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Ce livre, rédigé quarante-cinq années environ après les campagnes de fouilles dirigées par Charles Bonnet, a pu bénéficier à la fois de l’expérience acquise sur de nombreux chantiers de fouilles dans le Genevois et dans les contrées... more
Ce livre, rédigé quarante-cinq années environ après les campagnes de fouilles dirigées par Charles Bonnet, a pu bénéficier à la fois de l’expérience acquise sur de nombreux chantiers de fouilles dans le Genevois et dans les contrées avoisinantes et des progrès des techniques d’analyse des données archéologiques, notamment les datations par Carbonne 14 et dendrochronologie. La présentation et l’interprétation des résultats des fouilles archéologiques ont été complétées par la prise en compte des données historiques, sous la plume de Michèle Gaillard, grâce aux recherches précédemment effectuées par Isabelle Brunier pour l’époque médiévale et par le pasteur Olivier Labarthe pour la période moderne. L’ensemble de la documentation (y compris les études, récemment effectuées, des objets retrouvés en fouille et de la céramique ainsi que les études anthropologiques publiées dans les années 1990) est ainsi mise à la disposition de tous, avec de nombreux plans et photographies.
L’histoire de cette église, dévoilée grâce aux recherches archéologiques et historiques est particulièrement intéressante puisqu’autour des églises successives - de la première église en bois édifiée à l’emplacement d’une villa gallo-romaine aux VIe-VIIe siècles à l’église d’époque gothique -, des inhumations ont été effectuées en nombre croissant, en particulier avec un petit mausolée en bois aménagé prolongement de l’abside de la première église, puis, au chevet de l’église du Xe siècle, un mausolée, sans doute édifié pour recevoir les tombeaux du comte Aylbert et de son épouse Eldegarde dont la donation à cet effet nous est connue. La richesse du « Prieuré », dont les chanoines suivent, au plus tard au XIIe siècle, la règle de Saint-Augustin, est manifeste si bien que, peu à peu, l’évêque et les chanoines de la cathédrale de Genève appesantissent leur contrôle jusqu’à en prendre possession à l’extrême fin du XIVe siècle. Désormais, c’est le chapitre cathédral de Genève qui gère les biens du prieuré de Satigny et effectue les réparations et restaurations indispensables ; après la Réforme, le relais est ensuite pris par le Conseil, en particulier à la suite de l’effondrement de la partie occidentale de l’église gothique au XVIIIe siècle ; les deux tours de part et d’autre du chœur sont détruites et une nouvelle façade et son clocher-porche donnent à l’édifice son aspect actuel.
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La fondation du monastère de Jouarre fait l’objet de peu de mentions dans les textes mérovingiens ; son histoire se construit peu à peu dans les récits hagiographiques de l’époque carolingienne et apparaît en pleine lumière dans la... more
La fondation  du monastère de Jouarre fait l’objet de peu de mentions dans les textes mérovingiens ; son histoire se construit peu à peu dans les récits hagiographiques de l’époque carolingienne et apparaît en pleine lumière dans la première moitié du XVIIe, époque où prend forme un récit, non dépourvu d’incohérences, des temps mérovingiens de Jouarre, en relation aves les sépultures situées dans les cryptes dont la première attestation remonte au XIIIe siècle.
Ces cryptes demeurent, dans l’historiographie du paysage monumental français, un monument très souvent cité illustrant l’architecture religieuse du haut Moyen-Âge.
L’association de cet édifice à ces hautes époques est le fruit d’une longue construction historique et architecturale ayant pour but la matérialisation monumentale du moment de la fondation de l’abbaye au VIIe siècle, cette création s’insérant dans un instant particulier où la convergence d’un renouveau monastique et les désirs, comme les intérêts, de la classe aristocratique a pu produire ce type d’institution religieuse.
La préservation au sein des cryptes de chapiteaux en marbre, de colonnes, d’origine antique, et d’une inscription carolingienne évoquant la mémoire de Théodechilde, abbesse du monastère, concourent pleinement à la crédibilité de cette construction historique, archéologique et religieuse.
Pourtant, une simple lecture chronologique des différents éléments architecturaux constituant aujourd’hui l’édifice plaident pour une autre hypothèse qui ferait de ce lieu le dépositaire privilégié de la mémoire monumentale du monastère, les vestiges sculptés antiques, les fragments lapidaires, comme les sépultures reconstituées des abbesses et des fondateurs participant d’une histoire pensée et vécue formant une assise concrète aux pratiques dévotionnelles.
