Philippe Curval
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Note moyenne : 6.34/10Nombre d'évaluations : 32
0 Citations 17 Commentaires sur ses livres
Les derniers commentaires sur ses livres
Le concept aurait pu être intéressant, on aurait pu suivre avec intérêt les pensées d'un bébé, de sa vie dans le ventre en passant par sa naissance sans oublier les quelques premiers mois. Mais j'ai trouvé ça assez redondant et dénué d'intérêt. Les pensées du nouveau-né, retranscrites trèèès librement par le scientifique, sont assez pessimistes, tristes, parfois malsaines (le bébé fétichiste de son pouce, mouais....). On a une réflexion sur l'humanité, son possible futur et la place des enfants dans la société (j'ai du mal à croire qu'un gamin de quelques semaines puissent penser à cela, mais bon passons). Le début est finalement plus intéressant avec le partie scientifique et la mise en place de l'expérimentation, même si ça ne tient pas forcément la route.
Afficher en entierLa grande majorité de l'ouvrage se déroule dans la cité des Doges, intemporelle, mystique et fantasmée, dont chaque pierre, chaque ruelle semble participer aux évolutions charnelles et aux introspections régressives, par le biais d'un style lourd, empesé, où le vocabulaire exotique est roi et les dialogues rares, où Blaise, dans sa dualité floue, dans ce décor délétère, erre entre Baudelaire et Maupassant, se noie autant dans la lagune que dans les liqueurs vénitiennes, et se perd dans les brumes de lendemains qui déchantent.
L'ensemble est troublant, déroutant, surtout si l'on s'attend, à chaque chapitre, à l'irruption de l'élément surnaturel qui nous baliserait plus facilement la voie. Dans ses doutes existentiels, dans la façon dont le temps lui-même s'effiloche, on n'est jamais très loin de Philip K. Dick. L'auteur nous promène dans un faux rythme, sensuel et indolent, entre désespoir et perte de repères, vers une conclusion forcément irréelle. Si on a du mal à souffrir avec les protagonistes, on ne peut qu'être fasciné par l'élégance du verbe et l'insolente beauté des paysages.
Afficher en entierPhilippe Curval nous propose ici une nouvelle inédite eutopique (d'où la collection créée Eutopia) publiée chez La Volte, une maison d'édition qui propose des livres à ne pas manquer!
On se retrouve dans un monde où les extra-terrestres sont monnaie courante et où toutes les races vivent plus ou moins en accord, "grâce" à la Ligue. Loti et Marjorie, les deux personnages principaux souhaitent cependant autre chose, car la misère, l'interdit, la religion et la privation des libertés restent monnaie courante sur les planètes de la Ligue. Ils décident alors ensemble de se rendre sur la planète Nopal, réelle utopie, peu connue, gardée secrète, peu médiatisée et pourtant planète commerciale majeure.
Apparaît alors la réelle utopie, une planète ou les interdits n'ont pas de sens, où la création est le maître mot des habitants et les différences sont effacées.
L'écriture d'"Un souvenir de Loti" est très belle, emprunte de poésie mais également d'une certaine tristesse. L'auteur y explore le couple, l'amour et l'art, proposant de nombreux parallèles avec la société (humaine) actuelle et amène une vision de l'avenir positive. Le livre laisse un sentiment à la fois de bonheur mais également de sa part de tristesse, dû à divers éléments.
L'univers de Nopal est riche d'imagination et d'invention, propres à Philippe Curval, qui propose de nombreuses nouvelles de SF autour de thèmes très différent. Celle-ci montre, bien que qu'on en ai pas besoin, que Curval est un excellent auteur de SF moderne et française.
Ce livre est intéressant pour les initiés du genre mais également pour les néophytes, qui pourront découvrir une science-fiction récente plutôt optimiste, qui se démarque largement à un moment où les dystopies foisonnent.
Afficher en entier"On est bien seuls dans l'univers" est un beau recueil de nouvelles du grand Philippe Curval, un livre conséquent, publié chez La Volte et que, malheureusement, je n'ai pas réussi à finir.
J'ai abandonné à plus de la moitié de bouquin, car je n'arrivais pas à entrer dans l'univers, ni dans les nouvelles. Ça a commencé avec la première nouvelle, qui n'est pas franchement de la SFFF et qui m'a un peu découragée d'entrée. Puis le temps passe, et l'écriture ne m'attire pas, pas plus que le livre.
