Liste des romans de science-fiction de Jimmy Guieu

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Cette page présente la liste des romans de science-fiction écrits par Jimmy Guieu.

Série « Jean Kariven » modifier

Classement par ordre de parution chronologique.

Le Pionnier de l'atome modifier

La Dimension X modifier

L'Homme de l'espace modifier

La Spirale du temps modifier

Le Monde oublié modifier

Nous les Martiens modifier

Commandos de l'espace modifier

L'Agonie du verre modifier

Opération Aphrodite modifier

Univers parallèles modifier

Nos ancêtres de l'avenir modifier

Prisonniers du passé modifier

Série « Blade et Baker » modifier

Classement par ordre de parution chronologique.

  • Piège dans l'espace (1959)
  • Le Secret des Tshengz (1962)
  • L'Âge noir de la Terre (1962)
  • Les Destructeurs (1963)
  • Les Forbans de l'espace (1963)
  • Joklun-N'Ghar la maudite (1968)
  • Traquenard sur Kendor (1969)
  • Les Orgues de Satan (1971)
  • Les Maîtres de la galaxie (1972)
  • L'Exilé de Xantar (1974)
  • Les Pièges de Koondra (1975)
  • Les Fugitifs de Zwolna (1975)
  • Le Bouclier de Boongoha (1976)
  • La Colonie perdue (1976)
  • Les Légions de Bartzouk (1977)

Série « Jerry Barclay » modifier

Classement par ordre de parution chronologique.

Au-delà de l'infini modifier

L'Invasion de la Terre modifier

  • Parution(s) : 1952, édition Fleuve Noir (ISBN 2259005322) ; éd. Plon, 1979.
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Hantise sur le monde modifier

  • Parution(s) : 1953, édition Fleuve Noir (ISBN 2259005667) ; éd. Plon, 1980.
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L'Univers vivant modifier

  • Parution(s) : 1953, édition Fleuve Noir (ISBN 2259006035) ; éd. Plon, 1980.
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Série « Gilles Novak » modifier

Classement par ordre de parution chronologique.

Le Retour des Dieux modifier

  • Parution(s) : 1967
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Les Sept Sceaux du cosmos modifier

  • Parution(s) : 1968
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La Terreur invisible modifier

  • Parution(s) : 1968
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Le Triangle de la mort modifier

  • Parution(s) : 1970
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Plan catapulte modifier

  • Parution(s) : 1970
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La Charnière du temps modifier

  • Parution(s) : 1971
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La Voix qui venait d'ailleurs modifier

  • Parution(s) : 1971
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Enjeu cosmique modifier

  • Parution(s) : 1972
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La Mission effacée modifier

  • Parution(s) : 1973
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Les Germes du Chaos modifier

  • Parution(s) : 1973
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Opération Neptune modifier

  • Parution(s) : 1973
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Le Maître du temps modifier

  • Parution(s) : 1974
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Les Veilleurs de Poséïdon modifier

  • Parution(s) : 1974
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Manipulations psi modifier

  • Parution(s) : 1974
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Les Krolls de Vorlna modifier

  • Parution(s) : 1975
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La Stase achronique modifier

  • Parution(s) : 1975 ; nouvelle publication en 1989.
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La Lumière de Thot modifier

  • Parution(s) : 1977
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Les Yeux de l'épouvante modifier

  • Parution(s) : 1978
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Hiéroush, la planète promise modifier

  • Parution(s) : 1979
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Les Fils du serpent modifier

  • Parution(s) : 1984
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L'Héritage de Noé modifier

  • Parution(s) : 1988, réédition en 1996.
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Magie rouge modifier

  • Remarque : adaptation d'un projet de scénario écrit en 1969.
  • Parution(s) : 1992
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Novak contre Novak modifier

  • Remarque : en coll. avec Arnaud Dalrune.
  • Parution(s) : 2001
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Les Crânes de l'apocalypse modifier

  • Remarque : en coll. avec Serge Parmentier.
  • Parution(s) : 2011
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La Force noire modifier

  • Parution(s) : 1987, en coll. avec Richard Wolfram.
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 1)
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Le Pacte de Kannlor modifier

  • Parution(s) : 1987
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 2)
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La Terreur venue du néant modifier

  • Parution(s) : 1987
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 3)
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Narkoum : Finances rouges modifier

  • Parution(s) : 1987
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 4)
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Plan d'extermination modifier

  • Parution(s) : 1988
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 5)
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Réseau Alpha modifier

  • Parution(s) : 1988
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 6)
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L'Héritage de Noé modifier

  • Parution(s) : 1988
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 7)
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Les Sentiers invisibles modifier

  • Parution(s) : 1989
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 8)
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L'Empire des ténèbres modifier

  • Parution(s) : 1989
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 9)
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Le Piège du Val Maudit modifier

  • Parution(s) : 1991
  • Série Les Chevaliers de Lumière (tome 10)
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Autres romans modifier

