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Tous les livres de Michel Braudeau

Et si l'histoire de Naissance d'une passionétait celle d'un unique et premier regard ? Celui que jette Axel à sa cousine Mariane, dans le bois des Fées. Ce regard va décider de tout son destin. En 1946, Axel est encore dans le ventre de sa mère d'où il affirme avoir un point de vue très dégagé sur le monde qui l'entoure, la villa Providence au bord de la mer à Royan et la famille au sein de laquelle il s'apprête à naître.

Toute son enfance, il ne cessera de désirer Mariane et de s'opposer à Bayard, le frère aîné et ténébreux de celle-ci, ainsi qu'à tout ce qui fera obstacle à un aussi coupable amour. Heureusement, Axel a quelques alliés : un ours en peluche médium, le Baron rouge, un cousin aussi ambigu que son double prénom, Pierre-et-Paul. Et un grand-père, Alexandre, filou et solennel, qui dénonce le déclin de la France, l'oubli de Montaigne et la traîtrise des vins de Bourgogne.

La seule immoralité d'un tel bonheur est que cet amour interdit ne pâlira pas, ne reculera pas devant le temps et que, des jeunes années de Providence au parc d'Effondré, vingt ans plus tard, ni Mariane ni Axel n'y renonceront, ne s'y habitueront.

L’ancien nom du caféier était "jasmin d’Arabie", dû à ses fleurs blanches et parfumées, qui se fanent dès la fécondation et ne durent que quelques heures avant de se renouveler à l’infini...

La découverte, au VIIIème siècle, des baies rouges formées à la base des fleurs, fut un hasard : « un jeune berger yéménite, intrigué par le comportement de ses chèvres, excitées jusqu’à l’aube après avoir brouté ces baies rouges, relata ce phénomène au monastère de Chahodet, où l’on fit bouillir les noyaux de ces fruits ». La boisson obtenue se révèla si stimulante et miraculeuse qu’elle reçut le nom de "kawah", signifiant "l’élan, la liberté"...

... Un divin breuvage, diffusé par les chameliers arabes, qui suscita l’engouement populaire : on compta ainsi au Caire, en 1630, un millier d’établissements (cafés) où l’on pouvait le déguster ...

Entrés en Europe par Venise, les cafés se répandraient alors sur tout le continent. L’esprit de café était né, à l’aube de celui des Lumières. C’est ainsi qu’ils seront infiltrés d’espions, pour prévenir une révolution qui éclatera tout de même...

Le café est aujourd’hui la boisson la plus bue dans le monde et se classe au deuxième rang mondial, derrière le pétrole...

... De l’histoire du café aux cafés célèbres qui, d’après George Steiner, ont fait l’Europe (Le Florian à Venise, Hawelka à Vienne, Gijon à Madrid, le café A Brasileira à Lisbonne, le Slavia à Prague et les Deux Magots à Paris), un livre à parcourir comme une promenade, qui ravira les amateurs de ce breuvage « noir comme le diable, chaud comme l’enfer, pur comme un ange, doux comme l’amour » (Talleyrand).

Le narrateur décide un jour de rendre visite à un ami perdu de vue depuis longtemps, Elsen. Celui-ci a faussé compagnie à tous ses amis il y a de nombreuses années et s'est retiré en un lieu désert, lui qui aimait les femmes et le vin. En arrivant au domaine, conduit par un aveugle dans une voiture à cheval, le visiteur constate diverses singularités dans la construction de la maison, qui lui font penser que celle-ci est à la fois une machine et un miroir de l'âme d'Elsen. A cause d'une jeune femme aperçue, montant en amazone, il parviendra à percer le secret de son hôte.

