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Toutes les séries de Jean-Pierre Andrevon

56 livres
1 525 lecteurs

Clones acteurs de cinéma, éoliennes flottant dans la haute atmosphère, logiciels sentimentaux, maisons tueuses, bananes qui vaccinent, nanorobots fantômes, retour de l'homme sur la Lune...

A l'aube du troisième millénaire, l'éventail des futurs possibles engendrés par l'accélération de la connaissance scientifique donne le vertige et a inspiré les sept nouvelles inédites réunies dans cette anthologie.

Sept graines de futurs plantées par les meilleurs écrivains de science-fiction pour la jeunesse : Ange, Robert Belfiore, Christian Grenier, Alain Grousset, Jean-Pierre Hubert, Christophe Lambert, Danielle Martinigol et Joëlle Wintrebert.

117 livres
80 lecteurs

SOMMAIRE :

NOUVELLES

La Visite de M. Futur de Alain LE BUSSY

Le Dernier clochard de Jean-Pierre PLANQUE

Les Larmes d'Horus de Thomas DAY

Le Fruit de nos entrailles de Raymond MILESI

BALLADES SUR L'ARC

Objectif Runes de David SICÉ

Sous le signe des bulles de Stéphane COLSON

Repères pour une histoire du fandom : 1 - Des origines à 1976 de Jean-Pierre PLANQUE

Les Grands Anciens : Villiers de l'Isle-Adam & Maurice Leblanc

Histoire de voir de Stéphane COLSON et Olivier GIRARD

Paroles de nornes

Quelques zines

204 livres
164 lecteurs

Quand deux adolescents de la bonne société de Dieppe se suicident, menottés aux rails, en se laissant écraser par un train, tout le monde est horrifié. Il n'y a que Gabriel Lecouvreur, dit le Poulpe, pour ne pas trouver ça "normal". Alors comme d'habitude, en dilettante, il va y voir de plus près. Et ce qu'il va trouver, le long des blanches falaises bordant la Manche, ce n'est pas vraiment la paix des familles...

34 livres
4 lecteurs

Au sommaire de ce numéro :

Le Recrutement de ARCADIUS

Colomb de la Lune de René BARJAVEL

Fond sonore de Marcel BATTIN i de Jacques BERGIER Pierre VERSINS

Monsieur, Madame et la petite bête de Hervé CALIXTE

Five o'clock sélénite de Michel CARROUGES

Le Baiser de la vie de Francis CARSAC

C'est du billard ! de Philippe CURVAL

La Vana de Alain DORÉMIEUX

L'Heure du départ de Michel EHRWEIN

La Nuit du 24 avril de Clarisse FRANCILLON

Chapitre 13 de Fernand FRANCOIS

Pêcheurs de lune de Charles HENNEBERG

Prima Donna de Michel JANSEN

L'Observateur de Gérard KLEIN

La Chose de Ilka LEGRAND Alec SANDRE

Le Piège de Jean-Claude PASSEGAND

Le Règne des Plusieurs de Kurt STEINER

Bonnes vacances ! de Jacques STERNBERG

Escale en permanence de Jean-Paul TOROK

Le Réfractaire de François VALORBE

Araignées dans le plafond de Claude VEILLOT

Soyez bons pour les animaux de Julia VERLANGER

L'Autre de Bruno VINCENT

68 livres
9 lecteurs

DOSSIER IAIN M. BANKSUN CADEAU DE LA CULTURE Iain M. Banks QUELQUES NOTES SUR LA CULTURE Iain M. Banks BIBLIOGRAPHIE Stéphane Nicot NOUVELLES PANIQUE SUR DARWIN ALLEY Serge Lehman ET L’ODEUR DES POMMES AIGRES, LA VOULEZ-VOUS EN PLUS ?Jacques Boireau LA PANIQUE DE L’ANNÉE ZÉRO Norman Spinrad RUBRIQUES SCIENCE : SCIENCE-FICTION ET ORDINATEURS Jean-Claude Dunyach ENTRETIEN : ROBERT SILVERBERG Henri Loevenbruck LECTURES COUVERTURE : Gilles Francescano.

123 livres
4 lecteurs

1 - J. T. McINTOSH, Une chance sur trois cents (One in three hundred), pages 3 à 40, trad. (non mentionné)

2 - Esther CARLSON, Quelque chose de plus que les autres... (Heads you win...), pages 41 à 48, trad. (non mentionné)

3 - Raymond E. BANKS, Cantiques de Noël (Christmas trombone), pages 49 à 58, trad. (non mentionné)

4 - Alain DORÉMIEUX, Le Crâne, pages 59 à 66

5 - Alan NELSON, ...mais le silence est d'or (Silenzia), pages 67 à 78, trad. (non mentionné)

6 - Jack FINNEY, Le Troisième palier (The third level), pages 79 à 83, trad. (non mentionné)

7 - Michel CARROUGES, Le Cache-nez de caoutchouc, pages 84 à 91

8 - Lord DUNSANY, Diable d'histoire (Told under oath), pages 92 à 98, trad. (non mentionné)

9 - Oliver SAARI, Sa chance (The space man), pages 99 à 108, trad. (non mentionné)

10 - Jacques BERGIER & Igor B. MASLOWSKI, Ici, on désintègre !, pages 109 à 111, Critique(s)

11 - Alain DORÉMIEUX & Igor B. MASLOWSKI, Un "Fémina" très discuté, pages 112 à 113, Critique(s)

12 - F. HODA, De la fantaisie à l'actualité, pages 114 à 115, Chronique

13 - (non mentionné), Deux disciples oubliés d'Edgar Poe : Eugène MOUTON et Jules LERMINA, pages 116 à 121, Article

14 - (non mentionné), Voyages dans le temps, pages 125 à 125, Article

15 - COLLECTIF, Courrier des lecteurs, pages 126 à 126, Courrier

30 livres
41 lecteurs

L'oiseau de mort (The deathbird), Harlan Ellison

Le salaud (The fiend), Frederik Pohl

Notes pour un roman sur le premier vaisseau atterrissant sur Vénus

(Notes for a novel about the first ship ever to Venus), Barry N. Malzberg

Venceremos, Dominique Douay

Déflation 2001 (Deflation 2001), Bob Shaw

Moby, aussi (Moby, too), Gordon Eklund

Erzatz éternel (Erzatz Eternal), A. E. Van Vogt

Sur le monde penché..., Michel Demuth

L'herbe du temps (Weed of time), Norman Spinrad

Le défi de l'au-delà (Challenge from Beyond),

A. Merritt, C. L. Moore, H. P. Lovecraft, R. E. Howard et F. B. Long

15 livres
27 lecteurs

Des mondes meilleurs ?

Réunissant quelques-unes des plus belles plumes anglo-saxones et françaises, l’anthologie officielle des Utopiales interroge d’autres possibles, des âges barbares aux confins du futur. L’Imaginaire s’y décline sous toutes ses formes et offre au lecteur curieux un aperçu de ses talents. Vous y croiserez un Elvis Presley converti au communisme, un astronome amateur flirtant avec la grande révélation ou des femmes chargées à l’adrénaline. Partez à la découverte de mondes meilleurs... peut-être ? À vous de juger !

Utopiales 2009 est l’anthologie officielle du festival les Utopiales, le plus grand festival européen de Science fiction.

140 livres
4 lecteurs

1 - Clifford Donald SIMAK, Au carrefour des étoiles (Here Gather the Stars / Way Station), pages 2 à 71, Roman, trad. Michel DEUTSCH, illustré par Wallace (Wally) WOOD

2 - John BRUNNER, Ceux qui possèdent la terre (The Totally Rich), pages 72 à 96, trad. Pierre BILLON, illustré par Virgil FINLAY

3 - Fritz LEIBER, Les Pieds et les roues (X Marks the Pedwalk), pages 97 à 102, trad. Christine RENARD

4 - Robert F. YOUNG, Le Pays d'esprit (The Girl in His Mind), pages 103 à 125, trad. Michel DEMUTH, illustré par Jack GAUGHAN

5 - Robert SILVERBERG, La Souffrance paie (The Pain Peddlers), pages 126 à 136, trad. Arlette ROSENBLUM, illustré par Norman NODEL

6 - Brian ALDISS, L'Impossible étoile (The impossible star), pages 137 à 159, trad. Pierre BILLON, illustré par Norman NODEL

5 livres
17 lecteurs

• A Gandahar, le royaume le plus agréable de la planète Tridan, ils vivaient heureux et en paix. Pour se déplacer, ils utilisaient des insectes géants. Et ils avaient renoncé à la science pour se consacrer aux plaisirs et aux arts.

• Mais un jour, un message d'alarme fut lancé par les oiseaux-espions : les Hommes-Machines, les terribles robots destructeurs étaient en marche vers Gandahar !

Un conte de fées moderne qui est également le premier exemple français d'une « science-fantaisy » à l'américaine, où se sont illustrés Jack Vance, Roger Zelazny, Philip José Farmer...

1 livres
2 lecteurs

Onze auteurs, onze univers, deux associations, une seule anthologie. Tel est le concept de L’Imaginaire se mobilise… à travers lesquelles les auteurs et illustrateurs montrent leur soutien à diverses causes. Dans ce premier volume la fibromyalgie et la sclérose en plaque, deux maladies peu connues, sont mises en avant par le biais de deux associations : Fibromyalgie France et ElanSEP. L’autre concept de cette série d’anthologies est de proposer un texte inédit en lien avec le thème des associations choisies dans chacun des volumes.

L’ensemble des bénéfices réalisés dans le cadre de la publication de cette anthologie sera reversé aux associations.

Au sommaire de ce premier volume :

– Ce que je suis – Nathalie Dau

– Une enfant perdue – Jean-Pierre Andrevon

– Blouse Noire – Carl Louvier

– L’Île close – Lionel Davoust

– Sorcerêve – Julien d’Hem

– Triple totem – Marie-Catherine Daniel

– Juste un pincement au coeur – Denis Labbé

– Au coeur de la sphère – Ophélie Bruneau

– Totem – Franck Ferric

– L’Esprit de l’Hellespont – Olivier Boile

– L’Impératrice des Gnomes – Pénélope Labruyère

2 livres
1 lecteurs

♦ Textes réunis par Jean-Pierre ANDREVON.

♦ Des chats mutants dans une France d'après la pénurie. Un Etat policier européen d'où l'on ne s'échappe que grâce aux drogues chronolytiques. Un petit village visité par un cirque bien étrange. La fin de la dernière ville sur une Terre agonisante. Les Planificateurs à l'oeuvre dans Le Désert du monde. La victoire des écologistes aux élections de 84, et ses conséquences sur la natalité...

Six nouvelles dont la particularité est d'avoir été écrites en collaboration. Le maître d'oeuvre, Jean-Pierre Andrevon, ayant chaque fois un partenaire différent. Dans l'ordre : René Durand, Christine Renard, Patrice Duvic, Pierre Christin, Michel Jeury et François Brugère.

Cette tentative originale d'écriture collective forme un cycle de deux volumes, dont le prochain paraîtra dans quelques mois.

♦ Sommaire :

1 - Jean-Pierre ANDREVON, Précautions, Introduction

2 - Jean-Pierre ANDREVON & René DURAND, Le Pays des hommes au visage mort

3 - Jean-Pierre ANDREVON & Christine RENARD, Ne me réveillez pas

4 - Jean-Pierre ANDREVON & Patrice DUVIC, Un p'tit tour à la Terre, Bande dessinée

5 - Jean-Pierre ANDREVON & Pierre CHRISTIN, Prima et les excentriques

6 - Jean-Pierre ANDREVON & Michel JEURY, A la mémoire des en-je

7 - Jean-Pierre ANDREVON & François BRUGERE, Dossier T.M.3

17 livres

   En Grande-Bretagne et en Australie, aux États-Unis et au Québec, en France, en Belgique, en Suisse et ailleurs, partout, la littérature de Science-Fiction connaît un nouvel Age d'Or. Inspirés par le développement foudroyant des nouvelles technologies, attentifs aux bouleversements sociaux et politiques de notre époque, des écrivains audacieux et novateurs s'emploient à décrypter le futur.

     Anthologie permanente et thématique, CyberDreams se veut également un manifeste de cette nouvelle Science-Fiction internationale. A travers trois nouvelles inédites de David Brin, Ben Jeapes et John Brosnan, et une réflexion sur l'œuvre de William Gibson, ce premier numéro explore quelques-unes des possibilités de la réalité virtuelle...

2 livres
3 lecteurs

Gigantesque mégapole, Centrum souffre de trois maux : la montée des eaux suite aux changements climatiques, la pénurie de tout et la surpopulation. C'est pourquoi, chaque année, 400 000 citoyens, tirés au sort par l'ordinateur Atropos, sont désormais éliminés au cours de ce qu'on appelle le Contrôle Égalitaire.

Une délicate mission confiée à un corps de police spécial, les Furets ; parmi eux, un anonyme, moine-soldat, toujours vêtu d'un Borsalino ruisselant, d'un imper à la Bogart et bardé d'armes les plus diverses. Il a pour seul compagnon, un poisson rouge nommé Moby.

Jusqu'au jour, où rompant avec tous ses principes, il sauve d'une bande de traqueurs de chair, une jeune travailleuse du sexe officiant dans les coursives de sa résidence. Ce n'est que le premier des grains de sable qui vont peu à peu faire dérailler la mécanique bien huilée de son boulot…

3 livres
3 lecteurs

♦ Textes réunis par Jean-Pierre ANDREVON.

♦ L'avenir n'est plus ce qu'il était, a écrit Arthur C. Clarke. Eh oui ! La S.F. de papa a cédé le pas à la S.F. de fison, une S.F. chevelue, contestataire, lucide, plus terre à terre (ou, ce qui revient au même, plus Terre à Terre), une S.F. qui devient de plus en plus (je parle de la bonne, bien sûr !) le vecteur des idées écologiques, des combats écologiques... Je ne veux pas dire que les textes ici représentés soient « engagés » dans cette direction ; je veux dire simplement qu'ils l'annoncent, qu'ils possèdent une coloration qui sera bientôt celle de tous les récits majeurs d'une science-fiction qui et train de tourner sa veste, qui s'est dépouillée de ses oripeaux, de son armure de fausse futurologie. Certes, la plupart des nouvelles de RETOUR À LA TERRE parlent de la fin du monde, mais elles semblent nous avertir que la fin du monde sera verte ou ne sera pas. C'est déjà cela...