  • Jimmy Guieu, Les Monstres du néant, Paris, Plon, (1re éd. Édition Fleuve Noir 1956), 214 p. (ISBN 2-259-00513-6, ISSN 0242-3715)
  • Les Êtres de feu (1956)
  • Black-out sur les soucoupes volantes (1956)
  • La Mort de la vie (1957)
  • Le Règne des mutants (1957)
  • Créatures des neiges (1957)
  • Cité Noé 2 (1957)
  • Le Rayon du cube (1958)
  • Convulsions solaires (1958)
  • Réseau dinosaure (1958)
  • La Force sans visage (1958)
  • Expédition cosmique (1959)
  • Les Cristaux de Capella (1959)
  • Piège dans l'espace (1959)
  • Chasseurs d'hommes (1960)
  • Les Sphères de Rapa-Nui (1960)
  • L'Ère des biocybs (1960)
  • Expérimental X-35 (1960)
  • Spoutnik VII a disparu (1960)
  • Planète en péril (1961)
  • La Caverne du futur (1961)
  • La Grande Épouvante (1961)
  • L'Invisible Alliance (1961)
  • Trafic interstellaire (1961)
  • Le Secret des Tshengz (1962)
  • Opération Ozma (1962)
  • L'Âge noir de la Terre (1962)
  • Oniria (1962)
  • Échec aux Végans (1962)
  • Mission "T" (1963)
  • Les Forbans de l'espace (1963)
  • Projet King (1963)
  • Les Destructeurs (1963)
  • Les Portes de Thulé (1964)
  • Joklun-n'ghar la maudite (1968)
  • La Terreur invisible (1968)
  • Refuge cosmique (1968)
  • L'Ordre vert (1969)
  • Traquenard sur Kenndor (1969)
  • Demain l'apocalypse (1969)
  • L'Arche du temps (1970)
  • Les Orgues de Satan (1971)
  • Le Grand Mythe (1971)
  • Les Maîtres de la galaxie (1972)
  • Les Rescapés du néant (1972)
  • L'Exilé de Xantar (1974)
  • Les Pièges de Koondra (1975)
  • Les Fugitifs de Zwolna (1975)
  • Le Bouclier de Boongoha (1976)
  • La Colonie perdue (1976)
  • Les Légions de Bartzouk (1977)
  • La Clé du mandala (1980)
  • E.B.E. 1 - Alerte rouge (1990)
    • Parution(s) : 1990
    • Résumé : (Résumé écrit par Jimmy Guieu lui-même, pour l’introduction de « E.B.E. 2 »)
      1965, forêt de Santa Fe (Nouveau-Mexique). En vacances, la petite Linda Buckley (six ans) disparaît pendant quelques heures. Ses parents la retrouvent, indemne, dans la forêt, ignorant ce qu’elle fait là, une trace de piqûre à son mollet. Celui-ci enfle et la mère de Linda retire des chairs une sorte d’épine longue de plusieurs centimètres ! Sans dommage pour l’enfant. La même aventure sera vécue à Abidjan en Côte-d’Ivoire, par une gamine du même âge.

      Août 1987, Wirrida (désert australien). Lonesome Jackson, la cinquantaine, propsecteur d’opales désargenté, un soir à son bivouac, se souvient d’Ariellah Greenstein, la belle et mystérieuse journaliste avec laquelle, en 1965, il a vécu trois mois de bonheur. Vingt-deux ans depuis se sont écoulés. Au matin du 10 août 1987, inexplicablement, Jackson réalise qu’il a rajeuni de vingt-cinq ans ! Il abandonne la rude vie de chercheur d’opales, décide d’écrire des romans de SF, accomplissant ainsi un rêve dont il avait parlé à Ariellah en 1965.

      Juin 1989, Dulce (bourgade du Nouveau-Mexique). A quelques kilomètres du bourg, le ranch du professeur Lionel Dennsmore, biologiste, généticien, un savant malheureusement cloué depuis plusieurs années sur son fauteuil roulant de paralytique. Sa femme, Anna, très belle, est beaucoup plus jeune. Malgré son infirmité, il se rend périodiquement dans un laboratoire souterrain secret de l’Archuletta Mesa, zone sauvage contrôlée par les militaires. Il y est chaque fois conduit, en 4 X 4, par trois hommes vêtus de sombre : son chauffeur, son secrétaire et son médecin personnel, le docteur Frank Rooney. Sur la route de montagne menant à la base militaire, leur 4X4 essuie une rafale provenant d’une automitrailleuse inconnue, n’appartenant pas à l’autorité militaire du secteur. Le 4X4, abritant des armes sophistiquées dont des mini-lance-roquettes, va détruire l’agresseur.
      Furieux, le professeur Dennsmore se fait conduire sur la Mesa, plateau rocheux, avec une sorte de piste en pente douce aboutissant à une falaise nue. Seul, sur son fauteuil roulant électrique, extrait du 4X4, il roule sur la déclivité, arrive devant la falaise et, là, il disparaît dans un singulier miroitement à l’aspect de mercure !
      Ses hommes retournent au ranch, remplacent les portières (blindées) et le pare-brise (également blindé) éraflés mais non perforés par les balles de mitrailleuse. La nuit venue, la belle Anna rejoint le docteur Frank Rooney dans sa chambre ; ils font l’amour mais n’en respectent pas moins l’infortuné savant infirme ; ils seraient prêts, s’il le fallait, à se sacrifier pour protéger sa vie… Dans son laboratoire souterrain, grâce à un télévisionneur direct captant les images à travers la matière, le paralytique a surpris la scène, vu sa femme Anna se tordre de plaisir dans les bras du docteur Frank Rooney. Brisé de chagrin, le professeur Lionel Dennsmore interrompt la réception.

