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Toutes les séries de Jean-Guy Soumy

59 livres
30 lecteurs

Tous les livres de Jean-Guy Soumy

Automne 1917.

À La Viletelle, village creusois, Anna dit adieu à Pierre, son mari, rappelé au front après une semaine de permission. Elle a le coeur amer, Anna. Avant la guerre, Pierre était un époux aimant et attentif. Et c'est un inconnu qui lui est revenu. Un homme dur, aux gestes blessants. La violence est entrée dans leur intimité, laissant la jeune femme face à une désespérante interrogation. Quelques semaines plus tard, Anna part pour Saint-Étienne, où elle trouve un emploi de munitionnette.

Durement exploitée, obsédée par Pierre, Anna dépérit au point de vouloir mourir. Simon, un jeune juif rescapé d'un camp de prisonniers en Allemagne, la sauve. La passion les réunit. Anna a vingt ans, elle est amoureuse et se croit maîtresse de son existence. Mais c'est oublier qu'en temps de guerre les femmes mariées ne disposent pas d'elles-mêmes. Leur corps appartient à la Nation. Dénoncée, elle est incarcérée pour adultère.

Cette descente aux enfers est pour Anna le début d'une reconstruction. Ayant tout perdu, elle est libre. La petite paysanne peut accomplir sa destinée : témoigner pour ceux et celles dont les noms ont été balayés par l'Histoire

Dans leur immense propriété d'Aiguemont, les Sérilhac offraient l'image de l'aisance, du bonheur et de l'amour. Mais Pierre, le maître, a chassé l'un de ses fils, enfant prodigue et sans honneur. Clara, son épouse, ne l'a pas supporté et s'est enfuie, pour mourir dans des circonstances mystérieuses.

On dirait que la foudre s'est abattue sur Aiguemont, tandis que d'autres bouleversements se préparent. La ligne de chemin de fer de Paris approche du Limousin - nous sommes dans les années 1870 - et Pierre refuse de voir éventrer son domaine. Une armée de mille hommes arase déjà les collines, perce un tunnel, jette un viaduc. Les travaux frôlent la tombe de Clara et révèlent une ancienne voie romaine. Porté par les "affluents du ciel", Pierre, qui croit avoir tout perdu, s'y engage...

" Rien n'est jamais achevé. Ce genre d'œuvre n'est pas comme un tableau auquel le peintre décide un jour de mettre un terme en le signant. Notre création évoluera. Le temps, les saisons, le vent... Nous ne disposons pas un objet dans le paysage. Nous fabriquons du paysage. Et là, il n'y a jamais de fin. " Qui est Ben Forester, cet homme venu de loin qui semble connaître par cœur ce coin de Creuse et ses habitants ? On dit qu'il est un artiste de land art mondialement connu et qu'il est très riche.

A-t-il pour autant le droit de modifier les paysages et d'y placer ses trucs bizarres une croix lumineuse sur l'étang, un angle droit taillé dans un rocher, quatre femmes de lierre et de feuilles faisant l'amour aux arbres dans les bois ?....

Au pays, certains se laissent prendre à ses enchantements. Mais d'autres rejettent farouchement des œuvres qui bousculent les certitudes, déconcertent le regard, créent du mystère.

Parmi ceux-là, Barthélémy, tragique gardien des mémoires. Cette Œuvre vive unit avec maestria les exigences du roman contemporain et la sensibilité d'un auteur aimanté par la terre de ses ancêtres.

On en sort ébloui et troublé. Avec La Tempête et La Tentation de Clarisse, Jean-Guy Soumy s'éloignait de ses thèmes de prédilection pour entamer une plongée dans le monde d'aujourd'hui.

L'Œuvre vive livre les interrogations d'un écrivain secret qui, pour continuer à écrire, prend le risque de se dévoiler.

Versailles, 1685. En ces temps peu cléments pour les libertés de culte, Guillaume Vallade n'avait rien à craindre de l'Église. Héritier d'un bâtisseur du Roi, élevé dans la religion catholique, le jeune homme bafoue pourtant l'opinion publique en s'unissant à Jehane, protestante repentie. Bientôt la rumeur d'une vieille blessure à l'aine, couplée à d'obscures manœuvres courtisanes, précipitent le couple aux bancs du tribunal ecclésiastique. Accusé d'impuissance et sommé d'honorer sa femme devant ses juges, Vallade laissera bien davantage que son honneur sur le lit du sinistre Congrès...

