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Toutes les séries de Gérard De Cortanze

63 livres
93 lecteurs

Napoléon est à la fois le personnage historique le plus admiré et le plus haï de notre histoire. Il est le fondateur de nos institutions modernes et son nom est synonyme de gloire militaire, mais on lui reproche aussi les morts de la Grande armée et le rétablissement de l'esclavage dans nos colonies.

Difficile dans ces conditions d'écrire à son sujet un dictionnaire amoureux sans être accusé de partialité. Pourtant, l'amour ne rend pas obligatoirement aveugle. On peut parler de Napoléon sans dissimuler ses erreurs ou ses faiblesses ; elles ne l'en rendent parfois que plus attachant. Et puis, il faut détruire une certaine légende noire : il n'y eut pas un million de morts dans les guerres napoléoniennes et elles n'ont pas appauvri financièrement la France. Il faut expliquer les conditions dans lesquelles fut exécuté le duc d'Enghien et pourquoi l'Empereur fut battu à Waterloo.

Expliquer pour comprendre et donc mieux juger. Tel est l'objet de ce livre qui se veut objectif, rigoureux et pourtant personnel sur l'un des héros les plus célèbres de notre histoire.

40 livres
6 lecteurs

Au sommaire de ce numéro:

_ Echos de l'Histoire: Cléopâtre

_ Un 350e anniversaire: La Rochefoucauld amoureux de Mme de Longueville

_ Les dernières heures de Dien Bien Phu

_ Comment Louis XIV administrait la France

_ Les villages lacustres

_ Un beau ratage des "services spéciaux" en 1945

_ Les guerres de Vendée

_ Une célèbre actrice anglaise: Margaret Woffington

_ Les dangereuses "Vacances romaines" d'un espion

_ Au coeur du problème des Noirs: le Mississippi

_ Madame Clovis Hugues a tué Morin!

_ Les joyeux réveillons du Premier Empire

27 livres
4 lecteurs

Historia vous invite dans ce numéro Spécial, à travers les péripéties de Blutch et Chesterfield, les héros des Tuniques bleues, la bande dessinée de Cauvin, Salvé et Lambil, à revivre l’époque légendaire du Far West. Une manière de découvrir, planches par planches, comment la nation américaine s’est formée et de suivre deux des épisodes les plus marquants de cette épopée, les guerres indiennes et la guerre de Sécession qui oppose l’Union (États du Nord) à la Confédération (ceux du Sud).

De la conquête du « grand désert » qui s’étend du fleuve Mississippi au Pacifique dans la première moitié du XIXe siècle, à la bataille de Little Big Horn, marquant la victoire des Amérindiens, de la déclaration de guerre à l’ultime représentant des Tuniques bleues, George Patton, adepte d’un nouveau cheval de fer, le char de combat, suivez l’avancée des pionniers du Far West. Une série d’articles signés des meilleurs spécialistes de l’histoire des Etats-Unis.

Avec à suivre, un cahier découverte consacré au Texas et à son univers impitoyable : conquérants espagnols, émigrants américains et dangereux Indiens avec une visite guidée de San Antonio, terre de missions.

Tous les livres de Gérard De Cortanze

Italie,1794. Le roi Victor-Amédée règne encore sur le Piémont. Aventino Roero Di Cortanze, jeune artistocrate, ancêtre de l'auteur, se distrait en fréquentant assidûment une maison où la très exotique Maria Galante lui dispense ses bontés. Mais Bonaparte envahit le Piémont et l’univers d’Aventino s’écroule : Maria Galante disparaît et la guerre lui a fait perdre ses illusions. Le voilà désabusé, son château dévasté, amené à suivre un aventurier anglais qui depuis longtemps l'a initié aux mystères et aux sortilèges du thé.

Leur route va les conduire jusqu’à Assam, dans le nord de l’Inde, où après bien des aventures et des dangers, des précieux théiers convoités par les Anglais, s’offriront à lui, en même temps que l’amour de la fille du Maharadjah en qui il reconnaît étrangement les traits de Maria Galante.

Durant trois étés, trois femmes se retrouvent sur une île, qui pourrait être l'île de Ré, dans une grande maison familiale, lieu de cris et de chuchotements où elles se racontent, s'aiment et se haïssent.

Alessandra, la grand-mère hantée par un souvenir de voyage à Florence.

Camilla, la mère, fragile et déçue.

Ophélia, la petite fille, qui grandit, observe, s'éveille.

Ophélia, devenue mère à son tour, relit le Journal de ces trois étés. Tentations et refus, désirs et peur des désirs : comment garder pour soi , ces petits miracles quotidiens, ceux que Virginia Woolf appelle des "allumettes inopinément frottées dans le noir" ?

A 40 ans, Corentin fait un bilan résigné et lugubre de sa vie : il n'aime pas sa compagne et sa fille ne le considère pas comme le père idéal. Soudain, une silhouette de femme fait ressurgir tout un pan de sa jeunesse, un premier amour qui l'a brisé.

Quatrième de couverture

Un après-midi d'hiver, Naomi Lemoine décide de descendre quelques jours à Biarritz, ville qu'elle ne manque jamais de rejoindre chaque année depuis vingt-cinq ans en compagnie de son amant, Paul Ostern. Exceptionnellement, elle effectue ce pèlerinage seule ; lui la retrouvera plus tard. Quel est le but véritable de ce voyage ? A la recherche de quels fantômes part-elle ? Qu'espère-t-elle découvrir dans l'ancienne maison de vacances face à l'Atlantique, qu'elle occupa de 1939 à 1945, avec ses parents, et qu'elle n'a pas revue depuis ? Et qui est véritablement Amelia Vizcacha, patronne de l'hôtel Gato Moro qui abrita ses amours : une amie ou une ennemie ? Qui est Notte, l'adolescente farouche : une autre elle-même ? Que de questions, d'énigmes à résoudre en si peu de temps - celles de la collaboration, du terrorisme, de la trahison amoureuse -, alors que Noël approche, que l'attente de Paul Ostern devient pesante, qu'un ange gardien à tête de requin s'insinue dans votre vie et qu'un pistolet à crosse nacrée est oublié sur la Panquette d'un train... Un Biarritz de fin du monde est le personnage à part entière d'un roman où le destin individuel rejoint le fleuve de l'Histoire. Gérard de Cortanze prolonge une quête sentimentale déjà présente dans Les enfants s'ennuient le dimanche, Giuliana, Elle demande si c'est encore la nuit et L'amour dans la ville.

