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Titre : L'Ouest-Éclair : journal quotidien d'informations, politique, littéraire, commercial

Éditeur : [s.n.] (Rennes)

Date d'édition : 1935-08-14

Contributeur : Desgrées du Lou, Emmanuel (1867-1933). Directeur de publication

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k

Notice du catalogue : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/cb32830550k/date

Type : texte

Type : publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 135307

Description : 14 août 1935

Description : 1935/08/14 (Numéro 14160).

Description : Collection numérique : BIPFPIG14

Description : Collection numérique : BIPFPIG29

Description : Collection numérique : BIPFPIG35

Description : Collection numérique : Fonds régional : Bretagne

Description : Collection numérique : Yroise, bibliothèque numérique de Brest

Droits : Consultable en ligne

Droits : Public domain

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6602534

Source : Bibliothèque nationale de France

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 05/12/2008

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Nouvelle étape

à franchir

PARU. 13 août. Raison et Mgeue semblent, peu à peu, reprendre leun droits. Des journaux de gauche blâment vigoureusement l'attitude toute négative du a Front populaire n. Après MM. Paul Boncour, Henry de Jouvenel, Henri Clerc et les éditorialistes de L'ŒuOre, M. Jules Romains s'élève contre les manifestations de rue n et contre le caractère qu'il ose qualifier de « crapuleux de certaines tentatives d'émeute. Un groupe de radicaux organise la résistance aux extrémistes et fonde l'association des Radicaux de France. Enfin, de ce même côté de l'opinion, l'on dénonce la nouvelle et dangereuse tactique des communistes qui, sans rien abandonner de leur action révolutionnaire. font de l'opportunisme, noyautent les groupements situés à leur droite et entendent prendre la direction du néo-cartel. « Ces bolcheviks, disent les vaioisiens, sont ies exploiteurs du « Front populaire b dont ils veulent faire un tremplin pour s emparer du pouvoir.

Ainsi, tout ce qui n'est pas marxiste, en France, voit le péril d'extrême-gauche et le signale. C'est un progrès. Mais ce commencement de clairvoyance ne servira de rien si, sur le terrain ferme de la politique positive, l'on ne prend pas les dispositions nécessaires a sa manifestation pratique, c'est-à-dire ai le Parlement n'adopte pas une réforme Electorale juste et sérieuse. M. Albert Milhaud, radical chevronné, le répète depuis un an hier encore, constatant combien gravement le scrutin d'arrondissement divise ion parti, et envisageant les travaux du congrès national d'octobre, NI. Milhaud écrivait « Avant comme après ce congrès. les radicaux qui ne passent pas au premier tour seront obligés de rechercher soit les voix modérées, soit les voix socialistes. Ils n'adopteront pas la même attitude dans toutes lea circonscriptions. Lors des dernières élections municipales on a vu, dans une fédération importante, le président de la Fédération se présenter sur une liste de « Front commun » «t le secrétaire général de la fédération faire partie d'une liste de concentration, dans la même ville. Dans une autre fédération non moins importante, on a vu une fraction des radicaux du chef-lieu se détacher de la liste municipale radicale, combattue à droite par une liste nationaliste, pour se porter du côté du a Front commun n et mettre en échec la municipalité radicale sortante. Ces divisions, ces aberrations, ces décisions scabreuses pro- voquées par des sophismes où l'intérêt perparti. S'il y avait un régime de représentation proportionnelle qui réunisse tontes les nuances dans une même couleur, les radicaux aeraient radicaux au lieu d'être frontistes ou antifrontistes. b

Et avec un sens très averti de l'opportunité, l'ancien secrétaire général du parti radical-socialiste affirme que la R.P. peut aboutir avant les prochaines élections législatives si le gouvernement le veut. La parole est donc aux ministres.

C'est entièrement notre avis. L'élaboration des décrets-lois et leur promulgation sont chose faite. Il reste à assurer encore leur exécution. M. Laval doit se convaincre qu'elle ne portera ses fruits que si le pays entrevoit une modification dans le recrutement de l'Assemblée législative. Nous ne voulons pas retomber dans la mare stagnante. Pour opérer une rénovation, c'est à la structure de l'Etat qu'il faut s'attaquer maintenant, en affranchissant avant tout les élus de l'intolérable pression exercée sur eux par des coalitions qui ne sont faites que pour détruira.

L.-A. PAGES.

Un avion est-il tombé en mer d ans l'estuai re d e la Loire au 1 arge d e Saint-Nazaire? Plusieurs personnes l'affirment, mais les recherches effectuées par les remorqueurs n'ont donné aucun résultat

La foule rassemblée près du bureau du port à l'arrivée des deux remorqueurs « R.-4 » et Il Glazic », qui viennent d'ef fectuer en vain des recherches en mer

Saiht-Nazaire, 13 août. (De notre rédaction)

La nouvelle se répandit rapidement à Saint-Nazaire, aujourd'hui, vers midi, qu'un avion ou v.n hydravion venait de tomber à la mer au large du banc rocheux du Pointeau, sur la cote de Jade.

Il avait été vu, parait-il, par un certain nombre de villégiateurs de Saint-Brévin qui avalent aussitôt donné t'alerte A M. le Receveur des P. T. T.

6.000 kilomètres à cheval. Ce raid fantastique a été accompli par 28 cavaliers Tourméniens, qui sont allés d'Achkhabad à Moscou, après avoir traversé le désert Kara-Koum. Au cours d'une halte, l'un des cavaliers se désaltère d'une tasse de thé.

LES GRANDES MANΠUVRES ALLEMANDES

âm crépuscule, les batteries d'artillerie quittent le terrala

pane rejoindre lei cantonnement»

Celui-ci avisa immédiatement la gendarmerie de Paimbœuf ainsi que les autorités nazairiennes.

M. le Receveur des P. T. T., en avisant les autorités compétentes, n'avait pu donner que de vagues renseignegents sur cette chute d'avion ou d'hydravion, car on ne savait exactement de quelle sorte d'appareil 11 s'agissait. M. Debel, ingénieur des Ponts-etChaussées. mit le remorqueur R-4 à la dispositions des officiels, cependant que la Compagnie de remorquage et de sauvetage donnait l'ordre au capitaine du Glazic d'appareiller pour se rendre sur les lieux ou l'appareil était tombé et entreprendre les recherches nécessaires.

A midi 15, les deux remorqueurs quittaient le port et mettaient le cap sur le Pointeau.

Le R-4 avait à son bord M. Dommerq, commissaire spécial et son secrétaire, M. Péneau.

En raison de son faible tirant d'eau le R-i put approcher assez près de la côte du Pointeau, mais rien d'anormal n'apparaissait. On n'apercevait aucune épave, aucun objet qui puisse faire croire qu'un avion venait de tomber daas ces parages.

Vaines recherches

Continuant sa marche, le R-4 arriva près d'une barque de pèche, le Colibri, appartenant au patron Antoine Leray, de St-Brévin.

Peut-être allait-on avoir auprès de ce pécheur quelques précisions ? M Péneau lui parla au porte-voix.

Avez-vous vu un. avion tomber à la mer ? lui demanda-t-iL

Non. Je n'ai pas vu d'avion, répondit Leray qui s'éloigna ensuite. Puis, virant de bord, il revint vers le fi-4.

Et pourtant, dit alors le patron quelque chose de luisant près du Pointeau. J'ai cru que c'était une périssoire et je me suis dit en la voyant: Ils ont bien du culot de venir s'aventurer si loin de la côte. » Peut-être est-ce un débris de l'avion ?

Vers 13 heures, poursuivant sa marche en direction de la pointe SaintGildas, le remorqueur rencontra le Général-Bonaparte, pinasse du Guilvinec, montée par les marins Kerfidel et Le Donge.

Aux questions posées par M. Péneau, ils répondirent qu'entre la Plaine et la Truie, ils avaient aperçu, dans la :-ati-.ée, un hydravion volant presque au ras de l'eau.

Un peu plus loin, près de la pointe Saint-Gildas, on rencontra le Berceaude-Jacqueline, autre bateau de pèche. Nous sommes là depuis huit heures ce matin, dit le patron, et nous n'avons rien aperçu entre la Truie et la Plaine.

C'est alors que, les recherches étant vaines, on décida de faire demi-tour, et à 2 heures le R-4 accostait au quai de Marée.

Le Glaztc, qui, de son côté, était allé au 'arge de la côte de Saint-Marc, n'avait pas eu plus de succès dans ses recherches, et il rentra au port en même temps que le R-4

Des villéglateurs ont aperçu, dans la matinée, un avion évoluant au-dessus de la baie de La Baule. Est-ce cet appareil qui est tombé en mer ?

Tout ce que nous pouvons dire. c'est qu'il ne s'agit pas d'un hydravion des chantiers de la Loire-Aviation

Les rechercher du R.-4 autour du point de chute ont été faites a marée basse et dans un endroit où il n'y a d'a111eurs r^s de fond. Il semble donc que l'épave dt l'appareil aurait pu être facilement repérée au fond de l'eau. Nous serons fixé d'ici peu Si un avion ou un hydravion manque, il sera signale pat le centre auquel il appar-

LES SACRIFICES

PORTENT LEURS FRUITS

LE REDRESSEMENT commEnCE

conFIAnCE!

Une déclaration

du gouverneur général de la Banque de France PARIS, 13 août. Interrogé à l'occasion du récent abaissement des taux d'escompte et d'avances sur titres, M. Tannery, gouverneur de la Banque de France, a fait les déclarations suivantes < La nouvelle baisse du taux de l'escompte et du taux des avances à laquelle la Banque de France a procédé la semaine dernière, aura, j'en suis convaincu, la plus heureuse influence sur l'évolution de la situation générale. Elle témoigne, en effet, du retour progressif à des conditions normales de crédit qui contribueront dans une large mesure à faciliter la reprise des affaires.

« L'oeuvre de redressement financier et d'assainissement économique entreprise par le gouvernement vient d'être encore élargie et complétée par une deuxième série de décrets-lois. Il dépend maintenant de tous les Français de comprendre que l'heure est tenue d-c coordonner leurs efforts en vue d'assurer le développement rationnel de la production et des échanges tant sur le marché intérieur que dans nos rela-. tions avec les autres pays.

Des indices d'amélioration dans le monde entier

c Il n'est pas douteux que dans le monde entier des indices très nets d'amélioration ont pu être constatés au cours de ces derniers mois. En France même, l'oeuvre d'adaptation de l'économie nationale poursuivie sans répit depuis plusieurs années est suffi-

M. TANNERY

samment avancée pour que les nouveaux sacrifices si courageusement consentis par l'ensemble du pays puissent porter leurs fruits. Au surplus. et c'est là un fait essentiel la menace que le déséquilibre budgétaire faisait peser sur le franc est définitivement écartée.

Notre monnaie est plus que jamais à l'abri de toute attaque. Elle offre au travail comme à l'épargne des garanties accrues de sécurité.

Trop de capitaux dorment en France

Parmi les éléments qui doivent normalement concourir à une recrudescence d'activité, l'un des plus importants est la rentrée dans le circuit économique des capitaux actuellement thésaurisés. Cette masse de disponibilités inerte, n'a son équivalent dans aucun autre pays.

< Déplorable en soi, puisqu'il est le résultat d'un manque de confiance et d'un malaise généralisé, un tel phénomène n'en constitue pas -noins dans les circonstances présentes un facteur qui peut devenir aussi utile qu'il a été jusqu'à présent nuisible. Les capitaux tenus maintenant en réserve doivent, en effet. dans la lutte économique jouer désormais le rôle de ces troupes fraîches dont l'apparition sur les champs de bataille est le signe précurseur d° la victoire.

Faire baisser le loyer de l'argent c Qu'ils soient investis en valeurs ou déposas daru les Banques et ians les caisses d'épargne, ils détermineront un abaissement rapide du loyer de l'argent qui permettra un allégement ap- préciable des charges dont est grevée aujourd'hui l'économie nationale. Dans un pays aussi riche que la *rance, 1 argent cher est un contresens L'abondance des capitaux est telle que toute entreprise saine devrait pouvoir trouve» à peu de frais le crédit dont elle a besoin

c L'économie française peut et <>!t maintenant se remettre au travail. Qu'elle soit persuadée que dans toute la mesure ou notre Intervention peut lui apporter un secours efficace, nous lui faciliterons sa tâche Pn collaboration avec l'ensemble de l'organisme bancaire irançai*.

LES ILES DE CHEZ NOUS

GIROIIX

LA PERLE D'ARMORIQUE

LE PATRON DU a LAURENT-EMILIANE tT L'UN DE SES MATELOTS A BORD DE SON DUNDEE

1

Je les avais connus à Concarneau. Le dos au parapet du môle, ils attendaient, goûtant avec calme la douceur de ces quelques heures terriennes, pendant que le patron surveillait à l'usine le découpage des thons. Trois matelots et un mousse, en toile bleue et sabots de mer.

Leur bateau était blanc, blanc comme un yacht de luxe, aussi bien la carène luisante, à l'arrière effacé de fin coureur, que la voilure repliée comme des ailes lasses sous la grand'vergue à demi-amenée. Il avait un joli nom Laurent-Emilsane, après lequel on pouvait lire entre la lisse et les préceintes L. G. X., Indicatif de Groix, la belle ile que j'aime. Le lendemain, j'étais loin avec eux. Nous avions doublé Beg-Meil, l'Ile-auxMoutons, les Glénans. Concarneau avait disparu à l'horizon. Le LaurentEmiliane traçait sa route. S.-S.-O., tranquillement, du vent plein ses hautes voiles, sans se soucier des paquets de mer qui lui rinçaient le pont, ni des lames qui lui martelaient le vent.-e.

Laurent, le patron, avait d'abord hésité à m'emmener. Marée de fin de saison. Froid. Mauvais temps. Vous vous rappelez donc pas le cyclone de 1930 ?.. Mais il était de ces hommes qui ne savent pas dire non, qui n'arrivent pas à faire peur, à cause de la petite flamme de joyeuse bonté qui danse sans cesse dans leurs yeux, comme un korigan sur !<* lande. Quant à l'équipage, c'était aussi des

Grésillons et ils étaient Il contenta comme ça s, par nature et par goût de faire plaisir.

Et puis, cette passagère, ça ferait quelqu'un de nouveau à bord, avec qui bavarder un brin. On me baptisa Perrine et la première soirée nous trouva tous amis, en cercle sur le pont, autour de la bouilloire pleine de thé.

Un thonnier L. G. X., c'est un pet% morceau flottant de l'ile de Groix. Les miches de pain en réserve dans le poste-avant ont été recuites trois fois par le boulanger du bourg. La beurre qu'on met sur les tartines a éte baratté par les femmes et les filles de chaque matelot, et ce sont elles qui ontfait pousser les patates sur quoi s'effrite, dans la cale, la terre séchée de Locmaria. de Kerigant ou de CréhaL C'est bien assez de bourlinguer, quatre ou cinq mois de temps, des eaux anglaises à celles d'Espagne, sans encore rabâcher ses misères pendant les repos. La conversation des hommes, comme leur cœur et leur pensée, est toute orientée vers la petite terre où Garit doit être bien lasse de labourer son champ; où Marie-Anna, a c't'heure ici, rentre sa vache Pàquerette à travers la lande et le crépuscule; où chaque dimanche, Jeannie fait le fars pour les petits gars Firmin et Tudy. Il Un gros farz doré, c'est ça qu'est bon, Perrine Vous verrez, quand vous viendrez à la maison a

Il La maison i, mot prestigieux qui met du sourire et du rêve sur les vt>

En haut la maison 4e Marie-Jeanne Kersaho, au village il© KcrltoV fin ba» i un troupe de Uré»Ujonn«k

sages boucanés La maison, si dure quitter, si douce â retrouver. que l'on évoque inlassablement au banc de quart ou bien en bas, dans le carre. sous le regard maternel d'une image de sainte Anne. piquée de moisi, qui se balance entre l'eptaêmende et le baromètre.

Malgré cela, dès les premières douceurs du printemps pas un nomme sur l'Ile qui n'entende, irrésistible au fond de son instmet l'appel du thon. Ils portert en eux l'amour de cette pèche dès leur plus jeune age A sept ou huit ans. leurs papas les emmenaient déjà aux vacances, comme eux, à présent, emmènent leurs petits gars

Mais le Pardon des Thonniers, juste avant la partance de lmn, est bien plus une fête pour eux que pour tes Gresillonnes qui mettent leurs plus jolis costumes pour venir danser sur les beaux dundees pavoise!, fraicnement repeints.

C'est que les Gresillonnes. elles. sont des terriennes. On ne les croirait pas de la même race que ces hommes hardis, aventureux, prodigues, que le rire, le travail et le risque trouvent également prêts

Pour elles, la mer. c'est J'ennemie. celle qui emmène les hommes et guette les petits, et c'est toujours l'inquiétude qui leur fait lever les yeux vers le large, de dessus les sillona.

Pourtant, elles ne sont pas toutes poules mouillées. à faire leurs signes de croix pour embarquer su' 1' bateau de Lorient comme si elles partaient dans l'aut' monde

Et, un soir qu'il était à la barre, je patron me raconta l'histoire de MarieJeanne Kersaho, du village de Kerllet, qui aurait bien cent r.ns aujourd'hui le jour ».

On l'avait surnommée la FilleCourageuse du nom de son canot, et elle allait chercher son pain sur l'eau, pour elle, sa mère et ses jeunes sœurs. Elle avait embarqué au thon avec son frère, viré à Bordeaux, en Angleterre. en Espagne, partout où il fallait. Elle s'était mise à pécher la sardine des qu'elle avait eu assez de sous pour s'acheter un canot. Elle raccommodait elle-même ses casiers, ses llgnes, ses filets, tout son gréement, et ne regardait pas à retrousser ses jupons dans son pantalon ciré, qu'ou aurait dit une balise à la voir. Elle ne regardait pas non plus, faut bien le dire, à partir sans la tempête avec les autres bateaux au secours d'un caboteur échoué, crevé à la Pointe des Chats, et à sauver du monde qui allait se noyer, sans elle Une brave fille, la Marie- Jeanne, courageuse, dévouée et bonne manoeuvrière Tout cela ne l'empêchait pas de ramasser la fougère et de cultiver un champ, comme les autres femmes..

Deux semaines, nous poursuivîmes le thon, avec nos tangons étendus comme des bras au-dessus de la houle. Nous rencontrâmes des cargos, des chalutiers bretons noirs, des chalutiers espagnols gris-argent, des marsouins, des poissons-lunes et des souffleurs. De grands oiseaux traçaient des cercles autour de la mâture en poussant des cris aigres.

Le vent hurlait, puis tout à coup s'enfuyait, disparu on ne savait où, et le Laurent-Emiliane geignait de la quille à la pomme du mat, avec sa grand'voile en déroute qui ne savait plus sur quoi s'appuyer.

Mais les Grésillons gardaient leur belle humeur, les rires sonnaient clair dans le carré, et rien n'interrompait la chanson monotone qu'à tour de rôle Ils chantaient à la barre, les yeux vers l'horizon et le coeur vers leur Ile. Un jour vint où le crépuscule, au lieu de flamboyer comme une promesse à notre proue, déploya des voiles cendrées sur des fonds écarlates, derrière la poupe, comme un adieu.

C'était le mauvais temps, le froid. Les thons avaient disparu dans leur hivernage mystérieux, et nous devions nous contenter des quatre ou cinq douzaines qui pendaient, ventres béants, le long des tréteaux.

Cette nuit-là, personne à bord ne dormit.

Vent debout, le Laurent-EmiUane louvoyait sur la Basse des Bretons de1 vant les lumières de la côte et de J'lie, entre les feux blancs, rouges et verts de Lorient et de Groix. A chaque changement d'amures, la grand'voile s'abattait, bâbord ou tribord. avec une secousse brutale qui précipitait tes hommes en glissadcs trébuchantes. A l'aube, le beau dundee blanc. l'équipage harassé mais joyeux, s'élança vent arrière, focs, flèche et tapeculs amenés, grand'voile mi-close. toute sa belle corolle de fleur marine effeuillée, entre les deux tours blanche et noire des môles et se rangea dans Port-Tudy où une centaine de ses frères attendaient déjà le désarmement d'automne, lA suivre) Odette DU PUIGAUDEAU.

Une auto est jetée à l'eau par des inconnus à Toalon TotiLOK, 13 août. Une automobile d'assez forte puissance a été pousseepar des inconnus dans les eaux du port marchand, non loin des installations de l'Ecole des chauffeurs-mécaniciens et radiotélégraphistes de la Marine de l'Etat.

La police s'est rendue sur les lieux et a ouvert une enquête. Les services de la Marine ont retiré l'auto à l'aide d'une grue.

On croit que cette voiture, immatriculée en Algérie, a été volée et a servi à Marseille aux «auteurs de l'assasstnat d'un nommé Pignol, tué A coups de' ^•volver 1a nuit dernière, i

| Des orages et des tornade provoquent

des sinistres un peu partout en France

Bordeaux 13 août Une tornade s'est abattue sui le territoire du Beautiran. Castres (Gironde) Elle venait du Sud-Ouest et allait en direction du Nord-Est. Nombre de poteaux suppori tant les fil¡; électrique? et telegraphiques ont été renverses par l'ouragan et ont obstrue la ligne Bordeaux-Toulouse. Des arbres bordant la route nationale ont étr arrachés.

A Nîmea

Nîmes, 13 août. Un violent orage venant de l'Ouest s'est abattu sur la ville et sur la région de Nlmes Les pompiers jnt été appelés pour vider les caves des quartiers bas envahis par les eaux.

Amiens inondé

Amiens, 13 août Un violent orage s'est abattu la nuit dernière sur Amiens. Une partie du centre de la ville et plusieurs autres quartiers ont été transformes en lacs et la circulation a été impossible L'interruption du courant électrique a plongé toute la ville dans l'obscurité. De nombreux animaux ont été noyés.

La foudre a tué à la Croix-Rompue l'ouvrier agricole Cornelis, âgé de 31 ans.

Une victime en Saône-et-Loire Macok, 13 août. Des orages violents viennent de se succéder dans tout le département de Saône-et-Loire A Montceau-les-Mines. M Jondot. père de plusieurs enfants, a été foudroye. A Gourdon. la foudre a allumé un grave incendie dans une ferme et de tuées dans les prés

LA <( CROIX-DU-SUD »

EST ARRIVÉE A DAKAR

Dakar, 13 août. L'hydravion Croixdu-Sud qui avait quitte Natal hier, est arrivé à Dakar à 5 h. 20.

L'INDUSTRIE

DES CONSTRUCTIONS NAVALES

81 l'on en croit les statistiques du Bureau Veritas et te& renseignements qui nous sont donnes a Angieterr. Il y aurait une recrudescence d activité dans l'industrie des constructions navales En effel le total du tonnage brut en construction a la tin du deuxième trimestre 1936 s'éleve a 1.282531 tonneaux, dont 660 321 en construction en Angleterre Ce tonnage est supérieur de 12.997 tonneaux a celui qui se trouvait en chanuer a la an du premier trimestre de cette année, et de 66.181 tonneaux supérieur aux constructions correspondantes au 30 Juin 1934 Ce n'est pas une très grosse amélioration mais en cette période de crise. toutes les fois qu'il n'y a pas régression. il est presque permis de chanter victoire D'autre part. les ren.seignements qui sont communiques d'Angleterre à la on du mois de millet prouvent que certains chantiers anglais sont en pleine activité dans la région du Wear. MM. Doxfôrd et Sons notamment viennent de recevoir trois Dateaux a moteur de 8.200 tonnes; il faut remonter onze années en arrière pour retrouver une commande aussi importante

Il est en outre significatif que dans

le Lloyd Register Book qui vient de paraître, on constate que le tonnage motfdial est passé de 65.0CG tonnes tin 1934 a 64.000 tonnes tin 1935. ce aul indique une résorption d'autant plus intéressante du tonnage mondial que la qualité même de ce tonnage s'ameliore. Malheureusement, les mêmes statistiques indiquent que l'industrie des constructions navales en France ne bénéficie pas. comme les autres, de cette amélioration. C'est ainsi que, sur l'ensemble du tonnage en construction IL la fin du deuxième trimestre 193S, nous ne figurons que pour 49.845 tonnes. passant non seulement après l'Angleterre et l'Allemagne (237.045 t.), mais encore après la Hollande, le Japon, le Danemark, la Suède. Il y a là une situation extrêmement préoccupante qui n'a pas manqué d'attirer

Au château de Castel-Novel, près de Brive, Mlle Colette de Jouvenel fille du célèbre écrivain Colette et de M. Henry de Jouvenel, vient d'épouser le docteur Daussé. A l'issue de la cérémo nie, les jeunes époux sont accompagnés au château par un cortège d'enfants en costumes limousins.

L'UNITÉ SYNDICALE

DES DEUX C.G.T.

PARis, 13 août. Cet après-midi. au siège de la C.G.T. les délégués de la C.G.T. et de la C.G.T.U. ont tenu une réunion commune afin d'examinec le problème de l'unité syndicale. Ie discussion a porté principalement sur 'es modalités des fusions a tous les degrés. En effet, le communiqué publié hier par la C.G.T.U. faisait quelques réserves sur les propositions antérieures de la C.G.T. Après avoir échangé leurs opinions sur les deux textes en présence concernant ces modalités de fusion, les délégués ont décidé de revenir devant leurs organisations pour y soumettre les questions restant en litige, car ils étaient possesseurs de mandats imperatifs et ne pouvaient, par conséquent. ni les uns ni les autres. revenir sur les propositions formulées par les organismes responsables des deux Confédérations

UN HEROS DE LA SCIENCE ADMIS AUX INVALIDES

PARIS, 13 août. Pa. décret publie ce jour a l'Olfiael, M Vaillant ancien radiographe des hôpitaux Saint-iom.» et Lariboisière. amputé des membres supérieurs, est admis a titre xception. nel en raison des éminents services qu'il a rendus a la science et au pays comrre pensionnaire à l'Institution na.tionale des Invalides.

Les aviateurs perdiu

à Madagascar sont retrouvés Takmajuve, 13 août. Les aviateurs Deleplanque et Percy Mayer. dont on avait annoncé la disparition sur le parcours Tananarive-Tamatave Madagascar, ont été retrouvés sains et sauf à Mnramanga,

SOURIRES

Un bon point au gouvernement des Etats-Unls Il vient d'expédier la République du Liberia, en qualité d'am- bassadeur ne vous déplaise, un nègre du plus beau noir.

Il est habile ce choix d'un représen- tant de couleur Non seulement Il atteste que les diplomates américains possèdent le sens des nuances mais Il tient compte de la répulsion naturelle < qui éloigne les races noires des races blanches..

Et qui, somme toute, n'est que ta réplique des hommes à pelure d'ébène aux citoyen* de l'U.S.A. trop fiers de 4 leur peau laiteuse. < On sait que les Yankees, souffrent ] d'un strabisme particulier. professent j une horreur extraordinaire des gens ( dont le derme et l'éplderme portent un deuil perpétuel. Ils y voient rouge expliquez ca quand un nègre entre dans un restaurant de New-York. Ils le passent n tabac, volontiers, comme si cette opération devait blanchlr un ] petlt-ril* de Cham.. Sachant cela le ministre des Affaires, étrangères de M. Roosevelt s'est dlt Hé. hé. au Libéria, des gaillards avlsés et musclés pourraient bien nous rendre la monnale de la pièce. Ils ser- viraient un lynch copieux a notre ani- basiwdeur qu'il n'y aurait rien de aurprenant. un lynch appétissant rnit de coup» 1 de pied et de poing* savamment aiipll- ( qués.. S'y n– t -II pas Intérêt a déléguer sur le continent africain un DrrsonnaKP peinturluré au goût du pays t. Et votlà comment il la Maison-Blanche ou a adjoint la MnIson-.VoIre. succursale 1 diplomntique d'où sortiront des ambas- ( sadeurs léchés au hrou de noix.. ( Rien ne dit que les EtatwUnls ne compléteront pas la gamme des coiikur» en créant encore et la Malmin-Jnune et la Maluon-ltouge \u» Chinois Il. enverront de préférence der plénlpoten- tialres bilieux et distingués par un Ictère tenace Aux indiens des prairies Ils feront cadeau d'un bonhnmme congés- tionné riche en sang du côté de la téte.. Ainsi. par la collaboration étroite de arrhera-t-on fans doute A ficher ta pal\ aux hommes de bonne volonté.

LE PEUT GBfiGOIKE.

l'attention de ceux qui ont la charge de détendre cette uidustne devant le pays C'est ainsi que M René Fould. president de la Chamore Syndicale ces Constructeurs de navires. a fait remarquer dans une conférence presentee a l'Association de l'Agriculture et de l'Industrie française, l'état de decadence de notre marine marchande. Alors qu'en 1914. 31.000 ouvriers environ étaient occt:pés dans les chantiers de constructions navales. ce chiffre ne dépasse plus 15 a 16.000 unîtes. Comment faut-il s'en étonner en reBechlssan' qu'au lieu des 121 III tx de jauge des navires marchands et des 60 000 tonnes de déplacement des navires de guerre, construits annuellement pendant les cinq années de guerre 1914. les chantiers trançais n'ont plus construit entre 1923 et 1932 qu'une moyenne de 82500 tx de navires marchands et 15 000 tonnes de déplacement de navires de guerre. En 1934. la production est tomoee 16.000 tx de jauge de navires de commerce et 7.000 tonnes de déplacement de navires de guerre. M. René Fould n'hésite pas à déclarer que la situation. déjà mauvaise dans les annees qui ont suivi la guerre, est devenue catastrophique en 1934 P. Cette situation est d'autant plus anormale que le total de la flotte marchande française est passé de 2.201.000 tx à 3.566.000 tx. ce qui aurait dû avuir pour effet d'augmenter le travail des chantiers. Quel paradoxe, eu effet, qu'à un' augmentation de 60 de la fiotte française, ait correspondu une réduction de plus de 50 des chantiers français.

Or. cette régression ne peut pas être imputée à l'insuffisance du personnel technique ni de nos ouvriers qui ont fait leurs preuves en construisant les plus belles unités du monde, notamment la Normandie. Les Ingénieurs et les ouvriers bretons notamment sont réputés pour leur conscience professionnelle et pour leur adresse. Il ne faut pas davantage mettre en cause l'outillage ni l'organisation administrative. Nous possédons à St-Nazaire un des centres de machines-outils les plus remarquables du monde. Alors, U faut bien penser que ce résultat déplorable est dû à une erreur de la législation française ou à une situation économique dont cette législation ne s'est pas appliquée à corriger les effets. Après le lumineux exposé de M. Fould, voiià que la Chambre Syndicale, sous la plume de M. Emmanuel Vergé, son éminent secrétaire général vient de jeter le cri d'alarme. c On essaierait en vain de s'expliquer, dit M. Verge. que la production des chantiers français soit tombée au onzième rang, après l'Espagne, alors que la flotte

marchande française occupe encore le quatrième rang sur 1- liste des pavillons du globe. Avec ses trois millions de tonneaux de navires, ce n'est pas 15.000 tonnes que la France devrait produire comme en 1934, mais 150.000 tonneaux chaque année pour assurer un renouvellement normaL m

Notre flotte se meurt, notre flotte est morte si nous ne lui Infusons pas un sang nouveau. C'est un fait devant lequel il faut s'incliner que les conditions d'exploitation du navire sont plus onéreuses en France que dans la plupart des autres pays. Nous ne reviendrons pas sur cette question, nous constatons seulement que, faute de ne pouvoir même amortir leur tonnage, les armateurs sont dans l'impossibilité de le remplacer. La première mesure à prendre, c'est donc de permettre le renouvellement de notre flotte marchande. Alors que le coefficient de renouvellement est de 7.5 en Angleterre, de 6 en Allemagne, de 5 en Hollande. il est tombé en France à 2,86 soit un renouvellement en un peu moins de 40 ans

Tout le monde est donc d'accord pour que le rythme de rajeunissement de notre tonnage soit accélère. Il faut donc tout d'abord donner des crédits de démarrage pour cette opération. On a fait cet égard plusieurs propositions la plus logique serait de suivre ce qui a été fait dans d'autres pays en donnant ce qu'il est convenu d'appeler des primes de démolition, c'està-dire des allocatiors aux armateurs qui démoliront du tonnage vieux pour construire un pourcentage détermine de tonnage neut. Il est juste, puisque l'état de stagnation de notre flotte tient aux mauvais errements de notre législation, que le Tresor public fasse les frais de la renaissance de ce tonnage que l'on peut considérer comme un outillage national au premier chet. C'est d'ailleurs une façon de donner du travail à nos ouvriers au lieu de leur payer des indemnités de chômage. Ceci pose. Il faudra encore regler le statut de la construction navale française. Par suite, en effet, des mesures douameres qui ont eu pour effet d'augmenter le prix de la construction il nous est Impossible de produire des navires dans les mêmes conditions que d'autres pays mieux prépares économiquement Allouons donc des compensations douanières nécessaires cour rétablit l'équilibre entre le prix mondial e* le prix de revient reel dans nos chantiers La encore, requite plaide en faveur de cette thèse car Il est inad- missible que notre industrie soit seule pàtir d'une législation dont profitent toutes les autres Sana cette double Intervention notre industrie des cons- trustions navales risque de connaître une défaillance prochaine et trremé- diable.

LES ÉMEUT1ERS DE TOULON COMPARAISSENT

EN CORRECTIONNELLE De nombreuses condamnations sont prononcées

Toulon 13 août (De notre correspondant particulier). Ce matin, devant le tribunal correctionnel ont corr-t-u les émeutiers du août Carteron Eugène, qui a déjà des antécédents judiciaires, 15 jours de prison, 5 francs d'amende Anteville Emile, 47 ans, conducteur au P. L. M., violences aux agents un mois de prison avec sursis, 50 francs d'amende Spada René. 24 ans, violences à agents trois mois et un Jour de prison, 50 francs d'amende; l'ouvrier plombier Jean César, 26 a' », violences et bris de cldture ur mois de prison pour les deux délits Nersal Vincent, ouvrier du port, violences trois mois et un jour de prison, 25 fr. d'amende Fournier Louis, 26 ans, cultivateur à Lacrau, rébellion a.: agents six Jours de prison, 50 francs d'amende Dieulofet Jean-Baptiste. 26 ans, ouvrier du port, violences deux mois de prison M. Flandrin Toussaint. 58 ans, ancien conseiller municipal, 58 ans, commerçant rue Alézard 2 mois de prison, 100 irancs d'amende; Gueuit Paul, 50 ans, journalier deux mois de prison, 25 francs d'amende A l'audience de l'après-midi, deux jeunes gens de 20 ans sont acquittés faute de preuve. M. Carrère, professeur de sciences au Lycée de Marseille, qui fut pris dane une charge alors qu'il venait de ̃iescendre de son automobile, ignorant tout ce qui se passait, eut un mot de protestation à l'égard d'un agent à qui il présenta d'a.lleu: des excuses il est acquitté.

Les autres inculpés comparaîtront sous peu.

L'enquête

de la délégation des gauches à Brest et à Toulon

Paris, 13 août. La délégation des gauches s'est réunie cet après-midi au Palais-Bourbon. A cette réunion assistaient MM. Léon BJum, Boully, Laville Lagrange, Brandon, Salengro, Maze, Monjauvis, Garchery, Bedouce, Triballet, Midol, Pétrus Faure. Susset, Rucart, Dormoy, Rivière, ainsi que M. Duclos, ancien député communiste. La délégation a entendu un exposé de M. Mazé sur les incidents qui se sont déroulés à Brest et au sujet desquels elle avait donné mandat au député du Finistère et à plusieurs de ses collègues de faire une enquête. M. Midol, député communiste, a fait ensuite son rapport sur les incidents de Toulon.