♦ Sommaire :

1 - Jean-Pierre ANDREVON, Préface

2 - Daniel WALTHER, Le Petit chien blanc qui rôdait seul dans les ruines de la ville déserte

3 - Pierre MARLSON, Où se peigne la pluie aux courbes des ombrelles

4 - Francis CARSAC, Tant on s'ennuie en Utopie

5 - Philippe CURVAL, Adamève

6 - Jean-Pierre ANDREVON, Le Vallon

2 livres
1 lecteurs

Avez-vous jamais rêvé l'impossible ? La communion totale, inimaginable, avec un être (ou plusieurs), si différents de vous, tellement plus beaux ou tellement autres, avec le(s)quel(s) vous espérez atteindre le 7ème ciel ou le plus abyssal des enfers ? Pour cette anthologie en deux volumes une quarantaine d'auteurs francophones se sont penchés sur ces questions, le volume 1 étant centré sur d'autres mondes, et le volume 2 sur d'autres mœurs. Alternant tonalités sombres, émouvantes ou humoristiques, leurs textes explorent l'avenir et les mondes imaginaires, poussant parfois la prospective jusqu'aux décalages les plus surprenants.

9 livres
6 lecteurs

♦ Textes réunis par Alain DORÉMIEUX.

♦ En creusant dans son jardin, un enfant découvre la bête innommable assoiffée d'amour.

Une star rencontre l'horreur imprévisible en la personne de la présidente de son fan-club.

Une institutrice s'aperçoit que ses élèves sont des monstres acharnés à sa perte.

Entrez dans cet hôpital jeunes et bien portants pour en ressortir vieillis, au bord de la tombe.

Goûtez l'extase sexuelle sans limites, le plaisir par tous les pores, l'orgasme perpétuel qui vous mène à la folie.

Un panorama du fantastique de terreur moderne en seize nouvelles signées des plus grands noms du genre :

J.-P. Andrevon, Ramsey Campbell, Dennis Etchison, Charles L. Grant, K, W. Jeter, Stephen King, Fritz Leiber, Richard Matheson, Robert McCammon, Lisa Tuttle, Daniel Walther, etc.

♦ Sommaire :

1 - Alain DORÉMIEUX, Préface en forme d'abécédaire, Préface

2 - Robert McCAMMON, Un été à guêpes (Yellowjacket summer)

3 - Alan RYAN, Sable et sang (Sand)

4 - Stephen KING, Laissez venir à moi les petits enfants (Suffer the Little Children)

5 - Richard MATHESON, Talents cachés (Buried Talents)

6 - Lisa TUTTLE, La Tombe de Jamie (Jamie's Grave)

7 - Steve Rasnic TEM, Cerveau de pierre (Stone head)

8 - Fritz LEIBER, Le Noir a son charme (Black has its charms)

9 - Jean-Pierre ANDREVON, Une enfant perdue

10 - Richard Christian MATHESON, Stimulations (Arousal)

11 - Charles L. GRANT, Ellen, en son temps (Ellen, in her time)

12 - Henry SLESAR, Prez (Prez)

13 - Ramsey CAMPBELL, Le Compagnon (The companion)

14 - Daniel WALTHER, Les Longs couteaux de la nuit

15 - Dennis ETCHISON, Nous sommes les morts (On call)

16 - Steve Rasnic TEM, La Démolition (The battering)

17 - K. W. JETER, La Première fois (The first time)

18 - Jean-Daniel BRÈQUE & Alain DORÉMIEUX, Dictionnaire des auteurs

Tous les livres de Jean-Pierre Andrevon

À Marseille, Roland Cacciari, militaire démobilisé après l'échec d'une piteuse croisade occidentale au Moyen-Orient, tente de survivre en jouant du guitarion à la terrasse des rapid-food. Il se fait remarquer par Éric Legueldre, richissime industriel proche de l'ultradroite qui lui propose de travailler comme veilleur de nuit au sein de son entreprise spécialisée dans les nouvelles technologies. Roland vient, sans le savoir, de mettre le doigt dans un engrenage qui pourrait bien lui être fatal.

Ce titre fait partie de la collection « Les Romans de la mémoire ». Elle a pour objectif de faire découvrir un événement historique du XXème siècle. Elle est publiée en partenariat avec le Ministère de la Défense. Une partie documentaire complète le récit.

On peut lui reprocher de tourner en grande partie de la Seconde Guerre mondiale, mais les évènements abordés sont intéressants et originaux (la guerre dans les DOM-TOM par exemple).

Nathan en fait une présentation, aisni que le site du Ministère de la Défense.

Dans ce volume, nous faisons la connaissance d'Henri Hélion, 16 ans, lycéen à Grenoble. Orphelin, il est recueilli par son oncle et sa tante. Son ascendance juive par sa mère ne lui a, pendant l'Occupation, pas value de problème. Cependant, nous sommes en 1944 et il vaut mieux prendre ses précautions : son oncle lui aménage une cache dans la cave. Henri conserve toutefois le droit de se balader parfois dehors.

C'est pendant une de ces sorties qu'il se retrouvera au cœur d'une manifestation anti-nazie. La réplique de l'occupant ne se fait pas attendre et Henri ne doit son salut qu'à l'intervention de Le Roux Maxime Gilmans de son vrai nom, une connaissance du lycée Champollion. Celui-ci lui explique qu'il a rejoint la résistance dans le Vercors, et que là-bas, bientôt, on aura besoin de monde.

Henri, qui ne supporte plus d'être spectateur, ne pensera plus qu'à la rejoindre...

Etant originaire de la région Rhône-Alpes et ayant fait mes études à Grenoble, j'ai été content de retrouver des noms familiers et de pouvoir situer les lieux de manière réelle.

Par contre, quelle remise en cause de mes connaissances historiques : j'étais persuadé que la résistance iséroise n'avait connue que des victoires ! Grâce à Jean-Pierre Andrevon, voici mes connaissances remises à niveau. J'ai pu découvrir la débâcle qu'a été la « forteresse » du Vercors et les drames que cela a engendré.

Une partie documentaire complète très bien cette histoire.

Hiver 1943. La France occupée.

Un coin de Champagne où se dresse le château de Montalembert. Au cours des siècles, les prés et les bois environnants ont vu se dérouler bien des combats dont les victimes ont été ensevelies sur place. À ce stade de la guerre, le destin de l'Allemagne n'est pas encore scellé, mais le comte de Montalembert, collaborateur notoire, ainsi que ses complices, le savant nazi Otto Reissmann et l'officier S.S. von Rhumkorff, savent que l'armée allemande a déjà perdu beaucoup d'hommes et que ses réserves de soldats ne sont pas inépuisables....

Que cachent les bruits terrifiants en provenance du château ?

Comment expliquer cette chaleur étouffante qui fait fondre la neige autour du domaine ? Les hôtes du château auraient-ils entrepris de lever la plus incroyable des armées ?

Un immense fracas le réveille. Le tonnerre ? Peut-être… Le jour pointe, la chaleur est déjà étouffante dans l’appartement minuscule occupé par Pierre au 13e étage de sa tour de banlieue. Ensommeillé, il entrouvre le rideau de la fenêtre depuis son lit… et demeure pétrifié par le panorama qui se révèle à lui. Un brouillard poisseux bouche l’horizon, c’est à peine s’il distingue la silhouette de la tour des Tilleuls à quelques dizaines de mètres de là. Le brouillard, avec une telle canicule ?... Ainsi débute le cauchemar pour tous les résidents de cette barre HLM coupée du monde par un mur cotonneux qui semble abriter de terrifiantes créatures, une réclusion forcée qui va contraindre les habitants à s’organiser pour faire face à l’indicible et révéler la vraie nature de chacun. Car après tout, le pire n’est peut-être pas dans la brume…

Un vieil homme parcourt à cheval la France, vidée de ses habitants comme la totalité de la planète, à la suite d'une pandémie foudroyante quarante-cinq ans plus tôt. Sur son chemin, il traverse des villes envahies par la végétation et peuplées par des animaux sauvages, ainsi que quelques communautés de survivants octogénaires. Au crépuscule de sa vie, égrenant ses souvenirs, il veut une dernière fois voir la mer. Dans ce monde désert, quelques destins se croisent : une femme cherche désespérément à mettre un enfant au monde, l'équipage de la première expédition avortée vers une autre étoile atterrit en catastrophe. Mais l'existence de ces survivants n'est peut-être pas due au hasard : quel est ce météore bleu vif que les rescapés aperçoivent parfois dans le ciel ? Un espoir venu d'ailleurs ou le dernier signe de l'apocalypse ?

Les parents de Pouly remarquent vite des choses qui disparaissent ou changent de place dans la maison… Ce roman de la série "Souris Noire" passionnera vos enfants, il est bien écrit et le suspens retient le lecteur jusqu'au bout. L'un des avantages de cette série est que les histoires .

♦ AUJOURD'HUI

Si vous pénétrez dans cette étrange construction métallique, le seul bruit d'un avion vous fera, dès lors, trembler de peur.

DEMAIN

Ce sera la semaine de quinze heures et la culture pour tous. Mais ne vous avisez pas de faire une chose interdite car, alors, la société tout entière se modifiera...

ET APRES

Des machines vitales vous procureront tous les rêves de l'univers. Mais que se passera-t-il si l'univers lui-même bascule ?

Huit nouvelles de science-fiction d'un humour très noir, qui nous promettent dès aujourd'hui des lendemains et des surlendemains qui ne chantent guère.

♦ Sommaire :

1 - René BARJAVEL, Préface

2 - Transfert

3 - Vue sur l'Apocalypse

4 - Jérold et le chat

5 - Bandes interdites

6 - Un combattant modèle

7 - La Réserve

8 - Sans aucune originalité

9 - Retour à l'oeuf

Tout avait pourtant bien commencé.

Il faisait beau, la journée s'était passée aussi bien que peut se dérouler un dimanche de juillet, quand les vacances sont proches et que l'insouciance règne.

Mais pourquoi avait-il fallu que Françoise insiste pour s'arrêter à ce motel flambant neuf qui étincelait de couleurs vives au bord de la route ?

Et pourquoi le petit Victor, le fils d'Alain et Françoise, prétendait-il avoir rencontré un homme qui lui avait dit que son papa allait mourir le lendemain ?...

Décidément, cette journée si bien commencée se terminait mal. Voilà que le temps se couvrait, qu'il commençait à pleuvoir et .qu'un froid anormal pour la saison figeait la nuit qui tombait.

Que se passait-il ? Pourquoi Alain ne retrouvait-il plus Françoise et Victor ? Pourquoi ce mal de tête lancinant qui lui brouillait les esprits. ?

Et pourquoi ce rêve, où il se voyait enterré vivant par sa. famille et ses amis ? D'ailleurs, était-ce bien un rêve ?...

♦ Venus de l'espace, les « Etrangers » ont débarqué sur la Terre, offrant aux Terriens les plus incroyables possibilités : devenir pilote de l'espace, par exemple... Oui... mais à quel prix ?

Pour résorber le chômage, le gouvernement des Etats-Unis propose à dix millions de personnes la possibilité d'aller travailler dans les mines de Mars... où une surprise désagréable attend les curieux.

La pollution ! C'est le cauchemar de l'époque... Mais si la nature à son tour contre-attaquait, et décidait de débarrasser la Terre des humains ?

Dix nouvelles qui prouvent que la science-fiction ne se préoccupe pas seulement du lointain futur, mais aussi de ce qui peut arriver chez nous... BIENTOT !

♦ Sommaire :

1 - Impossible amour

2 - Heureusement Ulla

3 - Observation des Quadragnes

4 - A moi les étoiles !

5 - Le Caillou de Mars

6 - Dans les mines de Mars

7 - Halte à Broux

8 - Un christ par hasard

9 - Les Fourmis

10 - ...Il revient au galop

Une ville presque anonyme. Des rues, des places, un cimétièreoù se rend tous les jours un homme dont la vie a été brisée par une cruelle disparition. C'est pour lui plus qu'un pélerinage : une obsession qui cède le pas à une autre quand, à la suite d'un de ces marchés fous comme on en conclut par désespoir, l'idée d'une possible résurection de la femme aimé fait son chemin. Ce bruit nocturne, cette trace sur le palier, cette ombre entr'aperçue... Et si c'était elle ? Du coup, Pierre Merlin oublie de se poser deux questions autrement importantes : les morts apportent-ils aux vivants qui les ont appelés la présence désirée... ou autre chose ? Et s'ils se révèlent insupportables, comment se débarrasser d'eux ?

Qui sont ces être mystérieux,venus du ciel, qui portent des armures scintillantes et poursuivent les meilleurs chasseurs du clandes hommes ?

Ce sont les nouveaux envahisseurs. Ils embarquent les Terriens sur de grands vaisseaux aériens,et les conduisent sur la planète Orum pour qu'ils deviennent les esclaves de seigneurs cruels et capricieux qui organisent pour leur plaisir, les plus effroyables des jeux.

♦ Lutins, fées, ondines, elfes... ceux-là, et beaucoup d'autres vivent libres, heureux dans la Forêt. Etrangers à notre civilisation, ils ne connaissent ni l'argent, ni les machines, ils ignorent l'idée même du pouvoir...

Les hommes découvrent ce paradis, ils vont l'ar­penter avec leurs gros sabots, leurs idées reçues, leurs monstres... Jean-Pierre Andrevon écrit ici la fable vio­lente de la colonisation, il en dit l'irrespect, l'inadmissible certitude aveugle et sourde.

Pourtant, l'espoir... l'espoir contagieux qui appar­tient à ceux qui se révoltent.

♦ Grand Prix de l'Imaginaire, roman pour la jeunesse, 1982

La femme ne semblait pas s'être vraiment rendu compte du travail de bûcheron qui avait fendu son corps en deux. Elle baissa la tête, ses mains baguées s'avancèrent avec précaution vers les bords évasés de son bas-ventre. Elle ne cria que lorsqu'elle reçut dans les doigts le débordement tronçonné des intestins.

Première œuvre littéraire à mettre en scène une invasion extraterrestre, le célèbre roman de Wells a choisi la planète Mars comme vecteur. D’innombrables récits, de nombreux films et quantités d’autres transpositions lui emboîteront le pas : désormais, l’ennemi sera Martien. Pourquoi une telle insistance ? Suivez-nous dans un tour d’horizon complet de la menace incarnée par la « planète rouge », ses tripodes, ses tentacules, ses mythes et ses fantasmes — de l’utopie à l’invasion, et retour. Un panorama qui révèle comment le péril rouge est devenu l’icône idéale d’un imaginaire ayant profondément marqué la culture populaire. De H. G. Wells à Steven Spielberg en passant par Orson Welles et Alan Moore — sans oublier le presse-agrume tripode de Philippe Starck !

Un furet - un tueur - ça ne pense pas, ça obéit. Et notre furet est un parfait furet. D'ailleurs on pense peu dans l'Hexagone de l'an 2000, informatisé à mort et gouverné de main musclée.

Par peur de la maladie, un dépistage médical permanent a été instauré: la top-form pour tous! En revanche, stabilité économique oblige, on supprime 400 000 citoyens par an... C'est Atropos, le grand Ordi, qui les tire au sort. Et c'est ainsi que chaque matin notre furet reçoit sa liste de... bons à abattre.

