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Toutes les séries de Etienne Klein

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La Science Et La Vie N°1 est le tout première numéros du magazine, actuellement connus sous le nom Science et Vie, parut en 1913 sous la direction de Paul Dupuy.

Tous les livres de Etienne Klein

Il faut souvent prendre des détours, se confronter aux hasards, même commettre des erreurs, avant de réaliser ce qu'on veut vraiment faire.

Étienne Klein, l'un des plus éminents physiciens français, en témoigne dans ce récit très personnel. Pour ce " fort en maths ", qui ne s'est tourné que tardivement vers le domaine de la physique, la découverte, un beau jour, du monde caché des particules et des antiparticules a été une révélation. Derrière cet étonnant parcours se dévoile une personnalité libre et profondément originale.

Le temps est une " chose " introuvable dont l'existence ne fait aucun doute.

Une " chose " dont tout le monde parle mais que personne n'a jamais vue. Nous voyons, entendons, touchons, goûtons dans le temps, mais non le temps lui-même. Contre toute attente, Chronos est un planqué, un caméléon qu'il faut débusquer sous nos habitudes de langage et de perception. Pour le déjouer, il va falloir l'effeuiller peu à peu, le déshabiller, le distinguer de ses effets les plus sensibles : la durée, la mémoire, le mouvement, le devenir, la vitesse, la répétition...

Parce que les horloges ne mesurent pas forcément du temps. Parce que le temps est toujours là alors qu'on dit qu'il s'écoule. Et qu'il existe indépendamment de ce qui survient, se transforme, vieillit et meurt. Aujourd'hui, le regard le plus audacieux et le plus déconcertant sur le temps, c'est la physique qui le porte. De Galilée à Einstein, puis de l'antimatière aux supercordes, elle n'a cessé d'approfondir la question jusqu'à ouvrir des perspectives qui donnent le vertige : le temps a-t-il précédé l'Univers ? Comment s'est-il mis en route ? Pourrait-il inverser son cours ? l'interrompre puis le reprendre ? Existerait-il plusieurs temps en même temps ? Au bout du compte, le temps pourrait ne plus du tout se ressembler.

En 1905 apparaissait une nouvelle physique, qui allait révolutionner la façon de décrire la matière et ses interactions : la physique quantique.

Avec elle s'ouvraient les portes d'un monde qui n'obéit pas aux lois de la physique classique : l'infiniment petit, avec ses atomes et ses particules. Elle obligea ses pères fondateurs, Einstein, Bohr, Heisenberg et Schrödinger notamment, à rediscuter le déterminisme et les critères de réalité de la physique classique, ainsi que la traditionnelle séparation entre observateur et objet observé. Pour la première fois dans l'histoire des sciences, une discipline exigeait même que soit mis en œuvre un travail d'interprétation afin d'être comprise et appliquée : quelle sorte de réalité représente le formalisme quantique ? Aujourd'hui, quel crédit convient-il d'accorder aux diverses interprétations proposées depuis les années 1920 ? La physique quantique ne laisse pas d'intriguer, de fasciner, d'exaspérer parfois.

Elle demeure pourtant méconnue, victime de stéréotypes : on l'invoque pour cautionner tel phénomène étrange, mais on néglige d'en décrire les principes fondamentaux. Quels sont ces principes qui trouvent des applications toujours plus fascinantes, du laser à la cryptographie quantique, en passant par la téléportation ? D'où provient cette incroyable efficacité de la physique quantique ?

L'idée que la diversité du réel puisse être expliquée par une unité sous-jacente est sans doute aussi ancienne que la pensée elle-même : les grandes mythologies le racontent, les premiers philosophes l'affirment, et la science moderne en a repris le programme en unifiant les conceptions du monde, de la matière et du mouvement.

De ce pari métaphysique et quasiment religieux, la physique a aussi fait la vérité de sa démarche : identifier les objets les plus élémentaires possibles, violer les lois les plus fondamentales en cherchant à les raccorder jusqu'à pouvoir les unifier, fournir de l'ensemble la description la plus globale qui soit. Ce que l'on pourrait résumer par l'antique formule des néo-platoniciens : hen-ta-panta, c'est-à-dire l'" Un-toutes-les-choses ".

Mais comment appréhender le statut exact de cette quête d'unité ? Remontant à ses origines, examinant ses succès comme ses échecs, analysant sa place dans la physique d'aujourd'hui, Etienne Klein et Marc Lachièze-Rey en cernent les facettes. Le physicien, auteur de " Conversations avec Le sphinx ", et l'astrophysicien, auteur de " Connaissance du cosmos ", font le tour des différentes formes de cette recherche, explorent les théories physiques qui s'en réclament de nos jours.