A l'issue de cette réunion, le procèsverbal suivant a été communiqué. Nous le reproduisons à titre documentaire c La délégation des gauches a entendu les exposés des commissaires envoyés enquêter sur les événements de Brest et de Toulon. Il s'agit de faits trop graves pour qu'elle en puisse conclure sur le champ. Elle charge ses délégués d'établir des rapports écrits à l'aide des renseignements qu'elle vient d'entendre. Très prochainement, elle tiendra une nouvelle réunion à l'issue de laquelle elle formulera son opinion devant le pays. Mais, dès maintenant, il lui apparaît indiscutable que, pour le moins qu'on puisse dire, les Pouvoirs Publics, et plus particulièrement les autorités maritimes pour Brest, la Police d'Etat pour Toulon, ont, par erreur psychologique et parfois par esprit de provocation évidente, une grosse responsabilité. La délégation peut affirmer que les déprédations, les excès commis n'ont pas été le fait des travailleurs. L'enquête révèle que de nombreux provocateurs se sont glissés parmi les manifestants. Elle espère qu'il lui sera possible d'apporter sur ce point des précisions.

c Elle tient à féliciter sans réserve les militants syndicalistes du sang-froid, de l'esprit de pondération dont ils ont fait preuve. C'est grâce à leur action, à leur appel au calme incessamment renouvelé, qu'il ny a pas plus de morts à déplorer.

€ Èn attendant ses conclusions défini- tives, la délégation ne peut que renouveler sa protestation vigoureuse contre la politique des décrets-lois, cause initiale et profonde du sang ouvrier qui vient de couler.

Un membre de la Commission en désaccord avec ses collègues Paris. 13 août. A propos de la réunion de la délégation des gauches, on a remarqué que M. Brandon, député socialiste Indépendant, avait quitté la séance avant qu'elle soit terminée. Il n'aurait pas été d'accord sur les termes du procès verbal et c'est pour protester qu'il aurait quitté la séance

La Commission a décidé de ne plus se réunir que le premier mercredi de septembre pour entendre les rapports écrits qu'ont été charges de rédiger MM. Mazé et Midoi sur les incidents de Brest et de Toulon respectivement. Tandis que M. Mazé parle de provocations qui lui auraient été signalees à Brest. M Midol attribue toutes les violences et tous les incidents sanglants de Toulon, à des éléments louches qui s'étalent mêlés aux manifestants.

DEUX BOMBES ECLATENT DEVANT DES CINEMAS NEW-YORKAIS

New- York. 13 août Deux grosses bombes ont éclate ce matin devant les portes d'entrée de deux cinémas du quartier de Columbus Circle. Il s'agissait d'une protestation contre l'emploi par ces cinémas d'ouvriers n'appartenant pas aux syndicat* iu travail Il n'y a heureusement pas de /ictime. La publicité de Ouest-éclair e« la 1 moins ahAie parce Que 1» j>ltt* productive.

L'ATTENTAT DE TOIIO CONTRE

LE GÉNÉRAL NAGATA

On révèle le nom

de l'assassin

Tokio, 13 août. L'assassin du géneral Nagata, annonce J'agence Rengo, est le lieutenant-colonel Saburo Aizawa. L'assassin, qui était maitre d'armes a l'Ecole militaire, avait ete transfère en 1933 au régiment Fukuyama. dans la préfecture de Hiroshima. Plus recemment le 1" août, au moment où intervinrent de grands changements dans le personnel des officiers, il avait été relégué dans l'ile de Formose comme instructeur militaire de l'Ecole commerciale de Talkoku

Le lieutenant-colonel Amaï succède au général Nagata Tokio, 13 août. Le ministre de la Guerre, général Hayashi, a nomme comme remplaçant du général Nagata le lieutenant-colonel Amai. Le lieutenant-colonel Amai devient ainsi dire,teur du bureau du personnel et secrétaire général du Conseil supérieur de guerre

L'agence Rengo estime que cette décision confirme la résolution du ministre de la Guerre de continuer à diriger selon les principes qu'il s'était fixés l'administration et le personnel de l'armée.

La situation politique

est inquiétante

Tokio. 13 août. Dans les milieux bien informés. on considère que le meurtre du général Nagata constitue une grave atteinte au prestige de l'armée en rendant ainsi publiques l'indiscipline et l'ir tensité des dissenssions qui règnent dans son sein.

Dans les mêmes milieux, on souligne que le mécontentement gagne du terrain et qu il s'est même étendu dernièrement jusqu'au ministère des Affaire& étrangères ou l'on a pu voir un groupe de jeunes a'.plomates déposer une protestation contre leurs aines.

Les mobiles du crime

ne sont pas encore connus TÔKio, 13 août. Le communiqué publié par le ministère de la Guerre à l'occasion ce l'assassinat du général Nagata. déclare que les mobiles qui ont armé ;e bras du meurtrier ne sowb pas encore connus. Toutefois. il semble que l'assassin a été poussé par les bruits tendancieux qui avaient été lan- cés concernant le général Nagata.

M. CERRUTTI REJOINT SON POSTE A PARIS Berlih, 13 août. M. Vittorio C«r» rutti, ambassadeur d'Italie à Berlin, a quitté ce soir la capitale du Reich pour rejoindre son nouveau poste de Paris où il succède au comte Pignatti Morano di Custoza.

M. Cerrut'i. qui était auparavant ambassadeur au Brésil, était arrivé A

M. CERRUT11

Berlin le 10 novembre 1932, quelques mois avant l'avènement du régime national-socialiste. Diplomate de carrière, il n'avait pas tardé à jouir de la plus haute estime de ses collègues du corps diplomatique qui appréciaient sa loyauté et sa finesse d'esprit latin*. L'OFFENSIVE

CONTRE LA VIE CHÈRE Anhecy, 13 août. Les commerçants en denrées alimentaires ont examiné avec le préfet de la Haute-Savoie les possibilités de baisse du coût de la vie. Les bouchers ont accepté de diminuer a dater du 15 août les prix de la viande de 5. 10 et 15 suivant les catégories. Les charcutiers feront 15 de diminution. Les négociants en vins feront 5 centimes de diminution par litre de vin de consommation courante. Les marchands de primeurs et les épiciers en détail feront des réductions sur diverses denrées.

Le préfet obtient une baisse sur le prix de la viande

en Seine-et-Oise

Versailles, 13 août. Le préfet de Seine-et-Oise a eu, cet apres-midi une entrevue avec le président de l'Union des Syndicats de la Boucherie de Seine-et-Oise. Un tecord a été conclu sur les bases suivantes:

A partir de mardi prochain 20 août. interviendront les baisses ci-aprè;, entendues par rapport aux prix actuelle-' ment pratiques: bœuf 1" et 2e categories. 10 3> catégorie, 16 veau 1", 2t "t 3' catégories. 15 mouton 21 catégorie, 20 3t catégorie, la Les termes de cet accord qui lie tous les bouchers de Seme-et-jOlse sort porté' à la connaissance des maires par le préfet qui poursuivra ces jours-C ses pourparlers avec les épiciers et les ebarcutiti-. ̃

PARIS. 14 août. 5 heures du matin.

LE CONFLIT

ITALO-ETHIOPIEN La Commission de conciliation reprend vendredi ses travaux

PARIS, 13 août La commission de conciliation ua o-êtniopienne reprendra ses travaux conformement a la re.solution du Conseil de la S.D.N. du 3 août, le vendrcdi 16 août a Paris. C'est dire que ses travaux se poursui- P vront parallèlement a ceux de la cor.- a férence anglo-franco-italienne relative c il .'Ethiopie. d La délégation italienne est attendue à Paris, venant de Rome, vendredi o matin à 9 h 35 par la gare de Lyon. ri Elle sera composée du comte Louis A.- n drovandi Maresconti, ambassadeur d'Ialie- de MM. Montagna, conseiller n d'Etat; Guarneslechi, chef du bureau P d'Afrique au ministere des Affaires Etrangères: Romain Cerulli. expert CI pour les affaires d'Afrique, et Nessona. Lj. délégation éthiopienne comprendra e les mêmes juristes qu'à Scheveningue d les professeurs français Jèze et de La- v pradelle et le professeur americain n Pottcr. c La première tâche d2 la commission » sera de désigner le cinquième arbitre s neu. qui devra se joindre elle con- 'f formémen: aux réso utions de Genève c du 25 mai et du 3 août. Il se confirme a que c'est M. Politis, ministre de Grè:e à Paris, qui sera appelé à ces Lautes il fonctions internationales, d r

M. Eden est arrivé à Paris q Paris, 13 août. M. Eden est ar- q rivé à Paris ce soir a 20 h. 49. M Eden, g accompagné de M. Strang, chef de la f délégation britannique à la S.D.N. a 2 été salué sur le quai de la gare du a Nord par MM. Auscher, chef du ca- s binet de M.Laval, représentant le président du Conseil et par quelques personnalités de l'ambassade de GrandeBretagne à Paris. Il s'est rendu direc- t tement au siège de l'ambassade.

M. Pierre Laval conférera dès demain matin à 11 heures avec M. Eden. d La belle-sœur du Négus meurt r à la suite d'une opération ADDIS-ABEBA. 13 août. On annonce e la mort, à la suite d'une operation, de Wo: .-o Assalafech, belle-sœur de l'em- j pereur d'Ethiopie. La défunte, qui avait t épousé le frère du Négus, laisse deux é enfants. il 8

Le Négus donne une fonction r officielle à un colonel anglais e en retraite j

LONDRES, 13 août. Un télégramme f d'Addis-Abeba annonce que le colonel c anglais en retraite A. Sandford vient d'être nommé par l'empereur d'Ethio- s 'pie au poste de conseiller administra- 1 tif près de Fottorari Zaodi, gouver- i neur de la province abyssine de Majji, 1 située le long de la frontière de la co- 1 lonie anglaise de Kenya t Le colonel Sandford jouit, parait-Il r de la confiance entière du Négus et le poste qui vient de lui être confié est E extrêmement important. c c

Pas de congrès international c en Suisse contre la guerre r italo-éthiopienne 1

Berre, 3 août. Le Conseil fédéral r s'appuyant sur les textes de la constitution relatifs à la sûreté de l'Etat, vient d'interdire ta réunion en Suisse du congrès international contre la guerre italo-éthiopienne qui devait se tenir du 15 au 17 août à Bàle 1 L'entrée des étrangers qui devaient < participez ce congrès sera refusée. Les étrangers déjà arrivés en Suisse pour assister seront refoulés et les étrangers établis en Suisse qui y par- ticiperaient pourront être expulsés. POUR EVITER LA TRANSPIRATION Nombreuses sont les personnes qui souffrent de la transpiration. On est mal à l'aise, on s'éponge. Les hommes abîment leurs faux-cols et les femmes le^rs robes de soie. Mais que faire ? Ne pas boire est bien pénible quand il fait chaud et peu de gens sont capa- blés de résister. Eh bien évitez simplement de prendre des boissons trop alcoolisées; buvez plus simplement des sirops ou des boissons sucrées. Le sucre toniffe les muscles, supprime la mauvaise graisse et évite la transpiration.

Les magasins d'une usine de tissas

sont ravagés par un incendie attribué à la malveillance

Plusieurs millions de dégâts

Roun», 13 août Un violent incendie s'est déclaré ce soir, vers 17 h. 45, dans un bâtiment à usage de magasins dépendant d'une usine de textile à Malaunay. 10.000 pièces de tissu ont été détruites. Les dégâts atteignent plusieurs millions.

Le sinistre semble devoir être attribué à la malveillance.

EN ESPAGNE

UN BATEAU DE PÊCHE COULE Cinq disparu*

Ovœdo, 13 août. Par suite du brouillard, un bateau de pêche a heurté la digue en construction dans le port de San Esteban de Pravia L'embarcation a sombré immédiatement. Sur les treize membres de l'équipage, huit seulement ont pu être sauvés les cinq autres ont disparu.

LES FRAUDES DU HA'VRE LA MYSTÉRIEUSE FEMME

CHEF DE BANDE Un commis transitaire disparaît Lz Havre, 13 août ede notre corre3. pondant particulier). Nous n'avons a enregistrer aujourd'hui que l'absen ce la s disparition d'un commis de dehors qu'on soupçonnait fort et dont la maison, civilement responsaole, rencontrerait à l'heure actuelle, de serieuses difficultés par suite des sommes que la douane lui réclame Quant à la femme omnipotente et mystérieuse dont il semble que ne puisse se passer un aussi monstrueux trafic. où est-elle aujourd'hui ? A-t-elle, comme on l'a dit. largement vécu de trafic de stupéfiants ou se rantc elle comme on l'affirme par ailleurs, dans le c transit s de marchandisee plus avouées ? Mystkre

Dans les vastes locaux de cette maison transitaire, nous avons été reçu par le directeur qui. très ému. nous a informé qu'il avait en effet renvoyé son employé voici trois semaines, pour faute dans le service, mais que. dans cette affaire, la bonne foi de la maison avait été entièrement surprise. L'avocpt de Patard étant en vacances il ne fut pas possible de tirer le moindre renseignement du secrétaire qui le remplace; mais. dans la soirée, quelques nouveaux détails devaient encore venir renforcer notre quasie certitude que l'histoire de la femme chef de bande, n'est pas un mythe, que cette femme existe réellement et que d'ici 24 heures, on pourrait bien recueillir au Havre de singulières révélations sur sa personnalité et sur ses agissements. La mystérieuse inconnue

trafiquait aussi de la « coco » La profession passée de cette femme lui a permis d'écouter certaines confidences, de surprendre certains secrets. Avant d'être arrivée au rôle préprondérant qu'elle tient aujourd'hui elle a travaillée adroitement. Maintenant que l'heure de la retraite allait sonner, elle est « arrivé

Elle a 45 ans environ, et elle est propriétaire d'un bar que fréquenntent tous les trafiquants du port. Elle a été mêlée, il n'y a pas si longtemps, à une affaire de drogue, une- grave affaire dont elle s'est tirée par une prouesse. Et pourtant chacun sait dans le « milieu à que du Havre à Paris et Paris au Havre, elle transportait impunément dans une élégante malette plus de coco qu'il n'en fallait pour fournir tous les drogués de France

L'amazone de la fraude est, dans son genre, une grande dame. Elle habite à Paris un bel appartement, mais vient en effet très souvent au Havre où elle descend dans un grand hôtel qui regarde de près la mer Elle est la femme d'un Américain oui est resté aux U. S. A. et dont elle est le principal agent pour la fraude. Elle est en liaison étroite avec le directeur d'une organisation de transports rapides qui parait lui-même terriblement compromis.

Son nom ? La suite de l'enquéte permettra sans doute de l'imprimer. Les langues se délient. Notre amazone sur le retour n'a-t-elle pas quelques ennemis comme tout le monde ?

D'importants transitaires

sérieusement compromis

Les grands complices de cette femme auraient été des transitaires ne cite-t-on pav par'ù'H aujourd'hui le nom de ce gros transitaire dont la maison était encore il y a quelques années une des plus grosses de la place et qui fut ruiné surtout, dit-on, par les malversations d'un de ces employés importants que l'on appelle ici les commis du dehors.

On parle encore d'autres maisons de la place, particulièrement d'un gros négociants en appareils de T.S.P. qui a réalisé en quelques années une fortune des plus suspectes. On dit aussi que plusieurs transitaires nc vivaient que grâce au trafic frauduleux des licences d'importations.

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Elle tue son mari

à coups d'écumoire Argehteuh., 13 août. Dans la soirée, un manœuvre, Jean-Marie Troana rentrait ivre chez lui. Sa femme, Francine, lui adressa de vifs reproches. Une discussion s'engagea entre les deux époux et la femme Troana s'emparant d'une écumoire, en frappa à coups redoublés son mari à la tête. Troana tomba bientôt inanimé et fut transporté l'hôpital où il succomba à une fracture du crâne.

La meurtrière a été arrêtée.

SIX MAISONS INCENDIÈES Mrrz, 13 août La nuit dernière. un incendie, activé par un vent violent. a éclaté au hameau de Vittersbourg. Le manque d'eau n'a pas permis de lutter efficacement contre le sinistre. Six Immeubles dont quatre maisons de culture ont été détruits. Les dégâts dépassent un million.

UNE CATASTROPHE EN ffALIE UNE DICÏTe ROMPT ET l'EAU S'ÉTALE

SUR 40 KIIOMÈTDES DE LONGUEUR

Quarante victimes

ou peut-être cinq cents Turin 14 août. A la suite de pluies torrentielles tombées depuis hier soir sur la région montagneuse qui s'étend au-dessus d'Ovada, pres d'Acqui la digue de Molare s'est écroulée aujourd'hui Celle-ci construite par une société de distribution d'électricité contenait un lac de 20 millions de mètres cubes d'eau.

Les flots ont renversé une centaine de maisons, provoqué l'écroulement de quatre ponts, se sont étendus sur quarante kilomètres de longueur et deux de largeur. Les victimes seraient au nombre de quarante, parmi lesquelles on compterait surtout des femmes et des enfants

L'inondation s'étend à toute la région d'Ovada. L'usine est complètement détruite.

Turir, 14 août. Toutes les communications ayant été coupées avec le village de Molare, il est impossible de fixer exactement le nombre des victimes de l'inondation parmi les 700 habitants de cette agglomération. Les nouvelles les plus contradictoires circulent. Le bruit court notamment, sans qu'il soit possible de le contrôler, que le chiffre des victimes pourrait atteindre 500.

UNE MINE INONDÉE 14 victime8

Rome, 13 août. 14 ouvriers ont trouvé la mort dans une mine de lignite à Bibola. près de Grossetto. Le puits nord a été à l'improviste inonde par une nappe d'eau. Les travaux pour retirer les corps des victimes n'ont pu être encore commencés en raison de l'énorme quantité d'eau.

BEGUE Ingcbu». MARhlLLf- LES SALAIRES MAINTENUS

DANS LA MARINE MARCHANDE

Marseille, 13 août. Les marins embarqués sur les bâtiments des compagnies contractuelles, Messageries Maritimes, Fraissinet et Générale Transatlantique, menacés par les décrets-lois de voir leur salaire diminuer de 3 °,A, manifestaier.t depuis quelques jours une certaine agitation. Cependant ils conservaient un calme parfait, se bornant à exposer les raisons pour lesquelles ils estimaient devoir protester.

Ces raisons étaient les suivantes: ils ne sont pas fonctionnaires et ne bénéficient pas de la' stabilité d'emploi et le chômage diminue considérablement leurs salaires actuels

A la suite de nombreuses demandes, les délégués des syndicats ont obtenu du Président du Conseil et du Ministre de la Marine Marchande la promesse que les salaires des marins seraient maintenus intégralement. grâce à des dispositions spéciales qui seront prises incessamment.

En voyage

l'alcool de menthe RICQLÈS est indispensable

APRÈS LES ÉMEUTES

Une affiche du Comité

des Grandes Associations

pour l'Union nationale

Paris, 13 août. Le comité d'entente des grandes associations pour l'Union nationale que préside l'amiral Lacaze, ancien ministre, vient de faire apposer sur les murs de Paris une affiche intitulée Respect à la Loi, et dont le texte proteste contre certains appels au iésordre.

« Que ceux, dit l'affiche, qui s'estiment lésés se plaignent, c'est .eu droit, 's il est inadmissible qu'ils fassent appel ou qu'on fasse appel en leur nom à l'émeute. L'ordre doit être maintenu. L'émeute peut être réprimée sans qu'il soit besoin pour cela de recourir comme ce: tains le voudraient au coup d'Etat et à la dictature. L'application des lois républicaines suffit. m

Parmi les signataires de cette affiche qui demande :'ou gouvernement de faire appliquer la loi à tous et par tous. on relève les noms 'e l'amiral Lacaze, ùu doyen Berthélemy et du professeur Jean-Louis Faure.

A MONTE-CARLO

UN VOL

D'UN MILLION

DE BIJOUX

Ceux-ci n'étaient pas assurés MoNTE-CARLO 13 août. Un vol de bijoux, dont le montant s'élève a pres d'un million de francs a été commis à Monte-Carlo la nuit dernière, au préjudice de M Salomon Sariano, joaillier, boulevard des Moulins Parti en vacances dans la région. M Salomon Sonano avait laisse la garde de sa bijouterie a deux anciennes employées de confiance qui,' en ouvrant la bijouterie ce matin, a 9 heures, s'aperçurent qu'un trou avait ete creuse dans le mur qui sépare le magasin de l'hôtel du Helder. actuellement ferme et confié a la garde d'un ancien maçon, sujet italien.

Dans l'arrière-boutique, un énorme coffre-fort où étaient rangés chaque soir des bijoux et les valeurs en espèces, avait été forcé; ainsi qu'un second coffre-fort contenant également des bijoux de grande valeur. Les plateaux et les oijoux qui sont présentés en vitrine, gisaient sur le sol.

Le vol aurait été commis entre minuit et quatre heures du matin. En effet, un agent de police de planton face à la bijouterie jusqu'à minuit, n'a rien remarque d'anormal si ce n'est qu'une voiture vint se ranger a hauteur de la bijouterie vers 11 h. 30 et après un moment d'attente repartit. Après avoir fracture les coffres-forts, les cambrioleurs dérobèrent pour près d'un million de francs de bijoux, parmi lesquels trois bracelets platine et brillants estimés respectivement 59 000. 40.000 et 38.000 francs; deux broches platine et brillants estimés 77.000 et 22.000 frs.; une vingtaine de bagues avec solitaires, évaluées de 15 à 20.000 francs chacun, etc.

Le gardien de l'hôtel a signale que récemment, alors que l'hôtel était delà fermé, deux hommes étaient venus, lui disant être envoyés par le direc- teur. pour effectuer des réparations C'est ainsi qu'ils purent mesurer la longueur du couloir d'accès au bureau d'où a été percé le trou. Ils s'enquirent également si les bruits résonnaient fortement à l'intérieur de l'hôtel et si l'on percevait les vibrations causées par le passage des autobus et des voitures. Il semble donc que le vol a été minutieusement préparé.

Les agents de la Sûreté monégasque se sont mis en rapport avec les au- torités françaises.

Par mesure d'économie, M. Sariano n'avait pas fait assurer les bijoux. L'AVIATION

A MEILLEUR MARCHE Paris, 14 août. Le ministre de l'Air tient à développer au maximum tous les modes d'activité aérienne susceptibles de répandre la pratique du pilotage. La crise économique et les difficultés du moment éloignent malheureusement de l'aviation beaucoup de jeunes gens dont les moyens sont limités. Les arrêtés qui paraîtront demain auront pour conséquence de diminuer le prix de revient du brevet de pilote, le coût des avions et les dépenses du vol.

Le vol à voile est encourage, ses pratiquants bénéficieront de privilèges pour l'obtention de leur brevet d'aviateur. Les monoplaneurs vont recevoir existence légale. (On sait que l'heure de vol sur ces motocyclettes de l'air revient à 35 francs au lieu de 250 francs sur un appareil ordinaire). Les avions à petite puissance vont recevoir le certificat de navigabilité permettant de circuler sur le territoire français Enfin, ces avions légers recevront une prime qui pourra atteindre 40 de leur valeur sous certaines conditions de prix.

Pour la reprise

de t'activité économique Le financement des avancée aux agriculteurs

Paris, 13 août.– M. P. Laval, assisté de M. M. Régnier, a successivement reçu M. Jacob, syndic des agents de change les présidents et directeurs généraux des grands établissements de crédit le président du Comité général des assurances et les présidents et directeurs des principales compagnies. Ces trois entretiens ont porté sur certaines questions intéressant le crédit public et la reprise de l'activité économique.

M. Laval, en présence de MM. Régnier et Cathala, a conféré ensuite avec MM. Tannery, gouverneur de la Banque de France, et Tardy, directeur de l'Office National du Crédit Agricole. La conversation avait trait à la mise à l'étude d'un projet tendant à assurer le financement des avances aux agriculteurs producteurs de blé, à l'occasion de la récolte 1935.

LA BOMBE DE TOURS

N'ÉTAIT QU'UN FEU D'ARTIFICE Tovas. 13 août. A la suite de l'explosion qui s'est produite samedi dernier dans la loge de la concierge du patronage Sainte-Marie, à Tours. la police recherchait un inconnu qui avait été vu déposant un volumineux paquet sur les lieux de l'explosion. On vient de l'identifier Il s'agit d'un livreur d'une droguerie qui apportait une commande de feux de Bengale et de pièces d'artifice qui explosèrent peu après son départ, causant des dégâts et un commencement d'incendie La thèse de l'attentat n'est donc pas à retenir.

Qui a bu boira

.mais plus on boit, plus on

a soif et plus on risque de se il

détraquer l'estomac.

Prenez donc une cuiller

d'ENO dans un verre d'eau.

Votre soif diabolique disparal-

tra comme par enchantement

et par surcroît ENC sera

bienfaisant a votre estomac.

à tout votre organisme.

Délicieux au godt, ENO est

!• vrai désaltérant de l'été,

ENO I

LE « POU VOLANT »

A TRAVERSÉ LA MANCHE

LONDRES, 13 août. A bord du Pou Volant, dont il est l'inventeur, l'aviateur Mignet a réalisé ce soir la traversée de la Manche en moins d'une heure.

C'est en 52 minutes exactemer.t q-. a volé de l'aérodrome de Saint-Inglevert au port aérien de Eympne où son arrivée a provoqué un vif mouvement de curiosité et d: sympathie.

L'aviateur français est bien connu en Angleterre où principe du petit avion économique connaît une faveur croissante.

EN ROUMANIE

UN INDUSTRIEL FRANÇAIS

FAISAIT DE LA CONTREBANDE DE SOIE PAR LA VOIE DES AIRS Il est arrêté

BUcAREsT, 13 août. Une importante affaire de contrebande de soie par la voie aérienne dans laquelle est notamment impliqué un industriel français a été découverte Cet industriel. sur un avion dont il était propriétaire, avait transporté frauduleusement en Roumanie des pièces de soie qu'il avait déchargées en pieute campagne dans le département de l'Oit, à un endroit où l'attendait une automobile, puis avait repris son vol taudis que la voiture et son chargement s'éloignaient en direction de Bucarest. Mais un cultivateur avait alerté la gendarmerie, qui prévint télephoniquement la Sûreté générale. Des barrages furen' établis aux portes de Bucarest et l'automobile était saisie peu après et son occupant arrêté.

Entre temps, l'industriel, pilotant luimême. avait atterri à l'aérodrome de Bucarest, où il avait déclaré venir directement de Belgrade. Il a été également arrêté.

Des paquebots plus grands que la « Normandie » New-York, 13 octobre. Le bruit court que M. Paul Chapman, ancien président de la Compagnie de navigation United States Lines. chercherait à obtenir l'appui du gouvernement fédérai pour la construction de deux grands paquebots géants d'un tonnage supérieur à ceux de la Normandie et du Queen Mary. Ces navires devront filer à 38 nœuds et pourront transporter environ 5.000 passagers.

CAISSE AUTONOME

D'AMORTISSEMENT

Obligations 4 1 2 1929

H a été procède, le 10 Août, an ;irage de cinq séries des obligations l 1/2 1929 de la Caisse autonome. Le sort a désigné les séries 180. 513, i76, 635, 702 pour être remboursées 3artir du 1" Octobre 1935.

Le remloursement des obligations appartenant à ces cinq séries aura lieu pour Paris aux guichets de la baisse autonome, 56, rue de Lille, à la baisse Centrale du Trésor Public et aux Caisses des Receveurs-Percepteurs ît pour les départements aux Caisses des Trésoriers Payeurs généraux, Receveurs particuliers des Finances et Percepteurs.

Ces obligations ayant été émises a 336 frs.. le remboursement s'effectuera. au pair de 1.000 frs., diminué de 10 de la prime de remboursement, soit net de 993 fr. 50 (Décret-loi du 16 Juillet 1935).

Un escroc reprenait

les bons du Trésor mais disparaissait

avant de les rembourser Moulws. 13 août. Un individu portant beau, parcourant en automobile la région de la montagne bourbonnaise, se présentait ces jours derniers chez M. Matichard. fermier a StChristophe, se disant représentant du Trésor et d'un établissement de crédit. Il expliqua qu'en cette double qualité, il était chargé de retirer les bons du Trésor détenus par les particuliers pour en opérer le remboursement avec prime quelques jours plus tard et qu'il savait que M. Matichard en possédait. Ce dernier hésita longtemps, mais son interlocuteur se faisant pressant, Il lui remit ses bons représentant une somme assez importante. L'escroc, bien entendu. monta dans son auto et dispa- rut.

Inquiet. le fermier se rer t à ia banque où les bons lui avaient été délivrés; 11 apprit ainsi qu'il avait été victime d'un audacieux filou.

LE MARCHÉ DU BLÉ CHARTRES, 13 août. Le conseil général d'Eure-et-Loir, réuni en commission plénière pour examiner la situation du marché du blé, a émis des voeux demandant que les Chambres soient réunies à bref délai afin d'inviter le Gouvernement à prendre les mesures nécessaires pour éviter la catastrophe imminente.

L'assemblée a réclamé le rétablissement du prix minimum de 100 fr. en confiant la surveillance à l'agriculture organisée en offices communaux et départementaux, ces derniers eux-mêmes fédérés en office national.

En attendant que soit prise cette décision, le conseil a demandé que l'Etat' se charge lui-même de l'achat par douzième de la récolte au prix mini-' mum en s'inspirant de ce qui vient d'être fait pour l'alcool.

FAITS DU JOUR Il tombe du 1"r étage et se tue. Versailles, 13 août. M. Eugène Le Mettais, ouvrier d'usine, âgé de 31 ans. père de trois enfants, habitant au premier étage à Meudon, est tombé par la fenêtre qu'il voulait franchir pour pénétrer chez un de ses voisins qui avait perdu ses clefs.

Le crâne fracturé, M. Le Mettais succombé pendant son transport à l'hôpital de Versailles

L'Ouest-Eclatr publie chaque jour de* i ANNONCES CLASSEES a. pareluan» Jans rea 13 édition*

La fermière

et sa Basse-cour

A une bonne maîtres» de maisons Beamte la tâche de diriger ma maison proprement dite et tous les i a cotes I de sa maison le jardin, la laiterie, la basse-cour, la porcherie, etc.

Nous nous occuperons aujourd hui de qui assurera les ressources nécessaires Quel plaisir en effet et quelle comme- dite d'avoir sous la main des oeufs frais, de tendres pouiets, de grasses oies, des pigeonneaux, etc. Auasi. 81 exigu que soit le coin de cour que vous possédiez ou si restreint que soit votre Jardin, consacre» en une partie à l'élevage des volatiles.

Avant d'installer quoi que x soit. voyez la somme que vous désirez dépenser et selon son Importance décidez ce que vous allez entreprendre Partagez cette somme en deux parties t'une aéra consacré» à t'achat et l'Installation du matériel, l'autre il l'achat des

Charmant ensemble d*aprèa-mUt en erépe imprimé vert foncé et blanc Ceinture et gants de daim noir. iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiimiimiiiiiiiiiiiiiiiiii Prolongez la durée des vêtements Comment arriver à cw rétuttat, mesdames 1

Tout d'abord, ayez {'habitude de vous deshabiller aussitôt. lorsque vous rentrez de visites, de courses ou de votre travail; la totlette Que vous portez sans arrêt, que vous ne laissez pas se revostr se fane et se déforme bien plus vite. De plus, dans son intérieur, une temme s'occupe de bien des travaux ptci peuvent abîmer une robe fraîche. Aussi est-il nécessaire d'avoir toujours une robe de maison » aussi gentille qu'on le désire, mais de forme tt de tissu pratiques pour le nettome.

Il ne suffit pas de ranper ses vêtements de sortie. il faut encore en avoir soin les laisser sur le Ut ou sur une chaise. lorsqu'on les Quitte, est désordonné, et. de plus, chiffonne et abime beaucoup. Suspendez-les immédiatement dans le cabinet de toilette ou dans La lingerie; posez corsages, vestes ou man- teaux sur des porte-manteaux. Attachez les jupes par les attaches de ruban potées d <'a oeinture. La façon dont vous attachez les vêtements a une véritable tmportance. Si vous le lattes par l'étoffe tnlnte et sans soin, vous aurez, quand vous les reprendrez, du vêtements tout ohiffonnés et complètement déformés. Ayez aussi, comme principe, de nt famais stupendre un vêtement taché ou ayant besoin d'être brossé; procédez aussitôt d son nettoyage, cela ne sera pas bien long les taches toutes récentes ̃̃ t'enlèvent beaucoup plus facilement que le* taches anciennes.

Donc. après avoif brossé soigneusement, devant une fenêtre ouverte, le viSHAMPOOING LE HILDERH •>!• et parfum* le ch»v*lvr*.

se Y«nd partout m

^J^ poch«tfi «l ttvu = 50 D'ÉCONOMIE

CELA COMPTE

et c'est ce Que vous permet d'obtenir PANAMOUSSE. dont la dase d'emploi est de moitié moindre que celle de tous les produits similaires. Ceci tient la composition unique de PANAMOVSSE. Savon extra pur et Panama, dont l'action combinée permet un lavage et un détachage parfaits. PANAMOUSSS respecte les couleura et ne orüle Jamais 1m tissus, même les plua dé:icata.

ap6cimens qui serviront de base à votre Faitee-vous présenter des plans avant d'arrêter définitivement ce Que vous désirez Choisissez une installation ra- llonnelle. bien étudiée, ne perdant pas i de place, mais donnant aux volailles I un maximum d'air, de lumière et d'es- pace.

Les écoulements d'eau doivent être prévue Un bassin sera creusé t cimenté si possible pour permettre aux canards et aux oies de barboter. Les i clapier* seront aménagés de telle sorte Que l'écoulement de chaque ense se fera Mnément. Lee tnlts ne laisseront pis panser une goutte d'enu. Il existe d'ailleurs de bonnes Installations démontables fort hi'*n componées que vous ponvee utiliser.

Lorsque l'habl'atlnn sera aménagée, vous y logerez l'habitant.

Prenez des races pures et des sujet de choix. Vous compenserez rapidement l'excédent de dépense par la qualité et l'abondance des produite obtenus. Ainsi une poule de bonne race pond deux fois plus ou'une pmile non sélectionnée. Adre«sez-v"ns donc a des producteurs serieit: dont les références sont une garantie.

Pour élever les animaux, ayez recours une méthode Intensive et achetez au bssoln une parti» de leur nourriture. Vous po\iver avoir recours à des produits nr>écl«ll«*« oui hâtent le dévelopPPment de l'animal ou qui activent la ponte des pondeuses par exemple. Inscrive7 toutes les dépenses ayant tnlt à la b»ww-co"r sur un livre soédal. depuis l'Installation et l'achat des het»s lusqu'a leur noi'rrlture et aux f">le de personnel ou de main-d'œuvre s'il y en a.

Notez dons la rubrique recettes le prix des bêtes Que vous vendez ou au- vous mangez, ainal que le prix des œufs.

Faites tous les trimestres une balan- ce et voyez si votre petite exploitation est bénéficiaire ou déficitaire.

Dans le premier cas. agrandissez la basse-cour et transformez-la petit à petit en élevage, en vous spécialisant de préférence dans le second cas, améUorez vos méthodes.

Catherine Chabaobk.