      13 , New York. Sous le pseudonyme de Teddy Cowen, Jackson est devenu un auteur à succès. Une émission de TV consacre son talent et lui vaut un volumineux courrier. Lors d’une dédicace, une belle femme noire (Maura Kimball) se fait signer un livre. Intelligente, cultivée, spirituelle, ils sympathisent. Une autre jeune femme, blonde, distinguée, donne à l’auteur sa carte, arguant qu’elle a des révélations à lui faire : c’est Linda Buckley. Rendez-vous est pris. À la suite d'un concours de circonstances inattendu, Teddy Cowen retrouve Ariellah, qui elle aussi a inexplicablement rajeuni ; tous deux vont désormais vivre ensemble en amoureux, à Manhattan.

      16 juin 1989, Washington. Ex-patron de la CIA, Harold Blackwood, éminence grise de la Maison-Blanche, est invité par son vieil ami Alan Nedwick, le président des USA. Celui-ci lui remet des documents d’une importance capitale sur le devenir du monde, se tenant pour partie responsable du drame qui le menace. Soucieux, le président Alan Nedwick demande à Blackwood de préparer graduellement le peuple à l’horrible vérité et lui fait part de son intention de mettre fin à ses jours. Instants pathétiques des deux hommes, frères de cœurs, qui se séparent à jamais.
      Le lendemain matin, violente détonation : dans le bureau ovale de la Maison-Blanche, on découvre le cadavre du président Nedwick qui s’est tiré une balle explosive sous le menton, pulvérisant ainsi son visage ! Appelé d’urgence, le vice-président Edmund Marsh, atterré, arrive ; un officier de la sécurité lui remet la lettre à son intention. Violemment ému, il en commence la lecture puis, ayant un malaise, s’isole aux toilettes. Arrivent à leur tour Steve Madow, porte-parole de la Maison-Blanche, Leonard Trenholm, directeur du FBI, Morris Newbury, directeur de la CIA, ainsi que Dear Harold, le vieux Blackwood, accablé devant le suicide de son meilleur ami. L’on apprend que, bouleversé, le vice-président Edmund Marsh a malencontreusement froissé et jeté la lettre du défunt aux toilettes ! Un geste que l’émotion seule n’explique pas, c’est ce que comprend parfaitement Blackwood. Il en va de même pour Leonard Trenholm, du FBI, qui va s’allier à Blackwood pour suspecter de mauvaises intentions le vice-président (devenu ipso facto président, après le suicide d’Alan Nedwick) ; même suspicion à l’endroit de Morris Newbury, ami de Marsh et chef de la CIA, qui présentera sa candidature à la vice-présidence et sera, tout naturellement, choisi par Marsh, le nouveau président. A l’évidence, une complicité existe entre les deux hommes ainsi devenus les plus puissants des USA.

      19 juin 1989, Dulce. A la faveur d’un reportage à Dulce, Cowen et Ariellah sympathiseront avec un éleveur de bétail : Brad Corliss, meneur d’hommes. Lui et ses cow-boys sont décidés à découvrir les criminels qui, dans le Middle West, mutilent atrocement le bétail. Corliss et d’autres ranchers tendent un piège. Surprise : les responsables de ces mutilations se déplacent à bord d’un hélicoptère bizarre qui se transforme en sphère lumineuse douée d’une vitesse phénoménale ! Les ranchers parviennent cependant à en abattre un qui s’abîme dans un lac. Sam Dayton, neveu de Brad Corliss, est découvert mort, victime des mêmes mutilations que celles du bétail : ablation des organes sexuels et de la région anale, énucléation d’un œil, mâchoires débarrassées des lèvres et d’une partie de s joues, langue tranchée : découpe franche, sans trace de sang. Les prédateurs (coyotes, renards, etc.) s’écartent inexplicablement des carcasses animales ! Enigme complète pour les éleveurs. Incident troublant : la CIA « confisque » le cadavre mutilé de Sam Dayton, qui, officiellement, aura trouvé la mort après une chute accidentelle dans un canyon ! Gardées secrètes, les photos faites par Teddy Cowen et Ariellah prouvent le contraire…

