shock rock

Ce recueil ayant pour thème le rock, je le recherchais depuis un petit moment. La magie du web m’a permis de le dénicher à un bon prix. Outre mes deux auteurs de référence – Francis-Paul Wilson et Graham Masterton –, je me délectais d’y retrouver Nancy Averill Collins ou bien encore Richard Matheson, tout me pourléchant à l’idée d’y découvrir d’autres écrivains excellant dans la terreur.

→ « Bob Dylan, Troy Johnson, et la reine du speed » ~ Francis-Paul Wilson (Bob Dylan, Troy Johnson and Speed Queen)

→ « Overdose » ~ David J. Schow (Odeed)

→ « La loi de Vargr » ~ Nancy Averill Collins (Vargr rule)

→ « Blood Suede Shoes » ~ Ronald Kelly (Blood Suede Shoes)

→ « Les Dead beat society » ~ Don D’Ammassa (The Dead beat society)

→ « L’enfant Vaudou » ~ Graham Masterton (Voodoo child)

→ « Rites de printemps » ~ Paul Dale Anderson (Rites of spring)

→ « Spéciale dédicace » ~ Michael Garrett (Dedicaced to the one I loathe)

→ « Requiem » ~ Brian Hodge (Requiem)

→ « Métal hurlant » ~ Randy Patrick Gates (Heavy metal)

→ « Bunky » ~ Rex Miller (Bunky)

→ « Le black 59 » ~ Peter David & Bill Mummy (The black 59)

→ « Groupies » ~ Richard Matheson (Groupies)

→ « Réunion » ~ Michael Newton (Reunion)

→ « Piratage » ~ Mark Verheiden (Bootleg)

→ « Un plan foireux » ~ Ray Garton (Weird gig)

→ « Le diable dans l’appeau » ~ John L. Byrne

→ « Accroc à l’amour » ~ Thomas Tessier (Addicted to love)

→ « Télépathes flamboyants » ~ John Shirley (Flaming Telepaths)

Sur la couverture figure les noms des auteurs, à ma plus grande peine, j’y retrouve Thomas Tessier. C’est un peu ma tête de turc. Il faut dire que ses deux romans ont été une catastrophe sans nom, d’une faiblesse affligeante dans l’écriture où ce monsieur aime y greffer ses fantasmes. J’étais même prêt à ignorer son texte, mais je me suis forcé, mentalement, à le lire. Hé bien, je dois bien avouer qu’il m’a bluffé. Ce n’est pas si mal, c’est même sympathique.

Ma plus grosse déception fut sans nul doute celle de Nancy Averill Collins. J’ai lu l’an dernier l’excellence « Garouage », j’avais encore bien en mémoire ce roman. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que ladite nouvelle de ce recueil n’est autre qu’un chapitre du « Garouage ». Étonnant non ? Surtout très dégoûté de ne pas avoir eu un texte inédit.

John Shirley, je connaissais de nom pour avoir croisé un de ses romans sans pour autant avoir lu quoique ce soit de lui. Pour apprécier à sa juste valeur son récit, il faudrait être anglophone et de lire en version originale, puisqu’au vu des nombreuses annotations en bas de page, le texte est un condensé de jeux de mots. Pour le coup, je n’ai pas réussi à comprendre grand-chose.

La nouvelle de Rex Miller est impossible à lire. L’auteur a misé sur des onomatopées, des caractères en majuscule, ainsi que des symboles. L’ensemble est illisible.

Richard Matheson, que tout le monde connaît à juste titre, nous pond une fois de plus un texte laconique. C’est concis, mais sans saveur.

Dans les bonnes découvertes, je noterai deux titres. « Spéciale dédicace » de Michael Garrett est une histoire toute simple, mais efficace. Il s’agit d’un duo de flics qui déambulent sur le macadam. À l’écoute d’une radio, ils essayent de pincer un tueur en série. J’ai beaucoup aimé Piratage de Mark Verheiden. Une belle plume, simple à lire, très imagé et surtout un final horrifique.

Je ne suis peut-être pas objectif, mais le récit de Francis-Paul Wilson est excellent. Il nous gratifie la présence de Bob Dylan dans une histoire à la limite de la Science-Fiction. J’ai absorbé ses mots et frissonné de plaisir. À cela je rajouterai une grande culture musicale, ce qui va me permettre d’enrichir mes connaissances dans ce domaine.

Pour le Maître de l’horreur en la présence de Graham Masterton, j’ai trouvé sa nouvelle trop soft.

Pocket Terreur nous offre un très bon recueil de nouvelles sur le thème du rock. Deux récits se dégagent par leur qualité, ceux de Francis-Paul Wilson et Mark Verheiden. Il me tarde d’approfondir ma culture fantastique avec ce dernier.