" Jean-Guy Soumy a un don pour trouver des histoires stupéfiantes. " LesEchos.fr

Dans sa bourgade, Clarisse s'ennuie. Ici, sur les bords de la Creuse, il ne se passe jamais rien. Elle aura bientôt trente ans et tous ses rêves s'éloignent insensiblement. Peut-être est-il déjà trop tard ? Le destin va en décider autrement : un soir, dans la librairie qu'elle tient sur la grand-rue, apparaît une silhouette inconnue, menaçante, vêtue de cuir, automatique en main. Curieusement, Clarisse n'a pas peur. Ce voyou aux allures de fauve est une jeune fille. En quelques secondes, Clarisse est devenue l'otage d'une braqueuse traquée par toutes les polices locales. Elle doit l'aider dans sa fuite, elle n'a pas le choix. Leur sort est désormais lié. Dès cet instant, Clarisse n'est plus la libraire bourgeoise et mélancolique respectée de tous. Car un étrange sentiment de liberté s'empare d'elle...

Annibal a vingt ans.

Il est beau, vif, audacieux ; il est fait pour l'aventure et les grands espaces. Pas pour l'existence confinée que lui promet ce mariage que l'on s'apprête à célébrer dans son village du plateau de Millevaches. Alors, soudain, repris par ses démons, il rompt avec éclat, clamant que là-bas, dans les Charentes, une " belle Rochelaise " l'attend ! Et il part avec son ami, Bramefaim, le bon colosse, pour une immense forêt de l'Aunis où ils seront scieurs de long.

Et c'est là, au terme d'une chasse sauvage, qu'Annibal rencontre son destin. Il aura la beauté et la couleur d'Ester, une jeune esclave antillaise qui fuyait ses maîtres ex-négriers - on est en 1832 et la traite, bien que condamnée, survit encore dans les ports de l'Atlantique. Annibal et Bramefaim sauvent Ester. Dès lors, à travers cent péripéties terribles ou cocasses, leur vie n'est qu'une traque folle à travers le Périgord et le Limousin.

Jusqu'au jour où, revenus sur le plateau de Millevaches, le village découvre que la " belle Rochelaise " annoncée par Annibal est une négresse ! Scandale ! Et la fuite reprend ; elle ne s'achèvera qu'au-delà des mers, sur la côte d'Afrique d'où était venue Ester... Voici un vrai roman d'aventures, écrit avec bonheur, éclatant d'imagination et de générosité, porté par un mouvement irrésistible d'amitié, d'amour et d'espoir.

Onze femmes qui vont se transmettre, de génération en génération, la flamme que Marie, la première, a cueillie au "feu perpétuel" qui brûlait sur la place de ce village de la Creuse, pendant le terrible hiver de 1709.

Judith la courtisane, qui règne sur le Palais-Royal et meurt lors des massacres de la Révolution; Constance, cantinière de la Grande Armée; Marianne sur les barricades de 1832; Luce dans l'Algérie nouvelle des années 1860; Marguerite pendant la Grande Guerre; Sara dans la Résistance.....Les détours, les accidents, les tragédies se multiplient dans la succession des générations, parfois bien près de s'interrompre.

Elles ont toutes quelque chose qui les distingue : la fierté, le courage, la grâce et cette fidélité qui les fait toujours revenir à la ferme du Puy Marseau qui accueillit la première Marie.....

Voici le roman de la femme éternelle que rien, jamais, ne peut abattre.

En 1864, la misère pousse les paysans de la Creuse à émigrer vers la capitale, alors en pleins travaux haussmaniens, pour y devenir maçons, le temps d'une campagne. C'est chez l'Amélie que se retrouvent les "limousants". Parmi eux, les frères Ribière, François et Louis, venus s'engager sur le chantier de l'église Saint-Augustin.