      21 juin 1989. Ayant regagné son ranch, le professeur Lionel Dennsmore donne une série de coups de fil à travers le monde, dont l’un à un « monsignore » du Vatican. On comprend qu’il distribue des consignes secrètes.
      Ce même jour, à Washington, dans la villa de Harold Blackwood, on découvre que la belle Maura Kimball (portant un dossier marqué à l’angle supérieur droit des lettres Phi et Oméga) est la pupille du vieillard, l’ex-patron de la CIA ! Ce dernier, avant de prendre sa retraite, a installé des systèmes sophistiqués à Langley (siège de la CIA) pour enregistrer les communications téléphoniques reçues par son successeur, Morris Newbury. Il filtre aussi les communications personnelles du nouveau président : Edmund Marsh.
      Le Washington Post publie un document accablant pour la Maison-Blanche : la copie d’une décharge de la CIA donnée au directeur de l’hôpital d’Española (Nouveau-Mexique) lors de l’enlèvement du cadavre de Sam Dayton, décharge indiquant la prétendue cause du décès : chute dans un canyon. Imprimé et rédigé avec une encre volatile, le lendemain, ce document original s’est transformé en feuille blanche, effaçant ainsi la trace de l’évacuation du corps par la CIA ! Or, comment le mystérieux signataire, « Phi Oméga », avait-il pu se procurer copie d’une telle pièce truquée, pour la communiquer au Washington Post ?
      Panique à la CIA dont le directeur, Morris Newbury, est aussi atterré que son ami et complice Edmund Marsh, le nouveau président des USA. D’où proviennent les fuites ? Il faut identifier ce mystérieux « Phi Oméga » ! Et publier un communiqué accusant de mensonge, de faux ce document (soi-disant étranger à la CIA) réitérant aussi que le malheureux Dayton est bien mort d’une chute vertigineuse dans un canyon et non pas de mutilations rocambolesques.

      23 juin 1989. Coup de théâtre : le Washington Post a reçu de nouveaux documents émanant encore de « Phi Oméga » : six photographies prises par Teddy et Ariellah qui, s’inspirant de l’anonyme « Phi Oméga », ont à leur tour emprunté ces initiales grecques pour embrouiller les cartes. Les clichés attestent indiscutablement des mutilations de Sam Dayton qui n’ont rien à voir avec une chute dans un ravin ! Dans leur villa, découvrant l’article et les photos, Blackwood et sa pupille jubilent, imaginant la fureur de Marsh et Newbury, son âme damnée ! Dans les laboratoires souterrains d’Archuletta Mesa, à Dulce, le professeur Dennsmore est furieux puis découragé, envahi par une immense tristesse. Une bizarre petite main « entre dans le champ » et se pose sur son épaule…
      Celle de Kryerla, une fillette métisse terro-dzorl, la propre fille de Dennsmore. Une huitaine d’années plus tôt, non encore infirme, il donna son sperme aux généticiens dzorls et ne connut jamais la mère porteuse de l’enfant (fœtus prélevé à trois mois de gestation et placé en incubateur, comme tous les bébés de cette espèce extraterrestre). Dennsmore a laissé croire à Anna, sa femme, qu’il travaillait dans un laboratoire militaire souterrain alors qu’en fait, il s’agit de la gigantesque base des Dzorls (créatures de petites tailles à peau grise), enfouie à grande profondeur dans ce secteur désert du Nouveau-Mexique, près de Dulce. Bien qu’aux ordres des Dzorls (nom-code EBE : Entités Biologiques Extraterrestres), il est le chef du MJ 12 ou Majestic 12, gouvernement secret et organisation criminelle à l’échelle de la planète, volant de transmission des exigences des Dzorls ou Petits Gris. Le MJ 12 est servi par les éléments les plus durs de la CIA, surnommés les MIB (Men In Black ou Hommes en noir), exécutant fidèlement les ordres reçus.

      Dennsmore, quelques jours plus tard, emmène le docteur Frank Rooney (un de ces « Hommes en noir » mais aussi son médecin personnel) dans la base de Dulce et l’informe qu’il a découvert sa liaison avec Anna, sa femme, mais que dans son état physique lamentable, condamné par la médecine à brève échéance (les Dzorls se montrant indifférents à son état qu’ils pourraient pourtant traiter efficacement), il lui pardonne sa trahison et l’adjure de ne jamais avouer à sa femme qu’il sait tout de leurs relations. L’infirme présentera Kryerla à Frank Rooney qui va gagner la sympathie puis l’amour de la fillette qui le considérera comme son oncle. Ensemble, ils visiteront certains secteurs « libres » de la base, dont la salle des incubateurs où croissent les fœtus. Involontairement, Rooney découvrira aussi les traitements abominables (sous prétexte de recherches scientifiques) infligés à d’innombrables prisonniers humains par les savants Dzorls. Rooney s’abstiendra d’en parler à Dennsmore qui va lui confier une mission : aller prendre livraison d’un important matériel de laboratoire au Nevada, en compagnie d’Anna, qu’au retour il laissera au ranch avant de livrer le matériel scientifique à la base.