En cela, les cryptes de Jouarre relatent un geste unique dans sa particularité mais commun aux milieux monastiques où l’histoire reconstituée pour pouvoir être sans fin relue, contribue à l’élaboration d’un christianisme réitérant consciemment la scène de ces origines.
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... Baudry, frère de Bova et fondateur de Montfaucon en Argonne ; dans la première version, écrite par un contemporain de saint Wandrille, aucun nom ... Notes sur les chapelles hautes dédiées à saint Michel, dans Bulletin Monumental, t.... more
... Baudry, frère de Bova et fondateur de Montfaucon en Argonne ; dans la première version, écrite par un contemporain de saint Wandrille, aucun nom ... Notes sur les chapelles hautes dédiées à saint Michel, dans Bulletin Monumental, t. 88, 1929, p. 455-78 ; J. Hubert, Evolution de ...
Die hauptsachlich diplomatischen Quellen erlauben, den Einfluss der von Ludwig dem Frommen und Benedikt von Aniane erlassenen Reformassnahmen auf die Diozese Metz in der Zeit zwischen 814 und 875 zu untersuchen. Jedoch sind aufgrund der... more
Die hauptsachlich diplomatischen Quellen erlauben, den Einfluss der von Ludwig dem Frommen und Benedikt von Aniane erlassenen Reformassnahmen auf die Diozese Metz in der Zeit zwischen 814 und 875 zu untersuchen. Jedoch sind aufgrund der ungleichen Ergiebigkeit dieser Quellen nur die Abteien von Gorze, Saint-Arnoul und, in einem geringeren Masse, Hornbach bekannt. Wahrend dieser Zeit hatte die Abtei von Gorze mit Schwierigkeiten zu kampfen ; sie fiel wahrend der Sedisvakanz des Bischofsitzes (855-858) einem Laienabt in die Hande, bevor Bischof Adventius im Jahre 863 beschliesst, sie zu reformieren und einen regularen Abt einsetzt. Diese Reform blieb ebenso ohne Folgen wie diejenige, die Erzbischof Drogo kurz vor seinem Tod im Jahre 855 wahrscheinlich in Saint- Arnoul unternommen hatte. Trotz dieser Fehlschlage, die zum grossen Teil auf eine verworrene politische Situation zuruckzufuhren sind, kann von einem Niedergang des Monchtums in der Metzer Diozese nicht die Rede sein : die Bischofe sind bereits massgeblich an Reformversuchen beteiligt, ebenso wie ihre Nachfolger im 10. Jahrhundert.
L'analyse des fondations d'abbayes feminines met en evidence deux phases distinctes de part et d'autre de 720. Avant cette date, nos sources, essentiellement litteraires (vitae, gesta episcoporum, chroniques) nous montrent des... more
L'analyse des fondations d'abbayes feminines met en evidence deux phases distinctes de part et d'autre de 720. Avant cette date, nos sources, essentiellement litteraires (vitae, gesta episcoporum, chroniques) nous montrent des fondations nombreuses et rapprochees dans le temps et dans l'espace, le role essentiel des femmes de l'aristocratie et l'influence decisive de la personnalite de l'abbesse sur la vie de la communaute. Apres 720, les sources, le plus souvent diplomatiques, nous revelent l'influence croissante des eveques sur les fondations et le choix de la regle (a partir de 816, benedictine ou canoniale). Ces fondations sont moins nombreuses et davantage disseminees ; le role des femmes devient insignifiant.