Achevant leur livre par le procès de ces théories que l'on voudrait ultimes sous prétexte qu'elles aboutiraient à une plus ou moins grande unification, ils montrent que, loin d'être un résultat, l'unité de la physique est un processus qui n'a jamais fini de se déployer. Il faut qu'il y ait de l'" Un " pour que la physique existe, mais cet " Un " demeure un horizon vers lequel on est toujours en marche.

Je ne veux pas qu'on liquide la science au motif d'un mauvais usage du monde.

Étienne Klein, physicien au Commissariat à l'énergie atomique, est de ces conteurs-nés qui rendent la physique passionnante. Dans cet ouvrage, qui pourrait être lu durant les veillées s'il y en avait encore, il nous plonge au cœur de la matière en livrant les secrets de la radioactivité, ou des forces qui s'exercent au cœur des atomes. Tout cela est expliqué clairement, avec toujours une introduction historique pour comprendre l'origine des découvertes.

Chose déroutante, décidément, que le temps.

Nous en parlons comme d'une notion familière, évidente, voire domestique, "gérable". Une sorte de fleuve dont nous pourrions accommoder le cours à notre guise, à coups de plannings, de feuilles de route, d'agendas. Nous parlons même d'un "temps réel" pour évoquer l'instantanéité, c'est-à-dire le temps sur lequel nous n'avons aucune prise. Les physiciens, eux, l'ont couplé à l'espace, en ont fait une variable mathématique, abstraite, qu'ils intègrent dans des théories audacieuses, spectaculaires, mais si complexes qu'elles sont difficiles à traduire en langage courant.

Certains disent même avoir identifié le moteur du temps. Quant aux philosophes, ils ne cessent depuis plus de deux millénaires de lui tourner autour, et de le soumettre au questionnement : Le temps est-il une sorte d'entité primitive, originaire, qui ne dériverait que d'elle-même ? Ou procéderait-il au contraire d'une ou plusieurs autres entités, plus fondamentales : la relation de cause à effet, par exemple ? Le temps s'écoule-t-il de lui-même ou a-t-il besoin des événements qui s'y déroulent pour passer ? S'apparente-t-il au devenir, au changement, au mouvement ? Et au fait, le temps a-t-il eu un commencement ? À toutes ces questions, la physique apporte des éléments de réponses, souvent fascinants.

Mais aucune discipline ne parvient à épuiser, à elle seule, la question du temps. C'est pourquoi nous avons croisé les regards. Et lorsqu'on met côte à côte nos discours sur le temps, les arguments des philosophes et les théories des physiciens, que se passe-t-il ? Sans aucun doute de belles et troublantes choses... C'est exactement ce que nous avons voulu savoir.

Quand un physicien et un jazzman se rencontrent, que font-ils ? Des anagrammes. Un jeu savant et loufoque qui consiste à mélanger les lettres d'un mot pour en former un autre. C'est ainsi que les tripes ne sont pas sans esprit, les morues sans moeurs, le pirate sans patrie, le sportif sans profits et l'étreinte sans éternité. Cette opération malicieuse peut même révéler le sens caché des noms et des expressions. Avec Klein et Perry-Salkow, la madeleine de Proust devient un don réel au temps idéal, le Canard enchaîné brandit la canne de l'anarchie et, dans la courbure de l'espace-temps, ils voient le superbe spectacle de l'amour. Cela n'est qu'un début... Car nos auteurs aiment déchiffrer les énigmes. Quelle loi discrète ont-ils découverte dans la chute des corps ? Quelle sentence prémonitoire dans Marie-Antoinette d'Autriche ? Quelle vérité profonde dans Albert Einstein ? Quelle coquetterie surprise chez la marquise de Pompadour ? Ils font surgir les réponses tapies dans le secret des mots et les accompagnent de saynètes ou de portraits.

Certaines révolutions sont lentes et ne font pas couler de sang. Entre 1925 et 1935, la physique a connu un tel bouleversement : les atomes, ces petits grains de matière découverts quelques années plus tôt, n'obéissaient plus aux lois de la physique classique. Il fallait en inventer de nouvelles, penser autrement la matière. Une décennie d'effervescence créatrice, d'audace, de tourments, une décennie miraculeuse suffit à un petit nombre de physiciens, tous jeunes, pour fonder l'une des plus belles constructions intellectuelles de tous les temps : la physique quantique, celle de l'infiniment petit, sur laquelle s'appuie toujours la physique actuelle. Originaux, déterminés, attachants, pathétiques parfois, ces hommes ont en commun d'avoir été, chacun à sa façon, des génies. Dispersés aux quatre coins de l'Europe, à Cambridge, Copenhague, Vienne, Göttingen, Zurich ou Rome, ils se rencontraient régulièrement et s'écrivaient souvent. Leurs travaux se faisaient écho, suscitant l'admiration des uns, la critique des autres, jusqu'à ce qu'ils constituent un édifice formel cohérent. Ce livre rend hommage à quelques-uns de ces hommes remarquables : George Gamow, Albert Einstein, Paul Dirac, Ettore Majorana, Wolfgang Pauli, Paul Ehrenfest et Erwin Schrödinger.