Curval est un très bon auteur de SF, on peut notamment citer "Un souvenir de Loti", excellente novella autour de la question de l'utopie. Cet auteur est très intéressant à découvrir pour les amateurs de SF et, étant français, le livre ne perd aucune saveur.
Mais je n'ai pas réussi à le finir. J'ai trouvé les nouvelles trop longues, trop décousues, parfois trop éloignées du genre que je recherchais. J'y retournerais un peu plus tard (et modifierais cette critique en conséquence), peut être qu'avec un peu de recul le livre passera mieux. Car ce n'est pas, et de loin, un problème de qualité!
Afficher en entierJe n'ai pas lu tout le livre. Ça partait dans tous les sens , je ne comprenait plus l'histoire.
Avec les "technologies" futiristiques imaginées par l'auteur et l'intrigue, je me suis perdue.
Afficher en entierLongue novella (j'ai lu récemment des romans plus courts), cette œuvre me laisse perplexe, certains points sont des plus intéressants (les 2 passages aux marchés, la boisson, etc...) et d'autres sont vraiment soit sans grand intérêts comme certaines de sexes soit pas assez approfondi comme le personnage de Marjorie qui est le personnage le plus intéressant à mon avis (le nombre de pages n'y étant pour rien).
Le descriptif de la planète ( ainsi de la façon dont l'on y vit, de l'utopie) est des plus intéressants, cela change de la négativé des uchronies.
Le dernier chapitre (très court) est en trop, d'un côté il gâche une chose qui aurait dû rester imaginé par le lecteur tellement cela est logique et de l'autre côté l'ambiance n'est pas bonne comparé au reste de la novella.
Afficher en entierDe l'imagination plus un grain de folie quoi de mieux pour perdre le lecteur afin de le faire douter et au final être brillant dans la conclusion . En bref soyez persistant la fin le vaux bien !
Afficher en entierComme pour tous les ouvrages de la série Univers, on ne peut pas être emballé par toutes les nouvelles. J'ai toujours un faible pour les histoires de Dick (ici ça ne change pas), celle Curval était sympa aussi. Par contre, j'ai été un peu choquée par la dernière nouvelle "un bel di", non pas par l'écriture ou l'ambiance (qui sont au top pourtant) mais par la "morale" de l'histoire. Je met entre guillemets car c'est plutôt le côté amoral qui m'a gênée et dégoutée. C'est rare que je ressente ça dans la S-F...
Afficher en entierAhhh.... Le retour du collectif Limite, l'avant-garde surréaliste en SF... Ce livre vendait du rêve.
Il en comporte bien-sûr, mais se perd dans une littérature (et musique) très expérimentale, peu accessible. A part "Mes relations avec Lugrustan" (Curval) que j'ai vraiment trouvé très drôle, foisonnant, et "La Symphonie Inaccessible" (Berthelot), qui nous raccroche bien par une construction plus classique, je suis un peu passé à côté de l'ouvrage.
Certes, les nouvelles cassent des codes, innovent, et renouvellent le genre. Certes. Sont totalement originales (Vous ne verrez ce travail nul part ailleurs je vous le garantie !)
Et c'est bien. Et c'est déjà beaucoup. Seulement le sens en prend un coup. Certaines nouvelles sont à la limite du nihilisme, et la plupart complètement absurdes. J'ai du mal à y trouver autre chose qu'une recherche purement littéraire/méta-littéraire.
En résumé, c'est un travail expérimental qui ne plaira principalement qu'aux passionnés et théoriciens, et délaissera les autres publics (voir leur sera inaccessible). Cependant, on peut espérer que cette recherche pour le moins déjanté ruissellera sur les fictions à venir (Oups ça date de 2006) pour les enrichir.
