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ANNUAIRE

DES

ARTISTES ET DES

AMATEURS


PARIS.— POITEVIN,ROEDAHIETTE, 2.





SB


RENSEIGNEMENTS

OFFICIELS NÉCESSAIRES

AUX

ARTISTES

MINISTÈRE DE LA MAISON DE L'EMPEREUR Placedu Carrousel. S. Exe.M. le maréchalVaillant, G. $f , sénateur,membredu Conseilprivé, du paiais,ministrede la maisonde l'Empereur. grand-maréchal Administration généraledes revenusde la Couronne;la formationdu budget etdesrecettes; l'expédition desbrevetsà tousles fonctionnaires généraledes dépenses et agentsdesdiversservices;l'ordonnancement detouteslesdépensespourlesquelles descréditsont été accordés; l'administration des domaines,forêts,bâtiments,parcs, muséesimpériaux,manufacturesimpériales,compo-' jardins,mobilier,bibliothèques, sautla dotationde la Couronne de toutes ; la hautesurveillancede la conservation les valeursmobilières existantdans lesservices; la proposition pourles pensionssur les fondsdela listecivile; les encouragements aux arts dans leur rapportavec la maisonde l'Empereur,etc. Secrétariatgénéral.— Gautier,C. ^, conseillerd'État, secrétairegénéral. Secrétariat.—1erbureau.—Brice^«, chef.— Réception et répartitiondelà correstransmisepar le ministre.Expéditiondesbrevets.Tenuedu registrematripondance culedetousles services.Nominationà tousles emplois.Expédition desampliations, etc. secours,pensionssurla liste civile,décorations, 2° Bureau.— Tiron&, chef.— Examendes propositions desadministrateurs du mobilierde la Couronne et desmanufacturesimpériales. Préparationdesdécisionset arrêtésdu ministresur ces services.Contrôledes dépensesde ces établissements. Autorisation desdépensesdes bibliothèques dela Couronne. et liquidation Divisiondes bâtimentset de la dotationmobilière.— Frémont,0. $?, chefde * division. Bureaudesbâtiments.—Julliot$r, chef.—Travauxde construction et d'entretien despalais,bâtiments,parcs,pépinièreset jardins. Autorisation de dépenses.Régularisationdes adjudications.Soumissions et marchés.Présentationsrelativesau personneldes architectes,inspecteurs,agents,jardiniers.Liquidationdes dépenses. et contrôle.— Croiseau%£,contrôleuren chefdes bâtiments.—RéviInspection siondes devis,plans et marchés.Examendescahiersdes chargesgénéraleset particulièresdestravaux.Avissur lessoumissions, commandes et marchés.Règlement des travaux.Révisiondesmémoires.Examendesréclamations. Divisiondela comptabilitégénérale. — Sapiaîj£,chefde division. — De Wailly, chef. Bureaude.l'ordonnancement. Bureaude la comptabilitéet des pensions.— Courcier^, chef. Architectede l'Empereur.— Lefuel,O. #, membrede l'Institut,architectedes palaisdes Tuilerieset duLouvre.


2 — DES ÉTABLISSEMENTS DE LA COURONNE ADMINISTRATION GÉNÉRALE DESMUSÉESIMPÉRIAUX DIRECTION AuLouvre. La directiongénéraledesmuséesimpériauxa dansses attributionsla conservation de tousles objetsd'art placésdansles palaisdu Louvre,du Luxembourg,de Ver; les expositionsdesartistesvivantset la sailles,et danslesrésidences impériales décernéesà la suite du Salon;les prodistributiondesmédailleset récompenses aux arts, dans leur rapportavecla maisonde positionspour les encouragements l'Empereur. Nieuwerkerke (le comtede), C.-&-,membrede l'Institut, directeurgénéral,intendant desbeaux-artsdela maisondol'Empereur. Muséeégyptien.—LevicomteE. de Rougé#£, membrede l'Institut,conservateur honoraire.— Devéria,conservateur honoraire.— Mariette$;, conservateur adjoint. Muséedes antiqueset des sculpturesmodernes.— Adriende Longpérier^;, —•HenriBarbetde Jouy, conservateur membrede l'Institut,conservateur. adjoint. — Daudet,conservateur Muséedes peintures.— FrédéricVillot-$;,conservateur. adjoint. — F. de Reiset e^, conservateur.— Comted'EschaDessinset chalcographie. c onservateur vannes, adjoint. Muséedessouverainset desobjetsd'art du moyenâge et de la renaissance.— —Sauzay,conservateur ComteHoracede Viel-Castel $£, conservateur. adjoint. Muséeethnographique etde lamarine.— Morel-Fatio '&, conservateur. du Luxembourg. Musée —Lesouvragesdesartistesvivantsacquispar leministère d'Etatsontprincipalement placésdanscettegalerie.—Le marquisdeChennevières ^g, conservateur adjointdesmuséesimpériaux, chargéduservicedumuséeduLuxembourg. Cemuséeestouvertà l'étudetousles jours de lasemaine(le dimancheet lelundi de neufà quatreheures. Le publicy est admis tous les jours, de dix exceptés), heuresà quatreheures,lelundi excepté. Muséehistoriquede Versailles.— Ce musée,qui,par décisiondu 1erseptembre 1833,a'reçu une destinationtoute spéciale,renfermeune nombreusecollectionde tableaux,portraits,statues, bas-reliefs,bustes,médailles,^etc, qui consacrentles souvenirslesplusintéressantsde l'histoiredeFrance. Il est ouvertà l'étudeles mardis, mercredis,jeudis, vendrediset samedis.Le tous lesjours,le lundiexcepté. publicy estadmisSoulié(Eudoxe) #, conservateur adjointdesmuséesimpériaux,chargédu service dumuséede Versailles. Debaypère%, chefdel'atelierderestaurationdes sculptures.— Moissenet, agent —Morand(Léon),économe. comptable. MOBILIER DE LA COURONNE Quai d'Orsay,103. Williamson-&-,administrateur. —Dieudonné(Ed.)#, cherdosbureaux.— Delafontinelle, inspecteur.— Brunet-Yvom inspecteur.— Bineau(Aug.),inspecteur.— Basset,inspecteur des travauxd'art.


— 3 — MANUFACTURES IMPÉRIALES MANUFACTURE IMPÉRIALE DEPORCELAINE ETDEPEINTURE SURVERRE A Sèvres. Cettemanufacturea pourobjetdemaintenirla bonnefabrication.de la porcelaine, d'enétendreles progrèsen exécutantles ouvragesles plusdignesde servirde modèles.Sesproduitssontsurtout destinésà la décorationdes palais et monuments nationaux.Lestravauxdes ateliersd'émaillagedela peinturesur verre sont dirigés dansun but semblable. L'établissement deSèvresrenfermeunecollectiondes objetsrelatifsà l'histoireet au perfectionnement des arts céramiqueset de la vitrification.On y a réuni les matièrespremières,lesprocédés,les objetsfabriquésde touteslesépoqueset de tous lespays, qui-peuvent intéresserles amateursou instruireles fabricants. Le publicest admis,avec des billetsdélivrésau ministèred'Etat, à visiterl'établissement,demidià quatreheures,tousles jours de la semaine.On est admisle jeudisansbillets. — Nicolle,administrateuradjoint. Regnault,0. #, administrateur. MANUFACTURE IMPERIALE DESGOBELINS ETDELASAVONNERIE Rue Mouffetard, 254. Cettemanufactureest consacréeà la fabricationdes tapisseriesde haute-liceet à celledestapisditsde laSavonnerie. Le publicest admis,avecdesbilletsdélivrésau ministèred'Etat,et par l'administrateursur demandesécrites, à visiter l'établissement-le mercrediet le samedide chaquesemaine,dedeuxà quatreheures,du 1eravrilau 30septembre,et de une à troisheures,du 1eroctobreau 31mars. Badin,0. $;, administrateur. MANUFACTURE IMPÉRIALE DE TAPISSERIES A Beauvais. Cettemanufactureest consacréeà la fabricationdostapis de basse-lice.Sesproduitsconsistenten tableaux,canapés,bergères,fauteuils,chaises,paravents,écrans, devantsde cheminées, portières,et en généraltout ce quiconcernelesameublements. Le publicestadmistouslesjours à visiterlamanufacture. IMPERIALE DULOUVRE BIBLIOTHÈQUE — 80,000volumes. AuLouvre(placedu Palais-Royal). — DeCourson(Aurélien) Barbier(Louis)^f, conservateur-administrateur. ^, con— Maestroniservateur.— Pillon$, conservateur.— Vallery-Radot, bibliothécaire. — MartialBrétin,bibliothécaire. — Arnal,bibliothécaire. Meglia,bibliothécaire. SERVICEDES PALAISIMPERIAUX, BATIBÏENTS ET DOMAINES DE LA COURONNE LecomteLepic,C. &, colonel,aidede campde l'Empereur,premiermaréchaldes logis,surintendantdes palaisimpériaux.


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G. 0. #, généralde division, PalaisdesTuileries et duLouvre.— Alexandre, — DeCourson,0. :&, et de des duLouvre des l'Elysée. palais Tuileries, gouverneur — Niepce de Saintdes Tuileries. commandant militaire coloneld'état-major, militairedu Louvre.— Houdaille-^, chef Victor^, chefd'escadron,commandant en 2e. — Gally$î, régisseur.— Lefuel,0. ^, architecte. d'escadron,commandant —AlfredMaury&, de l'Institut, bibliothécaire. ' Palaisde l'Elysée. — Griffon,C. #, colonel,commandant. — Peretti -*-,adjudant. —Bonneau,régisseur.— Lacroix-$, architecte. Palais-Royal.—Deshortiesde Beaulieu,G. 0. #, généralde brigade,commanarchitecte. dant.— Perin^, adjudant.— Breil,régisseur.—Chabrol-&«, —Cochon-&, ad— Thierion,G.^, colonel,gouverneur. Palais de Saikt-Cloud. — — — 0. Sauvé ^î, adjudant. Domergue, -#, régisseur. Glergetitjf,archijudant. tecte. —JulesSandeau%-,de l'Institut,bibliothécaire. — Parmen0. ifr, colonel,commandant: Palais de Meudon.— Gaudo-Paquet, tier §-, adjudant.— Esnault,régisseur.— Laudin,architecte. Palais de Versailles.— Dupont,C. &, capitainede vaisseau,commandant.— 0. %, adjudant.— Saint-ion,0. -:.S;-, adjudant.— Amat, C. *, régisBonflllion, — Questelïji, architecte.— Séguy-:*:, seur. — De Bpimechose *;, bibliothécaire. directeurdeseaux. Monthelier%, adjuPalaisdeTriaaon.—Quilico,C. ^, colonel,commandant.— dant.— Amat,C.$f, régisseur.— Questel^, architecte. — Palaisde Rambouillet.— Besançon,C. ;*f,généralde brigade,commandant. Villeminiè, adjudant,— Du Ribert,régisseur.— Paccard-gî, architecte. — DePolignac,C. i&,généralde brigade,commandant. Palaisde Fontainebleau. —Elias,C.-^r-, en second.'— Deveauxîïî, adjudant.—Gouvercolonel,commandant — naire,adjudant.— Lamy,régisseur.— Champollion-Figeac %-, bibliothécaire. Paccard^, architecte. — N...., Palaisde Strasbourg.— Dé Koenigsegg, 0. -$5,colonel,commandant, adjudant.—•N .régisseur.— N , architecte. — Lechesne,G. 0. ;%-,généralde brigade,commandant, — Palais deCompiègne. en second.— Laplanche&ï, Barthélémy,0. ^. chef de bataillon,commandant adjudant.— D'Entraygues,régisseur.— Pelassyde l'Ouslo-$;, bibliothécaire.— Grisart^, architecte. Palais de Pau. — Ibert, 0. i$, colonel,commandant. —Leroux,C. -$f, régisseur. — Ancelet,architectedu palais de Pau et do la résidenceimpérialede Biarritz. Palaisde Marseille.— D'Alphonse, — C. f,', généralde brigade,commandant. Vaucher,architecte.—Barthélémy,bibliothécaire. Saikt-Leu.— Letellier,0. ^, conservateurdes tombeauxde la famille impériale.

MINISTÈRE D'ÉTAT Au Louvre,placedu Palais-Royal, S. Exe.le comteWalewski,G. fj-,sénateur, membredu Conseilprivé,ministre d'Etat. de l'Empereuravecles diversministères Correspondance ; Archivesde l'Empire; administration des Beaux-Arts, Académiede Franceà Rome,École spécialedes Écolesgratuitesde dessin,ouvragesd'art et décorationd'édificespuBeaux-Arts,


des monumentshistoriques;bâtimentsciviJs; achèvementdu blics; conservation Louvreet de ses abords; Institut impérialde France;bibliothèques publiquesde Paris. Cabinetdu ministre.—Julesde Saux,0. ^, chefducabinet. Secrétariat général.—Marchand secrétairegénéral. (Eug.),0. $£,conseillerd'État, Bâtimentscivils; Beaux-arts Personnel;Servicelégislatifet comptabilité; ; Théâtres; Monuments historiques;Archivesde l'Empire;Servicedestravauxextraordinaires. Bureaudu personnel.—Dard dela %, chef. Correspondance générale; Répartition transmisepar les ministres; Pensionscivilesdes diversservices; correspondance Archivesde l'Empiré;Correspondance do NapoléonI01'. Décorations; Divisiondesbâtimentscivils.—DeCardaillac*fc,.chefde division. 1"' bureau.—Rédactiondes projets, exécutiondes travaux.—Etudeet rédaction des projetsde constructiondes bâtimentscivilset monumentspublics;Exécution destravauxneufset des travauxd'entretien;Examendes projets de construction desbâtimentsd'ouvrierset des bainset lavoirspublics; Répartitiondes créditset surveillance des travaux; Conseildes bâtimentscivils; Personneldes architectes desagenceschargéesde surveillerles travaux;Correspondance et formation générale. 2°bureau.—Révisionet comptabilitédes bureaux.—Guillemot ^, chefde bureau. •—Adjudication destravaux; Rédactiondesmarchéset soumissions desentrepreneurs; Examendes devis, sériesde prix et cahiersde charges;Contrôleet révisiondes comptes; Préparationdu travailrelatif h la liquidationdes dépenses.;Régularisationdes piècesde la comptabilité ; Fixationdes prix de basequi doiventservirau règlementdes comptes; Examendes réclamationsdes entrepreneurs ; Tenue des écrituresrelativesà la situationdescréditsattribuésaux constructions ; Régularisationdes piècesde comptabilité. : Lambert,Broglia. Contrôleurs CIVILS CONSEIL GÉNÉRAL DESBATIMENTS Leconseilgénéraldesbâtimentscivilsexamineles projetset devisconcernantles constructions et réparationsde tous les bâtimentscivilsde l'Empire,et les plans desrueset placesdeParis et desautresvilles; il donneson avissur d'alignement lesquestionsd'art et de comptabilité, qui sontsoumisesà sonexamenpar les diversministres ; il prononcesur lesconcoursentrearchitectes. Membresduconseil: Le secrétairegénéral,président.—Caristie, 0. $?, membrede l'Institut,inspecteurgénéral des bâtiments,.vice-président.— Duban,0. ^, membre de l'Institut,idem.— De Gisors,0. #, membrede l'Institut,architecte,inspec—Grisardife,ici.—Questel$?, teurgénéraldes bâtimentscivils.—Duc *$, architecte. id.—Lenormand $.—De Cardaillac^f, chefdela divisiondesbâtimentscivils. —Garnier.—Louvel.—Bonnet. Auditeurs: Vaudremer. Secrétaireduconseil: Salle. Lambert,contrôleur. SERVICE DESTRAVAUX EXTRAORDINAIRES Le Jars $*, capitainedu génie,inspecteur-contrôleur des travaux,chargéde la directiondu service. travauxextraordinaires. Exécution,révisionet comptabilité.des Réuniondes Tuileriesau Louvre.—Architecte : Lefuel,0. ife,membredel'Institut. —Inspecteurs principaux: Girard$.<.—Vérel.


— 6 — —Cour-mont DivisiondesBeaux-Auts. $s, chefde division. "chefde bureau.EcoledesBeaux-Arts àParis. BureaudesBeaux-Arts. —Tournois, ÉcolesdeRomeet d'Athènes,Écolesde dessinà Paris et dans les. départements. et conservation desmarbres.Érectionsdo monuments, statues,etc.PubliAcquisition de tableaux,statues, médailles. cationd'ouvragesd'art et souscriptions. Commandes aux beaux-artset indemnitésauxartistes.Fêtes publiques.AutoriEncouragements sation-demédailles.InspectiondesBeaux-Arts. Bureaudessouscriptions.—Merlin du dépôt e&,chefde bureau.—Conservation et du dépôtlégal. des souscriptions, descollections —AlfredAragoi£:-,inspecteurgénéraldes Beaux-Arts. desBeaux-Arts. Inspection 0. ^r, inspecteurgénéraldesoeuvresd'art, desécolesde dessin —Arsène Houssaye, et desmuséesdes départements autresque lesmuséesimpériaux.— Th. Dubois-^, Pasqualini$;, inspecteursdesBeaux-Arts. ECOLE IMPÉRIALE ET SPÉCIALE DESBEAUX-ARTS Rue Bonaparte,lh. Cetteécole,consacrée à l'enseignement desartsdu dessin,a été substituéeauxcorps de l'Académiede pointureet de sculpture,établieen 1G4S,et de colle enseignants en 1671.Elleestdiviséeen deuxsections: l'une comprendla d'architecture,/ondée estdans peintureet la sculpture; l'autre comprendl'architecture.Sonadministration les attributionsdu ministred'État. Uneordonnancedu18décembre1S1G a affectéà l'emplacementde cette école l'ancien local du Muséedes monumentsfrançais, rue Bonaparte, 10. LeMuséedel'écoleest ouvertauxélèvesles mardi,mercrediet jeudi de chaque semaine,de midià quatreheures,en se munissant,au bureaudu secrétariat,d'une carted'étude. Sectionde peintureet de sculpture.—Professeurs.-—Peinture : Ingres,G. 0. $;, l'Académie desBeaux-Arts.—Heim, 0. ^, peintre,idem.—• Vernet peintre,metnbrelde 0. -;%-, 0. :&-, (Hor.),C. $, peintre,idem.—Cogniet, peintre,idem.-—Robert-Fleury, peintre,idem.—Flandrin(H.),0. $.=,peintre,idem.—Signol ;&% peintre,idem. : Nanteuilft, sculpteur,membredel'Académie desbeaux-arts.—Petitot, Sculpture 0. çj£,sculpteur,idem.—Dumont(Aug.),0. -:£r,sculpteur,idem.—Duret,O. ijjî, 0. i§, sculpteur,idem. sculpteur,idem.—Lemaire, Anatomie : Robert*, chirurgien,membrede l'Académie demédecine. : Constant-Dufeux, Perspective 0. *:-.—Leprofesseurfaitun coursparticulierpour lesélèvesde la sectionde peinture,etun coursparticulierpour lesélèvesde la sectiond'architecture. Histoireet antiquités.—Jarry de Mancy^, bibliothécaire. Sectiond'architecture.—Professeurs. —Théoriede l'art: Lesueur-&, membrede l'Académie desBeaux-Arts. Histoirede l'architecture: Lebas(Hipp,),0. -&',de l'Académie desBeaux-Arts.— Professeursuppléant: AlbertLenoir%f. Stéréotomieet construction Jay $f, inspecteurdesbâtimentscivils,professeurà l'Écolede dessin. : Francoeurfils^. Mathématiques : Constant-Dufeux, 0.. %. Perspective Secrétariatet archivesde la section; Gilbert,0. -$r,del'Académie desBeaux-Arts, secrétaire-archiviste.


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7 — Secrétariatet agencede l'Ecole: Ch. L. Vinit -:&-, peintre,secrétaireperpétuel. — Duvivier,agent. Conservateur dumuséedesétudes: Peisse$. ACADÉMIE IMPÉRIALE DEFRANCE A ROME Lesélèvesdel'ÉcoledesBeaux-Arts qui ont remportédes grandsprix y restent pendantcinqannéesauxfraisde l'État.—Il y a tousles ans, en septembre,exposi—Directeur: tion publique,à Paris, des ouvragesenvoyéspar les pensionnaires. Sclmetz,0. ^, membrede l'Institut. ECOLE IMPÉRIALE ETSPÉCIALE DEDESSIN ETDE MATHÉMATIQUES Architecture., sculptured'ornementset gravuresur boispour l'applicationdes beaux-artsà l'industrie. Ruede l'École-de-Médecine, 5. Cet établissement, créé par lettres-patentesde LouisXV, en 1766,sousle titre • à'Ecolegratuitede dessin,est régiparundirecteursousl'autoritéduministred'État, Ony enseigne: Loslundi et jeudide chaquesemaine,la géométriepratique,l'arithmétiqueet le toisé, l'arpentage,la coupedespierres,la charpente,lesélémentsd'architecture;— touslesmercredissoiret samedissoir,coursde composition mardis d'ornement;—les et vendredis,dessinde la figurehumaineet dessindesanimaux;—lesmercrediset samedis,dessindes ornementset desfleurs.—Sculptured'ornement,dessind'après la bosse(touslesjoursmatinet soir).Touslessoirs, de 7 à 9 heures,unexercicedes différentscoursa lieu pour l'instructiondesouvriersadultesqui ne peuvents'éloignerdeleurstravauxpendantlecoursdelajournée. Directeur: Belloc-:&,peintred'histoire.—Professeurs.Géométrie,arithmétique, toisé et arpentage(classesdu soiret du'jour): Rebout;Letrosne,suppléant.Archi—Sculptured'ornements tecture, coupedes pierreset des bois: Jay-;Sf. : Jacquot* ; d'animaux: Rouillard,suppléant.—Dessin, figure: LccoqdeBoisbaudran.—Dessin AmédéeFaure. •—Dessin,ornements: Gaultde Saint-Germain.—Dessin defleurs: d'ornements:Ruprich-Robert.-—Gravure surbois: CabasLaemlein.—Composition son,pour le dessin;Pannemaker,pour la gravure.(Dessind'aprèsle modèlevivant, • matinet soir.) POURLESJEUNES PERSONNES ÉCOLE SPÉCIALE DEDESSIN RueDupuytren,7. Cetteécole,placéedansles attributionsdu ministred'État, est ouvertetous les jours,le samediexcepté,auxjeunespersonnesqui se destinentaux arts et aux professionsindustrielles.On y enseignetousles genresdedessin: la figure,l'ornement, le paysage,les animaux,lesfleurs.Il y a unconcoursannueldont les prix consistent en médaillesd'argent,et un grandprix d'honneurconsistanten une grandemédaille d'un diplôme.Tousles ans,la distributiondes prix estsuivieou précéaccompagnée alieudansles dée del'expositionpubliquedesdessinsdesconcours.Cetteexposition sallesdesclassesdel'école. : MlleRosa Directriceet professeur: Mm°NellyMarandonde Montyel.—Honoraire Bonheur.


DESBEAUX-ARTS, ADIJON ÉCOLE IMPÉRIALE Directeur: Péiïgnonfâ, peintred'histoire.—Professeur , Peinture: Guasco.— : Belin. Dessin: Jeanniot.—Sculpture: Darbois.—Architecture des Bureaudesmonuments Gasniei',chefde bureau.—Recherches historiques.— desmonuments historiques.Distributiondu créditalloué antiquitéset conservation et l'inchargéed'examinerl'importance pource service.Rapportsavecla commission térêthistoriqueou artistiquedesanciensmonumentsde la France,et d'émettreson de cesmonuments. avissur lessubventions demandées pour assurerla conservation MuséedesThermesethôtelCluny. Inspectiondesmonwv.enishisioriqu.es.— Mérimée,0. -$, sénateur,membrede et membredel'Académie desInscriptions et Belles-Lettres, l'Académie inspecfrançaise teur général.— Courmont-*, inspecteurgénéraladjoint.—Du Sommerard -;%,conservateuradministrateur dumuséedesThermeset de Cluny. Muséedes Thermes et de l'Hôtelde Cluny(antiquitésnationales),rue desMathu12et 14.—LemuséedesThermesetdol'hôteldo Cluny,créépar rins-Saiut-Jacques, laloi du 24 juillet1843,est consacréaux monuments, meubleset objetsd'art des tempsantiques,du moyenâge etdela renaissance. Ces collections'd'antiquitésnationales,qui ont eu pour base la collectionDu dansdeuxdes plus anciensédifices Sommerard,acquisepar l'État, sont conservées deParis: le palaisdes Thermes,construit au quatrièmesièclepar les empereurs romains,et l'hôtelde Cluny,élevéen 1490sur les ruinesd'unepartiede ce palais. Cetétablissement, placésous l'autoritédu ministred'État et do la maisonde et danslesattributionsde la commission des monuments l'Empereur, historiques,est ouvertau publiclesdimancheset fêtes,deonzeheuresà quatre. Le publicestadmis touslesjours,le lundiexcepté,avecdesbilletsd'entrée. DuSommerard et administrateur. (E.)^, conservateur DESARCHIVES DE L'EMPIRE DIRECTION GÉNÉRALE 20. Ruede Paradis-du-Temple, Les Archives de l'Empires'augmentent dontlesminischaquejour desdocuments tèreset lesadministrations n'ontplus besoinpourleursaffairescouquien dépendent ranteset journalières;ellesrenferment,d'aprèsle dernierrecensement do 1860,plus de quatre-vingt-dix millionsd'actesou detitres,répartisdansenviron300,000 cartons, liasses,registres,etc. Cesdocuments sontdivisésen quatresections,placées,ainsi quelesautresparties duservice,sousles ordresd'un directeurgénéralnommépar l'Empereur,surla propositionduministred'État. Le plus anciendes titresque possèdentles Archivesde l'Empire'est un diplôme desesgrandes originalde l'an625.L'antiquitédesesdocuments,lasuiteet l'ensemble et carlovingiens, le Trésordes chartes,le séries,tellesqueles diplômes mérovingiens Bullaire,le fondsdes abbayes,les archivesdesancienneschambresdes compteset de l'ancienconseild'État, les registresdu Parlementet de toutesles juridictionsdo son ressort, là collectiondessceaux, les archivesde la Couronne,la secrétairerie d'Étatet le cabinetde l'empereurNapoléonI", en fontune institutionhors ligne.


— 9 — de communications et d'expéditions, doiventêtre Lesdemandesde renseignements, faites,ou par lettres adresséesau directeurgénéral,ou directementau secrétariat des Archives,de dixheuresdu matinàtroisheuresderelevée. ont occasionnées et les épreuves Les expéditions, lesrecherches que les expéditions desceaux(soufreet plâtre)sontsoumisesà desdroitsfixés par un décretimpérial du22mars1856.' Unesalle, ditesalle du public,est ouverte,au palais des Archives,chaquejour, sansdésauflesdimancheset fêtes,de dix à troisheures,pourlescommunications de cettesalle y fournitauxtraplacement.Unarchivistepréposéà la surveillance à la disposition vailleursautoriséspar le directeurgénéral tousles éclaircissements del'administration. LesArchivesde l'Empiresont régiespar les décretsorganiquesclos22décembre 1855,-22marset 1eraoût1856,et par unrèglementarrêté par S. Exe. le ministre d'Étatle 12novembre1856. Directeurgénéral.—LecomteL. de Laborde,0. $«,membrede l'Institut. Sectiondu secrétariat.—J. Goschler, chef.—Chauvin,agentcomptable. —Vaiïn, commisd'ordre. chef. Sectionhistorique.—De Beauchesne, Sectionadministrative.—DeMas-Latrie#, chef. Sectionlégislativeet judiciaire.— Griin $*, chef.—M. Gauchois-Lemaire Si chef adjoint. de NapoléonI01'.— Bureaudu secrétariat de la correspondance Rapetti,0. -$;, chefdu bureau. INSTITUTIMPÉRIAL DEFRANCE QuaiConti,23. des Inscriptionscl Belles-Lettres est composée do quarantemembres. L'Académie Les langues savantes,les antiquités et les. monuments,l'histoire et toutes les sciencesmoraleset politiquesdansleur rapportavecl'histoire,sontles objetsde ses rechercheset desestravaux.Ellenomme,danssonsein,unsecrétaireperpétuel,qui est composée. fait partie desquarantemembresdontcetteAcadémie ainsi h'Académiedes Beaux-Artsestdiviséeen sections,désignéeset composées qu'ilsuit : peinture,quatorzemembres;sculpture,huit; architecture,huit; gravure, quatre; compositionmusicale,six. Ellenommeun secrétaireperpétuel,qui est mernbre.del'Académie,maisqui ne faitpointpartie des'sections. Uneordonnanceroyaledu16mai1830fixele nombredesmembresdel'Académie à cinquante,y comprisdix académiciens libres.Les desInscriptions et Belles-Lettres académiciens libresn'ont d'autreindemnitéque celledu droitde présence;ilsjouissentdesmêmesdroitsquelesautresacadémiciens, et sontélusdanslesformesaccoutumées. a égalementune classed'académiciens L'Académie desBeaux-Arts libres,dontle de l'Acadénombrea étédéterminépar un règlementparticulier,sur la proposition mieelle-même, et fixéà dix. LesAcadémies réuniestiennentuneséancepubliquele 15août. Danscetteséance, sedistribuentle.prix triennalfondéparl'Empereuret le prixVolney. ACADÉMIE DESINSCRIPTIONS ETBELLES-LETTRES C. ^.—Beugnot(comte), 0. %t.—Reinaud, M'audet,G. ^.—Jomard,0. '%.—Hase,


— 10 — — O. $.—StanislasJulien,O. -$r. Guizot,G. ^.—V. Le Clerc,C. *fè.—Guigniaut, 0. &.— Paulin-Paris-#-.—Garoinde Tassy$. —Magnin,0. #.—Littré.—Berger de Xivrey-&.—Villemain, G. 0. -&.—Wailly(Noëlde) $-.—Saulcy(de),0. *. —Laborde(comteLéon de),0. $-.—Ampère,0. e£. —Mohl$'. —Laboulaye.—La 0. ifis—Caussin de Perceval-$.—Vincent-;%.— Saussaye(de),0. #.— Ravaisson, de Presletfe.—Rossignol $.<.—Rougé (vicomtede) $fc—Jigger^. Wallon^'.—Brunet —Longpérier (de)$£.—Régnier #• —Renanijg.—Renierej£.—Maury(Alfred)-$-. —Alexandre, 0. $s—LéopoldDelisle&.—Munk^-.—Beulé&-.—Miller-$.Dix académiciens libres.—Luynes(ducd'Albertde),0. &. —Vitet,O.^f. — Biot, G. %.—Mérimée, 0. '£. —La Grange(marquisde), 0. :&-.-—De Cherrier,0. & . —Texier:§-.—Yillemarqué (Vtede la) #. —Dehèquc$$.—De Lasteyrie(Ferdinand). Guignant,0. ^f, secrétaireperpétuel. Naudet,C. %, secrétaireperpétuelhonoraire. —Jac.Grimm,Berlin.—Amédée Associés ïïoeckhzg:,Berlin. e'trangers.— Peyron$f, Berlin.—Th.Weloker,Bonn.—Gerhard,Berlin.—Lussen,Bonn.— Turin.—Bopp, Cureton,Londres. Séancetousles vendredis,de 3 à 5 heures.Séancepubliqueannuelleen juillet. donneun prixde 2,000fr.et troismédaillesde 500fr. chaChaqueannée,l'Académie cuneauxmeilleursouvragessurlesantiquitésde la France.— Prixde numismatique fondépar AllierdeHauteroche.— Prixdela fondationGobert.— Prix Bordin. ACADÉMIE DESBEAUX-ARTS Peinture.— Ingres,G.0. ^-.—Vernet(H.),C.$f.—Heim,0.^.—AbeldePujol, 0. %t.—Picot,O. #?.—Schnetz, 0. $.— Couder,0. %.—Brascassat *fe.—Cogniot 0. 0. 0. (Léon),0. %?.— Flandrin, fê.— DelaRobert-Fleury, :&-.—Alaux, #.— croix,C. $.—Signol.f». Nanteuil$-.—Petitot.0. $-. —Dumont(Auguste), 0. ^. —Duret, Sculpture.— 0. ^.—Lemaire, 0. ^. —Sourreaîné $s— Jaley^;-.—Jouffroy^f. Architecture. = Le Bas,0. ^. —Caristie,0. -$.—LeSueur -^. —Ilittorff,0. ;&-. — Gilbert,0. *. — Gisors(do),0. *".—Duban,0. $s —Lefuel,0. -&. Gravure.— Forster-$.—Gatteaux^. —Henriquel,0. ^.— Martinet>&. musicale.—Auber,C.#.—Carafa,0. ifc-—Ambroise Composition Thomas,0.$?. —Reber#. —Clapisson %: —Berlioz^. F. Halévy,C. :&,secrétaireperpétuel. Dix académiciens libres.—Montalivet(Ctede), G. -$.'.•—Rambuteau (comtede), G. 0. $.— Cailleux(de),0.. $£.—Duchâtel(comte),G. *.—Taylor(baron).C. -*. —Nieuwerkerke G. $?.—Fould (comtede),G. 0. :£».—S.A. I. le princeNapoléon, (Achille),G. ^. —Kastner%.—Pelletier,0. *. _ Associés Berlin. C.^,Berlin.—Cornélius, étrangers.—Rossini,C. ^f.—Meyerbeer, —Coekerell%, Londres.—De Klenze,C. $,Munich.—jTeneran^Rome.—Mercadante, Dresde. Naples,—Felsing, Darmstadt—Ritschell-#;-, Séancetouslessamedis,de3à 5heures.Séancepubliqueannuellele premiersamedi d'octobre.Chaqueannéel'Académie distribuedes grandsprixdo peinture,sculpture,• architecture,gravure,composition musicaleet paysagehistorique.Ceuxqui remportent cesgrandsprixsontentretenus pendanttrois ansà Romeauxfraisde-l'État.— Fondationde madameveuveLeprince.— FondationDeschaumes.*Prixdu comtede MailléLatour-Landry, touslesdeuxans.—PrixBordin.— PrixLambert.—PrixTrémont. ADMINISTRATION DE L'INSTITUT Commission centrale admmistrative : Lebrun, O. ^. — Garcinde Tassy$* et


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— Caristie,0. ^, et Wallon*fëpour l'Académiedes Inscriptionset Belles-Lettres. dosBeaux-Arts. Hittorff,0. $î, pour l'Académie descollections del'Académie desSciences : Becquerel,0. fë. Conservateur : Landresse$f. Bibliothécaire : Roulin#.—Tardieu. Sous-bibliothécaire Agentspécialet chefdusecrétariat. Pingard(Ant.)^. Adjoint. J. Pingardfils. : FirminDidotfrères,filset Compagnie. Imprimeurs-libraires Libraire: BenjaminDuprat. COMMISSIONS Commission-des Renier.—DeLongpérier. inscriptionset médailles: Hase.-—Léon —Egger. Commission des antiquitésde la France: Jomard.—Hase.—Vitet.—Mérimée.— DeLongpérier.—Renier.— et lesmembrescomposant le bureau. Maury.—Delisle, Commission du Dictionnairede la languedes beaux-arts: Halévy.—Couder.— Petitot.—Le Bas.—Gatteaux.—Reber.

BIBLIOTHÈQUESPUBLIQUES DE PARIS IMPÉRIALE BIBLIOTHÈQUE Rue Richelieu,58. Ouverteauxlecteurstouslesjours nonfériés,de dixheuresà quatre; ferméependantla quinzainede Pâques. Commencée Sà 10 volumes,ellefut portéeà 910par par leroi Jean, qui possédait CharlesV, nombreconsidérable pour une époqueà laquellel'imprimerien'existait pas. Elleavait 1,890volumessousFrançoisI", 16,7/|GsousLouisXIII, 50,542sous LouisXIV,et prés de 100,000au momentoù la destructiondes maisonsreligieuses vint accroîtresesrichesses.Lesvolumesimpriméss'élèventà près de 1,700,000, les manuscritsà près de 100,000,les estampeset gravureset cartesà plusde 2,500,000, et lesmédaillesà plus de 120,000. — Taschereau(J.)*fe,administrateurgénéraldirecteur,président Administration. du comitéconsultatif,à la Bibliothèque, 8. — Barrue Neuve-des-Petits-Champs, bier (01.),conservât.-adj., et de la réceptiondudépôtlégal, chargédela comptabilité r. Cassette,S.— Bouvier(Am.),secrétairedelà direction,r. de Crussol,5. Livres imprimés, cartes et collectionsgéographiques.—Ravenel %, conservateur, r. de Crussol,5. sous-directeur, —Magnin,0. $;-, de l'Institut,conservateur,secrétairedu Sectiondes imprimés. comitéconsultatif,r. Richelieu,kl-—Richard,conservateur-adjoint,!-. Bénard-Batiguolles,46.—DeManne,idem,r. Vivienne, Zk-—Rathery§, idcm,v.Jacob,30. —Jomard,0. -$, de l'Institut, Sectiondes cartes et collections géographiques. du comité r. conservateur,vice-président consultatif, de Seine,12. — Frank^», de 23.—DePongerville l'Institut,idem,ï. de l'Oratoire-Ohamps-Ëlysées, $î, del'Instir. 20. tut, idem, Bellefond, Manuscrits.—Natalisde Wailly•$;,de l'Institut, conservateur, r. sous-directeur, 14. — Hase,C. &, de l'Institut,conservateur,r. Colbert,12. — ReiBasse-Passy, naud,0. $;, de l'Institut,conservateur, quaiConti,15.—Paulin-Paris^,de l'Insti-


— 12 — O. -$, de l'Institut, placeRoyale,10.— Stanislas-Julien, tut, conservateur-adjoint, 26. —BergerdoXivrey-$, de l'Institut,idem,r. Colidem,r. dosFossés-St-Jacques, bert,3.—LéonLacabane$.', idem,avenuedesTernes,81. Médailleset antiques: Chabouillet chausséede la -$:,conservateur, sous-directeur, r. Colbevt,12. Muette,9.—Lavoix,conservateur, sous-directeur-adjoint, r. Royale-StEstampes:Delaborde(VtcHenri de), conservateur,sous-directeur, r. dosPoules,7. Honoré,10.—Dauhan,conservateur, sous-directeur-adjoint, Coursd'archéologie(à la Bibliothèqueimpériale).Entrée, r. Ncuve-des-PetitsChamps,8.—Beulé(E.)'%, de l'Institut,professeur. Lesmardis,à 3 heures. SAINTE-GENEVIEVE BlliLIOTHÈQUE Le cardinaldela Rochefoucauld, abbéde Sainte-Geneviève, fonda en 1624cette Placéeprès des bibliothèque, quiestcelledel'ancienneabbayedeSainte-Geneviève. écolesdedroitet de médecine,on l'enrichitdes ouvragespropresaux étudesdesélèves,qui, en grandepartie,habitentles environs.Ellecontientenviron150,000volumesimpriméset 3,000manuscrits.Cettebibliothèquea été transféréede l'ancienne danslesbâtimentsélevéssurleterrain occupéjadispar l'anabbayeSainte-Geneviève ciencollègeMontaigu, r. desSept-Voies et pi. du Panthéon;la porte d'entréeestsur la place.Elleestouvertele matin,de 10heuresà 3 heuresde relevée,et le soir, de 6 heuresà 10 heures;elle estferméeles dimancheset fêtes.La salledelectureet de travailestau premier; elleest chaufféepar descalorifères et éclairéepardesbecs de gazfixésauxtablesde travail.—VacancesdulCrseptembreau 15octobre. DeBrotonne-$;,conservateur-administrateur, à la Bibliothèque. —BernardS, con—FerdinandDenis&-,idem,r. de l'Ouest,56.—Marservateur,à la CelleSt-Cloud. inier^, idem,r. St-Thomas-d'Aquin, 1.—Cucheval-Clarigny, O. $, idem,r.Neuve— Blanchet,bibliothécaire 35.—•Avenel,idem,à la Bibliothèque. et des-Mathurins, àla Bibliothèque.—Taunay*;, r. des Postes,10.—Lafont, comptable, bibliothécaire, 8.—Trianon(H.),idem,v.dela Rochefoucauld, 24.— (Ch.)^r, idem,r. Guénégaud, Quicherat(L.)-$;,idem,r. de Savoie,16.—Pinçon,idem,à la Bibliothèque. —Bouhla Bibliothèque. vin,sous-bibliothécaire, —Warée(Gabriel), idem,quaiMalaquais, 17. — DosEssarts(Alfred), idem,ï.d'Ulm,-38.—Buron,idem,r. Madame,1. — De Montaiglon(A.),idem,placeRoyale,11.— Rochebilière, idem, r. Madame,28. — Challamel,idem,r. St-Victor,24 . BIBLIOTHÈQUE MAZARINE Au palaisde l'Institut,quaiConti,23. Ouvertetouslesjours, de10heuresà 3. Vacances alternantaveccellesdesbibliothèquesde l'Arsenalet deSte-Geneviève. Cettebibliothèque, quiest celleducardinalMazarin,fut léguéepar lui au collège des Quatre-Nations, qu'il avait fondé.Elleredevintpubliqueen 1691.Asonorigine, ellepossédaitprès de 60,090volumes ; aujourd'huielleena près de 200,000et 4,000 manuscrits. Ellepossède,,enoutre,unecollection unique,forméeparfeuPetit-Radel, de l'Institut,précédentadministrateur, laquelleest composéede80modèlesexécutés en relief,et représentantdesmonumentspélasgiquesde l'Italie, de la Grèceet do l'Asie-Mineure. De Sacy,O.%£,membrede l'Académie àl'Institut.— française,conservat.-admin., Chasles au Collège (Plularète)^,professeur de France,conservât.,àl'Institut.—Moreaulauréatde l'Académie (Louis) •$:-, à l'Institut.—Daremberg, française,conservat-adj.,


— '13 — doct.en mëd.,bibliothécaire honorairede l'Académie do médecine, r. de bibliothécaire, Seine,1, à l'Institut.—Sandeau(Jules),0. iffe,de l'Académie française,bibliothé70. —Goujon,bibliothécaire, et caire,r. du Cherche-Midi, chargéde la comptabilité du matériel,r. Taranne,14.—Berner(C),bibliothécaire. •—Cocheris (H.),archivistesecrétairede la commission des bibliothèques et de la paléographe, départementales Sociétéimpérialedes antiquairesde France,employé.— Franklin(P.), attaché.— attaché. Asselineau, DEL'ARSENAL BIBLIOTHÈQUE A l'Arsenal,rue de Sully. Ouvertetouslesjours nonfériés,de 10heuresà 3. Vacancesdu 15 septembreau 3 novembre,et du 1eraoût au 15 septembrealternativement. Cettebibliothèque, forméepar le marquisde Paulmy,ministred'Etat, fut achetée par lecomted'Artoiset porta le nomde Monsieurjusqu'à la chutede la branche aînéedesBourbons.Ellecontient300,000volumeset 8,000manuscrits. — LabiLaurent(de l'Ardèche),conservateur-administrateur, à la Bibliothèque. à la Bibliothèque.—Lacroix che&, conservateur, (Paul),0.;ft, idem,à la Bibliothèque. — Vaissade-$:-,conservateur-adjoint, —Ravaisson(F.),idem,à la à la Bibliothèque. — Cordiez(L.),bibliothécaire,a la Bibliothèque. — Baudry,idem.— Bibliothèque. — à la De Malitourne,sous-bibliothécaire, Bibliothèque. Bornier,idem,à la BiblioLucas(Hipp.),idem,r. Bréda,21.—Lerouxde Lincy-^, conservateur-adthèque.— honojointhonoraire,pass.Ste-Marie,13. —Comtede l'Escalopier$?, conservateur raire,r. Vanneau,20.—Amyot^, idem.—Loudun#, idem. DELASOHBONNE BIBLIOTHEQUE A la Sorbonne. touslesjours,pourle public,de 10à 3 heures.—Vacances 80,000vol.—Ouverte du10juillet au 25 août. Renier(Léon),0. -:&-, membredel'Institut, conservateur-administrateur, à la Sorbonne.—Corneille$.', conservateuradjoint,r. de Vaugirard,7i5.— Daillière(Jur. de Beaune,20. —Do Bougy(Alfred),sous-biblioihécaire, lien)-^, bibliothécaire, r. Mayet,3. — Chodzko(Léonard),idem,r. de Tournon,5. — Le Bas (Ch.),idem, r. Ste-Apolliue, 23. 18. ~ Latouche(Emmanuel), attaché,r. du Cherche-Midi, ÉCOLE IMPÉRIALE DESCHARTES AupalaisdesArchivesde l'Empire,rue du Chaume,ÏIi. L'Ecoleimpérialedes Chartes,réorganisée du 31 décembreIS/16, par l'ordonnance est destinéeà formerdes archivistes-paléographes. C'estparmi les élèvessortis de l'Ecoleet munisdu diplômed'archiviste-paléographe que sont choisisexclusivement lesarchivistes desdépartements, et, de préférence,les professeursde l'Ecole,lesauxiliairesaux travauxde l'Académie ou employés des Inscriptions,les bibliothécaires dansles bibliothèques publiquesde France,lesarchivistesauxArchivesde l'Empire. L'Ecoleest placéesousl'autoritéd'undirecteurnommépar le ministred'État.L'anciennecommission de l'Ecolea été réorganiséesous le titre de Conseilde perfectionnement. Lescoursde l'Ecolesontpublicset entièrement gratuits.Une bibliothèquespéciale


— 14 — desélèvesinscrits,seulsappelésà concourir,à la findeleurs estmiseà ]a disposition Lesjeunesgensreçusbacheliers le d'archiviste-paléographe. diplôme études,pour ès-lettres,et âgésde moinsde 24 ans, peuventse faire inscriredu lct au 20novembre. Directeur:LéonLacabane$*. Lacabane$. — Quicherat(J.)e&.—Guessard$s Professeurs: desétudes:DeMas-Latrie-$, professeuradjoint. Sous-directeur -&•.— Tardif(A.)-&. adjoints:Valletde Viriville.—Bourquelot Professeurs : Boreld'Hauterive. bibliothécaire etsecrétaire-trésorier suppléant, Professeur : Hase,C. ig-,.président; Natalisde "Wailly^, viceConseildeperfectionnement de président; P. Paris %; comtede Laborde,0. -:&,directeurgénéraldesArchives .l'Empire;L.Delisle-g; Wallon&; LéonLacabane^, directeurde l'Ecole;J. j,Taschereau$:-, administrateur général,directeurde la Bibliothèque impériale; de Masde secrétairedu conseil. Latrie$?,chargédesfonctions

MINISTÈRE DES FINANCES Rue de Rivoli,234. S. Exe.M.Foucadede la Roquette,0. ife,ministresecrétaired'État - . au départementdesfinances. Cabinetdu ministre: Bechet,inspecteurdes finances,chef. COMMISSION DESMONNAIES ET MÉDAILLES Quai Conti,11, hôteldes Monnaies. La commission est chargée: 1°de juger le titre et le poidsdes espècesfabriquées, et de surveiller,danstoute l'étenduede la France, l'exécutiondes lois monétaires, la fabricationdesmonnaieset l'essaides ouvragesd'or et d'argent,la confection des coinsmonétaires et despoinçonsde la garantie: 2»de délivrer,conformément auxlois, aux essayeursdu commerceet aux essayeursdes bureauxde garantie,les certificatsde capacitédontils doiventêtre pourvus avant d'entrer enfonctions ; 3° de statuer surlesdifficultés relativesau titre et h la marque des lingotset ouvrages d'or et d'argent; 4°desurveillerlesopérationsde tous lesfonctionnaires desateliers monétaires.Elleest chargée,en outre, du contrôleà exercersur la confection des cartesà jouer, billetsde banque,et sur l'impression des planchesdes timbres-poste, elle proposelestarifsservantà déterminerles titres d'aprèslesquels timbres-poste; lesespèceset matièresd'oret d'argentsontreçuesdansles hôtelsdes monnaies;elle fait essayerles espècesétrangèresnouvellement fabriquées,toutesles foisqu'ellele afinde reconnaîtreles variationsque leurtitre pourraitéprouver; jugeconvenable, lorsqu'elleen est requise,soit par les tribunaux,soit par les autoritésadministratives,ellefait vérifierles monnaiesaltéréesou arguéesde faux; enfin,elle fait procéderà la vérification du titre des lingotsessayésdanslesbureauxde garantieet à l'expertisedes marquesdontsont empreintsles ouvragesd'or et d'argent.Cette commission doit aussi, aux termesd'une'ordonnance du 24 mars1832,surveillerla fabrication desmédaillesd'or, d'argent,de platineet de bronze; proposerles tarifs, faireconstaterletitre et autoriserla délivranceet la mise en ventedes médailles, aprèsavoirobservélesmêmesformalitésque cellesqui sont prescritespour le juge-


— 15 — des monnaieset le directeurde la mentdes espècesmonnayées.Le commissaire désmonnaiesà Parisremplissent, fabrication quant à la fabricationdesmédailles,les mômesobligationsque cellesqui sont imposéespar les lois pour la fabricationdes espèces;un contrôleurspécialest préposéà la surveillancede la fabricationdes La correspondance relativeauxattributionsdela commission desmonnaies médailles. doitêtre adresséeà M.le présidentde cettecommission. et médailles —Pelouze,C. ^, membrede l'Académie Commission. dès Sciences,président; Ch.Marcotte,0. $s, commiss.général;Durand,0. $,idem. —DeFaure,chef. Bureauxde la commission. essais.— Essaisdeséchantillons des espècesd'or, d'argentet de Laboratoire-des bronzeprovenantdesfabricationsjournalièresdes monnaies;essaisdesmédailleset "lesattributionsde la. jetonsfrappésà la Monnaiedosmédailles,etc. (Voirci-dessus commission desmonnaieset médailles.) des Sciences,vérificateur des essais;Levol(AlexanPeligot,0. -$, del'Académie dre)%,1eressayeur;-Gahours ~%,2° essayeur;Lewy-$, essayeuradjoint: Desma• rais,aide-essayeur. —Confection Gravuregénéraledesmonnaies. et gravuredespoinçonsoriginaux, matriceset coinsdesespèces; confection et gravuredes poinçons dela garantiepourles d'oret d'argent; vérificationdescaractèresde faussetédes piècesde monouvrages naieet des marquesde garantiepour les ouvragesd'orfèvrerie. Barre(Albert)$j, graveurgénéraldesmonnaies.'—Aublin, contrôleurà lafabricationdescoinset poinçons. Fabricationdes iimbres^poste : — Hulot^, directeur.— Barthe,contrôleur.— contrôleur Martel, adjoint. formédepuisla réunionde la Monnaiedes Muséemonétaire.— Cetétablissement, médailles à celledes espèces,possèdelescollections de tousles co'inset poinçonsdes médailles, piècesde plaisiret jetonsqui ontété frappés,en France,depuisCharlesVIII jusqu'ànosjours. Il existeaussien dépôt,au musée,une grandequantitédecoinset poinçons appartenantà diversgraveurset éditeurs,corpset sociétés. Aucunenouvellemédaille,piècede plaisir ou jeton, ne peut être frappée'sans l'autorisation du ministred'État, chargéde la partie des beaux-arts,et ailleursque danslesateliersdela MonnaiedoParis. Lessallesd'exposition sontouvertesau publiclesmardiset vendredis,de midià troisheures. Pourl'achatdesmédaillescomprises au catalogue,ondoits'adresserau bureaude venteétabliprès la caissedu changede la Monnaiede Paris. Clérot$*, conservateur. Comité'consultatifdesgraveurs.— Lecomitése composedu présidentde la commissiondes monnaies,président,et de cinq membreschoisispar le ministredes finances surunelistedecandidatséluspar lesgraveursen médailles," savoir: un sculpteur et uupeintre,membresdel'Académie des Beaux-Arts,et troisgraveursenmédaillesayantfaitdesmodèles,exécutédes médailles,exposéau muséedu Louvre,ou ayantremportéun prixpour la gravuredescoinsmonétaires.Le comitéest chargé dedonnerson avissur la reproduction descoinshorsdeserviceappartenantà l'État et servantà la fabricationdes médailles,sur la désignation desartistesà qui cette reproduction peut.êtreconfiée,surlesprixà leur allouer,surla réceptiondes-travaux sur les perfectionnements commandés, qui pourraientêtre apportésdansla fabrication tant desmédaillesque desespècesmonétaires.Le comité, estrenouvelépartiellementtouslesdeuxans par la sortiede deuxoutroismembresalternativement. Les membressortantsne peuventÊtreimmédiatement réélus.


_ 10 —. Le présidentou un des commissaires générauxde la Commission, président.— desBeaux-Arts, sculpteur.— Borrel,graveuren méJaley#, membredel'Académie des Beaux-Arts, dailles.—Picot,0. $£, membredel'Académie peintred'histoire.— Bovy$s graveurenmédailles.—•Merley,idem. — Il existeen Francetroishôtelsmonétairespourla fabricaHôtelsdesmonnaies. tiondesespècesd'or, d'argentet de bronze.Chacuna unelettre monétaire,ci-après ; chaquedirecteura, en outre,sa marindiquée,qui sertà distinguersa fabrication danschacunde ceshôtels,sont: que particulièreou différente.Les fonctionnaires, desmonnaies,undirecteurde la fabrication, un contrôleurau change un commissaire et uncontrôleur au monnayage. deParis.A.—Levol Monnaie desmonnaies;Huguet^, (Florimond) ^, commissaire commissaire adjoint;baronRenouardde Bussière,0. -^g,directeurde la fabrication-, Gorgeu,contrôleurau change;Molinier,contrôleuradjoint;Lestrade,id.; Salin,contrôleurau monnayage ; Marchant(Ch.),contrôleur adjoint. Servicedesmédailles.—Enfertfâ, contrôleurà la fabrication. MonnaiedeBordeaux.K. — Forgeaux-$, commissairedesmonnaies;Dumas£;-, directeurdela fabrication au change; Moreau,contrôleuraumon; Darde,contrôleur nayage. BB.—Frosté,commissaire Monnaiede Strasbourg. des monnaies;N , directeur de la fabrication;Hepp,contrôleurau change;Dojean,contrôleur au monnayage. Bureauxdela garantie.—Duraud-Morangc, inspecteurduservicedes essaisprès lesbureauxdegarantieà l'hôteldesMonnaies. Essayeurdubureaude garantie,à Paris. — Gay-Lussac (J.)^. — Lesbureaux de garantiedes départements sontau nombrede 90.-—Le personnelde chaquebureau se compose d'uncontrôleur et d'unreceveurdépendant des contributions indirectes,et d'unessayeurplacésouslesordresimmédiatsdela commission desmonnaieset médailles.—Il existe,en outre,trois bureauxde garantieen Algérie.

MINISTÈRE DE L'AGRICULTURE, DU COMMERCE ET DES TRAVAUX PUBLICS RueSaint-Dominique-Saint-Germain, 02et 0/|. S. Exe.M.Rocher,G. $.-,sénateur,ministresecrétaired'État au départementdo etdestravauxpublics, l'agriculture,ducommerce Cabinet particulierdu ministre:Marchand(Victor)$.%chefdu cabinet.— Rouher secrétaireparticulierdu ministre. (Gustave), Ouverturedes dépêches. d'audiences. Correspondance particulière.Demandes CONSERVATOIRE IMPÉRIALDESARTSET MÉTIERS Rue Saint-Martin,292. Cetétablissement estdestinéà recevoirlesmodèlesengrandou réduits,ou, à défaut, les dessinsoula description des machines,instruments,appareilset outilspropresà l'agricultureet aux arts industriels.1k courspublicset gratuits sont attachésau Conservatoire. Il y existe,en outre,uneécolegratuitede dessinet de géométriedescriptive.


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17 Lessalleset galeriesdescollections sontouvertesau publiclesdimanches et jeudis, depuis10 heuresjusqu'àt\. La bibliothèque du Conservatoire et les galeriesduPortefeuilleet desBrevetssont ouvertesau publictouslesjours, exceptéle lundi,de 10à 3heures. Pardécisionministérielleen datedu28avril 1848,le dépôtdesétalonsprototypes despoidset mesures,qui existaitau ministèredu commerce, a été transféréau Conservatoiredes arts et métiers,où se fontmaintenantles vérifications et toutesles opérationsquis'y rattachent. —Morin(Arthur),G. 0. -$, membrede l'Institut,généralde diviAdministration. —Huguet$?,agent sion d'artillerie,directeur.—Tresca$?,ingénieur, sous-directeur. comptable. COURS HAUT ENSEIGNEMENT PUBLIC, — desSciences, Professeurs. BaronCh. Dupin,G. 0. •$;, sénateur,del'Académie Géométrie appliquéeauxarts.—TomRichard,suppléant, Dela Gournerie .idem.— ^, ingénieuren chefdes pontset chaussées,Géométrie descriptive.—Trescaijfe,sousdirecteurdû Conservatoire, Mécanique appliquéeaux arts.—•Trélat(Emile)^, Constructionsciviles.— Becquerel(Edmond)^, Physiqueappliquéeaux arts. — Péligot (E.) 0. $fc,de l'Académiedes Sciences,Chimieappliquéeaux arts. — Payen, 0. ^, del'Académie desSciences,Chimieappliquéeà l'industrie.—Molli%,Agriculture.— Boussingault, —BaudeC. 'Sf,de l'AcadémiedesSciences , Chimieagricole. ment S-, Zoologieappliquéeà l'agricultureet à l'industrie.— Alcanift, Filatureet tissage.— Persoz, 0. ^f, Teinture,impressionet apprêtdestissus.— Wolowski, 0. $, de l'Académie des Sciencesmoraleset politiques,Législationindustrielle.— Burat(Jules)^, Administration et statistiqueindustrielles. ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE ~ Géométrie élémentaire et descriptive: LeRoux.—Dessin desmachines Professeurs.— —Dessinet moulaged'ornement etdel'architecture: Wormser. etde figure: Lecomte —Bresdon*fe,surveillantdescourset del'École. (Emile). ECOLECENTRALE SES AHTSET MASDFACTUHES Ruedes Coutures-Saint-Gervais, 1. Directionet administration.—Lavallée, 0. ^, directeurdel'École.— Gardet^, sous-directeur.— Chabrier,agentcomptable.— Guilot >flf,économe."— Cauvet, directeurdesétudes.—Sarrazin,sous-directeur desétudes.—De Lapeyrouse, secrétairede la directiondesétudes. L'Écolecentraledesarts et manufactures,fondéeà Paris en 1829,est devenue, auxtermesde la loi du19juin 1857,établissement de-l'État,et relève,à ce titre, du ministrede l'agriculture,du commerce et destravauxpublics.Ellecontinueà former desingénieurspour touteslésbranchesdel'industrieet pourlesentreprisesd'utilité publiquedontla directionleur est confiéepar les compagnies industrielles,les communeset lesdépartements. La duréedesétudesestde troisans. L'Écolene reçoitque desélèvesexternes. Les étrangersy peuventêtre admiscommelesnationaux ; leur admissiona lieuaux mêmesconditions. 2


— 18 — et aprèsavoirjustifiéqu'on a eu dixOn n'y estadmisquepar voiede concours septans révolusau 1erjanvierdel'annéedans laquelleonse présente. d'aoûtjusqu'aumilieud'octoa lieuà Paris,depuisle commencement Leconcours bre.Les candidatsqui désirenty prendrepart doiventen fairela déclaration,par 1. écrit,avantle 25juillet,au secrétariatdel'École,rue des Coutures-Saint-Gervais, l'admission est Le programme desconnaissances envoyégratuitement exigéespour à ceuxqui enfontla demandeaudirecteurdel'École. Un certainnombred'élèvessontentretenusà l'Écoleauxfrais del'État oude leur de l'État département.Lescandidatsqui désirentprendrepart aux encouragements doiventen fairela déclarationpar écrit, avantle 1eraoût,à la préfecturede leur d'unedemandemotivéeadressée'au cettedéclarationest accompagnée département; ministredel'agriculture,ducommerceet destravauxpublics. Enseignement. Professeurs,membresdu conseildesétudes.—Dumas,G. 0. ^f, desSciences(fondateur), sénateur,del'Académie présidentduconseildesétudes,Chi— Béranger^, ingénieuren chefdes pontset chaussées(en retraite), miegénérale. — Ferry%, Métallurgie. — Perdonnet,0. -&S industrielle. vice-président, Mécanique Cheminsde fer. —Payen,0. #, del'Académiedes Sciences,Chimieindustrielle.— des Sciences,Chimieanalytique.—Thomas-g;,PhysiPéligot,0. ^, del'Académie demachines.— queindustrielle,machinesà vapeur.—Callon(Ch.)^r, Construction des et secrétaire du conseildes Mary,0. $, inspecteurgénéral ponts chaussées, des •§, secrétaire-adjoint, Exploitation études,Travauxpublics.— Burat (Àmédée) mines. générale.— Martelet%•,GéométriedescripProfesseurs.— Masson>&,Physique Histoirenaturelle.—Caliours%-,Chimiegénérale.— Sonnet#, tive.— Doyère-ft% —Faure^î, Transformation demouvement. Analysegéométrique, mécanique générale. —Beaulieu^j, ingénieuren chefdes pontset chaussées,adjoint,Travauxpublics.— Salvetat^, Céramiqueet teinture.— Delacroix,Législationindustrielle. ÉCOLES IMPÉRIALES D'ARTS ETMÉTIERS Cesécolessont sousl'autoritédu ministrede l'agriculture,du commerce .et des travauxpublics;ellesontpourbut de formerdessujetsquijoignentà la pratiquedes arts mécaniquesl'instructionthéoriquenécessairepour lesexercerd'unemanière éclairée. Les élèves,au nombrede troiscentspar école,sont nomméspar le ministre.Six centsoixante-quinze sont entretenus, en tout ouen partie, aux fraisdu gouvernement; deux cent vingt-cinqsont pensionnairesau prix de cinq cents francs par année. D'aprèsl'arrêtédu19décembre1848,quirégitaujourd'huicesécoles,il a étéattribuéà chaquedépartement une placed'élèveà bourseentière,deuxà troisquarts de bourseet deuxà demi-bourse.11en a été attribuéhuit à la Soeiétéd'encouragement pourl'industrienationale,dontsix à titre gratuitet deuxàtrois quarts de pension. LeBrun$i, inspecteur desécoles.— Isabelle(Ed.)ij£,architectedesécoles. Ecoleimpérialed'arts et métiersd'Aix: Andrieux,directeur. Ecoleimpérialed'arts et métiersd'Angers: Marinier,0. $j, directeur. Ecoleimpérialed'arts et métiersde Châlons: Saineuve,0. •$;,directeur.


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MINISTÈRE DE LA GUERRE RueSaint-Dominique-Saint-Germain, 90; et les bureaux,mêmerue, 86et 88. S. Exe.M. le maréchalcomteRandon,G &, sénateur,ministresecrétaired'État au départementdela guerre. Cabinetdo ministre.—Ribourt(P. F.),C. eg, colonelau corpsd'état-major,chef. — Ferdasne-Delépine, chefdebureau. Sixièmedirection(dépôtdela guerre).— Blondel(Lucien-Antoine), C. •$,«, général de brigade,directeur. Premièresection: Géodésie,Topographie, Dessinet Gravure.— Levret(Hippolyte-Louis),C. ^, colonelau corpsd'état-major,chef.— Révision,classementet conservation descalculsastronomiques et géodésiques ; rédactionde la partiescientifiqueduMémorialdu dépôtdela guerre; conservation desinstruments^d'astronoetc.; préparationet miseau netdesmatériauxtomie, de géodésie,de topographie, pographiques pour toutesles carteset dessins; exécutiondes aquarellesmilitaires, dessins,etc.; gravurede toutesles carteset retouchedes cuivres;enluminuredes cartesgravées;magasindescarteset livresdu fondsdu dépôt; achatet conservation des cuivres;impressionet tiragedes cartes;impressiondu Mémorial du dépôtet des à publier;autographie descartesdépartementales; achatsdeslivres,cartes, ouvrages documents ou les archivesdu dépôt;adminishistoriques,etc., pour la bibliothèque trationet comptabilité des dépenses y relatives. Deuxième section: Travauxhistoriques,Statistiquemilitaire,Bibliothèque. Arehir-eshistoriques, Carteset Plans.—Saget(Eug.),C. $*,colonelau corpsd'état-major, chef.— Classement et conservation des archivesrelativesà.l'histoiremilitairede la France; rédactiondes opérationsmilitairesdepuis1792; histoire des régiments depuisleur création,et généralementtous les travauxhistoriques;examenet classementdes principauxtravauxtopographiques etmilitairesexécutésannuellement par les régiments;réuniondesdocumentsrelatifsà la statistiquemilitaire;examendes travauxet ouvragesmilitairespubliésà l'étranger; rédactiondela partie historique et militaireduMémorialdu dépôt;conservation des archivesmanuscritesdu dépôt antérieuresà 1792,de la bibliothèque et de la collection généraledescartesmanuscriteset gravées;conservation des aquarellesmilitaires,tableauxet objetsd'art. DÉPÔT CENTRALD'ARTILLERIE Place Saint-Thomas-d'Aquin, 1. La directiondu dépôtcentraldel'artilleriecomprend, tant pourla surveillance des travauxquepour l'exécution desordresduministre: L'atelierde précision;— l'atelierdesgrosmodèlesdu matériel;— l'atelierdesmodèlesd'armes; — le muséede l'artillerie; — le muséedes grosmodèles ; — les archivescentralesde l'artillerie; — la bibliothèque;—la collection desplans,carteset dessins. Les officiers et employésde.cetétablissement sontsouslesordresdu présidentdu comitéde l'artillerie,directeurdu dépôt. Ducos,vicomtede la Hitte,G. ^s,généralde division,sénateur,présidentducomitéd'artillerie,directeurdu dépôtcentral. " D'Ouvrierde secrétairedu comité,chargéduservice Villegly ^, lieutenant-colonel, dol'artillerieau dépôtcentral;—Dourandou d'artillerie,adjointau $î, chefd'escadron


— 20 — conservateur secrétaire.— Penguillyl'Haridon,0. % chefd'escadron'd'artillerie, dumusée.—Terquem,0 jfc,professeurdesciencesappliquéesetbibliothécaire.— de dessin,archiviste.—Ducoudray,^, conserva0. *, professeur Gardeur-Lebrun, teur descarteset plans. musée d'artillerie Place Saint-Thomas-d'Àquin, 1. Penguillyl'Haridon,0. -£;,chefd'escadrond'artillerie,conservateur. et On est admisà visiterle muséed'artillerielejeudi,exceptélesfêtesnationales, fêtesconservées, avecunepermissiondu présidentducomitéde l'artillerie,délivrée — Lesétrangersy sontadmisle mêmejour sur la présentation parle conservateur. deleurspasse-portsnon périmés.— Le muséeest ouvertde midià quatreheures.

MINISTÈREDE L'INSTRUCTIONPUBL1ÛUEET DES CULTES Ruede Grenelle-Saint-Germain, 110. de S.Exe.M.Rouland,G.0^;, sénateur,ministresecrétaired'Étatau département l'instructionpubliqueet des cultes, présidentdu conseilimpérialde l'instruction publique. Henride Larozerieî§, chefde bureau,secrétaireparticulierduministre. Cabinetduministre..—Rouland(Gustave) ^, directeurdupersonnelet du secrétariat général,chefdu cabinet.—Du Mesnil,chefde bureau,secrétaire. Comitédes travaux historiqueset des sociétés savantes. — On arrêté du 22février1858a réorganisélescomitéshistoriquesinstituésprès le ministèredepuis 1834, et réunisen comitéuniquepar l'arrêtédu 14 septembre1852.— Le comité des travauxhistoriqueset dessociétéssavantesestdiviséen troissections,qui sont appelées'àdélibéreret à donnerleur avissur les diversprojetsde publicationpour la Collectiondes documents inéditsrelatifs à l'histoirede Fronce; sur la formation deslistesde correspondants du ministère;sur les encouragements qui peuventêtre accordésauxsociétéssavantes;•sur les demandesde reconnaissance légaleformées et par ces sociétés.Lessectionsprésententau ministrela liste des correspondants desmembresdescompagnies savantesqui leur paraissentmériterdesencouragements ou des récompenses descorreshonorifiques ; , elles examinentlescommunications • pondants, ainsique les publicationsdes sociétéssavantes.— Le comitése réunit des travauxdessecquatrefoispar an en assembléegénérale;il prendconnaissance tions,préparelesquestionsquiserontproposéesau ministrepourle concoursannuel établipar le mêmearrêtéentrelessociétéssavantes,et dresselaliste desmémoires quilui semblentmériterlesprix. Il a desmembreshonorairesquipeuventassisterà touteslesséances.Il est présidépar le ministreou par un desprésidentsde section, du comité.— Chaquesectionse réunit une foispar mois: le lundi. vice-présidents Sectiond'histoireet de philologie: Thierry(Amédée), C. ^, sénateur,membrede l'Académie des Inscriptionset Belles-Lettres, vice-présidentdu comité,présidentde la section. Sectiond'archéologie;Grange(marquisdela),G.0. *, sénateur,membredel'AcadémiedesInscriptions et belles-lettres, du comité,présidentdelasection. vice-président Sectiondes sciences : Le Verrier,0. •>$,sénateur,directeurde l'Observatoire im-


24 _ des Sciences,vice-président du comité,présipérialde Paris,membrede l'Académie dentde la section. Écolefrançaise d'Athènes.— Oneordonnancedu11 septembre1846a institué à,Athènesune écolefrançaisede perfectionnement pourl'étudedela langue,del'histoireetdes antiquitésgrecques. Cetteécoleest placéesousla directiond'un professeur deFacultéou d'unmembrede l'Institutnommépar l'Empereur,et sousla surveillanceet l'autoritéduministredeFranceprès leroide Grèce. de Faculté,directeur. Daveluy,C. $, docteurès-lettres,ancienprofesseur des arts et édificesreligiedx.—La commission Commission des arts et édifices endatedu16décembre1848, religieuxa été instituéepar un arrêtédu gouvernement et réorganisée par décretimpérialdu 7mars 1853.Sesmembressontnomméspar le ministrede l'instructionpubliqueet descultes.Elle est chargéede donnerson avis sur l'emploides créditsportésaux chapitres39, 40,43, 44, 46et 48du budgetde des cultes.La commission l'administration se subdiviseen trois sections.En l'absencedu ministre,elleest présidée,soitdanssesréunionspar section,soitdansses réunionsgénérales,par le directeurgénéralde l'administrationdescultes.Elletient au moinsdeuxséancespar mois.— Trois inspecteursgénéraux,nommésannuellementpar le ministre,sont préposésau servicedestravauxdiocésains.Ils fontnécessairementpartie de la sectiond'architectureet de sculpturependantladuréedeleur mission. A.de Contencin,0. &', directeurgénéralde l'administration descultes. Sectiond'architectureet de sculpture.— Comtede Morny,G.%t, présidentdu Corpslégislatif,membredu conseilprivé.— Généra!baronde Béviile,C. &, aide de campde l'Empereur.— Mérimée,0. $, sénateur(del'Académie française),inspecteurgénéraldesmonumentshistoriques.—De la Saussaye,0. ^f (de l'Académie desInscriptions et Belles-Lettres).— L'abbéÉglée^, chanoinetitulairedel'archevêché deParis. — Blanche,0. #, ex-secrétaire généraldu ministèrede l'Algérieet des colonies.— Baronde Guillicrmy^, conseillerréférendaireà la Courdes comptes. —Le chefdela 2° divisionde l'administrationdes cultes.—Le chefdela sous-directiondes cultesnon catholiques.— De Cardaillac,chefde sectionau ministère d'État. —Les troisinspecteursgénérauxdes travauxdiocésains.— Duban,0. &, — Duc ej£,id. — Questel^, id. architectedu gouvernement. Sectiondesvitraux peintset ornements CimtedeLaborde(Léon),0. L$; religieux.— des Inscriptionset Belles-Lettres), directeurgénéraldesArchivesde (del'Académie des Sciences), administrateurde la Mal'Empire.— Regnault,0. # (del'Académie nufactureimpérialede Sèvres.—Delacroix(Eug.),C. $;, peintred'histoire,membre de l'Académie desBeaux-Arts.— Flandrin*-, peintred'histoire.— Baronde Havelt *. —Auber,C. ^ (del'Académie Sectiondesorgueset de la musiquereligieuse. des directeurdela musiquede la chapellede l'Empereur,directeurdu ConBeaux-Arts), servatoireimpérialde Musique.—•Thomas(A'mbr.), 0. -1$(del'Académie desBeauxArts).—Medermeyer,compositeurde musique, directeurde l'Écolede musique L'abbéLegrand, religieuse,à Paris.'— Clément(Félix),professeurde musique.—-• —Benoist^f,professeurd'orgueau Conservatoire curéde Saint-Germain-l'Auxerrois. impérialde Musique.— Hamel,jugelion,au Tribunalde lre instancede Beauvais. — Schneegans,archivistedu départementduBas-Rhin. — Morelot(S.), archivisteà Dijon.— Régnier,ancienjuge de paixà.Blamont(Meurthe). paléographe, Comitédes inspecteursgénérauxdes travauxdiocésains.— Le directeurgénéral de l'admin.des cultes,président.— Le chefdela 2°division.—Vaudoyer,0. i£, architecte.—ViolletleDuc,0. &, id. — Labrouste(Henri),0. *. Rapporteurs'prèsle comitédes inspecteurs généraux.—Abadie%f. —Alphonse


— 22 — Durand.— De Mérindol.— Ohnet.— MauriceOuradou.— Ruprich Robert. et du comitédesinspecteursgénéraux Ch. Bertheault,secrétairede la commission destravauxdiocésains.

MUSÉUMD'HISTOIRENATURELLE Jardin des Plantes. méthoest composé de plusieursgaleriesoùse trouventdisposées Cet établissement appartenantaux troisrègnesdo la nature;d'un vastejardiquementdescollections din dontplusieursparties,ouvertesaux élèves,sontdestinéesà l'étudedola botanique et de la culture;des serres chaudeset desserrestempérées; d'une ménagerie d'histoirenaturelleet d'amphithéâtrespould'animauxvivants; d'une bibliothèque iescours. Lescourspublics,au nombrede quinze,se font dansles amphithéâtres,dansles Il y a, on outre,des leçonsdedessinet de peintureappligaleriesetà la campagne. quésà l'histoirenaturelle. de zoologie, de botanique,de minéralogie Les galeriesd'anatomie,d'anthropologie, sontouvertesau publicles dimanches, de midià quatreheures,et les et de géologie, mardiset jeudis,dedeuxà cinqheures, depuisle 1erfévrierjusqu'au30 novembre, etde deuxheuresjusqu'àla nuit pendantlesmoisdedécembreet de janvier; ellesle sontaux personnes muniesde cartesou de billets,et aux étrangerssur la présentationdeleur passe-port, lesmardis,jeudiset samedis,depuisonzeheuresjusqu'àdeux. Lesétudiantsreçoivent,en suivantles cours,des cartesd'entréequi peuventleur servirtoutel'annéecourante.Lesbilletsne serventqu'uneseulefois. La bibliothèque est ouverteaux lecteurs,de dixheuresà trois,tousles jours, les et lesfêtesexceptés. dimanches La ménagerieest ouvertetous les jours,depuisonzeheuresjusqu'à quatre en hiver,et jusqu'àcinqen été. Le jardin fournitaux établissements publicsqui lui sont analoguesdes graines d'arbreset de plantesutiles aux progrèsde la botanique,del'agricultureet desarts, et entretientunecollectionde plantesofficinales destinéesà servir auxétudesdes élèveset à être distribuéesauxmaladespauvrescommemédicaments. Toutest gratuitdans l'établissement;-en conséquence,les garçonsde servicedes et deslaboratoires,les gardiensdesanimauxde la ménagaleries,de la bibliothèque gerieet les garçonsjardiniers,ne doiventrecevoir,sousaucunprétexte,ni rétribution,ni donvolontaire. : Cordier,G. 0. ^-, de l'AcaProfesseursadministrateurs, par ordre d'ancienneté — Chevreul,C. $-, del'Académie démiedesSciences,Géologie. des Sciences,Chimie — Flourens,G. 0. $, del'Académie appliquéeauxcorpsorganiques. françaiseetde celledesSciences, desSciences, Physiologie comparée.—Valenciennes i&-,dol'Académie et zoophytes.—Brongniart(A.),0. ^r, .de l'Académiedes Zoologie,mollusques Sciences,Botanique.—Becquerel, 0. $;, de l'AcadémiedesSciences, Physiqueappliquéeà l'histoirenaturelle.— desScienceset de l'AcadéSerres,G. $.<,de l'Académie — Geoffroy-Saint-Hilaire mie impérialede Médecine, Anàtomiecomparée. (Isidore), 0. $;, de l'Académie desSciences,Zoologie, mammifères et oiseaux, directeur.—Milne des Sciences,Zoologie, Edwards,O. ^, del'Académie insectes,crustacéset arachnides.— Delafosse —Docaisneî&.-itf.,: îg-, de l'AcadémiedesSciences,Minéralogie. Culture.— auxcorpsinorganiques.—Ville Frémyî&',ù/.,Chimieapp]iquée (Georges)^, Physiquevégétale.—De Quatrefages * , de l'Académiedes Sciences,Anàtomieet


— 23 — histoirenaturellede l'homme,secrétaire.—Duméril(A.;, Zoologie,reptileset poissons. Prévost(F.),Zoologie(mammifères Aides-naturalistes: et oiseaux).—Pucheran, et oiseaux).— Guichenot,Zoologie(reptileset poissons).— Zoologie (mammifères et zoophytes.—Huppé, — D'OrRousseau(L.),Mollusques et zoophytes. — Blanchard,Insectes,Mollusques —Lucas*&, bigny(Gli.)^, Géologie. crustacés,arachnides. Zoologie,insectes,etc. — Tulasneife, de l'Institut, Botanique.— Gratiolet$£, —Naudin,Culture.— Janhetaz, Anatomie comparée.— Gaudry^e, Paléontologie. Minéralogie.— Becquerel(Edm.)^, Physiqueappliquée.—Jacquart Anatomie (H.,)e&-, et histoirenaturellede l'homme.—Philipeaux,Physiologie Chic omparée.— Cloèz, — Gris (A.), Botanique,physique mie,organique.— Terreil,Chimieinorganique. végétale. : Desnoyers Bibliothécaire $r. Gardedesgaleriesd'histoirenaturelle: Kiéner(L.)$».—Desgaleriesd'anatomie: : Spach$£. Rousseau(E.)=#.—De botanique Jardinieren chef-:Pépin^. Chefdu secrétariat: Prévost(H.)%.

MINISTÈRE DE; (^.INTÉRIEUR Ruede Grenelle,101; les buréàiïx,Bïème 66. rue,103, et Bellechasse, S.Exe.M.le comtede Peiîsigky,G. fâ, sénateur,membredu conseilprivé, ministresecrétaired'État au départementde l'intérieur. DIRECTION GÉWBRALE DE L'ÎMPÏUIHERIS ET DE LALIBRAIRIE Le vicomtede la Guéromiière,C. ^, conseillerd'État en serviceordinaire,chargé dela directiongénéralede l'imprimerie,de la librairie,de la presse temporairement etdu colportage. Cabinetduconseillerd'État.—DeCourcelles •$;,secrétairedela directiondesservices.—Correspondance générale.— Correspondance particulière.—Directiongénéraledesservices.—•Examenpréalabledesrapportsprésentésà la commission du —MoniteurdesCommunes. — Affairesréservées. colportage. Tarbédes Sablons,auditeurau Conseild'État, attachéaucabinet. . Presseet colportage.— ( Ceserviceest placésousla directionimmédiatedu conseillerd'État.) lrc Section.—Administration.— Dronsardij£, chef.—Applicationdu décret et interprétation"des organiquedu17février1852.—Application loisantérieures.— desmatièreslégislatives.—Statistiquede la presseparisienneet déparPréparation tementale.— Autorisations — Correspondance et cautionnements. avecles préfets.— Annonces de l'art. 32. judiciaires.—Communiqués.— A vertissements.—Application — Personneldela presse.—Dossiersdesjournaux,deleurspropriétaires et deleurs rédacteurs.— Archives.—Comptabilité.—Bibliothèque.—Expéditionnaires et autographie. 2e Section.— Presse française.— DeSavignac,chef. — Examendes journaux belges.—Examende touslésjournauxde Paris et des départements. —Rapports quotidienssommaires.— Rapportsd'ensemblesurla pressequotidienne, surla presse sur la presseindustrielleet financière.— Revueset brochurespolidépartementale,


— 24 — à tiques.— Journauxlittéraireset scientifiques.— Rédactionet communications faireaux journaux. 3e Section.— Presseétrangère.—Gourdon$£, chef.— Traductiondetous les desarticles.— Extraitsautographiés.—Rapports journauxétrangers.— Sommaires — Statistiquede la presseétrangère.— Relationsavecles correspond'ensemble. —Presseallemandeet du Nord.—-Presse dants. — Presseanglaiseet desEtats-Unis. desÉtatsdu Midi. Serrurier-$f,chargétemporairement 4e Section.— Colportage.— Vicomte de la du colportage.—Surveillance section,commissaire-rapporteur près la commission généraledes colporteurs.—Examende tous les livreset gravuresdestinésau colpordonnéà la préfecturede police.—Examen et résumédes tage.—Ordre d'estampillage du colportage.— Renseignements et instructions rapportsdestinésà la commission — Relationsaveclesauteurs.—Etudedespublications auxlibraires-éditeurs. populairesà encourager. Divisionde l'imprimerie,de la librairie et de la propriété littéraire. — Juillerat$, chefde division. 1erBureau.—Imprimerieet librairie.—(Lechefde divisiondirigele 1erbureau.) — Surveillance généralede l'imprimerieet de la librairie-—Brevetsd'imprimeurs en lettres,d'imprimeurs-lithographes, en taille-douce et do libraires.— d'imprimeurs Contraventions auxloiset règlements.—Autorisations depressesportativesetde petite — Dépôtlégal des ouvragesde toute espècepubliésà Pariset dansles dimension. etautorisation départements.—"Examen préalabledesgravures,estampes, lithographies, detoutenature.—Délivrance photographies, cartes,plans,emblèmes desrécépissésde — déclaration et de dépôt. Indemnitéslittéraires. 2eBureau.—Propriétélittéraire. —Pétiniaudde Champagnac, chefde bureau. —Exécutiondesconventions littérairesinternationales. desouvra—Enregistrement gesétrangers.—Délivrancedesrécépissésde dépôt.—Signaturedescertificatsd'oavecle ministredes rigine.—Etudesdesconventions projetées,— Correspondance affairesétrangères.— Librairievenantde l'étranger.— Vérificationdeslivres, des avecles estampes,de la musiqueet des productionsartistiques.—'Correspondance desfrontièresparl'intermédiaire inspecteurs des préfets.—•Instructionset renseignementssur la nationalitédesouvragesimportés,sur l'exécutiondeslois,règlements — Surveillancede la propriété'littéraire à l'intérieur.— Contreet conventions. façons.—Ordrede service.auxcommissairesde policede l'imprimerieet do la librairie.—Renseignements aux auteurset éditeursdansl'intérêtde laconservation deleursdroits. Inspecteurs générauxde l'imprimerieet dela librairie: Tremblairo ift. —Gallix-$:•. — Petit ^. —Desvergers <• de Saunois,inspecteuradjoint. Inspecteurgénéralde la propriétélittéraire Yvani?f. Commissaires de policede l'imprimerieetde la librairie: Gaillard.— Piras. Commission consultativepermanente pourl'examendeslivres, estampeset écrits destinésad colportage. —S. Exe. le ministrede l'intérieur, président.—Le vicomtede la Guéronnière, C. #, conseillerd'État en mission,chargéde présider en l'absencedu ministre —De Pongervillo,0. :§, de l'Académiefrançaise,viceLe vicomteSerrurier^r, commissaire-rapporteur. —Membresde lacomprésident.— mission: Blanche(Alfred),0. ^, conseillerd'État.—Didot,0. -&','membredu conseilmunicipalde Pariset delà commission de la Seine.—Foucher, départementale G.0. #, conseiller à la Courde cassation.— 0. %, ministreplénipotentiaire. Gadoin, — Baronde Jouvcnel%, députéau Corpslégislatif.— Latourdu Moulin,0. *, députéau Corpslégislatif.— LeRoux(Alfred),0. $-, député.auCorpslégislatif.— Magin,0. $-, inspecteurgénéralde.l'instructionprimaire.—Deîlaupas$:-,maître


— 25 — desrequêtesau Conseild'État.—MarquisdeMontlaur$, membredu conseilgénéral del'Allier.—Nisard,C. •$*,de l'Académie française.— Dela Noue,maîtredes — au de lrc classe Conseil d 'État. de l'imprimerie Petite, requêtes inspecteurgénéral et de la librairie.—'Kouland (Gustave)-#, directeurdu personnelet du secrétariat généralduministèredel'instructionpubliqueet descultes.—De Saint-Georges, C.fé, directeurde l'Imprimerieimpériale.— Vernois,0. ^, médecinconsultantde — de la sectiondu colportage,secrétaire.— Ch. Nil'Empereur. Thoret,sous-chef sard ^, chargédola bibliothèquedu colportage,secrétaireadjoint. Commission desarchivesdépartementales,communales et hospitalières.—Mem: Cornuau,G. *, conseillerd'État, secrétairegénéraldu mibresde la commission nistèrede l'intérieur..— Mérimée,0. ^;, sénateur,membrede l'Institut. — Comte Caffarelli $$, ancienpréfet,député.—ComteLéonde Laborde,0. $, de l'Académie directeurgénéraldesArchivesde l'Empire.— N. desInscriptionset Belles-Lettres, desInscriptionset Belles-Lettres, de Wailly*.', del'Académie membredu conseilde de l'Écoledes Chartes.— Paulin-Paris-%-,del'AcadémiedesInsperfectionnement criptionset Belles-Lettres.—De la Saussaye,0. $?, de l'AcadémiedeLyon. — Lacabane$, directeurde l'Écoledes Chartes.—De Stadler^5f,inspecteurgénéraldesarchivesdépartementales.—Francis des archives Wey,0. ^-, inspecteurgénéral —DeMartreszfr,chefdu bureau départementales.—Marion, archiviste-paléographe. dosarchivesdépartementales, secrétaire.

PRÉFECTURE DE LA SEIWE — Al'Hôtelde Ville. Bureauxouvertsde10à 5 heures. Administkation départementale.—Préfet : baronHaussmann, G. 0. # , sénateur. Sccrélairegénéral: Segaud,0. *:-. Conseillersdepréfecture:Loysel$, rueNeuve-St-Augustin, 69.—Marie (Sylvain) -^, ruedela Chaussée-d'Antin, 24.—Sebire 0. $, rue (A.) $?,Marsollier,5,.—Varcollier, 19.—Lançon,rue Caumar8. —Noyon,0. ^î, boulevardSébastopol, Mont-Thabor, tin, 15. Cabinetdu préfet. — Correspondance particulière.— Beaux-Arts.— Fêtes. — 1ersecrétaire,Laurand;2e secrétaire,Michaux. Bureaude travauxd'architecture: Chef,Bayard$,'. — Constructions nouvelles, travauxd'entretiendesédificesexistants: hôtelde ville,mairiesde Paris,égliseset temples,presbytèreset édificesdiocésains ; bourseset tribunaux; lycéeset établissementsd'instructionprimaire; halles,marchés,entrepôts,abattoirs,mursd'enceinteet bâtimentsdel'octroi; prisons,dépôtsde St-Deniset Vihers-Cotterets ; casernesde la etde sapeurs-pompiers, gendarmerie corpsde garde; greniersderéserve; cimetières ; d'architecture; carrières sous Paris, surveillancedes rapportsavec la commission carrièresdansl'étenduedudépartement. Travauxd'architecturedu départementet de la ville.Serviceordinaire. 1" Section.Hôtelde la préfecture,édificesconsacrésau servicedescultes.— Architecteen chef:Baltard(Victor)$. —Inspecteurs : Gilbert.— Pellieux.— Pérou. *" —Sous-inspecteur : Vauthier. 2e Section.Les barrièreset les murs d'octroi,les bureauxd'inspection, lespataen chef: Jay %:. —Inspecteurs : ches,les abattoirs,l'Entrepôtdesvins.—Architecte —Raveau.—Calliat*;. — Sous-inspecteur : Roberge. : Renault.— Conducteur 3e Section.Leshalleset marehés,les greniersde réserve,la douane,la fourrière,


— 26 — lescimetières.—Inspecteurs : Tougard.—Coulou.—Souslesmaisonscommunales, inspecteur: Lerat. 4e Section.Lesprisonsdu département,le dépôtdemendicitéde Villers-Cotterets, la maisond'arrêt de la gardenationale,la Morgue,les casernesde la gendardela gardedeParisetdessapeurs-pompiers, les corpsde garde. meriedépartementale, —Inspecteurs : Chapuis.—DeBourran. —Roger.—Pottier.—•Sous-inspecteurs : Thibout.— Garlin. 5eSection.—Lesétablissements affectés à l'instructionélémentaire(a-iles,écoles, enchef:Uchard.—Inspecteurs:Gancel.—Salleron.—Râteau. ouvroirs).—Architecte —Sousinspecteur: Dubel. lesmairieset les justicesde paix, la 0eSection.Lesétablissements universitaires, Bourseet le PalaisdeJustice.Architecteen chef: Bailly^. —Inspecteurs:Lemaistre. —Higonnet.— Sous-inspecteur : Guibout(A.). Travauxdescommunes rurales.Architectes : Lequeux, pourSaint-Denis;Naissant, pourSceaux. Travauxd'architecturedu servicedes promenadeset plantationsde Paris. Ingénieur, chefdu service: Alphand^s •—Architecteen chef: Davioud,boulevard : Fla2 (rivegauche).—Architecteordinaire: Hugé.—Sous-inspecteurs Sébastopol, — Dupézart.—Conducteurs : Taquard.— Vignoile. mant.—Chemin. Commission d'architecture.CetteCommission est chargéed'examinerles projetsde du serviceet des règlesde la construction, travauxau pointdevuedesconvenances et de donnerdesavissur lesdiversesquestionsquipeuventlui êtresoumises.Ellese : compose Duchefdela 3edivision,président; du chefdubureaudestravauxd'architecture; desarchitectesenchefdessectionsduserviceordinaire; desarchitectesdes arrondissementsde Saint-Denis et de Sceaux;ducontrôleurdes travauxet desréviseursfaisantpartiedela commission d'examendesdevis. Contrôleurdestravauxd'architecture: M.Renaud.—Commission de révisiondes devis.Réviseurs : Ferépère,président.— Feré (Paul).—Carrier. Inspection %, ingénieuren généraledescarrièresdu département.— DeHennezel chefdes mines,inspecteurgénéraldescarrières,ruede Tournon,20. Bureau,rueBonaparte, 18. —-Delesse*fë,inspecteurparticulierdes carrières,rue Madame,35. — 14- — Surveillancegénéraledes Lamé-Fleury >fe,idem, rue SNeuve-de-1'Université, carrièreseu exploitationdans le département;exécutiondes règlementssur cette matière:directiondestravauxde consolidation danslesanciennescarrièressousParis et horsParis,

SOCIÉTÉS

ARTISTIQUES

DE PARIS

— Association des artistespeintres,sculpteurs,architectes,graveurs,dessinateurs. Le baronTaylor,C. $, présidentfondateur.— Petitot, HoraceVernet, comtede Nieuwerkerke, HeririquelDupont,LéonCoginet,présidentshonoraires.— Picot, membrede l'Institut, présidentélu. — Ch. Lefebvre,A. de FonteDay,Etienne Blanc,LouisRochet,Dzanne,présidents.— Bolle-Lasalle,agenttrésorier,rue do Bondy,68. Comitécentraldesartistes.—Siégeantlespremieret troisièmevendredisde chaque


— 27 — moisà l'Hôtelde Ville.—Secrétairegénéral:Valat,hommede lettres,rue deParadis2. Poissonnière, — Séances,premieret troisièmemardisde chaque Sociétélibre des Beaux-Arts. mois,à l'hôteldeville; séancespubliquestouslesans.—Martin,agent, à l'Hôtelde dubureau: Président,A.Granger$£.— Premiervice-président, Ville.—Composition —Secrétairegéné"Rouget $s —Deuxième vice-président, DesjardinsdeMorainville. — — Labourieu. Premiersecrétaire A . Andréi. DeuxièmesecréThéodore adjoint, ral, taireadjoint,Corplet.— Troisièmesecrétaireadjoint,Ch. Fournies—Archiviste, P. Carpentier.—Trésorier,L. Fournier. la sculpture,la peintureetla gravure, SociétédesAmisdes arts, pourencourager fondéeavant1789,et rétablieen 1816,au'Louvre.—Le Blanc,secrétaireagentde la Société,au.palaisde l'Industrie(Champs-Elysées). et Académieuniverselledesarts et manufactures, sciences,musique,belles-lettres beaux-arts de Paris. —Présidentgénéral,LeRoi,ingénieurcivil.—•Séancestousles 22. mercredis,rue Notre-Dame-de-Nazareth, centraledesArchitectes,quaiMalaquais,3, Cercledessociétéssavantes. Société' Association desinventeurset artistesindustriels.— Le baronTaylor,C. ^, présidentfondateur.— Galy-Cazalat; Tresca; Delvigne;baron Séguier,à Bruxelles; EtienneBlanc,présidents.— Bolle-Lasalle, agenttrésorier,rue de Bondy,68. Sociétédu Progrèsde l'art industriel.— Présidentshonoraires,fondateurs: Le : comtede Sparre$£, Mirault^. — Président: Brochon.—Premiervice-président Guichard.— Deuxièmevice-président: D. F. Fayet$. —Secrétaireperpétuel: Th.Labourieu.— Trésorier: Turquetîl.—Premiersecrétaireadjoint: A. Corplet.— : MartinRiester.l Deuxième secrétaire: Mulleret.— Archiviste Sociétéimpérialedes antiquairesde France.Elletientsesséancesau Louvre.— C.îj£.—Vice-présidents: Président: comteE. deNieuwerkerke, Huillard-Breholles^, Marion. tenantses Sociétéfrançaised'archéologie pour la conservationdes monuments, séancesrue Bonaparte,44. — Président: de Caumont, rue Richelieu,63.


ADRESSES DES DOMICILIÉS

ARTISTES

PEINTRES

A

PARIS

Balze(R.), r. d'Erfurth,3. Bard(J. A.), r. Joubert,30. Abelde Pujol*:-,de l'Institut,r. Albouy, Baron(Stéphane),r. de l'Ouest,36. 14. Barré,r. d'Assas,1. Barrfere(E.), r. Sainte-Anne, 64. Acard,r. Duperré,8. 10. Barrias(F. J. ) i&, r. d'Amsterdam,71. Achard,r. desBeaux-Arts, Adam(Victor),r. Antoine-Dubois, 4. Barry (F. P,), r. des Martyrs,27. 51. Adam(Albert),r. Antoine-Dubois, 4. Basset,r. N.-D.-des-Champs, Aiffre(R. R. ), r.-deSavoie,5. Bauderonde Vermeron,r. Vintimille,16. 20. Aizelin(Mme),r. de Ménilmontant, Baudry(Paul),r. delà Pépinière,9. Alaux, 0. ^-, membrede l'Institut, r. Bayalos(Aiméde), r. de Sèvres,89. d'Erfurt,3, et à l'Institut,pavillonde Bazin,r. de Crussol,9. l'Ouest. Bazin'Ch.),r. Madame,3. 2. Aligny,r. Corneille,3. Bazin,r. Chanoinesse, Aligny(Th.) *J£,r.-Moiïsieur-le-Prince,Beaucé(J. A.),r. Snrpente,11. 22. 71. Beaujeu(de), r. d'Amsterdam, Allais(P. P. E.), r. du Cherche-Midi, 15. Beaulieu(de), r. de Fleurus,11; atelier, r. Saint-Lazare,' 54. mêmerue, 5. Amaury-Duval •$.<, Amiel(Félix),r. Lafayette,17. 74. Beaumé,r. Rochechouart, Anastasi(Auguste), r. Navarin,12. Beaunie(J.) -ift,r. d'Enghien,12. André(Jules) %L,r. Laval,17. Bédie(Mme),r. du Château-des-Fleurs,-1. Andrieu(Pierre),r. de Seine,54. r. Pigalle,77. Behmer(Hermann), Andrieux,r. duDragon,33. Bel, r. de Babylone,53. Antigna,quaiBourbon,21. Belaiffe,r. de l'Ouest,98. Appert(E.)^, r. d'Aumale,15. Bellangé(J.L. H.)£', r. de Douai,57. Arago( Alfred) %*, inspecteurgénéral Bellet(J.J.) *, r. du F.-Montmartre,42. des beaux-artsau ministèred'État, r. Bellevanx, r. de l'Ouest,48. desPyramides,3. Belloc*, directeurde l'Écoleimpériale et spécialededessin,de mathématiques, Armand,r. duBac,40. r. Laval,33. d'architectureet de sculpture d'orneArmand-Dumaresq, Aubert(J. E.), quaiSt-Michel, 19. ments, appliquésaux arts industriels, Axinfeld(H.),r. desBeaux-Arts, r. de FÉcole-de-Médecine, 5. 3bis. Aze(A.),cité Gaillard,1. Belly(Léon),r. desSaints-Pères,1. Balfourier (A.P. E.), r. Frochot,8. Beraud,quai Conti,15. Ballu,r. Meslay,18. Berenger,r. de Chabrol,24. Baltar,r. Cassette,41. Bermond,r. de Sèvres,19. Balthazard (comtede), r. Louis-le-Grand,Bernard(J. F. A. F.), r. de l'Abbaye,9. 31. r. de Beaunè,23. Bernard-Dorigny,


Bernardi(lechevalier),r.Le Peletier,19. Bouquet(Michel), r. Pigalle,77. S. r. Monsieur-le-Prince, Bernier,r. Bayard-Champs-Élysées, Bourbon-Leblanc, 11. Bertall,r. de Fleurus,16. 22, et r. Saint-Sulpice, Bertaut (Mme),cheminde ronde de la Bourdin(Alph.j,r. des Vignes-Passy, 10. barrièredel'Étoile,7. Bourdon,r. de frévise, 35. Berthier(Paul),quaiSaint-Michel, 19. sur émail,r. duFaubourgBourgeois (Mlle), Berthon 188. (MlleSidonie),r. de Lille,37. h'aint-Martin, Berthoud,r. de Berlin,29. Bourgeois (J.), r. du Regard,3. Bertier(L. E.), r. d'Enfer,06. Bourgouin(A.),r. Fontaino-Saint-Georges, Besnard(MmeLouise),r. Furstemberg, 0. 37. Besson(F.), r. du Monceau,3. 'Bourroux,r. de Seine,16. Bévaletpère, r. Notre-Dame-des-Champs, Boussetou 21. (A.),r. Louis-le-Grand, 12. Boutibonne (E.),r. Laval,20. Brandon(Ed.),r. Saint-Georges, 58. Bezard,r. Cadet,11. Bianelii(Nina),r. de Lille,49. Brascassat%?,membrede l'Institut, r. r. Pigalle,77. Bida(A.)-^c-, 56. Notre-Dame-de-Lorette, r. deParadis-Poissonnière, 47. Bremond(J.), r. de l'Abbaye,3. Billotey, Biennoury,quai St-Michel,19. Brendel(Albert),r. desMartyrs,27. Bignon(J. B.), r. du Vertbois,59. Bresson(Eug.),r. Beaubourg,49. Billotte,quaiBourbon,43. 70. Brion,r. Notre-Dame-des-Champs, Birat(Mme),r. Garaneière,7. 13. Briottet,r. Guénégaud,. Bisson(P.), r. Descartes,33. Brisset,r. du Délia,19. Blanc(C), r. Notre-;;ame-de-Lorette, 40. Brochart(C), r. Blanche,72. Blanchard(E.),r. Saint-Jacques, 101. 8.. Brongniart(Ed.Ch.),r. desBeaux-Arts, Blanchard r. Jacob,37. (Pharamondj, Brossard,r. des Martyrs,41. Blanchard(Emile),r. Bonaparte,82. Brown(L.),r. Moniholon, 24. Bocourt,r. d'Enfer,61. Browne(MmeHenriette),quaid'Orsay,1. Bodcm,r. du Bouloi,17. Brune (A.),cité Pigalle,5. Bohn(Guorman) r. Neuve-Bréda, 19. Brune(Mme),r. des Beaux-Arts, -;&-, 8. r. Saint-Lazare, Boilly(J.),r. de l'Est,7. 141. Brunel-Rocque, Bonheur(Aug.),r.de l'Ouest,50. Buisson,couret pass.de Rohan,3. Bonheur(MlleRosa),directriceet profes- Burette(Alph.),décorateurdu palais imseurde l'Ecolespécialede dessinpour périal des Tuileries,r. Chanaleilles, 13. lesjeunespersonnes,r. Dupuytren,7. Busson(Ch.),pi. Pigalle,4. Boniface, r. de Chabrol,14. 17. ^, r. deLaRochefoucauld, Cabanel(A.) r. de La Tour-d'Auvergne, 6. Cabart(Mme),r. d'Enfer,37. Bonnegràce, Bonnemaison r. Taranne,12. (de), avenuedes Champs- Cabasson, Elysées,107. Cabat(Louis),0. $£, r. Coq-Héron, 12. Bonvin(F.),r. Saint-Jacques, 189. Callault(Mlle),r. de l'Abbaye,10. Borione(Williams),r. de la Chaussée - Cambon,r. d'Arcole,2 bis. d'Autin,27 bis. Canon(Louis),r. Jean-de-Beauvais, 29. Bornschlegel (V.de),r. de l'Abbaye,3. Capelle,r. deFurstemberg,6. r. desFrançs-Bourgeois-Marais, Bouchard, Carbillet(P.),r. Saint-André-des-Arts, 37. 5. Carbonnel(Mme),r. Suger,5. r. duFaubourg-Poissonnière, Boudier, 138. Caron(J. B:),gai. Vivienne,52. Boudin,r. d'Enfer,54. 51. Caron,r. de Luxembourg, Bouguereau (W.A.).*,atelier,r. Carnot,3.*Carpentier(P.),boul.du Temple,30. Bouhat,r. Neuve-Bréda, 21. Can-ez,r. du Bac,53. Boulanger (G.R.), r. deLaRochefoucauld,Carrier(J. A.),r. de Douai,69. 64. Cartellier (Jérôme),r. Notre-Dame-de Boulard,r. Saint-Louis-Marais, 12. Champs j 53.


— '30 — Clabaut,r. desVieux-Augustins, 42. Cartier,r. de Bondy,5. 70. Clavier,r. deSeine-Saint-Germain, Casey(Daniel),r. Duperré,9. Gère, r. de Chabrol,18. Cassagne(A.),r. duBac,12. Càtenacci(H.),r. de Verneuil,20. Coedès,r. Vivienne,8. r. deBabylone,48. Cazes(Romain), Colïetier,r. Notre-Dame-des-Champs, 92. Chacaton(de),r. Jacob, 3. Cogniet(L.), 0.' .^r, de l'Institut, r. de Cliallamelaîné, professeurde dessin, r. Lancry,53. 30. des Boulangers, Cogniet(Mlle),r. des Vinaigriers,33v Coignard Champin,r. desPyramides,2. (L.),av. de Villars,7. 9. Champin(Mme),née Pitet, r. desPyra- Colas,pass. des Petites-Écuries, Colin(A.),r. de Grenelle-St-Germain, 59. mides,2. • 17. Colletde Longchamps Chaucel,r. G'uénégaud, (Mlles),r. Barouil3. Chandelier(Jules),quaiMalaquais, lère, 5. 23. Collin,r. Bonaparte,24. Cliaplain,r. deBoulogne, 25. Comte-Calix, p:-ss. Saulnier,25. Cliapipn,r. du Faubourg-du-Temple, 18. Cool(Delphine de),r. duVieux-Colombier,3. Chardin,r. Bellefond, Cornu'&;,boni,de Latour-Maubourg, Charlet,r. de Fleurus,1. 0; 18. Charpentier(Aug.), boul. Poissonnière, ateliers,r. Rousselet, 14. Cornu,r. d'Erfurth,3. Corot(J. B. C.)•;»;,r. Moutholon,18;ateCharpentier (Alfr.),r.Richelieu,38. 8. 58. liers,r. de Paradis-Poissonnière, Charruel,r. d'Anjou-Daupliine, r. de l'Abbaye,3. Cossmann r. Duperré,17. Chasselat-Saint-Ange, (M.), Chassevent pass.Ste-Marie, 3. • Couder(A-)^f, de l'Institut, r. d'Assas,7. (Gustave), Courbet(G.),r. Haulefeuille,32. Chassevent 3. (Charles),pass. Ste-Marie, Court(J.)^, r. dela Madeleine,17, et r. Chatelin,r. desBons-Enfants, 24. Chatillon(MmeLaure),r. St-Honoré, 30. 334. du Faubourg-Saint-Honoré, Chavete&,rueLaval,12. Coutance(Mlle),quai desGrands-Augustins, r. Pigalle,77. 17bis. Chavanes, Chazal(C.C), r. Carnot,7. 20. Coûtant,pass. desPetites-Écuries, Cheltma,r. Fontaine-Saint-Georges, 14. Couteaux,r. Laval, 9. r. du Faubourg-Saint-Coutel(A.),r. d'Enfer,57. Chemin-Dupontès, Couverchel r. Neuve-Saint-AugusDenis,84. (Alfred), Chenavard(Paul)$r, r. des Beaux-Arts,. tin, 47. 3bis. Crespelle(Emile), r. Fontaine- SaintChenou (Mme),r. du Colysée,10. Georges,42. 17. Curzon(P. A. de), r. Bonaparte,13. Cherer,r. Guénégaud, 35. Chéry,r. Cassette,41. Dagnau$t, r.- Saint-Georges, r. Antoinette-Montmartre, Chevalier, 24. DaUemagne (Mme),av. de Ségur,2. Chevandier déValdrome (P.),r. deLaTour- Daniel,r. de Bruxelles,32. 30. 3. d'Auvergne, Danguy,r. Campagne-Première, Chevignard,r. des Écoles,80, et r. dos Dantan^, cour Saint-Philippe-du-Roule, 5. 87. Beaux-Arts, Ch.ifferd (François),r. Turgot,1. Dantoine,r. Laval,23. Chintreuil(Ant.),r. de Seine,47. 136. Dargent,r. de Vaugirard, 18. Chocarne,r. du Faubourg-Saint-Honoré, Darjou(V.),r. Poissonnière, 157. Daroux(Mme),r. Papillon,5. Chorier,r. de Madame,54. Daubigny(C.F.)^, quaid'Anjou,13. Chrétien,r. Cuvier,16. Daumier,quaid'Anjou,9. Cibot,r. Notre-Dame-des-Champs, 83. Dauzats$r, r. Olivier-Saint-Georges, 14. Ciceri^, r. duFaubourg-Poissonnière, 56. David(Jules)•;$;,r. de Madame,35. Ciceri(Eug.),r. Laval,21. David(Louis-Jules), r. desSaints-Pères, 3.


Diazpère!jfe,pi. Pigalle,8. David(L.),r. Matignon,30. David(M.)*, r. de Lille,45. Diaz,r. Lafayette,21. 105. Didronaîné $, secrétairede l'ancienCoDavid(A.),r. du Faubourg-St-Denis, mité historique, r. Saint-Dominique342. jeune, r. Saint-Jacques, Davignon 23. DeBay(A.),r.Notro-Dame-des-Cbamps,73. Saint-Germain, r. de la Bienfaisance, Doré(Gustave),r. Monsieur-le-Prince, 48. DeBeaumont, 22. boul.des Batignolles,7. Doussault,quai Malaquais, 15. Dcbergue, r. Taranne,25. DeBois-Clievalier, Drojat(MlleElisa),quaiBourbon,25. 13. Drouart(Mme),r. des Saints-Pères,10. Debon(Hipp.)ir<des Petites-Écuries, r. de l'Ouest,54. Debourge(Vve),pass. Ste-Marie,il b. . Droz(Gustave), 22. Dub.asty (A.B.),quaiBourbon,29. Debras,r. Saint-Quentin, Dubois(François), r. des Beaux-Arts,5. r. Saint-Lazare,79. Decaen, 21. Dubouloz,r. Rocroy,23. Defonds (E.),r. Louis-le-Grand, Dubouloz(MlleSophie),r. Rocroy,23. DeGlavenas,r. du Dragon,32. Debarme(MlleA.), r. de Provence,67. Dubomjal,r. des Marais-St-Germain, 20. Dubuîe(Ed.)$.', r. d'Aumale,15. Dehaussy(Jules),r. Lafayette,21. r. Saint-Ferdinand-Ternes, 22. Bubufe(CM.) $£,r. de Boulogne, 21. Dejonquière, DeJussieu,r. Madame,47. Ducastin,r. Saint-Louis-en-1'Ile, 70. DeKorff(F.), r. de Rivoli,61. Dugand,r. de Seine,12. 5. . r. des Beaux-Arts, Dulong(Alphonse), 9. Délabre,r. Fontaine-Saint-Georges, Delacroix 53. Duiong(J. L.), r. de Seine,36. (A.),r. d'Anjou-St-Honoré, Delacroix 10. (E.), G. -$, de l'Institut,r. de ' Dumas,r. des Saints-Pères, 6. 71. Furstemberg, Dumoulin,r. du Cherche-Midi, r. Sainte-Marthe, 4. Duplat(P.L.),r. delà Vieille-Estrapade, Delaporte(Mme), 9. DelaRoche(G.F.),r. Chanaleilles, 11. Dupont,r. deLa Rochefoucauld, 64. r. de la Vieille-Estrapade, r. Fontanes,7. Delarozerie, 9. Duprat(Mllc), DeLaval(P.L.), r. de Courcelles, 40. Dupré,r. desGrands-Augustins,~25. Delestre 350. (J.B.),r. Saint-Jacques, Dupuis(Félix),quaid'Anjou,17. r. St-Maur-Saint-Germain, 1. Durand,r. Saint-Jacques, 174. Deligne, Durand(A.),pass.dela Bonne-Graine, Deligny,r. du Monceau,15. 15. De Moraine,avenuedu Manège,parc du Liurand-Brager ^.', r. d'Amsterdam, 71. 80. Grand-Montrouge. Durond,r. de Vanves-Plaisance, r. Bellechasse,'6. r. Caumartin,13. Demoussy, Dusautoy(Jacques-Léon), Deneff(MlleLudov.),r. Favart,2. Duval(MlleCaroline), r. Rousselet,31. Denuelle Duval-Lecamus (A.),r. du Bac,108. (Jules). i£, r. du ChercheDeSaint,r. Servandoni, 7. Midi,17. DeSay,r. Saint-Lazare,16. Duvaux(Jules),r. Oudinot,12. r. des Saints-Pères, Duveau(L.N.), r. Chabrol,16. • 54. Dcscostils, De Serres,r. Lafayette,34Eckhout,cité Fénelon,5. . Desgoffe.(A.-) $;, à.l'Institut,quaiConti,3. Edwala,r. Cassette,41. Despois père,r. de l'Est, 33. Emeric,r. des Saints-Pères,65. Desportes (Mme),r. dela Paix, 24. Empis(MmeSimonis),r. des Saints-Pèr. de Dunkerque,70. Delouche, res, 10. . Devedeux Etex(A.)S, r. Carnot,2, etr.de l'Ouest, (Louis),pi. Pigalle,S. Devéria(Eug.)$, r. desFossés-Saint-Jac- SO. Etex (Jules), r. de la Michodière,1. ques!,19. boul.Poissonnière, 22. Deverjenne, 14. Eustache,r. deBoulogne, r. de Douai,63. Deville, Evrard,r. de Navarin,10. r. de l'Odéon,16. ; D'Haez, Fabreguettes(F.),r. de Paradis-Poisson; D'Hastrel(Adolphe),0. $,, r. Roche- nière,47. - Faivre-Duner chouart,74. (L.),courSt-Philippe,88,


— 32 — Faure(A.),r. du Bouloi,17. Gastine,r. de Sèvres,23. 8. Gaucherel(Léon),r. de l'Ouest, 98. Faure,r.' Barouillère, 3S. Gauthier(MlleEug.),r. Laval,17. Fauvel,r. N.-D-.des-Chanips, Gauthier(Armand),r. d'Isly,8. Fauvelet (Jean),r. Grout-d'Arcy-Vaugirard, 19. Gavarni%t,routede Versailles,49. 31. Fechner,r. Hauteville,92. Gavet,r. Croix-des-Petits-Champs, 15. Gefl'roy, r. Sainte-Anne, 51. Fenaech,r. de l'Écliaudé-St-Germain, r. Jacob,42. Férogio(Fortuné), Genaille,r. Blanche,69. Feron(E.F.) *, à Conflans. Gendron,r. Pigalle,77. Gendron(A.)-$, r. Saint-Honoré, 408. Ferrand,r. de Savoie,5. Fichel(Bug.),boul.Pigalle,20. Gérard,r. deNavarin.20. Flandin(Eugène)-$r,r. deBerlin,18. Gérard,r. de l'Échiquier,10. Flandiïn(Hipp.),0. &, du l'Institut,r. de Gérûme-$;. r. Notre-Dame-des-Champs, 70. l'Abbaye,14. Flandrin(Paul)$», r. de l'Abbaye,3. 54. Gervais,r. Monsieur-le-Prince, Fiers $;, r. de Chabrol,22. Geslin,r. de l'Arcade,58. 32. Geslin,r. Madame,54. FJeury(Mme),r. Neuve-des-Mathurins, 10. Ghemar(Louis),r. Laval,26. Fleury,r. N.-D.-de-Nazareth, r. de,Beaune,31. Fontaine-Latour, Gide.r. dela Madeleine, 20. quaide l'École,8. Fontenay,Gigoux-:£.r. Beaujon,17. 13. Forestier,r. des Marais-St-Germaiu, Gilbert,r. do Verneuil,51. Fort (Sim.)$f,.r. du Cherche-Midi, 32. Gilbert(Mme),r. St-Sulpice, 18. Fort (MmeSiméon),r.duCherche-Midi, il. 32. Gilliaux,r. Ste-Marguerite-St-Germain, 21. 157. Ginain(Eug.),r. du Faub.-St-Honoré, Fortin,r. Neuve-Bréda, Girard( Ernest), r. Neuve-des-PetitsFossey,r. de Crussol,24. r. deVaugirard, 47. Champs,95. Fougère(MlleAmanda), Girardet(Ed.),r. Bréda,26. Foulquier(A.),quai desOrmes,70.' Foureau(Hugues),r. Bayard-Champs-ElyGirardet(Karl,r. Bréda,26. Girardet(Paul),r. Bréda,26. sées, S. Fournier(J.B. F.)$£,r. deVaugirard,93. Girardot,r. du Faub.-Montmartre, 21. 03. Français(F. L.) •$;,r. Carnot,3. Giraud(Cli.) $j,r. desÉcuries-d'Artois, Franchet, r. de la Cbaussée-d'Antin,Giraud(P. F. E.) $r, r. desÉcuries-d'Ar27bis. tois,63. Fréchou.r. Guénégaud, 9. . Girouard(MlleH.), r. de Lancry,7. Freeman(W.H.), r. Nve-St-Augustin, 49. Giroux(A.)-:£,r. Cadet,9. Frichot(MlleValentine), r. duTemple,198. Glaize(A.B.) $-, r. de Vaugirard,119. 22. Frillié,r. Monsieur-le-Prince, Glaize(P. P. L.), r. de Vaugirard,119. Frolich,r. Duperré,17. Gleyre,r. du Bac,94. Fromentin(Eug.)^, r. Boursault,22. 81. Gluck,boul. Montparnasse, 10. 23. Gagé,pi. St-Sulpice,' Gobaut,r. du Parc-Vaugirard, Gagnier,r. de Seine,47. 20. Gobert,r. Monsieur-le-Prince, 01. Godefroid, r. de'Douai,50. Galbruh,r. du Faubourg-Montmartre, Galimard(A.),r. Cassette,22. Gomien(Ch.),r. duFaub.-St-Honoré, 170, Gallier(Achille),professeurde dessin,r. Gosse(N.L. F.) &, r. de Lancry,7. de la Pépinière,78. r. des Saints-Pères, 30. Gouillet-Boieldieu, Gambard,r. Lafayette,34. Gouin(A.),r. Louis-le-Grand, 37. Gamendu Pàquier(Mme),r. Royer-Col-Gourlier,quaiMalaquais,3. lai'd,17. Grandchamp,r. de la Fontaine-St-GeorGariot(P.C), r. deBabylone, 68;ateliers, ges,21. r. Oudinot.6. Gravier(Mme),r. de Sèvres,78. Garnier,r. de l'Est, 7. Grenet(D.),r, Pauquet-de-Villejust, 10.