« Ettore Majorana m'est tombé dessus lorsque je commençais mes études de physique. À lui seul, il incarne la contradiction la plus radicale qui fût jamais apportée à tout ce qui est ordinairement considéré comme ordinaire chez les physiciens. Il est une singularité pure, qui a surgi dans l'Italie des années vingt, au moment où la physique venait d'accomplir sa révolution quantique et de découvrir l'atome.

« Né en 1906, Majorana fut un théoricien fulgurant. Ses travaux sur l'atome et l'interaction nucléaire ont fait date. En 1937, il publia même un article prophétique dans lequel il envisage l'existence de particules d'un genre nouveau, qui pourraient résoudre la grande énigme de la matière noire.

« Ce jeune homme maigre, aux yeux sombres et incandescents, était considéré comme un génie de la trempe de Galilée. Mais de tels dons ont leur contrepoids : Majorana ne savait pas vivre parmi les hommes, et c'est la pente pessimiste et tourmentée de son âme qui finit par l'emporter. À l'âge de trente et un ans, il décida de disparaître et le fit savoir. Une nuit de mars 1938, il embarqua sur un navire qui effectuait la liaison Naples-Palerme et se volatilisa. »

Étienne Klein est parti sur les traces de Majorana, à Catane, Rome, Naples et Palerme. Il a rencontré des membres de sa famille, fouillé les archives, analysé les travaux scientifiques, avec le secret espoir que ce personnage romanesque cesserait enfin de se dérober.

Que peut raconter un physicien chaque jeudi, à 7h17, sur l’antenne de France Culture ? L’actualité ne déborde pas de nouvelles renversantes en provenance des laboratoires et les chercheurs ne découvrent pas l’équivalent du boson de Higgs tous les quatre matins. Certes… Mais ce serait mal connaître notre physicien, qui a un art bien à lui d’observer la réalité qui nous entoure. Il taquine nos façons de parler (« inverser la courbe du chômage »), explique une loi physique célèbre et pourtant méconnue (E = mc2), défait des vulgates (« tout est relatif »), éclaire des concepts subtils (« quand ça change, qu’est-ce qui change ? »), partage un sourire ( « le paradoxe du chat beurré »), nous donne quelques tuyaux (« comment connaître l’âge et la pointure de pied d’une personne sans lui demander ni son âge ni sa pointure de pied ?»), raconte les affinités entre certains génies de la physique et certains animaux (« les moutons de Dirac », « les vaches de Gamow »), dévoile la manière mystérieuse dont Galilée et Kepler correspondaient et l’influence de la vie amoureuse sur la genèse de certaines idées scientifiques. Chaque chronique dure six minutes. C’est court… En les lisant, vous allez pouvoir enfin tout comprendre.

Physicien, docteur en philosophie de sciences, Étienne Klein dirige le Laboratoire de recherches sur les sciences de la matière du CEA. Il est notamment l’auteur de : Discours sur l’origine de l’Univers (2010) et En cherchant Majorana. Le physicien absolu (élu « Meilleur livre de science 2013 » par le magazine Lire).

L'enjeu de ce dialogue entre un spécialiste de la pensée antique, Heinz Wismann, et un théoricien de la physique moderne, Etienne Klein, est de retracer la longue histoire de l'idée de l'atome qui n'a cessé de hanter l'imagination des chercheurs. Il ressort de cette reconstruction des étapes successives de l'atomisme que, même si les moyens de vérification changent d'une époque à l'autre, c'est le génie créatif des savants qui, d'hypothèses en hypothèses, fait progresser les découvertes.

De Démocrite, qui au Ve siècle avant notre ère pense au vide dynamique, à la théorie moderne de l'atome, ce sont des hypothèses spéculatives qui ont fait bouger les lignes ; pour progresser, la science a besoin de "penser". Avec ces deux complices, il sera démontré de façon vivante et passionnante que la jonction se fait entre la science la plus avancée et la culture, que tout commence toujours par la pensée, la spéculation, c'est-à-dire quelque chose qui n'est pas encore schématisé.

