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i

EPIGRAPHE

« Quelqu’un parmi vous est-il dans la souffrance ? Qu’il prie.


Quelqu’un est-il dans la joie ? Qu’il chante des cantiques »

Jacques 5 :13

DEDICACE
ii

A mon Dieu que j’appelle ELOHIM (Dieu de l’exaucement) qui me


combe de sa bonté, d’intelligence, sagesse et de capacité physique qui m’a
permis de réaliser ce travail ;
A mes parents bien-aimés, LUMETO LUSUNZI Emmanuel et
MAKUMBU NSUKA CADETTE pour tout l’amour, le soutient, l’assistance et
pour tous les sacrifices consentis pour mes études ;
A mon petit frère Cédric KISISU pour sa contribution intellectuel,
pour sa bonne volonté de me pousser vers le haut pour ma formation
académique ;
A ma fille Roselvie MUNSEKI MALUZEYI je t’inculque à travers
ce travail l’esprit de détermination et de courage ;
A vous tous, je dédie ce travail.

JOYCE MUNSEKI LUSUNZI

REMERCIEMENTS
iii

Au terme de notre formation en Sciences Infirmières nous voudrions


exprimer notre gratitude à toutes les personnes qui nous ont aidée et encouragée
tout au long de notre parcours à l’Université Pédagogique Nationale, notamment
les autorités académiques, le Corps enseignant, le Personnel administratif et le
Staff dirigeant de la Faculté des Sciences de la Santé et du département des
sciences infirmières.
Nous tenons à remercier le Chef de Travaux Alpha-Sandul LANDU
MAKESI pour avoir accepté de diriger ce travail; ses orientations rigoureuses
nous ont facilité la réalisation de ce travail.
Nos remerciements vont également mes chers parents LUMETO
LUSUNZI Emmanuel et MAKUMBU NSUKA Cadette pour tant des sacrifices
consentis et pour sa bonne volonté d’avoir accepté que je reprenne le chemin
d’université.
Nous exprimons également notre gratitude à tous nos amis de la
promotion dont, KHASA KHASA Isidore, MANSONI MPINDI Djisas,
KAYEMBE NKONGOLO Jeannot, MAYALA ZEBI Ruth, LUVANGADIO
KINAKEBIKO Ben, ENZINGA NONAMA Rabby, LUKANGA MAHINGA
Espérance, LUWA MUTWIT Beni pour le soutien académique solidaire.

MUNSEKI LUSUNZI Joyce

RESUME

Selon l’OMS (2016) sur 585000 femmes qui meurent chaque année de
complications de grossesses et de l’accouchement, un quart succombe par
hémorragie du post-partum et par conséquent l’hémorragie du post-partum
iv

immédiat (HPPI) qui est une perte de sang supérieure ou égale à 500 ml après un
accouchement par les voies naturelles, survenant dans les 24 heures et provenant
du tractus génital de la femme. Elle est aussi définie par une perte de 10% du
volume plasmatique. On peut retenir de cette source que toutes les quatre
minutes, une femme meurt de suite d’hémorragie du post-partum. Selon l’OMS
les hémorragies obstétricales causent 127000 décès chaque année et restent la
première cause de mortalité maternelle et la majorité de ces décès surviennent
dans les heures qui suivent l’accouchement et dans la plupart des cas sont dus à
l’hémorragie du post-partum.

Au vu de cette problématique la question de savoir si les infirmiers


œuvrant au service de gynéco-obstétrique à l’HGR de Makala assurent
correctement les soins aux accouchées ayant une hémorragie du post-partum
était posée?

L’objectif général de cette étude était d’évaluer la prise en charge infirmière des
hémorragies du post-partum en milieu hospitalier, en fin d’améliorer cette
dernière et contribuer à la réduction de la mortalité maternelle liée à
l’hémorragie du post-partum.

Après collecte, présentation et analyse, l’étude est arrivée aux résultats


suivants:

Les connaissances des infirmiers sur les différentes rubriques présentées


dans le tableau ci-dessus sont évaluées à 100%, soit tous les infirmiers ont
répondus aux questions liées aux connaissances de l’hémorragie du post-
partum.
Les attitudes et pratiques des infirmiers présentent 76,6% des infirmiers
affichent les attitudes professionnelles dignes, 23,4% des infirmiers
présentent certaines faiblesses d’ordre pratique.

Donc, les infirmiers œuvrant au service de la maternité de l’HGR de


Makala ont des connaissances suffisantes sur la prise en charge des hémorragies
du post-partum suivant notre critère d’acceptabilité fixé au préalable.
Mots clés : Évaluation, Prise en charge, infirmière, Hémorragie et post-
partum
v

Liste des abréviations

% : Pourcentage
100 : constance
A1 : Infirmier gradué
A2 : infirmier diplômé d’Etat
A3 : infirmière auxiliaire
ACPM : l’Association Canadienne de protection Médicale
AO : Infirmier Licencié
CIVD : Coagulation intravasculaire disséminée
CPN : Consultation prénatale.
vi

DPPNI : Décollement prématuré de placenta normalement inséré


FA : Fréquence attendue
FO : fréquence observée
GATPA : Gestion actif de la troisième période d’accouchement
HGRM : Hôpital Général de Référence de MAKALA
HPP : Hémorragie du post-partum
HPPI : Hémorragie du post-partum Immédiat
HPPT : Hémorragie du post-partum Tardif
OMS : Organisation Mondiale de la Santé
PEC : Prise en charge
RDC : République Démocratique du Congo
T3 : Traitement
VIH : VIRUS Immunodéficience humaine

Liste des tableaux


Tableau I.1 : Plan des soins en cas des HPPI........................................ 22
Tableau II.1. : Catégories du personnel.................................................... 30
Tableau III. 1 : Répartition des enquêtés selon le sexe............................. 36
Tableau III. 2 : Répartition des enquêtés selon l’Etat Civil...................... 36
Tableau III. 3 : Répartition des enquêtés selon les tranches d’âge.......... 37
Tableau III. 4 : Répartition des cas selon le niveau d’études.................... 37
Tableau III. 5 : Répartition des avis des enquêtés selon motivation........ 38
Tableau III. 6 : Répartition des cas selon recyclage sur la santé mère-
enfant .................................................................................. 38
Tableau III. 7 : Résultat en rapport avec les connaissances des enquêtés 39
Tableau III. 8  : Répartition des enquêtés selon les attitudes et pratiques 39
Tableau III. 9  : Répartition des avis des enquêtés sur la Communication pour le
vii

Changement des
Comportements.................................................................... 40
Tableau III. 10 : Synthèse des avis des enquêtés sur la prise en charge de
l’hémorragie du post-partum......................................... 40
1

INTRODUCTION

1. Problématique

Dans notre culture, donner naissance est une bonne assurance


surtout juste après le mariage. Mais pendant l’accouchement beaucoup de
femmes meurent suite aux facteurs de risques liées à l’hémorragie qui est
la cause non négligeable de mortalité maternelle (J. COURTEJOIE,
2009).
En dépit des progrès de la santé, la situation des gestantes
reste préoccupante du fait du risque élevé de décès pendant la grossesse,
l’accouchement, ou dans les suites de couches. La crainte de ce drame
explique les inquiétudes grandissantes des parents et des familles lorsque
l’une de leurs filles est enceinte (BARBARINO et coll., 2012).
Selon Net work (2014), « La grossesse et l’accouchement ont
depuis l’origine des temps fait courir à la femme un risque mortel ». Cette
assertion soutenue par RIVIERE reste encore valable de nos jours. Ce
risque qui fraye chaque obstétricien explique les recherches continues afin
d’établir les conditions les meilleures pour une issue favorable de la
grossesse.
Selon l’OMS (2016) sur 585000 femmes qui meurent chaque
année de complications de grossesses et de l’accouchement, un quart
succombe par hémorragie du post-partum et par conséquent
l’hémorragie du post-partum immédiat (HPPI) qui est une perte de sang
supérieure ou égale à 500 ml après un accouchement par les voies
naturelles, survenant dans les 24 heures et provenant du tractus génital de
la femme. Elle est aussi définie par une perte de 10% du volume
plasmatique. On peut retenir de cette source que toutes les quatre minutes,
une femme meurt de suite d’hémorragie du post-partum. Selon l’OMS les
hémorragies obstétricales causent 127000 décès chaque année et restent la
première cause de mortalité maternelle et la majorité de ces décès
surviennent dans les heures qui suivent l’accouchement et dans la plupart
des cas sont dus à l’hémorragie du post-partum.
Baxerres C, F D, et coll. (2014), une étude réalisée au
Sénégal et au Bénin montre que les femmes béninoises réalisent en
moyenne six CPN tandis que les sénégalaises ne consultent que 2 à 3 fois
2