      27 juin, New York. A l’entrée du pont de Brooklyn, à trois heures du matin, deux hommes vêtus de noir, chapeau mou, jettent le corps d’un individu qui s’écrase sur la chaussée : il s’agit de Desmond Farrell, un libraire du New Jersey, président d’une association de recherches sur les OVNI très connue. Sur sa poitrine, des brûlures de cigarette dessinent les deux lettres Phi et Oméga…
      Teddy et Ariellah entendent l’information au journal télévisé du matin et comprennent : à l’évidence, le mystérieux Phi Oméga n’est pour rien dans cet assassinat, perpétré par les MIB pour discréditer à la fois Phi Oméga et supprimer par la même occasion un ufologue réputé ! Le téléphone sonne chez eux ; une voix féminine se nomme : Patsy Omaha, et leur donne une information exclusive : en se rendant demain à l’aube sur le pont de Brooklyn, là où les assassins de Desmond Farrell ont jeté son corps, ils pourront photographier un événement constituant un scoop de première grandeur. Patsy Omaha (qui ne nie pas appartenir à Phi Oméga) leur souhaite un bon reportage et raccroche.
      A trois heures du matin, ils se postent à l’entrée du pont désert et voient brusquement surgir, de dessous le pont, un hélicoptère… quasi silencieux ! Celui-ci fait un statique, largue un filin auquel sont pendus trois cadavres d’hommes torse nu, filin qui est accroché à l’un des câbles du pont. La porte latérale de l’hélico s’ouvre et une silhouette en collant noir, masquée, adresse un salut amical au couple, puis l’hélico s’éloigne. Ariellah photographie les corps, puis Teddy grimpe, découvre sur la poitrine de chacun des pendus leurs papiers, fixés par du sparadrap : ce sont des agents de la CIA, ils portent en outre un bristol avec la mention : « MJ 12 – Assassins de Desmond Farrel » !
      Coup de tonnerre dans les médias et panique à la CIA et à la Maison-Blanche, le président Marsh ordonnant à son ami (et complice) Morris Newbury (patron de la CIA) de découvrir les coupables, de démanteler sans retard l’organisation « terroriste » Phi Oméga. Newbury doit aussi rapporter les événements au big boss du MJ 12 : le professeur Lionel Dennsmore, qui ne sera pas content. Dans le bureau de Harold Blackwood, celui-ci et sa pupille, Maura Kimball, se frottent les mains et rangent soigneusement l’enregistrement de la conversation téléphonique de Marsh/Newbury…

      Informés par un lecteur, Teddy et Arriellah vont enquêter dans une région rurale à soixante kilomètres au nord-ouest de New York. Là, un B- 1B (bombardier du SAC : Strategic Air Command) est découvert non pas écrasé mais posé sur des buissons et arbustes, intact, toutefois son équipage est affreusement mutilé.
      Ariellah photographie les malheureux et, dans la travée centrale, elle aperçoit et photographie rapidement l’étrange silhouette d’une sorte de nain qui s’efface dans un halo bleuâtre en poussant un cri : au cours de sa « téléportation », il a été accidentellement amputé d’un doigt (mince, peau grise) que le couple conservera précieusement. Sur le chemin du retour, à toutes fins utiles, ils achètent des armes : fusils à pompe, automatiques, pistolets rafaleurs, etc…

      1er juillet 1989, Long Island. Ils arrivent chez Linda Buckley pour passer un week-end, comme convenu. La jeune femme leur présente Kenneth (Ken) Fisher, devenu son compagnon, et conte l’extraordinaire aventure vécue depuis son enfance (1965, âgée de six ans : une curieuse « épine » sort de son mollet). Teddy Cowen la renseigne : il s’agissait d’un implant, émetteur d’un signal de localisation, mis en place par les EBE. Microscopique, l’implant reste en place mais « l’épine porteuse », elle seule, subira un phénomène de rejet.
      Linda poursuit son récit : en 1981, âgée de vingt-deux ans, elle a été enlevée une seconde fois et a repris conscience à bord d’un vaisseau discoïdal occupé par des êtres gris de petite taille ; ils ont avant elle capturé d’autres jeunes femmes et deux hommes : l’un des deux est Ken Fisher. Les captifs sont dévêtus : les femmes subissent une insémination artificielle, les hommes un prélèvement de sperme. On les faits passer ensuite sous un arceau lumineux destiné à effacer de leur mémoire ce qu’ils viennent de subir. Pour Linda, ce procédé est inopérant, mais il fonctionne bien pour les autres. Inquiète, Linda feint l’amnésie et son tour arrive d’être libérée, malheureusement séparée de Kenneth pour lequel elle éprouvait plus que de la sympathie. Elle ira se terrer dans une autre ville, afin de mener à terme sa grossesse, et sera accouchée par sa sœur, médecin. Cinq années s’écouleront avant que les Gris ne localisent sa retraite mais, cette nuit-là, Linda, absente, a confié la garde de son fils Jeffrey à sa cousine Ruth. Rentrant à son domicile, elle trouvera celle-ci coupée en deux par un rayon thermique et son fils caché dans la niche du chien, à l’extérieur : chien également « cisaillé » par le dard de feu d’une arme extraterrestre.
      Linda fait une pause, tourne la tête vers le haut de l’escalier et l’on voit apparaître Jeffrey (huit ans), déroutant avec son métissage terro-dzorl, peau gris bleuté, le crâne recouvert d’un fin duvet. Il rejoint sa mère, Ken et leurs invités. Emouvante rencontre et sympathie spontanée entre lui et Ariellah en premier lieu.
      Durant l’entretien, ils reçoivent un appel de la mystérieuse Patsy Omaha (comment sait-elle qu’ils sont là ?) les invitant pour le week-end prochain, dans son chalet des Rocheuses ; elle viendra les prendre à trois heures, ainsi que Linda, son fils et Ken Fisher. Au cours de la nuit, une voix (masculine cette fois) les alerte : trois MIB vont arriver pour kidnapper l’enfant métis. Ainsi prévenus, ils tendent un piège et exécutent les criminels, des « Hommes en noir » de la CIA.