'IlIfflllllIIIIIIIllIllllllMf IlilIlllIIlIIIIIt

Cee quelques modèles de blouses, vestes et Jupes vous permettront de combiner à votre gré des ensembles pratiquée pour l'arrière-saison.

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miiiiiimiiiiiimmiiiiiiiiiimiiiHinii tement que vous venez de quitter, retirez-en toutes les taches. kappelez-vous que les taches grasses s'enlèvent avec de la benzine, de l'ammoniaque, de l'essence de térébenthine ou de l'essence minérale. Celles de boupie en posant un fer chaud sur la tache recouverte d'un papier de soie qu'on change de plaee jusqu'à oe qu'il ne reçoive plus de trace de corps gras. Celles de peinture avec de l'essence de térébenthine. Enfin, tea vêtements mouillés par la pluie seront secoués doucement pour enlever l'excès d'eau, puu vous aiderez à leur séchage rapide en les tamponnant •oigneusement avec les linges; ceci fait vous les mainte riez étendus sur des porte-manteaux afin qu'ils ne prennent pas *nautxzi5e forme en séchant Si vous tardiez a faire te nécessaire pour les vêtements mouillés, vous auriet des dégâts bien difficiles à réparer par la suite.

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-Résolument, Je m'élance sur le tigre et Je lui tranche la queue

Pourquol ne lui avez-vous pu plut6t touvé la tête ?

Impossible un autre chasseur la lui avait coupé une demi-heure avant C'est une Jeune artiste qui cherche t

1ENFAMT

NOS PATRONS Deux blouses et deux vestes

«• sue. bj^ouse-gilet en taffetas montée dans un empiècement droit. Bien ajustée à la taille avec martingale dans le das, elle est garnie devant d'un large nœud assorti. Métrage 1 m. 76 en 100. Prix du patron, 3 tranc&; étrangers, 4 francs.

Ne S27. VESTE FORME TAILLEUR, prenant blen à la taille, de coupe arrondie devant, avec poches a rabat sur les côtes. Métrage 1 m. 75 en 140. Prix du patron. 3 francs; étranger, 4 franc*.

Petite blome en laine blanche très fine tricotée la main. Trois clips f acier maintiennent l'encolure. Modèle Neva. (Photo Luigi Diaz.)

Quelques conseils

Pour la chambre de vos enfanta, confectionnez un amusant abat-jour avec des copeaux de bois, joliment tressés. Pour les travailler plus facilement, Il suffit de les plonger préalablement dans l'eau aHn qu'ils se courbent mieux on les utilise ensuite encore humides On peut de même faire des petites corbeilles Il ouvrage, des vlde-pocnes, etc

Un bouchon trop gros. Un petit c truc » très simple et que tout le monde ne connaît pas 11 suffit de plonger un bouchon trop gros dans l'eau bouillante pour qu'il puisse s'adapter n'importe quel goulot. Ne jetez pas les bouts de bougie n n'y a pas pour une bonne maîtresse de maison. Quoi au'on en dise. d'économies de bouts de chandelle. Ripez les morceaux Inutilisables dans votre encauftioue, ou brûlez-les sur un brûle-tout, Qui est une sorte de petite bobèche munie soit d'une pointe en son mill"u. soit de Briffes placées sur les bords et permettant de consumer entièrement les bouts de boucle trop courta pour ètre enfoncés dans le chanDevant elle, on racontait l'histoire du monsieur qui demandait Il un garçon de restaurant, ann peu empressé, s'U avait des vnrlces, et auquel le garçon avait répondu

Je vais voir 1 le cuisine.

Mol, fit remarquer l'aimable artiste, ca ne me aérait gùrement pu arrivé.

St pourquoi donc ?

Je regarde toujours la carte avant

délier. Avant d'enfoncer la bougie dans la pointe de fer, chauffez un peu cette dernière, sans quoi la bougie pourrait casser.

.Un rond de serviette en argent. Si vous avez un Joli rond de serviette en argent, vous pouvez en faire une charmante monture de pelote. Il suffit de tailler un rond de velours de 15 centimètres de diamètre à peu près, de le froncer tout autour pour former un petit sac et de bourrer très fortement ce sac avec du son.

Il ne vous reste plus qu'à Introduire ce sac dans le rond d'argent. en tendant bien pour que la pelote soit dure. Sur le dessous, on colle un rond de carton recouvert de velours. Il sera fa1 elle de le décoller avec un peu d'eau, le Jour où l'on voudra rendre le rond de serviette à sa destination première.

Au hasard de la mode

Avec le grand soleil, reviennent lea grands chapeaux.- Ils s'épanouissent comme une fleur au-dessus de la silhouette et lui apportent une grâce originale.

Les grands chapeaux sont très variés. Ila ne sont plus seulement des capelines. Ils sont aussi des canotiers aux grands bords plais, des bretons. des sombrerons. des chapeaux mexicains des gamsborough. des chapeaux oergère et Watenu, des chapeaux baissés devant et relevés derrière etc.

Leur ligne souple, sinueuse est toujours étudiée de manière A mettre en valeur une partie ou l'autre du visage. Ils se parent de rubans, souvent aussi de fleura. Ils ne dédaignent pas dans les grandes élégances, de se parer de plumes, d'aigrettes, de paradis, et d'autruche.

Les pailles panama, Bengale. Ltalie, paille libère, paillasson, pailles exotiques extrêmement fines, sont toujours en faveur et se présentent à nous en blanc, ou sous des tons de jaune plus ou moins vieilli, mais aussi dans des tona' rosepàle. bleu-pastel. vert-tendre, etc. Quant au noir, Il a toujours un grand succès pour la ville.

Les feutres ne sont pas, malgré le succès des pailles, tout-à-falt délaissés. Ils sont clairs, possèdent eux aussi de grandes (ormes, ils sont souples et lé¡ers a souhaits Le feutre chiné est ré,rvé pour accompagner le. costumes de sports, de voyage et de croisières. Pour le .sotr,

Les élégantes du soir en ces beaux jours se parent de plus de légèreté de nou. et l'on revoit les tulles, les mousselines unies ou Imprimées, les organdis glacés.

Robes généralement amples accompagnées par une veste ou une cape essortie ou nettement contrastante. C'est ainsi que sur une robe en mousseline fleurie, on pose une cape en mousseline unie ornée de volants tuyautée. Sur une robe en organdi gla- cé violet. on pose une cape en organdi vert. Avec une robe en mousseline écaille, une cape trots-quarts, ovale en faille, viotette.

J'al vu une robe en taffetas bleuporcelaine, et une cape courte en taftetas changeant rosé et bleu.

Une robe en crêpe blanc et une cape à capuchon en faille noire lamée d'argent.

Une robe en organdi blanc et une longue cape formée de trois volants d'organdi plissé, violet foncé, violet clair et mauve pale.

Les fleurs sont un accessoire Indispensable pour le soir. On les poee en

W» Sas. VESTE TAILLEUR avec coutures montantes devant Et au dos et poche coupée sur le côté gauche. Metrage 1 m. 85 en 140. Prix eu patron, 3 francs; étranger, 4 francs.

Petit Courrier A e Orletta » Faites aes massages légers avec le bout des dolftta mais si cet embonpoint est réparti sur tout le corps, Il faut suivre un régime pour malPetit déleuner du mattn Une taese de café noir ou thé léger non sucre, promenade d'une heure à pied.

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Pour la plage,

Les tons des maillots de bains sont généralement sombres, mais souvent une note de couleur vive, vient en rehausser l'aspect Ils se présentent à nous, ajourés comme un tuue. «un* glacés: ils se- complètent par de «ôtkgues lupes se boutonnant devrait

Le coir. le oleu manne, le brun. re·haussés de bUnc de rouge ou de plusieurs couleur. vive.' et bariolés, sont très répandus: ma. s on volt également des maillots rose-tendre. bleu-clair, vert-pomme ou écossais.

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LillPiHANT

CALVADOS L'AFFAIRE

DE MONTCEAUX-EN-BESSIN Bayeux, 13 août. (De notre corLes nouvelles recherches prévues pour ce matin a Montceaux-en-Bessm n'ont pu avoir lieu en raison de la !,laie tovci}ée abondamment au cours de la nuu c* oui persistait encore par intermittence.

Aussi est-ce seuiea»er". cet b.pres-midl que M. Caille, juge Qiiu>i.r_'<-iion- le commissaire Vallécalle. l'insDecteur *-aurii- le capitaine Treille. l'adjudant Tourte sont revenus sur les lieux. accompagnés de plusieurs gendarmes. Tandis que les gendarmes commençaient l'élagage de la haie bordant le champ. M. Alexandre Madeleine, qui découvrit le cadavre l'autre samedi. commençait avec une faucheuse attelée de deux chevaux à couper le sainfoin sur une large surface autour de l'endroit tragique

Sur le terrain ainsi dégage. les enquêteurs etfectuèrent les plus utiles constatations, et nous pouvons dire, sans commettre d'indiscrétion qui gênerait la suite de l'enquête, qu^ desormais celle-ci prend une orientation bien définie et que. sous très peu de Jours, nous espérons pouvoir annoncer a nos lecteurs que les auteurs du crime sont, sinon arrêtes, du :-1oins Identifies. Un garçonnet se jette

devant une auto

( Il est mortellement blessé CADI. 13 août (de notre rédaction). Un lamentable accident s'est produit sur la route de Caen à Bayeux, sur le territoire de la commune de Martragny, à 1 kilomètre environ du hameau de Saint-Léger-Carcagny. Une automobile pilotée par M. François Pays, 52 ans, lieutenant des Douanes à Bordeaux, actuellement en vinegiature à Omonville-La Rogue, venant de Caen, roulait en direction de Bayeux lorsque, après avoir doublé une autre voiture le conducteur aperçut sur la droite de la chaussée, se dirigeant vers le hameau de Saint-Léger qu'il venait de dépasser, un groupe composé d'une demoiselle poussant une brouette et d'un garçonnet se tenant à ses côtes. Tout à coup. au moment où la voiture allait se trouver à la hauteur du groupe, le garçonnet, quittant brusquement la droite de la route, se précipita pour traverser la chaussée. Surpris. M. Pays n'eut pas le temps d'immobiliser son véhicule et le pauvre enfant fut envoyé rouler sur le sol, se fracturant le crâne dans sa chute.

Immédiatement transporté à l'hôpital de Bayeux par un automobiliste de passage. M. Lemoine, 60. rue de Porten-Bessin, à Bayeux, le petit blessé devait succomber au moment de son admission dans cet établissement. Il s'agit du petit Pierre Bastard. 4 ans, dont les parents sont cultivateurs a Carcagny, hameau de Saint-Léger. Détail navrant le père de la petite victime se trouvait occupé dans un champ à 3 ou 400 mètres du lieu de l'accident. Lorsqu'il se rendit compte qu'il se passait sur la route quelque chose d'anormal, il se précipita pour porter secours en cas de besoin, mais arriva juste au moment où démarrait la voiture emmenant son enfant. On Imagine aisément la douleur du malheureux père.

Les gendarmes de Creully qui ont fait l'enquête ont essayé vainement d'entendre Mlle Diaume qui accompagnait le garçonnet. Son état empêche tout interroeatoire. Ils ont seulement pu savoir eue c'est pour ailèr dans un champ de l'autre côté de la route que le garçonnet avait voulu traverser précipitamment.

UNE AUTO CAPOTE ROUTE DE PARIS

Quatre blessés

CADI, 14 août (De notre rédaction) Un grave accident s'est produit ce matin, route de Paris, entre le bourg de Cagny et Caen, à 5 kilomètres avant d'arriver à cette dernière ville. Une voiture automobile, venant en direction de Caen, a capoté sur la route rendue glissante par la pluie et ses quatre occupants ont été blessés. Il s'agit de MM. André Graverand, cultivateur à Saint-Pierre-de-Maillec, qui conduisait. ayant à ses côtés M. Deshayes. son beau-père Roland Levasseur. son neveu et un ami. M. Bernard Cudorge.

Sérieusement blessés à la poitrine et à la tête. les automobilistes ont été transportés à la clinique de la Miséricorde, à Caen. où ils sont restés en traitement, à l'exception de M. Cudorçe. qui a pu regagner son domicile. En plus des blessés signalés, on craint pour M. Deshayes une fracture de la clavicule.

Les gendarmes de Caen ont ouvert une enquête. La voiture automobile a subi des dégâts importants.

LOTERIE NATIONALE Nous informons nos lecteurs que le stock de Billet1, de la Loterie Nationale (9" tranche), mis à notre disposition étant épuisé, toutes les demandes qui nous parviendront désormais seront servies avec la 10* tranche, sauf avis contraire.

EN VISITANT LA BELGIQUE. ar»**r:-vous à VALENCIENNES. et descendez HOTEL TERMINUS, pres gare. Bonne table. bon gite. bon accueil Prix modérés.

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Cérémonie à la mémoire des soldats

du X' Corps d'Armée

tombés en Belgique en 1914 La cérémonie commémorative annuelle des combats des 21. 22 août 1914 Arsimont. Auvelais, Tamines, Falisolle, Ham-sur-Sambre (71°, 48°. 70*. 41'. 2'. 136,, 25e 47' d'Infanterie, 2' Régiment de Zouaves. 2e Tirailleurs algériens. 13e Hussards. 6' Chasseurs d'Afrique. 7' et 50» Régiments d'artillerie de campagne) sera célébrée le dimanche 25 août. à 10 heures, devant le monument français d'Arsimont (Belgique).

L'après-midi, visite aux cimetières militaires français d'Auvelais et de Bellmotte (descendre à la gare d'Auvelais, ligne de Namur).

Les veuves, ascendants et descendants des militaires inhumés dans la région pourront obtenir le permis gratuit annuel, en deuxième classe, prévu par l'article 10 de la loi du 29 octobre 1921 et l'utiliser pour se rendre à la cérémonie sur demande adressée à celui des sept grands réseaux français qui dessert leur résidence, demande accompagnée d'un certificat du maire de leur commune.

LES REPRÉSENTANTS

DU RÉGIONALISME BRETON SONT ACCLAMÉS EN HOLLANDE La Haye. 13 août Au cours des récentes fêtes régionalistes de Scheveningue, un public extrêmement nombreux a. fait de véritables ovations aux groupes français qui ont été vingt fuis salués par < La Marseillaise n. suivie du « Wilhelmus » et par des cris nourris de c Vive la France auxquels les Français répondaient par celui de « Vive la Hollande b. On comptait au moins 400 costumes hollandais et français. Les Français, au nombre de 200 environ, sous la conduite de M. FmasDuplan, délégué général du Comité des fêtes de folklore français à l'étranger, représentaient une dizaine de provinces ou de régions de Francç dont ils portaient les anciens costumes et dont ils interprétaient les danses et les chants traditionnels Les journaux hollandais ont notamment consacré des comptes rendus extrêmement élogieux à la belle présentation de ia délégation bretonne. L'EXCURSION A GUERNESEY ne pourra avoir lieu

Une dépêche du Southern Railway nous ayant informés que le ss. Princess Ena ne pourrait être remplace pour la journeée du 15 Août, nous nous voyons dans l'obligation d'annu!cr l'excursion à Guernesey qui était annoncée pour cette date.

Nous nous excusons de ce cas de force majeure auprès de notre fidèle clientèle. Les sommes déjà versées seront remboursées.

Aujourd'hui. 14 août Saint docb Le soleil se lève A 5 h. 'b et se couche d 20 h. 5.

La lune se lève d 20 h. 41 et se couche A 8 h. 17.

Pleine lune aujourd'hui 14. a 13 n. 44. Dernier quartier le 21, à 4 n. 17. Nouvelle lune le 29. a 2 neures. l/i s'agit ci-dessus de t'heure légale) Température ma.rima du 12 août Strasbourg. Dijon. 32- Lyon. 31 Clermont-Ferrand. Besançon. Marseille, Valenciennes 30 Reims. Toulouse. 29 Perpignan. 28 Pans. 27 Avord, Pau, 26 Nantes. 25 Rennes. Tours, Royan. 24 Le Havre. 23 Calais. Biarritz. 22 Brest. 18

Température mtntma du 13 août Marseille. 21' Perpignan, 19 Strasbourg. 18 Lyon Toulouse, Reims. 17 Paris Le Havre, Royan, Bordeaux. Biarrîtz. Nancy. 16 Valenciennes. Brest, Clermont-Ferrand. 15 Rennes. Tours Nantes. 14 Calais. 13.

Évolution de ta sitvation jusqu'au 14 août 1935, Il 18 heures Sur l'Europe Occidentale. les perturbations se deplacent de l'Ouest Nord-Ouest l'Est SudEst commandées par la zone de hautes pressions centrée sur l'Océan La baisse qui couvre ce matin l'Europe Centrale et la moitié Est de la France n'intéressera plus que l'Europe Orientale i mlllibarsi La hausse qui a aborde l'Ouest du Continent s'étendra sur l'Allemagne, les Ues Britanniques. la France et la Péninsule Ibérique avec maximum de +< mosi sur l'Allemagne. Le vaste système nuageux situé actuellement sur la France s'étoignere vers l'Est Sud-Est et le temps s'améliorera progressivement par l'Ouest avec la hausse.

Probabilités pour la journée au 14 août état du ciel Dans le quart NordOuest très nuageux avec eclaircies rares. averses te matin ailleurs. orumieux et très nuageux avec averses sui1 vies d'éclaircies.

Réglons Ouest et Bretaene ciel nuageux avec éclaircies. Vent du nordouest modéré et irrégulier. Le maximum de température sera en faible hausse rur la veille. A Paris, maximum sous abri 22°.

Température Dans le quart NordOuest. en faible hausse ailleurs sans changement.

iHSURt LEGALB)

M H" & H"

(n"«i àm iii'> ci.

Cherbourg 8.30 60 20.53 64 Granvtlle 6.50 126 19.16 13» Saini-Malo 642 119 1908 124 Saint-Bneuc 6.3/ 109 18 68 117 Paimpoi 6.25 99 '8 49 101 Brest. 4.32 72 16 55 16 Lonent 4.17 4b 16.3» 51 Vannes 6 26 48 IB 48 51 Lee Sables 4.19 50 16.39 53 La Rochelle 4.12 55 1.31 b8 »l 18.18 M

FINISTERE Après les émeutes de Brest Nouvelles arrestations BREST, 13 août. (De notre Redaction)

M. Mérot, commissaire du premier arrondissement, poursuit activement son enquête qui a pour but, comme on le sait, de découvrir les fauteurs de désordre ayant opéré dans la soirée du mercredi 7 août.

L'Ouest-Eclair a relaté hier plusieurs arrestations.

Aujourd'hui, on n'a pas chômé au poste de la rue Kléber. Trois nouvelles arrestatlons ont eu lieu.

Il s'agit des nommés de Souzas Campos Alberto, 23 ans, né le 3 mars 1912. demeurant 59. rue Louis-Pasteur; Le F. Lucien-Jean-Marcel, 16 ans, né à Lambézellec, le 14 janvier 1920. 76. rue Louis-Pasteur et Neva de Castro Manuel. 29 ans, sujet portugais, né le 3 mars 1908. à Expayenda, 59, rue Louis-Pasteur.

L'affaire de de Souzas Campos est étroitement liée à celle de Neva de Castro. Ces gens se trouvaient ensemble, chez Colinier. à l'instant même où des projectiles multiples lancés des fenêtres, s'abattaient sur les rangs serres des gardes mobiles.

Les opérations

de la Brigade mobile

M. Faggiani. commissaire de la police mobile et les inspecteurs placés sous ses ordres, ont encore interrogé hier après-midi et déféré au Parquet divers individus contre lesquels des informations ont été ouvertes et qui ont été placés immédiatement sous mandat de dépôt.

Ce sont René Renaud, 25 ans, employé à la mairie, qui outragea les gendarmes, les lapida et traina, avec plusieurs camarades. la voiture de déménagement qui, le mardi 6 août. fut renversée devant la porte de la Préfecture Maritime André G. 14 ans François K. 15 ans et Antoine H. 17 ans, lesquels ont dégradé des objets d'utilité publique et brisé les vitres des maeasins Citroën, au Petit-Paris. Noël Spire, 22 ans. qui fut surpris cassant des ampoules électriques, rue Jean-Jaurès Jean Creff. 34 ans, employé municipal, inculpé d'outrages agents de la force publique.

M. de Lapeyre a procédé à 18 heures. au cabinet d'instruction n" 1, assisté de M. Cocaign, greffier, à l'interrogatoire d'identité dé tous ces prévenus qui ont été ensuite conduits au Bouguen.

Les obsèques de Pierre Gautron ont lieu aujourd'hui

Les obsèques de l'ouvrier chaudronnier Pierre Gautron. 20 ans. demeurant 5, rue de la Voûte, qui fut mortellement blessé samedi soir, rue Guyot, auront lieu aujourd'hui mercredi 14 août La cérémonie religieuse se déroulera à 13 h. 45. à la chapelle de l'hospice civil, rue Traverse, et le corps sera inhumé au cimetière de Brest.

SARTHE

UNE MOTO HEURTE UNE AUTO

Deux blessés

Lt MANS, 13 août. (De notre Rédaction)

Dimanche soir, vers 20 h. 15. M. Charles Gauthier. 37 ans, chauffeur chez M. Alix, 211. avenue Rubillard; demeurant 143, rue aux Coqs, revenait en auto de la Suze en compagnie de sa famille.

Au lieu dit la Lande de Beaufeu, une moto conduite par M. -Maurice Beucher. domestique de ferme à Mezeray. qui était accompagné de Mlle Yvonne Meunier, domestique à la même ferme, déboucha soudain d'un chemin de terre situé à droite de la route. M. Beucher vint heurter dans son virage l'aile gauche de l'auto et fut projeté sur le sol. ainsi que sa compagne. Transportés à la Suze. où Ni. le docteur Colas les examina, les deux blessés furent ensuite conduits à l'hôpital du Mans

M Beucher porte une plaie profonde à la jambe gauche et Mlle Meunier souffre d'un enfoncement de la cage thoracique

La gendarmerie de la Suze enquête. VOYAGES DE SAISON 1 LA SUISSE 7 jours en autocars. Tous les dimanches. 975 francs

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LES AMÉLIORATIONS DU SERVICE D'EAU

(Photo-clche «L'Ouest-Eclair»)

Une vue du réservoir d'éii^ilibre actuellement en construction boulevard Clemenceau, dans le faubourg de Nantes

On sait quels sont les grands xavaux qui ont été, depuis quelques mois, effectués par la Compagnie Générale des Eaux pour alimenter puissamment en eau la Ville de Rennes. Une grosse difficulté était celle d'amener l'eau dans les immeubles situés sur les hauteurs du quartier de Fougères elle a été aplanie, en construisant, aux Gallets. un réservoir de surélévation et

depuis une quinzaine de jours CI le service haut » de ce quartier fonctionne. Il reste un autre quartier, élevé lui aussi, qui jusqu'à présent recevait difficilement l'eau des Gallets. C'est pour parer à cela, que la Compagnie des. Eaux fait construire dans le faubourg de Nantes, boulevard GeorgesClemenceau, un réservoir dit a d'équi-

libre p, d'un volume de 1.500 mètres cubes, qui distribuera l'eau pendant le jour et se remplira pendant la nuit. Ce réservoir, dont nous reproduisons ci-dessus l'état des travaux, permettra d'alimenter tout le quartier Sud de Rennes. Nous voici donc définitivement rassurés nous n'aurons pas à souffrir du régime sec.

LA JOURNÉE

14 h. 30. Au Royai i Boubouroche » et « La grande muraille ». 14 h. 30. A l'Excelsior i Prima 17 heures. Hall de l'Ouest-Eclalr informations,

20 heures. Au siège social, rue Saint-Melaine Réunion des membres du 20 V h C 30 P H. Au Thédire Tournée Baret.

20 h. 45. Au-Royal « Boubouroche » et La grande muraille ». 20 h. 45. A l'Excelsior c Prima Donna

Les Employés et Ouvriers des T. L V.

contre les Décrets-Lois Sur convocation du Bureau régional, les employés et ouvriers des T. I. V. se sont réunis à la Maison du Peuple, le lundi 12 août, à 20 h. 30. pour protester contre les décrets-lois par lesquels ils sont touchés. Un grand nombre d'adhérents avaient répondu à l'appel. Une longue discussion .s'engagea sur le sujet des décrets-lois qui amoindrissent les salaires

Au cours de la réunion, la protestation suivante a été votée à l'unanimité elle a été adressée à M. le Préfet et aux élus du département.

La protestation

« Les ouvriers et employés des Tramways à vapeur d'Ille-et-Vilaine, réunis le lundi 12 poùt. à la Maison du Peuple. protestent énergiquement contre les décrets-lois qui sont illégaux pour eux

c 1° Parce que jamais les employés et ouvriers des Tramways à vapeur n'ont été considérés comme employés d'Etat ou départementaux;

20 Parce que lorsqu'il s'agissait d'obtenir des avantages au point de vue salaires, congés' etc. l'on était régi par le décret Forgeot. nous assimilant à l'industrie privée régionale; « 3° Que nos salaires, par suite des retenues que l'on a subies, se trouvent diminués de 13 au moins par rapport aux échelles primitives fixées en 1931;

« 4° Si l'on y ajoute celle des décrets-lois, nous arrivons à 16. 18 et 23 chiffres énormes par rapport à nos gains qui sont déjà faibles; «t Aussi protestons-nous énergiquement contre ces décrets abusifs, faits sur des petits salaires, et surtout n'étant employés ni de l'Etat. ni départementaux. demandons leur suppression pure et simple

Pour le Bureau syndical

MOURIER, secrétaire adjoint.

SYNDICAT DES LOCATAIRE DE RENNES. En raison des fêtes d.i 15 août. la permanence du vendredi 16 es supprimée et reporte au vendre-1! suivant. Au V.C.P.H. Les membres du V.C. P.H. dont les nom., suivent sont priés d'assister à la réunion qui aura lieu au siège social. Perrulsseau. rue Salnt-Melaine. le mercredi soir à 20 heures, en vue d'une sortie le 15 août Pellé. Sauvage. Lemasson frères Gaiffe, Jagu. De- nou, Gallals. Ma:.ence. Colom. Dubreuil. Marquer. La Puce, Le Guennec. Marie frères Dayot. Roge' Tourneux, Guguen, Cupif, Hervé. Travers.

Tous les sportifs et amateurs de vélo sont cordialement Invités à cette sortie de 200 km. environ, dont le départ est fixé 4 heures. Présence indispensable à 1& réunion et l'htura priclM,

Une auto heurte violemment un car électrique

Hier vers 13 h. 30, une collision heureusement sans gravité s est produite à l'angle des rues de Paris et de Chàteaudun, entre un car électrique assurant la liaison faubourg le Paris-Tour d'Auvergne et une petite :Jeugeot 5 H. P. Cette dernière, chargée de cinq per. sonnas, qu: venait de la rue de Chàteaudun, s'engageait rue de Paris au moment où un tramway surgissait Malgré un arrêt brusque du car la petite voHure fut heurtée violemment et littéralement empalée par le tampon a van. du tram. Par onheur ies occupants de l'auto étaient indemnes Quant à l'auto, elle a subi -l'importants dégâts.

Dans les trams et autobus, les Matilés ont droit

à des places assises

Un de nos lecteurs nous écrit pour | nous signaler ur. fait bien regretta- ble, dont il a été le témoin, et qui s est passé dimanche dernier, dans le tram- way de Cesson de 18 heures 45. On sait ce que sont les retours de Cesson en tramway le dimanche. Il faut se battre pour avoir une place et souvent se cramponner, au bord des plates-formes pour réussir à se faire véhiculer. Ces positions quasi-acrobatiques ne peuvent être prises que par des hommes jeunes et valides. Mais que deviennent, dans ce pêle-mêle, les enfants, les vieillards et les mutilés

Deux blessés de guerre, nous raconte notre lecteur, dont un ampute d'une jambe, voulurent dimanche dernier s'asseoir dans une ballaaeuse. Le plus valide des deux voulut réserver une place à son compagnon. Malheureusement, il eut l'infortune ne tomber sur une dame qui s'était hissée- -sur son banc et qui ne consentit pas a bouger d'un pouce.

« Je paye ma place comme les autres, dit-elle pour conclure.

Que faire contre une mauvaise volonté aussi évidente ?

Notre correspondant bénévole termine sa lettre en formulant la demande suivante « Des incidents de cette nature sont encore trop fréquents :t méritent d'ê- tre signalés.

Pour les éviter, à Rennes, la Compagn.e des T. E. R. ne pourrait-elle pas faire apposer, dans les voitures, des fietites affiches indiquant que les muilés et invalides de guerre ou du travail, ont la priorité pour les places assises Cette mesure a été grise dans beauccup de grandes tilles. y

En général, fort heureusement, la plupart des personnes comprennent leur devoir vis-à-vis des mutiles. Mais il y en a l'exemple nrecite en fait foi qui ont oublié que les mutiles ont des droits sur nous. Ces affiches le leur rappelleront.

Une alerte

Hier, à la fin de la matinée, une auto venant de Paris et se rendant à la mer a subi un commencement d'incendie alors qu'elle se trouvait rue La Fayette. Immédiatement le chauffeur stoppa et à l'aide de l'extincteur qui se trouvait dans la voiture, se rendit maitre des flammes en peu de temps. Un demi-heure plus tard. l'auto con- tinuait sa route, après avoir reçu la visite d'un mécanicien. Mais elle avait eu chaud 1

DE LA GARE DE VIAKM1S5,

A LA CHAPELLE BOBY.

Depuis quelque temps, les Rennais soucieux de la propreté de la ville et de son fleuve se lamentaient sur l'état piteux dans lequel se trouvaient les rives de la Vilaine. De la gare de Viarmes à la Chapelle-Boby les herbes poussaient à l'envi, les plantes aquatiques formaient un épais tapis Certes ni les péniches, ni les gabarres n'ea souffraient. elles sont si rares. Mais l'esthétique était choquée.

Le service de la voirie a su mettre fin à cet état de choses qui dénotait un compiet abandon de la rivière. Lundi et mardi une équipe d'ouvriers municipaux s'employait a nettoyer cette luxuriante végetation.

Aujourd'hui le fleuve ou plutôt ses rives car la Vilaine est toujours aussi sale quoique dénudées et présentant une couleur de prairie tondue, ont meilleure mine elles sont propres Et c'est l'essentiel.

LE PIETON DE SERVICE.

̃

A NOTRE-DAME: Demain, fête de l'Assomption, M. C.-A. Collin fera entendre au grand orgue, pendant les messes de 9 heures, 10 heures et 11 h. 30 les œuvres suivantes, ayant trait à la solennité

Invocations « Stella matutina »; c Montra te esse Ma/rem »; « Pulchra ut lùna »• < Electa ut sol ». Henri Dalller. « Ave Maris Stella », de la Suite Latine. Ch.-M. Widor: Offertoire et pièces sur des thèmes de l'office de la sainte-Vierge. Aloys Clausmann. Clément Loret: Pèlerinage à Notre-Dame de Bon-Secours, C.-A. Collin; « Salv. Regina », Ch. Pineau.

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I I LES PATRONAGES EN VACANCES 1 1 1

(Photo-cliché «L'Ouest-Eclalf ».)

LCs fillettes du Patronage de BeHerue dans le quartier de la paroisse Salnte-Jeanne-d'Aro

Vous êtes prié d'assister à la messe d'eaterfement qui sera célébrée le mercredi 14 aoùt, à 10 heures 30. en l'église paroissiale ae Paramé, pour le repos et salut éternel de lamé de

Mademoiselle Faute CHOCHON décédée a l'ago de 42 ans, munie des sacrements de l'Eglise.

On se réunira à l'église de Paramé à 10 heures 80.

L'inhumai Ion aura lieu Il 115 heures 80 Iü cimetière du Nord à Rennes.

De la part dé Mme René Délvalle. sa •«euï et Mme René Chochon, son Xfêfé et sa béllè-sœur MM. André, Jacquels. Yves Chodhon. sée heveux Mne Monique Chochon. sa nièce Mme EuÉéne Chochon, Mme Armand Berthelot, M. et Mme Leprévost. M. et Mme Francis Berthelot, M. et Mme Georges Mahé, ses oncles _et tantes, et des familles Choenon, Berthelot, Bétln, Le Jamtel Legoux, Mahé, Deshayes. Bé«ard. Daniel, 6*s cousins et cousines, et de toute la famille.

Le présent avis tient lieu de faire-part. BRÈTEIL- Vous êtes prié d'assister att convoi et la messe d'enterrement Madame Eugène ORESVE

Née Marie-Angè MONVO1S1N

dêeéflée dans sa 81» année, qui auront lieu le vendredi 16 août, à 10 heures (ancienne!, en l'église de Breteil. On se réunira & la maison mortuaire à il h. 30. De la part de M. Eugéné Oresve, son «poux M. et Mme Monvoisin Amand, **s père ét mère; de ses frères et sœurs. ataux-frères et belles-sœurs, et de toute là famille.

Le présent faire-part. REDON- Vous êtes prié d'assister .Mi eonvol et la messe d'enterrement de Monsieur Lotit LESOUEF

«Mo*dé lé 13 août en son domicile, place Ealnt-Sauveur, N° 1, muni des sacreffiéntê dé l'Eglise, qui auront lieu le ♦éflflrêfli 16 août, 10 heures, en l'église Bàlnt-Bauvêur de Redon.

De la part de Mme Louis Lesouef, «on épouse M. et Mme Pierre Lesouëf ses énfants Michelle et Christiane, ses petites-filles; dé ses frères, soeurs. M. Pierre Pothln de Rully, et de toute la famille.

lA présent avis tient lieu de f alte-p«rt. REMERCIEMENTS

RENNES- Mme Veuve Gàrel, son épouse; M. et Mme Guillard et leurs enfants M. et Mme Liqueur M. et Mme Lefeurre et leur enfant M. et Mme Garel, ses frère, Jjelle-sceur et Bléee, ainsi que toute là famille, remerdent lés personnes qui ont assisté aux obsèques de

Monsieur Paal GAXEL

Ancien négociait dt charbon*

*HUi que cSllês qui lèut ont témoigné de la sympathie en cette douloureuse circonstance.

-fttjSNÈè- Mme téuvé Edouard Seismontagné, ses enfants et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont téffldlfné leur sympathie l'occasion dù Monsieur Edouard DELAMOWTAGNE RENNES- Mme Demeuré, Mme Veuve fllgnon. M. et Mme Edouard Bl,non et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les personnes qui leur ont témoigné de la sympathie à l'occasion du décès de

WadaïtJ* V*utï Jean-Marte BIGNON Née Anhe-Uàrié BRIE

BECHEREL. M. et Mme René M*hri6ury-Là Cbur expriment leurs remerciements bien sincères à toutes les personnes qui leur ont témoigné de la •tfcpathie à l'occasion, du décès dé leur YVONNE

SAINT-MALO- Mlle Allaire. M. <3h. Allait@ et toute la famille remercient bien sincèrement toutes les. per•bdnés Qui leur ont témoigné de la (*-np.ibl« & l'occasion du décès de ITOKlame ALLAIBE mère

dt Ms prient de trouver tel l'expression de leur reconnaissance.

"ÔÎNAN SAtNT-MALO. Les familles Kunzl. Moiaan. Notté. Bazin. 8âlnt-Gal remercient bien sincèrement les personnes qui leur ont témoigné dé. li sympathie a l'occasion du décès de Madame Auguste DUBOIS

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COHCOURS DE PECHE DE BESLÊ DU 18 AOUT Les inscriptions pour le concours seront reçues mercredi et vendredi, à l'Ouest-Eclait, de 8 heures à 13 heures et de 17 heures à 20 heures. Prix de l'inscription 3 francs.