durant leur grossesse. De plus, au Sénégal, le nombre de femmes ne sont


suivies pendant leur grossesse que par des accoucheurs traditionnels.
N’dinga HG, et coll. (2013), au Congo, une étude prospective
réalisée entre 2006 et 2008, à la maternité de l’hôpital de Brazzaville met
en évidence que 3,7% des patientes accouchent en dehors d’une structure
sanitaire. Parmi les raisons évoquées par les gestantes, on retrouve
l’ignorance des signes cliniques de début de travail (61%) puis l’attente de
l’entrée en travail avant de se présenter à l’hôpital (46%), alors même que
plus de la moitié de ces parturientes habitaient à proximité d’une structure
sanitaire. Le motif d’admission après l’accouchement était une
hémorragie dans 58% des cas. Ces chiffres montrent l’intérêt d’un suivi
obstétrical régulier dans la prévention de l’ l’hémorragie du post-partum.
Dans une étude réalisée en 1994 au CHU de Brazzaville au
Congo, l’étiologie principale était l’atonie utérine (42%), suivie de
troubles de la coagulation puis enfin la rétention placentaire, responsable
de 25% des hémorragies du post-partum. Le traitement médical reposait
sur l’utilisation d’ocytocine et de méthylergométrine. Les gestes
obstétricaux ont été la délivrance artificielle, la révision utérine, le
massage utérin, la traction sur le col et enfin l’hystérectomie d’hémostase
dans les cas les plus sévères. Le taux de mortalité fut de 39%,
principalement dû à un trouble de la coagulation. Le manque de produits
sanguins était l’une des causes de ce fort taux de mortalité (Pambou O., et
coll. 2013).
Au Ghana, en conformité avec les recommandations de la
FIGO et de l’ICM, le ministère de la santé ainsi que les associations
nationales de sages-femmes et de gynécologues-obstétriciens
recommandent l’utilisation de la GATPA pour chaque parturiente. Les
utérotoniques utilisés sont l’ocytocine en intramusculaire ou le
misoprostol par voie rectale. Trente-quatre pourcent de la mortalité
maternelle est imputée à l’hémorragie du post-partum
http://www.knov.nl/docs/uploads/Ghana_joint_statement_-_Eng.pdf,
consulté le 25.02.2020).
Au Cameroun, la prévalence de l’hémorragie du post-partum
est de 4.1%. La majorité des études faites dans notre milieu se basent sur
l’estimation visuelle des pertes sanguines qui sous-estime celles-ci de 30 à
50% dans près de 40% des accouchements. C’est dans le but de
rechercher les facteurs de risque des hémorragies du post-partum après un
3

accouchement par voie basse que nous avons conduit cette étude à la
maternité principale de Yaoundé (Sant’anna M., et coll., 2011).
Au Maroc, le taux de mortalité maternelle est estimé à 227
pour 100000 femmes, selon les résultats de l'enquête sur la population et
la santé familiale 2003-2004 publié par le ministère de la santé
(http : // www.bladi.net, accédé le 26/02/2020)
En Afrique en général et en République Démocratique du
Congo en particulier, les HPPI et HPPT sont encore fréquentes, mais peu
d’études relatives ont été réalisées, ce qui ne montre pas en plus la réalité
du problème.
L’hémorragie est très fréquente et constitue la cause
principale de décès maternels en RDC et dans le monde entier et elle
constitue une urgence des urgences car le décès peut survenir en 2 heures
juste après l’accouchement.

02. Question de recherche


Au vu de tout ce qui précède, nous nous posons la question
de savoir si les infirmiers œuvrant au service de gynéco-obstétrique à
l’HGR de Makala assurent correctement les soins aux accouchées ayant
une hémorragie du post-partum?

03. Hypothèse de la recherche


D’une manière anticipative, nous avançons la réponse selon
laquelle que « la prise en charge des accouchées ayant une hémorragie du
post-partum ne serait pas assurée correctement par les infirmiers œuvrant
au service de gynéco-obstétrique à l’HGR de Makala».

04. Objectifs de la recherche


04.1. Objectif général
L’objectif général de notre étude est d’évaluer la prise en
charge infirmière des hémorragies du post-partum en milieu hospitalier,
en fin d’améliorer cette dernière et contribuer à la réduction de la
mortalité maternelle liée à l’hémorragie du post-partum.
4

04.2. Objectifs spécifiques


Pour atteindre cet objectif général, nous nous fixons les
objectifs spécifiques ci-après :
• Décrire les caractéristiques sociodémographiques des accouchées victimes
des hémorragies du post-partum;
• Déterminer la fréquence des hémorragies du post-partum à l’HGR de
Makala;
• Evaluer le niveau des connaissances, attitudes et pratiques du personnel
infirmier sur la prise en charge des hémorragies du post-partum ;
• Formuler des recommandations pour une amélioration de la prise en
charge des hémorragies du post-partum à l’HGR de Makala.

05. Intérêt du sujet de la recherche


Nous disons que notre étude a un intérêt considérable dans la
mesure où elle nous permet d’apprécier à sa juste valeur par nos analyses
les connaissances des infirmiers sur la prise en charge de l’hémorragie du
post-partum immédiat et tardif. Lors de nos différentes périodes de stage
clinique nous étions frappés par la fréquence de cas des hémorragies du
post-partum parfois de décès, due à une mauvaise prise en charge soit par
une arrivée tardive, ou soit par un problème financier ; ce présent travail
nous donne l’occasion d’aborder ce sujet pour approfondir nos
connaissances sur les hémorragies du post-partum immédiat tout comme
tardif.
D’une manière générale, son intérêt réside dans le fait qu’il
contribue à réduire le taux de mortalité dû aux hémorragies du post-
partum par la détermination du niveau de la prise en charge efficace et il
sera aussi un outil de travail pour les personnels de santé ainsi qu’aux
lecteurs et futurs chercheurs.

06. Domaine et type de recherche


Notre enquête s’intéresse surtout dans le domaine de la santé
de la reproduction précisément en nursing en obstétrique en particulier.
Elle est du type descriptif quantitatif prospectif.

07. Délimitation du champ de recherche


Pour éviter d’être indécis et flou, nous avons privilégié à
circonscrire ce travail dans le temps et dans l’espace.
5

En terme d’espace, notre étude portera sur l’évaluation de la


prise en charge infirmière des hémorragies du post-partum » et cette
recherche sera menée à l’HGR de Makala qui se situe dans la ZS
Selembao, Division Provinciale de la Santé de Kinshasa et concernant le
temps, elle va couvrir la période allant du 20 septembre au 20 octobre
2020.

8. Plan sommaire du travail


Nous avons subdivisé notre travail ; hormis l’introduction, la
suggestion et la conclusion, en trois (3) chapitres à savoir :

 Le cadre théorique comme premier chapitre;


 La description du milieu, matériel et méthode au second chapitre;
 Et le troisième chapitre portera sur la présentation et interprétation des
résultats.
6

CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES

I.1. Définition des mots clés

I.1.1. Evaluation
Selon les 36 dictionnaires et recueils de correspondance,
l’évaluation est un concept du domaine de la psychopédagogie. C’est une
7

opération qui consiste à estimer, à examiner ou à déterminer le niveau de


quelqu’un ou de quelque chose. Le petit la rousse illustre, (2013, p 432),
définit l’évaluation comme une estimation en médecine, l’évaluation
médicale est une action consistant à mesurer l’activité et l’efficacité de
médecine ou d’institutions médicale et à proposer les améliorations.

I.1.2. Prise en charge


La prise en charge, selon les 36 dictionnaires et recueils de
correspondance, est une action qui consiste à s’occuper de quelqu’un ou
de quelque chose. Dans le cas de l’espèce, il s’agit de l’intention
particulière que le personnel soignant doit porter sur le patient, sur la mère
qui vient d’accoucher en vue de détecter rapidement les cas possibles
d’hémorragies. Il s’agit dans de veiller sur le ou la malade.

I.1.3. Infirmière
C’est une personne qui ayant suivi une formation
professionnelle, officiellement reconnue ou acquis des connaissances, les
techniques et les attitudes nécessaires pour promouvoir la santé, prévenir
les maladies et prodiguer les soins aux malades (OMS 2019).
Ordre national des infirmiers de la RDC (2019), stipule qu’un
infirmier est toute personne ayant suivi une formation au sein d’une
institution officiellement reconnue est capable d’assurer le rôle principal
dans la définition et l’application des normes acceptables à l’exercice
clinique de gestion, à la recherche et l’enseignement.
Pour Alpha-sandul LANDU MAKESI (2015) L’infirmier est
un cadre spécialisé à prester les soins ambitionnant la restitution de
besoins fondamentaux perturbés du malade, sa guérison et le maintien
d’une bonne santé en lui prévenant contre les maladies. Ceci fait de lui un
membre à part entière de l’équipe de santé, capable à résoudre dans les
limites de ces compétences les problèmes de la communauté et les
interventions des soins en relation avec les besoins et les problèmes du
patient.

I.1.4. Hémorragie
Selon la rousse, (1952), définit l’hémorragie comme
l’écoulement du sang par un vaisseau rompu ou en dehors de la veine.
Pour BERNARD et GENEVIEVE (1989), c’est un
écoulement de sang hors du vaisseau sanguin. Le dictionnaire médicale
8

excite le concept comme écoulement d’une plus ou moins grande quantité


de sang hors de vaisseau sanguin, suite d’une rupture accidentelle ou
spontanée de ceux-ci l’hémorragie présente plusieurs sortes en fonctions
des zones anatomiques d’écoulement de sang, notamment : hémorragie
capillaire, digestive basse, digestive haute, externe, interne, méningée,
occulte.

I.1.5. Post-partum
Selon l’OMS (2014), définit le post-partum comme une
période qui va de l’accouchement jusqu’au retour de couche, c’est-à-dire
la disparition progressive des modifications de l’organisme liée à l’état
gravidique. Autrement dit c’est la période qui fait suite à l’accouchement
et durant laquelle l’organisme maternel, modifie par la grossesse et
l’accouchement, subit des changements destines à la ramener à l’état
normal. Elle débite après la délivrance et dure 6 à 8 semaines.