En janvier 2000, Gérard de Cortanze est invité à venir présider la cérémonie d'ouverture au public du château des Roero Di Cortanze, l'antique demeure familiale située au cœur du Piémont, entre Turin et Asti. Ce retour sur la terre de ses ancêtres est prétexte à une flânerie sur les rives du Pô, les pentes des Alpes, mais aussi du côté des grands textes de la littérature italienne. Parti à la découverte de son enfance, l'auteur écrit le roman vrai du Castello Di Cortanze, personnage principal de ses trois derniers romans, Les Vice-rois, Cyclone et Assam. Une invitation au voyage, entre rêve et réalité.

Sous le regard diabolique d'un mystérieux peintre qui esquisse le tableau sans cesse recommencé de leur vie, un père et un fils poursuivent, chacun à sa manière, une odyssée particulière.

Le premier, aventurier d'un autre temps, trop lucide pour acquiescer au présent, reste fidèle à ses convictions. Le second, trop romantique pour résister au futur, épouse les thèses révolutionnaires des carbonari. Dans l'Italie du Risorgimento et du Guépard de Lampedusa, sur laquelle souffle un vent de liberté, les deux hommes, de luttes fratricides en complots confus, de liaisons amoureuses en duels sanglants, sur les champs de bataille ou dans les antichambres du pouvoir, s'engagent dans une suite éperdue d'aventures qui les mèneront au " comble du bonheur ". Avec ce roman éblouissant, où les femmes amoureuses et libérées occupent le devant de la scène, Gérard de Cortanze poursuit son grand cycle romanesque.

Dans le droit fil de la tradition stendhalienne, il continue d'explorer la destinée d'une famille italo-française hors du commun.

Des prémices de l'unification italienne à la montée du fascisme, un père et son fils affrontent à leur manière bouleversements des temps. Ercole Tommaso assiste au déclin et à l'abandon de vieilles valeurs aristocratiques ; Roberto à la découverte d'une implacable modernité incarnée par les premières courses automobiles. Pourtant, si différents soient-ils, tous deux feront l'expérience de la solitude et de l'exil, tendant vers un seul but entre la France et l'Italie, celui d'un possible bonheur.

Floride, 1933.

Roberto et Diodata, deux Italiens en rupture avec le fascisme, ont trouvé refuge dans un port du bout du monde. S'est constitué autour d'eux un petit cercle d'amis aux origines multiples. Du passé de Roberto dans les courses automobiles, du château familial d'Ercole Tommaso, ou des frasques de Diodata en poétesse futuriste, le couple n'a rien raconté à son entourage, tout au désir d'une vie paisible.

C'est alors que survient l'imprévisible cyclone qui les précipite vers Cuba et, contre toute attente, dans une Europe qu'ils vont retrouver en plein désastre. Gérard de Cortanze s'interroge sur les bonheurs et les pièges de l'engagement politique. La guerre d'Espagne, les camps de réfugiés du sud de la France, la Résistance à Marseille puis en Italie, la rafle du ghetto juif de Rome : un couple amoureux affronte les maux d'un siècle dans l'incertitude des séparations, des déchirements et des choix.

On dit de la jeunesse qu'elle est présomptueuse et qu'elle nourrit pour l'inutile une passion fugace.

Pour Michele Pezza, tout juste âgé de dix-sept ans, la jeunesse est une ivresse continuelle. Engagé, durant l'hiver 1798, aux côtés des francs-tireurs de la Sainte Foi, l'insoumis magnifique livre contre les troupes d'occupation françaises un combat de partisans. Avec sa horde de banditi et Fortuna-Rachele, sa jeune amante, il hante le maquis napolitain à la recherche du bonheur. Invisible, invincible, protégé par une meute de loups et des rites magiques, Michele Pezza occupe dans le cycle des Vice-rois une place unique : celle du héros romantique animé d'un prodigieux goût de vivre.

Une défense exaltée de l'amour fou, de formidables traques à pied ou à cheval, d'innombrables rencontres avec des personnages inoubliables, des traversées maritimes, des bals masqués : un vaste roman aux dimensions stendhaliennes, écrit dans la langue la plus vive qui soit. En écrivain passionné et fabuleux conteur, Gérard de Cortanze, auteur notamment des Vice-rois, de Cyclone, d'Aventino, d'Assam (Prix Renaudot 2002), et plus récemment de Spaghetti ! et de Laura, renoue ici avec la grande tradition du roman d'aventures.

"- Macaroni, tête de radis! - Spaghetti! - Mangeur de pizzas! - Sale rital ! - Votre devoir de mathématiques, cher monsieur : archinul ! De la camelote italienne! Combien de fois dans mon enfance ai-je entendu ces insultes, proférées par des élèves ou par des professeurs, dans la cour de l'école ou en classe...

Mon grand-père, Roberto Aventino, avait fui Nice et Marseille à cause de cela, des insultes et des coups. De mon temps, me disait-il, on me traitait de "maca", de "piaf ", de "christo" [...] C'était étrange, cette enfance traversée avec en bandoulière la honte de porter le nom qui était le mien et la honte d'assumer mes origines. Il m'a fallu une cinquantaine d'années pour accepter ces racines qui me constituent, ce passé qui m'a fabriqué.

Pierre Milza écrit qu'il est un "migrant, inconfortablement posté entre deux cultures cousines et pourtant dissemblables". Modifiant son propos, je peux aujourd'hui affirmer que je suis un migrant, confortablement posté entre deux cultures cousines et pourtant dissemblables. Sans doute parce que j'ai créé une troisième culture qui n'appartient qu'à moi. "

Princesse lombarde exilée dans le Paris des années 1830, Laura Trivulzio est fascinante, et sa beauté, infernale, suscite haine et passion. Après avoir ouvert un salon littéraire fréquenté par La Fayette, Bellini, Heine, Balzac, Liszt, Musset, elle devient l'avocate de la cause italienne, prend la tête d'une armée, lance des journaux, dirige des hôpitaux, se passionne pour les médecines parallèles, entreprend un périple qui la conduit de Malte à Constantinople, connaît la vie des harems, lutte contre les brigands d'Anatolie et enfin, après avoir traversé des territoires inconnus des cartographes, atteint Jérusalem... Rebelle et engagée, Laura scandalise par son audace, et surtout par l'extravagance de sa vie amoureuse. Dans ce roman riche en rebondissements, Gérard de Cortanze mêle réalité et fiction pour faire le portrait de cette femme libre et généreuse, romantique et féministe, portée par le désir ardent de voir s'élargir le rôle social et intellectuel de la femme.

