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Tous les livres de Sylvain Tesson

Ils ont parcouru à dos de cheval 3 000 kilomètres à travers l'Asie centrale, soit un périple qui les a menés de la Chine au Moyen-Orient, en traversant le Kirghizistan, le Tadjikistan, l'Ouzbékistan, pour toucher enfin la mer d'Aral. Un voyage de six mois qui vaut comme exploit sportif, mais qui intéresse encore davantage pour la description qu'il propose d'un monde à part, féerique et autarcique, un monde secret et enchanteur : le monde des steppes.

Priscilla ayant reçu une formation d'ethno-médecine et Sylvain de géographie, nos deux jeunes gens (ils ont moins de trente ans) parviennent à communiquer chaleureusement leur passion vive pour cette région du monde faite de longs déserts, de remparts rocheux, de montagnes indomptables. Du pays des steppes, ils restituent la magie essentielle et intacte que le cours de l'histoire – depuis les armées de Gengis Kahn jusqu'à l'ère communiste – n'a pas réussi à changer ou altérer. "Jardins de Babylone à brouter, chaque jour" pour les chevaux, terre ancestrale des populations mongoles, le pays des hautes herbes du monde que sont les steppes fascinent encore et toujours. Le lecteur redécouvre dans cette "chevauchée des steppes" le goût de l'étude géographique, surtout quand elle est apprise au rythme d'un voyage et quand elle est scandée par le pas des chevaux. --Denis Gombert

Source: Amazon.fr

Pour ralentir la fuite du temps, Sylvain Tesson parcourt le monde à pied, à cheval, à vélo ou en canot. Dans les steppes d'Asie centrale, au Tibet, dans les forêts françaises ou à Paris, il marche, chevauche, mais escalade aussi les monuments à mains nues. Pour mieux embrasser la terre, il passe une nuit au sommet de Notre-Dame de Paris, bivouaque dans un arbre ou sous un pont, recourt aux cabanes. Cet amoureux des reliefs poursuit le merveilleux et l'enchantement. Dans nos sociétés de communication, Sylvain Tesson en appelle à un nouveau nomadisme, à un vagabondage joyeux. Ce Petit traité sur l'immensité du monde est un précis de désobéissance naturaliste, une philosophie de poche buissonnière, un récit romantique contre l'ordre établi.

Pendant huit mois, Sylvain Tesson a refait le long voyage de la Sibérie au golfe du Bengale qu'effectuaient naguère les évadés du Goulag. Pour rendre hommage à ceux dont la soif de liberté a triomphé des obstacles les plus grands, seul, il a franchi les taïgas, la steppe mongole, le désert de Gobi, les Hauts Plateaux tibétains, la chaîne himalayenne, la forêt humide jusqu'à la montagne de Darjeeling. À pied, à cheval, en vélo, sur six mille kilomètres, il a connu ce qu'il a cherché de plein gré : le froid, la faim, la solitude extrême. La splendeur de la haute Asie l'a récompensé, comme les mots d'une très ancienne déportée heureuse de se confier à lui : " On a le droit de se souvenir. "

'En Sibérie, dans les glens écossais, les criques de l'Egée ou les montagnes de Géorgie, les héros de ces quinze nouvelles ne devraient jamais oublier que les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances. Rien ne sert à l'homme de trop s'agiter dans la toile de l'existence, car la vie, même quand elle ne commence pas très bien, finit toujours mal. Et puis une mauvaise chute vaut mieux qu'une fin insignifiante.' Sylvain Tesson

En 2003, Sylvain Tesson a parcouru à pied, à cheval et à bicyclette le chemin de ceux qui, pendant un demi-siècle, ont fui le goulag ou l'oppression soviétique. Ce rude voyage de huit mois, à la rencontre des survivants du système concentrationnaire, est une célébration de l'esprit d'évasion et un hommage à ceux qui choisissaient la liberté au prix du froid, de la faim, de la solitude.

Chaque soir, en voyage, devant un paysage, après une rencontre, Sylvain Tesson piège sa pensée et l'épingle dans son carnet. Quelques mots forment un aphorisme et suffisent à décrire la cascade, les fleurs d'un alpage, l'odeur de l'aube dans les sous-bois, le plaisir de la marche. L'amoureux d'aphorismes est un peintre sans pinceau, un photographe sans appareil. Il saisit l'instant en entomologiste. L'aphorisme, lui, est comme le papillon : il éclôt de la pensée et s'envole léger.

Partis du Bhoutan, ils se sont sentis tout petits devant l'immensité des montagnes. Six mois et 5 000 kilomètres plus tard, Alexandre Poussin et Sylvain Tesson entraient au Tadjikistan, après avoir accompli la traversée intégrale de l'Himalaya, à pied, d'est en ouest. Les deux jeunes gens se sont lancés dans ce pari sans préjugés ni certitudes. Ils se sont refusé les tentes, les vivres, les porteurs. Ainsi, dans cette région très peu peuplée, n'ont-ils pu compter que sur des rencontres, sur ce rapport d'échange oublié entre l'étranger et ses hôtes, pour se nourrir et s'abriter. Ensemble, ils ont franchi des frontières, clandestines ou non, géographiques ou spirituelles, et nous livrent un récit enthousiaste, un regard sur les autres et sur le monde profondément sympathique.

Le point de départ ? Un beau pari : faire le tour du monde à bicyclette, en un an jour pour jour, avec pour tout budget moins de 1 000 euros chacun ! 365 jours après, Alexandre et Sylvain sont revenus avec 31 pays et 25 000 kilomètres dans les mollets. Ils ont traversé l'Afrique, le continent américain, l'Asie, les pays de l'Est et enfin l'Europe de l'Ouest, vivant chez l'habitant, au gré de leurs rencontres. Improvisation et débrouillardise, anecdotes burlesques, petites et grosses contrariétés, mais aussi splendeur et poésie émaillent le récit de leur voyage. Au-delà de l'exploit sportif, les aventures surprenantes de deux jeunes Français qui racontent, avec toute la fraîcheur de leurs vingt ans, cette année à la découverte du monde. Ils ont suscité, depuis, beaucoup de vocations...

«Assez tôt, j’ai compris que je n’allais pas pouvoir faire grand-chose pour changer le monde. Je me suis alors promis de m’installer quelque temps, seul, dans une cabane. Dans les forêts de Sibérie.

J’ai acquis une isba de bois, loin de tout, sur les bords du lac Baïkal.

Là, pendant six mois, à cinq jours de marche du premier village, perdu dans une nature démesurée, j’ai tâché de vivre dans la lenteur et la simplicité.

Je crois y être parvenu.

Deux chiens, un poêle à bois, une fenêtre ouverte sur un lac suffisent à l'existence.

Et si la liberté consistait à posséder le temps?

Et si la richesse revenait à disposer de solitude, d'espace et de silence – toutes choses dont manqueront les générations futures?