Quelques jours d'un labeur forcenné suffiront à Louis pour réaliser que son destin est ailleurs. Et voilà ce jeune Rastiniac aux mains calleuses lancé seul, contre l'avis des siens, à la conquête d'un Paris sous l'emprise des grandes coutisanes !

Suite des "Moissons délaissées" et des "Fruits de la ville".

Aujourd'hui, marié et père de famille, Louis Ribière, le grand entrepreneur parisien devenu député de la Creuse, sa terre natale, peut mesurer le chemin parcouru : l'émigration saisonnière, à quinze ans, parmi ces miséreux venus "limousiner" à Paris sur les chantiers du baron Haussmann, la Commune, la mort de son frère au mur des Fédérés, la déportation de Marie, son ardente belle-soeur, en Nouvelle-Calédonie, tandis que lui-même étendait son pouvoir, sa fortune et sa généreuse influence.

A-t-il pour autant accompli sa mission et son destin? Depuis le retour d'exil de Marie, plus forte et plus exigeante que jamais, Louis se met à en douter. Car entre lui et cette femme exceptionnelle court, depuis les origines, un grand amour inavoué, qui cherche à éclater.

Mars 1860. Les fastes du Second Empire brillent dans Paris, tandis que les paysans du rude pays de Creuse s'apprêtent à "limousiner" - abandonner fermes et moissons pour rejoindre à pied les titanesques travaux du baron Haussmann. Le jeune François Ribère est de ceux-là. Il quitte Couteilles, laissant derrière lui l'odeur des chaumes et la fraîcheur des filles. Sur les frondaisons du futur opéra Garnier, c'est toute la Creuse laborieuse qu'il retrouve, peinant pour le palais des plaisirs de l'Empereur.

Dans les va-et-vient entre Paris et Courteilles se forge un caractère, trempé aux idées des anciens quarante-huitards, et s'écrit l'histoire d'un peuple oublié.

On peut lire la suite dans "Les fruits de la ville" et "Le bouquet de Saint-Jean" du même auteur.

Présentation de l'éditeur (Robert Laffont) :

Grace Dempsey, jeune avocate d'affaires new-yorkaise, et son mari Christopher, de passage en France, traversent en voiture les immenses forêts du plateau de Millevaches. Nous sommes le 27 décembre 1999: le soir de la tempête, cette tempête qui secoua la nature et bouleversa des vies... Soudain, dans les phares, le monde tangue. Des explosions formidables, les sapins qui éclatent, la route coupée. La voiture bascule dans un ravin. Christopher est blessé. Au matin, Grace part chercher du secours. Sur ses escarpins fragiles et dans son manteau Gucci à deux mille dollars, elle finit par arriver à une vieille ferme fortifiée. Sur le toit d'une chapelle, un homme cloue une bâche. C'est Thomas, le maître des lieux. Grace et Thomas, coupés du monde, ont quatre jours pour se découvrir. L'Américaine résolue et impérieuse et le hobereau creusois taciturne et secret. Deux grands caractères face à face. Quand, enfin, ils se sont trouvés, les équipes qui travaillent à rétablir la circulation parviennent à la ferme. La route est rouverte. Sur quel destin...?

Il y a un an, en octobre 1996, paraissait un petit livre intitulé L'École de Brive, son histoire, ses acteurs, où se faisait entendre la voix de huit écrivains qui constituent cette équipe désormais fameuse : Michel Peyramaure, Claude Michelet, Denis Tillinac, Gilbert Bordes, Yves Viollier, Jean-Guy Soumy, Colette Laussac, Martine Marie Muller. Ils disaient leurs origines et leurs sources, leur attachement à un passé toujours vivant qui ne cesse d'irriguer un présent incertain. Ils disaient le bonheur d'écrire et de publier au sein d'un groupe qu'animent seules la confiance et l'amitié. Cette année, pour que se manifeste une nouvelle fois cet esprit, pour les voir de nouveau réunis, nous leur avons demandé de raconter leurs rentrées des classes. En toute liberté. Et cela fait des histoires étonnantes, réelles ou plus ou moins imaginaires, où chacun se dévoile. Les cancres et les bons élèves, les fortes têtes, les fantaisistes et ceux qui, devenus professeurs, portent un regard stupéfait sur les enfants qu'ils furent. Ils sont tous là, tous les huit, six garçons et deux filles. La traditionnelle photographie de classe sous le préau s'anime. Ils ont l'air malin, ces gamins. Si les petits cochons ne les mangent pas..., on en fera peut-être quelque chose... Des écrivains et, pour nous tous, des amis.

