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Toutes les séries de Raymond Queneau

11 livres

BARRIÈRE MENTALE par Poul ANDERSON / AGENT GALACTIQUE par Mark STARR / ÉCHEC AU PLAN III par Stéphan WUL / LE MUTANT par Ray CAMPBELL / TROIS CLIENTS par Jacques STERNBERG / LES GLADIATEURS par Julia VERLANGER / LE CONQUÉRANT par Jean CAP / CHRONIQUES LE LIVRE DU MOIS par Gérard KLEIN / DE L’AUTRE CÔTÉ DE L’ÉCRAN par Hervé CALIXTE

Tous les livres de Raymond Queneau

Depuis qu'elle avait vu un homme écrasé, vers les cinq heures de l'après-midi, devant la gare du Nord, Mme Cloche était enchantée. Naturellement elle disait qu'elle n'avait jamais vu une chose plus horrible que ça ; et il devait en être ainsi, car le pauvre Potice avait été soigneusement laminé par un autobus. Par une série de hasards soigneusement préparés, elle se trouva assise, vers la même heure, en face du même endroit, à la terrasse d'un café qu'une bienheureuse coïncidence avait justement placé là. Elle commanda-t-une camomille, et patiemment, attendit que la chose se renouvelât.

Ce silence, cette nuit, ces rues étroites, tout disposait Pierrot à ne penser à rien de précis. Il regardait à droite, à gauche, comme pour accrocher quelque part ses petites curiosités, mais ne trouvait rien - tout au plus les enseignes, et qui ne valaient pas les billes de l'avenue de Chaillot. Il songea un instant à visiter le bobinard de cette sous-préfecture, mais il ne rencontrait personne pour le renseigner. Finalement, il se perdit. (...) Il marcha encore quelques instants. Il entendit tout près de lui un grand cri, un cri de femme, un cri de peur.

Zazie, une enfant de douze ans aux manières délurées, arrive de sa province, impatiente de connaître le métro parisien. Son oncle Gabriel l'attend à la gare et, à la grande déception de Zazie, lui annonce que le métro est fermé pour cause de grève et la jette directement dans un taxi conduit par son ami Charles : direction le café Turandot, au-dessus duquel il vit. Là, Zazie fait la connaissance de Marceline, la femme de Gabriel, et de divers personnages du café : Turandot, le tenancier, Mado P'tits-Pieds, la serveuse... Le lendemain, Zazie s'enfuit avec l'intention de découvrir le métro et découvre le marché aux puces, en compagnie d'un étrange personnage qui la ramène chez Gabriel, qui se fait tour à tour passer pour un commerçant et pour un policier, et qui change de nom au fil de l'histoire (Trouscaillon, Aroun Arachide, etc.).

A Paris vers 1895, quelques romanciers sont en quête de leurs personnages. En effet, il advient parfois à ceux-ci de sortir du manuscrit qui les élaborait et d'aller se promener dans le vaste monde où il leur arrive d'autres aventures. D'autres? ou les mêmes? Quand Icare, par exemple, s'intéresse à l'avenir des moyens de transport, aura-t-il le destin que son nom peut suggérer? Quelle fin lui prépare son auteur? Et de quel auteur s'agit-il?

e narrateur rencontre, dans un autobus, un jeune homme au long cou, coiffe d'un chapeau orné d'une tresse au lieu de ruban. Le jeune homme échange quelques mots assez vifs avec un autre voyageur, puis va s'asseoir à une place devenue libre. Un peu plus tard, le narrateur rencontre le même jeune homme en grande conversation avec un ami qui lui conseille de faire remonter le bouton supérieur de son pardessus. Cette brève histoire est racontée quatre-vingt-dix-neuf fois, de quatre-vingt-dix-neuf manières différentes.

Queneau n'est pas un romancier comme les autres. Il est si peu comme les autres que l'on ne pense pas toujours spontanément à lui comme à un romancier, bien qu'il ait publié treize romans. Peut-être est-ce dû à son parti pris du rire et du jeu, à sa volonté, affirmée dès Le Chiendent et réaffirmée dans chacun des livres suivants, d'amuser le lecteur et de s'amuser lui-même. Or on le sait, la littérature, en France, est considérée comme une chose sérieuse… Queneau ne serait-il pas un écrivain sérieux ? Le ton drolatique qu'il adopte a pu parfois dissimuler les autres facettes de sa personnalité de romancier : sa volonté d'être le témoin du monde et de l'histoire de son temps, ou son besoin de donner figure par l'imaginaire à des interrogations existentielles. Il est non moins vrai que l'on trouve au cœur même de ses romans des orientations moins évidemment «romanesques» : par certains côtés, Queneau reste surréaliste malgré sa rupture avec le groupe de Breton ; il est aussi philosophe, et en particulier un philosophe de la langue et des mathématiques ; et il est passionné d'anthropologie, de psychanalyse, d'histoire des religions — sans parler de son attirance, sans doute moins connue, pour le gnosticisme et l'ésotérisme.

