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Tous les livres de Roberto Calasso

Toute sa vie, Tiepolo aura peint sur commande pour les églises et les palais, couvrant de fresques jusqu'aux vastes plafonds de la Résidence de Würzburg ou du palais royal de Madrid. Dans son oeuvre s'anime toute la vie d'une époque - le dix-huitième siècle - qui l'admira sans se préoccuper de le comprendre. Il ne fut que plus facile à Tiepolo de lui échapper, et de livrer son secret à ses seules gravures, trente-trois Capricci et Scherzi. Chacune est comme le chapitre d'un roman noir, éblouissant et muet, peuplé de personnages hétéroclites et déconcertants : éphèbes épanouis et Orientaux ésotériques, Satyres et Satyresses, hiboux et serpents - et même Polichinelle et la Mort. De page en page, nous les retrouvons côtoyant Vénus, le Temps ou Moïse, Armide ou la cohorte des anges, Cléopâtre ou Béatrice de Bourgogne : une foule bigarrée, une troupe de bohémiens itinérants, cette " tribu prophétique aux prunelles ardentes " dont parle Baudelaire. Plus qu'un brillant intermède dans l'histoire de la peinture, l'art de Tiepolo fut une manière à travers laquelle les formes se manifestèrent, un certain style dans le déploiement de leur défi. Ses figures révèlent une fluidité sans effort ni obstacle. Toutes accédaient au ciel sans oublier la terre, incarnant une dernière fois la vertu suprême de la civilisation italienne : la sprezzatura. Nul mieux que Tiepolo ne sut donner à voir ce que Nietzsche appelait " l'Olympe de l'apparence ". Après La ruine de Kasch (1987), Les noces de Cadmos et Harmonie (1991), Ka (2000) et K. (2005), Le rose Tiepolo se présente comme le cinquième volet d'une oeuvre en devenir, dont les différents moments, fortement articulés entre eux, élaborent les matières les plus diverses, sans qu'aucun ne puisse être assigné à un genre établi. Le présent ouvrage, entre récit et essai, est enrichi de plus de quatre-vingts illustrations faisant contrepoint au texte, et réalise une véritable osmose entre l'image et le mot.

Les noces de Cadmos et Harmonie furent la dernière fête où les dieux de l'Olympe s'assirent à table en compagnie des hommes. Ce qui se passa auparavant, pendant d'innombrables années, et ce qui arriva par la suite, pendant quelques générations, forment l'arbre immense du mythe grec. Dans Les noces de Cadmos et Harmonie, un souffle de vent revient agiter le feuillage de cet arbre. Comme l'écrivit un Ancien, « ces choses n'eurent jamais lieu, mais elles sont toujours ». Les raconter, en les entrelaçant dans leurs plus menus détails, c'est forcément se poser certaines questions qui, elles aussi, « sont toujours » : pourquoi les dieux de l'Olympe prirent-ils figure humaine, et pourquoi « cette figure-là » ? Pourquoi tant de scandale et de mystère dans leurs histoires ? Qu'est-ce qu'un simulacre ? Pourquoi l'ère des héros fut-elle brève, convulsive et unique ? De quoi Zeus se sent-il menacé ? Peut-être le mythe est-il une narration que l'on ne peut comprendre qu'en la narrant. Peut-être la manière la plus immédiate de penser le mythe est-elle d'en conter de nouveau les fables. Ici, une lumière rasante, nette, les envahit toutes et les montre dans leurs enchaînements multiples : tel un immense et très léger filet qui se pose sur le monde.

K.

De quoi parlent les histoires de Kafka? Après avoir reçu d'innombrables réponses, la question continue de susciter une sentiment de vive incertitude. S'agit-il de rêves? D'allégories? De symboles? S'agit-il d'événements qui arrivent tous les jours? Les nombreuses solutions qui ont été proposées ne parviennent pas à éliminer le soupçon que le mystère reste encore intact. Ce livre ne se propose pas de dissiper ce mystère mais de permettre qu'il soit « éclairé par sa propre lumière », comme l'écrivit une fois Karl Kraus. C'est pourquoi Roberto Calasso essaie de se mêler au cours, au mouvement tortueux, à la physiologie de ces histoires, en rencontrant au fur et à mesure les questions les plus élémentaires. Comme, par exemple : qui est K.?

