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Proposée par la Médiathèque de Saint-Raphaël
Textes d’Albert Camus
Camus, Albert, Caligula, éd. Gallimard, coll. Folio, 1980
Caligula a été représenté pour la 1ère fois en 1945 sur la scène du Théâtre Hébertot. Le
Malentendu représenté pour la 1ère fois en 1944, au Théâtre des Mathurins.
« Sur le pont, je passai derrière une forme penchée sur le parapet, et qui semblait regarder le
fleuve. De plus près, je distinguai une mince jeune femme, habillée de noir. Entre les cheveux
sombres et le col du manteau, on voyait seulement une nuque, fraîche et mouillée, à laquelle
je fus sensible. Mais je poursuivis ma route, après une hésitation... J'avais déjà parcouru une
cinquantaine de mètres à peu près, lorsque j'entendis le bruit, qui, malgré la distance, me parut
formidable dans le silence nocturne, d'un corps qui s'abat sur l'eau. Je m'arrêtait net, mais sans
me retourner. Presque aussitôt, j'entendis un cri, plusieurs fois répété, qui descendait lui aussi
le fleuve, puis s'éteignit brusquement. »
(4e de couverture)
« L'envers et l'endroit est le premier livre d'Albert Camus. Il paraît à Alger en 1937.
A la fin de sa vie, Camus verra dans cette œuvre de jeunesse la source secrète qui a
alimenté ou aurait dû alimenter tout ce qu'il a écrit. L'envers et l'endroit livre
l'expérience, déjà riche, d'un garçon de vingt-deux ans : le quartier algérois de
Belcourt et le misérable foyer familial dominé par une terrible grand-mère ; un
voyage aux Baléares, et Prague, où le jeune homme se retrouve ‘la mort dans l'âme’
; et surtout, ce thème essentiel : ‘l'admirable silence d'une mère et l'effort d'un
homme pour retrouver une justice ou un amour qui équilibre ce silence’. »
(4e de couverture)
“Quand la sonnerie a encore retenti, que la porte du box s'est ouverte, c'est le
silence de la salle qui est monté vers moi, le silence, et cette singulière sensation
que j'ai eue lorsque j'ai constaté que le jeune journaliste avait détourné les yeux. Je
n'ai pas regardé du côté de Marie. Je n'en ai pas eu le temps parce que le président
m'a dit dans une forme bizarre que j'aurais la tête tranchée sur une place publique
au nom du peuple français...
L'étranger est le premier roman d'Albert Camus (1913-1960), prix Nobel de
littérature, auteur de La peste et de Caligula.”
(4e de couverture)
« Dans les épaisseurs de la nuit sèche et froide, des milliers d'étoiles se formaient sans trêve et
leurs glaçons étincelants, aussitôt détachés, commençaient de glisser insensiblement vers
l'horizon. Janine ne pouvait s'arracher à la contemplation de ces feux à la dérive. Elle tournait
avec eux, et le même cheminement immobile la réunissait peu à peu à son être le plus
profond, où le froid et le désir maintenant se combattaient. »
(4e de couverture)
Camus, Albert, Lettres à un ami allemand, éd. Gallimard, coll. Folio, 1991
Les quatre Lettres à un ami allemand, écrites sous l'Occupation et destinées à des publications
clandestines, expriment déjà la doctrine de La peste et de L'homme révolté. Elles se placent
sous l'invocation de Senancour qui, en une formule saisissante, avait résumé la philosophie de
la révolte : «L'homme est périssable. Il se peut ; mais périssons en résistant, et si le néant nous
est réservé, ne faisons pas que ce soit une justice !»
(4e de couverture)
Ne pleurez pas. Non, non, ne pleurez pas ! Vous voyez bien que c'est le jour de la
justification. Quelque chose s'élève à cette heure qui est notre témoignage à nous
autres révoltés : Yanek n'est plus un meurtrier. Un bruit terrible ! Il a suffi d'un
bruit terrible et le voilà retourné à la joie de l'enfance.