La localisation du chef-lieu des Viromandui et du premier siege episcopal du Vermandois a ete l'objet d'un vif debat depuis le XIIIe s. Deux agglomerations gallo-romaines voisines de 11 km peuvent revendiquer ces titres :... more
La localisation du chef-lieu des Viromandui et du premier siege episcopal du Vermandois a ete l'objet d'un vif debat depuis le XIIIe s. Deux agglomerations gallo-romaines voisines de 11 km peuvent revendiquer ces titres : Saint-Quentin et Vermand. Ptolemee signale que le chef-lieu de la cite s'appelle Augusta. Plusieurs indices permettent de le placer a Saint-Quentin, en particulier le nom d'un quartier de la ville medievale, "Aouste". D'un autre cote, le nom de Vermand vient de Vermandis, toponyme caracteristique qui semble designer le chef-lieu des Viromandui, au moins pour le Bas-Empire. Depuis la fin du XIXe s., cette apparente contradiction a ete resolue par l'hypothese d'un transfert de la caput civitatis de Augusta-Saint-Quentin a Virmandis-Vermand, au tournant des IIP-IV6 s. Les decouvertes archeologiques de ces dernieres decennies confirment cette idee. Tout d'abord, elles permettent de localiser sans hesitation la ville principale ...
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L’archéologie peut permettre une approche plus concrète et plus fine du fait religieux, particulièrement féconde pour le premier Moyen Âge, où les sources écrites sont parcimonieuses, voire inexistantes. Cette étude a été profondément... more
L’archéologie peut permettre une approche plus concrète et plus fine du fait religieux, particulièrement féconde pour le premier Moyen Âge, où les sources écrites sont parcimonieuses, voire inexistantes. Cette étude a été profondément renouvelée par des fouilles archéologiques davantage soucieuses du passé médiéval et par l’archéologie du bâti ; la connaissance de la topographie urbaine a également progressé notablement en associant données archéologiques et critique textuelle ; la curiosité des archéologues s’est aussi portée vers des agglomérations secondaires, voire dans des villages, que les sources écrites ignorent souvent. Ainsi, la fonction funéraire des églises suburbaines édifiées dans les anciennes nécropoles ne doit pas être considérée comme uniquement urbaine : on la perçoit aussi dans un certain nombre d’églises rurales où un mausolée familial aristocratique a pu être à l’origine de la naissance du lieu de culte. L’essor remarquable communautés monastiques dans toute l’Europe occidentale à partir du VIIe a provoqué la construction de monastères pourvus de plusieurs églises avec des fonctions différentes, monastique, funéraire, et ouvertes vers l’extérieur, dont certaines ont été étudiées en fouille. Outre toutes ces avancées, le progrès de la connaissance du fait religieux médiéval doit désormais s’appuyer sur des projets scientifiques élaborés menés en symbiose avec les historiens ; le temps de la discussion, de la confrontation et de la synthèse doit donc devenir une priorité scientifique.
Archeology can allow a more concrete and finer approach to the religious fact, particularly fertile for the first Middle Ages, where the written sources are parsimonious, even non-existent. This study was deeply renewed by archaeological excavations more concerned with the medieval past and by the Building archaeology; knowledge of urban topography has also progressed considerably by combining archaeological data and textual criticism; the curiosity of archaeologists has also turned to secondary settlements, even in villages, which written sources often ignore. Thus, the funerary function of the suburban churches built in the former necropolises should not be considered as only urban: one also perceives it in a certain number of rural churches where an aristocratic family mausoleum could have been at the origin of the birth of the place of worship. The remarkable rise of monastic communities throughout Western Europe from the 7th century onwards led to the construction of monasteries with several churches with different functions, monastic, funerary, and open to the outside, some of which were studied by excavation. In addition to all these advances, the advancement of knowledge of the medieval religious fact must now be based on elaborate scientific projects carried out in symbiosis with historians; the time for discussion, confrontation and synthesis must therefore become a scientific priority.
Le récit de Jonas de Bobbio sur la vie de saint Colomban et de ses disciples, écrit vers 640, n’apporte que peu de renseignements sur certains aspects de la personnalité de Colomban et sur certaines phases de sa vie. Ainsi, pour les... more
Le récit de Jonas de Bobbio sur la vie de saint Colomban et de ses disciples, écrit vers 640, n’apporte que peu de renseignements sur certains aspects de la personnalité de Colomban et sur certaines phases de sa vie. Ainsi, pour les premiers temps, entre le moment où il quitte les « rivage de la Bretagne » et arrive à la cour du roi d’Austrasie et de Bourgogne, rien n’est connu de son itinéraire, de ses rencontres, ni même du temps que dura ce voyage.
