William Gibson
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Note moyenne : 6.57/10Nombre d'évaluations : 102
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Les derniers commentaires sur ses livres
On ne cesse de le répéter, William Gibson fut l'un des précurseurs du genre cyberpunk, à l'heure où internet était encore à ses balbutiements. Du junkie câblé au cow-boy cybernétique, nous évoluons dans un monde dur, cru, où les prouesses technologiques côtoient la misère sociale, économique et culturelle. Bien au-delà d'une technologie qui se voudrait élitiste, dans le Neuromancien elle est omniprésente, dans ses aspects les plus fantastiques comme les plus décadents.
Même si j'ai apprécié évoluer dans cet univers torturé, Neuromancien me laisse un goût amer. Les descriptions sont parfois confuses, alambiquées. Les évènements peuvent par moment devenir difficiles à suivre. Je regrette par ailleurs l'enjeu de l'intrigue. Un vague sentiment d'inachevé ou de "à quoi bon" persiste à la fin de cette lecture.
Afficher en entierUn livre complexe à appréhender. L'auteur ne vous prend pas par la main, il dissémine les infos et fait appel à votre intelligence.
Afficher en entierUn roman au demeurant plutôt pas mal, mais bien dur à comprendre par moment. L'idée développée est intéressante, mais personnellement, j'ai eu beaucoup de mal à rentrer dedans.
Afficher en entierJ'ai pu lire Mona Lisa s'éclate (traduction de 1990) et Mona Lisa disjoncte (nouvelle traduction de 2022), et il est clair qu'une mise à jour était nécessaire pour redonner de la fraîcheur au texte.
Malgré tout, je n'ai pas trouvé ce troisième volet aussi prenant que les deux précédents, peut-être ai-je manqué une subtilité du récit. Ou est-ce parce que l'exploration du cyberespace y est moins développée? Je suis en tout cas resté dans l'attente pendant tout le roman, et suis resté sur ma faim une fois celui-ci terminé.
Afficher en entierBon bah c'était super bizarre en fait, j'ai rien compris. Le style est étrange, du mal à suivre qui parle, qui est où, qui fait quoi, qui est qui (sérieusement même à la fin il y a qq noms je ne sais pas si ça désigne deux personnes ou une seule...). Est-ce l'écriture qui était déjà tordue de base ou la traduction qui a fait ce qu'elle a pu ? Ou juste moi qui ait été particulièrement déconcentrée du début à la fin ? Mystère et boule de gomme. Honnêtement, je n'ai pas compris le sujet de la quête du roman, ni tout à fait ce que le personnages ont fait, ni pourquoi ils l'ont fait.
Je crois que c'est un livre d'ambiance plutôt que d'histoire.
Ah par contre le sexisme n'est pas que sous-jacent et est très explicite : j'ai adoré (non) avec trois ou quatre descriptions de la taille des seins de Molly ainsi que la couleur de ses tétons (quand je n'ai su la morphologie et la couleur de cheveux de Case qu'à genre la page 350 sur 400). + la majorité des femmes appelées par un prénom quand les mecs ont droit au nom de famille, qu'on sait la silhouette et les détails vestimentaires de toutes les femmes qu'on croise même ponctuellement et jamais ceux des hommes... ok ça date des années 80 mais tout le monde ne se sentait pas obligé non plus de préciser ce genre de détails à tout bout de champ alors bref.
Fondateur du genre cyberpunk sans doute, mais on sent aussi que c'est fondateur du l'écriture du monsieur dans le sens où c'était un de ses premiers romans (si ce n'est le premier ? je crois) et ça se sent qu'une meilleure pratique de l'écriture aurait pu pallier certains des soucis de narration rencontrés.
En un mot seulement : une lecture d'ambiance.
Afficher en entierJe n'avais pas spécialement d'attente sur ce titre. Déjà parce que mise à part le côté cyberpunk je n'avais aucune idée du scénario, ensuite parce que la branche psychédélique de la SF (avec Philip K.Dick en tête) réserve toujours beaucoup de surprises.
L'intrigue prend son temps pour démarrer, le temps de faire connaissance avec les personnages et l'univers, car autant aujourd'hui on visualise bien le mood cyberpunk, autant dans la 1ere moitié des années 80 ça restait révolutionnaire.
Mais après une longue mise en place, on a une intrigue proche d'une enquête policière assez prenante, aux enjeux bien plus profonds et vastes qu'il n'y paraît au départ. A chaud on peut être désorienté même à la fin, à froid on se rend juste compte qu'on a eu entre les mains un des fondements de la SF moderne, dont on retrouve les références dans Matrix, Altered Carbon et Cyberpunk 2077.
Influencé lui-même par le roman Les Androïdes Rêvent Ils de Moutons Électriques de Philip K.Dick, mais aussi par le film Blade Runner, on a un 1er tome aux abords opaques et au contraste fort être néon et béton.
Si vous aimez le genre cyberpunk, vous ne pouvez pas passer à côté de la Trilogie qui en a été la genèse.
Afficher en entierComte Zéro est le second tome de l’incontournable trilogie cyberpunk de William Gibson. Après le Neuromancien, on se retrouve quelques années plus tard dans un monde complétement assujetti à la technologie, aux multinationales et à l’excentricité de personnages hyper riches.
L’univers dans lequel nous entraîne Gibson est toujours au premier abord assez déroutant. La lecture est parfois abstraite mais son génie nous porte au-delà des mots dans les foisonnantes idées novatrices pour l’époque. Le cyberespace s’ouvre, le monde futuriste se dessine et les personnages les plus étranges, hors cadre, se croisent pour un plaisir renouvelé.
