Hollandoises.
Bonaparte et Murât, ravisseurs d'une jeune femme,
et quelques-uns de leurs agents complices de ce rapt
devant le tribunal de 1" instance du département de la
Seine (Mémoire de J.-H. Revel contre M",e Denuelle-
Laplaigne, comtesse de Luxbourg). Paris, Michaud,
i8i5, in- 12 de 9 feuilles. — V. REVEL.
BONARELLI (le comte Guidubalde de), Urbin, 1 5o3,
Fano, 1608: La Difesa del doppio amore di Clelia —
Filli di Sciro.
Bonbonnière (La), ou Comme les femmes se vengent,
vaud. en 1 a.; par Duveit et Lausanne (Palais-Royal).
Paris, Beck, 1844, in-8.
Bonbons (Les), ou l'Amour par devises, vaud. en 1
acte, anonyme et inédit.
Le manuscrit se trouve chez M. le baron Taylor, qui possède
BONDILH — BONIFACCIO 37
un autre manuscrit intitulé: Les Cornets de bonbon, ou le Ma-
riage par devise , comédie en i acte et en prose.
BONDILH (H.): Le Débordement de la prostitu-
tion à Marseille. 1867.
BONNEFONS (Jean), poète latin, né à Clermont, en
Auvergne, en 1 554, mort en 1614.
J. Bonefonii Opéra omnia, seu Basia. Paris, 1587 (Potier,
en 1860, 25 fr.), r588, i58q pet. in-12.— Sous le titre de Ba-
sia, Lugd.-Bat., 1618, ?65ç), in 12. — Sous le titre de Pancha-
ris, Amst,, 1767, in-8; et, avec préface de Ek-rn. de la Monnoye,
Amst. (ParisJ, 1725, 1726, in-12. — Inséré aussi dans les De-
litia.' paetarum gallorum. — Les œuvres de Bonnefons ont été
traduites en français par Durant de la Bergerie, sous le titre:
Imitations du latin de Jean Bonnefons et autres %ayete\ amou-
reuses, et par F. T. sous celui-ci: La Pancharis,' ou les Bai-
sers de Jean Bonnefons (Voir ce titre). — Imitations du latin
de Jean Bonnefons et autres gayete\ amoureuses , en ryme
franc, par Gi.les Durant de la Bergerie. Paris, 1610. pet. in-8,
porir. de Bonnefons; catal. L. R. D. (679), 70 fr. ; Nodier, 22
fr. ; Lyon, 1618, 2 tomes in-32; Leyde , 1659, petit in-12; Te-
chener, 10 fr., etc. — Dans ses imitations des poésies latines de
Bonnefons, Durant est rèeur et tendre, plus mélancolique que
passionné. Il a bien le ton de la plaintj d'amour.... Aucun poète
du XVie siècle n'a mieux peint ce qu'on peut appeler le triste
bonheur, la tristesse qui naît du plaisir, la mélancolique habi-
tude des âmes tendres d'associer l'idée de la mort à l'idée de
la volupté apaisée. Cette rêverie philosophique chez Durant
n'exclut pas l'enjouement. En plusieurs de ses pièces, les grades
élégantes de son style, grâces parfois un peu raffinées, font pen-
ser au XVIIIe siècle. En outre des pièces de Bonnefous, le vo-
lume de Durant de la Bergerie est presque entièrement rempli
par ses Gayete\ amoureuses , des chansons, des odes, etc —
Les éditions de 1725 et 1726 doivent contenir un carton de 8
pages pour les pièces retranchées, carton qui manque quelquefois.
BONEL (P.-G.-A.), en collaboration avec JORRE
fils: Les Trois Fanchons, ou Cela ne finira pas? —
Avec LEBRUN-TOS5A: La Jolie parfumeuse, ou la
Robe de conseiller. — Avec YILLIERS: Furioso à
Bourges, ou l'Amant funambule. —
BONFINII (Ant.) : De pudicitia conjugali et vir-
ginali-
Bonheur et tourments d'amour, poëme en 8 ta-
bleaux ou romances; par Cassan, photographe. Mon-
tauban, impr. Forestié, 1867, in-8, 12 pp.
BONIFACCIO (Gasp.): Amor vénale.
38 BONIFACE-DELCRO — BONNES
BONIFACE-DELCRO: Études sur la condition des
femmes dans la famille. i85y.
BONINI (F. M.): La Donna combattuta. 1667.
BONJOUR (Casimir): Le Mari à bonnes fortunes,
ou la Leçon — La Mère rivale — Le Protecteur et
le mari.
BONN AL (Félix de) : Les Souffrances d'un amou-
reux. 1864.
BONNAL (Marcellin de) : Lamentations, ou Renais-
sance sociale — Un amour en Algérie
BONNARD (J. T.): Céphise et Harpin, ou l'Amour
intrigant. 1824.
BONNARD (L. T.) et DESTOUCHES: Nouveau et
galant secrétaire des amants.
Bonne (La) aux camélias, com.-vaud. en 1 a. : par
Hector Crémieux et Jaime tils. Paris, librairie drama-
tique, 1867, gr. in-18, 36 pp., 1 fr.
Bonne (La) femme. A Montehasque, chez Martin
Trop-tot-Marié, s. d.,rig. de la femme sans tête, in- 12
— Leber, I (2765).
Bonne (La) femme, ou le Phénix, parodie d'Alceste,
en 2 a.' et en vers, mêlée de vaudevilles et de danses.
Paris, Chardon, 1776, in-8. — La Vallière-Nyon, V,
p. iq5.
BONNECORSE (Balthasar), Marseille, 1 630-1706:
L'Amant raisonnable.
BONNEJOY-PÉRIGNON (Mme): Un mariage d'in-
clination — Une passion entre époux.
BONNELIER (HiPP.), litt., 1 790-1868: La Fille du
libraire — Mœurs d'Alger. Juive et Mauresque. —
La Plaque de cheminée. — Et avec E.-C. TA1LLARD:
Petite biographie des gens de lettres vivants
Bonnes (Les) d'enfants, ou Une soirée aux boule-
vards neufs, vaud. en 1 a.; par Brazier et Dumersan.
Paris, Barba, 1820, 1824, 1837, in-8.
Bonnes (Les) fortunes de Pierre Mendea, par d'Ara-
quy. Paris, Fontaine, 18D7, gr. in-18 de 317 pp., 3 fr.
BONNETIERE — BONS 3g
Bonnetière (La) et le calicot, ou les Amours de la
veuve Filoselle avec Coco Basdrapé. Paris, impr. Auf-
fray, i832, in-8 de 8 pp. — Potpourri sur quelque
scandale privé.
Bonnets (Les), ou Talemik et Zinera, traduit de
l'arabe. Londres, 1765, in-8. — Scheible (1866, page
346), 1 fi. 12 kr.
BONNETTY (L.-A.): Proportions du corps humain.
BONNEVAL (G.-B. de): Mémoires de Mlle de Fan-
fiche — Le Voyage de Mantes, ou lesVacances de 17.
BONNEVAL (le comte de), 1 675-1 747: Ses Mé-
moires.
BONNEVILLE (N.). Nouveau code conjugal.
BONNODIÉRE (de LA) : Le Cantique des canti-
ques, trad. en franc.
Bons (Les) contes du sire de la Glotte, suivis de la
Chaste Suzanne, op.-com. en 1 a., du même. Babel,
à l'étage de la confusion des langues, iT
46 pp., avec front, à l'eau forte, 10 fr.
« Ces contes auraient étonné le bon La Fontaine, et feront
frémir M. le comte de Cbevigné, gendre de Mme Clicquot, non
moins que M. Jabert, avocat près de la cour de cassation de
Paris et membre de la Société de Saint-Vincent de Paul, qui
sont les derniers des conteurs français, en date, s'entend. Le
sire de la Glotte doit être on ne peut pas plus proche parent
du vidame de la Braguette, alias M. A bert Glatigny, immor-
talisé par les Joyeusetés galantes ». Telle est l'annonce qu'en
fait l'éditeur anonyme, qui doit erre un jeune co 1 assez mal
perché, selon l'expression de Baudelaire, quand il parlait de son
ami Poulet-Malassis. Ces contes sont au nombre de cinq : le
Parricide par ignorance; la Famille; la Découverte; l'Honnête
scrupule; !a Vérole guérie. Us sont fort libres, on peut cepen-
dant transcrire le début du premier:
« Voyons, du calme : à quoy bon s'insurger
Contre le sort? Hé! mon ami, nous sommes
Tous plus ou moins mortels... Les pleurs des hommes
En pareil cas peuvent ils alléger
Le sac d'ennuis jeté sur leurs épaules?
Li chose n'est certes pas des plus drôles,
Mais il en faut prendre notre parti.
Ainsi, mon cher, vous êtes averti:
Votre femme est perdue. Avant l'aurore
Elle aura dû trépasser. Je veux bien
La venir voir demain matin encore,
40 BONS — BORDEL
Mais pour la forme... Allez, en bon chrétien,
Chercher un prêtre, et priez pour son âme ».
Le médecin, ayant dit, s'en alla,
Jean resta seul a>ec sa pauvre femme:
« Eh-q oyl fit-il, Madelon, la voilà
Celle qu'un jour, à mon bras suspendue,
Je fis filtrer, joyeuse, à la maison,
La voilà roide, "immobile, étendue... etc. ».
Le reste devient un peu plus leste; mais il suffit de l'échan-
til'on pour faire voir que, en effet., l'auteur ne manque pas de
vivacité et de couleur.
La Chast: Su\ann?, qui termine le volume, est un opéra co-
mique en i acte: c'est certainement le plus court qu'on ait ja-
mais fait, car il ne se compose que de 5 vers, bien qu'il v ait
pour interlo.uteurs: les deux viei lards, Suzanne, et le choeur.
Nous aurions désiré en gratifier le lecteur, mais il -est impos-
sible de le taire, on comprend facilement pourquoi.
Bons (Les) gobets, ou Comme on s'aime à Mont-
morency, com.-vaud. de Francis (Leroy) et Brazier.
Paris, 1809, in-8. — Soleinne, n° ibbo.
Bons (Les) maris font les bonnes femmes, vaud. en
3 a. ; par Valéry fCh. Mourier), Davesne (L. Dubois)
et Prosper (Ltpoitevin de Legreville). Paris, 1834.
in-8. — Soleinne, 32 17.
Bons mots d'Alexis Piron, suivis des différents
contes, poésies et anecdotes qui n'ont pas encore paru.
1798, in-iS. — Catal. Fr. Noël.
Bontà {La) délie donne in risposta a gli Jniomini
che dicono maie di loro (en vers); par An't. de' Santi.
Bologna, Pisarra, s. d. (vers 1700), in-12. — Libri, n°
2967.
Bonté (La) d'une femme, étude; par Hippolyte Au-
ger. Paris. 1862,, in-8.
BONYER (Nie.) : Élégie de Baptiste Mantuan.
BOOSER (la citoyenne): Triomphe de la saine phi-
losophie, ou la Vraie politique des femmes. 1793.
BORDE (Charles), né à Lyon, en 173 1, mort en
1 781 : Eloges de milord Contenant — Œuvres ga-
lantes et philosophiques — Ses Œuvres diverses —
La Papesse Jeanne — Parapilla.
BORDEAUX (Cristophe de), parisien: Chambrière
à louer, à tout faire — Varlet à louer, à tout faire.
BORDEAUX — BORDEL 41
BORDEAUX (Fr.-M.-J), contemporain : Justine, ou
les Malheurs de la vertu. i835.
Bordel (Le) apostolique, institué par Pie VI, en fa-
veur du clergé de France. Paris, 1790, in-18, ou pet.
in-8 de 16 pp.
Bordel (Le) dans le cloître. Voir: V Enfant du bor-
del et le Monialisme.
Bordel (Le) des Muses, ou le Neufpucelles putains,
caprices satyriques de Théophile le jeune ("par Claude
Le Petit); divisés en quatre parties. Fragment. Partie
première. Omnia iempus habent. A Leydèn, sur le vé-
ritable manuscrit de l'auteur fidèlement reveu et mis
en ordre par un de ses amis après sa mort; s. d., in-8
de 24 pp.
Ce fragment du livre qui devait être intitulé le Bordel d"S
muses serait la seule chose qui en eut paru, et encore, d'après
le titre même, ne serait-ce qu'un ouvrage posthume. Il contient:
Une épitre dédicatoire sous le nom du baron de Schildebek
à M. Christ. Wolfgang, la table générale du contenu dans les
quatre parties, 4 sonnets, une épigramme, stances sur mon
Bordel des muses, et frontispice de l'Europe ridicule. Voir, pour
plus de détai s, l'édition de Théophile, annotée par M. Alleau-
me 'Paris, Jannet, i856, tome ier, p. 111J. De p'us, une lettre
de M. Ed. Fournier, lue à l'audience du 10 février 1860 au
tribunal civil de la Seine, dans le pro:ès de M. Alleaume et des
propriétaires de la Bibliothè ue E!zévirienne (lettre reproduite
dans le Droit du i3-h février), nous apprend que c'est à la
Bibliothèque impériale (à YEnfer) :u' Alleaume a trouvé l'exem-
plaire peut-être unique du Bordel (Bulletin du bouquiniste,
1860, p. 1 38). Voici aussi ce qui dit à l'égird de cet ouvrage
M. Tricote! dans ses Variétés bibliographiques, pp. 338-339 :
« Le B des Muses, comme on l'a pu voir dins l'arrêt que
nous avons reproduit plus haut, est le livre qui a causé la mort
de Le Petit ; mais ce n'est évidemment pas ici l'édition origi-
nale, puisqu'on dit que i'ouvrage est imprimé sur un manuscrit
de l'auteur fidèlement reveu après sa mort. D'après une copie
manuscrite qui nous a été communiquée de ce livre infâme,
nous avons pu voir que le B des Muses n'était pas un poëme
suivi, mais bien une collection de pièces détachées.
« Dans son Dictionnaire critique, littéraire et bibliogra-
phique des principaux livres condamnés au feu, Paris, Be-
nouard, 1806, Peignot (t. II, pp. 33-34), consacre à Claude Le
Petit un article plein d'erreurs. 11 le nomme Pierre Petit au
lieu de Claude Le Petit, et dit que l'ouvrage qui a motivé la
condamnation et le supplice du poète avait pour titre: Le B...
céleste. On vient de voir que ce livre ne portait pas ce titre,
mais était intitulé; Le B... des Muses. Il ajoute que le B... cé-
Tome II 6
4^
BORDEL
leste est reproduit dans le Recueil du Cosmopolite. C'est en-
core là une inexactitude, car le B céleste, pas plus que le
B... des Muses, ne fait partie de ce recueil licencieux L'erreur
de Peignot, comme toutes les erreurs, a fait vite son chemin,
car on la retrouve dans les principaux ouvrages de bibliogra-
phie, et même (qui le croirait ?) jusque dans la nouvelle édition
du Manuel du libraire du savant M. Brunet (Voir le t. III,
colonne 992). Et cependant cette erreur avait été rectifiée dès
1844 par Charles Nodier, qui s'exprimait ainsi au n° 514 de
son catalogue, à l'article intitulé: Chronique scandaleuse, ou
Paris ridicule: «... Ce Claude Petit (sic) fut brûlé en place
« de Grève pour un autre livre qui n'existe plus, car il n'est
« pas vrai, comme on l'a dit, qu'il ait été réimprimé dans le
Recueil du Cosmopolite ». (Voyez Description raisonnée
d'une jolie collection de livres, Paris, Techener, 1844, in-8,
p. 2o3) ».
Voici, pour plus d'authenticité, l'arrêt du Parlement lui-même,
découvert par M. Tricotel, et dans lequel le livre se trouve
nom né :
« Veu par la Cour les procès criminels faits par le prevost
« de Paris ou son lieutenant civil à la requeste du substitut du
■ procureur gênerai du roy contre Claude Le Petit, natif de
« Beuvron, Eustache et Pierre Rebuffé, compagnons impri-
« meurs, défendeurs, prisonniers à la Conciergerie du Palais,
■ ledit Le Petit, accusé d'avoir fait le libel.e intitulé : Le Bor-
« del des Muses, ou les Xeuf pucelles putains, plusieurs feuilles
« escriptes de sa main faites contre l'honneur de Dieu et de
1. ses saints, lesdits accusés appelants des sentences contre eux
• rendues le 26 et 29 aoust présent mois; ladite sentence du 26
« août, par laquelle ledit Le Petit auroit esté déclaré duement
1 atteint et convaincu du crime de leze majesté divine et hu-
<• maine pour avoir composé, escrit et fait imprimer les es-
« crits impies, détestables et abominables contre l'honneur de
■ Dieu et de ses saints, pour réparation de quoy ledit Le Petit
u seroit amené, conduit nud en chemise, la corde au col, par
« l'exécuteur de la haute justice, dans un tombereau, au devant
• de la principale porte de l'église de Notre-Da ne de Paris, ou
« estant à genoux, declareroit à haute et intelligible voix que
« meschaTiment et impiement il auroit composé, escrit et tait
« imprimer les escrits et libelles par luy recognus mentionnés
1 au procès, dont il demanderoit pardon à Dieu, au roy et à
« justice; ce faict, seroit conduit et mené en la place de Grève
■ où il auroit le poing droit couppé, puis attaché à un poteau
« et bruslé vif ayec son poème , et les cendres jettées au vent ,
■ ses biens acquis et confisqués au roy ou à qui il appartien-
« droit, sur iceulx préalablement pris la somme de 400 livres
« parisis d'amende en cas que confiscation ave lieu au profit du
•< roy ; et à Pésgard de Pierre et Eustache Rebuffé, imprimeurs,
« seroient gardés jusques après l'exécution; seroit le nommé
■ Chabot, pris au corps pour estre ouy et interrogé sur les faits
« résultants du procès; mesmes seroient les exemplaires et les
1 escrits imprimés estans en sa possession saisis; ladite sen-
BORDEL 43
« tence du 29 aoust, par laquelle, pour les causes resultans du
« procès, ledit Eustache Rebuffé auroit esté condamné à assister
« à l'amende honorable dudit Petit; ce faict, seroit mené atta-
a ché au tombereau dans lequel seroit ledit Le Petit , dans la
h place de Grève, où il seroit battu et fustigé nud de verges et
« encore au devant du collège royal de l'Lniversité , et banny
« pour neuf ans de la ville, paroisse et vicomte de Paris, et à
« l'esgard dudit Pierre Rebuffé, qu'il seroit mandé et admonesté
« en ia chambre du conseil de la faute par luy commise, de-
« ienses a luy de récidiver sous peine de punition ; ouis et iu-
« terrogés lesdits accuses sur les causes d'appel et cas à eux
« imposés, tout considéré.
« Il sera dict que la Cour, en tant que touche l'appel dudit
« Le Petit, dict qu'il a esté bien jugé, mal et sans grief appelé'
« par ledit Le Petit et l'amendera; et sur l'appel desdits Re-
« buffé a mis et met ladite appellation au néant; ordonne que
« la sentence de laquelle a esté appelé sortira son effect ; les
« condamne à l'amende ordinaire de douze livres, et pour l'exé-
« cution du présent arrest ladite Cour a renvoyé et renvoyé les-
« dits Le Petit, Eustache et Pierre Rebuffé, prisonniers, par
« devant le prevost de Paris ou sou lieutenant civil.
« De Mesmes. « Du Tillet.
« A esté arresté qu'avant que ledit Le Petit expirera par le
« feu, iceluy Le Petit sera secrètement estranglé au poteau.
« De Mesmes. « Du Tillet.
« XXXI Aoust MDCLXII. »»
L'arrêt fut exécuté le lendemain, ier septembre, et Claude Le
Petit mourut avec courage et fermeté. M. Tricotel ajoute : « On
se tromperait gravement si l'on pensait que les obscénités de
Cl. Le Petit aient été pour que'que chose dans sa condamna-
tion. Claude Le Petit a péri dans les flammes du bûcher, non
pour avoir écrit des obscénités, mais pour avoir raillé dans ses
vers li religion et le culte catholiques. C'est là ce qu il est im-
portant de faire observer. On doit regretter que pour quelques
sailiies impies, pour quelques vers irré igieux , ce malheureux
poète ait perdu la vie à la fleur de son âge, à vingt-quatre ans.
C'était la loi de son temps. Dura lex, seJ lex! Cent ans plus
tard, la législation était aussi barbare et aussi sauvage; et pour
un motif presque identique, un jeune homme de dix-huit ans,
le cheva ier de La Barre, était condamné, en 1766, sous le règne
de Louis XV, au même supplice du feu, pour avoir ( ce sont
là les termes de 1 arrêt) chanté des chansons abominables et
exécrables contre la vierge Marie, les saints et saintes. »
Bordel national, sous les auspices de la reine (com.
en 1 a. et en pr.), à Vusa^e des confédérés provin-
ciaux, dédié et présenté à Mlle Théroi^ne, présidente
du district des Cordeliers et d.i club des Jacobins,
auteur de cet établissement patriotique. A Cythère et
44 BORDEL — BORDELLO
dans tous les bordels de Paris, 1790, pet. in-8 de 60
pages et 1 feuillet, avec 3 fig.
Les personnages sont: Mlle Théroigne, Marie- Antoinette , de
LafaveUe. Bailly. Bazin (va et de chambre de la reine]. Mon-
sieur^ (amant de la comtesse de Balby] , Mirabeau, Danton,
Marat, etc. — Cat. Pixérécoart, p. 358, et catal. Noël, n° 808.
— Voir: Vaudeville curieux de la comédie du bordel national -
Bordel {Le), ou le Jean- f..... puni, com. en 3 a. et
en prose (par Gervaise de Latouche, selon Voltaire,
éd. de Kehl, t. XIV, p. 14b; par le comte de Caylus,
selon Barbier ; par Lancelot, la comtesse de Verrue et
Melon, auteur de l'Essai sur le commerce, selon une
note mste de l'abbé de Saint-Léger. V. cat. Soleinne,
n-3841 et 3883;. S. 1., ou Ancone (Paris), i/32, 1736,
1747, pet. in-8 ou pet. in-12. — Soleinne. nJ5 3841 et
3883. — A Pousse-fort, 1773, in-12 (Leber, n° 2490).
Piice excellente, dit Clément dans les Cinq années littéraires;
en tous cas, e le est fort rare. Elle a été réimpr. dans le Théâtre
gaillard et dans YAbatteur de noisettes; elle a été traduite en
italien et publiée en Allemagne, sous le titre de la Lupanaria,
0 il Marcol\eno punito, dramma in tre atti. Parigi, 1840.
M. Goizet. dans son Dictionnaire universel du théâtre en
France, indique une édition in-8, 1760, paginée de 3y à 112, et
une autre G as:ow, 1782, in-18, pag. 53 à 129; il mentionne
aussi cette piiee sous le nom du comte de Cayus, com ne in-
sérée dans trois éditions du Théâtre gaillard, 1787, 1788 et i8o3.
Bordel royal. S. 1. n. d., pet. in-8 de 16 pp.; très-
rare. Ce bordel est à Versailles, dans l'appartement de
la reine ; la brochure finit par un entretien secret en-
tre la reine et le cardinal de Rohan. — Vendu, avec le
Meacupa, Crozet, 27 fr. 5o ; Leber, IV, p. 200;
Alvarès, (juin i858), avec la Confession de Marie-An-
toinette à M. Talleyrand-Périgord, etc., 36 fr.
Bordelaise {La), apologue humoristique; par Jacq.
Ledoux, dessins par Hadol. Bordeaux et Paris, 1870,
in-12 de 99 pp.
Bordelaises {Les) vengées, réponse à M. Raoul L. de
Lamorillière; par Jeannette, femme de chambre de
Mme L., et écrite sous la dictée de sa maûresse. Bor-
deaux, impr. Moulins, 1854, in-18 de 36 pp.
Bordello (II), stanze per anco inédite, dell'ab. Carlo
Frani. Faustina N. N. scrivevain Venezia l'anno 1760.
Pet. in-8 de 3 2 ff.
BORDELON — BORNE 45
Manuscrit exécuté par Fyot, avec un frontispice obscène fait
à la p.ume. Cet opuscule, composé de 69 stances, parait encore
inédit.
BORDELON (l'abbé Laurent), doct. en théologie et
aut. dram., né à Bourges, en 1 653, mort à Paris, en
1730. Voir: Arlequin comédien aux Champs-Elysées
— Les Aventures de *** , ou les Effets surprenantes
de la sympathie — La Coterie des anti façonnier s —
Les Coudées franches — Diversi.e\ curieuses — Livre
sans nom — Le Supplément de Tasse Rou^i Friou
Titave.
Bord >ls (Les) de Paris, avec leurs noms, demeures et
prix. Plan salubre et patriotique soumis aux illustres
des Etats généraux, pour en faire un article delà Cons-
titution. Rédigé par MM. Dillon, Sartine, Lenoir, La
Trollière et compagnie; dédié à la fédération. 1790,
in-8 de 24 pp.
On y lit, p. 22, que 1" auteur de l'Etrenne des grisettes et de
la Nouvelle liste des cocus s'appelait Marandier. Quoique cette
brochure soit dirigée contre l'Assemblée nationale , il y a véri-
tablement une liste de maisons. — British Muséum, n° 1577*0;
Leber, IV, p. 221.
Bordels (Les) de Thalie, ou les Forces d'Hercule.
Pét^rsbourg (Avignon), 1793, 2 vol. in-18, ng. — Réim-
pression des Pantins des boulevards. Voir ce titre.
BORDÈRE: De la syphilis, etc. 1847.
BORDIER: Les Amours de Félix et Rosine — Le
Ballet de M. le prince, récit de la Volupté qui amène
les débauche^ — Le Ballet du hasard.
BOREL (Pierre Borel d'Hauterive, plus connu sous
le nom de Pttrus), Lyon, 1809-1859: Madame Pu-
tiphar.
BOREUX; Galante hiéroglyphe 1800.
BORGHïNl (Raffaello), poète et littérateur florentin
du XVIe siècle : L'Amante furioso — La Donna cos-
tante.
BORGOGNI (Gher.) : Favolosi successi d'amore.
Borne [La), roman de mœurs: par E. Arthaud. Pa-
ris, Ménard, i833, 2 vol. in-8, i5 fr.
46 BORNIER — BOUCHER
BORNIER (vicomte Henri de), né à Lunel, en 182b:
Comment on devient belle.
BORRA (Luigi): Le Amorose rime. \b<\i
BORROMÉE (St-Charles) : Traité contre les danses
et les comédies.
BORSIERI (Girol.) : L'Amorosa pruden^a. 1610.
BOSQUET (Emile): Le Roman des ouvrières. 1867.
Bosquet (Le) de Romainville. confidences du soir,
par Touchard-Lafosse. Paris, Lachapeile, 1 833 , 2
vol. in-8, i5 fr.
Bosquet (Le) des amours, ou le Nouveau catéchisme
des amants, lettres d'amour, avec leurs réponses, anec-
dotes et chansons, conseils aux grandes tilles qui
souhaitent se marier, pensées et réflexions de nos meil-
leurs auteurs sur l'amour. Paris, Le Bailly, 1867,
1869, 1870, in- 18 de 108 pp. — Bibliothèque senti-
mentale, joyeuse, grivoise et amusante.
Bosquet (Le) des amours, ou les Étreintes de Vénus.
Paris, in-12, fig. — Scheible, 1867, p. 88.
Bosquet (Le) des grisettes. Voir : La Grisette à
Paris.
BOSQUIER (Philippe) : Tragédie nouvelle dicte le
Petit Ravoir. 1589.
BOSQU LLON, traducteur, en 1802: Traité de
la gonorrée virulente.
BOSQUILLON (Alexandre), contemporain: La
Dame aux yeux verts.
BOSSEMIUS (M.) : De clericorum cum fœminis
cohabitatione 1 586.
BOTON (Pierre) , poëte maçonnais : La Camille.
1 573.
Bottes (Les) vernies de Cendrillon, par Charles
Désirs. Paris, Dagneau, 1 85 3, in 32 de 2 feuilles (Bi-
bliothèque mignonne), 5o cent.
BOUCHER d'ARGIS, Lyon, 1708- 1780: Principes
sur la nullité du mariage pour cause d'impuissance.
BOUCHER — BOUCHELOTTE 47
BOUCHER de PERTHES, 1788-1868, littérateur,
économiste, voyageur, etc., et célèbre surtout par sa
découverte de l'homme fossile : Nouvelles — Satires,
contes et chansonnettes.
BOUCHEREAU, aut. dram.: Amour et poésie.
1841.
BOUCHERY (Emile) et LAUTOUR-MEZERAY :
Maritalement parlant. 1 833.
BOUCHET (Guill.), ou Du Bouchet, sieur de Bro-
court, Poitiers, 1526-1606, d'abord libraire, puis juge
consul : Les Sérées.
BOUCHET (Jean), poète, Poitiers, 1476-1555 : L'A-
moureux transy sans espoir — Les Angoysses et re-
mèdes d'amour — Le Jugement poétic de l'honneur
femenin — Le Triomphe de la noble et amoureuse
dame.
Jean Bouchet n'était pas un mauvais poëte; il est regardé
comme le premier qui ait fait alterner les rimes masculines et
les rimes féminines. Les Angoisses et remèdes d'amour sont
citées à ce litre; mais l'édition la plus estimée pour la lecture
est celle d'Abr. Cousturier, Rouen, 1599 (ou 1602), in-16 de
119 pp., laquelle a l'avantage de renfermer de plus que les autres
l'Histoire d'Euriale et Lucresse, compilée par Enée Sylvius,
et translatée de latin en françois , à la requeste des 'dames ,
toujours par Jehan Bouchet. Ce n'est pas une traduction . c'est
une simple imitation en vers et en prose de cette aventure ero-
tique, dans laquelle Bouchet a adouci beaucoup les peintures et
a fait intervenir la r-rison à la place d'un dieu moins chaste.—
Les Angoisses et remèdes d'amour sont un des premiers ou-
vrages de Jean Bouchet; il en avait fait une édition en i5oi ,
mais elle était fautive , ayant été surprise. à l'auteur, ce dont il
se plaint. Cet ouvrage est le récit d'une fiction. Se promenant
un matin dans un bois, Bouchet entend les plaintes de divers
amants et les consigne dans ses vers sous la forme d'autant
d'éligies par strophes, intitulées : L'Amoureux transy sans espoir;
L'Enfant banni qui aime par honneur; L'Amour secret qui
plus qu'il ne veull, aime; La Dame se complaignant de son
déloyal amy. Bouchet suppose que, touchée des peines de ses
amants, Minerve ou la Sagesse vient leur donner des conseils
dont la réunion forme le Remède d'amour. 11 y a dans tout cela
beaucoup de naturel et un sentiment très-vrai. Les conseils de
la dame Pallas sont excellents et d'une charmante naïveté. Puis
viennent : Les Angoisses d'amour — Les Dangers de folle
amour — Louenges de chasteté — Remèdes contre folle amour.
BOUCHOTTE (de l'Aube) : Observations sur l'ac-
cord de la raison 1790.
48 BOUCHU - BOUDOIR
BOUCHU (René-Victor): Les Femmes. 1812.
Bouclier (Le) des dames, contenant toutes leurs bel-
les perfections, par L. Le Bermen, sieur de la Marti-
nière. Tout par amour, rien par force. — Rouen, J.
Besongne, s. d. et 1620, 162 1, pet. in-12, front, gr.
par Gaultier, — Taylor (1428); Tross, 5ecatal., 10 fr.;
Nyon, n° 4o36.
Bouclier (Le) des femmes contre les impostures et
les calomnies des médisans de leur sexe, par Gaillar.
Paris, Bessin, 1621, in-8. — La Vallière, n° 3 1 8 1 8 .
BOUDIER de VILLE.MERT (P.-L), avocat à Paris,
né en 1716: L'Ami des femmes, ou la Philosophie du
beau sexe — Apologie de la frivolité — Le Nouvel
ami des femmes.
Boudoir {Le) d'Amaranthe, ou les Nouveaux plai-
sirs de l'île de Cythhe. Paris, au Palais-Royal, i8o3
ou 1808, in- 18 de 134 pp. en 3 tomes, avec 3 figures
libres.
Ouvrage mal écrit et dont l'auteur ne connaissait pas sa lan-
gue. C'est l'histoire d'une femme qui commence par être entre-
tenue et finit par devenir fille publique. Quelques détails curieux
sur la Destainville, célèbre matrone de l'époque.
Boudoir de la duchesse de P... (Polignac), ou rap-
port des scènes les plus curieuses, publiées par un
membre de cette académie de lubricité. Chez Despor-
tes, ancien imprimeur de Piron (Paris, 1789), in-8 de
8 pp., en prose. — Leber, IV, p. 201 ; Alvarès, (juillet
i858), 6 fr. 5o; Claudin, en juin i858, 6 fr. j Bri-
tish muséum, n° 1 Syy5 de la réserve.
Boudoir (Le) d'une coquette, par MMœes Clém. Ro-
bert. Anaïs Segalas, etc., et MM. Molé-Gentilhomme,
Touchard-Lafosse , H. de Kock , Roland Bauchery.
Paris, Krabbe, 1844, in-8 de 27 feuilles 3/4, avec 2
grav., 7 fr.
Boudoir (Le) des courtisanes de l'antiquité, ou Anec-
dotes curieuses sur ces femmes galantes et sur les
personnes de distinction qui les fréquentaient. Paris,
1810, 2 t. en 1 vol, in- 18, fïg. — Alvarès (juin i858),
8 fr. 5o; Luzarche, n° 6371.
Boudoir (Le) et la mansarde, par Michel Raymond
(Raymond Brucker) et Carie Ledhuy. Paris, Lâcha-
BOUDOIRS — BOUGIE 49
pelle, i838, 2 vol. in-8, i5 fr. — A été réimpr. en 4
vol. in-12.
Contenant trois nouvelles: tome 1er, La Branche de //tas, et
Le Rapt, par R. Brucker. — Tome 11. La Femme du fumiste,
par Ledhuy. — Voir: La France littéraire, tome XI, p. 72.
Boudoirs (Les) de Paris, par le ducd'Abrantès.
Paris, Lachapelle, 1844-45, 6 vol in-8, 45 fr.
BOUE de VILLIERS (A.-L.), journaliste et roman-
cier contemporain: Vierge et prêtre.
BOUFFIER (A.) (contemp.): Mari propose et femme
dispose.
BOUFFLERS (Stanislas, chevalier de), mort en 1 8 1 5:
Le Derviche, Tamara et Ah! si — L'Heureux
accident — Journée de l'Amour, ou Heures de Cy-
thère — Ses Œuvres choisies et Œuvres complètes —
La Reine de Golconie.
Boufon (Le) de la cour, ou Remède préservatif con-
tre la mélancolie. Paris, Claude Barbin (Holl.), i6g5,
pet. in-12, rig. (La Valiière, n" 5ç)o5, 3 liv. 2 s.; Desq,
29 fr). — Paris, Ch. Barbin, 1700, pet. in-12 (Leber,
n° 2440).
Bougeoir [Le), com. en 1 a. : par Clément Caraguel
(Odéon). Paris, i852, in-18 je'sus.
Bougeoir (Le), lanterne des dames, par Paul Mahalin
(Emile Blondet), dessins par Hadol. Paris, impr. Val-
lée, 1868, in-8, 32 pp., 5o cent.
Bougie (La) de Noël, ou la Messe à minuit, com.-
vaud. en 2 a. Cythère (Paris, Mercier de Compiègne),
1793, in-18 de 35 ff., avec 4 ng. libres, dont 3 s'ap-
pliquent à la comédie et l'autre à l'une des pièces di-
verses impr. à la suite.
Imitation très-licencieuse de la Chandelle d'Arras, suivie de
pièces diverses. — Soleinne, n° 3874.
Gravures :
Pag. Ier — Cela, je crois, n'est pas fort nécessaire ;
Je n'ai touché que mon bréviaire.
Pag. 26. — Force fut au curé de tendre le derrière et d'être
fustigé, etc.
Pag. 36. — Vous voyez en nous deux pucelles. — Quoi! tout
de bon, etc.
Tome II 7
5o BOUGLER — BOUQUET
Pag. 53. — Mais quoi ! j'entre et je ne sens rien, peste! etc.
Réimpr. dans le Nouveau théâtre gaillard, Concarneau [Bru-
xelles]. 1866, t. 1, p. 159-198, et tiré à part à 100 ex.,pet.in-i2.
BOUGLER de BRETHENCOURT: Les Amours
diverses. Rouen, 1629.
BOUGY (Alfred de), né à Grenoble, en 18 16 : La
Luifina — Un million de rimes gauloises.
BOUHIER (le président Jean), Dijon. 1 673-1 746:
Les Amours d'Enée et de Didon — Recueil de tra-
ductions en v~rs français — Traité de la dissolution
du mariage.
BOITLLET (J.-B.), géologue et banquier à Cler-
mont-Ferrand : Album auvergnat, bourrées, monta-
gnardes, etc.
BOUILLEUR (J.-B.), contemp.,à Montpellier: Cour
coculèra de Poussan.
BOUILLON (N. de), mort en 1662: Ses Œuvres
— Poésies galantes et autres œuvres.
BOUILLY (Jean-Nicolas), Tours, 1763-1840: Les
Jeunes femmes. — En collaboration avec DUMERSAN:
La Belle au bois dormant. — Avec DUPAT Y ; Agnès
Sorel — L'Intrigue aux fenêtres. — Avec Joseph
PAIN : Fanchon la vielleuse — Haine aux femmes.
BOULARD (Ant.-Marie-Henri), Paris, 1754-1825-.
Les Enfants du bonheur.
Boulevard (Le) de jour, scènes comiques. — Le Bou-
levard'de nuit, ou le Triomphe de V amour, scène en
prose- mêlée de vaudevilles. S. 1. n. d. (vers 1754),
in-12 de 12 ff. et 12 pp. — Soleinne, n° 1974. Opus-
cules très-rares.
BOULLAULT (M.-J.): Mes amours à Nanterre.
1801.
BOUQUET (Maurice), contemp. : La Provence a-
moureuse.
Bouquet de la feintise, lié d'une soye desliée par
la Constance, et que l'Amour a faict d'un lis et d'une
rose sans espine ; où sont ensemblement pliées les a-
mour s fleuries du baron de Bellerose et de la marquise
BOUQL'ET — BOURDOIS 5i
de Beaulis, descriptes par Bern. Astier. Lyon, B. Ri-
gaud, 1610, in- 12. — Ouvr. rare. Nyon, n° 8841; So-
lai, n° 2201, 10 fr. ; Turquety, n° 737.
Bouquet (Le) printanier, ou Recueil des plus belles
fleurs de ce temps, avec les qualité^ de chacune en
particulier, dédié aux dames. Autun, 1662, in- 16,
fig. en bois.
Petit traité écrit partie en vers , partie en prose , dans lequel
la galanterie et la médecine se trouvent entremêlées assez sin-
gulièrement (Manuel). Nodier, i5 fr.
Bouquet récréatif cueilly dans les parterres des
bons railleurs de ce temps, par Gérard Bontemps,
prince souverain de la Raillerie et grand ennemy de la
Mélancolie. Paris, 1646, pet. in-8 de 48 pp. — Clau-
din, en 1868, 10 fr.
Bouquetière (La), opéra en 1 a. ; par Hipp. Lucas,
mus. d'Ad. Adam (Opéra). Paris, 1847, in- 18 jésus.
Bouquetière (La) de Tivoli, par Ponson Du Terrail.
Paris, ûentu, 1868, in-18 jésus, 36o pp., 3 fr.
Bouquetière (Là) du marché des Innocents, vaud.
en 3 a. ; par Lubize et Dallard (Délassements-Com.).
Paris, Marchant, 1847, in-8, 5o cent.
Bouquetières (Les), ou les 3 mariages, vaud. en 3
actes et en vers provençaux et français; par P. Bellot
(Th. du Gymnase à Marseille). Marseille, 1843, in-8.
Bourbonnoise (La) à la guinguette, farce-vaudeville
en pr. Paris, Robustel, 1768, in-8 (Nyon, V, p. 192).
BOURD AILLE (Michel), doct. de Sorbonne, m. 1694.
Explication du Cantique des cantiques.
BOURDEREAU (L.). contemporain: Perette et Bas-
tien. — Avec F. de LANGE: L'Amour charlatan.
BOURDIGNÉ (Charles), prêtre, à Angers, en i53i:
La Légende joyeuse de maistre Pierre Faifeu.
BOURDIN (Gustave): Voyage autour de Pomaré.
BOURDOIS (A. ), en collaboration avec CLAIRVILLE:
Paris au bal. — Avec COGNIARD fr. : Le Bal du
sauvage — La Chasse aux grisettes — La Dame aux
cobéas — Le Monde camelotte. — Avec COLLIOT et
52 BOURETTE — BOURGEOIS
LAPOINTE: La Course à la veuve — Le Mari par
régime. — Avec Louis COUAILAC: L'Ange du re{-
de-cliaussée. — Avec DELA COUR: La Villa des a-
mours. — Avec Nerée DESARBRES : Deux femmes
en gage. — Avec LAPOINTE: Les Dames du cœur-
volant. — Avec LEFRANC: Maurice, ou l'Amour à
vingt ans. — Avec SIRAUDIN : Les Filles des champs.
BOURETTE (Charlotte Renyer, dame), plus con
nue sous le nom de la muse Limonadière, Paris, 1 7 14-
1784. Elle tenait à Paris un café qui servait de rendez-
vous aux beaux esprits du temps: La Coquette punie —
La Muse limonadière.
BOURGEOIS (Jacques), en i545:Voir: La Co-
médie des suppose^ — Comédie très-élegante, en la-
quelle sont contenues les amours récréatives d'Eros-
trate, etc.
BOURGEOIS (Louise), dite BOT RSIER, en 1618;
Observations diverses sur la stérilité, etc.
BOURGEOIS (le Dr L.-X.), contemporain: Les Pas-
sions dans leurs rapports avec la santé et les mala-
dies: L'Amour.
BOURGEOIS (Aug.-Anicet), plus connu sous le
nom d'Anicet-Bourgeois), né à Paris, en 1806: Les
Honnêtes femmes — Les Secondes amours — Une fas-
cination, ou l'Amour en livrée — La Vénitienne. —
En collaboration avec ANCELOT: Père et parrain.
Avec Théod. BARRIERE: La Vie d'une comédienne.
— Avec BAYARD: Un retour de jeunesse. — Avec
BR1SEBARRE: Les Blancs becs — Le Premier coup
de canif. — Avec Prosper D... : L'Ami du mari. —
Avec Michel DELAPORTE : Amours de M. et Mme
Denis. — Avec DELIGNY; Madame Panache. — Avec
DhNNERY : L'Etoile du berger — La Perruquière de
Meudon. — Avec DESLANDES: Jeanne. — Avec
DESVERGERS: Soldats, voilà Catin. — Avec DU-
MANOIR: Un souper tête-à-tête. — Avec Alex. DU-
MAS et DURRIEU : Le Mari de la veuve. — Avec
DUPEUTY: Lucrèce. — Avec FRANCIS : La Belle
file. —Avec LABICHE: L'Ecole des Arthurs. —Avec
Ch. LAFONT: La Petite Fadette. —Avec Ferdinand
LALOUE: Un rêve de mariée. — Avec MASSON :
Les Mystères du carnaval. — Avec Ch. NARREY :
BOURGEOISE - BOURGUIGNON 53
La Femme à la broche — Le Jeu de V amour et de la
cravache. — Avec VANDERBURCH: Cotillon III, ou
Louis XV che^ M"1' Du Barry — Le Petit souper,
ou Louis XV et le Régent.
Bourgeoise (La) de Grenoble, com. en 5 a., en vers;
par Jean Millet. Grenoble, i665, in-8. — Méon, 2220,
Cette pièce est analysée dans la Bibliothèque du théâtre fran-
çais , 11 , 514. Une bourgeoise de Grenoble, veuve et mère d'une
jolie fille nommé Diane, est amoureuse du fi s de Ruchimon;
mais Rochimon et son fils sont tous deux amoureux de Di ne.
Après mille aventures assez singulières, trois fées arrivent à
Grenoble, et prennent les jeunes a riants sous leur protection.
La pièce se termine par leur rrar'uge et par celui de Rochimon
avec la bourgeoise. Il y a de plus, dans cette pièce qui est iort
gai-- et un peu libre, "plusieurs autres mariages, entre autres
celui d'un docteur avec la jeune Flonnde. Excepté le docteur et
Gautier, son père, tout le monde parle provençal.
Bourgeoise (La) desbauchée, par Nie. Rousset. Voir:
La Galette en ces vers, etc.
Bourgeoise ( La) madame, comédie en 5 a., en prose.
Bordeaux-, Mathieu Chappuis, i685, in-8. — Nyon,
n° i7754.
Bourgeoise (La), ou la Promenade de Saint-Cloud,
tragi-com. en 5 a. et envers; par de Rayss'guier. Pa-
ris, P. Bdlaine, i633, in-8. — Nyon, 17400.
Cette pi';ce est analysée dans la Bibliothèque du théâtre fran-
çois, 11, 85. Une partie de la scène se passe à Saint-Cloud, ce
qui a occasionné le second titre de cet ouvrage; mais elle au-
rait pu se passer tout aussi bien ailleurs.
Bourgeoises (Les) à la mode, comédie en 5 a. et en
prose; par Dancourt. Paris, Th. Guillain, i6q3, in-12.
— Soleinne, 1496. — Cette pièce pourrait bien être de
Saint-Yon , quoique elle ait été réimprimée dans les
Œuvres de Dancourt.
Bourgeoises (Les) de qualité, comédie en 5 a. et
en vers*"; par Noël Le Breton, sieur de Hauteroche.
Paris, veuve Louis Gontier, 1691, in-12. — Nyon, n°
17692.
BOURGUEIL, en collaboration avec BARRE : Le
Mur mitoyen, ou le Divorce manqué.
BOURGUIGNON (Alfred): Les Deux cocottes. 1868.
54 BOURNON-GINESTOUX — BOUTADES
BOURNON-GINESTOUX (le vie. de), contemp. :
Les Jeunes femmes.
BOURSAULT (Edme), 1638-170 1 : Les Apparences
trompeuses, ou Ne pas croire ce qu'on voit — Ar te-
rni e et Poliante — Le Jaloux endormi — Lettres
nouvelles — Le Marquis de Chavigny — Le. Mercure
galant — La Métamorphose des yeux de Philis chan-
ge^ en astres — Le Prince de Condé.
BOURSIER (A.), contemp. : Les Dangers de suivre
les jeunes filles — Les Malheurs de Sophie.
BOUSCAL (Guyon Guerin de), avec Charles de
BEYS : V Amant libéral. 1637.
BOUSQUET (J.), méd.: Nouveau tableau de l'a-
mour conjugal. 1820.
BOUSSANELLE (Louis de) : Essai sur les femmes,
1765.
BOUSSARD (Geoffroy-Mathieu) , recteur de l'Uni-
versité de Paris, né en 1439, mort en 1011: De con-
tinentia sacerdotum.
Boussole des amants (par de Sercy). Paris, Ch. de
Sercy, 1668, in-ta, joli front, grav. (Taylor, n° 1104;
Nyon, n° 9606; Alvarès (mars 1861), 6 fr. 5o). — Co-
logne (à la Sphère), 1668 (Nyon, n° 9607), 1609, 1670,
1076, pet. in- 12 (Bérard, iofr.). — Mélange de prose
et de vers.
Bout {(Le) de l'an de l'amour, causerie à deux; par
Théodore Barrière (Gymnase, 26 mars i863). Paris,
Michel Lévy, i863, 1869, gr. in-18, 2 3 pp., 1 fr.
Boutade contre l'usage du corset (en prose, signé:
Charles D ). Paris, i855, in-8 de 8 pp.
Boutade hasardeuse de deux morfondus aux actes
de Vénus. S. 1., i6i5, pet. in-8 de 10 pp. — Rare.
Cat. Pixerécourt, p. 195; La Vallière, n° 42870.
Boutade, ou les Folies de caresme-prenant. S. d. ,
(vers 1 535), in-40 de 4 pp. — En vers; indiqué au ca-
talogue Soleinne, n° 3244.
Boutades sur l'amour et le mariage. Les Vieux gar-
BOUTE-EN-TRAIN — BOUTEREAU 55
çons ; les Jeunes filles, satire dialoguée; par Alexis de
Chabre. Paris, 1866, in- 12 de 1 1 3 pp.
Boute-en-train (Le) des écosseuses et des marchandes
d'oranges, par Vadé (A.-C. Cailleau). A la Basse-Cour-
tille (Paris), chez Ramponeau, marchand de brandevin,
1765, et s. d., in- 12. — Jannet, n° 2469; Techener,
9fr.
Boutehorss d'oisiveté, cont. aucuns joyeux propos
mis en rime françoise. Rouen, R. et J. Du Gort. 1 5 53,
in-16.
Réimpr. dans un Recueil de plusieurs pièces en vers. Rouen,
L. Costé. petit in-8, et dans le tome Vil des Joyeusetés.
Bouteille (La) au cul, parade (par Gueulette).
Pièce manuscrite qui figurait dans la vente Soleinne, sous le
n° 34q3. Qu'est elle devenue?
Bouteille (La) cassée attachée avec une fronde au
cul de Ma^arin, en vers. Paris, i652. — La Vallière,
n° 5219 lw; Leber, n° 4602, portef. I.
Pièce qui offre quelques passages écrits avec une certaine
verve :
Le moindre goujat peste et jure
Quand on l'appelle par injure
Du vilain nom que vous portez;
On vous maudit de tous costez.
Al ez-vous-en, monstre effroyable,
Allez-vous-en, de par le diable,
Qui vous puisse casser les os,
Et laissez le monde en repos.
Les brevets guérirent les fièvres,
Les loups vivront avec les chèvres,
Les chats garderont les souris,
Sans putains l'on verra Paris,
Sans troc et sans robes les moines,
Et sans aumuss^ les chanoines,
Sans crotte les solliciteurs.
Sans nécessité les auteurs,
On verra le Louvre achevé,
L'or potable sera trouvé
Avec la belle quadrature.
De plus la parfaite figure,
Enfin l'impossible sera
Quand en France on vous aimera...
BOUTEREAU (C.) : Les Noces de Thétis et de Pe-
lée, trad. de Catulle, 1824.
56 BOUTIN — BOYER
BOUTIN (Jules): Sur l'éducation intime de la
femme, 1869.
Bouton de rose et tige de mirthe, chansonnier nou-
veau; par Béranger, Cas. Delavigne, Em. Debraux.
Desaugiers, Arm. Gouffé, J. Pain, etc. Paris, march. de
nouv., i832, in-18 de 108 pp., avec une lithogr.
BOUVIER (Alexis): La Duchesse Quiquenveidt. 1868.
BOUVIER (J.-B.): Dissertatio in sextum decalogi
prœceptum, etc. 1848.
BOU VIGNES (le P. Louis de): Miroir de la va-
nité des femmes mondaines, 1675.
BOUYER (Frédéric): L'Amour d'un monstre. D'
Chimbo le Rongou. 1868.
BOUZAN, en collaboration avec PERCHAIN : Les
Femmes troquées (Marseille, 1837).
BOUVERAT, en collaboration avec CHAIGNEAU :
A quoi tient l'amour ! — L'Amour en ville.
BOVIE (F.), contemp. : Chansons.
BOVIO (le P.), dominicain: Famigliarità tra uomini
e donne é pericolosa. 1679.
BOYD (Henry) : The Triumphs of Petrarch, Voir
Pétrarque, trad. anglaise.
BOYER (l'abbé Claude), de l'Acad. franc, né à Alby,
en 1618, mort à Paris en 1698: Les Amours de Ju-
piter et de Sémélê — La Feste de Vénus — Lisimène,
ou la Jeune bergère.
BOYER (Michel), prof, de rhétor. au Mans: De l'é-
ducation des filles. 1 8 1 1 .
BOYER (Philoxène), Grenoble, 182 7- 1867: Les
Chercheurs d'amour — Sapho.
BOYER (Pierre): Une brune. 1868.
BOYER (Partout, dit), en collaboration avec DU-
VERT: Le Pot aux roses. 1846. — Avec Paul de
KOCK: Une femme à deux maris. 1847. — Avec
SA1NT-AGLET: Le Fruit défendu. 1846.
BOYER — BRANLE 57
BOYER (Louis), en collaboration avec Ch. NU1T-
TER : Le Manteau de Joseph. 1854.
BOY.SSIERES (Jean de), né à Clermont-Ferrand,
i555: Premières œuvres amoureuses {et les Secondes
œuvres).
BOYVEAU-LAFFECTEUR , méd. contemporain :
Traité des maladies phys. et mor. des femmes. 181 9.
BRACCJO: Epistole de dui amanti, trad. de Picco-
lomini. 1 554.
BRACCIOL1XI (Franc), Pistoie, 1 566-1 646 : L'A-
moroso sdegno.
Bracelet (Le), par Paul de Musset. Paris, Magen,
1 83g, in-8.
Bracelets (Les), ou le Mari, la femme et l'amant,
dupes les uns des autres, com. ; par le comte de Bar-
ruel-Beauvert. Genève, 180 5, in-8. — Vente A. S. en
1 855 ; Soleinne, n° 2g38.
Pi .ce tort plate, qu'on disait faire allusion à une aventure scan-
daleuse arrivée à Mme Regnault de Saint-Jean d'Angély, mais
qui est bien plus ancienne, car elle a déjà fait le sujet d'un pro-
verbe de Carmontelle. — Il ne serait échappé, dit-on, que 3
exemplaires de cette pièce aux poursuites de la police impériae.
BRACH (P. de), né à Bordeaux, en 1549: L'A-
minte, trad. de l'ital. du Tasse.
BRACHET (J.-L.): Traité de V hystérie.
BRAD (J-L.): Les Maçons de Cythère. 181 3.
BRADDON (Marie-Elisabeth); romancière anglaise,
née à Londres, en 1837. Ses ouvrages sont peu con-
nus en France, mais ils sont très-populaires en Angle-
terre. Nous citerons particulièrement une comédie ;
Loves of Arcadia (Amours d'Arcadie), jouée au thé-tre
du Strand, en 1860.
Branle (Le) des capucins, ou le 1001e tour de Ma-
rie-Antoinette, petit opéra aristocratico-comico-risible
(en 2 a., prose et vaud.). Saint-Cloud, impr. des Clair-
voyants, 1791, in-8 de '^4 pp.
Pièce plus libre dans les faits que dans les paroles, et relative
à u e aventure, certainement supposée, que l'on attribua à la
reine et au comte d'Artois, qui s'étaient tout permis, disait-on,
Tome 11. 8
58 BRANLE — BRAZIER
en présence du roi endormi. Ici, Lafayette est donné pour rival
au conte d'Artois, et la princesse de Polignac est de la partie.
Soleinne (38yiJ.
Branle {Le) tragi-comiq uedes tvaitans avec le con-
cert comique des coquettes. Dialogue entre Moraus et
l'Amour, etc. Paris, Valleyre (1716), in- 12 de 3i pp.
— Soleinne, 0768.
Satire contre les partisans ou traitants que la Chambre de
Justice avait mis en jugement.
BRANTOME (Pierre de Bourdeilles, sieur abbé de).
Pe'rigord, 1 527-1614: Dialogue, ou Entretien des
femmes savantes — Mém. contenant les vies des da-
mes galantes de son temps — Vie des dames galantes
— Vies des dames françaises et étrangères.
Bravade (La) d'amour, contenant 42 sonnets, où
sont nairYement escrites les ruses et les appasts des
dames, beautés orgueilleuses, et les mespris qu'on en
doit avoir. Paris, Claude Percheron, 161 1, in-8. —
La Vallière, n° 292230. — Réimpr. dans les Variétés
hi^tor. et littér. d'Edouard Fournier, IX, 71-78.
BRAVARD (Raoul): L'Honneur désunîmes. 1860.
Bravata che fa un giovane innamorato d'una corti-
giana... Cosa da ridere (Venise, vers i55o), in-8 de
4 ff., fig. s. b. singulière; Libri, 20 fr. 5o.
Fa:étie centre une courtisane, en ital. et en patois vénitien
Le sujet a de l'ana ogie avec celui de la Zajfetta.
Bravure {Le) del capitano Spavente, divise in molti
ragionamenti (6), di Francesco Andreini, comico geloso.
Venise, 1607, 1609, 1622, pet. in-40. — 4e édit., augm.
de dix nouveaux dialogues, Venise, 1624, in-40.
Il en a été fait deux traduction : i° Les Bravacheries du ca-
pitaine Spavente, trad. en prose, par Jacq. de Fonteny, Paris,
1608, in-12 (Soljinne, n° 4423}; et 20 Le Capitan (par d'Eman-
ville*), Paris, Ant. Robinot, i638, in-8-
BRAZIER (Nie), vaudeviliste, Paris, 1 783-1 83 5.
C'était un des membres les plus joyeux du Caveau
moderne. 11 a composé, le plus souvent en société avec
Dumersan, Carmouche, Théaulor1, Mélesville, Danois,
Merle, Vanderburch, Ourrv, etc., un grand nombre de
petites pièces, pleines de gaî.é et d'à-propos, et dont le
souvenir ne s'est pas effacé. 11 a aussi écrit l'Histoire
des petits théâtres et publié des Chansons et poésies
BREBEUF — BREGY 5 g
diverses. — Voir : Anacharsis, ou Ma tante Rose ;
L'Accordée de village — Les Alsaciennes, ou les Mar-
chandes de balais — Le Baron d'Hildburgausen, ou le
Bal diplomatique — La Bégueule — La Belle aux
cheveux d'or — La Biche au bois — Les Bonnes d'en-
fants, ou Une soirée aux boulevards neufs — Les cha-
perons et les loups — La Cheminée de 1748 — Les
Ci-devant rosières — Les Cochers, tableau grivois —
La Cordonnière de Biberack — Le Cousin de Faust,
folie — Les Cuisinières — Les Daines à la mode —
Les Demoiselles — Les Dieux à la Courtille — Elise
— Les Femmes d'employés — Les Fian.é< tyroliens —
Figaro et S garnie — Les Filets de Vulcain, ou la
Vénus de Neuilly — La Fille mal gardée — Les Gar-
çons et les gens mariés — Le Grenadier de Fanchon
— Il faut un mariage — Isoline, 0.1 le Page ensor-
ce'é — Jacqueline, ou la Boite à la malice — La Leçon
d'amour, ou le Rival complaisant — Lisette toute
se /ler ou Ils se trompent tous de x — Ninette, ou la
Petite fille d'honneur — La Noce de village — Le Pe-
tit chaperon rouge — Le Petit Jehin de Saintré —
Les Petits pensionnaires — Les Petites SaCtrna'es —
Le Philtre champ mois — Le Pygmalion du faubourg
St-Antoine — La Rosière de Verneitil — La Rosières
de Paris — Sage et coquette — La Serva \te justifiée
— Le Soufflet et le baiser — Une noce au MonfSt-
Betnrd — Une nuit de Marion Delorme — La Vénus
hottento e, ou Haine aux Françaises.
BRÉB^UF (le sieur Guill. de): Poésies diverses —
Poésies héroïques, gaillardes et amoureuses.
Brebis (Les) galeuses, com. en 4 a. ; par Théodore
Barrière. Paris, Michel Lévv, 1867. gr. in- 18 de 148
pages, 2 fr. (Vaudeville, février 1867).
BRÉCOURT (Guill. Marcoureau, sieur de): Le Ja-
loux invisible — La Noce de village — La Régale
des cousins de la cousine.
Bréda street, ou Un ange déchu, vaud. en 2 a. ; par
Clairville, Moreau (Eug. Lemoine) et Siraudin. Paris,
1849, in"8 (Vaudeville).
BREDERODE (G.-A.): De groote Bronn der Minnen.
BREGY (Charlotte Saumaise de Chazan, comtesse
6o EREHAT — BRETEUIL
de), dame d'honneur de la reine Anne d'Autriche, se
distingua dans cette cour par son esprit et par sa
beauté. Elle mourut à Paris, en i6q3, à 74 ans: Let-
tres et poésies — Œuvres galantes'.
BRÉHAT (Alfred Erezenec, dit Alfred de), contemp.:
Le Bal de V Opéra — Les Filles du Boér. 18:9.—
Les Je nés amours. 1861. — Les Ma. tresses du diable
— Le Romande deux jeunes femmes — Un Mariage
d'inclination. i865.
Brelan d'amour, etc., ou les Trois soufflets, vaud.
en 1 a.; par Charles et Xavier (Vaudeville). Paris,
1825, in-8.
Brelan de dames, op.-com. en 1 a. ; par de Clagny,
mus. de Louis (Th. de Versailles). Pari-, 1854. in-8.
F r élan de dames, par Xavier de Montépin. Paris,
4 vol. in-S et i85g, in- 12, 1 fr.
B>-e'an de maris, vaud. en 1 a. ; par Laurencin et
de Montheau [Variétés). Paris, 1854, in-8.
BREMER (E.-G.) : De Nymphomania. 1691.
BRÉMOND Gabr. de), litt. franc ; réfugié en Holl.,
fit mettre en prison pour ses opinions politiques.
Voir: Le Double cocu — Le Galant escroc — Hat tige,
ou la Belle turque — L'Heureux esclave — Homaîs.
reine de Tunis — Mémoires galants, ou Aventures
amoureuses, etc. — Le Pèlerin — La Princesse de
Montferrat — Le Triomphe de l'amour — Vie de
Guçman d Alfarac'ne (Paris, 1709, 3 vol. in-12).
BRERE [M*'): Woman's influence. 1826.
BRÈS (J.-P.): Isabelle et Jean d'Armagnac, ou les
Dangers de l'intimité fraternelle.
BRET (A.), Dijon, 1717-1792: Le B"* (ou le Bi-
det) — La Belle allemande — Le Calendrier des vieil-
lards — La Çythéréide — L'Ecole amoureuse — E-
lise, ou Vidée d'une honnête femme — Lycoris, ou la
Courtisane grecque — Mémoires sur la vie de Ninon
de Lenclos. i"jbx. — Œuvres de théâtre — Théâtre.
1
Breteuil. ou Artisan et comtesse, corn, en 1 acte,
BRETEUR — BREVIAIRE 6 i
mêlée de couplets; par Paui Duport et L?.urencin (Gym-
nase). Paris, iSSg, in-8.
Breteur (Le\, comédie nouvelle et galante ; par Cor-
neille Blessebois. Voir: La Corneille de Mlle de Sçay.
BRETHENCOURT (de): Clêynte amoureux de la
belle Mélisse. 1626. — Le Pèlerin effranger, ou les
Chastes amours d'Aminthe. io3_}..
BRETIN (Filbert): Poésies amoureuses. 1576.
BRETIN (l'abbé Claude), mort en 1807, âgé de 81
ans: Contes en vers et quelques pièces fugitives.
BRETOG (Jean) : Tragédie françoise à huict per-
sonnages, traitant de l'amour d'un serviteur envers sa
maistresse, etc. Lyon, 1071.
BRETON (le sieur), ou DU BRETON, trad.: VA-
mour dans son thrône, ou Nouvelles amoureuses de
Loredano. 1646.
BRETON (J.-B.-J.), trad.: Agathina, ou la Gros-
sesse mystérieuse. 1800. — Amélie, ou le Secret, etc.
1812.
BRETONNAYAU (René), médecin en Touraine,
XVI' siècle: La Génération de l'homme et le temple
de l'âme, etc.
BREUGILRES de BAR' XTE: La Fable de Psyché,
trad. du latin d'Apulée. i6q5.
BREUIL (Mlle Maxime), contemporame: Deux dis-
cours — On meurt parfois d'amour.
Brevet d'apprentissage d'une fille de modes (en vers),
x Amatonte, 1769, in-8. — Alvarès, 3 fr. 5o; Leber,
p 83 7 et 25^3. Réimpr. dans les Variétés hist. et litt.
le M. Ed. Fournitr, t. VIII, pp. 223-229.
Brevet de Vénus pour Mme Le Clerc, maîtresse du
ifé de la Rég nce, en vers. 1738.
Cet opuscue se trouve tnnscrit dans un manuscrit in-40 de
•> pp.. contenant 'es Philipfiques de Lucrange Chancel et
uoup d'autres pièjes,' cal 1. Lenoir, n° i65o.
bréviaire de tab'e,rédigéparCupidon et Cornus, etc.,
'usage des abbayes et monastères de l'ordre de
vris. A Cocagne, chez les frères Joyeux.
BREVIAIRE
Manuscrit in-40, exécuté par Silvestre, en 1770, pour la com-
tesse du Bar- y. Ce recueil contenant les chansons les plus ga-
lantes est e inchi de dessins et d'arabesques analogues aux su-
jets. Techener, ôoo fr.
Bréviaire (Le) des amoureux, ou Tableau du tom-
beau d'amour (par le sieur D., du pays de Rouerguej.
Rou n, J. Besongne, 1608 (Nyon, n° 9695),
ret. in-12. (E. Piot, 18 fr. ; Chédeâu, n" io65).
Bréviaire (Le) des enfants de la joi?, à l'usage des
personnes qui aiment à rire. Paris, an ix (1800), in-iô,
fig. — Claudin, en i865, 5 fr.
Bréviaire (Le) des grâces, pour l'an x. Paris,_ 1802,
in-12. — Vente faite, en 1834, à Dresde, n° 265.
Bréviaire des jolies femmes, choix de contes, de
nouvelles et de poésies g liantes dans le portefeuille de
la princesse de Lamballe, recueillis par Mercier, de
Co-npicgne). Paris. 179?, in-18, fig. (Lt Bédoy.re,
i3 fr.). z* édit. revue, corr. et augmentée, Paris. :
et an vu, in-18 de 173 pp., avec une fig. assez libre
(Therrin; Beuchot, en i85o; Alvarès, en août i858,
3 fr. 5o ; Vente à Dresde, en 1834, n° 5o8).
Ce volum?, qui s? trouvait au T mple du goût et chez les
marchands de nouveautés, porte pour épigraphe :
Ils ne cherchent qu'à tout détruire
Moi, j'apprends l'art de reproduire.
Puis vient une Epitre c'édicatoire aux mânes de la princesse
de Lanballe: « Si. du s.in de l'Elysée, vos r girds peuvent
s'élever encore j squ'à cette terre en proie au c image et à l'in-
cendie, si votre âme sensible est déchirée par l'im ige des inté-
ressantes victimes que vo is l'enceinte du tem-
ple, et qui ne tarderont pas à vous rejoindre, vous pi lindre/
ceux qui doivent survivre à la destruction universelle des arts,
de la justice et de l'humanité. »
La première édition contenait Les Amours, élégies de L. Ber-
tin. 11 y a de fortes raison de croire que la princesse de Lam-
balle était la déesse à qui Bertin consacrait ses clunts d'amour,
sous le nom d'Eucharis. Les qe et 10e vers de la troisièm.- élégie
le prouvent, du reste. Cette jolie production a disparu dans la
réimpression, et on a retranché également lEssii sur les triba-
i de Brantôme — Le Serin, fable allégorique de Cha-
tillon. — L'Eloge de Flora, courtisane rom .ine, extr. de Bran-
tôme. I. .'incrément en prose; il contient: Les PIj sirs
de l'amour; Cvthéride, h stoire galante (la grav. q>ii est
libre, se rapporte à ce conte] ; L'Aventure du bal ; Le Mari pa-
BREVIARI — BRIEF 63
cifique; On ne badine pas avec l'amour. Cet ouvrage est lour-
dement écrit; la lecture en est insipide.
Breviari (Lo) d'amors, en vers provençaux ; par
Matfre Hermengaut, de Béziers, r 338.
Manuscrit in-fol. qui se trouvait dans la biblioth. du château
d'Anet, en 1724. Lcnglet-Dufresnoy ajoute qu'un exempl. du
mène livre se trouvait dans la biblioth. du baron de Hohen-
dorf, bibl. acquise p'us tard par l'empereur d'Autriche.
Cet ouvrage a été publiée par la Société archéologique de Bé-
ziers avec introduction et glossaire, par M. G. Azais, t. 1, liv.
1 et 2, Béziers, 1844, liv 3 et 4, 1 865-
C'est un poème didacti ue q i expose en résumé les princi-
pales notions scientifiques de l'époque. Voir les ouvrages de Millot
(t. 111, p. 418; et de R 'ynouard (tome V, p. 259), sur les trou-
badours. L'auteur, natif de Béziers, vivait vers le milieu du
Xihe siècle.
BREVIO (G.), prélat et poète vénitien: Rime et
prose volgari. i5_|5.
Bré^ila, ou la Tribu des femmes, ballet en 1 acte ;
par Taglioni, mus. du comte de Gallenberg (Opéra).
Paris, i835, in-8.
BRICE (Fr.): Granicus, ou l'Isle galante. 1698.
BRIDAULT. Voir: La Naïade— Le Roi de la gau-
driole.
BRÎDON: Célie,ou la Comtesse de Melicerte. i663.
BRIE (N. de), de Paris, mort en 171 5: L'Histoire
et les amours du duc de Guise, surnommé le Balafré.
Brief discours pour _ la reformation des mariages.
Paris, A. Du Brueil, 1614, in-8. — Leber, n" 1720.
Opuscule en prose mêlée de vers; il a été réimprimé dans
le tome IV, pp. 5-i6, des Variété? historiques et littéraires
éditées par M. E. Fournier (Bibliothèque elzevirienns); nous
transcrirons le début et la fin de ce livret, parfois sérieux,
le plus souvent badin: « Encore que le mariage soit sui i selon
son institution et première origine, voire mesme nécessaire pour
la multiplication du genre et société humaine, si est ce que, à
la déduction des difficultez qui s'y rencontrent, l'on y trouvera
beaucoup plus d'cspines que de roses, et d'amertume que de
miel. » — « Voilà, en bref, ce que ie puis dire du mariage,
non pas pour l'avoir esprouvé, car, Dieu mercy, je suis puceau
et si le veux estre tout le temps de ma v;e, afin .u'après ma
mort, je me voye promener en terre avec de belles torches blan-
ches en tesmoignage de ma chasteté, car je p is bien me vanter
d'estre vierge ou jamais vache ne le fûst. Adieu. »
64 BRIEFE - BRIOCHÉ
Briefe ueber die galanterien von Berlin.... (Lettres
sur les galanteries de Berlin, écrites durant un voyage
fait par "un officier autrichien). S. 1., 178.2, in-8 de 378
Sages. — Scheible, en 1867, 2 ri. 42 kr. ; Vente à
resde, en 1834, n08 145 et 149.
Cet ouvrage a été traduit en français sous le titre suivant:
La Prusse galante, ou Voyage d'un jeune homme à Berlin.
Briefen ùber die galanterien von Frankfurt. Lon-
don, W. Dods'.ey (Allemag.), 1791, in-12.
26 lettres du baron EvilmedoraJi écrites durant son séjour à
la toire de Franc:ort. 1. visite danse, les cabarets
et autres lieux de débauche, décrit les nymphes et autres per-
sonnages, hommes ou femmes, qu'il y rencontre. Les noms des
dits personnages sont indiqués par "les premières et dernières
lettres.
BRIEL (J.-H-D.'j: Hist. du petit Pompée, ou la Vie
et les aventures d'un chien de dame, imité de l'anglais.
1784.
BRIEUX SAIN-LAURENT 'le vicomte de): Quel-
ques mots sur les danses modernes. i856.
BRIFFAULT (Eugène): La Toilette, almanach des
femm.s, pour 1843.
BRIGNOLE-SALE (Anton. Giulio): Il Geloso non
geloso. 1 663.
Brillante (La) journée, ou le Carrousel des galans
Maures, ballet. Faris, Blageart, i685, in-4", 'fig. —
Nyo , n° i8535.
BRILLON : Portraits sérieux, galants et critiques.
1696.
Brin-d'amour, par Henry de Kock, Paris, i85o, 3
volumes in-8; 1807, in-18, 1 fr.
Brin-d'amour, opérette; par Ach. Lafont (Honoré-
Achille Eyraud), mus. de L. Heffer (Folies-Nouvelles).
Paris, 1857, in-12. — Plusieurs fois réimprimé.
Brin-d'amour et Marcassin, pochade mêlée de cou-
plets; par Victor Lagoguée. Paris, 1 853, in-8 de 8 pp.
Bringuenarilles, cousin germain de Fessepinte. Voir:
RABELAIS.
Brioché, ou l'Origine des marionnettes, parodie de
BRIQUET — BRITTI 65
Pygmalion, en i acte et en vers ; par Gaubier. Paris,
D'uchesne, iy53, in-8. — Nyon, V, p. 211.
BRIQUET (le docteur Paul), né à Châlon-sur-Marne,
en 1 798 : Traité clinique et thérapeutique de l'hys-
térie. 1 85g.
BR SEBARRE (Ed.-Louis-Alex ), Paris, 1818, au-
teur de beaucoup de vaudevilles gais, la plupart en
collaboration avec Anicet-Bourgeois, Couailhac, Den-
nery, Dumanoir, de Léris, Lubize, Eug. Nus. Éugjne
Nyon, Labiche, Potier et Commerson . Advienne de
Carotteville, ou la Reine de la fantaisie — l'Amour à
l'aveuglette — l'Automne d'un farceur — le Baiser de
Vétrier — Bal et bastringue — la Baronne de Pinchi-
nat — les Blancs-becs — la Course au corset — Drin-
Drin — V Etudiant marié — les Fredaines de Trous-
sard — la Fille de Jacqueline — Hist. d' une femme ma-
riée — l'Hiver d'un homme marié — Vile du prince
Toutou — le Le up dans la bergerie — M" e Camus et sa
demns.lle — Madelon, ou le Repentir d'une danseuse
— Mariée au second, garçon au cinquième — les Mé-
nages de Paris - la Modiste au camp — Ké coiffé —
les Noces de Jocrisse — les Pauvres filles — le Premier
coup de ca df — la Première maîtresse — Sans dot !
— les Soupirs de Bolivar — Suzanne — Théodore, ou
Désespoirs nocturnes d'un célibataire — tes Trois
amoureux de Mariette — Un gendre aux épinards
— Une vengeance de modistes.
BRISSET (Joseph-Maurice): Charmante Gab-ielle
— le Coureur de veuves — les Dernières amours —
les Rendez-vous.
BRISS-:T (Roland), litt. et avocat, Tours, i56o-
1643 : Alcée — le Berger fidelle — la Dieromène, ou
le Re sentir d'amour — les Estranges et merveilleuses
traverses d'amour.
BRiSSON (B.) : De ritu nuptiarum liber singularis.
1564.
BR'SSON (E.): en collaboration avec de LÉRIS (A.
Desroziers): Les Quatre quartiers de la lune.
BRITTI (Paolo): Curiosissimo dialogo fatto da duoi
valorosi capitani, l'uno Amore et l'altro Famé —
Dialogo fatto tra una ruffiana et una putta don-
To.me II g
66 BR1TTISCHE - BROHON
%ella, etc. — Nuova can^onetta nella quale s' intende
un giovane innamorato in una frutariola — Ridiculosa
can^onetta dove s' intende, un giovane innamorato in
una vecchia — Ridiculosa can^onetta fatta sopra una
giovine la quale hapreso un marito vecchio.
Brittische liebschaften . . . . (Intrigues amoureuses
d'Angleterre, ou Histoire véritable des rois, ducs, com-
tes, chevaliers et marchands anglais). Berlin, i;83-
1796, 7 vol. in-8. — Recueil d'histoires très-peu édi-
fiantes. Schcible, en 18Ô7, 1 fi. 48 kr.
BROC (François) : Vénus et Marie, ou les Deux
pôles féminins. 1868.
BROCARD de MEUVY: Coupe d'amour. i856.
Brochure nouvelle, contenant les noirceurs de Chi-
cot, mém. d'A^aminde et hist. de D. Sixte. S. 1., 1746,
in-8. — Nyon, 8890.
BROCQUART de LA MOTTE (le sieur Du): Les
Amours d'Archidiane. 1642.
Brodequins (Les) de Lise, vaud. en 1 a. ; de Lau-
rencin, Dusvergers et G. Vaez (Gymnase). Paris,
Tresse, 1840, in-8.
Brodeuses [Les) de la reine, vaud. en 1 a. : par Ga-
briel et Dupeuty (Vaud.). Paris, 1846, in-8.
Brodeuses (Les) de la reine, par Ernest Alby. Pa-
ris, de Potter, 1843, 2 vol. in-8, i5 fr.
Broekdragende (De) vrouw. Scène de lieu de dé-
bauche en Hollande, qui aurait été impr. par Pierre
Elzevir, de 1662 à 1666. Pieters, Annales des El^eviers,
1 85 1, p. "277; Reume dans son travail sur les Elzé-
viers, p. 54 ; Graesse, Literargeschichte, p. 1 1 1, repro-
duisent également le titre de cet ouvrage, mais aucun
d'eux ne parait l'avoir vu. Il est très-rare, s'il existe
réellement.
BROHAN (Mlle Augustine), née à Paris, en 1824 :
Les Métamorphoses de l'amour — Qui femme a ,
guen^e a.
BROHON fMFe), auteur, morte en 1778. Voir : Les
Amans philosophes.
BRONCKART — BRUGJERE 67
BRONCKART (Emile de): Nouvelles facéties et
joyeusetés de Mgr Van Bommel. 1841.
BRONDEX (Albert): Op usa des. 180 1. — Et Avec
MORY: Chan-Heurlin. 1787.
BRONZïNO (Angelo Allori, dit): Amore fuggitivo,
trad. de Moschus.
BROSSE (le sieur de) : Le Curieux impertinent,
ou le Jaloux. 1645. — La Stratonice, ou le Malade
d'am ur. 1644.
BROSSE (de La) : L'Aminte, pastorale de Torquato
Tasso. 1 5g 1 ,
BROT (Alphonse), Paris, 1809: Ainsi soit-il —
Citants d'amour et poésies diverses — la Comtesse aux
trois galants. Dernières amours — les Folles amours
— la Sirène de Paris..
BROU (M™* Elisa): Amour et jalousie. 1847.
BROUSSARD (Mme) : Anais de Surville. 1823.
BROUWER (Henri) : De jure connubiorum. 1 565.
BROWN (Thomas) : A legacy for the ladies, or cha-
racters of the women of the âge. i;o5.
BRUCKBRAU (J.-W.), romancier allemand contem-
porain : Das Militâr oder pvJer-leituck Fieber . . . .
— Der Pabst im unterrock — Die Verschwôrung in
Mûnchen .... — Mittheilungen aus den geheimen me-
moiren einer deutschen sdngerin — le Page de Ma-
rie-Antoinette (en allemand^ — Rosa gardinens us^er
— Sdmmtl erotische Schriften... — Schûr^enrdthsel.
BRICKER (Raymond), en collaboration avec Mi-
chel MASSON: Les Intimes. — Et avec Carie LE-
DHUY : Le Boudoir et la mansarde.
BRUEYS (C.) : Jardin deys Musos provensalos.
1628.
BRUGIANTINO (Vinc), ou_ Brusantino, mort en
1570: Angelica innamorata. i55o. — Le Cento no-
velle di Gio. Boccaccio, ridotte in ottava rima.
BRUGIÈRE (Ignace de) de BARANTE : Les A-
mours de Cupidon et de Psyché. 1696. — Arlequin
68 BRUIT — BRUNET
défenseur du beau sexe. 1694. — La Fausse coquette.
1695. — La Thèse des dames. i6g5.
Bruit (Le) qui court de Vespousée. 1614, in-8 — Le-
ber. n° 1720. En vers. Réirapr. dans les Variétés hist.
et lit ter., I, 3o5-3i 1.
BRU IX (le chev. de): Les Après-soupers delà cam-
pagne. 1759.
BRULA RT ('Mme de): Discours sur la suppression
des couvents de religieuses et sur l'éducation biblique
des femmes. 1790.
BRULEBEUF (B.-A.) : Guignolet, ou la Béatoma-
nie. 1810.
Brun et blond, com. en 1 a.; par St-Amand (A. La-
coste) et Juks Dulong (Gaîié). Paris, 1829, in-8.
BRUNCAMP: L'Honneur de Manoin. i838.
BRI NE fpseud. de H.-A. Cahaisse): Virginie de
Beau fort, ou Dou^e années d'une femme de 25 ans.
1809.
Brune et blonde, par Pitre-Chevalier. Paris, Coque-
bert, 1841, 2 vol. in-8, i5 fr.
Brunes et blondes, par Am. Achard. Paris, Michel
Lévy, 1857, 1868, gr. in-18 de 378 pp., 1 fr.
Contenant: Les Premières neiges — Dap finis et Chloé —
Roche-Blanche — Charité bien ordonnée.
BRUNET (Ch.): L'École des veuves. 1840. —Le
Moulin. 1870.
BRUNET ( Gust. ), Bordeaux, 1807: Biblio'hèque
bibliophilo-f cétieuse — Correspondance complète de
M dame, duchesse d'Orléans, etc. trad. en franc. —
Devoirs et condition sociale des femmes dans l'état
du ma iage, trad. de l'anglais. — Nouvelles lettres
de Madame la duchesse d'Orléans, princesse palatine,
mère du régent, trad. de l'allemand — La Papesse
Jeanne.
M. Brunet a fait beaucoup de réimpressions de pièces rares
en divers patois français.
BRUNET de BAINES : Le Passe-tems, ou Recueil
de contes intéressans, moraux et récréatifs. 1769.
BRUNET — BRUSCAMBILLE 69
BRUNET de BROU: La Religieuse malgré elle.
1720. — Le Tendre Olivarius. 1717.
Brunette (La), ou Aventures d'une demoiselle. Ams-
terdam, 1761, in-12. — De Paulmy ; Dresde, en 1834,
n° 43 1.
Brunettes, ou Petits airs tendres, mêlées de chan-
sons à danser, recueillies par Ballard. Paris, 1703, 3
tomes in-12. ^ — Bolle, n° 477; Duplessis, 2g fr. 5o ;
Nyon, n° 1 5o5o.
BRUNETTO (G.-G.) : Opéra nova di dui amanti.
i5q5.
BRUNI (Dom ), de Pistoie : Difesa délie donne.
i552. —Le Tre Gratie. i63o.
BRUNNE(Mme Claire): Amour et philosophie. i855.
— Ange de Spola. 1842.
BRI NO (Giov.)> poète, de Rimini. Ne pas le con-
fondre avec Giordano Bruno, de Noie, qui fut brûlé
pour ses opinions religieuses : Rime nuove amorose.
1 533.
BRUNO de FURCY: Physiologie du billet doux.
1840.
BRUNSMAN: Monogamia victrix. Francofurti, 1678,
in-8. — C'est une réplique au icr ouvrage de Uyser en
faveur de la polygamie. Uyser répondit par des notes
volumineuses ajoutées à son discours et publia le tout
en 1682. Bayle dit (Nouvelles dj la république des
lettres, décembre i685), que Brunsman va riposter
par un ouvrage intitulé: Polygamia triumphata en-
tièrement terminé. Cet ouvrage a-t-il paru : — Voir :
Polygamia triomphatrix.
BRUNSWICK (Uéon Uévy, connu sous le nom de),
i8or-i85q, vaudevilliste: L'Amour en commandite —
Boccace, ou le Décameron — la Chasse aux maris —
Deux femmes contre un homme — Faublas — Go-
thon du passage Delorme — L Mariage au tambour
— le Mobilier de Rosine — les Sirènes — les Suites
d'un mariage de raison — Un mariage sous Louis XV,
BRUSCAMBILLE (N. Deslauriers, Champenois, dit),
comédien de l'hôtel de Bourgogne, vers l'année 1606,
7o BRUSCAMBILLE
mort après i6?4. Il est auteur de nombreux discours,
c'est-à dire parades (que l'on nommait alors prologues).
En voici les titres par ordre de date:
i° Prologues tant sérieux que face ci eux, avec plusieurs ga-
limatias, par le sieur D L. (L)es Lauriers]. Paris, Jean Mi, lot
s. d. (1610), in-12 de 1 36 ff. y compris le titre gravé. — So-
leione, ii° 076 (cette édition des prologues n'était pas la pre-
mière; il en avait déjà paru une l'année précédente, publiée
par quel ,u'un ui en avait soustrait la copie à l'auteur, et que
celui-ci avait désavouée. E le était intitulée: Prologues non
tant superlijïques que drolatiques, petit in-12).
20 Les Fantaisies de Bruscambille, contenant plusieurs dis-
cours, paradoxes, harangues et prologues facétieux , par le
sieur des Lauriers, comédien. Paris, 1612, pet in-8. avec front.
gravé.. Cette édition, beaucoup plus complète que la première,
contient 41 prologues et i5 paradoxes; c'est aussi la seule dont
lé titre porte le nom de l'auteur (Heber, 1 liv. 7 sb.). — Paris,
J. M il lot, 161 5, pet. in-8, a»ec un joli front, gr., où Bruscam-
bi.le est représenté sur la scène avec ses acolytes. On voit au
bas e public de l'hôtel de Bourgogne applaudissant à ses laz-
zis (Nodier, 27 fr.; Veinant, 3i fr.; Chaponay, i3o fr. ; Solar,
210 fr.}. — Rouen, 1618, pet. in-12. Après la table, se trouve
une chanson nouvelle de 5 ff. qji n'est pas dans les éditions
précédentes (Bertin, 26 fr. 5o; Veinant, 48 fr.). — Lvon, 1618,
in-12. Ln ex. se trouve à la Biblioth de Grenoble, n° 17767 —
Lvon. 1622, pet. in-12 (Desq, 52 fr. ; Leber, n° 2479J. — Troyes,
Nie. Ouc'ot, s. d.. pet. in-8 (M. B. D. C, ven e Potier, en
1847, ii° 504J — Paris, Florent Lambert (La Haye), 1668, petit
in-12 de 280 pp. Le front, représente Bruscambi le sur la scène.
Dans cette édition assez médiocre et ui n'est qu'une copie de
celle de Pari , on a ajouté les Bonnes Mœurs des femmes, mor-
ceau fort libre qui occupe 2 pp. à la fin du volume. Se joint à
la coll. des Elzévirs (Nodier, 41 fr. 60; La Bédoyère , 99 fr. ;
Veinant, l3o fr. ; Solar, 84 fr.).
3° Les Nouvelles et plaisantes imaginations de Bruscam-
bille en suite de ses Fantaisies, par le sieur D. L. Champ.
(Des Lauriers, champenois). Paris, Fr. Huby, 161 3. in-12 (Cro-
zet, 28 fr. 5oJ. C'est un nouveau recueil , renfermant 42 mor-
ceaux du même genre que ceux qui composent les Fantaisies.
— Rouen, 161 3, pet. in-12 (Morel-Vindé, 21 fr.). — Paris, F.
Huby, ioi5, pet. in-12 (Courtois, 11 fr.J. — Bergerac, Martin
la B_>bil e, i6i5, pet. in-12 allongé (Solar, 160 tr.; Cailhava,
io3 fr.; Aubrv. en 1862, i3 fr.; Luzarche, 3 1 85;. — Ro en,
161 3. in-12 (Nodier, 3o fr.). — Jouxte la copie imprimée à Pa-
ris (Caen ?), 1617, pet. in-12, gros caractères (Chédeau, n° 1020).
4° Facétieuses paradoxes de Bruscambille et autres dis-
cours comiques, le tout nouvellement tiré de l'escarcelle de ses
imaginations. Jo xte la cop. impr. à Rouen, chez Th. Maillard,
l6i5, pet. in-12 (Nodier, 3o fr. ; Veinant, 41 fr.; Desq. 82 fr. ;
Claudin, en 1870, i5 fr.). Ouvrage différent des précédents; il
BRUSCAMBILLE 71
a 18 fF. non chiffrés et 77 chiffrés.— Réimpr. à Caen, en 161 7.
in-12, gros caractères (Courtois, 7 fr. 5oj. Ce volume a été aussi
réimprimé sous le titre: Paradoxes et facétieuses fantaisies ,
et autres discours comiques de Bruscambille (Des Lauriers).
Ro'ten, 1620, in-12. Le volume cormence corme le précédent,
mais il est plus complet que les Facétieuses paradoxes (A. Mar-
tin, 9 fr. 5o ; Soleinne, n° 980).
5° Œuvres de Bruscambille, divisées en quatre Ivres, con -
tenant plusieurs discours, paradoxes, etc. Revu et augmenté par
l'ateur; dernière édition. Paris, 1619, pet. in-12 de '284. pp. et
7 ff. non chiffrés (Nodier, 60 fr. ; en 1841 , 25 fr. 5oJ. — Ce
recueil ne renferme pas tout ce que contiennent les Fantaisies
et l-s Nouvelles imaginations; c'est toutefois un choix assez
complet des p aisanteries les plus originales et souvent fort i-
bres de l'auteur. — Les mêmes Œuvres: Roren, 1622, IÔ23,
1626, 1629, i635, pet in-i2 de 488 pp. et 2 ff de table (Cro-
zet, 42 fr. ; Méon, 24Ô5; Veinant, 1 35 fr. ; Solar, 5i fr. ; Cha-
ponay, 170 fr.; Des , 90 fr. : Soleinne; n° 180 du suppl., t Ier.
Le contenu de ces édit. de Rouen, dont l'impression est jolie,
n'est pas le même que celui de l'édit. de Paris. — Les mêmes
Œuvres: Lyon, i63+, petit in-8. Edit. dont le contenu est dif-
férent des deux précédentes (Aubry. en i858, 5o fr.; Solar, 180
fr. ; Nodier, 63 fr.).
6° Les Plaisants prologues et paradoxes de Bruscambille
et Autres discours comiques, le tout tiré de l'escarcelle de ses
imaginations (par des Lauriers). Lyon, Cl. Chaste lird, 1622,
in-24. de 23o pp. (Leber, n° 2480; Soleinne, n° 981: Heber,
i5 sh.). Edition peu connue. C'est sans doute le complément des
Fantaisies, Lyon, 1622, citées plus haut.
70 Les Pensées facétieuses et 1rs bons-mots de Bruscam-
bille, comédien original. Sans nom de ville, 1649, 'n~ I2 [Ma-
nuel, 1, i3o5). — Cologne, 1709, in-12 de 2 ff. et 182 pp., avec
portr. (Desq, 3o fr. ; Pixerécourt; Soleinne, nos q83 et 161 du
suppl.). — Cologne, 1741, 1739, in-12 de 216 pp (Aubry, en
1861, 12 fr. ; Crbzet, i3 fr. 5o; Méon, 2468, Nyon, 17339, Le-
ber, 2481). On a mis aussi à cette édition un nouveau titre:
Original sans copie; par B. C. R. — Paris (1741), in-12
(Nyon, 17340; Crozet, 5 fr.).
Une réimpression des Fantaisies (en i863) et des Nouvelles
imaginations (en 1864), (c'est-à-dire de toutes les œuvres de
Bruscambille) a été faite à petit nombre (100 exe np'.), dans le
format pet. in-i2, à Bruxelles, par l'impr. Mertens (pour J. Gay).
Ces deux volumes ont des Notices bibliographiques de M. P.'L.
et des notes inédites de Jamet le jeune. En tête de ces vo1 urnes
on voit un petit portrait en bois de Brascambil e fort original.
Quant au portrait décrit dans un petit ouvrage intitulé ; La
Ville de Lyon en vers burlesques , il eut été fort drôle, mais
nous ne savons pis dans quelle édition on pourrait le rencontrer.
Voici comment parle une iibrairesse qui offre à des amateurs
les œuvres de ce farceur:
72 BRUSONI — BRUXELLES
Prenez les songes et visions
De Bruseambille le bouffon,
Qui vous feront pisser de rire
En contemp ant ses rêveries....
Du moins s'il vous faisoit mourir,
Ce serait à force de rire.
Voyez seulement son portrait :
11 n'est pas jusqu'au moindre trait
Qui ne i onne plus de plaisir
Que boire, manger et dormir;
Enfin de l'un à l'autre bout
Vous le verrez piaisant partout.
11 a pour casque une marin. te,
Pour plastron une licheirite
Ornée d'anc'ouille et saucisson:
Va-t-il pas bien bonne façon?
Une broche pour hallebarde
Pleine de chapons et pou.ardes,
A cheval dessus un tonn au;
Voi à pas un beau jouvenceau,
Qui le pot et le verre en main,
Se rr.oque, parbleu, du chagrin?
BRUSONI (Girol.). Le Curiosissime novelle amo-
rose. 1 663. — De' Complimenti amorosi — la Gon-
dola a tre remi. i65y. — Novelle amorose. 1 655:
Brusonii (L. Domitii) facetiarum libri VII. Romœ,
1 5 1 8, pet. in-fol. de 221 ff., plus le titre et la table.
Edition orig. de ces facéties et regardée comme la seule qui
n'ait pas été tronquée; toutefois, l'éaiteur de la réimpression de
Bàle, i559, se vante d'avoir corrigé les fautes très-nombreuses
qui la défigurent (Heber, 5 iiv. iq sh.; Boutourlin, 3o fr.; La
Vallière, ex impan'., 18 fr. ; Scheible, en 1867, 4 fl. 48 lcr.L—
Lugduni, Vincentius, i56o, in-8 (Xyon, n° io836J.
Bruxelles la nuit. Physiologie des établissements
nocturnes de Bruxelles, par Mario Aris. Bruxelles,
chez tous les libraires, impr. Mario Aris, 1868, in-18,
contenant deux séries de 1 56 et 79 pp.
Voici ce que M. Poulet-Malassis disait de cette publication
dans son petit Bulletin trimestriel:
« Malgré le style cavalier, Bruxelles la nuit laisse une im-
pression bien sinistre. Il ne nous souvient pas d'avoir lu, sur la
prostitution d'une grande ville, rien d'aussi répugnant et navrant.
« Trois mois durant, et plus, ce livre s'est crié et vendu dans
les rues de Bruxelles. Néanmoins, il a comparu à la sixième
chambre du tribunal correctionnel de la Seine dans l'affaire mé-
morable du libraire Gosselin. Si les magistrats .mi l'ont con-
damné l'ont aussi parcouru et s'y sont émoustillés, ce que leur
BRUYS - BUCHWALD 7 3
arrêt fait craindre, il faut plaindre cette postérité de Partarieu-
Lafosse.
« Un bibliophile doit compléter son exemplaire par: i° Les
Cocottes de Bru elles, in-16; libelle contre Bruxelles la nuit,
anonyme, mais de M. Emile Alexis. — ?.° Les Petits Mystères
amoureux de l'Office de Publicité, dédiées aux maris "et aux
pires de famille, par Mario Aris: Bruxelles, 1868, in-16 de 8 pp.
— 3° Almanach de Bruxelles la nuit, pour 1869, rédigé par
une so iété de noctambules bavards, illustré par Frédéric Pou-
blcn. Bruxe les, M irio Aris, éditeur, 1869, in-16 de 64 pp. —
40 Cris d'indignation des vraies cocottes de Bruxelles. Moen-
beek, impr. D-cock, in-16, six séries de 8 pp chacune, signées
0:tavie de Sainl-Phar (M. Mario Arisj. — 5° Réponse à Mon-
sieur Justin Caill 't, par Mario Aris— 6° Confession de Mario
Aris, auteur de Bruxelles la nuit, etc., etc. Brux., Sacrc-Du-
quesne, édit., in-16 de 8 pp. — Enfin, pour en avoir la collection
complète, on peu:: joindre à ces opuscules:
« Brussels, Antwerp and Paris by night. — The gay women
or cocottes, their haunts, their habits, their régulations,1" to which is
added a faithful description of the night amusements, and a com-
plète epitome of the continental law. Paris, published for the
author, etc., in- 12 de 58 pp., 5 fr.— C'est une liste sommaire des
institutions de joie de ces trois grandes villes, à l'usage des
gentlemen fraLhement débarqués. L'impression est belge. »
BRUYS (Fr.), de Serrières, près Maçon, 1708- 1738.
L'Art de connaître les femmes. 1729. — Les Vertus
du beau sexe. 1733.
BRUZEN de LA MARTIN'ÈRE, Dieppe, 1 683-1749:
Nouveau recueil des épigrammatistes françois.
Buch der Kûsse (Le Livre des baisers), par E. Will-
komm. Leipzig, 1837, in-12, 1 fig.
Buch der liebe...., Francfort, 087, in-fol.
Collection de treize romans dans le genre de ceux de la Bi-
bliothèque B eue. Livre fort rare, fort recherché et cher en Al-
lemagne. Une nouvelle édition, entreprise par Burching et von
der Hayen (Berlin. 1809, in-8) est restée au Urne ier contenant
Tristan et Isolde, Fier à Bras, Poatus et Sidonie [Manuel).
Buch (Das) der liebe... (Le Livre de l'amour, ou
Art d'être heureux et de rendre heureux), par C.
Heimreich. Llm, 1824, in-18.
BUCHANAN (Georg.) : De Maria , Scotorum re-
gina. 1D72.
BUCHWALD (Jos.-Henri de), litt. danois, né en
Tome II 10
74 BUCKSTONE - BULLE
1787. Il a écrit et traduit plusieurs ouvrages en fran-
çais: Constant et Elvire — Kiœrlighed, etc. (L'A-
mour sans bas).
BUCKSTONE (John-Baldvrin), auteur dramatique
et acteur anglais, né en 1802 : The Rake and his pupil
(Le Débauche et son Elève) — A Husband at Sight
(Un Mari à vue) — Isabelle, ou la Vie d'une femme —
Vie mariée, vie célibataire, etc.
BUESSARD (Paul): Les Veillées d'amour. i83i.
Buffonerie {Le) di Gonnella, cosa piacevole et da
ridere, e di nuovo agojuntovi una bella burla che egli
fece alla duchessa di Eerrara. Firenze, s. d. in-4" à
2 col., fig. en bois (Libri, 27 fr. 5o). — Firenze, 1 568,
in-40 de 4 ff. à 2 col. (La YallLre. n° 3 549). — Flo-
rence, 161 5, in-40 de 4 ff. à 2 col., fig en bois (Libri,
22 fr.).
Recueil de mots facétieux en ottava rima. Gonella est un
farceur de la même farine que le curé Arlotto.
BUGNET: La Paix du ménage. 1782.
BIJGNYQN (Thil.): Erostasmes, ou les Amours de
Phidie et Gélasine. i55o.
BUGUET (Henry): Le Singe et la mariée. 1870.
Bulle {La) d'Alexandre VI, nouvelle imitée de l'ita-
lien de Casti (par F.-G.-J.-Stan. Andrieux). Paris,
Dabin, an x, in-8. — Nouv. édit, Luxembourg (Bru-
xelles, J. Gay), 1866, pet. in-12 de x-24 pp., tiré à
106 exempl. '
Ce petit poème badin n'a pas été reproduit dans les Œuvres
de l'académicien Andrieux: il n'est pas moins fort spirituel. L'au-
teur, chose rare, a embelli le texte qu'il traduisait et y a ajouté
nombre de traits heureux qu'on ne retrouve pas dans l'original.
11 débute ainsi:
Femmes de bien dont les chastes appas
D'un trait plaisant ne s'effarouchent pas,
Qui souriez à de joyeux passages,
Et les citez sans en être moins sages,
Objets charmants, c'est pour vous que j'écris;
Encouragez mes timides récits.
Que risquez-vous à vétille pareille?
On ne fait point les enfants par l'oreille,
Vous le savez. Des vers, un conte bleu,
A votre honneur n'ôtent pas un cheveu ;
BULLE — BUREAU 75
Ecoutez donc. Et vous, pestes maudites,
Au ton bigot, au maintien papelard,
Qui, sur un conte innocemment gaillard
Versez le fiel de vos langues bénites,
Prudes, péians, tartuffes, chatemites,
Sur ces vers-ci vous aurez beau gloser,
Je ne ciaius point votre oeil louche et perfide:
A mes récits la vérité préside,
Elle les dicte et doit les excuser.
Bulle (La) de savon, ou Choix de chansons, par Ch.
Paul de Kock; Paris, Ambr. Dupont, 1829, in- 18, avec
1 grav., 3 tr. 5o.
BULLY (Edouard Roger de), connu sous le nom de
Roger de Beauvoir, Paris, 1809-1866 : Aventurières et
courtisanes — Camille — l'Ecolier de Cluny — les En-
fers de Paris — ï Excellcn^a, ou les Soirézs au Lido —
Histoires chevalières — Paris crinoline — la Les-
combat.
BULLY (Ed. Roger de), fils, sous le nom de Beau-
voir: Heureux en bonnes. 1868,
BULWER-LYTTON (Ed.-Georges), né en i8o5:
La Duchesse de La Vallière — Pelham, or thc Ad-
ventices of a gentleman.
BUONAPARTE (Nie), florentin: La Vedova. i568.
Buonaparte, sa famille et sa cour, anecdotes secrètes
sur quelques personnages qui ont marqué au com-
mencement du XIX' siècle, par un chambellan forcé
à l'être. Paris, Ménard, 1862, 2 vol. in-8.
Tous les exemp'aires de l'édition ont été numérotés. Nous
avons vu le n° 446.
BUONI (Tommaso), cittad. lucchese : Academiche
lettioni di tutte le specie degli amori humaai. iGod.
BUQUET (Alex. Léon), aut. dramatique. A participé,
avec Danois, Dennery et quelques autres, à plusieurs
vaudevilles, sous le prénom de Léon : La Belle fille^
ou Un second mariage — les Deux filles de l'air —
Trois cœurs de femmes.
BURATTI (Pietro), mort à Bologne, en 1822: Poé-
sie et satire di P. B.
Bureau (Le) de nourrices, folie-vaud. en 1 a. ; par
70 BURET - BUSENSTUCK
Dupetit-Méré et Belle (Variétés): Paris, Quoy, 1822,
in-8.
BURET (Ad.) : Esquisse de mœurs. Le Célibat et
le mariage. i856.
BURGAUD-DESMARETS: Molichou et Garcounière.
i853.
BURGER (Geoffroy-Aug.), poëte ail., né en 1748,
mort en 1794. Ses œuvres, parmi lesquelles il en est
beaucoup de très-agréables, ont été réunies en 4 vol.
Gœttingue, 1796, et Leipzig, 1857. Voir: Lénore —
Phantasien.
BL'RKNER (Rob.): Erotische lieder... 1834.
Burlesken und sotadische Errâhlungen (Contes bur-
lesques et gaillards). Rome (Allemagne), 1800, in-8.
BL'RNET (Gilbert), evêque de Salisbury, né en 1643,
mort en 171 5 : An edict in the roman Law. 1688.
BIRNEY (miss), plus tard Mme d'Arblay. Presque
tous ses romans ont «été traduits en français et souvent
par plusieurs traducteurs: Camilla, or a picture of
youth. 1796 — Cecilia, or Mémoirs of an heiress.
1814. — Clarentine. 1819. — Evelina, 1777. — La
Femme errante, 18 14. — les Imprudences de la jeu-
nesse (attribué aussi à miss Bennett).
BURNS (Rob.), poëte écossais, 1 759-1 796: The
Fornicator's court.
BURSATI (Lucrezia): Vittoria délie donne, nella
quale si scuopre la grande\\a donnesca e la basse\\a
virile. 1621.
BURY (lady Charlotte-Suzanne-Maria Campbell).
Elle se mit à écrire vers 1834, après son second veu-
vage: Love, i838. — The Divorced, 1807.
BUSCA (le chev. de): Contes théologiques. 1783.
BUSENS (le sieur de) : Histoire du royaume des
amants, 1666.
Busenstuck (Das) (La Collerette, pour servir de
pendant au Cotillon comme il devrait être). 1804, in-12,
1 fig. — Voir: Das Unterrokchen, etc.
BUSONI — BYRON 77
BUSONI (Phil.), littérateur français, né en 1806 :
Mémoires secrets de la princesse Palatine, mère du
régent. 1 833.
BUSSY (le comte): La Lanterne magique, ou la
Matinée et la soirée d'une jolie femme. i833.
BUSSY-RABUTIN (le comte de), 1 618-1693: Carte
géographique de la cour — Comédie galante — Di-
verses histoires amoureuses, etc. — Histoire amou-
reuse des Gaules — Histoire de Louis XIII, roi de
France et de Navarre — Histoire du Palais-Royal
— Lettres de messire Roger de Rabutin, comte de
Bussy — Maximes d'amour — Mémoires — Saint-
Germain, ou les Amours de M. D. M. T. P.
BUSSY-RABUTIN : Chansons autographes. In-40.
— Solar, 70 5 fr.
Précieux manuscrit composé de 2 cahiers de chansons de 12
ff. chacun: la p upart de ces pièces satiriques sont dirigées con-
tre Mlle de la Valière et les grandes dam^s de la cour: eiles
sont presque toutes inédites, libres et fort curieuses.
Bustum Sodomœ, tragœdia sacra (5 actes), auctore
Cornelio à iMarca. Gandavi, apud Cornelium Marium,
161 5, in-8 de 6 ff. et 49 pp. — Soleinne, i5 fr.
Cette pièce très-rare est indiq lée au catalogue de la Biblio-
thèque dramatique de M. de Soleinne, n° 442, avec cette notice :
« 11 y a d'incroyables allusions aux mœurs de Sodome dans
cette pieuse tragédie, co nposée et mise au jour par un honnête
bénédictin à la prière de ses amis, dit-il dans sa préface: « Qui
han: s:enam publicam esse voluerunt quae ut propudiosae gentis
îllius ulces prsecipice taugest, nos etiam mores et faaec tempora
et tôt carcinomata saeculi nostri veluti quodam scapello non le-
viter perstringit, in quo nimiofere luxa et licentia quadum pec-
candi, Sodomae quoque scelus multi proxime aemulanter. »
BUTEL-DUMONT, né à Paris, en 1726 : Journées
mogoles. 1772.
BUTLER (Charles), théol. anglais. 1 560-1647: De
propinquitate matrimonium impediente regulus. 1625.
BYRON (lord), poëte angl., 1788-1824: Hours of
idleness. 1806.
CABALEN — CABINET
Cabalen und liebes intriguen einiger damen am ehe-
maligen Vestphal Hofe ^u Cassel. i&i5, 2 t. in-8. —
Vente à Dresde, en 1834, n° 116.
Cabaliste (Le) amoureux et trompé, histoire, etc.
Arast. (Paris,. 1743, in- 12, — Deneux; Nyon, ^9698.
Cabaret (Le) des amours, op.-com. en 1 a. ; par
Michel Carré et Jules Barbier, mus. de Prosper Pascal
(Opéra-Comiquej. Paris, Lévy, i863, in- 18 jésus.
Cabarets (Les) de Paris, ou l'Homme peint d'après
nature, anecdotes; par un dessinateur au charbon et
un enlumineur à la litharge; petits tableaux de mœurs
philosophiques, galants, comiques, etc. (par J.-P.-R.
Cuisin). Paris, Delongchamps, i82i,in-i8 de 179 pp.,
4 grav.
CABEI (Giuliq Cesare) : Ornamenti délia gentil
donna vedova. 1574.
CABET 'Etienne), né à Dijon, en 1788, mort à Saint-
Louis (Missouri), en 1 856 : La Femme, son malheureux
sort.
Cabinet (Le) d'Amour et de Vénus. Voir: La Bi-
bliothèque d'Arétin.
Cabinet (Le) de l'éloquence françoise, en forme de
dialoguj, dédié aux amoureux. Troyes, Garnier., s. d.,
in-12 (Maréchal). Paris, Ant. Dubois, 1790, pet. in-12
(Claudin, en 1864, 7 fr. 5o).
Cabinet (Le) de Lampsaque, ou Choix d'épigram-
mes erotiques des plus célèbres poètes français. Pa-
phos, 1744, 1784. 4 vol. pet. in-12, avec io'i fig. qui
paraissent être de Desrais ou de Leclerc. — Alvarès,
en juin 1862, 32 fr. ; il y en a un exempl. au Palais
des Arts, à Lyon. — Voir La Légende joyeuse, ou les
Cent une leçons de Lampsaque.
CABINET 7g
Cabinet (Le) de Minerve, auquel sont plusieurs sin-
gularité^, observations amoureuses, figures, tableaux,
etc., de l'invention de Beroalde de Verville. Paris, ou
Tours, 1596, i5q7, in- 12 et Rouen, Raphaël du Petit
Val, 1 597, pet. ih-12. Voir: Aventures de Floride.
Cabinet (Le) des chansons amoureuses et honnestes.
Paris, 161 2, in- 12. — Méon, 1909.
Cabinet (Le) des chansons plaisantes et recreatifves,
dédiées a ix esprits curieux et amateurs de bien chan-
ter et bien boire au cabaret. A Paris, chez P. Deshayes,
i63i, in-12 de 120 pp. — Cigongne, n° 121 3.
Cabinet des muses, ou Nouveau recueil des plus
beaux vers de ce temps. Rouen, David Du Petit-Val,
1619, in-12 de 943 pp. — Morel-Vindé, 14 fr. ; No-
dier, 40 fr; Nyon, n" 13464.
La plupart des pièces qui composent ce gros volume avaient
déjà vu le jour dans les recueils antérieurs, et bien que portant
la date de 1619, il rie renferme guèr-i que des poésies contem-
poraines de Henri IV. On remarque entre autres des vers de
Motin , poëte qui n'est connu généralement que par ces deux
vers de Boileau:
J'aime mieux Bergerac et sa burlesque audace
Que ces vers où Motin se mortond et nous glace.
Cependant les vers de ce poëte recueillis dans le Cabinet sa-
tyriquc et dans beaucoup d'autres recueils sont souvent moins
froids et moins guindés que ceux même de l'Aristarque du Par-
nasse. Du reste, Boileau comprenait peu la poésie ancienne et
ses jugements sur Ronsard, Du Bartas, Saint-Amant et d'autres
ont été révisés par la critique moderne.
Cabinet (Le) des plus belles chansons nouvelles tant
de l'amour que de la guerre, recueillies des plus ex-
cellais poètes français de ce temps et autres. Lyon,
i5g2, in-16 de 160' pp. — Rare et curieux. 11 y en a
un exempl. à la Bibliothèque impériale, Y, 6o83.
Cabinet {Le) des secrètes ruses d'amour, y compris
les Paradoxes d'amour, par de La Valletrie; les Dia-
logues de l'Arètin; la Messagère d'amour ; le Manuel
d'amour; par le S. D. M. A. P. — Jouxte la cop. impr.
à Rouen, 16 18, pet. in-12. — Bolle, 5o fr.; Nyon,
n° Q63g. — Réimpression des Secrettes ruses d'amour
(Voir ce titre), mais augmentée de la Messagère d'a-
mour.
Cabinet (Le) jésuitique, contenant plusieurs pièces
8o CABINET
curieuses des RR. PP. Jésuites. Cologne, J. Le Blanc
(Holl.), 1678, 16S2, s. d., pet. in-12. — Renouard,
1 1 fr.; Duriez , i3 fr.
Ouvrage en prose et en vers, rare. Les pièces de la fin font
admettre ce volume dans notre répertoire.
Cabinet {Le), ou Trésor des nouvelles chansons re-
cueillies des plus rares et excellents esprits modernes.
Paris, Gedefroy de Billy, 1602, pet. in-12 de 372 pp.,
plus 5 ff. de table — Nodier, 71 fr. — J. Pichon,
n° 643, 240 fr.
Cabinet (Le) satyrique, ou Recueil par faict des vers
piquants et gaillards de ce temps, tiré des secrets ca-
binets des sieurs de Sygognes> Régnier, Matin, Ber-
thelot, Maynard, et autres des plus signalej poètes
de ce sie le. Paris, 1618, pet. in-12 de 703 pp., front,
gravé. Edition originale, très-rare, et contenant 49 piè-
ces qu'on ne retrouve pas dans les éditions posté-
rieures. — Monmerqué, 34 fr.
Réimpressions anciennes. — Paris, 1619, 2 tomes in-12 fies
Satires de Régnier forment le 2e vol.). Nodier, 65 fr. — Paris,
1620, 1627, I63+, in-12 ( Bignon , 17 fr 5o : Âubrv, en 1861,
35 fr.]. — S. 1. (Holl., Elzev.). 16G6, 2 tom. petit in-12 (Nodier,,
i3o fr.: Chaponay, t 1 3 fr ; Solar, 180 fr. ; Radziwill, 200 fr.;.
— S. I. (Rouen)," 1667, 1672. 2 vol. in-12 (Bole, 25 fr. ; Du
Roure, 26 fr. 5o) — Mont-Parnasse (H >ll.), 1697 (Desq. 3c fr.;
Aubry, en 1866, 75 fr. ; Leber, n° 1726), 1698 et s. d. (v. 1720),
2 vol. in-12 (Tripier, 60 fr.).
Réimpressions modernes. — Nouv. édit réimpr. sur celle
de 1620, avec les pièces et la préface de 1618, Gand, Duquesne,
1859-60, "3 vo'. pet in-8, d'ensemble 3go ff., tiré- a Qu'exem-
plaires (Lanctin, 9e cata'. , 35 fr.), — S. n. Bruxelles, impr.
Briard). 1864, 2 vol. in-12 de 335 et 341 pp., avec un fron-
tispice à l'eau-forte de Félicien Rops. — Bramet. n° 235, 52 fr.
— Cette édition, comme celle de Gand, contient les 49 pièces
de l'édition de 1618, supprimées dans cel'e de 1619 et les 29
pièces a'outées dans cette derniè e. « Elle contient, en outre,
a'oute la préface, le p.tit nonbre de pièces, plus que médiocres
(si l'on en excepte la traduction d'un fragment de Lucrèce, de
d'Haynaut), ajoutées aux premiers recueils par l'homme de lettres
qui, au commencement du XVIIIe siècle, procura l'édition connue
des bibliophiles par sa rubrique mythologique: au Mont-Par-
nasse. Nous avons recueil i les variantes, ou plutôt les corrections
de cette dernière édition. Elles avaient trouvé place dans l'édi-
tion du Cabinet satyrique de Gand, 1859, et le= curieux au-
raient pu se plaindre de ne pas les retrouver ici. Nous les don-
nons donc, en déclarant d'ailleurs qu'elles sont inutiles, ou faites
CABINET 81
à contre-sens de la prosodie et de la langue du XVIe et du
XVIIe siéde. 11 n'y a pas à en tenir compte.
« . . . . Nous croyons pouvoir dire que le texte du Cabinet
satyrique n'a jamais été donné qu'ici à peu près correct ; nous
nous flattons d'en avoir fait disparaître un millier de fautes et
plus qui rendent illisibles les anciennes éditions, ainsi que la
plus récente. Quelq îes exemples rendront notre affirmation sen-
sible, et il ne tiendra qu'au lecteur de les multiplier en colla-
tionnant la première pièce venue de notre édition sur le texte
d'une édition an.ienne, ou sur celle de Gand. La faute la plus
fréquente dans le recueil, et el'e s'y présente presque à chaque
page, c'est un terme hors du sens de la phrase et qui peut rap-
peler la vraie leçon par consonnance; ainsi:
« Dans la pièce intitulée : Sentenc de Caboche sur les desbats
de ces macquerelles (Perrette et MacetteJ, t. 1, p. n de notre
édition, premier vers de la pièce, on lit :
Au plus creux des roches fortes
Où de mes de^pouilies mortes
Est le jour tout incogneu, etc*.
«Les anciennes éditions, répétées par celle de Gand, disent:
Au plus creux des ronces fortes
Où de nos despouilles mortes
Est le jour incogneu, etc.
a Le 3e vers est faux, et il nous parait hors de doute que la
vraie leçon est roches. On peut être enseveli aux creux des ro-
ches, mais difficilement au creux des ronces.
« Autre: tome 1er. p. 17 de notre édition, vers 25, on lit:
Louyson au jeu de Cypris
Fait les leçons aux mieux appris:
C'est un barbe faict à la bagne, etc.
« Les éditions du 161 8, celle de 1619, de même que celle du
Mont-Parnasse et celle de Gand, disent:
C'est une barbe faicte à la bague;
« Outre que le vers est faux, la comparaison n'existe pas de
Louyson à une barbe, mais k un barbe, c'est-à-dire, dans la
langue du XVIIe siècle, un cheval arabe, fait à la course de la
bague.
« Autre: pag. i5y, t. 1er de notre édition, dernière strophe de
la pièce de Motin intitulée Stances, une maîtresse congédie son
amant en le priant de l'oublier: les éditions anciennes et celle
de Gand à la suite, impriment:
Croy que je suis au rang des morts
Et d'esja pour rendre me juge.
Tome II. 11
82 CABINET
c Ce qui n'a pas de sens. 11 faut lire:
Et desjà pour ombre me juge.
« Leçon justifiée par l'idée de la strophe.
« Autre: page 3 1 5 de notre édition, Sygognes, dans un sonnet
railleur, juche un petit homme ridicule "en Jacquemard d'une
horloge; on lit dans l'édition de 161S, dans celle de 1619, dans
l'édition du Mont-Parnasse, dans l'édition de Gand:
Petit homme de plomb, pour jamais je vous loge,
Le marteau dans la main, à deux pas de l'horloge:
Mettez la plume au vent, gail'ard et rebondy,
Es:rive\ tous les jours avecque les corneilles, etc.
« Escrivei avec les corneilles! voilà qui est aussi impératif,
mais moins clair que: Ecrivez, greffier! 11 faut lire:
Et crie\ tous les jours avecque les corneilles.
« Nous remplirions aisément deux cents pages des corrections
de cette sorte que nous avons faites, non moins irréfragables
que les leçons du texte ancien sont déroutantes. »
Le Cabinet satyrique est un recueil fort remarquable et fort
connu des meilleures poésies licencieuses du temps, et qui ren-
ferme, en outre d'un assez grand nombre de pièces nouvelles
a'ors. Ls Satyres de Régnier, les Muses gaillardes et même
les Satyres bavardes d'Angoulerent. Cependant, quoique ne
le cédant en rien, sous le rapport de la gaillardise, au Parnasse
satyrique, le Cabinet n'a jamais été poursuivi, et même la
réimpression faite à Gand par Duquesne, en 1860, a pu entrer
librement en France, tandis que la même faveur n'a pas été
accordée au Parnasse, qu'il a réimprimé également. Viollet-
Leduc et beaucoup d'autres personnes se sont étonnés de cette
différence, mais c'est parce qu'ils ne faisaient pas attention au
nom de Théophile mis en tète du Parnasse, dans le tu*, évi-
dent d'annoncer qu'une partie au moins des poésies qui y étaient
contenues étaient irréligieuses, impies et satiriques contre la
religion, c'est-à-dire, sacrilèges. On n'ignore pas que Théo-
phile fut condamné au feu, et fut brûlé en effigie pour ce motif.
Les éditeurs du Cabinet évitèrent toujours, au contraire, de
blesser l'esprit religieux, et ils en furent récompensés par une
large tolérance.
Xo:;s avons voulu examiner quels étaient les écrivains qui
avaL nt fourni les matériaux de la composition du Cabinet sa-
tyrique; l'édition du 1864 renferme 23y pièces anonymes, les
autres appartiennent à des auteurs différents; elles se repartissent
comme suit: Sygongnes, 63 pièces — Motin, 58 — Maynard, 20
— Régnier. 19 — Bertholet, i3 — Ronsard, 10 — La Ronce, q
— P. L. D., 7 (dans l'édition Au Mont Parnasse) — Davity, 5
— Desportes, 4 — Berçeron, 3 — Racan, 3 — Bouteroue, 3 —
Du Ryer, 3 — Mellin de Saint-Gelais, 3 — Des Yvetaux. d'Hay-
naud,"D. R. Mailliet, Colletet, Beautru, Mermetz, Vervillë,
CABINET — CACCIA 83
C. D. B., Chauvet, Rapin , Rosset , Liugendes, Du Souhait,
Gauchet, Mongaillard, Remy Be.lcau, Du Loyer, De l'Espine,
un chacun.
Cabinet (Le) secret du dictionnaire de l'Académie,
ou Vocabulaire critique de certains mots qui ne de-
vraient pas se trouver dans le dictionnaire de cette
docte assemblée; par un membre de plusieurs acadé-
mies (B. Lunel). Paris, 1846, in-12 de 35 pp. (Cocu,
bordel, putain, etc.).
« 11 ne manque à ce livret que des figures jointes aux 71 mots
qu'il donne avec les définitions pour en faire une des productions
les plus ordurières de notre langue. » Ainsi s'exprime le docte
Quérard.
Cabinets (Les) particuliers, folie-vaud. en 1 a. ; par
Xavier et Duvert (Vaudeville). Paris, i832, in-8. —
Barraud, 1 fr.
CABOT, vaudevilliste contemp. : Roger Bontemps
à la représentation de la Fausse adultère.
Cabotines (Les), scènes épisodiques, historiques et
critiques sur les théâtres de Bordeaux (par Robineau,
dit de Beaunoir). Bordeaux, s. d. (vers 1802), in-8.
— Soleinne, 2260.
Cabriolet (Le) (en prose). Amst. (Paris), 1 755, in-12
de 1 55 pp. (Nyon, n° 9297). — Autre édition, suivie
du Passetemps des mousquetaires, ou le Temps perdu
(en vers). La Haye. 1760, in-12 (Dresden, en 1834,
n° 32 3). Voir: Le Passetemps.
Cacaiuola (La), cantilena anacreont'ca inedita. Ca-
cadopoli. 1808, in-12. — Catal. Gian Filippi, 2' partie,
n° 61.
Cet opuscule, dû à Clém. Bondi, poëte né dans le duché de
Parme en r742, et mort à Vienne en 1821, est fort rare et peu
connu, n'ayant été tiré qu'à 5o exempl. numérotés.
Caccia (La) d'amore, poema (del cardinale Egidio
Carisio di Viterbo), pièce de 5o stances. Pérouse, i525,
et s. d., pet. in-8. — Con un capitolo d'un giovane
inamorato, che, consigliato di lassar la sua dama, e
lui di lassarla si lamenta esser vinto dal crudo efiero
Amore : con due stan^e transmutate deVAriosto, cosa
far crepare délie risa e morir délia famé. S. 1. n. d.
(vers i55o), pet. in-8, front, gravé s. b. — Très-rare.
84 . CACCIA — CACOMONADE
— Réimpr. dans les Opère de Benivieni et dans les
Poemetti italiani.
Caccia (La) d'amore, la quai narra come si dieno
ritener i cani e por le reti nel giardin d'amore ; con
due sonetti ridiculosi e un capitolo molto beilissimo
d'amore (en vers, par Franc. Bernij. Venise, 1574,
et Torino, in-8 de 4 ff., (Bohaire, en i83g_, n° 1427;.
Petit poème fort libre qui commence aiDsi: 1 Noi siamo , 0
belle donne, cacciatori. » 11 a été réimprimé avec les Stan\e
amorose du Tansiilo.
Cacogynie, ou Méchanceté des femmes, par le S.
Fierville. Caen, 161 7, in- 12.
Ce volume très-rare a été réimprimé plusieurs fois sous le
• -_■: Méchanceté des femmes, par le sieur D. F. D. L. —
Voir aussi: Alphabet de l'imperfection, etc.
Cacomonade (La), hist. politique et morale du mal
de Naples, trad. de l'ail, par le doçt Pangloss (comp.
par Linguet). Cologne (Paris), 1766, 1767, pet, in-12
de xn-107 pp. — Leber, n'104?; Alvarès. en août
1862, 4 fr. ; Veinant, i5 fr.; Techener, n° 122 53,
9 fr. ; Nyon, n° 1 1 842 .
Ce petit ouvrage a été réimprimé par Mercier de Compiègne
en 1797, in-18, rig ; puis à Bruxelles en 1866, sous la rubri-
que Cologne, 1756. pet. in-12, tiré à petit nombre. Les 12 der-
pages de cette édition sont consacrées à une notice
donnant une curieuse liste des écrits anciens et modernes con-
cernant la syphilis, ou si l'on veut, le mal de Naples, ou bien
encore la grosse vérole, Fr.nich pox, disent les anglais. Jusqu'en
1825. la Cacomonade n'a été considérée que comme une facétie
inoffensive, ce qu'elle est réellement ; mais, à cette époque, un
jugement de la po ice correctionnelle à Paris, l'a flétrie comme
outrageant les moeurs. L'ouvrage commence par une Epitre à
Mlle Thé - -Clémentine Paquette; l'auteur lui dédie son
ouvrage, qu'il consacre à l'humanité. « 11 s'agit d'instruire les
peuples, et de guérir les erreurs des hommes. On en parle
tant de cette humanité! La philosophie de nos jours lui
donne un si beau lustre! Vous la voyez se développer avec
tant d'éclat depuis Stockholm jusqu'à Lisbonne, depuis les fron-
tières du Mogol jusqu'à Londres! Nous venons de nous battre
avec toute la politesse et la douceur possible, pendant sept an-
nées complètes. Dans cette intervalle, il n'y a guère eu qu'un
mi.li >n d'hommes coupés, percés, rôtis, écrasés dans les batailles
sur terre ou sur mer.
« Les maladies, les fatigues, les hÔDitaux n'en ont pas em-
porté plus de deux millions. Depuis Berlin sur la Sprée, jusqu'à
Villa- Velha, sur les bords du Tage, on ne compte pas tout à
CACOMONADE 85
fait vingt miile lieues quarrées, ravagées en tout sens avec quinze
ou vingt raillions de créatures à deux pieds sans plumes, ré-
duites par des héros à la misère et au désespoir.
« Nos recherches ne pouvaient paraître dans un temps où
l'humanité eût fait plus de progrès. Il n'était pas possib.e de
leur choisir des circonstances plus favorables. Hàtons-nous donc
de les publier: n'attendons pas le retour de la barbarie. A juger
de ses fureurs contre le genre humain, par l'état où il se trouve
dans un siècle de lumières et de philosophie, nous courrions
risque de ne plus trouver sur la terre d'hommes pour nous en-
tendre. »
Nous signalerons aussi une pièce curieuse contenue dans ce
petit ouvrage, ce sont les statuts donnés par la reine Jeanne à
un couvent de filles à Avignon, statuts qui ont été, à diverses
reprises, cités cornue sérieux par des auteurs graves, notam-
ment par Papon, Histoire de Provence, tom. Il, p. 344., et par
Merlin, Répertoire de jurisprudence, tome I, p. 761 ; mais, en
réalité, ils sont de l'invention de quelques Avignonnais , qui
s'amusèrent à les composer en vieux langage et à les adresser
au docteur Astruc (mort à Paris, en 1766), qui les imprima
comme authentiques. Un article de Corblet (Revue archéologi-
que, 18+5, p. i58) donne à cet égard de piquants détails. La
Cacomonade , en même temps qu'elle reproduit le texte pro-
vençal donne la tiaduction en français de ces statuts; L ne sont
pas longs, et nous pensons pouvoir les reproduire ici:
« i° L'an 1347, au 8 du mois d'août, notre bonne reine
Jeanne a permis d'établir un bordel dans Avignon. Elle ne veut
pas que toutes les femmes galantes se répandent dans la ville,
mais e le leur ordonne de se tenir renfermées dans la m.iison,
et de porter, pour être connues, une aiguil.ette rouge sur l'é-
paule gauche.
« 20 Item. Si quelque fille a eu une faiblesse et qu'elle veuille
s'en permettre de nouvelles, le premier huissier la mènera par
dessous le bras à travers la ville, au son du tambourin, avec
l'aiguiliette rouge sur l'épaule, et la logera dans la maison avec
les autres. Il lui défendra de se trouver dehors dans la ville,
à peine d'être fouettée secrettement pour la première fois, et
d'être fouettée publiquement et bannie la seconde.
« 3° Notre bonne reine com nande que la maison soit établie
dans la rue du Pont rompu, proche le couvent des frères Au-
guslins, jusqu'à la porte de pierre, et qu'il y ait du même
côté une porte par où tout le monde puisse passer, mais pour-
tant qui se ferme à clef, afin que la jeunesse ne puisse rendre
de visite aux filles, sans la permission de l'abbesse ou supé-
rieure, qui sera tous les ans nommée par les consuls. Cette su-
périeure gardera la clef. Elle avertira la jeunesse de ne point
faire de bruit, et de ne point chagriner les files. Autrement, a
la moindre plainte qu'il y aura, ils ne sortiront que pour être
conduits en prison par des sergens.
« 40 La reine veut que tous les samedis la supérieure et un
86 CADEMORTORI — CADENAT
barbier envoyé par les consuls, visitent toutes les demoiselles,
qui seront dans le bordel, et s'il s'en trouve quel u'une pour qui
le me'tier ait eu des suites fâcheuses, qu'on la sépare des autres
et qu'on la loge à l'écart, afin que personne ne l'approche, et
pour éviter à la jeunesse des accidents.
« 5° Item. S'il se trouve que'que fille qui devienne grosse, la
supérieure veillera à ce qu'eue ne se défasse point de son fruit,
et elle avertira les consuis, afin qu'ils ayent soin de l'entant.
« 6° Item. La supérieure ne permettra à personne l'entrée de
la maison les jours du vendredi et du samedi saint, non plus que
le bienheureux jour de Pâques, à peine d'être cassée et fouettée
publiquement.
« 7° Item. La reine veut que toutes les filles vivent sans dis-
putes et sans jalousie; qu'e L-s ne se volent ni ne se battent,
mais qu'elles s'aiment comme des sœurs; que s'il arrive quel-
que querelle, ce sera la supérieure qui les accomodera , et on
sera obligé d'en passer par son jugement.
« S0 Item. Si quelque fille a fait un vol, la supérieure en
fera rendre l'objet a l'amiable. Si la voleuse se refuse à la res-
titution elle sera fouettée , la première fois , par un huissier
dans une chambre, et en cas de récidive, par le bourreau dans
toute la ville.
« g0 Item. La supérieure ne recevra aucun juif. S'il s'en trouve
quelqu'un qui s'y glisse par adresse, et qui ait connaissance de
l'une des filles, il sera emprisonné, pour être ensuite fouetté
publiquement par la ville. »
Linguet continue ainsi : « En autorisant un établissement si
utile, Jeanne pouvait avoir environ vingt-trois ans. On aura
peut-être peine à croire qu'une princesse de cet âge ait songé
à se rendre la législatrice d'une pareille fondation. Mais si l'on
pense aussi que dès lors cette belle reine avait déjà fait pendre
un :,ari qui lui déplaisait; qu'elle procura le même sort à trois
autres dont elle se lassa successivement ; que dans le grand
art de se défaire ainsi des maris ennuyeux, elle n'a jamais eu
d'égale que la reine Marie Stuart, dont la mort arracha des
larmes aux assistans, et édifia toute la chrétienté, en sera moins
étonné que Jeanne se soit occupée de si bonne heure des plai-
sirs de ses sujets. Au reste, les loix auxquel es ele en soumet-
tait les instrumens étaient fort sages. 11 serait à souhaiter qu'on
les adoptât partout, et qae la visite entr'autres ne fût pas ou-
bliée. »
CADEMARÏORI (Ernest) : L'Adultère à Marseille,
1866.
Cadenat (Le) des pucelages, en forme d'avis aux
pucelles de ce temps, où sont décrites toutes les ruses,
l'ouï bes et tromperies, dont usent les muguets pour
hanicrocher les pucelages. Ensemble la clef pour ou-
vrir ce cadenat si subtilement fermé ; le tout en vers
CADENAS — CAHIER 87
burlesques, sur l'imprimé à Rennes(vers ySo), in-12
de 24 pp. — Hignon, i3 fr. 5o ; Payn, n° 55g.
Cadenas (Le) plaidoyer intéressant, par M. F***
(Freydier), avocat au présidial de Nismes. Nismes,
1 779, pet. in-8. Voir: Plaidoyer de Freydier.
Cadet-Roussel dans Vile des Amazones, mélodr.'-fo-
lie en 2 a.; par H. Simon. Paris, 18 16, in-8. — So-
leinne, 3240.
Cadet-Roussel misanthrope et Manon repentante,
folie en prose, imitation burlesque de Misanthropie et
repentir ; par Aude et Hapdé. Paris, an vu, in-8. —
Soleinne, 2224, 2474 et 3240.
Cadi (Le) dupé, op.-com. en 1 a., en prose et en
vers. Paris, Duchesne, 1 761, in-8. — Nyon, V. p. 204.
Cadio, par George Sand. 2e édition. Paris, Michel
Lévy, 1868, in-18 jésus, iv-3q3 pp., 3 fr.
CADOL (Edouard), Paris, i83i, journaliste et aut.
dram. : Contes gais. Les Belles imbéciles.
Cadran (Le) des plaisirs de la cour, ou les Aven-
tures du petit page Chérubin, pour servir de suite à
là Vie de Marie-Antoinette.
Libelle très-libre contre Marie-Antoinette et la princesse de
Polignac, fait, selon l'opinion commune, sous l'instigation de
Philippe-Egalité. Paris, s. d. (1792) et an ni, in-18 de 108 pp.,
avec 3 fig- obscènes. — Saint-Alauris. en 1840, 10 fr. 5o. Réim-
primé sois les titres suivants: Le Cadran de la volupté, ou
les Aventures du prince Chérubin. Amst., 1796, fig. — et Col.,
s. d., in-12, fig. — Voir aussi: Chérubin, ou l'Heureux li-
bertin.
Caffé (Le), ou l'Ecossaise, com. en 5 a. et en prose;
par M. Hume., trad. en franc, (comp. par Voltaire).
Londres (Genève), s. n., 1760, in-12 de 12 ff. et 204
pages. — Soleinne, 1680.
CAFFIATJX (Ph. Jos.), be'nédictin, né à Valencien-
nes, en 1712, mort à St-Germain-des-Prés, en 1777 :
Défense du beau sexe, ou Mémoires historiques, etc.
Recherches historiques sur l'honneur du sexe féminin.
Cahier des plaintes et doléances des dames de la
Halle et des marchés de Paris, rédigé au Grand-Sa-
lon des Porcherons, où l'on parle sans gène, pour être
88 CAHUSAC — CAILLEAU
présenté aux Etats-Généraux, etc. 1789, in-8 de 5 9
pages. — Pamplet rare. Leb r, t. IV, p. 222 ; Bachelin-
Derïorenne, en 1869, n° 4689, 1 ^ fr.
CAHUSAC (Louis de), litt. et poète dram., né à Mon-
tauban, mort en 1759: Les Amours de Tempe, opéra
— Grigri, roman — 'Nais, opéra.
CAIGXIEZ (Louis), aut. dram, : Les Amants en
poste. 180?. — L'Enfant de l'amour. 181 3. — La
Fille de la nature. 1806. — La Forêt enchantée, ou
la Bille au bois dormant. An vin — Les Souvenirs
des premiers amours. 1808. — Le Volage, ou le Ma-
riage difficile. 1807.
Caii Pauli institutionum juris amatorii libri IV,
c'est-à-dire les Premiers principes de l'art d'aimer, en
4 livres; avec un index complet et le texte latin. Tra-
duit (en allemand) par Manlius Lucien Ulpianus. 9e
édition. Leipzig, 1725, in-8.
C.VLHAYA de L'EST ANDOUX, mort en 181 3 : Les
Etrennes de l'amour — le Jeune présomptueux — le
Mariage interrompu — le Nouveau marié, ou les Im-
portuns — Ses Œuvres badines — le Pucelage nageur
— le Remède contre l'amour — le Soupe — Son
Théâtre.
CAILLEAU (André-Charles), libraire et litt., Paris,
1 73 1-1798: A quelque chose malheur est bon , ou
Margot la bouquetière — Almanach des grâces, etren-
nes erotiques , chantantes — Almanach polisson ou
Etrennes bouffonnes et grossières — le Voûte- en-train
des écosseuses et des marchandes d'oranges — Chan-
sons et rondes de table, le Vaux-Hall populaire, ou
les Fêtes de la guinguette — l'Ecole des coquettes, ou
le Faix bohémien — VEspièglerie amoureuse, ou l'A-
mour matois — Etrennes gentilles, suivies de l'Oracle
du jour — les Gorges-chaudes de Thalie — Nouvel
almanach couleur de rose — Nouvel almanach poissard,
ou Etrennes polissonnes — les Oracles de l'amour et
de la fortune — Osaureus . ou le Nouvel Abailard
— Pôissardiana , ou les Amours de Royal-Vilain
et de Mlle Javotte — les Soirées de la campagne, ou
Choix de chansons grivoises — Théâtre satyrique et
bouffon.
CAILLET — CALEÇON 89
CAîLLET (Paul); Le Tableau du mariage repré-
senté au naturel. 1 635.
CAILLIÈRES(de), ou deCALIÈRE, le fils: La Lo-
gique des amants, ou l'Amour logicien. 1668.
CAILLOT (Ant): Mes vingt ans de folie, d'amour
et de bonheur. 1807. — Histoire d'un pensionnat de
jeunes demoiselles. 1809.
CAILLY (Jacques de), poète, Orléans, 1 604-1 663 :
Griefs et plaintes des femmes mal mariées.
CAILLY (A.-G.) : Contes en vers, chansons, etc.
1800.
CAIRON (C. -A. -Jules), sous le pseudonyme de No-
riac: Mémoires d'un baiser. i863.
CAISE (Albert): La Jeunesse d'une femme. 1809.
— Les Victimes du mariage. 1870.
Calandra(La), com. nobilissima e ridiculosa m 5 atti
(da B. Divizio da Bibiena, che fu poi cardinale) S. 1.
(Venise ou Florence), i52i, ibii, i524, i526 (Nyon,
n° 18578), 1 53 3, 1 536, in-8. Il y a des édit., notam-
ment celle de 1 533, dans lesquelles la Calandra est
suivie de la Mandragola de Mach avel (Libri, la Ca-
landra seulement, 80 fr.). — Florence, les Juntes, 1 558,
1559. in-8 (Libri. 8 fr. ; Nyon, n° 18579). — Venise,
i562, 1569, 1 586, 1600, in-8, etc.
Pièce célèbre contenant nonbre de détails plus que gais et
qui n ont pas encore été traduits en français. La trad. de Th.
Muret, dans le Théâtre européen, Paris,' i835 , a modifié les
passages libres et supprimé entièrement quelques plaisanteries.
CALDELAR (Mme Adèle): Une drôle de dot. 1867.
CALDERARI (Gio.-Batt.) ; Armida. 1600. — La
Schiava. i58g.
CALDERON de LA BARCA (P.), cél. poète dram.
Esp., Madrid, 1600-1687: Agradecer y no amor —
Amado y aborrecido — Amigo, amante y leal — Para
vencer à Amor, querer Vencerle — lus Tre afectos de
Amor, Piedad, Desmayo y Valor.
Caleçon (Les) des coquettes du jour. La Haye, 1763,
in-8 de 35 pp. — Leber, n° 271 7*.
Tome II 12
9o
CALEMBOURG
Conte erotique en vers. L'auteur raconte que deux dames,
descendant de voiture au pont tournant des Tuileries, tombèrent
et montrèrent à nu leur derrière. L'un de ces culs était très-
beau et digne de plus d'hommages que bien des visages:
L'autre derrière, à fesses grosses,
A peau jaunâtre et maMourné,
Eloit comiquement orné,
Comme face de Scaramouch.es,
De fard, de vermillon, de mouches.
Une sœur grise raconte à une dame qu'elle fabrique des ca-
leçons:
A douze francs pour la main-d'œuvre
A des dames dont la manœuvre
Est de cacher Lurs pays-bas.
Réimprimé dans le volume des Pièces désopilantes, 1866.
pp. i53- 178-
Cal-mbourg (Le) en action, anecdote tirée des Anna-
les secrètes des chevalières de l'Opéra. Lampsaque,
1789, pet. in-12 de 88 pp. — Bolle, 5 fr. 75.
A l'occasion de ce livret, un bibliophile nous a adressé la let-
tre suivante: « Monsieur, la Bibliographie des livres relatifs
à l'amour, etc., signale, col. 178, un petit volume intitulé: Le
Calembourg en action, anecdote tirée des Annales secrètes
des chevalières de l Opéra, Lampsaque, 1789, 88 pp. (avec 1 é-
pigraphe: Et j'v étois; j'en sais bien mieux le conta ; Marot);
j'ai eu l'occasion de vérifier que ce livret avait déjà paru cinq
ans piustot avec un autre titre: Sept et le va à l'as d-' piq':e,
ou le Ponte en bonne fortune , anecdote parsemée de contes
en vers. A Pharaonis, aux dépens de la Banque, 1784, in- 18,
88 pages (avec cette épigraphe, lbi libelli, tanquam conju-
gibus suis mariti. non possunt sine mentula placere. — (Mar-
tial, lib. 1, ep. 36). La Bibliographie en question ne mentionne
point, je crois: Sept et le Va, mais ce livret figure au catalogue
Pixerécourt, n° 1401, où il est indiqué comme très-rare et comme
étant l'œuvre de Mérard Saint-Just. Quérard, dans sa France
littéraire, ne l'indique point parmi les écrits de ce fécond et
médiocre littérateur; on chercherait en vain le Calembourg et
le Sept et le Va dans le Dictionnaire des aiunymes de Bar-
bier. Ce que je tiens à constater et ce que j'ai p'eut-etre été le
seul à remarquer, c'est que le Calembourg est le même volume
que celui de 1784, sauf les six premières pages qui sont diffé-
rentes; le début de l'œuvre a éprouvé quelques modifications
très-insignifiantes, destinées sans doute à faire croire à un
lecteur superficiel qu'il s'agit d'une production nouvelle. —
Quant au volume en question, il comprend trente six contes en
vers parfois assez bien tournés, et leliés entre eux par une lé-
gère intrigue. Je crois bien avoir rencontré ailleurs quelques uns
de ces récits, mais la chose vaut-elle la peine que pour la vé-
rifier, on se livre à des recherches un peu longues? Agréez, etc .»
CALENDRIER 91
( Voici le titre exact de ladite première édition: Sept et le va
à l'as de pique, ou le Ponte en bonne fortune , anecdotes par-
semées de contes en vers. Pharaonis, aux dépens de la Banque,
1784, in-18. — Techener, en i858, 4 t'r. ; Pixe-écourt, n° 1401.
— Quelques unes des anecdotes en vers que renferme ce petit
volume, se retrouvent, pour le fond du récit, dans les Œuvres
de la marquise de Palmarè\e (c'est-à-dire, de Mérard). Quel-
ques-uns de ces petits récits sont passablement lestes; nous en
transcrirons seulement deux en prenant la sage précaution de
choisir ceux qui ont du moins le mérite de la brièveté:
Le Messager importun.
Avec le Procureur d'office,
Le Juge, le Syndic et toute la justice.
Certain Prêtre au château s'abreuvait largement,
Quand son valet tout haletant
Vient arracher les héros de la lice:
Monsieur 1 Monsieur! venez donc vitement I
Mademoiselle accouche d'un enfant!
Parbieu! dit l'homme noir, maudit soit qui t'envoie;
Voulait-on, gros butor, qu'elle accouchât d'une oie ?
Le Frater reconnaissant
Dans le château d'Amboise un enfant de Saint-Côme
Priait sur le tombeau du bon roi Charles Huit,
Avec la même ardeur qu'un pèlerin conduit
De Lorette à la Sainte Baume.
Que faites-vous? lui dit un chanoine en courroux:
Aux saints, à Dieu, c'est faire offense :
Un roi qui n'est pas saint le prier à genoux!
Lui! reprit le Frater, c'est le grand saint pour nous;
11 apporta le mal de Naple en France.
_ Calender... (Calendrier perpétuel pour les gens ma-
riés et pour ceux qui veulent l'être) Francfort, 1793,
in- 1 2 .
Calendrier de Cythère, ou l'Ahnanach galant (chan-
sons) sur des airs choisis et notés; par Gaudet. Paris,
Gueffier, 1768, in-32. — Nyon, n° 15075.
^ Calendrier des amants et des gens mariés de tout
âge (en allemand). Amathonte (Leipzig, 181 1), in-8.
Impr. imag., p. 273.
Calendrier {Le) des fous (par Coquelet). A Stulto-
manie, chez Mathurin Petit-Maître, imprimeur et libr.
juré des petites-maisons, dans la rue des Ecervelés, à
l'enseigne de la Femme sans tête (recueil de facéties),
■:■-
CALENDRIER
l'an, depuis qu'il y a des fous, 7736 (i 736), in-24 i
77?;. in-12. - Leber, n° 2538. Voir: Le Plat de
carnaval, p. 117.
Calendrier {Le) des trois sexes, étrennes aux aris-
tocrates, aux démocrates et aux impartiaux. Se trouve
plus qu'ailleurs dans la poche de ceux qui le condam-
nent. L'an 2 de la liberté (1790), 48 pp. — C'est un
recueil de contes.
Calendrier {Le) des vieillards, op.-com. en 1 a. (par
Bret et de Lachassagne). Paris, 1753, in-8. — La
Jarrie, n° 2723; Nyon^ V, p. 202.
Un vieux français, Richard, s'est laissé enlever sa jeune femme
par un turc. 11 va en compagnie de Pierrot, son domestique, la
réclamer. Richard s'en croit beaucoup, et il dit au jeune corsaire :
Vous seriez beau comme Adonis,
Vous auriez la puissance
Des pachas de votre pays,
Ou des traitans de France,
Que je vous jure, sur ma foi,
Que la beauté que j'aime,
De s'en retourner avec moi,
Fera son bien suprême.
Pagamin répond simplement:
Je te la donne sans rançon
Si c'est toi que son cœur préfère.
Mais, s'il n'en est rien, trouve bon
Que nous ne fassions pas affaire.
En effet, la jeune dame ne se soucie pas beaucoup de rentrer
en France, et, ainsi que sa suivante, elle préfère le sérail. Tout
cela décide Pierrot à se faire turc et à laisser son maître , s'en
retourner tout seul dans son beau pays.
Calendrier du père Duchesne, ou le Prophète sac à
diable, almanach pour 1 79 1 , contenant la liste d'une
partie des citoyens jean-foutres actifs et d'une cer-
taine quantité de foutues coquines de la capitale, etc.
A Pans, de l'impr. du Père-Duchesne (1791), petit
in-12. — Luzarche, n° 4345.
Almanach très-curieux et très-rare. Les noms des saints y
sont remplacés par ceux des citoyens jean-f outres-actif s, spé-
cifiés sur Le titre, avec leurs adresses. Les Foutues coquines
n'y sont pas oubliées, avec force epithètes mal sonnantes, telles
que putain retirée, putain à laquais, à commis, à calotte,
raccrocheuse, courtisane décidée, toupie convertie, etc. Les
CALENTIUS— CALMO g3
libraires les plus fameux de l'époque: Maradan, Moutard, Bar-
rois, Nyon, Debure, Lamy, ne sont pas ménagés, et ont part
aux mêmes aménités.
CALENTIUS (Elisius) ou Elisée CALENZIO, poète
latin moderne, né dans la Pouille, mort en 1 5o3. Voir:
Opuscula El. Calentii.
CALIDASA, poète dram. indien, ier siècle avant J.-C.
Voir : La Reconnaissance de Sacountala.
Calisthéne, ou le Philosophe amoureux, trag. Ge-
nève, Cramer, 1761, in-12. — Nyon, t. V, p. 161 ;
Soleinne, 1987.
Une ire édit. était intitulée: Calisthène, trag. en 5 a. et en
vers, par M. Salvat, avocat au Parlement de Toulouse. Avi-
gnon, 1737, in-12; mais elle ne vaut pas l'édit. de Genève, dans
laquelle l'auteur a fait des corrections. Pièce écrite d'un style
élégant et facile.