I.1.6. Hémorragie du post-partum immédiat (HPPI)


Une hémorragie de la délivrance est définie par l’OMS
(2014), comme une hémorragie d’origine utérine, surprenant dans les 24
heures suivant l’accouchement, et responsable d’une perte sanguine
estime a au moins 500 millilitre. C’est une complication redoutable de
l’accouchement qui concerne 5% des femmes et elle constitue la première
cause de mortalité maternelle liée à la grossesse en France et dans le
monde (consulté dans www.wickpedia.com, le 02/11/2020).

I.1.7. Hémorragie du post-partum tardif


L’hémorragie du post-partum tardif se définit généralement
comme une hémorragie qui survient après 24 heures, et même jusqu'à 6
semaines, après l’accouchement dans les 13 dossiers de l’ACPM associes
a une hémorragie du post-partum tardif, la plus part de patient se sont
présentées à l’urgence, chez leur médecin de famille ou leur obstétricien
en raison d’un saignement vaginal persistant ou abondante entre la
première et sixième semaine après leur départ de l’hôpital ( consulté dans
www.cmpa-acpm.com, le 11/11/2020).

I.1.8. Typologie des hémorragies du post-partum


Il existe deux types d’hémorragie qu’on enregistre en post-
partum. Il s’agit de :
9

 Post-partum immédiat ;
 Post-partum tardif.

II.2. Généralité sur l’hémorragie du post-partum


II.2.1. Définition
L’hémorragie du post-partum est une perte de sang
supérieure de 1000ml ou une perte de sang accompagnée de symptômes
ou de signes d’hypovolémie dans les 24 heures suivant la naissance
(consulté dans www.msdmanuals.com, le 08/10/2020)

II.2.2. Rappel physiologique de l’accouchement


L’accouchement ou parturition, est l’ensemble de phénomène
mécanique et physiologique qui conduira à la naissance de l’enfant et a
l’expulsion de ses annexes à l’extérieur de l’utérus. La première partie
constitue le travail, la deuxième correspond à la délivrance (consulté dans
www.future.sciences.com, le 09/10/2020).

a) Physiologie de la délivrance

Une fois votre bébé ne, l’accouchement n’est pas


complètement termine. Il reste la délivrance.

La délivrance est l’expulsion naturelle ou l’extraction, hors


des voies génitales, des annexes du fœtus (cordon, placenta, membranes).
C’est la dernière étape de l’accouchement, ou 3 ème phase du travail on
considère un accouchement termine seulement lorsque la délivrance a eu
lieu. Learning.che.be
Elle se décline en trois étapes :

1. Le décollement ;
2. L’expulsion du placenta ;
3. L’hémostase

1°/ Phase de décollement


Le décollement du placenta se produit à partir d’une dizaine
de minutes après la naissance du bébé grâce à la reprise de la contractilité
utérine.
10

Lorsque le gynécologue ou la sage-femme est certain su


décollement placentaire, un dernier effort de pousser est demande pour
provoque l’expulsion du placenta. Ils veillent ce qu’aucune membrane ne
reste à l’intérieur.
2°/ Phase d’expulsion du placenta
Elle se déroule en trois étapes de décollement du placenta :
sous l’effet des contractions, le muscle utérin se contracte, entrainant le
décollement du placenta
L’expulsion du placenta est, expulsé, aide par une ou deux
poussés de la maman et par pression de la main de la sage-femme sur le
fond utérin (consulté dans www.Campus.cerimes.com, le 11/11/2020).
3°/ l’hémostase
Une fois le placenta sorti, le gynécologue ou la sage-femme
vont soigneusement masser l’utérus pour sa contraction et s’assurer de la
formation du globe utérin de sécurité. Le geste peut être inconfortable
mais nécessaires car il permet de réduire le risque hémorragique.
Apres la délivrance, l’intégrité du placenta et le cordon sont
vérifier ce dernier mesure environ 50 à 70 cm, il est compose de trois
vaisseaux sanguins (deux artères et une veine) et entoure d’une gelée
transparente, appelée Gelé de Wharton le placenta doit être complet et ces
membranes intactes pour que votre utérus soit bien vide.

b) Facteur favorisant l’hémorragie en post-partum

Atonie utérine, l’antécédent de saignement sur une grossesse


étaient associées à la survenue de l’HPP ;
Les facteurs infectieux (paludisme, infection à VIH et les
Hépatites virales/sont à prendre en compte (Henri Donald
MUTARAMBIRWA, 2014).
Les annexes fœtales présentes en moyenne un cinquième du
poids du bébé (consulté dans www.learning.chc.be.com, le 12/10/2020).

II.2.3. Phénomène mécanique de décollement


Mais sous l’effet de l’ocytocine produit par l’hypophyse du
fœtus. Le placenta secrète des prostaglandines. Ces deux hormones
stimulent puissamment le myomètre. Les prostaglandines, jouent un rôle
dans la synchronisation de la contraction du myomètre. Le myomètre
vendu très sensibles à l’ocytocine, les contractions s’intensifient.
11

Dans un même temps, sous l’effet du stress physique et


émotionnel ressenti par la mère, l’hypothalamus maternel envoie un
signal à la neurohypophyse maternelle pour qu’elle libère de l’ocytocine.
L’ocytocine et les prostaglandines étant maintenant à de
hautes concentrations, elles vont déclencher les contractions rythmiques
de la voie travail.
Un mécanisme de recto activation se met en place quand
l’hypothalamus est entré en action. Il met en jeu les mécanorécepteurs de
l’utérus. Fortement stimulés ces dernières permettent une sécrétion accrue
d’ocytocine par l’hypothalamus, provoquant des contractions plus fortes.
Par ailleurs, un changement d’état de la fibronectine fœtale
(une glycoprotéine qui assure la liaison des tissus fœtaux et maternels)
juste avant le début du travail favorise aussi les contractions du vrai
travail (consulté dans www.futura.sciences.com, le 02/11/2020).

II.2.4. Etiopathogénie de l’hémorragie du post-partum


La cause la plus fréquente d’hémorragie du post-partum est :
L’atonie utérine
Les facteurs de risque d’atonie utérine sont les suivants :

- Surdistention utérine (provoquée par la grossesse multiple, l’hydramnios,


ou un fœtus anormalement gros)
- Travail prolongée au travail dysfonctionnel
- Grande multiparité (accouchement de > 5 fœtus viable)
- Anesthésie relaxants
- Travail rapide.

Les autres causes des hémorragies du post-partum comprenant :

- Lacérations des voies génitales


- Extension d’une épisiotomie
- Rupture utérine
- Troubles hémorragique
- Rétention placentaire
- Hématome
- Invention utérine (Julies et Moldenhaer (2018)
12

II.2.5. Hémorragie de la délivrance


L’hémorragie de la délivrance survient dans 5% des
accouchements et est la complication la plus crainte des obstétriciens. La
délivrance active avec l’administration d’ocytocine permet le risque de
plus de 60% l’hémorragie est toujours sous-estimée. La collaboration
entre professionnels est primordiale. En cas d’échec du traitement
primaire, massage utérin, utero tonique, version de la filière utero-
vaginale, deux options thérapeutiques peuvent être effectués aux
parturientes présentant une hémorragie de la délivrance : l’embolisation
artérielle et l’administration de facteur combinant. L’embolisation
artérielle efficace dans 75-100% des cas, a considérablement change la
prise en charge, permettent d’éviter l’hystérectomie d’hémostase. Un
transfert de la parturiente vers un centre offrant ce geste doit être
envisage rapidement (consulté dans www.vened-ch.com le 10/10/2020).

II.2.6. Physiopathologie de l’hémorragie de la délivrance


L’expulsion du placenta au cours de la délivrance est une
étape obligatoire pour assurer une bonne rétraction de l’utérus.
Cette rétraction utérine collabe mécaniquement les petites
artères intramyometriales qui alimentaient le placenta cette hémostase
mécanique est connue sous le nom de ligature vivante de Linard.
La délivrance physiologique doit respecter quatre points :

- Délivrance complète du placenta et de ses membranes ;


- Utérus vide ;
- Rétraction utérine satisfaisante ;
- Absence de troubles de la coagulation (consulté dans www.wikipedia-
org;com, le 24/10/2020).

a. L’atonie utérine

C’est l’absence de contraction utérines après l’accouchement


une fois expulses le bébé et le placenta, une forte contraction se produit
qui permet de refermer les vaisseaux sanguins utérins et donc de réduire
l’écoulement de sang. C’est un processus physiologique très important, si
non la femme se viderait de son sang. En cas d’atonie utérine,
l’hémorragie peut être très importantes il faut donc traiter ce troublèrent
13

par le biais de médicaments ou, s’ils n’ont pas d’effet par une intervention
chirurgicale (consulté dans www.doctissimo.com, le 13/10/2020).

II.2.7. Etiologie du post-partum


Les causes principales de l’hémorragie du post-partum sont
l’atonie - utérine, les anomalies d’implantation planétaire et les troubles
de la coagulation.
Comme facteur de risque, on note la grossesse multiple,
l’âge maternel, travail prolongé ou court, délivrance artificielle et surtout
un antécédent de l’hémorragie du post-partum (consulté dans
www.vened-ch.com le 10/10/2020).

a. Rétention placentaire

Dans les suites immédiates de l’accouchement (expulsion du


fœtus), les contractions utérines permettent la délivrance (expulsion du
placenta et des membranes). Si dans les 30 minutes qui suivent
l’accouchement, la délivrance n’a pas eu lieu, on parle de rétention
placentaire complète. Si la totalité du placenta n’a pas été expulsée
(cotylédon aberrant), on parle alors de rétention placentaire partielle. Dans
ce cas, il faut procéder à une révision utérine. En l’absence de révision
utérine survienne des saignements ou hémorragie de la délivrance, grande
cause de morbidité maternelle (consulté dans www.doctissimo.com, ce
13/10/2020).