Trois personnages, sans liens précis, rythment le début du roman. Turner est un maître dans les opérations d’exfiltration. Grâce à de la chirurgie de pointe, il revient à la vie après une explosion qui l’a totalement déchiqueté. Marly, est une jeune femme spécialiste de l’art malheureusement sa dernière transaction s’est révélée être une escroquerie. Enfin Bobby, est un jeune hacker doué, il est surnommé Comte Zéro. D’autres part, mystérieusement, la matrice se peuple désormais de curieuses choses et apparaissent dans le cyberespace des dieux Vaudou.
Au moment où William Gibson introduit le cyberpunk, le monde qu’il invente, noir et sans pitié, n’est pas l’optimiste futur proposé par la SF américaine des années cinquante. Son futur montre une société dans laquelle les Etats et les Hommes sont sous le joug de puissantes firmes, sans pourtant clarifier qui maîtrise ces multinationales. Pourtant, il laisse apparaître quelques nuances d’humanité chez ses personnages extrêmement connectés. Vivement le troisième tome.
❓Connaissez-vous d’autres auteurs de cyberpunk ?
Afficher en entierÀ froid, j'avais beaucoup aimé le tome précédent.
Je pensais que ce serait pareil pour celui-là... et bien non.
Plus d'une semaine plus tard, je ne suis pas certaine d'avoir compris le livre, ni si je l'ai vraiment apprécié.
Afficher en entierWilliam Gibson "Neuromancien" (1984-1985) ed. "Au diable Vauvert" Nouvelle traduction de l'Anglais (USA) par Laurent Queyssi - 439 pages.
Le héros s'appelle "Case" (du haut des ses 22 ans...); il boit (beaucoup) dans un bar (d'expatriés) Japonais pour s'oublier... Pendant que la Neuroscience domine, il s'agit du Futur en Asie.
Entre ambiance Steam Punk, alcoolisme (hédonisme) et dépravation...
Une plume qui sied à mon exigence. (Malgré son ancienneté!).
"Le corps n'était que de la viande" (Anecdote perso, ça plait aux femmes un peu spirituelles de faire genre "je suis dans une prison de chair..." (Astuce séduction du jour! lol!).
"Wage, annonça elle en plissant les yeux. Il veut te foutre une balle dans la tête"
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Case lui doit-il tant que ça?! Non mais il aurait soit disant besoin d'un exemple...
Julius Deane (Excusez moi si je l'orthographie mal, j'ai déjà rendu le livre...) est un genre de super transhumain, de 135 ans... Il fait figure d'autorité. du coup si j'ai bien compris Julius protège Case de Wage...
Manipulations !! Conflits d'intérêts. Un flingue braqué sur les testicule de Wage, Case est le pigeon.
"Tu es un Samouraï des rues"
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Case finit par coucher avec Molly et apparemment ça s'est plutôt bien passé. du coup il y a des représailles de vous devinez qui envers Case à Travers Molly. Quelqu'un s'est vengé...
C'est cool parce que dans ce Futur là, on peut guérir la schizophrénie.
C'est pas vraiment pédagogique (recrudescence d'utilisations de drogues...) ...
(Et la Fin se passe en France).
Comment vivrait on dans une société où la science rend tout possible?...
Des IA qui voudraient être effacés... Molly nous réserve des surprises...
Phoenix
++
Afficher en entierJ'ai au du mal à la lecture du 1er tome, encore plus à la lecture du deuxième, qui m'a presque fait lâcher l'affaire, mais sans désespérer, j'ai voulu savoir la fin de cette trilogie.
Si jusque là vous n'avez pas bien compris, sachez que ce tome c'est le liant entre les 3, celui qui explique les événements qu'on a lu, ou qui ont été passés sous silence. C'est aussi celui qui nous donne la clé de la chronologie et des liens entre les personnages.
Si le tome précédent a quasiment été synonyme de souffrance de lecture, celui là a été un véritable plaisir, dévoré en quelques jours (d'où la note très élevée). Même si la fin est un peu cryptique et très ouverte.
Donc si vous avez eu des problèmes avec les 2 tomes précédents, ce troisième tome vous apporte la solution.
Comme vous l'aurez compris, j'ai adoré ce tome qui a su donner du sens à une trilogie étrange dans un monde tout aussi étrange, un peu cyber-miteux et passionnant.
Afficher en entierOn parle de William Gibson ici :
2016-02-10T19:19:13+01:00
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Dédicaces de William Gibson
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Editeurs
J'ai lu : 32 livres
Au Diable Vauvert : 5 livres
Editions La Découverte : 3 livres
LGF - Le Livre de Poche : 2 livres
Robert Laffont : 2 livres
Mille et une nuits : 2 livres
Bragelonne : 1 livre
AU DIABLE VAUVERT : 1 livre
Biographie
Romancier américain
[Littérature étrangère]
Né à Caroline du Sud le 17 mars 1948
Fils unique, William Gibson perd son père qui s'étouffe à cause d'une bouchée mal avalée sur une aire d'autoroute : il a tout juste six ans. Il part alors avec sa mère en Virginie et un deuxième choc survient lorsque celle-ci l'envoie dans un pensionnat privé d'Arizona. Il se réfugie alors dans la lecture et découvre la beat generation à travers les écrits de Kerouac et de Ginsberg. Il devient hippie dans les années soixante et se réfugie au Canada pour échapper à la conscription pendant la guerre du Vietnam. La période punk, passée entre les Clash et les Sex Pistols, le pousse à l'écriture. Passionné de science-fiction, il se destine rapidement à ce genre littéraire et publie, entre autres, 'La Machine à différence' en 1991 et la 'Trilogie de San Fransisco' en 1996.
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