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Tous les livres de Henri Laborit

L’objet de cet ouvrage est de montrer comment, avec les faits actuellement acquis par la science et les grandes lois qui en décrivent les relations, il paraît possible de fournir un aspect dynamique du Phénomène Vie, à condition de ne pas s’enfermer dans une spécialisation aveuglante. Toute vie sur terre résulte de l’état d’excitation provoqué par les photons solaires rencontrant certaines molécules terrestres. L’auteur envisage donc comment les premières molécules vivantes ont pu apparaître, comment elles ont conduit à l’assimilation chlorophylienne, comment celle-ci a commandé l’apparition des processus oxydatifs et l’évolution des formes animales, des êtres unicellulaires jusqu’à l’homme. L’accent est mis sur le déterminisme autorégulé qui, à partir des composés phosphorés riches en énergie et des phospho-pyridines nucléotides, a gouverné, par sa «dialectique», l’apparition successive des différents degrés d’organisation de la matière vivante et le transfert de l’énergie solaire à travers elle. Un chapitre est consacré à la signification des processus physio-pathologiques individuels dans le contexte évolutif et l’environnement. L’auteur montre par quel mécanisme, aussi bien en physiologie qu’en physiopathologie, c’est l’énergie solaire liée à la molécule d’hydrogène qui fournit l’énergie nécessaire au maintien des structures moléculaires complexes ainsi qu’à celui des structures rencontrées aux paliers d’organisation suivants. Il propose ensuite une interprétation biologique de la prise de conscience humaine, qui le conduit à la recherche d’un code biologique du comportement individuel et de celui des groupes humains. Il tente alors, sur ces bases, une description biologique du mécanisme de la création artistique et de la découverte scientifique. Postulant qu’il est possible d’appliquer les grands schémas d’organisation complexifiante abordés jusque là, au degré d’organisation suivant, il tente de poser les bases d’une sociologie biologique. Dans le dernier chapitre, Henri Laborit fournit une des clés de son édifice, en indiquant comment les mathématiques modernes et en particulier la théorie des ensembles l’ont aidé à une telle construction. La distinction nécessaire entre le Réel et le Connu, la notion d’«intersectat» qu’il propose et définit, lui paraissent être le phénomène se trouvant à la base de la structuration des molécules vivantes, comme de celles des organisations plus complexes. Ceci l’amène à introduire la notion d’espace-temps en biologie et, à sa lumière, à envisager la signification et le mécanisme du vieillissement et de la mort

Une étude des bases biologiques actuelles du comportement humain montre pourquoi et comment celui-ci est entièrement dominé par les jugements de valeur et une sémantique inadaptée. Henri Laborit tente, à partir des connaissances biologiques contemporaines, de dégager une méthodologie pouvant servir de cadre à une science de l'action. Tout étant lié, de la physique moléculaire à la sociologie et à l'économie politique, le rôle de l'Homme serait d'abord la recherche des structures, c'est-à-dire des relations existant entre les éléments qui composent les aspects variés de l'ensemble spatio-temporel auquel il appartient.

Neurophysiologie. Aspects métaboliques et pharmacologiques, Masson, 1969.

La caractéristique fondamentale de l'organisme humain paraît être l'association originale, dans la création de structures nouvelles, des éléments mémorisés et imposés par l'expérience abstraite de l'environnement. Cette faculté d'imaginer ne le libère pas de ses déterminismes génétiques, biologiques, sémantiques, économiques et socio-culturels, mais lui permet d'en prendre conscience. L'homme a pu voler à partir du jour où il a découvert les lois de la gravitation. Il ne s'est pas pour autant libéré d'elles, mais a pu les utiliser à son avantage. En ne plaçant ses espoirs, que dans la transformation, par ailleurs indispensable, de son environnement socio-économique, il ne résoudra qu'imparfaite-ment le problème de son aliénation. Seule la connaissance de ses déterminismes biologiques et de leur organisation hiérarchisée, lui permettra la transformation de sa structure mentale, sans laquelle toutes les révolutions risquent d'être vaines.