— 33 — Grenierde St-Martin(Francisque)$, r. Holfeld,r. Lafayette,21. 19. desSaïnts-Peres, r. Turgot,5 et 7. Holsaffel, Grenierde St-Martin(Henri),r. Bona- Horsin-Déon, r. Chabanais, 1. de Léoménil, r. Vanneau,10. parte, 5. Houssaye 23. HoussayedeLéoménil Grevedon (P.L.H.)*, r. Neuve-Bréda, (Mme),r. Vanneau, Grimault,r. de la Visitation-des-Dames-10. 3 ter. r. deLa Rochefoucauld, Sainte-Marie, Houssez, 48. Grobon 4. -« Hubert(J. B.),r. de l'Université,29. (F.F.), r. Honoré-Chevalier, Grobon(Eug.j,r. Honoré-Chevalier, 4.' Huet(Paul)#, r. de l'Ouest,26;domicile, r. Vavin,6. Grosclaude (Louis),r. Taitbout,SO. Grumholtz,r. Bonaparte,39. Hugot,r. de Chabrol,18. Griin(MmeEugénie),r. Jacob,19. Imer, r. La Bruyère,7. Gsell(G.J.), r. St.-Sébastien,43. Ingres,G.0. ^, de l'Institut,professeur à l'ÉcoleimpérialedesBeaux-Arts, Gudin,0. -$:,r. Balzac,20, Beaujon. quai Guemier,r. d'Hauteville.55. Voltaire,11, et au pal. del'Institut. Guérard(Eug;),r. Lafayette,21. Isabey(E.),0. i&,r. Laval,26;domicile, r. Blanche,70. Guérin(Félix),r. de Seine,1. Guérin,r. de Lille,30. Izambert,r. de Fleuras,27. Guet-$;,placeVendôme, 26. Jacobber&, r. du Faub.-St-Denis, 43. Guffroy (Mme),r. du Bac, 53. Jacobs,r. des Marais-St-Martin, 48. r. de Vaugirard,17. Guichard,r. des Sts-Pères,14. Jacquêmes, Hadamard(A.),r. Christine,1. Jadin(Godefroy) 8. $*,placeVendôme, 37. Jalabèrt(Ch.J,r. Chaptal,9. Hamel,r. d'Amsterdam, Hammari r. d'Enfer,119. (Ed.),r. deDouai,26. Janet-Lange, Hamon(J. L.) *&,r. de l'Ouest,56. J.aunez(MlleLina),r. de Berry,13, cité Harlé,r. de Bruxelles,32. Odiot,l. r. des Beaux-Arts, 17. Jeanron(Ph.A.),pourtourdu Théâtrede Harpignies(H.), Hauthier(MlleEug.), r. N.-D.-de-Lorette, Grenelle,3. 58. Jobbé-Duval (Félix),r. de Vaugirard,136. Jodin (Mme),quaid'Anjou,37. Hébert,r. de Laacry,7. Hébert(Ernest)^, r. de Navarin,11. Jollivet*%,citéMalesherbes, 11. Hébert(E.L.), r. desBlarais-St-Martin, 22. Joly,r. desBeaux-Arts, 6. Hedouin,r. de l'Université,58. Jourdan,r. Chaptal,9. Heilbuth(F.),r. de Laval,26. Jouy(J. N.),r. Laval,26. Heim,0 ^, de l'Institut, professeurà Jude (Ch.),placeVintimille,3. l'Écoleimpérialeet spécialedesBeaux- Jugelet^, r. dela Ville-l'Évêque, 58. . Julia,r.dela Visitation-des-Dames-Ste-MaArts,à l'Institut,quaiConti,25. Henault(Antoine),r. de Seine,35et 37. rie, 3 ter. Hennet(Alph.),placede la Madeleine, 30. Julienne(E.),boul.St-Martin, 4. 6. Henry,r. St-Hyacinthe-St-Michel, Jung(Th.).r. de Grenelle-Saint-Geraain, Herbelin(Mme), r. deValois-du-Roule, 11. 166. r. dela Bienfaisance, 9et11. Kans,r. de Cléry,68. Herbestroffer, Hersent,r. Duperré,4. Kerboë,boul.desBatignolles,7. Hervy,r. deLa Rochefoucauld, 64. Kietz(E.B.), r. Bonaparte, 24. Hesse(Alex.J. B.) e&,r. Cassette,12; Kiorbe(Ch.F.), cheminde Versailles, 43. 28. ateliers,r. de l'Ouest,34. Krebss,r. des Bons-Enfants, Hesse(Auguste)$é, r. Cassette,41; ate- Kuwasseg(Cari.J.), boul.des Invalides, liers,mômerue, 24. 4 et 6. . Labouchère, 13. r. de laChaussée-d'Anlin, Heyrauld(L.),r. del'Oratoire-du-Roule,30. Hillemacher (E.),r. Lafayette,34. Lachaisnès,r. du Bac,53. Himelyaîné, r. Voltaire,2. 65. | Laclaverie,r. duFour-St-Germain, 3


— 34. — Lacoste(P.E.),cheminderondedesMar- Lefébure(Mlle),pass. Ste-Marie-St-Germain,9. tyrs, 1. Lacoste-Cholet ^, r. de Verneuil,41. (Mme),r. duFour-St-Ger-Lefebvre(Ch.) Lefebvre(J. J.). r. de Grenelle-St-Germain,48. Lacroix(G.),r. Chabrol,18. main,23. Laemlein(A.),r. Hautefeuille, 32. r. Marsollier, 5. Lcgendre, r. Caumârtin,58. Lafon(Emile)i&,r. Cassette,34. Legendre, 3(50. Lafond(A.),r. St-Jacques, Legentile(L.V.),r. deLaTour-d'Auvergne, Lafontde Camarsac,r. de l'Université, 33. 16. Legenty,r. de Seine,16. 70. Laily,quai dela Mégisserie, Legrand(A.),quai-Bourbon,15. dedessinà l'Écolepo- Legrand(L.A.),pi.Vendôme, 8. Lalaisse,professeur r. Carnot,6 bis. Le Gray(Gustave),chem.derondedela lytechnique, 70. barrièrede Clichy,7. Lambert,r. N.-D.-des-Champs, Lambinet(Emile),r. desMartyrs,24. 11. Legrip,r. desMarais-St-Germain, r. de Vaugirard, Lami(Eug.-Louis) $r, r. d'Aumale,13. Lehaut(Mme), 31. Lamothe(Louis),r. du Regard,10. . Lehmann,O. •$;,r. Balzac,23. Leiender(Math.),r. Cassette,8. Lancelot,r. Bonaparte,24. Landelle(Gh.)^, r. des Batailles,17. Lejeune,r. de l'Ouest,50. Langlade,r. Rousselet,22. Lejeune(Th.),imp.Sandrié,2. Leleux(Arm.),r. Pierre-Sarrazin, 9. Langlois(Ch.),r. Madame,28. 21. Leleux(Adolphe) Lanoue,r. Fontaine-St-Georges, e^, r. Bonaparte,22. Lansac(de),avenueMontaigne, 37. Leloir(MmeHéloîse), r. d'Erfurth,3. 7. Leloir(J. B. A.),r. d'Erfurth,3. Lanté,r. Montholon, 29. Lapito%, r. Ste-Anne, Léman,r. Lafayette,21. '2. 19. Lapoter(Mme),r. Lavoisier, Lemarcy,r. Barbet-de-Jouy, Larivière(Ch.-Ph.)$£,r. La Bruyère,1. Lemasson, cité Pigalle,5. Laroche(A.),r. d'Aumale, 17. r. de Vaugirard, 41. Lemoine-Benoit, Larue,r. Roquépine,8. Lenepveu(J. E.), cheminde rondedela 5. Latil,r. Ménilmontant, barrièreBlanche,7. 13. Lenoir,r. Neuve-Coquenard, 22. Laugée(F.D.), r. del'Oratoire-du-R., 27. Lepaulle, r. desMartyrs,27. Laugier,quai des Grands-Augustins, Laure(Jules),r. Pigalle,77. LePère(A.A.E.),r. du Val-de-Grâce, 17. r. N.-D.-des-Champs, 70. Lauwickj Le Pipre,r. Pigalle,37. r. de l'Ouest,42. Lavergne(Claudiusjj Lepoittevin (Eug.)&, cité Trévise,5. 67. boul.desInvalides,12. Laynaud,r. Rochechouart, Leprince-Ringuet, Lebai-on(Mlle),r. Le Peletier,33. Leray,r. de l'Arcade,68. r. Vanneau,36. Leboucher, Leroux(Ch.),r. de Ponthieu,1. Le Bourg(Ch.-Aug.),pi. Pigalle,4. Lerouxde Lincy(Mme),pass.Ste-Marie, r; des Écoles,80. Il bis. Lechevallier, Lecointe,r. Blanche,77. r. St-Honoré, 374. Leroy(Mlle), Leconte,r. Mazarine,3. Leroy(Louis),av.de Villars,7. Lecontede Roujou,pi.Vintimille. 6. Leroyfils, r. Turgot,31. Lecoqde Boisbaudran, r. Jacob,il. Lescuyer(Mlle),r. de Furstemberg, 4. LecoqdeBoisbaudran (MmeCyane),r. Ja- Lesecqfils,quaiBourbon,35. cob,11. Leullier(Félix),r. St-Quentin,22. Lecurieux(J.), r. Vanneau,19. Levaut,r. Lafayette,34. Lecurieux,r. de Poitiers,14. Leveau,r. desPetites-Ecuries, 46. Lecygne,r. Turgot,9. Levert(L.),r. du Temple,217. Ledru(Louis),r. du F.-St-Antoine, 268. Lévy(Emile),r. du F.-Poissonnière, 138. Lefébure(G.),r. Bonaparte, 13. 4. Leyendacher (Jos.),r. Gît-le-Coeur,


— 35 — Lienard(Mme), r. Meslay,43. Meuret,r. Nve-des-Petits-Champs, 87. Lobrichon (T.),quai d'Anjou,27. Meynier(J. J.), r. du Rocher,45. Loire(Léon),Grande-Rue-Vaugirard, 110. Mezeraz(Mme), r. Véron-Montmartre, 31. r. de Seine,41. Longueville, Michel,r. Duguay-Trouin, 17. r. desBeaux-Arts, Lopliaski, 3,bis. Michel(Ch. H.),r. ïaranne, 12. r. desUrsulines,20. Millet(F.),r. du Ranelagh-Passy, Loi-don, 23. Loustau(J.J. L.),r.du F.-St-Martin,160. Misbach, r. Neuve-St-Étienne-St-Marcel,34. citédel'Étoile,3. Loyeux(Ch.),r. Laval,25. Moench, Lucas(Abel),r. Mouffetard, 254. Mondelet,r. du Bac,128. . Monginot, r. Duperré,15. Luminais,r. Laval,26. Montaut(G. de),r. desSts-Pères,7bis. Lyonnet,r. N.-D.-de-Lorette,23. Montfort(A.A.), r. du Helder,18. Mac-Henry, r.'Mazarine,3. Magaud(D.A.), r. La Rochefoucauld,64.Monvoisin(Éléonore), r. du Cherche-Midi, Magimel,r. de Verneuil,30; ateliers, 128. r. Christine,2. Monvoisin (Mme),r. du Dragon,42. Mailand(N.H.G.).r. du Cherche-Midi, 18. Moreau,r. St-Ahtoine, 178. r. du Cherche-Midi, Moreaux(L.),r. des-Beaux-Arts, Maillé-St-Prix, 9. 5. 9. Morel-Fatio Maillot,r. des Beaux-Arts, 18. (L.)^, r. dela Sourdièi'e, Maillot(Charles), r. duVieux-Colombier, 3. Morris,r. N.-D.-des-Ghamps,53. Manche,r. St-Jacques,179. Mottez(V.L.) $;, r'.Servandoni,26. r. d'Enfer,54. Mouillard(Alfred),boul. St-Denis, Mandelgren (Nicolas), 13. Mantois(MmeE.), r. de Furstemberg, 7. Muller(Karle),r. Léonie,8. r. d'Eul'er,117. Marchais, Muller(Ch.L.),0.#,r. delàVictoire,66. Muller(L. C), 0. #, inspecteurdestraMarchai,r. Pigalle,77. r. Marbeuf,75. Marchand, vauxà la manufacturedesGobelins, r. Marcol(MUe),r.du Marché-St-Honoré, 18. Mouffetard, 254. r. de Tournon,8. Marquerie, Mutel (Mlle),r. de l'Odéon,22. r. duF.-Poissonnière,68.Nadar,boul.desCapucines, Marquet (Auguste), 35. Marquis (P. C), r. Vavin,19. Nancy,r. St-Guillaume,--15. r. de Seine,12. Nanteuil(Célestin), Marre-Lebret, 6. placeFurstemberg, Marteau,r. de Vaugirard,7. Naudin(J.), r.Vanneau,15. Martin(Mlle), r. desMarais-St-Germain,14. Naudin(Edouard), r. Vanneau,15. Martinet,r. Vanneau,15. Nègre(Ch.),quaiBourbon,21. r. d'Hauteville, 14. Nicod(Paul),r. du Regard,6. Masson, Masson(Hippolyte), r. de la Ferme-des- Noblet(Ch.), r. Taranne,10. 8. Mathurins, Noël(Jules),r. de l'Abbaye,13. Masson r. dela Ferme,18.(Bénédict), Noël(Alexis)$;, professeurau collège Mathieu(Auguste) $ç, r. Chaptal,15. 13. Chaptal,r'. Royer-Collard, Mathieu(E.),r. desSts-Pères,48. 46. Nollé,r. de l'Arbre-Sec, Matout,r. La Rochefoucauld, 17. Norblin(S.) $f, quaid'Anjou,31; ateliers, Matoutîfè,r. Serpente,11. quaiBourbon,11. r. Navarin,6. Noterman(Z.),r. de la Victoire,18. Maugey, May(Ed.),r. de l'Oratoire-des-CharnpsOdier(Edouard)$f, r. Basse-Passy, 1. Élysées,13. Odru(Jules),pass. Ste-Marie-St-Gerniain, Mayer,r.. de l'Université, 19. 4. r. du Rocher,45. Mazerolle, r. des Sts-Pères,10. OUivier, Mellée, pi. Dauphine,16. Oswald(Marie),r. Mazarine,41. r. de Seine,27. Mercier, 27. Oury,r. desDames-Batignolles, Mercier(L. H. A.), quaides Orfèvres,4. Pajou(A.D.), r. de l'École-de-Médecine,6 Merle(Hugues),r. de Fleurus,26. Palizzi(J.) $-, r. d'Amsterdam, 71. Mesnard(Aug.),r. Soufflot, 9. Paris (J. F.), r. de l'Entrepôt,33.


— 36 — r. de Parmentier(Marie-Félix),pass. Chaus- Pottier,r. de Madame,4; domicile, l'Ouest,26: son,3. Pottin(H. L. A.), r. Pigalle,66. Pascal(A.),r. Guénégaud, 9. Pasini(Albert),citéGaillard,1. Poussin,r. Lafayette,34. 19. Prieur (G.),quaiConti,1. Passot-$, r. du Faub.-Poissonnière, 132. Patcrnostre(L.), r. du Garde-Glichy, 22. Pruche,boul. Montparnasse, Quecq(J. E.), avenueTrudaine,23. Pauquet,r. d'Enfer,55. Pauthonnier(MmeSélim),r. d'Amster- Quesnet(Eug.),r.de la Victoire,74. 20. Racet,r. Servandoni, dam,92. Pelezde Cordoba,r. dela Ferme-des-Ma-Ranvier,r. N.-D.-des-Champs, 34. Ratelot(Léon),r. d'Enghien,22. tlmrins,7. Pelletier(Aristide), r. Jacob,6. Ravel(Jules),r. Laffitte,29* Pelletier(J.L.),r. Fontaiue-St-Georges, 47. Raverat,r. de Lancry,5. r. desSaints-Pères, Pelletier(MmeEug. L.), r. Fontaine-St-Raymond, 51. Georges,47. Redelsperger(Mme),née Belloc,r. du Pensoti(Mme),pass.Saulnier,25. " Havre,6. Peragallo(Mme),r. Saint-Marc,30. Régnier(J. D.), r. Vanneau,80. Perignon(A.)•*;,r. de Penthièvre,16, et Régnier,r. de l'Ouest,36r. St-Lazare,54. 56. Régnier(A.),ruedeLaRochefoucauld, Perin (Alph.)$S r. d'Aumale,28. 67. Reitlinger,r. du Faub.-St-Denis, Pernot(F.A.) ^, r. Richelieu,12. Rey (Louis),quaiMalaquais,15. Petit (J. L.), professeur de dessinaucol- Ribault(Mlle),r. Bourbon-le-Château, 1. Ricard (L. E.), r. Duperré,4. lègeStanislas,r. de Vaugirard,193.. Petit(Savinien), r. de Vaugirard,113. Richarme,r. Bonaparte,47. Petitot(J. B.), r. de l'Est,13. Richard-Cavaro (Ch.), r. de Grenelle-StPeyrol-Bonheur (Mme),r. Dupuytren,7. Germain,54. Riche(Mlle),r. Neuve-Saint-Étienne-du22. Pezou,r. Monsieur-le-Prince, Philippe(Désiré), quai St-Michel, 19. Mont,31. 50. Richer(L. V. V.), r. Martel,14. Philippe,r. de Babylone, Philippoteaux &, r. Carnot,5. Richier,r. de la Pépinière,98. . Richomme(Jules),r. Taranne,11. • Pichon,r. Vanneau,80. Picot,0. &, de l'Institut,r. La Rochefou- Ricois,r. de Grenelle-St-Germain, 174. cauld,34. Riesener,r. Bayard-Champs-Élysées, 1. Piepape(Ch.de), r. de l'Université,11. Rigo(J. A.), r. Albouy,18. Pierre(Léon),r. du F.-St-Denis-, 54. 28. Riocreux,r. du Cardiual-Lemoine, Pignerolle (Ch.M.de), r. de la Ville-1'É-Riondet,r. du Bac,32. véque,55. 45. Riquet,r. Saint-Lazare, Pils (J. J. A)t&,r. Pigalle,77. Rivoulon,r. de Fleurus,1. Pin (Mme), r. des Beaux-Arts, 5bis. Robert,r. de Lille,49. Pingre Edouard) %, r. de Chateaubriand,Robert(MlleF.), sourde-muette, r. de la 12, Sourdière,20. Planet(L.de), r. des Beaux-Arts, 5. Robert-Fleury (J.' N.), O. $, de l'InstiPlassan (A.E.) ^j, pass. Ste-Marie-St- tut, professeurà l'ÉcoledesBeaux-Arts, Germain,11. r. Mazarine,3. Pluyette(A. V.), r. de Chabrol,34. Roberti(Mme),r. de Lille,52. Pocquet,r. d'Enfer,119. Roberts(Arthur),r. Chanaleilles, 15. Pommayrac (P. dé)$;, r. St-Laza.re, 51. Robinet,r. des Marais-St-Martin, 71. Ponsde l'Hérault(Mlles),pi. du Pont-St- Roche(A.),r. de Clichy,63. Michel,2. Rodakowski(H.), r. des Marais-St-GerPopelin(CIaudius),r. 24. main, 17. deValois-du-Roule, Porré,r. Laffitte,24. RodetdelaPerrière(Mme), r. St-Goorges,37.


— 37 — Rohennpère %, r. du Dragon,18; ate- Signol;&,de l'Institut, r. de l'Ouest,56. 2. liers,r. Taranne,12. Sinet,r. Chanoinesse, Rohennfils,quaiVoltaire,17. Sirel,r. Mazarine,9. Solon(MlleMarie),r. Vavin,6. Roger,r. Cliabanais,2. Ronjat(E. A. J. E.), r. de l'Abbaye,9. Sorrieu,r. Lamartine,46. Ronjon,r. J.-J.-Rousseau,3. Sorieul(Jean),r. Chabrol,14. r. desMartyrs,li'i. 15. Rossignon, Soulès,r. Notre-Dame-de-Lorette, 9. jeune,r. desBeaux-Arts, 19. Rouargue Staal,quaides Grands-Augustins, Rouget(Georges) ^, r. duMarché-St-Ho-Staube,r. de l'Odéon,14. 17. noré, 4Sleuben,r. d'Argenteuil, Rouilliet(A.),r. Lafayette,12. Steinel,r. d'Enfer,92. Rousseau Steiner(H.L.), r. de Beaune,31. (Philippe)^, r. Blanche,44. cité Malesherbes, 9. Rousseo.u, Stevens(Arthur),r. Laval,9. 111. Roussel,r. du Cherche-Midi, Stevens(Joseph),r. de Bruxelles,22. r. Saint-Jacques, 21. Rousselot, Stock(Henri),r. Dupèrré,17. 28. Roux,r. doNavarin,16. Storelli,r. Godot-de-Mauroy, Rouyer(Louis),r. de la Vieille-Estra-Sudre (Pierre),r. du F.-Saint-Honoré, pade,3. 142. r. St-Dominique, 27. Suisse,quai desOrfèvres,4. Rubens-Vandewielei Rudder(de),boul. des Invalides,12. Sury, r. de l'Ouest,48. Rudde(Mme), rue d'Enfer,61. 45. Suter, r. Saint-Lazare, Saal(Georges), r. de La Rochefoucauld,Tanneur(Ph.)^,r. Labat-Montmartre, 24. 17. Taverne(de),r. Taitbout,29. r. de Valois,37. Sabatier-Blot, Ternaute,cheminde rondede MontmarSaint-Evre 17. ^, r. Servandoni, tre, 5. r. GuénégaUd, 19. Terrai (A.),r. de Vaugirard,115. Saint-Martin, r. St-André-des-Arts, 52. Salmon, Théron(P.), r. d'Assas,7. 22. Saltzmann,r. desMartyrs,24. Thévenet,r. Vivienne, Sarchus(baronde), r. deSeine,54. Thévenin(Rosalie),r. de l'Entrepôt,17. 8. cour et pass. de Ro- Thierrée(Eug.),r. Saint-Pierre-Passy, Sauvageot-Guillot, han, 3 bis. Thierry(Joseph),r. des Filles-du-CalvaiSauvageot-Guillot (Mme),couret pass.de re, 17; Rohan,3 bis. Thomas(Louis),professeurde dessin,rue dol'Université,36. Savary,r. du Roule,5. Schenck,r. de l'Ouest,36. r. de Rivoli,73. Thomassin, Scherer,r. Vavin,4. Thomson,r. Laval,20. Schlesinger (H.),r. Duperré,10. Timbal,r. de l'Abbaye,13. 21. Schnetz,0. #, membrede l'Institut,di- Tissier(A.),r. Montholon, recteurde l'Écolefrançaiseà Rome. Tissot(James),r. Bonaparte,39. r. d'Hauteville,92. Tood(Georges), Schmitz,r. Montaigne,32. 9. Schopin(H.F.) $f, Cours-la-Reine, 32. Tordeux,r. des Petits-Hôtels, 32. r. de l'Odéon,14. Schopin(Georges), Cours-la-Reine, Touillon,rue N.-D.-des-Champs,Toulmouche(A.), r. Notre-Dame-desSchutzenberger, 70bis. •Champs,70. Schwiter,r. Royale-Saint-Honoré, 13.Tournant,r. de l'Odéon,15. • Sebron,r. Taitbout,80. Tournemine(Ch.Em. de)e&,r. de VauSeguin,r. Bonaparte,22. girard, 36. r. Neuve-Bréda, 21. Seigneurgens, Tourneux,r. du Bac,110. 32. Sermak,r. Hautefeuille, Tournier,r. Rocroy,23. Serrur,r. de l'Abbaye,13. Travies,rue Neuve-Saint-Étienne-SaintSewrin(Edmond), r. Las-Cases, 18. Marcel,26.


— '38 — Wilheins(Florent)-$r, r. de Boulogne, Trayer(J. B. J..),quaiBourbon,15. avenuedesChamps-Elysées, 42. 11 bis. Tremblay, 25. r. Sainte-Anne, Winterhalter(F.), 0. &-,r. de la ChausTroisvaux, Troyon(Constant) ^, cbem.derondeRo- sée-d'Antin,2. Winterhalter(F. X.), $, r. deLaRochechechouart,11. Tuerlinck(Louis),r. Pigalle,77. foucauld,6411. Uzanne(Jules),r. de Bagneux, Worms(Jules),r. de Bruxelles,26. 22. Valerio(Th.),r. de Luxembourg, Wyld(William),r. de l'Ouest,92. 43. Vallette,r. des Petites-Écuries, Yvon&, r. N.-D.-des-Champs, 54. r. Bleue,18. Valloude Villeneuve, Zacharie,r. de l'Abbaye,9. Valton(H.), r. Caumartin,21. 45. Zaleski,r. Saint-André-des-Arts, 19. Zarria (P.), r. des Martyrs,73. Variri,boul.Beaumarchais, Vatinelle(T.), r. du Faubourg-MontmarS-7EKRÏERS tre, 33. PEÏ1ÏTRE Vauchelet,r. d'Erfurth,3. S. Verlat(Ch.), r. Laval,26, avenueFro- Bourières(E.),r. des Petits-Hôtels, Bruinaîné.—Vitrerie chot. d'église,—rueCheVernet(H.), C. ^f, de l'Institut, profes- vert, 12. seur à l'Écoleimpérialeet spécialedes Coffetier,peintreet fabricantde vitraux, Beaux-Arts,à l'Institut, quai Main- r. N.-D.-des-Champs,92. Didronaîné ^, secrétairedel'ancienCoquais, 1. mité historique,— Vitrauxdu Moyen Vernier,r. Madame,52. Vetter(H.J.), r. du Faubourg-Sainfcile-Age, de la Renaissanceet modernes, — r. Saint-Dominique, 23. nis,155. Galimard(A.),r. Cassette,22. Viard(G.) S, r. Neuve-Bréda, 25. 45. Gérente(Alfred),quaid'Aujou,13. Vibert,r. de Grenelle-Saint-Honoré, Vibert(J.),quaidesGrands-Augustins, 47. Gugnon(Loais), r. Doudeauville-ChaVidal(Vincent) ^f, r. Laval,26, avenue pelle,4. Frochot. Guilbert,r. du Delta,14. Vienot,r. de la Victoire,92. (Frédéric),—Vitrauxpeints, Hegendorfer r. 26. anciens e t Vieuxville, Laval, modernes,detout style,pour r. de l'Ouest,36. Viger-Duvigneau, églises,kiosqueset appartements,— Vigneron (P. R.) $s,.r. St-Jacques,171. r. Laffitte,18. Vigneron(MlleMira),r. St-Jacques,171. Laurentet Gsell,—Vitraux d'église,— Vigot,r. desBeaux-Arts, 10. r. Saint-Sébastien, 43. r. de l'Ouest, 42. Vilhems,r. Bellefond, 20. Lavergne(Claudius), Ville(Félix),r. de Navarin,25. Lusson(A.),r. Laval,21bis. —Dessinspourvitraux,— r. desBeaux-Arts, Villeneuve, 3 bis. Marre-Lebret, r. de Seine,18. r. de Seine, 12. Villeneuve, r. de Sèvres,38. Villevieille, Nicod(P.), r. du Regard,6. Violletle Duc,r. Chabanais, r.'des Martyrs,66. 1. Oudinot(Achille), Voironjeune,r. de l'Arcade,60. Oudinot(Eugène),— Vitrauxdu Moyen — r. de la r. Laval,26, avenueFrochot. Voillemot, Ageet de la Renaissance, Wagrez,quaiBourbon,43. 6. Grande-Chaumière, 3. Wapers(baronde), rue La Rochefou- Petit, r. Ternaux-Popincourt, cauld,28. Potet (Félix)(anciennemaisonMarquis), —Vitrauxd'église,— r. Amelot,70. Wappers,r. Pigalle,77. Watrinelleet Leroux,r. Carnot,6. 67. Reitlinger,r. du Faubourg-St-Denis, Wattier(Emile),r. Furstemberg, 8. r. du Plâtre-St-Jacques, 28. Ulysse-Denis, Wattier, r. de l'Ancienne-Comédie, 12. Ulmann(A.), r. de la Roquette,125, et Widerkehr(Jh. de),.r. Caumartin,51. r. Saint-Maur,7.


— 39 — SURACIERET EH GRAVEURS Delvaux(A.),r. Saint-André-des-Arts, 50. ÏAïïiE-DOUCE r. de l'Ouest,94. Desjardins-Isnard, Adam(Julien),r. dela Perle,3. Deveaux,r. Taranne,7. d'),r. du F.-Saint-Martin,Dien,*fe,r. Taranne,1. Anguy(Amédée 113. Doherty(T.),r. Bacine,15. Annedouche 20. (Ch.),r. du F.-Saînt-Jacques,Douchin,r. Jean-Jacques-Rousseau, 17. r. des Drsulines,16. Dulompré, Aumoitte(Stern, successeur),pass. des Durau(H.),pi. Maubert,19. Panoramas,47. 64. Duval,r. Sainte-Anne, r. dela Pompe,17. Badoureau, Eichens(Hermann),r. du F.-Saint-Jacques, Ballin(John),r. du Battoir-Saint-Victor, 9. 73. .Barrard(Phi),r.del'Ancienne-Comédie,18. 9. Faucil,r. dela Monnaie, r. du Monceau,20. Fleischmann Beaugrand, (J.), r. deLaval,13. Bertinot(Gust),r. dela Pompe-Passy,37.Follet(E.),quaiMontebello, 5 et 7. Blanchard(A.),r. dela Victoire,47. Fontaine,r. de Bretagne,35. 9. Bléry(E.)^,pl. Saint-André-des-Arts, Formstecher frères,r. du F.-Saint-Martin, Bonnafoux (B.),pourles scienceset l'in- 122et 124. 1. dustrie,pi. Louis-le-Grand, 4. Forster^, del'Institut,r. Royer-Colla'rd, Bonnard 165. (J.),boul.Montparnasse, François(Alphonse) #, av.deNeuilly,159. Bracquemont(F.), r. des Tournelles- François(Jules)^, av. de Nèuilly,159. Passy,11. Garnier(F.),r. deSevrés,45. Branche,pass. Sainte-Marie-Saint-GerGàueherel(Léon),r. de l'Ouest,98. main,5. Gautier(L.A.),r.du Petit-Parc-Passy,34. Brevière r. desBoulangers,22.Genty,r. du Temple,151. (Louis-Henri), r. Mazarine,18. 7. Bridoux, r. Saint-Thomas-d'Enfer, Geoffroy, Brier(J.),pass.du Saumon,24. Gérin,r. de Seine,91. Girard(F.),r. d'Enfer,65. Buland,r. de Pontoise,22. Calamatta r. des Boulangers, 36. (Luigi),0. ^, r. Jean-Jacques- Godefroy, 173. Rousseau,3. Grebert(J.), r. Saint-Jacques, Caron(A.)>fe,r. de Fleurus,42. r. dela Banque,21. Greinheiser, Grisard(J.), r. Saint-Sauveur, 39. Careyfils,r. de Bagneux,13. Carré,r. d'Enfer,90. Guerdet,routed'Orléans,30. Cartault(J.),r. dela Madeleine,17. Guiguet(L.j, r. Christine,9. Castan(P.J. E.), r. d'Enfer,54. Henriet(Ch.-L. d'), r. Jacob,23. r. de la Harpe,49. 0. ^, de l'Institut, Chamouin, Henriquel-Dupont, Chapon(L.L.), r. Labat-Montmartre, 37. r. Saint-Lazare,51. Charvet(F.), r. Saint-Charles-BatignolHérard,r. de la Harpe,9. les, 19. Huguet,pass. Basfour,7. r. du Vieux-Colombier, Hulot^, adjointau graveurgénéraldes Chassant, 13. Chaumont (L.),r.Saint-André-des-Arts,33.monnaies,quaiConti,11. Chenay(Paul),r. et cité Turgot,5. Jazet(Alexandre), r. de Lancry,7. r. Lacuée,7. r. du Caire,21. Chérubin, Lachaussée, Constantin 9. (A.A.F.),r. de Lancry,14. Lalaisse,quaiNapoléon, r. Traverse,22. Contenait, Lebrun,r. desNoyers,33. Corbié,r. de la Harpe,9. Leclerc,r. du Petit-Pont,10. Darodes(L.R.), r. d'Enfer,9. 19. Lecoq,r. d'Argenteuil, r. Saint-Jacques, 19. Deblois, Lefèvrejeune,r. desBons-Enfants, 264et 266. Delaforge fils, r. Saint-Martin, 198. Legenissel(A.),r.desFossés-Saint-Victor,40. r. de Cléry,43. Delhays, Lemaître(A.F.), quai del'Horloge,23. Delongueil r. Royale-Saint-Ho(Honoré), Lemercier,r. du Cloître-Saint-Jacquesnoré,8. l'Hôpital,3.


— 40 — r. Simon-Lefranc, 9. Vandrezanne, Lepage(Félix),r. de l'Ouest,36. Varin(A.),r. de Pontoise,14. Leppe(Ml,e), quaide l'École,8. Varin(S.Ad.),r. Chanoinesse, 2. Leroux,pi. de l'Estrapade,1. et Cc,r. deGrammont, Lesaché(Emile),--Palais-Royal, 1. gai. Va- Vieille-Delamare 1. ' Willmann,r. Pavée-St-André, lois,130,etr. Valois,19'. Levasseur(J. G.), route d'Orléans-Mont-Ytasse,pass.Choiseul,23. . rouge,173. GRAVEURS SURBOIS Levy(G.),r. Bergère,5. Linton(Henri),r. Bréda,15. r. Richelieu,11. Malbeste, Artige (Henri),r. des Amandiers-Ménil11. Manceau,r.'de l'Arbalète, montant,102. Martinet(Achille) desMatliurins-St-Jacques, 11. ^r, quaiNapoléon,33. Badoureau,r. Martinet(Alph.)ir. Saint-Honoré/324. Belhatte(A.),r. du Jardinet,15. Masson(Alph.),avenuedesTilleuls-Mont-Bellard(Léon),r. St-Gilles, .12. martre,3. Best, Hotelin et C°, r. St-Maur-St-Gerr. desSaints-Pères,48. Mathieu,(Mme), niain, 15. Monnin (£.),r. d'Enfer,5,etr.del'Ouest,94. Bissonet Cottavd,r. duJardinet,12. 7. 9. Moreau,r. Neuve-des-Poirées, Biaise,r. du Four-St-Germain, 8. Nargeot,r. Meslay,59. Blanadet,r. Garancièi-e, Normandpère,r. desGrands-Augustins,5. 14. Boulay(J. C.),r. du Plâtre-St-Jacques, Normand(Gh-),r. Jacob,54. r. St-Roch,49. Budzilowicz, 55. Carbonneau (J. B. C.),r. Couesnon-MontNyon,boul.Montparnasse, 187. Oleszczinsky (A.),r. Saint-Jacques, rouge,24. Oudet,r. du Dragon,18. Cherrier,r. Feydeau,1. 18. Chevalier,r. de la Vieille-Estrapade, 9. Outhwaite,r. de l'Ancienne-Comédie, 19, Dehaeck,r. de Charonne,106. Pardinel,r. de Grenelle-Saint-Honoré, 6. 85. Péquignot(Aug.),r. Mouffetard, Delaigle,pi. St-Germain-des-Prés, r. Neuve-St-Étienne-du-Mont, 35. Peronard,r. Lamartine,20. Delangle, Perrotte(C),r. Portefoin,3. Descartes,r. Auger,5. Petitcolin(J.), r. Saint-André-des-Arts, 33. Deschamps 22. (E.).r, des Boulangers, Picard(J.),pass.duCaire,14. Diolot,r. d'Assas,28. Dubosc(G.),r. de Verneuil,58. Picard,r. des Grands-Augustins, 24. Poiret(Alex.),r. Saint-Jacques, 187. Dumont(L.),r.Dauphine,17. Prévost^, quaid'Anjou,13. r. Roubo,1. Duplessis, Prévost(J.), r. Joquelet,5. Gauchard(J.)fils,r. du Cherche-Midi, 112. r. Mignon,5. 25.Primaut-Rousset, Grenant,r. Ste-Marguerite-St-Germain, r. Saint-Jacques, Prot-Préval, 276. Grout(M"=),r.du Faub.-St-Jacques, 21. Revil,r. d'Dlm,23. Guiguet(L.),r. Christine,9. Rollet,r. de Sèvres,8. Guillaumotjeune,r. Fortin-Badgnolles, 19, 13. Rouargueaîné,quai St-Michel, Gusmann(A.),r. del'Est, 35. Ruhierre(Fr. Th.),r. de Lyon,61. Hoffmann(J. G.), r. St-Denis,380. Salmon(L.A.), r. Léonie-Montmartre, 8. Hotelin,rvVavin,10. r. du Four-St-Germain, Schneider, 54. Huyot,graveur de la Banquede France, Sehroder,r. Boutarel,2. r. Jacob,56. Segé(A.),r. Neuve-Coquenard, 11. Gowland(J.), r. de Fleurus,26. Simonet(Adrien),r. St-Jacquos, 212. Jahyeret Hotelin,r. del'Ancienne-ComéTexerat(Aug.),r. Hautefeuille, 18. die, 26. 83. Thiboust,pass.Ghoiseul, Jardin,r. du Dragon,13. Traversier,r. de Fleurus,22. Jourdain(A.),r. St-André-des-Arts, 45. r. de l'Ouest,98. Valentin(Henri), Lacosteaîné, r. du Pont-de-Lodi, l. Valerio(Th.),r. de Luxembourg, 22. 12. Laly,r. desVieux-Augustins,


-

44 —

Lambert,p. Vavin,10. 26. r. desTournelles, Lavagnac, 12. Lavieille (A.),r. de l'Abbaye, 216. Maurice,r. du Faub.-St-Antoine, 101. Maurand.r. N.-D.-des-Champs, r. de l'Abbaye,12. Midderigh, Pannemaker,graveur de la Banquede France,professeurde gravure sur bois av.duMaine,20. del'Écoleimpériale, Paysan,r. d'Aval,11. 5. Perrin,r. du Pont-de-Lodi, 57. Piot,quai desGrands-Augustins, 45. Pisan,quaides Grands-Augustins, Pontenier(F.E.), r. Larrey,1. 41. Porret(Henri),r. du Four-St-Germain, 5. Rambert,pass. Ste-Marie-St-Gerniain, r. ds la Harpe,39. Rouget, Sotain,r. d'Enfer,61. 60; Soucbon (Ed.),r. du Faub.-du-Temple, r. Gît-Ie-Coeur, 4. Trichon, r. Laborde,12. Wiesener,

Bidron(Charles),r. desJeûneurs,10. Borrel(V.M.),r. d'Anjou-Dauphine, 4. 14. Bouvet,r. Castiglione, Caqué(A.),quaiConti,19. Chabaud(F.),r. Bréa,5. Chevalier 42. (Aug.),r.. Ste-Anne, r. DuguayDantzell,graveurdela Monnaie, Trouin,18, et r. de Savoie,12. 8. Delongueil (Honoré),r. Royale-St-Honoré, 6. Depaulis^-, r. de Furstemberg, Dubois,r. de Fleurus,35. Darantet Monnehay, 31. • quai de l'Horloge, Gauchardpère,r. Rousselet,23. Gerbier(A.),r.des Vieux-Augustins, 20. Herard,r. dela Harpe,9. 8. Hewit(R.)-$,r. Mont-Thabor, Kaufmann,r. desLombards,8. r. deBuci,14. Labo.uche, Lemoinefrères,r. de Saintonge, 46. Lesourd(L.),boul.Bonne-Nouvelle, 1. Merley(Louis),r.delà Pépinière,120. Mineur(Ed.),r. Tiquetonne, 12. GRAVEURS ES ARCHITECTURE Montagny,r. de Charonne-Belleville, 11. Naudin,r. Chapon,17. 46. Bury(J.B. M.),r. Madame, Oudiné(Eug.-André) &, r. Vavin,19. 11. 5. Dulos,r. desMathurius-St-Jacques, Pingret(A.J.), r. Guénégaud, ErbardSchieble,r. Bonaparte,42. Prévost(J.),r. Joquelet,5. Gaucherel (Léon),r. de l'Ouest,98. Stem,pass.des Panoramas,47. Gérin,r. de Seine,91. , Thenard(F.),Palais-Royal, gai. MontpenGibert(A.E.),pl.du Marclié-aux-Veaux,4. sier,47. Guillaumont 29. (C. N. E.), r. Salneuve-Bati-Vauthier,r. St-Guillaume, gnolles,9. Vauthier-Galle (A.),r. de la Chaise,10. Guillaumot(Auguste-Alexandre), r, Le2. mercier-Batigiiolles, SCULPTEURS-STATUAIRES Guillaumot 19. jeune,r. Fortin-Batignolles, r. deLa Rochefoucauld, 58. Herard,r. dela Harpe,9. Adam-Salomon, 20. Huguenet (J. J.), r. Bréa,19. Aizelin,r. Ménilmontant, 287. Alasseur(J. J.), r. Bellefond, 3S. Huguetaîné,r. St-Jacques, Lebel(Emile),cité du Wauxbàll,4. 6. Alix,pass. St-Pierre-Popincourt, Marlier,r. Chanoinesse, 4. Auvray(Louis],ateliers,r.Notre-Dame-des52. Marvingt (F.),r. de l'Écluse-St-Martin, Champs,53; domiciler. Bréa,5. Normandpère,r. des Grands-Augustins, 5. Auxion,r. de Buci,3. Olivier(J.J.),r. deGrenelle-St-Germain,23. Badioude la Tronchère(Emilie),r. de Pfnor,r. de Vaugirard,146. Fleurus,25; ateliers,r. d'Enfer,125. r. de Moscou, 14. Ribault,r. Bonaparte,80. Bandeville, r. d'Enfer,58. r. Madame,46. Sulpis(Joseph), Bangillon(Emile), 30. Barbedienne (F.),boul.Poissonnière, 13. Baron r. Caumartin, GRAVEURS ENMÉDAILLES (Alfred), Barre(Aug.)%-,quai Conti,11;ateliersa Barre (Albert)$, graveur général des l'Institut,pavillonde l'Est. r. Madame,5. monnaies, quaiConti,11. Barthélémy(Raymond),


— 42 —

boulevardSt-Martin,45;ateliers, Bartholdi,r. Vavin,40. Cecconi, 13. r. Meslay,36. Barye,$, r. des Fossés-St-Victor, B.), r. Campagne-Première,Chambart,impassedu Maine,1. Baujault(J. 12. ' r. Malesherbes, 50. Ghardigny, 7. Charrier(Pierre-Édquard),r.Yaugirard,119. Baury,cheminderondede Rochecliouart, Chatrousse'(Emile), r. Notre-Dame-desBecquet(Just.),r. d'Enfer,83. Ber(F.A.),r. du Vertbois,45. Champs,53. Chemin(J. V.),r. de Hambourg, 88. Bernaerst,r. d'Enfer,53. Bernard(L.),r. Chariot,26. r. du Regard,24. Chenillon, 157. Bernard,r. Beauregard-des-Martyrs. Chéron(A.),boul.Montparnasse, Bertin,r. Madame,22. Chevalier et Clément,r. Montparnasse, 32. Besand,r. Bonaparte,38. 157. Christophe,r. du Faub.-St-Honoré, Blanc(Arnaud),houl.de Sébastopol,10 Clère(G.),r. Laval,33. Constant(M" Noémi),r. du Rocher,67. (rivegauche). 54. Blanche,r. Mayet,1. Convers,r. de la Ville-l'Évêque, 55. Blin,r. du Cherche-Midi, Cordier,r. de l'Est,9. Bogino,r. d'Enfer,83. Cotte,r. d'Enfer,73. Bonheur(Isidore),r. Carnot,3. Coupon(Joseph),r. de Varennes,80. Bonnaffé (Jules),r. Duperré,4, et r. Vin- Gourtet(Augustin) ^, r. desSts-Pères,11 et 13. timille,18. Bonnassieux ^.', r. de la Visitation-des-Crauck(G. A. D.),r. de Vaugirard, 146. 3ter. CrOuzet Dames-Ste-Marie, (J.J,r. St-Jacques,358. 1. 29. Bonnet,pi. St-Sulpice, Daillon,r. du Cherche-Midi, Borrel(Valentin-Maurice), r. d'Anjou-Dau-Damiens,avenuede Breteuil,78. Dantan f •$:,r. Taitbout,80. phine,4Bosio^ r. de l'Échaudé,15; ateliers,à Daumas,r. Notre-Dame-des-Champs, 34; l'Institut,quaiConti,21-23. ateliers,passageDulac,18. r. des Maçons-Sorbonne, 3. David(A.),r. Campagne-Première, 12. Bourquin, Breuil(Léon),r.Romainville-Belleville, 52. De Bay père fë , r. Notre-Dame-desBrion,cité Pigalle,8. Champs,73. De Bay ( J. ) *, r. Notre-Dame-desBrun,r. Moreau,40. 51; do- Champs,75. Brun,r. Notre-Dame-des-Champs, Début(Didier),r. des Amandiers-Popinmicile,r. d'Assas,7. Brunet(E. C), r. de Douai,69. court,30. Buhot (Ch.),r. d'Angoulême-du-Temple, Delabrière,r. d'Enfer,70, et r. St-Jac66; citéd'Angoulême, 8. ques,358. Bullier(A.),r. Campagne-Première, 3. Delafontaine , r. St-Dominique-St-GerCabet(J.'B.P.), i\ d'Enfer,61. main,23. Cabuchet,r.de la Visitatioh-des-DamesDelaforge,r. Montparnasse, 75, et r. De3 ter. Ste-Marie, lambre,20. 29. Caillouette,à l'Institut,quaiCqn'ti,21. Delarue(Ch.),r. Bellefond, Cain(A.),r. del'Entrepôt-des-Marais, r. Fontaine-St-Geor21. Demesniay(Camille), Camboz,r. Notre-Dame-des-Champs, 24. ges,34. (J.),r. deLaRochefoucauld, 46. Capellaro(C), r. des Amandiers-Popin-Denécheau court,77. Desboeufs 47. $,v. Notre-Dame-de-Lorette, Carlier(Emile),r. de Crussol,24. 136. Despray(Ant.),boul.Montparnasse, Carpezat,quaiValuiy,109. Desprez(Louis)^, r. de Rennes,15. Carrierde Belleuse(A:E.), r. de LaTour- Diebolt(Georges) *, r. d'Enfer,125. 13. r. del'Ouest,36. . d'Auvergne, Dieudonné, Caudron(J. E.), r. Rochecliouart, 70. Doriot,r. de l'Abbaye,13. Cavelier(P.J.) $«, r. Bossuet,8. 3. Drouet,r. Campagne-Première,


— 43 — Droz^, r. de l'Ouest,52; ateliers,même Fulconis(L.),av. de Ségur,9 'bis. rue, 56. Galbrunner(P. C.),r.du Château-d'Eau, 14. Dubois(J.C), r- du Cherche-Midi, 71, et Garnier(G.A.),r. de Vaugirard,136. Gauthier(Ch.),r. Christine,8. impassedu Maine,il. Dubray(VitalG.) -$î, r. du Ranelagli- Geoffroy-Dechaume, quaid'Anjou,13. Gilbert,r. Bellefond,38. Passy,23. Dumont(A.A.) 0., $f, de l'Institut,quai Ginoux(Ch.),r. de Bourgogne, 48; Girard(Jules-Noël), r. de Rocroi,23. Conti,25. 21. Gonnet,r. Rochechouart, Dupont,r. dela Pépinière,23. Durand(Ludovic), r. d'Enfer,54. pi.Pigalle,4. Gouesnant, Duret,0. $, de l'Institut,r. de Seine,1', Gourdon,r. de Vaugirard,183. Grabowski(Félix),r. d'Enfer,125. et quaiVoltaire,25. Duseigneur (Jean),r. des Postes,10; ate- Grass(Philippe),r . de Seine,74,etr. de 182. liers,r. de l'Université, Vaugirard,113. Ernest(Jules),r..du Cherche-Midi, 88. Greenough(Richard),r. du Chemin-de. Versailles,15. Etex(A.)S, r. Carnot,2. r. St-Sulpice, 40. Ethée,quaiValmy,83. Grienewaldt, Eude(I,.A.),r. de Heurus,27et 42. 55. Gruyère,r. du Cherche-Midi, Evrard(Victor),r. St-Louis-Marais, 86. Guillaume (Eug.)^f, r. de l'Abbaye,3. 16. Evrard,r. d'Enfer,91. Guitton,r. desDames-Ternes, Fannière&, r. de Vaugirard,61. Gumery(C. A.),r. de Fleurus,27. Farochon (E.)#, r. d'Enfer,47; ateliers, Hayon,r. d'Enfer,125. mêmerue, 58. Hébert(Emile),r. desTrois-Couronnes-duFaucher,pi. Royale,4. Temple,39. 21. Hébert (Pierre),r. desTrois-CouronnesFaure,r. du Marché-St-Honoré, Fautras(A.),r. du Faub.-St-Denis, 172. du-Temple,39. Ferrâtaîné,r. de Varennes,80. Hébert(Th.),r. du Cherche-Midi, 86. 56. Ferret(Ch.),r. Monsieur,10. Heizler(H.),r. Ménilmontant, r. de Sèvres,87. Fessard,r. du Temple,20. Hugon-Roydor, desForts(Emile),r. de l'Ouest,36. Humann (P. F.), r. Neuve-des-PetitsFeugère Fondry(Henri),r. de Sèvres,155. Champs,83. boul. Montparnasse, 81et 83. Husson,r. du Bac, 21; ateliers,r. d'EnFontenelle, Fouquetpère,ch. derondede la barr. de fer, 125. Sèvres,11. Iguel(Ch.),r. de l'Ouest,36. Fouquetfils,ch. de rondedela barr. de Iselin,r. d'Enfer,58. 8. Sèvres, Jacquemard(H.A.),r. Vanneau,15. 6. 3. r. du Grand-Prieuré, Fourquet,r. Montparnasse, Jacquemin, Foyatier 47; ateliers,même Jacquot%?,r. Madame,52. . $î,r. Madame, rue,54. Jaley(Jules)^;, del'Institut,r. Lafayette, Franceschi 21. (J.),r. Bréda,21. François(Hipp.) , r. St -Maur- Popin- Janson(L.),r. du Regard,10. ' court,185. Klagmann (J. B. J.) $, r. de l'Écluse-BaFranzoni (F.),r. de l'Oratoire-des-Champs-tignolles,6. 58. Élysées,39. Jouffroy^r,r. Notre-Dame-des-Champs, Fratin,avenued'Antin,37. Knecht(Emile),r. de Babylone,45. Frediani,boul.St-Jacques,90. Lagrange(J.), r. Vavin,27. Fremiet(E.)*,'bouI. du Temple,32. 124. Lahaye(Ernest),r. du Cherche-Midi, 16. Frison,r. du Bac,134. Laitié,r. des Bourdonnais, Frison(B.),r. de Vaugirard,119. 71. Lami,r. d'Amsterdam, Froget,r. du Cherche-Midi, 55. Lami,r. de Vaugirard,107. Froux,r. St-Antoine, 100. 17, Lanoue,r. Rousselet,


44 — Lanzirotti(J.A.),cheminderondedesMar- Monchanin (Louis),r. deVarennes,40. Montagne (P. M.),r. d'Enfer,83. tyrs, 11. r. d'Enfer,58. Laquis,r. de Sèvres,76. • Montagny, 10. Mony,r. Madame,52. Lavigne(Hubert),r. Vanneau,. Moreaufrères,r. St-Maur-Popincourt, 185. 81. Laville,boni.Montparnasse, Moreau(F.C), r. de Vaugirard,136. 3. Lebègue,r. Montparnasse, Moreau(Aug.),pi. Pigalle,4. Leboeuf (L.J.),r.Notre-Dame-des-Champs, Mulotin(Edmond), r. duFaub.-Montmar54. Le Bourg(Ch.Aug.),pi. Pigalle,4. tre, 8. Nanteuil$fc,de l'Institut,r. Carnot,9. Leeavelier,r. Lafayette,34. 123. Nate,r. Notre-Dame-des-Champs, 24. Lechevalier(C.),r.duFaub.-St-Honoré, 22. Nelli,r. Soufflot, 1. Lefèvre-Deumier (Mm0), placeVendôme, r. du Cherche-Midi, 55. Nicoli,r. de La Rochefoucauld, 17. Leharivel-Durocher, Lemaire, 0. ife, membrede l'Institut, Oliva(Alex.),r. d'Enfer,58. r. Jean-Bart,3. Ottin,r. de l'Ouest,36. Léonard 218. Oudiné(E.A.) î&,r. Vavin,19. (L.A.),r.duFaub.-St-Antoine, de Vaugirard,28. 5. Papillon(Désiré-Aug.),r. Leprêtre,r. Guy-la-Brosse, 211. Pascal(F.M.),quai de Bétlmne,16; doLequesne(E.L.) %, r. St-Honoré, Lequien(Justin)fils,directeurde l'École micile,quaiBourbon,27. r. Croix-des-Petits-Champs deChabrol, 18. Paul (Eugène), municipale desculpture,i\ 33. Levé(h;Ch.),r.du Cherche-Midi, 70. 7. Perraud (J. J.) $; r. Notre-Dame-desLevêque;r. Neuve-Fontaine-St-Georges, Champs,51; domicile, r. Madame, Lhomme,r. Carnot,3. Liénard$?,r. Oudinot,23. 49. 102. et Cie,r. St- Perrey,r. du Cherche-Midi, Lippmann,Schneckenburger Ëtienne-Batignolles, 63, et r. St-Louis- Perrin,r. Cassette,20. Petit (Jacques), r. de Vaugirard,153. Marais,16. Loison(Pierre)$;, r. du Faub.-St-Ho- Petit,r. d'Enfer,125. Petitot-$f,de l'Institut,r. de l'Est, 1. noré, 215. Maillet(J. L.), r. Carnot,5, et quai des Piat (Eug.),r. des Trois-Bornes, 29, etr. 27. 46. Grands-Augustins, Fontaine-au-Roi, 237. 80. Maindron,r. St-Jacques, Poitevin;r. de Paris-Bellcville, Pollet(J.)$;, r. de Laval,43. Manéglier fils,r. de l'Est, 35. Marcellin(Jean),r. d'Enfer,83'. Potevin(Ph.),r. de Douai,67. Marchi(Salvatore), pass.Choiseul,30, Pougeault,r. Chariot,56. Marieet Bulio,r. St-Sébastien, 50. Protlieau(F.),r. du Regard,12. Martin(André), r. des Deux-Ponts,*31. Putojs-Crété, r. Bonaparte,39, et placede Martin(Aug.),r.Notre-Dame-des-Champs,l'Abbaye,1. 21. Raggi$s, r. de l'Ouest,86. Mathieu(J.),r."Fontaine-au-Roi, 2. Ramus(J.M.) *, r. de l'Ouest,33. Mène(P.J.),r. del'Entrepôt-des-Marais, S. 21. Recipont,r. des Douze-Portes, Mercier,r. du Hégard,6. Revillon,r.' de Malte,13. Robert(Elias)$», r. St-Dominique, 23. Merley(Louis),r. dela Pépinière,120. Mesnard(Jules),r. Soufflot, 9. Robinet (P.),.r. St-Dominique-St-GerMeusnier(Mathieu) , r. Notre-Dame-des- main,163. 5. Champs,54. Rocliet(L.)^, r. des Trois-Bornes, r. Geoffroy-Marie, 7bis. Michaud, Rolland,r. de Montreuil,19. Millet(Aimé) $',r. deLa Rochefoucauld, 17. Roubaud(F.F.), pass. Ste-Marie,. 6; ater. d'Enfer,57. Mocquart, liers,r. Vanneau,10. Molknecht r. deBabylone, (Dominique), 38. Rouillard(Palil).,r. de l'Écolé-de-MédeMonceau r. de Bourgogne, 55. (Clovis), cine,41. _


— 45 — Adam(Alfred),r. de Lille,101. Rousseau(J. C), r- St-Dominique-St-Gerr. du Faubourg-Saint^MarAdam-Olivier, main,16. , Roux,r. de la Yisitation-des-Dames-Ste-tin, 128. Marie,3 ter. Agaisse-Lesoufacher (E.),r. de la Çhaussée-d'Antin,64.. Rouyer,placeYauban,1. • 39. Salmson Albouy(E.),r. Grange-aux-Belles, (J.J. ),r. desTrois-Couronnes-du10. Aldrophe^r, r. de Navarin,25. Temple, 59. Alexandrefils,r. Neuve-Popincourt, Sanzel(Félix),r. de Saintonge,' 4 b. r. du Harlay-Marais, 11. Allard(Edmond), r. Paradis-Poissonnière, Sauvage, 64. 52. Sauvaget,r.Vieille-du-Temple, •Schoenewerk .60. (A.),r. de Fleuras,22; ate- Allard(A.),boul.de Strasbourg, liers,mêmerue, 27. Allot,r. Vanneau,26. Sourrcaîné$, del'Institut,r. de l'Est,13. Allouard,r. Saint-Claude-Marais, 13. Sobrepère, r. d'Enfer,57. Aloncle(A.),r. de Beaune,14. boul.Poissonnière, Sobre(Hipp.),r. d'Enfer,57. Amable-Labille, 24. Soitoux(J..B.),r.de Vaugirard,115. 17. Amondru,cité Malesherbes, 29. Solon,r. Pétrelle,30. Ancelet,boulev.Beaumarchais, André_(F.), r. Neuve-des-Petits-Champs, Solon(Louis),r. Yavin,6. 36. Sornet,r. de l'Université,182. 4. André(Jules),r. Bonaparte,45. Spicq,r. Henrion-de-Pansey-Plaisance, Talrich(Jules),r.desAcacias-Montmartre, André(Ch.),boul.Beaumarchais, 73. Androufils,r. de Lancry,47. 64. Taluet(F.),r. du Cherche-Midi, 55. Angelet,r. duFaubourg-Poissonnière, 145. r.-de la Fidélité,3. Thiébault, Anger(Emile),r. de Douai,7. 34. Tinsse,quaid'Anjou,29. Anquetil,boul.Beaumarchais, Thomas 13. Armand(A.)#, r. Saint-Lazare,53bis. (A.F.),r.duFour-St-Germain, Thomas Armand(Eugène), r. de Seine,28. (G.J.),.r. de l'Ouest,36. Thomas r. de l'Université,182. Arnould,r. du Faubourg-Saint-Denis, (Emile), 62. 9. Arveuf,r. desMontagnes-Ternes, 9. Tixier,r. Ste-Marie-Blanche-Montmartre, Toussaint 3S. Arveuf,r. Saint-Honoré, 267.. (Armand) ^, r. Bellefond, Travaux(Pierre), r. Notre-Dame-des-Astorg.r. des Fossés-Saint-Marcel, 61. r. desFossés-du-Temple, Champs, 24. 24. Atys-Frechot, r. desTrois-Bornes, 39. Aubert(Louis),r. Glaude-Vellefaux, 21. Trouillard, r. du Cherche-Midi, 55. Truphème, Aussy,r. Cuvier,16. 55. 14. Valette,r. du Cherche-Midi, Avizard,boul. Beaumarchais, Valois(A.J: C.) *, r. de l'Abbaye,13. Avizeau(E.),r. du Bac,62. Vanner(H.),avenuede Ségur,il. 13. Azemar,r. Loi'd-Byron, boul.Montparnasse, 9 ter. Vatinelle, Badenier,r. Meslay,38. . . Vauthier-Galle (A.),r. dela Chaise,10. Badger(Ch.),r. du Havre,3. 55. Veray,r. du Cherche-Midi, Badiola(R. J. de), r. du Faub.-Saint-HoViardot 5. (Gab.),r. du Grand-Chantier, noré,83. Vidal(Louis), r. de Fleurus,22. Baillet(Emile),r. de Berlin,4Vilain(Victor) 88. -^, r. de KOuest, Bailly(A.L.) ^r, boul. Bonne-Nouvelle, Villeminot 4. (L.),r. de Vaugirard,146. 19, etr. Notre-Dame-Bonne-Nouvelle, r. de la Pompe-Passy, 51. Walcher, Bajaud(Eug.),r. du Faubourg-PoissonWatrinelle (Ant.),r. Carnot,6. nière, 68. r. Pigalle,60. Yslin,r. 'de l'Ouest,36. Balandiez, Ballu (Th.)*, r. Blanche,80. Ballera(Désiré),vérifical,quai-Napoléon, ARCHITECTES 9 et 11. Abadie Baltard(Prosper),à Billancourt, 16. $s, placeVendôme,


— 46 — Baltard(Victor)*, r. de l'Abbaye,4. Bercioux,r. d'Enfer,45. Banville(AugusteFaullainde), r. dePon- Berger(A.), vérifie, r. du Faubourg-duthieu, 15. Temple,100. 7. Bérioux,r. Croix-des-Petits-Champs, Barbey(E.),r. de Vienne,21. r. de Seine,43. Barbier(Edrne), Berly,cité Turgot,5 et 7. 36. Bernard(L.),r. Grange-Batelière, 8. Barnout,r. Notre-Darne-de-Lorette, Bernier(Isidore),r. Saint-Pierre-Popin" Baron,vérifie, r. de la Paix, 18. Barrey(Gh.),r. d'Angouléme-du-Temple,court,2. .5. Berthelin(A.),r. Bourdaloue, 1. 50. Berthier(Ed.),r. de Berlin,23. Barroy(Eug.),r. Saint-Louis-Marais, Bart(Louis),r. Blanche,27. 3. Bertholet(A. Hubert),r. Royale-Villette, Bartaumieux(Victor)et fils, experts, r. Berlrand,r. de la Cerisaie,16. 3. Saint-Micliel-du-Roule, Bertrand(Alph.),r. Antoine-Dubois, 2. Bartaumieux(Cb.)fils, r. Basse-du-Rem-Bessières,r. du Faub.-Poissonnière, 161. 55. part, 66; bureaux, r. Saint-Michel-du-Bezuiller,avenueLa Bourdonnais, Roule,3. Bibonne,r. Chastillon,6. 4. Bienaimé 30. Basly(Em.),r. de la Coutellerie, (Félix),r. Mons.-le-Prince, Bastien(A.),r. Neuve-Coquenard, 24. Bigle(Jules),r. Pigalle,15. • Bastien(J.),r. du Colysée,50. Bisson,vérifie,t. de Bretagne,33. 37. Blanc(Charles),r. deVendôme,16. Bastien(P.P.), r. N.-Dame-de-Lorette, Baudot(Anatolede),r. de Vaugirard,41b. Blanc(Jules),r. du F.-dû-Temple, 65. 0. Bauduin,-r.Constantine, Blanchard (J.), cité.Gaillard,6. 13. Baujard(P.),r. Bonaparte,51. Blochet,vérifie, r. Guénégaud, 3. Baumann,r. Montfaucon, Blondel(Henri),r. du Jardinet,13. r. Laffitte,11. Baux(Eugène), Blot(Alfred),r. Nicolet-Montmartre, 11. Baux(Victor),à Boulogne. Blot (Alph.),r. desMartyrs,47. 8. Buzin(Ed.),r. Jacques-de-Brosse, Bocquet(Ch.),quaide Béthune,24. 25. Boeswillwald Bazin(L.), r. Fontaine-Saint-Georges, 19. i&-,r. Hautefeuille, Beaumesnil,entrepreneurde jardins, r. Boileau,r. de Sèvres,11. . 32. d'Angoulême-Saint-Honoré, Bois(Victor),r. du Havre,14. 5. Boisard,r. d'Dlm,27. Beaupied(E.),r. desFilles-du-Calvaire, Beauvillain r. des Saints-Pères,5. (Ch.),r. du Marché-Saint-Ho-Boisgarnier, noré,9. 38. Boissondy (de),boul.Montpai-nasse, Beauvillain 5. (J.B.i.),vér.,r. Dauphine,20. Bon(Jules),r. du Pas-de-}a-Mule, Beisson(Etienne),r. d'Antin,23. Boncorps,r. des Écoles,80. 83. Belin(Ch.),r. Saint-Louis-Marais, Bonnaire(Jules),r. Bréda,10. . Bellari(Ed.),placeRoyale,21. chausséedesMartyrs,23. Bonnamaux, 51bis. Bellanger(A.),r. Sainte-Anne, , Bonpaix(A.),r. Chariot,5. Belle,r. Bergère,28. 6. Bonpaix(Emile),r.Ollivier-St-Georges, Bellissent,r. Saint-Dominique-Saint-GerBorne,r. Jacob,1. . main,6. 13. Bottin(E.)-,r. de la Gr.-Truanderie, Beltoise(E.),r. duPont-Louis-Philippe, 7. Bouchain,r.'Saint-Maur-Saint-Germain, 1. Benard(Ch.),r. del'Assomption-Passy, 31. Boucher-Sain t-Àgnan,r. Rossini,8. Benard(Paul),r. Jacob,52. 11. . Bouchet(J.),r. Saint-Dominique, Bénard(Désiré),pass.de l'Entrepôt,6, et Bouille,vérifie, r.d'àlger-Chapelle-Saintr. Taitbout,63. Denis,3. Benois(H.),r. d'Astorg,23. 51. Bourard(J.), r. Paradis-Poissonnière, Benoist(Félix),r. Ollivier,6. Bourdain,cité Véron,3. Benouville (Pierre-Henri), expert,t. dela Bourdel(A.),r. du Four-Saint-Honoré, 9. Paix,26. 40. Bourdon,r. du Faubourg-Montmartre, Berberat(F.),r. Dauphine,18. Bourgeois (Alph.),r. deMalte,20.


— 47 — de Lagny,r. Mornay,4. Camus(C.A.),r. duFaub.rdu-Temple, 33. Bourgeois (Aug.),r. de Verneuil,54. Candas,r. deLille,1. Bourgeois Bourgoin(Jules), r. Notre-Dame-Mont-Cantagrel,r. de Buffault,9. martre,18. Cantagrel(Joseph),r. Lafayette,12. Bourla(Léon),r. du Faubourg-Poisson-Capitaine,r. Blanche,80. 39. nière,132. Captier,r. Monsieux-le-Prince, 50. Bourlier (Cl).),r. des Martyrs,52. Carion,boul.deStrasbourg, Caristie,0. &, membrede l'Institut,inBourquelot (Léon),r. de Buffault,11. Bourran(Alph.de), r. Albouy,2. specteurgénéral,membredu conseildes r. d'Engbien,44. bâtimentscivils,pass. Sainte-MarieBouts(Adolphe), 8. Bouvier 2. (A.),r. Rochechouart, Sainl-Germain, Bouvrain jeune,r. de Seine,6. Caroye,r. de Marseille,1. r. Serpente,31. 51. Bouvrain, Caron,r. de Luxembourg, 85. Bouyer,anciencontre-maîtredes monu- Carrey(A.),boul.Beaumarchais, mentspublics,expertpourla maçonne- Carrié(G.),r. Saint-Honoré, 370. Caut(M.),r. Saint-Étienne-B.-N., 8. rie,quaiBourbon,23. Bouwens (W.),r. Taitbout,67. Cazeau,r. Fontaine-Saint-'Georges, 34. r. desBoulangers, 30. Cellerier,r. Cadet,32. Boyenval, 89. Cendrier(Al.)$-,r. Montholon, 26. Braud,r. Saint-Laurent-Belleville, Brebanaîné,vérificateur,r. Petel-Yaûgi-Chabat,r. deLa Tour-d'Auvergne, 37. Chabouillé(L.),r. du Faubourg-Poissonrard,2. de Breban jeune,vérificateur,Grande-Rue nière, 62. Chabrolife,architectede la Couronne,au 54. Vaugirard, 26. Palais-Royal. Bremare,boui. Sébastopol, boul.deStrasbourg, 14. Chaffanjon (Edouard), Breton,r. du Cherche-Midi, 61; passagedu Désir,2. 19. Breton,r. dela Chaussée-d'Antin, Brey(A.),r. de l'Arcade-Ternes, 16, et r. Chalange(A.), r. SainJ-Hyacinthe-Saint8. 1. I-Ionoré, Ménilmontant, r. de Lancry,4. r. Rochechouart, 75. Brezol, Cliampeville, 102. r. Cuvier,57. Brice,r. du Cherche-Midi, Champigneulle, r. de l'Abbaye,9. 74. Brion,r. du Faubourg-Saint-Martin, Champion, r. Singer-Passy, 5. 60. Brouilhony, Chantreau,r. desFossés-du-Temple, Brouty(C),r. de Trévise,42. Chapelain(A.),r. de Grenelle-Saint-Ger44Brûlot,v.Saint-Louis-Marais, niain,70. 3. Brunet,r. Cloche-Perche, Chapet(Jules),r. Saint-Lazare, 141. 4. r. de RiBûcher,boul.Poissonnière, Chapon,architecte-vérificateur, des bâti- voli,58. .... Bugnot,inspecteur-vérificateur 20. ments,à l'hôteldes Invalides. Chapon(Alfred),r. Dauphine, 2. Buhler,r, de Grenelle-Saint-Germain,Chappuis(M.),boul.Beaumarchais, 76. 147. Chapùis,r. Saint-Antoine, Chardonnière(de la), r. du FaubourgBureau,r. d'Engbien,54. 6. Bussy(Jules),r. de Coaillot,64. Poissonnière, r. duFaubourg-Saint-Mai 156. Buzelin, tin, 172. Chargrasse,r. Saint-Dominique, Cabaret 19. (Ch.),r. desSaints-Pères,36. Charnodet,r. desTJrsulines, Cabaret 3. (Paul),r. desSaints-Pères, Charpentier(A.),r. du Faubourg-PoissonCadot,r. Duvivier,13. nière, 114. r. dn Marché-Saint-Honoré, 25. Charpentier(Th.)#, r. de La RochefouCailloux, Gallon r. Royale- cauld,15. ^ et fils,hydrauliciens, Saint-Antoine, 16, Charpentier (Isidore),r. de Parme,8. Calou,r. de Lancry,49. Charpentier fils,r. d'Aumale,13bis.. r. Saint-Paul,26. Chat (Eug.),r. Rambuteau,24. Cambier,


Château,expert,,r. du Faubourg-Poisson-Conin,r. Saint-Lazare,'14. Constans(H.),r.duFaubourg-St-Denis,90. nière, 100. r. du Chât.-d'Eau, 56. Constant-Dufeux Chatelet(Edmond), ^, r. de Seine,1. 68. Chatelut,vérifie, r. Rochechouart, Constantin,r. de Sèvres,111. delà Chaussée-d'Antin,Convents,r. Paradis-Poissonnière, 57. Chatenay(Léoa),r. Convert(Paul),r. Armaillé-Ternes, 28. 12. ' Chauchereau, vér.,v.du M.-St-Honoré,25.Coquart(Henri),r. Galande,57. Corroyer(F.),r. de Fleuras,1. Chaulay,r. Tronchet,13. 52. Couard( Ch.), architecte-vérificateur, r. Chausson(Félix),r. Paris-Belleville, Chausson(L.), pass. Brady,3. Monsieup-le-Prince, 47. 12. Coulon,r. Saint-Pierre-Popincourt, 2. Chauvet(E.),r. dela Chaus.-d'Antin, 19. 9. Coulonjeune,r. Vineuse-Passy, Chauvin,r. Neuve-Coquenard, Coulon(A.),r. .du Faubourg-St-Martin,81. Chefdhotel, vérifie,r. de Bréda,15. Coulonet Tellier,r. Rochechouart, 30. Chelli(A.),r.Neuve-des-Martyrs, 14. Chemin(A.), r. de la Chaussée-Clignan-Courcelie, r. du Temple,187. r. de Seine,12. Cpurtépée, eourt,77. r. Saint-Anastase, 3. Courtillier(V.),r. de la Victoire,7. Chemin(EdmondJ, 16. Chenelde la Garde (Valéry),r. de la Caurtin(Julien),r. de Grammont, 133. 49. Pompe-Passy, Couteau,r. desVignes-Vaugirard, 9. Couturier(Lucien),r. de Varennes,18. Chéréault, vér., r. duMoulin-Napoléon, Cherou,r. de la Roquette,134. Crépiat,vérifie,placeBaudoyer,6. 38bis. Chevann&j .vérifie, r. des Marais-Saint-Crépinet(A.),r. de Boulogne, Martin,20. Crétin,r. Laval,35. Crétin(Gabriel) Ghevey,r. de Louvois,12. ^, r. du Faubourg-SaintCheviron(A.),r. de Riehelieu,92. Honoré,182. 144. Croiseau(Eugène), r. de Buci,27. Chevrier,r. deSèvres-Vaugirard, Crousle(G.), r. del'Empereur-Montmartre, Cholet,r. de Crussol,14. Chomet(H.),r. desBeaux-Arts, 5. 104. r. de Verneuil,32. Cuenot(Jules),r. Bonaparte, 80. Chouveroux, Chrétien,r. Chapon,28. Curé,boul. Magenta,51. Chrétien(Th.),boul.Montparnasse, 13. 41. Cusin,r. Guy-Labrosse, 53. Cuvillier(A.),r. des Marais-St-Martin,50. Cicile,vérifie,r. du Faub.-du-Temple, 30. Cieot,r. desFossés-Saint-Marcel, 54, Dagry(A.),r. du Four-Saint-Germain, r. SaintCiolina,r. de Lancry,55. et à Glamart-sous-Meudon, Cirier,r. Baillet,3. Martin,3 (Seine). ^ 24. Claret,r. des'Petites-Écuries, Dahlstein,architecte-ingénieurcivil,*r. Clément(L.),expert,cité Pigalle,4. de la Douane,5. Clerc,r. de Chabrol,14. tDainville,r. deTurin,4, etr. Tronchet,13. 12. Dalleretaîné, architecte-expert Clerget(J.J.). r. Neuve-de-l'Univc-rsité, près les "Clouet 9. îj£, r. d'Angoulême-du-Temple, tribunaux,r. Sedaine,32. Cochin(P.),r. Constaatine-Chapelle, 1. 8. Daly(César),placeSaint-Michel, Cochois(Alph.),av. Saint-Ouen, 45. 24. Dampcourt(de), r. Montholon, 20. Danjan,r.-Saint-André-des-Arts, 22. Colin,r. de l'Empereur-Montmartre, Colin(J.), à Fontenay-aux-Roses. Danjoy(E.),r. de Milan,12. Colle(Ed.), vérifie, r. Notre-Dame-de.Darmoy,vérifie, r. du Mail,34. Lorette,52. Darodes,vérifie.,r. de l'Ouest,26. Collot(G.),r. de Grenelle-Saint-Germain, Darru (A.),r. de Douai,14. 121bis. Daunay,r. de l'Ouest,60. Comparet,r. Vavin,50. Dauvin,r. de Richelieu,87. Comte,r. dela Ferme,~10. David(L.),r. Chaptal,15. Conille(A.),vérifie,t. Cassette,20. 2 (r.gauche). Davioud,boul.Sébastopol,


— 49 — 52. Desain,r. Culture-Sainte-Catherine, Davout,r. Vanneau,40. il. Desaint(Aug.),r. du Faub:-Poiss.,118. Davril,r. Royale-Saint-Antoine, 31. De Sauges,r. de Suresnes,27bis. Debacq(Fréd.),r. Saint-Dominique, r. Joubert,30. De Bierne,r. de Rivoli,124. Desbuisson, 8. r. Saint-Georges, Debressenne, Deschamps (P.),r. Taitbout,47. r. Leregrattier,6. DeBruge,r. deBréda,4. Desfossés, Decloux(A.),r. du Faubourg-Saint-MarDesjardins,r. du Dragon,33. tin, 136. Desjardins,(J.),r. Lafayette,20. ' r. Mont-Thabor, 12. Decollet, 14. Desligniùres (A), r. de Chateaubriand, Deconchy (F.), expert, r. du Faubourg- Desmarest (L.)$?,r. deBuci,10. 122et 124. DesMazures MonsieurSaint-Martin, (Eug.),ingénieur,r. r. Saint-Louis-Marais, 30. DeCrémont, le-Prince,48. Dedouvre aîné,r. de Vendôme,9. 4. Desplans,r. du Vingt-Neuf-Juillet, Defly,r. de Tracy,8. Despoix,vérifie, villa Sainte-Alice-PlaiDejean(Eug.),r. de Malte,13. sance,4 bis. r. dela Boule-Rouge, 1. 37. Del'aage, Desrochers,r. desFossés-du-Temple, r. du Faubourg-Pois-Desrousseaux, r. Bonaparte,30. Delachaudronnière, 11bis. sonnière,6. Destailleurs, pass.Sainte-Marie, Delacour $g,r. deSeine,49. Destors,boul.Sébastopol,7. r. du Marché-des-Blancs-De Valcourt,boul.Sébastopol, 10 (r. g.). Delafontaine, Manteaux,5. DeVerneuil(F.),r. de Trévise,30. r. desPetites-Écuries,21. De Vienne,r. des Marais-Saint-Martin, Delagenière, r. de la Verrerie,52. Delabaye, 34. Delaistre 100. Devrez(D.),r. Taitbout,37. (E.),boul. Beaumarchais, r. Sainte-Anne, 34. r. Taitbout,29. Delalande, D'Herbecourt, Delalande (Cli.),r. Godot,49. Didelot(Charles),r. des Saints-Pères,50. Delamarre, Didelot(Emile),r. du Cherche-Midi, 10. vérifie, r. des Juifs, 13. Dela Motta,r. Drouot,2. Diet (A.),r. Jacob,33. r. de Provence,56. r. Lamartine,35. Delande, Dieudonné, Delanneau 64. Dieudonné (F.), r. du Château-d'Eau, fils,boul.'Pigalle,18. r. dela Chaise,8. Delapierre, Digeon,r. de Douai,30. r. Montaigne, 24. Dodin(Charles),r. de l'Abbaye-MontmarDelaporte, 48. Delarue,r. de Luxembourg, tre,48. 38. Delarue,r. Saint-Nicolas-d'Antin, Dommey,r. Serpenle,16. Dekbarre(E.),r. Saint-Lazare,45. 4. Dorigny,r. du Cherche-Midi, r. Lafayette,98. Douai(J.), r. de Flandre,47. Delepouve, DeLeuze(E.),r. Mignotte-Belleville, 8. Douillard,r. Madame,55. 12. Doussault(E.),r. de Bruxelles, r. du Château-Montmartre, 4. Delevoy, 49. 26. Delhomme, Grande-Rue-Chapelle, Douville,av. de.Saint-Cloud, 51. quai Conti,25. Deligny, Drisse,r. d'Angoulême-Saint-Honoré, Delton(Albert), r. Richer,30. 83. Drugeon(H.),r. de Hambourg, 35. r. de Lille, Demanet,r. deLa Rochefoucauld, Duban,0. % (del'Institut), < ' . r. Pigalle,9 bis. 19. Démangeât, DeMetz(A.),r. Geoffroy-l'Asnier, 26. Dubel,r. de la Cerisaie,17. De Mory(Eug.),r. Montholon,20. Dubois(Henri),r. de Douai,65. De Mouilhet,r. de la Sablonnière-Plai-Dubois,r. du Vieux-Colombier, 3. Dubois(F.A.),vérifie, r. Fontaine-Saintsance,9. Denois (Alph.), architecte-vérificateur, Georges,34. boul.de SWsbourg,89. 10. Dubois(J.), r. des Fossés-du-Temple, DevPujol, r. Saint-Étienne-Batignolles, 30. Dubois-Lambert, r. de Bondy,24. 5. 55. DeRoyou DuBoys(Al.),r. Rochechouart, (A.),r. du Château-d'Eau, 4


— 50 — ' Dubreuil(E.)î&-,r. d'Angouleme-SaintEtex(A.)^,r.Carnot,2,etr.del'Ouest,80. Etienneaîné,vérificateur,r. Blomet-VauHonoré,41. r. desMarais-St-Martin,38. girard,69. Dubrujeaudfils, Duc ^, r. du Marché-Saint-Honoré, 4. Eude,r. de Bagneux,4. Eudes(Emile)-$t,r. de Castiglione, 3. Ducatel,r. Lamartine,35. S. Ducerf,r. Fontaine-au-Roi, Fagard,quaides Ormes,10. r. doBourgogne, G. Fanost,expert,pass.Saulnier,17. Duchatelet,. Duchemin,r. de Londres,15. Faure-Dujarric(L.),citéPigalle,4. 4. Fauvelle(Em.),r. de Navarin,14. Duclére,r. Mondoyi, Duços(J.), r. de Lancry,50. 47. Faux,r. du Cherche-Midi, . DuFailly(J.)#, r. Malher,20", Ferrand,r. St-Lazure,16. Favé (Cb.),boul.du Temple,4. Dufayel,r. du Rocher,43. Dufetel(Jules),architecte-vérific,boul. Favereau,r. du Pont-de-Lodi, 6. 126. Sébastopol, Féart,imp.Mazagran,8. Duffner(Alph.),r. de Varennes,90. Feinieux(E,),vérificateur,r. Barbette,2. Dufour(Eug.),boul.Beaumarchais, 36. 48. Féry,expert,r. St-NicoIas-d'Antin, Dufour(L.),vérificateur, boul.Pigalle,4. Feydeau,r. Lavoisier,13. 4. Dumain,r. Guy-Labrosse, Fillon,r. Caumartin,69. Dumasde Culture,,r. de Seine,13. 25. Fiuiels,r. Fontaine-St-Georges, r. St-Honoré, 282. Flachat(Adolphe), r. Caumartin,70. Dumesnil, r. delà Jussienne,5. Flamant(Eug.),r. de Berlin,21. Dumest,vérificateur, Dumont(Edouard), r. Taitbout,47. 25. Flamant,r. de liAncienne-Comédie, Duparc(Arnand), expert,pass.Saulnier,25. Flament(P.),courduCommerce-St-AndréDupeyrat,r. d'Assas,8. des-Arts,19. 42. r. desGarrières-Passy, 20. Dupezard,r. Bonaparte, Florent-Caffard, G. 14bis. Duplay(Emile),r. Descombes, Fondet,boul.Poissonnière, Duplay(Jules),r. de Berry,5. Fontaine,r. du Delta,20. r. de Fontaine(Pierre),r. St-Lazare, Dupommereulle (Eug.),vérificateur, 140, Forets(Ch.),r. Ste-Marthe, Vaugirard,62. 4. 79. Dupré(Léon),r. Duperré,17. Forgeot(Hipp.),r. Ménilmontant, 14. Dupuis,r. de Bbndy,92. . Forget^;, r. de Courcelles, Du Puy,r. de Rivoli,224. 10bis. Forget,r. Geoffroy-Marie, 12. Duquesne(C), r. B.eautreillis, Fort,pi. Royale,S. Durand,r. Doudeauvilie-Cbapelle, 14. Fortuné-Gilles de St-Germain,r. de GreDurand(Alph.),r. Ollivier-St-Georges,16. nelle-St-Honoré, 19. r. Caumartin,69. 98. Durand-Billon, Fosse,r. Vieiile-du-Temple, r. Chalaneilles, 9. Foucault(V.),r. St-Bon,8. Dusillion, 15. Dnsolle,r. de Vendôme, Fouquet,r. Moret,10. Dutitrefils,expert,r. de Seine,29. Fourdvin,r. Guénégaud,15. Dutot,r. dé Seine,91. Fournier,r. Rambuteau,56. 12. Dutrou,r. de la Madeleine,55. Fournier(Ch.),r. de Paradis-Marais, Duval(Charles), r. deChabrol,45. Fournier,r. de Strasbourg,G. Duval(J. B.), r. de Bordeaux-Villette, 16. Franquenet(E.),r.Geoffroy-Marie, 3. 3. Duval,quaiMalaquais, Fraud, r. de l'Empereur,29. Duval(Ch.)fils,r. de Rocroi,23. 57. Frémont(Al.),chausséeClignancourt, Duvert(A.),r. de Calais,5. Frémont(Charles),boul.Bonne^Nouvelle, architecte-dessina- 28. Duvilliers-Chasseloup, teuret ordonnateur de parcset jardins, Friker,r. St-Georges, 9. •etc.,av. de Saxe,15. 15. Friou,r. Neuve-Ménilmontant, Eck$;, r. Lacroix-Batignolles, 28. Froeliçher (Henri),r. de Grenelle-St-Gei1Equer(F.), r. dela Victoire,43. main, 180.


— 51 — Froelichér (Arthur),r. de Grenelle-St-Ger-Gilly,r. Favart,2. Girard(Simon), r. Bossuet,10. mam,180. 12. Girard(A.)-^:-,r. de Fleuras,26. , Fromageaîné,r.du Transit-Vaugiràrd, Trou(H.),r. du Garde-Batignolles, 18. Girardin,r. de la Madeleine,49. Giraud (J.) îjt:, entrepreneurde travaux Fuilhan,r. de Rivoli,200. Gabrielfrères,r. de Lancry,37. publics,r. de la Tour-Passy,77. 22. Giraudet,r. Servandoni,. Gagné,r. de Cléry,9. Galand,r. dela Victoire,32. Girodroux-Lavigne (P.),r. Rumfort,12. Gallieu(Eugène), r. Culture-Ste-Gatherine, Giroy,pass.Tivoli,14. 20. Gisors(Alph.de),0. #, de l'Institut,r.de r. de Vaugirard,48. 19. Vaugirard, Gallois, r. St-Antoine, r. de Malte,12. Gambier, Givardière, 43. Glaudieu,r. Castiglione, 8. Gancel,r. Mazarine,60. r. Guy-Labrosse, 15. Godard,r. de Chabrol,18. Ganneau, 19. Godeboeuf ^ r. de Bréda,30. Ganter,r. de l'Épée-de-Bois, cité Trévise,10. Gardon, Gondet,vérificat.,r. St-Glaude-Marais, 12. Gondoin(Ch.),architecteadjointdùSénat, Gardy,r. de Parme,10. r. de Vaugirard,19. 18. Garien,r. fflénilmontant, Garin(Ernest),r. Jacob,9. Gondouin(de),r. du Bac,134. r. des Panoyaux-Belleville, Garnaud,r. des Marais-St-Germain, 21. Gongeard, 31. Goubert r. Fontaine-St-Georges, 10bis. 1. (E.), Garnier(Chàrlcs),boul.St-Germain, r. du Cherche-Midi, r. de Parme,4. 28. Gastellier, Gouffier, Gaudré. Goujon(A.),r. St-Charles-Vaugirard, 8. (E.),boul.du Temple,33-35. Gaultde]St-Germain, r. du Faub.-St-Mar- Goujon(Ad.),r. Miromesnil, 24. tin,158. Gounot,r. Bleue,18. r. St-Martin,8. Gaussinei, Grabeuil,r. de Bellevue-Passy, 18. Gautier(A.),r. de Bondy,92. 4. Grandidier,gr. r. St-Michel, Gautier(Jules),arch. de la petitevoirie, Grandjacquét, r. St-Sulpice,38. r. de l'Université,34. Grapijlai'd,r. Notre-Dame-de-Lorette, 14. • Gaverelle, r. Vieille-du-Temple, 98. 2 bis. Gravier,r. de Paradis-Poissonnière, Gavet(Emile), r. Malher,3. Grenier,r. de Vaugirard,117. r. St-Victor,13. Grenier(Emile),r. de Sèvres,11. Gavory, Gay(Eug.),r. Turgot,11. Grenier,r. de la Harpe,38. Gricourt(A.),r. Lacépède,50. Gayrard(Gustave), r. du Dragon,21. Geffrier r. Lafayette,7. Grisarte&,r. de l'Odéon,20. (Louis)," r. Chariot,23. Geffroy, Grosjean,r. desBernardins,24. vérificateur, Gelin,r. St-Honoré, 91. 38. Guelle,r. Notre-Dame-de-Nazareth, r. Vanneau,14. Genaille, Guenepin(A.),r. du Hasard,8. r. de Sèvres,45. 6. Gence, Guénepin^, r. Chabanais, Gentilhomme. 4. (Lucieu),quai de la Tour- Guérin(Jules),r. de la Coutellerie, nelle,45. Guérinot,cheminde rondedela barrière Gentis,architecte-vérificateur des travaux Rochechouart, 5. 62. publics,r. de Charenton,137,près le Guibert,r. desMarais-St-Martin, boul.Mazas. 38bis. Guibillon,boul.Beaumarchais, r. de Rivoli,200. Guibout(Adolphe),r. du Grand-Chantier, 6. Genuys, George, 80. vérificateur,placede la Mairie- Guichard,r. des Marais-St-Martin, Passy,4. Guillaume(C), avenuePercier,6. Gilbert aîné>&,de l'Institut,r. duFaub.- Guillaume, (Alex.)fils,boul.Montparnasse, Poissonnière, 40 bis. 80ft r. des Écluses-St-Martin, Gilles, 37. Guillaume 35. (A.),r. du Chevaleret, r. Notre-Dame-de-Lorette, Gillet, 56. Guillaume(C), r. du Cherche-Midi, 46.


— 52 — . Isabelle(Ed.)$t, r. du Helder,21. 7. Guillemin (V.),boul.Beaumarchais, 7. Isabey,boul.de Sébastopol,7. Guilmard(H.),r. du Puits-Vendôme, 26. r. Boutarel,8. Itasse(E.),r. dela Paix-Batignolles, Guillot-(J.), Guillot,r. Laval,22. Jacmart,r. de Ponthieu,3. Jacob,r. de Bondy,92. Guillou,quaidesOrmes,48. 28. Guinet(A.),r. Miromesnil, Jacob(Albert),r. desQuatre-Vents, 8. 28. Gutel,r. de Seine,91. Jacoby,Grande-Rue-Batignolles, Hall (Pu.),r. de Penthièvre,34. 68. Jacquemin(J.), r. duFaub.-St-Martin, Jacquet,vérificat.,r. desPetites-Écuries,28. Hamon,quai de la Râpée,68. Haraot,r. Meslay,41. Jaillon,cité duWauxhall,3. 36. Jal (Anatole), r. Fontaine-St-Georges, 11. Haquette,géomètre,r. Singer-Passy, r. dela Paix-Batignolles, 48. Janicot(Edouard),r. de Douai,41. Harlingue, 20. Janniard(H.),r. deDouai,3. Hediart,r. de Vendôme, 31. 16. Hédouin,r. Bellefond, Janvier,r. de Paradis-Marais, r. Lafayette,12. r. d'Enfer,19bis. Helle,vérificateur, Jay -$c-, Helliot,r. de Buci,10. Jeanson,r. de la Sourdière,25. r. de Jodot(RU.) Hémartfils, architecte-vérificateur, 157. $, r. du Faub.-St-Denis, 9. Fleurus,22. Jolly(E.),r. Bourdaloue, 126et 128. Henard,r. St-Lazare,58. Joly(de)-$;-,r. de l'Université, Henry,inspecteurdestravauxet desbâti- Joly(Edmondde), r. de l'Université,120 mentsde_l'Écolepolytechnique, r. Des- et128. cartes,5. 43. Jolysjeune,r. de Bourgogne, 8. Joreljeune,vérificateur, r. Malher,10. Hérard,r. St-Dominique, Jossier(. éoii),r. Bleue,13. Heret,expert,r. Notre-Dame-de-Nazareth, 29. Jouaiinin(Alph.),r. Pei-cier, 6. Hermant(A.),r. del'Arcade,68. Jou'annin(Achille),ingénieur,r. deClichy, 78. Henry(G.),r. Laval,15. Herson,r. duSentier,26. 67. Joubert,r. du Bel-Air-Passy, Hertemathe 5. (Ferd.),r. Soufflot, Joudrin,Grande-Rue-Chapelle, 116. Jourdain(J.),r. Percier,12. Heudebert, quaides Orfèvres,54. r. de Grenelle-St-Germain, 39. Jourdain(F.),r. St-Honoré, Heuguelin, 154. 18. 19. Heurtaud,r. de Bellevue-Passy, Joyau(A.),r. Hautefeuille, Heurtaut(Eug.),r. de la Tour-Passy, 74. Juan,boul.Sébastopol,81. 32. Heurtaut(G.),av. St-Denis-Passy, Jude,r. de la Tacherie,10. Heuzé(Louis),boul.de Strasbourg,23. Jumelin(Paul),r. Madame,54. Higonnetfils,r. Chariot,85. Junieuxfils,avenueduBel-Air-St-Mandé,66. Himet(A.),vérificateur, r. Gareau,6. boul.de Strasbourg,12. Kaufmann, Hittorff,0.fcdel'Institut,r. Lamartine, 40. Labois(E.)^, quai de Seine-Villette, 83. Hittorfffils,r. Lamartine,40. Labrouste(H.),0. $;, r. de Vaugirard,47. r. St-Domiuique, Hoffmann, 52. Labrouste(Th.)^, r. du Bac,35. Hotin,r. Rodier,1. Lacaze,Grande-Rue-Batiguolles, 51. Hu (Victor),r. Barbette,3. Lâchez(Th.),r. Lafayette,23. Huber,r. Chariot,33. Lacoste(Henri),r. de l'Ouest,48. Hue,r. de l'Oratoire-du-Roule, 13. Lacour(J. E.), boul.Mazas,S5. Hugé,r. desMoulins-Passy, 6. Lacroix$;, arch. du palaisde l'Elysée,r. Hugé,r. de Paradis-Poissonnière, 50. de Valois-du-Roule, 23. Huguet,r. St-Louis-Marats, 104. 182. Lafollye(A.),r. du Faub.-St-Honoré, Huillard(Gustave),r. de l'Échiquier,29. Lafon(H.),r. du Faub.-du-Temple, 53. 182. Huot,r. St-Antoine, r. de Paradis-Poissonnière, Lafon-Lacroix, Huot(Léon),r. d'Hauteville,24. * 29. 12. Hury,r. de la Barouillère, Laforest,inspecteurprincipal des bâti-


— 53 — mentsdes palaisdes Tuileries,Meudon Lefranc(S.),r. desArcades-Ternes, 14. et Sèvres,auxTuileries. Léfranc(Ph.),r.Duperré,22. Lafosse(Vict.), r.Marcadet-Montmartre,130. Lefnel,0. $?, de l'Institut, quai Mala4. Lagondeix, imp.Mazagran, quais,15. 25. Lagrave(E.),r. Neuve-Bréda, Léger,r. Caumartia,60. 10. Laine,r. Fohtaine-St-Georges, Legrand,r. Payenne,6. Lallemand, vérificateur,r. Vavin,48. Legros,r. du Roi-de-Sicile, 4. Lambert(E.),r. St-Roch,37. Lejeune(E.),r. Truffaut-Batignolles, 48. r. St-Làzare, 127. 9. Lamblot, Lejeune(J.)père,r. Ste-Apolline, Lamy,r. desProuvaires,3. Lejeunefils,r. de Bondy,46. r. Laval,7. Lancf(Àdolplîe), Lejeune(A.)^, r. dela Victoire,71. 14. Landry.(Pierre),r. de l'Est,19. Lejeune,r. de St-Quentin, Leleux(N.L.),.r.St-Antoine, 214. Landry,r. Chaptal,21. Langlais(Félix),r. La Bruyère,21. Leloir,r. Jacob,1. Lanier(A.),boni,du Temple,37. r. de Chabrol,54. Lelong(Alphonse), 60. boul.Rochechouart, Laprairie, Lelong(Ch.),r.St-Paul,45,pass.St-Louis,5. La Reynie,boul.St-Martiu,37. Lemaire(P.),r. Ménilmontant, 5. 42. 24. Larible,r. desPetites-Écuries, Lemaire,r. Ménilmontant, r. St-Honoré, 57. Lemaire(Ch.),r. de Seine,81. Lascombe, 3. Lemaistre(T.),r. de Grammont,3. Lassay(Eug.),r. des Tournelles, ' Lemaistre(A.),r. Ribouté,1. Latour,r. d'Engbien,50. Laudin,architectedu palaisde Meudon,à Lemaistre,r. St-Denis,290. Meudon. Leménil(Em.),r. Montholon, 25. Laureàu,r. duFaub'.-St-Antqjne, 246. Lemercier,r. Blanche,82. Laval^, r. Moncey, 9. Lemoine(Edm.),r. Laval,18. . Lemoine, r. de Lourcine,2. Lavalley. (A.),r. Blanche,82. boul.du Temple,42. Lavalley(Paul),r. Blanche,82. Lemonnier, Lemonnier(Jules),r..Papillon,6. Lavcçhin (Ch.),boul.Bourdon,17. 2. Lavigne-Girodroux (P.), r. Rumfort,12. Lenoir(A.)^, r. Monsieur-le-Prince, 36. Lenoir(Victor)^, boul. des Italiens,17; Lavry,r. Fontaine-St-Georges, Lebas(H.), O. ^r, de l'Institut, r. de bureaux,r. Mont-Thabor, 40.' Lenoir(P.),portdeSt-Ouen,l£li Seine,1, etr. Tronchet,29. LeBègue(A.),r. Bellefond,4. . Lenormand $;, r. de Paradis-Poissonnière, LebelindeGhatellenot, r. Bonaparte,25. "'.-.' ':, 58. Leblanc (E.),expert,r. de Rennes,6. Lepagee$f,r. Rambuteau,30. LeBlanc(Ferd.),r. de Trévise,.40. Lepape,r. de Lancry,43. r. Chaptal,15, et à Batignol- LePâtre (Henri),r. des Martyrs,50. Lebouteux, 17. les, r. desDames,108. Lepàtre,r. de Strasbourg-Chapelle, Lecoeur (Jules),r. Biron,23. Lépine(J. B.),r. de GrenehVSt-Germain, Lecoeur 38. (Ch.),r. Biron,23. 10. Lépreux,r. Vanneau,26. Lecomte (G.),r. duFaub.-Montmartre,. r. Frémicourt-Grenelle, 40. Leconte, Lequeux^, r. Cassette,27. . r. du 32bis. Leconte, Commerce-Grenelle, Lequeux,r. Bonaparte,24. 178. Lecuier,r. du Faub.-St-Denis, Lerat, r. du Parc-Royal,5. 6. Leculé(E.),r. Taranne,7. r. desPetites-Écuries, Lerembert, 76. Lefebvre-Norville et Chaffanjon, pass. du Leroux(A.),boul.de Strasbourg, 38. Leroux(L.D.),r. Ménilmontant; Désir,2. r. Notre-Dame-de-Lorette, 56. Lefebvre, Leroux,r. de Seine,68. Lefèvre 6. (Ed.),r. du Chemin-Vert, Leroy,r: St-Paul,9. Le Royer(X.),r. Chabanais, 10. Lelevre,r. Cassette,8. 17. Lefevre,r. Grange-Batelière, Lesage,r. Duphot,16.


— 54 — Lescène(L.),r. Pigalle,28. Maillard,quai Valmy,83. et Duval,r. St-Honoré, 91. Mailletdu Boulay, avenuedes ChampsLescophy r. de la Victoire,76, Lesoufaclier, Elysées,84. r. St-Dominique, 13. LcsourddeBeauregard, 11. Mallard,r. Lavoisier, 21. 69. Lestrade,r. desBons-Enfants, Mallet,r. dela Chaumière-Ternes, Mallot(J.),r. St-Sauveur,39. Lesueur(J.B.)fâ, r. de Rivoli,63. Lesueur(Joseph), r. de Seine,43. Mallet,r. St-Denis,374,et boul. Sébasto47. Letanneur,r. Monsieur-le-Prince, pol,117. 18. LeTellierdela Fossefê,r.du Faub.-Pois- Malpièce,r. Royale-St-Honoré, Mamalet(Eug.),r. Bonaparte,6. sonnière,139. Letheux(Aug.),r. de Breteuil,6 et S. r. Froclrot,10. Mandon,géomètre, Le Tournèau,r. de l'Université,27. Mangeant,architectede la Ville, r. do 7. Letourneur,r. Lacroix-Batignolles, l'Ouest,80, et r. Carnot,2. 12. Letrosne,r. Fontaine-St-Georges, Manguiu(P.)^r, r. Lafayette,7. Letrosne,r. de Parme,8. Marcel,r. de Rivoli,118. r. de Ponthieu,4. Marcel(Alex.),r. Vanneau,36. Levicomte, Lezla(L.C), r. de Babylone,60. Marcellin(A.),r. Bertin-Poirée, 10. Marchand(M.),pass.Chausson,9. Lheureux,r. des.Lavandières-Ste-OpporMarchand(Henri),r. Cadet,34. tune, 10. r. dosCarrières-Batignolles, 9. Maréchal(Ch.),r. St-Honoré, 219. Lhomme, L'Homme(Emile), r. du Vieux-Chemin-Maréchal,r. d'Allemagne, 3. Maréchal(J.J.), boul.Magenta,25. 12. Montmartfe, r. Hautefeuille, Marie(J.),r. dela Boule-Rouge, 7. 19. Lhommelin, r. de Meaux,90. 54. Liénard,vérificateur, Marion,r. du_Chateau-d'Eau, Lig'er(F.),r. Blanche,60. Marion,r. do Condé,13. 18. Lignière,r. Fontaine-St-Georges, Marionnoau, vérificateur,r. Brezin-MontLincelle, pass.Saulnier,14. rouge,10. 12. Marot(Ch.),r. de Puteaux-Batignolles, 14Lionnet,r. St-Honoré, r. de Trévise,47. Lisch(J.), r. Las-Cases,23. Marquet(Léonide), Lobrot(J.),r. de Paradis-Poissonnière, 50. Marquet(Alph.),r. de Vendôme, 16. Loiraud(Léon),r. de la Pépinière,52. Marquis,r. de Malte,14. Loirette (J.), r. Neuve-Fontaine-St-GeorMartin(Ch.),r. Mazarine,48. Martin (Emile),r. de Crussol,8. gés,12. r. de Clichy,86. 87. Loppin(J.), r. Vieille-du-Temple, Massau,à Batignolles, Masson-$-,r. de l'Est, 31. Lorotte(Ch.),.r.du Temple,18. Masson(F.),r. Soffroy-Prolongée-Batignol12. Lortias,r. du Delta-Poissonnière, 4. "Ies,°20. Loupa,,r. Doudeauville-Chapelle, Mater(C), r. deLa Tour-d'Auvergne, 38. Louvet,r. "duBac,38. Mathieu(J. B.), boul.de Strasbourg,50. Loyre(P.),r. du Chëmin-de-Versailles,29. 32. Lucas,r. Rochechouart, Mathiout,r. Lamartine,12. Lucot(J.),r. Lafayette,6. Mathiout,r. Caumartin,37. Lusson, boul. de la Madeleine,17, cité Maurice-Ouradou (Aug.),r.St-Dominique,8. Vindé. .78. Màurize,r. d'Anjou-St-Honoré, 7. . Lussy(Ed.),r. de Moscou,7. Maury(P.),r, Fontaine-St-Georges, 17. Mabille,boul.Magenta,10. Mauzet,r. de l'École-de-Médecine, 177. 10. Mabraud,r. du Faub.-St-Martin, Mavré,r. Bertin-Poirée, r. desPrêtrès-St-Germain-l'AuxerMacquet, 1. Mayei'(E.),r. Grange-Batelière, rois,23. Melon(Fortuné),r. Mont-Thabor, 24. r. du Bac,40. Maeyens, Ménagex(Aug.),routed'Orléans,61. Magne,r. de Paradis-Marais,12. Menard(A.),r. de Strasbourg,10. Mahut(Prudent),r. Cadet,13. Ménard(N.),r. des Marais-St-Martin, 69.


— 00 — r. de Buci,13. Naissant,r. Blanche,75. Mercier, 38. 9. Nathan,r. Miromesnil, Merindol (J.de),r. Bellechasse, 15. Navarre,r. de Vendôme,13. r. delaTournelle-Chapelle, Merle,vérif., 12. Navarre(Emile), r. St-Lazare, 23. Meslin,r. Montholon, 54. Nepveu(A.),r. Percier,8. Mesnard (P.),boul.Beaumarchais, 6. r. Louis-le-Grand, 5. Nepveu(B.),r. du Marché-St-Honoré, Mestral, r. 1. r. 10. Nichon, Bertin-Poirée, St-Hyacinthe-St-Honoré, Métayer, Meunié(L.),architectedu gouvernement,Nitot(Hipp.),r. de Navarin,7. Noël(S.),r. d'Amsterdam, 57. .r. Thérèse,13. chausséedesMartyrs,23. r. Notre-Dame-des-Champs, 54. Noël.(Amédée), Mensnier, Noël (Emile),boul.Beaumarchais, SI, et Meyer(H.),boul.du Temple,33-35. r. Neuve-des-Martyrs, 4. r. desTournelles, 47. Michaux, r. Pierre-Levée, 16. Noël(Théod.),r, de Lisbonne,36. Migevant, Millault(H.),r. Cassette,23. Nogaret,r. Lafayette,1. 27. Noisette(Ch.),r.Doudeauville-Chapelle,47. Miller,r. de Grenelle-St-Honoré, Nolle(A.),r. d'Angoulême-du-Temple, 22. Millet(E.)*, r. St-Lazare,103. 39. Millet(Henri),r. Jacob,52. Normand(A.),r. Notre-Dame-de-Lorette., Normand(Jules),r. St-Dominique, 141. Millet,r. de Bruxelles,36. 16. 22. r. Fontaine-St-Georges, Millon, Nourigat,r. du Cloître-Notre-Dame, 15. Officedu bâtiment,r. St-Dominique-StMoignet, vérif.,r. Vieille-du-Temple, Moine,vérif.,r. St-Jacques,189. Germain,23. r. Maza- Ohnet(L.),avenueTrudaine,4Moitié(F. L.), de Coulommiers, Olive,r. Taitbout,63; rine,19. Ollivier(G.),r. Neuve-Bréda, 16. Moitié (L.),r. de l'Université,s24. 52. 28. Ombreckt,r. du Faub.-St-Honoré, Moll,r. Fontaine-St-Georges, 28. Osselin(A.),placeRoyale,6. Mollier,r. St-Claude-Marais, Monière r. des.Rigoles, 38. Oswaldjeune,vérifie, r. Rambûteau,26. (A.),vérificateur, r. St-Lazare, Paccards£, r. du Dauphin,14. 119. Monge, r. de Bondy,52. r. St-Sauveur, 69. Pacquemant, Montagne, 169. Montrion 4. Paillerie,r. du Faub.-Poissonnière, (Alph.),r. duFoin-Marais, 13. r. du Faub.-Poissonnière, 66-68. Paliard,r. du Conservatoire, Montullé, 3. r. de Sèvres,2. Montvoisin, Paponot,r. desGrands-Augustins, 18. Morand (J.), r. dela Pompe,27. Pappert(J.),r. Lévisse-Montffiartre, 100. r. Monsieur-le-Prince, 58. Parent(H.),r. St-Dominique, Moreaù, Parent (C.),r.de Grenelle-St-Germain, Morel(Camille), r. Duroc,13. 180, 21. et boul.desInvalides,8. Morel,quaiSt-Michel, Moret 30. Parquin(Pierre),r. de Strasbourg,3. (Camille),r. d'Anjou-St-Honoré, 15. Moret(Victor), r. de Bréda,29. Pasquali,r. Véron-Montraartre, Morin(A.),r. de la Monnaie,26. r. Beautreillis,22. Patoueille, 21. 34. Paul,r. Montholon, Morot,r. du Marché-St-Honoré, 36. r. d'Anjou-St-Honoré, 29. Mortier, Paupert(E.),boul.Beaumarchais, Pelieu(L.),r. d'Amsterdam, 56. r. de La Harpe,50. Mosnier, r. Tholozé-Montmartre, 8. Mouchonet, Pellagot,r. dela Victoire,75. Pellechet:$;,r. Blanche,30. Mourgoin (J.),r. Croix-des-Petits-Champs, 16. Pelletier(A.),vérifie,r. du Faub.-St-Hor. Dauphine, 18. Moussu, noré, 189. r. Hautefeuille, 9. Pellieux(F.),r. Vanneau,26. Moutard-Martin, 9. r. desGrands-Augustins, 19. Pelvilain(Aug.),r. Bellefond, Mouton, r. Jacob,52. Moyaux Pernet,vérifie,r. Notre-Dame-de-Lorette, (Constant), 17. Muller,r. Malher,12. 7. Pernot,0. #, r. Corneille, Munier(Victor),r.delaPaix-Batignolles,60.


— 56 — 43. Pérodeaud(J.), r. de Douai,50. Proal, r. Saint-Antoine, 8. Provost(Ad.),placeSaint-Sulpioe, Pérou,quaides Ormes,2. 10bis. Perrichon,vérificat.,r. Chariot,74. Pucheu,r. Geoffroy-Marie, Perrin (Alph.),r. Pradier,29. Quantinet,r. de Seine,b. 20. Perrin (Henri),vérificat.,r. de Lyon,1. Questel(Ch.)*, r. Mazarine, Perrot(L.Alfred),r. St-Victor,9. 14. Queyron,r. Saint-Sulpice, SaintPertuisot(Victor), r. Papillon,7. Quinton(Henri),vérifie.,Petite-Rue 5. Pétel (Ch.),quaideBéthune,22. Denis-Montmartre, Raban(T.),r. de Berlin,30. Petit (Emile),r. Pigalle,20. 0. Petit (Eug.),r. Mont-Thabor, Rabioule,r. de Londres,20. 51. Rabourdin,r. de Londres,7. Petit,r. delà Chaussée-d'Antin, 10(r. gauche). Petit de Villeneuve,r. St-André-des-Arts,Radi, boul.de Sébastopol, r. Taranne,12. 22. Rarïigon, 16. Raguin(V.-A.),r.Vendôme, Pfnor,r. de Vaugirard,146. Philippe-Quartier, placede l'Arsenal,6. -Ragache,r. de Vaugirard,127. 4. PliilippondeLacroix$£,r. St-Georges,58.Rajon,r. dela Madeleine, 7. Picard(A.),r. dela Monnaie,11. Ramand,r. Neuve-des-Bons-Enfants, 6. Rameaux r. 6. (Alex.), Soffroy-Batignolles, Pichon,r. Rochechouart, ' Ramus r. Navarin,22. 2. (Amédée), Pigault,r. St-Pierre-Popincourt, 75. Ramée(Daniel),r. Tronchet,27. Pigeory(Félix),r. d'Amsterdam, Râteaufils,r. des Bernardins,11. Pigny,r. d'Aumale,15. 88. Ratouin,r. Vieille-du-Temple, Pilot, r. Rocroi,23. Pinchonfils,r. de l'Échiquier,14. Raveau,r. de Lille,49. Pinelde Grandchamp (Léon),r.Campagne-Ravoisié#, r. de Seine,70. Rebour(S.-C.)et Hamon,boul.BeaumarPremière,21. Pinot(Ch.),Faub.-St-Denis, 76. chais, 50. 7. Pinson,faub.du Temple,88. Rebout,r. du Cherche-Midi, Piot •$;,r. Madame,52. Reclin&, vérifie.,routed'Italie,53. Piton,r. St-Martin,8. Redier,r. Chariot,58. Pitre, r. de Douai,25. Regnauld (Victor),r. de Sèvres,38. Plaine(E.),r. de Provence,30. Reiber(E.),r. Vavin,18. Renaud(E.),r. Taitbout,44. Plumeray(Eug.),r. duBac,65. 16. Poissonnier(Achille),r. dès Fossés-du- Renaud(L.),r. Neuve-de-l'Université, 14. Temple,60. Renaud,r. d'Orléans-Saint-Marcel, Renaudet(L.),r. du Val-de-Grâce, 19. Poitrineau,pass.Saulnier,25. Pompon(S.), vérificateur,r. desDames- Renauldpère et fils,boul.Beaumarchais, 20. Ternes,2. r. Albouy,4. Renault(H.),r. Notre-Dame-de-Lorette, 37. Pommereau, Reniéfils,r. Louis-le-Grand, 28. Poncelet,r. Poissonnière, 42. Ponsardaîné,boul.de Strasbourg,42. 9. Revel,r. Saint-Georges, Ponthieu,r. de Londres,39. Revilliot,boul.Montmartre,19. Ponthus(Aug.),r. Blanche,93. Richard(Ed.), r. Tronchet,18. insPortret(A.),r. des Postes,34. Richard(L.), architecte-vérificateur, Potier,r. Mayet,23. pecteur des travauxdu gouvernement, Poulainfils, r. d'Hauteville,40. routed'Orléans,Montrouge,14. Poulain(Henri),r. de Belzunce, 16. Richard,r. Racine,13. Poullain(J.),r. duFaubourg-Saint-Martin, Richardière(Ch.),r. Blanche,25. 66. 130. Ril'aut,r. du Faubourg-Poissonnière, r. dela Chaussée-des-Minimes, 6. Poussard,boulev.Beaumarchais, 34. Rigaudy, Presle(G.),r. Bourbon-le-Chàteau, r. Casimir-Périer, 17. 6. Rimbaut(Amédée), Prieur,r. de Sèvres,101. Ripart,r. Joubert,33.


— 57 — Rivière(Jules),r. de Ménars,2. Sautejean,r. de l'Entrepôt,31. Rivière(Al.),r. d'Assas,10. Sautreau,r. Chariot,85. Rivière(Léon),r. de Verneuil,47. Sauvé(B.),r. Corbeau,5 7. Souvestre(Henri),r. Honoré-Chevalier, Robelin,r. Saint-Guillaume, 8. r. de Lancry,55. Savier (H.), r. Neuve-Saint-Étienne-duRobergc, ' Robert(A.),quai Le Peletier,2. Mont,33. Robert(C), r. Saint-Victor, 12. r. des 27. Savoye, Jeûneurs, Robin,boulev.de Strasbourg,67. Schaal,r. deTrévise,40. 265. Schmitz$-, r. de Poissy,1. Roger(N.A.) p, r. Saint-Honoré, de Fleury^, r. d'Aguesseau, Roliault 12. Sédille^f, r. du Château-d'Eau, 34. 38. Rolin(Aug.),r. Saint-Sulpice, Seveste(Emile), cité Trévise,14. Rolland(A.),r. del'École-de-Médecine, 7. Sevestre,r. Albouy,8. Rolland r. de la Glacière,15. Sibert(A.),r. du Temple,211. (Alexandre), Rolland(F.),boulev.du Temple,39. 21. Siéver,r. Neuve-Bréda, 176. Signoret,r. de la Sourdière,18. Rollet,r. du Faubourg-Saint-Denis, r. de l'Université, 182. Rondelet, Silveyra,r. d'Enghien,26. Simon(A.),r. Rocroi,23. Rosly,r. Mazarine,48. Rossigneux (Cli.l,quaid'Anjou,23. Simonet,vérifie, r. de.Rivoli,90. 5. Rouaix,r. Lafayette,141. Singery(Ed.),r. Ménilmontant, Rouard,placeRoyale,5. Sirodot,r. du Bac,110. 75. Solvet(Th.),r. desDeux-Écus, Rougevin ^, r. duFauboui'g-St-Honoré, 24. r. de Rivoli,194. Rousseau, Sorets,vérifie,r. desTrois-Frères-Vaugir. Bonaparte,17. Rousseau, rard, 5. 1. Stillière(C.A.),r. Rochechouart,56. Roussel, vérifie,r. Joinville-Villette, r. Vanneau,10. Roussel, Storez,r. Bergère,11. Roussi(E.),r. du Faubourg-Saint-Martin, 136. Streib,r. de Paris-Belleville, 117. Sufis,r. Taranne,18. Roussille Tafoureaux (A.),r. d'Isly,15. (Ch.),r. de l'Entrèpôt-Marais, Roux,r. deVarennes,18. 14. 12. Rouyer(Eug.),r. Cassette,34. Taillefer,r. desPetites-Écuries, Royé(Victor) -S.',r. desGrands-Augustins,Tanière(A.),r.du Faubourg-Saint-Martin, 20. 172. Roze(Amédée)fils,'r. Lernercier-Bati-Tardieu,r. du Faubourg-du-Temple, 21. gnolles,30. Tavernier(Ant.),r.Marsollier,5. Ruelle (A.),boul.Monceaux-Batignolles, 44. Tavernier(Ad.),r. Lamartine,29. lluet, r. Bonaparte,57. 8. Taxil,r. Saint-Christophe, r. d'Assas,10. Telliez(Eug.),boulev.du Temple,11. Kuprich-Uobert, Sabine(Henri),r. de la Plaine-Ternes, 18. Tessier(Alexandre), r. du Faubourg-Pois15. Sageret,r. du Four-Saint-Germain, sonnière,63. Saguet(Ch.),r. Saint-Martin, 198. Tétaz(J. M.),r. desPetites-Écuries, 12. 43. Saint-Ange-Laplanche, vêrificat,r. d'Or- Thery, r. de La Rochefoucauld, Thevenin(Jules),r. de.Sèvres,55. 34. léans-Batignolles, Saintpère (Ch.),r. Jacob,1. Thevenon,r. Soufflot,16. Saint-Salvi 18. (Jules),r.LaRocliefoucauld,24.Thibaut,r. desFilles-du-Calvaire, Saint-Vanne 43. (Julesde),r. de l'Arbre-Sec, Thibout(Pr.),Grande-Rue-Batignolles, 46. r. Thierré(Emile),architecte-vérificateur, Salleron (Léon),r.de la Ferme,21. Vintimille,5. Salmon (A.),r. Saint-Georges, 48. Thierry(J.), r. duFaubourg-Poissonnière, Santi,r. del'Oratoire-Champs-ÉIysées,21.130. 25. Sassiat,r. de Choiseul,1. Thierry(A.)r.-d'Hauteville, Saulnier(Jules),r. Monsieur-le-Prince, 2. . Thierry(P.),r. du Colysée,19.