II.2.8. Troubles de la coagulation


L’hémostase est l’ensemble des mécanismes qui concourent à
l’arrêt d’un saignement. Trois éléments y participent : la contraction des
vaisseaux sanguins, l’activation de plaquettes (hémostase primaire) ; et la
coagulation sanguine par des protéines appelées facteurs de coagulation
(hémostase secondaire). Tout permet la formation du caillot sanguin pour
colmater les vaisseaux qui saigne.
Il existe différentes maladies ou anomalies de la coagulation :

- Certaines sont dues à un excès de coagulation et exposent au risque de


thromboses veineuses ou artérielles
- Les autres sont dues à un défaut de la coagulation et exposent à des
risques d’hémorragie, internes ou externes (diathèse hémorragique)
(consulté dans www.chuv.com , le 19/10/2020).
14

a) Coagulation intravasculaire disséminée (CIVD)

La coagulation intravasculaire disséminée souvent appelé


CIVD ou encore syndrome de défibrination ou coagulopathie de
consommation) est une activation pathologique de la coagulation
(formation des caillots sanguines) elles apparaissent dans de nombreuses
situation pathologique quand de petites caillots se forment dans les
vaisseaux sanguins de tout l’organisme. Ces caillots consomment les
facteurs de coagulation la coagulation normale est ainsi empêchée et des
hémorragies (saignement) anormales apparaissent sur la peau (notamment
aux sites de prélèvements sanguin), le tube digestif, le tractus respiratoire
et la cicatrice chirurgicale.

- Les petits, caillots perturbent aussi le flux sanguin vers les organes
(comme les reines) et entrainent une perturbation de leur fonctionnement
(consulté dans www.wikipedia-org;com, le 24/10/2020)

b) Inversion utérine

Une inversion utérine est une complication rare de


l’accouchement potentiellement grave, dans laquelle le corps utérin se
retourne en doigt de gant et fait saillie dans le vagin ou hors de la vulve.
Cette pathologie se manifeste en général juste après l’accouchement, par
une douleur importante, dans un tableau de choc hémorragique. Le
diagnostic est essentiellement clinique et impose d’être immédiat afin de
permettre une réinversion rapide avant la formation d’un anneau de
striction.
En effet, la mortalité est aujourd’hui faible si le diagnostic et
la prise en charge sont précoces. L’inversion utérine ne semble pas non
plus grave que le pronostic obstétricale.
Parmi les facteurs favorisant on retrouve avant tout une
hypotonie utérine associée à une insertion fundique du placenta, ce qui
provoque une dépression du fond utérine en cas de manœuvre
intempestive, (traction sur le cordon, expression utérine) le ré inversion
doit être rapide, menée de façon conjointe aux mesures de réanimation
(traitement de choc). Elle fait appel à plusieurs méthodes manuelles
consistant à retourner l’utérus après éventuelle utilisation de procèdes
15

myorelaxants (dérivés nitres, bêtamimétique, anesthésie générale).


L’échec conduit à un traitement chirurgical pour voie haute ou voie base.
Nous rapportant le cas d’une inversion utérine totale qui s’est produite
avant la délivrance, lors d’un accouchement par voie haute (consulté
www.ncbi-nlm-nih.com ce 29/10/2020).

c) Les déchirures

Les véritables déchirures sont assez rares (de 0,2 à 0,5%).


Elles sont rarement isolées et peuvent être associées à des déchirures
vaginales. Les plus fréquentées sont des petites déchirures (inferieure a 1)
qui passent souvent inaperçues et sont peuvent être non hémorragique.
On observe soit les déchirures cervicales basses (sous-
vaginales) soit les déchirures cervicales hautes (sus-vaginales).
Les déchirures cervicales isolées basses sont favorisées par
des dilatations intempestives au doigt ou des efforts expulsifs alors que la
dilatation cervicale en est pas encore complète et plus souvent chez la
primipare.
Les déchire cervicales haute sont exceptionnelle et peuvent
être assimilées a une déchirure corporelle si elles se prolongent vers
l’utérus « elles peuvent se compliquer de volumineux hématomes pelviens
fusant dans les ligaments large ou bien réaliser de véritables ruptures
utérines, par propagation vers le corps utérin »
Les décrire cervicale hautes sont favorisées par un travail
long avec un col œdémateux, ou des manœuvre d’extraction avant la
dilatation complète. Elles sont rarement responsables d’hémorragie
importante mais après l’accouchement, elles doivent être
systématiquement recherchées lors d’un examen sous valves. Les
déchirures hémorragiques nécessitant une suture (consulté dans
www.2010-2011 unvf-universiti-medicale-virtuelle-fracophone.com).

II.2.9. Facteur de risque de l’hémorragie du post-partum immédiat


L’hémorragie du post-partum immédiat ou primaire demeure
un problème obstétrical majeur à la maternité principale de Yaoundé.
L’atonie utérine, l’antécédent de saignement sur grossesse
étaient associées à la survenue de l’hémorragie du post-partum. Les
facteurs infectieux (paludisme, infections a VIH et les hépatites virales)
sont à prendre en compte-Henri Donald mutarambirwa Yaoundé (2014).
16

II.2.9.1. Les tumeurs et les anomalies vasculaires du vagin


Le cancer du vagin, un type de cancer rare, se développe
généralement dans les cellules de la muqueuse vaginale, souvent chez les
femmes de plus de 60 ans.

- Le cancer du vagin peut provoquer un saignement anormal, en particulier


après un rapport sexuel
- Si les médecins suspectent un cancer, il retient échantillons de tissus du
vagin pour les examiner (biopsie)
- La tumeur cancéreuse est retirée par chirurgie ou une radiothérapie est
pratiquée.
- Aux États-Unis, le cancer du vagin représente environ 1% seulement des
cancers gynécologiques. L’Age moyen lors du diagnostic est de 60 à 65
ans. Pedro Tranivez (2019).

II.2.9.2. Déchirures vulvaires


Médicalement, une fissure se définit comme une ulcération
de la peau : la peau de la vulve ou du périnée.
Est lésée, à vif. C’est un problème relativement fréquent mais
assez méconnu, regrette le Dr Tamborium, gynécologue, le plus souvent,
elle se situe à l’arrière de la vulve, au niveau de la fourchette (la zone en
V, sous l’orifice du vagin) et elle est liée à une fragilité de la muqueuse ;
le rapport sexuel peut alors favoriser la fissure, parce que le muscle du
périnée étant contracté, au moment de la pénétration, ça claque, ça se
fissure, explique le Dr Jacques le vern dans une émission en date du 6
mois 2010.

II.2.9.3. Déchirure périnéales


Selon Dr life Thomas (university of calcut kenola collège
2001) une déchirure périnéale est une déchirure ou des blessures à la
peau et/ ou aux muscles entre l’introïtus vaginal et l’ouverture anale. Le
réglage le plus courant pour une déchirure périnéale et pendant
l’accouchement. Apres un tel accident (particulièrement la déchirure était
sévère) il y a souvent un défi avec des grossesses suivantes en décidant du
mode d’accouchement optimal.
17

II. 2.9.4. Circonstance de survenue des déchirures


  Déchirure musculaire : la prise en charge initiale est capitale pour le
pronostic de la lésion et consiste à l’application de glace, compression,
élévation et immobilisation (GREC) ;
 La crampe : c’est une contraction intense, brutale, involontaire et très
doucereuse. La fatigue musculaire associée à une mauvaise diététique
joue un rôle essentiel dans la survenue des crampes (consulté dans
www.irbms.com , le 29/10/2020).

II.2.10. Prise en charge de l’atonie utérine


1°/ Massage utérine
Le massage utérin consiste à prodiguer, de façon répétée, les
massages ou des mouvements de compression doux effectuer avec une
main sur le bas du ventre de la femme afin de stimuler la contraction de
l’utérus.
La présente analyse documentaire va dans le sens de la
déclaration conjointe de 2004 de la confédération internationale des
sages-femmes et de la fédération internationale de gynécologie et
obstétrique sur la prise en charge de la délivrance, selon laquelle le
massage utérin après l’expulsion du placenta est conseillé pour la
prévention de la PPH, néanmoins, compte tenu des limitations du seul
essai pris en compte, des essaies menés à grande échelle et visant à
évaluer avec précision l’efficacité du massage utérin répète, associe ou
non à l’administration d’utero toniques, sont nécessaires.
2°/ Révision utérine
Exploration manuelle de la cavité utérine permettant la
vérification de l’intégrité de l’utérus et l’évacuation des débris
placentaires ou des caillots gênants la rétraction, donc l’arrêt des
saignants.
3°/ Compression bi manuelle
En cas d’HHP due à une atonie utérine consécutive à un
accouchement par voie basse, la compression bi manuelle de l’utérus est
recommandée pour gagner du temps, jusqu'à ce que les femmes puissent
recevoir les soins appropriés.
18