«Depuis toujours, l'Amazonie est la face cachée de notre monde, la frontière intacte. De façon rationnelle, on peut la décrire : un territoire de 6 millions de kilomètres carrés, en grande partie recouvert par une forêt équatoriale, abritant le quart des espèces d'oiseaux de la planète, contenant le cinquième de l'eau douce du globe, et ainsi de suite. C'est beaucoup et bien peu. L'Amazonie est d'abord la matrice de fantasmes innombrables, le pays de l'Eldorado, l'«Enfer vert» et le «poumon de la terre». Par-dessus tout, l'ultime relique de Mère Nature, le dernier vestige de ce que fut le monde avant l'arrivée des Occidentaux. Plus qu'un espace sur la carte, une histoire dans la mémoire humaine. Un rêve.»

Michel Braudeau.

La forêt de Meudon est inquiète. On y chasse à courre un travailleur immigré pour lui voler son visage. Non loin, dans sa luxueuse clinique de Bellevue, le professeur Sarastre, médecin excentrique, pratique des greffes d'organes clandestines, sans doute au bénéfice d'un chef de secte en cavale. Quentin, l'assistant du professeur, est un homme «cousu de bêtes», bien placé pour savoir ce qu'il en coûte de jouer avec la Nature inconsidérément, alors qu'en lui l'animal prend peu à peu le dessus. De son côté, Damien, un adolescent équivoque, étrangement doué, découvre le plaisir avec les garçons de son âge tout en rêvant à la fille du professeur, la belle et impossible Hermione.Le journaliste Aliocha, envoyé sur les lieux, n'a quant à lui aucune certitude sur le destin des uns et des autres : tout secret possède un double fond et ne vit que du désir caché qu'il abrite à notre insu. Damien, soumis à la chair, ne connaît encore rien de l'amour ; et le professeur, en opérant des corps, poursuit en fait la plus insaisissable des proies, l'âme humaine.

«C'est à la fin du mois de janvier, à Boxbury, un village du Connecticut, que les parents de John m'ont confié leur fils.

Puisque je voyage vers l'Ouest, pourquoi ne ferait-il pas la route avec moi quelque temps ?

Il a été une nouvelle fois renvoyé de son collège, il a quinze ans, et redouble ses classes. Sa mère Nuschka, mon amie actrice, pense qu'une année sabbatique en Amérique permettra peut-être à John de se découvrir à mes côtés une vocation dans les métiers du cinéma.

Je peux m'en séparer s'il me gêne, il n'y a qu'à prévenir ses cousins et le mettre dans un avion pour Los Angeles.

J'ai accepté, pour faire plaisir à Nuschka, non pour moi, ni pour John. Je ne sais rien de lui.

Nous roulons depuis six mois. Ariane, qui a dormi avec moi jusqu'au printemps, nous a quittés à San Diego. Après j'ai perdu toute notion de la géographie.

Je songe de plus en plus à abandonner mon travail. Et surtout j'ignore si je rendrai John un jour.»

Devenu tout léger, tout gris, il semble certains soirs être " aspiré par le cancer ". Peut-être ne se rappelle-t-il pas qu'il eut, autrefois, un corps de jeune et plein de vigueur. Et peut-être a-t-il oublié le long voyage qu'il fit, il y a des années, de l'autre côté du monde. Un père disparaît peu à peu, sous le regard de ses proches. C'est son fils, désormais, qui lui ouvre la porte et qui cherche ses clefs ; son fils qui le guide à travers les rues de Royan. Un fils peu préparé à l'échange des rôles, mais qui s'efforce cependant, dans un récit aussi simple qu'une lettre, d'offrir à Pierre, " mon ami Pierrot ", un dernier hommage, un premier salut.

C’était dans les années juste après l’explosion de Mai 68, celles de la jouissance et de l’évaluation des dégâts. Celles d’après le crash planétaire des Beatles. Celles des anciens combattants abattus, titubants, des filles qui reprenaient leurs esprits. Celles de Bowie. De la culture pop critique, du structuralisme, de la mise en abyme. Tout paraissait possible, les portes étaient ouvertes, et l’aventure au coin de la rue. Certains allaient s’éteindre, le souffle coupé. D’autres allaient traverser le feu. C’étaient les années 70 et, pour moi, cela se passait place des Vosges.