Deux trains partant de Rennes le matin amèneront les pécheurs à Beslé. Un prix spécial est consenti pour les voyageurs utilisant ces deux trains 10 francs, aller et retour.

Les inscriptions seront également reçues à Beslé. chez M. Leray, président du Comité, hôtel du Port et dans les restaurants et cafés de Beslé. De grandes fêtes populaires se déLa Musique du Grand-Fougefay prêtera son concours.

Horaire des trains donnant droit au prix de 10 francs Rennes 6 h. 47, arrivée à Beslé 7 h. 45; Rennes 8 h. 07. arrivée à Beslé 9 h. 22.

Les voyageurs des gares Intermédiaires entre Rennes et Beslé profiteront également de prix réduits. Départ de Beslé, sur Rennes 19 h. 33 et 20 h. 37.

Fermeture du Musée A l'occasion de la Mi-Août, jour férié, le Palais des Musées sera feriné toute la journée.

Concours de pêche et grandes fêtes

de Beslé le 18 Août S'inscrire pour lé concours mercredi et vendredi

à L'OUEST-ECLAIR

à Rennes

(VOIR COMMUNIQUÉ).

et à Bette, an comité des fêtes et dans les cafés

LA RÉUNION GÉNÉRALE OU SYNDICAT DES OUVRIERS ET EMPLOYÉS MUNICIPAUX

Hier, & 18 heures, les membres du Syndicat des Ouvriers et Employés municipaux ont tenu une réunion générale dans une des salles de la Maison du Peuple, sous la présidence de M. Besnard, président du Syndicat, entouré de MM. Morel, secrétaire, et Bréguaiht, trésorier.

La plupart des divers services municipaux étaient représentés à cette réunion. On remarquait, en effet, des employés d'octroi, de la voirie, du service architecture, du jardin des plantes, du balayage, des égouts, etc.

En ouvrant la séance, le président remercia les camarades présents d'avoir répondu à l'appel qui leur avait été adressé. Il exposa le but de cette réunion et donna ensuite la parole à IL MoreL

Celui-ci entretint l'auditoire des diverses revendications des membres du Syndicat. notamment des questions relatives aux charges de famille, aux récents décrets-lois, au renouvellement des membres du Conseil de discipline. A l'issue de cette réunion, un ordre du jour fut adopté à l'unanimité et ensuite communiqué il. la Presse. Voici le texte de cet ordre du jour Le Syndicat des ouvriers et employés municipaux réunis à la Maison du Peuple le mardi 13 août, considérant que plusieurs décrets-lois atteignent durement les employés communaux en réduisant de 10 le montant de leur traitement et de leur indemnité, en retardant d'un an le délai de leur avancement, en Interdisant aux communes de leur allouer les indemnités qu'elles jugent équitables; rappelle que le personnel communal est sous la dépendance directe et exclusive des maires et qu'il ne dépend en rien de l'Etat; que Jusqu'à ce jour, sa situation a toujours été inférieure à celle des fonctionnaires de l'Etat, et que prétextant l'économie communale, les gouvernements successifs n'ont Jamais voulu obliger les communes à donner il leur personnel les mêmes traitements que l'Etat donnait au Sien, que même les décrets-lois du 16 Juillet 1935 n'obligent pas les com-

munes à appliquer obligatoirement leur personnel lea nouveaux taux d'allocation familiale; proteste énergiquement contre les décrets-lois du 16 Juillet 1935 qui frappent les travailleurs des services publics mais qui épargnent ceux qui profitent du crédit de l'Etat; les déserteurs et les fraudeurs de l'impôt déclare que leur application au personnel communal bouleverse l'équilibre du budget municipal et atteint directement le principe de l'autonomie communale jusqu'à ce jour Incontestée, rappelle à ce propos que le gouvernement renie la déclaration faite par son chef à la commission des finances de la Chambre où le même M. Laval affirmalt que l'autorisation de prendre des décrets-lois ne permettait pas au fiou-^vernement de toucher a la loi a un!cipale, aucun statut organique ne ("evant être touché; proteste énergiquement contre les termes de la circulaire atfrctsée aux Préfets, leur donnant l'nrdre de refuser leur approbation à toute délibération d'assemblée locale qui accorderait des avantages pécuniers ou en nature au personnel communal. En conséquence, le Syndicat demande ait Conseil Municipal de Rennes de se réunir d'urgence et spécialement pour émettre un vote de protestation contre la violation de la loi du 6 avril 18B4 en enlevant au Maire et au Conseil ses prérogatives en matière de rémunération du personnel: demande également au dit Conseil de donner mandat tu Maire, en tant que sénateur, de s'inscrire sur la liste des Parlementaires qui demandent la convocation du Parlement pour condamner les décrets-lois: demande également au Conseil Municipal de voter et d'appliquer toute mesure susceptible de compenser pour le personnel les pertes subies par ces retenues Iniques et de continuer il appliquer les clauses du règlement du personnel concernant l'avancement: déclare se solidariser entièrement avec tous les autres travailleurs des services publics dans l'action qu'ils mènent contre les décrets-lois et s'engage en communauté d'action avec eux il obtenir leur abrogation par tous les moyens; décide d'adresser cet ordre du Jour au Président du Conseil, à MM. les Ministres de l'Intérieur et des Finances, au Préfet et aux parlementaire» d'IL!-etVilaine et enfla à tous les conseilleurs municipaux.

(Photo-cliché « L'Ouest-Ëclair ï.)

Mt -» *• du Syndicat quittent la salie de tâuùm

Le 31 août,

M. et MM: Corvaisier fêteront

leurs noces de diamant Soixante années de vie commune! C'est un ménage rennais, M. et Mme Ferdinand Corvaisier, qui totalise à l'heure actuelle ces longues années d'union.

Agés respectivement de 81 et 77 ans, les vénérés jubilaires ont conservé la jeunesse du cœur ct la fraîcheur des sentiments.

Dans le petit appartement qu'IIS ha- bitent au premier étage de l'immeuble portant le n" 23 de la tue Duhamel, nous sommes allés leur rendre visite hier.

Avec une charmante affabilité, M. et Mme Corvaisier veulent bien évoquer quelques souvenirs.

< Je suis né, nous dit M. Ferdinand Corvaisier, le 3 janvier 1854, à Fougères, où mon père exerçait la profession de serrurier. Après avoir fait mes études primaires dans un. école de la ville, j'appris la profession de mon père aidant celui-ci dans son travail. J'avais à peine vingt ans ville de Mlle Clémentine Lagrée, une bonne ouvrière en robes, originaire de Javené, qui devait devenir plus tard ma femme. C'est en effet le 31 août 1875 que je contractais mariage avec elle.

c Libéré de mes obligations militaires, je restais encore quelque temps Fougères. Puis je vins habiter Rennes où, à l'âge de 29 ans, j'ai pu entrer comme serrurier-ajusteur aux Chemins

(Photo-cliché « L'Ouest-Eclair Mme et M. Ferdinand Corvaisier de fer de l'Etat. J'atteignais ma soixante-deuxième année quand, après 33 ans de service dans la Compagnie, je lus admis à faire valoir mes droits à la retraite. »

A ce moment, nous nous tournons vers Mme Corvaisier.

J'ai quatre ans de moins que mon mari, nous dit-elle; je suis née en eflet le 11 mars 1858 à Javené, une coquette petite commune située à 4 kilomètres environ de Fougères. Le reste, vous le connaissez.

Et vous avez eu des enfants ? poursuivons-nous.

Cinq. deux filles et trois garçons. Quatre sont décédés. Il ne nous reste plus que notre fille ainée, Mme Quatrebœuf.

Ce que M. Corvaisier a oublié de nous dire, c'est qu'il est titulaire de la médaille d'honneur du travail pour les bons et loyaux services rendus à la Compagnie des Chemins de Fer de l'Etat.

L'Ouest-Eclair est heureux de s'assoCier à la joie de la famille des heureux jubilaires et de présenter à ceux-ci en même temps que ses félicitations ses meilleurs voeux.

ETAT CIVIL DE RENNES

NAISSANCES

19 août. Suzanne Plrot, 18, rue lUchard-Lendit.

Décès

19 août. Veuve Turpln, née Gauthier, 79 ans, 6, rue Levot; Marie Brenner, 74 ans, célibataire, s. p., boulevard de Verdun; Léon Conte, 51 ans, retraité des Chemins de fer, veuf, Hôtel-Dieu.

Convois mortuaires

du 14 Août

8 heures Mme Turpin, rue Levot, 6; Saint-Etienne- Nord.

8 heures Mlle Bolsmenet. rue Julien-Geffroy, 24: Salnt-Héller; Est. 10 heures M. Le Houarner, la Poterie; Salnt-Hélter. Est.

10 heures Mme Gourdin, rue Ad.Leray. 4: Notre-Dame; Nord.

10 heurea Mite Brenner; Pontchalllou- Nord.

14 heures M. Lavandler. rue SaintHéller, 68: Salnt-Héller: Est.

'.5 h. 30 Mlle Chochon; Nord. L'Ouest-EclaiT publie osque Jour des 8 Annonces classe» owaittsnt

Le Concours de Pèche

des Mutilé. du Travsil

Le temps passe vite, voici la miaoût, 1» fin de la semaine ne tardera guère et nous serons à huit jours du grand Concours de pêche du Groupement des Mutilés et Invalides du Travail de Rennes les billets sont en vente chez les principaux marchands d'articles de pêche et au bureau de Tabac (place de Bretagne) les pêcheurs habitant hors de la ville peuVent écrire à M. le Trésorier des Mutilés du Travail, en joignant 3 francs en timbres-postes l'envoi de la carte sera fait par retour du courrier. Nous rappelons qu'en plus des prix inscrits au palmarès, des prix spéciaux et supplémentaires seront attribués aux dames, aux jeunes filles et gerçons de moins de 13 ans de ce la:4 toute la famille pourra remporter de nombreux lots.

Les Mutilés du Travail, leurs familles et leurs amis, qui désirent assister au banquet doivent se faire inscrire, rue Kléber, avant le samedi soir 18 août, dernier délai le prix est fixé à 10 francs et 5 francs pour les enfants.

Les adhérents et les personnes s'intéressant au concours, sont priés de passer au siège, samedi 17 août, à 18 heures.

Le Comité en encore besoin de commissaires, pour la bonne réussite et le bon contrôle du concours faites-vous inscrire à la permanence qui fonctionne tous les soirs de 17 h. 30 à 19 heures, 1, rue ÏCléber.

Le groupement fait un pressant appel à la classe laborieuse, aux camarades mutilés de la guerre, anciens combattants, pour répondre présent. le 25 prochain, à la grande manifestation pacifique de solidarité, organisée par leurs camarades d'infortune Les Victimes du Travail, sous la devise Pax-Labor.

{Communiuqué)

LES EXCURSIONS DESJT^I. V.

LES BORDS DE LA RANCE La Compagnie des Tramways à vapeut t d'Ille-et-Vilalne informe le public qu'elle mettra en circulation le jeudi 16 août 1935. des trains spéciaux à prix réduits & destination de La VUle-ésNonals. Chftteauneuf. Saint Sullac, Salnt-Jouan-des-Guérets avec prolongement sur Saint-Servan et Saint-Malo. L'horaire observé sera le aulvant

ALLER

Bennes-Vlarmat dép. 5 h. 37 Palais du ·Commerce. 5 h. 40 -•- Croix de la Mission.. 5 h. 47 Balnp-Cyr 6 h. 62 La Touche. 8 h. 67 Les Trols-Crolx..i. 6 h. LA Ville-ês-Nonais. arr. B h. 19 Cnflteauneuf 8 h. 24

Salnt-Sérvan Place du Naye 9f. Il Salnt-Malo-Rocabey 9 n. Si Saint-Vincent 9 Il. 31 ftrrooTi

Salnt-Malo-Saint-Vlncent dév. 18 h. 44 Rocabey la h. 60 Place du Naye ••̃ lll< 1 Salnt-Servan 19 h. 15 Salnt-Jouan-des-OuéreU 19 h. 2t Salnt-Sullac IL 38 Chàteauneuf .v. 10 Il. 46 La Ville-ès-Nonais 19 h. 60 Rennes-Les Trolâ-CroU.. arr. 22 h. 2 La Touche. 22 h. 3 Saint-Cyr 22 h. 10 Croix de la Mission.. 23 ri. î» Palais du Commerce. 23 h. 18 Viarmes 22 h. SI

rnx au omet (aller et retour) de Rennes La Ville-és-Nonale. Ohâteauneuf. Salnt-Sullac et Salnt-Jouaades-Guérets 11 francs.

De Rennes & Salht-Servan-Salnt-Malo s 12 francs.

Nota. Les billets pourront ètre pris à l'avance aux gares -le Renné8 (Saint-Cyr. Croix de la Mission. Via,. mes et La Touche).

A LA « BOULE JANZÉENNE n. Comme chaque année, nos boulistes ont fait dimanche dernier leur sortie aux « Jouaudières Il, sur la route de Bainde-Bretagne. dans la propriété que M. Prime, le sympathique pharmacien. avait très aimablement mise à la dis*position des membres de la < Boule Janzéenne ».

Un terrain superbe avait été aménagé pour permettre qu'un concours amical soit disputé entre des quadrèUtes locales et des équipes rennaises que les Janzéens avaient invité à leur sortie. Les parties fort courtoises furent ardemment disputées et c'est avec grand plaisir que nous avons constaté que nos compatriotes avaient fait de grands progrès.

Pendant que les boulistes s'acharnaient sur le « petit cochonnet n, leurs familles goûtaient un bon repos à l'ombre des grands arbres, dans le site charmant des « Jouaudières p. C'est ainsi que l'après-midi s'écoula trop vite et le soir, vainqueurs et vaincus se retrouvèrent autour des tables de l'Hôtel Gaultier, dont le propriétaire, fervent bouliste, leur servit un succulent repas. Banquet des plus gais (les boulistes ne sont pas neurasthéniques), sous la présidence de MM. Prime, vice-président de la « Boule Janzéenne », et Rocques, président de l'« Union Bouliste Rennaise n. Cette petite fête de famille fut pleine de cordialité et se termina par des chansons et mono. logues.

Toutes nos félicitations aux organisateurs.

Résultats du concours 1. Quadrette Bozuffl (Lyonnais de Bretagne, Rennes), 47 points; 2: Quadrette Dallemagne (Boule Janzéenne), 45 pts; 3. Quadrette Rochefort (Boule Janzéenne), 42 pts; 4. Quadrette Rivière fils (Union Bouliste Rennaise), 39 pts; 5. Quedrette Bougerie (Union Bouliste Rennaise), 30 pts.

feCDÂCÏIOrt 10, boulevard Jean-Jaurès (TéL i-U).

DEPOT CENTRAL i 1S. rue du Tribunal.

LE VISAGE DE LA VILLE FOUGERES

MON GRAND VILLAGE. Cette semaine, du repos bienvenu pour les ouvrières et ouvriers de la chaussure déroute un peu les habitudes.

La journée n'est plus découpée par les stridences attendues des sirènes. Et voici nos rues vides, plus particulièrement à ces heures de midi et de 8 h. 30 où on les attend grouillantes.

C'est la bonne halte qui réunit toute la famille en vacances.

Nous la souhaitons ensoleillée, plus qu'en ces deux jours passés qui auraient facilement un avant-goût d'automne.

Comme si ce mois d'été se sentait vieilli avant l'âge.

LA CIRCULAT'ION

Chacun a approuvé et déjà apprécié le bienfait de la présence des nouveaux agents auxiliaires préposés à la circulation. On les a vu dans les carrefours périlleiu: rue des Prés, rue Croissant, boulevard de la Gare, etc.

Très prochainement, les c tambours » panneaux, bornes, miroirs, etc., vont être installés.

Il restera encore faire, du côté du pont de l'Abattoir en particulier. Il a été question de relever le virage une signalisation bien nette devra de part et d'autre, rue du Docteur-Bertin et route d'Ernée, avertir du danger. Mais, lors d'un récent accident, n'at-on pas fait remarquer l'avancée assez incompréhensible du trottoir il la sortie du pont à l'amorce du virage ? N'a-t-on pas regretté aussi le manque de visibilité 7

A notre époque de reprise du tourisme, d'intensité de la circulation des travaux vont devenir indispensables. Ne pourrait-on pour ce qui est de ce point f ?.rticulier de l'Abattoir 16) Réduire le trottoir; 2°) Entamer le talus du chemin de fer ?

SYNDICATS A SOCIÉTtS Les programmes-surprises de la fête du < Pôle Sud comportaient, on le sait, des numéros donnant droit à une répartition gratuite de jolis lots.

9 42 80 121 160 170 171 173 1327 681 491 1752 1114 1923 1263 1719 1636 1989 611 430 2207 1173 980 2336 690 1645 1426 1176 1593 793 2248 1204 874 1125 1988 2337 1196 776 1702 1580 677 2261 1762 1143 383 1990 1139 1762 1143 383 1990 1139 1635 2305 865 434 337 2332 2328 359 1496 462 1748 1152 697 1731 1354 1748 1152 697 1731 1354 2107 1978 2035 1174 1310 1551 1303 958 1576 149 1890 2835 993 690 1780 914 2053 1228 475 542 599 1562 1794 1038 229J 963 240 696 1837 1673 1835 1516 843 404 1007 1427 284 1894 197 1971 2246 1637 562 209 1301 568 623 1157 572 2229 1616 864 492 2108 2330 1027 797 2182 1253 935 1483 884 761 1188 500 214e 710 1881 470 2202 1099 2066 1211 1469 1699 239 1952 1149 2137 2262 1245 1612 1268 2038 1079 880 759 730 1843 1351 1093 583 1613 1738 1560 373 1175 1917 1710 1459 254 672 121 1923 2074 1008 1592 777 2311 479 1700 1278 192 2106 2300 1217 343 1436 995 799 2263 349 736 2238 1980 1716 1184

Les lots aevront être retires avant le 26 août chez M. Bennet, boucher, rue du Nançoa

Le pélètitiage de St-Roch en Parigné

M. l'abbé P. Coudrais, recteur de Psrigné vient de publier un opuscule sur Saint Roch et Patigné, où U a carsdense et mis en relief l'histoire du fil» du gouverneur de Montpellier et de là pieuse Libéria (1295-1327), l'essentiel de son pèlerinage et de la paroisse. La chapelle champêtre, au village de La Seye, vers laquelle pèlerinera 1» foule dimanche prochain, est née du vœu des dévotes gens de 1625 qu'une épidémie de peste avait endeuillés. Le flésu s'appesantit rudement sur toute la contrée.

L'actuelle prison de Fougères, ait portail chargé encore de statues rappelle le souvenir de l'ancien cimetière et de la chapelle dédiée elle aussi à saint Roch, protecteur avéré contre les envahissements des épidémies. L'historiographe du pèlerinage ù8 Parigné nous présente le pittoresque

La chapelle Saint-Roch

édifice avec son balcon extérieur, si inattendu, sa statue primitive du saint taillée à même la bille de bois de chêne.

Puis il passe aux feuillets parfois sombres des archives paroissiales et communales avec les épisodes œcuvementés de :a Révolution.

Prêtres demeurés réfractaires au sa% ment constitutionnel, trouvèrent dans maints coins secrets de la campagne, et de la forêt proche et après eu* les 'soldats, bleus ou blancs de la chouannerie, des cachettes telles celle de la Terrouas, chère JoliCœur », celle de la Cornulais et d'autres.

L'abbé Coudrais s'attarde devant ces figures attachantes de M. Louvet. de M. Lecourtiller et surtout de M. Sotette d'anciens recteurs toquel

tomba fusillé, au Chatellier, dans la t prurit dé Montrhèrsoa. C L'opuscule « Saint Roch et Parigné » réunit ainsi le double but que son au- téur .tait proposé d'édifier et d'ins- c tfUire. i L'illusoire protection t de notre industrie

de la chaussure

(Suite)

C'est un bien intéressant et fort ins- tructif document que Cet article du J Bulletin de la Chambre de Commerce df là Barré auquel nous avons fait hier largement allusion, à l'uuitar du Franc Parleur, notre confrère corpo- ratif. J SARROÎS ET ALLEMANDS J On nous pardonnera de « eéoérti- J quer jusqu'en sa conclusion l'article du docteur Werner-Seidel.

ri lance un appel aux commerçantes allemands pour que soit renforcée la vente des chaussures sarroises. c Car, dit-il, les possibilités avec les 65 millions d'individus du Reich sont telles qu'il doit être possible d'y ftssu- let la vente de 790.000 paires de Chaut- sures sarroises sans qu'il en rèsulte un Préjudice sensible pour le reste de l'tn4ustrie allemande.

Et voici tomment il conclut c Mais le problème le plus urgent et le plus important, que pose le re- tour de la Sarre à l'Allemagne, c'est la suppression du grand chômage que nous avons dû accepter

c Espérons en un vrai succès pour le plus grand bien des ouvriers sarrois qui n'ont pas craint de voter pour l'Allemagne, alors qu'ils connaissent parfaitement les dangers que cette laçon d'agir signifiait pour leur travail. »

Faut-il saisir ici une nuance de regfet ? des promesses hitlériennes flàiMent-elles la faillite ?

La place n'est point ici il. une digtession sur le régime voulu par les plébiscitante du 18 février 1

QUE CONCLURE

M. Alphonse Gautier resume de façon saisissante le document emprunté à la presse d'outre-Rhin.

1" point Jusqu'a 1 armistice, il n'y à que deux manufactures moyennes en Barre.

2' potnt Le public sarrois n'a fcu&e lé goût pour nos produits français; donc, pendant la période d'umon douanière, nos fabriques de France n'ont rien vendu dans le Bassin. 34 point Après 1918, des usines bavaroises se transportent en Safre avec leur personnel; elles approvisionnent non seulement la Sarre, mais la France.

Témoins ces chiffres contrôlés En 1934 800.000 paires fournies en Sarre; et en France 768-000 de paitescuir et 105.000 de paires de pantoulies ou sandales.

4' point Après le 18 février, les débouchés allemands s'avèrent très insuffisants mais les accords francoallemands vont créer cette stuation féconhue privilégiée de la fourniture dé 75.000 paires pour quatre mou; ce qui représente 225.000 paires pour l'année soit un tiers de la vente de 1»M!

6* point Contingent disproporuonné & l'importance de l'industrie dans lé Bassin, qui n'a plus qu'une vine' taine d'usines et 1.200 ouvriers

6' point Le docteur Werner avoue que le réembauchage des chômeurs sarrois doit être la preuve, pour nous Français, du succès de la politique sociale et économique allemande.

Lé Gouvernement jrançais a donc grand tort de l'encourager en octroyant des contlripents (et de cette importance !) aux Sarrois.

On pourra alléguer que ces opèrations d'accords sont nécessitées par dès habitudes frontalières l'importation entré autres, des productions matalchèrés de la plaine d'Alsace.

Mais il faut mettre en parallèle ces faite reconnus

Les Sarrois ont stocké avant le plébiscite tout ce qu'ils ont pu, en territoire français

Ils ont, une fois de plus, transféré Qans nos pays du Nord à l'imitation du Bat'a d'Hellocourt dés usinés Concurrentes

Les Services Economiques du Mini-

tëre du Commerce doivent donc être BéWrmaii alerté».

Et, comme le déclare notre confrère A. Gautier, il est urgent c qu'ils réclament aux négociateurs allemands des précisions sUt ce qui vient d'être dévoilé.

La population fougeralse, qui tUt témoin dM dtboUU du mouvement «Ml» tinè a dtnoncer les concurrences irréguhères des < Polakb s, de Bat'a et de* barrois, attend plus que toute autre des éclaircissements.

J. O.

LA PROCHAINE t ST-FIACRE Parce que la Hâute-BOUrg^re est p!us particuuerèment le coin des JBrmnK>fs, couruls et longues serres ors marnichers, sa îeie demeure placée sous i'egide ce saint Fiacre, prcHTifur dP.9 cultures potagères.

Les mêmes artisans du surcta ries fêtes passées ont repris cettP annrp la ditection des. opérations et travaillent a la réalisation du programme c'es journées des 24 et 25 août.

Le sport y a sa place avec une épreuv- de marche et des concours ne tir; l'art aussi avec le concours d'Mcordéons, mais surtout l'originale présentation de groupes enfantins. Ils sont, chnque soir, un bon nombre de gârçonhets eu fillettes qui, sous la direction de MM. Lemoine et C!1àot. répètent des chants miliiér, qui sous la traicheur des costumes, composeront un dee attraits les plus originaux du défilé de l'après-midi du dimanche. POUR LES COURSES D'ANTRAIN. Des cartes de sociétaires sont en dépôt chez M. Ripoll, primeurs, rue du Tribunal a Fougères.

AVec une carte de sociétaires il est remis en supplément une carte de pesage d'une valeur de 15 ftancs. Le nomere des cartes n'étant pas Illimité, il est prudent de les retirer dès maintenant,

Le bénéfice est appréciable puisque pour uhe valeur réelle de 30 francs de cartes, le sociétaire ne paiera que 15 francs.

Les courses d'Antrain auront lieu le dimanche 29 septembre, à 3 heures du soir. ANTRAlN-StJR-COUÈSNON UN GARÇONNET RENVERSE PAR UN CYCLISTE. Lundi matin, vers 10 h. 30, un cycliste, M. René B. s'engageait dans la rue Saint-Denis quand soudain lc jeune Henri Lemonnier, 5 aile, qui «e trnuvait sur le trottoir traversa la nie. Malgré tous ses efforts le cycliste qui roulait cependant à allure modérée, ne put éviter le garçonnet qui lut projeté à terre. Relevé par les témoins de l'accident le jeune Lemonnier qui portait une blessure à la tête fut conduite riez M. le docteur Coupel qui lui prodigua ses soins. Quant au cycliste il en fut quitte seulement pour la peur. DOMAGNÊ RESULTATS DU TIRAGE DE LA SOUSCRIPTION. Le gros lot a eté gagné par ie numéro 482.

92 11 18 153 107 588 912 847 688 519 144 405 984 291 176 976 216 123 427 235 812 203 290 288 439 811 o35 448 763 924 638 567 795 b46 m 445 143 387 200 810 813 877 806 942 389 781 1684 1806 2192 1V09 1197 1002 1665 1708 1045 2102 1457 1761 1220 1703 1682 2004 1516 1894 1218 1503 17bi) 1693 1130 1427 1483 1909 1775 1275 1043 1178 1297 1695 1897 1205 1796 12O5 1767 1471 1608 2154 2178 1225 1230 1030 1120 1512 1521 1639 1401 1716 10y4 1053 1131 119U 1794

CANTON. Hier soir, avait lieu la réunion des membres du bureau de la Société de Chas»;.

Après uue étude de la situation actuelle de 1a société, Il fut décidé qu'une réunion des chasseurs aurait lieu dimanche prochain. Les membres participants seront priés de régler leur cotisation puur l'année 1935.

REDACTION 40, t. Poterie (T. M» DEPOT CENTKAL i 12 rue dg Parla FETE DU CENTENAIRE DE LA CAISSE D'EPARGNE. Toutes les inscriptions reçues au titre du 14 JuilIet dernier restent valables pouf la distribution de pain et de Viande qui aura lieu le 1e* septembre prochain, à l'occasion des fêtes du centenaire de la Caisjfe d'Eparghe.

Les personnes désirant bénéficier de

cette distribution et qui n'avalent pas donné leur nom pouf le 14 juillet def» nier, sont invités à le faire à la mairie de Vitré du 19 au 24 août inclus. Contrairement à l'habitude, aucun bon ne sera délivré, la distribution de fera d'après la liste des inscrits dUi voudrions bien être tous présents à 9 heures, à la Halle au Beurre.

ETAT CIVIL

N&iSSanctS. Alban Arrt&ldl, s4, rue du Rsehapt; Yvenne Badin, rue de Bennes Pierre Ravenel, rue Pasteur, 13. Décès. Rocher Jeanne, épouse Daveau, 88 ans, ménagère, 14, rue de Pari»; Gerrfialhe ïurmeaux, 2 âns, rue Psatéur, 13.

ERSÊ

LA FETE DU 25 AOUT. La I-ite locale, qui n'avait pas eu lieu depuis quelques années, ne déroulera le dimanche 25 août. Le programme, élaboré par le Comité des fêtes, est très prometteur, ce qui permet d'espérer que la tête remportera un succès complet.

Dès le tnatin, un concours de pêche, qui aura lieu à la rivière la Sèiche, groupera un bon nombre de concurrents. L'après-midi, les réjouissances seront nombreuses grands et petite pourront se réjouir à leur aise, car des jeux de toutes sortes figurent au programme. Deux courses de bicyclettes, l'Une communale, l'autre cantonale, dotées de prix intéressants, grouperont les meilleurs coureurs du canton. Oee courses emprunteront les parcours suivants Première course Essé, route de Boistrudan, Marclllé-Robert, Esse; deuxième course Essé, route du Théil, Janzé, Essé. Les courses de chevaux seront également très intéressantes. GENNES-Slfc-SfclCHE

CHUTE DE CHEVAL. M. Droyaux Louis, cultivateur au Rocher-BtLaureht en Genhes-sur-Seiche, était monté sur son cheval pour ramenef celui-ci de l'abreuvoir. Soudain la bête fit un brusque écart et son cavaliet tomba lourdement sur le sol, s'occàsionnânt de très fortes contusions lom.baires. M. Baron-Renault, docteur à La Guerche-de-Bretagne, qui soigna M. Droyaux, ordonna à telui-ci 20 jours de repos. Nos vœux de guérison. LA Gt!ERC1tË-DÊ -BRETAGNE ET L'HYGIÈNE ? Un lecteur nous écrit

Est-il opportun, par ces temps de chaleur, de laisser pourrir dans les rues et ruisseaux dès détritus de pois'

C'est pourtant ce qui a eie mit au cours de la journée de samedi. Depuis, il se dégaee de nos rues des odeurs pestilentielles vraiment insupportables* La municipalité a déjà fait répandre du crésyl; mais afin que pareil fait ne se renouvelle, il serait nécessaire de prendre des sanctions contre les coupables tout simplement leur faire comprendre que les règlements et lois sur l'hygiène ne sont pas lettre morte en cette période caniculaire.

Transmis à qui de droit.

ACTE DE PROBITE. Alors qu elle assistait au spectacle du théAtre de verdure donné dimanche soir. place du Champ-de-Foire, Mme veuve Guétré, commerçante rue de la Chartte, à La Guerche a trouvé une somme d'argent qu'elle tient à la disposition de son propriétaire. Félicitations à Mme Guétré pour son acte de probité. LA FÊTE DE L'ASSOMPTION. A l'occasion de la fête de l'Assomption qui sera célébrée demain, l'Association Philharmonique se fera entendre à la grand'messe dans l'exécution des' morceaux suivants entrée, Le Héros de Madagascar, pas redoublé; offertoire, L'Etoile du Nord, fantaisie de Douard; sortie, Evron, pas redoublé de Séllenick.

Au cours de la procession qui se déroulera à travers les rues à l'issue des vêpres, l'Association Philharmonique exécutera des marches.

SAINT-DBDEER

GRAVE ACCIDENT DU TRAVAIL. Hier matin. M. Désilles, cultivateur au Chêne-Arelle en Saint-Didier, était occupé à faire des bottes de paille au pied d'uri pallier. Une fourche était enfoncée dans la meule, au-dessus de la tête du fermier. Soudain cette fourche tomba et atteignit M. Déciles à la tête. M. le docteur Chevallier donna ses soins au blessé, qui souffre d'une plaie à la région pariétale droite. Nous offrons à M. Désilles nos vœux de guérison rapide.

fOuest-ielatT nubile*»» [iggLSS! t ANNONCES CL1A88HB8 » tank «b* 12 édition*

A l'occasion de l'assemblée de SaintBarthéléviy. M. le Maire de Redon vient de prendre l'arrêté suivant ARTiCLE PREMIER. Les organisateurs d'une grande fête champêtre dite Assemblée de Saint-Barthélémy et des champs dé Redon, qui doit avoir lieu le dimanche 18 août 1935 sont autorisée à exécuter le programme suivant

là h. 80, Courte cycliste, réservée aux jeunes gens âgés de 15 ans au plus. 12 kilomètres environ. Départ gltee de la République, arrivée à StBarthélémy.

14 h. 30, courses de chevaux réservée aux chevaux de ferme. Deux courses au trot et au galop. Pendant les courses, intermèdes comiques.

A 16 heures, à Saint-Barthélémy, jeux divers mât de cocagne, jeu de casse-pot, lapinodrome, course à l'œuf, jeu d'anneaux avec de nombreux lots, etc. etc.

17 h. 30 grande course cycliste de 33 kilométrés environ sur un circuit extrêmement varié avec de nombreux passages des coureurs. Départ de la course a Baint-Barthélémy, arrivée à Saint-Barthélémy. Toute la soirée, jeux divers à Saint-Barthélémy. Toute l'aprês-midi, pick-up à Salnt-Barthéléihv. Le soir. grand féu de joie.

ART. Il. Les débits de boissons ae Saint-Barthélémy, Béaurepairei Courée La Marionnette, Cotio, Le Pâtis, pourront tester ouverts le dimanche 18 août jusqu'à 2 heures du matin. Arî. III. Les organisateurs devront avoir obtenu toutes autorisations nécessaires et notamment l'autorisation préfectorale pour le passage des coureurs cyclistes sur les routes nationales, départementales et chemins Vicinaux.

Ils devront prendre toutes mesure» utiles pour que la circulation sur ces voles ne soit pas entravée et pour éviter tous accidents.

ART. IV. Les organisateurs sont et demeurent responsables de tous acdents qui pourraient se produire à l'occasion de cette fête et la responsabilité de la commune de Redon ne pourra en aucun cas être engagée. Les droits des tiers sont expressément réservés.

EPAVES. Réclamer au bureau de police titi billet de banque, une bicyclette d'homme avec plaqué au nom db Clérot Félix, à Bédôn.

ENQUETE DE COMMODO ET: INCOMMODQ. Une enquête va être ouverte à la mairie de Redon sur le projet de lotissement de terrain de l'ancien chantier de M. Le Marec, rue de Vannes.

Ce projet restera déposé, pendant huit jours à la mairie de la commune ou chacun pourra en prendre communication du 26 août 1936 au 2 septembre 1935, de 10 heures du matin à quatre heures du soir.

A l'expiration de ce délai, un commissaire enquêteur recevra également à la mairie durant un jour, le 3 sep-

tembre 1935, de 9 heures du matin à 3 Heures au «W et mentionnera dans uh Brdtès'Vef bai ouvert à cet effet les déclarations et réclamations dés par- ties intéressée*.

RlSP^ftOATtOR La mairie de Redon a l'honneur d'informer la population qu'en raison dte fêtes de l'Assomption le service de. la ré purgation sera effectué mercredi 14 août, à partir de U heures, au lieu de jeudi.