Ces différentes facettes sont prises en compte dans la présente édition des Romans de Queneau, qui comptera deux volumes. Le tome I va du Chiendent (1933) à Pierrot mon ami (1942), et inclut deux ouvrages, Gueule de pierre et Les Temps mêlés, qui n'avaient jamais été réimprimés par leur auteur et étaient donc introuvables. Il permet en outre d'entrer dans le «laboratoire» de l'œuvre romanesque. Il propose sur plus de deux cents pages des textes inédits, tirés de la masse considérable de documents — plans, schémas, manuscrits, dactylogrammes — soigneusement conservés par Queneau et auxquels les membres de l'équipe animée par Henri Godard a pu avoir accès. C'est ainsi que l'on découvrira, parmi d'autres richesses, un chapitre inédit des Derniers Jours, ou de larges extraits de la première version dactylographiée (et passionnante à tous égards) d'Un rude hiver. Ces textes, l'auteur les avait supprimés, avec l'aisance de quelqu'un qui écrit vite, non parce qu'il les trouvait faibles, mais parce que, à un moment donné, il avait décidé d'orienter le récit dans un sens différent. On le verra, il y a là des pages du meilleur Queneau.

Ce volume contient : introduction, chronologie, note sur la présente édition par Henri Godard ; Le Chiendent, Gueule de pierre, Les Derniers Jours, Odile, Les Enfants du limon, Un rude hiver, Les Temps mêlés, Pierrot mon ami ; Appendices (textes et documents inédits) ; notices, notes et variantes. Édition établie sous la direction d'Henri Godard. Ce volume constitue le tome II de l'édition des Œuvres complètes, dont le tome I est consacré à l'œuvre poétique.

Raymond Queneau, le célèbre auteur de Zazie dans le métro (1959) et des Exercices de style (1947), co-créateur, en 1960, de l’OuLiPo (Ouvroir de Littérature Potentielle), a publié une douzaine de recueils de poèmes. On connaît généralement Cent mille milliards de poèmes (1961), mais Les Ziaux

(1943), Le chien à la mandoline (1965), ou Morale élémentaire (1975) méritent tout autant d’être découverts.

C’est une véritable exploration du langage, en même temps qu’un Art poétique (titre d’un poème connu) qu’offre ce recueil : « Au petit jour naît la petite aube, la micraube »; « Un amas de fortifs crancieux et vorcifrognes »; « Jembaladais sulles Boulevards »; «Tour Eiffel d’ossements/catacombes aériennes ».

Irène et Etienne ne s'aiment plus, Sabine et Joachim non plus. Les couples s'en vont avec le dernier métro, les passants passent, les mendiants restent. Une ritournelle amoureuse et énigmatique que rien n'empêche de prolonger à l'infini, à la manière des exercices de style.

Les derniers jours, dont la mort constitue le thème dominant, peut se lire comme le roman de la désillusion : les étudiants y vivent presque inconsciemment les derniers jours de leur jeunesse, les vieillards les derniers jours d'une existence marquée par l'échec et, comme le remarque en philosophe averti Alfred, le garçon de café adonné à l'astrologie, seul personnage clairvoyant autour duquel gravite tout ce monde dérisoire qu'il observe à distance, le temps n'est pas loin où la planète cessera elle-même d'exister.

Œuvre à la fois parodique et philosophique, écrite sur un ton caustique, où abondent les situations cocasses, Les derniers jours est un livre lucide et franchement hilarant.