«Jamais sans doute, dans l'œuvre théâtrale de Camus, l'amour n'avait pris un
visage plus émouvant que dans Les Justes. Entre Kaliayev et Dora, il y a le
malheur d'un peuple...» (Jean-Claude Brisville).
(4e de couverture)
« Rêvant de faire fortune et d'aller vivre au soleil, Martha et sa mère assassinent pour les
dépouiller les clients de leur auberge. Le frère de Martha, parti depuis vingt ans et revenu
incognito, sera leur dernière victime : quand elles découvrent qui elles ont tué, les deux
femmes se suicident. D'un malentendu, Camus a fait le sujet d'une «tragédie moderne». Le
malheur y vient moins de l'aveuglement, propre aux tragiques grecs, que d'une éperdue
volonté de bonheur soutenue par une énergie capable d'aller au crime. Déjà mise au jour par
Le Mythe de Sisyphe, l'absurdité de la condition humaine donne au Malentendu d'étranges
résonances, moins proches des tragédies d'Eschyle, parfois, que du théâtre d'Ionesco. »
(4e de couverture)
« […] En 1938, Albert Camus abandonne son premier roman, La mort heureuse,
pour commencer à rédiger L'étranger. Ce premier projet romanesque, publié à
titre posthume, est riche pourtant de descriptions lumineuses de la nature et de
réflexions anticonformistes. Le héros, Mersault, recherche désespérément le
bonheur, fût-ce au prix d'un crime. Son parcours est nourri de la jeunesse
difficile et ardente de Camus ; ses choix et ses pensées annoncent les récits et les
essais à venir. »
(extrait de la 4e de couverture)
Camus, Albert, Le mythe de Sisyphe – essais sur l’absurde, éd. Gallimard, coll. Folio,
1994
«Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide.» Avec cette formule
foudroyante, qui semble rayer d'un trait toute la philosophie, un jeune homme de moins de
trente ans commence son analyse de la sensibilité absurde. Il décrit le «mal de l'esprit» dont
souffre l'époque actuelle : «L'absurde naît de la confrontation de l'appel humain avec le
silence déraisonnable du monde.»
(4e de couverture)
« Je me souviens du moins d'une grande fille magnifique qui avait dansé tout
l'après-midi. Elle portait un collier de Jasmin sur sa robe bleue collante, que la
sueur mouillait depuis les reins jusqu'aux jambes. Elle riait en dansant et
renversait la tête. Quand elle passait près des tables, elle laissait après elle une
odeur mêlée de fleurs et de chair. »
(4e de couverture)
Camus, Albert, Noces à Tipasa, in Les Beaux Jours, lu par Isabelle Carré, éd. De vive
voix, 2001
Oran, dans les années 1940. Le docteur Rieux est témoin de l'apparition de rats dans les
rues. La ville est mise en quarantaine, pour ne pas exporter la peste. Dans cette
atmosphère pesante des rues oranaises, le docteur Rieux va lutter contre le fléau.
Camus, Albert, Le premier homme, éd. Gallimard, coll. Cahiers Albert Camus, 1994
« En somme, je vais parler de ceux que j'aimais », écrit Albert Camus dans une
note pour Le premier homme. Le projet de ce roman auquel il travaillait au
moment de sa mort était ambitieux. Il avait dit un jour que les écrivains « gardent
l'espoir de retrouver les secrets d'un art universel qui, à force d'humilité et de
maîtrise, ressusciterait enfin les personnages dans leur chair et dans leur durée ».
(extrait de la 4e de couverture)
Grenier Jean, Les îles, préface d’Albert Camus, éd. Gallimard, coll. L’Imaginaire, 1977
Les grandes révélations qu'un homme reçoit dans sa vie sont rares, une ou deux le
plus souvent. Mais elles transfigurent, comme la chance. A l'être passionné de
vivre et de connaître, ce livre offre, je le sais, au tournant de ses pages, une
révélation semblable. Il est temps que de nouveaux lecteurs viennent à lui. Je
voudrais être encore parmi eux, je voudrais revenir à ce soir où, après avoir ouvert
ce petit volume dans la rue, je le refermai aux premières lignes que j'en lus, le
serrai contre moi et courus jusqu'à ma chambre pour le dévorer enfin sans témoins. Et j'envie,
sans amertume, j'envie, si j'ose dire, avec chaleur, le jeune homme inconnu qui, aujourd'hui,
aborde ces îles pour la première fois...