Description de l'éditeur

" C'est "la vague Baudelaire" et ses effets dans l'art et la littérature que Roberto Calasso analyse et raconte ici avec l'érudition et le talent narratif qui sont les siens. S'appuyant sur un réseau enchevêtré de citations et de rapprochements, le grand écrivain italien nous propose de déambuler dans un Salon imprévisible où seraient exposées des images de toute sorte, il nous fait circuler dans les méandres de ce système nerveux qui s'appelait Baudelaire, il nous introduit, enfin, dans un monde réel ou fantasmé peuplé par des personnages comme Ingres, Delacroix, Manet, Courbet, Sainte-Beuve, Flaubert, Rimbaud, Mallarmé, Lautréamont, Degas, Valéry...

La Folie Baudelaire se constitue autour d'un emblème qui remonte à Sainte-Beuve: "M.Baudelaire a trouvé moyen de se bâtir, à l'extrémité d'une langue de terre réputée inhabitable et par delà les confins du romantisme connu, un kiosque bizarre, fort orné, fort tourmenté, mais coquet et mystérieux, où on lit de l'Edgar Poe, où l'on récite des sonnets exquis, où l'on s'enivre avec le haschisch pour en raisonner après, où l'on prend de l'opium et mille drogues abominables dans des tasses d'une porcelaine achevée. Ce singulier kiosque, fait en marqueterie, d'une originalité concertée et composite, qui, depuis quelque temps, attire les regards à la pointe extrême du Kamtchatka romantique, j'appelle cela la folie Baudelaire. L'auteur est content d'avoir fait quelque chose d'impossible, là où on ne croyait pas que personne pût aller".

L'enjeu de ce livre est de montrer, avec le maximum de précision possible, que cette Folie attrayante, désolée et dangereuse eut, après Baudelaire, bien d'autres visiteurs, puisque finalement ce lieu se révélera coïncider avec le territoire de la littérature absolue. "

La légende de la ruine de Kasch est l'histoire d'un royaume d'Afrique dont le roi était tué lorsque les astres formaient certaines configurations dans le ciel. Un jour se présenta un étranger, nommé Far-li-mas. Il faisait des récits extraordinaires qui envoûtaient tant son auditoire que les prêtres oubliaient de contempler le ciel. L'arrivée de ce conteur marqua la fin d'une ère sacrificielle : la ruine du royaume de Kasch. Mais bientôt le nouvel ordre lui-même, où était aboli le meurtre rituel du roi, allait connaître son déclin. À travers cette légende, Roberto Calasso pose la question de la légitimité du pouvoir, de la tyrannie et du sacrifice.

Talleyrand, témoin privilégié de l'Histoire, guide le lecteur dans des lieux réels ou symboliques : la cour de Versailles, l'Inde des Véda, l'abbaye de Port-Royal, les galeries libertines du Palais-Royal. Il a pour compagnons Marie-Antoinette, Bentham, Goethe, Fénelon, Baudelaire, Chateaubriand, un bâtard de Louis XV, Sainte-Beuve et d'innombrables autres comparses.

Une étonnante vision de l'Histoire, à la fois érudite et poétique.

« Baudelaire s’est trouvé vivre au carrefour de la Grande Ville, qui était le carrefour de Paris, qui était le carrefour de l’Europe, qui était le carrefour du XIXe siècle, qui était le carrefour d’aujourd’hui. Ce n’est qu’à travers lui que nous en prenons conscience. On se demande pourquoi. C’est à cause du formidable écart entre son intelligence et ce qui l’entourait. Une intelligence d’un nouveau genre, fondée sur les nerfs. Mis à nu, les nerfs étaient le nouveau sensorium, le dernier fond – labile – sur lequel s’appuyer. En même temps que le regard. Le regard de Baudelaire n’a pas subi les outrages du temps. Il n’a pas été terni, rien ne l’obscurcit. Pour ceux qui le suivent, comme une lueur intermittente, se révèlent des barrières de corail, des tunnels sans fin, des réseaux de ruelles. Ils constituent le paysage de ses années, qui continue de s’étendre jusqu’à aujourd’hui – et au-delà. »

Roberto Calasso

Cet essai résulte des décennies de fréquentation de l’œuvre de Baudelaire par le grand lettré qu’est Roberto Calasso. Au travers d’une lecture intime du texte, mais aussi de la connaissance des multiples récits, correspondances de l’auteur, Roberto Calasso a atteint une expertise peu égalée de l’œuvre de Baudelaire. Pour célébrer le bicentenaire de la naissance du poète, à l’invitation du musée d’Orsay et des Belles Lettres, il s’est replongé dans ses lectures, pour en extraire des leçons sur ce qui fait la radicale irréductibilité de l’œuvre de Baudelaire, de sa sensibilité et de sa conception du monde.

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