M .B.

(Source : Seuil)

Depuis quand nous a-t-il quittés ? Depuis hier et depuis toujours, il est comme le furet, passé par ici, repassé par ailleurs et jamais reparu. Est-il homme ou femme, livre, enfant, souvenir de cendre ou de papier, a-t-il un âge, un nom, une forme, une couleur ?

Comment se fait-il si bien, si souvent sentir à nous par son absence, plus vivement que toutes les affections dont nous sommes sûrs ?

Parfois on peut le cueillir du bout de la plume au détour d'une page ou d'un regard sur une plage. C'est une silhouette inachevée qui obscurcit le soleil, c'est un peu d'encre qui noue les fils d'un récit.

C'est en tout cas le seul et beau souci d'un vieux romancier, Axel Balliceaux, qu'on a connu très jeune dans Naissance d'une passion, amoureux de sa cousine.

De leur vivant, les saints ne savent pas qu'ils vont être des saints. Un tel péché d'orgueil leur interdirait l'entrée de ce club d'immortels incomparables. Qu'ils soient illuminés par la grâce ou s'avancent dans les ténèbres du doute, qu'ils endurent le martyre ou accomplissent des miracles, ce sont d'abord des mortels, comme nous plongés en ce bas monde et célébrant le Très-Haut.

Élus entre les fidèles, ils luttent pour tous. Aussi, quand ils s'élèvent enfin, ils ne s'effacent pas pour autant de notre horizon. Leurs légendes merveilleuses nous accompagnent, leurs noms nous protègent dans l'épreuve, ils écoutent nos prières, du moins l'espérons-nous.En Occident, ils sont des milliers, parfois oubliés.

Certains toutefois sont plus vénérés que d'autres, que la mythologie populaire tient pour des «intercesseurs» auprès du Ciel, des passeurs entre le réel et l'impossible.

Le calendrier fête ainsi chaque jour leur présence parmi nous et le mystérieux don posthume qu'ils nous accordent depuis l'Au-Delà : l'usage de leur sainteté.

Dans une ville perdue d'Amazonie, un vagabond écrit l'histoire de Miranda, petite république effacée de la carte, dont il est venu piller les plantes magiques pour un géant pharmaceutique suisse. La fortune et les enjeux de la médecine du futur passent aussi par le " bio-piratage ". A Zurich, dans une clinique psychiatrique, une jeune infirmière soigne un patient amnésique de retour d'un pays tropical. S'agit-il du vagabond dont la mémoire et la vie sont en danger ? L'amour qui pourrait les sauver tous les deux n'est-il qu'un jeu de molécules entre les mains des chimistes modernes ou demeure-t-il notre forêt vierge intérieure, notre indestructible espace de liberté ? La grande affaire de l'amour étant qu'il reste toujours à prouver...

(Source : Gallimard)

« Tout ce que j’écris est au passé. On n’en finit pas avec lui, bien plus fécond que toute anticipation, inépuisable à mesure qu’on le déplie et lui fait les poches. Très jeune encore, je songeais à ma vie au passé, je me voyais volontiers tel que je n’avais jamais été, comme sur une photo prise par l’un de mes deux amis de lycée, assis sur une petite chaise dorée dans le parc d’Effondré, devant la perron à l’arrière, la porte aux volets clos. Je n’avais pas vingt ans. Nous avions acheté aux Puces de Clignancourt des vêtements noirs de gala, des fracs usés que leurs propriétaires défunts ne mettaient plus depuis longtemps, des chapeaux haut-de-forme ou des melons, de minces cannes d’apparat, toujours sous l’influence esthétique du film d’Ophuls, Le Plaisir, pour nous déguiser parfois. Une élégance ridicule aux yeux de mon père. Lui qui avait vécu la guerre et les bombardements, quelle idée bizarre avait germé chez son fils insaisissable, c’était sournoisement insultant. Il n’y avait rien à expliquer, c’était un caprice démodé comme il y en a souvent dans les fêtes. »