4ème de couverture.

L'autre rive, c'est le monde des loups.

Deux jeunes femmes en possèdent le secret. L'une, Irène d'Orgedeuil, chasse à courre les fauves dans les sombres forêts de la Creuse, selon l'ancienne tradition de la vénerie française, avec noblesse. L'autre, Charlotte, une petite sauvageonne, vit en amitié avec eux, a pouvoir sur eux : une meneuse de loups. Tout les oppose.

Comme s'opposent les émigrés revenus sur leurs terres après la chute de l'Empire et les bonapartistes vaincus, qui, avec les républicains, se regroupent au sein d'organisations clandestines : les carbonari. C'est le temps de la Terreur blanche.

Irène d'Orgedeuil est du parti des aristocrates ; Charlotte, des républicains. Entre elles, un jeune officier de la Grande Armée, rescapé de Waterloo et des pontons anglais. Elles l'entraînent, chacune à sa manière, sur l'autre rive...

Une grande aventure passionnée, qui touche profondément l'homme d'aujourd'hui, alors que le loup redevient mythe vivant, symbole d'un rapport nouveau avec la nature.

En 1996, lorsqu’il publie Julie de bonne espérance, Jean-Guy Soumy est déjà l’auteur des Moissons délaissées qui lui ont apporté la notoriété. Il apparaît comme le romancier du XIXe siècle en mouvement.

Alors, brusquement, il se retourne vers le passé (1848) et trouve pour peindre la violence et la misère de cette époque en Limousin les couleurs les plus éclatantes. Julie de bonne espérance est une fresque composée de scènes d’une puissance saisissante.

Jean-Guy Soumy n’était pas encore l’auteur de La Belle Rochelaise (prix des Libraires 1998) et d’Un feu brûlait en elles, et le roman n’eut qu’un succès modeste. Pourtant… et c’est pourquoi nous le relançons aujourd’hui.

1847. Maxime revient de guerre : Révolté par les horreurs de la pacification en Algérie, il a déserté. Il rentre pour retrouver sa femme, Julie, laissée chez ses parents paysans et qui n’a cessé d’occuper toutes ses pensées. Elle, le croyant mort, s’est enfuie…

Elle a suivi un chef de naveteaux, ces hommes sauvages qui mènent vers Limoges les bois flottants de la haute Vienne. Quand Maxime rejoint ceux-ci, elle a disparu. Survivant d’un combat singulier et d’une jacquerie, Maxime la cherche partout dans Limoges, à travers les bas-fonds, la prison, la révolution de 1848, accompagné d’un gamin merveilleux, nommé Fendu, frère limougeaud de Gavroche. Il la retrouve, ils se retrouvent.

Une grande histoire d’amour, toute une société (presque inconnue) et tout un temps, en des images, en noir et rouge, d’une force incroyable.

Elle est allemande, lui américain. Ils se rencontrent à quelques semaines de la chute du nazisme. Dans cet univers de guerre et de faux-semblants, leur amour peut-il avoir un sens, un avenir ? Et même une réalité ?

1945. Les Alliés marchent sur Berlin. Dans leur sein, la 23e armée, dont personne ne doit connaître l'existence – et pour cause : cette armée est une armée fantôme, composée de scénaristes, comédiens, techniciens du cinéma (ingénieurs du son, éclairagistes, machinistes, décorateurs...). Sa mission ? Leurrer les troupes de Hitler en donnant l'illusion qu'à sa place manoeuvre une armée de trente mille hommes. Du Débarquement au franchissement du Rhin, les opérations des « soldats Cecil B. DeMille », menées au milieu de combats bien réels, permettront de sauver trente mille vies. Jeune scénariste, Steven sert dans cette 23e armée.