La finalité de toute structure vivante est de maintenir cette structure : un groupe social représente une structure vivante d'un certain niveau de complexité. Henri Laborit démontre que la ville est l'un des moyens utilisés par tout groupe social pour conserver sa structure. En effet, l'Homme qui, jusqu'à une époque récente, n'a découvert que la physique et l'a utilisée pour accroître sa puissance technique, permettant la domination de certains individus ou de certains groupes humains sur d'autres (le plus souvent par l'intermédiaire du profit), a utilisé la ville clans ce même but. Tout y est fait pour assurer la défense de la propriété des objets, des êtres, des moyens de production, des niveaux hiérarchiques. La destruction progressive de l'environnement et la disparition de l'espèce humaine, auxquelles peut aboutir ce type de comportement de puissance, fonderont peut-être la grande crainte qui conduira l'homme à transformer la finalité des groupes sociaux au seul " profit " de l'espèce humaine. La participation de la ville à cette évolution montre que l'urbanisme n'est pas seulement un problème de spécialiste : c'est le problème de la vie humaine dans son ensemble qui est posé.

- Structures biologiques

- Les neuromodulateurs

- Structures anatomo-physiologiques

- Ensembles comportementaux

- Cytotoxicité

- Les agents "comportementotropes"

- Bases biologiques générales de la réaction à l'agression

- Conclusion

- Bibliographie

- Index alphabétique

La nouvelle grille propose un moyen d'interprétation de l'expérience humaine en situation sociale. Le développement de la biologie cérébrale, qui commande aux comportements, a montré qu'il existait des liens entre la physique, dont la connaissance nous a permis de dominer le monde inanimé, et le discours logique. Celui-ci justifie toujours notre comportement qui, lui, n'exprime que les mécanismes inconscients aboutissant à la recherche de la domination entre individus, groupes sociaux, classes, Etats, blocs d'Etats. La biologie enrichit la physique de la notion d'information, qui n'est ni masse, ni énergie, mais mise en forme spécifique des systèmes vivants. Parmi d'autres, Aristote, Marx et Freud ont fourni de nouveaux concepts pour décoder le chaos de l'expérience et ont recherché les relations entre la matière et l'esprit. Mais ces théories ont pris naissance alors que la biologie, la biologie comportementale en particulier, n'était pas encore née. La nouvelle grille n'exclut pas les anciennes théories, mais les inclut de façon cohérente. Le monde n'est pas un magasin de pièces détachées.

" Se révolter, c'est courir à sa perte, car la révolte, si elle se réalise en groupe, retrouve aussitôt une échelle hiérarchique de soumission à l'intérieur du groupe, et la révolte, seule, aboutit rapidement à la soumission du révolté... Il ne reste plus que la fuite. " Henri Laborit pose, à la lumière des découvertes biologiques, la question de notre libre arbitre, de notre personnalité même. La politique, la société, tout prend dès lors une autre dimension.

"La biologie contemporaine, du fait de son remarquable essor et de la diversité des instruments conceptuels qu’elle a su mettre à son service, est-elle mieux placée que d’autres disciplines scientifiques pour parler aux hommes un langage qu’ils comprennent et pour leur permettre d’acquérir de meilleures prises sur leur propre présence au monde ? La connaissance de la vie peut-elle nous aider dans nos efforts pour donner sens à notre vie ? Est-il légitime d’en attendre non point quelque métaphysique après tant d’autres, mais bien plutôt, si j’ose dire, une philophysique : une façon, pour ces hybrides que nous sommes, de nous lier à la nature et de ne pas renier notre appartenance à l’évolution tout en tenant compte de la dimension socioculturelle selon laquelle nous sommes perpétuellement contraints de la dépasser ? A de telles questions, toute réponse est assurément décevante. Mais si nous ressentons un manque, ce n’est justement pas au niveau des réponses : on nous en a plutôt abreuvés. C’est au niveau d’un mode de questionnement, d’une démarche qui puisse devenir notre propre recherche, d’une problématique ouverte et attentive qui nous permette d’échapper à l’aveugle clôture des « solutions »." Francis Jeanson