Queneau a sans doute moins sacrifié au genre consacré du «journal» que des publications partielles ont pu le laisser croire. Ici, comme ailleurs, sa singularité a malmené les usages. Ni vraiment littéraire ni proprement intime, le journal est pour lui d'abord un accompagnement tout provisoire et fort relatif, une manière de carnet de bord distancié illustrant, comme il se plaisait à dire, que «la vie est une navigation, on le sait depuis Homère».Cinquante ans sont bouclés, non de confidences ou de pratique mémorialiste, mais d'un regard net, curieux, ras - comme on dit d'une lumière rasante ; où l'événement, majeur ou bénin, n'est distingué par aucune émotion, nul effet. Queneau, visiblement, renonce à la «scène à faire», au témoignage à transmettre et aux poses qu'il implique. Il enregistre, note, se souvient parfois, quand il ne se décourage : le monde, les autres, lui-même n'occupent que leur place, entre la médiocrité et le dérisoire, avec la précision d'un greffier. Le seul élément stable, permanent d'un «journal» à l'autre, demeure le savoir, une infatigable découverte intellectuelle, de surabondantes lectures dont les listes détaillées et précieuses, en retraçant un itinéraire culturel, créent une armature parallèle sans cesse revivifiée.

Queneau n'est pas un romancier comme les autres. Il l'est si peu qu'on ne pense pas toujours spontanément à lui comme à un romancier, bien qu'il ait publié treize romans. Peut-être est-ce dû à son parti pris du rire et du jeu, à sa volonté d'amuser le lecteur et de s'amuser lui-même. Queneau ne serait-il pas un écrivain sérieux ? Le ton drolatique qu'il adopte a pu parfois dissimuler les autres facettes de sa personnalité de romancier : sa volonté d'être le témoin du monde et de l'histoire de son temps, ou son besoin de donner figure par l'imaginaire à des interrogations existentielles. Il est non moins vrai que l'on trouve au cœur même de ses romans des orientations moins évidemment «romanesques» : par certains côtés, Queneau reste surréaliste malgré sa rupture avec le groupe de Breton ; il est aussi philosophe, et en particulier un philosophe de la langue et des mathématiques ; et il est passionné d'anthropologie, de psychanalyse, d'histoire des religions - sans parler de son attirance, sans doute moins connue, pour le gnosticisme et l'ésotérisme.

" C'est pour les Éditions du Scorpion que Raymond Queneau écrivit On est toujours trop bon avec les femmes qu'il signa Sally Mara. La recette était celle qui assurait le succès des feuilletons du journal Samedi soir : des romans exotiques, actifs et un tantinet soit peu coquins

Contrairement à Boris Vian pour J'irai cracher sur vos tombes, Queneau choisit la parodie et prend ses distances avec le genre ; son Irlande en révolution est de fantaisie et ses révolutionnaires, comme en témoigne leur cri de guerre, Finnegans wake !, sortent tout droit de la république des Lettres ; ce qui ne les empêche pas de boire force ouisquis et de tirer d'innombrables coups. Dans le Journal intime, paru ensuite, la quantité de cadavres est considérablement moins importante (la quantité de coups aussi) mais le texte est notablement plus pervers et partant plus coquin. Queneau y fait la preuve de son goût pour la liberté et les langues difficiles et s'exerce à peindre de l'intérieur une pucelle délurée montée en graine qui pourrait bien être une grande sœur de Zazie. Profitant de l'édition des Œuvres complètes de 1962, Queneau a rassemblé sous le titre de Sally plus intime quelques " foutaises " auparavant parues dans Temps mêlés. Sur le solide terreau des plus robustes calembours on y voit pousser ici et là de merveilleuses petites fleurs bleues. " Paul Fournel. On est toujours trop bon avec les femmes a été publié pour la première fois en 1947 ; Journal intime en 1950. L'ensemble a été réuni pour la première fois en 1962 par Raymond Queneau

« Il plut beaucoup cet hiver-là ; de novembre à février le temps fut doux et aqueux, temps de poisson, et sous la pluie il m'arrivait souvent de me promener tantôt seul, tantôt avec Saxel et tantôt avec cette femme que j'avais rencontrée un jour accompagnant la blonde amie d'Oscar. Tu t'en souviens, les gouttes d'eau faisaient luire son imperméable noir et nous finissions par nous réfugier dans quelque bistrot d'un faubourg d'où nous revenions par le tramway, lent, bruyant. Dès le premier jour où nous sortîmes ensemble, je cessai de m'étonner de pouvoir parler de moi et plus encore d'écouter les récits d'un autre. Mes yeux cillaient encore de regarder le monde, mais je le regardais. L'oreille bourdonne, fa main tremble : j'émerge de cette eau que le ciel administre, de cette terre où couve un feu et je regarde et j'écoute la Seine couler sous les ponts. »

Cent milles milliards, oui c'est bien le titre!