D'où vient l'univers ? Et d'où vient même qu'il y ait un univers ? Aura-t-il une fin ? Pourquoi les humains y sont-ils apparus ? Si ces questions nous obsèdent depuis toujours, celle de l'origine demeure la plus mystérieuse, la plus vertigineuse, d'où la profusion de discours — mythologiques, religieux ou philosophiques — qui tentent d'y répondre. C'est grâce à la science, aux découvertes de Newton, Galilée, Edwin Hubble, Alexandre Friedmann et Georges Lemaître, qu'on peut retracer le grand récit de l'univers, remonter son histoire à 13,7 milliards d'années, jusqu'à cette phase très dense et très chaude qu'on a appelée le big bang. Mais celui-ci n'est pas pour autant, comme on l'a imaginé, cette explosion originelle qui aurait créé tout ce qui existe. Cet instant zéro, peut-on le décrire, le penser, raconter d'où il peut bien provenir ? Et d'où serait venu l'univers d'avant le big bang ? Mystère ! Qu'il y ait eu origine ou pas, on ne part donc jamais de zéro. En parler, c'est parler de quelque chose qui était déjà là. Or, si quelque chose était déjà là, c'est bien qu'on ne parle pas de l'origine de l'univers, mais d'une étape de son histoire. Le début serait-il une question sans fin ?

(Description donnée par Gallimard)

Écrire l'histoire de l'Univers, tel est l'objectif commun des physiciens des particules et des astrophysiciens. Pour y parvenir, deux approches s'épaulent : la voie de l'infiniment petit, que l'on emprunte via de gigantesques accélérateurs de particules, et celle de l'infiniment grand, dont le laboratoire est l'Univers. Un Univers qui est bien loin d'avoir livré tous ses secrets. On connaît à peine 4,8 % de la matière qui le constitue, le reste étant composé de matière noire (25,8 %) et d'énergie noire (69,4 %), toutes deux de nature inconnue. Et si la récente découverte du boson de Higgs valide le Modèle standard de la physique des particules, celui-ci est toujours incomplet et doit être étendu - ou dépassé.

Est-on arrivé au bout du jeu de poupées russes de la matière ? Quelles sont les particules manquantes ? Faut-il revoir les lois fondamentales ? Quels instruments mettre en oeuvre pour accéder à cette « nouvelle physique » ? Comment parler de Super Big Science aux citoyens et aux décideurs politiques ?

Entre mécanique quantique et relativité générale, entre infiniment petit et infiniment grand, la physique des infinis démonte des certitudes et ouvre des perspectives inédites. Au-delà des enjeux scientifiques, elle nous permet d'accéder à des questionnements culturels et philosophiques sur la nature de la réalité et sur le concept d'origine de l'Univers. Dans un dialogue passionnant, les auteurs nous invitent à débattre avec eux de cette quête de l'infini, et à penser le monde vertigineusement.

Parution de l'ouvrage "Rugby Quantique" aux Presses de l'ENSTA : pourquoi Jonny Wilkinson, le mythique buteur du rugby à XV, s’est-il soudain passionné pour la physique quantique ? Comment la découverte de cette science si abstraite et complexe a-t-elle pu révolutionner sa vie ? Y aurait-il des connexions insoupçonnées entre le monde des quantas et celui de l’Ovalie ? Pour tenter de résoudre ce mystère, deux grands physiciens s’entretiennent avec la star mondiale du rugby. Dans leur conversation à bâtons rompus, il sera tour à tour question de hasard, d’intuition, de rapport à l’espace et au temps, de coopération… Une magnifique défense et illustration de la culture, lien entre les êtres et les mondes les plus différents. Un pied dans la science, un pied hors de la science, Jean Iliopoulos - physicien théoricien, Étienne Klein - physicien au CEA et philosophe des sciences, Jonny Wilkinson - champion du monde de rugby à XV, dialoguent avec deux élèves-ingénieurs...

Albert Einstein (1879-1955), c'est une façon d'être, de penser et de créer sans pareil. Il a mené avec une ardeur et une obstination tranquilles son enquête sur l'Univers, et permis de fonder une véritable cosmologie scientifique. Dans cet ouvrage inclassable - ni livre de vulgarisation ni biographie -, Étienne Klein nous invite à faire quelques pas en compagnie de ce géant de la physique, à la trajectoire atypique, cet humaniste conscient des dangers et des bouleversements qui menacent l'Europe à la veille de la Seconde Guerre mondiale. Ouvrage personnel qui juxtapose, à la manière d'un portrait cubiste, différents points de vue, entrecroise fragments de vie et découvertes scientifiques, et tente de mettre au jour la façon si singulière dont Einstein posait les problèmes.

Pris par mon propre travail, mes lancinants sujets de réflexion, l'urgence du présent, je tentais une fois par semaine de me mettre en résonnance avec l'actualité dans l'espoir fou de la surplomber, de m'en écarter par le haut pour mieux la voir. En toute modestie, j'ambitionnais par ce stratagème d'insérer l'évènement, toujours présenté comme ponctuel, dans la longue ligne du temps." Voici, pour la première fois réunies, les chroniques joliment ciselées par Étienne Klein pour La Croix, de janvier à juillet 2016. Qu'elles traitent de science, de politique, du langage, du progrès, etc., toutes montrent en filigrane que non, décidément, tout n'est pas relatif. Et qu'à la façon des théories d'Albert Einstein, notre quotidien est lui aussi sous-tendu par des invariants et des absolus qu'il importe d'identifier.