En feuilletant un album, l'auteur découvre une histoire familiale insoupçonnée. Enfant, sa mère doit subvenir aux besoins de la famille, le père les ayant abandonnés. Lorsque l'Italie déclare la guerre à la France, ils sont traités de traîtres de spaghetti. Gérard de Cortanze s'interroge sur les secrets de famille, les non-dits et le rôle de la photographie dans l'élaboration de la mémoire familiale.

De Gaulle en maillot de bain, comme on le disait alors dans les cours de récréation. La maîtresse en maillot de bain. Les parents en maillot de bain. Gérard en maillot de bain. Tout le monde en maillot de bain, tous les acteurs de cette tragi-comédie à la française, tous en maillot de bain sur la scène de la vie, avec, en toile de fond, la France de l'immédiate après-guerre, celle de deux mutations majeures : la décolonisation et la modernisation. La France des 40 % de Français qui ne se lavent qu'une fois par mois et des 75 % qui n'utilisent jamais de brosse à dents. La France des appareils ménagers, ces amis des femmes et des huit actifs pour un retraité. La France des yé-yé et de la 4 CV, de Poujade et de Minou Drouet, du Spoutnik et de l'Ange blanc, de l'ORTF et du journal Pilote, de la fin de la soutane et de l'apparition des collants. La France de la libération des mœurs et de la culture, mais qui ne conçoit pas de projet social sans brutalité, qui s'arc-boute sur ses acquis, qui oppose déjà les jeunes aux vieux. La France qui se relève et qui court, mais vers quoi.

Janvier 1859. Un village de Savoie, peu de temps avant l'annexion française. Une épaisse couche de neige a blanchi les empreintes laissées par les hommes. Derrière les murs d'une sombre bâtisse, œuvre un personnage étrange : un certain Giovanni Gioberti, dont le visage est entièrement bleu - bleu indigo. Sans cesse à la poursuite d'une nuance de bleu qui lui échappe, oscillant entre ombre et lumière, Gioberti l'indigotier lutte avec sa mémoire. Les rêves peuvent ressembler à la réalité et la vérité n'être qu'une illusion. L'homme bleu est-il un saint ou un monstre ? livre initiatique, voyage au centre du Mal, Indigo traque, dans une langue fluide et poétique, toute la richesse et la cruauté de notre réalité intérieure. La quête inlassable du bleu absolu n'a peut-être qu'un but : la rédemption ?

Le surréalisme est sans aucun doute le mouvement qui a le plus marqué notre siècle. La peinture, la sculpture, la poésie, le roman, le cinéma, le théâtre se sont métamorphosés sous son impulsion. La mode, la publicité, l'esprit de toute une époque ont sacrifié à son esthétisme. Né en 1922 à Paris, où il regroupa une génération tumultueuse, il étendit rapidement son influence dans toute l'Europe, les deux Amériques, au Japon et jusqu'en Afrique. Afin de faciliter l'accès et la connaissance de cette étonnante constellation d'idées, Gérard de Cortanze a composé une encyclopédie personnelle détaillée, dans laquelle on retrouve ses protagonistes les plus célèbres (Breton, Aragon, Dali, Delvaux, Péret...), mais aussi ses représentants les plus secrets (Vaché, Mariën, Cabanel, Nougé...), voire les plus inattendus (Lacan, Giacometti, Delteil...) ; ses grands thèmes (l'amour, l'hystérie, le merveilleux, l'occultisme, le sommeil, l'écriture automatique, la révolution, le hasard objectif...) et ses œuvres les plus significatives (L'Amour fou, Nadja, Le Traité du style, La Coquille et le clergyman, L'Amour la poésie...). Ce livre n'est pas seulement un guide ou un vade-mecum indispensable à tous ceux qui veulent ne rien ignorer du monde des surréalistes, c'est aussi un voyage initiatique au cours duquel on apprend à comprendre la démarche théorique et spirituelle de ces hommes et de ces femmes qui ont fait leur cet adage : " La beauté sera convulsive ou ne sera pas. "

Située entre maniérisme et rococo, la période baroque, qui s’étend pour la peinture et la sculpture de la fin du XVIe au début du XVIIIe siècle, est marquée par la profusion, le spectaculaire et le grandiose. Complexe, mais captivant, l’art baroque mêle souvent des effets de lumière spectaculaires à des compositions théâtrales marquées par le mouvement et l’énergie. Le Caravage, Annibal Carrache, Rembrandt et Rubens font partie des artistes le plus souvent associés au baroque.

Artistes inclus: Francesco Albani, Caravaggio, Valentin de Boulogne, Jan Breughel the Elder, Annibale Carracci, Anthonis van Dyck, Adam Elsheimer, Georg Flegel, Luca Giordano, Guercino, Frans Hals, Pieter de Hooch, Jacob Jordaens, Willem Kalf, Giovanni Lanfranco, Charles Le Brun, Johann Liss, Claude Lorrain, Batolomé Esteban Murillo, Nicolas Poussin, Mattia Preti, Rembrandt, Guido Reni, Jusepe de Ribera, Hyacinthe Rigaud, Peter Paul Rubens, Jan Stehen, Hendrick Terbrugghen, Georges de la Tour, Diego Velázquez, Willem van der Velde the Younger, Jan Vermeer, Simon Vouet, Francisco de Zubarán

Obsessionnel, rageur, solitaire, l'Espagnol Antonio Saura agresse ses toiles à coups de pinceaux couleur de ténèbres, de terre, de sang. De l'enfance, le peintre (né en 1930) garde des images indéfectibles, visions de massacres dans les rues de Barcelone pendant la guerre civile, fascination pour le Chien de Goya et la grande Crucifixion de Vélasquez au musée du Prado. Autant de thèmes qui ne cessent de hanter son œuvre. Saura s'acharne sur son sujet, le fouaille et le violente jusqu'à l'épuisement.

De son obsession naissent les tableaux en séries: série du chien de Goya, série des portraits imaginaires - Goya, Rembrandt, Frans Hals, Philippe II ou Dora Maar -, série des foules, série des crucifixions (ici, une Crucifixion de 1959), un thème récurrent dans l'histoire de l'art, relève Guy Scarpetta, qu'aucun peintre encore n'avait jamais abordé comme Saura, qui exprime «l'inexpiable jouissance interne à l'acte de cruauté». Ce gros et bel ouvrage joint à l'analyse de Gérard de Cortanze les contributions de huit critiques d'art.