MAURE-DE- BRETAGNE

PASSAGE DE TRQUPES. Nous apprenons que vêts la fin du mois d'août et commencement de sëptétnbre, plusieurs régiments cantonneront dans les diverses communes du canton. 10 Le 1" septembre, le 129° d'infanteriè Maure M Merhel effectif, 40 officiers, 110 saiis-of.nciet's, 1.600 homriies, 46 chevaux et 39 voiturettes. 20 A Loutehel, le 8' régiment d'itifantériè 65 otnclers, 126 sûus-ofacièrs et 1.300 hommes

3» A Bovel, le 39' régiment d'infantéf le 40 officiers, 82 sous-officiers et 1.100 hommes le 28 août à LA Chapellè-Hôùëxic, lé 34' régiment d'artillé- rie 20 officiers, 36 sous-officiers. DELIT DÉ PECHE. Dimanche dernier, les gendarmes de Maure exerçant une surveillance sur les rives du doflibb, surprirent entre lé Mbu!ihNeuf et le Bois-Mbison, trois jeune» gens de la Réaudiêré qui péchaient avec un engin prohibé. Lé fruit de leur pêche qui pesait environ 4 livres, fut saisi et remis à l'hospice de Maure. Les trois délinquants, MM. Bauché. Chauvel et Daniel, se sont VUs dresser procès-verbal.

TRESBŒUFS

frrAT CIVTL. Naissantes. Hérsent André à la Largère; Maleuvrè Rdbèrt. aux Mohtceaux; Faucheux Jean. à la Hucheloire: Léray Pauléttê, h LUflël: Fontaine Denise, à la Nbê-Clôfcé; Maisonneuve Bémy à Montceaux; Chantéux Denise, au bourg; Raiflh Jeaiinlhe, au bourg: Noél André. Lossac; Barré Rosalie, a la .'usslnlere; Lauglée PàuMiriaaen. Mlchëièt Jean-Marie. domestique agricole, domicilié à la Ooupillère. et Déroche Marte-Rosé, cultivatrice, domiciliée au même Heu; Bourhiche Pierre-Marte, cultivateur, domicilié aux Mdhtceaux, et Malèuvre Marie-Josèphe,c ultivatrice, domiciliée au même Décès Bénassls Matlfr*I1iêrèse, 8 mais la Lkrtjêrè; Paris Adèle, s. p., 74 ans ,'aux Gtirmièrs; Noël Joseph-Marie, propriétaire, 65 ahè, h la Bertronnale. MESSAC

GRANDE KERMESSE. Le dimanche 25 août, dana la prairie du patronage, kermesse annuelle avec un programme inédit cinéma, lacement de ballonnets; tir aux pigeons; courses de bicyclettes suspendues, etc.

IRODOtJER

MERITE AGRICOLE. Nous àpprenons avec plaisir que M. Jean Colombel, cultivateur à irodouër, vient d'être nommé chevalier du Mérite agricole.

Toutes nos félicitations.

APRES LA FETE DE RABASTE. Depuis quelques jours il n'était bruit dans la commune que de la fête champêtre de Rabasté qui. organisée par le groupe des sapeurs-pompiers à remporté dimanche dernier un plein succes.

(Photo A. Leparoux, Le Grand-Fougeray).

ta nouvelle école libre de tangon, que M|r bénira solennellement dimanche prochain, a 15 heures (heure légale)

Le réveil fut sonné par un clairt» matinal qui Se chargea de réveiller ta musique les habitants du bourg et dM environs immédiats

Dans l'après midi, un pioupioa d'ftvant-guerre à la face rubiconde- a«* compagne dune charmante nounoii non moins rouge en figure et qui poussaint devant elle une voiturette d'enfant garnie d'un marmot firent 1. tour du bourg et se dlrigérent vers là prairie de M. Gautier où avait lieu 16 fête.

A part la course de dames qui réu. nit deux concurrentes. les diverse» courses et jeux étaient réservéa uniquement aux enfants. Aussi les courses à pied, courses en sacs, concours dé pêche à la bougie, etc. furent très dis* putés.

Cependant la course dé lapins n'obtint pas le succès espéré pai' les org*> nisateurs, car à part deux ou trois pur» sang qui s'empressèrent de déguerpir, les autres refusèrent catégoriquement de prendre le départ et se firent preh* dre. comme des lapins. Manque d'ew tralhemènt sans doute;

M£DRÉAC

MERITE AGRICOLE. Nous âbprenons avec plaisir q;uè M: Fftttt* çois Grison, cultivateur à Médrèae, vient d'être nommé chevalier du Mérite agricole.

Toutes nos félicitations.

nAFT.

MERITE AGRICOLE. Nous apprenons avec plaisir que M. Joseph Garel, conseiller d'arrondissement, Vient d'être nommé chevalier du Merite agricole.

toutes nos félicitations.

LES IFfS

MERITE AGRICOLE. Nous venons d'apprendre que M. Julien Maillard, cultivateur aux lits, vient d'être nommé chevalier du Mérite agricole. Toutes nos félicitations.

TALENBAC

TOMBE D'UNE ECHELLE. M, Emile Margat, 52 ans, travaillant cHéi M. Godard Emmanuel, à GuihèrinOUx, s'apprêtait à descendre d'un tas de gerbes d'avoine haut de 5 mètres, loisqu'il tomba à la renverse sur une charrette se faisant une entorse cervicale et des plaies multiples à la tête. Le docteur Collet qui lui prodigua se» soins a prescrit 15 à 20 jours de repoS' sauf complications.

1FFENDIC

ACCIDENT DU TRAVAIL. M Ernest Dafdalnè, à la Brossètte, en lftéhdic s'est coupé assez grièvement l'Index droit avec sa faucille, en cotipant les fanes de pommes de terre. M le docteur Hdmmay qui lui a donné ses soins lui a prescrit quinze jours de repos.

PLÉLAN-LË-GRANI»

LA FÊTE ANNUELLE! V. Dimanche matin. les habitants furent réveillés par des salves de canon et plus de 100 chevaliers de la gaule pritent bientôt le chemin de l'Etang du Perray où dans un cadre magnluqu» se déroulait le concours de pèche régional.

Le premier prix de ce concours fut remporté par M. Marolle, du Pont dtt Secret, en Paimpont, qui eut la chancede prendre 18 poissons.

Pendant ce temps, en ville, eut lieu la réception par lé président du Comité des fêtes et quelques membres dé l'ex* cellénte musique dé Maure-de-BretaAussitôt après son arrivée, la muaitue fit entendre quelques morceau* choisis et accompagnée de MM. DM» bols, conseiller général et Pinson, maire. présidents d'honneur et du Comité des Fêtes, se rendirent au Monument aux Morts de la guerre où deux magnifiques gerbes furent déposées. La musique exécuta La Marseillaise.

Des vins d'honneur furent ensuite offerts au comité des fêtes et aux musiciens par MM. Desbois, conseiller gê* néral et Pinson, maire.

A 11 héutès après le pesage du poteson, un grand concert fut donné sur la place de l'Eglise et très applaudi pat les visiteurs déjà nombreux.

A 13 heures, à t'hôtel Chérel, ce fut la réception de la Duchesse Anne reprêsdèntée en costume par la gracieuse fillette de M. Petit, président du Co- mité des fêtés qui avec son brillant cortège de petites bretons et petites bretonnes costumées suivi des brouettes et bicyclettes fleuries défilèrent dans la rue principale pour se rendre ensuite au Vélodrome où se déroulèrent bientôt les grandes courses cyclistes.

Feuilleton de L'Ouest-Bclair I

du 14 août 1635 II

Les surprises du coeur

ROMAN

tar Uni* DERÎHAL

Oh que votre histoire ést na•Brîité et bien peu laite pour rimer M mélancolie qui m'accable duJUutd'hui s'écria Ginette, sur un pela ton lamentable.

Quelques secondes, le regard du doinmandant resta rivé a celui dr Uinetie, puis. d'une voix attristet lui aussi CPtte mélancolie ne durera pas, mon enfant. Bientôt, des mon dépàrt. vous serez reprise par les plaisirs dont il est si naturel, d'atlleurs, que vous ayez le goût a votre âge.

Vous vous trompez, grand uni. Cette vie mondaine n'a aucun attrait pour moi. Elle n'a de prise nI dur «on intelligence, ni sur mon coeur. A tous Vos PartsteM. Je dois paraître ausst effacée qu'une pâle fleur de mes « pelure égarée au milieu d'une belle gerbe d'oeillets de Chine.

Mot. voyez-vous. Je suis une vraie fille de la nature, et je suis a peu pres certaines que lés belles amies dé tante Yannick n'éprouvent que du mépris jm mm aMioat inuiuicfio* 1

Vous vous calomniez inutilement, Ginette. Il ttie parait bien. au cotitraire, que votre esprit s'intéresse il. tout ce qui est beau, à tout ce qui est grand. à tout ce qui fait vibrer notre âme. Je vous ai vue vous arrêter longuement, l'autre jour, devant une < marine d'Isabey, et encore aUjourd'hui, en visitant notre belle Ecble des BeauXArts..

Sans doute, sans doute, commandant, niais je ne sais pas juger comme eus tciéblàlcâ de Parisiennes. Je n'ai pu* lu e manière o pour dire ce que je peus* ou ce que je sens; Moi. avant loui Jt' sais aimer

Mais, qU'Ithporte tout cela 1 Il «ne parmi si naturel, parmi tous ces indi!îéimts que hous fréquentons. de garder pour moi seule mes impressions et mes puisées Oh je dois leur paraître simpliste, a toutes les amies de tante Yannick

Dans cette société, maigre tous les hommages que j'y reçois, je n'éprouve rien de semblable à ce que je ressentais ta-bas aux Pieds d'Argent. L'afflux de sensations que je trouvais dans la compagnie des olseaUx, des arbres, des plantes, je ne le trouve pas ici; Cette nature, qui avait pour moi un sens, une figure, une âme. soulevait en mon esprit plue de complexes problèmes que

vous salons parisiens emplis d un monae brillant sans doute, mais fort superficiel, je crois

eonstatant combien elle s'ouvrait lui avec confiance. Gérard de Kerttors l'avait écoutée silencieux et profondement ému.

A cette minute, il eflt donné le reste de sa vie pouf enlevèr de son existence les vingt ans qu'il avait en trop. Ainsi »ur»it-li pu criât tout m& mm« à

cette enfant qu'il venait, hélas 1 de rencontrer trop tard Pourtant, comme elle répondait bien il. son rêve, Cette délicieuse Ginette d'était elle que son &rrié inquiète avait cherchée en Vain soUs toutes les latitudes 1 Il comprô nait qu'elle n'était pas comme les autres et que tout ce qu'elle venait de dire était bien selon son cœur. Mais dès épouvantes lui venait a songer que cette jeune fille n'avait que vingt ans et que s'il lui criait sa folie. son amour, seul. un éclat de rire lui répondrait..

Pourquoi, aussi, s'étâlUil lancé d'un tel élan, dans cette aventure impossible ? Retourner en arrière t C'était trop tard. Maintenant, il ne pourrait plus oublier Ginette: l'exil même n atténuerait pas son image. Sa destinée était de connaître cette enfaht et de 1 aimer. N'y a-t-il pas des choses qui sont inscrites au ciel de toute éternité ?

Pouf le commandant de Kerbors. cette visite à l'Ecole dés Beaux-Arts s acheva dans un silence plein d'âhgoisse. Il lui semblait que son Ame rie lui appartenait plus, qu'une autre 1 avait Prise. et qu'il était fort impru1 dent dé l'avoir donnée.-

X

Assise sur le rebord de la fenêtre grande ouverte, 1« vent tlu large agitant ses bolicirt blondes. Ginéttê ne se las3à pat d'admirer lé magnifique carbleau qui se présente il. ses yeux ravis. D'abord, tout prés d'elle. c'est le jardin de Ker-Val qui lui offre la vue reposante de ses pelouses rustiques et de ses arbre* superbes, Plus loin, au centre d'un double massif de mélteea, de pins et de thuyas, au-dessus d'une pcairio où t'tttvtnt Quelques bouqueté

de palmiers, t'est la mer qui déroule son immense nappé jnolréô et Changéante.

Pour l'Instant, cette happe est rayée de bandes vertes et de bandes bleu iridigo, qui s'Étendent jusqu'à l'Ile de Noimoutiér, dont la côte slftaple trait d'un violet sombre tranche nettement lut le bleu i'ln du ciéL

Avec des mines gourmandes, Ginette hume l'air marin qui sent bon l'algue, l'iode et le sel. Ici, tout l'enchante, et, depuis deux semaines qu'elle est à KerVal, l'amertume qui a si longtemps angoissé son àme s'est retirée peu à peu. eb, la fougue de sa nature renaissant, de nouveau la Jeune fille recueille tout ce que la vie lui apporte d'heureU*. Aussi est-ce avec une impatience presque enfantine que Ginette attend le retour de M. dé Kërtltirsi ellé «ait qu'avec lui, elle fera maintes et maintes promenades, aussi bien sur la mer qile sur toute la côte, partout, en Un mot, où tante Yannick né peut l'emM tous les jours, & Kér-Vâl. on espère le comanmdant. Chaque matin. Une grande valise à chaque main. la Vieille Pauline expliqué ses rêVe* de la nuit, qui. selon sis dires, sont toujours signe d'arrivée Imprévue. Aussi. un peu plus tard, dans la grande eu)siné dallée, la bonne vieille s'émprèssetelle de préparer, avec Uh soin pieux, des « tatillons 9 dont raffole M. Gérard, tandis qu'elle dépêche Yvonne Pornic pour en rapporter des e chevrettes s fraîches. Si bien que. depuis une bonne huitaine. Mme Le Guern et Ginette se voient-elles tous les Jours, au déjeuner. servir des crevettes roses, suivies d'un grand plat de petites raies Qlfl«tt* eot dOhé UM*

de sa contemplation par la Voix Chevrotante de la nourrice, qui lui trié sous la fenêtre

Mademoiselle Ginette 1 si c'était un effet de votre bonté dé vouloir bien aller cueillir les t castilles t il) du commandant. Car, voyez-vous, j'ai Idée que c'est pour aujourd'hui. l'arrivée dé s- Mais, croyez-vous qu'elles soient bien mûres, vos t Bastilles interroge Ginette.

Allons donc c'est que nous toilà en juin Et puis, ici, tout est précoce. mademoiselle, et le jardin du manoir est bien abrité I

Après avoir souri à la bonne Vieille et jeté un dernier regard à la mer, Ginette descend au rèB-de-chaussèé. LA. aprés s'être emparée d'une grosse clef et d'une petite corbeille eh vannerie. elle quitte la maison par un petit lardihêt, large de trois pas, qui ourlé la longue façade dé fter-Val. Enclos d'un hiUf bas, «pais et gris, que veloutent pat places des mousses mordorées, oe jardin est tout fleuri d'hortensias et de fuehsisas petites fleura de corail rouge.

Dan» M pays, d'ailleurs, ces deux sortes de plantes croissent un peu pafr tout en pleine terre, et dressent au seuil des habitations, les plus modestes Comme lés plus codeues, de véritables bruissons fleuris.

Iet, à Ker'Val, cette mode n'a point été bannie, si bien que la base de la demeuré disparaît entièrement derrière les tdutses rouges, bleues, roses ou blatiches. Les murs eux-mêmes ont leur parure glycines et aristoloches s'émoulent autour dès fènêifés, envahissant ¡il âMMUfc

les persiennes et courent en frise au bord des vieilles tuiles rondes du toit plat de Ker-Val.

Un instant avant de refermé* «tir elle le pditillorf de bois, Ginette hrtête pour Contempler d'un œil attendri cette vieille maison rectangulaire, tdut! simple. tolite grisé, mais cependant d'aspect si noble dans sa rusticité.

Prête a s'attrister par anticlpatlon sur l'avenir, prête a sentir très vifs les regrets qu'elle ne manquera pa* d'éprouver le jour où il lui faudra qUitter ces lieux et ce pays qui l'ont, aéjà si bien conquise, Ginette. d'un doigt preste, essuie les quelques larmes qui tremblent tout à coup au bord dé au élis, et s'éloigne vivement;

A l'angle de Ker-Val. elle délaisse le chemin creux qui méne à la falaise. pour prendre à travers un pâtis bordé d'ajoncs et de fougères. Dans l'herbe grasse la menthe Pouliot foisonne sous les pas de Ginette. les feuille» meurtries exhalent leur senteur aromatique, qui. dans l'air tiède du mafia. monte et s'ajoute au parfum plus SURIT des chèvrefeuilles.

Ginette a déjà oublie son emof de tout a l'heure; elle va. comme grisée par le Chaftne singulier de ce pays de Retz, qui n'est ht la Vehdée. ni la Bretagne. Cette contrée est charmante. non seulement par la mer qui la batgne, mais encore par sa campagne verdoyante et fleurie.

CA ntvrtfc

A 11 h. 80, la réunion cycliate commença et une foule très nombreuse se pressa lans l'enceinte du vélodrome, 'lies courses furent le clou de la fête et dans notre numéro d'hier nous avons donné les résultats en vie sportive. Aussitôt la fin des courses, le cortège de la Duchpste Anne, qu'entrainait la c Mauritanienne parcourut, suivi d'une foule joyeuse, toutes les rues de la ville.

Le soir, à 18 h. 30, la distribution des prix se fit dans la tribune du haut de la ville où les heureux gagnants ne manquèrent pas d'arriver.

A 20 h. 30, on pouvait remarquer différentes décorations et illuminations où chacun rivalisait de bon goût. A 21 heures, eut lieu une magnifique retraite aux flambeaux avec char embrasé qu'emmenait de son accent joyeux la c Mauritanienne sous l'habile direction de M. l'abbé Jolllve et était suivie d'une foule bruyante évaluée à plus de 1.000 personnes qui se dirigeait sur le champ de foir pour assister à un joli feu d'artifice très réussi.

Des bals populaires très animés terminèrent cette agréable journée.

APRES L'ACCIDENT DE LA FONTAINE CARREE. Nous avons lait prendre hier, des nouvelles de M. Droguet, blessé dans les circonstances que nous avons rapportées et encore en traitement à la clinique Sainte-Mane. Dans cette maison, on nous a déclare Que l'état de notre jeune concitoyen était aussi satisfaisant que possible et s'était bien amélioré.

Nous enregistrons ces nouvelles avec une vive satisfaction et renouvelons nos souhaits à M. Droguet.

Les personnes qui se trouvaient dans la.voiture accidentée sont dès maintenant en bonne voie de rétablissement. • MORT SUBITE. Hier, vers 16 heures, l'agent Vachey, de service à la porte Saint-Vincent, était prévenu qu'une femme se trouvait malade dans le jardin des Douves. Il réquisitionnait une voiture de place pour transporter la malheureuse à l'Hôtel-Dieu. ,̃ Hélas, elle décédait en arrivant. Il s'agit d'une dame Poulet, née Marie Leray, veuve sans enfant, âgée de 65 ans et demeurant rue de la Mettrie.

Nous prions la famille d'agréer nos sincères condoléances.

STUPIDE ACCIDENT. Un habitant du boulevard Gambetta s'est brisé une jambe au début de l'après-midi en glissant sur un plancher.

Il a reçu les soins des docteurs RaTlssac et Yves Lebreton.

PARAME

Le colonel Fabrg à Rothéneuf M le colonel Fabry, ministre de la Guerre, est arrivé a Rothéneuf où, comme chaque année, il vient passer ses vacances.

LES REGATES DE ROTHENEUF. Elles ont été le rendez-vous d'une nombreuse assistance dans un cadre idéal. L'organisation, œuvre de M. Hus adjoint, ne laissa rien à désirer. La Lyre de Paramé prêtait son concours apprécié.

PLERGUER

ETAT CIVIL. Naissance. Francis Roaer, à la Haude es Guibets.

COMBOURG

FETE ANNUELLE DE LA COLOMBE COMBOURGEOISE. Cette fête champêtre est fixée au dimanche 25 août: elle se déroulera sous les ombrages du domaine du Grand-Val, mis aimablement à la disposition du Comité par M. le comte du Petit-Bois. Le succès de cette fête est toujours grandissant, car le site où elle a lieu est ravissant et le programme très intéressant. <

Un concours de pêche se disputera dans l'étang de Triandin et divers jeux et concours retiendront l'attention du public. Un bal clôturera cette journée.

FEDERATION NATIONALE DES CHEMINOTS RETRAITES. Tous les cheminots retraités et veuves pensionnées de la région de Combourg sont invités à assister à la réunion qui aura lieu à la mairie, le dimanche 18 août, à 15 heures (heure légale). Ordre du jour Compte rendu du Congrès des 15 et 16 juin; décrets-lois: pensions; tractations en cours; divers.

TRAINS MODIFIÉE. En raison! .de la fête de la Mi-Août, le marché d'Ancenis aura lieu le mercredi 14 août. En conséquence, les trains de la Compagnie des Chemins de fer de Chateaubriant à Erbray seront modifiés comme suit

1° Mercredi 14. Marchés de Cha- teaubriant et Ancenis.

Ligne de la Chapelle-Glain les trains ordinaires du mercredi.

Ligne d'Ancenis départs de Chàteaubriant, 6 h., 12 h., 15 h., 16 h. Ancenis (arrivées) 8 h. 15, 14 h. 30, 16 h 50, 18 h. 35.

Départ d'Ancenis 6 h. 15, 13 h., 16 h. 15, 17 h. 50.

Arrivées à Chàteaubriant 8 h. 45, 15 n. 40. 18 h. 50, 20 h. 14.

2° Jeudi 15. Les trains ordinaires du dimanche. En outre, un train supplémentaire partira le matin d'Ancenis à 6 h. 15, pour arriver à Chàteaubriant gare centrale, à 8 h. 45. Ce train desservira toutes les stations et arrêts.

HERIC

TENTATIVE DE CAMBRIOLAGE Dans la nuit de samedi a dimanche, une tentative de cambriolage a eu lieu dans le bureau de la laiterie-fromagerie de Bout-de-Bois. Le cambrioleur, après avoir brisé un carreau, puis démastiqué un autre avec son couteau, n'est trouvé dans le bureau de l'usine, où il n'a pu que fouiller les tiroirs et bouleverser les pièces comptables. Le coffre-fort ayant résisté à toutes les tentatives. 1'apprenti voleur en a été pour ses frais de déplacement. A noter que la paye du lait du mois était faite de la veille.

M. Barraud, directeur, étant absent, 1» gendarmerie de Hério continue son

Flotte

Le torpilleur Foupueux a uuitti Tan- cer le 12 aoûu destination de Casablanc».

Le torpilleur Trombe a quitté Toulon le 12 août. a destination de Bizerte. L'aviso Ancre tbatiment-école de pUotegei a Quitté Ostende le 1- août. à destination de Cherbourg.

L'avlso Quentin-Roosevelt. de la etation navale de la Manche et de la mer du Nord. a Quitté Cherbourg le 1. août. à destination de Dunkerque où il est arrivé dans la soirée.

Les sous-manns Morse et Marsouin, de la 6» escadrille de sous-marins. ont Quitté Toulon le 12 août, à destination de Bizerte.

Le sous-marin Amazone a quitté StCast. le 12 aoùt. à destination de Cherbourg. où il est arrivé dans la solrée. Le transport Aude a Quitté Bizerte le 12. a destination de Tou:on

l'aquebots et vapeurs longs-courriers

ARICA arrivé a Crlstojal te il. du navra.

ALSINA: touche Pernamauco le 12, ahant de Buenos-Alrte.

ALASKA parti de DunKeroue le la, pour Ameic.

ANDR&-LEBON attendu • Marseille de Koor

A.NDALUSIA: arrive a dont le 12 de LJvourne

ARDESNES parti de .TasiDlanca le 13, pour Mazagan.

ARIZONA attendu au Havre.

BECCA arrivé le 13 a Marseille de New-Oneans.

BENREuCH parti de Uunkerque le 13. pour Anvers

BOUGAiNVILLE arrive t Port-Saïd le L3, de Dunkerque.

BETTY parti de Fort-de-France e o. COMMISE Al RE-RAM EL passe a GIbraltar le 12, allant de Nouméa a Marseille

CARAVELLE parti de Basse-Terre, le 12 août.

CARBET: parti de Bordeaux le 13 p. Le Havre.

CARIMARE arrivé Il eointe-a-Pitre le 11.

CHANTILLY parti de Dliooutl le la. CAMERATA arrivé à Bône le 13 de Sa voue

BALNY parti de Colomoo te 12, pour Dunkerque

D'ARTAGNAN arrivé a Colombo le 12. allant a Yokohama.

FLANDRE parti de Villa ie 12. GARVET: arrivé à Marseille le 13. de Batavia

GENERAL-GASSOUIN parti de NewYork le 11. pour Anvers.

HOGGAR parti le 13 de Maraellle. pour Dcuela.

ILE:-DE-FRANCE: parti de -Îew-York le 10, pour Le Havre.

JAMAIQUE parti de Sente» le 10 p. Buenos- A. res.

KAKOULIMA parti de Bordeaux le 13, pour La.3 Palmas.

KILISS1 parti de Nantes iF 13. pour Bordeaux.

LA-SALLE parti de Pointe-à-Pitre le 10 aoû*

LEOPOLD-tl attendu à Bône.

MONT-EVEREST arrivé New-Orléans, le 11 de Marseille.

MEDEA arrivé à TenerlHe le 11. de Dunkerque

MEDIE-DEUX touché .,sa Palmas le 12, allant de Marseille à Dakar

MANTUi.: touché Il Tanger el 13 allant de Londres à Bombay.

MONTAUBAN arrivé à Rouen le 13. de l'Afrique Occidentale.

MONIQUE arrivé au Havre le 13, de Haïffa

NEVADA arrivé à Vera-Cruz le 12. OREGON parti de San-Francisco le 11.

P.-L.-M.-26 passé à Gibraltar le 12. allant de Gènes à Dunkerque.

PETROIL parti de Dunkeraue le 18 pour Ceuta.

PATRIA arrivé à Marseille le 13 de Beyrouth

PETITE-TERRE parti de Rouen le 13. pour Fort-de-France.

SAN-PFDRO arrivé a Mverpool le 12, de Talrehuano.

SAN-JOSt parti de Vancouver le 10. du Havre.

SAN-FRANCISCO: parti de Dunkerque le 13. pour Anvers.

SAV-ANTONIO arrivé au Havre le 13. de Vancouver.

SAINT-MICHEL parti du Havre le 13. pour Brème.

TEtUKUS-MARU attendu à Marseille, de Yokohama.

VILLE-DF STRASBOURG arrivé à Suez le 12 de Nouméa.

VILLE- PE-VERDUN arrivé Il Nouméa le 10, de Marseille.

Marché de Paris

PARIS, le 13 août (de notre correspondant spécial). Les offres assez abondantes se sont casées avec beaucoup de lenteur. On n'a pas pu défendre les cours des barbues, colins, soles et merlans ordinaires. Par contre, les homards vivants et maquereaux ont haussé, MAREE CRUSTACÉS

On cote au ktlo (cours extrêmes) Barbues. 7-12; bacs 14-18; carrelets. 2-4; colins décapités, 5-8; colins entiers. 2-7; congres, 1,50-3; crevettes grises. 3-11; crevettes rouges moyennes. 40-45: daurades de France, 1-3: harengs français vidés. 0.50-1.25; homards vivants, 12-22; homards morts. 8-10; langoustes vlvt rites, 12-16; langoustes Mauritanie vivantes. 12-16- langoustines. 2-5; limandes. 1.50-4, lottes 4-9: maquereaux français gros. 1.50-3; maquereaux français petits. 2.50-5; merlans ordinaires. 0,75-1,75; mulets, 3- raies entières, 1-1.75: rougetsbarbets, 2-9; rougets-grondins. 0.50-1,25; soles françaises grosses, 10-16; soles françaises petites. 7-9; turbots, 6-12. On cote au cent Sardines salées moyennes 12-20: sardines salées petites. 7-10 sardines fraîches. 10-30.

MOULES ET COQUILLAGES

On cote aux 100 kilos Moules InignyHonfleur. 60-BC; moules de Boulogne, 100-120.

On cote au kilo Coques ou hémon, 0,40-0.70

POISSON D'EAU DOUCE

On cote au kilo Ablettes. 2-8: anguilles vivantes, 8-12; anguilles mortes, 5-7; barbillons, 4-6: brèmes. 2-3; brochets morts. 8-13; carpes mortes. 2.503.50; éperlans, 4-5; goujons, 6-15- perches, 4-7: saumon étranger 16-29: saumon frigoriflé. 8-12; tanches mortes 3-4; truites saumonées argentées. 15-24; trulces de pisciculture, 10-20.

Arrivages Marée. 228.300; eau douce, 4.400: coquillages. 6.700.

Déposé au frigorifique: 22.000.

Resserre de la veille 32.000.

Quantités mises en vente 270.400. Quantités saiaiea le 12 août 156 kll. Arrivages par gare. Gare du Nord, 133.400; Vauglrard. 70.300: Salnt-Laxare,

le La Vie Sportive j

DU 25 AOUT AU Ie SEPTEMBRE 1935

Le Grand Circuit de l'Ouest Cycliste organise par « L'Ouest-Eclair »

avec le concours du V. C. Rennais 5' ANNÉE « 8 ETAPES 1.586 KILOMETRES

Sous le Signe

de l'Enthousiasme

Tout s'enchaîne. Le Circuit ie l'Ouest, dès son origine, possédait une lormule sportive eut lu. valut le plus franc succès sportif La preuve nous l'avons donnée tous ces jours derniers lorsque nous remémorions l'histoire des précédents Circuits qui turent des batailles acharnées, des batailles sans merci de à première à la dernière étape La preuve, ce sont encore ces mots admiratifs de nos confrères de la presse parisienne .t provinciale pour notre épreuve, qu'ils avaient suivte « Compétition extraordinaire d'intérét s écrivait l'Auto, à la suite '< l'un des premiers « Circuits Il.

Lutie empoignante, succès magnftique Il ~crivait La Dépêche de Cherbourg.

« Des moyennes stupéfiantes de 36, 37 et 38 km. à l'heure dans presque toutes les étapes a, disait Le Journal. t La plus grande course à étapes après le '"our de France Il, écrivait /'Œuvre.

« L'épreuve doit être placée au rang des plus prandes courses internationales Il, disait La Dépêche de Toulouse.

Nous ne pouvons citei toutes les phrases üopieuses que consacra unanimement la presse française à l'épreuve de Z'Oueot-Eclair. Elles en reconnaissent la valeur sportive.

De jette valeur, du point de vue sportif, est, l'enthoustasme de tous pour le Circuit de l'Ouest. Enthousia3me de toutes, enthousiasme des sportifs pu Ce chaque coin de France suivent loi par jour les détails de l'épreuve dans leurs journaux, enthousiasme des suiveurs qui ne désirent qu'une chose revenir au prochain circuit.

Et aiisi, sous le signe de l'enthoutiasme. croit. se développe chaque Circuit.

Enthousias ne de tout l'Ouest qui réclame le Circuit. Enthousiasme des heureuses populations du parcours qui s'af nit à téter dignement les coureurs municipalités, collectivités, particuliers, communiant dans le même enthousiasme pour le Circuit de l'Ouest nous f->nt parvenir leurs primes généreuses pour les coureurs.

Les localités non prévues sur l'itinéraire nous supplient de détourner notre parcours pour faire bénéficier leurs populations du spectacle de l'épreuve et nou- proposent également de nombreusee primes. Enthousiasme encore. Enthousiasme des journalistes sportil qui demandent à suitre l'épreuve. Enthousiasme des firmes commerciales qui tiennent à être e la caravane car elles apprécient tout l'intérêt que représente pour elles le Circuit de l'Ouest.

Empressement des coureurs qui, mesurant toute la valeur d'une victoire dans le Circuit de l'Ouest, veulent y participer et adressent leurs engaie- ments avec 13 vit désir d'être sélectionnés parmi les partants.

Enthousiasme nfin des organiezteurs qui, sans modifier la formule, cherchent toujours à améliorer leur épreuve et se donnent t ut entier au rude labeur de l'organisation de la plus grande épreuve de l'Ouest. ̃ Cest dans cette ambiance d'enthet- siasme que huit jours durant, du 25 août au 1" septembre. le Circuit e VOvpsj va vivre pour la cinquième tcis. Mieux encore que tous les vrécédents. le cinquième Circuit de l'Ouest, couru sous le signe de l'enthousiasme sera une belle épreuve.

Quelques détails

sur la deuxième étape

Cherbourg-Alençon

(220 kilomètres)

Cette étape, lonirue de 220 kilomètres sera courue le lundi 26 août Elle conduira les coureurs du grand port de guerre normand a Alençon ville de la dentelle Après les formalités de départ au Café de Paris, Il Cherbourg, les coureurs seront conduits sur la ligne de départ. Puis on refera une partie du chemin de la veille. ce qui permettra

aux nabitants de Valognes de voir a nouveau les coureurs du Circuit de l'Ouest. Valognes passée, on se dirigera sur Montebourg. Sainte- Mere-Eglise et Carentan que l'on traversera par la rue Saint-Corne la rue Holgate. la place de la République la rue du Chateau. la rue Torteron. la rue de l'Ile et la rue Guesmard pour prendre ensuite la route nationa:e n° 13 qui nous conduira a SaintHilaire-Petiteville et a Islgny On traversera les gros centres de Bayeux de Caen et de Falaise. Puis on traversera Argentan et Sées où les sportifs s'apprêtent particulièrement à fêter les coureurs.

L'tlnèralre dans Sees sera le suivant rue d'Argentan, rue du Friche, place du Parquet, rue de la République, rue Mausaise et route d'Alencon.

Et enfin un arrivera au Vélodrome d'Alençon où se Jugeront les arrivée» et où les coureurs seron tdlgaement reçus.

L'horaire probable

de la deuxième étape

Cherbonrg-Alençon

Contrôle, de signature: Café de Parla: de 9 heures a 9 h 48.

Dênart réel_: 10 Heures

Contrôle d'arrivde

Sm Bar.

CHERBOURG 0 10 Valogne» 30 10 3S Ste-Mére-Egllse 10 11.06

200 fr. a l'arrivée a Alençon offerts par le Comité du V C. Alençon. 100 fr. au passage a Bayeux offerts par la municipalité.

60 fr. a Bayeux offerts par M. Maurlce Gillette. distributeur Radiola et Phtllps au premier coureur paaaant rue Salnt-Malo.

VOuest-Eclair, en son nom personnel et au nom des coureurs neneticiaires de ces générosités, remercie les donateurs de ces nrimes qui seront un stimulant pour lea concurrents du 5* Circuit de l'Ouest..

Demain à minuit

clôture des engagements

pour le 5* Circuit de l'Ouest La course se tan par invitation, c'est-à-dire que le chiffre des demandes importe peu. le Comité d'organisation devant designer parmi ces demandes celles retenues. Nous voulons uniquement des hommes de valeur confirmée et non une liste impressionnante de noms de coureurs de classe inférieure. En résume. les organisateurs reçoivent toutes les demandes d'engagement. A ta clôture des engagements. ils examinent les candidatures et sélectionnent définitivement,

Les engagements seront reçus sous la forme de bulletin. Ils devront être

LE TRACÉ DU PARCOURS DE L 'ETAPE CHERBOURG-ALENÇON 1220 kilomètres)

11.13 St-Come-du-Mont 11.21 4 11.30 11 11.45 La 11.87 8 12.03 b. 12.11 Mosles. 6.600 12.20 Bayeux 9.600 t2.37 8.600 3 12.e7 4 13.05 Clntheaux 15 13.50 13.58 6 14.10 Falaise 14.20 Plerretltte Argentan. 15 7.500 15.40 8.500 15.64 ALENCON

Les primes de la 2e étape

60 fr tu premier a Falalse. offerts par la Municipalité.

50 Il, a Isigny-sur-Mer, offerts par le Syndicat d'Initiative.

50 fr. a Potigny. offerts par la Municipalité

100 francs au premier a l'arrivée. offerts par M O. Lombard, propriétaire du Café des Voyageurs, rue de Siam. à Brest.