Mais voilà que ce matin, sur sa liste, notre furet découvre le nom de Jos. Son amie Jos, une fille bien avec d'immenses yeux bleus dans un visage toujours pâle…

« Ils avaient atteint la sortie, ils étaient parvenus au seuil du monde. C'était aussi simple que cela : ils étaient sortis. »

Lorsque Fran et Batti, et les autres, se sont éveillés, au creux de sarcophages de verre, ils ont découvert un monde incompréhensible, de métal et de béton, et ils n'ont eu qu'une idée, s'échapper de la caverne.

Au dehors, un univers de monstres les attendait. Et tandis que la petite tribu avançait le long du fleuve et qu'elle se grossissait de nouveaux arrivants, des femmes enfin, et d'autres hommes, le mystère s'épaississait. Sur leurs origines, sur leur destination, sur leur nature.

Quel pouvoir, sur quelle planète, les avait traités comme des jouets, comme des insectes ?

Voici l'un des romans les plus forts, les plus sensibles, de Jean-Pierre Andrevon, l'un des maîtres incontestés de la science-fiction française.

Hiver 1439. Ayant trouvé refuge dans une demeure solitaire cachée au fond d'un vallon, Luc de Melun croit découvrir le repaire du Diable. Le vieillard qui l'habite meurt bientôt, lui léguant cet étrange lieu doté de moyens technologiques incroyables, et capable de voyager dans le futur. A la fois prisonnier et maître de la maison du temps, Luc observe le monde; il devient le témoin de l'histoire de l'humanité.

Mais la belle mécanique se détraque. L'explorateur temporel, au terme de son ultime périple, va enfin découvrir son rôle et la raison d'être de cette bâtisse extraordinaire.

" Le train l'emporte loin de Paris. Jean-Marie Perrier regarde sans le voir le paysage qui défile. Le jeune homme rêve, s'inquiète, s'interroge. D'où vient-il ? Et où va-t-il ? Sur son billet, il lit : Paris-Saint-Expilly. Malgré ses instants d'amnésie et le sentiment d'irréalité qui l'enveloppe, il se souvient de Saint-Expilly : sa ville natale. Et il reconnaît la petite cité, sa maison, mais lorsque sa mère apparaît sur le seuil, elle ne le reconnaît pas et ajoute avant de refermer : « Mon fils est mort depuis deux ans, monsieur. » Dans les rues, Jean-Marie erre, déboussole, hagard... quand un miroir lui renvoie l'image d'un inconnu, durement marqué par l'âge. Qui est-il ? D'où venait-il ? Où ira-t-il ?"

Présentation de l'éditeur

C'est un petit bonhomme grisonnant, aux mains tremblantes, vêtu d'un costume gris étriqué. Il perd ses cheveux, ses yeux faiblissent, mais il a horreur d'être vu avec des lunettes. Il est atteint de la maladie de Parkinson et ion lui soupçonne un début d'Alzheimer. Il habite un petit trois-pièces dans South Brooklyn avec sa femme Eva. Autrefois Eva Braun. En cette année 1949, cela fait quatre ans que le petit bonhomme a été accueilli aux Etats-Unis où il vit sous la surveillance constante du FBI. C'est que, jusqu'en mai 1945, il était chancelier du Troisième Reich. Son nom : Adolph Hitler. Son destin ? Pas brillant : bien qu'il soit loin d'en douter, il n'a plus que deux jours à vivre.

Biographie de l'auteur

Jean-Pierre Andrevon est l'auteur de 150 romans et recueils de nouvelles de SF, notamment dans la mythique collection Présence du futur, mais aussi de nombreux polars. Il a publié Les gros seins de la petite juive (Après la Lune, 2006), un récit semi-autobiographie, qui se déroule à Grenoble pendant l'Occupation allemande.

Je suis seul au sein d'une nuit sans limites.

Je suis seul au milieu d'un océan sans limites, seul, abandonné sur une boule de boue liquide. Et personne ne viendra me chercher, jamais.

Je suis seul, et je hurle.

Je crois que je ne cesserai jamais de hurler ...

Je ne suis qu'un combattant perdu d'une guerre sans but ni réalité. Mon histoire n'a rien d'original, rien d'exemplaire.

Ele se termine dans la nuit et la solitude, comme toutes les histoires de ce genre.

Elle avait commencé... Vous voulez vraiment le savoir ?

Alors il ne vous reste plus qu'à prendre ce récit par le début.

Je suis seul au milieu d'un océan sans limites, et je crie.Autour de moi, la pluie, la nuit, les monstres qui sortent de l'eau pour me bouffer, les cauchemars visqueux qui me visitent quand je sombre dans le sommeil, la soif, la faim la solitude... et la folie qui me guette.

Viendra-t-on un jour me chercher, sur cette planète liquide qui s'appelle Hydra ?

Peut-être.

Mais si c'était pire encore ?

♦ Textes réunis par Jean-Pierre ANDREVON.

♦ Un enquêteur qui va pourchasser l'âme des trépassés de la route dans un cimetière d'automobiles. Un jeune homme romantique saisi d'un mortel amour pour une amante exigeante : sa maison. Un sculpteur donnant vie à des figurines évoquant quelque effrayant futur. Un petit cinéma de quartier où le spectateur risque sa peau au même titre que les personnages des films.

... Et onze autres récits où le fantastique n'emprunte les décors les plus quotidiens que pour mieux nous déconcerter. Des récits du silence, à écouter... L'Oreille contre les murs.

Rompant avec sa tradition de la science-fiction, Présence du Futur publie ici quinze nouvelles fantastiques françaises inédites, réunies par Jean-Pierre Andrevon, et regroupant des textes de Gaston Compère, Jean-Pierre Bours, Jean-Pierre Siméon, Gérard Coisne, Alain Dorémieux, Michel Grimaud, Daniel Walther, Pierre Pelot, Michel Lamart, Serge Brussolo, Rémi Karnauch, Patrice Duvic, George W. Barlow, Philippe Cousin, Jacques Sternberg et Andrevon lui-même.

♦ Sommaire :

1 - Jean-Pierre ANDREVON, Introduction ou à peu près

2 - Gaston COMPÈRE, La Grosse bête

3 - Jean-Pierre SIMEON, Vital et Jules

4 - Michel LAMART, Le Garage

5 - Gérard COISNE, Agonie dans la nécropole

6 - Jacques STERNBERG, Contes froids

7 - Jean-Pierre BOURS, Marie l'Egyptienne

8 - Alain DORÉMIEUX, La Convocation

9 - Jean-Pierre ANDREVON, La Terre tremble

10 - Michel GRIMAUD, Roses de sable

11 - George W. BARLOW, Retour

12 - Daniel WALTHER, Jazz me blue

13 - Serge BRUSSOLO, Subway, éléments pour une mythologie du métro

14 - Philippe COUSIN, Allons au cinéma

15 - Rémi KARNAUCH, Le Pourvoyeur

16 - Patrice DUVIC, Empreintes

17 - Pierre PELOT, Les Premiers jours, on ne sut même pas à quoi ils ressemblaient…

♦ Textes réunis par Jean-Pierre ANDREVON.

♦ A l'orée du dernier quart du XXe siècle, l'utopie est-elle encore possible ? Et si l'utopie peut renaître, quelle utopie ?

Quatre des meilleurs écrivains français de science-fiction ont enclos ici leur rêve d'un monde idéal, d'une société harmonieuse.

Pour Michel Jeury, il faut d'abord changer l'homme et faire, comme en Variana, de ce changement une fête.

Pour Philippe Curval qui vient d'obtenir, avec L'homme à rebours, le Prix du meilleur roman français de science-fiction 1975, l'utopie, c'est Nopal, la liberté à son plus haut degré, la vie onirique, l'exaltation des sens.

Pour Christine Renard, l'utopie, c'est un arbre et c'est une maison, un arbre-maison doux comme le corps d'une mère.

Et pour Jean-Pierre Andrevon, écologiste de choc, c'est peut-être la planète Terre enfin débarrassée du prédateur humain.

Utopies 75. Quatre mondes en projet pour le siècle prochain.

♦ Sommaire :

1 - Michel JEURY, La Fête du changement,

2 - Philippe CURVAL, Un souvenir de Pierre Loti

3 - Christine RENARD, Au creux des Arches

4 - Jean-Pierre ANDREVON, Le Monde enfin

La boîte tombée du ciel dans le maison de Renaud Marengolles contient une pâte lumineuse, à la surface de laquelle on distingue des tuyaux d'une nuance plus soutenue, un peu comme les organes internes, vus en transparence, d'une chenille. Mais ce ne sont pas des tuyaux, ce sont des tentacules... Renaud, pour sa plus grande horreur, vient d'enclencher L'AFFAIRE DU CALMAR DANS LE GRENIER...

Il y avait cet anniversaire auquel j'étais invité, au fond d'une campagne perdue. Tout cela pour débarquer dans une maison vide, abandonnée à ta hâte. Une maison fantôme, pourrait-on dire, hantée par un chat constellé de cicatrices, survivant d'on ne sait quelle catastrophe.

Il y a eu ces rêves... ces apparitions nocturnes qui m'empêchaient de dormir. Il y avait tous ces gens qui me regardaient comme une bête curieuse, un phénomène de foire.

J'aurais dû comprendre qu'un malheur allait arriver. Une fois de plus. Mais j'ai préféré rester seul dans la maison vide, a ressasser de vieux souvenirs, à me promener dans le grenier de ma mémoire défaillante. J'ai eu tort. La catastrophe roulait vers moi, à tombeau ouvert, comme un camion fou.

Déjà l'arche traverse la vallée sur ses deux-tiers, peut-être bien sur ses trois-quarts, surplombant la ville de haut, à dix ou quinze mètres au-dessus des toits les plus élevés. C'est un ouvrage titanesque, qui m'emplit d'admiration. De crainte aussi, à cause de cette masse qui scie le ciel en deux, qui projette dans les rues et sur les façades une ombre dense et froide. (...)

♦ Existe sous le titre " Kofi et les buveurs de vie " aux éditions Magnard Jeunesse (1998).

♦ Etre adolescent dans une banlieue pourave, ça n'est déjà pas la joie, mais quand on se retrouve confronté à d'étranges tueurs qui ne laissent derrière eux que la peau de leur victimes, on touche à l'horreur absolue. Kofi sait bien pourquoi il court, lorsqu'il lui faut fuir devant les hommes en noir, les Buveurs de vie...

Jean-Pierre Andrevon, auteur prolifique et unanimement salué, a le rare talent de faire d'une histoire de science-fiction à l'intrigue haletante un petit manifeste humaniste sur l'abandon de nos banlieues. Sans démonstration aucune, et avec son sens du récit habituel, il donne à son roman une profondeur que l'actualité ne saurait, hélas ! démentir.

A la suite d'un accident de voiture, Carré se retrouve à l'hôpital. On lui pose un doigt artificiel — un doigt qui, bientôt, possède une existence autonome. Carré est obligé de subir une nouvelle intervention dans laquelle on lui greffe une véritable main d'acier. Une main qui « n'en fait qu'à sa tête ». Et qui commence à tuer. Aveuglément.

♦ « Le fantastique de Jean-Pierre Andrevon sait à merveille partir d'axiornes bien français pour ensuite dévier, dériver, gauchir avec une logique aussi cruelle que, finalement, absurde, et vous emporter, sans que vous ayez pu reconnaître au passage le point de transition, vers les domaines de l'Outre-Nuit.

Le recueil que voici est une sorte de résumé anthologique et cohérent des obsessions el des phantasmes de l'auteur. Rien n'est laissé au hasard : d'implacables et sournoises mathématiques régissent les songes éveillés (ou non !) de Jean-Pierre Andrevon.

Une évidence s'impose : Andrevon adore raconter, et il sait remarquablement adapter son écriture au thème traité. Sa prose, disait notre grand ami commun, Alain Dorémieux, coule de source. Et cela, tout particulièrement, dans ses contes et ses nouvelles.

Je ne veux pas être du nombre des préfaciers qui déflorent en quelques mots les textes qu'on va lire et qui se suffisent à eux-mêmes. Je dirai seulement que certains, comme, par exemple, ''Les Crocs de l'Enfance« ont envoûté mon imagination et que d'autres ont fait marcher mes phantasmes personnels. N'en révélons pas davantage, si vous voulez bien. Acceptez l'invitation au voyage d'Andrevon. Un insidieux, un périlleux voyage aux confins de l'imaginaire, dans un crépuscule qui ferme mal et dont les brèches laissent passer les démons et les merveilles, les monstres et les chimères, toutes ces choses mortes-vivantes qui »viennent de la nuit« ».

Daniel Walther (Préface)

♦ Sommaire :

1 - Daniel WALTHER, Un « fantastiqueur » français, Préface

2 - La Veuve

3 - Les Épées

4 - Le Léopard

5 - La Maison d'Emilie

6 - Apparition des monstres

7 - Les Crocs de l'enfance

8 - Et le sommeil ne reviendra plus

9 - Nocturne

10 - Ce qui vient de la nuit

11 - Le Coupable

Rien ne peut gâcher ce paisible après-midi. Une sieste au bord d'un cours d'eau, sous les bogues naissantes d'un marronier. Et pas même un poisson pour venir troubler votre repos.

Rien. Pas de promeneurs, pas de touristes, pas de curieux. Rien. Aucun véhicule sur le chemin du retour. La ville déserte. Rien ni personne.

Sauf votre fils qui tente de vous électrocuter...

Ce sont deux grands spécialistes du cinéma fantastique et de science-fiction qui nous proposent cette galerie de monstres, cauchemardesques ou parfois attendrissants, mythologiques ou futuristes, qui, pour beaucoup sont nés aux débuts du cinéma et font partie de ses richesses.

Alain Schlockoff, organisateur du festival international de Paris du film fantastique et de science-fiction, conseiller du festival d'Avoriaz et aussi fondateur de la revue L'Ecran Fantastique, a choisi, parmi ses collections, les 100 photos reproduites dans cet ouvrage, et rédigé la partie technique du livre.

Jean-Pierre Andrevon, écrivain de science-fiction, critique littéraire, auteur de bande-dessinée, a classé ces 100 monstres et rédigé les textes.

Henri Gougaud, le célèbre conteur de légendes à France-Inter, a bien voulu préfacer ce volume.

♦ Et si Gérard Philipe, Boris Vian, Albert Camus, avaient été encore en vie en Mai 68 ? Et si cette belle histoire de Nativité, avec Marie, Joseph, l'âne, le boeuf, n'avait caché que la lutte coloniale de deux empires stellaires visant la Terre ? Et si la conquête de l'espace n'avait pas débuté avec le Spoutnik et la NASA, mais remontait au contraire à l'ère paléolithique ? Et si le Reich allemand, selon les paroles d'Adolf Hitler, avait effectivement duré mille ans ?...