Hanna, elle, a fui Berlin quelques mois plus tôt. Ses deux parents morts, son frère disparu, elle n'avait plus aucune raison d'y rester. Passionnément francophile, armée de son seul vélo, elle souhaite rejoindre Paris. Après des semaines de traversée d'une Allemagne en pleine débâcle, elle arrive dans un village au bord du Rhin, chez son oncle médecin. Sa tante et lui sont désormais sa seule famille, le dernier lien qui la rattache à son enfance, à son pays. Ils veulent la garder auprès d'eux. Impossible pour Hanna : nazi convaincu, son oncle incarne ce qu'elle abhorre, l'exact opposé de tout ce que son père adoré lui a appris à chérir et à respecter. Mais à l'approche des Américains, le vent tourne : bientôt son oncle et sa tante sont arrêtés. Hanna n'a pas le temps de reprendre la route qu'elle se retrouve seule dans leur grande maison...

C'est là qu'elle va rencontrer Steven, stationné dans la région en vue d'une nouvelle opération de la 23e armée. Entre eux c'est l'amour fou, immédiat, absolu. Mais qu'est-ce qu'un amour fondé dès l'origine sur un terrible mensonge, puisque en aucun cas Steven ne peut révéler à Hanna qui il est réellement et doit s'inventer « un autre » ?

(Source : Robert Laffont)

Le monde de Jessica s’effondre le jour où son mari, Alexandre Leroy, mathématicien franco-américain de renommée internationale, se tire une balle dans la tête. Comment a-t-il pu la trahir aussi lâchement, décevoir leurs deux fils, détruire ce bonheur qu’ils ont mis trente ans à construire ? L’acte est d’autant plus incompréhensible qu’il ne ressemble pas à l’homme qu’elle a connu. Mais l’a-t-elle vraiment connu ? Elle reçoit de plein fouet un premier coup quand elle découvre que la photo de ses beaux-parents a été trafiquée et qu’ils ne sont pas morts dans les bombardements à Caen, comme elle l’a toujours cru. Alexandre a menti ! Il a toujours menti. Il n’est pas catholique mais juif. Il ne s’appelle pas Alexandre mais Abel. Ses parents ne sont pas morts à Caen mais à Auschwitz, il n’est pas fils unique, il a un frère jumeau, Samuel, qui vit toujours en France. Et le mathématicien génial, ce n’est pas lui, c’est son frère. Comment supporter une telle découverte ? Phil, son fils aîné, également mathématicien, ne peut pas dévoiler une telle forfaiture qui ruinerait sa propre carrière. Il convainc sa mère de détruire toutes les preuves. Mais Jessica ne supporte pas d’avoir accompli un tel geste. L’aide vient bizarrement de son fils cadet, Lewis, atteint d’une forme particulière d’autisme et dont les intuitions fulgurantes la sauvent. Il veut connaître son oncle. Il faut aller en France. Pour Jessica, se retrouver au fin fond de la Creuse en face de ce beau-frère dont elle ignorait l’existence est une terrible épreuve. Comment pourrait-elle accepter l’existence de cet homme qu’elle accuse d’avoir provoqué la mort de son mari ? Qui est Samuel ? Fidèle au pays où il a été caché pendant la guerre, ce mathématicien de génie, menuisier, entretient un rapport modeste et libertaire avec la connaissance. Double paisible d’Alexandre, il apprivoise les concepts et les cueille voluptueusement. Alexandre, lui, les formatait pour les transmettre selon les usages d’une communauté scientifique hiérarchisée. À eux deux, les jumeaux incarnaient la double vie d’un parfait chercheur en mathématique : l’un ouvrait les voies, l’autre les exposait avec talent, dans un incessant mouvement créatif. Mais si Samuel, dans sa sérénité, renvoie aux utopies de ceux qui tentent d’inventer une nouvelle forme d’existence, Alexandre, lui, avait dû s’amputer d’une partie de lui-même pour mener, parmi les siens, une « vie sans lui ». Grâce à la complicité de Samuel et de Lewis, Jessica va apprendre à se réconcilier avec son mari, cet homme mystérieux qu’elle n’avait qu’à moitié connu.