La Porte dorée est le récit d’un destin ; libre, baigné par la lumière de l’ailleurs, porté par le goût de la fiction. Avec un instinct de voyageur, Michel Braudeau mène plusieurs vies en parallèle, devient journaliste au Monde, éditeur chez Gallimard, juré du prix Médicis. En prenant les rênes de la revue NRF, il espère transmettre son désir de l’écrit, croise Mario Vargas Llosa. De reportages en portraits, il part en Égypte, en Asie, aux États-Unis, en Amérique du Sud, comme pour relever le pari rimbaldien du « je » qui est un autre.

Face à l’énigme de l’existence, il peut rester la mélancolie ; et l’écriture. Ce nouveau volet des mémoires de Michel Braudeau, qui suit Place des Vosges et Rue de Beaune, est à découvrir absolument.

"Quand une personne disparaît, Maria Sabina, on s'aperçoit qu'il y a plusieurs cercles autour de son existence. Le premier cercle est celui de sa vie, il est achevé. Le deuxième cercle est celui qui entoure les vies de tous les gens qui se souviennent de la personne. Le troisième cercle est fait de tous ceux qui en ont entendu parler, sans la connaître. Il peut tenir des siècles. Et il y a enfin le cercle mystérieux qui tient à une sorte de fantôme resté au milieu des choses et de tous ces cercles qui s'éloignent du mort en ondulations concentriques à la surface liquide du temps, c'est peut-être dans ce dernier que je me souviens le mieux de toi, Maria Sabrina."

« Lire m’a fait gagner ma vie et la perdre en même temps. Encore fallait-il en passer par là pour le savoir. On lit, on écrit, on ne vit plus que dans les mots, les siens et ceux des autres, pendant des années. Et un jour on ne comprend plus qu’un petit nombre de gens, de livres. On est descendus du train et ce n’est pas plus mal. Les livres sont comme les amis, ils meurent bien trop tôt parfois et n’en finissent plus de nous manquer.

Sur le moment du souvenir, ému des derniers mots, derniers regards, j’en oublierais les petits coups bas du passé, pas bien graves. Avanies et framboises, chantait Bobby Lapointe. Et dans le feu de l’action, ai-je toujours été un saint ? Comme avec beaucoup d’amis de ce temps, je solde les comptes en disant qu’on s’est bien amusés, plus que nos parents, mieux que nos enfants. »

Après une opération à cœur ouvert au cours de laquelle l’auteur croit mourir, il reprend le fil de sa vie. Dans une déambulation féline et élégante, il revient hanter le boulevard des années écoulées. De la naissance de sa vocation d’écrivain à ses aventures de jeunesse, jusqu’à la rencontre de l’amour véritable, Michel Braudeau, dans ce nouveau volet de ses mémoires, nous entraîne dans une délicieuse promenade poétique.

« C’est à Venise, cette année 86, que je fis la visite mémorable dans les Giardini d’une biennale consacrée à l’art et la science.

Dans un bloc de cristal, comme un morceau de glace translucide, une eau gelée en forme de pyramide, un diable dansait. Pas plus haute qu’une cigarette, très fine, une silhouette noire et gaie se déhanchait, en proie aux plaisirs de la vie. “Diabolus in vitro”. Il m’avait touché et ne me quitterait plus, il tirerait un fil invisible entre moi et les éclats de ce monde qui me paraissait souvent brisé, inexplicable. »

M. B.

Je pensais que ce serait facile d'en finir avec mon ennemi. Pas plus compliqué que de planter une lame dans le lard de ce gros porc, et hop ! et puis j'ai vu que ce ne serait pas si simple. Difficile de trouver le courage de tuer.

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