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R . I . E . C . H |
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| IMPRIMEUR / EDITEUR (3/07/2008 - JFG) | |||||||||||||||||||||||||
| Nom | Vincent | ||||||||||||||||||||||||
| Prénom | Antoine I | ||||||||||||||||||||||||
| Siècle | 16e | ||||||||||||||||||||||||
| Notes | Libraire éditeur à Lyon et Genève de 1535 à 1568. Fils de Simon, libraire à Lyon de 1499 à 1535, Antoine I succède à son père à la tête de la firme familiale jusqu’à sa mort en 1568. Cette librairie a une filiale à Toulouse, puis à Genève. Elle est en contact avec des libraires d’Espagne, de Bâle et d’Anvers. Elle est membre de différentes compagnies de libraires depuis 1520 : Compagnie des textes, Compagnie des lectures, Compagnie des libraires lyonnais. De 1544 à 1564, Antoine I Vincent s’associe avec les frères Frellon. Il associe son fils Antoine II à la gestion de l’entreprise à partir de 1550. Père et fils jouent volontiers de l’ambiguïté des prénoms entre 1550 et 1568. En 1557, Antoine I achète une maison à Genève où il s’installe en 1560. En 1559 il y fonde une compagnie avec Catherine et François Louis Garin de Bourg-en-Bresse pour le commerce du tissu. Cette année-là, le contrat de mariage de sa fille Émérance est établi dans la maison de Jean Calvin. En 1561 il lance l’impression du psautier huguenot et finance une nouvelle version française de la Bible ; ce second projet n’aboutit cependant pas. Il achète aussi à la Bourse française le droit de publier des sermons de Calvin. En 1563, il est autorisé à faire rouler quatre presses, sans compter les deux presses de Jean de Laon qui travaille pour lui. Vers 1564, il rentre à Lyon où il professe ouvertement ses opinions protestantes. Ses biens sont confisqués en 1568, année où il meurt après sept mois de détention. A Genève et en France avec l’aide de son fils, il dirige la diffusion du psautier en vers qui constitue une opération de très vaste envergure. Par ailleurs de 1561 à 1565, il finance, au moins en partie, une dizaine d’éditions de grand format, en premier lieu des ouvrages de Calvin. Il les fait imprimer tantôt à Lyon, tantôt à Genève. Parmi les marques à la devise « Vincenti », il faut surtout noter l’éphèbe en gloire et un emblème complexe avec une main tenant un sceptre surmonté d’un œil, le bras enroulé d’un serpent. | ||||||||||||||||||||||||
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| Activité |
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| Bibliographie |
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