L'amour sans le faire... Voici l'histoire d'un défi fou.Avant le mariage, les enfants et la vie de famille, s'offrait à Mathilde une belle carrière universitaire. Sa spécialité : l'amour courtois dans la littérature du Moyen Âge. Elle y a renoncé pour se consacrer aux siens. Une vingtaine d'années plus tard, elle tombe amoureuse d'un jeune homme, Raphaël. Coup de foudre réciproque. Et impossible : Mathilde aime son mari et ne supporte pas l'idée de le tromper. Or comment vivre le désir qui pousse deux êtres l'un vers l'autre quand on se l'interdit ? Alors Mathilde a cette idée folle : proposer à Raphaël l'aventure de l'amour courtois. Il devra se soumettre à elle dans une relation inspirée du serment de vassalité du chevalier à son suzerain. Et se hisser par le courage, l'intelligence, la prodigalité, la fidélité... au niveau d'exigence de sa maîtresse de coeur. Entre eux, un seul tabou, absolu : faire l'amour.

Mais quel sens cette approche de l'amour peut-elle avoir aujourd'hui, dans une société obsédée par le sexe et l'égalité des genres ?

“En mémoire de la femme aimée

Il fut un temps où, en France, le suicide était considéré comme un crime. Cela allait si loin que la justice exigeait que l'un des proches incarne le « corps et la voix » de la personne défunte lors du procès. C'est cette étrange réalité historique qui a inspiré à Soumy ce roman d'amour troublant et singulier, dans lequel Camille, un armateur bordelais, se retrouve à la veille de la Révolution contraint de représenter sa cousine Jeanne, qui s'est jetée du haut d'une tour du château familial. Pourquoi la jeune femme s'est-elle ôté la vie ? Alors que pour éviter la sentence terrible (pendaison du cadavre et fosse commune) il doit prouver la folie de Jeanne, Camille se souvient des moments doux passés en sa compagnie, et de leur amour de jeunesse...

source : le grand livre du mois

Inlassablement, Foulques cherche à savoir où est Mahaut, sa jeune épouse morte sans extrême-onction quelques jours après leurs noces. Car il craint qu'elle ne soit damnée pour l'avoir aimé trop ardemment, ce que l'Église réprouve. Foulques reprend espoir quand il apprend l'existence du purgatoire, dont l'Église vient d'officialiser l'existence. Mais comment être sûr que Mahaut y soit ? Qui pourrait lui certifier que son épouse "va bien", qu'elle ne souffrira pas en enfer pour l'éternité ? Foulques entre en contact avec ceux qu'on appelle les "voyageurs". Ces chrétiens, hommes et femmes, habitent souvent à des kilomètres les uns des autres et ne se connaissent pas, pourtant, ils se retrouvent régulièrement en rêve. Parfois, au cours de leurs périples, ils croisent les âmes du Purgatoire. L'un d'eux aurait pu apercevoir Mahaut. Foulques questionne tous ceux qu'il rencontre. En vain. Dans son désespoir, il parle de ces rêveurs à un dominicain, éveillant ainsi l'attention de l'inquisition. C'en est fini des doux rêveurs. Par son inconscience, il les a condamnés.

Convoqué par le Saint-Office, Foulques fuit vers la forêt. S'enfonçant de plus en plus profondément dans cette terre des origines, où les miracles de la chrétienté sont étroitement liés aux forces d'un monde d'avant l'humain, Foulques accueille la folie comme l'ultime alliée pour retrouver Mahaut. Plongeant dans des contrées au-delà de l'imaginable, menant contre lui-même une lutte qui le dépasse, Foulques cherche. Mais peut-on défier impunément les lois qui séparent les vivants et les morts ? Peut-on voler à Dieu le destin qu'il a choisi pour vous ? Et l'amour peut-il tout excuser ?

Au XIXe siècle. Le jeune Camille part travailler à Lyon avec des maçons itinérants, venus comme lui de la Creuse. Il poursuivra sa route sur les traces de son père, prétendu mort, en quête de vérité sur la double vie et le passé de ce dernier....