      En début de semaine, le professeur Dennsmore téléphone à Morris Newbury, directeur de la CIA, furieux de constater que Phi Oméga continue de narguer l’autorité du MJ 12. Il faut absolument démasquer ces « terroristes » et les éliminer, car les Dzorls deviennent de plus en plus nerveux ; Dieu sait ce qu’ils pourraient faire s’ils décidaient d’exercer des représailles ! Angoissé, Newbury promet.
      Sur le conseil de Harold Blackwood, Leonard Trenholm, le chef du FBI, informe son collègue (qui ne lui est pas sympathique), le patron de la CIA (Morris Newbury), du fait suivant : Rela, chef d’une secte bidon, escroc de haute volée, appartient à Phi Oméga et les preuves (truquées) vont parvenir par FAX à la CIA. Vifs remerciements de Newbury qui livrera Rela aux EBE. Pour faire bonne mesure, Newbury charge trois de ses MIB : Earl Waverly, Norton et Feldner, de supprimer « dans la foulée » un célèbre ufologue du Wyoming : Herbert Lawrence, montant une mise en scène pour le faire accuser et passer pour drogué et homosexuel. Les trois MIB accomplissent magistralement leur mission, assassinant le malheureux ainsi qu’un jeune homo notoire, leur administrant à chacun une overdose de drogue ! Contrôlés par le MJ 12, les médias donnent une ampleur démesurée à l’affaire, avec l’arrière-pensée qu’en salissant l’ufologue c’est toute l’ufologie qui sera discréditée.

      Quarante-huit heures plus tard, dans son jardin, Morris Newbury trouve un matin une boîte oblongue en carton… contenant les têtes tranchées de ses agents assassins de l’ufologue ! Le patron de la CIA, bégayant, alerte le président Marsh. Dans son bureau, Blackwood et Maura Kimball, de plus en plus ravis, enregistrent ces communications accablantes…
      Le jour même, la photo des têtes décapitées, avec leur fiche d’identité et le récit de leurs crimes, parvient au Washington Post, envoi signé Phi Oméga. Ce dernier promet en outre de nouvelles révélations. Par téléphone, la mystérieuse Patsy Omaha charge Teddy, Ariellah, Linda et Ken d’une mission périlleuse qu’ils acceptent : délivrer le docteur Benkovitz, drogué par le MJ 12, séquestré, victime d’un lavage de cerveau pour avoir involontairement découvert les échanges d’informations par ordinateur entre la base EBE de Dulce et une base de l’Air Force, et avoir rendu publique sa découverte. Ils accomplissent cette mission mouvementée, abattant sans pitié ses geôliers. Toujours par téléphone, Patsy Omaha remercie le commando pour son courage et l’invite à quitter la villa isolée : elle se chargera ensuite de récupérer l’infortuné docteur Benkovitz qui sera soigné énergiquement.