Histoires dans l'Histoire, Histoire parallèle ou détournée, petites histoires cachées dans les plis de la grande ?

Mais non, vous n'y êtes pas : C'est arrivé... mais on n'en a rien su !

Onze textes insolites, acerbes, drôles ou méchants, où Jean-Pierre Andrevon joue avec des personnages, des légendes, des anecdote, des situations que l'on croyait bien connaître, et qui pourtant...

♦ Sommaire :

1 - Qu'est-ce qu'il faisait, le jeune docteur Frankenstein, en mai 81 ? Et en mai 68 ?

2 - Nativité

3 - Ils sont rev

4 - Ce sacré putain de déluge vu de cette sacrée putain d'arche

5 - Notes pour une chronologie succincte de l'histoire de la conquête de l'espace

6 - Le Géant du froid

7 - Le Bassin aux triphoniae

8 - Le Dernier film

9 - Les Présents

10 - L'Arche de Marcel Dupond

11 - L'Anniversaire du Reich de Mille ans

♦ Les problèmes commencent dès le matin quand je sors du lit :

Lundi : A 6 heures tapantes, la sirène de la fin du couvre-feu me réveille en douceur...

Mardi : Comme d'habitude un sacré besoin de fumer en me reveillant, et comme d'habitude, pas un rotin pour m'acheter des clopes.

Mercredi : Je me réveille, j'ouvre un œil facilement, le deuxième avec difficulté parce que j'ai la paupière colmatée par une limace.

Jeudi : Houlà ! Je me suis reveillé, j'avais un mal au ventre de chien...

Vendredi : La bobonne m'a pincé le gras du bide pour me réveiller...

Samedi : Je me suis réveillé. « Tu as dormi bien tard », m'a dit le lit d'une voix de ressorts rouillés.

Dimanche : Je me suis réveillé, j'ai voulu tout de suite me lever. J'ai pas pu bouger, ils m'avaient entortillé les jambes dans une espèce de sac de toile...

♦ Sommaire :

1 - Le Pet

2 - La Passe

3 - En attendant le client

4 - La Plume à gauche

5 - L'Ouverture

6 - Le Jardin

7 - Ami des bêtes

8 - La Dèche

9 - Au camp

10 - Sur le périphérique

11 - La Retraite

12 - Le Service

13 - Le Défilé du 14 juillet

14 - Un week-end crevant

15 - Sur le chantier

16 - La Mécanique

17 - Maîtres de la Terre

18 - Bricolage

19 - Le Jour des visites

20 - A l'esbrouffe

21 - Décrets et signatures

22 - Mesures prévisionnelles

23 - Bilan

24 - Mal foutu

25 - Une grosse

26 - Quand faut s'y mettre

27 - De A à Z

28 - Avertissement

♦ « Nous prendrons les meilleurs élèves, les premiers des sections terminales et quelques étudiants en licence parmi les plus doués. Trente en tout, la contenance d'un autocar moyen, auquel on adjoindra une dizaine de filles, choisies également d'après leurs résultats aux examens, et qui occuperont les strapontins. En ce qui concerne l'armement, ils seront dotés en principe de fusils et de carabines des surplus américains. Mais nous leur donnerons aussi quelques grenades offensives, et deux ou trois revolvers pour ceux qui tiendront le rôle d'officiers. L'embuscade se produira un peu en deçà de la Porte d'Italie, à l'endroit des anciennes fortifications... »

Les nouvelles qui composent ce recueil ont été écrites entre 1960 et le début des années 2000. Certaines ont paru dans Fiction, Charlie Hebdo, Fluide Glacial. La plupart n'ont jamais été rééditées depuis. Contes surréalistes, fables rurales, micro-nouvelles de SF, pamphlets pacifistes ou écologistes... On songe à Jacques Sternberg, Clifford D. Simak, René Barjavel... Puis à Jean-Pierre Andrevon, tout simplement. Car on suit sans peine dans ce recueil, fruit de quarante ans d'écriture, un fil conducteur irrésistible : aujourd'hui comme hier, l'éternel retour de la bêtise humaine inspire à l'auteur les mêmes sentiments. Sa fiction, plus que jamais, en porte témoignage.

♦ Sommaire :

1 - L'Île

2 - Le Mariage

3 - Maternité

4 - La Bête

5 - La Télévision

6 - Procréation

7 - L'Espionne au coeur tendre

8 - La Nuit de la tendresse

9 - L'Infidèle

10 - Dernières classes

11 - Le Combattant

12 - Le Pillage du Musée d'Alger

13 - Vénus de la montagne

14 - Le Château

15 - Un jardin en hiver

16 - Rêver

17 - Pluies

18 - Antiquités

19 - Manger !

20 - La Vénus de la ville

21 - Crime de jeunesse

22 - Vaccins

23 - Suicide

24 - Verticale de l'Histoire

25 - La Pipe

26 - Le Trou

27 - L'Écureuil à sa fenêtre

28 - La Tapisserie de la reine Mathilde

29 - Le Dernier Singe

30 - La Librairie

31 - Planification

32 - Dragons

33 - Goûter, savourer, en reprendre

34 - L'Enfer

35 - Le Facteur

36 - Histoire de Kropp

37 - Le Départ de Petits-Petons

38 - Des vacances aux îles

39 - Le Grand Meeting pour la paix

40 - Un dessin au crayon magique

41 - La Bête de Noël

42 - La Peinture

43 - Pour tout recommencer

44 - Et c'est la fin des jours de transparence

45 - En guise de postface: Et pour en finir, Postface

Marc Lucciani venait de traquer les tueurs de baleines en mer du Nord quand on lui proposa d'aller voir ce qui se passait quelque part en Roumanie.

Une mystérieuse organisation baptisée Est-Europe-Tour offrait à des chasseurs fortunés la possibilité d'y tuer des espèces protégées. Marc pensait côtoyer une bande de beaufs abrutis trop heureux de se vanter auprès de leurs amis d'avoir abattu un ours, un lynx ou un loup... Il se trompait. Et sur les chasseurs. Et sur le gibier.

— Coupe ! Tranche ! Perce ! Taille !

Ce genre d'ordres, le chevalier les entendait à longueur de journée. Et vaillamment, le chevalier coupait, tranchait, perçait, taillait. Il le faisait avec courage, mais aussi avec patience : cela faisait dix-huit ans que, cinq jours par semaine, qu'il grêle, qu'il vente ou qu'il fasse un temps ordinaire, le chevalier coupait, tranchait, et ainsi de suite.

Heureusement, il avait le samedi et le dimanche pour se reposer : le week-end, comme on dit maintenant. Mais, dès le matin du lundi, hardi ! Il recommencait à couper, à trancher, à percer, à tailler. C'était son trail. C'était ce qui lui permettait de ramener chaque mois à la maison suffisamment d'argent pour faire marcher son ménage.

En 2065, le planeur de l'Union L'oeil du ciel, qui surveille la Frontière sur les franges de la ceinture d'astéroides, repère un satellite sans signe distinctif. Les six membres de son équipage entrent en contact avec quelque chose qu'ils ramènent sur Terre. En 2067, Guillermo Fern Morus, généticien qui vit au secret sur une ile de l'océan Pacifique, décide de lancer aux trousses des spationautes un traqueur mi-homme, mi-robot nommé Zak. Pour mener à bien l'opération, il devra faire appel à Macno...

Freddy soupira, se détourna de sa victime, fila à la cuisine s'envoyer la bière du vainqueur. Quand il revint dans le living, le cadavre s'était relevé.

— C'est pas croyable, souffla celui-ci en considérant avec dégoût le devant cramoisi de son pull... Tu as vu dans quel état tu m'as mis ?

La peur et l'horreur sont là, habitant la vie de tous les jours, se dissimulant derrière les objets les plus quotidiens. Les jouets par exemple. La peur et l'horreur sont les compagnons de l'enfance. Jadis on s'amusait à se faire peur, maintenant on joue à épouvanter et à tuer son petit camarade, sa soeur, son frère... Le gris des choses est trompeur, l'habitude est un maquillage habile, la banalité un masque commode derrière lequel les démons travaillent à notre perte. Il faudrait rester vigilant, faire quelque chose... Mais quoi ? Et puis, n'est-il pas déjà trop tard ?

Des nouvelles pleines d'une menace sournoise et envahissante, des histoires placées sous le signe du malaise. Le cauchemar au quotidien.

Jean-Pierre Andrevon est l'auteur français le plus publié en Présence du Futur — ne passez pas à côté de son roman Sukran, récompensé par le Grand-Prix de la Science-fiction française 1990. Peintre, chanteur, anthologiste, critique, il fait partie de ces auteurs à conviction dont chaque texte dénonce l'injustice, la barbarie, l'idiotie de l'homme pour mieux lui rendre hommage. On peut le qualifier, non sans humour, d'humaniste cruel.

♦ Vous êtes un petit garçon apeuré pour lequel sa mère n'a que cette expression désabusée : « Il se noierait dans un verre d'eau » ; étudiant, militaire, dans la vie professionnelle, la petite phrase vous poursuivra, jusqu'au dernier voyage.

Vous êtes le promeneur tranquille d'un quotidien dimanche de printemps ; et soudain, à l'horizon, grandit la fleur d'apocalypse d'une explosion nucléaire.

Vous êtes un soldat entraîné dans une guerre absurde.

Vous êtes un jeune homme que la débâcle de juin 40 amène à se réfugier chez un oncle qui poursuit de biens curieuses recherches temporelles.

Vous êtes un paysan d'aujourd'hui, plus intéressé par les problèmes économiques que par l'étrange visiteur tombé dans le champ d'à côté.

Où est la réalité ? Où est le rêve, le cauchemar, le mensonge ? Et sait-on quand et où l'on passe la frontière ?

Ces cinq voyages dans les décors truqués ne donnent pas la réponse.

♦ Sommaire

1 - Dans un verre d'eau

2 - Les Retombées

3 - Le Jeu de la guerre

4 - Régression

5 - Le Temps du météore

An 2248. Lucy Liu est enquêtrice au Service des personnes disparues de la Nouvelle Fédération mondiale, constituée sur les ruines de la civilisation industrielle mise à mal par les catastrophes climatiques des XXIe et XXIIe siècles. La jeune femme, moitié chinoise, moitié française, formée dans un ashram du Tibet, possède un don lui permettant d'accéder à l'esprit de toute créature vivante. Sa mission : retrouver Josserend Mulstein, généticien de renom chassé de son laboratoire parce qu'il s'y livrait à des recherches interdites sur le génome humain. Or Mulstein a été localisé dans le cercle de San Juan, conglomérat d'îlots semés le long de la côte ouest des ex-Etats-Unis à la suite de l'effondrement de la faille de San Andreas. Là, Lucy trouve une société d'îliens primitifs qui semblent se livrer à la chasse à d'étranges créatures marines hantant les récifs. Y a-t-il un lien avec Mulstein et ses recherches ? La vérité risquera de coûter la vie à Lucy, tandis qu'un ouragan gigantesque se déchaîne...

Cela fait maintenant des mois qu'il tombe une pluie noire de pollution. L'inondation gagne de jour en jour. Alors que la plupart des gens fuient vers les montagnes, le père de Sébastien passe son temps à fabriquer une mystérieuse machine...

♦ Les maisons qui entourent le square (qui est en réalité ovale et porte le nom d'un peintre) sont moins nettes que le square lui-même, plus fumeuses ; un peu plus, on dirait qu'elles tremblent ; un souffle, le vent les disperserait. Personne n'y habite ; ou plutôt si : des ombres, population tout à fait en accord avec la matière fluide du lieu. Dans ce décor tranquille aurait dû se dérouler une histoire simple, avec de simples gens vaquant à de menus travaux ...

♦ Sommaire :

1 - Pour n'en plus finir

2 - Leçon d'histoire

3 - La Guerre approche

4 - La Vie civile

5 - Complet !

6 - Un dessin au crayon magique

7 - La Mort du petit chat

8 - Crime de jeunesse

9 - L'Espion

10 - Le Facteur

11 - Rêver

12 - Après nous le peintre

13 - Merrywater

14 - La Bête de Noël

15 - Vénus de la montagne

16 - Passage sous les bombes

17 - Le Pillage du Musée d'Alger

18 - Fragments d'une histoire lointaine

19 - La Pipe

20 - L'Espionne au coeur tendre

21 - Cut

22 - Pluies

23 - Grand-mère aux oiseaux

24 - La Bête

25 - Les Éléphants

26 - L'Oiseau de lune

27 - La Vénus de la ville

28 - Un peu comme dans la vie

29 - L'Île

Une assemblée silencieuses de cadavres, voilà ce que l'homme trouve à son réveil dans ce petit village en apparence si paisible... Que s'est-il passé ? Et surtout qui est-il, lui, et quelle place tient-il dans cet holocauste où il est le seul survivant ? Car l'homme est sans mémoire, il n'a pas de passé, pas d'identité. Son existence va désormais se confondre avec cette double quête : découvrir le passé du monde et retrouver son propre passé. Mais quand il y parviendra, ce sera trop tard, bien trop tard.

Ce thème traditionnel en science-fiction qu'est la fin de l'homme et la mort de la Terre, Andrevon le renouvelle en visionnaire avec une rare intensité dramatique et une crédibilité totale.

♦ FNA n°1776.

♦ Essayer sans cesse de renouveler un genre aussi souvent abordé qu'est la science-fiction n'est pas chose aisée.

Plus d'un d'ailleurs ont échoué et n'en ont tiré que de graves désillusions littéraires...

Conscient de ces difficultés, Alphonse Brutsche a entrepris avec LES ENFANTS DE PISAURIDE une tâche périlleuse qu'il domine avec génie.

Il entraîne ses lecteurs aux frontières du possible... Les oblige à élargir leurs visions jusqu'au vertige... Leur fait peur en les divertissant... Les trouble tout en les rassurant.

♦ Sommaire :

1 - Six étages à monter

2 - Le Sacrifice

3 - Entropie

4 - Un enfant solitaire

5 - La Veuve

6 - Le Cimetière de rocheberne

7 - Eau de boudin

Les extraterrestres sont vraiment rien que des sagouins.

Les fins du monde, ma bonne dame, ne sont plus ce qu'elles étaient.

Les dinosaures clonés se conduisent comme de bien braves bêtes.

Les bombes deviennent intelligentes, n'est-ce pas ?

Les savants désabusés cherchent midi à leur porte et les paradoxes ne sont plus intemporels.

Les robots, ces derniers temps, agissent comme de bien vils calculateurs.

Les explosions nucléaires commencent à nous chauffer sérieusement les oreilles.

Le pape™ a bien besoin de piles neuves.

Les pouvoirs paranornaux connaissent tout de même, il faut bien l'avouer, quelques ratés très ordinaires.

Avec le réchauffement climatique, les météores ont tendance à pleuvoir comme vache qui pisse.