Modification qui a pour objet de fausser le sens

"Le temps vibre sous les traits de tes jambes mes peupliers de désir en boule

écrasent tes cuisses ..."

Les textes rassemblés dans ce recueil ont été écrits entre 1982 et 1987. En quatre stations qui tiennent du journal de bord, l'auteur, par fragments, évoque le désir, la peur, l'amour, le corps de l'être et l'être du corps.

La femme, le corps, les voyages - une métaphysique du quotidien, un érotisme de l'espace, à fleur de peau, une poésie à la fois classique et très volontairement contemporaine.

Assis dans la salle de lecture de la bibliothèque royale de Turin, un homme compulse des documents relatifs à sa famille d'origine aristocratique, l'une des plus anciennes de l'histoire de l'Italie.

La bibliothécaire, une jolie brune, gironde et mystérieuse, dépose sur sa table un carton frappé des armes de l'illustre famille.

L'homme y découvre, dans une petite enveloppe, soigneusement calligraphié, un texte érotique signé Maria Galante, dans lequel apparaît une certaine Félicita.

L'histoire tragique et sulfureuse de Maria Galante, seizième enfant d'Ercole Tomaso Roero marchese di Cortanze qui fut vice-roi de Sardaigne de 1727 à 1731, fait partie des contes et légendes du Piémont.

Dépositaire d'un terrible secret, la jeune marquise hante chaque nuit les couloirs du château de Cortanze. Lorsque les ébats amoureux auxquels elle assiste sont à son goût, elle prend forme humaine, et, dit-on, y participe...

L'homme, descendant direct de Maria Galante, finit par se rendre dans le vieux château aujourd'hui transformé en hôtel de luxe, et dont l'édification remonte au XIIe siècle. Afin d'y vérifier la véracité de la légende, il décide de passer plusieurs nuits dans la chambre de la malheureuse marquise. C'est Francesca, une très étrange femme de chambre, qui l'y conduit.

Mémère était la reine du pot-au-feu et pépère ne put jamais oublier qu'à Verdun la neige était rouge de sang.

Pépère, qui distribuait les parts de galette le jour des Rois, était pétainiste ; papa, qui aimait faire la course avec sa 203 en dévalant les pentes du Lautaret, était gaulliste. Je ne fus jamais pétainiste car je détestais l'eau de Vichy et accueillis avec satisfaction l'arrivée au pouvoir du général-président. En septembre 1958, j'avais dix ans et décidai que le monde était en train de crever. Il ne s'agissait plus maintenant que d'essayer d'y survivre.

Je serais pirate plus que corsaire et vivrais de luxure et de rapines. Ma nouvelle morale ne s'accommoderait jamais du moindre laxisme : désormais, je bourrerai les poires de cheveux, j'arracherai par blocs de cinq les feuilles des éphémérides, je ne dirai plus bonjour à la dame, je mettrai le bloc de savon de Marseille dans le pot-au-feu. (Extrait)

Un après-midi de septembre 1925, une jeune Mexicaine de dix-huit ans voit l'autobus dans lequel elle a pris place percuté par un tramway. La colonne vertébrale brisée, elle mettra deux ans avant de pouvoir remarcher. Belle, indépendante, vive, elle se marie en 1929 avec Diego Rivera, le célèbre peintre muraliste. Elle s'appelle Frida Kahlo. Ce livre est son histoire. Recommandant, pour vivre, de ne pas fermer les yeux à la laideur mais au contraire de les ouvrir "pour regarder ainsi la naissance d'une beauté terrible", elle invente une autre réalité. Torturée par la douleur physique, mais portée par ses engagements politiques et ses amours tumultueuses, elle construit au fil des années une oeuvre picturale puissante et singulière. Sa dernière toile, Viva la Vida, est un hymne à la joie de vivre et à la lumière : "Pourquoi voudrais-je des pieds, demande-t-elle, puisque j'ai des ailes pour voler ? "

Elisabeth Barillé, Aux Batignolles, Daniel Maximin, Au canal Saint-Martin, Gérard de Cortanze, Montparnasse, Claude Arnaud, Les Grands Boulevards se promènent le nez au vent et l'histoire au coeur dans quelques quartiers de Paris, en ce début de nouveau siècle. Des regards en coulisse, comme il convient.

SENSO, magazine des sens et des mots, publie depuis 2001 les meilleurs écrivains et illustrateurs. Conçu avec Folio, cet ensemble de textes inédits propose des récits de voyage, des rêves, des rendez-vous littéraires surprenants...

50 ans après sa mort, l'auteur de L'Atlantide reste, pour la majorité des lecteurs, un écrivain mythique. Célèbre dès la publication de son premier roman, président de la SGDL, académicien à 45 ans, il connut toutes les gloires et la déchéance suprême lorsqu'il fut injustement jeté en prison en 1944 pour " collaboration avec l'ennemi ". Reporter passionné, journaliste prophétique, voyageur invétéré, il fit 5 tours du monde, romancier du bonheur et séducteur impénitent, il écrivit des dialogues de films, des opérettes, des nouvelles, plusieurs centaines d'articles, et 43 romans dont les héroïnes ont toutes un prénom qui commence par un A. A Cocteau qui lui disait qu'il avait " le génie de l'imprévu ", il répondait que " le devoir d'un romancier, c'est d'être de son temps". Le XXème siècle et ses soubresauts lui donnèrent, ô combien, l'occasion d'être ce romancier paradoxal dont cette biographie retrace le destin.

Paul Auster's New York explore les liens intimes entre l'écrivain et sa ville, sa vie et ses romans, et le suit à la trace, depuis le 6, Varick Street, où il écrivit L'Invention de la solitude, jusqu'au coin de la 3e rue et de la 7e avenue à Brooklyn, que le héros du film Smoke prend en photo chaque matin à huit heures.

Ce livre, dans lequel on a le sentiment de se voir délivrer un secret fraternel, a été rendu possible grâce à l'amitié liant Paul

Auster à l'auteur. L'écrivain de la Trilogie new-yorkaise a confié à Gérard de Cortanze des documents personnels, des informations inédites, ainsi que de nombreuse clefs relatives à son oeuvre. Aux fils des pages, on comprends quels liens étroits unissent Paul AUster à ses personnages et à sa ville. Rue par rue, maison par maison, Paul Auster's New York, est une promenade chaleureuse, qui recontistue minutieusement le puzzle d'une ville imaginaire et concrète découverte par Paul Auster alors qu'il était enfant. Tout en levant le voile sur une partie de son univers, ce livre dessine un portrait tous en nuances d'un des plus grands écrivains américains de son temps.