Callisthenie, ou Gymnastique de jeunes filles. Vans,
Audot. 1828, 1829, in-i8de 4 feuilles, avec 25 pi.
Calisto y Melibea. Voir: Celestina, 0 Tragi-co-
media de Calisto y Melibea (éd. de Burgos, 1499).
CALIXTUS (Geor.) : De conjugio clericorum, etc.
i63i.
Callipédie {La), ou l'Art d'avoir des beaux enfants.
Voir : Calvidii Leti Callipœdia.
CALMÉ (le docteur) : Essai sur la génération de
V homme. 1781.
CALMO (Andr.) : La Fiorina — le Giocose moderne
— Lettere facete e amorose — la Potione — las Spa-
gnolas — ta Saltu^a. — Calmo est un des poètes vé-
nitiens les plus dignes d'attention. Il était fils d'un
gondolier, et il mourut en 1671. Le bavardage qui
règne dans ses comédies donne de la légèreté au dia-
logue, des caractères aux couleurs vives et heurtées
communiquent à ses drames un attrait piquant ; les
mœurs de Venise y répandent un intérêt tout particu-
lier. Il obtint les succès les plus éclatants. Lorsqu'on
annonçait une représentation de la Fiorina ou de las
Spagnolas, la salle de spectacle était assiégée par le
peuple : on tâchait d'y pénétrer par les fenêtres en
traversant les toits des maisons, on marchait sur des
94 CALOANDRO — CALOTTE
gouttières comme les chats, enfin on risquait sa vie
pour voir un lambeau de la représentation.
Caloandro (II) fidèle smascherato, di Gio.-Ambr.
Marini. — Venetia, Turrini, 1664, 4 vol.in-32 (Nyon,
n" 10546)- — Venetia, Milocco, 1676, 2 vol. in-12
(Xvon, n° 10547).
Cette nouvelle ou ce roman, si l'on veut, a été traduit en
français par Georges de Scudérv , sous le titre : Le Caloandre
fidèle. Paris, Barbin, 1668, 3" vol. in-8 (Nyon, 10548] ; et
Amst. (Paris), 1740, 3 vol. in-12 (Nyon, 10549). — Rare.
CALONNE (C.-A. de), né à Douai, en 1734: Voir:
Tant mieux pour elle, tant pis pour lui. 1760.
CALONNE (Vie. Alph.-Bernard), né à Béthune, en
1818: Le Portrait de la marquise. i85j.
CALONNE (Ern. de), né à Paris, en 1822: L'A-
mour et Psyché. 1842. — Le Docteur amoureux, en
1 acte et en prose. — Cette pièce fut jouée à l'Odéon
sous le nom de Molière; mais l'auteur la publia sous
son nom, en 1 856, dans Y Europe Artiste, avec un
prologue et une préface.
Calotine (La), ou la Tentation de Saint-Antoine ,
poème épi-cyni-satyri-heroy-comique et burlesque, en
sept chants et en vers libres (par Mercier de Compiè-
gne). Mille et unième édition, revue, considérablement
diminuée et singulièrement enrichie de notes histori-
ques, savantes, et délicieusement amusantes. « Pec-
cator videbit et irascetur, dentibus suis fremet et ta-
bescet, desiderium peccatorum peribit ». — A Memphis,
l'an 58oo (1800), 1 vol. in-18 de 143 pp. — Ouvrage
anti-religieux, très-rare. — Auvillain, n° 643.
Calotte (La), par le sieur Du Laurens. 1629, in-8
de 4 ff, y compris le titre, sans privilège, ni lieu d'im-
pression.
Ce spirituel badinage qui , par suite de son extrême rareté,
était resté tout à fait inconnu, a été réimprimé dans le Biblio-
phile fantaisiste, pp. 385 à 389. Il constate que la mode des
calottes, si répandue au XVILe siècle, a commencé en 1623. Ri-
chelieu serait le premier ecclésiastique qui ait porté la calotte
en France; ce devint alors une marque d'honneur. Ce ne fut
qu'au XVIIIe siècle que la calotte commença à être ridiculisée
par une société badine, le Régiment de la Calotte, qui en-
voyait des brevets à tous ceux qu'un trait de folie rendait dignes
de" cet honneur. La petite satire de Du Laurens est anodine et
CALOTTE - CALVIDII 95
faite en aussi bons termes que les meilleures pièces de cet ex-
cellent poète. Elle commence ainsi:
11 faut dire la vérité
Que je faisois difficulté,
Comme de porter la marotte,
De me couvrir d'une calotte;
Mais, voyant que, depuis six ans,
Les juges et les courtisans,
Mettoient cet engin sur leur teste,
En peine de faire la beste
El d'exciter le monde à ris,
Il m'en vient une de Paris,
Que l'on estime une merveille
Et qui n'eut oncque sa pareille. Etc.
Calotte (La) renversée, par l'auteur de: Je m'en
fonts De l'imDrimerie de Jean Bart, s. 1. _n. d., in-12
de 12 pp. — Claudin, en juin i858, 2 fr. 5o.
Facétie révolutionnaire de 1790 à q3. « Enfin la voilà donc à
tous les diables cette foutue calotte! etc Ainsi parlait un
grenadier luron, plus d'une fois supplanté par plus d'un ca otin.
Arrive une de ces gaillardes de la rue St-Honoré, de la rue
Fromenteau, ou de la rue Brise-Miche; je crois que c'était
plutôt de la rue Trousse-vache, peut-être de la rue Tire-boudin ;
mais ça ne fait rien à l'affaire. Cette bougresse là, etc. »
CALPRENEDE (Gauthier de Costes, sieur de La) :
Clèopatre. 1647. — les Nouvelles, ou les Divertisse-
ments de la princesse Alcidiane. 1661.
CALPRENEDE (H. de): Contes (en vers). i854.
Calvaire (Le) des femmes, par Mme Louise Gagneur.
Paris, 1867, in- 18 Jésus de 35o, pp., 3 fr. — Les Ré-
prouvées, suite et fin du Calvaire des femmes, par la
même. Paris, 1867, in-18 jésus de 3y5 pp., 3 fr. —
On trouve aussi ces deux volumes avec le millésime
de 1868.
Calvidii Leti (l'abbé Claude Quillet) Callipedia, seu
de pulchrœ prolis habendœ ratione. Lyon et Paris,
160 5, in-4. Ed orig., contenant, contre Mazarin, 6 vers
qui, dans l'éd. suivante, ont été remplacés par treize
vers à la louange du Cardinal (Potier, 12 fr.; Techener,
28 fr. ; Nyon, n° 12668). Paris, i656, in-8. Edit. plus
complète que la première. — Londres, 1708; Paris
(Leipzig), édit. dans laquelle les passages supprimés
ont été'rétablis ; 1709, in-8 (Cailhava, 14 fr. 5o).
Ce poëme, hardi d'expression, est estimé. 11 fut dédié par l'au-
g6 CALVIMONT — CAMILLA
teur au cardinal Mazarin, ce qui lui valut l'abbaye de Dou-
deauville. En outre de deux imitations (Voir la Philopédie et
Essai sur la Mégalanthropogénésie) et d'une trad. en langue
anglaise (Callipaedia , or the art getting pretty children, in
4 books, translated by several hands. London, 1710, in- 12J , il
en a été fait en français deux traductions, l'une en vers: La
Callipédie , ou la Manière d'avoir de beaux enfants, poëme
trad. libre, avec le texte en regard (par Monlhenault d'Egly).
Amst. et Paris, 1746, 1749, 1774, in- 12, rare (Nodier, 3o fr. ;
Nyon. n° 12669-70; Techener, 9 fr.); — et l'autre en prose: La
Callipédie, ou l'Art d'avoir de beaux enfants, trad. nouvelle,
par J.-M. Caillaud (avec le texte à la fin du volume). Bor-
deaux, an vu (1799), in-12 (Techener, 4 fr.). Réimpr. en 1827,
Paris, Roret, in-8 de 2 feuilles.
CALVIMONT (Albert de), Périgueux, 1 804-1 858 :
La Folle vie. i83g.
Calypso, vaud. mythologique, 3 tabl.; par Cogniard
frères (Porte-St-Martin). Paris, 1844, in-8.
Camargo {La), ou l'Opéra en 1750, vaud. en 1 a. ;
par Dupeuty et Fontan (Vaudeville). Paris, 1 833, in-8.
CAMBIANO (Filippo): I Baci velati. 1826.
CAMBRY (J. de), mort en 1807: Le Bon curé Jan-
not et sa servante. — Contes et proverbes.
CAMEL(L. ): Les Amants du Pont-aux-Biches.
806.
1
CAMERARIUS ( Georg. ) : Emblemata amatoria.
1627.
CAMERINO (Jos.): Novelas amorosas. 1624.
Camériste (La), roman de mœurs; par Mme Louise
Lemercier. Paris, Werdet, 1 835 ^ in-8 de 29 feuilles,
6 fr.
Caméron (Le), autrement dit les Cent nouvelles, de
Bocace. Voir : 77 Decamerone.
Camilla, nella quale vi sono mattlnate, strambotti,
capitcli, etc., composte per Balt. Olimpo. Voir: Opéra
nuova d'amore.
Camilla, or a picture ofyouth (by miss Burney,
afterwards mad. d'Arblay). Londres, 'Payne, 1796, 5
vol. in-12. — J.-J. de Dure, n° 994.
CA NULLE - CAMP 97
A été trad. en franc, sous le titre: Camille, ou la Peinture
je la jeunesse, en 3 vol. in-12 (eat. Pigoreauj.
Camille, par Victor Mangin. Paris, Souverain, 1847,
a vol. in-8, i5 fr.
Camille, par Roger de Beauvoir. Paris, Cadot, 1854,
2 vol. in-8; réimpr. en 1 vol. in-12, 3 fr. 5o.
Camille (La) de Pierre Boton, Masçonnois, ensem-
ble les Resveries et discours d'un amant desespéré
(en vers). Paris, Ruelle, 1 573, pet. in-8. — Revoil,
11 fr. 5o; Nyon, n° 15249.
Camille, ou Lettres de deux filles de ce siècle, trad.
de l'anglais (par Mme de Charrière). Paris, 1785, 1797,
4 t. en 2 vol. in-12, fig. — Pixerécourt; Pigoreau.
Corresp. de Camille Bakinson avec son amie Nancy To-n-
field ; hist. d'une femme qui, à force de ruse et d'art', séduit
tout ce qui l'environne et enchaîne son amant. — Analysé dans
la Biblioth. univ. des rom., fruct.. an 6.
Camilletta (La), di N. Guttery Clugnicese. Parigi,
G. Giuliano, 1 586. in-8 de 172 pp. — Eugène Piot,
20 fr ; Mac-Carty, 22 fr. — Avec la Priapeia du même
(29 pp.). — De Bure, 36 fr. ; Buvignier, en 1849,
48 fr. 3o, Bolle, 3o fr. — Nyon, n° 10678; Techener,
en i858, 80 fr.
C'est un entretien de plusieurs femTies sur l'amour, la galan-
terie. Guttery a un court article dans la Biographie univer-
selle, au Supplément.
Cammilla, opéra piacevole di amore, dove si con-
tiene strambotti, mattinate, sonetti, canzone e capitoli
di giovani innamorati. Florence, s. d., pet. in-8 de 32 ff.
vignette en bois sur le titre.
Opuscule rare de G.-B. Verini, que les amateurs réunissent
avec YArdor d'amore, la Cr.idellà d' amore, Ardelia et le
Vanto délia Cortigiana ferrarese , autres poésies du même
auteur.
Camp (Le) des bourgeoises, com. en 1 a., mêlée de
couplets ; p^r Dumanoir. Nouvelle édit. Paris, Michel
Lévy, 1868, in- 18 jésus de 40 pp., 1 fr. (Gymnase-
Dramat., décembre 1 855).
Camp (Le) des révoltées, vaud. en 1 a.; par Lurine
et Deslandes (Variétés). Paris, 1 856, in-8.
Tome 11 i3
t,8 CAMPAGNE — CAMUS
Campagne (La) de la reyne, ou Lettre galante
écrite à des dames de la cour de Mgr le Dauphin.
S. 1. (Hollande), 1668, pet. in- 12 de 22 pp. — No-
dier, n° 1 1 57 ; Potier, n° 1461. Opuscule satirique.
CAMPAN (de), garçon de la chambre de la reine :
Le Diable babillard, ou indiscret. 171 1. — le Mot et
la chose.
CAMPAN (Henrette Genest, dame), Paris, 1762-
1822 . Mémoires sur la vie privée de Marie-Antoinette.
1822.
Campanella délie donne per piacere. L'un des opus-
cules contenus dans la Raccolta di poemetti italiani.
Voir ce titre. — Commencement du XVIe siècle, petit
in-40, très rare.
CAMPANI (Nie), de Sienne, dit le Strascino. On l'ap-
pelle aussi Campana de' Rozzi, c'est-à-dire de l'Aca-
démie des Rozzi, de Sienne: Strascino, com. i5ig.
— Lamento del tribulato di Strascino. ibi3.
CAMPARDON (Em.), né à Paris, en 1834: Mmt de
Pompadour et la cour de Louis XV — Marie-Antoi-
nette et le procès du collier.
CAMPISTRON (Jean Galbert de), Toulouse, i656-
1737: L'Amante amant — le Jaloux désabusé.
CAMPRA (André), musicien célèbre, né à Aix, en
1660, mort à Versailles, en 1744. Voir: Les Amours
de Mars et de Vénus. 171 2. — Le Carnaval de Ve-
nise. 1699. — L'Europe galante. 1697. — Les Fêtes
vénitiennes. 1710.
CAMUS (Jean-Pierre), né en i582, mort en i652.
Il fut évéque de Belley, écrivit plus de 200 volumes,
notamment des romans pieux, afin de les opposer aux
romans d'amour. L' Usage des romans (II, i65 à 169)
donne une longue liste de leurs titres; mais tous ces
ouvrages rentrant dans la classe des livras de piété,
nous n'en avons cité aucun, bien qu'ils soient>quelque
fois un peu burlesques. Ainsi, par exemple, les Ren-
contres funestes, Paris, 1644, in-8 (Luzarche, n° 3$82)
ont beaucoup de ressemblance avec certaines nouvelles
tragiques de Boccace et de la reine de Navarre. L'au-
teur y a mêlé même des détails drolatiques, comme
CAMUS - CANCIONERO 99
dans l'Histoire d'un et Bourgeois adultère qui, estant
demeuré veuf, entretenoit à pot et à feu une concubine
sous la qualité de servante, etc. ».
CAMUS DURAS (N.-R.) : Épigrammes et historiet-
tes. i83i.
CANALE (Gio.) délia CAVA, jurisconsulte et poète:
Amatunta. 1681. — Il a aussi composé 2 vol. de poé-
sies sous le titre : L'Anno festivo.
Canapé (Le) couleur de feu (par Fougeret de Mont-
bron). Amst., 1714, in-12. — Lyon, 1717, in-40. —
La Haye, 1737. in-12. — Amst., 1741, 1742 (Alvarès,
en 1 858, 4 fr. 5o; Scheible, en 1864, 2 fl. 24 kr.). —
La Haye, s. d.; Londres, 1742, 1745, in-12 (La Bé-
doyère, i5 fr.). Paris, à l'Hôtel de Soissons, 1772, in-12
de 5o pp. (Claudin, en 1 858, 2 fr.). — Bruxelles,
1867, avec fac-similé d'une des deux fig. de l'édition
de 1745 et avec intercalation d'une fig. étrangère au
livre, 10 fr.
Le Canapé a été inséré en ij33 et en 1734 dans les deux
éditions du vol. in-8 intitulé: Les Dons des enfants de Latone.
De nos jours, Cubières de Palmezeaux l'a réimprimé co rime
étant de Gresset. C'est un conte de fées. Un chevalier n'ayant
pu répondre aux désirs amoureux de la fée Crapaud ine, monstre
de laideur, elle le change en can ipi; il ne reprendra sa forme
que lorsqu'une mésaventure pareille à la sienne s irviendra sur
lui. La chose arrive à la noce d'un vieux procureur. Il raconte
son histoire divisée en onze chapitres.
CANARD (Mlle Elisabeth-Félicie), depuis Mme Bayle-
Mouillard: Emile et Rosalie, ou les Epoux amants.
1820.
Canardin, ou les Amours du quai de la volaille,
com. du gros genre, en 2 a., prose et vaud.; par le
chevalier Jean Aude. Paris, an ix (180g), in-8. — So-
leinne, n° 2224.
Cancans {Les), ou les Cousines à Manette, vaud.
en 1 a.; par G. Duval, Carmouche et Jouslin de La-
salle. Paris, 1823, in-8.
Cancionero de obras de burlas, provocantes a risa.
Valence; Juan Vinao, i,5iq, in-40. — Le seul exempl.
connu se conserve au Britisk Muséum.
La littérature espagnole ne présente qu'à son début, et encore
en très-petit nombre, des ouvrages licencieux; l'inquisition ar-
ioo CANCIONERO
rètait toutes ces franchises de la pensée qui se produisaient en
Italie avec impunité. Aussi ce volume, extrêmement libre sous
tous les rapports, est il aussi extraordinaire qu'il est rare. 11
contient, entre autres, des pièces qui ne se trouvent que là,
comme la Carajicomedia. On sait que les mots carajo et cho-
cho désignent les parties sexuelles de l'homme et de la femme,
et qu'ils sont généralement bannis de tous les livres publiés
dans la langue espagno'e. Cette comedia , qui se compose de
90 couplets de 8 vers chacun , accompagné de gloses ou expli-
cations en prose, raconte des anecdotes scabreuses sur les cour-
tisanes de l'époque; la diffamation y arrive à ses dernières li-
mites. Ces anecdotes paraissent réel'es, et quelques expressions
donnent lieu de croire que cette pièce fut composée vers 1499.
Un espagnol, réfugié en Ang eterre, a fait faire à Londres, avec
les caractères de Pickering, une réimpression du Cancionero de
obras de hurlas, à petit nombre, qui est un véritable chef-
d'œuvre typographique. Elle est intitulée: Caneton ro d' obras
de burlas provocantes a risa, cum prMlêgio. En Madrid, por
Luis Sanchez, 1843, pet. in -8 de 42 et 255 pp., dont les cinq
dernières sont occupées par un petit glossario. On comprend
que l'indication de lieu, de libraire et de privilège sont supposées^
Ce volume est déjà rare: il a été vendu: Duplessis, 26 fr. 5o~
Gancia, 34 fr. 5o. L'éditeur, don Luis de Usoz y Rio, a aug-
menté sa réimpression, i° d'un Avertissement; 2** de Lamenta-
tiones de ambres, par Garcian Sanchs\ de Badajo\; 3°' de
quelques poésies qui n'appartiennent pas au Cancionero : douze
Copias moniales (p. 220); Copias du comte de Paredes, etc.
L'éditeur donne aussi quelques vieux morceaux de prose espa-
gnole, et un curieux essai sur les mœurs du clergé. Il cite, à
l'appui du tableau que retrace la Carajicomedia des désordres
des moines, un passage curieux des Satiras morales d'Alvar
Gomez (Madrid, 098, f° i83 j et il mentionne aussi un grand
nombre de proverbes peu favorables au clergé. — Le volume
intitulé: Pièces désopilantes (Brux , 1866, petit in-12) a traduit
en français, pour l'agrément des curieux, un certain nombre de
Copias 'et de Gloses de la Carajicomedia. Comme ce volume
est également assez rare, n'ayant été tiré en tout qu'à i5o ex.,
nous croyons pouvoir en reproduire une page, ce qui suffira
pour donner aux amateurs une idée à la fois de l'ouvrage ori-
ginal et de sa traduction française:
« J'aperçus aussi trois vieilles putains ; s'il faut les nommer,
c'étaient Gudinez, Miranda et la Paez en personne; chacune
d'elles mérite une couronne..;, que dis- je? chacune d'elles, est
digne d'en avoir trois.
« Glose. S'il fallait écrire les méfaits de ces trois vieilles-
putains, on ne sauroit trouver assez de papier, et la main se
lasserait avant d'avoir fini. Il convient, cependant, que j'en
dise quelque mots, pour la consolation d'un petit nombre de
dévots qui liront cet ouvrage. La première de ces trois co-
quines, Inès Gudinez, est la plus maudite viei.le putain qu'il
y ait eu depuis la création du monde. Il est connu que, dans
CA.\aONERO rof
ces derniers jours, elle commit un crime que Célestine elle-
même ne commit jamais: elle vendit sa propre fille à un moine
pour quelque argent, la donnant pour vierge; le mo:ne recon-
naissant bien qu'elle ne l'était pas, revint vers Inès et rede-
manda son argent; la maudite vieille le pria d'attendre jus-
qu à ce qu'elle eut vendu sa fil'e une autre fois, et q'iand elle
y eût réussi, el.e compta au moine une partie de l'argent qu'elle
venait de recevoir.
« Marie de Miranda est une aubergiste, une très-grande
putain, qui, pendant longues années, a constamment travaillé,
en fatiguant les meilleurs ouvriers qu'elle rencontrait. 11 y a
quelque temps qu'une dispute s'éleva chez elle, entre un jeune
Biscaïen qu'elle avait pour ami, et un autre nommé AguirreT
et on dit qu'el e reçut quelque part un coup de couteau; mais
les détails de la chose ne sont pas bien connus.
« Quant à Béatriz de Paez, je puis jurer que jamais Dieu
n'a créé chose plus abominable que cette méchante vieille. Sa
renommée est répandue dans tout l'univers. Je ne veux pas
parler davantage de ces grandissimes putains et maquerelles, et
je conclus en priant Notre S^ignjur qu'il les élo:gne de ma
pensée. J'espère qu'un jour, frottées de miel et de plume, elles
confesseront leurs péchés au pied de l'échelle , route de la po-
tence, ad quant le bourreau perducat eas. Amen. »
Cancionero de romances, en que estan recopilados
la mayor parte de los romances castellanos. Anvers, en
easas de Martin Nucio; s. d., i55o, pet. in-12 (Libri,
i38 fr.); 1 55 5, in-12 (Solar, 450 fr.; Nodier, 140 fr.);
Anvers, 1 568, pet. in-8 (Gancia, 10 liv. 10 sh.).
L'édit. sans date, in-12 de 275 ff. (dont la Biblioth. de l'Ar-
senal possède un ex.) est sans doute antérieure à celle de i55o,
dont le titre porte: nuevamente corregido. Il y a aussi, sous
le même titre, une édition de Lisbonne, i58i, in-12 allongé,
contenant 182 romances historiques. Vendu 48 fr. Lecouteùlx.
— On a parlé aussi de 3 autres éditions du Cancionero de
romances. Anvers, i5t3, et Barcelone, i587 et 1626 (V. le
Manuel, 1, i535".
Cancioniero gênerai de los mas principales troba-
dores de Espana, compilado del Fernando del Cas-
tillo. Valence, i5ii, in-fol. goth. de ix et 234 ff. à 2
et à 3 col.
Recueil précieux de poésies lyriques des anc:ens auteurs espa-
gnol, principalement de ceux du i3e siècle, au nombre de i36,
sans parler des anonymes. On y compte m5 pièces. Ce re-
cueil contient presque toutes les* compositions qui composent le
Cancionero de obras de burlas, mais aucune édition ne ren-
ferme deux des pièces qui s'y trouvent: Y Aposento en el gordo
juvera, et la Carajicomedia. — Le catalogue Salva, au n° 60.
compte neuf éditions différentes du Cancionero gênerai d'Her-
ro2 CANDAMO — CANDIDATS
nando del Castillo, et les plus anciennes sont si rares qu'on
n'en a jamais vu passer un seul exempl. dans une vente. De
toutes ces éditions la plus précieuse quoique la moins complète*
est celle de Valence, i5ii, qui est la plus ancienne. — La se-
conde est de Valence, i5i4, in-fol. goth. , fig. en bois. Ii y en
a un exempl. à la Biblioth. Nationale, à Paris. — La 3e, To-
lède, 1 5 1 7. in-fol. goth., sans rig., est une copie de l'édition de
i5i4. La Bibl. Nat. en possède aussi un exe.npl. — La 4e et
la 5e, Tolède, i52o et 1527, in-fol. goth.; on y retrouve encore
le Pleito del Manto, pièce très-satirique qui devait disparaître
dans les dernières éditions du Cancionero [ i3oo fr. De Bure;
n3o fr., Bearzi: Butsch, en i838, un exempl. imparfait, 53o h\).
— 6e et 7e, Sévi. le, 1 535 et 040, in-fol. g :th. ; dans ces édit.,
on a retranché algnnas obras que eran ntuy desonestas y tor-
pes. — 8e et 9e éditions: Anvers, 1 557 et '573, in-8 (de 8 et
402 ff . , à 2 colonnes la ire, et l'autre 4 ff. et 386 ff. chiffrés;.
L'édition de 1 557 est la Plus belle des deux, et de plus, depuis
le f° 357 verso jusqu'au recto du f° 374, elle reproduit les
Obras burlas , qui ont été retranchées dans la suivante. Elle
s'est vendu 11 liv. st. Heber ; 292 fr., Nodier; et 400 fr. . Re-
nouard. — Celle de 1573 s'est vendue 2o5 fr., De Bure; 235 fr.,
Duplessis; et 410 fr., Solar. — On trouve aussi dans la Bibl.
lmpir. de Vienne, un petit volume rarissime, intitulé: Secunda
parle del Cancionero gênerai, Saragosse, i552, in- 12 allongé,
car. goth., 192 ff. chiffrés; et dans la Bibliothèque de Wolfen-
bûttel , un Cancionero gênerai de obras nuevas , Saragosse,
i554, in-12 allongé, de 2o3 ff. — Ces deux recueils, différents
l'un de l'autre , pourraient servir à compléter le Cancionero
gênerai.
Cancionero llamado, dança de galanes en el quai se
contienen inumerables canciones para cantas y bay-
las, etc.; recopilado por Dirgo de Vera. Barcelona, 1 62 5,
pet. in-8 obi. de 60 ff. — Nodier, 89 fr.
Cancionero llamado flor de enamorados, sacado de
diversos autores, etc. ; por Juan de Linares. Barcelona,
1608, pet. in-8 obi. — Nodier, 146 fr.
11 existe une édition antérieure de 1567 ou de 1573, dit-on.
mais fort peu connue, et des réimpressions datées de 1645, 1647,
168 1. Ce recueil contient un certain nombre de compositions
en catalan ; il renferme des pièces qui ne se trouvent pas ailleurs.
CANDAMO (Francisco Bandes y), aut. dram. espa-
gnol, mort en 1 709 : Cual is afecto mayor , Lealtad,
o sangre, 0 amur' — Quai es el mayor aprecio del
descuido de una dama ? la Xarretiera.
Candidats (Les) de V 'amour, opéra-cora. en 2 actes :
par Alexis Servien, mus. de Ch. Mares. Grenoble, Mai-
sonville et fils, 1870. gr. in-18 de 58 pp.
CANDIDE — CANNEVAS io3
Candide, ou l'Optimisme, trad. de l'allem. du doc-
teur Ralph (comp. par Voltaire^). S. 1. (Genève), 1759,
1761, in- 12. — Nyon, nos 886d et 8866.
L'édition originale ne contient que la première partie; mais,
la même année et imprimée avec les mêmes caractères, il a paru
une 2e édit. orig. contenant 2 parties, ensemble 29'S pp. Il y a
eu plusieurs réimpression* avec cette 2e partie, laquelle, un peu
plus licencieuse que la iere, a été attribuée à M. de Champi-
gneules, mais est de Voltaire, selon toute apparence. L'ouvrage
ayant été condamné en France dès son apparition, Voltaire
jugea à propas, dans les réimpressions postérieures, de n a* ouer
et de ne reproduire que la ire partie. A la vente Bergeret , en
i<S5q, ledit, en 2 parties a été encore mise à l'index; cependant,
cette 2e partie a été souvent réimprimée, traduite en plusieurs
lingues et même reproduite par le journal l'Artiste, en i858 ou
iS5g. Aimé Martin, n° 707, 17 fr. ; Cliaponay, 21 fr. — L'édit.
de 1765, Gorlay, n° 191, 6 fr: ; Lanctin, 9e cat., éd. de 1766,
4 fr. — Sous le' titre: Candide en Danemark, ou l'Optimisme
des honnéfes gens ; Genève, 1767, in-12. — Nyon, n° 8867 (c'est
la seconde partie séparée). — L'édit. de Berlin, 1778, in-12, a
des fig. de Chodowiecki.
CANDE1LLE (Mlle Amélie-Julie), connue sous le
nom de Mme Simon-Candeille : Agnès de France. 1 82 1 .
Cannevis(Les) delà Paris, ou Mémoires pour ser-
vir à l'hist. de l'hôtel du Roule; publiés par un étran-
ger, avec des notes critiquas, nécessaires pour l'intel-
ligence du texte. A laPorte-Chaillot, s. d. (1750), in-8,
front, représentant une femme d'un âge mur écrivant
ces mots; Non omnis moriar. — La Jarrie, n° 355o;
Leber, n° 253 1.
Casanova a laissé dans ses Mémoires le récit d'une visite à
ce sérail, alors renommé dans l'Europe entière: « L'hôtel du
Roule était fameux à Paris. La maîtresse l'avait meublé avec
élégance, et elle y entretenait douze à quatorze nymphes cho'sies,
avec toutes les commodités qu'on peut désirer; bonne table, bons
lits, propreté, so.itude dans de superbes bosquets. Son cuisinier
était excellent et ses vins exquis. Elle s'appelait Madame Paris,
nom de guerre sans doute, mais qui satisfaisait à tout. » —
Rochon de Chabannes et Moufle d'Angerville, auteurs du vo-
lume des Cannevas, furent mis tous deux à la Bastille, en 1750,
à cette occasion. — 11 a été fait de cet ouvrage une réimoression
à 106 exemnl tires: Yverdon (Bruxelles, J. Gay), i86"6, petit
in-12 de 143 pp. ( Une notice bibliographique occupe les pages
141 et 142J. — Ce p:tit vo'ume, qui est rare et du prix de 8
à 10 fr., est amusant et mérite d'être lu. Nous en ^citerons,
parcequ'ils ne sont pas longs, les Règlemens de la Paris:
« i° Nulle fille ne recevra l'habit, qu'elle n'ait un certificat
i©4
CANONGE - CANTATRICE
oc mousquetaires, gendarmes, gardes du corps, chevau-légers*
Lordeliers, carmes, célestins et autres.
« 2° Ces précautions ne seront que pour nous, et le rôle
d'Agnès lui sera adjugé dès qu'il surviendra quelque curieux.
« 3° Attendu que le rôle d'Agnès est le plus difficile à sou-
tenir, elle aura m -part toutes les fois qu'elle le jouera ; un
coucher sera réputé erande pièce: elle aura le 0 uviime ; dans
tous les autres cas, e le se contentera du dix-huitième.
« 4° Quant à la garde robe que nous lui fournirons , elle
sera prise, en conscience, sur les premiers émolumens de sa
charge.
« 5° On la nourrira mal par maxime d'état: elle en aura
p'.us de soin à ménager un souper.
u 6° Lui faisons expresses défenses de s'amuser avec aucune
de ses concitoyennes: c'est du bien perdu, et dans ma maison
on doit mettre tout à profit.
« 7° Elle accueillera élégamment ceux qie j'introduirai dans
le sérail, toutefois à proportion du rang qu'ils se donneront et
des habits qu'ils porteront, elle se souviendra surtout de dis-
tinguer les robins; ce sont gens qui payent bien , font peu de
besogne et se retirent sans scandale.
« 8° Dans le particulier, elle ne se prostituera pas en folle
sur le sopha [les filles sont pétulantes quand il s'agit de le lais-
ser respirer), mais elle fera un défense d'Opéra , le temps de
piller les bijoux.
« 9° El e sera tenue de rapporter à la masse les débris pré-
cieux de son industrie. En cas de contravention manifeste, dé-
poui.lée de ses gages pendant huit jours de travail opiniâtre.
« io° Si, le lendemain d'une sortie éclatante, elle n'est pas
demandée, condamnée à passer chez la Renaud, la Carlier, la
Hequez, la Richard, la Beaubourg, la Dupont et autres subal-
ternes; c'est à elle à minauder de bonne grâce 1... »
CANONGE (Jules): Içane, nouvelle artésienne, 1840.
CANONHIERO, ou CANONHERIO (Pietro-Andrea),
méd. et jurisconsulte génois du commencement du
XVIIe siècle; Dell' eccellen^a délie donne. 1606.—
Discorso intorno al maritarsi. i6o5.
Cantatrice {La) grammairienne, ou l'Art d'appren-
dre l'orthographie française par le moyen des chansons
erotiques, par l'abbé Barthélémy, de Grenoble. Genève
et Paris, 1788, in-8 de 402 pp. — Alvarès, décembre
1861, 8 fr. 5o; Claudin, en 1867, 5 fr.
Les chansons prises pour exemples sont: Agnès croyait
qu'avant vingt ans... — Lison guettait une fauvette... —
Faut-il être tant volage?... — Jupiter, prête-moi ta foudre..
cantatrice: icô
— Cœtirs sensibles, cœurs fidèles... — Je dis un jour à mon
amie... — Maman toujours me répète..., etc. — Ainsi voici
deux couplets donnés, pour exemples de l'emploi des mots quand
et si; le premier, sur l'air Chansons, chansons, et dit par une
paysanne babil larde:
Quand à ces monsieurs le cœur grille
Ils faisont auprès d'une fille
Le pied de viau:
Mais sont-ils récompensés d'elle
Aussitôt ils battont de l'aile,
Comme un oisiau.
Le seconde est sur l'air: Avec les jeux dans le village:
Je veux, amis, quoiqu'on en pense,
Persiffler le sexe en mes vers;
Je veux, des modes de la France
Dire les changements divers.
Je demande pardon aux belles,
Si, trop libre dans mes chansons,
J'ose chanter ces bagatelles,
Qu'elles voilent sous leurs jupons,
Le volume est terminé, de la page 3oi à la page 416, par un
recueil de lettres destinées à servir de modèles. Voici le petit
Avertissement de l'auteur:
« C'est dans les lettres famMières que la plaisanterie et l'en-
jouement sont à leur véritable place, mais la prudence doit
toujours guider votre plu. ne. Quelque attaché que vous paraisse
un ami, ménagez adroitement sea passions; c'est à elles seules
qu'il faut parler. On est tous les jours trompé à des amitiés de
trente aus, nous dit Mme de Maintenon. Cette femme disait
vrai. Les vertus apparentes des hommes n'étant ordinairement
que des vices couverts, les amitiés qui nous paraissent les plus
fortes ne sont que des intérêts concertés ou des vengeances
ménagées ». — « Dans les lettres sérieuses et morales, les ré-
flexions que vous faites doivent être exprimées simplement. Tâ-
chez de bien connaître les personnes auquel.es vous écrivez et
n'allez pas exposer la raison aux railleries et au persiflage de la
précieuse ou du petit-maître ». — « En donnant des conseils,
évitez d'affecter un air de supériorité: on ne persuade jamais
ceux qu'on parait vouloir dominer. Si la dépendance, en géné-
ral, est insupportable aux hommes, ce. le de l'esprit l'est sur-
tout. L'art de dire la vérité demande beaucoup de discrétion et
de prudence. Rien n'est si terrible, dit M. de St-Evremond,
qu'un ami qui prend avantage de son expérience pour proposer
ses avis comme des lois, et'qui veut forcer l'esprit par l'auto-
rité plutôt que de le gagner par le discoirs n. — « Les lettres
de félicitations sont souvent un tissu de flatteries; grande raison
pour qu'elles soient écrites d'un style laconique ». — « Dans
les lettres de reproches, gardez-vous bien de n'écouter que les
mouvements de votre cœur, ce serait le moyen d'aliéner les
Tome II 14
îo6 CANTATRICE - CANTICO
esprits et d'aigrir ceux à qui vous les adresseriez. Si vous ne
cherchez qu'à sauver les apparences, il est une certaine manière
de se plaindre qui, sous le masque de la politesse et des égards,
pique encore davantage que le reproche le plus amer, par la
raison qu'elle semble être l'expression de l'indifférence. Mais si,
au contraire, votre intention est de ramener ceux qui sont les
objets de votre ressentirent, que l'enjouement adoucisse vos
plaintes; prévenez vous-mêmes leurs ex;uses; insinuez-leur le
moyen de se justifier; blâmez le procédé et ménagez l'intention.
Une lettre de reproche ne siurait être écrite avec trop de pru-
dence. Qui se donne le droit de tout dire, donne le droit de
tout répondre. Une dame de condition, dont le fils avait épousé
une riche roturière, reprochait un jour à sa belle-fille d'avoir
fermé à sa maison la porte de tous les chapitres de noblesse :
Ajoute^ Madame, repartit vivement celle-ci, ajoute^ aussi celle
de l'hôpital ». — « Quant aux lettres d'affaires, dire ce qu'il
faut et ne dire que ce qu'il faut, c'est en cela que consiste tout
leur mérite ». — Enfin, il est des lettres qui sont simplement
des lettres de nouvelles. i° 11 faut que les nouvelles soient in-
téressantes pour votre correspondant, sinon, dit Mme de Sévi-
gné, elles ont l'air d'une dame de province qui, dans un cercle
de Paris, confie des intrigues d'Avignon; 2° Qu'elles soient sû-
res et, si l'on s'est trompé, c'est un devojr de se rétracter sans ri-
tard ; 3° Pour les mauvaises nouvelles, avoir du tact. Dans les
récits, il faut de la chaleur pour satisfaire l'imagination, de la
rapidité pour enchaîner la curiosité et de la brièveté pour ne
pas la laisser s'endormir. Tous ces préceptes ne sont pas mau-
vais, mais les lettres qui sont citées pour exemples ne sont pas
très-bien choisies.
Cantatrice (La) per disgracia, osia le Avventure
délia marchesa N. N., scritte da lei medesima (dell'a-
bate P. Chiari). Napoli, Fr. di Lieto, 1 755, 2 vol.
in-8. — Nyon, n° io55o.
Cet ouvrage a été trad. en franc. , i° en 1768 ; Voir Adrienne,
ou les Aventures de la marquise N. N.; et 20, sous le titre:
la Cantatrice par infortune, ou Aventures de Mme N. N. —
Paris, 1799, ^ vol. in-12, rig.
CANTEL (Henri): Amours et priapées. 186g. —
Son mouchoir. 1868.
CANTENAC (Benech de), poète, puis chanoine à
Bordeaux: Poésies nouvelles et autres œuvres galan-
tes. 1661. — Satyres nouvelles. 1662.
Cantico el mas sublime de la Escritura, 0 Cantico
de canticos de Salomone, esplicado segun el sentir de
los Santos Padres ; por el P. M. Fr. Placido Vi-
cente. Madrid, 1 800-1 801, 2 vol. in-40, xxxjv et 354
pages ; xvi et 420 pp.
CANTICUM — CANTIQUE 107
Canticum canticorum, reproduit en fac-similé d'a-
près l'exemplaire de Scriverius du British Muséum,
avec une introduction (en anglais) ; par Ph. Berjeau,
London, 1860, gr. in-40. — Techener, 7e part-, n° 99.
Cantique (Le) des cantiques, de Salomon (ou attr.
à Salomon), a été traduit dans toutes les langues un
grand nombre de fois ; nous ne citerons ici que les
principales traductions françaises qui ont été publiées
séparément sous ce titre. — Voir aussi: Précis de l'Ec-
clésiaste et du Cantique des cantiques — Etude sur le
Cantique des cantiques — la Chasteté — la Pastorale
sainte — la Pastorale sacrée — Paraphrase sur les
cantiques, etc. — Traduction du Cantique, etc. —
Théodor's liebesbriefe, etc. — Livres hist. de l'Ane.
Testament, etc. — les Proverbes, VEcclésiaste, etc. —
la Sulamilide, etc., etc.
Cantiques (Les) de Salomon, translatez de latin en
franc, (en vers). Paris, à l'Escu de France, s. d. (vers
i53o), pet. in-8 goth. de 80 ff., rig. s. b. — Payé par
Hebelinck 200 fr. et revendu, après sa mort, en 1 856,
528 fr.
Edition très-rare et peu connue.
Cantique (Le) des cantiques, etc. ; par Desmarets.
Paris, io56, pet. in-12, fig. gr. par Mellan.
Cantique (Le) des cantiques, interprété selon le sens
mystique (par Mm* Guyon). Lyon, 1688, in-12. —
J. G., en 1844, 10 fr. , Biblioth. de Grenoble, n° 504.
Cantique (Les) des cantiques, expliqué dans son
sens littéral; par F. Avrat, prêtre. Lyon, 1693, pet.
in-8, vol. de iv-70 pp.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en franc. ; par
Arm. de Gérard. Paris, 1694, in-8.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en franc. ; par
de La Bonnodière. Caen, 1708, in-8 de 61 pp. (So-
leinne, n° i632).
Cette traduction est bien supérieure à celle de l'abbé Cotin;
elle exprime avec moins de naïveté « la tendresse du cœur du
verbe incarné pour l'Eglise, son épouse, » selon les termes de
l'approbation de la Sorbonne.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers, avec des
notes; par Thomas. Paris, 1717, in-12.
ït>8 CANTIQUE
Cantique (Le) des cantiques, enfin expliqué, avec
des notes interprétatives du véritable sens qu'on doit
lui donner; par Dom Chenavrer, religieux de la Grande-
Chartreuse de Grenoble, dédié à "M. Gobel, mainte-
nant évéque à Paris. Paris, 1791, 1 vol. in- 18 de 70
pages, 3 gravures obscènes.
Ouvrage philosophique, antireligieux; vers et prose. TrJs-
rare.
Cantique des cantiques, de Salomon, trad. en vers
latns, av^c le français en regard ; par L. Verdure.
ChAteauroux, 1823, br. in- 18.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en prose; par
Dargaud. Paris, i83g, in-8 de 3 feuilles.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers français
d'après l'hébreu; par Guillemin (texte latin au bas des
pages;. Paris, 1839, gr. in-8, 2 grav., 10 fr.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers; par de
Villegouge. Périgueux, 1840, in-8.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers ; par de
Cardonnel et C. Debar. Toulouse, 1841, in-8 de 16
pages..
Cantique (Le) des cantiques, trad. et paraphrasé en
cantates; par le comte de Marcellus. Lyon, 1841,1^12
de 12 feuilles i/3.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers ; par
J.-B. Delaborde. Paris, 1842, in-8.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en prose, en re-
gard d'une traduction latine, qui n'est pas celle de la
Vulgate, etc. Au Mans, 1843, m-8 de 20 feuilles.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en prose; par Dar-
nault. Nantes, 1849, m~li-
Cantiques (Le) des cantiques, trad. en franc.; par
Mallet de Chilly. Orléans, 1854, in-18.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers; parCh.
Fretin. Nogent, i855, in-12.
Cantique (Le) des cantiques, trad. en vers; par V.
Vian. Marseille, Camoin, in-8 de 64 pp.
CANTIQUE — CANTIQUES ioq
Cantique (Le) des cantiques, trad. de l'hébreu, avec
une étude sur le plan, l'âge et le caractère du poëme;
par Ern. Renan. Paris, Lévy, 1860, in-8 de xiv-216
pages, 6 fr.
A la suite d'une Etude qui occupe 147 pages, le Cantique est
l'objet d'une double traduction; la première sans aucune addition
explicative et sous une forme qui ne laisse rien préjuger quant
au plan du poème; la seconde, avec les coupes et les explica-
tions qui résultent de la discussion à laquelle le critique s'est
livré Le Cantique est un des livres hébreux qui offrent sous
le rapport de la langue, le moins de difficultés; mais de tous
les monuments littéraires du peuple juif, c'est, sans contredit,
celui dont le plan, la nature et le sens général sont le plus
obscurs. M. Renan y voit une action dramatique dont il s'efforce
de ressaisir la marche; mais il n'v réussit guère mieux que le
P. Leoni dans sa traduction, et que Nardi, dans le Giornale
ecclesiastico di Roma, 1825, tome I, p. 122. — Une réponse à
ce livre a été faite par M. l'abbé Meicnan, sous ce titre: AI. Re-
nan et le Cantique des cantiques. Paris, 1860, in-8.
Cantique des cantiques, chant oriental, trad.; par
Rob.-Et. Thuret. Metz, Verronnais, 1860, in-8 de 24
pages.
Cantique {Le) des cantiques, par A. Savarv, ancien
officier du génie. La Rochelle, impr. Siret, 1860, in-8
de 74 pp.
Cantique (Le) des cantiques, ou l'Amour et la poésie
dans V antiquité sacrée, par Alph. Castaing. Paris,
Challarnel, 1860, in-8 de 2 5 pp., 1 fr. — Extrait de
la Revue Orientale et américaine.
Cantique (Le) des cantiques, ou le Double épitha-
lame, par J. Salvador (fragment de la nouv. édit. de
YHistoire des institutions de Moïse). Paris, Mich. Lévy,
1-860, in-8 de 19 pp.
Cantiques et pots-pourris. Londres, (Paris), 1789,
pet. in- 18, avec un frontispice représentant Lucifer sur
son trône, et David, Suzanne, Judith, Jeanne d'Arc,.
Monrose et Agnès Sorel, racontant leur histoire, à la
grande hilaritéde Lucifer, plus 6 grav. d'Elluin, d'après
Borel probablement. — Leber, n° 1840; Cigongne,
n° 1255; Tripier, n° 352, 10 fr.
Contenu: i° La Chaste Suzanne. La grav. représente Su-
zanne au bain résistant mollement aux vieillards — 20 Agnès
Sorel, grav. erotique. Monrose panse la blessure d'Agnès. —
3* Bethsabée. grav. David dirige sa lorgnette sur elle. — 40 Le
no CANTIQUES — CANZONE
Chaste Joseph. La Femme de Putiphar, nue, le retient par son
manteau. — 5° La Pucelle d'Orléans. Elle chasse les Anglais
d'un couvent. — 6° Judith. Elle fourre la tête d'Holopherne
dans un sac. Volume curieux, mais moins spirituel que la
Tentation de St-Antoine, de Sédaine.
Cantiques nouveaux de Saint-Charles Borromée et
de Sainte Catherine d'Alexandrie. A l'Isle Sonnante,
chez Michel Couplet, 1779, pet. in-8, tig. — Teche-
ner, i5 fr. , et, en 1834, vendu 29 fr.
Ouvrage burlesque. Le Catalogue d'un amateur (Renouardj,
ï8r8, t. 111, p. 43, signale ce livre, comme « un ouvrage, sin-
gulier avec gravures analogues. 11 est rare. Je n'ai pas pu dé-
couvrir quel en est l'auteur ». On lit dans Pavis préliminaire :
« Ces deux cantiques ou poèmes dans le grand genre n'au-
raient été mis au jour qu'après la mort de l'auteur, s'il n'avait
pas eu le désir que ce fût de son vivant ».
Canto (II) sopra le correggie* Londra, 1786, in-8.
— Bibliot. scatologica, n° 70.
Poëme de 61 octaves. Les Correggie, ce sont les pets. Pour
mieux faire sentir la dignité de son sujet, l'auteur rapporte une
foule d'histoires singulières. 11 faut avoir lu ce livre pour savoir
combien de grands événements peuvent être la suite d'une chose
aussi légère qu'un dolce mormorio dell'ano. Malgré toute son
érudition cependant, l'auteur n'a pu savoir au juste à qui nous
devons l'invention des Correggie. 11 serait humiliant de penser
qu'une chose aussi utile a été inventée par quelqu'un des vils
animaux qui furent créés avant l'homme.
CANTU(Ces.): Algiso. 181 8.
CANTWELL (Michel), né en 1744, mort en 1802.
Voir : Histoire des femmes depuis la plus haute anti-
quité jusqu'à nos jours, etc. 1791.
Can\one a ballo, de Laurent de Médicis et de Poli-
tiano, etc. Florence, 1 568, in-4". — Libri, 200 fr. —
Cette édition a été réimpr. à Florence, à ïoo ex., par
Gamba, vers 1800.
Poésies facétieuses fort libres et dont plusieurs n'ont pas été
reproduites. La Nencia da Barberino et la Beca de Dicomano
(de L. Pulcij, en langage rustique, sont attribuées à tort, dans
ce volume, à L. de Médicis.
Can^one amorose. Torino, 1 5g3, in-8 de 4 ff . —Li-
bri, 17 fr. 5o. — Recueil fort libre.
Can^one et tartelette ridiculose (XVIe siècle), in-8
de 4 ft. — Libri, 21 fr. 5o. — Facéties très-libres, en
patois napolitain.
CANZONE - CAPEFIGLE 1 1 1
Can^one in Iode délia bella donna.... componimenti
toscani del secolo XIV. Oxford, i85i, in-8. — Catal.
Farrenc, 908.
Cançonetta nuova, nella quai se avvertisoe i gio-
vanni ai repararsi dalle astucie délie ruffiane. Venise,
1628.
Can^onetie anacreontiche, di Lindoro Elateo (diLor.
Magalotti). Firenze, Tartini, 1723, in-40. Libri, 9. fr.
— Poésies estimées et dont plusieurs sont traduites des
langues orientales.
Canzonette che cantano li putti in Venetia, etc. Ve-
nise, 1626, pet. in-8 de 4 ff. — J. G., 20 fr.
Canzonette in lingua venetiana. Recueil de pièces
rares, la plupart amoureuses ou galantes, du commen-
cement du XVIIe siècle, in-8. — Cat. Nodier, n° 678,
vendu 29 fr.
Canzonette rustiche. Recueil de chansons et poésies
très-rares de la première moitié du XVII* siècle, en lan-
gues rustiques italiennes, in-8. — Cat. Nodier, n° 677,
vendu 59 fr.
Can^oni di Dante. Madrigali del detto, madrigali di
M. Cino et di M. Girardo Novello. Milano, 1 5 18^ in-8,
fig. s. b. — Nodier, 60 fr.
Can^oni et anacreontiche di Vinc. Sgrilli. Lucerna,
1760, in-8. — Cat. Sebastiani, n° 877.
Can^oni, 0 vero Mascherate carnascialesche di M.
G. Batt. dell'Ottonaio. Fiorenza, Torrentino, i56o,
in-8. — Libri, 106 fr. — Parmi les pièces fort libres
de ce volume il y ea a quelques-unes en allemand cor-
rompu.
Canzoniere e triomphi di Fr. Petrarca. Voir : PE-
TRARQUE.
CAPACCIO (Jules-César), écrivain fécond, né vers
i56o, dans le royaume de Naples, mort en 1 63 1 . Voir:
Agrippina minore.
CAPASSI (Niccolô), ou CAPASSO, jurisc. et poète,
1 671- 1746 : / Sonetti in lingua napoletana.
CAPEFIGUE (J.-B.-Hon.-Raym.), né à Marseille, en
■lia CAPELLA — CAPIT0L1
1802: Agnès Sorel et la chevalerie — Aspasie et le
siècle de Périclès — les Bacchantes et les jeunes pra-
ticiens de Rome sous les Césars — Catherine de Mé-
dias, mère de François II, Charles IX et Henri III
— la Comtesse de Parabère et le Palais-Royal sous
la régence — les Cours d'amour, les comtesses et châ-
telaines de Provence — les Déesses de la liberté. Les
Femmes de la Convention et du Directoire — les Der-
niers jours de Trianon — Diane de Poitiers — la Fa-
vorite d'un roi de Prusse — Gabrielle d'Estrées —
Louis XV et la société du XV II F siècle — Mme la
comtesse Du Barry — Mme la marq. de Pompadour
— Mlle de La Vallière et les favorites des trois âges
de Louis XIV.
CAPELLA (Galeazzo Flavio), né à Milan, en 1487,
mort en 1537: Délia eccellen^a et dignità délie donne.
CAPELLE (Pierre), vaudevilliste: Contes, anecdotes,
chansons, etc. 1818. — Elle et lui — Encore une fo-
lie ! ou la Vieille du mariage — la Veuve de 1 5 ans.
CAPENDU (Ernest), romancier et aut. dram., né en
1826, mort en 1868 : Les Fausses bonnes femmes —
Mademoiselle La Ruine — les Petites femmes du cou-
vent.
CAPILUPI (Lelio\ poëte latin, né à Mantoue, en
1498: Cento in mulieres.
Capitaine (Le) Chérubin, vaud. • par Dumanoir et
Lambert Thiboust (Variétés). Paris, i85g, in-40.
Capitale (La) des Gaules, ou la Nouvelle Babylone
(par Fougeret de Montbron). La Haye (Genève), 17^9,
2 part, in- 12 (Nyon, 83oo). — En' France, chez Va-
deboncœur, i;6o, 2 part, in-12 (Scheible, 3 fr.).
Tableau des mœurs relâchées du règne de Louis XV. — On
y joint quelquefois; L'Anti-Babvione. 01 Réponse à l'auteur de
La Capitale des Gaules (par lé chevalier GoudardJ. Londres,
1759, in-12. — Teehener, les 3 part., 8 fr.
Capitano (II), comedia (en 5 a. -etprol., en vers) dî
Lod. Dolce, con la favola d'Adone. Vinegia, Giolito,
1547, in- 8 de 56 ft". — Pièce tort gaie. La ir'édit. est
de 1 545. — Soleinne, n° 422 5.
■Capitoli bellissimi ed amorosi che fa una giovena
CAPiTOLI — CAPITOL O n3
all'amante che corro^alo. Con la risposta delVamante.
Et una can^one deï bon Martino, etc. S. 1. n. d. (Ve-
nise, 1 5 55), pet. in-8. — Tross, (ioe cat.), 6 fr. 5o.
Capitoli burleschi. Norimberga, 1642.
Une édition antérieure avait paru, en 1629, avec la rubrique
de Spire. On trouve dans ce recueil de poésies badines: le
Vendemmiatore, de Tansiilo; la Merdside (de T. Stigliani),
etc. Voir: Melzi, Di\ionario, t. II, p. 27.
Capitoli burleschi d'incerto autore.
11 y a deux ouvrages sous ce titre: le rer, s. 1., l'anno IXIC
(de la fin du XVe .siècle), pet. in-12 de 24 ff. (Libri. 60 fr),
c'est un recueil contenant des pièces fort libres: la Chitaira,
qui y est contenue, est de Magagnati; — le 2e, s. 1. n. d., 2
f»art. in-12 (Libri, 90 fr.), petit recueil de piiees également fort
ibres, mais différentes décèles du recueil précédent; on trouve
dans celui-ci la Stra^osa, de Veniero, en patois vénitien, ainsi
.que les pièces les plus libres de Berni, de Tansiilo, etc. La
préface est signée G. Magagnati, et on lui attribue les pre-
miers capitoli de ce livret — Ce genre de productions, fort à
•la mode dans l'ancienne littérature italienne, et qui se compose
d'équivoques et d'allégories licencieuses très-peu gazées, a été
l'objet d'un curieux article de M. Audiffret dans le Dictionnaire
de la conversation.
Capitoli (I) del Mauro et del Bernia et altri au-
ihon. Venezia, C. Navo, 1 537, m~8 de 64 ff. — Libri,
17 fr, — Recueil fort libre et qui a donné naissance à
plusieurs autres du même genre.
Capitoli del sign. Pietro Aretino, di M. Lod. Dolce,
di M. Fr. Sansovino e di altri acutissimi ingegni. S. 1»
(Florence?), 1^40, 1641, pet. in-8 de 55 ff. — La Val-
lière, 6 fr. 5o et5fr.; et s. 1. (Venetia), C. Navo; 1540,
pet. in-8 de 56 ff. — Libri,, 45 fr.
Capitoli e can^oni piacevoli di Girolamo Leopardi.
Firenze, 161 3, 1616, in-40. — Recueil facétieux et peu
commun. — Libri, 3o fr., la ire éd.; i5 fr. la 2e.
Capitoli piacevoli d' autore occulto (poésies légères de
Franc. Carcano , milanais). Utrecht, a spese délia so-
ciété, 1785, 11-1-4°. — Livre imprimé à Milan et pro-
bablement chez l'auteur, qui possédait une imprimerie
particulière.
Capitolo dello innamoramento del villano con una
epistola d'amore et una canton bellissima. S. 1. n, d.
Tome 11. i5
n4 CAP ITUL AIRE
(Venise, vers i55o), in-8 de 4 ff. — Renouard, n"
1637. — Pièce en vers.
Capitulaire auquel est traîcté qu'un homme nay
sais testicules apparens et qui ha néanmoins toutes les
autres marques a? la virilité, est capable des œuvres
du mariage, par Séb. Rouillard. Dernière édit., revue
et augmentée. Paris, 1600 (Leber, n° 67 5), 1601 (Au-
villain, n° 171), i6o3, 1604 (Leber, n° 701), 1608,
pet. in-8 de 140 pp. — La Vallière, 18 fr. ; Techener,
i5 fr.
Ce factum d'avocat était autrefois regardé comme un des
chefs d'oeuvre du genre. Bayle en parle ainsi dans son Diction-
naire (article Queïlenec):
« Sébastien Rouillard , l'un des plus doctes avocats du Par-
lement de Paris, plaida l'an 1600, pour un gentilhomme que sa
femme avait accusé d'impuissance. Elle avoit gagné la cause
devant l' officiai de Sens et puis devant les délègues de la Pri-
macie de Lyon. Le mari apella de leur sentence et obtint des
commissaires du Saint-Siège apostolique pour juger la cause en
dernier ressort. Rouillard, son avocat, publia un Capitulaire au-
quel est traicté qu'un homme nay sans testicules apparens et
qui ha neantmoins toutes les autres marques de virilité est
capable des auvres du mariage. Le gentilhomme étoit né ainsi,
et ce fut sur ce défaut que sa femme se fondoit pour l'accuser
d'impuissance. 11 soutint qu'il avoit consommé le mariage: non
par les moyens ridicules qu'elle supposoit, mais par l'effect
naturel de son sexe. 11 demanda qu'on la visitât, et pour com-
ble de toute preuve et la plus fréquente que se puisse practi-
quer à cette occurrence, il s'offrit au Congrès, pour demonstrer
à l'espreuve qu'il avoit Varrection. intromission et ejaculation
à luy controversées. Les juges n'avoient ordonné ni la visite,
ni le Congrès: la femme ayant dit que l'une et l'autre de ces
deux choses chocquoient sa pudeur. Rouillard tira de ces offres
du mary les conséquences qu'il trouva les pi is à propos, et dis-
courut amplement de la fonction des testicules selon la doctrine
des philosophes, et selon les observations de l'anatomie. Il ne
s'amusa point à des périphrases et à des locutions voilées; il se
servit des termes de l'art avec la dernière liberté et il mêla très-
souvent à son discours que'ques vers latins fort sales, mais
dont l'application étoit fort ingénieuse. 11 ne semble pas qu'il
sorte jamais du sérieux, et néanmoins toute la pièce est par-
semée de plaisanteries et de traits gaillards. »
Bayle ajoute plus loin que Rouilliard plaidait pour le baron
d'Argenton contre Magdclaine de la Chastre, sa femme. En
outre, il conjecture, avec beaucoup de sagacité, que ce fut à
cette occasion que Julien Peleus, avocat au Parlement de Paris,
fit le traité intitulé: De Solutione matrimonii ob defictum
testium non apparentium. Ce traité fut, en effet, imprimé à
Paris, chez Morel, en 1602. Julien Peleus n'avait pas osé répon-
CAPRARIA — CAPRICCI 1 1 5
dre en français au Capitulaire de Rouillard et il s'était aidé du
latin pour attaquer de front les questions épineuses qu'il fallait
essayer de résoudre dans l'intérêt de sa cliente. Nous ne savons
pas quelle fut l'issue de ce monstrueux procès. Au reste, Sébas-
tien Roul.iard, dont les mœurs étaient irréprochables, comme
Juste Lipse se plaît à le reconnaître, fut plus d'une fois requis
de fournir des mém tires d'avocat dans des procès de cette es-
pèce. Son Capitulaire lui avait fait sans doute une clientèle
parmi tous ces maris que leurs femmes accusaient d'impuissance
devant L'officialité. Voiù l'indication de quelques autres factums
analogues que Rouilliard fit imprimer d^ns p usieurs demandes,
en dissolution de mariage pour cause d'impuissance: i° Synop-
tique, alias arctitude de la femme, ou Démonstration som-
maire des principaux moyens du pro:és d entre M. G. C. ap~
pellant, etc., 72 pages: 2°~ Le Divorce pour Philippe de Den-
neval, etc., 42 pages; 3° Brachylogue, ou abrège du procès de
Jean, comte de Cruege, etc. , 49 pages. Ces pièces sont fort
rares et nous n'en connaissons pas d'adjudication.
Sébastien Rouilliard, né à Melun vers 1564, n'était pas seule-
ment un habile avocat qui passait pour très-do. te et très-élo-
quent dans son temps; c'était encore un poète, un historien, un
philologue, dont les nombreux ouvrages furent très-estimés. Le
plus connu de ces ouvrages est son Histoire de Melun (Paris,
1628, in-40). Il aimait à traiter les sujets bizarres et ardus; il
se plaisait à les envisager du coté burlesque et, dans son éru-
dition pedantes^ue, il ne dédaignait pas de placer toujours le
mot pour rire.
La première édition de cet opuscule, tout bourré de citations
grecques et latines, a paru, en iôoo, chez Claude Morel, in-8 de
62 pages: !a 2e ou la 3e, également en 1600, chez François
Jacquin, in-8 de i3o. pp. Mais l'édition de i6o3 et les suivantes
sont les plus complètes, et sous ce rapport, sont préférables aux
premières.
Capraria (La), com. 5 a. et prol. pr. ; di Gigio Ar-
themio (Giancarli) Rhodigino. Venise, Fr. Marcolini,
1544, in-8. — Soleinne, n° 4630.
Pièce singu'ière, ou le ruffiano Famelico et la meretrice An-
tilla jouent les principaux rôles.
Capricci (1) delbottaio, cioè Ra^ionamenti di G. B.
Gelli. Florence, 1546, in-40 (Roscoe, 3 liv. 4 sh.). —
Florence, 1348, in-8 de 121 ff., avec le portrait de
Gelli (Fournicr, 36 fr. , Soubise, 24 fr. ; Crevenna,
5 fl. 10 sh.), — Cette édition renferme^ 10 dialogues,
c. àd. 3 de pins que celle de 1546. — Florence, 1 540,,
in-8 de 190 pp. Edition moins belle que la précé-
dente (La Vallière, 8 fr. 55). — Venise, i55o, in-8 (So-
lar, 23 fr.). — Florence, 1 5 5 1 , in-8 de 112 ff., portr.
rr6 CAPRICCIOSI — CAPRICES
au verso du titre (La Vallière, q fr.). — Venise, i6o5,.
1619. in-8. — Ces dernières éditions sont châtrées.
Dix dialogues remplis de vivacités amoureuses un peu vio-
lentes, dit Lenglet-Dufresnoy. Cl. de Kerquifinen en a fait une
traduction française sous le titre : Les Discours fantastiques de
Justin tonnelier. — La Biblioth. Nation, possède un exem-
plaire des Capricci del bottaio, Y 2, 101 3.
Capricciosi e piacevoli ragionamenti di Pietro Are-
tino. Voir: Ragionamento délia N'arma e délia Antonia.
Caprice {Le) amoureux, ou Xinette à la cour, com.
en 3 actes, en vers et mêlée d'ariettes italiennes ; par
Favart. Paris, Delormel, 1 y 5 5 , in-8 (Nyon, n° i8325).
Paris, Duchesne, 1 759, in-8 (La Vallière-Nyon, V,
f>. 189). — Réduit et impr. plus tard en 2 actes (So-
einne, n° 20o3). — C'est la parodie de l'opéra de
Bertolde à la cour.
Caprice (Le) de l'amour, com.; par Mlle Huau (Mm*
Le Givre de Richebourg. La Haye, 1739, in- 12. —
Jannet, n° 3, 1 fr. 5o.
Caprice {Le), ou l'Epreuve dangereuse, comédie en
3 a. et en prose; par Renout. Paris, Rozet, 1762, in-12.
— La Vallière-Nyon, V, p. 162.
Caprices [Les) d'Erato, ou Choix de chansons ba-
chiques^ galantes, etc. Vienne, 1810, 181 5, in-18. —
Scheible, 1 îî. ; Vente à Dresde, en 1834, n° 386.
Caprices (Les) de la marquise, com. en 1 a. ; par
Ars. Houssaye (Odéon). Paris, 1844, in-8.
Caprices (Les) de l'amour, com. en 3 a. et en vers.
Paris, Pierre Bienfait, 1669, in-t2 de 2 ff. et 68 pp. —
Pièce rare. — Nyon, n° 17690; Soleinne, n° 1434.
Caprices (Les) de l'amour, par le sieur de Beaucour
(par Louise-Geneviève Goraez de Vasconcelles, dame
Gillot de Beaucour). Paris et Lyon, 1678, 1681, 2
parties, in-12 (Nouv. en prose). — Alvarès, 5-fr. 5o ;
Nyon, n° 9641.
Caprices (Les) de l'amour et de Vamitiè. Zurich,
1772, in-12. — Vente à Dresde, en 1834, ^1069;
Scheible, 2 fr. 5o.
Caprices (Les) de l'amour et de la fortune } ou les
Aventures de lasignora Rosalina, p. le marquis d'Ar-
CAPRICES - CAPUCINS 117
gens. La Haye, 1737, pet. in-12. — Scheible, en 1867,
1 fl. 48 kr.; Nyon, n* 9186.
Caprices (Les) de l'amour et de la fortune, ou His-
toire d'Amélie et d' Angélique (par Bramour). Londres,
1782, petit in- 18 (Cazin). — Verbeyst, n° 2621.
Ce petit roman se termine à la page 144, où commence la
Sympathie, hist. morale. La pagination est continuée.
Caprices (Les) de l'oisiveté et_ de l'amour, en prose
et vers. Paris, Pepingué, iG65, in-12. — Nyon, n°
14474.
Caprices (Les) de Marianne, com. en 2 actes, en
prose ; par Alfred de Musset (Th. Français). Paris,
Charpentier, 1 85 1 , in-18 jésus, 1 fr.
Caprices (Les) du destin, ou Recueil d'histoires sin-
fulieres et amusantes , par Mlle L. H. (L'Héritier de
iliandon). Paris, Huart, 1 7 1 S , in-12, fig. — Nyon,
n° 9898..
Contenant; La Princesse Olympe, ou l'Ariane de Hollande
— le Jugement téméraire — la Bizarrerie du penchant — l'A-
mazone françoise — le Sot corrigé, ou l'Amour victorieux —
le Phantôme amoureux, ou le Faux revenant.
Caprices (Les) du sort , ou Histoire d'Emilie, par
Mlle de St-Ph*** (Phallier). Paris, 1750,- in-12. —
Nyon (8967).
Caprices romanesques. Amsterdam (Paris), 1 745, 2
part, en 1 vol., in-12. — Nyon, n" 9298.
Capucinade (La), hist. sans vraisemblance , par Fr.
Discret (par P.-J.-B. Nougaret). Partout, 1765, 6, 7,
8; q, 10, 11 et 12, pet. in-12. Longuemare, n° 1 334.
— Roman libre, qui fit mettre son auteur à la Bas-
tille; réimpr. plus tard, avec des corrections, sous le
titre suivant: Aventures galantes de Jérôme, frère ca-
pucin, Paris, an v, in-18.
Capucinière (La), ou le Bijou enlevé à la course,
poëme, par Félix Nogaret. Ce conte, paru vers 1780,
procura un logement à l'auteur à la Bastille. Réimpr.
Paris, 1808, 1809, 1820, in-8 et in-12, fig. au trait, -
80 pp. Peu commun. — Claudin, i865, 4 fr.
Capucins (Les) sans barbe, histoire napolitaine, ar-
rivée en 1761. S. 1. n. d. (vers 1761), in-12 (Techener
n8 CAPURON — CAQUET
6 fr._); autre édition, Naples, chez Barbu (Rouen),
1775, in-12 de 5g pp. (Taylor, n° 1201; Potier, 3 fr.).
CAPURON (le Dr) : Aphrodisio graphie, ou Tableau
de la maladie vénérienne. 1807.
CAPZOYIUS: De Juribus fœminarum singularibus.
i65i.
Caquet-Bonbec, ou la Poule à ma tante , poëme ba-
din (par J.-B. de Junquières). 2e édition en six chants.
Paris. Panckoucke, 1763, in-8, avec une fig. de Gra-
velot. — Claudin, en 1864, 3 fr. 5o; Nyon, n° 15420.
Il y a une édition de 1764, in-12 de 71 pp., sans fig. ; puis
une réimpression, en 7 chants, Paris, 1802, in-12, titre gravé.
— Techener, 4 fr. — Ouvrage burlesque, de moeurs, et anti-
religieux.
Caquet (Le) de l'accouchée. Voir: Recueil général
des caquets de l'accouchée.
Caquet (Le) des bonnes chambrières , déclarant au-
cunes finesses dont elles usent envers leurs maistres et
maistresses, par leur secrétaire, maistre Pierre Babillet
(en vers de 10 syll.). S. 1. n. d. (fin du XVIe siècle),
petit in-12 goth. 'de 8 ff. ; Cailhava, 2i5 fr. — Edition
suivie d'une Prognostication sur les mariés et femmes
veufyes, avec la manière pour cognoistre de quel bois
se c'iauffe Amour. Lyon, s. d., pet. in-8 goth. ; Nodier,
37 fr. — Rouen, s. d., pet. in-16 de 8 ffT (Lang, 2 liv.
16 sh:; Chédeau, nos 83o et 83i; Aubry, en 1866,
3 fr. 5o). — Réimpr. dans les Joyeusetés, sur l'édit.
de Lyon; 20 dans le Recueil de Montaiglon, tome V,
pp 71 à 84; et 3° par Crapelet, en i83o, sur l'édition
de Rouen, mais gr. in-8.
Caquet (Le) des femmes, en 5 parties (en vers, par
Janequin). Revu et corr. Paris, 1 555, in-40 obi. de 4 ff.
Caquet (Le) des femmes du faubourg Montmartre,
avec la réponse des filles du faubourg Saint-Marceau.
A Paris, chez Guillaume Grattelard, rue des Poireaux,
vis-à-vis de la Citrouille, à l'enseigne des Trois-Navets,
1622, in-8. — Se joint au Recueil général des Caquets
de l'accouchée.
Caquet (Le) des marchandes poissonnières et haran-
gères des Halles sur la maladie au duc de Beaufort, etc.
Paris. 1649. in-4. — Catal. Deneux.
CAQUET — CAQUIRE ug
Caquet (Le) des poissonnières sur le département du
rov et de la cour. S. 1. n. d. (Paris, en 162 3) in-8 de
S ff. — Pièce du même genre que les Caquets de l'ac-
couchée, auxquels elle se réunit. Reimpr. dans le t. II,
pp. i3i-i5o des Variétés de M. Ed. Fournier.
Caquets [Les), corn, en 3 a. et en prose; par Ric-
coboni. Paris, Bullard, 17G1, in-8. — Nyon, V, p. 189.
Caquire, parodie de Zaïre, en 5 a. et en vers ; par
M. deVessaire. Dernière édition, considérablement em-
merdée. A Chio (Lyon, vers 1780), de l'imprimerie
d'Avalons, en vente chez le Foireux, in-8 de 48 pp. —
Seconde édition, considérablement emmerdée. A Chio
(Paris), de l'imprimerie d'Avalons, in-8 de 78 pp.,
avec un front, gravé représentant le tombeau de Ves-
saire(Alvarès,en 1862, 10 fr.; Tripier, n° 408, i5 fr.).
C'est la plus sale et la plus spirituelle de toutes les pièces de
ce genre. Elle est due à un Lyonnais fort peu connu, M. Bé-
combes, lequel est aussi auteur d'un petit poème fort rare;
Y Art de mystifier dans les jardins (à Lcetitia, 1784, in-8). 11
est possible qu'il y ait eu quelque édition de Caquire antérieure
aux deux que nous venons de citer, mais jusqu'ici on ne l'a
pas signalée. L'édition de 78 pages est plus complète et plus
recherchée que celle de 48 pages. Une réimpression en a été faite
à Bruxelles, en 1866 (pet. in- 12 de 96 pp., tiré à 106 exempl.,
prix : 4 fr.), par A. Mertens et fils, nuis sans frontispice —
Cette pièce a été représentée, dit-on, sur des théâtres de société.
L'auteur indique avec soin la mise en scène et les petits artifices
à employer pour simuler certaines actions naturelles. La fa-
meuse allocution d'Orosmane: Zaïre, vous plmre\? e>t paro-
diée ainsi: Caquire, vous foire\? avec cette indication: Ce
qui s'exécute au moyen d'une fiole de chocolat qu'elle renverse.
L'auteur nomme cela un badinage de société. A la fin de la
pièce, au lieu du mot: Fin, on lit: Fi des cinq actes! Les
personnages de la pièce se nomment: Cucumane; Soudan d'E-
tronie; Pupulant: prince du sang royal de Foiran;e (de France);
Caquir?, Foirine, les chevaliers foirans: Né flairant, Merdillon
etc. La scène se passe dans les privés du sérail. Les coulisses
représentent des rayons garnis de haut en bas de vases noc-
turnes de porcelaine "de la Chine. La toile de l'avant-scene est
faite de derrières de chemises convenablement emmerdés ; au
milieu un gros cul dans l'exercice de ses fonctions, avec cette
légende: Stercus in ore tuo. La tète du souffleur sort d'une
benne à merde au bord de l'orchestre. La pièce commence ainsi :
c'est Foirine qui, après avoir regardé dans le bassin de la chaise
percée de Caquire, parle ainsi a cette dernière!
Je ne m'attendais pas. jeune et belle Caquire.
A ces nouveaux besoins qu'un Soudan vous inspire.
i'o CARA — CARABIINAGE
Quel changement s'opère en tous vos intestins !
Au lieu d'étrons mollets, vous faites des crottins.
La foire en ce moment n'a plus pour vous de charmes::
L'état de votre cul me fait verser des larmes.
Vous ne le tournez plus vers ces heureux climats,
Où ce brave foireux rappelle vos appas.
Vous ne me parlez plas de ces belles contrées,
Où d'un sexe po;i les feEses parfumée!
Reçoivent cet encens qu'on doit a deux beaux yeux.
Compagnes d'un époux, et reines dans les lieu*,
Libres sans trop d'odeur, digérant sans contrainte,
Et ne foirant jamais que par goût, non par crainte,
Ne soupirez-vous plus pour chier en liberté ?
On n'apprécierait pas le sel de la pièce, si l'on ne faisait at-
te.T.ion qu'il s'agit au fond d'une querelle de religion. Néflai-
rant, Puputant ci tous las chevaliers foirans (français) sont les
paladins de ia religion universelle et foirante, tandis que les
Etroniens adorent le dieu Crotocusec, lequel ne tolère que le
crottin. On comprend que Voltaire a du écrire Zaïre en faveur
des Foirants et que Caquirc est une critique de bon goût de
cette tragédie.
Cara Mustapha, grand visir. hist. contenant son
élévation, ses amours dans le serrail, etc. (par de Pres-
chac). Suiv. la copie irapr. à Paris (à la Sphère), 1684,
i685, pet. in-12, fig. (Scheible, en 1867, 1 fl .). —
Lyon, Amaulrv, 1684, in-12 (Nyon, n° 8638). — Ams-
terdam, 171 1, in-12 (Nyon, n° 863g); — et, sous le
litre: Cara Mustapha' et Basch-Lâvi. Amst. (Paris),
tySo, in-12 (Nyon, 8640).
Cara Mustapha était un icoglan très-gentil; la sultane Validé,
mère du sultan Mahomet IV, en devint amoureuse. Elle le fit
élever successive reni aux plus grandes places de l'empire ; bref,
il devint Grand-Visir. Mais, arrivé !à. Cara Mustapha se per-
mit de devenir très-amoareux d'une belle veuve appelée la prin-
cesse Basch-Lavi. La su'tane Validé, apprit toui et devint fu-
rieuse de ialousL. Au l:eu de chercher a l'apaise-r. Cara acheva
de l'irriter en lui faisant ôter la part qu'elle avait dans le gou-
vernement; mais ce fut sa perte. La vieille da ne profita d'une
émeute p <ur faire demander par les janissaires vainqueurs la
tête ciu Grand-Visir, ce que Mahomet IV s'empressa de leur
accorder.
Carabinage (Le) et matoiserie soldatesque, auquel^
soubs discours amphibologiques, l'on raille plaisamment
les cerveaux étheroclites de ce temps, çarDrachierd'A-
morny (Richard de Romany). Paris, 1616, in-8 de 7 ff.
et 78 pp., avec fig. en bois. — La Vallière, 1 5 tr. ,
Nodier, 66 f r ; Baudelocque, 40 fr. ; Aimé Martin;
20 rr. ; Lefèvre-Dallerange, 5i fr.
CARABINS — CARACTERES 121
On voit d'après les prix obtenus aux enchères , que ce bou-
quin est estimé. 11 renferme, en effet, quelques vérités au gros
sel (ce qui ne les rend pas très-savoureuses pour le vulgaire],
échangées entre un aubergiste et Poltronesque, carabin de ses
amis revenant de l'armée, peu courageux au fond, mais pillard,
fanfaron et ivrogne. L'auteur aime à faire parade d'érudition;
il cite Martial, Ovide, Merlin-Coecaie, Boccace et d'autres au-
teurs; il nomme mè:ne des farceurs de l'époque, Angoulevent
et maitre Guillaume. 1! y a dans le volume cinq bois différents,
dont l'un est reproduit plusieurs fois; c'est le portrait de Pol-
tronesque; il dit:
Ne va blasmant ma grant poitronerie,
Trop de courage est une moquerie.
Croy mon conseil: fais bien le chien couchant;
Sois pistolier. 11 n'est que de l'argent.
Il y a peu de gaillardises dans le Carabinage ; toutefois c'est
un ouvrage dans l'esprit rabelaisien et qui mérite d'être lu. 11
en a été faite une réimpression à Genève en 1867 (à 106 ex. petit
in- 12 de 112 pp.) avec une notice bibliographique et des notes
dues à Philomneste junior (M. Gust. Brunet, de Bordeaux).
Carabins et carabines, vaud. en 2 a. ; par Xavier,
Duvert et Lausanne (Variétés). Paris, 1841, in-8.
CARACCIOLI fL.-Ant.), Paris, 1721-1803-. Entre-
tiens du Palais-Royal. 1786. — Lettres récréatives
et mor. îles sur les mœurs dutemps. 1767 — Lilasie, ou
la Beauté outragée par elle-même. 1795. — Le Li-
vre à la mode. 1759. — Le Livre des quatre couleurs.
i7b7.
Caractère (Le) d'une femme sans éducation. Co-
logne, Sam. Bentrok, s. d. (vers 1730), pet. in-12. —
Picart, en 1780, n° 233; Bignon, n° 1164.
L'auteur entend par femme sans éducation celle qui trompe
son mari. Dissertation facétieuse remplie de réflexions singulières.
Caractère (Le) des femmes (dissertation): Opiima
fœmina rarior phœnice. Voir : L'Imperfection des
femmes.
Caractère (Le) des femmes dévoilé, suivi d'épigram-
mes, sentences, adages, etc. Paris, 181 1, in- 18. —
Barraud, 1 fr. 5o.
Caractères (Les) (par Mme de Puisieux). Londres,
1750, in-12. Deneux. — Pensées fines et spirituelles
sur les hommes et les femmes.
Caractères (Les) de l'amour, op. -ballet historique ;
To.me II 16
122 CARACTERES — CARAVANSERAIL
par Pellegrin, mis en musique par de Blamont. Paris,
174g, gr. in-40. — Fontaine, en 1870, ex. du duc de
Richelieu, 60 fr.
Ce ballet était, en 1738, de trois entrées: l'Amour constant ,
l'Amour jaloux et l'Amour volage; un anonyme y ajouta plus
tard une 4e entrée, intitulée: les Amours du printemps.
Caractères des femmes, ou Aventures du chevalier
de Miran. Londres (Paris), veuve Pierres, 1769, 2
part. in-r2. — Nyon, 9097.
Caractères (Les) du faux et du véritable amour et
le portrait de l'homme de lettres amoureux , par L.
B. D. P. Paris, Jombert, 1 71 6, in-12. — Vassé, n° 70;
Aubrv, en 1857, 4 fr. ; Nyon, n° 3g65; Lanctin, ge
cat., 3 fr.
Caractères et portraits de femmes, par Hipp. Lucas.
Paris, Moutardier, i836, 2 vol. in-8. — Soleinne, n°
2824.
On y trouve: Hedrvige d'Eriestal, divisée en 3 heures, en
vers; et Une jeune fille, en 12 scènes en prose.
Caractères et récits du temps, par Paul de Molènes.
Paris, Lévy, i858, gr. in-18, 1 fr.
Le Garde mobile. — La Comédienne. — Cornélia Tulipani.
— Les souffrances d'un houzard. — C'était vrai. — Les Soirées
du Bordj. — Lne Légende mondaine.
CARAGUEL (Clément), né à Mazamet (Tarn), en
1819: Le Bougeoir. r852.
Caravane (La) dramatique, ou les Virtuoses aven-
turiers, par Léonard Gallois. Paris, Ch. Béchet, 1827,
3 vol. in-12, avec grav., 9 fr.
Caravanes (Les) d'Ulysse, vaud. en 2 a. ; par de
Léris (A. Desroziers) et Bellevue (Thavenet) (Th. des
Délass.-Com.). Paris, 1844, in-8.
Caravansérail (Le), ou Recueilde contes orientaux,
trad. sur un manuscrit persan (composé) par Adr. de
Sarrazin. Paris, 181 1, 3 vol. in-18; et Paris, Urbain
Canel, 1825, 6 t. in-18 fig.
Recueil estimé et peu commun de 12 contes: Abdélazi, espèce
de contre-partie du Dormeur éveillé. — Amestan et Miledin .
deux vieillards qui sont rajeunis et qui recommencent toutes les
sottises de leur jeunesse. — Les Lunettes magiques. — Les deux
amis. — Asmalan. — La Planète du docteur Zeb. — Amédon
CARAZOLO — CARESME-PRENANT i23
et Zeila. — Le Calife Almansor. — Les Physionomistes. — Le
Nécessaire et le superflu. — Ces divers contes sont des critiques
ingénieuses de nos sentiments ou de nos faiblesses.
CARAZOLO (Jo.-Fr.) : Arnori di Jo. Fr. Cara^oh,
patritio neapolitano. 1 5o6. — Ce Carrazole fut aimé
éperdument par Jeanne II, reine de Naples. Elle le tira
de l'obscurité, le fit son secrétaire, le nomma duc de
Melfi et grand connétable; puis, un beau jour, elle le
fit, dit-on, assassiner cruellement.
Carcel de Amor, compuesto por Diego Hernandez
de San Pedro. Séville, 1492, i525, in-40 goth. —
Burgos, 1496, i522, in 4°goth, fig. s. b. — Saragosse,
1011, ib%5. in-40 goth., iig. s. b. (Nodier, ib fr.). —
Venise; i53i, 1 553, pet. in-8. — Médina del Campo,
1544, pet. in-40 S°th. — Lyon, 1 583, in-32. — Etc.
Traductions: Obra intitulada lo Carcer <famor, trad. de
lengua casteilana , en estil de Valenciana prosa, por Bernardi
Vaîimanya. Barcelone, 1493, in-40 goUY, fig- s. b.
La Prison d'amour, laquelle traicte de l'amour de Leriano et
Laureole, translaté en tusquan et naguère en langage françois.
Ensemble plusieurs choses singulières à la louange des dames.
Paris, Galiiot du Pré, 026, in-8 goth., fig. s. b. — Paris, 1527,
in-8 goth., fig. s. b. (Solar, 1 36 fr. ; Cigongne, n° 2o58). —
Lyon, Olivier Arnouliet , 1628, in-40 S01'1-» fig- s. b. — Paris,
1 5 3 3 , in-12 (Heber, 1 liv. ; Cigongne, n° 2059).
La Prison d'amour, etc., rendue en langage français fpar
Gilles Corrozetj. Paris, Corrozet, i532, in-16: Nyon. n° 10410,
— Anvers, 1 536, i56o, pet. in-12. — Paris, nôy, i58i, Ô94.
095, 1604, 1616, etc., pet. in-12. fig. s. b. — Lyon, i583, petit
in-12; Nyon, n° 10411.
Carcer d'amore , tradotto da Lelio Manfredi. Venise, i5i3,
i5i4, i5i5, i52i, i525, i53o, 1 533, i537 (La Vallière, 5 fr.),
1546, o53, etc., in-8, fig. s. b.; Riva, 21 fr.
Roman plein de galimatias métaphorique, mais fondé, dit-on,
sur une anecdote véritable qui eut lieu à Naples sous les règnes
de Ferdinand et d'Isabelle. Le titre Prison d'amour, signifie
un esclavage moral ; cette nouvelle finit d'une manière tragique.
Voir la Bïbl. des romans de juillet 1779.
Carcer d'amore, trad. da L. Manfredi, etc. Voir :
Carcel de amor.
Caresme-prenant (Le) et les jours gras de Tabarin
et d' Ysabelle, discours rempli de questions, demandes
et subtilitez extraordinaires et tabariniques; ensemble
un petit compendium de ses rencontres, plaisanteries,
etc. — Sans nom (Paris, Jannet,impr. Crapelet), 1622
I24 CARIBARYE — CARISTE
(i85o), in-16 d'une demi-feuille (la i6e page est con-
sacrée à une notice de M. A. Veinant), tiré à 62 ex.
dont 2 sur vélin, 5 fr.
L'original de cette petite facétie en prose est introuvable, mais
elle a été réimprimée de nouveau dans les deux éditions des
de Tabaritt publiées, en i858, chez les éditeurs Jannet
et Delahays, à Paris, à des nombres considérables d'exemplaires.
On rencontre dans le Caresme prenant bon nombre de quo-
jets .parpillés dans le reste desdites Œuvres; ce sont toujours
des fariboles destinées à vous faire rire à double maschoire La
dernière phrase du Caresme renferme un allusion à la publica-
tion du Recueil général des rencontres, etc., lequel est annoncé
comme devant paraître bientôt.
Caribarye {La) des artisans, ou Recueil nouveau des
plus agréables chansons vieilles et nouvelles. Paris,
s. d. (vers i65o;, Nicolas Boisset, in-12 de 204 pp.
— Nyon, n° i5oi2.
Recueil très-rare, dont la bibliothèque de l'Arsenal possède
un exemplaire. 11 en a été fait, par les soins de M. Percheron,
en 1^62, une réimpression tirée à n5 exemplaires. Paris, J. Gay,
in- 18. 201 pages. Les 20 dernières contiennent des notes (Al-
varès faoût 1862', i5 fr.. éd. de 1862J. — Parmi de nombreuses
chansons historiques, ce recueil en contient d'assez joyeuses,
noîamrrent la Chanson plaisante de Jean l'ignorant et de
Margoton la docte. On y rencontre aussi que'ques-uns de ces
couplets à équivoques, comme il s'en fit tant dans le siècle
suivant:
Vous qui courtisez nos dames
Comme loyaux amoureux,
Et qui mourez dans les fiâmes
Qui vous rendent langoureux,
Quand vous songez jour et nuit
A votre amour extrême,
Vous avez toujours le vi-
Le visage fort blême.
Et vous, petites mignonnes,
Qui découvrez votre sein,
Pour donner envie aux hommes
De faire un acte vilain ;
Cachez, cachez vos tétons
Dessous vos collerettes,
Afin de garder vos cons-
Yûs consciences nettes. Etc.
Cariste, ou les Charmes de la beauté* poëme dra-
matique en 5 a. et en vers: par Balthazar Baro. Paris,
Ant. de Sommaville, i65i, in-40. — Soleinne, n"
1042; Nyon, n° ij3qi ; Techener, 20 fr.
CARITEE — CARLINE 125
Le fils du roi de Sicile devient amoureux d'une simple ber-
gère appelée Cariste; le papa veut la faire mourir, parceque ,
à son idée, ce ne peut être autre chose qu'une magicienne.
Heureusement que l'on découvre à temps que c'est une grande
princesse, une princesse authentique, et qui, par dessus le mar-
ché, hérite à point nommé, du trône de Corinthe. On com-
prend sue, dès-!ors, tout s'arrange.
Caritée, ou la Cyprienne amoureuse, divisée en 3
parties marquées des noms des trois Grâces (attrib. à
Pierre de Caseneuve ou à de Gomberville). Tolose,
1621, in-8. — Rare. — Nyon, n° 8870; Claudin, en
i85g, 22 fr.
CÀRLEN (Emilie Schmidt, dame), romancière sué-
doise, née à Stockholm, en t8io. Plusieurs de ses ro-
mans ont été trad. en français : L'Héroïne de roman
(Romanhjeltinnan). 1849, in-8. — La Tour de la
jeune fille (Jungfructornet). 1848, 2 vol. — Un an de
mariage (Et ar). 1846, 2 vol. — Un brillant mariage.
1862. — Une femme capricieuse (En nyickfullqvinria).
1849.
CARLIER (Aug): Le Mariage aux Etats-Unis.
1860.
CARLIER (Théod.): Psyché (poésies, en 1828).
Carline (La), comédie pastorale en 5 a. et en vers ;
par Antoine Gaillard, sieur de La Porteneille. Paris,
Carrozet, 1626, in-8. — Nyon, n° ij3ji.
C'est toujours la même histoire ressassée dans le vieux théâ-
tre, des amoureux qui se croient tous infidèles et qui veulent
tous se donner la mort; heureusement ils s'aperçoivent qu'ils
sont fidèles, alors tout finit moralement, c'est-à-dire par des
mariages. Dans la Carline, c'est un satyre qui a pitié de tous
ces malheureux amants et qui les raccommode ensemble. Lui
aussi se marie avec une vieille, à laquelle il parle ainsi:
Ce me seroit éternelle diffcme
Si l'on savait que tu fusses ma femme,
Etant si vieille, et moi si chaleureux,
Qu'il m'en faudroit plus d'une et plus de deux.
A quel propos veux tu donc me restreindre?
Je ne veux point en cela rne contraindre;
Ni tellement à toi m'assujettir,
Que quelquefois je n'en puisse partir,
Pour m'égayer et prendre mes aisances
Rcnouvellant mes vieilles connaissances.
Vois-tu donc bien, Francin?, c'est comment
Vivre je veux, pour mon contentement.
I2Ô CARLINE — CARMONTELLE
Franxine.
Ce m'est assez pourvu que tu demeures
Avecque moi dedans un lit deux heures.
Carline et Belvaî, ou les Leçons de la Volupté. V
éd. Avignon, an v (1797), 2 vol. in-18 de 106 et 101
pages, 2 fig. ; et Paris, an vi, 2 vol. in-18. — Roman
très-libre.
CARMENI (Fr.): Xovelle amorose dei signori Acca-
demici Incogn iti. 1 64 1 .
Carmentière, ou les Engagemens rompus par Va-
mour (par M. Gironnet). Amst. (Paris, 1754, 2 vol.
in-12. Nyon (8871).
Carmina apposita Pasquilîo Argo anno i52Ô. S. 1
n. d. (Rome, vers 1627), in-40, lettres ital., grande rig.
en bois sur le titre. — Libri, n° 2 566, 73 fr.
La vente Libri, en 1847, contenait cinq recueils de poésies
latines du genre des Pasquinades ou Satires contre la cour de
Rome, etc., apposées sur les statues de Pasquin et de Marforio.
On peut consulter à ce sujet 1 ouvrage de M. Mary Laton:
Pasquin et Marforio. histoire satirique des papes , Paris,
Dentu, 1861, in-1'2: travail qui, toutefois, aurait besoin d'être
complété. Ces cinq recueils qui sont devenus fort rares mérite-
raient d'être l'objet d'une réimpression soignée et annnotée, et
en reproduisant les figures en bois qui sont sur les titre*. Le
volume dont nous nous occupons est fort libre; voici un échan-
tillon des vers adressé à Pasquin transformé en Argus: Priaptis
ad Argum :
Die mihi centoculus cum sis Pasquille Priapo
Cenliculus eris tempore nonne meo 1
Carmina novem Ulustrium fœminarum: Saphus, etc.,
cum vers. lat. ; à L. Gambarra: haec omnia ex edit.
F. Ursini. Antuerpiae, Plantinus, 1 568, pet. in-8. —
De Soubise, en 1789, 24 liv. ; Courtois, 90 fr.
CARMOLY (Eliacin), hébraïsant, né, en i8o5, à
Soultz (H. -Rhin): Les Mille et un contes. 1837. —
Paraboles de Sendabar sur les ruses des femmes,
trad. de l'hébreu.
CARMONTELLE (N.) , Paris, 171 7-1806: La Co-
quette — les Femmes — Nouveaux proverbes drama-
tiques — Proverbes dramatiques — Proverbes et co-
médies posthumes — Théâtre de campagne — Théâtre
du prince ClenerfQjv — le Triomphe de l'amour sur
les mœurs de ce siècle.
CARMOUCHE — CARNAVAL 127
CARMOUCHE (Pierre-Franç.-Adolphe), né à Lyon,
en 1797, et mort à Paris, en 1868. Il avait été suc-
cessivement peintre, orfèvre, employé de bureau, mais
il trouva sa véritable carrière en écrivant pour le théâ-
tre. 11 se lia d'abord avec Brazier dont il devint le col-
laborateur; puis avec Dumersan, Mélesville, Scribe, de
Courcy, etc. ; Il fit plus de 200 vaudevilles. Voici les
titres de ceux qui sont le plus en rapport avec notre
sujet: L'Accordée de village — Anita la Bohémienne
— Avant la noce — le Bambocheur — la Bégueule,
ou la Princesse et le charbonnier — la Belle Bourbon-
naise — la Biche au bois — les Cancans, ou le Cousin à
Manette— la Chambre de Su^on — la Chaste Suzanne
— Colombine, ou les Sept péchés capitaux — le Coq du
village — le Cousin de Faust — la Demoiselle de bouti-
que — les Demoiselles — les Deux mariés — les Envies
de Mmf Godard — l'Ermite et la Pèlerine — Etrennes
à la Halle — les Femmes de V avoué — la Fiancée du
fleuve — Fiorina — le Fruit défendu — le Grenadier
de Fanchon — la Grisette romantique — les Grisettes
en Afrique, ou le Harem — l'Impôt sur les célibataires
— I Innocente et le mirliton — Isoline, ou le Page en-
sorcelé — le Leycester du faubourg, ou l'Amour et
l'ambition — Lucienne, ou Dix heures du soir — la
Lune de miel — Madame de Croustignac, ou la Pre-
mière venue — Mlle Clairon — Manon Lescaut — le
Marchand d'amour — le. Mariage impossible — Marie
Jobard — les Maris à vendre, ou les Dispenses an-
glaises — le Marquis de Lauçun — Xinette, ou la Pe-
tite fille d'honneur — Ourika — la Partie fine, ou le
Ménage du Marais — Pauline, ou Sait-on qui gou-
verne ? — la Permisssion de dix heures — la Petite
Corisandre — le Roi de Cocagne — L's Rosières de
Paris — les Secondes noces — la Servante justifiée,
ou la Rose et le baiser — le Soufflet et le baiser, ou
les Fiancés Irlandais — Tristine, ou Chaillot, Su-
resne et Charenton — Trois hommes à jupon — les
Trois polkas — Une maîtresse — Une nuit de Paris
— Une séparation , ou le Divorce dans la loge — la
Vieille fille de sei^e ans.
Carnaval {Le) à Paris, par Satan (phvsiologie). Pa-
ris, impr. René, 1848, in-32 d'une feuille, 5o cent.
Carnaval (Le) de La Haye, vingtième dialogue sur
128 CARNAVAL — CARNEVAL
les affaires du temps. S. 1. n. d., pet. in- 12 de 48 pp.,
avec 2 gr. — Taylor, n° i3z3.
Carnaval de la réconciliation, fable inventée à plai-
sir, ou Aventures carnavalesques arrivées dans l'île
de Cythère, en l'an 6563 de la période Julienne (cinq
chansons). Paris, impr. Stahl, i85o, in-12 de 1/2 ff.
Carnaval (Le) de Lyon, com. en 1 a. et en prose ;
par le chev. de La Ferté (attribué à M.-A. Legrand,
com.). Lyon, 1699, in-12.
Carnaval (Le) de Melun, ou le Mariage de Mathieu
Lenvers, parodie en prose (par Ch. Le Brasseur). Pa-
ris, Latour, 18 16, in-8. — Soleinne, n° 2y83.
Carnaval (Le) de Venise, op. -ballet en 3 a. et prol.;
par Regnard, mus. de Campra. Paris, 1699,^1-4°. —
Soleinne, n° 33oi.
Carnaval (Le) de Venise, op.-com. en 3 a.; par Sau-
vage et A. Thomas (Op. -Com.). Paris, i858, gr. in- 18
et in-4° à 2 col.
Carnaval (Le) des maris, vaud. en 3 a. ; par Cor-
mon et Grange (Folies-Dramatiques). Paris, i853, in-8.
Carnaval (Le), ses mascarades, ses bamboches, et
Cadet Lablague aux bals de l'Opéra, etc. (pièce en
vers et en prose). Paris, 1834, in-12 de 12 pp.
Carnavaliana et carémiana. Bacchopolis (Paris), s. d.,
in-18. — Noël, n° iio3.
Ce petit volume est antérieur à 1812, car il se trouve dans
Fleischer. 11 a été réimpr. dans le Trésor d:s Arlequinades.
CARNÉ (Jules de), auteur contemp. : Cœur et sens,
nouvelles. 1868. — Pécheurs et Pécheresses. 1862.
Carnet de la comtesse de L., avec un fac-similé du
récit de la perte de son avant-dernière dent. Paris,
Fr. Henry, 1868, in-32, 53 pp., tiré à petit nombre,
1 fr. — [Documents pour servir à V histoire de nos
mœurs).
Cameval (Der) der liebe, oder der in allerhand
masten sich einhûllende amor. Von Amaranthes. Leip-
zig. 1717, in-8. — Scheible. 1867, n° 2.
CARNOT — CAROLINE
29
CARNOT (Jos.), i752-i835. Voir: Recueil de let-
tres de deux amants. 1801.
CARNOT (Lazare-Kipp.) , ne en 1801 : Mouve-
ment de la population féminine de 1 853 à i855 dans
la ville de Paris, etc. 1857.
CARO (Annibal), né, en 1 507, en Istrie, mort en
1 566 : Gli Âmori pastorali di Dafni e di Cloe. —
Commenta di ser Agresto da Ficamtolo — Dicerie di
Ann. Caro e di ait ri a' re délia virtù — Leggenda
di Santa Nafissa — Rime del commendatore Annibal
Caro.
CAROLET (de), mort en 1709, a travaillé pour le
théâtre de la Foire: L'Amour au village. 1743. —
— Samsonet et Bellamie. ïjjS.
Caroline, vaud. en 1 a. ; par Scribe et Ménissier
(Vaud., en 181 9). Paris, 182 5, in-8.
Caroline de Lichtfield, ou Mémoires extraits des
papiers d'une famille prussienne (par la baronne Isa-
belle de Montoiieu). Lausanne, 1786, 2 vol. in-12. —
Edit. corr. et changée par Fauteur. Paris, 1789, an ni,
3 vol. in-12. — La Bédoyère, 3o fr; Leber, 2089.
Histoire d'une femme qui, après avoir éprouvé une aversion
très-vive pour son mari, finit par l'aimer.
Caroline et Saint-Hilaire, ou les Putains du Pa-
lais-Royal. Londres, 1784 (Paris, vers i83i), 2 vol.
in-18 de 129 et 114 pp., avec 10 lith. libres.
Roman obscène sans valeur et avec des lithographies ma'
faites. On y a mis quelquefois des titres portant : Paris, an vin,
et on l'a réimprimé en Belgique vers 1862 avec des titres indi-
quant: Paris, 1 Si 5 , toujours avec 12 lithographies. — A été
l'objet d'une condamnation à Paris, en i852.
Caroline, ou les Inconvénients du mariage (par Mm*
Maurer). Paris, i8i5, 4 vol. in-12; 1816, 3 vol. in-12.
Caroline quitte son mari parce qu'il a une maîtresse. Ce
mari est tué en duel, et Caroline épouse un ancien arni dudit
mari ; ils n'y trouvent a" inconvénients ni l'un ni l'autre. —
On trouve une analyse de ces ouvrages dans la Revue des ro-
mans, par Eusèbe G*'* (Girault de St-Fargeauj, tome 11.
Caroline Stivens , ou les Effets de l'impression,
anecdote sentimentale arrivée à Naples, en 1782 ,
par S. D. — Paris, Caillot, 181 9, in-18 de 3 feuilles.
Tome II 17
i3o CARON
CARON (Pierre-Siméon). Cet amateur a fait réim-
primer, de 1798 à 1806, différents ouvrages anciens,
poésies et facéties; comme ils n'ont été tirés qu'a 56
exemplaires, la collection complète en est devenue rare,
et elle atteint dans les ventes, selon la condition, le
prix de 100 à 3oo fr. Elle doit être ainsi composée:
i° Recueil de plusieurs farces (Paris, 1612), 144 pp., petit
in-8. — 2° Sottie jouée à Genève, en i523 (Lyon, P. Rigaud),
48 pp. — 3° La Farce de la querelle de Gaultier-Gar^uille
et de Perine, sa femme (Vaugirard), \G pp. — 40 Le Jeu du
Prince des Sots, 'joue aux Halles, en i5ii, 58 ff. 5° Mystère
du chevalier qui donna sa femme ait diable, 40 ff. — 6° Nou-
velle moralité d'une pauvre file villageoise, laquelle aima
mieux avoir la tke coupée par son père que d être violée par son
Seigneur, 58 pp. (suivie de la Farce joyeuse et récréative du
galant qui a fait le coup, 28 pp.). — 70 Le Plat de carnaval,
148 pp. (plus le Carton ouvert aux gens bons, 4 pp.). — 8°
Opus Mor Uni, Paris, 1799. — 90 Chute de la médecine et de
la chirurgie, ou le Monde revenu dans son premier dge ; par
le bottée Luc-Esiab. — io° Traduction des Xoëls Bourguignons
(i735), 101 pp. — ii° Chansons folastres des comédiens (Pa-
ris, 1637), 25 pp. non compris le titre. — 120 Le Cocu conso-
lateur, 18 pp. — l3* Le Norac-Oniana (12 fF. dans la réim-
pression de Monterait', 8 seulement dans l'édition donnée par
Caron). — 140 Lettre de Carabi de Cappadoce , 4 pp. (suivie
de YJEnigma, 4 pp., et d'un prospectus intitulé: Bibliographie.
Avis aux amateurs de livres anciens, singuliers , facétieux, ra-
rissimes, même introuvables et d'un prix exorbitant).
M. de Montaran a fait terminer les nos 10 et 11 que Caron
avait laissés incomplets, et, pour son propre compte, il a fait
réimprimer à 25 exempl. seulement les articles suivants: ^Plai-
sant discours et advertissement aux nouvelles mariées, 7 ff.
— 20 Sensuyt le Testament de Tastevin, roi des pions, 4 ff.
— 3° Les Regrets et complaintes des gosiers altère^ (1675),
8 ff. — 40 Farce nouvelle très-bonne et très-joyeuse, etc.
(Troyes, 1624), i5 ff. — 5° Farce joyeuse et récréative de
Poncette et de l'amoureux transi (Lyon, i5g5), 5 ff. — G0
Farce nouvelle du musnier et du gentilhomme. — 70 Farce
joyeuse et profitable à un chacun contenant la ruse, méchan-
ceté et obstination d'aucunes femmes (1596), 7 ff. — 8° Dis-
cours facétieux des hommes qui font saler leurs femmes
(Rouen, i558J. 12 ff. — 90 Tragi-comédie plaisante et facé-
tieuse de Fanfreluche et Gaudichon, 33 ff — io° Tragi-co-
médie des Enfants de Turlupin, 17 ff. — u° Farce plaisante
et récréative sur un trait qu'a joué un porteur d'eau le jour
de ses noces dans Paris (io32), 10 ff. — 120 Farce de la cor-
nette (i545), i5 ff. — i3° Comédie facétieuse et très-plaisante
du voyage du frère Fecisti , 17 ff. — 140 Joyeuse farce d'un
curia (Lyon, i5q5), 11^ ff. — i5° Cry et proclamation du mys-
tère des actes des apôtres; 4 ff . — 160 Sensuyt ung beau mys-
tère de Nostre Dame à la louenge de sa très-digne nativité .
CARON — CARTAS i3i
d'une jeune fille qui se voulut habandonner à péché pour
nourrir son père et sa mère en leur extrême povreté { Lyon,
i545), 56 tf. — 170 Moralité de l'enfant de perdition (Lyon,
160S), 24 ff.
Quelques exemplaires de ces 17 dernières pièces réunies por-
tent le titre suivant: Recueil d; livrets singuliers et rares
dont la réimpression peut se joindre aux réimpr. déjà pu-
bliées par Caron. i820,-i83o. Les 17 pièces vendues 1 5 1 fr.
Veioant.— Les deux collections complètes et reliées en 12 vol.,
mar. bl., 441 fr. Labédoyère.
Pour les ouvrages de "Caron, voir aussi: Toilette des daines,
ou Encyclopédie de la beauté — et Recueil de plusieurs far-
ces, pour le détail de ces farces.
CARON (Aug.): Les Cheveux de Mariette. 1 855,
Carquois (Le) d'amour, (satires). S. d. (vers 162 5),
in-8. — La Vallière, n° 2942^; Méon, p. 429, 19e
carton.
Carquois (Le) satyrique, par Antoine Gaigneu, Fo-
résien. En vers. Voir les Variétés hist. et itttéraires,
Yi, 287 à 3oi.
CARRÉ (Michel;, né en 1819, aut. dramatique. Voir:
L' Amour mouillé — les Amoureux sans le savoir —
le Cabaret des amours — VEunuque — Faust (en
j85g, au 1 h -Lyrique) —Faust et Marguerite (en
i85ô, au Gymnase) — les Fourberies de Mar mette
— G a1 athée — Jobin et Nanette — Miss Fauvette —
les Noces de Figaro — les Noces de Jeannette —
Peines d'amour perdues — Psyché — la Reine de Saba
— la Statue — Un duel che\ Ninon — Voyage au-
tour d'une jolie femme.
CARRETTO (Galeotto, marchese dal) : Nûfze de
Psyché et Cupidine. 1 bio. — Tempio de amore. i5i 9.
CARRIER E-DOISIN (A.) ; Les Etrennes de mon
cousin. 1787. — Roméo et Paquetie, parodie. 1773.
Carta constitucional, ordenan^as y est.itutos del
amot\ discutida por un congreso de'Cupidos, sancio-
• nada por Venus. Barcelona, 1846, in-40.
CARTAJQ(Antomo-Mariaj, dit lo Stechito da Siena:
Il Farfalla. 1549.
Cartas de Abelardo, ou Cartas d'Heloisa, etc. Voir:
Pétri Abelardi . . . et Heloissœ, etc.
i3« CARTE— CAS
Carte (La) de la cour, par Guéret Gabriel, avocat.
Paris, J.-B. Loyson (ou Trabouillet), 1 663, 1674, pet.
in-12 (Potier, h° 2668, 20 fr. ; Aimé-Martin, n" 5oi,
11 fr. 5o; Monmerqué; La Bédoyère, 70 fr.).
Petit roman satirique et spirituel fait à l'imitation de la Carte
de Tendre de Mlle de Scudéry. Les principaux seigneurs et les
principales dames de la cour de France y figurent sous des
noms 'supposés dont la clef est imprimée sur les marges du li-
vre même.
Carte géographique de la Cour et autres galante-
ries, par Rabutin. Cologne , P. Marteau (Holl., à la
Sphère), 1668, pet. in-12 de 78 pp., que les biblio-
philes payent fort cher (Morel-Vindé, 5o fr.).
La Carte n'occupe que 20 pp.; elle doit être attribuée au
prince de Conti. C'est ce que Bussy dit fort expressément et
ce que les bibliographes auraient vu, si , contre leur habitude ,
ils avaient regardé le feuiilet au delà du titre. L' auteur trans-
forme en villes, en bourges et en lieux de passage, toutes les
dames de la cour , et il trouve , dans des descriptions géogra-
phiques, le moyen de faire les allusions les plus scandaleuses.
On peut croire' d'ailleurs que Bussy n'a pas été étranger à cette
production. Elle a été réimprimée dans le tome IV de l'édition
que M. Paulin Paris a donnée des Historiettes de Tallemant
des Réaux, et sous le titre de Carte du royaume de Braque-
rie, a la suite de l'édition de l'Histoire amoureuse d?s Gaules,
comprise dans la Bibliothèque el\évirienne { Paris, i856). Le
volume de 1668 contient, après les 20 pages que remplit la Carte,
des Maximes d'amour imprimées à la suite de diverses éditions
de l'Histoire amoureuse . et quelques pièces de vers. La
Carte de la cour est en prose, avec des notes. Voir le catalogue
Leber, n° 2201.
CARTIER de SAINT-PHILIPPE: Le Je ne sais
quoi, ou Mélanges curieux. 1723.
CARTIER-YINCHON : La Fille du Palais-Royal,
ou les Amours de Clarisse et Colbac. 1826. — Le
Parfait jeune homme à la tribune des mœurs. 1825.
CARVIN (aîné), aut. dram., à Marseille: Au prix
fixe, vo Scapin, courdonnié deis damos. 1834 —
Misé Galinèto, vo lou Mariage de Rasefin. i83o.
Cas de conscience sur les danses, décidé par MM. les
docteurs en théologie, etc. Paris, 1721, in-12. —
Deneux.
Cas de conscience sur les paniers. S. I , 1728, in-8.
— A. S., en 1 855.
CASA — CASE i53
CASA (Giovanni Délia), né à Florence, en i5o3,
archev. de Bénevent, nonce à Venise. Il mourut en
i 3 5 6 : Opère — Rime et prose.
CASAMAJOR (Mme de), pseudonyme, aujourd'hui
Mme Bairault. Voir; Pathologie du mariage.
CASANOVA (Jacques) de Seingalt , aventurier cé-
lèbre, né en 1725, mort en i8o3. Voir ses Mémoires
—et Icosaméron, ou Histoire d'Edouard et d'iJisabeth.
Casanova au fort St- André, vaud. en 3 a.; p. Va-
rin, Et. Arago et Desverger (Vaudeville). Paris, i836,
in-8.
Casanova des Zweiten (le Second Casanova, appelé
le comte Alphonse, ses amours et aventures en France
et en Italie). Leipzig. Wigand, i833, 2 vol. in- 12. —
Ouvrage assez insignifiant.
Cascades (Les) de St-Cloud, vaud. en 2 a.; p. Lau-
rencin et Marc-Michel (Folies dram.). Paris, 1849,111-8.
Cascades {Les) du beau sexe , recueil complet des
ruses des femmes, espiègleries, etc. Paris, i838, in -32
de 5 feuilles, 6 grav., 2 fr.
Cascarinette, roman comique; par Adolphe Ricard
(Xavier Eyma). Paris, Sandre, 1846, 2 vol. in-8. —
Superch. littér., III, 411.
Case (The) of divorce for Impotency in that remar-
kable tryal anno 161 3 between Robert Earl of Essex
and lady Fr. Howard, written by G. Abbot, archbishop
of Canterbury. London, 1715-1723, 4 vol. in-12.
11 est assez singulier qu'un archevêque, primat de l'église an-
glicaine, ait composé cet ouvrage , lequel concerne le divorce
projeté entre le comte et la comtesse d'Essex, mais il était hom-
me de cour, fils d'un simple tisserand, il avait escaladé tour à
tour toutes les dignités de l'église, et bien placé tous les siens
Case {The) of miss Cadiere against the father Gi-
rard in a memoir presented to the parliament ofAix.
London, 1732, in-8.
Case (The) of séduction being an account of the
Proceeding against the Rev. Abbé Claudius Nicolas
des Rues for committing râpe upon i 33 virgins, trans-
lated from the French by M. Rogers. London, 1726,
in-12 (pp. xii et 90), 1702, in-12.
i34 CASE — CASO
Le jeune abbé Claude-Nicolas Desrues de Boudreville avait
obtenu une cure dans le diocèse de Xoyon, mais le cardinal de
Noailles, qui était archevêque de Paris* lui refusa la prêtrise et
fit. de pus, porter plainte contre lui et contre un de ses amis
nommé Merlier, les accusant de fréquentation de personnes du
sexe, avec tant de scandale que leurs maisons étaient régi
comme des maisons de _ prostitution." Ils fu-
rent même arrêtés tous deux sur les dépositions des témoins et
incarcérés. La sentence rendue par l'official déclare Desrues at-
teint et convaincu de vivre, depuis plusieurs années, dans un
commerce de débauche consommée , d'avoir retenu en sa pos-
. pendant prés de trois mois, une fille de 18 anstà l'in-
sçu de ses parents, de s'être découvert honteusement devant une
présence o'une autre femme, dans le parloir d'un
monastère de filles, etc., le déebre, ainsi que Merlier, interdits
pour toujours des fonctions des saints ordres, condamnés l'un et
l'autre à demeurer pendant trois ans dons une communauté, etc.
Desrues et Merlier ne cherchèrent point à se disculper, mais
ils eurent recours aux subtilités de la chicane, ils appelèrent
comme d'abus de la sentence de l'official, 1' incriminant de jan-
sénisme, et ils publièrent des mémoires volumineux pour faire
valoir leurs moyens. Enfin , l'affaire fut portée au Parlement;
mais, malgré tous leurs efforts, les faits étant bien prouvés, ils
furent blâmés . admonestés et condamnés en dernier ressort ,
aussi bien qu'ils i'avaieut été en première instance (an 1727).
Case {The) of sodomy, in the tryaî of Merwin
Touchet, lord Audley, eârl of Castlehaven fur comit-
ting a raye and sodomy with two of his servants, etc.,
w\\o was beheaded on Tower Hill. may 14 1 63 1 , etc.
Printed from in original ms. London, 1642, in-4'J ;
autre'édit., 1710, in-8.
Ces deux opuscules font partie de la Biblioth. Grenvilliana
(tome II, pag 94). Une autre édition, également rare, est con-
servée au Britisb Mi seuro. London, John Morphew, near Sta-
ticner's Hall, 1708, in-8 de 38 pp.
Case {The) of jesuit father Girard and miss Ca-
diere. London, 17*2, 4 vol. in-12, tig.
C'est peut-être une trad. de l'ouvrage franc, intitulé: Recueil
général des pièces concernant le procès, etc. Voir ce titre.
CASENECYE ''Pierre de), né à Toulouse, en i?qi,
mort en i652. Voir: Caritée, oula Cyprienne amou-
reuse, roman.
CASHÏN (M"ie A.) : Amour et liberté! Abolition de
l'esclavage. 1847.
Caso occorso di due donne maritate insiem: nella
CASONI — CASSETTE i 35
città di Verona. — Commenc. du XVIIe siècle. Opus-
cule de 4 ff., en vers, très-singulier et très-rare.
CASONI (Guido), da Serravalledial : Délia magia
d'amore. i5gi.
Cassandre, ou les Effets de l'amour et du vert-de-
gris. Paris, 1775, in-8. — Leber, n" 24g?7 .
Cassaria (La), comedia di Lod. Ariosto, in versi.
Vinegia, Bindoni e Pasini, i53_j, in-8 (Nyon , n°
18584). —Vinegia, G. Gioiito, 046, in-8 (Techener,
2 5 fr.).
L'Arioste avait rédigé cette comédie en prose dans le prin-
cipe. On en cite des éditions de 1 523, "1:24.. 1:2:, etc. A la
vente Soleinne, n° 4093, il y en avait une de Venise, Z<>ppino.
i538, in-8 de 36 ff., avec un portrait sur bois.
Casses-cou (Les), aventures et mésaventures, catas-
trophes grotesques, malheurs, anecdotes, caractères à
mourir de rire, scènes épisodiques, mystifications à
s'en tenir les côtes, caricatures en action, misères et
tribulations drolatiques, avec de goguenardes et bur-
lesques illustrations-, par Porret. Paris, marchands de
nouveautés, 18 38. in-32, rig. s. b. — Soleinne, 3q<s3.
Scènes burlesques en prose publiées sous le nom du graveur
Porret. que le titre fait auteur malgré hii. Voir la Bavarde per-
pétuelle.
Cassette (La) des bijoux, dédié à Mmî de Montes-
pan (par l'abbé de Torche). Paris, 1668, 1669, in-12.
— Techener, en i858, belle reliure, 38 fr.; Alvarès,
en juillet 18 58, 4 fr. 5o; Nyon, 9299 et i53o3. —
Recueil de lettres en prose, mêlée de "vers et d'histo-
riettes.
Cassette (La) ouverte de l'illustre criole (créole'}, ou
les Amours de A/'"e de Maintenon. Yillefranche (Hol-
lande), 1690, 1 69 1 , pet. in-12 de 92 pp. — La Val-
lière, 12 fr.; Duqliesnoy, i5 fr.; Nodier, 26 fr. ; Bi-
gnon, 3i fr. ; Leber, n° 2212; Potier, en 1870,
128 fr.
Livret singulier et peu commun , réimprimé d'abord sous le
titre: Les Amours de madame de Maintenon, épouse de Louis XIV.
Villefranche (Holl), 1691., pet. in-12 de 90 pp. Nodier, by fr. ;
Le' cr. n° 221 3. Puis, sous celui de Passé-temps royal de Ver-
sailles, ou les Amours secrettes de Madame de' Maintenon ,
mais avec des différences, et sans les énigmes et autres poésies
légères qui terminent les éditions précédentes. Cologne (Holl.,).
i36 CASSETTE — CASTELLANI
1695, 1696, 1704., 1706, 1712, pet. in-12 de 98 a 117 pp. , front,
grâv. Le frontispice représente Louis XIV , encore j-une cares-
sant Mme de M. ; le père La Chaise se tient derrière avec res-
pect. 11 y a dans le volume d'assez nombreuses pièces de vers.
Mme de "M. est représentée comme une véril ne me-
nant de f: ont des intrigues avec un de ses laquais et ave: La Chaise
(On a parlé aussi de son jardinier en chef à Petit-Brie, comme
d'un de ses amans préférés . — Gancia , 19 fr.; Renouard , 29
fr. : La Bédoyère, 58 fr.; Nodier, 39 fr.; Bignon, 17 fr. 5o;
So'ar, 19 fr.;'Desq. 8 fr. 5o. — Dans les éditions de 1706 et
17 12 il y a de plus que dans les précédentes: Plainte dés da-
mes de'lacour de France an roy, en vers. On trouve aussi ce
pamphlet sans les Amours des dames illustres, dans l'Histoire
amoureuse des Gaules, et sous la rubri ue de Derniers dérè-
glements de la cour, sans la France {..liante, etc.
Cassette (La) verte de M. de Sartines, trouvée che\
Mlle Du Thé (par Tikel). La Haye, 1779, in-12 de
71 pp. — Nyon, n' q3oo, Cigongné, n° 2370; Alva-
rès octobre i858), 6 fr. 5o; Lebèr, n" 4742.
Entre autres pièces de ce pamphlet, citons ce billet de la Du
Thé a M. de Sartines:
« Mon cher ami,
« Le jour n'est-il pas assez long pour vaquer aux affaires de
l'Etat? Faut-il encore sacrifier la nuit? — Cruel! ne craignez-
vous pas que je sois jalouse de la Reine , ou au moins de ma-
dame de Sartines? De grâce, mon cher, venez demain au soir
chez moi, à la campagne, nous y ferons un petit souper déli-
Le duc de Chartres et le comte d'Artois doivent y être ,
et j'ai invité le prince de Nassau, le marquis de Genlis, la
jolie d'Ervieux, mademoiselle Michel ot et bien des beautés spi-
rituelles, etc. n
Castagnette, vaud. en 1 a. ; par Deslandes (Varié-
tés). Paris, i85o, in-8.
Casteau {Le) (château) d'amours, par Pierre Grin-
gore. S. 1. n. d. (Paris, avant i5oo), in-40 goth. de ô
feuillets, au dern. fig. en bois représentant David et
Betsabée. — Paris, 1000, in-40 goth. de 36 ff.,fig. en b.
Ed. beaucoup plus complète crue la première ; 36 fr.,
La Vallière; Morel-Vindé, 180 fr. — Paris, Simon
Vostre, in-8 goth. de 44 ff., fig en bois. La Vallière,
10 fr. — Lyon, Fr. Juste, i533, in-24 allongé goth.
de 40 ff. — Une réimpr. gr. in-8, faite sur l'éd. sans
date, a été tirée, en i83o, par Crapelet, à 100 ex.
CASTELLAM (Giulio): Stan^e in Iode délie gentili
donne di Faen^a. 1 5 5 7.
CASTELLERAT — CASTILLON 1 3 7
CASTELLERAT (Mlle Désirée) : Armand et Angéla,
roman. 1802.
CASTELLETTI (Christoforo), poète du XVIe siècle,
né à Rome : La Amarille — le Stravagançe d'amore.
i58j. — / Torti amorosi. 1 58 1 .
CASTELLI (Nie. di) ; // Pastor infido. 1696.
CASTERA (Louis-Adrien Duperron de), né en 1707,
mort en 1752 : Les Amours de Clitophon et Leucippe.
trad. en franc. — les Aventures de Léonidas et de So-
plironie — les Avantures de Rosamidor et de T léo-
glaphire — Entretiens littéraires et gal.ins, avec les
avjntitres de don Palmerin et de Thamire — le Phé-
nix, ou la Fidélité à l'épreuve — la Pierre philoso-
phai des dames, ou les Caprices de l'amour et du
destin — les Stratagèmes de l'amour — le Théâtre
des passions et de la fortune.
CASTÉRA (J.-H. de) : Les Baisers de Zip. 1786.
— Histoire de Catherine II, Impératrice de Russie.
an vin. — Peristère, O'i la Colère de V amour. 1787.
— Vie de Catherine II, impératrice de Russie, an v.
CASTI (l'abbé J.-B.), poète et litt. ital Montefias-
cone, 1721-180?: Novelle galanti — Novelle inédite
— Xovelle piacevoli — Opère complète — Opère scelte
— // Poema tartaro — le Ultime novelle.
C \STIGLlONE (le comte Baldessar ou Balthasar de),
écriv. et diplom. ital., né dans le Mantouan, en 1478,
mort à Tolède, en i52Q, étant évêque d'Avila : // Cor-
tegiano — Stan^e pastorali.
CAST1L-BLAZE (François-Henri-Joseph) , mort en
1857: Le Barbier de Séville, ou la Précaution inu-
tile — la Danse et les ballets depuis Bacchus jusqu'à
Mlle Taglioni — Don Juan, ou le Festin de Pierre
— la Fausse Agnès — les Folies amoureuses — l'Ita-
lienne à Alger — Léonore — Monsieur de Pourceau-
gnac — les Noces de Figaro, ou Mariage de Figaro.
CASTILLE(Ch.-Hippolyte), né à Montreuil-sur-mer,
en 1820: Blanche d'Orbe, roman. i85g. Voir aussi:
Michelet.
CASTILLON (Fréd. de), contemp. : La Maîtresse
et la femme mariée. 1829.
Tome II 18
i38 CASTLE — CATALOGUE
Castîe (The) of love (le Château d'amour), 1849,
in-40.
Ce poë-ne, composé par Robert Grosseteste, évêque de Lin-
coln, au XIVe siècle, a été imprimé par les soins de M. Halli-
well, à cent exemplaires. 11 s'agit de l'amour mystique. M. Hal-
liwell. connu par d'estimables travaux sur la littérature anglaise
au moyen-âge, fit imprimer ce poème d'après un manuscrit
resté inédit; il n'en fut tiré que 100 exemplaires qui ne furent
pas livrés au commerce.
Casto (II) Giuseppe e la moglie di Putifarre, scherzo
comico in 1 atto, ridotto dal francese da Fil. Maz-
zoni. Firenze, Galetti e Comp., 1869, in-24 de 26 pp.
Castromanie (La), ou le Xouvel Abailard, poème
héroï-comique; par Ch. Soullier. Paris, 1834, in-8 de
5 feuilles, fig. — Jannet, 6fr. ; Aubry, en 1866, 3 fr. 5o.
Catalogue alphabétique des ouvrages condamnés.
Paris, rue de Jérusalem, i836, in-8 de 7 feuilles, 2 fr.
Catalogue alphabétique des ouvrages condamnés, ou
Relevé de toutes lesj>,:blications officielles faites au
Moniteur. Paris, 184b, in-8 de 74 et 38 pp.
La plupart des livres poursuivis ou condamnés depuis 1814
étaient incriminés pour outrages aux mœurs ou à !a morale pu-
blique. Malheureusement, ces catalogues ne donnent pas de dé-
tai s sur les causes des poursuites ou des condamnations. Il ne
faut pas croire cependant que tous les livres erotiques, licencieux
ou galants aient été atteints par les foudres du parquet. On
sévissait surtout contre les réimpressions. Quant aux éditions
anciennes, la police se bornait à les traquer chez les libraires et
dans les cabinets de lecture. Au mois d'octobre 1825, cette chaste
et vertueuse police fit circuler à Paris une Note des ouvrages
à supprimer dans les cabinets de lecture, d'après les retran-
chements faits sur les catalogues par les inspecteurs de la li-
brairie. On trouvera cette note dans le XIe supplément de la
Petite bibliographie biographico-romancière de Pigoreau.
Catalogue de livres en partie rares, singuliers, cu-
rieux et d'une belle conservation (de la bibliothèque
de Mme de Mesenge). Paris, Bleuet, an xiv-i8o5, in-8.
Très-bon et très-riche catalogue, de main de maitre. On y
trouve une longue série de romans classés avec beaucoup de
soin; signalons seulement la classe des Romans d'amour fran-
çais et étrangers, p. 211, et la classe des Romans philosophi-
ques, critiques, comiques et licencieux, p. 226, beaux exempl.
en maroquin. Mme de Mesenge devait être une.... connaisseuse.
Catalogue des écrits, gravures et dessins condamnés,
CATALOGUE 1 3g
depuis i S 14 jusqu'au ier janvier i85o, suivi de la liste
des individus condamnés pour les délits de presse.
Paris, Piller, i85o, in-12 de 204 pp.
La 4e partie de cet ouvrage très-exact et très comp'et est
consacrée aux écrits, gravures, lithographies et dessins immo-
raux, licencieux, obscènes, condamnés, au nombre de 232. Le
reste du catalogue est politique et ne nous intéresse pa^. Nous
croyons que le rédacteur de l'ouvrage est M. Gaillard, com-
missaire de police de la librairie, mort il y a déjà 8 ou 10 ans.
Catalogue des livres de feu M. de Rochebrune, com-
missaire au Châtelet. Paris, Mussier, 1774, in-8.
Ce catalogue;, comprenant 3354 numéros, n'est curieux que par
les articles qui y m mquent. M. de Rochebrune, lié inti uement
avec Piron, Colé, Vadé et autres gens de joyeuse humeur,
avait dans sa bibliothèque tous les livres défendus qu'il avait
saisis en sa qualité de commissaire de police; mais ces livres
furent suppri nés par ordre , pendant l'impression du catal gue,
et la pla.e resta en blanc. La liste des dits livres et manus.rits
prohibés et retirés a été pub iée par M. P. La:roix, d'après
lexemplaire de la bibliothèque de l'Arsenal, dans le Bulletin
de la librairie à bon marché, nos 3, 4 et 5, page 67, mars ,
avril et mai i858; elle se tro ive réimprimée dans les Enigmes
et découvertes bibliographiques, du même auteur (Paris, 1866,
in-12, pp. 3o5-3u.
Catalogue des livres de Mérard de Saint- Just. Pa-
ris, Fr.-Àmb. Didot l'aîné, 1783, in-18, tiré à très-
petit nombre.
On y trouve beaucoup de livres erotiques, qui ne figurent pas
d'ordinaire dans les catalogues, quoiqu ils soient dans les bi-
bliothèques. Quelques-uns même pourraient bien n'exister qu'en
desiderata.
Catalogue des livres, etc. de M. Noël. Paris, Galliot,
1841, in-8. Peu commun.
Catalogue peu vo'umineux, mais remarquable par la collection
assez complète de deux sortes de livres, les fab es, et es ouvra-
ges erotiques. La mise en vente publique de la plus grande par-
tie de ces derniers fut interdite par la police.
Catalogue des livres licencieux publiés en France
depuis l'an 1700 jusqu'en i83g, dans l'ordre chrono-
logique, avec une table alphabétique des titres d'ou-
vrages. Ms autographes (sur cartes) de Beuchot, rédigé
sur lt demande du docteur Parent-Duchâtelet. Cat.
B*** (Beuchot), en i85i, n° 343, adjugé à 55 fr.
Le bas prix de cette adjudication s'explique par l'état d'im-
i4o CATALOGUE
perfection de ce travail, qui était plutôt encore à l'état de pro-
jet qu'à celui d'exécution.
Catalogue des ouvrages condammés depuis 1814 jus-
qu'à ce jour. Paris, Pillet, 1827, in-ibde 4 feuilles.
L'auteur no nmé par Beudiot, Journal delà librairie. r8î^.,
p. 290. eit M Meyaard de Franc, ex-inspecteur de la librairie.
Ce livra est e seul de ce gmre ,ui contienne le texte des ar-
rêts de condamnation , ce qui le fait rechercher et payer quel-
quefois très-cher.
Catalogue des ouvrages qui ont été l'objet soit de
conda nnàtions, soit de poursuites judiciaires, depuis
18 14 jusqu'au i!1 janvier 1S42. Paris, 1843, in-12 de
86 pp.
Catalogue des pièces d'anatomie pathologique du
Muse: Dupuyt.-en (maladies vénériennes;. Paris, Bé-
chet jeune, 1842. in-8.
Jl y 1 peut être eu de nouvelles éditions de ce catalogue. Le
musée Dupuytren e>t très-curieux, et il serait certainem Dt utile
qu'il fut ouvert à de cer:a;n jours au public, et qu'il ne fut pas
exe usi cernent réservé aux médecins.
Catalogue raisonné des ouvrages de Rétif de la
Bretonne.
Ce atalogue remplit presque en totalité la 16e partie de Mon-
sieur Nicolas, ou le Cœur humain dévoilé, pubié par lui-même;
Imprimé à la maison, et se trouve à Paris, chez la veuve Ma-
rio1] Ré if. 17Q7. in-12. — Le vo urne se termine par les VIIIe,
IXe. Xe et Xie juvénales; la première, intitulée: «Immoralité
de notre mariage et manière de le coiriger; » la seconde: 1 Fausse
immoralité de la liberté de la presse. » C'est dans cette juvénale
que Rétif de la Bretonne analyse la Théorie du libertinage,
du nurquis de Sade: « C'est là que le monstre-auteur , dit-il ,
propose, à l'imitation du Pornographe , l'établissement d' un
lieu de débauche. J'avais travai lé poar arrêter la dégradation de
la nature: le but de l'infà ne disséqueur-à-vif. en parodiant un
ouvrage de ma jeunesse, a été d'outrer à l'excès cette odieuse,
cette infernale dégradation. » — Rétif donne un autre catalogue
tres-curieux de tous ses ouvrages, tant de ceux faits que de ceux
qui ui restent encore à publier, à la fin du 4e vol. des Posthu-
mes (Voir ce titre).— Enfin. M. Ch. Monselet , dans son vo-
lume intitulé: Rétif de la Bretonne { Paris, Alvarès.1854. in-
12), publie un catalogue complet et raisonné des ouvrages de
l'auteur, dans lequel il donne quelques détails sur les singulières
gravures qui ornent la plupart de ces ouvrages, gravures dessi-
nées d'après les modèles fournis par l'auteur lui-même, modèles
pour les tailles, pour les costumes et pour les pieds. On sait
que Rétif était amoureux de cette partie du corps féminin , ou
plutôt des chaussures de femmes. On formerait un livre des plus
CATASTROPHES - CATECHISME 141
étranges en recueillant tous les passages dans lesquels cet ori-
ginal a expose en quelque sorte la théorie de sa passion cor-
donnière.
Catastrophes (Les) amoureuses, ou le Retour à la
vertu, histoire vraisemblable ; par J.-C.-M. P. (Jean-
Charles-Martin Pichenot, abbé). P ris, Ponthieu, 1796,
in-18. — Ouvrage cité dans les Supercheries littér.
(t. II, col. 376}, avec quelques détails sur l'auteur.
Catéchisme à l'usage des grandes files qui souhai-
tent se ma-ier (ou ]ui veulent être mariée»), uvec la
Manière d'attirer les amants, par demandes et répon-
ses. Caen, impr. Chalopin, 181 2, in- 12 d'une demi-
feuille.
Bibio'e de colportage dont il y a sans doute des éditions
plus anciennes que celle-ci ; e le a été réimprimée souvent jus-
qu'aujourdh'hui et dans pus de dix endroit^ différents: à P iris,
à Troyes, au Mans, à Monireau, à Charmes, etc. On y pousse
les files et tes garçons à contracter, au>sitot que possible, un
mariage régu Lr. mais la question des iniéiets n'y est pas abor-
dée. Voici les litanies que l'on conseille aux filles de reciter:
Kyrie, je voudrais,
Ci.riste , eti e mariée,
Kyr.e, je prie tous les Saints,
Christe, que ce soit demain.
Sainte Marie, tout le m.jnde se marie;
Saint Joseph, que vous ai-je fait?
Saint Nicolas, ne m'oubliez pas;
Samt Médêrie, que j'aie un bon mari.
Saint Ma tiiieu, qu'il craigne bien Dieu.
Saint Jean, q .'il m'aime tendrement.
Saint Bruno, qu'il soit jo i et beau.
Saint Fidèle, qu'il me soit fidèle.
Saint André, qu'il soit à mon gré.
Saint Didier, qu' 1 aime à travailler.
Saint Honoré, qu'il n'aime pas à j.iuer.
Saint Sévenn, qui . n'aime pas le vin.
Saint Clément, qu'il soit diligent.
Saint Sauveur, qu'il ait bon cœur.
Saint Nicaise, que je sois à mon aise.
Saint .losse, qu'il me donne un carosse.
Saint Bonit'ace, que mon mariage se fasse.
Saint Augustin, dés demain matin.
Catéchisme (Le) des amants, oui' Art de faire l'amour,
donnant la manière d'approcher une jeune demoiselle,
de se faire aimer , terminé par le Mérite des fem-
mes\ par Apollon (Pelletier de Saint-Julien), Paris,
Lebailiy, i838, in-18 de 3 feuilles.
142 CATECHISME
Livret de colportage reproduit tous les ans par le même édi-
teur avec un millésime nouveau. Une autre brochure du même
genre, été publiée chez Renaud à Paris, en 1845 et ann. suiv.,
sous le titre: Catéchisme des amants, ou l Art de plaire aux
belles, in- 18 de 3 feuilles.
Catéchisme des courtisans, ou les Questions de la
cour et autres galanteries (en prose, avec quelques
vers à la fin). Col., P. Marteau (à la Sph. Elz.), 1668
(Leber, n° 445 i), 1669, 1672, 1680, pet. in-t2 (No-
dier, en i83o, 20 fr.). — Edit. augm. d'une Philoso-
phie d'amour (en vers burlesques), Cologne, 1691, pet.
in- 12 (Payn, nu 5 20; rare).
Pièce spirituelle et hardie, réimprimée en partie dans YHist.
amoureuse des Gaules, éd. de 1696. On y trouve réunies les
Maximes d'amour, de Bussy-Rabatin. 11 en a été fait aussi
une réi n pression à Chartres, chez Garnier, en i838 , in-12 de
20 pp , tirée à pet. nombre. Taylor, n° 1228. — M. Ed. F.mr-
nier l'a inséré dans ses Variétés historiques et littéraires,
t o.ne v, p. 75-95.
Catéchisme des farceurs, contenant un choix de
bonnes plaisanteries pour être dites et répétées en so-
ciété ; contenant, en outre, le Panier des grisettes, l'E-
loge funèbre de Michel Morin, et autres farces plus
risibles les unes que les autres; par le père Lajoie.
Paris. Le Bailly, 1868, in- 18 de 108 pp. (Biblioth.
sentimentale, joyeuse, grivoise et amusante).
Catéchisme des filles du Palais-Royal et autres quar-
tiers de Paris, à l'usage de tous les citoyens et citoyen-
nes acives, avec le détail des services politiques et
secrets qu'elles ont rendus à la Révolution. Cythère.
1790, in-8 de 16 pp., avec une fig. non libre. — Ou-
vrage dirigé contre quelques députés de rAssembiée
nationale.
Catéchisme des gens mariés (par le père Eéline, mis-
sionnaire). S. 1. n. d. (Caen, 1782), in-12 de 53 pp.
— Pluquet, 12 fr ; Veinant, i5 fr. ; Claudin, en juillet
i858, 8 fr. ; Leber tom; IV, n° 29; Leber, sa vente
en 1860, n" 3o, 21 fr.; Desq, n° 78bis, 3 1 fr. ; Lanctin,
9e catal., i5 fr. ; Fontaine, en 1870, rel. de Thibaron,
80 fr.
L'autorité ecclésiastique supprima soigneusement cet ouvrage
à cause de quelques détails trop libres. On prétend qu'il y en a
une réimpr. mjderne, mais nous ne la connaissons pas.
Catéchisme libertin, à l'usage des filles de joie et
CATECHISME — CATHERINE i43
des jeunes demoiselles qui se décident à embrasser
cette profession. Luxuriopolis, s. d., 1791, 1792,111-18
de 72 pp._ et 6 fig. col — Veller indique une édition
de l'imprimerie napolitaine, 1798.
Cet ouvrage a été aussi réimprimé, mais abrégé maladroite-
ment, dans le second vol. de la Bibtiothèque erotique, Rome ,
1799, pages 49 à 84. L'édition de 1791, xu-72 pp., porte par
Mlle Theroigne, de l'imprimerie de Mme Gourdan, Epitre dédl-
catoire à l'abbesse de Montmartre, signée l'abbé C ardin.
A la fin, une approbation signée Maury d'Autun. Le nom de
Théroigne n'est pas dans l'édition suivante, tt 1 'epitre dédica-
toire est adressée à la première maquerelle de Paris.
Catéchisme poissard et Engueulements soignés des
nobles dames de la Halle, le tout revu, corrigé et con-
sidérablement augmenté, par milord l'Arsouille. A Pa-
ri?, chez les libraires du bon ton, 1 835, petit in-12 de
98 pp. et une gravure.
Il y a eu une imitation de cette drôlerie, intitulée: Le Caté-
chiine poissard, ou les Farces de carnaval: recueil de ren-
contres poissardes , dialogues, compliments, chansons, etc.;
par un petit-fils de Chicard. Paris, Lcbailly , 1849, in-18 de 3
feuilLs. — Il y a eu aussi un Catéchisme" poissard libertin,
rédigé par un'maquereau. In-18, avec fig. libres. Voir encore le
Parfait Catéchisme poissard.
Catherine de Bourbon. — Marguerite de Valois. —
El^ina — les Amans du Marais, etc. (par Mme de
St-Venant). Paris, 1807, 2 vol. in-12. — Scheible, 3 fr.
Six nouvelles d' un genre fade et racontées d'un ton mono-
tone, réimpr. en 1821 sous le titre de Six nouvelles.
Catherine de Médicis, mère de François II, Charles IX
et Henri III, p. Capefïgue. Paris, Amyot, 1 856, in-12.
Catherine Overmeire, p. Ern. Feydeau. Paris, Dentu,
1860, 2 vol. in-12. — Réimpr. plusieurs fois.
CATHERINE II, impératrice de Russie, née àStettin,
en 1 729, m. en 1 796. Elle fut surnommée la Sémiramis
du Nord Elle est auteur de : le C^are\vit\ Chlore —
O temps! ô mœurs! — Odihadah. — Voir aussi les
Mémoires de l'impér. Catherine II, écrits par elle-
même et publiés par A. Herzen.
Catherine II, sa cour et la Russie en 1772, par Sa-
batier de Castres. Berlin, Asher, 1862, in-8.
Le manuscrit, de 80 ff. in-4 , était évidemment écrit par un
copiste et provenait de la bibliothèque de M. de Chàteaugiron.
i44 CATHERINE
L'ouvrage adressé au roi de France par son agent, ne pouvait
être que sérieux par la forme et par l'expression . « La médi-
s ince n'a pas épargné les mœurs de la Czarine, mais il faut con-
venir que. sans être exempte de reproches, elle est loin des ex-
cès dont on l'a accusée. On lui a donné, avec quelque appa-
rence, plusieurs intrigues avant celle qui la fixe depuis si Ion-
temps (avec Grégoire Orlow). On a même murmuré sourde-
ment Qu'elle s'esf permise des distractions, mais rien n'a pu être
prouvé au delà des trois engagements contractés avec M. Solti-
kow, le roi de Pologne et S\7 Grégoire Orlow. — Les dames
russes ont avec un ministre étranger une contenance décente et
réservée qui disparait dans l'intérieur des maisons, et qui ne dé-
tru t pas les asse tions avancées par les voyageurs sur la licence,
ou plutôt sur la facilité lubrique de ;eurs mœurs. »
Catherine II, impératrice de Russie, trag. (pour rire),
par M. de G Paris, 1807, in-8. — Peu commun,
Châteaugiron, n° 998.
Catherine II, ou V Impératrice et le Cosaque, vaud.
en 2 a.; par Théod. N. et Simonnin (Ambigu-comique).
Paris, 1 83 1 , in-8. — Soleinne, n" 2566.
Catherine II , com. en 3 actes, pr. ; par Arnould et
Lockroy (Odéon). Paris, i83i, in-8.
Catherin? II, par Mm" la duchesse d'Abrantès. Paris,
184?, in-8. — Bruxelles, tS35, in-12. — Peu commun.
11 faut lire cet ouvrage pour avoir une idée juste de cette Mes-
saline moderne. Les trois frères Orloff, Potemkin et cent autres
entrent tour à tour dans sa couche enrore fumante du sang de
Pierre III. Que Catherine remarque un so'dat à larges épaules,
il faut que le favori du jour s'in.line devant ce caprice; maison
le dédommage en faveurs. Potemkin, par exemple, qui était de-
venu le po rvoyeur de ses plaisirs, reçut ainsi plus de 3oo mil-
lions de francs. Cet ouvrage a provoqué une réfutation anonyme
de M. Jacques Tolstoy, intitulée: Lettre d'un Russe, ou Sim-
ple réponse au pamphlet de Mme la duchesse d'Abrantès, in-
titulé Catherine //Pans, '835, in-8 de m pp. — Mais M. Mi-
chelet (Louis XV et Louis XV L p. 117). dit, en parlant du por-
trait de Catherine qui est à Ferney : « Endurcie au plaisir brut,
elle fait trembhr pour i a foule des misérables, forcés de passer
par cette épreuve, pour l'intrépide armée russe Hm toute entière
eut la chance de faire l'amour à ce monstre. »
Catherine II et ses files d'honneur, par Mme Eug.
Niboyet. Paris, Dentu, 1847, m_8 de 3o feuilles 3/4.
Catherine, ou la Belle fermière, com. en 3 actes ,
pr. , m lée de chant; parole et mus. de Julie Candeille.
Paris, Maradan, 1793, in-8. — Soleinne, 2438.
CATT1 — CATULLE i45
Catti (Lydii) Carmina. Venise, i5o2, in-40. Rare.
11 y a une épigramme lat. fort licentieuse , selon le Manuel ,
au f. 7e verso de la sig. M., sous ce titre: De Silva partum
faciente.
CATULLE, poète latin, né l'an 87 avant J.-C, mort
jeune, à 3o ans, selon les uns, à 40 ans selon d'autres.
Ses poésies, longtemps perdues, n'ont été retrouvées
qu'au XIV- siècle. On réunit souvent ses œuvres à
celles de deux autres poètes erotiques latins: TIBULLE
et PROPERCE. Voici l'indication des principales édi-
tions du texte et des principales traductions faites, soit
de Catulle seul, soit des trois poètes réunis:
Texte Latin.
Catulli Carmina { ou opéra ) S. 1. n. d. (vers 1470 ) , pet. in-
40, ire édition des poésies de Catulle, sans celles de Tibulle et
de Properce. Très-rare. — Parma;, Steph. Corallum , 1478, gr.
in-40. Rare (Pinelli, 32 liv.) — Cum comment. Antonii Parthe-
nii Lacisii. Brixiœ , Boninus de Boninis, 1485, in-fol. — Cum
comment. Palladii Fusci Fatavini. Venetiis, i486, in-fol. — Cum
comment. Anlonii Mureti. Venetiis, apud Paulum Manutium
Aldi filium , 1554; in-8. — Cum comment. Achillis Tatii Lusi-
tani. Venetiis, i566 , in œdibus Manutianis, in-8 ( Meerman, 7
flor.) — Cum 1s. Vossii observationes. Prostant apud lsaa;um
Littleburii bibliopolam londinensem, 1684, pet. in-40 ( Giraud ,
20 fr. ). A la p. 264 (sur mentula) , Vossius dans les notes de
Catulle s'est amusé à rassembler toute la synonymie. C'est un
détail as=ez drôle quoique incomplet; la nomenclature française
n'est pas moins riche que la latine. — Restitute, cum not. 'crit.
fr. Corradini de Allio: Venetiis, 1738, pet. in-fol. ou in-40
(Catal. Noël). Corradino, poète vénitien du 18e siècle, préten-
dait avoir retrouvé à Rome un manuscrit de Catulle plus an-
cien et plus correct que ceux dont on s'était servi jusqu' alors ;
l'éd. de Coustelier: Leyde, 1743 ( Catulle, Tibulle et Properce);
adopta même ses prétendues restitutions ; mais elles retombèrent
bientôt dans l'oubli qu'elles méritaient. — Varietate lectionis et
perpet. adnot. illustrai a Frid. G. Doering. Lipsiae, 1788-92,
2 vol. in-S, Edition estimée. — Recensuit J. Wilk.es. Londini ,
J. Nichols, 1788, in-40. Rare, n'ayant été impr. que pour faire
des présents VVilkes fit paraître cette édition par suite d'un
gageure qu'il avait faite d'imprimer un livre sans fautes (Syk.es,
8 liv. 5 sh. ). — Londini Dave, 1820, gr. in-8. Réimpression de
l'édition de 1788-92, ainsi que la suivante: Turin, Pomba, 1820,
in-8.— Ad usum Delphini , Londini, Valpy , 1822, 2 vol. in-8.
— Varietatem lectionis indicesque adjecit Car.-Jul. Silling. Got-
tingae, Dieterich, 1823, in-8, 7 fr. — Adnotationes adjecit Jos.
Naudet. Parisiis, Lemaire, 1826, in-8, 6 fr. — recogn. et emend.
a Th. Heyse; Beroiini, i855, in-8, 6 fr.