Tant qu’il y aura des cabanes au fond des bois, rien ne sera tout à fait perdu.»

[Description de l'éditeur Folio 2013]

Géographie de l'instant réunit les bloc-notes de Sylvain Tesson partis dans le magazine Grands Reportages et divers journaux. Il y évoque ses voyages aventureux ou immobiles, ses rencontres, ses escalades, ses lectures secrètes et contemple les ravages commis par les hommes contre la nature, la douceur. Il y parle de la Russie, de l'Afghanistan, de Haïti, de l'Islande, de New York, de Paris. Il choisit le dégagement, l'humeur, la féerie, se confronte à l'absurde et aux ridicules de son époque. Avec un joyeux désespoir, ce nomade injecte de la couleur dans la grisaille du quotidien. Géographie de l'Instant est un manteau d'arlequin sur lequel Sylvain Tesson trace les points cardinaux de son univers intime. C'est un pamphlet poétique contre la lourdeur du monde, révélant la part secrète d'un voyageur pour qui les retours sont des brûlures.

En Sibérie, dans le Dorset anglais ou au cœur des montagnes de Géorgie, les lois du destin et les forces de la nature sont plus puissantes que les désirs et les espérances : les héros de ces nouvelles ne devraient jamais l’oublier. Cinq nouvelles, cinq gifles étourdissantes et toniques, cinq invitations à méditer sur l’homme et la nature.

Devant les coups du sort il n'y a pas trente choix possibles. Soit on lutte, on se démène et l'on fait comme la guêpe dans un verre de vin. Soit on s'abandonne à vivre. C'est le choix des héros de ces nouvelles. Ils sont marins, amants, guerriers, artistes, pervers ou voyageurs, ils vivent à Paris, Zermatt ou Riga, en Afghanistan, en Yakoutie, au Sahara. Et ils auraient mieux fait de rester au lit.

4ème quart :

" J'irai de l'Aral à la Caspienne. Je gagnerai l'Azerbaïdjan à bord d'un ferry. De Bakou, je cheminerai vers la Turquie par la Géorgie. À pied, à vélo, je ne le sais pas encore, mais loyalement, sans propulsion motorisée. Au bout de ma route, j'aurai relié trois mers, abattant le même trajet que celui d'une larme d'or noir de la haute Asie convoyée à travers steppes et monts pour que le monde poursuive sa marche folle.Profitant de cette traversée de terres à haute valeur pétrolifère, je consacrerai mon temps d'avancée solitaire à réfléchir au mystère de l'énergie. Celle que nous extrayons des strates de la géologie mais aussi celle qui attend son heure au plus profond de nous.Pétrole et force vitale procèdent du même principe : l'être humain recèle un gisement d'énergie que des forages propices peuvent faire jaillir. Pourquoi nos ressorts nous poussent-ils à l'agitation au lieu de nous convertir à la sagesse zen ? "Sylvain Tesson

Fêtes démesurées ou fêtes entre amis, fêtes mondaines ou fêtes champêtres, fêtes religieuses ou païennes : au bal ou au carnaval, dans de somptueuses demeures ou au sommet d’un phare… De Léon Tolstoï à F. S. Fitzgerald, de Gérard de Nerval à Sylvain Tesson, en passant par Oscar Wilde et Maylis de Kerangal, laissez-vous entraîner au cœur de la fête ! Faites la fête avec Mme Bovary, le grand Meaulnes et Gatsby le magnifique !

"L'aphorisme, comme le voyage, est une ascèse. On se débarrasse du superflu, on se rapproche du cœur de la nature et de la vérité. Il faut alors se laisser envahir par la beauté, le silence et aussi la désillusion. Écrire, c'est nommer les ombres des flammes qui accompagnent le vagabond. Voici l'évangile du voyageur : "Aime le lointain comme toi-même." "

" Le point commun qui rassemble sous la même bannière (et la même couverture) des voyageurs aussi différents qu'un jeune forçat de la rame, une amazone du désert, un handicapé volontariste et une acrobate du vide est le désir inextinguible d'intensifier sa vie, de l'engager sur des chemins périlleux pour en mieux saisir la valeur, de sauter par-dessus les parapets de l'habitude pour rejoindre le royaume de l'imprévisible.

L'autre point de convergence, c'est l'amour du monde extérieur. Les textes qu'on s'apprête à lire célèbrent tous le réel. Chacun des auteurs du présent ouvrage pourrait faire sien ce mot du Hamlet de Shakespeare : "Il est plus de merveilles en ce monde que n'en peuvent contenir tous nos rêves." " Sylvain Tesson "

Douze épopées qui semblent improbables à l'heure où l'on croit tout savoir de la planète et de ceux qui l'habitent. " Ouest France Inclus un cahier photos

«Il y a deux siècles, des mecs rêvaient d’autre chose que du haut-débit. Ils étaient prêts à mourir pour voir scintiller les bulbes de Moscou.»

Tout commence en 2012 : Sylvain Tesson décide de commémorer à sa façon le bicentenaire de la retraite de Russie. Refaire avec ses amis le périple de la Grande Armée, en side-car! De Moscou aux Invalides, plus de quatre mille kilomètres d'aventures attendent ces grognards contemporains.

(Source : Folio-lesite.fr)

Il arrive que deux folies se rencontrent pour le meilleur. L'écrivain Sylvain Tesson a ouvert grand ses horizons à Jacques Perry-Salkow, " faiseur d'anagrammes " comme il y a des " faiseurs de pluie ". L'anagramme consiste à mélanger les lettres d'un mot pour en former un autre. Elle opère une lecture secrète, fait surgir un sens tapi dans le repli des mots et des noms. C'est ainsi qu'un canoëpeut contenir tout l' océan et que mille rêvesrecèlent autant de merveilles...

" Ce livre est un petit bijou. Tout y est magistralement orchestré. " Dominique Guiou – Le Figaro Littéraire

" Fabuleux. " Jean-Christophe Buisson – Le Figaro Madame

Peintures originales de Michel Pinosa.

À travers ces douze nouvelles à chute, les auteurs contemporains réunis dans ce recueil portent un regard tantôt grave, tantôt drôle sur le monde qui nous entoure.

2014. "L'année avait été rude. Je m'étais cassé la gueule d'un toit où je faisais le pitre. J'étais tombé du rebord de la nuit, m'étais écrasé sur la Terre. Il avait suffit de huit mètres pour me briser les côtes, les vertèbres, le crâne. J'étais tombé sur un tas d'os. Je regretterais longtemps cette chute parce que je disposais jusqu'alors d'une machine physique qui m'autorisait à vivre en surchauffe.

Pour moi, une noble existence ressemblait aux écrans de contrôle des camions sibériens : tous les voyants d'alerte sont au rouge mais la machine taille sa route. La grande santé ? Elle menait au désastre, j'avais pris cinquante ans en dix mètres. A l'hôpital, tout m'avait souri. Le système de santé français a ceci de merveilleux qu'il ne vous place jamais devant vos responsabilités. On ne m'avait rien reproché, on m'avait sauvé.