Le temps existe-t-il ? Par quoi s'impose-t-il à nous? Comment se faît-il qu'il soit si difficile de répondre à ces questions ? D'abord qu'est-ce que le temps ? Peut-on seulement le penser ? Serons-nous un jour capables de voyager dans le temps ?

Toute aventure humaine requiert ses conditions. Honoré de Balzac avait besoin, dit-on, de duchesses pour écrire. [...] La science, elle, a besoin de se frotter au bizarre pour continuer sa marche et s'arracher à ses routines. Sans paradoxes, elle deviendrait un cercle. Un cercle vicieux même, car rien ne viendrait perturber sa monotone trajectoire. C'est pourquoi, pour le scientifique, toute rencontre avec le bizarre prend des allures d'aubaine : elle l'oblige à penser plus haut, à regarder plus loin, à dépasser ses idées reçues, à oser des explications audacieuses, à inventer des concepts inédits.

La distillation du bizarre serait-elle la tactique choisie par le réel pour attirer notre attention et nous aiguiller vers certaines vérités cachées ?

Etienne Klein

Sous la direction d'Etienne Klein, physicien au CEA et docteur en philosophie des sciences, les auteurs de ce livre - Gabriel Chardin, Gilles Dowek, Marc Lachièze-Rey, Hervé This et Georges Bram - exposent un certain nombre de situations bizarres que la science a rencontrées ou produites, tirées de quatre disciplines : les mathématiques, la physique, la cosmologie et la chimie.

La physique des particules, qui observe l'infiniment petit à l'aide d'instruments de plus en plus grands, nourrit l'espoir d'arriver à une formalisation unifiée des lois de la physique.

Pour Étienne Klein, il est important que cette discipline devienne rapidement un enjeu collectif et développe sa dimension culturelle.

La physique et la philosophie sont-elles deux genres de pensée différents ? Oui, mais...

Est-il si certain que la physique et la philosophie ne se percutent jamais ? Elles partagent en tout cas une même ambition, celle d'augmenter et de perfectionner, chacune à sa façon, la « connaissance » au sens large. Cela ne suffit-il pas pour qu'elles aient matière à conversations ?

Dès lors qu'on la prend au sérieux, la physique nous écarte de nos pensées les plus ordinaires, secoue nos idées pourtant les plus évidentes et inquiète nos certitudes. Certains de ses résultats modifient même les termes en lesquels certaines questions philosophiques se posent, par exemple à propos du temps, du vide, de la causalité, de la matière, du statut du réel.

Dans cet essai de « philo-physique », Étienne Klein nous entraîne dans une aventure intellectuelle qui invite à « reconstruire la raison ».

Née avec le siècle, la physique quantique est désormais utilisée dans tous les domaines de la physique contemporaine.Cependant, si sa puissance opératoire est considérable, quel sens faut-il donner à son formalisme?

Selon Étienne Klein, l'interprétation de la physique quantique est la la limite de la physique d et de la philosophie, et les physiciens sont irrémédiablement condamnés à s'interroger en des termes nouveaux sur la texture du réel.

DOMINOS

Pour mettre à portée de tous la complexité du monde, chaque DOMINOS propose deux parties: un exposé pour comprendre, n essai pour réfléchir.

Sommaire

6 Avant-propos

Un exposé pour comprendre

11 Entrée en matière

12 La faillite des concepts familiers

31 Un commencement d'explication

47 La quintessence du formalisme

Un essai pour réfléchir

75 Matière à débats

76 Un réel qui se dérobe

98 Physique et philosophie

111 Annexes

Le vide, comme le temps ou la matière, a hanté l’histoire de la philosophie et celle de la physique. Mais les philosophes et les physiciens parlent-ils de la même chose ?

Les premiers considéraient que le vide n’existe pas vraiment, alors que les seconds prouvent son existence au milieu du XVIIe siècle.

Étienne Klein nous montre que la vie du vide est contre toute attente une vie dense… Et de plus en plus dense à mesure que la physique progresse.

Au XXIe siècle,le vide est devenu un concept central qui a partie liée avec les plus grandes découvertes et donne lieu à d’intenses controverses.

