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Tous les livres de Benjamin Constant

Unique roman achevé de Benjamin Constant, Adolphe (1816) raconte l'inexorable décomposition d'une relation amoureuse : sommé de quitter Ellénore au nom de la carrière à laquelle on le destine, le narrateur ne parvient pas plus à rompre qu'à aimer. Les intermittences de ce coeur indécis précipiteront la catastrophe finale. Mais, dans cette tragédie de l'impuissance, l'amante délaissée ne sera pas la seule victime. Car Adolphe est aussi le récit d'une impossible révolte : celle d'un homme broyé par la société. Chef-d'oeuvre du roman d'analyse selon certains, témoignage sur le bouleversement des vies sous le Directoire et l?Empire pour d'autres, ce roman est d'abord, comme le suggère Constant, une fable poignante sur notre condition, une « histoire vraie de la misère du coeur humain ».

Les Principes de politique sont l'œuvre maîtresse de Benjamin Constant et du libéralisme politique. Rédigé en 1806, ce livre n'avait curieusement jamais été publié en France sous sa forme complète. De son vivant, l'auteur s'était contenté d'en extraire divers articles, brochures et conférences, mais qui ne permettaient pas de saisir son architecture d'ensemble. Il a fallu attendre 1980 pour que paraisse à Genève la première édition critique de cet ouvrage que l'on trouve ici enfin rendu accessible au grand public. Constant se propose de repenser les fondements de la vie en société à la lumière de cet événement majeur et récent qu'est la Révolution française. Il y définit les conditions de base d'une démocratie libérale - la souveraineté du peuple et la liberté individuelle - explore les modalités de leur articulation et, chemin faisant, découvre en quoi consiste la liberté des Anciens face à celle des Modernes. L'un des chefs-d'œuvre de la philosophie politique européenne sort aujourd'hui de l'obscurité pour occuper la place qui lui est due.

Pour la pensée, pour l'éducation, pour l'industrie, la devise des gouvernements doit être laissez faire et laissez passer : cette sentence finale du Commentaire sur l'ouvrage de Filangieri résume on ne peut mieux l'esprit de radicalité libérale qui en imprègne tout le propos. Paru en 1822-24 et curieusement jamais republié depuis en France, ce texte fondamental et néanmoins trop méconnu de Benjamin Constant prend prétexte d'une lecture critique du livre du juriste italien Gaëtano Filangieri, La Science de la législation (1780), pour procéder, comme l'a pertinemment noté l'un de ses meilleurs biographes, à l'exposé le plus hardi et le plus complet de sa doctrine , au sujet de l'économie, de la justice sociale, du droit pénal, de l'esclavage, de l'éducation ou de la religion.

La force et la remarquable originalité de ses développements théoriques pointant de manière prémonitoire les dangers d'une montée croissante du despotisme législatif font de ce Commentaire un ouvrage majeur de Constant, indispensable à la meilleure connaissance - non édulcorée - d'une pensée dont la place éminente dans l'histoire des idées ne cesse de se confirmer.

« J'ai été mécontent, malheureux, injuste ; peut-être, en luttant avec trop de violence contre une imagination rebelle, avez-vous donné de la force à des velléités passagères que je méprise aujourd'hui ; mais pouvez-vous douter de mon affection profonde ? Nos dores ne sont-elles pas enchaînées l'une à l'autre par mille liens que rien ne peut rompre ? Tout le passé ne nous est-il pas commun ? Pouvons-nous jeter un regard sur les trois années qui viennent de finir, sans nous retracer des impressions que nous avons partagées, des plaisirs que nous avons goûtés, des peines que nous avons supportées ensemble Ellénore, commençons en ce jour une nouvelle époque, rappelons les heures du bonheur et de l'amour. »