La médecine de fine pointe, la sollicitude des infirmières, l'amour de mes proches, la lecture de Villon-le-punk, tout cela m'avait soigné. Un arbre par la fenêtre m'avait insufflé sa joie vibrante et quatre mois plus tard j'étais dehors, bancal, le corps en peine, avec le sang d'un autre dans les veines, le crâne enfoncé, le ventre paralysé, les poumons cicatrisés, la colonne cloutée de vis et le visage difforme.

La vie allait moins swinguer. Il fallait à présent me montrer fidèle au serment de mes nuits de pitié. Corseté dans un lit étroit, je m'étais dit à voix presque haute : "si je m'en sors, je traverse la France à pied". Je m'étais vu sur les chemins de pierre ! Je voulais m'en aller par les chemins cachés, flanqués de haies, par les sous-bois de ronces et les pistes à ornières reliant les villages abandonnés.

Il existait encore une géographie de traverse pour peu que l'on lise les cartes, que l'on accepte le détour et force les passages. Loin des routes, il existait une France ombreuse protégée du vacarme, épargnée par l'aménagement qui est la pollution du mystère. Une campagne du silence, du sorbier et de la chouette effraie. Des motifs pour courir la campagne, j'aurais pu en aligner des dizaines. Me seriner par exemple que j'avais passé vingt ans à courir le monde entre Oulan- Bator et Valparaiso et qu'il était absurde de connaître Samarcande alors qu'il y avait l'Indre- et-Loire.

Mais la vraie raison de cette fuite à travers champs, je la tenais serrée sous la forme d'un papier froissé, au fond de mon sac..." Avec cette traversée à pied de la France réalisée entre août et novembre 2015, Sylvain Tesson part à la rencontre d'un pays sauvage, bizarre et méconnu. C'est aussi l'occasion d'une reconquête intérieure après le terrible accident qui a failli lui coûter la vie en août 2014.

Le voici donc en route, par les petits chemins que plus personne n'emprunte, en route vers ces vastes territoires non connectés, qui ont miraculeusement échappé aux assauts de l'urbanisme et de la technologie, mais qui apparaissent sous sa plume habités par une vie ardente, turbulente et fascinante.

«Au bar des hôtels, dans la moiteur des spas, jusque dans les cuisines des restaurants, on commentait le naufrage : "deux types… la télécabine… coincés". Le vent avait forci, des gifles de grésil crépitaient contre les vitres. "Ce doit être l’enfer, là-haut."»

Passer Noël coincé dans une cabine téléphérique, un désastre à gâcher les festivités? Pas si sûr…

Six nouvelles, une philosophie de vie : aux quatre coins du monde, des héros ordinaires lâchent prise face à l’adversité, et se laissent porter par la vie pour savourer l’instant présent.

Source: http://www.folio-lesite.fr/Catalogue/Folio/Folio-2/Le-telepherique-et-autres-nouvelles

Peut-on encore vivre l’aventure au XXIe siècle alors que le monde entier a été exploré et que l’avancée des technologies interdit de se perdre ? L’aventure peut-elle avoir un sens quand le principe de précaution et la recherche de la sécurité dominent ?

Jean-Claude Guillebaud, Sylvain Tesson, Gérard Chaliand, Jean-Christophe Rufin, Bruno Corty, Martin Hirsch, Laurent Joffrin, Olivier Frébourg, Olivier Archambeau, Tristan Savin et Patrice Franceschi, hommes qui ont vécu et relaté l’aventure, partagent ici leur expérience et leur réflexion.

L’aventure est-elle ouverture aux rencontres, à l’altérité ? Goût de l’action, de l’engagement ? Est-ce seulement l’opposé de la routine, la prise de risque ? Est-ce la quête de l’inconnu, le refuge de l’ultime rêveur ?

L’aventure est peut-être tout simplement la recherche de l’esprit de liberté.

La géographie de Sylvain Tesson est vaste. Elle couvre Paris, les toits de Notre-Dame, les calanques de Cassis, les montagnes de Chamonix, l'Irak, l'Ukraine, la Russie. Il y a les expéditions et les voyages intérieurs, les bivouacs d'un soir et les méditations d'un jour, mais aussi les escalades des parois et les descentes au fond des livres. Entre les mots se dessine l'écriture d'un destin. Alors que son dernier livre Sur les chemins noirs raconte son voyage du sud de la France au Cotentin, Une très légère oscillation est un miroir le long d'autres chemins.

Le journal de Sylvain Tesson oscille entre le Manuel d'Epictète et les pensées de Jules Renard. Il nous incite à jouir de l'instant, à ne rien attendre du lendemain et à s'extasier des manifestations du vivant : une branche dans le vent, le reflet de la lune. C'est la chose la plus difficile au monde que de reconnaître le bien-être dans ses expressions les plus humbles, de le nommer, le saisir, le chérir. Savoir qu'on est en vie, que cela ne durera pas, car tout passe et tout s'écoule.

Tout intéresse Sylvain Tesson. Sa panoplie littéraire enveloppe l'actualité la plus brûlante : Daech, les attentats, l'islam, le pape, la politique française mais aussi l'intemporel, la poésie, le spirituel. Humour et poésie sont les deux lignes de vie de Sylvain Tesson même quand il chute d'une toit et se retrouve hospitalisé pendant de longs mois à la Salpetrière : " Un fleuve bordé de saules pleureurs, est-ce une rivière de larmes ? "

"Vingt ans que je voyage en Russie. J'y retourne avec obsession sans savoir très bien ce qui m'y porte. Vingt ans qu'on m'interroge sur cette fascination et vingt ans que j'échoue à toute explication." S.T

Sylvain Tesson, Thomas Goisque et Bertrand de Miollis sillonnent la Russie depuis la chute de l'Union soviétique. Entre le Pacifique et l'Oural, ils ont parcouru des milliers de kilomètres à pied, à cheval, en engin blindé, en canot, à motocyclette et en raquettes à neige. Sylvain a vécu sur les bords du lac Baïkal dans une cabane d'ermite pendant six mois, recevant à l'occasion la visite de ses deux amis ; il en a tiré un récit, Dans les forêts de Sibérie.

Sibérie ma chérie est une déclaration d'amour à des terres méconnues où toutes les aventures sont possibles. Non, la Sibérie ne se réduit pas à une étendue de marais gelés, piquetée de goulags en ruine et de friches industrielles où divagueraient des moujiks qui se seraient ébroués du communisme historique pour s'acheminer vers l'alcoolisme. Ce livre donne à voir une Sibérie vaste, sauvage, libre et capable d'accès de douceur inattendus. Une terre où le voyageur n'est jamais à l'abri d'une belle rencontre : un ours brun, une escadre d'oies sauvages, un pêcheur à l'âme généreuse, une fillette nostalgique.