Catulli, Tibulli et Propertii opéra. Sans lieu ni nom (pro-
babl. Venise, Vindelin de Spire), 1472, in-40. Edition extréme-
Tom 11 19
i46 CATULLE
mement rare et la ire de ces trois poètes réunis, auxquels sont
joints les Sylves de Stace. Gaignat, 200 fr. ; Heber , 29 liv. 10
sh.; Loménïe de Brienne, ex. sur vélin, 2ooofr.; — Venise, J. de
Colonia, 1475, in-fol. La Vallière, 670 fr.: Heber, 16 liv. 10 sh.
— Vicentia, J. Renensem et Dionys. Berthocum, 1481, pet. in-
fol.; édition faite sur celle de 1472. Brienne-Laire, 3o fr.; Bou-
tourlin, 29 fr. — Regii Lepidi, P. Odoardo et A. Ma.zali, 1481 ,
in-fol.; édition rare, faite d'après un ms. différent de celui em-
ployé pour l'édition princeps. Vendu 5o fr. en 1822; B;>utour-
lin," i3 fr. 5o. — S. 1. n. d. ( vers 1480) in-fol. caract. ronds,
un ex. à la Biblioth. impér. — Venetiis, 1487, 1488, 3 part, en 1
vol. in-fol. — Venise, 1491, 1493, in-fol. La Vailière, i5 fr. 5o;
— Venetiis, J- de Tridino de Cereto , i5oo, in-fol. — Venise,
Aldi, i5o2, in-8. Duriez, 10; d'Hangard, 16; Mac Carthy, 139,
5o; Giraud, 170; S... off. en i855, i5o; Solar, 100; un ama-
teur de Paris, 72 fr. — Florence, Giunti, i5o3 , in-8. Rare.
— Venise, Aldi, i5i5, pet. in-8. Duriez, 16; Libri, 55; l'exempl.
de Grolier, q35 fr. , Libri, en 1847, et 25oo fr ; Hebelynek, en
i856. —Venise, Al. Paganini, i5i6, in-32. Edition très- rare ,
impr. avec de petits caract. italico-gothiques. Potier, en 1860, i5o.
— Lugduni, i5i8, in-8. Renouard, 6 liv. 2 sh. — Parisiis, Sim.,
Colinœus, i52Q, i533, i543, in-8. Renouard, gfr.; Giraud, 21 ;
Potier. 20; Goutard, 24. — Lugduni, Gryphius, 046, in-16. Ed.
très- jolie et rare. — Venise, Aide, i558, 062, 3 tomes en 1 vol.
in-8. — Antuerpias, Chr. Plantin, i56o, i56g, in-16. La Vallière,
16; d'Hangard, 12, de Cotte, n; Solar, 88. — Jos. Scaliger
recensuit. Lutet. , Mamertum Pâtisson, 1577, in-8. Belle édit.
Le Brun, 11 fr.; Mirabeau, 52; Fontaine, en 1870, belle reliure,
75 fr. — Nova edit. ; add. sunt etiam eor. Poëtarum vite ex
Pétri Criniti De poetis lat. Histor. Ad fiuem adj. est Elegia-
rum lib. qui Corn. Gallo vulgo adscribitur. Brageraci, 161 1, pet.
in-8, Techener, en 1864, 12 fr. — Cette édition a le mérite d'a-
voir été corrigée par le célèbre linguiste Joseph Jules Scaliger.
Né à Agen, en 1540, Scaliger parcourut la France, l'Allemagne,
l'Italie, l'Ecosse, embrassa la religion réformée en 1 562, et mou-
rut professeur d'histoire à l'Académie de Leyde, le 21 janvier
1609. il était plein de vanité , souvent sa polémique fut inju-
rieuse à l'endroit de ses contradicteurs , mais il pouvait se glo-
rifier de parler treize langues , et ses éditions sunt restées des
modèles. — Pietro Crinitu qui a donné les Vies de Catulle, de
Tibulle et Properce, contenues dans cette édition , était né à
Florence, en 1465. Elève de Politien, dit Paul Jove, il se char-
gea, comme lui de l'éducation des enfants des premières famil-
les de Florence. 11 paroit que dans ses fonctions, il n'apportoit
pas toute la gravité convenable. On le soupçonna même du
vice dont on avoit accusé son maitre. Un jour qu'il jouoit avec
ses écoliers, un d'eux lui ieta, à la tète, un verre d'eau froide;
le malheureux professeur en mourut de saisissement et de honte.
11 n'avoit pas encore quarante ans. — Am»telod., Lud. Elzevirii,
i65i, i656, 1657, in-16. — Utrecht, i65g, in-8. — Cum not. va
riorum; Trajecti ad Rhenum, 1680, 2 part. in-8. Edition estimée;
Mac-Carthy, 26 fr.; Techener, 22 fr.; Courtois, 46 fr. — Ad usum
CATZ
Delphiru. Paris, i685. 3 part. in-40. La Vallière, 56; Techener.
24 — Cantabrigiae, 1702, gr. in-40. Belle édition donné par An-
nesby. — Londres, Tonson. 17 i5, pet. in-8. F. Didot, 3y; un
amateur de Paris, 77; Solar. 79: Fontaine, en 1870, 4? fr. —
Lutetise, Coustelier. 1723, pet. in-4.0. — Cum comment. Vulpii.
Patavii , J. Cominus, 1737, 4 vol. in-4. Edition très-estimée.
Gouttard, 90; F. Didot, 140; Boutourlin, 110. — Lugd. Batav.
(Paris, Coustelier) , 1743, 3 part, in-12, fig. exempl. sur pap.
vélin, 84 Gaignat; i38, La Vallière : 240 Mac-Carthy. — Londini
Brindley, 1749, in-18. — Paris, Barbou, 17^4, in-12. — Birmin-
ghamiae, Baskerville, 1772, in-40 et in-12- Aubry, en 1862, 10
fr. : La Vallière, 36 fr. — Paris, Lefèvre, 1821, 3 vol. iu-24. —
Londini, Pickering, 1824, in-48, fig. Renouard, 10 fr.
Traductions Françaises:
Catulle, Tibulle et Galltis, trad. en prose, avec le texte (par
Masson de Pesay). Paris, 1771, 2 vol. gr. in-8.
Traduction complète des poésies de Catulle, suivies des poé-
sies de Gallus et de la Veillée de la fête de Vénus, avec des
notes, par Fr. Noël. Paris, an xi (i8o3J, 1806, 2 vol. in-8, fig.
Catulle, trad. en vers de C. L. Mollevaut (texte en regard ).
Paris, Louis, 1812, in-12.
Elégies de Catulle, trad. en vers, par Mollevaut. Texte en
regard. Paris, 1816, en-18.
Elé-fies de Catulle, de Tibulle et d' Properce, trad. en vers;
par le même. Paris, Bertrand, 1821, 3 vol. in-18. — Plusieurs
fois réimp.
Catulle, trad. nouv; par Héguin de Guérie. Paris, Panckou-
cke, 1837, in-8, 6 fr. — Catulle, trad. en vers franc. , par L.-E.
Paulinier. Paris, 1839. in-8.
Catulle. Tibulle et Properce, trad. p. Denanfrid, Mirabeau,
et Delongchamps. Paris, Lefèvre, 184?, in-18. — Catulle, trad.
en vers franc, par A. Canel. Evraux, 1860, in-12. — Catulle,
Tibulle et Prop.rce, trad. de Héguin de Guérie, Valatour et
Genouille. Paris, Garnier, 1860, 1868, in-18, 3 fr. 5o.
Boissonade dit: « Nous savons aujourd'hui que la Lesbia de
Catulle s'appelait Clodia, que Properce cachait sous le nom de
Cynthia sa maîtresse Hostia , que Tibulle songeât à Clunia
quand il nommait Délia dans ses vers.
Nous renverrons au Manuel pour ce qui concerne les traduc-
tions de ces auteurs en italien, en anglais, en allemand, etc.
CATZ (Jacob Van), né en 1 577 , mort en 1660, fut
un des créateurs de la langue et de la poésie hollan-
daise. Ceux de ses ouvrages qui nous intéressent le
plus sont les suivants: J. Catf selbst streit (Histoire
de Joseph et de Sephira, femme de Putiphar, en vers).
Nuremberg, s. d. (v, 1660), in-8 obi., ng. Truebwas-
ser, n° ioi3. — Cats est aussi l'auteur d'un poëme
i4S CAUCHOISE
qui a été traduit en franc., en pr., par Ch. Jacq. Bar-
rois: L'Art du mariage, avec le commentaire de Ly-
dius et le texte en regard. Paris, i83o, in-12 et in-8.
— Voir aussi Officium puellarum et ses Œuvres (en
Flamand).
Cauchoise {La), ou Mémoires d'une courtisane cé-
lèbre. Roman pour servir de suite à tous les bons ou-
vrages de la philosophie de la nature , par un auteur
critico-saùrico-dramaturgique. A Libidimbus, chez Sen-
sualité, à laDélicatesse, rue du Tempérament, 10308070,
in-18 de 192 pp., avec 5 rig. libres.
Ce petit roman a été réimprimé plusieurs fois: i° avec l'in-
dication de Londres, Alferston et C e, 1788, a^ec 5 mauv. grav.
s. b. (probablement Bruxelles , ver? iSlv : 20 avec le titre: La
Belle Cauchoise, ou Mémoires d'une jolie normande devenve
courtisane célèbre. A Libidinus 10308070, în 18 de 170. pp. .
avec 5 lithographies libres: — 3° sous le titre; La Belle Cauchoise,
ou les Aventures d'une paysanne pervertie; par R. de la B. —
ouvrage revu et corrigé. Paris, 1847, in -s, etc. — 11 en a été
fait aussi une traduction anglaise, intitulée : The Co'urte\an, or
the Memoirs of madame JJumoncey , S. 1. n. d. , in-12, fig.
On y a intercalé une vingtaine de pages sur la flagellation.
Dans l'ouvrage français, l'héroïne s'exprime à la première per-
sonne : il y a des mots libres, mais il sont indiqués seulement
par des initiales et des points. La plus grande curiosité de ce
roman, c'est qu'il y est fait mention d'une petite bibliothèque
erotique, dont voici les articles principaux:
Le Congrès de Cythère trad. de Pilai, par l'auteur du roman
de la Cauchoise. — La Légende joyeuse contenant 404 épi gram-
mes divisées en 4 parties. — L'Anti'-légende retournée, contenant
une ample collection de cantiques facétieux, suivie d'un recueil
de chansons. — Le Manuel des solitaires , ou l'Oraison des
cinq doigts, en vers. — La Félicité parfaite, ou l'Art de /.....
par principe d'économie, en joignant la délicatesse au senti-
ment et à la rolupté. —L'Art de bien baiser, poëme de 94
vers. — Lettre de Flora à Pompée, sur ce qu'il l'avait aban-
donnée pour son ami. — La Bataille de* Jésuites , stances en
60 vers. — L'Arétin , ouvrage trad. de l'italien , en vers et en
prose. — L Agnès dépaysée, ouvrage mêlé de prose et de vers,
contenant la jouissance" parfaite, licite et générale des plaisirs de
Cythère, etc. — Zenie, histoire orientale , contenant le Caté-
chisme d'une Odalisque du grand seigneur fc'est le petit roman
intitulé l'Odalisque). — La Ca\\opottamachie, ou Histoire ori-
ginale, physique et morale des c... , des v.... et des c , par
laquelle on démontre, etc. — Le Temple de Priape, poème de
162 vers, assez jolis. — La Putain de Saint-Cloud , poème. —
Le Monialisme, ouvrage curieux en vers, par Grécourt. — L'Ode
à Priape, par Piron, en 17 stances ( dans les éditions impri-
mées, cette ode est seulement en 12 stances; dans le Recueil
CAUCHOISE 14g
des pièces choisies rassemblées par les soins du Cosmopolite,
elle est augmentée dé 3 stances, c. à. d. , en i5 stances. Nous
la trouvons ici annoncée avec une nouvelle augmentation de 2
stances. Voici ce qu'on lit dans la Correspondance de Grimm,
janvier 1773: « L'Ode à Priape de Piron n'a jamais été impri-
« mée comme il l'avait faite; elle était encore plus licenàeuse et
«remplie de peintures plus alarmantes pour la pudeur et les
« mœurs; on ne le croiraint pas possible en lisant celle qui existe.
« .Mais enfin c'était le délire et le dérèglement d'une imagina-
tion de dix-huit ans». 11 y en a deux traductions libres ita-
liennes. L'une, en 25 stances de six vers, se lit dans que'ques
éditions modernes du Libro del Perche. L'autre en vers de
différents mesure-* dans le dialecte vénitien , est plutôt une pa-
raphrase de l'Ode de Piron , et fait partie de la Raccolta uni-
verselle délie opère di Giorgio BaJJfo Veneto. Cosmopoli, 1739,
4 vol. in-8. torn. III, pag. 271. Il parait qie Baffo a eu con-
nais nce des stances d'augmentation qu'il a fondues dans sa ré-
daction. Du reste, ces traductions italiennes sont bien éloignés
de rendre l'énergie de l'ode française). — L'Ode du vrai bon-
heur, de 20 stances, 200 vers. Elle sert de pendant à celle de
Piron, en ce qu'elle traite le même sujet, ». ue son auteur tire
du texte sacré, en opposition au prophane de la précédente. —
Le Roi de Sodome , tragi-comédie en prose et en 5 a. tes, tra-
duite de l'anglais par Bussi-Rabutin ; avec une préface, deux
prologues, et deux épilogues. (C'est l'ouvrage du comte de Ro-
chesterj — Fragment d'une comédie en prose des mines au-
teur et traducteur. — L Embrasement de Sodome, tragédie en
prose et en 5 actes, de Voltaire: — Les trois Mariés, o\) le
Triple mari: pièce de théâtre en prose. — Léandre, couédié en
cinq actes, trad par l'auteur de la Cauchoise , dont l'original
latin est dans l'imitation de celles de Plaute et de Térence. La
scène se passe à Florence, et il y a 17 personnages.
En examinant avec attention cette liste, le bibliophile remar-
que avec surprise que, parmi nombre d'ouvrages bien connus de
lui . il en est quelques uns dont il n'a jamais entendu parler et
qui, très-probablement, n'ont jamais existé. Voici l'expli:ation
de ce fait. On sait que les frères G. ont inondé, de i83o à i85o,
Paris et la France de réimpressions de petits ouvrages libertins
avec figures obscènes mal faites; la Cauchoise , espèce de ca-
nevas taillé sur le fond de la Paysanne pervertie de Rétif de la
Bretonne, fut une de leurs premières publications. Les auteurs
qu'ils employaient étaient chargés de préparer de nouveaux ou-
vrages curieux. Mais bientôt, tant à cause de la condition in-
férieure de ces publications que du public un peu grossier à
qui elles étaient vendues, ils se bornèrent à réimprimer ce qa'on
pourrait appeller les classiques du bordel, et renoncèrent à la
reproduction de curiosités bibliographiques qui eussent exigé
l'aide et le concours d'esprits éclairés, et les soins d'artistes in-
telligents. Ne s'adressant qu'à un public de choix , mais peu
nombreux, les curiosités bibliographiques n'eussent pas couronné
leurs opérations par la brillante fortune , qui , grâce au parti
qu'ils ont adopté, les a comblés de ses faveurs.
l5o CAUCHOISES — CAVALLERIZZO
Cauchoises {Les), vaud. en i a.; par Simonnin (Pan-
théon). Paris, i836, in-32.
Cause en nullité de divorce entre M. Revel et Mm*
Denuelle-Laplaigne, son épouse, plaidée par M. Revel
lui-même. Paris, i8i5, i feuille in-8. — Voir Bona-
parte et Murât, etc.
Causeries sur les femmes et les livres, par Gustave
Merlet. Paris, i865, in-12.
Articles insérés dans la Revue contemporaine, puis publiés à
part, sur M.meS: de Chevreuse: Des Brulières: La Vallière ;
Maintenon; Sevigné ; de Warens; Roland; de Monnier; Swet-
chine; Eugénie de Guérin.
Causes amusantes et connues (recueillies par Robert
Etienne, avocat). Berlin (Paris), 1769-70, 2 vol. in-12,
figures.
Mémoire de l'âne de Jacq. Féron : — les Charbonniers contre
les Savetiers; — Mémoire pour le pain béni ; — Revendication
d'un aveugle contre sa femme ; — Des lanternes de Paris ; Mé-
moires pour les coiffeurs des dames de Paris pour Mlle Petit,
danseuse révoquée etc.: — .Engagemens contractés dans une intri-
gue galante; — Mémoire en faveur des dindons; etc.
Causes célèbres et intéressantes , avec les juge-
ments, etc., par Franc. Richer. Paris, 1 778-1 788, 22
vol. in-12.
C'est un abrégé des Causes célèbres , publiées par N. Le-
moyne Desessaits, bibliographe, de 1773 à 1789 , en 196 vol.
in-t'.l. — Entre beaucoup de procès qui nous sont indifférents ,
on en rencontre quelques uns ayant droit à nous intéresser :
Testament d'un homme qui voulait passer pour femme ; —
Mari qui accuse sa femme d impuissance : — Enfant réclamé
par deux mères, etc.
Causes célèbres étrangères. Paris , Panckoucke ,
1827, 5 vol. in-8.
Causes (Les) du désordre public, par un vrai citoyen
(le P. Harel. ex-jésuite). Avignon, 1794, in-12. — Ou-
vrage contre la prostitution.
CAUSSIN, jésuite : La Vie, les amours, le procès et
la mort de Marie Stuart, reine de France et d'E-
cosse. 1647.
Cavalleri^o (II), comedia di Luigi Tansillo. — C'est
une réimpression de // Marescalco, de P. Aretino.
Voir ce titre.
CAVALIER — CAYLLS i 5 i
Cavalier (Le) parfait, par Claude de Trellon. Voir:
Œuvres poétiques de Claude de Trellon.
Cavalier (Le) servant, ou les Mœurs italiennes, vau-
leville en i a.; par Duport et Ed. Monnais (Vaude-
ville). Paris, i833, in-8.
CAVANAC (le R. P. Réginald), religieux de l'ordre
le Saint-Dominique, à Toulouse: Les Merveilles du
Sacré Rosaire. 1029.
CAVE (Marie-Elisabeth Blavot, veuve), artiste fran-
:aise, née vers 18 10: Beauté physique de la femme
— la Femme d'aujourd'hui. i863.
Caveau lyonnais, ou Recueil de chansons et poésies
le la Société Epicurienne de Lyon. Lyon, 1828 et
1829, 2 vol. in-18 de 7 feuilles chaque.
Caveau (Le) moderne, ou le Rocher de Cancale ,
:hansonnier de table. Paris. 1807-27, 21 vol. in-12,
ig. — Sainte-Beuve, 2e partie, n° 239.
Recueil peu connu, parce qu'il n'est guère répandu que parmi
es membres de Caveau. 11 a eu une interruption et .a cessé de
>araîlre pendant plusieurs années ; puis il y a eu une no .vclle
érie, qui a été terminée à son tour par une Table générale des
hansons et poésies diverses publiées en 26 vol. par la Soc.
tu Caveau, de 1 8^4 à 1860, préc. d' une lettre de M. Aug. Gi-
aud , sécrét. archiv. de la Société, et suivie d'une table conf-
iant : i° le nom de chaque auteur; — 20 la date de son entrée
iu Caveau; — 3° le chiffre total de ses productions; par G. Bou-
lier. Paris, impr. Guillois, 1860, in-8 de 232 pp.
CAVICEO (Jacomo) , prêtre, né à Parme en 1443,
nort en ion: Il Peregrino. i5o8.
CAXTON (William), célèbre imprim. anglais; il in-
roduisit cet art en Art en Angleterre; ses éditions sont
rès-belles et très-recherchées, tt il fut lui-mhne trad.
m angl. des livres suivants: Thystory of the noble
ind ryght valyaunt knyght Parys and of the fayr
Vyene, etc., trad. du français. 1485. — Ovyde. His
tooke of métamorphoses , trad. du latin.
CAYLUS (Anne-Cl.-Phil., comte de), peintre et lktér.
3aris, 1692- 1765. Voir: Amusemens des fées — la
Ca^o-pottamaciiie — Contes orientaux — Cinq contes
1e fées — les Confidences réciproques — Etrennes de
'a Saint- Jean — Féeries nouvelles — Hist. de Guil-
ï52 CAYLUS — CAZIN
laume — Hist. d'Hercule — Hist. de Jahia — His-
toires nouvelles — les Manteaux — Mémoires d? l'a-
cadémie des colporteurs — Lettres de la Grenouillère
— Nocrion — le Nouvelliste aérien — ses Œuvres
badines complètes — le Pot-pourri — Quelques aven-
tures curieuses — Recueil de comédies — Soirées du
bois de Boulogne — Tout vient à point à qui peut at-
tendre.
CAYLUS (la marquise de), mère du comte de Caylus,
femme cél. par son esprit. Poitou, 1673-1729. Ses 'Sou-
venirs, publ. seulement en 1770, par les soins de Yol-
taire.
CAZELLES (E.)_, contemp. : V Assujettissement des
femmes, trad. de l'anglais. 186g.
CAZES (l*abbé Amédée), contemp. : Les Femmes à
la Trappe. iSb-j.
Ca^ilda. hist. contemporaine; par Em. Marco de
St-Hilaire (J.-E. Alboize de Pujol). Paris, Renault, i832,
5 vol. in-12, 16 fr. — Superch. littér. III, 534.
CAZIN (Hubert-Martin), impr. et éditeur, né à Reims,
en 1724, mort à Paris en 1705. Il s'adonna de bonne
heure à la vente des livres licencieux, aussi fut il deux
fois destitué de sa quilité de libraire à Reims. Ses re-
lations avec Mercier de Saint-Léger et avec Mérard de
Saint-Just l'amenèrent, vers 177O, à entreprendre cette
jolie collection de format miniature à laquelle on a
donné son nom, et qui comprit successivement la plu-
part des petits ouvrages et des auteurs le plus à la
mode alors. Cela dura ainsi jusqu'en 1792, époque à
laquelle s'éteignit la littérature aussi bien que la liberté.
Cette révolution, à laquelle il avait poussé lui-même,
le ruina d'abord, puis le tua, le 1 3 vendémiaire, an nr,
devant le portail de Saint-Roch, par un éclat de mi-
traille, au moment où il sortait de son café habituel.
C'est de 1777 à 1782 qu'on peut fixer l'apogée de la
gloire de ses livres, soit pour la beauté des impressions
et des gravures, soit pour le choix même des ouvrages.
C'est à partir de cette dernière époque (vers 1782) que
ses impressions furent imitées, quelquefois avec assez
de bonheur, par Mercier de Compiègne, par la veuve
Ballard, par Moutard, par Belin, Prault, Couret de
Villeneuve, etc., et surtout, de 1787 à 1702, par Ama-
CAZOTTE - CAZZARIA i53
ble Leroy, de Lyon, qui, avec ses Contes de la reine
de Navarre, ses Œuvres de Gessner, etc., formait une
petite collection qui pouvait rivaliser avec la sienne.
Cazin peut citer, de son côté, comme œuvres parfaite-
ment réussies: le Recueil des meilleurs contes en vers,
en 4 vol.; les Amours de Daphnis et Chloé, trad. de
l'abbé Mulot; et la Pucelle d'Orléans, en 21 chants;
avec de charmantes gravures à mi-page, à chaque
chant, d'après Duplessis-Bertaut. Tiré sur format in-8,
ce dernier ouvrage peut rivaliser avec les plus belles
productions typographiques de notre époque. — Sous
le titre: Ca^in, sa vie et ses éditions (Reims, 1843,
in- 16), un libraire distingué de Reims, M. Brissart-
Binet, a essayé d'en tracer la biographie et la biblio-
graphie ; son volume est curieux et mérite d'être con-
servé, mais il est encore bien incomplet.
CAZOTTE (Jacq.), né à Dijon, en 1720, m. en 1792 :
Le Diable amoureux — la Guerre de l'Opéra, etc. —
Mille et 101e fadaises — ses Œuvres badines et mo-
rales — Ollivier — la Patte du chat, conte zinzinois.
CAZZA (Gio.-Agost.), poëte italien peu connu ; on
en cite les deux ouvrages suivants: Rime di M. Gio.
Ap;ostino Ca^a, gentilliuomo novarese , detto Lacrito
nell'academia dei Pastori. Venise, Giolito, 1646, in-8
(La Vallière, n° 3714, 3 liv. i5 s.)— Le Satire e capitoli
piacevoli, al sign. Crist. Madrutio, princ. e cardin. di
Trento. Milano, 1549, pet. in-8 (Heber, 2 liv. 7 sh. ;
Bonnier, 9 fr.).
Caçraria [La), dell'Arsiccio intronato (p. Ant. Vi-
gnali di Buonagiunta). Napoli (de i53o à 1540). petit
in-8 de 142 pp.; Leblond, 200 fr. — Réimp. s. 1. n. d.,
in-8 de 91 pp. (il y a deux édit. différentes s. 1. n. d.,
de 91 pp.); Leblond, i5o fr. — S. 1. n. d. (vers 1540),
97 pp. Très-rare.
Cet ouvrage est un dialogue en prose entre YArsiccio , nom
académique de l'auteur, et il Sodo (Marc-Antoine Picc< iomini,
également membre de la même académie). C'est un mélange
bizarre , un assemblage confus de pensées et de réflexions de
toute espèce, m raies, philosophiques, religieuses, galantes, en-
joué.?, satiriques, critiques, etc. On ne sait si ou doit L plus
s'étonner ou de la sagesse de l'écrivain ui aborde les sujets les
plus scabreux avec une aisance et une familiarité inexpri
ou de l'esprit avec lequel il sait, de ia question la plus tri via e
et la plus burlesque , arriver graduellement à des déductions
Tome II. 20
i54 CAZZARIA — C'EST
scientifiques et philosophiques de la plus haute portée. Le style
de l'ouvrage est d' ailleurs fort remarquable; il témoigne des
études q *e l'auteur avait faites de la langue toscane , et il as-
signe à Vign al i une p ace distinguée parmi les écrivains de
l'îia ie , malgré la nature hasardée de son sujet : — Ces facé-
ties furent supprimées sévèrement par suite de la critique san-
glante que l'auteur y fait de la cour de Rome, et les exe npiai-
res étaient devenus si rares, que des copies minuscrites circu-
laient (une d'elles s'est vendue, Nodier, 112 fr.) Aussi en a ton
fat une réimpression, Cosmjpoli (Bruxelles) 1 863, petit iri-8,
de 72-104 pp. , tiré à 100 exemplaires. Relativement à la cor-
rection du texte, voici comment s'exprime la préface: 1 N'ayant
pu eire assez heureux pour rencontrer 1 édition originale de la
Cazzaria en 1 38 pages , nous avons dû nous contenter de col-
lationner notre texte sur les deux éditions de 91 pages. Ayant
eu communication, grâce à l'ob igean.e d'un bibliophile distin-
gué, d'un ancien ms. copié évidemment sur une autre édition ,
et probablement sur l'original, quoiqu'altérés dans Fortogrsphe
primitive, nous en avons^profité pour améliorer notre édition.:»
La Ca\\aria est un recueil de 5i problèmes la plupart li-
cencieux; tous commencent par le mot perché. La ire question
est : Perché il ca\\o si chianti matériel. 11 y en a de fort s îles:
Perche subito che i'uomo ha cacato miri la merda. — Perché
la potta sia t.into larga. — Perché le donne che hanno par-
torito per tre di non possono cacare. — D'autres sont d'un
genre 11, oins hasardé: Perché gli aatichi filosofi dispre\\avano
le riche^e? —Perché si traduchino le opère latine in vol-
gar idioma? etc.; mais ordinairement, l'Arsiccio abandonne
promptement ce terrain.
Ca^aria (La) del C. M.— S. 1. n. d. (milieu du XVIe
siècle), pet. in-8, de 8 ff.
Pièces de 18 stances obscènes, in otlava rima, attribuées au
cav. Marine. Elle se trouve quelquefois reunie à la Puttana
errante et à la Zaffetta. Elle se trouve aussi dans le volume
intitulé: Poésie da fuoeo.
Ca^o-pottamachie {La), histoire originale, physi-
que et morale des c..., des v... et des c , par la-
quelle on démontre pourquoi on ne trouve plus de grands
p.., ni de beaux c... (par le comte de Caylus). A V...,
1756, pet. in-40. — Leber, n° 2509.
Manuscrit dont on ne connaît pas d'imprimé, mais dont il
existe quelques copies dans les cabinets d'amateurs. C'est une
imitation de la Ca^aria de Vignali; mais elle est loin d'avoir
le même esprit et d'offrir le même intérêt.
Oest ce qui manquait à la collection. A Vienne, en
Autriche, 1789, in-8 de 8 pp. — De la page 3 jusqu'à
la fin, une Ode à la reine, de 9 strophes. Opuscule
Haineux. — British Muséum, 07714.
C'EST — CE i55
C'est encore du bonheur, ou le Prédestiné, coméd'e-
vaudeville en trois actes, par Aug. -Jean-Franc. Arnould
et Lockroy. Paris, 1834, in-8.
C'est foutu ! le commerce ne va pas. Imprimerie de
la petite Rosalie au Palais-Royal, 1790, in-8 de 8 pp.
— Leber. [y, p. 221 ; Claudin, en juin i858, 3 fr. 5o.
C'est la faute du mari, com. en 1 acte, en vers, par
Mme Emile de Girardin (Théâtre Français). Paris, i85i,
in-8.
Cest l'amour, l'amour, Vamour, vaud. en 1 a. ; par
Dumanoir et H. Lucas (Variétés). Paris, 1859, in-8.
C'est le roman de la rose, etc. Voir : Roman de la
Rose.
Cest ma femme , vaud. par Désaugiers et ***. Paris,
an xii, in-8. — Soleinne, 2537.
C'est monsieur qui paie ! vaudeville en 1 acte ; par
Bayard et Vamer. Paris, i83q, gr. in-8.
Ce que c'est q l'une actrice , par le baron Fréd. de
Reiffenberg fils. Paris, Lévy, i8o5, in-8 de 4 feuilles 3/4.
Ce que doivent savoir les nouveaux époux le jour
de leur mariage, par le docteur Petigais. Paris, s. d.
(1870). in- 16, 48 pp., 1 fr.
L'auteur annonce que sou but a été de considérer les effets
du mariage dans les trois âges où notre civilisation permet de
le contracter, à l'effet :
i° De prémunir les jeunes époux contre l' entraînement de la
passion dans les périodes qu'on nomme vu gairement lune de
miel
20 D'avertir les époux d'un âge mûr de l'inconvénient d'une
trop grande confiance dans leur virilité.
3° De tenir lesconioints sur le ret >ur de l'âge en garde con-
tre des souven rs trop favorables à leur nouve le condition con-
jugale, laquelle ne peut admettre l'adage: être et avoir été.
Le docteur invoque l'opin on du do.te abbé Bautain : « L'a-
mour des sens est légitime quand il est rég'é par la loi divine
et liu naine. » En résumé, son écrit est un recueil de préceptes
de morale et d'hygiène.
Ce que femme ne doit savoir. VEnlévement, par
l'auteur des Contes vrais. Paris, impr. Jouaust, 1867,
in-16 de 3i pp., 1 fr.
Ce volume, ainsi que le suivant, sont du fécond auteur de: Ce
que Vierge ne doit lire.
i56 CE
Ce que femme ne doit lire. Les Pommes de la voisine; par
l'auteur de l'Enlèvement, etc. Paris, impr. Jouaust, 1867, in-16.
32 pp. 1 fr.
Ce que coûtent les femmes, par Jules Rouquette. Pa-
ris, Degorce-Cadot, 1868, in-18 jésus, 288 pp., 1 fr.
Ce que femme veut..., vaud. en 2 a.; par Duvert et
Lauzanne (Th. du Vaudeville, en 1847). Paris, Michel
Lévy, 1 865, gr. in-18.
Ce que femme veut, proverbe en vers; par A. L.
Paris, P. Dupont, 1868, in-18, 35 pp.
Ce que femme veut, opérette, paroles de M. Hic,
musique de J.-B. de Croze (Casino de Marseille, 28
mai 1861). Marseille, impr. Cayer, 1869, in-8 de i3 pp.
Ce que file veut..., com. en 1 a., en v., p. Léon Ha-
lévy, i85o. Une jeune fille d'une quinzaine d'années
force un jeune homme à l'épouser (Odéon).
Ce que nous font faire les femmes. Voir: Ce que
vierge ne doit lire.
Ce qu'on dit de la fidélité et de V infidélité, par Lar-
cher et Jullien. Paris, Lévy, i858, in-32, 1 fr.
Ce qu'on dit des femmes et ce que j'en pense, à Ho-
norine, par un homme raisonnable (M.-P.-J. Gallimard).
« Les iemmes sont comme ces faux prophètes dont
parle l'Evangile, qui, sous la peau des agneaux cares-
sants, nous cachent des loups ravissants. r\ Paris, i8o5,
in-8. — Barraud, 2 fr. — Supercheries littéraires.
Ce que vierge ne doit lire. Amours d'un page (poé-
sies). 10e édit. (Beuchot disait: les neuf premières me
sont inconnues , on en peut dire autant de la plupart
de ces opuscules qui sont marqués i5: édition, 18e
édit., etc.). Paris, 1844, gr. in-32 de 32 pp. — Réimpr.
en 186T, et suivi, en 1862 etc., avec le Tr titre {Ce
que vierge ne doit lire), d'autres petits volumes : Ce
que nous font fav~e les femme 1, 66 pp., 17 pièces de
vers, 1 fr. —Le Flagrant délit, 64 pp., 8 pièces, 1 fr.
— Contes vrais, 7e éait., 64 pp. 24 pièces, 1 fr. — La
Pomme d'Eve, 62 pp., 18 pièces, 1 fr. — Le Fruit
défendu — Les Mystères de l'amour — 77 Bacio, etc.
Tous ces opuseu'es sont moins libertins que leurs titres. L'au-
teur M. le marquis Eugène de Lonlay est. du reste, un homme
CE — CECILE 157
sérieux; et il a depuis longtemps déjà obtenu un bref du pape
Pie IX pour ses Hymnes, et chants religieux pour toutes les
fêtes de l'Eglise ro. naine.
Ce qui fait le bonheur, ou Mémoires de Mmt de
Bois-du-Lys, écrits par elle-même. Paris, an n (Dresde,
en 1834, n" 90?.); et an v (1797), pet. in-12, hg. (Al-
vari-s, en 1 858, 3 fr. 5o).
Ce qui manque aux grisettjs, vaud. en 3 a. , par
Delacour (Délass.-com.). Paris, 1849, in-8.
Ce qui plait aux femmes. Voir: PONSARD.
Ce qui plaît aux filles, par Max. Perrin. Paris, 1849,
2 vol. in-8.
CECCHI (Gio. Maria), poëte comique florentin du
commencement du XVIe sièck: L'Assiuolo. i55o. —
La Muglie. 1 5 56.
Cecil, oder Abenteur eines Zierbengels. Aus dem
Engl. Grimma, 1847, 3 vo'- in"8. — Zierbengel , mi-
naudière, pimbêche. Roman trad. de l'anglais.
Cécih, op.-com. en 3 a., pr. (par Mabille), mus. de
Dezède (Th. Italien). Paris, veuve Ballard, 1780, in-8.
— Soleinne, n° 336o.
Cécile, roman: par Al. Dumas. Paris, Dumont, 1844,
2 vol. in-8, i5 fr. — A été réimprimé depuis en un
vol.in-18 jésus (prix; 2 fr.), et se trouve dans les Œu-
vres complètes d'Al. Dumas, i85o, in-4".
Cécile (roman), par Eug. Sue. Paris, Urbain Canel,
i835, in-12 de 8 teuilles, front.
Cécile de Rodeck, ou les Regrets ; suivie de Alice,
nouvelles; par Mme la bar. Isabelle de Montolieu. Pa-
ris, A. Bertrand, 1729, in-12, avec 1 pi., 3 fr. (tome
47 des Œuvres de A/"1' de Montolieu j.
Cécile et Clara, ou les Deux courtisanes. Voir: Les
Deux ccurtisanes.
Cécile, ou l'Elève de la Pitié, par Mmt de Choiseul-
Meuse. Paris, 1816, 2 vol. in-12. — Cat. du château
de Rosny.
Cécile, ou l'Epouse de sei^e ans, nouvelle hist. ; par
i58 CECILE - CEINTURE
Vaut, de Philibert et de Virginie. — St-Amand, Gille,
1 833, in-18, de 4 feuilles.
Cécile, ou la Nouvelle Félicia. Paris, Pillet aîné,
1806, 2 vol. in-12, 216 et 204 pp. (Dresde, n° 644).
— Cond. en 1827 et en 1828, probablement par suite
d'une réimpression, devenue aussi rare que l'édit.
originale.
Cécile, ou les Passions, par M. E. Jouy. Paris, 1827,
5 v., in-12.
Cecilia, oder die natùrUche tochter, etc. (Cécile, ou
la fille naturelle, histoire véritable de nos jours). Chem-
nitz, 181 2, in-8. — Scheible, en 1867, 36 kr.
Cecilia , or Memoirs of an heiress , by miss Bur-
ney (Mn,e d'Arblay). Londres, 1785, 5 vol. in-12. —
Lenoir, n" 1 148.
Ce roman a été trad. en français sous le titre de: Cécilia. ,
ou Mémoires d'une héritière, 2e édit. Paris, 1798, 5 vol. in-12
C-J.il. de Cli. de Rosny).
CécilyA ou le Lion amoureux, vaud. en 2 a.; par
Scribe ^ Gymnase dramatique). Paris, 1841, in-8.
Céfalie (La) (roman), par Du Bail. Paris, Besongne,
1637, pet. in-8. — Nyon, n° 8874.
Ceinture (La) de Vénus, op.-com. ; par Lesage (Th.
de la Foire). Paris, 1 7 1 5, in-8. — Filippi, n° 1276.
Ceinture dorée, corn, en 3 a. et en pr. ; par Em. Au-
gier (Gymnase). Paris, 1 855, in- 18 jésus.
Ceinture (La) magique, com. en 1 a., pr.; par J.-B.
Rou-seau (jouée a Versailles, devant le roi, en 1701).
Bruxelles, 1703, in-8.
Les personnages sont: Mme Merluche , ses deux nièces Lu-
cette et Bauverne, leurs amants Octave et Horace, deu* vieux
amoureux. Trufaldin et le Capiun. et le fourbe Francisque. Ce
dernier parle ainsi: «Je suis le célèbre astrol gue Melchior Al-
cofribas, issu en droite ligne de la ny nphe Egérie et du Syl-
phe Oromasias , petit-fils ae Mercure Trismégiste , neveu d'A-
grippa, oncle de Xo-tradamus. beau-frère de Slerlusine, et cou-
sin-germain de l'Almanach de Milan. Vous voyez en n oi le type,
le prototype et l'architype des philosophes, l'intendant général
des sepi planètes, le commissaire ordonnateur des éclipses et le
gouverneur perpétuel des deux Ourses, du Dragon, du Serpent,
du Chien, du Taureau, du Lion , du Scorpion , et de toute la
CELA - CELESTINA i5g
ménagerie céleste, C'est moi qui ai inventé la Cabale, qui ai
mis dans le monde les sciences occultes, la Chiromanc e, la Pé-
domancie, l'Hydromancie , la Pyromancie, la Sternutomancie,
la Nécromancie, la Pharmacie et l'Apoplexie. Il y a 1700 ans
que je voyage sous le nom de Juif-errant; j'ai parcouru la Fran-
ce, l'Espagne, l'Italie, la Turquie, la Hongrie, la Tartarie, la
Scythie, l'Arabie, l'Abyssinie, l'Egypte et le pays du Maine,
où je suis venu pour me reposer un peu de mes longues lan-
gues. J'ai fait don de la plus grande p.irtie des curiosités que
j'avais recueillies dans mes voyages au cabinet du roi des Ter-
res australes; je n'ai rapporté avec moi qu'une pom re de
canne au bec de Corbin faite d'une dent de lait de 1 éléphant
blanc, une pyramide d'Egypte avec la momie de Pharaon , le
perroquet du Grand -Mogo'l qui parle 17 langues et répond aux
harangues des ambassadeurs , une fiole de sens commun, dont
je vous ferai présent, si vous voulez, et une perruque faite des
cheveux de la comète qui parut en 168 1. »
Cela est singulier, hist. égyp., trad. par un rabbin
génois (comp. par de Chevrier). Babylone (Paris), 1762,
1755, pet. in-12. — Techener, 5 fr. ; Nyon, n° 8735.
— Conte assez hardi, reproduit dans le Cab. des fées,
tome 37.
Célanire (nouvelle). Paris, Barbin, 1671, in-12. —
Nyon, n° 8876.
Célèbre (Le) Rigaud, ou le Mariage impromptu ,
comédie, par F. Dv** (Dupont). Périgueux, an xm, in-8.
— Soleinne, 3oo8; Supercheries littéraires.
Céleste, op. -parodie (3 actes) d'Alceste; parBardon.
Paris, 1784, in-8. — Soieinne, 2878 et 3487.
Celestina, 0 Tragi-comeiia de Calisto y Melibea
(en pr.; div. en 16 actes dans lair~ édit. et en 21 actes
dans les suivantes); por Juan de Mena, o Rodriga de
Cota, y Fernand de Rojas. S. 1. (Burgos), 1499, in-40,
goth., fig. sur bois. On ne connaît qu'un exempl de
cette édit. (vendu, Techener, 680 fr.). — S. 1., i5oo.
Très-rare. — Séville, i5oi, in-40, goth.; 1 exempl. à
la Bibl. impér. — Séville, i5o2, in-4" goth., fig. sur
bois (Heber, 3 liv. 3 sh.; Techener. 400 fr.). — Va-
lencia, 1 5 1 4. pet. in-40 g°th., fig- sur bois (Nodier.
1 38 fr.). — Séville, i523, pet. in-8, goth., fig. sur
bois ('Heber. 1 liv. 8 sh. ; Solar, 3 1 o_ fr. ; Techener,
280 fr.). — Venecia, J. B. Pred^zano, 1 53 1 , in-8 goth.,
fig. en bois (Techener, 25o fr.). — Venecia, Esteph.
da Sabio, 1 534, m-8 (Techener, 25o fr.). — Toledo ,
i6o CELESTINA
1 5?8, in-40 goth., fig. en bois, 72 ff. (Techener, 800 fr.).
— Enveres," Martin Nucio, s. d.. pet. in-12 allongé,
goth., 164 ff. (Techener, 90 fr.). — Enveres, Martin
Nucio, 1 545, pet. in- ia (TeVnener, 1 35 fr.). — Vene-
cia, Giolito de Ferraris, 1 553, in-8 (Techener, 60 fr.).
— Caragoça, Aug. Millan, 1 5 55, in-16 goth., fig. en
bois, 92 ffl (Techener, 400 fr.). — Sevilïa, Seb. Tru-
gillo, "i?62, pet. in-8 (Techener, 40 fr.). — En la offi-
cina Plantimana, i5og, pet. in-12 (Solar, 68 fr.). —
Madrid, Andres Sanches, 1601, pet. in-12 (Techener,
120 fr.). Madrid, 1822, pet. in-8 (Techener, 38 fr.). —
Pour d'autres détails sur les nombreuses réimpressions
de cet ouvrage, consulter le Manuel du libraire.
Celestina est une composition dramatique écrite par Ferdi-
nand de Roias , singulièrement avancée pour son époque, et
ion peut dire que tous les théâtres modern-.-s y ont pris leur
point de départ. 11 serait difficile de peindre avec plus de vérité
!a viv cité des dés:rs de l'amour , son énergie peu scrupuleuse
sur les moyens, lorsqu'il s'agit d'acquérir la personne aimée,
ainsi que la profonde doleur qui suit sa perte, chagrin qui va
iusqu au sacrifice de l'existence. La passion s'exprime par mo-
ments dans cet ouvrage avec une rare éloquence, m lis le ta-
bleau le plus original^ le plus chaudement accusé du livre, est
celui de cette corruption qui s'orsinise autour des gens riches,
pour satis-aire leurs caprices et solliciter les plus honteuses mis- '
sinns. La Celestina , qui est l'histoire de la chute d'une belle
et vertueuse fille sous l'art rusé d"une entremetteuse, a eu dans
le XVIe siècle une vociue qui a de beaucoup dépassé celle de
Don Quichotte; traduite dans toutes les langues, e! e a occupé
l'Europe entière et donné uneimpu'.sic 1 l'art drama-
oderne. On pense généralement, et c'est l'opinion ado-
ptée par M. de Puibusque" dans son remarquable ouvrage de
l'Histoire comparée des littératures espagnole et française,
que la première édition de ce curieux livre est de i5oo, mais il
existe une édition gothique m-4 . avec gravures sur bois, datée
de 14pp. et qui est restée inconnue même pour les bibliogra-
uise au prix de 410 fr., à la vente de M.
'nhe , elle est au:ourd'hui dans la bibliothèque de M.
Taylor. avec vingt-six autres éditions, d'un choix exquis , for-
mant une collection unique dont au. une bibliothèque connue ne
possède l'équivalent- — La Céle?tine doit être complétée par les
deux ouvrages suivants: Seconda com?dia f4o scènes, pr. ) de
la famosa Celestina y d: los amores de Félidés y Potandria
(p.' Félic. de S:. va. corrigée parD.de G.iztelu). Venise, 1 536,
pet. in-8, goth., fig. sur bois. Nodier. 66 fr. Réimp. à Anvers,
s. d. vers"i55o). Tn-16. Nodier. 53 fr. Cette seconde Célestine
est moins connue que ia première; elle est cependant plus vive
et plus hardie. On trouve notamment, scène 29. une historiette
scandaleuse dans laquelle un moine est livré à la risée publique.
Voir cata'. Soleinne, n° ^Sig. — Tragi-comedia de Lysandro y
CELESTINA 161
Roselia , llamada FAicia y tercera Celestina (5 a. pr. j S. I.
( probablement Madrid), Ô42, peî. in-4 de ic6 ff. , semi-goth.,
fig. sur bois. (Soleinne, 4820 ). Pièce très-rare, très-peu con-
nue, et qui ne parait pas avoir eu d'autre édition: c'est un ro-
man dialogue à dénoue iK-nt tragique. Les détails expliquent pour-
quoi l'auteur et l'imprimeur ne se sont point fait connaître. —
Quant à trois autres ouvrages qui y ont plus ou moins rapport,
et qui sont également rarissimes , voir à leurs titres: la Hija
de Celestina; — La Escuela de Celestina; et E^loga de la
tragi-comedta de Calixto y Melibea.— L'inquisition plaça Ce-
lestina au rang des livres" défendi s. mais malgré la pruderie
qui s'est accrue de plus en plus dans les temps modernes, cette
production comme celle de Rabelais et de plusieurs autres grands
esprits , trouve toujours de nombreux commentateurs et de nom-
breux, admirateurs. La préface mise en tète de la traduction de
M. Gcrmond de Layigne, judicieuse, savante et pleine de
curieux, met en lumière l'histoi e et la portée de cette puce,
sur laquelle on peut aussi consulter avec profit Tickner. History
of Spanish literatare, tom. I, pp. 262 à 269. et V Histoire des
littératures française et espagnole, par M. de Puibusque ,
tome 1er, pp. 193 et suiv.
Traductions. — La plus ancienne traduction est celle faite
en italien: Celestina, tragi-comedia di Calisto, etc.: par Al-
fonso Hordonez, Venise, i5o5, in-4: réimprimée, repista e cor-
recta par Hier. Claricio. Milan, Ô14, in-40 ( Techener , 120
fr.) 11 y a eu plus tard des réimpressions in-4.0 et in-8 très-nom-
breuses, et qu!, rares aujourd'hui, montent toujours à un haut
prix. — Vient ensuite la traduction allemande par un anonyme.
Augsbourg, i520, in-40. — Traduction latine, en 1624, v°ir >e
titre: Pornoboscodidascalus. — La traduction anglaise, par Ja-
mes Mabbe, Londres, in-foL ne parut qu'en i63i. — La pre-
mière traduction parue en France fut anonyme: Cétestine , en
laquelle est xraicté des déceptions, etc., et des macquerelles
envers les amoureux. Paris, Galliot-Dupré (1:27) pet. in-8
goth. de i83 ff. . fig. sur bois. EJit. très-rare, et ui , depuis
la vente du duc de la Vallière, n'a paru qu'à celle de Soleinne,
n° 4810, à celle de Chédeau, n° 783, et à celle de Solar . où
elle a été adjugée à io5 fr. Cette trad. qui est très-fidèle, était
estimée de CI. Marot et très-goùtée à la cour de François 1er.
— Réimpr. en Ô29 et en 042 (Nodier, 5o fr. ).
La Célestine fidèlement repurgée, et mise en meilleure foime
par Jacques de Lavardin, escuyer, seigneur du Plessis Bourrot
en Touraine, tragi-comedia iacfis espagno e, comp sée en repre-
hension des fols amoureux, lesquels vaincus de L-urs desor-
donnez appélis invoquent leurs amies et en font un Dieu: aussi
pour descouvrir les tromperies des miquerelles et l'infideiité des
meschans et trajstres serviteurs. Paris, s. d. 1578 ( Nyon. n°
18569-70), 1398, pet. in-12 (Duriez, 3i fr. ; Solar, 95 fr. et
i3j ir .: Âubry, en 18:7, 12 fr.); trad. peu fidèle et très-repur-
gce, comme le titre l'annonce lui-même."
La Célestine, ou Histoire tragi-comique de Caliste et de
Tome II 21
iÔ2 CELESTINE - CELIANE
Mélibèe. Rouen, i633, 1634, in-8. — Veinant, 48 fr. ; Potier,
en 1870, n° 1 3 34. ; Ny n. n° 18371 .
Cette traduction française, qui est en regard du texte origi-
nal, parait être la première qui ait été faite sur l'espagnol; ïes
premières étaient, dit-on, faites sur la version italienne.
La Célestine, tragi-com. de Calixte et Melibee ; trad. de
l'espagnol par Germond de Lavigne. Paris, 1841, 1843, 1844,
in-12, 3 fr. 5o. — M. Magnin a rendu compte de cette nou-
velle traduction dans un article plein de recherches savante? et
de critique judicieuse (Journal des Savants, 1843) V. Solein-
ne, n° 4817.
Célestine, com. -lyrique, 3 a., pr. ; par Magnito, mu-
sique de Bruni (Th. Italien). Paris, veuve Duchesne,
1789, in-8. — Soleinne, 336o.
Célestine, etc. (en allem.) — Célestine, ou Ainsi va
le monde, histoire véritable, par E. Meyer. Leipzig,
181 1, in-8.
Célestine, ou l'héroïne de roman, par P.-J.-B. Dal-
ban. Paris, A. Èupont, 1827, 2 vol. in-12. — B. de
Grenoble, 17550.
Célestine, ou les Epoux sans l'être, par B. de la L.
(Bellin de la Leborliere), -auteur de la Nuit anglaise.
— Hambourg, 1798, et Paris, 1800, 4 vol. in-12, rig.
— Sch., 5 fr.
Celiane (La), trag.-com. en vers, dédiée à M"1' la
marq. de Pezé; par de Rotrou. Paris, Toussaint Qui-
net, 1637, in-40. — Nyon, n° 17407; Techener, 18 fr.
La Bibliothèque du Théâtre franc., 11, i56, donne l'analyse
de cette pièce; tout en la trouvant mal écrite, ma! conduite* et
de plus fort indécente, elle y consacre huit pages. 11 parait qu'on
v trouve des scènes dans lesquelles les amants s'accablent de
baisers redoublés Pour peu même q îe l'on veuille laisser éga-
rer son imagination, il est aisé de soupçonner que ce n'est pas
seulement a de simples baisers que se bornent les tendres jeu-
nes gens. On y voit une femme blessée par son amant ; on ne
peut comprendre comment ce.a arrive, et encore moins com-
ment e.le est guérie aussi promptement. Celiane dit à Flori-
mand :
Je suis d'un naturel si soigneux de ton aise,
Que je ne puis souffrir que le soleil me baise.
Avançons dans ce bois et, parmi ces ormeaux,
Cherchons pour nous couvrir leurs plus épais rameaux,
Où rien ne vienne plus traverser notre joye,
Où nous n'ayons plus rien que l'amour qui nous vuye.
CELIANNE - CELINDE iG3
11 vont dans ce bois, et Dieu seul sait ce qui s'y passe. En
revenant un peu plus tard, ils recontrent un autre a'mant de Cé-
liane, Philidor, lequel veut se battre avec Florimand . mais un
ami commun, Pamphile, arrive, qui les sépare. Au 3e acte, ce
séducteur de Florimand devient amoureux de Nise, la maîtresse
de Pamphile. Ceui ci. toujours généreux, non seulement lui
cède sa maîtresse, mais il dit à Nise qu'il vase tuer, si elle ne
consent à aller avec Florimand. Elle cède, en disant :
Mon mal s'adoucira par ce contentement,
Que je n'aurai jamais refusé mon amant.
Mais c'est Céliane qui n'est pas contente ; enfin la sœur de
Florimand arrange tout cela. Ce dernier demande pardon à
Céliane et il l'épouse. 11 restitue Nise à son cher Pamphi e qui
l'ép nise. Quant à Philidor, resté sans emploi, il admire tant
l'esprit de la sœur de Florimand qu'il est tout heureux et tout
aise de donner sa main et son cœur à cette jeune beauté.
Celianne, ou les Amans séduits par leurs vertus, par
l'auteur d'Elisabeth (M™** Benoist). Pari-, Lacombe,
iyôô. 1768, in- 12. — Dresde, n° 440; Nyon, n° 8876.
Célibat (Le). Révélations intimes, par une dame de
Genève. Genève, 1854, in-8.
Célibataire (Le), com. en 5 a. et envers; par Dorât.
Paris, Delalain , 1776, 1782, in-8, fig. d'après Ma-
rinier. — Soleinne, n" 2016.
Célibataire (Le) et l'homme marié, com. en 3 a. et
pr. ; par Wafrlard et Fulgence. Paris, 1823, in-8. —
Soleinne, n° ?.58y.
Celidora, ovvero il Governo di Malmantile , del
conte Ardano Ascetti (ou Andréa Casotti). Firenze ,
Gius. Manni, 1736, pet. in-4". — Libri, 7 fr.
Poïme badin; l'ouvrage contient en outre: 11 Panegirico del-
l' inverno ; il Pentimento , ovvero la State; et il Fico.
Celle , ou la Comtesse Mélicerte, où se voyent les
aventures d'Artaxandre, de Philadelphe et de Me-
lia^re, de Celie, de Sile^ie et de Timanîe, dans les
villes de Tulle et de Paphos, par Bridon. Paris, i663,
1664. in-8. — Nyon, n" 8870 et 8880.
Célimene (La), comédie en 5 actes, en vers; par de
Rotrou. Paris, Ant. de Sommaville, i636, 1637, in-40.
— Nyon, n° 17407; Techener , -ib fr. — Pièce assez
médiocre, analysée dans la Bibl. du Th. franc., II, 1 55.
Célinde, poëme héroïque, en 5 actes, en prose, par
iÔ4 CELINE - CENDR1LL0N
Balthazar Baro. Paris, Fr. Pomeray, 1629, in-&- — So-
leinne, 1042; Nyon, 17091.
Dans le 3e a:te, on représente une tragédie intitulée: Judith.
composée de 3oo vers, et^ la pièce elle-même (dont on peut
lire l'analyse dans le Théâtre françois , to.n. 11, pag. 45 ) est
plutôt une tragîdie que autre chose/
Céline (nouvelle); par Audouin de Géronval. Paris,
Lecomte, 1828, in-12 de 6 feuilles 2, 3.
Célinte, nouvelle ; par Mlle de Scudéry. Paris, Courbé,
1661, in-8,avec front, gr. par Chauveau. — Nyon, 8882 ;
Techener, en i858, 34 fr.
Célise , ou l'Amante fidèle, histoire galante et véri-
table, ouvrage sérieux et comique, mêlé de vers et de
prose. Paris ) 171 3 (Vassé , n" 70; Nyon, n" i52 5oj et
Arast., 171 5. in-12. — Lenglet-Dufrésnoy (De l'usage
des romans, t. II) indique ainsi une 1™ édition: Lé-
phise, ou l'Amante fidèle, par le sieur Gautier d'Aubi-
court. Paris, 1699, in- 12.
Celle-ci et celle-là , ou la Jeune-France passionnée,
par Théophile Gautier. Paris, Eug. Didier, i853,in-32
de 96 pp. — Lucerne (Bruxelles)", 1864, pet. in-12.
Petit rouan tiré des Jeunes-France du même auteur; plu-
sieurs passages qui avaient motivé une condamnation , ont été
supprimés dans ces deux réimpressions.
CELLIER-DUFAYEL (Narcisse-Honoré), contemp. :
Morale conjugale et style épistolaire des femmes, etc.
i8;o. — Physiologie de l'amour. 1841. — Les Fem-
mes. i83o. — Lettres sur l'amour. 1837.
CÉNAC-MONCAUT (J.), né en 1814 dans le déP.
du Gers: Histoire de V amour dans l'antiquité et dans
les temps modernes. 1 862-1 863.
CÉNAR (Jules de), anagramme de CARNE, neveu
de l'académicien du même nom : Pécheurs et péche-
resses, 1862.
Cendrillon , op.-com. en 1 acte, en vers, par An-
seaume. Paris, Duchesne, 1759, in-8. — Nyon, tome V,
p. 204.
Cette pièce est l'histoire d'un célèbre acteur de l'Opéra, nom-
mé Thévenard, qu'une pantoulle placée à l'étalage d'un cordon-
nier, rendit à l'âge de 60 ans, éperdùment amoureux d'une fille
qu'il n'avait jamais vue , qu'il découvrit et de laquelle il fît sa
femme.
CENDRILLON — CENT i65
Cendrillon, op. -coin, en 3 a. et en pr. ; par Etienne.
Paris, 1810, in-8, fig.
Cendrillon (Cenerentola), op.-com. en 4 actes, trad.
de l'italien par L. E. Crevel de Charlemagne, musique
de Rossini 'Paris, 1867, gr. in-18, 84 pp., 1 fr. 5o.
Seule traduction française, revue, approuvée et autorisée par
Rossini. — La pièce originale italienne est ainsi intitulée: C ne-
rentola, dramma giocôso, in due atti, v., poesia di Ferretti ,
1821.
Cendrillon, ou la Pantoufle merveilleuse, grande fée-
rie en 5 a., et 3o tableaux ; par Claii ville, Alo. Monnier
et Ern. Blum (Châtelet, juin 1866). ln-40 à 2 col., libr.
internat., à Paris, 18C7.
Censeur (Le), ou Voyage sentimental autour du Pa-
lais-Royal, ouvrage critique, etc. (par Joseph Rosny).
Paris, 1802, in-iô. — La Jarrie, n° 3782; Fontaine,
en 1870, n" 2o3.
Cent cinq rondeaux d'amour, publiés d'après un
manuscrit du commencement du XVL siècle, yar Ed-
win Tross. Paris, 1 863, pet. in-8, avec un fac-similé,
imprim. de L. Perrin, de Lyon.
Cette impression a été faite d'après le manuscrit qui a figuré
à la vente Chédeau, n° 440: Cent cinq rondeaux d'amour, en
forme de dialogue entre Vhomme et la dame. Ces rondeaux
avaient été déjà deux fois imprimés au XVIe siècle; le tout
forme une espèce de roman a i.oureux. Excepté les deux pre-
miers et le dernier, tous ces rondeaux sont placé en regard l'un
de l'autre, et ils contiennent ou une demande, ou une proposi-
tion faite par l'homme, et la réponse de la dame par un autre
rondeau. L'homme fait sa déclaration, la dame la repousse;
il revient a la charge , prie, supplie. A la fin , la dame cède.
Après les jouissances, arrivent les angoisses. La dame devient
jalouse, tombe malade: enfin, elle meurt de chagrin; l'homme
plein de tristesse quitte le monde, et se voue à la vie so it ire.
— Un des manuscrits conservés à la Bibliothèque de l'Arsenal
( B. L. , 27, selon Haenel, p. 349), intitulé: Cent dix-huit
rondeaux, paragon transi, de l'italien en franc., vélin, in-40, a
peut-être quelque rapport avec les io5 rondeaux d'amour ; nais
nous ne l'avons pas vu. Le Catal. La Vall'èe indique aussi
(3077 et 3078 j : io3 rondeaux contient!, plusieurs menus pro-
pos de deux vrais amans { Paris. J. Bornons, in-8 goth. j; et
140 rondeaux, ms. sur vé.in du XVIe siècle, de 70 ff. in-12.
Cent (Les) Contes drolatiques, colligeç et abbayes
de Tour aine, et mis en lumière pour l'esbattement des
pantagruelistes et non auUres (par Hon. de Balzac).
i66 CENT
Pars. 183207, 3 vol. in-S; i8?3, i8ô5 (Solar, io5 fr.);
1868, in- 12, avec 42b dess. de Gust. Doré, 12 fr.
Riimpr dans les Œuvres comf1. d'H. de Balzac (tome XIX,
sous ie litr.: Les Cornes drolatiques, etc. Puris. ML Lévy. 1670.
in-8 de +88 pp. , 6 fr. , et sur pap. de Holl., i5 fr.
Cent (Les) épigrames avecques la vision, la com-
plainte de vertu, traduite de irere Baptiste Mantuan
en i-on livre des calamitez des temps, et la fable de
l'amoureux Bibliset de Caunus, traduyte d'Ovyde, par
Michel d'Amboyse, dit l'Esclave Fortuné, seigneur de
Chevillon. Paris. Jehan Longis (1 532), pet. in-8 goth.,
fig. en bois. — La Vallière, 10 fr.;. A. Maitin, 24 fr. 5o.
Cent et une épigrammes de Martial, trad. en v. fr..
avec le texte en regard et des notes; par H. Dottin.
Paris, i838, petit in-8 de 7 feuilles (au Journal de la
libr., en 1840).
Cent épigrammes de Martial, toutes trad. vers pour
vers (pour la première fois) , par Mollevaut. Paris,
1839, in- 12 de 72 pp. et portr. de Mollevaut.
Cent (Les) excellentes nouvelles de J.-B. Giraldy
Cynîhien, Voir: Hecatommithi.
Cent lettres d'amour d'Erandre à Cléanthe (par Ho-
norât Laugier de Porchères). Paris, 1646, in-8. —
B. de Grenoble, n° 17476. — Phébus de précieux et
préc . uses.
Cent mille francs et ma fille, com.-vaud. en 4 actes;
par Jaime rils et Philippe Gille (Th. Déjazet). Paris,
Michei 38, in-40 à 2 col , 14 pp.
Cent (Les) nouvelles nouvelles (composé par le roi
Louis Xî, lor qu'il n'était encore que Dauphin, et par
les seigneurs de sa cour). — Paris, Anth. Vérard, i486,
pet. in-fol. goth., à 2 col., avec une gravure en bois à
chrqv.e nouvelle. ire édition, très-rare (Bertin, 700 fr.;
Solar, 6001 fr. ; B.-N., Y 2 5g5). — Paris, Ant. Vérard,
s. d., in-fol. goth. à 2 col., ng. s. b. (Gaign t, 17 fr. ;
Roxburghe, i3 liv. i3 sh.). — Paris, Nicolas Desprez,
i5o5, pet in-fcl. goth., à 2 col., 1 rig. s. b. à chaque
nouvelle. Rare (Roscoe, 10 liv.). — Paris, Michel Le-
noir, s. d. (vers 1620), in-40 g°tn- à 2 col., fig. s. b.
(Bignon, 175 fr.; J. Pichon, n° jbb, 120D fr.). —Paris,
Jehan Trepperel, s. d. in-q" goth., à 2 col., fig. s. b.
CENT 167
(Solar, 3go fr. ; D'Essling, 090 fr. ; Bearzi, 355 fr. ;
Giraud, 421 fr. — Lyon, Olivier Arnoullet, s. d. (vers
i53o), pet. in-4" goth., fis. sur bois (La Valli're, 9 liv.;
Méon, 25 fr. ; Giraud, ïq5 fr ). — Lyon, Olivier Ar-
noullet, i5"2, in-40 goth, fig. en bois (D'Essling,
4Ô5 fr.). — Rouen, Jacq. Aubert, s. d., pet. in- 12
(Nyon, n° 9828).— Col< gne (Amst.), P. Gaillard, 1701,
2 vol. pet. in-8, fig. d'après Rom. de Hooghe (Tripier,
70 fr. ; Chaponav, i52 fr. ; Nodier, io5fr. ; B. N., Y2,
598). — Edit. rëimpr. en 1732 et en 1736 (Du Roure,
20 fr. j Aubry, en ï 866, 25 fr.). — La Haye (Paris),
1733, 2 vol. pet. in-12 (Nyon, n° 9830),' avec une
Introduction, par L'croux de Lincy. Pari;, 1841, 1845,
2 vol. in-12. — Les Cent nruveîles nouvelles, avec
une introd. par P.-L. Jacob. Paris, Delahays, i858,
in- 16, 5 fr. — Edit. avec une întrod. par Th. Wright,
Jannet, i858, 2 vol. in-16, de 44~3o3 et 323 pp., 10 fr.
Cette dernière édition, qui fait partie de la Bibliothèque El-
zévirienne. a été donnée d'après un manuscrit du Musée Hun-
ter (à Glascow) manuscrit qui avait fait partie de la collection
du fameux bibliophile Gaignat. M. Wright, qui a soie:'
tion dont nous parlons , fait observer que le texte original des
Cent Xo'iv lies est assez exactement représenté dans le manu-
scrit de Glas:o\v , et par conséquent, Ijue le texte Je l'édition
de Yérard et de celles qui l'ont suivie, est très-imparfait et très-
incorrect. On est fondé à supposer, non seulement que Vérard
a tiré son texte d'un mauvais manuscrit, mais encore qu'il l'a
laissé imprimer avec beaucop de négligence; des expressions
vieilles ou triviales ont été remplacées par d'autres plus moder-
nes ou plus en vogue; on s'est permis des 0 fussions assez con-
sidérables, quelquefois par accident ou négligence , mais plus
souvent pour abréger le texte. Ces omissions ""deviennent beau-
coup plus nombreuses et plus importantes à la fin du texte
qu'au commecement, et dans l'édition de Vérard , comparée
ave: le texte de manuscrit, le dernier conte est abrégé de plus
d'un tiers.
Les Cent nouvelles nouvelles sent un des livres les plus re-
marquables de XVe siècle; il contient des anecdotes récentes
alors , arrrivées en France et dans les pays voisins, racontées
avec esprit et avec un grand accent de vérité. On pense qu'il est
dû. au moins en grande partie , à Ant. de la Sal e , auteur du
Petit Jehan d? Saintré, et probablement aussi des Quinze joyes.
En f 4.56, il était réfugié chez le duc de Bourgogne, Phil ppe le
Bon , en même temps que Louis XI , alors Dauphin. Le duc
était alors le plus riche, le plus fastueux et le ph s galant prince
de toute la chrétienté; il avait quinze bâtards avoués, et un plus
grand nombre de maîtresses. On sait dans quelle circonstance,
il créa l'orde de la Toison d'or, et ce rait seul donne le diapa-
son du ton de sa cour. C'est là que furent racontés par le Dau-
168 CENT
phin, par le Duc, par Créquy, Beauvoir, De Fiermes et parles
autr s Seigneurs, toutes ces nouvel es pii sou moins véridiques.
On les donnait pour vraies: on changeait seulement le nom et
l'état des personnages. Ainsi, on y attribue à un particulier
obscur l'histoire si connue du duc d'Oriéans, montrant au sieur
de Cani le corps nu de son épouse, avec laquel e il était cou-
ché. Quelquefois, un conte est puisé à une source étrangère,
comme l'histoire si connue aujourd'hui de Y Anneau d'Hans Car-
vel, puisée dans les facéties du Pogge ; mais ordinairement les
histoires sont neuves; par exemp e celle des trois marchands
qui, allant en pèlerinage avec leurs femmes font vœu de ne pas
coucher avec elles durant tout le voyage. Trois cordeliers, ap-
prenant cette circonstance, s'introduisirent la nuit dans la cham-
bre des dames , qui pensèrent qie leurs maris voulaient rom-
pre leur vœu et les laissèrent se contenter. Le lendemain, elles
plaisantèrent leurs maris. Ceux-ci , se doutant de la superche-
rie, ne répondirent rien; mais il eurent soin de coucher doré-
navant avec elles . afin que d'autres ne les remplaçassent plus,
etc. — A l'époque où ce recueil d'histoires fut écrit, la langue
changeait tous les jours en France; aussi la lecture en est elle
devenue assez difficile. L'édition Jannet donne pour ce motif un
glossaire à la fin du second volume.
Cent {Les) nouvelles nouvelles; par Mme de Gomez.
— La Hâve, 17??, 20 vol. pet. in-12 (Scheible, 18 fr.)
— Paris, Fournier, 1735, 8 vol. in-12 (Nyon, n° 0,904)
— Paris, veuve Guillaume, 1 782-1 7 3g. 36 vol. ïn-12
Nyon , n° 9903 ).
On regarde ce recueil comme une des meilleures product:ons
de l'auteur, bien qu'on n'y trouve ni la grâce du style, ni l'é-
nergique expression, ni la concision des anciennes Cent nou-
velles nouvelles. Voici le détail des histoires contenues dans
l'édition en 36 volâmes: — Le voleur amoureux. L'amour plus
fort que la nature. La fausse prude. L'heureux échange. Le
triomphe de la vertu, i.e gé xéreux corsaire. Le coup imprévu.
La mort vaincue par l'amour. Le quiproquo. Le gentil-
homme Picard. L'amour héroïque. L'heureuse réconciliation.
Le Prince Tartare. Les frères jumeaux. L'innocente infidélité.
L'heureuse témérité. La noce interrompue. L'amant garde-
malade. L'enfant trouvé. Les amants cloitrés. Tamayo. Le
génie. Le Calabrois, L'hist. du ch. Brachy. Les effets de l'a-
mitié. Le bonheur imprévu. Le magnanime Indien. Histoire
du prince de Tunqnin. La vente indiscrète. Fidery emper in-
du Japon. Les étrennes. Xumérance. Hist. d'Eric de Montau-
ban. On n'est point prophète en son pays. Le compère géné-
reux. La fidélité conjugale, Fimala Dertna. La trahison re-
tourne à son maître. Les portraits. L'heureux esclave. Les
désordres de la haine. Il ne Jaut pas juger sur les apparen-
ces. Le malheur de l'un fait quelquefois le bonheur de l'autre.
Les pèlerins. Les revers de la fortune. La belle Hollandoise.
La princesse de Java. Z or aide. Les èvènemens heureux et
CENT - CENTO 169
tragiques. L'amante homicide. Le scélérat trompé. La con-
stance couronnée. L'illustre voyageur. Suite de l'histoire de
Sydameck et de Fulvie. Les illustres ennemies. Histoire de
b'Alvare de Par do L innocence reconnue. Histoire de Gon-
^alo Gustos. La fausse telle-mère. Bon sang ne peut 'mentir
A quelque chose le malheur est bon. Hist. de Dona Marcia
Les Deux cousines. Hist. de la comtesse de Mirelle. Le juge
ment équitable. La belle jardinière. V amant malheureux
La sage précaution. Bonne renommée vaut mieux que cein
ture dorée. L'hermite. L'histoire de Cloalde et de Calliste
La Vestale. Clodomark. Uldaric. Les effets de la sympathie.
Adélaïde, reine de Lombardie. L'amant rival et confident de
lui même. Les révolutions tuscanes. Les événemens imprévus.
Cent pensées d'une jeune anglaise , publ. en angl. et
en franc. , et une description allégorique du voyage
d'un jeune homme au pays du bonheur ; par Le-
raierre d'Angy. Paris, 1798, in-12.
Cent pied de né% ou le Mariage à cul, comédie (en 5
act. en prose, suivie d'une farce) faite par M. D. D.
D. R. D. M. 1681, in-40 de 149 pp. — Manuscrit au-
tographe de l'auteur qui signe seulement L. D. R. C'est
une âmère satire qu'il a dirigée contre une femme ,
nommée Martine dans la pièce. — Soleinne, n° 1484.
Cento dubbi amorosi di Hieron Vida. Padova, 1621.
— Venetia, Vaglierino, 1 636, in-40. Ny°nj n° io582
( romans ).
Cento in millier es, parLelio Capilupi. Venise, i55o,
in-8.
Reimpr. dans les Delitix poetarum italorum, 1, 579, et dans
YErotopœgnion de Noël, p. i35 à 140. C'est une satire amère
et qui choque toutes les bienséances contre les femmes. Elle est
composée de fragments de vers empruntés à Virgile, mais dé-
tournés de leur sens primitif; nous en transcrirons quelques
uns comme échantillon:
Quare agite, o juvenes . si fert ita corde voluptas ,
Ru m père claustra manu stygiamque innure paludem
lnformi !imo, manibus date^lilia plenis
Anrea mm;, ea visa salus morientibus una,
Ante fores, subito stridentes cardine sacrae
Panduntur portae et fauces grave olentis Averni
Sed fugite, o miseri, fugite aine latet ançins in herba
Vipereuin inspirans animam, lasciva puella...
Ignari scelerurh et primaevo flore juventus
Sive errorc vix. s,u tempestatibus acti
In rada praecipitant fundo volvcntur in imo
Limosoque lacu pugnando vulnera passi....
Tome II 22
170
CENTO - CENTRE
Cento (Le) novelle di Gio. Boccaccio, ridotte in ot-
tava rima da Vinc. Brugiantino. Voir : II Decamerone.
Cento {Le) novelle antiche (éd. donnée par Gualte-
ruzzi): S. 1. n. d. (vers \bzb ) in:4° de 72 pp. dont
les 2 dernières blanches (Stanley, 5o, liv. 17 sh., soit
1 5oo fr.; Libri, 450 fr.) — (éd. donnée par Gualteruzzi):
Bologna, Gir. Benedetti , i525, in-4" de 96 p., dont
ies deux dernières blanches. (Duc de Roxburghe, 23
liv. 10 sh. ; Libri, 879 fr. ) — Secondo l' edizione del
i525, corretta ed illûstrata con note: Milano , Ant.
Tosi, 1820, gr. in-8 ; (Scheible, 6 fr. ; Libri, ex. sur
pap. bleu, 10 fr. ).
Ces nouvelles ont été aussi réimpr. sous le titre : Libro di
novelle, etc.. en 1572. et sous celui de Cento novelle scelte .
etc.. i5;i [Voir ces titres). Ecrites presqu' en totalité au XIIIe
ies sont un des plus anciens monuments de la prose
italienne. Elles reproduisent une foule de récits que Ton retrouve
dans les fabliaux et dans les romans de chevalerie, notamment
les aventures singulières du livre intitulé: Les Faits de Virgile.
— Les éditions de i:25 et sans date sont intitulées: Le Ciento
Novelle antike. Dans les suivantes, l'orthographe est rajeunie.
La Bibl. Nat. possède un exempl. de l'édition de i525 (Y2 975J.
Cento novelle scelte da' più nobili scrittori, nelle
quali piacevoli et aspri casi d'amore et altri notabili
avenimenti si leggono. Venise, Fr. Sansovino, i56i,
in-8, fig. s. b. Rare. — Venise, i562, in-8, vign. sur
bois (rïibbert, 5 sh.), — Venise, 1 563, in-8, fig. (Hib-
bert, 11 sh. ); — Venise, i566, in-40, fig. s. b. (De
Boisset, 3o fr. ; Pixerécourt, 34 fr. ) ; — Venise, Her.
di M. Sessa. 1 5y 1 , in-4' . fig- s- b. Cette édition con-
tient de plus le texte des Cento novelle antiche. repro-
duit exactement de celui de l'édition s. d. donnée par
Gualteruzzi (Libri, 67 fr.; Mac-Carthy, 20 fr. ^o; Nyon,
n° 10642;. — Venise, i5q8, i6o3, 1610, .i: -
Recueil estimé, formé par Sansovino, des nouvelles les plus
-r.ntcs parues à cette époque. 11 faut remarquer que l'é-
diteur a changé l'ordre des nouvelles à chaque édition, et qu'il
en a retranché quelques-unes, remplacées par d'autres ; en sorte
que pour avoir toutes les nouvelles, qui seraient alors au nom-
bre de iô5 au lieu de 100 , il faudrait réunir toutes les éditions.
Centre (Le) de l'amour découvert soubs divers em-
blesmes gàlans et facétieux. Paris, chez Cupidon (Holl.)
s. d. (Chaponay, 100 fr. ; Chédeau, nc' 1122, 110 fr.),
1680 (Leber, ri" 2463), 1687, pet. in-4" obi. avec titre
gr. et 02 fig. curieuses, ainsi que les vers qui en don-
CENTUM — CERCLE 171
nent Y explication ; quelques-unes sont assez libres.
Morel-Vindé , 49 tr. ; Nodier, 5g fr. ; Potier, 40 fr. ;
Piget, en 1743, 18 fr. ; Nyon , n" 14478.
Les gravures sont fort médiocres, surtout dans les exemplai-
res sans date où elles sont usées; les mauvais vers qui les ac-
compagnent se retrouvent dans le Nouveau Parnasse satyrique
de 1684. Le dernier feuillet est occupé par un encadrement au
milieu duquel on lit le quatrain suivant:
Le centre de l'amour est icy descouvert,
On a de cet amour tiré la quintescence
Si dans quelques endroits il paroit trop ouvert ,
Honi soit-il qui mal y pense.
Centum novellœ Johannis Boccatii. Augsburg, 1 535,
pet. in-fol. — Taylor, n° 1548.
Cette édition des Cent nouvelles de Boccace en allemand est
très-remarquable par ses nombreuses fig. en bois , portant la
plupart le monogr. A. T.
Centuria epistolarum iiinerariarum , auct. F. E.
Bruckmann, 1742-06.
On trouve, dans cet ouvrage, une planche curieuse. Elle ac-
compagne la 49e epître. Le Manuel du Libraire dit qu'elle of-
fre une image originale, mais susceptible de blesser des yeux
chastes ; le fait est qu'elle représente un chat tenant entre ses
dents un phallus qu'il a enlevé à un prieur à côté duquel sont
deux religieuses. La lettre qui provoque cette étrange illustra-
tion roule sur les enseignes ou marques populaires des villes
allemandes.
Centurie de Nostradamus , nouvellement déterrée et
présentée par un comité de dames citoyennes , à très-
gros et très-puissant Fessier, évéque de l'Orne ; suivie
de l'Hymne sur l'exaltation de l'évèque Fessier , par
son grand vicaire Malassis. S. 1. , 1792, in-8. — Leber,
n" 5o42n.
Céphise et Harpin, ou l'Amour intrigant , comédie
en trois actes et en prose, par J. T. Bonnard. Aix, 1824,
in-8. — Soleinne, 2865.
Cerano, ou l'Enfant de l'amour , par J. A. Gardy.
Paris, an vin, in-12, et avec un changement de titre,
3e édit. en 1802.
Cercle (Le) d'amour, auquel estoient escriptes qua-
tre lignes chantées par les poètes devant les dieux im-
mortel^. Paris, Jehan Petit, 1544, in- 16. — Ouvrage
i*Arc trnc_rirp T"\ nr^r^ 1 Pr £> n Ar\rtr\c> rlp-c pvtroitc
en vers
très-rare. Duverdier en donne des extraits,
i72 CERCLE — CERCUEIL
Cercle (Le) des femmes, ou le Secret du lit nuptial,
en 6 entretiens comiques, en pr., et à la fin : Histoire
de l'hvmenée, ou les Mystères du lit nuptial, par Cha-
puzeau. Paris. Ch. Cabry, 1 663 ^ in- 12 de 88 pp. —
Soleinne, 1292.
Ces entretiens, imités des colloques d'Erasme, n'ont aucune
analogie avec la pièce intitulée : le Cercle des femmes, com. en
3 a. et en v;, par Chapuzeau (Lyon, s. d., pet. in-12 h Cette
dernière pièce est une réimpression de l'Académie des femmes
avec quelques changements, tandis que les entretiens comiques
publiés chez Ch. Cabry n'étaient pas destinés pour le théâtre.
Ils sont d'ailleurs peu connus, parce qu'ils sont fort rares.
Cercle {Le), ou Conversations galantes, histoire
amoureuse du temps. Sur la copie impr. à Paris,
i6/5, 3 part, in-12. Solar, 7 fr.; Leber, n° 2229 —
Col., 1676, in-12.
Conversations sur des sujets d'amour enlre plusieurs person-
nes réunies à la campagne. Bavardage assez spirituel et où l'on
peut faire des études de mœurs pendant ce siècle galant. L'épi-
tre dédicatoire est signée par Gabr. de Brémond réfugié en Hol-
lande pour d'autres ouvrages du genre de celui-ci, mais où Ton
crut reconnaître d'augustes modèles.
Cercle (Le) joyeux , ou l'Art d'amuser en société.
Paris et Strasbourg, s. d., in-12. — Àlvarès, juin 1861,
28 fr.
Rare. Livre imprimé à longues lignes. Les contes et autres
pièces de vers qui se trouvent dans ce'volume se lisent en con-
nexion avec ceux de la page voisine. Ce volume contient des
énigmes, charades, jeux de mots, anecdotes, etc. . de Piron, Vol-
taire, Grécourt et autres. Nous citons une anecdote pour donner
une idée du livre: Le prince d"Hénin était l'amant dédaigné
de Mlle Arnoult. Champcenetz, qui avait à s'en plaindre, fit cou-
rir contre lui ce brûlot:
Depuis qu' auprès de ta catin
Tu fais un rôle des plus minces,
Tu n'es plus le prince d'Hénin (des nains )
Mais seulement le nain des princes.
Cercueil (Le) des amants, où est naïf vement dépeint
le triomphe cruel de l'amour. Par N. P. B. Paris,
161 1, pet. in-12. — Nyon, n° 9608.
L'auteur nommé dans le privilège du roi et dans un acros-
tiche que lui adresse un ami, est Nicolas Pilloust; son ouvrage
et sa personne ne sont mentionnés par aucun bibliographe , et le
livre a été, ce nous semble, signalé pour la première fois dans
le Bulletin du bibliophile, 1860, p. 1143, où il est dit «que
CERDA — CERVANTES i;3
sous un titre qui promet beaucoup, ce roman cache un incroya-
ble et laborieux entassement de sottises. » Il est évalué 3o fr.
CERDA (Juan de la): Vida politica de todos los
estados de mugeres. 1 5gg.
Cérémonies nuptiales de toutes les nations, parL.de
Gaya. Lvon, s. d. — Paris, 1680, et La Haye, 1681 ,
in-12- (Un amat. de Paris, 8 fr. 5o; Nyon, n05 ig368-
69). — Cologne, 1694, in-t2, de 160 p'p.
Cérémonies nuptiales des peuples anciens et modernes,
par Ch. Laumier, membre corr. de la soc. d'émulation
du Jura. Paris, Ledoyen, 1829, in-18 de xvn-042 pp.,
3 fr. 5o. — Paris, i83o, in-8.
CERFVOL (de). Voir: La Gamologie , ou De l'E-
ducation des filles destinées au mariage, etc. 1772. —
Législation du divorce. 1769. — Le Parloir de l'ab-
baye de ***, ou Entretiens sur le divorce. 1770. —
Supplément aux Mémoire;; de Palissot sur le divorce.
1775.
Cerises {Les) et la Méprise, contes en vers ; par
Cl.-Jos. Dorât. La Haye, 1769, gr. in-8, fig.
Cerisette (roman), par Paul de Kock. Paris, i85o,
6 vol. in-8. Réimpr. en 1 85y, in-40 de 112 pp. à 2
col , 1 fr. 5o.
CERVANTES SAAVEDRA (Miguel de), L'un des plus
illustres littérateurs espagnols , né en 1 547 , mort en
161 G. Issu de parents sans fortune, il resta pauvre
comme eux et lutta vainement toute sa vie contre les
rigueurs du sort. Très-instruit dès sa jeunesse, il ne
put acheter les diplômes académiques, et il dut se bor-
ner à être un simple poète. Il eut put réussir en adop-
tant la carrière ecclésiastique, mais elle lui répugnait,
et il se résigna à devenir soldat. A Lépante , il reçut
deux coups d' arquebuse dans la poitrine et un
troisième dans la main gauche. Il en revint cependant
et, après six ans de séjour en Italie, durant lesquels
il étudia l'Arioste et d'autres bons auteurs, il s'embar-
qua à Naples pour revenir en Espagne, où il comptait
pouvoir obtenir la récompense de ses services Vain
espoir! A la hauteur des Iles Baléares, des corsaires
africains s'emparèrent du vaisseau et il fut emmené à
Alger, où il devint l'esclave d'un maître fort dur. Il
174
CERVANTES
essaya plusieurs fois, mais en vain, de s'échapper. Ce
ne fut que vers la fin de i58o que sa famille, se rui-
nant pour le racheter, il put revenir. Il reprit du ser-
vice dans l'armée de Portugal. A Lisbonne, il se ht
remarquer par son esprit ingénieux et par sa conver-
sation aimable. Son mérite séduisit le cœur d'une por-
tugaise, et il en obtint une tille naturelle à laquelle il
donna le nom de dona Isabel de Saavedra. Il n'eut ja-
mais d'autre enfant, et il la garda toujours auprès de
lui. A partir de ce moment, il renonça au service mi-
litaire; il avait alors 3y ans. C'est à cette époque que
remonte la composition de la Galatca, espèce de ro-
man pastoral dont Florian a donné une imitation en
France. Il s'y mêle aux propos d'amour des réflexions
philosophiques. Cervantes s'y met en scène sous le
nom d'Elicio, berger des rives du Tage, et Gaiatée est
la personirication d'une jeune fille qui devint sa femme
un peu plus tard. Il reconnut, du reste, lui même peu
après, dans l'examen de la bibliothèque de Don Qui-
chotte, que la Gaiatée était un ouvrage un peu mono-
tone, où l'auteur propose beaucoup plus qu'il ne con-
clut. Peu de temps après, Cervantes se rendit à Ma-
drid et travailla pour le théâtre, et il y obtint un succès
d'estime. Il remplit, pendant quelques années, dans
l'administration publique, un emploi qui, par le ca-
price de quelques sots gentillâtres , lui causa tant
de désagréments qu'il dût y renoncer. Enhn, désa-
busé de toutes visées d'ambition, en i'io5, il publia
a Madrid la première partie de son Don Quichotte.
Elle fut enlevée, et la même année, il dût en publier
une seconde édition, tandis qu'on la réimprimait en
même temps à Valence et à Lisbonne. En 1612, il
publia ses Novelas exemplares, qui sont peut-être
l'œuvre la plus achevée de Cervantes et qui lui valu-
rent le surnom de Boccace espagnol. En 161 5, il publia
la seconde partie de Don Quichotte , et il acheva de
tracer ce type, ce modèle de bien des compositions
que l'avenir nous apportera certainement encore. La
publication de la première partie lui avait occasionné
de graves désagréments. Un grand seigneur de Madrid,
prétendant se reconnaître dans le portrait qu'il avait fait
de don Quichotte, l'avait fait bâtonner par ses gens.
Mais il est plus probable qu'il avait voulu peindre
Ignace, mort en i56ô, au château de Loyola, en Bis-
caye, épuisé par les austérités, et qui ne fut canonisé
CES i73
qu'en 1622. On sait que ce dernier, dans ses pèleri-
nages à Notre-Dame de Montferrat et en Terre-Sainte,
s'était déclaré et armé chevalier de la Vierge, qu'il
avait voulu se battre avec un maure qui n'en admettait
pas la virginité, etc. Rendu plus prudent par son acci-
dent, Cervantes évita toute allusion dans la seconde
partie de son Don Quichotte; malheureusement, elle
est loin de valoir la première. — Voir aussi, parmi ses
ouvrages Costança et le Mari trop curieux.
Ces Dames. Paris, 1860, in-32 de 216 pp., avec
une phot. de MalakorY, Zouzou et Risette. 1 tr. 5o
Cîiap. Ier, Rigolboche. — 11. Le Casino : Nini Eelles-Dents ,
Rosalba Cancan, Alice la Provençale, Alida Gambilrauche, Ri-
golette, Finette et son nègre, Juliette, Eugénie Trompette, Ai-
mée. Pauline l'Arsouille, Henriette Souris. — Valentino et les au-
tres bals. — III. Les Lorettes, les Biches, les Femmes entre-
tenues): Délion, la marq. de Rouvray, la bar. de Biaritz. .Ma-
rie Delaunay. Marguerite Boulanger", Cora, Jeanne Vaillant,
exposition des portfaits photographiés de ces dames, Clémen-
tine à l'Escarpolette, la comtesse de Mart.... — IV. Le Pays où
le Chahut et les iilas fleurissent (la Closerie): Camille, Virgi-
nie Risette, Louise Voyageur, Henriette Zouzou, Eugénie Ma-
lakoff, Eugénie Chichinette, Isabelle l'Aztèque ( ainsi nommée
pour la petitesse de sa taille), les Bébés et les Ninis. la belle
Mathilde, la grosse Mathilde, Pauline la Russe. — V. (Thermo-
mètre de ces dames): Alida-Canicule et Rigolboche-Sibérie ,
classement par la fumée des cigarettes , les Brunes et les Blon-
des. — VI. Les Camélias, Adèle Courtois et sa vente (mars ou
avril i85o). — Vil. Voyage à la recherche d'une biche ég
la brasserie des Martyrs, au café Mazarin, chez la Rôtisseuse,
etc. ).— VIII. La Chasse aux hommes, les Miches sérieux et
les Miellés de carton, les Indolentes, les Grogneuses, les prome-
neuses, la Chasse à la grosse bête ( en voiture ) , les Préceptes
Je Moustache, Irma la Canotière et le Charbonnier. IX. L'A-
mour de ces dames. — X. Le Style, la conversation et les ma-
nières de ces dames. — XL Chiens et chats de ces dames, Mé-
lina et Elisa la Molle, Ernestine et son chien Ferdinand, Ma-
thilde-Pyrame, etc. — Xil. Le Dessous de la crinoline, la Mère
Michon, les Crémeries, les Petites industries, Fanny, les Mères
de ces dames, leurs frères. Alphonsine et Adèle. — XIII. — La
dernière étape, Céleste Mogador , Biquette, Miss Fauvette, etc.
— XIV. Caboulots et Caboulotières , Constance M... —Con-
clusion. Le succès de Ces Dames a t'ait naitre les brochures
suivantes: L'Ecole du scandale. Ces Messieurs! par Eusèbe.
Paris, 1860, in-8 de 16 pp. — A bas les hommes! par une fem-
me éclaboussée. In 3a de 3i pp. — Sus aux gandins , sus aux
biches! par un étudiant, in-18. — Les Etudiants et les femmes
du quartier latin, par un étudiant, in-18 de 190 pages, 1 fr. —
Aux Vrais étudiants: Guerre! guerre à la brochure les Etu-
i76 CES — CHABOT
diants et les femmes, in-iS de 48 pages. — Réponse à la bro-
chure, les Etudiants et les femmes; in-8 de 16 pp. — Avi-
vons fini? Réponse à trois brochures; in-32 de 38 pp. — En-
core 'un livre rose. Rigolboche question ; in-32 1 fr. — La
Gandinobichomachie , ou l'Art d'aimer, poème pas mal épi-
que, eu 25 chants: in-18, de 23 pp. — Le passé , le présent ,
l'avenir de cjs daines. Mme de Warrens, Lisette, Rigolboche,
la Courtisane, la Ballerine. l'Indolente. l'Etudiante, La Phti-
sique, l'Absintheuse, et;. : in-8 de 72 pages. — Confession
d'un étudiant. Estaminets, bouges et ruisseaux, par un bohè-
me; in-32 de 90 pp. — Ces dames ayant eu un tel succès. M.
Vermorel s'en est déclaré l'auteur dans la préface d'un autre
ouvrage, Desperan^a , lequel ne réussit pas si bien et qu'il fit
reparaître sous le titre: Les Amours funestes (i863, in-18).
Ces dames de Bullier , avec portrait photographié ;
par Arthur Radoult. Paris, 1864, in-32 de 128 pp.
Ces dames du grand monde, par une femme qui
n'en est pas. Paris, Lebigre-Duquesne, 1868, in-18,
- " PP.
Ces messieurs et ces dames, par Jules de Rieux.
Paris, Cadot, i85g, ? vol. in-8 — et Paris, Cadot.
1868, in-18 Jésus, 285 pp., 1 fr.
Ces pauvres femmes ! par Max. Valéry. Paris, Michel
Lévv. 1862, gr. in-18, 307 pp., 3 fr.
Ces petites dames du théâtre. ire et 2" édit, in- 16,
128 pp. Paris, 1862, 1 fr.
Ces petits messieurs, par Mme Louise Colet. Paris,
Dentu, 1809, in iS, 129 pp.
Ces scélérates de bonnes, vaud. en 3 actes; par
Laurencin et Michel Deîaporte (Menus-Plaisirs). Paris,
Dentu, 1867, in-i^.: jésus, 107 pp., 1 fr.
CESENA (Amédée de), litt. français, né en 1810 à
Sestri de Levante: Les Belles Pécheresses. 1866.
Césarine, par Alex. Dumas fils. Paris. Cadot, 1848,
in-8. 7 fr. 5o. — Reimpr. en iv'; - de 4 feuilles
Musée contemp. .
CEY (Arsène de), pseudonyme de François-Arsène
Chaize de CAHAGNE, né à Thiers, en 1806: La Fille
du curé — la Jolie fille de Paris — le Mari d'une
Camargo — Sagesse, ou la Vie d'étudiant.
CHABOT (Jules-Charles), connu aussi sous les noms
CHABRILLAN — CHAMBRE 177
de Chabot de Bouin, d'Octave de Saint-Ernest, de
Michel Morin , etc.. né à Paris en i8o5, m. en 1857.
Voir: Etrennes conjugales. 1828. — Le Fils du save-
tier, ou les Amours ae Télémaque. ï832. — Histoire
de deux sœurs. i835. — La Jeune Fille et la veuve.
1829. — Le Joyeux chansonnier. i853. — La Mai-
tresse d'un ami. i838. — Le Mari d'une jolie femme.
1840. — La Mouche du mari. i832. — Physiologie
de la première nuit des noces. 1842. — Nouvelle gram-
maire conjugale. 1846. — La Vieille fille. 1834.
CHABRILLAN (Mlle Céleste Vénard, plus tard com-
tesse Morton de), connue pendant sa jeunesse sous le
surnom de Mogador: Adieux au monde. Mém. de Cé-
leste Mogador. 1854. — Miss Pewel. i85c). — Est-il
fou? 1860. — La Sapho. 1 858. — Mémoires d'une
honnête fille. 1 865. — Les Revers de l'amour. 1870.
CHAHO (Aug.), contemp. : Safer, ou les Houris
espagnoles, t 5 5 4 .
CHAIROU (le docteur E.), contemp. : Etudes clini-
ques sur l'hystérie. 1870.
CHALLAMEL (Aug.), né à Paris en 181 8, frère de
l'éditeur du même nom: Les Grands capitaines amou-
reux. 1862. — Isabelle F.irnèse. i85i. — La Régence
galante. 1861. — Sous le nom de Jules Robert, il a
publié aussi le Guide des amants. 1868.
Chalibari d'un cournard reboultat (jugement d'un
cornard révolté), en prose française, et six chansons
en languedocien. Agen, impr. Noubel, 1 835, in-12 de
12 pp.; plus la couverture.
Challenge sent by a young Lady to sir Thomas ,
or the Female War. The whole encounter consist of
600 letters. London, 1697, in-12.
Chambre (La) à coucher, ou Une demi-heure de Ri-
chelieu, op.-com. en 1 a. (par Scribe), mus. de Gué-
née. Paris, 181 3, in-8. A été réimprimé.
Chambre (La) ardente de l'amour , ou Comédies et
galanteries d'amourette de M. le marquis de*** et de
M'"e la marquise de***, avec le sermon de l'amour,
etc S. 1. n. d. in-12. — Catalogue Méon, n° 2487. —
r OHE 11. 23
178 CHAMBRE — CHAMPFLEUR Y
Nous n'avons vu nulle part ailleurs l'indication de cet
opuscule introuvable.
Chambre (La) de Clairette, ou les Visites par la fe-
nêtre, vaud. en i a., par Overnay et Théod. N. (Am-
bigu-comique ). Paris, 1825, in-8.
Chambre (La) de ma femme. , com.-vaud. par Du-
mersan. Paris, 1834, in-8. — Soleinne, n° 2563.
Chambre (La) de Sujon, vaud. en 1 a., par Sewrin,
Dumersan et Carmouche (Variétés). Paris, 1825, in-8.
Chambre (La) régence, ou Une nuit nuptiale, com.
en 1 a., par J. Gruber. Troyes, i853, in- 16 de 32
pp., 1 fr.
Chambres (Les) de bonnes, vaud. en 3 a., par Hipp.
Rimbaut et Raimond Deslandes (Variétés). Paris, libr.
dramat. , 1868, in-18, jésus, 1 fr. 5o.
Chambrière (La) ; par Fréd. Soulié. Paris , Dumont,
1840, in-8 de 18 feuilles.
Chambrière à louer à tout faire, par Christophe de
Bordeaux, Parisien. Pendant du Varlet à louer à tout
faire, par le même. Ici la chambrière est normande.
Voir le Recueil de Montaiglon, I, 89-108.
CHAMFORT, litt., né à Clermont Ferrand, en 1741,
m. sous la terreur, en 1794: La Jeune indienne. —
On a publié un Chamfortiana , ou Recueil choisi d'a-
necdotes piquantes et de traits d'esprit de Chamfort.
Paris, 1802, in-8.
Champagnac et Sujette, vaud. en 1 a., par A. de
Chazet et C*** (Fontaine de Crammayel). — Paris,
an vin (1800) in-8.
CHAMPCENETZ (de), né à Paris, en 1759, m. vic-
time du tribunal révolutionnaire, en 1794. Petit traité
de l'amour des femmes pour les sots, 1788.
Champenoise (La) ou Mémoires de Mme la marquise
de***, écrits par elle-même. Amsterdam (Paris) 1759,
in-12 ; Nyon, nu 8298; De Blaesere, 6 fr.
CHAMPFLEURY (Jules Husson, dit Fleury, connu
sous le nom de), né à Laon en 1821. Il se passionna
pour Pierrot et Colombine, et devint directeur des Fu-
CHAMPION 179
nambules en 1 863. — Les Aventures deMariette, i853.
La Comédie académique. La Belle Paule. — Confes-
sions de Sylvius. — Contes d' Automne. — Contes do-
mestiques. — La Reine des carottes. 1848. — Souve-
nirs des Funambules, i85g. — Les Trois filles à Cas-
sandre, 1849.
Champion (Le) de la vertu, ou le Vieux Baron an-
glais, hist. gothique, trad. de l'angl. ( de miss Reeve).
Paris, 1787, in-8. — Mis à l'index à la vente Bergeret,
en i85g. C'est fort moral cependant.
Champion (Le) des dames, poème cont. la deffense des
dames contre Mallebouche et consorts ; par Martin
Franc. S. 1. n. d. (Lyon, G. Leroy, v. 1485), pet. in-
fol. i_oth. , à 2 col. de i85 ff.,fig.s. b. (Un amat. de Paris,
3io fr. ; Desq, 43o fr.; Gancia, en i852, ïo liv. 10 sh.;
Roupell, à Londres, en juillet 1870, i25o fr. ; Solar,
avec rel. de Trautz-Bauzonnet, 1400 fr.). — Paris, i53o,
pet. in-8 de 422 ff., fig. sur b. assez jolies, édit. exé-
cutée avec les caractères du Roman de la Rose , de
1529, etqui peut s'y annexer. (La Bédoyère, 200 fr ;
Solar, 35o fr. ; Chaponay , 35o fr. ; Aubry, en i858,
3oo fr.). La Biblioth. Nat. possédé un exempl. de cha-
cune dé ces deux éditions
Avant la Fontaine, Martin Franc avait fait le conte des Oies
de frère Philippe:
Cy vous conterai d'un novice
Qui oncques veu femmes n'avoit :
Innocent étoit et sans vice,
Et rien du monde ne sçavoit,
Tant que celui qui le s'uivoit
Lui fit accroire, par les voyes,
Des belles dames qu'il voybit,
Que c'était des oisons et oyes.
On ne peut nature tromper.
En après, tant lui en souvint,
Qu'il ne put disner ni souper,
Tant amoureux il en devint.
Et quand des moines plus de vingt
Demandèrent pourquoi musoit,
Il répondit , comme il convint,
Que voir les oyes lui plaisoit.'
Champion (Le) des femmes , qui soutient qu'elles
sont plus nobles, plus parfaites, etc., que les hommes ;
par le chev. de l'Escale. Paris, 161 8, pet. in-12 de 194 ff.
— La Vallière, 8 fr. ; Grassot i3 fr.; Solar, 5o fr. ;
i8o CHAMPMESLE — CHANCRE
Claudin, en i85o„ i5 fr.; Leber, n°2 74g; Biblioth.de
Grenoble, 17848. — Réimpr.à Paris, en 1 63 1, pet. in- 12,
sous le titre : Alphabet de la perfection et de l'excel-
lence des femmes contre Vin/âme Alphabet de leur im-
perfection et malice (J. G., 2.3 fr. ; Leber, n° 2748).
— Voir: Alphabet de V imperfection et malice des
femmes.
CHAMPMESLE (Charles Chevillet, dit), acteur et
auteur. — Les Grisettes, 1671. — L'Heure du berger.
CHAMPOLLION (Aimé), contemp. , fils de J.-J.
Champollion-Figeac. Voir : Poésies du roi François I ,
etc. — et Poésies du duc Charles d'Orléans.
Champmeslé (La), comédie anecdotique en 2 actes,
par J. A. F. P. Ancelot et Paul Duport. Paris , 1807 ,
in-8.
Chancre [Le), ou Couvre-sein féminin; ensemble le
Voile , ou couvre-chef féminin ; par Jean Polman, cha-
noine. Douai, i635, in-8. —La Vallière, 18 fr. ; Clau-
din, en mai i858, 22 fr. ; Leber, n° 262.
11 y a plus d'un passage dans ce livre , qu'on trouverait au-
jourd'hui fort inconvenant, mais qui alors ne choquait personne;
l'ouvrage du chanoine paraissait, muni des approbations de tou-
tes les autorités ecclésiastiques. — 11 était dédié à Louise de
Lorraine, princesse de Ligne. Nous donnerons un échantillon
de son style : « Le chancre s'attache le plus souvent au sein et
aux mamelles des femmes... puis il va s'élargissant et déman-
geant les parties voisines... ouy, ce malencontreux chancre des
habits d'abord a eschancré leur bord et le dehors; puis il s'est
enfoncé jusques à la chemise, voire jusques à la chair nue, des-
couvraut la gorge... à la parfin il a rogné, desmangé et eschan-
cré en sorte le derrière et le devant des habits que les espaules
et les tétons en sont demeurés à nud. Si est-ce nonobstant que
j'y porterai la main..! Advisés donc, mesdames, si vous voulés,
que vostre poitrine désormais soit la retraicte du diable; que
vostre sein soit la couche de Sathan ; que vos mamelles servent
d'oreiller aux démons; que vos tetins servent d'allumettes à ces
bouttefeux d'enfer. » — Ce singulier traité de morale étant de-
venu très-rare, on en a fait à Genève, en 1868, une réimpres-
sion à cent exemplaires, dans le format pet. in-12, Elle est pré-
cédée d'une Notice de Philomneste junior (M. Brunet, de Bor-
deaux ) qui fait remarquer qu'il y aurait un travail fort curieux
à faire sur l'histoire de la mode "depuis l'antiquité jusqu'à nos
jours, en ce qui touche la nudité des épaules et de la gorge des
femmes. 11 cite, parmi les poètes de l'ancienne France les vers
uaifs de Robert de Blois:
CHANDELLE — CHANGEMENTS 181
De ce , se faict dame blasmer
Qui veuit sa blanche char monstrer
A ceux de qui n'est pas privée.
Aucune laisse défermée
Sa poitrine, pour ce l'on voie
Comme neige sa char blanchoie;
Une autre laisse tout de gré
Sa char apparoir au costé.
-a jambe trop descuevre
Prud'homme ne loue pas ceste œuvre.
En Flandre comme ailleurs, il y eut longtemps, au sujet des
modes, une sorte de combat entre" le clergé et les dames mon-
daines : le premier exigeait que Ton cachât ce que les dernières
avaient envie de montrer. Le livre du chanoine Polman, il faut
l'avouer, ne parvint pas à taire remonter les corsages, car on
lit (Histoire de Lille, tome II, p. 3j6) que, en 1681 , les sept
curés de Lille présentèrent requête à leur éveque contre « l'im-
modestie des femmes et des tilles du monde venue à un tel ex-
cès qu'elles portaient la gorge et les épaules toutes découvertes,
ce quiétait la source d'une quantité de péchés mortels. » Le pré-
lat ordonna aux confesseurs de suspendre l'absolution jusqu'à
un amendement visible et complet. A la même époque, ainsi
qu'on peut le voir dans les portraits de sir Peter Lely, les dames
de la cour de Charles II, en Angleterre, livraient aussi aux re-
gards de tous leurs épaules et leur gorge, à l'époque du Direc-
toire, les Françaises essayèrent également d'imiter le costume
libre des Grecques et des "Romaines , etc.
Chandelle (La) d'Arras , poëme héroï -comique , en
18 ch., par l'abbé H.-Jos. Dulaurens. —Berne, 1765,
Eet. in-8 de 202 pp. et front, gr., par Tassaert d'après
'esrais. — Londres, 1774,111-12. — Arras, 1774, 1 7 7 5 ,
in-12 (cette éd. ainsi que la suivante, portent pour
titre ; htrennes aux gens d'église , ou la Chandelle
d'Arras); Scheible ( 1860 , p. 507), 2 fl. 42 kr. —
Ed. avec not. p. Fayolle. Paris, 1807 , in-12 et in-8 ,
avec 19 rig. Cailhava, 8 fr. ; Chaponay, 18 fr. ; Leber,
n° 1808 ; Fontaine, en 1870, 12 fr. — Paris, i833, in-
8, et 1834 et i835, in-18, fig.
Cond. en 1822 et i835. Poème licencieux et antireligieux ,
trop connu pour nous y arrêter. — Voir aussi: Hist. de la
sainte chandelle d'Arras.
Changements {Les) de la bergère Iris, par J. de Lin-
gendes. Paris, Du Bray, i6o5 ( Viollet-Leduc ) ; 1618
(Nyon, 1 52 14 et i522Ô); 1623 (Techener, i5 fr. ) ,
in-12.
Poème pastoral en 5 chants (463 stances de 6 vers de 8
syllabes]. C'est l'histoire d'un berger jaloux, écrite avec grâce;
1 82 CHAN-HEURLIN - CHANSONNETTES
mais avec quelque afféterie. Viollet-Leduc en donne (pp. 3y5-
3 80) une analyse et des citations.
Chan-Heurlin, ou les Fiançailles de Fanchon , poë-
me patois messin, en 7 chants; par B*** et M*** (Bron-
dex et Moryï. Metz, 1787, in-8 de 70 pp. (Nodier, 60
fr. ). Réimpr. en i82:> (sous la date de 1787), avec
une continuation ; et à Metz, en 184 1, in-8 (Luzarche,
1975). — Nodier trouve ce poëme conduit avec art, et
trouve qu'il mériterait peut-être une analyse sérieuse.
Chanson {La) au XI Xr siècle, recueil de chansons.
Paris, Durand. La 11e livraison, contenant: La Femme
d'un homme public; Le Mauvais sujet; Zon, ma Li-
sette ! a été condamnée en 1847 par la cour d'assises ,
comme outrageant la morale publique et religieuse.
Chanson {La) de Fortunio, opérette par H. Crémieux
et Lud. Halévy ( Bouft'.-Par.) Paris, 1861, in- 18 jésus.
C!:anson {La) de Margot, vaud. en 2 actes; par
Vernier et Jaulard (Folies-Dram). Paris, i85g, in-8
à 2 col.
Chanson d'un inconnu, nouvellement découverte , et
mise au jour avec des remarques critiques, historiques,
philosophiques, ihéologiques, instructives et amusan-
tes; par le D. Chrisostôme Mathanasius; ou Histoire
véritable et remarquable arrivée à l'endroit d'un R. P.
de la Comp. de Jésus. Turin, Alétophile, 1737, in-8.
— Viollet-Leduc. Récit d'une aventure scandaleuse ar-
rivée à un père Couvrigny, jésuite, avec Commentaires
explicatifs analogues à ceux du Chef d' œuvre d'un in-
connu. — Rare.
Chanson {La) des fiancés, comédie en 1 acte. Lyon,
impr. Perrin, 1867, in-8 de 39 pp.
Chanson et Abrégé des plus belles files de Paris ,
qui veulent se marier. S. d., in-12. — Leber, n° 2/65.
Chansonnettes et poésies légères, par Emile Debraux.
Paris, 1819, 1820, i82i,in-i8 de 6 feuilles.— Supplé-
ment. Paris, 1822, in- 18 de 81 pp.
Chansonnettes galantes, on Pièces fugitives trouvées
à la Bastille. Paris, 1791; pet. in-8. — Vente M. B.
D. C. (Potier, 1847), n"3 304 et 3o5.
CHANSONNIER i83
Chansonnier (Le) agréable, par l'abbé Chayer. 1760,
in-12.
Chansonnier (Le) agréable, ou Recueil de chansons
choisies. A Gaillardise, s. d. , in- 18. — Auvillain,
n" 1070.
Chansonnier (Le) d'amour, recueil de chansons nou-
velles (almanach). Paris, q. du marché neuf, 1845,
in-32 d'une 1/2 feuille, avec une vign.
Chansonnier de V amour et de la gaîté , par Emm.
Destouches. Paris, Terry, 1846,, in-18 de 144 pp.
Chansonnier (Le) de l'hymen. Paris, LeBailly, 1870,
in-18, 96 pp., avec vign.
Chansonnier (Le) des amants. Toulouse, impr. de
Corne, 1 833, in-18 de 3 feuilles. — La même édition
se trouve aussi avec le titre: Le Chansonnier libre et
joyeux.
Chansonnier (Le) des amours. Etrennes aux jolies
femmes. Paris, an x, in-18.
Chansonnier [Le) des amours. Lille, Castiaux, i836,
in-32 de 1 feuille 1/2.
Chansonnier des belles, pour l'an 181 3. Paris, Rosa,
181 2, in-18 de 7 feuilles, 2 fr.
Le même ouvrage a été publié ave: le titre de Chanson-
nier de l'amour et des grâces; même 1., date et format. — L'é-
diteur Louis, à Paris, a aussi publié un Chansonnier des belles.
in-18, chaque année, de 1819 à 1822.
Chansonnier (Le) des dames, ou les Etrennes de
l'amour. Paris, de 180 1 à 1809, in-12.
Chansonnier (Le) des farceurs et des amis de la
joie, grand choix de chansons bachiques, grivoises,
comiques et sentimentales. Paris, Lebailly, de i85i à
1870, in-18 de 3 feuilles, réimpr. ch. année.
Chansonnier des filles d'amour, cont. 45 chansons
galantes de nos meilleurs auteurs, tels que Béranger
et autres, précédé de Y Ode à Priape. A Bruxelles,
i832, in-18 de 90 pp., 10 figures libres. — Il en a été
fait une mauvaise réimpress. en Allemagne. Cologne,
P. Marteau, s. d., in-16, av. 8 fig. — Scheible, 1 fl. 45 kr.
Gravures de l'édition de i832 : Frontispice. —Les d.nix Sœurs.
is4 CHANSONNIER
Zoé. de votre sœur cadette.— La Fille d'amour. J n'avais d'aut
plaisir dans l'hameau. — La Gaudriole. Momus a pris pour
adjoints. — La Maison de passe. Paris fourmille de maisons. —
Ma Jeannette. Fi des coquettes maniérées, etc. — Mon curé.
Le curé de notre hameau, etc. — Le Piquant plaisir. Dans les
voluptueux plaisirs, etc. — Les Plaisirs du c... Je n'irai point
d'un refrain politiqae. etc. — L?s Révérends pères. Hommes
noirs, d'où sortez vous, etc. — Le Chansonnier des filles d'a-
mour est composé surtout de chansons prises dans Béranger a
dans YAnthol. erotique: une portion de ces dernières se retrom e
dans Y Art de/....
Chansonnier ' [Le) des grâces. Paris. Louis, 1707 a
18??, 37 années, fig. —V cat. Sainte-Beuve.'
Chansonnier [Le) des grasses, ou les Dames de la
Halle en belle humeur, dédié aux amis de la joie, par
Lefort, artiste de d'ssus l'carreau d'ia Halle, etc. Paris,
s. d., in-8. — Thierrin.
Chansonnier des jolies femmes , ou Recueil de vau-
devilles. Paris, 1800, in-18, fig. — Luzarche, ^2487.
Chansonnier des jours gras, ou Choix de chansons
connues erotiques, bachiques, comiques, etc. , orné de
i5 vignettes. A Paris, rue Hautefeuille , 14 (Maison
Lebigre), s. d., in-64. — Cat. D***.
Chansonnier des joyeux, ire année; par Arm. Sé-
v'ile. Paris, Tiger, in-18, s. d. (1812). — Viollet-Leduç,
p. 44 des Chansons; Cigongne, n° 127 3.
Chansonnier [Le; du bon vieux temps, ou Recueil
choisi de romances, chansons et vaudevilles publiés pen-
dant les XVe, XVIe et XVII* siècles, et une grande partie
du XVIII*. Paris. Delauney et Lefuel , 1809- 18 10, 2
vol. pet. in- 12. — Le irr volume n'indique pas iri
partie ni rr vol. Le 2e est rare. — Claudin, en i863,
6 fr. ; cat. D*". — N'est ce pas la même chose que les
Goguettes du bon vieux temps ?
Chansonnier du bordel, suivi du père Brisemotte et
du père l'Enfonçeur, et de l'éloge du c... et du c...
Paphos, chez les marchands de nouveautés, s. 1. n. d.
(vers i83o), 71 pp., pet. in- 12, avec un front. érot:-
que. — Cat. D*** et K***.
Réimprimé sous le titre: Chansonnier du bordel, ou Veillées
d'un f. Paris. iS33 , in-18, fig. et front., représ, la Corona
di Cazzi. — Nou'v. édit., revue, corr., augm. de 14 chansons et
ornée de nouvelles gravures, se trouve chez Vénus, à Bagatelle.
CHANSONNIER i85
Paris, i834, in-18 de 90 pp. avec 12 fig. libres assez mauvaises.
— Autres édit., s. 1. n. d., in-18. — Cond. insérées dans le Mo-
niteur des i5 décembre 184 3 et 9 juin 1846.
Chansonnier erotique de V amour. Paris, chez les
marchands de nouveautés, 1843, in-12, 144 pp. (cont.
des chansons erotiques de Béranger, etc.). — Cat. D**'.
Chansonnier (Le) français, ou Recueil de chansons,
ariettes, vaudevilles et autres couplets choisis, avec la
musique. (Paris), 1760-62, 16 vol. in-12. — Nvon
n" i5o88.
Ce recueil rare, aujourd'hui, était une espèce de revue des
chansons ; il en paraissait un volume de 240 pp. tous les deux
mois, plus un cahier de musique gravée. 11 contient un grand
nombre de bonnes chansons qu'on regrette de ne pas retrouver
dans les huit petits volumes de Cazin, intitulés: Chansons
choisies. L'homme courageux qui a lu consciencieusement le
long roman fameux de la" Nouvelle Héloïse. en retrouvera là
fidèlement et gaiement toutes les péripéties daus une com-
plainte de 5j couplets (tome XV ). On y rencontre aussi çà et
là quelques chansonnettes fort libres ; témoin celle dont voici
le premier couplet:
Une jeune nonette,
En s'éveillant,
Du haut de sa chambrette.
Vit dans un champ
Un garçon qui jouoit gayement
D'un bel instrument*
Long comme cela... O gué! etc.
Dans celle ci. il semble que, chez nos aveux, on faisait com-
mencer l'âge nubile des filles piustot qu'on ne fait aujourd'hui:
Maman rit de mes rendez-vous
Avec les garçons du village,
Et croit bonnement que, pour nous,
L'amour n'est qu'un badinage.
Mais j'ai mes douze ans depuis peu,
Et je laisse faire Lisandre ;
Maman pourra bientôt apprendre
Qu'amour n'est plus un jeu.
Chansonnier (Le) gaillard. A la Yillette, chez M. Mi-
roton. S. d., in-12. — Jannet, n" 2469.
Chansonnier (Le) galant, étrennes lyriques Paris,
Langlois, 1757, ift-3a. — Nvon, n° îôoyo.
11 y a encore : Le Chansonnier galant, ou le Dessert des sou-
pers'; cont. des chansons, rondes, vaudevilles, etc. A Cocagne
(v. 1770), in-12. Bergeret, n° 1671. — Le Chansonnier galant,
joyeux et grivois, cont. etc. Paris, Lebailly. de 1842 à i<>5i. in-
TOME II 24
186 CHANSONNIER — CHANSONS
18 de 4 ff. jLe même ouvr., la même année, a été aussi pu-
blié avec le titre: Chansonnier illustré , plaisant , joyeux, et
grivois. — Chansonnier galant. Choix de chansons nouvel-
les tirés de divers auteurs. Avignon, Offray aîné, 1869, in-32,
63 pp.
Chansonnier (Le) joyeux, ou Recueil de chansons,
rondes, cantiques, etc., extraits des meilleurs chanson-
niers. S. 1. n. d., in-12. — Grassot, 2 fr.
Jl y a encore; Le Chansonnier joyeux du Palais-Royal, ou
Recueil Je diverses chanson, pots-pourris, etc. Paris. 1816 ,
in-18 ( Cigongne , n° 1276 ); 2e édit. Paris, Vauquelin, 1820,
in-18 de 180 pp.
Chansonnier (Le) libre et joyeux. Voir : Le Chan-
sonnier des amants.
Chansonnier nocturne de la garde nationale pari-
sienne, ou Recueil de chansons bachiques, joyeuses et
militaires propres à égayer les nuits de la milice ci-
toyenne; par MM. Antignac, Armand Gouffé, etc. (ici
une nomenclature qui comprend presque tous les noms
des chansonniers de l'époque). Paris, Lécrivâin, 181 1,
in-8. —Recueil assez bien fait, dit Viollet-Leduc (p. 46
des chansons).
Chansonnier (Le), ou Recueil de chansons grivoises,
vaudevilles, rondes, etc. A la Villette (v. 1770, in-12.
— Ekrgeret, n" 1671.
Chansonnier (Le) patriote, ou Recueil de chansons,
vaudevilles, etc. Paris, Garnery, l'an 1" de la républ.
franc. (1792), in-18.
La Marseillaise ouvre le volume. Viennent ensuite des Noëls
républicains ; voici le couplet sur Robespierre:
Suivi de ses dévotes,
De sa cour entouré,
Le dieu des sans-culottes ,
Robespierre, est entré.
Je vous dénonce tous, cria l'orateur blême!
Jésus, ce sont des intrigants.
Ils te prodiguent un encens
Qui n'est dû qu'à moi-même
C'était une prédiction , puisque Robespierre est devenu plus
tard chef de la religion de l'Etre suprême. Cette pièce n'est pas
signée, et l'auteur fit sagement de garder l'anonyme.
Chansons de Béranger. Voir: Œuvres de Béranger.
Chansons de Félix Bovie, de la société vocale d'ï-
CHANSONS 187
xelles. Bruxelles, 1864, gr. in-8 de i5o pages, avec de
nombreux dessins d'artistes belges.
Ce volume, publié au bénéfice des pauvres, est devenu peu
commun. Ce poëte, peintre et riche propriétaire belge est très-
considéré dans son pays. On trouve de nouvelles chansons de
lui dans le Parnasse et dans le Nouveau Parnasse satyrique
du XIXe siècle. Quelques uns de ces couplets sont bien libres,
mais pleins d'esprit ; qu'on nous permette de détacher un ou
deux spécimens :
Couplet extrait des Femmes de la Bible.
Bdhsabée, un époux
Soupçonneux et jaloux
Est un meuble assommant
Que l'on emballe au fond d' un régiment.
Ton sort heureux dut faire des jalouses,
Car, pour ma part, je connais cent maris,
S'il dépendait de leurs tendres épouses,
Qui partiraient pour garder le pays.
Autre sur les Frisonnes, bonnes personnes, mais glabres.
Si, la belle Frisonne
N'en a pas plus que ça,
C'est qu'on lui badigeonne
Trop cette façad'là.
Autre sur la Ver lu.
On m'accusa d'être par trop cynique,
Et de blesser la vertu , la pudeur.
Morbleu ! Messieurs, je trouve bien comique
Que de nos jours on se pose en censeur.
Je fus témoin de tant de turpitudes
Où la vertu dut servir de plastron,
Que, loin d'avoir de ces inquiétudes,
j'ai toujours craint d'être trop peu cochon (bis).
Chansons (Les) de Messire Raoul de Ferrières, très-
ancien poète normant, nouvellement imprimées à Caen,
et sont à vendre en la froide rue. — Et, à la fin, im-
primées pour la première fois chez F. Poisson et fils,
à Caen, et achevé en février 1847; m-i6 de 24 pp.,
car. goth., fig. en bois. — Voir: Chansons et saluts
d'amour.
Chansons de Gaultier- Garguille (par Hugues Guéru,
dit Fléchelles). Paris, i632, pet. in-12 de 214 pp.,
avec un titre gr. représ. Gaultier-Garguille (Tripier,
3oo fr. ; Cigongne, n" 1758). — 3" édition en i636,
pet. in-12 de 8 ff. prélim., 170 pp. et 2 ff. de table
(iNodier, 65 fr. ; Solar, 102 fr. ; Nyon, n° i5o37).. —
Rouen, David Ferrand, 1643, pet. in-12 de 1 33 pp.,
188 CHANSONS
front, gr. s. bois (Luzarche, 22Q2; Veinant, e 35 fr .).
— Londres, i658 (Paris, 1758), pet. in-ia, 1 rig. (Vei-
nant, 32 fr. ; Chaponay, 4.0 fr. : Nyon, n° i5o38).
Il y a eu deux réimpressions modernes de ce volume : ^Edi-
tion suivie de pièces relatives à ce farceur, avec une notice par
Ed. Fournier. Paris, Jannet, i858. in-16, de cxu-256 pp. , 5 fr.
L'introduction, «la Farce et la Chanson au théâtre avant 1660 »
est un étude d'érudition littéraire des plus curieuses. Les 67
chansons, qui sont données d'après l'édition de i63i, occupent.
avec leurs notes, les pages 1-1 1 5 ; l'appendice contient les piè-
ces suivantes, toutes relatives au chansonnier: — p. 119, la Farce
de la querelle de Gaultier Garguille et de Perrine sa femme :
p. 129; Prédictions grotesques du docteur Bruscambille pour
1019; p. 141 , les Bignets du Gros Guillaume; p. 149, le Tes-
tament de feu Gaultier Garguille. 1634; p. 167, les Révéla-
tions de l'ombre de Gaultier Garguille, 1634; p. 177, la Ren-
contre de Gaultier Garguille et de Tabarin en l'autre monde: p.
191 , le Songe sur les affaires de#ce temps, 1634; p. 2i5, le Tes-
tament du Gros Guillaume ; p.* 219, la Rencontre du Gros
Guillaume et de Gaultier Garguille dans l'autre monde; p. 23i.
l'Entrée de Gaultier Garguille en l'autre monde, poème satyri-
que: p. 237 . la Rencontre de Turlupin en l'autre monde avec
Gaultier Garguille et le Gros Guillaume; p. 243, la Réponse
de Gaultier Garguille aux révélations de maître Guillaume, pièce
de 1622, relative à la réforme des Cordeliers de Paris. L'ensem-
ble de ces pièces, les notes de l'éditeur, présentent, sur tous les
farceurs des places et des théâtres de Paris, a cette époque, une
réunion de faits et de détails tout-à-fait nouvelle et curieuse.
20 Les Chansons /piastres et recréatives de Gaultier Gar-
guille. comédien ordinaire de l'hostel de Bourgongne, etc. Paris,
A. Claudin, i858, in-16, de 120 pages, tiré à 3oo exempl. .
avec portr. en bois de Gaultier-Garguille. Cette édition est
pleine de n^tes curieuses au bas des pages, et il y a . à la fin
du volume une table des chansons, lesquelles sont presque tou-
tes fort drôles.
La première commence ainsi :
Un jour en me pourmenant
Dans Tespais d'un verd bocage,
Trouvai Philis et Philin
Qui faisoient un beau mesnage.
La, la, la, la, ne riez pas tant
Vous en feriez bien autant.
Le Privilège du roi est daté de x63i , il est au nom de
Hughes Guéru . qui était le vrai nom de Gaultier Garguille. et
il lui est accordé « de peur que des contrefacteurs n' ajoutent a
so« livre quelques chansons plus dissolues que les siennes. »
Chansons de Gustave Xadaud. Paris, 1849, '852,
1857, in-12. Il y a quelques chansons facétieuses: la
Lorette de la veille; les Reines de Mabille; la Brune
CHANSONS 189
Thérèse, etc. — 4' édition augm. de 43 chansons nou-
velles. Paris, Fréd. Henry, 1861, in-12, 4 fr. — <3eédi-
tion. Paris, Pion, 1867, in-8, 492 pp., avec portrait de
l'auteur et une chanson autographe, 8 fr.
Chansons de Thibault IV, comte de Champagne et
de Brie, roi de Navarre (avec Recherches sur Thi-
bault IV, signées P. Tarbé). Impr. de Régnier, à Reims,
i85i, in-8 de 17 feuilles 3 4, 8 fr. (Coll. des poètes
champenois antérieurs au XV T siècle).
Chansons à boire, chansons galantes, chansons et
noëls historiques , etc. Ms. in-fol. de plus de 600 pp.
inédit, à la vente Luzarche, n° 23o,5.
Détails curieux sur les seigneurs et les clames de l'époque
avec force gaillardises. A la fin se trouve une table où les chan-
sons "Ht été classées par genres et indiqués avec le pre-
mier vers, ou le refrain: De Guise est si sage. — Eut-on cru
que la Barentin — Je vous perds donc, belle Desbrosses. — Ah !
Monsieur l'apothicaire, j'aime un brun depuis deux jours— Ma
mère, mariez-moi — Ta femme, mon compère. — Ce cul qui
parait si charmant — Frère Lubin, pour un escu — Le jour de
ses uopees. — Testigué! si je la tenois — Quel spectacle indé-
cent se présente à mes yeux ; — Un cocu devant Notre Dame, etc.
Chansons amoureuses de Max. Dapreval. In- 16,
64 pp. Paris, les principaux libr., i86:>, 1 fr. — Col-
lection de Ce que vierge ne doit lire.
Chansons anacréontiques du berger Sylvain (par
Sylvain Maréchal). Paris, s. d., pet. in-12, titre et fleu-
rons gravés. — Techener, 12 fr. ; de La Bédoyère,
9 fr. Do; Alvarès , en octobre i858, 6 fr. 5o.
Chansons badines de Piron, Collé, Gallet, etc. Voir:
Chansons joyeuses de Piron, Collé, Gallet, etc.
Chansons carnavalesques de M. Mistan flûte et de
sa belle Colombine (4 chansons sur le même sujet).
Paris, impr. Chassaignon, 1849, in-8 de 8 pp.
Chansons choisies, avec les airs notés. Genève (Cazin),
1777, 1782, 4 vol. pet. in-18 avec un front, gravé et
un cahier de musique gravée, à la fin de chaque vo-
lume. — On joint à ces quatre volumes un supplément
intitulé: Nouveau^ recueil de chansons choisies. Lon-
dres (Cazin), 1785. 4 vol. pet. in-18. Ces huit volumes
s'estiment aux environs de 2 5 fr. — Cigongne, n° 1249.
Recueil estimé de chansons erotiques et autres. Le tome IV
igo CHANSONS
(de l'édit. de 1782) renferme 45 chansons de Collé, mais non
les plus vives cependant. On rencontre aussi des exemplaires
avec Le millésime de 1783, 1784, en six volumes. Le'choix des
chansons a été très-bien fait, et chaque volume contient des
chansons d'un genre différent; Tome I. : Chansons erotiques et
romances. — 11. Ch. pastorales, ch. villageoises, ch. parlées. —
111. Sujets particuliers, ch. bachiques, vaudevilles. — IV. Chan-
sons libres et joyeuses, couplets détachés. — Les quatre volumes
du Nouveau recueil offrent à peu près la même disposition.
Chansons choisies des anciens auteurs, Piron, Lattei-
gnant , Désaugiers , Panard, Dufresny; , Collé, Gal-
let, etc. Paris, impr, Noblet, in-32, 2 55 pp., 2 fr.
A été recouvert d'un nouveau titre : Chansons choisies de
Piron, Collé, Gallet, etc. Paris, impr. Claye, 1868, in-32. —
11 y a eu aussi les Chansons de Piron, 'Collé, Gallet, etc.
Paris, Lebailly, 1870, in-8, de 108 pp.
Chansons complètes de Paul-Emile Debraux, augm.
d'une Notice et d'une chansons sur Debraux; par de
Béranger. Paris, i836, 3 vol. in-32, avec un portrait,
5 fr. — Voir Viollet-Leduc, p. 49 des chansons.
Chansons des bons cousins..., dédiées à toutes les
bonnes cousines..., avec l'approbation de la cousine
Catau, 1773, in-8, ng., airs notés. — Leber, n° 1822.
Chansons épicuriennes, erotiques et grivoises. Paris,
Renault, 1846, in-32 de 96 pp.
Chansons et poésies, par Clairville. Paris, Lecou ,
i853, in-12.
Chansons et poésies, de B. de Rougemont. Paris,
Grandin, 1822, in- 18 de 5 feuilles et 2 pi. gr., 2 fr.
— On a remis à cette édit. des titres de 1823 et 1824.
Chansons et poésies, par Sewrin. Au Temple de
Gnide (Paris), 1796, in-18.
Chansons et poésies diverses de A. Antignac. Paris,
Poulet, 1809, in-18.
« Véritables chansons, bien franches et bien faites ; la plu-
part sur des mots donnés aux diners du Vaudeville. Antignac
était employé dans l'administration des postes. » Viollet-Leduc,
Chansonniers, p. 41.
Chansons et poésies diverses de Brasier. Paris, 1814,
1821, in-18, et réimpr. en 1 835, in-18 "de 8 feuilles,
8 gr.
CHANSONS 191
Chansons et poésies diverses de Désaugiers. Le ier
vol. parut en 1808; le 2e en 181 2; un 3* en 18 16;
ils furent plusieurs fois réimpr. les uns et les autres ,
en 1 8 18 et en 1824, il parut une 4e et une 5e édition
en 4 vol. in-18 chacune; enfin en 1827, une 6e édit.
en 1 vol. in-18, avec une not. par Merle (La Bédoyère,
12 fr.).— Réimpr. depuis en 1834, 1842, 1848 (Aubry,
en 1861, 4 fr.), i855, 185-7, i858 (Lanctin, 9e catal.,
6 fr.), 1 85g et 1860, en un seul vol., pet. in-18 de
65o pp., avec portr. et quelquefois avec fig.
Les chansons de Désaugiers sont à la fois joviales et décentes,
aussi sont-elles devenues populaires. Rappelons-le en en citant ici
un seul coupl.t :
Quand on est mort, c'est pour longtemps,
Dit un vieil adage fort sage.
Employons donc bien nos instants
Et contants,
Narguons la faux du temps.
Dt la tristesse
Fuyons recueil,
Evitons l'œil
De l'austère sagesse.
De sa jeunesse
Qui jouit bien,
Dans sa vieillesse
Ne regrettera rien.
Si tous les sots,
Dont les" sanglots,
Mal à propos,
Ont éteint l'existence,
Redevenaient
Ce qu'ils étaient,
Dieu sait, je pense,
Comme ils s'en donneraient!
Chansons et poésies fugitives de l'abbé de Lattai-
gnant. Voir: Poésies de Lattaignant.
Chansons et rondes de table. Le Vaux-Hall popu-
laire, ou les Fêtes de la guinguette, poëme grivois et
poissardi-lyri-comique, en 5 ch., enrichi de rondes et
vaud. nouveaux, parodiés sur les ariettes les plus jolies
(attrih. à Cailleau). A la Gaité, chez le père Lajoie
(vers 1770), in-12, front, gravé. — Bergeret, n° 1071.
Chansons et saints d'amour par Guillaume Ferriere,
dit le vidante de Chartres, la plupart inédits, réunis
pour la première fois avec les variantes des manuscrits,
précédés d'une notice sur l'auteur, par Louis Lacour.
i92 CHANSONS
Paris, Aubry, i856, pet. in-8, tiré à 25o exempl. pa-
pier ordin., 3 fr. — Guillaume de Ferrière vivait dans
le treizième siècle.
Chansons folastres et prologues tant superlifiques
que drolatiques des comédiens françois , revus et aug-
mentés de nouveau par le sieur de Bellone. Rouen,
J. Petit, 1612, pet. in- 12 (Chédeau, n° 597). — Le Se-
cond livre des chansons folastres et prologues, etc.,
par Est. Bellonne, Tourangeau. Rouen, J. Petit, 1612,
petit in- 12.
C'est le p]us ancien en date de ces recueils curieux et diver-
tissants des chansons des comédiens; il est devenu très-rare.
On n'en connaît que deux exemplaires avec les deux parties:
l'un à la Bibliothèque de l'Arsenal (Belles-Lettres, nos 8802 et
88o3 ) ; l'autre chez un amateur tourangeau. La plupart des
chansons qui composent ce recueil ont été réimprimées dans le
3e vol. du Recueil des plus beaux airs { Caen. 16Ô) puis dans
ïe Recueil des plus belles chansons des comédiens françois
'Caen. sans date, mais probablement vers 1726 J. Caron avait
commencé, et M. de Montaran a terminé une réimpression de
ces chansons portant le titre compliqué de : Chansons folastres
des comédiens recueillies par un d'eux, et mises au jour en
faveur des enfans de la bande joyeuse pour leur servir de
préservatif contre les tristes melancholies, comorbo afflatos.
A Paris. che\ Guillot-Gorju. aux Halles, près le Pont Alais,
à l'enseigne des trois amis, 1637. Cette réimpression tirée à
56 exempl. , ne comprend que 25 pages en tout. Elle diffère
très-sensiblement de l'édition origiriale. Les prologues sont sup-
primés. Le quatrain suivant commence le livret :
Gros Guillaume qui chez les morts,
Farce encor, fit voir en sa vie.
Qu'il n'eust pas pour la raillerie
L'esprit aussi gros que son corps.
Viennent ensuite i3 chansons, dont 8 seulement sont tirées
des recueils de 1612. Voici leur liste par le premier vers de
chachune :
— Une fille de village ( édition de 1612, I, 49 )•
— Jean de Nivelle a trois enfants (idem,, p. 55).
— La belle boulangère (idem, II, p. 10).
— Mon voisin, en se riant (idem, II, p. 40].
— Un jour la belle Alix, en s'allant promener (idem, p. 35 J.
— Mon aage se consommant (idem. p. 84).
— Ma femme m'a tant battu (étranger au rec. de 1612).
— Ma mère l'un de ces jours (édition de 1612, 11, 90).
— Dedans nostre village (idem, II, 64).
— Ovez, ie vous prie (étranger au rec. de 1612 j.
— Un satvre cornu (idem).
— Vous qui courtisez les dames (chans. extr. de la Caribarye;.
— Baisant un soir une mignarde ( étrang. au rec. de i6r~
:!2).
CHANSONS i93
Deux autres chansons du recueil de 1612 : Estant si lâche
de courage, ( I, 33 j et Amour m'a fait voir ma belle { II , p.
104) sont dans le recueil de Carcn, l'une à la suite de la Femme
qui demande les arrérages; l'autre, du Galant qui a faict
le coup. — Quant aux prologues , dans 1' édition originale de
1612, ils étaient presque une contrefaçon des Fantaisies de
Bruscambille, et on évita plus tard de le's réimprimer. Le sieur
de Bellone, tourangeau, qui les publia ainsi sou* son nom, était
probablement un comédien attaché à la troupe de Rouen. 11
s'était aussi fait connaître comme auteur par une tragédie inti-
tulée: Les Amours de Dalcméon ( Rouen, 1610). Dans ce temps-
là, on ouvrait les salles de spectacle très-longtemps avant l'heure
de la représentation, et, pour faire patienter le public, un acteur
comique venait faire ce qu'on nommait un avant-jeu. Il débi-
tait des prologues, et chantait des chansons afin de bien dispo-
ser les spectateurs en les faisant rire jusqu'au lever de rideau.
— Le bois qui est sur le titre du second volume des Chansons
folastres représente un homme qui soupèse trois têtes, lesquel-
les sont, très-probablement, celles de Gaultier Garguille, Gros-
Guillaume et Turlupin. On dit que ces trois comédiens étaient
tous les trois d'abord boulangers et originaires de Normandie,
qu'ils montèrent sur ks planches vers 1600 , et qu'ils restèrent
toujours unis , formant un trio, qui valait à lui seul toute la
troupe de l'hôtel de Bourgogne. Turlupin et Gros-Guillaume
débitaient des bouffonneries, et Gaultier-Garguille chantait des
chansons joyeuses, quelquefois plus que gaies; donnons-en un ou
deux petits échantillons.
Dans le logis de mon voisin,
J'ai trouvé sa femme couchée:
Je n'ai pas esté trop mal fin :
Cinq ou six fois, je l'ai baisée.
C'est la devise de l'amour.
Chacun doit le faire à son tour.
Ma mère, l'un de ces jours,
Travailloit dessoubs mon père.
Elle luy disoit toujours :
Ta nature point n'opère.
Rien ne sert le branslement
Si on n'a contentement.
Maitre Jean, un jour d'esté,
Baisoit une chambrière
Qui, pour l'avoir trop hanté,
Lui démembra la croupière.
Rien ne sert le branslement, etc.
11 a été fait à Bruxelles, en 1864 ( Mertens , pour J. Gayj,
une réimpression fidèle des deux petits volumes de 1612, 2 par-
ties pet. in-12 de 123 pages ch. , tirée à 100 exempî. numér.—
Chacune de ces deux parties est terminée par une petite notice
bibliogr. de M. Paul Lacroix. Bien qu'entré en France avec
l'autorisation du ministère de l'intérieur, cette réimpression a
Tome IL 25
ig4 CHANSONS
été l'objet d'une saisie, puis d'une condamnation prononcée en
mai i865.
Chansons (Les) folastres et récréatives de Gaultier
Garguille.fVo\v: Chansons de Gaultier Garguille.
Chansons gaillardes et politiques d'Emile Debraux
(le itr titre est Chansons inédites ; ce volume forme le
3e des Chansons nouvelles). Paris, 182g, in-18 de 44 pp.
Chansons gaillardes et sérieuses sur les airs de cour
composées de nouveau en faveur des demoiselles , 1™
partie (seule). A Middelbourg, chez Nicolas Parmen-
tier, 1731 (48 p.), in- 12. — Nyon, n° 15049; Cigon-
gne, n° 1232.
Chansons historiques et satiriques sur la cour de
France. Londres, 1804, in- 12 de vin et 11b pp.
Ce volume renferme des chansons allant de i6i5 à 1746; el-
les sont accompagnés de notes. Ce recueil forme la 3e (et der-
nière] publication de la Bibliothèque bit liophilo- facétieuse
éditée par les frères Gebéodé; il a été tiré à un petit nombre,
et 60 exemplaires seulement ont été mis dans le commerce.
Chansons inédites de Béranger. Paris, 1829, in-?2
de 104 pp. — Cigongne, n° 1279.
Chansons joyeuses de Piron, Collé, Gallet, Pa-
nard, etc. Paris, 181 1, 181 5, 1816, 1822, i836, 1840,
in-64 de 2 feuilles. Cond. en 1822. — Intitulé dans
quelques éditions Chansons badines de Piron, etc.
Chansons joyeuses du XIX* siècle. Voir: Les Gau-
drioles, chansons joyeuses, etc.
Chansons joyeuses, mises au jour par un âne onyme,
onissime (chansons de Collé et autres). Paris, Londres
et Ispahan, 1740 (Alvarès, en octobre 1862, 10 fr.);
réimpr. en 1765 (Aubry, en 1862 , 5 fr. ; Claudin , en
i863, 6 fr.), 2 part, in-8, iio, 80 pp. et un cahier de
musique gravée, front, d'après Gravelot. — L'édition
de 1765 sert de 4e tome à Y Anthologie françoise, pu-
bliée en 1765, par J. Monnet.
Chansons joyeuses, ou Recueil des meilleurs chan-
sons d'amour, de table, etc., orné de vignettes. Paris,
Guillaume, s. d., in-64. — Ce volume microscopique
porte un second titre : Chansonnier joyeux de l'amour.
Cythère.
CHANSONS ig5
Chansons morales et autres, par P.-J. de Béranger.
Paris, i8i5 (Cigongne, n" 1278); réimpr. en 182 1, 2
vol. in-18. 1 re "publicat. de l'auteur, condamnée (Ci-
gongne, n° 1279). On joint à ces 2 vol. un 3e: Procès
fait aux chansons de P.-J. de Béranger. Paris, 1822,
in-18. — Cigongne, n° 127g.
Chansons nationales et autres, de P.-Emile Debraux.
4e édit. Paris, 1826, in-18, avec un front, et 1 pi. —
Voir le Nouvel enfant de la Goguette pour les chan-
sons intitulées : C'est du nanan, la Belle main. Lisa,
Mon cousin Jacques, condamnées en 1823.
Chansons nationales et populaires de France, avec
notices; par Dumersan et Noël Ségur. Paris, De Gonet,
1 85 1-52, 2 vol. in-8, avec 48 grav. sur acier par Ch.
Geoffroy, d'apr. Gavarni, Karl,"Girardet, etc., 20 fr.
Environ 1400 chansons divisées en 8 séries: Romances; chan-
sons bachiques, badines, patriotiques, burlesques, chansonnet-
tes, chansons épicuriennes et rondes enfantines.
Chansons nouvellement composées sur plusieurs
chants, tant de musique que rustiques, nouvellement
imprimées, dont les noms suyvent cy-après. Paris,
Jehan Bonfons, 1548, in- 16 goth.
Chansons nouvelles, p. Emile Debraux. Paris, 1 826-2 7,
2 vol. in-18.
Chansons nouvelles, par Aug. Nadaud. Périgueux,
1860, in- 12 de 240 pp.
Chansons nouvelles, par de Piis. Paris, 1785, in-18,
avec 12 gravures d'après Le Barbier. — Monmerqué.
Chansons nouvelles, amoureuses , plaisantes et ré-
créatives. Lyon, B. Rigaud, s. d., et 1 588, i5o,2, in- 16
de 88 ff. — Bibl. impér., Y, 608 3.
Chansons nouvelles et récréatives de Gaultier Gar-
guille. Voir: Chansons de Gaultier Garguille.
Chansons plus que gaillardes sur différends airs,
tous assortis au sujet, recueillies par M***, premier
riboteur de Pantin. In-40, 1/2. reliure. — Manuscrit du
dernier siècle. Bignon, 40 fr.
Chanson pour danser et à boire (par L. Mollier, J.
Boyer, D. Macé , Rosiers, de Beaulieu, de Lamarre,
196 CHANSONS — CHANTEP1E
Guyot et autres). Paris, R. Bal lard , 1640 à 1604, 7
part. pet. in-8. — Veinant, 190 fr.; Solar, 210 fr.
Chansons qui n'ont pu être imprimées et que mon
censeur n'a point dû me passer (par Collé). 1784, in- 12
de 212 pp., double front, dont l'un représente une
femme demi-nue étendue sur un canapé. — Bolle, 16
fr. ; Chaponay, 5o fr. ; Scheible, en 1861, 3 fl.
En 1777, Collé avait publié à Paris son Théâtre de société,
en 3 vol. et il avait inséré dans le 3e volume celles de ses chan-
sons que son censeur avait pu lui permettre, mais il n'avait pu
y joindre d'autres qui avaient déjà paru dans les Chansons
joyeuses, mises au jour par un âne-onyme , ou faites depuis.
Cette circonstance donna l'idée à un éditeur de publier le vo-
lume de chansons de 1784. mais cette édition exécutée sur une
mauvaise copie est pleine de fautes. Il y a peu de couplets qui
ne soient grossièrement défigurés; pour donner au volume une
épaisseur convenable , on a couvert le verso des pages d'épi-
grammes assez mauvaises pour la plupart. Cette édition ne pou-
vant s'écouler, on lui a mis de nouveaux titres, i° en 1788
{ Constantinople imprim. du Pacha), et 2° Poésies libertines.
Paris, an. iv de la république (17Q6). Ce n'est que dans le Re-
cueil complet des chansons de Collé (Voir ce titre), publié
en 1807, et surtout dans la nouvelle édition de ce Recueil pu-
bliée en 1864, que l'on peut trouver complètes les chansons li-
bres et joyeuses de cet auteur.
Chansons sur la cour de Louis XIV, avec les airs
notés. In-40 de 200 feuillets. — Desq, i65 fr.
.Manuscrit du commencement du XVIIIe siècle. Recueil de chan-
sons satiriques des plus piquantes, et souvent très-libres, sur les
personnages delà cour, grands seigneurs, dames, évèques, etc.,
ainsi que'sur les événements de L'époque. En marge, une main
du temps a mis des notes explicatives qui ajoutent à l'intérêt
du texte, et les noms des personnages qui ne sont pas suffisam-
ment désignés dans les chansons.
Chansons, vaudevilles et ariettes choisis, par Du-
chemin. Paris, 1770-78. in-i 2.— Aubry, en i858, 10 fr.
Recueil de chansons populaires très-rare. Entre autres chan-
sons: Les Cris de Paris. — Le triomphe de la chasse. — LaBour-
bonnoise. — La chasse d'amour. —Contre la danse allemande.
— Sur les coëffures à la grecque. — La nouvelle meunière. —
Vénus pèlerine. — L'amant trompé par sa maîtresse, etc.
Chant [Le) des Seraines. Paris et Lyon, 1548, in-8.
— Voir : Extraict d'un petit traicté, etc.
CHANTEPIE (Ed.), contemp. : La Figure féminine
au 19e siècle. 1860.
CHANTEUSE - CHAPELAIN 197
Chanteuse (La) ambulante , Peregretta , roman de
Jean Hopfen, trad. de l'allemand, par M!n' C. Etz. Pa-
ris, Dentu, 1867, in-18 jésus, 32o pp., 3 fr.
Chanteuse (La) des rues, vaud.; par Marc Michel.
Paris, 1840, in-8.
Chantre (Le) de P.aphos, recueil de romances. Tou-
louse, 1 833, in-18 de 90 pp.
CHANTREL ( Emile ), contcmp. : Nouvelles à la
main sur la comtesse Du Barry. 18G1.
Chantres (Les) de l'adultère, par Monpont (il est
question dans cet ouvrage: cVIndiana, par G. Sand ;
d'Antony, par A. Dumas; de Madame Bovary, par
G. Flobert; deFanny, par E. Feydeau, et des Lionnes
pauvres, par E. Augier). Paris, Ledoyen, 1839, in- 16
de '"<4 pp.