Jérôme ATTAL • Laetitia BALLY • Frédéric BAPTISTE • Catherine BARDON • Alain BENTOLILA • Ariane BOIS • Xavier-Marie BONNOT • Françoise BOURDIN • Françoise BOURDON • Michel BUSSI •Cécile CABANAC • Virginie CAILLÉ-BASTIDE • Annabelle COMBES • Jean-Paul DELFINO • Joseph DENIZE • Isabelle DÉSESQUELLES • Victor DIXEN • Samuel DOUX • Julien DUFRESNE-LAMY • Jim FERGUS • Isabelle FILLIOZAT • Sophie FONTANEL • Lorraine FOUCHET • Anne-Marie GAIGNARD • Karine GIEBEL • Raphaëlle GIORDANO • Héloïse GUAY DE BELLISSEN • Serena GIULIANO • Anne ICART • Claude IZNER • Philippe JAENADA • Jean-Joseph JULAUD • Maïa KANAAN-MACAUX • Yasmina KHADRA • Étienne KLEIN • Fouad LAROUI • Caroline LAURENT • Arnaud LE GUILCHER • Guillaume LE QUINTREC • Marc LEVY • Henri LOEVENBRUCK • Sophie LOUBIÈRE • LOUISON • Albane LINŸER • Murielle MAGELLAN • Charlye MÉNÉTRIER MCGRATH • Bernard MINIER • Nadine MONFILS • Viviane MOORE • Fabien OLICARD • Erik ORSENNA • Fabrice PAPILLON • Camille PASCAL • Pierre PELOT • Alain REY • Gwenaële ROBERT • Tatiana de ROSNAY • Romain SLOCOMBE • François-Henri SOULIÉ • Danielle STEEL • Christiane TAUBIRA • Colin THIBERT • Marjorie TIXIER • Rachel VANIER • Illustration de Stéphane MANEL

Les bénéfices seront reversés à la Fondation Hôpitaux de Paris-Hôpitaux de France.

(Source : Lisez!)

« L’air du temps, en accusant la science de n’être qu’un récit parmi d’autres, l’invite à davantage de modestie. On la prie de bien vouloir gentiment "rentrer dans le rang" en acceptant de se mettre sous la coupe de l’opinion. »

Étienne Klein

La philosophie des Lumières défendait l’idée que la souveraineté d’un peuple libre se heurte à une limite, celle de la vérité, sur laquelle elle ne saurait avoir de prise : les « vérités scientifiques », en particulier, ne relèvent pas d’un vote. La crise sanitaire a toutefois montré avec éclat que nous n’avons guère retenu la leçon, révélant l'ambivalence de notre rapport à la science et le peu de crédit que nous accordons à la rationalité qu’il lui revient d’établir. Lorsque, d'un côté, l’inculture prend le pouvoir, que, de l'autre, l’argument d’autorité écrase tout sur son passage, lorsque la crédibilité de la recherche ploie sous la force de l’événement et de l’opinion, comment garder le goût du vrai - celui de découvrir, d’apprendre, de comprendre ? Quand prendrons-nous enfin sereinement acte de nos connaissances, ne serait-ce que pour mieux vivre dans cette nature dont rien d'absolu ne nous sépare ?

(Source: Gallimard)

« La montagne est devenue mon véritable topos : je m'y sens à l'aise et parfaitement libre, ce qui est paradoxal, car c'est par nature un monde de contraintes. Je m'y sens chez moi et, qui plus est, en sécurité, ce qui constitue un autre paradoxe ».

Depuis un séjour à Chamonix, à vingt ans, où il a ressenti « l'aspiration par le mouvement vertical des cimes » chère à Gaston Bachelard, Étienne Klein nourrit une passion profonde pour la montagne. De la Corse à l'Annapurna, en passant par le Hoggar et les Alpes, il a pratiqué randonnée, alpinisme et, depuis quelques années, s'adonne au trail. Espace de beauté et de liberté, la montagne est pour lui un révélateur des êtres, de l'amitié et de la solidarité. Les questions jaillissent alors chez l'homme de sciences : quelles sont les ressources du corps, quels sont ses liens avec l'esprit ? Gravir les parois est une manière d'étudier une notion physique, mais aussi métaphysique : le vide.

D'où vient l'univers? Et d'où vient qu'il y a un univers? Irrépressiblement, ces questions se posent à nous. Et dès qu'un discours prétend nous éclairer, nous tendons l'oreille, avides d'entendre l'écho du tout premier signal : les accélérateurs de particules vont bientôt nous révéler l'origine de l'univers en produisant des «big bang sousterre» ; les données recueillies par le satellite Planck nous dévoiler le «visage de Dieu» ; certains disent même qu'en vertu de la loi de la gravitation l'univers a pu se créer de lui-même, à partir de rien...

Le grand dévoilement ne serait donc devenu qu'une affaire d'ultimes petits pas? Rien n'est moins sûr... Car de quoi parle la physique quand elle parle d'«origine»? Qu'est-ce que les théories actuelles sont réellement en mesure de nous révéler?