Mais attention, les uchronies nient toute responsabilité dans cette affaire !

♦ L'objet de la gare, c'est de vous mettre en train mais l'objet du train, c'est de vous emporter : pour le guerre, pour les étoiles, vers un salut hypothétique, toujours en fin de compte pour le terminus. C'est pourquoi la gare centrale est un lieu tragique où se nouent tout les destins. Gare centrale, les consignes débordent d'effroyables secrets, la banquise pointe son museau hideux au bout des voies. Gare centrale, votre jeunesse finit dans les déserts de sel, les ambitieux sont jetés au Tyrannosaure, un prophète s'embarque pour Jupiter et le plus grand train du monde s'ébranle pour le sommet du mont blanc. L'aventure est là, à chaque pas, effarante ou banale, pleine de cataclysmes ou de petites misères. Vous survivez peut-être à la lecture de Gare centrale. Vous en reviendrez, mais dans quel état ! C'est que le temps aura passé, et que tout s'en sera allé, les trains comme votre vie. C'est pourquoi il fait froid gare centrale. Il fait froid depuis toujours.

♦ Sommaire :

1 - Tu iras quand même !

2 - Le Mystère des treize consignes

3 - Train de guerre

4 - Un jeune con dans le train de l'Histoire

5 - Les Trains de la vie

6 - Le Naufrage de l'Alpennic

7 - Le Train des extraterrestres

8 - En route pour la chaleur !

— J'y serai avec mes hommes, fit Wango.

Puis son image fondit lentement dans la transparence de l'écran.

Tarzan resta longtemps pensif, devant les yeux inamicaux de son pupitre, dans la houle rageuse des compteurs à radiations déchaînées. Son royaume de jungle calme et ombreuse se rétrécissait comme une peau se serpent au soleil. Les agressions de cette pieuvre hideuse, de ce cancer proliférant qu'on appelait civilisation, se multipliaient. Au large de la grande forêt de Pul-ul-don, dont les derniers gryfs avaient été tués depuis longtemps par les safaris de chasseurs téléportés, les puits d'extraction pétrolifères de la Petrochimical Incorporated faisaient une ceinture de boue noire et putride.

♦ Vous êtes tous un jour ou l'autre passés devant l'immeuble d'en face. Peut-être même est-il en face de chez vous, précisément. C'est un immeuble de cinq étages, banal en apparence, sans histoires. Sans histoires ?... Mais quelles sont ces inquiétantes lueurs qui filtrent à travers les volets du célibataire du rez-de-chaussée ? Où est passé son voisin, le gendarme retraité ? Que va découvrir Georges, l'infirme du second, en voulant monter à l'étage du dessus ? A quelle guerre impossible se livre la famille Goulot ? Pourquoi la petite Amélie, du quatrième, est-elle irrésistiblement attirée par l'évier de sa cuisine ? Et que fabrique donc l'Australien, le dingue du cinquième, avec ses planches et ses clous ? Oui, il s'en passe de belles, dans l'immeuble d'en face ! Mais au fait, si c'était chez vous ?

♦ Sommaire :

1 - Cette lumière qui vient des ténèbres

2 - L'Homme fragmenté

3 - L'Homme à qui les extraterrestres prirent tout

4 - Les Murs ont des jambes

5 - Georges voulait aller au troisième

6 - A la guerre comme à la guerre !

7 - Table ouverte

8 - Qu'est-ce qui bouche l'évier ?

9 - La Jeune morte du cinquième

10 - L'Australien

♦ Cette fois, ça y est ! Vous ne pouvez plus y échapper : il vous faut y aller. À L'HÔPITAL.

L'hôpital ! Cet endroit lourd de terreurs secrètes et glacées, où l'on sait quand on entre, mais jamais quand on sort. Si on en sort. Que de bruits ne colporte-t-on pas, sur l'hôpital...

Au sujet de Gabriel Chadenas, que l'on aurait opéré, et opéré encore, jusqu'a ce qu'il ne reste de lui que... Et de Mme Duprèze, la femme du patron de la morgue, qu'on n'aurait jamais revue. Et de la petite Frédérique, qui y aurait traversé un cauchemar de nuit et de brouillard. Et du mystérieux Debronkaert, malade introuvable qui serait bloqué dans un bloc opératoir entièrement automatisé...

Sait-on vraiment ce qui se passe, à l'intérieur de l'énorme bloc cubique de L'HÔPITAL NORD ?

♦ Sommaire :

1 - Mais où est donc Debronkaert ?

2 - Maladie d'amour

3 - Le Noyé du casier 71

4 - Il faut opérer !

5 - La Mise en abîme de Gabriel Chadenas

6 - L'Homme qui fut soigné par un extraterrestre

7 - J'peux pas tout faire !

8 - Nuit de garde

9 - Une erreur de livraison

10 - Nacht und Nebel

11 - L'Opéré oublié

« Je suis au pays des dinosaures... ». C'est ainsi que le Pr Prokosch annonce au jeune Barry, le fils d'Annah, son amour de jeunesse, qu'avec l'aide des ingénieurs du projet LOST WORLD il a franchi la barrière spatio-temporelle pour se retrouver dans le Montana... à la fin de l'ère secondaire.

Jeremiah Prokosch a traqué les dinosaures, les lapins bizarres selon l'affectueuse expression américaine, toute sa vie de scientifique. Maintenant, il est face à eux. Seul et sans espoir de retour — avec pour tout compagnon un ordinateur-robot, OCTO-29, particulièrement convivial. Il va vivre la plus époustouflante aventure qu'un paléontologue puisse rêver : assister en direct à la disparition brutale de ces animaux qui régnèrent sans partage sur la Terre durant 160 millions d'années.

Plusieurs hypothèses divisent le monde des savants sur les causes de cette subite disparition. Grâce à Jeremiah Prokosch — et à son témoignage que nous rapportera la cassette audio pour laquelle seule il possède l'énergie du retour — , le doute n'est plus permis. Mais en débarquant dans les montagnes Rocheuses, un mois avant l'arrivée du cataclysme qui fit disparaître toutes les espèces de dinosaures, Prokosch a-t-il eu le privilège d'assister aussi à leur évolution vers des comportements rationnels, prémisses d'une civilisation reptilienne qui, heureusement pour l'Homme, n'a jamais vu le jour ?

C'est l'été.

L'été arctique, bien entendu, avec son lot de brouillard, son froid glacial, l'eau qui charrie des débris d'icebergs. Sur ce plateau de recherche pétrolifère assemblé en plein océan, au-delà du 80e parallèle, à plusieurs centaines de kilomètres des côtes de la Sibérie orientale, une équipe composée de huit personnes traque les nappes d'or noir enfouies sous les eaux. Mais au cours d'une mission, Erwa, une Noire originaire d'Afrique du Sud, est tuée par un robot de plongée.

Meurtre ou accident ? Bientôt, la question ne se pose même plus...

Avec Huit morts dans l'eau froide, Jean-Pierre Andrevon a signé un roman d'aventure moderne, construit comme un thriller en haute mer dont le dénouement totalement inattendu surprendra plus d'un lecteur

Hydra : un monde aquatique, sans la moindre terre émergée. Une mer grouillante de vie. Des espèces innombrables et une évolution accélérée à cause de la radioactivité vingt fois supérieure à celle de la Terre.

C'est là qu'une équipe de scientifiques, isolée sur une base flottante, est chargée de découvrir un vecteur biologique susceptible d'influer sur la guerre qui oppose depuis plus de trente ans les Terriens aux Autres.

Mais ces Autres sont-ils réellement les agresseurs que l'on décrit ?

Réponse au cœur de la Galaxie...

Nouvelle : Les chants de la mer Jonas Lenn

Il aura fallu que ce soient les Ulmiens, débarqués en visite officielle, qui apprennent aux Terriens qu'ils ne sont pas la seule espèce pensante de leur planète.

Nouvelle Heureux qui comme Ulysse George W. Barlow

Un naufrage sur une planète peuplée d'hideuses limaces. Une humaine apparemment amnésique surgie de nulle part qui crée un petit paradis pour l'unique survivant. Trop beau pour être vrai ?

♦ Cet homme est enformé avec dix femmes dans un bunker inexpugnable. Celui-là est le Gardien d'une Terre désertée par ses habitants. Cet enfant perdu n'a, pour l'élever, qu'une tribu de robots domestiques retournés à la sauvagerie. Cette femme arpente désespérément une France vide, à la recherche d'un compagnon. Cet autre homme a pour domicile Paris, un Paris livré aux animaux...

Cataclysme brutal ou fin du monde rampante, isolement volontaire ou plongée dans une expérience hors du commun, huit situations qui ont un dénominateur commun : la solitude.

Et huit personnages qui, à travers huit nouvelles sarcastiques ou tendres, poétiques ou dramatiques, drôles ou oniriques, ne peuvent avoir que cette certitude : il faudra bien se résoudre à mourir seul.

♦ Sommaire :

1 - Durer, c'est s'économiser

2 - Alpha

3 - Haute solitude

4 - Un nouveau livre de la jungle des villes

5 - Les Enfants ont toujours raison

6 - La Tigresse de Malaisie

7 - La Nuit des bêtes

8 - Le Temps de la nuée grise, ou: Les aventures étranges du dernier homme dans Paris

Une fois l'an, les tombes s'ouvrent et les morts rejoignent les vivants. Chaque famille se reconstitue en accueillant ses disparus autour d'un repas. Rituel et comédie souvent insupportables, ce jour d'automne peut être aussi l'occasion d'émouvantes retrouvailles. Alain, futur architecte, fuyant la table domestique, partage quelques heures hors du temps avec la belle Maeva, roumaine et ancien modèle. Un accident de moto lui a percé la tête. Devenu ombre et brouillard, elle sait qu'Alain lui porte un amour fou très longtemps réfréné. Au terme de cette journée célébrée, elle doit regagner son champ de repos et laisser les vivants occupés à vivre. Les morts sont leur histoire. On ne choisit pas ses morts.

Un jour comme les autres, Henri a fait le grand saut. Sans savoir comment ni pourquoi. Brusquement, il s'est retrouvé dans un monde parallèle : ses parents, l'école, la ville, tout a changé. Et si ce monde était plus beau, plus écologique ? N'empêche ! Henri aimerait bien rentrer chez lui. Plus facile à dire qu'à faire...

♦ Jean-Pierre Andrevon, né en 1937, est devenue dans les années soixante-dix la superstar de la science-fiction française. Il s'est illustré dans le roman (les Hommes-Machines contre Gandahar ou le Déser du monde) mais plus encore dans la nouvelle, voire dans l'histoire très courte. Homme-orchestre, il a prouvé son talent dans les arts plastiques (peinture, dessin de presse, B.D.), le film et même la chanson. Ses manifestes et ses textes critiques en ont fait le leader d'une génération. Totalement sincère, il évoque la menace de la guerre, du totalitarisme et de la pollution ; il vit dans la hantise de la mort et de la fin du monde, ne voyant d'autre espior que le retour à la terre, à la fraternité communautaire, à l'animal même. Son écriture précise, d'un réalisme rare en S.-F., donne plus de force encore au souffle visionnaire qui anime ses récits.

♦ Sommaire :

1 - Patrice DUVIC, La Mort, le réveil, Préface

2 - La Réserve

3 - Le Château du dragon

4 - Un petit saut dans le passé

5 - Scant

6 - Neuf déchirures dans la trame de la désespérance quotidienne

7 - Salut, Wolinski !

8 - Le Dernier dinosaure

9 - Quelques chansons

10 - Les Retombés

11 - De "A" à "Z"

12 - Le Réseau

13 - Le Monde enfin

14 - ANONYME, Bibliographie de Jean-Pierre Andrevon

♦ Textes réunis par Richard COMBALLOT.

♦ Ça a peut-être commencé cette nuit de 1943 ou 1944, quand j’ai vu cette chose, de la fenêtre de ma chambre. La nuit était claire, très claire, trop claire : une lumière bleu argenté, qui passait par l’entrebâillement des volets. Je m’étais réveillé. Je me suis levé, j’ai marché jusqu’à ma fenêtre, j’ai peut-être écarté davantage les volets. Et j’ai vu la chose.

(L’autre côté)

Tu avanceras dans le jardin. Des éclairs de couleur crépiteront devant tes pieds. Surpris, tu arrêteras ta marche. Mais un peu tard : de ta hauteur, si loin au-dessus des herbes, tu distingueras une faible scintillation bleue et rose au bord de la semelle droite, en plastique mou, de ta sandale d’été. Tu te baisseras. Tu as écrasé une sauterelle, tu l’as écrabouillée, tu le constateras en déplaçant ta sandale dont tu frotteras la tranche dans l’herbe : les ailes cassées qui battent encore, l’abdomen crevé, perdant ses humeurs.

(Devant la fenêtre ouverte)

Quand je suis rentré, Katrina venait de faire l’amour. Les vagues heurtées du plaisir m’avaient atteint alors que je pénétrais dans les soubassements du protéibloc 378 par la caverne Aurore. Les vagues n’étaient alors qu’un friselis d’écume, un flux d’atomes éthérés léchant l’extrême bord de ma métaconscience, sa grève. Puis, à mesure que je me laissais emporter toujours plus haut par les rampes diversement cintrées et inclinées qui nervurent tout l’intérieur du proté, les vagues s’étaient faites plus fortes, plus saccadées, plus serrées. Katrina parvient toujours vite à l’orgasme quand elle fait l’amour avec un autre que moi.

(La Bête des étoiles et l’empathe)

Des nouvelles, des articles, un entretie pour découvrir ou redécouvrir Jean-Pierre Andrevon l’un de nos meilleurs auteurs de SF et de Fantastique à l’occasion de ses 40 ans de professionnalisme et de ses 50 ans d’écriture.

♦ Sommaire :

1 - Richard COMBALLOT, Introduction

2 - Patrice DUVIC, Jean-Pierre Andrevon, la Mort, le Réveil, Préface

3 - Richard COMBALLOT, Repères dans l'infini, Entretien

4 - Va et vient, Article

5 - Les Cloches de la fin du monde, Article

6 - La Paix en Algérie, Article

7 - Une belle histoire d'amour - fragments

8 - L'Autre côté, Article

9 - L'Ascenseur

10 - Un nouveau départ

11 - Années 70... années 68, Préface

12 - Le Jardin extraordinaire

13 - La Bête des étoiles et l'empathe

14 - Pichard et toutes ces dames, Article

15 - Le Petit chat est mort

16 - Le Vent

17 - Devant la fenêtre ouverte

18 - Richard COMBALLOT, Bibliographie des oeuvres de Jean-Pierre Andrevon

Un futur dénué d'animaux de compagnie, où il existe forcément un ♦moyen de se sentir moins seul... Une mission spatiale regroupant des auteurs de science-fiction célèbres, comme si un truc de ce genre pouvait réussir... Un écrivain qui, isolé dans une douce fin du monde, se souvient de ses anciennes maîtresses à la seule force de son poignet... Une lutte armée entre professeurs et parents d'élèves...