Saint-Raphaël : R GRE I
Saint-Raphaël : BD FER
Textes sur Albert Camus
Bey, Maïssa, L’ombre d’un homme qui marche au soleil : réflexion sur Albert Camus,
éd. Chèvrefeuille étoilée, 2006
« Je regarde la photo de Camus désormais figé dans une éternité noire et blanche et voici ce
qu'il semble me dire :
- « Je me présente à vous aussi démuni que dans mon enfance. Je me rêve beau et généreux.
Humain surtout. Ni voyant, ni prophète. »
« ... En écoutant Maïssa je retrouvais mon père. Pas un écrivain célèbre, non, mon père, un
être humain avec sa solitude, son courage et ses déchirements.
Et c'était une femme, algérienne, qui dans sa solitude et ses déchirements avait eu le courage
d'une si lumineuse intelligence. »
Catherine Camus
(4e de couverture)
Camus, Albert, textes rassemblés et présentés par Marin, Lou, Écrits libertaires (1948-
1960), éd. Indigène, 2013
« Entre le 21 août 1944 et le 3 juin 1947, Albert Camus est rédacteur en chef et éditorialiste à
Combat. C'est la totalité de ses 165 articles - signés, authentifiés, ou légitimement attribuables
- qui est ici recueillie, présentée et annotée.
[…]
Les articles de Camus à Combat font entendre la voix passionnée d'un écrivain face à
l'histoire, d'un homme épris de justice, de liberté, de vérité, obstinément soucieux d'introduire
la morale en politique, et d'exiger le respect de la dignité humaine ; une voix qui continue à
résonner dans la conscience contemporaine. »
(extrait de la 4e de couverture)
La fille d'Albert Camus raconte son père, de l'Algérie de son enfance au prix Nobel. Des
photos de famille, des images d'Algérie, des articles de journaux, des manuscrits, des affiches,
des scènes de théâtre forment cet album souvenir.
Saint-Raphaël : B CAM
Cazenave, Elizabeth, Albert Camus et le monde de l'art, 1913-1960, éd. Ateliers
Fol’Fer, 2009
Étude sur les relations d'A. Camus avec le monde de l'art et en particulier
avec les artistes de la villa Abd-el-Tif en Algérie, qui accueillit de 1907 à
1962 97 pensionnaires. L'auteure retrace ainsi les premières chroniques
artistiques de l'écrivain dans Alger étudiant et Alger républicain et présente
une série d'artistes qu'il eut l'occasion de côtoyer.
Chabot, Jacques, Albert Camus - "la pensée de midi", éd. Edisud, 2002
Écrivain du Sud, Camus l'Algérois l'est de naissance ; il l'est plus encore par sa pensée qu'il
qualifie lui-même de pensée de midi. Solaire, mais tragique, elle exprime sa révolte contre
l'absurde et le nihilisme qui sont de mauvaises pensées nordiques, issues de la dégénérescence
de l'idéalisme allemand versions hégélienne et marxiste en philosophie de l'Histoire. La
pensée de midi se réclame, au contraire, de la Nature contre l'Histoire ; elle maintient, tout en
l'adaptant à sa lutte contre la déraison démesurée du monde moderne, la sagesse grecque
antique de la juste mesure en toutes choses.