Grenade, 31 décembre 1066 : cinq mille Juifs sont massacrés en une nuit. Échappent à la tuerie la jeune Gâlâh et Halim, son ami. Mémoire vivante de son peuple, Gâlâh traverse les siècles. On la retrouve à Séville, à Tolède, à Lisbonne, à Oran, à Constantinople, à Venise, à Haarlem, à Treblinka, à Sarajevo, à New York, à Grenade à nouveau, à Paris enfin, devant une école, un matin de septembre où un tueur l'attend.

Grand roman d'amour entre une jeune fille juive et un poète musulman, L'An prochain à Grenade est aussi un roman épique au souffle puissant, traversé par les guerres et les pogroms. Un roman politique, car la nuit noire de 1066 résonne d'échos étrangement actuels. Un conte philosophique enfin, sur la naissance du mal et la persistance de la haine.

En dénonçant les horreurs de la guerre, Gérard de Cortanze, Prix Renaudot 2002 pour Assam, nous offre une magnifique méditation sur un monde où les mots de fraternité et de tolérance semblent avoir perdu tout sens.

1937. Après 9 ans de mariage, le couple Frida Kahlo/Diego Rivera bat de l’aile. Aux infidélités de Diego répondent celles de la jeune femme, qui n’est pas heureuse et commence à boire. Pourtant un événement va bouleverser sa vie : l’installation au Mexique de Trotski et de sa femme Natalia, qui viennent de se voir enfin accorder l’asile politique. Diego et Frida les accueillent à la Casa Azul et très vite une amitié s’installe.

Mais, par jeu ou besoin de mesurer son pouvoir de séduction, Frida décide de séduire le vieux révolutionnaire. Délaissant la rédaction de ses discours, sa biographie de Lénine, affolant ses gardes du corps, il glisse des billets enfiévrés dans les livres qu’il offre à Frida, lui donne des rendez-vous secrets, lui parle en anglais (que sa femme ne comprend pas), escalade le mur de sa maison, s’enfuit avec elle dans l’hacienda de San Miguel Regla.

Plus qu’une idylle, une passion dévorante naît entre les deux et Frida sera le dernier grand amour de Léon Trotski. Bien des années plus tard, elle confiera à une amie que leur rencontre fut l’«une des meilleures choses qui lui soit arrivée» et que cette période fut l’une des plus fécondes de sa vie de peintre.

L île de Ré, l été, trois générations de femmes dans une maison de famille. Alessandra, la grand¬mère, regrette encore Carlo Maria, son premier amant mort à la guerre. Elle nourrit une rancune tenace envers Camilla, l enfant non désirée, qui elle, fuit la compagnie des hommes pour retrouver celle des femmes. Ophélia, sa petite¬fille, observe ces deux êtres s entredéchirer. Elle se réfugie auprès de sa grand¬mère pour écouter ses histoires fantastiques et malgré son désaccord, fréquente Thomas, le fils du boulanger. L échec de la relation amoureuse est¬il une fatalité dans cette maison ?

" Je le confesse : je suis un romantique, un esprit ardent et intransigeant. Je voudrais qu'on fasse pour la langue française des rêves d'absolu, et qu'on croie, comme Nizan, que si l'on n'a pas tout on n'a rien. Je suis du côté de Montherlant lorsqu'il écrit à son fils : "Il faut être fou de hauteur !" Et du côté de Cocteau qui sauve le feu lorsqu'une maison brûle. Toute ma vie je me suis fait une certaine idée de la langue française. Le sentiment l'inspire aussi bien que la raison. Au hasard et au cynisme qui semblent aujourd'hui nous gouverner, j'oppose ma conviction, profonde : notre langue, la langue française, celle de la francophonie, telle qu'elle est, parmi les autres, telles qu'elles sont, sous peine de danger mortel, se doit de viser haut et de se tenir droite. [...] C'est cela, la langue française une terre de promesses et une espérance. " Un florilège de trente-trois textes essentiels, choisis et présentés par Gérard de Cortanze.

Une nuit d'Epiphanie, des bourgeois effrayés croient voir les rois mages traverser leur ville. Mais les trois voyageurs ne viennent nullement célébrer la présentation de l'Enfant Dieu aux hommes, et ne transportent ni or ni encens ni myrrhe. Ils viennent de traverser l'Italie, les Alpes, ont franchi tous les obstacles et passé toutes les frontières, afin de livrer à Nicolas d'Assan, baron de Valognes, leur mystérieuse cargaison : d'immenses miroirs de Venise. C'est le grand gel de l'hiver. C'est une nuit extraordinaire. La vie de Nicolas d'Assan va s'en trouver à jamais bouleversée.

L'Espagne joue dans la vie et l'œuvre de Jorge Semprun un rôle fondateur, jamais mis en lumière jusqu'ici. En suivant pas à pas l'auteur de L'Écriture ou la Vie, cet ouvrage, essai littéraire et biographie, nous fait découvrir une Espagne des plus singulières. Celle de l'enfance, entre 1923 et 1936. Celle de la clandestinité, de 1953 à 1962. Celle de l'ultime retour enfin, alors que Jorge Semprun est nommé ministre de la Culture, en juillet 1988. Défilent sous nos yeux quatre-vingt ans de l'histoire de l'Espagne, tandis que se dessine une existence. Dans la littérature, Jorge Semprun nous donne des clefs pour notre siècle, il sait mieux que personne, comme le soutient Vico, dégager le futur du passé, et, comme l'affirme Malraux, transformer la vie en destin. Ce livre, fruit d'une longue amitié dont témoigne la série d'entretiens réalisés depuis plus de vingt ans et rassemblés pour la première fois ici, est une invitation au voyage dans la vie d'un homme : Jorge Semprun, ou le grand voyage en Espagne.

Dans L'année du tigre, Philippe Sollers note qu'il lui est impossible de faire lire les passages de ses livres où il parle de son enfance à Bordeaux pendant l'Occupation. Et que dire des événements les plus intimes de cette enfance? Ce côté de son histoire reste à ce jour occulté, voire dénié. Cet essai – accompagné d'une iconographie inédite fournie par Philippe Sollers – brise le silence, entamant un voyage du côté de ce corps et de cette vie totalement méconnus. Récit des premières années d'un «"traître à sa classe" à qui il arrive tant de choses personnelles», cette biographie montre comment l'écriture «remonte d'une enfance» ; de Bordeaux à Paris, jusqu'au premier texte publié sous pseudonyme, puisque son auteur n'était pas encore majeur. 1936-1957 : le film peut commencer. Son titre Philippe Sollers. Vérités et légendes. En conclusion, une phrase de Montaigne : «Il faut étendre la joie, mais retrancher la tristesse.»