— 58 — 6, Verhaeghe Thiessardpère, r. Ferdinand-St-Maur, (Ch.),r. des Saints-Pères,14. Vernaud(F.),r. Bellefond, 4. Thiry(A.),r. de Clichy,82. 56. Vernaz,vérifie,r. delaPompe,29. Thomas,r. Saint-Louis-Marais, 17. Verrier(D.),vérifie, r. du Cherche-Midi, Thomas,r. de la Madeleine, Thorel,vérifie, r. du Faubourg-St-Denis, 24. Vesticrgr-,r. desSaints-Pères,57. 182. Thouveuin (L.),placeVintimille,3. Veugnyjeune,r. Ribouté,7. Vidus,r. Férou,4. Thuilleux,r. Blanche,91. r. Penthièvre, 19. Vieillard,r. Pigalle,66. Tingray-Lehuby, Toinetfils,boul.Bonne-Nouvelle, 28. Vieillot,r. de Seine,62. Viel(Antonin).r. de la Madeleine, Totainaîné, r. des Acacias-Montmartre, 53. Viel(Victor)^, r. Lafayette,7. 48. Touchard(C),r. dela Monnaie,9. Viennot(P.),r. Lévisse-Montmartre, 12. Viette(E.),r. du Bouloi,24. Tougard,r. de Trévise,36. r. Culture-Sainte-Catherine, 52. Vigneulle,r. Saint-Antoine, 222. Tourillon, 3. Vigoureux, r. Pavée-Saint-André, 2. Tourin,r. de Grenelle-Saint-Germain, Tourneur"(A. Vila(C),boulevardde la Madeleine, 17. A.), r. de Savoie,3. 5. 17bis. Toumier,r. des Lions-Saint-Paul, Vilain,r. Fontaine-Saint-Georges, Toussaint(A.),r.de Savoie,15. r. dela Sourdière,28. Villemsens, Touzard(H.),boul.de Strasbourg,73. r. du Cherche-Midi, 87. Vincent(Anatole), 18. Trélat(Émile)^,r. deLaTour-d'Auvergne,Vincent(Jules),r. Neuve-des-Martyrs, 37. VioletLe Duc,0. &, r. desSts-Pères,1. r. Richer,3. Tremblay(Benjamin), Viraut,r. de Lancry,51. r. Antoinette-Montmartre, 20. Tremblay(Élie),r. Richer,3. Voilquin, Trépiat,placeBaudoyer,6. r. Boileau-Auteuil, 5. Voisembert, 51. r. de l'Université,16. Tricotel,r. d'Hauteville, Vuillemin, Trilhe(F.E.), r. Bonaparte,39. Weniger(E.),r. Laval,18. 32. Triquet(A.),r. Martel,18. Wibaille,boulevardBeaumarchais, Tronquois(A.),r. Pagevin,4. Zender,r. de Calais,7. Trouillet(H.),r. Jacob,1.. Zolla(Emile),r. Bergère,28. Try, r. Laval,25. Tuane (Eug.),vérifie, r. du FaubourgARCHITECTES-P AYS AGISTES 78. Saint-Denis, Uchard(J.), r. dela Chaise,8. Bournot,r. du Hasard,7. Vallet(Maurice),vérifie, r. Saint-Louis-en-Buhler,r. de Grenelle-Saint-Germain, 147. Colin(J), à Fontenay-aux-Roses. l'Ile, 82. Valiez,r. Mayet,12. Duvillers-Chasseloup (F.), avenuede Saxe, Van Cleemputte (L.) •$:-,passageSainte- 15. 11. 32. Marie-Saint-Germain, Fleurot,r. Godot-de-Mauroy, Vallois,r. du Faubourg-Saint-Denis, 182. George(H.),avenuedesTernes,46. Vandierre(Hubertde), r. Moncey, 18. 20. Lebreton(L.L.),boulev.Courcelles, 161. Varcollier,r. Taramie,16. Lecoq,r. Saint-Jacques, Varé :*>,r. Paradis-Poissonnière, 17bis. Letrou, r. du Faubourg-Saint-Honoré, Vasseur,r. Saint-Victor,18. 226. 9. Vaudoyer(L.),O. ;&,r. des Sts-Pères,8. Loyre(P.),r. duFaubourg-Saint-Honoré, Vaudrenier(Emile),r. du Faubourg-Saint-Rondy,paysagistedeS. M. l'empereur de 100. Jacques,73. Russie,r. du Cherche-Midi, Vautier,r. du Dragon,3. 3S. Boussel,boulev.Montparnasse, Vavasseur(G.),r. de l'Abbaye,4. Varé ^, architecte-paysagiste des embellissementsdu boisde Boulogne,r. de Verdier,r. Cassette,20. Verel,r. Lebouteux-Batignolles, 4, 17bis. Paradis-Poissonnière,


ADRESSES UTILES

AUX ARTISTES

MARCHANDS DE TABLEAUX 2. AngeOttoz,r. dela Michodière, Asse,r. du Bac,28. Benoit,r. Navarin,1. Berthon 32. (N.),r. desBous-Enfants, Bcugniet (A.),r. Laffitte,10. Bienbar, placedela Madeleine,15. Binant(A.),r. de Cléiy,5et 7, et r. Ro70. chechouart, r. de Rivoli,178. Blaisot, Borel, successeurde X. Tharin, r. du 151. Temple, 65. Bost,r. St-Nicolas-d'Antin, Bouasse-Lebel filsaîné,r. St-Sulpice., 29. r. de Buci,15. Bovard, (57. Bricard,r. desVinaigriers, 49. Brunet,r. Fontaine-au-Roi, Cattier(J.),r. do Grammont,25. 76. Chausse, Faub.-St-Martin, r. Rochechouart, Chéradame, 47, r. Laffitte,54. ^ Cochardy, Colcomb (L.),quaide l'École,18. Colin,placede.l'École,3. .Cornu,r. Laffitte,13. Cremnitz 22. (Th.),r. Vendôme-Marais, 1. Defer,r. Mondovi, et Carpentier, 8'. boul.Montmartre, Deforge Dejort,r. du Temple,175. . DelaMotte-Fouquet, r. Jacob,30. r. Chevreuse,10. Delaurier, r. St-Roch,'37. Dcsailly, DeSaint-Martin (E.),r. de Seine,4 r. de l'Ouest,94. Desjardins-Isnard, Desrosiers 67. (Th.),Faub.-St-Denis, r. Laffitte,33. Détriment, r. St-Nicolas-d'Antin, 28. Dewarsy, r. LePeletier,33Dhios, r. du Cardinal-Lemoine, 26. Duclos, Ducrotfils.aîné,r, Grange-Batelière, 10. r. de la Paix,1. Duraud-Ruel, Edanaîné,r._de Rivoli,158.

ET AUX AMATEURS

Esnault-Pelterie (A.), r. de Paradis-Marais, 5. Eude,ditMicheljeune,r. de Seine,12. Favart(L.),placedela Bourse,6. 46. Favre,r. N'otre-Dame-dcs-Victoires, 16. Fleuriot,placedela Madeleine, François,r. Eréda,S. 2. Garrau,r.LePeletier,18,etr. Bonaparte, Gaspard(P. A.) (M.L. Chausson,successeur), fournisseurbrevetéde l'Empereur, r. Madame,1 et19. 23. Gasquet,r. Choiseul, Gatti,r. Bonaparte,20. Gérard,r. dela Victoire,14Goupil$, boul. Montmartre,19, et r. Chaptal,9. Gulaine,quaiMalaquais,3. r. St-Étienne-BonneHabersetzor (Michel), Nouvelle,17. r. dela Victoire,92. Henvelwhuys, Jacquinot,r. Si-Lazare,69. 2. Jeanbin,placeVendôme, Jeanne(M110), pass. Choiseul,68. Juste (E.)frères,r. Ménars,12. 11. Koch,r. desRécollets, Laguerre,r. de Sèvres,8. Lamer,pass. desPanoramas,gai. desVariétés,23. 72. Lampre,Faub.-St-Honoré, Landau(J. W.), v. Albouy,14. Laurent,r. Camnartin,60. 5. Lavadoux,r.Neuve-Coquenard, 6. Leclerefils,r. Neuve-Coquenard, 9. boul. desFilles-du-Calvaire, Lecouvey, Léman(G.),r. de Seine,12. Lemière,pass.du Pont-Neuf,19. Malinet,quai Voltaire,25. Marie(A.), r. Taitbout,32. Martin,r. Mogador,20. Mercier,r. de Seine,27. Moreau(W.), r. St-Arnaud,13, et r. . Neuve-St-Augus tin, 71.


— 60 — DE TABLEAUX Paillard(A.),tableauxà,musique,r.Ram. RESTAURATEURS buteau,24. Paine),quaiVoltaire,1. Bellavoine 3. (Eug.),r. de l'Arbre-Sec, Père.(Mm« E.), r. de l'Université,12. Binant(A.),r. de Cléry,5et 7, et r. RoPetit (Francis),r. de Provence,43. chechouart,70. Petit(M"'c),r. 16. Biondi,Faub.-St-Honoré, St-Dominique-St-Germain, 142. Picart (E.),r. du Bac,14. Blanchet,successeurde Brullon(A la PaPicot(Mathieu),galerieVéro-Dodat, 8. lette d'or), r. Bonaparte,39. Pion (Henri)$, r. Garancière,8. Bouts(Alfred), r. de Provence,7. Poirat(A.), r. La Bruyère,2. Braud(F.),r.Neuve-des-Petits-Champs, 33.. Prunier,r. St-Gervais,3. r. Navarin,6. Camel-Pasquet, [ Regnard(A.),r. Meslay,8. 84. Chemin-Dupontès, Faub.-St-Denis, Robert(Gustave),r. Chariot,24. 23. Conclieti,r. Neuve-Bréda, Rousseau,r. d'Antin,15. ! Corplet(A.),r. duTemple,147. i Sauvaignat,r. Bonaparte,13. De Saint-Martin (E.),r. de Seine,4. Schmidt(Constantin), quaiVoltaire,3. 20. Grand,r. Jean-Jacques-Rousseau, Sourdoisaîné,r. dela Ville-l'Ëvêque, 6. Hardy,r. Childebert,1. 15. Steenhaut(F.),quaiMalaquais, Harofils,r. Bonaparte,20. Tedesco,r. St-Martin,188. Hivert,successeurde Ch. Delarue,Faub,. Tharin(X.) (Borelsuce), horl., pend., St-Honoré, 62. ; tabl. et pièces mécan. et à musique, Horsin-Déon, r. Chabanais,1. ; r.jiu Temple,151. Huart,successeurde Trouillon,r. Neuve| Thomas,r. de Seine,5. 29. Saint-Eustache, j Thomas,r. du Bac,18. Jacomin-Vigny, quai des Grands-Augusj. 8. Tostain,gai.de la Madeleine, tins, 23. UniondesArts. Direction:M. H. Audif- Jacques,r. Pétrolle,21. 43. fred,r. St-Georges, Kiewert(Paul),r. delaVisitation-des-Da| Varenne(J.),r. St-Dominique-St-Germain,mes-Ste-Marie, 2. 21. Lejeune(Th.),impasseSandrié,2. Verschaffet (L. J.), r. Ste-Anne,73; mai- Maillot(Charles),r. du Vieux-Colombier, 5. I sonà Bruxelles,r. Verte,17. 10. Martin,r. des Beaux-Arts, J Vigée(M",c),r.Notre-Dame-de-Lorette, 46. Mercier,r. de Seine,27. 8. Vivin,r. desSaints-Pères, Minot(Jules),r. Monsieur-le-Prince, 58. j Voisin(Adolphe), r. de Beaune,25. Monperaîné,r.desMarais-St-Germam,ll. .| 45. Voyau,r. de la Madeleine, r. du Jardinet,11. Mortemart, r. 35. Warnect, d'Argenteuil, 17. Recuo,r. Guénégaud, Weil,r. Laffitte,15. Seguin,r Joubert,30. Wurtelet Piéfort,tableauxà horlogeet à Senaget(F.), r. du Dragon,13. [ 38et 40. musique,pass.Vivienne, Sourdois,r. de Penthièvre,10. 0. Sourdoisaîné,r. de la Ville-l'Éveque, EXPERTSEN TAELE1DK 65. ÉDITEURSET MARCHANDS Bost,r. St-Nicolas-d'Antin, 1. Defer,r. Mondovi, D'ESTAMPES Favart (L.), placede la Bourse,6. Febvre(A.),r. Ste-Anne, 69. 29. Alcan,r. du Vieux-Colombier, | Laneuville(Ferd.),r. Tronchet,29,et r. Antony,r. de Seine,34. 73. r. de j Neuve-des-Mathurins, Avanzo(S.)(Kaunmann, successeur), 26. i Lejeune(Th.),imp.Sandrié,2. Rivoli,65,etr. desBourdonnais, r. St-Romain, 4. Mefl're, 34. \ Avenin,r. Grenier-St-Lazare, Petit (Francis),r. de Provence,43. !' Barrère(A.)^, r. Richelieu,59, • UniondesArts,r. St-Georges, 43. Basset(Jules),r. de Seine,33. !


— 61 — 1. Francoz,r. de Rivoli,156. Bernard(A.),r. des Grands-Augustins, 17. Gambart(E.) et Cie,r. d'Assas,32. Berrieux, pass. Bourg-l'Abbé, 6. succesBertin(C), r. St-Sulpice, Gaspard(P. A.) (M.-L.Chausson, brevetéde l'Empereur, Bès(A.)et F. Dubreuil fils, r. Gît-Ie- seur),fournisseur r. Madame,1 et 19. Cteur,11. r. de Verneuil,34. ; Besson,Faub.-St-Martin, 43,pass.Brady,2. Gavard(Ch.)•$:-, r. Laffitte,10. Gihautjeune, boul. des Italiens,9, et r. (Adolphe), Beugniet r. de Rivoli,178. Blaisot, Favart,18. r. d'Angoulême-du-TempIe, 17. r. St-Jacques,71. Blandin, Gosselin, 23. Boivin Goupil§ et Cie,éditeurs,boul.Montmar(Ch.),boul. Poissonnière, 31. Bonnetfils,r. St-Jacques, tre, 18, et r. Chaptal,9. Grim(A.) (Caudrilier,successeur),boul. Boscher, quaiVoltaire,23. filsaîné,r. St-Sulpice, Bouasse-Lëbel 29; St-Martin,19. ateliers,r. Garancière,3. Guibert,r. de Tournon,17. r. du Plâtve-St-Jacques, 20. Bourdet, Guillois,r.Beaurégard, 34. Bourmancé 26. Hauser(A.),r. du Bac,108. (J.), r. Vendôme, Hautecoeur frères(anciennemaisonMartiBrisioli(J.), r. de Rivoli,35. 16. Bullafrères,r. Tiquetonne, net),r.Vivienne,41,etr: deRivoli,172. Cadart(Alfred),placede la Bourse,1. Heuguet,quaiVoltaire,5. boul. St-Martin, 19. Caudrilier, Hollier,r. Galande,37. Champagne (J.),r. des Poitevins,6. Hourlier,r. Bonaparte,7. r. desSts-Pères,3. Clément, Huart,successeurde Trouillen,r. NeuveSt-Eustache,29. Clérot,quaiVoltaire,9. Codoni 18. Humbert(Vve),r. St-Jacques,95. (Aut.),r. Grenier-St-Lazare, r. de Rivoli,204. D'Amerval, Joly,r. de Seine,9. boul.de Sébastopol, 56. Dangleterre (F.),r. de Seine,42. Jouy(Eugène), Julienne(M"'c 4. E.), boul.' St-Martin, Daniel,r. de Vaugirard,61. Danlosaîné,quaiMalaquais, 7. Kauffmann (N.D.), r. de Rivoli,65,et r. 26. Danlos jeune,quaiVoltaireet quai Mala- des Bourdonnais, quais,1. Koch,r. des Récollets,11. Dardoize r. de Seine,12. Lechevalier, (E.),r. de l'Éperon,12. Leclèrefils,appréciateur,r.Neuve-CoqueDauvin,r. Bonaparte,8. David(F.), r. de Rivoli,49. nard, 6. Daziaro(J.), boul.desItaliens,15. Leclercq(Vve),r. des Quatre-Fils,4. 1. r. de Rivoli,222. Defer,r. Mondovi, Lecocq-Frené, Delarue(François), r. Jean-Jacques-RousLeconte,boul.desItaliens,5. seau,18. L'écrivain,péristyleValois,184, Palais16. Delarue,r. Hautefeuille, Royal. Ledotaîné, r. de Rivoli,174. 7. Delauney, quaiMalaquais, Ledotjeune,r. de Rivoli,168. r. de l'Ouest,94. Desjardins-Isnard, r. des Poitevins,2. Desmaisons-Cabasson, quaiVoltaire,17. Lefèvre(Théodore), delà Madeleine,5. DeVresse (Arnauld),r. deRivoli,55. Legoupy (Adolphe),boul. r. Maître-Albert, 13. r Madame,29. Dopter, Lejeune, Dufossé 20. ' (Eug.),boul. St-Martin, Leloup,r. de Cléry,100. Lemaître(A.F.), quai de l'Horloge,23. Dupuy(Théod), passageduDésir,3. 5. Lemîère,gai.d'Orléans,19, Palais-Royal, Duruty,r. Neuve-St-Merri, 66. et r. Castiglione, 14Dusacqet Gie,r. dela Victoire, 28. Leseur(M"'c), Falligan(Léon),r.St-Laurent-Belleville,67. pass. Vendôme, 17et 19. Letaille(Ch.),r, Garancière,15. Fatout,boul. Poissonnière, Félix(Ad.),quai,desOnevres,18. r. des Beaux-Arts, 35. Loizelet(Mlle), Fournier(L.) et fils,r. Villedo,8. Lordereau,r. St-Jacques,55.


— 62 — Louisot(J.), r- d'Anjou-Marais, 19. Maillet(Edouard), r. Vendôme,22. Maréchal-Robert, pass. Joufl'roy, 47. Marel,r. desNoyers,27. Marchant,r. de Rivoli,140. Marotte(T.), r. St-Jacques,20et 22. Martinet(maison). frères. Voy.Hautecoeur Massard(Desgodet et Cie,successeurs), r. 20. Hautefeuille, Masson,r. des Martyrs,52. 78. Michel,pass. Choiseul, frères,r. Suger,3. Monrocq 21. boul.des Capucines, Monrocq(M1"-'), 52. Morier(E.),r. St-André-des-Arts, r. de Seine,6. Mouilleron, Noël,Durandet Cie, r. duFaub.St-Martin, 87. Noël(J.), r. de Port-Royal,18. 9. Osson,placedes Victoires, Peyrol(H.),r. Dupuytrcn,7. 4. Philippart(N.J.),r. Honoré-Chevalier, Pillof,-r.du Petit-Pont,14. 8. Poujaudde Laroche,r. de Choiseul, r. Jarente,6. Prodliomme, Rapilly,quai Malaquais,5. Regnault(Victor),anciennemaisonLe45. voyer,r. St-Jacques, Rochoux,quai de l'Horloge,19. r. St-Jacques, 21. Rousselot, 16. Saintin(A.),r. desGrands-Augustins, Salmon,r. de Seine,39. 25. Schulgen(A.W.), r. St-Sulpice, 11. Sieurin,r. desBeaux-Arts, 'Sinnett(F.), pass. Colbert,rotonde, 10. Testuet Massin,boul.de Sébastopol, "86. Touzé(N.),pass. desPanoramas,34. Turgis(V.), quaiauxFleurs,9. Turgisjeune,r. desÉcoles,89. Vaurs(J.), r. du Cherche-Midi, 28. Viginet,r. deLancry,39. Vignères,r. Baillet,1. Villemur,r. dela Harpe,55. Wild(C), r. de la Banque,15.

12. Arondel,r. du Port-Mahon, j i Assegond(Lucien),r. Neuve-St-Eustache, ' 39. 56,et r. du Petit-Carreau, Baur,r. d'Antin,23. boulev.des Capucines,35. Bellenot, Benoit,r. de la Ferme,58. boulev.desItaliens,30, et r. Ben-Sadoun, de Rivoli,172. 4. Bernard,passagedela Boucherie, | 32et 34,; Beurdeley (A.),r. Louis-le-Grand, pavillonde Hanovre. ; r. dela Chaussée-d'Antin, 64. Bischoff, Blaison(Mlle,,r. de Rivoli,178. ! Bouillotte(à la Porte-Chinoise), r. Vi-! vienne,36. j Brpgère(Denis),passagedes Panoramas,! 15et16. '; Grande-Galerie, Bridault(Mme), r. Laffltte,45. Brunct(Àug.),r.Neuve-Saint-Augustin, 31.| ! Brunet(Charles), r. deProvence,56. Burnet(Marin),r. Caumartin,67. ! Carben(B.),r. des Filles-du-Calvaire, 25.i Cerf(Mme)),r. de Luxembourg, 3. 135. Chalamel,r. Saint-Dominique, r. Bonaparte,1. Chautoloup, Chapsalpèreet fils,Ixmlev.Beaumarchais, 61. 7. Chapuis,r. Saint-Roch, Chapuisfils,r. duDauphin,4. 53. Cheylus,boulev.Beaumarchais, 23. Chassang,r; Notre-Daine-des-Victoires, r. de Provence,49. Chiistofleaux, Clermont(Victor),r. Saint-Honoré,29G. 9. Clermont,r. Saint-Roch, Cornujeune, r. Neuve-Saint-Paul, 12. Corplet(A.),r. du Temple,147. Couvreur,r. Laffitte,28. 109. Crispin,boulev.Beaumarchais, Dauchy,r. de Rivoli,168. 14Delaloge,r. Sainte-Anne, Dola Motle-Fouquet, r. Jacob,30. Denève,r. Caumartin,53. Denisot,r. de la Ferme-des-Mathurins,10 10. De Paolis,r. de Luxembourg, DECURIOSITÉS, 70. MARCHANDS OBJETS Desperié,r. Basse-du-Rempart, r. Bonaparte,33. ETC. Dessenon, D'ART,MÉDAILLES, 28. Dewarsy,r. Saint-Nicolas-d'Antin, Adam(L.),r. du Petit-Carreau,1. Deyd'Alger(Au),r. de Rivoli,170. 31. 12; fab.et Aubert,r. Neuve-Saint-Augustin, Dietz,galeriede la Madeleine, Alix,f. de Bourgogne,13. mag.,r. delaPépinièïe,116. h. Dotin(Ch.),r.Montmorency, 40. Allègre(Vve),r. du Vingt-Neuf-Juillet,


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63 Lafon(Mme), r. OUivier-Saint-Georges, Drouot,quai Malaquais,21. 14. r. Saint-Nicolas-d'Antin, 23. r. Vivienhe,38. Dubessy, Lambert-Roy, 11. Lamer,passagedesPanoramas,galeriedes Dubois,-r.de Grenelle-Saint-Germain, r. de Seine-St-Germain, Variétés,23. Dubois-Voilquiu, 23. . ' ' 72. Lampre,r. du Faubourg-Saint-Honoré, courdu r. Saint Landais,r. de Trévise,34. Dupuis(Ch.), Commerce, 4. Landrau(Mme),passage'Choiseul, André-des-Ai'ts, 8. Dury(Mme),r. Nolre-Dame-des Victoires, Leborgne,quaiMalaquais,7. 23. r. Taitboutj50. Lechevallier, r. de l'Université,34, et r. de Leclèrefils, appréciateur,r. Neuve-CoDuvauchel, Beaune,39. quenard,6. I.eferrejeunefrères,monturesetrestauraEude,ditMicheljeune,r. de Seine,14. tion d'objetsd'art, etc., r. Saint-Martin, Evans,quai Voltaire,3. 12. Flandin,r. du Port-Malion, 211. Fontaine(Hubert),restaurateurd'objets Lefebvre (Mme),r. des Saints-Pères,1. d'art et de curiosités,r. du Cherche- Legemble, r..Laffitte,24. Midi,80.' Léman(C), r. de Seine,12. r. du Dauphin,10. Forestier, Lemeltier,r. Neuve-Saint-Augustin, 69. r. duVieux-Colombier, Forgeron, 26. 3. Levyet Worms,r. de Choiseulj Fortier(Pauline),passagede l'Opéra,gale- Lévy(Adolphe), r. Taitbout,36. riede l'Horloge,19. Liatard,r. Caumartin,9^ Fouassier (Armand),r. de Trévise,47. Liberge,r. de Provence,46. r. de la Chaussée-d'Antin, 68. Magefrères,r. de Provence,65. Foulière, . Fonllière, r. Joubert,3. Mage,quaiVoltaire,1. r. du Faubourg-Montmartre, 59. Malinet,quaiVoltaire,25. Fouruier, François,r. Saint-Roch,27. Mannheim,r. dela Paix, 10. 8. Marchand, r. Neuve-des-Mathurins, Garrau,r.LePeletier, 18,etr. Bonaparte, 68. r. Saint-Lazare, 70. GatUDge, Martin,r. de Provence,18. r. Neuve-Saint-Augustin, Geiger,. 24. Martin,galerieColbert,12et 14. Geieasoehfer Masse(W.),r. Jacob,24. (S.),r. Richer,44. Gibert,boulev.Beaumarchais, 43. Mayer(Mme),r. Notre-Dame-des-Victoires, Giroux(Alph.)et Cie,boulev.des Capu- 23. cines,43. Mestre,r. Bonaparte,55. Gravel,r. de Sèvres,15. Miallet,r. Le Peletier,3. r. des Tournelles,40. Griffeuille, Meyer(A.),chargé des restaurationsdu r. Neuve-Sainte-Catherine, 23. cabinetdesAntiques,dela Bibliothèque Gouffal, Guibal,r. Louis-le-Grand, 31: impériale,et duMuséecéramiquedela 3. Guilaine, quai Malaquais, Manufacture impérialede Sèvres,et des Habersetzer ( Michel), r. Saint-Étienne- objetsd'art du Mobilierde la couronne et des ministères,etc., etc., r. SaintBonne-Nouvelle, 17. ' Henry, 70. r. Laffitte,50. Louis-Marais, r. Castiglione,7. Hervoit, Michelini, Palais-Royal, gai.Valois,178. Monbrofilsaîné,r. du Helder,17. Hopilliart (A.),r. des Saints-Pères,12. H. Mercier,suce, r. CauHoussaye (J.-G.),articlesdeChineen gros, Moser(maison), [AuCéleste-Empire), r. Saint-Marc, 20. martin, 1. Jacobaîné,boulev.du Temple,18. r. N.-St-Eustache, 38et 40. Oppenheim, r. Tronchet,6. 11. Jourdain,quai Saint-Michel, Oppenheim, Juste(E.)frères,armes anciennes,r. Mé- Pacaud,r. Neuve-des-Capucines, 3. nars,12. Pelcot,(Const.),r.Caumartin,38. r. des Martyrs,22. 15. Kayser,. Perrault,r. Castellane, Petit (Jules),r. Tronchet,16,' Kreisser,r. Basse-du-Rempart, 52.


— 64 — Petit (A.S.), quaiValmy,109. Lavaissière,quaiConti,17. 19. 72. Petry(Vve),r. Saint-Roch, Lecuire,boul. Beaumarchais, Pierron,quaiVoltaire,15. Lyon(Elie),r. de Poitou,9. Prévôt,r. Godot,26. Michel,r. Rumford,7. r. dela Michodière, 23. Quétard,Palais-Royal,gai. Montpensier,Mouchez, 66-67. 2. Noland,r. du Cimetière-St-Benoît, émauxde Limogeset byzantins, Nonou,r. Saint-Lazare, 59. Robillard, r. Montmorency, 41. Petitprètre,quai Voltaire,11. Roques,passagedes Panoramas,13. 26. Peyrard,boul.desFilles-du-Calvaire, Roquet,avenuedeSégur,39. Ressejac,r. Taitbout,9. Rousseau(J.), gai. Valois-Palais-Royal, Ribaillier(Pierre),boul.Beaumarchais, 94; 129. ateliers,r. Amelot,74. Rollin(C), r. Vivienne, Roussel,r. Childebert,4. 12. 12. Rousseau(J.),r. de l'Odéon,16. Rouveyre (A.),r. desBeaux-Arts, Saint-Bonnet Rousseau(J.),Palais-Royal, (F.),r. Caumartin,49. g. Valois,129. Schmidt(Constantin),armeset armures Signol,quaiVoltaire,7. anciennes,quaiVoltaire,3. r. Castiglione, 14. Soive,médailles, Schweikert,r. de Ponthieu,15. 19. Tliouet,quaidesGrands-Augustins, 37. Toponas,ébéniste,r. Joubert,9. Soliliagejeune,boni.Beaumarchais, Vedder(E.),boul.Beaumarchais, 87. Supply,r. de Provence,8. 30. Taburet,r. de la Madeleine, Vei-reaux (A.),r. de Varennes,13. Thiaucqurt,r. de Trévise,,16. Veyrat,meublesanciens,r. d'AngoulêmeThirrion(J.), r. Gaillon,10. 27. Saint-Honoré, Terraiet Pitetti,meublessculpTremblez,courdesFontaines,2. Vi'ignaud, Vailet Cie, soieriesancienneset tapisse- tésen chêne,boul.Beaumarchais, 84,etr. 12. ries,r. Dupetit-Thouars, Amelot,73;grandatelier,mêmerue,62. 5. Vidalenc et Rouchet,boul.Beaumarchais, 1. Vieux-Paris(Au),r. de la Ch.-d'Antin, ENCADREMENTS D'ESTAMPES, Vignié,r. de Rivoli,178. TABLEAUX ET PASTELS Vineau'^Jules), r. Cliauchat,1. Vinet(Eug.),quaiMalaquais,1. r. de Grenelle-St-Germain, 17. Argelliés, 8. 7; Vivin,r. des Saints-Pères, Austin-Pinard, pass. du Jeu-de-Boules, Wendecki(A.),reproduction d'armesan- fabrique,routedela Reine,128, à Bouciennes,r. Neuve-Saint-Pierre, impasse logne-sur-Seine. r. du Bac,74et 76. Saint-Pierre,4 (Marais). Barbedienne, Willems(F.),r. Joubert,33. 57. Baudet,r. du Cherche-Midi, Worms(B.),r. Jacob,23et28. Bettembost 37. (Ch.),r. Coquillière, Beugniet(Ad.),r. Laffitte,10. ANTIQUAIRES Blaye(A.),r. Caumartin,29. Boucarut(Vve)et Augeron,fabricants,r. Béfortjeune,r. Saint-Gilles, 1.. Sainte-Anne, 34. Braud(Félix),r. N.-des-P.-Champs, 33. Benoit,boul.Bourdon,15. Cliarvet(J.), r. Loiwois,4. Brision(G.),r. de Rivoli,35. 2. 24. desBlancs-Manteaux, Cosentini,boul.Poissonnière, Bulard-Detheux,r. 3. Coudray,r. du Pas-de-la-Mule, Dangleterre (F.),r. de Seine,42; ateliers, mêmerue, 40. Delange,quaiVoltaire,5. et Carpentier,boul.Montmartre, Favier, fab.de meublesen chênesculpté, Deforges boul.Beaumarchais, 82. 8. r. Saint-Benoît, Gougelet, 24. DeSaint-Martin (E.),r. de Seine,4. Hoffmann (H.),r. Sainte-Anne, 64. r. Saint-Sulpice, 38. Desfosse, r. Vivienne, 38. r. de Gléry,19. Lambert-Roy, Dessaigne,


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Devers(A.),r. Volta,21. Souty(P.),r. du Louvre,8; ateliers,r. du r. du Faub-Moutmartre, 10. Dubuisson, 4. Chemin-de-Versailles, suce,de Madelaimr. Cbaba- Thierry,r. Christine,9. Dumonteil, nais,11. Vellin,pass. Pecquay,11. Fauli(E.),r. Grammont, r. de la Madeleine, 28,près le boul. Vitry(Alexis), 16. desItaliens. Voisin(Adolphe), r. deBeaun'e,25. Fauvel(A.),pi. de r École,3 (Pont-Neuf).Vorirnore, 53et 55. pass.duGrand-Cerf, 68. (J.), r. St-Lou'is-Marais, Flavigno'n 16. Galle(H.),r. Marie-Stuart, MOTJLEURS-FIGURISTES Gennequin, r, Vivienne,38; fabrique,r. Barsugli,r. Monsieur-le-Prince, 45. Feydeau,1. r. de Charonne,17. Gourdin,pass.Brady,69. Barthélémy, Guérin,r. Caumartin,47,et r. Neuve-des- Berquetfils,r: desQuatre-Fils,10. Mathurins,62. Besand,r. Bonaparte,38. r. Beauregard,34. Bianchi,boul.-Montparnasse, 38. Guillois, Blocli(I.), r. Pastourel,12. Guillot,r. du Rempart,1. fils aîné,r. St-Sulpice, Hautecoeur frères (maisonMartinet), r. Bouasse-Lebel 29. Brojeune,r. des Barres-St-Gervais, 15. Vivienne, 41, et r. de Rivoli,172. Herbert(P.),r. d'Anjou-Marais, 9. Buchelet,r. d'Enfer,54. 18. Hivert,suce,de Cli.Delarue,r. duFaub.- Chevalier,boul.de Montrouge, 62. Saint-Honoré, Coli,r. de la Roquette,43et 45. r. dela Roquette,112. Houplain,r. Lamartine,18. Cristofani, 29. Huart,r. Neuve-Saint-Eustache, Cuzin,quai Valmy,119. Julian(A.),r. Poissonnière, 11. r. Rocliecliouart, 17. Defricourt, Lacéré,cour des Fontaines,4. Desachy(A.),r. de Seine,8.. 175. Dournel,Petite-Rue-St-Pierre-Amelot, 12. Lebas,r. du Faubourg-Saint-Martin, Lejeime (C), r. de Vangirard,17. 13. Dufailly,boul.Beaumarchais, 9. Leroy,r. Sainte-Anne, Fessard,r. duTemple,20. 149. Flosi(B.),gai.Colbert,4. Leroy,r. St-Dominique-St-Germain, Letliimonnier(J.), pass. des P.-Écuries. Fontana(J.), Childebert,11. 15. Frediani,boul.St-Jacques,90. Loremyet Grisey,r. de Charonne.102. Garnaudfils,r. Bonaparte,31. Méret(Louis);r. DaupUine,18. Gerfaux,r. Réaumur,27. Gossinfrères,r. dela Roquette,57. Millet,r. Saintonge,26. r. dela Pépinière,8. 86. Mortier, Hébertpère, r. du Cherche-Midi, r. d'Anjou-Saint-Honoré, 76. Nicolas, Hy-Lorinet Cie, Palais-Royal,galerie Parra(P.),r.Casimir-Périer, 2, etr. Cliam- d'Orléans,11. 28. pagny,-l. Jacquemain,r. Fontaine-au-Roi, 81. 6. Parquet,boul.Sébastopol, Lalouette,pass.St-Pierre-Popincourt, Pautrat(Ph.),r. du Grand-Prieuré, 2. 5. Liard,r. du Pont-Louis-Philippe, Peltier,r. du Bac, 3. 80. Lucchesi,r. de l'École-de-Médecine, r. Rocliecliouart, 11. 53. Piley-Laiirent, Maître,r. Notre-Dame-des:Champs, 30. Pointeau,r. du Faubourg-Saint-Martin , Marchi(Salvatore), pass.Choiseul, 33. 22. Mattei,r. Constantine, Riefielsuccess.deColson, r. du Dragon,3. Micheli,r. de l'Odéon,16. r. Rambuteau,15. Romieu, Micheli(L.),r. Mazarine,26. 52. Sauffroy (Ch.),r, de Trévise,28. Pierri, r. du Cherche-Midi, Schmidt 36. (G.)et Oortmann,r. des Singes, Pillioudaîné,r. Vieille-du-Temple, 7. Pisani (M.),r. Neuve-des-Petits-Ghamps, r. Neuve-des-Matburins, 108. Sedille, 17. Simon(P.),r. Amelot,64. Pisani,ruelledesLilas,7. 5


— 66 — 23. Puccini,r. Saint-Dominique, Reverandet Cassiani,r. de la Roquette, 96. 16. Rogeau,r. Grenier-Sainl-Lazare, 26. Rottenibourg (E.),r. de Gharonne,

Sartini,r. de la Roquette,49. Solon,r. Pétrelle,30. 4. Spicq,r. Henrion-de-Pansey-Plaisance, 3. Stahl,r. Saint-Louis-en-1'Ile, Vincent(H.),r. Neuve-Saint-François, 14,


NOTICES SOBLES

BEAUX-ARTS



L'ART

ET

LES

ARTISTES

EN.

1860

HISTOIREDE L'ANNEE Dans l'ordre des faits politiques, il est possible de caractériser une année, bien qu'elle ne soit jamais qu'une conséquence du passé et qu'une preparation.de l'avenir; il y a là au moins des événements positifs et des dates précises auxquels on peut s« prendre; il n'en est pas de même dans l'ordre des faits artistiques et intellectuels.Ils appartiennent aune époque et aune période plutôt qu'à un jour ou à un mois. L'année pendant la-


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quelle l'oeuvre est termiuée et mise sous les yeux du public n'est pas celle où .le travail a été conçu, où il a été exécuté, et c'est l'année encore à naître qui héritera des travaux de la précédente. L'embarras augmente, quand une année comme celle qui vient de s'écouler n'a pas eu d'Exposition; en présentant à la fois une grande réunion de productions diverses émanées d'artistes différents, le Salon donne la possibilité d'arriver à une appréciation générale et à des idées d'ensemble. C'est lui qui révèle les tendances et les progrès; c'est lui qui permet de compter lés étapes du chemin, d'apprécier les différences, de voir si le sentiment de l'Art a changé, s'il est agrandi ou diminué, s'il est dans une meilleure ou dans une moins bonne voie, s'il y a lieu de craindre ou d'espérer; c'est lui qui permet de juger si les hommes connus se maintiennent ou avancent, s'il se produit des hommes nouveaux. Ce n'est certes pas par les choses courantes, et au fond toujours les mêmes toutes les fois qu'elles n'arrivent pas à une valeur exceptionnelle, True 1860 peut être distingué. Il y a eu peu de villes quin' aient eu, comme à l'ordinaire, leur petite exposition de tableaux, à l'instar de Paris; il y a eu, comme toujours, des grands-prix à l'Ecole des BeauxArts; il y a eu une exposition des envois des élèves de l'Académie de France à Rome : c'est à peu près pour l'art ce que le grand Concours est pour la littérature. On a, commetoujours, peint dans les églises un certain nombre de chapelles, et décoré pas mal de plafonds ; mais, à moins que certains de ces travaux ne soient encore si peu connus qu'ils restent sans être classés, aucun n'a eu assez d'éclat pour attirer l'attention publique. Il en serait autrement si la chapelle de M. Delacroix, à Saint-Sulpice, était enfin découverte, ou si la décoration de Saint-Germain des Prés était terminée; mais, d'un côté, les impitoyables toiles vertes, jaunies par le temps, n'ont pas cessé de dérober à notre impatience la Lutte de Jacob avec l'Ange; de l'autre, M. Flandrin continue avec lenteur et régularité sou beau travail de décoration ; aussi, de même qu'il a été naturel de s'en occuper au moment où le choeur a été complet, de même faut-il attendre qu'une nouvelle partie soit menée à fin, que la nef soit achevée, pour y revenir de nouveau. Comme toujours encore, les abords du Louvre ont eu les prémices de statues qui ont*été ensuite s'éparpiller dans les provinces; les villes qui les ont commandéess'honoreront de cet hommage à leurs illustrations, et leurs places seront parées de ces statues ; mais, commeDavid d'Angers est mort et qu'on ne donne rien à faire à Barye, au delà de cette valeur


toute locale, le grand art n'a pas assez à voir dans les statues de Lhomond, d'Edouard Adam pour Montpellier, de Jacques Amyot pour Melun, et dans le nombre accoutumé de généraux en grand costume. Une oeuvre moins ordinaire est la statue colossale de Notre-Dame de France de M. Bonn&ssieux,élevée à grands frais sur la montagne du Puy, et la seule de ce genre qu'on puisse citer dans notre pays. On ne l'a pas vue à Paris, et pour cause; il serait injuste de la juger sur ses réductions, précisément parce qu'elles en font une statuette pieuse des plus communes et trop peu différente de toutes les Notre-Dame privilégiées; mais cette dimension même, qui la rend admirable à bien des gens, ne touche en général que les yeux vulgaires et ignorants. Ces grandes machines, toutes difficilesà mener à bien et toutes méritoires qu'elles soient, surtout au point de vue industriel, n'arrivent pas à un résultat qui soit en relation avec l'effort. La dimension d'une oeuvred'art changeselon sa place et selon le point de vue duquel elle,doit être considérée;"onla grandit pour la rendre visible, sans que pour celaelle doive paraître grande, ce qui lui ôteraittoute harmonie; mais, quand on va jusqu'à ces exagérations, l'on sort du domaine de l'Art : une statue n!est pas faite pour avoir l'air d'une tour; de loin la forme et l'effet d'un colosse sont perdus, parce qu'il paraît petit et qu'on ne le voit pas suffisamment; de près, c'est encore pis, parce que les détails lés plus prochains, qui, commetous les autres, sont forcément lâches et vides en raison de leur monstruosité même, absorbent l'attention, et que le reste se déforme perspectivement de la façon la plus malheureuse. Ce n'est même, à proprementparler, qu'une vanité, une curiosité, une mention de dictionnaire géographique, un article de Guide du voyageur, et pas autre chose. Fussent-ils des chefs-"d'oeuvre,ce qu'il y a de plus intéressant dans le Saint-CharlesBorromée d'Arona, et dans la Notre-Dame de France, c'est le poids, la hauteur exacte, les fenêtres percées dans les plis, le chiffre desmarches ou des échelons de l'escalier intérieur, et surtout le nombre de personnes qui peuvent déjeuner dans la tête, en regardant par les yeux le panorama. Le Colosse de Rhodes était une oeuvre grecque, mais il est bien probable qu'il ne faisait pas exception. D'un autre côté, l'un des faits les plus remarquables de cette année,. c'est l'importance toujours croissante des ventes d'objets d'art et leurs fabuleusesadjudications. Elles ont aujourd'hui leurs chroniqueursjurés, ce qui est justice, mais je ne, sais si dans l'ensemble elles ne témoignent pas plutôt du mauvais que du bon goût de l'argent. L'agio, d'ailleurs,


— 72' — s'est, mis là comme partout, et il y trône. On ne rassemble plus une collection pour l'avoir, pour en jouir, pour s'en faire honneur, mais pour la vendre et pour gagner dessus ; ceux même qui n'avaient pas commencé dans ce but sont pris de cette lièvre malsaine; ils aiment mieux substituer un sac d'écus qu'ils perdront, à la passion qui les faisait vivre et qui était leur illustration; ils s'empressent de vendre de leur vivant pour faire aussi une bonne affaire ; ils démolissent eux-mêmes, et jettent pierre à pierre, à la pioche ardente des enchérisseurs, l'édifice qu'ils avaient construit. La centième partie de cet argent ferait vivre bien du monde, et serait à même de faire produire bien des chefs-d'oeuvre nouveaux et de faire honneur à notre siècle; mais il faudrait avoir du goût, courir trop de chances, et cela n'aura de prix que plus tard! Il vaut bien mieux suivre la mode et en exagérer les folies, payer une coupe de Limoges ou un plat de Faenza, qui ne sont que la copie industrielle et incorrecte de gravures, vingt fois plus qu'on ne ferait le dessin original de Raphaël, et donner, de deux vases de Sèvres, grand bleu, ce que bien peu de gens voudraient donner de la Yénus'de Milo, car ce ne sont pas les oeuvres d'art qui ontle haut du pavé, mais les productions des ouvriers. C'est une aberration étrange que d'arriver à ce point de ne tenir aux choses et de ne les estimer que comme vanité de sa propre richesse, de ne juger, en un mot, de ne se satisfaire, de n'être même admiré et envié, que grâce à ses bordereaux de commisaire-priseur. Le réveil pourrait bien ne pas être aussi agréable. C'est la mode, mais la mode change; ce qui fait aujourd'hui fureur peut être demain en mépris, et de cette égaleinjustice il pourrait bien résulter que quelques-uns moins avisés se trouvassent en retard sur les mouvements de cette Bourse, et qu'au lieu de pierreries et de curiosités en hausse, ils n'eussent plus dans les mains que du papier et des charbons. Un symptôme plus heureux de l'esprit public, c'est l'affermissement de l'habitude d'expositions privées, qui font jouir ainsi tout le monde de ce était le privilège de quelques-uns. L'Association des artistes avait ' qui commencé, mais, après deux expositions brillantes et utiles, elle avait tué elle-même son oeuvre en mêlant aux maîtres consacrés des toiles modernes par trop indignes d'être vues. L'exposition de PaulDelaroche et celle d'Àry Seheffer ont réparé le mal ; c'est une louable piété, un grand enseignement et un véritable service, que ces réunions de l'oeuvre d'un homme de mérite, et il est à désirer que l'exemple n'en soit pas perdu pour l'avenir. L'exposition de cette année a été d'une autre nature, sans


— 73 — être moins intéressante: elle s'est attachée à donner de beaux spécimens de l'école française au dix-huitième siècle, et au commencement de celui-ci. Il faut peut-être se garder de donner à ces expositions un trop grand caractère de permanence, ce qui pourrait amener la fatigue; éviter d'y faire repasser des oeuvres qu'on y aurait déjà montrées, ce qui émousseraitla curiosité, et tâcher deles faire, presque dès l'ouverture, les plus complètespossibles; on n'est pas disposé à retourner dans un endroit où l'on ne sait pas ce qu'on verra de nouveau, et où l'on sait devoir retrouver la majeure partie de ce qu'on a vu. Mais en soi le principe est excellent, et, plus on se tiendra à des expositions spéciales et délimitées, plus l'intérêt sera grand et la successionvariée. Soit que l'on prenne pour objet une écoleou une époque, une période au point de vue de l'histoire, l'oeuvremême d'un homme, —quelle belle exposition l'on ferait avec celuide Prudhon ! je ne parle pas de celui de Poussin, parce qu'il est trop dans les musées pour que les amateurs puissent suffire à, le représentercomplètement — soit que, sortant dès tableaux, on fesse aussi des expositionsde sculptures, de dessins, de céramiques, d'émaux, d'orfèvrerie, de meubles anciens, il y a là une source d'enseignements pour le goût, de documents pour l'historien, de plaisir pour le curieux, plaisir qui peut devenir bien fécond en prenant de la régularité. Qui sait si cette habitude n'amènera pas un jour le Gouvernement à faire à Paris, et par suite pour l'Europe, une exposition générale, des plus belles oeuvres éparses dans les musées de province? Ce serait plus juste que d'en reprendre quelques-unes, et, commelaTérité ne sort jamais que du rapprochement et de la comparaison, en échange d'une privation de quelques mois, les départements recevraient pour leurs tableaux et. des lumières et une.gloirequi les dédommageraient pleinement. . Maisceci se rapporte au passé de l'Art plus qu'au présent, et ce n'es,^ pas la seule chose qui appartienne à ce grand domaine toujours croissant, qui resterait inféconds'il n'éveillait pas la curiositéenmême temps que la piété, et s'il ne demeurait pas un exemple toujours, et quelquefois un modèle.Les pertes faites dans l'année par le passage de la mort, ont enlevé à l'Art plus d'une main aimée et active, plus d'une intelligence encoreenpleinepossessionde sa force.La listenécrologiquequ'on trouvera plus loin donnera rémunération complète et les dates positives, mais il convientici de dire au moins quelques mots des plus marquantes. Parmi celles-ciil faut comprendre deux hommes,qui ne sont pas des artistes, mais dont la vie entière a été consacrée au culte de l'Art, de la façon la


_ 74 — plus ferme et la plus honorable. On a nommé M- Sauvageot, le fin collectionneur, dont la libéralité envers le Louvre ne saurait être trop louée pour ce qu'elle a d'intelligent et d'honnête, et pour la honte et l'émulation que cet exemple devrait inspirer à de plus riches ; et aussi M. Jules Renouvier, l'auteur des Typeset manières des Maîtres graveurs, l'un des plus ardents travailleurs, l'un des érudits les plus consommés, l'un des critiques les plus sûrs qu'eût aujourd'hui l'histoire de l'Art. Il a laissé en manuscrit un ouvrage sur les arts, pendant la période révolutionnaire de 1789 à 1802; le sujet est absolument nouveau et il est traité de main de maître ; il surprendra par la j ustesse et par la nouveauté des aperçus ; heureusement ceux qui s'intéressent à ces questions ne seront pas longtemps à en jouir, car il doit être bientôt publié. Parmi les artistes, il faut citer M.-Alfred de Dreux, auquel sa facilité, dans un genre élégamment mondain, sera plus nuisible qu'utile dans l'avenir; —M. Jules Coignet, un paysagiste qui n'a eu malheureusement .que du talent à une époque qui a produit des paysagistes de génie; —M. Saint-Jean, dont les tableaux,peut-être tropléchés, caractère habituel à l'école de Lyon dont il sortait, tiendront cependant leur place dans les galeries futures à côté de ceux de Yanïïuysum; — M. Hersent, qui est mort à 82 ans, avec la douleur d'avoir vu disparaître dans le sac du Palais-Royal son oeuvre capitale, mais qui vivra plus dans l'avenir, grâce à la belle gravure d'Henriquel Dupont, que par aucune autre de ses toiles; —M. Yictor Huguenin, de Dole, bon élève de Ramey et connu surtout à Paris par une assez heureuse statue de Yalentine de Milan du Luxembourg; — M. Antoine Gelée, habile graveur au burin, qui, après Roger et Copia, et avant les lithographes récents, a eu l'honneur de faire une belle estampe d'après Prudhon, en gravant la plus importante de ses oeuvresofficielles, la Justice divinepoursuivant le Crime. Mais ces pertes, toutes regrettables qu'elles soient, pâlissent devantcelles, bien autrement éclatantes, de Raffet et de Decamps, deuxvrais maîtres à différents titres et pour lesquels la -postérité a commencé. Leurs noms suffisent ici; il est impossible d'en parler aussi brièvement que le commanderait notre cadre, et nos lecteurs n'ont pas besoin de quelques lignes",trop courtes pour ne pas être forcément insignifiantes; dans ces conditions, rappeler leur souvenir est la seule chose qui ne soit pas indigne de leur mérite. Je l'ai dit, l'absence d'un Salon empêche de caractériser d'une façon sinon nouvelle, du moins actuellement positive, ce que sont aujourd'hui la


— 75 — peintureet la sculpture ; il est inutile de répéter, sans objet présent, ce qui était vrai l'année dernière, ce qui sera peut-être encore vrai l'année prochaine. Mais, à cause des grands travaux d'édilité qui se commencent, se poursuivent et s'achèvent incessamment, il est non-seulementlégitime, mais nécessaire d'insister sur l'architecture. S'il n'y a pas cette année de travaux comparables comme importanee à l'achèvement du Louvre, de ceLouvre nouveau auquel nous trouvons des défauts parce que nous le voyonstous les jours, mais que les étrangers trouvent, admirable dans sonensemblecomme nous faisons nous-mêmes quand nous l'avons perdu de vue quelque temps, il y a au moins assez de constructions diverses pourque deleur examen, si rapide que nous soyions contraints à le faire, il ressorte peut-être quelques idées générales. La tour de Saint-Germain l'Àuxerrois, oeuvrede M. Ballu, celui qui a sauvé,autant qu'il était possible,lafaçadede Sainte-Clotildeenluiajoutant d'élégantesflèches, est terminée. Bien qu'elle soit dans ce parti octogonal et dans ce style flamboyant plus familiers aux églises des Flandres et de la Belgiquequ'aux habitudes architecturales de l'ancien Paris, elle est heureuse en soi; elle atténue le mauvais effet de la Mairie du premier arrondissement, mais elle ne peut pas y remédier complètement. On a beaucoup dit que le mal venait de ce qu'on avait voulu faire un pendant à Saint-Germain-l'Àuxerrois : il ne vient pas de cette pensée première,mais de l'apparence que présente la décoration du nouvel édifice, quise défend, en effet, contrele plan d'une pensée nette, juste et naturelle, l'architectea fait un compromishybride qui n'est rien, pour n'être ni franchementancienni franchementmoderne.Tl fallait ne pas répéter seulement leplan du porche, ne pas élèvera la mêmehauteur un toit aigu qui s'arrête honteusementsans être motivé par rien et qui n'a l'air que d'une décoration en volige; il fallait copier le porche entier, continuer le toit, en le rendant utile et logique par des fenêtres en pierre commeà Gluny, commeau Palais de Justice de Rouen, et appliquer à la décoration des façades, à la forme des fenêtres, à leur agencement, le style d'architecture civileexactement contemporain de l'architecture religieuse deTéglise. Par là, le parallélisme eût été atteint par une diversité harmonieuse. Parla on aurait pu, au lieu de cette rose massive, taillée dans un énorme mur de pierres pleines, et faite seulement pour Tapparence extérieure, emprunterà l'architecture gothique anglaise la grande fenêtre où l'on eût mêmerépété la rose de Saint-Germain; derrière cette grande claire-veie, plus favorable aux usages civils qu'une forme ronde, si grande qu'elle


— 76 —. soit, on aurait eu du jour et l'on eût pu diviser intérieurement le bâtiment par étages, si les nécessités du service l'avaient rendu indispensable. Par là, au lieu d'en arriver forcément, pour relier les deux édificesen les séparant, à subir la nécessité d'une tour qui, malgré tout et par Fétroitesse de la hauteur, nuit à la ligne de la Colonnade et en trouble les proportions, il eût été naturel de relier au contraire d'une façon plus intime les deux bâtiments par une galerie ouverte dont les passages eussent pu être élargis par d'élégantes retombées ; cette galerie eût, mieux que la tour, servi utilement de communication couverte entre la mairie et l'église, et, soit qu'on eût comme aujourd'hui fait en entonnoir, forme qui est laide en elle-même et inutile, la voie intermédiaire, soit qu'on en eût tenu la largeur égale en la faisant oblique, ce qui l'eût rendue publiquement praticable, ce portique eût de même masqué la position actuellement gauche de l'église, et surtout il eût fait un seul monument d'ensemble duvis-à-visdu Louvre. Par là encore, c'est-à-dire en se tenant aux habitudes bien connuesde l'architecture civile du moyen âge, qui se prête sans violence à toutes les nécessités modernes, il eût été possible, puisqu'à cette mairie se devaient joindre d'autres bâtiments municipaux, de ne pas en faire des maisons particulières accolées seulement Fune à l'autre comme le sont celles qui sont bâties par des propriétaires différents. L'architecture civile du moyen âge se prête aux changements d'étages, aux fenêtres non alignées, et, en l'employant, on fût arrivé à satisfaire à la fois et les exigences de destination et le goût. La pensée du Conseil municipal était donc juste et heureuse, mais l'exécution a tout gâté,'elle a rendu injuste pour le bon sens de la décision première, parce que l'architecten'a pas assez osé; il n'a pas cru qu'il pût faire complètement bien en n'ayant pas la liberté de son plan et de Ja masse de ses dispositions; il les a subies, et il a cru les surmonter en s'éloignant de son modèle par la décoration ; il ne devait pas le suivre dans tous ses détails,—au quinzièmesiècle, un hôtel de ville n'était pas plus une église qu'aujourd'hui, —mais il devait rappeler son modèle,l'accompagner, le compléter. Au lieu d'aborder franchement la difficulté, d'accuser l'analogie, d'entrer dans l'esprit du temps, il a voulu déguiser, biaiser, faire une chose pareille et ne pas en faire une semblable, sauver une forme qu'il n'avait pas choisie, par une décoration de son propre temps et de son propre goût. Par ce compromis,il n'est arrivé qu'à une chose, à produire une oeuvre pénible qui n'a pas assez d'invention pour être une production personnelle, et qui en a trop dans le détail pour être la secondemoitié d'une première


déjà donnée; il n'est arrivé qu'à faire méconnaître ce qu'il y avait de naturel et de sensé dans le parti indiqué. Tout en étant fort supérieure, la fontaine Saint-Michel prête à plus d'une critique. L'emplacement étant donné, ce ne pouvait être qu'un placage, et, la forme en hauteur ne permettant pas de la changer en un monument,ce qui eût été possible si la disposition eût au contraire été en largeur, l'ensemble en était réduit à ne pas sortir des données de la décoration; mais, sous ce rapport, elle est trop nue, trop froide, trop peu hardie, et vraiment trop peu nouvelle; malgré le luxe des pierres et des marbres, elle manque d'effet et de richesse. Les colonnes sont trop espacées, et, comme lemur est en plein nord sans qu'il soit jamais même effleurépar le soleil levant et couchant, il n'y a jamais d'ombres portées pour faire jouer les lignes et remplir l'espace en l'animant par l'oppositionde l'ombre et de la lumière. Pourquoi dans cette décoration polychrome, les bases et les chapiteaux des colonnes ne sont-ils pas en bronze?Avec les fûts en marbre rouge, ils auraient à l'oeil la solidité nécessaire. Il est évident qu'en réalité toutes les parties d'une colonne sont aussi nécessaires l'une que l'autre, mais pour l'effet c'est la base qui porte le fût, c'est le chapiteau qui porte la corniche et l'entablement; c'estlà que paraît aux yeux être le plus grand effort, et le fût n'est qu'une transition,de l'un à l'autre; ici le marbre rouge domine si bien par le fait de sa couleur, que sa ligne extérieure semble les déborder, et que le marbreblanc de ces deux autres membres qui sont pourtant plus larges paraît plus mince, presque sans force, comme cotonneux, et qu'il semble devoir s'écraser comme s'il était modelé en neige. Pourquoi la tablette qui décore les piédestaux de ces mêmes colonnes est-elle carrée eu,haut et demi-circulaire en bas ? Pourquoi le dessin en marbres de couleur qui surmonte la frise est-il plat commeun carrelage, ce qui à cettedistance lui donne l'air d'une applique de papiers peints? Le groupe central n'est pas heureux parce qu'il rappelle trop le Saint-Michel de Raphaëlsans l'égaler; il fallait ou inventer ou copier. Les monstres laissent aussi a désirer. On doit, paraît-il, supprimer, dans l'exécution définitive, les enfants, et l'on a raison, mais aucun changement de détail ne peut remédier au vice radical de la forme des animaux. Il ne suffit pas de mettre ensemble l'avant-train d'un lion, les ailes d'un grillon, la queue d'une hydre marine pour faire un monstre ; tout fantastique qu'il soit, et précisément pour faire accepter ce qu'il a d'étrange, un monstre doit, dans son invention, sembler possible, être viable, et satisfaire à toutes


— 78 — les conditions delà vie, dont la locomotion n'est pas une des moindres. Ceux-là ne sont pas faits d'une pièce, ce ne sont que des lions travestis; ils marcheraient mal parce qu'ils ne peuvent soulever de terre la partie postérieure de leur corps ; ils nageraient mal parce que la partie antérieure de leur corps est beaucoup plus lourde que la postérieure; ils voleraient encore plus mal, non-seulement parce que leurs ailes sont trop faibles, mais parce qu'ils ne peuvent replier leurs pattes sous leur corps et que par là ils auraient à vaincre une trop grande résistance. Ils ne peuvent être que dans une seule position, celle que le sculpteur leur a donnée, et, si l'art immobilise et fixe un mouvement, il faut que celui-là ne soit pas le seul possible. En fait, les monstres fantastiques les plus heureux n'ont pas été tirés de la forme des quadrupèdes; ils ont beaucoup plutôt été des oiseaux, comme l'hydre ou les harpies, ou des animaux marins a'vecdes nageoires; dans ces données, la variété est assez facile pour préférer s'y tenir plutôt que d'en sortir sans profit. Certains autres détails sont très-heureux : ainsi la frise avec ses enfants, ses guirlandes et ses muffles de lions ; mais ce ne sont que des détails ; ils ne peuvent faire que l'ensemble ait la force et l'opulence nécessaires ; il fallait une fantaisie plus aventureuse pour créer des reliefs et des ressauts sur ce grand mur plat comme une toile de fond, et un décorateur s'en serait peut-être mieux tiré qu'un architecte. Il a fallu transporter de nouveau l'adorable fontaine des Innocents, cet élégant édificequi ressemble à un joyau. On l'a réédifiée à quelques pas de son dernier emplacement, et l'on a bien fait. Mais la ville de Paris a bien peu tenu compte des véritables intérêts de l'Art quand, alors qu'elle était dans la nécessité de refaire en pierre dure à peu près toute la partie architecturale, elle n'a pas voulu consentir à mettre au Louvre, même à l'état de dépôt, les nymphes de Jean Goujon; en place, des copies.soignées eussent eu-le même effet, et, malgré la silicatisation à laquelle on les a soumises, il est difficile de croire que dans un temps donné, si long qu'on veuille le faire, les figures originales ne recommenceront pas à souffrir des intempéries au point d'en arriver à se détruire. Â l'abri des injures du temps, dans un musée, elles eussent-été mieux vues, plus admirées, plus glorieuses, et elles eussent conquis cette éternité relative qui est réservée aux civilisations. C'est une puérilité que de dire, comme on l'a fait, que, les originaux ayant plus de prix vénal que des copies, laYille, mineure, ne peut se dessaisir d'une valeur dont l'absence diminuerait d'autant son avoir. Cette valeur est stérile


— 79 — puisqu'elle est inaliénable, et il ne s'agissait >ni de vendre, mais de glorifieret de sauver, ni de se dépouiller, ni même de donner, mais de mettre dans une autre place, et cela dans Paris même. On aurait agi autrement sous le premier Empire. II y avait alors, sous les arcades, des bas-reliefsqui sont aussi bien de Jean Goujon que les nymphes ; comme ils menaçaient ruine sous le passage de la nappe d'eau qui les mouillait incessamment,ils furent retirés et envoyés au musée des Petits-Augustins, d'où ils sont passés au Louvre. On-a d'ailleurs fait très-sagement de les y laisser, mais on aurait bien fait d'en reproduire des copies dans la nouvellefontaine, qui, malgré ce qu'on a dit, n'est pas plus pareille à la première que la seconde ne Fêtait. Ainsi l'on pouvait se dispenser de répéterla calotte qui surmontait cette seconde; dans son premier état, la fontaine,qui était à une encoignure, avait sur une rue deux arcades et une seulement sur l'autre; en lui en ajoutant une quatrième, et en pliant les autres de façon à en faire un bâtiment'carré et à jour, dispositionheureuse qui n'a rien détruit des beautés de ce chef-d'oeuvre et lui a donné ce relief d'être un monument isolé, il n'était pas nécessaire de continuer à l'écraser sous la lourdeur de cet appendice inutile. Jean Goujon, qui savait son métier, n'avait couronnéson édificed'aucune espècede toit apparent, et, commechacune des faces actuelles reproduit exactementla face qui n'avait qu'une arcade, on devait revenir sur ce point à la pensée du maître, et, si l'on avait craint que ce parti créé par luine parût trop inusité, se contenter au plus de relier les frontons par une légère balustrade à jour. En même temps, et puisqu'on ne copiait pas en bronze toute la décoration sculpturale, ce qui eût été plus durable, mais aurait changé l'aspect général, il eût, je crois, mieux valu mettre au centre non pas une vasque de métal noir, mais une vasque de pierre oude marbre blanc. Il était impossible de revenir au parti du soubassement primitif, qui n'était qu'un grand mur nu très élevé, et il était au contraire excellent de mettre le monument plus près de l'oeil; mais je préférerais, malgré ses lignes un peu froides et sèches, le soubassement construit au commencement de ce siècle, à l'accumulation de petites cuvettes étroites par lesquelles on l'a- remplacé. Elles n'ont rien qui sentela Renaissance, et il n'était pas difficilede trouver dans les fontaines de Ducerceau ou même de Francine des motifs dont l'époque et le goût eussentété tout naturellement en rapport avec ceux du monument. Du reste, ils sont l'expression d'un goût très-contemporain et contre l'excèsduquel il serait bon de se prémunir, celui de l'invasion du jardinage


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et de l'imitation de ses habitudes dans ce qui devrait rester de l'architecture; il n'y a pas lieu de traiter des espaces publics commedes jardins particuliers. Ici, à la fontaine des Innocents, ces petites cuvettes rappellent, très-involontairement sans doute, les pyramides en tôle vernie où l'on étage de petites boutures de plantes grasses. Au square de la place Louvois, la grille, dont le dessin est d'ailleurs délicat, "s'évase en dehors comme les petits grillages qu'on plante en terre pour protéger le bord des corbeilles de fleurs ou des pelouses; cette forme, qui est gracieuse, n'a là aucun inconvénient, mais elle en a quand elle monte à la hauteur d'un mètre, parce que , dans cette condition nouvelle, elle n'est bonne qu'à attraper le coude des hommes et la tête des enfants. Dans un petit espace, d'ailleurs parfaitement et logiquement plat, on vallonné avec enthousiasme, et, par exemple, on fait s'élever la fontaine Louvois du milieu d'un monticule. Son peu de hauteur est au premier abord absolument insignifiant, mais elle supprime l'emmarcheinent du trottoir que Yisconti avait certainement compté dans sa hauteur totale. Si petit qu'il fût, cet embasement avait été volontaire, et, en fait, il est certain que la sveltesse de cette jolie fontaine s'en trouve visiblement et très-inutilement dimiîiuée. Qu'on mette autour du bassin une bandedegazon vert, cela est charmant, mais il serait utile de rétablir l'ancien niveau. En somme, autre chose est un jardin et autre chose un square. Dans une petite maison de campagne, les pelouses peuvent dominer et les allées rester étroites : on y est peu de promeneurs à la fois; on peut aussi n'entourer la maison que de massifs légers et élégants, uniquementeomposés de fleurs et d'arbustes, parce que plus loin on a un couvert, et que devant la maison il y a une véranda où l'on est à l'air et à l'ombre; mais, dans nos squares urbains, dont la surface est relativement petite, il faut nécessairement que les promeneurs aient à la fois de l'espace pour se remuer et de vrais arbres pour s'abriter; ainsi, en été, quand il fait grand soleil, c'est chose à la fois plaisante et triste que de voir, au square de Saint-Jacquesla-Boucherie, les femmes et les enfants s'empiler et s'étouffer dans la bienheureuse et trop étroite raie d'ombre que projette bienveillamment la vieille tour. Le jardin est très-joli, mais, s'il méconnaissait un peu moins son usage, il ne serait guère moins joli et serait beaucoup plus, utile. Aussi, à part le square du Temple, qui est très-grand et où il y avait d'ailleurs un jardin déjà créé, le plus heureux est sans conteste le dernier, celui des Àrts-et-Métiers. La condition populeuse du quartier, peutêtre aussi l'expérience, lui ont fait donner cetnii manque aux autres. Une


— 81 — choseaussi qui y est des plus heureuses, c'est la façon dont il est entouré par une balustrade en pierre de Saint-Aylies, cette admirable pierre qui est pour la décoration une conquête tjOuterécente. Une grille devient bien vite monotone; c'est une nécessité de clôture et voilà tout, mais une balustrade reste toujours élégante. Celle-ci, avec ses vases et ses candélabres de bronze, l'est au suprême degré. C'est aussi la présence d'une balustrade de. pierre qui rend si légers lesnouveaux ponts, l'une des gloires du Paris nouveau, ces nouveaux ponts si nombreux,que, plus .que pas un pape peut-être, l'Empereur pourrait porter-le nom de Pontifex maximus. Pourquoi cet exemple ne se généraliserait-ilpas et ne s'étendrait-il pas aux quais eux-mêmes?On se figurepeu combienl'aspect de la villey gagnerait. La dépense serait grande, mais elle pourrait se fractionner et se diminuerrelativement en adoptant unmodèleuniforme.quise fabriquerait au tour et pour lequel, par parenthèse, il serait peut-être bon de sortir de la forme à la mode dans lesbalconsdu jour; qui participe vraiment un peu trop dumariage d'un battant de clocheavec un pilond'apothicaire. Les quais ne sont pas seulementune défensecontre la rivière, ils sont aussi le.soubassement, le piédestal des maisons qui les bordent. Sans demander qu'on les décore, on pourrait à l'occasion,rien que par des lignes, par des chaînes de pierre en-bossage, par quelquesfaibles ressauts, tenir plus de compte de leur effet. Ainsi il y avaitautrefois-devant les pavillons du collége:desQuatre-Nations, aujourd'hui l'Institut, une espèce d'avant-corps, qui, en prolongeant leurs lignes jusqu'à la berge, devait certainement les rendre moins lourds. Plus récemment,le double escalier qui se trouvait entre le pont au Change et le pont Notre-Dame, avait dans sa simplicité une impression de force et une tournure monumentale vraiment frappantes. Comme il a fallu changer l'alignement, il a cédé la place à un nouveau, tout étroit et à une seule descente, qui;est tout aussi utile, mais qui est loin d'en.continuer l'effet.Pour enrevenir aux balustrades qui couronneraient si bien ces murs miset froids commeune fortification, il faut remarquer qu'en continuant à employerles parapets énormes nous obéissons à une habitude autrefois nécessairemais aujourd' hui sans objet. Pourquoi les parapets avaientils autrefois besoin d'une solidité aussi massive? D'un côté, il n'y avait pas encore de chemin de halage continu ; la corde des bateaux coulait sur une barre de fer posée en façon de rail sur l'arête du parapet; c'est l'originedes trous de scellement qu'on y rencontre encore par endroits, et il n'y a pas des années qu'on voyait encore au coin du pont Royal, du 6


— 82 — côté des Tuileries, le tourniquet de fer qui servait au coche de SaintCloud. De l'autre côté, il n'y avait pas de trottoirs, les voitures pouvaient reculer jusque-là, et pour les empêcher de se jeter dans la rivière il fallait une construction à la fois simple et solide. Aujourd'hui, le parapet est séparé, de la voie carrossable, et le chemin de halage, bien que complet, n'est plus même employé à l'office pour lequel il a été crée ; d'ailleurs, ce qui est sans danger sur les ponts le serait encore bieDplus sur les quais. L'expérience est donc faite, et le résultat, comme décoration, ne saurait être douteux. Pour les monuments il serait admirable; ainsi, devant Notre-Dame, devant la double façade du Palais de Justice futur, devant la galerie du Louvre, devant les Tuileries; là on vient de commencer à appliquer cette décoration, qui n'a rien de nouveau mais donj je propose seulement la généralisation, à la terrasse des Tuileries; répétée sur le quai, elle le changerait en une première terrasse qui donnerait une nouvelle valeur à la seconde. De -mêmeaccompagnerait-elleà merveille la nouvelle façade de l'École des Beaux-Arts, que M. Duban vient d'élever sur le quai Malaquais. Celle-ci, par laquelle je suis heureux de pouvoir terminer cette revue trop sommaire des derniers travaux, est fort simple, sans le moindre fracas, mais d'une distinction et d'une élégance remarquables. Eue satisfait,ce qui est si rare, à la première condition de l'architecture : la parfaite convenance de la forme avec la destination ; elle dit bien ce qu elle doit être. Avec ses hautes et larges fenêtres, couronnées, sans retraite, par une grande lucarne ronde, dont le cadre, porte par les pilastres du premier étage, forme avec elles une ordonnance générale, qui constitue le dessin de l'ensemble, il est évident que le bâtiment se doit composerde grandes salles dont la nécessite est d'être très-eclairees. Constant ou intermittent, c'est un musée, et le but en est clairement écrit dans la forme. Il a encore cet autre mérite de n'être ni un pastiche, ni une copie; cela appartient bien à son auteur, et par conséquent à notre temps ; la date y sera plus tard aussi visibie que son objet l'est dès à présent. C'est une bizarrerie choquante que de voir un bâtiment neuf être purement une construction un temps de Henri IY ou de celui de LouisXIV et de Louis XV. L'Ecole des Beaux-Arts est toute autre chose; -c'est une oeuvre pleinement moderne et une oeuvreheureuse. Le seul détail qu'on y pourrait relever, ce sont les figures de femmes assises aux côtes de grands oeils de boeuf; elles sont petites, chiffonnées d'agencement, un peu mesquines d'exécution, et, si ce sont des Muses qui viennent de la


— 83 — Grèce, elles ont certainement passé par les hauteurs de la Rive-droite. Du reste, elle se perdent dans l'ensemble, qui demeure ferme, tout en étant relevé par un sentiment d'élégance aussi sobre que léger; de près commede loin, l'effet général est sain et harmonieux. De plus, il faut remarquer que M. Duban, pensant à un agrandissement possible des bâtiments de l'École, — sa façade le dit au moins, — n'a pas détruit l'avenir en faisant un morceau délimité avecun centre et des ailes; c'est, au contraire, un motif courant qui se pourra continuer en se répétant, et qui gagnera môme à s'étendre. Sa pensée est celle d'une vraie galerie; elleest capable d'en soutenir l'importance, et elle prendra d'autant plus de valeur quand on lui aura donné ses véritables dimensions. Maintenant, que nous réserve l'année prochaine? le Salon d'abord, la Bibliothèque, les deux théâtres de la place du Châtelet, et plus encore : l'Opéra. Celui qui en voudra faire le bilan ne sera pas embarrassé, mais nous pouvons tout au moinsla saluer de nos espérances, en dépit du vieux proverbe espagnol : De las cosasmas seguras, la mas segura es dudar. Anatole de Montaiglon.


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MUSÉES DE FRANCE

MUSÉES

DE

PARIS

MUSÉESIMPÉRIAUXDU LOUVRE. Directeurgénéral : M.le comtede Nieuwerkerke. Ce fut en 1793 que se fit l'ouverture du Muséum français, formé de l'ancienne collection du roi et des objets d'art provenant des châteaux royaux, des couvents et des églises supprimés, etc. Depuis cette époque, le Musée du Louvre n'a pas cessé de s'ac-


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croître et de se développer dans de telles proportions, qu'il est devenu plus considérable que tous les musées du monde. Il a été, pendant le premier Empire, dépositaire des chefs-d'oeuvre conquis par les armées françaises dans les capitales de l'Europe. Il a réparé depuis, à grands frais, les pertes que lui.avait fait subir la coalition étrangère en 1815. 11a perdu en 1848 la collection Standish et la collection espagnole, rendues au roi Louis-Philippe. Il comprend aujourd'hui plus de 12,000 objets d'art, et il occupe une superficie de deux kilomètres de longueur. Il est ouvert tous les jours, excepté le lundi. musée de peinture. — Conservateur: M. Frédéric Villot; conservateuradjoint: M. Daudet. Ce musée, réorganisé en 1848 et classé chronologiquement par écoles", forme trois divisions distinctes : 1° Écoles d'Italie et d'Espagne; 2° Écoles allemande, flamande et hollandaise; 3° École française. Le grand salon est consacré à réunir des chefs-d'oeuvre choisis dans les trois écoles. Noticedes tableauxexposésdans les galeriesdu Musée impérialdu Louvre, par Fréd. Villot,conservateurdes peintures.Pc part. Écolesd'Italieet d'Espagne. 13eédit. Paris, imp. Mourgues,-1857.Tn-12de lviii et 324p. Noticedes tableaux, etc., par le même.IIe part. Ecolesallemande,flamande et hollandaise,8e édit. Paris, imp. Mourgues,1887.In-12 de'vin et 345p. Noticedes tableaux,etc., par le même. IIP part. École française, 3° édit. Paris, imp. Mourgues,1857. In-12 de xiv et 456p. muséedes dessins. — Conservateur: M.FrédéricReiset; conservateur-adjoint: M. d'Eschavannes. Ce musée, réorganisé et classé depuis 1848, était auparavant considéré comme une annexe des collections de peinture et n'avait pas acquis l'importance qu'on lui a donnée depuis en exposant les principaux dessins qu'il renferme. Cependant, un grand nombre de dessins originaux, provenant, la plupart, des victoires et conquêtes de la France, avaient été exposés sous le premier Empire, dms la galerie d'Apollon; mais les spoliateurs de 1815 ne les épargnèrent pas, et il fallut renoncer à cet essai d'exposition. Ce fut seule-


— 87 — ment en 1841 qu'on exposa de nouveau une petite partie des dessins qui étaient rentrés dans les portefeuilles, où leur nombre s'élève à phr* de trente mille. Ces dessins choisis ont été mis sous verre et garnissent aujourd'hui une dizaine de salles. On y a réuni une suite de portraits peints sur émail par Petitot et une admirable sérié de portraits au pastel. Le nouveau catalogue, attendu avec impatience, n'est pas encore publié. Noticedes dessins,peintures,émauxen terre cuiteémaillée,exposésau Musée royaldans la galeried'Apollon.Paris, C. Ballard, 1820. In-12 de 292 p. — 652numéros. Noticedesdessinsplacés dansles galeriesdu Muséeroyal,au Louvre.Paris, vmp.Finchon, 1841.In-12de 293 p. — 1298numéros. muséeégyptien. — Conservateur: M.le vicomtede Rougé, conservateur-adjoint: M.Devéria. Ce musée, qui comprend la magnifique collection achetée en 1827 par le roi Charles X, les objets acquis ou découverts .en Egypte par les voyageurs aux frais de l'État, et, en dernier lieu, par M. Mariette, est une des plus nombreuses et des plus riches collections d'antiquités égyptiennes qu'on ait jamais rassemblées en Europe Noticesommairedes monuments égyptiens exposés dans les galeries du Louvre,par le vicomteEmmanuelde Rougé, de l'Institut, conservateurdes monumentsau Muséedu Louvre.Paru, impr. Raçon,18S6.In-12 de 108 p. muséeassyrien et muséeaméricain.— Conservateur: M. de Longpérier. Le musée américain a été formé à la fin du règne de LouisPhilippe, avec des collections achetées par l'État ou rapportées par des voyageurs. Le musée assyrien est le résultat des découvertes de M. Botta sur le sol de l'antique Ninive et dans les ruines de Korsabad. Noticedes monumentsexposés dans la galeried'antiquitésassyriennes,au Muséedu Louvre,par Â. de Longpérier,conservateurdes antiques, 3eédit. Paris, impr. Vvnchon,1849.In-12. Noticedesmonumentsexposésdans la salledes antiquitésaméricaines(Mexique et Pérou), au Muséedu Louvre,par lemême.Paris, impr. Vinchon,1850. In-12.


MUSÉE DELASCULPTURE ETROMAINE. GRECQUE Conservateur: M. de Longpérier;conservateur-adjoint: M. Barbet de Jouy. Le musée des antiques, créé en même temps que le musée des tableaux en 1793, se composa d'abord de. tous les bronzes et do tous les meubles précieux qu'on avait trouvés dans les châteaux royaux, dans les édifices publics, dans les couvents et les églises, dans les biens des émigrés, etc. Il dut aux victoires des armées de la République les richesses qui lui vinrent d'Italie et qui lui furent enlevées en 1815. L'illustre Yisconti en avait fait le plus beau musée de l'Europe. Napoléon Ier y avait ajouté la célèbre collection Borghèse. Après lés désastres de 181S, de nouvelles acquisitions comblèrent une partie des vides qu'on remarque encore dans ce musée. Les anciens catalogues, dressés avec tant d'érudition par- Yisconti, Clarac et Champollion, ne peuvent plus servir à guider les visiteurs au milieu de ces collections, qui ont changé de face et de classement. Descriptiondu Muséeroyal des antiques du Louvre,par le comtede Clarac, conservateurde la ï"' divisiondu Muséeroyal des antiques.Paris, impr. Vinchon, iS30. In-12 de xxx et 350p. — 906numéros. Noticedes monumentsexposés dans la salle des antiquités grecques, au Muséedu Louvre,par A. de Longpérier, conservateur-adjoint.Paris, impr. Vinchon,1849.In-12. musée de la sculpture modeiine.— Conservateur: M. de Longpérier. Ce musée,de formation récente,s'est enrichi des chefs-d'oeuvre de l'école française, auparavant disséminés dans les édifices et les jardins publics. Il a recueilli aussi les débris du Musée des Monuments français. Muséedes sculpturesmodernes,par HenriBarbet de Jouy, conservateur-adjoint des antiques etde la sculpturemoderne.Paris, imp. Vinchon,1856. In-12 de 180 p. — 388numéros. musée du moyenâge et de la renaissance. — Conservateur: M. le comte H. de Vielcastel. Ce musée, organisé et classé pour la première fois par les soins


— 89 —. de M. le comte de Laborde, offre la collection la plus complète qui existe des divers.genres d'émaux et de bijoux anciens. Noticedes émaux,bijouxet objetsdiversexposés dans les galeriesdu Musée du Louvre,par de Laborde,conservateurdes collectionsdu moyenâge, de la renaissanceet de la sculpturemoderne. Paris, impr. Vinchon,1833.In-12 de 441p. — 1164numéros. muséede marine et d'ethnographie, — Conservateur: M.Morel-Fatio. Ce musée, dont l'ouverture ne date que de 1837, a reçu depuis des accroissements journaliers, par suite de dons et de legs; il s'est augmenté aussi d'un musée chinois, acquis par l'État en 1855, musée qui promet de prendre un grand développement après l'expédition de Chine. Noticedes collectionsdu Muséede marine,exposéesdans les galeries du Muséeimpérial du Louvre; par L. Morel-Fatio, conservateur-adjointdes Musées impériaux.lrc partie: Muséenaval. Paris, impr. Mourgues,1859.In-12 dexvi et 211 p. muséede la calcographie. — Conservateur: M. F. Reiset. Ce musée, dont l'origine- remonte aux belles planches que LouisXIY fit graver pour encourager les progrès de la gravure, et que l'on connaît sous le nom de Cabinet du roi, fut successivement accru par les rois de France, et se composa, en 1792, de toutes les planches de cuivre appartenant à la nation, et provenant de l'Académie de peinture, du dépôt des Menus-Plaisirs, des couvents supprimés, etc. Cet établissement ne fut constitué en musée particulier qu'après la révolution de 1848; il continue à s'augmenter des planches que le gouvernement fait graver et dont les épreuves sont vendues au public. Cataloguedes .planchesgravéescomposantle fondsde la Calcographie,et dont les épreuves se vendent dans cet établissement, au Muséenationaldu Louvre.Paris, impr. Vinchon,1881.In-4° de xo et 160p. — 4142numéros. muséedes'souverains. — Conservateur: M.le comteH. deYielcastel; : M. Sauzay. conservateur-adjoint Ce musée, dont la formation a été décrétée en 1852, s'est composé d'objets de toute nature empruntés aux collections déjà exis-s


— 90 — tantes dans tous les établissements publics. Il a été depuis complété par des dons, des legs et des acquisitions. Le catalogue n'a pas encore été publié.

MUSÉEDU LUXEMBOURG. —Conservateur. M.le marquisde Chennevières Ce musée, destiné à l'exposition permanente des ouvrages de peinture et de sculpture des artistes vivants, est une dépendance des musées du Louvre. Il se renouvelle sans cesse, à mesure que ces artistes meurent et que leurs oeuvres cèdent la place à d'autres. L'idée de ce musée appartient à Emeric David, mais elle ne fut réalisée qu'en 1818, lorsqu'on réunit aux collections du Louvre la suite des tableaux historiques de Rubenssur le règne de Henri IY, celle des tableaux de Lesueur représentant la vie de -saint Bruno, et les" ports et marines de France, par Joseph Vernet et Hue. C'est au musée du Luxembourg qu'on peut juger de l'état des arts, de leur progrès ou de leur décadence. Ouvert tous les jours, excepté le lundi. Noticedes peintures,sculptureset dessinsde l'École moderne exposés dans les galeriesdu Muséeimpérial du Luxembourg,par Fréd. Yillol,conservateur des peintures,3e édit. Paris, impr. ilourgues, 18S9.In-12 de xxxn et 49p.

MUSEEDESTHERMESET DEL'HOTELDE CLUNY. Conservateur: M. Du Sommerard. Ce musée, dont la base est la collection d'objets du moyen âge en tout genre, que feu M. Du Sommerard, conseiller-maître à la cour des comptes, avait rassemblés à grands frais pendant vingt ans, s'est considérablement accru et enrichi depuis que cette collection a élé acquise par l'État en 1843. Il formé aujourd'hui un ensemble-admirable : il représente, par des monuments précieux et intéressants, l'histoire des arts en France, à partir de l'époque gallo-romaine, jusqu'au siècle dernier. Voici ses principales divisions : 1° fragments d'architecture de toutes les époques; 2° sculptures en marbre, en pierre, en albâtre, en bois, en cuivre ; 3° peinture : tableaux gothi-


— 91 — ques, miniatures de manuscrits ; 4° peinture sur verre; 5° émaux; 6° faïences et verreries ; 7° orfèvrerie, bijouterie ; 8° armes ; 9° serrurerie; 10° tapisseries; 11° objets divers. Ouvert le dimanche Muséedes Thermeset de l'Hôtelde Cluny.Catalogueet descriptiondes objets d'art de l'antiquité, du moyen âge et de la renaissance,exposés au Musée. Paris, impr. Mourgues,.1855.In-8"de 324p. — 2586numéros.

IMPÉRIALE.— Directeur-administrateur : M. Taschereau. BIBLIOTHEQUE cabinetdes estampes. — Conservateur: M. Delaborde; conservateur-adjoint : M. Dauban. Cette immense collection, qu'on peut évaluer à treize cent mille estampes contenues dans 18,000 portefeuilles ou volumes, a été formée d'une foule de collections particulières acquises par l'État depuis le règne de Louis XIV, On a essayé de la réorganiser depuis 1850, en classant par noms de graveurs les estampes qui étaient rangées systématiquement par ordre de matières. Ouvert tous les jours, excepté le dimanche. Descriptiondes estampesexposéesdans la galerie de la Bibliothèqueimpériale,par feu M.Duchesneaîné, conservateurdu Cabinetdes estampes.Paris, 1855.In-12. cabinetdes antiques. — Conservateur: M. Chabouillet,conservateur-adjoint: M.Lavoix. Le Cabinet des antiques de la Bibliothèque impériale a pour origine le Cabinet des curiosités que les rois de France se plaisaient à enrichir depuis Charles IX. Il s'est accru, pendant la Révolution, d'une énorme quantité d'objets provenant des églises et couvents supprimés, des maisons royales, des châteaux confisqués, des conquêtes de l'armée française, etc. Il a été deux fois dépouillé par des voleurs, qui lui ont fait subir des. pertes irréparables. Il s'augmente sans cesse par des dons, des legs et des acquisitions. Ouvert tous les jours, excepté le dimanche Histoiredu Cabinetdes médailles,par MarionDumersan.Paris, 1838,In-8».


— m — Noticedes monumentsexposés dans le Cabinetdes médaillesde la Bibliothèque du roi, par M. Dumersan.Paris, 1824.In-8°. Cataloguegénéral et raisonné des caméeset pierres gravées, vases, statuettes, bijoux et autres monumentsexposés dans le Cabinetdes médaillesdo la BibliothèqueImpériale,par P.-M. AnatoleChabbuillet,conservateurdu Cabinet desmédailleset antiques.-Paris, imp. Claye,1857.1n-12. MUSÉEPÉLASGIQUEOU CYCLOPÉEN (BibliothèqueMazarine). Ce curieux musée, formé par L.-C. François Petit-Radel, qui l'a légué à la Bibliothèque Mazarine en 1836, renferme une collection de modèles en relief, représentant des monuments de l'âge pélasgique, qu'il avait dessinés et mesurés dans ses voyages en Italie, en Grèce'et en Asie-Mineure. Recherchessur lesmonumentscyclopéens,et descriptionde la collectiondes monumentsen relief composantla galeriepélasgiquede la BibliothèqueMazarine,parL.-C.-F.Petit-Radel,publiéesd'après les manuscritsde l'auteur. Paris, Rcy, 1841.In-8», avecplanches. CABINETD'ESTAMPES DE LA BIBLIOTHÈQUE DE L'ARSENAL. Ce cabinet, formé par le marquis de Paulmy, qui possédait une magnifique bibliothèque, vendue après sa mort au comte d'Artois, se compose de 25 à 30,000 pièces, parmi lesquelles il en est de fort rares, entre autres une épreuve de la Paix, de Finiguerra. On y remarque quelques oeuvres de maîtres, plus beaux et plus complets que partout ailleurs, notamment ceux de Hollar, de AVatteau, de madame de Pompadour, etc. CABINETD'ESTAMPES DE LA BIBLIOTHÈQUE DE SAINTE-GENEVIÈVE. Cecabinet d'estampes, qui n'est pas encore organisé, comprendra un ancien fonds provenant de la bibliothèque des Qénovéfains et offrant un grand nombre de pièces rares; il s'augmentera et se complétera au moyen des doubles que doit lui fournir la Bibliothèque Impériale; mais il cédera, en revanche, à cette bibliothèque, les magnifiques dessins aux trois crayons qu'il possède aujourd'hui.


.— 93 — MUSÉE DU CONSERVATOIRE DES ARTS ET MÉTIERS. Directeur: M. le généralMorin; sous-directeur: M. Tresca. Ce curieux musée, destiné à recevoir le modèle en grand ou réduit des machines, instruments, appareils et outils propres aux arts industriels et à l'agriculture, renferme une foule d'objets d'art proprement dit, et beaucoup d'instruments et d'appareils relatifs aux beaux-arts. Les galeries des collections sont ouvertes au public les dimanches et jeudis. MUSÉEDEL'ÉCOLEDESBEAUX-ARTS.— Conservateur: M. Peisse. Cemusée, qui promet de réunir un jour la suite chronologique de tous les tableaux des Prix de Rome, depuis l'origine des concours, se compose actuellement d'une collection très-complète et très-importante de modèles en plâtre moulés sur l'antique et sur les chefs-d'oeuvre de la sculpture du moyen âge et de la renaissance.

MUSÉEDESPLACESFORTES(Hôtel des Invalides). Celtecollection de plans en relief des principales places fortes de France, a été formée sous les règnes de Louis XIV et de Louis XV. Après avoir été longtemps exposée dans la grande galerie du Louvre, elle fut transportée en 1784 à l'Hôtel des Invalides, où elle est restée depuis. MUSÉEPARISIENDEL'HOTELDEVILLE. Cemusée n'existe encore qu'en projet, mais on assure que M. le préfet de la Seine ne lardera pas à s'occuper de l'organisation de cette nouvelle collection, qui réunirait tous les plans gravés ou dessinésde Paris à différentes époques, et toutes les estampes anciennes et modernes concernant l'histoire politique, archéologique et pittoresque de la capitale. Depuis deux années environ, on a déjà fait des


— 94 — acquisitions importantes, soit à l'amiable, soit dans les ventes publiques. ] DESGOBELINS.— Directeur: M.Badin. MANUFACTURE MUSÉE DESTAPISSERIES. Ce musée offre une exposition de tapisseries fabriquées aux Gobelins à différentes époques, depuis l'origine de cette manufacture royale; il doit, par la suite, réunir une collection de tapisseries de tous les pays et de tous les temps. Ouvert le dimanche. Noticehistoriquesur les manufacturesimpérialesde tapisseriesdes Gobelins et de tapis de la Savonnerie,précédéedu cataloguedes tapisseriesqui y sontexposées,par A.-L. Lacordaire,directeurde cet établissement,3° édition. Paris, impr. Pion, 1856.ln-8°de 168p., avec planches.

MOBILIERDE LA COURONNE (quai d'Orsay, 103).— M. Williamson, administrateur. Les objets d'art en tous genres qui font partie du mobilier de la Couronne, sans parler de l'admirable collection des diamants et bijoux, ne sont pas tous répartis entre les palais impériaux de Paris et des départements, comme on pourrait le croire : il y en a un grand nombre et des plus précieux (tableaux, statues, tapisseries, bronzes, meubles, porcelaines, chinoiseries, etc.) qui restent sans emploi, et qui forment un dépôt considérable, qu'on pourrait utiliser en le classant et en l'exposant à l'instar d'un musée dans les immenses bâtiments du mobilier de la Couronne.

— Conservateur: MUSÉED'ARTILLERIE(placeSaint-Thomas-d'Aquin). M. Penguilly-Lharidon. Ce musée, établi en 1794 dans l'ancien couvent des Feuillants, fut transféré, en 1797, dans les bâtiments du couvent des Jacobins, qu'il occupe encore. Il contient une magnifique collection d'armes


— 95 — anciennes et modernes, distribuée dans de grandes galeries. On y admire surtout la galerie des armures, parmi lesquelles il en est d'historiques. La série des armes à feu portatives est beaucoup plus complète que dans aucun autre musée. Ouvert le jeudi. Cataloguedes collectionsdont se composele Muséumde l'artillerie,par F. de Saùlcy,membrede l'Institut, conservateurdu Musée.Paris, Mallet-Bachelier, 1855.In-12 de 300 p.

MUSÉEDE DESSINSD'HISTOIRENATURELLE. Conservateur: M. Desnoyers. Ce musée, qui fait partie de la bibliothèque du Muséum d'histoire naturelle, et dont l'existence n'est malheureusement pas révélée par une exposition publique, se compose de 6 à 7,000 dessins sur vélin, peints 'd'après nature, soit en miniature, soit à la gouache, avec une rare habileté. Ce fut Gaston d'Orléans qui commença cette collection; Louis XIV la fit continuer par Nicolas Robert, Aubriet, et Madeleine de Basseporte, élève de ce dernier. Elle a été reprise depuis et poursuivie par des artistes d'un ordre inférieur. On la nommait autrefois la Collection des Vélins du roi. Une partie de ces peintures ont été gravées aux frais de l'État, et les planches sont à la Calcographie du Louvre.

ARCHIVESDEL'EMPIRE.— Directeur: M. le comtede Laborde. MUSÉE SIGIIXOGRAPHIQUE. Ce musée, créé par le savant M. Letronne, alors directeur des Archives, devait se composer de 15,000 empreintes de sceaux du moyen âge, mais 5,000 seulement ont été exécutées, et le projet de ce musée, qui n'est pas public, paraît être ajourné, sinon abandonné. Il y avait, en outre, aux Archives de l'Empire, une espèce de musée historique contenant des monuments curieux de différentes époques, tableaux, médailles, meubles, statues, armes, bijoux, etc., mais la plus grande partie de ces objets a été vendue


— 96 — en 1850, comme objets de rebut et hors, d'usage, par le Domaine, à la requête de M. Chabrié, garde général des Archives. Voyez la nomenclature des objets vendus, dans l'ouvrage de M. Henri Bordier, intitulé: les Archives de la France [Paris, 1855. In-8°). — Conservateur: M.Clérot. MUSÉEMONÉTAIRE. Ce musée, qui fait partie de l'Hôtel des Monnaies, renferme une nombreuse collection de médailles de tous les pays et de toutes les époques, ainsi qu'une très-belle suite de monnaies de France, depuis l'origine de la monarchie ; on y voit aussi les spécimens des anciens coins et poinçons, qui sont conservés à l'hôtel de la Monnaie de Paris. Cataloguedes poinçons,coinset médaillesdu Musée monétairede la Commission des monnaies et médailles, par Gorgeu et A. Chabouillet.Paris, A. Pihan de la Forest, 1833.In-8\

MDSÉES

DES

DÉPARTEMENTS™

AIN Bourg.—Muséede tableauxet d'objetsd'art,dit MuséeLorm.Fondéen1854. — Catalogueimprimé: 124 numéros. de Mase'e,en général,pour désignertoute (1) Nousemployonsla dénomination collectiond'objetsd'art ou d'antiquités,appartenantà une ville et ayantainsiune existencemunicipaleplus oumoinssérieuse,plusoumoinsimportante.Il y a telsde cesmuséescommunaux qui ne sontencorequ'à l'état d'embryons;mais,dumoment à s'accroîtreavec qu'unecollection publiqueest fondée,elleestdestinéenaturellement le temps,et, danstousles cas,ellen'a plusle droitde disparaître.Nousconserverons la qualification officielle quelquefois que les muséesontreçue à leur origineet qu'ils conserventsansmêmel'avoirjustifiée.Nousnous bornerons,danscet Annuaire,à publierdes renseignements sommaires,extraitsde l'Annuairede 1860,lesquelsseront continuéset développés danslesannéessuivantes.C'est toujoursd'aprèsla dernière éditiondu Catalogue impriméquenousindiquonslenombredesobjetsnumérotésque renfermentlesprincipauxmusées.


— 97 — Belley.— Muséed'antiquités.Fondé vers 1819. Pont-de-Vaux.— Muséede tableaux. AISNE Laon.— Cabinetde médailleset d'objets d'art; annexe de la Bibliothèque. Saint-Quentin.— Muséede peinture. Fondé en 1846. Catalogueimprimé: 166numéros.— Conservateur: M. Magnier. Soissons.— Muséede tableauxet d'antiquités.Fondéen 1841. ALGÉRIE de tableaux Alger.—Musée etd'antiquités.Fondéversl835.—Conservateur: M.Berbrugger. Constantine. — Muséed'antiquités. Giierchell. —,Muséed'antiquités. Philippeyille. — Musée d'antiquités.Catalogueimprimé.— Conservateur: M.JosephLoger, architecte. ALLIER — Moulins. Muséedépartementalde tableauxet d'objetsd'art. Fondéen 1842. — Conservateur: M. Grozieuxde la Guerenne. —.Muséed'antiquitésde la Sociétéd'émulation.— Conservateur: M. Tudot.. ALPES (Basses-). Sisteron.— Muséed'antiquités. ALPES (Hautes-). Gap.—Muséed'objetsd'art et d'antiquités. Fondé en 1808. ARDÈCHE — . Piuvas. Muséedépartemental.Fondationprojetée. ARDENNES Charleville. — Muséede tableauxet d'antiquités.Fondéen 1832. Mézières.—Muséede tableaux,d'objetsd'artetd'antiquités.Fondévers 1828. ARIÉGE Foix.—Muséede tableauxet d'antiquités. AUBE Troyes.—Muséede peinture,sculpture,archéologie,etc. Fondéen 1831.Ca— talogueimprimé: 360numéros.— Conservateurdes objets d'art : M. Schitz. Conservateur des antiquités: M. Corrardde Breban. AUDE /€PTX Caroassonne.—Muséede peinture, de sculMijè et^objét^tfart. Formation récente. Catalogueimprimé : 181 numéro/^ ^n^rjateûljAM. Gamelin,


— 98 — Narbonne. — Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondé en 1833. Catalogue imprimé: 530numéros.— Conservateur: M. Tournai. Luffoux.— Muséede tableaux. AVEYRON — Rhodez. Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondévers 1837. Catalogue imprimé: 111numéros.— Conservateur: M.Cerès. BOUCHES-DU-RHONE Marseille.—Musée de tableaux,d'antiquités,etCabinetde médailles.Fondé sous le Directoire. Catalogue imprimé : 204 numéros. — Conservateur: M. BarthélémyLapommeraye. Àix.— Muséede tableauxet d'antiquités.Fondéen 1832.— Conservateur: M.Gibert. Arles. — Musée d'antiquités.Fondévers 1796. Catalogueimprimé. CALVADOS Caen.— Muséede peinture. Fondéen 1800. Catalogueimprimé: 308 numéros. — Conservateur: M.Guillard. Bayeux.—Muséede peintureet d'antiquités.— Conservateur: M. Lambert. Lisieux.—Muséede tableaux et d'objetsd'art.—Conservateur: M.Doesnard. CANTAL Aurillac.—Muséede peintureet d'objets d'art. Fondéen 1833.—Conservateur : M. ÉloyChapsal,peintre. CHARENTE Angouxême.— Muséed'objets d'art et d'antiquités.Fondéen 1844. CHARENTE-INFÉRIEURE La Rochelle. — Musée de peinture. Fondé en 1841. — Conservateur: M. T. Meneau. — Muséed'artillerie.— Conservateur: M.T. Meneau. Rochefort. — Muséede peinture et d'objets d'art. Saintes. — Muséed'antiquités.Catalogueimprimé: 92 numéros. CHER Bourges.— Muséede peinture,d'objetsd'art et d'antiquités.Fondéen 1833. — Conservateur: M.Charmeil. CORRÈZE. Tulle. — Muséedépartemental.Fondationrécente. CORSE Ajaccio. — Muséede tableaux.Fondéen 1844. Bastia. — Muséede tableaux.Fondéen 1844. Calvi. — Muséede tableaux. Fondéen 1844.


— 99 — COTE-D'OR Dijon.— Muséede tableaux, d'antiquités et d'objets d'art; cabinetd'estampes.Fondé en 1787. Catalogueimprimé: 1137numéros.— Directeur: M.Pérignon; conservateur: M. Deville-Bichot ; adjoint: M.Darbois. Beadne.— Muséede tableaux,d'objets d'art et d'antiquités.Fondéen 1853. —Conservateur : M. CharlesAubertin. Semur.— Muséede tableaux et d'objets d'art. Fondé en 1836. Catalogue imprimé: 100numéros.— Conservateur':M. Bouhot. COTES-DU-NORD Dinan,—Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondéen 1845. Catalogueimprimé.Conservateur: M.Odorici. CREUSE — Muséedetableauxet d'antiquités. Fondéen 1832.— ConservaGuÉRET. teur: M.Rondaire. DORDOGNE Périgceux. — Muséede peinture, de sculpture et d'antiquités. Fondévers 1835.—Conservateur:M. Galy. DOUBS Muséede tableaux,dessins, sculpture,antiquités,etc., dit MuBesançon.— séeParis. Fondéen 1843. Catalogueimprimé: 536numéros.-, Conservateur: M.Lancrenon. —Muséearchéologique.Fondéen 1848. — Conservateur: M. Ed. Clerc. Mostbéliard.— Muséede peintureet d'objetsd'art. •DROME — Valence. Muséede tableaux et d'objets d'art. Fondévers 1836. — Conservateur: M. Mossel-Johanys. EURE — Évreux. Muséede tableaux, d'objets d'art et d'antiquités. Fondé vers 1828. EURE-ET-LOIR Chartres. —Musée de tableaux, d'antiquitéset d'objets d'art. Fondé en 1833.— Conservateurs: MM. Calluet, président; Duvivier, trésorier; Paul Durand,secrétaire; Anctin, Billardde Saint-Laumes. FINISTÈRE. Brest. — Muséed'objetsd'art et d'antiquités.Fondationrécente. GARD Nîmes.—Musée de peintureet d'antiquités.Fondé en 1823. Catalogueimprimé: 568numéros.— Directeurde l'écolede dessin: M.Boucoiran.


— 400 — HAUTE-GARONNE Toulouse. — Muséede tableaux. Fondé-en 1793. Catalogueimprimé: 420 numéros.— Conservateur: M. ConstantinPrévost. — Muséed'antiquités. Fondéen 1795. Catalogueimprimé: 814numéros.— Conservateur: M. Alexandredu Mège. — Cabinetde médailles; annexe dela Bibliothèque.Catalogueimprimé. — Musée ethnographique. Fondé en 1857. Catalogueimprimé: 415numéros. Bagnères de Luchon. — Muséede tableaux et d'antiquités. — Catalogue imprimé. GERS Auch. — Musée de tableaux' et d'antiquités. Fondé en 1807. Conservateur : M. Laudoyer. Condom.— Muséede tableauxet d'antiquités. Fondationrécente. Lectoure. — Muséede portraits. GIRONDE Bordeaux. — Galeriede tableaux.Fondéen 1802. Catalogueimprimé: 466 numéros.—Conservateurdes peintures: M.P. Delpit. — Muséed'armes et d'antiques. Fondéen 1851. Catalogueimprimé: 1206 : numéros.— Conservateurdes armes : M. Labet; conservateur des antiques M. LéoDrouyn. Libourne.— Muséede tableauxet d'objets d'art. Catalogueimprimé. HÉRAULT — Muséede peinture, dit MuséeFabre. Fondéen1825.CataMontpellier. logueimprimé: 611numéros.— Directeur: M. Victor-Ferdinandde Nattes: conservateur: M.Matet. — Muséearchéologique.Fondéen 1824. — MuséeAtger. Fondéen 1813. Catalogueimprimé: 345numéros.— Conservateur : M. Kubnholtz. Béziers. —Muséed'antiquités et d'objetsd'art. Fondévers 1835. ILLE-ET-VILAINE Rennes. — Muséede peintureet de sculpture.Fondé en l'an VIII.Catalogue imprimé: 310numéros.—Directeur: M.J. Ossan; conservateur: M.Paillard. INDRE — Chateauroux. Muséede tableauxet d'antiquités.Fondationrécente. INDRE-ET-LOIRE Tours. .— Musée de tableaux et de sculpture. Fondé en 1790. Catalogue imprimé: 440numéros.— Conservateur: M.Raverotfils.


— 101 — ISÈRE — Grenoble. Muséede peinture et de sculpture.Fondé en 1800.Catalogue imprimé:340numéros.Conservateur:M. Debelle. — Muséearchéologique.Fondationrécente.Conservateur: M. Pilot. — Cabinetde médailleset d'antiquités.— Conservateur: M. Hyac. Gariel, de la ville; adjoint: M.Robert. bibliothécaire Tienne. —Musée d'antiquités. Fondé en 1822. Catalogueimprimé : 323 numéros. JURA Lons-le-Saulnier..—Muséede tableaux,d'antiquitéset d'objets d'art. Fondé vers.1847.—Conservateur: M.Jacques Bonjour; conservateurhonoraire: M.DésiréMeunier; conservateur-adjoint: M. Buchin,peintre. Dôle.— Muséede tableaux et d'antiquités. Fondéen 1821. — Conservateur: M. Besson,professeurde l'écolede peinture et de sculpture. Poligkt. — Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondationrécente. LANDES. Mont-de-Marsan.— Muséedépartemental.Fondationprojetée. LOIR-ET-CHER Blois. — Musée de peinture, de sculpture et d'antiquités.Fondévers 1848. Catalogue imprimé: 277numéros.— Conservateurs: MM.Boileuxet Turpin. LOIRE Montbrison.— Musée d'Allard. Fondation récente. — Muséemunicipal,annexe de la Bibliothèque.—Conservateur: M. Michel Bernard. Saint-Étienne.— Muséed'artillerie,dit MuséeOudinot. Fondéen 1851.— Conservateur : M. Jalabert aîné. Roanne.—Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondationrécente. LOIRE (Haute-). Le Puy.— Musée de tableaux, d'antiquités et d'objets d'art. Fondé vers 1829.Catalogueimprimé: 155numéros.— Conservateurdes tableaux: M. Vibert;conservateurdes médailleset antiquités : M. Aymard. LOIRE-INFÉRIEURE — Nantes. Muséede peinture et de sculpture. Fondé en 1804. Catalogue imprimé:1247numéros.— Conservateur: M. Baudoux. —Muséearchéologique.Fondé en 1843. Catalogueimprimé: 851numéros. —Conservateur : M.Vandier. LOIRET Orléans.—Muséede peintureet de sculpture.Fondéen1824.Catalogueim-


.— 102 — primé : S08 numéros.— Conservateur: M. L. Heme. — Adjoint: M. de Langalerie. — Muséehistorique. Fondé en 1855. Catalogueimprimé: 167numéros.— Conservateur: M.Mantellier; adjoints : MM.Desnoyerset Dupuis. Montahgis. — Muséede tableaux et d'antiquités. LOT Cahors. — Muséede sculpture et d'antiquités.Fondévers 1834. Figeac.— Muséed'antiquités.Fondé en 1832. LOT-ET-GARONNE. Agen. — Muséed'objets d'art et d'antiquités. Fondévers 1805. LOZÈRE — Mende. Muséede tableauxet d'antiquités. Fondéen 1832. MAINE-ET-LOIRE' Angers. — Muséede peinture, de sculptureet d'antiquités.Fondéen 1798. Catalogueimprimé: 751 numéros.— Conservateurdes peintures : M. Bodinier; conservateurhonoraire: M. Dauban; conservateurdes antiques: M.Godard-Faultrier. Saumur.—Muséed'antiquitésceltiqueset romaines.—Conservateur:51.Courtillier; adjoint : M. Joly-Leterme. MANCHE Cherbourg.—Musée de peinture et de sculpture,dit MuséeHenry. Fondé en 1831. Catalogueimprimé: 164 numéros.— Conservateur: M. Bon-Henry. Avranches. — Muséede tableauxet de sculpture.Fondé vers 1835. Saint-Lô.—Muséede tableaux et d'antiquités. Fondévers 1840.— Conservateur : M. Rousseau. MARNE — Reims. Muséede tableaux. Fondé en 1748. Catalogueimprimé: 146numéros.— Conservateur: M. CharlesLoriquet. MARNE(Haute-). Chaumont.—Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondationrécente.—Directeur : M. LéonGodard; conservateur: M. Guyot. Langres. —Musée de peintureet d'antiquités.Fondé en1836. — Conservateur : M. Royer-Thévenot. MAYENNE Laval. — Muséede peintureet de sculpture. — Conservateur: M. d'Évry MEUSE Bar-le-Duc. — Musée de peinture, de sculpture et d'antiquités. Fondé en 1841. — Conservateur: M. Oudet.


— 103 — .« Verdun.— Muséede tableaux,d'objetsd'art, "d'antiquités, et Cabinetde médailles.—Conservateur: M. Chaine-Béclot. MEURTHE — Nancy. Muséede peintureet de sculpture.Fondé au dix-huitièmesiècle. Catalogue imprimé: 243numéros.— Conservateur: M. Leborne. — Muséehistorique lorrain. Fondé en 1849. Catalogueimprimé : 560numéros. Lunéville. — Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondationprojetée. MORBIHAN — Musée Vannes. archéologique.Fondéen 1846. MOSELLE Metz. — 'Muséede tableaux. Catalogueimprimé : 269 numéros.— Conservateur: M. Hussenot. — Cabinetde médailles.— Conservateur: M. Clercq; adjoint: M. Ad. Malherbe. NIÈVRE — Nevers. Muséede tableaux,d'objetsd'art et de médailles,dit MuséeNivernais.— Conservateur: M. Du Broc de Seganges; adjoints: MM.Renaudin et Raymond;conservateurhonoraire: M. Cougny. — Muséearchéologiquede la Porte du Roi. Fondationrécente. — Conservateur :M.Du Brocde Seganges; adjoint: M. Lhospied. - NORD Lille. — Musée de peinture. Fondéen 1795. Catalogueimprimé: 292nu. méros.— Conservateur: M.Ed. Reynart. —MuséeWicar. Fondéen1834. Catalogueimprimé: 1437numéros. — Muséenumismatique. — MuséeMoillet. Douai.— Muséede tableauxet d'antiquités.Fondéen 1807. — Conservateur: M. LouisPotiez. Dunkerque.— Muséede tableauxet d'objetsd'art. Fondéen 1841.— Catalogueimprimé.— Conservateur: M. Forcade. Valenciennes.— Muséede tableaux et d'antiquités.Fondé en 1834. Catalogueimprimé.— Conservateur: M. Isambart. —Muséede peintureet de sculpture,dit MuséeBénésech.Fondéen 1852.— Conservateur : M. Mangeart. OISE Beadvais.— Muséearchéologique.Fondé en 1848. —Muséede la Manufactureimpérialede tapis. — Muséede tableaux,d'objets d'art et d'antiquités. Fondation Compiègne. récente. —Muséede tableauxet d'objetsd'art dansle palais de Compiègne.


— 1.04 — ORNE — Muséede tableaux. Fondé en l'an XI. Catalogueimprimé: Alençon. 37numéros.— Conservateur: M. Godard. PÀS-DE-CALAIS Arras. — Muséede tableauxet d'antiquités. Fondéen 1826. Boulogne.— Muséed'antiquités,médailles,ethnographie,peintureet sculpture. Fondéen 1829. Conservateur:M.Demarle. Calais. — Muséede tableauxet d'antiquités.Fondationrécente. Saint-Osier. — Muséede tableauxet d'antiquités. Saint-Pol. — Muséede tableauxet d'antiquités. PUY-DE-DOME • Clermont-Ferrand. —Muséede tableauxet d'antiquités.Fondé en 1841.— Conservateur: M. Bouillet. Riom.— Muséede tableaux et d'antiquités. PYRÉNÉES(Basses-). Pau. —iMuséed'objets d'art et d'archéologie.Fondéen 1843. PYRÉNÉES-ORIENTALES — Perpignan. Muséede peinture. Fondé vers 1835. Catalogueimprimé.— Conservateur: M.Guiraud. PYRÉNÉES(Hautes-). — Bagnères de Bigorre. Muséede tableaux, de sculpture et d'objets d'art. Fondéen 1852. Catalogueimprimé: 583 numéros.— Conservateur: M. Philippe. Takbes. — Muséede tableaux et d'objets d'art. Fondationrécente. Catalogueimprimé: 153numéros.— Conservateur: M Dumont. RHIN (Bas-). Colmar. — Musée de tableaux, de dessins,d'estampes,d'objets d'art, etc Fondé en 1846. — Conservateur: M. Hugot. RHIN (Haut-). — Strasbourg. Musée de peinture et de sculpture.Fondé en 1802.Catalogueimprimé: 126numéros.— Conservateur: M. Masse. RHONE Lyon. — Muséede peinture. Fondé en 1806. Catalogueimprimé: 211 nu. . méros. — Galeriedes Peintreslyonnais.Catalogueimprimé: 105 numéros. — Muséelapidaireet Muséedes antiques. Catalogueimprimé. — Conservateur : M. Martin Daussigny. — Cabinetdes estampes. — Conservateur: M.le docteurFraisse.


— 105 — SAONE(Haute-). Yesoul.— Muséede tableaux,d'objetsd'art et d'antiquités. SAONE-ET-LOIRE — Chalon-sur-Saône. Muséede tableauxet d'antiquités.Fondationrécente. Autun. — Musée d'antiquités et Cabinet de médailles.— Conservateur: M.Ch.Maron. Maçon.—Muséede tableauxet d'antiquités. Fondéen 1825. SARTHE Le Mans.— Muséed'objets d'art et Galeriede peinture. Fondéen l'anVII. Catalogue imprimé.— Conservateur: M. Mouton-Dugasseau. — Muséedes monuments historiques. Fondé en 1846. — Conservateur: M.Cli.Drouet.. SEINE-ET-OISE — Versailles. Muséehistoriquede peintureet de sculpture. Fondéen 1836. Catalogueimprimé: 4838numéros. L'administrationde ce muséedépend de celledesmusées impériaux.— Conservateurspécial: M. EudoxeSoulié. Saint-Ger^ain-en-Lave. — Muséede tableaux, d'archéologieet de curiosités.Fondationrécente. — Conservateur: M. EugèneBunoul. Sevrés.—Musée céramiquede la manufactureimpérialede porcelaine.—' Directeur:M. Regnault. Saint-Cloud.—Musée.de tableauxet d'objets d'art dans le palais. Catalogueimprimé. SEINE-INFÉRIEURE Rouen.— Musée de tableaux et d'objets d'art. Fondéeu 1800. Catalogue imprimé: 454 numéros.— Conservateur: M. Court; peintre. —Muséedépartementald'antiquités. Fondé en 1833. Catalogueimprimé.— Conservateur : M. Poltier. Le Havre. — Muséede tableauxet de sculpture. Fondationrécente. Catalogueimprimé: 361numéros.— Conservateur: M. Couveley. —Cabinetde médailles.— Conservateur: M. Morlant;adjoint: M. Beuron. SEINE-ET-MARNE Melun. — Muséede tableauxet d'objets d'art. Fondationrécente. Coulommiers.— Muséed'objets d'art et de médailles.Fondéen 1840. Fontainebleau. — Muséede peintureet de sculpture,dans le palais. Catalogueimprimé: 277numéros. SÈVRES(Deux-). Niort. — Muséede peinture, de sculptureet d'antiquités.Fondévers 1842. Catalogue imprimé: 329 numéros. SOMME Amiens.— Muséede peintureet de sculpture.Fondévers 1800. — Conservateur: M. Garnier.


— 406 — — Muséed'antiquités.Fondé en1836. Catalogueimprimé : 738 numéros. Abbeville. —Muséede peinture et de sculpture. Fondéen 1828.— Conservateur : M. Marcotte. TARN Alby. — Muséede tableauxet d'antiquités. Fondé .en l'an IX. TARN-ET-GARONNE Montauban —Muséede peinture, dit Muséede la ville. Fondéen 1843.Catalogueimprimé.— Conservateur: M. Combes,peintre. — MuséeIngres. Fondé en 1841.— Conservateur: M. Combes. VAR Toulon.—Musée de tableauxet de sculpture. Fondéen 1841. Catalogue imprimé: 157 numéros.— Conservateur: M. MarcelinArnaud. Draguignan. — Muséede peintureet d'objets d'art. Grasse. — Muséede tableauxet d'objetsd'art. VAUCLUSE Avignon.—Muséede peinture,de sculpture,d'antiquités,etc.Fondéen 1810. Catalogueimprimé: 391numéros.— Conservateur: M. xAugustin Deloye; conservateur honoraire: M. Bergierde Pierregrosse. Carpentras. — Muséede tableaux et Cabinetde médailleset d'antiquités. Fondé en 1743. — Conservateur: M.Lambert. Orange. — Musée d'objets d'art et d'antiquités. Fondévers 1840. VENDÉE Napoléon-Vendée.— Muséede tableauxet d'objets d'art. VIENNE — Poitiers. Cabinet de médailleset antiques. Fondé en 1835. Catalogue imprimé.—Conservateur: M. Mauduyt. VIENNE(Haute-). Limoges.— Muséede peintureet d'antiquités.—Conservateur: M. Charles Dulac. VOSGES Épinal, — Muséed'antiquités et d'objetsd'art. Fondationrécente. Catalogue imprimé.— Directeur: M. Laurent. Bruyères. — Muséede tableaux et d'objetsd'art. Fondationrécente. YONNE àuxerre. —Muséede' tableaux,d'objets d'art et d'antiquités.— Conservateur : M. Gervais. Sens. — Muséede sculptureet d'antiquités.


CABINETS

D'AMATEURS

TABLEAUX,

DESSINS,

A

PARIS

ESTAMPES

M. André, rue du Faubourg-Poissonnière, n° 30. Tableaux modernes. Charmantecollection. M. Etienne Arago, rue de Verneuil, n° 9. Tableaux et dessins anciens et modernes. M. Azevédo, rue Taitbout. Tableaux anciens et modernes. M. Atger, boulevard Poissonnière, n° 6. Tableaux et dessins de Chardin. M. Àuguiot, rue d'Ènghien, n° 2. Tableaux anciens et modernes. Madamede Balzac, rue Balzac, n» 12. Tableaux anciens de toutes les écoles:environ 80. M. Barbet, rue Saint-Antoine, n° '165.Tableaux anciens : environ 30. Très-bellecollection provenant de l'abbé de Lamennais. M. Bardon, rue Boursault. Tableaux modernes. M. Barroilhet, rue Blanche, n°68. Tableaux anciens et modernes de toutesles écoles : environ 250. M. Barré, rue Bellechasse. Tableaux modernes. M. Prosper de Baudicour, rue d'Enfer, n° 23. Estampes. M. Beaucousin, boulevard Montmartre, n° 16. Tableaux anciens. M. le docteur Benoist, boulevard Beaumarcbais, n° 74. Tableaux anciens, surtout de l'école française : environ 100. M. Berard, rue Neuve-Breda, n° 19. Estampes. M. Paul Blacque, rue Grammont, n° 12. Dessins modernes. M. le marquis de Biancourt. Tableaux anciens de toutes les écoles, portraits historiques : environ 200. M. le marquis du Blaizel, rue Saint-Lazare, n° 96. Tableaux anciens de toutes les écoles, oeuvres capitales des grands maîtres. Grande et bellegalerie.