(extrait de la 4e de couverture)
Forest, Philip, Camus : L'étranger, La peste, Les justes, La chute, éd. Marabout, 1992
Guérin, Jeanyves, Albert Camus : portrait de l'artiste en citoyen, éd. Bourin F., 1993
Guérin, Jeanyves, Dictionnaire Albert Camus, éd. R. Laffont, coll. Bouquins, 2009
« Cet ouvrage, rédigé par une équipe internationale de spécialistes, permet de mieux situer
l'importance de l'œuvre et de la pensée d'Albert Camus (1913-1960) dans son temps et dans le
nôtre. Intégrant les travaux critiques et historiques les plus récents, il entend
ne pas dissocier l'artiste méditerranéen, le penseur moderne, le moraliste
classique et le citoyen responsable. Il ouvre des portes multiples sur une
œuvre qui est à la fois déjà intemporelle et toujours actuelle. »
(extrait de la 4e de couverture)
Huster, Francis, Albert Camus, un combat pour la gloire, éd. Le Passeur, 2013
« Albert Camus, le héros de ce Combat pour la gloire, n'a jamais écrit une
ligne de ce récit. J'ai pris sa peau et sa voix pour lui rendre hommage, et le
coucher sur papier par la plume de son vrai stylo Parker - que Catherine
Camus m'a fait l'honneur de m'offrir au soir de la première des neuf cent
soixante-trois représentations de La Peste.
Chaque soir dans ma loge, en France comme à l'étranger, de Paris à Monte-
Carlo, de Genève à New York, de Lausanne à Fort-de-France, de Bruxelles à
Washington ou Boston, sur un calepin noir, perdu et retrouvé plusieurs fois,
j'ai écrit ce qui m'étreignait dans la peau de Rieux et celle de Camus à la fois.
Vous allez donc lire, ou plutôt entendre, ce que j'ai noté non pas à sa place, mais en place de
lui. Ici. Sur les planches du théâtre. Le lieu du monde où il a été le plus heureux. Là où il sera,
à jamais, vivant. Pour que vous puissiez enfin partager avec lui, par l'au-delà, son combat
pour la gloire. »
F. H.
(4e de couverture)
Judt, Tony, Retour sur le XXe siècle: une histoire de la pensée contemporaine pour en
finir avec l'ère de l'oubli, éd. Flammarion, coll. Champs, 2012
Lebesque, Morvan, Camus par lui-même, éd. Seuil, coll. Écrivains de toujours, 1963
Lenzini José, Albert Camus, éd. Milan, coll. Les essentiels, 1995
« […]
La vie et l'œuvre d'Albert Camus, prix Nobel de littérature en 1957, sont
indissociables. Son parcours est ici présenté à travers ses créations littéraires
(essais, romans, théâtre) et son travail de journaliste. De L'Envers et l'Endroit au
Premier Homme, publié à titre posthume, en passant par La Peste, les écrits de
Camus témoignent de l'absurde du quotidien auquel les hommes sont
confrontés. Offrir des pistes de lecture, susciter une découverte plus complète, tels sont les
objectifs de cet ouvrage. »
(extrait de la 4e de couverture)
Lenzini, José, L’Algérie de Camus, éd. Edisud, coll. Les chemins de l’œuvre, 1998
« Cette « longue liaison qui sans doute n'en finira jamais » est la trame de sa vie, de son
œuvre et de ses engagements. Une liaison toujours heureuse, parfois difficile et contradictoire.
Mais une liaison souvent menacée du fait de l'histoire et de la tuberculose que Camus devra
assumer sa vie durant. Fardeau de la souffrance et de la mesure, cette maladie lui impose de
vivre dans la précarité de l'instant conjugué à un futur toujours aléatoire. »
(4e de couverture de Lenzini, José, L’Algérie de Camus, éd. Edisud, 2010 )
Lenzini, José, Les derniers jours de la vie d'Albert Camus, éd. Actes Sud, coll. Bleu,
2009
Le 3 janvier 1960, Albert Camus quitte sa maison de Lourmarin pour rejoindre la capitale en
voiture. Ce voyage est pénible pour l'écrivain qui a des difficultés à mener à terme Le premier
homme, est préoccupé par la guerre d'Algérie et reste marqué par la polémique qui a suivi la
publication de L'homme révolté. Récit évoquant ce voyage qui lui coûtera la vie.