En neuf nouvelles, dont quatre inédites, Jean-Pierre Andrevon nous raconte le futur avec une verve sans cesse renouvelée, un humour parfumé au vitriol. Connu pour ses romans, Le travail du furet, Les Hommes-machines contre Gandahar, Sukran (Grand-Prix de la Science-Fiction) ; mais aussi pour ses nouvelles tel Le Monde enfin, il prouve une fois de plus qu'il est un touche-à-tout de talent ...

♦ Sommaire :

1 - Gilles DUMAY, Introduction

2 - Francis VALÉRY, Petites histoires andrevoniennes, Préface

3 - Chapo

4 - L'Arme

5 - Délivrance

6 - Et chez vous comment ça va ?

7 - Tout à la main

8 - F & SF

9 - Mégalomaniaque

10 - C'est la meilleure histoire que j'ai jamais vendue les gars

11 - Manuscrit d'un roman de SF trouvé dans une poubelle

12 - Entretien, Entretien

13 - ANONYME, Bibliographie

En cette année 2413, l'homme n'avait jamais encore rencontré sur sa route une intelligence qui pût lui être comparée. Les trois astronefs en forme de losange qui apparurent un jour dans le ciel de la planète Arbolea, avant-poste humain situé à 120 années-lumière de la Terre, était donc le message à la fois tant attendu et tant redouté, le message d'un ailleurs inconnu, insoupçonnable, l'apparition du concurrent, de l'ennemi peut-être.

Lorsque les astronefs en fer de lance furent au-dessus de la capitale planétaire d'Arbolea, toute vie disparut brutalement de la ville, sans qu'aucun signe n'eût permis de déceler une attaque quelconque. Quoi qu'ils lançassent, les vaisseaux étrangers possédaient l'arme absolue, l'arme des conquérants, celle qui permet d'éteindre !a vie comme on souffle la flamme d'une bougie, sans que la matière inerte fût le moins du monde endommagée.

C'est ainsi que commença la longue guerre qui opposa pendant plus de vingt ans les humains aux Gruulls.

Mais qui étaient les Gruulls ? D'où venaient-ils ? Que voulaient-ils ?

Et s'agissait-il réellement d'une guerre ?

Lil en rêvait depuis longtemps, de son restaurant à Kinshasa...

Et elle avait raison car, sitôt ouvert, l'établissement afficha complet tous les soirs. Pour un peu, elle en aurait oublié Jim Bamba, son amant africain qui était parti en lui laissant une statuette en bois incrustée de métal représentant un crocodile. Mais, après une phase éphémère de succès, « Le sud du nord » se mit à péricliter et même ses meilleurs clients le boudèrent. Ce désastre avait-il une cause naturelle ou bien était-il lié au mystère insondable du masque au sourire de crocodile ?...

La mémoire transparente, c'est celle des jours qui n'ont jamais été ; c'est ce ruissellement léger sur la vitre du temps incertain ; c'est l'ombre d'un souvenir au creux de l'imaginaire.

La mémoire transparente, c'est cette douleur inventée pour une fille entr'aperçue, belle passante des allées mortes et des nuits poudrées de lune ; c'est la joie qu'on a cru saisir au soleil d'un improbable été, c'est cette fuite éperdue dans le ventre du printemps, c'est ce néant, ce refuge jamais atteint.

La mémoire transparente, c'est ce qui reste quand on n'a plus de mémoire.

En 1906, un corps céleste mystérieux s'abattait sur la Tugunska, en plein coeur de la Sibérie, causant mort et dévastation. Aujourd'hui, l'histoire semble se répèter ?

Le journaliste photographe Marc Lucciani et ses confrères américains Oskar Selznick et Frank Matheson décident d'enquêter sur place, mais ils n'ont aucune idée de l'horreur qui les attend au sein de l'énigmatique « camp des étoiles » créé par les autorités russes pour exploiter les abominables secrets du METEORE DE SIBERIE ?

♦ En 1999, il y aura une guerre bactériologique ici, chez nous, et là-bas, chez les autres, seulement une bonne vieille guerre atomique.

Plus loin, ailleurs, on défendra encore l'Occident, enterré dans les fortifs d'une guerre classique, à la 14-18, celle que préférait Brassens.

Ça n'empêchera pas les états-majors de poursuivre de sales expériences sur des armes virales avec cobayes à deux pattes, et les États tout court d'expérimenter des procédés pas tristes de manipulations cérébrales à distance.

On pourra aussi servir de protéines aux privilégiés, pénurie oblige, on pourra peut-être même lire à livre ouvert dans les pensées de tout le monde.

1999 ce n'est pas vraiment demain, c'est presque déjà aujourd'hui.

En huit nouvelles magistrales, plus une trentaine de coupures de presse arrivées en direct de 1999, Jean-Pierre Andrevon, auteur d'une quarantaine d'ouvrages et principal représentant de ce qu'on a pu appeler la « SF politique française », exerce sa verve satirique, hargneuse ou poétique contre un avenir à construire... ou à détruire.

♦ Sommaire :

1 - Ne coupez pas !

2 - Jusqu'à la victoire finale

3 - Brouillage psi

4 - Intérieur, nuit / extérieur, jour

5 - La Muraille Occident

6 - Le Grand jour

7 - Il avait failli se passer quelque chose

8 - Pénurie

♦ Dans les arsenaux des grandes puissances repose une force atomique équivalente à 25 tonnes de T.N.T. par habitant de la planète.

À la fin du siècle, ou avant, 20 nations posséderont l'arme nucléaire.

Les accords SALT ne sont entre les mains des Grands qu'un chiffon de papier.

En France, on met tranquillement en chantier la bombe à neutrons.

En France, un député de la Majorité déclare tranquillement que notre force de frappe passera avant 10 ans d'une capacité de 200 millions de mors chez l'adversaire à une capacité de 600 millions de morts.

Ce livre n'est que la suite logique de ces postulats de base. Il reste à espérer qu'il s'agisse vraiment de science-fiction...

♦ Sommaire :

1 - Il faut bien y penser

2 - Au coeur de la bombe

3 - La Peau d'un chien et les yeux d'une femme

4 - Comme une étoile solitaire et fugitive

5 - Manger !

6 - Toute la mémoire du monde

7 - Les Longues vacances

8 - La Fenêtre

9 - Neutron

♦ Illustration de Gérard FRANQUIN.

♦ Dans une petite ville de France, tout s'arrête : une alerte atomique est déclenchée !

Les rues se vident, mais Clo, Antoine et Bastien ne fuient pas.

La ville désertée est à eux. Ils la partagent le temps d'une nuit avec les animaux du zoo...

Attirée par une étrange lumière bleue au fond d'une armoire, la chatte de Patrick disparaît... Clo libère les bêtes du zoo une nuit d'alerte nucléaire, et pour quelques heures, la ville change de visage... Sébastien, fou de chevaux, s'exerce sur un manche de balai jusqu'au jour où celui-ci se transforme en vrai cheval ! Christophe se réveille un matin dans un paradis peuplé d'animaux extraordinaires...

Entre science-fiction et fantastique, quatre histoires où l'animal et l'enfant se rejoignent pour construire un rêve merveilleux.

éléphants ? », je ne cessais de me la poser et de la poser à tous mes compagnons de brousse centrafricains, ivoiriens, tchadiens ou congolais, en parcourant les immenses régions que j'avais connues peuplées d'éléphants, mais où je ne voyais plus que leurs traces figées dans la glaise, comme celles de ces dinosaures éteints depuis des millions d'années.

Et à chaque fois, balayant l'horizon d'un geste vague, ils me répondaient : « Ils sont partis, loin, loin,... » ! (...) Bien qu'il ait modestement prétendu écrire un roman, le talentueux auteur de fictions et le peintre qu'est Jean-Pierre Andrevon est donc étonnamment proche de la réalité. L'élément romanesque et aventureux ne manque pas, il est vrai, dans ce récit, mais les personnages et les descriptions y sont si authentiques qu'il me semble revivre des épisodes familiers.

Imaginez ma surprise lorsque l'auteur me déclara, s'amusant visiblement de ma confusion, qu'il n'avait jamais mis les pieds en Afrique ! J'ai compris alors ce qu'était le vrai talent du romancier...

Tout commence par une griffe découverte sur un parking et voilà Fabien pris au piège d'une aventure mystérieuse. Il faut dire que, depuis quelques nuits déjà, il entend des bruits étranges dans son immeuble : des Vroup .... Rraaaaac ... Flaaaatch ....., le pas lourd d'une créature terrifiante qui descend les étages en faisant vibrer la vaisselle dans les placards. Le garçon a certes un imagination débordante, mais d'où viennent également ces ombres fantasmagoriques qu'il voit par la fenêtre ? Alors quand il rencontre le vieil infirme du quatorzième étage, Fabien se dit qu'il a peut-être réussi à percer le mystère ...

♦ Vous étiez bien tranquille, dans votre cave : un peu de grain, un peu de viande, des femelles à volonté. Vous étiez un rat heureux. Et puis les autres, ceux des étages supérieurs, ces malfaisants bipèdes qu'on appelle les Hommes, sont venus déverser sur vous des gaz toxiques. Votre havre de paix s'est transformé en piège de mort.

Vouz étiez bien tranquille, sur votre planète : un peu d'amour, un peu d'air pur, un peu de verdure. Et en plus, le rêve de conquérir l'espace. Mais ces malfaisants bipèdes qu'on appelle les Hommes se sont engloutis eux-mêmes sous leurs ordures, et votre planète de rêve s'est transformée en planète de mort.

Ce recueil illustre les étapes d'un voyage immobile à travers treize paysages de mort.

♦ Sommaire :

1 - Avertissement, Notes

2 - Ici

3 - Les Rats

4 - Entr'acte 1 : La télévision

5 - Le Grand Combat nucléaire de Tarzan

6 - Entr'acte 2 : Le trou

7 - Jour de sortie

8 - Entr'acte 3 : Le désir

9 - Ainsi vont les jours

10 - Entr'acte 4 : Le combattant

11 - Musique pour un départ

12 - Entr'acte 5 : Lettre à César

13 - La Grande Révolte des robots de juin 2134

14 - Entr'acte 6 : Dernières classes

15 - Opération de routine

16 - Entr'acte 7 : Crime de jeunesse

17 - La Dérive

18 - Entr'acte 8 : Un dessin au crayon magique

19 - Sur le bord de la route

20 - Entr'acte 9 : L'écureuil par la fenêtre

21 - Paysage des morts

22 - Entr'acte 10 : Après nous le peintre

23 - Épilogue peut-être

♦ Comment distinguer la science-fiction du fantastique ? Selon Philip K. Dick, c'est impossible. D'abord considéré comme un auteur de science-fiction, Jean-Pierre Andrevon peut-il être vu aussi comme un écrivain « fantastique » ? Qu'est-ce qu'il y a « de l'autre côté » ? C'est de cette distance impossible à combler que vient la tristesse », a-t-il lui-même écrit. Les huits nouvelles inédites de ce recueil ne sont pas toutes tristes, mais elles sont souvent angoissées et toujours inquiétantes. Dans tous les cas, passionnantes.

♦ Sommaire :

1 - Le Petit garçon qui voulait être mort

2 - Regarde-le !

3 - Et si nous allions danser ?

4 - Demain, je vais pousser

5 - Mort aux vieux !

6 - Qu'est-ce qui va encore arriver ?

7 - Condamné

8 - Une erreur au centre

9 - Hélène OSWALD & Pierre Jean OSWALD, Le Journal du Cabinet Noir - Octobre 1999, Article

10 - Hélène OSWALD & Pierre Jean OSWALD, Un touche-à-tout piégé par l'écriture, Article

À force de rêver dans une chambre à illusions, il a fini par sombrer dans le monde de ses fantastmes, et refuse de retrouver la sombre réalité...

Sur la planète Vénus, il avait cru trouver une statue sculptée par une race autochtone... Mais ce n'était qu'un mirage, un caprice des vents de sable.

Dix nouvelles poétiques et pleines d'invention, qui marquent dix étapes de la conquête de l'espace.

Nom de code : slavine. Zone concernée : le système limbique. Effet produit : un sacré grabuge dans la communauté scientifique ! Qu'un vieux toxicologue à la retraite soit retrouvé raide mort, la tête dans son vivarium de grenouilles venimeuses, passe encore. Mais quand la mort se met à frapper en cadence les plus grands cerveaux de la science, ça vaut bien que Mark Sidzik vienne y mettre son nez... Ou plutôt son oreille. Car allez comprendre pourquoi : tout ce petit monde ne meurt qu'en musique...

Octobre 1944 : six jeunes miliciens français égarés dans la forêt vosgienne surprennent au bivouac les équipiers d'un char isolé de la 2e DB — un Sherman — et les assassinent sauvagement.

Octobre 1988 : les ex-miliciens sont devenus des petits bourgeois respectables, avec un passé usurpé de résistants. Un jour, deux d'entre eux reviennent par hasard sur le lieu de leur crime de jeunesse. Sans le vouloir, ils ont réveillé « le loup qui dormait » : à quarante ans de distance le Sherman ressuscite et entreprend de venger ses malheureux équipiers. Traqués et débusqués un à un, les meurtriers périront dans des souffrances barbares au terme d'un suspense qui leur fera attendre la mort comme une délivrance.

Le roman de Jean-Pierre Andrevon est la superbe mise en scéne, glacée et implacable, d'une mise à mort. Construit comme Duel, le film qui a révélé Spielberg, le récit donne à la résurrection du char une crédibilité angoissante. A chaque page on se prend à dire : « Et si c'était vrai ? »

♦ C'est comme je vous dis, je ne bande plus. Et je ne suis pas le seul. Par contre, je chante encore, vous pouvez m'entendre à la MJC pourrie de Rochas-sur-Puech, mais c'est la galère. Après, je participe à un jeu tordant, la torture, avec des copains sympas et tout. Et quand je rentre chez moi, crevé, six étages à monter, pour rien, il n'y a plus de chez moi, l'entropie a tout bouffé. Et merde !

Treize nouvelles rouges comme la rage, grises comme la vie, noires comme l'humour, du Andrevon saignant.

♦ Sommaire :

1 - Le Petit doigt

2 - C'est comme je vous dis !

3 - La Galère

4 - Le Réalisme

5 - Le Procès

6 - Encore un peu de douceur

7 - Sympa et tout

8 - L'Exploration de l'appartement

9 - Cinoche

10 - Six étages à monter

11 - Et merde !