— 108 — M. Blanc, rue Taitbout. Tableaux anciens et modernes. Belleet nombreuse collection. M. Ferdinand Bocquet, rue de la Paix. Tableaux modernes. M. Jules Boilly, rue de l'Est, n° 7. Tableaux, dessins et estampes. M. Bonnardot, avenue des Champs-Elysées, n° 107. Estampes. Collée-' tion relative à Paris. M. Bonnet, rue Taitbout. Tableaux modernes. M. Bridoux, rue Mazarine, n° 18. Tableaux anciens des écoles flamande, française et italienne : environ 150. M. le marquis de Brignole-Sale, rue de Varennes, n° 53. Tableaux anciens de l'école italienne, tirés de sa galerie de Gènes. M. Broét, rue Roquépine, n° 5. Tableaux et objets d'art. M. Brouet-lubertot, rue Thérèse. Tableaux modernes. Collection superbe. 3V1. Burat, rue de l'Arcade. Tableaux anciens, surtout de l'école frandu dix-huitième siècle. çaise M. Callery, rue Royale-Saint-Honoré, n° 24. Tableaux anciens des écoles espagnole, italienne et flamande : environ 50. M. le duc de Cambacérès, rue de l'Université, n°-21.Tableaux anciens et modernes. Grande et belle collection. M. Carrier, rue de Douai, n° 69. Tableaux et dessins anciens et modernes. M. Caumartin, rue des Pyramides. Tableaux modernes. M. Chaix d'Est-Ànge, rue Saint-Georges, n° 25 bis. Tableaux anciens, écoles italienne, flamande et française; environ 150.M. le comte Duchâtel, rue de Yarennes, n° 69. Tableaux anciens et modernes, école française contemporaine. M. Chenest, rue Royale-Saint-Honoré, n° 7. Tableaux anciens et modernes. M. le marquis de Chennevières, rue de Sèvres, n° 4. Dessins et estampes. M. le prince de Chimay, quai Malaquais, n° 17. Tableaux anciens de toutes les écoles. Importante collection. M., le comte Gary,'rue d'Ânjou-Saint-Honoré, n° 49. Tableaux anciens, écoles flamande et française. M. Coffetier, rue Notre-Dame-des-Champs,n° 92 i Estampes et vitraux anciens. M. Combrouse. Estampes.


— 109 — M. le baron Corvisart, rue de la Ferme-des-Mathurins,*no21. Tableaux modernes, école française : environ 40. M. Maurice Cottier, rue des Petites-Écuries, n° 52. Tableaux modernes.Magnifique collection. M. Jules Cousin, rue de la Paix, n° 8. Dessins et estampes. Collection sur Paris. Madamela marquise de Crillon, place Louis XY. Tableaux anciens de toutesles écoles. Magnifique collection. M. le prince Czartoryski, rue Saint-Louis-en-l'Ile, n° 2. Tableaux et estampes.Bellecollection. M. Dablin, rue de Bondy, n° 32. Tableaux anciens et curiosités. M. David Michau, rue Chauveau-Lagarde, n° 4. Tableaux modernes. M-Davin, rue Albouy, n° 13. Tableaux modernes de l'école française. Charmante collection. M.Dècle aîné, rue Neuve-Saint-Eustache, n° 7. Anciens vitraux françaiset allemands, anciennes porcelaines, objets d'art, etc. M, De la Salle. Tableaux, dessins, estampes du choix le plus exquis. Précieusecollection. M. Delbecque, rue de la Madeleine. Tableaux anciens. M. Demion, rue de Grenelle-Saint-Germain, n° 132. Tableaux modernes. . , M. Benjamin Delessert, rue Montmartre, n° 172. Dessins et gravures. M. François Delessert, rue Montmartre, n° 172. Tableaux anciens de toutesles écoles : environ 400. Magnifique galerie. M.Desperret, rue de l'Abbaye. Dessins anciens. Magnifique collection. M. Destailleurs, passage Sainte-Marie, n° 41, rue du Bac. Estampes et dessins. Collectionarchéologique sur Paris. M. Diaz, avenue Froclrot. Tableaux et dessins anciens et modernes. M. Didier, à Clichy-la-Garenne. Tableaux anciens et modernes, école françaisedu dix-huitième siècle. Collection bien choisie. M.Ambroise-FirminDidot, rue Jacob, n° 56. Tableaux de l'école française moderne, oeuvres capitales de Prud'hon, Gérard, Girodet, etc. : environ50 tableaux. M. Doazan, rond-point des Champs-Elysées, n° \ 4. Tableaux anciens de toutes les écoles. Beau cabinet. M. J. Duclos, rue de Pontoise, n° 26. Tableaux anciens de toutes les écoles: environ 600. M. Jules Dumesnil, rue Pigale, n° 8. Tableaux et dessins modernes.


— 440 — M. Dreux, rue des Beaux-Arts, n° 1S. Estampes. M. Escudero, rue de Provence, n° 6. Tableaux anciens des écoles italienne, flamande et française; bustes et figures en marbre : environ 150 objets. M. le comte d'Espagnac, rue de Clichy, n° 27. Tableaux anciens de toutes les écoles: environ 300. Magnifiquegalerie. M. Joseph Fau, rue de Provence. Tableaux modernes. M. Faucheux, rue des Deux-Ponts, n° 42. Estampés. M. deFérol, rue Neuve-Notre-Dame-de-Lorette,n° 48. Estampes. M. Feuillet de Conches, rue des Mathurins. Tableaux anciens, miniatures, portraits historiques, estampes, curiosités, etc. M. J- de Filippi, rue de Douai, n° 25. Dessins et estampes relatifs à l'histoire du-théâtre. M. Achille Fould, rue du Faubourg-Saint-Honoré. Tableaux anciens et modernes, école française. Madame Benoît Fould, rue Bergère, n° 22. Tableaux modernes, sculptures, curiosités, objets d'art. M. Gaillard père, rue Notre-Dame-de-Lorette. Tableaux modernes. Précieuse collection. M. Gaillard, fils, place Saint-Georges. Tableaux modernes. M. E. Gallichon, rue de Bivoli, n° 182. Estampes. M. le duc de Galbera, rue de Varennes, n° 53. Tableaux anciens et modernes. Belle collection. M. le docteur Gaston. Tableaux modernes: M. Gatteaux, rue de Lille, n° 44. Tableaux, estampes et objets d'art. M. Alfred Gerente, quai d'Anjou, n° 13. Vitraux du moyen âge. M. Gigoux, rue Beaujon, n° 17. Estampes et dessins. M. Goldsmith, rue de Milan. Tableaux modernes. Précieuse collection. MM.de Goncourt, rue Saint-Georges, n" 43. Tableaux, dessins, estampes de l'école française du dix-huitième siècle. M. Gouvello,rue Jacob, n° 48. Tableaux anciens de l'écple italienneenviron 150. . . M. Goupy, rue Chaptal, n° 9. Tableaux modernes français et flamands: environ 300. Belle galerie. M. Grand, rue J.-J.-Rousseau, n° 42. Tableaux anciens et objets d'art. M. le marquis de La Grange, rue de Grenelle-Saint-Germain, n° 113. Tableaux anciens et modernes, antiquités, objets d'art.


_ 411 — M. le marquis de Gricourt, rue Rumfort, n° 14. Tableaux anciens, écolesitalienne, espagnole et flamande : environ 50. M- Gros, boulevard Poissonnière, n° 15. Tableaux modernes. M.Guichardot, rue des Jeûneurs, n° 44. Estampes et dessins. OEuvre deBoissieu. M. Baptistin Guilhiermoz, rue de Cliclry, n° 58. Tableaux anciens et modernes:environ 40. M. le comte.'d'Hautpoul, place du Palais-Bourbon, n° .7. Tableaux anciensde toutes les écoles. St. le marquis d'Harcourt, rue Saint-Dominique, n° 63. Tableaux ancienset modernes du meilleur choix. M-Hartmann, rue du Sentier, n" 32. Tableaux modernes. M. Hébert, rue Neuve-des-Petits-Cbamps. Tableaux modernes. M. Hennin, rue des Martyrs, n° 27. Estampes. Admirable collection surl'histoirede France. M""Hèrbelin, rue de Suresnes, n° 5. Tableaux anciens et modernes. M. le marquis de Herdfort, rue Laffitte, u° 2. Tableaux anciens de. toutesles écoles, tableaux modernes en tous genres. Immense et admirablecollection: plus de 2000 objets. M.HorsinDéon, rue Chabanais, n° 1. Tableaux anciens de toutes les écoles:environ 150. M. Hottinguer, rue Bergère, n° 17. Tableaux anciens et modernes de touteslesécoles. M. Arsène Houssaye, avenue des Champs-Elysées, n° 120. Tableaux de l'écolefrançaise du dix-huitième siècle, portraits historiques. M. Ingres, quai Voltaire, n° 15. Tableaux anciens et modernes, dessins, estampes.,antiquités, objets d'art. M. d'ivry, rue Basse-du-Rempart. Tableaux anciens et modernes, écolefrançaisedu dix-huitième siècle. M. Jourdan, place de la Madeleine. Tableaux modernes. M. Krayowan, rue Montholon, n°22. Tableaux anciens, écoles françaiseet flamande: environ 100. M.le comtede Laborde, rue de Paradis au Marais, n° 20. Tableaux et dessinsanciens et modernes. M. Lacaze, rue du Cherche-Midi.Tableaux anciens : environ 400. Su• perbegalerie. . M. l'abbé Lacoste, rue du Faubourg-Saint-Honoré, n° 14. Tableaux anciens,écoles française et flamande: environ 100.


— m

M. Laperlier, quai delà Râpée, n° 10. Tableaux de l'école française: environ 100. M. Laterrade, rue de Seine, n° 15. Estampes. . M. Lavalard, rue des Bourdonnais, n° 33. Tableaux anciens de toutes les écoles. M. Jules Lecomte, rue de la Victoire, n° 61. Tableaux, dessins et objets d'art. Mmcla comtesse Lehon, avenue des Champs-Elysées, n°'9. Tableaux anciens et modernes. M. le comte Lemarois, rue Blanche, n° 33. Tableaux modernes. Belle collection. M. Albert Lenoir, rue Monsieur-le-Prince, n° 2. Dessins et estampes. M. le général Lepic. Tableaux modernes et dessins. M. Lozouet, rue de la Chaussée-d'Àntin, n° 12. Tableaux modernes. M. Lundy, rue Paradis-Poissonnière, n° 56. Tableaux modernes: environ 100. M. Lutteroth, rue Fortin, n° 14. Tableaux anciens et modernes de l'école française: environ 60. M. Lupin lils, rue Le Peletier, n° 4. Tableaux et dessins modernes. M. Mahérault, rue Laffitte, n° 49. Dessins et gravures de l'école française du dix-huitième siècle. M. le marquis Maison, rue Royale Saint-Honoré, n° 5. Tableaux modernes, école française. Délicieuse collection. M. Mala, rue des Martyrs. Tableaux anciens et modernes. M. Eudoxe Marcille, rue d'Hauteville, 54. Tableaux de l'école française du dernier siècle. M. Marcotte d'Àrgenteuil, rue Saint-Lazare, n» 125. Tableaux anciens et modernes, les chefs-d'oeuvrede MM. Ingres, Léopold Robert, Brascassat, etc.: environ30 tableaux. M. Louis Marcotte, avenue des Champs-Elysées, n° 125. Tableaux modernes. M. Massonde Montalivet, rue de Clichy, n° 19. Tableaux anciens, écoles française et flamande: environ 100. M. Mène, rue de l'Entrepôt-des-Marais, n° 21. Tableaux et dessins modernes. M. le baron Michel, rueMarcadet, à Montmartre. Tableaux ancienset modernes. Belle galerie.


— 413 — M. Montilla, rue de Clichy, n° 58. Tableaux anciens : environ 100. Bellebibliothèque de livres sur les arts. M. Paul Moreau, rue Neuve-des-Mathurins, n° 39. Tableaux modernes.Nombreuseet belle collection. M. le comte de Morny, à Fhôtel de la présidence du Corps législatif. Tableaux anciens, écoles hollandaise, flamande, française : environ 60 tableaux. Admirable collection. M. de Nagler, place Vendôme, n° 25. Tableaux et objets d'art. 1. le duc de Narbonne, rue de Yarennes, n° 21. Tableaux modernes, écolefrançaise. M. Naylies. Tableaux, dessins et estampes. Nombreuse collectionhistorique. 51.le comte de Niéville, rue Lavoisier, n° 10. Tableaux anciens, écoles flamande,italienne et française : environ 100. M. Nitot, rue de Luxembourg, n° 45. Tableaux anciens et modernes. M",eCh. de Nonjon, rue de Bourgogne, n° 52. Tableaux de l'école françaisemoderne; gravures, dessins, etc. M.Norblin. Estampes. M. Norzy, rue Bleue, n°15. Tableaux, dessins, curiosités, objets d'art. M. Nottermann, rue de la Tour-d'Auvergne. Tableaux et dessins. MmeY0Odier, boulevard Poissonnière, n° 15. Tableaux anciens et modernes. M.Palla, rue Monsieur-le-Prince, n° 20. Dessins et gravures. Mmc Paturle, rue de Paradis-Poissonnière, n°23. Tableaux modernes, écolefrançaise. Magnifique collectiond'oeuvres capitales. M. Papin, rue Castiglione, 7. Tableaux rares et précieux des écoles hollandaiseet flamande; environ 50. M",ela marquise de Pastoret, place Louis XY. Tableaux anciens.de toutesles écoles: environ 300. Belle galerie. MM.Emile et Isaac Pereire, rue du Faubourg-Saint-Honoré, n° 33. Tableauxanciens et modernes de toutes les écoles. Importante collection. M. Paul Perier, rue Blanche, n°3. Dessins anciens et modernes, estampes. M.Jérôme Pichon, île Saint-Louis, quai d'Anjou, n° 17. Tableaux an-. ciens,portraits historiques, dessins et objets d'art. M.le comte Pillet-Will, rue de la Chaussee-d'Antin, n° 70. Tableaux modernes,oeuvrescapitales de l'école française. M. le comte de Pomereu, rue de Lille, n° 67. Tableaux modernes. s


— 144 — M. de Pourtalès-Gorgier, rue. Tronchet, n° 7. Tableaux anciens et modernes de toutes les écoles: environ 240. Très-belle galerie qui ren-. ferme une précieuse collection d'antiquités et d'objets d'art. M.-Jacques Reiset, rue de l'Université. Tableaux anciens et modernes, portraits historiques. M. Frédéric Reiset, rue du Faubourg-Saint-Honoré, n° 404. Tableaux et dessins anciens des écoles italiennes. M. À. Revenaz, rue d'Antin, n° S. Tableaux anciens et modernes. M. Rhosné, rue Miromesnil, n° 32. Tableaux anciens, écoles italienne, flamande et française: environ '100. Très-belle collection. Curiosités et objets d'art. M. Ricord, rue de Tournon, n.° 16. Tableaux anciens. Importante collection. M. Laurent de Rillé, rue Fontaine-Saint-Georges, n° <l.Tableaux anciens de l'école italienne: environ 60. M.'Roehn, rue Taranne, n° 12. Tableaux anciens de toutes les écoles: environ 500. M. le baron Roger, rue du Faubourg-Saint-Honoré, n" 107. Tableaux modernes. M. le baron James de Rothschild,rue Laffitte, n° 19. Tableaux anciens et modernes de toutes les écoles. Belle'et nombreuse collectionà laquelle se joignent d'autres précieuses collections d'antiques, de porcelaines, d'émaux, de curiosités, etc. M. le baron Nathaniel de Rothschild, rue Tâitbout, n" 40. Tableaux anciens, écolesflamande et française: environ 100. M. Alphonse de Rothschild, rue Saint-Georges, n° 15. Tableaux modernes. M. Gustave de Rothschild, rue Laffitte, n° 19. Tav.leauxmodernes. M. Ruggieri, place de la barrière Blanche, n° 1. Dess.ns et estampes. Collectionsur les fêtes publiques. ' M. de Saint-Albin, rue Boudreau, n° 6. Tableaux de l'école française, dessins et gravures. M. le marqu:s de Saint-Clou, rue de l'Université, n° 424. Tableaux anciens, surtout de Fécule italienne. M. de Saulcy, rue du Cirque, n° 5. Tableaux anciens et modernes. M. Schneider, rue Boudreau, n° 1. Tableaux anciens. Précieuse collection. M. le baron Schuter, r. Royale-Saint-Honoré, n° 13. Tableaux anciens, objets d'art et antiquités.


— 115 — M. le baron Seillière, rue de Provence, n° 70. Tableaux anciens et modernes;magnifique collection. Mmcla baronne Shikler, place Vendôme, n° 17. Tableaux anciens et modernesde toutes les écoles. Belle galerie. M.Simon, quai de Béthune, n° 26. Estampes et dessins. M.Soleirol, rue Saint-Dominique. Tableaux, dessins, estampes, relatifsau théâtre. M. SolimanLieutau, rue de Seine, n° 23. Estampes. Collectionde portraits gravés. M. Soret, rue de FOdéon, n° 4. Tableaux anciens et modernes, dessins, miniatures. M. Stevens, rue de la Paix. Tableaux anciens et modernes.Nombreuse collection. M.le vicomtede Taillis, rue Blanche. Tableaux modernes. M.de Tains, rue Caumartin, n° 21. Tableaux anciens et modernes; environ70. M. Tairai, rue Newton,-n° 8. Tableaux anciens de toutes les écoles;. environ60. Très-beau choix d'un connaisseur. M. le duc Tascher de la Pagerie, au palais des Tuileries. Tableaux gothiquesallemandset tableaux de l'écoleallemande moderne; environ 80 M.le baron Taylor, ruedeBondy, n° 60. Tableaux, dessins, gravures et curiosités. M. Tencé, r. Thévenot, n° 14. Tableaux anciens. M. Tesse, rue Chabrol. Tableaux modernes. M. lebaron Thibon, rue de Sèze,n° 4. Tableaux anciens, écoles françaiseet flamande, miniatures, terres cuites et curiosités; environ 500 objets. M. Thiers,rueNotre-Dame-de-Lorette, n° 27. Estampes, dessins et objets d'art du plus beau choix. M. Timbal, rue de l'Abbaye, n° 13. Tableaux anciens de l'école italienne,,sculptures, etc, ; environ 50 objets. M.de Tournemine, rue de Vaugirard, n° 36. Tableaux modernes. M. Michelde Tretaigue. Tableaux modernes. M. Tripier-Lefranc. Tableaux de l'école française du dix-huitième siècle. M.le baron de Triqueti, rue Pigale, n° 15. Tableaux de l'école italienne; environ 50. M.le prince Troubetzkoy, avenue des Champs-Elysées. Tableaux modernes.


— 116 — M. de Trucy, rue Louis-le-Grand, n° 27. Tableaux anciens, écoles française et flamande; environ 100. M. le marquis de La Valette, avenue Gabrielle. Tableaux anciens et modernes; grande et belle collection. M. le comte de La Valette, quai des Célestins, n° 6. Tableaux anciens et modernes, marbres, bronzes, dessins, gravures, etc. Nombreuses collections. M. le comte de Valori, rue du Bac, n° M 5. Tableaux anciens et modernes. M. Van Cuyck, rue Taitbout, n° 82. Tableaux anciens et modernes. Précieuse collection. M. je marquis de Yarennes, boulevard Monceaux, n° 2. Tableaux et dessins anciens. M. Vassal, boulevard Montmartre, n° 14. Tableaux modernes. Jolie collection. M. Véron, rue de Rivoli, n° 232. Tableaux et dessins modernes. M. L. Viardot, rue de Douai, n° 48. Tableaux anciens et-modernes: environ 80. M. Vidal, rUe de Provence, n° 21. Tableaux anciens, écoles française et flamande: environ 200. M. lebaron de Villars, place Vendôme. Tableaux modernes de l'école française. M. de Villars, rue Blanche, n° 12. Tableaux anciens, école française du dix-huitième siècle. M. Frédéric Villot, rue de la Ferme-des-Mathurins, n° 26. Tableaux et dessins de l'école française moderne. M. le colonel de Viterne, rue de Provence. Tableaux anciens et modernes. M. Walferdin, île Saint-Louis. Tableaux de l'école française du dixhuitième siècle. M. Emile Wattier, rue de Furstemberg, n° 8. Dessins et estampes, M. Wertheimbcrg, rue de la Chaussée-d'Àntin, n°2l. Tableaux modernes. Charmante collection. M. Wittering, rue d'Aumale. Dessins modernes, écoles française, flamande et hollandaise. M. AVormsde Remilly, rue d'Isly, n° 9. Tableaux anciens et modernes. Mmed'Yvon, rue de la Chaise. Tableaux anciens, dessins, tapisseries, objets d'art, etc. Nombreuses et riches collections en tout genre.


NOTICES SUR

LES

CABINETS

D'AMATEURS

A

PARIS

CABINETDE M. LACAZE La collection,ou plutôt la galerie de M. Lacaze, se compose d'oeuvres de toutesles écoles, choisies avec le sentiment de l'art, et non avec le goûtexclusif qui, en ce moment, gouverne le plus grand nombre de nos amateurs. C'est que cet ami des arts cultive également et les scienceset la peinture. En pratiquant cette dernière, il est arrivé naturellement à en apprécier et les vraies beautés et les immenses difficultés. Aussi jugc-t-ilde la peinture au point de vue de l'artiste, sans se préoccuper, de l'opiniondu commun des collectionneurs, toujours un peu mondains dansleurs acquisitions. Qu'importe à M. Lacaze qu'un portrait soit celui d'un homme plutôt que celui d'une femme, pourvu que ce portrait réunisse de véritables beautés?Que lui importent de même le sujet, la dimension d'uu tableau? Qu'il soit puissant et correct d'ansson dessin, magistral dans sa touche, vigoureux,transparent et brillant dans sa couleur, grand et bien ordonné dans sa composition] En un mot, pourvu qu'une oeuvre possède à un degré supérieur, au moins une des qualités qui constituent le grand artiste, M. Lacaze se laisse séduire sans se préoccuper, dis-je, d'autre valeurque de la valeur artistique du chef-d'oeuvre dont, chaque jour, il enrichitsa nombreuse et remarquable galerie.


— 118 — Un des premiers, M. Lacaze a recueilli les maîtres français si estimés aujourd'hui; aussi briilent-ils en première ligne dans sa collection. C'est d'abord une Tète de jeune fille par Greuze. Elle est velue de blanc, le . sein découvert, un ruban violet orne sa chevelure'.Cette charmante figure est peinte dans la manière inimitable de Greuze, c'est-à-dire celle qui passe des demi-pâte frottées aux empalements les plus solides, empâtements posés avec une franchise qui tient du miracle, puisque tout en laissant visible une touche libre et saccadée, loin de nuire au modelé, elle semble au contraire y contribuer ainsi qu'à l'animation, à la couleur et à l'expression. Puis, toujours par Greuze, les portraits de Gensonné, le Girondin; de Fabre d'Ëglantiue; de l'Auteur, et encore une Téta d'étude de jeune garçon ; enfin, la Première pensée de la Danaé, grisaille. Vient ensuite le Gilles de Watteau, qui, à lui seul, estime oeuvre qui ferait Ja réputation d'un cabinet; c'est aussi le tableau le plus aimé de M. Lacaze : il voit cette figure s'animer, et telle que la statue du commandeur, parcourir son salon, puis reprendre sa place au milieu des gais compagnons qui l'entourent, Telle est, en effet, la puissance magique de la vérité dans la couleur, de la vigueur du ton et du modelé, qu'il semble qu'à de certaines heures, les objets se détachent véritablement par instants, de -la toile, pour s'avancer jusqu'à nous, et le Gilles possède ces qualités à un degré éminent. Du même peintre sont aussi l'Indifférent,— la Finette,—l'Heureuse Chute,—Une réunion de seigneurs dans un parc, petites ligures finement touchées et d'une jolie couleur. Après Watteau, vient naturellement Pater, soirélève, qui, tout en interprétant le genre de son maître, tout en suivant la route battue par un artiste aussi supérieur, a su pourtant conserver le mérite de l'origina lite, car rien n'est servile dans sa manière, qui est toute sienne. L'Assemblée de comédiensque possède M. Lacaze est du meilleur l'aire de cet artiste. Ce sont des comédiens et des comédiennesréunis dans un parcauto d'une table de pierre sur laquelle s'élève un dressoir qui fait présumer qu'ils préludent par des propos galants à une collation joyeuse. — L'Essai du bain est aussi d'une qualité supérieure. — Le Désir de plaire es plus vigoureux de ton, mais non moins intéressant. Après.Pater, c'est.Lancret, autre élève de Watteau qui, lui aussi, tout en suivant le maître de loin, s'est créé une individualité qui le- place parmi les peintres de genre les plus aimés de l'école française.— La Chute de la toile est une des plus jolies productions du maître. Elle représente


— Mâles acteurs de la ComédieItalienne réunis au milieu de la scène. — De ce maître sont encore la Cage, Charmante bergeretie et le Gasconpuni. Puis, vient Fragonard, le peintre à l'imagination chaleureuse et enthousiaste, à la couleur riante et pétillante. Il est représenté ici sous des aspects divers, mais toujours gais ou saisissants. •—Bans lesBaigneuses,sa touche est rapide et fougueuse, sa couleur pétillante;— dans l'Orage,il est dramatique; —dans les Nymphes conclues, il est plus étudié,etrêve le Corrége. —Enfin on l'aime encore dans Une mère et son enfant,— dans l'Heure du berger, —. dans une gentille esquisse, la Chemiseenlevée,— dans quatre portraits exécutés avec une facilité inpas un moment douter qu'ils n'aient été faits croyableet qui ne laissent ' en quelquesheures. Chardinest aussi un des maîtres d'affectionde al. Lacaze, qui possède un grand nombre de ses tableaux, entre autres une Répétition du Bénédicitéqui se voit au Musée du Louvre ; •—te Singe peintre, exposé en 1740; — des portraits, entre autres celui de Diderot; enfin, parmi ses sujetsd'accessoires, nous citerons la Cruche. Dans ce tableau on admire un pain d'une vérité qui trompe l'oeil. — Le Bocal d'olives, qui fait dire à Diderot: « 0 Chardin, ce n'est pas du blanc, du rcrjge et du noir que tu broiessur ta palette, c'est la substance même des objets, c'est l'air et la lumière que tu prends à la pointe de ton pinceau et que tu poses sur ia toile! » Yientensuite un des beaux tableaux de Lemoine; Hercule et Omphale, dontla touche moelleuse, la suavité et l'harmonie de la couleur invitent au rêve. •—DeBoucher, son élève, Vénuset Vulcain. — Un peintre dans son atelier. — Les Grâces, esquisses. — L'ébauche d'une pastorale. — Vénuscommandedesarmes à Vulcain, grisaille.— De Lenain, l'Aumône. — De Raoux, la Lecture.—De Casanova, Deux cavaliers faisant pendants.— Un Intérieur de ferme de Sébastien bourdon. — D'Oudry, uneChasseau cerf. —De Baptiste Monoyer, des Fleurs. —De Hubert Robert,plusieurs excellents tableaux, entre autres deux pendants représentant l'un,- les anciens monuments romains les plus renommés qui se trouvent encore à Rome; l'autre, ceux de ces monuments qui existent encoredans le midi de la France. — Enfin, une Vuede la villa Médicis etun.Assemblagede ruines. — On admire encore dans cette collectionde français,des portraits magnifiques de Largillière, notre grand coloriste. C'estd'abord le porirait de cet artiste entouré de sa famille, exécuté par lui avec amour. — Ensuite le portrait de J. Thomas de Bérulle, lieutenant


— 120 — général des armées du Roy. — Le portrait du fermier général de Clément de L'Aage, — un président, — un portrait de femme. De Rigaud, ami et émule du précédent, portrait de Pierre de Bérulle, premier président au parlement de Grenoble. — Le portrait de P. de Gréqui, duc de Lesdiguières. — Par Tocqué, portrait de de Marsai. — De Nattier, portrait du duc d'Acre; les portraits de Mlle de Lamhesc et de M. le comte de Brionne, salon de 1737. — Par Mignard, sa fille. —. Par Ferdinand, son portrait. — Enfui de superbes portraits de Ph. de Champaigne terminent cette intéressante série des maîtres français ; l'un est le portrait du président de Mesmes; l'autre est plutôt un tableau, il représente lePrévost desmarchands et lesèchevinsde Paris. la couleur vigoureuse, la disposition heureuse. qui règne dans l'arrangement des personnages, et l'ensembledu tableau, doivent le faire ranger parmi les meilleurs ouvrages de ce maître. L'éco'e flamande n'est ni moins intéressante ni moins variée dans la collection de M. Lacaze. Les maîtres de la haute école se coudoieni avec les maîtres précieux de la Hollande, comme aussi les séduisants et véridiques petits maîtres flamands.Rembrandt y figure en première ligne: La Bethsabéeau bain est une oeuvrecapitale qui réunit toutes les qualités et tous les défauts du maître; mais les qualités font vite oublier les défauts, car on trouve dans ce tableau le ton le plus fin, le plus vigoureux et le plus vrai, en nn mot tout y porte l'empreinte d'une manière énergique et de l'étude profonde du clair-obscur. — Un beau portrait d'homme qui n'offre que des qualités. — Une intéressante étude pour la Suzanne de La Haye y varient heureusement l'oeuvre de Rembrandt et permettent presque d'étudier ce maître sans sortir de chez M. Lacaze. Rubens n'est ni. moins intéressant ni moins admirable dans cette galerie, car Marie de Médicis, représentée sous l'emblème de la France pacifiée, est ua ouvrage remarquable du grand coloriste flamand. La reine, couronnée par des génies, est assise tenant le caducée de la main droite, et de la gauche une corne d'abondance. Elle pose le pied sur des armes, et près d'elle est le globe qu'elle protège. Viennent, ensuite les belles esquisses des peintures qui ornent le plafond de l'église des Jésuites à Anvers.—Puis une Elévation du Christ en croix, esquisse terminée d'une exécution remarquable.— Une autre esquisse d'un Combat de lions contre des chiens. Mais passons aux maîtres précieux, car nous nepouvons décrire toutes les richesses que renferme cette collection très-nombreuse. De jolis


— 12! —. Ostade d'une exquise qualité méritent d'être cités tout d'abord. — Un Hommede loi dans son cabinet. — Un Homme tenant une cruche et se penchantcontre l'appui d'une fenêtre.— Un autre, qui tient une lettre à lamain, est également à une fenêtre qu'égayent les feuillages d'un cep de vigne.— Un Paysan venant consulter un homme de loi, sont comme autant de petites perles du maître. — Mais n'oublions- pas un Intérieur flamand d'un ton vaporeux, manière de l'homme qui a bien son charme.Iaac Ostade mérite bien aussi de conserver une place honorable à côtéde son frère. On remarque de lui un effetd'hiver. — Des Pourceaux dansune cour de ferme. — Enfin un Estaminet.—• De Teniers, si fécond, si spirituel, qui, en se jouant, porte dans toutes ses oeuvresl'expression et la vie, on voit au moins dix petits tableaux, les uns terminés et d'un mérite supérieur tels que : Une Tentation de saint-Antoine. — Un hommeet une femmequi chantent, épisode d'estaminet. — Deux hommes fumant,accoudéssur une table.— Desfumeurs qui se chauffent, et autres encore.— Puis de jolis petits tableaux dits déjeuners de Teniers, d'une exécutionfranche et rapide, qui réjouissent la vue par la facilité qui a présidé à leur exécution, tels que des Joueurs de boules, une vue d'Anvers,etc., etc.; enfin un Quêteur d'une couleur plus vigoureuse, d'uneexécutionplus ferme, qui sent l'inspiration de Rubens. DeDenner, on remarque Une vieillefemme d'un fini des plus précieux. — Puis, une autre, au contraire, librement exécutée. — De Terburg, la Lecture,d'une qualité supérieure et un portrait.— De Yan deVelde, Desmoutonset une chèvre. C'est, sans contredit, un des plus jolis petits tableauxde ce maître que nous ayons vus. — De Yan der ïïeyden, une Route.— DeBreughel, la Pont de Calatrava; une foule de jolies et spirituelles figures animent ce tableau. — De Janssens, un Oiseleur. ~ De — De J. Steen, Backuysen, une belle marine, mer houleuse. Pètedefamille. Une grande animationjoyeuse, une jolie couleur, un effet piquantdistinguent ce tableau capital.—De YanDick, un Saint-Sébastien insulté,tableau non terminé, mais d'autant plus intéressant.—Deux trèsbellestêtes d'étude, une Élévation de croix. —Dellondekoeter, despoules et des dindons d'une exécution et d'une couleur admirables. — Deux tableauxde salle à manger par Fyt, perdrix, lièvre, panier de bécasses etun chat. — L'autre un âne, un singe, des poules, des lapins, beau faire du maître, quoique dans une manière différente. — De Sneyders, des tableauximportants, non-seulement par leur dimension, mais encore par leurbelle facture : ils représentent un Marchand depoissons,un .Marchand


— 122 — de gibier, des singeset desfruits. — Un Cerf poursuivipar deschiens. — Des Oiseaux. — D'antres maîtres, tels que Yan Stry, Maas, Bramvcr, Huysmans, etc., etc., mériteraient une mention particulière. II nous faut citer encore quelques beaux portraits, entre antres de Franck liais, son portrait. — Un Enfant, pochade, — un portrait de femmeavec mains. — De Ravestein, un portrait de femme, — De Mirevelt, portrait de femme; elle est vêtue d'un riche costume. • Puis,- passons aux écoles italienne et espagnole, qui offrent aussi de belles pages à rappeler ici, entre autres d'importantes oeuvres du Tintoret. C'est d'abord un grand tableau représentant la Vierge et l'Enfant entourés de saints devant lesquels le donataire est agenouillé. Dans plusieurs parties de ce tableau, Tintoret se montre à la hauteur du Titien. — LEnsevelissement. du Christ. ~—Suzanne au bain, méritent aussi une mention particulière, de même quele portrait du doge Mocenigo, ainsi que ceux d'un jeune homme et d'un sénateur. Mais de Ribera, M. Lacaze possède des ouvrages fort remarquables. Nous avons admiré une jolie Sainte Famille dans le genre de Murilîo; —; puis un personnage qui, quoique moins gracieux, n'en n'est pas moins intéressant au point de vue de l'art: nous voulons parler d'un nain tout bancroche, mais dont l'exécution est admirable de modeléet de vigueur. Cette figure est vivante et pleine d'expression; elle rit et invité à rire. — Viennent ensuite du même maître deux Philosophes et un Saint Pierre. — De P. Yeronese, c'est une figure du Rédempteur qui attire les •regards. — De J. Bassan, c'est une Adoration des mages, oeuvre capitale du maître. — D'Alex. Bassan, le Christ insulté.—De, Romanelli, un ravissant tableau : Vénus et l'Amour. — De Yelasquez, deux portraits d'infantes. —De M'urillo, deux portraits : celui de Quevedo et du duc d'Ossuna; enfin viennent encore de belles choses de Careno de Miranda, Errera le vieux, Luca Giordano, Paris Bordone, Yalerio Castelli, et de bien d'autres encore. Mais il nous faut quitter bien à regret tant de chefs-d'oeuvre que nous voudrions tous décrire, et nous renfermer strictement dans notre mandat, en n'offrant à nos lecteurs qu'une simple revue.

CABINETDE M. LE BARONTHIBON La collection de M. le baron Thibon offre un intérêt particulier : la


— 123 — sculptureet la peinture concourent parallèlement à sa richesse; non tou" tefois de cette peinture, de cette sculpture sérieuses qui invitent à l'élude ou aux méditations philosophiques, mais de ces productions de Fart où brillent également les grâces de l'esprit et les charmes du sentiment. Nul autre cabinet ne renferme de plus nombreuses et de plus bellesproductionsde Clodion, ravissantes statuettes qui se font admirer autant par labeauté de l'invention que par une exécution pleine de chaleuret de grâce. M.le'baron Thibon ne possède pas moins de six grands groupes de ce sculpteuraussi aimé que distingué. Ce sont des Nymphes lutinéespar des Satyres et des Amours; — puis une jolie Bacchante couchéejouant avec l'Amour; — deux Enfants faisant pendants ; — une Femme couchéeet d'une grande finessed'exécution; —une Bacchante faisant boire endormie, un Satyre; un Satyre qui offre, dans un tambour de basque, des fruits à une bacchante; — un joli bas-relief, Vénus et l'Amour; — enfin, une magnifiquependule qui fut exécutée pour Philippe Égalité. Elle représenteles trois Grâces qui supportent un globe de verre renfermant une penduleà cadran tournant, chef-d'oeuvre de Lepaute, le tout posé sur un soclede bronze doré. Pendule, groupes, statuettes, sont tous en terre cuiteet de la plus belle conservation. Deuxjolis marbres : Vénusfouettant l'Amour avecun bouquetde roses, parFalconet; — une Damé, par Coustou, méritent aussi l'attention des amateurs. Puis, ce sont de beaux biscuits de Sèvres d'une finesse et d'un choix exquis.Nous citerons entre autres une Léda;—Eole enlevant Orithye;— Plutonet Proserpine : ces trois groupes sont de Falconet; — et encore par d'autres,sculpteurs, sujets genre de Boucher, Vénuset Adonis; — groupe de Satyres entourés de Nymphes endormies; — l'Amour et une jeune fille quibriseson arc, faisant pendants; — deux groupes, l'un des Bacchantes, jouant avec l'Amour, — l'autre des Nymphes également jouant avec l'enfantde Cylhère. •—Enfin, un gracieux vide-poche d'une composition ravissante: ce sont deux Nymphes couchées sur des rocailles, qui soutiennentune coquille au-dessus de leurs tètes. De jolies miniatures récréent aussi la vue , telles qu'une Naïade couchéesur le bord de la mer;—Diane et sesNymphes au bain; — Vénuset deuxNymphesdistribuant des armes aux Amours;— Vénus et l'Amour endormis,toutes miniatures par Charlier, le Boucher du genre. — Par Hall, un portrait de jolie femme d'une exécution franche et fine tout à la


fois. Enfin, plusieurs encore, des autres écoles, ni moins fines ni moins agréables y ajoutent un charme de plus par la variété. Viennent ensuite les tableaux, tous choisis avec non moins de goût. L'école française, comme on le pense bien, est noblement représentée dans ce cabinet. D'abord, c'est de Grimoux une Jeune fille ajustée avec grâce et peinte avec un goût infini. — De Lagrenée, des Femmes au bain, À l'aspect riant de là composition de ce tableau, se joint encore le charme de la couleur. — De Bouclier, trois dessus déportes représentant des Amours folâtrant dans les nuages. — Un ravissant pastel, Jeune femme languissamment couchée sur un divan, pastel d'une aussi jolie couleur que la femme est gracieuse.— Enfin, deux dessins non moins estimables ; ils représentent, l'un- une Naïade, — l'autre une Femme couchée. — De Fragonard, une Femme couchée. — Une marine de Vernet mérite encore une • attention particulière. Le site en est pris dans la rivière de Gènes. On sait que les sites de ce pays ont enflammé le génie de Vernet, et que le magnifique spectacle qu'ils offrent sans cesse, en animant"son imagination déjà si merveilleuse, firent'que chacun deses tableaux, en face de cette nature si imposante et si variée, sont devenus autant de chefs-d'oeuvre. — Une Vierge et l'Enfant Jésus, auquel des anges offrent des raisins, par Stella, qui ne s'est point départi dansce petit tableau de la grâce ni de l'élégance dont il a coutume de douerses figures. L'école flamande compte de même dans ce précieux cabinet quelques chefs-d'oeuvre. Un Philippe Wouwermans y figure en première ligne.Le sujet en est dramatique : c'est l'Attaque d'un convoi.Au détour d'un chemin creux, un convoi est attaqué à l'improviste. Le premier choc a été fatal à ses défenseurs, qui combattent en désespérés.Ce petit tab'eau est doué d'un charme de coloris qu'on ne se lasse pas d'a'dmirer. C'est un de ces ouvrages sur lesquels les juges les plus sévères comme les plus éclairés ne trouvent qu'à exercer leur admiration. — Viennent ensuite deux tableaux de De Heem, d'une qualité supérieure. L'un, plus capital que l'autre, mais non moins beau : Fruits, vases et plats d'argent; homard, jambon, poisson, tout y est rendu avec une perfection inimaginable. On remarque aussi de Weenix un excellent paysage avec animaux, vaches et moutons gardés par un pâtre assis à l'ombre de ruines. — De Van Dael, des Fruits qui le disputent à la nature même. — De Kalf, un Intérieur de cuisine aussi fin que piquant d'effet. — Be H. C. Heilmann (1758), une Cuisinière plumant une perdrix. La couleur


— 125 — en est agréable et la touche précieuse. — De Van Bergen, un excellent tableau: Vacheset chevaux stationnant dans une cour d'auberge. — De J. 11.Yerschuiring, une Halte de cavaliers et de voyageurs près d'une 'ocanda.— De Chopin, sa Femme orientale couchée.— Enfin de beaux pasti'lsdans le goût de Boucher, commeaussi de belles figuresde femmes dansla manière du Corrége, du Titien, de Van Dick, et plusieurs bons tableauxmodernes, terminent l'ensemble delà collection; mais elle se complètede beaux vases de Sèvres, tels que : brûle-parfums, fond bleu avecmédaillons; trois jardinières, fond bleu avec médaillons également. —Deux autres brûle-parfums, fond bleu, montés en bronze, offerts par LouisXV à madame de Pompadour. — Enfin une grande quantité de tasses,de vases divers. Les jolies porcelaines de Saxe ne sont point non oubliées. On y admire des jardinières ornées de ligures; des flam' plus beauxet bien d'autres objets encore que nous ne saurions décrire, car tousles ouvrages qui composent ce précieux cabinet sont de véritables joyaux artistiques, et réclament une constante admiration; les meubles,qui sont de Boule, les pendules, dont l'une provient de l'ancien mobilierde Versailles, sont eux-mêmes autant d'objets d'art.

CABINETDE MADAMELA MARQUISEDE CRILLON Il n'est pas rare que l'éloge d'une dame commence par des titres de noblesse,mais il s'en rencontre peu qui puissent être louées comme protectricesdes arts. . Madamela marquise, de Grillon réunit ces doubles qualités, et fait noblementbriller l'une par l'autre. Amie des arts et des artistes, elle est affableenvers tous et laisse à l'obscur gentilhomme, au parvenu,, la morguevaine et présomptueuse, sachant bien que si, près d'elle, l'on oublieson blason tleurdelisé, c'est presque toujours pour l'honorer da: vantage. Cettenoble dame habite un des plus beaux hôtels de Paris, non pas seulement parce qu'il fait corps architecturalement avec le GardeMeuble,mais encore parce que sa distribution intérieure est admirable : vestibule,escalier, appartements, tout y est grand, vaste, monumental, princier.Cependant ce sont les appartements particuliers de la marquise quirenfermentsa précieuse collection de tableaux. Elle se compose spé-


- 126 — cialernent de maîtres français et flamands,presque tous de petite dimension, choisis avec un goût exquis. Parmi les français, nous avons admiré un ravissant Lancret, gravé sous le titre: les Deux Amis. Ce sont deux jeunes pages adressant des propos galants à une ingénue qui reçoit leurs caresses avec une bonhomie vraiment réjouissante. — De Fragonard, des jeunes femmesréunies dans un parc, conviées par le charme du lieu, se livrent à des plaisirs divers; l'une -d'elles, assise sur une balançoire, est lancée par ses compagnes dans l'espace. Ces jolis groupes, les massifs de verdure qui les entourent, les eaux jaillissantes d'une fontaine, forment unensemble ravissant. — De Vernet, le Calme, au ciel léger et argentin; —puis la Tempête.— Dans celui-ci, le vent est terrible, les hommes onts peine à se tenir debout; un navire est brisé; le sauvetage s'opère; une femme est retirée des eaux. Cet émouvant tableau, de même que son pendant, sont des meilleures productions du maître. — Près d'eux est un des plus beaux Sweback que nous ayons jamais vus. 11 représente l'intérieur d'un village occupé par des troupes françaises qui se disposent à se rendre sur un champ de bataille que l'on voit à quelque distance. — De Van Loo, deux jeunes et ravissantes musiciennes entourées de seigneurs qui les écoutent et les admirent; l'une pince de la harpe, l'autre de la guitare. Ces deux tableaux, faisant pendants, ont un charme infini.— De Drouais, le portrait d'Hérault de Séchelles enfant, dans le costume de Pierrot, n'est pas moins réjouissant.—-Puis, trois des plus beaux paysages qu'ait produits Valencienne: l'un, grand paysage historique, représente la Mort d'Hippolyte.; les deux autres sont des vues de Sicile: l'une, les Ruines d'Agrigente, l'autre, une Chute d'eau. — De Prud'hon, Ulysse surprenant Nausicaa.—Enfin, une jolie récréation champêtre, de Pater.—Un Petit Faiseur de beignets,par Lépicié. — Une galerie de tableaux, par Fragonard. — Un Guitariste, par Raoux. — Une fontaine monumentale, par Lajoue. — Une cour de ferme, par Sébastien Bourdon. — Le comte d'Artois en uniforme de colonel général des Suisses, par Sablée. — Deux très-beaux tableaux de chasse, par Oudry, ainsi que quelques beaux portraits, complètent cette intéressante et précieuse série. Celle de l'école flamande n'est pas moins heureusement composée. Nous citerons d'abord un ravissant petit Wouwermans, la Chasse au lapin. Sur le premier plan est un cavalier monté sur un cheval blanc lancé au galop à la poursuite d'un pauvre lapin non moins vigoureusement poursuivi par de bons chiens de chasse. Une dame accompagnele


cavalier,et dans*la plaine on aperçoit d'autres chasseurs. Dans cette petiteperle, on rencontre réunies toutes les qualités qui distinguent ce maître si aimé et si recherché. — À côté sont deux tableaux d'Orame-. gancknon moins estimables : l'un est un Passage du gué, effetde soleil couchant; l'autre, son pendant, représente des vaches et des moutons dansune prairie gardés par des pâtres, effet du matin. — De J. Steen, sontaussi deux petits tableaux d'une qualité tout exceptionnelle : l'un représentel'intérieur de l'atelier du peintre occupé à donner des conseils à une jeune personne qui, en l'écoutant, taille son crayon; l'autre est l'intérieurd'une ferme. — François Mieris, ce maître si rare, y est aussi avantageusementreprésenté par une gracieuse composition : c'est une jeune femmevêtue de satin blanc qui, accoudée sur une table, écoute uuevieillefemme du peuple, sans doute sa confidente,qui lui parle avec animation.— Son pendant est un Guillaume Mieris d'une qualité supérieure; il représente un vieillard qui offre une bourse très-rondelette à une jeune fille qui la repousse. — Le Banquet des dieux, par Poelinburg, estd'une couleur harmonieuse et d'un fini précieux. — L'intérieur, de Piètrede Hooghe, représentant une mère qui envoie son enfant à l'école,coDduit par une suivante, est aussi d'une couleur agréable et d'uneffetpiquant. — Le Yan der Neer et le Yan Bergen sont aussi deux jolis tableaux. — De Yan der Heyde, on admire un petit intérieur de jardin orné d'un kiosque et de statues. — Un beau,paysage de Glauber ornede ligures, par G. de Lairesse, mérite aussi une attention particulière,ainsi que deux jolis petits tableaux, l'un de Breughel, l'autre de Bautet Baudoin. — On remarque encore deux des pins beaux tableaux de Fyt : l'un représente des paons et des lapins, l'autre est un tableau dechasse. Tout y est rendu avec une vérité admirable, et l'exécution ne laisserien à désirer, tant la touche en est franche et spirituelle. — Viennent ensuite un Taureau de Klomp -—un Intérieur de Yan Herp — un Corpsde garde de Palamède — uu Effet de neige de Molenaer — un Intérieur de cuisine d'Adrien de Paepe — un Yander Does — un Stop et autres excellents maîtres d'un ordre plus,ou moins recherché, mais toujoursbien choisis. Enfin, nous avons admiré un séduisant Murillo d'une couleur blonde, c'est-à-dire du meilleur tempsdu maître. 11représente Saint Philippe de 'Neri. Le saint est agenouillé, élevant par la prière son âme à Dieu. Dansle ciel sont le Christ et la sainte Vierge. — Puis, une grande bataille diversement attribuée : les uns la croient de Salvator, les autres


— 128 — du Bourguignon; nous penchons pour cette dernière attribution. Quoi qu'il en soit, c'est une page magnifique et digne de Saivator. Dans cette composition, d'un style mâle et énergique, la fureur est à son comble, À.son tour, le vainqueur est menacé d'être vaincu: la valeur le dispute à la valeur. C'est un combat acharné, rendu d'autant plus saisissant qu'il est exprimé par un pinceau dont la touche est forte et vigoureuse. — Mais l'un des chefs-d'oeuvre sur lequel les yeux se reposent avec bonheur, c'est le beau portrait de la marquise, par M. Coignet. L'ordonnance en est entendue d'une manière admirable, et son ensemble est des plus harmonieux. Il est placé dans le grand salon de l'hôtel, un salon LouisXVI des plus magnifiques qui soient à Paris.

CABINETDE M. BURAT Ancien élève de l'École polytechnique, économiste distingué, M-Burat possède cette espèce d'amour qu'inspire toujours aux vrais artistes tout ce qui porte le caractère de la perfection. Le charme naturel qui l'attire vers les productions du génie fait ses déliceset multiplie ses connaissances dans les arts. Nousavons dil ailleurs que les anciens peintres possédaient leurs collections de tableaux, comme les hommes de lettres leurs bibliothèques. M. Burat possède l'une et l'autre, mais c'est au milieude toute une génération de peintres charmants qu'il se livre à ses travails littéraires. Les ravissantes productions de notre école sont celles qu'affectionne particulièrement M. Burat. Le choix en a été fait avec beaucoupde discernement : c'est d'abord, par Lancret, deux ravissants tableauxon portraits historiques. L'un représente Louis XV, sous le costumede pèlerin, assis sur un tertre à l'ombre des arbres d'un poétique paysage; non dans le costume des humbles et pieux pèlerins qui, après mille privations, arrivent en Terre-Sainte, mais de ceux qui, vêtus de satin,se rendent à Cythère. — L'autre est un Joueur de basse qui, à l'ombre des bosquets d'un parc, écoute avecravissementles accords de son instrument. Délicieuse production dans un style bien différent : l'une, remplie de lumière et de gaieté; l'autre, vigoureuse et mystérieuse, mais toutesdeux séduisantes. — Par Watteau, Mézetin, fièrement drapé dans sa cape, regarde par-dessus l'épaule deux jeunes femmes mollement assises sur


— 129 — l'herbe.— Du même, Mézetin berger, son pendant, Scapin berger, toutes trois gracieuses fantaisies pleines d'expression et de poésie. — Par Debucourt,une Fête de campagne égayée par de grotesques épisodes. — Par V'ernet,Paysage dans lequel un torrent bouillonne entre des roches escarpées,puis devient une paisible rivière.. Des ligures de pêcheurs — Par spirituellementtouchées animent ce bon tableau du maître. monument . Yallin,nonloin d'un élevéau dieu Pan, auquel une jeune femme etun jeune homme offrent des fruits, et sur le premier plan, est couchée une bacchante entourée d'enfants. Aimable composition que rehaussent encore une. jolie couleur, une touche grasse et spirituelle. —Par Subleyras,qui est incontestablement une des véritables gloires de la France,qui semble ne s'en être jamais aperçue, deux jolis sujets tirés des contesde La Fontaine : l'un l'Ermite, l'autre la Courtisane amoureuse. Subleyras a traité ces deux jolis et ravissants tableaux en peintre d'histoire; leur ordonnance a de la grandeur, et quoique la touche en soit précieuse,elle est large et savante; mais ce qui complète la valeur de cesdeuxperles/c est une couleur harmonieuse, vraie et surtout agréable. —De Drolling, une Cantatrice. Elle est vue dans son appartement parune fenêtre ouverte; près d'elle un jeune homme l'accompagne delà flûte.Dejolis accessoires finementtouches donnent à ce tableau, composé dans le goût des Hollandais, un attrait particulier.—Deux autres tableauxde ce maître méritent aussi d'être cités : l'un, un homme qui donneunelettre à porter à un petit garçon, est d'un joli effet; l'autre, un ouvrierà table qui trinque avec une femme, n'est pas moins piquant. — Un petit tableau de Demarne mérite aussi une attention particulière; il représenteune Famille de fermier, occupée à des soins divers. —Par Fragonard,une poétique composition : leSonge du guerrier. — Une jolie esquisse: la Visite à la nourrice.— Puis, trois Amours, sont autant d'agréables productions.—Par Loutherbourg, une marine, soleil couchant.La notice du salonde '1771porte : Embarquementpour un régal à bordd'un vaisseaude guerre.— Du même, YAgneau chéri.Sur un tertre, prèsd'un ruisseau, une jeune bergère agenouillée aide son petit agneau à teter sa mère, tandis qu'un petit garçon donne à manger à celle-ci pour ja faire tenir en' repos. Une couleur agréable, une touche facile, se remarquentdans ces deux ravissants tableaux, qui ne manquent ni de poésieni d'éclat.—Par Hubert Robert, Adoration des mages. Dans une étableconstruite sur des ruines, le divin Enfant est adoré par les mages. — Une rue en escalier aboutissant à un lavoir où des blanchisseuses g


— 130 — sont au travail. — Une Inondation dans des ruines. Une imaginationvive, une touche ferme, savante et libre, distinguent les oeuvres de Robert, et toutes ces qualités se rencontrent dans ces trois jolis tableaux. —Par Taunay, la Partie de billard. — Eliézer et Bébecca.— Les Oiesdu frère Philippe. On remarque dans ces tableaux une couleur harmonieuse,un pinceau moelleux, qui semblent n'appartenir qu'à ]'école hollandaise.— Par Lenain, deux tableaux : l'un, Intérieur de paysans. Une femme debout, la quenouille et le fuseau en mains, semble s'entretenir de choses agréables avec un hommeassis près d'une table sur laquelle il déposeun cruchon de vin dont il a rempli une tasse d'argent qu'il tient à la main, Peu de peintres ont mieux caractérisé leurs productions et donné plus de vie à leurs figures que ne l'a fait Lenain dans ce tableau. — Le Cabaret. Une femme tire d'une barrique du via qu'elle distribue à des pratiques qui l'entourent. C'est aussi une intéressante production dece maître. — Par Boilly, le Refour de voyage. — Un enfant qui met du rouge sur les joues de sa mère. Ces petits tableaux rappellent, pour la suavité du pinceau et leur belle harmonie, l'école hollandaise; mais la touchey a plus de largeur. — Par Lantara, Une matinée. — Un'Château sur te bords d'une rivière, effet de soleil couchant. — Deux petits paysages, Matin, et Soir. — Par Ëisen, le Reçu de la lettre, et la Réponse.— h Partie de dés, trois gracieuses productions. —De Simon Youet, la Toilette de Vénus.Ce tableau se distingue par un dessin bien senti, une grande vivacité de couleur et d'expression. — De Lagrenée, des Baigneuses.— De Berret, des Vachesau pâturage. C'est une des belles productionsdu maître. — Par Casanova, un Champ de bataille. — Par Sweback, un Campement.— Par le baron Regnault, la Volupté. —DeVien, Offrawk à Bacchus. — De Santerre, une Femme pliant une lettre. — De lluct,lu Lecture pendant le travail. Ce tableau est digne de Boucher pour sa fraîcheur de coloris. — De Tremolière, Âgar dans le désert. Les ouvrages de ce maître sont extrêmement rares. — Triomphe de Bacchus, par Natoire, composition capitale. — De Jeaurat, l'Intérieur d'une maison bourgeoise. Un joli effet, une touche spirituelle, recommandent ce petit tableau. — Par Chardin, un gobelet d'argent et des pommesfraîches comme la nature. — Des accessoires de cuisine non moins bien exécutés. •—Par J. B. Leprince, Corps de garde russe.— Vuedes bords de la I\èm aux environs de Saint-Pétersbourg. —De Séb. Bourdon, des Soudure jouant aux cartes sur un tonneau. Ce tableau réunit toutes les qualités que l'on admire et qui distinguent les ouvrages de ce maître en ce


— '131 — p-enre.—Puis encore, du même peintre, une petite Sainte Famille.—Le Renardquiprêche, par Oudry. — De Jouvenet, Jésus-Christ descendude la croix et étendu sur un linceul, est une oeuvre capitale. Par Senave, un Concert dans un atelier de peinture. La composition dece tableau est bien entendue, les figures ont du mouvement, et l'exécution est du meilleur faire du maître, dont M. Burat possède encore le Maréchal-ferrant. — Nous appellerons aussi l'attention des amateurs sur les ouvrages de Machy, Robert Fleury, Yestier, Granet, Parrocel, Leprince,Bertin, Veughel, de Bar, Naigeon, Lemoine ; puis, sur une Vuedu pont Notre-Dame, signée Raguenet. Enfin, sur de bons portraits parLépicié; celui d'une vieille paysanne. — Par Danloux, portrait de M"0 Nozières. — Par Rigaud, celui de Louis XY enfant. — Par Natticr, le portrait de Tocqué. —Par Dulin, portrait historique de M"11'de Châtcauroux. — Par Théolon, portrait d'une femme âgée, et d'autres portraits encore. Nous terminerons cette suite de jolis maîtres l'rauçaisen mentionnant un beau dessin de Greuze, étude faite pour l'exécutionde la Madeleineque l'on voit dans le cabinet du marquis Maison. Parmiles maîtres flamands que possède M. Burat, nous citerons de Philippede Champaigne la Mort d'Abel, compositioncapitale et dramatique; puis, par le même, un beau portrait de Barbreau, théologien, gravépar Grignon. — Une charmante Annonciation, par Poelinbùrg. — UneVuedu Capitole, par van Yitelli, le peintre le plus exact, le plus scrupuleuxde tous les artistes qui ont traité son genre. — Enfin, de beauxbronzes,quelques marbres gracieux et de bon style, tels que : une Cérès,par Falconet ; — une Nymphe, par Thierry, et autres, terminent l'ensemblede cette charmante collection, et témoignent du bon goût de celuiqui a présidé à sa formation.

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CABINETDE M. LE COMTEMAISON

Le goûtdes belles productions artistiques semble inné dans la famille du maréchal Maison. Nous avons cité la collection du marquis, son fils aîné,commel'une des plus remarquables de la capitale. C'est de celle du comteque nous nous occuperons aujourd'hui. A.prèsavoir servi avec honneur dans nos armées, M. le comte Maison, dansle calme de la retraite, demande aux beaux-arts les doux instants


— 132 — de loisir qu'ils procurent à ceux qui les comprennent et dont l'âme sensible s'enthousiasme à la vue d'un chef-d'oeuvre. La grande peinture est celle qu'affectionne M. le comte Maison. Pour lui plaire, il faut qu'un tableau possède un grand caractère, une touche fière, un coloris vigoureux: c'est dire que sa collection se composeprincipalement des oeuvres de haut style. En effet, l'école espagnole offre le principal intérêt de ce remarquable cabinet, qui compte cinq Murillo, exécutes dans les différentes manières qui.caractérisent les phases de son talent. — De sa manière blonde on admire deux ravissants tableaux faisant pendants. Les sujets en sont mystiques mais gracieux: ce sontdes paysages montagneux. Dans l'un on voit, sur le premier plan, l'Enfant Jésus à genoux devant un agneau qu'il caresse. Au second plan estle Jourdain, sur le bord duquel saint Jean baptise le Rédempteur. — Dans l'autre, entouré de moutons, l'Enfant-Dieu, assis sur une pierre, semble invoquer le ciel, vers lequel il élève ses regards avec ferveur. A quelque distance, on aperçoit des anges descendant une montagne et poussant devant eux de nouvelles brebis. Toutes les qualités pittoresques quidistinguent le talent de Murillo sont empreintes dans' ces précieux tableaux : grande simplicité dans la composition, grâces enchanteresses dans les figures; le moelleux, le flou du pinceau, tout s'y trouve. De sa manière vigoureuse, c'est un tableau capital, Saint Thomasde Villeneuvedistribuant des aumônes à un religieux agenouillé devant lui, ainsi qu'à des pauvres qui l'entourent. Cette composition est exécutée dans la manière vigoureuse du Caravage, mais le pinceau délicat de Murillone saurait se méconnaître dans la tète-du religieux agenouille On y rencontre surtout une vérité de couleur, une noblesse d'expression, enfin le charme qui caractérise les oeuvres de Murillo, et les place au premier rang dans nos galeries. .Puis viennent une gracieuse figure de l'Enfant Jésus presque grande comm&.nature. Le divin Enfant' est appuyé contre une balustradeet tient un lis à la main. Ce précieux tableau est d'une suavité de couleur tout à fait corrégesque. — Une Assomption de la Vierge, esquisse ravissante de couleur. — Deux vases appelés alcarazzas, faisant pendants, études touchées avec une franchise et une vérité de tons tels, qu'ils sont de vrais trompe-l'oeil. Enfin, dans l'école de Murillo, deux saintes faisant pendants, l'une Sainte lïuphine, l'autre Sainte Justine.—Le divin Morales n'est pas moins bien représenté. Le comte possède de ce peintre deux tableaux fortre-


— '133 — marquables.L'un, Saint Jérôme en prière, les mains jointes et appuyées sur une tète de mort, les yeux levés an ciel, est saisissant d'expression et de sentiment religieux, Le, fini précieux de son exécution, l'harmonie desa mystérieuse couleur, en font une oeuvre hors ligne du maître. — L'autreest un Ecce Homo non moins admirable que le précédent. Du grand coloriste Velasquez sont aussi quatre productions pleines d'intérêt.D'abord deux magnifiques tableaux de salle à manger. L'un représente un singe placé près d'un panier rempli de fruits et de fleurs — L'autre nous fait voir un Amour qu'ilgaspille tout à son aise. qui renverseune statue et un autel dédiés au dieu Pan. Les fleurs qui les ornaientsont répandues à terre. Uni1couleur,brillante, une mâle énergie, un puissant effet, joints à une touche vive et spirituelle, justifient la haute réputation de ce grand peintre si apprécié aujourd'hui. — Deux autrespendants, dont la composition est fort- originale : ce sont des paniersemballés,prêts à être expédiés, à l'anse desquels sont attachés, à l'unun petit, coq, à l'autre des pigeons et un lapin. On lit en espagnol sur l'adresse posée sur la toile qui couvre l'un des paniers : «Peint et offertà don Mariano Nassi. » — Les mêmes qualités recommandent aussi ces deux charmantes productions. — Un beau tableau d'Àlonzo Cano mériteaussi une attention particulière. Il représente un saint agenouillé devantl'Enfant Jésus qui, une brandie de lis à la main, semble écouter sesprières. Les expressions sont très-naturelles, le style en est élevé, le colorisagréable. Par le même, deux esquisses : l'ange destructeur et l'angede bon secours sont exécutés de main de maître. — D'Orrente (Pierre),des pâtres se disposant à faire abreuver leurs troupeaux. Ce que l'on admire dans ce tableau, c'est son exécution et son coloris. — Nousciterons encore de cette école, par Lopez (Pierre), un joli petit tableaureprésentant la Yierge et son divin Fils, devant lesquels sont en adorationsaint Antoine de Padoue et un ange. — Par Lopez (Joseph), Sainte Barbe. — Par Antolinez de Sarabia, paysage qu'animent un pâtre et des moutons. — Par Bernard Peluvus, une VieilleFemme qui fa- — Par Viso, la Fuite en Egypte et son pendant, le Massacre clés innocents.— ParMoello de Mariano, l'esquisse du plafond d'une église deCadix.—De l'école de Zurbaran, Sainte Catherine d'Alexandrie. — Plusieursesquisses, par Gonzalès Yelasquez. Enfin deux beaux tableaux de Heurs.— Une très-hella. esquisse du portrait de Charles III, roi d'Espagne, dont le tableau terminé est dans le Musée de Madrid, et autres.


— 134 — L'école flamande est aussi dignement représentée dans cette collection par une belle Sainte Famille de Rubens. La vierge Marie, assise, soutient dans ses liras son divin Fils, et le presse avec tendresse contreson sein. Leurs regards, pleins de douceur angélique, sont tournés du côté des spectateurs. Saint Joseph, placé un peu en arrière, ne reste point étranger à l'action. Ces ravissantes figures, vues à mi-corps, joignentà la beauté de la couleur un ensemble agréable et une exécution parfaite. Viennent ensuite, du chevalier Bredel, deux chocs de cavalerie, oeuvre capitale de ce maître. — Deux tabagies, par ITemskerk. — Un Saint Sébastien, par Gérard Honthorst. — Plusieurs Franck Floris. — Un petit gothique; enfin quelques tableaux dans le goût de Wouwcrniaiis,de Teniers, etc. Parmi les maîtres français se trouve un tableau fort remarquable, quoique le nom du peintre nous soit inconnu. Il offre une réunion d'hommes de lettres assis autour d'une table pour écouter la lecture d'un manuscrit que Fauteur débite avec un ravissant entrain. On croit reconnaître parmi les assistants Panard, Yadé, Piron. •— Peu de peintures offrent plus d'animation, d'expressions'mieux senties, de touches plus spirituelles. — Puis un petit tableau d'un peintre et graveur peu connu, et qui mérite de l'être davantage : nous voulons parler de Chaperon. Le tableau du comte représente des Amours qui jouent avec des chèvres. — Enfin les gracieux portraits de madame la comtesseMaison et de madame la baronne de Mackau, sa fille, par Flandrin, portraits qui ont. eu un si juste succès à l'exposition de 1859, et qui sont undes plus beaux ornements de cette collection remarquable. IïousiN Déon.

CABINETDE M. L. VIARDOT M. Yiardot, qui a visité tous les musées de l'Europe, sur lesquelsil a écrit une série de petits livres très-intéressants, a formé une collection peu nombreuse, mais choisie, où l'on rencontre des exemplaires distingués de plusieurs écoles. Sa propension première a été pour l'école espagnole, qu'il connaîtsi bien et qu'il a contribué à faire connaître en France. Aussi Velazqnezet


— 135 — Riberase font vis-à-vis aux deux bouts de la galerie construite en annexe à la charmante maison de la rue de Douai. Le Ribera est un vaillant Philosophe, à mi-corps, signé: Juseppe de Ribera,Espannl ; le Vclazquez est une mignonne infante d'Espagne, en buste aujourd'hui, mais probablement découpée dans une toile où la — par le sabre de quelque jcan-jean vandale, en figureétait entière train de conquérir l'Espagne et ses trésors. Un sec ;nd Yelazquez est Xétude—ouune esquisse —d'un desbuveurs du célèbre tableau les Bibadofes,du Musée de Madrid. — Point de Mmïllojusqu'à présent. Il en viendra. Où sont Yelazquez et Ribera, Murillo ne peut manquer. Mais lesbeauxMurillo, les purs, sont rares. On le voit bien par ceux que le Louvrea si chèrement acquis de la collection Soult, et qui sont repeints duhauten bas. Les italiens ne sont pas moins difficiles à trouver en originaux de bonne conservation, et, pour représenter cette école qu'il affectionne, M.Yiardotne possède qu'une copie de Raphaël, de la Sainte Famille, deloi 8, du Musée du Louvre. Mais cette ancienne copie, en petite proportion,est excellente. On est. très-heureux d'avoir ainsi le souvenir exactd'un chef-d'oeuvre. Peu de flamands: un paysage de P. Bril, une Singerie de ïeniers et desPerdrixde Jan Fyt. Il faudrait Rubens et van Dyck. Cesont donc les hollandais qui composentprincipalement la collection de M. Yiardot, quoiqu'il ait traité .assez lestement dans ses écrits le style de l'école hollandaise. Rembrandt s'en est bien vengé, puisqu'il montrelà un de ses vieux Rabbins, grincé dans sa barbe grise, et les deux mainsappuyées sur son bâton. Plusieurs fois Rembrandt s'est servi de cottebonne tête caractérisée, fine et énergique, par exemple pour le Mardochéede son eau-forte. La galerie de Turin possède aussi un portrait du môme homme, en buste court, et sans mains. Le tableau de M.Yiardot est d'une couleur dorée et d'une expression très-saisissante. AprèsRembrandt, Gérard Dow, son élève, dans un exemplaire assez singulier,et que les malins de Paris ont hésité à reconnaître pour original, à ce qu'on dit; Saint Jérôme, torse nu, coupé à mi-corps, dans le cintred'une fenêtre. Il a été importé en France par un marchand d'Amsterdam,M. de Gruijter. Il a une signature parfaitement incontestable, outre que le maître s'y découvre, surtout dans les accessoires, par exemple dans le pot de fleurs posé sur l'appui de la fenêtre. C'est précieux, curieux,.savant,un peu mince, pas attrayant, mais vrai.


— 136 — Hobbeina, oui! c'est rare. Un petit paysage, avec une belle signature, l'M du prénom accolé à l'H du nom. Et, en pendant à ce petit bijou, un bijou de Jacob van Ruijsdael, le Champ de blé, peinture lumineuse, blonde, fine, avec tout le grain d'une touche spirituelle, et magistrale. Première qualité du grand paysagiste hollandais, dont M. Yiardot possède encoredeux auires oeuvres, un paysage sévère et un peu sauvage, clansle style d'Everdingen, et une vue de pays plat, dans le genre des paysages de Philip Koninck, l'élève de Rembrandt. Quelques amateurs attribuent même ce tableau à Koninck, mais il a le monogramme de Ruijsdael,le grand R auquel sont accolésle J et le v. Il ne faut pas oublier que Ruijsdael, à une certaine période, fut influencé par la manière de Rembrandt et qu'il a fait un certain nombre de paysages panoramiques, très-analogues à ceux de Philip Koninck, par exemple des Blanchisseries d'Overveen, dont on voit des répétitions à La Haye, à la galerie Suennondt, d'Aix-la-Chapelle, etc. Et justement, dans le paysage de M. Yiardot, c'est cette même blanchisserie d'Overveen qu'on aperçoit sur la droite, et au-dessus, à l'horizon, le clocher de Baarlem. Outre le monogramme et la facture même de l'oeuvre, le sujet, familier à Ruijsdael, confirme donc l'attribution du tableau à ce maître. Une rareté d'Aalbert Cuijp : le.Mangeur d'huîtres, intérieur de famille hollandaise. Àalbert n'a guère fait d'intérieurs, et peut-être n'en citeraiton pas d'autre que celui-là, mettant à part ses intérieurs d'écurie, où,à côté des chevaux, il y a souvent un ou plusieurs personnages. Au-dessus d'une demi-porte, à droite, paraissent deux hommes qui vont entrer, e! qui sont les portraits d'Aalbert lui-même et d'un" autre peintre, — van der Helst peut-être; ça lui ressemble. Le tableau est signé: -4. Cuijp; de la seconde manière, par conséquent. Âartvan der Neer semble être une des passions de M. Yiardot, quia réuni trois ou quatre tableaux de ce maître : un Effet d'hiver, très-important et superbe; un Effet de lime, en hauteur, et un autre petit Effet de lime, dans une harmonie exquise. Tous ces tableaux portent le double monogramme AV et DN superposés. La récolte de signatures instructives pour l'histoire de l'art est abondante chez M. Yiardot. Ainsi, un grand Intérieur d'église est signé A. DELORME,1660, Cet Anton Delorme, qui rappelle beaucoup Emmanuel de Witte et presque Aalbert Cuijp, est assez inconnu en France, Ses tableaux d'ailleurs ne sont pas communs. Nous en avons noté un dansla GalerieSuennondt. On en trouve encore un à la galerie Six d'Am-


— .137 — sterdam,:signé et daté 1657; un au musée de Munich,signé et daté 1642; deux au musée de Francfort-sur-Mein, signés et datés de 1643 et de 1646.M. Clément de Ris en signale un, au musée de Grenoble, signé et daté 1667.'Le peintre aurait donc travaillé pendant une trentaine d'années. Il a quelquefoisemployé pour ses figurines Palaraedes (suivant van Eynden), Ochtervelt (dans la peinture de M. Yiardot), et même le jeune Àdriaan van de Yelde (dans le tableau de M. Six). Un de ses intérieurs d'église fut vendu SOOflorins à la célèbre vente Braamcamp, en1771: c'était cher pour l'époque; il y en avait un aussi, suivant le catalogue,à la vente du cardinal Fesch. Autremaître rare et presque inconnu: Otto Marseus, 1660; il a signé ainsiuntableau de plantes et d'insectes, très-énergiquement peint. Le muséede Berlin possède de ce maître une peinture signée Otlio Marseus van Schrieckfec. ; dans le catalogue de la collection Hausmann, formant le muséede Hanovre, on trouve deux autres Marseus, l'un daté 1675, l'autre 1677. Si ces dates sont authentiques, M. Waagen se tromperait donc en donnant, dans son Catalogue du Musée de Berlin, 1673 commedate de la mort de Marseus. Au Musée de Brunswick encore sont deux tableaux de plantes avec serpents,oiseaux et insectes, l'un signé Otto Marseo, 1662. Le catalogue de ce musée appelle le peintre « Marcellis, Otto van Schrieck, surnommé Snûffelaer» (le Curieux, en hollandais), et donne, commeM. Waagen, les dates1613-1673. Abrahamvan Borssum, celui-là.encore qui le connaît ? M. Yiardot a de luiun excellentpaysage, avec de l'eau et des canards, et une belle signatureoù l'A, le Y et le B sont accolés en monogramme, dans la même formeque la signature dont nous avons donné Findication Galerie d'Arenberg. Hiob(Job) Berckheyden, frère de Gerrit, et connu, comme lui, par se;; vues architecturales, a fait aussi des intérieurs avec scènes familières, dansun style étrangement lumineux, qui rappelle les effets de Pieter de ïïoochet de van der Meer de Delft. Nous avions signalé une de ces compositionsspirituelles au-Musée de Rotterdam. M. Yiardot en possède une autre, avec quatre personnages et le monogramme HB accolés. Kalfn'a presque jamais signé ses tableaux; en voici un avec la signatureentière, en lettres romaines: Intérieur de chaumière, avec les accessoireshabituels au maître, un morceau de viande pourpre, des chair (Irons.et autres menus ustensiles de ménage. Touche fine et beau coloris-


— 138 — Puis, voici un grand paysage d'Anton Waterloo, dont les tableaux sont si rares : Dessousde forêt, avec des animaux passant un gué; en bas à droite, les initiales A et W. Puis, un paysage de Pieter Molijn le vieux, Chemindevant une ferme, avec son monogramme, le P dressé eu étendard sur l'M. Puis, une marine de Willem van de Velde, avec les initiales W. V. V. Puis, un portrait de Gaspar Netscher, la Femme au perroquet, avec le monogramme CN accolés, le G pour Caspar. Puis, un petit portrait d'homme, parTerburg; un petit Buveur d'Adriaan Brouwer; un paysage avec animaux, par Berchem: un petit paysage de Poelenburg; une vigoureuse étude de paysage par Reynolds, le graveur anglais, etc. . Un paysage récemment entré dans la galerie est encore très-énigmatique. Il porte un faux monogramme de Jacob van Ruijsdael, sous lequel paraissent être d'autres lettres qui pourraient faire Cornelis Dekker; mais ' cependant la peinture est bien plus claire que dans les Dekker ordinaires. Quelques connaisseurs se hasardent à nommer ,T.Looten,qui fut un imitateur de Hobbema; et pour moi, je crois que le tableau est de J. Rombouts, qui a aussi des analogies avec Hobbema et avec Jacob Ruijsdael. On voit combien l'étude des tableaux est amusante, puisqu'elle excite tant de suppositions. Un portrait de femmeenbuste de grandeur naturelle, est assez difficiles attribuer. On le donne quelquefois à Nicolaas Maes ; pour nous, il est de Cornelis Janson van Ceulen, qui a peint, en Hollande et en Angleterre, tant d'excellents portraits, assez rapprochés de ceux de van Dyck. M. Yiardot l'a acheté en Angleterre précisément, et pas cher; ce qui n'empêche qu'il serait admiré même au Louvre. Il y a encore quelques autres tableaux plus ou moins attrayants dans cette collection vraiment artiste, et de beaux dessins, sans compter des oeuvresde l'école française moderne : les portraits de M. Yiardot père et de sa femme,peints par Prud'hon, et qui ont paru à l'Exposition du boulevard ; la précieuse esquisse de la Francesca de M. Ary Scheffcr, dont M. Viardot fut l'ami, etc., etc. W. Bùuger. '


— (39 — CABINETDE M. LE BARONCORVISART Le nom de M. le baron Corvisart se rattache à une des plus belles ventes de tableaux modernes qui aient été faites depuis vingt ans. Après avoir vendu les chefs-d'oeuvre de MM. Delacroix, Decamps, Meissonnier,etc., qu'il possédait, M-. le baron Corvisart, dont le goût pourles bons tableaux n'avait pas changé, malgré le moment de caprice quilui avait fait livrer sa collection au hasard des enchères publiques, s'est aperçuqu'il ne pouvait pas vivre sans avoir sous les yeux quelques lionsouvrages de ses peintres favoris. Il a donc racheté des tableaux et il a forméun nouveau cabinet, qui, sans avoir la valeur et le mérite du premier, suffit encore pour satisfaire l'amateur le plus difficile. M.le baron Corvisart ne possède qu'un seul tableau ancien, qui est, bienentendu, de l'école française, qu'il a toujours préférée aux autres: c'estun magnifiqueportrait de femme, de grandeur naturelle, en négligédu matin, enveloppée de mousselines et de dentelles : toute la grâceet toute la volupté du dix-huitième siècle; il faut y reconnaître le pinceau de Boucher, si ce n'est celui de Drouais, ou le pinceau de Drouais,si ce n'est celui de Boucher. Ces deux peintres des séductions fémininessemblents'être associés pour produire cette ravissante peinture. M.lebaron Corvisart, qui a tant d'esprit et du plus fin. dit en parlant de ce beau portrait : « Peu m'importe de savoir qui l'a fait; je sais seulementque c'est un chef-d'oeuvre. i Il y a un autre portrait qui ne le cède pas à celui-là, sous le rapport de l'exécution : le portrait de l'illustre premiermédecin de Napoléon 1erest à coup sûr un des meilleurs que Gérardait faits; il est daté de 1806, à l'époque où Gérard avait presque du génie et tenait à honneur de ne signer que des oeuvres consciencieuses,d'un dessin correct et d'un coloris vigoureux. Nous ne trouvons plus de tableau de Decamps dans le cabinet de M.lebaron Corvisart, mais deux grands dessins au fusain, qui sont de véritables peintures : la Fontaine de Forli et un Village de Provence. Quelcontraste entre ces deux sujets et ces deux natures! Ici, des murs de pisé calcinésau soleil du midi et perdus dans un désert de poussière, l'aspect morne et attristant de la misère humaine; là, des maisons harmonieuseset pittoresques animées par les rayons d'un ciel lumineux, et toutela poésie de la nature italienne. Auprès de ces merveilleux dessins, les couleurssont ternes et uniformes: aussi, le propriétaire a-t-il eu soin


— 140 — de ne placer à côté d'eux que des tableaux de nature morte, des fruits et des légumes que l'art du jardinier aurait de la peine à créer plus appétissants: des abricots, par Saint-Jean; des pêches et une imposantecitrouille, par Philippe Rousseau. Cedernier peintre a posé magistralement sur une table un verre de vin du Rhin, avec un couteau et un citron, que David de Heem lui envierait. M. le baron Corvisart était..l'ami de ce grand maître de l'école de Lyon,-Saint-Jean, dont les tableaux sont presque tous allés en Hollande et en Angleterre. Il garde précieusement, commesouvenir de cette amitié pour l'artiste qu'il regrette, les deux chefs-d'oeuvre qu'on connaît sousle nom des Oranges de Malte et du Bouquet de Roses. Un autre peintre de nature morte, Berenger, devait à ce généreux protecteur les premiers encouragements accordés à un talent qui n'a pas eu le temps d'arriver à son apogée : on voit dans le salon de M. Corvisart, outre un bon tableau de gibier, d'une vérité et d'une finesse remarquables, un charmant portrait de chasseur, qui prouve que ce jeune artiste ne se fût pas bornéà peindre des lièvres et des perdrix pendus au croc. A côté des trophéesde chasse de Berenger, les Coqs et Poules de Jacque sont bien faits pour trouver des perles dans le fumier de leur basse-cour. Un paysage et une figure de femme, par Diaz, nous laissent hésiter sur le genre que ce fécondcoloriste devrait choisir: mais, commela couleur est de tous les genres, il doit exceller dans tous ceux qu'il essaye successivement ou simultanément. Voici un Marais en Sologne: c'estla solitude, c'est la fièvre, c'est une nature pauvre, malfaisante, redoutée, Voilà vas Andromède, c'est-à-dire le prétexte de montrer sans voilesun beau corps de femme, avec tous les reflets de la lumière glissant sur des formes rondes, moelleuses, enchanteresses. Quant au Persée et au monstre, l'un et l'autre se valent, mais on les oublie ou plutôt on ne les regarde pas. Encore deux paysages demaîtres : la Clairière, par Dupré; la Sortie de la forêt de Fontainebleau, par Rousseau, deux manières différentes pour arriver à un résultat identique : la représentation d'une scène delà nature, scène réelle dont les arbres, les ciels et les terrains font les personnages,-qui vivent d'air et de lumière. Alfred de Dreux n'est pas à la hauteur de ces deux grands paysagistes, mais ses Chevaux libres en Irlande se vendraient trois ou quatre fois plus qu'ils n'ont coûté à leur intelligent possesseur, car la mort d'un peintre donne à ses oeuvres le prix qu'elles doivent garder. Un petit cadre de Couture, Horace et Lydie, en dit presque autant que


— Hl

l'Orgieromaine, sur un sujet que l'auteur a traité en archéologue. Mais il faut détourner les yeux de tout le reste, pour les arrêter... sur deux vaches, celle de Troyon et celle de Brascassat. qui sont en présence et qui semblenttrès-satisfaites que celle de Paul Potter ne soit pas là pourleur faire tort. Ce sont certainement les deux plus belles vaches que la peinturemoderne ait produites: l'une est fauve, l'autre est tachetée de noir; l'une, en plein soleil, remplit seule, pour ainsi dire, un gras pâturageémailléde fleurs ; l'autre est accompagnée de son bouvier, qui la conduitaux champs à travers les brouillards du matin : c'est la Normandie,c'est la Bretagne. La vache de Brascassat ressemble à une page de Buffon,la vache de Troyon à une églogue de Brizeux. P. L.


LISTE ALPHABÉTIQUE DES MEMBRES DE L'ACADÉMIE DE PEINTURE ET DE SCEPïïllil sonorisine(1"fév.tGiS)jusqn'h sa suppression (l ! Depuis (Saoût1703)

Adam aîné ( Lambert-Sigisberl), sculpteur, né à Nancy; -j- 59 iiiis. 13 mai 1759,— Acad. 25 mai 1737. Adamle cadet (Nicolas-Sébastien),né à Nancy; f 77 ans, 27 juin 1778.Acad. "26juin 1762. Affry (Louis-Auguste-Augustin,comte d'), colonel de la garde suisse, né à Versailles; f en Suisse, 80 ans, 1793.-—Ass. libre, 10avril 1779. Agar (Jacques d'), peintre de portraits, né à Paris; -j-à Copenhague,76ans, 1716.— Acad. 3 août 1675; exclu commeprotestant, 31janv. 1682. Aguesseau (Henri-Cardin-Jean-Baptiste,marquis d'), né au châteaude Fresnes; -f 80 ans, 1826.—Assoc. libre, 1" février 1782; depuis, membrede l'Académiefrançaise. Allegrain (Etienne), peintre de paysage, père de Gabriel, né à Paris; f 83 ans, 1" avril 1736.— Acad. 4 déc. 1677.

(1)LesavantM.L. Dussieuxa publiépourla premièrefois,en 1S40,la listechrodesmembresde l'ancienneAcadémiede peintureet de sculpture,dansle nologique son Dictionnaire dela France,dePli.Lebas; il „adepuisperfectionné encyclopédique mo. travail,avecl'aide de M. Duvivier,et il Fa fait reparaître,avecdenombreuses avonsvoulu difications et additions,danslesArchivesdel'Artfrançais,en 1851..Nous en rangeantdans donnerà ce répertoireune formeplus usuelleet plus commode, lesnomsqui le composent. Cen'est donc pas une simpleréiml'ordre alphabétique pressionquenousprésentonsici pourservirauxétudesdel'histoiredel'Art; c'estune nouveauxet descorlistetout à faitdifférentequi renfermebiendes renseignements maisil rectionsimportantes.Nouscroyonsavoirfait un peu plus que nosdevanciers, comme resteencorebeaucoupà fairepourcompléterun ouvragéqu'onpeut considérer la basedetouteespècede recherchebiographiquesur les artistes françaisdesdixsiècles.Nousnoussommesdispenséde suivrele système septiemeet dix-huitième assezobscur,que MM.Dussieuxet Duvivieravaientadopté;maisla d'abréviations, étantmortsà Paris, nousne faisonsmentiondulieudeleur plupartdesacadémiciens décèsque danslecasoùils seraientdécédéshorsde la capitale.On ne connaîtmalheureusement pas pourtouscesartistesla datede leurnaissanceni celledeleurmorti cette dernièreseuleétait indispensable pour fixerle terme,deleur carrièreacadémique; nousy avonsajouté,autant que celanousa été possible,l'indicationdeleur devant Il y a une quantitédelacunesà combler, âge,dumoinsapproximativement. onestforcéde regretterl'absenceoul'insuffisance desdocuments. P. L. lesquelles


— 143 — Ai.legrain (Gabriel), fils, peintre de paysage, né à Paris; -J- 78 ans, 24 février1748.— Acad. 26 sept. 1716. Allegrain (Gabriel-Christophe),sculpteur, fils de Gabriel, né à Paris; — f 85 ans, 17 avril 1795. Acad. 31 déc. 1751. Allou (Gilles),peintre de portraits, né à Paris; f 81 ans, 2 février 1751. -Acad. 27 juin 1711. Amand(Jacques-François),peintred'histoire,né à Paris; j- 39ans, 7 mars 1769.— Acad. 26 sept. 1767. Anguier(Michel),sculpteur, né à Eii; -f-84 ans, 11 juill. 1686; inhumé dansla nef de l'église Saint-Roch — Acad.28 janv. 1668. Anselme(Antoine),abbé de Saint-Sever,né à l'Isle-en-Jourdain(Gers); -j-à Saint-Sever,70 ans, lo mai 1737. — Honoraire amateur, 24 nov. 1708. baron d') — Honoraireass. libre, 30 avril 1785. Anthon ( Arcis (Marcd'), sculpteur, né près de Toulouse; -j- à Toulouse, 87 ans, 26oct.i/39. — Acad. 20 août 1684. Armand(Charles), peintre de paysages, né à Bar-le-Duc; f 85 ans, 18fév. 1720.— Acad. 13mai 1673, Atjiîry(Etienne), peintre de portraits, né à Versailles;-J-à Versailles, 36ans,24juillet 1781. —Acad. 30 sept. 1775. Audran(Claude),peintre d'histoire, neveu de Charles Audran, né à Lyon; f 45 ans, 4 janv. 1684.— Acad. 27 mars 1673. Audran(Gérard),graveur, frère de Claude,né à Lyon; -f-63 ans, 25 juill. 1703.— Acad.31 mars 1674. Audran(Benoît)neveu aine, graveur, né à Lyon; -J-près de Sens, 61 ans, 2oct.1721.—Acad. 27 juill. 1709. Audran(Jean) jeune, graveur, né à Lyon; j- 89 ans, 17juin 1756.— Acad. 30juin1708. Autereau (Louis), peintre de portraits, né à Paris ; -f-25 août 1760. — Acad!24 fév. 1741. Aved(Jacques-André-Joseph),peintre de portraits, né à Douai; f 64 ans, 4mars1766.— Acad. 27 nov. 1734. Bachelier (Jean-Jacques),peintre de fleurset d'histoire,néà Paris; -J-82 ans, 13avril1806.— Acad. 2 sept. 1752. Bailly (Jacques),peintredefleursen miniature,né à Graçay, près Bourges; f 80 ans,2 sept. 1679.— Acad. 30juin 1663. Baldrighi(Joseph), lor peintre de l'infant don Philippe,duc de Parme, né àSlradella;-f à Parme, 80 ans, 1783. — Acad. 26"juin 1756.Baptiste, dit le Romain,peintre d'histoire. — Acad. 7 mars 1648. Bar (Bonaventurede), + 29 ans, 1er sept. 1729. de - Acad.25 sept. 1728. peintre sujets galants; Bardin (Jean), peintre d'histoire, né à Montbard; f à Orléans, 77 ans, 6 oct. 1809.— Acad. 27 mars 1779. Barrois (François), sculpteur, né à Paris; f 70 ans, 10oct. 1726.—Acad. 30oct.1700. Baschi(Charles,marquisd'Aubais, comte de), virtuose, né à BeamwaM», prèsde Nîmes;f 78 ans, 5 mars 1777. — Honoraireass. libre, 26août Wïï,


— 144 — Baudesson (Nicolas), peintre de fleurs, né àTroyes;-f à Rome, 69 ans. 4 sept, 1680.— Acad. 28 mars 1671. Baudesson (François), peintre de fleurs, né à Rome; f 69 ans, 17 mars 1713.— Acad. 5 fév. 1689. Baudet (Etienne), graveur, né à Blois; f 73 ans, 8 jiiill. 1711. — Acad. 26 ocl. 1675. Baudouin (Pierre-Antoine), peintre en miniature,gendrede FrançoisBoucher, né à Paris; -f- 43 ans, 15déc. 1769. — Acad. 20 août 1763. Baugin(Lubin),peintre d'histoire,né à Phhiviers: -f-50 à 56ans. — Acad. 4 août 1651, destituéle 5 janvier 1655. Beaubrun (Henri), peintre de portraits, né à Amboise; f 63 ans, 17mai 1677.— Acad. à la fondation,1" fév. 1648. Beaubrun (Charles de), peintre de portraits, né à Amboise; -j- 8S ans, 16 janv. 1692. — Acad. 2 septembre 1651. Beaufort (Jacques-Antoine),peintre d'histoire ; -j-63 ans, 25 juin 1781. — Acad. 26 janv. 1771. Be.auvab.let(Jacques-Firmin),graveur, né à Abbeville;-J-62 ans, 7 déc. 1797.— Acad. 25 mai 1776. Belle (Nicolas-Simon-Alexis), peintre de portraits, né à Paris; -f 60 ans, 21 nov. 1734.— Acad. 4 août 1703. Belle (Clément-Louis-Marianne), peintre d'histoire, né à Paris; -f- 84 ans, 29 sept. 1806. —Acad. 26 nov. 1761. Bellengé (Michel-Bruno),peintre de fleurs.— Acad. 27 oct. 1764. Bellori (Jean-Pierre), antiquaire, né a Rome;j- 86 ans, février169G.— Conseilleramateur, 8 janv. 1689. Benoist (Antoine), peintre de portraits, sculpteur en cire de LouisXIV. né à Joigny(Yonne);f S6 ans, 8 avril 1717. —Acad. 29 nov. 1681. Bergeret ( Pierre-Jacques-Onésime) , receveur général des finances; j- 70 ans, 21 fév. 1785.—Ass.libre, 31août 1754. Bernard (Samuel),peintre en miniature,né à Paris; -f-72 ans, 24juin 1687 — Acad. à la fondation,1erfév. 1648. Bernard (Thomas), graveur de médailles; -f 63 ans, 23 août 1713.— — Acad. 27 mars 1700. Bernin (Jean-Laurent), dit le cavalier Bernin, sculpteur, né à Naples: f à Rome, 82 ans, 29 nov. 1680.— Acad. 5 sept. 1665. Berruer (Pierre-François),sculpteur, né à Paris;, f 64 ans, 4 avril 1797. — Acad. 23 fév. 1770. Berthellemy (Antoine),peintre de portraits, néà Fontainebleau; f 36.ans, 11juin 1669. — xlcad.28 avril ou 26 mai 1663. Berthellemy (Jean-Simon), peintre d'histoire, né à Laon,; f 78 ans, 1" mars 1811. —Acad. 18 août1781. Bertin (Nicolas), peintre d'histoire, né à Paris; f 68 ans, 11avril 1736. — Acad. 28 avril 1703. Bertrand ( Philippe), sculpteur, né à Paris; + 63 ans, 30 janv. 1724.Acad. 26nov. 1701.


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Béville (Charles), peintre de paysage; f 65 ans, 2 fév. 1716. — Acad. Sjuill.A681. Bezenval (Pierre-Joseph-Yictor, baron de), né à Soleure, en Suisse; 4-72 ans, 29 juin 1794.— Ass. libre, 4 mars 1769. Bignon(Jean-Paul), abbé de Saint-Quentin,de l'Acad. franc., né à Paris; 4-à l'Isle-Belle,près Melun, 80 ans, 14 mai 1743. — Conseiller honoraire amateur,27avril 1709. Bilcoq(Marie-Marc-Antoine),peintre de genre. — Acad. 27juin 1789. Blainde Fontenay (Jean-Baptiste),peintrede fleurs,né à Caen;-f-61 ans, 12fév.1715.— Acad. 30 août 1687. Blanchard (Jean-Baptiste), l'oncle, peintre, né à Paris ; f 70 ans, 8 ou 6avril1665. — Acad. 30 juin 1663. Blanchard (Louis-Gabriel),neveu, peintre d'histoire, né à Paris; -f 74 ans, 20fév.1704.— Acad. 4 janvier 1665. Blakchet (Thomas),peintre d'histoire, néà Lyon; -j- 73 ans, 21 juin 1689. _ Acad.30 mai 1676. Blondel (Jean-François), trésorier des bâtiments; f 1756. — Honoraire amateur,25nov. 1707; rayé le 28déc. 1715. Blondel d'Azincourt. — Ass. libre, 31 oct. 1767. Bocquet(Simon-Louis),sculpteur.— Acad.27 sept. 1788. Boit (Charles),peintre en miniature et en émail, 1" peintre du roid Angleterre,néà Stockholm;f 64 ans, 6 fév. 1727. — Acad. 6 fév. 1717. Boizot(Antoine),peintre d'histoire, dessinateurà la manufacturedes Gobelins;f 80 ans, 10mars 1782. — Acad. 28mai 1737. Boizot(Simon-Louis) fils, sculpteur et professeurà l'Ecolespéciale et impérialedesBeaux-Artsen 1806; -j-61 ans, 10mars 1809.—Acad.28nov. 1778. Bonnemer(François),peintre d'histoire, né à Falaise;-f-52 ans, 9 juin 1689. —Acad.5 janv. 1678. Borzoni(Francesco-Maria),peintre de paysage, né à Gènes; -j- 54 ans, 5juin1679.— Acad. 28 avril 1663. Bouchardon(Edme), sculpteur, né à Chaumont-en-Bassigny;-j- 64 ans, 27juill. 1762^— Acad. 27fév. 1745. Boucher(François)peintred'histoire, 1" peintredu roien 1765, né à Paris; t 66ans, 30 mai 1770. — Acad. 30 janv. 1734. Bouillon( duc de). — Honoraireamateur, 6 déc. 1777. Boullongne(Louis de), peintre d'histoire, né à Paris; -J-65 ans, 13 mars 1674.—Acad.en 1648. Boullongne(Bon de) filsaîné, peintre d'histoire, 1" peintre du roi d'Espagne,né à Paris; f 68 ans, 16 mai 1717. — Acad. 27 nov. 1677. Boullongne (Madeleine de), l'aînée, peintre de fleurs; f 69 ans, 30janv.1710. — Acad. 7 déc. 1669Boullongne(Genevièvede), la jeune, femmede CharlesClérion,peintre de fleurs;f 63 ans, 5 août 1708, à Aix. — Acad.7 déc. 1669. Boullongne (Louisde) jeune, fils de Louis, peintre d'histoire, 1erpeintre duroien 1725, né à Paris;.f 78 ans, 21 nov. 1733.—Acad. 1" aoûtl681. 10•'


— J 46.— Boui.longne (Louis de), conseiller au Parlement de Metz; f 79 ans. 21février 1769,— Honoraireamateur, 30 janv. 1734. Boulloxgne (Jean-Nicolasde), fils; -j-60 ans, 8 janv. 1787. — Ass. libre, 8 nov. -1760. Bourderelle (David), sculpteur, né à Eu; -j- 55 ans, 8 fév. 1706.— Acad. 31 déc. 1688. Bourdon (Sébastien), peintre d'histoire, né à Montpellier; •}•55 ans, 8 mai 1671. — Acad. de la fondation, 1" fév. 1648. Bourguignon(Pierre), peintre do portraits, néNamur;-j- 68 ans, Gmars 1698, à Londres. — Acad. 7 nov. 1071. Bousseau (Jacques), sculpteur, né à Chavagnacen Poitou; -j-fiflans. 13févr. 1740, àBalzaim, en Espagne.— Acad.29 nov. 1715. Bouys (André), peintre do portraits, né à Hyères en Provence;-j-8.3ans. 18 mai 1740. — Acad. 27 nov. 1688. Bouzonnet (Antoine), dit Stella, peintre d'histoire, né à Lyon; •!-49ans. 9 mai 1682, à Lyon. — Acad. 27 mars 1666. Boyer (Michel), peintre d'architecture, né au Puy en Yelay; -j-57 ans. 13 janv. 1724.— Acad. 30avril 1701. Boze (Claude Gros de), antiquaire, de l'Acad. franc.; -j- 74 ans, 10déc, 1753. — Honoraireamateur, 4 octobre 1727. Brenet (Nicolas-Guy),peintred'histoire, néà Paris; -j-63ans, 21fév.1793. — Acad. 25fév. 1769. Brehan (comtede). — Honoraireass. libre, 7 avril 1781. Breteuil (Jacques-LauroLe Tonnelier de); -j- 63 ans, 24 août 1783.— Honoraireass. libre, 30 sept. 1780. Breteuil (Louis-AugusteLe Tonnelier,barondo), né à PreullycnTouraine; •j*74 ans, 2 nov. 1S07.— Honoraireass. libre, 29 nov. 1786. Briard (Gabriel), peintre d'histoire, né à Paris; -j-52 ans, 18nov. 1771. — Acad. 30 avril 1768. Bridan (Charles), sculpteur, né à Ruvière; -j-75 ans, 28 avril 1805.Àcad. 25janv 1772. Buirette (Jacques, surnommél'Aveugle,sculpteur, né à Paris; f 69ans:' 3 mars 1699. — Acad. 27 août 1661. - ' Buyster (Philippe), sculpteur, né à Bruxelles;-j-93 ans, 15mars 1CS8. Membrede la communautédes Maîtres, reçu à.l'Académie, commeancienon professeur, le 2 sept. 1651. Cai'fieri (Jean-Jacques), sculpteur, né à Paris, 7- 6S ans, 21 juin 1793.; — Acad. 28 avril 1759 Callet (Antoine-François),peintre d'histoire, né à Paris; 82 ans, 1823,: — Acad. 25 nov. 1780. Calvières (marquisde), baron do Boucoiran,virtuose; f 80 ans, 16nov.- '. 1777.— Honoraireass. libre, 2 sept. 1747. Carême.•—Honoraire amateur, 0 mai 1747. Carjiona ( Emmanuel-Salvador ), graveur et peintre, né à Madrid; f 77ans, 1807.—Acad. 3oct. 1761.


- J47 Carré.(Jacques),peintre de portraits, né à Paris; -j-23 oct. 1694. — Acad. 27juin 1682. Carriera Rosa Alba, dite Rosalba,peintre en pastel, né à Chiozza,près deVenise,f à Venise,84 ans, 13avril 1737.— Acad. 26 oct, 1720. Cars (Laurent),graveur, né à Paris; •] 72 ans, 14 avril 1771. —Acad. 31déc. 1733. Casanova(François), peintre de batailles, né à Londres; -j-73ans,8 juillet 1805,à Bruhl, près de Vienne(Autriche). — Acad.28 mai 1763. Catiielin (Louis-Jacques), graveur. — Acad. 26 avril 1777. comtede ), né à Paris ; f 73 ans, 5.sept. Caylus ( Anne-Claude-Philippe, 1763.— Conseillerhonoraireamateur, 24 nov. 1731. Cayot(Augustin), sculpteur, né à Paris; J,-33 ans, 6 avril1722.—Acad. 31déc. 1711. Cazes(Pierre-Jacques),peintre d'histoire; •}-79 ans,23 juin 1735-,— Acad. 28juill. 1703. Ciialles ( Michel-Ange-Charles), frèrede Simon, peintre et dessinateur, néà Paris; -j-61 ans, 8 janv. 1778. — Acad. 26 mai 1733. Ciialles (Simon), sculpteur, né à Paris; -j- 43 ans, 14 oct, 1763. — Acad. 29 mai1736. Ciiampaigne (Philippede.), peintre d'histoireet de portraits, 1erpeintre de Mariede Médicis, né à Bruxelles;-j-72 ans, 12août 1674.— Acad.à la fondation,1erfév. 1648. Ciiampaigne(-Jean-Baptiste),le neveu, peintre d'histoire, né à Bruxelles; f 50ans, 21 sept. (28oct., selon Hullz) 1681..—Acad.21 avril 1663. Chardin( Jean-Bapliste-Siméon),peintre d'animaux et de figures, né ù Paris;f 81 ans, 6 déc. 1779. — Acad. 25 sept. 1728. Ciiarmeton(Georges), peintre d'architecture et de paysage, né à Lyon; f 60ans, 18 ou19 sept. 1674. — Acad. 26mai 1663. Charmoys(Martinde), sieur deLanzé, né en Languedoc;-j- 56 ans, 1661. —Fondateurde l'Académie,dont il rédigea les statuts, en 164S. Charpentier (René), sculpteur, né à Cuilléen Anjou; -J-48 ans, 11mai 1723(selonMariette, mort le 15mai, âgé de 43 ans). — Acad. 17mai 1713. Chasteau (Guillaume);graveur, né à Orléans; -j-49 ans. 13 sept. 1683.— Acad.22 déc.1663. Chastelain (Charles), peintre de paysage; -j- 81 ans, 2 août1735.— Acad.30juill. 1740. Chaufourier(Jean), peintre; f 29 nov. 1757. — Acad.23 juin 1735. Ciialvéau(François),peintreet graveur, né à Paris; 4-35 ans, 3 fév. 1676. — Acad.14 avril 1663. Chereau (François), graveur, né à Blois; -j- 49 ans, 15 avril 1729. — Acad.26mars 1718. Chéron (Elisabeth-Sophie),femmeLchay,peintre de portraits, née à Paris; t 63 ans, 3 sept. 1711.— Acad. 11juin 1672. Chéron( Jean-Charles-F-rançois ), graveur en médailles, né à Nancy; t 53ans.'lS mars 1698. — Acad. 3 août1676.


— 148 — Choiseul-Gouffier ( Marie-Gabriel-Florent-Auguste,comte de ), né à Paris; f 6b ans, 20 juin 1817..— Acad. 26 oct. 1782; plus tard, membrede l'Jnstitut. Christophe (Joseph), peintre d'histoire, né à Versailles; y 86 ans, 29 mars 174S.— Acad. 24 mars 1702. Clérion (Jacques), sculpteur, né à Trctz, près d'Aix; -J-75 ans, 28 avril 1714. — Acad. 24 sept. 1689. Clèrisseau (Charles-Louis), peintre d'architecture,!" architecte del'impératrice de Russie, né à Paris; f 98 ans, 19janv. 1820. — Acad. 2 sept 1769. Cochin (Charles-Nicolas),père, graveur, né à Paris ; -j-66 ans, 8 juill. 1731 — Acad. 31 août1731. Cochin (Charles-Nicolas) fils, graveur, secrétaire et historiographede f Académie, garde des dessins du roi au Louvre, depuis 1752, né à Paris; f 76 ans, 29 avril 1790.— Acad. 27 nov. 1752. Collin de Yermont ( Hyacinthe), peintred'histoire, né à Paris; -J-6S ans, 16fév. 1761. — Acad. 29déc. 1723. Coiombel (Nicolas), peintre d'histoire, né à Sotteville près Rouen: -J-73 ans, 27mai 1717.— Acad. 6 mars 1694. Corneille (Michel)le père, peintre d'histoire, né à Orléans, f 63 ans. 13 juin 1664. — Acad. à la fondation,1erfév. 1648. r Corneille (Michel) -l'aîné, dit Corneilledes Gobelins, peintre d'histoire, né à Paris ; -j- 63 ans, 16août 1708.— Acad. 19 sept. 1663. Corneille (Jean-Baptiste), le fils jeune, peintre d'histoire, né à Paris; -}-47 ans, 10 ou12 avril 1695.— Acad. 5 janv. 1675. Cornu (Jean), sculpteur, né à Paris; -j- 60 ans, 21août 1710, à Lisieux.— Acad. 5 juillet 1681. Cotelle (Jean), peintreen miniature, né à Paris; -j-63 ans, 24 sept. 1708. — Acad. 10 oct. 1672. Cotjdray ( François), sculpteur, 1" sculpteur d'Auguste II, électeurde Saxe et roi de Pologne, né à Villacerfen Champagne;-j-49 ans, 29 avril 1737, à Dresde.— Acad.30 avril 1712. Courtin (Jacques), peintred'histoire, né à Sens; -j-26 août 1752.—Acad. 22 janv. 1710. Coustou (Nicolas), sculpteur,néàLyon; f 75 ans, 1" mai 1733.—Acad. 29 août 1693. Coustou (Guillaume)jeune, frère de Nicolaset père de Guillaume,sculp-, leur, né à Lyon; -j-69 ans, 22 fév. 1746. — Acad.25 oct. 1704. Coustou (Guillaume)fils, sculpteur,garde des antiques du roi, né à Paris; f 61 ans, 13 juill. 1777.— Acad. 28 juill. 1742. Coypel (Noël), peintre d'histoire, né à Paris; -j-79 ans, 24 déc. 1707 — Acad. 31 mars 1663. Coypel (Antoine) aîné, fils aîné de Noël, peintre d'histoire, directeurfies tableauxet dessins du roi en 1710, et 1" peintre du roi en 1716, né à Paris; f 61 ans, 7 janv. 1722. — Acad. 25 oct. 1681. Coypel (Noël-Nicolas),surnommé l'oncle, fils de Noël et frère d'Antoine


— 449 — Coypel, peintre d'histoire, né à Paris; -f-40 ans, 44 déc. 1734. — Acad 29nov.4720. Coypel(Charles-Antoine), filsd'Antoine, peintre d'histoire, 1erpeintredu roien 1747J né à Paris; -f 58 ans, 14 juin 1732.— Acad.31 août 1715. Coysevox(Charles-Antoine),sculpteur, né à Lyon; f 80ans , 10oct. 1720. —Acad.11 avril 1676. Dandré-Bahdon(Michel-François),peintre d'histoire, né à Aix;-|- 83 ans, 13avril1783.— Acad. 30avril 1735. Daret de Cazeneuve (Pierre), peintrede portraits, né à Taris,; f près de Dax,78 ans, 29août-1678.—Acad.15 sept. 1663. . Daullé (Jean), graveur; -j- 23 août 1763.— Acad.30 juin 1742. de Cha.vannes ( Pierre), peintre de paysage, né à Paris ; Daumanchin 72 23déc. 1744. — Acad.23 août1709. -j- ans, David(Jacques-Louis),peintre d'histoire, né à Paris; -j- 77 ans, 29 déc. 182b.— Acad.23 août 1783; plus lard élu membrede l'Institut. DeCotte (Robert) père, premier architecte du roi; -f 15 juillet 1735. — Conseiller honoraireamateur, 7 mars 1699. De Cotte (Jules-Robert)fils,contrôleurdes bâtimentsdu roi ; -j-8 sept. 1767. —Honoraireamateur, 25 janvier 1710. Dejoux(Claude),sculpteur, né à Vadans,près d'Arbois; -J-85 ans, 18oct. 1816.— Acad. 31juill. 1779;plus tard, de l'Institut. Delaistre (Jacques-Antoine),peintre d'histoire; -j-75 ans, 10 sept. 1765. —Acad.29 août 1722. Delaunay(Nicolas),directeur général de la Monnaie; -j- 80 ans, 19 août 1727.— Conseillerhonoraireamateur, 27 janv. 1703. Delaunay(Nicolas), graveur: -j- 53 ans, 22 sept. 1792. — Acad. 28 août 1789. Delyen (Jacques-François),peintre de portraits, né à Gand ; f 77 ans, 3mars4761.— Acad. 24nov. 4725. Demachy(Pierre-Antoine),peintre d'architecture, né à Paris; •{•1807. — Acad.30 sept. 1758. Demarteau(Gilles),graveur; f 54 ans, 31juill. 1776.—Acad.2sept. 1769. Dekon(Dominique-Vivant, baron de), peintre et graveur, directeur général desMuséessousl'Empire, né à Chalon-sur-Saône;f 78 ans, 27 avril 1825,— Acad.28 juill 1787; plus tard, membrede l'Institut. Descamps(Jean-Baptiste),peintre de sujets populaires, né à Dunkerque; t SOans, 14 août1791.—Acad. 7 avril 1764. Deseine (Louis-Pierre),sculpteur,né à Paris; f 72 ans, 13oct. 1827.Acad.26mars 1791. Deseine(Louis-Pierre),sculpteur; f 13oct. 1827.— Acad. 26 mars 1791. De Sève (Gilbert)l'aîné, peintre d'histoire,né à Moulins; f 83 ans, 9 avril 1698.—Acad. à la fondation,le 1" fév. 1648. De Sève (Pierre)le jeune, peintre d'histoire,né à Moulins;f 72 ans, 9 nov. 1695.— Acad. 14avril 1663. Deshays(Jean-Baptiste-Hehri),peintre d'histoire, né à Rouen; + 35 ans, 10févr. 1765. — Acad.26 mai 1759.


— loi) — . . Desjardins (MartinYandon Bogacrt,connusousle nom do), sculpteur,néà Bréda; f 54 ans, 2 mai 1694.— Acad. 28mars 1671. Desjardiks, conlrôleurgénéral des bâtiments, né à Paris. —Conseiller honoraireamateur, 1erjuin 1709. Desgodets (Antoine),contrôleurgénéraldes bâtiments, né à Paris ; -j-73ans. 20 mai 1728.— Conseilleramateur. 7 août 1694. -Desportes (Alexandre-François),peintre d'animaux, né à Champigneulen Champagne;-j-83 ans, 20 ou 21 avril (le 15, selon SI. Yillot) 1743.—Acad. 1" août 1699. Desportes (Claude-François) fils,peintre d'animaux; -^T9ans, 31mai 1774. — Acad. 25 sept. 1723. Desportes (Nicolas)le neveu, peintre d'animaux; -j- 69 ans, 26 sept. -17K7. — Acad, 30 juill. 1757. Desrochers (Etienne),graveur, né à Lyon; -j- S mai 1771.—Acad. 3 avril •1723. De Troy (François)père, peintre d'histoire "etde portraits, né à Toulouse; -j-85 ans, 1ermai 1730.— Acad. 6 oct. 1674. De-Troy (Jean-François)01s, peintred'histoire, né à Paris: y 73 ans, 25ou 26 janv. 1752. — Acad. 28juill. 1708. Devuez (Arnould),peintre d'histoire, né à Sainl-Omer;-f 68 ans. 18 juin 1724.— Acad. 20 déc. -168-1. D'IIlez (Jean-Baptiste),sculpteur, né à Arras. — Acad. 30 juill. 1763. Dieu (Antoine), peintre d'histoire; -]-65 ans, 12 avril 1727. —Acad. 28.mars 1722. Dorigny (Michel),peintre d'histoire, né à Saint-Quentin;-j-4-9* ans, 20fév. 1665. — Acad. 3 mars 1663. Dorigny (Nicolas),deuxièmefils de Michel,peintre et graveur, né à Paris: f 88 ans, 1" déc. 1746.— Acad. 28 sept. 1725. Doyen (Gabriel-François),peintre d'histoire, né à Paris; -j- 80 ans, 5 juin 1806.— Acad.23 août 1759. Drevet (Pierre), graveur, né à Lyon; -j- 65 ans, 1739. — Acad. 27août 1707. Drouais (Hubert)le père, peintre de portraits,né à la Hoguo,en Normandie; f 68 ans, 9 fév. 1767. — Acad. 25 nov. 1730. Drouais (François-Hubert)fils, peintre de portraits, né à Paris; f 48ans. 21oct. 1775.— Acad. 25nov. 1758. de fleurset de paysages,néàDijon; -f-61ans, DuBois(Anloine-Benoît),peintre 9 juin 1680, à Dijon.— Acad. 19 juill. 1664. Duboisde Saint-Gelais (Louis-François),historiographeet secrétaireperpétuel do l'Académie;-j-68 ans, 23avril 1737. — Acad. 27janv. 1725. . Duchange (Gaspard), graveur, né à Paris; -f-94 ans-, 6 janv. 1757. — Acad. 30juill. 1707. . Duciiemin(Catherine),femmeGirardon, peintre de fleurs; f 21 sept. 1678. Acacl.14avril 1063. ..Dufresne de Postel. (Charles),peintre d'histoire; -j-71 ans, 7 janv. 10S1 ii Argentan(Uultzle l'aitmourirle 7 janv. 1711).— Acad. 4 janv. 1665.