Sonnet, oui ce sont des sonnets!

Alors partez dans voyage au coeur de mot et de poésie!

Releverez vous le défi ?

Alors accroché vos ceintures, c'est partit!!!!!!!

Pendant les vacances, dans la voiture filant sur l’autoroute, à l’heure où l’estomac se creuse et où il devient de plus en plus difficile de lire sans avoir mal au cœur, je découvris avec une délectation et un amusement mêlés de dégoût un poème de Queneau intitulé «Le repas ridicule». Si vous vous souvenez, le romancier use et abuse dans ses romans de scènes de ripailles, la plupart du temps des repas bien de chez nous pas toujours très savoureux: la moule se gobe avec force bruit, la choucroute a passé la date de péremption et même la soupe à l’oignon est fadasse.

Dans "les Ziaux", il porte à sa perfection le concept du repas cauchemardesque pris au restaurant.

Les compères se renseignent d’abord à la «rubrique esbroufe» d’un journal puis s’égarent dans des troquets aux breuvages snobinards: ils y boivent «de la bière en ballon» ou à la paille, et on comprend que leurs facultés sont déjà altérées lorsqu’ils poussent la porte du rade choisi.

«Les couteaux y sont mous les nappes y sont sales». Las! si seules la vaisselle et la table y laissaient à désirer! Mais les sardines sont rincés à l’huile dparaffine… La nourriture ressemble à la patronne, une «carne», et la viande ne permet jamais d’oublier l’animal malpropre qui a été cuisiné: la tête de veau en «miettes gluantes» rappelle les lentes qui la peuplaient, les pieds de porc la boue dans laquelle ils traînaient…

La cuisinière aussi y est pour quelque chose, elle qui transforme l’omelette en «morceau d’anthraci» qui croque sous la dent, assaisonné d’un «sel sous la dent bien crissant».

Dans un élan de folie, c’est la vaisselle puis les couverts que les convives se mettent à dévorer, tandis que la patronne écaille «les murs de l’ampleur de sa rage», nourriture dont nous devinons qu’elle rassasiera ses futurs clients, avant de «jouer au gazomètre» et d’empoisonner les trublions…

Les Fleurs Bleues est un roman de Raymond Queneau paru en 1965.

Outre ses qualités littéraires incontestables, le roman présente un intérêt notable en raison de sa structure. En effet, au gré des chapitres, l'histoire racontée oscille entre celle de Cidrolin, un individu insolite qui habite sur une péniche et vit dans les années soixante, et celle du duc d'Auge un personnage médiéval qui semble voyager à travers l'histoire jusqu'à l'époque de Cidrolin. L'une des particularités du roman réside dans le fait que la transition entre un chapitre consacré à Cidrolin et le suivant consacré au duc d'Auge se fait lorsque l'un des personnages s'endort et commence à rêver du second. Il devient alors très vite impossible de savoir qui rêve de qui !

Les Fleurs bleues est en fait basé sur un apologue chinois dont il est fait mention dans le synopsis, extrait d'une note en tête du livre :

« Tchouang-tseu rêve qu'il est un papillon, mais n'est-ce point le papillon qui rêve qu'il est Tchouang-tseu ? »

Le livre est aussi truffé d'anachronismes volontaires en tout genre, que ce soit dans les époques (Le duc d'Auge appelle son époque « Moyen Age ») ou les mots (le duc d'Auge parle de péniche et de mouchoirs, mots qui ne sont inventés que plus tard). De plus, l'orthographe de ce livre laisse volontairement à désirer : on y retrouve des mots comme « campigne » ou « houature ». Rien n'est laissé au hasard, bien au contraire !

wiki

Pour lire les œuvres intégrales. Lire, c'est tracer dans un texte des parcours de lecture. Chaque volume de cette collection propose un parcours de lecture possible pour une œuvre intégrale reconnue ou méconnue, à découvrir ou à relire. Ces PARCOURS DE LECTURE veulent aussi donner par l'exemple les moyens d'une lecture active. Pour aider chacun à tracer ses propres chemins, * des repères dégagent les méthodes d'analyse et les notions techniques utilisées, * des textes complémentaires ou des prolongements suggèrent des approfondissements et des ouvertures vers d'autres œuvres.

Lieux de rencontres, de conversation, de jeu, les calés sont fréquentés et goûtés par les écrivains : ouvrez ce livre et venez faire une partie de manille avec Eugène Dabit, partager un crème et une brioche avec J.

