Harry Harrison
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Note moyenne : 6.95/10Nombre d'évaluations : 63
0 Citations 42 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Je n'ai pas encore lu le livre. Mais ne ratez pas le film qui est un chef-d’œuvre, et combien d'actualité.
Afficher en entierNe vous attendez pas à retrouver le film dans cet ouvrage (qui d’ailleurs se passe en 2022). Il est tellement différent qu’on se demande si les scénaristes ont lu le roman. Harry Harrison fut si déçu de cette expérience qu’il refusa par la suite que ces romans soient adaptés au cinéma.
Je vais commencer par une évidence : Soleil vert est un classique.
Tout comme un épisode de Columbo, nous savons directement qui est l’assassin. Cela n’enlève rien à l’histoire. On suit les aventures d’Andy, ses doutes, son histoire d’amour, ses désirs. Il ne comprend pas pourquoi ce meurtre est-il si important alors qu’il y en a des dizaines par jour qui passe à la trappe. Cette enquête n’est qu’un prétexte de l’auteur pour nous offrir sa vision bien pessimiste de l’avenir.
Ce roman est une dystopie qui prend pour thème la crise écologique. L’auteur veut pointer du doigt les dérives d’un système qui amène l’homme vers son propre trépas. La surpopulation, l’absence de vivres, le rationnement, le soleil qui tape : tout cela nous offre une toile de fond bien déprimante qui nous met tout de suite dans l’ambiance. L’univers post apocalyptique qui nous est décrit peut être qualifié de visionnaire. Ce livre a été écrit en 1966 et il est toujours d’actualité. L’action se passe à la veille de l’an 2000, date qui a toujours fait frémir quand on l’évoquait.
Le plus gros reproche que j’ai à faire sur ce roman concerne sa fin. Elle nous laisse sur le carreau. C’est dommage. Mais mon jugement est peut être biaisé par le film.
http://l-entre-deux-mondes.e-monsite.com/pages/science-fiction/soleil-vert.html
Afficher en entierUn livre qui fait réfléchir sur notre mode de consommation. Déjà visionnaire
Afficher en entierNous sommes à New York en 1999. Mais attention, c’est un roman futuriste, vu qu’il a été publié en 1966 ! 30 ans après son époque, l’auteur imagine qu’à l’aube du 21ème siècle, les êtres humains – ou juste les Américain.e.s – ont épuisé la quasi-totalité des ressources de la planète : à New York, la population a à peine de quoi se nourrir, boire, se doucher… La ville est surpeuplée est en proie à la misère et à la criminalité.
On découvre cet univers en suivant le policier Andy Rusch dans une enquête pour meurtre : un homme d’affaires louche s’est fait descendre et ses collègues de criminalité mettent la pression à la police pour résoudre l’affaire.
Il m’a fallu quelques dizaines de pages pour rentrer dans ce roman sombre et sale, mais une fois dedans je l’ai dévoré ! C’est glauque et pessimiste à souhait et malheureusement si ce n’était pas la réalité de 1999, ce n’est sans doute pas loin de ce que l’humanité vivra un jour…
Toutefois, j’étais ravie de lire ce roman car j’avais vu il y a bien longtemps son adaptation en film. Sans rien spoiler, la chute du film était fantastique, donnait tout son sens à l’univers. J’ai attendu la chute dans le roman… et elle n’est jamais venue !
L’intérêt du roman réside juste dans son histoire et dans la critique de la gestion humaine pour en arriver là (croissance démographique, je-m’en-foutisme environnemental…). Mais du coup, je ne comprends pas le titre en français, qui n’a de rapport avec rien de tout ça ! Le titre VO « Make Room ! Make Room ! » a beaucoup plus de sens (avec ou sans chute, d’ailleurs).
Je suis donc pas mal déçue, je vais me renseigner pour en savoir plus sur le film et comprendre pourquoi il a pris un autre parti que le roman en allant plus loin que lui.
A part cette attente déjouée, j’ai bien aimé ce roman d’anticipation, qui en a sans doute inspiré de nombreux autres par la suite !