DuGuernier (Louis), peintre en-miniature, né à Paris; f 43 ans, 16 janv. 1659.— Acad.à la fondât.1" fév. 1648. DuGuernier (Pierre) le jeune, frère de Louis, peintre,en miniature,né à Paris;f 50 ans, 26 oct. 1674. — Acad. 26 mai 1663. Dulïs (Pierre), peintre d'histoire, ué à Paris; -j- 78 ans, 28 janv. 1748.— Acad.30avril 1707. Dumetz(Gédéon),bienfaiteur de l'Acad.;f 83 ans, 10 sept. 1709. — Honoraireamateur,30 déc. 1663. DuMons(Jean-Joseph),peintre d'histoire, né à Tulle;-j-91ans, mars 1779. -Acad. 29oct. 17315. Dumonstier(Nicolas),troisièmefils de Daniel,peintre de portraits au pasIci,né à Paris; -f-67 ans, 16 sept. 1667. — Acad. 31 mars 1663. Dumont(François),sculpteur, né à Paris; -f 38 ans, 15déc. 1726.—Acad. 24sept. 1712. Dumont(Jacques),dit le Romain,peintre d'histoire;-j-80 ans, 18'fév. 1781. —Acad.25 sept, 1728. Dumont(lïdrae), fils de François, sculpteur; -j- 55 ans, 10 nov. 1775. — Acad.29oct. 1768. Dumont(François),peintre en miniature. —Acad. 31mai 1788. Dui'ARO (Charles),peintre. — Acad. 11août 1663. Duplessis(Joseph-Silfred),peintre de portraits, néà Carpentras; -j- 78 ans, 1"avril1802. — Acad.30 juill. 1774. Durais(Pierre),peintre de fleurs,né à Montforl-l'Amaury ; -j-74 ans,18fév. 1682.— Acad.30juin 1663. Dupuis(Charles),graveur; -J-3 mars 1742.— Acad. 27 oct. 1730. Dupuis(Nicolas),graveur; -f 26mars 1771. — Acad. 28 janv. 1754. DuRameau(Louis-Jacques),peintre d'histoire; -}-62 ans, 4 sept. 1796.— Acad.27août 1774. Duvivier(Jean),graveur de médailles,neà Liège; -f-93 ans, 30 avril 1761. -Acad. 28 mai 1718. Duvivier (Pierre-Simon-Benjamin), graveur do médailles, né à Paris. T 89 ans,11 juill. 1819. — Acad.28 déc. 1776. Eckman(Jean), peintre en miniature,né à Paris; -j- 36 ans, 16 juill. 1677. —Acad.3 août 1675Edelinck (Gérard), graveur; f 66 ans, 3 avril 1707. — Acad. 6 mars 1677. Egmoxt(Just d'), peintre de_portraits, né à Anvers, selon Mariette, et à Lcyde.en 1602, selon Michiels;-j- 55 ou72 ans, 8 janv. 1674. — Acad. à la fondation,1erfév. 1648. Errard (Charles),peintre d'histoire, né à Nantes; -j- 83 ans, 25 mai 1689, à Rome.— Acad.à la fondation,1" fév. 1648. Falconnet (Etienne-Maurice), sculpteur; f 75 ans, 24 ou 25 janv. 1791.— Acad.31août 1754. Favànnes(Henrido), peintre d'histoire, né à Londr.es;f 83 ans, 27 avril l"o2.— Acad.23 août 1704. ........ Favray(le chevalierAntoinede), peintre de genre à Malte, né à.BagnoletT


— 152 — près Paris, 8 sept, 1706,vivait encore en 1789. — Aead. 30 ocl. 1762, Félibikn (André), architecte, historiographedes bâtiments du roi, né à Chartres; + 76 ans, 11 juin 1695. —Acad.3 sept, 1667. Ferdinand (Louis-ÉKe),peintre de portraits, né à Paris; + 77 ans, 12déc. 1689. — Acad. à la fondation.1erfév. 1648. Ferdinand (Louis-Élie)le fils, peintre de portraits, né à Paris; + 69 ans, 5 sept, 1717, à Rennes. — Acad. 5 juill. 1681. Feret (Jean-Baptiste), dit Baptiste, peintre de paysage, né à Évreux; f 73 ans, 1erfév. 1737.— Acad. 26 oct. 1709. Ferme-l'Hïïys (Jean-Baptistede),médecin; + 74 tins,20 fév. 1731.—Honoraire amateur, 1ermars 1710. Ferrand (Jacques-Philippe), peintre sur émail, né à Joigny; + 80 ans, 5 janv. 1732. — Acad.27 mai 1690. Flamen (Anselme) père, sculpteur, né à Saint-Omer; + 70 ans, 15mai 1717. — Acad. 22mars 1681. Flamen (Anselme)fils,sculpteur,né à Saint-Omer;+ 31 ans, 9 juill. 1730. — Acad. 27oct, 1708. Flemaél (Bertholomé),dit Bertholet,peintred'histoire,né à Liège; + 60ans, 10juill. 1675,à Liège. — Acad. 16 oct. 1670. Focus (Georges), peintre de paysage, né à Chàteaudun;+ 67 ans, 26fév. 1708, mort fou, aux Petites-Maisons,à Paris. — Acad.28 juin 1675. Foistanieu (Gaspard-Moïsede),conseillerd'État, né en Dauphiné;+ 26sept, 1767.—Honoraireamateur, 25mai 1743. Forest (Jean-Baptiste), peintre de paysage; + 76 ans, 17 mars 1712,— Acad. 26 mars 1674.. Forty (Jean-Jacques) peintre d'histoire. .— Acad. 25 juin 1789.Ledernier admisdans l'ancienneAcadémie. Foucou(Jean-Joseph), sculpteur,né à Riezen Provence;-]- 79 ans, 1815. — Acad. 30juill. 1785. Fouet (Jacques)j peintre. —Acad. 29nov. 1664;puis rayépour n'avoirpas satisfaitaux charges de sa réception. Francin (Claude), sculpteur,né à Strasbourg; + 72 ans, 19 mars 1773.— Acad. 31janv. 1767. François (Simon), peintre d'histoire, né à Tours; + 6bans, 22 mai 1671.— Acad: 7 août 1663.- . Frémin (René), sculpteur, né à Paris; + 71 ans, 17 fév. 1744.— Acad. 27août 1701. Freret (Nicolas); secrétaire perpétuel de l'Académie,des inscriptionset belles-lettres, né à Paris ; + 60 ans, 8 mars 1749. — Honoraireamateure! associélibre, 6 mai 1747. Friquet de Vauroze (Jacques-Antoine), peintre d'histoire et professeur d'anatomie,né à Troyes; + 25 juin 1716. — Acad. 5 juill. 1670. Froide-Montagne (GuillaumeKouwenberg,dit de), peintre de paysage,né à Paris; + 38 ans, 12 nov. 1685. — Acad. 1erfév. 1676. Frontier (Jean-Charles),peintre d'histoire; +62 ans, 2 sept. 1763.à Lyon. — Acad. 30 juill. 1744.


— 1153— Gabriel (Jacques)père, 1erarchitecte du roi: f 77 ans, 23avril 1742. — Honoraireamateur, 8 mai 1700. Conseiller Gabriel (Ange-Jacques) fils, 1erarchitecte du roi; -}•83 ans, 4 janv. 1782.— Acad.30 juin 1742. Gallociie (Louis),peintre d'histoire, né à Paris; -j- 90 ans, 21 juill, 1761. -Acad. 30janv. 1714. Garnier (Jean),peintre de portraits ; 4-73 ans, 23 oct. 1705. — Acad. 30juin 1672. Garmer (Nicolas),peintre. — Acad. 28 juin 1680ou 1681. Gascard (Henri), peintre de portraits, né à Paris; -j- 66 ans, 17 ou 18janv.1701, à Rome. — Acad. 26oct. 1680. Genoels(Abraham),peintre de paysage,né à Anvers; -fS3ans, 10 mai1723, à Anvers.— Acad. 4 janv. 1665. Gervaise (Jacques),peintre, né à Orléans; f 50 ans, 3 oct. 1670. — Acad.5 fév. 1667. Geuslain (Charles-Etienne),peintre de portraits ; -j- 80 ans, 10 fév. 1765. —Acad.28août 1723. Giffart (Pierre),graveur; -j-86 ans, 20 avril 1723. —Acad. 2 juin 1682. Gillet (Nicolas-François),sculpteur; f 82 ans, 7 fév. 1791. —Acad. 30avril1757. Gillot (Claude), peintre de sujets galants, né à Langres; -j- 49 ans, 4mai1722.— Acad. 27 avril 1715. Girardon (François), né à Troyes; -j- 88 ans, 1er sept. 1715. —Acad. 7 juill.1657. Giraud(Jean-Baptiste),sculpteur, néàAix; y 78 ans, 13 fév. 1830, à Bouleaux près Nangis.— Acad. 28 août 1789. Giroust (Marie-Suzanne),femme Roslin, peintre en pastel; -j- 37 ans, 21avril1772.— Acad. 1" sept. 1770. Giroust (Jean-Antoine-Théodore),peintre d'histoire, né à Bussy-Sainten Brie en 1754.— Acad. 29 mars 1788. Georges Gissey(Henri de) peintre et dessinateur des plaisirs du roi, né à Paris; i 65ans, 4 fév. 1673. — Acad. 31 mars 1663. Gobert (Pierre),peintre de portraits, né à Fontainebleau; -J- 82 ans, 13fév. 1744.—Acad. 31 déc. 1701. Goy (Etienne-Pierre-Adrien), sculpteur; -J- 3 fév. 1823. — Acad. 23fév. 1770. Gosuin(Gérard), peintre de fleurs, né à Liège; —75 ans, 12 janv. 1685, à Liège.— Acad. à la fondation,1erfévrier. 1648. GougenotdesMousseaux(l'abbéLouis),virtuose; y 49 ans, 24 sept. 1767. -Ass. libre, 10 janv. 1756. Gramiïr (Pierre), sculpteur, né à Desmatelles,près Montpellier;-j-80 ans, 6 oct. 1715— Acad. 30 juin 1685. Grevenbroeck(Charles-Le'opold), peintre de marine et de paysage, né à Milan.— Acad.27 sept. 1732. Greuze (Jean-Baptiste), peintre de genre, né à Tournas près Mâcon; t 80ans, 21mars 1805. — Acad. 23 août 1769.


Guaï .(Jacques), graveur de pierres fuies; f vers 1795. — Acad, 30 mars 1748. Guérin (Gilles),sculpteur, né à Paris;.-]- 72 ans, 26 fév. 1678.—Acad. 7 mars 1618. secrétairede l'Acad., né à Melun; -j-69 ans, 13mars 17-14. GuÉMN(Nicolas), — Acad. 20déc. 1681. . Guérîn (François),peintred'histoire.— Acad. 28 sept. 1765. GunsAL(Nicolas), peintre d'histoire, sculpteur, architecte et littérateur: né à Lunéville;f 59 ans, 3 nov. 1784,à Stuttgard. — Acad.10 janv. 1784. Guido (Domenico), de l'Académie de.Saint-Luc à Rome, peintre el sculpteur; né dansle d.icliéd'Urbin; f 1701, à Rome.—Acad.24 juill. -J670. Guillain (Simon) sculpteur, né à Paris; f 77 ans, 26 déc, 1658.Acad. à la fondation, 1e''fév. 1648. Guillebault (Simon), peintre d'histoire, né au Mans; -j- 65 ans. •il sept. 1708. — Acad. 29 nov. 1687. Guillet (André-Georges),dit de Saint-Georges,historiographede l'Académie, né à Thiers en Auvergne: y 6 août 1705. — Historiographe, 30'janv. 1682, HÀÀs(Georges), do Copenhague,graveur; -j- à Copenhague. — Acad. 28 sept. 1782, -, Halle (Claude-Guy)père, peintre d'histoire, né à Paris ; f 85 ans, 5 nov. 1736.— Acad.28 déc, 1682. Halle (Noël)fils, peintre d'histoire, né à Paris; -\- 69 ans, 5 juin 1781. — Acad. 31mai 1748. Hallïer (Nicolas),peintre de portraits, né àPavis; f 51 ans, 25mars 1636, — Acad.30 juin 1663. Hardy (Jean), sculpteur, né à Nancy; vivait encore en 1730.— Acad. 26 juin 1688. Hayermann ( Marguerite), femme de Jacquesde Mondotegny,peintrede fleurs, née en Hollande;.f 29 ans. — Acad. 31janv.~1722;rayée surlaliste de 1723. Heince (Zacharie),peintre,«néà Paris; -J-58 ans, 22 juin,1669. — Acad, 7 avril 1663. Hellart (Jean),peintre, fondateur, avec Isaac de Lacroix, de l'Académie de Reims; né à Reims.— Acad. 7 août 1677. Hérault (Charles), peintre de paysages, né à Paris; f 78 ans, 19juill. 1718. —Acad. 29 janv. 1670. Herrard (Gérard-Léonard),sculpteur et graveur, né à Liège; f 45ans, 8 nov. 1675. — Acad. 16 oct. 1670. Heude (Nicolas),peintre de portraits. — Acad. 15avril 1673. Houasse (René-Antoine),peintre d'histoire, né à Paris; -j-65 ans, 27mai 1710. — Acad. 15 avril-1673. Houasse (Michel-Ange)fils, peintre d'histoire, né à Paris; f 50ans. 30 sept. 1730, à Arpajon. — Acad. 24 sept. 1707.. . Hoùdon (Jean-Antoine),sculpteur, né à Versailles; -J- 87 ans, 16 juill. 1828. —Acad. 26 juill. 1777. .


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Houzeau( Jacques), né à Bar-le-Duc-;x 67 ans>18 mars 1691.— Acad. 29nov. 1664. XIue(Jean-François),peintre de paysage, né à Saint-Arnault,près de Rambouillet,1erdécembre1751.— Acad. 30nov. 1782. Huet (Jean-Baptiste),peintre d'animaux,né à Paris, en 1716. — Acad. •29 juill.1769. Huj/rz( HenriVan ), né à Delft en Hollande;-j- 69 ans, 5 avril 1754. — ass. libre, 26 août 1747. Honoraire Huiixiot(Claude),peintre de Heurs, hé à Reims; -j-70 ans, 6 août 1702. —Acad.7 nov. 1664. Hoilliot (Pierre-Nicolas),fils de Claude, peintre de fleurs et d'animaux: f 78ans, 24décembre1751.— Acad. 31déc. 1722. HuiiET(Grégoire),graveur, né à Lyon; + 60 ans, 4 janv. 1670. — Acad. 7août1663. Hurtbelle (.Simon),sculpteur, né à Béthune;-j-76 ans, 11mars 1724, à Genevilliers près Paris. — Acad. 31mars 1690. Hotin(Charles-François),sculpteur, né à Paris, f 61 ans, 29 juill. 1776, iiDresde.— Acad. 25 nov. 1747. IIutinot (Pierre), né à Paris; -j- 63 ans, 29 sept. 1079. — Acad. 3 ou 4 sept. 1667. Isles (Jean-Charles-Ganiier,seigneur cl'); -j- 58 ans, 12 déc. 17oo. — Ass.libre,31 mai 1748. Jaillot (Pierre-Simon),sculpteur en ivoire.—Acad.28 mai 1661; destitué le27oct. 1673pour injures à l'Académie. Jeaurat (Etienne),peintre d'histoire, né à Paris; -f 90 ans, 14 déc. 1789. à Versailles.— Acad. 24 juill. 1733. Jeaurat de Bertry neveu (Nicolas-Henri);il vivait encore en 1793. —• Acad.31janv. 1756. Jollain (Nicolas-René),peintre d'histoire, né à Paris. — Acad. 3 juill. 1772. Joubert (de); f 62 ans , 30 mars 1792.— Honoraireass. libre, 4 mars 1786. Jouvenet (Jean), l'aîné, peintre d'histoire, né Rouen; -j- 73 ans, 5 avril 1717.— Acad. 27 mars 1075. Jouvenet(François),le jeune, peintre de portraits, né à Rouen; y 84 ans, 8 avril1749.— Acad. 25 juin 1701. Juliart (Jacques-Nicolas),peintre do paysage; y 75 ans, 10avril 1790. Acad.28juill. 1759. Julienne (Jean-Baptistede), né à Paris; -f-80 ans, 19mars 1766.—rAcad. 31déc.1739. Jullien (Pierre), sculpteur, né à Saint-Paulien;f 17 déc. 1804.— Acad. 27mars1779. Klauber ( Ignace- Sébastien), graveur; f 63 ans, 1817. -<- Acad. 24fév.1787. — Labille bes Vertus (Adélaïde),femme Guyard,peintre de portraits. " ' Acad.31 mai 1783. .. :: .


— ISOLAChapelle Bessé ( Henride ), intendantdes bâtiments du roi; -j-1693, Honoraireamateur, 28 janv. 1668. Lacroix (Fsaacde), sculpteur, fondateur, avec Hellart, de l'Académiede Reims.— Acad. 16août 1677. Lauatte (François), sculpteur, né à Turin; -j-82 ans, 18 janv. 1787.Acad. 27 mai 1741. Ladey ( Jean-Marc), peintre de fleurs, né à Paris ; -f-39 ans, 1S mai 1749, auxGobelins.— Acad. 26 août 1741. La Fosse (Charlesde), peintre d'histoire, né à Paris ; -J-80ans, 13déc.1716. — Acad. 23juin 1673. Lagrenée (Louis-Jean-François ) aîné, peintre d'histoire, né à Paris: f 80 ans, 19 juin 1805.— Àcad. 31mai 1755. Lagrenée (Jean-Jacques)jeune, peintre d'histoire, né à Paris; y 81ans, 13fév. 1821. — Acad. 30 juin 1775. Lahyre (Laurentde), peintre d'histoire, né à Paris; -j-50 ans, 28 déc.1656.. — Acad. à la fondation,1" fév. 1648. Lajoee ( Jacques), peintre d'architecture; -j- 74 ans, -12avril 1761.— Acacl 26avril 1721. Lalive de Jully (Ange-Laurent), marquis de Rémoville,né à Paris; -j-18mars 1779. — Ass. libre, 27avril 1754. Lai.lemand (Philippe),peintre de portraits,né à Reims; -j-80 ans, 22mars 1716.— Acacl.13mai et 11 juin 1672. La Marre (Florent-Richardde^, peintre de portraits; y 88 ans, 22 sept. 1718.— Acad. 40janv. 1677. Lambert (Martin),peintrede portraits, né à Paris; f 69 ans, 28fév.1699. — Acad. 30 juin 1663. Lambert (Pierre), contrôleurdes bâtiments; -j- 69 ans, 19 mars 1709.Conseillerhonoraire amateur, 26 août 1702: Laminoy(Simon),peintrede batailles,né à Noyon;-j-60 ans, 20janv. 1583. — Acacl.28avril 1663. La Motte (Jeande), intendantdes bâtiments; -j-28 déc. 1738.—Honoraire amateur,5 décembre1722. Lamy (Charles), peintre d'histoire; -j- 54 ans, 2 avril 1743. — Acad. 5 nov. 1735. Lakcret (Nicolas),peintre de sujets galants, né à'Paris; -f 53 ans, 14sept, 1743. — Acad. 24 mars 1719. Lanse (Michel), peintre de fleurset d'oiseaux, né à Rouen; •}•48ans. 19nov. 1661. — Acad. 28 fév. 1660. La Porte (Henri-Rolland-Horace de). peintre d'animaux;-j- 69 ans, 23nov, 1793. — Acad. 26 nov. 1763. La Reynière (Alexandre-Balthazar-Laurcnt), virtuose,né à Paris; •}80ans. — 1838. Honoraireass. 3 fév. 1787. janv. libre, Largillière (Nicolasde), peintre d'histoireet de portraits, né à Pans: f 90 ans, 26mars 1746. — Acad. 30 mars 1686. Larmessin (Nicolasde), graveur, né à Paris: -j- 71 ans. 28 fév. 1735. — Acad.29 juill. 1730.


— 457 — LaTour d'Auvergne (Godefroi-Charles-Henri de), prince de Tureime. — Ass.libre, 26 janv. 1760. Latour (Maurice-Quentinde), peintre de portraits au pastel; -{-84 ans, lSfév.1788.— Acad. 24 sept. 1746. Lauthier (Joseph), avocat au Conseil;f 76 ans, 10 déc. 1719. — Honoraireamateur,6 déc. 1704. Lavallée-Poussin(Etienne),peintre d'histoire. —Acad. 28 août1789. Lebarbikr(Jean-Jacques-François),peintre d'histoire, né à Rouen;-]-7mai (7juin,selonM. Villot)1826. — Acad. 28'mai 1785. Lebas(Jacques-Philippe), graveur; -j-78 ans, 14 avril 1783. — Acad. 23fév.1743. Lebel(Antoine),peintre de paysage, né à Monlrot,près d'Arc-en-Barrois; f 84ans, 9 mars1793. — Acad. 27 août 1746. Lebicheur(Jacques), peintre de paysage et d'architecture, né à Paris; f 67ans, 16juin 1666. — Acad. 7 mars 1648/ LeBlanc oûBlanck (Jean),graveurde médailles;-{-72 ans. 22 déc.1749. - Acad.30avril1718. Leblond(Jean), peintre d'histoire, né à Paris; -f 74 ans, 13août 1709. — Acad.1" août1681. Leblondde Latour (Antoine),peintre de la villede Bordeaux.— Acad. 28déc.1682. LeBouteux(Pierre),peintredeportraits;-{-sept.1750.—Acad.31déc. 1728. Lebrun(Charles),peintre d'histoire, né à Paris; -{-71 ans, 12fév. 1690.— Lepremierdes fondateursde l'Acad., i" fév. 1648. Leclerc(Sébastien),dpssinateuret graveur, né à Metz; •{-77.ans, 25 oct. 1714.— Acad.16août 1672. Leclerc (Sébastien)fils aîné, peintre d'histoire, né à Paris; -{-86 ans, 29juin1763.— Acad. 23 août 1704. Lecomte(Louis),sculpteur,né à Boulogneprès Paris; -{-24 déc. 1694. — Acad.25,janv.1676. ' Lecomte (Louis), dit LecomtePicard, sculpteur, né à Àbbeville;-{-1681. Acad.26mars 1678. Lecomte(Félix), sculpteur, né à Paris; f 80 ans, 10ou 11fév. 1817. — Acad27juillet 1771. Ledart, peintre. — Acad.6 déc. 1664, et bientôt après rayé, pour n'avoir pas'satisfaitaux charges-de sa réception. LeFebvre(Philippe),intendant généraldela chambreduroi; •{-9déc. 1750. —Honoraire amateur, 30fév. 1727. Lefebvre(Claude), peintre de portraits, né à Fontainebleau;-{- 42 ans, 25avril1675.— Acad. 30 oct. 1663. Le Febre(Roland),dit Le Fébre de Venise, peintred'histoire,né à Bayeux; t 67.0U 69 ans, 1675ou 1677, en Angleterre. — Acad. 6janv. 1663. Legendre(Nicolas), sculpteur, né à Etampes; f 52 ans, 28 oct. 1671. —Acad.7 nov.1664. 'Légillon (Jean-François), peintre de paysage, né à Bruges; •}-58 ans. ' 23nov.1797,à Paris. — Acad.30 mai 1789.


— 158 — Legros (Pierre),sculpteur, néà Chartres; -f-86 ans, 10 mai 17-14.—Acad. •17sept. 1663. Legros (Jean)fils,peintrede portraits; -j-74ans, 27 janv, 1745.—Acad. 29déc. 1728. Lehongre (Etienne), sculpteur, né à Paris; f 62 ans, 27 avril 1690.Àcad. 30juin 1663. Leiciensiia (Anne-Dorothée),femme Terbouche,peintre de genre,peintre du roi de Prusse et de l'électeur palatin, née à Berlin; -J-54ans, nov. 178:', — Acad. 28fév. 1767. — Le Lorrain (Robert), sculpteur, né à Paris; f 78 ans, 1" juin 17-13. Acad.29 oct. 1701. LeLorrain (Louis),peintred'histoire,néà Paris ;-j-44ans, 24mars (11mars, selonMariette)1759, à Saint-Pétersbourg.— Acad.24juill. 1756. Le Maire ( François), peintre de portraits, né à Maison-Rougeprès Fontainebleau; -f-67 ans, 16 février 1688. — Acad.5 août 1657. Le Monnier (Anicet-Charles-Gabriel),peintre d'histoire, né à Amiens: -j- 81ans, 17 août 1824, à Paris. — Acad. 26 sept. 1789. Lêmoyke ( Pierre-Antoine), peintre de fleurs, né à Paris; -j- GOans. 19août 1665(1669,selonHultz). — Acad. 1eraoût 1654. > Lemoyne(François),fils,peintre d'histoire,premierpeintre du roi eu sept. 1736;f 4juin 1737.— Acad. 30 juillet 1718. Lemoynepère (Jean), pèrede Jean-Louiset de Jean-Baptiste,peintred'or. nement,né à Paris ; -J-75ans, 3 avril1713. — Acad.22mars 1681. Lemoyne(Jean-Louis),fils aîné,sculpteur; -j-90 ans, 4 mai 1755.— Acad. 30 juin 1703. Lemoyne (Jean-Baptiste)jeune, sculpteur,né à Paris, -j-48 ans,20oct.1731, — Acad. 31août 1715. Lemoyne( Jean-Baptiste), fils de Lemoyneaîné, sculpteur, né à Paris; .f 74 ans, 25 mai 1778.— Acad. 26ou28 juillet 1738. Lempereur (Louis-Simon),graveur, né à Paris; -j-80 ans, 5 avril 1808,Acad. 2 mars 1776. -Lenain (Louis)l'aîné, dit leRomain,peintre de bambochades;-j-23maiou mars 1648. — Acad. 7 mars 1648. Lenain (Antoine)le jeune, dit le chevalier, peintre de bambochades y o mai 1667. — Acad. 7 mars 1648. Lenain (Mathieu)le cadet, peintre de bambochades; -j-63 ans, 20août1677. — Acad. 7 mars 1648. Leni'ajnt ( Pierre ), peintre de genre, né à Anet, près Dreux; j 83ans, 23 août 1787. — Acad. 30oct. 1745. Lepautre (Jean), dessinateur et graveur, né à Paris;-]- 65 ans, 2 fev. 1682. — Acad.11 avril 1677. Lépicié (Bernard), graveur, secrétaire et historiographe de l'Académie j 36 ans, 17janv. 1758. — Acad. 4mai 1737. Lépicié ( Nicolas-Bernard) fils,peintre d'histoire; -]-49 ans, 14 sept. HS'. — Acad. 1" juill. 1769. Leprince (Jean-Baptiste), peintred'histoire,-né à Metz; f 49 ans, 30sept.


— Àcad.23août 1765. ..|'781,àSaint-Denis-du-Porl.,.prèsdeLagny-siu-Sciiie. . Lerambert (Louis),sculpteur,gardedes antiques duroi en 1653,né à Paris; •j-56ans, 15 janv. 1670. — Acad. 17et.31 mars 1663.Lespagnandelle (Mathieu),sculpteur,né à Paris, -j-72 ans, 28 avril 1689. —Acad. 5 mars 1672. Lespinasse(Louis-Nicolasde), peintre de paysage. — Acad. 30juin 1787. Lespingola (François), sculpteur, né à Joinville; -f 10 juill. 1705. — Acad.29fév. 1676. Lesueur (Eustache),peintre d'histoire, né à Paris; -j- 38 ans, 1ermai 1655. Acad.à la fondation,1erfév. 1648. Lesueur (Pierre), peintre d'histoireet de portraits.— Acad.30 sept. 1747. Le Yoyer d'Argenson (Marc-Réné, marquisj; -j- 60 ans, 16 sept. 1782. Honoraire amateur, 29 mars 1749. Levasseur(Jean-Charles),graveur.— Acad. 26 janv. 1771. Licherie(Louis),peintre d'histoire, né à Iloudan. ou, selon M. Yillot,à preux,en Beauce;•}-45-ans, 2 on 3 déc. 1087. — Acad. 18mars 1679. Lobel(Nicolasde), peintre d'histoire, né à Paris ; y 71 ans, 18mars 1763. —Acad.27nov. 1734. Loir (Alexis),peintre de portraits et sculpteur; 7-73 ans, 18août 1785. —Acad,25 ou27 fév. 1779. Loubard(Pierre),graveur; -j- 69 ans, 30 oct. 1682.—Acad. 9 sept. 1673. Loyr(îMcolas-Pierre), peintre d'histoire, né à Paris; -j-00 ans, 6 mai 1679. — Acad.31mars 1663. Loyr ( Alexis). jeune, graveur et orfèvre, né à Paris ; -|- 73 ans, 15 avril 1713.—Àcad.26 mars 1678. Loutherisourg (Phillipe-Jacques),peintre de batailles, né à Strasbourg; f71 ans, 1813,à Londres.—Acad. 22 août 1767. Lowendal(l'abbéUlric-Frédéricde), virtuose; -j-60 ans, 12juill. 1754.— Ass.libre,30 sept. 1747. Lucas (Àuger),peintre d'histoire; f 80 ans, 10 juill. 1765. — Acad. 31déc. 1722. Luxdberg(Gustave), peintre de portraits au pastel, 1erpeintre du roi de Suède,né à Stotkholm; -}- 91 ans, mars 1786,à Stockholm.— Acad.23 ou 28janv. 1741ou 1742. Macé(Charles), sculpteur et peintre d'histoire, né à Paris vers 1631. — Acad.21 avril1663. Magnier( Laurent), dit Manière.,sculpteur, né à Paris; f 82 ans, 6 fév. 1700.—Acad. 26 mars 1667. Magxier (Philippe) fils, sculpteur,né à Paris ; f 68 ans, 25 déc. -1715.— Acad.30 mars 1680. Masglard (Adrien),peintrede marine, né à Lyon; + 66 ans, 1e1'août 1760, àRenie.— Acad.24 nov. 1736. Mariette (Pierre-Jean),célèbreconnaisseur,né à Paris; f 84 ans, 10 sept. 1774.— Honoraireass. libre, 19déc. 1750. Marot ( François), peintre d'histoire, né à Paris; -j*52 ans, 3 déc. 1719, -Acad. 2Ï mars 1702,


— 460 — Marsy (Gaspardde), l'aîné, né à Cambrai; f 56 ans. 10 déc. 1681. — Acad. 5 août 1657. Marsy ( Balthazar).jeune, sculpteur,né à Cambrai; f 54 ans, 16mai 1674, Acad. 26 fév. 1673. Masse (Dorothée),veuveGodequin,sculpteurenbois.—Acad.23nov. 1680. Masse ( Samuel), peintre d'histoire, né à Tours; -J-82 ans, 38 juin 1753, — Acad. 26 sept. 1705. Massé (Jear\-Baptiste),peintre et graveur, né à Paris; -j-79 ans, 26 sept. 1767.—Acad. 3 juill. 1717. Masson (Antoine), peintre de portraits et graveur, né à Loury, prèsOrléans;f 64 ans, 30 mai 1700. — Acad. 25 fév.-1679. Masson (Benoît),sculpteur,né à Richelieu;-f-51 ans, 8 oct. 1684.—Acad. 1" août 1665. Massou(François-Benoit),sculpteur, né à Paris; -j-39 ans, 19 oct. 1728— Acad. 25nov. 1707. Mathieu (Antoine)le père, peintre d'histoireet de portraits, né à Londres; t 42 ans, 46 juill. 1674, à Londres. — Acad. 21avril 1663. Mathieu (Pierre),peintre d'histoire, né à Dijon; y 62 ans, 18 sept. 1719.— Acad. 30 juin 1708. Mauperché (Henri),peintre de paysage, né à Paris ; -J- 84 ans, 26 déc. 1686.— Acad. à la fondation,1erfév. 1648. Mazeline (Pierre),sculpteur, né à Rouen;-j-73 ans, 7 fév. 1708.— Acad. 7 juill. 1668. Ménageot (François-Guillaume),peintre d'histoire, né Londres;-j-72ans, 4 oct. 1816.— Acad.30 déc. 1780;plus tard, membrede l'Institut. Mesmyn, premier commisde M. de Yillarcerf. — Honoraire amateur. 29juin 1693. Meusnier (Philippe), peintre d'architecture; -j-78 ans, 27 déc. 1734.Acad.1ersept. 1703. Michelin (Jean), peintre d'histoire, né à Langres; -j-73 ans, 1" mars 1696. — Acad.7 août 1660. „ Miciieux(Michel-Nicolas), peintre de fleurs;-\ 45 ans, 28 mai 1733.—Acad, 24nov. 1725. Miger (Simon-Charles),graveur, né à Nemours;f 84 ans, 28fév. 1820.— Acad.31 janv. 1778. Mignard (Nicolas),dit Mignardd'Avignon,peintre d'histoire, né à Troyes; ' Y 63 ans, 20mars 1668. — Acad. 3 mars 1663. Mignard (Paul), fils deNicolasMignard,peintre de portraits, né à Avignon, ' 5 oct. 1691,à f Lyon. — Acad. 11juin 1672. Mignard ( Pierre ), surnomméle Romain,peintre d'histoireet de portraits, 1" peintre dii roi, en 1690, né à Troyes; f 84 ans, 30mai 1695. —Acad. 4 mars 1690. Millet (Jean), dit Francisque, fils de Francisque Millet, peintrede paysage; f 57 ans, 17 avril1723. — Acad. 22 juin 1709. Millet (Joseph-Francisque),peintrede paysage, né àLaFère; -j*80ans, 16 juin 1777. — Acad. 27 nov. 1734.


— m

Moillon(Isaac), peintre d'histoire, né à Paris; •{ 58 ans, 26 mai 1673. — Acad.14avril 1663. Moittb (Pierre-Etienne), graveur; -j- 89 ans, 4 sept. 1780.— Aead. 22juin 1771. Monot(Martin-Claude), sculpteur; f 70 ans, 1803. — Acad. 28 août 1779. Monnoyer(Jean-Baptiste), dit Baptiste, peintre de (leurs, né à Lille; •j-64ans, 10fév. 1699, à Londres. — Acad. 3 oct. 1665. Monnoyer(Antoine),filsde Jean-Baptiste,peintre de fleurs et de fruits, néà Paris.— Acad.25 oct. 1704. Monsiau(Charles),peintre d'histoire, né à Paris; -J-84 ans, juill. 1837.— Acad.3 oct. 1789. Montullé (Jean-Baptiste-François),virtuose; -j- 27 août 1787. — Ass. libre,16oct,1764. Moreau(Jean-Michel),dit Moreau jeune, graveur, né Paris; -j- 73 ans, 30nov.1814.— Acad.25 avril 1788. Mosnier( Pierre ), peintre d'histoire, né à Blois;-f-65 ans, 19 ou29 déc. 1703.—Acad.6oct. 1674. Mosnier(Jean-Laurent),sculpteur. — Acad. 31 mai 1788.~ Mouciiy(Louis-Philippe),sculpteur; -j- 1801. — Acad. 23juin 1768. Moyreau(Jean), graveur; -j-71 ans, 26 oct. 1762.—Acad. 29 déc. 1736. Huiler (Jean-Gautier),graveur, né à Sutlgard; -f- à Sutlgard. — Acad. 30mars1776. Nameur( Louisde ), peintre d'histoire, né à Paris; -J-68 ans, 11oct. 1693 -Acad. 26mai 1663. Natoire (Charles),peintre d'histoire, né à Nîmes;-j-78'ans, 29août 1777, à Castel-Gandolfo, près Rome.— Acad. 31déc. 1734. Nattier (Marc), peintre de portraits ; -j- 63 ans, 24oct. 1705. — Acad. 27juin 1676. Nattier (Jean-Baptiste)fils aîné de Marc, peintre d'histoire, né à Paris, t 43ans environ,27 avril 1726, à la Bastille. — Acad. 29oct. 1712.Déchu desontitred'académicienle 27 avril 1726. Nattier (Jean-Marc),fils cadet, dit le Jeune,peintred'histoire, né à Paris ; t 84ans,7 nov. 1766.— Acad. 28 oct. 1718. NiCASius (Bernaerl),peintre d'animaux,né à Anvers; f 70 ans, 16 sept, 1678.— Acad 27 oct. 1663. Nocret (Jean), peintre d'histoire, né à Nancy; -j-55 ans, 12 nov. 1672.— Acad.3 mars 1663. Nocret (Jean-Charles)le fils, peintre de portraits, né à Paris; -f-72 ans, 8déc.1719.— Acad. 31 mars 1674. Nonnotte ( Donat ), peintre de portraits, né à Besançon;•}•76 ans, 4 fév. 1785.—Acad.26août 1741. Octavien(François),de Rome,peintre de sujets galants; f 1736.—Acad. 24nov. 172&. Oudry(Jean-Baptiste),peintre d'histoire et d'animaux,né à Paris: f 69 ans, 30avri.1755,à Beauvais..—Acad.25 sept. 1717. 11


— -162 — Oudry (.Jacques-Charles) fils, peintre d'animaux; + 58 ans, sept. 1778,à Lausanne.— Acad.31 déc. 1748. Pader Hilaire),peintre d'histoire, né à Toulouse;+ 70 ans, 19août 1685, à Toulouse.— Acad. 6 déc. 1659. Paillet (Antoine),peintre d'histoire, né à Paris; '+ 75 ans, 30 juin 1701.— Acad. 2 août1659. Pajou (Augustin), sculpteur, né à Paris; + 79 ans, 8 mai 1809. — Acad. 26 janv. 1760; plus tard, membrede l'Institut. Pannini (Jean-Paul),peintre d'architecture.etde paysage, né à Plaisance; f 73 ans, 21 ou22 octobre 1765, à Rome.— Acad.26 juill. 1732. Parmantier ( Denis ), peintre de fleurs, né à Paris ; + 60 ans, 2 août 1672. —Acad. 28 avril!663. Parois (Jean-Philippe-Guy-Legentil, marquisde), né en Bretagne;+ 72ans, 22 déc. 1S22.— Honoraireass. libre, 13 sept. 1785. Parrocel (Joseph),de Brignollesen Provence, peintre de batailles;+56ans, 1ermars1704. — Acad. 14 nov. 1676. Parrocel (Charles),peintre de batailles;-j-64ans, 24 mai 1752.— Acad. 22 féy. 1721. Pasquier ( Pierre ), peintre sur émail, né à Villefranche(Rhône);+ 1806, — Acad. 27 oct. 1769. de Valenciennes,peintre de sujetsmodernes; PATER(Jean-Baptiste-Joseph), f 40 ans, 25 juill. 1736. — Acad. 31 déc. 1728. Paupelier (Pierre), peintre en miniature, né à Troyes; + 45 ans, 18juin 1866, à Troyes. — Acad. 19juill. 1664. Pellegrini (Antoine), peintre d'histoire, né à Venise. — Acad. 31 déc, 1733. Pérignoîs (Nicolas), peintre de gouaches, né à Nancy; -j- 66 ans, 4 janv. 1782.—Acad. 2 juill. 1774. Perrin (Jean-Charles),peintre d'histoire, né à Paris; +77 ans, 1831.— Acad. 28 juill. 1787. Perot ( Catherine), femmede ïïorry, notaireapostoliquede l'archevêché de Paris, peintre de fleurs et d'oiseauxen miniature.— Acad. 30janv. 1682. Perrault (Charles), contrôleurgénéral des bâtiments du roi ; + 78 ans, 16mars 1703.— Conseillerhonoraireamateur, 4 juin 1665. Perrier (François),peintre d'histoire, né à Sain-Jeande Losne; + 66ans, mai 1650. — Acad. à la fondation,1erfév. 1648. Perroneau (Jean-Baptiste),peintre de portraits; + 68 ans, nov. 1783.— Acad. 28juill. 1753. Pesne (Antoine),peintre d'histoire, né à Paris; + 74 ans, 5 août 1757;à Berlin.— Acad. 27juill. 1720. Petron (Jean-François-Pierre),peintre d'histoire, né à Aix;+ 76 ans, 20 janv. 1820. — Acad. 30 juin 1787. Picart (Élienne),graveur; -j- 90 ans, 12 nov. 1721, à Amsterdam.—Acad. 19 juillet 1664. Pierre (Jean-Baptiste-Marc),peintre d'histoire, 1erpeintre du roi, en 1770, + 76 ans, 15 mai 1789. — Acad. 31 mars 1742.


— 463 — Pigalle (Jean-Baptiste),sculpteur, né à Paris; -j-72 ans, 20août1785.— Acad.30 juill. 1744. Piles ( Rogerde ), connaisseurde premierordre, né à Clamecyprès Nevers; + 73 ans, 5 avril 1709.— Conseillerhonoraireamateur, 2 mai 1699. Pinagier(Thomas),peintrede paysage, né à Paris; -j- 37 ans, 6 janv. ou 6juin1653.— Acad. à la fondation,1erfév. 1648. Platte-Montagne (MathieuYan-Pletten-Berg,dit de), peintre de paysage etdemarine, né à Anvers; -J-52 ans, 19 sept. 1660. — Acad.à la fondation, 1"fév.1648. Platte-Montagne (Nicolasde), peintre d'histoire, né à Paris; -J-75 ans, 25déc. 1706.— Acad. 21 avril 1663. . Poerson(Charles),peintre d'histoire,néà Metz; -J-58 ans, 5ou8 mars 1667. —Acad.4 août1651. Poekson (Charles-François)fils, peintre d'histoire,né à Paris; f 73 ans, 2sept. 1725,à Rome. — Acad. 30 juin 1682. Poilly (Jean-Baptiste), graveur; •}*59 ans, 29 avril 1728. — Acad. 26juill. 1714. Poirier ( Claude), sculpteur, né à Versy en Bourgogne;-j-73 ans, 10oct. 1729,àYersy.— Acad.31mars 1703. Poissant ( Thibault), sculpteur et architecte, né à Eu; -f-70 ans, 16 sept. 1668.—Acad.17mars 1663. Poitreau (Etienne), peintre de paysage;-}- août 1767.— Acad.26 sept. 1739. Pommyer(François-Emmanuel), abbé;--}-72 ans, 4 fév. 1784. — Ass. libre, 31oct. 1767. Portail (Jacques-André),peintre de fleurs; •}-4 nov. 1759. — Acad. 24sept. 1746. Porporati (Charles),graveur, né à Turin; -}-16 juin 1816. — Acad. 8mai1773. Poultier ( Jean-Baptiste), sculpteur en bois, né à Hupi,près Abbeville; f 66ans, 12nov. 1719. — Acad. 24 mars 1684. Preisler (Jean-Georges),graveur. — Acad.24août 1787. Prou (Jacques), sculpteur, né à Paris; -f- 51 ans, 6 mars 1706.—Acad. 27juin 1682. Quillerier (Noël),peintre d'histoire, néà Orléans; f 75 ans, 3 avril 1669. —Acad.17mars 1663. Raeon (Pierre), peintre de portraits, né au Havre; -f- 18 janv. (16juin, selonHultz)1684.— Acad. 3 juill. 1660. Rabon(Nicolas)Gis, né à Paris; f 40 ans, 25 fév. 1686. —Acad.5 janv. 1681.peintred'histoire, Rano( Jean ), peintrede portraits, né à Montpellier; f 62 ans, 1erjuill. 1735, à Madrid.— Acad.28 juill. 1703. Raon (Jean), sculpteur, né à Paris;-}- 76 ans, 4 avril 1707. — Acad. 26mars1672. ' Raoux(Jean), peintre d'histoire, né à Montpellier;f 57 ans-,1734.—Acad. 28août1717.


— '164 — Reboul ( Marc-Thérèse), femmeVien,peintre en miniature; -j-28déc.1805. — Acad. 30juillet 1757. Regnaudin (Thomas),sculpteur, né à Moulins;-j-79ans, 3 juill. 1706.— Acad. 28 juill. 1657. Regnaïïlt (Etienne),peintred'histoire, né à Paris ; f 71 ans, 30 mars 1720. — Acad. 1" sept. 1703. Regnault ( Jean-Baptisle), peintre d'histoire, néà Paris ;-j-75 ans, 12nov. 1829.—Acad. 25 oct. 1783; plus tard, membre de l'Institut. Renou (Antoine),peintre d'histoire, né à Paris; -j-13 déc. 1806. —Acad. le 18août 1781. Restout (Jean) père, peintre d'histoire, né à Caen; -J- 76 ans, l"janv. 1768.— Acad. 28 juin 1720. Restout (fils)(Jean-Bernard), peintre d'histoire, né à Paris; f- 65 ans, 18juill. 1797.— Acad. 23 nov. 1769. Revel (Gabriel, peintre de portraits, né à Château-Thierry: -f-69 ans. 8 juill. 1712, à Dijon.— Acad. 27 lev. 1683. Ricci (Sébastien),peintre d'histoire, né à Bellimo,dans lesEtats de Venise; •j-72 ans, 13 mai 1734, à Venise. — Acad. 2S mai 171S. Richard de Saint-Non (l'abbéJean-Claude),antiquaire;j- 66 ans, 25 nov. 1791.— Honoraireass. libre, 6 déc. 1777. Rigaur ilyacinthe), peintre d'histoire et de portraits, né à Perpignan; f 85 ans , 27déc. 1743. — Acad. 2 janv. 1702. Robert ( Hubert), peintre d'architecture, né à Paris ; -j- 74 ans , 15avril 1808.— Acad. 26 juill. 1766. Roettiers ( Joseph), graveur de médailles, graveur général desmonnaies de France, né à Anvers; j 68 ans, 11 sept. 1703. — Acad. 28 déc. 1682. Roettiers (Charles-Joseph),graveur de médailles, né à Paris; -j-87ans. 14mars 1779. — Acad. 31 déc. 1717. Roettiers ( Norbert ), graveurde médailles,né à Anvers; -j-61 ans, 18mai 1727.— Acad. 31 janv. 1722. Roettiers ( Charles-Norbert), graveur de médailles; -f-52 ans, 19nov. 1772. —Acad. 31 déc. 1764. Roettiers ( Jacques), graveur de médailles;-J-77 ans, 17 mai 1784.— Acad 2 oct. 1773. Rouan-Chabot (Louis-Antoine-Auguste, duc de); f 75 ans, 29 oct. 1807. — Acad. 10janv. 1778. Roslin ( Alexandre), Suédois,peintre de portraits;-j-75ans, 5 juill. 1793. — Acad. 24nov. 1753. Rouquet, peintre sur émail, né à Genève;.-}- 1758.—Acad. 23 fév. 1754. Rousseau (Jacques), peintre de paysage et d'architecture, né à Paris; f 62 ans, 16 déc. 1693, à Londres.—Acad. 2 sept. 1662. Roussel (Jérôme), graveur de médailles; -j- 50 ans, 22 déc. 1713. — Acad. 23mars 1709. Rousselet (Gilles ), père, graveur, né à Paris; -J-72 ans, 15 juill. 1686. — Acad. 14avril 1663.


— 165 — Rousselet (Jean) fils, sculpteur, né à Paris; f 37 ans, 13 juin 1693. — Acad.28juin 1686. Saint-André (Simon-Bernard, dit de), peintre de portraits, né à Paris; f 63 ans, 13"sept.1677. — Acad. 19 juill, 1664. Saint-Yves(Pierre de)vpeintred'histoire, né à Maubert-Fontaine;-J-50 ans, 25mars 1716.— Acad. 28 janv. 1708. Sai.y(Jacques-François-Joseph),sculpteur, ne à Valenciennes;-j- 39ans , 4mai1776.— Acad 29 mai 1731. Santerre (Jean-Baptiste),peintre d'histoireet de portraits, né à Magny; -j-68ans, 21nov. 1717.— Acad. 18oct. 1704. Sarrazin aîné (Jacques), sculpteur, né à Noyon; -j-70 ans, 3 déc. 1660. —Acad. à la fondalion, 1erfév. 1648. Sarrazin (Pierre) jeune, frère de Jacques, sculpteur, né à Noyon; f 77ans, 8 août 1679. — Acad. 6 juin 1665. Sauvage(Piat-Joseph), de Tournai, peintre de genre. — Acad. 29 mars 1783. Schmidt(Georges-Frédéric),graveur, né en Prusse; -J- 63 ans, 25 janv. 1775.— Acad.5 mai 1742. Ségur (Philippe-Henri, marquis de), maréchal de France;-}-78 ans, 8oct.1801.— Ass. libre, 28 fév. 1784. Serre (Michel),peintre d'histoire, né à Tarragone;-j-79 ans, 8 oct. 1733. —Acad 6 déc. 1704. Servandoni (Jean-Jérôme),peintred'architecture, né à Florence;-J*71 ans, 19janv. 1766.— Acad. 26 mai 1731. Silvestre (Israël), né à Nancy, dessinateuret graveur;f 11oct. 1691. — Acad.6 déc. 1670. Silvestre (Louis), fils aine d'Israël, peintre de paysage, né à Paris,' f 18avril1740.— Acad. 25 ou 30 oct. 1706. Silvestre (Louis)le jeune, 4° filsd'Israël, peintre d'histoire, né à Paris; t 86ans, 12 avril 1760. — Acad. 24mars 1702. Silvestre (Nicolas-Charles), peintre, dessinateuret graveur; -j-68 ans; mars1767, à Valenton.— Acad. 30 déc. 1747. Simonneau( Charles), graveur, né à Orléans; -j- 80 ans, 22 mars 1728. —Acad.28 juin 1710. Simonneau( Louis.) jeune, graveur, né à Orléans; -j- 67 ans, 16 janv. 1727.—Acad.29mai 1706. Si.odtz( Paul-Ambroise) le cadet, sculpteur, né à Paris; -j-56ans, 15déc. 1758.— Acad. 27 déc. 1743. Soofflot ( Jacques-Germain), architectedu roi; -f-68 ans, 29 août1781. —Ass.libre, 8 nov. 1760. Stiémart (François),peintre de portraits, décorateurdu Louvre,garde des tableauxdu roi, né à Douai; f 1740. — Acad 28 juin 1720. Stouf (Jean-Iîaptiste),sculpteur, né à Paris; f 86 ans, 1" juillet 1826 — Acad.28mai 1785; plus tard, membrede l'Institut. Strésor (Anne-Renée), religieuseà Chaillot, au couventde Notre-Dame dela Visitation;f 62 ans, 6 déc. 1713. — Acad.24 juillet 1676..


— 166 — Surugue ( Louis) père, graveur; -}-6 août 1762.— Àcad. 30 juillet1735. Surugue (Pierre-Louis)fils, graveur; -\-76 ans, 29 avril 1772. — Acad. 29 juill. 1747. Suvéb (Joseph-Benoît),peintre d'histoire, directeur de l'écolede Franceà Rome, né à Bruges; f 64 ans, 9 février 1807, à Rome. —Acad. 29janv. 1780. Taillasson (Jean-Joseph),peintred'histoire, né àBlaye (Gironde);-]-65ans, 11 nov. 1809. — Acad.27mars 1784. Taraval ( Hugues), peintre d'histoire; -}-57 ans, 18 oct. (nov., selon d'autres) 1785. — Acad. 29 juill. 1769. Tardieu (Nicolas),graveur, né à Paris; -J-67 ans, 29 janv. 1749. — Àcad. 29 nov. 1720. Tardieu (Jacques-Nicolas)fils, graveur; -J-76 ans, 7 juill. 1791. — Acad. 25 oct. 1749. Tavernier (François), peintre d'histoire, né à Paris; -f-67 ans, 10 sept, 1725. — Acad. 5 avril 1704. Testelin ( Louis) l'aîné, peintre d'histoire et de portraits, né à Paris; -}-40 ans, 19août 1655.—Acad. et secrétaire à la fondation,1" fév. 1648. Testelin ( Henri ) le jeune, peintred'histoire et de portraits, né à Paris: f 80 ans, 17 avril 1695, à la Haye. — Acad. à la fondation, 1" fév. 1648: secrétaireet historiographede l'Académie. Testu (Jacques) abbé; •}- 79 ans, 21juin 1706. — Conseillerhonoraire amateur, 26 sept. 1699. Thierry (Jean), sculpteur, né à Lyon; f 20 déc. 1739, à Lyon. — Acad, 31déc. 1717. Thomassin ( Simon-Henri); graveur; -J-53 ans, -1erjanv. 1741. — Acad. 27 nov. 1728. Tiger (Jean), peintre de portraits , né à Falaise; -j-60ans , 30déc. 1698,à Troyes. — Acad. 29mars 1675. Tocqué (Louis),peintre de portraits, né à Paris; 76 ans, 10 fév. 1772.Acad.30 janv. 1734. Tortebat (François), graveur et peintre de portraits, néàParis ; +74 ans, 4 juin 1690. — Acad. 31 mars 1663. Tortebat ( Jean ) le fils , un des vingt-neufenfants de François, peintre de portraits, né à Paris; -j- 66 ans, 10 nov. 1718. — Acad. 3 oct. 1699. Tournière (RobertLe Vrac,dit), peintre de portraits, né àCaen; -f-84ans. 18 mai 1752, à Caen. — Acad. 24 mars 1702. Toutain (Pierre), peintre d'histoire, né au Mans; -j- 42 ans, 2 avril.1686.: — Acad. 1eraoût 1681. Tremollière (Pierre-Charles),peintre d'histoire, né à Choleten Poitou;; f 36 ans, 11 mai 1739. — Acad. 25 mai 1739. Troxivain ( Antoine), graveur, né à Montdidier;-j-52 ans, 18 mars 170S — Acad. 30 juill. 1707. Thby (Jean-Baptiste), dit Baptiste le Romain, sculpteur, né à Rennes:: + 70 ans, 9 août 1700. — Acad. 30 mai 1676. Turgot ( Anne-Robert-Jacques) , marquis de Launes, ministreet con-


— 167 — trôleurdes finances; + 54 ans, 18 mars 1781.— Ass. libre, 24 sept. 1774. TiiRPiN (..- marquisde). — Ilonor. ass. libre, 5 mars 1785. (Jbelesqui( Alexandre), peintre d'histoire, né à Paris; + 69 ans, 21avril 1718 — Acad. 30 janv. 1682. Yalade (Jean), peintre de portraits; +• 78 ans, 18 déc. 1787. — Acad. 29nov.1754. Valenciennes (Pierre-Henri de), peintre de paysage à la gouache, né à Toulouse;f 69 ans, 16 janv. 1819. —-Acad. 16 janv. 1819 Vallayer (Anne), femme Coster, peintre de genre, vivait encoreen 1818. - Acad.28 juill. 1770. Vallet (Guillaume),graveur; -j-70 ans, 2 juill. 1704.—Acad.19juill. 1664. Vallet (Jérôme)fils, graveur, né à Paris. — Acad. 26 août 1702. Vallory ( Jules-Hippolytede ), virtuose; + 68 ans, 30 sept. 1767. — Ass.libre, 30 sept. 1747. Van Beecq (Jean-Charles-Donat), peintre de marine, né à Amsterdam; f 84ans, 19mai 1722. — Acad. 26 avril 1681. VanCleve (Corneille),sculpteur, né à Paris; -j- 86 ans, 31 déc. 1732. — Acad.26avril 1681. Vander Brughen ( Hans), peintre en miniature, né à Paris; -J-43 ans , 6 avril1658. — Acad. à la fondation, 1erfév. 1648. Vander Meulen (Antoine-François),peintre de portraits et de batailles, néà Bruxelles;-j- 56 ans, 15 ocl. 1690. — Acad. 13 mai 1673. VanFallens (Charles),'d'Anvers, peintre; -J- 49 ans, 29 mai 1733. — Acad.29nov. 1726. VanLoo(Jacques),peintre de portraits, né à l'Ecluseen Flandre;+ 56 ans, 2bou26 nov! 1670'(selon Hultz, 1690). — Acad. 6 janv. 1663. VanLooaîné (Jean-Baptiste),filsde LouisYanLooet petit-filsde Jacques, peintred'histoireet de portraits, né à Aix; + 60 ans , 19 sept. 1745, à Aix. -Acad. 23 fév. 1731. VanLoo (Louis-Michel),fils aîné de Jean-Baptiste, peintre d'histoireet de portraits, 1" peintre du roi d'Espagne, né à Toulouse; +• 64 ans, 20mars 1771. — Acad. 25 avril 1733. VanLoo (Charles-Amédée-Philippe),-filsde Jean-Baptiste,peintre d'histoire,né à Turin en 1718, peintre du roi de Prusse en 1751; il exposait encoreau Salon de 1785. — Acad. 30 déc. 1747. VanLoo (Carie ou Charles-André), secondfils de LouisVan Looet frère de Jean-Baptiste,peintre d'histoire, 1erpeintre du roi en 1762, né à Nice; + 60ans, 15juill. 1765. —Acad. 30juill. 1735. VanLoo (César), fils de Carie, peintre de paysage.—Acad.30 oct. 1784. VanMol ( Pierre ), peintre, né à Anvers; +• 70 ans, 8 avril 1650. — Acad.,à la fondation, 1erfév. 1648. Van Opstal ( Gérard), sculpteur, né à Bruxelles;f 71 ans, 1" août 1668.—Acad. à la fondation, 1erfév. 1648. Van Sohuppen(Pierre ), graveur, né à Anvers; +•74 ans, 7 mars 1702. —Acad.7 août-1663.


— 168 — Van Schtjppen(Jacques) fils, peintre d'histoire; f janv. -1751.— Acad. 26 juill. 1704. Van Spaendonck.( Gérard ), peintre de fleurs, né à Tilborg en Hollande: f 76 ans, 11 mai 1822. — Àcad. 18 août 1781. • Van Spaendonck(Corneille),frèrejeune,peintrede fleurs.— Acad.30mai 1789. Van Swanevelt (Herman), peintre de paysage. — Acad. 17 oct. 1651. Vassé (Louis-Claude ), sculpteur, né à Paris; -j- 55 ans, 1" déc. 1772. — Acad. 28 août 1751. Vence (Claude-Alexandrede Villeneuve, comte de); f 57 ans, 6 janv. 1760. — Ass. libre, 28 sept. 1753. Venevault (Nicolas),peintre en-miniature,né à Dijon; -f-79 ans, 20déc. 1775. — Acad.26.aoùt 1752. Verdier (François),peintre d'histoire, né à Paris; -j- 79 ans, 19 juin 17*0. — Acad. 19 juin 1730. Verdot (Claude),peintre d'histoire, né à Paris; -f 66 ans, 19 déc. 1733, — Acad.29 janv. 1707. Vernansal ( Guy-Louis), peintre d'histoire, né à Fontainebleau;4- 83ans. 9 avril 1729. — Acad. 27 sept. 1687. Vernet (Claude-Joseph),peintre de marineet de paysage, né à Avignon; + 75 ans, 3 déc. 1789. — Acad. 23 août 1753. Verselin. (Jacques),peintre en miniature, né à Paris; -f- 73 ans, 1" juin 1718.— Acad. 7 juin 16S7. Vertmuller (Adolphe-Ulric),peintre de portraits, né à Stockholm; f en Amérique, 1803. — Acad. 31 juill. 1784. Vestier (Antoine),peintrede portraits, néà Avallon.—Acad. 30 sept, 1786. Vien (Joseph-Marie) , peintre d'histoire, né à Montpellier; -j- 94 ans. 27 mars 1809. — Acad. 30 mars 1754. Vigée ( Louise-Elisabeth ), femme Lebrun, peintre de portraits, néeà Paris; f 88 ans, 38 mars 1842. — Acad. 31 mai 1783. Vigier (Philibert), sculpteur; -J- 83 ans, 5 janv. 1719, à Moulins.~ Acad. 27 nov. 1683. Vignon ( Claude- François), peintre d'histoire, né à Tours; -j- 77 ans, 16 mai 1670. — Acad. 2 sept, 1651. Vignon ( Claude-François) , fils aîné, peintre d'histoire, né à Paris; ' f 69 ans, 27 fév. 1703. — Acad. 25 juin 1667. Vignon (Philippe) fils jeune, peintre de portraits, né à Paris; -j- 67ans, 6 sept. 1701. — Acad. 30 août 1687. Villequin ( Etienne ), peintre d'histoire, né à' Lagny près Ferrières: f 69 ans, 15 déc. 1688. — Acad. 21 avril 1663. Vinache (Jean-Joseph), sculpteur; f 58 ans, 1erdéc. 1754.—Acad.27niai 1741. Vincent (François- André), peintre d'histoire, né à Paris; -J-70ans, 4 août 1816, — Acad. 27 avril 1782. Viviani Codazzo (Nicolas),peintre d'architecture, né à Naples; + 46ans, 3 janv. 1692, à Gênes. — Acad. 3 oct. 1682.


— 169 — Vivien(Joseph), peintre de portraits au pastel, né à Lyon; f 5 déc. 1735, à Bonn.— Acad.30 juill. 1701. Voiriot (Guillaume),peintre de portraits. — Acad. 28 jiiill. 1759. Wailly (Charles), architecte, nô à Paris; -f-2 nov. 1798. — Acad. Tl avril 1771. Warin (Jean), peintre, sculpteur et graveur sur médailles, né à Liège; f 68ans, 26 août 1672. — Acad. 27 sept. 1665. Watelet ( Claude-Henri ), de l'Acad. franc., virtuose, né à Paris; f 68 ans; f 68 ans, 30 sept. 1767.—Ass. ljbre, 30 sept. 1747. Watteau (Antoine),peintre de fêles galantes, né à Valenciennes;+ 35 ans, 18juill. 1721, à Nogenl-sur-Mame.— Acad. 28 août 1717. Weiller (Jean-Baptiste ), peintre en émailet en miniature, né à Strasbourg;j 42 ans, 25 juill. 1791. — Acad. 25 sept. 1779. Wille (Jean-Georges),graveur, né à Koenigsberg;-j- 90 ans, 1807.—Acad. i 24juill.1761. Wleughels (Philippe), peintre; -j- 74 ans, 22 mars 1694. — Acad. 16mai1663. Wleughels (Nicolas),peintre d'histoire, né à Paris; -j-70 ans, 11déc. 1737, à Rome,étantdirecteurde l'école de France. — Acad. 31 déc. 1716. Yvart (Baudouin),peintre, né à Boulogne-sur-Mer;y 80ans, 12déc. 1690. . . —Acad.11août,1663.

LISTE

ALPHABÉTIQUE DES

AGRÉÉS OUI NI

SONT PAS DEVENUS ACADÉMICIENS.

• Aliamet(Jacques),graveur; -j- 60 ans, 29 mai 1788. — Agréé en 1763. Araynes(J.-F.-M. d'), peintre d'histoire. —Agréé en 1781. Aveline ( Pierre ), graveur, né à Paris; + 50 ans, 1760. — Agrééen 1737. Balechou( Jean-Joseph), graveur, né à Arles; -j- 51 ans, 18août 1765, à Avignon.—Agrééen 1749. Beauvallet ( Pierre-Nicolas), sculpteur, né au Havre; + 79 ans, 17avril 1828.— Agrééen 1789. Bervic ( Charles-Clément), graveur, né à Paris; f 66 ans, 23 mars -1822 —Agrééen 1784. Blaise(Barthélémy),sculpteur.— Agréé en 1785.


— no — Boichot ( Guillaume), sculpteur,né à Chalon-sur-Saône;-j-80 ans, 9 déc. 1815. — Agréé en 1788. Bonnieu (Michel-Honoré),peintre d'histoire.— Agréé en 1767. Bouillard (Jacques), graveur; -j-59 ans, 1806.— Agréé en 1788. Carême(Philippe),peintre d'histoire.—Agrééen 1766;exclule16déc.1778. Casali, peintre d'histoire, né à B.ome.— Agréé en 1741. Chabry (Marc),peintre d'histoire. —•Agréé en 1688. Chaise (Ch.-Ed.),peintred'histoire. — Agrééen 1789. Chaudet ( Antoine-Denis), sculpteur, né à Paris; -}•56 ans, 19avril 1810, — Agrééen 1789. Clermont, peintre. — Agrééen 1660. Clodion ( Michel), sculpteur, né à Nancy; f environ 69 ans, 1814.— Agréé en 1773. Cornical (Nicolas),peintre d'histoire, né à Saint-Lô. — Agrééen 1704. Courtois (Nicolas-André),peintre-émailleur.•—Agréé en 1770. Debucourt (Philibert-Louis),peintrede genre. — Agréé en 1781. Decort (Henri-François), peintre de paysage, né à Nancy. — Agréé en 1779. Defer (Jean), sculpteur, né à Paris. — Agréé en 1703 Delaborde, peintre.—Agréé en 1683. Delafontaine ( Pierre ), peintre de perspective,inventeurdes panoramas; f 84 ans, 1850. — Agréé en 1789. Delaistre ( François-Nicolas), sculpteur; -f- 86 ans, 1832.— Agrééen 1785. Delarue (Philibert-Benoît),peintre de batailles. — Agréé en 1753. Delorme (François),peintre. — Agréé en 1686. Demarne ( Jean-Louis ), peintre d'animaux, né à Bruxelles; -f 85 ans, 24 mars 1829, à Batignollesprès Paris. —-> Agrééen 1783. Douet (Edme-Jean-Baptiste),peintre de fleurs.— Agréé en 1757. Drevet ( Pierre-Imbert ), fils de Pierre, graveur, né à Paris. — Agréé en 1734. Dtjmoustier,peintre en pastel. — Agrééen 1665. Dupré (Nicolas-François), sculpteur; -j- 58 ans, 17 avril 1787 —Agréé en 1784. Emericg(Henri), sculpteur.— Agréé en 1681. Eschard (Charles), peintrede genre. —Agréé en 1783. Fenouilh, peintre de portraits. — Agréé en 1740. Ferazzo, peintre d'animaux, né à Venise. — Agréé en 1675. Fessard (Etienne),graveur; -j- 2 mai 1777. — Agrééen 1753. Flipart ( Jean-Jacques), graveur, né à Paris; -f 6o ans, 10juill. 1783.— Agréé en 1755. Fortin (Augustin-Félix),peintre d'histoire. — Agréé en 1789. Fragonard ( Jean-Honoré), peintre d'histoire, né à Grasse; •}•73 ans, 22 août 1806. — Agréé en 1765. Galimard ( Cl.-Olivier ), graveur; f 55 ans, 2 mars 1774. — Agréé en 1752.


— 471 — Gauffier (Louis), peintre d'histoire. — Agréé en 1789. Grimou( Alexis), peintre de portraits, né à Romonten Suisse; -f-environ 60 ans, vers 1740.— Agréé en 1705. Hall ( Pierre-Adolphe), peintre en miniature, né à Boras en Suède; Agréé en 1769. •j-55ans, juin 1793, à Liège. — — HellArt, peintre, né à Reims. Agréé en 1677. Hen.riquez(Benoit-Louis),graveur. — Aggréé en 1782. Hoffmann( Jonas ), peintred'histoire, né en Suède;-f 55 ans, mars 1780, à Stockholm. —Agréé en 1770. Houel( Louis-Pierre-Laurent), peintre et graveur, né à Rouen; -J-78 ans, 14nov.1813 — Agréé en 1774. Julien (Simon),peintred'histoire. — Agréé en 1779. Jumelle, sculpteur — Agréé en 1677. Krafft (Martin),graveur de médailles,né à Vienne; •{•32 ans, juill. 1781. Larchevèque(Pierre-Hubert),sculpteur;-j- 57«ans,26 sept. 1778.— Agréé en1755. Laviron(Pierre),sculpteur.—Agrééen 1683. Leblond(Jean), peintre (sans doutefils de l'académicienJean Leblond). —Agrééen 1702. Legeret (Jean), sculpteur. — Agréé en 1683. Lenoir(Simon-Bernard),peintre de portraits. — Agrééen 1779. Leroux(Louis),peintreen miniature.— Agrééen 1689. Loyr (Alexis),'peintrede portraits au pastel. — Agréé en 1746. Lombard,peintre. — Agréé en j 664. Malassis(Charles),peintre de portraits. — Agréé en 1689. Martin (Guillaume),peintre d'histoire. —Agréé en 1771. Massard(Jean), graveur, né àBelesme; -f*83 ans, 1822.—Agrééen 1785. Melini(Charles),graveur, né en Sardaigne.— Agréé en 1761. Mettais (Pierre),peintre d'histoire;f 29 mars 1759. — Agrééen 1757. Migkot(Pierre-Philippe),sculpteur.— Agréé en 1757. Millet ( Jean-François), dit Francisque, peintre de paysage,né à Anvers; t 36ans,1680.— Agréé en 1673. Millet (Henri),peintre. — Agrééen 4680. Millot (René),sculpteur.— Agréé en 1784. Moitte (Jean-Guillaume), sculpteur; -j- 64 ans, 2 mai 1810. —Agréé en 1783. Moles ( Pascal-Pierre), graveur, né à Valence en Espagne. — Agréé en 1774. * Monnet(Charles),peintre d'histoire. — Agréé en 1765. Nivard( Charles-François), peintre de portraits, né à Villeneuve-le-Roi.— Agrééen 1783. Nourrisson(Eustache),sculpteur.—Agréé en 1700. Olivier ( Michel-Barthélémy ), peintre d'histoire et de genre; f 72 ans, 15juin1784.— Agréé en 1766. Paillet (Barthélémy)fils, sculpteur.— Agréé en 1701. Papelard(Jacques),peintre de portraits, né à Paris. — Agréé en 1701.


— 172 — Parrocel (Pierre ), peintre d'histoire,né à Avignon;-j-75 ans, 1739.— Agrééen 1730. Parrocel (.Joseph-Ignace-François),peintre d'histoire, né à Avignon •j- 76 ans, 15déc. 1781.— Agrééen 1753. Portier, peintre de fêtes galantes. — Agréé en 1752. Ribellier (Nicolas),sculpteur. — Agréé en 1726. Rigaud ( Gaspard), frère puînéd'Hyacinthe,peintre de portraits;-]--2oma 1705.— Agrééen 1701. Robin (J.-B.-Cl.),peintre d'histoire. — Agréé en 1772. Roger (Léonard),sculpteur.—Agréé en 1672. Rolland (Philippe-Laurent), sculpteur, né "prèsde Lille;•}•73 ans, 11juill. 1816.— Agréé en 1782; depuis, menbre de l'Institut. Roullet (Jean-Louis),graveur.— Agréé en 1698. Saint-Aubin (Augustede), graveur; -f 72 ans, nov. 1807.—Agrééen 1771, Saint-Jean-de-Dieu (Jean, dit), peintre. — Agréé en 1671. Sarabat (Daniel),peintred'histoire. — Agréé en 1703. Sergell ( Jean-Tobie), sculpteur, premier sculpteur du roi de Suède: né à Stockholm;-j-74 ans, 26février 1814, à Stockholm.— Agréé en 1779. Desimpol(Claude), peintre d'histoire, né à Clamecy.—Agréé en 1701. Slodtz (René-Michel-Ange), fils de Sébastien et frère de Paul Ambroise sculpteur,né à Paris; -j-59 ans, 26 oct. 1764.— Agréé en1749. Strange (Robert), graveur, né dans les îles Orcades; -j-61 ans, 1795,à Londres.— Agrééen 1764. Tassaert (Jean-Pierre-Antoine),sculpteur,né àAnvers; f 69ans,fév. 1788 — Agréé 1769. Taunay (Nicolas-Antoine),peintre de paysage,néà Paris; -j-74 ans, 24mars 1830.— Agréé en 1784. Tiiéolon (Etienne), peintre de genre, né à Aiguës-Mortes ; -j-3Cans, 10-mai1780. — Agréé en 1774. Tierce (Jean-Baptiste),peintre de paysage. •—Agréé en 1786. Vanderwoort (Michel),sculpteur, né à Anvers. — Agréé en 1732. Vassé (Antoine),sculpteur.—Agréé en 1723. Verbecht, sculpteur; -j-10 déc. 1771-— Agréé en 1733. Vernansal fils,peintre d'histoire, néà Paris. — Agréé en 1741. Vernet (Antoine-Charles-Horace),peintre d'histoire, né à Bordeaux; + 78 ans, 17nov. 1835. — Agrééen 1789. Verrio (Antoine),peintre d'histoire, né à Naples. — Agréé en 1671. Youet (Jacques),peintre. — Agrééen 1664. Wille (Pierre-Alexandre) fils, peintrede genre. — Agréé en 1774,


NOTICE

SUR LES

TRAVAUX

DELA

COMMISSION

DES

MONUMENTS

HISTORIQUES("

Tousles ans la Commissiondes Monuments historiques a coutume derendre compte de ses travaux, et de signaler les besoins du service dontla surveillance lui est^attribuée. Dans les circonstances présentes, ellea cru qu'il ne serait pas inutile d'exposer d'abord brièvement la natureet l'étendue de ses fonctions, ainsi que les règles qu'elle s'est posées et qu'ellea suivies jusqu'à ce jour. Les Monuments historiques ont été définis par la première loi de Finances,qui a créé un fonds pour leur entretien : « Monumentsdont la conservation interesse l'art ou l'histoire. »Les premierssoins de la Commission devaient s'appliquer à rechercher le nombrede ces Monuments, et à déterminer leur importance relative. Elles'est occupée d'en dresser une liste par départements, suivant un ordreméthodiquequi comprend quatre catégories principales : 1° Les groupes de pierres celtiques, dolmens, men-hirs, tumulus, retranchementsgaulois ou d'origine barbare ; 2° Lesruines d'églises ou édifices romains; 3° Les constructions religieuses, civiles ou militaires du moyen âge, depuisle sixièmejusqu'au dix-septième siècle; i° Les objets d'art provenant du territoire français, et les localités oùdes fouillespeuvent être pratiquées dans l'intérêt des études archéologiques. Cecatalogue,pour lequel on s'est attaché à rassembler les renseignementsles plus exacts et des moyens de contrôle minutieux, comprend aujourd'huienviron 2,800 articles; la Commission ne pense pas qu'il soit encore complet, mais elle se flatte de n'avoir omis aucun édifice d'uneimportancevraiment considérable. (UExtraitd'unrapportinédit,adressé,en 1848,au ministredel'intérieur.


'

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Depuis 1848, le fonds attribué au ministère de l'Intérieur pour la conservation des Monuments historiques est de 800,000 francs. Cette somme bien faible, si on la compare.au chiffre du catalogue, le paraîtra encore davantage, si l'on vient à approfondir la situation et les besoins de ces monuments. La tâche de la Commissionest de désigner à l'administration ceuxqui méritent un intérêt particulier et de proposer les mesures et les dépenses nécessaires à leur conservation. Naturellement, ces choix ne peuvent être que restreints, et, en inscrivant 2,800 monuments sur sa liste, elle a eu surtout pour but de les signaler à l'attention et au respect du public,'sans prendre d'ailleurs aucun engagement de "pourvoirà leur entretien. Quelques mots suffiront pour faire_connaître d'après quelles, baseselle s'est réglée dans ce travail. La beauté de l'architecture, ou la singularité, la rareté d'un édifice,sa date-reculée, les souvenirs qui s'y rattachent, tels sont les titres qu'ona toujours dû prendre en grande considération. Quelquefois il a fallutenir compte de sacrifices déjà faits par certaines localités. En général, la Commission s'est appliquée à distinguer entre tous nos Monuments ceuxqui peuvent être considérés comme types, et qui conservent le caractère d'une époque ou d'un style d'architecture particuliers. Il n'y a pas de pays où ces Monuments types se rencontrent plus qu'en France; pour ne parler que du moyen âge, on remarquera que non-seulement nous possédons les édifices qui reproduisent les caractères de tous les styles d'architecture qui ont existé en même temps en Europe, mais encore que plusieurs styles sont propres à certaines de nos provinces, et n'ont point d'analogues ailleurs. Cette assertion doit être prouvée par quelques exemples. L'architecture grecque du Bas-Empire est représentée en France par la cathédrale de Périgueux, par l'église de la Cité, dans la même ville,et par quelques autres bâties sur ces deux modèles. Personne ne s'étonnera de trouver en Alsace un grand nombre de constructions du style rhénan, ou du style germanique, mais ce genre d'architecture se rencontre mêmeà l'ouest des Vosges. On le trouve,par exemple,, dans la cathédrale de Yerdun et dans l'église de la GardeAdhémar (Drôme). Le gothique anglais a naturellement laissé des traces nombreuses dans plusieurs de nos provinces, autrefois sujettes des rois d'Angleterre, Il suffiradé citer les églises de Dol, de Bayonne, de Calais.


— 175 — La Provenceet nos départements que baigne la Méditerranée offrent desexemplesfréquents de l'architecture usitée en Italie, au moyen âge, et quequelques archéologues ont nommée le style latin. Les églises de Die, de Saiut-Paul-trois-Châteaux, de Maguelonne, appartiennent à ce styled'architecture; on en doit dire autant des principales églises de la Corse. Sil'on examine maintenant les caractères distinctifs des Monuments deplusieursde nos provinces, exemptes de toute influence étrangère, on y reconnaîtrasimultanément l'existence de plusieurs styles originaux. Pendant la période romane, du commencementdu onzième siècle à la tin du douzième, on distinguera cinq écoles purement nationales et particulièresà des provinces françaises : en Bourgogne, en Normandie, enAuvergne,en Poitou, en Languedoc. L'architecture gothique, qui, suivant toute probabilité, prit sonorigine dansl'Ile-de-France, a donné naissance à deux autres écoles, celle de Normandieet celle de Bourgogne. Enfin, à toutes les époques, nous avons eu des artistes inventeurs quiont créé, çà et là, des monuments sans précédents et sans imitations,singularités isolées, importantes à noter dans l'histoire de l'architecture. Laliste en serait longue : bornons-nous à citer l'église ronde de Quimperlé; celle de Prieux-Mérinville, polygone à quatorze côtés; la cathédraledu Puy, où l'on accède par le milieu du choeur; l'église de SaintEmilion,taillée tout entière dans le roc. L'ensemblede nos Monuments composela plus curieuse et, à certains égards,la plus complète histoire de l'architecture. Ne pas apporter le plus grandsoin à conserver tous nos édifices originaux, c'est mutiler cette histoire,c'est enlever toute liaison à ces glorieuses annales de l'art. Le dix-neuvièmesiècle est une époque de crise pour nos Monuments. Laplupart, datant de six ou sept siècles, ont atteint l'âge où de grandes restaurationssont devenues indispensables. Elles le sont d'autant plus, qu'unlaps de temps très-considérable s'est écoulé, pendant lequel elles n'ont reçu aucun entretien. Plusieurs, malheureusement quelques-unes desplus intéressantes, ont été l'objet de mutilations vandales pendant les guerres de religion du seizième siècle, ou pendant les désordres de la Révolutionde 1793. Les revenus des églises ou des abbayes1, sur lesquelsétaient prélevés autrefois les frais d'entretien des monuments religieux,ayant été supprimés, il s'est écoulé trente ou quarante ans,


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sans que ces édificesaient obtenu d'autres secours que ceux que pouvaient leur donner des communes pauvres et obérées.En outre, dans beaucoup de cas, ces secours pécuniaires, loin de leur être utiles, ont par leur mauvaise direction ajouté aux ravages du temps et rendu plus difficile une restauration véritable. 11ne faut pas se lasser de le répéter, des réparations, si elles ne sont pas conduites avec intelligence, font toujours plus de mal que de bien,et laissent sur un édifice des traces plus ineffaçablesque celles que le temps ou le vandalisme peuvent lui imprimer. Le dix-huitième siècle et le commencement du dix-neuvième n'ont laissé que trop de preuves de cette vérité. Consolider, en conservant avec scrupule l'appareil et les dispositions primitives, reproduire avec prudence les parties détruites, lorsqu'ilen existe des traces certaines, surtout ne rien donner à l'invention, telles sont les recommandations que la Commission n"a cessé d'adresser aux architectes chargés de réparer nos Monuments. Elle a toujours attaché une importance extraordinaire au choixdes artistes qu'elle a proposés à l'administration, persuadée que de ce choix dépend principalement la bonne exécution des travaux. Des éludes spéciales, un goût naturel pour les recherches archéologiques, un talent déjà éprouvé, sont les seules recommandations qu'elle ait admises.Peu d'artistes réunissent ces qualités'pourtant indispensables dans le service des Monumentshistoriques. L'architecture du moyen âge n'a été étudiée pendant longtemps que.par des archéologues, qui, naturellement, sesont plus occupés de la théorie de l'art que de sa pratique. Dans nos écoles, aucun enseignement public ne forme les jeunes-gens à ces travaux, qui cependant, depuis plusieurs années, ont pris une si grande importance. Heureusement, quelques architectes, attirés par un sentiment de curiosité et d'admiration pour un art longtemps méconnu, avaient mis à profitles recherches des antiquaires et les avaient complétées par leurs propres études. La Commission a trouvé en eux dés collaborateurs dévoués, toujours prêts à se consacrer à 'des travaux pénibles, dont les difficultés ne sont pas appréciées du vulgaire, et dont la responsabilité a quelque chose de hasardeux et d'effrayant. C'est avec bonheur que la Commission signalera des artistes dont elle se plaît à reconnaître le zèle, l'intelligence et le noble désintéressement Les travaux des Monuments historiques ont été partagés entre cepetit nombre d'architectes. A chacun d'eux une certaine circonscriptiona été


— 177 — désignée, de façon à rendre leur . surveillance plus facile et moins coûteuse. La Commission a reconnu d'ailleurs que ces architectes, à portéed'étudier et de comparer les monuments d'une même province, sepénétraient mieux du style qui lui est particulier, et qu'ils y trouvent rassembléstous les renseignements utiles à leurs recherches. Quelleque soit d'ailleurs la confiance que méritent ces 'artistes, une surveillancecontinuelle s'étend sur leurs travaux. Aucune restauration n'aété entreprise sans avoir été préalablement soumise à une instruction approfondie,aucune allocation n'est demandée à l'administration sans avoir été discutée en présence de tous les documents géographiques qui peuvent éclairer les délibérations ; enfin les tournées de l'Inspecteur général,pendant le cours des travaux, en signalent les incidents et en fontconnaîtreles résultats. La répartition des secours que propose la Commissionest la partie la plusdifficilede sa tâche. La première loi qu'elle a cru devoir s'imposer, c'estdene s'engager dans aucune entreprise sans en connaître la durée, etsanssavoirla dépense qu'elle doit occasionner. Quelquespersonnes qui ignorent l'insuffisance des ressources affectéesau service,des Monuments historiques, ignorant surtout la situation denos monuments, ont exprimé la crainte que les subventions du gouvernementne s'appliquassent à un trop grand nombre d'édifices à la fois.Il eût mieux valu, disait-on, les concentrer sur quelques restaurations qu'on terminerait rapidement, pour porter ensuite toutes ses ressourcessur de nouveaux travaux. Sans doute ce système est spécieux, et s'il était possible dans la pratique, ce serait le seul à suivre.D'abord, on comprendra sans peine que des édifices, minés parle temps, mutilés ou privés d'entretien depuis longues années, ne peuventattendre leur tour. Le nombre est grand de ceux que menaceune ruine prochaine, et comme on l'a dit tout à l'heure, il ne se peut faire que des monuments contemporains, soumis aux mêmes, causesde destruction, n'éprouvent en même temps des besoins égalementimpérieux. Il faut considérer encore que toute restauration a sa duréenaturelle, plus ou moins longue, qui ne doit pas plus être précipitéeque retardée au delà de certaines limites. Le nombre des ouvriers quipeuventy prendre part est souvent borné, et, dans tous les cas, les travauxne peuvent avoir lieu que successivementet selon un certain ordre. C'est d'après ces calculs de temps, que la Commission s'est, efforcéede régler les allocations. Sans doute, disposant de fonds plus 12


— 178 — considérables, il eût été possible de faire plus vite, mais l'insuffisance du crédit attribué aux Monuments historiques, la grandeur et l'urgence des besoins signalés de toutes parts, font souvent de la lenteur une nécessité. Entre ces deux inconvénients, la Commissiona dû préférer le moindre, et plutôt que d'abandonner des monuments dont la perte eût été irréparable, elle a cru bien faire, en restreignant les allocations,et en les échelonnant de manière à ce que les restaurations s'opérassent par degrés. L'important était d'assurer leur exécution. Les fonds dont elle propose l'emploi ont été divisés en trois parts. La première s'applique aux travaux très-considérables, et qui doivent avoir une longue durée; la seconde aux réparations moins importantes, et par conséquent d'une exécution plus rapide; la troisième est une réserve pour les accidents imprévus. Pour les restaurations de la première catégorie, on s'est attachéà diviser les projets en séries de travaux successifs, à chacune desquelles correspond une allocation suffisante pour en couvrir la dépense. Autant que possible, on a calculé les allocations d'après l'étendue et la nature des différents travaux classés suivant leur ordre naturel. C'est ainsi que se poursuivent les réparations de plusieurs grands monuments. La seconde et la troisième part du crédit des Monuments historiques sont accordées à des besoins, eh général, très-urgents, mais qui n'exigent pas des dépenses fort considérables. La durée des travaux est dans ce cas bornée au temps indispensable pour étudier les projets, réunir les matériaux et les mettre en oeuvre. Avec des ressources si bornées, le service des Monuments historiques n'obtiendrait que de bien faibles résultats, s'il n'avait souvent le concours des communes, des départements, et du ministère des cultes. Outre les restaurations exécutées au moyen du crédit annuel desMonuments historique-?,il en est d'autres qui, par la dépense qu'ellesexigent, et par la rapidité d'exécution que commandent les circonstances, dépassent tellement les ressources ordinaires,- qu'elles ne peuvent être entreprises qu'au moyen d'un crédit spécial. C'est ainsi qu'en vertu de la loi du 22 juin 1845, ont été restaurésle château de Blois, les Arènes d'Arles, et l'église Saint-Ouen de Rouen.A cette occasion, le rapporteur du budget de l'année 1848 reconnaissait que, dans beaucoup de cas, ce n'était qu'au moyen de crédits spéciaux qu'on pouvait restaurer de grands monuments d'un intérêt national. Prosper Mérimée.


LISTE DES MONUMENTS

HISTORIQUES

DE LA

FRANCE

CLASSÉS PROVISOIREMENT (1)

AIN Arrondissementde Bourg. Eglise de Brou, à Bourg, et tombeaux. — EgliseSaint-Andréde Bagé. = de Belley. Collection de monuments antiques du collège de — Belley. Château de Briord (inscriptions mérovingiennes). — Aqueduc à Yieux. = de Nantv.a. Eglise de Nantua (portail). — Temple d'Izernore. = de Trévoux. Eglise de Saint-Paul de Varax (porche). AISNE Arrondissementde Laon. Eglise Notre-Dame de Laon. — Eglise SaintMartinde Laon. — Chapelle des Templiers, à Laon. — Château de Coucy.— Eglise Saint-Julien de Boyaucourt. — Abbaye de Prémontré,PP. — Grange de l'abbaye de Yauclère. — Eglise de Nouvion-leYineux.— Eglise de Marie. = de Château-Thierry. Maison de La Fontaine, à Château(1)Nousdevons à l'obligeantecommunication duchefdela divisiondesBeaux-Arts, au ministère d'État, cette liste, réviséeen 1855par la Commission des Monuments historiques, présidéeà cetteépoquepar le savantarchéologue M.CharlesLenormant, dontlaperterécentea été si vivementsentie.Cettelistecontientnon-seulement les édifices anciens,classésd'une manièredéfinitive,aprèsexamendesdocuments nécessairespourarriverà ce résultat,mais aussiceuxque l'administration a cru devoiry airefigurer,d'aprèslespropositions dessociétésarchéologiques des correspondants ou duservice desMonuments Cetravail'de laCommission historiques. n'ayantjamais.été lenduofliciel par la sanctionduministred'État,il ne saurait,être invoquéqu'à titre ol'enseignement; carle classementd'un dans ce projet de liste,ne donne aucundroità la communedans laquelleédifice, il se trouveplacé,pour obtenirune subention sur les fondsspéciauxque le Gouvernement consacreà la restaurationdes monuments de sollicitudeet d'intérêtà historiques ; ce n'est là qu'un témoignage gardde l'édificerecommandé et désignéau ministre. par la Commission


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Thierry, PP. — Eglise deMezy-Moulins. — Eglise d'Essommes. —Château de Fère-en-Tardenois, PP. — Château de !a Ferté-Milon.Eglise de la Ferté-Milon (vitraux). = de-Saint-Quentin. Collégiale de Saint-Quentin. — Hôtelde ville, à Saint-Quentin. — Maison de l'Ange, à Saint-Quentin, PP.Camp de Vermand. — Baptistère de Yermand, = de Soissons. Cathédrale de Soissons. — Abbaye de SainfMédard, à Soissons. — Clochers de Saint-Jean-des-Yignes, à Soissons. — Abbaye Notre-Dame, à Soissons. — Chapelle Saint-Pierre-au-Parvis, à Soissons. — Cirque de Soissons. — Maison du x\ic siècle, rue SaintChristophe, à Soissons, PP. —Eglise Saint-Yved, à Braisne. —Tombeaux de l'église de Cerseuil. — Château de François Ier, à Villers-Cotterets (dépôt de mendicité). = de Vervins. Portail de l'église d'Aubenton. — Choeurde l'église Saint-Michel, près d'Hirson. — Eglise d'Esquehéries. — Eglise de la Yacqueresse. ALLIER

Arrondissement de Moulins. Yitraux et tableaux de la cathédralede Moulins. — Chapelle du lycée de Moulins (Mausolée du duc de Montmorency. — Eglise de Bourbon-l'Archambault. — Château de BourbonFArchambault. — Eglise de Saint-Menoux. — Eglise de Souvigny.Ancienne église Saint-Maur, à Souvigny, PP. — Eglise de Meilliers.Eglise de Toulon. = de Gannat. Eglise d'Ébreuil. — Eglise de Yeauce. — Eglise — de Biozat. Eglise de Saint-Pourçain. — Eglise de Cogniat. — Eglise de Yicq (crypte). — Ancienne abbaye de Chantelle. = de La Palisse. Eglise de Chàtel-Montagne.— Châteaudelà Palisse, PP. = de Montluçon.Eglise d'Huriel. — Monuments antiquesde Néris. — Eglise deNéris. ALPES (Basses-) Arrondissement de Digne. Eglise de Notre-Dame, à Digne. — Chapelle circulaire de Biez. — Colonnes antiques de Bicz. — Eglisede Seyne. — Château de Gréoulx. = de Barcelonnette. — Tour de l'horloge de Barcelonnetle.Eglise d'Allos.


— 181 — Arrondissementde Castellane. Anciennecathédrale de Senez. = de Forccdquier, Clocherde l'église de Manosque. — Rotonde deSimiane.— Pont de Céreste. = de Sisteron. Eglise de Sisteron. — Tours de Sisteron. ALPES (Hautes-) Arrondissementde Gap. Eglise de Lagrand. — Chapelle du château de Tallard. == d'Embrun. Ancienne cathédrale d'Embrun. — Temple de Chorges. ARDÈCHE Arrondissementde Privas. Eglise de Bourg-Saint-Andéol. •—Eglise de Cruas.— Clocher de la cathédrale de Viviers. —Maison des Chevaliers, à Yiviers, PP. Arrondissementde l'Argentiere. Eglise de Thines. — Eglise de l'ancienneabbaye de Mazan. = de Tournon. Eglise de Champagne. ARDENNES Arrondissementde Mêzières.Eglise de Braux. = de Rethel. Eglise Saint-Nicolas de Rethel. — Château de Tugny. = de Sedan. Eglise de Mouzon. = de Vouziers. Portail de l'église de Youziers. — Eglise de Yerpel.— Ecole d'Attigny, dite la Mosquée. — Abbaye d'Attigny. — Eglisede Sainte-Yauxbourg. ARIÉGE Arrondissementde Foim. Château de Fois. — Chapelle de Sabart. — Eglised'Unac.— Château deMontségur. — Pamiers. Eglise de la Roque. — Eglise de Mirepoix. — Châteaude.Mirepoix. = de Saint-Girons. Cloître de Saint-Lizier. AUBE Arrondissementde Troyes. Cathédrale de Troyes. — Eglise SaintUrbainde Troyes. — Eglise de la Madeleine, à Troyes. — Portail de ''Eglise Saint-André; à Troyes. — Eglise Saint-Jean, à Troyes. —


— 182 — Eglise Saint-Nizier, à Troyes. — Chapelle Saint-Gilles, à Troyes.— Eglise Saint-Pantaléon, à Troyes. — Hôtel Yauluizant, à Troyes. — Eglise de Bérulle. — Eglise Montiéramcy. — Vitraux de l'église d'Ervy. — Vitraux de l'église Saint-Marthi-ès-Vignes! — Jubé de l'église de Villemanr. — Porte de l'ancien palais des comtes de Champagne,ii Troyes, PP. —Maison de l'Election, à Troyes. — Hôtel de Mauroy,a Troyes, PP. — Hôtel de Marizy, à Troyes, PP. = d'Arcis-sur-Aube. Eglise d'Arcis-sur-Aube. — Eglise de Luitre. Arrondissement de Bar-sur-Aube. Eglise Saint-Maclou, à Barsur-Àube. — Eglise Saint-Pierre, à Bar-sur-Aube. — Eglise do Bosnay. = de Bar-sur-Seine. Eglise de Fouchères. —Eglise de Mussysur-Seine. — Eglise de Bicey-Bas. — Eglise de Bumilly-les-Vaudes.— Vitraux de l'église de Chappes. — Eglise de Chaource. = Nogent-sur Seine. Eglise Saint-Laurent, à Nogent-siir— Seine. Eglise de Villenauxe. AUDE Arrondissement de Carcassonne. Fortifications de la cité de Carcassonne. — Eglise Saint-Nazaire, à Carcassonne. — Eglise de Rieux-lesMinervois. —Eglise Saint-Vincent de Montréal. = deCastelnaudary. Eglise de Saint-Papoul (cloître). = de Limoux. Ancienne cathédrale d'Alet. — Eglise SainlHilaire, à Limoux. = de Narbonne. Eglise Saint-Paul de Narbonne. — Ancien évèché de Narbonne. — Eglise Saint-Just, à Narbonne. — Cloîtrede Fontlïoide, PP. AVEYRON Arrondissement de Rodez. Cathédrale de Bodez. —Maison ancienne, à Bodez. — Eglise Sainte-Foi, à Conques. = de Saint-Affrique. Abbaye de Belmont. — Abbaye de Sylvanès. = de Villefranche. Ancienne abbaye de Villefranche. — Château de Bournazelles, PP. = d'Espalion. Eglise, de Perse. — Buines de Bonneval,PP. =• de Millau. Eglise de Nant.


BOUCHES-DU-RHONK ArrondissementdeMarseille. Eglise de la Majore, à Marseille. — Caves de Saint-Sauveur, à Marseille (constructions romaines). — Eglise de l'abbaye Saint-Victor, à Marseille.— Souterrains de Saint-Yictor, à — Marché dit du Pujet, à Marseille. — Hôtel de ville de MarMarseille. seille.—Maison du Pujet, à Marseille. = d'AJx. Cathédrale d'Àix. — Eglise Saint-Jean, à Aix. — Bains,dits de Sextius, d'Àix. —Maisons de la Renaissance, à Àix. — Campd'Entremont, au-dessus d'Aix. — Pont antique de Saint-Chamas. —Ancienneabbaye de Silvacane. — Eglise Saint-Laurent, à Salon. —Mursde Salon. = d'Arles. Théâtre romain, à Arles. — Amphithéâtre d'Arles.. —Restes du palais de Constantin, à Arles. — Tour dite de la Trouille, à Arles.—Obélisque d'Arles. — Colonne de Saint-Lucien, à Arles. — Egliseet cloître de Saint-Tropliime, à Arles. — Eglise basse de SaintCésaire,à Arles. — Ancienne église Saint-Jean (musée), à Arles. — EgliseSaint-Honorat, à Arles.— Monuments des Àliscamps, à Arles. — Chapelledes Porcelets, aux Aliscamps d'Arles. — Eglise de Saint-Gabriel.— Tour de Saint-Gabriel. — Ancienne abbaye de Montmajour. — Chapelle Sainte-Croix de Montmajour. — Grotte de Cordes. •— Eglisedes Saintes-Mariés. — Arc de triomphe antique de Saint-Remy. — Mausoléeantique de Saint-Remy. — Maison du Planet, à Saintltcmy.—EgliseSainte-Marthe, à Tarascon.— Château de Tarascon. —' Tombeauxau Puy de Yernègues. — Temple de la Maison-Bassede Yernègues.— Murs et maisons des Baux. CALYADOS Arrondissementde Caen. Eglise de la Trinité (abbaye aux Dames), à Caen.— Anciennesalle du <14°siècle, dans le collège, à Caen. — Eglise Saint-Gilles,à Caen. — Eglise Saint-Etienne (abbaye aux Hommes, à Caen.—-Eglise Notre-Dame, à Caen. — Eglise Saint-Pierre, à Caen. — EgliseSaint-Jean, à Caen. — Eglise Saint-Nicolas, à Caen. — Hôtel d'Escoville,à Caen.—Maison des Gendarmes, à Caen.—Maisons de la Renaissance,à Caen. — Eglise de Bemières. — Eglise de Saint-Contest. —Eglisede Fresne-Camilly. — Prieuré de Saint-Gabriel. — Eglise de Norey..—Eglise d'Ouistreham. — Eglise de Secqueville-en-Bessin.— Eglisede Thaon. - Eglise de Bretteville-FOrgueilleuse, — Eglise de


— ISi- — Langrune. — Eglise de Mathieu. — Eglise de Cully. — Eglise d'Audrieu. — Eglise de Mouen. — Eglise de Douvres. — Eglise do, Fon— Château de Fontaine-Henry, PP. — Château de ° taine-Henry. PP. Lasson, = de Bayeux. Cathédrale de Baveux. — Tapisserie de Baveux. — Eglise de Tour, près Bayeux. — Chapelle du séminaire de Bayeux, — Eglise d'Asnières. — Eglise de Colle-ville.— Eglise d'Etreham. — Eglise de Formigny. — Eglise de Louvières. — Eglise de Ryes. — Eglise de Yierville. — Eglise de Campigny. — Eglise de Guéron. — Eglise de Marigny. —Eglise deBriqueville. — Eglise de Vouilly.--Eglise de Saint-Loup, près Bayeux. =• de Falaise. Château de Falaise. — Eglise Saint-Gervais, — à Falaise. Eglise Saint-Jacques, à Falaise. — Eglise de Guihray,près — Falaise. Eglise du Maiziôres. — Eglise de Sassy. *=' de Lisieux. Eglise Saint-Pierre de Lisieux..— Eglisede Saint-Pierre-sur-Dive. — Eglise de Vieuxpont-en-Auge. — Église de Saiute-Marie aux Anglais. = de Pont-l'Evêque. Eglise Saint-Pierre, à Touques. = de Vire. Eglise.de Yire. .CANTAL Arrondissement d'Aurillac. Eglise de Montsalvi.—-Eglise de SainlCernin, (boiseries). — Château d'Anjony, PP. = de Saint-Flour. Eglise de Yilledieu. = de Mauriac. Eglise Notre-Dame-des-Miracles, à Mauriac.— — Eglise de Brageac. — Eglise Saint-Martin-Yalmeroux. d'Ydes. Eglise = de Murât. Eglise de Bredons. CHARENTE Arrondissement d'Angoulême. Cathédrale d'Àngoulême. — Château d'Angoulème. — Chapelle de Saint-Gelais, à Angoulême. — Abbayede Saint-Amant de Boitfe. — Abbaye de la Couronne, PP. —Eglise SaintMichel d'Entraigues.— Château de Larochefoucaiild, PP. —Eglise'deCharmant. — Eglise de Roullet. — Eglise de Plassac, — Eglisede Torsac. — Eglise de Montberon. — Eglise de Mouthicrs. — Châteaude Chatois. = de Barbezieux. — Château de Barbezieux. — Eglise d'Aubeterre. — Eglise deMontmoreau.— Cône d'Osna, près deBrossacEglise de Riou^Martin,


Arrondissementde Cognac.—EglisedeChâteauneuf.—Eglise deGensac. — Cryptede l'église de Richemont. — Dolmens à Saint-Fost. = de Confolens. — Eglise Saint-Barthélémy, à Confolens.— Menhir,à Esse. — Eglise de Lesterps. CHARENTE-INFERIEURE Arrondissementde la Rochelle. — Eglise d'Esnandes — Dolmen de la Jarne. = de Jonsac. — Ancien château de Jonsac. = de Marennes. — Eglise de Marennes. — Eglise d'Échillais. — Eglisede Moëze. —Eglise Saint-Denis d'Oléron. = de -Rochefort.— Eglise de Surgères. = de Saintes.— Eglise Saint-Eutrope ,. à Saintes. — Eglise Saint-Pierre,à Saintes.— Eglise Sainte-Marie-des-Dames, à Saintes.— Amphithéâtre de Saintes. — Arc romain à Saintes. — Aqueduc du Douhet.— Eglise de Saint-Gemmes. — Eglise de Rélaud. — La Pirelonge,près de Saint-Romain-de-Benet. — Eglise de Thézac. = de Saint-Jean-d'Angély. — Eglise Saint-Pierre, à Aulnay.— Eglisede Fénioux. — Croix , à Fénioux. — Pyramide d'Ébéon. — Châteaude Taillebourg. CHER Arrondissement de Bourges. Cathédrale de Bourges. — Eglise Saint-Bonnet(vitraux), à Bourges. — Porte de Saint-Ours, à la préfecture, à Bourges. — Hôtel d'Allemand ou maison des Soeurs-Bleues, à Bourges.—Hôtel de Jacques Coeur, à Bourges. — Maisonde Cujas (gendarmerie), à Bourges. — Eglise des Aix-d'Angillon. —• Château de lehun-sur-Yèvre. — Eglise de Mehun-sur-Yèvre. — Château de Meilhant,PP. — Eglise de Plaimpied. = de Saint-Amand. — Eglise de Celle-Bruère. — Eglise de Charly.—Tombede Chevaliers dans le cimetière. — Eglise de Condé.— Abbayede Noirlac,(près Saint-Amand, PP. — Ruines romaines de Drevant.— Eglise de Dun-le-Roi. — Eglise de Saint-Pierre-des-Etieux. --— Eglise d'Incuil. — Eglise de Châteaumeillant. — Château de Croï, à Culau.—Château d'Àinay-le-Vieil. = de Sancerre. — Château de Sancerre. — Eglise de Saint— Satur. Château d'Aubigny, PP. — Eglise d'Aubiguy. — Château de la verreried'Aubigny. — Château.de Boucard,"PP, canton de Vailly. — Eglisede Jars.


— 186 — COMEZE Arrondissementde Tulle. Cathédrale de Tulle. —Arènes de Tintiuiac. — Eglise d'Uzerche. — Château de Yentadour. — Commune de Moustier. = de Brives. —Eglise Saint-Martin, à Brives-la-Gaillarde.— Eglise d'Arnac-Pompadour. — Eglise d'Aubazine. — Eglise de Beaulieu. — Eglise de Saint-Cyr-la-Roche. — Eglise de Saint-Robert. — Chapelle de Ségur. — Tour de César, à Turenne. = d'Ussel. — Eglise de Saint-Angel. — Eglise de Meymac.— Eglise d'Ussel. CORSE Arrondissement de Bastki. Eglise de la Canonica. —-Eglise de SaintCésaire. — Eglise de Santa-Christina, près Cervioni. — Eglise de SainlMiclîôl, à Mnrato. — Eglise de Saint-Florent-de-Nebbio. — Tour de Sénèque, près deLuri. —Stantarc de San-Gavino. = d'Ajaccio.—Statue d'Appriciani. = de Sartène. — Eglise Saint-Dominique, à Bonifacio.Stantare de Rizzanese. — Stazzona de la vallée du Taravo. — Stazzoua de Cauria. — Stantare de Tallano. — Stantare de Grossa. —Stazzona à Grossa. — Stantare de Belvedere-Campomoro. COTE-D'OR . Arrondissement de Dijon. Eglise de Saint-Bénigne, à Dijon. — Crypte de Saint-Bénigne, a Dijon. --Eglise Notre-Dame de Dijon. —Façade de l'église Saint-Michel, à Dijon. — Eglise Saint-Étienne, à Dijon.— Eglise Saint-Philibert, à Dijon. —Eglise Saint-Jean, à Dijon (aujourd'hui marché). -^ Château de Dijon. — Ancienne Chartreuse et puitsde Moïse, à Dijon. — Hôtel des ambassadeurs d'Angleterre, à Dijon.— Palais des ducs de Bourgogne, à Dijon. — Eglise de Saint-Seine. — Eglise de Rouvres. — Eglise de Plombières. — Eglise de Thil-ChàteJ. — Monument de Fontaine-Française. = de Bcaune. Eglise de Beaune. — Hôpital de Beaune, — Eglise de Meursault. — Chapelle de Pagay. — Colonneromaine, à Cussy. — Tabernacle de l'église de Foissy. — Eglise de Sainte-Sabine. = de Châtillon-sur-Seine. Peintures de l'église Saint-Yorle,a Chàtillon-sur-Seine.— Eglise d'Aignay-le-Duc. — Ruines de Landuniui). canton de Laignes.


— 187 — = de Semur. Eglise de Semur. — Château de Semur. — Eglise deFlavigny.— Château de Montbard, PP. — Abbaye de Fontenay, près Montbard,PP. — Eglise de Saulieu. —Eglise de Saint-Thibault. — Châteaude Thoisy-la-Berchèrc, PP. — Château d'Époisse, PP. — Château de Bourbilly,près Semur, PP. — Château de Bussy-Rabutin, PP. COTIiS-DU-NORD Arrondissementde Saiut-Brieuc. Cathédrale de Saint-Brieuc (Monumentde Saint-Guillaume dans la). —Eglise de Lanlefï. —Eglise NotreDamede Lamballe. — Prieuré de Notre-Dame-du-Tcrtre, à Châtelaudren. (Peintures.) — Menhirs de Quintin. — Abbaye de Beauport, PP, prèsPaimpol.—Eglise de Montcontour. (Vitraux.) = de Dinan. Eglise Saint-Sauveur de Dinan. — Prieuré de — Lehon. Ruines romaines, dites Temple de Mars, à Corscul, près de Dinan. = de Lannion. Crypte de l'église Saint-Pierre de Lannion. — Anciennecathédrale et cloître deTréguier. — Château de Tonquedec. CREUSE Arrondissementde Guéret. Eglise de la Souterraine. —-Vitraux de la chapelleSaint-Pierre, à Fursac. = ' (FAubusson. Eglise d'Évaux. —Thermes antiques, à Évaux. — Tombeaude Barthélémy de la Place dans l'église de Chénérailles. = de Bpurganeuf. Eglise de Bénévent. = de Boussac. Château de Boussac. (Tapisseries.) — Eglise Sainte-Valérie,àChambon. DORDOGNE Arrondissementde Pêrigneux. Cathédrale de Périgueux. — Eglise de la Cité,à Périgueux. — Amphithéâtre de Périgueux. — Tour de Vesonne, à Périgueux.— Tour de Mataguerre, à Périgueux. — Château de Barrière,à Périgueux, PP. — Château de Saint-Astier. — Château de Bourdeille.— Abbaye de Brantôme. — Château de Hautefort, PP. = de Bergerac. Eglise de Beaumont. — Chapelle du château de Biron.— Cloître de Cadouin. — Eglise de Montpazier. — Eglise de Saint-Avit-Seigneur. = de Nontron. Château de Mareuil, PP. — Eglise de Cercles. — Eglisede Saint-.lean-de-Col. — Châ—Eglise de Bussières-Badil. teau de Jumillac-le-Grand, PP.


-- 188 — Arrondissement de Sarlal. Ancienne cathédrale de Sarlat. — Chapelle sépulcrale de Sarlat. — Eglise de Saint-Cyprien. = de Ribérac. Eglise de Saint-Privat. DOUBS Arrondissement de Besançon. Cathédrale de Besançon. — Eglise et cloître Saint-Yincent-de-Besançon.— Porte-Noire, à Besançon. —Palais du cardinal Granvelle, à Besançon. = de,Beaume-les-Dames.Chapelle d'Àigremont, àRoullans. = de Montbéliard. Ruines romaines, àMandeurre. — Eglisede Courtefontaine. = de Pontarlier. Abbaye de Montbenoît. — Prieuré de Mor— Ancienne teau. église abbatiale de Sept-Fontaines. DROME Arrondissement de Valence.Cathédrale de Yalence. — Pendentif de Valence.—Eglise Saint-Bernard, à Romans. — Taurobole, à Tain. de Die. Ancienne cathédrale de Die. — Porte Saint-Marcel, .= à Die. — Eglise de Chabrillan. = de ' Montélimart. Eglise de Grignan. — Château de Giïgnan, PP. — Ancienne cathédrale de Saint-Paul-Trois-Châteaux. — Eglise de Saint-Restitut. — Eglise Saint-Marcel-lès-Sauzet. — Eglisede la Garde-Adhémar. EURE Arrondissement d'Evreux. Cathédrale d'Èvreux. — Eglise SaintTaurin, à Evreux. — Tour de l'Horloge, à Évreux. —Eglise de Couches. — Château de Chambray, près Condé-sur-Iton, PP. — Eglise de Pacysur-Enre. — Tour de l'église de Ruglcs. — Eglise de Yernon. —Tour des archives, à Yernon. — Eglise de Yernonet. — Eglise de Saint-Luc. — Tour de l'église de la Madeleine, à Yerneuil..— Maisons de la Renaissance, à Yerneuil. — Donjons et remparts à Yerneuil. — Obélisque d'Ivry-la Bataille. — Eglise de Tillières. .= des Andelys. Eglise du Grand-Andely. — Eglise du PetitÀndely. — Château-Gaillard, aux Andelys. — Eglise de Gisors. — Château de Gisors. — Donjon de Neaufles-Saint-Martin. = de Bernay. Ancienne église de l'abbaye, à Bernay. —Vitraux de Notre-Dame-dc-la-Couture, à Bernay. — Restes de l'ancienne abbaye deBeaumont-le-Roger. —Tour de l'abbaye du Bec. — Eglise de Broglic


— !89 — — Eglisede Fontaine-la-Soret. — Chapelle de l'hospice d'IIarcourt. — Châteaud'Harcou'rt. — Eglise d'IIarcourt. — Portail de l'église de Ser— Château de Beaumesnil. — Tour de — quigny. Eglise de Boisney. — Eglise de Thibouville. l'églisede Beaumontel. = de Louviers. Eglise Notre-Dame-de-Louviers. —Abbaye de — — Bonport. Château de Gaillon. Eglise de Pont-de-FArche. = de Pont-Audemer. Vitraux de l'église de Pont-Audemer. — Eglised'Annebaut. — Eglise de Quillebeuf. EURE-ET-LOIR Arrondissementde Chartres. Cathédrale de Chartres. —Porte Guillaume, à Chartres. — Eglise de Saint-Aignan, à Chartres. — Eglise Saint-Père, à Chartres. — Ancienne église Saint-André, à Chartres. — Ancienneéglise de Leauens, à Chartres. — Maison du médecin, à Chartres. — Château deMaintenon, PP. —Aqueducs de Louis XIV, à Maintenon,PP. —Monuments druidiques et oppidum gaulois de Changé. — Chapelledes Trois-Maries, à Mignières. — Eglise de Gallardon. — Sarcophagedans l'église de Saint-Piat. = de Châteaudun. Château de Châieaudun, PP. — Château d'Alluye,PP. — Château de Courtalin, PP. — Mosaïque de Marboué. — Eglisede Bonneval. — Château de Montigny-le-Ganelon, PP. —Maison en bois,-à Brou, PP. = • de Dreux. Eglise Saint-Pierre, à Dreux. — Hôtel de ville de Dreux.—Verrières de l'église de Saint-Lubin-des-Joncherets. —Eglise de Nogent-le-Roi,.—-Château d'Anet, PP. — Château de Sorel. = de Nogent-le-Rolrou. Château deVillebon, PP. — Tombeau de Sully, dans l'hospice de Nogent-le-Rotrou. FINISTÈRE Arrondissementde Quimper. Cathédrale de Quimper. —Chapelle épiscopale,à Quimper. — Eglise de Loctudy. — Eglise de Pen-Marc'h. — Eglisede Plogastel-Saint-Gerraain. — Monuments celtiques de Plomelin. — à Monumentsceltiques de Poullan. — Eglise de Pontcroix. —-Cromlec'ks de Plobannalec. = de Brest. Eglise Notre-Dame du Folgoët. — Eglise de Goulven.— Chapelle de Daoulas. = de Châteaulin. Aqueduc de Carhaix. — Cromlec'ks de Cro— zon. Galerie celtique, à Gouézec. — Eglise de Pleyben. — Eglise de Loc-Ronan,


— .190 — = de Morlaix. Eglise de Saint-Jean-du-Doigt. — Eglise de Lambader. — Crypte de Lanmeur. —Ancienne cathédrale de Saint-Polde-Léon. — Eglise Notre-Dame du Creisquer, à Saint-Pol-de-Léon. = de Quimperlé. Eglise Sainte-Croix dé Quimperlé. GARD Arrondissement de Nîmes. Maison-Carrée, à Nîmes. •—Amphithéâtre de Nîmes, — Monument dit Temple de Diane, à Nîmes. — Thermes antiques, à Nîmes. — Porte d'Auguste, à Nîmes. — Porte de France, à Nîmes. — Tour Magne, à Nîmes. —Bassin de jaugeage, à Nîmes.— Façade de la cathédrale, à Nîmes. — Remparts d'Aigues-Mortes. — Tour de Constance, à Aiguës-Mortes. — Eglise de Saint-Gilles. —Maison romane, à Saint-Gilles. — Pont du grand Gallargues. — Chapelle Saint-Louis, à Beaucaire.— Fortifications de Beaucaire. a= d'Uzès. Tour d'Uzès. — Pont du Gard. — Eglise de Villeneuve-lès-Avignon et tableaux. — Ruines de la Chartreuse et fresques de l'école de Giotto, à Yilleneuve. — Hospice, tableaux et tombeau d'Innocent YI, à Yilleneuve. — Château et tour de Yilleneuve. GARONNE (Haute-) Arrondissement de Toulouse. Eglise métropolitaine de Toulouse. — Eglise et couvent des Jacobins, à Toulouse. —Eglise du Taur, à Toulouse. — Capitole de Toulouse. — Eglise Saint-Sernin et Manecanterie, à Toulouse. — Eglise des Cordeliers, à -Toulouse. — Cloître des Augustins, à Toulouse. — Collègede Toulouse. — Hôtels et maisons, à Toulouse. = de Muret. Eglise de Yenerque. = de Saint-Gaudens. Eglise de Saint-Gaudens. — Eglise de Saint-Aventin. — Ancienne cathédrale de Saint-Bertrand de'Comingcs. — Eglise Saint-Just de Yalcabrère. — Eglise de Montsaunès. GERS Arrondissement d'Auch. Cathédrale d'Auch (verrières et choeur). = de Condom.Anciennecathédrale de Condom. = de Lectoure. Façade de l'église de Fleurance. ' — de Lombez, Eglise de Lombez. — Eglise de Simorre. = de Mirande. Donjon de Bassouès.


— 19! — GIRONDE Arrondissementde Bordeaux. Cathédrale et cloître Saint-André de Bordeaux.— Eglise Sainte-Croix, à Bordeaux. — Eglise Saint-Seurin, à Bordeaux.— Eglise Sàinte-Eulalie, à Bordeaux. — Eglise SaintMichel,à Bordeaux. — Eglise Saint-Bruno, à Bordeaux. — Clocher de Pevberland, à Bordeaux. — Tombeau de Michel Montaigne, dans la — Restes du cirque Gallien, à chapelledu collège, à Bordeaux. — — Château de Blanquefort. — Eglise Bordeaux. Eglise d'Avensan. — de Bouillac.— Château de Cadillac. Eglise de Léognan. — Eglise de — Eglise de Moulis.—Château de Yeyrines, à de Cadillac. Loupiac — Eglise de la Sauve. Mérignac.— Enceinte murale de Rions. = de Bazas. Ancienne cathédrale de Bazas. — Eglise d'Aillas. — Eglise du Pondaurat. — Eglise d'Uzcste. = de la Béole. Eglise Saint-Pierre de la Reole. — Façade de l'églisede Blazimon, — Eglise de Saint-Ferme. — Eglise de SaintMacaire.— Eglise de Saint-Michel. = de Lesparre. Eglise de Bégadan. — Eglise de Gaillan. — de Eglise Yertheuil. — Abside de l'église de Saint-Yivien. '—Phare de Cordouan. = de Libourne. Eglise de Saint-Denis de Piles. — Eglise de Saint-Erailion.— Eglise Saint-Pierre de Petit-Palais. — Eglise de Pujols.— Dolmen, à Pujols. — Château de Rauzan. HÉRAULT Arrondissementde Montpellier. Eglise de Castries. —Eglise SainteCroix,àCelleneuve. — Eglise de Saint-Guiliicm-lc-Désert. — Eglise de Maguelonne.— Abbaye de Yignogoul, à Pignan. — Abbaye de Yallemagne,PP. — Eglise de YiHeneuve-lès-Maguclonne. = de Béziers. Eglise Saint-Nazaire, à Béziers. — Ancienne cathédraled'Agde. —Eglise d'Espondeilhan. — Tour de Puisalicon. —Pont de Saint-Thibéry. = de Lodève. Eglise Saint-Fulcran de Lodève. — Eglise SaintPaulde Clermont. — Eglise de Saint-Pargoire. = de Saint-Pons. Eglise de Saint-Pons. ILLE-ET-YILAÏNË Arrondissementde Fougères. Château de Fougères. — Les celliers de Landeau.


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Arrondissementde Mohtfort-sur-Meu. Eglise deMontauban.—Enceinte vitrifiée de Péran. = de Redon. Église Saint-Sauveur de Redon. — Chapelle SainteAgathe de Langon. = de Saint-Mcdo. Château de Combourg. — Ancienne cathédrale de Bol. = de Redon. Eglise Saint-Sauveur de Redon. — Ancienne cathédrale de Dol. . = de Vitré. Eglise de Vitré. — Dolmen d'Essé. INDRE Arrondissement de Châteanroux. Eglise de Châtillon-sur-Indre. — Abbaye de Déols et tombeau, à Déols. — Colonne creuse d'Estrées. — Eglise de Lcvroux. — Eglise de Méobecq. — Eglise de Saint-Genou, — Eglise de Saint-Martin d'Ardental. = du Blanc. Colonne creuse de Saint-Georges, à Ciron, — Ruines de l'abbaye de Fontgombaud. — Eglise de Mézières-enBrenne. — Château-Guillaume, près Bélabre. d'Issoudun. Chapelle de la Tour d'Issoudun. — Tour blanche f^_= d'Issoudun. — Vitraux de l'église d'Issoudun. — Arbre de Jessé, :dans la chapelle de l'hôpital, à Issoudun. — Dolmen, à Ligné. = de la Châtre. Vitraux de l'église de la Châtre. — Eglisede — Dolmen, à Montchevrier. — Eglise de Neuvy-Saint Gargilesse. — Dolmen, à Saint-Plantaire. — Eglise de Nohant-Yic Sépulcre. (peintures). INDRE-ET-LOIRE Arrondissement de Tours. Cathédrale de Toiirs. — Tours de l'abbaye Saint-Martin, à Tours. — Cloître de l'abbaye Saint-Martin, à Tours. — Eglise Saint-Julien de Tours. — Caves de l'archevêché, à Tours. — Murailles romaines de J'archevèché, à Tours. — Maison dite de Tristan, à Tours. — Ruines du Ple.ssis-les-Tours,— Eglise Saint-Denis, à Amboise. — Château d'Amboise. — Camp romain, à Araboise. — Maison de Léonard de Vinci, à Amboise. — Château de Chenonceaux, — Tour de Cormery. — Aqueduc de Luynes. — La Grotte aux Fées. près Mettray. — Lanterne de Roche-Corbon. — Eglise de Vernou. = de Chinon. Château de Chinon. — Abbaye de Saint-Mesme,


— 193 — àChinon.—Eglise d'Àzay-le-Rideau. — Château d'Àzay-le-Rideau, PP. — Eglise de Candes. — Chapelle de Champigny, PP. — Eglise de — — Langeais. Château de Langeais, PP. —Pile de Saint-Mars. Château — — d'Ussé, PP. Eglise de Rivière. Chapelle Sainte-Citherme de Fierbois. Arrondissementde Loches. Eglise Sâint-Ours de Loches. — Chapelle du Liget. — Château de Loches. — Tour Saint-Antonin, à Loches. — Hôtel de ville de Loches. •—Eglise de Beaulieu. —Eglise de Montrésor.— Eglise de Pretiilly. ISERE Arrondissementde Grenoble. Cathédrale de Grenoble. — Crypte de Saint-Laurentde Grenoble. — Château de Vizille, PP. = de Saint-Marcellin. Eglise Saint-Antoine, près SaintMarcellin.— Eglise de Mamans. •= de la Tour-d'j-Pin. Eglise de Saint-Chef. = de Vienne. Eglise Saint-Àndré-le-Bas, à Vienne. — Eglise ' Saint-Maurice,à Vienne. — Église Saint-Pierre, à Vienne. — Temple d'Augusteet de Livie, à Vienne. — Escaliers antiques de Vienne. — Aiguillede Vienne. — Théâtre antique, à Vienne. JURA Arrondissementde Lons-le-Saulnier. Eglise de Baunie-les-Messieurs. = de Dôle. Eglise de Chissey. = de Poligny. Eglise Saint-Anatole de Salins. LANDES Arrondissementde Dax. Eglise de Sordes. — Eglise de Saint-Paul deDax. = de Saint-Sever. Orgues de l'église de Saint-Sever. — Crypte de l'église Saint-Géron, à ïlagetmau. — Eglise Sainte-Quitterie, au Mas-d'Aire. LOIR-ET-CHER Arrondissementde Blois. Eglise Saint-Laumer, à Blois. — Château deBloisavec ses anciennes dépendances. — Hôtel d'Alluye, à Blois, PP. — Maisonde Denis Dupont, à Blois, PP. — Tour d'Argent, à Blois, PP. —Fontainede Louis XII, à Blois. — Eglise de Saint-Àignan. — Chapelle Saint-Lazare,près Sairit-Aïgnan, PP. — Château de Beaurcgard, PP.