Chants d'amour et poésies diverses, par Alph. Brot.
Paris, Janet, i83o, in-8 de i5 feuilles : 4.
Chants et chansons populaires de la France, avec
vignettes d'après de Beaumont, Catenacci, Doré, Meis-
sonnier, Stahl, etc. 1842, 1843 (Desq, ii5 fr.), 1857,
3 vol., gr. in-8 (Potier, bi fr.).
Voici le contenu des 3o premières livrais. (1842): Malbrough;
M. et Mme Denis; Le Juif errant; 11 pleut, bergère; Je l'ai
planté, je l'ai vu naître ; le Roi cTYvetot ; Complainte sur la
machine infernale ; Le Criant du départ ; Aussitôt que la lu-
mière ; Nous n'avons qu'un temps à vivre; Le Comte Ory;
Geneviève de Brabant ; Fanfan la Tulipe; Paris à 5 heures du
matin; O ma tendre musette; Que ne suis-je la fougère; Les
Hirondelles: Le Vieux château d~s Ardennes; L'Enfant pro-
digue ; Malgré la bataille: Fanchon ; Cadet Roussel. Jadis et
aujourd'hui; Vive Henri IV ; Charmante Gabrielle ; Viens, Au-
rore; Le Ménage de garçon; la Paille ; Dagobert; Pot de bière,
pipe et maîtresse; Frère' Etienne ; M. de la Palisse; Va-t'en
voir s'ils viennent , Jean; La Tentation de St-Antoine ; Les
Merveilles de l'Opéra : Girofle et Girofla; Guilleri; Nous étions
trois filles; Le Matelot de Bordeaux; la Belle Bourbonnaise;
La Nouvelle Bourbonnoise.
Chapeau (Le) d'un horloger, com. en 1 acte, pr. ,
par M'nc Em. de Girardin (Gymnase dramat. ). Paris,
i855, in-8.
CHAPELAIN (J.), poëte franc. Paris, 1 595-1674:
La Pucelle. ou la France délivrée — les Gueux, ou
la Vie de Gupnan, trad. de l'espagnol.
io8 CHAPPELET — CARACTERISTIC
Chappelet d'amours. S. 1. n. d. (v. 1620), pet. in-8
goth. — Heber, av. ia Complainte du nouv. marié, 7 liv.
Chaperons {Les) et les loups, petite revue en 1 acte;
par Dubois et Brazier (Gaité;. Paris, Barba, 1818, in-8.
Chapitre de la vie intime (roman); par Jules Deter-
mes. Publication restreinte aux seules personnes qui
se sont mêlées ou entretenues des détails ou questions
qui se rattachent à des sentiments du cœur. lmpr. de
Dt'pée, à Sceaux, 1847, in- 12 de 6 feuilles 1 3.
CHAPONNIÈRE (J.), contemp. Voir: Les Députés
féminins, rêve (en vers). 1807.
CHAPPUIS (Gabriel), né à Amboise v. 1546, m. à
Paris v. 161 1 : Amadis de Gaule, livres XV à XXI —
les Aventures amoureuses de Lupnan, chevalier espa-
gnol, et d'Arbolea, sa maîtresse, trad. de l'espagnol de
Ger. de Contreras — les Cent excellentes nouvelles de
J.-B. Giraldy. trad. en franc. — Dix plaisans dialo-
gues de Sicolo Franco, trad. en franc. — les Facé-
tieuses journées— la Fiammette amoureuse de J. Boc-
cace, trad. en franc. — Gusmand d'Alfarache, trad. de
l'espagnol — Histoire des amours extrêmes d'un che-
valier de Séville — Lettres facétieuses et subtiles de
César Rao — le Monde des cornu %, où par discours
plaisants et agréables est amplement traité de l'origine
des cornes, etc. — les Mondes célestes , terrestres et
infernaux, trad. de l'ital. de Doni — le Parfait cour-
tisan^ trad. de i'ital. — Roland furieux de Loys Arioste,
trad. en franc. — les Six livres de Mario Equicola
d'Alveto; De la nature d'amour, trad. en franc.
CHAPUS (Eug.), litt. franc. , né à Paris, vers 1800:
Le Roman des Duchesses. 1844.
CHAPLZEAU (Samuel), genevois, mort à Zell fort
âgé, en 1 -j oî : L'Académie des femmes — le Cercle des
femmes — le Colin-Maillard — la Dame d'intrigue —
la Muse enjouée, ou le Théâtre comique — Œuvres
meslées, ou Nouveau recueil de diverses pièces galantes
en vers.
Characteristi: of Women, moral, poetical and his-
torical, by Mrs Anna Jameson. London, i836, 2 vol.
in-12, avec 5o vignettes. — Vente M**K (Guillemot, en
i856).
CHAR AUX — CHARLES 199
CHARAUX (Charles), contemp. : La Pensée et l'a-
mour. 186g.
CHARDALL, contemp.: Le Bâtard du roi. 1868.
— Les Jarretières de Madame de Pompadour. 1868.
— Trois amours d'Anne d'Autriche. 1870.
CHARGUERALD, contemp.: Les Bâtards célèbres.
1860.
CHARITONj écrivain grec du Bas-Empire, V* siècle :
Charitonis De Cherea et Callirrhoe... libri V11I ; cum no-
tis J.-P. d'Orville, etc. Amst., Mortier, 1750 , 2 tom. in-40 ;
édition estimée, de la coll. des Diversorum. La Bédoyère, 18
fr. 5o. — Avec les mêmes noies: Leipzig, iy83, in-8; et pu-
blié dans les Erotici scriptores'àe. la collection Didot. — Voir
sur cet auteur Chardon de la Rochette . Mélanges de critique
et de philologie , tom. 11, pp. 81-86.— Roman assez intéres-
sant; il en a été t'ait plusieurs traductions. Voir: i° Aventures
amoureuses de Chéréas et Callirrhoe, par J.-Ph. d'Orville;
20 Histoire des amours de Chéréas, etc.; par Larcher (1763;:
et 3° Aventures de Chéréas, etc. ; par Fallet, de Langres (1775).
CHARLES, prénom sous lequel il existe des pièces
de théâtre de plusieurs auteurs différents. Voir: Le
Bateau des blanchisseuses (i832)— le Brelan d'amou-
reux (1825) — Madame Grégoire (i83o) — la Ré-
volte des femmes (i834).
CHARLES D'ORLÉANS, comte d'Angoulême et
comte d'Asti, né en 1 3q i , m. en 1465, auteur de char-
mantes poésies qui ont été publiées sous le titre de:
Poésies du duc Charles d'Orléans, père de Louis XII
et oncle de François Ier, roi de France. Ce prince,
blessé à la bataille d'Azincourt, en 141 5, fut fait pri-
sonnier et conduit en Angleterre, où il subit une cap-
tivité de 2 5 ans. Il consacra ce loisir à la culture Je
la poésie, dont le goût lui avait été inspiré par sa mère,
Valentine de Milan. — On doit à M. C. Beaufils une
Etude sur Otaries d'Orléans. 1861.
Otaries II , roi d'Angleterre , en certain lieu, com.
très-morale, en 5 actes, très-courts, etc. (par S. Mer-
cier). Venise (Paris), 178'), in-3 de 98 pp. — Soleinne,
n" 2143; Auvillain, n° 980; Méon, ^4148; B. de Gre-
noble, n" 17107.
Pièce satirique en proso, ayant rapport à une aventure du
comte d'Artois, que la police arrêta dans un lieu de débauche.
On trouve cette anecdote dans les Mém. de Bachaumont.
200 CHARLES — CHARMEUSE
Charles Bonttmps et Lise Leriche (roman); par
Lebel. Paris, 1810, 3 vol. in-13, rig. — B. de Rosny.
Charles et Caroline, com. en 5 actes; par Pigault-
Lebrun. Paris, 1790, in-8.
Cette pièce iouée au Théâtre français de 'a République dés
les premiers temps de son ouverture .* élait occasionnée par un
fait arrivé à Calais en 1787.
Charlotte, ou Un Mariage d'amour, drame en 4
actes: par J.-A.-F. AnceloL Paris, 1 8?3, in-'C
Ccît. I avoir eu des vicissitudes. FHc aurait com-
mencé par être: Un an. ou le Mariage d'amener,' drame en 3
act. en pr. . i • Œuvres d'Anceloî
publiée r -être une d a. en pr. . sous le
litre: Un Mariage a" amour. Soïzlnne, 2682 et 2
CHARLTON (miss-Mafki), romancière anglaise: The
Wife and the mistress. iftenK
Charmansazc. ou Mémoires d'un jeune citoyen fai-
'éducatian d'un ci-àevâni noble, par Le Su'ire.
Paris. i. in-12. — .Ma'-c ct-Pigoreau.
Charmante Gabrielle. par J\ Br
1845, 2 vol. in- s. r5 fr.
Charmes [Les] de Félicie, past. en un acte-
tirée de la Diane de Montemayor; par Pous;
tauban. Paris, 1
-: Techencr. 6 fr. ;
Stfïv. la copie imp'r. à Paris (Levde, Elzeviers).
ret. in- 12 - Bonne pièce,
lut iouée trente années de suite.
•mes (Les) de l'amour et de la belle gala
traduction en prose et en vers, des odes d'Anacréon
et de quel; Martial, par i.>ur"<>ùr.de
la Ck Paris. Loyson, 1 r,7">._ 1074, in-12. —
\von. n i533o; Viollet-Leduc^pi 3:r.
i
rent, que
Paris.
March:
Charmeus. La . opéret'fe; par Edouard Fournier
(Bouffes-Parisiens). Paris, i^^S, in-S.
CHARMEUSES — CHASSE 201
Charmeuses (Les), op.-com. en i acte; par Ad. de
Leuven, musique de Ferdinand Poise. Nouvelle édit.
Paris, Michel Lévy, 1869, in-i8jésus, 33 pp. (Théâtre
lyrique).
Charmeuses (Les), profils florentins; par Gustave de
Nehry. Paris, impr. Balitout, 1868, gr. in-18, xiv-i 1 3 pp.
Charmilles (Les) de Trianon (roman), par Jules de
St-Félix. Paris, Chappe, i858, 3 vol. in-8, 22 fr. 5o.
CHARNACÉ (le comte Guy de), contemp.: Les Fem-
mes d'aujourd'hui. 1 867-1869.
CH ARRIÈRE (Mme de St-Hyacinthe de), née en Hol-
lande, épouse d'un gentilhomme vaudois; m. en 1806
à Neufchàtel (Suisse) à l'âge de 60 ans : Camille. \j85.
— Les Trois femmes. 1 798.
CHARRIN (P.-J.), né à Lyon en 1784, m. en i863:
.Amour, honneur et devoir, bu le Rapt. 181 5. — Con-
fessions d'un homme de cour. i83o. — Elle est à moi.
1807. — Fanfreluche, ou la Coqueluche des amateurs
du beau sexe. i853.
CHARTIER (Alain), né en 1 386 à Bayeux , m. en
1458: La Belle dame sans mercy — les Demandes
d'amours avecques les responses joyeuses — les Dit^
d'amour et ventes — les Faictf et dictj de feu maistre
Alain Chartier — Ses Œuvres et Œ 'livres diverses
— l'Ospital d'amour — Sensuyt le débat de reveille-
matin de deux compagnons couchés en ung lict dont
lung estoit amoureulxet lautre voulait dormir.
CHASLES (Philarète), litt. franc,, né en 1798, près
de Chartres; à i5 ans apprenti chez un imprimeur à
Paris, puis secrétaire ou plutôt collaborateur de M. de
Jouy, rédacteur au Journal des Débats, à la Revue
Britannique, etc. Il a publié un grand nombre d'Etudes
estimées sur les diverses littératures anciennes et mo-
dernes. Nous n'avons., pour ce qui nous intéresse, à
citer de lui que les ouvrages suivants: L'Aretino, no-
tice sur sa vie et ses ouvrages — la Fiancée de Bé-
narès — la Fille du marchand — Mémoires d'une jeune
Grecque.
Chasse (La) à ma femme, vaudeville en 1 acte; par
Adolphe Favre et Adolphe Stel (Théâtre Beaumarchais).
Paris, Barbré, 1861, gr. in-8 à 2 col.
Tome II 20
202 CHASSE
Chasse (La) au loup de Mgr le Dauphin, nu la Ren-
contre du comte Du Roure dans les plaines d'Anct.
Cologne (Holl.), 1695, pet. in- 12, front, gravé. — No-
dier, 19 fr. ; Renouard, 38 fr. ; Leber, n° 2222 ; Solar,
35 fr. ;"La Bédoyère, 47 fr.; Chaponay, 18 fr. ; Nyon,
n° 8412.
Chasse (La) aux amoureux, comédie-vaudeville en
2jactes; par Jules Rouquette et Alexandre Fourgeaud
(Th. des Nouveautés). Paris, Dentu, 1867, gr. in- 18,
59 pp.
Chasse (La) aux belles files, ou Garçon à marier,
vaud. en 4 actes, par Laurencin et Lopez (Variétés).
Paris, 1844, in-8.
Chasse (La) aux biches, vaud. en 1 acte; p. Clair-
ville et Lamb.Thiboust(Palais-Royal). Paris, t858,in-8.
Chasse (La) aux filles, ou Jardin d'amour réformé
dans lequel est enseignée la manière de conserver et
entretenir une maîtresse, par L. G., avocat. Autun,
s. d. (fin du XVIP siècle), pet. in-12 de 36 pp., fig. en
bois sur le titre. — Nodier, 5o fr. ; Chaponay, 148 fr.
— Ouvrage en prose.
Chasse (La) aux grisettes, vaud. en 2 actes; par
Hipp. Cogniard, Couailhac et Bourdois ( Folies dra-
matiques). Paris, 1 85 1, in-8.
Chasse (La) aux jobards, vaud. en 1 acte; par Le-
franc et Labiche (Folies dramatiques). Paris, 1847, in-8.
Chasse (La) aux maris, vaud. en 3 actes; par de
Leuven et Brunswick (Gaîté). Paris, 1843, in-8.
Chasse (La) aux maris. Etudes de femmes ; par Eu-
gène de Lonlay. Paris, Cournol, 1864, in-8 de 64 pp.,
1 fr. — Poésies.
Chasse (La) d' amour, avec les fables de Narcisse, etc.;
par Fr. de Belleforest. Paris, i56i, pet. in-8. — No-
dier, 39 fr.; Potier, en 1860, 70 fr.: Cigongne, n° 865;
Nyon, i52ig.
Cette pièce est rare, mais elle le mérite bien, car elle est,
pour le moins , très-médiocre. — Nous en transcrivons la der-
nière stance, par respect de l'antiquaille, comme dit l'immor-
tel Rabelais:
CHASSE 2o3
Chasse d'amour qui jadis me seuras
A deux archers, à deux hautes puissances :
Or consacrés iey par m&y seras
A deux beautés et à deux exceliances.
Phcebus, Amour ont causé les essances
Par qui ie vis, et par qui tu vivras;
Tu auras nom, essence, et vol, et esles.
Du nom. du taint, de deux chastes pucelles.
Chasse (La) des dames d'amour, avec la réforma-
tion des filles de ce temps. Paris, veuve Du Carroy,
IÔ25, in-8 de 14 pp. — Voir : Le Contenu de l'as-
semblée des dames de la confr air ie du grand habitavit.
Chasse-ennuy (Le), ou V Honneste entretien des bon-
nes compagnies, divisé en 5 centuries; p. Louis Garon.
Lyon, 1628, pet. in-12 (Méon, n° 2318; Monmerqué ;
Nodier, 20 fr.). — Paris, i633 (Nyon, n° 11462,
Nyon, n" 10841 ; Claudin, i85q, 12 fr. 5o), 1645;
— Rouen, i65i, 1662, toujours format in-12, avec
frontispice gravé.
« Dits mémorables, riches pointes et mots subtils de grands
personnages. » — la 4e centurie traite des maris et des femmes,
des pères et fils, etc. ; la 5e est un mélange de « joveuseiés dé-
sennuyeuses. » En somme , tout cela n'est guère amusant.
Chasse (La) et V Amour, à Lysidor. 1627, in-8 de
i5 pp. — Très-rare. — En vers. Réimpr. dans les Va-
riétés hist. et liitér., I, 65-73.
Chasse (La) et l'amour, vaud. en 1 acte; par P.-J.
Rousseau, Adolphe (de Ribbing) et Davy (Alex. Dumas)
(Amb.-Com.). Paris, 1825, in-8, 40 pp.
Chasse (La) et le départ d'amours, par Octavien de
Saint-Gelais et Biaise Dauriol. Paris, 1 5oq, in-fol goth.
de i5o feuilles, jolies fig. s. b.; Lenofr, 70 fr. , Ci-
gongne, n° 584 ; La Valliëre, 1 1 fr. ; D'Essling, 32 3 fr.
'(V. au Manuel le détail des éditions).
aussi dans les Poètes français publiés sous la direction de M.
E. Crepct , 1S61, tom. Ier,' une notice de M. A. de Montai-
glon, Le poëme est une de ces longues compositions allégori-
ques que le Roman de la Rose avait mises à la mode. Sen-
sualité, Abus, Vaine plaisance, sont les guides du poète jus-
qu'à ce qu'il se rende enfin à la Cour et à Raison. 11 y a des
détails fins et • gracieux , mais cette veine heureuse est bientôt
gâtée par l'abus d'une fable prolixe et fatigante. — Octavien de
204 CHASSERIAU — CHASTE
Saint-Gelais devint évêque d'Angoulême, mais ses poésies da-
tent du temps de sa jeunesse . oîi il n'était encore qu'homme
de cour. Il était un peu satirique contre les dames, ainsi que
le témoignent ces quatrains :
Pour être loyal à sa dame
Savez-vous ce qu'il en advient ?
De joyeux dolent on devient :
Car point n* est de loyale femme.
Bonnes gens, j'ai perdu ma dame;
Qui la trouvera, sur mon Sme,
Et bien qu'elle soit belle et bonne ,
De très-grand cœur je la lui donne.
CHASSERIAU, contemp. : Elie , suivi de Terentia
Elise, etc. iS56. — Il v a aussi de Mme Chassériau
(fille d'Amaury-Duval) Y Oncle et la Nièce. 1825.
Chaste (La) bergère , pastorale (5 actes en pr. et vers
avec prologue) du^sieur deLaroque, revue, corrigée et
augm. de plusieurs élégies par le même auteur. Rouen,
pet. in-12 de 71 pp. (Monmerqué; Nvon, n"
. — Rouen, 1602, cet. in-12 de 71 pp. (So-
leinne, 5 fr.). — Paris, J. Corrozet, i63o, in-8.
Des bergers aiment des bergères qui ne les aiment point, et
réciproquement. Un des bergers, Corydon, se déguise en fem-
me pour s'introduire parmi les vestales ; on le découvre , mais
la bergère Ardénie, qui est la Chaste bergère, lui sauve la vie
en l'épousant. Composition langoureuse et triste, qui a été in-
sérée dans le Bocage d'amour, et dans les Œuvres du sieur de
la Roque. Paris, 1609, in-12.
Chaste (La) Suzanne, com.-vaud. en 2 actes. Paris,
1703, in-8 de 28 pp. — La Jarrie, n° 2878; Soleinne,
n" 2088.
Cette pièce, due à Fouques Deshayes, dit Desfontaines , fut
représentée au Théâtre du Vaudeville" en janvier. 1793. Suzanne
surprise à peu près nue, par les deux vieillards polissons, leur
fait de vifs reproches:
Vous, les amis de mon époux!
Quelle conduite infâme!
Devrait-il attendre de vous
Une pareille trame
— Oh! nous l'avons toujours chéri;
Et quand on aime le mari,
On doit aimer la femme.
— Vous dont le respectable emploi .
L'auguste caractère
Sont de faire parler la loi
Que le peuple révère !
m
CHASTE — CHASTENET 20 5
— Sur cela soyez sans effroi :
Celui qui fait parler la loi ,
Sait bien la faire taire.
Chaste (La) Suzanne, opéra en 4 actes; par Car-
touche et de Courcy, mus. de Monpou (Théâtre de
la Renaissance). Paris, i83g, in-8.
Chasteau (Le) d'amours, par Pierre Gringore. Voir:
Le Casteau d'amours.
Chasteau (Le) de labour, par Pierre Gringore. Poëme
allégorique sur les diverses tribulations de la vie et
particulièrement sur celle du mariage; c'est le plus
ancien et le meilleur ouvrage de l'auteur. Souvent
réimpr. ; toutes les éditions ont de la valeur.
Paris, Svmon Vostre, 1499, pet. in-8 goth. de 5o ff. , fig. en
bois (De Bure, 3o fr. 5oJ. — Paris, S. Vostre, i5oo, pet. in-8
goth. de 5o ff. , fig. en bois ( Solar, 600 fr. j — Paris, S. Vostre,
i5oo, gr. in-8 goth. de 60 ff . , fig. en bois ( Gaignat, 12 fr :
Bignon, 5o fr. 5c; Baudelocque , 59 fr. : Giraud, 25o fr.) —
Rouen, J. Lcforestier, i5oo, pet. in-40 goth. ( Heber. 8 liv. 10
sh. ; D'Essling, 295 fr. ; Solar, 470 fr. — Paris, Gaspard Phi-
lippe, s. d., pet. in-40 goth. de 41 ff . , fig. en bois (Heber, 4
liv. 16 sh.; Aimé-Martin, 2o5 fr. j — Paris, G. Couteau, s. d.,
pet. in-40 goth. de 52 ff., fig. (La Vallière, 4 fr. 20) — Paris,
Trepperel, s. d. in-40 goth. de 22 ff. à 2 col., fig. en b. -- Pa-
ris (Alain Lotrian), s. d., pet, in-8 goth. de 60 ff . , fig. s. b.
— Lyon, Barnabe Ciiaussard, pet. in-8 goth. — Lyon , Claude
Xourry, i526, pet. in-8 goth. de 04 ff . , fig. s. b. '( Nodier. 14S
fr.). — Paris, Galiot du Pré. i532. in-16 de 109 ff . , lettres ron-
des (La Vallière, 24 fr. ; Baudeloque, 5g fr. ; J. Pichon , en
r86g, n° 462 , 3o20 fr.). — Rouen , P. Mulot s. d. (vers i56o),
in-16, lettres rondes. ( Morel-Vindé, 25 fr. ).
CHASTEAUBRUN (Labedan, vicomte de). Voir: Le
Fort baston de madame la vérité. Toulouse, i534.
Chastelaine (La) du vergier. Livre d'amours du che-
valier et de la dame châtelaine du Vergier, compre-
nant l'état de leur amour et comment elle fut con-
tinuée jusques à la mort. Paris, s. d. (vers 1540), in-18,
fig., 38 ff. — La Vallière, n° 291g, 52 fr.
Poëme en vers de 8 syllabes et en dialogues. Le Manuel, de
Brunet, l'estime aujourd'hui 3oo fr. et plus.
CHASTENET de PUYSÉGUR (le marq. Arm.-Mar.-
Jacq.), physicien, 17b 1- 182 5: Le Magnétiseur amou-
reux 1824. — L'Intérieur d'un ménage républicain.
1794.
CHASTES — CHASTETE
Chastes (Les) amours d'Hélène de Marthe, recher-
chée de plusieurs amants, entre lesquels Valcntin du
Soleil tient le principal et plus illustre rang. Paris.
Guillemot, ï5Q7, pet. in-12 de 180 ff. — La Vallière
i3 fr.
Chastes [Lest amours, ensemble les chansons d'a-
mour, par N. Renaud. Paris, i565, in-4r', rig. en bois,
1er, 40 fr. ; Nyon, n° 1 5oi 7. — Rare. Il y a des
chansons gaies.
Chastes (Les) caresses du fidèle courtisan , avec un
brief rudiment d'amour; par F.-!. Perret. Paris, Le-
mur, iô?4, in-8. — Méon, n' 2980 (Dissert, sur les
femmes, etc.).
Chastes [Les) destinées de Chris (roman), sans fron-
tispice, in-12. — Nyon, n° 8928.
Chastes (Les) et délectables jardins d'amour , semez
de divers discours et histoires amoureuses; par Olenix
du Mont-Sacré (Nicolas de MontreuxJ. Paris. Adr. Pe-
rier, i5oo, in-12. — Tavlor , n° i3gi ; Solar, 2? fr. ;
3 fr. ; Nyon, 0*9671 ; Claudin, 1860, bel exempl.,
45 fr.
Chastes (Les) et infortunées amours du baron de
VEspine et de Lucrèce de la Prade, du pays de Gas-
congne. par Nerveze. Langres et Paris. i5g8, in-12.—
Nyon, n" 8971. — Réimpr. dans les Amours diverses
dû même auteur.
Chastes (Les) et loyales amours de Théagènes et
Chariclée, trad. du grec d'Héliodorus. Rouen, Th.
sard, 1607, in-12. — Auvillain, n° 1007.
Chastes (Les) et loyales amours de Théagènes et
Cariclèj, réduites du grec d'Héliodore en huit poèmes
dramatiques et en vers; par Alexandre Hardy. Paris,
1623 (Nyon, n° 17358), et 1628, in-8 (Potier, 10 fr.,
et Soleinne, n" 145 suppl.).
Chastes (Les) et pudiques amours du marquis de
Célidor et de la belle Aémée , par Fr. de Menantel.
Paris, 161 2, pet. in-12. — Techener, 18 fr.; Nyon,
n° 8858.
Chasteté (La), poëme; par Gaillard-Danville. Paris,
Nie. Alexandre,' 1624, in-40. — Ce poème est ordinai-
CHASTETÉ — CHATEAl NEUF 207
rement suivi de la Paraphrase du Cantique des can-
tiques, par le même. — Hebelinck; n° 1188; Nyon,
n" 14458.
Chasteté {La), poème; par la sœur Sainte-Eulalie.
Paris, 1827, in-12 de 23 pp. — Van den Zande, n° i;55.
Chasteté (La) du clergé dévoilée, ou Procès-verbaux
des séances du clergé che% les filles de Paris, trouvés
à la Bastille. A Rome, impr. de la Propagande, et à
Paris, 2 part, in-8, 1790, 1791.
Ouvrage scandaleux et qui parlait, d'un grand nombre de per-
sonnes alors vivantes. Dominique Darimajou, référendaire à la
cour des comptes, en était un des auteurs. Rare. L'n exempl.
s'est vendu 45 fr.; à la vente Villenave; Solar, 54 fr.; Alvarés,
en août ï858, 9 tr. 5o; en septembre i86'3, 22 fr. ; Aubrv . en
1857, 3o fr.: Aubry, en 1866. 3ofr.: Leber, ^4878; Claudia,
en 1867, 38 fr.
Chasteté invincible, bergerie en prose, en 5 actes
(par J.-B. de Croisilles, abbé de St-Ouen). Paris, 1 633,
pet. in-8 de 3 tr'. et 222 pp. (Nyon, n'' 17435; Teche-
ner, 18 fr. , et Paris, 1604, in-8 de 4 ff. et 122 pp.
— Soleinne, n" 1 106.
Se:ou Méon , c'est une pièce on ne peut plus singulière , un
galimatias à faire pleurer et rire. Jamais on n'a poussé plus loin
la recherche de la pointe. En voici une phrase: «J'ai dans le
le sein un amas de larmes qui fait que mon cœur oppose tou-
jours son naufrage à son embrasement.»
Château (Le) de la Volière , ou Miss Spencer et
H. Seymour, hist. anglaise; par Librousky. Paris,
1824, 3 vol. in- 12.
Château (Le) de lord Toris, ou les Malheurs d'une
jeune orpheline. Paris, Caillot, 1827, in- 18 de 3 feuilles.
Château (Le) de mon oncle, ou le Mari par hasard,
com.-vaud. en 1 acte; par Désaugiers et Armand (Dar-
tois) (Vaudeville). Paris, 1819, in-8. Réimpr. plusieurs
fois. — Soleinne, n° 253'/.
Château (Le) de Valmire, ou Pauline et Théodore,
par Mlle Vanhove. Paris, 182 1, 2 vol. in-12. — Pi-
goreau.
CHATEAUNEUF (A.-H. deLa Pierre de), traducteur
d'ouvrages anglais en français, contemp.: ÏJ Amant ti-
mide. i8o3 — Les Dehors d'un mariage. 1827. —
208 CHATEAUNEUF - CHAUMIERE
Les Divorces anglais. 1821. — Le Duc d'Orléans ré-
gent. 182G. — La Duègne et le juif portugais. 1827.
— L'Infidélité conjugale. i8?4. — Les Favorites des
rois de France. 1826. — John Bull. 1822. — Les Trois
rivaux. 1824. — Etant en Angleterre, il a aussi fait
paraître par cahiers de 7 feuilles paraissant les 1 5 et
3o de chaque mois, une Chronique de Paris, ou Mé-
moires restés secrets jusqu'à ce jour.
CHATEAUNEL'F (Benoiston de): Mémoires sur la
mortalité des femmes. 1822.
CHATEL (l'abbé), prêtre franc. 1 795-1857 : Discours
sur le célibat des prêtres. i83o.
Châtelaines (Les), ou les Nouvelles amazones, vaud.
par Dartois et Théod. Anne (Vaudeville). Paris, i82 5;
in-8.
CHAUCER (Geoffroy), anc. poète angl., 1 328-1400.
Dans un voyage en Italie, il fit connaissance avec Boc-
cace, et prit du goût pour son Décaméron, qu'il voulut
imiter en faisant les Contes de Cantorbéry , le meilleur
de tous se? ouvrages. C'est vers 1475 qu'il en parut
une première édition, intitulée: The Books ofthe taies
of Cauntyrburye, in-fol. goth., imprimé avec les ca-
ractères de Caxton. Cet ouvrage a été réimprimé très-
souvent, mais le stvle de cette époque est difficile; à
comprendre aujourd'hui, et les éditions modernes sont
augmentées d'un glossaire et de notes. Chaucer puisa
plus encore chez les auteurs français que chez les ita-
liens ; il mit en vers anglais le Roman dj la Rose et
la Belle dame sans mercy d'Alain Chartier. — Les
œuvres de Chaucer ont été publiées à Londres, d'une
manière assez complète, en 1721, in-foL, et en 1798,
2 vol. in-4", avec notes, par Tyrwhitt. L'édition la plus
complète est celle de R. Bell, en 1 855. — La Vallière
(n° 38o5 )-. Works of G. Chaucer, Londres, 1721,
in-fol., fig., vendu 56 fr. — V. Contes de Cantorbéry.
CHAI LIEU (Guill. Amfrye de), abbé d'Aumale et
seigneur de Fontenay (en Normandie), où il naquit en
1639, m. à Paris en 1720: Poésies.
Chaumière [La), ou les Bosquets délicieux, chan-
sonnier, dédié au beau sexe. Paris, Tiger, 1820, in-18
de 90 pp. — Tiré aussi avec le titre : Le Rendez-vous.
CHAUSSARD - CHAYER 20g
CHAUSSARD (J.-B. Publicola). Paris, 1766-1823 :
Fêtes et courtisanes de la Grèce — Heliogabale , ou
Esquisse morale de la dissolution des mœurs romaines
sous les empereurs — Histoire de la galanterie che%
les différents peuples — Nouveau diable boiteux à Paris.
Chauve-Souris (La) de sentiment, com. en 1 a. pr.,
par l'auteur du Bordel. S. 1. n. d., et Paris, 1748,
in-8 de 38 pp., avec une jolie grav. qui paraît être
d'après Boucher.
M. Paul Lacroix pense que 1' auteur de cette pièce doit être
Crébillon fils; M. Henri Cohen inclinerait plutôt du côté du
comte de Caylus. Quoiqu'il en soit cette comédie, dont l'idée
assez libre se cache sous un dialogue du meilleur goût, fut,
comme le fait observer Soleinne ( n° 3859 j, représentée sur
les théâtres de Société, ou, pour mieux dire, de petite maison.
Valère, pour se venger de l'infidélité d'Isabelle, se fait inocu-
ler, pour la lui repasser, une maladie contagieuse; celle-ci l'ap-
prend, et, pour se punir elle-même , elle veut que Valère exé-
cute son projet: Je veux être punie de mes torts, lui dit-elle.
Mon cher Valère, vous n'êtes dans cet état que par rapport à
moi. Quel bonheur de pouvoir vous prouver que j'attends tout
de vous, le bien et le mal, le chagrin et le plaisir! — Cette
pièce a été réimprimée à Bruxelles, à 120 exempl. pet. in-12 de
45 pp., sous la rubrique: Berg-op-Zoom , dans les Pays-Bas,
1866. 3 fr.
CHAUVET (Victor), contemp. : Le Dernier caprice,
com. (1869).
CHAUVIN (Victor), né à Argentan, en 1829, m. en
1866: Les Romanciers grecs et latins (1861).
CHAUVANCE (Louis), de Brienne, contemp.: Pé-
chés mignons (1869).
CHAVIGNY (Fr. de): Bénédictin défroqué et ré-
fugié en Hollande où il écrivit, sous les pseudonymes
de V abbé du Prat et de La Bretonnière , une gazette
satirique et divers petits ouvrages galants: L'Amante
artificieuse, ou le Rival de soi-même. 1687. — L' A-
mant parjure, ou la Fidélité à l'épreuve. 1682. — Le
Cochon mitre. 1689. — Les Entretiens de la grille.
1682. — La Galante hermaphrodite. i683. — La Re-
ligieuse, épouse et chanoine. 1 7 1 7. — La Religieuse
cavalier. 1693. •— Vénus dans le cloître. — Voir, pour
la personne de Chavigny, noue art. du Cochon mitre.
CHAYER (l'abbé Chr.) : L'Amour décent et délicat.
1760. — Le Chansonnier agréable. — Le Commenta-
Tome 11. 27
2io CHAZET — CHEFS-D'ŒUVRE
teur amusant. 1 7^9. — Les Doux et paisibles délas-
sements de V amour. 1760. — Le Théâtre du monde,
1760, in-12.
CHAZET (Alissan de), vaudevilliste, travaillait de
l'an vi (1798^1816: L'Amant soupçonneux (i8o5) —
V Amour et l'argent , ou le créancier rival — la Belle
hôtesse — Champagne et Sujette — la Ci-devant jeune
femme — la Famille des innocents — les Filles à ma-
rier — les Français à Cythcrc — la Jolie voyageuse
— Je m émancipe — la Ligue des femmes — le Mari
juge et partie — Mademoiselle Gaussin — le Mariage
de Nina Vernon — le Portrait de Juliette — Un Ca-
price de femme — le Vin, le jeu, les femmes.
Cheats ( The) ofLondon. London, 1766, in-12. Voir:
The Midnight Spy.
Chef-d'œuvre (Le) de l'amour , ou le _ Pouvoir de la
beauté, système galant à la gloire immortelle des
dames, par un garde-françoise. S. I. , 1754, pet. in-8.
— Claudin, en 1868, 3 fr.
Chef-d'œuvre poétique , ou Première partie du con-
cert des Muses françoises, par le sieur Angot de l'Es-
peronnière. Caen, 16^4, in-40 de 18 ff. — Très-rare.
Voir, au sujet de ce poète, les Mémoires de l'acadé-
mie de Rouen. 1827, etPluquet, Curiosités littéraires.
page 5.
Chefs-d'œuvre des théâtres étrangers , allemand ,
anglais, chinois, danois, espagnol, holl., indien, italien,
polonais, portug., russe, suédois; trad. en franc, (en pr.).
Paris, Ladvocat, 1822-23, 2 5 vol. in-8, portr. — Cet
ouvrage n'a pas été achevé. — Soleinne, n" 5i 14.
On v trouve: Y Ecole des épouseurs , ou ce qu'il faut sa-
voir avant de prendre femme , com. en 5 a. de Beaumont et
Fletcher, trad. par Andrieux. — La Lune de miel, com. en 5
a. , de John Tobin, trad. par Cli. Nodier. — L'Ecole de la
médisance, de Shéridan , trad. par Villemain. — Le Ouï des
jeunes filles, com. en 3 a. de Moratin , trad. par Châtelain.—
"Le Vieillard et la jeune fille, com. en 3 a. , des mêmes. — Le
Magasin des modes, de Kriloff f 3 a. ) , trad. du russe, par le
comte Al. de S. Priest., etc.
Chefs-d'œuvre dramatiques d'Autreau. Paris, Valade,
1 701/2 vol. pet. in-18.
Cont. : L'Amante romanesque. — Les Amants ignorants. —
CHEFS-D'ŒUVRE - CHEMINEE 2 1 1
La Fille inquiète, ou le Besoin d'aimer. — Démocrite pré-
tendu fou.
Chefs-d'œuvre dramatiques de Joly. Paris, Valade,
1791, 2 vol. in- 18, avec portr.
Le ier vol. contient: La Femme jalouse, com. en 3 a. et en
vers '1726J ; le 2e eonl. la Capricieuse, 3. a. en vers, et l'E-
cole des ûmants, com. en 3 a. et en vers (1718).
Chefs-d'œuvre du théâtre espagnol. Lope de Vega.
Trad. nouv. en pr., avec une Introd. et des notes; par
Damas-Hinard. ir* et 2e série. Paris, Ch. Gosselin ,
1842, 2 vol. in-12. — Soleinne, n,J 4829.
Contenant: L'Enlèvement d'Hélène, intermède; l'Hameçon
de Phénice, com. en 3 a. ; la Belle aux yeux d'or, com. 3. j.;
Aimer sa?is savoir qui; com. 0 journées.
Chemin 'Le) de Corinthe, com. en 3 actes et en vers,
par Arm. Barthet. Paris, Giraud, i853, in-18 jésus.
Chemin (Le) de Vospital, et ceux qui en sont pos-
sesseurs et héritiers. Lyon, Cl. Nourry, i5o5, in-4°goth.
de 4 ff. — Paris, veuve Jehan Trepperel, s. d. , petit
in-8 goth. de 8 rf — En prose. Cette pièce a été réim-
primée dans la Bibliopliile fantaisiste , pages 21 et
suivantes.
Chemin (Lej des amoureux, vaud. en 2 a. ; par J.
Renard (Délassements-comiques). Paris, i85i, in-8.
Chemin (Le) des amoureux, par GeorgesPugh. Paris,
impr. Hennuyer, 1867, in-S de 20 pp.
Chemin (Le) du Paradis (Bicheville), 4' et dernière
série du Piège aux maris; par M,nc Urbain Rattazzi
(Marie de Solms). Paris, Cadot et Degorce, 1867, in-18
jésus, 297 pp., 3 fr. — On sait que Bicheville est le
nom plaisant de la nouvelle station de bains de mer
des gens du grand-monde; c'est-à-dire, la petite plage
de Deauville, près Trouville (Calvados). On y trouve
les villas ou petits châteaux, Boitelle, Shephérd , Do-
non, Morny, Oliffe, Demidorr", etc.
Chemin (Le) le plus court, par Alphonse Karr. Paris,
journal le Siècle, 1868, in-4" à 2 col., 66 pp., 1 fr. 20.
Cheminée (La) de 174S vaud. en 1 a.; par Méles-
ville (Duvevrier) et Brazier (Palais-Royal). Paris, i832,
in-8.
212 CHEMISE — CHERCHEUSE
Chemise {La, de femme et correspondance galante
trouvée dans l'oratoire de l'archevêque de Paris , par
un séminariste qui a jeté le froc aux orties. Paris, J.
Lefebvre, i83o, in-8 de 16 pp. — Claudin , en 1867,
2 fr. 5o.
L'auteur annonce qu'il publiera bientôt les Mystères de l'Ar-
chevêché.— «Cette chemise était de la batiste la plus belle et
répandait une douce odeur d'ambre et de rose. Il n'y avait pas
de marque.»
Chemise (La) levée, ou Visites faites à l'abbaye de
Montmartre et dans plusieurs autres maisons reli-
gieuses S. 1. b. d. (1789), in-8 de 8 pp. — Claudin,
en juin i858, 2 fr. 5o; Leber, n° 5044.
CHENIER (Marie-Joseph), célèbre poêle, m. en 181 1:
Les Miracles.
CHENNEVIÈRES-POINTEL (Charles-Philippe, mar-
quis de), né à Falaise, en 1820: Contes normands.
1842. — Les Derniers contes de Jean de Falaise. 1860.
— Historiettes baguenaudières. 1845.
CHERBONNEAU Jacq.-Aug.), orientaliste, né dans
l'Indre et Loire, en 181 3: Hist. de Chcms-Éddine et
de Xour-Eddine. trad. de l'arabe.
CHERBUL1EZ Victor . neveu de Joël et d'Antoine-
Elysée Cherbuliez, et fils d'André Cherbuliez, prof,
d'hébreu à Genève: Le Roman d'une honnête femme.
1866.
Chercheurs (Les) d'amour, scènes de la vie roma-
nesque. parPhil. Boyer (publiées d'abord dans Y Ar-
tiste en 1 83 5, puis réunies, en i856, sous le titre les
Délaissées). Paris, rue de Seine, 11, in-18 de 36 pp.,
1 fr.
Un monsieur désillusionné et une héritière du plus grand
monde soupent en un cabinet particulier au sortir du bal de
l'Opéra. Leur couversation suffit pour défrayer ce petit livre
qui refièle à un haut degré les qualités et les défauts de son
auteur: c'est-à-dire, de l'esprit jusqu'à la prétention, de la
verve jusqu'au délire, de la couleur jusqu'à l'exagération.
Chercheuse (La) d'esprit, opéra-com. en 1 a.; par
Favart. Paris, 1741, in-8. — Nyon, V, 202.
Pièce charmante et qui a été souvent réimprimée. Des auteurs
modernes ont eu l'idée de la jaieunir, ou du moins de l'arran-
ger, en 1S22, les uns ( Gersin et Gabriel] pour le théâtre du
CHERCHEUSES — CHEVALIER 2 1 3
Vaudeville, les autres ( Dumersan et Lafontaine ) pour le théâ-
tre des Variétés.
Chercheuses (Les) d'or, folie-vaud. en t acte, par
H. Cogniard (Variétés). Paris, i85o, in-8.
CHERRIER (l'abbé Claude), m. en i738: Polisso-
niana, ou Recueil de iurlupinades, etc. 1722. — Piron
disait de l'abbé Chérier ou Cherrier que c'était un gros
réjoui qui n"avait d'autre bréviaire que la bouteille et
d'autre bénéfice que la censure de police, et que l'on
n'avait de lui que les approbations des sottises sans
nombre de son temps, sous le nom factice de Passart.
A sa mort, cet emploi fut donné à Crébillon le tragique.
Chérubin, ou l'Heureux libertin, suivi d'une Lettre
de Sophie à Paméla sur quelques goûts bigarres de
certains hommes avec lesquels elle s'est trouvée. Ams-
terdam, 1796 (Paris, l83i), in-12, 4 lithographies. —
Réimpression du Cadran de la volupté, etc. — La lettre
se compose d'extraits pris dans Thérèse et dans La
Fille de joie.
Chérubin, ou le Page de Napoléon, vaud. en 2 actes;
par Ch. Desnoyers et Adrien ( Ambigu-Com. ). Paris.
i835, in-8.
Chérubin, ou la Journée aux aventures, corn, en 6
tabl.; par J. Renard (Délassements-comiques). Paris,
i852, in-8.
CHERVIN (le docteur Nie). Lyon, 1 783-1843. Voua
toute sa vie à établir la non-contagion de la fiè\rc
jaune. Il est auteur de: Recherches médico-philosophi-
ques sur les causes physiques de la polygamie dans
les pays chauds, etc.
CHESTERFIELD(Phil. -Donner Stenhope, comte de),
né à Londres en 1Ô94, m. en 1773 ; gouverneur d'Ir-
lande, son humanité et son libéralisme y ont rendu sa
mémoire très-chère: L'Art de vivre heureux dans la
société. Lausanne, 1781, et Dresde, 1799, pet. in-8,
avec 4 fig. (Fleischer) ; ouvrage rare et recherché, —
Voir aussi Lettres de lord Chesterfield à son fils.
CHEVALIER, com. de la troupe du Marais (à Paris)
et aut., mort en 1674: Les Amours de Calotin — les
Aventures de nuit — les Barbons amoureux et rivaux
de leurs fils — les Galans ridicules, ou les Amours de
■2i4 CHEVALIER
Guillot et de Ragotin — V Intrigue des c.irosses à cinq
sous — le Pédagogue amoureux.
CHEVALIER (H. -Emile), né à Châtillon sur Seine,
en 1828; il a voyagé de i852 à 1860 dans l'Amérique
du Nord: L'Art 'd: la beauté, ou Secret de la toilette,
etc. 1862. — Trente-neuf hommes pour une femme —
la Fille des Indiens-rouges (in-18, 1866). — La Hu-
ronne (in-18, i863).
CHEVALIER (A.-J.-L.), dit Du Coudray: L'Art de
se reproduire. 1761. — La Confédération delà nature,
ou l'Art de se reproduire. 1790. — Mes 36 contes et
tes 36 contes. 1772. — Almanach conteur — le Bal
de l'Opéra. 1777.
Chevalier (Le) aux Dames. Voir: Cy est le chevalier
aux dames.
Chevalier {Le) bordelois, ou les Aventures du che-
valier M embrot. Amst. (Paris), 171 1, in-12. —
n" 0/
Chevalier (Le) coquet, vaud. en 1 acre; par Aug.
Baron (Vaudeville). Paris, 1 853, in-18 jésus.
Chevalier (Le) d' Ai . ses Aventures et ses poésies,
recueillies et publiées par le marquis de Bellov (1766-
1847). Paris > Lecou , 1854, in-18 jésus de 8 feuilles,
3 fr. 5o.
Chevalier (Le) de Bl amont, ou Qjielques folies de
ma jeunesse (par de Favrolles). Paris, 1802, 3 vol. in-12,
avec portrait et front, gravés. — Pigoreau.
Chevalier (Le) de Faublas, corn, en vers; par Wille-
main d'Abancourt (Th. de l'Op.-Com.). Paris, Brunet,
1791, in-8. — Soleinne, n° 3423.
Chevalier (Le) de R***, anecdote du siège de Tour-
nav. Tournay, 1745, in-12. — Nyon, n° 8406; Auvii-
lain, nu 1070.
Chevalier (Le) des dame?, vaud.; par Marc Michel
et Labiche (Palais-Royal). Paris, i853, in-8.
Chevalier (Le) des Essors et la comtesse de Bercy,
par G. D. C. (Guillot de Chassaigne). Amst. et Paris,
1735, 2 vol. in-12. — Nyon, n° 8972.
CHEVALIER — CHEVRIER 21 5
Ce roman n'est autre chose que V Histoire des amours de
Lisandre , par d'Audiguier. Paris, 161 5, in-8, dégagée de toute
l'enflure qui était à la mode du temps de d'Audiguier.
Chevalier (Le) Duvet, poëme (par Et. de la Fargue).
S. 1. n. d., in-12, 10 pp — Noël, n" 494.
Chevalier {Le) sans peur et sans reproche, ou les
Amours de Bayard, comédie hér. en 4 a, en pr. ; par
(Boutet, dit) Monvel. Lyon, 178c) , et Paris, an vi, in-8.
— ■ Soleinne, 2170 et 3 170.
Chevalières (Les) du tour de France, par Jules de
Saint-Félix. Paris, Dentu, 1867, in-18 jésus, 291 pp.
3 tï.
Chevaliers (Les) du lansquenet (les Pécheresses;
Pivoine; Mignonne, ou la Vie dorée, etc.) par Xavier
de Montépin. Paris, Cadot, 1848-51, 6 vol. in-8; en
1 858, 2 vol. in-12, 2 fr.
Chevaliers (Les) du soleil , ou Amours et dangers ,
pantomime en 3 actes , par Edouard Bignon. Paris ,
Barba, 1801 , in-8.
Cheveux (Lesj de ma femme, vaud. en 1 a.; pat-
Labiche et Léon Battu (Variétés). Paris, i856, gr.
in-iS.
Cheveux (Les) de Mariette; par Aug. Caron. Imp.
Delcambre, à Paris, i853, in-18 de 30" pp.
Cheveux (Les) de Mélanette , nouvelle; par Angelo
de Sorr. Paris, impr. Raçon, 1868, in-8, 3o pp.
CHEVIGNÉ (Le comte de) poëte contemp. (Le Ca-
talogue général, publ. par Otto Lorenz , dit qu'il est
né en 1793) — Contes rémois (ire édit. en i833).
CHEVREAU (Urbain), Loudun, i6i3-i^oi. — L'A-
mant, ou l'avocat Dupé (1637) — la Lucrèce romaine
(1637) — Scanderberg (1644).
CHEVRIER (Franc. Ant. de) né à Nancy en i7o5.
m. en 1762: Les Amusements des dames de Bru-
xelles — Bibi — Cela est singulier — le Colporteur,
histoire morale et critique — Je m'y attendais .
bist bavarde — Magakou — Mémoires de M"" la ba-
ronne de St-Clair — Mémoires d'une honnête femme
— Minakalis — Paris, hist. veridique , anéedotique .
2iG CHEZ - CHEZONOMIE
morale et critique — la Petite maison — le Quart
d'heure d'une jolie femme, ou les Amusements de la
toilette — Ses Œuvres. — Voir Œuvres badines de
Chevrier, Dreux du Radier, etc. —Les Trois C...
Che~ un garçon, vaudeville en i a., par Bavard et
Xavier. Paris. 1842, gr. in-8.
Chef une petite dame, vaud. en 1 a., par Albert
Monnier et Edouard Martin. Paris, 1 858, 1864, 1867,
in-18, 1 fr. (Palais-Royal .
Clié^onomie {La), ou l'Art de ch... . poëme didacti-
que, en quatre chants, par Ch. R*** (Charles Rémard,
de Fontainebleau ). A bcoropolis, et se trouve à Paris,
che^ Merlin. 1806, in- 12 de xi et 191 pp. — Claudin,
en iS58, 3 fr. 5o ; Alvarès, en juin 1801 , 8 fr. 5c ;
Fontaine, en 1870, belle reliure, 60 fr. ; un exempl.
imprimé sur peau vélin fut payé 200 fr. à une vente
qui se rit à Fontainebleau en 1809.
Poème ennuyeux, comme tout poëme didactique, dit la Bi-
bliotheca Scaiologica, page 4; l'auteur donne des recherches
sur l'art de chier chez les anciens; il examine les causes qui
ont pu jeter la perturbation dans l'œuvre de la digestion ; donne
les règles à suivre pour digérer facilement, etc!", etc. La Bio-
graphie universelle de Michaud dit qu'on ose à peine trans-
crire le titre de ce livre, elle le transcrit mal en le désignant
sous celui de Ché\omanie ; malgré cette grande susceptibilité,
M Michaud fut lui-rr.ême , en 1 8 1 5 , éditeur de la Crépitono-
mie, ou l'Art des pets. — L'épigraphe de la Chézonomie est
assez bien choisie: uHomo sum,~liumani nihil a me alienum
puto. » — Voir ensuite l'Epitre dédicatoire Aux bons c Meurs de
tout rang, de tout âge, et de tout sexe:
Vous qui chiez et, sans reprendre haleine,
Pondez toujours les étrons par douzaine, etc.
Puis, pp. vu à xi, l'Avertissement: «...J'aime à croire que
mon ouvrage en fera naître encore d'autres du même genre ou
à peu près : en attendant . je désire qu'on goûte le mien et
qu'on me pardonne si j'y ai quelquefois parlé de moi. On sait
que les communications "sur un pareil sujet sont assez rares, et
s'il eut été d'usage d'en converser dans le beau monde aussi
souvent que de politique, j'aurais pu recueillir une foule d'anec-
dotes plus piquantes les unes que les autres, anecdotes qui eus-
sent nécessairement exclu celles qui me sont personnelles. Mais,
ce qui est différé n'est pas perdu ; mon ouvrage va faire ouvrir
bien des petites bouches, et même des grandes, sur cette loua-
ble matière, etc. » — Dès le premier chant, l'auteur aborde fran-
chement son sujet:
CHEZY — CHIABRERA
217
Je chante l'art heureux, le grand art de chier!.,.
Des lecteurs vont peut-être à ce début grossier
M'accuser d'insolence et, bouchant leurs narines
Croire que tout Paris fait vider ses latrines.
Heureusement aussi , d'autres, en pareil cas,
Diront à ces messieurs qu'ils sont trop délicats.
Chier n'est-il donc pas un besoin de la vie?
Puisqu'il faut que l'on mange, il faut bien que l'on chie.
Le poëme finit à la page i3i et les notes se prolongent jus-
qu'à la page 191. On y rencontre, p. i3S, une ode de Piron,
ou attribuée à Piron, relative à la convalescence de Louis XV à
Metz. Citons-en les 3 premières strophes (elle en a 5):
Viens me tenir lieu d'Apollon ,
Esculape, dieu des clystères;
Que ta seringue et ton canon,
Digne instrument de tes mystères,
Me fasse chier sans effort
Des vers et puans et sublimes,
Tels que tous les jours il en sort
Par les culs huilés des minimes.
Louis avoit l'anus bouché:
Par la bouche il avoit beau prendre
Du minoratif recherché,
11 périssoit faute de rendre ;
Lorsqu'un mousquetaire à genou,
Seringue en main, vient par derrière,
Et sait si bien viser au trou,
Qu'il rompt la fatale barrière.
Que vois-je ! O'ciel ! c'est un étron!
Que la matière en est louable!
Il est gros comme un saucisson
Et garniroit bien une table.
C'est l'œuvre du plus grand des rois,
L'odeur, le goût sentent le trône;
Et jamais un anus bourgeois.
N'en eût accouché sans matrone.
CHEZY (A. L. de), orientaliste, Neuilly, 1 773-183-2.
— Anthologie erotique d'Amarou (1 83 1). — Medjnoun
et Leila, trad. du persan (i8o5). —La Recojinaissance
de Sacountala , trad. du sanscrit (i83o).
Chi ama terne, proverbio in due atti di A. Taddei e
F. MafYei. Milano, A. Bettoni, i86g,in-î6, 61 pp.,
3 5 cent.
CHIABRERA ( Gabr. ) , célèbre poëte italien . né à
Savon e, en 1 5 5 2 , m. en 1637. La plus jolie édit. de
ses poésies lyriques est celle de Livourne, 1781, 3 vol.
Tome 11 28
2i8 CHIARI — CHIEN
in-i 2 . — Le No^e di Zeffiro ( Voir Poemetti italiani)
— Il Rapimento di Proserpina (idem).
CHIARI (l'abbé Pierre), poëte comique, né en 1720
à Brescia, ou il mourut en 1788: L'Amante incognita
— l'Amore sen^a fortuna — la Bella pelle grina la
Cantatrice per disgracia — Commedia in versi — la
Donna che non si trova. — le Donne sempre donne —
la Fantasima — le Terne à la loterie — la Vedova
di quattro mariti — la Vini^iana di spirito — la Zin-
gana.
CHIARI (Th.) — La Viaggiatrice, 0 sia le aventure
di Madamigella E. B. (1761).
Chien (Le) après les Moines, satire joyeuse attribuée
à Mirabeau. La ire édit. (fascicule in-8 de 32 p.) n'a
qu'un faux titre: Le Chien après les M....) une 2',
in-8 de plus petit format, est intitulée: Le Chien après
les moines. Lu et approuvé par une bande de défro-
qués. Ces éditions qui doivent avoir été impr. à petit
nombre, et dont les exempl. sont très-rares, paraissent
avoir été faites vers 1780 (Nyon, n° i553çj). — Réim-
pression textuelle, augmenté d'une Notice bibliogra-
phique (par M. P. L. ) Genève, J. Gay et fils, i8"6q,
pet. in-12 de vin-32 pages, tiré à 100 exempl., 3 fr.
On sait que Mirabeau, pour distraire sa solitude et pour amu-
ser par ses écrits sa maîtresse, Sophie de Monnier, durant son
absence, lorsqu'il était détenu, de 1777 à 1781 , au donjon de
Vincennes, a composé une multitude de poésies libres et d'au-
tres ouvrages irréligieux, ou lubriques, en prose ou en vers. Il
est donc possible qu'il soit auteur de ce petit poème, cependant
rien ne le prouve. — Pour donner une idée du style, choisis-
sons le commencement de la Confession:
Lorsque la jeune Hébé le matin vous déduit
Les péchés favoris qu'elle a commis la nuit,
Qu'éloquente à narrer ces plaisirs de nature,
Ces petits jeux de main répétés sans mesure,
Dieul que de doux transports ne ressentez-vous pas?
Vous pensez moins à Dieu qu'à ses brillans appas,
Certain je ne sais quoi vient vous chatouiller l'âme;
Son haleine, sa voix, son regard vous enflamme,
Votre discrète main gratte secrètement
Ce qui peut amortir cet ardent mouvement;
Cependant vous levez vers la céleste voûte,
Des yeux qu'un vif amour vient de mettre en déroute :
Vous soupirez, hélas 1 mais est-ce pour gémir,
Ou bien pour exciter au triste repentir
Cette coupable Hébé saintement enivrée
CHIEN - CHINKI 219
Du nectar que Vénus répand dans l'Empirée ?
Non, tout votre regret, c'est de ne pas jouir
Des charmes, des appas qu'Hébé peut vous offrir.
Pour soulager un peu votre triste contrainte,
Vous poussez en secret quelqu'amoureuse plainte,
Vous lui faites redire un peu plus à loisir
Les objets qui pouvoient augmenter son plaisir.
Ma sœur, lui dites-vous, ce forfait de nature
Est-il le triste fruit de votre main impure?
Falloit-il la porter sur ce lieu dangereux ,
Centre de vos péchés et proscrit par les cieux?
Comment l'avez-vous fait? vous ètes-vous touchée,
Sans avoir combattu cette horrible pensée?
N'avez-vous pas usé de certain instrument,
Dont la touche produit cet impur mouvement ?
Ou bien est-ce le doigt? Dites-moi, je vous prie,
Ne me celez en rien ces excès de folie.
Chère sœur, avez-vous pénétré bien avant ?
N'avez-vous qu'effleuré le portique indécent?
Vous êtes-vous servi d'une main étrangère?
Ne vous a-t-elle point chatouillé le derrière?
Le coup est-il parti ? avez-vous consommé
De tant de mouvemens le charmant résumé?
Au milieu du plaisir êtes-vous expirée?
Vos yeux mourans ont-ils troublé votre pensée?
N'avez-vous point pensé faire avec votre amant
Ce que vous avez fait sur vous secrètement? etc.
La satire est suivie par une Epitre à Mlle Guimard, la lou-
angeant de son caractère charitable ; il serait donc possible que
la destinatrice de l'opuscule ait été plutôt cette célèbre dan-
seuse que la marquise de Monnier.
Chien {Le) de Boulogne , ou l'Amant fidèle, nouv.
galante (par l'abbé de "Torche). Paris, 1668 (Nyon, n°
9709), 1679, et Cologne (Holl., à laSph.), 1669; pet.
in-12 (Potier, 25 fr. ; Âlvarès, en i858, 3 fr. 5o; Bibl.
de Grenoble, 17^97). — Roman qui a dû donner l'i-
dée du Petit Pompée et même du Sopha.
Chiffons (Les), ou Mélange de raison et de folie;
par Mlle .1 avoue, ravaudeuse (par Magne St-Aubin ).
Paris, CaiJleau, 1787, 2 part, in-18 (on trouve dans
ce vol. La Guerre des dieux, ou la déesse Vénus ; dial.
en vers). — Soleinne, n° 2298.
CHIMTNELLI (Dr Luigi), conternp. — La Donna
specialmente itàliana, net suoi rapporti colla famiglia,
la società e la patria (1869).
Chinki, liist. cochinchinoise , qui peut servir à d'au-
tres pays; par l'abbe Coyer. Londres, 1768, in-8.
sait) CHIPIE — CHOISEUL-MEUSE
Chipie (La) , vaud. en i a. , par Bayard et Varner
(Palais-Royal). Paris, i833, in-8.
CHIRAC (Auguste), contemp. Une dette d'amour
(1869).
Chiropédie (La) nouvel almanach des chieurs, étren-
nes merdeuses, dédiées aux lécheurs, pour la présente
année; in-32, de 64 pages, titre gravé et, en regard ,
une fig. analogue.
Souvent de tels étrons
Passent pour des bonbons.
On remarque dans ce volume: Les Etronologues , poëme
tiré du Dialogue des morts de Lucien. Chirie, ou la Nouvelle
Chie-en-chemise, poème en quatre chants. Voir la Bibliotheca
scatologica, n° 7.
Chirurgien (Le) anglais, parade ( attribuée à Collé)
en 1 a. , en prose et en vers, par M***. — Londres et
Paris, veuve Duchesne , 1774, in-8 ( Nyon, ^18404)
— Non réimp. dans le Th. de Collé.
CHIVOT (Henri) en collaboration avec Alfred DURU,
vaudevilliste, nés le ier en i83o, le 2e en 1829 ; ont
quelquefois collaboré avec Marc-Michel Girardin , etc.
— le Beau Dunois — les Défauts de Jacotte — la
Femme de Jephté — Fleur-de-Thé — le Luxe de ma
femme — les Mères terribles.
CHOISEL1L (le Duc de), 1 719-1785; successivement
ambassadeur à Rome et à Vienne, ministre des affaires
étrangères, de la guerre, de la marine, etc. Ami de la
Pompadour. — Il provoqua le bannissement des jésuites
en 1762. - Voir: Ses Mémoires.
CHOISEUL-MEUSE ( la comtesse Félicité de) au-
teur d'un grand nombre de romans d'une lecture as-
sez agréable : Alberti, ou l'erreur de la nature —
Aline et d'Hermance. 1810. — Les Amants de Cha-
renton. 1818. — Amour et gloire, ou Aventures galan-
tes, etc. 181 7. — Cécile, ou V Elève de la pitié —
Coralie , ou le Danger, etc. 1816. — L'Ecole des
jeunes filles — Elvire, ou la Femme innocente et per-
due. 1809. — Entre chien et loup. 1809. — Eugénie,
ou X' est 'pas femme de bien qui veut. 181 3. — L'Hé-
ritage de mon oncle l'abbé — Marianne , ou la Fer-
mière de qualité — Mémoires de madame Adaure —
CHOISY — CHOIX 221
les Nouvelles contemporaines — Paola. i8i3. — Pa-
ris, ou le Paradis des femmes.
CHOISY (l'abbé de) 1644-1724, de l'Acad. franc.
Voir, pour d'autres détails sur sa personne, V Histoire
demad. la comtesse des Barres — le Prince Kouchi-
men — la Nouvelle Astrée — Vie de Salomon.
Choix d'anecdotes, de contes , d'historiettes , d'épi-
grammes, et de bons mots, tant en prose qu'en vers.
Paris, i83o, 2 vol. in-32 de 5 12 pp. chacun. — Viollet-
Leduc, p. 199 des fabliaux, etc.
Le premier volume contient les anecdotes en prose, qui ne
sont guères que des redites fastidieuses de tant d' anas trop
connus, abrutissement de l'esprit. Le second volume est un
choix asses: bien fait d'épigrammes et de petits contes en vers:
il est seulement dommage que ce volume n'ait pas une table
des pièces qui y sont contenues et de leurs auteurs.
Choix de chansons S. I, n. d. (Belgique, vers i855)
in-16 de 48 pp. tiré à un très-petit nombre d'exem-
plaires.— Claudin, en déc. 1 858, 3 fr. 5o.
Chansons satiriques et gaillardes extraites d'un recueil ms.
du XVIIIe siècle. Cette impression faite par une main inexpé-
rimentée et ignorante, fourmille de fautes.
Choix de chansons, à commencer de celles du comte
de Champagne, roi de Navarre, jusques et compris
celles de quelques poètes vivants. Paris, 1 755 , 1757 ,
1759, 3 part, pet, in-8. — J. Pichon, n° 635 , 21 fr. ;
Nodier, n° 534, 2° fr- 5 Lavallière, n" 2720, ex. impr.
sur vélin, 60 fr.
Choix fait par Moncrif qui était lui-même auteur de chan-
sons et de romances très-spirituelies. 11 classe ce recueil en
vieux poètes, eu imitateurs et en chansons modernes. La chan-
son qu'il attribue à Thibaut, comte de Champagne, est de
200 ans plus jeune que ce poète. D'autres chansons sont corri-
gées, francisées à la mode du XVIIIe sièc'e ; par exemple, celle
de Ronsard sur la Rose , etc. Parmi les imitations , il y en a
trois jolies de Moncrif, mais elles ressemblent peu à la naïveté
des anciens auteurs. Dans la 3e partie, une chanson attribuée à
un comte de Plélo est de Martial Dauvergne , mort en i5o8 ,
ainsi que le fait remarquer Viollet-Leduc (p. 19 des Chansons).
Choix de chansons mises en musique , par de La
Borde. Paris, 1773, 4 vol. gr. in-8, avec 100 figures
d'après M. Moreau, Lebarbier, Le Bouteux et Saint-
Quentin, gr. par Moreau, Masquelier, Née , Moria et
Mlle Vendôme (les belles épreuves sont recherchées). —
222 CHOIX
Crozet, 45 fr. 5o c. Cigongne, n° 1247; Desq, 140 fr.
Aubry, en i85q, 100 fr.; Oudet, en 1866, 181 fr. ;
Potier, en 1866, 249 fr. , et en 1870, n° 1088, 58o fr
Radziwill, en 1866, 36o fr. Roussell, Londres, juillet
1870, 700 fr. A la vente Radziwill, un exemplaire
imp. sur vélin, avec tous les dessins originaux de Mo-
reau, de Le Bouteux , de Lebarbier, a été adjugé au
prix de 7050 fr.
Ce livre, un des plus beaux du XVIIIe siècle, se recommande
par la grâce des sujets et la variété des costumes qui y sont
représentés. Le premier volume (parMoreau) est supérieur aux
trois autres; il existe quelques exemplaires très-rares où les gra-
vures sont avant la lettre. Le frontispice du tome 11 est date de
1774. La musique de La Borde, assez agréable, manque d'origi-
nalité, et fourmille de fautes dans les accompagnements ( H.
Cohen ).
Choix de contes, anecdotes et épigrammes , mis en
vers par un hermite de Mont-Jura. Paris, 18 19, in- 12
de 224 pages. — Anecdotes versifiés en assez mauvais
français, jolie impression.
Choix de contes galants. A Cythère, 1790, in-18,
avec un front, représentant un jeune homme à genoux
devant une dame assise. — M"" Hénaux, en juillet 1870,
5 fr.
Ces contes en prose sont au nombre de quatre : L'Amour est
une bonne chose ; — Les choses comme elles sont, ou Tableau
de la grande scène du monde; — La Voix de la nature ou le
Triomphe de l'amour ; — La Reconnaissance conservée ou le
bienfait rendu: — Le Mariage sans préjugé, ou l'Heureuse union.
Choix d' épigrammes tirée de l'Anthologie grecque,
et trad. en vers franc, avec notes; par Chopin. Paris,
Hachette, 1854, 'n~8 de I7 feuilles 1/2.
J.-.Mar. Chopin, né en Allemagne de parents français , vers
1795, fut de bonne heure secrétaire du prince Koura'kin. Il a
trad. div. ouvrages du russe, de l'allem. de l'ital. , et de l'an-
glais. Il est le frère du peintre distingué Schopin, lequel a donné
à leur nom de famille une forme germanique.
Choix de fabliaux , mis en vers, par B. Imbert. —
Genève et Paris, 1788, 2 tome pet. in- 12. — Tripier,
n° 199, 12 fr.
Choix de feuilles du Père Duchéne et d'autres pam-
phlets du même genre , en grande partie signalés par
M. Deschiens ( Paris, 1790-91 ) in- 8 fig. — Collection
Leber, n° 4944.
CHOIX 223
Dans ce portefeuille, se trouvent quelques pièces qui rentrent
dans le cadre que nous nous sommes tracé: Déclaration d'a-
mour du Père Duchène à madame de la Motte-Valois. —
Grande visite de madame de la Motte au Père Duchene. —
Le Père Duchene à la toilette de la reine. — Nous sommes
foutus. — Vous Joutez-vous de nous? — Je m'en fout s , etc.
Choix d'histoires, tirées de Bandel, de Belleforest,
de Boistuau, dit Launay, et de plusieurs autres , par
Feutry. — Voir: La Prima parte de le novelle del
Bandello.
Choix de petites pièces du théâtre Ànglois , tradui-
tes des originaux (en prose, par Patu). Londres et Pa-
ris, 1756, 2 vol. in-12. — Soleinne, 4954.
Contenant : Le Diable à quatre , ou les Femmes métamor-
phosées com. buri. en 1 a. — L'Opéra du Gueux, en 3 a. et
prol., de Gay , etc.
Choix de petits romans de différents genres, par le
marq. de Paulmy. Paris, Cazin, 1786, 2 vol. in-24.
— La Bédoyère, i5 fr. ; Potier, nr' 1923, 40 fr. — Rare.
Dans quelques exempl. il y a eu un changement de titre qui
porte: Londres et Paris, Gattey , 1789. — La substance de ces
deux Nolumes avait déjà paru dans la Biblioth. universelle des
romans; ils contiennent, tome 1er: L'Histoire et les mémoires
du Juif-errant; le roman de N or don . ou Histoire de Dodin.
Tome 11: Les Amours d'Aspasie de Milet , et les Exilés de
la cour d'Auguste, deux romans de Mme de Villedieu revus ,
corrigés et augmentés par de Paulmy , de manière à en faire
des œuvres nouvelles.
Choix de pièces désopilantes ; voir Pièces désopi-
lantes.
Choix de poésies, trad. du grec, du lat. et de Vital.;
par Ed. Thomas Simon , de Troyes. Londres (Cazin),
J786, 2 vol. in-18, front. — Bozérian, 35 fr. — Cont. la
Pancharis de Bonnefons, les Baisers de Jean Second ,
ceux d^ Jean Vanderdoes, etc,
Choix dejpoésies de Pétrarque; voir PÉTRARQUE,
trad. françaises.
Choix de poésies légères, contenant : les Quatre heu-
res de la toilette des dames, Parapilla, les Quatre sai-
sons, par M. Bernard, etc. A Nyon en Suisse, 1783,
in-12, — Alvarès, (mars, 1861, 4 fr.).
Choix {Le) d'un gendre, vaud. par Labiche (Vaud.).
Paris, ï86q, in-8.
224 CHOIX
Choix (Le) d'une femme, com. vaud. en i a. par Des-
vergers et Varin (Vaudeville). Paris, 1829, in-8.
Choix (Le) d'une femme, nouvelle poésie erotique et
comique j par Lecrosnier. Marseille, impr. Lagravière,
i858, in-8 de 4 pp.
Choix des lettres de Mirabeau à Sophie. Voir: Let-
tres originales, écrites du donjon de Vincennes.
Choix des Mémoires secrets ( de Bachaumont) , par
Ch. de V. (Charles deVillette ou Chopin de Versey).
Londres et Paris, 17S8, 2 vol. in-12. — Cet extrait des
36 vol. des Mémoires secrets, si précieux pour l'hist.
littéraire et satirique du XVIII* siècle, est des plus pi-
quants. Anecdotes et bons mots, aventures scandaleu-
ses, pièces et chansons satiriques, etc. — Boulard.
tome III, n 55 ;8 ; Bergeret, ir* partie, n° 1642 ; Bolle,
? fr.
Choix des plus jolis contes moraux de Marmontel
Paris, Saintin, 1822, 2 vol. in- 3 1, avec 8 pi.
Choix des poésies de l'abbé de Lattaignant. Paris,
Capelle, 18 10, in- 18. —Vente Renouard
Choix des poésies originales des troubadours , par
Raynouard. Paris, 1816-21. 6 vol. in-8. — De Raguse,
206 fr. ; Solar, 14? fr.
Ouvrage important. Dans le 3e volume , on trouve les pièces
amoureuses faites de 1090 à 1260. Alors tous les fabliaux, étaient
en petits vers pour pouvoir être chantés facilement. La langue
française fort rude encore exprimait difficilement les sentiments
ou lés objets qu'on avait à décrire, et les vers étaient faits sans
façon et sans s'astreindre à toutes sortes de règles et d'exigences,
comme on le fit plus tard. — Alors, la liberté des mœurs était
grande. Les magistrats faisaient promener les gourgandines
toutes nues sur des ânes, et les femmes adultères étaient expo-
sées nues en public tenant leur séducteur enchaîné par l'Instru-
ment qui les avait séduites. Dans les châteaux, de jeunes files
nobles recevaient les chevaliers , les désarmaient , les condui-
saient au bain, pansaient leurs blessures, et leur rendaient
même des services plus touchants à en juger d'après les fa-
r'irmx du temps. La langue ne connaissait pas de réticences;
on nommait tout par son nom. Quant aux cours d'amour, M.
Vallet de Viriville fait observer que cette institution, purement
académique ou fictive, n'était nullement judiciaire; son carac-
tère véritable n'a été qu'entrevu par M. Raynouard et par les
autres écrivains qui 1' ont suivi sur cette ma'tière.
CHOIX — CHRETIEN 22 5
Choix et extraits d'anciens fabliaux. Voir: Fabliaux
ou Contes de Legrand d'Aussy.
CHOLER (Adolphe), auteur dram., né à Paris, 6111824:
Amoureux de la bourgeoise — Belphégor — la Dame,
de Framboisjr — Eva, ou le Grillon du foyer — la
Fille de Frétillon — le Fils de la Belle au bois dor-
mant — la Gammina — J'ai perdu mon Eurydice —
Madame veuve Larifla — Mlle Grabutot — Mlle Pa-
cifique — le Mari d'une jolie femme — le Marquis de
Carabas et la princesse Fanfreluche — les Marquises
de la fourchette — la Paix au ménage — Six demoi-
selles à marier — Un avocat du beau sexe — Un cœur
qui parle — Une femme dégelée.
CHOLIÈRES (Nicolas), avocat au Parlement de Gre-
noble, né vers 1 5og, m. vers 1 5g2 (selon le Diction-
naire historique de Peignot): Les Après-disnées —
Contes et discours bigarre^, déduits en 9 matinées et
après-dinées de carnaval — la Forêt nuptiale — la
Guerre des masles contre les femelles — les Neuf
matinées.
Choréide, autrement Louenge du bal aux dames
(envers); par Berenger de La Tour d'Albennas.
Lion, J. de Tournes, id56, in-8. — Renouard, ^1278;
Chédeau, n° 463 ; Nyon, n° 12957.
CHORIER (Nicolas), né à Vienne, en Dauphiné ,
1609-1692. Voir: Phiïippi Garneri Gemmulae, etc.
CHOUX (Jules), aut. et chansonnier contemporain:
Léandre marié, battu et content — Pierrot à Paris,
ou le Demi-monde falsifié.
Chrestienne instruction toucJiant la pompe et exce%
des hommes déborde^ et femmes dissolues, en la curio-
sité de leurs parures et attiffe.aens d'habits qu'ils por-
tent, avec une brieve description d'orgueil et vanité de
ce monde plus l'abus invétéré et diabolique inven-
tion des dances. S. 1., 1 5 5 1 , in- 16 de 46 ff. — Rare.
Yemeniz, 1 3 1 fr. 25; Claudin, en 1869, 110 fr. — Au
feuillet 43, commence une chanson contre Y Abus des
danses.
CHRÉTIEN (Nie), sieur Des Croix, né à Argentan,
fit représenter, de i6o3 à 161 3, un certain nombre de
pièces assez originales et curieuses. Voir : les Amantes,
Tome II
2g
226 CHRISTIAN — CHRONIQUE
ou la Grande pastorale — Amnon et Thamar {et V His-
toire du théâtre franc., tom. Itr, p. 411).
Christian {The) state of matrymonye , wherein
housebandes and wyfves mare lerne to kepe house to-
gether wyth love, by Miles Coverdale. London, 1 54 1 ,
"1543, i552, id;?, ih-16.
Christinchen in thausend gefahren ... (Christine en
raille dangers, ou la Mère et la fille au lit de couches.
Roman en 5$ chapitres; pendant aux Allées et venues
d'Annette). Luneburg, 1806, in-8, 1 fig. — Scheible,
en 1867. 1 ri. 48 kr.
Christine et sa cour, par Vandervelde (Roman hist.
de Vandervelde, trad., etc., par Loëve Veimars). Paris,
Renouard, 1827, 1828, in-12, 3 fr.
CRISTOPHE Tabbé Ant.-Math.), prof, de rhétorique
au lvcée de Cambray; auteur de Antoinette et Val-
mont. 1801. — Il a trad. de l'angl. plusieurs romans,
entre-autres: Les Deux Emilies.^ 1 800.
Chronik der œil de bœuf der innern Gemâcher des
Schlosses und der gesellschaftsfâle von Paris. Eine
schilderung der sitten und ihres verfalles unter den
Reçierungên Lud-vvigs XIV, der Regentschaft Ludwigs
XVund XVI. Leipzig, i83a, 1834, 8 vol. in-8. —
Scheible, en 1867, 10 fl. 48 kr.
Chronik der Palais-Royal... (Chronique du Palais-
Roval. Faux titre: Galanteries et intrigues amoureuses
de la comtesse de Parabère, favorite du duc d'Orléans,
régent de France, Tableau de mœurs du XVIIF siècle).
Leipzig, 1 83-, 2 vol. in-8.
Chronique amoureuse de la cour de France, ou 80
Tableaux lith. d'après les ouvrages des peintres fran-
çais, par Maurin, et accompagné d'un texte ; par Musset-
Pathay. Paris, Sazerac. 182Ô, et années suiv., in-fol.
Chronique arétine du XIX* siècle (p. La Halle, Re-
gnault-Warin et Roquefort). Paris, i825; in-8. Il n'en
existe peut-être qu'un ou deux exemplaires sans les
cartons, pp. 128, 33 1 , 399, etc. Voir Boulard, t. III,
n° 5212;
Chronique arétine, ou Recherches pour servira l'his-
toire de la génération présente. Caprée (Paris), 1789;
CHRONIQUE 227
in-8; premier et seul cahier de 104 pp. Tripier, 5 fr. ,
Alvarès, n° qq3, 20 fr. ; d°, en juillet 1862, 25 fr. ;
Leber, tome IV, p. 222. — Petites biographies scan-
daleuses de femmes galantes. Assez amusant.
Chronique burlesque, ou Recueil d'histoires diver-
tissantes et d'aventures comiques, arrivées de fraîche
date dans les pays voisins. Londres (Holl.), P. du Noyer,
1742 (Nyon, n° 10240), 1747, pet. in-12. — Nodier,
3q fr. ; Renouard, 3i fr. ; Bignon, 5 fr. 25; Ch. No-
dier, 20 fr. 5o.
Recueil d'aventures scandaleuses , et qui paraît être l'œuvre
d'un écrivain calviniste, heureux de s'égayer aux dépens des
prêtres et des moines, mais écrivant mal. En tout, 27 histo-
riettes dont quelques-unes assez plaisantes.
On y trouve entre autres : Les Planteurs de cornes en idée;
les Criais imaginaires; Histoire du mariage d'un rèv. Père
Jésuite avec une de ses dévotes: le Cor délier au gros bras;
M. l'abbé Hoche-Prunes et M. l'abbé Trousse-Cottes ; etc.
Chronique (La) de Florimon. Voir: Histoire et an-
cienne cronlcque du roi Florimont.
Chronique de l'Académie royale de musique. Voir:
Les Filles d'opéra, l'art et l'esprit de l'amour.
Chronique de la régence et du règne de Louis XV
( 1718-1703), ou Journal de Barbier. Première édition
complète et conforme au ms. Paris, Charpentier, iSSy,
8 vol. in-12. — Voir: Journal historique et anecdoti-
que du règne de Louis XV.
Chronique (La) du Manège (par Franc. Marchant).
S. 1, n. d. (Paris, de 1789 à 1791), 24 numéros in-8.
— Pixérécourt, p. 385; Leber, n° 491 3; Soleinne, n°
2384.
On trouve rarement ce journal complet. 11 contient: l'Accou-
chement de Mlle Théroigne de Méricourt , et, dans les nos gy
10, i3, i5, 18, 21 et 24, les Amours de don Gerle , trag. na-
tionale en 5 a. et en vers patriotiques , satire très-plaisante
contre ce moine défroqué.
Chronique galante, oder galante Licbes und Hof-
geschichten..., trad. du français. Leipzig, 1837, 12 vol.
in-8°. — Scheible, en i85g.
Chronique (La) indiscrète. Boudoirs, coulisses, bruits
de ville, spectacles, écrits, gravures, variétés, Paris,
Lelong, 1818, 18 19, 2 vol. in-12, 5 fr.
228 CHRONIQUE
Chronique indiscrète du XIXe siècle, esquisses con-
temporaines extraites de la correspondance du prince
de ***. Paris, 182 5, in-8 de 26 feuilles 1/2. -
Chronique indiscrète pour 1827, par Jarmini Al-
merte, aut. de la Petite biographie des contemporains.
Paris, Roret, 1827, in- 18 de 8 feuilles 1/2.
Chronique scandaleuse de 1800, in-12.
Nous ne connaissons de cet ouvrage que la simple mention
ci-dessus qui en est faite dans le catal. des livres de Franc.
N . . n° 1090. Ce volume doit être bien rare.
Chronique scandaleuse des rois, reines, régents, ré-
gentes, princes et princesses de France, depuis l'ori-
gine de la monarchie jusque et y compris Charles X,
etc. Paris, i83o, i83i, in- 18, i'fr. 80.
Chronique scandaleuse des théâtres, ou les Aventu-
res des plus célèbres actrices, chanteuses, danseuses et
figurantes (cat. La Bédoyère, p. 3o3). — Même obser-
vation que pour la Chronique scandaleuse de 1800.
Chronique scandaleuse du genre humain.
Le duc de Richelieu parle dans ses Mémoires d' une Chroni-
que manuscrite et obscène des actions crapuleuses des libertins
connus par l'histoire de toute l'antiquité. Madame de Tencin qui
lavait composée à l'usage de Dubois (le Cardinal) et du Ré-
gent ( Philippe d'Orléans j la commence par le récit des erreurs
affreuses de ce peuple de l'Orient que la nature n'avait appelé
qu'à la jouissance des plaisirs innocents et qui ne lui avat donné
qu'une inclination régulière pour ses beaux ouvrages. De chez
les Grecs, Mme de Tencin passe à Rome et peint les déborde-
ments de cet empire à l'époque où la dépravation avait succédé
à ses mœurs antiques et sévères. L'auteur n'oublie pas le fameux
Cantique de Salomon. ni les ouvrages de Marini et de l'Arétin
dont elle parait avoir enrichi son ouvrage. Viennent ensuite les
amours et anecdotes scandaleuses des souverains de l'Europe.
Les peintures voluptueuses sont si bien exprimées dans cet ouvra-
ge, que le Duc d'Orléans, habile dans l'art de juger de ia beauté
dans tous les genres, applaudit et permit à Dubois et à Broglio
de s'occuper de la répétition des fêtes à St-Cloud suivant l'u-
sage, etc. Qu'est devenu ce manuscrit ? Il aura très-probable-
ment été détruit par nos cafards molinistes ou jansénistes, mé-
thodistes, ou révolutionnaires. — Pour la Chronique scanda-
leuse de la cour de Philippe d'Orléans , voir Pièces inédites
sur les règnes, etc.
Chronique (La) scandaleuse, ou Critique impartiale
des^cocus. Paris, 1789, in-8. — Van der Mulhen, n°
723. Très-rare.
CHRONIQUE 22g
Chronique (La) scandaleuse, ou Mémoires pour ser-
vir à l'histoire de la génération présente, contenant
les anecdotes et les pièces fugitives les plus piquantes
que l'histoire secrète des sociétés a offertes pendant
ces dernières années (par Guill. Imbert et autres). Pa-
ris, dans un coin d'où l'on voit tout, 1784 et années
suivantes, petit in-8.
Réimpr. en 1786 en 2 vol. (Leber, n° 4758). Cette compilation
fut portée les années suivantes jusqu'à 6 parties, mais les traits
les plus piquanis et les meilleurs tontes se trouvent dans les
deux premières. En tout, 33 numéros de 8 pages in-8 chaque,
finissant au mois d' octobre 1791. La collection complète est
rare. — Alvarès, en mars, 1861, 25 fr.; le même, en déc. 1861,
édit. de 1788, 8 fr. 5o ; La Bédoyère, n° 1758; Lanctin 9e cat.,
édit. de 1786, 8 fr. ; Leber, édit. de 1786, n° 4758.
Voici un spécimen des anecdotes que l'on y rencontre: « C'est
décidément madame Thouret qui a rapproché son mari du parti
royaliste. Après mille écarts, elie a été le retrouver , lui a sauté
au cou, et lui a promis qu'elle se bornerait à lui pendant
quinze jours, s'il voulait s'attacher au roi. Un geste et une
proposition si imprévus ont tourné la tète au pauvre Thonret,
et, dans la première ivresse, il a accepté le marché. Cet habile
législateur est donc devenu honnête homme par une surprise
des sens^ mais il s'en console quelquefois, ens'écriant: Et moi
aussi f ai eu ma femme. » fn° 7). — On trouve aussi dans la
collection Leber ('^4946) la Chronique scandaleuse de V aris-
tocratie , depuis le 18 thermidor; par Châles. An m, 16 nu-
méros. Complet.
Chronique (La) scandaleuse , ou Paris ridicule, de
Cl. Le Petit. Cologne, P. de la Place ( à la Sphère ),
1668, pet. in-12 de 47 pp. ou de 5o p_p. — Nodier,
60 fr.; Chaponay, 180 fr. ; Nyon, n° 16098; Pichon,
i3o fr. ; Potier, en 1870, i3i fr.
Poème satirique et plein de verve, et le plus connu des ouvra-
ges de l'auteur. Il a été réimprimé, avec quelques retranchements,
sous le titre de Paris ridicule, par Petit (sic), 1672, in-12 de
70 pp. _ — 11 en existe encore une autre édition intitulée: La
Chronique critique et scandaleuse de Paris et de son op-
presseur, etc. Carthagène, Ignace de Loyola , 1702 , in-12 de
43 pp. Dans cette édition, on a ajouté quelques strophes contre
Louis XIV. — Ce petit poëme a été en outre réimprimé dans
le Tableau de la vie et du gouvernement des cardinaux , etc.
Cologne, P. Marteau , 169 3, in-8 de 8 ff. et 432 pp.; — et dans
le recueil intitulé : Rome, Paris et Madrid ridicules. Paris, chez
Pierre le Grand, ïji3, in-12 de 222 pp. — La meilleure et la der-
nière réimpression fait partie d'un volume publié par M. Paul
Lacroix et intitulé; Paris ridicule et burlesque au XVIIe siè-
cle. Paris, Ad. Delahays , i85g, in-12 de xxiv-370 pp.; elle
occupe dans ce volume" les pages 69 à 83. M. Paul Lacroix
2 3o CHRONIQUES — CHRONIQUEUR
a ajouté à cette réimpression, en même temps que d'autres
ntéressantes, des renseignements curieux sur Le Petit.
Chroniques amoureuses et comiques, par le petit-fils
de l'auteur du Sopha. Révélations, indiscrétions sur
les actrices galantes, femmes du monde, etc. ire livr.
(seule parue). Paris, Gazel, 1844, in- 16 de 16 pp.
Chroniques de France. La Comtesse de Salisbury,
par Alex. Dumas. Voir : La Comtesse de Salisbury.
Chroniques de l'histoire de France. Le duc de Guise
et Mlle de Ponts. Régence d'Anne d'Autriche (1647),
par Ponson du Terrail. Paris, impr. Prève, i85i, in-4"
de 2 feuilles.
Chroniques et mystères de Londres (1 189-184?) ,
par l'auteur des Mystères du grande monde. Pans ,
_ vol. in-8. Le ifl volume est probablement le
mêm-; que le tome Ier des Mystères de Londres, par
Marchai.
Chroniques (Les) galantes, par Octave Féré. Dessins
de H. Rousseau et L Gaildrau, grav. de Lesestre pere.
Paris, Décembre-Alonnier, 1809, gr. in-8 à 2 col.,
publié par livraisons, à 5 cent.
Chroniques galantes des châteaux royaux de Fraiicc.
Le Louvre, par E.-L. Guérin. Paris, Lachapelle, 1840,
4 vol. in-S, 3o fr.
Chroniques pittoresques et critiques de l'Œil-de-
Bœuf, des petits appartements de la cour et des salons
de Paris, sous Louis XIV, la Régence, Louis XV et
Louis XVI, publiées par Mme la comtesse douairière
de B*** (Touchard-Lafosse). Paris, Leroux, 1829- '32,
8 vol. in-8. Réimpr. en 1844 en 4 v01- in-12, et en
i855: Paris, Barba, in-40 de 41 feuilles.
Chroniques secrètes et galantes de l'Opéra, 1G67-
184?, par Touchard-Lafosse. Paris, Lachapelle, 1844-
1846, 4 vol. in-8 (7 fr. 5o chacun).
Chroniqueur (Le) désœuvré , ou l'Espion du boule-
vard du Temple ( attribué à Thévenot de Morande et
quelquefois à Mayeur de Saint-Paul). Londres (Paris),
1782, 178?, 2 part., 1 76 et 1 83 pp. — Anecdotes scan-
daleuses et véridiques sur les directeurs, acteurs, ac-
trices et saltimbanques du boulevard. Peu commun. —
CHURCHILL — CIBBER 23 1
C'est la 2e édition; elle offre des différences considéra-
bles et des augmentations importantes sur la i'% inti-
tulée : Le Desœuvré, ou l'Espion du boulevard du
Temple. Londres, 1781 , in-8 de 118 pp. — Alvarès,
septembre i838, 6 fr. 5o.
Voici, à en croire le Désœuvré, un échantillon des couplets
que chantaient les jeunes vielleuses dans les cafés du boulevard
du Temple: Air des folies d'Espagne.
Bande ton arc, arme-toi d'une flèche,
Attaque Iris de l'un et l'autre bout ;
Et, si tu peux forcer certaine brèche,
C'est le chemin d'amour, par où l'on...
Le couplet suivant (c'est un pot-pourri ) commence ainsi:
Fou, petit fou, que fais-tu donc ? etc.
Churchill amoureux, ou la Jeunesse de Marlbo-
rough, com. en 2 actes, pr. ; par Ch.-J. Guillemain.
Paris, iy83, in-8. — Soleinne, n° 2278.
Chute de la médecine et de la chirurgie, ou le Monde
revenu dans son premier âge , traduit du chinois par
le bonze Luc Esiab. A Emeluogna, la présente an-
née 000000000.
11 s'agit d'une recette pour faire vivre jusqu'à 3oo ans , la-
quelle a été découverte 'par le célèbre doct.ur Reich-a-Top ,
médecin du grand Luc-Ecus.
La formule est celle-ci :
Essius-ed-Xorte, un gros.
Etomram-ed-Eriof, deux onces.
Neich-ed-Edrem, quatre onces.
Mêlez le tout dans une pinte de Ellieiv-ed-Tassip , qu'on
réduira à une chopine. — Suivent les attestations des docteurs
Eriofehcel , Narb-Eluogne , Essev-Emuh , et des médecins
Lucneeljfuos, Norte-Ebog, Tuot-Zelava. Le tout contresigné
Sarg-Ydram. Trois chansons nouvelles terminent cette facétie,
qui occupe huit pages, et dont la clef consiste à lire les noms
hétérogènes comme on lit l'Hébreu et tous les livres qui com-
mencent par la fin.
Cet ouvrage fait partie des 11 volumes pet. in-8, tirés à 56
exemplaires, par Caron (Pierre Siméon) de 1798 à 1806.
Chutes (Les) d'une honnête femme, ou les Hommes
tels qu'ils sont. Paris, 1806, 2 vol. in-12. — Scheible
(1866, p. 140), 1 ri. 48 kr.
CIBBER (Colley), célèbre acteur et poëte, né à Lon-
dres en 167 1, m. en 1757. Il devint en 171 1 directeur
du théâtre de Drury-Lane. Plusieurs de ses comédies
2 32 CICALAMENTI — CIMILOTTI
se distinguant par l'esprit et par la vivacité du dia-
logue, eurent un grand succès. Voir: A letter from
ht. Cibber to M. Pope — Love makes a man — le
Mari poussé à bout — The Provok'd husband.
Cicalamenti del grappa intorno al sonetto « Poi chc
mia speme e lunga a venir troppo , » etc. Mantoue,
r 345, in-8 de 28 feuilles. — Bolle, 52 fr.
Ouvrage facétieux et libre. L'auteur, qu'on suppose être P.
Aretino, recherche si la belle Laure n'a pas donné à Pétrarqu.
il mal franccse ; etc. 11 y a un pendant, même lieu, même an-
née, qui se rencontre très-rarement: Commento nella can\one
de Firen\uola in Iode délia Sahiccia. Voir la Notice sur les
écriv. erotiques, Brux. , i865, pages 67 et 68.
Cicceide (La) légitima, da Fr. Lazzarelli daGuhbio.
Parigi (Italia), 1692, in-12 (Libri, 5 fr. 2 5). — Terza
impressione, accresciuta d'alquanti sonetti. S. 1. n. d.,
in-12 (Auvillain, 897; Nodier, n° 674, 17 fr.). —Pa-
rigi, s. d., in-24 (Auvillain, 898). — La Haye, 1760,
in-8 de 224 pp. (Auvillain, 896).— Londres, 1772 et
Amst., 1780, pet. in-8.
Chef d'œuvre de verve bouffonne et dont le but est de ridi-
culiser un certain Arrighini sous le nom de D. Ciccio. — Voir
le Manuel 11, col. 5 ; et Bayle, art. Lazzarelli.
CICOGNINI (D. Giacinto Andréa), aut. dram. ital. :
Le Glorie e gli amori. 1661. — 77 Gran tradimento
— il Maritarsi per vendetta — la Moglie di quattro
mariti — Santa Maria Egi^iaca — Teatro.
Ci-devant (La) jeune femme, com.-vaud. ; par J.-B.
Simonnin et Alissan de Chazet. Paris, 181 3, in-8. —
Soleinne, n° 2 566.
Ci-devant (Les) rosières, ou Trente ans d'absence ,
vaudeville villageois ; par Dumersan et Brazier. Paris,
181 7, in-8. — boleinne, 2563.
CIECO (Fr.): Libro d'arme e d'amore (v. i5oo).
Ciento (Le) novelle antike. Voir: Le Cento novelle
antiche. — Le catalogue Libri de 1847, n° ^335, donne
quelques détails intéressants sur les nouvelles contenues
dans ce volume.
CIMILOTTI (Ercole), detto il Estuante academico
Inquieto : Falsi dei (1599).
CÏMITLRIO — CINQ. -33
Cimiterio (II), epitafii giocosi di Gio.-Franc. Lore-
dano e di P/Michiele. S. 1., 1645, pet. in-12. — Lu-
zarche. n° 2675.
Livret curieux. On y remarque, parmi 3oo épitaphes satiri-
ques quelquefois fort libres, celles d'un âne, d'un hermaphro-
dite, d'un cornard, d'une putain, d'une bohémienne, d'un priape,
d'un voleur, d'une jolie femme, d'un notaire, d'une maque-
relle , d'un poëte, etc. , le tout jeté dans un pêle-mêle comique
et inattendu, et souvent même avec les noms propres de per-
sonnes connues des lecteurs de ce temps-là.
Cimmerian (The) matron , to which îs added the
Mysteries and miracles of love, by P. M London,
1668, in-8. — Cat. des livres lègues par Douce à la
Bibliothèque publique d'Oxford.
C1NELLI Cardone (Gio.-Nicola) : R sbadita sopra
la poten^a d'amore (1627).
Cinq (Les) aventures, ou Contes nouveaux en prose,
par Dorât, précédées d'un Epître du même auteur à
J.-F. de La Harpe. Paris, Delalain, an x {1802), in-12
de 228 pp. et 1 rig. — Fleischer; Scheible, en 1867,
1 fl. 12 kr.
Cinq (Les) cents matinées et une demie , contes sy-
riens (par le chev. Duclos). Amst., 1756, 2 part, in-12.
— Techener, 4 fr. 5o.
Cinq contes de fées, dont trois n'ont point encore
paru (par le comte de Caylus). S. 1. (Paris), 1745,
iïi-12. — Nyon, n° 9981.
Réimprimé dans les œuvres de Caylus. Contient: Le prince
des cœurs et la princesse Grenadine. La princesse A\erolle .
ou l'Excès de la constance. Fleurette et Abricot. Le Loup
calleux. Bellinette, ou la Jeune vieille.
Cinq coqs pour une poule, farce en prose; par Gros-
.lean Dindon, membre de l'académie des sourds-muets.
TMetz, impr. de Hadamard) Paris, Corbet jeune, i83o.
in- 18, fag. — Soleinne, n° 2984.
Cinq gaillards dont deux gaillardes, méli-mêlo mêlé
de 1 couplet (Palais-Royal). Paris, 1862, in-8.
Cinq (Les) jouissances amoureuses de Clindor et de
Céphise, précédées des Sept béatitudes et du Jeu de
l'amour et suivies de la Douche et des Plaisirs de la
vie. par M. D. C. — Paphos, Brindamour, 17D9. in-12.
— Viollet-Leduc, p. 86" du suppl. — Rare.
Tome II 3o
234 CINQ — CINQUANTE
Les Cinq jouissances sont le sujet d'une scène en dialo-
gue, versifiée sans art , mais non sans naturel. Cette pièce
remplit tout le volume , le surplus étant contenu dans quatre
feuillets.
Cinq nouvelles helvétiennes (par Meister, de Zurich).
Paris, Renouard, i8o5, in-12. — Potier, 5 fr.
Cinq (Les) parcelles d'amour, par Bertrand Des Ma-
rins ou Desmarius de Masan. Paris, Denis Janot, l53o„
in-i 6. — Ouvrage de poésie cité par Du Verdier (I, 245),
mais introuvable aujourd'hui.
Cinq (Les) premiers livres du procès d'amour, avec
les Amours chrestiennes (par A. de Nervèze). Paris,
Ant. Estienne, i63o, in-40. \olume rare ; il se compose
de 7 feuilles et 211 pages. — Nyon, n° i5436.
Cinquante (Le) deuxiesme arrest d'amour, avec les
ordonnances sur le fait des masques. (Pans, 1528), pet.
in-8 de 16 ff. — La Vallière, n° 4266, 6 fr.
L'auteur de ce 52e arrest est Gilles d'Aurigny, dit Pamphilc.
Voir: Arr'ts d'amour.
Cinquante jeux divers et d'honnête entretien, inven-
tés par Innocent Rhingieri, et faicts françoys par Hu-
bert Philippe de Villiers. Lyon, Pesnot , 1 555 , petit
in-40. Techener, 48 fr.; La Vallière, 2 5 fr ; Giraud ,
5o Fr. — Recueil de bo jeux divers, etc. Lyon, 1 556,
in-40. De Laleu, en 1775, 48 liv.
Rare et recherché. Contient: les jeux innocents de l'amant et de
l'amante, de l'amour, de la beauté, de la jalousie, de la maque-
relle, de la chasteté, etc. L'édit. italienne a été imprimée à Bo-
logne, en i55i, même format, sous le titre: Cento giuochi libé-
ra li e dingegno.
Cinquante mille voleurs de plus à Paris, ou Récla-
mation des anciens marlous de la capitale contre l'or-
donnance de M. le Préfet de police concernant les
filles publiques, par le beau Théodore Cancan. — Je
tombe à vos genoux! Ah! je vous en supplie, aye^
pitié de nous (Hernani, acte V, scène VI). Prix: 5o c.
Paris, chez les marchands de nouveautés, i83o, in-8
de 14 pp.
Cinquante novelle intitolate il Novellino. Voir: //
Novellino.
Cinquante (Les) et un, ou les 53 arrest^ donner au
gr ant conseil d'amours. Voir: Les Arrêts d'amour.
CINQUIEME - CIRCE 2 35
Cinquième (La) et sixième parties de l'Astrée d'Ho-
noré d'Urfé, par un auteur anonyme. Paris, 1626 et
1626, 2 vol. in-8. — Nyon, 8821. —Voir: l'Astrée.
Cinthélia, ou Une sur deux mille, trad. de l'anglais;
par G. Walker. Hambourg, T79Q> 4 tomes in-18
(Scheible, 5 fr. ); et s. 1. n d. (1800), 6 vol. in-18,
rig. — Pigoreau, 6 fr.
Cinthia (La), favola boschareccia (5 a. et prol. v.);
di Carlo Noci. In Venetia, 1 5o,6, in-8 de 174 pp. —
B. de Grenoble, n° 17212; Soleinne, n° 4409. — Pièce
qui n'est pas sans mérite.
CINTHIO. Voir: GIRALD1 CINTHIO.
CIOZZI (Gasparo): Rime piacevoli di un moderno
autore. 1 7 5 1 .
Circassienne (La), par Al. de Lavergne. Paris, Pé-
t'.on, 1847. \ v°l- m~°i 22 fr- 5°- — Réimpr. en 1862
et en 1809, in-40 de 6 feuilles 1/2, 1 fr. 20 [Romans
populaires illustrés).
Circassi&nne (La), vaud. en un acte ; par de Saint-
Hilaire et B. Bordier (Vaudeville). Paris, i852, in-8.
Circe (La), di Giov. Batt. Gelli. Edition originale:
Firenze, Torrentino, 1 549, pet. in-8 de 266 pp. (Nyon,
n° 10479). — Firenze, Torrentino, i55o, pet. in-8 de
224 pp.,'portr. et titre gravé sur bois; édition estimée
(Solar, 21 fr. ; Nyon, nu 10480). —Firenze, i5Ô2, in-8
de 98 ff. — Ces trois éditions anciennes ont une cer-
taine valeur. Il y a beaucoup d'autres éditions plus
modernes, notamment celle donnée par Gamba, Ve-
nise, 1825, in-16; mais elles sont d'un prix peu élevé.
— Gelli, qui vivait au commencement du XVIe siècle,
et qui n'était qu'un pauvre cordonnier de Florence, a
fait plusieurs bons ouvrages en prose et en vers. Le
roman de Circé, est écrit en dix dialogues en prose,
il a peu de rapport à l'amour; nous en indiquerons
cependant les deux traductions françaises: i° Celle du
sieur Du Parc (Denis Sauvage), Lyon, G. Rouille (et
Paris), i55o (Cailhava, n° 6dî, 3o fr. ; Nyon, 10481),
1 56g (Nodier, 21 fr.), 1572 (Labédoyère, 27 fr. 5o;
Nyon, 10482), pet. in-8 de 142 ff. — 20 La Circé, de
Gelli, trad. anonyme, Paris, G. de Luynes, i68i,in-i2
(Potier, n° 1972, 12 fr. ; Nyon, n° 10483J. — La Bi-
236 CIRCE — CIZOS
bliothéque des romans, avril 1783, a rendu compte de
ce dernier ouvrage.
Circé {La) de Paris (roman) ; par Méry. Paris, im-
primerie Proux, 1847, m~8 de 5 feuilles (Extrait de la
Mode). — Nouv. édit., Paris, de Vresse, i855, 2 vol.
in-8, 7 fr.
Citateur {Le), par Pigault-Lebrun. Hambourg (Paris),
i8o3, 2 vol. in-12 (Lanctin, Qe catal., 5 fr. ; Leber,
n'-'49i),
Réimpr. en 1810, en 1811, et très-fréquemment depuis, cet
ouvrage n*est cependant jamais commun, car il est toujours dé-
truit avec soin par les gens religieux. Ce livre attaque d'une
manière goguenarde, railleuse et licencieuse les légendes plus ou
moins historiques de la Bible, les dogmes et le culte de la re-
ligion chrétienne. M. de Reiffenberg raconte dans le Bulletin
du bibliophile belge, (tom. VII, p. 26) comment l'empereur
Napoléon Ier, rendu furieux par un bref agressif du pape, vou-
lut, en 1811, faire jeter 100,000 exemplaires de ce livre dans le
public. — Ce jour là il fut en faveur, mais depuis il a toujours
été sévéremment banni et plusieurs lois condamné.
Citroyis [Les) de Javotte, hist. de carnaval (en vers).
Amst. (Paris), 1766, in-12. Opuscule attribué à Fleury,
dit l'Ecluse (Nyon, n° 15464).
Une réimpression, tirée à 100 exempl. a été mise au jour à
Genève en 1868 ( Gay et fils, in-18 de iv et 24 pp.), avec une
notice signée P. L. (Paul Lacroix), 2 fr. 5o, tiré à 100 exempl.
— C'est une poissarderie amusante et fort spirituelle , mais un
peu leste. L'entrée en était défendue en France. C'est par ces
petites précautions qu'on affermit tant les gouvernements qu'ils
s'écroulent tout seuls un beau jour.
CITOLINI (Aless.). : La Tipocosmia. i56i.
Citoyennes {Les), ou Arrêté des dames composant
l'ordre de la vraie noblesse de Brest en Bretagne, du
samedi 24 janvier 1789, etc., in-8 de i5 pp. — Ba-
chelin Derlorenne, en 1809, n° 4690, 7 fr.
CÎVIALE (Jean), méd. franc., membre de l'Institut,
né en 1792, m. en 1867: Traité des maladies des or-
ganes génito-urinaires.
Civilisation de l'amour, par Em. Bertrand. Paris,
i855, in-12.
CIZOS DUPLESSIS (ou Cizos de Guérin), comédien,
a publié diverses pièces, de 1781 à 181 5, la plupart
CLAIRE — CLAIRON 2 3 7
sous le masque de la Citoyenne Villeneuve, qui était
directrice d'un théâtre de boulevards. Voir: te Mari
coupable — Plus de bâtards en France.
Claire d'Albe, par Mme Cottin. 1™ édition. Paris,
179g, in-12. Réimpr. souvent.
Bien que sentimental comme les autres romans de Mme Cot-
tin, celui-ci présente cependant, au moment où l'héroïne suc-
combe, quelques traits de vérité . assez francs pour avoir attiré
bien des reproches a l'auteur.
Claire d'Albc, vâud. en 2 a., par Bayard et Duport
(Vaud). Paris, i83i, in-8 (la même année il a été fait
une seconde édit. conforme à la représentation).
CLAIRET ( de), contemp. — Les Amours d'un garde
champêtre. 1864.
CLAIRON (Mlle Hipp.-Claire Leyris de Latude,
dite) 1 723-1 8o3. Cette célèbre actrice publia ses Mé-
moires en 1 799, mais elle ne s'y peignit qu'en buste ,
et il ne faut guère y chercher autre chose qu'une glo-
rification de sa petite personnalité. Elle était aussi
connue pour son insolence et pour sa débauche, que
pour son talent. Ainsi, par exemple, elle s'était
amourachée d'un jeune homme de seize ans qu'elle
appellait V Amour, et dont elle voulait faire un acteur;
malheureusement elle apprit qu'il avait une autre maî-
tresse qu'elle, et dans sa rage, elle renvoya ce jeune
homme de chez elle nu comme le dieu dont elle lui
avait donné le nom ; ce qui occasionna, on le pense
bien, une certaine esclandre. Clairon était jalouse de
Mlle Dumesnil, autre actrice célèbre qui l'emportait
sur elle ; on fit à cette occasion une épigramme :
De la cour tu voulus en vain
Expulser, ô Clairon, ton illustre rivale;
Dumesnil parait, et soudain ,
D' elle à toi l'on voit l'intervalle.
Renonce, crois-moi, au dessein
De surpasser cette héroïne.
Ton triomphe le plus certain
Est d'avoir, en débauche, égalé Messaline.
Vers 1771, un petit prince d'Allemagne, le margrave
d'Anspach vint à Paris pour se distraire et achever
son éducation. Il devint un adorateur assidu et dévoué
de la Clairon qui avait alors le marquis de Valbelle ;
mais bientôt elle le lâcha, et, au printemps de 1773,
238 CLAIRVAL — CLAIRVILLE
elle partit pour Anspach où elle gouvernait plus que le
prince lui-même. Il y eut révolte dans la petite cour,
et Clairon fut obligée de revenir en France. Le mar-
grave lui acheta une belle maison de campagne auprès
tie Yaugirard, mais, un beau jour, il se lia avec milady
Craven, femme très-spirituelle, connue par ses voya-
ges et par la description qu'elle en a donnée. Clairon,
furieuse, ne voulut rien conserver de lui et lui rendit
jusqu'à la maison de campagne. Le margrave qui avait
déjà abdiqué sans regret son margraviat, fila en An-
gleterre, pays conforme à ses goûts, avec milady Cra-
ven qu'il épousa. Quant à Clairon , elle finit dans le
dénuement et dans l'abandon, et vers la fin de ses jours,
elle fut obligée de solliciter des secours de la répu-
blique. — Voir, au sujet de cette célèbre actrice V His-
toire de Mlle Cronel.
Clairval, philosophe, ou la Force des passions. —
La Haye (Paris), 1765, 2 vol. in-12. — Nyon (8898).
CLAIRVILLE (de): Les Amours infidèles (roman
publié en 162? ).
CLAIRVILLE fLouis-Fianç. MCOLAIE , dit), né à
Lvon en 181 1. Il fut d'abord' acteur chez Saqui et au
théâtre du Luxembourg, où il débuta à dix ans. Son
père dirigeait ce petit théâtre, et lui était tantôt jeune
premier ou père noble, tantôt contrôleur du théâtre,
ou souffleur ; bientôt aussi il voulut être auteur. En
182g, il fit représenter sa première pièce et devint le
principal pourvoyeur du théâtre paternel. Bientôt il
aborda des scènes plus élevées; plus de 2S0 pièces
sont signées de lui, soit seul, soit en collaboration
avec les principaux vaudevillistes contemporains , et
dans toutes ces œuvres on remarque une gaieté bouf-
fonne, des allusions transparentes, des équivoques har-
dies qui en assuraient le succès. Nous citerons surtout:
L'Abbé galant — l'Amour dans tous les quartiers —
l'Amour quéque c'est qu'ça? — le Baromètre des a-
>nours — les Blooméristc's, ou la Réforme des jupons
— Bréda-Street , ou Un ange déchu — la Chasse aux
biches — Clarisse Harlowe — le Club des maris et le
club des femmes — Cendrillon ou la Pantoufle mer-
veilleuse— Colombe et Perdreau — la Corde sensible —
Daphnis et Cloé — le Diable boiteux — /' Enfant du
carnaval— la Femme aux œufs d'or— la Femme élec-
CLARA — CLARICE 2 3g
trique — Gentil-Bernard, ou l'art d'aimer — le Hus-
sards et les lingères — Jacques le fataliste — Joli
mois de mai — Madame Roger Bontems — Marcas-
sin, ou le Mari de ma femme — Margot — les Maro-
caines — les Mémoires de deux jeunes mariées —
Mesdames les pirates — Mesdames Montanbréche —
les Néréides et les cy dopes — le .Page et la dan-
seuse — Paris au bal — Peau-d' Ane — Le Quart de
monde, ou le Danger d'une particulière pleine de ma-
lice pour un individu vraiment impressionable — Quel
drôle de monde! — Roger Bontemps — La Société du
doigt dans l'œil — les Tentations d'Antoinette — le
Troisième mari — le Trottin de la modiste —Un Duel
au baiser — Un premier souper de Louis XV — Un
troupier qui suit les bonnes — Une femme dégelée —
Vénus â la fraise. — M. Clairville a aussi donné un
vol. intitulé: Chansons et Poésies. 1 853.
Clara, ou les Femmes seules savent aimer, trad. de
l'allem. de mad. la bar. Lamothe-Fouqué, par F. J***.
Paris, 1821, 3 vol. in-12. — Pigoreau.
Clarentine, par miss Burney, trad. de l'angl. ; par
M'ne Elisabeth de Bon. Paris,' 1810, 4 vol. in-12. —
Biblioth. du Château de Rosny.
CLARET de FLEURIEU (Mme Aglaé): Pauline,
com. (1791).
CLARETIE (Jules) né en 1840 à Limoges; condamné
en 1868 pour la dénonciation de la double exé-
cution de Martin Bidauré, accomplie dans le Var , en
1 85 1 , par le préfet M. Pastoureau. — Voir: Les Fem-
mes de proie. Mademoiselle Cachemire. 1867.— Une
drôlesse. 1862.
Clari, ou la Promesse de mariage , ballet pant. en
3 a., par Milon (Opéra, 1820). Paris, 1820, in-8 de 2
feuilles 1/2 ; a été réimprimé.
Clarice, ou l'Amour constant, com. en 5 actes, en
vers, par Rotrou. Paris, 1643, pet. in-40. — Nyon, n°
17407. — Techener, i5 fr.
Dans un Avis au lecteur, l'auteur avoue que sa pièce est une
imitation de celle de Sforza dOddi, poète italien, dont Retrou
était grand admirateur. Cependant cette comédie est^ bien com-
pliquée ; on en peut lire l'analyse dans YHist. du Théâtre franc..
tome II, pp. 241 à 245.
24o CLARIGENE — CLAUDIANI
Clarigène, tragédie en ? actes, en vers, par Pierre
Du Ryer; i63g, in-40. — Nyon, n° 17397. — Analy-
sée dans YHist. du Théâtre franc., \, 5 10.
Clarimène, ou l'Inceste supposé, tragi-com. par La
Gaze. Voir: L'Inceste supposé.
Clarimonde {La), tragi-com. en 5 actes et en vers;
Clarisse Harlowe. Voir: History of Miss Clarissa
Harlowe.
Clarissimo (II) poeta Ovidio, De arte amandi. Voir:
OVIDE, traductions italiennes.
Claude et Claudine, com.-vaud. (par Mension). Pa-
ris, 1785, in-8. — Soleinne, n° 336o.
Claude et Claudine , ou l'Amour au village; par J.
Rosny. — Paris, an vu, in- 18, 1 rig. — Scheiblè, fr. 2 5o.
Claudie, drame en 3 actes en pr. par George Sand
(Porte St-Martin ). Paris, Marchant, i85i, in-18.
CLAUDIEN ( Claudius Claudianus, en français),
poète latin né vers l'an 365, à Alexandrie en Egypte.
Le plus estimé de ses ouvrages est le poëme intitulé :
De raptu Proserpinœ. On en trouve le texte dans tou-
tes les éditions des œuvres de Claudien, parmi lesquel-
les on distingue celle de la Bibliothèque latine de Le-
maire, due à M. Artaud; Paris, 1824. — Quant aux
éditions séparées, on en connaît deux ou trois publiées
au XVe siècle ; Claudien avait composé son poëme en
3 livres, mais l'éditeur anonyme de ces anciennes édi-
tions a\ait transformé l'ouvrage en une tragédie héroï-
que en 3 actes, et il a , du reste, conserve scrupuleu-
sement les vers de Claudien, ainsi que l'ordre suivi
dans l'action.
Claudiani, De raptu Proserpinœ , tragœdia prima
heroica incipit féliciter. S. 1. n. d. in-fol. de 16 ff. à
?i lignes sur les pages entières. Cette édition sans
réclames ni signatures, sans indication de lieu ni d'im-
primeur, est probablement la ivt. Les caractères sont
les mêmes que ceux de Petrus Comestor, le premier
CLAUD1ANI — CLÉAGENOR 241
livre imprimé à Utrecht avec date, en 1473. — Soleinne.
n° 167, 72 fr.
Cl. Claudiani, De raptu Proserpinœ, (libri III). Ro-
mae, 1493, in-40 de 24 ff. car. ronds.
Traductions françaises: Les œuvres de Claudien ont été
trad. en français : i° par l'abbé Latour. Paris, an vi (1798), 2
vol. in-8 (6 à' 8 fr.); 20 par Héguin de Guérie et A. Trognon.
Paris, i83o, 2 vol. in-8, 12 fr. ; — 3° par Delteil, Paris, Dela-
lain, i832, in-8, 6 fr. — Le poëme a été traduit séparément par
de Mérian sous ce titre: L'Enlèvement de Proserpine, poëme
de Claudien, trad. en prose franc., avec un discours sur ce
poète et des remarques. Berlin, 1777, in-8. — Sous le même
titre, Michaud en a fait une nouvelle traduction envers, impri-
mée à la suite du Printemps d'un proscrit. — L'Enlèvement
de Proserpine: Manuscrit sur vélin, du XVe siècle ; in-40 de
72 ff. La Vallière, 12 fr. 5o, acheté pour la Bibliothèque natio-
nale. Ce poème en vers de 8 syllabes, est sans doute une imi-
tation de celui de Claudien.
CLAUD1N (Gust.), contemp. — Entre minuit et une
heure, 1868. — Palsembleu. 1 856.
Claudine, par H. Daniel. Paris, 1834, in-32 de 2
feuilles et 1 vign.
Claudine ou les Avantages de V inconduite , étude
pastorale et berrichonne (parodie de Claudie) par Si-
raudin et A. de Beauplan (Palais Royal). Paris, 1 85 1 ,
in-8.
CLAVAREAU (Auguste). — Les Femmes, poëme
trad. du hollandais (1 836).
CLAVERET (Jean) , avocat, né à Orléans, m. en
1666. — Le Ravissement de Proserpine. Tragéd. i63g.
Cléagenor et Doristée, tragi-com. en vers, par Jean
Rotrou. Paris, Quinet, 1 635, in-8. — Nyon, n° 17407;
Biblioth. du Théâtre franc., II, 161.
Doristée est une jolie personne: elle est si séduisante que
lout le monde en veut; elle se déguise en garçon, c'est la même
chose, toutes les femmes en veulent. Enfin, elle a tant de suc-
cès qu'elle ne peut s'empêcher de dire:
Quel astre me gouverne et quelle est ma fortune!
Fille, je suis ravie ; et page, on m'importune.
Enfin, madame Dorante, qui la croit page, la tourmente si fort
qu'elle se décide à lui montrer son sein en plein théâtre, et à
lui démontrer par là l'inutilité de ses poursuites. Quant au
nombre de ses amants , il est trop grand pour en donner la
Tome II. 3i
242
CLEANDRE — CLEF
liste. L'auteur, Rotrou, s'en vante dans V Avertissement : «Le
sort de Doristée est tel, dit-il, qu'après avoir été trois fois en-
levée, on a ravi jusqu'à son histoire. Ses aventures, qui avaient
fait un page de sa personne, ont encore fait des pages de sa
vie. » — Par ce subtil jeu de mots, il veut dire que l'on avait
fait des contrefaçons de sa pièce.
Cléandre (Le) d'amour et de Mars , oit , soub^ le
nom d'un prince de Loriane , sont desduictes les ad-
venturcs amoureuses d'un prince françois, par De Pe
berac de Montpezat. — Bourdeaux, Millanges , 1620,
in-12. — Nyon, 8go5.
Cléandre et Caliste, ou l'Amour véritable. Rouen ,
1720, in-12 (Hist. dés romans). Amst. (Paris), 1722,
in-12. Nyon, 8906.
Cléante amoureux de la belle Mélisse , par de Bre-
thencourt. — Rouen; Besongne, 1626, in-12. — Nyon,
8907.
Clef (La) d'amour, poëme publié d'après un manu-
scrit du XVIe siècle, par Edwin Tross, avec une intro-
duction et des remarques par M. H. Michelant. Paris,
1866, pet. in-8. — Aubry, 12 fr.
Clef (La) de l'amour et les moyens de gagner les
cœurs. Hamie, 1676, in-8. — B. de Grenoble, n" 17839
( Diss. sur l'amour). — C'est probablement le même
ouvr. que la Clef des cœurs.
Clef (La) des chansonniers, ou Recueil des vaude-
villes, depuis cent ans et plus, notés et recueillis pour
la première fois par J.-B. Chr. Ballard. Au Mont-Par-
nasse et à Paris. 171 7, 2 tomes in-12. — Cigongne ,
n° 1233.
Recueil précieux, contenant la musique imprimée de plus de
3oo airs chantés par nos aïeux et parmi lesquels on retrouve:
Charmante Gabrielle ; la Bonne aventure; Adieu paniers,
vendanges sont faites, etc; mais la presque totalité des airs
contenus dans ce volume sont oubliés aujourd'hui.
Clef (La) des cœurs. Paris, 1670, 1676, 1678, pet.
in-12, front, gr. (Nyon, n° 10926). — La Haye, iog5,
in-12 (B. de Grenoble, 17841").
Qu'il est naturel d'aimer. — Que toutes les femmes aiment.
— Ce qu'une fille doit faire pour gagner un cœur, le conser-
ver, etc. — Lenglet-Dufresnoy en parie dans l'Usée desromans:
« La clef des cœurs, on dit que c'est l'argent. Si ce n'est pas la
CLEF 243
clef des cœurs, c'est du moins celle des faveurs, à ce que pré-
tend un grand maître en amours.»
Clef {La) du Caveau; par P. C. ( Capelle) 4e édit.
Paris, Cotelle , 1848, in-8 oblong, avec mus. gravée
( tenant plus de la moitié du volume ).
Volume très-utile pour tous les amateurs de chansons, de
vaudevilles, d'opéras, etc. L'auteur y a rassemblé, par ordre de
timbres, tous les airs que l'usage a consacrés. On entend par
le mot timbre, la désignation d'un air quelconque en citant le
premier vers de la chanson qui lui a donné lieu. Quelques ama-
teurs sont habitués à désigner un air par son refrain, comme j
N'en demande^ pas davantage , au lieu de: Colin disait à
Lise un jour, etc.; l'auteur rectifie autant que possible ces er-
reurs. — Ln autre alphabet contient les airs indiqués par le
nom des pièces où ils se trouvent : Air de Joconde, vaudeville
d'Annette et Lubin, etc. A la suite de ces tables, l'auteur donne
un tableau des coupes, offrant la facilité de chanter quelquefois
une même chanson sur beaucoup d'airs différents. 11 y a plu-
sieurs sortes de coupes. Citons quelques couplets pour exemples:
i° Coupes régulières. — Couplets de 12 vers, de 8 syllabes:
J 'n'avions pas encor quatorze ans
Quand il arriva dans la ferme:
J 'avions fait 1' plus biau des sermens
D'n'acouter jamais les amans...
Ce serment-là ça n' tient pas ferme:
J 'us pourtant b'en de la rigueur.
Quand tous les jours après l'ouvrage,
André venait dans not' ménage,
J'étais sensible à son bon cœur.
Bentôt j' fus sensible à sa flamme;
Et quand il m' dit d'être sa femme
J'attendais d'iui (bis) tout mon bonheur.
( Épreuve villageoise )
12 vers de 7 syllabes:
Le briquet frappe la pierre,
Le feu pétille à l'instant,
L'amadou aussitôt prend :
C'est à peu près la manière
Dont l'amour pour un garçon
Enflamme un jeune tendron.
Le cœur a beau se défendre ;
Fût-il aussi dur qu'un roc,
L'Amour, dès le premier choc, ( on frappe )
Sait l'obliger à se rendre.
D'un caillou tirer du feu
Pour l'amour ce n'est qu'un jeu.
( Les Chasseurs et la Laitière)
244
CLEF
1 1 vers de 8 syllabes :
Le gros meunier Simon-Martin,
Obligé d'aller à la ville,
Partit hier de bon matin;
Laissant sa fille à son moulin.
En partant il lui dit : « Lucile,
«Je te défends de voir Colin;
« Et s'il venait en mon absence,
« Ferme la porte promptement.
« Pour se défendre d'un amant,
« Souviens-toi bien, ma chère enfant,
« Qu'il faut éviter sa présence. »
1 1 vers de 7 syllabes :
L'Amour est un dieu volage;
11 nous trompe en badinant,
11 pince en nous caressant.
Pour guérir de c' mal cuisant,
N' faut qu' patience et courage.
D'abandonner c' bel enfant
Ben fou qui fait le serment.
Haïr est une folie,
Aimer, voilà le vrai bien.
Non, non, jamais dans la vie,
11 ne faut jurer de rien.
(Haine aux femmes )
10 vers de 8 syllabes :
Lison dormait dans un bocage,
Un bras par ci, l'autre par là;
Son lit était un vert feuillage.
Ah ! qu'on dort bien comme cela !
Son amant est là qui la guette :
Voyons, dît-il, réveillons-la,
Réveillons-la, réveillons la.
11 lui tira sa colerette;
Réveillons-la, réveillons-la.
La belle toujours sommeilla.
[Julie)
10 vers de 7 syllabes :
D'une certaine façon
11 faut agir en tendresse;
Un peu d'art, un peu d'adresse;
Triomphent de la raison:
Lancez certain regard tendre
D'une certaine façon,
Affectez certain jargon,
Et la belle va se rendre.
Le tout consiste à s'y prendre
D'une certaine façon.
(Vaud. du Bal bourgeois)
CLEF 245
9 vers de 8 syllabes:
Qu'il se présente un agréable
Beau comme un ange, fait au tour ;
Qu'il vienne ici parler d'amour,
Papillonner, faire l'aimable;
Qu'il me dise d'un air vainqueur :
« Je meurs d'amour, sur mon honneur !
« Accorde moi ton petit cœur...»
J'en fais serment dès aujourd'hui,
Mon petit cœur n'est pas pour lui.
[Honorine)
9 lers de 6 syllabes:
Alors, dans la Provence ,
Ce beau pays de France,
Simple laitière étais.
Aline me nommais.
Quinze ans était mon âge,
Simple, naïve et sage:
Mon cœur au nom d'amant ,
Palpitait doucement,
Et j'appelais doux sentiment.
(Aline)
8 vers de 8 syllabes : Cette coupe est une des plus usitées »
et elle offre plus de 3oo timbres différents à choisir ( Arec tes
jeux dans le village — J'ai vu partout dans mes voyages —
— A voyager passant sa vie — Si Pauline est dans l' indi-
gence— Du Serin qui te fait envie — Ainsi, jadis, un grand
prophète — Jeunes beautés, au regard tendre — Un page ai-
mait la jeune Adèle — Heureux habitants des montagnes —
Je loge au quatrième étage — J'aime ce mot de gentillesse—
Guiliot un jour trouva Lisette — Si l'on pouvait rompre la
chaîne — D" l'instant qu'on nous mit en ménage — Un soir ,
après mainte folie — Soir et matin, sur la fougère — //
faut gaîment passer la vie — O toi qui règnes sur mon âme
— On s'est tourmenté d'âge en âge — Oh ! vous ave\ des
droits superbes — Aux refrains que Bacchus inspire — Le
noble éclat du diadème — Mon cœur à l'espoir s'abandonne
— Depuis longtemps j aimais Adèle — Loin du tumulte de la
guerre — De ma Céline, amant modeste; etc. ) bien que nous
n'en donnions qu'un pour exemple :
Amour, laisse gronder ta mère,
Amène ici toute sa cour :
Cet aimable et charmant séjour
Vaut bien ton île de Cythère.
Que l'hôte en est affable et doux !
Et qu'il mérite honneur et gloire !
Il aime à rire, il aime à boire,
11 aime à chanter comme nous.
i4'3 CLEF
8 vers de 8 et 4 syllabes :
Quand un homme trompe une femme,
Chose assez rare en général.
Tout le monde aussitôt le blâme ;
C'est toujours mal. {bis)
Mais, désirant qu'on la renomme,
Chaque jour, sans redouter rien,
Quand une femme trompe un homme,
C'est toujours bien.
[Ninon, Molière et Tartufe
8 vers de 7 syllabes:
J'ai su de la boulangère
Que l'amant de la lingère
La quitte pour la bouchère ,
Qui n'a plus le tapissier;
Puis on dit, chez la portière,
Que ce matin la fruitière
A battu la charcutière
Pour avoir le pâtissier.
8 vers de 6 syllabes :
Enseignez-moi qui l'a,
Nommez-moi la friponne;
A celle qui l'aura
D'avance je pardonne.
J'ai perdu ma béquille,
S'écriait Barnaba ;
Quelle est l'honnête fille
Qui la rapportera ?
7 vers de 8 syllabes:
Reposons-nous ici tous deux;
Goûtons le charme de ces lieux.
Qu'un doux so.nmei! ferme vos yeux,
Que le bruit de l'onde se mêle
Aux doux accents de Philomèle.
Dormez donc, mes chères amours;
Pour vous je veillerai toujours.
(Romance à deux voix)
6 vers de 8 syllabes:
Qu'une fille était étonnée
Le premier jour de 1 "hyménée!
Pour l'instruire il fallait du temps.
A présent de peine on est quitte,
On trouve femme toute instruite.
N'y a plus d'enfans, n'y a plus d'enfans.
6 vers de 7 syllabes:
Cœurs sensibles , cœurs fidèles .
Qui blâmez l'amour léger ,
Cessez vos plaintes cruelles;
CLEF 24;
Est -un crime de changer?
Si l'amour porte des ailes,
N'est-ce pas pour voltiger ? ( ter )
Couplets de 5 vers :
Je ne suis plus dans l'ignorance,
Je sais mon ba, bé, bi,"bo, bu;
Déjà mon petit cœur ému,
Près d'un jeune berger commence
A faire ta, te, ti, to, tu.
(Chanson de Panard )
20 Coupes irrégulières, ou Airs dits de facture.
Couplets de plus de 10 vers
Suzon sortait de son village,
On lui trouvait quelques appas;
AU' n'avait pas d' bien en partage.
Mais un bon cœur et de bons bras.
Travaillez donc,
Mamzel' Suzon;
Travaillez donc, jeune et pauvre fillette!
Croyez-moi donc,
Songez-y donc ;
Travaillez donc, jeune et pauvre Suzon.
Ecoutez c' te voix qui répète
Que l'argent ne donn' pas I' bonheur,
Et qu' lorsqu'on a la paix du cœur
Notre fortune est faite. (ter)
Couplets de 10 vers :
D'une amante fidèle
Nous avons le portrait,
Trait pour trait;
Celui d'une cruelle ,
Animal rare ici,
Dieu merci!
Ces messieurs peuvent m'en croire
Ou bien venir ce soir
Pour les voir,
A la foire. ( ter)
( Chanson de Collé )
Couplets de g vers :
Un grenadier, c'est une rose
Qui brille de mille couleurs;
Il n'est pas de périls qu'il n'ose
De surmonter par sa valeur. (bis)
Quand il a fini son service,
11 pense à sa particulière,
Le dieu d'amour le guide auprès: (bis)
Voilà, voilà, voilà I ... .
Voilà le grenadier français 1 l Dts>
248 CLEF
Couplets de 8 vers:
En amour , comme en amitié ,
Souvent un tiers nous embarrasse ;
Le secret double de moitié
Le prix d'une faveur ou celui d'une grâce.
Nos plaisirs ne sont qu'imparfaits.
Quand trop d'éclat les environne.
Dans ses proiets l'Amour n'admet personne, \ ,,■
Xi l'Amitié dans ses bienfaits. (
Couplets de 6 vers :
Sans chagrin pour l'avenir,
Mes amis, il faut jouir
Des biens de la vie;
L'amour, les jeux, le bon vin,
Voilà mon joyeux refrain
Et ma philosophie.
(Robin des bois)
Puis, viennent les danses chantées, les contredanses, les wal-
ses ( dont quelques unes, comme celle de Frontin mari garçon
«Séjour d'amour et de folie, etc. » sont bien connues) , les* an-
glaises, allemandes, tyroliennes, russes, polonaises, hongroises,
bourrées ou branles, etc. — Les Rondeaux et cavatines (comme:
Enfant chéri des dames, des Visitandines ; Oui, c'en est fait,
je me marie, du Prisonnier; Jeunes filles qu'on marie, d'Adolphe
et Clara; A voyager, je passerais ma vie, des Deux Edmond ;
L'étude est inutile, de Jeannoi et Colin, etc. ), les Barcarolles,
les airs de chasse et carillons , les chœurs, rondes et autres
airs à reprise, comme ce couplet:
Ah! le bel oiseau, maman,
Qu'Alain a mis dans ma cage !
Ah! le bel oiseau, maman,
Que m'a donné mon amant!
En cachette, hier au soir,
Nous sortîmes du village:
Suis-moi, si tu veux le voir,
Me dit-il, sous ce feuillage...
Ah! le bel oiseau, etc.
C'est surtout parmi ces airs dont les finales sont répétées, et
qui sont plus particulièrement propres à des rondes, que se trou-
vent les chansons les plus drôles et les plus originales. On range
aussi dans cette classe ces airs gais dont on repète les derniers
vers: par exemple, cette ronde de Ségur:
Rions, chantons, aimons, buvons,
En quatre points c'est ma morale;
Rions tant que nous le pouvons ,
Afin d'avoir l'humeur égale.
L'esprit sombre que tout aigrit
Tourmente ce qui l'environne:
Et l'homme heureux qui toujours rit; icnnru.
Ne fait tamais pleurer personne. \cnorui>
CLELAND - CLEMENCE 249
ou les couplets terminés par ces sortes de refrains:
Francs buveurs que Bacchus attire '
Dans ces retraites qu'il chérit, f cr,orus
Avec nous venez boire et rire... 1
Plus on est de fous, plus on rit. '
Mais, terminons enfin cette énumeration, car voilà déjà beau-
coup trop de « tous ces lieux communs de morale lubrique, »
comme dit Boileau, le Prud'homme du Parnasse, lieux communs
qui n'ont rien de commun avec la saine morale d'aujourd'hui,
rigoriste, janséniste, méthodiste , piétiste , robespierriste , terro-
riste et fort triste.
CLELAND (Jean), né à Londres en 1697, m. en 1789.
Consul à Smyrne. De retour en Angleterre, en 174!),
il publia l'histoire de Fanny Hill et d'autres ouvrages :
La Fille de joie, ou Mémoires de miss Fanny — Me-
moirs of a coxeomb. 1 7 5 1 . — Memoirs of a Woman
of pleasure — Memoirs of the life of the célébrât ed
Fanny Hill.
Clélie, par Mlle de Scudérv. Paris, 1654-1061, 10
vol. pet. in-8 (La Bédoyère, 80 fr. ; Saint-Mauris, 141
fr.; De Bure, 299 fr.). — Paris, i656 (Solar, 266 fr.;
Renouard, 'Sqo tr.), i66o(Nyon, n° 8261), 1666, 1 7 3 1 .
10 vol. in-8~ fig. (Potier, 40 fr.).
C'est dans le tome 1er de ce roman que se trouve la descrip-
tion du pays de Tendre, si spirituellement critiquée par Boi-
ieau dans les Héros de roman; ies afféteries de cet ouvrage
paraissent d'autant plus ridicules que la scène en est chez les
Romains du temps de Tarquin. — Analysé dans la Bibliothè-
que des romans, oct. 1777- — C'est l'élégant commentaire de
Co :sin qui a rappelé l'attention sur ce roman oublié. Tal-
lemant des Réaux tome Vil , pp. 70-71, et l'Usage des romans,
p. 61, font voir que sous des noms supposés, la plupart des
p-rs jnnages notables du temps : Pelisson . Fouquet, la reine
Christine, Mesdames Scarron, de Montausier , de Longueviile.
etc., y sont portraiturés.
Clélie, histoire véritable des folies du temps. Paris,
1792, 2 part, en 1 vol., in-8 — Truebwasser, n° 1254.
Clémence, roman moral, dans lequel les jeunes per-
sonnes dont le cœur serait engagé trouveront des prin-
cipes et des exemples utiles; par Mme Antoinette Le-
groin de la Maison-Neuve. Paris, 1802, 3 vol. in-12,
avec une fig.
Clémence, ou la Faille de l'avocat, comédie en 2 a. ;
par Mme Ancelot. Paris, Marchant, 1839, in-8.
Tome II 32
25o CLEMENT — CLEOMEDON
CLÉMENT (Jean-Pierre), membre de l'Institut, né
à Draguignan, en 1809: Madame de Montespan et
Louis XIV, 1868. — Les Verts galants. 1840.
Clémentina, ou le Cigisbéisme; par R.-J. Durdent.
Paris, 181 7, 2 vol. in- 12.
Clémentine, comédie-vaud. en 1 acte; par J.-A.-F.-P.
Ancelot et Jules Cordier. Paris, 1 836, in-8.
Clémentine orpheline et androgyne, ou les Caprices
de la nature et de la fortune, par Cuisin. Paris, i8it),
2 vol. in- 12, fig.
Clémentine, ou la Jeune Lesbienne, histoire galante
et philosophique. Lampsaque, an vu, in-18. — Dres-
den, en 1834, n° 895.
Clémentine, ou la Belle-mere, com. pr. et ariettes ;
par J.-B.-Ch. Vial, mus. de Fay. Paris, an vin, in-8.
— Soleinne, n° 2477.
Clémentine, ou l'Evélina française, par Mme d'Haut-
poul. Paris, 1809, 4 vol. in-12, avec 3 grav. — B. de
Rosny.
Clémentine, reine de Sanga, par Mme de Gomez.
Paris, Clousier, 1739, 2 vol in-12. — Nyon, n° 8745.
Cléobuline , ou la Veuve inconnue , par L. B. D. M.
(la baronne de Marcé). Paris, Lamy, 1 658, in-8. —
Comtesse de Verrue, en 1737, 10 livres; Nyon, n°
8911.
Cléodamis et Lélex, ou l'Illustre esclave. La Haye
(Paris), 1746, in-12. — Nyon, 8912.
Cléolthée , ou les Chastes adventures d'un Candien
et d'une jeune Natolienne, par Jacq. Gaffarel. Paris,
Rocolet, 1623, 1624, in-8. — Nyon, 891 3; Piget, n°
1546.
Cléomédon, tragi-comédie, en 5 actes, en vers, par
Pierre Du Ryer. în-8. — Nyon, n° 17397.
La reine Argire, ayant en quelque estime pour Policandre ,
en avait eu un petit "prince, puis elle s'était ensuite mariée avec
le roi Urgère Elle en obtient aussi un fais nommé Cléomédon,
lequel, au bout d'une vingtaine d'années, devient amoureux d'une
fille de Policandre et l'épouse. La Vallière ( Théâtre franc. 1 ,
507 ) dit: «Cette pièce est bien écrite, et on y trouve des vers
CLEOMIRE — CLEOPATRE »5i
heureux; entre autres ces deux-ci clans la scène lre , où Argire
raconte à sa confidente comment elle a été séduite par Poli-
candre:
Et, comme un jeune cœur est bientôt enflammé,
Il me vit, il m'aima ; je le vis, je l'aimé.»
Cléomire, histoire nouvelle, Cologne, 1678, in-12.
— B. de Grenoble, 17603; Nyon, 891 5.
Cléon, ou le Parfait confident. Paris, Barbin, i665,
1680, in-12. — Nyon, 8917 et 8918.
Cléon, rhéteur cyrénéen, ou Apologie d'une partie
de l'histoire naturelle, trad. de l'ital. (comp. par Thorel
de Campigneulles). Amst., 1760, 1 75g, 1770, petit
in-12, — Tripier, 12 fr. ; Claudin, en 1860, 8 fr. ;
Leber, n° 25 1 3.
Ouvrage où les noms sont anagrammatisés : Nasiraio, la rai-
son, etc. On devine ce que veut dire Cleon ; l'ouvrage est donc
libre , mais le style est fort ennuyeux. Monselet, qui en parle
dans les Galanteries du XVIIIe siècle; (pp. i3i-i33j dit même
qu'il est impossible d'aller plus loin en fait de mauvais goût.
— Afin d'en faciliter la vente, on a changé le titre de l'ouvrage:
Cléon, ou le Petit-maître. La Haye, 1767, in-12. — Luzarche,
n° 2976.
Cléonice, ou l'Amour téméraire, tragi-comédie pas-
torale, en 5 actes et en vers; par P. B. — Paris, Nie.
Rousset, i63o, pet. in-8 (Soleinne, n° io5i, 20 fr.;
Baudelocque, 2 fr. 76; Nyon, n° i73o3). — Cette pièce
est analysée dans VHist. du th. françois, II, 79-81.
Cléonice, ou le Roman galant, par Mm* de Villedieu.
Paris, 1669, pet. in-12.— Techener, en i858, 4 fr. —
Assez bien écrit. Reproduit dans le tome Ie1' des Œu-
vres de Mm* de Villedieu, 1702 et 1703.
Cléopatra die Schône Zauberin vom Nil.... (Cléo-
patre, la belle enchanteresse du Nil; la merveilleuse
reine d'Egypte, récit romantique et historique) ; von
Ern. Pitawall. Berlin, Grosse, 1869, gr. in-8 de g58 pp.
(V. Polybiblion, 1869, IV, n° 2928).
Cléopâtre (par de Coste de la Calprenède). Paris,
Guill. de Luynes, 1647-58, 12 vol. pet. in-8 ( B. de
Bruxelles, Cat. des accroissements, n° 2Ô3 de i856).
— Leyde, J. Sambix, 1648 ou i653, 12 vol. petit in-8.
— Paris, Joly, i663; 12 vol. pet. in-8 (Nyon, n°82ii).
Il existe une traduction italienne de ce roman, par Majolino
252 CLEOPATRE — CLINIQUE
Bisaccioni; Venise, 1697, 6 vol. in-12. — Dans 1' Usai
romans (I, 258). Lenglet Dutresnoy dit que, dans la Cléopâ-
tre, l'amour est mené avec vivacité."
Cléopâtre, reine d'Egypte (roman); par Jules de
St-Félix. Paris, Charpentier, 1 836, 2 vol. in-8, i5 fr.
— Etude d'antiquité bien réussie et estimée.
CLEOPH1LUS (Fr.-Octavius), poète latin italien, qui
riorissait dans le XVe siècle: Episiolarum de amoribus
libellus. 1478. — Octavii Julia et epistulae de amore.
Cléosandre (Le), où sont l'apportés tous les passe-
temps du carnaval de Toulouse, en 1624, ballet; par
le sieur Baro Tolose, Boude, 1624, in-8. — Nvon,
18524.
Les Fols. — Le Cannibale amoureux du Soleil. — Le Fol
anglois transformé en sa maîtresse à force de penser à elle.
— Le François fol amoureux de soy-mesme. — Les Bergers
et bergères". — Bacchus avec ses satyres. — Les Ennemies des
passetemps d'amour. — Les Vierges vestales. — L'Empirique,
ou Opérateur. — Les Crieurs de mort aux rats. — Les Bour-
geois qui courent au feu. — Triomphe d'amour. — Stances
pour les amans volages. — Les Jaloux. — Les Parleurs. — Car-
tel des disgraciés. — Hercule amoureux d'Omphale. — Amour
triomphant. — Récit de la Renommée. — Cléosandre à tous
les chevaliers errants. -- La Nuict. — Prologue de la nuict. —
— L'Amoureux à la nuict. — L'Escolier qui va de nuict. —
Les Pages tireurs de laine. — Pyroale Voublieur. — Le Magi-
cien Apollidon. — Les Sorcières amoureuses de trois jeunes
bergers. — Les Sorcières à leurs jeunes bergers. — Les Son-
ges- — Canson de la serenado. — L'ombre de Rodomont. —
— Cartel des Chevaliers du Firmament aux dames. — Cartel
des Chevaliers du Firmament à tous chevaliers. — Le Che-
valier des larmes. — Pierre de Provence et la belle Mague-
lone. Castor et Pollux. — Maxime en amour. — L'rgande la
descognue, etc.
Clergé (Le) et l'éducation des femmes, par Jules
Evrard. Paris, Dentu, 1868, in-8 de 16 pp.
Clinique de la maladie syphilitique, avec atlas colorié
d'après nature, représ, tous les symptômes de cette ma-
ladie; par Devergie. Paris, 1826-183 3, 2 5 livr. in-40,
avec 180 pi.. 3 ôo fr.
Clinique iconographique de l'hôpital des vénériens ,
recueil d'observations et considérations pratiques, etc.;
par Ph. Ricord. Paris, 1842-51, in-40, avec 66 pi. col.
et portr., 1 33 fr.
CLIO — CLORINDE 2Ô3
Clio, or A secret history ofthe life and amours of
the late celebrated Mrs Samson. Londres, i;52, in-12.
Clitandre, ou l'Innocence délivrée, tragi-comédie en
5 actes et en vers ; par Pierre Corneille. Paris, Targa,
i632, in-8. — Auvillain, n° 964.
A la suite se trouvent des Mélanges poétiques de 1 auteur ,
qui contiennent une épigramme que les éditeurs des œuvres de
Corneille n'ont pas encore osé reproduire. L'abbé Granet, dans
la préface des Œuvres diverses as P. Corneille ( Paris, 1738,
in-12 ; , dit qu'il n'a « pas tait difficulté de supprimer des plai-
santeries d'un goût peu délicat et divers traits d'une galanterie
trop libre...» — Dans la pièce de Clitandre elle-même, il y
avait quelques endroits lestes qu'on a supprimés dans la suite.
Clitit, nouvelle. Amsterdam. 1620, in-12 ( Nyon,
8924). — La Haye et Paris, 1680, in-12 (Vassé n° y5;
Dresden, n° 9J4). — Ce roman est-il le même que le
suivant i
Clitie (La), ou le Roman de la cour, par de la Serre.
Paris, Loyson, 1 633 et 1 C> 3 3 > 2 vol. in-S Xvon, 8923).
— Paris, Loyson, 1640, in-8, titre gr. (Potier, i5 fr.).
— Ce roman est-il le même que le Roman de la cour
de Bruxelles?
CLONARD (Ern. de), auteur dram.: Amour , folie et
beaux-arts. 1812. — Les Epoux de i5 ans. 1807 —
L'Epingle et la Rose, ou les Talismans d'amour. 1808.
—Les Faux Maris, ou le Danger des épreuves. 181 2.
Clorinde (roman). Paris, Courbé. 1654, 1 656, 1 tome
en 3 vol. in- 8. — Nyon (S<.
Clorinde. nouvelle espagnole. Nûrnbere, 1804, in-8.
-Vente A. S. (en i855).
Clorinde (La), comédie en 5 actes, en vers; par de
Rotrou. Paris, Ant. de Sommaville, 1637. in-40. —
Nyon, n" 17407. — Analysé dans la Bibliothèque du
théâtre françois, II, 210.
Clorinde, ou le Sort des amans, pastorale en 5 a. ;
par Pierard Poulet. Paris, Ant. deBreuil, i5q8, in-12.
Rare. — Nyon, n° 17263, La Vallière, Hist. du théâtre
françois, I, 298.
Ils étaient deux amants qui s'aimaient tendrement, Clorinde
et Raymond. Ils s'égarent dans un bois afin de se prouver leur
254 CLORISE — CLOSERIE
tendresse. Mais, la fée Mélisse qui était amoureuse de Raymond
interroge les démons pour savoir où il est. Ils lui répondent :
11 est dans le giron de Clorinde, endormi
Tel qu'autrefois Adon, alors que la Cyprine
Lui mignardoit le poil en sa molle poitrine.
La Fée fait transporter Clorinde au haut d'une montagne, et
elle emmène Raymond dans son palais. Grâce à un Génie, Clo-
rinde le fait sauver et se sauve avec lui. Un sauvage les atta-
que: le lâche Raymond s'enfuit et lui abandonne sa maitresse.
Heureusement, un beau jeune homme, nommé Philirc, se pro-
menait par là: il la délivre, et Clorinde reconnaissante, l'épouse
immédiatement dans le bois voisin. Quant à Raymond, la Fée
Mélisse veut bien s'en charger encore.