L’examen des relations que tissa Colomban avec l’aristocratie et les rois entre son arrivée dans les Vosges et son départ vers l’Alémanie et l’Italie montre comment Colomban se positionna dans les querelles, voire les guerres qui opposaient les rois entre eux avec le soutien de certaines factions aristocratiques. Ainsi apparaissent les raisons, autres que celles avancées par Jonas, de l’expulsion de Colomban par Thierry II et Brunehaut, le but de sa sa visite auprès de Clothaire II, les racines de ses bonnes relations avec Théodebert II et enfin, le motif du choix final de l’Italie lombarde. Les péripéties de la carrière de Colomban en Gaule sont donc étroitement liées avec les destinées du royaume franc et de la famille mérovingienne et mettent  en évidence la remarquable insertion de Colomban et de ses fondations dans les stratégies de pouvoir des rois et de l’aristocratie, au tournant des VIe et VIIe siècles.

Colombanus : a well informed peregrinus

In the Life of Saint Columbanus and his followers written about 640, Jonas of Bobbio provides little information on some aspects of the personality of Columbanus and on some phases of his life. Thus, between the time he leaves the "shore of Brittany" and arrives at the court of King of Austrasia and Burgundy, nothing is known of his itinerary, his meetings, or even the time that lasted his trip.The examination of Colomban’s relationships with the aristocracy and the kings between his arrival in the Vosges and his departure Alemania and Italy shows how Colomban positioned himself in the quarrels and even wars that pitted kings themself with the support of some aristocratic factions. Thus appear the reasons, other than those advanced by Jonas, of the expulsion of Columbanus by Theoderic II and Brunhilda, the purpose of his visit to Clothaire II, the roots of his good relations with Theodebert II and finally, the reason of the final choice of Lombard Italy. The vicissitudes of the Columban career in Gaul are therefore closely linked with the destiny of the Frankish kingdom and the Merovingian family and highlight the remarkable insertion of Colomban and its foundations in the strategies of power of kings and aristocracy, at the turn of the sixth and seventh centuries.
The entry of the dead into the city is an expression often used to define changing attitudes toward death, and the birth of the Christian cemetery. This phenomenon is observed here through archaeological and textual data to understand how... more
The entry of the dead into the city is an expression often used to define changing attitudes toward death, and the birth of
the Christian cemetery. This phenomenon is observed here through archaeological and textual data to understand how the
separation between living and dead waned in urban areas, and to try to approach its chronology. To do this, we will study
the situation of such burials in urban space. In addition, besides burials in the midst of the living within the ancient urban
space, we will discuss the opposite phenomenon, the settlement of living people among the dead. Through this study, it
appears that is better to talk of a progressive annexation of the dead by the living habitats in the suburbs of cities. The parallel
development of the cult of saints, pilgrimages and burials ad sanctos made funerary spaces attractive for the living, lifted the
anthropological obstacle to coexistence of the dead and the living, and then allowed the development of cemeteries around all
urban or suburban churches. So the entry of the dead into the city appears as a medieval phenomenon, linked to urban growth,
facilitated by the familiarity with the dead gained during the early Middle Ages.
Les vies de sainte Salaberge et de sa fille Anstrude, respectivement rédigées dans les années 680 et au IXe siècle à partir d’un noyau ancien de rédaction datable des années 720/740 sont ici reconsidérées dans la perspective de mieux... more
Les vies de sainte Salaberge et de sa fille Anstrude, respectivement rédigées dans les années 680  et au IXe siècle à partir d’un noyau ancien de rédaction datable des années 720/740 sont ici reconsidérées dans la perspective de mieux comprendre les besoins auxquels répondit l’écriture de ces Vitae  et quels moyens ont mis en œuvre les hagiographes pour parvenir à leurs fins. À travers ces deux récits hagiographiques, écrits dans des contextes différents et avec des préoccupations dissemblables, on peut donc, dans une certaine mesure, appréhender l’action des plus grandes familles aristocratiques, celles qui se disputent la fonction de maire du palais et donc le contrôle des rois mérovingiens ; mais on perçoit aussi les limites de notre connaissance : les motivations précises et les critères de jugement des hagiographes  nous échappent pour une grande part. On voit bien l’importance de Laon et donc de la fondation monastique de Salaberge ; on pressent l’implication de sa famille dans les affrontements de la deuxième moitié du VIIe siècle, mais il est bien difficile de la situer précisément dans la nébuleuse aristocratique que forment les Faronides, les Gundoinides et les Étichonides, et dont certains membres sont en rivalité avec les Arnulfiens-Pippinides, ancêtres des Carolingiens.