200 francs & l'arrivée a Alençon offerts par la municipalité.

accompagnés d'un droit uniforme de 5 francs.

La déclaration d'engagement est faite sous la responsabilité du coureur qui. par sa signature apposée au bar du bulletin, garantit l'exactitude des renseignements donnes par lui tant au point de vue de son état civil que de sa situation à l'égard de l'U. V. F. Les engagements, qui seront clos le 15 août. a minuit, date de la poste, devront être adressés au Véloce-Cluo Rennais, 2, rue Jean-Jaurès, à Rennes. ou au journal L'Ouest-Eclair 38. rue du Pre-Botte. a Rennes, et comporter les couleurs du maillot du coureur. ainsi qu'une liste des épreuves régionales auxquelles il a déjà participe Les renseignements relatifs a l'épreuve peuvent être sollicités aux adresses ci-dessus et seront adressés Imédiatement par retour du courrier.

AVIS, IMPORTANT

A NOS CORRESPONDANTS

Nous prions les correspondants de « L'Ouest-Eclair Il, sportifs ou non, des localités situées sur le parcours du Circuit de l'Ouest, de vouloir bien de toute urgence se mettre en rapport avec les municipalités pour établir l'itinéraire dans la traversée des villes et nous en informer immédiatement.

LES JEUX UNIVERSITAIRES LA HONGRIE BAT LA FRANCE PAR NEUF VICTOIRES A CINQ BUDAPEST, 13 août. La ftnale de la rencontre au fteuret France-Hongrie a été gagnée par la Hongrie par neuf vietolres à cinq. o La France est seconde aux Jeux Universitaires de Budapest Budapest 13 août. Voici le classement par nntiona des épreuves d'escrime au fleuret disputées cet après-midi: L^ongrlé; 2. Franc»; 3. Allem&sne; 4.

LES CHAMPIONNATS DU MONDE

Les séries éliminatoires

de demi-fond sont remises

Bruxelles, 13 août. Les séries éliminatoires du Championnat du monde de demi-fond qui devaient commencer cet après-midi à 17 h. 30 au Stade du Heysel ont du par suite du mauvais temps être remises à demain mercredi après-midi.

1* iMiblicitA do t Ouest-Eclair «ai 1- moins chère parce que la pltis productive

LA RADIODIFFUSION

DES CHAMPIONNATS DU MONDE CYCLISTES

En raison d'une modification apportée a l'horaire du championnat du monde de demi-fond. qui se disputera le Jeudi 15 août. au Stade du Heysel. le radioreportage organisé par l'Intransigeant et Match aura lieu aux heures suivantes

20 h. à 20 h. 30 par Paris P. T. T.: 21 h. 21 h. 15 par Radio-Luxembourg. Reporter M. Jean Antoine, de IVtran-Match, 0 DIMANCHE A CLOHARS-CARNOET A 14 heures Internationale sous le contrôle de l'U. V. t.

Itinéraire départ, maison Le Hen, gare de la Forêt, Moëlan-sur-Mer. Clobars, Kerenna. Toulcail. Keranguernet, Bourg (arrivée)- deux circuits

Prix 300, 200, 100 et 50 franca. Entrée 5 francs.

A 16 heures Cammunale.

Itinéraire Maison Pezennec, Langlazie, Dofelan. Croix ar Oall, Langlazic arrivée, maison Bernard.

Prix 60, 40, 30, 20 tw« I

Demain, à Saint-Brieuc

GRANDE COURSE INTERNATIONALE (225 kilomètres)

DITE « CIRCUIT DES PLAGES » organisée par l'U.C.B.

sons le patronage de

« L'Ouest-Eclair Deux Jours seulement nous séparent de la grande épreuve cycliste sur route. aorte de prélude du Circuit de l'Ouest pour notre région organise* par l'Union Cycliste Bnochine sous le patronage de 1 Ouest-Eclair

Le succès de cette maniiesiatton s'af*firme de joui en Jour. Il est Juste de dire que ce i grand ctrcuit des Plages Il qui empruntera en majeure partie t'itlnéraire du Clrcur de l'Ouest aans le departement des Côtes-du-Noro, est l'un» des plus belles courses routieres organinées cette saison dans notre région et aussi l'une des mieux cotées Félicitonsen de suite le Comité de l'U. C. B. qui a fait un très gros effort pour mettre sur pied cette belle épreuve ainsi que tous les sportifs qui ont accorde leur généreux concours pour en assurer 1a régularité et le succès duquel Il n eat d'ailleurs plus permis de douter.

Itinéraire

Voici l'itinéraire complet du Cil» cuit

Départ St-Bneuc, Plerln, Le Sépulcre, Treméloir, Tregomeur Lanvolion. Trèverec, Pontneux. Ploezal. PommentJaudy. La Rocne-Derrien. Treguier, Lezardneux Paimpol, Kérlty Lanloup, Plouha. Tréveneuc, St-Quay-Portneux Etables, Binic, Pordlc Plerin. SL-Bneua, Langueux. Yfflniac. Lamballe, Kouanbl- hen. Matignon. St-Cast, Sables-èTO:lesPins, Erquy. Pleneul, Val-Ana'C, Da. houet. Planguenoual. Les Ponts-Neufs. St-Rene. Ytfiniac. Langueux. St-Brieuc. Les prix

1". 100 fr. 2'. 600 tr. 3 400 tr. f, 200 fr. 5-, 200 fr. 61, 150 tr 71, 123 fr.; 8', 125 fr 9', 100 f r. lo\ 100 U. Il', 75 Ir. 12', 75 fr. 13-, 50 fr. 14». 50 fr.. 15', 50 fr

Prix réservés aux coursurs des Côtes.du-Nord cumulables avec les précédents l«r 200 ir 2-, 125 fr. 3' 78 fr. 4', 50 fr. 5», 50 fr.

En outre plus de 2.000 francs de primes seront distribues sur le parcourt. Coureurs. attention, la clôture des en.gagements approche Ceux-ci Hxés a 5 francs sont reçus chez M. Gilet, 12, rue de Gouédlc. a Salnt-Brieuc. 7-a

Demande de matches

Equipe première, libre les 8. 15. et 29 septembre 20 octobre 17 novembre 1" et 22 decembre.

Equipe seconde, libre mois de septembre 13 et 20 octobre; 3, 10 et 17 novembre: 1 8 et 22 décembre. cherchent matches aller et retour ou » déplaceraient contre légère indemnité, Ecrire Mille: secrétalre de l'U M. Liffréenne, LlrTré (I-et-V.). a

COMITÉ DE BRETAGNE

DE BASKET-BALL

Changement d'adresse

Lea clubs sont priés de prendre not» 2 Je siège du Comité de Bretagna de basket-bail est transféré au café Pierre, 4 rue du Pré-Botté, Télé.Toute la correspondance devra désor.mais être adressée à M. le Secrétaire Général du Comité de Bretagne de bas- ket-ball, 4, rue du Pré-Botté. à Renne*. 78 Le Secrétaire.

La saison au Yacht-Club

de Din&rd

DINARD le 13 août. Le programme du Yacht-Club était particulièrement charge pendant ces mois de beau temps. Très aimablement reçus par MM. Kieffer et Mazella, dans le délicieux et moderne Pavillon du Y.C.D.. nous avons pu recueillir pour nos lecteurs quelques renseignements pour les compétitions a venir. Après la course Cowes-Dinard, la grande croisière internationale, qui vit la consécration dans la grande série- de Forban Il, au docteur Joltraln ce dernier conservant la coupe de S M Edouard VII. et celle de Eos à M F. Lessard qui mena la course de bout en bout, la course-crolsiére Dinard-BréhatDmard fut. elle aussi, un grand succès qui permit d'autre part d'apprécier l'amitle si particulière aux gens de mer, qui unit les différents cercles. Toute la semaine passée, nous avons eu des régates de chats à une cadence très rapide. toutefois ce programme très sévère n'exclue pas la fantaisie et c'est ainsi que le 16. tous les membres sont attendus dans les .ostumes les plus divers à la soirée travestie du club, puis le 23. soirée au casino, avec projections de films. et probablement une conférence pleine d'intérêt, de Marin Marie sur sa merveilleuse traversée.

C'est avec plaisir que nous voyons 20 chats se grouper pour les départs comprenant quelques bons barreurs amis du C.U.P.. tels que M. Plé. M .Berthelot. M. de Lavalette. et du C.N.C.; MM. Harlnkouk et Boutonnet.

Le championnat de France de la série des chats org- nisé par l'Association des propriétaires. groupera les meilleurs barreurs de France. Le programme déborde même la saison de Dinard, puisque la compétition continue pour le concours de photographies qui se jUgera cet hiver à Paris. et dont les nsultats seront dévoilés au cours du dîner annuel.

En terminant, félicitons le Comité du développement qu'il apporte au sport nautique sur notre côte et réjoulssonsnous de l'activité qu'il offre chaque Jour à notre baie en la peuplant et l'agrémentant de nombreuses voile*) blanches, à la satisfaction générale.

La Réunion de 18 Août

à Saint-Pol-de-Liéon

Comme U était prévoir, les engage- mena des clubs de la L. B. A. sont. ai- rives cret> nombreux pour. le Challenge Léonard, le grand match tnterdlsmcts J et l'interclubs qui forment le pro- gramme ce La or lie rlunton du le tout A la veille de ta clôture des engage 1 menu, le Comité d'organisation enre- 1 gloire la participation des sociétés ci- apres

Jeannt d'Arc de Pont-VAbbé. Une equtpe dans le challenge; 3 engage- ments dans l'interclubs.

Stade Lanmonnau Une équipe dans le challenge: 3 sélectionnés inter- districts, 10 engagements interclubs Stade Briochin. Une équipe e dans le challenge: 6 sélectionnes Interdla- trlcta 2 engagemenu interclubs.

A S. Plounevézienne. S sélection- née lnterdistricta.

Etoile Sportive Saint-Brieuc. Un 1 sélectionne interdistricts- un engage- ment interclubs.

G6s de Morlaix. Deux équipes dans le challenge: 3 sélectionnée Interdis- tricts: 3 engagements interclubs.

Association Sportive Brettoise. 6 sélectionnés tnterdlstrlcts: 7 engage- ments interclubs

Stade Lesnevien. Un sélectionne lnterdlstncts: un engagé Interclubs. 9. S. Kreisker. Deux équipes dans le challenge: 3 sélectionnés interdistricts: 11 engagée interclubs

Stade Léonard. Deux équipes dans le challerge: un sélectionné Interdistrlcts: 4 engagements Interclubs.

Stade Quimpërois. Un sélectionné Interdistricts- un engagé Interclubs. Drapeau de Fougères. Un sélectionné interdistricts.

Stade Rennais. Il sélectionnée Interdistricts.

Tour d'Auvergne. 3 sélectionnés Interdistricts.

Individuels. Lenouvel. Interdistncts. et Mahé Hervé, champion de France du Décathlon 1935, hors concours dans les épreuves de l'interclubs. Stade Lavallois. Deux sélectionnés lnterdlstrlcte.

Club Athlétic Mayennais. Il sélecFrancs-Archers de Laval. Un sélectionné lnterdistricts.

C E. P. Lorient. 3 sélectionnés lnterdlstrlcts.

Loricnt-Sports. 6 sélectionné* Intcrdistrlcts- 11 engagés dans tinterVéloce Vannetab V. S. On sélectionné mterdlstrlcta.

Football-Club Lorientais. On sélectionné lnterdlftrlcts.

Légion Saint-Piene (Quilblinon). Ttrots équlnes dans le challenge.

Stade Français. Le Comlté a reçu l'engagement de Créptn. International. NOTES

DU COMITE ORGANISATEUR

Le programme sera Imprtmé vendredi matin. Il ne pourra pas être tenu compte d'aucun engagement arrivant après Impression du programme.

Stade Rennais Le t Stade Léonard » vous a écrit.

Stade Lannionnais Pris note télégramme engagement Thomas Eugène. Stella-Morts (Douarnenezl Le détall de vos engagements ?

Clubs ayant des sélectionnés lnterdlstricts Faites savoir rapIdement au a Stade Léonard » le nombre de v« sélectionnés arrivant à Morlaix il 11 heures le dimanche et qui seront pris Pour tous les clubs et pour tous les engagés. le Comité organisateur tlent à la présence des engages au défilé et à l'hommage qui sera rendu aux Morts pour la Prince. Prière d'être très fldlle au rassemblement de 13 h. la. L'horaire est chargé. Il est demandé aux dirigeants des sociétés d'en respecter la discipline. Un programme horaire leur sera gratuitement distribué. Prière d'aider 1a tAche des Juges-arbitres et des commissaires en assurant, aux heures dites. la présence des athlètes aux pistes et au plateau. *-7-»

SOCIÉTÉ COLOMBOPHILE

POSTE AfcRIENNE RENNAISE

Concours de Saintes du dimanche 4 août pour jeunes pigeons (276 kilomètres de Rennes).

Derrien. 1, 2: Chenevlère. 3, 2, 9: Mallleux 4. 16. 17- Fortin. 5. 10: Bon, 6. Le premier a fait 1.023 mètres à la minute et le dernier contrôlé. 983 mètres. Bonne rentrée et peu de perte: Quelques rentrées le lendemain.

RENSEIGNEMENTS JURIDIQUES

Contentieux, procès, affaires litigieuses baux loyers, successions, impôts, etc.. Envol des renseignements centre maudat de 4 fr 50 adresse à Y Ouest-Eclair

Le Grimé Prix d'Espagne

anra lieu le 22 septembre

La grande épreuve internationale de fin de saison, le Grand Prix a'Espagne automobile. aura lieu en septembre prochain, exactement le dimanche 22 septembre. sur le fameux circuit de Lasarte. prés de San Sébastian Le trajet de 17 km. 315 au tour devra être parcouru trente fois et comme les années précédentes. le» marques les plus connues aligneront leurs meilleurs conducteotrs.

Le Grand Prix d'Espigne donne toujours lieu de belle» empoignades des bolides et de ieun> pilotes et la foule des estivant* et des sportifs séjournant dans le Sud-Ouest de la France et dans le Nord de l'Espagne sera fin septembre a San Sébastian pour applaudir les e aa s de la vitesse pure. L'an dernier parmi les participants, on trouvait Nuvolar1. Pagiola. Soffleti. Lehoux, Monberger. Falcbetto. Chiron, Van Stuck. Brivio. Carrat'tola. etc, 0 Le règlement du Circuit d'Espagne vient de paraltre. Le vainqueur du Grand Prix recevra la Coupe offerte par le Président de la République Espagnole et une somme de 20.000 pesetas. Au total 40.000 pesetas sont attribuées comme prix

U. S. Llllréenne. Tous les Joueurs licenciés ainsi que les jeunes gens désiraat pratiquer le football, sont convoQués dimanche. a 16 heures, au Parc des Sports, pour entraînement en vue de la formation des équipes. Prière aux nouveaux Joueurs d'apporter trois photos pour l'établissement de leur licence.

COURSES DE MAURON

Dimanche 25 août

Prix des Bruyères. A réclamer, au galop. 1.900 francs, 1.600 mètres. Prix du Gouvernement et de la Sociéte d'Encouragement. Trot monté. 3.600 francs. 2.500 mètres.

Prix de la Société d'Encouragement et du Département. Au galop, 3.770 francs 2.400 métrés.

Prix de la t-ille de Mauron. Steeplechase militaire 2* série, 2.500 francs. 3.500 mètres.

Prix de ia Société des Steeple-chases de France. Course de haies, 4.400 fr., 2.800 mètres.

Prix des Damez. Steeple-chase militaire 3« bérle. 3.100 francs. 3.000 mètres, 78 OOOKSES /» DLAUVILLE

Résultats

Prix DE LA Folie (à vendre. 8.000 Ir., 1.600 mètres, 7 partante). 1- Ambush (R. Leurson), & M. Heuzey: 2* Mlle de Fonlenay tG. Delaurle); 3 Xantho iW. Johnatone).

Distances 2 long., 3/4 long., 1 long. Mutuel G. 38,50. P. 18. 11.

Non placés Ecila, Broadside, Charmanstar. Bagnole»

Prix de Touboeville (à vendre, 900 mètres, 10.000 Irancs, 5 partants). 1Goodbye Blues (W. Slbtintt), à M. Radeliffe; 2* Syracuse (W. Johnstone): 3* Oia-meallow iR. Brethes).

Distances 1/2 long.. 2 long., 1 long. Mutuel G. 20. P. 13, 8 50.

Non places JManoaia, haute foie. Prix d'Astartz (20.000 francs, 1.600 mètres, 5 partants). 1- Rarity ith. Semblât), a M. Esmond; 2' Corrida (C. EUlott), 3" Stratosphère (P. Vilieccuit ) Distances 1/2 long.. 2 1. 1/2, 3 long. Mutuel G. 10,50, P. 10, 11,50.

Non placés La Perle du Val; 4-enchiffres.

Prix DE VICTOT (30.000 fr., 2.600 m., 7 partants). 1. Vanda Tare. (P. VUleoourti au baron E de Rothschlld; 2. OJ/iane (R. Brethès); 3. Royaume CF. Hervé).

Distances 2 4. 1/2 1/2 long.. 1/2 long. Mutuel G. 15: P. 8. 11.50.

Non placés Le Kh.irgh.ux, Céréaliste, Zuenouta. Le Cyclone Il.

Plu- DE Beherviixe. 15.000 frs. 1.000 mètres, 8 partants). E- La Tour (J. Thompson), à M. Uimuc 2· Dourza (H. Conwaya, 3* Mascate (G. Delaurle).

Distance» encolure 3/4 long. enc. Mutuel g. 27.b0 pl. 13.50 52 43.50.

Non placés Sangutnetto ,̃ Helliot Isore Sakoumtala, La Bergeronnette. Pua de FRrs»AT-ix-BurrAHD. (Handl-

cap, 20.000 francs, 3.200 mètres, 7 partants). Dead beat pour la 2> place. lt Lxlium (R. Brethes), a M. Hennessy 2. Revendl iF. Hervét 2. Don-X (P. Vlllecourt).

Distances 1 1. 1/2, dead neat. Mutuel G. 29 p. 8, 6.50. a. 60. Non placés Gautanne. Soleil-dc-Perse. Ivre-de-Gtoire, Betoum.

COURSES A CLAlKEFONTACm Partant* probables

Prix de» Gltcibes ¡hales, a vendre. 8.000 francs, 2.800 mètres). Pyram ̃ Driancouru Dame Blonde iMaubert), Montuudin (Cornes Chansonnette iGleizes). Ragged Raxat (Duchemin). Luette ,Rochet). Farce Bontempsi. Cmderella (Le Fur). Royav Il (Péronl. Damuji ni..), Amandtne Kalley). Prix DE Blonville (haies, 10.u00 fr.. 3.300 mètres). Mahama Cames). Son oi Arabia iGeorgei. Mashonaland (Kalley Interim (Drlancourt Ma Récompense -Haes). La Curée (Le Furl Prix DES Bégonias (a vendre. 8.000 fr., 1.300 métrés Caracalla tSautour), Reverbere (Hervé). Gre Gré iLamirote), Flora (Dlxoni. Voiture iBrethesi Swan Song ,Mantelet,. Yataga (Vlllecourt). PRIX DE LA VILLE DE Deauvilu 20.000 francs. 2.000 métres). Master O) The Rolls (Sables). Maori et Valetta Lavlalle) Epi d'Or Il (X.1. Le Negus (Sibbritt), Seconde (X-), Prodike (Duforez). Fasa (Johnstone). Levland iBrethes). PRIX Cscii BARCLA! (handicap. 15.000 francs, 2.400 mètres). Dupleix et L'Alsacien Il (Duforez). Maon et Valetta (Laviallei. Madeleine Bastille ,VUlecourt Dark Rinp .X.). Tarboi (Gallagheri. Maxilly (Sables). Black Bottom III (Dlxoni. Isabey Il (Mante)et). Endiai blée Il (Flora). Menhir (Vonwilli. Rhus iMather).

Prix DES Ouvres i 10.000 francs. 900 mètres). Subra tsibbritt). La GonIrière (Lavialle). Libéria (Pattonli Rhea IBrethes). Micky (Thompson). Le Deauville (Gallagherl, Rose 01 Persia (Villecourt). Mercenaire <Ch. Semblât), Dame des Bois iDuforez), Chocolemy (Leurson).

Pronostics

1" course Pyram. Damiufl; 2* course Ecune Adèle Son o/ AraMa; 31 course Ecurie Hennessy, Eylau; 4" course Seconde, Le Négus; 5- course Dupleix, Tarbos; 6" course Subra, Rose of Persia.

Pronostics de la presse spéciale PARISSPORT. 1" course Pyram; 2* course Masho Naland; 3' course Panta; 4' course Leyland; 5* course L'Alsacien Il: 6' course: Le Deauville. LE JOCKEY. 1" course Montaudin; 2f course Masho Naland; 3' course Anis; 4» course • Leyland; & course Tarboi; 6« course Mtcky.

COURSES A ENGHIEN

Paris, le 13 août. La pluie et le vent n'ont pas empêché les sportsmen de venir nombreux dans l'enceinte du champ de courses de Solsy. Le programme s'annoncait copieux, malheureusement de nombreuses défections se produisirent dans presque tous les prix et réduisirent slnal considérablement l'Intérêt de la réunion.

Le Prix des Enfants Rouges. attelé, était le gros morceau de la Journée. Mené jusqu'après le second passage devant les Tribunes par Heurtebise, Il revint finalement A Huesca qui sous la cravache de Sourroubllle, donnait un sérieux effcrt et avait raison D'El Fenix et de Gournaisienne. revenu très fortement. 0 Resuitate

Prix DE LA Roquette. (Monté, a vendre, 6.000 francs 2.150 mètres, 4 partants). 1" Gournay-U lE Carrél. à M Monsieur; 2. Galant-!l ,F. Devreese): 3 Fajot. iH. Chrétien).

Durées • 3 17" 3/10. 3' 20" 3/6, S' 21" 4/5.

Réduction l' 31" 7/10.

Mutuel 0 20 p. 9.50, 7.

Non placé Gosse-du-Caumioei il« distancé).

Prix du PALAIS Bourbon. (Attelé. 7.000 francs. 2.300 mètres, Il partants). 1" Jegun (A. Sourroubllle), à Mme Mosés 2. Didé (A. ButtU 3. JuUa-P (A. Delfosae).

Dureee S' 29" 4/8, S' SI". 1/». 3* 32" 2/5.

Réduction 1 31" 3/10.

Mutuel Q 10 P. 6.50. 1, 19.60. Non places • Jim-Belwin, Jongteur-D ,3' dut.). Jocko. Joli-Voisin, JoinvilleWUkes |2- dut.), Juneus, Jame-ll, Prix Dz Bel-Air (Attelé, 7.000 Irancs, 2.100 métrés. 8 partants 1" Kama.Deva-ll tA. Sourroubllle). a M. Laborde; 2. Kings-County-U (Bouley) S. Kilomètrt-U iDubreulli.

Durees 3'19" 3' 20" 4/5, S' 34" 3/6. S 26" 4/5.

ReducUon ̃ 1' 33" 3/5.

Mutuel G. 10 p 7. 32.50, 13.50. Non placés Khiva-U, Képi-d'Or. Kelsite, Xaretta Khmer

Prix DL LA Folie-Méricourt. lAtuM. 7.000 francs. 2.800 métrés. 10 partants), lûmé van Landeghem 2. Frtmont iM 1- Jeasie-B 'Al. van Landeghem). a Azemai 3 Galilax iR d'Haenel. Duréee 4' 13" 4/5. 4' 14" 2/6, 4' 16" I/o. 4' 17' 2/5.

Réduction 1' 29".

Mutuel .G 10 p 7.50, 9.60, 16. Non places Franco-ll, Héléna, Gueule-de-Lion i arrête Hachette Piossie-Worthy. Hemione-M (,loria-8. Prix de LA Chaussée D'ANTIN emoncè 7.000 francs, 2.800 mètres. 10 partants). 1- Jack Tum (Buisson), à M. Kamoun 2* Jaspineuse lE. Carré); 3« Juriste iPh. Hanse).

Durées 4' 27" 1/5, 4' 27" 2/6. 4' 29" 3/5

Réduction l' 35" 1/2.

Mutuel G. 55 P. 11.50, 7,50. 8,50. Non placés Joséphtne 111. JouDencelle. Joujouville, Idéal IX Iri* de Bony. Jolie Blonde. Héraclès.

PRIX DES ENFANTS ROUGES. (Attelé, 10.000 francs 3.300 mètres, 6 partants) 1" Huesca tA. Sourrobille). à Mme Mosés; 2' EZ Fenix iL. Portols): 3" Gour-

natsienne (Vrommant).

Durées 5' 01" 3/5 5' 3* 2/* 5 5' 1/5.

Réduction l' 30".

Mutuel g. 8.50 pl. 6.80 Il. Non plaés Houat Heurtebise Il

Prix Da LA Chapelle. (Attelé. 8.000 francs 2.300 mètres. 8 partantal. 1- 7nrrtoant-i4 10 Desmedt). à M. NoUet: 2. Jim-MC'-Kinny iM OapovlUa); 3. isidore-IV (Périchon).

Durées 3' 28" 2/5. 3' 29" 4/S. 3' 30". Mutuel G 16 P. 6.50. 5.50. 7. Non placés • Intérim. Inter-il, lle-deFrance-Vll. Ixelles, Inette.

COURSES A CAEN

Pronostics

Prix de Trouvilli Jax Jenny W. PRIX d'Argences. Kama Délai M, Krtss.

Prix du Calvados. Karnac, Krtsf. PRIX du Grand COURS Iota 111, Horus il.

Paix Miss Pierce. José C', Janville. Prix DE Sadit-Ma«tœu. Janus IV, Joyeuse Valeur.

Le « Horse Show » de Dublin (De notre envoyé spécial)

c Dublin, c'est la Mecque des hommes de cheval. Voila ce que l'on pouvait lire dans le Irish Times du mercredi 7 août, qui rendit compte de la première journée du c Horse Show s. dont les portes s'étaient ouvertes la veille Il est bien certain qu'on accourt du monde entier pour cette magnifique foire dont l'organisation est tout simplement une merveille.

Le e Horse Show 8, c'est une foire à l'occasion de laquelle U y a des concours, prix de classes et prix d'obstacles. mais ces prix qui, chez nous, sont

le principal de beaucoup de nos mani- festations, ne sont en réalité a Dublin que l'accessoire. Ici, on vient pour ven- dre ou pour acheter, et toute l'organi- sation du Horse Show a a éte conçue dans le but de faciliter les transactions.

Il y a des écuries vastes, commodes, pratiques, avec stalles ou boxes, dans lesquelles les 1.200 chevaux du concours sont très confortablement logés. Pour ne pas me départir de mon habitude de la critique, je dirai- que ces belles écuries de Dublin ne ressemblent guère aux caves du Concours hippique de Paria

Les chevaux du Horse Show sont répartis dans les écuries de telle façon que tous les animaux d'une même categorie (poids lourd, poids moyen. poids léger, cpb, pouly. etc.) se trouvent ensemble si bien que tout acheteur qui désire un cheval de telle ou telle espèce n'a pas besoin de courir partout pour le découvrir.

Il sait d'avance que. à tel endroit, Il trouvera tous les hunters de 5 ans jugés capables de porter de 1' a 15 atones que, allleur!" c'est l'ecurie des juments de 6 ans et au dessus pour cavaliers de 12 à 13 stones. Et puis, s'il veut un pouly d'enfant, il n'a qu.à se rendre au « Anglesea Hall où tous les poneys sont réunis, classés d'ailleurs suivant leur taille, et suivant l'âge des eniants auxquels Ils conviennent.

Tout cela simplifie considerablement la recherche des acheteurs et puis. dès la fin de 1a première journée. alors que toutes les opérations du concours dont je parlerai plus loin sont terminées, tous les rings sont w :a disposition des vendeurs pour faire valoir leurs chevaux. et des acheteurs pour les essayer.

En plus de ces rings. Il y a un unmense paddock où l'on trouve les véterinaires qu.. moyennant une rétribution fixée, sont à la disposition de tous et ix qui veulent être sûrs que la marchandise est sans vices. Ils procèdent à l'examen des yeux, ils font galoper les chevaux d'âge montés, et les jeunes chevaux à la longe. Quelques obstacles répartis dans le paddock permettent aux cavaliers de se rendre compte de la puissance et de la franchise des montures dont il, font l'essai.

Il y a par conséquent toutes les facilités pour acheter dan sles meilleures conditions. et c'est pourquoi dans les rings, c'est un va-et-vient perpétuel. On v trouve des centaines de chpvaux dont les cavaliers attendent avec Impatience le geste de l'amateur en quête d'une monture A ce geste, ils s'arrêteot Ils mettent pied à terre et ajustent les itrlers pour 1: cavalier qui va essayer le cheval, et qui peut l'essayer à toutes les allures et tout le temps qu'il le désire, sans crainte d'abuser. Après quoi. les pourparlers commencent pour le prix. pourparlers auxquels certains courtiers viennent souvent se mêler si l'on n'a pas la précaution de les évincer.

J'insiste sur cette organisation que l'on ne voit nulle part chez nous. Je l'avais retrouvée à peu près telle quelle à Aix-la-Chapelle pour an grand concours que j'avais bien prévu sans lendemain, car des transactions y avaient été presque nulles tandis que, à Dublin. on achète. Au concours de Dublin. Il y avait des étrangers un peu de partout et en particulier des Suisses, cinq marchands suisses, qui ont essaye bon nombre de chevaux et qui ont trouvé assez facilement et à des prix très Intéressants tout ce qu'ils cherchaient.

Il y avait donc des étrangers, mais on n'y rencontrait aucun Français, et

jour cause les droits d'enté ?rance 2.000 francs par cheval qull lue soit ce cheval, petit ou grand, pa iey ou hunter sont prohibiuls Pour sauver notre élevage, nous sommes Uttenus protectionnistes à outrance A ils bien a outrance, car résume que ;ette protection exagérée, pour le cheval \e selle en particulier, est or odsi».le au goût de l'équitation et que. en réalité. elle fait d utort notre ej«vage du cheval de selle, alors au tu» prétend l'encourager.

Voici par exemple la ctasse des poneys d'entants, de ces admirables poneys Irlandais, miniatures de granoat chevaux, délicieuses montures dont nous n'avons pas en France un seul exemplaire. Foui quoi s'opposer tonne»lement a leur î-iportution aiirs que leur utilisation développerait chez .es enfants de chez nous. tout comme cne» les Anglais, le goût de l'equi'.ation et qu'il en lerait pour l'avenir des cava.liers chez qui la passion du enevai »•- rait ancrée pour toujours

Et puis, en France, nous n'avons pat de chevaux d'âge tout prêt* a étr» montes et en plein travail tandts que. ces chevaux, on les trouve en Irlanae. Nous nous opposons a toute importa.tien, et le résultat, c'est un cercle vicieux les hevaux d'àge qui noua manquent parce qu'on ne monte pas a cheval et les cavaliers qui font défaut parce qu'il n'y a pas de chevaux d'âge. Pour remédier a tout cela. on en visent prevoi- la livraison aux civils de tous les vieux chevaux de l'année française, excellente mesure. certes, à tous les points c'e vue pour notre elevage et pour le goût du cheval, mats mesure onereuse, tout de mème, pour notre oudget. et pa rconsequen! pour tous les contribuables dont les éleveun comme les autres, font partie

zt puisque J'en suis a la question budgétaire. j'attire l'attention sur le point suivant En Angleterre et en Irlande, il n'y a aucun u~pô; sur le chevaL de même qu'il n en a aucun sur la bicyclette. Ce sont, l'un comme l'autre. des instruments de travail 1ndispensables à la vie de la Nation et. par conséquent, exonères de toute redevance. En France, le cheval. c'est un luxe et ce n'est pas autre chose. pourquoi ? Parce que. jalousement, tes « gentlemen » français ont cru bon de t* réserver le monopole de l'équité tion. et parce qu'ils se sont opposes a. toute mesure qui la popularise.

En Irlande, au contraire tout comme en Allemagne, il y a des cavalier» de toutes les classes de la société, qui se coudoient, même aux onecurs et dans les sauts d'obstacles, sans le souci dTjrne tenue dont chez nous l'élégance et h. coupe sont nxèes il ny 9 pas le gentlemen et le professionnel, chacun. quel qu'il soit, a le droit C- monter chevai.

Nous en viendrons peut-être là je le souhaite avec nos sociétés Bippiques rurales. C'est une révolution. c:ront certains snobs qui ne désarment pas révolution peut-être, maia qui. seule, est capable de sauver le cheval. (A suivre.)

Cours des changes

frêcèa. Jour

Livre 74 97 74»* Dollar 15 08 15 Il Belgas (100) 254 87 254 si Lires (100) 124 05 1MM Pesetas (100) 207 25 207 25 Florins (100) 1021 25 1M1 50 Francs Suisses (100) 494 25 494 j» Cour. Suédoises (100) 386 50 386 M Piast. Indoch. (100). 996 n »

LES VACANCES DE PITCHE. Le succès d'un élégant v

BOURSE DE PARIS Paris, le 13 août.

Bien que les transactions ne «oient pas plus nombreuses, l'orientation générale demeure nettement satisfaiagate et la tendance i la hausse s'étend a la plupart des groupes.

Nos rentes continuent a lalre preuve d'allant et de fermeté et. en clôture. leurs gains oscillent entre 10 et 20 centimes.

Aux Banques, le Foncier est en reprise a 3.205 Banque de France se ttent a B.89O le Lyonnais et la BanQue de Paru progreasent respectivement de 17 et 11 franca.

Parmi les valeurs d'électricité. termeté de la C. G E (+. 23).

Produits chimiques en nouvelles plus-values. Pechtney i+ 12) Bhone Poulenc i-»- 14j Air Liquide 61. Charbonnages plus atifs. Vive reprise de la Sali a 2.334 t+ M).

Stimulées par les bons avis tien marches étrangers, les valeura internationales restent bien disposées Suez avance encore de 70 francs Royal supporte facilement quelques réalisations et termine en tain de Quelques points le Rio finit à 1.268 <̃•- 13)

La coulisse s'est montrée aujourd'hui pjus animée Parmi les titres les mieux pirtagéb notons Hotchkiss, Gnome, Pernod et la part Michelin, dont les derniers cours sans être les plus hauts. sont cepenaant au-dessus de leur précédente clôture

Bruxelles demande tes Katanga et fondre&. la

Mmee d'or calmea.

Pétroles actifs "hell 280; Eagle. 2S.26

Banque Knt LOÏt-

L-s Bureaux et Caisses de la BANQUE RENr LOYER et de L'OUEST CAPITALISATION seront ermée au jourd'hui à midi. Jusqu'à vendredi matin.