«Après plusieurs incursions sur les côtes cubaines, Hemingway loue, en avril 1932, une chambre à l'hôtel Ambos Mundos, à La Havane, où il écrira de nombreux articles et son roman Pour qui sonne le glas.

Sept ans plus tard, Martha Gellhorn, qu'il a rencontrée en Espagne pendant la guerre civile, trouve près de La Havane, à San Francisco de Paula, une maison de style colonial espagnol : la Finca Vigía. Au milieu de ses vastes bibliothèques, parmi soixante-sept chats et chiens, entouré de tableaux qu'il aime, de ses fétiches africains et de ses trophées de chasse, il y écrit, dans la douleur, une œuvre. Quand il ne pêche pas, il assiste à des parties de pelote basque, pratique le tir au pigeon au Club du Cerro, retrouve ses amis américains et ses chers pêcheurs cubains. Il ne quittera Cuba qu'en juillet 1960. Un an plus tard, il se suicidera.

Il avait passé trente ans de sa vie à Cuba. Ce livre est l'histoire d'une rencontre entre un écrivain et un pays.»

Gérard de Cortanze.

On n’est pas sérieux quand on a dix-sept ans – même en pleine Occupation allemande. Une petite bande de zazous, entre quinze et vingt ans, se retrouve chaque jour au café Eva, près du parc Montsouris, pour écouter du jazz. Josette est élève à Henri IV, Pierre et Jean à Louis le Grand, Sarah est coiffeuse, Charlie est infirmier et trompettiste, Marie danseuse, Lucienne travaille dans une maison de couture. Dans ce Paris occupé devenant chaque jour plus morose et sinistre, la petite bande n’a pas du tout l’intention de se laisser abattre ne serait-ce que pour montrer aux « Boches » que ce ne sont pas eux qui vont les empêcher de s’amuser. Ce sont ce qu’on n’appelle pas encore des « adolescents » et leur résistance à l’occupant se signale d’abord par des blagues placées sous le signe de l’insouciance et de la fougue de leur jeunesse puis, à mesure que les nazis montrent leur vrai visage, elle devient plus consciente, plus politique. Autour de Josette, la petite bande applique les mots d’ordre zazous : danser le swing, boire de la bière à la grenadine, manger des carottes râpées, lire Daphné du Maurier, porter en toutes circonstances des lunettes de soleil. Mais aussi : couvrir les murs de Paris de « V » de la victoire, aller déposer une gerbe le 11 novembre sur la tombe du soldat inconnu, porter l’étoile jaune, manifester bruyamment sa désapprobation lors des actualités allemandes projetées dans les salles de cinéma. Mais tout n’est pas si simple en ces temps troubles et tourmentés. Chacun vit non comme il devrait mais comme il peut. À commencer par Josette qui tombe amoureuse d’un soldat allemand antifasciste… Traqués par les Allemands, pourchassés par les collaborateurs qui voulaient les tondre, rejetés par la Résistance, les zazous ne voulaient pas changer la vie, simplement profiter de leur quinze ans… Majeurs à la fin de la guerre, ils étaient passés de l’enfance à l’âge adulte – et la vie s’était chargé de les changer.

(Source : Albin Michel)

Deux enfants vivent une expérience qui bouleverse leur vie : Petite Croix, jeune aveugle en quête de la couleur bleue, découvre la beauté du monde au cours d'un étonnant voyage intérieur, tandis que Gaspar, élevé dans une ville, se voit révéler la liberté du nomadisme... Des histoires insolites où les enfants sont des magiciens qui nous entraînent de l'autre côté du miroir. Nouvelle Description

Un homme, le narrateur, conduit une femme à un aéroport : Giuliana. Et part chercher une fillette à un autre aéroport : sa fille Liane. Entre Paris et Bruxelles, un accident contraint l’homme à passer la nuit dans un hôtel baroque en ruine, tenu par une femme étrange qui se prend pour Rita Hayworth.

Les morceaux de sa vie passée défilent alors devant lui : la rencontre avec Giuliana, vulnérable et fatale, qui rassemble en son nom toutes les femmes qu’il a connues – Julie, Liane, Léa, Anna –, leur rupture.

L’aube venue, l’homme reprend la route. Il a étranglé Rita Hayworth comme il a tué son père. Meurtres réels ou imaginaires ?

Roman policier, récit érotique, chronique d’un amour déchiré, Gérard de Cortanze a signé là un roman violent sur la quête de soi.

Le 22 juin 1963, en compagnie de 200 000 autres spectateurs, quatre adolescents assistent, place de la Nation, au concert donné à l'occasion du premier anniversaire du magazine Salut les copains. Il y a là François, blouson noir au grand coeur, tenté par les substances hallucinogènes, grand amateur de Protest Song ; Antoine, fils d'ouvrier qui ne jure que par Jean Ferrat ; Lorenzo, l'intellectuel, fou de cinéma et champion de 800m. Michèle enfin, dont tous trois sont amoureux, fée clochette merveilleuse, pourvoyeuse de chansons yéyé et féministe en herbe.

Laisse tomber les filles est la saga douce-amère d'une génération qui avec ses contradictions, sa fougue ingénue et violente, avec sa rage parfois, ses moments de découragement et de doute, a essayé, tout en ne se résignant pas au monde tel qu'il est, à le rendre un peu meilleur. Commencé en twistant le madison le livre se clôt sur la « marche républicaine » du 11 janvier 2015.

En 1910, Violette, âgée de 17 ans, est élève au couvent de l’Assomption. Encadrées par des professeures d’éducation physique anglaises, les jeunes pensionnaires y découvrent le sport. Les années passant, devenue une sportive exceptionnelle, elle enchaîne les championnats d’athlétisme, se passionne pour le cyclisme, le football, le water-polo, la boxe, la compétition automobile... Quand la guerre de 1914 survient, elle est ambulancière puis motocycliste de liaison.

Dévoreuse de femmes, assoiffée d’amour dans un corps sculpté à sa démesure, Violette, boulimique de vie, court derrière un bonheur qui lui semble inaccessible. Elle s’essaie au music-hall, au théâtre, devient l’amante de Joséphine Baker puis d’Yvonne de Bray, l’ami de Cocteau et de Marais. Mal aimée, rejetée, elle va là où on l’accepte. Quand la guerre éclate, elle prend la direction du garage Pershing réquisitionné par la Luftwaffe et pratique le marché noir.