Afficher en entierLe roman "Soleil vert" de Harry Harrison s'achève et...ben rien, en fait. Quelle déception ! Je suis complètement passée à côté de cette lecture dont j'attendais tellement plus.⠀
Au collège (c'est dire si ça ne date pas d'hier...), nous avions visionné l'adaptation cinématographique. Une fable écologique glauque à souhait qui m'avait beaucoup marquée et donné ce goût si prononcé pour les dystopies. Le hic, c'est que toute la subtilité du film et de son apothéose de génie n'existent pas dans le roman, fade et sans réel intérêt en comparaison. L'enquête policière traîne au fil des pages qui se tournent sans que rien ne se passe vraiment. Bref, l'ennui à rapidement remplacé l'excitation de me replonger dans l'histoire.⠀
Pour terminer sur un point positif, je dirai que le roman reste d'actualité. Plus que nous ne le souhaiterions dans la mesure où il anticipe l'effondrement d'un système économique incapable de subvenir aux besoins d'une population en perpétuelle croissance. Il parle d'un jour où l'Homme, à force d'exploiter sans vergogne les ressources de la Terre, finira par comprendre que rien ne dure. Mais lorsqu'il ne restera plus rien, il sera trop tard pour les remords.
Afficher en entierUn roman visionnaire paru en 1966. Sa relecture est une mise en abîme, un choc d'autant plus brutal que la fiction se rapproche dangereusement de la réalité.
Afficher en entierCela faisait un moment que ce roman dormait à côté de moi. Je me suis enfin décidé à le dévorer. Malgré un début un peu lent, je me suis laissé emporter avec l’équipage du Prométhée. Bien évidemment, le contexte géopolitique du siècle dernier est plus que présent, mais offre des niveaux de lecture intéressants. En tant qu’auteur, ce sont surtout les dialogues qui m’ont intéressé dans leurs structures et dans l’énergie qu’ils amenaient au récit. Je m’en inspirerai pour les prochains romans et nouvelles de la saga Markind. Harry Harrison semble avoir fait beaucoup de recherches pour avoir autant d’éléments scientifiques qui, pour l’époque, sont instructifs encore aujourd’hui.
Afficher en entierJ'aime ce qu'a écrit Jean-Paul MARTINEZ sur ces série d'anthologies
N'importe quel imbécile peut faire une anthologie de S-F qui se vende et, généralement, les plus cons ne s'en privent pas. C'est pas not' genre, que ceci soit clair
Afficher en entierMarqué par le film dans ma jeunesse, j'ai voulu lire le livre... Chose bien rare, j'ai trouvé le livre tellement insipide à côté du film noir, glauque et aux prédictions si terribles, qui m'a si profondément bouleversée, marquée et inspiré certains de mes goûts d'aujourd'hui...
Du coup, il va falloir que je revois le film...
Afficher en entierQuelle ironie cette dystopie... Peut-on encore parler de SF quand une histoire décrit notre monde actuel ? J'exagère mais en toute honnêteté ce sont les mêmes problèmes, les mêmes débats, dans un stade simplement plus avancé qu'à notre heure.
Une claque dans la figure. Voilà ce qu'est ce livre. Un passé qui raconte notre avenir.
Si les thèmes n'avaient pas été ceux-ci, j'aurai tout simplement dit que c'est un bon livre de SF, qui se lit facilement, rapidement, et dont les personnages, tous autant qu'ils sont, sont attachants. Mais voilà, c'est un peu plus que ça, parce que ces thèmes sont abordés.
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Editeurs
J'ai lu : 6 livres
Presses pocket : 2 livres
JC Lattès : 2 livres
Bragelonne : 2 livres
Bantam Books : 2 livres
Pocket : 1 livre
Presses de la Cité : 1 livre
Doubleday : 1 livre
Biographie
Né à Stamford, Connecticut, Harrison a servi comme artilleur et instructeur d'artillerie dans l'armée des États-Unis durant la Seconde Guerre mondiale. Il vécut ensuite dans de nombreux pays étrangers, notamment le Mexique, l'Angleterre, l'Irlande, le Danemark et l'Italie. C'est un fervent défenseur de l'Espéranto (cette langue apparaît souvent dans son œuvre, en particulier dans les séries de romans le Rat en acier inox et Le Monde de la mort).
Il se maria avec Joan Merkler en 1954, à New York, mariage qui dura jusqu'à la mort de celle-ci, d'un cancer, en 2002. Ils eurent deux enfants, Todd né en 1955 et Moira née en 1959, à qui est dédiée la nouvelle Make Room, Make Room.
Harry Harrison vit actuellement en République d'Irlande mais conserve un pied-à-terre à Brighton en Angleterre.
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