      Le samedi suivant, Teddy et Ariellah vont à Long Island, chez Linda et Ken, attendant avec impatience que la mystérieuse Patsy Omaha viennent les chercher comme promis pour passer un week-end chez elle, dans les Rocheuses. Las, à l’heure dite, tous s’endorment, frappés d’un sommeil subit : vont-ils tomber dans un traquenard ? Ils reprennent conscience dans un chalet et Teddy Cowen tique, découvrant penché sur lui le beau visage de la jeune femme noire venue à sa séance de dédicace. Il la connaissait alors sous le nom de Maura Kimball, mais réalise qu’elle est Patsy Omaha ! Les deux couples et l’enfant métis vont s’asseoir sur la terrasse, devant un paysage féerique, puis Ariellah va aider Patsy Omaha à préparer un chocolat chaud, Teddy et kenneth vont s’accouder à une barrière métallique surplombant un abîme et découvrent, dans la vallée… des mammouths ! Ils comprennent que ce chalet est bel et bien édifié dans un passé vieux d’une dizaine de millénaires et qu’il n’existe aucune route pour y conduire ! Désorientés, ils retournent s’installer sur la terrasse où le chocolat est servi (à la grande joie du gamin métis). Ariellah et Patsy repartent vers la cuisine, et c’est alors que, du fond de la vallée, s’élève un astronef discoïdal fantastique qui atterrit sur l’esplanade. Médusés, Teddy, Ken, Linda et l’enfant voient descendre de la passerelle du vaisseau… Ariellah et Patsy Omaha ! Elles sont revêtues d’un collant d’uniforme doré, avec large ceinturon, l’étui d’une arme sur la hanche, et descendent vers eux, souriantes, amusées aussi devant leur stupeur provoquée par ce tour de passe-passe.
      Ariellah désigne la belle jeune femme noire, la présente : commandant Omaha des FTL, les Forces Terriennes Libres en lutte contre les Dzorls (Phi Oméga n’étant qu’un code pour désigner les FTL). A son tour, Patsy présente Ariellah : il s’agit du commandant Aringa Griint-Louhark, du service Action Psychologique des Forces Spatiales de Dankor (une planète du système de l’Etoile Polaire). Oui, Ariellah est une extraterrestre en mission sur la Terre depuis longtemps. Oui, ce chalet est une base-relais des Polariens, édifiée dans le passé, et ce chalet possède un translateur qui a permis aux deux jeunes femmes de se dématérialiser pour se rematérialiser à bord du vaisseau polarien et d’y revêtir leur uniforme (explication fournies en partie par Cowen qui a rapidement compris tout cela). Teddy embrasse Ariellah / Aringa, la remercie de lui avoir accordé une « seconde vie », par son rajeunissement dans le désert australien ; un traitement bio-régénérateur qui a fait d’eux, la cinquantaine passée, un jeune couple !
      Descendant de la passerelle du vaisseau arrive un Polarien herculéen, en collant d’uniforme couleur vieil or : le colonel Hoor-Nlako, chef du service Action Psychologique Secteur Terre, qui félicite Cowen, Linda et Fisher pour leurs actions d’éclat. Deux hommes en civil viennent après lui : Harold Blackwood, tuteur de Maura Kimball, et le second, provoquant la stupeur totale de Teddy, Ken et Linda, car il s’agit, sans erreur possible, du président Alan Nedwick, « suicidé » avec une balle explosive qui rendit inidentifiable le magma d’os et de chair qu’était devenue sa tête. Explication : le président a été téléporté à bord d’un vaisseau polarien, orbitant en état d’invisibilité. Matérialisé dans le bureau ovale, un criminel a été « suicidé » comme indiqué, et les exécuteurs ont aussitôt regagné le cosmonef.
      Réfugiés à bord de ce dernier, le président Nedwick et Blackwood ont pu, ensemble, préparer la résistance avec l’aide des Polariens. Ils ont créé Phi Oméga et les FTL, les Forces terriennes Libres, qui vont entrer en lutte contre les Gris. Ces êtres malfaisants, sans se montrer, occupent de nombreuses bases souterraines de par le monde, bases à grande profondeur financées par le trafic de drogue à l’échelle mondiale… sous la houlette d’un précédent président des USA, contrôlé par les EBE à travers le MJ 12…

      Pendant ce temps, au Nouveau-Mexique, au ranch du professeur Lionel Dennsmore, atterrit un hélicoptère piloté par le docteur Frank Rooney (accompagné d’Anna, sa maîtresse, l’épouse du paralytique). Il rapporte du Nevada des caisses de matériel délicat pour le laboratoire de la base de Dulce…

      A New York, Teddy et Ariellah font parvenir au Washington Post le doigt du Dzorl amputé accidentellement dans le bombardier « posé » sur les buissons d’une région rurale. Cette pièce à conviction est accompagné de trois illustrations représentant fidèlement trois espèces différentes d’EBE. Les confidences anonymes précisent que l’on doit faire un distinguo entre les agents de la CIA patriotes et les MIB, les Hommes en noir, tout dévoués au MJ 12 et aux Dzorls. D’autres révélations sont promises pour bientôt, dont la copie de la lettre du feu président Alan Nedwick, soi-disant détruite « involontairement » par le président Marsh. La publication de ces informations ajoute à la panique chez le président Marsh et Newbury, patron de la CIA.

      Pendant ce temps, à la base EBE de Dulce, le docteur Rooney livre le matériel de laboratoire au professeur Dennsmore avec lequel il s’est longuement entretenu au préalable. La nuit venue, le matériel débarqué, les emballages, cartons et caisses chargés sur un vloral (navette dégravitée) pour être évacués, Rooney prend congé du paralytique : instants pathétiques où l’on comprend que les deux hommes, devenus amis, se séparent à jamais. Frank Rooney va déposer les cartons et caisses vides en divers endroits de la base et ne conserve qu’une caisse oblongue pour emprunter un monte-charge qui l’amène à l’extérieur, par une sortie dérobée de la base aboutissant dans une mine désaffectée… où les hommes de Brad Corliss, ainsi que Teddy et Ariellah, le réceptionnent, les armes à la main. L’on apprend ici que ce MIB, cet Homme en noir des sinistres besognes de la CIA au service des EBE, est en fait un allié, un résistant, dont le chef direct est Patsy Omaha ! Anna Dennsmore, déroutée, ne comprend rien à tout cela mais se jette dans les bras de Frank, lequel invite tout le monde à quitter rapidement les lieux.
      Près du ranch de Corliss, un vaisseau polarien vient prendre à son bord le docteur Rooney, Anna Dennsmore, Teddy et Ariellah, Linda, Fisher et Jefrey (l’enfant métis), qui s’en vont, sous les regards bouleversés de la famille Corliss et de leur cow-boys… auxquels on a conseillé de ne pas bouger jusqu’à huit heures du matin. A bord du vaisseau, Frank Rooney (portant la caisse oblongue) accompagne dans une cabine Linda, son fils et Ken Fisher, intrigués : de la caisse allongée, ouverte, il retire la petite Kryerla, fille du professeur Dennsmore, profondément endormie, qu’il dépose sur le lit. Regards émus du couple et du petit Jeffrey qui, pour la première fois de sa vie, découvre en cette fillette un autre métis ! Réveillée, Kryerla sourit à l’enfant et tous deux, en gambadant, vont s’amuser dans les coursives du vaisseau tandis que les « grands », eux, depuis la passerelle de commandement, vont assister à la fantastique explosion de la base de Dulce ! Ce ne sont point des caisses d’instruments de laboratoire que le docteur Rooney a livrées au professeur Dennsmore, mais des micro-bombes atomiques ! L’une a été dissimulée dans le fauteuil roulant du paralytique et reliée par télécommande à toutes les autres ; c’est Dennsmore lui-même qui, après avoir confié sa fille à Rooney, se sacrifiera et fera exploser de fond en comble la base, détruisant les Dzorls et leurs prisonniers (condamnés de toute façon) sans avoir pu, hélas, anéantir les autres bases enfouies aux USA et dans la plupart des pays du monde.