Violette est une combattante du féminisme qui épouse les revendications des femmes inexorablement retardées par la Grande Guerre puis, dans les années trente, par la crise économique et la montée des périls.

Garçonne aux cheveux courts, en monocle et pantalon, qui n’hésite pas par provocation à pratiquer une radicale mastectomie. Fascinante, scandaleuse, Violette Morris cristallise les fantasmes et les conflits culturels dans lesquels notre époque peut se reconnaître.

" J'ai découvert les aventures de Don Quichotte au fond de mon lit. Je venais d'avoir quatorze ans. Un médecin " distrait " ayant pris une banale intoxication alimentaire pour une méningite aiguë, on crut ma dernière heure venue. Je suppléai à la panique familiale en suivant l'ingénieux hidalgo et son fidèle Sancho sur les routes d'Espagne, dans la belle traduction de Louis Viardot. J'ai toujours pensé que l'édition reliée du bon docteur ès lettres m'avait sauvé de la mort. Cette hypothèse confère à la littérature un rôle vital. Don Quichotte, à la différence d'Hamlet qui ne voit dans les livres que des mots, nous adresse une leçon fondamentale : la lecture peut modifier le courant de l'existence et le sens de la vie - et ainsi changer le monde. Depuis cet étrange événement médical, j'entretiens avec les livres un commerce aussi nécessaire qu'agréable ; et lorsqu'on me demande " pourquoi ouvrir un livre ? ", je réponds invariablement : " Pour y puiser de belles raisons d'aimer la vie. " Ce recueil d'essais, voyage dans les littératures du monde, est un hommage à la lecture qui agrandit l'âme et élève l'esprit. Si Montesquieu a raison d'affirmer qu'il n'est pas de chagrin qu'une heure de lecture ne puisse ôter, il n'est pas inutile de rappeler simplement qu'on peut vivre sans lecture mais tellement moins bien. Quand j'ouvre un livre, je ne me fuis et ne me distrais que pour mieux me trouver. En lisant, je poursuis avec l'autre et avec moi-même une gigantesque conversation - ininterrompue, infinie, délectable. Un lecteur n'est jamais seul : les écrivains sont ses commensaux et leurs personnages ses amis. Un lecteur est unique : il est toujours le premier à tourner les pages du livre qu'il tient entre ses mains. Adepte des pratiques solitaires, il vénère l'échangisme ; en un mot, il cumule tous les plaisirs. "

Face à la tragédie, des voix s'élèvent contre la barbarie qui a voulu mettre à genoux la liberté d'expression. C’est de la volonté de les rassembler en un recueil, que naît, dès le lendemain de l’attaque de Charlie Hebdo, l’idée de cet ouvrage, mêlant textes classiques et textes de 60 écrivains contemporains. La richesse des contributions gracieuses ici réunies témoigne du remarquable élan suscité par ce projet, dont l’intégralité des bénéfices sera reversée à Charlie Hebdo.

Les auteurs :

Jacques ATTALI - Gwenaëlle AUBRY – BEAUMARCHAIS - Frédéric BEIGBEDER - Laurent BINET -Julien BLANC-GRAS - Évelyne BLOCH DANO - Vincent BROCVIELLE - Noëlle CHATELET - Maxime CHATTAM - Philippe CLAUDEL - André COMTE-SPONVILLE - Gérard de CORTANZE - Delphine COULIN - Charles DANTZIG - Frédérique DEGHELT - Nicolas DELESALLE – DIDEROT - Catherine DUFOUR - Clara DUPONT-MONOD - Jean-Paul ENTHOVEN - Nicolas d'ESTIENNE D'ORVES - Dominique FERNANDEZ - Caroline FOUREST - Jean-Louis FOURNIER - Philippe GRIMBERT - Olivier GUEZ - René GUITTON - Claude HALMOS - Victor HUGO - Fabrice HUMBERT - Guillaume JAN - Jean-Paul JOUARY - Marc LAMBRON - Frédéric LENOIR - Bernard-Henri LÉVY - François-Guillaume LORRAIN - Ian MANOOK - Fabrice MIDAL - Gérard MORDILLAT - Anne NIVAT - Christel NOIR - Véronique OLMI - Christophe ONO-DIT-BIOT - Katherine PANCOL - Bernard PIVOT - Patrick POIVRE D'ARVOR - Romain PUÉRTOLAS - Serge RAFFY - François REYNAERT - Tatiana de ROSNAY - Élisabeth ROUDINESCO - Eric-Emmanuel SCHMITT - Colombe SCHNECK - Antoine SFEIR - Isabelle STIBBE - Émilie de TURCKHEIM - Michaël URAS - Didier VAN CAUWELAERT – VOLTAIRE.

Emigrée à San Francisco à l'âge de 17 ans, Tina Modotti y devient très vite une actrice de théâtre et une vedette du cinéma muet. Éprise d'Edward Weston, le célèbre photographe américain, elle part vivre à México où elle intègre les milieux intellectuels d'avant-garde. Devenue à son tour photographe, elle voit son nouvel amant, le révolutionnaire cubain Julio Antonio Mella, assassiné sous ses yeux, ce qui décide de son engagement dans la lutte politique. Commence alors pour elle une vie d'errance : Berlin, Moscou, Paris, l'Espagne en guerre...

Photographe de génie, femme à la beauté ravageuse, celle que d'aucuns surnommèrent la « Mata Hari du Komintern » construit un des destins les plus exceptionnels de son siècle. Mais qui était-elle vraiment ? Après la princesse Belgiojoso, Frida Kahlo, Violette Morris, Gérard de Cortanze, prix Renaudot pour Assam, se penche, dans ce livre plein de bruit et de fureur, sur le parcours libre et intense d'une femme perpétuellement partagée entre l'art et la vie.

Reconstitution sensible, sous la forme de sept textes, de la vie de Frida Kahlo (1907-1954), figure mythique de l’art du siècle dernier. Sept chapitres, où l’on croise Diego Rivera bien sûr, mais aussi la photographe-portraitiste Gisèle Freund mais encore Léon Trotski dont elle a été la maîtresse lorsqu’il vécut son exil au Mexique.

Récit subjectif plein de sensibilité, la vie de Frida Kahlo est ici vue par Gérard de Cortanze à l’aune d’événements ou de rencontres qui ont marqués son existence et imprégnés sa création.