A seize ans, Camille part sur les chemins, rejoignant d'autres paysans creusois qui s'en vont jusqu'à Lyon pour "limousiner" : user de leurs bras et de leurs forces pour bâtir des édifices. Quittant sa mère, fuyant la misère, Camille marche aux côtés de son oncle, avec en tête la figure absente du père. Son père....Une histoire manquée, fragmentée, mystérieuse.....L'ouvrier aux mains d'or mais à la réputation ambiguë a disparu, quatre ans plus tôt, dans la grande crue du Rhône de 1856.

Ville en pleine mutation, Lyon se dessine avec de nouvelles perspectives, des façades bourgeoises. Lyon, la ville où s'est abîmé son père, Camille travaille dur : onze heures par jour, à grimper et dévaler des échelles, le panier d'osier rempli à ras bord de mâchefer sur les épaules, à servir les maçons et les tailleurs de pierre. Il apprend bientôt que son père ne serait pas mort, mais "envolé" sur les routes au bras d'une belle italienne.

Après avoir reproduit les gestes de son père, c'est "l'autre" vie de ce dernier que Camille va reconstituer dans une itinérance émaillée de rencontres, d'apprentissages, jusqu'à la frontière italienne.....

L'auteur fait revivre l'émigration saisonnière, dite "des maçons de la Creuse", qui a duré plusieurs siècles et façonné le destin de populations rurales vivant notamment en Limousin.

Recueil de 5 nouvelles :

La mémoire des pierres, de Cl. Michelet

L'enfant roi, de Viollier

La photographie, de Soumy

Y vivre et y mourir, de Laussac

Détruire Fontfroide, de Peyramaure

La quête bouleversante de deux femmes liées, chacune, au souvenir d'Hélène, une enfant cachée pendant l'Occupation, dans la Creuse. Un beau roman à deux voix sur le devoir de mémoire, les chemins de résilience, et le portrait d'une juste.

Années 1980 : après une vie dédiée aux autres, Blanche coule une retraite paisible à Draguignan quand, un jour, une inconnue frappe à sa porte. Et le passé avec elle. Elle s'appelle Pauline, la vingtaine à la dérive, elle souffre de ne rien savoir de l'histoire de sa mère, Hélène, qui vient de mourir. Blanche, elle, la connaît, cette histoire, c'est aussi la sienne : en 1942, elle a sauvé la petite orpheline juive du camp de Rivesaltes, et de la menace nazie. Elle a pu exfiltrer sa protégée et d'autres enfants dans une communauté de la Creuse. Au prix de mille dangers.

Pauline part avec Blanche dans un pèlerinage sur les traces de sa mère. Ce retour aux sources jalonné de rencontres saura-t-il réconcilier la jeune femme avec l'absente ? Pour Blanche, il ravive le souvenir bouleversant d'une passion secrète....

Un beau roman à deux voix sur la transmission d'une mémoire, et le portrait d'une juste.

Vingt auteurs, écrivains, historiens, universitaires, auteur pour la jeunesse, critiques littéraires, en hommage à Samuel Paty, racontent celui ou celle qui a contribué à faire d'eux ce qu'ils sont aujourd'hui.

Vingt témoignages saisissants et émouvants qui disent les grandeurs et les servitudes de l'enseignement.

Ce recueil se veut un hommage à ces professeurs, ces "éveilleurs" sans lesquels, nous ne serions pas devenus ce que nous sommes. À travers des histoires personnelles, c'est toute une profession qui est célébrée par ces 20 personnalités qui sont tout autant des "éveilleurs".

Mohammed Aïssaoui, Claude Aziza, Françoise Bourdon, Michel Bussi, Laure Buisson, Kamel Daoud, Marie-Laure Delorme, Franz-Olivier Giesbert, Marie-Rose Guarniéri, Christian Laborie, Philippe Labro, Sébastien Lapaque, Susie Morgenstern, Martine Marie Muller, Anthony Palou, Josyane Savigneau, Jean-Guy Soumy, Yves Viollier, Michel Winock, Sylvie Yvert.

Et Héloïse d'Ormesson a offert un extrait magnifique de Jean d'Ormesson, de son livre Qu'ai-je donc fait.

Les bénéfices de ce livre iront à la Fondation Egalité des chances – Institut de France dont le président d'honneur est Edgar Morin : "Enseigner la compréhension entre les personnes comme condition nécessaire de la solidarité de l'humanité.'