Henri Laborit est un des grands maîtres à penser de notre temps. Il est l’inventeur du premier tranquillisant et du concept de l’inhibition de l’action qui permet de comprendre le stress, l’agression et la réaction (ou la non-réaction) au stress.

il y expose déjà le résultat de ses recherches en psychosomatique relatives à l'incidence de situations conflictuelles sur le somatique au moment où le Dr Hamer commence à peine ses travaux sur le même sujet, mais en se gardant (erratiquement) de faire référence à Laborit comme de parler de psychosomatique !.

La loi d'airain du Dr Hamer ne fait ainsi que reprendre ce que Laborit a découvert et pourtant le Dr Hamer qui ne pouvait pas ne pas le connaître, ne le nomme pas !

Rien dans la jeunesse d’Henri Laborit, ni dans les premières années de sa carrière de chirurgien de la Marine ne laisse prévoir que ses découvertes transformeront profondément la médecine contemporaine. C’est pourtant ce qui arrive lorsque, en 1950, il se passionne pour une molécule dont personne, alors, n’imagine l’importance : la chlorpromazine. Elle sera le principe du premier “tranquillisant” du monde. Presque simultanément, il met au point l’hibernation artificielle. En 1960, son équipe synthétise une molécule, le gamma OH, quelques années avant qu’elle soit découverte à l’état naturel dans le cerveau humain. Pendant plus de trente ans, Henri Laborit explorera les mécanismes du vivant, depuis la molécule jusqu’aux comportements humains, parsemant sa route de nouvelles drogues concernant aussi bien l’anesthésie, l’analgésie, la cardiologie, la psychiatrie que la physiopathologie générale. Pourtant, ses confrères français, irrités par son indépendance et ses méthodes peu orthodoxes, font semblant de l’ignorer, tandis que les Américains lui décernent leur plus haute récompense scientifique, le Prix Albert Lasker. Quant au grand public, il ne découvrira l’homme et ses travaux que par ses livres de grande diffusion, une dizaine, publiés à partir de 1968 et, surtout, grâce au film d’Alain Resnais : Mon oncle d’Amérique, qui attire plus de deux millions de spectateurs. L’Alchimie de la découverte, écrit à quatre mains, est un triptyque qui réunit la vie privée, sociale et scientifique de l’enfant terrible de la recherche médicale française et qui tente, au-delà de l’histoire d’un homme, de pénétrer les processus profonds de la découverte.

Le développement de la violence hante notre société. Le Professeur Henri Laborit, fort de trente ans de travail interdisciplinaire consacré à la biologie des comportements, rappelle une double évidence : la violence est, d'abord, une expression du fonctionnement du système nerveux, lequel n'est compréhensible qu'en décortiquant ses niveaux d'organisation. Mais, après avoir étudié la violence chez l'animal puis chez l'homme, il montre, encore, que celle-ci ne se limite pas aux relations interindividuelles. Elle régit, aussi, les comportements collectifs, dans le groupe, entre les groupes, entre les Etats. En se fondant sur des données anatomiques, biologiques, physiologiques autant que culturelles, Henri Laborit étudie les concepts tels que liberté, égalité, propriété, besoin, travail, territoire, patrie, etc. Et pose la question : dans l'ignorance de ce que nous sommes et avec un discours logique toujours prêt à fournir un alibi aux meurtres, aux guerres et aux génocides, quelque chose peut-il changer ?

Nouvelle DescriptionHenri Laborit a, maintes fois, et en particulier dans {la Colombe assassinée}, développé ses théories scientifiques, exposant, livre après livre, ses découvertes en biologie et ses thèses de biologie comportementale. Aujourd'hui, Henri Laborit, insatiable curieux, entreprend une extraordinaire démarche, celle qui passionne tous les honnêtes hommes de ce siècle, réunir les fils apparemment épars des trois grandes sciences de cette fin du XXe siècle : l'astrophysique, la physique des particules et la biologie. Comment passer du big bang au développement cellulaire ? Qu'est-ce qui relie le "vide quantique" aux "trous noirs" ? Quels liens existe-t-il entre des électrons et l'angoisse ? Henri Laborit nous invite à un fabuleux voyage qui conduit le lecteur de la création du monde à la réaction agressive d'un rat dans une cage de laboratoire, des "petits hommes verts" (qui n'existent pas, nous dit-il) aux charmes et à la beauté d'un corps de femme. Un grand livre humaniste.