      Une invitation très officielle (mais fausse) de la Maison-Blanche a convié tous les médias devant l’entrée principale. Parmi les journalistes et cadreurs qui attendent là se trouvent Teddy Cowen et Ariellah, pseudonyme du commandant polarien : Aringa Griint-Louhark. Eux seuls savent ce qui va se passer, mais ils jouent les ignorants parmi leurs confrères. Le vaisseau polarien se pose sur la pelouse de la Maison-Blanche au milieu de la stupeur générale. Sur la passerelle descendent des Polariens en collant d’uniforme vieil or, sur deux rangs, puis apparaissent le président Alan Nedwick flanqué de son fidèle ami, le conseiller Blackwood, tandis qu’un haut-parleur diffuse les quatre percussions de la Cinquième Symphonie de Beethoven (utilisée par le général de Gaulle, depuis Londres, pour appeler à la résistance). Et une voix anonyme appelle effectivement les Terriens à se préparer à lutter contre les EBE, une voix porte-parole des FTL, les Forces Terriennes Libres de la clandestinité ; la clandestinité que Teddy Cowen et Ariellah vont désormais rejoindre pour combattre ces terrifiants petits êtres venus du Cosmos pour asservir les humains, les mutiler afin de prélever certaines enzymes dont son pourvus les mammifères supérieurs que nous sommes et les bovins…
      Le président Nedwick et Blackwood vont ainsi révéler au monde, consterné, l’horrible vérité et exhorter les humains à résister, à se battre, tout comme ceux qui, désormais, vont à leur tour entrer dans la clandestinité en rappelant que l’ennemi étranger a enrôlé d’innombrables « collabos » dont il faudra se méfier. D’ores et déjà, le président félon, Edmund Marsh, et son complice Morris Newbury, patron de la CIA, ont été arrêtés et seront jugés. Mais vigilance : les traîtres, conscients ou manipulés, sont infiltrés partout dans les médias, d’aucuns ont créé des groupes de recherches ufologiques, se rendant complices des ultra-rationalistes en raillant les OVNI, les ET qui, selon eux, n’existent pas. Autant de canailles, de traîtres à l’espèce humaine que l’on peut comparer aux nazis et collabos de la dernière guerre dont il faudra bien, un jour, se débarrasser au même titre que leurs maîtres, ces nains gris, originaires d’un autre système stellaire, qui ne voient pas autre chose en nous qu’une espèce sinon comestible, du moins apte à leur fournir une variété d’enzymes dont ils ont un vital besoin…
  • E.B.E. 2 - L'Entité noire d'Andamooka (1991)
  • Psiboy, l'enfant du cosmos (1996)
  • Un terrestre extra (1997)

Romans inédits ou en collaboration modifier

Dans le courant des années 1990 et 2000 ont été publiés quelques manuscrits de romans encore inédits ou écrits en collaboration avec d'autres auteurs :

  • Les Albinos de Sulifüss, en coll. avec Richard Wolfram (1993)
  • Les Voleurs de dieux, en coll. avec Chris Maya (1995)
  • Au cœur de Kenndor, en coll. avec Richard Wolfram (1995)
  • Les Brumes de Joklun-N'Ghar, en coll. avec Richard Wolfram (1995)
  • Les Brumes de l'effroi, en coll. avec Arnaud Dalrune (1998)
  • Les Banquets de Gh'urrmandhia, en coll. avec Frank Walhart (2001)
  • L'Alliance des invincibles, en coll. avec Richard Wolfram (1997)
  • Ankou : la vengeance d'Ys, en coll. avec Arnaud Dalrune (1998)
  • Les Zhelfes de Thanos, en coll. avec Frank Walhart (2001)
  • L'Athanor Général de Zodiann, en coll. avec Frank Essem et Frank Walhart (2003)
  • Voyage au bout de l'enfer (2004)
  • La Chasse à l'antigravitation (2008)
  • Les Dossiers du glaive (2008)
  • Psycho-évolution Rh (2010)

Préface modifier

  • Préface de Jimmy Guieu du livre de David M. Jacobs, Les kidnappeurs d'un autre monde, 1995[1].

Notes et références modifier

Voir aussi modifier

Articles connexes modifier

Liens externes modifier