«Ça commence toujours comme ça. Il est cinq heures du matin. Assis sur le rebord du lit, mon père crache ses poumons. Une toux rauque qui réveille toute la maison. Puis la toux s'arrête. J'entends le clapet du briquet faire son "clac" caractéristique. Mon père tire du paquet rectangulaire bleu, sur lequel une danseuse espagnole est partiellement masquée par des volutes de fumée, une gitane sans filtre dont il embrase le bout avant de la porter à ses lèvres. Maintenant, il peut se lever. Il sort de sa chambre et passe devant la mienne, dans un nuage de fumée bleue. Il est nu, se tient, afin de les cacher, ce qu'il appelle ses "parties", puis pénètre dans la salle de bains. La toux reprend. Ablutions. Rasoir électrique. Nouvelles à la radio. Deuxième cigarette de la journée. À raison d'un peu plus de deux paquets par jour pendant trente ans, mon père aura fumé durant sa vie cinq cent mille cigarettes.

La mémoire, miroir dans lequel nous nous plaisons à regarder les absents, exige une dose nécessaire et suffisante de falsifications et de réfractions. Cette pratique flibustière m'est indispensable, à moi qui me penche sur cet homme qui fut mon père et dont la vie me rappelle celle de ce pirate anglais, lequel lance à ses juges : "Je ne suis peut-être pas parfait, mais je suis bien réel." Les fesses à l'air, cigarette au bec, René Roero Marchese di Cortanze, Conte di Calosso, Signore di Crevacuore, se regarde dans le miroir de la salle de bains : "Je me suis hasardé à allumer une nouvelle cigarette, pense-t-il, et la terreur entre silencieusement dans ma vie." Modiano a raison : un père, c'est celui qui donne une identité.»

Gérard de Cortanze.

(Source : Éditions Gallimard)

Le roi qui voulait voir la mer Le 21 juin 1786, Louis XVI, qui n'a jamais voyagé, décide de se rendre à Cherbourg, contre l'avis de ses plus proches conseillers. Que compte-t-il rapporter de ce périple dans un territoire qu'on prétend hostile ? Pourquoi traverser ces terres où vivent encore des sorcières et plane le souvenir des invasions Vikings ? Roi lettré qui pratique couramment plusieurs langues, il sait tout des navires et des monstres marins. Il est capable de dresser la carte de l'expédition autour du monde de La Pérouse, mais n'a jamais embarqué, à trente-deux ans, sur un bateau ni vu la mer. Bouleversé par le spectacle de ces eaux déchaînées et de ce peuple qu'il découvre enfin, il se met à rêver à une société plus juste. Gérard de Cortanze nous propose un voyage échevelé et passionnant en terre normande, et nous fait découvrir un Louis XVI intime, humaniste, plus à l'aise avec les humbles que parmi ses courtisans : un Louis XVI comme on ne l'a encore jamais vu.

(Source : Édition Albin Michel)

Comment raconter l'histoire de l'automobile en cent modèles ? C'est le défi de ce livre où anecdotes et techniques se complètent et s'épaulent.

La formidable aventure de l'automobile est en effet tout autant humaine qu'industrielle, comme en témoigne l'histoire de l'équipementier Valeo, qui a ouvert ses archives inédites à Gérard de Cortanze. En 1923, Eugène Buisson, avec sa Société Anonyme Française du Ferodo, équipait les bolides de garnitures de freins et d'embrayages. Au fil des années, la petite entreprise s'associa à d'autres, en absorba certaines, en racheta, en développa. Cibié, Ducellier, éclaireurs des routes sombres, Sofica, le chauffagiste, Chausson, maître des radiateurs, rejoignirent le groupe en train de se former, vaste puzzle qui commença à sortir des frontières hexagonales pour partir à la conquête du monde... Ce fil rouge de l'innovation, choisi par l'auteur à l'occasion du centenaire de Valeo, permet de partir à la découverte des modèles les plus mythiques de l'histoire automobile, de la Panhard et Levassor type A à la Rolls-Royce Phantom, de la Citroën Traction Avant à la Renault Dauphine, de la Ford Mustang Shelby à la Tesla M3 ou encore de l'Aston Martin DB7 à la Porsche 911 !

Cent ans d'innovations, d'inventivité, de conquêtes rassemblés dans ce livre qui se lit comme un roman, illustré d'une iconographie rare et très riche

La nouvelle édition du livre de référence : Les voitures mythiques, les pilotes inoubliables, les prouesses technologiques, l’ambiance, les émotions… tout ce qui fait la légende de la plus grande course automobile du monde raconté par Gérard de Cortanze, écrivain… et petit neveu de Charles de Cortanze, vainqueur au Mans en 1938. « Gerard de Cortanze, pour qui cette course est une histoire de famille, a raison : les 24 Heures du Mans, c’est un roman d’aventures ! » Jean Todt un siècle d'aventures, illustré d'images rares et spectaculaires !

Préface : Jean Todt

Revenue d'entre les morts, la jeune Christine traverse le feu et la glace, parle aux oiseaux, prédit l’avenir, vole d’arbre en arbre. En cette fin du XIIème siècle où les femmes sont considérées comme versatiles ou folles et rendues responsables de la Chute originelle, elle refuse le silence et la soumission. Adepte de la vie évangélique, elle se consacre au soin des malades, à la prière et à la contemplation mystique, mais n’en prône pas moins la redistribution des richesses, condamne les mauvais prêtres et prend la défense de la communauté juive. Féministe avant la lettre, celle qu’on appelle désormais Christine l’Admirable exhorte les épouses à se révolter contre leur mari, les nonnes à fuir les couvents et entraîne dans son sillage des centaines d'errantes, annonciatrices des fameuses béguines. Dans ce roman fascinant, qui traverse un siècle secoué par de grands bouleversements culturels et religieux, Gérard de Cortanze dresse le portrait d'une sainte femme dont les revendications sont d'une modernité stupéfiante.

Viva Frida n’est ni une biographie, ni un essai, ni un roman, mais tout cela à la fois. La première image qui me vient à l’esprit est celle d’une suite de « tableaux vivants ». Chaque chapitre de mon livre met en scène cette femme artiste éprise de liberté, surprise dans l’intimité de sa vie. On choisit avec elle ses vêtements, ses bijoux, on assiste à ses séances de photographie. On la suit dans les rues de Coyoacán. On l’accompagne à New York, à Paris.

On est présent quand elle rencontre Diego Rivera, Trotski, Tina...

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