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Tous les livres de Clémence Boulouque

Je suis la fille du juge Boulouque, du terrorisme, des années quatre-vingt, des attentats parisiens. Et je suis orpheline de tout cela. Personne ne se souvient de mon père et la vague d'attentats des années quatre-vingt à Paris se confond avec celles qui ont suivi - c'est après tout le destin des vagues de se retirer. C'était aussi le sien. Je suis la petite fille qui a connu les menaces de mort et. les gardes du corps autour de sa dixième année - les campagnes de presse, les phrases assassines. J'avais treize ans lorsque mon père a tiré, le 13 décembre 1990. Tiré sur lui, cette nuit-là. Et sur nos vies.

'Elle a demandé à d'autres fils et filles d'exilés si leurs parents ont la gorge nouée en évoquant le pays quitté, si cela les empêche de parler. Ils l'ont, souvent. Ils choisissent le silence pour transmettre la mémoire. Parmi leurs enfants, certains s'en privent, d'autres s'en moquent. Quelques-uns, enfin, l'inventent. Sujets libres.' Des parents muets, un grand-père disparu trop tôt - une mémoire familiale occultée. Fille de rapatriés d'Algérie, Violaine Bellassen ne connaît, de ses origines, que le silence. Alors, en réponse, elle s'éloigne des siens. Scénariste, journaliste, elle fait de sa jeune existence une course et une quête éperdue de racines et de reconnaissance. Jusqu'au jour où tout s'effondre. Paris. Le Maroc. New York. Le coupable s'appelle Simenon.

Après une école de commerce, un passage en banque d'affaires et des études aux États-Unis, Frédéric Marquez devient chasseur de têtes. Fasciné par le pouvoir, il met en place des cadres aux postes les plus élevés des sociétés et s'en grise. Mais peut-il vraiment sans danger utiliser les êtres pour faire avancer sa carrière ? 'Donnez-moi la règle et je gagne', résume-t-il avec orgueil. Pourtant, de son ambition froide et désespérée, il brise surtout ceux qui servent ses visées et ceux qu'il voudrait aimer.

l'entrée du détroit de Gibraltar, adossée au Rif marocain, Tanger veille sur l'une des plus belles baies du monde. Carrefour des civilisations, porte d'entrée du continent africain, elle observe aussi l'Europe comme une promesse... Ponctuée des traces d'un passé révolu et opulent, la nostalgie ne l'a pas étouffée : Tanger est bien vivante. Envoûtante cité née de la dérive des continents et des imaginaires, de la débauche et des mythes : il faut se laisser porter par la rumeur du port et de la casbah, se perdre dans la médina, s'imprégner des senteurs d'Orient des marchés grouillants (Grand et petit Socco), attablé devant un thé à la menthe ou un tagra de poisson charmoula. Balade dans Tanger la Blanche , à jamais trouble, hantée par ses fantômes illustres et résolument tournée vers son avenir. Sur les traces des plus grands, d'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs : Delacroix, Loti, Genet, Kessel, Burroughs, Ginsberg, Bowles, Modiano, Ben Jelloun, Choukri et tant d'autres... Textes réunis et présentés par Clémence Boulouque.

Ces cartes sont un album de famille, pour ceux qui l'ont perdu, qui n'en ont jamais eu. Ceux à qui la terre, sous les pieds, vient parfois à se dérober. Le sol est traître. Les visages, eux, ne mentent pas. " La jeune romancière Clémence Boulouque ajoute : " Mes ancêtres, alors, sont ces cartes - des figures muettes. Qui, entre elles, en secret, s'expriment en arabe, en judéo-arabe, en haketya. Il faut apprendre leur langage. C'est le travail de ceux qui restent. Réapprendre. " Le judéo-arabe, Nicole S. Serfaty, le parle. Et ces portraits de femmes issues de familles juives traditionnelles de Tanger ou de Tripoli, d'Alger ou de Tunis lui sont familiers : elle a longtemps croisé leurs visages et ceux de leurs cousines musulmanes. Mais " leurs yeux, enjôleurs ou perdus, tristes ou scrutateurs ", toujours, la happent. " Depuis des années, je me raccroche à eux en décryptant les bouleversements de leur histoire chaotique. " Une histoire dont ces cartes postales portent les signes, que dévoile cette spécialiste des civilisations juives en terre d'Islam.