« Le principe moral que dire la vérité est un devoir, s'il était pris d'une manière absolue et isolée, rendrait toute société impossible. Nous en avons la preuve dans les conséquences directes qu'a tirées de ce premier principe un philosophe allemand, qui va jusqu'à prétendre qu'envers des assassins qui vous demanderaient si votre ami qu'ils poursuivent n'est pas réfugié dans votre maison, le mensonge serait un crime. »

En 1796, Benjamin Constant, ami de Mme de Staël entré en politique et lecteur attentif de Kant, s'en prend au caractère inconditionnel du devoir que pose le philosophe de Königsberg. ll se trouve que celui-ci prend connaissance de sa critique et lui répond l'année suivante par un opuscule, Sur un prétendu droit de mentir. Ainsi naît la célèbre controverse, dont les textes sont ici rassemblés.

Voyages à travers l'Europe, lectures fiévreuses et désordonnées, découverte de la société et de ses travers, rencontres amoureuses et passionnées... Tels sont les premiers pas dans le monde du jeune Benjamin Constant.

À l'heure du bilan, l'auteur d'Adolphe pose sur sa jeunesse un regard tendre et amusé.

À tout juste 22 ans, Adolphe, caustique, charmeur, mène une vie dissolue qui ne l’empêche pas d’être promis à une brillante carrière. Lors d’un dîner, il rencontre la troublante Ellénore, polonaise, de 10 ans son aînée et… mariée. Ce n’est pas un obstacle pour ce jeune homme habitué à obtenir tout ce qu’il désire. À force d’empressement, il fera plier Ellénore… mais « en croyant gagner son corps, c’est toute son âme qu’il a obtenue ». Ellénore est prise d’une passion dévorante pour Adolphe, passion qu’il est bien incapable de partager, et qui va précipiter leurs vies à tous deux dans le chaos.

14-20 septembre 1812: le feu ravage Moscou.

17-19 octobre 1813: la bataille fait rage à Leipzig.

Le 3 novembre, secouant la poussière des bibliothèques, délaissant manuscrits et femme, Benjamin Constant part de Brunswick pour Hanovre, où il dîne le 6 avec le "Béarnais"; Bernadotte. Dès lors, il se voue au "service" du prince royal de Suède, composant fébrilement, en un temps record, son Esprit de la conquête, destiné à hâter le renversement de Napoléon et installer en France une monarchie constitutionnelle, sous le sceptre de Bernadotte.

Une oeuvre de circonstance, conçue dans le vif de l'action, devient vite un classique de tous les âges contre les régimes totalitaires. La tyrannie est définie comme anachronique : elle caractérise l'Antiquité conquérante et esclavagiste. Appliquée à la société des temps nouveaux, elle asphyxie et tue ce qui en fait l'être même.

En rupture avec l'ordre figé de la cité des Anciens, où tous ont un droit de regard sur chacun, la modernité est caractérise, grâce à l'industrie, par les occupations et les jouissances personnelles. La liberté devient ainsi partie intégrante de l'homme, et les attributs du pouvoir sont déterminés en vue des droits individuels. Le lecteur trouvera ici le texte de l'ouvrage célèbre de Benjamin Constant, dûment introduit et commenté, établi selon la leçon de la première édition de janvier 1814, avec l'indication des changements et additions ultérieurs.

En 1819, Benjamin Constant prononce un discours mémorable : " De la liberté des Anciens comparée à celle des Modernes ". Pour les Anciens, en Grèce comme à Rome, la liberté consistait à participer à la vie de la cité, en se soumettant à la collectivité. Avec la Révolution, la liberté est devenue, pour les Modernes, synonyme de liberté individuelle. Pourtant, dans ce nouveau régime, il ne faudrait pas que l'individu renonce à son pouvoir. Adepte du libéralisme, Benjamin Constant prône un système représentatif, mais alerte sur la menace que constituerait la renonciation politique de l'individu, désormais trop absorbé par ses intérêts propres : le despotisme. Un classique de la philosophie politique.

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