(Quand à la BO - C'est toujours une idée de génie de compléter les univers par du son - surtout que c'est particulièrement aproprié dans ce cas-là - mais même critique : tellement expérimental que ça en devient seulement expérimental)
Afficher en entierCe. Livre. De. Science. Fictio. J ai. Adore
Afficher en entierOn parle de Philippe Curval ici :
2017-03-30T18:37:28+02:00
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Dédicaces de Philippe Curval
et autres évènements
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Editeurs
La Volte : 17 livres
Denoël : 15 livres
J'ai lu : 13 livres
Robert Laffont : 6 livres
Opta : 4 livres
LGF - Le Livre de Poche : 4 livres
Gallimard : 3 livres
Pocket : 3 livres
Biographie
né le 27 décembre 1929 à Paris
Philippe CURVAL, de son vrai nom Philippe Tronche, acquiert sa première machine à écrire à quinze ans. Se faisant chasser successivement de plusieurs lycées et collèges, et coupant les ponts avec sa bourgeoise famille dès l’âge de dix-sept ans, il endosse divers métiers, comme par exemple photographe, céramiste ou encore peintre au pistolet sur réfrigérateur [si, si...].
Il fréquente assidûment le Saint-Germain-des-Prés de la grande époque [avec boisson et tout ce qui s’en suit], arrondissant ses fins de mois en tenant la librairie de Valérie Schmidt, boutique qui est alors le repère des passionnés de science-fiction de l’époque : Boris VIAN, Michel BUTOR, Alain DORÉMIEUX, Jacques STERNBERG... Avec ce dernier, il donne naissance à ce qui peut être considéré comme le précurseur de la presse "underground", Le petit silence illustré.
Sa carrière d’écrivain de science-fiction débute en 1955, quand le magazine Fiction publie sa première nouvelles, L’œuf d’Elduo ; pour Fiction, il élabore également des illustrations de couvertures, comme celle du numéro 40 ci-contre, par exemple...
En 1960, paraît son premier roman, Les fleurs de Venus, et il ne faudra attendre que deux ans pour que son second roman, Le ressac de l’espace, rafle un prix littéraire : le défunt Prix Jules Verne.
En 1964, CURVAL devient journaliste scientifique pour La Vie électrique et, grâce à cela, se met à voyager beaucoup... Ce qui influencera en profondeur ses écrits...
Après une pause de quelques années [pas de roman entre 1962 et 1967 ; pas de nouvelle entre 1964 et 1967], Philippe CURVAL revient marquer définitivement la science-fiction de son talent, gagnant successivement deux prix : le Grand Prix de l’Imaginaire [alors Grand Prix de la Science-Fiction Française] en 1975 pour L’homme à rebours, et le Prix Apollo en 1977 avec son roman suivant, Cette chère humanité.
Sa prose a mûri, elle est devenue plus élégante, pour un traitement plus sensuel de ses thèmes, l’auteur alliant logique et absurde, intelligence, provocation et humour. Ses héros lui ressemblent, libres penseurs, individualistes, humanistes, assoiffés de liberté. Il sait émerveiller par la création d’univers extraterrestres originaux, par un sense of wonder efficace. Couleur, odeur, musique, amour, sueur, jouissance, sensualité, sexualité, hédonisme, anarchie... , il insuffle un violent souffle d’humanité, à ces œuvres.
UNE PLUME INFATIGUABLE...
Excellent nouvelliste et romancier, journaliste scientifique ou encore photographe et/ou illustrateur à ses heures, il est aussi fin critique pour le Magazine littéraire à partir de 1986, comme il le fut occasionnellement pour l’ancienne mouture de Fiction, et régulièrement dans les années soixante-dix pour Galaxie, la furtive revue Futurs et Le Monde.
Et ce n’est pas tout : Philippe CURVAL fut aussi anthologiste, au travers des recueils Futurs au présent en 1978 et Superfuturs en 1986. Il a d’ailleurs obtenu, en 1990, le Prix Spécial du Grand Prix de l’Imaginaire « pour son travail d’anthologiste et de découvreur de talents ».
Traduit dans plusieurs langues et publié notamment aux Etats-Unis, chose rarissime pour un écrivain de science-fiction francophone, Philippe CURVAL est un pilier de la science-fiction francophone contemporaine, un de ceux qui ont indiscutablement contribué à repousser et élargir ses limites, de part ses écrits mais aussi de part sa volonté de la faire découvrir et se répandre.
Aujourd’hui, à presque quatre-vingt ans [dont plus de cinquante ans de carrière], il est toujours actif. Il œuvre, entre autres, sur le site Quarante-Deux, où l’on peut retrouver ses critiques et ses billets d’humeur, toujours pleins de l’intelligence et de l’humour qui le caractérisent, ainsi que, accessibles en toute liberté et gratuité, certaines de ses nouvelles, remaniées et révisées par lui-même.
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