P. Donleavy, rêver d'un œuf dur avec Jacques Prévert et lire le journal avec Patrick Modiano, ou encore explorer les bistrots de Montmartre avec Léon-Paul Fargue... De Rimbaud à Queneau, en passant par Zola et Blondin, accoudez-vous au comptoir avec les plus grands écrivains.

Un chien qui engage la conversation avec un client dans un bistrot de province ? Un cheval, de surcroît troyen, qui prend un drink au comptoir d'un bar de luxe ? Rien d'étonnant à cela : dans les textes ici rassemblés, tous marqués d'une touche d'absurdité, le fantastique est comme naturel. Jeux de mots, spéculations ironiques, faux rêves, délires logiques, usage subversif de la rhétorique, tout concourt au divertissement du lecteur, à son ravissement, mais aussi, en filigrane, à cette entreprise de démystification de la littérature chère à Raymond Queneau.

Julia, une mercière de province se marie avec Valentin Bru, soldat de deuxième classe. Tous deux montent à Paris. Alors qu'il exploite un petit commerce d'encadrement, que lui a légué sa belle-mère, Julia, elle, devient diseuse de bonne aventure. Alors qu'elle tombe malade, Valentin remplace sa femme. Mais la guerre éclate et vient bousculer la vie du couple.

description de l'éditeur :

Il ne se passe apparemment pas beaucoup de choses dans un rude hiver : un réactionnaire plein de rancoeurs va déjeuner chez son frère, se promène au bord de la mer avec une Anglaise en uniforme, et emmène au cinéma deux enfants qu'ils a rencontrés dans le tramway.

La première fois, je me suis émerveillé de cette histoire tranquille en me demandant comment elle faisait pour m'émouvoir.

Depuis, à chaque relecture, je découvre un détail auquel je n'avais pas prêté attention : par exemple, que la date fatidique de l'incendie des Grandes Galeries Normandes coïncide avec la date de Raymond Queneau.

Y a-t-il un rapport entre l’eau de Javel et le quai du même nom?

Combien y a-t-il d’arcs de triomphe à Paris?

Quel agréable souvenir dentaire est attaché à la place des États-Unis?

Entre novembre 1936 et octobre 1938, Raymond Queneau pose chaque jour aux lecteurs du quotidien L’Intransigeant trois questions sur Paris. L’Histoire s’y mêle à l’anecdote, la pratique documentaire aux dérives dans la ville, le sourire au savoir.

Sur une idée d’Emmanuël Souchier, la présente édition vous propose plus de quatre cents de ces questions assorties de leurs réponses. Pour parcourir la Ville Lumière en compagnie de l’un de ses plus éminents piétons et découvrir une œuvre méconnue de Raymond Queneau, jamais encore publiée en volume.

Quatrième de couverture :

Le lundi de Pâques 1916, à Dublin, une insurrection nationaliste irlandaise éclate. Sept rebelles prennent possession du bureau de poste qui fait le coin de Sackville Street et d'Eden Quay, le vident de ses occupants légaux et soutiennent une siège farouche contre les loyaux soldats de Sa Majesté britannique. Mais une jeune fille, Gertie Girdle, est restée, qui va poser de nombreux problèmes aux assiégés - et notamment celui-ci : parviendront-ils à se conduire correctement avec elle, en vrais gentlemen ? Ce n'est qu'à ce prix qu'ils pourront, après leur mort, être considérés comme des héros véritables.

Courir les rues, battre la campagne, fendre les flots est stupéfiant de tendresse et de légèreté sans pour autant sombrer dans le sentimentalisme à l'eau de rose. Cet ouvrage regroupe sa trilogie des années 1967, 1968 et 1969. Simple, drôle et émouvante, la poésie de Queneau célèbre les petites gens, les rues de Paris, les animaux et insectes de nos jardins et les petits faits de la vie quotidienne. "Restant debout sans bouger/dans un coin perdu de la ville/on peut toujours espérer/rester tranquille" préconise ces poèmes, pourtant ancrés au coeur de nos villes et de nos vies quotidiennes. Avec simplicité et émotion, qui reste l'apanage des plus grands, Raymond Queneau livre ici une poésie rafraîchissante comme une pluie d'été. Le titre de ce recueil, superbe, est une célébration même de la joie de vivre selon l'auteur. Allons donc courir les rues, battre la campagne et fendre les flots

Zazie débarque à Paris pour la première fois chez son tonton Gabriel. Le Panthéon, les Invalides et le tombeau véritable du vrai Napoléon, elle s'en contrefiche. Mais kesski l'intéresse alors, Zazie, à part les bloudjinnzes ?