"Les recettes de cuisine ressemblent un peu à une carte d'identité. Il y a là des traits qui se veulent précis mais sont finalement vagues, des renseignements qui décrivent la personne mais n'en disent rien, au fond. Qu'est-ce que cela signifie de s'appeler Boulouque, Clémence, née le 25 juin 1977 à Paris XVIIe, 1,75 mètre, adresse, signes particuliers : néant, yeux : verts ? Qu'est-ce que cela livre de quelqu'un ? Rien. Ou si peu. Signes particuliers : bêtement émotive, très désordonnée, tendance à la nostalgie, incapable de rentrer dans une cuisine dès qu'un produit carné l'y a précédé, adorait sa grand-mère qui était une si belle personne et faisait de si bons gâteaux, écrit un livre sur les macarons pour lui rendre hommage et sans doute pour bien d'autres raisons qu'elle ignore. "

L'actrice Elise Lermont décide d'incarner le personnage de Regina Jonas, première femme rabbin au monde, ordonnée en 1935, décédée à Auschwitz en 1944. Grâce à ce rôle, Elise espère se libérer d'une culpabilité remontant à l'époque de l'Occupation allemande, pendant laquelle ses grands-parents se livrèrent à de troubles activités.

Vivre est devenu pour moi ce sentiment : n'être déjà plus d'ici sans avoir encore quitté les lieux. Quand une jeune fille meurt, elle fait mourir les autres, autour. Voilà ce que m'a appris Julie. En racontant l'histoire de son amie de lycée et le mystère insupportable de sa disparition, Clémence Boulouque nous offre une réflexion grave et tendue sur l'adolescence, la résilience et le pouvoir de l'écriture. On retrouve dans ce texte poignant l'intensité exceptionnelle de son premier récit, Mort d'un silence, paru il y a tout juste dix ans.

Une université new-yorkaise.

Quelques amants célèbres.

Un professeur atteint d une maladie incurable.

La rencontre de l homme idéal.

Un séjour à Paris.

L éruption du volcan islandais.

Une conversation qu elle n aurait pas dû entendre.

Un piège qui se referme...

C est l histoire d une jeune femme qui voudrait être heureuse.

1964. Dublin. Mel Ferrer, le mari d'Audrey Hepburn, organise une rencontre entre la jeune femme et celui qu'elle n'a pas vu depuis près de trente ans, Joseph, son père, qui avait abandonné sa famille pour mieux embrasser ses idéologies fascistes et dont la trace s'est perdue dans le fracas de la seconde guerre mondiale.

Vacances Romaines, Sabrina, Diamants sur Canapé ont fait d'Audrey Hepburn l'une des icônes d'Hollywood et l'objet de tous les regards, mais en filigrane de cette réunion se dessinent sa personne secrète et les pans de vie qu'elle a voulu sublimer : la mémoire de l'Occupation, une survie miraculeuse, une vocation contrariée de danseuse, des doutes et fêlures qui ne rendent que plus inconditionnel son désir de donner et de vivre.

Par-delà les triomphes et les fantômes, c'est une femme aussi fragile que volontaire et terriblement exigeante envers elle-même, implacablement humble et anxieuse que Clémence Boulouque s'attache à dépeindre avec une austère douceur.

Il a beaucoup été dit combien les catastrophes mettent à jour les inégalités et les maux de nos sociétés. Cependant, envisager le soudain déferlement du mal comme le reflet de profonds dysfonctionnements a des racines anciennes. Et c'est la signification même du mot apocalypse : une révélation. L'une des plus fameuses illustrations de ce dévoilement du monde corrompu est le livre de l'Apocalypse de Jean où l'un des quatre cavaliers de la fin des temps figure la peste et la mort.

Mais l'épidémie meurtrière accompagnée de guerre annonce une ère où triompheront vérité et justice. Ce motif ambigu de destruction et de création apparaît dans les textes fondateurs religieux et dans les oeuvres littéraires qui interrogent leur impact. De la Bible à Odipe Roi, des Evangiles au Talmud, de l'Islam au Bouddhisme tibétain, mais aussi dans le Décameron ou Faust, chez Ben Johnson, Pouchkine, Zweig, Camus, Saramago, Butler, on lit les ravages des fléaux, le désarroi des hommes devant un Dieu qui s'absente, la quête de réponse face à des maux qui nous dépassent, la tentation de la haine et les persécutions, mais aussi l'urgence de l'espoir.

Si la solution humaine pour donner sens à ces ruptures dans nos vies est d'en faire le récit, relire les textes sacrés qui racontent la catastrophe nous y aide précisément. Ils lient les existences singulières au collectif, les individus aux mythes, le passé au futur, et peut-être même à ce que certains appellent l'éternité. Emerge alors une vision des écrits religieux non pas comme des normes ou des prescriptions mais comme des miroirs tendus, presque comme des romans.

A leur suite, des livres qui sont devenus des pierres angulaires de notre littérature racontent comment la proximité entre ce qui tue et ce qui sauve nous constitue, nourrissant instinct de survie et besoin d'espérance. Le double regard qu'elle pose sur la religion et sur l'histoire littéraire donne naissance à cet essai lumineux sur une notion à la fois atemporelle et terriblement actuelle.

De la Bible à Octavia Butler, Clémence Boulouque transmet ici des réponses salutaires à des enjeux existentiels.

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