Le Regard de Jeanne, ou l'union de deux solitudes et la traversée d'un monde disparu, celui des foires et des artistes itinérants, au XIXe siècle. Un magnifique roman d'initiation, de transmission, sur la vie, ses secrets, et un art naissant, la photographie.

Rien ne prédestinait Jeanne à cette vie-là.

Orpheline de seize ans, placée dans une ferme en Corrèze, elle a un jour le courage de fuir le destin tracé pour elle, entre servitude, ignorance et violence.

Le hasard lui fait croiser le chemin de Florimont, qui la prend sous son aile dans sa roulotte. Il lui enseigne son art, celui, magique et naissant, de la photographie en ces années 1860. De foires en villages, l'homme immortalise familles, demeures et paysages, et tient boutique l'hiver à Clermont-Ferrand. Jeanne tisse avec son mentor un lien quasi filial qui révélera leurs parts secrètes.

Et d'apprentissages en rencontres, Jeanne grandit, son regard s'affine...

Le Regard de Jeanne, traversée du monde disparu des foires et des artistes itinérants au XIXe siècle, est aussi le beau roman d'une émancipation.

Le sentier des âmes, c'est celui qu'emprunte Térence, peintre paysagiste dans l'armée de Napoléon, sur les pentes du massif du Mont-Blanc, jusqu'à un hameau menacé par un gigantesque glacier, où il découvrira l'amour et la solidarité humaine face à une nature implacable.

Au pied du massif du Mont-Blanc, au moulin d'Entrève, la grande roue s'est arrêtée, l'eau du torrent ne coule plus. Le fils du meunier, Térence, cartographe et peintre paysagiste dans l'armée de Napoléon, promet à son père sur son lit de mort d'en découvrir la raison. Pour remonter à la source, il part à l'assaut de la montagne. Au terme d'une ascension semée d'épreuves, il accède enfin à un hameau menacé par la progression d'un glacier gigantesque. C'est là qu'il perce le secret de la malédiction d'Entrève et rencontre l'amour...

Roman initiatique, formidable épopée humaine, Le Sentier des âmes est aussi une ode à la nature implacable et fascinante.

À la fin du XVIIIe siècle, le destin d'une jeune femme en avance sur son temps grâce à ses connaissances en botanique et en médecine, pionnière flamboyante, incarnation des Lumières face à l'Ancien Monde.

Singulière, érudite, du vif-argent. Si sa vocation est évidente, la jeune Anthéa est confinée dans l'ombre de son père, éminent botaniste qui l'a initiée à la science dès l'enfance. Elle poursuit ses recherches, certaines sous la direction du grand naturaliste Buffon. Pourtant elle ne reçoit aucune reconnaissance des académies savantes. Car née femme.

À la faveur d'un voyage en Haute-Auvergne où elle accompagne son père, elle fait la rencontre d'Étienne. Tout les oppose : elle est une fille des Lumières, éprise de liberté ; lui, un homme de traditions. À ses côtés, fascinée, elle découvre un autre savoir d'excellence : celui des maîtres verriers.

Une relation teintée de défiance et d'attraction se tisse entre eux, aussi fragile qu'une aiguière soufflée...

Les maisons ont un passé, des souvenirs, des secrets, des blessures, des amoureux et des ennemis, un destin et une âme.

Elles vivent et meurent aussi. La bicoque de Dordogne où travaille Michel Peyramaure serait du genre maléfique. Le manoir de Claude Michelet est en piteux état, mais sa renaissance est pour bientôt. Denis Tillinac rêve sur la maison de Claire, une jeune fille d'autrefois. YvesViollier se souvient d'un château vendéen dont l'inscription affirmait qu'il existerait jusqu'à la fin des temps. Quant à Jean-Guy Soumy, le Creusois mélancolique, il sait que les vieilles demeures cachent parfois - comme dans les romans - de véritables trésors.

Huit histoires, surprenantes ou poétiques, où huit écrivains, parmi les préférés du public, tous de la grande maison de Brive, rivalisent d'imagination et de talent.

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