Ce carnet de voyage aux confins de la Russie fait vivre leur passion commune et redonne à lire quelques-uns des aphorismes dont Sylvain a parsemé ses nouvelles, récits et reportages, illustrés par les photos de Thomas et les peintures de Bertrand.

Qu'ont en commun une chaussure sur un toit, une fille tombée à la mer, une pluie de neige et un vol de sac à main ?

A première vue, rien. Si ce n'est que tous sont des faits rares et singuliers, source d'émotions fortes - entre interrogation, émerveillement et redécouverte du monde. Que tous donnent lieu à un récit étonnant dévoilant, dévoilant ce que la vie peut avoir de répétitif ou de banal, et l'événement d'exceptionnel et d'inédit. Rien, donc, si ce n'est qu'ils relèvent de l'extraordinaire.

Spécialement conçu pour les étudiants de BTS, en lieu avec "l'extraordinaire", le thème au programme 2017-2018, 9 Histoire extraordinaire est le recueil indispensable pour nourrir l'épreuve d'écriture personnelle à l'examen !

Sylvain Tesson, jeune géographe épris de bougeotte, s'est d'abord fait connaître comme écrivain-voyageur (trois récits illustrés publiés aux éditions Robert Laffont). Il semble bien pourtant - à lire le recueil de fictions " russes " qu'il avait fait paraître en 2002 (Nouvelles de l'Est, Phébus) - que la littérature d'imagination soit la contrée qu'il attendait d'explorer. Il persiste et signe ici avec un autre recueil de nouvelles, inspirées par le monde indien d'aujourd'hui, où quelques fanatiques de divers poils, confrontés à l'Occident (cynique ou balourd ou les deux à la fois) comme à leurs propres contradictions, font assaut de violence et d'absurdité, tandis que l'incompréhension et le malentendu règnent à tous les étages d'une société qui ne sait plus où donner de la tête, crucifiée qu'elle est entre les injonctions de la tradition et celles du dollar. Que fait-on quand on apprend qu'un candidat à l'attentat-suicide, revenu sur terre après un détour par le paradis d'Allah, interrogé par la presse islamique impatiente de savoir " comment c'était ", répond : " C'était l'enfer " ? Eh bien on ouvre ce recueil, qui livre la clé du mystère. et bien d'autres choses encore.

« Nous décampâmes. Nous partîmes vers les horizons, avec une fièvre dont nous pensions que l'accumulation de kilomètres serait l'antidote alors qu'elle s'en révéla l'excitant. Mais le mouvement apaisait quand même quelque chose. Il atténuait notre mélancolie de n'avoir rien fait de nos vies, d'être né trop tard et d'avoir tout raté. Nous n'étions pas des lansquenets, nous avions manqué l'embarquement sur les galions pirates, nous ne rejoindrions jamais la forêt de Sherwood. Que restait-il ? Les mobs, mon pote. Nous avons alors roulé sur la Terre. En Inde, en Russie, en Finlande, au Bhoutan, en Mongolie et en Sibérie, en Chine, en Serbie, au Chili, en Asie centrale et au Népal, à Madagascar et en Asie du sud-est. »

L'aventure comme art de vivre. Embarquez avec Sylvain Tesson et Thomas Goisque pour vingt-cinq ans de chevauchées autour du monde : une rafale d'oxygène et de liberté !

Peut-on voyager tout en restant chez soi ? Pour répondre à cette question, Anne Bécel, géographe et auteur de guides de voyage côté pile, aventurière côté face, part à la rencontre d’écrivains de renom, grands voyageurs, poètes, artistes, anthropologues et sociologues. Elle a souhaité, à travers ce livre, prendre le contrepied des guides de voyage classiques et écrire le guide dont elle rêvait. Celui qui sera véritablement utile aux voyageurs en partance.

Un anti manuel composé d’écrits inédits de personnalités appréciées du grand public — Sylvain Tesson, Gilles Lapouge, Bernard Ollivier, Isabelle Autissier, Pierre Rabhi, Christian Bobin, Alexis Jenni, Marie-Édith Laval, Olivier Bleys, Kenneth White, Paolo Rumiz, Cédric Gras, David Le Breton, Tristan Savin, Bernard Hermann, Bruno Doucey, Blaise Hofmann, Gaële de La Brosse —, écrit d’une plume alerte et enjouée.

De ces récits naît la certitude que, d’un voyage à l’autre, certaines situations se retrouvent : la confiance au monde, la disponibilité au hasard, la curiosité des autres habitent les voyageurs, en dépit de leurs peurs, de leurs désillusions et des bifurcations incertaines. Il apparaît également qu’il n’est pas nécessaire d’avoir vécu de grands voyages pour se sentir pleinement en « état de voyage » : il est tout à fait possible d’incarner cet état dans notre vie quotidienne.

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9 écrivains nous offrent une aventure fondatrice. Gérard Chaliand, Patrice Franceschi, Alexandra Lapierre, Alain Mabanckou, Pascal Manoukian, Michel Moutot, Yann Queffélec, Sylvain Tesson et Valérie Zenatti nous emmènent du Vietnam au Sahara, de l’Amazonie au Kenya et au Congo, de Rome à Sarajevo, sur l’Atlantique et même dans les rues de Paris… Ils célèbrent l’engagement, la passion, l’importance de l’art, l’amitié, la force des liens familiaux, la solidarité, la prise de risques, la responsabilité, l’amour du prochain… la vie !

" Au long de l'Iliade et de l'Odyssée chatoient la lumière, l'adhésion au monde, la tendresse pour les bêtes, les forêts_ en un mot, la douceur de la vie. N'entendez-vous pas la musique des ressacs en ouvrant ces deux livres? Certes, le choc des armes la recouvre parfois. Mais elle revient toujours, cette chanson d'amour adressée à notre part de vie sur la terre? Homère est le musicien. Nous vivons dans l'écho de sa symphonie"

Le Rhin coule comme la mémoire.

Sylvain Tesson nous offre ici deux nouvelles pleines de l’écho du fleuve, son roulis majestueux, la vie grouillante de ses berges, l’imaginaire fantastique de ses légendes et l’histoire réelle des hommes qui vivent sur ses bords.

Tendez l’oreille, écoutez dans la brume le pas d’un promeneur ou la course d’une ondine... Amours, disparitions, crimes et secrets, c’est tout un fleuve de petites et grandes histoires qui traverse ces pages.