VALEURS SE NÉGOCIANT A TERNE

Precoo. Joui Preceo. Jour ttecea. Jour Ugï«»ïMr~ 4j | 1 8 8 oor, ». m m A S5-Ç- »» f S tts: s U9?™– IJ r g S 957 nu =t0.-™ ïit Si a j «.V.'LTA'îaiTT: g§ l'ECHINE' 1002 ,,¡1014 S«KrïSSK» èH sS| IS S»!? ŒîW.:r?' 1705 :;38 n COMPT MAT. uï;i "« 1628 SH! tS ii »"' ffl f" • 861 «m EGYPTE UNIPHl 7 S, 1631 ..11627 MOZAMBIQUS JJ Eu 228 NORD '<•<> SERBE t < mflfi 158 50 160 n pernod 1460 » 1473 » S"1*1, 410 8»N0 NAT MCXI0UB. 166 .» 166 RANOF0NTE.N 801 50 202 LVtAIÂ..V;ù 1182 ll^n 8*N0UE OTTOMâMl 276 i> 278 il RAND MINES 602 604 ÏÀRis?r2Nf. INO ILÏO 372 378 û ORfO.T PONO »O»I> 2590 «12575 u SHBLi TRAHiPORT 287 .;1 290 IvÔnn^isJ fois «aÛ« B415 2415 waOONBiit» omin.lr. 46 75 47 25 »0B NIOEL 9|5 » 988 Il S"l| :I s?iW? -̃«-•̃•• Î!!S JPJ ;j:«™r™ Mai CLEO i ûai ou nord 408 418 n Rio tinto 1256 ..«66 » Î/Ji,»!? eoRPORATioii 624 83 BLBOTR 0H0.n.u 13S7 13B0 '< A1OTB N«r,»«.) 475 479 UNION « ° "i? MO » 0 1490 .(I14M CN» Cl CO du L>T MCD 738 » 748 n PCTROFINA 287 u' 287 .1 UN MIN '»«<•̃» }™« ,,11410 KKifl sïï^i I lu massé t il

VALEURS SE NÉGOCIANT AU COMPTAIT rtreceo. joui Joui

BAN0.NAT.00M..HNO. 507 »i508 BONS TRESOR d. 1.000 9o4 »J 853 500. MARSEILLAISE. 531 u,631 5 1919 a lots 540 50) 540 PARISIENNE IL. part.).. 14»» «1485 » ,.£ 5 1920 a lot. 502 3 50| fit EAUX 011 Carter eau 18tiô a 1868 « :j St 1931 a lou 518 5 5U AIR COMPRIME OE 0AEN 220 »f 220 «f 6 1913 » lot. 520 >j 508 CNEROIC INOUSTR 109 109 o « 6 1923 *•• 'ou 519 M 519 M oa^eT^x 780 )1 795 OBp.-nord | 499 i OHANTiEHSSi-NAlAiRC 600 590 » 7 sept. 1926 516 » 515 PIVESLILLE 815 ..[813 PAS-DE-CALAIS 1 il 926 508 ,y 50| a FRANC. MATER. CM FER 756 ..1756 1 ««J 514 » SB a Î^çhb 1340 .1335 j PARIS 3 1910.1011.. SS OMAKBONN.VuTÔNKtN 1930 .l9S0 1932 s lots. 859 w «g MOKTA EL NADID 2996 ..i3040 5 1 1934 s ion 1005 ..1004 la MI NES DE BOR ordto.i 3070 )3120 n 0OMM" 3 1906 1 lots 333 » 340 a KALl t»INTETHERESB 601 » 620 •> «NO™ 3 1909 » ""• 171 •}> \j3 SOIE ARTIf GIVET) 1690 ..11700 C0MM>" 3 1911 • '»" 170 m Il ENTREP. de ORENELLC 662 :il 663 COMMUNALES 4 Tk 1930 767 »1 T7« » it RAPHAËL 0u.no.u.n^ 5995 ..|5905 C0MM>" 4 1931 a lot. 795 'Il 7 a ;xz?.°WX. JH :.iîf BONS EST 61932/42. I il a R^wïârVNOH- 430 -•-̃««:• m \m hÔtiÛ0mun»'ï'v4! 7?l îm NORD 6 4 «w 2m a

LES NOUVEAUX TARIFS

DE TRANSPORT

POUR LES POMMES A CIDRE rous les réseaux français viennent dadopter une modifie»: ion at la tarific* des transporta ces iruus a cidre destinée a faciliter .es -runsports de cette marchandise oendant la campagne

Le prix actuel a ia tonne est le suiTant. Pour 100 kilo.Tie'.rcs. chapttre 1"49.80 chapitre 15 45.50 Pour 200 ktlomètre* chapitre 1" 87 70 chapitre 15 7520

Le nouveau tarit serait Pour 100 kilomètres. 45 10 pour 200 kilomètres. 68.60.

LE MARCHE DES HARICOTS A COULON

COULON. 12 août. Dana La valléé de la Sevré, le cours des haricou s'établa :omme suit. aux 100 cilos.

Haricots beurre ou mangetout, Ce 55 à 70 francs haricots demi-bers à eoosser. de 140 a 150 francs.

Il n'y a pas encore de naricots secs

PARIS. le 13 août (de notre correspondant spécial)

BEURRES. On a aisément absorbé les modestes arrivage* et comme il y a peu de resserre, les cours sont soutenus. voir» en nouveau progrès pour les malaxés moyens.

On cote au kilo (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthèses) Beurres en mottes

Centrifuges des Literies Coopératives et Industrlelles Charentes-Poitou 7 à 11.50 ( 0.30 Normandie 8 150.50 (9); Touraine 7 & 11.50 (10.301; autres provenances 8 à 10 i8.70i

Malaxés Normandie 4.50 à 9.30 (8.30): Bretagne 6 9 181; autres provenances 7 a 8 (7,40)

Beurres en livres provenances diverses 6.50.

Arrivages du jour Beurre-! français (kilosi 25.390 pour 2.373 mottes. Ventes du jour (mottes) 2.440.

Bessesre du jour (mottes i 624.

OEUFS. Vente toujours insuffisanté. aucune velléité de hausse en dépit d'arrivages constamment faibles.

Cours par colis de mille oeufs (cours extrêmes avec cours moyens entre parenthésesl

Picardie. Normandie 2b0 A 440 (350) Brie. Beauce 330 à 400 (340) Bretagne 240 a 320 (290 1: Poitou. Touraine. Centre 300 A 450 (360)- Champagne. Bourgogne. Bourbonnais 320 à 350 i330); Auvergne, Midi 300.

Etrangers outre-mer 250 à 300 (2«M. Arrivages du jour (colis) 432.

Ventes du jour (ooltel 492.

Resserre du jour '1 colis 942.

FROMAGES. Pâtes HOIXB. Cours assez bien tenus, les arrivages étant fort mesures.

Prit au cent

Camemberts ̃ Normandie. 100 à 170; divers. 80 à 130; Pont-1'Evêque. 125 à 280: chèvre. 50 à 300.

Prtx à la dizaine

Brie grand moule. 160 a 180: moyen moule. 80 à 130: laitier. 60 à 110. PATES SÈCHES. Ventes sans grand entrain: cours indécis en Comtés. Aux 100 kilos.

Port-Salut 600 à 1.100; gruyère 800 iL 750; Comté 600 à 800.

Arrivayes pâtes molles 47.780 kilos: pites sèches. 1.263 kilos.

♦ VIANDES. La vente a été bien calme. avec cours défendus simplement, grâce aux expéditions très mesurées. On cote au kilo (cours extrêmes) BOEUF. Quart derrière non traité 1- qualité 5.80 a 7.80: 2> qualité 4.50 A 5.70: 3' qualité 3 à 4.40: quart devant 1 IL 3: aloyau et milieu de train de côte 7' A 13; train entier 4,50 A 7.50: paleron 2 à 4.50: bavette 2 A 4.50.

VEAU. Entier ou demi 1- qualité 5.50 à 7.50: 2" qualité 4.50 a 5,40: 3' qualité 3.50 à 4.40- pans, cuisseau carré 4 A 9.50: basse complète 2.30 à 4 70. MOUTON. 1- qualité 10.50 à 12.50: 2- qualité 8.50 A 10.40: 31 qualité 6.50 à 8.40: gigot 12 A 18: carré 16 IL 32- épaule 4 à 9: agneau 11 A 14.50: chèvre 1.50 3. PORC. Demi 1" qualité 6.20 A 7.20: 3* Qualité 4.50 A 6.10: longe ou filet 7 A 10: reins 4 à 7: poitrine 2.50 s 4,50; jambon 8 à 11.50, -lard 1 3

Arrivages du jour (kilos) 230.000.

VOLAILLES. Vente lente. A cause du 15 août cependant un léger mouvement de hausse t'est dessiné lnfluencant les poulets vivants, poulets morts de Bresse. les bons canards, tes oies. dindes vivantes et lapins morts. Cependant les poulets du Centre sont en baisse.

On cote au kilo (cours extrêmes' Agneaux gros 9 A 12 canards rouennais 950 à 10.50- canards nantais 9.50 10.50: canards de ferme 7 à 9: dindonneaux nantais 10 a 13: dlnc ormeaux du Midi 10 i 13- lapins du GAtlnals et Touralne 7.50 IL' 8.25: lapins de proverinces diverses 7 à 7.75: oi*s en "-»»>i 8.50 A 7.75: poulets nantais 13 à 14.50: poulets du Gatinats 14 IL 15.25: poulets de Touraine 14 à 15.25: poules de Bresse 16 a 17: poules de Bretagne 9 11: coquelets 10 A 14.

On rote d la pièce (cour* extrêmes) Pigeons (gros et petits) 3.50 à 7.50. On cote au kilo (cours extrêmes) Volailles vivantes canards 7 à 8.75: lapins 4.25 a 5: oies 5 à 6.50: dindes 10 à 13. pou' M* Jeunes GâtinalR. Charentes 10 > +Z-. pnulets vieux Gatlnals B<\«f <•<̃ 1.a0 à 8.25.

vuurs a ici vteci iprix extrêmes'

Poussins gros 3 à 5: poussins petits 1.50 IL 2.50- canetons ffros et petits) 9: oisons (?ros) If a 16

Arrivai7es <k!los> 52.000.

LEGUMES Saut pour les pommes de terre navets et laitues de Nantes que f'on a traités a ces cours inférieurs les affaires ont été plus aisées et on a réussi à améliorer les prix des haricots. peareaux choux verts. cornichons et artlcniuts.

Cours extrêmes auz 100 kilos

Ail 350 à 450: carottes de Meaux 60 ino: ^nampignons couche extra 450 SUU: champignons moyens 350 450; champignons de conserve 300 a 350 girolles 500 a 700. cornichons 70 a 300: épinards région parisienne 50 120 haricots verts du Midi 100 à 180: Angers. Saumur 50 à 350: région parisienne 50 350; haricots beurre région parisienne 60 à 150: haricots mange-tout de Parts 80 à 130: haricots IL écosser 100 IL 180: flageolets 80 à 100: laitues de Nantes 60 A 120 oignons en grains 60 à 80: oseille 20 a 60: poivrons 200 A 300: pois verts de Paris 80 à 200.

Cours extrêmes aux 100 kilos

Pommes de terre Hollandv commun*

50 A 70, Saucisse rouge 60 à 70; Eersteiingen 30 à 42.

Cours au colle Artichauts bretons 16 à 40.

Cours au cent

Artichauts de Samt-Mathurtn 8 à 50: région parisienne 10 a 70' aubergines' 20 à 50: chicortet, région pans.enne 10 à 30: choux-fleurs de Satnt-On.er 60 a 150. de Paris 60 a 250 courgettes région parisienne 10 a 20: escaroles 10 a 30 laitues de Paris 10 a 60. iaitues blonde» Batavia 10 a 60' romaines 10 à 70.

Cours aux 100 boncs

Carottes des Vertus 90 à 150. carottes de Montesson iCo a 200: ciboules 40 à 60. échalotes nouvelles 50 a 70: estragon 100 a 150 navets région parisienne 40 a 90: olgnons nouveaux 50 à 100: panais 50 â 100. poireaux de Montesson 200 à 350: poireaux ordinaire. 150 275: radis noirs- 150 350.

Cours aux 216 bottes

Cresson 40 à 75

Cours à la botte

Carottes de Paris 1 2: céleri en branches 1.50 2: rhubarbe 0.50 a 0.70: thym 0.75 à 1.25.

♦ FRUITS Vente san. çrana entrain Baisse sur les petits melon6, raisins. tomates portes de choix et noisettes.

On cote aux 100 Kilos .cours extrêmes)

Abricots de Pans 350 a 450: abricots du Midi 250 a 500 amandes vertes 250 à 550. brugnons du Midi 300 A 700 framboises en pante.. 600 a 8l0. framboIses en seau* 450 a 55(1; noisettes frnlrhes 250 a 400: pêches d'Italie 400 il 600: pèches du Midi 225 a 6S0 ppche. du Midi en plateau 400 a 830: poires choix 300 à 600: poire." communes 80 à 300: pores d'Italie 400 a 600: prunes départements dC A '!50 Reine-Claude département 150 à 400 M-.rnoelles 200 A 300: raIsin blanc Algérie 180 à 350raisin blanc du Mid: 250 à 450- ralstn noir du Midi 200 A 290: tomates du Midi 100 a 160. tomates région parisienne 100 il 170

On cote ta caisse

Pommes de Californie 65 à 110.

On cote à la pièce

Melons de Paris A 5: melcna de Cavaillon 0.50 à 2

On cote à la corbeille

à Fraises 6 de Niort Poitiers. Orléans 3 On cote au kilo

Fraises des quatre-saisons 8 à 12. A ux 100 kilos

Bananes des Canaries 400 A 500 bananea de Guinée et des Antilles 400

BOURSE DE PARIS

Clôture

PARIS, 13 août.

BLES. Tous incotés. Disponible. Cote officielle: 67.

AVOINE.4. Tendance soutenue. Disponible Cote olflcielle 42. Courant, 39.50 prochain, 40.50 octobre. 4'i 3 de septembre, 42-42.50 3 d'octobre, 43.25 paye: 3 de novembre. 43.75-44.25 3 de décembre, 44.5044.75 3 de Janvier. 45.25 payé. SEIGLES. Tous Incotés.

ORGES. Tous lncotés.

MAIS. Tous incotés.

SUCRE 3. Tendance lourde. Courant. 174.50-175 payé: prochain, 171 payé octobre 167.50 payé 3 d'octobre. 167.50-168 payés 3 de novembre, 168-168.50 payés.

Cote officielle 174.50 a 175.50. CAOUTCHOUCS. Crêpes First latex et feuilles :umées gaufrées courant. 4.40 prochain. 4.45 3 3 d'octobre. 4.75: novembre. 4.75 3 de Janvier, 4.95 février, 4.95 3 d avril. 5.10 mai. 5.10. tous nominaux.

FARINE DE CONSOMMATION. Cote officieuse établie par la Chambre Syndicale de l'Industrie Meunière Parisienne, 127.

BLtS. Cote officielle, 67.

BOURSE DU HAVRE

Clôture

LE HAVRE, 13 août.

COTONS. Tendance calme. Vente, 3.850 balles. Août 238, septembre 236.60. octobre 235, novembre 232,50, décembre 231,50, janvier 231, février 230,50. mars 230 avril 230. mai 230,50. juin 231, juillet 230,50.

CAFES. Tendance calme. Vente, 600 k»cs. Août 106, beptembre 108, octobre 108. novembre 108, décembre 110,25, Janvier 110.25. février 111, mars 11.50. avril 111.75, mai 112. Juin 112 Juillet 112,25.

BOURSE DE MARSEILLE

Clôture

Marseille, le 13 août.

HUILES Aracmaes a manque Disponible. 257.50 a 2«0 de coprahs. disponible, 150 de palmistes, disponlble 150 de palme Qlancne 140 O°nomey Cali Marseille, 117.50 Ue graines comestibles Arachides neutralisées désodorisées, 330 a 340 ruils^ues supérieures 340/J3Ô !>esa- mes a. inventaires désodorisées, 340 a JàO, ordinaires. 335 a 345.

Dolive Tunisie 1" pression, 360 a 370 2' Pression. 340 a 3oO Algerie surfine. 330 a 340 Borjas extra. 210 a 225 Andalousie extra, 190 a 200 surnm- 180 a 185.

De lin Disponible. 225 a 235. RIZ. Saigon uu 1 aout, 64. za payé; septembre. 59.25 payé. octobre. 55.i5 nominal novembre. 55 nominal; décembre 54.50 nominal: Janvier. 54,50 nominal, février, 54 nominal mars. 54 nominal. Stocks 1.500 quintaux.

MARCHE A TERME

DE ROUBAIX-TOURCOINO

Roubaix, 13 août.

LAINES PEIGNEES. Type unique août 19 20. septembre 19.30. octobre 19 60. novembre 19.80 décembre 20. janvier 20.30. février 20.50. mars 20.70. avril 20.80. mai 20.90. Juin 21. Juillet 21.10. Affaires enregistrées 40.000 kl- I

BOURSE DE NANTES

.NANTES, 13 août.

Céréales. Farine et issues. Blés, tisse 76 kll Bretagne, taxe à la charge du vendeur. les 100 kl. os 64: farine de consommation rendue boulangerie 114: son .suivant fabrication! 26-28. avoines crises Bretagne 43-44. seigles Bretagne sans affaires. sarrasin. *l-42 Cacaos Accra good les 50 kilos, manque; Bahia supérieur 93-96. mmdad. 125-133. Cameroun. 91-94: Côte d'Ivoire. 93-100. Martinique. 125-130. Guadeloupe, manque.

Cales Sautos prime, les 50 Kilos. 139-142; supér:eur. 135-137: good. 132134. regular. 124-126 Caracoh supèrleui 142-147 Bahia qualité courante 124131: Pernambuco Qualite courante. 131140: Victoria, qualité courante. 117-120.. Haïti trié n» 1: 175-180 n° 2. 170-175. n° 3. 167-172 Porto Rico. choix, 425-470; San Salvador grage. 208-228: non gragé. 148-158: Nicaragua grage. 168-193. non gracs 143-148 Guayaqull 143-163. Venezuela grègé 176-226 non gragé 139151: Moka Hodeldah extra 280-330: Abysslnie. 170-180. Mysore et Malabar natifs 230-240: Java Robusta. plant 140-165 Guadeloupe Bonlfleur, 475-490: Habitant. 445-460: Madagascar KoulHou 285-290 Llberia. 223-228

Cuirs. De Pays. boeufs. gros, les 100 kilos. Incotes, moyens lnrotés; vaches, gras Incotés moyen, 170-200.

Poivres. Saigon noir. les 100 kilos. 370 olanc 600

Riz. Saison n" 6. les 100 kilos, 66. brisures 1 et 2 mélangées. 55.

Rhums. Martinique iles 54"). l'hecto incotes

Sucres. Brut indipéne crlst. n, 3. le* 100 kilos. 297. Raffiné cas.. rangé. boites de 1 kilo 324: de 5 kilos. 316. MARCHES ETRANGERS

METAUX

%̃ LONDRES, le 13 août. Antimoine. Qualité spéciale, 45 a 46. Cuivre. Comptant 31 19/4 1/2 trois mois, 32 6/10 1/2 Bet Selected. 34 a 35 5/0 électrolytique 35 5/0 à 35 15/0.

-£tain. Comptant 219 à/0 trois mois 21.9 7/6.

Plomb Anglais comptant. 17 15/0 ètraugei comptant 15 12/6 étranger Uv. éloig.. 15 13/9.

Zinc. Comptant, 14 6/3 livraison éloignée. 14 11/3

Arpent. Comptant, 29 16/16 deux mois. 29 15/16

Or. 140/3 1/2.

Mercure. 11 7/6 a 11 10/0.

CEREALES

♦ LIVERPOOL. 13 août. Clôture. Bles tendance soutenue octobre, 5/1 1/8; décembre. 5/1 5/8 mars. 5/0 7/8 maïs tendance facile la Plata (C.A.F1. août, 14/7 1/2 septembre. 14/9 1/2 octobre. 19/9 novembre, 14/10 1/2.

BUENOS-AIRES, le 13 aott. (clôture) Blés septembre 6,92: octobre 6.91: novembre 6.91; Mais septembre 4,42; octobre 4,45; novembre 4,49' Avoines septembre 5,85.

y ROSAR1O, le 13 août. (Clôture) Blés septembre 7,15; octobre 7,15. Mais septembre 4.30: octobre 4.80 ♦ CHICAGO, 13 août. C-Otûre). Blés n' 2. disp.. 101 n» 3 disp.. 97: septembre. 86 1/2 à 86 V8 décembre. 88 3/4 à 8H 7/8 mal, 90 3!8 a 90 1/4 maïs dlsp.. Incoté septembre 74 7/8 décembre. 55 3/8 mai. 56 1/8 avoines septembre, 27 décembre. 2â 3/4 mai. 31 1/4 seigles dlsp Incoté septembre. 40 5/8- (îécemDre 43 1/2; mai 47 1/2 orges Incotés NEW-YORK. 13 août. (Clôture» Blés dur dlsp. 112 1/8' rouz. dlsp., 94 5/8 bigarré, Incoté maïs bigarré, 95 3/8.

WINNIPEG. 13 août. Clôture). Blés août. 81 5/8 seigles octobre 37 3/8: décembre, 38 5/8 avoines: octobre. 32 1/8 décembre, 3C 1/8.; orges octobre. 33 7/8; décembre, 34 1/4. COTONS

%̃ LJVEHPOOL, 13 août. (Clôture). Sakellartdis. Août, 7.83 septembre, 7.73 octobre. 7.72 novembre, 7.73 décembre. 7.66 janvier. 7.66 février, 7.63 mars, 7.63 avril, 7.61 mai, 7.61 Juin 7.60 Juillet. 7.60. Haute-tgvpte. Août. 7.17 septembre. 7.03 octobre. 6.81 novembre, 6.73 décembre, 6.71 Janvier. 6.71 février. 6.71 mars, 6.71 mars, 6.71 avril, 6.68 mal, 6.68 juin. 6.66 Juillet. 6.66

Americains. Août. 6.13 septembre. 6.01- octobre. 5.93 novembre, 5.83 décembre. 5.81 Janvier 5.79 février. 5.79 mars, 5.79 avril, 5.78 mal, .5.78 Juin. 5.76 Juillet. 6.75 août. 5.74.

NEW-ORLEANS 13 août. (Clôture) dlsp., 11,20: oct., 10.88-89; déc., 10,73, Janv.. 10,71 mars. 10,72 mal, 1072: Juillet 10.69.

♦ NEW-YORK. 13 août. (Clôture) dlsp., 11.35: août 10.93: sept., 10.93: oct., 10.93-e nov.; 10.86 déc. 10.78-79 Janvier, 10.76 fév., 10.76 mars. 10,76 avril. 10,76 mai. 10.76 Juin, 10.75 Juillet, 10,73

SUCRES

LONDRES. 13 août. Clôture. Base 96». tendance calme août. 4/4 1/2 vend. 4 '3 1/2 ach. octobre, 4/4 3/4 vend.. 4/4 ach. décembre. 4/5 vend.. 4/4 3/4 ach.; mars. 4/7 vend.. 4/6 3/4 ach.; mai. 4/8 vend.. 4/7 3/4 ach

NEW-YORK 13 août (Clôture). Centrifuge Cuba, prompte livraison. 316; ancien contrat septembre 2.34-35, décembre 2.40-49. janvier 2.19 nom. nouveau contrat septembre 2.29-30. décembre 2.28-29. janvier 2.06-7. mars 2.08-09, mai 2.13-14. Juillet 2.17-19. Ventes approximatives 1.000 tonnes. CAFES

NEW-YORK 13 août (clôture). Santos n* 4, disp. 8. septembre 7.44 décembre 7.55. mars 7.61. mai 7.66. Juillet 7.71 ventes approximatives 5.000 sacs.

ILLE-ET- VILAINE

*̃ LA GUERCHE-DE-BRETAGNE, le 13 août (De notre correspondant spécial), Marché hebdomaida.re encore faiblement achalandé en raison des battages qui ne sout pas terminés. Nous n'avons donc pas dénombre ce matin plus de 80 veaux et 350 porcs de lalt. Le commerce a éte assez actif et nettement meilleur que mardi dernier surtout pour les veaux; 11 est vraisemolable que le temps frais que nous avons depuis hier est pour quelque chose dans cette reprise.

Les veaux ont pu presque tous être liquidés, Tout-à-falt au début du marché. nous avons assisté à des transactions sur la base de 1.50 la livre, sans 4ttof)i»i)lon. les vendeurs étant le plus

souvent prl. au mot: nui», peu t peu, ou s'est rendu compte de l'activité de la demande et noa.ement ,es cours ont e e ies suivants 1.70-1.75 ;Jour les animaux d'un bon choix et 1.80 pour ceux qui sortaient de l'odlnalre: hausse de aU cent :nes environ par kilo sur .e cours dé mardi dernier. Le cours de* ocres gras a létérement fléchi aujourd'hui et n'excédait pas 1S: la livre Les maigres étaient très moyenne sur lr nted de 2 fr. la 1 ivre. Le? lHi'ons n'om pas eu de relève. Ceux de très he'Ip venue et pesant au moins 20 kilos trouvaient facilement: de 100 A Il() fr er les plus jeunes, d'un bon choix également. se négoctaleat en- tre 86 et 90 fr. Tendance ferme.

ILLE-ET-VILAINE

♦ LA GUERCHE-DE-BRETAGNE. le 13 août. Les 100 kilos blé 57 A 58: avoine 44 a 45: orge 44 d 45; farine 108 110: son 38 40.

Les 500 kilos paille de blé 95 à 100; paille d'avoine 80 à 85; foin 105 a 110. On cote à la pièce poulets 5 a 9: canar <s b à 9; lapins 6 a 8.

On cote au kilo beurre en gros 5.75 a 6' beurre détail 7 à 7.50; oeufs, la douzaine en gros 2.75 à 3; en détail 3.50 a 3.75. ♦ ANTRA1N-SUR-COUESNON le 13 août. Les 500 kilos blé. 26 à 64 fr.; avoine. 45 a 47 fr.; orge. 42 à 45 fr.: sarrasin. 50 a 52 fr.; farine, 125 a 130 fr.; son, 4U Ir 110 fr.: foin 80 A 100 fr. à

12 fr.: canards. 10 à 13 fr.- lapins. 12 à 18 fr.

On cote au kilo: beurre ordinaire ou salé. 7 à 7.50: beurre Un, 7.50 à 8 fr.; oeufs. la douzaine. 3.25.

On enregistre sur le oeurre une hausse de 1 fr. par kilo et sur les œufs 0.25 par douzaine sur les cours pratiqués au marché de mardi dernier. 6 août.

♦ HEDE 13 août. Poulets 4.50 à 4.75 la alivre: lapins 2 à 2.25 la livre. Beurre ordinaire doux en gros 2.75 à 3 la livre: au détail 375' beurre fin en gros 3 à 3.25 la livre: au détail 4.25: oeufs 3 a 3.10 la douzaine. Peu d'arrivage^ en œufs.

Cidre ordinaire 65 à 70 la barrique: cidre première qualité 70 à 75 la barrique.

♦ SAINT-AUBIN-D'AUBIGNE, 13 août. Beurre en gros, de 8 A 8.80 le kilo; en détail, de 8.80 à 9.80 le kilo; œufs 3.10 la douzaine.

MORBIHAN

QUESTEMBERT, le 12 août. Les 100 kilos en culture froment 54 A 55; seigle 54 d 55; seigle 39 a 40; avoine grise 35 a 36, blanche 32, noire 32 à 33: blé noir 38 à 40: orge 36 A 40 farine 130 à 135- son 40 à 43.

Le mille (500 kilos) foin 100 à 110; paille de blé 90, d'avoine 80 à 85 d'orge B0, de seigle 75 85.

La barrique cidre ordinaire. 105 à 110; première qualité 115; droits en sus Transactions ralenties en veaux par suite- d'une offre très étendue encore renforcée d arrivages assez importants venus de l'extérieur- cependant, après une baisse légère provoquée par l'abondance des veaux, les cours se maintinrent par la suite jusqu'en clôture avec régularité et dans l'ensemble l'on put considérer la vente comme satisfaisante: les petits veaux de qualité courante 4550 kilos débutaient à 2.75 le kilo, tandis que les veaux un peu plus lourds, de bonne qualité ordinaire faisaient une moyenne de 3 fr., la première qualité 3.20 et 3.40: le plus haut prix de la Journée a notre connaissance fut réalisé par un magnifique veau « doublefesses Qui devait approcher 100 kilos et fut acheté 3.50 le kilo. Peu ou pas d'invendus.

Marché chargé en agneaux cours stationnaires. vente calme avec relève marquée en clôture mérinos premier choix 3.25 a 3.50 le kilo, bon choix négocié sur le pied de 5 fr.- qualité ordinaire 4.50 à 4.75, deuxième choix et petits agneaux A partir de 3.80 a 4 fr.. moutons et agnelles d'un an assez recherchés 4 à 4.50 le kilo- brebis. de vente lourde 2.75 A 3.50. les jeunes 3.90 A 4 fr. Beurre la livre: ordinaire en gros doux 2.50 il. 2.75: salé 3 a 3.50. en détail demi-fin 3.25 A 3.75. de table fin. 4 fr.; hausse de 0.25: œufs 2.50 la trelzalne, cours inchangés.

Poulets 3.50 à 4 fr. la livre, poules 2.25 à 2.50; canards 3 a 3.50: lapins 2 fr.; pigeons 7 à 8 fr. la couple.

MANCHE

̃ SOURDEVAL. 13 août. Beurre. 7 a 7.50; extra, 8 le kilo; œufs 3 à 3.50 la douzaine

Approvisionnement plus qu'ordinaire. Cours bien tenus et vente facile. ♦ SAINT-JAME, 12 août. Porcs de lait. de 90 à 120 fr., suivant grosseur et qualité.

Beurre ordinaire, 6 à 7 fr. le kllo beurre fin, 7.50 à 8.50 oeufs, la douzaine, 3 à 4 fr.

MAYENNE

CRAON. 12 août. Sur les céréales. les transactions sont difficiles- beaucoup d'offres et les acheteurs importants restent dans l'expectative.

Les 500 kilos paille de blé. 90 A 120; foin, 75 à 80.

La campagne prochaine pour les pommes à cidre s'annonce médiocre.

Veaux gras amenés. 67; vendus, 60. de 3.50 à 4 fr. le kilo: porcs de lait amenés, 320: vendus, 300. de 90 à 120 pièce. sur le taux d'environ 2 fr. 50 la livre: porcs maigres amenés. 24; vendus. 20. de 180 à 250 pièce; porcs gras amenés. 84; vendus. 80. de 3.50 à 3.90 le kilo: coches, de 2 il. 3 fr.

Beurre en gros. 5 à 5.50 le ktlo beurre au détail. 6 à 6.50 le kilo; oeufs, la douzaine, 3 à 3.25.

LOIRE-INFERIEURE

NOZAY. 12 août. Les 100 kilo Blé nouveau sans cours bien établl. 55 A 58 fr.: avoine nouvelle. 45 A 46 fr.; seigle, 45 à 46 fr.; orge. 45 A 46 fr.: sarrasin. 52 à 53 fr.; son de froment. 30 à 40 fr.. son de sarrasin et divers, 54 à 55 frrncs.

Les battages se poursuivent dans notre région depuis une dizaine de Jours et donnent en général d'assez olètres résultats. La quantité n'est guère supérieure à la moitié de celle récoltée l'année dernière. Il y a quelques semaines nous disions que la récolte de sarrasin 8« présentait sous des auspices très favorables. Hélas depuis ce moment la chaleur et la sécheresse prolongées que nous avons subies depuis nous ont donné tort et cette récolte est actuellement fort compromise.

Foin de bonne qualité aux 500 kilos. 79 à 80 francs; paille pressée, 110 francs. Sans affaires.

La régi-a de Nozay n'aura pas de pommes à '"êndre cette année et sera plutôt acheteuse On ne parle pas encore de court.

On cote la couple Poulets jeunes et gr.j. 19 a 23 francs raison de 7 lr. j le kilc vivant environ poules vieilles.. 16 a 20 fr.: canards 18 A 22 fr.: pigeons, 6,50 à 7 francs. On cote A la pièce Lapins. 8 A 12 fr., A raison d'environ 3.25 à 3.50 le kilo vivant.

Beurre ordinaire en gros, 7 fr. le ktlo: beurre fin en détail 8 A 8.25 le kilo. On cote au kilo sur pied en animaux de boucherie de bonne qualité moyenne Génisses. 2 A 2.40: bœufs. 1.90 à 2.25; taureaux 1.80 A 2 tr. vaches. 1 A 1.50: veau- 2.75 à 3 fr.: agneaux de l'an- née. 4.50 à 4.75 vieux moutons, 4 A 4.40; porcs gras. 3.70 a 3.80

On cote à la pièce Forcer lattons d_- 6 à 8 semaines. 70 A 90 fr.: quelques sujets exceptionnels ayant pu aller lusqv.'à 95 A 100 fr.: porcelets de 2 A 3 mois, 100 à 150 fr.: grands courantlns de 3 à 4 mois, 150 à 190 fr. Ces derniers peu recherchés.

LES LÉGUMES

LES POMMES DE TERRE

SAINT-POL-DE-LEOf 13 août. Les pommes de terre son; actuellement payées A la culture la blanche de 15 A 16 les 50 k!los suivant qualité: pomme de chair jaune de 18 à 19 tr. les 50 kilos suivant qualité. LES ARTICHAUTS

*• SAINT-POL-DE-LEON 13 août. Au marche. 120 voitures d'artichauts. Cours de 35 a 42 fr. et. exceptionnellement. 48 fr. les 50 kilos. Arrivages de moyenne importance transactions lentes cours fermes.

LES OIGNONS

♦ SAINT-POL-DE-LEON. 13 août. Léo oignons destinés à l'exportation en Angleterre sont actuellement cotés A la culture de 12 A *3 fr les 50 kilos suivant lualitè C s stationnaires.

ECOLES NATIONALES

D'AGRICULTURE

Répartition des élèves admis à la suite du concours de 1935 entre t>'s écoles de Gr'.gnon. Montpellier et Rennes. ECOLE DE GRIGNON

A. RECRUTEMENT réuvlier.

Interna? 1. Plagnard 2. Buclon 3. Lapienche 4. Delorme .Ciaude; 5 Seville de» Essarts. Le Verne" ,Jean-Merie) 7. Doin 8. Hardy. 9. Charv 10 Raymond 11. Larroque-Laaorde 12. Landrot 13. RocQuemont 4 Johen net (Mflrceli. Lebert iGuyi 16. May 17. Sannic 18. Lavaux Jacques! 19.: Coulon; 2<i. Pluvinage; 21. D'£ uthenaise; 22. Courau 23. Bachelier h arr^ult 25. Thomas 26 Sournles.

B RECRUTEMENT spécial.

Internes. 1. Taugourileau 2. Tabard ̃ 3 Berthet 4. Bordas 5. ,'harensac 6. Durantel 7. De ':or.tenson; 8. Buffry tf Reynaud.

ECOLE DE MONTPELLIER

Externes 1. Boisselet Vafa Mail- moud i Julllard 4. Duraui 5. Negrenc d Donadey 7. _«ior>é 8. Calvas 9 Bosseaux; 10. Biraud; -1. Gonde; 12. Fatémi All. .3. Schmitt 14 Peit 15. Buzie 16. Moulin; 17 Elanic 18 Lansade; 19. Robert (Jean) 20. Marthelot 21. Canal; 22. Berard 23. Fleurv 24. Gabriei (Fernand) 2o Cazenave (Maxime) 26. Passarat iRaymondi 27. Dutheil dt La Rochère 28 rétauton (Maurice, 29. Mouton iHenrl) 30. Ribière Mauricel 31. De 7iv.es (Cnr.stlani 32 Melflren (Marcel) 33. Navarre (René. 34. Monin Jacques) 35. Cotte lAmédéei 38. Morel ..Jean) 37. Rosel l'B. Bérardo (Camille) 39. Spie- gelhadler (André) 40. Chauvet (Roche- mont) 41 Gènestlne ,René).