4°/ Tamponnement endo-uterin


Le tamponnement intra-utérin par ballonnet est une technique
médicale consistant à contenir et résorber une hémorragie post-partum de
l’utérus par insertion d’un ballonnet gonflable qui vient appuyer sur ses
parois.
Cette technique est utilisée en seconde phase d’une
hémorragie déclarée, lorsque les procédures médicamenteuses et
notamment l’injection d’ocytocine se sont montrées sans effet. Avec
l’injection de prostaglandines, c’est l’un des derniers recours avant
l’utilisation de techniques invasives pouvant allez jusqu'à l’hystérectomie
(Jeannette, 2018).
5°/ Rétention placentaire
Dans les suites immédiates de l’accouchement (expulsion du
fœtus), les contractions utérines permettent la délivrance (expulsion du
placenta et des membranes). Si dans les 30 minutes qui suivent
l’accouchement, la délivrance n’a pas lieu, ou parle de rétention
placentaire complète. Si la totalité du placenta n’a pas été expulsé
(cotylédon obérant), on parle alors de rétention placentaire partielle. Dans
ce cas, il faut procéder à une révision utérine. En l’absence de révision
utérine surviennent des saignements ou hémorragie de la délivrance,
grande cause de morbidité maternelle (consulté dans www.doctissimo.fr,
10/10/2020).
6°/ Délivrance artificielle
Elle consiste en l’extraction manuelle du placenta hors de
l’utérus.
7°/ Remplacement de l’utérus
Ingrid haberfeld (2019) chez la majorité des femmes, l’utérus
se présente normalement penche vers l’avant, entre la vessie et le rectum.
Il est relie a la paroi abdominale ou moyen de plusieurs paires de
ligaments. On dit qu’il est antéversé. En revanche, lorsqu’il est retroversé,
l’utérus est penché dans l’autre sens : il est positionne vers l’arrière, dans
l’axe du vagin en direction du rectum. Il s’agit d’une variante anatomique
et non d’une malformation spécificité fréquente, elle touche 20 à 30% des
femmes environ.
19

8°/ Prise en charge infirmière

Cette prise en charge consiste à restituer les besoins fondamentaux perturbés, comme est représenté dans ce
tableau.

Tableau II.1. Plan des soins en cas des HPPI

BFP Problème Origine Objectifs Intervention Résultat Evaluation


Donner une position
Eliminer Hémorragie Arrêter trendelembourg
DPPNI Mauvais A long terme
suffisamment génitale l’hémorragie Garder la veine ouverte à
l’abord veineux
Césarienne et
Communiquer Rassurer la Préparation psychologique du
Emotion, crainte hémorragie Mauvais A long terme
avec les autres patiente malade et rasage
génitale
Saignement Toilette complète et vulvo
Rendre le Malade devient
post adéquat satisfaisante
malade propre propre
opératoire Part de bande hygiénique
20

9°/ Prise en charge médicale

a.1. Hémorragie de la délivrance

 Si la rétention placentaire est complète :


- On doit faire une délivrance artificielle ;
- Administrer de l’ocytocine (10 UI en IV) ;
- Administrer 2g d’amoxicilline.

 Si placenta incomplet :
- Faire une révision utérine ;
- Administrer 10 UI d’ocytocine en IV ;
- Administrer 2g d’amoxicilline.

 Si atonie utérine :
- Massage de l’utérus ;
- Révision utérine ;
- Compression bi manuelle de l’utérus ;
- Administrer l’ocytocine 10 UI en IV + 10UI dans 500ml de sérum
glucosé isotonique ;
- Administrer 1000 microgrammes de misoprostol par voie rectale
- Administrer 2g d’amoxicilline ;
- Tamponnement ou condoms persistance de l’hémorragie.

 Si inversion de l’utérus :
- Réduction manuelle ;
- Administrer le l’ocytocine (10 UI en IV) ;
- Administrer 2g d’amoxicilline ;
- Si échec ; laparotomie

 Si persistance de l’hémorragie de la délivrance :


- Faire une compression de l’aorte jusqu’à ce que le saignement soit
maitrisé (exercer une pression avec ce poing formé sur l’aorte abdominale
directement à travers la paroi abdominale juste au-dessus de l’ombilic et
légèrement sur le gauche).
21

II.2.10.1. Prise en charge de la délivrance cervicale


 Si ce sommet de la déchirure du col est accessible, suturer la cession par
voie vaginale ;
 Si ce sommet de la déchirure du sol s’entend au-delà de la dame vaginale,
suturer la cession par la parotomie

A.3. PEC d’une HPPI

Moyen de surveillance réanimation


médicale révision utérine inspection
col-vagin

Placenta Inversio Rupture Atonie Déchirure du Thrombus Coagulop


accreta n utérine utérine utérine col du vagin athie

Délivrance Réparati Suture Abstenti


artificielle on on

Utéro toniques :
Syntocinon ; T3 T3
Néthergin ; Chirurgical médical
Prostaglandines, voie IV
ou intra murale

Embolisation

T3
Chirurgical

Tamponnem Ligature Hystérectom


ent artificiel ie
22

Schéma conceptuel

Contrôle du placenta et membranes après


la délivrance
Soudage vésical
Vérification des parties moles
Hygiène des parties intimes
Vêtir l’accouchée d’un habit propre et
d’une bande hygiénique stérile
Accompagner l’accouchée au lit
Soins Administrer l’ultérotinique
Nettoyer le mamelon de la mère

Surveiller l’état général


Surveiller les signes vitaux
Surveiller ou contrôler les globes
Evaluation de la prise en vésicaux
charge infirmière des Eléments de
Contrôler les globes de sûretés
hémorragies du post-partum surveillance
Surveiller l’hémorragie
immédiat et tardif Surveiller la monté de colostrum

Informe la mère sur les contractions qui


suivent après la délivrance et les
Eduction sanitaire pourquoi ?
Expliquer à la mère l’importance de la
position indiquée.
23

CHAPITRE II : MILIEU ET METHODES

II.1 Présentation de l’’Hôpital Général de Référence de Makala

II.1.1 Historique
Toute institution quelle que soit son genre ou sa dimension, se
caractérisé par sa vie ou son histoire ; de même l’Hôpital Général de Référence
de Makala (HGRM) n’a pas échappé à ce principes.
Les travaux de construction ont débuté en 1956 pour prendre fin en
1958, la construction relève du plan décennal Belge et l’inauguration a eu lieu
en 1958, date à laquelle l’hôpital devenait opérationnel.
Jadis, il était appelé « SANATORIUM DE MAKALA » parce qu’il
ne s’occupait que de traitement des malades souffrants d’affection pulmonaire, à
savoir la tuberculose.
Le premier médecin Directeur fut le Docteur Théo d’ARRAS de
nationalité Belge. Après l’indépendance du Congo en 1960, il fut succédé par
des médecins congolais. Actuellement, c’est Docteur qui dirige MBEMBA
l’Hôpital.
Il est devenu un Hôpital Général de Référence sur une décision
prise au cours d’une réunion du conseil exécutif en 1986. Il a fallu attendre un
comité Directeur Dynamique pour exécuter cette décision, c’est-à-dire
transformer le « SANATORIUM » en Hôpital Général de Référence. C’est le
01/01/1997 que s’appliqua cette décision en mettant en place les quatre services
traditionnels à savoir :
 La médecine interne ;
 La pédiatrie ;
 La chirurgie ;
 La gynéco-obstétrique et maternité.

Au cours de la même, soit en date du 17 Mai 1997, l’Hôpital a été


victime des actes des pillages à l’entrée de l’AFDL pendant ainsi tout son
patrimoine.

II.1.2 Situation géographique


L’Hôpital Général de Référence de MAKALA est implanté dans la
ville de Kinshasa, dans la Commune de Selembao, l’une des communes pauvres
de la ville de Kinshasa où la population vit avec moins d’un dollar américain par
jour au quartier Inga, il est borné :
24

 À l’Est par l’avenue Luzumu ;


 L’Ouest par l’avenue de la Libération ;
 Au Nord par l’avenue Matadi ;
 Au Sud par l’avenue Ilua.

II.1.3 Capacité d’accueil


L’Hôpital Général de Makala (HGM) a une capacité d’accueil
d’environ 500 lits dont 350 lits sont budgétisés.

II.1.4 Organisation administrative


1. Organigramme de l’HGM.
Au point de vue organisationnel et structurel HGM est sous tutelle
administrative et technique du Ministère de la Santé Publique il est géré
conjointement par trois organes ci-après :
 Le conseil de gestion ;
 Le comité direction ;
 Les services administratifs et médico-techniques (Direction).

Le conseil de gestion définit l’orientation des activités de l’hôpital


conformément aux activités du Ministère de la Santé et du programme du
développement de la zone de santé.
Le comité directeur est l’organe d’exécution des décisions du
conseil et de la gestion quotidienne de l’hôpital. Il est assure pour quatre
division dont :
 La division administrative et financière ;
 La division médicale ;
 La division pharmaceutique ;
 La division de nursing.

II.1.5 Statut juridique


L’Hôpital Général de Référence de Makala est une institution
publique de l’état caractère social.
25

II.1.6 Objectifs de l’Hôpital


L’objectif majeur de l’Hôpital est de dispenser de soins, primaire à
tous les malades en ambulatoire au en station, à savoir :
 Les soins curatifs ;
 Les soins préventifs ;
 Les soins promotionnels.

