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Tous les livres de Bernard Delvaille

Poèmes écrits pendant plus de cinquante années, à l'écart de toutes modes ou coteries : telle est la seule définition de ce livre.

Les premiers sont d'un adolescent qui entend l'appel des voyages. Ils sont suivis de ceux qui y répondent, photographies lyriques, journal poétique écrit pour fixer des instants, des passages, pour tenir lieu de mémoire. Les derniers poèmes sont une méditation sur le temps qui passe, sur le temps qui reste.

Un jeune Français de trente ans s'est volontairement exilé à l'Université de Greenlake, dans le Sud des Etats-Unis, pour fuir son passé. Il se comporte en voyeur curieux, se replie dans la solitude. Sa féroce description de la vie provinciale universitaire américaine forme un violent contraste avec l'univers des bas-fonds de New York où le héros, en proie à de secrètes et cruelles passions dérobées, se laisse prendre au vertige de sa propre chute.

" Si l'un de nous disparaissait, l'autre aurait assez de souvenirs pour meubler les années jusqu'à sa mort. " Qui, de toi, de moi, s'exprime ainsi ? Puisque dire de soi n'est, après tout, que dire qui est au coeur de soi. " ... Puis, quand l'un sera mort, - car la vie était trop belle, - que l'autre garde précieusement sa mémoire pour lui faire un rempart contre les bassesses, un recours contre les défaillances, ou plutôt comme un oratoire domestique où il ira murmurer ses chagrins et détendre son coeur... Est-ce ainsi ? que dois-je faire ? réponds-moi ! - Et si ce souvenir est l'éternel aliment de son désespoir, ce sera, du moins, une compagnie dans sa solitude " (Flaubert, préface aux Dernières chansons de Louis Bouilhet). Qui, de toi, de moi, prononce aujourd'hui ces paroles ? Comme des fruits cueillis à la fin de l'été, disposés sur des planches, mis à mûrir jusqu'au printemps suivant, ainsi des souvenirs habitent la mémoire pour éclairer encore le temps qu'il nous reste à vivre. Mais, d'un été à l'autre, il y a la blancheur de la neige.

Telles deux Enfantines, ces deux nouvelles ont pour cadre Londres, à la fin des années cinquante. Si, par le ton un peu nostalgique, elles évoquent Larbaud et Morand, ce sont les fantasmes bien personnels du romancier des Derniers outrages et du poète du Vague à l'âme de la Royal Navy qu'elles mettent en scène.

Je ne sais pas si ce que nous avons écrit nous définit ou si c'est notre vie qui détermine ce que nous écrivons.

L'un et l'autre, sans doute. Le plaisir solitaire, c'est celui de la lecture. Jeune, c'est aussi celui du voyage qui, plus tard, réclame d'être partagé. Les textes ici rassemblés - dont d'importants inédits par rapport à la première édition - sont de courts essais littéraires (Le cavalier Marin, Sur Emile Verhaeren) et des souvenirs de voyages : Londres et Venise avant tout, mais aussi les côtes de Norvège, Copenhague et Elseneur, Dublin.

Autant d'amers qui balisent une vie. B. D.

J'aurais pu donner pour titre à ce premier volume " Les années d'apprentissage " ou " Un jeune homme d'autrefois ", tant il me paraît, aujourd'hui, qu'il est désormais impossible de vivre comme nous le fîmes.

C'était un temps où l'on voyageait sans réserver sa place : il suffisait de soudoyer le conducteur du wagon-lit pour qu'il vous laissât seul dans le compartiment. Un temps où l'on coupait les pages des livres, frénétiquement, où il fallait deux années avant d'obtenir une ligne de téléphone, où l'on fumait dans les cinémas, où les médecins envoyaient leur note d'honoraires en fin d'année, où des orchestres tziganes jouaient dans les brasseries des Grands Boulevards, où les rencontres étaient faciles dans un Paris qui ne se souciait de personne. Bref, un temps heureux où on n'avait inventé ni la musique baroque ni les embarras de la circulation : on prenait l'autobus en marche, et on en descendait de même, au gré du plaisir.

Loin de moi de penser que les années de jeunesse sont les plus belles : elles ont le charme du fugitif, de l'irremplaçable.

La quarantaine : le bel âge.

Finis les états d'âme juvéniles, les enthousiasmes incontrôlés et les lectures en désordre. Ce n'est pas pour autant le temps de la sagesse, plutôt celui de la plénitude, physique et intellectuelle. Néanmoins, c'est encore et toujours l'époque des voyages : de New York à la mer Noire, du Cap Nord à Lisbonne, et Rome enfin ! Ce deuxième volume porte témoignage sur une époque disparue, où le plaisir et le bonheur avaient un sens, où les préoccupations esthétiques étaient les seules.