Notre-Dame est une cathédrale du Christ mais chevet au Levant et tours au couchant elle est également un temple solaire. Chaque jour, Paris changeait. Le ciel imprimait d imperceptibles nuances sur la ville. Paris prend mieux la lumière d orage que la clarté d azur. Tout ciel tragique grandit une ville. La capitale repose «sous le commandement des tours de Notre-Dame » comme l écrivait Péguy. » Sylvain Tesson entretient une relation forte et intime avec Notre-Dame, cette « île de pierre à explorer ». Il l a maintes fois escaladée en voisin, y emportant des vers de Péguy. Pour lui, quiconque passera une nuit dans les coursives de ce vaisseau gothique sera métamorphosé. Il a cherché dans la nuit les traces de ses prédécesseurs, l histoire gravée dans les murs. Plus tard, en convalescence d un terrible accident, il s est astreint chaque jour à gravir les escaliers en colimaçon de l édifice. « Cinq mois auparavant, j étais tombé sur mon ombre, mon corps était déchu. Je le montais vers le ciel pour le fortifier. » Le monde entier pleure la tragédie du 15 avril parce que Notre-Dame symbolise la chrétienté au c ur large, un monument de l âme, un refuge pour les croyants et les non-croyants, les vagabonds, les réprouvés et les poètes. « Et si l effondrement de la flèche était la suite logique de ce que nous faisons subir à l Histoire ? L oubli, le ricanement, la certitude de nous-même, l emballement, l hybris, le fétichisme de l avenir... et un jour, les cendres. Peut-être un peuple va-t-il se porter au chevet de sa reine ? Peut-être va-t-il se souvenir qu il n est pas né hier. Mais peut-être rien ne changera-t-il et continuerons-nous à nous espionner les uns les autres, à nous haïr, à nous conspuer. Alors on se dira que la flèche a bien fait de se retirer.

Ce soir, c’est Noël : oubliés intempéries et tracas, place aux réjouissances ! Réveillonner à Rio avec Blaise Cendrars, croire en l’impossible avec FS Fitzgerald, le voir se réaliser avec Sylvain Tesson : d’Apollinaire à Truman Capote en passant par Marcel Aymé et Maupassant, les plus grands auteurs nous le rappellent, chacun à leur façon : à Noël, tout est possible, tout est différent, alors joyeux Noël ! Pour célébrer la magie de Noël et se souvenir que la vie est un beau cadeau !

Parti à l'affût des dernières panthères des neiges sur les hauts plateaux du Tibet avec le photographe animalier Vincent Munier, l'auteur relate dans son récit de voyage l'approche et les rares apparitions de l'animal en y mêlant ses réflexions sur l'état du monde et son expérience intime de la perte de deux personnes proches que la panthère lui évoque. Ce livre, globalement bien accueilli par la critique littéraire, constitue le grand succès de librairie de la rentrée littéraire 2019 et remporte la première place au palmarès 2019 des meilleures ventes de livres francophones en librairies.

La Panthère des neiges est un récit de Sylvain Tesson publié le 10 octobre 2019 aux éditions Gallimard et ayant reçu le prix Renaudot la même année .

L’adaptation en bande dessinée du best-seller de Sylvain Tesson.

Peut-on se détacher complètement du monde des hommes ? Quitter la ville et son quotidien pour aller vivre au bout du monde, tel est le défi que s’est donné Sylvain Tesson. De février à juillet 2010, l’écrivain voyageur a choisi de vivre la fin de l’hiver puis le printemps sibérien. Habitant seul une cabane au bord du Lac Baïkal, il s’est plié au silence en choisissant de vivre lentement, environné de livres, de vodka et de souvenirs. Sans déranger la nature mais en s’interrogeant avec elle dans une introspection au long cours, Tesson a marché, exploré, pêché, il a fait du patin à glace sur le lac et accepté l’hospitalité de ses rares voisins.

Cette ascèse de six mois loin de la France, l’auteur en a fait le récit dans son célèbre livre paru chez Gallimard en 2011. Par un dessin subtil et généreux tout en couleur, Virgile Dureuil en propose pour la première fois une adaptation en bande dessinée…

Ils sont philosophe, écrivain, neuropsychiatre, économiste, musicien, tous aventuriers dans leur domaine. À l’aune de leur spécialité, ils s’interrogent sur le bonheur sans jamais tomber dans les chaudrons des marchands d’illusions. Depuis les sagesses anciennes, le bonheur est la finalité ultime de la vie humaine.

Cette quête est-elle une utopie ?

Faut-il passer par l’action pour accéder à l’accomplissement suprême ?

Pourquoi la bonne santé économique d’un pays n’est-elle pas corrélée au bonheur de sa population ?

A-t-on besoin de héros pour vivre mieux à travers eux ?

Nous aident-ils à transcender le quotidien et sa morosité ? Existe-t-il un bonheur esthétique ?

La nature, la poésie, la littérature, la musique et l’art peuvent-ils nous aider à trouver un sens à notre vie ?

Obsédée par le bonheur, notre société l’associe à un idéal de perfection. Mais n’est-ce pas plutôt dans nos imperfections que réside le secret de la joie ?

Autant de questions et de voies sur le bonheur auxquelles les auteurs de ce petit manuel alerte et passionnant tentent de répondre.

" J'ai un gibet dans la tête auquel mon esprit est toujours prêt à accrocher une idée nouvelle.

Je suis incapable de dire pourquoi je couvre mes cahiers de potence, de gibets, de branches d'arbres auxquelles se balancent de pauvres hères arrivés au bout de leur ligne de vie. Je ne sais pas. Je n'ai rien à dire. Or aujourd'hui, par la faute des psys, il faut qu'il y ait une raison à tout. "

Collection de 44 titres richement illustrée et portant sur différents domaines tels que : la santé, le bien-être, la religion, les sciences, l'art de vivre, l'économie, les métiers, la société, la vie de la nature....

« La mondialisation devait être heureuse. Elle est une dame au camélia : infectée.»

Darwin et Isaure accordent un moment de liberté à leurs enfants après le dîner. Mip et Lo trouvent que leur chien, Balzac, devrait aussi pouvoir en bénéficier. Alors, ils le délivrent et balzac disparaît. Le lendemain matin, il n'est toujours pas de retour et la maisonnée est affolée. Où est passé Balzac ?

Balzac en liberté, une pièce de théâtre écrite par Sylvain Tesson, adaptée aux élèves de cycle 3, pour une entrée originale dans le genre théâtral, en partenariat avec L'avant-scène théâtre !

Sylvain Tesson nous conte une chronique du vieux Rhin, dont les bords cachent une vie âpre et grouillante. Tendez l’oreille, écoutez dans la brume le pas d’un promeneur ou le remous d’une ondine… Amours, disparitions, crimes et secrets, c’est tout un fleuve de petites et grandes histoires qui traverse ces pages.

Ce texte a paru précédemment chez le même éditeur dans une autre collection en février 2004

Quatorze écrivains inspirés par Jacques Higelin avec pour seule consigne : choisir une chanson de son dernier album

Beau repaire et s'en emparer comme matrice d'une création littéraire. La liberté fut totale. Le résultat, vous l'avez dans les mains : un recueil inédit de nouvelles, poèmes, témoignages...

Un kaléidoscope littéraire foisonnant et démultiplié. A l'image de ses chansons.