Clorise (La), pastorale en 5 actes, en vers; par Bal-
thazar Baro. Paris, Ant. de Sommaville, i632, 1634,
in-8, front, gravé. — Techener, 12 fr. ; Soleinne , n"
1042 ; Nyon, n° 17391.
Picce bien écrite et passablement conduite, dit la Vallière
[Hist. du Théâtre franc. , II, 48J. Voici un exemple de la
versification. C'est Philidan qui parle à Eliante de l'excès de
ses charmes:
E. — C'est trop, je ne sçaurois plus longtems consentir
A t'aimer et te voir capable de mentir.
P. — Si, de ce que j'ai dit, ta rigueur trop connue
Cherche la vérité, la voilà toute nue.
// lui ote son mouchoir du cou.
E. — Que fais-tu, Philidan? — P. — C'est que je veux au moins
Te convaincre d'erreur ave: deux beaux témoins.
E. remettant le mouchoir.— Causeur, rends ce mouchoir, ou de
Je saurai châtier l'auteur et les complices (tant de malices
P. — Pourquoi les caches-tu?. — E. — Parceque j'ai raison ,
Puisqu'ils sont faux témoins, de les mettre en prison.
Clorymène (La) de Marcassus. Paris, Billaine, 1626,
■1 vol. in-8. — Nyon, 8929.
Closerie (La) des Lilas (historiette) , quadrille en
prose; par A. Privât d'Anglemont. Impr. Frey, à Paris,
1847, in-02 d'une feuille.
Closerie (La) des Lilas (chanson, 19 couplets avec
refrain, signée J. M....). Paris, impr. BÔucquin, 1849,
in-8 de 8 pp.
Closerie (La) des Lilas. Mystères du jardin Bullier,
p. Gaston Robert. Paris, à la Closerie des Lilas, i85i,
in-16 de 1 feuilles.
CLOTILDE — COCHON z55
Clotilde, par A!ph. Karr. Suivie de Histoire de Rose
et de Jean Duchemin, par le même. Paris, G. Barba,
i85o, in-40 de 6 feuilles 1/2, 4 fr. — Réimprimé plu-
sieurs fois in-4", au VV1X de 1 fr* à 1 fr. 5o.
11 y a aussi un roman intitulé Cîotilde , esquisses^ de 1822:
par le comte Gaspard de Pons (Paris, i83o, 2 vol. in- 18). —
C'est le récit d'une aventure tragique.
Clou (Le) aux maris, vaud. en 1 a.; par Labiche et
Moreau (Eug. Lemoine) (Palais-Royal). Paris, i858,
in-8.
Club (Le) des maris et le club des femmes, vaud. en
1 acte ; par Clairville et J. Cordier (Vaudeville). Paris,
1848, in-8.
COBENTZELL (MM. de), pseudonyme de MM. Em.
Bouchery et Lautour-Mezeray : Maritalement parlant.
i833.
Cocatrix, Irag. amphigouristique en 5 scènes (par
Collé). S. 1. n. d., in-8. — Soleinne, n° 2064.
Les spectateurs, les acteurs et l'auteur lui-même n'ont jamais
rien compris à cette prétendue tragédie , parodie de beaucoup
d'autres. Collé disait qu'on ne pouvait critiquer cette pi
près l'axiome de droit : On ne peut juger sans entendre. — La
Correspondance de Collé, publiée par H. Bonhomme , 1864
(in-8, p. 474), parle de Cocatrix.
COCHERIS (Hipp.-Fr.-J.-M.), né à Paris, en 1829,
bibliothécaire à la Mazarine. Voir: la Vieille, ou l'es
Dernières amours d'Ovide.
Cochers {Les), tableau grivois, vaud. en 1 acte ; par
Dumersan, Gabriel et Brazier. Paris, 1825, in-8.
Cochon {Le) mitre, dialogue (entre l'abbé Furetière
et Scarron, par un bénédictin défroqué, nommé Fr. de
la Bretonnière , ou plutôt de Chavigny). A Paris, chez
le Cochon, 1689 (Chédeau,n° 1108); et s. d. (Holl.),
in-16 de 16 ff., frontispice représentant un cochon ayant
mitre en tête (Nodier, 118 fr. ; Renouard, 53 fr. ;
Pixérécourt, n° 1587, 70 fr. 5o; La Bédoyère, 81 fr.
Réimprimé par J. Chenu, avec une dissertation de Leber :
Paris, Panckoucke, i85o, pet. in-12 de 36 pp. , tiré à 110 ex.
( 1 sur vélin . 4 sur chine, 5 sur papier rose, et 100 sur papier
de Holl. ). Potier, n° 2145, 10 fr. Imitation de l'édition elzévi-
rienne. — Réimpr. aussi dans les Variétés liistor. et litter. .
publiées p. M. Ed. Fournier, chez Jannet, en iSSjftom. VI ,
a5r6 COCHON
pp. 209 et suiv. ) tiré à part à io5 ex., in-16 de 40 pages ( sur
ie titre est le cochon mitre, avec la date i656). Ce libelle , en
prose, dirigé contre beaucoup de prélats, et entre autres contre
Letellier, archevêque de Reims, avait été, dit-on, imprimé par
Godard, voisin de l'Archevêché. Quant à l'auteur , dont la ca-
ptivité dans une cage de fer au mont Saint-Michel est célèbre.
on lit dans les Mémoires du marquis de Sourches , i836, in-8,
tom. I, p. 10, cette note curieuse de l'intendant Foucault, sous
la date de 1698: « Le roy avant fait mettre au mont St-Michel
le nommé Clïavigny. dit la'Bretonnière, qui faisoit le Lardon
ande, je l'ai fait tirer d'une cage de bois, où on l'avait
enfermé. » Vers 1710, si l'on en croit la facétie intitulée: La Mu-
sique du diable, il est mort dans cette abbaye . où il a été
vingt ans. — Consulter la note du Catalogue Pixerécourt .
celle du cata'ogue Leber (n° 4478 ) , et les observations inté-
ressantes de l'édition de M. Fournier. — La fable de cette
diatribe est celle-ci. L*abbé de Furetière mourut le 14 mai 1688.
à l'âge de 68 ans. L'auteur suppose qu' il rencontre aux enfers
Scarron , lequel de son côté a appris que sa femme est de-
venue duchesse, et qui est furieux contre elle de ce qu'elle ne
s'y soit pas mise de son vivant ; elle l'eut du moins fait duc ,
taindis qu'elle ne lui a jamais procuré d'autre profit qu'une
« garnison importune contre laquelle il lui falloit toujours re-
courir à VUnguentum grisum.» —Furetière dit à son ami que
les prélats en France se sont formés en société de Cochons
Mitre^. C'est d'abord François Harlay-Quint , archevêque de
Paris (on l'appellait ainsi pareeque c'était le 5e archevêque de
Paris ); « un bouc n'a pas plus de poils que ce prélat de mai-
tresses. ■■) Pu:<. viennent le Père Le Bouc (Le Boux ) éveque de
Périgueux , et le Père Mascaron , éveque d'Agen. Setrron s'é-
tonne et dit: «Je les avais pris bonnement pour des moutons.»
— «Vous vous y trompez, avec tout votre discernement, ré-
pond Furetière, "c'étoit, quand je partis , deux francs Cochons.
11 est sûr que l'évèque de Périgueux ne laissoit pas une belle
religieuse dans son diocèse sans la cochonner. » Quant à l'autre.
« toutes les dames d'Agen s'empressent pour lui donner du plai-
sir.» — Ici M. Fournier rappelle ce couplet du Recueil de Alan-
repas, tom. 111, pag. 341 :
Mascaron s'enflamme,
Etant près d'une dame;
Mascaron s'enflamme,
La voulant approcher.
Tout plein de zèle,
Dans sa ruelle,
Lui dit: Ma belle,
Pour bien prescher,
Un prédicateur doit toucher.
Furetière parle ensuite des exploits du cardinal César d'Estrées,
éveque de Laon, exploits encore un peu plus facétieux que ce
qui précède , et que nous laissons lire dans la brochure. La
brochure finit par l'histoire de l'archevêque de Reims: « La du-
COCODÈS - COCU 257
chesse d'Âumont ayant chassé une de ses femmes de chambre .
parce qu'elle avoit "un commerce amoureux avec le marquis de
Villequier, son beau-fils , cette fille , outrée de douleur de se
voir éloignée de son galant, lui dit, pour se venger, que l'ar-
chevêque de Reims couchoit avec la Duchesse d'Âurr.ont toutes
les fois que le Duc alloit à Versailles— «Quoi! Mon oncle?
« S écria le jeune marquis tout étonné. Ah! j'ai peine à le croi-
« re. et tu n'es qu'une médisante. » — « Puisque vous êtes in-
« crédule, dit-elle au marquis, je vous le ferai voir dés que M.
« le duc ira à Versailles. » Elle lui tint parole. Ayant demandé
pour toute grâce à la Duchesse de demeurer deux' jours dans la
maison, elle l'obtint, et le duc étant parti, elle posta le marquis
en lieu propre à le satisfaire. 11 vit entrer l'Archevêque avec
une lanterne sourde, etc. ■ — Après la duchesse d'Aumont, il
s'agit de la marquise de Créqui . nièce dudit prélat, etc. — En-
fin, Furetière affirme à Scarron , en terminant, que «il n'y a
point d'évèques , ni d' archevêques , ni de cardinaux, qui ne
soient aussi cochons que l'archevêque de Reims et le cardinal
d'Estrées. »
Cocodès (Les) , par une cocotte , orné de gravures.
Paris, 1864, in-32, 128 pp., 1 fr. 5o.
Cocottes! ! !! ! (Les). Paris, tous les libraires, i863,
1864, 1866, 1868, 1870, in-32, 128 pp., 1 fr. 5o.
Cocu (Le), par Paul de Kock. Paris, i835, 4 vol.
in-12. Réimprimé plusieurs fois. Sujet traité d'une ma-
nière un peu mélancolique et mélodramatique. La har-
diesse du titre de ce roman lui a fait avoir une cer-
taine vogue. — Le Cocu, suivi de Un secret. Paris,
Barba, 1868, in-40 à 2 col., 80 pp., vign. de Bertall ,
1 fr. 10.
Cocu (Le) consolateur (car on en a besoin) , facétie
ancienne (composée par P.-Sim. Caron). S. 1. fParis),
578g (1789), 58io (1810), in-12 de 18 pp., tiré à petit
nombre. Nodier, 20 fr. , Chaponay, 3o fr. ; Scheible
(i855, p. 33i), ?. fi. 24 kr. ; Gancia, en i852, 4 sh.
— Réimprimé à la suite du Sermon pour la consola-
tion des cocus (Roanne 1 833 ), et dans les Pièces déso-
pilantes. Paris, près Charenton (Bruxelles), printemps
de 1866, in-12, pp. 1 33 et suivantes ( y compris les
deux contes en vers: La Dame fidèle et la Femme
scrupuleuse).
Cocu {Le) content, ou le Véritable miroir des amou-
reux, histoire nouvelle et galante. Amsterdam ( à la
Sphère), 1702, pet. in-12, titre gravé. — Techener, en
i858, 8 fr.; Aubry, en i85q, 18 fr. , Claudin, en 1869,
Tome 11 33
258 COCU
5 fr, — Ce volume est une réimpression du Double
cocu de Brémond, petit ouvrage ayant pour morale ces
quatre vers:
Des cocus le nombre est si grand,
Qu'il n'est rien de plus à la mode;
D'abord, qui dit mary dit un homme commode,
Et rarement on s*y méprend.
Cocu (Le) de 1868. Paris, Armand Léon, 1868, in-8
16 pp.
Cocu (Le) en herbe et en gerbe, com. en 5 actes en
vers (p. Dumas). Bordeaux, J. Séjourné, s. d. (i686\
in-8. — Nyon, n° 182 1 3.
11 n'existe guère de piè:e de théâtre plus rare. M. de Soleinne
n'était jamais parvenu à la rencontrer. La scène est à Bordeaux.
Lne jeune fille appelée Clidamante a été la maîtresse d'Àlcan-
dre, seulement Alcandre est un galant qui aime beaucoup les
filles, mais ne les épouse guère. On prend le parti, pour éviter
tout accident, de marier Clidamante à un jeune avocat de Bor-
deaux, nommé Sganarelle. Les parents affirment au mari (qui
est déjà cocu en herbe j , que sa femme l'adore.
Alors, tout joyeux, celui-ci s'écrie :
C'est tout ce qu'il me faut pour rendre heureux mon sort,
Je ne veux que cela pour tout avant ma mort.
Pourvu qu'elle réponde à l'excès de mon zèle,
Qu'elle n'ayme que moi , qu'elle me soit ridelle ,
Qu'elle mette ses soins à me plaiie en tout point,
Qu'elle, sur mes vieux ans, ne me méprise point,
Et, comme tous les jours nous voyons ces coquettes,
Qu'elle ne souffre point qu'on luy conte fleurettes,
Qu'elle ne sorte pas, que quand je le voudray,
Qu elle n'ayt point d'habits qui ne soit à mon gré,
Qu'elle n'ayt de plaisir que dans ma compagnie,
Que pour moi seulement elle ne s'approprie.
Que ce soit pour mes yeux et non pour c^ux d'autruy,
Qu'elle se mette bien comme elle est aujourd'huy;
Qu'enfin tout son désir soit celui de me plaire ;
Ce sera le moyen de bien me satisfaire.
Sganarelle n'a pas fini sa tirade qu'il voit revenir sa femme
au bras d'Alcandre. On lui dit que c'est un ami de Paris, un
personnage distingué qui a bien voulu honorer la noce de sa
présence, et Sganarelle est fort content , et en même temps ,
cocu en gerbe.
Cocu (Le) imaginaire , com. en un acte et en vers
(tirée d'une pièce italienne : 77 Cornuto per opinione),
par Molière. Paris, 1660, in-12 (S....off, 3o fr.) — Pa-
ris, 1664, in-12 (Solar, 2 5 fr.). — Edition au Quaerendo,
COCU AGE — CODE 259
1662 (S....off, 19 fr.; Solar, 27 fr.). — Réimpr. en i665,
1666, 1671), etc.
Dans une représentation donnée, en 1773 , à Fontainebleau,
on intitula cette comédie les Fausses alarmes, par ménagement
pour les oreiiles des dames de la cour. Enfin, on adopta défini-
tivement; Sgauarelle ou le Cocu imaginaire. — On raconte
qu'un bourgeois de Paris qui faisait l'homme d'importance,
s imaginant que Molière l'avait pris pour l'original de son Cocu
imaginaire, en témoignait toute sa colère à un de ses amis,
lequel lui répondit franchement : « Il ne faut pas lui en vou-
loir : il vous a peint du beau côté en ne faisant de vous qu'un
cocu imaginaire. Etes-vous bien sûr d'en être quitte à si bon
marché? »
Cocuage (Le) à tout propos, histoire de ceux qui
veulent ou ne veulent pas l'être. Paris, Renaud, 1842,
in- 18 de 3 feuilles. — A été réimprimé.
Cocue (La) imaginaire, comédie (en 1 a. et en v. ;
par Fr. Doneau). Paris, 1660, 1662, in- 12 de 48 pp.
(Bolle, 1 fr. ; Soleinne, n° i3y3, 4 fr.). — Suiv. la
cop. à Paris (Holl., Elz.), 1662, pet. in-12 (Soleinne,
n° 1 38o, 14 fr. ; Giraud, 40 fr.; Nyon, 1 765 1 ).
L'édit. de 1660 fut publiée dit-on , sous le titre d' Amours
d'Alcippe et de Céphise. — Cette comédie a été réimprimée à
Turin, en 1870 (Bona, pour J. Gay et fils), pet. in-12 de x-48
pp. , tiré à cent exempl. , et fait partie de la Collection Mo-
lièresque. — Quant à l'auteur, Franc. Doneau, il est peu con-
nu, et il ne faut pas le confondre avec Jean Donneau de Vizé
qui, dix ans plus tard, commença la publication du Mercure
galant, journal littéraire dont la' collection forma par la suite
488 volumes.
Code conjugal, contenant les lois, règles, applica-
tions et exemples de l'art de bien se marier et d'être
heureux en ménage, par Horace Raisson. Paris, Roret,
1829, in-1 8, avec 1 gr., 3 fr. 5o. — Aubry, en 1857,
2 fr.
Code de Cythère , ou Lit de justice d'amour, avec
le bordereau des dépenses et recettes (par P. Moet ou
Moette). Erotopolis, 7746 (Paris, 1746), in-12. — Nyon,
10924; Leber, 2774; Alvarès (déc. 1861), 8 fr. 5o.
■ M. Moette, dit M. de Paulmy (n° 6091 de son catal. ms.j,
est fils d'un libraire et actuellement employé au cabinet de li-
vres du roi à Versailles. »
Code de la génération universelle, ou les Amours
des fleurs, des animaux et particulièrement de l'homme
2 ôo CODE
et de la femme, etc.; suivi de l'art de guérir l'impuis-
sance ou faiblesse en amour, terminé par un traité de
l'onanisme, ou masturbation dans les deux sexes, par
Morel de Rubempré. Paris, Lerosey, 1829, i833, in-
18 de i3 feuilles, front. — Lanctin, 9e car', 2 fr.
Code de la toilette, manuel complet d'élégance et
d'hygiène; par Hor. Raisson. Paris, 1829, in- 18, avec
1 p'L, 3 fr. 5o (5 éditions la même année ; sans aucun
doute, par un simple changement de titre). — Aubrv,
en 1866, 3 fr.
Code de l'amour , ou Cours complet de définitions..
etc., suivi du Code pénal de l'amour; par H. Demo-
lière. Paris, 1829, in- 18, fig. — Aubry, en 1866, 3 fr. 5o.
Cont. Petit vocabulaire des boudoirs. — Langage des fleurs.
— Tablettes galantes trouvées dans les papiers d'un homme à
la mode. — Pensées et maximes.
Code de l'amour, ou Décisions de Cythère, par une
société de vieux amoureux. Cythère, impr. de Tircis
Galant, s. d., in- 12, fig. (Cat. Duriez, n" .^076; V. der
Muhlen, n° 671 ; Chédeau, n° 1069). — Paris, Me'ri-
got le jeune, 1776. 2 part, en 1 vol., in- 12 (Nyon,.n"
1002 3;.
Code (Le) des amants, poème héroïque. Amsterdam
et Paris, 17/71, in-8. — Leber, n° 1827.
Code des amants, ou VArt de faire une connaissance
honnête, à l'usage des personnes qui n'en ont pas l'ha-
bitude, par l'Ami (Mossé). Paris, gai. de Valois, 1829,
in-18.
Code des boudoirs, moyens adroits de faire des con-
quêtes, de devenir bientôt heureux en amour et d'ac-
quérir un certain aplomb auprès des femmes, par un
jurisconsulte de Cythère (Horace Raisson). — Ouvrage
indispensable aux novices. Paris, Bréauté, 1829, in-18
de 72 pp., 1 fr. — Il a paru, à la même époque, plu-
sieurs codes de ce genre.
Code (Le) des femmes, ou Récits et entretiens sur
leurs droits et privilèges, par un avocat. Paris, 182 3,
in-8, — Lanctin, en 1867, 9e cat., 4 fr.
L'auteur. M. Aug.-Ch. Guichard (selon les Supercheries
littéraires, tome Ier, col. 418) a fait paraitre sous son propre
nom en 1828 une seconde édition considérablement augmentée,
CODE 261
en 2 vol. in-12, avec 2 gravures. Mais, la même année, M. Nar-
cisse-Epaminondas Carré, magistrat français, né en 1794,
et qui s'occupait depuis 1821 d'un Examen'sur le Code civil,
publia lui aussi un Code des femmes, ou Analyse complète et
raisonnée de toutes les dispositions législatives qui règlent
les droits et les devoirs de la femme dans les différentes po-
sitions de la vie. Paris, impr. de Tastu, 1828, in-18. — 2e édi-
tion. Paris, Roret, 1S28, in-18. — Sont-ce ces deux ouvrages
qui ont inspiré à Ni. Dumanoir, l'auteur dramatique, sa comé-
die intitulée: Le Code des femmes (Paris, i855, in-8 ) '?
Code des mœurs, ou la Prostitution régénérée, suivi
d'un projet d'une maison de refuge pour les femmes
publiques dans leur intérêt personnel et celui de la
société, soumis aux chambres par un patriote. Paris,
i83o, in-8 de 16 pp., 1 fr.
Code du divorce, contenant l'explication familière...
de la loi du divorce, etc. ; par le cit. Garnier, homme
de loi. Paris, Belin, an Ier (1792), in-12 de 86 pp.
(pour la 1" partie).
Code épicurien, pour Vannée 1829. Choix de chan-
sons anciennes, modernes et inédites, publiée par J.
Rousseau. Paris, J.-P. Roret, 1829, in-18, avec 1 gr.,
3 fr. 5o.
Code (Le) et l'Amour, vaud. en 1 acte; par Merle
et Simonnin (Porte St-Martin). Paris, 182 1, in-8. —
Soleinne, 2566.
Code galant, ou l'Art de conter fleurette, par Hor.
Raisson, 182g, in-18, ng. — Aubry, en 1857, 3 fr. ;
en 1866, 3 fr. 5o.
Code (Le) matrimonial, ou Recueil des édits, ordon-
nances et déclarations sur le mariage, par Le Ridant.
Paris. 1766, in-12 (Auvillain, n'J 108). — Nous trou-
vons aussi dans le Catal. des accroissements (7e partie,
p. 20) un Code matrimonial. Paris, 1770, 2 vol. in-4".
A la bonne heure, cela doit être un ouvrage sérieux.
. Code moral du mariage, ou les Secrets de la fé-
licité conjugale, par Jacomy-Regnier. Paris, i83g, in-8.
— Rostan, n° 1448.
Code, ou Nouveau règlement sur les lieux de pros-
titution dans la ville de Paris. Londres, 1775, in-12.
Leber, tome IV, p.
262 CODE — CŒUR
Code pénal des femmes , par Philoctète, dit Benoiton.
x édition. Bordeaux, impr. Lavertujon, in-8 de 8 pp.
Code préservatif de la syphilis, ou Maladie véné-
rienne, précédé de" l'exposition des signes extérieurs ou
intérieurs auxquels on reconnaîtra les personnes qui
en sont infectées, terminé par l'indication des moyens
de se préserver des affections génitales, etc.; par Morel
(de Rubempré). Paris. 1829, in- 18, fig., 2 rr, 5o. —
Voir: Egide contre Vénus, ou l'Art de se préserver
des maladies vénériennes.
Codicille d'un vieillard , ou Poésies nouvelles, dV\.
Ximenes. Paris, 1702, in-8 de 74 pp.
On y trouve des contes: L'Ingénue. —L'Argument sans ré-
plique.— Le Conte qui n'en est pas nu. — Le Grand Seigneur
et son visir, etc. En somme, quelques petits contes fort libres
et de burines imitations de poètes latins.
Codri Urcci orationes, epistolae, silvae, satyrae.
eglogae et epigrammata, cura Phil. Beroaldi. Bononiae,
i5o2, in-fol. ""Edition difficile à trouver complète (La
Vallière, 28 fr. ; Heber, 1 liv. 11 sh.). — Venise, i5o6,
in-fol. (Courtois, 28 fr. ; Heber, 11 sh.). — Paris^
Jehan Petit, i5i5, in-4". — Bâle, 1640, in-40.
Antoine Urccus, né à Rubiera près de Reggio en 1446, était
connu sois le nom de Codrus. Après aw.ir professé avec éclat
à l'Université de Bologne, il mourut en i5oo, assassiné par des
malfaiteurs: il laissait de nombreux ouvrages, que Philippe Bé-
rualde réunit et publia, en les dédiant à un pré at, Galéas Ben-
tivoglio, auquel il devait la communication de divers manuscrits.
■rationes sont fort libres. Dans le quatrième dis-
i 'auteur examine s'il convient qu'un homme sensé se
marie, quel choix il doit faire, et à quel âge. Dans le sixième
discours, De mend.ici mortalium vita, Codrus se défend contre
ses ennemis qui l'accusaient de se laisser aller, à des vices to-
..'.s l'antiquité, et là. il fait des récits singulièrement li-
bres. Dans le douzième discours, intitulé De Medio , l'auteur
entre, au su'et de la génération, dans des détails fort libres. M.
Du Roure, dans son Analecta-Bibîfon, I. 23q, transcrit tout au
long une des hi>tonettes cyniques racontées dans le 6e discours;
et Thémiseuil de Saint-Hvacinthe , dans ses Mémoires litté-
raires. (La Haye, 1716, tom. 1er, pag. 3oq ) transcrit les pas-
sages qu'il juge'les plus piquants dans le 4* et dans le 12e dis-
cours.
Cœur (Le) et la dot, com. en 5 actes; par Félicien
MalLfïlle (Th. Français). Paris, i852, in-8. — Pièce
amusante.
CŒUR - COIFFEUSES 263
Cœur (Le) et les lèvres, vers d'amour; par R. De-
lormel (P. E. Monod). Paris, i865, in-18.
Cœur et sens, nouvelles; par J. de Carné. Paris,
1868, in-18.
Cognata (La), comedia facetissima e nova, in 5 atti,
di Nicolô Tani. Padoa, Paulo Meieto, 1 583, in-8. —
Nyon, n° 18721 ; Auvillain, n° gg3.
COGNIARD (Hippolyte et Théodore), ou Cogniard
frères, vaudevillistes français, et tous deux adminis-
trateurs de théâtre; né?, le premier en 1807, le second
en 1806. Ils se sont aussi associés, pour leurs pièces
de théâtre avec un grand nombre d'auteurs contemp.
que l'on trouve désignés au détail des différentes piè-
ces: A bas les hommes! — l'Agnès de Believille —
l'Apprenti, ou l'Art de faire une maîtresse — V Ar-
gent, la gloire et les femmes — la Dame aux Gobéas
(parodie en 3 actes da la Dame aux Camélias) — le
Bal du sauvage — les Bamboches de l'année — la
Belle aux cheveux d'or — la Biche au bois — Ca-
lypso — la Chasse aux grisettes — les Chercheuses
d'or — les Danseuses à la classe — les Deux divorces
— Elle, ou la mort! — Et alle^ donc, Turlurette !
revue de 1862 (en 1 863) — les Femmes, le vin et le
tabac — la Fille de Vair — les Filles de Voir — le
Monde camelotte — la Nouvelle biche au bois — Oh!
là! là! que c'est bête, tout ça, revue (1861) — la
Reine crinoline — le Royaume des femmes — la Ré-
volte des modistes — Roland furieux — le Souper du
mari — Tronquette la somnambule.
Coiffeur (Le) des dames, comédie-vaudeville en un
acte; par Barthélémy (Mathieu-Barthélémy Troin).
Paris, Tresse, 1845, in-40.
Coiffeurs (Les) des dames contre ceux des messieurs
(en vers). Paris, 1769, in-8.— Leber, n° 1837.
Coiffeuse (La) à la mode, comédie en 5 actes , en
vers; par Ànt. Le Metel, sieur d'Ouville. Paris, Ant.
Sommaville, 1647, in-40 (Nyon, n° 17486; Techener,
i5 fr.). — Suiv. la copie impr. à Paris (à la Sphère),
J4<i, pet. in-i2. Edition rare, impr. par les Elzévier,
Léyde (Techener, très-bel exemplaire, 65 fr.).
Coiffeuses (Les) de Sainte-Catherine, vaud. en 1 a.;
264 COIFFIER - COLETTE
par Albert Monnier et Emile Abraham (Bouffes-Pari-
siens). Paris, libr. internationale, 1868, gr. in- 18, 48 pp.
COIFFIER (Henri de), de Moret, inspecteur de l'u-
niversité en 1808, député en 181 5, versé dans la con-
naisance des langues du nord (russe, danois, allemand):
Aristippe. i8o5. — La Belle nièce. 1808. — Ouliana.
1801. — Il a fait aussi un petit roman, imitant le genre
du Sopha, intitulé : Le Cheveu, précédé du Voyage
(petit conte en vers); par un capit. de dragons.
COLARDEAU, poète élégiaque, élégant, mais peu
amusant, né en iy?2 dans les environs d'Orléans, mort
en 1776: Armide à Renaud, imité du Tasse. 1758. —
Ejpitre amoureuse d'Héloïse à Abeilard. 1 766. — Nar-
cisse dans Visle de Vénus. 1766. — Ses Œuvres. —
Le Temple de Guide, mis en vers. 1760.
COLAU (Pierre): L'Ami des plaisirs. 1812. — L'A-
mour enchaîné par les Grâces. 1812. — La Belle G.i-
brielle, ou les Amours de Henri IV. 1814. — Les
Muses en goguette — le Triomphe des amours. 181 2.
Côlestinens Strumpfbdnder (les Jarretières de Céles-
tine, livre d'anecdotes secrètes). Berlin (Leipzig), 1801,
in-12.
COLET (Mme Louise), femme de lettres française,
née à Aix, en 1810; veuve de H. Colet en i835. Elle
a voyagé en Italie et dans plusieurs autres pays. Elle
s'est' trouvée souvent mêlée à des intrigues et à des
querelles de camaraderie littéraire : Ces petits messieurs
— la Jeunesse de Mirabeau — Lui, roman contempo-
rain— le Poème de la femme — ses Poésies. 1842.
Colette, op.-com. en 3 actes; par Planard, mus. de
J. Cadaux (Opéra-com.). Paris, i853, in-8.
Colette et Lucas , com. en un acte, mêlée d'ariettes
(par le prince de Ligne). De l'impr. de l'auteur (à
Beloeil), 1781, in-8, front, gr. par Cardon et vignettes
mi-page. — C'est, dit-on, le plus rare de tous les vo-
lumes sortis de l'imprimerie particulière de Belœil. —
Biblioth. d'un château de Lorraine, n° i534.
Colette, ou la Vertu couronnée par l'amour , conte
moral; par Compan. Paris, Merigot, 1775, 2 parties
COLIN-M A ILLARD — COLLE ?65
en i vol., in-12. — Nyon, n° 9944. — Voir: Aventures
de Colette.
Colin-maillard (Le), comédie facétieuse en un acte,
en vers de 8 syllabes; par Chapuzeau. Paris, J.-B.
Loyson, 1662, in-12, fig. curieuse gr. à l'eau- forte. —
Nyon, n° 17619; Techener, i5 fr.
Colin-maillard , ou Aies caravanes , mémoires hist.
de la lin du XVIIIe siècle (par Plancher-Valcour). Pa-
ris, 181 6, 4 vol. in-12.
Cet ouvrage offre un tableau des principaux épisodes de la
jeunesse de l'auteur, jeunesse vagabonde et hardie. On sait qu'il
s'était enrôlé tout jeune encore dans une troupe de comédiens
ambulants qui passaient par son pays et qu'il parcourut ainsi
fort gaiement toute la France. 11 ne manquait pas d'esprit ; il
rima comme un beau diable, et par une fortune rare, il trouva
sans trop de peine un éditeur qui publia ses trois gros volumes
de contes en vers, intitulés : Le Petit-neveu de Boccace. Tout
en continuant à écrire des pièces de théâtre et des romans, il
jouait toujours la comédie, et il devint directeur du théâtre Mo-
lière. La plupart de ses productions sont fort sans-gène, anti-
religieuses, révolutionnaires même; Monselet en a fait un exa-
men critique dans les Originaux du siècle dernier, pages 296
à 304.
COLLÉ (Ch.), homme de lettres, né à Paris en 1 709,
m. en 1783. Lié avec Gallet, Panard, Piron, Crébillon
fils, il fit partie de la société du Caveau, si célèbre
par sa gaieté. Secrétaire du duc d'Orléans, il composa
pour le théâtre de ce prince, pour le Théâtre français
et pour quelques petits théâtres de société beaucoup
de pièces et des parades fort gaies. On le regarde com-
me le premier chansonnier français pour les gaudrioles.
On trouve des détails sur cet auteur dans $7 endroits
différents des Mémoires de Bachaumont (Voir la Ta-
ble alphabétique des auteurs et personnages cités dans
les Mémoires secrets, etc., page 67); — A femme avare,
galant escroc — V Accouchement invisible — les Ac-
cidents, ou les Abbe\ — ■ Alphonse, dit l'Impuissant —
Chansons joyeuses, mises au jour par un'ane-onyme
— Chansons qui n'ont pu être imprimées, etc. — le
Chirurgien anglais — Cocatrix — Daphnis et Eglé
— V Ecumoire — le Galant escroc — Isabelle grosse
par vertu — le Jaloux corrigé — la Mère rivale —
ses Œuvres choisies — Parades inédites — Recueil
complet des chansons — son Théâtre (ou Théâtre de
société) — la Vérité dans le vin.
Tome II 34
2:66 COLLECÇAO — COLLECTION
Collecçao d'epistolas eroticas e philosophicas. Paris,
Aillaud,'i834, in-18 de 2 feuilles 1 .'.
Collection complète des Œuvres de Crébillon fis.
Londres (Paris), 1772 (Nvon, n° io33o), 1774, 1776,
1777, 14 tomes en 7 vol. in-12 (Du Roure, 3o fr. ;
Tripier, 40 fr ). — Maestricht, 1779, 12 vol. in-12,.
portr. — Cat. M*** (Tross, en i855). Edition conte-
nant les Amours de Zeokiniçulet l'Asiatique tolérant.
Collection de différents ouvrages anciens, poésies et
facéties, réimprimés par les soins de P. S. Caron (Paris,
1798-1806), sur les manuscrits de la Bibliothèque La
Vallière, maintenant à la Bibliothèque Impériale. Voir
le détail à l'article CARON.
Collection d'écrits choisis, en tout genre, sur la Ré-
volution de 1789 et les événements qui l'ont suivie,
jusqu'à la restauration de 181 5. Environ 2600 pièces
distribuées en 122 portefeuilles, gr. in-8. Collection
Leber, n° 5o3g.
Nous nous contenterons d'indiquer ici les parties qui renfer-
ment des pièces se rapportant à notre sujet:
Partie I. Pièces satiriques contre le roi, la reine, le comte
d'Artois, les princes, la duchesse de Polignac et autres person-
nages. — Galanteries, libelles, abominations; notamment les
pièces que les amateurs de raretés recherchent le plus telles que
le Ménage royal en déroute. — Le Bordel royal. — Le Go-
demiché royal. — Les recueils des pamphlets dirigés contre le
comte d'Artois, Monsieur, la duchesse de Polignac, etc.
Partie XV. Facéties et pièces gaillardes sur les filles publi-
ques, les grisettes, les mouchards et les mauvais lieux. — Co-
cus, bâtards , femmes galantes , dévotes fouettées. Chronique
scandaleuse. — Facéties politiques et autres écrits, où les fem-
mes sont mises en rapport avec les opinions et les intrigues des
temps.
Partie XVII. Les Mouches cantharides. — La Plus grande
putain de Paris, etc.
Partie XVIII. L'Autrichienne en goguette. — Le Pot très-
pourri, représenté sur le théâtre de la cour. —Charles II en
certain lieu. — La France foutue, etc.
Collection d'iiéroides et pièces fugitives de Dorât ,
Colardeau, Pe^ay, Blin de Sainmore et autres. Franc-
fort, 1769, 1771, 12 vol. pet. in-12. — Scheible, en
1867, 8 fl., Viollet-Leduc, Biblioth. poétique, p. 4".
Contient: Les Soupirs du cloître; les Sens; les Tourte-
relles de Zelmis; Zélis au bain ; l'Isle merveilleuse; Caqueté
COLLECTION
Bonbec ; les Cerises* les Danseuses de V Opéra; Lais et Phri-
né. Narcisse dans l'ile de Vénus. Abailard et Héloise. Les
Détirginevrs , etc.
« Monument curieux de la littérature de cette époque, curieux
a conserver comme étude. On a peine à concevoir aujourd'hui
qu'une imitation élégante d'une Héroïde de P:>pe ait entraîné
une foule de poètes dans une route aussi malheureuse. Pendant
dix ans, peut être, on ne vit que des lettres écrites en vers par
Philomèle à Progné ; par Zèlia , jeune sauvage, a Valcour ,
officier français; par Monté\ume à Cortés; par Héro à Léàn-
dre; par Jean Calas à sa.Jhnme; par Caïn à Mehala, son
épouse. Et ces suppositions ridicules, dans le but de donner
carrière aux déclamations de la philosophie la plus commune ,
à la sensibilité la plus niaise; et tout cela en quantité suffi-
sante pour former environ la moitié des dix volumes, dont il
est question! L'autre moitié est remplie de petits poèmes non
moins fades. Ce sont les Tourterelles de Zelmis, Zelis au
bain, les Sens, Echo et Narcisse, Lais et Phryné, etc., etc. »
fViollet-Leduc).
Collection de poètes italiens , imprimée par les El-
zevier. Amsterdam, 1678, g vol. in-24, fig. de Séb.
Leclerc. — Collection composée de: Gierusalemme
liberata, 2 vol. — Aminta, 1 vol. — L'Adone. 4 vol.
— // Pastor fido, 1 vol. — Filli di Sciro, 1 vol.—
Libri, n" 558bis, 70 fr.
Collection de romans historiques, publiée par de La
Borde, contenant: Histoire secrète de la cour de Bour-
gogne, par Mlle de Laforce, 3 vol. —Histoire de Mar-
guerite de Valois, reine de Navarre, par la même, 6
vol. — Le Prince de Condé, par Boursault, 2 vol. —
Les Amours du grand Alcandre, 2 vol. — Bianca
Capello, imité de l'allemand, 2 vol. — Paris, Didot
l'aîné, 1782-90, i5 vol. in- 12 . Pixérécourt, 72 fr.
— Voir ces titres séparément.
Collection des gaillardises de Gros- Jean Dindon.
Paris, i83o, 3 vol. in-18. — Bolle, 8 fr. 5o.
Collection des meilleurs ouvrages de la langue fran-
çaise, dédiée aux dames (chaque ouvrage précédé d'une
notice sur l'auteur) par Auger. Paris, Didot, 181 5, 17
vol. in- 16.
Coll.ction, dite de la Duchesse, composée comme il suit:
Zaïde. — La Princesse de Clèves, — Juliette Catesby. —
La Comtesse de Sancerre. — Histoire du marquis de Cressy.—
Mémoires du comte de Grammont. —Contes de Hamilton.— Le
Comte de Comminges. — Le Siège de Calais.
2ÔS COLLECTION
Collection des meilleurs ouvrages français, composés
par des femmes, dédiée aux femmes françaises; par
Mlle de Keralio. Paris, l'auteur, 1 786-1 789, 6 vol.
in-8, avec fig. grav. par Lebarbier.
< Mlle ce Keralio a été aidée par Mej-er et par d'autres tein-
turiers, qui ont mis à sa disposition une foule de notes et de
notices sur l'ancienne littérature française. On trouve dans cette
collection un choix des ouvrages inédits de Christine de Pisan.
publiés d'après les manuscrits inédits de la Bibliothèque du
roi. Elle devait comprendre, outre les notices et les études ana-
h tiques, les principaux ouvrages complets composés par des
femmes depuis le siècle de Louis XIV. Elle aurait formé 34
volumes, mais il n'en a paru que 6. la Révolution ayant sus-
pendu cette publication. Mlle de Keralio épousa un "fougueux-
patriote. Pierre-François-Joseph Robert, et elle fit paraître son
affreux livre: Crimes des reines de France ; Paris, 1791. in-8.
Elle alla mourir à Bruxelles . où son mari se fit liquoriste ,
tout avocat qu'il était. Voir: Grandeur et décadence des Ja-
copins et Jacopines.»
Collection des poètes français anciens, imprimée par
Coustelier . i72?-24s, 10 vol. petit in-8. — Nodier,
3 5 1 fr . ; Rosny, 1 09 fr. — Un amateur de Paris, 3 1 2 fr.
— Fontaine, en 1870, 25o fr. ; Leber, n° 1691.
Comprenant: Ch. Bourdigné. La Légende de M. Pierre Fai-
feu, 1723, 1 vol. — G. Crétin, ses poésies . 1723, 1 vol. — Fr.
Villon, ses œuvres, 1723. 1 vol. — La Farce de maistre Pa-
thelin. 1723. 1 vol. — J. Marot. ses œuvres (et poésies de Cl.
Marot) 1723. 1 vol. — G. CoqUillart, ses poésies, 1723, 1 vol.
— Martial d'Auvergne, ses poésies. 1724, 2 vol. — Œuvres de
Racan, 1723, 2 vol. — Quelquefois Racan n'est pas compris
dans la collection, laquelle alors se compose de 8 volumes seu-
lement.
Collection des romans grecs; trad. en franc., avec
des notes; par Courier, Larcher, etc.; précédée d'un
Essai sur les romans grecs, par Villemain. Paris, Mer-
lin, 1822 et années suivantes, 12 vol. in-16. — Jolie
collection (La Bédoyère, 80 fr.). — L'ouvrage devait
avoir 1 5 vol.
Les 12 volumes en 6 livraisons contiennent: Tome I. Aven-
tures d'amour de Parthenius et choix de Narrations de Conon,
traduction nouvelle, par Romain Merlin; Evénements tragiques
causés par l'amour trad. de Plutarque par Ricard. — Tomes 11
à V. Amours de Théagènes et Chariclée, par Héliodore , trad.
par J. Amyot. — Tome V 1 1 i . Les pastorales de Longus . trad.
par Courier. — Tome IX et X. Amours de Chéréas et Callir-
rhoé, trad. par Larcher. Tome XI. Habrocome et Anthia,
par Xénophon d'Ephèse, traduction nouvelle. — Tome XII. La
Luciade, ou l'Ane dcLuciusde Patras, trad. par Courier ; His-
COLLECTION - COLLETET 269
toire véritable de Lucien, trad. par Et. Béquet ; Extraits des
romans d'Antoine Diogène et de Jamblique. — Tome Xlll.
Amours de Rhodante et Dosiclès , par Théodore Prodromus ,
traduction nouvelle. — Tome XIV. Aventures d' Hysminé et
Hysminias, par Eumatlie Macrembolite. trad. du grec, avec des
remarques par Ph. Lebas. Les tomes VI, VII, et XV. n'ont
pas paru.
Collection of gems. Cameos as well as Intaglios ta-
ken from the finest Cabinets in Europe cast in co-
ioured fcastes, arranged and described by R. E. Raspe.
London, 1791, 2 vol. in-40, 53 plates.
Cet ouvrage a été traduit en français sous le titre suivant:
Catalogue raisonné d'une collection générale de pierres gravées
antiques et modernes, tirée des plus beaux cabinets de l'Europe et
moulées en verre coiorié de manière à reproduire exactement les
pierres antiques, par James Tassie. Ouvrage mis en ordre par
Raspe, en angl. et en franc., avec 57 pi. Londres, 1791, 2 vol.
in-40 ( prix, environ 5o fr.J. — Cet ouvrage est d'autant plus
curieux qu'une partie des pierres d'après lesquelles les em-
preintes ont été prises, ont été détruites depuis.
Collection ofsongs by the inimitable captain Morris.
London, 1786, 2 part. in-8. — Chansons libres et ba-
dines.
Collegio (II) délie marionette, per ben educare le
chicchere féminine, ossia tutte le femine galanti e
principalmente da marito. In Chiccheropoli, 1764, 2
part, en 1 vol. in- 12. — Baschet, n° 329.
Petit livre fort rare sur les femmes et le mariage ; il est si-
gné Brioché; sous ce nom, qui est évidemment un pseudony-
me, l'auteur indique d'une façon très-facétieuse ce qui est utile
aux dames; un domino pour 'le carnaval, des falbalas, franges,
etc.; du papier à papillotes, un manchon; les livres divers
qu'elles doivent lire , et aussi le livre de ménage, le livre de
cuisine, etc. , par Mme Pet-en-1'air, Louison la Portière, Ninon
la Tailleuse, Georgette la Blanchisseuse, etc., etc.
COLLETET (Guill.), poète, m. de l'Acad. franc.,
i5o8-iô5q. Il était l'ainé de 24 enfants; mais lui,
il ne fut père que d'un seul, François Colletet, duquel
Boileau s'est durement et indécemment raillé. Quant
à Guillaume Colletet, il fut assez à son aise , et eut
maison de ville, élégante, ayant appartenu à Ronsard,
et maison de campagne à Rungis, près Paris. 11 es-
saya de travailler pour le théâtre, mais il ne parvint
qu'à faire des pièces fort ennuyeuses. Son ouvrage le
plus important est une Histoire générale et particu-
COLLETET — COLLOQUE
Hère des pactes francois , restée manuscrite et conser-
vée aujourd'hui à la Bibliothèque du roi, au Louvre.
Cet ouvrage qui forme 6 vol. in-40 avec tables alpha-
bétique et chronologique , devait être plus vaste encore
et former dix volumes, contenant 400 vies. Ses autre.,
ouvrages sont moins importants. Quant à nous, nous
n'aurons à nous occuper que des suivants : Désespoirs
amoureux. 1Ô22. — Les Divertissements poétiques de
sieur Colletet. i63i. — L'Illustre buveur à ses amis.
1640. — Ses Poésies diverses. i656. — Qiiestion cé-
lèbre. 1046.
COLLETET (Francois) le rils, né à Paiis, en 1628,
il vivait encore vers 1 ô 7 3 : La Muse coquette. iôSg.
— Poésies galante?, amoureuses et coquettes, iô-j3.
Collier Le Je la reine; par AL Dumas (par Aug.
Maquet). Paris. Cadot, 1840,-30, 1 1 vol. in-8, de 7 fr.
5o chaque. — Réimprimé souvent en format in-4", et
en 3 vol. in- 18 Jésus à 1 fr. chaque.
COLL'N d'HARLEVILLE < J.-F.), poète comique ,
m. de l'Institut; Maintenon (Eure-et-Loir), 175?-:
— L'Inconstant. — Mœurs du jour, ou V Ecole des
jeunes femmes.
COLL1N de PLANCY Jacques-Auguste-Simon),
homme de lettres et libraire, né à Plancy (Aube) en
170?. — Abelina. hist. du XIIIe siècle. 1822. — Bi-
bliothèque facétieuse. i8?2. — Le Droit du Seigneur,
ou la Fondation de Xice. 1820. — Mulier bonus. Al-
phabet de la malice des femmes.
COLLINS ( William-Wilkie), littér. angL, né à Lon-
dres en 1824: La Femme en blanc.
COLLIOT (Emile), contemp. Alice , ou l'Ange du
foyer. i853* — La Course à la veuve. 1802. — Le
"Mari par régime. 1 853.
Colloque (Le) amoureux, ou Dialogues familiers où
est remarqué V astuce et finesse des garçons et la fra-
gilité des filles, etc. Colo'gne, P. Marteau (Holl ),i':>7o.
pet. in-12'. — Lair, 12 fr. ; Nodier, 5i fr. — Livre
curieux, en vers.
Colloque des vrays amans, faict par sonnects, avec
quelques odes sur le mesme sugget, plus quelques dS-
COLLOQUE - COLOMBINE 271
zains mythologiques et enigmatques ; par Estienne
Yalancier, i 584, in-8. — Manuel du Libr.
Colloque familier du vray, pudic et sincère amour,
concilié entre deux amans, trad. du latin, par Jacques
Du Clerc. Paris, Denis Janot, 1540, 1 544, 1 545, in-16
de i5 rT. non chiffrés , et i3o S. chiffrés, fig. s. b. —
Deneux; Bertin, 18 fr. 60; Potier, en 1870, n° 1616.
Colloque, ou Entretien de deux dames sur les obli-
gations et les peines du mariage. S. 1. n. d., pet. in-8.
— Bignon, env. 1 fr. 5o.
Colloquios matrimoniales. Voir . Coloquios , etc.
COLMAN (George), poète angl., né à Florence en
iy33, m. à Londres en 1794. Voir: The Jealous rvife
— Le Mariage clandestin.
Colomba, suivi de la Mosaïque et(\o) autres contes
et nouvelles (entrautres: la Vénus d'Ille, la Perle de
Tolède, etc. ): par Pr. Mérimée. Paris , Charpentier ,
1854, in-12, 3 fr. 5o.
Colombe et Perdreau, idylle en 3 a., par J. Cor-
dier et Clairville ( Variétés). Paris, 1846, in-8.
Colombine- Arlequin et Arlequin-Colomhine , com.
en pr. (par Lesage). Paris, 171 5, in-8. — Soleinne ,
n" 3237.
Colombine avocat pour et contre; com. en 3 a. en
pr. (par de Fatouville). Paris, 1 685, in-8. — Soleinne,
n° 3237.
Colombine femme vengée, com. 3 a. en pr. (par de
Fatouville). Paris, 1689, m_8. — Soleinne, n° 3237.
Colombine file bigarre ; com. 3 a. en pr. (par M. B.),
jouée à Montpellier, avr. 1702, ms., catal. La Vallière,
n° 3454.
Colombine mannequin, parade mêlée de vaudevilles,
par Barré, Radet et (Fouques-Deshayes dit) Desfon-
taines.— Paris, an n, in-8. — Soleinne, n°3a37.
Colombine, ou les Sept Péchés capitaux, vaud. en
1 a., par Carmouche et Paul Vermond (Eugène Gui-
not). Paris, i85o, in-8 (Variétés).
272 COLONEL — COLUTHL'S
Colonel (Le) Duvar, fils naturel de Napoléon ( par
Louis Montigny ). — Paris, 1827, 4 vol. in 12.
Colonie {La), com. en 3 a. en pr., par de Saint-Foix.
Paris, 1750, 1753, in-12. — Nyon, tom. V, p. i58.
Cette pièce fut suspendue par ordre de l'autorité, qui crut y
trouver des traits licencieux; toutefois, on a dit que c'était Pois'-
son, le principal acteur de la pièce, qui monté ivre sur le théâ-
tre, avait fait quelques gestes , et prononcé des paroles indé-
centes. Cette pièce a été plus tard réimprimée dans les Œuvres
de Théâtre de l'auteur.
COLONNA (V.-B. ) contemp. : L'Art de plaire (en
v. franc.). 1867.
Coloquio de las damas, agora nuevamente corregio
y emendado (trad. espagnole d'une partie du 3e dia-
logue d'Arétin , par Fernan Xuarez ) S. 1. , 1607, pet.
in-12. — De Bure, 3952; Potier, en 1870, n° 1622. —
Voir: Ragionamentô délia Nanna e délia Antonia, et
Pornodidascalus .
Coloquios matrimoniales en los quales se tracta como
se han de aver entre si los casados y conservar la
pa%, criar sus hijos,y gobernar su casa, por Pedro
de Luxan. Sévi) la , i552 et Tolède , i552 ( Heber, 1
liv. ) ; Valladolid, 1 553 ; Saragosse , 1 555 (La Serna,
11 fr.), pet. in-8 goth. — Alcala, 157g, in-8, et Sara-
gosse 1 571 et i58ci, in-8 (Bibl. de Grenoble, n° 10981).
Cet ouvrage se classe dans les dissertations de morale.
Colporteur (Le) , hist. morale et critique ; par de
Chevrier. Londres, Jean Nourse, l'an de la vérité (i-j53)
in-12. — Scheible, 3 fr. ; Leber, n° 4721. — M. Cillet,
dans sa Notice sur Chevrier, indique sept éditions dif-
férentes de ce livre satirique , qui fut l'objet de pour-
suites de la police en France.
COLUMNA (Franciscus) ou Franc. Colonne, né à
Venise, en 1430; mort dominicain en i5io. Voir:
Poliphili hypnerotomachia ).
COLUTHl S , poète grec, né à Lycopolis , dans la
Thébaide, vivait sous l'empereur Anastase Ier, qui ré-
gna depuis 491 jusqu'en 5 18:
Coluîhi Helenœ raptus, gr. et lat., edidit M. Leander. Bâle,
1 555 ( B. de Grenoble, 15275), i55g, in-40. — gr. et lat., re-
cens. J. Dan. a Lennep, cum notis variorum ; Leovardiae, 1747,
in-8 (Gouttard, en 1780, i5fr. ; Potier, 3o fr.).— Nouvelles édi-
COMBAT - COMBEROUSSE 27S
tions de Bekker en 1816, Schœfer en 1823, et dans la Biblio-
theca grxca de Didot. — Pour les traductions, Voir: l'Enlè-
vement d'Hélène.
Combat (Le) à mort, ou Mort héroïque de Propret,
tragédie comme les autres, ni pour rire, ni pour pleu-
rer (par Grandval fils). Imprimé à la campagne, chez
un marchand chapelier, au Creuzet, s. d. in-8. — So-
leinne, n° 3480; Leber , n° 2493 » — Cette tragédie,
qui est la même que celle du Pot de chambre cassé ,
augmenté de deux actes, d'un Discours préliminaire,
etc., est attribué par le catalogue Pixerécourt à de Mé-
rand, Quinet et Génibien.
Combat {Le) d'Agapite, ou le Sage amoureux, poè-
me héroïque, par de Mézière. Paris, Loyson, 1 658,
in-8. — Nyon, n° 15246.
Combat (Le) de Cupido et de la Mort , nouvelle-
ment composé par le Banny de Liesse (Françoys Ha-
bert , natif d' Yssoudun , en Berry), avecques plu-
sieurs œuvres contenues cy après : Premièrement, le
combat de Cupido et de la Mort. — Item, la contem-
plation poétique, contenant les lamentables amours de
deux amans. — Plus les epistres cupidiniques; plus,
une eglogue sur la mort d'Erasme. — Item, la queri-
monie de Vénus ayant perdu son amy Adonis. — item,
une exclamation contre dame Vérolle. — Plus, les bal-
lades, epistres, rondeaux, dixains, huictains, chansons,
et epitaphes. — Item, quatre élégies d'Ovide, traduic-
tes de latin en françoys, le tout composé par le Banny
de Liesse. — Paris. Alain Lotrian, avec privilège ( daté
de 1 541) in-8, fig.' sur bois. — La Valhère, n'J 3 124,
i3 fr. ; Yemeniz, en 1867, 3go fr., Cigongne, n° 808.
Combat (Le) de V amour et de la fierté, par de Pou-
train. Paris, de Varennes, 1666, in- 12. — Nyon, ^9646.
Combat (Le) de mal advisé avec sa dame par a-
mours , sur le jeu de paume, cartes, dez et tablier,
montrant comme tels jeux, joint celui des femmes,
font aller l'homme à l'hôpital , avec plusieurs autres
rondeaux et dizains, présenté au puis de risée. — Lyon,
1547, in- 16. — Livre introuvable aujourd'hui, cité
par Du Verdier, I, 420.
COMBEROUSSE (Alexis de) vaudevilliste , né à
Vienne ( Isère J en 1793, m. en 1862: Avis aux co-
Tome II 35
7A
COMEDIA
luettes, ou l'Amant singulier — les Deux nourrices
— Le Domino rose — la Fille mal élevée — Frétillon ,
ou la bonne fille — la Grisette de Bordeaux— l'Hon-
neur d'une femme —Juanita, ou Volte-face — Mada-
me d'Egmont — la Maîtresse — les Maris vengés —
la Polka en province — la Reine d'un jour — Salvoi-
sy, ou l'Amoureux de la reine — Un amant qui ne
veut pas être heureux — Une bonne fortune.
Comedia del Contile, chiamata la Trino^ia , (5 a.
en pr. ) Milano, Fr. Marchesino, i55o, in-40 de 53 ff.
— Parmi les personnages figurent les deux cortigiane
Laide et Hersilia, et Brondio, vecchio lussu?~ioso. —
Soleinne, 4255.
Comedia del Sacrifi^io degli Intronati, celebrato in
Siena l'anno 1 53 1 . Sans lieu (Venise?) 1 53y , in-8
( Libri, 42 fr. ) ; — Venetia, S. d. , in-8 ( Gancia; 3o
fr. ): Yinegia, S. d. (i538), in-8 de 68 ff. (de Solein-
ne, 6 fr.).
Cette pièce spirituelle et pleine de hardiesses a été trad. en
français et publiée pour la ire fois, en i54-3, par Ch. Estienne.
sous' ce titre: Comédie du sacrifice de V Académie vulgaire
Senoise. nomme\ Intronati , célèbres es jeux de Karesme pre-
nant à Senes (Lyon, in-16 goth. de 116 ff. , fig. en bois; vendu
78 fr. en 1841). Voir aussi: Les Abuse\, comédie.
Comedia del vitio muliebre, composta per Mariano
Maniscalco da Siena. Sienne, i5ig, pet. in-8 ( Far-
setti); — Venetia, Fr. Garone , 1527, pet. in-8 de 28
iT. (Soleinne, n° 4168, 5 fr. ) — Fiorenza, nel Garbo.
1572, in-8 de 3o ff. (Soleinne. n° 41 691, 7 fr. 5o). —
Il y a d'autres éditions.
Comedia di Agostino Ricchi da Lucca , intitolata :
I Tre tiranni ( 5 a. e prol. in v. ). Vinegia, Rern. de
Vitali , i533, in-40. — Soleinne, n° 4126. Rare.
Les bienséances sont totalement méconnues dans cette pièce ,
qui fut cependant représentée à Bologne en présence de l'Em-
pereur, du Pape et du duc de Florence. C'est spirituel , singu-
lier et plein de hardiesses de tout genre. L'Argomento fait sa-
voir que Girifalco ama Lucia, et da Listagiro et Pilastrino,
parasiti, n'è beffato e punito; Chrisaulo nobile per astutia
d'una ruffiana et d'una suafantesca la si gode sotto uno in-
ganno d'oro, con parole di volerla sposar ; Philocrats, tor-
nato di Spagna , pensandosi dliaver ne le man Lucia, si
giace con la fiante..., etc.
Comedia di amore contra la avaritia et pudicitia,
COMEDIA 275
intitolata il Bichiere ( en vers, sans distinction d'ac-
tes ni de scènes, par Mariano Maniscaico de Sienne).
Vinegia, i526, in-8 de 40 pp. Très-rare (selon le
catalog. Soleinne , n° 4166, cette édition est suivie
du Strassino de Campani). — Sienne, 1 5 14, Farsetti.
— Sienne, 1644, citée par Allacci. — Florence, sans
date, Farsetti, et 1572, 1578, cat. de Ferrario.
Comedia di Lodovico Ariosto, intitolata : Gli Sup-
posai , en 5 a. et prol. en pr. Sans lieu (Venise) i52 5,
1 536, (Soleinne, n° 409,5) in-8 de 32 ff. , portr. sur b.
— Venise, i538, i5g6 (Nyon, i8583), in-8.
Ces premières éditions en prose, qui sont le premier travail
de l'Arioste ( il a refait sa pièce en vers avec quelques chan-
gements), ont été l'objet de plusieurs traductions; la plus esti-
mée est celle intit.: La Comédie des Suppose^ de L. Arioste ,
en ital. et en tranç. ) traduite par J.-P. de Mesmes ). Paris ,
Est. Groulleau , i552, in-8 de 1 74 pp. ( Soleinne, 4100 ). — Cette
traduction est plus exacte que celle de J. Bourgeois, qui l'avait
précédée ( en i545) et que celle de Th. Muret (Théâtre euro-
péen). Ce dernier a fait des adoucissements pour le public du
XIX8 siècle, plus chatouilleux que celui du XVIe, lequel ne
reculait pas devant la crudité des idées et des expressions.
Comedia llamada Florinea, que tracta de los amo-
res del buen duquc Floriano con la linda y muy
casta i generosa Belisea nuevamente hecha. Por Joan
Rodriguez Florian. Médina del Campo, i554, in-40.
Très-rare. — Heber, 4 liv. 4 sh. ; Soleinne, n° 4822,
37 fr. 5o.
Comedia llamada Selvagia, en que se introduçen los
amores d'un cavallero llamado Selvago, con una dama
dicha Isabela, compuesto por Alonso de Ville ga Sel-
vago.— Toledo, Juan Ferrer. i554, in-40.
Imitation de la Célestine: l'auteur, devenu dévot, en suppri-
ma autant qu'il put, les exemplaires , ce qui les a rendus fort
rares. Manuel.
Comedia nova volgare ( en pr. , sans distinction
d'actes ni de scènes), di uno eccellente poeta Mantuano.
(Venise, i5i3) in-8 goth. de 1 1 ff. non chiffrés. —
Soleinne, n° 4639, 5 fr.
Livret rarissime. Cette pièce manquait dans les collections les
plus riches et la Drammalurgia n'en fait pas mention. Elle est
cependant spirituelle et amusante. On y voit figurer la ruffiana
Lyda, et deux Villani , Tonol et Maie , qui parlent tantôt en
prose et tantôt en vers le patois de la Toscane.
276 COMEDIA — COMEDIAS
Comedia nova da Notturno napolitano intitolata :
Gaudio d'amore (in terza rima ). Vinegia, Sessa, 1 53 1,
in-8. — Libri, i5 fr. — Nyon, n° i858g.
Comedia nuova pastorale intitulata: Délias, (en v.,
sans distinction d'actes ni de scènes). S. 1. n. d. (pro-
babl. Sienne, comm. du 16 siècle), in-8 de 16 pages,
très-rare. Libri; 16 fr. 5o. — Pièce différente des deux
autres Délia, citées par Allacci.
Comedia pastorale ( en vers) , nuov. comp. per Ang.
delli Oldradi, intit.: Cura d'amore. — Roma, V. Do-
rico et Luigi fratelli, 1549, in-8 de 16 pp. semi-goth.
Soleinne, n° 41 53, 2 fr. — 7 interlocuteurs; Cupidon
et Echo sont du nombre.
Comedia ridiculosa di Plauto , intitolata Asinaria
(en terza rima), rapresentata nel monasterio di Santo
Stéphane Vinegia, Zoppino, i53o,in-8. Libri (n° 1778).
— Cette pièce, une des plus libres de Plaute, a été
jouée en italien dans un couvent de Venise.
Comedias (Las) nuevas, escogidas de los mejores in-
genios de Espana. Madrid, 16D2-1704, 48 vol. in-40;
contenant 12 pièces chacun. — La plupart de ces vo-
lumes ont des titres particuliers (Voir, à ce sujet, le
Manuel du libraire, tome II, col. i79)- Imprimés en
diverses villes, portant des titres différents, ces volu-
mes sont tellement difficiles à rassembler, qu'on doute
qu'aucun dépôt public en renferme la réunion entière.
Nous avons sous les yeux une liste très-peu connue
elle-même de toutes les pièces qui entrent dans ces
48 volumes de Comedias, et nous en transcrivons les
titres qui paraissent se rattacher le plus à notre sujet:
Zelos, Amor y vengan\a, de Luis Vêlez de Guevara. — La
Obligacion de las mngeres, du même. — Amor y honor , de
Luis de Velmonte. — Mas pueden Zelos que Amor. de Lope de
Vega. — La Discreta Enamorada, du même. — Amigo, Amante
y Leal, de P. Calderon. — Agradecer y no amor, du même.
— No ay burlas con las mugeres , cararse y vengarse, de
Mira de'.Mescua. — Para vencer à Amor, querer vencerle, de
Calderon. — La Muger contra el Consejo. Les trois journées
de cette pièce sont de trois auteurs différents, J. de Matos, A.
Martinez et J. de Zavaleta. — Amado y aborrecido, de P. Cal-
deron. — La Victoria del Amor, de Manuel Morchen. — Con-
tra el Amor no ay enganos , de Diego Enriquez. — Amor y
Obligacion, de Agostin Moreto. — Polre^a, Amor y Fortuna,
de Figueroa. — Triunfos de Amor y Fortuna, de Antonio de
COMEDIE 277
Solis. — Los Très Afectos de Amor, Piedad, Desmayo y Va-
lor, de P. Calderon. — El Galan de su muger, de J. de Ma-
tos. — Finger y Amor , de Agustin Moreto. — No es Amor
como se pinta ( pièces de trois auteurs anonymes ). — Tarn-
bien da Amor libertad, de Antonio Martinez. — Amor hace
hablar los mudos, de Villaviciosa, Matos y Zavaleta. — Amor
y no agradecer, de Francisco Salgado. — No amar la mugor
'Jine-a, de Juan de Zavaleta. — Lo que puede Amor y \elos
(par un anonyme). — No ay contra el Amor poder, de Juan
Vêlez de Guevara. — Amor vencide de Amor, du même. — El
Amor puesto en ra\on, de Sébastian de Villaviciosa. — Amor
por Senas, de Tirso de Molina. — Victoria por el Amor, de
Jacinte Cordero. — Hacer de Amor ay ravio (par un anonyme).
— Prodigios de Amor, par Villaviciosa. — El Amor enamo-
rado, par J. de Zavaleta. — Selva de Amor y \elos, de Fran-
cisco de Roxas. — Amor de Ra^on vincido (par un anonyme).
— No ay Amor como finger ( del maestro Léon). — Riesgos
de Amor y Amistad, de Juan Vêlez de Guevara. — El Amor
hace discretos (par un anonyme). — Todo es enredos Amor,
de Diego de Cordova y Figûeroa. — Poder y Amor Conipi-
tiendo, de Juan la Calles. — Tambien se ama en el Abismo ,
de Augustin de Salazar. — Varios prodigios de Amor, de
Francisco de Rojas. — El Amor mas verdadero (par un ano-
nyme). — Mas merece quien mas ama d'Antonio Hurtado de
Mendoza. — El Amor al uso, d'Ant. de Solis. — Vener el
Amor almundq, de Fernandez de Léon. — Cuat is afecto ma-
yor, Lealtad, 0 Sangre , 0 Amor , de Francisco de Bances
Candamo.
Comédie di Pietro Aretino (il Marescalco, la Corti-
giana, la Talanta, FHipocrito , toutes en 5 a. et prol.
pr.). Vinetia, Fr. Marcolini 1542, pet. in-8 (vendu 17
fr. en 1825).— Quattro comédie del divino Pietro Are-
tino. S. 1., i56o (La Vallière, n° 3765; 11 fr.), et i588
(Soleinne, n° 4088, 27 fr. 5o ; Libri, 25 fr.; Nodier,
58 fr. ; Veinant, 2 3 fr.), pet. in-8 de 8 ff. prél. et 285
ff. de texte.
Dans ces dernières éditions, l'orthographe est rajeunie et plu-
sieurs passages ont été modifiés ou supprimés. — Toutes ces
pièces sont licencieuses, ainsi que l'étaient, du reste, les autres
comédies du temps; elles sont diffuses et compliquées, mais
l'auteur s'y montre partout observateur, gai, spirituel, mordant
et impie; souvent i! rappelle Rabelais. — Ces diverses comé-
dies ont été imprimées séparément ; voir à leur titre particu-
lier ; et , pour la traduction du volume lui-même, Voir : Œu-
vres choisies de P. Arétin.
Comédie di Lodovico Ariosto. Venezia, Gabriel Gio-
lito, 1562, in-12. — Nyon, n° i858i. — Contenant: I
Suppositi. — La Cassana. — La Lena. —Il Negromante.
La Scolastica.
278 COMEDIE
Commedie in versi dell'abate Pietro Chiari. Venezia,
Bettinelli, 1756-1762, 10 vol in-8, portr. ( Soleinne,
n° 4637). — Cont. : la Pastorella fedele (5 a. et prol ).
— Molière marito geloso (5 a. et prol.). — L'Inganno
amoroso (5 a.). — L'Innamorato di due (5 a.). — La
Schiava chinese (5 a.). — L'Arlechina (5 a.). — La
Bella pellegrina (6 a.). — La Vendetta amorosa (5 a.
et pr.), etc. — Nuova raccolta di commedie in versi
delVabate Chiari. Venezia, 1 763-1 764, 2 vol. in-8 (So-
leinne, 4638). Contenant: Gli Amanti in collera, etc.
Comédie di Lodovico Dolce. Vinegia, Gabriele Gio-
lito di Ferrari, i56o, in-12. — Nyon, nu 1861D.
Contenant: 11 Ragazzo. — 11 .Marito. — 11 Capitano. — Fabri-
tia. — Ruffiano. — Toutes ces pièces, en 5 actes, ont été impr.
séparément.
Comédie (en pr.^, di Gio. Batt. Fagiuoli. Fiorenze,
F. Moucke, 1734-^8, 7 vol., in-12. — Soleinne, 462b;
Nyon, n° 19063.
Contient entr'autres pièces: L'aver cura di donne è pazzia ,
ovvero il Cavalier Parigino. — 11 Marito alla rr.oda. — L'A-
mante esperimentato, overo Anche le donne sanno far da uomo.
— Ciô che pare non è. overo il Cicisbeo sconsolato. Gli Amanti
senza vedersi. — Amore non opéra a caso. — Un vero amore
non cura interesse. — Amore non vuole avarizia. — Amore e
tortuna, etc.; toutes en 3 actes.
Comédie di Anton. Franc. Grazzini, detto il Lasca.
Venetia, Bern. Giunti, Ô82, in-8. — Nyon, n° i8638.
Contenant: La Gelosia: — La Spiritata. — La Strega. — La
Sibilla. — La Pinzochera. — I Parentadi. Toutes en 5 actes.
Commedie (Le) di Jacopo Angelo Nelli, sanese. Mi-
lano, Federigo Agnelli, 1762, 5 vol. in-8. — Nyon, n"
19081.
Contenant: La Serva padrona. —La Moglie in calzoni. — i
Vecchi rivali. — Gli Allievi di vedove. — Le Serve al forno. —
11 Geloso in gabbia. — La Suocera e la nuora. — II Tormen-
tator di se stesso. — 11 Forestiero in patria. — La Dottoressa
preziosa. — L'Amante per disprezzo. — 11 Geloso disinvoko ,
overo il Geloso in maschera. — 11 Viluppo. overo il Matrimo-
nio per astuzia. — 11 Faccendone. — L'Astrato. Ces pièces sont
en 3 actes.
Comédie di Sforza Oddi. Vinegia, Sessa, iDgv, in-
12 (Nyon, n° 18698). —Vinegia, 1598, in-12 (Lion,
5 fr. 25).
Contenant: L'Erofilomachia, overo il Duello d' amore e d'à-
COMEDIE 279
inicitia. — Li Morti vivi. — La Prigione d'amore. — Ces pièces
sont en vers.
Comédie di Girol. Parabosco. Venise, Giolito, 1 56o.
in-12. — Libri, 16 fr.; Nyon, 18619; Soleinne, 4212.
Contient : La Notte, pièce très-gaie_, en pr. — // Viluvpo, en
pr. — / Contenti, en pr. — el Pelegrino, en vers. — L'Herma -
frodite, et le Marinaio, Toutes deux en pr. et fort gaies. Non
seulement, il y a des passages lestes, mais il y en a de satiri-
ques contre le" clergé et les momeries religieuses. Ces pièces
ont été toutes aussi imprimées séparément.
Comédie (La) académique. La Belle Paule, par
Champfleury. Paris, librairie internationale, 1867, in-
8, 32 5 pp., 5 fr.; et in-18 jésus, 32 5 pp., 3 fr.
Comédie (La) de la comédie, ou les Amours de Tra-
polin, com. (1 a., vers); par Dorimond. Paris, 1662,
in-16 (Bertin, n° 894; Nyon, n° 1 75 17). — La Comé-
die de la comédie n'est qu'un prol. en 5 se. et en v. ,
précédant les Amours de Trapolin (V. ce titre).
Comédie de la fidélité nuptiale, en 5 a. et prol. pr.;
par Gérard de Vivre, Gantois. Anvers, 1277, pet. in-
8 de 5i pp. — Soleinne, n° 797; B. du théâtre fran-
çais, I, 216.
Un monsieur a été pris ou tué à la guerre; un amant fait la
cour à sa femme, et vient chanter sous sa fenêtre des chansons
comme celle-ci :
Toutes les nuits que sans vous je me couche,
Pensant à vous, ne fais que sommeiller;
Et, en resvant jusques au reveiller
Incessamment vous quiers parmi la couche ;
Et bien souvent, au lieu de votre bouche,
En soupirant, je baise l'oreiller.
Croirait-on que Madame Palestra résiste à des discours aussi
touchants ? Heureusement que sa vertu n'est pas mise trop
long temps à l'épreuve, car son mari qui n'était pas tué revient
au 5e acte, et les époux s" entrebaisent et s'accollent à la barbe
de l'amant.
Comédie (La) de Vamour , par Ch. de La Rounat
(Auguste Rouvenat). Paris, Lévy, 1857, in-12, 1 fr.
Comédie (La) de Vamour, com. en 1 acte et en vers;
par J. Du Boys (Odéon, 22 janvier 1869). Paris, Dentu,
1869, gr. in-18, 36 pp., 1 fr.
Comédie des amours de Théseus et Dianira , en 5
actes, en prose; par Gérard de Vivre. Paris, Nie. Bon-
280 COMEDIE
fons, iSyj. in-8. — ■ Nyon, n" 1722?. — Réimpr. dans
le Théâtre de Gérard de Vivre. Anvers, Janssens,
1602, in-8. — Voir l'analyse de cette pièce dans La
Yallière, Théâtre franc., i, 214.
Comédie {La\ des comédiens, par Georges de Scu-
déry; pièce en 5 actes, dont les deux premiers sont
en prose et les trois derniers en vers, avec ce titre :
l'Amour caché par l'amour (Voir ce titre). Paris, A.
Courbé, i635, in-8, fig. — La B. du théâtre franc. L
118, dit que cette pièce ne mérite aucun extrait.
Comédie (La) des comédiens, tragi-comédie; par
Gougenot, de Dijon. Paris, iG33, in-8. — Biblioth. du
théâtre franc., II, 436.
Cinq actes. Les 2 premiers sont en prose, et se passent en-
tre les comédiens, qui se disputent les rôles. Les 3 derniers
sont en vers, et contiennent une pièce qu'on pourrait intituler:
la Courtisane vertueuse. Un nommé Simandre devient amou-
reux de la courtisane Caliste, qui le refuse parce que il a quitté
Clarinde pour elle. Mais le hasard fait découvrir que Simandre
et Caliste sont frère et sœur. Ils avaient été enle>és dans leur
ieunesse* par des corsaires. Dès-lors, tout s'arrange: Simandre
épouse Clarinde, et Caliste épouse un sieur Filame. Il y a dans
cette pièce un rôle de valet gourmand , appelé Faustin , assez
drôle.
Comédie (La) des comédiens, ou V Amour charlatan.
com. en 3 a. pr. ; par Carton Dancourt. Paris, Ribou
1710, in-8, — Soleinne, 1496. Dancourt avait d'abord
fait cette pièce en un acte seulement, mais il la trans-
forma et y ajouta des airs, dont Gilliers fit la musique.
Comédie [La) des comédies, com. en 5 a. en pr., tra-
duite de l'italien; par N. Dupeschier, Parisien. Paris,
Nie. de Lacoste, 1629, in-8. — B. du théâtre fran-
çais, II, 42.
Le premier acte est une espèce de prologue dans lequel le
langage est un peu grossier. Le secrétaire du docteur lui dit;
« J'envoie bien faire f... ces bonnes gens du temps passé d'avoir
pris tant de peine à ne faire rien qui vaille, etc. » — Ce doc-
teur est amoureux de Mlle Clorinde et il lui déclare sa pas-
sion ; mais, il a un rival, le Paladin, qui propose à Clorinde
de contracter ensemble^ un de ces petits mariages si libres
qu'on ne recherche même le consentement de personne pour
les consommer. Elle n'y consent pas, mais le papa accorde la
main de sa fille au Paladin : « Alle^. chers enfants, leur dit-il ,
vous enfermer en quelque lieu tous deux ensemble , et nen
partez point que vous n'y fassiez un tiers. » — Le docteur, pi-
COMEDIE
que du triomphe de son rival lui fait donner des coups de bâ-
ton. Dans une dernière seine . Griselin , le fou du docteur dé-
bite une quantité de propos extravagants.
Comédie (La) des Suppose^. Voir: Comedia di Lo-
dovico Ariosto, intitolata gli Suppcsiti.
Comédie du boudoir, par Maurice de Podestat (Ed.
Delprat). Paris, 1868, in-40, avec 14 eaux-fortes. —
Super en. lit ter., III, 195.
Comédie et resjoyssance de Paris sur les mariages
du roy catholique d'Espagne, etc. Avec trois epitha-
lames, le icr à Hymen, le 2 e à la Nuict, le 3e à Vénus;
par Jacques Du Boys, de Peronne. Paris, i55q, petit
in-40 de 22 ff. — Pièce en vers, sans distinctiond'actes
ni de scène-. — Coste, i5o fr.
Comédie facétieuse et très-plaisante du voyage de
frère Fecisti en Provence vers Nostradamus , pour
savoir certaines nouvelles des clefs de Paradis et d'en-
fer que le pape avoit perdues (sans distinction d'actes
ni de scènes, en ver-;. Nismes, i5gg, in-i5 de 18 ff.
— Soleinne, n° 8728.
Farce assez spirituelle dont il n'existe, dit-on, qu'un seulexem-
p'aire. Elle a été réimprimée à 25 ex. par M. de Montera tt.
Comédie galante de M. de B. ( le comte de Bussy-
Rabutin, où selon d'autres, Blessebois). Paris (Holl.),
1667, Pet- m_I2 avec un front, représ, la comtesse
d'Olonne (Techener, 18 fr.). — Cologne, Pierre Mar-
teau, sans date, pet. in- 12 de 34 pp. /'Soleinne, n"
3832). — Edition suivie de la Déroute et l'Adieu des
filles de joye (pièce en vers). Paris, au Manchon d'a-
mour (Holl.), 1690, petit in-8 (Catal. Desjobert, n°
1088).
Cette pièce, en quatre actes très-courts, et dont les scènes ne
sont pas liées, a été attribuée a Bussy-Rabutin, parce qu'il
était l'historien satirique des débordements de la comtesse d'O-
lonne ; puis à Blessebois parce que, dans le Cabinet d'amour
et de Vénus , elle a été réimprimée à la suite de Marthe Le
Hayer, petite comédie de_ cet auteur. Elle a été aussi réimpri-
mée depuis, dans le Théâtre gaillard ( édit. de Glasgow, 1782),
et dans le Xouvea'i Théâtre gaillard •' Concarneau, 1867 ,
tome 1er J. Dans ces deux dernières réimpressions, elle a changé
de nom, et est intitulée: La Comtesse d'Olonne , ce qui 1 a fait
confondre avec la réduction de Granval. Voir : La Comtesse
d'Olonne.
Tome II 36
282 COMEDIE — COMEDIENNES
Comédie, ou Dialogue matrimonial, exemplaire de
paix en mariage, extrait du devis d'Erasme, duquel
est le tiltre : Uxor memphigamos ; c'est-à-dire la Femme
marv plaignant. Paris, 1641, in-8 de 16 ff. — Traduc-
tion en vers, attribuée à Barthélémy Aneau, d'après
cette expression de l'épître dédicatoire: « L'Aneau tout
rond m'envoye. » — Hebelinck, 5o fr. Voir le Manuel,
II, 1041.
Comédie très-élégante en laquelle sont contenues
les amours recréatives d'Erostrate et de la belle Po-
lymneste (en vers et en 5 actes), trad. de l'italien, par
Jacq. Bourgeois. Paris, Jeanne de Marner, ib^b, in-16,
84 ff. — Duc de la Vallière, i5 fr.
C'est une traduction de la comédie des Supposés de l'Arioste,
avec le lieu de la scène et quelques noms changés. — L'exempl.
qui a passé à la vente La Vallière est le seul dont on ait eu
connaissance. M. de Soleinne n'avait pu réussir à se procurer
une copie de cette pièce, qui est indiquée sans aucun détail dans
la Bibliothèque de Théâtre français , tome 111 , p. 243.
Comédienne {La), comédie en 3 actes, en vers; par
F.-G.-J.-S. Andrieux. Paris, Nepveu , 1816, in-8. —
Soleinne, 2292 et 3199.
Il y a eu aussi une comédie en prose, intitulée : Les Comé-
diennes, ou la Critique de la comédienne ; par Dumersan.
Paris, 1816, in-8 (Soleinne, n° 2563).
Comédienne (La) amoureuse, par Octave Féré. Paris,
Lécrivain et Toubon, 1860, gr. in-8 à 2 col., 48 pp.,
5o cent. — Paris, Décembre-Alonnier, 1870, in-18
jésus, 287 pp., illustration par Henri Rousseau, 3 fr.
Comédienne (La), fille et femme de qualité. Bruxelles
(Paris), 1756, 3 part, en 1 vol. in-12. — Nyon, n" 9304.
C'est sans doute le même ouvrage que: La Comédienne, ou
Mémoires de la marqidse de *** : par de Sainte-Croix. Bru-
xelles, 1756, 7 parties in-12. — Voir aussi: La Commediante
in fortuna.
Comédiennes (Les), com. en 4 a. ; par L. Lurine et
R. Deslandes (Gymnase). Paris, 1857, in-12.
Comédiennes (Les) adorées, par E. Gaboriau, Paris,
i863, in-8, portx. — Scheible, en 1867, 2 fl. 40 kr.
Comédiennes (Les) d'autrefois, par Arsène Houssaye
(il y a sur la couverture: Les Comédiennes du temps
passé). Cont. les esquisses biographiques suivantes:
COMEDIES 283
Une Demoiselle d'Opéra. — Mlle Gaussin. — Prome-
nade au Palais-Royal. — Mnie Vadé. — Mlle Guimard.
— La Marquise et la Comédienne. — Mlles FVi, Manon,
Le Cler et Miré. — Mmc Molière. — Volume curieux
et amusant. Paris, Lévy, 1 855, in-18. — 6e édition en
i858, sous le titre: Princesses de comédie et Déesses
d'opéra, Hachette, in-i8, i fr.
Comédies d'Aristophane (ou de Plaute , ou de Té-
rence),trad. en franc. Voir: ARISTOPHANE, PLAUTE,
TERENCE, traductions françaises.
Comédies et contes en vers, par Ed. Mennechet. Paris,
Dauvin et Fontaine, 1842, in-8. — Soleinne, 2Ô5i. —
Ce volume contient: La Marquise de Caylus, com. en
vers. — Une vengeance de femme, com. en vers, en ?
actes, etc.
Comédies et proverbes d'Alfred de Musset. Paris,
Charpentier, 1 853, i856, i85y, 1867, 2 vol. in-12.
Contient tome 1er: André del Sarto ; Loren\accio; les Ca-
prices de Marianne : Fantasio ; On ne badine pas avec l'a-
mour; la Nuit vénitienne; Barberine. Tome II : le Chande-
lier; Il ne faut jurer de rien; Un Caprice; Il faut qu'une
porte soit ouverte ou fermée ; Louison; On ne saurait pen-
ser à tout ; Carmosine , Bettine.
Comédies facétieuses de Pierre de Larivey , cham-
penois. Paris, 1579, Pet- in-12 de 8 fF. prél., 120 pp.
chiffrées et 1 f. pour l'errata. — Monmerqué ; 22 fr.;
Soleinne, i5 fr.
Seconde édition; Lyon , B. Rigaud, iSoj, pet. in-12 (Solein-
ne, 14 fr.).— Autres réimpressions portant également l'indication
de Seconde édition. Rouen, R. du Petit-Val, 1600, 1601 , ou
1611, pet. in-12 (Duplessis, 19 fr.; Soleinne, nos 808 et 128
suppl.j. — On trouve dans ce recueil: le Laquais, 5 actes, pr.;
les Esprits, com. amusante dans laquelle il y a un rôle d'avare
qui a pu servir de modèle à celui de Molière; le Morfondu
( ie vieux Lazare, amoureux de la jeune Lucrèce, se mortond à
sa porte; sa nièce, pendant ce temps, reçoit son amant; enfin il
se décide à abandonner Lucrèce et à marier sa nièce ) ; la Veuve,
imitation de la Vedova de Nie. Bonaparte ; les Escoliers [l'un
séduit la femme d'un médecin , l'autre une jeune fille, cu'il é-
pouse à la fin); le Jaloux, com. finissant par un double ma-
riage.— Second recueil intitulé: Trois comédies des six der-
nières de P. de Larivey, à sçavoir: la Constance, le Fidelle
et les Tromperies. Trêves, 1611, pet. in-12 ( Soleinne, n° 808J.
Ces dernières pièces ne valent pas les six premières, mais comme
elles n'ont été imprimées qu' une seule fois, elles sont beaucoup
2S4 COMÉDIES - COMETTANT
plus rares que le premier recueil et les deux volumes réunis se
sont payés fort cher f Bertin. 24.5 fr. : Solar. 100 t'r. : Nyon ,
ii° 172:5 J. — Les pièces de Larivey sont très-libres. Elles ont
été réimprimées récemment, et forment les tomes V , VI , et
partie du VIIe de V Ancien Théâtre françois . publié dans la
Bibliothèque El^eririenne f Un tirage a part, à 100 exempl. en
2 v. 1. in-16. 20 t'r. j. M. Jannct. éditeur de cette collection in-
téressante, y a inséré une judicieuse notice, à laquelle nous
emprunterons quelques lignes: «Les pièces de Larivey exercè-
rent sur notre théâtre une influence considérable, et les nom-
breuses éditions qui eurent lieu coup sur coup démontrent avec
quelle faveur elles furent accueillies. Elles furent largement uti-
lisées par les contemporains de l'auteur et par leurs successeurs.
Dans son cours de poésie française à la Faculté des lettres de
Paris, M. Saint-Marc Girardiiî a signalé par d'ingénieux rap-
prodientents les nombreux emprunts que Molière avait faits à
Larivey. Larivey ne composait pas et ne traduisait pas: il pre-
nait le' plan d'une pièce, et le modifiait à sa fantaisie; il chan-
î lieu de là scène, souvent le nom des personnages, les
événements, de manière à rendre les pièces intéressantes pour
le public français. Parfois, il supprimait des scènes et des rôles:
il ajoutait rarement. Quant au dialogue, il le traduisait presque
toujours fidèlement, en ayant soin cependant de le franciser au-
tant que possible, tirant grand parti pour cela des locutions
proverbiales et populaires. «
Comédies, proverbes, parades (par Ant.-Mar. Rœde-
rer et le comte P.-L. Rœderer). S. n. (Dinan). 1824-
1826, 3 vol. pet. in-8. — Soleinne, 2G76.
Edition tirée a peut exemplaires et non mise dans le com-
mercé. On y remarque: Mlle Delaunay à la Bastille. — La
Nuit de mardi-gras. —Les Mœurs du bon temps— L'Ambi-
P T
tieux réprimé, ou II ne faut pas — — -, etc.
Comédies, proverbes et chansons, par Jos.-AIex. Sc-
gur. Paris, Colnet, an X, in-8. — Soleinne, 2405. —
Ce voiume contient: Le Parti le plus sage — le Re-
tour du mari — les Deux veuves — l'Amant arbitre.
Cornes amoris, or the Companion of love, being a
collection of songs; first book, 1687; lifth book, iôqq,
in-fol. — Graesse, Trésor des livres rares, 9e livr. "
Comète {La) d'amour , ses heureux effets au clair
de la lune , alm. chantant et récréatif. Paris, Tiger,
18 12, in-32, 10 cent.
COMETTANT (Oscar), né à Bordeaux en 1820, a
voyagé en Danemark et aux Etats-Unis. Voir : La
Gamme des amours.
COMFORTS — COMMENT 285
Comforts {The) of xvhoreing and the vanity and
chasiity, or the unreasonableness of love, ivith apoem
in praise ofthe Pox. 2* édition enlarged and amended.
London, s. n. , 1694, in- 18 de 48 pp. — Le poëme n'a
que 2 pages.
Comices {Les) d'Athènes, ou les Femmes orateurs ;
com.-vaud. trad. du grec d'Aristophane, par Scribe et
Varner. Paris, 1818, in-8. — Solcinne, n" 2640.
Comiphonie (La) , ou les Femmes dans le délire;
par F. L. Misethos (Théodore Pierre Bertin ) Paris,
Debray, 1802, i8o3, in-12, fig. — Techcner, en i858,
4 fr. — Traité curieux sur la chevelure des femmes.
Comme elles sont toutes, comédie en 2 a. en pr. ;
par Charles Narrey. (Gymnase dramat., en 1868).
Paris, Michel Levy, 1868, gr. in- 18, 36 pp, 1 fr.
Comme l'esprit vient aux filles , par Paban, 1849,
2 tom. in-18.
Comme on aime à sei^e ans, par le marquis Eugène
\de Loftky. Paris, Libr . du Biblioph . , 1868, in-12,
36 pp., 1 fr.
Commedia , ou Commedie. Voir : Comedia ou Co-
médie.
Commediante (La) in fortuna , 0 sia Memorie di
madama N. N. — Venezia , 1755, 2 tomes in-12
( Scheible, 5 fr. ).
Commencement (Le) du carnaval. La Lanterne ma-
gique bordelaise, ou les Cancans des femmes de la
Halle de Bordeaux (en prose). Impr. Coudert , à
Bordeaux, i838, in-8 de 4 pp.
Comment aimait une grisette , par Henry de Kock.
Paris, Cadot, 1867, in-18 jésus, 275 pp. et grav., 3 fr.
Comment aiment les femmes; par Valéry Vernier ;
préface par Arsène Houssaye, 2e édition. Paris, Dentu,
1862, in-18 jés., fig. , 3 fr.
Comment aiment les hommes ; par Mnie Olympe Au-
douard. Paris, 1861, in-18. — 3e édit. en 1 865 ^ avec
le portr. de l'auteur.
Comment finit une coquette , comédie-proverbe en
286 COMMENT — COMMENT ARII
deux parties; par Adolphe Poujol. Paris, 1866, in- 18,
24 pp.
Comment j'ai passé le mardi-gras (l'homme au coin
de son feu). La préface datée du 10 mars 1 835 , est
signée T. D. S. Salve C'est une aventure carnavales-
que arrivée à Naples. — broch. in-8.
Comment la trouves-tu ? Vaud. en 1 a.; par Ch.
Pagesis et de Chambrait (Vaud.). Paris, 1 85y, gr. in-18.
Comment l'esprit vient aux garçons, vaud. en 1 a ,
p. Alb. Monnicr et Ed. Martin (Variétés). Paris, 1 85 1 .
in-8.
Comment les femmes se vengent, ou la Leçon de sé-
duction, corn, en 2 a. en vers, cp. Galoppe-d*Onquane
( Odéon ). Paris, 1 848, in-8.
Comment on aime, romans et nouvelles, par Etienne
Enault. Paris, rue du Croissant, 1868, 1069, 1870,
in-4" à 2 col. , 200 pp. , 2 fr. 5o.
Comment on devient belle , nouvelle; par Henri de
Bornier. Lyon, 1 863, in-8 de 18 pp.
Comment on se débarrasse d'une maîtresse, avec une
préface sur la légèreté française , par Léon Gozlan.
Paris, Eug. Didier, 1 853, pet. in-16 de 96 pp., 1 fr.
Comment on tue les femmes , étude de mœurs; par
Gourdon de Genouillac. Paris, i865, in-18 jésus.
Comment tombent les femmes , parla comtesse Dash
Paris, Michel-Lévy, 1807, 1868, in- 18, jésus, 3 fr.
Commentaires (Les) de César, 1622. Voir: Recueil
général des caquets de Vaccouchée.
Commentaria in tit. de meretricibus et lenonibus
constit. mediol. Ang. Steph. Garono. Mediolani,
i638, in-40.
Commentant ad libros JEmiîii P aplani de adulte-
riis, auct. Jac. Cujacio. Francfort, P. Fischer, i5gi ,
in-40.
Commentarii in tit. de publias concubinariis, auct.
D. Bermondo Choveronio. Lyon, i55o, i5Ô4, in-40 eî
Spirae, 1597. in-8 (Vente à 'Dresde, en 1834, n° 8).
COMMENTARIUM — COMMENTO 287
— Réimpr. dans le tome XV du recueil de jurispru-
dence de Fr. Zileti (Venet. 1 584 , 25 vol. in-fol. ).
Comment arium Francisai Lamberti de sacro con-
jugio et adversus polutissimum regni perdit ionis cœ-
libatum liber in LXIX positiones divisas, quidquid ad
matrimonium spectat complexus est, etc. Argentorati,
i524, pet. in-8. — Manuel, III, 788.
Commentateur (Le) amusant , ou Anecdotes très-
curieuses commentées par l'écrivain le plus célèbre de
notre siècle ( par l'abbé Chr. Chayer ). S. 1. n. d., et
175g, in-12. — Auvillain, n° 1070.
Recueil de dissertations et d'anecdotes curieuses et peu con-
nues sur les femmes et le mariage, sur la virginité, les moyens
de la retrouver, etc.
Commentatio de varietate hymenum ; Accedit ta-
bula ./Enea hymenis specimina virginurn, unicum puer-
perae sistens, auct. J. G. TolbergT — Haîae, 1691, pet.
in-40 — Scheible, 3 fr. 5o.
Commentatio historico-physico-juridica de impo-
tentia conjugali aliusque articulo de matrimonio ré-
bus cognatis, auct. Joh. Georgio Simonis. Jenae, 1734,
in-40. — Auvillain, n" iyb.
Commentatio juridica, de nutabilioribus delictorum
matrimonialium temporibus ; par Hoffmann. Lipsiae ,
1726, in-40. — Auvillain. n" 192.
Comment 0 di ser Agresto da Ficaruolo (da An a.
Caro ) , sopra la prima ficata del padre Siceo ( Fr.
Molza ), con la Diceria de' nasi ( la Harangue sur les
nez, p. Dolce. In Baldocco , Barbagrigia da Bengodi,
i538 (Floncel, 90 fr. ; Nodier, n'J 1006; Solar , 37
fr. ) 1 53g (Potier, 60 fr.; Renouard , 38 fr. ; Leber ,
n° 2494), 040 (Debure, 21 fr. E. Piot, 20 fr. ), pet.
in-8 de 56 feuilles.
Annibal Caro fut un des écrivains les plus distingués de l'I-
talie pendant la première partie du XVIe siècle. 11 faisait par-
tie d'une espèce d'Académie qui prit le nom de Royaume de
la Vertu, mais qui ne subsista guère que deux ans (Voir : Di-
cerie di A. Caro e di altri a re délia virtk). — Le Cotn-
mento di ser Agresto a été reproduit à la suite des Ragiona-
menti de l'Arétin, édit. de 084, S. I. n. d., et il en forme le
3e volume. Les bouffonneries que contient cet ouvrage sont les-
tes et animées, mais elles sont intraduisibles en français. Voir
aussi la Ficheide, ouvrage qui provoqua le Commento.
288 COMMENTO — COMPAGNIE
Commento nella can^one de Firençuola in Iode délia
Saldiccia. Mantoue, i 345, in-8, rare. — Voir: Cicala-
vienti dcl Grappa intomo al sonetto.
Commerce (Le) dangereux entre les deux sexes ;
par Drouet de Maupertuy. Bruxelles, 1 ; 1 5 . 2 tomes
in-T2. — Piget, n° 801 ; B. de Grenoble, n" 3299.
Commerce de lettres entre mademoiselle Julie*** et
le chevalier de St-Marcel, Cythère 172?, in-12. —
Mac-Carfhy, 2 fr.
Commerce (Le) des femmes, dangereux pour les ec-
clésiastiques, Cologne'. Foppens, 171 3, pet. in-12.
Commerce (Le) galant , ou Lettres tendres et ga-
lantes de la jeune Iris et de Timandre. Paris, Ribou,
1682, 2 part, en 1 vol. in-12. (Nyon, n° 9777). —
. Ant. Périsse, 1696, pet. in-12. (Claudin, en
1860, 18 fi\; B. de Grenoble, d° 19042).
COMMERSON (E.j contemporain facétieux, le Ta-
barin de notre siècle. C'est lui qui créa le Tintamarre
et qui Ta rédigé jusqu'aujourd'hui avec le concours de
quelques autres littérateurs. Dans ce journal, on a vu
sivement défiler les Pensées d'un emballeur, les
Mémoires d'une porteuse de vain, etc. On en a aussi
extrait un volume intitulé: Un million de bouffonne-
ries, ou le Blaguorama français. Commerson a mis
son nom aux Vaudevilles suivants joués sur diverses
scènes de Paris: Doua Framboisias — les Fredaines
de Troussard — le Jugement de Paris — la Pêche aux
corsets — Un mari à l'étouffée — Un souper sous la
régence — Une bonne fille.
Commis et demoiselles de magasin; par Mlle X***.
Dessins de Hadol, ile et 2e éditions. Paris, Le Cheva-
lier, 1868, in-32, 128 pp. , 1 fr. (Physionomies pari-
siennes).
Commis (Le) et la griseîte, vaud. par Paul de Kock
Paris, 1834, in-8.
Comœdia sacra, cui titulus est Joseph, per C. Cro-
cum. Anvers, i538, in-12, et Tremonias, 1544, pet.
in-8. — R.-S. A***, n -; 376 et 382.
Compagnie (La) agréable, cont. toutes sortes d'hist.
galantes, curieux divertissements, et autres plaisantes
COMPAGNONNAGE — COMPERE 289
narrations pour chasser la^ mélancholie, et faire pas-
ser agréablement le temps à la compagnie. Paris, 167 5,
i685, pet. in- 12, joli front, de Rom. de Hooge. No-
dier, 46 fr. ; Veinant, 79 fr. ; Desq, 80 fr. ; Claudin ,
en 1860, 16 fr. ; J. Pichon, n° 801, io5 fr.
Ce livre paraît avoir beaucoup de rapports avec celui qui a
pour titre: Les Agréables divertissements, et surtout avec les
deux recueils suivants : i° La Compagnie joyeuse, par J.-P.
de Memei, contenant toutes sortes de petites histoires et dis-
cours facétieux, très-utiles pour ceux qui voyagent, ou qui sont
en compagnie; en francois et en allemand. S. I. , 1688 . in-12
— et, 20 La Compagnie du voyageur, ou Recueil d'histoires,
bons mots et discours plaisans , choisis pour la récréation
des âmes vertueuses, et pour réjouir les plus mélancholiques.
Imprimé dans la belle saison, par Jacques le Gaillard , s. d.,
in-12 (Manuel du Libr. 11, 194 j,
Compagnonnage de la femme, chant ( en 6 couplets),
par Emile Barrault; musique de F. David. Lyon, impr.
de Perret, i833, in-8.
Compatriotes {Les), vaud. en 1 a., par Henri Mon-
nier (Variétés). Paris, 1849, in-8.
Compendium erotique, par M. le chevalier Tartuffi,
Amsterdam (Brux.) S. d. (1867), in-12 de i5 pp.,
5 fr. — En vers obscènes.
Compendium totius tractatus de S. matrimonii sa-
cramento, per R. P. Thomae Sanchez. Lugduni, 1626,
in-24. — Auvillain, n° 1462.
Compère {Le) Mathieu, ou les Bigarrures de l'es-
prit humain (par l'abbé Dulaurens). Londres ou Maite
(Holl.), i766> i77°i llll> lll'1^ lH3> lll6> lTlli
3 vol. in-12; édit. peu communes (Leber, n° 2070). —
Malte, 1786, 4 vol. in-18 avec 12 fig. — Paris, 1793,
1795, i8oi, 1 83 1 , 1834, 4 vol. in-18. — Blois, an 11,
3 vol. in-8. — Paris, 1796, 3 vol. in-8, ou in-12 (l'in-8,
pap. vél. , est la plus belle éd. existante ), fig. d'après
thasselat (Pixerécourt, 73 fr. ; Du Roure , 14 fr. ; La
Bédoyère, 141 fr.). — Avignon , 181 3, 4 vol. in-18. —
Londres (Paris), impr. delà Soc. philosophique, 1829,
3 vol. in-32 de raisin, jolie impression. — Il y a eu
8 figures gravées d'après Horace Vernet, qui devaient
servir en 1821, puis en 1824; mais l'édition n'a pu
paraître, d'abord, à cause de l'incendie de la rue du
Pot-de-Fer, et en 1824, parce que la censure arrêta
Tome II. 3y
290
COMPLAINTE
l'édition sous la presse. Il y a aussi une douzaine de
figures obscènes qui se joignent à quelques éditions
in-18 modernes.
En i85i, on annonça une édition nouvelle de l'ouvrage de
Dulaurens : elle devait'former 2 vol. in-8, partages en 25 li-
vraisons. La première contient une notice sur l'auteur signée:
A. T. : mais la publication ne fut pas terminée.— Ce roman, qui
contient une philosophie très-hardie pour notre époque, fut con-
damné en septembre i85i, comme outrageant la morale publi-
que et religieuse. Ce livre a été trad. en plusieurs langues, no-
tamment en espagnol : El Compadre Mateo, en 4 vol. et 2 vol.
in-12. — Ln journal qui n'eut qu'une courte existence prit aussi
le nom de Compère Mathieu: il compta huit numéros qui pa-
rurent du 26 octobre au 23 déc. 1790.
Complainte {The) of a lover's Ufe. Controversy
between a Lover and a Jay. London, 1818, in-4. —
Réimpression faite par les' soins de Dibdin pour le
Roxburgh Club.
Complainte authentique , originale et seule vérita-
ble sur la grande catastrophe des filles de Paris. Paris,
mardi, de nouv. , i83o, in-8 d'une feuille, yb c.
Complainte (La) de l'amoureux contre la mort pour
sa dame. S. 1. n. d., in-4 Sotn- de 6 ff. — Cette pièce
anonyme se trouve dans les œuvres d'Alain Chartier.
Complainte de M. le Cul contre les inventeurs des
vertugalles. — Réponse de la Vertu galle au Cul. Paris
(v. i55o) goth. — La Vallière, 24 fr.
11 existe de et opuscule une première édition avec le nom de
Guillaume Nyverd; elle est suivie d'une Chanson nouvelle
faicte et composée d'une jeune dame qui arme bien mouil-
ler le boudin. Elle est aujourd'hui introuvable. La Bibliothè-
que impériale possède une édition in-8 de 7 ff. (Sens, F. Gi-
rault, i55s), mais il n'y a que la complainte sans la chanson.
— La Complainte a été réimpr. à la suite de la Source du gros
fessier des nourrices... Rouen, s. d. , in-8 goth. et dans le Re-
cueil intitulé: Procès et amples examinations. — Le catalogue
La Vallière (n° 3io3) indique Response dz la Vertugalle au
cul en forme d'invective, et une autre pièce imprimée à Paris
en i55o, sous le titre: Le Débat et complainte des meunières
à lencontre des vertugalles. — La Complainte de monsieur le
Cul est aussi insérée dans le Recueil Montaiglon , tom. II, p.
i5o, et à la suite des Entretiens de Magdelon et de Julie,
Luxemb. ( Brux. ), 1866, pet. in-12. pp. 139 et suiv. — Mon-
sieur le Cul s'exprime en termes très-libres, et il est difficile de
transcrire son langage. Essayons cependant de choisir ce qu'il
dit de moins malhonnête :
COMPLAINTE 291
Ung temps fut, avant telz usaiges,
Lorsque les femmes estoient saiges,
Devinez, lecteurs, quand c'estoit,
Que tant on ne me tourmentoit.
Ce fut quand les cottes serrées
Rendaient les femmes asseurées
Des jolis babilz et cacquets.
Des plus grandz et petitz muguetz
D' amour; car quoy? en muguetant,
Pour avoir ce que l'on prétend,
Une lieure ou deux on devisoit,
Ce pendant que l'on avisoit,
Le lieu convenable et propice,
Pour donner droict en la matrice; etc.
Complainctc (La) des chamberières sur le jeu de la
blancque. — Paris, Alain Lotrian, pet. in-8, goth. 4 ff.
— Picce rare. — Cailhava, 3i fr. ; Cigongne, n° 834.—
Voir: l'Apologie des chambrières; l'Heur et guain
d'une chambrière; etc.
Complainte (en vers) des filles auxquelles on vient
d'interdire Ventrée des Tuilieries à la brune (par J.-B.
Marchand). S. 1. n. d. (1768), pet. in-8 de 8 ff. Rare.
Lanctin, 9e cat. 3 fr. 5o; Leber, n° 1837, et n° 2Dj3.
— Réimpr. dans le Momus redivivus , tome Ier.
Complainte des mal marie^, avec l'Enfer des amou-
reux, mis par dialogues. Rouen, Constant, i6o5, in-8.
— Nyon, 4o5i.
Dialogue en prose avec vers latins, italiens, et français, entre
le Perdu, Virgile et Morne; le tout terminé par une petite tar-
tine intitulée: Le Courier académique passager. Le Perdu,
c'est l'ho.nme marié et qui se plaint: «Si on doit tenir quel-
que chose pour un peu de temps, comme vous pourriez dire
un cheval, je veux, bien le voir pour n'estre trompé, et je suis
contrainct, ô malheur, de prendre à la voîée et sans la cognois-
tre celle avec qui il me faut demeurer toute la vie. Les hom-
mes se sont liez et assujettis d'eux-mêmes. » Plus l'on choisit
une belle femme, dit-il, plus les galants, les gens d'esprit, les
riches, les maquerelles, font rage afin de la débaucher et de
vous déshonorer. 11 est force qu'elle fasse le saut pour quelqu'un.
«Allez par toutes les maisons, ajouie-t-il , et espluchez bien
toutes les fam nies, vous n'en trouverez guère qui vivent en
repos, en plaisir et en paix, mais la plus grande partie gron-
dent comme chiens, se battent par la maison, et se rongent le
corps et Tàme dans le lict, avec les dents de vilanie et d'inju-
res, etc.» Bien que cette pièce ne soit pas longue, elle est
pleine de longueurs et fort ennuyeuse. El e a été reproduite in-
tégralement dans le Bibliophile fantaisiste, pages 487 à 507.
292 COMPLAINTE
Complainte (La) du nouveau marié, 42 stances en
huitains de 8 syll. S. 1. n. d. (J Trepperel), in-40
goth. de 10 ff. , fie. sur bois (La Vallière. 2777
Sensuyt la complainte du nouveau marié. Nouvelle-
ment impr. à Paris, s. d. (vers i5i5), pet. in-8 de 8
ff. goth. avec 2 fig. en bois assez singulières (Aimé
Martin, 86 fr, ; Solar, 5o fr. — La Complainte doulou-
reuse du nouveau marié. S. 1. n. d. , in-40 goth. de 8
ff — Ces trois anciennes éditions sont très-rares.
Cette piice a été réimprimée deux fois dans les derniers temps;
d'abord dans les Anciennes poésies françaises ( Paris, A. Fir-
min Didot. i83o, pet. in-8 goth., tiré à 70 exempl. j; puis, au
commencement du IVe vol. du Recueil de Montaiglon. Envoici
les premiers huitains pour échantillons:
Dehors, nassiez, de ceste nasse,
Dehors, ne vous y boutez plus;
Dehors, chetiveté vous chasse,
Dehors, ou vous estes perdus;
Vous valez pis que mort fondus,
Dehors, je vous conseille et prie;
N'entrez jamais en telz abus,
C'est le comble de la folie.
Fuies, je vous requiers pour Dieu ,
Mes amis, fuies ce passage;
Fuyés ce très-périlleux lieu
Qui ne porte fors que dommage.
Chascun de vous ait bon courage
D'eschever te'.le tentation;
Ja n'y trouverez d'avantage
Fors que toute perdition.
Quant de nouveau fu marié,
J 'euz bon temps environ trois jours.
Je n'estoye point harié,
Je estoie tout ravy d'amours;
Je faisoye souplesse et tours;
Je ne te'noie ne ciel ne terre...
Mais aussi tost j'euz le rebours
De soussy, qui me mena guerre.
Complainte (La) du nouveau marié, avec le dit de
chacun, lequel marié se complainct des extencilles qui
luy fault avoir à son mesnaige, et est en manière de
chanson. Avec la loyaulté des hommes. Paris, s. d.,
pet. in-8 goth. de 8 ff. , avec 3 vign. en bois. — La
Vallière, n° 2922.
Cet opuscule, tout à fait différent du précèdent, a été repro-
duit dans le tome 1er du recueil de M. de Montaiglon, p. 219-
COMPLAINTE 293
228, et dans le tome III des Joyeuset\ de Techener , où il oc-
cupe 19 pp. 11 commence ainsi:
Or' escoutez communément
Et nous vous dirons en présent
Complainte {La) du prisonnier d'amours, faicte au
jardin de plaisance. S. 1. n. d. (vers i53o)pet. in-8
goth. de 4 ff., 2 fig. sur b. — Nodier, 100 fr. Pièce
en vers.
Complainte du trop tard marié ; par Pierre Grin-
gore. Chartres, s. d., pet. in-8 goth. de 8 ff. , fig. sur
bois. — Tripier, 120 fr.
Pièce naïve, en strophes de sept vers de huit syllabes. Un
homme marié trop tard se plaint d'avoir dans sa jeunesse dé-
pensé son argent et ses forces, et de ne pouvoir plus satisfaire
à ses devoirs d'époux. L'éloge qu'il fait des bontés et des qua-
lités de sa femme n'est pas sans naïveté, et nous pouvons en
citer les premiers couplets, bien que ceux de la fin seraient
beaucoup plus piquants:
Quand j'oy son babil, son langage,
Ses gentifz termes élégants,
Je me souhayte estre en l'aage
De vingt-deux ou de vingt-trois ans;
Des assaulx lui feroye si grans,
Que tendrement souspireroit
Du grant playsir qu'elle en auroit.
Elle va es banquets ou dances,
Pour cela et n'offence en rien ;
11 faut qu'el prenne ses playsances
Quelque part, si je cognois bien.
Parquoy je veuil dire et soustien
Que plus souvent avec moy l'eusse,
Se plus tôt marié me fusse
On dit que l'homme en servitude
Se met si tost que femme prend ;
11 a seulement habitude
A elle, qui bien le comprend.
Qui le train du mesnage aprend
Et y estudie en jeunesse
Est" honoré en sa vieillesse.
Complainte du trop tost marié, (par Pierre Grin-
gore) S. 1. n. d. , pet. in-4 goth. de 5 ff., fig. s. b. —
Paris, s. d. , pet. in-8, ouin-16 goth. de 8 ff. — Char-
tres, s. d. pet. in-8 goth. de 8 ff . ; Crozet, 55 fr. —
Réimprimée , avec la Consolation des mal marie\ ,
Aubry, en 1860, 1 vol. in-12, i5 fr.
•94
COMPLAINTE
Cette pièce est en vers de S syllabes, et elle commence ainsi:
Je suis le trop tost marié
Je ne says si je m'en repens
.:on originale est anonyme, mais elle est imprimée avec
es caractères que la Complaincte du trop tard marié
de Gringore (Voir le Manuel du Lier., 11, 17^6 ).
Complainte (La) et avis que fait Lu^indaro, prince
d' .Ethiopie, à V encontre d'amour et d'une dame, con-
tinuée jusques à leur tin. Mise de grec en castillan,
puis translatée en franc. , par Jacques Vincent. Paris,
i55q_, pet. in-8 de 40 ff. — Manuel.
Complainte et chansons de la grande paillarde ba-
bylonienne de Rome sur le chant de Pienne. Plus une
ation des cardinaux, evesques et toute leur com-
pagnie, pour leur mère la messe, avec l'accord fait à
Poissv sur le pont de la clne. S. 1., 1 56 1 , pet. in-8
'. — Rare. — La Vajlière, n° ?igS, 24 fr.
Complaini amentation des belles et illustres
dames et belles pucelles, filles de Romme adroyssant
au tres-chrestien roy de France et à madame la ré-
gente. S. 1. n. d. (Paris, vers i5:o), pet. in-8goth.de
7 ff. En vers. — Crozet, 20 fr. ; Heber, 4 liv.^ 1 sh. ;
Cigongne, n° 648.
Complainte et réclamation d'une de ces demoiselles
à l'occasion de certaine ordonnance attentoire à la li-
berté i>idividuelle, suivie de Manon misanthrope , ou
Ah ! faut-il qu'un homme soit cochon ! Paris, i83o, in-
8 de 16 pp. — Chansons.
Complaincte (La) que faict l'amant à sa. dame par
amour. S. 1. n. d. Paris. J. Bonfons, vers 1648), pet.
in-8 goth. de 4 ff. — Cigongne, nr' 833;. cat. de J.-Ch.
Brunet, n° 27?. — Paris, J. Bonfons, s. d. (vers 1548),
pet. in-8 goth., 4 ff . — Très-rare.
Pièce en vers . fort libre et très-singulière, dit le Manuel.
Tabourot la donne dans le chap. IV des Bigarrures ( des Equi-
voques français), mais bien raccourcie, car il ne donne que
60 yers au lieu de 171 ; et encore, avec des changements.
Complainte sur V exécution de Jacques Pascal, cou-
vaincu de débauche contre nature. S. ]., 178s, petit
in-8. — Leber, n° 665.
Complainte (La) très-piteuse de Flammette, etc.
Voir: Johannis Bochacii..., ad Flammettam, etc.
COMPLAINTE — COMTE 2g5
Complainte de l'esclave fortuné , avec 20 epistres
et 3o rondeaux (par Michel d'Amboise). Paris, Jean
Saint-Denis (1629), in-8 goth. de 120 ff.
Complaisances amoureuses faites à Mme la comtesse
de G** par le comte de S+*. S. 1., aux de'pens du beau
sexe, iySS, pet. in-12. — Scheibie (1854, p. 202), 1
fl. 48 kr.
Complément aux Fleurs du mal, de Charles Baude-
laire (édition Michel Lévy, 1869). Bruxelles, chez tous
les libraires, impr. Briard, in-18 de 40 pp., 2 fr.
Ce complément, dans le même format et les mêmes caractè-
res que l'édition Lévy, en est une suite nécessaire. Il contient
toutes les poésies de Vauteur non comprises dans cette édition,
et condamnées en 1857.
Componimenti erotici del cav. Marino e di altri ce-
lebri autori. Ginevra, s. d.; in- 16. — Poésies. Ce re-
cueil curieux contient à la fin quelques sonnets de
l'Arétin. — Boissonade, n° 3 1 1 3 ; Auvillain, n° 878.
Compromis , ou Contrai d'association passé entre
deux garces de Paris qui ont promis et juré l'une à
V autre de faire moitié de tout. S. 1. n. d. (vers i<53i),
in-8 de 8 pp.
Opuscule très-rare qui a sa place à côté du Contenu de l'as-
semblée des dames de la confrairie du grand Habitavit et de
la Blanque des filles d'amour, 1 6 3 1 . 11 existe une autre édit.
du Compromis, qui n'a que 7 pages. , et en caract. plus pe-
tits. J.-G, , en 1S44, 3o fr. ; Tripier, 60 fr. Une copie figurée
sur vélin, catal. Méon, n° 2456.
Compte, ou Comptes Voir: Conte, ou Contes.
COMTE (M™* Aglaé de Bouconville, veuve Lava en
premières noces, et,"en secondes noces, veuve d'Achille):
V Amant de sa femme i85o. — Mme de Lucenne, ou
Une idée de belle-mère. 1845. — Le Veuvage. 1842.
Comte (Le) d'Amboise, nouv. galante (par Mlle Ca-
therine Bernard). La Haye, Abr. de Hondt, 1689, pet.
in-12 (Potier, 20 fr.)- — Paris, Barbin , 1689, "2 vol.
in-12 (Nyon, n° 83 1 5). — Réimpr. dans la Biblioth.
de Campagne, iev vol.
Comte (Le) de Cardonne, ou la Constance victorieuse,
histoire sicilienne (par Mme Durand de Bedacier). Paris,
1702 (Vassé, n° 77), 1734, in-12 de 222 pp.
296 COMTE
Comte (Le) de Clennont, sa cour et ses maîtresses,
lettres familières, recherches et documents inédits, pu-
bliés par Jules Cousin. Paris, Acad. des bibliophiles,
1867, 2 vol. in- 18, 425 pp., portr. et grav.
Comte (Le) de Dunois, par la comtesse de Murât.
Paris, Barbin, 1671, in-12. — Nyon, n° 8357.
Comte (Le) d'Essex, histoire angloise. Paris, Barbin,
1678, in-12 (Nyon, n° 8585).
Le Comte d Essex. ou Histoire secrette et galante d'Elisa-
beth, reyne d'Angleterre. Paris, 1702, in-12 (Nyon, 8586 J.
Comte (Le) de Richemont, nouvelle historique ; par
de Juvenel. Amsterdam (Paris), 1680, in-12. — Nyon,
n° 8604; Leber, n° 2286.
Le RLhemont dont il s'agit ici était l'amant d'Elisabeth ,
fille d'Edouard IV ; il l'épousa en prenant possession du trône
d'Angleterre, sous le nom de Henri Vil.
Comte (Le) de Saint-Germain et la marquise de
Pompadour, par Mmede D...., aut. des Mémoires d'une
femme de qualité (par de Lamothe-Langon). Paris,
'1834, 2 vol. in-8.
Comte (Le) de Saint-Méran, ou les Nouveaux éga-
rements du cœur et de l'esprit. Paris et Mastricht, chez
Dufour, 1788, 4 part. pet. in-12. —Roman assez
amusant.
Comte (Le) de Soissons, nouvelle galante (par Isaac
Claude,. min. prot.). Cologne, 1677, 1687, 1690, 169g,
1706, 1718, in-12 (Nyon, n° 8418; Leber, n" 2240).
— Réimpr. sous le titre: Amours de A/Ule d'Elbeuf et
du comte de Soissons, nouvelle historique contenant
plusieurs anecdotes du card. de Richelieu. Amsterdam,
1739, pet. in-8 (Leber, n° 2194; Claudin, en 1869,-4
fr. : La Bédoyère, i3 fr.).
Roman assez agréable, mais sans nulle vérité et même sans
connaissances historiques. L"n arrangeur moderne a jugé à
propos de le rajeunir ainsi : Le Comte de Soissons et la du-
chesse d'Elbeuf, roman historique du siècle de Louis X11I; par
madame de ***. Paris, i8o5, un vol. in-12 (Pigoreau, n° 3nj.
Comte (Le) de Warivick, par Mme d'Aulnoy; Paris,
et Amsterdam, 1704, 1 7 1 5 , 2 tomes pet. in-12. —
— Scheible, 3 fr. 5o.
Comte (Le) Ory, anecdote du XIe siècle, vaud. en
COMTE — COMTESSE 297
1 a. ; par Scribe et Delestre-Poirson (Vaudeville). Paris,
181 6, in-8.
Comte (Le) Ory, opéra en 2 actes ; par Scribe et
Rossini (Opéra). Paris, 1828, in-8.
Comte [Le) Ory, par Raban. Paris, Sanson, et nouv.
édition, Paris, Corbet, i838, 3 v. in-12.
Comtesse (La), comi-parade, un acte en pr. Londres
(Paris), 1765, in-8 de 48 pp. — Soleinne, n° 386o;
Nyon, n° 18402.
Cette pièce a été probablement représentée sur le théâtre du
duc d'Orléans, petit fils du régent, quartier du Roule; elle est
due à Collé, ou peut-être seulement rajustée par lui sur un
canevas de Segonzac ou de Salle. Une comtesse reçoit la visite
de que! ues gens à la mode qui s'en vont tout h'abillés pour
jouer une parade en sociétil tt qui en font chez elle la répéti-
tion. La comtesse y prend part et joue un bout de rôle: Ziza-
belle va épouser Léandre , mais veut avoir auparavant affaire
avec Gilles; d'un autre côté, elle est jalouse de la petite Croc-
au-Sel , qui coquette non seulement avec Léandre, mais avec
Gilles. Le papa d'Isabelle , le père Cassandre, dont Giiles
est le valet , qui veut aussi avoir Croc-au-Sel , est furieux
contre Gilles, et le met à la porte de la maison en l'appellant
Jacques Déloge. Cela fait, Cassandre propose aussi à Croc-
au-Sel de l'épouser, de sorte que cela fera deux mariages à cé-
lébrer le soir même. « Je croirais, ma foi bien, ajoute-t-il, que
nous sommes tous un peu parents , et que nous pouvons nous
marier sans dispense. » Mais les autres préfèrent que les cho-
ses soient faites régulièrement. — Cette petite farce, assez ron-
dement menée, est amusante; elle a été réimprimée à Bruxel-
les, en 1866 (par Mertens pour J. Gay) a 106 exempl. , pet.
in-12 de 64 pp. , 3 fr.
Comtesse (La) aux trois galants. Dernières amours,
par Alph. Brot. Paris, Souverain, i83q, 2 vol. in-8,
t 5 fr. — Réimpr. la même année à Bruxelles, en 2
vol. in- 16.
Comtesse (La) D*** et le Courier galant; Paris,
Juvenel, 1700, in-12. — Nyon, n° 93o5\
Comtesse (La) de Caudale. Paris, Ribou , 1672, 2
part. pet. in-12. — Nyon, n° 8863 j Leber, n° 2228.
Comtesse (La) de Chalis, ou les Mœurs du jour,
étude; par Ernest Feydeau. Paris, 1867, in-40 à 3 col.,
41 pp. ; et en 1867 et 1868, in-18 jésus, 358 pp. 3 fr.
Comtesse (La) de Charny, par Alex. Dumas. Nou-
Tome II 38
298 COMTESSE
velle édition. Paris, Michel Lévy , 1868-1869, 6 vol.
in-18 jésus, 6 fr. — Paris, 1870, in-40 de '364 pp.,
4 fr. 5o.
Comtesse (La) de C'tdteaubriant , ou les Effets de
la jalousie. Paris , Guillain, i6g5, in-12. — Nyon,
831-! 9.
Comtesse {La) de Chdteaubriant, drame historique,
en 5 actes, avec préface; par le comte Ch. de La Va-
renne. Paris, 1864, in-8. — Le même auteur a fait
aussi la Comtesse de Marciac, roman historique. Paris,
i853, in-8.
Comtesse (La) de Choiseul-Praslin , hist. du temps
de Louis XV ; par le Bibl. Jacob. Paris, Dumont, 1841,
2 vol. in-8, i5 fr.
Comtesse (La) d'Escarbagnas, com. en un acte, en
prose ; par Molière. Amsterdam, Jacques le Jeune (El-
zevier), 1689, i"-12- — Soleinne, i3o3.
Cette comédie a été imprimé; pour la première fois complète
dans le tome 8 des Œuvres de Molière , édit. de 1682. C est
une peinture des ridicules de la province. Le rôle de la com-
tesse était rempli par un acteur nommé Hubert, excellent pour
ces sortes de caractères de femmes. Cette comédie , une des
moins importantes de l'auteur, est remarquable par un dialogue
aussi vrai que plaisant et et par un comique de situation où
l'on reconnaît facilement l'homme de génie. « C'est une farce, a
dit Voltaire, mais toute de caractère. » — Les Anecdotes dra-
matiques, tom. I, p. 224, parlent de cette pièce.
Comtesse (La) d'Jsembourg (par Antoinette de Sal-
van, comtesse de Saliez). Paris, Barbin, 1678, in-12.
— Nyon, n° 853 1 ; B. de Grenoble, 17602.
Comtesse (La) de Monrion. — La Lionne-. —Julie; par
Fréd. Soulié. Paris, Souverain, 1846-48, 7 vol. in-8,
7 fr. 5o ch. vol.
Comtesse (La) de Moranges , drame-vaud. en 3 a.;
par J. de Prémaray. Paris, 1846, in-8.
Comtesse (La) de Morîane (par Mme Durand). Paris,
1699 (Vassé, n° 53), et La Haye, 1700 (Usage des ro-
mans, II, 59), 2 vol. in-12. — "Roman qui ne manque
pas d'intérêt, mais un peu long.
Comtesse (La) d'Olonne, com. ( en 1 a. et en vers,
attribuée à Grandval le père ). Sans nom de ville et
COMTESSE 2 99
s. d. (Paris, 17 38), in-8 de i3 pp. — Réimpr. plusieurs
fois sous le même titre dans la Lettre philosophique
par M. de V*** (p. 191), dans le Théâtre gaillard, et
dans les F....aiztes de Jéricho.
Cette pièce qui est une imitation , ou une réductio'n de la
Comédie galanie, est plus spirituellement écrite. Bien qu'elle
soit aussi licencieuse d'expressions , nous en redirons les pre-
miers vers afin qu'on puisse la distinguer facilement de l'autre,
dont il serait impossible de reproduire ici le commencement.
C'est Argénie, c'est-à-dire, la comtesse d'Olonne qui , croyant
voir en dormant l'ombre du duc de Candale, son premier amant,
s'exprime ainsi :
Fantôme impérieux, qui viens mal à propos
Condamner mes plaisirs et troubler mon repos ,
Va, reporte aux enfers ta noire jalousie,
Et ne te mêle plus de censurer ma vie.
Chargé de tant d'horreurs, de quoi t'avises-tu
De revenir ici me prôner la vertu? etc.
Comtesse (La) d'Orgueil, com. en 5 a. et en vers;
par Thomas Corneille. Paris, G. de Luyne, 1671, in-
12. — Soleinne, i23i.
Comtesse (La) de Parabère et le Palais-Royal sous
la régence, par M. Capefigue. Paris, Amyot, i863, in-
18 jésus de vin-2o8 pp., 3 fr. 5o ( Les Reines de la
main gauche).
Comtesse (La) de Rudolstadt, par George Sand. Pa-
ris, de Potter, 1843-44, 5 vol. in-8. Paris, 1845, 1870,
2 vol. in- 18 jésus, 092 pp., 2 fr.
Comtesse (La) de Salisbury, ou V Ordre de la Jar-
retière, nouvelle hist. ; par d'Argences. Lyon, 1682, 2
tomes pet. in-12. — Techener, 9 fr. — Nyon, n° 860 5.
Règne d'Edouard III, en' i35o.
Comtesse (La) de Salisbury, p. Al. Dumas. Paris,
Cadot, 1848, 6 vol. in-8, et Lévy fr., i856, 2 vol. in-
12. — Une autre édition est intitulée: Chroniques de
France. La Comtesse de Salisbury. Paris, Dumont,
1839, 2 vol. in-8.
Comtesse (La) de Servy , par Mme Angélique Ar-
naud. Paris, Charpentier, i838, 2 vol. in-8, \b fr.
Comtesse (La) de Tessan, ou V Insuffisance de la
vertu (par le marquis de Luchet). Paris, 1785, 1788,
pet. in-12. — Dresden, n° 404; Scheible, 2 fr.
3oo COMTESSE — CONCUBINAGE
Comtesse (La) de Vergi et Raoul de Coucy, époux
et amans fidèles. Paris, du Four, 1766, 2 part. 1 vol.
in-12. — "Leber, nr' 2i5o, Nyon, 8424.
:-ce pas la même ouvrage que: La Comtesse de
nouv. Hist. galante et tragique; par M. L. C. I). V. (le comte
de Yignancourtj. Paris, 1722, in-12 fNyon, 8^23]?
Comtesse (La) Hortensia, par Méry. Paris, Magen,
1844, 2 vol. in-S, i5 fr. ; et Paris, i856, gr. in-8 à
2 col., vign. de Staal, 1 fr. 10.
tesse (La) Suédoise. Berlin, Schutze , 1724, 2
tomes, 1 vol. in-12. — Nyon, 8558.
Cornus , ou le Banquet dissolu , etc Voir : Erycii
Puteani, etc.
Couards de Rouen.
La Société des Canards, ou cornards, était une réunion bouf-
qoî avait le privilège, par arrêts du parlement de Rouen,
rant le carnaval. — Voir sur les
conards, une Notice de l'abbé Lebœuf dans le Mercure de
France, juillet 172: : — Fiogel. Histoire du burlesque [en al-
lemand ), p. 297- 3o3; —une Notice de M. Floquet dans la Bi-
bliothèque de l'Ecole des Chartes (t. 1er). 1S40: — une let-
tre insérée dans la Collection de dissertations sur l'Histoire
de France, publiée par M. Leber ( t. IX, p. 364). 11 existe une
. des Conards, à Rouen et à Evreux , par
M. ce Busserol e ( Rouen., iS5o, in-8).
11 existe plusieurs ouvrages contemporains relatifs aux Co-
.: devenus fort rares, pour la plupart: La Première le-
çon des matines ordinaires du grand abbé des Cornards de
Rouen. — Recueil des actes et depesches faites aux huict
jours de Conardie avec le triomphe de la comédie et osten-
tation du magnifique et très-glorieux abbé des Conards. --
Les Arrest{ donne\ par la Court sur les requestes présentées
par nostre resveur en décime. Pierre le souverain, abbé des
Conards.- - Le Triomphe de l'abbaye des Conards sous l: res-
veur en décimes Fagot, abbé des Conards. Voir ces titres. M.
Anatole de Moutaig'.oa avait annoncé pour la Bibliothèque El-
\evirienne. une réimpression dans un Recueil général des
:ormandes. de toutes les pièces concernant l'abbaye des
Conards de Rouen. Nous ne pensons pas que ce recueil ait
paru.
Concert (Le) à la cour, ou la Débutante; op.-com.,
par Scribe et Mélesville; mus. d'Auber. Paris, 1824,
in-8.
Concubinage and Polygamy disproved, or The di-
CON CUBITUS — CONFERENCE 3oi
vine institution of marriage between one Man and
one Woman only asserted. London, 1698, in-8.
Concubitus sine Lucina. Voir : Lucina sine concubitu.
Condamnation d'Anne Bergeret (de Tours) à être
promenée su;- un i ne et au fouet pour avoir prostitué
sa fille. 1768, in-40.
Cette pièce se trouvait dans un recueil annoncé dans les Ar-
chives du Bibliophile, juin i858, p, 21 3. où figuraient égale-
ment les condamnations suivantes: De J.-B. Batassier . huis-
sier à verge au Cliâtelet, au carcan , à la marque et aux
galères pour indécences envers une fille de six ans. 1767. —
De L. La Chapelle à cire pendu pour avoir de la manière la
plies outrageante a la nature violé une fille de dou\e ans.
1767. — De Fr. Fournier à estre fustigée, flétrie d'un chaud
et bannissement pour cinq ans pour crime de maquerellage
public. I72Q. — De Bern. Bart à être pendu pour avoir violé
Jeanne Deldsle dans un pacage. 1780. — De J. Blaincourt à
cire pendu pour avoir violé une petite fille de trois ans et
demi. 1765, etc.
Confédération (La) de la nature, ou l'Art de se re-
produire (par Chevalier, dit Du Coudray). Londres,
1790, in-12, 1 front, et 3 fig. par Borel, gravées par
Ehvin, non signées. Leber, n° 2617. — C'est un ouvrage
en vers. Voir : L'Art de se reproduire.
Confédérés (Les) véroles, et plaintes de leurs femmes
aux putaines de Paris. Réponse de Mlle Sophie, pré-
sidente des Bordels. Liste de bourgeoises qui ont gâté
les députés provinciaux. A Paris, chez Mlle Gauthier,
maîtresse maquerelle , au coin de la rue de Rohan
(s. d.), avec approbation de Mitouflet, procureur-syndic
de la commun; de Paris. In-8 de 02 pp. — Cat. D***.
Conférence (La) des servantes de la ville de Paris
soubs~les charniers sainct Innocent, avec protestations
de bien ferrer la mule ce caresme , pour aller tirer à
la Manque à la foire Saint-Germain, et de bien faire
courir Vanse du panier. Paris, 1 636. pet. in-8 de i3pp.
— La Vallière, n" 3gi3"6.
Réimpr. dans le tome IV des 3oyeusete\, 11 pages, et dans
le tome 1er des Variétés histor. et littér., 3i3-32i. — Opus-
cule en prose; il commence ainsi : « Ce fut le vendredy , pre-
mier jour de lévrier, que dame Lubine, la plus fameuse" liaran-
gère, et la plus vieille et la plus connue de toutes les nourrice?
et servantes de la ville et fauxbouigs de Paris, tint sa confé-
rence sous les charniers St-lnnocent, estant assistée d'un mil-
3o2 CONFERENCE - CONFESSION
lier de servantes vieilles et jeunes, anciennes et modernes et de
tout pays, etc. » Cette facétie est spirituelle et amusante, et les
notes dé M. Ed. Fournier ajoutent à son intérêt.
Conférence entre Mmt de Polignac et Mme de la
Motte au parc St-James, ou Lettre de Mmt de Vau-
dreuil à Thierry, valet de chambre du roi. S. 1. n. d.,
i5 pp. in-8. — Leber, IV, p. 201.
Confessio amant is, that is to saye in englysshe, thc
Confession of the lover, maad and compiled by Johan
Gower, etc. (poëme). Westminster, W. Caxton, 1493
(148? , in-tolio goth. de 216 ff. Roxburghe, 336 livres.
— Londres, i5?2, i554, in-fol., de 3 à 6 livres. —
Une édition nouv.de ce poëme, avec la vie de l'auteur
et un glossaire, a été donnée à Londres, en 1857, 3
vol. in-8, par M. Reinhold Pauli; il a aussi été inséré
dans le second volume des Poètes anglais, publ. par
Chalmers.
Confession de la dame masauée , par elle même.
Paris, impr. Alcan-Lévy, 1868, in-32 de 112 pp.
Confession (La) de Marie-Antoinette au peuple fran-
çais sur ses amours et sur ses intrigues avec M. La-
fayettc et les principaux membres de l'assemblée cons-
tituante. De Timprimerie du cabinet de la reine, 1792,
in-8 de 16 pp. — Leber, IV, p. 220; Cigongne, n°
2575.
Confession (La) d'un enfant du siècle, par Alfred de
Musset. Paris, 1 836, 2 vol. in-8. — Nouv. édition revue
et corrigée, Paris, Charpentier, i85i, in-18 jésus, 3
fr. 5o. Plusieurs fois réimprimé.
Tableau de ces désespoirs prétentieux et sans motifs qui
étaient à la mode du temps de la restauration. On s'était aperçu
que depuis quarante ans , on n'avait fait que sottises sur sot-
tises, on ne savait plus de quel côté se tourner , et on ne vou-
lait pas se l'avouer. Dans ce volume, cependant, quelques por-
traits sont bien touchés, entre autres celui de Marco qui a fait
école. Musset n'avait alors que 26 ans, et déjà ce roman semble
être sa propre histoire, tant tout y est senti. — Octave , sorti
du collège plein d'illusions, aime "naïvement une femme jusqu'à
l'adoration; mais, au plus beau de son rêve, un soir, à souper,
étant en face de sa maîtresse, sa fourchette tombe, et, se bais-
sant pour la ramasser, il voit le pied de sa maitresse qui s'ap-
puier sur le pied de son ami intime. Le réveil est affreux, il
quitte la femme, se bat avec le jeune homme et il est blessé. Il
guérit, mais aussi fou qu'auparavant , il se jette dans d'autres
CONFESSION 3o3
excès. 11 rencontre une femme raisonnable , mais loin d'en pro-
fiter, il la brutalise et l'ennuie tant qu'elle l'abandonne et le laisse
tout seul avec lui-même. C'est alors qu'il écrit sa Confession.
Confession d'un étudiant. Estaminets, bouges et
ruisseaux. Voir: Ces dames.
Confession (La) d'une femme qui s'aime uniquement.
S. 1., 1717, pet. in-8. — Bignon, env. 1 fr. ; Techerter,
en i865, n° 43o5.
Confession (La) d'une jeune fille, par George Sand.
Nouvelle édition. Paris, Michel Lévy, i865, 2 vol. in-
18 jésus, 636 pp., 6 fr.
Confession d'une jolie femme , par Eugène Moret.
Paris, Faure, 1867, in-18 jésus, 465 pp., 3 fr. 5o. —
5e édition. Paris, Vanier, 1869, in-18 jésus, 2g5 pp.,
1 fr.
Confession de Zulmé (en vers), par Ginguené, suivie
de la Confession de Nadir. Paris, Ledoyen, 1837, in-
32 d'une Feuille, y5 cent. — Paris, Havard, 1849, in-
4° de 20 pp., avec illustr. — Voir le Mercure de mars
1814, pp. 470-72.
Confession dernière et testament de Marie-Antoi-
nette. Paris, 1793, in-8. — Luzarche, n° 4404. Très-
rare. Libelle prêtant à la reine un langage de vivan-
dière et des réflexions cyniques et plates.
Confession et repentir de Mmi de P. (Polignac), ou
la Nouvelle Madeleine convertie. Paris, 1789, in-8 de
8 pp. — Leber, IV, p. 201; Alvarès (juillet i858), 4
fr. do. — Il faut y joindre la Réponse à la confession,
ou les Mille et un mea culpa.
Confession galante, etc. Voir : Les Six nouvelles, etc.
Confession générale de Mme Du Barri (par Lacoste
de Mezières). 1781. in-12.
Confession générale de Mgr le. comte d'Artois. Bru-
xelles, 1789, in-8. — La Jarrie, n° 56g8; Leber, IV,
p. 201. — 11 est bon d'y joindre les deux opuscules
suivants : Le Comte d'Artois à l'agonie, à la suite de
sa confession, et la Pénitence du comte d'Artois.
Confession générale du chev. de Wilfort. Londres ,
ou Leipsick, 1758, in-12. — Amsterdam, 1772, in-8
3o4 CONFESSION - CONFESSIONS
— Londres, 1793, in-18'
Cet ouvrage a été réimprimé sous le titre suivant: Les Le-
çons de la volupté, ou la Jeunesse du chevalier de Moron-
rille ; Cythère, 1776, pet, in-8, avec 8 fig. , dont 6 libres. Dans
cette dernière édition , il y a pp. 5 à 9 une Epître au baiser.
— Cond. le 5 août 1828, comme outrageant les bonnes mœurs.
— VVilfort raconte toutes ses aventures à sa future, qui est co-
médienne à Florence, dans la troupe du grand-duc, ce qui lui
s des exemples bien lestes à suivre. 11 était en Espagne,
gouverneur du ieune fils de duc de Sihia, il a profité de la si-
tuation pour séduire la duchesse et sa fille Floride : mais elles
étaient jalouses l'une de l'autre , et il a du se sauver en Par-
Là, il séduit les deux filles d'un avocat chez lequel il
. puis deux jeunes veuves, et il finit pour se faire fourrer
dans ks prisons de l'inquisition. A quelquetemps de là, la po-
êlant étrangère à l'événement, on le flanque à la porte
en lui recommandant de s'en aller le plus loin possible. C'est
ainsi qu'il est \enn à Florence, où il est fort heureux de pou-
voir se faire admettre dans la troupe des comédiens du Grand-
duc. 11 veut faire une lin; c'en est fait, il se marie: «Qui
pourrait, à l'avenir, dit-il à sa belle , nous désunir et troubler
un hymen préparé par les amours mêmes, qui sont garants de
notre* constance et de notre félicité? »
Confession naïve de Victorine, tendant à la réforme
du sexe. Paris, s. 1. n. d., et an iv. in-18. Peu com-
mun. — Van der Muhlen, n" 702 ; La Jarrie, n" 3 181.
Confession {La) publique des moines de l'ordre de
la joie , ou le Magnificat des Camaldules sur diffè-
re ts airs. Londres, 1776; irt-12. — Très-rare. Cata-
logue G. B.
Confessions d'amour. Marie-Anne. Madame A"***;
par Toby Flock. Paris, Michel Lévy, 1 8 G 5 , in-18 de
PP-
Confessions de Clémentine , écrites par elle-même,
suivies d'Osmin et Afèma. Paris, 181 7, 2 vol. in- 12;
a été réimpr. — Cond. insérée au Moniteur du 26
mars 182 5.
Confessions (Les) de J.-J. Rousseau, suivies des Rê-
veries du promeneur solitaire. 1782, 5 vol. in-8.
Ouvrage posthume de J.-J. (mort en 1778) et dans lequel il
fait avec une véracité quelquefois cynique, l'histoire si intéres-
sante de sa vie (jusqu'en 176?]. On trouve dans l'édition des
Œuvres complètes de Rousseau donnée parPetitain (Paris, Le-
fevre. 1810, 22 vol. in-18 J; un Appendice aux Confessions de
CONFESSIONS 3o5
J.-J. Rousseau. — Les Rêveries , bien que peu connues, sont
également un ouvrage fort remarquable.
Confessions (Les) de la baronne de *** . écrites par
elle-même (par le chev. Neuville de Montador). Ams-
terdam (Paris), 1743, 174g, 2 tomes in-12. — Nyon,
n° 9306. — Voir le Cabinetdes fées, tome 37.
C'est sans doute le même ouvrage que : les Confessions de
Mme la comtesse de***, écrites par elle-même. Londres. 1744,
2 tom. in-12 (Dresden , n° 453 et 52i).
Confessions (Les) de la comtesse d'Aquilar, étude
historiqne; par Mme Adolphine Valter. Bruxelles, im-
primerie Lelong, 1867, in-12, 2i5 pp.
Confessions (Les) de la comtesse Mathilde D*k* (de
Florence;, par le vicomte Georges M'en-Dawy. Paris,
impr. Lahure, 1868, 2 vol. in-8, xi-784 pp.
Confessions (Les) de la marquise, suite et fin des
fémoires d'une aveugle; par
Lévy, 186g, 2 vol. in- 18 jésus.
Confessions (Les) de mademoiselle de Mainville, du-
chesse de ***, à la comtesse de N"**, son amie. Paris ,
du Four, 1768, 1769, 6 part, ou 3 vol. in-12. — Nyon,
n° 9074; Dresden, n° G49.
Confessions (Les) de Marion Delorme , publ. par
E. de Mirecourt (Eug. Jacquot) , précédées d'un Coup
d'œil sur le siècle de Louis XIII, par Méry. Paris,
i85o-52, 8 vol. in-8. — Havard, 1 855, i858, 2 vol.
gr. in-8, illustrés, i5 fr. — Paris, Michel Lévy, 1870,
in-40 à 2 col., 277 pp., 3 fr. 70.
Confessions de Sylvius , par Champfleury. Paris ,
1849, in~4° de 3 feuilles (Veillées litiéraires). — Se
trouve aussi dans les Contes vieux et nouveaux ^ du
même.
Confessions d'un fat, par le chevalier de la B. (par
J.-F. de Bastide). (Paris) 1749 (Nyon, n° 9720); et
Francfort, 1760, 2 tomes in-12 (Claudin, en 1869,
3 fr.).
Petit roman assez amusant , à l'égard duquel on peut con-
sulter une note signée P. L. (Bull, du Bibliophile, i5e sirie,
i8€i, p. 566.)
Confessions (Les) d'un homme de cour , contempo-
Tome 11 39
3o6 CONFESSIONS
rain de Louis XV, publ. par Dusaulchoy et Charrin.
Paris, Werdet, i83o, 5 vol. in-12.
Confessions (Les) d'une courtisane devenue philo-
sophe. Londres et Paris, 1774 (Boulard, n° 002g),
1784 (Claudin, en i85q, 2 fr. 5o).
Après avoir fait le plus longtemps possible ses fredaines ,
notre héroïne revient à la vertu, et va vivre de ses rentes à la
campagne.
Confessions (Les) d'une jeune file, mises en lumière
par un clerc d'avoué. Paris, Baudouin, 1846, in- 18
de 108 pp.
Confessions (Les) délicates des véritables nymphes
du Palais-Royal, écrites par elles mêmes. Paris, Terry,
1820, in-18, i5i pp., une fig.
Confessions (Les) du comte de ***; par Duclos. Amst.
(Paris), 1742 (La Bédoyère, 20 fr. ; Cigongne, 1946),
1762, 1770 ( Nyon, n° g'3o8), in-8 rig. — 6e édition ,
Amst. et Paris '1783, gr. in-8, avec 7 tig. grav. par
Delaunay, etc. d'après Desrais. Réimprimé souvent en
petits formats.
Cet ouvrage eut longtemps un très-grand succès, qu'on ne
s'explique guère aujourd'hui. Voltaire écrivait, le 19 janvier 1762,
à d'Argental, lorsque ce livre lui eut passé par les mains: « Ce
n'est pas là un titre à aller à la postérité. Ce n'est qu'un jour-
nal de bonnes fortunes, une histoire sans suite, un roman sans
intrigue, un ouvrage qui ne laisse rien dans 1' esprit et qu'on
oublie comme le héros oublie ses maitresses. Cependant, je
conçois que le naturel et la vivacité du style, et surtout le fond
du sujet, aient réjoui les jeunes et les vieilles.» — Voici les ob-
servations que fait M. Cohen sur l'édition de iy83 :
« Les figures sont assez belles surtout la sixième. Quant à la
dernière , elle n'est guère en rapport par son extrême réserve ,
avec le texte qui dit: « Elle nous trouva dans une situation qui
n'était pas équivoque.» — Une bizarrerie remarquable de cette
sixième édition, qui a paru sept ans après la huitième, c'est que
les figures, bien que portant les dates de 1775 et de 1776, re-
viennent d'après leur pagination à l'édition de 1783 , et nulle-
ment à celle de 1776 dont la pagination recommence à la se-
conde partie du roman , tandis qu'elle continue jusqu'à la fin
dans l'édition de 1783.
Confessions générales des princes du sang royal ,
auteurs de la cabale aristocratique ; item de deux ca-
tins distinguées qui ont le plus contribué à cette infer-
nale conspiration, etc. , copié sur manuscrits originaux
des ces vil destructeurs de la liberté et donné au pu-
CONFESSIONS — CONFIDENCE 3o7
blic par un homme qui s'en rit. 2* édition ( nous ne
connaissons pas la irc), à Aristocratie, chez Main-
Morte, 178g, in-8 de 48 pages, avec un front, repré-
sentant Louis XVI dans un confessionnal , paraissant
abasourdi d'entendre la confession d'une femme et
d'un homme.
Pamphlet haineux , grossier et ordurier contre le prince de
Conti , la princesse de Monaco, ie prince de Condé, la duchesse
de Bourbon, le duc de Bourbon, la marquise de Fleury, le duc
d'Enghien et de Juigné, archevêque de Paris.
Confessions of a lady's waiting-maid , being a true
récital of lier marvellous adventures in both hémis-
phères , by Fanny Beresford. New- York , 1848, in-8
de 240 pp., avec hg. — Ce n'est pas le même ouvrage
que The Want on waiting-maid.
Confessions (The) of a page, or Révélations of the
court of George IV, by the author of the 4»' séries of
the Mysteries of London (par Reynolds). London, Coo-
per, 1861, gr. in-8 à 2 col., fig. en b.
Confessions (The) of a volupiuous young lady of
high rank. London, 1849, ia_l2 de 72 pp., front, et
4 lith. obscènes.
Cette édition a été exécutée, dit-on, en Amérique; mais on
dit aussi que l'ouvrage original a paru quelques années aupa-
ravant en Angleterre. D'autres personnes pensent que c'est une
traduction de Vingt ans, ou la Vie d'une femme.
Confessions (The) of an elderly gentleman; by the
countess of Blessington. Paris, Baudry, i836, in-8 de
9 feuilles, 3 fr.
Confiance (La) des Cocus, parade manuscrite en 1
acte en pr. qui figure au catal. Luzarche, 1868. — Avec
le Courrier de Melun, s. d., ms. sur beau papier vélin
écrit en rouge, très-lisible, in-8 (Deneux; et Bolle ,
n° 574).
Confidence (La) enlevée, ou les Aveux de miss F'eli
Wilson. Londres, 1780, in- 12 , front, gravé, 5 fig.
obscènes, avec cette épigraphe :
Pourquoi, tristes censeurs, vous livrer aux murmures?
Sous les dehors, sous le masque emprunté
Des vits plaisirs qu'offre la volupté,
Découvrez quel dessein anime ces peintures.
C'est une imitation du Rideau levé, ou Education de Laure.
3o8 CONFIDENCES
Confidences à mon fiancé, par Mlle Emma B... — La-
val, impr. Martonne, 1868, in-18, 128 pp.