De sa naissance en 1914 jusqu'à la mort de son père (juillet 1920 en Guyane Française), en passant par son entrée dans la profession médicale et la marine française en 1939 et la fondation de son laboratoire de l'Hôpital Boucicaut, en juin 1958, où il poursuivit ses recherches en eutonologie (agressologie), Laborit continue, même ici dans son autobiographie, son combat contre les alibis rationnels établis depuis des millénaires sur le langage, lui-même ayant des bases biologiques mal comprises par la plupart de ses utilisateurs

- Transduction du signal

- Système nerveux

- Récepteurs cellulaires

- Messagers secondaires (biochimie)

- Agents neuromédiateurs

- Récepteurs aux neuromédiateurs

- Système nerveux -- physiopathologie

- Neurotransmetteurs -- Récepteurs

- Transduction du signal cellulaire

" Je commencerai par vous exposer des concepts très généraux concertant la biologie.

A première vue, ils vous paraîtront sans doute étranges, mais vous verrez qu'ils vous seront utiles non seulement pour la suite de l'exposé, mais aussi pour votre vie quotidienne. Je vous parlerai ensuite de vous, de votre système nerveux ; vous savez qu'il n'y a rien qui intéresse plus un individu que lui-même et c'est parfaitement normal, c'est parfaitement biologique."

{L'esprit du grenier} reprend un certain nombre des théories d'Henri Laborit mais cette fois, plus que jamais, il s'implique personnellement et donne une nouvelle dimension à son travail : il raconte, par exemple, comment il a passé près de trois heures dans l'eau glacée de la mer du Nord, après que l'escorteur où il était embarqué comme médecin-capitaine eut été coulé par les Allemands (dans les années cinquante il sera le premier à travailler sur la cryogénisation en matière chirurgicale). Il raconte encore quelques-unes de ses expériences de chirurgien aux colonies (il consacrera le reste de son existence à inventer des calmants). Pour autant, {L'esprit du grenier} n'est pas une autobiographie scientifique. Par exemple, Henri Laborit consacre un long chapitre à mettre en scène un dialogue pédagogique entre un biologiste (lui ?) et deux enfants. Un peu plus loin, il s'interroge sur les rapports entre la science et la morale.

Qu'est-ce qui détermine le caractère d'un individu ? La conjonction astrale qui le vit naître ou l'ADN ? Quel est le rôle de l'hérédité, de l'environnement social, de l'acquis, des niveaux d'organisation face aux forces électromagnétiques, aux positions planétaires et toutes les études menées depuis la nuit des temps par les plus grands esprits ? Pourquoi Kepler, l'un des plus fameux astronomes, fut-il également l'un des plus éminents astrologues et pourquoi Sheldrake, Böhm et quelques autres ont-ils défendu l'idée de l'interdépendance universelle ? Enfin, peut-on admettre que la Lune pèse son poids dans certains phénomènes purement terrestres et nier que Mars, Jupiter ou Pluton influent, eux aussi, sur le vivant ?

La science, selon certains grands chercheurs, est aujourd'hui dans l'impasse et doit s'ouvrir hors le rationnel. Mais l'astrologie est-elle bien cette nouvelle source tant attendue ?

C'est à un débat passionné et fécond que se livrent, ici, deux monstres sacrés de leurs disciplines respectives, ne reniant rien de leur credo mais acceptant, parfois, des positions iconoclastes.