A 32 ans, Sylvain Tesson a déjà à son actif quelques raids en side-cars russes, une traversée à cheval des steppes de l'Asie centrale ex-soviétique, et un périple de 6 000 km à pied et à vélo à travers la Sibérie, la Mongolie et le Gobi...

Il a déclaré son amour aux grandes plaines d'outre-Oural dans l'Axe du loup (Laffont) et Nouvelles de l'Est (Phébus). Amoureux du vocabulaire, ce slavophile (slavolâtre même) a découvert au cours de ses pérégrinations que le vocabulaire russe contenait des milliers de mots tirés de la langue française ; c'est pourquoi il nous offre un guide aussi pratique qu'hilarant, qui permettra au lecteur immobile de voyager autour de son samovar et au touriste ignorant la langue russe de se tirer de toutes les situations, même les plus délicates.

Par exemple, si les hasards de la vie vous conduisent à être le seul survivant d'un crash aérien quelque part dans la taïga sibérienne, voici comment narrer votre déconvenue aux secouristes : " Pilôt niékompétentniy ! Mékhanik problèma ! Motor kapout ! Sabôtaj ! Déflagratsia ! Avariâ ! Apokalyps ! Katastrôf ! Kataklysm ! Kochmâr ! Aviatsionaïa kompania : Mafia ! " Autrement dit : " Le pilote était incompétent, il y a eu un problème mécanique, le moteur est tombé en panne, c'est un sabotage, il y a eu une déflagration et là, ce fut l'accident ! Catastrophe ! Cataclysme ! Cauchemar ! La compagnie aérienne appartient sûrement à la Mafia ! "

Cet ouvrage n’est pas un journal de campagne ou le suivi des actions des différentes unités françaises engagées dans le conflit afghan (près de 50000 soldats), qui a commencé au lendemain des attentats du 11 septembre.

C’est à la fois un témoignage spectaculaire sur le quotidien de la guerre et une réflexion sur ce conflit "lointain", qui s’enlise et se répète depuis des millénaires.

Un document qui s’inscrit dans la lignée des grands livres de référence sur la guerre comme This is war de David Douglas Duncan sur la Corée (1950) ou Guerre morte de Jean-Pierre Dannaud sur l’Indochine (1954).

Sylvain Tesson s’est rendu sur les cimes du Tadjikistan, gravies autrefois par les dignitaires du régime soviétique.

Pic Lénine, pic Karl-Marx, pic Engels, pic de la ­Révolution… Ces sommets culminant à plus de 6 500 mètres se trouvent tous dans le massif du Pamir, au Tadjikistan. Du temps de l’Union ­soviétique, les dignitaires du ­régime, à l’instar de Viatcheslav Molotov, traversaient l’empire pour gravir ces monts qu’ils avaient rebaptisés à la gloire des grandes figures et des grandes heures du communisme. L’alpinisme faisait alors partie des « réalisations du socialisme ».

Fin connaisseur de l’âme russe, l’écrivain-voyageur Sylvain Tesson commémore le centenaire de la révolution d’Octobre en reprenant, dans le Pamir, les sentiers de l’épopée érudite. En 2012, dans les pas de la Grande Armée, il avait roulé en side-car de Moscou à Paris pour célébrer le bicen­tenaire de la retraite de Russie, ­périple qui avait donné lieu à une aventure livresque.

Embarquement pour les lointains, avec la revue trimestrielle Long Cours. 200 pages de découvertes du monde, sous la plume d'écrivains voyageurs et de reporters, sous l'oeil de carnettistes, illustrateurs et photographes. Long Cours offre le droit à la rêverie et à l'inattendu, sans lesquels on ne peut comprendre le monde. Sylvain Tesson, Douglas Kennedy ou encore Alaa el Aswani ont prêté leurs talents à ce premier numéro.

D'hier à aujourd'hui, l'esprit d'aventure et son corollaire - l'utopie positive - ouvrent les espaces, réinventent le monde. La curiosité, l'envie de dépasser l'horizon nous poussent à partir à l'aventure. Que se passe-t-il au-delà des mers, des déserts et des frontières ? De l'Ukraine à Cuba, du Darfour à Copenhague, Long Cours va à la rencontre des hommes, des idées, des territoires, armé d'un insatiable esprit de curiosité. En textes et en images, la revue détecte ce qui fera demain et ce qui peut animer notre envie d'un monde nouveau. Un antidote au fatalisme ambiant.

Largement illustré (photos, illustrations, BD...), Long Cours offre une lecture plaisir, accessible à un public large. L'image invite à la rêverie et étonne le lecteur tout autant que le texte.

Les têtes d'affiche du premier numéro

Douglas Kennedy publie une nouvelle inédite.

Sylvain Tesson raconte, pour la première fois, son tout récent voyage au bord de la Mer noire.

Alaa el Aswan, auteur de l'immeuble Yacoubian, restitue sa vision, au jour le jour, des événements du printemps arabe. Le texte a été rédigé lors des manifestations de la place Tahrir.

... et aussi Kipling , et des extraits de son roman Kim. Les extraits sont commentés et font le lien avec la situation actuelle en Afghanistan.

Avec le photographe Thomas Goisque, l’auteur a suivi le réseau des pipelines caspiens jusqu’à Bakou, puis de Bakou jusqu’à la Turquie orientale via l’Azerbaïdjan et la Georgie.

Ils retracent, en mots et en images, l’aventure moderne et l’histoire millénaire de l’or noir des steppes.

Il est des régions du monde où l'homme doit sa survie à la complicité avec un animal. Dans les grandes étendues du centre de l'Eurasie, c'est le cheval qui a permis à l'homme de s'approprier la steppe.

Aussi, lorsque Priscilla et Sylvain décident d'inscrire leurs pas dans la poussière d'Asie centrale, quel autre choix s'offre à eux que celui de se présenter en selle, rênes en main et pied à l'étrier ?

En quittant le Kazakhstan, ils emportent avec eux les ouvrages de grands voyageurs, de Marco Polo à Ella Maillard ou Alexandra David-Neel, avec l'intention de vivre une double aventure : l'une sur le chemin au pas des trois montures, l'autre dans le souvenir au gré des lectures.

En six mois de périple, au gré des rencontres, des obstacles, des bonheurs et des dangers, Sylvain et Priscilla ont collecté un bouquet d'émotions et de souvenirs mais aussi de réflexions dont seul un carnet de voyage pouvait rendre le grain, témoignant de cette partie d'existence laissée là-bas.

Un recueil intime, bric-à-brac de dessins, de photos, de cartes, pour rendre la saveur d'une rencontre, le goût du khumus bu sous la yourte, l'entente avec les chevaux, la douce houle des herbes, les permanences d'un pays immuable...

Un ouvrage attachant et sensible, à la fois visuel et littéraire, contemporain et ancré dans l'histoire.

Sylvain Tesson a voyagé pendant vingt ans à pied, à cheval, en canot et en side-car aux quatre coins de la Russie. Il a vécu dans une cabane en pleine taïga et a connu l'hiver en Yakoutie.