II.1.7 Organigramme

Conseil de gestion

Conseil de gestion

Division administrative Division nursing Division pharmacie


26

Tableau II.1 : Catégories du personnel


L’Hôpital est constitué de 1501 personnels répartis comme suit :
Les médecins 485
Les infirmiers 493
Les techniciens de laboratoire 83
Les techniciens de radiologie 23
L’assistant en pharmacie 2
27

Les Kinésithérapeutes 14
Les administratifs gestionnaires 35
Les anesthésistes 5
Les Chirurgiens dentiste 17
Total 1157

Service d’enquête : Gynéco-obstétrique (2020)

Organisation
Les soins sont dispensés 24/24 selon un roulement, le personnel,
infirmier et accoucheuse sont répartis en trois équipes de deux infirmiers chargé
chacun par le chef d’équipe, la rotation se fait en 2 temps, le premier va de 8h à
15 h ; le second de 16 h à 8 h 00 chaque infirmier à 3 jours de travail et deux
nuits par semaine et 2 jours de repos.
Nombre de lits : 35
Nombre d’infirmière : 29

II.2. Méthodologie de l’Etude


La méthodologie est un ensemble d’opérations intellectuelles par
lesquelles une discipline cherche à atteindre les vérités qu’elle poursuit, les
démontre et les vérifie (Pinto et Grawitz, 1973). Pour nous, la méthodologie est
l’ensemble de méthodes et techniques utilisées dans une recherche pour collecter
les données, les comprendre et les expliquer.

II.2.1. Devis de recherche


Notre étude est basée sur un devis quantitatif, descriptif et
prospectif. Ce devis vise à identifier les éléments de prise en charge de
l’hémorragie du post-partum, aux fins d’adopter les stratégies de prévention de
cette perte.

II.2.1.2. Méthode d’étude


Elle est un ensemble des données bien définies et réglées d’avance,
permettant d’atteindre un but fixé préalablement, tel que : opération, diagnostic,
traitement, etc... (Quevauvilliers, 2007).
28

Compte tenu de la nature de notre étude, nous avons recourus à la méthode


d’enquête prospective qui consiste à recueillir les données pendant
l’accouchement auprès des sages-femmes.

II.2.1.3. Matériel d’étude

Pour la réalisation de notre travail, nous nous sommes servis :


 Stylo;
 Du questionnaire d’enquête ;
 De l’ordinateur portable Dell.

II.2.1.4. Techniques
Pour collecter les informations nécessaires pouvant permettre
d’atteindre le but fixé, nous avons jugé opportun de recourir à quelques
techniques. Il s’agit de :

a) La technique documentaire
Selon Ngongo Disashi (1999), cette technique s’occupe de
l’étude de preuves muettes qui sont des textes écrits ou des œuvres produites par
les hommes en un mot les documents. Pour nous, elle a consisté à exploiter la
documentation existante sur les hémorragies du post-partum. Elle a constitué
une espèce de préalable pour notre recherche scientifique.
b) La technique d’observation
Cette démarche a été indispensable et pratique, dans la mesure où
elle nous a permis d’appréhender et d’épingler directement les faits à partir de
constats directs des écarts. Pour Ngongo Disashi (op.cit.), l’observation est une
technique de la recherche qualitative qui implique le chercheur dans les activités
de recherche et combine plusieurs démarches, pour recueillir les informations
sur le terrain de recherche, les individus et la réalité.
En tant que résidant de la ville province de Kinshasa, par
observation non participante nous avons eu à constater lors de stages dans les
hôpitaux de la place qu’il y a eu un bon nombre des accouchées qui saigner à
l’issue de l’accouchement et plusieurs facteurs ou soit causes ont été énuméré et
cela nous a permis de nous imprégner de la prise en charge que bénéficient ceux
accouchées.
29

II.2.1.5. Instrument de collecte des données


Après la connaissance du milieu, nous avons poursuivi nos
travaux de recherche sur le terrain en utilisant un questionnaire d’enquête.
Cette dernière a été confectionnée sur base de la revue de la
littérature, afin de déterminer les éléments de prise en charge de l’hémorragie du
post-partum à l’HGR de Makala.

II.2.3. Population cible et échantillonnage

II.2.3.1. Population cible


Pour Tshitadi et Landu (2020), la population cible est l’ensemble
des sujets qui intéressent le chercheur et auxquels ce dernier voudrait pouvoir
appliquer les résultats de l’étude ou extrapoler les conclusions. Les infirmiers
affectés au service de la maternité de l’HGR de Makala ont constitués la
population cible de notre étude.
II.2.3.2. Echantillonnage
II.2.3.2.1. Echantillon

Pour Jacques Quevauvilliers (2007), l’échantillon est une partie de la


population que l’on étudie pour en déduire les caractéristique de la population
totale ou encore une fraction de la population.

a) Type de l’échantillon
Dans cette étude nous avons recouru à la technique
d’échantillonnage non probabiliste par choix orienté ou choix raisonné retenu
sur base de nos critères des sélections présenté ci-dessous. Ce dernier repose sur
la conviction des connaissances que le chercheur a sur la population qui
peuvent être utilisées pour sélectionner un par un les cas (ou les types de cas)
qui devraient composer l’échantillon (Tshitadi et Landu, 2020).

b) Taille de l’échantillon

Après l’application de nos critères des sélections et pour nous


permettre à bien calculer la taille de notre échantillon ; la taille de l’échantillon
est de 28 sages-femmes (infirmiers).

II.2.4. Critères d’admissibilité

a) Critère d’inclusion :
30

 Etre un personnel soignant du service de maternité ;


 Avoir dirigé un accouchement dont l’accouchée a été victime d’une
hémorragie du post-partum immédiat ou tardif ;
 Accepter de faire librement partie de cette étude.

b) Critère d’exclusion :
 Sont écartés de cette étude tout infirmier ne remplissant pas les conditions
d’inclusion ;
 Les personnels administratifs ;
 Les ouvriers ;
 Les infirmiers non présents au service.

II.2.5. Démarche préliminaire


Pour mieux connaitre le terrain d’enquête, il était utile de
commencer par réunir des paramètres préliminaires dont certains ont nécessité
des études plus détaillées. La recherche sur terrain était rendue possible grâce à
la lettre de recherche reçue du Doyen de la Faculté des Sciences de la Santé de
l’Université Pédagogique Nationale. Il nous a été possible d’entrer en contact
avec les autorités de l’Hôpital Général de Référence de Makala, ainsi le terrain
nous a été favorable pour la collecte des données.

II.2.6. Plan de traitement et d’analyse des données


Les données brutes de l’enquête ont été saisies dans un fichier
Excel où elles ont été épurées, validées et codifiées avant d’être exportées sur les
tableaux pour la présentation. Le dépouillement était réalisé comme étant est
une opération qui consiste à tirer des données manuellement afin d’obtenir des
unités statiques selon un critère bien déterminé.

II.2.6.1. Analyse descriptive


a) Etude de fréquence
La fréquence a été réalisée pour observer le nombre des fois où une observation
a été faite dans une population étudiée. Elle est utilisée dans cette étude pour
analyser les données quantitatives, soit la formule ci-dessous était utilisée.

Le taux a été utilisé pour transformer les fréquences en pourcentage, soit :

T=
31

Ou soit :
F.O
% = F . A x 100
% = Pourcentage
F.O = Fréquence observé
F.A = Fréquence Attendue

II.2.7. Critère d’acceptabilité


Pour rendre les données de recherche plus significatives, nous
devrions les traiter.
Les fiches sont donc utiles pour grouper les données d’enquête
selon chaque critère d’évaluation retenu à chaque niveau de qualité de soins. Le
critère d’acceptabilité des réponses à nos questions d’enquête est de 70% ou
plus.

2.3 Difficultés rencontrées


Dans l’élaboration de notre travail de recherche nous étions devant
plusieurs difficultés à savoir :
 L’accès difficile aux informations auprès des responsables de l’hôpital ;
 Le problème de la documentation ;
 Difficulté de déclament ;
 Difficulté financière.
32

CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS

III.1. PRESENTATION DES RESULTATS


Dans ce chapitre, nous allons présenter les résultats de l’enquête faite
sur terrain, sous forme de tableau de fréquence et pourcentage.

III.1.1. Présentation des caractéristiques sociodémographiques des


enquêtés
Tableau III.1 : Répartition des enquêtés selon les tranches d’âge
Age FO %
18 à 24 ans 12 40
25 à 30 ans 10 33,3
31 à 40 ans 5 16,6
Plus de 41 ans 3 10
Total 30 100
Ce tableau III.1, montre que les sujets soumis à l’enquêté sont répartis
en tranche d’âge  de la manière suivante :
 La tranche d’âge allant de 18 à 24 ans présente 40% ;
 Celle située entre 25 à 30 ans englobe 33,3% ;
 La tranche d’âge allant de 31 à 40 ans contient 5 soit 16,6% ;
 La tranche d’âge allant de plus de 40 ans renferme 3 sujets soit 10%.

Tableau III.2 : Répartition des cas selon le niveau d’études


Niveau FO %
Infirmier A3 1 3,3
Infirmier A2 18 60
Infirmier A1 11 36,6
Total 30 100
Ce tableau renferme les différents niveaux d’études des infirmiers
enquêtés, soit 3,3% d’infirmiers sont des A3 (infirmier auxiliaire), 60 % sont
de A2 (infirmier diplômé d’Etat) et 36,6% de ceux qui sont des infirmiers A1
(infirmier gradué).
33

Tableau III.3 : Répartition des enquêtés selon l’Etat Civil

Etat-Civil FO %
Marié 7 23,3
Célibataire 20 66,6
Divorcé 2 6,6
Veuf 1 3,3
Total 30 10
Nous relevons dans ce tableau III.3, que les infirmiers célibataires sont
majoritaires et représentent 20 soit 66,6%, suivi des mariés avec 7 soit 23,3%,
ceux qui se sont divorcés présentent 2 soit 6,6% en revanche les veufs affichent
1 soit 3,3% d’enquêtés.