ECOLE DE RENNES

Externes. 1. Postel lEnule) 2. Beck ,Henry). Delome ¡René, 4. De TrogloH du Boiigi ezennec Mlc.laut (Jean,; 6. Sarthou-Moutengou; 7. Dutheil (Jean ) 8. De Lavaulx i Bernard i 9 Hamy.Phuoc. 10 Laurent (Pierre) Il. Rousse (Giorgesi. Soulard (Maurice) • 13.. nie iLéoni; 14 Sauvignon; 15. Suuze (Jean;. 16. DuclercQ (Georges): 17. Lery (Yves): 18. Bourgeois (Francis). Dupont (Louis), Rezvanl (AU) 21. Gallard ."lerrei 22. Pigelet (Pierre), Salignac iieani 24. Théret (Marcel) 25. Bouoeaud (René) 26. Roussel (Christian); 27. Leroy (Emile 28. Naef (Jean); 29. Glnet Jean 30. Teissier (Raymond): 31. ̃Sspulchre de Condé; 32 Walle (Clerc) 33. Barbas (Georges). Vivet (Ermar): 35. Fadao (Jacques): 36. Garnler :Peul) 37. Richard i Marcel Silvestre Ralph); 39. Lemettre (Jean): 40. Guérineau 41. Gannat (Robert): 42. Chouanard (Robert). Salaun; 44 Godard (Jean), Farrv (Georges).

La rentrée des élèves est tixée au lundi 14 octobre 1935. avant Quatorze heurea. AVIS DE CONCOURS

Un concours pour un emploi de ré- dacteur à la Sous-Préfecture de Pontivy aura lieu le Jeudi 10 octobre 1935 à la Préfecture du Morbihan. a Vannes. Les demandes d'inscription à ce concours seront reçues jusqu'au 2 septembre 1935 Inclus. à la Préfecture du Mor- bihan icabinet du Préfet).

Un concours pour un emploi de ré- dacteur dans les services des Archives Départementales aura lieu A la Préfec- ture de Colmar (Haut-Rhin) le 14 octobre 1935.

Les demandes d'inscription A ce concours devront parvenir le ler septembre 1935 au plus tard. à la Préfecture du Haut-Rhin (Secrétariat Général) Un concours pour neuf emplois de rédacteurs (réservé exclusivement aux candidats du sexe masculin), aura lieu à la Préfecture d'Ille-et-Vllatne, les 21. 22 et 28 octobre 1935.

Les demandes d'inscription A ce concours devront parvenir à la Préfecrure de Rennes, avant le 2 septembre 1935. REMBOURSEMENT DES DEPOTS EFFECTUES

DANS LES ETUDES NOTARIALES Le Journal Officiel du '3 août pubj:e un décret modifiant le uécret du 12 Juil- let 1934, portant règlement d'adminis- tration pcbltque pour l'application de la 101 du 25 lulllet 1934. garantissant le remboursement des dépôts effectués dans leà études notariales.

ECOLE SUPERIEURE

DU GENIE RURAL

Un coi. cours pour l'admission omme élève libre à l'école super:eure du génie rural, dépendant du ministère de l'Agri- culture. s'ouvrira le 9 seD'.emore 1935 Pour tcus renseignements concernan les conditions d admission, ei pièce, à fournir à l'appui de leur ^tmanae le programme du concours, etc. les candidats devront s'adresser au secrétariat de l'école supérieure du génie rural.' il. avenue du Maine (15') ou au ministère de l' Agriculture.

ECOLE SPECIALE

DES TRAVAUX PUBLICS

Liste par ordre de mente, les élevés de l'école spéciale des travaux publics, dit bâtiment et de l'industrie, a, ruf Thénard, a Pans, reconnue par l'Etat, ayant obtenu a la fin de L'annee tco» :aire 1934-1935. un diplôme ou le cale ti/icat de un d'études de l école.

Promotion 1934-193S

Diplômes d'ingénieur des travaux pv.blics. MM Benner Jean Parnier Rene Morganc Pierre davanau Mor*bert Casaigneui Claude Laïay Anoxe Peytav.n fierre Amrem Marcel Certes Emiie. Cambitsis Cosmas Cognao Jean Faggioni Loris Morana Andre Garnier Jean Granatc Joseph Tardy Jacques Pujoi André uemoy Jean Ueoflroy Jehan Gaubert André: Piom Paul Louvard Michel Cazes Gaston Chrlstophondes André rhoiomier Rooert.. Dubois-Violette Yves oazurenil Georges Niot Yves Garcia Rapha'l Salomon Félix Calabre Adrien Magnitlco Alfoiiss Brugel Victor Bermer Pierre; Vare André: Pinault Marcel Santoni Louis Lesur Jean La Ton Emmanuel, Le Gulllou 'ean Vaii.ant Alfred Cohen Jacquea Blandin Robert Bnsaon Lieo Baroeris Marcel Wahbi Salt El Dîne Vareldzis Georges; Bernard Georges Moudarres Behjet Faucon Ernest Chavan Marcel Bernadou Jean Pollet André Samar Sylvain Jordamdts George Kardamakia Basile Scymphaliadis Athanase.

Diplômes d'ingenteur architecte. MM. Martin Daniel.: Lemoine Léon; Majdalam Fouad Kafedjopoulo Ko» ma; iJmio vita repère Auguste: rieoquet Jean Riera Henri Tomme Andre. Kmge Albert Lagorase Maurice Gazel Raymond Orfal; William Renaud André Revillard Jean Eghiazarien Assatour Bitsio» Constantin Leclerc Fernand Grimai Franck Mil» Sylvért Ginette; Août Huda el Paru kl Jawad Tchallklan Gron Fiorio Henr Iche Albert Dir.ik Edouard Dubois Damel Nicolaidis Apostolos Ponte Germain Clermont Andre. Diplômes d'ingénieur mécanicien eieo tricien MM Lojbery André Combel Jean Mugmo* Pierre Machuret Jean PaTamco'.aoti Dimitri Juteau Roland. Diplôme d'ingénieur géomètre. M. Ma.oiesco Dimitri

Promotion 1933-1934

Diplômes- d'ingénieur des travaux pi* blics MM Mora Pierre Le Qill Robert Protêt Paul Linville Andre Barbier Yves Mermet-Grand-lUe Georges Delaby Auguste. Pestre André: Calvet Jean Rémy Maurice Queroes André Cormenier Lucien Gagneraud Roger; Tang-Chao-Wen Van Huile Robert Léonard Paul Joly Pierre.

Certificat de fin d'études section travaux publics). MM. De Vathairt Jean Hoareau Leone

Diplômes d'ingénieur architecte. MM. Petttcollot Jacques Steriopoulos Cornélius. Giovanettl Louis Yonondakl« Argyrls Ocando Antonio Vigne.resse Louis

Diplbmes d'ingénieur mécanicien elee.tncien. MM. Hugonlot Paul: Sevtgnac André Early Ralph Thoumyr» Michel.

MM Vlal Jean Provost André ,'eyr» Daniel

Diplôme de conducteur des travaux publics et technicien de bureaux d'études. MM. Turtin Marre] Agoste Léon Billot Jean Le Lety René

Promotion 1932-1933

Diplômes d'ingénieur des travaux publics. MM. Leo Bertrand Bertrand Georges Lavai Henrt Sokolsky Roman. Maurer Wladimir

Diplômes d'ingénieur mécanicien tleotricien MM. Prieur Robert Percha Louis.

Diplômes d'ingénieur géomètre. MM. Real Jean Conte Ernest r, Bruxer Marcel.

Promotion 1931-1932

Diplôme de conducteur des travaux du bâtiment. M Plancon Maurice. Promotion 1929-1930

Diplôme d'ingénieur des travaux VW blics. M. Radoutman Moïse.

Promotion 1928-1929

Diplôme d'ingénieur mécanicien éH^ tricicn. M Cavrois Emlle.

Promotion 1926-1927

Diplômes d'ingénieur géomètre. MM. MM Poussin Léon: Papillon Albert. Promotion 1921-1922

Diplôme d'ingénieur mécanicien éle&. tncien. M. Charron Paul.

AGREGATION D'HISTOIRE

Voici la liste des candidats reçus l'agrégation d'histoire

1. M. Joubert. ex tequo avec M. Daniel Robert 3. M. Oudln; 4. M. Dufournler et M. Verqueil; 6. M. Dlville; 7. M. Lapeyre- 8. ex aequo. MM. Charbonneau et Fioux; 10. M. Pierrein. 11. M. Mairey; 12. Mlle Negray; 13. M. Courtois- 14. M. Girard; 15. M. Thouvenin: 16. M. Labrousse 17. M Portai: 18. M. Rlcommard 19. M. Mollat: 20 ex sequo, MM. Bols et Mascurel: 22. M. Ebersolt; 23. M. Arnollet; 24. M. Borie.

LÉGION D'HONNEUR Ministère

du Commerce et de l'Industrie

Sont promus au grade de comma» deur MM. Louis Fouret. administrateur de sociétés A Paris: Georges Roche. président de l'Union des Industrie» chimiques.

Parmi les officiers nous relevons les noms de MM. Georges Hofmann. président de la Chambre Syndicale du commerce des machines agricoles. r. SaintMandé: Louis Joubtn, président de la Fédération des Syndicats des sous-produits d'abattoirs a Parts.

Parmi les nouveaux chevalier* on remarque les noms de MM. Georges Beltoise, président du Syndicat général de la boucherie française. à Pans; Georges L;reux. président au Conseil d'administration de l'Union des négociants en mercerie et bonneterie en gros de France et des colonies, a Angers: Léon Litzler. tourneur sur bronze et orfèvrerie. lauréat du concours du meilleur ouvrier de France à Paris- Ernest Chaffoteaux industriel à Salnt-Brleuda Pierre Déporte, industriel A Lorlent. DANS L'ARMÉE Médaille coloniale

« Sahara » i

PARIS, le 13 août. Le droit à la médaille coloniale avec agrafe c Sahara s est acquis au personnel ayant pris part A le mission aérienne d'inspection et de surveillance des confins Nord du Tchad, d'octobre 1934 a Janvier 1935. LA SORTIE

DE L'ECOLE SUPERIEURE

DE L'INTENDANCE

Le capitaine Segonds. du génie, sorti le n° 2 de l'Ecole Supérieure de Vlrtten- d*ace, est affecté à Angers.

DIARRHÉES La diarrhée est un accident fréquent, principalement pendant la Mibon chaude Elle atteint aussi bien les adultes que les enfants cabz ces derniers elle revet souvent un caractère grave. causant parfois de véritables désastres Si les médicaments jusqu'ici proposes bismuth, opium, etc. calmaient quelquefois ta douleur ils ne supprimaient pas la cause du mai et n'étaient pas toujours sans danger.

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Feuilleton ae L'Ouest-EcIatr j du 14 août 1935 15

La Boule de Neige Roman inédit

par

O'NEVÈS

Eh bien. entant. dit tante Dorothée, quand sa nièce, le visage rayonnant, entra dans la salle à manger pour le premier déjeuner. le croyais que tu n'allais pas descendre. Tu étala donc bien fatiguée hier au soir ? Qu'avez-vo> fait au Parc. après le ttner ? Danré ? 7

Non. dit Flore se penchant sur sa tasse pour cacher sa rougeur, on n'a pae dansé, Je crois.

Comment, tu crois? Tu ne sala pu ? La drôle de petite fflle Enfin tu ne parais pas te porter plus mal d'avoir ruiMs M. Vernon y était-il ? Il devient plus sociable. A laquelle des Jeunes filles fait-il la cour. à Maud ou à Georgettt?

A aucune des deux, tante, bégaya Plore, toute décontenancée.

Ah 1 c'est encore trop tôt. sans doute. J'ai autre chose à faire. Quelles belles couleurs tu as ce matin, fillette 1 *̃ hg^aa) ££ passas* 1a Jeune yJsaso

baissé vers elle. Flore jeta son bras autour de son cou, pour la retenir. Tante, commença-t-elle, hésitante. Eh bien ?

Rien.

Qu'est-ce que tu veux encore me demander ? Allons, tu peux me le dire. Qu'este qu'il te faut, petite fille ? Rien du tout, affirma Flore, avec conviction.

Tante Dorothée haussa les épaules, et en marmottant une fois de plus c La drôle de petite fille Il, regagna la cuisine, son domaine de prédilection. Flore demeura seule.- ou plutôt en tête-à-tête avec un ami très cher qui ne la laisserait pas connaître l'ennui Elle acheva de déjeuner; son amour nouveau, son secret, ne lui avaient paa enlevé son bon appétit. Puis, docile au règlement, elle se mit au piano. Mais ce matin, il ne pouvait être question de gammes. Chaque note chantait c Flore, je vous aime à

Au bout de cinq minutes, incapable de tenir en place, elle se leva et sortit dans le jardin. Là, elle était à l'aise pour penser. Et Ce la terrasse, elle pou. valt voir l'angle de la route où Vane passerait.

Que lui répondraient oncle Casimir et tante Dorothée quand Il allait venir ? S'ils lui répondaient Non Son cœur se serra. Que ferait-elle s'ils disaient "on ?

Le tr* d'un cheval sonna sur le route, puis s'arrêta. Un pas d'homme contourna le sentier, le long du Jardin. Ça ne pouvait être rue Vane.

Maintenant qu'il était tout près. Flore devenait toute timide: elle se re. tira sous la tonnelle pour gagner du temps.

Les pas cessèrent. S'il allait passer fim« entrer I Flora bandit hecs ci..

cachette Jusqu'il. la porte du jardin, et presque tomba dana les bras de M. Fitzjames 1

Sa surprise et son désappointement furent tels qu'elle demeura interdite un instant Alors, elle tendit la main au visiteur en bégayant un bonjour. Promptement revenu de son saisissement. Flore remarqua l'attitude un peu bizarre de l'Honorable: sa suffisance habituelle l'avait abandonné, et Il était guindé dans son allure. Le main qui serra celle de Flore était moite, fiévreuse.

Bonjour, Mademoiselle, dit-il d'une voix plus simple qu'à l'ordinaire. Je vous ai surprise. Vous pensiez peutêtre que c'était votre frère. J'espère. j'espère que je ne suis pas importun ? Vous êtes bien venu, dit Flore souriante. Vous faites une promenade à cheval ?

Oui. Puis-je entrer ?

Vous désirez voir ma tante. ou mon oncle, peut-être?

Non. Je. La vérité, c'est que. pensant vous rencontrer au Jardin. j'y suis venu tout droit

Si je m'étais tenue tranquille, vous ne m'auriez pas trouvée, railla Flore. galment.

J'en aurais été très fâché. car je suis venu pour vous voir

Flore le regarda la dérobée Son beau visage la vérité le physique de Clarence était plutôt agreable son visage était très rouge, et sa main soignée tourmentait nerveusement une légère cravache.

II fait très chaud, dit l'Honorable, gauchement..

C'est la course. J'ai entendu votre cheval galoper

Je suis venu très vite. J'ai pris un cheval. Je n'aurait pu marcher.

Flore jeta un coup d'œll sur ses jambes finement bottées.

Je veux dire, corrigea le cavalier. que Je n'ai pas voulu perdre de tempa. J'étais trop pressé de vous voir. De me voir ? répéta Flore stupéfaite.

Oui, dit-il avec un éloquent regard admiratif, oui, de vous voir. J'ai quelque hose à vous dire, mademoiselle Flore.

A moi ? objecta la jeune fille Innocemment. Ne ferlez-vous pas aussi bien. même bien mieux, de confier votre affaire à ma tante ?

Mademoiselle. commença-Ml, Je crains de m'être fait du tort à moimême et de n'avoir pas su me :nontrer à mon avantage. J'ai peur que, dans les circonstances actuelles, vous n'ayez pas de moi une très haute opinion. En vérité, Monsieur, dit Flore ne pouvant imaginer où l'Honorable voulait en venir, vous avez toujours été très aimable pour mol.

lion, c'est vous qui êtes très bonne. Et maintenant, que Je me luge. je vois que vous avez dû souvent me prendre pour un sot. Je ne me soucie pas du jugement des autres Mais Je voudrais que vous, vous pensiez qui y a quelque chose en moi.

Ce ne fut pas ce que Flore pensa 1 Elle se d't que le pauvre garçon avait perdu le sens. Elle se tint tranquille et garda le silence.

La vérité, continua le piètre orateur, c'est que Je ne me connaissais pas bien moi-même. Je veux dire que. sachant mes désirs en opposition avec ce que mes parents attendaient de moi, je n'avais pas le courage d'agir en homme. Maintenant, je suis résolu. Et Je tuia venu d1 benne heure pour

vous voir, Mademoiselle Flore. Je voudrais vous dire. que je vous aime. Enfin, c'était dit Flore, légèrement effrayée, continua de garder le silence, pendant que ce nouvel amoureux, maintenant lancé, continuait Oui. je vous aime. C'est pourquoi Jj suis venu ce matin. J'aurais pu vous le dire avec autant de vérité, il y a un mois. Mais je croyais devoir me conformer aux circonstances. Je vous aime très sincèrement et je ferai tous mes efforts pour Eagner votre affection. Je.

N'ajoutez rien, ne me dites rl-n de plus, s'exclama Flore, comprenant enfin et retrouvant sa langue. Je ne veux pas vous entendre. Laissez-moi passer.

Il bloquait l'entrée de la tonnelle. L'on, ne vous retirez pas. Je vous Implore. Peut-être ne me croyez-vous pas sincère, mais je vous Jure que je n'ai pas une pensée pou- une autre que vous. Ne partez pas, Flore. Je vous jure que je vous aime, et que je voudrais n'avoir jamais mis les pieds chez ces gens du Parc, Flore.

Laissez-moi passer.

Ecoutes-moi. Je voua aime follement .Je ne veux pas vous perdre. Un instant étourdie. Flore s'arr6ta, les yeux en flammes.

Me perdre? Vous ne me tenez pas encore, dit-elle Sèrement. Laissiezmoi passer.

Il continua de lui barrer le chemin et vous croyez que Je suis pauvre. voua vous trompez. Depuis hier soir. je ne suis plus le fils cadet. Mon frère est mort. C'est une couronne de vicomtesse que j'ai à vous oftrir. Vous ne la refuserez pas ?

Flore le regarda avec Indignation, Vous oses'me parler ainsi, luit»

quand votre frère vient de mourir I Flore 1

De quel droit m'appelez-voua Flore ? Cela ne ferait en votre faveur aucune différence que vous soyez un duc ou un roi.

Mademoiselle.

Prenant avantage de son désarrCt, Flore le bouscula et s'élança vers la maison.

Mais, tout de suite, le bon coeur de la jeune fllle parla plus haut que son ressentiment.

Elle revint sur ses pas

M. Fitzjames, commenca-t-ene d'un air très fâchée.

Très fâchée? Ordinairement, Je8 jeunes filles sont plutôt flattées.

Je ne le suis pas: tout a l'heure je n'y penserai plus et personne n'en saura jamais rien.

Vous n'en parlerez à personne n Il est pénible de supporter les railleries. Voulez-vous me promettre de n'en pas parler ?

Flore hésita une seconde

Je vous le promets, dit-elle enfin d'un ton ferme.

Il serra passionnément la Dettte metn tendue, remonta à cheval, et sélolfB» au galôp.

XI

UNE COMÉDIE HUMAINE

Le lendemain, aux premières neures du matin, Vane se dirigea vers la mer, Quand il eut pris son bain. 11 rentnt en chantonnant, si transformé que sa brave propriétaire, tout étonnée, le regardait du coin de l'oeil pendant qu'elle lui servait son premier déjeuner. LA tutvrth

PROGRAMMES DU JOUR LIRE TOUS LES VENDREDIS, NOTRE PAGE SPÉCIALE DE T. S. F.

BENNES-BRETAGNE

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8 h. 30 a a n. Relais de la Tour E.nel. Cours d'enseignement primaire histoire et géographie

11 Heures. tteiais de Limoges Soutenu de delgtode iFa:ûachi La vte ae VMisin Ciangli babillage (GUleij Le mariage des roses ,c Franck i Uans, te loueur ae ftute IGaune); au temps jadis iMoutal/iei Conte d'avril iWidori; Ain Tusses lAreskyi, L'esprit français ,Mezzacapo).

12 n 16. Relais de Lyon Les Hlidropatn.es (Gungli; Robert Brun (Hosslnu lnvocata .Barh* Vejspera (Tremicot) Le jongleur de NotreDame iMassenetl t'ete galante Lacomei • Espana iChabrier) La cigale et la fourmi lAudrani Marche militatre .Saint-Saènsi.

li h. 20 Relais ae Paria-P.T.T. Informations communiqués

13 h 35. Programme des spectacles. Disques Menuet antique 'Maurite Ravel i ai -Hantes amoureuses bi Si vous ti eonsenttez. Madame iQuittoni Uephislo-Vaise iFrantz Llizn Véronique, Couplets d'H6lene tA. Messager) Les Saltimbanques, La bergère Collnette iL. Ganne).

14 heures. Poste Radlo-ColonlaJ La Vie Parisienne

14 h. 15. Le cinéma.

14 h. 30. Suzanne et les deux vieillards Le Bréstlien Les Sonnettes iMellnac et Halévyj.

17 heures. Relaii de Montpellier La princesse Jaune iSaini -Saensi Soldats de Lillifut iLoihi Vncantation iCnaussom Première arabesque (Debussy i Pteces ukrainiennes Amumetioi Petite suite iBusser) Delta Venitta (Mazoti.

18 h 30 Relaji de Paris-. T. T. Raaio Journai de France.

2u heures. Informations Communiques.

20 h. 15. A l'occasion de l'annivermaire de la mort de Massenet. causerie par M. Roubell-Laporte.

20 h. 30. Concert de musique enrealstrée Ouverture de La Fille du Regiment iDonizettu; Vais.. Nuptiale (Soler); Si tu ne m'atmats pas iFattonnii: Pas de Quatre (Meyei Leltzi; La Mousmee iL. Ganne); Rêve de Valse, sélection (O. Straussi; Deux airs ae Nina-Rosa a) Nina-Rosa; bi Les lemmes bont perfides iRombergi; Sur les vagues valse (Rosas,; Gallito, paso-doble iLope) Paysage IR. Hann Frasquita Ne t'aurala-Je <ju uue fois iFr. Lehar)- La vou de Paru, valse (Bourde!); Mon Pana me, Java iPersianli.

21 h. 30. Depuis Saint-Brieuc Diffusion du concert donne sur les promenades par la musique des Equipages de la Flotte sous La direction de son chef, M. Boher La Grande Paque Russe, ouverture i RimsKy-KorsaKon" Journal de bord (Jean Ciast; Lohenorin ai Prélude; bi Entracte et marche des fiançailles (R. Wagner). Entr'acte de 10 minutes au cours duquel une causerie sur Samt-Brteuc et les Côtesdu-Nord sera faite par M. Louis Aubert. président de la Chambre de Commerce de Saint-Brieuc L'apprenti sorcier (Paul Dukas); Peer Gynt iGrleglOuverteure de Guillaume Tell iRostint).

22 h. 30. Relais de Parls-P. T. T. Informations.

ECOLE SUPÉRIEURE DES P. T. T. 431 UL 7. 7 kw.

8 heures. Presse.. 11 heures. Limoges. 11 h. 45. Tourisme.. 12 h. 15. Déjcuner-oncert Mozart (R. Hann); Le docteur Blanc iPiernei; Au théâtre des Marionnettes NapoH (Leleu) Le parc d'attractions (Blancafort) Romance (Svendsen Cortege burlesque iChabrier) Mélodies par André Danjou La petite maison grise (Lohr) Myro ,canal) Le petit duc iLecoco.) Scènes municipales (ThomasU Le soldat de hocolat iO. Etraussi Madame (Christine). ♦ 13 h. 20. Informations.. 14 heures. La Radio aux Aveugles Memmon (Grisart). mélodies par Ed. Rousseau) Adieu, Venise provenpale Pas d'autre femme iscotto) Viens, car déjà l'on s'adore (Schulz) Quand le pense à vous (Seller 1 Heather bells (Wood) Très polie (Waldteufel) Le fiancé de Margot (Planquette). « 16 heurea. Lille. 17 heures. Disques Mazurka (Lu'.gmll Polka (Welnberger) Tarentelle (Liszt). ♦ 17 h. 20 Disques. « 17 h. 45. Chronique maritime.. 18 heures. « Les abus des sports ». ♦ 18 h. 10. M. Fortolis c La chasse aux souvenirs historiques ». ♦ 18 h. 20. La vie musicale. 18 h. 30. RadioJournal de France. # 20 heures. Présentation de vedettes.. 20 h. 15. Le retour du marin Le retour d'Achille iChepler) Retour des Depru (Busseri Le retour de Malborouph Zlmmermann). 4V 20 h. 30. Trio pour harpe. ftûte et violon iGoosseni. par MM. Grandjany, Marcel Moyse. Locateli Poèmes dits par Mme Renée Bourgeon, de l'Odéon a) Le frais matin dorait (poésie de Leconte de Lisle. adaptation musicale de Philippe Bellenot) accompagnement de harpe et flûte b) La mer cache en ses flots (poésie de Paul Bourget. adaptation musicale de Philippe Bellenot accompagnement de piano ci Automne (poésie de Stéphane Bordese. accompagnement de piano Pièces pout piano seul a) Caprice sur te départ de son frère bien-aimé (J.-S. Bach) b) Rondo brillant (Ch.-M. Weber) c) Troisième impromptu (0 Fauré). au piano M Kartun a) Pièces pour flitte seule (P.-O. Ferroud); b) Syrinx 'Claude Debussy) Mélodies Interprétées par Mme Turba-Rabier a) Alleluta IW.-A. Mozart): bl Ou allez-vous 1 (Franz Schubert) CI Lotus mystique (Robert Schumann) Pièces pour harpe seule a) Allegro du Concerto en si bémol iHœndel) b) Le jardin mouillé ,Jacques de la Presle) c) Children at Plan (M. Grandjany), harpiste M Grandjany Petite sonate pour harpe iJ.-Ch. Bach), avec accompagneme- de flûte harpe M. Grandjany nùte M. Marcel Moyse Mélodie- Interprétées par Mme Turba-Rabter a) Deu. chansons arabes (Perezl oi La fille aux cheveux de lin (Marguerite Canal) Pièces pour clarinette et piano .Robert Schumann) par MM. Homelin et Kartun Poèmes dits par Mme Renée Bourgeon. de l'Odeon a> Les Elles (poésie de Leconte de Llsle. adaptation musicale de Francis Thomé). accompagnement de piano et vlolon b) Musique (poésie d'Albert Samain. adaptation de Philippe Bellenot) accompagnement de harpe et violon Trio pour harpe. ECte et alto .Rohozinskyi par MM. Marcel Moyse. Grandjany et Béllnkoft ♦ 22 h. 30. Informations du RadioJournal de France

TOUR EIFFEL 206 m. U fcw. 20 n. 30. Vichy.

POSTE NATIONAL RADIO-PARIS 1.650 m. 75 kw.

a h. 46. Culture physique. 0 7 heures. Disques. ♦ t h. 15. Presse. Méteo. ♦ 7 h. 45. Culture physique.. 12 heures. M. Laud c Nos !réres inférieurs î. ♦ 12 h. 15. Musique symphonique Havdte (Auber) Chanson ancienne (Valette)

Dans te jardin (Debussy) La tour a'amour iPeyssleai L'église de village ,de la Pres.ei Aubade (Bizeti Sole Mk, ici' Capuai Fanfare persane Godard i Puerta de T'erra (Albenlzr Chant nuptial (Chausson) Les cyclopes (Rameau) Frasguita (Lehar) sérénade (Staub) Danses tantastUques (Turina) Pièces breves iTomai'ÔV *fetce:?fi("! iTcnaïkowsky). » 12 n. 45. Météo. «13 h 20. 15 h. 16. Bourse. » 18 heures. Les contes d'Andersen » par Mme Douglas d'Estrac Prélude. air de quadrille Madeleine r-èriasas). « 18 h. 30 1 La situation di. marhé du blé s, par M Chavard Bourse ♦ 18 h. 45 M. Roger c Le grand sympathique ». fL 19 heurea. Œuvres de Jacques Ibert Histoires. Escales. 19 h l( Météo 19 h 30. Fernand Gregll 1 La musique française au 21» siècle » «v 19 h. 45. Yvonne Save e Jack London ». 4> 20 heures. Mélodies par Mario Podesta Amapola Lacallei Amour tzigane (Dim;triewiteh Lea oiseaux iCoatesl Ultima canzone Tostn.: Mélodies par Macleleine Slbllle Les veux iLazzarll Dana le printemps de mes années iGaratl Chanson Pou? Jeanne iChabrier) Manne iLaloi. ^0 la. 30. Presse. « 20 Il. 45- Atlas Hôtel. par Armand Salacrou, pièce en trois actes. 4 22 h. 45. Météo. 22 h. 80. Musique de danse. 0 Il. 15. Fin. BORDtAUX-LAFAFtTTB

278 m. 6 25 tw,

20 heures. Tango d'adieu (Ralter); Les brigands Quand tu me fis l'insigne honneur Y a des gens qut se disent Espagnols (Offenbach) 0 Mar·ganta iBedai Souvenir d'Hatval (Maupreyi ♦ 20 h. 15. Informations. 20 h. 30. Le Diable, comédie en trois actes de Paul Hervieu.

RADIO-NORMANDIE (Fèeunp) «69 m. 5. 1 kw.

10 heures. Disques La flûte de Sans-Souci (Graener) i.al d l'Opéra (Heuberger) Danses polovtstennea <Borodlne) Concerto en si bémol pour clarinette (Weber) La fiancée vendue ̃ Smetana) Gtoconda (Ponchielli) Scenes pittoresques (Massenet) L'Artesienne (Bizet). « 11 heures. Chansonnettes. « 12 h. 40. Informations. 12 h. 45. Heure des auditeurs. 16 h. 45. Emission enfantine.. 18 h. 45. Ernest Laut 1 Les recordmen de la longévité ». 4 19 heures. Heure des auditeurs.. 20 heures. Concert Le chont du désert iRomberg) Le vieux chemin (Tagson) Faust (Gounod) Chanson provençale lAudran) La vie et les roses iVerhaegenl La vie de bohème (Pucini) Thais (Massenet). « 21 heures. Concert Gazouillement du printemps (Slndingi Etudes Latines iR. Hannl Serenade a Kzbelik iDrdla) Soupir iDuparc) Invocation (Ganne) Allegro et passacaille (Hœndel) Elle est d moi (Schubert) Nocturne (Copin) Le jongleur de Notre-Dame (Massenet); Ninon (Tostl) Av. av, ay (Perez) Lakmc iDellbes) Chanson d'amour (Schubert) Arabesque (Debussy) Les dragons de Villars iMalllart). ♦ 24 heures. Musique de danse.

POSTE PARISIEN SU m. 8 M kw. 20 h. 15. Concert avec Georges Léoni et son orchestre viennois. + 21 heures. Causerie et entr'acte. ♦ 21 h. 16. Musique de chambre Quintette (Ouy Ropartz) Quintette (Balay) Quintette (J. Ibert), par le Quintette des Instrument & vent de la Garde républicaine. 21 h. 45. Entr'acte. 4 22 heures. Orchestre de la Cabane cubaine. 22 h. 30. Musique légère.

STRASBOURG 14» m. 2 40 kw. 20 h 30. Soirée théAtrale Eugénie Grandet, comédie en trois actes, d'après Honoré de Balzac, de Maxime Lèry Le jeu de Saint Nicolas, un acte en vers de Pierre Valdeliévre. ♦ Vers 21 h. 30. Revue de presse. ♦ 22 n. 30. Depuis la Taverne Grand Kléber concert.

RADIO-TOULOUSE Î58»6O 60 tw. 20 h. 5. Mélodies. 20 h. 15. Orchestre opéra. ♦ 20 h. 30. Bach et Laverne au Lustucru Tné»tre + 21 heures. Promenons-nous, fantaisie radiophonlque Promenons-nous dans les bols Le passeur du printemps Le tac Clair de lune de Werther En sortant du bois ̃ Thérèse Jour de juin, jour d'été. 21 h. Sa. Orchestre philharmonique Alessandro Stradella (Inotow) marche persane (Strauss) Les flots du Danube (Yvanovicl). <> 21 h. 45. Théàtre Concert sur Le grand Mogoi, d'Audran. 22 h. 20. Orgue de cinéma. ♦ 22 h. 30 Informations. 22 h. 45. Orchestre argentin. ♦ 23 heures. Le quart d'heure des auditeurs. 23 h. 15. Chants russes. 23 h. 45. Orchestre jazz. 23 h. 45. Extraits de films.. 24 neurea. Au Caveau de Minuit. 0 Il 15. Informations. 0 h 20. Marches militaires.

NATIONAL ( Droit vich)

1.500 m. 150 kw.

10 il. 15. Service religieux. ♦ 10 h. 30. Informations. 10 h. 45. Disques. 11 n. 30. Orgue de cinéma. 12 h. 15. Musique légère variée ♦ 13 h. 15. Récital d'orgue (Wetmmster) Prélude de tète et chanson (Faulkes) Marche nuptiale (Parry) Chanson au soleil (Holllns) Paien (Harrison) Andantino iWolstenholme) Scherzo, Caprice, Menuet, Tno et chant triomphal iBaynon). ♦ 14 heures. Radio concert orchestral. 14 h. 60. Récital Instrumental Suite lyrique, op. La (Grleg). ♦ 15 h. 15 Concert symphonique.. 16 h. 45. Disques.. 17 h. 15. Musique de danse. 18 heures. Informations. 18 h. 30. Musique légère. 19 h. 15. Musique légère variée.. 20 heures Festival Bach Concerto brandebourgeois n- 2 en la, pour flûte, hautbois, trompette, violon et instruments a cordes Deux airs de cantate Concerto n- 1 en ré mineur, pour piano et orchestre Air d, la cantate n- 82 Suite n° 3 en re. ♦ 21 h. 40. Inlor- mations et causerie. 22 h. 15. Leslle Bridgewater et son quintette. 23 heures & 24 heures (Droitwich seul) Musique de danse. 23 heures à 23 h. 45 (Londres national seul) Télévision (système Baird).

RADIO-LUXEMBOURG 1.304 m. 200 kw. 20 h. 10 Orchestre Les mousquetaires au couvent, ouverture (Varneyi; Valse des blondes [Gannel Le comte Obligado, potpourn (Morettl). ♦ 20 Il. :i5 Marchés financiers Internationaux. Cours: Tambourin chinois, op. 3 KreisLustucru-Théatre. ♦ 21 heures. Cavalerie légère, ouverture iSuppe); Rltter Pasman, valse (Joli. Strauss i Winer Tana (Frledemann Gartner) Ein mal kommt der Tag iBenatzsky) Rendezvoua chet Lehar (Hrubyi. ♦ 21 h. 30. Récital de chant par Ernest Lottorf Souvenir dt Monlord marche iKruger) Le moulin dans la vallée du Nectar tKrom Mignon, ouverture (Thomas) Loin du bal (Gilleti La bohème, fantaisie (P.ucclnl). ♦ 2a h. 20. Récital de chant,

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1 n'est guère d'organisme qui ne

soit affecté par les chaleurs. Les

sujets les plus forts en souffrent, et

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jouir de la belle saison, ou qui comp-

tait sur l'été pour se refaire des

forces, se retrouve affaibli, diminué,

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