Amoureux des mots, ce slavophile a remarqué au cours de ses pérégrinations que le vocabulaire russe contenait des mots venus de la langue française. Il les a consignés un à un et nous en donne ici un florilège organisé en thématiques : la guerre, l'amour, les arts, la politique, les faux amis...

Ce livre permettra au lecteur immobile de voyager autour de son samovar et au touriste de se tirer de toutes les situations, même les plus délicates, et si les hasards de la vie vous conduisent à survivre à un crash aérien quelque part dans la steppe, voici comment narrer votre déconvenue aux secouristes : " Pilôt niékompétentniy ! Mékhanik problèma ! Motor kapout ! Sabôtaj ! Déflagratsia ! Avariâ ! Apokalyps ! Katastrôf ! Kataklysm ! Kochmâr ! Aviatsionaïa kompania : Mafia ! " Etôniant, niet ?

Seize nouvelles qui nous renvoient vers l'Est : vers une Russie en peine de "désoviétisation", toujours en proie à ses vieux fantômes ; et, par-delà, vers cette Sibérie qui la prolonge jusqu'à l'Orient extrême en faisant miroiter ses anciens mirages... et en cachant soigneusement ses pièges..

Seize plongées, entre rire et larmes, au fond de l'âme slave... et autant de façons de nous rappeler que l'homme est d'abord un virtuose de la dégringolade, un athlète de la déception. Mais surtout la découverte d'un écrivain possédé par le don, par la fureur -rare aujourd'hui- de raconter des histoires.

Vérification de la porte opposée regroupe deux recueils de nouvelles de Sylvain Tesson parus chez Phébus en 2002 et 2004 sous les titres Nouvelles de l'est et Les Jardins d'Allah, mais augmenté de façon significative d'un texte inédit.

Dans cette vingtaine de nouvelles, qu'il décrive la Russie post-soviétique ou le ravage du fanatisme islamique, l'auteur nous parle toujours, avec indulgence, mélancolie et humour, de l'incompréhension entre l'orient et l'Occident, et plus largement, entre les cultures.

La nouvelle inédite, Les naufragés de l'E19, conte de Noël grinçant, dévoile le cynisme de notre monde. Comme si Sylvain Tesson voulait nous rappeler, sans trop s'en donner l'air, que vivre, où que l'on soit, c'est toujours tomber de haut.

En voyage, je vis, je respire, je cherche l’aventure. Je rencontre des êtres qui savent tenir une conversation, je croise quelques ennuis, je cueille une vision, je pousse une porte, je me sors d’un pas désagréable. Je traverse une forêt, je parle à un homme que je ne connais pas et lui confie davantage de choses que s’il était mon frère, parce que je suis sûr de ne pas le revoir.

L’énergie vagabonde, c’est la traversée de l’éphémère, perpétuellement renouvelé.L’énergie vagabonde consiste à faire moisson d’idées dans les collines inspirées. Un jour, les notes deviennent un livre. Aujourd’hui, ces livres sont rassemblés dans ce recueil.

Il contient les récits de mes voyages à pied, à cheval, à bicyclette, dans les piémonts du Caucase, les steppes de l’Asie centrale, les taïgas de Sibérie, les plaines de Mongolie et de Russie, et sur le plateau du Tibet. Cette géographie a aimanté mon corps. Là-bas, les ciels aspirent le regard, les horizons reculent : on n’a pas de scrupules à tirer des bords en pareils parages ! Je joins à ces textes le souvenir de mes virées à moto sur les routes du Nouveau et de l’Ancien Monde, de mes bivouacs et de mes ascensions. À ces récits de promenades plus ou moins contrôlées, j’ai ajouté des reportages en des contrées lointaines où les hommes vivent des existences plus dangereuses que la mienne ainsi que certaines pages de mes journaux, tenus dans l’espoir de donner un ordre à ces agitations.

Je crois aux vertus de la tangente et de l’échappée.

Puisse l’énergie vagabonde ne jamais se tarir !

Sylvain Tesson

« Esclaves, ne maudissons pas la vie. » Lire Arthur Rimbaud vous condamne à partir un jour sur les chemins. Chez le poète des Illuminations et d'Une saison en enfer, la vie s'organise dans le mouvement. Il s'échappe hors de l'Ardenne, cavale dans la nuit parisienne, court après l'amour en Belgique, se promène à Londres puis s'aventure à mort sur les pistes d'Afrique. La poésie est le mouvement des choses. Rimbaud se déplace sans répit, changeant de point de vue. Son projet : transformer le monde par les mots. Ses poèmes sont des projectiles, des bouquets de feu : cent cinquante ans plus tard, ils nous atteignent encore. Qu'avons-nous fait de nos douleurs ? Au temps où le monde était paralysé par un virus chinois, Sylvain Tesson a cheminé une saison avec Arthur Rimbaud. La marche - état suprême de la poésie - est, avec la littérature, l'antidote à l'ennui.

"Il y a une bête au Tibet que je poursuis depuis six ans, dit Munier.Elle vit sur les plateaux. Il faut de longues approches pour l'apercevoir.J'y retourne cet hiver, viens avec moi.- Qui est-ce ?- La panthère des neiges, dit-il.- Je pensais qu'elle avait disparu, dis-je.- C'est ce qu'elle fait croire."

Le grand voyage des écrivains à l'abbaye de Lagrasse

« Les écrivains ont aimé Lagrasse. Là-bas, ils ont trouvé des amis, des conseillers, des guides, des hommes simples surtout. Personne n’était là pour convaincre l’autre. Mais le pari n’était pas gagné d’avance », écrit Nicolas Diat dans sa préface.

Que s’est-il passé dans cette abbaye des Corbières, entre Carcassonne et Narbonne ? À l’ombre de bâtiments immenses dont la fondation remonte au VIIIe siècle, quarante-deux jeunes chanoines mènent une vie de prière placée sous l’égide de la Règle de saint Augustin. Pendant trois jours et trois nuits, quinze écrivains les ont rejoints pour partager leur quotidien. Office, étude, travail manuel, promenade, repas, ils ont eu le privilège d’être sans cesse avec eux.

Voici les beaux récits de ces expériences inoubliables, pleines de péripéties et de surprises…

Qui n'a pas rêvé un jour de tout abandonner pour partir au bout du monde ? Mais chacun a sa propre idée du bout du monde. Est-ce un port, un village perdu, un sanctuaire inaccessible, la fin d'un chemin, une taverne fantôme ? Un lieu où l'on vient se perdre ou, au contraire, se retrouver ? Est-il éloigné ou proche, magique ou sordide, bien réel ou imaginaire ? Est-ce un endroit où les rêves naissent ou celui où ils se fracassent ?

Dix-neuf écrivains, tous amateurs des lointains, se sont pris au jeu et nous dévoilent dans cette anthologie leur "bout du monde".