Tableau III.4: Répartition des enquêtés selon le sexe


Sexe FO %
masculin 11 36,6
féminin 19 63,3
Total 30 100
Dans ce tableau III.4, on observe que 11 enquêtés soit 36,6% des
personnes sont de sexe masculin tandis que 19 soit 63,3% enquêtées sont de
sexe féminin. Donc, les femmes enquêtées sont majoritaires par rapport aux
hommes.

III.1.2. Questions liées à l’objet de la recherche

Tableau III.5 : Répartition des avis des enquêtés selon motivation

Motivation FO %
Faible 1 3,3
moyen 9 30
Elevée 20 66,6
Total 30 100
Dans ce tableau nous renseignons sur l’aspect motivation des
infirmiers dans l'exercice de leur fonction. Il sied de signaler que 3,3%
d’enquêtés sont faiblement motivés, 30% ont une motivation moyenne et
66,6% ont une motivation élevée.

Tableau III.6 : Répartition des cas selon recyclage sur la santé mère-enfant

Recyclage FO %
34

suivi + 9 30
non suivi - 21 70
Total 30 100
Il est indiqué dans ce tableau que 30% des infirmiers sont recyclés sur
la santé mère-enfant et 70% ne les sont pas.

Tableau III.7: Résultat en rapport avec les connaissances des enquêtés

connaissances des enquêtés FA FO %


hémorragie  30 30 100
Définition
Post-partum  30 30 100
rétention placentaire  30 30 100
Causes déchirure  30 30 100
atonie  30 30 100
saignement  30 30 100
Clinique
pelure conjonctivale  30 30 100
hémoglobine  30 30 100
Para-clinique
hématocrite  30 30 100
conséquence choc  30 30 100
Total 300 300 100
Les connaissances des infirmiers sur les différentes rubriques
présentées dans le tableau ci-dessus sont évaluées à 100%, soit tous les
infirmiers ont répondus aux questions liées aux connaissances de l’hémorragie
du post-partum.

Tableau III.8: Répartition des enquêtés selon les attitudes et pratiques

Attitudes et pratiques FA FO %
Hémoglobine  30 30 100
Examen Para-clinique
Groupage  30 30 100
Suture  30 30 100
Acte/déchirure Tamponnement  30 20 66,6
Hémostasie/pince  30 25 83,3
Acte/rétention Curage  30 20 66,6
35

Curetage  30 25 83,3


Massage utérine  30 20 66,6
Acte/trouble de hémoglobine  30 20 66,6
coagulation hématocrite  30 10 83,3
Total 300 230 76,6
Ce tableau indique que 76,6% des infirmiers affichent les attitudes
professionnelles dignes, 23,4% des infirmiers présentent certaines faiblesses
d’ordre pratique.

Tableau III.9: Répartition des avis des enquêtés sur la Communication


pour le Changement des Comportements

Communication/changement du comportement FA FO %
Fréquenter la CPN  30 30 100
Conseil/ Eviter les accouchements rapprochés  30 20 66,6
préventif N’est pas pousser avant la dilatation
complète  30 29 96,6
Hygiène Se laver les seins tous les jours  30 28 93,7
corporelle Se tenir le corps propre  30 29 96,6
Se laver les régions génitales  30 28 93,7
Bain de
Garnir la vulve d’une sureté propre  30 25 83,3
siège
Renouveler la sureté plusieurs fais par jours  30 20 66,6
Total 240 209 87
Dans ce tableau, il est indiqué que 87% des infirmiers savent
communiquer aux femmes en grossesse pour le changement de comportement,
c’est-à-dire communiquer dans ce sens de donner conseil sur la CPN, les
accouchements rapprochés. Hygiène corporel..., 13%  d’infirmiers négligent cet
aspect.

Tableau III.10: Synthèse des avis des enquêtés sur la prise en charge de
l’hémorragie du post-partum

Synthèse FA FO %
Connaissances des enquêtés 300 300 100
Attitudes/Pratiques des enquêtés 300 230 76,6
Connaissances pour changement de comportement  240 209 87
Total 840 739 88,3
Ce tableau renseigne que 100% des infirmiers ont la maitrise sur les
connaissances de la prise en charge des hémorragies du post-partum ; 76,6%
d’infirmiers affichent des attitudes et des pratiques requises ; par contre 87%
36

communiquent parfaitement avec leurs sujets. Néanmoins certaines faiblesses


sont relevées comme par exemple 23,4% n’ont pas des bonnes attitudes et
pratique et 13% négligent l’aspect communicationnel.
Donc, partant de ce tableau synthèse, nous pouvons dire que nos enquêtés ont
des connaissances suffisantes sur la prise en charge des hémorragies du post-
partum en se référant du critère d’accessibilité fixé à 70%.

III.2. INTERPRETATION DES RESULTATS

Dans cette deuxième section du chapitre trois, on va procéder à


l’interprétation des données présentées ci-dessus dans les tableaux. Par rapport
aux profils des enquêtés, le sexe renseigne que 11 enquêtés soit 36,6% étaient
de sexe masculin contre 19 soit 63,3% enquêtées qui étaient de sexe féminin.
Donc, les femmes enquêtées ont été majoritaires par rapport aux hommes.
L’état civil des infirmiers enquêtés relèves que les célibataires étaient
majoritaires avec 20 soit 66,6%, suivi des mariés avec 7 soit 23,3%, ceux qui se
sont divorcés présentent 2 soit 6,6% en revanche les veufs affichent 1 soit 3,3%
d’enquêtés. Les tranches d’âge des enquêtés ont été réparties comme suit :

 La tranche d’âge allant de 18 à 24 ans présente 40% ;


 La tranche d’âge allant 25 à 30 ans englobe 33,3% ;
 La tranche d’âge allant de 31 à 40 ans contient 5 soit 16,6% ;
 La tranche d’âge allant de plus de 40 ans renferme 3 sujets soit 10%.
Trois catégories d’infirmiers ont été enquêtées à savoir :
infirmiers A3 (infirmier auxiliaire 3,3%) ;
infirmiers A2 (infirmier diplômé d’Etat) 60 % ;
infirmiers A1 (infirmier gradué) 36,6%.
37

Les questions liées à l’objet de la recherche ont dégagées que l’aspect


motivation des infirmiers dans l'exercice de leur fonction se présente par 3,3%
d’enquêtés qui étaient faiblement motivés, 30% avaient une motivation
moyenne et 66,6% avaient une motivation élevée.
Les infirmiers formés en paquet santé de la mère ont représentés
30% contre 70% de ceux qui assurent la prise en charge de la femme enceinte
sans avoir reçue une quelconque formation en cours d’emploi.

Les connaissances des infirmiers sur les différentes rubriques


présentées dans le tableau ci-dessus sont évaluées à 100%, soit tous les
infirmiers ont répondus aux questions liées aux connaissances de l’hémorragie
du post-partum.

Les attitudes et pratiques des infirmiers présentent 76,6% des


infirmiers affichent les attitudes professionnelles dignes, 23,4% des infirmiers
présentent certaines faiblesses d’ordre pratique.

Les avis des enquêtés sur la Communication pour le Changement des


Comportements indiqué que 87% des infirmiers savent communiquer aux
femmes en grossesse pour le changement de comportement, c’est-à-dire
communiquer dans ce sens de donner conseil sur la CPN, les accouchements
rapprochés et 13%  d’infirmiers négligent cet aspect.

Le tableau synthèse des avis des enquêtés sur la prise en charge de


l’hémorragie du post-partum affiche que 100% des infirmiers ont la maitrise sur
les connaissances de la prise en charge des hémorragies du post-partum ; 76,6%
d’infirmiers affichent des attitudes et des pratiques requises ; par contre 87%
communiquent parfaitement avec leurs sujets. Néanmoins certaines faiblesses
sont relevées comme par exemple 23,4% n’ont pas des bonnes attitudes et
pratique et 13% négligent l’aspect communicationnel.

Donc, partant de ce tableau synthèse, nous pouvons dire que nos


enquêtés ont des connaissances suffisantes sur la prise en charge des
hémorragies du post-partum en se référant du critère d’accessibilité fixé à 70%.
38

CONCLUSION

Toute femme enceinte a droit à un niveau de vie suffisant pour


assurer sa santé, son bien-être, et celle de sa famille, notamment, l’habillement,
le logement, les soins médicaux et les services sociaux nécessaires. Elle a droit à
la sécurité en cas de grossesse. Dans notre culture, donner naissance est une
bonne assurance surtout juste après le mariage. Mais pendant l’accouchement
beaucoup de femmes meurent suite aux facteurs de risques liées à l’hémorragie
qui est la cause non négligeable de mortalité maternelle (J. COURTEJOIE,
2009).

En dépit des progrès de la santé, la situation des gestantes reste


préoccupante du fait du risque élevé de décès pendant la grossesse,
l’accouchement, ou dans les suites de couches. La crainte de ce drame explique
les inquiétudes grandissantes des parents et des familles lorsque l’une de leurs
filles est enceinte (BARBARINO et coll., 2012).

Selon Net work (2014), « La grossesse et l’accouchement ont


depuis l’origine des temps fait courir à la femme un risque mortel ». Cette
assertion soutenue par RIVIERE reste encore valable de nos jours. Ce risque qui
fraye chaque obstétricien explique les recherches continues afin d’établir les
conditions les meilleures pour une issue favorable de la grossesse.