The aim of this paper is to study the liturgical arrangements realized in the transition space between the choir and the nave of the church, in order to obtain a better understanding of the link between the cathedral and the other... more
The aim of this paper is to study the liturgical arrangements realized in the transition space between the choir and the nave of the church, in order to obtain a better understanding of the link between the cathedral and the other monuments of the cult, in particular the baptisteries. The presented data are related to the data published on other sites: the cathedrals of Aosta, Tournai, Cologne, and Trier, and other buildings in Western Europe. In the southern cathedral of Geneva, we observe, with a certain precocity, the emergence of a solea and an ambo, as in Aosta (half a century earlier), in Grado and Boppard during the same period and in Tournai a little later. During the 6th century, this type of architectural element spreads throughout Western Europe and it is in competition (or in complementarity) with more opened arrangements connecting the cathedral to the baptistery, as it is the case in the northern cathedral of Aosta, recently modified. During the 7th – 8th centuries, the situation became more complex in Geneva, when, in the east of the baptistery, a third church was constructed, whose liturgical arrangements were those of a martyrial church. In the Carolingian period, this building was considerably enlarged on the western side (at exactly the same place where the baptistery was disappearing) and provided with arrangements similar to those of the cathedral of Cologne at the same time. This shows that it was now used as a cathedral, at the detriment of the two ancient churches that disappeared soon after. These constructions can be seen in relation with the application of the Carolingian liturgical reform, which was inspired by the image of Rome, as it can be seen in the Ordo Romanus IV, written in the Frankish kingdom.
Michèle Gaillard, Tale and Hagiography: Study on the Life of Saint Odile of Alsace Though it appears, by its structure, as a fairy tale, the Life of Saint Odile of Alsace, most probably written in the 9th century, obeys to very strict... more
Michèle Gaillard, Tale and Hagiography: Study on the Life of Saint Odile of Alsace
Though it appears, by its structure, as a fairy tale, the Life of Saint Odile of Alsace, most probably written in the 9th century, obeys to very strict objectives. It is a support to the antiquity of the foundation of the Hohenbourg monastery by the Duke of Alsace Eticho, father of Odile, at the end of the 7th century; it aims at  confirming Odile as the writer of the canonesses’ rules,  as the founder of the monastery of Niedermunster,  nearby Hohenbourg, as well as the constructor of the  Saint-Jean-Baptiste church where she has been buried. The link between the fairy tale and the founding legend engraved forever the success of Odile’s cult throughout the Middle Ages and beyond.
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Les articles de ce numéro spécial sont tous issus des interventions des participants à la Table-Ronde que M. GAILLARD et M. HUMM ont organisée, dans le cadre du CRESC (Centre de recherches, Espaces, Société et Culture) à l’Université... more
Les articles de ce numéro spécial sont tous issus des interventions des participants à la Table-Ronde que M. GAILLARD et M. HUMM ont organisée, dans le cadre du CRESC (Centre de recherches, Espaces, Société et Culture) à l’Université Paris 13, le mercredi 27 mars 2002, « Pouvoirs, violence et sécurité dans l’espace urbain : ruptures et continuités de l’Antiquité au haut Moyen Âge ». Cette table-ronde s’inscrivait alors dans le principal thème de recherches du CRESC, le milieu urbain.
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Quarante ans d’enquête (1972-2012), 1, Images nouvelles des villes de la Gaule, 2,Christianisation et espace urbain, Atlas, Tableaux, Index, Vol 1: Les notices contenues dans ce volume en ligne ont été publiées en 2014, en complément... more
Quarante ans d’enquête (1972-2012), 1, Images nouvelles des villes de la Gaule, 2,Christianisation et espace urbain, Atlas, Tableaux, Index,
Vol 1:
Les notices contenues dans ce volume en ligne ont été publiées en 2014, en complément ou rectification des notices publiées dans les tomes I à XV de la TCCG, de 1989 à 2007.
Elles ont été à nouveau révisées et réactualisées en 2022.
Ne figurent que les notices ayant fait l’objet de modification. Elles ne doivent être comprises que comme des compléments et amendements aux notices précédentes. Il est donc recommandé de consulter ces dernières parallèlement.