12 - Rodolfo

13 - Charlot

♦ Par quelles métamorphoses devront passer les humains choisis pour L'Adaptation ? A quelles profondeurs Paul Enreid, l'empathe, devra-t-il plonger en lui-même avant de découvrir Ce qu'il y a derrière la porte ? Pourquoi, de Virginie, ne reste-t-il Rien qu'un peu de cendre et une ombre portée sur un mur ? Quel est ce voyageur du temps qui apparaît par La porte au fond du parc entre le cèdre et les chênes ? Au sein de quel Rêve de froid... rêve de mort, se dessine la silhouette colossale du Géant au manteau d'étoiles ? L'Androsaurus est-il notre ancêtre, notre successeur, notre remplaçant ?

Auteur de plus de cinquante romans, recueils de nouvelles, anthologies, scénarios de B.D. dans les genres les plus divers, cinéaste et compositeur de chansons, peintre et graphiste (il assure depuis sa création l'illustration des volumes de la collection « Futurs »), le Grenoblois Jean-Pierre ANDREVON n'est plus à présenter.

Mais avec ce recueil de dix textes (dont sept inédits), il abandonne son terrain d'élection de la politique-fiction pour l'exploration des pouvoirs de l'esprit, des univers disloqués sous la houle des rêves et des cauchemars, des jongleries avec le temps et ses paradoxes. On reste sur Terre, certes. Mais une Terre observée de loin, Sous le regard des étoiles.

♦ Sommaire :

1 - Adaptation

2 - Ce qu'il y a derrière la porte

3 - Rêve de froid, rêve de mort

4 - Une dernière fois le temps battit des ailes

5 - Rien qu'un peu de cendre, et une ombre portée sur un mur

6 - La Porte au fond du parc entre le cèdre et les chênes

7 - Le Géant au manteau d'étoiles

8 - Androsaurus

9 - Je suis la mer, je suis le ciel

10 - Sous le regard des étoiles

♦ Il suffit de prendre le train. Et de se laisser aller. C'est toute sa vie qui défile ainsi. Mais elle est si vite finie !

On perd un être cher. Mais est-il vraiment perdu ? Parfois, pour en retrouver la trace, il suffit d'un rien...

Dans les rues, il y a ceux que l'on ne nomme pas, qu'on ose à peine regarder. Pourtant, il suffit de s'en approcher, ils ne sont pas si répugnants. Plutôt... attirants !

Naturellement, on peut choisir ses vacances. À l'occasion d'un concours qui promet monts et merveilles, par exemple. Mais ce qui vous attend à l'arrivée... mieux vaut ne pas tenter l'expérience !

De toute façon, la seule route pour en sortir vraiment, c'est celle qui mène... mais vous savez bien où !

Jean-Pierre Andrevon est l'auteur de plus de cent livres allant de la SF au polar, du fantastique à la littérature générale, des ouvrages pour la jeunesse à l'érotisme. Il nous offre ici, en sept nouvelles et un court roman inédit, Des vacances gratuites, huit facettes d'un fantastique quotidien, panorama insolite de l'inquiétude urbaine.

L'ombre de Buzzati plane sur ces textes, qui appartiennent néanmoins à la veine la plus personnelle de l'auteur.

♦ Sommaire :

1 - Dans le train

2 - Une enfant perdue

3 - Le Sacrifice

4 - Si nombreux !

5 - Le Cimetière de Rocheberne

6 - Des vacances gratuites, Roman

7 - Tu n'as pas fini d'en baver

8 - Il suffit d'un rien

Le fleuve de boue coule à une cinquantaine de mètres de chez moi. Il remplit la vallée jusqu'à la chaîne de montagnes en face. La boue est brûlante, elle a surgi en une nuit, du néant, ou du cœur en fusion de la terre.

Elle aurait pu m'engloutir pendant mon sommeil. Mais non. Elle s'est arrêtée de monter juste à temps, juste avant de submerger ma maison isolée au sommet de la colline. Il n'y a plus d'électricité, la radio est morte, j'ignore ce qui a pu se passer. Guerre atomique, Tchernobyl à l'échelle de la France, catastrophe naturelle ? Je ne sais...

Dans ma petite maison sur la colline, entre ciel et boue, je suis seul avec Lascard, mon vieux matou castré. Seul avec Françoise, Cathy, Marie-Thé, Josy, Mariangela... toutes ces femmes que j'ai connues, que j'ai aimées, et dont le souvenir aigre ou brûlant m'aide à tenir le coup. Je n'ai rien d'autre à faire qu'à penser à elles, pour le temps qu'il me reste à vivre. Pas longtemps, de toute façon. Parce que, pour autant que je puisse le supposer, je suis le dernier homme sur la Terre.

Science-fiction ou simple anticipation ? Roman érotique ou traité d'écologie ? N'obéissant aux lois d'aucun genre spécifique, ces «Carnets du Survivant » où l'auteur — avec tendresse, mais aussi avec beaucoup d'humour et de dérision — se met lui-même en scène, révélant un écrivain au ton et au style très personnels et résolument novateur. Une œuvre d'une originalité littéraire rare, le livre «hors collection » que Jean-Pierre Andrevon — l'un des maîtres de la science-fiction et du fantastique en France, avec plus de cinquante livres publiés — se devait d'écrire un jour... tout à la main.cription

Jean-Pierre Andrevon qui fut, on s'en souvient peut-être, à la pointe de la science-fiction politique dans les années '70, cessa progressivement d'écrire au cours de la décennie suivante, dégoûté, disait-il, par la dérive droitière et religieuse du genre. On perdit sa trace dans les premiers mois de 1991, et ce n'est que plusieurs années après qu'on sut qu'il s'était engagé dans la Légion Etrangère, pour participer à un conflit aujourd'hui bien oublié : la « Guerre du Golfe ».

C'est lors d'une opération de commando culinaire qu'il perdit un œil dans l'explosion d'une friteuse mal réglée. Et il porte depuis le bandeau qui lui valut plut tard le surnom de « Le Pen écolo-gauchiste ». Car Jean-Pierre Andrevon, après plusieurs années de clochardisation quasi-totale à la suite de sa démobilisation, s'est remis progressivement à l'écriture – Ce qui lui permit de remporter en 1998 le Goncourt, avec son roman autobiographique Tout à la main, deux (mêmes éditions). Mais c'est surtout sa philosophie de l'Histoire qui le motive désormais, comme le prouve le présent ouvrage, ou encore le récent, J'y comprends rien mais les autres non plus (C.C.L. éditions). Jean-Pierre Andrevon a par ailleurs épousé secrètement Michelle Pfeiffer et Julia Roberts.

♦ Qui sont ces êtres mystérieux, venus du ciel, qui portent des armures scintillantes et poursuivent les meilleurs chasseurs du Clan des Hommes ? Roll, embarqué dans l'un des oiseaux de fer des envahisseurs, est condamné à combattre dans des arènes car le Temps des Grandes Chasses est revenu. Mais il n'a pas oublié sa planète...

C'est en l'an 2413 qu'a lieu le premier contact. Mais les vaisseaux étrangers attaquent et l'arme absolue dont ils sont dotés risque fort de mener l'humanité à l'extinction. À moins d'arriver à communiquer avec eux, et de stopper enfin la Guerre des Gruulls.

L'Hélios est le premier vaisseau à quitter le système solaire... pour échouer sur une planète inconnue où les peuplades indigènes se révèlent parler anglais. Comment est-ce possible et qui est ce Dieu de Lumière ?

♦ Sommaire :

1 - Le Temps des Grandes Chasses, Roman

2 - La Guerre des Gruulls, Roman

3 - Le Dieu de lumière, Roman

4 - Joëlle WINTREBERT, Postface

Quatre étudiants parisiens, Paul et Françoise, et Freddy et Fabienne, passent leurs vacances dans le Massif Central. Un soir, sur une petite route, l'autocar où ils ont pris place tombe en panne, Le chauffeur propose aux passagers de gagner le village le plus proche par un raccourci dans les bols. Les quatre étudiants, avec les autres passagers du car (Poulau, un jeune homme, plus un couple de paysans et une petite vieille, l'Angèle) parviennent, avec leur guide, devant une maison au milieu du bois. Son propriétaire, le docteur Detterue, qui vit là avec sa mère et son assistant, Gort, invite les neuf personnes à passer la nuit chez lui. Mais, au bout de cette nuit, où diverses choses mystérieuses se passent, les deux paysans, le chauffeur, la vieille femme, ont tous disparu, tandis que Fabienne a été victime d'un accident bizarre qui l'a laissée dans le coma.

Paul, dans ta journée, décide de gagner seul le village, mais il est attaqué au milieu de la forêt par une étrange créature, mi-homme, mi-bête. Il revient chez le docteur Dellerue, mais au repas du soir, les trois amis et Poulau sont drogués. Ils se réveillent attachés dans le laboratoire de Dellerue, qui leur explique qu'il se livre à des expériences sur les greffes du cerveau, et qu'il les a kidnappés, avec l'aide du chauffeur et des deux paysans, pour lui servir de cobayes. La nuit précédente, le médecin a déjà échangé les cerveaux de Fabienne et d'Angèle, et il veut faire subir le même sort à Françoise et à sa mère.

Mals Poulau parvient à se libérer, détache ses compagnons, et entame un combat titanesque avec Gort, tandis que les sous-sols, puis la maison, prennent feu. Seuls Paul et Françoise s'en réchappent, et fuient dans la forêt, poursuivis par les animaux de laboratoire du docteur. Mais ils retrouvent le car, au bord de la route, avec tous ses passagers. Ont-ils rêvé ?...

Cette jeune femme blonde assise en silence dans l'ombre verte d'un parc, est-ce une invitation à l'amour... ou à la mort ? Cette silhouette vaguement familière qui vous adresse des signes derrière la fenêtre de l'immeuble d'en face, à qui appartient-elle exactement ? Ce Muséum d'histoire naturelle où vous avez cent fois emmené votre fille voir ces animaux empaillés aux doux yeux de verre, ne serait-il pas un piège savamment camouflé ? Il faut se méfier du moindre signe, du moindre lieu, surtout s'ils paraissent anodins. Un geste machinal, un pas de trop, et vous vous retrouvez là où vous n'avez pas envie d'aller, où personne n'a envie d'aller. Là où conduisent pourtant, aussi inéluctablement que les vies les plus ordinaires, ces dix nouvelles en forme d'itinéraire dans les sables mouvants de la réalité.

♦ François Bauchau, professeur de journalisme à Bordeaux et dragueur impénitent, a quitté la ville rose le dernier jour de juillet dans sa Polo flambant neuve. Il a abandonné une maîtresse provisoire pour rejoindre, à Sainte-Maxime, sa fiancée officielle. Mais, en plein cagnard, il se perd dans le lacis des petits routes du Languedoc où il s'est imprudemment engagé pour fuir les grands axes. Pire, sa voiture donne d'inquiétants signes de faiblesse. Il doit l'abandonner dans le garage d'un petit village désert qui, à la nuit tombée, se meuble soudain d'une foule exubérante semblant sortie de nulle part. Après un copieux repas, François doit accepter l'hospitalité de l'unique hôtel du coin où, dans la nuit, il reçoit plusieurs visites... plus qu'agréables.

Le voyageur égaré ne se doute pas encore qu'il vient de tomber dans un piège redoutable caché dans un invisible repli de l'espace-temps. Un piège... mortel.

Avec ce récit en demi-teintes, Jean-Pierre Andrevon, qui vient d'obtenir le 66ème Prix du Roman d'Aventures avec son roman L'œil derrière l'épaule (au Masque) renoue avec les inquiétantes histoires fantastiques qu'il publiait jadis, sous le pseudonyme d'Alphonse Brutsche, dans la mythique collection « Angoisse ».

♦ Prix Masterton, roman français, 2002.

Cela fait déjà un an que Joachim a perdu sa mère. Il sombre doucement dans une mélancolie dont rien ne semble pouvoir le sortir... Sauf, peut-être, une créature venue tout droit de l'Anti-Monde ! Joachim plonge à pieds joints dans le surnaturel : grâce à un lien télépathique, il comprend qu'il représente l'unique chance, pour cet étranger, de regagner son univers. Joachim n'hésite pas une seconde et met tout en oeuvre pour aider son nouvel « ami ». Que peut-on désirer de plus quand, à douze ans, on vous offre la possibilité de découvrir la galaxie ?

Ils sont tous dans la mine : les deux journalistes, le directeur et sa mignonne épouse, l'ingénieur nucléaire et le vieux notaire homo, le chef de chantier et sa copine aux gros seins. Un bel échantillon d'humanité... Ils sont sous la terre, coincés, quand les lumières s'éteignent et que la radio crache avant de mourir : « C'est la guerre atomique ! » La guerre atomique, vraiment ? Ou autre chose, de plus terrible encore ?

Ce soir là, Fabien pensait passer une soirée tranquille avec Alain, le nouvel ami de sa mère.

Rendez-vous était pris à 19 heures dans la tour de verre où il travaille. Malheureusement... Quand Fabien arriva, l'endroit était calme, anormalement calme... Il était prêt à prendre ses jambes à son cou quand il se fait surprendre par des malfaiteurs cagoulés, mitraillette à la main. Tout le personnel a été pris en otage et Fabien apprend que les malfrats veulent récupérer le secret de fabrication d'un procédé de sécurité qu'Alain a découvert: une histoire d'espionnage qui semble tourner au cauchemar.

C'est décidé, Fabien aidera son nouvel ami. Mais à quel prix?

(4eme de couverture disponible dans les couvertures du livre.)

Autrefois, la place Victor-Hugo se couvrait en automne de marrons tombés des marronniers. À une époque indéterminée, on pouvait aussi y ramasser des hannetons. Mais que sont devenus les marrons et les hannetons ? Et qu'est devenue la belle façade arts déco du théâtre municipal ? Et celle des Nouvelles Galeries ? On se promène dans Grenoble et, sans qu'on y prenne garde, tout change. Où sont les lavandières de l'Isère ? Et le tramway ? Ah ! c'est vrai, lui a été remplacé par un autre tramway, comme la cabine unique du téléphérique de la Bastille l'a été par les bulles. Le passé n'est pourtant pas toujours charmant. En 43, en 44, il y avait les alertes, pendant lesquelles on se réfugiait à la cave, et les pannes de courant dans la lumière verte des becs Bunsen, et les rafles, et les Allemands, qu'on appelait les Boches. Et puis les Américains sont arrivés. Et puis et puis et puis...

Cette balade dans le Grenoble des années 40, 50 et 60, nous est racontée par un « vieux Grenoblois » qui y a toujours vécu, Jean-Pierre Andrevon. Habitant place Victor-Hugo les 26 premières années de sa vie, ayant fait sa scolarité au lycée Champollion, puis ses études à l'École des arts décoratifs, militant à l'AGEG, professeur dans divers établissements, journaliste, peintre, chanteur... et amoureux de la tour Perret, Andrevon, dont l'oeuvre écrite se monte aujourd'hui à plus de cent romans ou recueils de nouvelles, et qui vient de se voir récompensé par le « Prix du roman d'Aventures », se penche cette fois sur la ville qu'il a vue se métamorphoser sous ses yeux. Nostalgique, ironique, parfois acerbe, son regard n'a rien d'un « hommage au pays ». C'est simplement le parcours d'un homme, qui laisse souvent sourdre son émotion, et parfois éclater sa colère.