Après collecte, présentation et analyse, l’étude est arrivée aux résultats


suivants:
Les connaissances des infirmiers sur les différentes rubriques présentées
dans le tableau ci-dessus sont évaluées à 100%, soit tous les infirmiers ont
répondus aux questions liées aux connaissances de l’hémorragie du post-
partum.
Les attitudes et pratiques des infirmiers présentent 76,6% des infirmiers
affichent les attitudes professionnelles dignes, 23,4% des infirmiers
présentent certaines faiblesses d’ordre pratique.
39

Les avis des enquêtés sur la Communication pour le Changement des


Comportements indiqué que 87% des infirmiers savent communiquer aux
femmes en grossesse pour le changement de comportement, c’est-à-dire
communiquer dans ce sens de donner conseil sur la CPN, les
accouchements rapprochés et 13%  d’infirmiers négligent cet aspect.

En bref, il avère que, l’hypothèse émise est infirmée notamment :


la prise en charge des accouchées ayant une hémorragie du post-partum
est assurée correctement par les infirmiers œuvrant au service de gynéco-
obstétrique à l’HGR de Makala».

Au regard de résultats obtenus, il est suggéré ce qui suit


 Aux futurs chercheurs :
● Mener des études sur l’hémorragie du post-partum;
● Approfondir les recherches l’hémorragie du post-partum.
 A l’Etat congolais :
- Doter les HGR d’un PCA complet pour faciliter la prise en charge ;
- Assurer aussi la gratuité des accouchements et des soins de l’accouchée ;
- Subventionner les mutuelles de santé ;
- Uniformiser la tarification de l’accouchement en RDC ;
- Rendre certains soins forfaitaires.
 Aux femmes enceintes :
Suivre au moins quatre CPN pendant une grossesse;
Manger une alimentation équilibrée.

BIBLIOGRAPHIE

I. OUVRAGES
40

J. COURTE JOIE : Maternité et Santé (manuel d’obstétrique).


BERNARD et GENEVIEVE (1989) l’enfant et la santé
JACQUES QUEVAUVILLIERS (2007), Dictionnaire Médical, 5ème Edition
Masson, 35 000 Définitions, Atlas anatomique en couleurs,
Lexique anglais/français, constantes biologiques et étymologie,
1516p
NGONGO DISASHI (1999), La recherche scientifique en éducation, ISBN;
Paris, 216p.
PINTHO et GRAWTZ (1973), Méthode des Sciences Sociales, Paris, 4e
Edition, Dalloz.

II. DICTIONNAIRE

Le Petit LAROUSSE (2012), illustré, en couleurs: 90000 articles, 5000


illustrations et 354 cartes, Chronologie universelle, Ed Larousse:
21, rue du Montparnasse 75283 Paris Cedex 06, 1882 p.
Le Larouse illustré (2013), Paris, Larousse

III. NOTES DE COURS

TSHITADI MAKANGU et LANDU MAKESI (2020), Problèmes spéciaux de


recherche en administration et enseignement en soins infirmiers,
Edition MILLENIUM, ISBN 978-2-7414-0697-7, Kinshasa-RDC.
ALPHA-SANDUL LANDU MAKESI (2015), Notes des Cours de Nursing
Chirurgical II et Petite Chirurgie à l’intention des étudiants de G3
Sciences Infirmières de l’UPN, UPN-Kinshasa, 290p, inédit.
JOSEPH BAGAMBE (2019) : Notes de cours de Gynéco-obstétrique, G2
S.I/UPN

IV. REVUES ET TFC


NDAYA – K (2010), Rôle de l’infirmier en cas d’hémorragie en post-partum.
Cas de la maternité de Kingasani II, TFC S.I
Maurel Chloé.« quelle « santé globale » pour demain ? L’enjeu de la
couverture sanitaire universelle »
OMS 2010. Rapport sur la santé dans le monde 2010. Le financement des
systèmes de santé : le chemin vers une couverture universelle.
Genève.
41

OMS et Banque mondiale. 2013. ≪Monitoring Progress towards Universal


Health Coverage at Country and Global Levels: À Framework. ≫
Document de discussion.
OMS (2014) : prise en charge intégré de la grossesse et de l’accouchement,
Genève.

V. WEBOGRAPHIE

- www.wikipédia.com, consulté le 02/11/2020


- www.cmpa-acpm.com, consulté le 11/11/2020
- www.msdmanuals.com, consulté le 08/10/2020
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- www.ncbi-nlm-nih.com consulté le 29/10/2020
- www.irbms.com, consulté le 29/10/2020

Table des matières

EPIGRAPHE..............................................................................................................................................................i
DEDICACE..............................................................................................................................................................ii
REMERCIEMENTS................................................................................................................................................iii
RESUME.................................................................................................................................................................iv
Liste des abréviations...............................................................................................................................................vi
Liste des tableaux....................................................................................................................................................vii
INTRODUCTION................................................................................................................................................- 1 -
01. Problématique..........................................................................................................................................- 1 -
02. Question de recherche....................................................................................................................................- 3 -
03. Hypothèse de la recherche..............................................................................................................................- 4 -
42

04. Objectifs de la recherche................................................................................................................................- 4 -


04.1. Objectif général.......................................................................................................................................- 4 -
04.2. Objectifs spécifiques...............................................................................................................................- 4 -
05. Intérêt du sujet de la recherche.......................................................................................................................- 4 -
06. Domaine et type de recherche.......................................................................................................................- 5 -
07. Délimitation du champ de recherche..............................................................................................................- 5 -
08. Plan sommaire du travail.........................................................................................................................- 5 -
CHAPITRE I. CONSIDERATIONS GENERALES...........................................................................................- 7 -
I.1. Définition des mots clés.................................................................................................................................- 7 -
I.1.1. Evaluation...............................................................................................................................................- 7 -
I.1.2. Prise en charge............................................................................................................................................- 7 -
I.1.3. Infirmière................................................................................................................................................- 7 -
I.1.4. Hémorragie..............................................................................................................................................- 8 -
I.1.5. Post-partum.............................................................................................................................................- 8 -
I.1.6. Hémorragie du post-partum immédiat (HPPI)........................................................................................- 8 -
I.1.7. Hémorragie du post-partum tardif...........................................................................................................- 9 -
I.1.8. Typologie des hémorragies du post-partum............................................................................................- 9 -
II.2. Généralité sur l’hémorragie du post-partum.................................................................................................- 9 -
II.2.1. Définition...............................................................................................................................................- 9 -
II.2.2. Rappel physiologique de l’accouchement.............................................................................................- 9 -
II.2.3. Phénomène mécanique de décollement...............................................................................................- 11 -
II.2.4. Etiopathogénie de l’hémorragie du post-partum.................................................................................- 12 -
II.2.5. Hémorragie de la délivrance................................................................................................................- 13 -
II.2.6. Physiopathologie de l’hémorragie de la délivrance.............................................................................- 13 -
II.2.7. Etiologie du post-partum....................................................................................................................- 14 -
II.2.8. Troubles de la coagulation...................................................................................................................- 14 -
II.2.9. Facteur de risque de l’hémorragie du post-partum immédiat..............................................................- 17 -
II.2.9.1. Les tumeurs et les anomalies vasculaires du vagin.................................................................- 17 -
II.2.9.2. Déchirures vulvaires..................................................................................................................- 18 -
II.2.9.3. Déchirure périnéales..................................................................................................................- 18 -
II. 2.9.4. Circonstance de survenue des déchirures...............................................................................- 18 -
II.2.10. Prise en charge de l’atonie utérine.....................................................................................................- 19 -
II.2.10.1. Prise en charge de la délivrance cervicale..................................................................................23
CHAPITRE II : MILIEU ET METHODES............................................................................................................25
II.1 Présentation de l’’Hôpital Général de Référence de Makala.......................................................................25
II.1.1 Historique..................................................................................................................................................25
II.1.2 Situation géographique.............................................................................................................................26
II.1.3 Capacité d’accueil.....................................................................................................................................26
II.1.4 Organisation administrative......................................................................................................................26
1. Organigramme de l’HGM........................................................................................................................26
II.1.5 Statut juridique..........................................................................................................................................27
II.1.6 Objectifs de l’Hôpital................................................................................................................................27
43

II.1.7 Organigramme...........................................................................................................................................28
II.2. Méthodologie de l’Etude.............................................................................................................................29
II.2.1. Devis de recherche...................................................................................................................................30
II.2.1.2. Méthode d’étude...................................................................................................................................30
II.2.1.3. Matériel d’étude..................................................................................................................................30
II.2.1.4. Techniques...........................................................................................................................................30
a) La technique documentaire........................................................................................................................30
b) La technique d’observation........................................................................................................................31
II.2.1.5. Instrument de collecte des données...........................................................................................................31
II.2.3. Population cible et échantillonnage..........................................................................................................31
II.2.3.1. Population cible.....................................................................................................................................31
II.2.3.2. Echantillonnage.....................................................................................................................................32
II.2.3.2.1. Echantillon.........................................................................................................................................32
II.2.4. Critères d’admissibilité............................................................................................................................32
II.2.5. Démarche préliminaire............................................................................................................................33
II.2.6. Plan de traitement et d’analyse des données..........................................................................................33
II.2.6.1. Analyse descriptive..............................................................................................................................33
II.2.7. Critère d’acceptabilité..............................................................................................................................34
2.3 Difficultés rencontrées..................................................................................................................................34
CHAPITRE III : PRESENTATION ET INTERPRETATION DES RESULTATS..............................................35
III.1. PRESENTATION DES RESULTATS..........................................................................................................35
III.1.1. Présentation des caractéristiques sociodémographiques des enquêtés........................................................35
III.1.2. Questions liées à l’objet de la recherche.................................................................................................36
III.2. INTERPRETATION DES RESULTATS.....................................................................................................40
Table des matières...................................................................................................................................................46

ANNEXES 1 : Questionnaire d’enquête

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