Saint-Raphaël : R LEN D
Saint-Raphaël : B CAM
Fayence : R CAM
Seillans : B 840 CAM
Luppé, Robert de, Albert Camus, éd. Universitaires, coll. Classiques du XXe siècle
Seillans : B CAM
Nicolas, André, Albert Camus ou le vrai Prométhée, éd. Seghers, coll. Philosophes de
tous les temps, 1969
Saint-Raphaël : 194 CAM
Montauroux : B CAM N
« […] Parce qu'il a choisi la révolte plus que la révolution, Albert Camus
(1913-1960) nous a laissé une œuvre toute de netteté et d'« affirmation
visible », éclairée par le soleil de son Algérie natale. Toujours à l'écoute des
événements de son temps, il n'a jamais oublié de rappeler à l'homme ses vraies
valeurs. Acteur de son époque, il n'a jamais cessé de raconter la beauté du
monde. Essayiste, dramaturge, romancier, journaliste, il a obtenu en 1957 le
prix Nobel de littérature. Porteur d'un humanisme sans illusion ni mensonge,
il croit en la puissance de la vérité. Raisonnant avec son cœur, il n'en cultive pas moins une
conscience exigeante. Refusant tous les dogmes, il plaide pour une innocence de l'homme et
un monde solidaire. En un mot, il est plus que jamais notre contemporain nécessaire, et son
œuvre nous parle d'aujourd'hui. »
(extrait de la 4e de couverture)
Saint-Raphaël : B CAM
La vie d'Albert Camus envisagée sous l'angle de sa ville natale, Alger. A partir de documents
rarement exploités, notamment la correspondance de l'écrivain, A. Vircondelet révèle la part
obscure et algérienne d'A. Camus, sa douleur de l'exil, sa nostalgie d'un pays devenu lieu
mythique de refuge et de consolation.
« Dès 1936, Edmond Charlot, alors âgé de vingt et un ans, crée à Alger sa première librairie «
Les Vraies Richesses » Il publie pour la première fois Albert Camus, avec L'Envers et
l'Endroiten 1937 et Noces en 1939. Suivront Audisio, Roblès, Clot, Giono, Garcia Lorca,
Gide, Roy, Kessel, Vercors, Bernanos, Clancier, Temple... Alors que la France est occupée, il
devient à Alger à l'éditeur français numéro un du Monde libre. En 1944, il installe sa maison
d'édition à Paris, où des difficultés financières l'obligeront à renoncer.
En 1965, il est chargé de mission au Centre culturel français d'Alger, puis nommé attaché
culturel à lzmir, et enfin directeur du Centre culturel de Tanger.
À partir de 1980, il se retire avec sa compagne Marie-Cécile Vène à Pézenas (Hérault), Où il
continue de s'occuper de livres et d'édition.
Au-delà de l'extrême diversité des ouvrages qu'il a publiés (plus de 300 titres), Edmond
Charlot témoigne, dans sa démarche, d'un profond attachement à la Méditerranée. »
(4e de couverture)
« Albert Camus aurait eu cent ans aujourd'hui... Comment parler de cet homme aux multiples
appartenances, aux multiples visages et aux multiples contradictions ? Les chemins qui nous
mènent à lui sont sinueux, chacun est balisé par le rapport personnel que nous entretenons
avec l'œuvre du romancier, philosophe, essayiste, journaliste, dramaturge.
Dans cet ouvrage collectif, vingt artistes, écrivains, professeurs, magistrats, journalistes
racontent chacun «son» Camus. On découvre, parmi ces riches contributions, un Camus
caché, insaisissable, silencieux sur la guerre d'Algérie ; un joueur de football, imprégné de
l'esprit d'équipe et d'amitié ; un citoyen engagé politiquement, conscient que la justice ne va
pas sans la révolte ; un Camus tellement actuel qu'il aurait pu voir venir les printemps arabes
de 2011 ainsi que le mouvement des Indignés espagnols ; un Camus journaliste, modèle
insurpassable ; un jeune garçon ayant tant souffert d'une cruelle pauvreté qu'il la restituera
plus tard de manière inoubliable dans Le Premier Homme...
[…]»
(extrait de la 4e de couverture)