Le corps n'avait été retrouvé qu'une semaine semaine plus tard, défiguré et gorgé d'eau. Orchestré par Thérèse Klébert et son amant, le meurtre de Théo Klébert, homme politique influent et redoutable affairiste, se déroule comme prévu... à un détail près.

Cette histoire d'abord classique de trio adultère et criminel se complique soudainement avec l'entrée en scène d'un quatrième protagoniste...

De rebondissements en rebondissements, ce thriller haletant maintient le suspens jusqu'à la dernière ligne.

L'histoire de Rome enflamme l'imagination depuis des siècles.

Simples légionnaires ou personnages très connus, sages comme l'empereur Constantin, fous comme Néron, révoltés à l'image de Spartacus ou conquérants comme Jules César, ennemis impitoyables tel Hannibal et grands généraux comme Scipion l'Africain, tous sont les héros de cette puissante civilisation qui s'est étendue sur mille ans.

Phoenix, Arizona. L'agent spécial du FBI Val Santamaria est dépêché au sud de Fort Defiance pour enquêter sur le meurtre de Philip White, fils de Nathan White, pdg d'une société d'exploitation de gisements pétrolifères et de mines d'uranium sur le territoire navajo.

Chose étrange, Philip White a été tué à l'aide d'une flèche à pointe de silex, arme qui était utilisée par les guerriers navajo 150 ans plus tôt.

Sur place, Val se rend rapidement compte que la cohabitation entre blancs et natives est plus que houleuse.

Il lui faudra investiguer dans les deux camps pour trouver le coupable. Pendant ce temps, d'autres membres de la famille White sont mystérieusement assassinés.

Quel est le premier métrage fantastique tourné? Quelle est précisément la signification des termes slasher, giallo, survival? Combien de films ont réalisé Roy Ward Baker, Inoshirô Honda, Terence Fisher, les frères Strougatski? En science-fiction comme en fantastique, quelle est la part des scénarios originaux par rapport aux oeuvres littéraires adaptées? Quel est le premier film tourné par Christopher Lee? Quels courts métrages sont représentatifs des cinémas de genre? Dans quelle production est apparu le premier zombie? Qui sont les affichistes du fantastique, de la science-fiction, de la fantasy? Comment les effets spéciaux ont-ils évolué?

Non, il ne s'agit pas d'un quiz, seulement d'une infime partie des questions traitées dans cette encyclopédie. Soit plus de mille pages richement illustrées (près de 2 300 images), multipliant les filmographies précises et actualisées, les analyses de films, les portraits d'artistes (cinéastes, maquilleurs, interprètes, scénaristes, décorateurs...), développant des entrées thématiques fouillées (la politique-fiction, le mythe de l'Atlantide, l'apocalypse nucléaire, le gore, etc.), accordant une place de choix aux figures emblématiques : les super-héros, James Bond, Tarzan, la créature de Frankenstein, Godzilla, Dracula et autres vampires, les Amazones, les savants fous, King Kong et autres singes... De Georges Méliès à James Cameron, de Nosferatu à World War Z, ce sont plus de 17 000 films qui sont mentionnés.

« C’est un cercle vicieux. Toi, tu te trouves au centre de ce cercle, avec tes quatre milliards de frères qui seront bientôt, si vite, six milliards, tu es au centre de ce cercle debout dans ton jardin mouillé, les pieds dans les feuilles de l’automne pourrissant, et tu lèves la tête vers le ciel bouché, muet, inutile, et tu cries au-dedans de toi il n’y a rien à faire ? Et comme, malgré tout, la translucide main d’espérance s’accroche encore à toi, tu répètes et tu répètes encore et encore… il n’y a rien à faire ? »

Que faire quand la ville devient un champ de bataille où les barbares pullulent dans les parkings, et menacent votre femme, vos enfants ? Fuir, bien sûr ! Se mettre en quête d'un territoire protégé de la folie urbaine, où l'on pourra couler des jours paisibles et oublier la peur. Voilà pourquoi la gentille famille Woolwright va choisir de s'installer dans une résidence hautement surveillée, un paradis truffé d'alarmes, de caméras et de vigiles qui, tels de redoutables sentinelles, veillent à la frontière de ce cocon d'harmonie en marge du réel. Mais les Woolwright vont bientôt découvrir qu'une autre sorte de danger, plus sournois, fermente dans ce lieu clos 100 % aseptisé. Tout se paye, tout a un prix, la sécurité comme le reste... Mais la facture peut, parfois, se révéler mortelle.

Un huis-clos à l'air libre, tel est le défi réussi proposé par Jean-Pierre Andrevon, dans un présent qui pourrait bien être notre futur...

En 1979, Jean-Pierre Andrevon imagine un coin de France, le jour d’Après.

« Je m’excuse, Monsieur. Je ne peux vraiment rien vous dire. C’est le secret militaire. Croyez bien que seules des raisons de sécurité sont en cause. Il ne faut en aucun cas vous affoler. Nous avons la situation bien en main. Tout danger est écarté dans l’immédiat. Maintenant je dois vous demander instamment de monter dans le camion. Nous ne pouvons pas perdre davantage de temps… »

On ne sait ni où, ni comment, ni pourquoi, mais c’est arrivé. Ces quelques individus épars se sont trouvés dans le brouillard lourd et épais, et se serrent les coudes en attendant d’en savoir plus. Plus sur ce qui s’est passé. Plus sur la réalité des radiations qui les entourent. Plus sur l’avenir du pays. Du monde. Et encore plus sur leur chance de survie. Au bout de leur errance dans la campagne française, certaines réponses ne vont pas tarder à surgir.

Paru pour la première fois en 1979, l’année de l’accident de la centrale de Three Mile Island, « Les retombées », nouvelle d’anticipation inquiétante et sombre, offre un scénario possible de la catastrophe nucléaire et de la gestion d’urgence mise en œuvre par les autorités. L’objectif : effacer toute trace de l’accident, faire comme si ce qui n’aurait jamais dû se produire n’avait jamais eu lieu.

Depuis la parution de sa première nouvelle, « La Réserve » (Fiction n°174), en mai 1968 – un signe ! –, Jean-Pierre Andrevon (né le 19 septembre 1937 à Bourgoin-Jallieu) n’a cessé d’occuper une place prépondérante dans le paysage français de la science-fiction. Sa bibliographie compte cent trente ouvrages dans les genres les plus divers. Outre son intense activité d’écriture, il est aussi dessinateur et musicien. Il a collaboré, dès les années 1970, à de nombreux journaux (Charlie-Hebdo, La Gueule ouverte, À suivre, Fiction…) et tient encore aujourd’hui une chronique dans la revue L’Écran fantastique.

En 2013, les éditions Le Bélial ont publié Demain le monde, réunissant vingt-deux nouvelles glanées sur quarante-cinq ans de carrière.

Ce n'est déjà pas drôle de rater le hold-up qui devait changer votre vie, mais c'est encore pire de réaliser qu'on n'a personne pour vous aider à fuir, pas d'amis ni de planque... rien ! Alors on se précipite dans le premier terrier venu, une fenêtre ouverte au hasard des rues, et l'on se cache sous le lit d'une inconnue, tel un animal effrayé. Ensuite, il faut s'organiser, apprendre à vivre dans ce cocon de ténèbres, devenir le passager clandestin de la maison. Ne pas se faire voir de la femme qui dort, là, au-dessus de votre tête.

Vivre comme sur une île déserte; avec tous les problèmes d'un naufragé... Non, elle n'est pas drôle tous les jours, la vie du lapin qui entend se rapprocher le pas des chasseurs...

Annecy et sa région sont en effervescence : des automobilistes sont sauvagement assassinés, sur des routes désertes, et on ne sait trop pour quelle raison. On parle d'une femme - d'une blonde qui sillonnerait le pays à bord d'une luxueuse voiture. Mais qui est-elle au juste ? Et comment se fait-il que personne ne soit à même de l'identifier ? Avec ce quatrième thriller, Jean-Pierre Andrevon fait de nouveau la preuve qu'il est bel et bien devenu un des maîtres actuels du roman policier français.

La fin du monde, c'est un peu tous les jours chez Jean-Pierre Andrevon. La fin des mondes, plutôt, tant la réalité future, virtuelle ou fantasmée, espérée ou redoutée, semble se faire multiple dans ces neufs récits de SF où l'un des grands auteurs de l'imaginaire francophone questionne une fois de plus les relations de l'homme à la nature, à sa planète, à lui-même.

Depuis toujours, les animaux occupent une place extraordinairement importante dans la littérature. Dans le domaine du fantastique, cette place est loin d'être négligeable : on ne compte plus les contes et les nouvelles qui mettent en scène des bêtes de toute espèce, les bêtes sauvages comme les bêtes domestiques. Leur présence est ici si envahissante qu'on peut peut vraiment parler d'une thématique particulière. Cette anthologie se propose de l'illustrer. Elle réunit ici des textes rares ou inédits, curieux, macabres, horribles, déroutants, absurdes, drôles. A lire, bien sûr, entre chien et loup.

Numéro 631 de la collection FNA et

Réédition au numéro 1680 de la même collection, initialement paru sous le pseudonyme d'Alphonse Brutsche.

L'étoile avait brûlé solitairement pendant trois milliards d'années. Géante et rouge, elle était un phare sanglant situé sur la frange de la galaxie, un oeil irrité de lumière brûlante qui avait déchargé en vain dans l'espace nu son incandescente chaleur.

Et maintenant, toutes ses réserves d'hydrogène épuisées, l'étoile s'effondrait, comprimant sa matière en son centre, organisant une pression si considérable qu'il en résulta une explosion fantastique : l'étoile était devenue nova. Mais la désintégration n'avait pas été totale ; un noyau superdense restait, qui continua de s'effondrer sur lui-même jusqu'au moment où, réduit à la dimension d'un grain de poussière qui pesait des milliards et des milliards de tonnes, il creva enfin la barrière inter-dimensionnelle pour aller former, dans un autre univers, une nouvelle étoile...

Et ce passage d'un univers à l'autre avait déchaîné des forces si colossales qu'elles étaient de nature à remettre en question le cours stable de l'espace et du temps.

Poussés dans une faille temporelle, entraînés en avant puis arrière par la farce cyclothymique du temps, Ennir, Benit, Algar et Zinrat connaîtront une destinée fantastique qui sera liée avec le destin tout entier de leur monde d'origine.

Premier jour : Au loin, il y a votre voisin. Vous lui faites un signe. Jusqu'au moment où vous réalisez qu'il est décédé depuis des semaines... Troisième jour : La télé enchaîne les émissions spéciales : partout dans le monde les morts reviennent. Apathiques, ils errent au royaume des vivants... Cinquième jour : Paralysé de trouille et de dégoût, vous regardez votre femme serrer dans ses bras, au beau milieu de votre salon, une chose qui, un jour, fut sa mère... Huitième jour : Votre femme vous a quitté après que vous avez réduit en cendres l'ignominie qu'elle appelait " maman ". Neuvième jour : La télé diffuse un reportage au cours duquel on voit une de ces choses dévorer un chat vivant... Ils sont désormais des millions et vous ne vous posez qu'une question : mon monde n'est-il pas désormais le leur ?

« A terre, le combat était terminé. Les nouveaux venus avaient immobilisé le dernier rapace et le maintenaient solidement. Gio, encore étourdi, put contempler ceux qui l'avaient délivré de l'étreinte des volatiles. II ne pouvait discerner leurs traits ni la couleur de leur peau, mais les chasseurs étaient indiscutablement humanoïdes. Bouleversé par la présence d'êtres si proches de lui sur une planète inconnue, le jeune écologiste n'avait pas pris garde au verbiage qui se déversait de plusieurs bouches à la fois. Et soudain, il sentit que sa raison s'effritait. Les humanoïdes avaient un accent déroutant et employaient des mots inconnus, mais il n'y avait aucun doute possible : ils parlaient anglais ! — Qui es-tu, et d'où viens-tu, Homme Vert ? lui disait celui qui paraissait être le chef ». Mais lorsque Gio et ses compagnons découvrirent à leur tour d'où venaient les humanoïdes et pourquoi ils parlaient leur langue, il était trop tard... bien trop tard.

Le sang, toujours le sang. Jérôme ne pensait qu'à cela, la nuit et le jour. Comme si, à un moment ou a un autre de son existence, il avait été mêlé à un terrible événement. Comme s'il était obsédé par quelques meurtres sordides qu'il aurait commis. Et comme s'il était sur le point de tuer de nouveau. Un thriller troublant dont la lecture donne réellement le frisson.

Cet ouvrage est l'aboutissement de la résidence littéraire et scientifique Amazonies spatiales, créée et coordonnée par Matrice, institut d'innovation technologique et sociale, en partenariat avec l'Agence spatiale européenne, les éditions Hachette et les éditions Bragelonne. Il pose une question simple et décisive : quel nouveau récit spatial pour l'Europe et pour le monde en regardant vers 2075 ? Car, pour que l'avenir se produise, il faut commencer par le rêver.

Sous le patronage de Claudie Haigneré et Christiane Taubira.

Une anthologie de récits prospectifs, par des auteurs et autrices venus d'horizons variés, pour réimaginer l'avenir spatial européen. Nées du dialogue entre littérature et sciences, de la rencontre entre 14 auteurs et 50 experts scientifiques lors d'ateliers de création, les Amazonies spatiales tentent de réconcilier le présent avec des futurs désirables.

HP21, Animal ad hominem est le deuxième tome de L’horizon perpétuel, anthologie thématique annuelle de Flatland éditeur.

En 2021, le thème était le suivant : « Compagnons de biosphère ou inépuisable vivier à la disposition du bipède humain, cousins plus ou moins lointains sur l’échelle de l’évolution ou biens meubles taillables et dépeçables à merci du « roi de la création », les animaux, entre mauvaise conscience et bon droit satisfait, ne cessent de questionner l’humain dans son humanité. Comment évoluera à l’avenir cette relation qui s’est toujours racontée de manière univoque ? Les parallèles seront-elles amenées tôt ou tard à se croiser ? Le lien d’amour-haine à se muer en nécessaire symbiose de survie ? Peut-on envisager un futur où l’un pourrait vivre sans l’autre ­– ou, a contrario, ne pourrait vivre sans l’autre ? Imaginer, sans tabous ni œillères, le futur du règne animal, avec ou sans la variable humaine, pourrait nous valoir quelques histoires dignes d’être racontées. » Trente-trois auteurs et autrices francophones ont accepté de relever le défi.

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