Toutes les séries de Edwin Charles Tubb
DUMAREST : l'homme qui cherchait le chemin de la terre.
Sur Gath, lorsque souffle la tempête, on peut entendre les harmonies célestes.
Mais Gath est un cul-de-sac, un monde mort, en fin de ligne. Le voyageur qui l'aborde n'a guère de chance d'en repartir un jour. Surtout s'il voyage En Bas, sans protection contre les tortures de l'espace et du temps, abandonné à la souffrance qui règne entre les étoiles.
Comme Dumarest, l'homme qui dit venir de la Terre, cette planète mythique dont le nom suscite les sourires narquois, ce prétendu berceau de l'humanité perdu entre les torrents de soleil, quelque part dans la galaxie.
Sur Gath, le destin de Dumarest se joue entre les intrigues de la Matriarche de Kund, Sime, l'homme qui traverse l'espace avec sa femme morte, le pervers Prince d'Emmened, seigneur des douleurs et du plaisir et Dyne le Cyber, serviteur du Cyclan, le cerveau inhumain et cryptique qui se dissimule derrière tous les pouvoirs.
L'oiseau de mort (The deathbird), Harlan Ellison
Le salaud (The fiend), Frederik Pohl
Notes pour un roman sur le premier vaisseau atterrissant sur Vénus
(Notes for a novel about the first ship ever to Venus), Barry N. Malzberg
Venceremos, Dominique Douay
Déflation 2001 (Deflation 2001), Bob Shaw
Moby, aussi (Moby, too), Gordon Eklund
Erzatz éternel (Erzatz Eternal), A. E. Van Vogt
Sur le monde penché..., Michel Demuth
L'herbe du temps (Weed of time), Norman Spinrad
Le défi de l'au-delà (Challenge from Beyond),
A. Merritt, C. L. Moore, H. P. Lovecraft, R. E. Howard et F. B. Long
Tous les livres de Edwin Charles Tubb
Un roman inédit et neuf nouvelles, la plupart inédites elles aussi, dont deux mettant en scène Dumarest, composent de recueil d'une SF classique jonglant avec les plus grands thèmes du genre, que ce soit les paradoxes temporels, les pouvoirs psi ou la solitude terrible de l'homme face aux étoiles et à la mort.
Edwin Charles Tubb (1919-2010) fut l'une des figures de proue de la SF britannique classique de l'après-guerre. Traduit dans le monde entier, auteur de presque 150 romans, il est surtout connu pour les 33 volumes de la saga de Earl Dumarest — l'Aventurier des Etoiles, un des grands cycles romanesques du Space Opera anglo-saxon. Son roman sur le thème de l'arche stellaire, Le navire étoile, publié par le Fleuve Noir Anticipation, fut adapté pour le petit écran en 1962, constituant la toute première incursion de la SF à la télévision française.
Considéré par Michael Moorcock comme un des meilleurs auteurs de récits d'action intelligents et servis par des personnages bien vivants et attachants, E. C. Tubb fut aussi un remarquable et prolifique nouvelliste tout au long d'une carrière de presque 60 ans ! On lui doit également des romans historiques et une vingtaine de westerns. Son dernier roman, Fires of Satan, un thriller de SF terminé peu de temps avant sa mort, sera prochainement publié chez un grand éditeur anglais.
Sommaire
1 - Richard D. NOLANE, Préface, pages 5 à 8, Préface
2 - Philip HARBOTTLE, En souvenir de «Ted» Tubb, pages 9 à 10, Introduction
3 - Une merveilleuse journée (The Wonderful Day), pages 13 à 21, trad. Martine BLOND
4 - Le Ressuscité (The Resurrected Man), pages 23 à 144, Roman, trad. Martine BLOND
5 - L'Interminable attente (Vigil), pages 145 à 153, trad. Martine BLOND
6 - Un peu de temps à tuer (Time to Kill), pages 154 à 166, trad. Philippe R. HUPP
7 - Le Vase Ming (The Ming Vase), pages 167 à 194, trad. Martine BLOND
8 - Evane (Evane), pages 195 à 204, trad. Martine BLOND
9 - L'Engeance de Jupiter (Spawn of Jupiter), pages 205 à 248, trad. Martine BLOND
10 - Déjà vu… (Time and again), pages 249 à 263, trad. Martine BLOND
11 - L'Enfant de la Terre (Child of Earth), pages 264 à 280, trad. Martine BLOND
12 - Figona (Figona), pages 281 à 298, trad. Martine BLOND
13 - (non mentionné), Sources, pages 299 à 300, Bibliographie
14 - COLLECTIF, Portfolio, pages 301 à 308, Portfolio
Le plus beau, c'était le spectacle de la Terre, suspendue dans l'espace, quatre fois plus grande que la pleine lune, soixante-dix fois plus brillante, éclatante de splendeur au cœur de la nuit spatiale. Les continents y mettaient des taches de bleu marine et de bleu vert, de blanc terne et d'orange poussiéreux émaillé de traces de brun foncé. Parallèlement à l'équateur, des anneaux de brouillard laiteux d'un bleu pâle, auréolaient le globe, noyé dans une lumière douce et brumeuse, partagé entre le jour et la nuit.
E. C. Tubb appartient à l'école anglaise traditionnelle. Avec flegme et naturel il peint le futur dans son réalisme quotidien. Ici, la vie lunaire telle qu'on pouvait l'imaginer il y a quelques années. Mais insidieusement un élément étrange va surgir, qui bouleversera cette ordonnance rassurante. (Jacques Van Herp.)
Il s'appelait Léon Vardis. Son unique objectif dans l'existence avait un nom : vengeance.
Celle-ci n'avait pu s'exercer sur la planète primitive de Rhome, où des paysans, accusant sa mère de sorcellerie, l'avait brûlée vive, mais elle pouvait — elle devait ! — frapper les aristocrates hautains de Joslen qui, après l'avoir sauvé d'une mort certaine, s'étaient amusés de lui avant de l'abandonner comme un jouet usé.
Avant tout, pourtant, Léon Vardis devait faire son apprentissage : comme fermier sur la rude Pharos d'abord, puis comme mercenaire dans des mondes aussi nombreux qu'oubliés. Enfin, après une indépendance chèrement conquise, au titre de commerçant de l'espace.
Jusqu'au jour où l'occasion se présenta, sous la forme des primes hypnotiques des bijoux de Shergol.
Dès lors, la vengeance cosmique de Léon Vardis allait pouvoir se déchaîner dans la Galaxie.
FN Anticipation N°107
Un navire est parti dans l'espace pour un long voyage. Les conditions de vie sont dures et régies par des lois draconiennes.
Les faits se déroulent alors que vit la 14ème génération. Jay enquête sur un crime et découvre un énorme complot...
Il avait fallu des milliers de tonnes de métal pour construire ce gigantesque œuf d'acier qui fonçait depuis trois cents ans à travers l'espace. Il avait fallu le génie de centaines et de centaines d'ingénieurs et de savants pour recréer à bord du prodigieux spacionef toutes les conditions indispensables à la vie.
Il avait fallu trouver cinq mille volontaires pour habiter ce monde étrange. Cinq mille êtres humains qui acceptent de vivre, de procréer et de mourir entre les frontières de ce monstre d'acier. Tous ces sacrifices n'avaient-ils pas été faits en vain ?
Le Vaisseau aborderait-il un jour les rivages de Pollux ?
C'étaient les questions que se posaient avec angoisse les membres de la plus fantastique expédition de tous les temps.
Sous le titre Le Navire étoile FLEUVE NOIR / FLEUVE Éditions, 1958
Sous le titre Fils de l'espace