Avec eux, on voyage des tropiques à l'Arctique, des bouges de Jerez de la Frontera au mythique hôtel Oloffson de Port-au-Prince. On navigue de Mangareva, la " montagne flottante " de Polynésie, à un îlot inconnu de l'océan Indien. On se dépouille de l'inutile de l'existence dans l'Écosse des abîmes avant d'en grimper les cimes, on se perd dans les pampas d'Uruguay avant de fréquenter les hyènes d'Abyssinie, de déguster un alcool de serpent en Chine, de faire la guerre en Afghanistan et l'amour dans le Grand Nord après avoir acheté une femme aux enchères. Mais il arrive aussi que la mort soit à l'arrivée, au bout du périple.

Un véritable tour du monde des bouts du monde...

Alain Borer, Jean-Luc Coatalem, Ananda Devi, Alain Dugrand, David Fauquemberg, Olivier Frébourg, Lieve Joris, Dany Laferrière, Gilles Lapouge, Björn Larsson, Michel Le Bris, Yvon Le Men, Léonora Miano, Anna Moï, Jean-Pierre Perrin, Jean Rouaud, Éric Sarner, Sylvain Tesson, Kenneth White

1812. La grande armée de Napoléon fuit la Russie, le froid et la mort. Ce terrible échec, annonciateur de la chute à venir de l'empereur, inspirera une fameuse expression populaire : Berezina, d'après le nom de ce fleuve symbolisant à lui seul la campagne de Russie.

200 ans plus tard, Sylvain Tesson décide avec ses camarades russes et français de refaire toute la route de l'empereur... En side-car. Mêlant Histoire et récit de voyage, il commémore ainsi une épopée stupéfiante pour mieux sonder le destin de Bonaparte et le coeur des milliers d'hommes qui lui ont juré fidélité...

À quoi ressemblerait la terre si l'homme disparaissait subitement ?

Romain Veillon parcourt le monde pour photographier les lieux abandonnés. Il montre et détaille comment ils se dégradent et pourrissent, retournant petit à petit à la nature. Ces images fascinent comme les grands tableaux de ruines du XVIIIe siècle car elles reflètent notre propre finitude et la fragilité de nos civilisations, rappelant ainsi la nécessité d'une vie harmonieuse avec notre habitat, qui ne pourra résister longtemps à la pression écologique que l'Homme lui fait subir.

Un texte très documenté accompagne les trois grandes parties du livre 1. Au commencement, l'abandon / 2. Le pourrissement s'installe / 3. La nature reprend le dessus , décrivant de manière très précise, sur la base des études les plus récentes, ce que deviendrait le monde... « sans nous ».

« Vive l'éternel retour ! Vive le Green Urbex !

Il y a bien une vie après la mort : les pissenlits. »

Sylvain TESSON

Trois scientifiques s'aventurent dans les montagnes de l'Himalaya à la recherche du léopard des neiges. Mais la météo se détériore... L'animal existe-t-il vraiment ? jusqu'où les mènera l'aigreur croissante de Kolya, chercheur idéaliste et téméraire, vis-à-vis de son mentor ? Et qu'en est-il de ce yéti dont l'ombre plane sur leur expédition ? Un officier de l'armée romaine atteint les confins de l'Empire sur la demande d'Hadrien. Entré en possession de l'avant-poste, il rassemble ses hommes pour une mission de reconnaissance de l'autre côté de la frontière. Mais dans cet univers lourd, visqueux, hostile, les ennemis de Rome sont tout proches, et sa disgrâce pourrait préfigurer celle de la civilisation... «J'aimais cela : être adossé au monde connu et regarder le spectacle infini des pays sans nom.»

Je n'aime pas la mort. Mais je sais ce que je lui dois. Sans elle, la vie serait synonyme de l'ennui. La mort nous interdit de prendre la vie à la légère. Ce n'est pas son moindre mérite. C'est pour cela que je dessine pendus & suicidés depuis trente ans. Pour me rappeler qu'au bout du chemin, il n'y aura pas la possibilité de remettre une pièce dans la machine.

J'ai couvert des centaines de feuilles. Sur les routes, dans les cabanes, à bord des bateaux, je griffonnais. J'ai cinquante ans aujourd'hui, la mort m'a plutôt épargné, preuve que ma méthode était la bonne.

Ces dessins ne trahissent aucun goût pour le macabre : Au contraire, les petits pendus de mes carnets me sourient et me serinent en latin (la mort parle toujours le latin) : memento mori. Souviens-toi que tu es mortel. Dans le brouhaha d'une vie en fête, dans le contentement de soi et dans le désordre de nos heures, on aurait tendance à l'oublier. C'est un tort.

Sylvain Tesson

Le vent faisait circuler les miettes de lumière tombées des nuages.

Hélène Gateau livre ici un témoignage vif et touchant sur sa relation avec Colonel, un adorable border terrier. Elle explore avec finesse ses liens d'attachement à son chien, son non-désir d'enfant, les questions de son entourage, la frontière poreuse qui sépare parfois le monde des animaux de celui des humains... Ainsi, tout en s'appuyant sur des études sociologiques ou scientifiques, elle apporte un éclairage inédit sur la place que peut prendre un animal dans une vie.

Sous sa plume se dessine - non sans un poil de provocation ! - toute une réflexion sur un mode de vie à la croisée de deux tendances de société : le no kid et le petparenting. Mais est-ce que tout cela ne parle finalement pas que d'amour ?

L'été venait de commencer quand je partis chercher les fées sur la côte atlantique. Je ne crois pas à leur existence. Aucune fille-libellule ne volette en tutu au-dessus des fontaines. C'est dommage : les yeux de l'homme moderne ne captent plus de fantasmagories. Au XIIe siècle, le moindre pâtre cheminait au milieu des fantômes. On vivait dans les visions. Un Belge pâle (et très oublié), Maeterlinck, avait dit : « C'est bien curieux les hommes... Depuis la mort des fées, ils n'y voient plus du tout et ne s'en doutent point. » Le mot fée signifie autre chose. C'est une qualité du réel révélée par une disposition du regard. Il y a une façon d'attraper le monde et d'y déceler le miracle de l'immémorial et de la perfection. Le reflet revenu du soleil sur la mer, le froissement du vent dans les feuilles d'un hêtre, le sang sur la neige et la rosée perlant sur une fourrure de mustélidé : là sont les fées. Elles apparaissent parce qu'on regarde la nature avec déférence. Soudain, un signal. La beauté d'une forme éclate. Je donne le nom de fée à ce jaillissement. Les promontoires de la Galice, de la Bretagne, de la Cornouailles, du pays de Galles, de l'île de Man, de l'Irlande et de l'Écosse dessinaient un arc. Par voie de mer j'allais relier les miettes de ce déchiquètement. En équilibre sur cette courbe, on était certain de capter le surgissement du merveilleux. Puisque la nuit était tombée sur ce monde de machines et de banquiers, je me donnais trois mois pour essayer d'y voir. Je partais. Avec les fées.

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