Confidences à une amie, ou Aventures galantes d'un
militaire. Genève, 1763, 2 tomes, in-12, — Nyon ,
n° q3io.
Confidences conjugales. Voir : Politique du ménage.
Confidences (Les) d'un baiser; par Louis Gallet ,
in-16, 63 pp. Paris, 1 863, 1 fr.
Confidences d'un oreiller. Paris, Libr des auteurs ,
1868, in-8, 3G pp., 1 fr.
Confidences d'une jeune femme, à propos du mariage
a Marseille, considéré au point de vue de la classe
moyenne ; par M,nc Pauline M — Marseille, 1866,
in-8, 20 pp., 5o cent.
Confidences (Les) d'une jeune fille; par Mme Caroline
Falaize, née Jacquemain. Paris, Baudry, i85i, 3 vol.
in-8, 12 fr.
Confidences {Les) d'une jolie femme (par Mlle d'Al-
bert). Amst. , Francfort, NeufchUel ou Paris, 1775,
1770, 4 tomes in-12, qui peuvent se réunir en un seul
volume. — Nvon, n" g3i2 ; Claudin, en 1 85g, 5 fr. —
Ouvrage médiocre ayant pour but de montrer les maux
qu'entraîne une éducation négligée.
Confidences (Les) réciproques , ou Anecdotes de la
Société de Mmt la comtesse de B**'. Londres (Paris?),
1774. 1779, 3 part, in-12, avec un front. — Vente
N*** 'par Tross, en i856), nu 285.
Livre rare et peu connu. La note du catal. Tross dit que :
« C'est un charmant ouvrage qui tiendrait une place distinguée
dans la bibliographie galante s'il n'était pas presque entière-
ment ignoré. Il y a lieu de l'attribuer à Crébillon fils et d'a-
près un passage oe la préface de la 3e partie, il aurait été composé
vers 1747. L'édit. de 1774 a tous les caractires d'une impression
clandestine, et l'on comprend qu'elle ait dû se passer de l'appro-
bation d'un censeur royal. » — Selon Monselet, au contraire (dans
les Galanteries du i^e siècle, p. 1 38): «Ce sont des récits assez
vulgaires, rehaussés tantôt par un air de sentiment, tantôt par un
air^de libertinage. La 3e partie, intitulée : Faits et gestes du
vicomte de Xùntel, a été réimpr. séparément en 181 8 sous le
titre de: Ma vie de garçon. Il s'agit encore une fois d'un gri-
vois imberbe qui s'introduit dans un couvent de fille sous l'ha-
bit d'une sœur converse, tradition venue en liane directe du
CONFIDENT - CONGRESSO 3oq
comte Ory. » — Une troisième opinion attribue 1' ouvrage au
comte de Caylus ; ce qui se rapporterait à l'opinion qu'il a été
composé en 1747, puisque Caylus est mort en 1765. — Enfin,
un quatrième avis est que la' comtesse de B*** est Fanny de
Beauharnais , qui née en 1738, était en 1774, âgée de 36 ans ,
déjà séparée de son mari, connue dans le monde littéraire, et
très-liée avec Dorât, Cubières et autres beaux-esprits. Cet avis
exclurait donc Caylus comme auteur, mais admettrait Crébillon
fils, qui vivait encore en 1774.
Confident (Le) heureux, op. com. en 1 a. , par Vadé
(Th. de l'Op.-com.). Paris, Duchesne, iy55, in-8. —
Nyon, V, p. 20 3.
Conflagratio Sodomœ, drama Andreae Saurii. Argen-
torati , 1607 , pet. in-8 de 64 ff. Rare. — C. R. , de
Milan, n° i25i, Soleinne, n° 343.
Confrairie de la cour amoureuse, de laquelle estoit
souverain Charles VI, roy de France (Copie faite par
M. L. de Rosnv); 1 vol. in-40 Ms. — Catal. des accr.
de la B. R. de Brux., 1843, n° 18201.
Confrairie (La) des mal-mariés , ou Martyrs , as-
semblés rue Tournecul. Pièce manuscrite, in-8. — Le-
ber, n° 261 "-.
Congrès {Le) des femmes , par Erasme, traduction
nouvelle, par Victor Develay. Paris, 1867, in-32 , 28
pages tiré à 3oo ex., 1 fr. — Dialogue entre Cornélie,
Marguerite, Perrette, Julie, Catherine.
Congresso (II) di Citera 'petit roman poétique, mais
en pr.), del conte Algaroiti. Naples, 174J ; Amst. 1746
(Nyon, io552); Postdam , 17?! ; Paris, lySô; Lon-
dres (Italie, édition augmentée du Giudi^io d'amore) ;
Paris, 1768 ( B. de Grenoble, 17633); in-16. Il y a
eu un grand nombre de réimpressions parmi lesquel-
les plusieurs sont fort jolies.
Traductions Françaises: i° Le Congrès de Cythère (trad.
en pr. par F.-J. Duport-Dmertre, litt. né à St-Malo en 171 5 .
m. en 1 769, et qui n'est guère connu que par cette traduction);
Cythère et Paris, 174g, in-8, et Amst. 1749, in-8, fig. (Nyon ,
IÔ532 J. — 20 Idem, trad. en français sur la 7e édition (par" Mlle
de Menon?); Paris, Dorez, 1777, iii-12 (Nyon, io553J. — 3° Idem,
poëme en 3 chants, trad. par Bern. -Pierre Maciet; Cythère et
Paris, 1782, in-12 (Voir V Amour juge), in-32, et 1785 , in-8,
fig. — 40 Idem, trad. anon. (par Laus de Boissy?): Paris, 1789,
in-12 (Alvarès, en juin, i858, 7 fr.) — 5° Idem, trad. par C. P***:
Paris, 18 14, in- 18. — 6° Idem , suivie de la Lettre de Léonce à
3io CONGRÈVE - CONQUESTE
Erotique ftrad. par Mme d'Astanière de Boisserolle ); Paris,
i8i5, m-iS (Aubry, en i85q, i fr. j5).
CONGRÈVE (William), poète comique , surnommé
le Térjncc anglais, 1 672-1 729. Love for love (amour
pour amour) passe pour être son chef-d'œuvre. — Voir:
The Works of W. Congrevé.
Conjugaison du verbe aimer. Emmeline T" série;
par Ch. 'Alfred Valdi. Paris, Pech, 1869, in-18 jésus ,
221 pp.
Conjugal love, etc. Voir: Tableau de l'amour con-
sidéré, etc.
Conjugalisme (Le) ou l'Art de se bien marier; conseils
aux jeunes gens d'épouser femme jeune, belle et riche;
aux demoiselles de s'unir à un joli homme , bien fait
et fortuné. Code de leçons matrimoniales, appuyées de
préceptes moraux, d'anecdotes très-curieuses touchant
le lien si important du mariage; par le vicomte de S***
(par P. Cuisin). Paris, 182?, in-8, 2 fr. 5o. — Repro-
duit l'année suivante avec le titre de: Le Guide des
epouseurs pour iS^b , ou le Conjugalisme... par un
homme qui s'est marié sept fois.
Connoissance {La) du monde , voyages orientaux-
contenant l'histoire de Rhétima Géorgienne , sultane
disgraciée, et de Ruspia Mingreliennc , sa compagne
de serrail, avec celle de la fameuse Zisbi , Circas-
sienne. Paris, Guignard, 169D, in-12. — Nyon, 80^0.
Conquête {La) de ma femme , com. en 3 a. et en
pr. ; par Louis Leroy (Odéon). Paris, 1854, in-12.
Conquête {La) d'une femme , par Amédée Gouet.
in-4" à 2 col., 29 pp. Lille, 1 8 6 3 .
Conqueste {La) du chasteau d'amours conquestée
par Vumilité du beau doulx. S. 1. n. d. (comm. du 16e
siècle) in-40 §otrl- de I2 ff- %• — Roman allégorique,
très-rare. —Potier, en 1859, n° 325, offert à 5oo fr., le
seul ex. connu.
Conquête {La) du mari , proverbe en un acte et en
prose; par Em. Pav\er (Odéon). Paris, 1857, in-12.
Conqueste (La) qu'ung chevalier, surnommé le Cœur
d'amour épris, fit d'une dame appelée Doulce-Mercy
CONQUESTES — CONSEILLER 3 1 1
(roman mêlé de pr. et de v. , par René d'Anjou, m.
en 1480). S. 1. i5o3, in-4- goth. — Extrêmement rare.
Conquesîes (Les) amoureuses du grand Alcandre
(Louis XIV) dans les Pays-Bas , etc. (p. Sandras des
Courtilz). Cologne (Holl.), 1684 (Aubry, en 1866, 8
fr. ; Claudin, en i858, 20 i'r.), i685, 1689, 1690, 1705
( Techener, 1 5 fr. ; Renouard, 3i fr. ; Gancia", 7 fr.) ,
pef in-12, fig.
« Les Pays-Bas doivent être pris ici au figuré , car il n'est
question que des amours de Saint-Germain et de Versailles;
c'est la France galante, des recueils. » Leber, n° 2216. — 11 y
a à la B. de Grenoble (n° 17563) un exempl. de ledit, de 1684.
Conquêtes amoureuses du marquis de Grana dans
les Pays-Bas. Cologne, P. Marteau (Holl., à la Sphère;
pet. in- 12, — Usage des romans; Leber, n° 23 1 3.
Conquêtomanie (La), ou Aventures burlesques du
grand Barnabe; par Mlle V. de Sénancourt. Paris,
1827, 2 vol. in-12.
Conseil (Le) de M omit s et la revue de son régiment,
poème calotin et galant (par Bosc du Bouchet). S. 1.
n. d. (Paris, r^o), 1 t?3 i , in-8, 237 pp., figures en t.
douce. — Scheible 6 fr. ; Nyon, n° 1 5455.
Conseil (Le) tenu en une assemblée faite par les da-
mes et bourgeoises de Paris. Ensemble ce qui s'est
passé. S. 1. n. d. (vers 1G20) pet. in-8.
Pièce en prose, réimprimée dans les Variétés de M. Ed. Four-
nier, tome v, pp. 299-309. — C'est la contre-partie de la Per-
mission aux servantes de coucher avec leurs maîtres. Elle est
conçue dans la même forme, écrite dans le même style, et on
voit par plusieurs passages qu'elle a pour but de servir de ré-
ponse à ladite pièce.
Conseiller (Le) conjugal, nouv. Catéchisme des deux
sexes , à l'usage des garçons qui souhaitent se marier
et des files qui veulent qu'on les épouse. Paris, i85i,
in- 16 d'une feuille.
Conseiller (Le) d'Etat, par Fréd. Soulié. Paris, 1 835,
2 vol. in-8; et réimpr. très-souvent en un vol. in- 18
jésus.
Roman intéressant, bien qu'un peu long et compliqué. Ta-
bleau touchant d un mariage de convenance le mieux assorti
qu'il soit possible , _ et qui cependant , avec le tems et grâce à
des circonstances diverses, se désorganise et devient un enfer.
3i2 CONSEILS — CONSERVATEUR
Un conseiller d'état, le Méphistophélès du roman, est dupé com-
me le mari. L'Amant chevaleresque, le beau Maurice a été
blessé par ce dernier , mais cela ne l'empêche pas d'enlever la
temme et de partir avec elle pour l'Italie.
Conseils (Les) d'Aristes à Célimène sur les moyens
de conserver sa réputation, pièce très-curieuse (par
l'abbé d'Aubignac) La Haye, 1687, pet. in- 12. — E.
Piot, 8 fr.
Conseils de Léandre à la belle Amélonde sur la con-
duite de ses amours. Paris , Loyson , 1670, in-12. —
Nyon, v
Conseils d'un père à sa fille le lendemain de son
mariage. S. ]. n. d., in-8.
Ne serait-ce pas la même chose que: Conseils d'un philo-
sophe allemand à sa fille parvenu.: à l'âge nubile, trad. de
l'allemand (de J.-H. Campe), par l'abbé Grandmottet (Bruns-
wick, 1812, in-12)? Ce dernier ouvrage a été réimprimé sous
le titre de : Elise, ou Entretiens d'un père avec sa fille sur
la destination des femmes dans la société, trad. de l'allem.
(de J.-H. Campe, par Grandmottet). Paris. 1820, 2 vol. in-18.
2 francs.
Conservateur (Le) de la santé, volume incompara-
ble, renfermant l'art de peter et de chier, suivi ae piè-
ces odoriférantes sur diverses matières de bon goût.
Moncuq, en Guyenne, à l'enseigne du Gros Prussien ,
près des Quatre-Vents l'imprimé a Lille, vers i836),
gr. in-8, fiont. — Lanctin, oe cat. , 16 fr. ; Chédeau ,
n" 1048.
Montcuq est une petite ville d'environ 25oo habitants, située
dans le départ, du Lot, non loin de Cahors. Madame de Sévi-
çné qui y passait la belle saison écrivait à ses amis, en les
engageant à venir la voir: « iMontcuq n'est qu'un trou, mais les
environs en sont charmants. » On en peut dire autant encore
aujourd'hui, car ce canton possède une quinzaine de châteaux
et de maisons de plaisance. — On trouve dans le Conservateur
d: la Santé une lettre de la princesse palatine (duchesse d'Or-
léans, mire du régent j à lélectrice de Hanovre, ainsi que la
réponse de cette dernière. Ces deux lettres, que les traducteurs
et l'éditeur des Mémoires de la duchesse d'Orléans ( 1823 et
i832j avaient rejetées de la correspondance de cette princesse,
a cause des plaisanteries incroyables qui s'y trouvent , ont été
publiées à part et tirées à 10 ex.; elles ont d'ailleurs été insé-
rées dans Y Anthologie scatologique et dans les deux éditions
de la Correspondance de la duchesse, données, chez Charpen-
tier, par M. Gust. Brunet. C'est à ce bibliophile qu'on attribue
aussi le Conservateur. Le volume est terminé par une nou-
velle édition revu.: et améliorée du Merdiana . intitulée : Le
CONSERVATEUR — CONSOLATION 3 1 3
Nouveau Merdiana (Voir ces titres). Cette seconde partie a
une pagination à part, et a été publiée plusieurs fois séparément.
Conservateur (Le) et le réconfortateur des facultés
génitales de l'homme et de la femme , ou Art de gué-
rir... l'impuissance, la stérilité, etc.; par le D. Mord
de Rubempré. Paris, i836, in-8 de 3 feuilles.
Considérations consciencieuses sur le mariage, avec
un éclaircissement des questions agitées jusqu'à pré-
sent touchant l'adultère, la séparation, et la polyga-
mie , par Daphnaeus Arcuarius ( Laurentius Éaeger).
[679, in-12. —En allemand ( Quérard , Supercheries
littéraires ).
Considérations médico-légales sur V avortement ,
suivies de quelques considérations sur la liberté de
l'enseignement médical , par le D. rlalma-Grand. Pa-
ris, Baillière, 1844, in-8, 1 fr. 5o.
Considérations médico-philosophiques sur les dan-
gers de la prostitution des femmes publiques, par Pa-
jot de la Forêt. Paris, inapr. Didot, 181 7, in-8 de 32
pp. — Ce mémoire avait déjà été publié, en 1797,
dans la Comédie scandaleuse. L'auteur y a fait quel-
ques additions.
Considérations physiques, morales et politiques sur
la femme ; par Dubled. Paris, 1825, in-18. — Deneux.
Considérations sur les droits par lesquels la nature
à réiglé les mariages, par Moyse Amyraut. Saumur,
1648, in-8. — Intéressant et peu commun.
Consolation aux maris, ou Discours en faveur des
cocus, etc. Cologne, chez Pierre Cocu, 1760; petit in-8.
— Chédeau , 1099'.
Consolation (La) des cocus, ou Bonnes Raisons aux
maris, pour quils soient toujours contents de leurs
femmes, etc., par un membre de la plus ancienne et
I.i plus nombreuse confrérie de tous les royaumes,
lord Witmolett , fils naturel de, etc. Trad. fitdèl. de
l'anglais, et augm. par C*** G**'. Paris, Chassaignon,
1 833, in-18 de 108 pp., 1 pi.
Consolation [La) des mal marie^, fort nécessaire à
plusieurs personnes qui désirent passer le reste de leur
vie avec plaisir et contentement. Paris, pet. in-8. i5 pp.
Tome II 40
3 14 CONSOLATION - CONSTANT
— Réimpression faisant partie des Joyeusete^, tome III,
i 5 pages.
Consolation des tristes. Rouen, Rob et J. Du Gort,
i554, in-i6. Rare. — Recueil d'épigrammes tire'es de
Marot, de St-Gelais et autres poètes du temps. — Ne
serait-ce pas une réimpression du Boutehors d'oisi-
veté?
Constable's {The) hue and cry after Whore and
Bauds, etc., to which is added a satyre against bauds
in gênerai, etc. London, John Smith, s. d. (XVIIe siè-
cle), in-8 de 8 pp. en pr. mêlée de vers.
Constance (La) couronnée, ou les Epoux unis par
l'amour. Paris, Duchesne, 1764, 2 part, in-12. —
Nyon, 9558.
Constance (La) d'Alisée et de Diane, par E. C. —
Lyon, Cl. Morillon, 1602, in-12. — Nyon, 8778.
Constance (La) d'amour, représentée au sujet des
amours et grandes adventures de Philadin et de
Claristie, par Favoral. Paris, Guerin, 1622, in-12. —
Nyon, 9144.
Constance (La) d'un fidèle serviteur envers sa
maistresse (en vers). 1619, in-8. — Leber, n° 1720.
Constance (La) des promptes amours, avec le jouet
de l'amour. Paris, Morin, 1733, 2 vol. in-12. — Nyon,
n° 9647.
Constance, ou l'heureuse témérité, com. en 3 actes,
mêlée d'ariettes, scène et musique de M. le chev. An-
dréa de Nerciat. Cassel, 1780, in-12 de 87 pp. — So-
leinne, n" 3554. — Nerciat était sous-bibliothecaire du
Muséum de Cassel; sa pièce fut représentée devant le
Landgrave de Hesse.
CONSTANT DE REBECQUE (Eenjamin), né à Lau-
sanne, 1767; m. à Paris, i83o: Adolphe ( 1 vol. in- 12;
publié en 1816, et plusieurs fois réimpr.). Ce roman,
comme on sait, était sa propre histoire, ou la réponse
à Corinne (Voir ce titre).
Constant (The) couple, or a Trip to the jubilee, a
comedy in 5 acts; by G. Farquhar. Dublin, Powell,
1736, in-12 de 40 ff.
CONSTANT — CONSTITUTION 3i5
Constant et discrète, poème en 4 ch. ; par le comte
Gaspard de Pons. Paris, 181 9, in- 18 de 5 feuilles.
Constant et Elvire, par de Buchwald. Copenhague,
1827, in-8.
Constante (La) Amarillis, de Cristo^al Suarez de
Figueroa, trad. de l'espagn. en franc.; par N. Lancelot
(avec le texte), divisée en 4 discours. Lyon et Paris,
1614, in-8, 7 ff. prélim., 565 pp. et 9 fr. non chiffrés
pour la table et le privilège, 1 front, gravé par Gaspar
Isaac, titre gr. — Nyon, n" 10387; Ch. Giraud; B. de
Grenoble, n° 17702. — Roman en pr. et en vers; le
texte esp. avait paru à Valencia, 1609, in-8.
Constantes (Les) et infortunées amours de Lintason
avec l'infidèle Palinoé, par le sieur de la Regnerye.
Paris, Mestayer, 1601, 16 10 in-12. — Nyon, n° 9000;
Usage des romans.
CONSTANTIN (Marc), contemp. : Almanach des a-
moureux. 1846. — Les Héros imaginaires. 1849. —
Physiologie de V amant de cœur. 1841. — Le Nouveau
Décameron des jolies femmes. 1860.
Constitution [La) de l'hôtel du Roule , ou les Cent
une propositions de la très-célèbre madame Paris. A
Condom, l'an des C..., 10007 (vers 1755), pet. in-8
de 144 pp. Très-rare.
Recueil de 101 épigrammes, chacune de dix vers de huit syl-
labes, et qui ne paraissant avoir été réimprimées nulle part ail-
leurs, si ce n'est dans un volume plus rare encore, intitulé:
L'Unigenitus du duc de R... (Richelieu], l'an des C... , 77:6
(!756j. Ce dernier volume offre quelques variantes sur le pre-
mier, mais peu importantes. A la page 3 de chacun, on trouve
en guise de dédicace, un Bref à notre chère fille la duchesse
d'..., très-fidèle sectatrice de fa déesse Vénus:
Connoissant ta dévotion ,
C'est à toi, comme à la plus digne ,
Que de ma Constitution,
J'adresse le recueil insigne.
Pour le répandre promptement,
Fais don d'un seul à chaque amant
Que dans tes plaisirs tu préfères.
A l'appui de tes actions
Bientôt mes propositions
Couvriront les deux hémisphères.
Dans la Constitution , cette petite dédicace est signée: La
Paris et contresignée: la Florence; dans VUnigenitus, elle est
5i6 CONSTITUTION — CONSULTATION
signée: Le duc de R... , et contresignée: La Montigny. Dans
les 101 pages suivantes, viennent les 101 épigrammes. En cite-
rons-nous "une pour «échantillon? elles sont toutes bien libres
et bien impies ! Choisissons la plus modérée :
Une veuve, dont la dent creuse
Etait faite pour l'esturgeon,
Dans sa pèche malencontreuse
N'attrapa que Cadet-Goujon,
Suivant la coutume charmante,
Au lever, on la complimente;
C'est à qui le plus en dira.
Elle avoua la différence :
Ayez, reprit-on, espérance
: le temps, il grandira.
A la page 106, commence la Fameuse Messaline , trag. en un
acte, par Pyron, dit Prepudus; et. de la p. 1 36 à la fin : le
Sérail de Délys, ou parodie d Alcibiade, corn. (3 scènes, en
vers].
Constitution (La) des amours, ou Leur nouveau et
meilleur régime pour le bonheur des amants (en vers);
par Marchant. Paris, I7Q2, . 1704, in-18. — Noël,
n" iooq; Leber, tome I, n" j.--<>; Cigongne, n° 2182;
Alvarès (juillet 1 858), 4 t'r. 5o.
Constitution (La) en vaudevilles, suivie des droits de
l'homme , de la femme et de plusieurs autres vaude-
villes constitutionnels, par un législateur de boudoirs
(par Marchant , Paris, 1792, in-32, fig. — Renouard,
17 fr. 5o; Leber, n" 4976 * . Viollet-Leduc, Suppl.,
page 27.
On trouve quelquefois cet opuscule relié avec les Folies na-
tionales, pour servir de suite à la Constitution en vaude-
villes (Paris, 1792, in-32), et avec la République en vaudevil-
les (Paris, 1793, in-32). — François Marchant, né à Cambrai
en 17Ô1 , était l'auteur courageux des ces opuscules contre-
révolutionnaires et cependant pleins de gaité. De 1789 à 1791, il
avait déjà publié la Chronique du manège. 11 n'eut pas échap-
pé aux proscriptions de la terreur, s'il n'eut pris les devants,
et ne fut mort de sa mort naturelle, dit-on, à la fin de 1793.
Consultation pour Vabbé de . . . vice-gérant dans l'of-
ficialitë de..., sur le Traité de la dissolution du ma-
riage pour cause d'impuissance , avec des remarques
sur cet écrit imprimé à Luxembourg, en 1755. S. 1.
n. d., in-12.
Volume très-rare, dont un exempl. (ainsi qu'un autre égale-
ment s. 1. , mais daté de 1739); se trouvait à la vente Auvil-
lain (n° 180 et 181 du Catal.J.
CONSULTATION — CONTEMPORAINE 3 17
Consultation sur un onanisme, avec complication de
plusieurs accidents vénériens; ensemble un Mémoire
en réponse à la consultation proposée, ainsi que quel-
ques réflexions nouvelles sur les maladies vénériennes,
par M. Contencin. Paris, veuve Babuty, 1773, in-12.
— Nyon, 6045.
Contagion (La), com. en 5 a., en pr. ; par Em. Au-
gier. Nouvelle édition (5me) conforme à la représen-
tation. Paris, Michel Lévy, 1867, in- 18, 2 fr.
Type d'intrigants et de courtisanes, pièce qui a eu du reten-
tissement, jouée en mars 1S66.
CONTARINI (Fr.), prof, de phil. à Padoue, vivait
dans le XVIe siècle: La Fida ninfa. 1 598. — La Finta
Fiammetta. 1G10.
Conte à dormir debout, ou l'Art d'ennuyer ses lec-
teurs, ouvrage très-curieux et fort à la mode. A
Cornu (Paris), chez Jendors le Petit, 1746, in-12. —
Techener, 6 fr. ; Nyon, n° 9997.
Conte alsacien. Comment il se fit que le jeune Lu-
cien, parti pour aller chercher une femme à Barr, en
revint sans l'avoir vue; par Ch. Dubois. Strasbourg,
typ. Christophe, 1866, in-8 de 8 pp.
Compte (Le) du rossignol (par Gilles Corrozet). Paris,
1646, pet. in-8 de 24 ff., lettres italiques. — Réimpr.
à Lyon par J. de Tournes, en 1 547, in-8 de 36 pp.
(Nyon, n° 15378); c'est une des plus élégantes pro-
ductions de cet habile imprimeur. — Rare.
Ce récit qui avait déjà été réimprimé dans le tome Xll des
Joyeusete\, a été reproduit dans le Recueil de M. de Montaiglon,
t. Vill, et ce critique pense que Corrozet doit être l'auteur de
cette table: « menée avec finesse, car, à mesure que se déroule
l'action ou, pour mieux dire , les conversations de l'amoureux
Florent et de la délicate Yolande, on attend toujours une autre
fin que celle tout à fait imprévue qui est le but de l'auteur.
C'est le contraire des énigmes de Straparole ; en le lisant, on
ne peut comprendre qu'une saleté, tant l'équivoque est habile-
ment ménagée et adroite. Ici on s'attend à une histoire d'amour
et on a affaire à une thèse d'amour platonique et si détachée des
sens que l'idée même de mariage en est exclue. » Le Compte
de Corrozet n'a donc rien de commun avec le Rossignol qu'on
ajoute aux Contes de La Fontaine.
Contemporaine (La) en miniature. Voir : Mémoires
d'une contemporaine.
3i8 CONTEMPORAINES — CONTENTI
Contemporaines {Les) ou Aventures des plus jolie
femmes de l'âge présent (par Rétif de la Bretonne)
Leipzig et Paris, 1780-85, 42 vol. in-12. — Solar
iS-îfr. — Rare, bien complet et avec des bonnes épreu
ves de gravures, lesquelles sont la plupart fort origi
nales.
Le 42 volumes se répartissent ainsi: i° Les Contemporaine
mêlées. 1780-82, 17 vol. avec i24fig.et un beau portr.de Rétif, pa
Binet, gravé par Berthet. — 20 Les Contemporaines du comun
1782-83, i3 vol. avec 84 fig. — 3° Les Contemporaines gra
duées, 1783-85, 12 vol. avec 83 fig. Toutes les fig. , au nom
bre de 291 (et non de plus de 3oo , comme le dit M. Monse
letj sont de Binet, gravées par Berthet et Giraud le jeune. -
Les premiers volumes ont eu une seconde édition. — Les tome
1 à XI ont été traduits en allemand par Mylins. Berlin, 17S0
in-8. — 11 y a, dans ces 42 vol. , une mine de sujets pour le
romanciers "et les auteurs dramatiques. Ce recueil contient 27:
nouvelles et 444 histoires séparées. Ces histoires , dont la lec'
ture est amusante, sont très-variées et presque toutes vraies ai
fond. On a reproché à 1 auteur d'avoir mêlé à des noms incon
nus ceux de plusieurs femmes que des erreurs de jeunesse n'ein
péchaient pas d'être estimables. — Le 29e vol. contient un choi:
de chansons badines. — Voir aussi deux ouvrages qui peuven
faire suite aux Contemporaines; les Parisiennes, et l'Année de
dames nationales (ou les Provinciales).
Contenti (7), com. in 5 atti pr., di Girolamo Para
bosco. Vinegia, 1549, in-8 (Nyon, 18622), 1 55g, in-É
(Soleinne, n° 421 1).~ — Réimpr. en i56o, en 1567 e
en 1 586, et dans les Comédie du même auteur.
Cette pièce a été traduite en français sous le titre: Les Con
tens, com. en 5 a. en pr. avec un'prol., par Odet de Tour
nebu. Paris, 1684, in-8 (Nyon, 17230; Soleinne, 24 fr. 5o
Giraud , 34 fr. ). — Geneviève a pour amants Basile , Eustachf
et Rodomont. Madame Françoise, macquerelle, protège le pre-
mier; elle engage Geneviève à le recevoir, lorsque sa mamac
sera à la messe. Geneviève hésite: «Je crains, dit-elle, que
quelqu'un de nos voisins ne le voye entrer ou sortir. » Le vale:
entend cette réponse: « La pauvre fille, dit-il, n'a peur que de
l'entrée ou de la sortie ; car elle seroit bien aise qu' il fut tou-
jours dedans. » Geneviève se laisse enfin persuader: Basile en-
tre et s'enferme avec elle. Le valet dit alors: « Elle danse è
présent le branle de un dedans et deux dehors. » La mère ar-
rive, regarde par le trou de la serrure, et voit ce qui se passe.
Après quelques autres épisodes, on les marie. — Cette pièce esl
insérée dans le tome VII de YAncien Théâtre François (Bi-
bliothèque El-evirienne). — Voici en quels termes un critique
ingénieux, M. V. Fournel, apprécie cette comédie: «Dans un
moule banal, Tournebu à jeté une intrigue plus habile et plus
neuve que ne le sont ordinairement celles de ses contemporains,
CONTENU — CONTES 3 19
Par le naturel et l'esprit du dialogue, par la vérité naïve et la
:aricature plaisante de beaucoup d'inventions, par le comique
ie quelques scènes et de quelques situations, il conduit le lec-
eur sans le moindre sentiment d'ennui jusqu' au bout de la
>ièce {Athenxum français, n° du 26 juillet i856J.» 11 est bon
le rendre la même justice à l'auteur de l'original italien; ses
ompositions étincellent de gaité et de verve et sont remplies de
raits imprévus. A la fin de la pièce des Contenti , l'auteur
ait ses excuses au public de ce que la principale actrice ne pa-
ait pas au dénouement, parce que, dit-il, elle vient d'accou-
her, s'étant mariée secrètement sans l'aveu de ses parents.
Contenu {Le) de l'assemblée des dames de la con-
rairie du grand habitavit. Paris, Nie. Alexandre, 161 5,
)et. in-8 de 8 pages, — Nodier, avec la Blanque des
llles d'amour, 62 fr. ; Leber, t. 1, n° 25o34. — Rare.
Cette facétie, publiée ouvertement, donne une idée de la li-
erté que, de 1610 à i635 environ, on accorda à la presse en
rrance, lorsque la politique n'y était pas intéressée. Le grand
\abilavit a été réimprimé plusieurs fois à cette époque, aussi
ien que d'autres petites facéties de même genre: La Blanque
'es filles d'amour (i6i5), le Pot aux roses découvert (i6i5J,
1 Chasse des dames d'amour (162b), Quel est l'auteur de ces
icéties? Est-ce Gaaltier-Garguille, ou Tabarin? Tous deux en
taient bien capables. Tabarin, dans les anciennes éditions de
îs Rencontres, vers 1625, dit que:
Ce n'est point son premier chef-d'œuvre.
11 en a faict de plus plaisants.
'.n tout cas, on comprend que ces sortes de petits chefs-d'œu-
re ne se signaient point; d'autant qu'il s'y trouve souvent des
llusions personnelles. Ainsi Mme de Laidharnois, Mlle Hélène
e Beaturou, ont bien l'air de représenter les noms véritables
t bien connus de Beauharnois et de Bautru — On trouve deux
xtraits du Contenu de l'Assemblée des dames , etc. , dans le
e volume de la Bibliothèque bibliophilo-facétieuse ; puis une
^production textuelle dans les Pièces désopilantes , 1866, pa-
es 61 à 67.
Contes (en vers; par un aut. anonyme). Paris, 1824,
tiez Potey, in-8 de 10 feuilles.
Contes de M. de Bastide. Paris, Cellot, 1763, 2 vol.
1-12. — Nyon, n° 9923.
Contenant: Le Véritable amour. L1 Avantage du sentiment,
e Bon homme. La Femme singulière. Les Riens. Le Sage,
e Soupe. L Homme blasé. La Tête chaude. Tort et raison,
es Trois infortunés. Le Moyen infaillible. Le Faux indépen-
ant. La Scélératesse raisonnée. Le Piège bien caché. L'A-
ire. La Sympathie. L'Esprit romanesque. La Petite maison.
'Héroïsme de la vertu. Les Faveurs. Les Conditions inutiles.
'Ecole des mères. Le Ridicule corrigé. L'Aveu singulier.
320 C INTES
L'Origine des libelles contre les femmes. Le Caractère an-
glois. L'Homme sans caractère. V Amant anonyme. Le Pou-
voir de la vertu. La Force du naturel. La Duchesse d'Estra-
mène. L'Epreuve de la probité, comédie en prose.
Contes de Boccace, trad. de l'ital. , par A. Barbier,
ou par Rastoin-Brémond, ou par Sabatier de Castres.
Voir: // Decamerone.
Contes (en vers), par H. de Calprenède. Imprimerie
Jeunet, à Abbeville, 1854, in- 18 de 108 pp.
Contes de Bonaventure Despériers, Voir: DESPE-
RIERS.
Contes de Gudin. Voir: Histoire, ou Recherches sur
l'origine des contes.
Contes d'Hamilton. Voir: HAMILTON.
Contes de La. Fontaine. Voir: LA FONTAINE.
Contes 'Les) d*Ant. Le Métel, sieur d'Ouville (ou
Contes aux heures perdues , ou Elite des contes du
sieur d'Ouville). Paris, 1644, 4 vol. in-8 (Tripier,
120 fr. ; J. Pichon, n° 764, 1 1 10 fr. ; Nyon, n° 10844).
On prétend que cette édition originale est la seule
complète. — Paris, 1661, 1664, 1669, 2 vol. in- 12
(Techener, en i858, 7 5 fr.). — Rouen, 1680, 1699;
La Haye, 1708 (Veinant, 5o fr.; Chaponay, 20 fr.);
Amsterdam, 1732, 2 vol. in-: 2 (Solar, 7 fr. 5o , Te-
chener, en i858, 9 fr.). — Lyon, s. d., 2 vol. in-12
(Alvarès, en 1861, 18 fr.).
Quelques bons contes étouffés par beaucoup de mauvaises
plaisanteries. La Gibecière de Morne, les Contes d'Ouville, etc.,
paraissent avoir donné naissance aux innombrables éditions de
Contes à rire, qui ont toutes des différences dans leur contenu
et qui sont généralement portées à un assez haut prix dans les
ventes. Ces éditions ont des titres très-variés , ce qui tait que
les amateurs achètent de confiance une vingtaine d'ouvrages
fort chers qui. au fond, sont toujours le même. Voir: les Di-
vertissements curieux (i65o); les Récréations françois;s (i658 ;
les Agréables divertissements françois; les Contes facétieux:
Recueil curieux de contes à rire ; Passetemps joyeux, ou Pas-
setems agréable; Gallerie des curieux (1646;; Réveil-matin
des esprits mélancoliques, etc.
Contes, par Alfred de Musset. Nouvelle édition. Pa-
ris, Charpentier, 1867, in-18 jésus, 376 pp., 3 fr. 5o.
— Voir: Contes d'Espagne et d'Italie.
CONTES 32i
Contes de Charles Nodier: Trilby; le Songe d'or;
la Fée aux miettes, Tnès de la Sierra, Smarra, etc.,
eauxfortes par Tony Johannot. Paris, Hetzel, 1846, gr.
in-8, fig.
Contes {Les) de Pogge. Voir: POGGIO.
Contes à rire d'un nouveau genre. Voir: Contes et
poésies du citoyen Collier.
Contes à rire et récréatifs propres à chasser la mé-
lancolie. Lille, 1801, in-12, fig. — Bergeret, 2 e partie;
Gellert, n° 866.
Contes à rire , ou Récréations françoises. Paris ,
1749, 1762 (Scheible, en 1866, 8 fr.),' 1769, 1781
(Grassot, 12 fr. 5o ; Claudin, 8 fr.).
Ces contes sont un choix des Nouveaux contes à rire ( Voir
ce titre], auxquels on a ajouté quelques contes d'Ouville et d'au-
tres. — 11 y a aussi eu des Contes à rire. Paris, 180g, in-12 ;
puis, rassemblés pur Cousin cCAvallon. Paris, 1825, in-12;
enfin ceux publiés par Dclarue ; Paris, 1828 (ou années sui-
vantes), in-18, 3 feuilles, sous le titre: Contes à rire, ou Re-
cueil amusant d'aventures joyeuses et divertissantes, etc.
Comptes amoureux, par Mmt Jeanne Flore, tou-
chant la punition que faict Vénus de ceulx qui con-
temnent et mespnsent le vray amour. Lyon, s. d.
(vers 1 53 1^), pet. in-8 de 84 ff., fia. en bois ( Nodier,
io5 fr. ; Cigongue, n° 1997; La Vallière, i3 fr. ; Tri-
pier, 120 fr.). — Paris, i532, 1.543, 1 555, et Lyon,,
1574, petit in-8. — Toutes ces éditions sont rares et
chères.
Contes en prose écrits dans une style archaïque et assez
étrange. C'est un des livres les plus rares de la classe des con-
teurs. On en trouve une analyse dans les Mélanges extraits
d'une grande bibliothèque, tome V, p. 226 à 243. — 11 en a
été fait une réimpression moderne , avec une Notice bibliogra-
phique par M. P. Lacroix. Turin, J. Gay et fils, 1870, in-16
de xn-170 pp. tiré à 100 exempl. , 14 fr." — En outre des édi-
tions anciennes mentionnées plus haut , il y a une espèce de
contrefaçon de l'édition originale (de Lyon. s. d. ) intitulée: la
Punition de l'amour contempne, Lyon, 1540 (la B. imp. de
Paris en possède un exempl,]. — Dans ces contes, Egine Mi-
nerve ne serait autre que Marguerite de Valois , que tous les
poètes contemporains célébraient sous le nom de Pallas. C'est
elle qui raconte la 4e nouvelle. Mad. Flore la dépeint comme
« femme pour vray très-belle, jeune, gaie et éloquente en son
parler. » 11 est probable que les bonnes cousines et amies, « tou-
tes de bonne grâce et sçavoir, et toutes de gentille noblesse
Tome IL 4.1
322 CONTES
aornées. » qui prennent la parole l'une après l'autre, représen-
tent les dames et damoiselles qui formaient la cour de Mar-
guerite.
Contes, anecdotes, chansons, etc ; par Capelle. Paris,
•1818, in-12 de 1 1 feuilles et 14 pi.
Contes aux heures perdues. Voir: Contes de Le
Métel, etc.
Contes, aventures et faits singuliers, par l'abbé Pré-
vost. Paris, 1764, 2 vol. in-12 (Nyon, n* 9924), S. 1.,
1780, Lille, 1793, 3 vol. pet. in-12; Paris, 1704, 4
vol. in-18 (Schefble, 4 fr. 5o).
Contes bleus. Yvon et Finette, la Bonne femme, Pou-
cinet, Contes bohèmes, les Trois citrons, Pif-paf; par
Edouard Laboulaye. 2e édition. Paris, 1868, gr. in-
8, 378 pp., dessins par Yan Dargent. — 3e édition.
Paris, Charpentier, 1869, in-18 jésus,3o2 pp., 3 fr. 5a.
Contes bruns, par une tête à l'envers ( figurée par
une jolie eau-torte de Tony Johannot). Paris, i832,
in-8. — Aubry, en 1866, 10 fr.
Ces contes sont dus à l'association: i° de Balzac, qui a fourni
pour sa part: Une conversation entre on^e heures et minuit,
qui n'a pas été réimprimée dans la Comédie humaine , et le
Grand d'Espagne; — 2°de Pliilarète Chasles, auteur des Trois
soeurs, d'Une bonne fortune , et de Y Œil sans paupières; —
3° et de Charles Rabou, auteur des Regrets de Tobias Guarne-
rius, de Sara la danseuse, et du Ministère public.
Contes chinois, traduits par MM. Davis, Thoms, etc.,
et publ. par Abel Rémusat. Paris, 1827, 3 vol. in-18,
avec figures. — Saint-Mauris , 8 fr. -zb; Sylvestre de
Sacy, n° 3260.
Contes comiques, trad. de l'ail. ; par M*** Francfort
et Paris, Fetil, 1771, in-8 (Contenant: Endymion. Le
Jugement de Paris. Junon et Ganymède. Aurore et
Céphale). — Alvarès, en i858, 7 fr. 5o ; Nyon, n°
10679.
Contes d'amour, par Al. Weill. Paris, Dentu, i856,
gr. in-18, 1 fr.
Contient: Le Prince juste — la Reine de fer et la Reine de
soie — le Prince d'or et la Princesse de diamant.
Contes d'automne, par Champfleury. Paris, Lecou,
1854, in-12, 3 fr. 5o.
CONTES 32 3
Contient; Le Chien des musiciens — Souvenirs des Funam-
bules — Histoire de Mme d Agri\elles — le Comédien Tria-
non — les Propos amoureux — les Gras et les maigres.
Contes d'automne , par le comte de Varenne. Paris,
1854, in-16 de 96 pp., 1 fr.
Contient: Les Gages touchés — In memory of... — Une idée
de jeune fille.
Contes de Cantorbéry \ trad. env. franc, de G. Chau-
cèr, parle chev. de Châtelain. Londres, Pickering ,
1857, 2 vol. gr. in-8, tirée à 25o exempl., ornés d'un
portr. et de vign. grav. par Dorrington , d'après les
uess. de Marke.
Contes de cour. Voir : Mille et une faveurs.
Contes d'Espagne et d'Italie (en vers); par Alfred
de Musset. Paris, i83o, in-8.
Contes de feu l'abbé de Colibri. Voir: Le Soupe.
Contes de Guillaume Vadé. Voir: VOLTAIRE.
Contes de La Fontaine, suivis des contes de la reine
Navarre, Dorât, Voltaire, Piron, Andrieux, etc. Paris,
Le Bailly, 1869, in-18, 108 pp., fig.
Contes (Les) de la reine de Navarre, ou la Revan-
che de Pavie, 'corn, en 5 a. en pr. , par Scribe et Le-
gouvé (Théâtre franc.). Paris, i85o, in-18 jésus. Plu-
sieurs fois réimprimé.
Contes des deux servantes de cabaret, etc. Sans nom
et sans date; petit in-12. Très-rare. — Soleinne, 38835.
C'est une des pièces libres qui ont été brûlées par les
pudibonds héritiers de ce célèbre bibliophile.
Contes d'un endormeur , ou les Dix soirées mal-
heureuses. Paris, 1828, 3 vol. in-12.
Contes à la manière de ceux des Mille et une nuits, variés
et intéressants. lis ont été rapportés d'Orient par Jos. Marcel,
orientaliste, mort en 1854, et qui avait fait partie de l'expédi-
tion d'Egypte, en 179$, 11 en a toujours regardé, malgré ses de-
négations, un musulman nommé El-.Mohdy comme r auteur ;
aussi une seconde édition a t'elle été intitulée : Contes du cheykh
El-Mohdy, trad. de l'arabe d'après le ms. original, par J.-J.
Marcel. Paris, l'auteur, i833-35, 3 vol. in-8.
Contes dérobés (par Félix Nogaret , selon Viollet-
'M
CONTES
Leduc). Venise chez Pantalon Phébus, an xi (Paris) ,
i8o3, in- 12, front, gravé. — Claudin, en 1864, 5 fr.
Contes (Les) des fées, par Mad. d'Aulnoy. Voir: les
Illustres fées.
Contes domestiques] par Chamneury. Paris, Lecou,
i852, in-18 jésus, 3 fr. 5o.
Contes {Les) drolatiques. Voir: les Cent contes dro-
latiques.
Contes (Les) du gay sçavoir , ballades , fabliaux et
traditions du moyen ;~ge, publ. par Ferd. Langlé (Jo-
seph-Adolphe La'nglois). Paris, Didot, s. d , 1828, in-8
goth. , fig. s. b. à mi-page. — Techener, lettres color.,
i5 fr.
Comptes (Les) du monde adventureux , bit sont ré-
citées plusieurs histoires pour réjouir la compagnie ,
trad. en françois par A. I). S. D. Paris, Vincent Ser-
tenas, 1 555, pet. in-8 (Chédeau, n° 945; Nyon, n° y83 1 ),
i5Go, in-16. — Paris, Hier, de Marnef et G. Cavallat,
1 566, in-16 de 8 ff. et 447 pp. (Heber, 1 liv. 11 sh.)
— Lyon, 1 571 , 1572, 1579 , in-16 (B. I. Y 2 607).
Paris, Cl. Micard, i582, pet. in-12 (Méon, 8 fr. ; Hib-
bert, i3 sh. Cette édition est augm. de cinq discours
facétieux). — Lyon, Rogand, 1 5g5, in-16 (Mac-Carthy,
g fr. 5o. Tripie'r, 20 fr.j.
Recueil de 54 nouvelles, dont 19 sont tirées du Novellino de
Masuccio. Les nouvelles 45, 52 et 54 sont une imitation du Pe-
tit Jehan Je Saintré ; la nouvelle 41 est une imitation du
conte en vers des Trois dames qui trouvent un anneau , et le
conte 28 de la Dame d'Orléans; la 23me du Sacristain de Cluny;
les contes 32 et 35 sont empruntés aux Proverbii de Fabrizio.
Malgré les initiales qui sont sur le titre du volume, l'auteur n'en
est nullement connu; mais ce devait être un homme intelligent,
car son choix est très-bien fait.
Contes du sérail, traduits du turc (composés par Mlle
de Fauque). La Haye (Paris, 1753, in-12. — Nyon,
n° 10000.
Contient: Cutchuc , ou le Géant puni — Durboulour , ou
la Bonne lionne — Hist. de Fa\lillah cfEbuh-Hassen, d'un
Cadi, et d'une jeune file.
Contes en prose et en vers, suivis de pièces fugiti-
ves, du poëme d'Erminie et de Métastase à Naples ,
CONTES 32 d
par Lantier , 1801, 3 vol. in-18. — Réimpr. en 1809,
en 2 vol. in-18. — Dresden, n° g33.
Contes en vers (attrib. à Leriche, de Soissons). Lon-
dres (Lyon), 1764, in-8 de 63 pp. — Potier, n° 1026,
62 fr.
Trois contes: le ier est imité du Libro del perche , le 2e de
la Légende de St-Abraham; et le 3e de la Novella dell'angelo
Gabricllo ; ce livret n'est point vendu et est assez rare.
Contes en vers, par M. D*** (Daillantde la Touche)
Amst. et Paris, 1783, 1784, in-12 de 143 pp. — Mon-
merqué, n° 11 14; Alvarès (juillet 1 858) 7 fr. 5o.
Ce volume renferme sept contes (la Bdle-mère, l'Hermite ,
les Bains de mer. etc. ) assez médiocrement versifiés. Quérard
et le cat. Taylor, n° 928, attribuent ces contes à un certain Du-
pont. N'y a't'il pas confusion avec les CoiÛes en vers, et poé-
sies diverses, par M. D""1 Voir ce titre.
Contes en vers, par un Vendéen (Gaudin). Aux Sa-
bles d'Olonne, 1810, in-18 de 196 pages. — Bolle, 6 fr.
Voici les contes contenus dans ce volu ne : Roger et Zénie ;
Le Revenant ; Le Frère Quêteur; Le Poulet; La Peine du
Talion; Le Nouveau cas de conscience; L'Ecole des jaloux;
Su\on et Fanchette; Le Quiproquo ; L'Absolution; La Lan-
terne magique; Les Leçons; Le Jugement de Paris; Le Roi
de la Grande-Bretagne ; L' Innocente ; L'ne Aventure d'Alci-
biade ; Larcin pour larcin; Les Bagues; les Bonnes; L'Am-
phitryon indien; Missouf, Le Grand fauconnier Sali. igy; Le
Tailleur et sa femme ; Le Jugement d'un cadi ; Le Procès ;
Le Voyage ; La Consultation ; La Jaunisse; Les Enfants du
curé; La Contrebandière.
Contes en vers, par M***. Paris, impr. Fournier,
1845, in-8 de 6 feuilles.
Contes en vers ; par L. V. H. Morenon. Marseille,
Gueidon, 1860, pet. in-8 de 63 pp. (Bibl. Provençale).
Contes en vers, de Félix Nogaret. Paris, an vi, 2
vol. in-8 (Aubry, en 1861, 8 fr.), et 5e édition, 1810,
2 vol. in-18.
Contes en vers ; par Wibert, Paris et Nantes, 1843,
in-8 de 378 pp. — Catal. D***.
L'auteur, page 6 de sa préface, dit: «Suivant l'exemple de
ces deux poètes (La Fontaine et Voltaire J, j'ai appelé à mon
aide, pour composer mon livre, les écrivains étrangers et ceux
qui sont nés sur la terre de France. J'ai feuilleté les chroniques,
lu les anciens romans, parcouru beaucoup de nouvelles italien-
326 CONTES
nés et françaises; puis i'ai t'ait mon choix, élaguant.... allon-
geant... changeant.... etc. » .Mais, sans avoir parfaitement choisi,
il a trop allongé, et le manque de concision est un défaut capi-
tal, surtout pour des contes imités de la Fontaine , Bo^cace.
Grécourt . etc. — Préface en prose ; 38 contes envers: la Toiï-
lette; le Van: BlancJTei, ou l'Enfant de neige'; le Ne\ coupé.
etc., et 6 pièces diverses.
Contes en vers . chansons et pièces fugitives : jpar
A. -G. Caiily. Paris, an ix . in- 1 ^ de*xiv-2*8 pp. —
Alvarès, en mars 1 86 1 , 4 rr.
Poésies libres et spirituelles d'un vieillard de 73 ans, qui ne
commença à rimer, dit-il, qu'à l'âge de 60 ans. A peine ce
brave homme avait-il publié son livre qu'il mourut, en septem-
bre iSoo. de sorte qu'on ajoute son éK ge en tête du volume.
rement de Paris, conte. c,ui commence le volume , et
Mon radotage, petit poème qui le termine, en sont les pièces
les plus longues: la première' occupe 2? pages et l'autre 75
pages. Citons un couplet de chanson seulement:
Nous faut 1' divorce, pour ben faire;
Lui seul rendra l'mariage heureux.
8uand on peut s' quitter tous les deux,
n y prend garde, on cherche a s"' plaire.
Comm'ça j' varrons moins d' libertins,
Moins de cocus et moins d' catins.
Contes en vers érotico-yhilosophiques , par Alph.
Aimé de Beaufort-Dauberval. Bruxelles, 181 8, 2 vol.
in-8, de i83 et |63 rp. — Bruxelles, 18G8, 2 vol. avec
front, gravé. — Contes souvent fort libres.
Tome 1er: La Leçon de géographie — la Partie de bain,
ou l'Aiiguille — l'Enfantillage — le Capucin— la Fille cu-
rieuse— le Sculpteur' et la nonne — / Esprit de l'Eglise, ou
la Faute impardonnable — Le Miracle ou le Saint qui pleure
— le Jugement difficile — l'Entrée de la bauphinc — la Na-
ture et la dévotion — Qui compte sans son hâte compte deux
fois — les Filles de la Conception — la Chose qui croit les
'p!us rite — Les Saints chauffe* —Le Prédicateur comme il y
eaucoup — l'Amante femme de chambre — le Coup de
foret, ou le Cocu en herbe — Le Paysan et son curé — l Heu-
re du berger ou la Chercheuse de puces — Le Jeu de mot et
de chose — La Carotte ou l'Accident — le Salut — Liron ti-
rette, ou le Rat du mari — le Petit voyage, ou les Ursulines
et i.s Carmes — la Jeune pensionnaire, ou le Joujou de re-
ligieuse — Saint Guignolet — le Panneau.
Tome II: La Sainte et les anges — les Trois voyageuses, ou
les Trois puces — le Petit cousin, ou l'Oraison de saint
Jean — l'Occasion fait le larron — Telle vie, telle mort — le
Curasse d'Orléans* ou la grosse clé — Jugement digne de fi-
gure — Frère Pacome, ou le Grand exorciseur — la Comtesse
CONTES ?27
Gourmande — le Jambon de Pâques — la Bénédiction d'an
pape — l'Alternative ou la Maîtresse charitable — Une nuit
de Sapho, ou les dragées — Honni soit qui mal y pense —
Chacun a sa façon d'applaudir — l'Arrière Pensée — V Am-
phibologie — la' Gasconnade ou la Par<ie de gondole — le
Dessus dessous — le Juda ou le Quiproquo — Marie Grognus
— l'Enfant Maure ou la Tache d'encrj — le Cocu , ou l'Oc-
casion'prise aux cluvnx — le Covp dé langue et le Coup
d'épée — les Dragées d'attrappe ou la Gourmandise punie —
le Beau Baiseur — l'Embarras du choix — l'Oie et le curé
— l'Abbé Peupin ou l'Enthousiaste — le Ruban ou le manque
de mémoire — le Casseur a œufs — le Buis.<on , ou la Curio-
sité punie — Partant quitte — les Fiançailles — la Dispute,
ou le coup de gueule. — Total: 28 contes dans le 1er volume
et 35 contes dans le second.
Contes en vers et en prose de l'abbé de Colibri.
Voir: le Soupe.
Contes en vers et poésies; par Cru Pougens. Paris ,
Didot, 1828, ui-X. — Alvarî s, 2 fr. 5o
Contes en vers et quelques pièces fugitives (par l'abbé
Bretin, aumônier de Monsieur, depuis Louis XVilI).
Paris, 1797 (an v), pet. in-8 de 248 pp. et 5 fig. dess.
et grav. par Legrand. — Alvarc's, en dec. i858, 5 fr, 5o.
84 contes. 11 y a des exemplaires avec 3 cartons aux pages
43-44, 57Ô8, 137-1 38. A la page i3j :
Marton, dans ce moment survenant à propos,
Vole un secours de sa maîtresse ,
La fait porter sur un lit de repos...
Ce dernier vers avait été oublié dans les exemplaires non car-
tonnés. Ces cartons sont tàcilenp'ent inconnaissables par une é-
toile marquée auprès de la pagination. Ces contes sont géné-
ralement assez libres, amusants et écrits facilement.
Contes en vers extraits des manuscrits du R. P.
Grisbourdon , cor délier , recueillis et publiés par Al-
fred de Corval. Paris, Lacroix, 1868, pet. in-8 de iv
et 241 pp., 3 fr. 5o. — Catal. D***.
Contes et autres bagatelles en vers, par Mérard de
Saint-Just. Paris, l'auteur, 1800, in- 18. tiré à 25 exempl.
— La Bédoyère, i5 fr. 5o.
Contes et autres poésies de Guichard. Voir : GUI-
CHARD.
Contes et chansons; par Ch. Paul de Kock. Paris,
Barba, 1868, ibbq. in-4" a 2 col. , 64 pp. .25 vignet-
328 CONTES
tes par Bertall, 90 cent. — La 1" édition était intitu-
lée : Contes et vers, par Paul de Kock. Paris, Barba,
1824, in- 12 avec 2 pi.
Contes et discours bigarre^ du Sieur de Cholières ,
déduits en 9 matinées et apres-dinées de carnaval. Pa-
ris, 1610, 161 1, 2 vol. pet. in-12. Chaponay, i^5 fr.
— Dissertations récréatives entremêlées de plusieurs
contes. — Voir: les Après-disnées et les Neuf matinées.
Contes et discours d'Eutrapel, par Noël Du Fail ,
S. de la Hérissaye. Rennes. Glamet, 1 585 (Nodier 60
fr. ; Solar, 210 fr.; Radziwill, en 1866, 2 55 fr), 1 586,
1587, 1597, 1.598 (Pixerécourt, 20 fr.), i6o3, in-8 ou
in- 16 (La" Vallière, 3i fr. 5o; Veinant, 89 fr. ; Gancia,
80 fr.). — S. 1. (Paris), 1732, 2 tomes pet. in-12 (se
joignant avec les Discours d'aucuns propos rustiques,
même date). La Bédoyère, 69 fr. ; Nyon, n° 9840.
L)u Fail était conseiller au Parlement de Rennes; il a
composé nombre d'ouvrages sur le droit, mais il n'est plus con-
nu aujourd'hui que par les facétieuses productions de sa jeunesse.
11 avait déjà publié Les Rtfses d: Ragot et les Balivern.ries
avant les Contes d'Eutrapel, mot grec qui signifie plaisant ,
facétieux. Tous ces ouvrages sont des modèles de style, d'es-
prit naïf et de gaité. Du Fail vivait encore dans les premières
années du XVIIe siècle.
Contes et discours facétieux, ou sont plusieurs ren-
contres subtiles pour rire en toutes compagnies, par
le sieur Favoral. — Paris, 161 5, i63o, in-12 (Chapo-
nay, 16 fr. ; Nodier, 3i fr. — Voir : Facétieuses jour-
nées, éd. de 16 16, 16 18 et 1628, et Plaisantes jour-
nées (éd. de 1626, r 637 et 1644).
Contes et épigrammes , par le cit.*** (L.-N. Gobet).
Paris, an vin, in- 18. — Contes, fables et épigrammes.
Paris, an ix, in-18. — L'Enfant prodigue, conte allé-
gorique, an ix. — Contes, fables et épigrammes, sui-
vis de M. Feuilleton. Paris, an xm (t8o5), in-18. —
Aimé-Martin, i5 fr. ; Cigongne, n'J 1120.
Ces 4 parties sont devenues rares, surtout la 3e qui ne con-
tient qu'un conte : l'Enfant prodigue. — Une nouvelle édit. a
été faite sous ce titre: Cotites et épigrammes en vers , suivis
du Voyage du Pape: par L. N. (GobetJ. Paris, Dabin , 1802
in-12 (Cigongne, 1121J.
Contes et fables de M. Le Noble. Paris, 1697, 2 vol.
in-12, fig. d'Ertinger. — La Bédoyère, 47 fr.
CONTES 32g
Contes et fables; par Saint-Lambert. Paris, Dau-
thereau, 1829, in- 18 de 6 feuilles 5/6.
Contes et fabliaux, par Aug. Rigaud, de l'Acad. R.
des Se. et B. L. de Montpellier. Paris , Peytieux ,
i825, in-32 — Barraud, 2 fr.
Contes et facéties, par Gérard de Nerval. Paris, i852,
in- 18 jésus. — Scheible, en 1867, 1 ri. 12 kr.
Contes et historiettes erotiques, philosophiques,
berniesques et moraux, en vers; par Adrien Le Roux.
Nouv. édit. revue , corr. et augmentée. Paris, an ix
(1801), in-18 de vm-223 pp., fig. — Tripier, 10 fr. ;
Chaponay, 20 fr. ; Alvarès, en août 1862, 10 fr. 5o. —
A la vente Bergeret, l'administration avait mis ce vo-
lume à l'index.
Bien que cette édition soit indiquée Nouvelle édition, nous
n'en connaissons pas d'antérieure; mais une nouvelle édition
a paru dans l'an xm fi8o5J. Voir à son titre: les Adriennes.
— Dans la classe nombreuse des conteurs français, on doit dis-
tinguer Adrien Leroux, auteur de ce petit volume. Nous avons
en vain cherché à nous procurer quelques renseignements sur
cet écrivain ; nous savons seulement qu'il était officier au corps
I. du G. (ainsi s'exprime le frontispice de son livre); lisez: au
corps impérial du génie. M. Viollet-Leduc, dans sa Bibliothè-
que poétique, se montre très-sévère pour ce recueil qu'il sem-
ble ne pas avoir lu; Leroux n'est certainement pas un conteur
de premier ordre, mais il ne manque cependant point, le genre
admis, d'un certain mérite. Trente-neuf nouvelles (42, dans
l'édition de i8o5j, partagées en deux livres, voilà ce qu'il offre
aux lecteurs; elles ont pour titre: L'Apprenti pharmacien; le
Trompette; l'Enlèvement , Jocrisse en commission; les Va-
peurs; la Matinée aux aventures; la Colombe; le Chemin
perdu, etc. — Voici les deux contes les plus courts :
Le dernier mot d'Alix
Se voyant près de son dernier moment,
La bonne Alix n'était pas sans tristesse :
Ce qui, du moins, dit-elle, est consolant,
C'est de penser qu'à toute heure, à présent
D'autres ont soin d'entretenir l'espèce.
La Confidence.
Certain suppôt de la scène comique
Atteint d' un mal qui nous vient d'Amérique ,
Mais que l'on dit peu facile à guérir;
Contait un jour qu'il avait su Héchir
D'Arsinoé l'humeur inexorable,
Et que, la nuit, cette actrice indomptable
Tome 11 42
33o CONTES
Allait enfin se rendre à son désir.
Fort bien ! reprend Crispin , que la nouvelle
Le moindrement ne saurait étonner:
Sans nul égard, ni pour nous, ni pour elle,
Ainsi tu vas tous nous empoisonner.
Contes et historiettes divertissantes, tirées du sieur
Guichardin et autres; par le sieur Pompe (en ital. et
en franc.). Paris, La Caille, 1688, in- 12 (Nyon, n°
io633). — T.'ne autre édition sous le titre: Historiettes
divertissantes. Paris, G. Huart, 1690, in-12 (Vassé, n°
117; Nyon; n° 10634).
Contes et historiettes en prose, par Félix Nogaret.
Versailles, 1795, 6 vol. in-12. — Bramet, n° 396, 8 fr.
Contes et légendes historiques, trad. de l'ail, de Van
der Velde. Paris, 1827, 4 vol. in-12.
Ouvrage analysé dans la Revue des romans, 11, 358. On y
rencontre quelques histoires d'amourettes de héros et héroïnes
du vieux temps, et un petit conte de fée, la Druidesse qui rap-
pelle les gracieuses et spirituelles productions d'Hamilton.
Contes et yiouvelles, par Edouard Laboulaye. Paris,
Ducrocq, 1868, in-8, 320 pp., 60 vignettes par Boilvin,
2 fr.
Contes et nouvelles de Marguerite, etc. Voir: MAR-
GUERITE DE VALOIS.
Contes et nouvelles (en prose), par Méry. Paris, 1 855,
i856, in-12. Histoire amoureuse des éléphants. — In
amour au sérail. — Un amour au séminaire, etc.
Contes et nouvelles de J. Vergier. Voir: VERGIER.
Contes et nouvelles adressées, etc. (par le comte de
Mirabeau). Voir: Recueil de contes (Londres, 1870).
Contes et nouvelles en vers, par G. de M. (Gabriel,
vicomte de Moyria, mort en 1839). Paris, Didot, 1808,
in-12. — Pixerécourt; Renouarcf.
Contes et nouvelles en vers, par M. P*** (Pirault des
Chaumes). Bruxelles, impr. de Philolatos, 1829, pet.
in-12 de xn-2i5 pp.; les pages 27 et 34 sont restées
en blanc; dans quelques exemplaires, l'auteur lui-
même les a remplies à la main.
Contes et nouvelles en vers de La Fontaine. Voir:
LA FONTAINE.
CONTES 33 1
Contes et nouvelles imitées des anciens ( amours de
Mars et de Vénus), par l'auteur des Baisers de Jean
Second. Tours, an iv (1796), in-8, 1 fig. erotique. —
Dresden, n° 601,
Contes et opuscules, en vers et en prose, suivis de
poésies fugitives; par F.-G.-J.-S. Andrieux. Paris, Re-
nouard, 1800, in-8 de 196 pp. — Catal. Noël, n° 498.
Contes et poésies diverses , ou Contes et romans de
Voltaire. Voir: VOLTAIRE.
Contes et poésies du citoyen Collier, commandant
des croisades du Bas-Rhin. Saverne, 1792, 2 vol. in-
12, tig. — Veinant, 10 fr. 5o; Tripier, 18 fr. ; Solar,
43 fr. ; Chaponay, 20 fr. ; Desq, 28 fr.
Un recueil du même genre, mais beaucoup plus rare que ce-
lui-ci avait déjà paru sous ce titre : Contes à rire d'un nou-
veau genre et des plus amusants (en versj. Saverne, 1779, 2
vol. in-12. — L'analogie du nom de Saverne nous fait penser
que cet ouvrage pourrait bien être la première édition des con-
tes du citoyen Collier. 11 y a peut-être là, ainsi qu'il arrive si
souvent un simple changement de titre, destiné a piquer la
curiosité et à faciliter l'écoulement d'une édition resté en maga-
sin chez un auteur, chez un libraire, ou chez un imprimeur.
Quoiqu'il en soit, l'auteur, de ces contes gaillards, n'est pas
connu; ils ont reparu en 1793 dans un vol. intitulé: Etrennes
aux émigrés, dialogues, contes et poésies, in-12 de 40 ff. , vo-
lume que Barbier attribue à un nommé Jacquemart. On sait
que le nom du citoyen Collier était une moquerie contre le
cardinal de Rohan, qui s'était trop mêlé de la ténébreuse af-
faire dite: du collier de la reine. — Le tome 1er contient 45
contes; le 11e, 14 contes, et des chansons , dialogues, cantiques
(Jepkté, Judith, Samson). Les contes sont dans le genre de
ceux de La Fontaine; quelques-uns vont plus loin en fait de
licence. Nous transcrivons quelques vers du conte intitulé: La
Mémoire incertaine. 11 s'agit d'une femme de la cour en tète
à tète avec un abbé; il lui dit que, si bien faite pour plaire,
elle a dû faire un grand nombre d'heureux:
Je ne chercherai point, dit-elle, à m'en défendre,
Le ciel à mes attraits a joint un cœur si tendre !
— Comptons: Le Prélat. — Oui. — L ambassadeur. — D'accord.
— Deux ministres, le petit lord,
Six colonels. — Quelque peu davantage.
— Plus trois traitans. — Vous me faites outrage.
— Deux seulement. — Passons. Le maréchal.
— N'en parlons pas; cet homme aime si mal!
— Combien en mettons-nous du rang de capitaine?
— Je pense sept ou huit — Supposons la douzaine.
Et puis encor le marquis Alcidas.
— Cela peut-être, mais je ne m'en souviens pas.
332 CONTES
Contes et poésies de Grécourt. Voir : GRÉCOL'RT.
Contes et proverbes (en vers); par J. de Cambry.
Amsterdam, 1784, 1787, in- 18.
Contes extraits du Thouthi Xameh, tvad. de persan;
par G. -S. Trébutien. Paris, Dondey Dupré, 1826, gr.
in-8 de 5 feuilles, 10 fr. Tiré à 5o exempl.
Contes, fables, etc. de Ségur. Voir: SÉGUR.
Contes facétieux et autres poésies (erotiques), par
Aug. Martin. Paris, 1842, in-12. — Alvarès (octobre
i858), 4 fr. 56.
Contes fantastiques, Le Diable amoureux, par Ca-
zotte. Le Démon marié, par Machiavel. Merveilleuse
histoire de Pierre Schlemihl, par Aldebert de Chamissc.
Paris, Picard, 1867, in-18 de 207 pp
Contes franks (en vers), par Emile Négrin. Paris,
Desloges (Nice, impr. Canis, 1861, in- 16 de viu-i3o
pp. — Le Moniteur (rin de janvier 1862) enregistre
la cond. de ce livre par la police correctionnelle de
Nice.
Contes gais. Les Belles imbéciles, par Edouard Ca-
dol. Paris, librairie internationale, 1867, in-18 Jésus,
3o5 pp., 3 fr.
Contes immoraux. Londres, 1802, in-12, 276 pp.—
Ces contes en prose forment une narration suivie; ils
ne sont point libres. L*auteur dit connaître la société
de Grenoble qui a donné lieu au roman de Laclos:
Les Liaisons dangereuses. — Dresden, n° 388.
Contes indiens traduits du persan, extraits du Bahar
Danich (par Lescallier). Paris, Barrois l'aîné, an nu
(1804), in-8. — Silv. de Sacy, n° 3255).
Contes inédits des mille et une nuits, extraits de
l'original arabe ; par Joseph de Hammer, trad. en franc,
par G. -S. Trébutien. — Ouvrage faisant suite aux dif-
férentes éditions des Mille et une nuits. Paris, Dondey
Dupré, 1828, 3 vol. in-8, fig., 21 fr.
Ce supplément aux Mille et une Nuits a été tiré par M. de
Hammer, d'un manuscrit écrit au Caire en 1217 (1797), par le
Cheïk Ibrahim al Anssari. — Silv. de Sacy , n° 3240.
Contes militaires, par Lombard de Langres. Paris,
CONTES 333
Patris, 1810, in-8 (St-Mauris); et Paris, 1828, in- 18
(Bolle, n° 427).
Contes mis en vers par M. D.... (Dupont:), et poé-
sies diverses. Cologne, P. Marteau, 1688, pet. in-8. —
Nodier, n° 5o3, 21 fr. , Nyon, n° i5352; Luzarche,
2394.
Les murailles ont des oreilles — Trop gratter cuit — la
Vertu monacale — Est bien caché à qui le cul voir — la
Méprise heureuse, etc.
Contes mis en vers, par un petit-cousin de Rabelais
(parD'Aquin, dit Châteaulyon). Londres et Paris, 1775,
in-8, front, et 5 grav. d'après Eisen. — Alvares, en
1861, i5 fr. 5o; Nyon, n° 15370; Leber, n° 177 5.
D'Aquin se prétendait descendant du l'auteur de Pantagruel ;
à soixante dix ans, il publia l'Apparition de Marat, qu'il signa
Rabelais-D'Aquin.
Contes moraux , par Marmontel. La Haye (Paris),
1761, 3 vol. in-12 (Nyon, n° 9920). — Paris, 1765,
3 vol. pet. in-12 avec fig. d'après Cochin et Gravelot
(Nyon, 9921). — Paris, 1770, 3 vol. in-18, rig. (Cro-
zet, 10 "fr.).
Ouvrage souvent réimprimé, notamment en 1821 et 1823 en
5 vol. in-18, et Paris, Verdière, 1824, 4 vol. in-8. avec jolies
fig. de Choquet (Barraud, 8 fr.j — 11 y a peu d'action dans ces
contes, et beaucoup de dialogues. Les caractères sont bien tra-
cés; ce sont des scènes de comédies toutes faites. Ce qui en
fait la charme, c'est qu'on y trouve une grande connaissance du
cœur humain et des usages du monde. L'auteur évite le ton et
les accidents tragiques, et il critique sans riel les excès du luxe
et les vices et illusions de son siècle. Ces contes furent traduits
en plusieurs langues et donnèrent lieu, surtout à la scène, à un
grand nombre d'imitations , en général , peu heureuses, et qui
finirent par refroidir le public a l'égard du livre lui-même.
Voici les titres de ces contes, auxquels on ne saurait, du moins
refuser le mérite d'un bon style : Alcibiade, ou le moi — So-
liman II. — le Scrupule, ou" l' Amour mécontent de lui-même
— les Quatre flacons . ou les Aventures d'Alcidonis de Mé-
gare — Lausiis et Lydie — Heureusement — les Deux infor-
tunées — Tout ou rien— le Philosophe soi-disant — la Mau-
vaise mère — la Bergère des Alpes — l'Heureux divorce —
Annette et Lubin — les Mariages samnites — la Bonne mère
— le Bon mari — le Connaisseur de l'école des pères — le
Mari Sylphe-Laurette — la Femme comme il y en a peu —
L'Amitié à l'épreuve — le Misanthrope corrigé.
Contes moraux dans le goût de ceux de M. de Mar-
montel, par Mlle Uncy. Paris, Vincent, 1763, 4 vol.
334 CONTES
in-12. — Nyon, 9922. Ce catal. donne la liste détaillée
des 80 nouvelles ou historiettes contenues dans les qua-
tre volumes.
Contes non immoraux , par J.-J. Rigaud de Mont-
meyan. Breslau, 1806, in-12. — Catalogue Auguis, n°
1 1 33.
Contes normands, par Jean de Falaise (marquis de
Chennevières Pointel), traduit librement par l'ami Job
(1838-1842). Caen, 1842, pet. in-12 de 280 pp., 8
Util. Rare. — Tripier, 6 fr. ; Lanctin, octobre 1869,
5 fr. ; Cat. D***.
Dans son avant-propos; l'auteur dit: Le vêtement de ma sta-
tue peut être cynique, mais son visage est d'une austère pudi-
cité. Que te faut-il de plus, conscience bégueule?...»
Contes nouveaux. London, 1 781 , in-18 de 1 1 1 pp.
— Recueil entièrement gravé, avec un front, impr. en
rouge, fig. rouges. — Bolle, n° 399. — Volume fort
rare.
« Dans un conte souvent la vérité se trouve. »
Contenant : La Précaution inutile — Bon emploi du temps
— Bon mot de Piron — l'Ingénuité — A bon chat bon rat —
Tristes fruits de l'ignorance — Conte que toute personne trop
scrupuleuse ne doit pas lire — le Bon Lucas — les Jeux de la
fortune — Et puis fie^ vous aux dévotes — l'Ingénuité dé-
placée — les Bons -moyens, ou Histoire d'une sage femme de
Paris, etc. L'auteur de ces contes n'est pas connu.
Contes nouveaux (en vers), par A. de Nerciat. Liège.
1777, pet. in-8. — Bolle, |3 fr.
Contient: Epitre dédicatoire au prince de Ligne — la Vieil-
lée des procureurs — le Jeu d'hymen — la Rancune posthume
— les Amours modernes — le Superflu du régime — la Du-
chesse — les Preuies sans réplique — l'Ame en peine— l'In-
certitude et la barbe — l'Oracle imaginaire — le Manchot —
les Bas — Céphise — le Souhait — la Femme accomplie — Ce
recueil a été réimprimé à Liège (Bruxelles), 1867, in-18 du vm-
118 pp.. avec une Notice bibliographique par Poulet-Malassis,
et un portr. de Nerciat, gravé à l'eau forte. Prix: 12 fr. — Ces
contes ne manquent pas d'esprit, mais ils ont le défaut d'être
un peu longs.
Contes nouveaux, sans préface, sans notes et sans
prétention; par un homme de lettres, auteur de plu-
sieurs ouvrages qui n'ont point eu de succès (par
A.-F.-N. Maquart). Paris, 1814, in-12.— Supercheries
littéraires.
CONTES 335
Contes nouveaux en vers, par M***. Genève ("Paris),
1765, in-8. — Nyon, n° i53oo.
Contes nouveaux en vers (par de Saint-Glas, abbé
de Saint-Ussans). Paris, Aug. Besoigne, 1672, in-12,
avec un curieux front, gravé par Fr. Chauveau (Solar,
44 fr. ; Techener, 38 fr.). — Paris, Trabouillet, 1676,
1677, 1678, in-12 (Luzarche, n° 3o8g).
25 contes fort spirituellement écrits, mais moins gais que ceux
de La Fontaine. Voir les Enigmes bibliographiques (pp. 40-
4.5 ) de Paul Lacroix, pour plus de renseignements sur l'auteur.
Contes nouveaux en vers, suivis de quelques pièces
fugitives. Maeslricht , Dufour, 1775, in-8. — bolle,
n° 388; Lanctin, mai 1870, G fr. ; Luzarche, 3109.
Le Robinet — les Bandeaux de l'amour — le Cornet — la
Branche cassée — la Généalogie — le Sac du bonhomme —
les Talons rouges; etc.
Contes nouveaux en vers, et poésies fugitives , par
Aug. de Piis. Londres (Cazin), 1780, 1 781, 1784, in-
18 (Bolle, 4 fr. 5o; Tripier, 20 fr.). — Saintes (Paris);
1781, 2 part, in-8, fig. — Potier, 18 fr.
Recueil piquant et peu commun. Réimpr. dans les Œuvres
choisies de Piis, 4 vol. in-S. Les contes ont été reproduits dans
le tome 111, mais nous avons vérifié que l'auteur en avait re-
tranché dix: la Délicatesse à la mode; A deux de jeu; la
Mauvaise devineresse; le Filou nocturne, etc. D'un autre côté,
il en a ajouté un : le Vrai gras et le vrai maigre, ou la Dé-
cision du diable.
Contes nouveaux et divertissans (en prose), par
Mlle de B***. Paris, Nyon, 1704, in-12. — Nvon , n°
9888.
Contes nouveaux, et nouvelles nouvelles, par Adr.
de Sarrazin. Paris, 181 3, 4 vol. in-t8.
Contes nouveaux, et nouvelles nouvelles en vers.
Anvers, 1753, in-12. — La Bédoyère , 17 fr. : Nvon,
n° i5356. * * * r
Ces contes sont d'un homme d'esprit, nommé Henri Pajon ,
auteur aussi de plusieurs petits contes en prose. Cette édition
de 1753 a sur le titre une lyre surmontée d'une tète d'âne;
elle contient 38 coûtes. 11 en existe une seconde édition avec le
titre d'Anvers, la lyre et la tète d'âne. Le titre gravé et à l'en-
cre rouge, porte: A l'âne rouge lyrique. Elle est identique-
ment la même que celle de 1753. On signale aussi une édition
de 1756, laquelle, renfermerait 40 contes, mais si elle existe, elle
336 CONTES
est sans doute fort rare. — Une autre réimpression de ce volume
a été' faite sous le titre: Œuvres posthumes et facéties de Mi-
rabeau le jeune (Paris, 1798, in-18, et 2e édition. Paris, Vin-
cent, an vùi. in-18 de 120 pp., 1 grav. — Veinant, 8 fr. ; Tri-
pier, 10 fr. ); mais c'est une attribution gratuite. Mirabeau
jeune, surnommé Mirabeau-Tonneau, a bien écrit le volume
intitula: Voir ce titre], quelques chansons et quel-
ques petites satires contre la Révolution , notamment la Lan-
terne magique nationale (1789, 3 n>s in-8), mais il ne pou-
vait avoir composé des contes qui avaient été publiés pour la
re fois un an avant sa nai?san.e. car il était né en 17:4.
Les Œuvres de Mirabeau le jeune sont une réimpression tex-
tuelle, pure et simple, de l'édition de 1 75 3 . — Enfin, une réim-
pression récente a été faite sous le titre: Contes nouveaux et
nouv. nouv. en vers. An - .-. J. Gay . i;:5 (1866J,
pet. in-12 de 120 pp. tiré a io*j exempt, numérotés. Cette édi-
tion contient comme la i1*, 38 contes, tous assez lestes et bien
versifiés. Comme ils ne sont pas très-communs, choisissons un
des plus courts pour en donner un spécimen aux amateurs:
Au dessert, après bonne chère ,
Des dames disputaient sur la bonté des fruits.
J'aime fort, disait la première,
Ceux qui sont cros et bien nourris.
Peu m'importe, "dit la seconde,
Qu'iN - ou qu'ils soient petits,
Pourra qae le" ius y abonde.
Une autre dit: J'ai lu" qu'en un certain pays,
En Amérique, on en voit nombre
Qui s >nt a la fois gros et longs
De forme à peu près de concombre;
Ceux-là ne croissent point à l'ombre
Et c'est ce qui les r.-nd si bons.
De benne foi, dit une chambrière,
Sur tout cela, c'est bien parler en vain.
J'ai toujours vu que, dans cette matière
Le meilleur est celui que l'on lient dans la main.
Contes nouveaux et plaisants , -par une société (par
Simeon Valette, le Pauvre Diable de Voltaire). Ams-
terdam (Montauban), 1770, 2 part, in-12. — Auvillain,
n° 663.
La plupart des pièces contenues dans ce recueil sont libres,
mais elles n'appartiennent pas toutes à Valette , dont le vrai
nom était Fagon. Une vingtaine sont de Vergier . Grécourt ,
Voltaire, Piron. etc. Le volume est divisé en deux parties, de
i63 et 107 pages. La Biographie de Tarn-et-Garonne , par
Forestié neveu (1860), dit^qu'on ne connaît qu'un seul exempî.
de ces Contes , mais cette assertion, nous parait hasardée. La
même Biographie dit qu'on a trouvé dans les papiers de Va-
lette des fragments d'un roman inachevé dont la scène se passe
sous les tropiques, et dont il est difficile d'indiquer le sujet.
CONTES 337
Cet ouvrage semble écrit avec la plume de Diderot. 11 y a là
d_-s passades dont la verve brillante et les peintures voluptueu-
ses rappellent le Supplément au Voyage autour du monde de
Bougainville. — Valeite a aussi un article dans le Diction-
naire historique de Peignot.
Contes orientaux, tirés des manuscrits de la biblio-
thèque du roi de France (par le comte de Caylus). La
Haye, 1743, 1747, 2 vol. in- 12 ( Leber, n° 2107;
Nyon , n° ioo3ôj. — Paris, 1779, in-12 (Nyon, n°
ioo3/).
Recjeil intéressant et amusant, réimprimé dans les Œuvres
de Caylus, et sous le titre de: Nouveaux contes orientaux.
Voir ces mots.
Contes (Les), ou les Nouvelles récréations, etc. Voir:
DES PERIERS.
Contes parisiens (en vers) , par Léon Bernis. Paris,
Boisgard, 1854, in-18 de 180 pp.
Contes persans , trad. de l'anglais; par Inatula de
Delhi. Amsterdam et Parts, Vincent, 176g, 2 tomes
In- 12. — Nyoh, n° io8i3; Prandel et Meyer, 3o kr.
Contes philosophiques et moraux, par de la Dixmerie.
Paris, Duchesne, 1765, 2 vol. in-12. — Nyon, 9925.
Contenant: La corne d'Amalthêe — l'Anneau de Gygés —
Lindor et Délie — le Quiproquo, ou Tous furent contens —
Abbas et Sohry — les Solitaires des Pyrénées — Dialogue
entre Alcinots et un financier — l'Oracle journalier — le
Huron réformateur — i'Etonnemeut réciproque — Cléomir et
Dalia — A\akia — Giajfar et Abassah — Qu'en doit-il arri-
ver?— les Péris et les Néris, ou l'Amour comme on le mène
— les Deux prix. — Il y a eu une seconde édition de ces con-
tes : Orléans, Couret, 1769, 3 vol. in-12 (Nyon, n°0926J;
elle contient de plus que la précédente: Charles Martel —
le Sage honteux de l'être— les Lami?s — Heraclite et Dé-
mocrite— l'Amour tel qu'il est— Mélu\ine — Tous deux se
trompoient — le Danger des épreuves.
Conte phrygien. Ane de Sylène. A Lampedouse,
chez Marabou, 1758, in-12 de 1 5 3 pp. — Rare. So-
leinne, n° 2001.
On trouve dans ce volume; le Mari émancipé, comédie en
3 a. et en pr.; ce mari se nomme Thibaudet: « C'est l'histoire
d'un de mes frères, dit l'âne de Silène, j'en ai dans tous les
états. »
Contes pour ceux qui peuvent encore rire. Plaisance
Tome II \î
338 CONTES
(Paris), 1789, in-18 de 196 pp., avec le portrait de
l'auteur, vu par derrière; les 8 dernières pages man-
quent souvent (J. G., 8 fr. 5o; La Bédoyère , i5 fr.).
— Paris, Le Jav, 1792, in-18 (Méon, n° 1867 ; Van
der Helle, n° i329; Viollet-Leduc, Suppl., p. 98).
L'auteur, vu par derrière, est coiffé d'une de ces perruques
alors à la mode; il explique sa précaution de ne pas montrer
ses traits en disant:
D'être connu parfois,
L'auteur se mord les doigts.
Le livre contient des fables, des bouts-rimés, des épigrammes,
des contes; voici les titres de quelques-uns de ces derniers:
Le Retour imprévu — le Mot du matelot — la Bonne conso-
lation — le Pet français — la Plainte mal reçue — l'Amateur
d'antiques — le Portemanteau , etc. Mérite' littéraire assez
mince. Afin de donner une idée de ces récits , nous en trans-
crirons un des plus courts :
La Bonne ouvrière.
Certaine donzelle,
Jeune, avenante et belle,
De sa dame tranquillement
Sur le rempart promenait le fanfan.
Fasse un beau quidam :
Je donnerais dix louis, dit-il à la fillette,
Pour vous avoir fait cet enfant.
Monsieur, répondit la soubrette,
Point n'aime la besogne faite.
Ceci , je crois, s'entend.
Contes rémois, en vers, par le comte de C*** (Che-
vigné). Paris, 1 836, 1809, in-12; 1843, in-8, avec 3o
vign. de Perlet; i858, in- 12 de 243 pp. — 5e édition
Paris, M. Lévy fr., 1860, in-12 et 1861 , in-8, avec
portr. et 34 bois d'après Meissonnier, 5 fr., et in-8,
20 fr. — 6e édition, Paris, Lévy, 1864, in-18 jésus.
— y' édition, Paris, Acad. des bibliophiles, 1868, in-
18 jésus de 352 pp. — 8e édition, Paris, 1868, in-8 de
402 pp., toujours avec portrait et dessins d'après Meis-
sonnier et Foulquier.
Bien que le portrait de l'auteur donne l'idée d'un homme plus
jeune, M. de Chevigné est né en 1793, sous la terreur, dans
une prison où sa mère avait été jetée par les amis de la liberté
de l'époque. Ses contes en vers sont très-estimés, quoique, ou
peut-être parce que, i!s sont généralement plus réservés que
ceux de La Fontaine. Depuis bien des années, tous les jour-
naux en ont fait tant d'éloges qu'il serait trop long d'énumérer
leurs comptes-rendus. Quelques uns de ces contes sont déjà po-
CONTES 33g
pulaires, par exemple celui-ci, que nous rappelerons parce que
qu'il est un des plus courts du volume:
L'Agilité.
Madame Alix, jeune et belle fermière,
En s'élançant sur un trop haut coursier,
Fit voir à Jean, qui tenait l'étrier,
Ce qui pour lui devait être un mystère,
Il en riait, quand la leste beauté,
Croyant que Tautre admire son adresse:
« Que dis-tu, Jean, de mon agilité?
L'as-tu bien vue? — Oh, oui, notre maitresse,
Répond le gars, et très-bien, Dieu merci!
Mais j'ignorais qu'on l'appelât ainsi.»
Léon Gozlan a écrit une lettre flatteuse à l'auteur: «... Le
conte en vers est italien, il est fils de TArioste et il aime une
langue qui permet les enjambements, s'enroule, se déploie, s'ar-
rête < uand il lui plaît, véritable serpent. — Mais, la langue
française, grand Dieu! montrer cette souplesse! Si La Fontaine,
si Voltaire, si vous, Monsieur , avez réussi dans le conte en
vers, c'est que vous valez mieux que l'instrument avec lequel
vous avez joué. Ou ne sait pas, moi je le sais, tout le travail
qu'il faut pour arriver à cette grâce, à cette facilité, à ce natu-
rel, qui semblent n'avoir rien coûté. » Le petit éloge donné en
passant à la langue italienne, qui n'était pas intéressée dans la
question, mérite d'être remarqué; il n'est peut-être pas nouveau,
mais cela ne l'empêcherait pas d'être juste. L'Académie fran-
çaise et ses formes autoritaires ont certainement fait plus de tort
à la langue française que la liberté qui avait régné jusques-là.
Contes saugrenus (attribués, dans le cat. Pixerécourt,
à Sylv. Maréchal). Bassora, 1787, 1789, in-8 de 176
pp., avec fig. libres. — Bolle, 3 fr. 5o ; Bramet, 5 fr. ;
Alvarès, en décembre 1 858, 8 fr.
Neuf contes en prose, assez spirituels, indévots et licencieux;
M. Viollet-Leduc {Biblioth. poét.; Suppl., p. 204) les trouve
peu piquants: L'Araignée, ou la Boite en diamant — le Dé-
luge, ou le nouveau Nisach — Rhodope— le Mouvement per-
pétuel; Druyda, ou la Vertu des femmes — la Résurrection
— Lison et Annette — la Pyramide, conte égyptien — Rocos-
chen et Loulou.
Contes théologiques, suivis des litanies catholiques
du XV IIP siècle et de poésies érotico-philosophiques ;
recueil presque édifiant (recueil de vers de Crébillon
père, de Poinsinet, de Voltaire, de Boufflers, de G. Gar-
nier, etc., attribué au chev. de Busca; ce recueil au-
rait été publié par le gén. Pommereul , préfet d'Indre
et Loire, puis préfet du Nord, et, en dernier lieu, ins-
pecteur général de la librairie). Paris, aux Chartreux,
34o CONTES — CONTESSINA
chez le Portier, 1783, 1784, in-8 de 304 pp. — Méon,
12 fr. ; Nodier; 28 fr.
« Recueil qui sort de la ligne ordinaire, en ce qu'il contient
des pièces nouvelles encore plus que g lantes ; les litanies sont
composées des cantiques de Sedaine, Vadé, etc. Les pièces sont
signées en grande partie, et on y trouve des noms nouveaux
alors, et d'autres inconnus encore aujourd'hui: Boufflers, Fa-
vart, Guiliard, Dissautier, etc.» ( Viollet-Leduc, Suppl., p. o3J.
— Ces contes ont été réimprimés deux fois , i° sous le titre :
Contes théologiques et gaillards, précédés de la Tentation de
Saint-Antoine. Paris, 1793 , 2 part, in-18. fig. ( Cigongne ,
n° 11 1 7 y ; édition mal exécutée, et rangée dans un autre ordre
que la précédente; et 20: Contes théologiques et autres poé-
sies, éditées par les citoyens M. S. et S. — Paris, 1800, in-18
(Vein.int, 8 fr. 5o). — Cet ouvrage est très-libre, mais spiri-
tuel. Voici, par exemple, une épigramme signée Dissautier, as-
sez drôle, courte et peu connue:
Une duchesse à l'agonie,
De sang-froid attendait la mort;
Son bon curé, pour l'autre vie,
Lui apportait un passaport:
« Voici, madame, le saint-chrème,
Qui doit effacer vos péchés,
C'est l'antipode du baptême.»
— « Bon, dit-elle, mais dépêchez. »
— « Puisque vous daignez le permettre,
Dit aussitôt l'homme à rabat,
Madame, je vais vous le mettre... »
A ce propos peu délicat,
D'un œil mourant lorgnant le prêtre,
Elle dit: «Vous êtes le maître,
Mais je suis dans un pauvre état. »
Contes très-mogols, enrichis de notes, avis, etc., à
l'usage des deux sexes; par un vieillard quelquefois
jeune (Marsollier des Vivetières). Genève et Pans, Va-
lade, 1770, in-t2. — Nyon, ^9999; Prandel et Meyer,
40 kr.
4 contes très-libres: L'Appétit vient en mangeant — les
'Neuf infortunes de Tourse Nouradin — A quelque chose mal-
heur est bon — Zirphé, ou l'Imagination. 11 n'y a rien de
bien neuf, mais il y a de la gaieté.
Contes turcs, trad. par Belletête. Paris, i8i2,in-4°.
Boulard, t. II, n° 2919. — Ouvrage peu commun. —
Voir: Histoire de la sultane de Perse et des quarante
Vizirs.
Contessina (La), par le vicomte Ponson du Terrail.
CONTEUR - CONTR'AMYE 341
Paris, 1854, gr. in-8 de 10 feuilles 1/2, à 2 col., et
i85y, 5 vol. in-8.
11 y a aussi la Contessina, par Victor Perceval; Paris, Ca-
dot, 18Ê7, in-18 Jésus, de 344 pp., 3 fr.
Conteur (Le). Londres, 1787, 1789, in-12. — Au-
bry, en 1861, 3 fr. 5o, Cat. Noël, n° 876.
Les femmes sont à la fois l'objet de notre culte et de nos sa-
tires. — Les auteurs italiens prenaient toujours les moines pour
personnages saillants de ieurs contes. — Rousseau et d'autres
avaient recours aux Carmes, aux Cordeliers; de là les expres-
sions de Frapparts, de Frocarts, etc.
Conteur (Le) des salons, ou les Délassements des
dames, par V....r. Paris, Garnier, 1829, in-18 de 3
feuilles.
Conteur (Le) joyeux et galant, ou R.ecueil de nou-
velles divertissantes et amoureuses, par M.-J.-M. Gar-
zend. Paris, Tiger, 181 5, in-18 de 5 feuilles.
Conteur (Le) universel, recueil d'histoires et d'anec-
dotes amusantes, d'épigrammes , etc. Paris, librairie
centrale, 1837 ( Viollet-Leduc , Suppl., p. 199). Ce
petit volume serait d'un nommé Labrière.
CONTI (Giusto de'), litt. ital., m. à Rimini, en 1449.
Voir son recueil de vers galants, intitulé: La Bella
mano. 1472.
Continuation des erreurs amoureuses. Voir: Erreurs
amoureuses.
Contr'amye (La) de cour, par Charles Fontaine.
S. 1. (Paris), Adam Saulnier, 1^41, in-8 (Méon, 2 fr.;
Morel-Vindé, 40 fr.) ; une édition de \5<fî, 36 fr. La
Bédoyère. —Paris, 1544, in-8.
Volume rare, comme toutes les autres productions de ce poëte
médiocre, qui prit la défense des amours honnêtes contre l'opi-
nion de La Borderie, qui , sous le titre de VAmye de cour ,
avait chanté i'amour libertin. 11 avait toutefois de la facilité. La
liste de ses ouvrages est longue: on y trouve, selon une notice
de M. Asselineau , insérée dans les Poètes françai, tome 1er,
p. 65o, « des traductions de différents auteurs latins , entre au-
tres d'Ovide et de Seselome , une autre des Mânes de Publius
Syrus. » Il faudrait dire, ce nous semble, les Mimes de Publius
Syrus. Quant à Seselome, nous ignorons absolument quel per-
sonnage désigne ce nom étrange. 11 y a deux fautes d'impres-
sion dans une ligne.
342 CONTRAMOURS - CONTRAT
Contramours: l'Anteros, ou Contre amour, de J.-B.
Fulgose, duc de Gennes; le Dialogue de Batiste Pla-
tine contre les folles amours; Paradoxes contre l'amour
(traduit par Thomas Sibilet). Paris, i58i, pet. in-40.
— Potier, 1 5 fr. ; Nyon, n° 5o5 ; Leber, n° 2770. L'o-
riginal latin a paru' à Milan, en 1496, pet in-40 (La
Vallière, 41 fr.) — Le Paradoxe contre V amour est
de Sibilet lui-même.
Contrariété (La) de la fortune, ou la Pucelle pari-
sienne conduitte en Italie, où devenue comédiaine , et
où actuellement elle récite , histoire véritable, galante
et curieuse , recueillie par Rarbonte Pradone, dédiée
au comte de Valmarana, noble vénitien. Venise, 1721,
in-12. Texte ital. et traduction franc en regard. —
Aubrv, en 1866, 20 fr.
Contrasto (li) degli homini et délie donne (in ottava
rima). S. 1. n. d. (Florence, tin du XVe siècle), in-40,
6 ff. à 2 col., 1 fig. s. b. — Libri, 76 fr.
Contrasto (II) délia bianca e délia brunetta, con una
frottola di Bellizari da Cingoli. Bologna, s. 1. n. d. (vers
1600), in-40 de 4 ff. à 2 col. avec une fig. s. b. —
Rare. Libri, i5 fr. , un double, 10 fr.
Pelite nouvelle en ottava rima. Deux femmes deviennent
amoureuses du même jeune homme ; la jalousie les porte à se
battre , etc. — L'autre nouvelle a été aussi imprimée séparé-
ment (à Sienne, in-8), sous le titre: la Bru?. a e la bianca.
C'est aussi, en ottava rima, une histoire de deux femmes qui
se disputent pour savoir laquelle est la plus belle, et qui en ar-
rivent à se battre (G.-B. Passano).
Contrasto (El) del matrimonio de Tuogno, etc. Voir:
Raccolta di poemetti italiani.
Contrasto (El) di carnesciale , etc. Voir: Il Gran
contrasto di messer Carnevale, etc.
Contrat conjugal, ou Loix du mariage, de la ré-
pudiation et du divorce, par Le Scène Des Maisons.
rieufchâtel, 1783, pet. in-8. — Vol. contenant de cu-
rieuses recherches. Bergeret, ire part., n° 434 ; Clau-
din, en 1869, 4 fr.
Contrat de mariage, suivi du Sermon en proverbes
et de V ordonnance de M. Carême. Au Mans, Leloup,
s. d., in-12. — Vente de Miard , en mars 1866, n°
221 * , Lanctin, 9e catal., 5 fr.
CONTRE-BLASON — CONTROVERSES 343
Citons aussi trois autres facéties du même genre: i° Contrat
de mariage entre Jean Belle-Humeur et Catherine Francœur.
Paris, Châtaignier, s. d. , in-18. — 2° Contrat de mariage
entre Jean Couché-Debout , rempailleur de marmites , avec
Jacqueline Doucette ; in- 12. — 3° Contrat de mariage entre
Gilles Teurticolis et Herpinette Gros-Ventre. Ces petites piè-
ces étaient des canards, que, dans l'ancien régime, la police
faisait colporter pour l'éducation du peuple. Le dernier que nous
venons de nommer est réimprimé dans le Bibliophile fantai-
siste, pages 456 à 462. Il est précédé d'une Ordonnance tour
le rétablissement du gras , qui a l'air d' une réponse à l'Or-
donnance de M. Caresme. La date de ces pièces serait mars
1736. — Voir aussi Plaisant contrat de mariage, etc.
Contre-blason (Le) des faulces amours.
Ce sont des éditions du Blason des faulces amours. Paris,
sans date, pet. in-8 goth. de 28 ou de 24 ff. , et i5i2 , Simon
Vostre.
Contre le projet de loi de S** M**, portant dé-
fense d' apprendre à lire aux femmes, etc.; par une
femme qui ne se pique point d'être femme de lettres
(par Mm- Gacon-Dutour). Paris, an ix (1801), in-8. —
Voir: Projet d'une loi, etc., de Sylv. Maréchal.
Contre-Evistres {Les) d'Ovide, par Mich. d'Amboyse.
Voir: OVIDE, trad. françaises.
CONTRERAS (Geronimo de), litt. esp. : Selva de
aventuras. Séville, 1578.
CONTRINI ( Fr. di Jao), dal monte Sansovino;
litt. italien: Lite amorosa, corn, en v., i55o.
Controverse (La) de Vénus et de Pallas, appelant
du Jugement de Paris, par laquelle est entendu le con-
fiiet de vice et de vertu; par Franc. Habert. Paris,
1^42, in-8. — Bibl. Imp., Y, 4569.
Controverses (Les) des sexes masculin et féminin,
poëme en 3 livres, comp. par Gratian Du Pont, seign.
de Drusac. Toulouse, 1234, pet. in-fol. goth. avec ng.
sur bois (Cailhava, 190 fr. ; Solar, 281 fr. ; Chédeau,
400 fr.). — S. !., ou Paris, 1 536, 1 53y , t538, i53g,
15,41, s. d. , i5o8 et 1 598, pet. in-8, lettres rondes,
pet. fig. sur bois, dont quelques unes sont assez joyeuses
(Crozet; 71 fr.; Desq, 72 fr.; Cigongne, n° 633; Cha-
ponay, 285 fr.; Turquety, 210 fr. ; Tripier, 120 fr. ;
Double, 35 1 fr). — La Biblioth. imp. de Paris pos-
sède un exemplaire de l'édition de 1341, Y, 4479 et
344 CONUSAUNCE — CONVERSATION
4480, où se trouve la Requeste du sexe masculin con-
tre le sexe féminin, pièce faisant la conclusion du vo-
lume, mais qui manque souvent.
Cet ouvrage singulier est peu favorable aux femmes, mais il
a élé réfuté par Y Anti-Dru- ac (Voir ce titre). — Les Contro-
verses n'ont point été réimprimées, car le style en parait bien
archaïque aujourd hui. Pour que le lecteur" en juge, et qu'il
n'ait pas de regrets, nous allons en citer un des passages les
plus piquants :
Si belle femme prenez pour épouser,
11 vous convient cecy présupp ser.
Qu'à tout jamais vray serf de jalousie,
Las! vous serez aussi' de resverie...
Semblablement si prenez femme layde,
Certes chascuns fau t que ce me concède
Qu'aultre ne vous onc n'y prendra playsir;
Ains en regret vivrez et desplaisir.
Les bêles femmes à prier se feront:
Mais, quant aux lavdes, je dis que prieront.
Pour ce que d'elles'muguetz ne tiennent compte,
Elles les prient
Pareillement ne prenez femme grasse,
Quelque maintien quelle aye et bonne grâce ;
Grand puanteur au lit vous donnera ;
Car à l'espau e du monton sentira...
Touchant des maisgres, ne prenez aussi point;
Car les savants, et notez bien ce peint,
Disent que c'est viande si mal duysable,
Q i ne convient à manger que au diable...
De femme blanche aussi n'ayez envie;
Molle et très-lasche sera toute sa vie,
Bientost ridée
Sy tu prends noire, garde que ne t'eschauldes;
Car elles sont trop ardentes et chaudes, etc.
Conusaunce (La) damours (Hère begyneth a Iyttell
treatise cleped). Printed by Rich. Pynson. S. 1. n. d.,
in-40 goth. de 16 ff. — Sykes, 26 liv. 5 sh. ; Roxbur-
ghe, $4 fr. ; Heber, 1 5 l'iv.
Convent (Le) aboly des frères pacifiques, nouvelle
g lante et véritable. Cologne, P. Le Blanc (HolL, Elzev.),
i685, 1686, pet. in-12 de 107 pp. — Rare. Taylor, n°
11 89.
Conversation de la marquise D*** avec sa nièce nou-
vellement arrivée de province. Amst., 1753, in-12. —
Scheible, 2 fr.
Conversation d'une courtisane philosophe , etc., par
CONVERSATION - COPIE 345
Nogaret. Versailles, an m, in-18. — Vente A. S., en
i855, et Deneux.
Conversation entre M. Delor et la belle Marie, sa
gouvernante (chanson facétieuse et libre en vers) ; par
Mlle Pochon, gargotière, sur l'air de M. et Mïnt Denis.
S. 1. (i8i5), br. <3e 14 pp. in-18, d'une impression cu-
rieuse.— Bergeret, n" 1194.
Conversations sur l'excellence du beau sexe , dé-
diées aux dames (par Guyonnet de Vertron). Paris,
1699, in-12 de 469 pp. — A la tin du volume, on
trouve un curieux Catalogue des dames illustres. —
Nyon, n° 4092, en 2 vol.
Conversion d'une file publique. S. 1. n. d., brochure
de 8 pages, in-8. — Alvarés (juillet 1862), 5 fr.
Convito (II) di M. G. B. Modio , overo del Peso
délia moglie , dove ragionando si conchiude che non
puo la donna dishonesta^far vergogna à Vhuomo.
Roina, i554, in-8 (Libri, 36 fr. ; Nyon, n° 4082). —
Milano, 1 558, petit in-8. Cette édition est plus rare
cjue la iere; on y trouve le proverbe ou conte fort libre
intitulé: An%i Corna che Croci. Libri, 36 fr.
Convito (II) amoroso, or A Serio-comico-philosophi-
cal lecture on the causes, nature and effects of love
and beauty... and the prolific influences of the celés-
tial bed, by Hebe Vestina, the rosy goddess of youth
and of health, from the electrical throne at the temple
of hymen, in London, etc. 2e édit. London, Hebe Ves-
tina, sold at the temple of hymen in Pall-Mall, 1782,
in-8 de 102 pp. — La préface est signée Vestina 3lia.
Convito (II) Borghesiano, in cui si raccontano dieci
piacevolissime novelle ; opéra di M. Grappolino. Lon-
dra, Isaac Jacson (Milano), 1800, in-8. — Il a été tiré
des exempl. in-40 et in-fol. — Libri, 1 1 fr.
10 Nouvelles très-libres de Thomas Grapputo, avocat vénitien
(Voir pour plus de détails, Passano: / Noveliieri in prosa).
Copie d'un bail et ferme, faicte par une jeune dame
de son con pour six ans. A Paris, par Pierre Viart, 1609.
L'original de cette pièce est introuvable aujourd'hui , mais
elle a été réimprimée textuellement, dans le XVIIIe siècle, à la
suite de Procès et amples examinations sur la vie de Cares-
me-Prenant, recueil de 8 pièces analogues ( Solar, n° 2i38,
Tome II. 44
346 COPIE — COPPETTA
80 fr. ; Cigongne, n° 2104 ; Leber, n° 25oo). Elle a été aussi ré-
imprimée a la suite des Entretiens de Magdelon (édit. de 1866J;
et elle est si courte, que nous pensons pouvoir la donner tout
entière ici sans un grand inconvénient:
« Le quatorzième jour du mois de may , l'an 1609 , l'année
présente, en la cour souveraine de Montmellian, en Savoye ,
par devant nous, David Bontemps , notaire juré en icelle, fut
personnellement estably, la jeune dame auctorisée en ses droits,
laquelle a donné et donne par ces présentes, à tiltre de ferme,
et non autrement, pour six années et six cueillettes consécuti-
ves, les unes après les autres, sçavoir est: une petite pièce nom-
mée le Con, qui aboutit d'un bout à une autre, nommée le Cul,
joignant à deux autres nommées les Fesses, situées près de la
longraisse, à la charge que ladicte pièce nommée le Con aura
son cours d'eau pour distiller de jour et de nuict par les con-
duits, et qu'elle sera taillée de haute futaye qui s'appelle poil ,
deux fois l'an, sçavoir est au mois de may et au mois de février,
et que elle sera'gardée de bonnes et suffisantes gardes à raison
de betes sauvages, qui entrent et endommagent icelle, comme
sont pouls, pulces, morpions, lantes et autres vermines. Ladicte
pièce cy-devant nommée , est située au bas du ventre, demi-
pied dessous le nombril; en icelle, il y a une belle prairie avec
une fontaine au milieu et une belle demeure pour tenir le fer-
mier, comme une chambre haute, salle-basse , salle au côté, et
salle partout; au garde-manger derrière, qui n'est pas pour la
compagnie, avec les confrontations cy-dessus, et à la charge que,
si la dicte bailleresse n'est bien et deuement payée dudit pre-
neur, pourra rentrer en possession sans aucuns dépens , dom-
mages et intérêts, ni refonction de preuve, restitution de de-
niers, ni aucunes guaranties.
« Fait et passé en la maison de nous, David Bontemps, no-
taire en icelle cour. »
Le même volume des Entretiens de Magdelon , reproduit
aussi, à côté de la précédente , une autre pièce qui a beaucoup
de rapport à celle-ci, et qui pourrait bien même l'avoir précé-
dée, car il y est parlé à la fin d'un docteur en conardise, ce
qui semble indiquer la fin du XVIe siècle (Voir: le Bail no-
table et excellent pour tous ceux qui ont vouloir, etc. J.
Copie d'une lettre du philosophe Lyndorach, grand
gymnosophiste des Indes, au roy Gultheber, touchant
les incommodité^ du mariage. Lyon, Jean Poyet, 161 g,
pet. in-12. Rare. — Leber, n° 2740.
Copias de un galan que llama a la puerta del pa-
lacio de una senora. S. 1. n. d., in-40. — Van Ber-
ghem, en i836, 28 fr.
COPPETTA DE'BECCUTI (Franc.), Perugino. Voir:
Ses Rime. i58o.
COPPIER - COQUELUCHE 347
COPPIER. Voir: La Bagatelle. 1757. — Le Bal de
VArche-Marion. ij5j.
Coq-à-V asne sur le mariage d'un courtisan grotes-
que. S. 1., 1620, in-8. Facétie introuvable aujourd'hui.
— La Vallière, 3gi3 89; J.-Ch. Brunet, n° 478.
Cocq (Le); ou Mémoires du chev. de V***. Amst.,
1733, 1742, in-12. — Truebwasser, n° 1214.
C0.7 (Le) d'or, fragment historique , pour servir de
supplément à l'histoire ecclésiastique, trad. de l'ail.
S. \., 1789, in-8. — Histoire singulière sur les cocus.
Coq (Le) du village, op.-com. en 1 a.; par Favart.
Paris, 1743, in- 12. — Nyon, tome V, p. 202.
Pierrot est resté seul par l'absence des autres garçons que la
guerre a enlevés ; fatigué des persécutions de toutes les filles ,
et même des femmes du village, il veut faire une fin et demande
à son parrain le tabellion la main de sa fille Thérèse; mais
Pierrot n'a pas de fortune. Le tabellion imagine de le mettre
en loterie, et toutes les mises formeront sa dot ; il arrange cette
affaire adroitement, et Pierrot est adjugé à Thérèse. Détails
agréables.— En 1822, plusieurs théâtres de Paris eurent à la
fuis lidée de remettre cette pièce au théâtre, et la firent arran-
ger, sous le même titre, le Coq du village , l'Opéra-comique,
par Achille Dartois: le Vaudevi.le, par Decourt, Hubert et Thod.
Anne; et la Porte St- Martin, par Carmouche et de Courcy. —
Ces divers Coqs ont été imprimés.
Coqsigrue poli par l'amour, vaud. 1 a.; par Albert
Monnier et Ed. Martin (Palais-Royal). Paris, i85g, in-8.
COQUELET (Louis), Péronne, 1676-1754. On lui
attribue, car ses production ne sont pas signées: L'Al-
manach burlesque. 1 7 3V3 . — Le Calendrier des fous.
1736. — La Méchante femme. 1726.
COQUELEY DE CHAI SSEPIERRE, avocat, censeur
royal et litt. Paris. 1710-1791. — Il avait l'esprit sati-
rique et burlesque, et un parler accentué qui donna un
jour beau jeu à son antagoniste Linguet, qu'il nommait
Lingu-et ; celui-ci lui riposta en l'appellant Coqu-é-ley,
ce qui, dit-on, était exact. — Voir: M. Cassandre, ou
les Effets de l'amour. i-jj5. — L'Olympe en bel hu-
meur. 1750. — Le Roué vertueux. 1770.
Coqueluche (La) du quartier, vaud. 1 a.; par Lubize
(Gaîté). Paris, 1845, in-8.
348 COQUELUCHE - COQUETTE
Coqueluche, le beau dragon, vaud. i acte; par Ber-
nède (Th. des Variétés, à Bordeaux). Bordeaux, 1845,
in-8.
Coquette (La), par Carmontelle. Voir: Proverbes
dramatiques.
Coquette (La) corrigée, com. en 5 a. et en vers;
par de la Noue. Paris, iy56, in-8 (B. de Grenoble,
17067). — Réimpr. en 1727, in-12 (Nyon, tome V,
p. 160), et plusieurs fois depuis.
Ce fut la meilleure pièce de l'auteur et l'un de ses derniers
ouvrages fil mourut en 1760). — Ces deux vers de la Coquette
corrigée sont devenus populaires :
Le bruit est pour le fat, la plainte est pour le sot.
L'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot.
Coquette (La) de village, ou le Sot supposé, comédie
en 3 actes, en vers; par Ch. Rivière Du Fresny. Paris,
Ribou, 1715, in-12.
Cette coquette n'est point guidée par la simple nature dans
l'art de plaire, c'est une veuve parisienne qui l'instruit de tou-
tes les ruses que les coquettes des villes emploient. L'auteur
aurait donc dû intituler sa pièce: la Coquette au village, et
non la CoquHt? de village.
Coquette (La) et la Fausse Prude, com. en 5 a., en
pr.; attribuée à Deleyre ou à Baron. Paris, 1687, pet.
in-12. — Ch. Giraud, n° 1777; Techener, 12 fr. —
Réimpr. dans le Théâtre de Baron.
Coquette (La) fixée, com. en 3 actes, en vers; par
l'abbé de Voisenon. Paris, Clousier, 1746, 1747, in-
12. — Nyon, V, p. 186; B. de Grenoble, n° 171 71.
Coquette (La), ou l'Académie des dames, com. en
3 a. pr. ; par Regnard. Paris, 1691, in-8.— Soleinne,
nu 3228.
Le caractère de la Coquette, dans cette petite pièce très-gaie
jouée au Théâtre italien, est très-bien intrigué. On regrette que
les éditeurs des œuvres de l'auteur aient jugé à propos de la
supprimer.
Coquette (La) punie, com. en 3 actes et en vers;
par de Lafosse. Paris, Cl. Hérissant, 1765, in-12. —
Pièce très-rare (catal. Baudeloque, 1027) et qui semble
avoir fait partie d'un volume dont le titre est ignoré,
car elle est paginée 109-226. Le duc de la Vallière ni
COQUETTE — COQUILLART 34g
Pont-de-Vesle ne la possédaient, — Techener, 12 fr. ;
Soleinne, n° 2079.
Coquette (La) punie, com. en 1 a. et en vers; par
Mme Bourette, ci-devant la Muse limonadière. Paris ,
J.-Fr. Bastien, 177g, in-8 de 38 pp. — Rare. Soleinne,
n° 2257.
Coquette (La) punie, ou le Triomphe de l'innocence
sur la perfidie. La Haye (Rouen), 1740, 1745, in-12.
— Nyon, n° 9716 et 9717 ; Claudin, en 1806, 1 fr. —
Roman.
Coquette (La) ridicule, com. en 3 tableaux ; par
Mme R. G.... Nice, impr. Gauthier, 1869, in-40, 5o pp.,
2 fr.
Coquette (La) sans le savoir, op. -com. en 1 a. ; par
Favart et Rousseau (Foire St-Germain, en 1744). Paris,
Prault, 1744, in-8. — Nyon. V, p. 201. Réimprimé
souvent. Voir: Cat. Soleinne, n° 1876 et 33g6.
Coquette (La) trompée, op.-com. en 1 acte; par Fa-
vart. Paris, 1753, in-8. — B. de Grenoble, n° 171 54.
Coquette [La) vengée, par Ninon de Lenclos. Paris,
1659, in-12; cat. L***, en 1848, n° 406; édition assez
rare. Elle a été réimpr. en 1806, dans une édition des
Lettres de Ninon (par DamoursJ, et en 1823, à la
suite des Lettres de Madame de Coulanges et de Ninon
de Lenclos.
Cet opuscule est une réponse à un écrit anonyme de Juvenel
ayant pour titre: Portrait de la coquette, ou la Lettre d'A-
risîandre à Timagène. Paris, 1659, in-12.
Coquetterie, par l'aut. de Trevelian et du Mariage
dans le grand monde. Trad. de l'angl. par Pelle. Pans,
Dumont, 1 835, 2 vol. in-8, i5 fr.
Coquettes (Les) punies, conte en vers ; par A. Malinas.
Paris, 1809, in-8. — Payn, n° 5 11.
COQUILLART (Guill.), officiai de l'église de Reims,
m. en 1490. Viollet-Leduc dit: « C'est le premier au-
teur écrivant avant Clém. Marot que les personnes
étrangères à notre vieux langage puissent lire aujour-
d'hui'presque sans glossaire. « Voir: Les Droit^ nou-
veaux établis sur les femmes — ses Œuvres — Le
35o COR — CORBEILLE
Playdoyé d'entre la simple et la rusée — ses Poésies.
i832. — Les Présomptions des femmes.
Cor et amour, vaud. en i a.; par Fr. Voisin (Th.
Déjazet). Paris, Lévy, 1864, in-40, à 2 col.
Corr.lie, ou le Danger de se fier à soi-même, suivie
de Mélusine (par M""' la comtesse de Choiseul Meuse;.
Paris, an vu (1799), in- 12. — Réimpr. en 181 (3, 2 vol.
in-18. — Quérard attribue cet ouvrage à M,ne de Colle-
ville. — Très-rare.
Coralie, ou le Danger de l'exaltation chef les fem-
mes, trad. de l'ail, de M'lje Caroline de Pichler, par
M'"' Elise Voïard. Paris, 1820, 4 vol. in- 12, avec 3
gravures.
Coralie a eu un grand nombre de maris et d'amants , mais
elle n'a jamais trouvé de cœur qui la comprit. Lorsque sa jeu-
nesse et sa beauté se ilétrissent, pour mettre fin à ses bizarres
chagrins, elle se précipite sur le pavé de sa cour, et expire dans
un état effroyable.
Coralie V inconstante, par Mme Angélique Arnaud.
Paris, 1843, 2 vol. in-8.
CORALY, maître de ballets contemp. Voir: Eucharis.
1844. — La Fiancée de Sarnen. 1 83 1 . — Giselle , ou
les Willis. 1841. — Léocadie. 1828. — Monsieur de
Pourceaugnac. — La Neige. 1827. — L'Orgie. i83i.
— La Péri. 1N43. — La Tentation. i832.
CORAN (Charles), poëte contemp. Voir: Rimes ga-
lantes. 1847.
CORAS (Jean de), né en Languedoc, en 1 5 1 3, et m.
en ibj2. Voir: Arrest mémorable du Parlement de
Toulouse.
Corbaccio (II) di M. Gio. Boccaccio. Voir: Il La-
berinto d'amore.
Corbacho, Libro de los vicios de las malas mujeres.
Toledo, 1499. — Très-rare.
Ecrit rempli d'anecdotes et de traits piquants. C'est l'œuvre
d'Alonso Martinez, archiprètre de Talavera. Voir la Célestine,
tragi-comédie, trad. par M. Germond de Lavigne, 1843, p. 128.
Corbeille galante. Aux demoiselles de Reims, par
deux auteurs, dont l'un est originaire du pays et l'autre
aurait envie de l'être (épigraphe : Scr ibère jussit amor).
CORBELLINI — CORISANDRE 35 1
Paris, Valleyre, et Reims, Cazin, 1775, in-8 de 64 pp.
— Rare.
Cette ploquette curieuse contient, d'abord, une Epitre en vers
aux demoiselles de Reims (2 pages). — Viennent ensuite des poé-
sies galantes, couplets et madrigaux épigrammaliques. A la page
41: Lettre à M. de *'* sur les gens comme il faut. A la fin
de la brochure , une approbation signée Crébillon. ( Cazin, sa
vie, etc., iS63, p. 55).
CORBELLINI (A.), poète vénitien: Le Fiamme amo-
rose. 1600.
CORBIN (Jacq.), avocat, né au Berry, m. à Paris en
1 653: Les Amours de la chaste nymphe Pégase. 1600.
— Amours de Philocaste. 1601. — Jérusalem régnante
— le Martyre d'amour. 160 3. — Les Trophées de
l'amour. 1604. — Le Valet à tout faire. 1606.
Corde {La) sensible, vaudeville en 1 acte; par Clair-
ville et Lambert Thiboust. Paris, i85i, in-18. Plu-
sieurs fois réimprimé.
Cor délier {The) metamorphosed, trad. de Mich. Co-
lombo, par Kibbert. Londres, 1821, in-40, jolies grav.
en bois d'après Cruishank. — Lang , 2 liv. 8 sh. —
Voir: L'Asino mutato in frate.
Pour les autres nouvelles écrites par Mich. Colombo, on peut
consulter : / Novellieri italiani in prosa; de Passano ( Milan ,
1864, gr. in-8), pages 145 à 147.
CORDIER (Jules), vaud. contemp., pseudonyme de
Mathieu Tenaille de Vaulabelle. Voir: Le Baromètre
des amours. i853. — Le Club des maris et le club
des femmes. i838. — Colombe et Perdreau. 1846. —
Clémentine. i836. — Daphnis et Chloé. 1849. — La
Femme électrique. 1846. — Le Mari à l'essai. 1842.
— Le Mari de ma fille. 1840. — Mesdames les pira-
tes. 1854. — La Polka en province. 1844. — Un Duel
au baiser. i85i. — Les Tentations d'Antoinette. i85o.
— Vénus à la fraise. i85i.
Corinne. Voir: la bar. de STAEL-HOLSTEIN.
CORIO (Bernardin), né à Milan en 1460, mort en
î5oo: Dialogus de amore. i5o2.
Corisandre de Beauvilliers, anecd. franc, du XVIe
siècle, trad. de l'anglais de Charlotte Smith, par Mme
de Montolieu. Paris, 1806, 2 vol. in- 12.
352 CORISANDRE — CORNAZZANO
Corisandre s'évade du château de son père, afin de se sous-
traire à un mariage odieux; elle rencontre la nuit au mi.ieu
d'une foi et, Marguerite de Valois, qui l'admet à sa cour, où
elle excite la jalousie des femmes, et l'amour du beau Guiscar,
favi ri de Marguerite. Mais son père se compromet avec le parti
calviniste, et Corisandre. afin de le secourir, séduit Florestan de
Montgommery et l'épouse. Bientôt après, la paix est rétablie et
tout le monde est content et satisfait. — M. Salaberry a jugé
cela assez intéressant pour en donner la même année (i8o6J une
seconde traduction, toujours en 2 vol. in-12.
Corisandre de Mauléon, ou le Béant au XV* siècle,
par de Salvandy. Paris, iS35, 2 vol. in-8.
Phébus, roi de Navarre, vient dans le Béarn, déguisé en page,
afin de consulter un vieil ermite; la, il séduit Corisandre, qui
est d'une illustre famille et qui, bientôt après, est obligée d'é-
pouser le connétable de Lérin. Mais quand elle reconnaît le roi
de Navarre au milieu de sa cour, elle est furieuse . et pour se
venger, elle le fait empoisonner et se suicide elle-même.
CORMON (Eugène), pseudonyme de Pierre-Etienne
Piestre: Les Amours d'une rose. 1846. — L'Anneau
de la marquise. 1842. — Le Carnaval des maris. 1 853.
— La Danseuse espagnole. 1854. — Deux dames au
violon. 1841. — Les Femmes du monde. 1 853. —
Femmes et pirates. i8?8. — Flore et Zéphyr. i83^.
— La Goton de Béranger. 1 85 1 . — L'Idée du mari
1834. — Le Journal d'une grisette. 1848. — La Jour-
née d'une jolie femme. 1842. — Mlle Agathe. 1847
— Le Mariage extravagant. 1848. — M. Placide
i832. — Naissance et mariage. i835. — Nous ma-
rions papa. i855. — Le Petits mystères de Paris
1843. — Le Premier jour de bonheur. 1868. — Pri
sonnier d'une femme. 1 836. — Rêve d'amour. 1870
— Les Trois Jeannettes. 1 836. — Le Trombonne du
régiment. 1843. — Un aveu. 1837. — Un mari qui
se dérange. 1846. — Un serment de femme. i836.
Cornariennes (Les), poème héroï-comique; par J.-B.
C..., publiée par H. -P. M.... Paris, impr. Maulde, 1837,
in- 10 de 16 pp., plus la couverture.
Cornaro* tyran pas deux, parodie en 4 a. et en v.,
d'Angelo, tyran de Padoue (de V. Hugo); par Dupeuty
et Duvert (Vaudeville). Paris, 1 835, in-8.
CORNAZZANO (Antonio), litt. et poète, Plaisance,
i43i-i5oo. En outre de ses ouvrages en vers latins et
italiens sur la Vie de Jésus-Christ, sur la Vie de la
CORNEIDE — CORNEILLE 353
Vierge, sur Y Art militaire, etc., lesquels ne nous con-
cernent pas, il a fait les suivants qui nous intéressent:
i° Sonetti e can^oni di Ant. Corna\\ano. Venise, i5o2, in-S.
Rare. Réimpr. plusieurs fois. Voir le détail des édit. au Man.
du Libraire.
2° Antonii Corna^ani, quod de proverbiorum origine ins-
cribitur , opus, etc. Milan, i5o3, in-40 de 60 ff. (Libri, 93 fr.;
et s. d., in-40 de 40 ff. très-rare. Ces contes en vers latins sur
l'origine de dix proverbes italiens sont parfois très-longs; le pre-
mier, par exemple, a 342 vers, et le deuxième, 414. Us sont en
généra!, aussi hardis pour le fond que pour la forme; des mots
tels que pénis , cunnus , vulva, y reviennent. La même obser-
vation s'applique à l'article suivant, aussi ces deux ouvrages
ont ils été regardés jusqu'à présent comme intraduisibles en
français ;
Car, le lecteur français veut être respecté.
3° Proverbii di M. Anton. Corna^ano , in facétie; Venise.
i5i8 et 1 523, in-8. — Ristamp. di nuovo, con 3 prov. aggiunti
e due di iloghi nuovi. Venise, i525, 1526, s. d,, i53o, i532,
1 535, 1 5 38, 1546, i55o, i555, i558, in-8 Toutes ces éditions
bien qu'elles étaient fort incorrectes, sont très-rares aujourd'hui.
— Paris, P. Didot pour Renouard , in-12, tiré à cent exempl.
(Barraud, en 1870, 3 fr. 5o',. — Dans cet ouvrage en prose ita-
lienne, quatre seulement des proverbes contenus dans l'ouvrage
latin sont reproduits ; il y en a du plus 12 autres, ce qui fait
16 en tout. On en trouve les titres dans la Notice sur les écri-
vains erotiques (Bruxelles, i865 , in-12 j, p. 27. Voir aussi
Passano: / Novellieri in prosa (Milano, 1864, in-8], pour les
détails sur les diverses éditions.
40 Origine del proverbio che si suol dire, An\i corna che
croce, novella (de Cornazzano. et non de G.-B. Modio, à qui
on l'avait attribué à tort.) Milan, i558, in-8— et réimpr. avec
la même date, à Milan, en 1821. — Nouvelle fort libre, figu-
rant déjà dans les Proverbii in facétie.
Corneide {La), poema eroi-comica dell dottore Cor-
nografo, colle annotazioni di Cornelio Tacito moderno,
e gli argomenti di un Arcade di Roma. Cornicopoli,
1773, in-8.
Cette édition ne contient que dix chants; elle fut suivie d'une
autre qui n'en renferme pas moins de soixante-onze et qui
forme 7 vol. in-8, datés de 178 1 , sans nom de lieu (Livourne
probablement]. Celle-ci donne le portrait et le nom de l'au-
teur Giovanni Gamera. Facétie trop prolongée et fastidieuse
sur les maris infortunés. — Voltaire a, dans sa Correspondance,
dit un mot de ce poëme, et son éditeur , Beuchot, ne le con-
naissait pas. Bolle, n° 5i5.
CORNEILLE (Pierre), né à Rouen, en 1606, m. en
1684. 11 parut d'abord au barreau, mais il n'y réussit
Tome II 45
354 CORNEILLE
point, et une petite aventure de jeunesse développa tout
a coup son talent poétique et dramatique. En 1626,
il avait ig ans, un de ses amis lui ayant fait connaître
sa maîtresse, il en devint très-amoureux, et le nouveau
venu prit bientôt dans le cœur de la belle la place de
l'introducteur. Pierre, triomphant, raconta son triomphe
dans une chanson qui devint célèbre: L' Occasion per-
due recouverte, et dans une comédie en 5 a. et en vers,
Mélite, qu'il fit jouer à Rouen la même année, et qui
rendit de suite son nom célèbre. La demoiselle qui en
avait fait naître le sujet porta longtemps dans Rouen
le nom de Mélite. Bientôt, Corneille, dont toutes les
pièces étaient jouées, avec un succès de plus en plus
grand, à Paris, donna: Clitandre (en i632), la Veuve
(i63q), la Galerie du palais, ou l'Amie rivale ( 1 635),
la Suivante (i63o), la Place royale ; ou l'Amoureux
extravagant (i63j), l'Illusion comique {ib3q). Ce fu-
rent là, si on en excepte le Menteur, et le ballet de
Psyché, où il collabora avec Molure, ses dernières co-
médies. Il s'adonna dès-lois au genre tragique, c'est à
dire, ampoulé et emphatique, ce qui devait lui rap-
porter bien plus d'honneur et le faire surnommer le
Grand Corneille. Avec ses amis, il convenait lui-
même que ses productions de jeunesse offraient plus
d'agrément et de naturel. Dans un billet adressé à Pé-
lisson, il écrivait ceci:
En matière d'amour, je suis fort inégal:
J'en écris assez bien, et le fais assez mal.
J'ai la plume féconde et la bouche stérile.
Bon galant au théâtre, et fort mauvais en ville;
Et l'on peut seulement m'écouter sans ennui,
Que quand je me produis par la bouche d'autrui.
« Voilà, monsieur, la petite peinture que je fis de
moi-même, il y a plus de vingt ans. » — Voir: Œuvres
de P Corneille, et aux titres des différentes pièces qui
viennent d'être mentionnées.
CORNEILLE (Thomas), né à Rouen en i6z5 et m.
en 1709: V Amour à la mode. i653. — Le Berger
extravagant. i653. — La Comtesse d'Orgueil. 1671.
— Les Dames vengées. i6g5. — Le Festin de Pierre,
corn, mise en vers. i683. — Le Galant doublé. (1660).
— Les Métamorphoses. Voir: OVIDE, trad. en vers
français.
Corneille (La) de Mlle de Sçay, corn., pour l'hôtel
CORNEUANfM — CORNU 355
de Bourgogne, en i a. et en vers; par P. Corneille Bles-
sehois. Paris, sans nom, 1678, in-12 de 3 tf. et 65 pp.
— Tr's-rare. Soleinne, n° 1464, 20 fr. 5o.
L'auteur s'y montre entre 4 amantes : Mlles Lesage, de Sçay,
de Boissemé et Biou; l'action roule certainement sur une aven-
ture véritable, à La suite de laquelle Biessebois tut obligé de se
battre et de fuir hors de France. (Voircat. Pixérécourt, p. 166J.
— Une jolie petite gravure sur bois de l'une de ces éditions
porte cette légende ; M. de Corneille et Mlle de Sçay, et re-
présente Corneille en habit d'officier prenant le méuton d'une
bergère. — Cette comédie ne parait pas avoir été réimprimée.
Voir: Œuvres saiyriqu.es de Corn. Biessebois , et Théâtre de
Biessebois. Voir aussi: Marthe Le Hayer, ou Mlle de Sçay,
dont le Br.-ttev.r •", corn, en 3 a. et en vers; iy58 , iu-12 (So-
leinne, 383oJ est un simple changement de titre; mais Marthe
Le Hayer est une pièce obscène tandis que la Corneille , à en
juger du moins par sa place dans le catal. Soleinue, ne l'est pas.
Cornelianum dolium , comœdia lepidissima (5 a. pr.
et prol. v.); auct. T. R. (Thomas Randolph). Londini,
1 638, pet. in-12, front, gr. — Soleinne, n° 48J ; Cour-
tois, 16 fr. — Pièce libre sur un sujet facétieux. Fort
rare.
Cornement (Le) des comars, pour recréer les esperi^
encornifistibuïe^. S. 1. n. d. (Paris, i83i), pet. in-8
goth. de 4 ff. avec jol. vign. et bordures sur bois;
pièce lithographiée, tirée à 3o ex. numérotés, dont 5
sur vélin et 25 sur chine. Tripier, 25 fr. ; Desq, 14
fr. 5o; Cigongne, n° 65 1.
C'est une réimpression (faite par M. de Jouy ou, selon d'au-
tres, par M. Fr. Michel), avec quelques différences, d'une pièce
de vers intitulée: Terrible pensée, pièce qui parut vers i53o, à
la suite de la Forest de tristesse, poëme, par Jehan de Meun.
Cornichon et Toupète, histoire fée. La Haye (Paris),
P. Hondt, I7?2, pet. in-12, fig. — Hébelinck, n° 1377;
Nyon, n" 1000 1.
CORNU (Pierre de), né à Grenoble, vers i558, m.
en IÔ2 3, conseiller au Parlement de ta même ville. Il
est auteur de: Œuvres poétiques de Pierre de Cornu,
Dauphinois, contenant sonnets , chansons, odes, dis-
cours, éclogues, stances, etc. Lyon, Huguetan, i583,
avec priv. In-8, cont. 8 ff. non chiffrés et 22 3 pp. nu-
mérotés. — Rare. Viollet-Leduc, 91 fr. ; Bergeret, 170
fr, ; Château St-Ylie, 255 fr. ; Solar, 35o fr.
Ce voiume a été réimprimé textuellement et page pour page;
Turin, Gay et fils, et Grenoble, Ravanat , 1870, pet. in-8 tiré
356 CORON A - CORRESPONDANCE
à 100 exerapï. numérotés, 18 fr. — Les éditeurs ont joint au
vùlurn; la Vie (inédite) de Pierre de Cornu par Guiil. Col-
letet , avec une Préface et des notes par M. Pr, Bianchemain ,
membre de la Société des Bibliophiles François , et de celle
des Bibliophiles Normands. Ce volume, sorti des presses de
Vincent Bona, imprimeur du Roi à Turin, ne le cède pas pour
le bon goût à l'édition ancienne qui est aussi fort be le. —
« Pierre de Cornu (dit Viollet-Leduc , dans sa Bibliothèque
poétique), se distingue des poètes pétrarquisants de son temps
par des amours positifs et plus qu'erotiques. Peu discret quand
il est heureux, il est brutal avec les cruelles; mais il ne man-
que pas d'une sorte de verve, preférabe sans doute en poésie
aux gémissements langoureux de ses rivaux. Toutes ces pièces
sont facilement écrites, et ne manquent pas de grâce dans leur
simplicité parfois même élégante. » — Quant à nous, tous les
milliers de sonnets que sonnaient alors les poètes, nous semblent
aujourd'hui bien affadissants, et nous ne citerons de Cornu que
cette épigramme adressée a un certain de Pillas:
De Pillas, tu te ris, et dis qu'en ton mesnage
Tu as la mesme joie empreinte sur le front,
Bref, que tu ne crais point le nom de cocuage,
Car, dis tu, les cocus sont ceux-là qui les font.
Hé bien ! tu le seras, mais d'un nom remué,
Non cocu cocuant, mais cocu cocué.
Corona (La) de'ca^i, cioè Sonetti lussuriosi di
P. Aretino. Voir: Sonetti lussuriosi.
Correspondance amoureuse de Fabre d'Eglantine .
précédée d'un précis historique de son existence mo-
rale, physique et dramatique, depuis son début au
théâtre jusqu'à sa mort..., etc. (publié par Roussel).
Hambourg et Paris, s. d., et 1796, 3 vol. in-12. —
Truebwasser, n° 1262; Bergeret, ierc part., n° 1725.
Correspondance amoureuse de M. Eugène Van H...,
sénateur en herbe ( 12 lettres, la Ie datée d'Anvers.
en 1837), Paris, impr.Bajat, 1841, in-8 de 2 feuilles 1/2'.
Correspondance amoureuse trouvée dans le cabinet
particulier de Charles X à St-Cloud, le 2 avril i83o.
Paris, i83o, in-8. — Arch. du bibl., en 1867, 34802.
Correspondance complète de Madame, duchesse
d'Orléans, trad. par Gust. Brunet, avec notes du tra-
ducteur. Paris, Charpentier, i863, 2 vol. in-12.
Le texte allemand ( Briefe der prin\essin Elisabeth Char-
lotte) avait été publié par W. Men^el , Stuttgart, 1843, in-8.
Nous avons déjà indiqué à l'art, le Conservateur de la Santé,
les curiosités de cette traduction fidèle et intégrale; elle contient
deux lettres, qui par exception , furent écrites en français . et
CORRESPONDANCE 35y
qui avaient été données déjà dans l'édition allemande. La pre-
mière est celle de Charlotte-Elisabeth de Bavière, princesse Pa-
latine, et duchesse d'Orléans, belle sœur du grand roi, et mère
du duc d'Orléans, régent: elle est adressée àl'Electrice de Ha-
novre, sa tante et sou amie, et datée de Fontainebleau, 9 octobre
1694. Elle commence ainsi: — «Vous êtes bien heureuse d'al-
ler chier quand vous vouiés; chiez donc tout votre chien de
sou. Nous n'en sommes pas de même ici, où je suis obligée de
garder mon étron pour le soir, etc.» — Elle finit ainsi: m On
chic en l'air, on chie sur la terre, on chie dans la mer, tout
l'univers est rempli de chieurs, et les rues de Fontainebleau de
meide; principalement de merde de Suisses, car ils font des
étrons...! gros comme vous, Madame. Vous croyez baiser une
belle petite bouche avec des dents bien blanches, vous baisez
un mouiin à merde, etc. » — A cela que répond l'Electrice?
«Hanovre, 3r octobre 1694. C'est un plaisant raisonnement
de merde que celui que vous faites sur le sujet de chier, et il
paroit que vous ne connoissés guère les p aisirs, puisque vous
ignorés celui qu'il y a à chier, etc. » — Et elle finit en disant :
«J'espère qu'a présent vous vous dédirés d'avoir voulu mettre
le chier en si mauvaise odeur, et que vous demeurerés d'accord
qu'on aimeroit autant ne point vivre que de ne point chier. » —
L'Anthologie Scatologique rappelle quelques autres passages
intéressants de cette Correspondance ; entre autres celui-ci qui
se trouve dans une lettre du 26 mars 1722 ; c'est la Duchesse
d'Orléans qui parle:
« Avant-hier, le roi avait souffert d'une colique venteuse ; je
m'approchai de lui avec empressement , tenant un billet à la
main. Le maréchal de Villarsfut extrêmement embarrassé; il me
dit de l'air le plus sérieux « Quel billet donnez-vous là au roy?»
Je répondis avec non moins de gravité: « C'est un remède con-
tre la colique des vents. « Le maréchal répliqua ; « Il n'y a que
le premier médecin du roy qui puisse lui proposer des remèdes.»
Je répondis: «Pour celui-ci, je suis sûr que M. Dodard l'ap-
prouvera; il est même écrit en vers. » Le roi étoit aussi fort
embarrassé; il ouvrit le papier et se mit à rire. Le maréchal,
n'y tenant plus, demanda: » Peut-on le voir?» Je répondis:
« Oh! oui, ce n'est pas un secret. » 11 se mit à lire:
Vous qui dans le mésentère
Avez des vents impétueux,
Ils sont dangereux,
Et pour vous en défaire ,
Petez ;
Petez, vous ne sauriez mieux faire:
Petez,
Heureux de vous défaire d'eux.
A ces malheureux,
Pour donner liberté entière ,
Petez,
Vous ne sauriez mieux faire;
Trop heureux
De vous délivrer d'eux. »
358 CORRESPONDANCE
Correspondance d'Eulalie. Voir : Lettres de Julie à
Eulaîie.
Correspondance de la reine avec d'illustres person-
nages. S. ]., 1790, in-8 de 144 pp., portr. de Mme de
Polignac. Rare avec le portrait. — Taylor, n° 2o58 ;
Luzarche, 43 1 5.
Correspondance de Madame Gourdan, dite la Com-
tesse; avec un Recueil de chansons à l'usage des sou-
peurs de che% Min Gourdan. Londres, J. Nourse ,
17*4, pet. in-8 de 208 pp., fig. — Alvarès, ï5 h. ;
Leber, n° 2 3? 2.
On attribue cet ouvrage à Tkévenot de Morande. Ce volume
est une réimpression augmentée de celui qui avait déjà paru
sous le titre de: le Portefeuille de Mad. Gourdan. en 1783 ,
Spa (Londres'?,), 178?, in- 12. — On en a fait une réimpression
récente à Bruxelles (Briard, pour Poulet-Malassis), i866,in-i2,
16 fr. L'éditeur s'exprime ainsi dans sa préface: «Notre réim-
pression est faite sur un exempl. préparé par l'auteur pour une
édition définitive qui n'a pas eu lieu. Outre de nombreuses ad-
ditions, cet exempl. contient 10 lettres inédites qui peuvent comp-
ter parmi les plus curieuses du recueils. Dans la ire lettre de
l'exempl. corrigé , le pamphlétaire avait substitué le nom de
Brisseau à celui de la Gourdan qui était morte vers 1785 ;
nous avons fait quelques recherches, pas plus qu'il ne convenait,
à propos de cette dame Brisseau; elle est citée dans le tome II
de Y Espion anglais. — L'attribution à Thévenot de Morande
nous semble sujette à caution; cet auteur a composé des livres
bien pires, mais nous n'avons reconnu dans celui-ci ni sa tour-
nure d'esprit, ni sa manière.»
Correspondance de Mlle Sujette Césarine d'Arly
(par de Lantier). Paris, 18 14, 2 vol. in-8; et 181 5, 3
vol. in- 12.
Correspondance du cardinal de Tencin et de M°e
de Tencin, sa sœur, avec le duc de Richelieu, sur les
intrigues de la cour de France, depuis 1742 jusqu'en
1767 (publ. par Soulavie). — (Paris, Buisson), 1790,
in-8. — Pixerécourt.
Correspondance joviale à propos du mariage, par
G. Kelb (George Avenant, mort en i865). Paris, i863,
in- 12, 357 pp. — ■ Superch. litt.
Correspondance , ou Défense fondamentale de Théo-
dore Rilliet contre l'ordonnance du conseil de Genève
qui le dégrade de son état de citoyen. S. n., 1782,
CORRESPONDANCE - CORRIVAUX 35g
in-8, — Procès d'un mari contre sa femme qu'il accuse
d'inceste et d'adultère.
Correspondance secrète entre Ninon , etc. Voir:
SEGLR.
Correspondance secrète, politique et littéraire (par
Imbert et Metra). Londres, 1787, 18 vol. in-12. Re-
nouard, 71 fr. — Les Anecdotes secrètes du XVIIV
siècle (V. ce titre), Paris, Collin, 1808, 2 vol. in -8,
sont un choix fait dans cette Correspondance.
Corriero (II) svaligiato, di Ginifacio Spironcini (de
Ferrante Pallavicino). Oranges, 1646, in-12. — Nu-
remberg, -1646, in-12. — "Villafranca (Holl. , Elz.),
i6r3o, pet. in-12, etc. — Voir pour le détail des édi-
tions italiennes, Passano, Novellieri in prosa.
Traduction Française* Le Courrier desvalisé, publié par
Gin. Spironcini. A Viilefranche, 1644. in-12 comtesse de Ver-
rue, 5 fr. ; Luzarche, n° 5417: Nyon. n° 10673). Ouvrage sati-
rique contre les religieux et les princes italiens. L'auteur dit ,
dans sa Préface, que «les traits de lasciveté qui s'y rencontrent
n'auront point de force sur les jugamens meurs."» 11 y a une
lettre contre les Nonnains , une autre d'un Milanois qui re-
quiert la faveur d'un amy pour obtenir V office de bourreau
à Rome; — la lettre d'une macquerelle qui demande d'estre
logée à Rom: en quelque endroit advantageux pour sa pro-
fession, etc.
Corrivaux {Les), comédie ''en 5 a. en pr.) tirée de
l'Arioste, par Jean de La Taille. Paris, Morel, ibhi,
i573, in-8.
Pièce différente de celle de Troterel sous le même titre. On
en trouve uue analyse dans la Bibliothèque du Théâtre fran-
çois, 1, p. i65. C'est la première comédie en 5 actes qui ait
été écrite en prose. Une jeune fille nommé: Restitue confie à
sa nourrice qu'elle est grosse du fait de Philadelphie, volage qui
l'abandonne aujourd'hui pour courir après Mlle Fleur de Lys.
La nourrice promet de l'emmener à la campague où el'e fera
ses couches. Pendant ce temps, Philadelphe séduit le domesti-
que de Fleur de Lys, lequel consent à l'introduire quand le
papa sortira. Euvestre, autre amaDt de Fleur de Lys, met dans
ses intérêts la vieille gouvernante Alizon, qui l'introduit aussi
dans la maison au départ dudit père. Les rivaux se rencon-
trent là et finissent par se battre. Le guet arrive, et on les con-
duit tous deux en prison. Pendant ce temps, Bénard, père de
Philadelphe, vient de province à Paris pour chercher son fils;
il rencontre Jacqueline, mère de Restitue, qui a appris par
le médecin que sa fille était grosse , et qui le charge d'injures.
Elle prétend que le jeune homme a violé sa fille. — Le père de
36o CORRiVAUX - CORTIGIANA
Philadelphe répond que c'est impossible; Son fils n'est qu'un
tout jeune garçon. — « Jeune garçon ! jeune garçon qui a fait à
ma fille un autre jeune garçon. ■ — Bientôt ,' le malheureux
Bénard apprend que son fils' est en prison pour avoir voulu en-
lever une autre jeune fille, etc. Enfin , la pièce >e dénoue par
un triple mariage: Philadelphe épouse Restitue, Euvestre Fleur
de Lys, et Bénard lui-même se marie avec Jacqueline.
Corrivaux {Les), com. facétieuse, en vers; par Pierre
Troterel, sieur d'Aves. Rouen, 1612, in-12. — Soleinnc
(avec Théocris, du même), 20 fr. 5o, Cigongne, n"
1 5 1 5 ; Nyon, 1 7296.
Comédie très-licencieuse, et par le dialogue, et par les situa-
tions. Elle a été réimprimée dans Y Ancien Théâtre françoi.-.
tome VIII [Bibliothèque El\evirienne). Les deux rivaux sont
GaulL.rd et Brillant. Le dernier est l'amant favorisé de labels
Clorette, et son valet Almerin est en:ore un nouveau rival, qui.
par supercherie, prend sa place dans le lit de Clorette. Bril-
lant ignore cette Lirconstar.ee , et va coucher avec elle la nui'
suivante; mais le père et la mère les surprennent et Brillant est
obl:gé de 1 épouser. — La Biblioth. du Théâtre franc, (tom. 1er.
p. 3y4; contient de cette pièce une petite analyse amusante.
CORROZET (Gilles), né à Paris, en i5io; m. en
1 568. Il était imprimeur, libraire, bibliophile, littérateur
et poète. Outre un Parnasse des poètes français moder-
nes. Paris, 1 57 1 , in-8, et beaucoup d'autres ouvrages
sérieux, dont on trouve le détail au Manuel du Li-
braire, il a publié les ouvrages suivants dont nous par-
lons à leurs titres: Apollonius, prince, de Thir ; — le
Jugement d'amour ( trad. de la Historia de Grisel y
Miràbèila); — la Prison d'amour (trad. de Carcel
de Amor).
Corte {La) d'amore , novella cavalleresca , scritta
nel buon secolo délia lingua e non mai fin qui stam-
pata. Venezia, i858, in-8 de 16 pp. tiré à 5i ex. —
Manuel, II, 309.
Cortes d' casto amor y cortes d' la muerte con al-
gunas obras en métro y prosa de las que compuso
Luys Hurtado de Toledo. Toledo, ibbj, 2 part, in-4,
fig. en bois. Cet ouvrage est presque entièrement en
caract. goth. Le Triumpho de amor du 47' feuillet au
62e, est en lettres rondes. — Manuel; III, 386.
Cortigiana {La), com. (in 5 a. e prol. in pr. ) di M.
Pietro Aretino. Venise, i534, pet. in-4 — i535, in-8
(Debure, 3?37 et B. N., Y 3757). — Milan, 1 535, in-8
CORTEGGIANA — CORTEGIANO 36 1
(Nyon, n° 18592) — Venise, s. d., 1 545 (Soleinne,
n° 4o85), i55o, 1 588, i636(B. de Grenoble, n° 17201)
in-8, ou pet. in-4.
Toutes ces éditions sont rares ; dans les dernières l'ortogra-
phe a été rajeunie. Franc. Buonafide a fait réimprimer cette
pièce sous le nom de Cesare Caporali , et avec le titre de Lo
Sciocco (Venise , 1604 et 1628, in-uj , mais après l'avoir
mutilée.