— 194 — — Château de Chaumont, PP. — Château de Chiverny, PP. — Château de Chambord, PP. — Eglise de Mesland. —Mur romain de Thésée.Château de Fougères, PP. — Eglise de Nanteuil, à Montrichard. Eglise de Cour-sur-Loire. — Eglise Saint-Lubin, à Suèvres. Arrondissement de Romorantin. Eglise de Romorantin. — Tour dela porte de Romorantin. — Chapelle ti'Aigucvive, PP. — Eglise de Lassay.— Eglise Saint-Thaurin, à Selles-Saint-Denis. — Eglise Saint-Genoux,à Selles-Saint-Denis. — Eglise de Selles-sur-Cher. = de Vendôme.Eglise de la Trinité, à Yendôme. — Châteaude Vendôme. — Hôtel de ville, à Vendôme. — La Poissonnière, maisonde Ronsard, dans le Vendômois. — Château de Sainte-Oulrille. — Prieuré Notre-Dame-des-Marchais. — Chapelle Saint-Gilles, PP, de Montoirp. — Château de Montoire. — Eglise de Nourray. — Eglise de Tron. — Château de Lavardin. —Eglise deLavardin. —Ferme deMeslay. LOIRE Arrondissementde Roanne. Eglise d'Ambicrle. — Abbaye de Charlieii. — Eglise de la Bénison-Dieu. — Château de Boisy, PP. — Châteaude la Bâtie, PP. — Eglise du Prieuré de Saint-Romain le Puy . = de Montbrison*Eglise Notre-Dame de Montbrison. — Eglise de Bourg-Àrgenthal. LOIRE (Haute-) Arrondissement du Puy. Cathédrale du Puy. — Cloître de la Cathédrale du Puy. — Eglise Saint-Jean, au Puy. — Baptistère, dit Temple de Diane, au Puy, — Eglise Saint-Laurent, au Puy. — Eglise Saint-Michel-de-1'Àiguilhc,au Puy. — Bâtiments de l'université deSaintMaïeul, au Puy. — Eglise de Chamalières. — Eglise de Monestiev. — Château de Polignac. — Eglise de Saint-Paulien. — Eglise de Saugues. = de Brioude. Eglise de Saint-Tulien-de-Brioude. —Dolmen, de Brioude. près —Eglise et cloître de la ChaiseTDieu. — Eglise,et cloître de Chanteuges. — Dolmen de Langeac. — Dolmende Morgeac. •—Cromlec'h, à Rougeac. — Eglise et cloître de la Vaudieu. — Eglisede Cistrièrcs Lamandy. —Eglise de Sainte-Marie des Chazcs. — Eglisede la voûte de Chilhac. = d'Yssingeaux. Eglise de Bauzac, — Eglise de Saint-Didierla-Sauve.—Eglise de Riotord.


— -195 — LOIRE-INFÉRIEURE Arrondissement de Nantes. Cathédrale de Nantes. — Portail de la — Château de Nantes. — Eglise SaintchapelleNotre-Dame, à Nantes. Jacques,à Nantes. — Château de Clisson. = de Châteaubriant. Château de Châteaubriant, PP. = de Sawnay. Chapelle du Mûrier, au bourg de Batz. — Eglise de Saint-Gildas-des-Bois. — Eglise de Saint-Gonstan. —.Eglise de Guérande. LOIRET Arrondissementd'Orléans. Cathédrale d'Orléans. — Eglise SaintAignan,à Orléans (crypte). — Ancien hôtel de ville d'Orléans (Musée). —ChapelleSaint-Jacques, à Orléans. — Crypte de Saint-Avit, dans le séminaired'Orléans. —Maison rucdeRecouvrance, dijtede François Ier, à Orléans —Maison rue des Albanais, dite de Diane de Poitiers, a ,à Orléans. — Maison rue du Tahour, dite d'Agnès Sorel, à Orléans. tf —HôtelGroj^ot ( hôtel de ville), à Orléans. —Maisons dela Renaissance,. ' à Orléans, ancienne salle des thèses de l'Université d'Orléans. — Eglise deBcaugency. — Tour de César, à Beaugency. — Eglise Saint-Etienne de Beaugency. '— Hôtel de ville de Beaugency — Tombeaux dans l'église de Châteauneuf. — Eglise Notre-Dame-de-Cléry. — Eglise de Germigny-des-Prés.— Eglise deMeimg. — Eglise de la Chapelle-SaintMesmin.— Eglise de Saint-Benoît-sur-Loire. = de Gien. Palais de Justice de Gien (ancien château). — . Maisonsdu seizième siècle. — Château de Sully, PP. — Eglise de SaintBrisson. = de Montargis. Eglise de Ferrières. — Amphithéâtre de Clienncvière,commune de Montbourg. —Eglise de Lorris. — Hôtel de 'villede Lorris. = de Piiliiviers. Eglise de Puiseaux.—Château de Yèvres-leChàtel.— Eglise de Yèvres-le-Châtel. LOT Arrondissementde Cahors. Cathédrale de Cahors. —Maison dite de HenriIV. — Pont de Cahors. — Enceinte de Cahors. — Eglise de Montât. = de Figeac. Eglise de l'ancienne abbaye Saint-Sauveur, — àFigoac. Château'du Montât près de Saint-Céret. — Chapelle Notre-


— 19(5— Dame-de-Pitié, à Figcac. — Ancien hôtel de ville, à 'Figeât'. — Obélisques, près de Figeac. — Maison rue Ortahadia. — Eglise d'Assier.. — Château d'Assier. — Château de Castelnau de Bretenoux. Arrondissement de Gourdou. Eglise de Gourdon. — Chapelle de RocAmadour. — Eglise de Souillac. — Eglise du Yigan. LOT-ET-GARONNE Arrondissement d'A ^««.-Cathédrale d'Agen. — Tourasse et Pirelongc, près d'Aiguillon. — Eglise de Layrac — Eglise de Moirax. = de Marivaude. Eglise et cloître de Alarmande. — Eglise du Mas-d'Agenais. = de Nérac. Château de Nérac. — Mosaïques et mines. romaines à Nérac. — Eglise de Mezin. — Château de Xaintrailles. = de Villeneuve-sur-Lot. Château de Bonaguil.—Tour du château de Gavaudun. —Eglise de MontOanquin. LOZÈRE Arrondissement de Mende. Eglise de Langogne. — Tombeau romain àLanuéjols. MAINE-ET-LOIRE Arrondissement d'Angers. Cathédrale de Saint-Maurice d'Angers.— Tapisseries de Saint-Maurice, à Angers. — Evèché d'Angers. — Eglise de l'abbaye de Saint-Serge, à Angers. — Eglise Saint-Martin, à Angers, PP. — Abbaye de la Trinité, à Angers. —Tour et cloître de SaintAubin (préfecture), à Angers.—Eglise du Ronceray, à Angers.—Château d'Angers. — Hôtel-Dieu, à Angers. — Palais des marchands, à Angers. — Hôtel des comtes d'Angers, à Angers. —Eglise du Lion-d'Angers. — Château du Plessis-Bouré. — Eglise de Savennièrcs. — Châteaudes Ponts-de-Cé. — Château de Brissac. — Eglise de Reaulieu. — Chapelle de Béhuart. = de Baugé. Eglise de Pontigné. = de Beaupréau. Tour de l'église de Chemillé. = de Ségré. Maison de Rabelais, à Candé. = deSaumur. Eglise de Nantilly, à Saumur. — ChapelleSaint. Jean, à Saumur. — Eglise Saint-Pierre, à Saumur. — Château ce Saumur.— Dolmens, près deSaumur. — Chapelle Saint-Marc, près de Saumur. — Amphithéâtre de Doué. — Église de Cunault. — Statuesdes Plantagenets, à .Fontevrault. -— Eglise abbatiale de Fontevrault. -


Chapellede Saint-Macé, à Trèves-Cunault, PP. — Eglise de Saiut.Georges-Chatelaison.—Eglise et cliàteau de Montreuil-Bellay. — Eglise — Tour de Trèves-Cunault. — Église de Trêves-dePuy-Notre-Dame. Cunault.— Eglise Saint-Eusèhc de Gennes. — Eglise Saint-Yétérin de Genaes.— Chapelle de l'ancienne abbaye do Saint-Florent. — Château deMontsoreau.— Château de Brézé.— Eglise Saint-Denis de Doué. — Châteaude Pocè, à Bistré. MANCHE . Arrondissementde Saint-Lu. Eglise Sainte-Croix de Saint-Lô. — EgliseNotre-Dame de Saint-Lô. — Eglise de Carentan. — Château de Semilly.— Château de Thorigny. = d'Avranches. Pierre monumentale d'Avranchcs. — Menhirs deBouillon.— Château de Montgommery, à Samt-Jean-le-Thomas. — Abbayedu Mont-Saint-Michel. = de Cherbourg. Galeries couvertes de Bretteville-en-Saire. — DolmensdeMartinvast. — Cromlcc'h des Pieux. —Eglise de Querqueville.- Cromlec'hs de Tourlaville. —Galeries de Yanville-sur-Mer. —. Menhirsde Saint-Pierre-Eglise. —Menhirs de Cameville. — Dolmensde Flaraenville. = de ^Coutances.Cathédrale de Coutances. — Eglise SaintPierre,à Coutances. —Aqueduc de Coutances. —• Château de la Hayedu-Puits.— Eglise de Lessay. — Dolmensde Saint-Germain-sur-Av. — Eglisede Périers. —.Abbaye de Lambie. — Menhirs de Cerisy-la-Salle. = de Mortain. Eglise de Mortain. — Eglise de Martigny. = de Valognes. Château de Biïquebcc. — Galeries de Lahayed'Ectot.— Eglise de Sainte-Marie-dù-Mont. — Eglise de Sainte-MèreEglise.— Abbaye de Saint-Sauveur-le-Yicomte. -- Château de SaintSauveur-le-Yicomte.— Ruines d'Alaune. — Grande cheminée, près de Yalognes.— Eglise Saint-Michel, à Lestrc. jUA£\i\E Arrondissementde Châlons. Cathédrale Saint-Etienne, à Châlons. — EgliseNotre-Dame de Châlons. — Eglise Saint-Jean, à Châlons. — EgliseSaint-Alpin,à Châlons. —Eglise Notre-Dame-de-l'Epine.— Camp romain,à la Cheppe. — Eglise de Vertus. = d'Epernay. Eglise d'Epernay. — Eglise de Montmort. — Châteaude Montmort. — Eglise d'Orbais. — Eglise d'Avenay. —Eglise deDormans.— Eglise de Rieux.


— 198 — Arrondissementdefieims. Cathédrale de Reims.—Eglise Saint-Remi.à Reims — Porte de Mars, à Reims. — Tombeau de Jovin, dans la cathédrale de Reims. — Mosaïque de la cathédrale de Reims. — Maison des Ménétriers, à Reims. — Eglise de Cauroy. — Hôtel de ville de Reims. = de Sainle-Ménehould. Eglise de Sommepy. = de Vitry. Eglise de Maisons-sous-Yitry. — Eglise de Mau.— rupt. Eglise de-Cheminon.—Eglise de Margerie-Haucourt. —Eglise de Saint-Amant. MARNE (Haute-) Arrondissement de Ckaumont. Eglise de Saint-Jean-Raptiste, à Chaumont. — Chapelle du collège, à Chaumont. —Eglise de Yignory. = de Langres. Cathédrale de Saint-Mammès, à Langres. — Ancienne église de Saint-Dizier, à Langres. — Arc de triomphe de Langres. — Eglise d'Isômes. — Eglise de Yillars-Saint-Marcellin. = de Vassy. Eglise de Yassy. — Eglise de Blécourt. — Eglise de Ceffonds. — Eglise de Joinville. — Eglise de Monticrender. — Eglise Saint-Aubin, à Moëlain. — Ancienne église abbatiale de Trois-Fontaines, PP. MAYENNE Arrondissement de Laval. Eglise delà Trinité, à Laval. — Ancienne abbaye de Saint-Martin, à Laval. -—Château de Laval. — Eglise d'Avesnières. — Eglise d'Evron. — Chapelle Saint-Crépin, à Evron. — Tombeaux de l'abbaye de Clermont, à Ollivet. — Remparts de SainteSuzanne. — Dolmenset camp, près de Sainte-Suzanne. := de Château-Gonticr. Eglise de Saint-Jean, à Chàteau-Gon— tier. Château de Saint-Ouen. — Abbaye de la Roe. = de Mayenne. Enceinte romaine, à Jublains. — Eglise de Javron. — Château de Lassay, PP. MEURTHE Arrondissement de Nancy. Chapelle des Cordeliers, à Nancy, et tombeaux des ducs de Lorraine. — Peintures de l'église Sainte-Epvre, à Nancy. — Ancien château ducal, à Nancy. — La colonne de l'EtangSaint-Jean, à Nancy. — Eglise de Laître-sous-Àmance. — Eglise de Saint-Nicolas-du-Port. — Eglise de Pont-à-Mousson. — Château de Preny. — Ancien château de Yaudémont.


— 199 — Arrondissementde Château-Salins. AnciennesfortificationsdeChâteauSalins.— Château de Bourgaltorf. — Fragments romains, à Dieuze et à — Tarquinpol.— Château de Yic. Briquetage de Marsal. = de Lunéville. Château de Blamont. = de Sarrebourg. Eglise de Fenestrange. — Camp romain, à Haselbourg.— Château de Lutzelbourg. — Deux châteaux, à Relhibourg. = de Toul. Ancienne cathédrale de Toul. — Eglise Saint-Gen— Eglise de Blenod-aux-Oignons, — Château de Gerà Toul. goulf, — îniny. Château de Pierrefort, commune de Martinaouet. — Eglise de Jlinorville. MEUSE Arrondissementde Bar-le-Duc. Tour de Luxembourg, à Ligny. — Ruinesde Nasium. ^- Eglise de Rambercourt-aux-Pots. = de Commercy. — Calvaire, à Hatton-Cliàtel. — Sépulcre de Saint-Mihiel. = de Montmédy. Eglise d'ÀYioth. — Monument sépulcral d'Avioth. = de Verdun. Eglise d'Etain. — Eglise de l'abbaye de Lachalade. MORBIHAN Arrondissementde Vannes.Tour d'Elven. — Château de Suciniot. — Eglisede Saint-Gildas-de-Ruys. — Eglise de l'île d'Arz. = de Lorient. Monuments druidiques de Carnac. — Monuments druidiquesde Crac'h. — Monuments druidiques d'Erdven. — Monumentsdruidiques de Plouharael. — Eglise d'Hennebon. — Monuments de Loc-Mariaker. — Galerie souterraine de Gavr'inniz. = de Ploërmel. Eglise de Ploërmel. — Château de Josselin. — Tombeaude Clisson, à Josselin. = de Pontivy. Jubé de l'église Saint-Fiacre, au Faouet. — EglisedeQuelven, a Guern. MOSELLE Arrondissementde Metz. Cathédrale de Metz. — Oratoire des Templiers,à Metz.— Ruines d'un xenodockiumbâti par les rois d'Austrasie, à Metz.— Eglise Saint-Vincent, à Metz. — Maisons, à Metz. Eglise deChazelle.— Clocher d'Aube. — Crypte de l'église de Norroy-le-Ye-


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200 — neur. — Aqueduc romain de Jouy. — Chapelle de Morlangc. — Eglise de Jussy.— Tour de Châtel-Saint-Germain. Arrondissementde Briey. Hypogée de Joeuf.—Eglise d'Olley. — Eglise de Longuyon. — Camp romain de Titelberg, près de Longwy. '=• de Sarreguemincs. La tour de Yaldeck. — Ruines du château de Falkenstein. — Camp romain de thérapie, près de Sarreguemincs. = de Thionville. Château de Mensberg. — Château d'Ottange. — Château de Sierck. NIEVRE Arrondissement de Nevers. Cathédrale de Nevers. — Eglise SainfEtienne, à Nevers. — Palais des ducs, à Nevers. — Porte du Croux,à Nevers. — Peintures à fresques de l'église Saint-Père, à Nevers.— Chapelle du nouveau couvent des soeurs de la Charité, à Nevers. — Choeuret crypte de l'église Saint-Céré, à Decise. — Eglise de SaintSaulge. — Camp romain, àSaint-Saulgc. — Ruines romaines, à Yillars. — Eglise et crypte de Saint-Parize-le-Châtel. — Château de Druy.— Eglise de Garchizy. = de Cliâteau-C'limon.Bains Saint-Honoré. = de Clamecy. Eglise Saint-Martin, à Clamecy. — Eglise de — Corbigny. Eglise de Saint-Reverien. — Eglise Saint-Léger, à Tannay. — Eglise de Yarzy. = de Cosne. Eglise de Saint-Àignan, à Cosne. — Eglise SainteCroix, à la Charité. — Eglise de Donzy. — Eglise de Premery. NORD Arrondissement de Lille. Eglise Saint-Maurice, à Lille. — Restesdu palais de Rihour, à Lille. — Hôtel des Templiers, à Lille. — Châteaucl beffroide Comines.— Pyramide de Cysoing. = d'Avesnes. Eglise et vitraux, à Solre-lc-Château. — Les Pierres-Martines, monuments celtiques, à Solre-le-Château. — Les Pierres de dessus-bise, monuments celtiques, à Sars-Poterie. — Ruines romaines, à Bavay. = de Douai. Beffroi et hôtel de ville, à Douai, = de Dunkerquc. Eglise et tour de Saint-Eloi de Dunkerque— Beffroide Bergues. = d'Hazebrouck. Hôtel de ville, à Cassel: =. de Valenciennes.Tour de l'abbaye de Saint-Amand. — Pyramide de Demain.— Ruines romaines, à Famars.


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— 201 — OISE

'Arrondissaient de Beauvais. Cathédrale de Beauvais. — Eglise de la Basse-OEuvre,à Beauvais. — Eglise Saint-Etienne, à Beauvais. — Ancienpalais épiscopal, à Beauvais. — Clocher d'Allonne. — Eglise de Saint-Germeret chapelle. — Eglise de Montagny. — Hôtel de ville de Trye-Château.-—Eglise de Trye-Cliàteau.— Eglise de Lavilletertre Y. —Maladrerie de Saint-Lazare, près Beauvais, PP. — Clocher dcBonconvilliers. = de Ckrmont. Eglise d'Àgnetz. — Prieuré deBury. — Eglise — Clocher de ModeMaignclay.— Eglise de Saint-Martin-aux-Bois. gnevi'le.—Eglise de Cambronnc. — Eglise d'Àngy. — Eglise d'Angicourt. = de Compiègne.Eglise Saint-Antoine, à Corapiègne. — Hôtel devillede Corapiègne. — Eglise de Saint-Jean-aux-Bois. — Ancienne cathédralede Noyon. — Salle capitulàire et cloître de la cathédrale de Noyon.— Hôtel de ville de Noyon. — Abbaye d'Ourscamp. — Eglise . dePierrefonds. — Château de Pierrefonds. — Eglise de Tracy-le-Yal. —Eglise Saint-Jacques de Corapiègne. — Eglise de Chelles. — Eglise de Yillers-sur-Coudun. = de Senlis. Ancienne cathédrale de Senlis. — Collégiale de Saint-Franilwurg,à Senlis. — Château royal de Senlis, PP. — Eglise Saint-Yincentde Senlis, PP. — Eglise d'Acy-en-Multien. — Buines de l'abbayede Chaalis, PP. —Eglise Notre-Dame de Chambly. — Eglise de Creil. — Abbaye de Saint-Leu d'Esserant. — Collégiale de Mello. — de Montataire. — Eglise deMorienval. — Eglise de NogentCollégiale les-Yierges.— Eglise d'Ermenonville. — Eglise de Baron. — Amphithéâtrede Champ-Lieu.— Eglise de Yerberie. — Eglise de Plailly. — Ruinesdu château deThiers. — Eglise de Yillers-Saint-Paul. — Eglise deRully. — Eglise de Montagny. — Eglise d'Eve (flèche et vitraux). — Portailfortifiéde Nanteuil-le-Haudouin. ORNE Arrondissementd'Alençon. Eglise Notre-Dame, àAlençon —Château d'Àlençon.— Cathédrale de Seez. = de Mortacjne.Eglise d'Àutheuil. = d'Argentan. Eglise Saint-Martin, à Argentan (verrières).


— Donjon de Ghambois, PP. — Eglise de Chambois. — Château d'O, PP. Arrondissement de Bonifront. Eglise Notre-Dame-sous-l'eau, à Domfront- — Eglise de Lonlay-l'Abbaye. PAS-DE-GALAÏS Arrondissement d'Arras. Tour du beffroi, à Arras. — Tour Saint-Eloi, près d'Arras. = de Béthune. Beffroi deBéthune. —Eglise de Douvrin, près Labassée (triptyque). = de Boulogne-sur-Mer. Crypte de l'église de Boulogne. = de Saint-Omer. Eglise Notre-Dame, à Saint-Omer. — Tour de Saint-Bertin, à Saint-Omer. —Eglise d'Acre-sur-la-Lys. PUY-DE-DOME de Arrondissement Clermont-Ferrand. Cathédrale de Germon!. — Eglise Notre-Dame-du-Port, à Clermont. — Eglise Sainl-Cerneuf, à Billom. — Eglise de Chauriat. — Eglise de Notre-Dame-d'Orcival.— Eglise de Montferrand. — Maisons, à Montferrand. — Eglise d'Her. ment. — Eglise de Plauzat. — Eglise et croix de Royat. — Eglise de Saint-Saturnin. — Sainte-Chapelle de Yic-le-Comte. •—Eglise de Chamalières. — Ruines de Gergovie. — Eglise de Mauglieu. = d'Issoire. Eglise Saint-Paul, à Issoire. — Eglise et baptistère de Cbambon. — Eglise de Saint-Nectaire. — Dolmensde Saint-Nectaire. = de Riom. Eglise Notre-Damc-du-Martuïet, à Riom. — Eglise Saint-Àmable de Riom. — Sainte-Chapelle, à Riom. — Ancien hôtelde ville, beffroi et maisons du xvic siècle, à Riom. — Sainte-Chapelle, a Aigueperse. — Eglise paroissiale d'Aigueperse. — Eglise d'Ennezaf. — Eglise et Lanterne des Morts, à Montaigut et à Combraille.— Eglisede l'ancienne abbaye de Belle-Aiguë.—Eglise de Saint-Hilaire-la-Croix.— Eglise de Mozat. — Eglise de Thuret.' — Eglise de Yolvic. = de Thiers. Eglise du Moutier, à Thiers. — Eglise Saint-G.enest de Thiers. — Eglise du Dorât. = d'Ambcrt. Eglise d'Ambert. — Eglise d'Augcrolles. PYRÉNÉES (Basses-) Arrondissement de Pau. Château, à Pau. — Château de Coarraze. — Eglise de Lembeye, —Eglise de Lescar.— Eglise de Morlaas. — Eglise


— 203 — de Nay.—Maison de Jeanne d'Àlbret, à Nay. — Tour de Monlaner. — Constructionsantiques et mosaïques, à Pontdoli. Arrondissementde /Jayonne. Cathédrale et cloître de Savonne. = de Maulr-on.Eglise de Sainte-Engrace. = d'Oloron. Eglise Sainte-Croix, à Oloron. — Eglise SainteMaried'Oloron. — Château d'Oloron. d'Orthez. Tour de Moncade, à Orthez. PYRÉNÉES (Hautes-) Arrondissementd'Argelès. Eglise de Luz. — Eglise de Saint-Savin. = de Turbes. Eglise d'Ibos. PYRÉNÉES-ORIENTALES Arrondissementde Perpignan. Ancienne église Saint-Jean, à Perpignan.— Chapelle du château, à Perpignan. — Loge des marchands, à Perpignan. —Eglise et cloître d'Elne. — Cloître de Monesti del Camp. = de Civet. Pont de Céret. — Cloître, à Arles-les-Bains. — de Eglise Coustouges,commune de Pratz de Mollo. = de Prades. Eglise de Marcevol. — Eglise de Corneilla en Confient.—Eglise Saint-Martin du Canigou. — Monastère Saint-Michel de Cuixa. — Eglise de Planés. — Eglise de Serrabone. — Eglise de Yillefranche.— Maisons de Yillefranche. RHIN (Bas-) Arrondissementde Strasbourg. Cathédrale de Strasbourg. — Maison del'OEuvreNotre-Dame, à Strasbourg. — Eglise Saint-Pierre, à Strasbourg. — Eglise de. l'ancienne abbaye Saint-Etienne, à Strasbourg. —EgliseSaint-Thomas, à Strasbourg. — Chapelle d'Avolsheim.—Eglise deNicderhaslach.— Chapelle d'Obersteigcn. = de Stwerne. Menhir de Brcitenstein. — Eglise de Saint-Jean' des-Choux.— Eglise de Marmoutier. — Églises et cloître de Neuviller. = de Schelestadt. Eglise Saint-Georges de Schelestadt. — EgliseSainle-Foi de Schelestadt. — Eglise d'Andlau. — Menhirs, à Grcielthal.— Château de Hohenkoenigsbourg.—Couvent de Nïederraiinster.— Abbaye de Sainte-Odile. —Murs des Païens, sur la montagneSainte-Odile. — Eglise de Rosheim. = de Wissembourg. Chapelle de Wissembourg- —Vitraux de l'églisede Walbourg..


— iOi — RHIN (Haut-) Arrondissement de Colmar. Eglise Saint-Martin, à Colmar. — Cloître des Unterlinden, à Colmar. — Tableaux de l'église de, Bull,près Guebwiller.—Eglise de Guebcrscliwyr. — Eglise deGuebwiller.—Eglise de Pfalïenheini. — Eglise de Rouffach. — Eglise de Sigolslieim.Eglise de Luttenhach. —Abbaye deMurbach. — d'Altkirch. Eglise d'Ottmarslieira. = Belfort. Eglise de Thaim. RHONE Arrondissement de Lyon. Cathédrale et la Manccanterie, à Lyon.— Eglise Saint-Nizier, à Lyon. — Eglise d'Ainay, à Lyon. —-Portede l'église Saint-Pierre, à Lyon. — Eglise Saint-Paul, à Lyon. — Eglise Saint-Irénée, à Lyon. — Conserve d'eau, dite les Bains romains, au nouveau séminaire, à Lyon. —Eglise de l'île Barbe. — Antiquitésdo l'île Barbe. — Ruines romaines, à Sainte-Colombe. —Aqueducs de Bonant et de Chaponost. = de Villefranche. Église de Yillclïatichc. — Eglise de Salles. — Eglise deBellcville-sur-Saône. — Eglise de Châlillon-d'Azergue. SAONE (Haute-) Arrondissement de Vesoul.Ruines de l'abbaye de Cherlieu. — Eglise de Favernay. —Eglise de Chambornay-les-Bellevaux. = de Gray. Ruines et mosaïques de Membrey. = de Lure. Eglise de l'ancienne abbaye de Luxeuil. — Plusieurs maisons particulières des xvc et svi" siècles, à Luxeuil. —Ancien hôtel de ville de Luxeuil. — Bains romains et inscriptions antiques,a Luxeuil. SAONE-ET-LOIRTÏ Arrondissement de Mîwon.Tours de Saint-Vincent, à Màeon. — Eglise Saint-Philibert, à Tour'nus. —Eglise de Brandon. — Château de Cormatin. — Eglise de Chapaise —Abbaye de Cîuny. — Biaisons à Cluny. — Eglise Notre-Dame, à Cluny. = d'Aucun. Cathédrale de Saint-Lazare, à Autun. — SainteChapelle, àAutun. — Temple de Janus, à Autun. — Porte d'Àrrouxel de Saint-André, à Autun. — Théâtre romain, à Autun. — Fontaine Saint-Lazare, à Autun.—Restes de l'ancien réfectoire des chanoines,


dans le jardin de l'évêché, à Auiun. — Pyramide de Couard, près d'Autun. — Menhir, à Auxy. — Chapelle d'Ëspinac. — Château de Sully. Arrondissementde.Châlon. Eglise Saint-Yincent, à Chàlon. — Eglise Saint-Marcel,près Châlon. — Eglise de Seimeeey-le-Grand (peintures). = de Charolles. Eglise de Paray-lc-Monial.— Maison Ribalier, à Paray-le-Monial.— Maison Paillet. — Eglise d'Anzy. — Eglise de Bois-Sainte-Marie.— Eglise de Chàteauneuf. — Eglise de Saint-Ger-. main.'— Eglise et porte extérieure de l'ancien prieuré, à Anzy-le-Duc. —Eglisede Perrecy-1es-Forges. SARTÏ1E Arrondissementdu Mans.Cathédrale du Mans. — Eglise Notre-DameduPré, au Mans. — Eglise Notre-Damc-de-la-Couturc, au Mans. —Poterne du Mans. — Tour de l'enceinte romaine du Mans. — Maison de l'écolecommunalede dessin, au Mans. — Maisons, au Mans. — de la Flèche. Eglise et sépultures du prieuré de Solesmes. —Eglisede Bazouges. — Verrières de, l'église de la Bruère. -— de Mamers. Eglise de la Ferté-Bernard. '= de Saint-Calais. Eglise de Saint-Calais. '

SEINE

Arrondissementsde Paris. Eglise cathédrale de Notre-Dame.— SainteChapelle.—Eglise Saint-Eustache. — Eglise Saint-Germain-FAuxerrois. EgliseSaint-Germain-des-Prés.•— Eglise Saint-Merry. — Eglise SaintSéverin.— Ancienne abbaye Saint-Martin. — Eglise Saint-Julien-lcPauvre.— Cloître des Billettes. — Porte Saint-Denis. — Porte SaintMartin.— Le Yal-de-Grâce. — Palais de Justice. — Hôtel de ville. — HôtelCarnavalet. — Hôtel Lambert. — Hôtel de Cluny. — Palais des . Thermesde Julien. — Maison rue lïautefeuille, n° 9.— Palais de l'Insstitut. — Maison de François Ier, transportée de Moret aux ChampsElysées.— Hôtel Soubise. — Porte de l'hôtel de Clisson. — Hôtel Pichon(ditPimodan). — Fontaine de Grenelle. — Ministère de la marine et façadecorrespondante sur la place Louis XV. — Hôtel des Invalides. — Tour Saint-Jacques-la-Boucherie. — Pont Saint-Michel. — Fragmentsd'architecture à l'école des Beaux-Arts. — Eglise Saint-Eliemiedu-Mont.— Tour Sainte-Geneviève. — Eglise Saint-Gervais, — Hôtel


— 206 —

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de Sully, rue Saint-Antoine.—Hôtel de Zamet oude Lesdiguières. —Hôtel de Mayenne. — Hôtel de Beauvais. — Maison rue du Foin (8e arrondissement de Paris). —Mairie, place Royale (peintures). — Hôtel de Sens. — Fontaine des Innocents. —Palais du Luxembourg. — Porte des Chartreux, au Luxembourg. — Galerie Mazarine, à la Bibliothèque impériale. — Façade des maisons de la place Royale. — Façades de la place Yendôme. — Colonne de l'hôtel de Soissons, à la'halle au blé. — Maisons de la place Dauphine. Arrondissement de Sceaux, Eglised'Àrcueil. — Aqueduc romain d'Arcueil. — Pavillon d'Antoinedp-Navarre, à Charenton. — Eglise deVitry. — Château et chapelle doYincennes.— Eglise d'Issy. — Eglise de SaintMaur.— Eglise de Nogent-sur-Marne. — Eglise de Bagneux. = de Saint-Denis. Eglise de Saint-Denis. — Eglise de Boulogne. — Eglise de Montmartre. — Eglise de Suresnes —Eglise de l'abbaye deLongchamp. — Eglise de Cbaronne. SEÎNE-ET-MARM Arrondissement de Melun. Eglise Notre-Dame de Melun.—Eglise Saint-Aspais, à Melun. — Cloître Saint-Sauveur, à Melun. — Eglisede Brie-Comte-Robert. — Hôtel-Dieu de Brie-Comte-Robert. — Eglisede Champeaux. = de Coulommiers. — Eglise de Saint-Cyr. — Château deLagrange.— Eglise de Yilleneuve-le-Comte. — . de Fontainebleau. Château de Fontainebleau. — Eglisede Chàteau-Landon. —Eglise de Larchant. — Eglise de Montereau.Eglise de Moret. — Portes de ville, à Morct. — Eglise de Nemours.Porte de-la chapelle de la Reine. = de Meaux. Cathédrale de Meaux. —Evêché de Meaux.Château du chapitre de Meaux. — Crypte de l'église de Chamigny.Eglise de la Chapelle-sur-Crécy. — Crypte de Jouarre. — Croixducimetière de Jouarre. — Tombeau de la Camilledes Barres, dans l'église d'Oissery.— Eglise deFerrières. — Eglise d'Othis. — Tombeau ducardinal de Bérulle, dans la chapelle de Juilly. — Chapelle de MonceauxGabriel. — Château de Nantouillet. — Château de Yaux-Praslin,Monument de Chilpéric, à Chelles. = de Provins. Eglise Saint-Quiriacc, à Provins. — Eglise Sainte-Croix, à Provins. —Transept de l'église Saint-Ayoul, à Provins, — Cloître des Cordeliers, à Provins. — Croix sépulcrale, à Provins.-


— 207 — Tour de César, à Provins. — Grange-an x-Dîmes, à Provins. — Eglise de Domiemarie.— Eglise Saint-Loup, de Naud. — Eglise de Montai— — Eglise de Youllon. guillon. Eglise de Rainpillon. SEINE-ET^OISE de Versailles. Château de Versailles et ses dépendances. Arrondissement — Château et restes du nouveau château de Saint-Germain-en-Laye. —Grotte du pavillon d'Henri IY. —Rétable de Carriôres-Samt-Denis. —Châteauet moulinde Maisons-sur-Seine. — Eglise de Poissy. — Eglise de Triel. — Eglise d'Hardricourt. — Abreuvoir de Marly. •—Monument celtiquede Marly. —Eglise de Bougival. — Eglise de Rueil. — Eglise deYernouiliet.—Eglise de Thiverval.. = de Corbeil. Eglise Saint-Spire de Corbe.il.— Clocher d'A.thisMcms.— Château de Monllhéry. — Abbaye de Longpont. = d'Etampes. Eglise Notre-Dame, à Etampes. — Eglise SaintMartin,à Etampes. —Eglise Saint-Basile, à Etampes. — Tour dite la Guineltc,à Etampes. — Tombeau du chancelier de l'Hôpital, dans l'églisede Chanrp-Motteux. — Ancienne abbaye de Morigny, près Etampes.—Eglisede la Ferté-Àleps. — Eglise Saint-Sulpice de Favières. = de Mantes. Eglise de Mantes. — Fontaine de la place de Mantes.— Eglise de Houdan. •—Eglise de Yétheuil. —Yieux château dela Roche-Guyon, PP. — Eglise de Gassicourt. — Clocher de Limay. —Eglisede Jusiers. — Eglise de Richebourg. — Eglise de Hardricourt. = de Ponloise. Eglise Saint-Maclou de Pontoise. —Eglise de Deuil.— Eglise d'Eeouen. — Château d'Ecouen. — Eglise de Taverny. — Clocherde Luzarches. — Eglise deMareil-en-France. — Eglise SaintMartin,à Montmorency. — Eglise de Belloy. —La Pierre Turquaise, dansla foret de Carnelle. — Eglise de Champagne. — Abbaye de Royaumont.— Eglise de Beaumont-sur-Oise. — Eglise de Nesles. — Eglise de Gonesse.' — Hôtel de ville de Louvres. — Abbaye de Mauhuisson.-—Eglise d'Auvers. = de Rambouillet, Eglise de Montrort-l'Àniaury. — Ruines du châteaude Montfort-l'Amaury. SEINE-INFÉRIEURE Arrondissementde Rouen. Cathédrale de Rouen. — Eglise, SaintMaclou,à Rouen:—Eglise Saint-Ouen et Chambre aux Clercs, à Rouen. —Eglise Saint-Patrice, à Rouen. — Eglise Saint-Vincent, à Rouen. —


— 208 — Eglise Saint-Godard, à Rouen. — Eglise Saint-Gcrvais, à Rouen. —La Fierté, à Rouen. — Léproserie de Saint-Julien, au Pctit-Qucvillv, près Rouen. — Eglise duMont-aux-Malade?, à Rouen. — lourde l'Horloge, à Rouen. — Donjon de Philippe-Auguste, à Rouen. — Hôtel de Bourgtheroulde, à Rouen. — Fontaine de la Croix-de-Pierre, à Rouen.— Autre fontaine, à Rouen. — Cloître Sainte-Marie (musée), à,Rouen. — Chapelle Saint-Michel, à Rouen. —Maison du Gros-Horloge, à Rouen.— Palais-de-Justice de Rouen. — La Gargouille, à Rouen. — Cour SaintÀmand, à Rouen. — Bureau des finances, à Rouen. — L'Âîtrc SaintMaclou, à Rouen. — Fontaine de Lisicux, à Rouen. — Enceinte SainteCatherine, à Rouen. — Eglise et cloître de Saint-Georges de Bocherville. — Eglise de Duclair. — Eglise de Saint-Etienne, à Elbeuf (vitraux).— Ancienne abbaye de JhEglise de Saint-Jean, à Elbeuf (vitraux). mieges. — Eglise de Moulineaux. — Bâtiments de l'abbaye, auMesnil. — Eglise d'Tainville. — Eglise d'Houppeville. ArrondissementduHavre. Tour de François Ier,au Havre.— Eglised'Angerville-l'Orcher. •—Eglise d'Etrctat. —Eglise de Fécamp. — Eglisede Graville-l'Eure. — Eglise de Harfieur. — Crypte de Saint-Jean-d'Abbetot. — Eglise de Lillebonnc. — Château de Lillebonne. — Théâtre romain, à Lillebonne. — Eglise de Montivilliers. — Château de Tancarville. = de Dieppe. Eglise Saint-Jacques de Dieppe. — Châteaude — Dieppe. Eglise de l'abbaye Saint-Victor. — Eglise d'Arqués. — Château d'Arques. — Cité de Limes. — Eglise d'Aufl'ay.—Eglise dcBourgdun. —Eglise d'Eu. —Eglise du collège d'Eu. — Château de Longueville.—Eglise du Tréport. —Manoir d'Ange, àVarëngeville. —Mosaïques de Sainte-Marguerite. = de Neufchâlel. Eglise de Gournay. — Château de Mcsnières. — Eglise d'Aumale. = d'Yvetot. Eglise de Caudebec. — Eglise Sainte-Gertrudc. — Chapelle de Saint-Yalcry. — Eglise de Yalliqriorville.-— Chapellede Yalmont, PP. — Eglise d'Auzebosq. — Eglise de Saint-Wandrillc.— Abbaye de Saint-Waudrille. —• Chapelle Saint-Saturnin, à Sai-ntWandrille. SÈVRES (Deux-) Arrondissement de Niort. Eglise Notre-Dame de Niort. — Château de Niort. — Eglise de Champdeniers, — Eglise de Saint-Maixent. = de Bressuire. Eglise de Bressuire. — Eglise et tombeaux.


— 209 — à Oyron.— Eglise Saint-Denis, à Thouars. — Chapelle du château de Tliouars.'—Château de Thouars. Arrondissementde Melle.Eglise Saint-Pierre, à Melle. —EgliseSaintHilaire,à Melle. — Eglise Saint-Savmieri, à Melle.— Eglise, de Celles. — Eglise de Javarzay. — Château de Javarzay. — Eglise de Verrinssous-Celles. = de Parthenay. Eglise Saint-Laurent, à Parthenay. — Eglise Sainte-Croix, à Parthenay. — Eglise Notre-Dame-de-la-Couldre, à Parthenay.— Eglise Saint-Pierre, à Airvault. — Eglise de SaintGéneroux.— Eglise de Marnes, — Eglise de Saint-Louis-de-Marnes. -Eglise de Parthenay-le-Yieux. — Chapelle de Menigoutte. —Saintllarc-Lalande. SOMME Arrondissementd'Amiens. Cathédrale d'Amiens. — Tour du Logis du Roi,à Amiens. — Eglise Notre-Dame d'Airaines. — Château de Boves. —Abbaye de Corbie. — Tombeaux de l'église de Saint-Germain-surBrcslfi.— Eglise de. Namps-au-Yal. — Tombeaux des trois martyrs, à Sains. — Camps de César à Triancourt, à l'Etoile, à Liercourt et à Picquigny.—Porte Montrecu, à Amiens. = d'Abbeville. Collégiale de Saint-Yulfran, à Abbeville. —Châteaude Rambures, PP. — Abbaye de Saint-Ricquier. — Chapelle duSaint-Esprit, à Rue. — Eglise de Gamaches. — Vitraux de l'église dePont-Remy. = de Doullens. Maison des Templiers (hôtel de ville), à Domart—Portail de l'église de Mailly.—Eglise de Beauval.— Abbayede Rertheaucourt. = de Montdidier. Eglise d'Ailly-sur-Noye et tombeau de Jean llaubourdiu.— Tombeau de Raoul de Crépy, à Montdidier. — Eglise de Folleville.— Château de Folleville. — Portail et vitraux de l'église Saint-Pierre,à Roye. — Eglise de Tilloloy. — Tombeau de Jean de Hangest. = de Péronne. Menhir, à Doigt. — Château de Hain. — Crypte del'églisede Ham. — Portail et crypte de l'église de Nesles. — Portail del'églised'Athies. TARN Arrondissement d'Albi. Cathédrale d'Albi. — Palais de l'archevêché d'Albi.—Eglise Saint-Salvi, à Àlbi. — Maison à Albi.


— 210 — Arrondissement de Castres. Eglise de Burlatz. = de Gaillac. Eglise Saint-Michel, à Gaillac. TARN-ET-GARONNE Arrondissement de Mnntauban. Maison de ville de Saint-Antonin.— Château de Bruniquel. — Clocher de Caussade. —Dolmens de Caussade. — Château de Caylus. — Eglise de Montpezat. — Eglise de Yaren. .= de Castel-Sarrazin. Eglise de Beaumont-de-Lomagne. = de Moissoc. Eglise et cloître de Moissac. — Eglise d'Auviliards. VAR Arrondissement de Draguignaa. Monuments romains, à Fréjus.— Cathédrale de Fréjus. — Cloître et Baptistère. — Abbaye du Thoronct. — Eglise de Cannet, près le Luc. — Eglise du Luc. „.= de Brignoles. Eglise de Saint-Maximin. = de Grasse. Ancienne cathédrale'de Yence. —Monumentsde l'île Saint-Honorat, PP. = de Toulon. Eglise Saint-Louis, à Ilyôres. — Château d'Hyères. — Eglise de Solliès-Yille. — Eglise de Sixfours. VAUCLUSE Arrondissement d'Avignon. Eglise Notre-Dame des-Doms, cathédrale, à Avignon.— Tombeau de JeanXX.lt, à Avignon. — Eglise Saint-Pierre, à Avignon. — Remparts d'Avignon. — Palais des papes, à Avignon.— Chapelle et pont Saint-Benezet, à Avignon. -— Ruines romaines, à Avignon — Ancien hôtel des Monnaies, à Avignon. — Tour de l'ancien hôtel de ville, à Avignon. — Ancienne cathédrale et cloîtrede Cavaillon. — Couvent des Célestins, à Avignon. — Arc antique de Cavaillon. — Eglise du Thor. — Eglise de Yaucluse. — Abbaye de Senanques. = d'Apt. Ancienne cathédrale d'Apt, — Cimetière d'Apt.— Ancienne abbaye de Senanque. — Yasque antique, dans l'église de Cadenet. = de Carpentras. Eglise Saint-Siffrin, à Carpentras. —Arc de Carpentras. — Hôpital de Carpentras. — Ancien palais du légat, à Carpentras. —Eglise de Peines. — Tour et peintures du xiv°siècle, à Pernes. Baptistère de Venasque. — Eglise de Caromb. = d'Orange. Théâtre antique, à Orange. — Cirque, à Orange.


— 2-11 — — Arcantique, à Orange. — Ancienne cathédrale de Yaison. — Chapelle Saint-Quénin, à Yaison.—Amphithéâtre, à Yaison.—Pont romain, à Yaison.— Chapelle de Grozeau, près Malaucène. — Eglise de Yalréas. VENDÉE Arrondissementde Fontenay. Eglise deFontenay-le-Comle. — Eglise de Maillezais.— Ruines de l'abbaye de-Maillezais.—Abbaye deNieuil-surAuthise.— Eglise de Youvant. — Château de Pouzauges. — Eglise de Pouzauges-le-Yieux.— Eglise de Bonpère. — Eglise de Foussay. VIENNE d e Poitiers. Arrondissement Eglise Notre-Dame-de-Poitiers. — Eglise de Mousticr-Neuf, à Poitiers. — Eglise Saint-Hilaire, à Poitiers. — Eglise Sainte-Radegonde, à Poitiers.— Palais de justice, à Poitiers. — Tour de Saint-Porchaire, à Poitiers. — Temple Saint-Jean, à Poitiers. — Ancienne tour (la poudrière), à Poitiers. — Arènes de Poitiers.— Pierre-Levée, près Poitiers.— Eglise de Foutaine-Lecomte. —. Monastèrede Ligugé. — Château de Montreuil-Bonnin. — Eglise de Nouaillé.— Colonne de Château-Larcher. — Eglise de Lusignan. = de Civray. Eglise Saint-Nicolas-de-Civray. — Ancienne abbayede Charroux. — Château de Gençay. = de Montmorillon. Eglise de Montmorillon. — Chapelle octodans le gone, collège de Montmorillon. — Fresque de l'église d'Antigny. —Eglise Saint-Pierre, à Chauvigny. — Eglise Notre-Dame de Chauvigny. — Châteaux de Chauvigny. — Eglise de la Puye. — Eglise de Saint-Savin. VIENNE (HAUTE-) Arrondissementde Limoges. Eglise de Solignac. — Cathédrale de Limoges.— Château de Chalusset. — Eglise de Saint-Léonard. = de Bellac. Eglise du Dorât. = de Rocliechouart. Eglise de Rochechouart. — Château de Rochechouart.— Eglise, de Saint-Junien. = de Saint-Yrieix. Eglise de Saint-Yrieix. • VOSGES Arrondissementd'Epinal. Eglise d'Epinal. = de Saint-Dié. Eglise de Moyenmoutier.


— 2-iâ — Arrondissementde Neufchâteau. Maison de Jeanne d'Arc, à Domrénrv. — Temple et amphithéâtre de Grand. YONNE Arrondissement d'Auxerre. Eglise Saint-Etienne, à Àuxerre. — Eglise Saint-Pierre, à Àuxerre. — Eglise Saint-Germain, à Àuxerre. — Eglise Saint-Eusèbe, à Àuxerre. — Tour de l'Horloge, à Àuxerre..— Ancien palais épiscopal (préfecture), à Àuxerre. — Eglise de Saint-Florentin.— Eglise de Pontigny. — Eglise de Chitri-le-Fort. — Eglise de Moiiticrs. — Eglise de Chablis. — Clochers de Yermenton. — Eglise de Mailly-leChâteau. — Tour de Saint-Sauveur, PP. = d'Avallon. Eglise d'xVvallon.— Eglise de la Madeleine,ii — Eglise de Saint-Père, sous Ye'zela'y,— Château de ChaYezelay. — Eglise — tellux. Eglise de Civry. — Tombeau de Saint-Magnance. de Montréal. — Eglise de Pontaubert. = de Joicjny. Sépulcre de l'église de Joigny. — Eglise de Saint-Julien-du-Sault (verrières). — Eglise de Yilleneuve-le-Iloi. Porte et enceinte de la ville de Yilleneuve-le-Roi. — Château de SainlFargeau. -^ Eglise de Saint-Fargeau. = de Sens. Cathédrale de Sens. — Eglise de l'hôpital de Sens. — Salle synodale de Sens. — Eglise Saint-Savinien-ct-Saint-Potentieii, à Sens. — Murs romains, à Sens. — Archevêché de Sens. — Eglisede Yallery et tombeaux. = de Tonnerre. Portail de l'église.Saint-Pierre de Tonnerre.— Eglisede Crypte de Sainte-Catherine, sous la halle de Tonnerre. l'hospice de Tonnerre. — Château de Tanlay. — Château d'Ancy-lcFranc. — Portail de l'église deNeuvy-Saultour. PRINCIPAUX MONUMENTSDE L'ALGÉRIE Province de Constantine. Théâtre de Philippeville. — Aqueducsitué au confluent du Roumel et du Rou-Merzoug, à Constantine. — Inscription des martyrs saint Jacques et saint Marius, à Constantine. — Grande pyramide dite Madracen, entre Constantine et Ratna.— La sc/ioladn optiones de la légion IIIe Àugusta, à Ratna. — Le Praîtorium, à Lambèze. — Arc de triomphe de Commode, à Lambèze. — Arc de Sejjlime Sévère, h Lambèze.— Le palais des Légats, à Lambèze. — Le temple d'EscuIape, à Lambèze. —' Le Nymphaium, à Lambèze. — La Curie (dite Capitole) et lesdeux arcs à l'est du monument. — Les deux arcsde


— ?r> — triompheà Markouna. — L'are de triomphe, à Timegard. — Le Capitule, à Timegard. — Le théâtre, à Timegard. — Le Bordy, à Time— Le petit gard.— L'arc de triomphe, à Tebessa. temple ou maison — La Porte-Neuve, à Tebessa. — La Basilique carrée, à Tebessa. — Le théâtre, à Kremiça. — La Curie et le (Knésia),à Tebessa. groupe desmonuments qui l'entourent, à Kremiça.— Le théâtre, à Ghelma. — LesThermes, à Ghelma. — L'arc de triomphe, à Announah. — L'arc de triomphe,à Djemilah. — Les deux arcs de triomphe, à Zana. •— La porte du temple de Diane, à Zana. — Le pont romain, à El-Kantara. — Lesrestes des Thermes (EI-Harnman), à Biskra. — Le château (kessar), àMdaourouch. Provinced'Alger. Le tombeau de la chrétienne, entre Alger et Cherchell.— Les monuments de Teiïeçed (ancienne Tipara).— Aqueduc de Médéab. ITALIE VillaMedicisà Rome (Palais de l'Académiede France).



LE CHATEAU DU

BOIS

DE DIT

BOULOGNE MADRID

Aprèsles grandes calamités, les grandes renaissances ; après les désastresde la guerre, l'épanouissement de la paix. François Ier ressentait cesdispositionstout autant que son peuple, au retour de la captivité de Madrid.Ce noble prince avait tous les goûts d'une nature distinguée, et en roi de France il se livra au royal plaisir des magnifiques constructions,Seulementl'entraînement des entreprises ne trouvant dans sa raisonnul obstacle, il se lançait dans les dépenses, tète baissée, comme dansles bataillons ennemis, sans trop songer à la retraite et aux moyens desortird'embarras. Eu même temps qu'il renversait l'ancien Louvre, pourque Pierre Lescot en fournît un nouveau à la magnificencede ses réceptionsparisiennes, il construisait à Chambord, à Fontainebleau et dansle boisde Boulogne, des châteaux de plaisance, splendides rendezvousde chasse. Chambordétait tout français. En 15-26,Pierre Trinqueau de Blois fit cechâteau pour loger une merveille d'escalier, mais l'escalier permit à peined'y loger le roi; en 1527, Gilles le Breton, maître maçon, c'est-àdirearchitecte français, commence la transformation de l'ancien Fontainebleau;bientôt après, Serlio, et avec-lui une'colonie d'artistes italiens, s abattent sur ce château et en font leur domaine. L'année suivante, en 1528,s'éleva.le château du bois de Boulogne, bijou aux mille couleurs reposantgracieusement dans son.écrin de verdure. C'était l'oeuvre de


— 210 — Jérôme délia Robbia, et le premier essai en France d'une féconde innovation dans l'art. Quel était cet homme? Quel était cet art? Luca délia Robbia avait été, au commencement du quinzième siècle. à Florence, un sculpteur de premier ordre. La recherche du beau parles fortes études de l'antique, par l'imitation persévérante de la nature, par la pureté des formes, par la vérité de l'expression, par l'ingénuité gracieuse'de la pose, ces programmes si délicats de la sculpture, Lucase les était posés sérieusement; et à côté de la gloire de Ghiberti, en concurrence avec Donatello, il dut faire briller les mérites de ses productions à Florence môme, dans Sainte-Marie-del-Fiore, soit par son choeurde chantres, merveille de naturel, soit par ses compositionsreligieuses, modèles de sentiment chrétien. En atteignant cette hauteur, il n'avait l'ait que se mettre au pas de la foule d'artistes qui, dès le commencementdu quinzième siècle, marchaient franchement, librement dans la carrière ouverte désormais à tous par Niccolode Pi;e. Cette grande indépendance des artistes devait amener de plus grands progrès. À Luca il fallait plus encore, car il croyait son génie capable d'exprimer davantage. Gênépar le travail lent et par la monotone blancheur du marbre, il cherchaune mine nouvelle, ou du moins abandonnée, et il trouva un filon inexploré, plus riche que tous les autres. Seul il l'exploita. Avait-il déjà vuces terres cuites colorées par les anciens, et que les fouilles modernes nous ont découvertes? Avait-il suffi à ce grand artiste de contempler les sculptures peintes au moyen âge, souvenirs d'une tradition altérée, mais noninterrompue, pour comprendre les ressources d'une fusion de tous les arts ensemble? ou bien le sentiment de l'art l'avait-il seul conduit, voyageur attardé, par la voie suivie déjà par les grands artistes.de l'antiquité? Nul ne le sait ; mais, quel qu'ait été le premier mobile de ce développement ingénieux de la sculpture, rien n'est plus intéressant dans l'histoirede l'art que la venue de cet homme qui invente seul et pratique en famille un procédé, qui est tout un art, et qui resta le monopole des La Robbia pendant deux siècles. C'était, on peut le croire, une pensée qui devait surgir alors. Quand les arts sont en fusion dans le cratère des grandes époques, ils font irruption tous à la fois, par l'effort de cette fraternité qui est leur proprenature, et aussi leur véritable force. Nous voyons çà et là, dans l'histoire, la peinture se développer isolément dans un pays, dans un autre l'architecture réussir, c'est la sculpture qui aura du succès dans un troisième:


— 217 — ne vousy méprenez pas, il y a là de grands noms isolés, des talents estimables,des imitations ingénieuses, il n'y a pas une époque qu'on puisse inscriredans l'histoire de l'art, qui fasse ère et qui compte. Mais en Italie, au quinzième siècle, quel est donc l'art, si minime qu'il fût, qui a manquéà l'appel? quelle est la branche du vaste tronc qui n'a pas reçu sa part de sève et pour verdir et pour fleurir? Vasarin'avait obtenu sur Luca délia Robbia qu'une notion obscure, il n'a dressé de sa glorieuse famille qu'une vague généalogie; il appartenait à l'érudition du dix-neuvième siècle de rectifier le biographe du seizième.Rumohr (I), Gave (2), Gualandi (3) et Reumont (4), nous ont facilitéce travail. La généalogiede la famille fixera tout d'abord les rapports de parenté, lasimultanéitéet la succession des travaux; elle est appuyée sur les documentsauthentiques des archives de l'Italie et de la France:

La plus remarquable des sculptures en marbre de Luca délia Robbia est, sans aucun doute, le travail qui lui fut commandé par la fabrique du Dômede Florence pour décorer l'orgue. La dépense occasionnée par cettedécorationn'étant pas portée sur le registre, qui énumère soigneu(1)Ualienische tomeII, p. 240,287,303, Fursclamgen. Berlin,in-8°, 1827-1831, 395. \i) CuHeggio ineditod'artisii. Firenze,in-S°,1830,tomeI, p. 182. (3)Memorie oriyimliitalianedi bellearli. Bologna,in-S°,1845,tomeVI,p. 33. M)Ktmstblat/, 1831,et dans le DictionnairedesArtistesde Nagler.


— ilS — sèment tous les travaux faits depuis 1438 jusqu'en 4475 dans la cathédrale, on doit reporter à une époque antérieure, c'est-à-dire vers 1432, l'entreprise de cette oeuvre, et vers 1438 sa mise en place. A cette époque aussi, deux autels furent commandés à Luca par la mêmefabrique (1). Pourquoi Luca, au milieu de l'activité de ses travaux, brisa-t-il son ciseau"?l'ébauchoir pourrait le dire. L'artiste trouvait dans la lenteur de l'outil un obstacle à la fécondité de son génie, à sa fortune, et dans le marbre même une matière inerte qu'il ne lui était pas permis d'animer par la couleur. Dorénavant il traduisit sa pensée avec l'ébauchoir et fit son modèle en terre, soit pour le rendre par la fonte, soit pour l'envelopper d'un émail coloré qui communiquât la vie à sa création en mômetemps qu'il l'affranchissait de la mort, car l'émail est à la fois vivant et inaltétérable. On se demande à quelle époque eurent lieu ses premiers essaisdansce nouvel art, et de quelle année- date cette découverte? Le potier italien fut-il, comme le potier français, en proie aux alternatives poignantesde la misère en lutte avec le succès? Chimiste par nécessité, ou par inspiration, comme Bernard Palissy, Luca délia Robbia tfevint-il inventeur par la force d'une persévérante volonté, ou bien reçut-il le procédé des potiers arabes qui envoyaient, d'Espagne et de Majorque, leurs produits céramiques sur le marché de l'Italie ? C'est à cette dernière pensée queje : « Eodcmanno (1) Ceciest prouvépar l'article suivantdu RegistredesDépenses (1438)die vigesiniamensisaprilis lochaverunt: Luc olimSimonisraarci;déliarob: bia Intagliatoriet civiFloren,présentaet conducenti adfaciendumet constriiendnm Duoaltaria pro duabuscapellisS. Mariede] Fiorointellectomodoetiamintellecto designo.vid.in capellatitulata et sub titulo sanctiPétri apostoliin dictaecclesia unum altaremarmorislongitudiniset largitudinlssecundummodellum lignaminis vid.in largitudinebrach.triumcum septemoctavisait. bracliiivelcirchaetiamillis mensurissibidandiset cumtribus compassis,in facieanterioriunovid.in qualibet ci. testa, in quibussint storiesanctiPétri predictproutdabunturet designabuntnr Et in parte posterioriprout aliasdeliberatione.» « Secundumvero altare sit in capellatitolata sub vocabuloS. Pauliapostoli moilliuslargitudiniset longitudinisproutsup. daturde alliosuperiorietsecundum dellum quodfacturafuit decera perdonatumNiehoaï BectiBardiquodest in dicta opéra,vid'.superquatuorcoluniset in part, intuscumformaovalecumstoriis et figurismarnùarchesanctiPauli predicii.Que altaria faceredebeatadusina Et délicat boni magistriita et taliter quod sint prout requiriturin dictaecclesia. liaberepro rua mercedepro dictislalx>reriis pro pretio aliasdeclarandoet ordinando liait per operiarumpredictumetdebeatet obligatussit primumaltaredare perfectom ad quindecimmenseset aliumpost aliosquindecimmenseset proptereaobligavit dictisoperariisbonasua presentiaet futura—»(Rumhor,tomeII, p. 363).


— 219 — m'arrête.Rien dans Luca n'annonce une lutte désespérée, ni les poursuitesoriginalesd'un esprit inquiet. Artiste déjà célèbre, partout recherché,aurait-il quitté ses succès pour tenter l,a voieaventureuse des inventions?et fait défaut aux tendances ingénues, aux dispositions profondémentméditativesde son génie, pour aborder de front l'inconnu? Cen'est pasadmissible.Supposez, au contraire, un transfuge.des fourneaux arabes d'Espagneou.de Majorque, établi en Italie pour fabriquer sur place ces carreauxémaillés qui servaient de revêtement coloré à toutes les églises, etvenantoffrir au sculpteur de rendre ses modèles en terre inaltérables à l'aircommeà la pluie; admettez que l'artiste se prête à cette tentative, qu'il selaisseprendre à sa réussite, et que, s'enthousiasmant des perspectives nouvellesoffertes à son génie, à sa fortune, il se jette à corps perdu, lui etles siens, dans un art nouveau dont il développe, coup sur coup, les ressourcesinattendues; vous avez, si je ne me trompe, en l'absence de toutdocument,une conjecture qui ne rompt pas l'enchaînement de l'histoire,qui ne choque pas les physionomies des caractères et qui prend sa justeplace à côté des efforts que nous voyons tenter partout en Italie pours'emparer du procédé de fabrication des Arabes et pour l'appliquer auxusages, en l'embellissant par le bon goût de la décoration. Le premieracte authentique, qui désigne clairement les terres cuites émailléesde Luca délia Robbia, est du mois d'octobre 1446; mais cette datene peut marquer le début de son procédé, car il s'agit d'un chefd'oeuvreachevé qui décore, aujourd'hui encore, le dessus de la porte de la sacristiedu Dôme à Florence (1). Puisqu'ils'agit bien clairement, dans ce document, de l'emploi de l'émailteint de plusieurs couleurs, ce sera ici le lieu propre à la citation d'unpassagedu dernier ouvrage de M. Brongniart: si ce n'était un ren(1)«DieXI mensisoctobris(annoIMG)operariiantedicti— locavernntet con—— Luce Simonisdélia robbiascultori presentiet conducentiad faccsserunt ciendum : «Unani sloriamterrecocteInvotrialeilliusmatièrequa est illa positain arcusacrestie questoriadébetessevid.Ascencio dninriJliu XPI,cumduodecim fijurisapostolovum et matrisejusvirginismarieet quodmonssit sui coloris,arboresetiam sui coloris et secundum designumfacturain quodammodelloparvo,qui staredébetin opéra usquead perfectionem dicti laboreriiet melius, si meliusfieri potest, Ouam storiam débetperfecisse hinc a dectomensesproximosfuturoset posuissesuper arclium secunde sacristieet proqua storiaet magisteriodébetaboreet prosuo magisteriolaboroetindustriaillud venturoquoddeclaratumerit per offitiuraoperariorum nimni oflitioesistentium— » (Folio5Z|,Archix,dell' opéracielDuomodi Firçnzo tomeII, p. 364). Rumohr,


— 220 — seignement utile, ce serait encore un hommage du au vénérable chimisic qui me disait à Sèvres, pendant qu'on imprimait son livre : Pourvu qw je vive assez pour corriger les dernières feuilles! Il est mort, en effet, bien peu de temps après avoir prononcé ces paroles ; mais pour sa gloire, la dernière feuille de son livre était imprimée. Voici comment il décrit ces faïences. Je supprime quelques détailshistoriques qui ne soutiennent pas ia discussion : « Les pièces d'art, dues à cette famille d'artistes faïenciers, ont, pour massé, une pâte composée de silice 49,65, d'alumine le,50, de chaux, 22,40, de magnésie 0,17, de fer 3,70; acide carbonique et perte 8,38. Fait une vive effervescence. Cette pâte a pour glaçuro un véritable email stannifère, bien glacé, dur, sans gerçure. « Les couleurs qu'il lui a données ou qu'il a employées sont principalement : «-Le jaune assez pur, de plomb et d'antimoine. « Le bleu opaque pur, foncé, tantôt comme émail, tantôt connuecouleur d'application. « Le vert de cuivre. « Le violâtre sale dû au manganèse, car alors on ne connaissaitpas en Europe les couleurs tirées de l'or (1). » Le tact, que donnent à la fois le sentiment des arts et l'habitudede voir les productions des artistes, suffit pour distinguer et classerles oeuvresde la sculpture; mais l'émail répandu sur les terres cuitesdesLa Robbia est comme un voile qui s'interpose entre l'oeil et la touche del'artiste et cache tous les signes caractérisques du travail. Il devient, par cette raison, difficile, sinon impossible, d'attribuer avec certitude tel ouvrage à Luca plutôt qu'à son neveu André, et on conçoit de quelleressource sont, dans ce cas, les documents écrits, pour fixer quelques jalons indicateurs dans la marche historique des travaux de celte industrieuse famille. En dehors de cette voie logique et sûre, il y a le champ desconjectures, d'autant plus vaste qu'il s'étend sur plus de cent années pendant lesquelles on a produit, avec un merveilleux talent et un mêmeair de famille, toutes les oeuvres encore en place aujourd'hui à Florence, Pistoja, Modène, Sienne, Arezzo, etc., ou disséminées dans les principaux Musées de l'Europe. L'espace me manquerait,pour placer ici les observations quej'ai faites (1) Traitédes Arts céramiques.Paris,in-S",1844,tomeII, page50.


— 221 — enItalie sur la plupart de ces productions, et celles que j'y ai ajoutées auMusée de Berlin et dans les grandes collections publiques et particulières;mais je ne désespère pas de les publier un jour, en donnant le cataloguegénéral de l'oeuvre des La Robbia, classé méthodiquement, avec le secours du nombre de planches nécessaires pour marquer le caractère et le style propre à chacun de ces sculpteurs d'une même famille. . restons onze ans sans aucune le document de nous 1446, Après 1437. Nous trouvons, à cette date, un c'est-à-dire information, jusqu'en nous donne-des détails intéressants acte,émanéde Luca lui-même, qui et des renseignementsprécis (1). Un fait essentiel en ressort, c'est que LucadéliaRobbia ne consacrait pas tout son temps à modeler pour ses fourneauxde cuisson, mais qu'il donnait une bonne partie de ses journées à la sculpture en marbre, qui fit ses premiers succès. En 1470, il habitait avec ses neveux, Andréa et Simon, net popolo di S. LorenzoGonfaloneLeone, Andréa l'aidant avec un talent remarquable, Simonsa croisant les bras par amour du far niente. C'est entre ces deux (I)Cetacteest unedéclarationfaite au cadastre,par l'artiste,de touslesbiens a pigioneunachasacon Il nousapprendoù il demeurait: «Abbiamo qu'ilpossède. sale,palcbi,camere,terreno—nella qualenoi abitiamopostanelpopolodi S. Piero nellaviadi Sangilio.» Onvoit enoutre qu'il avaitencoreen sa possession tonggiore lemonument funérairesculptépourFederigbo,dont Vasarifait un si grandélogeet dansl'églisede Saint-François de Paule. « E più ouna sepoltura quis'estconservé dimarmo,la qualeô fatto,già è più d'unanno,a federigbo diachopofederighi;dolle qualisianoappiatoalla merebatantia;nonepossoragionareakhunachosainsinoa tautononèterminato.Quandosarà chanta,sarodinanzidclvosiroofficio.« difficultés étaientsurvenuespourle paiementde cemonument,quiavait Quelques étécommandé en Iklk; desarbitresfurentnommés: a21jul. 1/109 FederiglmsJacobi esparteuna — Lucas Simonisdélia Robbia,intagliator,ex altéra,pro observant, executione et eiïeclu scriptaj conventionis existentisinter eos,facte2martiilàâYi, coutinentis ineiïectumquoddictusLucasdeberetfacereDeo.Federigbocertumsepulcrummarmoreum, certomodoet forma,proutin dictascript?,continetur et cumdicta? partesde lmjusmodilaborerionon sint in omnibusbeneconcordes,elegeruntAndream LazariGavalcantis, intagliatoretn,civemfloreutinum,tanquamarbitmm ad vedendum dictumopusjamfactura,si in aliquoest defectuum,antequammuretur,et. deinde illomuratoad extimandumipsumlaborerium,et talemexistiruationem referendi,hincad per totunixxm septbr.» «OAug.AndréasLazariCavalcantisintagliatorjudicavitnihil deficereseu defecisse in laborerio socundum factoperdem.Lucam,sed omniafecisseet adimplevisse conventionem existentem inter eds,et quodnichilhominus dictusLucasteneaturdorarea mordente sepulcrumseu laborerium,de quo ibidemfit montio,tibi et quofflodp yidebitur eidemandree,ad comunesexpensas utriusquepartisacceptantedir.îo — »'{Deliborazioni Federigbo dell' cirlndi. Calimala, I;i56-1A59. Gaye-Carteggio, tomeI, p. 183).


222 jeunes gens qu'il partagea son héritage le 19 février 1471, se dirigeant d'après des règles de justice distributive assez difficilesà apprécier (1). Était-ce la santé qui manquait à l'esprit comme au corps, et quipoussait Luca à disposer ainsi de ses biens avant que l'heure de la mort fût près de sonner? On doit le croire en voyant les raisons qu'il donne pour se démettre des fonctions municipales : 1471, 4 Augusti. Lucas olim Simonis délia Robbia, civis florent., extractus, ut ipse asserit,in consulemartis magistrorumde florentia, dicens et asserensse esseet étale et infirmitateadeo gravatus, quod sine periculo sue persane dictionofficium ' commoderxercere nonposset (2). Dix ans après la rédaction de ce testament, après cette démissionpour cause de vieillesse et d'infirmités, en 1480, Àndrca son neveu fait aussi la déclaration de ^es biens, et onvoit que Luca vivait encore; car leurs biens restent indivis [corne non divisa con Lucha — mio zio}. La date précise du terme de la carrière, si bien remplie, du vieil artiste octogénaire reste donc un mystère; mais les lois de la nature ne permettentpas d'étendre beaucoup le champ de notre incertitude (3).

(1) Voiciles clausesprincipalesdece testament,qui doit comptercommeundocument historique: «In Deinomine—annoDomini—ilpO (1Z|71) indictione ivetdie 19febr.présenteras— septemfratribusS. Marci.» «Lucas olimSimonisMarcidélia Robbia,scultor, civis florentinus,de populo S.LaurentiideFlorentia,sanusmente,sensu,corpore,visuet inteilectu,nolens intes. tatus decedere » «Item legavit•—domineChecche,ejusnipoti et filie olim Marci Simonis délia Robbia,vedue,flot',aur. centum,qiiossolvi—voluitper ejusheredem. « Itemdicens— qiuiliteripse habet duos nepotesex fratre,videlicetAndream et Simoncm,fratreset filiosMarciSimonisdéliaRobbiaet qualiteripseLucastempore vitesue docuitarlcmsuamsculturedictumAndreamet adeoquodipseAndréas per se ut magisterpotestexercereartemdictiLucaî et eidem Andréein yitaipsius inLucoereliquifomnemcreditumdicti Luca3et adeoquodipseAndréasmediante in dustriadictiLuce et ejus documentishabet artem lucrativamadeo,quodusque hodiernumdiemsatissuperlucratusestet hodiesuperlucraturet in futurumactuset superlucrari,cum ipsa arte et ejus exercitiopotest facilimeet honorificefamiliam suamnutrire,etdictumSimonemnihildocuitin vita suaet consideransquodomnia bonanonsuntsufficientianec tanta,quanta industriadicti Andrée,quantipsehabet es AndréasmediantedonationedictiLucaeet volensut dictusSimonhabeataliquid bonisdictiLuceet ne possettam a dictoSimonequam ab hominibus inlelligontibu de ingratudincreprehendiin omnibusejus bo:iis— heredeminstituitdictumSimodi Cinem,ejusnepotempredictum.» (Arch.généraledi Fircnzerogitid'Agnolo nozzo,Gaye,tomeI, p. 18/i.) (2)Idem,ibid., p. 185. (Ctcc(3)Augustinest appelédéliaRobbiapar Vasari,et les auteursmodernes gnara, lib. i\', cap. 5 : è indubitamenteil fratellodi Luca délia Robbia)enfont dela le frère de Luca.Cependantcet artiste, qui terminaen 1461 les sculptures


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Les travaux d'Andréa sont et doivent rester confondus avec ceux de Luca jusqu'au moment où ce chef de famille et d'école termine sa carrière; impossible de distinguer, sous la couche d'émail, la main de façadede l'égliseSaint-Bernardà Perugia,a,signé ce travail do cette manière: Perusiamccclxii. OpusAugustiniFlorentinilapicidrc,» ne revendiquant «Augusta avecles déliaRobbia.Dansles aucuntitre de parenté, aucun droit d'homonyme, des Archiveson lit : « Die xxnim.ji 1462.PrioresartiumcivitatisPedocuments vobis solverede beatismagistroAugustino AntoniideFlorenmsi mandamus tiascultorietconstructoricapelloSantiBernardinidePerusio.» Lui-môme,dansune senommeainsi: «Chômeio Achostinod'AntonioschulptorFlorentino quittance, in Perugiae fabrichatore de la fazatadi StoBernardinodéliadetta citta — abitatore lettere note h). En outre, il n'était pas fils de Simon, Perugine,p. 98, [îlariolti comme Luca,mais d'Antonio,et petit-filsde Duccio,qui no figurepas parmiles ancêtres desdéliaRobbia: «16Aprilis1463.A Ghostinod'Antoniodi Ducco(Duccio) di Fior.scultore» Arch.dell' op. del Duomodi Fircnze,fol. 78. Rumohr,p. 373, tomeII). Unautreartiste,associéauxtravauxde Lucaet d'Andréa,qu'ona confonduavec est Ottaviano lafamille, ; noussavonspositivement qu'iln'appartenaitpas auxdélia maisnousn'ensavonspasdavantage.De nouvelles et pluspatientesrecherRobbia, chesdanslesArchives italiennesliquiderontcereste d'incertitude. Pourlaisserderrièrenousle moinsde chosesessentiellesen oubli,je diraique delSartoa introduitles portraitsd'Andréadélia Robbia,et de sesfilsGiroAndréa lamoet Luca, dans les fresquesde la petitecourde l'AnnunziatadeFlorence( le baiser desreliqueset lamort de saintPhilippiBenisi); Vasarinousl'apprend: «Nel ultimada quellabanda,figuréi frati chemettonola vestedi S. Filipoin capoa certi fanciulli ; ed in questaritrasseAndréadéliaRobbiascultorein un vecchiovestitodi chevieilchinatoe conunamazzain mano.Similmentevi ritrasseLucasuo Rosso, siccomo nell'atra giàdelta,dov' omortosan Filippo,ritrasseGirolamopur fgliuolo, d'Andréa scultoree suo amicissimo, il quaie mortonone moltoinFrancia.» figliuolo J'ajouterai que M.le professeurContruccia gâté,par plusieurserreurs,une descriptionfaitedes douzebas-réliefsde l'hôpitalde Pistoja(Monumento Robbianonella dellospedaledi Pistoja,1S35)et que M.F. Tiek a faitunbontravail sur la loggia collection précieusede M. Barthqldi,ancienconsulgénéralde Prusseà Rome(audanslemuséedeBerlin.Verzeichniss der Werkeder délia Robbia,Berlin, jourd'hui 1837). Enfin,M. Delange,marchandde curiosités,quai Voltaire,artisteen outreet homme instruit,a revendiquédansunebrochureintéressante[Noticebiogra/Ji.sur Girolamo délia Robbia,1847),pourJérômedéliaRobbia,nospoteriesfrançaisesdites (leHenriII. S'il eûtconnulesrenseignements quenouspublionsici, il se seraitgardé (lesupposer à un délia Robbiacettetrahisonaux traditionsdela famille.Jérôme sesfigureset les encadraitdansdes borduresde fruits, defleursetde repsculptait il avait apprisà lefairedansl'atelierde sa famille,maisil n'avaitautiles,comme cuneaptitudepourla finessedesdétailset la puretéde goûtqui se décèledansles lesdimensions et les ornementsdespoteriesdites deHenriII. Unvasesigné formes, dunomde Girolamoauraitpu changernos convictions, mais le G majusculerépétéplusdecentfoisau milleu d'entrelacssur le vaseducabinetde M. Magnac,en s'adresseau premierpossesseur,commeVU,initialedu nomd'Henry, Angleterre, »!»'le flambeauappartenantà M. Préau, est étrangerau nomde Jérômedélia Robbia.


— 224 — l'un ou de l'autre, et de séparer en deux parts ce qui fut conçu, composé, traité, dans une pensée commune, sous l'effort d'une inspiration collective. Si même on remarque dans quelques compositions une tendance à l'innovation, un certain abandon des premiers principes de sévérité et de simplicité, de quel droit en accorder l'initiative à Andréa plutôt qu'à Luca, et pourquoi ne pas supposer que l'association de ces deux artistes se continua dans une fusion heureuse de concessions réciproques? C'est en cela, je le répète, que les documents écrits sont si précieux; ils donnent des dates et avec elles on classe les productions des artistes. Une attention égale accordée aux textes et aux monuments permet de faire concorder les uns avec les autres au grand profit de l'histoire. Ce n'est pas le but que je poursuis : mon intention, après avoir montré comment Luca l'ancien et son neveu Andréa développèrent l'heureuse application de la couleur émaillée à la sculpture, est d'expliquer par quelle voie cette innovation, aussi habilement mise en oeuvre que chaleureusement accueillie, marcha naturellement vers' son extensionà l'architecture. Le mérite de ce nouveau développement appartient aux deux frères Jean et Jérôme délia Robbia, tous deux fils d'Andréa, et c'est à Pistoja qu'on voit le meilleur modèle de cette architecture ornée de sculptures émaillées, non plus seulement par médaillons ou cadres isolés, jetés sur les surfaces planes, mais dans un ensemble de décoration né de la conception même de l'édifice, s'emparant de ses membres constitutifs, formant enfin une architecture polychrome proprementdite. Telle fut cette école, je dirais plus justement cette famille. Jérôme était presque le plus jeune de la nombreuse descendance d'Andréa. Associé avec ses frères dans leurs travaux, il avait nonseulement pratiqué tous les procédés secrets qui formaient commele patrimoine de la famille, mais il avait eu la principale part dans l'extension donnée à l'architecture polychrome, car tandis que ses frères étaient des sculpteurs-peintres, il était, lui, sculpteur, peintre et architecte, et comprenait dans quelle heureuse association ces troisarts pouvaient progresser. Vasari s'exprime ainsi : « Girolamo, che era il minore di tutti, attese a lavorare di marmo e di terra e dibronzo : egia era, per la concorrenza di Jacopo Sansovino, Baccio Bandinelli ed altri maestri de suoi tempi, fattosi valente uomo quando da alcuni mercatanfi fiorentini fu condotto in Erancia; dove fece moite opère per lo re Fraucesco a madri luogo non moltolontano da Parigi; e particolarmenle


— 225 — unpalazzo,cou moite figure ed altri ornamenti d'una pietrache è corne franoiil gesso di Yolterra, ma di miglior natura, perché è tenera quando si lavorae poi col tempo diventa dura. Lavorô encoradi terra moite cose in Orlieus; e per tutto quel rogno fece opère, aquistandosi fama e bonissimefacultà. » Cerécit précieux ne nous donne pas la date du passage en France de Jérômedélia Robbia, mais tout fait supposer qu'il y arriva à la fin de1527.Nousverrons bientôt comment, pendant 40 ans, il servit quatre roisde la maison de Yalois. Disonsseulement ici qu'il cessa de travailler en 1563(I) ; car, à partir de cette anuée, son nom disparaît des comptes rovaux, et nous pouvons croire qu'il mourut en '1367, puisque nous lisonsdans la première édition de Yasari de l'année 1330 : il quale e oijgiin Francia, tenuto molto valente. nella scultura, et que, dans la secondeédition de '1568, le biographe italien a ainsi modifiéce passage : il qualemorio none molto in Francia. Il s'était marié, il eut des enfants, et Baldinucci raconte ainsi sa brillantedescendance : « Questo Girolamo di Andréa, che di Maria Altovitisua moglie ebbe un figliuolo chiamato Jacopo : ed un altro che pureanch'essoebbe nome Girolamo, il quale in Francia di Madama Luisa de Mathe ebbe tre ligliuoli, cioè Andréa che seguitando la Milizia pervenneal grado di Capitano, e non ebbe moglie ; e Pier Francesco che lu Soudière'délia Maestà del Re, Signore di Bel Luogo, il quale di MadamaFrancesca Ghovard ebbe Carlo Grau Consigliere del Gran di Francia, che si sposô cou Madama Diana Picart : e Girolamo Consiglio Cavalièree Scudiere del Re, Signore di Gran Campo, il quale pure di MadamaAntonietta Grenier sua moglie non ebbe figliuoli. Di Carlo c di DianaPicart sua donna nacque Guido, che mancô in fanciullezza, e Francescache fu moglie di Carlo del Maestro, Signore di Gran Campo; e in questa Francesca ebbe in Francia sua fine la casa délia Robbia: riiinovataperô in Carlo figliuolodi essa Francesca e di Carlo del Maestro suomarito, il quale dal nominato Girolamo Signore di Gran Campo, emaggiornatodélia famiglia délia Robbia, lu chiamato a gran parti di sua eredità, con obbligo di pigliar l'insegne c"lcasato (2). » H est curieux de voir cette descendance s'implanter en France dans toutesles carrières, excepté dans celle qui fit la gloire de la famille. J'ai vainementcherché à la rattacher aux arts, je n'y suis parvenu que par (1)Voy.Renaissance, des arts, à la courde France,t. I, page513. (2)Notiziede' professoridel disegno,tomeVI,p. 20. 15


— i>2<)— une circonstance inattendue et par une voie détournée : Diane Picarl devenue Diane délia Robbia, allant chez Daniel du Monstier, le peintre à la mode, faire faire son portrait, emmène avec elle sa servante, sa suivante ou sa dame de compagnie, je ne sais quel titre elle lui donnait, et cette tille, qui était avenante, attira plus l'attention de l'artiste nuesa maîtresse dont il faisait le portrait; c'est au point qu'il en eut la tète tournée, et l'épousa. Nous connaissons maintenant l'artiste et ses"tendances novatrices; voyons quel fut son programme et comment il le remplit. Il s'agissait d'élever à mi-côte, au-dessus de la rive droite de la Seine, et sur la lisière d'un grand bois, ce rendez-vous de chasse, ce châteaude plaisance. Si l'innovation était permise en architecture, s'il y avait lien d'abandonner les données reçues, qui faisaient dire au roi que tons *<$ châteaux étaient des prisons, c'est sans doute, en ce lieu et en cette occasion. Le projet de Jérôme délia Robbia ne ressemblait à rien de ce quiavait été construit en France ; l'Italie elle-même n'aurait pu offrir un monument aussi original, aussi coquet, aussi élégant. C'était une féerie et en même temps quelque chose de si insolite, de si hardi, de si chanceux, qu'il fallait un délia Robbia pour le concevoir, et un François Ie' pour en tenter l'exécution. Substituer à l'appareil formidable de nos châteaux les dispositionsles plus pacifiques; aux murailles percées de jours avares, une construction ouverte en arcades et en larges fenêtres ; transporter à l'extérieurtoute l'élégance réservée d'ordinaire aux cours intérieures ; ajouter la couleur et l'éclat des émaux à la richesse des sculptures, et prodiguer cette richesse depuis le soubassement jusqu'au faîte des cheminées, tel étaitle programme qui faisait, de ce château du bois de Boulogne, un fiais bouquet au milieu du sombre feuillage de la forêt, au bord des prairies delà Seine. Toutes les vraies renaissances portent avec elles cette sève printanière qui colore leurs produits. L'art en Asie, en Egypte, aux premiers temps de la Grèce, aux premiers temps de l'Italie, au xmc siècle en France, est animé par la couleur et semble ne vivre que par elle. Etait-il étonnant que la renaissance, au xvie siècle, débutât comme les autres renaissances? Était-il étonnant aussi qu'à cette époque avancée de son âge l'humanité chassât promptement ces naïvetés de l'enfance? En Asieeten Egypte, l'innovation était un délit, parce que les traditions étaient des


lois;on maintint l'emploi de la couleur plus que de raison, car on en continual'application à la sculpture et à l'architecture, sans initiative personnelle,sans inspiration, créatrice, par routine et par imitation. La polychromieainsi traitée n'est plus du sang qui circule sous la peau, c'estdu fard destiné à cacher la pâleur du cadavre. En Grèce, en Italie eten France, la liberté étant la règle, le progrès de l'art a consisté dans l'abandonsystématique de la couleur associée à la sculpture et à l'architecture.Était-ce une épuration, une preuve de goût, comme on l'adit? était-ce un aveu d'impuissance? Je penche vers cette dernière conclusion.Dans la jeunesse, la crainte de l'insuccès ne détourne pas d'unetentative généreuse ; dans un âge plus avancé, oncalcule sa portée, onne tire qu'à coup sur. L'union des arts est bien le suprême but de l'art, mais c'est aussi la suprême difficulté, et les habiles s'en écartent comme,untireur évite de risquer un coup qui peut compromettre sa réputation.A des époques plus réfléchies qu'inspirées, comme l'était le seizième siècle, la ligne sévère, la pureté des formes, l'uniformité du ton, 1efiniet une sorie de propreté de l'exécution, mille petites perfections enfin',devinrent la tendance de chaque art isolé, fonctionnant séparément,au lieu et place de ce programme unique : l'imitation de la naturepar le concours des arts réunis. La renaissance du seizième siècle, étant moins un élan naïf qu'un retouringénieux et sagement réfléchi vers les traditions d'un autre âge, devaitêtre plus inclinée à cette réaction. Moinsjeune, moins hardie que sesdevancières, elle vit rapidement où la conduisait un premier engoûment,et l'art des La Robbia fut abandonné, moins par ignorance des procédés,comme on l'a dit,,que par la connaissance des difficultés de leurapplication.Nous n'en devons pas une moindre reconnaissance au royalamateurdes arts qui favorisa cette tentative. Onse mit immédiatement à l'oeuvre, et nous allons passer en revue leslettrespatentes qui instituent le personnel, et les articles de comptes quienregistrchtlesdépenses du matériel (I). (1)Onlit dansVHistoirede Paris deFélibien: «On rapportequ'enla mêmeannée1529FrançoisIl,rentrepritle chasteaude Madrit,au boutdu bois-deBoulogne, et-quilfit aussitravaillerconsidérablement à Fontainebleau, à viheenneset au Louvre » (tomeII, p. 985).L'auteur renvoieaux Registresdu Parlement,ce qui doitêtreuneerreur, carleroideFrancen'avait,pourtout ce qui concernaitsesbâtiments pt lesdépensesqu'ilsentraînaient,rien à démêleravecle Parlement.Tout a« plusquelquesquestionsd'expropriation auraientpu être déféréesà cettejuridiction.


Le 28 juillet -1528furent signées leslettres patentes suivantes : « François, par la grâce de Dieu, Roy de France, à nos amés et féaux les gens de nos comptes à Paris, et à nostre aîné et féal conseiller général de nos finances et trésorier de nostre épargne, maistre Guillaume Preudomme, salut et dilection : comme nous avons àdvisé de l'aire construire et édiflier, en-nostre place de Fontainebleau et au boutde nostre fores! de Boullongne lez Paris, plusieurs bastimens, ouvrageset édifices et faire faire en Scellescertaines réparations à ce que mieuxcl plus honorablement nous y puissions loger et séjourner, quand il nous plaira, aussy de faire venir, par tuyaux en nostre chastel et maisonde Saint-Germain-en-Laye, une fontaine d'eau douce pour l'aisance et commodité du dict lieu et pour tenir le compte et faire les payemensdes dits ouvrages, édiffices et fontaine, soit requis et commettre aucunbon personnage à nous seur et féable, sçavoir vous faisons, que nous conlians de la personne de nostre cher et bien amé Nicolas Picart, receveurde nos tailles en la viconté de .Carantan, et de ses sens, suffisance, loyauté, bonne diligence. Icelluy pour ces causes et autres à ce nous mouvans, avons commis, ordonné et député, commettons, ordonnons et députons par ces présentes à tenir et faire le payement de la despence desdits batimens, ouvrages et édiffices que nous avons advisés et ordonnéset pourront cy après adviser et ordonner estre faits au dit Fontainebleau, forest de Boullongne et Fontaine de Saint-Germain-en-Laye, des deniers que pour ce faire nous lui ferons appointer, bailler et délivrer et laquelle despence il sera tenu de faire selon et ensuivant les ordonnances,roolles, pris et marchés qui en seront faits par nostre aîné et féal conseilleret premier gentilhomme de notre chambre Jean de la 'Barre, conte d'Estampes, prevost et bailly de Paris, nostre amé et féal conseiller Nicolas de Neufville, chevalier, seigneur de Yilleroy, trésorier de France, et par nostre amé et féal Pierre de Balsac, aussi chevalier, seigneur d'Antragues, ou l'un deux en l'absence de l'autre, et par le controlbde nostre cher et bien amé varlet de chambre ordinaire, Florimondde Champcvcrne. — Donné à Fontainebleau, le xxvme jour de juillet 132$ et de nostre règne le 1-4°.» Quelques jours plus tard, il institue ce dernier surintendant de ses batimens qu'il a < puis n'a guères ordonné faire construire, bastiret èdiflier au lieu de Fontainebleau, en la forest de Bierre, et deux autres au lieu de Livry, et l'autre en son bois de Boullongne, près Paris,es quels lieux Icelluy sieur estant délibéré quelquefois se retirer pourle


plaisirde la chasse, et lesquels édiffices'il vreutestre faits selon et ainsi qu'il a devisé et donné à entendre à son cher et bien amé varlet de chambreordinaire, Florimond de Chainpeverne, avec les maçons, charpentiers, couvreurs, plombiers, serruriers, menuisiers, vitriers, jardiniers,fontainiers et autres ouvriers, selonet en suivant l'opinion et advisdu dit Florimondde Champeverne, auquel comme dit est il a devisé etdonne à entendre son vouloir et intention de la forme et construction d'iceuxbastimens et édiffices. » Ces lettres patentes sont du 1OTaoût 1328; dans d'autres, du :!décembrede la même année, le roi ordonne d'activer les travaux : «Donnonspouvoir et puissance au dit de Champeverne, de conduire, de viser,faire et parfaire les dits bastimens et édiffices de Fontainebleau et ceuxdu dict Livry et Boullogne selon et ainsi qu'il advisera et verra bon, eusuivantnostre vouloir et intention, et comme nous lui avons donné à entendreque voulons qu'ils soient faits.et aussy d'avoir l'oeil,regard et superintendancèà faire bien et duement, promptement et diligemment besongnerles dits ouvriers aux dits édiffices et bastimens, en manière qu'ilspuissent estre faits et accomplis le plus tost que faire se pourra. » Iln'était pas dans les habitudes de parler dans ces lettres patentes, qui organisent le service supérieur des bâtimens, des architectes et artistesqu'on employait; ils étaient comprisparmi les ouvriers dont on surveillaitles travaux, et c'est pourquoi il n'est question dans celles-ci fli de l'artiste éminent qui avait conçu le plan du château de Boulogne, quien exécutait lui-même toutes les sculptures et suivait la fabrication despoieriesémaillées, ni de l'artiste plus modeste qui, rompu au métier demaçonnerie,avait la conduite de l'oeuvre et se chargeait, comme les maîtresmaçons de nos jours exécutent les projets des architectes, de donnerla solidité au pittoresque, la durée et la raison d'être aux fantaisiesde l'imagination. Jérôme délia Robbia était l'artiste créateur, l'hommede génie et de goût, Pierre Gadier le maître maçon, ouvrier soumis,irais en réalité le véritable constructeur, et si, dans cette associationentre deux hommes diversement doués, l'art est d'un côté,-le métierde l'autre, il est possible cependant d'entrevoir et de définir l'espècede compromis qui s'établit entre eux. J. délia Robbia, livré à sa seuleimagination, eût donné aux arcades de ses deux étages une ligne suiviesans interruption, et à ses appartements une communication au moyend'un large escalier; P. Gadier, au contraire, coupa cette longue façadede 80 mètres de développement en trois corps de bâtiment, au


— 230 — moyen de pavillons qui, montant de fond, présentaient à l'oeil leurs surfaces lisses comme point d'arrêt et de repos, faisant mieux ressortir la richesse des parties ornées, servant aussi de cages à de nombreux escaliers, dits vis de Saint-Gilles, restes des joujoux de nos architectes du moyen âge. Nous allons voir figurer: Jérôme délia Robbia et Pierre Gadier, dans les comptes de dépenses avec Nicolas Picart le payeur. Et tout d'abord, dès le 12 avril 1529,quatre mille livres avaient été prêtées au roi pour être employées, en partie, au château de Boulogne : « André de Fontville, pour son remboursement de pareille somme,laquelle, dès le xnc d'avril m vc xxxix, il presta au Roy et mist es mains de Mr Nicolas Picard, commis aux édiffices de Fontainebleau et Boullongne lez Paris, pour convertir au faict de sa dicte commission,it mj m. liv.» prendre aux coffres du Louvre nous trouvons«l'atelier de Jérôme délia Robbiaen mois tard Cinq plus à lui attribuer les travaux exécutés pleine activité, car je n'hésite pas à Suresne pour le château du bois de Boulogne : seulement, s'agit-il ici d'un atelier de poteries émaillées, ou de ces sculptures faites, selon Yasari, dans une pierre semblable au calcaire de Yolterre? il estdifficile de décider; un fait est certain, c'est qu'au mois de septembre 1529, on est déjà sorti des fondations, on s'occupe des ornements : « À certains batelliers qui ont, durant le dict moys de septembre, <tmené le Roy N. S. par eaue de Boullongne. près Paris, à Seuresne, « vcoir illec des médailles que le dict seigneur faict faire pour son bas« tinrent du dict Boullongne.—Le sixiesme jour de septembre l'anmil « cinq cens vingt et neuf (4). » Jérôme délia Robbia et son aide, Pierre Gadier, figurent dans l'article suivant, chacun avec ses titres et qualités : « À Pierre Gadier, tailleur de pierres et maistre maçon, et Jerosmedc « Robia, tailleur d'ymaiges et esmailleur, ayans charge du dict seigneur « du bastiment qu'il faict présentement édiffier au boys de Boullongne, « près Paris, la somme de quarante et une livres tournoys à eulx donnée (i_et ordonnée par le dict seigneur pour les récompenser de la despenec « qu'ils ont faicte et payée venant de Paris en la ville de Dijonrecou« vrer envers Messieurs du conseil du dict seigneur partie des deniers « qui, par le dict seigneur, leur ont été ordonnez pour convertir au dict « bastiment—le S février 1529 (1530). » (l; Comptedesmenusplaisirsdu Roy.Ardu yen.du Roy.Div. hisl., tomeMO.


— i.'jl -Cesdeux entrepreneurs étaient en avance, et grâce au désordre des finances,ils ne pouvaient être payés sans beaucoup de soins et de peine; delà, ce long voyage à Dijon pour n'être pas obligés de suspendre les travaux.Pierre Gadier mourut l'année suivante, une enquête est ordonnéedansle but d'établir sa position et le degré d'achèvement des travaux. « Françoys, par ia grâce de Dieu, Roy de France, à noslre amé et féal conseiller,secrétaire de nos finances et trésorier de France, Je sieur de chevalier, et à nos chers et bien arnez varletz de chambre ordiYiHeroy, nairesMrcsPierre et Paul des Àutetz et à chacun d'eulx salut et dilection; nous,pour aucunes causes et raisons à ce nous mouvans, confians à plainde vos sens, expérience et diligence, vous avons commis, ordonnez et depputez,commettons, ordonnons et depputonspar ces présentes, pour incontinantvous transporter en nostre bastyment que faisons présentementfaire au lieu de Boullongne, près nostre ville de Paris, appelle avec vouslesmaistres des oeuvresde nostre dicte ville et banlieue de Paris et leshéritiers de feu maistre Pierre (iadyer, en son vivant maistre des oeuvres de nostre dict bastiment, faire mesurer, toiser, priser et estimer, envos loyaultez et consciences, la besongne jà î'ecte et parachevée eu icelluybastiment, et, de tout ce que en aurez trouvé, advertissez nous en bienau long et par le menu, pour après en ordonner ce que verrons estre à faire;de ce faire, nous avons donné et donnonsplain pouvoir, auctorité et commission,etc. — Donné à Compiègne, le xxvnjm,!jour de octobre, l'ande grâce mil cinq cens trente et ung, et de nostre règne le dix.septiesme. « Par le Roy. « Breton. » La signature de François Iera été enlevée (1). Nousallons bientôt connaître le successeur de Pierre Gadier; il faut d'abord,pour ne pasinterrompre la suite chronologique de ces documents, mentionnerquelques paiements : «Du -1erdécembre 1532.—Acquict pour faire bailler et délivrera Nicolasle Picard, commis à tenir le compte et faire le payement des baslimensdeFontainebleauet boys de Boullongne, lasommede deux milneuf censcinquantetroys livres, deux sols, six deniers parisis, pour convertir au fait de sa commission et mesmement au dit bastiment de Boullongne, (li Archives de' l'Empire,K. 8/j. n° 20. Voyezaussiau il" 26, deuxpiècesconcernant-Fontainebleau et Villcrs-Cottei-cte.


— 232 — et icelle somme avoir et prândre sur troys ventes de boys de haulte fustaye. Délivrées à Jherosme de la Robya esmaiileur, comme pins offrant etdernier enchérisseur, pour la dicte sommede ij'" ixelnj liv. s. vi d. p. (1). Roole signé de la main du Roy, à Paris, le xxuijc jour de janvier v° xxxrj. « Aussi fa.ultrefaire l'acquit de l'année, dernière passée, pour lebastiment de Boulongne, montant à m. liv. à prendre sur les ventes du boys laites en la forest de Sezaune, lequel n'a encores de riens sei'vy pource que les termes des paiemens desdites ventes ne sont escheuz en ladite aimée. — Pour ce, pour ceste présente année, pour ledit bastiment, la somme de xvmliv. (I). ; Roole des acquits, etc.' « D Février '1532 (1533). Provision à inaistre Nicolas Picart, notaireet secrétaire du Roy, pour ses gaiges de teneur des bastiments de Boulogne (3). » Florimond de Champevergne mourut sur ces entrefaites (i), et lut remplacé dans sa charge de contrôleur par Pierre Paul et Pierre Des Hôtels, deux hommes de confiance du roi : « Commissionà messeigneursles prévosts de Paris et de Villeroypour faire les pris et marchez qu'il conviendra faire à la perfection des bastymens de Fontainebleau et Boullongne, pour la conduite desquels le Roy coriimect; par icelle mesme commission, Pierre-Paule son varlet de chambre ordinaire et Pierre Deshostelz, au lieu de feu Champevergne, avec la charge de certiffier et contreroller les fraiz, mises et despences qui y seront faictes et pour la résidence continuelle qu'ilz y feront, leur étonner à chacun cinquante livres de gaiges, par moys, qui est autant à euls deulx que avoit seul ledict de Champevergne (5). » Roolledes acquiclz, etc. « A la vesve de feu mre Florimond de Champevergne, en son vivant (1) Archivesde l'Empire.Rôledesacquits,J. 960, n° 82. (2)Idem,Rôledes acquits,J. 960, registre,folio19. (3)Idem,J. 962. (tt)Onlit dansles Comptesdesbâtiments: En /'minée 1531il alla de wc" trépas. de l'Empire,-J. 962,n" 72. (5) Archives ;


— m — commisau faictdes bastimens de Fontainebleau, Livry et Bonilongue, validenspour ses marchez et pris, par luy faictz, par devant deux notairesdu Chastellet à Paris.— Signé par le roi, à Lyon, le vi décembrevc xxxnj. » On trouve, dans le même rôle, cette confirmation d'un paiement antérieurfait par le contrôleur décédé : « Autre vallidation de la somme de neuf mil deux cens livres tournois qu'il a payée à Jhcrosme de la llobye et Pierre Gadier comme il appert parqiiictance (I). « 22Février 13315(1534). « Il a esté ordonné, en conseil, que en apportant par Nicolas Picart, commisà tenir le compte et faire le payement des bastimenset édifices de Fontainebleau, Boulongnc, et de la fontaine de Sainct-Germain-en-Laye,les ordonnances, roolles etcayers(2), etc., etc.» Hoolledes acquietz que le Bot/ a commandé estre expédiezpour les bastiments de Fontainebleau, Boullongne, et Villiers Costeretz sur les oiconteset receveurs ordinaires cy après déduirez, des deniers qui proviendront des ventes de boys extraordinaires naguères faictes en plusieursses foretz] ainsi que s'ensuict : « Acquict pour le bastiment de Boullongne sur le viconte et receveur ordinairedu Ponteaudenier, delà somme de sept millelivres tournois, des deniersqui proviendront de ventes de bois extraordinaires faictes en la forestde Brothonne, pour ce vu 1"vu0 liv. « Autre acquict — sur le viconte et receveur ordinaire de Concheset Brethueii vinj'" liv. « Autre acquit—sur le receveur ordinaire d'Orléans. . xxi™c liv. « Autre acquict—sur le receveur ordinaire deSenlis. . mjm clx liv. « Autre acquict—sur le receveur ordinaire de Crcil. . njin ijc liv. « Summa des dictes parties, pour les dicts bastimens de BoulI"1 clx liv. longne. « Faict à Paris, le viucjour de juing, l'an mil cinq cens trente-quatre. (Signé)François (3). » (1; Archives de l'Empire,J. 962,n° 33. (2)Idem,J. 902,n»88. (3)Archivesde l'Empire, Rôledes requits, J. 962, n° 110.Ou ordonnanceen même temps pour Fontainebleau , 50,440-livres, et pour Villers-Colterets 24,400 livres.


— 234 — À cette même époque, Jérôme délia Robbia travaillait- pour Fontainebleau; car le roi ne voyait pas réussir cette riche ornementation de sculpture éraaillée, à Madrid, sans en être jaloux pour Fontainebleau, devenu l'objet de ses préférences. Nous avons vu que l'artiste italien exécuta un grand médaillon pour le portail d'entrée de ce château. Le paiement est fait à maistre Jlierosme de la Robia esmailleur et sculpteur florentin (11. Le maître maçon, architecte français, Pierre Gadier, étant mort, onle remplaça par une utilité du môme genre, aussi modeste, aussi inconnue. •C'était Gratian François; nous allons le voir à l'oeuvre : Despencefaicle par Nicolas Picart pour les ouvrages du bastintent et édiffices que le Roy a ordonné estre fait au bout de sa forest de Boutlum/ne lez Paris : « A.Gratian François et Jlierosme de la Robie, maistre maçon dudit bastiment de Boullongne, pour avoir parfait tous les ouvrages de maçonnerie audit lieu de Boullongne, par l'ordonnance desdits de NeulVilleet Babou, signées de leurs mains, le2e de Décembre 1537. . oi-,288liv. -17s. 7 d. » Dans tous l'es comptes, il y a deux articles distincts : l'un, pour lamaçonnerie, comprend Jérôme délia Robbia et le maître maçon; l'autre, pour l'ornementation éraaillée, concerne le premier seul. Ainsi, à cette même date, je lis l'article suivant : Ouvrage d'esmail faict audit lieu de Boullongnepar 'Jlierosmede la Robin, sculteur et esmailleur des ouvrages de terre cuite. « Nous François, par la grâce de Dieu, Roy de France, -certifiionsà nos araez et féaulx gens de nos comptes, avoir voulu et ordonné, par ces présentes que Jlierosme de Robia ait esté et soit payé des ouvrages par lui faicts et qu'il doit encore faire en notre chasteau de Boullongne lès Paris, au pris et sommes des deniers contenues en chacunedesdictes parties, par notre amé et féal notaire Nicolas.Picart par nous commisà faire,le compte et payement dudict bastiment de Boullongne: « Au dit Jhierosme de la Robia pour tous les ouvrages susdits, la somme de 15,081 liv. 10s. « A Anthoine Morisseau,.maistre serrurier, Ouvrages de serrurerie.— « « « « « «

deaarts, t. 1, page395. (i) Voy.Renuissonve


— 23o — pourtous les ouvrages de serrurerie qu'il a faits audit château de Boullongne,par l'ordonnance dudit sieur de Villeroy, du 12 d'aoust 1333, la 146 liv. 10 s. sommede Parties extraordinaires.—-La somme de. ». . 421 liv. 2 s. 7 den. — « À Jehan Peretour, maistre charpentier,, Ouvragesde charpenterie. pourtous ouvrages de charpenterie qu'il a faits audit lieu de Boulfongnc, par l'ordonnance dudit sieur de YilWoy et de la Bourdaizière, ce 28 de 222 liv. novembre1337, la somme de. .......... — « la et Emaild'esrnail. À Jhcrosme de Robie, sculpteur Ouvrages faicts d'esrnail et leur de terre cuitte, pour tous les ouvrages par luy — autrescertaines pièces de terre cuitte audit bastiment de Boullongne le 3372 liv. (1). » 8avril 1337 Roolledes acquits et provisions que le Roy a ordonnés,etc., etc. «À maistre Nicolas Picart, coniis à faire le paiement des éditrices de Fontainebleauet Boullongne, vimliv. Assavoir injm ij° liv. sur et en déductionde ce qu il peut et pourra estre deu aux ouvriers hesoignans ausdictséditrices,qui est pour ledict Fontainebleau njm vieliv. et pour ledict Boullongnevic liv. et pour les gaiges dudict Picart et de mroPierre Desautelscontrerolleur desdicts bastiments de Tannée finye m vc xxxvij, xvnf liv. vi"' liv. (2). > Roolledes acquicts, etc., etc. « A.Jherosme de la Robie, sculpteur et esmailleur du Roy, pour ses gaigesde quatre années, finies le dernier jour de décembre m vc xxxvnj, à ijcxl liv. par an et à prandre sur les deniers de l'espargne ordonnés estredistribuez autour de la personne du roy. ixclx liv. t. « A mrcNicolas Picart, pour les éditrices de Fontainebleau, x,n liv. et pour ceulx de Boulongne près Paris, ij1"liv. Pour ce à prandre comme dessus xijm liv. (3). » (1;Compte desbâtiments.Il faut ajouterà cesdépensesles gagesdescontrôleurs etpayeurs 9821liv:13 s. ; les voicisous ce titre : Summavariorum officiaricrum hci, e'est-à-d're et lu lesdeux livres pour contrôleurs, 1,200 paran, pour payeur,1,800 soit3,000livrespar an. Cet articledoit entrerdanslechiffrede la dépense,si l'on estcurieuxd'en additionner le total. de l'Empire,Rôlesdesacquits,J. 961,u'J150 . (2)Archives (3)Idem,S,901,nn 153,


— 236 — Roolledes acquits, etc., etc. « A mre Nicolas Picart pour convertir au paiement' des édilïicesde Fontainebleau et Boullongneprès Paris, à p.randre sur les deniers ordonnés estre distribués à l'entour de la personne du Roy. vij"' vic liv. (I). » Je mentionne seulement des lettres patentes, données à Fontainebleau le 10 mars 1538, qui accordent 1200 livres d'appointements : « A nostre amé et féal, aussy conseiller et trésorier de France, messire Philibert Babou, chevalier, sieur de laBourdaizière, pour lui aidera supporter les grandes peines et despenecs en la charge et commission, qu'il a de nous, de la surintendance, advis et ordonnances de nosédilïices de ce lieu de Fontainebleau, Boullongne et généralement de tous nos hastimens. » Je reviens aux travaux, et je trouve les détails suivants, parmi lesquels on remarquera lessommes allouées au couvreur, elles indiquent un degré avancé d'achèvement : Autre despence faitte pour les ùastimens et édiffices de BouluiHjnela Paris, durant le temps de ce compte, contenonstrois années, commençant le premier janvier 1537 et finies le dernier de décembre'J5-5-0. Maçonnerie. — « A Gratian François et Jhierosme de la Robbia, maistres maçons, la somme de 25,157 liv. 14 s 5d à eux ordonnée, par les commissaires de Ncufvilleet Babou, pour tous les ouvrages de maçonnerie et taille par eux faits audit château de Boullongne. Couverture. — « A Jean des Beufs, couvreur, la somme de 203 liv. 13s. 6 deniers, à luy ordonnée par lesdils commissaires pour ouvrages de couverture par luy faicts audit Boullongne lez Paris. Serrurerie-.— A Anthoine Morisseau, maistre serrurier, la sommede 361 livres, pour ouvrages de serrurerie par luy faicts audit BoullongneMenuiserie. — >< À Michel Bourdin et Jacques Lardant, maistres menuisiers, la somme de 527 livres 12 s. pour ouvrages de menuiseriepar eux faits audict Boullongne (2). » J'aurais voulu n'enregistrer que les seules dépenses du règne de François Ie1';mais, la comptabilité empiétant sur le régne de Henriil, je suis obligé de placer ici l'ensemble d'un compte qui va de 1540 à 1550 J. 961,n" 248.Ce rôle,signédelà main duroi, commetouslesautres, (1)Archives, n'est pas daté;maisonvoit parl'ensemble desarticlesqu'ildoitêtredela finde153S. Les des ce (2) gages officierspour comptesemontentà 11,400livres.


Autre despensefait te par ledit riaistre Nicolas Picart commis your les bastimenset édiffices de Boullongne lès Paris, durant le temps de ce compte,contenant neuf années et 9 mois commencezle premier janvier 1540et finies le dernier de septembre 1550. Maçonnerie.—« À Gratian François et Jherosme de la Robie, maistres maçons, la somme de 94,666 liv. -13s. M. d. ob. à eux ordonnée par messieursNicolas de Neufville et Philbert Babou, commissairesdéputessur ie fait desdicts bastiments pour les ouvrages de maçonnerie et taillepar eux faits et qu'ils continuent faire audit château de Boullongne. Ckarpenterie.— « Aux héritiers de feu Jean Piretour, maistre charpentieret Claude Girard aussy charpentier, la somme de 19,650 livres pourouvrages de charpenterie par eux faits audit château de Boullongne lezParis. Couverture.-—« A Jean et Louis Cordier, père et fils, couvreurs, la sommede 4275 liv. 9 s -4den. Serrurerie.—«À Antoine Morisseau, maistre serrurier, la somme de'2000livres pour ouvrages de serrurerie par luy faits en plusieurs lieux et endroitsdudict château de Boullongne lez Paris. Menuiserie.— « AMichel Bourdin et Jacques Lardant, maistres menuisiers,la somme de 2819 livres. Vitrerie (1).— « A Jean de la Hamée, maistre vitrier, la somme de 257livres,9 s. 2 den. Ouvragesd'esmail. — « A Jherosme de la Robie, esmailleur de terre cuitteet sculpteur pour le Roy, au chasteau de Boullongne, la somme de 12,786 liv. 8 s. 4 d. pour les ouvrages de terre cuitte,- recuitte et esmailléefaits au bastiment de Boullongne lez Paris. Ouvrages de poterie de terre.—«APierreMonsi, potier de terre, la sommede 255 liv. 9 s. 6 d. pour ouvrages de poterie par lui faits et fournisaudit Boullongne. Plomberie.— « A François aux boeufs, maistre plombier, la somme • de 6,275 livres, pour ouvrages de plomberie par luy faits au dit Boni-' longue. Parties extraordinaires. — La somme de 46 liv. 8 sols (2). des (1)Cettepremièrementionde lavitrerieestcommeune marquedel'avancement travaux. Onrechercheradansl'ouvragededu Cerceaula planchequimontreunedes fenêtres du châteauà petitesvitresvertes,ditesà culdebouteilles, et minesen plomb. (2)Comptes desbâtimentsroyaux.


— 238 Dès 1540, les travaux de couverture indiquent un certain degré d'achèvement, et, en effet, bientôt le roi put habiter une partie de son château de plaisance et jouir de sa position délicieuse au-dessus de la Seine, en vue de ses riches coteaux, sur la lisière d'un bois qu'il fit dès lorsentourer de murs, à portée de la meilleure de ses chasses, enfin au milieu d'un élégant jardin qui semblait descendre vers la rivière pour marierses plantes rares (1) aux jolies fleurs des prairies. Ce rendez-vous de chasse s'est appelé le château du bois de Boulogne dans tous les documents, jusqu'en 1560 (2). A cette époque, on écrit Boulongnc ditMadril ou Madric (3), et c'est ainsi qu'il figure dorénavant dans les comptes des Bâtiments, sur les gravures d'Audrouet du Cerceau et dans les correspondances du temps. Pourquoi ce changement de nom? quelles en sont la cause et la signification? Quatre explications ont été données, chacune à un siècle d'intervalle. En 138.0,un bourgeois de Paris (4), qui enregistrait dans son journal tout ce qui lui semblait digue de mémoire, écrit ce qui suit : « En l'an « 'loàS, incontinent après Pasques, le Roy commença à faire bastiret « édiffier un château et lieu de plaisance, auprès du bois de Boullongne « et du couvent des religieuses de Longchamp, qui est quasi sur la rides n'aientpasprofité (1) Ilest biendifficilequelesjardinsdu cliâîeaude Boulogne envoisde plantesrares et d'arbresde nouvelleespècequ'onexpédiaitdetouscôtés et de au roi. Danslesdeuxarticlessuivants,il n'est questionque de Fontainebleau maisBoulogne Villers-Gotterets, n'y eut-ilpassa part? « AJehan Gaffroyz jusarboriste,en donet pour faireung voyaigede Prouvence quesà Fontainebleau, y portant certainesquantitéd'arbresdu dictpais de diverses à prandre sortesde fruictspour lesfaire planterau Jardindu dict Fontainebleau, xivliv.» commedessus; .....".., (Rôlesdesacquits,Archivesde l'Empire,J. 201,n"205.-) « AJehanGruffroy, pour allerquérirenProvenceet faire apporteres jardinsde Fontainebleau et VilliersCosteretz,orangierset autres arbres. . . mi«Xliv.» [Idem,J. 261,n»151.) des arts, Addit.au t. I, page1065. (2)Voy.Renaissance (3) Onécritindifféremment Madric,Maldric,Madrit,Madrilet Madrid.Vasaridésiveitaliennes gnait ainsice château,dès 1550,suivanten celales correspondances comnuesde Paris oude Fontainebleau.D'Aubigué,danssonBaronde Foenestrc, tant ce posévers1616,écritaussiMadric,sansse croireobligéà nul commentaire, nométait déjàacceptéde touset populaire: le «Fnmestre.CommentDiavle clos,il y a un quart d'ure queje suis envaracé doc;s murailles.et bousnelenommez un long pas parc. » « Eiiay.Commentvoudriez-vousque oudeMadric. j'appellasseceluideMonceaux de Paris sous'lerègnede Françoispremier.1515-1536, (/i)Journald'un Bourgeois publiéparM. LudovicLalanne,p. 329.


•— 239 — «vière de Seine, entre la dicte religion de Longchamp et le pont de « Nully, et le nomma le roi Madril, parce qu'il estoit semblable à celui « d'Espaigne,auquel le Roy avoit esté par longtemps prisonnier (1). » Un siècleplus tard, Dupleix, écrivant la vie de Henri IV, parle de la reineMarguerite qui arrive à Paris, et il raconte qu'elle descend au château de Madrid qui lui appartenait : « Je la fus trouver à Madrid qu'elle « faisaitnommer Boulongne, du nom d'un Bourg prochain (2), la mé« moirede Madrid en Espagne (où le roi François, son ayeul avoit esté « détenuprisonnier) luy estant odieuse. » Bassompierre s'acharne contre (1)On lit à lasuitede ce paragraphelesdeuxsuivants: « Et ence tempsh'stfort lechasteaudu Louvre,poursoyy logeret y list faire de grand/,bastimens, réparer tantcuisines,establesque autreschoses.» «Ence mcsmetemps,il fistbastiret édifierà Fontainebleau, près de Meleun,un beauchasteau,pour soy alleresbattre,à causeque lelieu et paîsestbeauet plaisant poursoyy aller esbattreot proprepour le déduitde la chasse.» (Folio126recto du manuscrit/et page329de l'éditiondonnéeparM.LouisLalanne.) suivantcommence cl setermineainsi: «En cestodicteannée—etsa Leparagraphe a duréel'oeuvreà faire plus de quatreans cj,parfaicteenl'an 1530.» Puis viennent denouveaux articlesse rapportantauxannées'1527et 152S. Deuxconséquences sont à tirer de cerapprochement : 1° le Bourgeois importantes îleParisétaitbieninformé,puisquec'esten effetau commencement de 1528que les travauxde constructionfurententreprisdanscestroislocalités; 2°il n'écripremiers vaitpasen1528.Il est évidentque cejournal,danssa rédactionprimitive,était un tissude reprisesot d'intercalations.Le Bourgeois s'y mit et s'y remit jusqu'à sa mort,maisnousn'avonspas sonmanuscrit,nousn'en possédonsqu'une copie,et le scribea transcrita la suite et très-proprement tout cequisur l'originaldevaitavoir unedatepar sa positionseule.L'auteurdujournalparis dola ressemblance desdeux nonpasîle visu.,carle nouveaubâtimentn'était pas encoresortide terre, châteaux, maisd'aprèsles caquetsdela cour.Ony disaitque ce châteauressemblerait à celui deMadrid de faïenceémailléeen couleur,et le Bourgeoisde par sonornementation Pariss'empresse dedire qiiil estsemblableà celuyd'Espagne. Le père JacquesDu Breuil, plus qu'octogénaire,publiait en 1612, dans son Théâtre des Antiquitésde Paris, les lignessuivantes,qui auraientdel'intérêtsi on croirequ'il les a puiséesà unesourceplus claireque ne devaitêtrealorssa pouvait mémoire: «L'an 1530le RoyFrançois'premierfit commencerle superbeédificedu chasteau que l'onsurnommedeMaldricpour ce qu'il a estébastisurle planet desse'ndeceluyd'Espagne,ainsiappelle.Lequelle Royavoitfait tirer y estantprisonnierenVan1525»-{p.1309).L'abbéLebeuf,si consciencieux d'ordinaire,écrit de soncoté: «11a étébâtipar Françoispremiersur le plan et modèlede celuide Madriden Espagne » (Histoirede la banlieueecclés.de Paris, tomeIII, p. 89). (2)Sauvail'avaitremarqué: « Cechâteauest situépresqu'aumilieud'un boisde plusde quatremille arpens,qu'on nommoitauparavantla foretde Rouvroi,mais qu'onappellemaintenantle boisde Boulcgnc,à caused'un villagede ce nom-làqui enestassésvoisinet le châteautout de mêmepourcette raison,à causedu bois,le château de Boulogneet de fait, c'estle nomqu'ilporte dansleslettresde CharlesIX del'année1568.» (TomeII, p. 308).