A qui s'étonnerait, je répondrai : " C'était ainsi. "

Aucune solution de continuité entre ces feuillets et ceux qui les ont précédés. Sinon qu'au libertinage a peut-être succédé une certaine forme de bonheur, voire de sérénité. C'est qu'on est moins inquiet à l'instant de l'arrivée qu'à celui du départ. Pendant des années, on se dit : j'ai le temps. Puis : est-ce encore la peine ? Et la vie passe, dont on ne se lasse pas. Les souvenirs de villes deviennent des souvenirs d'amour. Au Londres de la jeunesse est venue se joindre Venise : deux pôles d'une existence.

Fondé à Chicago en 1880, The Dial devint dès 1920 un lien culturel essentiel entre l'Ancien et le Nouveau Monde, mais ce n'est qu'à partir de 1923 - et jusqu'en 1929 - que Paul Morand y rédigea, directement en anglais, ses Lettres de Paris, qui composent un véritable panorama de la littérature française et de la vie artistique de l'entre-deux-guerres. Destinées à des lecteurs américains cultivés, ces chroniques passent en revue tout ce qui comptait alors en France dans les domaines de l'art. Plus éclectique qu'à l'accoutumée, Paul Morand ne s'est guère trompé dans ses choix, que la postérité à presque toujours confirmés. Qu'il évoque Barrès, Huysmans, Proust, Cocteau, Delteil, Radiguet, Aragon, Giraudoux, Breton, Colette, Bernanos, Larbaud, Brancusi, Braque, Degas, Derain..., on a l'impression qu'il a tout lu, tout vu, tout entendu, et ses jugements, étayés par un goût sûr et une curiosité toujours en éveil, nous font revivre avec enthousiasme cette période riche en créateurs.

Poète, romancier, historien d'art, chroniqueur dramatique, Théophile Gautier occupe une place essentielle dans la littérature française, entre romantisme et symbolisme.

Il fut aussi un "grand reporter", un voyageur européen comme en témoignent ses pages sur l'Allemagne, l'Espagne ou la Russie, sur Londres, sur Constantinople ou sur Venise.

C'est un aspect méconnu de son oeuvre, que Bernard Delvaille veut privilégier dans ce livre.

citations, ce double portrait ressemble à une tapisserie cousue de fil d'or, de brocard, dans laquelle l'attention s'enchante. Un amoureux de la langue tisse ses arabesques, émerveillé par deux complices.

Qu'on le veuille ou non, cent ans après, la poésie française se réclame toujours de Rimbaud, de Mallarmé, de Lautréamont, de Jarry, aux quels sont venus s'ajouter par la suite Tristan Corbière, Germain Nouveau ou Saint-Pol-Roux. Mais à côté de ces "phares", au sens baudelairien du mot, que de poètes méconnus qui ont chacun leur propre voix, tantôt ironique ou décadente, tantôt élégiaque ou résolument moderne !

La Belle Epoque ? parlons-en ! Elle fut sinistre. Les poètes se sont réfugiés dans le rêve, les paradis artificiels, les appartements clos, les fleurs vénéneuses. Certains s'y sont brûlés. D'autres ont retrouvés les charmes de l'imagerie populaire ou des tristesses dominicales.

Les poètes symbolistes se sont dréssés avec éclat contre la prospérité bourgeoise de leurs temps. Ils nous ouvrent, un siècle plus tard, les portes du "paradis matinal", dont parlait Charles Cros, et leur message, passé au crible surréaliste, nous parvient encore comme l'éclat d'un soleil noir.

Bernard Delavaille a rassemblé dans cette anthologie soixante-dix poètes, dont les plus oubliés ne sont pas les moins fascinants.

Se la Séquence de Sainte-Eulalie (fin du Ixe siècle) A Jean Genet mort en 1986, voici onze siècles de poésie lyrique française.

Plus d'un millénaire d'amour et de révolte, de rêve et de mort. Mille et cent ans de liberté suprême du langage. Aucune solution de continuité : des origines à nos jours, tout s'enchaîne. Les trois cent poètes présents dans ce livre, à travers tous les courants et toutes les formes d'expression, ont tramé, au fil des siècles, la plus spirituelle des aventures : celle de la poésie qui, des troubadours aux surréalistes, nous met à l'écoute de toutes les contradictions humaines et de toutes les réconciliations.

En poésie, écrit René Char " on n'habite que le lieu que l'on quitte, on ne crée que l'œuvre dont on se détache, on n'obtient la durée qu'en détruisant le temps ". Si la poésie délivre un message, c'est, surmontés les débats et les débâcles du langage et du cœur, celui de l'honneur des hommes.

Longtemps, Londres fut la capitale du monde.

Rien ne permet de penser qu'elle ne l'est plus. Malgré les vicissitudes qu'elle a connues, du Grand Incendie au Blitz, elle n'a jamais fléchi et a su conserver sa fierté. De Samuel Pepys à Pierre-Jean Rémy, de Thomas de Quincey à Paul Morand et de Charles Dickens à Julien Gracq, tous ceux qui ont écrit sur elle l'ont fait avec amour. Londres était la plus cosmopolite des villes ; elle est désormais la plus jeune.

Le lecteur, au fil de ces pages, pourra s'en convaincre.

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