Corteggiana (La) fallita, 0' si a Pantalon corrivo ,
comedia abozzata (4 a. in pr.) da Giuseppe P... — Ve-
nezia, 1 70 5, pet. in- 1 2 de 60 pp. — Soleinne, n° 46 1 7.
— Dialectes vénitien et bergaraasque.
Cortegiano (11) (les premières édit. sont intit. : 77
Libro del Cortegiano) del conte Baldessar Castiglione,
ire édition et la plus estimée. Venetia , Aldo, i528,
pet. in-fol. (La Vallière, 18 fr. ; de Meyzieu, en 1779,
3i fr.; Libri, ex. de Grolier, 519 fr.) — Firenze, Giunti,
i528, i52Q, i53i, i537, in-8 ( Un exempl. de l'édi-
tion de 1 53 1, ayant servi à l'Inquisition pour en ex-
purger le texte; Libri, en 1847, 1 3g fr. ). — Parma,
Ant. de Viotti, i53o, 1 5 32, pet. in-8,"en caract. cursifs.
— Venetia, Her. di Aldo, 1 533, pet. in-8. — Vinegia ,
G. Paduano, 1 538, pet. in-8; Libri, en 1859, 2 liv. 3
sh.). — Ouvrage réimprimé très-fréquemment depuis
le 16e siècle jusqu'aujourd'hui. Voir pour le détail de
toutes les éditions le Manuel du Libraire et / Novel-
lieri in prosa, de Passano.
Ce livre se rattache à l'histoire de la galanterie en Italie. 11
se compose de dialogues que l'auteur suppose avoir eu lieu, en
i5o6, à la cour d'Urbin, à laquelle il avait été attaché, et dont il
a voulu former le tableau. Les interlocuteurs sont: la duchesse
d'Urbin, l'Arétin, le Bembo, G. Pallavicino, le cardinal Bibie-
na, etc. Ces personnages racontent une foule d'anecdotes pi-
quantes sur les hommes célèbres du temps. Comme beaucoup
de ces anecdotes sont dirigées contre les moines et les prêtres,
vers i532, l'inquisition expurgea l'ouvrage et souvent dénatura
entièrement les idées de l'auteur et jusqu'aux mots et aux cita-
tions les plus inoffensives.
Traductions Françaises: i° Le Premier (le second, le tiers
et le quart) livre de* Courtisan , du comte B. de Castillon ,
trad. en franc. ( par Jacq. Collin, d'Auxerre). Paris, Longis ,
s. d. (i537) ;' et s. 1., 404 part, en 1 vol, pet. in-8 (Fontaine, en
1870. belle rel., 120 fr.) — 20 Le Courtisan, etc. trad. revue par
( Mellin de St-Gelais et) Est. Dolet. Lyon, Fr. Juste, i538, 4
part, in-8 ( Cailhava, 5i fr. 5o; Monmerqué , 38 fr. ; Coste 40
fr. ; Veinant, 25 fr. 5o). Réimpr. par Gilles Corrozet, à Paris,
en 1549.— 3° Le Parfait Courtisan, du comte Balthazar Cas-
Tome II. 46
36a CORVAL — COSTO
tillonnois, es deux langues, respondant par deux colonnes, l'une
à l'autre, pour ceux qui veulent avoir l'intelligence de l'une d'i-
celles, de la traduction de Gabriel Chapuis, Tourangeau. Lyon,
L. Cloquemin, i58o, in-8. — Tours, Lyon et Paris, i585, in-8,
titre gravé (Potier, en 1860, 8 fr; Aubry, en 1866, 8 fr.). Pa-
ris, A. I.angelier, i5g2, in-8.
Cet ouvrage a été aussi traduit en anglais et en espagnol.
CORVAL (Alfred de) contemp. ; Voir: Contes en
vers, extraits -des manuscrits du R. P. Grisbourdon ,
1868.— Un Divorce sous l'empire, i85o.
COSENZA (le baron Ch. ), contemp. Voir: V Amour
arrange tout, i855.
Cosmopolite (Le), ou le Citoyen du monde (par Fou-
geret de Monbron). Patria est ubicunque est bene. —
S. 1. 1 75 1 , pet. in-8. — Londres, 1753 et 1761, in-12
de 1 65 pp. — Se classe dans les livres de morale.
L'auteur apprécie les mœurs des pays qu'il a par-
courus.
COSTA (Margherita), poétesse romaine ; — Lettere
amorose. Venise, 1 63g.
Costan\a, ou V Illustre servante ; par Cervantes Saa-
vedra, trad. de Louis Viardot. Paris, Hachette, i853,
in- 16 de 3 feuilles. — Edit. châtrée.
COSTE (Guill.): Les Bergeries de Vesper , 1618.
COSTE (Maurice) vaud. contemp. — Les Forçats du
mariage. 1869. — Le Mari d'un bas-bleu. 1867.
COSTO (Tomaso). Il Fuggilotio , diviso in 8 gior-
nate, etc. Naples, i5o,6; in-8. Edit. orig. très-rare.—
Vendu Gratiano, en 1844, 17 fr. 5o.
Petit recueil d'historiettes réimprimé très-souvent, soit sous le
titre ci-dessus, soit sous celui de: // Piacevolissimo fuggilotio
(1688), ou sous celui de: Le Otto giornate del fuggilotio ,
ove da otto gentil huomini et due donne si ragiona délie ma-
lice di femine e trascuragini di mariti ; sciocche\\e di di-
versi ; detti arguti; falti piaceroli e ridicoli ; malvagità pa-
nite; inganni tnaravigliosi ; detti notabili; fatti notabili et
esemplari ; con moite tellissime sentence di gravissimi au-
tori, che tirano il loro senso a moralità. La première des
éditions qui portent ce dernier titre est de 1620; elle a 18 ff.
prélim. 617 pp. et 18 ff. pour la table (43 fr. Duplessis ; Nodier,
n° 841, 17 fr.; Bramet, n° 418, 2 fr. ; Nyon, nu 10906). L'édit.
de Venise, 1 66 3 , in-12, avec une Nuova aggiunta, en 48 pp.,
s'est vendu Libri, en 1859, i3 sh. — Voir pour le détail des
COSTUMES — COTIGNON 363
éditions / Novellieri in prosa, pp. i57-i58. — Costo dans ses
premiers contes est assez souvent libre; il faut faire attention
s'il ne manque pas de feuillets, ou s'ils ne sont pas mutilés. —
Nous n'en connaissons pas de traduction française.
Costumes (Les) théâtraîs , ou Scènes secrettes de
foyers; petit recueil de contes un peu plus que gail-
lards, ornés de couplets analogues, dédiés aux jeunes
gens des deux sexes qui se destinent au théâtre.
Que dire à cet essai sans conséquence :
Que fou serait celui qui mal y pense.
Héliofoutropolis, de l'imprimerie de Crispinaille, 1793,
in- 18 de vi-108 pp. avec 10 fig. (gr. par Carrey ou Car-
rée) libres, ainsi que le style de l'ouvrage lui-même.
Ce recueil a été réimprimé à Bruxelles en i837, sous ce titre:
Coutumes théâtrales, ou scènes, etc., in- 18, avec 10 photogra-
phies des anciennes gravures, 18 fr. — Le bibliophile éditeur,
M. Bianche, a pensé qu'il y avait dans le titre de l'édition ori-
ginale, une faute d'impression. — Voici les titres des contes qui
composent ce volume (ils sont en prose, mêlés de très-mauvais
vers): Crispin pourvoyeur ; les Acteurs surpris; le Sultan à
l'ouvrage; Finisse^ donc, beau militaire; le Temps bien em-
ployé; le Fumiste adroit; les Amants heureux; De tout on
jait usage. Les gravures des contes I et IX , représentant des
actrices en toilette du temps, peuvent se montrer à tous les re-
gards et sont d'un burin fini et soigné. — Mettant à part la
crudité du style, la dose d'esprit contenue dans ce petit volume
est fort minime ; elle l'est à un tel point qu'il serait difficile
d'en citer une seule pièce supportable. Le Bibliophile Fantai-
siste en parle, pp. 334-335.
COTA (Rodriguez de) de Tolède. Voir: Celestina ,
o Tragi-comedia de Calisto y Melibea.
COTEL (Antoine de). Le Premier livre des mignar-
des et gayes poésies de A. D. C. A. M. (Antoine de
Cotel, ancien magistrat). Paris, Gilles Robinot, i578,
in-40. Rare (Nyon, n° i3oo8). — Poésies un peu plus
que gaies. Il n'a paru que ce ier livre.
Coterie (La) des antifaçonniers , établie dans C. J.
D. B. L. F. — Amst. 1716, et Brux. 171g, in-12. —
Dinaux, 3402; Viollet-Leduc, Conteurs, p. 178. — Ce
livre est de l'abbé Bordelon. C'esfune sorte de critique
r.ssez amusante des divers états et professions de la vie.
COTIGNON DE LA CHARNAYS, gentilhomme Ni-
vernois : La Muse champêtre. 162 3. — Ouvrage poé-
tique. 1626. — Les Bocages i632.
364 COTILLON — COUAILHAC
Cotillon III, ou Louis XV chef Mmt Du Barry ,
vaud. en i a., par An. Bourgeois et Em. Vanderburch
(Palais-Royal et Ambigu-comique). Paris, in-8. Réim-
primé plusieurs fois.
Cotillon III, Jeanne Béqus , comtesse Du Barry;
par Georges d'Heilly. Paris, Favre, 1867, in- 18 jésus,
2 5o pp., 3 fr.
Cotillons (Les) célèbres, par Emile Gaboriau. Paris,
Dentu, 1860, 1801, 1862, in-18 jésus de 287 pp., port.
3 fr. (Biblioth. de l'amour et de la galanterie).
COTïN (l'abbé Ch.), né à Paris en 1604, m. en 1682,
aumônier du roi, poète, m. de l'Acad. franc. Il savait
le grec, l'hébreu et le syriaque. Boileau et Molière,
qui ne connaissaient rien aux choses d'érudition , se
sont moqué de lui; le dernier l'appelait Trissotin.
Voir: La Ménagerie. 1666. — Nouveau Recueil de
rondeaux. i65o. — Ses Œuvres. i665. — Pastorale
sacrée. 1661.
COTOLENDI 'Charles), avocat au Parlement de Pa-
ris, né à Aix, m. au comm. de 18e siècle: Arlequi-
niana. 1694. — Le Livre sans nom. 1711.— Six Nou-
velles de Michel Cervantes, trad. de l'espagnol.
COTTA d'Ameno (L. A.) : La Pirlonea, corn. 1718.
COTTIN (Sophie Ristaud, dame), née à Tonneins en
1772, m. à Paris en 1807 à l'âge, de 35 ans ; auteur
de plusieurs romans estimés tels que Amélie Mans-
fields. 1802. — Claire d'Albe. 1798. — Malvina. 1800.
— Mathilde, etc. Ces romans, qui avaient de l'intérêt,
mais trop de sensiblerie, ont été réunis, en 181 7, en
5 vol. in-8.
COUAILHAC (Victor), contemp. — Les Deux gri-
settes, ou la Manon Lescaut du Marais. 1840.
COUAILHAC (J.-Jos.-Louis), né à Lille, en 1810,
frère du précédent : L'Affaire Chaumontel — l'Ange
du re^-de- chaussée — la Chasse aux grisettes — les
Jolies femmes du Maroc — Marié au Second, garçon
au cinquième — Physiologie du célibataire — la Pre-
mière maîtresse — la Reine Margot — Scènes de la
vie de théâtre — Un Gendre aux épinards — Une
fille du régent — Une fleur au soleil, ou la Femme
'aimable.
COUCHER — COUP 365
Coucher (Le) d'une étoile, com. en i a. ; par Léon
Gozlan (Vaud.). Paris, i85i, in-18 jésus.
Coucou, vaud. en i a. par Labié et Laurent (Porte
St-Martin). Paris, 1841, in-8.
Coucou (Le), ou la Famille de l'épicier, vaud. en un
a. et historique; par A. H. — Paris, 1 836 , in-8 de 2
feuilles 1/4.
Coudées (Les) franches (par Bordelon). Paris, 1712,
in-12 (Techener, 9 fr.) — augmentées d'une mandra-
gore pour garantir de la pauvreté. Paris, 171 3, in-12
(Nyon, n° o3i4).
COUERAS (Francisco de las), litt. espagnol.
Le Fenise espagnole, où se voyent les divers effets de l'a-
mour et de la fortune (par Francisco de las Couerasj. Paris,
Ant. de Sommaville, i636, in-8 ( Auvillain, 1221). — Il y a aussi
eu une traduction italienne de cet ouvrage : // Feniso, overo
Avvenimenti damore e di fortuna, trad. da Bart. délia Bella.
Venise, 1654. in-12 ; Nycn, 10390^
COULANGES (Phil.-Emm. , marquis de), m. à Pa-
ris en 171 6, à 85 ans: Recueil de chansoyis choisies.
Coulisses (Les) de l'amour ; par Lemercier de Neu-
ville. Paris, i863, in-16 de 63 pp. 1 fr . ( Bibliothèque
des amoureux.
Coulisses (Les) de l'Opéra; par Nestor Roqueplan.
Paris, Librairie nouv., i855, in-32 de 96 pp.,5o cent.
Coulisses (Les) du monde, (roman); par Ponson du
Terrail. Paris, 1 855, 4 vol. in-8.
Counfessioun (La) de Margarido, par Jules Lejour-
dan (en vers). Marseille, Feraud, i85»5, in-8 de 4 pp.
Coup (Le) de fouet, ou Revue de tous les théâtres
de Paris , etc. ; par un observateur impartial ( par
Théoph.-Mar. Dumersan ). Paris, an x (1802), in-18,
rig. ('Soleinne, tome V, n° 041 ). — 3e édition en i8o3,
in-18. — Rare.
Ce petit volume piquant et satirique était, dit-on, dirigé prin-
cipalement contre les actrices des Variétés. On prétendit alors
que l'une d'elles, jeune et jolie, nommée Rosine, ayant entraîné
l'auteur un soir, il se trouva tout-à-coup attaqué p"ar huit à dix
femmes armées de fouets, et auxquelles il n'échappa qu'en pre-
nant l'engagement de faire disparaître tous les exempl. restants
366 COUP — COUPS
de sa brochure. Malheureusement, la même historiette est déjà
racontée dans les Anec dotes dramatiques , publiées en 1775 ,
comme ayant eu lieu en 1741, à l'occasion de la Chercheuse
d'esprit de Favart. Quoiqu'il en soit, il a été fait au Coup de
fouet une réponse intitulée : Antidote , ou Remède au coup de
fouet ; an xi, in-18. Voir le Figaro du 9 octobre i85i.
Coup d'œil anglais sur les cérémonies du mariage,
chez les différents peuples de l'univers, avec des no-
tes, etc. , pour et contre les dames , auxquelles on a
joint les aventures de M. Harry et de ses sept femmes;
ouvrage traduit de l'anglois sur la seconde édition de
Londres par Gava ( composé par Hurtaut , maître de
pension.) Genève (Paris), iy5o in-8 de 22 3 pp. en
tout. Nyon, n° 19370, et Claudin, en 1869, 4 fr.
Cette prétendue traduction de l'anglais, n'est, en grande par-
tie, que la copie du petit volume intitulé: Cérémonies nuptia-
les de toutes les nations du monde. Cologne , P. Marteau.
1694, in-12, de 160 pp. (Supercheries littéraires).
Coupe d'amour (poésies fugitives); par Brocard de
Meuvy. Paris, i856, in-18 de 108 pp.
Coupe (La) enchantée , op.-com. en 1 a. ^ par Ro-
chon de la Valette. Paris, Duchesne, 1753, in-8 —
La Jarrie, n° 2726; Nyon, V, p. 2o3.
Pour la comédie de La Fontaine sous le même titre, Voir:
LA FONTAINE.
Coupecul (Le) de la Mélancolie , ou Vénus en belle
humeur. Parme (Hollande); Jacq. le Gaillard, 1698,
in-12. Voir: Le Moyen de parvenir.
Couplets, où l'Auteur pour vous plaire a fait ce
qu'il a pu, iï, û, il... S. 1. 1756, in-8. — Leber, n° 4772.
— Poésies politiques et galantes.
Coups (Les) d'amour et de fortune , ou V Heureux-
infortuné, tragi-comédie en 5 a. et en vers, par l'abbé
de Boisrohert. Paris, Guill. de Luyne , 1 656 , in-12.
— Soleinne, n° 1 108 ; Nyon, n° 17430. — Voir : Anecd.
dramat. I, 2 35.
A peine la pièce de Bois- Robert eut-elle paru qu'on en an-
nonça une autre sur le même sujet et sous le même titre, par
Quinault: Les Coups de l'amour et de la fortune, tragi-com.
(5 a. en v.). Paris, i655, in-40 et 1660, in-12 (Soleinne, 1275,
1280J. — Boisrobert (V. Anecdotes dramat.) trouvait qu'on
l'avait imité de mauvaise grâce. Scarron, dans l'édit. de i65ô
de ses Œuvres , dit que Quinault n'est pour rien dans cette
COUPS — COUR 367
pièce, que le sujet en a été tracé par Mile Du Château , les x
premiers actes mis en vers par Tristan, et que lui, Scarron, a
fait le dernier.
Coups (Les) imprévus de l'amour, du hasard et de
la fortune (roman). Cologne (Holl.), 170g, in-12. —
Renouard, 20 fr. ; Chédeau, n° 887.
Cour (La) bergère, ou V Arcadie de messire Philippe
Sidney, tragi-com., en 5 actes, en vers; par Antoine
Maréchal. Paris, i63g, in-40. — Nyon, n° 17399.
Cour coculera dé Poussan, cansou per reçaoupré un
nouvel mandat dins la cour coculera (signée: J.-B.
Bouilleur, et suivie de cinq autres chansons). Impr.
Cristin, à Montpellier, i853, in-8 de 8 pp.
Cour (La) d'amour, ou les Bergers galants; par Du
Perret. Paris, 1667, 2 tomes pet. in-8, fig. de Séb.
Leclerc. — Comtesse de Verrue, 14 fr. ; Nyon, n°
9649; Techener, en i858, 40 fr.
Cour {La) d'amour, ou Mylio le Trouvère, par Eu-
gène Sue. Paris, impr. Blot, 1869, in-8. — Publié par
livraisons à 10 cent, chaque.
Cour (La) de France turbanisée et les trahisons dé-
masquées, par M. L. B D. E. D. E, — Cologne, Mar-
teau, 1687, 1088, pet. in-12 (La Bédoyère, 14 fr. 5o).
— La Haye, 1690, pet, in-12, front, gr. par Rom. de
Hooghe (Techener, 18 fr.; de La Bédoyère, 17 fr. 5o).
— Le front, est fort curieux.
Cour (La) de Henri VIII , par Holbein, 80 portr.
finement gravés et tirés à l'aquatinta. Avec notices bio-
graphiques, etc., 2 vol. pet. in-f'ol. — Gorlay, 2 35 fr.
Cour (La) de Ninon, par Emile Colombey ( Emile
Laurent); préface d'Arsène Houssaye. Paris, librairie
centrale, 1867, in-18 jésus, xi-324 pp., 3 fr.
Cour (La) de St- Germain, ou les Intrigues galantes
du roi et de la reine d' Angleterre depuis leur séjour
en France. A Saint-Germain (Holl.ï, i6g5, in-12, 184
pp., 1 fig. — Nodier, 52 fr., Chaponay, 82 fr. ; Veinant,
49 fr. ; Leber, n° 2217.
Réimpr. sous le titre : Les Galanteries de la cour de Saint-
Germain. Londres (Hol!.), 1729, in-12, fig. ; La Bédoyère, 27
fr. ; Chénier, 22 fr. — Ce petit ouvrage satirique n'a pas été
réimprimé dans les recueils.
368 COUR — COURRIER
Cour (La) d'un prince régnant, ou les Deux maî-
tresses, par le baron de Lamotte-Langon. Paris, 1827,
4 vol. in-12.
Cour (La) du roi Jérôme. Pages tirées de la Bio-
graphie universelle de Michaud, Paris, 1846, et sup-
primées dans la nouvelle édition. Londres, librairie
universelle, 1864, in-8 de 14 pp. — Galanteries de Jé-
rôme, lorsqu'il était roi de Westphalie.
Coureur (Le) de nuit, ou les Dou^e périlleuses aven-
tures du chev. don Diego , surnommé Noctambule ,
trad. de l'espagnol de Fr. de Quevedo (par de La Ge-
neste). Lyon, Viret, 1698, in-12 fig. (Nyon, n° 10460).
Autre traduction, par Radote , Amst. ou Bruxelles (Paris) ,
1731, in-12 (Vassé, n° 5i; Nyon, 10461J.
Coureur (Le) de veuves, op.-com. en 2 actes, par de
Brisset, mus. de Blangini (Nouveautés). Paris, i82 7,in-8.
Coureurs (Les) d'amourettes, roman; par Max. Per-
rin. Paris, i85c), 3 vol. in-8.
COURNET (Aimé), contemp. Voir: L'Amour en
Vgf*g- l866-
Couronne (La) etjleur des chansons à troys (voix).
Bassus. Venise, 1 536, in-40 oblong de 21 ff. — Leber,
n° 1760. On n'en cite pas d'autre exemplaire.
41 chansons françaises, dont plusieurs sont libres. Elles ont
été mises en musique par Antonio del Abate et dédiés par lui
au doge Jac. Doria. Ce volume est complet en ce qu'il est,
mais comme il commence avec la signature », il a dû faire
partie d'un recueil.
Couronnes (Les), ou le Berger timide, pastorale-pa-
rodie toute en vaudevilles de la Fête de V hymen ; par
Renout. Paris, Delormel, 1753, in-8. — Nyon,"V,
p. 21 1 ; Soleinne, 336o.
COURRIER (Paul-Louis), savant helléniste, né à
Paris en 1772, mort en i825: Daphnis et Chloé. 1810.
— La Luciade, ou l'Ane. 181 8.
Courrier (Le) d'amour, par le sieur de Beaucour
(par Louise-Geneviève Gomez de Vasconcelle, dame
Gillot de Beaucour). Paris ou Lyon, 1679, in-12. —
Nyon, 965 1 et 96D2. — En prose.
COURRIER — COURS 36g
Le Courrier du cabinet d'amour. Mons (Rouen), 1694, in-12
(Xyon, 9653), ne serait-il pas le même ouvrage?
Courrier (Le) dévalisé. Voir: // Corriere svaligiato.
Courrier (Le) extraordinaire des fauteurs ecclésias-
tiques, ou Correspondance intime, secrète et libertine
de quelques prélats de qualité , de plusieurs prêtres
paillards, et d'une certain nombre de prestolets luxu-
rieux , avec des gourgandines titrées, des putains
bourgeoises, des filles de joie du tiers-état et des rac-
crocneuses du quart, ouvrage recueilli par Machault,
évêque d'Amiens, et censuré par les quatre grands vi-
caires de Leclerc Juigné, archevêque de Paris et apostat
de la chrétienté. A Paris, se trouve chez Bossu, curé
de St-Paul ; Faucerier, vicaire de St-Leu; Poupart,
curé de St-Eustache, tous trois colporteurs du dit, et
fouteurs en titre, 1790, in-8 de 47 pp., 3 fig. libres.
On nous excusera de rapporter ce titre exactement, car il
s'agit ici d'une curiosité exceptionnelle. Nous n'en connaissons
pas d'autre exemplaire que celui du British Muséum, 1577 '0.
— Toute appréciation du reste , est inutile, et il va sans dire
l'attribution de Machault comme auteur est supposée. La bro-
chure se compose de lettres, de chansons, et de dialogues; le
tout assez original, mais très-obscène, comme le titre, du reste,
le fait suffisamment comprendre.
Courrier (Le) facétieux, ou Recueil des meilleurs
rencontres de ce temps. Lyon, 1647 (Auvillain, I^41)?
i65o (Garnier, 10 fr. ; Nyon, 10849), 1668, in-8 de
384 pp., front, gr. (Veinant, 70 fr.; Piot, 9 fr. ; Nodier,
43 fr.; Nyon, io85o).
Contenant environ 5oo anecdotes piquantes pour la plupart:
Naïveté de deux femmes. — D'un Vendeur de culottes. — Plai-
sante réponse de la femme d'un rôtisseur à un écolier.— Sottise
d'un mari jaloux qui se rendit cornard sans y penser, etc.
Courrier (Le) politique et galant, du lundi 2 janvier
1719 au jeudi 28 décembre 1 7 1 9, format petit in-8,
Amst., 171 9, 2 vol de 52 numéros chacun.
Ces numéros paraissaient le jeudi et le lundi; en prose, en-
tremêlés de vers, de chansons, de contes , de nouvelles politi-
ques ou scandaleuses. C'est un recueil très-curieux (Coll Mehl ;.
— 11 y avait déjà eu le Courrier galant, en vers, dont le tome
1er (Maske, 10 sgr.) avait paru à Amst., en 1693, pet. in-12.
Cours (Les) d'amour, les comtesses et châtelaines
de Provence, par M Capefigue, in- 18 jésus, vu-208 pp.
et portrait. Paris, Amyot, i8o3, 3 fr. 5o.
Tome II 47
37o COURS — COURTILZ
Cours d'histoire morale des femmes , par M. Ernest
Legouvé. Paris, 1848, in-8, avec 1 portrait sur acier.
— "Barraud, 1 fr.
Cours (Les) galantes, par Gust. Desnoiresterres. Paris,
Dentu, de 1869 à 1864, tomes I à IV, in- 18, 3 fr.
chaque.
Série de tableaux de mœurs au 18e siècle: L'Hôtel de Bouil-
lon ; La Folie Rambouillet; Le Château d'Anet ; le Tem-
ple, etc.
Course {La) à la veuve, vaud. en 1 a. ; par A. Bour-
dois, Emile Colliot et Lapointe. Paris, i852, in-18.
Course (La) au corset, scènes de la vie conjugale ,
en 2 actes; par Ed. Brisebarre et Eug. Nus. Paris,
1867, in-18 (Th. Déjazet).
Courses aux amours. Bibi et Lolo. Les Consolations
de Bibi, par Henry de Kock. Paris, De Vresse, 1867,
3 vol in-18 jésus, 634 pp.
Court-Miscellany. A collection of amourous poems,
1 7 3 1 . — Rare,
Court (The) of Venus, a collection of songs of love.
S. 1. n. d. (v. idôo), in-8. — Graesse, Trésor.
Court Secrets, or the Lady's chronicle, hystorical
and gallant (by Ed. Curl). London, 1727, in- 12.
Court taies , or a History of the Amours of the
présent nobility, with a compleat key. London, 1732,
in-12.
COURTIER (Léopold), contemp. —La Belle-file,
ou Un second mariage. i832.
Courtier (Le) de mariages, folie-vaud. en 1 a. Châ-
tillon-sur-Seine, 1 855, in-12.
COURTILZ DE SANDRAS (Catien de), né à Paris
en 1644, m. en 17 12. — Annales de la cour et de
Paris. 1698.— Mémoires de M. d'Artagnan. 1700.
— Aventures de la comtesse de Strasbourg. 17 16. —
Les Conquestes amoureuses du grand Alcandre. 1684.
— Les Dames dans leur naturel. 1686. — Le Grand
Alcandre frustré. i6q6. — Intrigues amoureuses de
la cour de France. 1684. — Hist. du maréchal de La-
COURTISAN — COURTISANE 37i
feuillade. 1 71 3. — Histoire secrète de duc de Rohan.
1697.
Courtisan {Le), trad. de l'italien. Voir: 7/ Cor-
tigiano.
Courtisan (Le) amoureux, contenant plusieurs pro-
pos et devis amoureux, inventés de nostre temps , et
propres à ceux qui aiment choses récréatives (en vers).
Lyon, Rigaud, i58i, in-16. — Turgot, en 1744, 6 fr.'.
est introuvable depuis cette époque.
Courtisan (Le) parfait, tragi-com. en 5 actes en vers
(attrib. à Gilbert). Grenoble, Jean Nicolas. 1668, pet.
in-12. Rare. Dans cette pièce, PArétin exprime sa mo-
rale en très-bons vers. — Soleinne, 36 fr. 5o; Nyon ,
n° 1 75 1 5.
Courtisane (La) amoureuse. Voir; L'Aventurier
français.
Courtisanne (La) bourdeloise. Voir: La Vie et actes
triumphants , etc.
Courtisane (La) convertie , ou l'Age d'or à Bam-
boul, par un Talapoint. Londres, 1782, in-8. — Trueb-
wasser, n° 1248. Claudin, en 1867, 2 fr. 5o.
Courtisane (La) d'Athènes , ou la Philosophie des
Grâces (par Mérard de Saint-Just). Paris, i8oi,in-i8,
de 72 pp., tiré, dit-on, à 25 exempl. — Conte dialogué,
plutôt érot. que libre. — La Bédoyère, 16 fr.; Solein-
ne, 388 1.
Courtisane (La) de Smyrne. Londres, 1797, in-12
— Vente faite à Dresde, en 1884, n° 905.
Courtisane (La) de Paris, par Ara. de Bast. Paris,
i83o, 4 vol. in-12.
Courtisane (La) déchiffrée, dédiée aux dames ver-
tueses de ce temps, par J. F. C. D. S. S. — Paris, J.
Villery, 1642, 1643, pet. in-8. — Nyon, n° 4052; Bi-
gnon, 3 fr. yb; Claudin, en 1860, 18 fr. — Disserta-
tions contre les femmes.
Courtisane (La) philosophe, ou l'Apologie du p....
(putanisme), et les hommes de Prométhée. Cologne
(Paris;, 1748, pet. in-12. Très-rare. — Leber, n° 2Ô83.
372 COURTISANE — COURTISANES
Courtisanne (La) romaine, par J. D. B. A. (Joachim
Du Bellay), et la Pornegraphie terentiane, et la com-
plainte de la belle Heaumière, en élégantes contremi-
ses de jeune beauté en vieille laideur , jadis comp.
par Villon et de nouv. revue et interprétée en vers.
Lyon, i558, pet. in-8. — Nyon, n° 10242.
La Courtisane fait partie des Jeux rustiques du même au-
teur et se trouve dans ses œuvres. Elle est réimpr. dans la Ce-
lest ine en françois. Paris, 1578.
Courtisane (La) solitaire, où sont exprimées les di-
verses passions, événements et catastrophes d'amour ,
les triumphes du vray et parfait amour, les combats ,
roses et espines de la solitude, et les moyens de se
prévaloir contre les tentations qui s'y rencontrent; par
le S. Lourdelot ; ire partie. Lyon, Vincent de Cœur-
silly, 1622, in-8, de 12 ff et 564 pp. — Nyon, ioi5o,.
— Roman mystique.
Courtisanne [La) vertueuse, comédie en 4 a. en pr.;
mêlée d'ariettes, par D***. — Paris , veuve Duchesne ,
1772, in-8. — Nyon, V, p. 167 et i833i. — Le sujet
est tiré du roman de Manon Lescaut.
Courtisane (La) vertueuse , hist. véritable. Lyon ,
1786, in- 12 — Charles V***, en 1 857, n° 1094; De
Blaesère, 4 fr.
Courtisannes (Les) à la mode et les demoiselles du
bon ton, par une de ces demoiselles. Paris, 1760, in-12.
Leber, n° 25 1 1.
Courtisanes à Paris , (en vers) signé : Louis Ray-
mond). Paris, impr. Thunot, i853, in-8 de 16 pp.
Courtisanes (Les) célèbres; par L. Lemercier de
Neuville ; gr. in-18, 270 pages. Paris, De Vresse, 1864,
2 francs.
Courtisanes (Les) de l'antiquité, Marie-Magdeleine;
par Marc de Montifaud. Paris et Bruxelles, 1869, in-8
de 400 pp. , 10 fr.
Epigraphe: «L'amour brise mon âme comme le vent ren-
verse les chênes sur les montagnes. »
L'ouvrage est dédié à M. Camille Flammarion. Voici un ana-
lyse rapide de son contenu: Introduction: L'Orient. Que les reli-
gions de l'Orient ont enfanté les premières courtisanes, et de
la grandeur du rôle des courtisanes dans les civilisations.
A la pag. 48 commence la première partie: Les Courtisanes de
COURTISANES 373
l'antiquité. La Grèce, pag. 61-75. Hélène pag. 77-94. Sappho,
p. 95. ylsjcasz'e, T/jaïs ef Glycère,p. io5-ii2. Laïs, p. 112-126.
La Vénus de Praxitèle, p. 127- 141. Les Précieuses de la vie
sacrée, p. 143-1 55. Les maîtresses d'Horace, p. 157-180. Les-
bie, Délie, Corinne, Cynthie, p. 181-194. Cléopatre. — Deu-
xième partie: Marie Magdeleine, p. 197 a 397 (10 chapitres):
La pécheresse de la ville; Portraits d? Marie Magdeleine ;
Caractères historiques de Marie Magdeleine; lerouschalaime;
l'Art judaïque ; la Courtisane de Magdala; Che\ le phari-
sien, Jésus et Magdeleine. C'est ici la partie griève de l'ou-
vrage. L'auteur y soutient que Madeleine était très-effective-
ment la maîtresse de Jésus. — Le style du livre est animé; les
idées sont celles d'un artiste amoureux de la beauté plastique.
Courtisanes (Les) de V Eglise; par Benjamin Gasti-
neau. Paris, Barba, 1870, gr. in-18, xv-272 pp., 3 fr.
Courtisanes {Les) devenues saintes ; par Charles de
Bussy (Charles Marchai). Paris, 1 85g, in- 12 (Super-
cheries litt. ).
Courtisanes (Les) du monde , par Arsène Houssaye.
Paris, Dentu , 1870, 2 vol. in-8 et portrait. 386, et
iv-379 pp. 10 fr. I. La Messaline blonde. II. Violette.
« Voici, sous leur véritable nom , les modèles de toutes ces
peintures plus qu'immodestes dont M. Houssaye nous inonde
depuis quelque, temps. 11 y a dix volumes de ces choses là où
l'auteur plaide pour le vice en général et pour l'adultère en
particulier, dont il voudrait presque faire un droit légal. Tris-
tes livres en somme que M. Houssaye regrettera plus tard
d'avoir écrits. » (Revue des Deux Mondes, i5 août 1870 J.
Courtisanes (Les) grecques, par E. Deschanel ; avec
une préface de J. Janin. Paris, iSby, in- 18, 264 pages.
La première partie de ce livret curieux retrace l'histoire des
courtisanes de la Grèce. La seconde est plus spécialement con-
sacrée à Sappho. Dans la troisième, on trouve une analyse des
Dialogues des courtisanes de Lucien ; la quatrième s'occupe
des Lettres de courtisanes, d'Alciphron. 11 serait à désirer que
M. Deschanel complétât ses œuvres en écrivant l'histoire des
courtisanes romaines.
Courtisanes (Les) ou l'Ecole des mœurs, com. en 3
a. et en vers, par Pahssot. Paris, 1776, in-8. — Leber, n°
1909.
On nommait plusieurs masques, entre autres, Rosalie, c-à-d.
mademoiselle Levasseur, de l'Opéra, entretenue par l'ambassa-
deur d'Autriche. Vois V Espion anglais, tom. 1er. p. 160. Les
comédiens français trouvèrent cette'" pièce indécente et refusèrent
de la jouer, bien qu'elle eût obtenu l'approbation de la police.
3 74 COURTISANIANA — COUSIN
L'auteur prit le parti de faire imprimer sa pièce, avec un mé-
moire et une consultation d'avocats contre les comédiens.
Courtisaniana, ou la Malice des femmes, recueil de
contes publié par Jean Cornard , de la Société des
cocus, et dédié à tous ses confrères. A Cournouailles ,
chef Boissac. Paris, 1817, in-32, avec 1 gr.
Voir aussi sous le titre Courtisaniana un article contenu
dans le n° du 2 octobre 1814 de ia Galette de France, et re-
produit dans le tome 1er du Franc-parleur.
Courtoise (La) françoise, Heidelberg, i658, in-8.
Livre cité comme introuvable par M. P. Lacroix dans
le Bulletin du Bibliophile belge, IV, 282.
COURVAL-SONNET (Thomas). Voir SONNET
(Thomas) sieur de Courval.
COUSIN (Jules), contemp. — Secrets magiques pour
l'amour, etc. 1868.— Le Comte de Clennoni , sa cour
et ses maîtresses. 1S67.
COUSIN (Victor) , né à Paris, en 1792, m. à Can-
nes en 1867: Madame de Haute fori. — Madame de
Chevreuse. — Madame de Longueville. — Madame de
Sablé.
COUSIN D" AVALLON, né en 176p. m. en 1840. Il
a composé des Ana par centaines et d'autres opuscules
abrutissants. Voici les titres de ceux que nous trouvons
quelque peu admissibles : L'Amour et ses caprices.
1822.— La Belle Catherine. 1806. — Contes à rire.
1825. —Féminéana. 1801. — Pironiana. 1800. —Nou-
veaux contes à rire. 1826.
Cousin (Le) de Faust , folie en 3 tableaux par Mé-
lesville ( Anne-Hon.-Jos. Duveyrier), Brazier et Car-
mouche (Gaîté). Paris, 1829. in-8.
Cousin (Le) de Mahomet, histoire plus que galante
(par Fromaget). Leide, 1742, 2 part. pet. in-12.—
Constantinople (Paris;, s. d., 1748, 1730, îybi, 1770
fDesq, 24 fr.), 1 781, 1786, 1789, 1S01, 2 vol. in-18,
jolies rlg. — En moyenne, 7 à 8 fr.
Cousin (Le) germain de Vadé, contenant plusieurs
rencontres et scènes poissardes, les Lettres amoureu-
ses d'un porteur d'eau de Y Arche- M ar ion et d'une
COUSTELLIER - COVENT-GARDEN 375
fruitière de la place Maubert; par H. G. et S. — Paris,
1816, in-18 de 3 ff. —Alvarez, en i858, 3 fr. 5o.
COUSTELLIER (Ant. Urbain), libraire de Paris, m.
en 1763, éditeur de la collection des anciens poètes
français: Lettres delà Fillon. i/5i. — Lettres d'une
demoiselle entretenue à son amant. 1740. — Petites
nouvelles parisiennes. iyDo. — V Heureuse faiblesse ,
ou V Entretien des Tuilleries. — Lettres ae Mont-
martre. 1750. — La Rapsodie galante. 1750.
Coutumes théâtrales. Voir: les Costumes théât rais.
COUTURIER (Em.), contemp. — Romances et chan-
sons. 1860.
Couturières (Les) ou le Cinquième au-dessus de
l'entresol, vaud. en 1 a. par Désaugiers, Saint-Laurent
et*** (Saintine). Paris, Barba, 1823, in-8. — Soleinne,
2 5 37. — (Variétés).
Couvent {Le), mémoires d'une religieuse. Paris, De-
gorce-Cadot, 1868, in-18 jésus, 276 pp.
Couvent (Le), ou les Vœux forcés ^ drame par Mme
01. de Gouges. Paris, 1792, in-8. — lechener, 5 fr.
Covent-Garden Jester , or Lady and Gentleman' s
Treasure. Londres, sans date (1774), in-12. Autre
édit. 1792.
On sait que le Covent Garden était le quartier général de la
vie joyeuse. Ce recueil de plaisanteries ne doit donc pas tou-
jours être fort édifiant. 11 a reparu avec diverses modifications
en 1785, Londres, J. Walker, sous le titre de: Covent-Garden
Jester, or the Rambler's companion , rvith toasts front the
Rambler' s maga\ine. En 1790: Covent-Garden Jester or Mans
of fashion companion, London, J. Sudbury , no date (1790) ,
in-12. En 1793; The Covent-Garden Jester or Ladies' and
Gentleman's Treasure of rvit and humor by the Earl of
Funsborough, London, j. Rouch, 1793, in-12. Une autre éd.,
publiée la même année, est intitulée: The Original Covent
Garden Jester.
Covent-Garden (The) Magasine, or Amorous Repo-
sitory, calculated solely for the entertainment of the
polite ivorld.
Nous ne connaissons que quelques cahiers de cette publication
périodique, datés de 1774. Lowndes n'en fait pas mention dans
son Bibliographer's manual. — Dans les numéros que nous
avons sous les yeux, on trouve les débats du procès fait à un
376 COVENTRY - CRASSE-AU-CUL
individu accusé de viol ( il fut reconnu coupable et condamné
à être pendu), des scènes dramatiques assez insignifiantes, un
compte rendu des procès nouveaux , une réimpression des let-
tres de lord Chesterfield, des pièces de vers plus ou moins ana-
créontbues. et ce qui est moins innocent, les adresses de di-
verses Phrynés désignées seulement par des initiales faciles
sans doute'à déchiffrer alors (miss Cl.ke, miss R. v. s, M« F. s,
etc.); les noms sont suivis d'appréciations des charmes de ces
dames et du tarif de leurs faveurs , depuis six pence (60 cent.)
et deux pence de gin jusqu'à dix shillings et demi (12 fr. 5o)'
COVENTRY (F.), littér. anglais: The History of
Pompey. l'jbi, — Lucina sine concubitu. l'jbo.'
COYER (l'abbé Gabr.-Fr.), 1707- 1782: L'Année
merveilleuse^ ou les Hommes femmes. 1 748. — Baga-
telles morales. 1754. — Chinki , histoire cochinchi-
noise. 1768.
Crafty (The) Whore, or the Mystery and iniquity
of bawdy houses, laid open in a dialogue between two
subtle bawds wherein, as in a mirrour, our city-cur-
tesans, etc. London, H. Marsh, i658, in-18 de 16 et
112 pp. et 1 vign. représentant une fille faisant voler
un gentleman.
Le titre intérieur de l'ouvrage est: A Dialogue between An-
tonio, and l'hais. Les i5 dernières pp. du vol. sont occupées
par : A Dehortation front Inst , drawn from the sad and la-
mentable conséquence it produceth. — Dans un autre exempl. ,
mêmes lieu et date, la fig. représ, trois scènes dans une mai-
son de prostitution.
CRAMA1L (Adrien de Montluc-Montesquiou, comte
de), prince de Chabanais, né en i568, m. en 1646. Im-
pliqué dans une conspiration contre Richelieu, il resta
enfermé à la Bastille de i63o à 1642. Voir: Les Jeux
de l'Inconnu. i63o.
Crasse-au-cul, roi d'Etronie, trag. biblique en un-
acte et en vers; par M r. — Paris, i855 (Bruxelles,
1867), in- 12 de 34 pp., tiré à part à 100 exemplaires,
2 fr. 5o.
Cette pièce a été imprimée pour la première fois dans le Nou-
veau théâtre gaillard; on peut affirmer que , de toutes les fa-
céties scatologiques, c'est la plus obscène connue. Voici la pré-
face (nous 1 adoucissons un peu).— «A une époque littéraire
où les productions de nos romanciers se montrent si dangereu-
ses (tel Georges Sent du Devant, qui nous fait voir son Con-
suélo), où la littérature, en aveugle, accepte atout prix les ou-
vrages de ces hommes, plus immoraux les uns que les autres ,
CRAÏES — CREATION 377
— il est consolant de voir que, au milieu de ce chaos poétique,
il existe des esprits assez forts pour assainir les idées morales,
déjà presque oubliées ou perdues, de ces hommes qui, par leurs
travaux consciencieux, ramènent dans la bonne voie les lec-
teurs égarés. C'est !e but auquel a aspiré l'auteur de Crasse-
au-Cul. — Heureux s'il est compris! heureux si sa noble mis-
sion trouve des interprètes aussi fidèles que sa pensée! alors,
sans doute aucun, le succès couronnera ses pénibles efforts, et
le poète inconnu ne regrettera pas les heures de veille qu'il
aura consacré.-s à éclairer l'humanité.» — La scène se passe à
Sodome quelques jours avant l'incendie, mais voilà tout ce que
nous pou\ons dire delà pièce, car quelque honorable que soient
les sentiments exprimées par l'auteur, nous ne nous croyons
pas assez vertueux pour nous permettre d'en citer la moindre
tirade.
Crates y Hipparchia, par Hier. Fernandez de Meta.
Madrid, 1637, in-8.
Dialogue assez bon, en forme de roman, dit Lenglet-Dufres-
noy, dans VUsage des romans, II, 164- On sait que Hippar-
chia entra dans la secte des cyniques et fit quelques écrits. \Vie-
land a aussi écrit un roman intitulé: Cratès et Hipparchia.
trad. en franc, par Vanderbourg, en 1818. — Voir aussi Hip-
parchia et Cratès.
Cra^y taies (by J. Hall Stevenson). S. 1. n. d., in-8,
avec un front, de Crazy Castle, 1762, in-12. — Qua-
ritch, 5 sh.
Contenant : The Boarding school taie; Cock and a bull talc;
Miss in lier teens; The Suspicious husband; P"ty's taie, or
the Cavalier nun ; The Noble revenge , or the L**b's taie. —
Contes en vers, aussi libres, pour le moins, que ceux de La
Fontaine.
Création (La) d'Eve, conte moral et historique (en
vers); par F.-C.-G. P. (Patry), au Jardin d'Eden, l'an
de la création (Paris, Didot l'aîné, 1808), in-12.
Opuscule fort peu connu. M. Quérard , dans sa France lit-
téraire, ne mentionne pas d'autres ouvrages de cet écrivain ,
à l'égard duquel il ne donne aucun détail. Renouard s'exprime
dans les termes suivants ( Catalogne d'un amate r, 111, 58):
« Petit conte plein d'esprit et fort agréable ; c'est bien dommage
?ue l'auteur ait été assez paresseux pour ne point le terminer,
lette pièce de vingt-deux pages n'a été tirée qu'a 5o exemplai-
res, dont il ne reste peut-être pas une quinzaine. »
Création (La) et le Paradis perdus. Pot-pourri, par
un Bourguignon (Gabr. Peignot). A Bagdad (Vesoul,
vers 1807), pet. in-8 de 20 pp. — Cette facétie est la
production la plus rare peut-être de l'auteur, qui l'a
Tome II. 4^
378 CREBILLON - CRENNE
désavouée, et en a supprimé les exemplaires. — Cat.
L. R. D., n° y38, i3 fr. 5o ; Solar, n° 2408, 24 fr.
CREBILLON (Cl.-Prosper Jolyot de), censeur royal ;
il était fils de Prosper Jolyot de Crébillon, dit le tra-
gique, et né à Paris en 1707, m. en 1777. Le père
s'était fait remarquer en adoptant le genre terrible et
il se croyait, à cause de cela, un très-grand homme.
On lui demandait un jour quel était, à son avis, son
meilleur ouvrage: « Je ne sais quel il est, répondit-il,
mais voici le plus mauvais, n Et, disant cela, il mettait
la main sur son fils. Toutes les pièces du pauvre bon-
homme sont aujourd'hui fort oubliées, tandis que les
fines peintures de mœurs du second, à la fois vraies
et piquantes à son époque, intéressent encore vivement
aujourd'hui, parce qu'on y reconnaît les faiblesses du
cœur humain, lesquelles sont de tous les temps. Cré-
billon fils, moins fier et plus aimable que son père,
continua à vivre avec lui jusqu'à la fin, et dans la
meilleure intelligence. C'était une chose plaisante de
voir les deux Crébillon dans la même chambre , au
milieu d'une ménagerie de chiens et de chats, tra-
vailler, l'un à nous faire rire, l'autre à nous faire pleu-
rer. Voici les principaux romans de Claude-Prosper :
Ah! quel conte! — Amours de Zéokinijul (?) — Atal-
\a\de (r) — la Chauve-souris de sentiment (r) — les
Confidences réciproques (.') — les Egarements du cœur
et de l'esprit — le Hasard du coin de feu — les Heu-
reux orphelins — Lettres athéniennes — Lettres de la
duchesse de ***. — Lettres de la marquise de J/*+* —
la Suit et le moment — le Sopha — Tan\a\ et Néa-
darné, hist. japonaise, ou VEcumoire. — Voir aussi
ses Œuvres. — Enfin, Crébillon fils ne serait-il pas
pour quelque chose dans les Tableaux des mœurs du
temps?
Crémentine, reine de Sanga (roman), par Mme de
Gomez. Paris, 1 73g, 2 vol. in-12. — Nyon, 8745.
CRÉMIEL'X (Hector), aut. dram. contemp. 11 a donné,
avec divers collaborateurs: la Bonne aux camélias.
1867. — La Chanson de Fortunio. 1861. — Orphée
aux enfers. i858. — Une demoiselle en loterie. i858.
CRENNE (Helbenne de), savante de Picardie, dans
le XVIe siècle. Elle dédia à François Ier les 4 premiers
livres de V Enéide . qu'elle avait traduits. — Voir: Les
CREPITONOMIE — CRTMES 3 79
Angoysses douloureuses qui procèdent d'amour. 1 538.
— Discours] sur l'amour. 1 544.— Le Songe de Madame
Hélisenne. 1 541 . — Ses Œuvres. ib<\3.
Crépitonomie (La), ou l'Art des pets, poëme didac-
tique en trois chants ; par D . . . de Saint-P*** (par Du-
castel de Saint-Paul). Paris, Michaud , 1818, in-i8,
rig., 107 pages. — Cigongne, n° ioq6; Alvarès (juillet
1862), 8 fr. 5o.
L'auteur a emprunté quelque chose à la Pneumatorathologie
de Combalusier, son imagination a fait le reste (Bibliotheca
scatologica, n° 72).
CREQUl (la marquise de), femme célèbre par son
esprit, m. en i8o3. Voir: Ses Souvenirs (lesquels sont
l'œuvre d'un M. de Courchant). Ed. Fournier a publié
en 1 8 5 6 de véritables lettres de la marquise.
Cresme (La) des bons vers de ce temps. Lyon, M.
Courant, 1622, pet. in-8. — Peu commun (Manuel).
Creste (La) de coq-d'Inde, conte mis en vers , par
M. L. D. D. M (Mmc la Duchesse du Maine). Trévoux,
1702, in-12. — Nyon, n° ib3-j3.
CRETIN (Guillaume Crestin , ou), poète et hist. ,
m. à Paris en i525: Le Débat de deux dames. 1026.
— Le Plaidoyé de l'amant douloureux. S. d. — Viol-
let-Leduc parle de cet auteur dans sa Bibl. poét., p. 1 5çj.
CREUZÉ DE LPISSER, litt. , Paris,' 1771-1839 :
Amadis de Gaule, poëme — les Français à Cythère
— Ninon de Lenclos, ou V Epicurèismè — le Nouveau
seigneur de village — le Prince et la grisette — le
Secret du ménage.
Cri d'une honnête femme qui réclame le divorce, con-
formément aux loix de la primitive église, à l'usage
actuel du royaume de Pologne et à celui, etc. Lon-
dres, 1770, 1773, in-12. — Defteux; Claudin , juillet
i858, 2 fr. — Pendant du volume paru en 1769: Lé-
gislation du divorce. Voir ce titre.
Crimes (Les) de l'amour, nouvelles héroïques et tra-
giques; précédés d'une idée sur les romans; par D. A.
F. Sade, aut. d' Aline et Valcour. Paris, Massé, an vin
(1800). 2 vol. in-8 (Solar, 45 fr .), et 4 vol. in-12, avec
4 fig. (Alvarès, juillet 1862, 2 5 fr.).
38o CRIMES — CRINOLINES
Cont. , tome 1er: Juliette et Remuai , ou la Conjuration
d Amboise — la Double épreuve. Tome 11: Miss Henriette
Stralson — Faxelange — Florville et Courrai. Tome III: Ro-
drigue, ou la Cour enchantée — Laure et Antonio — Ernes-
tijte. Tome IV : Dorgeville. ou le Criminel par vertu — la
Comtesse de Sancerre, ou la Rivale de sa fille — Eugénie de
Franval.
En tète une Idée sur les romans, xvn pages. Nous en trans-
crirons un passage:
« Quand l'homme ose jusqu'au ciel porter ses mains hardies,
et qu'armé de sa passion comme les Titans l'étaient des laves
du Vésuve, il ne craint plus de déclarer la guerre à ceux qui
le faisaient frémir autrefois; quand ses écarts mêmes ne lui pa-
raissent plus que des erreurs légitimées par ses études, ne doit-
on pas lui parler avec la même énergie, qu'il emploie lui-même
à se conduire? — Je réponds aux reproches qu'on me fit quand
parut Aline et Yalcour. Mes pinceaux, dit-on, sont trop forts-,
je prête au vice des traits trop odieux. — Je réponds que j'ai
rendu ceux de mes héros, qui suivent la carrière du vice, te1-
lement effroyables, qu'ils n'inspirent bien souvent, ni pitié, ni
amour, et en cela je suis plus moral que ceux qui se croient
permis de les embellir. Jamais je ne peindrai !e crime que sous
les couleurs de l'enfer ; je veux qu'on le voye à nud, qu'on le
craigne, qu'on le déteste, et je ne connais point d'autre façon pour
arriver là que de le montrer avec toute l'horreur qui lé carac-
térise. Malheur à ceux qui l'entourent de roses ! »
C'est ainsi que ce pauvre fou excusait des compositions plei-
nes de détails si révoltants qu'il est même impossible aux ama-
teurs du genre noir d'en poursuivre la lecture jusqu'au bout.
— 11 a paru aussi en i858, chez Delahays. à Paris, une bro-
chure in-32 de 186 pp. intitulée: Crimes de l'amour, par Ch.
Bénard.
Crimes des reines de France depuis le commencement
de la monarchie jusqu'à Marie Antoinette, par Prud-
homme (attribué a Mm: Keralio-Robert). Paris, 1791,
in-8, 5 grav. — A la page 433, il doit se trouver un
supplément qui a aussi été publié séparément et qui
est intitulé: Crimes de M arie- Antoinette .
Criminal conversation' s biography, or Celebrated
trials, i83o, 2 vol. in-12.
Crinoline {La), poëme en 3 ch. ; par Dupuy; du
Comtat. Paris, impr. VVittersheim, i85g, in-8 de i5 pp.
Crinolinéiade (La), poème héroï-comique en 3 ch. ;
par J. Rousseau. Lyon, 1857, in-12 de 12 pp.
Crinolines et Volants, par Raoul de Lamorillière.
impr. Durand, à Bordeaux, i855, in-32 de 64 pp.
CRINOLINO — CROSMER 38 1
Crinolino (La), va leis Raoubos à balloun i 5 cou-
plets), par A. Blanc. Marseille, Féraud, i856, in-8 de
4 PP-
Crises (Les) d'une jolie femme. Voir: Lucile, ou les
Progrès de la vertu.
Crispin amoureux, com.; par Delon. Paris, 1780,
in-8. — Soleinne, 3235.
Crispin duègne, comédie en 3 a., pr.; par L.-Ph. de
Ségur. Paris, 1787, in-8. — Soleinne, 2337.
Critique de Valmanach du mariage, adressée à l'au-
teur par une dame de province. Paris, 1732, in- 12. —
Opuscule rare; on trouve à la fia un Brevet de cocu.
— Lanctin, 9* catal., 5 fr.
Critique (La) de Madame Ango au sérail, pièce en
un acte et en vers; par Jean Aude. Paris, Barba. 1817.
in-8.
Critique des jolies femmes des principaux bordels et
maisons auxiliaires de Paris, ou Lettres d'un proven-
çal à son épouse, par M. H y. Paris, i8o5, in- 18, 6
figures au trait, sans rapport avec l'ouvrage. — Réimpr.
à Bruxelles en 1867, sous le titre: Lettres d'un pro-
vençal à son épouse, ou Critique , etc., in- 18, 8 fr. —
Catal. D***.
CROCE (Cesare), litt. bolonais du commencement
du XVIIe siècle: Bar^aletta nova sopra le putanelle, exe .
— la Gloria délie donne. 161 7. — Sotie solla^evole
di cento enimmi. iô<j±. — UUccelliera d'amore. 1606.
Croisade (La) des dames, op. -com. en un acte , de
Victor Wilder, musique de François Schubert (Fantai-
sies-Parisiennes). Paris, libr. internationale, 1868, gr.
in-18, 56 pp;
Croque-poule, vaud. en un acte; par Rozier (Vaude-
ville;. Pans, 1849, m~8-
Croqueuses (Les) de pommes, opérette en 5 a.; par
Eug. Grange et Em. Abraham, mus. de L. Deffès (Me-
nus-Plaisirs). Paris, Lévy, 1869, in-18, 2 fr.
CROSNIER: L'Épouse fugitive. 1682. — L'Ombre
de son rival. 1681
382 CROTTUS — CUB1ÈRES
CROTTUS (iElius Julius): Epigrammatum elegia-
rumque libellus. Regii, i5oo, in-40 de 43 ff. {Manuel).
Crotti opuscula, Ferrariae, 1564, in-8. — Cet auteur est fort
libre. Noël a reproduit quelques unes de ses pièces de vers dans
son Erotopcegnion, 1798, p. 120-134, et il s'en trouve un choix
dans les Delitix pon. ital., tom. 1, p. 846.
Cruche (La) cassée, com. en 1 acte, pr. ; par El. Jour-
dain. Paris, i856, in-12.
CRUDELl (Tommaso), poète toscan du XVIII' siècle.
Poésie di T. Crudeli. con Vaggiunta di altre composi^ioni.
Napoli (Florence), s. nom o'impr. 1767, in-8 (Libri, 5 fr. 75;
Auvillain, n° 880}. Dans ce volume, deux novelle , agréable-
ment écrites suivent les poésies. Le tout forme un recueil facé-
tieux et assez libre, qui a été réimprimé sous le titre : Rime e
prose. Parigi (Pisej Mo'ini, 180?, in-12.
Cruieltà d'amore , per Gio.-Batt. Verini. Turin.
Martino Caruotto, 1 349, pet. in-8. Rare. — Bibl. de
Grenoble, 167 14; J. Barrois, n" 488; Libri, en i85g,
4 sh. — Pièce en oitava rima,
Cryselia (La) de Lidaceli, famosa y verdadera his-
toria de varios acontescimie;Uos de amor, y armas,
con graciosas digressiones de encantamientos, y collo-
quios pastoriles, del capitan Flegetonte, comico inflam-
mado. Paris, Cottere:u, 1G09, in-12. — Nyon, n° io388.
CUBIÈRES (Michel), dit Palmezeaux , né en 1752,
m. en 182c, poète et litt. ; il est connu aussi sous le
nom de Dorat-Cubières, parcequ'il avait pris Dorât
pour modèle. Il fut l'amant de Fanny de Beauharnais,
et il collabora, avec Dorât, aux ouvrages que publia
cette femme d'esprit: L'Amour et Psyché. 1807. —
L'Amour platonique. 1806. — Amours de Vénus et de
Mars. 1806. — La Double épreuve. 1804. — L'Ecole
des filles. 1784. — Galathée. 1778. — La Jeune épouse.
1788. — La Marquise de Pompadour, an Y — Nou-
veau chansonnier patriote, an If. — Œuvres drama-
tiques. 1804.-— Opuscules poétiques. 1786. — Paméla
mariée. 1804.
Monselet a consacré un chapitre de ses Originaux du siècl.'
dernier ( pp. 73 à 98 j à Cubières. 11 cite la charade faite par
Rivarol contre sa plaie poésie :
Avant qu'en mon dernier mon tout se laisse choir,
Ses vers à mon premier serviront de mouchoir.
Le mot est Cu-bière. Monselet raconte toutes les maladresses
CUCKOLDIANA — CUCKHOLD'S 383
de Cubière pendant la révolution française. 11 le classe dan-
ces gens remuants, vaniteux, prêts à tout faire, quelque abomi-
nable, quelque honteux que ce soit, pour parvenir; mais qui
ont la prudence de n'exposer jamais eux-mêmes leur precieus,
personne au moindre danger. Au commencement de l'empire .
il obtint enfin un emploi dans les postes, grâce au crédit de
Mme Fanny de Beauharnais qui était devenue belle-tante de-Na-
poléon; mais cela ne l'empêcha pas de mourir dans la misère
Cuckoldiana, ou Recueil de bons mots, de naïvetés
et de quiproquos plaisants de cocus de tous rangs, an-
ciens et modernes, le tout assaisonné d'épigrammes ,
de chansons et de contes en vers congruants au sujet;
par Oscar Ledru, docteur en droit. Paris, chez l'éditeur
Plumage, rue du Croissant, Ere de Menélas, 286g (Ge-
nève, 1800), in-18 de y5 pp., imprime à ï2D ex. nu-
mérotés; fous sur papier couleur serin.
Ce petit volume, qui forme complément aux Maris célèbres
du même auteur contient, outre un Nouveau dictionnaire de
cocus notables, des Considérations scientifiques et défini-
tions linguistiques, un petit recueil de pièces spéciales sur les
cornes et les cornards intitulé : Le Cornement poétique, et en-
fin (pp. 54 à la fin), une Petite salade cocualique , vers et
prose; donnons à déguster un petit morceau de chaque (il y
en a de plus salés]:
Parodie des vers de Malherbe, par M. de Monterait.
« L'homme le plus puissant, aussitôt qu'il s'engage
Dessous le joug du mariage
Doit craindre à tout moment les injures du sort;
Et les grands sont sujets aux loix du cocuage
Aussi bien qu'aux loix de la mort. »
« Un huissier dont la femme était jeune et jolie , disait un
jour que, de tous les maris de sa petite ville, il était assuré-
ment le seul qui ne fut pas cocu. — Ah ! Monsieur, doutez, dou-
tez plutôt, fit un philosophe qui l'entendit; le doute est l'oreil-
ler d'une tète bien faite. »
Cuckoldom triumphant. Voir: Cupid turnedSpy, etc.
Cuckoldom's Glory, or the Horns of the Righteous
exalted, in a sermon, bv M. Horner. London, s. d..
in-8, fig.
Cuckhold's (the) chronicle, beings sélect trials for
adultery, incest, imbecillity, ravishment, etc. London,
H. Lemoin , 1793, 2 vol. in-8, avec 12 pi. en t. d.
dans le 1 ' vol. et i5 dans le 2e, coloriées. — Procès
dans les familles nobles anglaises, etc.
384 CUCKOLD'S — CULOTTE
Cuckold's Heaven, or an Alderman ne conjuror , a
farce, by N. Tate. London, i685, in-8.
Cuckow (The), by Richard Niccols. London, s. d.
(1607), in-40 de 56 pp. — Ce poëme s'est vendu de
5 à oliv. en Angleterre.
Guider (Le) et contrepenser des hommes et des fem-
mes, par lequel un chacun pourra connoître la folle
fantaisie du monde, avec les vingt quatre louanges des
dames; le tout par huitains. Lyon, Fr. Juste, s. d.,
in-24. — Du Verdier, I, p. 4? 5 ", cite ce livre qui est
aujourd'hui introuvable.
CUISIN (J.-P.-R.), compilateur, comm. du XIXe siè-
cle : L'Amour au grand trot — Amours secrètes d'une
comtesse de l'empire — les Bains de Paris — le Bâ-
tard de Lovelace — Clémentine orpheline androgync
— les Cabarets de Paris — le Conjugalisme — Duels
suicides et amours — Fastes, ruses et intrigues de lu
galanterie — les Femmes entretenues dévoilées — la
Galanterie sous la sauvegarde des lois — Guide des
épouseurs — Matinées gaillardes, i8?4. — Nouveau se-
crétaire des amants — les Nymphes du Palais-Royal
— le Peintre des coulisses — les Perfidies assassines —
le Portefeuille des amants — Sargines et Sophie — le
Secrétaire des amants — la Vie de garçon dans les hô-
tels garnis de la capitale. 1820.
Cuisinières (Les), par Raban. Paris, 1823, 2 vol.
in-12, rlg.
Cuisinières (Les) com. en 1 a. , mêlée de couplets;
par Brazier et Dumersan (Variétés). Paris, 1828, in-8.
— Souvent réimprimée.
CUJAS (Jacq.), célèbre jurisconsulte, né à Toulouse
en i52o, mort en i5qo. — Commentarii ad libros
JEmilii Papiani de adûlteriis.
CULLERIER fAug.) méd. spécialiste à l'hôpital des
vénériens à Paris, né en i8o5, offic. de la lég. d'hon-
neur en 1861: — De quelle maladie est mort Fran-
çois / r.
Culotte (La), chanson erotique sur différents sujets.
par Bélier, sergent de la garde nationale de Versailles
fpar Dussault). Paris, 1790, et s. d., in-8, 32 pp., fig.
CULOTTES — CULTE 385
— Voir Quérard, Supercheries littéraires. Claudin, en
1861, 5 fr.; Techener, 4 fr. ; La Jarrie, n° 2206.
Culottes (Les) de Saint-Griffon, conte en vers, trad.
de l'abbé J.-B. Casti, par Villetard. Paris, i8o3, in-8,
peu commun.
Culs (Les) des Jacobines mis à découvert, in-8 de
8 pp. — Brochure contre-révolutionnaire racontant une
fessée générale donnée par les aristocrates aux femmes
jacobines (Anihol. scatol. , p. 54).
Culte (Le) de Priape et ses rapports avec la théolo-
gie mystique des anciens ; par Richard Payne Knight.
Suivi d'un Essai sur le culte des pouvoirs générateurs
durant le moyen-age. Trad. de l'anglais, par E. W.
— Luxembourg, imprimerie particulière (Bruxelles,
imprimerie Mertens, pour J. oay), 1866, in-40 de vm-
'^24 pp. et atlas in-4" de 2 ff- et4opl. dont 2 doubles,
tiré à 110 exemplaires numérotés dont io5 sur papier
de Hollande à 60 et 76 fr. , 3 sur chine à 90 fr. , et 2
sur peau vélin à 200 fr.
Ce volume est une traduction fidèle et concise de l'ouvrage
anglais publié à Londres en i865: An Account of the remains
of the worsliip of Priapus (Voir ce titre). La première partie
du volume se compose d'un ouvrage de Richard Payne Knight
membre de la chambre des Communes à la fin du 17e siècle,
et mort en 1824. 11 appartenait au parti libéral, et lorsque son
livre sur le culte de Priape parut, il fut immédiatement atta-
qué avec violence par le parti aristocratique. On le dénigra
longtemps, et avec un acharnement que rien cependant ne jus-
tifiait. Ce n'était pas la première fois que de semblables sujets
étaient traités, mais jamais, peut-être, ils ne l'avaient été avec
autant de sagacité et d'impartialité. L'ouvrage de Payne Knight
commence par deux lettres relatives aux restes du culte de
Priape qui subsistaient encore à cette époque (1782] à Isernia,
petite ville des environs de Naples. On connaît les amulettes con-
tre le mauvais œil (mal occhio) que portent les femmes et les
enfants des basses classes de ce pays , en leur supposant une
influence fortifiante; ce sont des phallus, ou (en faisant passer
le pouce entre l'index et le doigt du milieu) des allusions au
phallus. A Isernia, le culte de Priape avait subsisté jusqu'alors
avec intégrité, il avait lieu dans l'église de Saint Côme et Saint
Damien. Le jour de la fête de ces saints, le 27 septembre, une
grande foire avait lieu; leurs reliques étaient solennellement
exposées, notamment le priape de Saint Côme. Puis, une foule
innombrable apportait des ex-voto en cire, îeprésentant les or-
ganes de la génération. Au grand autel , un chanoine donnait
la saincte onction avec l'huile de saint Côme. Ceux qui avaient
un membre malade se présentaient à cet autel et découvraient
Tome II 49
386 CUMBERLAND
le membre ( sans en excepter celui qui était représenté par les
ex-voto ; et, la cérémonie terminée, les chanoines se partageaient
le butin (argent, dons, bougies, etc.) qui était toujours consi-
dérable, vu Vaffluence énorme de peuple qui venoit à cette fête.
Ainsi, pendant la fête de 1780, il ne fut pas consommé moins
de 1400 bouteilles a huile de Saint Côme au grand Autel pour
les onctions et pour les distributions. Les femmes surtout étaient
ferventes et généreuses ; elles apportaient des priapes énormes
et faisaient souvent tout haut leur prière : Santa Cosimo bene-
detto, cosi lo voglio. » —Santo Cosimo , a te mi raccomando.
Payne Knight recherche ensuite l'origine du culte de Priape.
ses diverses formes dans l'antiquité et dans l'Orient, et sa dé-
générescence sous le christianisme. C'est un travail savant et
trop considérable pour se prêter à l'analyse. — La seconde par-
tie du volume commence à la page 109 et se poursuit jusqu'à
la fin: elle est intitulée: Du culte des pouvoirs générateur::
durant le Moyen-âge dans V Europe occidentale. 1866. Cette
seconde partie est faite par un auteur contemporain anonyme.
avec l'aide et les communications de plusieurs savants de ses
amis. Elle est pleine de faits très-curieux et complète avanta-
geusement le travail de l'auteur ancien. Elle s'occupe d'abord
des vestiges du culte phallique en Provence dans les Iles Bri-
tanniques, et dans d'autres pays, du fascinum, de Priape trans-
formé en saint ( Saint Foutin," Saint Greluchon, Saint Guigno-
let, etc., etc. ) Beaucoup de ces phallus existaient et étaient en-
core vénérés dans le 18* siècle. Dans quelques lieux, le phallus
de bois fut détruit par le grattage continuel pour en extraire de
la poudre. Dans d'autres, la perte était continuellement réparée
par un miracle. Le miracle n'était pas bien grand, car ce phal-
lus cousistait en uns longue pièce de bois passée dans un trou
et, lorsque la partie de l'avant se raccourcissait, un coup de
marUet donné par derrière le faisait ressortir de la longueur
qu'il avait perdue. Il est ensuite question des pierres de fécon-
dité et d'autres objets analogues, du mai, de la figue, des sa-
turnales [liberalïa, Jloralia, etc.), du feu de la Saint-Jean, des
plantes phalliques, des rites phalliques chez les premiers chré-
tiens, griostiques, manichéens, bulgares , vaudois , etc., et enfin
des templiers et du sabbat des sorciers. Des vestiges du culte
des pouvoirs générateurs subsistent encore aujourd'hui en An-
gleterre et sur le rivage occidental de l'Irlande. En vue de la
côte de Mayo, dans Vile lnniskea, les habitants n'ont de véné-
ration que pour une longue pierre cylindrique, qu'ils appellent
Neevougee; cette idole, enveloppée de flanelle, et confiée aux
soins des femmes qui remplissent près d'elle l'office de prêtres-
ses, est, sans aucun doute , une représentation de Priape. —
Une grande partie des objets dessinés sur les planches de l'atlas
a été'donnée, il y a quelques années, par M. Georges \Vitt au
Musée Britannique , dans les collections duquel les amateurs
peuvent les voir aujourd'hui.
CUMBERLAND (Richard), aut. dram. angl. — The
fashionable lower. 1772.
CUNNINGHAM — CURÉS 387
CUNN1NGHAM (Peter), litt. angl. contemp., né à
Londres, en 1816: The Story of Xelly Gwynn. l$bi.
Cupid turned Spy upon Hymen , or Matrimonial
Intrigues in polite Life. London, 1771, 2 vol. in- 12.
Cet ouvrage avait déjà paru sous le titre de Cuckol-
dom Triumphant.
Cupido (The), a collection of love songs in twehe
parts. 1736, 1 7?9, in-12 fig. — Graesse, Trésor.
Cupido , ein poetisches Taschenbuch.... (Cupidon ,
livre de poche poétique, pour 1804) Penig, in-12.
Cupido jurisperitus. Voir: FORCADEL.
Cupido triumphans, vel Ratio cur sexus muliebris
omni amore et honore sit dignissimus. Rheno-Trajecti,
1G44, in- 16. — Abbé de Rothelin, 10 fr. Rare.
Cupidon dans le bain, ou Aventures amoureuses de
personnes de qualité, par Mme D*** La Haye, M. Vyt-
werf, 1698, pet. in-12, 322 pp ; frontispice gravé re-
présentant une dame en chemise, les pieds dans l'eau ;
l'amour fait signe à un gentilhomme d'approcher. —
Méon, Alvarès, en i858, 3 fr. 5o ; Nyon, n°93i5.
Contient: Les Aventures amoureuses des personnes de qua-
lité. Hisl. de la duchesse d'U;eda et du marq. d'Alcanisas.
Hist. du comte de Taix et de Mlle do Visseleu. Hist. du duc
de Silva. Hist. de la belle esclave.
Cupïd's album, or the Delights of enjoyment, in
more ways than one. Price two guineas. In-12 obi. de
17 ff. plus 20 lith. color. et 1 front. Les pages 3 à 14
contiennent une introduction en vers.
Cupid' s Miscellany , or Life of an amourous quaker.
London (s. d., mais vers 1800) 80 pp., 4 fig.
11 existe une reimpression; London (s. d., mais 1800). ayant
pour titre : The Amorous Quaker, et Cupid's Miscellany ,
sans fig.
Curés (Les) en goguette, avec 6 dessins de Gustave
Courbet. Exposition de Gand de 1868. Bruxelles, La-
croix, Verboeckboven, 186S, in-8 de 32 pp., 1 fr.
On sait que, dans beaucoup de pays, les cures de paroisses
voisines se réunissent alternativement tous les huit jours chez
l'un d'eux pour faiie ce qu'ils appellent une Conférence. Cette
conférence est surtout un prétexte pour boire et faire bonne
chère, et il n'est pas rare de les en voir revenir ivres, ce qui
388 CURIEUSES — CURIOSITES
fait rire les villageois. La brochure de Courbet sert à expliquer
les scènes représentées dans les six dessins : Le Curé sonne la
messe — Entrée en conférence fia cuisine) — Ces messieurs au
dessert (ils se battent] — Retour delà conférence (2 planches]
— le Coucher des conférenciers. Une scène (p. 14). où les cu-
rés jasent sur la confession, est assez drôle. Leurs servantes les
accompagnent aux conférences.
Curieuses (Les), vaud. en 1 a. par Henri Meilhac
(Gymnase). Paris, 1864, in-8.
Curieux gedancken von der Lusthernheit der Sch-
wangern \Xreiber (Pensées curieuses sur les envies des
femmes enceintes) par D. A. Petraci. Dresde, 1701,
in-8.
Curieux (Le) impertinent , ou le Jaloux, com. en 5
a., en vers, dédiée aux jaloux par le sieur de Brosse.
Paris, Nie. de Sercy, 1645, in-40. Nyon, n° 17539.
Curieux (Le) impertinent, nouvelle trad. d'esp. en
franc., par J. Baudoin. Paris, Richer, 1608, in-12. —
Nyon, nd 10424.
Curiosissime novelle. Voir: Novelle amorose de
Brusoni.
Curiosissimo dialogo fatto da duoi valorosi capitani,
l'uno chiamato Amore , et î'altro Famé, opéra nov.
comp. da me Paolo Britti, cieco da Venetia. Venetia ,
1621, pet. in-8 de 4 ff. Les couplets sont de 8 vers.
— J. G., en 1844, P fr- l^-
Curiosité (Là) dangereuse, nouvelle galante , histo-
rique et morale, par Braydore (Roberday). Paris, Ve Ma-
zueL 1698, in-12 (Noël, n° 789; Nyon, n° 9718; Dresde.
n° 721) Rare.
«On veut montrer dans cette nouvelle, dit l'abbé Lenglet-
Dufresnov [De l'Usage d:s romans), que les mères ne doivent
point laisser aller leurs filles seules en pèlerinage, ou aux pro-
menades: Eh bien, elles iront à la messe et à vêpres, et n'en
feront pas moins leurs petites affaires. »
Curiosité et indiscrétion, par Fournier-Verneuil, Pa-
ris, Ponthieu, 1824, 1825, in-8.
Curiosités (Les) de Jeanne, com. en 1 acte; par Eu-
gène Verconsin (Vaudeville). Paris, Dentu , 1870, gr.
in-18, 36 pp., 1 fr.
Curiosités historiques sur Louis XIII, Louis XIV,
CURIOSITES — CUSTODE 389
Mme de Maintenon, Mmi de Pompadour , M™ Du
Barry, etc., par J.-A. Leroy. Paris, Pion, 1864, in-8.
Curiosités (Les) très-divertissantes ; c'est ainsi qu'on
peut rendre le titre d'un recueil allemand de comédies
imprimé à plusieurs reprises et dont la dernière édition
est de Francfort, 1 7*27-
On y trouve, entre autres pièces: les Amours d'Alcippe et
de Céphise, ou le Cocu imaginaire (d'après le Sganarelle de
Molière J; la Jalouse d'elle-même ; l'Amour médecin (une jeu-
ne fille est malade ; on la marie; elle guérit aussitôt ); les
Amours désordonnés du roi Mantalor; la Puissance du petit
Cupidon, etc.
Curions and diverting history of the adventures of
a bedstead containing many singular amorous inte-
resting taies, with rine amatory engravîngs. S. 1. o. d.
(Londies, vers i83o), in-8 de 1 58 pp., 4 rig.
Curious recollections of domestic scènes and littlc
love affairs which occurred in my family ; compiied
and written for my dearly beloved husband, at Mar-
tinique , by Madame Marie de J***. 1748, 3 vol. in-
12, avec 24 lith. libres.
Une réimpression a paru à Londres en 1842, en 3 vol. in-12
de 114, 106 et 107 pages , toujours avec 24 lith. Cet ouvrage
est donné comme une traduction du français , ce qui est fort
douteux.
CURLL (Ed.), édit. anglais, coram. du XVIIIe siècle.
Voir: Tractatus de usu fagrorum — et Court secrets,
or the Lady's chronicle, etc.
Curlicism dispiaf d , or an Appeal to the church being
just observations upon some books published by M. Curll ,
vi\. the cases ofimpotency, in a letter to M. Mïst (signée par
E. Curll, 1718J. London 1718, in-12 de 3i pp.
Curtain Lectures, or Matrimonial Misery displayed,
in a séries of interesting dialogues, between married
men and their wives in every station and condition of
life. London, 1768, in-12.
CURTIS (L-L.), contemp. Voir: De la virilité, etc.
CURTIUS (Lancinus), poète latin, Milanais, m. en
1 5 1 1 : Epigrammaton libri decem. 1S21.
Custode (La) de la Reyne qui dit tout (mazarinade
en vers). S. 1. (Paris), 1649, in-4'. Rare. — B. Ste-Ge-
neviève, à Paris,, et Leber, 4602.
3go CUVELIER - CY
Pièce dirigée contre Anne d'Autriche , laquelle est accusée de
se livrer aux infâmes passions de Mazarin. Cet opuscule est
d'une rareté excessive, mais M. Léon de La Borde l'a réim-
primé dans le volume (tiré à petit nombre) de notes qui ac-
compagne sa lettre sur le Palais Mazarin, et il a été réimprimé
de nouveau dans les Pièces désopilantes. 1866, pp. 223 et sui-
vantes. — L'imprimeur Morlot, qui avait prêté ses presses pour
publier ces cyniques inventions . fut condamné à être pendu .
mais le, peuple le délivra lorsqu'on le conduisait au supplice.—
Une note ajoutée dans le volume des Pièces désopilantes (par
M. G. B.V non seulement repousse ces infamies, mais elle exa-
mine une question plus sérieuse : Quelle était la nature de l'at-
tachement de la mère de Louis XIV à l'égard de Mazarin? Les
libelles du temps ne sont pas des autorités plus respectables
que les pamphlets orduriers lancés en 1792 et 1793 contre Ma-
rie Antoinette. Les auteurs sérieux du temps, ainsi que la du-
chesse d'Orléans. Elisabeth-Charlotte, dans sa Correspondance,
disent que la veuve de Louis XIII avait épousé secrètement le
cardinal Mazarin. qui n'était point prêtre. La duchesse ajoute
qu'on connaissait tous les détails de ce mariage, et que l'on
montrait de son temps, au Palais-Royal, le chemin dérobé par
lequel Mazarin se rendait la nuit chez la reine. On ne peut
guère douter, du reste, des sentiments de cette dernière lors-
qu'on lit sa lettre à Mazarin. datée de Saintes , 3o juin 1660.
lettre dont l'original autographe existe à la Bibl. imp., et qui
a été publiée par Valckenaer à la fin du 3e volume de ses Mé-
moires sur Mad. de Sévigné. Voir aussi sur ce sujet les Let-
■ dites de Mazarin. publiées par M. Ravenel, i836, in-8,
p. 491 ; et le Nouveau siècle de Louis XIV, in-12.
CUVELIER (Jean-Guiil.-Aug.), aut. dram., ne en
77C a Boulogne-sur-Mer, m. en 1824: A-t-il deux
femmes — l'Amour mendiant — le Damoisel et la ber-
gerette — l'Enfant du malheur — la Fille hussard —
les Hommes et les femmes — Nouvelles, contes, histo-
riettes — le Renégat, ou la Belle Géorgienne — les
Tentations.
CUVCK [Henri), évêque de Ruremonde, en Hollande,
m. en i6oq: Spéculum concubinariorum sacerdotum.
i5c*9.
Cy commence Vospital d'amour. Voir: L'Ospital.
Cy commence une petite instruction et manière de
vivre pour une femme séculière, et comme elle se doit
conduire en pensées, parolles et œuvres au long du
jour, etc. Paris, pour G. de La Noue, s. d., in-8goth.
y. irj?), rïg- s. b. (Yemeniz, en 1867, n° 271. 20 fr. .
— Troves, s. d., in-8 goth. de 28 ff. (Arch. du biblioph.,
en 1867, n° 341 19, id fr.).
CY — CYDIPPE ?9i
Cy est le chevalier aux dames
De gratit leaulte\ et prudence
Qui pour les garder de tous blâmes
Fait grant prouesse et grant vaillance.
Metz, i5if), pet. in-4.0 goth. , fig. s. b. — La Vallière,
n° 2908, 16 ft\; Pixerécourt, 671 fr.; d'Essling, 1403 fr.;
Ttxhener. en juin 1 853, 1200 fr. — A paru aussi dans
les ventes \V et AA, et Ch. Giraud.
Cy tu verras, en brief langage ,
Les Ténèbres du mariage,
Lesquelles furent , sans mentir,
Composées par un vrai martyr,
Lequel fust dix ans au servage,
Comme appartient en mariage.
S. 1. n. d. et Lyon, 1546, pet. in-8 goth. de 8 ff. —
Cigongne, n08 721, 722.
On connait huit ou neuf éditions de cet opuscule exécutées
au xvie siècle, dont quelques unes commencent ainsi: Cy ensuy-
vent en brief langage , etc. Les plus récentes sont en lettres
rondes et peu correctes ( Solar, 85 fr. ; Crozet 102 fr. ) — Une
réimpr. fait partie des Joyeusete\ (tome III); une autre est com-
prise dans le tome 1er du Recueil de M. de Montaigton. L' auteur,
resté inconnu, s'est évidemment inspiré des Quinze joy es de
mariage; son œuvre se compose de neuf leçons de cinq stro-
phes de 6 vers; à la fin est un rondeau. Voici deux strophes :
Mariage n'est qu'ung sabat;
On y crie, on tonne, on s'i bat,
On s'i morfond, on y a la toux;
Si vous comptez haut, on rabat;
On y a deuil au lieu d'esbat :
Ainsi vous en prent-il à tous....
Sans raconter bourdes ne fables
Je prouveray , par gens notables,
Qui se sont en cest ordre mis,
Les ténèbres bien véritables ;
On y a des maux exécrables,
Et tous malheurs y sont commis.
Cy belle amoureuse , parodie nouvelle d'Atis, 1 acte,
en vaud.; par Sticotti. Paris, Prault, 1738, in-8. —
Soleinne, n° 336o; Nyon, V, p. 210.
Cydippe, past. en 5 a. et en v. , avec chœurs et pro-
logues, par le chev. de Baussais. Paris, 1 G 3 3 , in-8. —
Biblioth. du théâtre français, II, 424.
Une lettre, signée T. R. F., placée en guise de préface , en
3 92 CYMBALUM — CYRANO
tête de cette pièce dit que l'auteur a surpassé dans cet ouvrage
les meilleurs écrits d'Euripide, de Sénèque, du Tasse, de Gua-
rini. et de Lope de Vega : malheureusement, le public n'a pas
été du même avis. La pièce en question, n'ayant pas été réim-
primée, est devenue rare, ce qui détermine La Vallière à lui ac-
corder une petite analyse , que voici à peu près : — Cydippe
aime Mélindor et en e'st aimée ; mais son papa la marie a\ ec
un berger plus riche appelé Palémon. Après la signature du
contrat, la bergère passe dans une chambre voisine, et Palémon
l'entend dire: ("Cher Mélindor, embrasse ta Cydippe, etc. 11 en-
tre en fureur et déclare au papa qu'il ne veut plus de sa fille.
Celui-ci dit que Palémon a sans doute obtenu les faveurs vir-
ginales de sa fille. Palémcn atteste qu'il lui a simplement tou-
ché de la main sa cuisse blanche et dure. Heureusement , on
vient annoncer à .Mélindor, qu'un de ses parents, richissime ,
vient de mourir, après l'avoir constitué son unique héritier. Dès-
lors, cela va tout seul, Cydippe est à Mélindor et Palémon ,
qui avait décidément envié de se marier , fait, en l'épousant, le
bonheur d'une certaine Lycoris. Nous ne parlons pas , bien en-
tendu , d'une nombreuse quantité d'incidents et de rôles épiso-
diques fort inutiles au fond du sujet, et par conséquent très-fati-
gants.
Cymbalum mundi. Voir: DESPÉRIERS.
Cynogamia. Voir: Hipparchia, hist. galante.
CYNTHIO (Aloyse) degli Fabritii. Voir: FABRITI1
(Aloyse Cynthio degli).
CYNTHIO (Hercule) poète itàl., comm. du XVIe siè-
cle: Opéra nova che insegna cognoscere le f ail ace
donne, e quelle insegna amare.
Cyprians {The) of the most accomplished talent in
the science of practical love (s. 1. n. d. , mais vers
1800), in- 12, 6 grav.
CYRANO (Savinien), dit de Bergerac, parce qu*il
était né au chnteau de cette petite ville de Périgord,
ancienne place forte, vers 1620, m. en i655. Venu de
bonne heure à Paris, il eut une jeunesse fort dissipée.
Il entra comme cadet dans le régiment des gardes et
s'y fît une grande réputation de bravoure, il servait
de second à tous ceux qui avaient des duels, sans
compter qu'il se battait souvent pour son propre comp-
te. On ne peut même s'empêcher de reconnaître que
son caractère avait beaucoup de rapport avec celui de
don Quichotte lorqu'on lit le plaisant Combat de Cy-
rano de Bergerac avec le Singe de Brioché au bout
CYTHÈRE 393
du Pont-Neuf (Voir Edouard Foumier. Variétés litté-
raires, tome "I"', pp. 277 a 287;. On peut même ajouter
que son esprit aussi bien que sa rigure étaient assez
singuliers, ce qui lui a valu une étude très-bien faite de
Théophile Gautier dans son livre des Grotesques. Il
n'en est pas moins vrai qu'on ne saurait lui refuser
une verve éloquente et une originalité d'invention
telles, que Molière dans plusieurs de ses comédies,
Fomenelle dans Les Mondes, Voltaire dans Micromé-
gas, et Swift dans Gulliver, n'ont pas dédaigné de lui
taire des emprunts. Les œuvres complètes de Cyrano
de Bergerac ont été réimprimées douze ou quinze fois,
et cependant elles sont toujours très-rares et peu con-
nues. L'auteur est connu, son ouvrage est estimé, mais
le livre a disparu: comment cela se fait-il r M. Paul
Lacroix pense [Enigmes bibliographiques, p. 20), que
toutes les éditions ont été détruites systématiquement
par les soins infatigables de la mystérieuse congréga-
tion de l'Index. On sait que toutes les ventes de livres
aussi bien que toutes les boutiques de libraire sont sans
:esse inspectées et contrôlées par des experts du bureau
delà librairie, dans le but d'anéantir les livres défendus,
:eux désignés par l'autorité comme dangereux à cer-
:ains égards, et ceux condamnés secrètement comme
hérétiques par la confrairie de l'Index. Tôt ou tard,
on triomphe sans bruit du support du public et de la
vigilance des parties intéressées. C'est ainsi qu'on a
perdu non seulement tous les autographes de Molière,
mais encore toutes les lettres qui lui avaient été adres-
sées , et même toutes celles où son nom se trouvait
mentionné, afin d'effacer, s'il se pouvait, jusqu'à la mé-
ie l'auteur de Tartufe. Cyrano était dénoncé
;om:ne athée. On ht interdire la représentation de sa
tragédie d'Agrippine ; on ht saisir la 1'" édition de sa
:omédie du Pédant joué. Pendant sa dernière maladie,
3n tenta de s'emparer de ses manuscrits pour les dé-
duire , mais ses amis en avaient caché quelques-uns.
On en regrette d'autres, cependant, qui ont disparu,
lotamment Y Histoire de l'étincelle que Cyrano regrettait
lui-même à son lit de mort, en conjurant les voleurs
ie ses manuscrits de la donner au public. Voir: Le
Pédant joué — et Œuvres de Cyrano.
Cythère assiégée, op.-com. en un a.; par Favart et
Kagan. 1744, in-8 (Duriez), 1748, in-8 (Nyon, n"
Tome II. 5o
394 CYTHEREANA — CZAREWITZ
i836i). — Paris, Delormel, 1754, in-8. — Paris, 1778.
in-8 (La Jarrie, n° ig5g).
Cythéréana, ou Recueil de pièces , tant imprimées
que manuscrites, en vers et en prose, sur le sein des
femmes, V amour, le plaisir , lavolupté et les singularités
du sujet. Pet. in-8, fig.
Recueil formé par un amateur. La ire moitié appartient au
genre délicat et gracieux. L'autre partie, consacrée aux écarts
de l'amour, présente un mélange curieux de singularités eroti-
ques plus piquantes que morales, et dont voici quelques exem-
ples : Uror^amore mei (avec la fig. de Narcisse). — Recette
pour tes pales couleurs — Origine de la couleur cocuaire —
Requête de la demoiselle Nops — Lettre de la Saint-Blimnnl
à M. de Harlay — Des Cadenats de Vénus — Moue lie pour
guérir les vapeurs — Eloge de la pédérastie , prr le jésuite
Du Cerceau — Vénus pédéraste — Antipathie de certains hom-
mes pour les femmes — des Sectes mamiUaires — Monsieur ou
Mademoiselle d'Eon— Mariage d'un hermaphrodite — His-
toire du pèche originel — le Sixième sens — les Joies du Pa-
radis, etc. ( Leber, n° 2777).
Cythérée (La), par Marin Leroy de Gomberville.
Paris, 1621, 1640, 1642 (Nyon, n° 894 1), 1644 (B. de
Grenoble, 17481), 1654, 1667 , 4 vol. in-S. — Duc
d'Aùmont, 19 fr. ; Solar, 9 fr. 5o. — Roman contenant,
sous des noms supposés, des anecdotes du temps. —
Analysé Bibl. univ. des romans, tome III.
Cytheres {Les) parisiennes, histoire anecdotique des
bals" de Paris; par Alfred Delvau. Avec 24 eaux-fortes
et un frontispice de Félicien Rops et Emile Thérond.
Paris, 1864, in- 18 jésus, 3 fr. 5o.
Volume très-bien établi, avec jolies illustrations très-originales
représentant diveis établissements de bal à Paris, des danses, et
plusieurs de ces dames. Le volume est assez complet; 62 éta-
blissements y sont passés en revue depuis la Grande chaumière
jusqu'au Bal* de Robinson , depuis le Ranelagh jusqu'au Bal des
chiens. C'est une des plus amusantes productions de notre ai-
mable et regretté Delvau.
Cythéride {La), hist. galante, trad. du grec (composé
par Bret). Paphos (Paris), 1743, in-12. — Deneux ;
Cigongne, n° 1948; Nyon, n" 8942.
Cytherischer almanach (Almanach de Cythère, pour
l'année 1782). Hymenopol, in-12.
C^arewit^ (Le) Chlore, conte moral, de main impé-
riale et de maîtresse (par Catherine II, et traduit par
CZARINE — DAILLIER 3g5
Formey). Berlin, Fréd. Nicolai, 1782, pet. in-8. Tr-^s-
rare en France. — Crozet , G fr. 5o ; Caillai d , 3o fr. ;
Pixerécourt, 17 fr. ; De Bure, îo fr. ; Riva, 42 fr.
Le seul mérite de cet ouvrage est d'avoir pour auteur une
impératrice de Russie , s'il faut en croire le Manuel du Li-
braire.
Clarine (La), épisode de Thist. de Russie (th. du
Vaud.); par Ach. Dartois et M. Masson. Paris, Barba,
i83o, in-8. — Soleinne, n" 3i85.
D
DACIER (Anne Lcfèvre, plus tard M1" h. helléniste,
née à Saumur en 16S1, morte en 1720. Voir: Comé-
dies de Tcrence — et Comédies de Plaute, trad. en
franc. — Les Poésies d' Anacréon et Imitation des odes
d' Anacréon. — Pour les ouvrages d'André Dacier, son
mari, Voir: HORACE,
DACLIN (Karl), en collaboration avec Victorien SAR-
DOU: Bataille d'amour. i863.
Dactii (And.), patricii et academici Jlorentini, poe-
mata. Florentiae, apud Laur. Torrentinum, 1349, pet.
in-8. — Techener, 7e cat., n" 1147.
Quelques unes de ces poésies sont en grec; il y en a de fort
libres. Un de ces poèmes est destiné à célébrer les actions
d'André Duria; un autre contient un panégyrique de Léon X.
La plupart sont dans le genre de Catulle et de Martial; no-
tamment les morceaux intitulés: in Phillidem, de Viralla;
Priapus. Cela n'a point empêché ce recueil d'être réimprimé à
Paris, en \bbj\ avec un privilège du roi. Le premier ouvrage
publié par André Dactius est intitulé: Prœludiorum, libri III.
Paris, 1546, in-8. 11 contient aussi au feuillet i5 la pièce inti-
tulée: Priapus, etc. Ce volume est également muni d'un pri-
vilège du roi.
DADON VILLE (ou d'Adouville ou Andonville, ou
Dadouille ) : Le Moyen d'éviter merencolie. 1 529, —
Les Regret^ et peines des mal advise^. Vers 1 540?
DAILLIER CREÏON (Madame), contemporaine. Voir:
La Paix du monde, etc. i865.
3o6 DAIRA — DALILAH
Daïra. histoire orientale, en 4 parties (par La Pope-
linièrej. Paris, 1760. gr. in-8, tiré, dit-on, à 25 ex.
seulement (Veinant, 24 fr. ; J. Pichon, nr' 74?, 3o fr.;
Nyoaj n° ^617;. — Amsterd., 1761, 2 vol. pet. in- 12
n, 8618; Leber, 211 3).
Roman bète et très-ennuyeux. La scène se passe dans le sé-
rail d'Alep. et cependant if n'y a rien de bien galant. La seule
curiosité de l'ouvrage est que l'auteur avait 68 ans lors de sa
publication et que. bien que douze années se fussent écoulés
depuis la scène de la cheminée tournante et que sa pauvre fem-
me fut morte déjà depuis plusieurs années, il n'en fait pas
moins en commençant le volume une jérémiade sur son cocuage.
Du reste, nous reviendrons sur ce personnage en parlant des
Tableaux des mœurs du temps.
DALBAN (P.-J.-Bat.), né.à Grenoble en 1784: Cé-
lestine. ou V Héroïne de roman, 2 vol. in- 12 en 1827,
et une suite en un vol. en i858. — Les Amants par
procuration, vaud., 1818. — Les Malheurs de V amour ,
ou Mémoires d'une jeune femme. 181 7. — Pour les
pièces ce théâtre et les poésies de cet auteur, Voir le
catal. Soleinne, a0 20? 7.
DAL1BRAY (Ch. Vion, sieur), fils d'un auditeur à
la Chambre des comptes, né à Paris vers la fin du
XVIe siècle, et m. en i655, dans un âge avancé. Il
quitta les armes pour cultiver les muses. Le cabaret
fut son parnasse. Il ne parle dans ses poésies que de
rire et de boire: c'était un viveur, comme on dit au-
jourd'hui. Ses Œuvres poétiques ont été imprimées
en 1 65? ; elles contiennent soixante treize épigrammes
contre le parasite Montmaur. Voici de quelle manière
d'Alibrai se peint dans un de ses sonnets:
Je ne vais point aux coups exposer ma bedaine,
Moi qui ne suis connu ni d'Armand ni du Roi;
Je veux savoir combien un poltron comme moi
Peut vivre, n'étant pas soldat ni capitaine.
Je veux mourir entier et sans gloire et sans nom ;
Et crois-moi, cher Clindor, si je meurs par la bouche,
Que ce ne sera pas par celle du canon.
Voir: L'Aminte, trad. i<532. — L'Amour divisé. 1 6 5 ? .
— Histoire comique, ou Aventures deFortunatus. 161 5.
La Musette. 1647. — Œuvres poétiques. i653.
Dalilah (roman), par Jules de Saint-Félix. Paris,
Allardin, i833, in-8 de 21 feuilles.
DALILA - DAME 397
Dalila, drame en 3 a. et en 6 tableaux ; par Oct.
Feuillet (Vaud.). Paris, 1857, gr. in-18.
Dalila et Samson , histoire en 5 feuillets, mêlée de
couplets; par E. Grange et A. Lapointe (Variétés). Paris,
1857, in-40.
Dama (La) onesta, divisa in tre parti, tradotta dalla
lingua francese nell'italiana dal Padre Vittorio Maria
Bonamini, Min. Osserv. Torino, 169?, in-12. — Nyon,
n° 4045.
Dame (La) au collier rouge, par Ponson du Terrail.
Paris, libr. internat., 1868. in-18 jésus, 327 pp., 3 fr.
Dame (La) au gant noir, par Ponson du Terrail.
Paris, De Potter, 1859, 10 vol. in-8, 5o fr. — Paris,
Dentu, 1868, in-18 jésus, 429 pp., 3 fr.
Dame (La) aux camélias (roman), par Alex. Dumas
fils. Paris, 1848, 2 vol. in-8; i85i, i855, i856, iS5y,
i858, i85o, 1860, etc., in-12, 1 fr. — Edition illustrée
par Gavarrii. Paris, Havard, i858, gr. in-8, 10 fr.
Dame (La) aux camélias, vaud. en 5 a. ; par Alex.
Dumas fils (Vaudeville). Paris, 1862, in-18, 2 fr. —
Très-souvent réimprimé.
Dame (La) aux cobéas, parodie-vaud. en 3 a. ; par
Cogniard fr. et Bourdois (Folies dramatiques). Paris,
i852, in-8.
Dame (La) aux émeraudes, par H. de Kock. Paris,
1 85g, 4 vol. in-8, 16 fr.
Dame (La) aux giroflées, corn. -vaud. en 1 acte; par
Varin et Michel Delaporte (Palais-Royal). Paris, Dentu,
1868, gr. in-18, 1 fr.
Dame (La) aux jambes d'azur, pochade en un acte;
par Marc Michel et Labiche (Palais-Royal). Paris, 1857,
gr. in-18 et in-40, à 2 col.
Dame (La) aux perles , par Alex. Dumas fils. Paris,
1 853, 4 vol. in-8; i855, 1857, 1809, in- 16, 1 fr.
Dame (La) aux trois corsets, par Ch. Paul de Kock,
gravures d'après Sandoz. Paris, Sartorius, i865, 1868,
in-18 jésus, 286 pages, 3 fr..
3ç,8 DAME
Dame (La) aux trois maris, vaud. en un acte; par
Potier et Guénée (Délass. corn.). Paris, i855, in-18.
Dame (La) aux yeux verts, par Al. Bosquillon. Paris,
Jouaust, 1869, gr. in-18, 35 pp.
Dame (La) blanche, op.-com. en 3 a.; par Scribe,
mus. de Royeldieu. Paris, 182 5, in-8. — Soleinne,
n° 2640.
Dame (La) de Francboisy, vaud,; par Siraudin et
Choler (Folies dramatiques). Paris, 1 S 5 5 , in-8.
Dame (La) d'intrigue, ou le Riche vilain , comédie
par Chapuzeau. Lyon, s. d., ou 1678, pet. in- 12 (Te-
chener, 6 fr. ; Soleinne, 1288; Cigongne, n" 1607.
Dame (La) de Monsoreau ; par Alexandre Dumas.
Edition illustrée. Paris, Michel Lévy , 1868, in-4" à 2
col., 240 pp., 2 fr. 5o — et la même année, 3 vol.
in-18 jésus, (jib pp., 3 fr.
Dame (La) d' OU fer ne , nouvelle; par Mme Tercy.
Paris, 1829, in-12 de 6 feuilles 1 2.
Un époux cruel et barbare tue un charmant page qui avait
su plaire à sa femme; puis le mari et son épouse terminent
leurs tristes jours dans des cloîtres. Lire l'analyse de cette tou-
chante histoire dans la Revue des romans de M. Eus^be Gi-
rault de Saint-Fargeau (Yonne), tome II, page 431.
Dame (La) de Trèfle, vaudeville en un acte; par A.
Royer, G. Vaëz et Ch. Narrey. Paris, i85o, in-18 et
réimpr. in-4 à 2 col., 8 pp. — (Vaudeville).
Dame (La) de Volupté, mémoires de Mlle de Luynes,
publiés par Al. Dumas. Paris j Lévy, iS65, in-40 'd 2
co!., 104 pp. 1 fr. 3o c. —Les Deux Reines, suite et
fin de la Dame de volupté; par Al. Dumas, i8G5, in-40
à 2 col. 127 pp. 1 fr. 5o.
Dame (La) des belles cousines, vaud, en 1 a., par
A. Dartois. Paris, 1823. (Vaudeville).
Dame (La) du beau castel et son jeune ami, par
Henri Monnier. Paris, Pigoreau, 1829, 2 vol. in-12.
Cet ouvrage est le premier publié par l'auteur: les Scènes
populaires n'ont paru qu'en i83o, il avait déjà figuré au sa-
lon de 1826 comme lithographe.
Dame (La) du second, comédie vaudeville en 1 a. ,
DAME — DAMEN ?(_><,,
par Amédée de Beauplan (Am. Rousseau) et E. Yan-
derburch. Pans, 1840, in-8.
Dame et grisette, corn, en 2 a., par. Narcisse Four-
nier. Paris, 1845, in-8.
Dame {La) et la demoiselle , coin, en 5 a. par Ma-
zères et Empis. Paris, Barba, 1 838, in-8.
Dame (Le) fedeli , opéra nino-gagliardi, in 5 atti.
Roma, eredi del Corbeïletti, 1718, in-12. — Nyon .
n" 19040.
Dame (La) invisible, ou l'Esprit follet, com. en 5 a.
en vers. , par Noël Le Breton, S. de Hauteroche. Paris,
Pierre Ribou, i'385, in-12. — Alvarcs, 1862, n° 894.
Cette pièce avait été attribué à Thomas Corneille , cepen-
dant elle a été réimprimée dans le Théâtre d Hauteroche . On
a dit aussi que c'était une pièce de Douville que Hauteroche
avait modifiée et remaniée pour la remettre au théâtre, et que,
à son tour plus tard, Collé a rajusté celie de Hauteroche, et l'a
mise en vers libres.
Dame (La) Martin, ou le Mari , la femme et la
veuve, com.-vaud. en 1 a.; par La Fontaine, G. -Al.
Belle et Tully, Paris, 1823, in-8.
Dame (La) masquée , ou Malheur, et prospérité ;
par M. de Boissy, aut. d'Agnès-Sorel, des Amours de
Louis XIV, etc. (par Mme Guénard, baronne de Méré).
Paris, 1820, 4 vol. in-12, fig. — Pigoreau.
Dame (La) noire, ou le Tambour et la grisette ,
vaud. de carnaval, en 2 a. et demi , par M. Honoré
(Théâtre-français, à Bordeaux). Paris, Barba, 1828,
in-8. — C'est une imitation burlesque de la Dame
blanche.
Dame (La) suivante, com. en 5 a, et en v. ; par Dou-
ville. Paris, 1645, in-40 — Méon, n° 2 1 5 1 . — Rare.
Dame (La) voilée, com. en 3 actes, par Théodore
N***(ezel), ConstantB***(errier)et Armand 0***(vernay).
Paris, 1826, in-8.
Dame (La) voilée, ou l'Adresse et l'amour; op. en
pr. par le vie. Al. Jos. P. de Ségur, mus. de Mengozzi.
Paris, an vin, in-8. — Soleinne,"n° 2404.
Damen (Die) der modewelt, in gemâlden, abenteuern.
4oo DAMEN-REGIMENT — DAMES
etc. par Fritz Korck. Dusseldorf, 2 vol. in-8. — Schei-
ble, en 1867, 1 EL 48 kr.
Damen-Regiment (Dos).. ; von Thdr Griesinger (De
l'influence des dames dans les différents cours de l'Eu-
rope pendant les deux derniers siècles). Stuttgart, Vo-
gler et Beinhauer, 1869, 3 vol. grand in-8, hg. — Po-
lybiblion, tome VI.
Dames (Les) poème, par Ph. Quesnard. Paris, 1800,
in-18. — Noël, n°486.
Dames (Les) anglaises francisées par les soins d'un
abbé. Londres, 1769, in-8. Rare.
Dames (Les) blanches épigrammatico-galantes , etc.
Paris, Garnier, 1829, in-02 ( c*est la même publ. que
les Omnibus épigrammatico-galans ).
Dames (Les) dans leur naturel , ou la Galanterie
sans façon sous le règne du grand Alcandre (par Ga-
tien des Courtilz). Col. (Holl., à la Sph.), 1680, 169Ô,
pet. in-12; Berceret, 29 fr. ; Leber, n'J22ii; Bignon.
17 fr. 5c. — Ces dames sont les Vieilles amoureuses
des recueils.
Dames (Les) de Cœur-volant, opérette en 1 act., par
Bourdois et Lapointe, mus. de Erlanger (Bouffes-Pari-
siens). Paris, i85o, in-8.
Dames (Les) de la cour, chronique des Tuileries (ro-
man ) ; par E. Guérin. Paris, Lachapelle , i838, 2 vol.
in-8.
Dames [Les) de maison et les files d'amour, avec
des notions sur les différents bordels de Paris, et les
maisons de passe. Cour de la Sainte-Chapelle, chez le
concierge (vers i83o) in-18 de 108 pp., avec 6 mau-
vaises lith. libres.
Ouvrage de mœurs et demi-historique sur les lieux publics
de Paris7 époque des premières années du règne de Louis-Phi-
lippe. Rare.
Dames (Les) enlevées et les Dames retrouvées, nou-
velles comiques et galantes. Paris, Loyson, 1673, in-12.
— Nyon, n° 9874.
Dames (Les) galantes, de Brantôme. — Voir: Vies
des dames galantes.
DAMES — DANCE 40I
Dames (Les) galantes, ou la Confidence réciproque,
nouvelle (par Poisson). Paris, 1 685 (Yassé, n° ~b: Nvon,
n° 93 1 6); Lyon, 1708 fClaudin, en 1868, 3 fr. ; ; et
Amst. 1737, 2 part, in-12.
Dames (Les) illustres, où par bonnes et fortes rai-
sons, il se prouve que le sexe féminin surpasse en tou-
tes sortes de genres le sexe masculin; (par Dlle J.
Guillaume). Paris, Thomas Joly , 1 665, in-12. — E.
Piot, 9 fr. 5o. Bignon, 1 76; Nyon, n" 4088. Ouvrage
en prose et en vers assez original.
Dames (Les) peintres, ou V atelier à la mode, vaud.
enx acte, par Gabriel et Saint-Laurent. Paris, Duver-
nois, 1827, in-8. (Variétés).
Dames (Les) retrouvées, hist. comique. Paris, Brunet,
1670, in-12. — Deneux; Nyon, n" 10247.
Dames (Les) vengées, ou la Dupe de soi-même, com.
en 5 actes en pr. ; par Donneau , S. de Visé (et Th.
Corneile). Pans, i6q5, pet. in-12. Pièce en défense du
beau sexe ; peu commune. — Bertin , n° 943-, Nyon,
n° 17680; Soleinne, 141 2.
Dames (Les) vertes, par George Sand. Paris, 1859;
et nouv. édit. en 1870, in- 18 jésus, 211 pp. 1 fr.
DAMHOUDERE ( Josse de), jurisconsulte, Bruges,
1 507-1 58 r : Practique et enchiridion des causes cri-
minelles, i554.
Daynoisel (Le) et la bergerette, ou la Femme vindica-
tive, historiette du xvt* siècle, divisée en 3 chap., par
Cuvelier de Trie. Paris, an ni, in-8. —Soleinne, n" 2473.
Damoyselle (La) à cœur ouvert , ou l'Hypocrisie
découverte. Col. P. Marteau, 1682, 2 part. pet. in-12,
2o5 et 118 pp. — Nyon; Mac-Carthy, n° 901.
Danaé (roman), par Granier de Cassagnac. Paris,
1840, i85o, in-8 de 7 ff. Réimpr. en i85q , in 18
jésus de 3 1 5 pp. 1 fr.
Dance aux aveugles , par P. Michault. Lyon, s. d.
(v. i486), in-4 got. de 44 ff.j avec 5 tig. s. b. Cailhava,
621 fr. ; Solar, 730 fr. ; idem, 855 fr.
Réimpr. avec d'autres poésies du i5e siècle. Lille, 174-. pet.
in-8. Veinant, 16 fr. ; Chaponay, 19 fr. — Cont. : La Confes-
Tome II. 5l
402 DANCOURT — DANGER
sion de la belle fille. — Pourtraict de ma mye. — Excusation
aux dames. — La Louange des dames, etc.
DANCOURT (Florent Carton, S.), Fontainebleau,
1 661-1726. Comédien et auteur dramatique. Ce que
Regnard a été à l'égard de Molière dans la haute comé-
die, il Pa été dans la farce. C'est, comme Collé, pres-
que un auteur de premier ordre en ce genre. Ses pièces
en prose sont fort agréables, mais il est très-mauvais
poète. C'est un excellent peintre de scènes villageoises,
il fait parler les paysans d'une manière agréable et
naturelle. Nul auteur, avant lui, n'avait osé com-
poser, une pièce toute en style villageois. Voir : An-
gélique et Médor — les Bourgeoises à la mode — là
Comédie des comédiens — les Enfants de Paris — VEic
des coquettes — la Femme d'intrigues — la Foire de
Be\ons — le Galant jardinier — le Mari retrouvé —
la Métempsicose des amours — Œuvres de théâtre —
Renaud et Armide — les Trois cousines — le Verd
galant.
DANCOURT L. H.), comédien, né à Paris. Dan-
court était un nom qu'il avait adopté, mais n'était pas
son nom véritable. On a de lui un écrit assez spiri-
tuel intitulé : L. H. Dancourt, arlequin de Berlin, à
J.-J. Rousseau, citoyen de Genève. C'est une réponse
à la lettre de ce dernier sur les spectacles. — Voir:
L'Amour Suisse. 1783. — Atine et Zamorin, ou l'A-
mour Turc. 1787. — Le Faux serment, ou la Matrone
de Gonesse. 178Ô. —Esope à Cythère. 1772.
Dandserinden (la Danseuse); par Fréd. Paludan-
Mûller. Copenhague, 1 833. Réimprimé souvent. Char-
mant poëme en 3 chants, dans le ton et la manière de
Byron.
Dandy (Le), comédie en 2 a., par J. A. F. P. An-
celot et Léon (Lava). Paris, Marchant, i832, in-8.
Danger (Le) d'aimer un étranger, ou Histoire de
milady Chester et d'un duc français. Londres, 1783,
4 tom. in-12. — Pigoreau.
Danger (Le) de se marier , par lequel on peut co-
gnoistre les périls quy en peuvent advenir, tesmoings
ceux qui ont esté les premiers trompe^. Lyon , B. Ri-
gaud. S. 1. n. d., pet. in-8 de 8 pp. — La Vallière.
3qi3u
DANGER — DANGERS 4o3
Cette pièce a été réimprimée dans le 3e volume des Joyeu-
setez éditées par M. Techener, elle figure aussi au 3e volume
du Recueil de M. de Montaiglon , p. 73-76. Elle débute ainsi:
Heureux est celuy là qui peut passer sa vie
En libre célibat, sans la rendre asservie
Aux imperfections du sexe féminin,
Imbu de tout malheur , d'ordure et de venin ,
Qui tient toujours caché, secret en sa pensée ,
Un vengeur appétit de l'injure passée,
Inconstant, mensonger, auteur de vanité,
Plus tost à mal qu'à bien de nature incité,
Misérable appasteur des hommes vertueux,
Lesquels il sçait gaigner d'un seul trait de ses yeux !
Danger (Le) de suivre les jeunes filles (roman), par
Ad. Boursier. Paris, Chappe, i856, in-8, 7 fr. 5o.
Danger (Le) d'un premier amour, suivi de Thélaïse,
de Yernillo et de PInconduite, contes moraux; par
D. P. ..y (Proisy d'Eppe). Paris, 181 3, 2 part, in-12. —
Pigoreau.
Danger (Le) des liaisons, ou Mémoires de la bar.
de Blcmon (p. Mme la marquise de St-Aubin, plus tard
baronne d'Andlau). Genève (Paris), 1/63, 3 vol. in-12.
— Nyon (8849) ; Didot jeune, an iv.
Nouvelle attachante et d'un style agréable , dit-on , Ch. de
Laclos n'aurait-il pas eu une réminiscence de ce livre , 19 ans
plus tard, en faisant le sien? — A été réimprimée, en 1808, en
3 vol. in-12. (Pigoreau). — Il y a eu aussi une pièce en prose
de Robineau, dit de Beaunoir, intitulée : Le Danger des liai-
sons, 1784, in-8 (Soleinne, 225o).
Danger des manches à gigot de nos élégantes, ou
Aventures funestes de trois modistes, etc. Paris, 1834,
in-8 de 4 pages.
Dangers (Les) de la coquetterie (par Mme Gacon-
Dufour). Paris, 1787, 1788, 2 part, in-12.
Dangers (Les) de la frivolité (roman). Paris, 1810,
2 vol. in-12. — Pigoreau.
Dangers (Les) de la mauvaise compagnie, ou les
Nouvelles liaisons dangereuses. Paris, 1801, 1 vol.
in-12. — Marc; et, sur un catal. allemand, 12 1/2 sgr.
Dangers (Les) de la séduction. Voir: Lucette , ou
les Progrès', etc.
Dangers (Les) de la sympathie, lettres de Henriette
4o4
DANGERS — DANSEUSE
de Belval au baron de Luzi; par Nougaret. Londres.
178b, 2 vol. in-12. — Scheihle, en 1867, 54 kr.
Dangers (Les) de la ville. Voir: Le Paysan perverti.
Dangers (Les) de l'amour (en vers). Londres (Paris).
1766, in-8. — Jannet, 2 fr. 5o.
Dangers [Les) de l'amour, de la luxure et du liber-
tinage, pour l'homme, pour la femme, pendant la jeu-
nesse, pendant l'dge mûr , pendant la vieillesse, par
Laurent Martin. Paris, i865, in-18 jésus, 394 pp., ^ fr-
Dangers (Les) de l'amour, ou les Aventures d'un
négociant Portugais (nouvelle). Lisbonne (Paris), 1 764,
in-12. — Nyon, n° 9654.
Dangers 'Les) d'un mariage forcé (par Mme Gacon-
Dufour). Paris, 1801, 2 vol.* in-18.
Dangers (Les) d'un téte-à-iête, ou Histoire de miss
Mildmay , trad. de l'anglais de sir Hugh. Kelly, par
A. Colleville, de Cherbourg. Paris, 1800,2 vol. in-12.
— Pigoreau.
Dangers (Les) du nouveau débarqué dans Paris en
face des demoiselles et dames au doux regard , etc.
Paris, 1847, in-|8 de 108 pp., fig. sur bois.
DANIEL (H.): Claudine. 1834— Marguerite. i834.
Daniella (Là), par George Sand. Paris, Michel Lévy,
1869, in-40 à 2 col , 124 pp. — Réimpr. en 1870, 2
vol. "in-18, 2 fr. — Roman de mœurs et de politique.
Danse (La) et les ballets depuis Bacchus jusqu'à
Mlle Taglioni, par Castil-Blaze. Paris, Paulin, i832,
in-12.
Danse (La) interrompue , vaud. en un a.; par Barré
et Ourry. Paris, an xin, in-8.
Danse (La), ou la Guerre des dieux de l'opéra, suivi
de Poésies fugitives; par J. Berchoux. Nouv. édition
revue, etc. Paris, Michaud, 1829, in-18, avec 1 gr.
Danseuse (La) de Venise, vaud. en 3 actes; par
Théaulon et Deforges (Palais-Royal). Paris, 1834, in-8.
— Soleinne, 25Ô2.
Danseuse (La) espagnole, comédie-vaudeville en 3
DANSEUSES — DAPHNIS 4o5
actes; par Grange et Eug. Cormon (Pierre-Etienne Pies-
tre). Paris, Beck, 18D4, gr. in-8.
Danseuses (Les) à la classe, tabl. -vaudeville en 1 a.;
par Dumanoir et Cogniard (Variétés). Paris, j.835, in-8.
DANTE ALIGHIERI, Florence, i3?.5-i38i: Amori
e rime, 1823.— Canjoni di Dante, etc. 1 5 1 8.
DANTRAGUES (Gabriel), contfemp. : Histoires d'a-
mour et d'argent. i85g.
DANTU (A.-M.). Voir: Mémoires hist. et galants.
1776. — Zély. 1775.
Dan^a di Venere, pastorale (5 a. et prol. v.) di Ang.
Ingegneri. Vicenza, 1584. in-8, de 72 ff. — Soleinne,
438o; Nyon, n" 18722. — Réimpr. en 1604 et en 16 1 3
(B. de Grenoble, 17246).
Daphnis et Alcimadure , pastorale languedocienne
(avec la traduction interl. en franc.). Paris, 1754, in-8.
— Libri, 8 fr.
Cette pastorale, écrite par M. de Mondovillo , dans un dia-
lecte qui se rapproche de celui d'Agen, a obtenu les honneurs
de nombreuses réimpressions (Voir Soleinne, n° J944). Vadé a
donné, sous le titre de Jérôme et Fanchonnette une parodie de
cette pièce; et elle a été parodiée une seconde fois, sous le ti-
tre: Heureuse feinte de Daphnis et Alcimadure. Paris, Ho-
chereau, 1756, *in-i2.
Daphnis et Chloé , vaud. en 1 a.; par Clairville et
J. Cordier. 1849.
Cette pièce jouée au théâtre du Vaudeville en 1849 a été ar-
rangée en opéra comique, avec musique d'Offenbach, et jouée
aux" Bouffes Parisiens, en 1866. Libr. Beck à Paris, en 1867,
gr. in-8, 5o c.
Daphnis et Chloé, poëme en 6 chants, traduit de la
langue celtique. Paris, Maradan, 1789, in- 18. — Cet
ouvrage dont l'auteur n'est pas bien connu, n'a aucun
rapport avec le roman grec (Quérard, Superch. litt.,
IV, 459).
Daphnis et Chloé (en vers) , par Gaston de Chau-
mont. Mont-de-Marsan, impr. Delaroy, 1868, in-8, 16 pp.
Daphnis et Chloé, trad. complète (d'Amyot, revue)
d'après le manuscrit de l'abbaye de Florence (par P.-L.
Courier). Florence, Piatti, 18 10, in-8 de i52 pp. —
4o6 DAPHMS — DARTOIS
Edit. tirée à 60 ex. numérotés et distribués en présent;
elle contient de plus que les précédentes (pages 16 à
2 3) la trad. d'un fragment très-curieux récemment dé-
couvert. — La traduction en est faite en ancien langage,
pour s'harmoniser avec le travail d'Amyot, lequel est
lui-même revu eî corrigé avec soin. — (Voir: Amours
pastorales. — Solar, 11 fr. 5o. — Kéimpr. Paris, Dau-
thereau, 1829, in-32, et en 1849, in~4r dans *es Romans
illustrés.
D.iphnis et Eglé, pastorale héroïque en 1 a. et en
vers; par Collé, mus. de Rameau. Paris, Ballard, 173?.
in-40. — Soleinne , 3285; B. de Grenoble, 171D0. —
Non réimpr. dans le théâtre de Fauteur.
DWQUIN P.-L.), dit de Châteaulyon, m. en 1797.
Il a rédigé pendant plusieurs années' un almanach in-
titulé: Les Êtrennes littéraires d'Apollon. Voir : Contes
mis en vers, par un petit-cousin de Rabelais. 1775.
DARBOY (Georges), archevêque actuel de Paris. Il
est né dans la Haute-Marne en 181 3. Il languit long-
temps dans les séminaires, mais en 1846, à peine ar-
rivé à Paris, il se mit en rapport avec les frères Gar-
nie^ célèbres éditeurs à cette époque, et il leur donna
à publier ses Femmes de la Bible, lesquelles eurent
un grand succès. On peut donc dire que M. l'abbé
Darbov doit sa fortune et ses succès dans le monde
aux Femmes. En 185g, la 5e édition de cet ouvrage
fut le signal de sa nomination à Févêché de Nancy. Il
fût nommé à l'archevêché de Paris en 1 863.
Darie, ou les Quatre âges d'un amour, par Camille
Henrv (M00* Délia Rocca). Paris, Michel Lévv, 1860,
in-18.
DARTOIS 'Franc. -Vict.-Arm.), vaudevilliste, né dans
le dép. de l'Oise,' en 1788, mort en 1867. — Il y a
deux autres Dartois (Louis-Arm.-Théodore, et Louis-
Charles-Achille), également vaudevillistes et que nous
supposons de la même famille. N'étant pas sûr de pou-
voir bien classer les pièces entre eux, nous les confon-
drons, en marquantseulementle millésime: Les Amours
de village. 1823. — Angéline, ou la Champenoise.
1819. — Belphégor. 1825. — Le Château de mon
oncle. 18 19. — Les Châtelaines. 1825. — Le Coq de
village. 1822. — La Dame des belles cousines. — La
DASH
407
Demande en mariage. i83o. — Les Femmes rivaux.
1809. — Les Femmes soldats. 1809. — Les Femmes
volantes. 1824. — Figaro, ou le Jour des noces. 1827.
— La Gardeuse de dindons. 1845. — La Grisettc
mariée. 1829. — La Halle au blé, ou l'Amour et la
morale. 1827. — L'Ile des noirs. i8i3. — Le Jeu de
cache-cache. 1827. — La Jolie voyageuse. i8'55. —
La Léocadie de Pantin. 1825. — La Marchande de
goujons. 1821. — Le Mariage à la hussarde. 1819.
— Le Mariage de convenance. 1824. — Les Maris ont
tort. 1 81 3. — Nation, Ninon et Maintenon. i83g. —
Ninette à la cour. 1822. — La Nina de la rue Vi-
vienne. 182.1. — Les Pages au sérail. — Partie car-
rée. 1810. — Le Pâté d'anguilles. 1818. — Les Per-
roquets de la mère Philippe. 1818. — La Petite Babet .
— Psyché, ou la Curiosité des femmes. 18 14. — La
Rosière de Hartwell. 1816. — Le Séducteur champe-
nois. 1819. — Suites d'un mariage de raison. 182g.
— Le Sultan du Havre. 1810. — Trois cœurs de
femmes. 1 8 3 6 . — Les Trois fous. 18 îi. — Les Tro-
queurs. 1819. — Un mari pour étrennes. 18 16. — Un
mois de fidélité. iN35. — Une conquête. 1 838. — La
Veille et le lendemain. 1828. — La Vénus hottentote.
1814. — La Villageoise somnambule. 1827.
DASH (la vie. de Saint-Mars, née Cisterne de Cour-
tiras, connue sous le pseudonyme de comtesse d'Ash,
ou), née à Paris, vers i8o5. C'est* comme Alex. Dumas
pore, un auteur très-fécond, et chaque année le Jour-
nal de la librairie indique d'elle, pour le moins, cinq
ou six romans nouveaux, sans préjudice des ouvrages
non avoués par elle et des articles qu'elle donne dans
divers journaux. — Amours de Bussy-Rabutin. i85o.
— Arabelle. 184.D. — Les Bals masqués. 1842. — La
Belle aurore. 1 8 5 5 . —La Belle aux yeux d'or. 1860.
— La Bien- Aimée du Sacré-Cœur. i85i, 3 vol. in-8.
— Comment tombent les femmes (les Dégrés de l'é-
chelle). 18b1/. — Les Derniers amours de M1"' Du
Barry. 1864. — Les Femmes à Paris et en province.
1868. — Le Fruit défendu. 1868. — Galanteries de
la cour de Louis XV. 1861. — Le Jeu de la reine.
1839. — Madame de la Sablière 1840. — La Mar-
quise de Parabère. 1842. — Mademoiselle Cinquante-
millions. 1869. — Mercedes. 1804. —La Nuit de noces.
— La Pomme d'Eve. i856. — La Princesse de Conti.
408 D'ASSOUCY — DAUYERGNE
1868. — Quand l'esprit vient aux filles. 1870.— Qua-
torze de dames. 1.832. — La Sorcière du roi. 1861, 5
\ol. —Les Soupers de la régence. 1 865. — Un amour
coupable. 1809. — Un mari. 1843. — Une femme
libre. 18Ô2. — Renvoyons au Cat. gén. de la librairie
franc, de M. Otto Lorenz, pour la liste des autres ou-
vragés de cet auteur.
D'ASSOUCY (Ch. Coypeau, S.), né à Paris, en 1604,
m. en 1679. Il voyagea dans plusieurs pays. A Rome^
on le mit dans les cachots de l'Inquisition à cause des
satires qu'il se permit contre la cour romaine. Revenu
en France, il fut mis à la Bastille, puis au Châtelet,
pour ses mauvaises mœurs. Voir: Amours d'Apollon
et Dap nié — Aventures d'Italie — Aventures burles-
ques de D'Assoucy — le Jugement de Paris — l'Ovide
Uc humeur — le Ravissement de Proserpine —
Ses Œuvres.
DAUBER VAL (Jean Berehet, dit), maître de ballets.
Montpellier, 1 741-1806: La Fille mal gardée — la
Foire de Smyrne, ou les Amants réunis — le Page
inconstant — Télémaque dans Vile de Calypso.
DAUBIE (Mlle J.-V.), contemp. : La Femme pauvre
au XIX' siècle. 1866.
DAUDET (Ernest-, Nîmes, né en 18^7: Les Dupe-
ries de l'amour. 186 5. — Les Dou\e danseuses du châ-
teau dé Lamole. — Le Roman d'une jeune fille. —
Thérèse. 1859. — La Vénus de Gordes. 1860.
DAUDET (Alphj, frère d' Ern. Daudet, né à Nîmes
en 1840 — Les Amoureuses, 1 858. — La Double con-
version, poëme, 180 1.
DAUL (H.;, contemp.; Voir: Leitsterne, etc. 1869.
Dauphin (Le), fils de Louis XV, et père de Louis XVI.
et de Louis XVIII, ou Vie privée des Bourbons, cont.
des particularités peu connues concernant Louis XV et
la Reine Marie, le Dauphin , la Dauphine, la reine
Marie Antoinette, etc.; par Ch. Durozoir. Paris, 181 5.
in-8. — Scheible, en 1860, p. 257, 2 ri. 24 kr.
DAL'VERGNE (Martial), notaire à Paris, né dans cette
ville vers 1440, et m. en i3o8. Sa signature sur les au-
tographes de sa main est Dauvergne et non d'Auver-
DAVESNES — DE
409
gne. D'après son épitaphe donné par l'abbé Goujet ,
Martial est son nom de baptême, et Paris est le lieu de
sa naissance. — Voir: L'Amant rendu cordelier, et les
Arrêts d'amour. — Poésies, etc.
DAVESNES (N. Bertin), né à Dinan, m. à Paris en
1742, à l'âge de 3o ans: Arlequin apprenti philosophe,
1733. — In autre DAVESNE a donné en 1761 : L'E-
cosseusc , et en 1774, Perrin et Lucette. — Un 3e DA-
VESNE, qui est pseudonyme de Ch.-Hipp. Dubois, a
donné: Les Bons maris, en 1834; — la Reine d'Yve-
tot, en 1849, etc-
David et Bethsabée , tragédie en vers par l'abbé ***
(Petit). Londres (Rouen), 1764, in-8. Rare; ouvr. ri-
dicule d'un brave curé de Normandie. — Nyon, n° 18066;
Lanctin, mai 1870, 1 fr.
DAVIN (Félix), romancier : Mœurs du nord de la
France. 1834. — Une séduction. i833.
DAX (la vicomtesse de), aut. contemp. — L'Amour
et la femme. 1860.
De adulterio et adulteriis , auctore H. Bocero. Tu-
bingae, 1625, gros vol. in-8. — Claudin, décembre 1 858.
3 fr. 5o.
De amore liber optimus , auct. L.-B. de Albertis. —
Voir Hecatomphila.
De amore et amoris remedio. Voir : Andreœ Ca-
pellani, De amore.
De amore liber Aug. Niphi (et De Pulchro liber ,
du même). Lugd. Bat,, 1641-42, 3 part, pet. in-12.
Scheible, en 1866, ^4 kr.
11 y a un article curieux sur la beauté de Jeanne d'Aragon;
on y trouve une description scrupuleusement exacte de tous
les attraits de cette princesse.
De amore inter Pamphilum et Galateam , di Pam-
philus Maurilianus ( on pense que ce nom est un pseu-
donyme). S. 1. n. d. ( probabl. Rome, Plannck, fin du
xve siècle), pet. in-4 de 16 ff". goth. (Belin. jun., 24 fr.)
— Rome, 1847, m-4r' de 12 ft. — Paris, 1499, m~4°
goth. — S. 1. n. d. in-40, car- romain (Pinelli^ "1 7 sh.,
etc.). — Paris J. Regnault, i5i5, pet. in-40. — Rouen,
Tome II 52
410 DE
s. d. , in-4 goth. de 3o ff. — Voir pour la trad. franc.,
Livre d'amours, etc.
De amoribus Pancharitis et Zoroœ, poema eroticc-
didacticon, seu umbratica lucubratio de cultu Veneris
Mileti olim peracto (auct. Petit-Radel). Paris, an m
(1798), in-8, fig. (A. FI., par Alvarès, en 1860, 6 fr.
: . — Paris, an îx (1801), in-8 de xxiv-2 8'5 pp. avec
figures (Scheible. en 1867, 3 fl.) — Ouvrage estimé.
if a été trad. en franc. ; par l'auteur lui-même. — Voir:
Amours de Zoroas et de Pancharis.
De arte bibendi libri IV (par Vincentius Obsopœus),
et de arte jocandi libri IV (par Mat. Delii); accedunt
artis amandi, dansandi practica, item meretricum ridts,
aliaque faceta. Nuremberg, i33ô, pet. in-4. — Lugd.-
Bat. 1648, pet. in- 12 de 1 33 et 290 pp.(Nyon, nr' 10929)
Lugd.-Bat. , 1734, in-12.
Contenant: Historia Euriali et Lucretiœ — LitercB amato-
ri.v Hannibalis — Amoris illiciti modela — Carmina ama-
toria — Phil. Beroaldi declamationes — Ant. Arenœ facetiœ.
De bely dénis van een lichtmis... ( La Confession de
la Chandeleur, renfermant un grand nombre d'aven-
tures du monde galant , tant dans les Pays-Bas qu'en
d'autres lieux, le tout décrit pour le divertissement
des enfants de ce monde). S. 1. n. d-, pet. in-8, fig. —
Bibliographe alsacien, I, 260.
De claris mulieribus de Boccace.
Texte: Liber Johannis Boccacii de Certa!dode Cla-
ris mulieribus. S. 1. n. d. (Strasbourg, v. 1470), in-fol.
goth. de 48 ff. dont le ier est blanc. V. Hain, Repcr-
torium, tome Ier, n° 332 7 (Perret, en 1860, n° 814).
— ). Czeiner de Reutlingen, 1473, in-fol. goth. , avec
81 ris. s. b. (Renouard,"n° 355o, 335 fr.).1" — S. 1. n.
d. (Strasb. , vers 1475), in-fol. ^Renouard, n° 355 1 ).
Louvain, 1484, 1487, in-fol. — Berne, 1 3 3o, pet. in-fol.,
fig. s. b. On remarque dans ces éditions taie gravure
représentant la papesse Jeanne accouchant.
Traductions: Le Livre de Jehan Bocasse de la louange et
vertu des nobles et clares dames, translaté en franc. Paris.
Ant. Vérard, 1493, in-fol. goth. de 144. ff.; Hibbert, 3 liv. 6 sh.
Des exempl. avec fig. eolor. se trouvent à la Bibliothèque im-
per, et au Musée britannique. — Le Plaisant livre de noble
homme J. Boccace. auquel il traicte des faicts et gestes des
illustres et cleres dames, trad. du latin. Paris. i538, in-8 goth.
DE 411
(Luzarche, n° 32<>o;. — Boccace, des Dames de renom , trad.
en langouage francoys. Lyon, G. Rouille, i55i, in-8 fBearzi,
n° 2789; Potier, n°~22i2). — Cet ouvrage de Boccace a aussi
été rrad, plusieurs fois en italien, en espagnol et en allemand.
Voir le Manuel.
De clericorum cum feeminis cohabitatione, à M. Bos-
semio. Duaci, 1 586, "in-8. — Biblioth, de Grenoble,
n" 8661.
De coitu damnato, Jense, s. d. , in-4. — Auvillain ,
n° 192 (jurispr.).
De' Complimenti amorosi di Girol. Brusoni. Venise,
Gasp. Corradici, 164?, pet. in-12. — Cat. Noel,n" 1010.
Voir: Passano, Novellieri in prosa, p. 100, pour plu-
sieurs outres petites nouvelles rares du même auteur.
De conceptionis indiciis nec non maris femineique
par tu 8 significatione quœ utero gravidis accidant et
eorum medici)ia, etc. ; auct. Ludov. Bonaciolo. Argen-
torati, 1 5 U 7 7 pet. in-8. — Strasbourg, i5go, in-12.
Dans cet ouvrage , il est fait mention d'accouchements qui
amaient produit depuis 12 jusqu'à i5o enfants.
De conceptu et generatione hominis ; de matrice et
ejus partibus, etc. Auct. Jac. Rueffio. Francof. , i58o,
1 58y, in-4", j°Hes %• s- b< dans le genre de Jost Am-
man. Ouvr. curieux! Veinant, 5o fr. : Leber, n" 1067.
De concubinatu a Christo et apostolis prohibito ,
auct. B. Baumgart. Halae, 171?, in-4",
Sous le même litre : De Concubinatu , il y a un ouvrage
d'Antouini publié in-40 à Strasbourg en 1714; et un de E. J.
kieuiel, à Halle, 1741, in-4.
De conjugio clericorum, etc., auctore Georg. Calixto.
Helmestadii, i63i, in-40 — B. 'de Grenoble, '88 18. Ou-
\ rage en faveur du mariage des prêtres.
De continentia sacerdotum sut quœstione nova:
utrum papapossit cum sacerdotibus dispensare ut nu-
beant (par Geoffroy-Mathieu Boussard). Parisiis, Lu-
dulphus Lalisean, i5o5, in-40 — Rothomagi , 1 5 i 3 ,
in-4".
De Launay a fait de ce traité une analyse qui se trouve dans
la Bibliothèque des ailleurs ecclésiastiques de Dupfn. M. Hau
reau l'a reproduite dans son Histoire liltéraire du Maine
tom. 1, p. ôtï.
L'auteur conclut que le Pape peut dans certains cas, donner
412 DE
à un homme qui est dans les ordres sacrés, dispense de se
marier.
De Cornutis et de Hermaphroditis, eor unique jure,
par Jac. Mœller. Francof. , 1692, 1708, pet. in-40 de
204 pp. — Scheible, 6 fr.
De crimine bigamice, par G. Beyer, i685, in-40.
De crimine sodomiœ, auct. L. Clœpio. Jena, 1722,
in-4, 22 PP-
De dissolutione matrimonii ob défection testium.
auctore Juliano Peleo. Paris, 1602, in-8. — L'abbé
Sépher, avec une autre plaquette, 10 liv.
De duobus amantibus tractatus Guiscardo scilicet
et Sigismonda Tancredi filia. Tiré par Léonard Aré-
tin de la ire nouvelle de la 4e journée de Boccace. S.
1. n. d. , in-40 g°tn- de 12 ff. — S. 1. n. d., pet in-40
de 9 ff. caract. romains (Libri, en i85q, 8 sh.) — S. 1.
n. d. pet. in-40 gotn- de 6 ff. — Voir le Repertorium de
Hain, pour l'indication de plusieurs autres éditions
in-40 anciennes et sans date.
Traductions Françaises: Traicté très-plaisant et récréa-
tif de l'amour parfai'cte de Guiscardus et Sieismunde , fille
de Tancredus, prince des Salernitiens (trad. du latin eu Vers
franc, par Jeh. Fleury, dit Floridus ). Paris, Anthoine Vérard,
1493, in-40 goth. de 20 ff. — Paris, Pierre Le Caron, 1493, in-4
goth. de 20 ff. (texte latin en marge). C'est la même traduc-
tion que la précédente, en stances de huit vers de 10 syl. La
Valliére, i5 fr.
— Le Livre des deux amans Guiscard et Sigismonde. Paris
Michel Lenoir, s. d. (vers i5oo), pet. in-40 gQth. de 14 ff. —
De Bure, 91 fr.; Techener, 225 fr.
— Le Traicté des deux amans , c'est assavoir Guiscard et
la belle Sigismonde. Rouen, s. d., pet. in-40 goth- de 18 ff.
La Valiière, i5 fr. On n'en connaît d'autre exempl que celui
de la Bibliothèque d'Aix, ex. sur laquel on a fait à Aix, en
1834. une réimpr. in-12 de 44 pp. . tirée à 67 ex. (Veinant, 9
fr.) C'est toujours la traduction de Jehan Fleury, mais sans le
texte latin.
De fi de concubinarum in sacerdotes, questio acces-
soria causa ioci et urbanitatis in quodlibet Heildelber-
gensi determinata a magistro Paulo Oleario Heildel-
bergen (auctore Jacobo Wimphelingio). S. 1. n. d. in-4
de 29 ff. , fig. s. b.
Cet opuscule est suivi de la pièce intitulée : De fide mère-
DE 4 1 3
tricum in suos amatores, questio... determinata a mgro Ja-
cobo Hartlieb Landoien. — 11 y a eu de ces deux pièces satiri-
ques de nombreuses réimpressions S. 1. n. d., ou de Mayence,
i5oi, i5o5, i5oq, et de Francfort, 162 (, in-12 (18 sh. Gância ;
8 th. Weigel, etc.); elles ont été aussi reproduites dans les
Epistolce obscur or u m virorum.
De flagrorwnusu. V.: Tractatus de itsu jïagrorinn.
De forrricatione cavenda admonitio, sive adhoriatio
ad pudicitiam et castitatem (Beverlando Hadr. auct.).
Londres, 1689, !^97j 1698, in-12. — Techener , en
1867, 10 fr. ; Leber, n° 461.
De gêner ibus ebriesorum , et ebrietate vitanda. Cui
adjecimus de meretricum in suos amatores, et concu-
binarum in sacerdotes ride: Quaestiones salibus et fa-
cetiis plenœ, 1 5 5y, in-12. (La Vallière, n° 3854, l ?.&•)■
— Francof. ad M., 099, in-8 (Auvillain, n° 1376).
De genitalium muliebrium externorum formée va-
rietate, auct. H.-J. Parmentier. Coloniae, 1834, in-12,
1 fig, — Scheible, 27 kr.
De gli hecatommithi, etc. Voir: Heçatommithi.
De hermaphroditis et sexum mutant ibus. Francfort,
1720, in-4c
De hermarhroditorum monstrosorumque partuum
natura, lib. II, auctore Casp. Bauhinus. Oppenheimii,
16 14, in-8, front, et portr. gr. par Th. de Bry et rig.
A la rin du volume, on doit trouver: Icônes hermaphro-
ditorum et tnonstrorum, p. 573-94 , six figures re-
présentant les monstruosités décrites dans le texte. —
Huzard, 3o fr. ; Auvillain, n° 297.
Dei segni délia verginità presso gli antichi, disser-
tazione di D. G. A. ( Don Gaetano d'Ancora). Montai-
bano (Napoli:), 1790, in-8.
De jure vcntris liber singularis, cui accesserunt de
cornibus et cornutis. auct. Al. Arn. Pagenstëchero.
Bremae, 1714, in-12. — Auvillain, n° i85.
Ce Pagenstecher n'est pas un pseudonyme; il avait déià pu-
blié : De jure virginum et virginis Florentine? egloga. Brème,
1709, in-12. Rare.
De juribus fœminarum singularibus, auct. Capzovio.
Lipsiae, i65i, in-40. — Truebwasser, n° i85.
4i4 DK
De juvenum virginum privilegiis, auct. J.H. Schùtz.
Francfort, 171 3, in-4".
De la Beauté, des moyens de la conserver, ou Con-
seils aux femmes sur leur santé, leur mise et leur ins-
struction. Paris, Aubert, 1843, in- 18 de 5 feuilles r/3,
vignettes sur bois.
De la Beauté, discours divers... avec la Paulegra-
fhie. ou Description des beauté^ d'une dame tholo-
zqine, nommée la Belle Paule, par Gabr. de Minut .
baron de Castera. Lyon, 1087, pet- in-8. Crozet, 140
fr.; Renouard, 260 fr. ; Leber , n° 2743; Solar , 3oo
fr. ; Piot, 60 3 fr. ; Chaponav , 85o fr. — Réimprimé
(avee une Notice bibliogr. de M. P. Lacroix) en i865,
a Brux. à 100 ex. pet, in-12.
Paule de Vignier était si belle , dit son biographe, que sa
présence dans les rues de la ville causait une émeute , tant le
peuple s'empressait pour la voir. Ce livre, publié du vivant de
la personne qu'il concerne, inspire des doutes sur sa vertu; car
toutes les perfections de son corps, sans en excepter une seule.
y sont minutieusement décrites. Ainsi . parlant des tétons je
Paule, il dit, d'après celles qui les ont vus, qu'ils étaient plus
beaux que ceux de la courtisane Flora. 11 consacre un chapitre
au nombril, un à la porte de sortie des enfants; il donne
trois pages aux fesses. Parlant d'une femme, selon lui. très-
chaste, il affronte sans ménagement des détails très-scabreux.
On a peine à comprendre comment ce livre a eu pour éditeur
la sœur de celui qui l'avait composé, Charlotte de Minut, ab-
besse du monastère de Sainte-Claire de Toulouse, qui l'a dédié
à la reine Catherine de Médicis. — Brantôme, dans ses Vies
des dames galantes, parle de la belle Paule. Voir les notes
de M, Leroux de Lincy dans le catal. Aimé Martin, n° 837;
dans le cat. Cigongne, p. 33; et dans le Bulletin du Biblio-
phile de 1849, PF-83 à gô. — Voir aussi le Bulletin du Bi-
bliophile beïge, tom. III, p. 422. — Minut a un court article
dans la Biographie universelle, tome LXX1V, p. 116. On peut
voir dans la Revue du midi, mars 1 836, un article sur la belle
Paule (il n'y est pas question du livre de Minut);. consulter aussi
le Correspondant , n° du 25 janvier i852.
De la bonté et mauvaistié des femmes , par J. de
Marconville. Paris, 064, i566, io'Ji, 1 5j3 , 1 58G
(Leber, n" 2737); — et Troyes , 1616, petit in-8 de
i52 pages (Nodier, 24 fr. ; Chaponay, 2 3 fr.).
De la condition et de l'influence des femmes, sous
l'empire et depuis la restauration (par Mar.-Stan. Rat-
tier ). Paris, 1822, in-18, front.
Cet ouvrage, qui a été plusieurs fois réimprimé, renferme des
DE 4i5
anecdotes curieuses et peu connues. L'auteur est un rédacteur de
tous les journaux religieux depuis le Drapeau blanc jusqu'à
['Univers. — Arc h. du biblioph. 1869, n° 65i, 3 fr. 7?.
De la cure familière, avec aucuns préceptes de ma-
riage extraicts de Plutarque, aussi un dialogue de la
dignité des femmes , trad. des dialogues de Speron.
Lyon, J. de Tournes, 1 D4G, in- 16. — Paris, A. Lan-
gelier, 1548, in-16. — Manuel.
De l'éducation des femmes, ou Moyens de les faire
contribuer à la félicité publique; par la signora Ce-
cilia de Lana-Foliiero. Paris, 18*7,10-18.— Pavn, i8<53,
n° 74s.
De l'éducation des femmes. Le monde, le chez-soi,
la famille; par M"" la comtesse de Bassanville, avec
une prêt", par Alfr. Nettement. Paris, Douniol, 1860,
in- 18 de X1072 pp.
De l'éducation des femmes , conférences publiques
faites par Léon Dumont. Yalenciennes, Lemaître, 1868,
in-8 de 48 pages.
De l'éducation des filles. Jusqu'à quel point la cul-
ture des sciences et des arts doit-elle entrer dans cette
éducation:' par Michel Boyer, prof, de rhétorique au
collège du Mans. Le Mans, impr. de Fleuriot, 181 1,
in-8.
De l'éducation des mères de famille, ou De la civili-
sation du genre humain par les femmes , par Aimé-
Martin. Paris, 1834, 2 vol. in-8. — Ouvrage couronné
jar l'Institut.
Voir l'article consacré à cet ouvrage dans la Westminster
Rcvieiv, n° 44, avril i835.
De l'éducation physique et morale des femmes , avec
une notice alphabétique de celles qui se sont distin-
guées dans les différentes carrières des sciences et
des beaux-arts, ou par des talents et des actions mé-
morables. Bruxelles, 1779. in-12. — Arch. du biblio-
phile, 1867, n° 19692, 6 fr.
De l'égalité des deux sexes, discours phys. et moral
(par Poullain de La Barre et Frélin). Paris,' 167?, pet.
in-8 (Claudin, en 1864, 2 fr. ho ; Nyon , n° 4076). —
Paris, 1070, 167g l'aohelin-Deflorenne, 7 fr. en 1869;.
416 DE
1690 B. de Grenoble, 17854), 1091 (Nyon, 4077),
in-12.
De V excellence des hommes contre l'égalité des se-
xes (par F. P. Pouïlain de La Barre).' Paris, 1675
fClaudin, en 1870, 5 fr.; B. de Grenoble, 17853 ,
1679, 1Ô90, 1692 (Nyon, 4077, in-12.
De l'excellence et de la supériorité de la femme au-
dessus de l'homme, par H. Corneille Agrippa, avec les
commentaires de Roetig (François Peyrard). Paris, 1801
in-12 (Techener, en i858, 4 fr. ; Cl. de M., en 1864,
12 fr ). — Paris, Louis, 180 3, in-12, 124 pp. — Voir: De-
clamatio de nobilitate et prœcellentia fœminei sexus.
De l'existence morale et physique des femmes, on
Eisai sur l'éducation et les conditions des femmes...
par Mile Joséphine Amorv. Paris, Vravet de Surcy,
1849, in"8 de xi-328 pp.'
Dj l'extinction de la prostitution. Pétition au Sé-
nat (session de i865); par le docteur Jules Meugy.
Paris, i865, in-8, 72 pp. — et in-18 Jésus, 1 fr.