Pour H. Laborit, le XXIe siècle verra la nécessité pour l'homme d'appliquer la formule de Socrate : "Connais-toi toi-même". Et cette connaissance passe par celle du cerveau et de ses principales fonctions : pulsions, émotions, affectivité, amour, haine, mémoire, imagination, désir, envie, altruisme, convivialité et compétitivité.

Lauréat du prix Albert Lasket l'équivalent américain du prix Nobel, Henri Laborit, qui s'est éteint le 18 mai 1995, était un savant de réputation mondiale. Un savant inclassable qui fut chirurgien, chercheur, biologiste, théoricien des comportements, mais aussi philosophe, écrivain et inspirateur du film d'Alain Resnais : Mon oncle d'Amérique. La vie d'Henri Laborit est un roman riche de quêtes multiples et de découvertes de toutes sortes. Ces entretiens avec Claude Grenié, universitaire et ami de longue date, permettent, avec la spontanéité propre à la conversation, de retracer un parcours hors normes et de faire resurgir Henri Laborit, tel qu'en lui-même, personnage romantique et caustique pour qui l'existence et la recherche scientifique furent toujours une aventure exaltante.

« Depuis ma tendre enfance, je m’arrête toujours devant un jet d’eau, parce que pour moi c’est le miroir de la vie. Les êtres vivants – le prix Nobel Ilya Prigogine l’a démontré – sont des structures dissipatives et des processus instables : c’est ce qu’un jet d’eau représente. Remarquez que cette structure souple, variable, instable, est tout de même stable un certain temps. Mais dès qu’on arrête la pression, il n’y a plus de structure, il n’y a plus de jet d’eau. Ainsi en est-il de la vie. »

Depuis dix ans, la célèbre émission de réflexion “NOMS DE DIEUX” produite et présentée sur la RTBF (et TV5) par Edmond Blattchen accueille des personnalités à la renommée internationale, issues des sciences humaines et exactes, de la politique, des arts et des lettres, de la société laïque comme de divers courants philosophiques et religieux. La transcription de ces entretiens est aujourd’hui rassemblée dans une collection. Pour servir de mémoire à notre temps et témoigner des enjeux à venir.

L'Homme a d'abord découvert la physique. Les lois structurales, la théorie de l'information, la cybernétique étaient nécessaires pour guider ses premiers pas en biologie.

C'est pourquoi celle-ci n'a commencé sa croissance réelle qu'au cours des cinquante dernières années.

Quant à la biologie du système nerveux, elle est née au cours des vingt dernières.

Or, comment sans elle pouvait-on comprendre l'évolution des comportements dans l'échelle des espèces et le comportement humain camouflé sous le déguisement du langage logico-mathématique? Les vagues profondes de l'ère secondaire et tertiaire déferlent encore sur l'activité inconsciente du système nerveux de l'Homme moderne. Matrice biologique engrammée par "les autres", le système nerveux isolé de son contexte social ne donnera jamais qu'un enfant sauvage. Les notions de conscience, de justice sociale, d'agressivité, de vieillissement et de mort sont envisagées dans ce livre à la lumière de la neuro-physio-biologie moderne et de l'urbanisation progressive.

On l'a pendu, après l'avoir accusé de tous les maux : sorcellerie, meurtres d'enfants, sodomie. Gilles de Rais aurait-il été victime d'une machination ?

Son fantôme a hanté nos cauchemars, du loup-garou à Barbe-bleue, on lui aura fait endosser tous les costumes de l'infamie. Gilles de Rais est plus qu'un monstre, c'est un mythe : l'ogre ignoble et sanguinaire, jamais repu de chairs enfantines.

Le compagnon de Jeanne d'Arc, accusé du meurtre de cent cinquante enfants, de sorcellerie, d'hérésie et de sodomie, fut pendu au-dessus d'un bûcher le 26 octobre 1440, à l'âge de 36 ans.

L'écrivain vendéen Gilbert Prouteau, persuadé en son âme et conscience que le bourreau d'enfants a été victime d'une terrible machination, lui a consacré un livre, "Gilles de Rais ou la gueule du loup", résultat de ses recherches.

http://culture-et-debats.over-blog.com/

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