Vol. 2
Les tableaux, dont certains ont été corrigés pour la présente édition, contenus dans ce volume mis en ligne sont le reflet des notices publiées entre 1989 et 2007, ainsi que de celles publiées en complément en 2014 (tome XVI, vol. 1) et, pour certaines, corrigées à l’occasion de leur édition en ligne.
Il nous est apparu nécessaire d’attirer l’attention des lecteurs sur les mentions d’évêques indiqués comme signataires « de la liste authentique du pseudo-concile de Cologne de 346 », conformément aux analyses de Louis Duchesne (« Le faux concile de Cologne (346) », Revue d'Histoire Ecclésiastique, 3, 1902, p. 16-29) et de Nancy Gauthier (L’évangélisation des pays de Moselle, Paris, 1980, en part. p. 447-453) sur cette liste.
La prise en compte de cette liste influe considérablement sur l’appréhension du phénomène de christianisation dans le nord-est de la Gaule et de la Germanie et de l’impact des migrations des peuples germaniques sur les premières communautés chrétiennes.
À la suite dela remise en cause de l’authenticité de cette liste par Régis Delahaye dans un article sur saint Servais de Tongres-Maastricht (« De historische Servatius. Stand van zakennon », Jaarboek. Limburgs Geschied- en Oudheidkundig Genootschap, 155, 2019, p. 9-56, dont il nous a aimablement communiqué la traduction française), de rappeler quelques articles qui ont également mis en doute l’authenticité de cette liste, en particulier :
- Brennecke, Hanns Christof, « Synodum congregavit contra Euphratam nefandissimum episcopum. Zur angeblichen Kölner Synode gegen Euphrates », Zeitschrift für Kirchengeschichte, 90, 1979, p. 176-200.
- Laporte, Jean-Pierre, « Que vaut la liste épiscopale de 346 ? », Bulletin de la Société Nationale des Antiquaires de France, 2006, 2012. p. 147-159.
- Durst, Michael Euphrates, « Die gefälschten Akten der angeblichen Kölner Synode von 346 und die frühen Bischofssitze am Rhein », in Schmidt, Siegfried (éd.) Rheinisch - kölnisch - katholisch: Beiträge zur Kirchen- und Landesgeschichte sowie zur Geschichte des Buch- und Bibliothekswesens der Rheinlande ; Festschrift für Heinz Finger zum 60. Geburtstag, Cologne, 2008, p. 21-62.
- Rebetez, Jean-Claude, « La formation des territoires du diocèse et de la principauté épiscopale de Bâle du haut Moyen Âge au XIIe siècle », dans Grenzen, Räume und Identitäten. Der Oberrhein und seine Nachbarregionen, Ostfildern, 2017, p. 359-382.
En attendant qu’une nouvelle étude puisse aboutir, nous invitons les lecteurs intéressés par ce problème à s’y reporter.

Michèle Gaillard et Françoise Prévot, septembre 2023.
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Avec des interventions de Michèle Gaillard, Michel Lauwers, Alain Rauwel et Laurent Ripart Peu de sujets ont été davantage renouvelés ces dernières décennies que l’histoire du premier monachisme occidental. Une lecture plus systématique... more
Avec des interventions de Michèle Gaillard, Michel Lauwers,
Alain Rauwel et Laurent Ripart

Peu de sujets ont été davantage renouvelés ces dernières décennies que l’histoire du premier monachisme occidental. Une lecture plus systématique de la documentation et les remarquables développements de l’archéologie (à Lérins, Agaune, Arles ou dans le Jura) permettent de comprendre plus finement les tentatives de vivre l’ascèse sur le territoire gaulois entre derniers feux de la romanité et début des royaumes francs, dans la fidélité aux intuitions transmises par un Cassien en même temps que dans la nécessaire adaptation aux conditions d’un monde où les « déserts » ne sont pas de sable mais de retrait insulaire ou montagnard. À la compréhension de ce phénomène décisif pour l’histoire longue du christianisme latin, le livre de Laurent Ripart offre une synthèse aussi neuve que brillante.
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Compléments au T. XVI de la Topographie Chrétienne des Cités de la Gaule.
Errata et addenda à utiliser et diffuser
Compléments au T. XVI de la Topographie Chrétienne des cités de la Gaule
errata et addenda à utiliser et à diffuser
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