Kim Stanley Robinson

J'ai eu beaucoup de peine à lire ce livre (stoppé au bout de 100 pages, repris 1 an plus tard puis décision d'abandonner au bout de 300).

Même constat que certains autres commentaires, même de très positifs : le style est pesant, le fond de guerre froide est vraiment lourd, l'enquête stagne, les personnages sont froids...

Sauf qu'en plus je n'aime pas les crépages de chignons politiques, et que le thème de la colonisation de Mars me semble passer complètement à côté des enjeux actuels d'imaginer des futurs désirables, soutenables, et réalisables (face à la crise globale à laquelle nous sommes confrontés), du coup ça m'a pas mal exaspéré au passage, même si je comprend que cet imaginaire peut faire rêver.

J'aurais pu aimer la partie scientifique, qui avait un potentiel intéressant, si elle n'était pas noyée dans tout ce reste.

Ça me semble être un très bon livre de science fiction (c'est d'ailleurs pour ça que je l'ai lu malgré ma non affinité avec le thème) qui a plutôt mal vieillit.

Un space opéra qui traverse tout notre système solaire pour découvrir comment les êtres humains se sont adaptés pour vivre sur les différentes planètes malgré l'hostilité naturelle de leurs environnement. Un livre impression d'imagination, et doté d'un scénario d'une grande richesse.

Traverser l'espace à bord d'un vaisseau générationnel, faisant face à toutes les réalités liées à ses limitations technologiques, sociales et individuelles. Ce roman nous emmène au travers d'une épopée hors du commun.

Excellent livre, extremement bien réfléchi et documenté, sur le réchauffement climatique et ses conséquence. Le livre essaye de répondre à la question : que faire pour inverser la tendance ? Quelles actions concrètrs devraient-on prendre ? Bien que ce soit une fiction, ce livre fait beaucoup réfléchir sur notre situation actuelle et future. Je recommande fortement cette lecture

Une expérience de lecture assez particulière. Le récit est bien mené dans son ensemble mais la narration est monotone, assez linéaire, avec très peu de dialogues ou de tournures actives. On n'a pas vu aussi peu de peps depuis Zola et Balzac !

Le registre de langue est au mieux familier (je n'ai jamais lu autant de fois le mot "zizi", sinon chez Pierre Perret) mais le plus souvent très vulgaire. Je ne sais si la faute en incombe à l'auteur (américain) ou au traducteur. C'est franchement gênant. De manière générale, l'omniprésence de la sexualité (notamment via certains fétichismes plus ou moins moraux indiquant que l'auteur a besoin d'un sérieux suivi psychologique) chez un protagoniste de DOUZE ANS est tout à fait inadapté. Bien sûr, ça se justifie par le contexte, aux temps préhistoriques on se mariait vers douze ou treize ans, avec tout ce que cela implique. Mais détailler à ce point sa sexualité, c'est sans doute illégal.

A part cela, il y a des informations très intéressantes sur ce que pouvait être la vie à cette époque : les camps, les rites, aussi la vie en pleine nature, les longues marches... Pour le coup, et c'est dommage, difficile de savoir ce qui est prouvé et ce qui naît juste de l'imagination de l'auteur. Dans une oeuvre historique (même de fiction), il est toujours bien de citer ces sources à la fin. Je peux néanmoins affirmer que l'auteur a transposé certaines choses propres aux Premières Nations à ce récit dont le théâtre est l'Ardèche, par facilité, quitte à créer quelques erreurs.

Un futur raisonné pour l'humanité est il utopique ?

Tirerons nous jamais les leçons de nos erreurs passées ?

Kim Stanley Robinson se livre à un exercice d'équilibriste entre essai et roman, tentative plutôt casse-gueule d'autant qu'il se rajoute le défi supplémentaire d'adopter un ton résolument positif, ce qui convient assez peu aux entreprises romanesques. Le résultat n'est pas inintéressant et l'auteur livre un bon résumé de l'état global des difficultés qui attendent notre civilisation, tant d'un point de vue climatique que sociétal (la question de l'immigration est un thème fort du récit.) On peut quand même s'inquiéter des nombreux problèmes qu'il laisse sous le tapis ou qu'il résout d'un coup de baguette magique (Tensions internationales, traitement des déchets toxiques, métaux rares, bilan écologique réel des technologies durables, soutien au "bon" terrorisme...) mais l'intention reste louable malgré une intrigue qui n'en est pas vraiment une.

Le 4ème de couverture ainsi que les divers résumés qu'on peut trouver sur le net présentent ce roman comme une sorte de "roman catastrophe".

C'est assez faux, je pense. Pas totalement mais assez tout de même.

En effet, je m'attendais à un roman plein de rebondissements, à la gestion d'une inondation massive. Et c'est avec la tête remplie des souvenirs des inondations de juillet 2021 en Belgique que j'ai abordé ma lecture.

Comme certains babélionautes l'ont soulevé, "Les quarante signes" est un roman assez lent.

De plus, les "explications" sur L ADN et les protéines ne sont, à mon idée, que compréhensibles et intéressantes que pour un public fort fort averti.

L'action se déroule sur les quelques cent dernières pages.

Cette aventure est intéressante. Elle n'amène pas de solution à la problématique bien connue du réchauffement climatique (dont tout le monde semble se foute tant dans l'histoire que dans la vraie vie) mais elle en explique les conséquences.

j'ai trouvé l'histoire intéressante mais il faut s'accrocher sur les lenteurs des 2/3 du récit.

Un bon premier tome avec une histoire intéressante. L'écriture est sympa et quelqu'un qui apprécie les sciences sera sans doute fasciné par le roman. Les clins d'œil sont nombreux, il y a des références à des scientifiques ou encore à des auteurs de SF.

Dans ce premier tome, on nous raconte l'histoire des débuts de la colonisation de Mars par les terriens avec tous les problèmes que cela entraîne. Quand on lit, on voit l'histoire à travers les yeux de trois personnages. On change de point du vue seulement, quand l'un des personnage meurt ce qui est normal (sinon il raconterait encore l'histoire).

J'ai apprécié l'idée de ce roman, de faire une sorte d'épopée spatiale. Avec en toile de fond la colonisation de Mars. Les débuts sont intéressants, mais complexe car on doit se familiarisé avec le vocabulaire employé. J'ai trouvé que les personnages ne sont pas assez développé. Pour moi, on s'attache très peu aux personnages et à la limite on voudrait juste savoir ce qui se passe sur Mars. Et pendant une moitié, on a très peu d'action ou alors très rapide. Le conflit interne entre les cent premiers colons pour savoir ce qu'on va faire de Mars est aussi une bonne idée mais elle s'étire trop je trouve sur la totalité du roman, sans vraiment qu'on son aboutissement. Spoiler(cliquez pour révéler)Parce qu'une fois que toutes les nations de la Terre foutent le bordel sur Mars, là tout bouge assez rapidement et Mars vers les deux cent dernières pages se métamorphose et Mars la rouge n'est plus. Ce qui va donner la suite.

Ce n'est en fait pas vraiment de la science-fiction : la lune et la technologie sont totalement secondaires dans cette histoire. C'est un roman d'anticipation politique, dans un cadre où la révolte gronde en Chine (avec tout le remue-ménage que ça implique) pour réclamer une réforme de l'État de droit, contre le système d’enregistrement et de contrôle de la population.