Le métro. Et quand elle apprend que ses employés sont en grève, les injures fusent. C'est qu'il vaut mieux pas la contrarier, la mouflette !

« On va donc lire Chêne et chien (1937), la Petite cosmogonie portative (1950), avec, en supplément, le Chant du Styrène, inédit. L'union des contraires, c'est-à-dire du plus intime - la confession de Chêne et chien a été publiée la même année qu'Odile - et du moins intime, l'universel de la science, ferait-elle l'unité du recueil ? Peut-être. Les deux ouvrages n'ont pas été écrits l'un pour l'autre. Mais en les unissant on les rattache au même genre de la poésie didactique. En un temps où le roman n'avait pas encore droit de cité dans la littérature, Boileau - note Raymond Queneau - "en signalant la nouveauté de ces 'poèmes en prose que nous appelons romans'en a par là-même reconnu la nature". C'est rappeler cette nature que de donner à Chêne et chien le sous-titre : "roman en vers". D'autre part, l'aventure de la science n'est-elle pas l'épopée de la pensée moderne, une épopée qui mérite d'être traitée en Chants ? Dans cette perspective, si Chêne et chien n'est pas le premier poème didactique pour psychologues, car sans doute devrait-on citer avant lui l'Art d'aimer et les Remèdes d'amour, à coup sûr il est le premier et, je pense, le seul valable, jusqu'ici, à traiter de psychanalyse. Et c'est bouleversant. »

Quelles que soient ses dimensions, une encyclopédie a ses limites et ne peut descendre jusqu'à certains détails. Nous ne laisserons pas ici notre lecteur au dépourvu : une bibliographie succincte accompagne chaque chapitre. En outre, on trouvera, en fin de volume, les auxiliaires suivant pour son usage en tant qu'ouvrage de référence :

1) un tableau synchronique sur 4 colonnes. [...]

2) un index des noms qui contient tous les noms cités dans le texte, y compris par exemple celui d'Argos, le chien d'Ulysse, et pas seulement ceux des écrivains. [...]

3) un index des titres des œuvres citées. [...]

4) une table analytique détaillée qui donne une synopsis de l'ensemble de l'ouvrage;

5) une table des cartes;

6) une table générale.

Raymond Queneau est un gourmand des mots.

Il les décortique, les mitonne à sa façon... et nous les offre en dégustation. Savourez cinquante-deux délicieux petits plats de poésie à la mode Queneau.

Anthologie en lien avec le thème « Visions poétiques du monde » du nouveau programme de français en 3e. Présentation générale À l'écoute du monde et en quête d'une parole poétique nouvelle, les poètes des XXe et XXIe siècles expriment leurs combats, leurs révoltes mais aussi leurs espoirs face à une époque traversée par des crises et bouleversements de tous genres. Un recueil pour découvrir les différents enjeux de la poésie d'aujourd'hui. Les textes.

20 poèmes organisés autour de ces trois thèmes : 1. La célébration du monde 2. Le combat 3. Le jeu poétique . Les poètes : Apollinaire, A. Breton, R. Char, A. Césaire, R. Desnos, F. Ponge, J. Prévert, R. Queneau, L. S Senghor, J. Tardieu, B. Vian. Les compléments pédagogiques Sous la direction d'Hélène Potelet. L'ouvrage comprend : - des repères sur le contexte et les genres ; - un questionnaire pour chaque texte, avec des « petites leçons » sur les notions en jeu ; - des textes échos, pour construire une culture littéraire ; - un bilan de lecture permettant de faire la synthèse ; - un dossier « histoire des arts », avec des reproductions en couleur.

Ce recueil contient les poèmes écrits par Raymond Queneau depuis l'Instant fatal paru en 1948 ; la plupart sont inédits. Ils sont présentés dans leur ordre chronologique formant ainsi une sorte de journal intime : on y trouvera des allusions à l'histoire des quinze dernières années, on reconnaît des faits divers qui intéressèrent les gazettes. À ces échos du temps qui passe pour tous, se mêlent les menus incidents de la vie privée de l'auteur.Le livre comprend deux parties, les sonnets étant réunis dans la seconde.

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