À bien les examiner, les perspectives que nous offre la cosmologie contemporaine sont plus vertigineuses encore que tout ce que nous avons imaginé : l'univers a-t-il jamais commencé?

« Savoir, penser, rêver. tout est là » : dans ce livre, douze chercheurs de renom font leur le mot de Victor Hugo en dévoilant pour la première fois leur vision du monde.

Être curieux de ce qui m’entoure, accepter le réel et m’y confronter, faire des pas de côté quand je suis bloqué, me libérer des a priori, savoir regarder le merveilleux dans mon quotidien…

Tout en revenant sur leurs exceptionnelles découvertes, ces sages livrent des leçons de vie qui sont autant de sources d’inspiration pour le lecteur. Et se dégage alors, au fil des pages, une joie contagieuse à penser et à transmettre le savoir, accompagnée de sa part de vécu. Suivons-les comme nous suivrions dans le noir celui qui éclaire le chemin.

Aujourd'hui, qui n'a vu des galaxies, des microbes ou le fond des océans ? Qui n'a contemplé des photos de la Terre prises par satellite ? Les images de la science ont désormais leur place dans notre vie quotidienne, elles forment une partie de notre paysage visuel qui s'est ainsi élargi vers l'infiniment grand et l'infiniment petit. Mais savons-nous pour autant les lire ? Ainsi, avec quelle certitude pouvons-nous, par exemple, sans être biologiste, distinguer une mitochondrie d'un lymphocyte? ou, pire, d'une galaxie ?

L'ambition de ce livre est de relever le défi et de tenter l'explication. Comme un texte que l'on apprend à déchiffrer, une image scientifique peut être décodée, pourvu que l'on sache en "lire" les signes. Neuf spécialistes viennent à notre secours. Page après page, ils nous apprennent à décortiquer une image de la Terre, du ciel, du vivant, ou encore une image mathématique ou informatique. Ils nous expliquent les objets vus et les instruments utilisés pour les voir. Surtout, ils nous montrent que l'on peut s'émerveiller face à la beauté, à la diversité et à la complexité du monde qui nous entoure.

Qui n'a jamais rêvé de lire le grand livre de la nature ? En observant ces paysages extraordinaires, et pourtant réels, on s'aperçoit que le monde recèle bien des merveilles encore inconnues. En feuilletant ce livre, nous parcourons une galerie de tableaux abstraits, colorés, admirables pour leur beauté intrinsèque, indépendamment même des objets qu'ils sont censés représenter.

On croit souvent que l'existence d'un paradoxe en physique signifie que la théorie n'a pas encore trouvé sa cohérence et que c'est par l'élimination du paradoxe qu'elle pourra s'accomplir.

À la fois historique des paradoxes, histoire de nos préjugés et de notre incapacité à faire la différence entre le réel et sa représentation, c'est à un véritable éloge paradoxal que se livre Étienne Klein, en montrant que l'existence des paradoxes est au contraire vitale pour la science : total défi à l'intelligence, ils mobilisent l'imagination et l'impatience de comprendre. Sans paradoxes, il n'y aurait qu'une science fermée qui s'assécherait elle-même.

L'étude qu'il propose des principaux paradoxes de la physique actuelle, en particulier ceux qui ont trait à la relativité, à la mécanique quantique, ou encore à la réversibilité du temps, nous aide à saisir leur nature et à mesurer leurs enjeux.

Étienne Klein enseigne la physique à l'École Centrale et dirige le Laboratoire de recherche sur les sciences de la matière du C.E.A.

La relativité générale a fêté son centième anniversaire, et la récente détection des ondes gravitationnelles par les consortiums LIGO et Virgo a confirmé de façon éclatante la prédiction d'Einstein : des masses en accélération peuvent produire une oscillation de l’espace-temps se propageant à la vitesse de la lumière.

Destiné à tous les esprits curieux, cet ouvrage présente une réflexion plurielle sur la nature de la gravité. L'enquête, philosophique, historique et scientifique, aborde tous les domaines où la gravitation opère, de la cosmologie quantique à la matière noire et aux trous noirs.

Recueil scientifique, précis et contemporain, Phénomènes propose une vue transversale et subjective des sciences et aide à comprendre des concepts, des systèmes, ou des idées qui semblent parfois hors de portée.

Anthropologie, astronomie, botanique, climatologie, géologie, physiologie, physique, sciences cognitives, technologies et zoologie : 124 planches illustrées spectaculaires ouvrent autant de pistes de réflexion sur notre rapport au monde et de réponses à notre soif d'apprendre. Ces infographies détaillées rapprochent des domaines de la connaissance, parfois très éloignés les uns des autres, par un jeu de correspondances visuelles et poétiques.