— 240 — Duplcix dans une suite de remarques qui forment un volume (1). Voici comment il répond à ce passage : « Cette maison s'appelle aussi « Boulongne, mais les courtisans du temps du roy François, qui s'y « retiroit souvent en particulier, pour témoigner que là on ne voyoitpas « le Rov, disoient qu'il estoit à Madrid. » En descendant d'un siècle encore, on rencontre un étranger, J. C.Ncmeitz, occupé à voir tout ce qui mérite d'être vu à Paris et aux environs de Paris, occupé aussi à en écrire la relation pour ses compatrioteset leur donnant cette explication : « Le château de Madrit, situé au bout « du bois de Boulogne, à deux petites heures de Paris, est remarquable « entre autres pour le tour que François 1erjoua à l'empereur CharlesV, « parce que celui-ci l'aiant remis en liberté, sur sa parole d'honneur « qu'en cas qu'il ne pût satisfaire aux conditions de son relâchement « dans le terme fixe, il retourneroit à Madrit dans son ancienne prison: « le Roi ne fut pas plutôt de retour en France qu'il bâtit, en 1530, cette « maison sur le modèle tic celui de Madrit en Espagne, commeon dit, « et lui donna aussi ce mêmenom. L'ouvrage étant fait, il s'y renditau « terme arrêté, pensant avoir ainsi exécuté sa promesse, mais il n'eut « garde de retourner à l'autre Madrit en Espagne. A.l'occasion de ce fait « je laisse raisonner les moralistes et les politiques sur la validité deces « réservations mentales (2). » De nos jours enfin, c'est-à-dire après quatre cents ans de commentaires bien différents, voici ce qu'un archéologue écrit : « Cet édifice, bâti vers « le milieu du seizième siècle par François I", qui l'appela Madrid pour « lui rappeler son séjour en Espagne ou plutôt le plaisir que lui causait « son retour en France, était un monument remarquable de la renaissance « des arts (3). » Ou reconnaît, dans ces diverses interprétations, le bourgeois quiva droit au fait, l'homme de cour satisfait d'un trait d'esprit, l'étranger peu soucieux de l'honneur d'un roi de France, et l'artiste qui juge avecson coeur. Qu'y a-l-il de vrai dans le fait? Ceci, suivant moi : François1er accepte le projet d'un château de plaisance, décoré de sculptures colorées en faïence émaillée. J'ai dit comment il faisait preuve de goût en encourageant cette innovat'on dans l'architecture; j'ajouterai ici qu'elle a pu de Bassompierre. (1) Remarquesde Monsieur Paris,in-12,1605,pagelfiO. decondi(2)Séjour de Paris, c'est-à-direinstructionsfidèlespour lesvoyoycurs tion.Leyde,in-12,1727. (3) AnnalesdumuséeLandon,lome .


— 241 — lui rappeler son triste voyage en Espagne. À cette époque, l'architecture polychrome,d'origine à la fois grecque, romaine et arabe, n'était nulle part d'un usage aussi général qu'en Espagne. Les Àzulejos avaient servi de modèle à l'art des La Robbia, et il était impossible que le roivit un projet d'architecture, conçu dans ce système de décoration,' sansse rappeler ce qui avait frappé ses yeux, non pas seulement dans le châteaude Madrid/ mais dans la ville tout entière, sur sa route de Yalence à Madrid,et dans son voyage de Madrid en France (1). 11faut même que cesouvenirse soit éveillé à la vue seule des projets de l'architecte, puisque le bourgeois de Paris en a connaissance et le mentionne dans son journal vers 1530, avant que la construction fût sortie de terre. À la cour,les sobriquets s'appliquent à tout et se substituent rapidement aux nomssérieux; or, dans la circonstance, le lieu où le nouveau château s'élevaitn'avait pas précisément de nom, on lui donnait le nom du bois qui l'entourait (2), et ce nom, n'ayant pas d'importance, pouvait être est fait prisonnierà (1)Q elquesdatesne seront pas sansutilité. FrançoisI1-"' Au Pavie,le 24 février1525,et on renfermedans la forteressede Pizzighettone. mois dejuin ii s'embarqueet faitvoilepourl'Espagne.Il étaità Barcelonele22de cemois.Unmoisplus tard il esttransféréà Madridet enfermédansle château.«Le commandador le 20juillet 1525, Fiquerol,écrit M.Brionà la duchessed'Angoulème arrivast hier.icypourfaire desloger, le roy et s'approcherde l'empereur,à uneville (|uis'appelleMadrid.» Le traité quidonnala liberté a.FrançoisIer fut signéle l/ijanvier1520,mais le roi ne sortitdu châteaude Madridque dansles premiers joursde mars,et de l'Espagneque le 17 au matin, date précisede sa délivrance définitive. En somme,il avait été enfermépendantsept moisdans le châteaude Madrid. du tempsprouventqu'iljouisEnfermé,c'esttrop dire; les correspondances saitdebeaucoup delibertéetsortaitquandil voulait. a donnéson nom au petit villagede Kimio, . (2)Rotrc-Dame-de-Bouiogne-sur-Mer situésur la.Seine,entre Saint-Gloudet Paris, et nomméplus tard lesMcnus-lezsurla limitedo la forêtdo liouvret. Undiplômedu roi Chilpéric,de Saint-Cloud, l'année 717,parlequelil faitdon decette forêt à l'abbayede Saint-Denis,porte: «Foreste nostraRoverito qua3est in pagoparisiacosuperfluviumSigona.» (D.Bouquet rachetala plusgrandepartie Script,rer. gall. V. 594).Philippe-Auguste decetteforêten 1212.Maintenantvoicicommentlesnomsde Menus et de Rouvret ontfaitplaceà celuide Boulogne-sur-Seine et de Boisde Boulogne. A l'époquede lagrandeferveurdes pèlerinages,iNotre-Dame-dc-Boulogne-sur-Mer était une des cglises lesplusfréquentées, parcequelesmiraclesattribuésà sonimagede la Vierge étaient lesplus nombreux,et sa réputationtrès-répandue. DesParisiens,de retour e cettepieusepromenade, alorsun longetdifficilevoyage,voulantépargnerà dej)lus oude moinscourageux,les fatiguesqu'ilsavaientendurées,résolurentde pauvres, construire uneégliseà la semblantede cellequi est sur la merà Boulogne,et deux 11entreeux,Girard de la Croix,scelleurau chàtelet,et Jean, sonfrère,ayant offert 1111 cmPlacement de cinqarpents,aux Meuus-lez-Saint-Cloud, ontrouvacettedistance c Parissuffisante simuleren conet cet emplacement pour petitle grandpèlerinage, 10


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facilement remplacé par un autre. C'est ainsi que le sobriquet de Madrid fit sourdement son chemin sans que le roi attachât la moindre importance au souvenir qu'il avait évoqué, et surtout sans qu'une ressemblance réelle, c'est-à-dire un rapport de plan et d'ordonnance, ait jamais existé entre l'ancien château de la ville de Mairie! et le nouveau.château du bois de Boulogne. Aussi, ni dans les comptes des Bâtiments, ni dansles actes officiels, ni même dans les correspondances privées, ce surnom ne figuré, c'est toujours le château du bois de Boulogne les Paris ; cependant. en 1560, on ajoute exceptionnellement dans un compte : Boulorpwdii Madric, et depuis lors, quelque résistance qu'on oppose, le sobriquet prend le dessus; c'est que rien ne saurait expulser une idée, mêmela plus saugrenue, lorsqu'elle est entrée dans la tète de cet être multiple qui s'appelle tout le monde. Un conte devient, par ce canal, un fait, et un fait consacré. Un moyen bien facile de trancher la question serait d'examiner si le château du bois de Boulogne ressemblait au châteaude Madrid dans lequel fut enfermé François icr, mais les éléments de comparaison manquent, et la question, qui ne nie parait pas douteuse, ne peut être résolue que par analogie. En effet, ce château, construit par HenriII, qui succéda à Pierre le Cruel, fut détruit en -1537par Charles-Quint,el

venablepour construirel'église.Philippele Longaccordal'autorisation: «Nosdiiecaut tis civibusnostrisParisiis,et aliis qui devotajmentisacienicausaperegrinationis aliasad ecclesiamgloriosissimoe ol> VirginisMaria?de Boloniasupra maredirigentes Dei laudemac ipsius Virginisgloriosoe honoreraquandamecclesiamin villade.Meconstruifacereet ibideminstitueraet disponere confranus,prope S. Clgdoaldum ui triaminler ipsosproponunt,per présentesconcedimus, quantamad nospertinot, ipsi dictamocrlesiamfundarein villaeademet confratriamibideminstitueie. ActumapudViVarittm in Bria, annoDoniini13!0, menseFebr. »Celleconstruction s'exécuta,et la confrériedes pèlerinsde Notre-Dame-de-Boulogne-sur-Mer s'yétablit; maisje soupçonne ouau moinsunelionnerestaurationa l'époque» une reconstruction desa dédicace,qui eut lieuen I'iOO,ainsiquel'apprendune inscriptiongravée sur neulemurdu nordprès la chapelledusépulcre: «L'ande grâcet.'iOD, le dimanche iiesmejour du moisde juillet futdédiéeet consacréecetteprésenteéglise,parrévérendpèreen DieumaistreGuillaumeChartier,evesquede Paris.» Quoiqu'ileusoit, elleavaitété érigésen paroisseen 1343el portait dèslorsle nomde .Xotic-Dann de-Boulogne-sur-Seine, qu'elle donnad'abordau village,puis à la forêtde Rouvrît, ouau moinsà la partiede cetie forêtqui était domaineroyalet quele roilitenclore a demursen 15/jô.On lit dansle Journald'un clercde Paris, publiépar Gudel'roy, l'année1/jlS: « Et vrayfut que l'annéede may,les gensde l'Osteldu Royallèrent, commeaccoustumé est, au bois de Boulognepourapporter du maypourl'o-telo!J » le il était naturel que, Iloy. Puisque villageet le boissefaisaientappelerBoulogne, de fauted'unnom,le châteaunouvellement construitprît celui-là,maisil dépendait un la fantaisiedu roi, oude cellede tout le monde,cet autre roi,'dolui en donner siècle. nouveau,et c'estce qui fit prévaloirle nomdo Madriddèsla findu seizième


— 243. — nous n'en avons aucune représentation fidèle. Privé de cette ressource, devons-noushésiter? Nullement. Quels rapports, fussent-ils même les plus éloignés,pouvaient exister entre un château fort, élevé en Espagne au quatorzièmesiècle, dans le style mauresque-gothique en usage alors, etunchâteau de plaisance, du style de la renaissance le plus élégant, construiten France, et en 1528, par un Italien? Aucun évidemment, si ce n'est l'emploi extérieur des Azulejos que rappelaient à la mémoire douloureusede François Ierles faïences émaillées de Jérôm:">délia Robhia.En 1537, lorsque le château de Boulogne était déjà sous ses toits, Charles-Quintfait démolir le vieux château de Madrid et charge don Luysde Yega et Gaspard de Vega de le remplacer par un nouveau palais. De ce vaste et médiocre édifice, détruit en entier par un incendie dans la nuit de Noël de l'année 1734, nous avons une suite nombreuse devuesexactes qui nous montrent sa façade, ses ailes, ses cours, et dans toutcela, naturellement, rien qui ait le moindre rapport avec le château du bois de Boulogne; car il aurait fallu, pour que la ressemblance s'y trouvât, qu'il prit cette fois fantaisie à Charles-Quint de copier FrançoisI". C'est cependant entre ces deux châteaux qu'on a cherché à établirun rapprochement, une comparaison, des analogies dont la comtesse d'Aunoyprend la peine de contester l'exactitude. Onsait que l'auteur des contesécrivit son spirituel voyage en Espagne pour faire connaître un paysqui' n'est pas encore connu. Parlant de Madrid, elle décrit ainsi le châteauconstruit par Charles-Quint :_ « Le palais est à l'extrémité de la ville vers le midi. 11est bâti de pierresfort blanches. Deux pavillons de briques terminent la façade; le resten'est pas régulier. Il y.a derrière deux cours carrées, bâties chacunede quatre côtés. La première est ornée de deux grandes terrasses quirégnent tout du long. Elles sont élevées sur de hautes arcades : des halustresde marbre bordent ces terrasses et des bustes de la même matièreornent la balustrade. Ce que j'y ai trouvé d'assez singulier, c'est queles statues des femmes ont du rouge aux joues et aux épaules. L'on entre par de beaux portiques qui conduisent au degré, lequel est extrêmementlarge. — Le palais est orné de plusieurs balcons dorés qui font untrès beleffet.— Il y a bien du monde persuadé que le château de MadridqueFrançois l'-rfit bâtir proche du bois de Boulogne a été pris sur le modèledu palais du roy d'Espagne : mais c'est une erreur et rien n'est moins ressemblant ('I). » (1)Relntioii du voyagr. d'E-ymgii ', secondeédïiion.LnHayo,J.fi02,in-J2,t. IU,p. ti.


2i'i- — Les voyageurs eurent beau nier la ressemblance; aussi entêtée, aussi indolente que l'abbé Vertot, l'opinion publique avait fait son siège, et elle n'y a rien changé. Le vieux refrain s'est reproduit sur tous les tons (I). Je doute fort que mes recherches, et les preuves que j'expose ici, y changent quelque chose. Lorsqu'un nouveau roi monte sur le trône, il est suivi de ses partisans qui montent aux degrés. Protégé par Diane de Poitiers, et, il faut le dire à son honneur, soutenu par son propre talent, Philibert de Lonne cul aussi en 1547 son ayénement. Henri II lui donna la surintendance des bâtiments royaux, et à ce titre il surveillait la construction et présida à la continuation du château du bois de Boulogne. En <1550parurent leslettres patentes suivantes : « Henry, par la grâce de Dieu, roy de France, à nos amez et féank conseillers messire Nicolas de Neuville, seigneur de Yilleroy, et Philbert Babo-u,Sr de la Bourdaizière, salut. Commeplusieurs ouvriers et artisans nous auroient remonstré qu'en vertu de pouvoirs à vous donnez par l'en nostre très honoré sire et père que Dieu absolve, suivant les pris et marchez faits avec eulx, ils ont fait plusieurs ouvrages de maçonnerie —tant à Fontainebleau, S'-Gcrmain en Laye, la Muette dudit lieu de Boullongne les Paris, Yilliers-Cotterets, lesquels, depuis le trépas de feu nostre Père, auroient esté veus et visitez, partie par vous et partie par nostre anicet féal conseiller et architecteur ordinaire, Mro Philbert de Lornic, abbé d'Yvry, en vertu du pouvoir à lqy par vous donné (et comme ces comptables ne se considèrent plus comme suffisamment autorisés à ordonner les payements, les ouvriers ne peuvent se procurer les pièces qui établissent leur créance, le Roy leur ordonne de régler et clore les comptes) jusques au jour qu'avons donné la charge de nos dits bastiments à icelluy abbéd'Ivry. — Donné à Rouen, le H octobre 1550 et de nostre règne le i°". » Philibert de Lorme étant rentré en charge,.c'est avec lui qne Jérôme délia Robbia et Gratien François contractent les marchés, c'est sous sa direction qu'ils continuent les travaux : " (1) C'estAllainManessonMalletqui met en regard,dans sa Géométrie pratiqua lesdeuxchâteauxdeMadrid,Ch.de MadridenEspagiie,—Ch.deMadriden/•'/««« Paris,in-4°,1702.C'est Piganiolde La Force,en 1765,'quis'exprimeainsidanssa desenvironsde Paris : «Cechâteauest undes ouvragesdeFrançois preDescription mier,qui le fit bâtir sur le modèlede celui de Madriden Espagne» (tomeIX, page271),etc., etc. ,-


Ouvrages de Maçonnerieà Boulongne : t A maistres Gratien François et Jherosme de la Robia, maçons, la sommede 23-V7liv. 2 s. 2 den. pour les ouvrages de maçonnerie et taille par eux faits audit château de Boulongne, suivant les marchés par eux fails'au dit sieur de Lorme. I « Ckarpenterie. À.Jean Piertour et Claude Girard, maistres charpentiers, la somme de 2971 livres 18 s. 11 deniers, pour tous les ouvrages de charpenterie par eux faits au dit Boullongne suivant le marché par euxfait aveclesdits svscommissaires de Neufville et Babou. f Ouvragesd'esmail. A Jherosme de la Robia, esmailleur et sculpteur du roy, la somme de 7,387 livres à quoy se mojûtenttoutes les pièces et ouvragesde terre cuitte, recuitte et esmaillée par luy faits au dit Boullongnesuivant le marché de ce fait avec lesdits commissaires. » Il est probable qu'à Gratien François succéda l'entrepreneur-maçon Jean-François,son fils; c'est au moins lui que nous rencontrons dans le comptesuivant : Comptedernier de maistre Nicolas Pic art — durant une année entière, commencéele premier de janvier 4554 et finie le dernier de décembre 1555. PARTIES PAYÉES POURLEBASTIMENT DEBOULLONUNE. Maçonnerie.— « A Jean François, maistre maçon, la somme de 30livrespour ouvrages de maçonnerie par luy faits au chasteau de Boullongne. Plomberie.—A Jean le Vavasseur, maistre plombier, la somme de 300livres (1).. Serrurerie. — A Guillaume Herard, serrurier, la somme de 85 livres II s. » Cumptepremier de maistre Bertrand le Picart (2) — durant une année entièrefinie le dernier de décembre 4lio6. PARTIES DEBOULONGNE LEZ PAYÉES POURLESBAST1MENS ETRÉPARATIONS PARIS. Maçonnerie.— « A. Jean François, maistre maçon, la somme de (1)Jesupprimela phrasequi suit chaquefoisrénumérationdessommes: pouroumiyesfaits auditchasteau,etc. (2)J'ai eusouslesyeux les lettres-patentes de HenryII, donnéesà Blois,au mois


— 246 — 1200 liv. à luy ordonnée par ledit sieur de Lorme pour les ouvrages de maçonnerie par luy faits audit Boullongne: Couverture. — « A. Jean le Breton, maître couvreur, la somme do 95 livres 6 s. 6 d. Serrurerie. — « À Mathurin Bon, niaistre serrurier, la somme,de 57 livres 12 s. 6 deniers, pour ouvrages de serrurerie par luy faits andil Boullongne. » On a remarqué que le nom de Jérôme délia Rolïbia disparaît des comptes à partir de 1553; on peut même croire que les sommes qui lui sont allouées en 1552 et 1543 sont les paiements de travaux commencés, de marchés conclus. Oumoment où Philibert de Lormc prend la surintendance des bâtiments, il est mis de côté et ne rencontre plus les égards. l'appui et la protection auxquels le feu roi l'avait accoutumé. Ne pouvant supporter ces dégoûts, il retourne dans sa patrie, car c'est la véritable cause de son départ, comme l'élévation du Primatice sera la véritable raison de son retour. Yasari ne semble pas avoir connu ces circonstances : « Resolutosi di tornaro a godersi nella patria le ricchezze chesi aveva con fatlca e sudore guadagnate, ed anco lasciare in quella qualck meme-m, si acconciava a vivere in Fiorenza l'anno 1553; quando fu quasi foiv.atomutar pensiero; perché, vedendo il duca Cosimo, dal quale sperava dovere essere con onore adoperato, occupato nella guerra di Siena, se ne tornô a morire in Francia. » Philibert de Lorme, la cause volontaire de ce départ, trahit dans son dojanvierJô5j, qui instituentBertrandPicavtaulieuet place de feu.Sicn/asPicnrl. Riendan-,leur rédactionn'a trait à. cequi nousoccupeici; maispresqueenmunir tempsle contrôleurdesbâtimentsest remplacéet le nom de sonsuccesseura trop d'importancepourqu'il mesoit permis de le passersoussilence;voicileslettrespatentesdonnéespar HenryII : .<Henry,par la grâcede Dieu, Roy de France,à nosaméset féaulxles gensdu nos comptesà Paris, salut et dilection,comme ayantpar cy devantconnuque M" Pierredes Hostelets,contrôleurdes ouvragesde nos bastinvnset édifices, pour sonancienâgene pouvoitbonnementet continuellement desdits vacqueraucontrolle coin" ouvrages,ainsi qu'ilestoit requispour le biende nostre service,nouseussions misnostrecheret bienamé maistreJean Bullantpour,en l'absencednditdesHifttcls, vacquerau faitdudit controllecommepersonnagegrandementnxpersenfait d'arcliitectireet estantà présontadvertizdu trespasdudit Desliostels,à l'occasion duquelvaccantù présentladittechargeet estât, ayant adviséla bailleretcommettn' au ditBullant,estantsuffisamment informédubondevoirqu'ily a ja faitet quenous —au controllede touseï espéronsqu'il fera encorecy après—Icelluycommettons chascunsles ouvragesqui serontfaitses maisonset édifficesquelsqu'ilssoientque nous avonsfaits et feronsencore cy après. — Donnéà St Germainen I.ayc,'>' 25d'octobre.1527.


ouvragesur l'architecture le peu de bienveillance que lui inspirait Jérôme déliaRobbia, ou son système de décoration, ce qui était même chose. L'architectedu château du bois de Boulogne, en quittant la France, laissaitce monumentinachevé; le surintendant des bâtiments se chargea de terminerl'étage supérieur de la façade du nord; mais au lieu de continuerson style, il supprime l'ornementation colorée, et va nous en donner sesraisons sans prendre le soin de nommer, une seule fois, l'artiste qui eu étaitl'auteur : Singuliers moyens puni- empeselievque les cheminéesne rendent fumée dedans les iiiuisuns. «Aucunescheminées veulent avoir tous leurs tuyaux couverts en façon de frontispice,ou mitre, pourveu qu'on leur laisse quelques ouvertures auxcostez, pour faire évacuer la fumée, ainsi qu'on le peut voir h celles duchasteau de Boulongne, près Paris, auquel je lis faire du temps de la majestédu feu roi Henry (de qui Dieu ayt l'âme) les estages de dessus aucostéoù il n'y a point de terre cuitte émaillée, de laquelle je ne voulusfaire user, comme l'on avoit faict auparavant, pour autant qu'il me semblequ'elle n'est convenable avec les maçonneries, principalement quandon l'applique par dehors oeuvre. Toutes fois qui aura envie d'en user,elle sera propre pour les ornemens des cheminées qui sont dans les salles,chambres et cabinets, pourveu que l'émail soit bien faict et la terrebiencuitte. Mais revenons, s'il vous plaist, à parler des tuyaux des cheminéesqui sont au susdict chasteau de Boulongne, auquel on y en voitdefort bien pratiquez (comme aussi en assez d'autres lieux) avec les séparationspar le dedans (I). » S'il est difficiled'admettre de méprisables sentiments de jalousie dans uncoeuraussi haut placé que devait l'être le coeur du grand artiste, il n'estpas moins difficile d'expliquer ce jugement défavorable, porté par cetarchitectesur un mode d'ornementation conseillé, ou au moins autorisapar ses propres constructions. Les Tuileries, Anet, tous les monumentsélevés,par Philibert de Lorme sont rehaussés, animés, vivifiés parl'interventionheureuse et le jeu habile des marbres colorés. Entre ce systèmeet l'emploi de la faïence émaillée, il n'y a plus que la question de duréeet derésistance. Il fait, il est vrai, ses réserves pour l'ornementation intérieure,et c'est sans doute afin d'éviter de paraître exclusif, et pour U)In-ltitevture, liv. IX, cliap.\n.


— 248 — montrer aussi qu'on pouvait se passer de Témailleuritalien, qu'il lit appel, si l'on en croit la tradition, aux habiles artistes de Limoges et à l'imitation des la Robbia, à Bernard Palissy (1). Peu importe, au reste, les excuses qu'il imagina, qu'il trouva; l'habile architecte avait évincé injustement Jérôme délia Robbia, et lorsqu'il écrivait ceci, il était lui-mêmeremplacé dans sa charge par le Priiuatiee. En voici la preuve officielle: . « François, par la grâce de Dieu, Roy de France, à tous ceux qui ces présentes lettres verront,, salut, comme à nostre nouvel advènementà la couronne, nous avons trouvé plusieurs bastimens encommanceztant par le feu Roy François, nostre aïeul, que par le feu Roy nostre très honoré seigneur et père, desquels les uns sont si advancez que avec peu de temps et de dépense ils pourront estre parachevez, les autres du tout non tant eslevez et accomplis, que les laissant en Testât auquel ils sont, ils ne tombent de bref en ruyne totalle, dont nous désirons inlinimcnt la perfection, tant pour la perte et dommage que ce nous seroit de les laisser en Testât qu'ils sont, pour la grande despense qui si est failleet le longtemps qu'on y a consommé, que pour la commodité, plaisiret aisance que nous et nos successeurs en recevront; outre la décorationet embellissemensque tels édiffices apporteront à notre royaulme, pourla (i) 11paraît certainque PierreCourtoisrépondità cet appelavec unehardies* inattendueet un succèscomplet.On peut voirau Muséedo Clunysesdieuxdela Fableexécutésde grandedimension,et se figurer l'effetqu'ils durent produireen place.M.Lenoirécrivaiten 1805: « J'ai va il y a environtroisans chezM. Cave, ciseleur,demeurantà Paris,rue Galando,enfacedu palaisde Justice,neuftableaux en émailde la fabriquede Limogeset de la main'd'unélevéde Léonard,représentant lesdieuxde la Fable,portantchacunquatrepiedshuit poucesde haut,surdeux piedssix poucesde large et de formeovale.PierreCourtoysles avoitpeintsd'après lesdessinsde Primatice,par ordredeFrançoisIer, qui vouloitendécorersonchâteau îlesmode Madrid.Ils nefurent,achevésqu'en 1559.Sadelerlesa gravés.» Musée ont .num., tome X, p. 85.) Ces neuf grandsémaux,après différentesvici'ssitudcs, sous trouvéun refugedéfinitifau Muséedes Thermes,on 1847.Ils sont catalogués lesnuméros1000h 1008,je lésai mentionnés à l'articlePierreCourtoisde muMtia desémauxdu Louore,premièrepartie,p. 25.'i.M.Alexandre Lenoirassistaà la destructionduchâteaude Madrid,il a pu savoirquecesémaux(qu'ilnovit pasenplace, paspinsque Poucetde la Gravequi ne les cite pas) avaientservi à sadécoration; maisqui donclui avait dit qu'ilsavaientété commandés par FrançoisIer'.'U scsl par à évidemment. l'intervention de Bernard trompé Quant Palissy,bien qu'affirmée vingt auteursrécents,elle est plus douteuseencore.Nousavonsbien, au Musiii' admirable du Louvre,un Galbaqui supposedouzemédaillonsde mêmesdimensions, décorationmonumentale, maisrienne prouveque le potierroyaldes Tuilerieslesai faits pourle châteauduboisde Boulogne.


— 249 — Visitationdesquels et sçavoir comme ils ont été conduits et maniez et de quel soin, diligence et loyalité notre dit feu Seigneur et Père y a esté servy et pour pouvoir faire besongnev par cy après à l'entretènement, constructionet parachèvement d'iceulx, il serait besoin pour cet effet commettreet en bailler la charge à quelque bon et suffisant personnage, à nous seui' et féable, expérimenté et entendu en l'art d'architecture, sçavoirfaisons que nous, à plain confians de la personne de nostre amé et féal conseiller et aumosnier M. François Primadici, de Boullongne en Italie, abbé de Saint-Martin de Troyes, et de ses sens, suffisance, loyaulté,preudhomie, diligence et grande expérience en l'art d'architecture, dont il a fait plusieurs fois grandes preuves e-n divers bastiniens;icelluy, pour ces causes et autres à ce nous mouvans, avons commis,ordonne et depputé, commettons, ordonnons et depputtons par ces présentespour vacquer et entendre tant à la Visitation des ouvrages et réparations qui seront nécessaire estre faites en tous nos dits bastimens, parachèvement de ceux qui sont encommancez, que de la conduite et directionde tous ceux que pourrons faire et construire par cy après, hors raiscelluy de nostre chasteau du Louvre , faire parachever la sépulture dudit feu Roy François, nostre aïeul, conclure et an-ester avec les maçons,charpentiers et autres ouvriers que'besoing sera, les pris et marchezqu'il conviendra pour ce faire, soit verbalement ou par escript; pour iceulxouvragesappeler tels personnages expers, tels que ledit sieur de Saint-Martinadvisera, visiter et faire toiser, sçavoir et vériffiersi lesdits ouvragesseront bien et duement faits, ainsi qu'il appartiendra et que les ouvriersseront tenus et obligez, et pour ce faire ordonner des frais qui sorontnécessaires [Je supprime un long pusuige sur les formes de la comptabilité.)et généralement de faire et ordonner, en ceste présente chargeet commissionde nos dits bastimens, tout ainsy et en la propre formeet manière que ont cy devant fait et ordonné maistre Philibert de Lorme. abbé d'Ivry, et Jean de Lorme, son frère, du vivant de nostre dit feu seigneur et père, lesquels pour aucunes causes et considérations à ce nous moin ans, nous avons deschargez et deschargeons de la dicte charge et commission et affin de donner moyen audit M1' Francisque Primadicy de se pouvoir entretenir en l'exercice de ladicte charge et supporter les grans frais et despence qui luy conviendra faire, nous avons ordonné et ordonnons, par ces dites présentes, la somme de 1200livres par an de gages ordinaires que souloient avoir et prendre, du vivantde nostre dit feu sr et père, lesdits Pbilbert et Jean de Urine


— ^50 — frères, commisà la dicte charge et superintendance de nos dits baslitnens. Donné à Paris, le xu0jour de juillet -1559et de nostre règne le premier. (Signé) François (et au dos) Par le Roy Monseigneur le cardinal de Lorraine. » Presque en même temps qu'on instituait le Primatice dans ces fonctions, Jean Builant était chargé, par lettres-patentes du 8 juin 1559, « d'inspecter tous les bastime.nts royaux pour an-ester ce qu'il restoitii faire en ouvrage de maçonnerie, charpenterie, couvertures et autres — en parties de menuiserie, vitrerie, serrurerie, nattes, peintures, dorureset autres ouvrages. » Puis, vu les nominationsde F. Primatice aux fonctions de superintendant et les bastimens qui seront à construire et les grandes dépenses à faire, le Roy nomme, le 17 juillet 1339, M™François Saunai pour tenir le registre et faire le eoutrolle général de la despeusedetom les bastimens, et le 16 janvier 1539, lui assigne 1:200liv.de gages comme les recevait MrcPierre des Hoslels, « bien que, sous coulleur de ce que après le trespas dudit des Hostels nostre dit l'eu seigneur et père en faveur de M,e Philbert de Lorme, abbé d'Ivry, ayant lors la charge de superintendant sur tous et chascun lesdits bastimens, ordonna à Jean de Lorme, frère dudit abbé d'Ivry (I), pour ordonner en son absencelesdits bastimens, la somme de 600 l'r. de gages, éclipsez de i 200 l'r. de gages appartenais à Jean Builant, prédécesseur dudit exposant, et que icelluy Builant n'a joui que de 600 fr. de gages ostans desdits 1200l'r. » Ces détails sur l'organisation du personnel des bâtiments étaient nécessaires, pour faire comprendre les extraits des comptesque je produis ici et l'incertitude, l'ignorance môme, où l'opinion publique est restée suite-véritable architecte du château de Boulogne. Tous ces grands noms ont troublé les uns et trompé les autres. Ceux-ci ne savaient auquel de ces célèbres architectes attribuer une oeuvreà laquelle tous semblaient avoir participé; ceux-là acceptèrent Primatice uniquement, parce que, : (i) Voiciles lettres-patentes qui rappellentleur commission « Henry,par la grâcede Dieu, roy de France,au prevostde Pari.-,ousonlieutenant salut, pour ceque nosti-echeret bienaiméMroJean de Lormeque nousayons naguèrespourvu de Testâtet officede maistre généraldes oeuvresde maçonne™ commevacquantpar le trespa; d-.M™Gillesle Breton,n'a encorespeu, ne pouvoi! nousfaireet pres'crle sermentdudit office,ny icelluyexercer,d'autantqu'il estci de Italieoùnousl'avonscy devantenvoyéavecnostreaméet féal cousinleseigneur audit pays,nousy faisantserviceaufait desl'ortifTermes,nostrelieutenant-général ficationsdes placesfortesque nousy ayons,où il a jusquesicy très bienfaitson « devoir.-—Nousavonsà ceslocausecommiset députéM,GuillaumeGhalloy.Donné gt Germainen La.yele 2/i de Febvricr1552.»


— 2o4 — étant le dernier venu, il présida à son achèvement. Je reprends mes extraitsdes comptes des bâtiments. — Comptedeuxiesme durant neuf mois entiers, commencezle premierjanvier 1558 et finis le dernier de septembre ensuivant. CllASTEAU DEBOULONGNE LEZPARIS. Charpeuterie. — « A Jean le Peuple, maître charpentier, la somme de 193livres, à luy ordonnée par ledit de Lorme. pour ouvrages de charpenteriefaits audit chasteau de Boullougnc. Serrurerie. — « A Mathurin Bon, maistre serrurier, la somme de 37 livresM s. 7 deniers pour ouvrages de serrurerie. » Comptetroisiem.eet dernier de mrcBertrand le Picart — depuis le mois d'octobre \ 559 jusques au dernier de may 1560. Ouvrage de plomberie faicts au chasteau de Madric. — « À Jean Le Yavasscur,mre plombier, la somme de 87 livres i3 sols 4 deniers, à luy ordonnéepar ledit sv Abbé de St-Martin pour ouvrages de plomberie par luyfaits au chasteau de Madric. » Voicila première fois que lenom de Madrid acquiert dans un document, par la fantaisie de quelque scribe, le caractère officiel; car autrement toutes les lettres patentes, ordonnances et mandements, signés par nos roisdans cette résidence, continuent à être datés du château de Boullongnelez Paris. Dans les comptes eux-mêmes, on revient l'année suivanteau véritable nom : Comptecinquiesmede me Jean /Jurant, présent trésorier desbastimens du Roy,durant une année commencéele premier de janvier 1560 (1561) et finie le dernier de décembre 1561. Chasteau de Boulongke. Maçonnerie—« A maistre Jhierosme de la Robbia et Gatien François, entrepreneursdu bastiment de Boulongne, la somme de 443 livres I\ s., pouravoir fourny plusieurs materraux audit chasteau. » -'l«/redespencefaitte de l'ordonnance de messieursles trésoriers de France pour les réparations des vieils pallais, chasteaux et maisons du lioy. Maçonnerie.— « A Eustache he,

maistre maçon, |a somme d(>


— ^52 — 386 livres 42 s. 2 den. pour ouvrages de maçonnerie qu'il a faitsan chasteau de Boullongne. Menuiserie. — « À Michel Bourdin, la somme de 233 livres 7 s. 6 deniers. Vitrerie. — « À Jean de la Hamée, maistre victrier, la sommede '181 liv. I s. 4 den. . Parties inoppinêes. — « A plusieurs personnes pour leurs peines et vacations pour avoir fait une route et allée dedans le bois de Boullongne. » Compte septième de maistre Jean Durant, durant une armée entière, commencéele premierde ianvier I362 et finie le dernier de-décembre \§m. LEZPaRIS. ClIASTEAU DEBOULLONGNE Maçonnerie. — « À messire Jhierosme de la llobbie, entrepreneur des bastimens du chasteau de Boullongne, la somme de 746 livres pour tous les ouvrages de maçonnerie qu'il a faits audit chasteau. Charpenterie. — « A Jean le Peuple, . charpentier, la somme de 400francs. , Couverture. — «ÀÀnthoine Lautour et Claude Perrelle, maistres couvreurs, la somme de 200 liv. Menuiserie. — « A Jean Huet dit de Paris, la somme de 500 liv. Serrurerie. — « À Mathurin Bon, serrurier, la somme de 400 livres. Vitrerie. — « A Nicolas Beauvain, vitrier, la somme de 200 livres. Plomberie. — « A Jean Le Yavasseur, maistre plombier, la sommedo 300 livres. » Parties extraordinaires et inoppinêes(de là même année). Chasteau de Boullongne lez Paris. Maçonnerie. — « AJherosme delà Robia, maistre maçon et ingénieur, la somme de 1937 liv. 3 s. 2 den. à luy ordonnée par ledit Abbéde St-Martin, pour les ouvrages de maçonnerie qu'il a entrepris de faire pour le Roy en son chasteau de Boullongne. Charpenterie. — a A Jean le Peuple, maistre charpentier, la somme de 324 liv. Couverture-.— « A Claude l'erelle, maistre couvreur, la somme de


85 liv. 10 s. pour les ouvrages de couverture par lui faits aux basses officesérigées de neuf en la cour du chasteau du bois de Boullongne. Menuiserie.— « A Rolland Vaillant, menuisier, la somme de 300.livres. » Compteneufviesraede maistre Jean Durant — durant une année entière commencéele premier janvier 156.4-et finie le dernier de décembreensuivant 1565. Chasteau de Boullongne lez Paris. «ASuzanne Perrin, vefve de feu Jean ïïuet, maistre maçon, la somme de 63livres. » Compteparticulier de maistre Guillaumele Jars pour les réparations de son bastiment de Boullongne, durant une aimée entière commencéele premier de janvier et finie le dernier de décembre I568. « A.Michel Bonnet, maistre. maçon, la somme de 15,400 livres ordonnéepar le Roy pour tous les ouvrages de maçonnerie par Iuy faits audit chasteaude Boullongne. « A Guillaume Régnier, maistre charpentier, la sommede 5000livres. « ÀJean le Yavasseur, maistre plombier, la sommede 100livres. .« À ClaudePerrelle, maistre couvreur, la somme de 402 livres. « À Léon Sagoyne, maistre menuisier, la somme de 500 livres. « A Mathurin Bon, maistre serrurier, la somme de 800 livres. « A Jean de la ïïamée, maistre vitrier, la somme de 482 livres 10s. « A Guillaume Chevalier et Nicolas Girard, arpenteurs, la somme de 220livres pour avoir déserté, aplany et mis en routte et allée, un grand cheminqui va au travers du bois de Boullongne, depuis,le chasteau jnsquesà la Muette dudit bois, suivant le marché fait. Menusfrais et journées. — « A plusieurs personnes et manoeuvres qui ont.travailléà eslargir ladicte allée ou route, et arraché plusieurs vieilles souches,la somme de 45 liv. 10 s. » Comptede Pierre Reyncmlt— durant une année entière finie le dernier de décembre1570. Chasteau de Bouloxgne lez Paris. Maçonnerie.— « A André Sove et Michel Bonnet, maistres maçons, la


— m

somme de 5,200 livres, a eux ordonnée par maistre François Piïmadiu's de Boulongne, abbé de Saint-Martin de Troyes, conseiller et aumosnicr ordinaire du Roy et superintendant des bastimens et édillices de Sa Majesté, pour ouvrages de maçonnerie par eux faits audit chasteau de Bouliongne. Charpenterie. —« A GuillaumeRégnier, maistre des oeuvres de charpenterie, la somme de 4,450 livres. Menuiserie. — « À Léon Sagoine, maistre menuisier, la sommede 1400 livres. Vitrerie. — « À Jean de la Hamée, maistre vitrier, la sommede 390 liv. Serrurerie. — « A Mathurin Bon, maistre serrurier, la sommede 900 livres. » Je. m'arrête ici (I). Le château du bois de Boulogne est achevé. De tous ceux qui s'y sont employés, à divers titres, il ne reste debout quele Primalice. Pourquoi l'histoire accapare-1—cl le injustement, au profitde ce dernier venu, l'honneur d'avoir conçu et exécuté ce charmant édifice (2) ? Demandez-le à l'histoire, interrogez les usurpations, plusgraves, qu'elle consacre chaque jour. Mesefforts tendent à rendre possibleune répartition plus équitable, une justice distributive moins aveugle. Voici en résumé la part que je crois pouvoir faire à chacun : A Jérôme délia Robbia, qui a conçu le plan, suivi la constructionet exécuté toute la sculpture d'ornementation, en pierre, en marbre et plus particulièrement en faïence émaiilée, revient tout le mérite de cette créai-.v (1) Je nesais à quelledate placerunequittancede Jérômede liubia,èmuilkur Roi,qui se trouvaitdansl'admirableet à jamaisregrettablecollectiondu baronde Joursanvault. Le cataloguerédigépar M.de Gaulela place sousle n" 8:27,sansdire a quelledate,pourle paiementde quellenaturede travaux,pourquellesomme enfin ellea été donnée.J'ai publiéun grandnombredes piècesprovenantde cellecollection (les Dir;sde Bourjojne,tomeIII, preuves),je n'ai pas retrouvécelle-là. (2) S'ils'agissaitdefairele tableaudeserreursetdes divagations dontlesauteursse sontrendus coupablesen faisantl'histoiredu châteaudu boisde Boulogne, j'ajouterais biendespagesà cevolume;je préfèreciter M. de-Gaule,qui lesrésumetoutes: a On croit nuele Primalicefut l'architecteà qui ondoitle plan de ce château.Ce quidonnequelquepoidsà cetteconjecture,c'est que lesornementsextérieursetintérieursfurentexécutéspar desartistesque le Primaticeavaitamenésd'Italie.Les tiois façades,terminéessousFrançoisIer,furent enrichiesd'ornementsen terrecuite vernissée,ouvragedu célèbreBernardPalissy.» {Souvetlehinl.de Paris, tome\, p. 323.)


tjon. L'artiste italien put jouir du succès de son oeuvre, qui était complètementachevée en 1567, lorsqu'il mourut (I). À Philibert de Lorme, qui abusa peut-être de sa position de superintendant des bâtiments, mais qui en abusa avec une conviction d'artiste, appartient le concours passager, peu considérable, regrettable même dontil nous a lui-même révélé les détails. Ce grand artiste a eu son jour depetitesse': petitesse s'il s'est laissé égarer par l'envie; petitesse s'il n'a pas comprisl'importance d'une révolution dans l'art, s'il a contribué à en arrêterl'essor. Cette faiblesse a eu sa punition ; car, n'ayant terminé sa carrière qu'en 1568 (3), il a pu voir le château de Boulogne entièrement terminépar Jérôme délia Robbia, son architecte, sous la surveillance du Primaticeson rival, et brillant au soleil dans la gaie splendeur de l'architecturepolychrome régénérée. Au Primatice, enfin, l'honneur d'avoir réintégré Jérôme délia 'Robbia dansses travaux, et d'avoir fait achever, dans ses données premières, ce curieuxmonument. C'està cette époque qu'un autre architecte, dont la valeur grandit à nosyeux par les services quotidiens qu'il nous rend, dessina ce château surses deux faces, en leva le plan, et en reproduisit, avec une certaine prédilection,quelques enrichissemens intérieurs. Androuet du Cerceau s'estacquis ce droit à notre reconnaissance. Sa description et ses planchesfontla base de toute étude sérieuse de cet édifice et elles nous communiquent,autant que faire se peut, la haute idée qu'on avait alors de cetteprécieuse création d'un génie novateur : Le c/iasteau de Boiilongite,dit Madrii. « Ce bastiment est assis en une plaine, à deux lieues de Paris, du dansmonouvrage: la Renaissance des arts à la courde France.Addi(1)Voyez tionsau t. Ior,page1020,commentj'établiscettedate,qui n'est qu'approximative. (2)Voicil'articlequitermineun comptedes bâtimentsde '1568et qui se lit avant l'addition générale: « Compte particulierde maislreGuillaumele Jars, conseillerduroy, trésorierdeses — durant unearméeentièrecommencée lepremierjanvier et officiers domestiques finiele dernierdedécembre1568. «ACatherineBourienne., vefvede feu AmbroisePerret, la sommedo210livresa elleordonnéepar le roypourplusieursouvragesde marbrepourla sépulturedel'eu RoyFrançoispremier,suivantle marchéqu'il en avoitfait avecle deffunctmc-sire Miilbert de Lorme,abbéd'ivry, commissur le faitdesbastimensdu Roy,pouravoir tailléquatreliguresde bassetaille estantes costezdesdeuxgrandesarcades,outre leschosesqu'il estoittenu fairepar leditmarché.»


— 256 — ,costé de l'Occident, .prochain de la rivière de Seine ('IV.Tout l'édilicc. n'est qu'une masse (2) et consiste en ce qui s'ensuit.. Premièrement, à chaque estage est une salle, garnie d'une petite sallette, en laquelle est une cheminée royale (3). Derrière icelle cheminée, y a un petit cscallier, par où l'on monte d'estage à autre, sans estre yeu. Le plancher de la salette est eslevé seulement de la moictié de la haulteur de la grand'salle, y ayant au dessus comme une chapelle. Ceste salette sert de retraite pour le Prince et ont leur regard, tant l'un que l'aultre, sur ladite grand'sallc Aux deux costez y a huict chambres et quatre garderobhes, quatre avec deux garderobes de chaque part, servantes de commodité (4). Parle dehors régnent autour, tant au premier que second estage, allées en gallerics ouvertes, à arcs voûtez à plat (5) : et au dessus d'icelles, qui est le troisième estage, terraces régnantes pareillement. Es coings des susdites quatre chambres et garderobhes, qui font de chascun son costé un corps de bastiment, y a un petit pavillon quarré en saillie, oultre les galleries : dans chascun desquels, assavoir aux quatre prochains de la, salle, est une montée et aux quatre autres, des garderobbes. Entre les deux qui sont aux bouts, y a encores une tour de chasque costé, esquelles est une viz fort bien et industrieusement l'aicte, principalement l'une d'icelles, qui doit estre soigneusement remarquée entre artisans et mise en leurs tablettes (6). Au dessus des terraces sont aussi deux estages avec les galletas. Et est ce bastiment couvert de plusieurs pavillons(7), (1)Disposésur un carré longet ne formantqu'an corps de bâtimententouréde fossés,ce nouveauchâteaus'élevaitavecsonentréeou sa fiiçadeprincipaleau sud, regardantSaint-CIoud, la'façadeopposéetournéeau nord,vers Neuilly,le pignonocde cidentals'avanç:intvers la Seine,le pignonorientalvers Passy. Cerendez-vous chasse,bâti à mi-côtesur la rivedroitede la Seine, occupaitavecsesconstructions 600toi.-es,avecses fossésun arpentdeterrain. (-2)Cen'est pas une critique.DuCerceaumarqueseulementque le bâtimentn'a pas de coursintérieuresetfaitun seulcorps. comme il (3) Unemaîtressecheminée,unecheminéed'un certaindéveloppement, appartenaità tout appartementorné. les [If)Cepassagemetsur la voiede la marchesuiviepar la languefrançaise-dans attributionsde cesdeuxmots, , (5) C'estla partieitaliennedu plan primitif,et la dispositionquidonnaitle pins le plus decharmeà l'intérieurdecettehabitationet lui communiquait, à l'extérieur, d'éléganceet une élégancetoutenouvellepourla France. (6) Cette multiplicationdes vis, ou escalierstournants,montantde fondet hors et ledéfautdesconstructions oeuvre,était la maniede nos architectesdu moyen~àge de cetteépoque;c'estaussila part del'architectefrançaisdansle châteauduboisdo Boulogne. veutparlerdes'comblessaillantsde différenteshauteurs,entrecqu(7) Du Ce.rceau


entrelacezles uns aux autres et le tout si bien symmétrié, tant en son plan,que enrichissemens, que rien plus. Fait au reste la plus grande partiedes enrichissemens du premier et deuxiesme estage par le dehors deterre emaillée (1). La masse est fort esclattante à la veuë (2), comme vouspouvez véoir par les desseins et élévations que je vous en ay desseignez: d'autant qu'il n'est pas jusques aux cheminées et lucarnes, qui nesoienttoutes remplies d'oeuvre. Mais oultre ce que dessus, une chose me semble digne d'admiration, de véoir les officespratiquées dessoubs en mesmesorte et manière de commoditezque le dessus : et icellestoutes voûtées,ayans leur jour descendant du hault par quelques quadres, aussi pratiquez au rez de terre, respondans iceux jours chascun en son endroitde l'office : m'estant advis, qu'entre les singulan'tez remarquables desbastimensexquis de la France, les offices de ce lieu doivent estre tenuscomme pour les principales de toutes (;$).Le Roy François premier dunom feit faire ceste maison, laquelle est accompagnée d'un parc, contenantdeux lieues de tour, ou environ. Et pour vous faire entendre que le lieu est digne d'estre veu et considéré, je vous en ay desseigné particulièrementquelques enrichissemens (i) des choses plus singulières dudedans(5). » Depuis la publication de l'ouvrage d'Androuet du Cerceau, en '1576, le nombredes auteurs qui ont décrit le château de Madrid est trèsgrand;celui.des écrivains, exacts observateurs, qui en ont parlé sensément,après l'avoir examiné avec attention, est très-restreint, et je ne pourraisrecommander que Sauvai et Poncet de la Grave (6). Les grapéspardescheminées ornées.Leurjeu hardidonnaità l'édificela meilleurepart de sonélégance dansla vuedudehors.J'ai signalédansla noteprécédente lesdéfautsde nosarchitectes français,j'indiqueici l'un deleurs mérites. (1)Cesontlessculpturesémailléesde J. déliaRobbia.Du Cerceau,commeon voit, lesdécritavecéloges. (2)Lemot,c'estunvraichâteaude faïence,est attribuéà Philibertde Lorme;s'il a étédit,DuCerceaul'a entenduet il ne le répètepas, ce qui témoignede sonbon goût. (3)Jesuisenclinà voirlà uneheureuseinitiativede PierreGadierpourgagnerun et suppléerà l'absencedecommuns. étage maisil \h)Lesgravuresqui représententces enrichissements sont très-curieuses, estdifficile de déterminerce quiest en terre emaillée,ce qui est en pierre ouen marbre sculpté.Quandon voit un cadreformédefleurset de fruits,on peutparier pourla faïence. (5)Lepremiervolumedesplus Excellensliastimensde France,p.,k(G)Voicicomment s'exprimePoncetde La Grave,qui écrivait,vers1785,les Mîmoires intéressons pourservirà l'histoirede France: « Malgrél'exactitudedecette 17


— Sn8 — vures qui le représentent sont nombreuses aussi; mais elles sont de faible ressource à côté de l'oeuvre consciencieuse d'Ândrouct du Cer-

dece description,onvoit queDu Cerceaun'avoitpasapprofonditouteslesrichesses bâ imeiit;sa narrationesttrop sècheet ellenèchcparlesdétails.Je ciois,aprèsavoir examinécechâteauparmoi-même, etles qu'il a oubliéles partiesles plusessentielles plus dignesde remarque: le planquej'en ni l'aitleveren maprésenceet.graveravec cet édifice,pour mepénétrer beaucoupdesoinexigeoilqueje parcourussemoi-même desbeautésqu'ilrenferme,ainsique desdél'auisnotablesquej'ai cru y reconnoître. ,e 11-estcertaind'abordquelesfosséssonttrop ressenéset le bâtimenttroppressé dansson enceinte,la courinfinimenttrop petite et les galeriesin.érieurestroppeu étendueset pas assezlarges,leur élévaiionmesquine,lesornementstropconfus cl l'aborddesesca'iersfortdifficile. Je crois,commeDuCerceau,quece Châteauprésente une masseisoléeinfinimentplus longueque large; les galer.es,placéesà chaque au ventet à la pluieetrendantles étage, mal conçueset tropà découvert,exposées fort sombres;lescheminées dans l'intérieur,étanttouteshorsd'oeuvre, appartenions dansles pièceset la confusion desormasquentlesappartenions par leur avancement nemensdansle genrecolossaldontellessontornées,rendentl'habitationdésagréable. L'Architecte eutpu maigrirsescolonnes et lesfigures,sansnuire,à songenredefaire; c'est"cedonton peut se convaincreaisémentpar la seuleinspection; lesplafonds sontlourdset imprim;nt uni;craintedonton n'est pas le maître; lesescaliers sontsi petits,si tournantsen vis,qu'il n'est guèrepossiblede ne paséprouverdela fatigue à les monter; l'emplacement onvoitque deslitsestm squinetsansgrâce;néanmoins l'Architecteavoulufranchirla lignedumauvaisgothiquequirégnoitalorsdanstoutes les constructions et que son travailn'estpas sansmérite;il a vouludonnerunairde baisserla hauteurdes gaitéà son bâtiment,surtoutaugmenterlesjoursdes logements, planchersd'alors,infiniment trop élevéset applafirles v>ùtosen évitantcellesenave et en culsde lampes,en faisantdes galeriesvoûtéesen plat et des plafondsmoins monotones. Voicicommeil a op'éréet telleest,l'idéeque nousavonspriseduChâteau deBoulogne,en l'examinantd'un ceilcurieux. n Cepalaiss'élèveau milieud'un terrein, enclosautrefoisde fossezcreuxet solidementbâtis avecdescornichesonsailliebien soignées ;^unjardinqui paroitavoir été fortagréable,l'entouredu côtédu couchant,du nordet du levant;lacourd'entrée infinimentresserréeest au midi,quatregaleriescouronnées de plafondsenrichis d'ornemens tailléset coupésavecautantde propreté(piede délicatesse, l'environnent par dehorsà chaqueétage;quatre,escaliersremplisd'ornemensbienfiniset couverts d'unevoûte,que lesgensdel'art appellentculde four, tailléeà côtede melonetenrichiedeschiffresde Henriil, de Catherinede Médiciset de Dianede Valeniinois, les qui tous diminuentinsensiblementet avec beaucoupd'art, sont drossésclous quatreanglesde ce grandcorps d'édifice. « Lamasseentièreest toutecouvertede bassestailles,travailléesdélicatement, enduited'uneinfinité,d'unegrandequantitéd'émauxou plaquesdeterrecuitevernissée en couleur,qui fontun effetsurprenant,lorsquele soleilles frappe;c'estCésardclla fiobiaqui a fait cesbas-reliefs,qui sontvariésà l'infiniet remplissent lesenirecolomies,lescroiséeset le massifdescheminées. ciOn voitdansl'intérieur,desalcôvescouronnées d'une petite voûtetrèsdécorée, : par des ornementsbien coupés; ce sonths premièresqu'onait faits enFrance dom mais FrançoisIeren apportalesmodèlesd'Espagne,quepersonnen'imita alors, ons'est serviensuite,en lesembellissant beaucoup. «Le plusgranddes escaliersesttoujoursadmiréà causede son noyaucreux,et


— 259 — ceau(1). Ce qui nous manque, ce que j'ai cherché, c'est le témoignage d'Ovideet de bassestaillesexécutées parsonrampant,enrichides métamorphoses d'adresse,de tendresseet de patience;c'estun de ers escaliersque avecbeaucoup parceque le premierde ce genrefut lesarchitectesappellentvis dé Saint-GUIes, au prieuréde saint-GillesenProvence; maiscelui du châteaude Boulogne construit luiest infiniment supérieurpar la conduiteet l'exécution.Lesofficesde ce château, noshistoriens prétendentêtre infinimentremarquables,parcequ'ils sont voûtés que ettuent leurlumièred'en haut, par quelquesabajoursautourdu rez-de-chaussée, sontenvéritéfortsombreset ressemblent plutôtà desécuriessouterraines malsaines, qu'à despiècesdestinéesauxoffices: un puitstrès-profondest la seuleeau qui se et la descentepoury parvenir, trouve danscesoffices pour lanéce-sitédu Souverain, estd'unmarchertrès-pénible,mômedangereux. «Je notrouved'agréableà l'extérieur,en mereportantaumomentoù ce château aétéconstruit,que les gal-riesextéri-urcs,ayantdanslemilieude leursface^deux toursrondescouvertesd;unecampanide,quiformentdesavantscorpsauxextrémités etd'autrespavillonsde la mêmeforme,situésaux angles,le tout formantun aspect trèsagréableet très varié.D'uncôté, les galeriesprocurentla vuedetout le boisîle etdurideaude Saint-Gloud, et du côté Boulogne jusquesau-dessusde l'Observatoire, dunord,l'aspectriantdela rivièrede Seine,Puteaux,Surène,le Mont-Valérien, etc. Lesjardinsqui, infinimentdécorés,alloientjusquesà la rivière dévoientfaireles délices de.FrançoisIeret de HenriII, qui a fait ajouterà ce château,enle finissant, iesdeuxgrandspavillonsdela face principalesur le boisde Boulogne. » (TomeIV, ' 319. page ) Ily a debienprécieusesindicationsdanscette relation; il y a aussila faussemanière,propreau dix-huitième siècle,devoirlesarts etde jugerla Renaissance, grande époque quePoncet appelleun mauvaisgothique,sans s'être expliquésa venue,son sesprécédents,sansfairela part debiendes circonstances origine, qui excusentles défauts. (1)Il suffiraitd'indiquer,aprèslesgravuresdeDu Cerceau,la seule planchequi du Louvre: peutaider à uneétude sérieuse. Ellese trouve à la calcographie Elévation duchâteaudeMadrid.J. Marotte, sculps.1077.Jeciteraicependantd'autres mais par excèsd'exactitude,et sansattacherà ces imageset à leurs léestampes, la moiitdreMmportance. gendes Unevue généraledu château gravéepar Israël Sylvestreet intitulée: Bastypar François premierà l'imitationde celuyde MadridenEspagne. Vuededétailet fassade,par le même. Unevuegénéraleavecbeaucoupde figures,probablement, parNicolasPerelle,avec cetitreet cetteadrisse: Le chasteauroyal deMadridscituéà unelieuede Paris, dansleboisdeBoulogne, a este'bâti par FrançoisI l'an 1529,à l'imitationde celuy il est d'an singulierdessin; quoyqu'ilne soit pas dans la régularité d'Espagne: del'art, lessculiureset poteriesquil'enjoliventle -rendentagréableà l'abord,et les offices et pratiquezsousterresonttrès singuliers: il appartenaità l'a ReineMarguerite présentement ony a establiunemanufacturede basde soye. à Pa)*ischezN. Langlois. Unevue. —Fasceoudevantdu chasteaudeMadridconstruitdans le boisde Btuhgne. de Ch'astillon. Boisseau,( Topographie ) Idem.—Lechasteauroyalde Madrid—à Paris chezJ. Mariette. Idem.—ProspectdessSchlossesvonMadrid.— Idem. Madrid.Vuede formeronde,gravurecoloriée.


— 260 — d'un témoin (<l),c'est le secours d'un dessin en couleur. Je n'ai trouvéni L'unni l'autre. Je m'explique facilement l'insuccès de mes démarches quant au premier point. Madrid était à la vérité encore debout et complet en '1792, mais un artiste (2) âgé de vingt ans à cette date aurait aujourd'hui quatre-vingt-deux ans, et, quelque fondé que soit l'heureux

Vue générale— Vueduchâteauroyal de Madridsitué dansle boisde Boulogne à unelieuede Paris. Idem.—Vuedu châteaude Madrid,dansle boisde Boulogne,dessinésurle chemin venantde Neuilly.Lecher,de Lespinassedel. Néesculp. Idem.—Vue du châteaude Madrid,maisonroyale près de Paris, dessinée et qravéepar Jacquesde Boissiu. nosplus vieux-architectes,aucun n'a vu le châteaudu boisdu 1) J'ai questionné Lesuns l'avouent,lesautrescroientl'avoirvu, maislessouvenirsdeceuxBoulogne. cisont vagueset insaisissables commelesrêvesde leur imagination. On pourrainterrogerdestémoinsvéridiquesquoiquemuets:d'un côté,c'estun chapiteaue» pierre, d'un ioniquetiès-richeet assezélégant,quifut recueillilorsdola démolition duchâteau-par M. AlexandreLenoir.Il estplacéaujourd'huidansl'une des sallesdurezde-chausséede l'hôtelde Gluny.Del'autre côté,c'est un chapiteau de pilastre en faïenceentaillée,qui proviendraitdu mêmebâtimentet que M. AlbertLenoiravu chezl'architecteGuenepin. J'ai examinéle premieravecsoin,et je. mesuisfiguréque sa richesseétait plus italienneque française;j'ai vainementcherchélesecond. deM. LéonVaudoyercommunication d'un mémoire (2) Je doisà l'obligeance que desBeaux-Arts, sonpèrea lu, en 1837,à l'Académie et qui,quoiquerestémanuscrit, est connudes érudits, parceque son auteur en a laisséprendrecopiepar plusieurs de sesconfrères.Il estintitulé: Madrid.Notessur l'ancienchâteaude Madridbâti en 1530; venduetdémoli [«» par ordrede FrançoisI, dans le boisde Boulogne, suitede la révolutionde 17S9,en 1702,par A. L. T. Vaudoyer,architecte. Paris, 1837.L'auteur,né le 20 décembre1756,était âgéde trente-cinqans lorsquecechâteaufut démoii.Il avaitpu le voirencoredeboutet l'étudier,à l'époquedesa vieoù où la curiositéestle plus-avide,et il recueillaitsessouvenirsà cette autreépoque les plus ancienssontlesplusprésentsà la mémoire.Et cependant'ilrésultepourmoi d'une lectureattentivede sontravailla certitudequ'il n'avaitpas vuce château. Du témoinne s'exprimé~pas ainsi : « Touslesartistescontemporains qui ontvula décoration de ce château,jusqu'en 1703, assurentqu'elle était très-agréable; queles émaux,quiy étaientdistribuésavecautantde sagesseque d'harmonie, yproduisaient »S'il n'avait pasvu lui-mêmele châteauduboisde Boulogne, un effetmerveilleux. il écoutaitses contemporains qui se rappelaient,sinonsa splendeur,au moinsson ensemble,et il en parleavecautantde justesseque d'éloquenced'aprèsleur témoignage: « Cesornementsétaientde grandedimension,ayantlereliefde la sculpture antique,dontils étaient une copieAdèle;chaqueornementde frise,corniche,fronton, console,ou archivolteétaitfait pourla placequ'il devaitoccuperdanslesordres d'architecturedont ils faisaientpa.tie intégrante.Quand le soleiléclairaitcesfasurdes çades,lessailliesde cesbrillantsornemensde couleursvariéesse détachaient fondsrouges,vens,violets,azurés,par desrefletset par desombrestrès-prononcés. jusCes façadesproduisaientà la vue un charmeharmonieux,gracieux,inconnu à l'édificenobleet galant dontFrançois prequ'alorset quiconvenaitparticulièrement mieravaitordonnél'exécutionavecce nouveaugenre dedécoration.»


— 26! — privilège,que possèdent les architectes, de vivre longtemps, des gens de quatre-vingt-deuxans ayant la mémoire fidèle sont des exceptions. Commentexpliquer sur l'autre point l'inefficacité de mes recherches? Lechâteau du bois de Boulogne brillait par ses couleurs, et puisait son charme,ainsi que son originalité, dans "l'ornementation en faïences émaillées: comment comprendre que pas un architecte, pas un peintre n'ait représenté en couleur ce qui h'avait de signification que par la couleur?Faut-il supposer un dédain, une antipathie générale pour cette pauvrearchitecture polychrome? Je préfère admettre que je n'ai pas été heureuxdans mes recherches, que des dessins en couleur existent, qu'ilsse trouveront (I). selonle pèreDan, quinzecartesen forméde tail) Il y avait à Fontainebleau, : 1 Fonceque nousappelonsdes dessinsà vued'oiseau,qui représentaient bleaux, 2 Folambray,3 Compiègne,h VillersCotterets,5 Blois,6 Amboise, tainebleau, 7Chamborg, S Sainct Loger et la villede Montfort,9 Cbarleval,10 Monceaux, il Vcrncuil, 12 Madrid,13S. Germainen Lave, l.'i Vincennes,15 LeLouvre.Aucunedecespeinturesne s'est conservée,et par cette raisonil est plus intéressant dereproduirele.témoignagede celui qui les a vues. Voicicomments'exprimele PèreDan (le Trésordes merveillesde Fontainebleau, liv. h, p. 153.Paris, folio : 1642) Dela galeriedes cerfsoùse voijentles portraitsdesforêtset maisonsroyalesde France. Jeviensà la descriptiondes forêtset 'maisonsroi/aiesde France,très bienreprésentées et dépeintesà luiille sur la murailledanscette galerie,en quinzegrandes curies etfermede tableaux,arec leurs bordures,chacunede treizepiedsde haut et de large. ringt-cinq la douziesme contenantle plan et portraitduchasfeaudeMadridetde sonpare, tlitautrement le Boisde Boulogne, de /|305arpens. Laprésencedu châteaude CharlesVal,danscette suite, sembleindiquerqu'elle a étéfaite,ouau moinscomplétée,sousle règnede CharlesIX, et il est probable quec'estd'aprèselle que fut tisséeaux Gobelins,en tapisseriede haute lisse, la Itnlure des mois.Chaquemoisavait pour sujet unerésidenceroyaleet les inventaires portentcet article : Mars : LavueduCliasteaudeMadrid; le royà la chasse. LeroiLouis-Philippe eut l'heureuseidée, en formantle muséede Versailles,de faillirdansune galeried'anciennesvuesde résidencesroyales.C'étaientdes tableaux recueillisde côté et. d'autre et la plupartt'ès-médiocres.Celaiqui représente Madrid,vers 1724, est du nombrede ces derniers.La vue en est prise du "ord-ouest, et l'ona placésur le premierplan un hallaliauquelassistele princede , Coudé !Monsieurle duc). Rez-de-chaussée, partie centralen- 1082,série I, section3, gravédans l'ouvragede Gavardà la findu premiervolumede l'ouvrageintitulélesGaleriesde Versailles. •feuesaisquellevaleur,quelleauthenticitépouvaitavoircetteautrevueduchâteau 1,11 boisdeBoulogne, que l'ancienconciergede cette résidencea longtempsmontrée al't'cs sa démolition. On lit dansla NouvellehistoiredeParis de M.de Gaule: Le ''«nkrdesgardiensde Madrid,qui fut mariédansla chapelledecechâteauet qui i":taraitjamaisquitté,habiteencoreune dont il s'est partie deses dépendances,


— Wï — Rien d'intéressant pour l'histoire de l'art ne s'est produit clanscette brillante résidence, pendant deux siècles; mais, comme depuis cent cinquante ans on ne faisait aucune réparation à ce château royal (1),celui de tous qui, par la nature mêmede sa construction, exigeait le plus soigneux entretien, il tombait en ruine, et Louis XVI, au milieu des réformes qui suivirent son avènement au trône (?), en 1774, en décidala démolition. Une tentative de vente à l'amiable eut lieu à cette époque. Elle n'eut pas de résultat, faute d'offres suffisantes, peut-être aussi faute de ce courage qui, pour détruire, invente les moyens de destruction,et on laissa ce château, cette ruine, subsister jusqu'en*! 778. Dans ce temps, le roi ordonna, par un édit, la démolition ou la vente (3) de quatre dp

renduadjudicataire : cet honnêtevieillarda recueilli,avecune religieusesollidiué. quelquesornements précieuxéchappésaux décombreset se plaît à les faire voiraux amateurs,ainsiqu'unevuefidèlede l'édificetel qu'il était au tempsde sonancimit splendeur.(Paris, in-8",18'il, t. V, p. 324.) (1) Dansle Guide des étrangersde condition,modèlede ce genred'ouvrages, publiéen 1727,on lit ce passage: « L'onn'a pointentretenudu tout ce château-là,dansl'état qu'il devoitêtre,pendant longtemps.MaisM. d'Armenonville, secrétaired'État, qui l'a échangé, il y a quelquetemps, contrela Meuthe,maisonde la duchessede Berri,du consentemen de feule Duc Régent,fit faireen mon iempsde grandesréparationsauditchâteau; on le peut aller voir une fois fort commodément lorsqu'onva se promenerautas de Boulogne.»(!.e Séjourde Paris, par C. Nemeitz,p. 577.) (2) J'ai trouvé,il y a dix ans, aux Archivesde l'Empire,un cartonquicontient tous les devis,estimations,procès-verbaux d'adjudicationdes matériauxdedémolition du châteaude Madrid.J'ai perdule numérode ce carton,et mesrecherches pour le retrouvercesjours-ciont été vaines.Voicila note, tropbrève,quej'avais faite alors, en remettantà une époqueéloignéeune investigationplus détaillée : dt . « En 1774,on consultait,pour connaîtrela valeur desdémolitions du château Madrid,laissésansaucunesréparutionsdepuisun tempsùifini..Onen offraitalors, avecla concessiondu terraindu petit parc, la sommede S5,000francs.Oun'en obtintplusque 40,000en 1777,et cependantcechâteau,depuislongtemps condamne à être abattu,ne fut pas encoredémoli. '(3) Voicil'édit ou plutôt son enregistrement [Archivesde l'Empire,Div.adm.s, 17,432): . « Vu par la Cour,toutesles chambresassemblées,lesPairsy séant,l'éditduBoy le donnéà Versailles,au moisde Febvrier1788,signéLouis,et plus bas parleRoy la' baronde Breteuil,visade Lamoignon, vu au conseil— par lequelle Roiordonne démolitionou la vente deschâteaux_de la Muette,Madrid,\ incenneset lîlois<t l'aliénationde cellesdesmaisonsdontsa Majestéest propriétaireà Pariset quim du sont pas comprisesdansles planset projetsdéfinitivement arrêtéspar l'isolement châteaudu Louvre,ainsyqu'il est plus au longcontenuaudictédit en huitarticle* à la couradressant.—La en Parlecourordonnequeleditédit sera enregistré.—'Fait mentle quatorzemars 178S,toutesleschambresassemblées, lesPairsy séant.»


— 2i)3-— ses résidences, savoir: la Muette, Madrid, Vincennes etBlois (I) On devait croire l'heure fatale arrivée (2); niais, de même que la royauté (1) Poucetde la Grave,quiécrivaitsonintéressantouvragevers 1785,écrit dar, le 4evolumepubliéen 1780: LeRoirèonanta oidonnéla Denteoula démolitionde cechâteau,» p. 328. (2jJe prendraidans le mémoiremanuscritde M. Vaudoyer,dont il circuleplusieurscopiaset qui par conséquenta déjà u-e a itorié, le passagesuivant,qui arrachedeslarmesde dépit, tait est cruelleunesi barbaredestruction: «Lechâteau et vingt-cinqarpeas furentadjugés,le 27mars 1792,au deMadrid,srs dépendances dis'ricldo Saint-Denis,à une compgnic d'entrepreneursdémolisseurs.Le sieur Leroy,l'un d'eux, ayant,enchéride 20,000francssur ses associés,ceux-cise retirèrentetlaissèrentl'adjudicalionau compteseuldu sieur Leroy,entrepreneurde bàtimens,moyennant048,201 livres assignais,représentantà cetteépoqueenviron francsargent.Cet,adjudicataire,aprèsavoirpayécomptantla moitiédu prix 200,000 desonadjudication,enlevaet vendiths boisiries, les bois,lesplombs,les fers,les marbres ; quant aux objetsen terre vernissée,qui faisoientl'ornementdes façades, et mis ilsfurentsoigneusement triés et séparésdes plâtres et gravoisde démolition decôtéen un enioisageparticulier.Ousut gré de cettemesure,parceque toutnatuoncrut quel'adjudicatairene prenaitce soin que pourfaireun choixdes rellement plusbeauxdeces.orncimntsafinde lesextrairede la masseet d'en assurerla conservation tant pour souvenirque commemodèles.Maisl'erreur fut grande,car le vandalisme d'alors pensaittout autrement.Cottecollectionuniqued'ornemensen terré,moulés,coloréset émaillés,fut vendueà la toise cube,à vil prix, au sieur Helaine, paveur,qui s'empressade les faire enieverpar tombereaux.Ces précieux éinauv. arrivésau chantierde cepaveur,y furentaussitôtmis sousla masse,pulvériséset convertisen ciment. « Aprèsce dépouillement entrepritde démogénéraldes ornements,l'adjudicataire lirle châteaupar incendiepour diminuerles lenteurset lesfraisénormesqu'aurait entraînés ladémolition d'une aussisolideconstructionpar des ouvriersà la journée. Acet effetil fit saper par partiestrès-rapprocliées l'assisede retraitede tout l'édifice;il remplissaità mesure ces ouverturespar desétaisen bois,de la hauteurdu vide,de sorte que tout le châteauportaitsur de faibleset rares assisesde pierre conservées et en bien plusgrandepartiesur desétais enboisentourésde f'gots et autresmatièrescombustibles. Le feu fut mis, tant à.l'intérieurqu'àl'extérieurdes mursdorefendet du pourtourdu château,par cinquanteouvriersà la fois.Cesouvriers,et touslescurieuxquecette opérationavait attirés,seretirèren1promptement à unegrandedistancepour voirsans dangerla chute,entièreet,instantanéedu châteaude Madrid.Le résultatde cette opérationn'eut pas le succèsqu'onen avait espéré. Tousen furentdésappointés. Quelquesmurs ont fléchi,maisceuxderefend etlespavillonsen saillieayant retenu diversesportionsdes murs de face,il y eut defortsdéchirements sanschutetotale.Les pierreset moellonssetrouvaientd'ailleurs liéspar un monter si puissantque la constructiona résistéà lachuteet ne s'est presque pasdésunie. ' L'adjudicataire, obligéde fairedémolirà la pioche,ne put remplirses engagements enversl'État, et unefole enchèrefutaffichéepourle 27juillet1792.Personne neseprésenta.L'administrationdu domainenationalreconnutla nécessitéde suspendre cettevente,et qu'il serait plusavantageuxde divisertout lé terrain en plusieurslots.LessieursCallot,elGillet.architectesexperts,chargésdecetteopération, présentèrent, du1ermars1794,la divisionet l'estimationdece parleur procès-v.erbal


— 264 — reçut bien des atteintes avant de tomber, il fallut la révolution et 1793 pour abattre le château du bois de Boulogne en même temps que le trône de France. Dans ce temps,-on allait vite en besogne, et, la hache, le feu, la mine aidant, on vint à bout du château de faïence. Ainsi s'est élevée, ainsi s'est écroulée une des créations les plus originales, les plus intéressantes du règne de François Ier. domaineen cinqlots,dont nnréservé.Plusieurspropriétairesacquirentceslois,quiiet s'y établirent.Lesmatériauxfurentvenduset enlevés. ques-unsles subdivisèrent M.le docteurRatry entra en possession du lot réservéet y établitune maisonde santé. Cetteentreprisen'ayant pas réussi,il mit sa propriétéen vente, et M.de Cazes,alors minisirede l'intérieur,qui logeaitpendant l'été dansune desdépendancesdel'ancienchâteau,pensaqu'onpouvaittirer un utileparti decesbâtiments et dela localitépoury établirle harasde l'État. Il achetadoncle lot deM.Ratry, en juin 1819;maisM. de Corbièreayantsuppriméle harasen 1821,ce quirestait duchâteaude Madridfut venduen 1825à M.Crémieux.Aumarchandde chevaux a succédéun restaurai]'.» CtCDELuiOHDE.


UN

ROMAN

DE

GREUZE

Lesromans des peintres sont rares; — j'entends les romans de leur imagination,qu'ils ont écrits du bout du pinceau; car, pour les autres, il en est assez qui aient griffonné leurs propres rêves en même temps qu'ilsdessillaient ceux des autres. Ch. Coypel faisait imprimer Nabotine et peignait les Don Quichotte. Gavarnia confposé MmaAcker et a illustré les Contes de Schmidt. Mais le romanque j'ai sous la main, et qui peut-être intéressera les lecteurs de \ Annuairedes Artistes, devait être exécuté en peinture par son créateur, Greuze,et déjà il en avait arrangé quelques dessins, dont parlait l'autre moisla Revue universelle des Arts (livraison de juillet 1860, p. 252-3). « Dans ses papiers, disait M",ede Valori racontant la vie de Greuze, setrouve une espèce de roman moral, dont il voulait faire une suite de tableaux, et qu'il nommait Bazile et Thibaut, ou les deux Educations. Plusieursdes dessins de ce roman sont dans la collection que possède M"°Greuze, qui a eu pour unique héritage le nom de son père et beaucoupde ses ouvrages. » C'estM. Jul. Boilly qui voulut bien m'autoriser, il y a déjà quelques années,à prendre copie de ce curieux canevas, en tète duquel il avait écritlui-mêmela note suivante : « M. Destouches, peintre, tenait de M1]eGreuze le manuscrit dont il m'a permis de prendre copie. Ce manuscrit n'est pas de la main de Greuze,mais M. Destouches possède encore quelques feuillets autographesque la fille de Greuze lui avait aussi donnés, et qui témoignent fiel'exactitude avec laquelle ils ont été transcrits. »


— 266 — M. de Montaiglon a vu, lui aussi, chez M. Laperlier, un petit carré de papier sur lequel Greuze avait écrit de sa propre main la descriptiondu 6etableau : « Le jeune Thibaut commenceà montrer son mauvais naturel..! » Si donc l'ensemble du roman a été dicté.\w le peintre (onlui pardonnera les négligences du style), ce n'a pas été l'improvisation d'un jour. Greuze, comme Hogarth, comme tous les peintres de moeurs, devait être entraîné à combiner des séries de sujets moraux, tout à fait dansle goût, d'ailleurs, de son époque et de son ami Diderot. Nul doute que si Greuze eût exécuté les vingt-six compositions dont il avait si minutieusement prévu les détails, l'imagerie populaire ne s'en fût emparéeet ne les eût répandues à foison dans le monde, — au grand avantage de l'art des rues et des campagnes. Pn. DECllEN'NEYIÈRES.

BA.ZILE

ET

THIBAUT ou

LES

DEUX

ÉDUCATIONS

IerTableau. — Naissance du jeune Jiazile. Bazile est auprès de sa femme, qui depuis peu d'heures est accouchée; elle tient son petit enfant dans ses bras, elle a la tète appuyée contre son mari et un peu renversée : elle le regarde d'une manière tendreet tient une de ses mains; l'autre est passée par-dessus l'épaule, et. dans cette attitude, il semble la consoler des douleurs qu'elle vient d'éprouver. La mère de la jeune femme, assise aux pieds du lit, appuyée les deux mains l'une sur l'autre, regarde avec plaisir l'uuion qui règne entre ses enfants et le premier sentiment delà paternité; debout, devant


la cheminée, est une garde à qui une jeune servante parle à l'oreille en riant. 2° Tableau. — Naissanceda jeune Thibaut. Le jeune Thibaut part pour aller en nourrice; "c'est le moment où il quitte l'appartement de sa mère. La nourrice en est chargée et va le mettre sur le cheval qui est à la porte :'la mère, qui est dans son lit, "tient'imbouillon que sa garde vient de lui donner; son mari est à côté d'elle, lui tient la main et paraît fort peu occupé du départ de son (ils. Sa grand'mère tient les mains du nourricier et semble l'engager d'une manièretrès-pathétique à prendre soin de son petit-tils. 3e Tableau. — Bazile à l'âye de quatre ans. Le jeune Bazile, entre son père et sa mère debout, leur prend la main et semble vouloir les réunir parce qu'ils s'étaient brouillés. La mère paraît faire une faible résistance en regardant tendrement son mari, qui passe son bras à son cou pour l'embrasser. Une domestique à la porte, prête à sortir de l'appartement, les regarde en riant. 4e Tableau, -t- Thibaut de retour de nourrice. Le jeune Thibaut revient de nourrice avec tous ses bagages; sa nourrice le présente à sa mère, qui s'empresse à le recevoir; alors le petit enfant se rejette avec effroi dans les bras de la mère qu'il connaît, et, par cette action, fait des reproches à sa mère de son indifférence. o° Tableau. — Bazile à l'âge de six ans. Le jeune Bazile aperçoit un pauvre avec un petit garçon qui demande l'aumône; la scène se passe dans une grande cour, au bas d'un escalier, d'où il"a l'air de descendre avec précaution. Commeil n'a rien à donner que son déjeuner, qui est un morceau de pain et deux pommes, il en fait volontiers le sacrifice et le donne en se cachant le mieux qu'il peut; il regarde avec un air inquiet à une fenêtre qui est au-dessus de sa tète, pour savoir s'il n'est pas aperçu. Le père et la mère sont au haut du perron, qui, le voyant sans en être vus, s'embrassent et. semblent s'applaudir de voir dans leur enfant, un aussi bon coeuret un aussi bon naturel,


— 268 — 6° Tableau. — Le jeune Thibaut commenceà montrer son mauvais . naturel. Il est dans la chambre de sa mère, et tient un oiseau par les patlcs et le plume tout en vie. Sa grand'mère, qui est présente à cette action barbare, s'y oppose fortement; eile est repoussée par la mère de reniant, qui fait un grand éc'at de rire. Une jeune domestique, debout derrière Ia*grand'mère, pleure, voyant que le petit oisçau sera la proie d'un chat qui va le dévorer et qui est devant le petit garçon; le père, assis dans l'embrasure d'une fenêtre et écrivant sur une petite table, semblene faire aucune attention à ce qui se passe. 7e Tableau. -— Bazile à l'âge de onzeans. Le jeune Bazile remporte le premier prix de la classe, qui consisteen deux volumes in-i", qu'il 'rapporte sur sa tète, et une couronne passée dans son bras; il est suivi de quatre ou cinq de ses amis. Sa mère, qui le voit venir, court au-devant de lui pour l'embrasser; son père estsur la porte avec plusieurs personnes qui semblent le féliciter d'avoir un fils si heureusement né. 8eTableau — Suite du mauvais naturel de Thibaut. Le jeune Thibaut fait l'école buissonnière avec quatre ou cinq petits garçons à peu près de son âge. 11est chassé, ainsi que ses camarades, de la vigne d'un pauvre homme qu'ils dévastaient, et sont poursuivis par un gros chien. Deux paysans vont pour leur barrer le passage et leur causent le plus grand effroi : ils se sauvent à la laveur d'un ruisseau. 9'' Tableau. — Bazile à l'âge de treize ans. Le jeune Bazile est surpris, dans le milieu de la nuit, par sou père et par sa mère, à travailler au lieu de prendre du repos. Ils lui ôtent sa lumière en lui faisant les plus tendres reproches : le père lui indique son lit d'une main et tient une petite lampe de Vautre; le jeune homme, encore assis devant sa table, se tourne vers sa mère et semble la prier de vouloir bien lui permettre de continuer son travail. '10,!-Tableau..— Faiblesse dangereuse de la mère de Thibaut. La mère du jeune Thibaut le fait déjeuner dans son lit après dix heures


— 209. — du matin, ce qui" est indiqué par un rayon de. soleil qui marque sa hauteur et qui donne dans la chambre. Sa mère est assise auprès de son lit, tenant un pot de confitures avec lesquelles elle le fait déjeuner. La grand'mère, aussi auprès du lit, d'une colère furieuse, fait des reproches à sa tille de la faiblesse qu'elle a pour son petit-fils, et semble lui prédire toutessortes de malheurs. Le petit garçon a la tète baissée avec un souriremoqueur. 11eTableau. — Exemple sensible pour le jeune Bazile alors âgé de quinze ans. Le jeune Bazile est conduit par son père chez un chirurgien, où il voit plusieursmalades défigu'rés par différais ulcères qui leur dévorent le visage,restes funestes de leurs débauches. 11est saisi d'horreur et veut se retirer, mais son père le retient par le hras et lui dit : « 11est bon que je vous instruise, puisque nous allons nous quitter; sachez que dans la vie il y a des précipices affreux qui sont couverts de (leurs. » 15eTableau —Conduite dt>Thibaut à Paye de quinze ans. Lejeune Thibaut insulte'une jeune domestique de son âge : le père et la mère arrivent à ses cris. La s.cènese passe dans une espèce de grange à la campagne. [In paysan et une vieille paysanne accourent et regardent avecdouleur l'indifférence et l'adulation du père et de la mère du jeune homme.La jeune fille est debout, tout échevelée, la gorge découverte, et baignéede larmes; vainement elle se plaint de l'insulte qu'elle vient de recevoir; le père, d'un air goguenard, en lui passant la main sous le menton,semble lui dire-: « Mon enfant, vous n'en mourrez pas! » 13e Tableau. — Départ.de Bazile. Lejeune Bazile quitte la maison paternelle et reçoit la bénédiction de sonpère. La scènese passe dans un salon par bas. Le père est assis dans unfauteuil, près de la fenêtre; son (ils arrive en habit de voyage, prêt à partir: il tombe aux pieds de son père, un genou en terre; le père lui met la main gauche sur l'épaule et de l'autre lui donne sa bénédiction en lui disant: « Ya, prospère! Ton père te bénit. » La mère debout, levant les mainsvers le ciel, semble dire : « Grand Dieu, protégez sa jeunesse! » Sa soeurcadette, appuyée sur une cheminée, la tète dans sa main, pleure le momentqui va la séparer de son frère. La porte ciitr'ouverte laisse.voir l(vcheval qui doit le transporter à sa destination.


_ 270 — 14e Tableau. — Thibaut et Bazile vont demeurer ensemble chez un procureur, dans un lieu près du rivage de la mer. Le jeune Thibaut quitte la maison paternelle. La scène se passe au bord d'une rivière, sur laquelle est un coche prêt à partir; différents voyageurs s'empressent à entrer dedaus; deux recollets, un capucin, deux ou trois femmes et quelques autres personnages sont spectateurs de la scène que je vais retracer. Le jeune Thibaut tient sa mère par la mainet est prêt à l'embrasser, lorsqu'une femme du peuple arrive avec sa lillc, qui lui fait des reproches, en pleurant, de ce qu'il l'a abusée. 11est debout et a l'air de la plaisanter ; le père la repousse par le bras, d'une manière aussi dure que sévère, mais la grand'mère, sensible au malheur de celle jeune personne, lui remet en cachette une bourse pour la dédommagerde sa disgrâce. lo° Tableau. — Belle action du jeune Bazile à dix-huit ans. Les Anglais font une descente sur la côte, et viennent pour pillerla ville : le jeune Bazile se môle parmi les volontaires, se bat avec tant de bravoure et de prudence, qu'il est regardé comme l'auteur de la destruction des Anglais. 11rentre dans la ville, tout couvert de blessures. et y est complimente par le maire et par les principaux citoyens. '16"Tableau. — Suite de l'inconduite de Thibaut. Le jeune Thibaut profite du trouble qui se passe dans la ville et de la terreur qui y est répandue pour enlever la fille du procureur chez lequel il demeure. Cette fille emporte tout ce qu'elle a pu voler en argent eten bijoux. Enfin ils sont arrêtes à deux lieues de la ville; le père, accabléde la plus vive douleur, baissant la tète et n'osant regarder personne, ramène sa fille par la main. Thibaut, lié, garrotté et attaché sur des chevaux de la maréchaussée, rentre en cet état dans la ville et est suivi par une populace dont les gestes et les cris montrent l'indignation. '17eTableau. — Bazile parvenu à l'âge de dix-neuf ans. Le jeune Bazile est chargé de complimenter un prince qui passe par la ville où il demeure : il s'en acquitte si bien, qu'il est admiré de toutle monde et particulièrement par le prince, qui lui demande ce qu'il fait et quel est son état; satisfait de ses réponses, il lui demande s'il veuf.le


— 271 — suivre en qualité de son premier secrétaire. Le jeune Bazile accepte la proposition. IS" Tableau.— Tardifs reproches des poj-ents-de Thibaut, sur son inconduite. Le jeune Thibaut reste un an en prison et y est visite par son père et sa mère, qui lui font des reproches sur sa mauvaise conduite et sur les malheurs qu'elle a attirés sur sa famille, il est assis sur une mauvaise escabeile de bois, la tèie appuyée contre le mur sur une de ses mains,dans la contenance d'un homme insensible; sur la gauche, ou 'voit, sous une espèce de petite voûte, un mauvais grabat, une cruche d'eau et une mauvaise table. Sa chambre est éclairée par une petite fenêtrecarrée garnie de barreaux de fer. 19e Tableau. — Retour de Bazile. Le jeune Bazile, avant d'arriver chez ses parents, passe chez Manon Basîicr,filled'un riche laboureur qui demeure à deux lieues de chez sonpère. Dès sa plus tendre enfance, il a aimé cette jeune personne, chez laquelleil est resté deux jours. Commeil est prêt à la quitter, il obtient du père et de la mère leur consentement. La mère alors met la main desa filledans celle du jeune homme, comme la plus véritable assurance desa promesse, et le regarde, dès ce moment, d'un air d'amitié. Lajeiine fillebaisse la tète, les yeux, et rougit en faisant la volonté de sa mère. Le père est à côté du jeune homme, a la main appuyée sur son épaule, et danscette attitude, regarde en souriant cette scène innocente, qui se passe en présence de plusieurs domestiques et de quelques voisins. On voit,dans le fond de la cour, des animaux et divers instruments,d'agriculture. 20eTableau. — Thibaut, protégé par Bazile, retourne dans sa patrie. Lejeune Thibaut sort de prison par la protection de Bazile et retourne danssa patrie, où il trouve sa mère, qui est à toute extrémité du chagrin que lui a causé la perte de plus de la moitié de son bien pour sauver la viede son fils. Elle est dans son lit, assise sur son séant; son mari la soutient: elle a la tète penchée sur sa poitrine, comme quelqu'un qui toucheà son dernier moment ; elle parle à ce (ils d'une voixmourante et sembleencore lui reprocher sa mauvaise conduite. 11est debout au pied


— 272 — du lit, la tète baissée, les deux bras croisés, et a l'air ennuyé du sermon de sa mère : ce qu'il exprime eu regardant de côté, d'un air farouche. Sa grand'mère, qui soutient aussi sa lille, est à la ruelle du lit et paraît être déchirée de la plus vive douleur. 21° Tableau. — Arrivée de Bazile chezson père. Le jeune Bazile arrive à la maison de son père et est reçu par sa famille, qui l'accable de caresses. Le jeune Thibaut vient le remercierde lui avoir obtenu sa grâce; il est à la porte, et, d'un air timide qui annonce plus de jalousie que de repentir, il se cache à moitié derrièreson père, parce que la vertu offusque toujours les coupables. 22' Tableau. — Thibaut persiste toujours dans son inconrhdle. Le jeune Thibaut, après avoir exigé de son père, et de la manièrela plus "malhonnête, ce qui lui revient du bien de sa mère, se livre à toute la fureur de ses passions, et va perdre le peu d'argent qui lui restait dans uu billard, dont il est chassé par des fripons, qui l'assommentà coups de billes. La scène se passe au milieu de la nuit : les voisinsy accourent avec des flambeaux, ce qui éclaire cette scène de la manière la plus terrible. 23° Tableau. — Bienfait du prince envers Bazile. Bazile retourne chez le prince au service duquel il est. 11 est chargé d'une commissiontrès-importante pour les pays étrangers; il s'en acquitte avec la plus grande distinction. Le prince, pour le récompenser, lui lait obtenir à son retour la place de lieutenant-criminel des plus considérables villes de la province. Bazile ayant obtenu cette charge, prend congé de son bienfaiteur, qui paraît très-affecté du départ de son protégé. Lu scène se passe en présence de la princesse et de quelques personnes de sa suite. 24e Tableau. — Crime horrible de ïhibaut, Thibaut se livre avec des femmes de mauvaise vie, chez lesquellesil assassine un jeune homme pour le voler. Il est arrêté, traîné en prison avec ses complices et jeté dans lescachots. Après avoir subi plusieursinterrogatoires, Thibault paraît assis sur la sellette devant Bazile, pourlors lieutenant-criminel de l'endroit. Bazile est pénétré de la plus vivedou-


— 273 — leur, ne peut résister à la vue d'un de ses anciens camarades, sur lequel il est obligé de prononcer la peine de mort : il détourne les yeux. Deux autres juges sont à ses côtés; le greffier est assis devant une petite tablesur laquelle il écrit, et, à la porte, sont le guichetier, deux soldats et un gros chien. La salle est décorée avec quelques instruments qui servent à la question. 25e Tableau. — Mariage de Bazile. Bazileépouse Manon Bastier. Tendres adieux de Manon à sa mère; la scènese passe en présence de plusieurs filles du village, de ses amies. Les unes pleurent, les autres rient, et chacun à sa manière exprime la peineou le plaisir. La mère, debout près du cheval sur lequel sa fille estmontée, vêtue en habits d'amazone, lui tient la main et détourne la tête pour cacher les larmes qui la suffoquent; son père semble lui souhaitertoute sorte de bonheur. La fille, dans ce moment, saisit la mainde son père pour la baiser. Bazile, à cheval près de son épouse, attendavec impatience la fin de tous ces compliments. 26e Tableau. — Fin tragique de Thibaut, âgé alors de trente ans. Thibaut est visité dans son cachot par son père et sa grand'mère. Le geôlierreste à la porte : il tient le gros chien par sa chaîne et un trousseau; de l'autre main, il a un flambeau qui éclaire toute la scène. La grand'mèrea le pied sur la dernière marche de l'escalier par lequel on descenddans ce cachot; elle est courbée par l'âge et par les malheurs. Le père,déjà près de son fils, lui adresse ce discours : « Lève la tête et regarde-moi;vois ton père pour la dernière fois. Le glaive de justice ne frappepoint les pères coupables du désordre de leurs enfants. Je t'ai précipitédans l'abîme affreux où je te vois, en ne réprimant pas, dès ton enfance,tes funestes penchants. Tu vas servir d'exemple aux pères inconsidérés,et moi, pour apprendre à la postérité quel fut mon désespoir,c'est à tes yeux que je viens me donner la mort. » Il se frappe et tombedans les bras de sa mère, qui tombe quelques minutes après. Le geôliertourne la tête avec effroi, et semble appeler du secours. Findu roman composé et dicté par Greuze, pour la composition d'une suitede tableaux projetés.


AUTOBIOGRAPHIE '" D'ALEXÀNDRE-JOSEPH

DEGÂMPS

(2). VERDIS LETTRE A M. T/ETtnnTKUR

« \u Veyrier,io20octobre:185/i. « En vérité, monsieur, ce n'est pas sans quelque embarras que j'entreprends de satisfaire le désir, tant de fois manifesté, d'obtenir de moi, et sur mon intéressante personne, quelques renseignements biographiques. — Une heure ou deux d'entretien, en me procurant l'honneur et l'avantage de votre connaissance, m'eussent de beaucoup paru préférables. — Je vais tâcher de suppléer en quelques lignes à cet avantagequi m'est refusé. « Malgré la répugnance que j'éprouve à parler de moi, je ne crois pas devoir hésiter plus longtemps à suivre l'exemple que m'ont donnétant le 22août1860.Élèvede (1) Né à Paris, le 3 mars 1803, mort à Fontainebleau do MM.ÉtoenneBOUCHOT etAbelDE PUJOL.Médaillede 2eclasseen 1831,nnid. 1" classeon 1834,chevalierde la Légiond'honneuren 1839,'t officierle 2mai1851. de (2) Cetteintéressantenoticea été publiéedans lesMémoiresd'un bourgeois Paris.Onsait queM.le docteurVéron,amateurdélicatet intelligentde labele icinparmilesquelssetrouvaient ture,possédaitunecollectiondotableauxtrès-distingués, d'un desoeuvr.s capitalesde Decamps.Il y a bien de'l'esprit dans lesMémoires beaucoup on trouve de avecune f lnessd'observation ingénieuse ; y bourgeois Paiis, sur curieux d'anecdotis sur les contemporains, et aussi beaucoupde renseignements lesartistes; maisM.LouisVéronn'a pu direlui-mêmela part honorablequiluireet de vientdansl'histoiredesarts de notretemps: il a eul'honneurde comprendre devinerle premierquelques-uns despeintresqui sont aujourd'huià la tète de l'École française. {Notedu Rédacteur.)


— 275 — de grands hommes mes contemporains, qui n'ont pas craint d'écorner largementl'oeuvre de l'avenir, qui ne prendra certes pas, j'en suis certain, et pour beaucoup d'entre eux, le procédé en bonne part. — Quant à la partie critique qui, je n'en doute pas, doit accompagner la partie biographique,je m'en remets à votre discrétion, certain, monsieur, que vousavez de moi aussi bonne opinion que moi-même; ce dont, au reste, vousavez donné des preuves argent comptant, preuves qui ne se récusent pas de nos jours. — Après ce préambule, sans doute inutile, j'entre enmatière. « Decamps (Alexandre-Gabriel) naquit le troisième jour du troisième moisde la troisième année de ce siècle, c'est-à-dire !c 3 mars 1803, et, j'ai honte de le dire, aucun autre prodige ne signala sa naissance. — Présentéà la municipalité le jour même, le petit Decamps fut accusé tout d'une voix (vu le volume exorbitant de sa personne) d'avoit enfreint je nesais quelle loi ou ordonnance, qui enjoint aux parents d'avoir à faire inscrireles nouveau-nés dans un délai prescrit. « Je paraissais déjà vieux vraisemblablement (je puis bien, co me semble,employer par-ci par-là la première personne). Tant il y a que j'étaisexcessivement volumineux pour mon âge; ce qui ne m'a pas empêchéd'être depuis assez chétif et souffreteux. — Faites, après cela, des conjecturessur les dispositions précoces! « Ce qui eut cours en mes premières années sont choses communesà tous.L'enfant montra d'abord d'assez mauvaises dispositions : il était violentet brutal, bousculant ses frères; l'on n'en-augurait rien de bon. Il atteignit ainsi l'âge où son père (homme de sens pourtant) jugea à proposd'envoyer ses enfants au fond d'une va'lée presque déserte de la Picardie,pour leur faire connaître de bonne heure, disait-il, la dure vie deschamps. « Je ne sais ce que mes frères y apprirent. Quant à moi, j'oubliai bientôtet mes parents et Paris, et ce que notre bonne mère avait pris tant de soin de nous montrer de lecture et d'écriture. Je devins, en revanche,habile à dénicher les nids, ardent à dérober les pommes. Je mis la persistance la plus opiniâtre à faire l'école buissonnière — car il y avait une école en ce pays-là, — et si le magister a rarement vu ma figure, il n'en saurait dire autant de mes talons. J'errais alors à l'aventure,parcourant les bois, barbotant dans les mares. C'est là, sans doute, que j'aurai contracté ce grain de sauvagerie qu'on m'a tant reproché depuis, et dont le frottement civilisateur auquel les hommesaujourd'hui


— 276 -bon gré mal gré sont soumis n'a pu me dépouiller totalement. — Je ne prendrais pas la peine de coucher sur le papier dépareilles puérilités, si je ne savais de reste combien les moindres particularités intéressent dans la vie des hommes célèbres.—Je reviens à mon sujet. — Ayant vu faire à de petits paysans d'informes figures en craie, j'en taillais moimême volontiers; mais, dans ces ouvrages, le croirait-on? je me soumis aux règles reçues. Le génie ne se révéla pas : l'esprit d'innovation ne m'avait pas encore apparemment soufflé son venin. « Après trois années environ de cet apprentissage rustique, roussipar le soleil, suffisammentaguerri à aller nu-tête et parlant un patois inintelligible, je fus ramené à Paris, dont je n'avais plus nulle idée. J'y fis longtemps la figure que fait un petit renard attaché par le col au pied d'un meuble. « Ma pauvre mère, à qui ce mode d'éducation déplaisait horriblement, parvint enfin à m'apprivoiser et décrasser un peu, et je fus livré à l'inexorable latin. —Durant des années, les bois, les larrils , les courtils (I), me revinrent en mémoire avec un charme inexprimable; parfois, leslarmes m'en venaient aux yeux. « Peu à peu le goût du barbouillage s'empara de moi et ne m'a plus quitté depuis. « À la pension, je me liai d'amitié avec un camarade gentil d'espritet doué d'heureuses dispositions (Philibert Bouchot, mort tout jeune); et, dès que je le pus faire, j'entrai comme élève chez son père, qui était peintre. M. Bouchot me donna quelques bons avis; je lui dois des observations utiles ; j'appris chez lui un peu de géométrie, d'architecture etde perspective. Je ie quittai néanmoins, et fus reçu dans l'atelier de M. Abcl dé Pujol, que son bon tableau du Martyre de saint Etienne venait de placer au rang de nos meilleurs peintres. — Je travaillai volontiers dans les commencements. Malheureusement, le maître, bon et indulgent, absorbé d'ailleurs par ses travaux, était peu propre à me faire comprendre l'utilité, l'importance même des études, dont je n'apercevais guère que la monotonie. Le dégoût me vint, et je quittai l'atelier. — J'essayai chez moi quelques petits tableaux : on me les acheta, et dès lors mon éducation de peintre fut manquée. Toutefois, je dus beaucoup à un amateurné avec une imagination et une ardeur d'artiste : M. le baron d'Ivry, par ses bons avis et sa verve chaleureuse, me tira plus d'une fois de l'apathie (1)Larrils, cowlils, mntspatois,pourfrichps,herbages.


et du dégoût, ou plutôt du découragement où je tombais de temps en temps; depuis mou début jusqu'à sa mort, cet homme aimable et distingué m'honora de sa bienveillante amitié. « J'ai fait successivement plusieurs voyages, en Suisse d'abord, puis dansle midi de la France, plus tard dans le Levant, et, en dernier lieu, conserva toujours sa bonne part enItalie; mais le midi de la France ' dans-ma prédilection. — J'essayai divers genres, marchant à tâtons, chancelant,trébuchant aux ornières et aspérités du chemin, et m'accrochantaux ronces et buissons qui le bordent : sans direction, sans théorie, semblableenfin à un navigateur sans boussole, et m'épuisant quelquefoisà poursuivre l'impossible. — Sorti par ricochet de l'école de David, je metrouvai nu et désarmé ; car, malgré les puissantes et incontestables facultésde ce peintre, l'absence de toute observation sérieuse, le mépris et l'oubli de toute tradition, fermaient l'avenir à ses errements : — « Voyezla nature! voyez l'antique ! » Formule de l'enseignement d'alors, quele moindre examen réduit presque aux proportions d'une niaiserie. S'ilne s'agit que d'ouvrir les yeux, le premier rustre le peut faire ; les ' chiensaussi voient. L'oeil, sans doute, est l'alambic dont le cerveau est le récipient; mais il faut savoir s'en servir : nul n'est chimiste pour posséderdes cornues. Il faut apprendre à voir! Là est la théorie, là est aussi letitre glorieux de M. Ingres à l'admiration et à la reconnaissance des vraisartistes : il a bien vu et montré ce qu'il est important de voir. Son enseignementest tellement et si rigoureusement vrai, que les organisationsles plus disparates y doivent trouver leur compte. Son principe est si radicalementfondamental et générateur, qu'on l'a vu poindre successivementdans les oeuvres de ses plus violents détracteurs. Tant il est certainque toute vérité surnage ! — J'ai toujours amèrement regretté de n'avoirpu, en temps convenable, profiter de ses précieuses leçons. Je compriset devinai presque la puissance de son moyen ; mais il était trop tard déjà, et mes yeux à peine ouverts à la lumière... le mal affreux sous lequelje succombe m'est venu terrasser. « Dans l'enseignement, toute théorie a une valeur si elle émane d'un espritjuste : c'est le bâton de l'aveugle. L'absence de tout principe est seule,un mal. Chaque maître part d'un point théorique, et Rembrandt futpeut-être le seul artiste qui sut formuler du premier coup sa théorie et sa pratique, sans aucun appris : aussi, pourn'en être pas le plus grand, doit-ilêtre considéré comme le plus extraordinaire des peintres. « En voilà bien long. — Toutes ces choses sont dans la tète de tout


-- 278 — véritable artiste, et je rue demande quelle nécessité d'écrire tout cela. Mais il faut bien remplir mon papier. Et que font les autres hommes, sinon dire et redire ce que d'autres hommes ont dit avant eux ? Ces digressions m'ont éloigné de mon sujet : j'y reviens donc. c J'essayai divers genres. Lorsque j'exposai cette grande esquissede la Défaite des Cimbres (que je donnai conjointement avec un Corps de garde turc), je pensais fournir là un aperçu de ce que je pouvais concevoir ou-faire. Quelques-uns, le petit nombre, la parcelle, approuvèrent fort ; mais la multitude, l'immense majorité qui fait la loi, n'y put voir qu'un gâchis, un hachis, suivant l'expression d'un peintre alors célèbre et que la France aujourd'hui regrette, à ce que j'ai su quelque part. « Quant à la critique imprimée (je parle de celle qui se lit), celle-là m'a toujours traité eu enfant gâté, et, sur ma vie ! je suis encoreà deviner pourquoi j'ai été plus ménagé que tel qui me vaut bien. C'est au point que,-dans l'opinion de beaucoup de personnes, je passe pour vivre avec elle (la critique) illicitement, peut-être. Je me souviens même d'une gravure ou lithographie dont l'auteur me représente serrant avec effusion les mains d'un écrivain, critique célèbre, que je n'ai malheureusement vu et connu pour la première fois que Fan passé. A.dire vrai, je suis peu sensible aux comptes rendus, abstraction faite (bien entendu) des éloges, desquels, comme tous mes confrères, naturellement, je demeure insatiablement affamé. « Je ne crois pas devoir taire une particularité qui fut pour les dixneuf vingtièmes dans ma célébrité justement méritée.-La, manie des animaux, qui m'a possédé et me tient encore un peu, celle des chiens surtout et des singes en particulier, m'a poussé à fabriquer des tableaux dont ces intéressants animaux font les personnages. — Ces petits chefsd'oeuvre, reproduits, non, — mais traduits, ou plutôt interprétés par la gravure, m'ayant d'abord mis à ma place, serviront un jour à donnerà la postérité la plus reculée l'idée la moins exagérée de ma capacité et de mon savoir-faire. Tant il y a que je suis le peintre des singes, et bien connu pour tel; ce qui sent un peu sa popularité et ne saurait se trop payer. J'en fais pourtant encore de temps à autre. — Je n'entrerai certainement pas dans le détail de mes productions, nomenclature insipide pour moi, inutile aux autres; — d'ailleurs,les catalogues sont là. Je vous ai parlé des Cimbres parce que ce sujet est caractéristique de la voieque je comptais suivre; mais le peu d'encouragement que je trouvai d'abord, le caprice, le désir de plaire à tous, que sais-je encore? m'en ont plus on


— 279 — moinsdétourné. — Je demeurai claquemuré dans mon atelier, puisque nul ne prenait l'initiative de m'en ouvrir les portes ; et, malgré ma répugnanceprimitive, je fus condamné au tableau de chevalet à perpétuité. Je vis avec chagrin tous mes confrères chargés successivement de quelque travail sur place. Là était nron lot, là était mon aptitude : pour moi, untableau à effet était un tableau fait ; un tableau de chevalet ne l'est jamais. Et pourtant je forçai ma nature. Sans doute, les chétives productionsqu'enfantait mon génie étaient peu propres à donner de mon imaginationune idée bien relevée. Je le sentais, et je donnai le jour, en diversesfois, à de grands dessins et compositions; mais ce fut en vain. — Onme demanda un tableau de chevalet, alors que j'en avais par-dessus la tète. Je l'entrepris néanmoins, mais avec amertume, et j'allais, aprèsun long laps de temps, y mettre la dernière main, lorsque le mal affreux,sous lequel je succombe vint anéantir mes espérances. « J'exposai, il y a une dizaine d'années, une série de dessins vivement exécutés,et par des procédés divers {Histoire de Samson). — J'espérais démontrerque j'étais susceptible de développements. Ces compositions; très-diversifiées de contexture et d'effets, présentaient cependant un ensemblehomogène dans sa variété : difficulté vaincue qui passa parfaitement inaperçue; Les dessins furent fort loués, sans doute, au delà mêmede leur mérite, certainement ; un amateur distingué me les acheta généreusement; mais ni l'Etat ni aucun de nos Mécènes opulents n'eurent l'idéede me demander un travail en ce genre. Et pourtant l'esprit d'inventionne me manquait pas, et j'aurais autrefois tiré parti de l'idée la plussaugrenue, si l'on m'eût accordé une salle quelconque. Ce que j'eusse produiteût été fort attaquable, j'en conviens ; mais enfin, organisé d'une manière particulière, ce que j'eusse produit fût un peu sorti de ce système.deplafonnage usité. Cela méritait pourtant qu'on y songeât; mais,bah ! avec la prétention de marcher à la tête de tout progrès, nous sommespeut-être le peuple le plus routinier de la terre. « Sans me mettre au niveau de cet excellent artiste, j'eus le sort de Barye. Ce génie piquant et original, aux aptitudes et études spéciales, quieût décoré nos places de monuments uniques dans le monde, se trouvetrop heureux de pouvoir formuler ses idées dans les maigres proportionsd'un surtout d'un usage impossible; et finalement, il est triste de constater qu'un talent qui, seul peut-être, eût pu doter son pays d'uu monumentvraiment original, se vit réduit à la fabrication de serrepapier.—-Quant à moi, j'ai la conviction que la nécessité où je me suis


— 280 — trouvéde neproduire que des tableauxdechevalet, m'atotalemerit détourné' de ma voie naturelle. — « Nous n'avons rien fait pour vous, me disait « naïvement, en 1839, un directeur alors fort influent, parce que . « le public aimant, appréciant vos ouvrages, vous n'aviez nul besoinde « nous. > Après une pareille déclaration, que faire, sinon prendre son chapeau, saluer et disparaître ? — C'est ce que j'ai fait. — Le motde l'énigme est qu'il fallait demander, solliciter, se faire appuyer : toutes manoeuvres pour lesquelles je n'avais nulle aptitude; non par orgueil, comme on pourrait le supposer, mais par une sorte de honte et de répugnance tout à fait insurmontable. « La seule particularité que je puisse citer, qui me soit personnelle, c'est de n'avoir jamais (dans l'acception la plus rigoureuse de ce mot) copié un pouce carré de peinture quelconque, non de parti pris, mais par suite d'un vague instinct de répulsion tout à.fait incompréhensible; car j'aimais la peinture par-dessus'toute chose, et je me reprochais souvent cette lacune de mes études. « J'ai toujours pris le plus grand plaisir à considérer toute peinture, et celle-là devait être bien mauvaise où je ne trouvais pas quelque chosequi me plût. — Cette passion des tableaux me donna seule le goût du travail;" car, monsieur, je suis né paresseux, et il m'a fallu, je vous jure, le désir bien grand de vous obligerpour m'en avoir fait écrire aussi long. —Je n'ai d'ailleurs jamais rien tant redouté qu'une plume : celase fait bien voir à la manière chancelante dont je m'en sers. « Agréez, monsieur, l'assurance de ma considération distinguée. « Decamps. « 5 novembre1854.»

CATALOGUE DES OUVRAGES DE M. DECAMPS FAnU AUX EXPOSITIONS DEPEINTURE QDIONT (1). —Soldatde la garde d'un vizir.—LaChasseaux vanneaux.{Ce . Salon de 1S27. tableau appartientà M.du Sommerard). Salonde 1831.—Tableaux et dessins, mêmenuméro.—Vue prisedansleLevant. 1)Extraits deslivretsduSalonet descatalogues universelle. (l'Exposition


— 281 — chefdela policede Sinyrne,faisantsa ronde.—Des enfantseffrayés àla Cadji-Bey, vued'unechienne. Salonde1833.—Sujet turc.—Chassean héron(appart.au vicomted'I-Iarcourt). Intérieurd'atelier(appart. à M. Allain).—Paysageturc (appart.â M.le comte —L'accordparfait; aquarelle.—LeDésaccord,idem (appartiennentà Maison). M.Arrovremith). défaitlesCimbrosdansla plainesituéeentreBelsannettes Salonde Î83/i.—Marins —Unvillageturc.—Un corpsde gardesur la route etla grandeFugèro(Provence). à M. le comteMaison.)— deSmyrneà Magnétie.(Cesdeuxtableaux-appartiennent Lecture d'un firmanchezl'aga d'une bourgade;aquarelle.-—Des baigneuses;aquaà M, Formé). relle.(Cesdeuxaquarellesappartiennent tiré delà cavernedu rocherd'Etam. Livréaux PhilisSalonde 3839.—Samson tins,il briseses liens,et, arméd'unemâchoired'âne,tuemilled'entreeux.—Joseph vendu par sesfrères; vue prise en Syrie.—Supplicedos crochets(Turquied'Asie). —Bued'un villagedesÉtats-Romains.—Un Café(Asie-Mineure).—Les Experts.— —Enfantsjouantprèsd'unefontaine(Turquied'Asie). Souvenir d'unevilla.—Paysage. —Bourreaux à la porte d'un cachot.—Cavaliers turcs; un bairactaragitesonétendardpourrallierlessiens. Salonde 18/i2.— en Auvergne.; de la défaite Siègede Clormont, dessin.—Épisode desCimbres;dessin.—Sortiedol'école(Turquied'Asie); aquarelle. Salonde 1845.—Histoire deSamson;neufdessins. —Retour Salonde 18/iG.-—École de jeunesenfantsousalied'asile(Asie-Mineure). duberger;effetde pluie.—Souvenirde la Turquied'Asie.—Idem; paysage. —Eliezeret Rebecca. Salonde 1850-1851. —Cavalerieturqueasiatiquetraversant ungué;dessin.—Fuite en Egypte.—Piratesgrecs.—Intérieurde cour.—Troupeau decanes.Quand les canesvontou champ,la premièreva devant (chansonpopulaire).-Albanaissereposantsur desruines.—Reposdola SainteFamille.—Hallali. —Intérieursavoyard. —Moïsesauvédes eaux; Exposition universelle(1855).—La Pèchemiraculeuse. peintnn1837.(Cesdeuxtableauxappartiennentà M. JosephFau.)—Josephvendu etRebecca parsesfrères(appart.à M. ledocteurL.Véron)(Salonde 1839).—Eliezer à M.le baronRoyer)(Salonde 1850-1851). —LaDéfaitedesCimbres. —Poules (appart. et c.-uîards. (Cesdeuxtableauxappartiennentà M. Cotlicr.)—LeSinge peintre.— —Chasseurs Chassa au faucon. au miroir. (Cestroistableauxappartiennentà M.le —DonQuichotteet SanchoPança (appart.à M.le baronGustave comte de Moruy.) deRothschild). — Caféturc (appart.a M.le conttede Lariboisièrc). — Espagnols jouantauxcartes (appart.à M. JulesDelon).—Enfants à la tortue.—Anesd'Orient. (Ces deuxtableauxappartiennent à M. Paturle.)—Intérieurde ferme(appart.-àM.le — comte TanneguyDuChâtel).—Courde ferme(appart.à M. le baronCorvisart). Enfants turcsavecdestortues (appart.à M. Cuvillier-Fleury leduc à lui donné par ; de an lézard(appart.à M. le docteurL. Véron).—Chevaux d'Orléans).—L'Enfant Muge(appart.à'M. Revenaz). —Rued'un villageenItalie.—Tigreet éléphant.(Ces deuxtableauxappartiennent à M.Gaillardpère.)--Aneet chienssavants.—Mendiant comptant sa recette (appart. à M. Albert).—Boucher turc—Paysanitalien.—La —Joueursde boules.(Cesquatretableauxappartiennentà M.Gaillard Grand'mfere. UnChenil.—Intérieurde cour.(Cesdeuxtableauxappartiennent .fils.)— à M. lebaron —Caféturc. —Bohémiens. Michel.)—Souvenir de la Turquie d'Asie.—Albanais. — -L'Improvisateur. (Cescinq tableauxappartiennentà M. HenryDidier-Goédon.) Chasseur aumarais(appart.à M.Bonnet).—Haltede cavaliersarabes.—Chiens.(Ces deuxtableauxappartiennentà M. le marquisd'Harcourt.) —Singes.—Grandbazar titre.(Ces deuxtableauxappartenaientà lordHenrySeymour.)-^Histoire de Samson;


— 282 — neufdessins: 1° Sacrificede Manoé;2° Samsonmet le feuauxmoissonsdesPhilistins ; 3° Samsonenlèveles portesde Gaza; 4° Samsontuele lion; 5° Samsondéfait les Philistins;6°Samsonet Dalila;7"Samsonemmenéprisonnier;S"Samson renverse lasalledesfestins;9°Samsontournela meule.(Cesdessinsappartiennent àM.Benjamin Delessert) (Salonde 1845).—Josué; dessin.—Moïsesauvédeseaux; dessin.(Cesdein à M. Albert.)—-Le Gué; dessin(appart.à M.ledocteurL. Véron). dessinsappartiennent —Les Singesboulangers;dessin.—LesSingescharcutiers;dessin.(Cesdeuxdessins appartiennentà M. JosephF au).