De la femme sous ses rapports physiologique, mo-
ral et littéraire , par J. J. Virev, D. M. P. — Paris ,
. in-8; Paris, 182D, in-18; itzb , i835, in-8.—
Ces dernières édit. sont augmentées d'une dissertation
sur le libertinage.
De la génération, par Ch. Girou de Buzareingues.
Pari?, 1828, in-8. — Ouvrage estimé.
De la guerre des tabourets. 1649, in-40.
Cette nwarïnade, pour être complète, doit avoir 4 parties
distinctes et séparées: i° Le Livre premier en prose; il est
terminé par ce dixaiu :
A la cour, depuis quelques jours, .
Certains tabourets qu'on accorde
Ont causé beaucoup de discours
Et produit beaucoup de discorde.
Beau sexe trop ambitieux,
Xe dites plus que vos beaux yeux
Font tous 'es troubles de la terre,
11 faut avoir bien peu vescu
Pour ne pas sçavoir que la guerre
Se fait plustost pour votre eu.
20 Le Livre second. l'Antitabouretière, en vers, se com-
pose de huit dizains. — 3° Une Elégie sur la jalousie des culs
DE 417
de la cour — 40 Lettre à Mademoiselle de V..., estant à la
campagne, en suite de la guerre des tabourets. 164g. Cette
lettre est en vers. — Ces quatre mazarinades ont été reprodui-
tes dans les Pièces désopilantes , volume de 1866, pp. 265 à
285. Elles offrent peu de gaieté; dans les milliers de satires et
de diatribes violentes lancées par la fronde, il est aussi difficile
d'en trouver que de l'esprit et du bon sens; la haine, l'envie
et la rage en sont le seul Apollon et en font tous les frais.
De l'indécence aux hommes d'accoucher les femmes,
et de l'obligation aux femmes de nourrir leurs enfants
(par Hecquet). Trévoux et Paris, 1705, 1708 (Teche-
ner, en i855_, 8 fr. ; Nyon, 5981), 1714 (Alvarès, en
1861, 6 fr. 5o), 1740, 1744, in-12. — Dans l'édition
de 1744 (Leber, io65) on trouve une dissertation: An
ut virginitatis sic virilitatis certa indicia?
De l'influence des femmes dans l'ordre civil et po-
litique. A Eleutheropolis, 1789. in-8. — Hennequin,
en 1861, n" 11 28-; Arch. du bibliophile, 1860, n"
29168, 5 fr.
De l'influence des femmes dans la société et de Vim-
portance de leur éducation, par Mme la comtesse de
Flammerang. Paris, 1826, in-12.
De l'influence des femmes sur la littérature française
comme protectrices des lettres et comme auteurs, etc.,
par Mm5 la comtesse de Genlis, Paris, 181 1, 2 vol.
in-12. — Grassot, n° 922.
De V influence des femmes sur le goût , par Virey.
Paris, 18 10, in-8. — La Jarrie, n° 36o8.
De l'influence du christianisme sur la condition des
femmes, par Grégoire, anc. évêque de Blois. Paris,
"1821, in-8. — François, n° 826.
De l'intervention du médecin légiste dans les ques-
tions d'attentat aux mœurs , par Louis Penard. Paris,
Baillière, 1860, 1868, in-8, 170 pp.
De la législation sur le mariage et sur le divorce,
par André Nougarède. Paris, 1802, in-8. — Bergeret,
2e part., n° 679.
De la maladie d'amour, ou Mélancolie erotique ....
l'essence, les causes, les signes et les remèdes de ce mal
fantastique, par JacoL Ferrand. Toulouse, 1610, petit
'in-8 de 232 pp. — Paris, 1623, pet. in-8 de 320 pp.
Tome II 53
4i8 DE
— De Bure, i5 fr. , Chaponav, 16 fr. ; Claudin, en
i859, n° 14, 18 fr.
Une édition de cet ouvrage a paru sous le titre: Traité de
l'essence et guérison d.> l'amour, ou De la mélancolie eroti-
que, etc. Tolose, 1612, iu-12 [Nyon, 5858; Leber, 1116 . — Il
en a été fait une trad. anglaise, par E. Childmeath: Erotoma-
nia, and the cure of love. Oxford, 1640, in-8.
De la philosophie du bonheur , par Delisle de Sales.
Londres (Paris), i8o.3, 3 vol. in-8, avec ng. color.
De la police sur les mendiants, les filles prostituées,
les joueurs, etc. Paris, 1764, in- 12.
De la prééminence de la femme sur l'homme, d'après
les connaissances actuelles et les traditions. Discours
lu à la Société nationale de Lille, par le D. Guilmot.
Lille, Vanackere, i852, in-8 de 2 feuilles, 1 fr.
De la procréation des sexes. Art d'avoir à volonté
des garçons ou des filles, par le docteur Ch. Warner.
Paris, L'ebigre, 1868, 1870, in- 18, 1 33 pp., 2 fr.
Ce livre peut être résumé en ces quelques lignes de la page
123: « Pour avoir des filles , pratiquer les rapports sexuels im-
médiatement après la cessation des règles et s'en abstenir au
bout de deux à trois jours. — Pour avoir des garçons , éviter
absolument les rapports sexuels pendant les cinq premiers jours
qui suivent la cessation des règles, et ne les pratiquer qu'à par-
tir du sixième jour. »
De la propagation du genre humain , ou Manuel
indispensable pour ceux qui veulent avoir de beaux
enfants, etc. (par La Metrie). Paris, an vu, (1799), in-
12", fig. — Noël ; Auvillain, n° 293.
De la prostitution ; cahier et doléances d'un ami des
mœurs , adressés spécialement aux députés de l'ordre
du tiers-état. Au Palais-Royal (1789), in-8. — Deneux.
— Leber, tome IV, p. 220.
De la prostitution à Paris et à Londres 1 789-1 870,
par C.-J. Lecour, commissaire interrogateur, chef de
bureau à la préfecture de police. Paris, Asselin, 1870,
in-12, 372 pp.
De la prostitution dans la ville de Paris, considérée
sous le rapport de l'hygiène publique, de la moralité
et de l'administration , par le D. Parent-Duchâtelet
(m. en i836, lorsque la iee édition était sous presse).
DE 419
Paris, i836, i83y, 2 vol. in-8, avec 3 pi. et portr.
(Aubrv, en 1866, 8 fr.). — Contrefaçon à Bruxelles,
en i838, gr. in-8 (Scheible, en 1866, 4 fr.). — 3m;
édition, compl. par des documents nouveaux et des
notes de MM. Trebuchet et Poirat-Duval, et suivie
d'un Précis hygiénique, statistique et administratif
sur la prostitution dans les principales vilLs de l'Eu-
rope. Paris, Baillière , i85y, 2 vol. in-8 de chaque
7.^0 pp., 3 cartes, tableaux et portr., 17 fr.
Le Précis ajouté à cette 3e et dernière édition , contient les
articles suivants: Bordeaux, p. J. Venot. —Brest, p. R.jchard.
— Lyon, par A. Potton (qui avait déjà publié en 1842 un vol.
in-8 sur le même sujet : De la prostitution et de ses consé-
quences dans les grandes villes , et dans la ville de Lyon en
particulier. Lyon, 1842, in-8 de 336 pp.). — Marseille, par
Melchior Robert. — Nantes, p. Baré. — Strasbourg, p. Strohl.
— Algérie, p. Bertherand. — Angleterre et Ecosse, p. Riche-
lot (notice tort instructive, tirage à part, 116 pp. J. —Berlin, p.
Behrend. — Berne, p. d'Er,ach de Diesbach. — Bruxelles, p.
Marinus (tirage à part, 32 pp.). — Christiania , p. Boeck. —
Copenhague, p. Braestrup, — Espagne , p. Guardia (tirage à
part, 44 pp.). — Hambourg, p. H. Lippert (qii avait déjà pu-
b.ié un travail sur ce sujet). —Hollande, p. Groschneevoogt,
van Trigt et van Oordt. — Rome, p. F. Jacquot (travail remar-
quable). — Turin . par Sperino. — On peut citer pour la ville
de Londres un ouvrage du même genre que celui de Parent-
Duchatelet: Prostitution of London, par Ryan.
De la prostitution dans la ville d' Alger depuis la
conquête, par le D. Duchesne. Paris, Baillière, 1 853,
in-8 de 240 pp., 2 fr. — Aubry, en 1862, 3 fr. 5o.
De la prostitution, etc., par le D. Jeannel. Voir:
Mémoire sur la prostitution publique.
De la prostitution en Europe, depuis l'antiquité jus-
qu'à la fin d.i seizième siècle, par Rabutaux, avec une
bibliographie; par M. P. Lacroix. Paris, 1 85 1 , in-40
avec 4 pi., 8 fr.
Ce volume, d'un format incommode , se compose de 36 ff.
pour le texte, et de 24 rï. (A à Y) pour les pièces justificatives.
Comme il n'y a point de table, voici un aperçu du contenu.
Les 34 premiers feuillets contiennent l'histoire de la prostitu-
tion. Dans l'antiquité (qui n'occupe que les 3 premiers), les
files publiques étaient libres; mais les chrétiens , éclairés par
une morale plus pure, prononcèrent, à partir de Constantin,
les peines les plus sévères, les plus cruelles contre la prosti-
tution et contre tous ceux qui la favorisaient. Pendant plus de
douze siècles, on croirait , en parcourant tant d' horreurs , lire
420 DE
une histoire écrite par le marquis de Sade. Mais, comme le dit
le poète:
Xaturam expellas furca , tamen usque recurret !
toutes ces lois furent inefficaces ; elles ne purent jamais par-
venir à établir la continence abso ue et à empêcher le culte plus
ou moins secret de Vénus et de Priape. — Les deux feuillets 35
et 36 sont consacrés à la Bibliographie. — Les pièces justifi-
catives comprennent: i° lue loi du roi Recarède . Visigoth.
— 2° Une loi de Rotharis, Lombard. — 3° Des Capituïaircs
de Charlemagne. — 40 Des ordonnances des rois de France
pour la réformation des mœurs (les unes sont en latin, d'au-
tres en fra'nçais . de i2?4 à 1489). — 5° Défense au Sous-
Viguier de Sisieron de faire emprisonner les femmes étran-
gères venant dans cette ville. i38o. — 6° Statuta synodalia .
etc. 1441. — 70 Règlements... donnés à la cité de Rode\ par
l'évêque, etc. 1 307. — 8° Ordre de François Ier de payer 20
■écus d or à Cécile de Viefville, dame d':s Jilles de joie sui-
vant la cour, pour le:.r droit du mois de mai (3o juin 040)
— o° Enquête faite à Angers, etc. 1 371 . — io° Lois du duché
de Milan. — *n° Statuts de la ville de Rome . compilés par
ordre du pape Paul II — 120 et i3° Constitutions de Naples
et de Sicile, promulguées en 1221, 1490, 1507. 077, 1579, ^83,
089, X-P3 (une partie de ces pièces sont en italien, et accom-
« de la trad. en français).— 140 et i5° Lois et disposi-
tions en Espagne. — 160 Lois en Portugal. — 170 Assises de
Jérusalem. — ib° Angleterre, n6r.— Les planches représen-
tent: la ire Des costumes de ruffians et de ribaudes. France,
au xvie siècle. — 2e Bouge hollandais (fin du 16e siècle]. —
3e Prostituée française, époque des Valois, et 4e Mauvais lieu,
Fiance, époque d'e Louis Xlil. Elles n'ont rien de remar-
quable.
De la pseudo-syphilis chef les prostituées envisagée
au point de vue de l'hygiène, par le docteur J.-B. Venot,
chirurgien en chef de l'hôpital St-Jean de Bordeaux.
Bordeaux, i85c>, in-8, 82 pp. — Cette brochure ren-
ferme des détails curieux.
De la puberté chef la femme. Thèse, par Jean Bois-
seul. Paris, 1828, in-40.
De la santé des gens mariés, ou Physiologie de la
génération de l'homme et Yhygiène philosophique du
mariage, par le docteur Louis Seraine. 3me édition.
Paris , Savy, 1867, 4™- édition, 1869, in- 18 Jésus,
392 pp., 3 fr.
De la stérilité de Vhomme et de la femme et des
moyens d'y remédier, par V. Mondât. Paris, Migneret,
1820, in-12.
DE 421
De la supériorité de la femme. Voir-. Declamatio de
nobilitate, etc.
De la syphilis. Fragment du (livre Ier du) poème de
Frascator, trad. par Barthélémy.' Texte lat. en regard.
Paris, 1840, in-8 de 8 pp. — Travail en vers différent
du poème intitulé : Syphilis, également de Barthélémy.
De la syphilis, avec quelques considérations sur les
maladies des organes génitaux de l'homme et de la
femme, par Bordère. Bordeaux, 1 847, in-8 de 3 feuilles.
De la syphilis dans ses rapports avec la prostitution,
par une commission composée de MM. Monceau, etc.,
et Baré, rapporteur. Impr. Mellinet, à Nantes, 1847,
in-8 de 44 pp.
Nous ignorons si c'est la nième composition que 1' ouvrage
suivant: De la syphilis dans ses rapports avec la prostitu-
tion autorisée et clandestine, par une comm. composée de MM.
Mabit, etc. , et Calloch , rapporteur. Nantes , Mellinet, 1827
(i858i, in-8.
De la syphilisation et de la contagion des accidents
secondaires de la syphilis. Communications à l'aca-
démie nat. de médecine, par MM. Ricord, Bégin, Mal-
gaigne, Velpeau, Depaul, Gibert, Lagneau , Larrey,
Michel Lévy, Gerdy, Roux, etc. Paris, J.-B. Baillière,
i853 (i852~),' in-8 de 24 feuilles 1/2, 5 fr.
De l'utilité de la flagellation. Voir: De usu fla-
grorum, etc.
De la vie privée des Romains, par d'Arnay. Lau-
sanne, 1760, in- 12. — Scheible, 2 fr. 5o. — Des mœurs,
du luxe, du célibat, du mariage, des concubines et de
la polygamie, etc.
De la virilité, des causes de son déclin prématuré et
instructions pour en obtenir le parfait rétablissemeut,
par J.-L. Curtis et Comp. 33",e édition. Paris, Char-
pentier, 1847, în- 16 de 6 feuilles. — Bruxelles, 184g,
in-8, fig. — 41"" édition, Paris, i85o, et 56"ie édition,
Paris, i852. in-12 de 7 feuilles 1/2, plus 45 fig. ana-
tomiques. — Nous n'avons nulle connaissance d'autres
éditions que celles-là; si l'auteur vit encore en 1871,
il doit être au moins à sa centième.
De Langres et Juliette d'Esté, anecdote française.
Paris, Deschamps, 1771, in-12, fig. — Nyon, n° 8379.
422 DE
De l'abus des nudité^ de gorge ("attribué à J. Boi-
leau, à l'abbé de Neuilly, à La Bellonguerais). Bru-
xelles, 1674 (Desq , 25 fr.). — Bruxelles, 1675, in-12
(Solar, 20 fr.). — Paris, 1677, in- 12 (By, 22 fr., Au-
bry, en 1860, 16 fr. ; Leber, n° 264 j Pichon, n° 45,
2 5 fr. — Cette édition est augmentée de Y Ordonnance
des vicaires généraux de Toulouse contre la nudité des
bras, des épaules et de la gorge, et de l'indécence des
habits des femmes et des filles). — Bruxelles, 1680,
in-12; Giraud, 20 fr. — Gand, Duquesne, 1857, in- 16,
3 fr. — Paris, Deîahays, i858, in-12 de 1 3o pp.; édi-
tion avec avant-propos de M. P. Lacroix, 3 fr.
li est fort douteux que l'auteur de ce traité soit Jacques Boi-
leau. qui écrivait habituellement en latin; mais, quelle que soit
la plume qui a tracé ce livre, on voit que c'est l'œuvre d'un
homme qui savait écrire, qui vivait au milieu du grand monde
et qni aborde en face, avec une délicatesse presque gaianie , le
sujet épineux qu'il a choisi. Assez peu austère, ma;gré les sem-
blants de rigorisme qu'il se donne , il avait à cœur, on le voit,
de se faire lire par les dames.
De l'adultère dans les différents âges et che% les
différentes nations. Paris, 1862, in-32, 120 pp., 5o c.
Réunion des lois chez les divers peuples sur la matière, et
les usages concernant le mariage, en vigueur chez diverses na-
tions peu civilisées. L'article suivant en est probablement une
reimpression augmentée: De l'adultère che; tous les peuples,
étude, par le chevalier Amorini f pseudonyme) in-18, 1 38 pp.
Paris, i863. 11 a été tiré de ce livre 100 èxempl. sur pap. de
vélin au prix de 5 fr.
De l'amour, trad. de Léon Hébrieu. Voir: Dialoghi
di amore.
De l'amour, par de Stendhal ( Henri Beyle). Paris,
1822, i833, 2 vol. in-12, et, avec fragments inédits,
Paris, i853, 1854, i856, 1837, in-12. — Seule édition
complète augm. de préfaces et de fragments entière-
ment inédits. Paris, Michel Lévy, 1868, in-18 jésus,
375 FP-, 1 fr.
Auteur paradoxal et original dans la forme, Beyle a, dans
son tems, fait fureur; mais le fond est peu solide ," et ses ou-
vrages ne sont peut être pas d'une grande importance.
De l'amour, chapitre extrait de la Physiologie des
passions (ouvrage inédit); par L. d'Hautecour, baron
d'Audelange. Paris, impr. Mourgues, i85g, in-8 de 43
pp., 75 cent.
DE 423
De l'amour considéré dans les lois réelles et dans
les formes sociales de l'union des sexes, par de Sénan-
cour. Paris, 1806, in-8. Edition rare et recherchée.
Les suivantes ont subi des retranchements, bien qu'elles
aient reçu des augmentations. — Paris, 1808, in-8,
fig. (Claudin, en 1870, 8 fr.). — Paris, 1822, 2 vol.
in-12. — 4me édit., avec le titre modifié ainsi: De
l'amour, considéré selon les lois premières et selon les
convenances des sociétés modernes. Paris, Abel Ledoux,
1834, 2 vol. in-8.
Ouvrage bien écrit et fortement pensé. On en trouve une
appréciation dans le Grand Dictionnaire universel du 19e siè-
cle, de Larousse, p. 292. Sénancour étudie l'amour et les ques-
tions qui s'y rattachent en dehors des idées répandues et con-
sacrées par les législateurs religieux et politiques. La cause du
divorce est plaidée avec talent. Le style est d'un élégante sim-
plicité, d'une fermeté virile, qualités qui n'étaient pas suffisan-
tes pour le rendre bien populaire; mais l'auteur creuse si pro-
fondément et si hardiment son sujet qu'on peut reconnaître en
lui l'un des précurseurs du socialisme, en fait de questions mo-
rales, bien entendu. Il était pour le surplus contre révolution-
naire, et il avait été obligé d'émigrer. Voici le contenu de la 4e édi-
tion seule complète, mais qui manque d'une table des matières:
Tome 1er Préface, page 1. — De l'ordre général, p. 17. —
Des affections humaines , p. 21. — De l'amour, p. 3i. —Du
sentiment de l'amour, p. 35. — Des fins de l'amour, p. 5i. —
De la conservation des désirs, p. 55. — De l'amour consi-
déré selon la différence des sexes, p. 61. — D'un? secrète ini-
mitié, des sexes, p. 83. — De l'amour selon les lieux et selon
d'autres circonstances, p. 91. — De l'influence de ï âge sur
les penchants, p. 99 — Des mœurs austères, p. 107. — De la
continence et de la chasteté, p. 110. — Mœurs de quelques
peuples anciens, p. 129. — Du système moral consacré main-
tenant, p. 137. — Des préventions relatives à l'amour, p. 145.
— De la liberté sans licence, p. i5j. — Si l'honneur des fem-
mes doit consister dans la 'chasteté, p. 171. — Des préren-
iions exclusives, p. 1X1.— De la constance, p. 189. — De la
pudeur, p. 201. — De la possession, p. 233 — De quelques
difficultés, p. 239. — Des devoirs, p. 25i — Notes, pp. 273-335.
Tome 11: Du mariage, p. 1. — Des liens regardés comme
incestueux, p. 109. — De la vol/garnie, p. 117. — Du par-
tage et de l'illégitimité, p. 127. — De l'adultère, p. 137.—
Du viol. p. 149; — Des infractions directes à la loi des se-
xes, p. r 53. — De la diversité des opinions, p. 191. — Du
soin de laisser ignorer à l'enfance ce qui concerne l'amour,
p. 197. — De la "simple amitié entre personnes de sexe diffé-
rent, p. 209. — De l'affection entre les pères et les enfants ,
p. 2\3. — De quelques usages, p. 221, — De l'esprit des ro-
mans, p. 225, — De certaines locutions, p. 227. — Dernières
réflexions, p. 23 1. — Notes du tom. II, de 241 à la fin.
424 DE
Di l'amour des sots pour les femmes d'esprit , par
Mme cTAvroz. Liège; 1 858. in- 12'; et Bruxelles, 1861,
in-32. — Diatribe" contre les hommes d'esprit. Ré-
ponse au Petit traité de l'amour des femmes pour les
sots, de Champcenetz.
De l'art d'aimer, traduit du latin d'Ovide. Voir:
OVIDE, traductions françaises.
De l'asne doré. Voir: Apuleii metamorphoseon.
De l'état et gouvernement de mariage. Voir: De re
uxoria libelli duo.
De l'heur et malheur de mariage , ensemble les lois
connubiales de Plutarque , trad. en franc., par J. de
Marconvillev Paris, 1564 (Solar, 4G fr.), 1D71 (Nyon,
n° 2889), 1073, 1578 (Leber, n° 2737), 1602, in-12
(Nodier, 35 fr.). — Consulter au sujet de cet ouvrage
Du Roure, Analecta Biblion, 1837, t. I., p. 445.
De l'homme et de la femme considérés physiquement
dans l'état de mariage, par de Lignac. Lille, 1772, a
vol. in-12, fig. (Nvcm, n° 5g34). — Lille. 1773, 1778,
1770, 3 vol. in-12, fig. — Paris, 1774, 3 vol. in-12,
fig. (AlvarêSj en 18G2, 7 fr. 5o).
11 parut une traduction de cet ouvrage en ail. , en 1772 ; et
en 1798, une traduction angl., imprimée sur le continent ,' fut
saisie en Angleterre, à cause des gravures qu'elle renfermait.
De l'homme et de la reproduction des différents in-
dividus, par Panckoucke. Paris, 1761, in-12. — De-
neux; Nyon, n° 5g55.
De l'honneur des deux sexes, principes généraux
sur différentes espèces de rapt, de séduction, de su-
bornation et de violence ; par Menassier de i'Estre.
Paris, 1784, in-12.
De l'onanisme et autres abus vénériens considérés
dans leurs rapports avec la santé , par le D. L. Des-
landes. Paris, Lelarge, 1834, 1 835, in-8 de 36 feuilles,
6 fr.
De l'usage des romans, où l'on fait voir leur utilité
et leurs différents caractères, avec une Bibliothèque
des romans , par Gordon de Percel (Lenglet-Dufresnoy)
Amsterdam, 1734, 2 vol. in-12.
L'abbé Lenglet-Dufresnoy, ayant été réprimandé par les au-
DE 42 5
torités ecclésiastiques pour les opinions libres contenues dans
cet ouvrage, fit paraître un 3e volume, qui les réprouve en par-
tie: L'Histoire justifiée contre les romans, Amst. 1735, in-12
(les trois volumes réunis, La Bédoyère, i3 fr.J. — Le tome II
contient la Bibliothèque des romans , c'est-à-dire , une table
d'ouvrages présentant environ 3ooo titres, auxquels ils ne faut
pas se fier sans réserve , car souvent ils sont incorrectement
formulés. — Le tome 1er est plutôt un ouvrage philosophique
qu'un ouvrage de bibliographie. Celle-ci sert seulement de
prétexte pour renonciation d'opinions libres et d'idées hardies.
Ainsi, par exemple, dans les pages 3q à 44, il soutient qu'il est
plus honorable de donner naissance à 40,000 hommes, en en
faisant soi-même deux par jour de i5 à 65 ans, que d'en dé-
truire et faire détruire le même nombre par des gens stipendiés,
des soudarts. — On remarque aussi ses réflexions sur les Aven-
tures de la Madona et de' François d'Assise; sur Aubigné et
son histoire remplie d'obscénités'; sur la bibliothèque d'un cu-
rieux, composée seulement de livres sur l'Immaculée Concep-
tion; sur l'Abbaye des Cornards, etc. Ce volume mérite d'être
lu d'un bout a l'autre par tout homme qui s'occupe de litté-
rature.
Del matrimonio, ragionamento d'un filosofo mugel-
lano. Parigi, 17^2, in-40. — Del matrimonio, discorso
delPAnt. Cocchi. Londra, 1762. — Risposta al ragio-
namento del matrimonio d' un filosofo mugellano. Luca,
1763, in-40. Cat. de M. B. D. C. (Potier, 1847), n°538.
— Ecrit élégant et estimé, dit Libri.
De lue venerea, historia et mysterium ; auct. Ed.
Mainwaring. Hamburg, 1675, in-8.
De lue venerea, auct. E. Alberto. Altdorf, 1702, in-40.
De luis venereœ antiquitate et origine; auct. Schrank. Mo-
nachii, i835, in-8.
De lupanaribus, auct. G. Bicken. Heidelbergae, 1674,
in-40.
On peut voir, sur le même sujet, dans le tome Ier du Traité
de la police de Delamare, le livre III , qui traite des femmes
de mauvaise vie et des lieux de débauche; dans le Répert. de
Jurisprudence de Merlin, l'article Prostitution ; même article,
par Foderé, dans le Dictionnaire des sciences médicales, dans
le Dict. de police, etc.
De Maria , Scotorum regina totaque ejus contra
regem conjuratione, fœdo curn Bothuelio adulterio,ne-
faria in maritum crudelitate et rabie, horrendo super
et deterrimo ejusdem parricidio, plena et tragica plane
historia (par G. Buchanan). S. 1. n d. (Londres, 1372),
pet. in-8 de 122 pp. — Sykes, 1 liv. i3 sh.
Tome 11 54
426 DE
Traduction Française: Histoire de Marie, reine d'Ecosse,
touchant la conjuration faite contre le roi et l'adultère com-
mis arec le comte de Bbthrvell. Trad. du latin de Buchanan
(p. CamuzJ. Edimbourg, Waltem, i5j2, pet. in-8 (Veinant,
1 15 Fr. : Mac-Carthy, 29 fr. ; De Bure, 90 fr. ). — Pour être com-
plet on joint à ce volume l'ouvrage suivant: L Innocence de la
très-illustre, très-chaste et débonnaire princesse , Mme Marie
(Marie Stuart). reyne d'Ecosse, où sont réfutées les calomnies
publiées par un 'livre divulgué en France, l'an ibj2 , tou-
chant la -mort du seign. Darley , son époux (attribué à Bel-
Ieforestj. S. 1. , 072, m-S (Veinant, 129 fr. Renouard , 53 fr.j.
De matrimonii sacramento , auct. Rev. P. Th. San-
chez. Gênes ^Madrid), 1602, in-fol.; édition très-rare.
On dit qu'il y a eu des retranchements dans toutes les
éditions qui l'ont suivie. — Nuremberg, 1706, 3 part,
in-fol.; édition rare (Hérisson, nn272). — Anvers,
1707, 17 14, 3 part, in-fol (Renouard, 20 fr.).
Sanchez traite en détail des matières obscènes peu utiles pour
l'instruction de son lecteur; c'est dans la ire partie , p. 141,
que se trouve, par exemple, le fameux examen de l'opération
du Saint-Espiit. — Le Confessionale de saint-Antonin , arche-
vêque de Florence, souvent réimprimé , contient , au sujet du
mariage, des détails dans le genre de ceux qu'expose Sanchez.
— Le Bibliographe alsacien, renferme (i863, p. 25o) uu arti-
cle intitulé: Un Sanche^ femelle, consacré à un livre écrit par
une dame et publié par la librairie protestante de M. Vomhoff.
Cette brochure de 20 pages imprimée à Strasbourg par M. Chris-
tophe , a pour titre: Sous la bénédiction du Seigneur. Aux
personnes mariées. L'auteur est une dame, ancienne catholique
devenue protestante: son mari n'a pas toujours rempli complète-
ment ses devoirs conjugaux: elle disserte, pour l'édification des
fidèles, sur le sujet qui a inspiré à Tissot un livre fort connu ;
cette dissertation scabreuse est saupoudrée de textes bibliques.
L'auteur prétend « qu'il serait à désire; que messieurs les pas-
« teurs voulussent bien joindre un exemplaire de ce traité aux
« bibles de mariage qu'ils donnent dans leurs paroisses. » — Les
révélations indiscrètes de Madame*" sur les secrets de son mé-
nage, sont suivies d'une lettre d'un pasteur touchant les mêmes
questions et d'un avis de Luther réglant les relations intimes des
époux.
De morbis venereis; lib. IX; par J. Astruc. Parisiis,
1740, 2 vol. in-40.
Traduit et augmenté par Jault sous ce titre: Traité des ma-
ladies vénériennes, d 'Astruc , 1740, 4 vol. in-12: puis par le
célèbre chirurgien Louis, en 1777, 4 vol. in-12.
De morbo gallico liber . Papiae, apud Bernhardinum
de Burghofranco,
DE 427
De morbo galîico omnia quœ exstant. Venetiae ,
1 56o-6y, 2 vo'- in-fol. — Recueil important fait par
Aloysius Luisinus, réunissant la plupart des écrits de
Widman, de Torella, de Leonicenus , de Grunpeck,
de Pistor, de Sterber, etc., sur les maladies syphili-
tiques.
Ce recueil a été reproduit, avec une préface de l'illustre Boer-
haave, sons le titre de: Aphrodisiacus. sive de lue venerea.
Lugduni-Batavorum, 1728, 2 tomes in-fol. , avec pi. —11 faut y
joindre une suite mise au jour par C. G. Gruner. .Jena, 1789,
in fol. (Nyoc, 6017J, et 1793, in-8 ( Scheible, en 18D4).
De mulierwn organis generationi inservientibus (par
Régnier de Graaf). Leyde, 1608-1673, 3 part. in-8.
— Leber, io55.
On joint à cet ouvrage : De virorum organis generationi
inservientibus (par le même], Leyde, 1668, in-8, fig. — Ces
deux traités ont été trad. sous le titre: Histoire anatomique
des parties génitales de V homme et de la femme, par Graaf,
trad. en franc. Bàle, 1699, in-8, fig. (Nyon , n° 5932).
De nuptiis , liber paradoxicus , auct. Steph. de Ma-
lescot. Basle, 1572, in-8 (B. de Grenoble, n° 6403).
— Cailleau, 3 à 4 fr.
De nymphomania, par E. G. Bremer. .Jena, 1691,
in-4".
De officio mariti, liber I; De instit. fœminœ, îibri III;
De adolescentitm ac puellarwn, libri II, auctore J. L.
Vivis Valentino. Basle, s. d., in- 12.
De osculis, aut. J. F. Hekelio. Lipsiae. 1689, in- 12.
— Bearzi, n° 2820.
De personis mulieribus apud Plautum. , auctore E.
Benoist. 1862, in-8.
De Pierre Arâtin, notice sur sa fortune, etc. (par
Peignot). Dijon, 1 836, in- 12, tiré à 100 exemplaires.
— Solar, 7 fr.
De près et de loin, roman conjugal ; par Paul La-
croix. Paris, 1837, 2 vol. in-8.
De prof midi s (Le) des amoureux. Paris, s. d. (com-
mencement du XVIe siècle), pet. in-8, goth., 4 ff . —
Nodier, n" 328.
Réimprimé à Chartres, en 18 32, à 5o exempl. et inséré dans
428 DE
le tome IV du recueil de M. de Montaiglon , p. 20G-210. 11
commence ainsi:
Dedans le goulfre ténébreux
Où sont amoureux interdis,
Plongé suis, moy, pauvre amoureux,
Las, duquel lieu, de -profanais,
Clamavi à celle que j'aime,
Par qui suis ainsi tourmenté;
Elle m'y laisse en ceste flamme;
Secours" n'ay nul, sinon ad te.
De propinquitate matrimonium impedicnte régula
(par Charles Butler). Oxonii, 162 5, in-40. — Réimpr.
à Francfort, en 1643, avec le traité de Fr. Florens : De
nuptiis consobrinarum prohibitis aut premissis.
De prostibulis veterum, par Adrien Beverland.
Il paraît que ce livre a réellement existé , en manuscrit du
moins, mais qu'il n'a pas été imprimé. Le manuscrit subsiste-t-il
encore? On a prétendu que la substance de ce traité avait passé
dans les commentaires d'une édition de Catulle que Vossius.
parent de Beverland, publia à Londres, en 1680; c'est une
erreur. Peut-être Vossius, après avoir utilisé les recherches spé-
ciales de Beverland, a-t-il reculé devant l'impression. Quant au
pornographe hollandais , il est fort connu grâce à son traité :
Peccatum originale (Voir ce titre), traité dont une imitation
publiée en langue française, le siècle dernier, a été réimprimée
en Belgique, en 1868;' elle est accompagnée d'une notice sur la
vie et les écrits de Beverland.
De pudicitia conjugali et virginali, auct. Ant. Bon-
finio. Basileae, 1372, in-8.
De quelle maladie est mort François Ier, par M. Cul-
lerier, chirurgien de l'hôpital du' Midi ( Extr. de la
Ga$. hebd. de méd. et de chir.). Paris, V. Masson,
1 856, in-8 de 16 pp.
L'auteur, faisant abstraction des rumeurs historiques, est
convaincu que François 1er avait, dès longtemps avant sa mort,
une affection des voies urinaires avec abcès dans les environs
du canal de l'urètre.
De re uxoria libri duo, autore Francisco Barbaro.
(Paris) 1 5 1 3, i5i4. in-40. Réimpr. plusieurs fois. —
Biblioth. de Grenoble, n° iog83.
Cet ouvrage a été traduit en français et en ital. sous les ti-
tres suivants: François Barbare vénitien, De l'état et gouver-
nement de mariage, trad. du latin par Martin Du Pin. Lyon,
1537, in-16. Paris, i56o, in- 16. Traduction plus rare que f'ori-
ginal latin. —Estât du mariage, trad. du latin par Cl. Joly.
DE 42 g
Paris. 166;. in-12. — 11 y a aussi une traduction en italien ,
intitulée: Prudentissimi et gravi documenti circa la elettion
délia moglic . da Francesco Barbaro, gentilhuomo Venitiano,
nuovamente dal latino tradotti per Alberto Lollio Ferrarese.
Vinegia, 1548, in-8. Plusieurs fois réimprimée (Nyon, n°4o6oJ.
Entre autres singularités, on remarque la répugnance de l'au-
teur pour les femmes de petite taille: Le donne di statura pic-
ciola esser più toslo atte ail' tifficio di concubina che di
moglie.
De regno vulvarum.
Violente satire, écrite vers i56i , à une époque où diverses
femmes exerçaient un grand pouvoir politique" dans quelques
états de l'Europe. D'Aubigné (Confession de Sancy, liv. 1, cb. 3J
l'attribue à François Hotmann. On ne retrouve pas d'exem-
plaire? de cet écrit, dont divers auteurs ( notamment C. F.
Floegel , dans son Histoire (en allemand] de la littérature co-
mique, tome 11, pag. 494 ) ont cité quelques vers. 11 suffira de
transcrire les quatre premiers:
Vulva régit Scotos (ij ; haeres tenet illa Britannos (2)
Flandros et Batavos mine notha vulva régit (3J
Vulva régit populos, quos signât Gallia portu (4)
Et fortes Gallos Itala vulva régit (5J.
(ij Marie Stuart. [2) Elisabeth, reine d'Angleterre. [3) Mar-
guerite, fille naturelle de l'empereur Charles-Quint, duchesse
de Parme. (4} Catherine d'Autriche, sœur de Charles-Quint,
veuve de Jean III, roi de Portugal et régente pendant la mi-
norité de son fils Sébastien. (S) Catherine de Médicis.
De ritu nuptiarum liber singularis, ejusdem de jure
connubiorum liber alter , par B. Brisson. Parisiis, 1.564,
in-40. — Auvillain, en 1 865, n° 1 5 1 .
De stolatœ virginitatis jure lucubratio academica,
auct. H. Beverlando. Lugd.-Batav., 1680, pet. in-8. —
Renouard, 26 fr. — Voir David Clément, Bibliothèque
curieuse, tome III. p. 270.
De tout un peu, ou les Amusements de la campagne
(nouvelles). Paris, Lesclapart, 1766, 2 vol. in-12 (Nyon,
n° oqi5). — Toulouse, 1776, 2 part, en 1 vol., in-12
(Claudin, i865, 2 fr. 5o).
De tribus fugiendis, ventre, pluma et venere, libelli
très, multis probatorum authorum sententiis et exem-
plis referti ; authore Guillerm. de Mara. Paris, H. Es-
tienne, s. d., in-40. Singulier et rare. — Un amat. de
N...., n° 1 143.
43o DE
D'un valet et de la dame au baron, conte du XIVe
siècle, publ. d'après le manuscrit (pastiche fort habile
de M. Richelet, en vers de huit syll.). Paris, (impr. au
Mans), 1829, in 8 de 8 ff., tiré à 100 ex.
D'une fenêtre à l'autre, vaud. en un acte; par Rai-
mond Deslandes (Variétés). Paris, 1854, in- 12,
D'une pugnition divinement envoyée aux hommes et
aux femmes pour leurs paillardises et incontinences
désordonnées, en 1498, avec notes amples, etc.; par P.
Stephen Baliger (comp. par Peignot). A Naples et en
France (Paris, Tech.), i836, pet. in-8 de 70 pages. —
Du Roure, 6 fr. ; Solar, 5 fr.
De usuflagrorum. Voir: Tractatus de usuflagrorum.
De virginitatis custodia, stupri vindicta, uxorum in
viros pietate et perfidia , etc., libri quatuor, J. Gastio
autore. Basileae, 1343, 1 544, pet. in-8 (Nodier, 3i fr.;
B. de Grenoble, n° 32ii). — Dissertation moitié sé-
rieuse, moitié facétieuse.
Le même auteur, Jean Gast, a publié un livre intitulé: Con-
vivalium zermonum liber, etc. Bâle, 1542, in-8 ; c'est un re-
cueil d'anecdotes; la 3e édition, qui a été augmentée d'un se-
cond et d'un 3e livre, a paru en i54'3, mais l'éditeur annonce
qu'on y a fait disparaître les passages licencieux, de sorte que
les deux premières, datées de 1542 et 1343, sont seules recher-
chées (env. 8 à 10 fr. j.
De virginitatis jure tractatus , novus et jucundus,
auct. Henr. Kornmanno. Francfort, 1610, in-12. —
Virginopoli, 1701, in- 16 (Auvillain, n° 160).
De virginitatis notis , graviditate et partu, auctore
Severino Pinaeo; accedunt: i° Ludov. Bonaciolus: De
formatione fœtus ; 1" Félix Platerus : De origine par -
tium earumque in utero conformatione ; 3° Petrus
Gassendi: De septo cordis pervio; 40 Melchior Sebi-
zius: De notis virginitatis, cura indic. Amsterdam,
i6'i3, in-12, front., plusieurs planches anatomiques,
dans le texte ou pliées, grav. sur bois. — Techener, en
1864, 34 f r ; Auvillain, n° 274.
Ouvrage contenant des détails intéressants sur certaines ques-
tions physiologiques, délicates et souvent controversées même
parmi les anatomistes et les médecins les plus distingués.
Séverin Pineau , dont le nom ouvre ce recueil, était né à
Chartres; il avait d'abord écrit en français le Traité sur la
virginité, que nous citons plus haut, mais des motifs de dé-
DE — BEBAT 4S1
cence l'engagèrent à le traduire en latin pour le faire imprimer.
Il mourut à Paris en 1619. La ire édition de son traité latin a
paru a Leyde en i63q fiô-t-o, 164.1), in-12 fig. (Auvillain, 273],
— Luigi Bonaccioli vivait à Ferrare dans la ire partie du 16e
siècle; "il fit une étude particulière des organes génitaux de la
femme, et des accidents auxquels elle est exposé dans l'état de
grossesse. Ses prescriptions hygiéniques sont encore consultées
avec fruit. — Félix Plater, quoique né à Bâle en i536, se fit re-
cevoir médecin à Montpellier en i5:6, et mourut en 1610. — Le
célèbre Pierre Gassendi est beaucoup plus connu comme philo-
sophe et astronome que comme analomiste. Né à Ghamptercier,
près Digne, le 22 janvier iro2, il professoit la philosophie à
Aix en i(5i6, et étudia l'anatomie avec Peiresc, mais il ne sui-
vit pas la carrière médicale. Il entra dans les ordres, et mourut
à Paris le 9 novembre t655. — Enfin Melchïor Sebizîus, né en
i5i8, mort en 1674, était chanoine à Strasbourg , où il ensei-
gnait la médecine. (Bullet. duBiblioph., 1864, p. 855J
De voluptate et vero bono libri très, par Laur. Valla.
Parisiis, i5i2, in-40 de 100 ff.
Ouvrage écrit en forme de dialogues , entre Léonard Arétin,
Ant. Panormitain, etc. , et dans lequel l'auteur fait tenir a ses
interlocuteurs les plus licencieux propos sur la fornication , l'a-
dultère et sur toutes les jouissances. Cependant ce fut un moine,
Guillaume Petit, confesseur du roi, qui remit pour l'imprimer
la copie de ce volume à Josse Bade, le typographe parisien; ce
dernier l'affirme dans une lettre justificative placée en tète du
volume.
DÉADDÉ (Edouard), aut. dramat. , né vers 1810,
signe ses pièces du nom de SAINT-YVES. Voir ce nom.
Débardeur (Le) (roman) ; par Max. Perrin. Paris, de
Potter, 1846, 2 vol. in-8. — Edition illustrée chez
{.écrivain et Toubon, 1860, 5o cent.
Débardeur (Le), par Maur. Alhoy. Paris, Aubert ,
i85o, in-40 de 16 pp. à 2 colv avec dess. de Gavarni.
Débat (Le) d'amour. Voir: MARGUERITE DE
VALOIS.
Débat des deux gentilshommes espagnols sur le faict
d'amour. Voir: Question de amor.
Débat (Le) de deux dames sur le passetemps de la
chasse, des chiens et oyseaulx, par Guill. Crétin. Paris,
J, Longos, i526, in-8 goth., fig. sur bois. — Paris,
i528, petit in-8 goth. de 52 ffv fig. sur bois (La Val-
lière, n° 2937, 4 fr. 5o). — A la suite du Débat se
trouve le Le Loyer des folles amours.
432 DEBAT
Débat {Le) de deux damoy selles , l'une nommée la
Noyre et l'autre la Tannée. S. 1. n. d., in-8 goth. de
20 ff. — Il y en a deux éditions diff. très-rares, l'une
comme l'autre.
Pièce de vers en huitains, commençant ainsi :
Mes dames, )' apporte nouvelles
De deux femmes coinctes et belles
11 en a été fait, en 1825, une réimpression augmentée de la Vie
de saint Harenc et d'autres poésies du i5e siècle, avec notes et
glossaire (par de Bock). Paris, F. Didot, in-8 (Techener, n
îr. ; Leber, n° 1689). La Vie de saint Harenc est une plati-
tude qui ne méritait pas la réimpression: mais le volume con-
tient deux ou trois autres pièces un peu meilleures: Débat et
procès de nature et de jeunesse : Complainte de trop tard
marié, etc. Le Débat d?s deux damoyselles a été aussi réim-
primé très-complet, et très-correct dans le Recueil d_- M. de
Montaiglon , tom. V. pag. 264. — Un manuscrit ancien de ce
petit ouvrage était intitulé dans le calai. GaignaV. Dialogue en-
tre deux daines, etc.; le même manuscrit s'est revendu à la
vente La Vallière sous le titre: Débat entre deux damss, etc.
Ces dames ou damoyselles sont nommées Tune la Noire et l'au-
tre la Tannée de la couleur de leurs vêtements et non de celle
de leur teint comme on pourrait le croire. L' auteur , se pro-
menant dans une campagne voit deux dames éplorées et les
écoute, sans en être vu. Elles chantaient chacune un couplet qui
indique la cause de leur douleur. La Tannée aime un cheva-
lier accompli, mais qui est loin d'elle, et dont elle ignore la des-
tinée; la Noire peut voir son ami tous les jours, mais elle est
mariée à un jaloux qui ne lui laisse pas un moment à donner
à son amour. Pour juger quelle est la plus malheureuse des
deux, elles conviennent de s'en rapporter à deux grandes da-
mes qu'elles ne nomment point, mais qui sont nommées dans
la même pièce de vers qui fait partie du Jardin de plaisance
(vers 1498). Ce sont la duchesse d'Oriéans, fille de Louis XI,
et la comtesse d'Angoulème, mère de François 1er; ce qui por-
terait la date de la composition du poème a l'année i486 envi-
ron. L'auteur inconnu de ce petit poème a imité dans certaines
parties de son ouvrage, le style et jusqu' à la coupe inusitée de
vers adoptée par Alain Chartier.
Débat de folie et d'amour. Voir : LABÉ (Louise).
Débat (Le) de la dame et de l'escuyer (par Henri
Baude). S. 1. n. d. (Paris, J. Lambert, fin du XVe siè-
cle), in-40 goth. de 10 ff'. — Paris, J. Trepperel, ^49,3^
in-4" goth. de 1 1 ff. (Bertin, i5o fr.; Solar, 365 fr.)^
Cet opuscule en vers a été réimprimé dans le 4e volume du
Recueil de Montaiglon, pages i5i-i8o.
Débat (Le) de la damoiselle et de la bourgeoise,
DEBAT 433
nouvellement imprimé, très-bon et joïeulx. Opuscule
en vers, de 10 ff., in-4". Sans date (Cigongne, n° 654).
— Réimprimé dans le tome V du Recueil de M. de
Montaiglon, pp. 5-33. — Dialogue en strophes de la
fin du XVe siècle et qui se trouve aussi sous le nom de
L'Echiquier d'amour.
Débat (Le) de la nourisse et de la chambrière, S. 1.
n. d., in-4" de 8 pp. — Réimpr. dans le 2e vol. de
V Ancien théâtre français, publié par Jannet.
Débat (Le) de l'homme et de la femme, fait et com-
posé par frère Guillaume Alexis. Paris, Jehan Tre-
perel, 1493, in-4° goth. de 6 ff. (Heber, 3 liv. 3 sh.;
48 fr. en 1824). — Il y a plusieurs éditions anciennes.
Cet opuscule a été réimprimé dans le 3e volume des Joyeu-
sete\, édites par M. Techener, et dans le 1er volume des An-
ciennes poésies françoises , recueillies par M. A. de Montai-
glon. C'est une 'série' de quatrains dans lesquels l'homme ex-
prime des reproches que la femme relève vivement. Citons une
de ces attaques et la réponse :
Quant jeune pigeon femme englue,
Elle le fait devenir grue
Et croire impossibilia ;
Bienheureux est qui rien n*y a.
Il ne luy fault une massue;
Fut un "homme en beste vestue
Qu'une femme ne mestria;
Malheureux est qui rien n'y a.
Débat (Le) de l'homme marié et de l'homme non
marié, avec le plaintif amoureux (en vers). S. 1. n. d.
(commencement du XVIe siècle), pet. in-S goth. (Ma-
nuel, II, 547).
Cette pièce est sans doute la même que celle qui est repro-
duite dans le Recueil de M. de Montaiglon: Le Débat du ma-
rié et du non marié, débat en strophes, dans lequel le non ma-
rié se laisse convaincre, et qui a été reproduit d'un manuscrit,
fond français, n° 1661, de la B. Impériale.
Débat (Le) de l'yver et de l'esté avec l'estat pré-
sent de V homme, et plusieurs aultres joyeusetez. Item
pour congnoistre ung bon chevalier, les conditions et
taches qu'il doit avoir devant qu'il soit bon. Ensemble
un sermon joyeux d'ung depuceleur de nourrices.
Goth., s. d, (Manuel, 11, 547).— Réimpr. par Silvestre,
en i83 2, et par Montaiglon dans le Recueil des an-
ciennes poésies.
Tome II 55
434 DEBAT — DEBAUCHES
Débat (Le) de nature et de jeunesse, en douzains
alternés. Pièces réhnpr. dans le Recueil de Montaiglon,
III, 84-96.
Débat (Le) des lavandières. Voir: Le Qitaquet des
lavandières.
Débat (Le) des deux sœurs disputant d'amours. —
Cv finist le débat de deux seurs. . . très-utille et prouf-
fitable pour instruire jeunes filles à marier. Paris, Den.
Janot, pet. in-8 goth. de 20 ff.
Jolie pièce en vers de 8 syllabes, écrite par un poëte qui ap-
partenait à la cour poétique "de Charles d'Orléans, M. de Mon-
taiglon la reproduit dans son Recueil (tome IX, pp. 92-147), et
donne les variantes que présente un manuscrit de la Biblioth.
impériale.
Débat (Le) du vieux et du jeune (en vers_ de 8 syl-
labes). S. 1. n. d. (Paris, J. Trepperel, v. i5oo), in-40
goth. de 8 ff. (Crozet, 36 fr.). — Une autre édition de
la même époque est en 6 ff., fig. sur bois (De Bure,
52 fr.). — Il y a aussi de cet opuscule deux éditions
in-8 gothique.
Cet opuscule, œuvre d'un poëte normand de la cour de Char-
les d'Orléans, est en strophes de 12 vers. 11 a été reproduit dans
le Recueil de M. de Montaiglon (tom. IX, pp. 216-237) d'après
les manuscrits de la Biblioth. impériale.
Débat (Cy commence le) du jeune et du vieulx amou-
reux. S. 1. n. d. (Paris, vers i5oo) in-40 de 6 ff. —
Trois autres éditions anciennes sont in-40 ou in-8 de
12 ff. ou de 10 ff. Les prix varient de 3o à i5o fr.
Cette pièce n'est pas la même que le Débat du vieux et du
jeune ; elle est réimprimée dans le Recueil de poésies fran-
çaises, tom. Vil, pp. 211-224.
Débats (Les) et facétieuses rencontres, de Gringalet
et de Guillot-Gorgeu , son maistre. Troyes, Audot,
1682, 1687, in-12. — Rouen, s. d., 1709, 1735, in-12.
— Leber, n° 241 3; Aubry , en 1862, 7 fr. — Facétie
réimpr. dans le tome XVI des Joyeusete^ et conte-
nant 58 pp.
Débauchées (The), or the Jesuit caught, a comedy
(by H. Fielding), acted at the Royal théâtre in Drury-
Lane. London, 1732, in-12. — Boulard, t. V, n° 1796.
Débauches (Les) du clergé et les persécutions reli-
DEBAY - DECAMERON 435
gieuses, par un avocat à la cour royale. Paris, impr.
Baudoin, 1834, in-8 de 32 pages.
DEBAY (A.), contemp. Voir* Histoire naturelle de
V homme et de la femme — Hygiène des plaisirs —
Hygiène et physiol. du mariage — Hygiène générale.
De la beauté — Lais de Corinthe — les Nœuds indis-
solubles — Nuits corinthiennes — les Parfums de la
toilette — Philosochie du mariage — Physiologie des
perfections, etc. de la femme — la Vénus physique.
Débordement {Le) de la prostitution à Marseille, par
H. Bondilh. Marseille, impr. Samat, 1867, in-8, i3 pp.
DEBRAUX (P.-Emile), né en 1798, dans le dép. de
la Meuse, m en 1 83 1 : Chansonnettes et poésies lé-
gères — Chansons complètes — Chansons gaillardes
et politiques — Chansons nationales et autres — Chan-
sons nouvelles — le Nouvel enfant de la goguette.
DEBREYNE (P.-J.-C), médecin français, trappiste,
né à Dunkerque en 1 786. Ses ouvrages tiennent à la
fois à la science et à la théologie. Voir: Mœchialo-
gie, etc.
Début (Le), ou les Premières aventures du cheva-
lier de***. Paris, Rozet, 1770, 2 part, en 1 vol, in-12.
— Nyon, n° 9317.
Décaméron (Le) anglais, ou Recueil des plus jolis
contes, traduits de l'anglais; par Mme Marie Wouters
(sœur de Ml,)e de Wasse). Londres et Paris, 1783, 6
part, en 1 vol. pet. in-12. — Aubry, en 1866, 18 fr.
Décaméron (Le) des bonnes gens, parle marquis de
Foudras (en prose). Paris, Amyot, 1843, in-8 de 24
feuilles 3/4, 7 fr. 5o.
Décaméron (Le) français, par d'Ussieux. Paris, Nyon,
1783, 2 vol. in-8, fig. 'de Caresme, Eiden, Martini. —
Radziwill, n" 1026; catal. Pixerécourt, p. 190. — Nou-
velles historiques.
Décaméron français, nouvelles historiques et contes
moraux , par Lombard de Langres. Paris, Selligue,
1828, 2 vol. in-8.
14 Nouvelles (française, américaine, flamande, allemande, etc.)
occupant dix journées. L'auteur avoue lui-même dans sa préface
43o DECAMERONE
que cet ouvrage, malgré son titre, n'a rien de commun avec le
Décaméron de Boccace.
Decamerone (II), di M. Gio. Boccaccio. S. 1. (Venise),
Chr. Valdarfer, 1471, in-fol.; ir* édition connue de
cet ouvrage; l'exemplaire du duc de Roxburghe (qui
l'avait payé 2 3,3g6 fr.) a été adjugé au marquis de
Blandford 2,260 liv. (56,5oo fr.); plus tard, le marquis
revendit ses livres et l'exemplaire fut cette fois adjugé
à lord Spencer pour 918 liv. sterl.
Mantoue, 1472; Milan, 1476; Bologne, 1476 (de Gaignat.
36o fr.j; Vicence, 1478; Venise, 1481, 1484, 1488 ( Libri, 80
fr.), 1492, 1498, in fol. ; édit. très-rares. — S. 1. n. d. (impr. à
Florence, par les religieuses du couvent de Ripoli, v. 1483),
in fol. Le texte de cette édit. est très-estimé. On n'en connaît
que 3 exempl.; celui de lord Spencer, celui du prince Corsini
à Rome et celui de Libri, vendu (en 1847), l^°° n"- Le moine
Savonarola, ardent républicain, ordonna, quelques années après
son impression, des visites domiciliaires pour détruire les mau-
vais livres et les peintures trop libres. Les historiens racon-
tent qu'on livra aux flammes, à plusieurs l éprises , un nombre
très-considérable de livres imprimés et de manuscrits d'un très-
grand prix, ainsi que les peintures et sculptures les plus pré-
cieuses. — Ed. con tire novelle aggiunte. Firenze, Giunta, i5i6,
in-40 avec fig. s. b. fort curieuses, accompagnant chaque conte, et
reproduisant avec fidélité les situations les plus scabreuses. Dans
un seul cas, feuillet 87, l'artiste qui devait représenter un moi-
ne occupé avec une femme dont il a mis le mari en pénitence
dans la chambre à côté, a laissé la planche inachevée. Edition
très-rare, très-belle , et dans laquelle a paru pour la première
fois, la Novella del grasso legnaiolo. Libri, 635 fr.
Les éditions italiennes du Décaméron sont tellement nombreu-
ses et si bien décrites par De Bure , nos 3654. à 3676, par le
Manuel (II, 994 à 1008), et par Passano (/ Noyellieri in pr. ,
pp. 46 à 87), que nous ne saurions mieux faire que de ren-
voyer le lecteur à ces ouvrages. Nous nous contenterons seu-
lement d'ajouter ici un petit nombre d' observations sur quel-
ques-unes de ces réimpressions: — L'édition de Venise, Aide,
i522, pet. in-4 de 3i7 ff. , est à la fois belle, correcte, complète,
rare et recherchée (La Vallière, 73 fr. ; Bearzi, n° 2770, 520 fr.j.
— Florence, Her. di F. Giunta, 1527, pet. in-4 (Vendu en An-
gleterre. Roxburghe, 29 liv. st.; Gaignat. 65o fr.; D. Gardner,
à Londres, en 1854, 52 liv. ; (B. lmp. Y 2983-, Nyon , 10600).
Une contrefaçon de cette édition a été faite à Venise en 1729.
Le meilleur moyen de la reconnaitre est d'observer les a , qui,
dans l'édition originale, ont la tète en pointe. Cette contrefaçon,
également rare et recherchée, s'est vendue La Bédoyère, 100 fr.
— Corr. da Ant. Bruccioli. Venise, Giolito , i538, 1542, 1546
(B. de Grenoble, 17655; Nyon, 10604), 1548 et i552, in-40. et
i55o. i552, pet. in-8 avec un portrait de Boccace en médaillon
et de jolies gravures sur bois ( Nyon, io6o3 ; Gancia, 40 fr. ;
DECAMERONE 437
Solar, 36 fr. ). Il y a deux éditions sous la date de 1542 par le
même imprimeur ; l'une est en caract. ronds et l'autre en lettres
italiques. On sait que les impressions de Giolito sont très-
recherchées aujourd'hui. — L'édition d'Amsterdam (Elz. , à la
Sphère ); 1665. pet. in-12 (B. lmp. Y 2 995; B. de Grenoble,
17656), se vend généralement de 5o à 100 fr., à cause de l'es-
time que l'on fait de toutes les productions de ces éditeurs, parce
qu'on les suppose toujours intégrales et jamais châtrées , qua-
lité qui n'empêche pas qu'elles ne soient souvent assez incor-
rectes. — cou la viia di G. Boccaccio, Londra f Paris) , 1757,
5 vol. in-8, ornée dt 111 grav. et autant de cuis de lampes
(Pixerécourt, 96 fr. ; ( B. Imp. Y 2 996; Fontaine, en 1870,130
fr.). — Londra (Livourne ) 1789 , 4 vol. in-8 portr. Excellente
édition, due aux soins de G. Poggiali, on assure que dans les
4. vol., il n'y a qu'une seule faute d'impression. — Florence,
Molini, 1820", 1827, petit in-12 très-allongé, avec un front, gravé.
— Londres, PLkcring, 1825. 3 vol. pet. in-8 avec un portr. et
jo jol. vignettes grav. par Fox, d'après Stothard , de 20 a 3o
fr. ((il vendait les grav. séparément 1 livre st. et jusqu'à 3 liv.
en pap. de chine).
Vincent Brugiantino, gentilhomme Ferrarais du i5esiècie,
eut la fantaisie de mettre en vers le Décaméron de Boccace ;
son ouvrage est intitulé : Le Cento Norelie di G. Boccaccio,
ridotte in ottava rima. Venise, Marcolini, i554, in-40 à 2 col.,
lettres ital. , fig. en bois (Libri, 100 fr. ). Le mérite de cette
traduction ne répond nullement à la valeur qu'elle a acquise
dans le. commerce; mais elle est très-rare, et elle n'a jamais
été réimprimée.
Traductions Françaises
Boccace des cent nouvelles, ou le livre Decamerone, autre-
ment surnommé le prince Galliot . etc. , trad. en franc, par
Laurens du Premier-Faict. Paris, Verard, 1485, in-fol. goth. à
2 col. — Paris. Vérard, s. d , iu-fol. goth. à 2 col. , fig. en b.
(La Vallière . 36o fr. ; Mac-Cnrthy, 1020 fr. ; Galitzin, 1099 fr.).
— Le Livre C 'amer on, autrement surnommé le prince Galliot,
qui contient cent nouvelles racomptées en dix jours par sept
femmes et trois jouvenceaulx , etc.; trad. par Laurens du
'Premk-r-Faict. Paris, Ve Michel Lenoir, i52i, pet. in-fol. goth.
à 2 col. de 288 pp. , jolies fig. sur bois, et grandes lettres or-
nées (La Vallière, 10 fr.; Crozet, 80 fr.). — Il va eu encore
plusieurs réimpressions de cette traduction, qui n'est pas fidèle
et qui, en effet, ne saurait l'être, puisqu'elle a été faite sur une
version latine de l'ouvrage de Boccace. Les dernières éditions
de cette traduction (i534, i53~, 1540, 1 541 , etc. ) sont simple-
ment intitulée: Le Caméron, ce qui atteste l'ignorance de ceux
qui présidaient à leur impression.
Le Décaméron, ou le Prince Galliot , trad. de l'italien par
ordre de Marguerite, reine de Navarre, par Ant. Le Maçon.
Paris, Est. Roffet. i545 fDufay, 3o fr.; Bertin, 180 fr; Potier,
en 1870, n° i5o5, 900 fr.'. in-fol. avec fig. s. b. en tète de cha-
438 DECAMERONE
que journée. — Paris, 1548, i55i, i555, i556, i56g, 1572, 1? 78,
Ô79, 2 tom. pet. in-8, fig. s. b. de Salomon Bernard, dit le
Petit Bernard. — Lyon, i55i, i55a Nodier, 125 fr.J, i558, i56o,
i58o, 097, pet. in-8, fig. s. b. (Veinant, 5o fr). — Rouen et
Paris. 1045, 1662, 1670, 2 tom. pet. in-8 ( Crozet, 10 fr. ; B. de
Grenoble, n° 17658). — Rotterdam, 097, 2 tom. pet. in-8. fig.
s. b.). — Toutes ces anciennes éditions de la traduction d'Ant.
Le Maçon sont entières, c'est un avantage que n'ont pas les
éditions plus récentes. La traduction en elle-même est spiri-
tuelle, assez exacte , et estimée de ceux qui aiment l'ancien
français.
Contes et nouvelles de Boccace, trad. libre, accommodée au
goût de ce temps. Amst. , Gallet, 1697, 2 vol. pet. in-8, fig. à
mi-page de Romain de Hooge (Pixeréeourt, 5~ fr.; Nodier, '123 fr.:
Leber, B°2347; B. Imp. Y 2 1004); Amst. , 1699 (Solar, 100 fr.),
Col., 1702, mêmes fig. (Du Roure . 38 fr. ; Nyon 10618) ;
Col. 1712 { Scheible, 12 fr.); Col., 1732, 2 vol. fig. (Chédeau,
n°984); La Haye, 1733, 2 vol. in-12 (B. de Grenoble, 17659);
La'Haye, 1775 , 2 vol. in-12 fAlvarès, en juin i858, 5 fr.).
Le Décaméron, ftrad. d'Ant. Le Maçon). Londres (Paris),
1757. 5 vol. in-8, avec les fig. et les vig'n. qui on: servi pour
l'édition du texte italien sous la même date. Vendu, avec les fig.
libres, 58o fr., Solar, n° 2070; et 200 fr. Pixeréeourt. 11 faut, pour
que les fig. soient complètes; 5 frontispices, 1 portr. 110 fig. et
97 culs de lampe d'après Gravelot, Boucher, et Eisen ; plus 20
planches et un front, libres, formant une suite intitulée : Es-
tampes galantes (Cailhava, 77 fr.) ; total . 137 pi. et 97 culs de
lampe. 11 en existe une copie très-bien faite, où les figures sont
retournées et ont un encadrement orné de feuillages. On en re-
connaît le premier tirage à ce que le frontispice est avant la
lettre, et ne porte l'indication ni de Estampes galantes de Boc-
cace, ni de Londres. 11 a été fait plusieurs tirages de l'édition
italienne de 1757. Le premier, dont les épreuves sont les plus
belles et où les planches sont quelquefois marquées au dos avec
un paraphe incliné, est le plus recherché. 11 existe des gravures
avant le nom des artistes. Les épreuves de la traduction fran-
çaise, surtout celles des culs de lampe sont moins belles; ces
culs de lampe sont même plusieurs fois répétés et ne sont pas
placés aux mêmes endroits que dans l'édition originale. — La fi-
gure qui appartient à la première nouvelle de la 8e journée est
différente dans l'édition française de celle de l'édition italienne.
La traduction de Le Maçon a été remise en français moderne
par l'abbé Sabatier, de Castres. Elle est intitulée 'quelquefois :
Contes de Boccace , et d'autre fois : Le Décaméron, ou les Dix
journées galantes. Elle a eu de très-nombreuses éditions, pres-
que toutes de Paris (on joint dans celles en 10 volumes les fi-
gures d'Eisen et de Gravelot): 1777, 1779, 1783, 1791 en 10
volumes in-8, ou in 12 (Solar, 200 fr. ; Barraud, en 1870, 80
fr.): 1801, 11 vol in-8; — Xouv. édit. rev., etc., par Christian,
Paris. 1842, un vol. in-12, 3 fr. 5o ; réimprimé souvent, soit
dans le format in-12. soit dans le format in-4 à 2 col., illustré.
DECAMERONE 4?9
— La trad. de Sabatier, est augmentée de contes en vers imi-
tes de Boccace, de notes historiques sur les personnages mis en
scène, etc.
Nouvelles de J. Boccace, trad. libre, avec la Vie de Boccace
etc., par J -B. Mirabeau (ou Mirabaud ). Paris, 1802, 4 vol,
in-8, avec jolies fig. d'après Marillier, grav. sous la direction de
Ponce f Potier, 24" fr.; Fontaine, en 1870, 3o fr.j. Réimprimé
en i8o3, en 8 vol. in-12 , avec les fig. de Marillier ( Scheible ,
16 fr.).
Contes de Boccace , trad. par Rastoin-Bremond , avec une
Notice sur la vie et sur les ouvrages de l'auteur. Paris, i835, 2
vol. in-8, avec 22 fig. (.Van den Zande, n° 2210 j. A été repu-
bliée, toujours en 2 vol. in-8, en i838, en 1842 , en 1848.
Contes de Boccace, trad. de l'ital. et préc. d'une Notice his-
torique par A. Barbier. Paris, 1845, 1846, 1847, §r- 'n"8> avec
120 fig. dans le texte et 32 vign. par T. Johannot, Baron, Nan-
teuil, etc. — La Bédoyère, 10 fr. 5o; Fontaine, i5 fr.
On connait le sujet du Décaméron. Pendant la peste qui eut lieu
à Florence lors de son séjour dans cette ville, vers 1324, Boccace
suppose que 10 jeunes gens, sept femmes et trois cavaliers, se
retirent dans une campagne où ils racontent diverses histoires
pour se désennuyer. Ces histoires roulent sans cesse sur la ga-
lanterie et la religion. C'est à la Messe que se rencontrent ses
héros, et avec des formules dévotes qu'ils débutent dans tous
leurs contes; le vendredi et le samedi, ils suspendent leurs nar-
rations comme étant trop profanes ; mais toutes ces histoires
n'en font pas moins une vive guerre aux moines et égayent ie
lecteur à leurs dépens. Aussi
Les défenseurs zélés des dévots mis en jeu
Pour prix de ses bons mots le condamnaient au feu.
Le livre fut sévèrement défendu par l'église, ou, du moins, les
éditions en furent ordinairement mutilées, châtrées ou châtiées,
ce qui revient toujours à peu près , au même. — Les cent
histoires du Décaméron sont très-variées , écrites dans un style
très-pur. élégant, et toujours convenable au sujet, qualités rares
alors. Aussi ce livre obtint-il un grand succès. Des papes, et
même des conciles l'honorèrent de leurs censures ; mais telle
était l'estime dont il jouissait que l'on n'en censura que les en-
droits satiriques, et qu'il ne fut jamais condamné tout entier.
Les aventures galantes et les détails licencieux furent tolérés;
ils ne passent en Italie que pour des traits de gaité et personne
n'a la pédanterie de les blâmer quand ils sont présentés avec
agrément. Le Décaméron a été traduit dans la plupart des lan-
gues de l'Europe et a servi de modèle a tous les conteurs de
nouvelles. La Revue des Deux mondes, renferme (livraison du
Ier juin i863) , un article de M. Emile Monlégut, intitulé: La
Fiancée du roi de Garbe et le Décaméron. L'œuvre du con-
teur italien y est appréciée sous des aspects nouveaux, et elle
est l'obiet dés plus grands éloges; nous transcrirons quelques
unes des lignes du début : « Les nouvelles que je venais de lire,
440 DECENCE — DECLAMAT! 0
« formaient de bien joli? groupes et de bien aimables contras-
tes. Les unes n'étaient que grâce; les autres n'étaient que
('tendresse; celles-ci brillaient par une verve spirituelle, une
«mutinerie de sentiment, une pétulance erotique, franches de
« tout péché de mièvrerie et de brute hypocrisie langoureuse ;
« celles-là, animées par une passion et une véhémence italien-
« nés, étaient chaudement sensuelles, libres de toute vanité, vo-
« lupteuses avec sérieux, avec gravité . et presque avec austéri-
« rite ; d'autres enfin se recommandaient par une charme ro-
« manesque d'un caractère touchant qui aurait presque réconcilié
« l'imagination avec le faux et l'artificiel , tant le génie du con-
« teur avait sauvé avec habileté les invraisemblances des situa-
'< tions et les mensonges des sentiments. » — Dans l'Histoire
de la poésie Scandinave. Prolégomènes par M. Edelestand Du
Méril (Paris, i83q, in-8), on rencontre (pag. 344-36oJ ce que le
titre du livre ne semblait guères promettre , une notice sur les
Sources du Décaméron. et ses imitations.
Décence et volupté, ou les Tentations , par Auguste
.'L.-R. D. Bernard, de Rennes). Paris, 1808, 3 vol.
in-12. rig. — Marc. 7 fr. 5o.
Deceyt [Tlie) of Wômen 'Les Tromperies des fem-
mes). Londres, sans date fvers iSao, in-40. Opuscule
très-rare, accompagné de figures sur bois d'un travail
grossier.
Décisions (Les) de Cythère, ou le Code de Va)nourr
ouvrage curieux et galant, par une femme de belles-
lettres. Amsterdam et Versailles, 1772^1 776, 2 vol.
in-12. — Claudin, en juillet i858, 4 fr. 5o.
Declamatio de nobilitate et praecellentia foeminei
sexus, auct. Henr.-Corn. Agrippa. Anvers, ir>20, in-S
(Libri, 11 fr.). — S. I., i53^ in-8. Rare.
Petit traité singulier, dont ou connait au moins cinq traduc-
tions françaises :
i° Déclamation de la noblesse, et préexcellence du sexe fé-
minin, trad.. etc. (par un anonyme). Anvers, i53o, pet. ih-8
gotb. (Tross, 35 fr. ). Lyon, Fr. Juste, i5?7, in-16 goth. et
Paris, Den. Janot. s. d., in-16 (Solar, 60 fr. ).
20 Traité agréable et curieux de la noblesse et excellence
du sexe de la femme par dessus celui de l'homme. La Haye.
1686, in-12 (Nyon, ii° 407g).
3° De la grandeur et de l'excellence des femmes au dessus
des hommes, trad. du lut., avec uotes et la Vie d'Agrippa
par d'Arnaudinj. Paris, Babuty, 171 3, in-12 (Nyon, n° 4080;
Leber, 2735;.
4° Sur la noblesse et excellence du sexe féminin , etc., avec
le traité sur l'incertitude aussi bien que là vanité des scien-
DECLAMATIO - DECOURCELLE 441
ces et des arts, trad. du latin de Corn. Agrippa, par Gueude-
viile. Paris, 1713, in-12. — Leyde , 1726, 3 vol. pet. in-8 ave-
front, et portr. (Pixerécourt. 25 fr. ; Solar, i3 fr. 5o; Techener,
en i85S , 36 fr.
5° De l'excellence et de la supériorité de la femme , etc.
f par Fr. Pevrard). Paris, 1801, i8o3, in-12 de 124 pp. (Crozet,
7 fr. J.
Decîamatio ebriosi, scortatoris , aleatoris, de vitio-
sitate disceptantium , auct. Ph. Beroaldo. Bononiae,
Bened. Hectoris, in-40 de 20 ff. — Erfurt, i5ot, in-40;
et Strasbourg, iôoi, in-40 (Mac-Carthy, 2I fr-)-
Plusieurs fois réimprimé. Traduit en prose par Calvi de La
Fontaine, sous le titre : Trois déclamations es quelles iivro-
^ne, le putier et le joueur de de^, frères , desbettent, etc., et
en vers, par Gilb. Damai is. sous le titre: Le Procès des trois
frères, Lyon, Maur. Roy, i558, in-S.
Déclamations (Les), procédures et arrest; d'amours
donne; en la court et parquet de Çupido à cause d'au-
cuns différens entendu; sur ceste police. Paris, Ser-
gent, 1 D4.D (Méon, 2q3j). — Paris, V Franc. Regnault,
i5 55, in- 16, vign. s. b. ''J. Pichon, n° 809, 26 fr.). —
Lyon, Ben. Rigaud, i58i, in- 16 (Claudin, en 1860,
[5 fr.). — Voir: Arrêts d'amour.
Déclaration (La) des droits des citoyennes du Palais-
Royal. 1790, in-8. — Leber, IV, p. 221.
Décor puellarum, ;oe Honore délie don^elle, la quale
da regola. forma e modo al stato de le honeste don-
;elle (le faux titre porte: Liber moralis italica lingua
scriptus). S. 1. (Venise), Nie. Jenson , 1461 (1471),
in-4" de 120 ff. , dont 2 blancs. Livre singulier, mais
rempli de bonnes maximes. Rare et recherché. — Bou-
tourlin, 5oo fr. ; Libri, 41 5 fr.
DECOURCELLE (Adrien), aut. dramat., né à Paris,
en 18514. Voir: Agénor le dangereux. 1848. — Les
Amours forcés. 1 856. — Don Gusman, 1846. — Les
Dou\e travaux d'Hercule. 1848. — Les Dragons de la
reine. 1 85 1 — L'Echelle des femmes. i85o. — Les
Femmes de Gavarni. i852. — J'enlève ma femme.
iSb-j. — Mam^elV Rose. 1 8 5 3 . — Les Mariages d'au-
jourd'hui. 1 861 . — La Marinette. 1848. — Les Mé-
moires de Grammont. 1848. — Monsieur mon fis.
i855. — Oscar XVIII. 1840. — La Petite cousine.
1849. — Le Roi de c.rur. 1849. — Un jeune homme
Tome 11 56
442 DE COURCY — DECRETS
timide. 1868. — Un ménage à trois. 1 853. — Un
monsieur qui suit les femmes. i85o.
DE COURCY (Fréd.), vaudevilliste franc., né en
1795, m. en 1862. Voir: L'Amour et l'appétit. 1823.
— Anacharsis, ou Ma tante Rose. 1 835. — Anacréon.
1 838. — L'Ange dans le inonde et le diable à la mai-
son. i83g — L'Art de déplaire (avec Mélesville, Pa-
lais-Royal), i855, in-8. — Avant la noce. \S3y. —
Le Baiser au porteur. 1824. — Le Beau Narcisse.
1820. — La Chaste Suzanne. i83q. — Le Coq du
village. 1822. — La Demoiselle et la dame. 1822. —
L'Ermite et la Pèlerine. 1822. — Etrennes à la halle.
182D. — L'Homme à femmes. 1 836. — Mademoiselle
Clairon. i83q. — Manon Lescaut. i83o. — Maris à
vendre. 1 8 3 3 ." — Mignonne. 1848. — La Partie fine.
1829. — La Petite Corisandre. 181 2. — Tristine, ou
Cha'illot , etc. i83o. — Une nuit de Paris. 1829. —
Une séparation, ou le Divorce dans la_ loge. 1844. —
Vous n'aurie\ pas vu ma femme? i85y.
Découverte (La) australe, par un jeune homme vo-
lant, ou Le Dédale françois, nouvelle trcs-philosophi-
que; par Rétif de la Bretonne. Leipzig et Paris, 1781,
4 vol. in-12, 4 front., dont 1 double plié, et 19 fig
par Binet, non signées. — Solar, 41 fr. ; Desq, 60 fr.;
Claudin, en 1867, 22 fr.
Descouverte (La) du style impudique des courtisanes
de Normandie, envoyé pour etrennes à celles de Paris.
De l'invention d'une courtizane angloise. Paris, 161 8,
in-8. — La Vallière, n° 3qi3^. — Pièce très-rare, en
prose, réimpr. dans les Variétés hist. et littér., de M.
Ed. Fournier, tome Ier, pp. 333-341,
Descouverte historique de la différente humeur des
femmes, ou le Caractère d'une honneste femme, par
M. D. P. — Paris, 1670, in-12. — De Blaesère, 5 fr.
Décrets des sens sanctionnés par la volupté, ouvrage
nouveau, avec des gravures à l'anglaise. Rome, 1793,
in-8 de 128 pp., les 2 dernières chiffrées 227 et 228,
fig. — Duprat, an vi, 6 fr.
Recueil d'hist. fort libres en vers et en prose ; parmi les per-
sonnages dont on parle, figurent le docteur Guillotin. la canta-
trice Saint-Huberii, le comte Stanislas de Clermont-Tonnerre .
François de Neufchâteau, etc. — Les gravures sont à mi-page,
DÉCRI — DÉFAICTE 44?
et elles sont bien dessinées. — Le volume contient les contes
suivants: Le Députe cynique, ou la Dame L. f....e en rêve —
La Trompette du jugement. — Après la panse vient la danse.
— Le Gaulle-petit relourné. — Les Meubles renversés. — La
Tabatière de Vénus. — La Double douleur , ou la Nymphe
de Diane et l'Amour. — Le Baromètre, ou les Caprices' amou-
reux du médecin G., etc.
Dccri (Le), conle en vers; par Belin. S. 1., 1762,
in-i2. — Techener, n° 4000.
Rare et amusant. — L'auteur était avocat du roi à Monfort-
l'Amaury. 11 ne craignit pas de critiquer les gens de robe,
de justice ou d'Eglise; les Lmmes même ne sont pas ménagées.
On a dit q ;e l'auteur parlait en connaissance de cause. Un âne
est pourtant le héros de cet opuscule peu connu !
Dédaigneuse (La), com.-vaud.en 1 a.; par Yulpian,
P. Duport et Ed. Monnais (Vaudeville). Paris, 1801,
in-8, 1 l'r. 5o.
Dédain (Le) amoureux, pastorale faite françoise sur
l'italien; par A J. P. S. — Paris, 1602, iôo3, in-12
(Nyon, n" 18857).
La même pastorale, mise en vers françois par Isaac de La
Grange. Paris, 161 2, in-8 (Nyon, n° 18246). — Ces deux pièces
sont des traductions ditîérente's de YAmoroso sdegno du Brac-
ciolini. Elles faisaient partie de la coll. Soleinne, n° 4449.
Desdain (Le) de l'amour, contenant la description
des amoureux et des dames de ce temps, faict par DIE
H. D. B. — Rouen, G. L'Oyselet, 1602, 160?, petit
in-12 (De Soyecourt, n° 248; Nyon, n° 9657). — Ro-
man mystique.
Déesse (La) du bœuf gras, folie carnavalesque en 2
tableaux; par Elie Frébault et Alph. Lemonnier. Paris,
1S06, in- 18 de 28 pp. (Th. Beaumarchais;.
Déesses (Les) de la liberté. Les Femmes de la Con-
vention et du Directoire, par M. Capefigue. Paris,
Amvot, 1862, in-18 de 200 pp. (Les Reinescle la main
gauche).
Déesses (Les) des bals de Paris, ou Oiseaux de pa-
radis (en vers), par Edouard de G***. — Paris, impr.
Gaittet, 1 85G, in-12 de 16 pp.
Défaite (La) d'amour et autres œuvres poétiques, de
V. D. (D'Audiguier), sieur de la Menor. Paris, Tous-
saint du Bray; 1606, in- 12. — Nyon, n° 14470.
444 DÉFA1CTE — DÉFENSE
Défaicte (La) dit faux amour, par l'unique des braves
de ce temps, député par le Soleil à l'exécution d'un
acte tant héroïque en l'absence des dieux fugitifs du
ciel; par P. de Boitel, sieur de Gaubertin. Paris, Che-
valier, 1 61 7, 2 vol. in-12. — Nyon, n° 9658.
Défauts (Les) de Jacotte. opérette en un acte; par
Alfred Duru et Henri Chivot, musique de Robillard
(Fantaisies-Parisiennes). Paris, librairie dramat., 1867,
gr. in- 18, 24 pp., 1 fr.
Défauts (Les) des femmes , poëme véridique, en 4
chants et en vaudevilles; par C. A. B. C. F. M. Paris,
1801, in-12. Peu commun — Prandel et Meyer, 3o kr.
Défauts (Les) des femmes, leurs manies et leurs tra-
vers, par Monpont, 2e édition Paris, Ledoyen, 1857,
in-16 de 64 pp., -]b cent.
Défense de la crinoline , par un médecin de campa-
gne. Paris, 1857, in-16 de 62 pp., 1 fr.
Défense (La) de la jalousie, par Bary. Paris, 1642,
in-4". — Cat. Deneux. — Rare.
Défense (La) des dames, ou Mémoires de Mm'la comt.
de*** (Henriette-Julie de Castelneau, comtesse de Mu-
rat). Paris, Barbin, 1697, 2 v°l- m_12 (Nyon, n° 9401);
et sous le titre suivant: Mémoires de la comtesse D....
avant sa retraite, dans lesquels on verra que très-
souvent il y a plus de malheur que de dérèglement
dans la conduite des femmes. Paris, Brunet, 1698, 2
vol. in-12. — Amst., Jordan, 1711, in-12 (Nyon, n°
9402 ).
Défense des droits des femmes, trad. de l'anglais de
liss * '
Marc,
Défense des femmes contre l'alphabet de leur pré-
tendue malice et imperfection, par le sieur Vigoureux.
Paris, 1617, pet. in-12. — J. G., 7_ fr. 5o ; Coste, i3
fr.; Leber, n° 2747; Nyon, n° 4o58. — Voir: L'Al-
phabet de l'imperfection, etc.
Défense du beau sexe, ou Mémoires historiques,
philosophiques et critiques pour servir d'apologie aux
femmes ( attrib. au Père Pnil.-Jos. Caffiaux, historio-
graphe de Picardie). Amst. (Paris), 1 753, 4 tomes (en
miss Mary Wollstoncraft. Paris, 1792, in-8. Rare.
7 fr.
DEFENSE — DEGRE 44D
2 vol.) in-12. — Duprat, 6 fr. ; La Bédoyère, 7 fr. ;
Bergeret, n" 1 554.
Défense du cœur contre les attaques d'amour, par
le sièur d'Alquié. Amsterdam, P. Marteau. 1681, petit
in-12. — Nyon, n" ?9b3 ; Techener, en i'858, 8 fr.
Défense du pet , pour le galant du carnaval, parle
sieur de S. And. (de Saint-Evremond). Paris, i65i,
in-4°5 S pp. — Leber, n° 6663.
Facétie en prose et en vers. On en trouve un extrait dans
les Pièces désopilantes, pour 1866, pp. 55 à 59. — Il s'agit d'un
amant qui, ayant eu certain laisser-aller dans un tète-à-tete avec
sa maîtresse," cherche à se justifier au moyen d'arguments qui
nous paraissent sans réplique ; voici l'avant-dernier.
Si pour un pet fait par hasard,
Votre cœur, où j'ai tant de part,
Pour jamais de m :>i se retire ,
Voulez-vous que dorénavant
Vous me donniez sujet de dire
Que vous changez au moindre vent ?
Celte plaisanterie, l'une des meilleures du genre, a reparu en
1679 avec nom d'auteur, Bardon, sous le titre: Le Pet éventé.
Si Bardon n'est point un pseudonyme, ce n'est qu'un filibustier
littéraire, l'auteur étant véritablement Saint-Evrcmond.
Défence (La) et forteresse invincible de l'homme et
vertu des dames. "Voir: Le Fort inexpugnable, etc.
DEFORGES ( Phil.-Aug. Pittaud- ) , vaudevilliste
français, né à Paris en i8o5. Voir: V Alcôve. i83 3.
— Les Baigneuses. 1 833. — Le Bijou perdu. 1 8 5 3 .
— Les Cfiarmettes. 1 834. — La Danseuse de Venise.
1834. — flâneuse. i855. — Manon Giroux. 1839. —
— Le Mari honoraire. ï 836. — Sophie Arnould. 1 83 3.
— La Tentation de Maître Antoine. i832. — Une
femme est un diable. 1 835. — Une nuit au sérail. 1841 .
DEFRÉMERY (Ch.), orientaliste français, né à Cam-
brai en 1822. Voir: Gulistan, ou le Parterre de roses,
trad. du persan. i858.
Dégoûts (Les) du plaisir, frivolité. Lampsaque, 1752.
in-12. — De Paulmy, n° 6082 ; Dresden, n° 406. Rare.
Degré (Le) des âges du plaisir, ou Jouissances vo-
luptueuses de deux personnes de sexes différents, aux
différentes époques de la vie, recueillies sur des mé-
moires véridiques, par Mirabeau, ami des plaisirs;
44'"' DEGRES — DÉJEUNÉ
orné de gravures et de chansons, avec le portrait de
chaque âge. Paphos, de l'imprimerie de la mère des
amours, I7u3, in-18, avec 8 fig. — Au Palais-Royal,
chez la veuve Girouard, très-connue, 1798, 2 tomes
in- 18, 112 pp. et 126 pp., avec 8 gravures (le 2e vo-
lume contient L'Ecole des filles, ou la Philosophie des
dames, avec quelques suppressions). — Réimpr. en
186?, en Belgique, en 2 vol., in-iS, avec 10 rigures.
Ouvrage libre, et dont Mirabeau n'est nullement l'au-
teur.
Dégrés {Les) de l'échelle. Comment tombent les
femmes, par Mule la comtesse Dash. Paris, 1837^ 1 fr.
Déguisements (Les) de Vénus et autres poèmes, par
E. Parny. Bruxelles, 1828, in-18. — Se trouvent réim-
primés dans le Portefeuille volé, etc.
Dehors (Les) d'un mariage, comédie en 2 actes ; par
Garrick, trad. de l'anglais par Pierre de Chàteauneuf.
Paris, 1827, in-8.
DEÏMIER (Pierre de), né à Avignon. Voir: Le Prin-
temps des lettres amoureuses. 1614. — Histoire des
amoureuses destinées de Lysimont et de Clitye. 1608.
— Lettres amoureuses. 161 2.
Deiphira (ou la Déiphire, de L.-B. Alberti). Voir:
Hecatomphila.
Déj.ï^et (biographie), par Eug. de Mirecourt. Paris.
G. Havard, i8'5g, in-32 de 89 pp. et portr., 5o cent.
Paulinc-Vircinie Déj-izet, eélèbre actrice française, est née a
Paris en 1798. Elle débuta a l'âge de cinq ans /au théâtre des
Capucines, "dans Fanchon toute seule. Depuis ce jour là , ses
succès allèrent en grandissant, et elle parcourut toute la France,
Lyon , Bordeaux , etc. au bruit des applaudissements. L'apogée
dé ses triomphes fut au Gymnase et au Palais- Royal. 1821-
184-4, dans ses célèbres rôles de la Loge du portier, de Frétil-
lon, etc. etc. En 1859, en<e obtint la direction d'un théâtre qui
prit son nom, où elle joua encore, et où elle obtint encore de
nombreux succès. — Son fils, M. Eug. Déjazet , s'est fait con-
naître par une série d'opérettes, notamment: Un mariage en
l'air, en mars 1861; la Rosière de quarante ans, en avril 1862;
l'Argent et l'amour en t863; la Tentation d'Antoin?, en i865, etc
Déjeuné (Le) de la Râpée, ou Discours des halles et
des ports, etc. (par Lécluse). A la Grenouillère (Paris),
chez Mlle Manon, marchande orangère, s. d., et 1775,
in- 12. — Therrin.
DÉJEUNÉ — DELA PORTE 447
Déjeuné (Le) des halles, ou Accordée de mariage
entre Claude L'Echappé, Michel Xoiret, charbonniers,
avec Su^on Vadru, Marianne Ravier, revendeuses de
fruits sur des inventaires. 17*51, in-12. — Leber, n"
2438.
On trouve dans cette petite pièce des chansons et de la poésie.
le tout dans l'idiome des ports et des Halles.
Déjeuners de la folie, recueil de chansons et poésies
inédites, par une société de fous. Paris, Tiger, 181 5,
in- 18 de 5 feuilles, 1 fr. 2 5.
C'est probablement le même ouvrage que: Déjeuners delà
Jolie. Déjeuners des garçons de bonne humeur. Paris. 1802.
'2 part. in-iS fCat. Beuchdt, en i85o, n° 1 85).
DELABY,contemp. -.Leçon d'amour. Bordeaux, 1868.
DELACOLR (Alfred-Charlemagne Lartigue,dit), mé-
decin et vaudevilliste, né en 1 8 1 5 , reçu docteur en
1841, il s'est adonné au théâtre à partir de 1847. ^ °'r:
L'Amour en sabots. 18O1, — L'Amour, quéque c'est
qu'ea? ï 853. — Les Amours de Cléopatre. 1860. —
Avait pris femme le sire de Framboisy. i856. — Ce
qui manque aux grisettes. 184g. — Diane de Lys et
de Camélias. 1S54. — La Femme doit suivre son mari.
1860. — La Femme qui trompe son mari 1 85 1 . —
L'Hospitalité d'une grisette. 1847. — J'ai compromis
ma femme. 1861. — Les Maris me font toujours rire.
1854. — Monsieur boude. 18^4. — Monsieur va au
cercle. i865. — Les Mystères de Pété. 1854. — Les
Xoces de Merluchet. 1 855. — On dira des bêtises.
1 8 5 3 . — Polkette et Bamboche. 1847. — Pst, ■ ■ ■ Pst ■
18 55. — La Sensitive. 1860. — Trois amours de pom-
piers. i852. — Un mari à la porte. 1839. — Une
femme qui se grise. 1 8 5 3 . — Une femme qui trompe
son mari. i85i. — Une nuit au Champagne. i8&g.—
La Veuve au camélia. 1857. — Vente d'un riche'mo-
bilier. 1857. — La Villa des amours. 1857.
DELAHAYE (Jules), vaudevilliste contemporain.
Voir: Les Dragées de Sucette. 1866. — Le Roman de
la ros:. 1854. — Les Tempêtes du célibat. 1862.
DELAPORTE (Michel), vaudeville français, né à
Paris en 1806. Il s'était d'abord adonné aux arts du
dessin, vers 1 835, il les abandonna pour le théâtre.
Voir: Ah! que l'amour est agréable! 186?. — L'A-
448 DÉLASSEMENTS
mow d'un ouvrier. i83g. — Les Amours de M. et
Madame Denis. 1845. — Les Amours de Psyché. 1841.
— L'Andalouse de Paris. 1840. — L'Ange de mes rê-
ves. 1867. — L'Argent, la gloire et les femmes. 1840.
— Argentine. i83g. — Ces scélérates de bonnes. 1867.
— La Dame aux' giroflées. 1868. — Le Dernier des
Gaillard. 1867. — Estelle et Némorin. 1844. — La
Fille à Nicolas. 1845. — La Fille de Vair dans son
ménage. i8?7. — Les Filles mal gardées. i865. — Il
n'y a plus de grisettes. i85g. — Ma sœur Mirette.
1861. — Madame Ajax. 1866. — Madame Pot-au-
feu. 1869. — Le Ménage de garçon. 1842. — La Mère
Godichoh. 1840. — Les Quenouilles de verre. i85i.
— Les Reines des bals publics. r852, — La Samari-
taine. 1845. — Toinette et son carabinier. i856. —
Un Hercule et une jolie femme. 1861. — Un tribunal
de femmes. 1844.— Une femme, un melon et un hor-
loger. 1864. — Une femme gui bat son gendre. 1864.
— M. Aug. Delaporte, fils du précédent, s'est aussi
essayé au théâtre, et il a donné aux Variétés, en i86q,
une comédie en 4 actes, intitulée : Les Grues.
Délassements (Les) comiques de Vabbé Maury. Im-
primerie de tous les diables, 1790 (Impr. imag'in.).
Délassements de l'homme sensible, ou Anecdotes di-
verses (par d'Arnaud deBaculard). Paris, 1787, 12 vol.
in-12. — Nouvelles dans le genre langoureux.
Délassements (Les) d'un paresseux. Pigritiopolis.
1790. in-12. Rare. — Alyarès (juin 61), 8 fr. 5o.
C'est un recueil de chanson?, de contes et d'épigrammes forî
risqués, surtout dans les 25 dernières pages, intitulées: Délires
et Débauches d'esprit. Le bon Picard , auteur de ces poésies
est Pierre-Antoine de la Place, traducteur et compilateur d'un
grand nombre d'ouvrages. Le Bullet. du biblioph. belge t. IX.
p. 297-298, donne des détails sur ce volume , qui fut mis sous
presse dans l'imprimerie particulière du prince de Ligne à Be-
îœil; l'identité des caractères et des fleurons le démontre, et M.
Victor Tilliard possède un exempt, portant une note autogra-
phe de La Place d'après laquelle «l'ouvrage fut imprimé à Be-
« lœil sur un petit manuscrit escamoté à l'auteur ; quelques
« exemplaires, également escamotés par un valet de chambre et
« envoyés à Paris pour y être vendus, ont été saisis à la re-
« quête* de l'auteur et mis" au pilon. » — Viollet Leduc, dans sa
Bibliothèque poétique, suppl. pag. 96, dit que tout ce qui est
contenu dans ce volume, tant prose que vers, est fort médiocre.
Délassements (Les) d'une philosophe. Almanach dédié
DELASSEMENTS — DELECTABLE 449
à la Convention nationale, etc., par une pensionnaire
de la République ("par Mercier de Compiègne). Paris,
Favre, an m, in- 12. — Cigongne , n° 1704. — On y
trouve l'Héroïne républicaine, comédie.
Délassements du boudoir, recueil de poésies galantes.
Londres, 1789, 1 790, in-12, front, gr. — Noël; Alvarès,
en 1 858, i5 rV. 5o: Auvillain, n° 807.
Contes et autres poésies galantes dont un bon nombre ne se
rencontrent que dans ce volume, lequel n'a pas été réimprimé.
Délassements (Les) joyeux, cont. des ariettes, chan-
sons, couplets galants, etc. Paris (vers 1788), in-18,
1 fig.
Délassements (Les) secrets, ou les Parties fines de
plusieurs députés à l'Assemblée nationale, traduit de
l'anglais; par A. W. — Londres, 1790, pet. in-12 de
108 pp., hg. col.
DELATOl CHE (Henri). La Châtre, 1781-1851 :
Fragoletta, Naples et Paris en 1799. 1829— Olivier.
1826. — Portefeuille volé. 1845.
DELAVIGNE (Germain), aut. dram., né en 17Q0,
dans le dép. de l'Eure, mort en 1868. Voir: Frontin
mari-garçon. 1821. — L'Héritière. 182 3. — Le Ma-
riage enfantin . 1 82 1 . — La Neige, r 82 3. — Les Nou-
veaux jeux de l 'amour. 1822. — La Princesse Aurélie.
1828. — La Somnambule. 1819. — Le Vieux Garçon.
1822. — La Vieille. 1826.
DELCHEF ''André), aut. dram., contemp. : Li Ga-
lant de l'siervante. 1859.
DELECLUZE (Et.-Jean), litt. et critique franc., né à
Paris en 1781, mort en i863: Dona Olympia — Mlle
Justine de Liron — Romans, contes et nouvelles —
Roméo tt Juliette, nouvelle de L. da Porto, traduite de
l'italien.
Délectable demaunde and pleasaunt questions with
tlieir severall answers , in matters of love , natural
causes, etc., newely translated out of frenche. London,
impr. by J. Cahvood for Nicholas Englande, 1 566,
pet. in-40 de 100 ff. plus 4 tY. prélim. to the studiouse
and well disposed youthe of Englande. Goth., excepté
le titre, qui est mêlé de lettres rondes (en pr.). —
Tome II 57
45o DELEPIERRE — DÉLICES
Les questions d'amour ne contiennent que les 2 5 pre-
miers feuillets. — British Muséum.
DELEPIERRE (Octave), litt. belge, né à Bruges en
1804. Il exerça à Bruxelles la prof, d'avocat. Il fut
nommé en 1849 secr^t. de légation et consul général
de Belgique à Londres. Il a écrit de nombreux ouvrages
et sur des sujets très-variés ; on lui doit aussi des réim-
pressions de textes rares et de pièces macaroniques fort
recherchées des bibliophiles. 11 a publié plusieurs ou-
vrages curieux en collaboration avec M. Gust. Brunet,
de Bordeaux, et notamment la Bibliothèque bibliophilo-
facétieuse, 3 vol. de joyeusetej qu'ils ont signés du
nom de les frères Gébéodé, rappelant les quatre ini-
tiales de leurs noms. Voir : Description bibliographique
et analyse d'un livre unique, etc. — Macaroneana. —
Un point curieux des mœurs privées de la Grèce.
DELESTRE-POIRSON (Ch.-Gasp. Poirson, dit), au-
teur dram. et direct, de théâtre, né à Paris en 1790,
m. en 1 85g. Voir: Les Anglais supposés. 181 5. — Le
Comte Ory. 18 16. — L'Embarras du choix. Encore
un Pourceaugnac. — Inès et Pédrille. 181 3. — Le
Jeune homme à marier. — La Jolie fiancée. — Le
Nouveau Pourceaugnac. — Le Prince charmant. —
La Volière de frère Philippe.
Délices (Les) de Coblent^, ou Anecdotes libertines
des émigrés. Coblentz, 1792, in-18.
Délibérations et protestation de l'assemblée des hon-
nêtes citoyennes compromises dans le procès-verbal, etc.
Paris, in-8. — Pièce publiée vers 1790, et qui doit ac-
compagner le Procès-verbal de l'assemblée de l'ordre
le plus nombreux du royaume.
Délices (Les) de la poésie françoise, ou Recueil des
plus beaux vers de ce temps (réc. par Fr. Rosset et
Baudouin). Paris, 161 5, 2 tom. en 6 vol. in-8 (Nyon,
13460, reimpr. en 16 18, 2 tomes in-8, Nyon, 13461;
et B. de Bruxelles).
Délices (Les) de la poésie galante, gaillarde et amou-
reuse des plus célèbres autheurs de ce temps (rec. par
J. Ribou. Paris, 166:^, 1664, i665, 1666, 2 part. pet.
in-8, de 254 et 256 pp., avec 2 front, gr. Rare. —
Viollet-Leduc, i3 fr.; Techener, 80 fr. ; Auvillain ,
n° 58o.
DÉLICES 45 1
Ce recueil, qui était véritablement assez bien fait était sur-
tout destiné aux véritables prétieuses, c'est à dire, aux femmes
d'esprit du temps. On y trouve des vers de Corneille, de Mo-
lière et de Boileau. 11 y a des stances de ce dernier Sur l'Es-
cole des femmes , où l'on trouve la 3e strophe , qui a été sup-
primée dans les oeuvres du satirique comme étant un peu trop
badine:
Tant que l'univers durera,
Aveçque plaisir on lira
Que, quoy qu'une femme complote,
Vu marv ne doit dire mot,
Et qu'assez souvent la plus sotte
Est habile pour faire un sot.
Parmi les nombreuses pièces contenues dans ce recueil, on
distingue un billet d'enterrement d'un Amour, avec l'indication
de l'heure précise du convoi et une procuration où les senti-
ments du pays de Tendre sont exprimés par la formule de maî-
tre Loyal, notaire, et au nom de
«Tendre et discret amant, messire Endymion.»
A côté de ce* fadeurs se trouvent des pièces qui sentent un
peu la licence du Parnasse satyrique, des allusions aux mésa-
ventures d'un marquis de Langey , célèbre de la même façon
r;ue devait l'être plus tard le marquis de Gesvres: c'est-à-di're,
à qui sa femme avait intenté un procès en impuissance, et qui
sortit avec désavantage de l'épreuve du congrès fi658). Puis
viennent le fameux sonnet de Y Avorton de Jean Hesnaut,
quelques facéties scatologiques . etc. M. Tncotel pirle de cet
ouvruge dans Ls Variétés bibliographiques, et donne f p. 35o
et suiv.) une liste des poètes dont on trouve des pièces dans
les Délices de la poésie calante.
Délices (Les) de la sagesse sur l'amour conjugal et
les voluptés de la folie sur V amour scortatoirè , par
Swedenborg, trad. du iat. par Moet. Paris. Strasboug,
et Londres, Treuttel et Wurtz, 1824, in-8 de 21 ff, ,
7 fr. 5o. (Œuv. de Swedenborg, tom. X).
L'ouvrage latin publié à Amsterdam , en 1768, sous le titre:
Deliciœ sapientiœ, de amore conjugali, et voluptates insanœ
ds amore scortatorio, a été réimprimé à Tubingue en i84i,in-8.
11 en existe une traduction anglaise qui a obtenu plusieurs édit.:
Londres, 1791 et 1791.: Manchester, 1811; Londres, 1841 et
i855. Ori en trouve des extraicts dans la Récréative Revierv ,
tom. I. p. 286.
Délices (Les) des Césars, d'après une suite de pier-
res gravées sous leur règne. S. 1. n.-d., in-8, avec les
mêmes planches que dans les Monuments de la vie
privée des douze Césars, mais avec un texte différent.
Peu commun. Voir ce titre.
+ ':■ DÉLICES
Délices (Les) des poésies de la muse gaillarde et
héroïque de ce temps, augmentez des Veritez italiennes
et de plusieurs autres pièces nouvelles. Imprimé cette
année (vers iô3o), pet. in-S. — Techener, 40 fr.
Délices {Les) du cloître, ou la Nonne éclairée. Voir:
Vénus dans le cloître.
Délices (Les) du palais ci-devant royal, en vaude-
villes. Paris, vers 1791, brochure in-8 de 8 pp. — Cat.
G. B.
Délices (Les) du sentiment . par le chev. de Mouhy.
Paris, Jorry, iy53. 4 vol. in-12. — Nyon, n° 9578.
Délices (Les) et les galanteries de Vlsle de France.
Cologne, Pierre Marteau (Hoil. ), 1709, 2 part, pet-
in-12. — Rare. Solar, 129 fr.; J. Pichon, 5o fr. ; Po-
tier, n° 1469; Nyon, n° 10074.
64 aventures galantes arrivés pour la plupart dans Vlsle de
France, c'est-à-dire dans les environs de Paris : Aventure par-
ticulière et très-plaisante d'un ancien bourgeois de Paris,
qui à l'âge de quatre-vingt-quatre ans n'avoit jamais sorti
de sa ville. — Histoire de la nièce de ce vieillard , arrivée
au village de Gentilly , près Paris; où l'on verra de quoi
est capable une jeune personne et les extravagances d'un ba-
daud de Paris. — Histoire de la marquise des Cisteaux ,
nourrice du roi Louis XIV. — Les Amours du marq is de
Barbe\ieux, Jils du marquis de Louvois et de Mme de Ponté-
coulant, avec la princesse de Monaco. — Aventures galantes
du prince de Monaco à Strasbourg. — Voyage plaisant avec
des dames au château de Saint-Maur, appartenant au duc de
Vendôme, ou l'on verra quelques avantures du grand prieur
de France et de Fa.ichon Moreau, actrice de J Opéra de Pa-
ris. — Galanteries du duc d'Orléans au château de Saint -
Coud, etc.
Délices (Les), ou Discours joyeux et recréatifs de
Verboquet le Généreux. Se vend au logis de Fauteur,
Rouen, 1623. pet. in-12 (Techener, 200 fr.). Rouen ,
162D (Chédeau, 1020), 1626 (Nyon, io8:'L, in-12 de
258 pp — Avec les Subtiles et facétieuses rencontres
de J. B. , disciple de Verboquet. Paris, i63o, 2 tom.
in-12 (le second volume contient l'ouvrage de J. B. —
Tripier, i?o fr. ; Chaponay, 33o fr.). — Edit. revue et
augm. de nouveau. Lyon , Nie. Gay (ou P. Bailly .
1640, 2 tom. in-12 (fe58 pp. et 71 pp. — Gancia, 63
sh.: Nyon, io852; Leber , n° 2412). — Troyes, Ve
Oudot, et J. Oudot fils, s. d. in-12.
DELICES 453
On ne sait qui était ce Verboquet le Généreux, mais son re-
cueil n'est guère que la réimpression souvent assez fidèle de
quelques contes de Bonaventure Despériers et autres écrivains
anciens. M. Paul Lacroix donne les preuves de ce fait dans son
volume des Enigmes bibliographiques, p. 271 et suiv. — Quant
aux Rencontres de J. B., elles sont dues à un autre personnage
que Verboquet; c'était une brochure que l'on vendait séparé-
ment dans les halles et marchés. Vers 1715, le censeur Passarl,
autrement dit l'abbé Cberrier, supprima ce qu'il y trouva de
« mauvais», et depuis lors toutes les réimpressionss qui en fu-
rent faites à Troyes furent irréprochables. — M. Charles Ni-
sard , du bureau 'du colportage au ministère de l'intérieur, est
un peu sévère pour ce pauvre farceur dans son Histoire des
livres populaires (18D4, tom. 1, pag. 280); il devrait réflé-
chir que des contes et des bons-mots qui traînent depuis trois
siècles, dans tous les recueils d'anecdotes, n'ont plus rien de
piquant. — Cet ouvrage a été réimprimé à Bruxelles en 1^64;
sous le titre habituel: Les Délices ou Discours joyeux, etc.
de Verboquet ( suivi des Subtiles et facétieuses rencontres, etc.],
par Mertens (pour J. Gayj ; pet. in-12 de 180 pp. à cent exem-
plaires. Une notice bibliographique de M. Paul Lacroix termine
le \olume.
Délices satyriques, ou Suite du Cabinet des vers sa-
tyriques de ce temps. Paris, Ant. de Sommaviile, 1620,
in-12, de 472 pages.
Ouvrage beaucoup plus rare que celui auquel il fait suite. 11
n'y en a qu'une seule édition, et presque introuvable. On n'en
cite aucune adjudication depuis la vente de Leduc , en 1819 ,
dans laquelle il a été adjugé à 25 fr. —Manuel, 11. 5j5.
Ce recueil sui contient beaucoup de pièces libres, en contient
entre autres six de Régnier qui n'ont point été reproduites dans
les diverses éditions de cet auteur ; notamment p. 22: Je ne
suis pas prest de me rendre, etc. — pag. 24 : Encor que ton
teint soit desteint, etc. — p. 90 : Jeanne vous degui$e\ en vain,
etc. — p. 241 : Quelque moine de par le monde, etc. — Nous
en reproduirons deux (de la p. 170, et de la p. 45 3 ):
L'argent, tes beaux jours et ta femme
T'ont fait ensemble un mauvais tour,
Car tu pc-nsois au premier jour
Que Jeanneton deust rendre l'âme.
Etaut jeune et bien advenant,
Tu tromperois incontinent
Pour son argent une autre dame.
Mais, Jean, il va bien autrement;
Ta jeunesse s'est retirée,
Ton bien s'en va tout doucement,
Et ta vieille t'est demeurée.
Tombeau d'un courtisan.
In homme gist sous ce tombeau
Qui ne fut vaillant qu'au bordeau,
454 DELIE
Mais au reste plein de diffame.
Ce fut, pour vous le faire court,
Un Mars au combat de l'amour
Au combat de Mars une femme.
Délie, pastorale représentée sur le théâtre du Palais-
Royal (par Jean Donneau, sieur de Visé). Paris, Jean
Ribou , 1668, in- 12 de 6 ff. et 84 pp. — Soleinne ,
n° 1414.
Cette pastorale, qu'il faut donner , du moins en partie , à
Champmesié, renferme peut-être aussi quelques scènes de La-
fontaine, dont les idées et le style s'y montrent parfois. Voici
comment Délie hésite à se prononcer' entre deux amants:
Peut-être que l'orgueil à mon sexe ordinaire
M 'mspire même encor certain désir de plaire
Et que je m'applaudis, en voyant à la fois
Ces deux bergers soumis recbnnoistre mes lois.
Car enfin, à choisir, à regret je m'appresle ,
Quand je songe qu'il faut quitter une conqueste,
Et qu'ayant choisi l'un, l'autre après mes refus
Peut vaincre son amour ou ne m'en parler plus.
Ce penser m'inquiète ou fait naîstre en mon àme
Un chagrin qui me trouble un peu plus que leur flame,
Et mon cœur en secret en ce moment se dit
Qu'on ne peut jamais perdre un amant sans dépit.
Délie, abject de plus haidte vertu; par Maurice Scève.
Lvonnays. Lyon, 1544, pet. in-8, avec une fig. s. b. ,
à ch. page (Un amateur de Paris, n'J 191, 76 fr. Cha-
ponay, 240 fr.; La Bédovère, 40 fr. ; Nyon, n°i556i).
— Lyon, 1247, pet. in-8. R. — 'Paris, 1664, pet. in-12
de 126 ff. chiffrés, plus 14 non chiffrés, en lettres ital.,
portr. et fig. en b. dans le texte ( Nodier, 5o fr. ; SoJar,
58 fr. ; Nyon, n° i55Ô2). — Pontier, à Aix, a fait, en
1820, une réimpr. fac simile de l'édition de Lyon,
1547; une nouvelle réimpression de ce petit poëme a
été faite, en i863, à Lyon, par Perrin, pet. in-8, avec
fig. sur bois.
C'est un recueil de 458 dixains sur l'amour. On peut con-
sulter sur cet ouvrage une notice de M. Philoxène Boyer, dans
les Poètes français , t. 1, pp. ô-j-3 :
« L'amant avait bonne envie d'égaler Pétrarque; il nous rap-
pelle plutôt, dans les parties bien venues de son livre, l'anglais
Donne et l'espagnol Gongora; comme eux subtil imagé, my-
thologique, de ci de là sincèrement ému. 11 se sert avec bon-
heur de la forme vive du dizain, mesure étroite et brève, sin-
gulièrement propre à ces raffinements de l'idée, à ces conden-
sations du sentiment, où il se complait d'ordinaire. »
11 est question de Maurice Scève dans les Annales poétiques,
DELIGHTS — DELLA 455
tom. IV, dans les Nouveaux Mélanges, de Breghot du Lut .
pp. 101, dans le Bulletin du bibliophile, 3e série, n° i5.
Delîghts of the nuptial bed, or the Lady's academy;
in dialogues, printea in the island of Paphos; traduct.
anglaise fort abrégée de l'ouvrage latin intitul.: Philip-
pi Gameri Gemmule? (Voir ce titre). S. d. , in-12. La
préface est une imitation de la lettre de l'abbé de T. ,
mais avec la date de Philadelphie, mai 1806, 8 fig.
Une réimpression porte la rubrique de Londres , et
elle a des figures lithographiées assez mauvaises.
DELISLE DE SALES (J. B. G. ïsoard , plus connu
sous le nom de) Litt. Lyon, 1745-1816. La Bardi-
nade, ou les Noces de la 'stupidité — De la philosophie
du bonheur — ■ Egérie, anecdote grecque — Histoire des
dou^e Césars, de Suétone , trad. du latin — Théâtre
d'un poète de Sybaris — Tige de myrthe et Bouton de
rose — le Vieux de la montagne.
Dell 'eccellen^a délia donna, discorso di Hercole Fi-
logenio. Fermo, i58q, in-8 — Luzarche, n° 3298.
Dell' eccellen^a délie donne, da Pietro Andréa Ca-
nonhiero. Firenze, 1606, in-40.
Délia ecccllen-a et dignità délie donne, di Gui. Fla-
vio Gapella. Rome, i525, in-4. — Venise, i52Ô, pet.
in-12 (Baschet, 1019). Rare.
Délia filosofia di amore libri IV , da Piergirolamo
Gentilenccio. — Venetia, 1618, pet. in-8 de 12 ff. et
339 pp., avec, une grav. au comm. de chaque livre.
— Nyon, n° 3947. Roman en prose, fort médiocre.
Délia magia d'amore, comp. da Guido Casoni, dial.
primo. Venetia, Zoppino, 1591, in-40 avec un double
portr. de Fauteur (Libri, i5 fr.). — Venise, 1592, i5o6.
in-4" (Nyon, n° io586); 1624, in-12 (Piget, n° 1873).
Dissertation singulière et rare.
Délia natura del cortigiano. Rome, 1540, pet. in-4.
Nodier, 4b fr. ; Libri, n° 2498, 40 fr.
Angitia Cortigiano. , qui se trouve en tète du titre comme
nom d'auteur, est un pseudonyme; le véritable auteur est Mich.
Ang. Biondo. On trouve dans ce volume une liste et une biogra-
phie des plus célèbres courtisanes du temps et des détails curieux
sur leur faste et leur influence. Quelques extraits à cet égard se
trouvent dans une des notes qui accompagnent la traduction du
456 DELLA — DELPHINA
Théâtre de l'Arétin ( Paris, Gosselin, 1840, in-18). — Biondo
avait fait aussi trois opuscules anonymes qui ont été réunis
sous ce titre : Angoscia, doglia e pena (Voir ce titre ).
Délia nobiltà et eccellen^a délie donne, dalla lingua
francese nella italiana tradotto, con una oratione di A.
Piccolomini. — Vinegia, G. Giolito, 1 545 in-8 de 26 ff.
— Voir aussi la Xobilità délie donne.
DELLA ROCCA (MmfJ, contemporaine: Darie , ou
les Quatre âges d'un amour. 1860. — Le Roman d'une
femme laide. 1861.
Délie comédie (in 5 atti), degli Accademici ïntro-
nati di Siena, raccolte, nuovamente revedute e ristam-
pate. Siena, Bartolomeo Franceschi, 1611,2 vol. in-12
de 779 et 616 pp. — Nyon, nr' i85g3.
Contient: GITngannati. — L'Amor costante. — L'Alessandro.
— L'Ortensio. — GU Scambi. — La Pellegrina , etc. On sait
que les comédies des Intronali de Sienne sont p-eines de ver-
ve, et qu'elles sont un monument des hardiesses de l'ancien
théâtre italien. Ginguené les qualifie de Spirituelles Atellanes .
mais il ne les a pas analysées.
Délie commedie nuovamente raccolte, insieme con le
correzioni ed anotazioni di Girolamo Ruscelli , libro
primo. Venetia, Plinio Pietrasanta, 1 554, Pet- m-8-
11 n'a pas été publié d'autre volume que celui-ci qui contient:
La Calandra, de Bibbiena; la Mandragola de Machiavel; il
Sacrificio e gli Ingannati des Intronati : l'Alessandro, d'Alex.
Piccolomini; l'Amor costante et l'Ortensio.
Délie lagrime d'Angelica, di M. P. Aretino, due pri-
mi canti. Genoa, 1 538, in-8. (Vente Paris, à Londres,
1 liv., 18 sh. ). — S. 1. , iSq.!, 1 543, et Venise , i555
(154b), in-8 (Heber, 4 sh).
DELON, auteur dram. Genève, fin du xvme siècle:
Angélique. 1778. — L'Isle frivole. 1787. — Le Ma-
riage de Chérubin. 1785. — Le Mariage de Fan-
chette. 1786.
DELORD (Taxile), Avignon , 181 5. Il a e'crit dans
beaucoup de journaux, notamment dans le Charivari.
Voir: Physiologie de la Parisienne. 1 85 1 .
Delphina ou le Spectre amoureux, histoire véritable,
tirée de l'espagnol , et enrichie de notes curieuses ;
par A. P. M. de Gentil!}'. — Paris, Le Prieur, an vi,
DELPHINE - DELVAU 457
in-18 fig. — Scheible, i fr. 70; Fontaine, en 1870, belle
reliure, 55 fr.
Delphine , ou Delphinette. Voir: Mme de STAEL-
HOLSTE1N.
Delphine et le Commissaire de police de la ville de
Tours, Paris, impr. Maulde, 1 838, in-40 de 5 feuilles
(Barraud, en 1870, 3 fr. ). — Il y a eu 2 autres e'ditions
la même année; la 3e a 10 feuilles(r) et la couverture
porte pour titre; Mémoires d'un tourangeau. Ce sont
des plaintes faites par les époux Renard, père et mère
de Delphine ( Séduction et prostitution d'une fille mi-
neure par un commissaire de police ).
Delphinie Kiansi (roman). — Paris, 1728, in-12. —
Nyon, n'J 8947.
DELPRAT (Ed.) sous le pseudon. de Maurice de
Podestat. Comédie du boudoir. 1868.
DELRIEU ( Etienne-Joseph-Bernard), auteur dram.,
1 761-1836 : Le Jaloux malgré lui — la Jeune veuve
— les Ruses du mari.
DELTTF (Paul) , né à Paris en 1826. Voir: Les
Femmes sensibles — les Petits malheurs d'une jeune
femme. 1860. — M. Deltuf a fait de plus un certain
nombre d'ouvrage qui ont joué d'une certaine vogue;
entre autres: idylles antiques, 1 85 1 , in-8. — Con-
tes romanesques, i85îs, in-8. — Mademoiselle Fru-
chet, 1860. — Jacqueline Voisin, 1861, in-18. — La
Femme incomprise , 1 863, in-18. — La Comtesse de
Sylva, 1864, in-18. — La Confession d'Antoinette,
etc. L'un de ses ouvrages: Essai sur les œuvres, et la
doctrine de Machiavel, 1867, in-8, où il tente la ré-
habilitation de cet homme illustre , a eu l'honneur
d'être condamné par la congrégation de Y Index.
DELVAU (Alfred), litt. franc., né à Paris en 1825,
m. en 1867. Il avait été, en 1848, secrétaire de M.
Ledru-Rollin, alors ministre de l'intérieur. Voir: Les
Amours buissonnieres. 1 863. — Les Cytheres pari-
siennes. 1864. — Dictionnaire de la langue verte. 1866.
— Dictionnaire erotique moderne. 1864. — Grandeur
et décadence des grisettes. 1848. — Les Lions du jour.
1866. — Mémoire d'une honnête fille. 186?. — Les
Tome II 58
458 DEMANDE — DEMAR
Plaisirs de Paris. 1867. — Voir aussi le Rabelais, jour-
nal qu*il a rédigé en chef, pendant un an, en 1857.
Demande (La) en mariage, vaud. en 1 acte; par J.
Lazare. Clermont-Ferrand, Noalhat, 1870,111-12, 33 pp.
Demande (La) en mariage, ou le Jésuite retourné,
com.-vaud. en un acte; par Emmanuel Arago, Ed. Mon-
nais et Dartois. Paris, i83o, in-8.
Demandes (Les) d'amours avecques les Responses
joyeuses, opuscule en pr. et en vers, attribué à Alain
'Charrier, impr. dans ses œuvres, dans les Advineaux
amoureux, dans plusieurs autres ouvrages du lemrs
et souvent séparément. — Edit. s. 1. n. d. (Michel Le-
noir, av. i52o), pet. in-8 goth. de 6 ff. (J. G., 88 fr.;
Cigongne, n° 2176). — S. 1. n. d. (probabl. Lyon, vers
i5^3o), pet. in-8 goth. de 8 fr. (Aimé Martin, 69 fr. :
Solar, 7 5 fr. ; Nocher, en 1844, n° q85, 40 fr.). —
S. 1. n. d., in-8 goth. de 12 ff., le dernier blanc (Ci-
gongne, n° 21 76;. — Il y en a aussi une édition, éga-
lement fort rare, suivie des Dit% et ventes d'amour.
Voir: Demandes joyeuses.
Demandes (Les) joyeuses. Rouen, Robert Macé, s. d.
(vers i5oo), pet. in-40 goth., 1 fig. s. b. sur le dernier
feuillet. — Hibbert, 1 hv. 5 sh ; Heber, 1 liv. i3 sh.;
J. Pichon, en 1869, n° 482, 35o fr.
Livret réimprimé plusieurs fois sous les titres suivants : i° De-
mandes joyeuses en forme de quolibets. S. 1. n. d. (vers i53o),
pet. in-8 goth. (Lang, 1 liv. 19 sh.), et Rouen, N. Lecuyer, vers
i58o, pet. in-8. (Cigongne, n° 2096 j. — 20 sous le titre: Plu-
sieurs demandes joyeus: s en forme de quolibets. S. 1. n. d. ,
pet. in-8 goth. de 8 ff. Rare (Veinant, 37 fr.) — 3° Demandes
joyeuses et les réponses en manière de quolibets , avec les
demandes d amour et les réponses; ensemble les dicts et ven-
tes d'amour. Paris, Bourriquant, s. d. (vers 1620), in-i6de9Ô
pp. Rare. — On a fait de ce livret une traduction ou plutôt une
imitation en Angleterre: elle est intitulée: The Demands jo-
yous, in-40 goth. de 4 ff. ; impr. à Londres chez Wynkyn de
VVorde, en i5ii; et elle a été réimprimée plusieurs fois, avec
des modifications de titre (Voir: Délectable demaunds). Quant
à l'édition originale, on n'en connaît qu'un seul exemplaire qui
est conservé à la Biblioth. publique de l'université de Cam-
bridge. Le Bibliophile fantaisiste , cite page 473-474 quel-
ques unes des facéties des Demandes joyeuses , cela n'est pas
bien drôle au temps actuel.
DÉMAR (Claire), femme Saint-Simonienne, m. en
DEMELE — DEMERITE 45y
i833, à l'âge de 33 ans: Appel d'une femme au peuple
sur V affranchissement de la femme. — Ma loi d'avenir.
Démêlé survenu à la sortie de l'opéra entre le paysan
et la paysanne parvenue. Paris ; Pierre Ribou, 1735,
in-12. — La Vallière, n° 3o,i2iy.
Démence de Mmt de Panor , en son nom Ro^adèle
Saint-Ophèle (suivi de quelques autres compositions);
par l'auteur de la Baronne d'Alvigny (par Mérard de
Saint-Just, ou par Mni Mérard de Saint-Just). Paris,
Didot (1796), pet. in-8 ou in-18, tiré à 25 ou à 5o
exempl. /etc. (Bramet, n° 3j5, G fr. 5o). — Petit ro-
man en prose.
Démérite (Le) des femmes, poërne; par Pelletier de
Saint-Julien. Paris, an ix, in-8 de 02 pp. — Aubry, en
1837, 2 fr.
Après une dédicace à Mme Joséphine de L** et un avant-
propos en prose, on trouve une Epitre en vers à Mme Angot;
le poërne, contre-partie de celui de Legouvé, commence ainsi :
Juvénal et Boileau, d'Horace heureux émules,
Qui nous font voir combien nos vers sont ridicules,
Contre un sexe couvert de céruse et de fard,
Pour le bien des mortels déployèrent leur art.
Je suis aussi loin d'eux que Pékin l'est de Chartre;
Ils gravissent le Pinde, et je grimpe à Montmartre;
Mais n'importe, je vais, par de joyeux accents,
Peindre ce sexe avide et d'amour et d'encens,
L'auteur se montre sévère à l'égard des femmes auteurs :
Voyez-les, du pavot de leurs tristes romans,
Pour les mieux enchaîner endormir les vivants,
Ou bien, par leurs accords que Legouvé couronne,
Séduire l'Institut qui ne séduit personne...
Ah! ce sexe charmant que l'amour-propre inspire
Préfère au don d'aimer l'art de savoir le dire.
Laissez-le donc rimer. Je prétends à mon tour
Que ses vers pourraient bien nous guérir de l'amour.
Démérite (Le) des femmes, par Aug. Imbert (en prose
mêlée de vers). Paris, Terry, i838, in-18 de 210 pp.,
avec 2 lith., 2 fr. — Lanctin, g' cat., 4 fr.
Voici les titres des chapitres: De la définition de la femme.
— D s filles et de leurs ruses. — Inconstance. — Infanticide.
— Des coquettes. — Des savantes. —Des files publiques. —Des
courtisanes. —Du. concubinage. -- Des jeunes files de dix à
dou\e ans. — De la virginité et du mariage. — De la jalou-
sie. — Mère qui veut forcer sa file à la prostitution. — Les
46o DEMI-MONDE — DEMOISELLES
belles-mères et les marâtres. — Les domestiques. — Les gri-
settes. — Les modistes, etc.
Demi-Monde (Le), com. en 5 a. et en pr.; par Alex.
Dumas fils. Paris, i855 (Gymnase dramatique).
DEMMIN (Auguste), romancier et archéologue con-
temporain, né à Berlin en 182?, mais habitant Paris
depuis Tâge de 24 ans: Une vengeance par le ma-
riage. 1866.
Democrite amoureux , com. en 5 a. et en vers; par
Regnard, jouée au théâtre français en 1700, impr. en
1714, chez Ribou, à Paris.
Democritus in London , wich the mad pranks and
comicaî conceits of Motley and Robin good-fellow, to
which are added notes festivens, etc. London, i852,
in-12.
Demoiselle (La) à marier, ou la Première entrevue,
vaud. en un acte de Scribe et Melesville (A. H. J. Du-
veyrier). — (Gymnase) Paris, 1826, in-8. Souvent réim-
primé. — Soleinne, n° 2640.
Demoiselle (La) de boutique, ou le Premier début,
com. -vaud. en 3 actes et en 5 tableaux; par Melesville.
Carmouche et Amédée (Vaudeville). Paris, 1828. in-8.
Demoiselle (La) du cinquième, par Paul de Kock.
Paris, Cadot, 1857. 6 vol. in-8, 45 fr., ou 2 vol. gr.
in- 18, 7 fr.
Demoiselle (La) qui voulait voler, conte (imité d'un
fabliau inséré dans l'édition des Fabliaux , donné par
Méon, 1808. tome IV. p. 271). Imprimé à 25 exempl.
et non vendu. Signé F. V. (Ferdinand Vanden Zande),
in- 16, 9 pages.
Demoiselle (La) et la dame, ou Avant et après, vaud.
en un acte; par Scribe. Dupin etFréd. de Courcy. Paris,
Pollet. 1822, in-8.
Demoiselles (Les), pièce en 2 actes; par Brazier et
Carmouche (Gaîté). Paris, i83o, in-8. — Soleinne, 2587.
Demoiselles (Les) Chit-Chit du Palais-Royal et des
différents quartiers de Paris. (Paris). Caillot et Cour-
cier. 1790, in-18. — Leber, IV, p. 221; Pixerécourt .
p. 386. "
DEMOISELLES - DEMONOMANIE 461
Demoiselles (Les) de magasin, par Ch. Paul de Kock.
Paris. Sartorius. i863<, 6 vol. in-18; — iS65 . 2 vol.
in-18, fig., ô fr. — 4* édition. Paris. 1868, 2 vol. in-18
et 2 grav.
Demoiselles (Les) de Nesle, par Molé-Gentilhomme.
Paris. Roux et Castanet. 18^2. 3 vol. in-8.
Demoiselles (Les) de Saint-Cyr , com. en 5 a. pr. ;
Par Alex. Dumas (Ad. de Ribbing et Léon Lhérie).
ans, Marchant. 184?, gr. in-8 à 2 col. (Th. -Français).
Demoiselles (Les) du Palais-Royal aux Etats géné-
raux. 1790, in-18 de 8 pp. — Pseaume. n° 11 88; Le-
ber. [Y. p. 220.
Ces dames demandent qu'on leur rende ces abbés, ces gros
bénéficier*;, « nos tributaires les plus constants. »
DEMOLIÈRE (Hipp. -Jules), plus connu sous le nom
de Moléri. né à Nantes en 1802: Code de l'amour, ou
Cours complet de définitions , etc. 1829. — Deux
pour l'aimer. 1837. — Les Sept baisers de Buckingham.
1868. — Il a aussi donné au théâtre diverses pièces:
La Tante Ursule. i852. — L'Amour et la musique.
1866. etc.
DEMOLOMBE (J.-Ch.-Florent), La Fère, 1804. Voir:
Du mariage et de la séparation de corps.
Démon (Le) de l'alcôve, par Henri de Kock. Paris.
1862, in-12. — 6e édition en 1867, in-18 je'sus de
282 pp., avec une gr. sur acier d'après A. Belin, 3 fr.
Démon (Le) de l'amour , pièce en 4 actes; par Paul
Foucher (Th. Cluny). Paris, librairie internationale,
1870, in-18 jésus, 89 pp., 2 fr.
Démon (Le) des villageois, captivant nouvellement
les dames et bourgeois de Paris. Paris, Pierre, 1618.
in_8. _ La Vallière, n° 3912 2Q.
Démon (Le) et la démone mariée, ou le Malheur des
hommes qui épousent des mauvaises femmes, nouvelles
tirées des annales de Florence; par F. Machiavel. Rot-
terdam (Paris), 1705, 2 part, in-12, fig. (Nyon, n° 10657).
— Voir aussi le Diable amoureux , de Cazotte, édition
de i853.
Dëmonomanie (La) de Loudun; qui montre la véri-
462 DEMOUSTIER — DENNERY
table possession des religieuses ursulines, avec la liste
des possédées et obsédées, le nom de leurs démons, etc.
par le R. P. Tranquille. La Flèche, 1634, i636, in-12.
— Millet de Montarbi, 17 fr. ; Monmerqué.
DEMOUSTIER, mort en 1801, à l'âge de 41 ans.
Voir: Apelle et Campaspe. 1798. — Le Divorce. 170,5.
— Les Femmes. 1 794. — Lettres à Emilie sur ' la
mythologie. 1790. — Ses Œuvres. 1804. — Le Siège
de Cythere, 1790. — Demoustier. qui a eu une trop
courte carrière, était un littérateur distingué et un
homme aimable. On dirait qu'il s'est peint lui-même
dans la pièce intitulée: Le Conciliateur, jolie comédie
dont il a enrichi la scène française. Il était devenu
membre de l'Institut, et il avait abandonné la profession
d'avocat pour se vouer entièrement à la littérature.
DENISOT (Nie), dit le comte d'Alcinois, auteur.
Voir: DESPERIERS.
Denkwïïrdigkeiten des Herrn von H.... (Mémoires
de M. de H...., gentilhomme allemand). Rome (Leip-
zig), in- 12 ("22 chap., 269 pp.), avec 19 figures eroti-
ques. — Boston, Reginald Chesterneld, i863, in-12,
de 326 pp., 12 lithogr. mal exécutées (Scheible, en
1867, 5 fi . 24 kr).
Les édit. les plus récentes de ce roman licencieux, le meilleur
en ce genre-là qu'il y ait eu en allemand , ont un chapitre de
plus, qui traite du mariage de M. de H... 11 y a plusieurs édi-
tions sous la même rubrique , et. tout récemment, il en a été
fait une à Altona (Graèsse).
DENNERY (Ad. Philippe, dit d'Ennery, ou), drama-
turge franc., né à Paris en 181 1. Ayant beaucoup contri-
bué, comme directeur-gérant, au succès de la Société
thermale de Cabourg-ÎMves , il est devenu maire de
cette nouvelle commune. Il a donné plus de 200 piè-
ces de théâtre, produites par lui seul ou avec des col-
laborateurs, et il les a signées de Adolphe, Philippe.
Eugène, et surtout du pseudonyme Dennery : L'Amour
en commandite. 1841. — Amour et amourette. 1842.
— Les Amours de Paris. 1866. — L'Article 21 3, ou
le Mari doit protection.... — La Bergère des Alpes
ren 5 actes, avec Ch. Desnoyer. i852). — L'Echelle
des femmes. iS5o. — L'Etoile du berger. 1846. —
Faust. i858. — La Femme qui se venge. i835).—
Femmes et pirates. i838. — Le Fou par amour (en 5
DENON — DÉPIT 463
actes et 7 tableaux. 1857). — La Grisette de qualité.
1844. — L'Honneur de ma fille (3 actes en i835). —
L'Idée du mari. 1834. — L'Ile du prince Toutou. 7845.
— La Journée d'une jolie femme. 1842. — Les La-
vandières de Sandarem, op.-com., 3 actes, 1804. —
Ma maîtresse et ma femme. 1842. — M™' et M. Pin-
chon. 1 838. — Mlle Agathe. 1847. — Le Mari ano-
nyme. 1847- — Le Mariage d'orgueil. i838. — La
Mariée de Poissy. i85o. — Le Marquis de Carabas
et la princesse Fanfreluche. 1849. — Mémoires de
deux jeunes mariées. 1844. — Mémoires de Richelieu.
1 853. — La Paysanne pervertie. i85i. — La Per-
ruquière de Meudon. 1843. — Pierre d'Are^o. 1839.
— Premier jour de bonheur. 1868. — La Reine des
blanchisseuses. 1 838. — Rêve d'amour. 1870. — Le
Sacrifice d'Ephigénie. 1861 . — Sujette. i838. — Trois
cœurs de femmes. i836.
DENON (ie baron Dom. Vivant-), Chalon-sur-Saône,
1 749-1820. Il ht partie de l'expédition d'Egypte et fut
à son retour nommé directeur gén. des musées. Voir:
Œuvre priapique. 1793. — Point de lendemain.
Départ de neuf cents citoyennes de Paris, qui se
sont enrôlées déguisées en homme pour partir aux
frontières combattre les tyrans de la nation. S. 1. n. d.
(v. 1-791), in-8. — P. de la Jarrie, n° 356i ,j ; Henne-
quin, 1861, n° 1 1285.
Départ {Le) des belles femmes de Paris en grands
costumes pour embellir Longchamps. In-8. — Catal.
Deneux. — Facétie révolutionnaire.
Départ (Le) et renoncement d'amour; lequel est
ynoult utile et proufitable pour jeunes gens qui se veu-
lent garder de folle amour. Paris, veuve J. Trepperel,
s. d., in-40 gotn. — La Vallière , n° 2891, 8 fi. —
Pi^ce en vers de la fin du XVe siècle.
Dépit (Le) amoureux, com. en 5 a. et en vers; par
Molière. Paris, 1 663, in- 12 de 4 ff. et 1 35 pp. Edition
très-rare (L'exempl. d'Arm. Bertin n'a été vendu que
16 fr. 5o parce qu'il y manquait un feuillet; Soleinne,
n° 1296). — Suivant la copie impr. à Paris, i663, pet.
in-12 (S...off; 21 fr.). — Amst., 167a, in-12 (Soleinne,
i3o3j.
Cette pièce de Moliire est tirée de la Figlia creduta mas-
464
chio, comédie du Sechi. Elle a été réduite en 2 actes par Val-
ville (Paris. 1786, in- 12), et c'est ainsi qu'on la joue depuis,
bien que Cailhava l'ait fait réimprimer sous ce titre : Le Défit
amoureux , rétabli en 5 a. ; hommage à la mémoire de Molière,
par Cailhava.de l'Institut. Paris, Pougens, 1801, in-8 { Solein-
ne. 3ijo .
Défit [Le) du genre humain, où l'on traite de la su-
périorité du beau sexe, et du triomphe des femmes ,
adressé à Madame la Marquise de Guercy; par le P.
Puileux, feuillant. Ms. du XVIIIe siècle, in-40 de 5 7 ft.
Vendu 2 fr. La Vallière.
Défloration de Robin,
Et les regret^ faictf dans son cueur
D'avoir eu pour son larrecin
Le fouet tout nud en deshonneur.
Epistre faicte en défloration
Qu'a faict Robin à s'amye Devernon, etc.
Paris, Guill. Nyverd, s. d'., pet. in-8 goth. de 8 tf. —
Pièce en vers de 10 syllabes, réimprimée en i83i,
dans le recueil de Poésies publiées par Silvestre, puis
dans le 5e volume du Recueil de M. de Montaiglon,
p. 242-257, et aussi dans le tome IX des Joyeusete\,
p. 3o.
Défloration de Vénus sur la mort du bel Adonis ,
augmentée de plusieurs chansons, etc. (par Ant^ Du
Moulin et autres). Lyon, J. de Tournes, ïSaS, 1048,
1 3 5 1 , i556, in-8 de 20 ff. (Coste, 20 fr. ; Nyon , n°
IÔ233). — Gand . 1 554, Pet- in-& de 4° ^ (Nyon, n°
15234). — Paris, veuve N. Buffet. i56i_, pet. in-16.
Recueil édité par Ant. Du Moulin. La Déploration de Vénus .
qui occupe 7 pages, est de Pernette du Guillet, les autres piè-
ces sont des chansons amoureuses.
Défloration et comflaincte de la mère Cardine de
Paris, ey devant gouvernante de Huleu, sur l'abolition
d'iceluy, trouvée, après le deceds d'icelle Cardine, en
un escrain auquel estoient ses plus privez et précieux
secretz, filtres de ses qualitez authentiques, receptes
souveraines, compostes, antidotes, baulmes, fardz,
boestes, ferrements et ustenciles servans audict estât
dudict mestier. S. 1., 070, in-40 de 8 ff., lettres itali-
ques. Très-rare.
Cette pièce a été réimprimée avec YEnfer de la mère Car-
dine (Voir ce titre J par P. Didot l'ainé. en 179?, in-8, tiré à
DEP ' - DERNIER 46 3
10S excmpl. M. de Montaigton a donné aussi ces deux pièces
dans le tome 111 de son Recueil, p. 293- 3oi. Elle est en vers
de 12 syllabes.
Dépôt (Le), ou Bobèche voleur et commissaire, suivi
de l'Amour femme de chambre, et de Tirlipiton , fai-
sant partie du nouveau théâtre des Boulevards
tiédie aux amateurs (attribué par certains catalogues à
Joseph Odolant Desnos). Paris, Tiger, s. d. (v. 181 5),
108 pp. in-12, flg. — Claudin, enLi86rt; 3 fr. 5o.
DÉPRET (Louis), litt. franc., né à Lille en i8?7.
En 1 858, il lit jouer avec succès sur le théâtre de Lille
une corn, en 1 a. et en pi\. intit. : La Jalousie en par-
tie double. — Les Etapes du cœur. Gretchen, poésies,
en i85q, in-8. — Rosine Passmore, roman, 186 1", in-i 8;
3e édition en i865. — Les Demi-vertus , nouvelles,
1862, in-i 8. — Amours du nord et du midi, romans
et aventures, 1866, in-i&.
Députés (Les) féminins, rûve l'en vers); par J. Cha-
ponnière. Paris, Grou, 18C7, in-8 de 12 pp., j5 fr.
(Bibliogr. de la France).
DERIEGE (Félix), contemp. : La Question des maris.
1800.
DERLEY (pseudonyme du comte Roger de Sainte-
Marie): Les Jours gras de Madame, vaud., 1860.
Dernier (Le) amour, par Mme Camille Bodin. Lyon
et Paris, 1828, in-12.
Depuis cet ouvrage, il a paru sous le même titre; Le Der-
nier amour, un vaudeville de M. Léon Guillard , et deux ro-
mans, l'un d'Et. Enault (1862, in-18 ), et l'autre de Mme G.
Sand (1867, in-i8J.
Dernier (Le) caprice, com. en 1 acte, en pr. ; pat-
Victor Chauvet (Th. Cluny). Paris, Dentu, 1869, in-18
jésus, 47 pp.
Dernier (Le) chapitre de mon roman , par Ch. No-
dier. Paris, Cavanagh. an xi, in-12. —Paris, Renduel,
i832 (tome IV des Œuvres de Ch. Nodier).
Réminiscence très-égayée d'une génération légère , qui avait
eu, comme l'auteur l'a très-bien dit, Faublas pour Télémaque.
J'aime peu à tous égards ce Dernier chapitre, si spirituel qu'il
soit; il rappelle trop son modèle par des côtés non-seulement
scabreux, mais un peu vulgaires. (Sainte-Beuve, Portraits lit-
téraires.). — La préface de ce livret est un dialogue spirituel
Tome IL 5g
466 DERNIER - DERNIÈRES
entre l'auteur et un libraire; el'e a 'été reproduite dans les
Voyages littéraires sur les quais de Paris , par Fontaine de
Resbecq, 2e édition, 1864, p. 342.
Dernier (Le) des Gaillard, vaudev. en 1 acte; par
Varin et Michel Delaporte (Palais-Royal, iooct. 1807).
Paris, 1868, gr. in-! 8, 48 pp.
Dernier (Le) mot sur les femmes, par L.-J. Larcher.
Paris, Faure, 1864, in-32 de 96 pp., yb cent.
Dernier (Le) trésor des chansons amoureuses (pre-
mier et second livre), recueilli des plus excellents airs
de court, et augmente^ d'une infinité de très-belles
chansons nouvelles et musicales. Rouen, de l'impr. de
de Martin le Mégissier, 1014, 2 part, en 1 vol., petit
in-i 1. rig. s. b. — Rare. Vendu 200 fr. à la vente de
M. J. Duplessis; et 200 fr., Potier, en 1870, n" 107 3.
Dernière (La) aventure d'u* homme de 4D ans, nou-
velle utile à plus d'un lecteur (par Rétif de la Bretonne).
Genève et Paris, 1783, 2 vol. in-12, ens. 528 pp., avec
2 front, et 2 grav. par Binet, gravés par Giraud et
Pauquet. — Boissonade, n" 3744; Solar, 7 fr. 5o.
La Bibliothèque des romans (février 1785) dit que ce sont
les jalousies et fureurs d'un homme de 46 ans, appelé d'Ai-
gremont.
Dernière (La) grisette, par Ch. Deslys. Paris , Per-
main, i852, 2 vol. in-8.
Dernière (La) grisette , vaud. en 3 a. ; par Paulin
Deslandes (Folies dramatiques). Paris, 1864, gr. in- 18,
71 pages.
Dernière (La) Héloïse, ou Lettres de JunieSalisbury,
rec. et publ. par Dauphin, de Verdun. Paris, 1784, 2
part, en 1 vol. in-8, fig. très-belles de Queverdo (Te-
chener, 8 fr.). — Réimpr. in-18, avec une hg., en 1790
'Pigoreau).
Dernière (La) ressource de Mmt de Polignac. S. 1.
n. d. (vers 1790), in-8. — Leber, IV, p. 201.
Dernières (Les) amours, vaud. en un acte; par J.-M.
Brisset. Paris, 1827, in-18.
Dernières (Les) amours de Mmt Du Barry, par la
comtesse Dash, précédées d'une notice sur les maî-
tresses de Louis XV, par Paul de Saint-Victor. Paris,
DERNIERES — DEROUTE 467
H. Pion, 1864, in-8 de 38 1 pp. — C'est un roman.
La Notice occupe les pages 1 à 20.
Dernières (Les) aventures du jeune d'Olban, frag-
ment des amours alsaciennes. Yverdon, 1777, petit
in-8 (Fleischer; Nyon , n°qi2i). — Réimpr. Paris,
Techener, 1829, pet. in-8 (La Bédoyère, 8 fr.).
Dernières lettres de deux amants de Barcelonne,
publiées par le chevalier Y. de Hénarès, traduites de
l'espagnol (composées par H. de Latouche et l'Héritier
de l'Ain). Paris, 1821, in-8, et 2e édition, revue et cor-
rigée, en 1822.
Dernières (Lesj maîtresses de Louis XIV , grand
roman historique inédit; par Félix de Servan. Paris,
Décembre- Alonnier. 1869, in-40 à 2 co!., dessins de
H. Rousseau. — Publié par livraisons de 8 pp. à 5 cent.
Derniers (Les) jours de Trianon (esquisses histo-
riques), par Capetigue Paris, 1866, in- 18.
Derniers (Le soupirs de la garce en -pleurs, adres-
sés à la ci-devant noblesse et dédiés à la triste, sèche
et délaissée Desullans, libraire au Palais-Royal, en
qualité de garce au premier chef, à Branlinos ;"et chez
toutes les putains du Palais-Royal, la demoiselle De-
sullans, le Rédacteur de ses idées dans tous les bordels
comme il faut, et particulièrement chez les religieuses
de l'Ave Maria. 1790, in-8 de i5 pp., avec une fig.
— Pièce obscène, en vers, contre la reine, Philippe-
Egalité, Juigné et Maury.
Déroute (La) de Paméla, com. en 1 acte, en vers
(par Godard-d'Aucourt. Paris, Pissot, 1743, 1744,111-8.
— Nyon, V, p. 187; Soleinne, 336o.
Déroute (La) et V adieu des filles de joye de la ville
de Paris, avec leurs noms, etc., et requeste à M. D. L. V.
(Mme de La Vallière). — L'édit. orig. intitulée : V Adieu
des filles de joye, etc., est très-rare, elle porte la date
du 16 juillet i6:>7, impr. pour Alex. Lesselin, in-40,
6 pp. ; la dernière est signée. C. L. P. — La page 7 y est
occupée par un sonnet intitulé: Consolation aux dônes
et don^elles sur leur départ pour l'Amérique, et signé
M. E. — S. 1., chez le Vagina, in-12 de 21 pp.; Gras-
sot, 4 fr. 2 5. — (Holl., Elzev.), 1667, 1668, pet. in-12
de 36 pp. — Nyon, n° 16097.
468 DERRIÈRE — DERVICHE
Cette pièce satirique a été aussi réimprimée dans les Amours
des dûmes illustres de notre siècle, et dans l'Hist. amoureuse
des Gaules, éditions de 1754. (111, ioo-i33j, et de Paris.
Delahays, iSSy ( 1, 227-247J. Le même ouvrage , édit. Jannet .
1857, ne la contient que partiellement (II, p- i36 et suiv ). Ces
deux pièces sont fort spirituelles; la ire (la Déroute) com-
mence ainsi:
J'écris la déroute fameuse
De la bande autrefois joyeuse,
Mais qui n'est plus, en "ce temps-ci,
Qu'une bande fort en souci.
Voici les premiers vers de la seconde [Requête des filles d'hon-
neur ) :
Vénus de notre siècle, adorable déesse,
Vous qui d'un seul regard inspirez la tendresse,
Et savez surmonter le p:us puissant des rois ,
Depuis cinq ans entiers nous vivons sous vos lois, etc.
Derrière l'alcôve, monologue ; par Boyard et Xavier.
Paris, 1843, in-8.
D'Ertebeau, ou l'Avocat des femmes, aventures ga-
lantes et véritables (par Rouargu-j, imprimeur). Paris,
i8o5, 5 vol. in-12, rig.
La Revue des romans (toni. II , p. 23o ) qualifie^ cet ouvrage
de «roman à tiroir, dans lequel l'auteur fait paraître des fem-
mes de toutes les conditions, de toutes les humeurs, nous allions
dire de tous les caractères, mais pour peindre ces caractères, il
faut plus de sagacité, une imagination mieux réglée. Vis-à-vis
des femmes, ce Monsieur agit comme un roué et parle comme
un niais. Le lecteur qui ne sera ni l'un ni l'autre, ne lira pas
jusqu'au bout un ouvrage qui dément entièrement son titre. »
D Ertebean, jeune apologiste des femmes, les défend toujours ,
même lorsqu'il est victime de leurs perfidies, et il soutient q'ie
la p us perverse a toujours droit à nos égards. Aussi lui arrive-t-il
une foule d'aventures galantes, quelquefois assez originales. Les
premiers volumes de ce roman sont assez décolletés, mais les
derniers sent d' une assommante monotonie.
Derviche (Le), Tamara, et Ah! si..., de Boufïïers.
Paris, Dauthereau, 1829, in-32, 1 fr. i5.
Le Derviche . conte oriental, par M. de Bouffkrs avait paru
anciennement en 2 vol. in-12 (Pigoreau). Tamara ou le Lac
des pénitents est une nouvelle indienne, et Ah! Si.... une nou-
velle allemande.
FIN DU SECOND VOLUME.
La Bibliothèque
Université cMOttawa
Echéance
The Libn
University cr
Date Du
Mllllliliilllllllllllll illllllllH lllllll II III
a 3900 3 005293 112b
CE Z 5865
*G28 1871 VJJ2
COO 6AY, JULES.
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