Le hasard a-t-il créé l'univers ? Quel est son rôle dans l'évolution du cosmos ? Se loge-t-il au coeur des étoiles ? Peut-on prédire l'heure de notre mort ? Les grandes extinctions sont-elles inévitables ? Le climat évolue-t-il par hasard ? La magie peut-elle l'abolir ? Les machines peuvent-elles produire de l'aléatoire ? Le fruit du hasard est-il comestible ? Les enfants le perçoivent-ils mal ? L'univers est-il beau par hasard ? Quels sont les aléas du hasard ? La voltige aérienne lui laisse-t-elle une place ? Autant de questions vertigineuses auxquelles trente scientifiques tentent de répondre, chacun dans leur domaine. Les auteurs nous invitent à tenir compte du hasard pour apprendre à penser et agir librement. En commençant par l'essentiel : Pourquoi moi ? Pourquoi moi ? accompagne le congrès scientifique mondial TimeWorld 2021, consacré, pour cette édition, au hasard.

"Nous ne pouvons prendre le risque que le futur ressemble au présent", alerte l'ancien agent du FBI, Ali Soufan, dans sa préface à cet ouvrage détonant. C'est précisément l'ambition de ces Black Trends : mettre la prospective au défi de l'imaginaire afin de dessiner peut-être un autre avenir.

Sept écrivains français et américains de cultures radicalement différentes, se sont entretenus des deux côtés de l'Atlantique avec les meilleurs experts militaires et scientifiques. Ils ont extrapolé, tordu, réinventé les menaces actuelles pour forger les thèmes de ces nouvelles du futur : étrange défaite technologique liée à la démission des élites politiques et civiles ; privatisation des ressources naturelles et de la guerre ; multi-temporalité des conflits et guerre cognitive ; conséquences du changement climatique sur l'Arctique ; révolution des stratégies d'influence ; naissance de nouvelles formes d'extrémisme.

En nous immergeant dans l'après 2040, ces fictions saisissantes, éclairées de commentaires scientifiques et stratégiques, révèlent ce qui est à l'oeuvre au noir dans notre monde d'aujourd'hui.

Collectif Overlord : Bernard Werber, August Cole Camp ; Peter Singer, Clémence Dargent, Madeline Ashby, Tochi Onyebuchi, Hervé Le Guyader. Agence innovation défense/Paris Sciences et lettres

Par habitude, par nécessité ou en raison de la faiblesse de notre intelligence dépassée par le tsunami des savoirs et des informations, nos façons ordinaires de nourrir la vie des idées consistent à la découper en secteurs, à la compartimenter en disciplines, à l’atomiser en petites spécialités étiquetées bien comme il faut.

Il s’agira ici de suivre le chemin inverse, de briser les enclos, s’encanailler, provoquer des courts-circuits au petit bonheur la chance et, si possible, des étincelles. D’associer des éléments trop souvent séparés dans les analyses : physique et philosophie, pensée et action, réalité et imagination, hasard et destin, infini mathématique et engagement existentiel, intelligence analytique et courage physique, Einstein et Rolling Stones, image et mirage, langage et impesanteur, raison et déraison… Mettons le nez dehors, inventons une chimie nouvelle, bâtissons des molécules littéraires à partir d’atomes disciplinaires !

É. K.

Qu'est-ce que le réel ? L'univers a-t-il commencé ? Quelle est la place de l'homme au sein du cosmos ?

Ces questions philosophiques et métaphysiques nous montrent que les théories scientifiques les plus récentes ne sont pas parvenues à tout expliquer.

C'est dans ce monde plus complexe, voire plus mystérieux qu'on ne le pensait, que réapparaît « l'hypothèse » Dieu. Selon François Euvé, il faut d'abord se demander de quel Dieu on parle. Plus largement, il faut s'interroger sur les principes qui fondent la science moderne et sur ses présupposés philosophiques et théologiques.

Sans céder à la tentation du concordisme, foi et science peuvent dialoguer et nous faire accéder à une vérité qui ne prône ni le matérialisme scientiste ni l'irrationnalité fidéiste. Si la science peut purifier la religion de la superstition, à l'inverse, la religion peut aider la science à se purifier des faux absolus.

Théologien jésuite, François Euvé est rédacteur en chef de la revue Études. Physicien de formation (ENS Cachan), il a été doyen de la Faculté de théologie du Centre Sèvres. Il est l'auteur aux éditions Salvator de Théologie de l'écologie : une Création à partager (2021) et Pour une spiritualité du cosmos : découvrir Teilhard de Chardin (2015).

Étienne Klein est physicien, directeur de recherches au CEA et professeur à l'École centrale de Paris. Producteur sur France Culture de l'émission « Science en questions », il est l'auteur de plusieurs essais dont L'Esprit du corps (Robert Laffont, 2021).

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