Prieuré de Saint-André-de-Rosans

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Prieuré de Saint-André-de-Rosans
Abside du prieuré.
Présentation
Destination initiale
Prieuré clunisien
Destination actuelle
ruines
Style
Construction
XIe siècle, XIIIe siècle
Propriétaire
la commune
Patrimonialité
État de conservation
Localisation
Département
Commune
Coordonnées
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Le prieuré de Saint-André-de-Rosans est une église romane en ruines située sur le territoire de la commune de Saint-André-de-Rosans dans le département français des Hautes-Alpes et la région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Historique[modifier | modifier le code]

Le prieuré de Saint-André-de-Rosans a été établi à la suite d'une donation d'un clerc, prénommé Richaud, à l'abbaye de Cluny en 988. Les biens donnés s'étendaient sur plusieurs communes situées aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme, mais aussi dans le Vaucluse (Malaucène) ou dans les Alpes-de-Haute-Provence (Mison).

Le prieuré, détruit en grande partie à l'occasion des guerres de religion, subsista jusqu'à la Révolution.

Il fut souvent confondu, jusqu'au XIXe siècle avec un temple consacré à Bacchus tant son décor lié à la vigne est important. Les spécialistes ont reconnu dans ces lacs de pampres la feuille du cépage Paga Debiti[1].

L'église priorale, en ruines, conserve un chœur et un transept typiques du premier art roman (XIe siècle) et une nef du XIIe siècle[1].

L'église fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le [2].

Architecture[modifier | modifier le code]

De ce prieuré clunisien fondé à la fin du Xe siècle (988) et disparu au XVIe siècle avec les guerres de religion, il reste pourtant des vestiges du plus grand intérêt archéologique appartenant à la 2e moitié du XIIe siècle et au XIIe siècle[3], [4].

Chapiteaux[modifier | modifier le code]

Colonnades du chœur[modifier | modifier le code]

Mosaïques[modifier | modifier le code]

Le pavement de mosaïque découvert dans le prieuré a été réalisé par le même atelier que celui de l'abbaye Notre-Dame de Ganagobie[5].

Dédicace[modifier | modifier le code]

Frises[modifier | modifier le code]

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Guy Barruol et Jean-Maurice Rouquette, Promenades en Provence romane, Zodiaque, 2002, p.68
  2. Notice no PA00080605, sur la plateforme ouverte du patrimoine, base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Le prieuré, seul monastère complet clunisien du diocèse de Gap
  4. Collectif (Conservations régionales des monuments historiques, des antiquités préhistoriques, des antiquités historiques, avec la collaboration d'A. Roth-Congès, IRAA-CNRS), Coordination générale : René Dinkel conservateur régional des monuments historiques, E. Decugnière, H. Gauthier, Suivez le guide, Monuments historiques Provence-Alpes-Côte d'Azur, Marseille, Conseil régional Provence-Alpes-Côte d'Azur (Office Régional de la culture) et Ministère de la Culture (Direction régionale des affaires culturelles Provence-Alpes-Côte d'Azur), , 200 p.
    Saint-André-de-Rosans, Ancien prieuré, pp. 46 et Cartes thématiques : 2. Architecture médiévale
  5. Carlo Bertelli, Les mosaïques, Bordas, , 360 p. (ISBN 2-04-027012-4)
    Les mosaïques de l’Antiquité à l’art moderne. Edition française sous la direction de Joëlle Fayt, Traduite par Raoul de Merleymont. Ganagobie : p. 175 : en Haute-Provence, le pavement de mosaïque de Ganagobie, aujourd’hui mis encore davantage en valeur par la découverte récente d’une deuxième mosaïque du même atelier à Saint-André de Rosans, orne le transept et les trois absides de l’église

Bibliographie[modifier | modifier le code]

Voir aussi[modifier | modifier le code]

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Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]