PRIX DE QUELQUESTABLEAUXET DESSINSDE DECAMl'S ' VENDUS AUX ENCHÈRES VenteDeforge,en 1857.-—La Fuitede Loth, 3,200fr. —Intérieurdu marchéde Marseille,2,600fr. VenteV.T., en1857.—Chasseurs au marais,6,000fr. VenteL. Véron, en 1858.— Le Passagedu gué, dessinrehaussé,15,600fr.— Josephvendu par ses frères,34,000fr. au baronSellières.—Le Grand-père,aquaminiatureovale,1,500fr.—Vuede l'AsieMineure, relle,1,500fr.—LePolichinelle, 13,700fr.—Les Voyageurs, 6,925.—Le Laboureur,/i,150fr.—UneFamilledeBohé—L'Avant-rudede Smyrne,11,200fr.,au miens,5,000fr., au baronde Rothschild. barondo Rothschild.—Les fr.-—Le Grecs,2,375 Chenil,2,275.—Pécheurmaltais, 2,150fr. VenteLord Seïmoit,,1859-1860.—Un marchandd'orangesturc, 3,050fr.—Un Intérieurvillageois, 3,400fr.—DesChiensau chenil,1,700fr. —Cavalerie turquetraversantungué, aquarelle,16,900fr., h lordHertfort.—LesPetits nautoniers,aquarelle,5,400fr. — Jésuset lesdocteurs,aquarelle,7,500fr. —Chiensbassets,aquarelle,3,450fr. LISTEDES TABLEAUXET DESSINS trouvésuansl'atelier de decampsaprès sa mort (1). LeBon Samaritain.—Jobet sesamis. — Saûl poursuivantDavid.—Répétition —Le du précédent,avecdesvariantes.— Jésus et la Samaritaine.—Le Centeiiier. Christau Prétoire.— Jésuset les Pèlerinsd'Emmaus.— Le Reposdela SainteFamille.— L'AnessedeBalaam.—Répétitiondu précédent,avecvariantes.—La Fuite de Loth. — Paysagebiblique.— Polyphême. — Le Bergeret la Mer. —Écoleturque..—Boucherieturque. — Un Kiosqueen AsieMineure.— Gaza.— Marchand — juif arménien.— Musiciens juifs à Alger.— Arméniens.— La Consultation. — — — Chercheursde truffes. Pendantla moisson. LeBraconnier. UneSablonni&re. — LesMoissonneurs. — Vieux-Château sur le Lot.—LesBordsde la Seine.—Terrasse d'une maisonitalienne,r—Plage au ïréport. — Agardans le désert.—ï«l Fuiteeu Egypte.— Jonassortantde la baleine.—Étudede paysage. — Moïseet la filledePliaDessins: Josuéarrêtant le soleil,grandecomposition. le catalogue dela venlcposthume (leslablcinxetdessinsde Decamps, rédigépur Il) D'après M,Francis l'olil.


— 283 — raou;dessinrehausséde pastel. — L'Entréede JésusdansJérusalem;pastel. — côtesde la Méditerranée ; fusainrehaussé.—Barquessmyrniotesaffalées sur Marine, lagrève; dessinau crayonnoirrehausséde blanc.—Marine,effetdu soir; fusainre— Rue à escaliersdansun villagedu Midi; fusain.—Crépusculedansla haussé. forêt;fusainrehausséde blanc.—Intérieurde courà arcades,fusainrehaussé.— Latombéedelà nuit dansla forêtde Fontainebleau ; fusainrehaussé.— Uncimetièreturc; fusain.— Rochersfermantune cavernedansle désert de Franchard; Soleillevantdans ; fusain/— fusain.—Soleilcouchantdansla forêtde Fontainebleau la valléede la Solle; fu-ainrehaussé.— Étudesde rochersdansles gorgesd'Aspre, mont;fusainrehaussé.—Éléphantsur la berge d'une rivière;aquarelle-inachevée. —Polyphême; fusainrehausséde blanc. — La Fuiie en Egypte;fusainrehaussé deblanc-— Boeufscouchésdansla cour d'une métairie; fusain. — Entréed'un auxenvironsde Marseille;fusain.—Étudesde montagnes dans les Pyrénées; village fusain.—Le Pendu; fusain.— DueRoutedansle Midi;fusain. — Turcscombattant;croquisau fusain.— Turcs assisjouant aux échecs; fusain. — Une Vieille fusain.— Paysannedu Midi,surun cheval;fusain — Gitauos; fusain. Mendiante; —Paysannedu Midi; fusain.—Paysannedu Midi portant un vasesur la tète; fusain.—Marchandede maréeà Marseille;sé.pia.—Tètede juive mauresque;mine deplomb.—Boeufde labour; fusain.— UnBouquetd'arbres; étudeau crayonnoir. —Étudede tète de paysanne;fusain.—UneValléeboisée; fusain.—Unevillede dessinà la minede plomb.— Paysansitaliensassis dans une cabaret; l'Archipel; à la croquis mine de plomb.— Paysanneromaineportantun paquet; croquismine de plomb.—Paysanneromaineremplissantune cruche;deux croquis.— Rochers danslaforêt de Fontainebleau ; fusainrehaussé.—UneMétairieen AsieMineure; de truffes;minede plomb,premièrepenséedutableau. minede plomb.—Chercheurs —Paysande Lot-et-Garonne; pastel.— Paysansitaliensjouant aux cartes; fusain. •-Paysanitalienappuyésur une table; minede plomb.





PETIT

GUIDE i>i;s

ARTISTES

EN

BELGIQUE

VOYAGE

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6^ 'aimée dernière, nous avons fait,, en ^^^^^^^^^^^^^ idée, le voyage de la Hollande; allons, l&«r/*^Y^K^^^^^i ce^e anneei en Belgique. Le mieux ^ if'lAAC ^^M^^ra même serait de faire ces deux voyages 2m»'^^i^*toïl»lîîï i\ en une seule fois, puisqu'on écpnomisem| | -5^^H%J^ i ra't ainsi 'a moitié des frais de chemin s|ï jî f^^^^^^^î^g de fer; mettons, cependant, que nous wyS illj 11: fc^T^^rt n'allons qu'en Belgique. Combien faut-il iM I !•/r*^!#'Ir^lK de temps à un artiste qui est pressé, et /?lilJù^^^^m^ÇrfÀn, combien d'argent à un artiste qui n'est YM/J&^^ÊË^S^^JrJk w^^<ii^^m^^S:^—^s^f pas riche? Une dizaine de jours, et V deux cents francs environ ; mais on a le droit d'y dépenser quinze y jours et quinze louis, — ou davantage. r) La Belgique — commela Hollande—est très-abondante en objets d'art, disséminés dans ses monuments publics, musccs, hôtels de ville,bibliothèques, surtout dans les églises, chapelles et autres établis{'0Voirdans VAnnuaire de 1860lefi.n'deen Hollande, p. 247.


— 286 — sementsaffectés au culte. Anvers, Gaud, Bruges, Ypres,Courtrai, Tournai, Audenaerde, Alost, Bruxelles, Malines, Louvain, Tirlemont, Liège, Namur, etc., dans toutes.ces villes, et souvent même dans des villages, il y a de superbes restes de l'art du Moyen-âge et de la Renaissance,en architecture, en sculpture et en peinture. Pour la peinture, notamment, la Belgique a eu cette chance unique de produire deux écoles qui marquent au premier rang dans l'histoirede l'art européen : les van Eyck, Rogier van der Weyden et Memlinc;Rubens, van Dyck et Jordaens; et la double pléiade d'artistes qui brille autour de ces maîtres initiateurs. C'est surtout à Gand et à Brugesque sont les chefs-d'oeuvre de la première école, surtout à Anvers età Bruxelles que sont les chefs-d'oeuvre de la seconde ; mais nous en trouverons encore par-ci par-là dans d'autres villes. Le trajet de Paris à Bruxelles est bien court maintenant, en prenant pacHaumont : 6 heures 45 minutes ! à peu près le temps qu'on mettait pour aller à Fontainebleau, avant les railways. On part, de la stationdu chemin de fer du Nord, à 9 heures du matin, express avec placesde l1'''classe seulement, prix 32 francs 35 centimes, et l'on est à Bruxelles à 3 heures 45 minutes. En seconde classe, le prix n'est que 24 franc? 40 centimes; en troisième, que 17 francs 60 centimes. Mais le train omnibus perd des heures, et, en voyage, qui gagne du temps gagne de l'argent. Time is money. Encore peut-on ajouter au dicton anglais, que le temps est plus que l'argent : c'est la vie même. A Bruxelles, comme dans toute la Belgique, il y a trois sortes de logements : les grands hôtels, fréquentés par les Anglais et les voyageurs riches, hôtel de Flandre, Belle-Yué, de l'Europe, sur la place Royale;de France, en face du parc; de l'Univers, de Saxe, de Russie, dans la rue Neuve, etc., très-bons, mais chers; les hôtels secondaires, très-nombreux, prix modérés : 2 francs la chambre, 3 francs le dîner, fréquentés par les voyageurs de commerce et la bourgeoisie ; et troisièmement,les estaminets et cafés où on loge; par exemple, l'estaminet des Brasseurs, place de l'Hôtel de Ville, le café Liégeois , près de la station-du Nord, etc. etc., fréquentés par les gens simples du pays. Un artiste indépendant et facile peut s'y trouver bien et y vivre à bon marché : 4 franc la chambre, 2 francs le dîner. Dans ces conditions, moins distinguées mais plus amusantes, on a le nécessaire pour environ 5 francs par jour. On voit que la vie à bon marché est toujours possible en Belgique, même pour les étrangers.



BACHIQUES LESPHILOSOPHES


— 287 — En arrivant, on peut déjà courir la ville et prendre une idée des principauxmonuments : l'Hôtel de Yille, une merveille d'architecture, sur une placeentourée de vieilles maisons, qui datent du quinzième siècle et du seizième; la cathédrale Sainte-Gudule et d'autres églises. Le soir, après dîner,on peut, par curiosité, aller boire du faro dans quelque estaminet populairede la place de l'Hôtel de Ville ; on y retrouvera les types et les inoeursillustrés par Teniers et les petits peintres flamands. • C'est à peu de distance de la même place qu'on peut faire la connaissancedu « plus ancien bourgeois de Bruxelles, » comme on appelle la statuetteen bronze qui fait fontaine à l'angle des rues de l'Éluve et du Chêne.Son vrai nom, en flamand, est le Manneken-pis; Mannekenveut dire « petit garçon. » Ce petit bonhomme sans gêne était en pierre autrefois; le bronze actuel est de Jérôme Duquesnoy, le frère de Frans. Le lendemain, à 10 heures du matin, au Musée, tout près de la place Royale,sur laquelle est une statue équestre, en bronze, de Godefroy de Bouillon; Le Musée de Bruxelles n'a pas en Europe la réputation qu'il mérite. Il possède cependant des Rubens et des Jordaens de premier ordre, et vanDyck, et de Crayer, et Teniers; Michel Coxcie, Frans Floris, Peter Fourbus, Frans Pourbus le vieux, Otho van Veen, etc.; en tableaux hollandais,un Rembrandt, superbe portrait d'homme, Nicolaas Maes, JacobvanRuijsdael, etc; peu d'italiens authentiques; une collectiontrèsprécieusede maîtres primitifs, la plupart anonymes ; et même une série de tableaux modernes, de l'école belge. Dans une annexe du même édificeest la Bibliothèque royale, comprenant la célèbre Bibliothèque de Bourgogne, si riche en manuscrits à miniatures, et le Cabinet des Estampes. L'hôteld'Àrenberg n'est pas loin. En s'adressant au conciergetout simplement,onest admis à visiter la belle galerie qui fut formée par le priuce Auguste,comte de la Marck, connu en France par sa correspondance avecMirabeau. Soixante-quinze tableaux de l'école hollandaise et trente de l'école flamande, parmi lesquels des chefs-d'oeuvre de Rembrandt, d'Isaekvan Ostade, de Paulus Potter, de Metsu, de Brouwer, de Steen, deNicolaasMaes, de Job Beickheijden, d'Everdingen, de van der lïeijden, de ïïobbema, de Philip Koninck, et même un van der Meer de Delft ; puis Gonzales Coques,.Craesbeck, Teniers, Rubens, etc. Il n'y a point de catalogue de cette collection, si ce n'est dans le volume publié à


— 288 — Bruxelles et à Paris, par W. Biïrger, que nous sommes obligé de citer encore ici. Le Musée, la Bibliothèque, la Galerie d'Arenberg, voilà une journée • . complète. Letroisième jour, visite au Musée d'armures et d'antiquités, dans l'ancienne tour de la porte de Hal. Le catalogue contient 1200numéros pour les armures ; 1096 numéros pour les antiquités. Le même jour, on peut entrer dans les églises, qui toutes possèdent des tableaux: Sainte-Gudulc, deux Michel Coxcie, et des vitraux d'après Michel Coxcie, Bernard van. Orley, Frans Floris, van Thulden, et des statues par Jérôme Duquesnoy, Lucas Faidherbe, van Delen, Quellyn, etc., et la chaire en bois, sculptée par Henri Yerbruggen;— l'église du Sablon : tableaux par M. Coxcie, de Crayer, Quellyn, van Oost, etc.; —l'église de Notre-Dame de la Chapelle, encore,de Crayer ,• et des paysages par Àchschellinckx et van Artois ; — l'église Saint-Nicolas : tableaux par van Orley, van Hellemont, Janssens etc.; — l'église Sainte-Catherine : tableaux par Olho van Yeen, de Crayer, Janssens, Cornelis Schut etc.; —l'église du Béguinage, tableaux par de Crayer toujours, par Th. van Loon, etc. Restent les collections particulières, très-nombreuses, mais presque inaccessibles, à moins d'y être introduit par des personnes de la ville. Au palais du roi, près du parc, quelques tableaux anciens : un beau paysage de Hobbema, un petit Rembrandt, une superbe étude délions par Rubens, deux portraits par van Dyck, etc., et des tableaux modernes par Àry Scheffer, M. Winterhalter, MM. Wappers, de Keiser, Gallait, Verboeckhoven, etc. — Chez le comte de Cornelissen, Pieter de lloocli, Ruijsdael, Wijnants, Rubens, JanFyt, etc. — Chez le chevalier Caraberlyn (I), Lucas de Leyde, Ravestijn, Aalbert Cuijp, sept Netscher, etc., outre une collection d'estampes de premier ordre. — Chez le vicomte Dubus de Gisignies, deux ïheodor de Keijser, Brouwer, Terburg, Gonzales Coques, Teniers, un délicieux portrait de Temine, par van Dyck, etc.—Il faut citer encore, pour les tableaux anciens, les collections du prince de Ligne, du marquis de Rhodes, du comte Vilain XIII1, du comte de Robiano, du comte van der Burch, du baron de Secus, de M. de Beaufort,. de Mma Gihoul, de M. Cremer, etc.; pour les modernes, celles de M. van Praet, ministre de la maison du roi, du année, (1) Le chevalierCamberlynvientde mourir,danssa soixante-dix-buitième C'étaituncollectionneur très-savantet très-original. très-passionné,


COMME CHANTENT LESVIEUX, SIFFLENT LESJEUNES amnuajS/ibin.ind).


— 290 — baron Goethals, de M. Pauwels, l'ingénieur, de M. Perot, l'ancien rédacteur de YIndépendance, etc., etc. ; Avec le temps, on devrait visiter l'intérieur de l'Hôtel de Ville, le palais de Justice, le palais de la Nation (chambre des représentants et du sénat), et même le château royal de Laeken, à une demi-lieue de Bruxelles, Les curieux peu pressés auraient, de plus, à aller se promenerjusqu'au village de Saventhem (trois lieues), où est toujours le célèbre et charmant tableau de van Dyck, le Saint Martin, auquel se rattache l'anecdote apocryphe d'une amourette du peintre avec une suivante d'Isabelle (1). Mais nous ne sommes à Bruxelles qu'en passant; il faut partir le matin du quatrième jour, à 7 heures 35, pour Alost (40 minutes de trajet seulement). On va voir à.l'église Saint-Martin le fameux Rubens : Saint Roch, patron des pestiférés, grande et superbe peinture, au-dessous de laquelle sont encore deux petits bijoux du maître, en manière de predella. Après quoi on reprend vile le chemin de fer de Gand (encore 40 minutes). A Gand, c'est Saint-Bavon qu'il faut voir d'abord • crypte du dixième siècle, nef et choeurdu treizième, la tour terminée au seizième. Allez ;tôut de suite chercher un valet de sacristie, payez-lui un pourboire (2), entrez dans la onzième chapelle à droite, faites tirer un rideau vert. regardez, et tenez-vous tranquille : vous êtes devant YAgneau des van Eyck. ; Surles douze panneaux qui composaientprimitivement ce chef-d'oeuvre, Saint-Bavon n'en possède plus que quatre : le tableau central, Adoration de l'Agneau par les saints de l'Ancien et du Nouveau Testament, et, au-dessus, le Père Eternel au milieu, à droite-la Vierge, à gauche saint Jean. Les six autres compartiments, vendus en fraude à M. Nieuwenhuys, 6,000 francs, revendus par lui 100,000 francs, à M. Solly, Anglais qui habitait la Prusse, sont aujourd'hui au Musée de Berlin,avec ^ensemble de la collection Solly. Les deux volets du haut, représentant Adam et Eve tout nus, de grandeur naturelle, sont cachés à l'archevêché de Gand, sous prétexte de morale: impossible dé les voir, — à moinsd'être chanoine ou jésuite. (1)Voir,pour lesdétailsrelatifsau tableauet à l'anecdote: Trésorsd'art exposés à Manchester., par W. B., p. 178etsuivantes. (2) Dansles églisesde la Belgique,il faut toujourspayer pour voirlestableaux célèbres,qu'ona soinde voileravecun grandrideau.Lesprêtressontmaîtresence pays-là,et le mot de,1Evangile: «Frappezet on vousouvrira,» ils le traduisent: Payez.etontirerala ficelle.C'est ce que les ultramontainsfrançais appellent«la libertécommeen Belgique. »


— .291 — Il y a encore à Saint-Bavon quantité de tableaux par les grands maîtres flamands: un Rubens de première beauté : Saint Bavon reçu dans tabbaye de Saint-Arnaud, dont les artistes ont pu admirer à Paris l'esquisse, achetée autrefois par M. Tencé à la vente Schamps, de Gand: Crayer, Nicolaes Roose, Gérard van der Meire, Frans Pourbus, Otho van Veen, Gérard Honthorst, Théodore Rombouts, Gérard Zegers; et

des statues: celle de i'évêque Triest, par Jérôme Duquesnoy; et des sculptures en bois, par Yerbruggen ; et des ornements du culte : fonts baptismaux, candélabres, etc. Lesautres églises de Gand sont : Saint Michel, avec un Christ en croix, par van Dyck, et des tableaux de van Noort, de van Cleef, de Crayer, de Jean-Baptiste Ghampaigne, frère de Philippe, de Jan van Bockhorst, de Gérard Zegers, de van Thulden, de van Balen, etc. Payez encore, et


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les sacristains vous tireront les rideaux verts; — saint Nicolas, avec un Roose et un Roinbouts; — saint Pierre, avec Gérard Zegers, Abraham Janssens, Nicolaes Roose, van Thulden, etc; —saint Martin, avec un beau Crayer : Craycr, commeon sait, a longtemps-habité la ville de Gand, où il est mort;.'—l'église du Béguinage, avec de magnifiques sculptures en bois. Le Musée de Gand n'a aucune notoriété, et sans doute il ne compte guère à côté du Musée d'Anvers et môme du Musée de Bruxelles. Il renferme pourtant quelques peintures intéressantes : un Rubens, le Saint François recevant les stigmates, gravé par Yorsterman; plusieurs Crayer, dont un de ses chefs-d'oeuvre, le Jugement de Salomon, et un Martyre de saint Biaise, qu'il a peint à l'âge de quatre-vingt-six ans; un Adriaen van Utrecht, très-important et superbe; un Peter Boel, maître assez rare; un Heda, signé et daté 4634; unMartin de Yos, signé et daté 1585; unDuchastel, signé ej; daté 1668: un Godfried Maes, d'Anvers, signé et datè"Î689, etc., etc. Les curieux doivent aussi entrer dans la Grande-Boucherie, au fond de laquelle est une ancienne peinture murale, peinte à l'huile sur un enduit à la chaux, et portant la date \ 448 ; elle représente une Adoration de l'enfant Jésus, avec les portraits de Philippe le B&n, de sa troisième femme, Isabelle de Portugal, du petit duc de Charolais, plus tard Charles le Téméraire, et un quatrième personnage, de la maison de Clèves. Cette précieuse peinture, récemment découverte, est décrite par M. Edmond de Busscher, dans les Bulletins de l'Académie de Mgique(\855). Avec de l'activité, on peut voir tout cela en un jour ; encore aurait-on dû admirer en passant l'Hôtel de Ville, la maison des Mariniers et autres vieilles constructions, plus ou moins ciselées par les artistes d'autrefois. On aura d'ailleurs, pour se promener, toute la soirée, avant dese coucher. Ces anciennes villes flamandes sont très-belles au clair de lune. Les grands hôtels sont sur la place d'Armes : l'hôtel de la Poste et l'hôtel Royal. Les hôtels plus simples sont autour de la place du Marchéaux-Grains : le Lion-d'Or, par exemple. Le lendemain matin, cinquième jour, il faudrait partir pour Bruges par le premier convoi, 6 heures 15 minutes (le train suivant est à 9 heures 13 minutes), et l'on serait à Bruges à '7 heures 35 minutes. On n'a pas trop de toute la matinée pour voir les églises, Notre-Dame et la cathédrale Saint-Sauveur, pleines de trésors. C'est à Notre-Dame que sont


MARTYRE DESAINT BLA1SÈ.


— 294 — les tombeaux de Marie de Bourgogne et de.Charles le Téméraire. L'un date de la lin du quinzième siècle, l'autre fut érigé en 1566. A NotreDame aussi, le fameux groupe en marbre, la Vierge et l'enfant Jésus, qu'on attribue à Michel-Ange; la Vierge est sublime: c'est un chefd'oeuvre, mais non pas de Michel-Ange; de Torregiano peut-être? En tableaux, des Pourbus, des de Crayer, des Queliyn, des van Oost, etc.

Saint-Sauveur est encore plus riche en peintures. On y attribue à Memlincun Martyre de saint Hippolyte. Plusieurs autres tableaux sont du quinzième siècle. Viennent ensuite des Claessens, des van Orley, des Martin de Vos, des Nicolaes Roose, des van Oost père et fils, etc. Il est temps de sonner à la porte ronde et basse de l'hôpital Saint-Jean. Memlincest visible. Entrez. Ces Memlinc de l'hôpital Saint-Jean ont été décrits souvent, jamais bien. Ils sont de ces choses qui ne sauraient vous entrer par l'oreille, et qui n'entrent que par les yeux. Outre ses Memlinc, l'hôpital Saint-Jean possède une cinquantaine "d'autres tableaux, assez insignifiants. Les van Oost n'ont pas très-bonne mine à côté de la Châsse de sainte Ursule.


— 295 — En sortant de l'hôpital, c'est au Musée qu'il faut aller, pour trouver tout de suite un autre Meralinc, le Saint Christopheportant le petit Jésus à travers les eaux du Jourdain. Le second tableau, attribué à Memline par le catalogue du Musée, et accepté comme tel par les écrivains français, le Baptême du Christ, ne paraît pas être du même maître. Les

I.AFEMME DEJANVAXKYCK.

plus profonds connaisseurs en ces écoles primitives, M. Charles De Brou, de Bruxelles, le docteur Waagen, de Berlin, et autres, s'accordent à débaptiser ce Baptême, sans toutefois jusqu'ici lui donner un nom qui remplacecelui de Memline. II.est entendu que les Memlinesont parfaitement peints à l'huile. A ce petit Musée de Bruges, si heureux déjà de posséder un Memline et le Baptême anonyme, qui n'en est pas moins un chef-d'oeuvre de premier rang, ne trouve-t-on pas encore trois Jan van Eyck! — le portrait de la femmede Jan, peint en 1439, mauvais caractère de femme, et qui dut tourmenter le brave artiste; — une Tête de Christ, peinte en 1440 ;


=™296 ~ — et; le superbe tableau connu sous le titre : Le Chanoine de la Pâla, peint, en 1436. - Et.ce.n'est pas. tout : deux chefs-d'oeuvre, anonymes, peints en 1498,\nJugcinent de Cambysê''et-T'E'xtçution de Cambyse; quelques critiques les 'attribuent à Rogier van der AVeyden; mais ça ne lui ressemble guère; — un beau Landsloot Blondeel, avec des décorations en or; — cinq Peter Pourbus, dont un portrait d'homme et un portrait de femme, peints en -1551; — un Jan Schoorl, la Mort de la Vierge, dont la cathédrale possède un double; — un Peter Claessens ; et des van Oost (on les rencontre partout à Bruges, leur ville natale), et des Franck, et des van Artois, et des Àchtschellinckx, etc., etc. La charmante ville que Bruges ! ce bâtiment où sont le Musée et l'Académie remonte au quatorzième siècle,et, tout auprès, accolé à une simple maison, il y a un délicieux petit morceau de la Renaissance, un petit péristyle à colonnes ciselées. Et les belles places publiques ! la place des Halles, avec son beffroi, et la maison dite de Charles-Quint; — la place du Bourg, plantée d'arbres et adornée de plusieurs monuments exquis : la chapelle du SaintSang, avec son minaret du douzième siècle et sa façade, de 1533; on y entre voir la châsse qui est censée contenir le saint Sang ; si c'est du sang divin, je n'en jurerais pas, mais ce qu'il y a de sûr, c'est que les femmesde Bruges, qui sout très-belles,—nigroe et formosoe,—ontencore du sang espagnol dans les veinés ; cette fameuse châsse, en argent doré (769 onces) et garnie de pierres précieuses, est d'un triste style, qu'explique sa date: 1617. Il y a quelques tableaux dans l'oratoire : Pourbus. de Crayer, van Oost, etc. La chapelle du Saint-Sang est attenante à l'Hôtel de Ville, bel édilice de la lin du quatorzième siècle, où l'on voit encore, dans la grande salle affectée à la bibliothèque, unevoûte en bois, avec pendentifs et culs-delampe, qui date du même temps. Dans ces salles de la bibliothèque sonl conservés quelques peintures et des portraits intéressants. A l'Hôtel de Ville tient aussi l'ancien hôtel du Franc de Bruges, donl malheureusement la façade a été reconstruite au dix-huitième siècle. C'est aujourd'hui le palais de Justice. Dans la .grande salle des séances du Magistrat est. la fameuse cheminée de 1529, en bois, en pierre et en marbre, avec les statues, presque, de grandeur naturelle, de CharlesQuinte de -Maximilieud'Autriche et de Marie de Bourgogne, de Charles le-Téiiiérairc et de Marguerite d'Angleterre.


LAHOKTDELAVIEUGJi lAtadwnii! deJlnigra).


1*••


— 297 — Les deux grandes églises de Saint-Sauveur et de Notre-Dame, l'hôpital Saint-Jean,le Musée, la chapelle du Saint-Sang, l'Hôtel de Ville, la cheminéedu Franc de Bruges, c'est déjà beaucoup pour un jour ! S'il reste du temps,on peut visiter les autres églises : il y a toujours à y voir quelque tableau ou quelque sculpture. Ah! si l'on pouvait se faire introduire chezles Soeurs Noires! Dans leur oratoire, elles ont de petits chefsd'oeuvre,Menilinc lui-même; c'est, je crois, l'opinion de. M. Passavant, dansson Kunstreise. Mais n'entre pas qui veut dans ces nombreux couventsde la Belgique.—Je ne parle pas des collections particulières, assez nombreusesà Bruges comme à Gand, comme à Anvers, et dans presque toutesles villes de la Belgique. — Il faut demeurer dans le pays pour avoirfacilité de voir tout cela. Les hôtels de Bruges sont : l'hôtel du Commerce, excellent ; la Fleur deBlé, un joli nom. On peut choisir quelque autre établissement, à bon marché;par exemple, le Panier-d'Or, sur la place des Halles, en face du beffroi,ou quelque estaminet, très-propre, à côté de la station du cheminde fer. Le sixième jour, on pourrait aller à Anvers, eu repassant par Gand. Maiscependant il est difficile de laisser Courtrai et Tournai. Veut-on consacrercette sixième journée à l'archéologie autant qu'à la peinture? Onpart de Bruges à sept heures du matin; on est à dix heures à Courtrai. L'Hôtelde Ville, bâti en |o26, renferme deux cheminéesrichement sculptéesen style ogival flamboyant. A l'église Notre-Dame est un des plus beaux van Dyck que la Belgique ait conservés : l'Erection de la. Croix.Il y a aussi quelques tableaux dans l'église Saint-Martin. De Courtrai à Tournai, une heure de chemin de fer. La cathédrale de Tournai,Notre-Dame, est une des plus grandes et des plus belles églises du Nord. Sculptures, orfèvreries, vitraux, môme d'anciennes fresques; point de tableaux importants. Plusieurs autres églises de Tournai ont aussileur intérêt archéologique. —Courtrai et Tournai ont des embryons demusées; rien qui mérite d'être cité.— On rentre coucher à Bruxelles. Le septièmejour, — ce ne sera pas le jour du repos,— Anvers! Voilà unebelle ville ! On voudrait y demeurer un mois. Et la belle population ! Lesfemmesd'Anvers n'ont pas volé leur renommée, bien établie par L\s typesrubenesques. Elles sont toujours les mêmes qu'à l'époque d'Isabelle • Brandtet d'Hélène'Fourment. De Bruxelles à Anvers, une heure, 3/4 d'heure par express.. Si l'on s'estlevé matin, on a le temps, en arrivant à Anvers, d'entrer au jardin


— 298 — zoologique (animaux et oiseaux rares), voisin de la station, — avant Fouverture du Musée. Le Musée d'Anvers est principal pour les diverses écoles qui ont illustré la Belgique. Non-seulement c'est là qu'on admire Rubens, van Dvck,

Jordaens, Snyders, frayer, Fyt, Diepenbeck, Cornelis Schut, van Thulden, les Quellyn, les Zegers, les de Vos, les Brvegel, van Dtreclit,et toute la pléiade du dix-septième siècle, — mais aussi, dans la collection léguéeparM. van Ertborn, deprécieux exemplaires de l'école du quinzième siècle, les van Eyck (la délicieuse grisaille sur panneau datée 1435,une petite Madonede 1 439 et une répétition dû-Chanoine de la Pala), Eogier van der Weyden (un de ses chefs- d'oeuvre,-les Sept Sacrements, —le portrait de Philippe le Bon et une petite Annonciation), Memlinc (deux portraits), Antonello.deMessine (un Calvaire^ signé et daté 1478),Christophsen, Gérard van der MeiresDirk Stuerbout de Haarlem, si souvent



d'Anvcia: DUClltUil^Iuspu MLÎiSfiYEMSSlifcENÎ


— 299 — confonduavec Memlinc, et d'autres encore de la même période; — mais aussiles maîtres du seizième siècle, qui servent de transition entre les deux grandes écoles, par exemple le chef-d'oeuvre de Quintin Massys, sontriptyque de YEnsevelissementdu Christ. Et CornelisÉngelbrechtsen, et Jan Gossaert, dit Mabuse, et van Orley, et Jan Mostaert, et Patenier, et Lucas de Leyde,, et .TauSchoorl, et Holbein, et Michel Coxcie, même

nuesingulière MadonedeJean Fou quet, qui est censée le portrait d'Agnès Sorelet mentionnée commetel par M. de Laborde. LesRubens sont au nombre de 22, en comptant les volets des triptyques.Le Christ entre les deux Larrons, ou le Coup de lance, une grande Adorationdes Mages, la Communion de saint Jérôme, la Vierge au perroquet,YEducation de la Vierge, le portrait de Rockox, la Vierge tenant l'Enfant debout, etc. Quels chefs-d'oeuvre! et les grisailles pour les arcs de triomphe, que c'est amusant !— Les van Dyck ne sont pas de si belle qualité. Parmi les Hollandais du xviiu siècle, nous avons un beau Goverl


le ru i誰s p'.ix誰 i:ns


— 301 .— Fiincket un Rembrandt, qui est tout simplement le paîtrait de sa femme Saskia,répétition, à une époque postérieure, de l'admirable portrait du musée de Casse!. Et ne voilà-t-il pas que ce Musée d'Anvers vient encore de s'enrichir récemment de toute une collection léguée par Mademoiselle van den HeckeBant, et dont notre ami, M. Leclercq, de Bruxelles, a rendu comptedans la Gazelle des Beaux-Arts ! Trois heures au Musée, est-ce assez? ce n'est guère. Il faut pourtant allerà la cathédrale, dont une entrée donne sur la place Verte, où est la statue (moderne) de Rubens, une autre entrée sur une petite place où l'on voit un puits surmonté d'un dômede feuillages en fer, attribué au forgeronQuintin Massys. La cathédrale Notre-Dame est une des belles églisesdu monde; sa grande flèche ne fut terminée qu'au commencement duseizièmesiècle. La Descente de Croix, en pendant YErection de la Croix,—au maître-autel une Assomption ou Viergeaux Anges, qui ferait tortà celle de Murillo, au Louvre, — une Résurrection, et un portrait de Jan Moretus, cinq Rubens à ajouter aux vingt-deux duMusée. Une autre Assomption,peinte au plafond de la coupole, est de CornelisSchut. Martin deVos, Martin Pepyn, Abraham Bloemaert, Otho van Veen, Franck le vieuxont aussi des tableaux à la cathédrale. La chaire en bois est encore - dePierre Verbruggen. Maintenant, à Saint-Jacques, où est le tombeau de Rubens. La Sainte Famille qui orne l'autel de cette chapelle funéraire est la famille même deRubens. Ce tab'cau, de la plus fine qualité, est tout entier de sa main. Audessus de l'autel, une statue de Vierge par ÏYans Duquesnoy, dit FrançoisFlamand. 11y a aussi deux van Dyck à Saint-Jacques* un excellentportrait sur la tombe de van Landschoot et un Christ en croix. Puis ontrouve Frans FJoris, B. van Orley, Otho van Veen, Martin de Vos, ErasmeQuellyn le vieux, van Balen, Sebastiaen Franck, Jordaens, G. Zcgers, Diepenbeek, van Hoeck, et le Victor Wolfvoet, élève de Rubens,que l'on a confondu avec Jan Victor le Hollandais, éièvede Rembrandt;— puis, des sculptures par Verbruggen, Arthur Quellyn, etc. • Toutesces églises d'Anvers sont de véritables musées. A l'église SaintAugustin,on trouve Rubens, van Dyck, Jordaens, et une chaire de Verbruggen;—àSaint-Paul, ou les Dominicains: la Flagellation, de Rubens, h Christ montant an calvaire, de van Dyck, et Jordaens, et Gaspar de Crayer,et van Balen, et Martin de Vos, et J. B. Franck; et des sculpturesde Verbruggen et d'Arthur Quellyn; —- à Saint-Charles-Borromée,


— 302 — Gérard Zegers, de Crayer, C. Schut; — à Saint-André, Otho van Veen, Eyckens le vieux, Erasme Quellyn; à Saint-Antoine-de-Padoue, un Rubens et un van Dyck, à ce qu'on dit ; je ne les ai jamais vus. - Les autres monuments à regarder du dehors sont : l'Hôtel de Ville,la Vieille-Boucherie, quantité d'anciennes maisons du quinzième siècleet du seizième. — La Bourse, une merveille de la Renaissance, a brûlé, malheureusement. '

Mettons deux jours pour Anvers, car il serait impossible de voirtout cela en une journée. Et les quais, et les bassins, et le port, il fautbien aussi admirer la grande cité commerciale, après la métropole artiste, C'est sur le quai qu'on doit se loger, dans quelque petit hôtel ou estaminet, quoiqu'il y ait de comfortables hôtels dans la ville : l'hôtel SaintAntoine, l'hôtel du Grand-Laboureur, l'hôtel, du Parc, et autres, fréquentés par les Anglais. Mais, en voyage, il importe toujours de sebien placer — pour vo'r, même quand on ouvre sa fenêtre le matin. La vue est bien b.lle, du quai qui borde l'Escaut! et quelle vie autour desbassins! et que de navires dans ce port! une forêt de mâts, comme ondit,


_ 303 — 11y a par là aussi des quartiers étranges, où les marins de tous pays se délassent avec les grosses indigènes d'Anvers. Un artiste, en se promenant, peut bien aller étudier la nature locale au Rydèck, fréquente sans doutejadis par Brouwer et Craesbeck, Donc, le huitième jour, pour finir la visite des églises, — retourner au Musée,si l'on veut, — aller à Lierre, si Ton peut (25 minutes onchemin

de fer), voir dans l'église de Saint-Gommaire deux beaux petits Rubens, —et pour fumer quelques cigares au bord de l'Escaut : Anvers est*approvisionnéd'excellents cigares, pas chers. Un peu de repos est nécessaire, d'autant que la journée de demain sera fatigante. D'Anversà Malines, il n'y a que 25 minutes par l'express..En partant seulementà 9 heures du matin, on est, à 9 heures t/2, au pied de la


— :au — gigantesque tour dé Saint-Rombaut, Cathédrale de Malines. Dans Saini•Rombaud,un Crucifiement de van Dyck et quelques tableaux par Michel Coxcie, Quellyn, Jordaens. Crayer, etc. Mais c'est pour l'église NotreDame surtout, et pour l'église Saint-Jean, que nous nous sommes arrêtés, car:NotreLDame possède \&Pêchemiraculeuse, et Saint-Jean possède /'.-(dorât ion des'Mages, deux triptyques de premier ordre dans l'oeuvrede Rubens, avec leurs volets peints à l'intérieur et à l'extérieur. L'un est de I618j l'autre de 1619. Il y a aussi, dans ces églises, des Rombouts, des Quellyn et des Lucas François, ou Franchois, commece peintre, qui es! de Malines, signait habituellement son nom. Au Règuinage, on trouve également des Franchois, des Quellyn, des Crayer (ses oeuvressont innombrables en Relgique), et un Christ en ivoire, de Frans Duquesnoy. A 11 heures 1 /2, nous repartons de Malines, et nous sommes à Louvain en 40 minutes. Comme il ne faut pas mourir de faim, même en voyage, xm peut déjeuner dans quelque estaminet sur la place, en vue de l'Hôtel de Ville, qui est un vrai bijou du quinzième siècle; on l'a comparé à une châsse richement orfévrie et « à laquelle la baguette d'une fée aurait donné des proportions énormes. » L'intérieur est curieux à visiter. Dans le vestibule et dans la salle de réception, on admire les plus fines sculptures au plafond et sur les murs, et quelques peintures très-magistrales. Il y a aussi une espèce de Musée au grenier,.des toiles en mauvais état, dont plusieurs cependant mériteraient une restauration intelligente. L'église Saint-Pierre possède quatre tableaux du plus haut prix : une Sainte Famille, de Quintin Massys, qui devrait être au Musée d'Anvers, à côté de l'Ensevelissement du Christ, une Descentede Croix, de Rogier van der Wcyden, ce maître si rare, et deux Stuerbout, la Cèneet le Martyre de saint Erasme, Jusqu'à ces derniers temps, ces peintures de Stuerbout avaient passé pour être des Memlinc, et assurément ellesson! dignes de lui, sans trop lui ressembler; mais l'archiviste de Louvaina trouvé dans de vieux papiers des pièces qui prouvent que Dirk Stuerbout van Haarlem, qu'on appelle aussi Dirk de Louvain, parce qu'il a habile cette ville, est l'auteur de ces chefs-d'oeuvre. Ce Stuerbout est un grand maître, qu'il faut classer eu tète de la vieille école des Pays-Bas. A t*égliseSainte-Gertrude, pas de tableaux notables, mais des merveilles de sculptures, les stalles en bois de chêne, avec îa Passion du Christ en vingt-huit compartiments. C'est superbe de style. Vers le milieudu quinzième siècle, probablement. Il y avait à Louvain une galerie particulière qu'on venait visiter de


— 305 — loin, la galerie van der Schrieckj assez riche en tableaux hollandais et flamands. Le propriétaire étant mort, la collection sera mise aux enchèresdans le commencementd'avril. Le convoi pour Liège part à six heures de Louvain. Il est trop tard pour-s'arrêter à Tirlemont et voir ses deux vieilles églises; il faut bien aussi renoncer à Léau, petite ville voisine de Tirlemont, et dont la riche église date du treizième siècle. Arrivons à Liège, la dernière station du voyage, hélas ! Nous y voilà vers huit heures. Soupons, et bonsoir ! —

Goodnightl — Scklafen sic wohl. — On ne parle plus flamand par ici. Parlonsdonc anglais au grand hôtel d'Angleterre, ou allemand au petit hôtelSchiller. Le mieux encore serait de parler wallon dans quelque bon estaminet,car nous sommes en pleine Wallonie, un pays tout différent dece qu'on,appelle en général les Flandres, et qui a sa vieille langue, presque romane. Donc : Bonn' nvte ! en patois wallon —C'est la dernièrenuit que nous couchonsà Yétranger. Les monuments de Liège sont d'un puissant intérêt pour l'archéologue: Saint-Jacques, Saint-Paul, Saint-Denis, Saint-Jean, SainteCroix,SainfcMartin, Saint-Barthélémy, et l'ancien palais des évoques de Liège, aujourd'hui le palais de Justice, avec sa cour quadrangulaire, 20


— 306 — entourée d'arcades reposant sur des colonnes richement sculptées au commencementdu seizième siècle. Mais, pour la peinture, nous sommes tout égarés; plus de Rubens, ni de van Dyck, ni de Jordaens! l'école liégeoise: Gérard de Lairesse, dont on a bien tort de faire un Hollandais, parce qu'il a vécu et qu'il est mort à Amsterdam; son maître, Bertholet Fiemalle, qui avait eu pour maître Gérard Douffetet qui eut pour élève Carlier; d'autres encore, dont les noms so&t peu illustres; — école, très-froide et très-prétentieuse, "qui n'a aucune originalité. Le plus fort

de la bande, Bertholet, après s'être formé — déformé —en Italie, à la queue des Romains et des Bolonais, eut l'honneur d'être reçu à l'Académie de Paris et de travailler pour Louis XIV. Il cherche Raphaëlet Poussin, mais il ne trouve personne, s'étant perdu lui-môme. N'a-t-il pas au Louvre un tableau sur lequel on peut le juger en France? C'est lui qui domine dans les églises de Liège, à Saint-Paul, à Saint-Jean, à Sainte-Croix, à Saint-Barthélémy, à Saint-Pholien. — A Saint-Paul, on voit aussi Douffet, Gérard de Lairesse et Carlier; ce qui n'empêche pas cependant cette église d'être extrêmement belle et colorée, avec sa


,_ 307 — voûte.en arabesques de la Renaissance. — Saint-Jacques aussi est d'une décoration éblouissante, un mélange du style arabe et du style ogival, — qui vient peut-être de l'Arabie tout simplement. Liège n'avait point de musée ; elle vient d'en fonder un, dont le premier catalogue a paru en 1858 : une centaine de tab;eaux, rassemblés dans une salle de l'Académie de dessin; peu de bons, beaucoup de copies, et des modernes, parmi lesquels on remarque le portrait de Bona-

parte premier consul, par M. Ingres ; une Mater Dolorosa, par M. Delaroche;un Mendiant, de M. Gallait, de Bruxelles ; une Sainte Edwige, de M.Schadow, de Dusseldorf. Parmi les quelques vieux tableaux, on ne peut guère citer qu'un très-bon paysage de van Goijen, un beau portrait de Frans Pourbus, un Intérieur de Jan Steen, un paysage de Reniervan Vries, comparable à un lluijsdael, et signe JÎV vries, les deux premières capitales formant monogramme, et quelques tristes paysages de Glauber, dit Polydor, avec des figurines de Gérard de Lairesse. Le dixièmejour est fini ! En prenant, à 2 heures 45 du matin, l'express quivient de Cologne, on peut-être à Paris en huit heures, — pour déjeuner, $i l'on préfère voyager à petite vitesse, par omnibus à trois classes,


— 308 — on. peut partir à 6 heures du matin et mettre 12 heures au trajet. On a d'ailleurs ainsi l'agrément de voir les bords de la Meuse, de Liègeà Namur, un pays superbe : Huy, qui est très-pittoresque; la citadelle de Namur, qui est fort triste; Charleroi, la ville industrielle, remuante et noire. — L'année prochaine, nous prendrons le même train à l'inverse, pour aller de Paris à Aix-la-Chapelle, et pour lier connaissance avec une partie de l'Allemagne. Dix" jours à dix francs, et cent francs pour les chemins de fer, notre programme est rempli, — et le tour est fait. W. BURGER.


OBSERVATIONS sur.

LA

TABLEAUMANIE

—Lesvraiset lesfauxamateurs. Legoûtetla passiondesarts. — Lesconnaisseurs. —Lesexpertset les marchands.— Les ventespubliques.— Le commerce des tableaux.— Les spéculateurs.

I L'âme a besoin d'activité : le repos est pour elle un état presque douloureux.Le bonheur dont elle peut jouir, la perfection à laquelle elle peut atteindre, elle les doit uniquement à l'exercice de ces précieuses facultés: sentir,réfléchir, méditer. C'est aux arts qu'elle doit ses plus puissantes excitations. L'artiste se sent attiré irrésistiblement par la beauté séduisante de la route qu'il ouvredevant lui, et, s'il la trouve souvent rude et escarpée, il puise dans la vivacité de ses sensations une force toujours nouvelle qui soutient son courage.Les jouissances artistiques ne lui sont cependant point exclusivementréservées; beaucoup d'entre elles sont aussi dévoluesaux amateurs, gens de goût, pénétrés du charme des beaux-arts, qui en parlent avecsentiment et enthousiasme, et qui font de la richesse de leur cabinet le centre de leur ambition et'de tous leurs plaisirs. Mais, comme l'artiste, l'amateur rencontre aussi sur sa routé de


— 310 — fâcheuses épreuves, car, îiialheureusement, les belles productions artistiques ont une grande valeur : elles ne s'obtiennent qu'en échange de sommes considérables. Les amateurs sont, en général, gens de bonne condition; c'est pourquoi, dès leurs premiers pas dans la carrière, les parasites, ces êtres misérables que l'on rencontre dans toutes les classes de la société et qui en sont la plaie, dans l'espoir d'une fortune facile, les entourent et forment une barrière souvent infranchissable entre les honnêtes gens et les amateurs, qui restent ainsi exposés à mille tromperies, mille dégoûts, et finissent souvent par être découragés. C'est dans l'espoir de garantir de la fraude et de l'erreur que nous nous hasardons à soulever un coin du voile, heureux si, en faisant connaître quelque peu à l'amateur les hommes qui l'entoureront infailliblement, nous avons pu contribuer à son bonheur et conserver aux arts un ami de plus. II La peinture agissant commela musique, directement et immédiatement sur nos sens, chacun se croit apte à en juger. Cependant, si l'on considère l'ambition qu'ont tant de gens de passer pour connaisseurs en peinture, il paraîtra étrange qu'il se rencontre parmi eux un si petit nombre qui le soient véritablement. C'est qu'en effet, pour le devenir, il faut posséder non-seulement un tact particulier, mais encore une éducation qui réclame une application longue et sérieuse à laquelle peu de gens ont le loisir de se livrer. L'appréciation des objets d'art est une science spéciale qui réclame une étude approfondie de la partie mécanique de l'art, de sa philosophie et de son histoire. Apprécier avec justesse l'excellence d'une oeuvre au point de vue de l'art est, sans contredit, le talent le plus réel de l'amateur, car c'est la connaissance intellectuelle; mais cette seule connaissance ne constitue point un expert; bien d'autres doivent être exigées de celui qui en prend ^ le titre.. Il faut qu'il sach?. distinguer les écoles entre elles, les maîtres qui les composent et l'ordre qu'ils occupent dans la curiosité; reconnaître les copies des originaux, les imitations et les tableaux des écoliers qui ap-


— 341 — prochent souvent de bien près ceux de leurs maîtres; enfin, tous les moyens de réparation qui, le plus souvent, en dissimulant l'état véritable d'un chef-d'oeuvre, le déprécient ou lui donnent une valeur qui n'est plus; la sienne. Pour obtenir le talent de distinguer les différents maîtres, il faut incessamment comparer les écoles entre elles, puis les maîtres entre eux; observer, avec une attention scrupuleuse, les différents sentiments, les différentes manières qui les caractérisent; car, comme chaque nation, chaque individu possède une écriture qui lui est propre ; chaque nation, chaquepeintre aussi possède un genre, un crayon, un pinceau qui les différencient.Enfin, l'habitude de voir et de vivre au milieu des productions artistiques rend familier le caractère de chaque maître. Leurs airs de tète, leur expression, leur manière de composer, le choix et l'ajustement de leurs draperies, le goût de leurs paysages, et, par-dessus tout, leurs procédés dans l'exécution sont autant de points de reconnaissance qui font que les oeuvresdes artistes deviennent, pour ainsi dire, comme desamis que l'on peut reconnaître, même travestis, si l'on est toutefois douédu tact et de la sagacité qui constituent le fin connaisseur.

III Cependant, seules, la comparaison et l'habitude de voirne peuvent suffirepour arriver h distinguer un original d'une copie sortie des ateliers du maître. Des nuances si légères les différencient, qu'elles doivent échapper à qui ne pratique pas ou n'a pas pratiqué l'art. Puis, les peintres ont. fait des tableaux plus ou moins réussis ou ont eu des manières différentes.L'histoire de l'art éveille bien l'attention du simple amateur surtoutes ces données, mais il n'«sl réservé, selon nous, qu'au seul praticiend'en connaître avec certitude; car, nous le répétons : à un jugement cultivé, il faut encore une main exercée. Sans la pratique et la connaissancedu mécanisme de l'art, il ne faut point entreprendre d'en sonderles profondeurs. Cependant on interpréterait mal notre pensée, si l'on supposait que nous prétendons qu'aux seuls artistes curieux (I), soit réservée la connaissancedes objets d'art. Nous voulons seulement constater l'immense ('];Ancienneexpressionqui signifie: Amaleurd'objetsd'art.


— 342 avantage qu'ils ont sur l'amateur qui n'a que son goût pour guide, et combattre une erreur accréditée, celle de croire qu'un peintre doué des mêmes qualités qu'un simple amateur, savoir : le goût, la sensibilité, soit moins bon juge de la peinture que celui qui ignore et le génie et les principes de l'art. Le vrai connaisseur ne voit dans une oeuvred'art que les qualités qui la distinguent; le demi-savant ne cherche, au contraire, qu'à en découvrir les défauts : c'est même là un travers d'esprit qui le caractérise. Rien n'est plus facile de saisir la partie faible d'une production artistique : elle est à la portée de tous. Mais ce qui échappe au commundes hommes, ce sont les vraies beautés d'un ouvrage et le degré de difficulté vaincue pour les obtenir. Dans les arts il y a, comme en politique, des partis pris, des préventions qui aveuglent ceux qui se laissent dominer par elles. 11faut fairela part de toutes ces misères. Le bien est le bien ; le beau est le beau, et l'artiste le plus prévenu ou le moins loyal est toujours obligé, dans un temps donné, de le reconnaître et de s'incliner. Nous avons rencontré et nous rencontrons souvent, il est vrai, parmi les amateurs et spéculateurs, des hommes dont le jugement, quoique étranger à l'art, est celui de gens de bon goût et d'une grande érudition; mais combien le raisonnement de ceux qui, parmi eux, ont cultivé les arts, même comme loisir, a plus de largeur et d'élévation! S'il en était autrement, à quoi servirait le travail? Nous aimons à nous complaire dans l'idée que l'homme studieux, à qualités égaleSj doit être supérieur à celui qui, comme le dit Figaro, ne s'est donné que la peine de naître.

IV On naît amateur comme on naît peintre. Sans cet amour involon'aire et dominant qui nous entraine vers le beau et vers les connaissances qui s'y rattachent ; sans un coeur épris, aucune application forte et constante n'est possible. L'étude, en perfectionnant nos organes, nous fait voir la nature et les choses avec'netteté, précision et assurance. L'oeil, devenu pénétrant, devance par la comparaison le froid raisonnement de l'esprit superficiel et découvre rapidement la vérité. Au contraire, une imagination inculte sejoue de nos sens; elle crée des beautés fictives


— 313 qu'elle substitue à la vérité. De là cet amour qu'ont certains amateurs rêveurs et de mauvais goût pour les productions noires et enfumées qui laissent tout à deviner ; ou bien pour ces ébauches, oeuvresinformes de la décadence, que la nature désavoue et dont l'art est seul créateur. Le véritable amateur comme le philosophe est de tous les pays et de tousles siècles. Il rend hommage au mérite partout où il le rencontre, mais il est rare, très-rare. De notre temps, nous faisons un grand abus de ce titre honorable, car il est donné indistinctement à tout acheteur d'objets d'art qui n'est pas marchand avoué. Les amateurs, ou au moins ceux que l'on désigne ainsi, peuvent se diviser en quatre catégories, savoir : Les véritables amateurs, dont nous venons de signaler le beau caractère. Lesvaniteux que Watelet dit «être des possesseurs de collections, qui « s'en occupent vivement lorsqu'ils les font admirer, et les oublient dès ' « qu'ils sont seuls avec elles. > . Les spéculateurs. Ce sont pour la plupart des amateurs sincères peu fortunés, qui parviennent ainsi quelquefois à se former des cabinets fort intéressants. Enfin, le parasite. Celui-là parle fort et beaucoup. S'il possède peu, c'estqu'il s'est défait, dit-il, de sa riche collection, dégoûté des friponneries dont il a été victime et dont il saura vous garantir si vous lui accordezvotre confiance. Selonla noblessede son caractère, l'amateur procède à ses acquisitions avec plus ou moins de grandeur, mais, en général, le vrai gentilhomme s'entoure'et prend conseil, le plus souvent, d'artistes et de marchands d'une probité reconnue et dont la garantie n'est pas un vain mot. . Au vaniteux, il faut un théâtre : la vente publique est le sien. Payer très-cher, éblouir la foule, c'est là sa plus grande jouissance et souvent la seule que lui procurent les chefs-d'oeuvre que tant de gens lui envient. Le spéculateur, lui, butine dans les ventes sans nom, ou parcourt la ville,cherchant toujours l'introuvable Raphaël..:. Le parasite n'achète rien pour son compte. Pilier des salles de vente, il én-connaît tous les détours, offrant à tout .venant des conseils qu'on ne lui demande pas ; décriant tout et les choses et les hommes, il ne sait bienqu'une-chose, c'est flatter la dupe qui l'écoute.


— 314 —

V Nous avons dit que l'on abusait étrangement du "titre d'amateur, mais de celui d'expert, il semble qu'un mot d'ordre général soit donné pour l'avilir à tout jamais. il y a peu d'années, ce titre signifiait probité reconnue et savoir. Aujourd'hui, qui le croirait? ces qualités recommandables semblent un titre de proscription pour qui les possède. Dès qu'un expert honnête refuse de souscrire à des complaisances qui répugnent à sa conscience, il s'élève contre lui, comme à l'envi, une foule de récriminations, de sourdes menées calomnieuses qui le mettent dans la cruelle nécessité de lutter sans cesse contre la mauvaise fortune, et de ne faire que glaner là où il devrait rencontrer aisance et considération! Et vous voyez, chose plus incroyable encore, des amateurs, gens honorableset instruits, n'aborder ces hommes honnêtes qu'avec défiance, tandis qu'ils se livrent à des gens qui n'ont pour tout mérite qu'un titre usurpe. Mais qu'importe! commenous l'avons déjà dit, le véritable expertes! sincèrement amateur, et l'amour de l'art et de la science lui fait oublier toutes ces misères et le soutient dans ses patientes études, car il en est de la science d'expert commede bien d'autres, il est aisé d'y atteindre jusqu'à la médiocrité, mais chaque pas au delà exige des travaux longs et remplis de difficultés ; les uns, qui sont propres aux beaux-arts (nous avons dit qu'un expert doit être peintre) et que l'on peut appeler difficultés'd'exécution ; les autres, qui développent en lui nous ne savons quel tact, qu'il doit posséder et auquel on ne peut suppléer que très-imparfaitement par l'esprit et par le travail. En effet, l'amateur ou le marchand qui, sans être artiste, a considère attentivement beaucoup de tableaux, peut avoir acquis quelques connais, sances de la pratique de l'art, mais elles ne peuvent être assez sérieuses pour lui servir de guides. 11faut que nous ayons longtemps étudié la nature et la peinture pour qu'elles nous soient lisibles ; et, comme le dit bien Dandré Bardon : « 11y a peu de différence entre lire la nature et lire un bon livre, mais il y en a beaucoup entre lire l'un et l'autre et lesbien lire, j Celui qui sait voir, éprouve mille jouissances en examinant un tableau de Raphaël, du Poussin, de Rembrandt, de Rubens et autres grands maîtres sérieux, tandis qu'un homme sans éducation artistique, quoique


— 315 — distingué d'ailleurs, préférera infailliblement les jolis maîtres français commeaussi les précieux petits hollandais. Une faible habitude du dessin ne donne qu'une connaissance imparfaite de la forme, de la finesse, de l'éléganced'un contour qui constitue la beauté, la grâce. Il en est de même pourla couleur ainsi que pour toutes les autres connaissances pratiques del'art : sans les avoir approfondies, nous le répétons, il est, selon nous, impossibled'apprécier à sa véritable-valeur une peinture de haut style ; car, entre le bien et le sublime, la distance n'est saisissable que pour l'hommeinitié à la pratique des arts, à leur vrai principe, qui éclaire notre goût et notre jugement. Il y a deux espèces d'experts : ceux auxquels leurs talents ont mérité ce titre et ceux qui se le sont approprié. Pour les distinguer, il ne faut qu'interroger les uns et les autres, ou mieux encore, les juger d'après leurs oeuvres, car nous,avons connu d'habiles parleurs fort empêchés de faire autre chose. Lors de la formation des musées en France, le gouvernement créa d'abordune commission composéed'artistes et d'experts attachés spècia-, leméntà leur direction. Plus tard, sous Napoléon Ier, cette commission fut supprimée et remplacée par trois experts qui. devaient un service actif, non-seulement à l'administration, mais encore à qui voulait les consulter: c'était une garantie offerte à tous les amis des arts, un tribunaldevant lequel tout différend venait recevoir une solution. Pendant longtemps cette institution jouit de l'estime générale, mais enfin,la faveur décidant du choix,la présomptueuse et souple ignorance l'emporta sur le vrai savoir ; dès lors le discrédit ne se lit point attendre. Ainsitombés, les experts furent supprimés définitivement par l'administrationde 1848. Depuis lors, le titre d'expert n'a plus rien d'officiel, il est à la merci dequi veut s'en parer : aussi n'a-t-il plusqu'une valeur toute relative pour nous.Mais il'n'en est pas de même à l'étranger, où les experts reconnus ontacquis toute l'importance que les nôtres ont perdue. L'expert n'est plus chez nous qu'un préparateur, un directeur de ventes publiques, où sa présence est de nécessité absolue. En effet, unevente conduite par un homme étranger au commercéaurait souvent desrésultats désastreux pour les vendeurs : car, dans les enchères, tous lesmoments ne sont pas propices pour livrer à leur chaleur un tableau, une oeuvre d'art. Il est nécessaire de graduer leur importance selon l'heurequi doit amener la présence des amateurs plus ou moins généreux


— 316 — dans leurs acquisitions. Il faut donc commencer par la pluspetite valeur, en l'élevant progressivement, pour redescendre au point de départ. — Maispour atteindre ce but, il faut connaître les tableaux, car on n'a pas tous les jours des collections connues à vendre. Malheureusement il n'en est pas ainsi : l'ignorance trône en maîtresse ^presqueabsolue dans toutes nos adjudications, et qui veut diriger des ventes doit se ranger sous son sceptre quand même. Voici pourquoi : Les acheteurs en général aiment peu les experts connaisseurs, puisqu'une vente dirigée par eux n'offre que rarement les chances qu'ilspoursuivent avec ardeur ; car un expert sachant remplir les obligations que lui impose sa profession exposera avec soin et dans les places les plus convenables tous les meilleurs ouvrages qui composent la collection qu'il doit vendre. Une exposition bien faite prépare avantageusement une enchère en disposant favorablement l'amateur, qui, d'un coup d'oeilet sans fatigue, embrasse tout ce qu'elle renferme de séduisant. L'enchère venue, il ne livrera qu'à son heure chacune des pièces qui composent sa collection, afin qu'aucune d'elles ne soit sacrifiée. Au contraire, une exposition faite par un expert ignorant n'offre presque toujours que l'aspect d'un fonds de brocanteur, antipathique à l'homme de goût, qui passe souvent sans y jeter même un coupd'oeil. Dans sa vente, peu ou point de méthode ne préside à la mise sur table. Une croûte est vendue à l'heure où devrait figurer un bon tableau, et nous avons vu des centaines d'objets d'art, relativement importants, être vendus à l'heure où déjà le public acheteur avait déserté la salle. Que de larmes l'ignorance de ces experts a fait répandre! Combiende pauvres gens n'ont-ils pas été frustrés au profit de riches acquéreurs, dans leurs espérances les mieux fondées! Le vendeur en général, mais surtout le spéculateur en particulier, a aussi peu de sympathie pour l'expert instruit, qu'il ne peut abuser sur le mérite et la valeur des objets qu'il met en vente; mais sa fureur éclate surtout contre celui qui est assez honnête homme pour refuseT de soutenir un tableau comme vrai quand il le sait faux, ces messieurs étant assez peu clairvoyants pour croire qu'en trompant l'expert ils ont partie gagnée, oubliant que le public des salles de vente se tait volontiers sur les bonnes choses qu'il espère acquérir, mais qu'il démasque promptement qui veut l'abuser. Ceci posé, on comprend les sympathies du spéculateur et des aehe-


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teurs pour l'expert ignorant, et l'empressement qu'ils mettent à l'appuyer de leur recommandation. Malgré tout, justice est rendue à l'expert instruit et probe; l'opinion générale lui est toujours favorable, quand les intérêts particuliers se taisent, ainsi que cette basse jalousie qui ternit et dégrade ceux qui en sont atteints et qui ne sert qu'à relever les talents quelle hait. Les spéculateurs en général, quoique lui étant hostiles près des autres, et quelques amateurs éclairés, l'entourent et mettent utilement à profil ses conseils. Seul, le grand seigneur, prévenu par des avis intéressés, s'en tient éloigné avec d'autant plus de persistance que l'expert qui a consciencede sa propre valeur fait peu sa cour et n'a de relations avec lui que lorsqu'il lui est nécessaire. Les anciennes collections, qui jouissent d'une si grande estime de nos jours, ont toutes été composéespar des experts connus. Leurs catalogues si recherchés, sont une preuve irrécusable d'estime; pourquoi n'en seraitil pas aujourd'hui comme par le passé? Les hommes sont-ils moins honnêteset moins instruits? Non, certes. Mais dans notre société désorganisée,- pour parvenir, le talent seul ne peut suffire: il faut encore posséder le savoir-faire, qui l'emporte presque toujours sur le premier.

YI Le commerce de tableaux proprement dit, et tel qu'il s'exerce aujourd'hui, n'est pas de création bien ancienne. Les premiers magasins connus datent de la Régence. Avant ce temps, c'était exclusivement dans l'atelier de l'artiste que l'amateur recueillait les ouvrages qui enrichissaient son cabinet. Rubens, Rigaud, Boucher et bien d'autres possédaient des collectionstrès-remarquables de tableaux et d'objets d'art de toutes les écoles. Quand la révolution de-89 éclata, ce commerceétait des plus florissants ; il y avait à peine quelques années que Lebrun avait fait construire sonélégante galerie de la rue du Gros-Chenet.Les excès de 93, en ruinant les familles, en bouleversant hôtels et châteaux, dispersèrent dans nos villes et nos campagnes une multitude de richesses artistiques, qui en firentcommeautant de mines qui entretinrent et soutinrent ce commerce pendant bien longtemps. Petits amateurs, marchands, brocanteurs,


— 318 — étaient sans cesse à la recherche des objets d'art égarés; ils en formaient des collections qu'ils venaient vendre à Paris, soit à l'amiable, soit en vente publique. Parmi ces objets, presque toujours en mauvais état, le spéculateur instruit faisait de temps à autre des trouvailles qui assuraient son bienêtre. Aujourd'hui, ces mines sont épuisées : dans nos campagnes, dans nos villes comme à l'étranger, tableaux, meubles précieux, tout a été retrouvé, tout a été rendu à sa première destination. Dès lors, le commerce de tableaux est devenu sans contredit le plus épineux de tous les commerces. Aucune marchandise n'est devenue plus difficileà acheter et plus diffici'e à vendre, et je me suis demandé mille fois comment tant de gens en pouvaient vivre. Le commerce parisien se compose de marchands possédant soit de r-ichesmagasins, soit des collectionsnon moins importantes, mais empilées dans des appartements; —des colporteurs ou commissionnairesqui sont tout le jour un tableau sous le bras, à la recherche des amateurs, avec qui ils font constamment des trocs dans lesquels il est naturel que le plus exercé ait l'avantage, et le colporteur n'est jamais le moins adroit. — Viennent ensuite les brocanteurs, gens qui cachent sous la visière de leur casquette des yeux qui démentiraient l'air bête qu'ils savent se donner à l'occasion, surtout quand un amateur avantageux s'aventure dans leur capbarnaum; enfin une foule d'étrangers qui,chaque année, accourent exploiter les plus crédules et les plus novices de nos amateurs. Mais nous laisse, ons de côté tous ces pauvres diables, auxquels, après tout, leurs artifices ne procurent que misère et espoir déçu, pour ne nous occuper que du vrai commerce, du commerçant, honnête, car il existe des .hommesintègres dans toutes les professions et qui n'abusent ni de l'expérience, ni de l'aveuglement des désirs, et ceux qui se rencon.rent dans le commerce de tableaux sont d'autant plus honorables, qu'aucun commercen'offre plus de tentation à la tromperie. L'homme qui a su y résister mérite donc plus que tout autre le titre d'honnête et la confiance publique. Cependant nul commerce5n'est plus discrédité; il est vrai que le principal tort en revient aux marchands eux-mêmes, que l'envie, la jalousie dévorent et divisent sans cesse. Jamais par eux un confrère n'est respecté; rai eurent osent-ils avouer qu'un tableau vendu par lui mérite le


— 319 — choixqu'eu a fait l'amateur; ce sont constamment des accusations, des récriminations qui fatiguent et dégoûtent leur client au point que celui-ci leur ferme sa porte pour ne l'ouvrir qu'à des étrangers qui, plus adroits ense soutenant entre eux, obtiennent une confianceque mille friponneries n'ont pu leur faire perdre, car elles retombent, non sur ces oiseaux de passage, mais sur le commerce en général et toujours sur celui du pays en particulier. On parle sans cesse de tromperie, d'escroquerie, que sais-je? mille accusationssont continuellement portées contre les vendeurs de tableaux. Soyezassurés que si l'on vérifiait chaque fait, au lieu d'y rencontrer un dupeur, on en'rencontrerait deux, mais l'un mieux avisé que l'au.tré. Un amateur ne peut jamais être trompé quand il achète un tableau en se faisant donner par un homme éclairé et solvable toutes les garanties convenables,car s'il a été trompé, des arbitres lui feront promptement justicedu fripon. Mais quand, alléché par le bon marché, il trafique avec des hommes tarés qui ne possèdent rien, il faut qu'il se résigna et subisse les conséquencesde son imprudence, car le roi lui-même y perdrait ses droits. Depuis quelques années, le commercede tableaux perd de son importance.Dans ces derniers temps, les ventes publiques se sont multipliées à.l'infini; les belles choses ont acquis, dans nos enchères, une "valeur considérable; elles se sont élevées successivement à ces prix plutôt comme objets de vanité et de luxe que comme productions du génie. Aussiles hommesriches et intelligents qui occupaient la tète de ce commerce,craignant qu'elles ne subissent le sort de tout ce dont le caprice et la mode règlent le prix, se sont abstenus, ou sont morts pour la plupart, sans être remplacés. Enfin, le commerce de tableaux, aujourd'hui dominé par des spéculateurs riches et souvent puissants, languit pour peut-être se confondre bientôtavec son frère le commerce de curiosités.

VII La concurrence que font au commerce les Spéculations des riches amateurs n'est pas la seule cause qui amène graduellement la ruine du commerçantd'objets d'art. La multiplicité des ventes qui encombrent outre


— 320 — mesure la place de marchandise, en la vulgarisant, en déprécie la valeur. Puis, enfin, le commissaire-priseur privilégié par la loi, se substituant au commerçant sans risques ni périls, ce dernier ne peut soutenir la concurrence avec l'Hôtel des Tentes, véritable bazar permanent où l'acheteur peut trouver toutes les marchandises imaginables. Il est vrai que ces ventes, dirigées comme elles le sont, n'offrent aucune garantie aux amateurs, qui regrettent le plus souvent le lendemain l'acquisition de la veille. Mais une affaire avantageuse, de temps à autre, leur l'ait oublier promptement les déceptions passées. Les salles de ventes, dira-t-on, ne datent point d'hier ! Elles ont déjà près de cent ans d'existence. — D'accord; mais elles ne sont plus aujourd'hui un simple lieu de dépôt où venaient s'enfouir les rebuts des garde-meubles et des magasins qui étaient périodiquement vendus aux frippiers, aux brocanteurs, qui seuls butinaient dans ce tohu-bohu. Ce sont aujourd'hui de vastes magasins où sont exposés chaque jour les ouvrages de tous genres, les plus précieux et les plus à la mode, et dans lesquels se rencontre l'élite de la société, qui en a fait un rendez-vous fashionable. Si encore il était possible au négociant d'utiliser les ventes publiques en se faisant lui-même vendeur, il y aurait là quelque chance favorable pour lui"; mais les frais énormes que ces ventes entraînent lui en enlèvent toute possibilité, et ce n'est guère qu'en désespoir de cause qu'il (ente l'aventure. Aussi les nombreuses ventes qui se succèdent sont, pour le plus grand nombre, composéespar des spéculateurs. Les uns, qui en font une occasion d'amusement; d'autres, moins sages, alléchés par les grands prix obtenus dans les ventes des cabinets connus, confiants en leur perspicacité et en la bonne opinion qu'ils ont de leurs connaissances, espèrent rencontrer la fortune là où ils ne trouvent que déceptions humiliantes. On comprendra facilement qu'une spéculation est impossible quandle bénéfice probable est absorbé par les frais qu'elle nécessite. Or, les frais d'une vente ordinaire sont au moins de IS pour 100, et les bénéficescourants sur les tableaux sent de 20 pour 100 environ; car s'il arrive que l'on double quelquefois son capital sur quelques articles, bien souvent, au lieu de gagner sur les autres, on y perd. Puis, l'intérêt du capital est toujours considérable; car une collection ne se compose pas du jour au lendemain; il s'ensuit donc que si sur 20 on en paye 15, il ne restera au vendeur que 5 pour 100, juste le taux légal de tout placement, sans risques


— 324. — ni périls, tout en supposant même que la vente soit faite dans toutes les conditionsles plus favorables ; dans le cas contraire, la perte est toujours exorbitante, soit que le vendeur renouvelle sa tentative, soit qu'il conserve les objets non vendus auxquels chaque année ajoute de nouveaux intérêts. Mais c'est bien pis, quand ces collections sont composéesà l'étranger, car nulle part ailleurs les tableaux ne sont vendus aussi bon marché qu'à'Paris, et, quand même on les obtiendrait à l'étranger au mêmeprix, il y aurait encore au moins 20 pour 100 de frais à payer en sus, avant que les objets ne fussent rendus à destination. Cependant, malgré les nombreuses déceptions qui, chaque année, suiventces tentatives, elles sont incessantes, tant est grande la présomption humaine. Il y a cependant des spéculateurs qui, jusqu'à ce jour, ont constamment réussi leurs ventes : ce sont ceux qui jouissent d'un grand crédit dans le monde, soit par la place qu'ils y occupent, soit par la réputation qu'ilsse sont faite comme gens de goût ou comme connaisseurs,- mais à condition,toutefois, que leurs collections répondent à l'opinion que le publics'en est formé,- sans quoi le ridicule en est d'autant plus grand; et le.ridiculetue. Mais les ventes qui sont de vraies solennités artistiques sont celles des cabinets ou des galeries connus et anciennement formés. Le jour deleur enchère, l'exaltation des amateurs accourus de tous les points de la France et de l'étranger ne connaît plus de bornes; les surenchères sont frénétiques et les prix atteints dépassent souvent toute prévision,toute raison. D'autres enchères d'un ordre secondaire sont aussi suivies avec non moinsd'empressement, mais avec des dispositions beaucoup plus calmes; aussice sont les prix de ces ventes qui servent de base pour l'expertise; nous entendons parler des petites collections vendues après décès ou pour toutes autres causes, majeures, car d'ordinaire elles sont peu ou point soutenues par les vendeurs et-presque toujours suivies par un publicplus éclairé que celui qui, dans lesventes célèbres, se laisse entraîner à des surenchères exorbitantes. Il y a encore une autre espèce de ventes que les amateurs abordent avecune extrême défiance et qui offrent cependant presque constamment les chances les plus favorables : ce sont celles que l'on nomme composées. En effet, ces collections sont réunies par les experts qui recueillentles ouvrages de l'un, de l'autre, qui ne les leur contient souvent que 21


— 322 — baptisés des noms les plus illustres et que le pauvre diable d'expert doit porter au catalogue (c'est use condition sine quâ non). Mais, mêlés aux chefs-d'oeuvre de ces rêveurs, se rencontrent presque toujours quelques bons tableaux que la misère a forcé de vendre,- fournis par des marchands qui attendent avec terreur la fin du mois, ou par un artiste qui doit payer son boulanger ou son terme, ou par une pauvre veuve qui se défait de ses derniers objets de luxe, souvenirs quelquefois bien chers. Si les heureux désoeuvrés.qui fréquentent nos salles de ventes savaient combien leur criiique souvent insensée peut faire de mal, oh! nous en sommes sûr, ils seraient plus réservés et moins prompts à détourner des acheteurs qui, le plus sou ent, après tout, sans leurs conseils intéressés ou maladroits, eussent fait encore une acquisition aussi intéressante que favorable. En somme, si les salles de ventes étaient sagement administrées, si les -fraisde vendeurs étaient moins considérables, si les experts étaient des hommes choisis et dignes de la confiance publique, elles pourraient compter parmi les bonnes institutions du pays, car elles rendraient de vrais services, elles formeraient de nombreux amateurs, qu'elles dégoûtent, au contraire; elles protégeraient le commerce qu'elles ruinent; le malheureux même pourrait y réaliser avec sûreté sa dernière ressource, de laquelle dépend souvent pour lui une destinée meilleure. Nous arrêtons ici notre revue de la tableaumanie; nous pourrions mettre en scène plusieurs classes de personnages qui y (igurent avec grand intérêt, tels que les peintres, les restaurateurs, les journalistes, les marchands de tableaux, modernes, les crieurs, qui ne se croient pas gens de peu d'importance, enfin les usuriers; pour ceux-ci ils méritent à n eux seuls tout un volume. Mais les lignes nous sont comptées. Une autre, année nous compléteronsnotre oeuvre, si elle rencontre quelque sympathie parmi nos lecteurs. Horsin Déon


NOTICE SUR LIS PRINCIPAUX RECUEILS DE DESSINS ET D'ESTAMPES RELATIFS à la Topographie el à l'HistoiredeParis du XVIeau XVIIIesiècle.

Depuisquela capitale change du laid au beau—au physique s'entend— et se métamorphoseà vue d'oeil sur tous les points, on voit se multiplier, enraison directe de ses accroissements, ses historiens, ainsi que les collectionneursà la recherche des portraits de sa jeunesse, nommée vieillesse,par un contre-sens généralement accepté. Loin d'être jaloux de l'affluencedes nouveaux coadorateurs de mon idole, je les encourage de monmieux. Leur concurrence acharnée, en centuplant le prix de certainespièces, est, il est vrai, un obstacle au complètement de mes recueils;mais qu'importe? Je me console de mes acquisitions manquées ensongeantque la haute faveur accordée à ces curieux trésors, si dédaignésil y a vingt ans, doit en assurer la conservation. D'ailleurs, ils finironttôt ou tard, c'est probable, pourvu qu'ils ne sortent pas de France, parenrichir la collectiondelà Bibliothèque impériale oucelle que forme l'Hôtel-de-Ville. En attendant cette heureuse annexion, que je ne verrai pas, je prépare depuislongtemps un volumineux ouvrage : le catalogue raisonné de ces reliques,si vénérées de notre génération. J'en ai déjà publié quelques fragmentsdans la Revue universelle des Arts ; je me bornerai ici à donnerune liste succincte, par ordre chronologique, des recueils d'estampes oude dessins qui contiennent des représentations des édificesou des événementsde notre capitale. 11ne s'agira pas, bien entendu, de collée-


— 32h- — tions factices, composées en partie des débris mêmesde'ces recueils qu'on disloque avec furie, pour en classer chaque pièce d'après un ordre quelconque. Je ne puis mentionner nonplùs, sous peine de rédiger un article de cinq cents pages, les pièces éditées isolément, les plus nombreuses et aussi les plus rares, par cette raison que les feuilles isolées se perdent aisément, tandis que réunies en faisceaux, c'est-à-dire en volumes, elles traversent les siècles. Sil'on me sommait ex abrupto de désigner le plus ancien monument iconographique relatif à Paris, je serais, je l'avoue, fort embarrassé, n'ayant pas encore assez approfondi mon sujet pour être en mesurede résoudre la question. Les conquérants de notre territoire, ces Romains, dont nos armesà cette heure protègent les descendants, ont vraisemblablement sculpté sur le marbre ou sur des médailles la prise de possession de Lutèce et la bataille gagnée par Labienus. Friand morceau pour nos antiquaires ! mais où se musse-t-il? voilà le mystère. Sur les bas-reliefs des arcs ou colonnes de triomphe de l'ancienne capitale des Césars, on trouve bien quelques costumesde Gaulois et, dans le nombre peut-être, celuides Lutèciens; mais le portrait de Lutèce, où le déterrer? Si un jour on remuait le sol de la ville des Papes avec autant d'acharnement que celui de Paris, peut-être enfanterait-il le monument désiré. En attendant la réalisation du rêve, abordons le positif. Je n'ai à signaler aucun recueil avant le commencement du seizième siècle. Il nous reste du treizième quelques sceaux, dont je n'ai pas à m'occuper, et plusieurs vitraux, dont un à la Sainte-Chapelle,-cité par M. de Guiilhermy. Les quatorzième et quinzième fournissent quelques peintures et un assez grand nombre de gouaches sur vélin, incorporées à des chroniques ou à des livres d'heures. Certains ouvragesimprimés vers la findu quinzième siècle peuvent offrir de grossières images sur bois où figure l'inscription: Parisius ouLutetia; mais on n'y reconnaît aucun détail précis. Passons tout de suite, au siècle suivant. : xvi° siècle. — Je dirai d'abord qu'au commencement de ce siècle, et même dès les. dernières années du précédent, on publia des Recueils d'ordonnances royaulx concernant la navigation de la Seine. On trouve dans le texte plusieurs bois qui représentent très-grossièrement nos ponts avec les costumes de nos mariniers sous Louis XII. Je citerai dans mon catalogue les titres exacts des diverses éditions de ces recueils. Bien que je ne m'occupe pas d'estampes isolées, je mentionneraiici,


par exception, celle sur bois dont parle Terrasson à la page 5! de ses Mélangesd'histoire et de littérature. Il assure l'avoir vue en tête.d'un jivre imprimé en lettres gothiques, en-1500. Sur le frontispice figurent plusieurs filles pénitentes à genoux, et, dans l'éloignement, l'ancien hôtel de Bahaigne ou Bohême, que remplaça celui de Soissons. . 1509. — Cette année, parut à Toul un traité de perspective, par Pellegrin(nommé en latin Viator), petit in-folio gothique, dont je n'ai pas à reproduire ici le titre exact. M. Tross, libraire, vient d'en publier une réimpression en fac-similé, avec les.titres de l'édition de 4509 et de celle de 1521. Parmi les planches gravées sur bois au simple trait-, quatre sont relatives à Paris, comme l'indiquent au bas des inscriptions rimées; ce sont : la Grand'Salle et la Grand'Chambre (chambre dorée) du Palais, X'Intérieurde Notre-Dame, avec indice de son jubé gothique, et YIntérieur de la Sainte-Chapelle. Le dessin de ces localités est bien vague et fort peu fidèle, puisque Notre-Dame n'a pas même ses' piliers. L'image de la Grand'Salle est la plus intéressante, à mon avis, en ce qu'au fondune sorte de cube de pierre semblefigurer la table de marbre. A.lavente de la bibliothèque de M. Lassus (n° 20 du Catalogue) était exposéeune édition in-4° du*même traité, 1635, contenant 62 planches gravées à l'eau forte par Mathurin Jousse, à La Flèche. Ce volume, que j'ai à peine entrevu, contient, peut-être quelques vues nouvelles de Paris. On sait qu'il existe une relation contemporaine de l'entrée solennelleà Parisde François Ier, en février 1514 (1515). Ce livre ne contient aucune planche, et cependant, dans la collection de Fevret de Fontettes, on voit, à cette date de 1515, une série d'estampes sur bois représentant des arcsde triomphe, des fontaines, des 1illuminations, à l'occasion de cette entrée. De Fontettes avait la manie d'inventer ou de faire fabriquer des images d'événements historiques, quand les pièces originales lui manquaient: il aura probablement extrait les planches d'une autre entrée quelconque,à peu près du même temps, et, au moyen d'inscriptions manuscrites, les aura appliquées à celle de François Ier. Si je signale cette suite apocryphe, c'est pour éviter aux amateurs une méprise. 1349. — Dans la relation in-4", bien connue, de l'entrée à Paris de Henri.II, est une suite d'estampes sur bois, habilement gravées au trait par Geofroy Tory, de Bourges (I). Elles représentent les édifices éphé(1)ïoiy, peintreet graveur, était établilibraire à Parisen 1525,sur le Petit-


— 326 — mères construits à cette occasion en diverses localités, tels que fontaines. portiques, arcs de. triomphe. Les plus remarquables, en ce qu'on y voit des détails réels, sont celles où figurent la décoration du pont NotreDame et un portique dressé au bas de l'escalier du Pa'ais. 1559-70. —Recueil de sujets historiques, grand in-folio, gravés la plupart sur bois et quelques-uns sur cuivre,, par Tortorel et Périssin. L'édition primitive contient 40 planches avec légendes françaises correspondant à des lettres de renvois. Sur d'autres épreuves ces légendes, sont en allemand et en latin. M. Hennin possède ces divers états (voirie n° 1563du Catalogue Armand Bertin et le n° 1449 de celui de T.-J. de Bure, où ce recueil est nommé L?s Quarante tableaux de In Ligue). Plusieurs planches sont fort curieuses pour l'histoire de Paris, bien que les localités soient tracées sans aucune prétention à l'exactitude. ,Teciterai le Tournoi où fut blessé Henri II (deux planches différentes); sa Mort, dans une des salles du palais des Tourneiles ; le Supplice d'Anne du Bourg devant l'Hôtel-de-Ville; la Mercuriale tenue aux Grands-Augustins (cette dernière sur cuivre) ; la Bataille de Saint-Denis, etc. Dom Bernard de Montfaucon en a reproduit plus d'une dans sa . * Monarchie française. Ces planches ont été copiées en plus petit et gravées à Peau-forte, en Allemagne, vers 1574, avec le portrait de Charles IX en tête et addition des événements passés jusqu'à la mort de ce roi. Dans une édition postérieure, on a remplacé ce portrait par celui de Henri IV, et l'on a ajouté au recueil d'autres sujets historiques jusqu'à l'année 1620, sujets composés uniquement, c'est probable, d'après les récits imprimés du ;emps. Ces gravures, avec légendes allemandes, sont assez vulgaires et, dureste, peu estimées, bien qu'à peu près contemporaines. 1571. — Les estampes sur bois insérées dans l'in-4° sur l'entréeà Paris de Charles IX, le 20 mars 1571, sont l'oeuvre d'Olivier Codoré, Elles représentent, comme celles de l'entrée de Henri II, des arcs de triomphe et des portiques de toile peinte érigés sur divers points de la capitale. 1576. — Cette année parut le Premier volvme des plvs excellons bastimens de France, de Jacques .Androuet du Cerceau, et, trois ans plus tard, le second. Cette publication était attendue depuis longtemps, Pont, à l'enseignedu Pot Cassé.(Voirle n° 35 du Cataloguedela Bibliothèque Sauvageot.)


— 3i7 — car Gilles Corrozet l'annonce au folio 184 de l'édition de 1561 de ses Antiqvitez de Paris. On y trouve des planches à l'eau-forte sur le Louvre, les Tuileries, les châteaux de Saint-Maur, de Madril (Madrid, au bois de-Boulogne), etc. (1). Les deux tomes de XArchitecture de Philibert de l'Orme, publiés de 1567à 1576, contiennent sur Paris trois planches (gravées sur bois) de la maison de l'auteur, rue de la Cerisaie; quelques détails des Tuileries, le projet d'une colonne astrologique pour Catherine de Médiciset deux vues du château de Saint-Maur. Les deux éditions postérieures offrent des épreuves plus ou moins usées. '1583-87. -^ Au département des Manuscrits de la Bibliothèque impériale est un petit iu-4" (coté 153), relié en maroquin rouge, aux armes du cardinal de-Bourbon.C'est un recueil de calligraphie, d'ornements et de figures géométriques, tracés à la plume, de 1583à 1587, par Jacques Cellier, de Reims. Vers la fin du volume, plusieurs dessins grossiers et peu fidèles représentent les Célestins, l'Hôtel-de-Ville en construction, etc. Je dois la connaissance de ce manuscrit aux indications données par M. Pernot, dans le texte de sa publication intitulée : le Vieux Paris. C'est le seul renseignement utile que j'en aie pu tirer. 158688. — Nouvelleédition des Antiqvitez de Paris, par Corrozet et N.Bonfons, illustrée d'estampes sur bois, d'après Rabel, estampes qui se retrouvent dans trois ou quatre éditions postérieures. On y voit représentées les tombes de l'abbaye de Saint-Denis et de divers monastères de Paris, et, en outre, une curieuse vue de l'abbaye Saint-Germain-des-Prés fortifiéede tours et de fossés. Entre 1588 et 1594, anné,>,où le roi de Navarre s'installa sur le trône de France après tant de luttes (2), je n'ai à signaler aucun recueil nouveau. Ces six aunées de troubles ne permirent pas sans doute aux artistes français de produire des estampes sur Paris à l'usage, soit des natio(1)La perspectivede la grand'salledu Palais(reproduite par Meryon)et la vue dupont Notre-Dame, deuxpiècesrarissimes,fontpartie d'autresrecueils.Le plan deParis, en quatrefeuilles,paraîtêtre une publicationisolée. lestroisestampesgravéesd'aprèsles peintures (2)Touslesamateursconnaissent deBollery,surles diversépisodesde l'entréede HenriIVà Paris.Ellesfurent,je pense,publiéesisolémentvers 1600.On en voit de bellesépreuves,entouréesde du royaumede France...par GabrielMichelde texte,dansle-ThéâtreGéographique la Roche-Maillet, in-folio,1632, avecprivilègedaté1619.On en retrouvedescopies réduitesdansle Théùlrede l'Univers...par Chateaunieres. Paris, in-8",-16i6.Dom BernarddeMontfaucon a reproduit, lestrois estampesoriginalesdanssa Monarchie françoise.


— 328 — naux, quiavaient bien d'autres soucis; soit des étrangers, qui n'affluaient dans notre capitale qu'en qualité de soldats payés par la Ligue. Ce dut être vers 1595, quand fut affermi le pouvoir du nouveau roi, que Claude Chastillon, son ingénieur topographe, entreprit.de dessiner les vieux castels féodaux, qui commençaient à tomber en ruines sur toute la surface de la France, et aussi les églises, couvents et hôtels de la ville de Paris rendue au repos. Il est à présumer que la plupart de ses dessins ont été exécutés de '1595 à 1612, et gravés en partie entre ces deux dates. J'en reparlerai à l'année 1641, époque où ils furent réunis en recueil. xvii" siècle. — Entre 1600 et 1640, beaucoup d'artistes, français ou étrangers, ont produit sur la topographie ou l'histoire de Paris des gravures assez nombreuses, mais, en général, éditées isolément. Plusieurs d'entre eux ont plus tard coopéré à des re.cue:ls, comme on le "verra ci-après: Yoici les noms principaux: Abraham Bosse, Pierre Brébiette, Jean Briot, Jacques Callot, Jean Le Clerc; Fornazeris (Isaïe Fournier), Pierre Fireus, Léonard Gaultier, I.-Y. Halbeech, Iaspar Isac, Thomas de Leu, Mathieu Mérian, Crispin de Pas, Jean Picard, François Scalberge, Melchior Taverriier, Jean Ziamko. Parmi ces artistes, les deux plus féconds, sont 1. Bosse et Mathieu Mérian. Ce dernier surtout a gravé une prodigieuse quantité de vues et de sujets historiques concernant Paris de 1612 à 1630. Son catalogue complet serait des plus curieux à consulter. 1612. — Cette année parut le Théâtre des Antiqvitez de Paris par Du Breul, in-4°, où se trouvent gravées quelques tombes illustres de nos églises. Plusieurs de ces cuivres ont fourni des épreuves, pour les Antiqvitez de Paris de Cl. Malingre, ouvrage in-folio qui est une réimpression avec quelques additions de celui de Du Breul. Vers 1615. — Suite de figures de modes parisiennes habilement gravées à l'eau-forte, d'après Jean de Saint-Tgny,par Jean Briot.Je ne sais au juste de combiende pièces se compose ce curieux recueil, le premier peutêtre de ce genre. Il fut publié par Dauvel, vers 1612 ou 1615. Je n'en possède que quatre planches, dont le n° 17; il y a au bas trois lignes d'inscriptions. 1618. —Recueil de vignettes gravées par Mathieu Mérian, avec titre allemand daté 1618, contenant: une Vue de Paris prise des tours NotreDame, une autre, du quai des Tuileries et deux relatives à Charenton. 1623. — Le Maneigeroyal de Pluvinel, etc., première édition,.in-folio


— 329 — oblong, avec planches gravées par Crispin de Pas le jeune, offre, comme accessoires, des vues, tracées probablement de souvenir, du Manège des Tuileries, du Rez-de chaussée de la galerie du Louvre et une suite de neuf planches sur les exercices équestres du roi à la place Roya'e, avec noms des grands personnages qui y assistèrent. Ces planches ont été exécutées d'après des dessins qui remontent à l'année 1618environ. On y voit même la représentation d'un ballet équestre qui eut lieu, selon l'inscription, ie 5 avril 1613, sur la même place. En janvier 1628, Mathieu Mérian, de Bâle,-publia à Francfort-sur-Mein une contrefaçon de cet ouvrage avec texte allemand-français; in-folio de 144 pages avec -56figures. Ces planches, gravées toutes par Mathieu Mérian, sont des calques de Crispin de Pas; mais plusieurs ont des fonds différents : on y trouve deux perspectives de Paris fort curieuses, des vues, en par'ie imaginaires, du jardin des Tuileries, etc. 4f>28.—Eloges et discours sur la trivmpliante Réceptiondu.Boy en sa. ville de Paris... (après la réduction de la Rochelle) accompagnez des figures, tant "desarcs de trivmphe, etc.. Cet ouvrage in-folio renferme seize planches gravées par Pierre Firens," Abraham Bosse et Melcbior Tavernier. Une des plus curieuses, outre le frontispice, est la Voûtedu • . Pelit-C hâtelet. Arers1630. — Le Cabinet des Estampes possède deux volumes in-folio intitulés : Becueil contenant plusieurs' veues de villes de France dessinées d'après nature par F. Stella. Ces dessins, tracés à la mine de plomb ou à la plume, sont lavés à l'encre de Chine, à la sépia ou au bleu de Prusse. Le premier tome contient des vues concernant la SainteChapelle, la construction des Carmes-Déchaussés, Montmartre, la baronnie de Gentilly (probablementprès Paris), etc. Je citerai ici pour mémoire le Profil des villes de France du géographe Tassin (1634 - 36), où se trouvent, en tète de l'Ile-de-France, un petit plan et une vue de Paris. Ters -1640.— Suite'de planches représentant les métiers ambulants de Paris. Ces eaux fortes artistiques sont signées PB., probablement Pierre Brebiette. M. Hennin en possède 43. À la vente Leber, faite le 7- novembre dernier, il en a été vendu une suite de quarante (y compris deux doubles, dont l'adjudicataire, M. Amédée Berger, m'a fait présent). On pourrait leur attribuer une date un peu antérieure, car Pierre Brebiette gravait avant 1630../ A cette date de 1640 se rapportent beaucoup d'estampes relatives à


— 330 — Paris, gravées par Abraham Bosse, mais il n'y a à signaler aucune suite spéciale. La description de son oeuvre, entreprise par M G. Duplessis, est une mine féconde pour la topographie, les événements historiques, les moeurset les costumes de la capitale. 1641. —Cette année parut le recueil le plus important édité sous Louis XTll : la première édition de la Topographie Françoise « dessinée par deffunt Clavde Chastillon et mise en lvmière » par Jean Boisseau-,ouvrage dont il existe au moins deux éditions postérieures sur lesquelles je donnerai un jour des détails. A mon avis, le plus grand nombre des Vues de Paris et environs qui entrent dans ce recueil avaient été tirées isolément vers le commencement du règne de Louis XIII ou même du temps de Henri IV. L'éditeur Jean Boisseau a réuni tous ces cuivres, en a ajouté quelques autres, gravés par lui-même ou par des artistes qu'il payait, et a formé du tout un volume in-folio, avec; lettres de renvois qui ne correspondent à aucun texte. Les grandes pièces repliées dans ce volume sont les plus rares, surtout avec texte y annexé, telles que : le Feu de la Saint-Jean, gravé par MathieuMérian. en '1613, et retouché depuis, la Place de France si l'Hôpital Suint-Louis, dessinés vers 1608 et gravés en 1640 par J. Poinssart. C'est le premier recueil qui contienne une suite de planches aussi considérable sur la capitale. Celles signées Par Claude Chastillon ne sont guère exactes et sont gravées avec une naïveté incroyable; ce n'est pas faire honneur à cet ingénieur du roi que de lui en attribuer la gravure. Deux<eaux-fortes de Pierre Brebiette sur la Sainte Chapelle avant l'incendie de 1630 font partie de ce volume. Les éditions de 1648 et 4655 contiennent "quelques pièces de plus que,la première. Après cette publication de Jean Boisseau parurent des Vues de Paris tracées par des arastes, en général, plus habiles que ceux précédemment cité's, à part Callot, Brebiette et Abraham Bosse. Je signalerai les noms suivants: Etienne de La Belle, Nicolas Berey, Albert Flamen, Claude Goyrand, Jean Marot, Balthazar de Moncornet, Gabriel Perelle, Israë Silvestre et Zeeman. La Belle.a gravé un assez grand nombre de Vues, de Paris d'après ses dessins ou ceux de Silvestre, mais on n'a pas à citer de lui un recueil spécial de topographie. On peut regarder comme éditée vers 4645 la suite des eaux-fortes si légères de A. Flamen où dominent les Vues des environs de Paris, dont plusieurs font partie de la capitale actuelle. Goyrand a gravé, d'après lui-même, de pittoresques vues de l'ancien château de Bicêtre, d'Arcueil, etc., et, d'après les des-


— 33! — sins de Silvestre, plusieurs eaux-fortes qu'on réunit à l'oeuvre de ce dernier artiste La même remarque s'applique aux travaux de Gabriel Perelle et de ïïerman van Swanevelt. Balthazar de Montcornet n'a pas publié de suites, mais des pièces isolées, curieuses pour l'histoire ou la topographie de Paris et de ses environs, gravées par lui-même ou par des artistes qu'il employait On croit reconnaître la touche de Callot dans les personnages de son Profil du Mont-Valirim. Le Hollandais Zeeman gravait à l'eau-forte d'après ses propres dessins. Sa suite de Vues de Paris ou environs est très-connue. A mon avis, elles sont peu exactes et l'art en fait tout le mérite. 1644 à 1680. —Signalons conjointement deux artistes contemporains qui ont, à eux deux, gravé une suite de Vues de Paris d'une haute importance. Cet intervalle de temps, considéré sous le point de vue des progrès de la topographie parisienne, pourrait s'appeler : le règn11d'Israël Silvestre et de Jean Marot. Leurs produits justement estimés ont alimenté la curiosité des Parisiens et celle,des touristes jusque vers le milieu du siècle suivant. Les Vues de Paris de Silvestre parurent par séries ou cahiers précédés d'un titre illustré, presque toujours sans date Files sont en général mêléesà d'autres sujets relatifs à la topographie de la France. Longtemps après la mort de Silvestre, arrivée en 1691, un éditeur réunit en volumes les diverses séries de ces planches, dont les épreuves étaient nécessairement inférieures à celles des tirages primitifs. Cent pages commecelles-ci me suffiraient à peine pour interpréter les eaux-fortes qui se rapportent à, Paris. Sous le rapport de l'état des épreuves et du nombre des pièces, on n'a qu'à consulter le Catalogue de M. Faucheux, qui ne laisse rien à désirer. Je me bornerai à dire que plus j'étudie ces représentations de nos monuments parisiens, plus, à quelques exceptions près, je leur découvre de défauts dans l'ensemble ou dans les détails. Silvestre, en sa qualité d'artiste, croyait devoir en modifier, pour l'effet, l'aspect réel oules proportions, à l'exemple de ces peintres en portraits qui se regardent comme engagés avant tout à rajeunir et à embellir les traits de leurs modèles. Les Vuesde Paris ou environs, qui entrent pour une part notable dans l'oeuvre complet de Silvestre, ont toutes pour bases ses propres dessins. Il en a gravé lui-même la plus grande partie, acceptant quelquefoispour certains détailsJa collaboration d'un confrère; c'est ainsi que plusieurs accessoires de ses planches, tels que médaillons, frontispices, arbres,


— 332 — révèlent le style de Le Pautre, Marot, François Gollignon et Herman Swanevelt Ses grandes.pièees en deux feuilles, gravées presque toutes entre 1670 et 1680, sont en partie le travail d'un de ses, élèves, tel que François Noblesse. D'autres pièces de son oeuvre ont été entièrement gravées à l'eau-l'ortepar La Belle, Goyrand et Gabriel Pérelle, père des graveurs de ce.nom, célèbres vers la lin du même siècle. Inutile de m'étendre davantage sur cette question, puisque M.Faucheux a parfaitement distingué la part de chacun des collaborateurs de Silvestre. Quelques lignes sur Jean Marot, le concurrent de Silvestre, auquel il ne survécut que de quatre ans. Il semble avoir choisi, en général, des localités négligées par Silvestre. Ses premiers recueils, se rapportant à la dateapproximative de 1630, sont des Vues d'églises de Paris, éditées' par Jacques van Merlen et dédiées à Henri de Harlay. Depuis cette année jusqu'à 1695, celle de sa mort, il n'a cessé de dessiner ou de graver de nombreux plans et élévations d'hôtels construits à Paris ou aux environs. Les,diverses séries de ses premières oeuvres, vues et architecture, furent réunies de son temps en un volume in-i°, et ses autres dessins furent édités, en 1707et 1727, par Mariette, en plusieurs tomes in-fclio. Parmi ces publications posthumes se trouvent, je crois, des pièces d'architecture de son fils Daniel. • Jean Marot est moins artiste que Silvestre, mais dessinateur plus consciencieux. On ne saurait trouver de pièces plus détaillées, plus utiles sous le rapport des renseignements,que celles représentant, vers 1650, les anciennes églises- gothiques de Saint-Sulpice, du Temple, des Chartreux, etc. Sous ce point de vue, l'architecte l'emporte de beaucoup sur l'artiste. Il avait recours à un procédé bizarre au premier coup d'oeil, mais au fond, à mon avis, fort ingénieux. Pour mieux découvrir l'édifice annoncé dans l'inscription, il établissait au devant une place, en supposant les édifices ou maisons de premier plan à l'état de ruines ou en voie de construction. La Topographiefrançoise, mise au four par J. Boisseau, en \ 641, n'eut pas, que je sache, l'honneur de la contrefaçon; mais les premiers recueils de Silvestre et de Marot, qui*se propageaient dans les capitales de l'Europe à titre d'estampes d'art, tout aussi bien que de souvenirs poulies touristes, tentèrent la cupidité des commerçantsétrangers. Nous avons vu plus haut, à l'année 1628, que Mathieu Mérian de Bâle, établi éditeur à Francfort-sur-Mein, avait contrefait le Maneige de Pluvinel. Gaspard Mérian, son fils ou son neveu, qui fut son successeur, monta en grand


— 333 — Unesorte d'atelier pour la contrefaçon des estampes publiées en France. Il chargea un assez médiocre graveur, nommé Zeiller, de reproduire, par dès procédés moins artistiques qu'industriels, les Vues de France publiées, jusqu'à 1655, par Silvestre, Jean Marot, (Mignon et autres, et il en forma sa Topogfapkia Gallioequi porte cette date. Toutes lesVues de Paris et environs, sauf les deux plans et les deux vues générales, en tète du tome F1', sont des calques, les uns réduits, les autres agrandis (probablement à l'aide du pantographe, alors nommé compas de mathématique), des eaux-fortes de Silvestre et de Jean Marot. La T.opographia Gallioe de Gaspard Mérian, tirée sans doute à grand nombre, puisque les exemplaires en sont fort communs, a dû causer un grand, préjudice aux éditeurs de nos deux artistes, surtout en s'adressant aux amateurs, qui tenaient plus aux sujets représentés qu'au talent du graveur. T^espièces gravées dans cet ouvrage in-folio furent ellesmêmes réduites, par un autre éditeur, je crois, au format petit in-4°, entre 1655 et 1660. Toutes ces images, grandes ou petites, d'une louche généralement fort sèche, portent l'empreinte d'un travail mécanique. Je les ai rejetées de ma collection, quelques-unes exceptées, dont je n'ai pas les originaux. Les eaux-fortes de Silvestre et de ses collaborateurs ont été, du reste, copiées en France même, peu de temps après leur apparition. Le grossier plan de Paris, en six feuilles, édité par Nie. Berey, en 1634, est entouré deVues de Paris, d'après Silvestre et Marot, si horribles, qu'elles agacent les nerfs comme le grincement d'un râcloir sur la pierre. Je possède des échantillons de copies de Silvestre, -presque contemporaines et moins sèches que les Zeiller; mais, je l'avoue, je ne sais encore à qui les attribuer. 11existe aussi de plusieurs de ces eaux-fortes de médiocres copies retournées, publiées probablement, au dix-huitième siècle. Les cuivres originaux-de certaines Vues d'églises, gravés par J. Marot, vers 1650, ont fourni des épreuves jusqu'à extinction complètedes tailles les plus fines; ces épreuves, entourées d'un ridicule encadrement, n'ont plus la moindre valeur: De nos jours, quelques-unes de ces planches ont été reproduites, notamment dans XItinéraire archéologiquede Paris de M. de Guillhermy. 1660. — Cette année, Louis XIV fit à Paris une entrée solennelle à l'occasion de son mariage avec Marie-Thérèse d'Autriche. L'in-folio édité par Van Merlen, en 1662, au sujet de cette cérémonie, est trop connu pour qu'il soit nécessaire d'en citer le titre exact. Je signalerai


— 334 — spécialement, parmi les planches, celles qui représentent le Trône élevé au haut du faubourg Saint-Antoine; la porte du mêmenom achevée sous Charles IX, derrière laquelle on entrevoit celle de Charles Yl, défigurée — on disait alors embellie — par une décoration de.circonstance; l'hôtel deBeauvais; l'intérieur de l'église Notre-Dame, bien bouleversé trenteneuf ans plus tard. Quatre graveurs ont coopéré à ce recueil, en somme, assez médiocre, comme l'est d'ordinaire toute oeuvrede commande: Jean Marot, François Chauveau, Jean Le Pautre et Albert Flamen. Il existe sur la même entrée d'autres ouvrages en vers ou en prose, dont un ou deux portent en tête une planche assez curieuse. 1662. — Tous les amateurs connaissent également le grand in-folio relatif au carrousel qui donna son nom à une place alors irrégulière et beaucoup plus étroite qu'aujourd'hui. Trois grandes pièces de ce recueil, dues à Israël Silvestre, offrent l'ancienne localité nommée depuis place du Carrousel, mais sans exactitude. Entre autres fantaisies de l'artiste, on y voit figurer, en regard de la galerie du Louvre, une galerie correspondante commencée seulement sous le premier empire. Je regarde comme dessinée d'imagination, la série de planches représentant la rue où passe le cortège. Les cuivres de ces estampes, oeuvres de divers artistes, sont conservés à la Chalcographie du Louvre, où on en vend séparément des tirages modernes. 1670 à 1769. — A cette période de temps se rapportent un grand nombre de pièces sur l'histoire ou la topographie.de Paris, mais non réunies sous forme de recueils spéciaux. Sans compter les grands almanachs illustrés, en deux feuilles, où l'on trouve çà et là? comme principal ou accessoires, des représentations d'événements ou de fêtes qui ont la capitale pour théâtre, il y aurait à citer beaucoup de sujets du même genre gravés par Pierre Brissart, Simon de la Boissière, Sebastien Le Cleic, Le Pautre, etc. Dolivar gravait spécialement les cérémonies funèbres célébrées dans nos églises. A la même époque appartiennent des recueils de planches gravées sous la direction de François Blondel, mort en 1686. Son Cours d'architecture,, commencé de son vivant, fut continué après son décès par son neveu Jacques François. G. Brice, dans son édition de '1698, t II, p. 242, à propos de la sépulture (à Saint-Sulpice) du célèbre architecte, cite son ouvrage en trois voiumes in-folio. 11contient beaucoup de plans ou élévations d'édifices et d'hôtels de Paris, construits de 1660 à '1680. Longtemps après (1752-56), Jacques-François prépara une nouvelle


— 335 — éditionde l'oeuvre de son oncle, publiée par Jombert, en quatre volumes. On y trouve, outre la reproduction des dessins de Blondel et de ses collègues, Louis Le Vau, Fr. d'Orbay, Claude Perrault, etc., les plans d'un grand nombre d'édifices ou d'hôtels bâtis depuis la mort de François Blondel jusqu'en 1752, par divers architectes. 1675. — Cette année, ou un peu avant, commencent les premières publications des frères Perelle, Adam et Nicolas, fils de Gabriel. Leurs Vues de Paris, concurremment avec celles de Silyestre et de Marot, défrayèrent, jusqu'au delà du milieu du siècle suivant, la curiosité des touristes qui désiraient emporter des souvenirs de notre capitale. Je ne saurais ici dire au juste combien il y a d'artistes de ce nom; on en connaît au moins deux. Je soupçonne, du reste, qu'il existe un graveur homonyme étranger à cette famille, et que certaines pièces gravées clans le même genre leur ont été-faussement attribuées. Cette question est une de celles que j'ai l'espoir de pouvoir un jour éclaircir. Les gravures des Perelle ont paru d'abord par séries, précédées de divers titres inscrits sur des frontispices sans date (I). Elles offrent le plus souvent des sites ou des monuments négligéspar Silvestre et Marot, et, en outre, beaucoup d'édifices nouveaux élevés de 1660 à 1700. Un .assez grand nombre sont signés sans aucune initiale de prénoms : ' Perelle fecit, ou Fait par Perelle. Quelques-unes, par exception, portent dans l'inscription des dates qui varient entre 1676 et -1690.Une. circonstance assez singulière, c'est que les tirages antérieurs aux renvois et inscriptions sont assez communs, surtout dans les recueils appartenant à nos bibliothèques publiques. Certaines planches sont, je ne sais pour quel motif, beaucoup plus raies que d'autres: telles sont des Vues du temple de Charenton, du faubourg de la Conférence, etc. (£). J'ai rencontré des épreuves de planches entourées d'encadrements de mauvais goût et presque effacées. Il est probable qu'un de nos marchands d'estampes possède les cuivres de plusieurs Vues de châteaux des environs de Paris, tel que celui de Marly, dont j'ai vu des épreuves sur lefurentensuiteparMariette. (1) Cesplanches,éditéesprimitivement parN.Langlois, En1753, Ch.-Ant.Jomberttira de ces cuivresdéjà fatiguésde nouvellesépreuves qu'ilréunit,maisnonpas au complet,en un in-foliooblongaveccetitre, daté1753: LesDélicesde Paris ci deses environs,etc.Il nofaut pas confondre les estampes de Perellepère,gravéesvers1650,aveccellesde sesfils. l'oeuvred'autres (2) Peut-êtreaussicespiècesdansle genredesPerellesont-elles graveurset ne sont-ellesannexéesà certainsrecueilsdo cesartistesque par exception.J'ignoreoù se trouveà Parisl'oeuvrele pluscompletdesPerelle.


— 336 — papier évidemment moderne. Je ne saurais désigner avec précision le nombre de planches relatives à Paris — j'entends Paris dans ses limites actuelles — gravées dans les divers recueils des Perelle; ce nombre atteindrait probablement le chiffre de quatre-vingts. J'espère n'en oublier aucune dans mon catalogue. Les plus curieuses se payaient dans le commerce, vers 1840, de 25 à 50 centimes pièce sans distinctiond'état : leur prix dans les ventes publiques a presque décuplé, et leur valeur, c'est à présumer, ira croissant, en raison directe du nombre des amateurs, qui augmente à mesure que se multiplient les trouées à travers les îlots du vieux Paris. Les Vues des Perelle sont inférieures, sous le rapport de l'art, aux eaux-fortes de Silvestre, mais dessinées avec plus de précision et plus pittoresques, en ce sens que leur champ plus vaste admet plus de détails. Elles ont joui d'une grande vogue jusqu'à la (in du règne de -Louis XV; aussi tous les éditeurs de Descriptions de Paris qui voulaient orner leurs publications s'empressaient-ils de copier, outre les Silvestre et tes Marot, les Vues des Perelle. Sans compter les imitations d'Aveline, dont je parlerai ci-après, je citerai les livres suivants : Géométriepratique d'Alain Manesson Malet, in-8°, !702 ; les diverses éditions de G. Brice, à partir de 1706ou 1715; Curiosités de Paris., in-12, éditées par Sau-. grain en 1716 (copies gravées sur bois); Annales de la Monarchie .française, par H. Ph. de Limiers, Amsterdam, in-folio, 172i; le Séjour de Paris, par J. C. Nemeitz. Leyde, in-)2, 1727'; Description de Paris.... par Piganiol de la Force, éditions de <l742 et 1765. Vers le 'commencementdu dix-huitième siècle, on- publia à l'étranger des contrefaçons des Perelle, de grandeur naturelle, réduites oumômeamplifiées, en Allemagne, en Hollande, en Angleterre, en Italie et même, je crois, en Espagne. Je citerai la Gallerie agréable du Monde,ouvrage en 27 volumes (dont les 6 premiers sur la France), édités à Leyde vers 1700, par Pierre Van der Àa. Un seul de ces recueils offre des copies dont la finesse égale, si elle ne la surpasse, celle des originaux: c'est celui publié à Amsterdam par Charles Allard. Beaucoup de ces copies de Perelle, et quelquefois les originaux euxmêmes,barbouillés d'un coloris plus ou moins grossier, servirent, vers le milieu du dix-huitième siècle, de garniture à l'appareil nommé optique dont il sera question à l'an 1760. 1683-85. — Enregistrons en passant deux -autres 'ouvrages de Manesson Malet, où se trouvent quelques Vues de Paris non gravées


— 337 — ailleurs : '1°la Description de l'Univers, 4 volumes in-8°, 1683; 2° les Travaux de Mars, 3 volumes in-8°, 1685. Quant à sa Géométrie, mentionnée ci-dessus, elle a pour nous beaucoup'plus d'importance, comme nous le verrons ci-après à l'an 1702. 1689. — Histoire du Roy Louis le Grand, par les médailles, devises, jetons, etc...., par le Père Claude-François Menestrier. Les 60 planches de cet in-folio fournissent plusieurs sujets de médailles relatifs à des événementspassés à Paris, ou constatant les dates de fondation ou de réparation de plusieurs édifices. Ces médailles ont été reproduites dans l'ouvrage de Limiers cité plus haut. 1690 à 1710. — Pendant cette période de temps et peut-être bien avant 1690, le chevalier Roger de Gaignières fit dessiner une prodigieuse quantité de sujets historiques, vues de monastères, tombes et vitraux. Dans le nombre, il s'en trouve de fort curieux pour l'histoire ou la topographie du vieux Paris. Inutile ici de m'étendre sur ces dessins bien connus, exécutés à l'encre de Chine ou au trait avec addition de couleurs (I). On a beaucoup parlé, depuis quelques années, des portefeuillesde Gaignières. M. Hennin, dans l'introduction de ses Monuments de l'Histoire de France (1856), a donné de nombreux renseignements sur cet amateur et sur ses collections. Quant aux seize volumes distraits de cette suite de portefeuilles et passés vers 1785 dans la bibliothèque bodléïenne d'Oxford, il faut nous consoler de leur absence avec des copies. Bientôtnotre Cabinet des estampes en possédera tous les calques exacts exécutés, ai-je lu, par M. Jules Frappaz, chargé de cette miss-ionpar le ministre. Les dessins purement topographiques de Gaignières ont été incorporés par M. Duchesne aîné à la Topographie de la France; les volumesdu département de la Seine en possèdent une assez belle part, mais, en outre, beaucoup de détails, également pleins d'intérêt pour nous, se retrouvent dans les recueils de tombes, vitraux, miniatures et costumes. 1700 à 1720.— Yers 1700, un graveur-éditeur du nom d'Aveline (avec le prénom d'Antoine, je crois), commençaune suite de Vues de Paris destinées à faire aux Perelle une concurrence, du reste, peu redoutable, car la plupart sont d'un mérite bien inférieur sous le rapport du dessin et de l'exécution. Elles représentent souvent les mêmes points de (i) Cederniergenrede dessinne peuts'appeleraquarelledansle sensmodernedu mot.Sur un cataloguerédigépar M. Vignères,il estnomméaquarellesur irait. 22


— 338 — perspective avec moins de détails, mais plus d'une offre des sites ou des monuments qui sont le complément de la suite des Pérelle : belles sont une Vue du faubourg Saint-Marceau, et une autre de la porte SaintHonoré, du côté de l'ouest, que je n'ai jamais rencontrées qu'une fois dans le commerce. En tête du recueil d'Aveline est un frontispice composé d'un encadrement de huit petites Vues, au milieu desquelles est le titre sans date : Les Maisons royales de Paris, etc. Mais ce recueil ne contient pas toutes les planches, celles notamment de format grand in-folio. Je décrirai dans mon catalogue plusieurspièces peu connues, avec ou sans signature, pièces plus rares que les Pérelle, sans douteà cause de leur médiocrité,même, car ce sont de véritables images qu'on estimait peu et qu'on détruisait sans remords. Je dois avouer ici que je n'ai pas encore suffisammentdébrouillé les dates précises des gravures d'Aveline et ne suis pas en mesure de fixer le nombre de ces pièces grandes et moyennes. Je soupçonne aussi que plusieurs graveurs du même nom ont collaboré à cette suite. Il me faudra faire, d'abord, pour bien les distinguer, des recherches sur les cinq graveurs qui portent ce nom, précédé des prénoms : Antoine, J. (Jean ou Jacques), François, Pierre et Pierre-Antoine. Parmi cesAveline, il en est un oudeuxdont le talent est assez remarquable. xviif siècle. — Ce siècle est encore plus fécond que le précédent en recueils d'estampes relatives à Paris. Voici, sans y comprendre les publications commencées avant 1700, les principaux à signaler. 1702.— Géomé:rie pratique d'Alain Manesson Malet, 4 vol. in-S". Cet ouvrage renferme peut-être cinq cents vignettes, représentant des sites, édifices, jardins, etc. La plupart sont des copies de J. Marot et des Pérelle, gravés à titre d'images mnémotechniques se reliant à tel ou tel problème de géométrie. On y rencontre au moins trente Vues de Paris ou environs proches, qui ont pour bases des dessins inédits ; telles sont celles de la cour du Grand-Châtelet, de l'église Saint-Germain-leVieil, de la face du Pctit-Cbâtelet, qui regardait la rue Saint-Jacques, des villages de Vaugirard, Montsouris, etc. En parcourant la topographie de Paris au Cabinet des Estampes, j'ai remarqué plusieurs épreuves rarissimes et peut-être uniques de ces vignettes, avant les figures de géométrie tracées sur le cuivre et sans texte au verso. 'I707.— Publication du Recueil d'architecture, in-i°, dit le Petit Marot, dont les planches sont gravées d'après des dessins d'édifices ou d'hôtels, tracés de 1650 à 1690. (Voir au siècle précédent.)


— 339 — Vers 1740.— Cette date approximative doit s'appliquer aux eauxfortes sur Paris et environs gravées par P.-J. Guéroultdu Pas et éditées par P. Giffart. Parmi ces eaux-fortes, plus rares que celles de Silvestre et de J. Marot, se rencontrent plusieurs sujets inédits, tellessont : une Yue du château de Saint-Maur avec l'église de l'abbaye au fond, une Yue de la maison Blanche à la Râpée, etc. Il existe probablement un frontispiceen tête du recueil, qui se compose d'au moins vingt-cinq ou trente pièces Je possède de cet artiste un dessin non gravé, finement exécuté à l'encre de Chine sur peau vélin, représentant le profil du village de Belleville, côté du nord-est, 4707. 4720.— Recueil in-folio intitulé: Le Grand Tableau de la folie incroyable de la vingtième année du dix-huitième siècle... Il se compose de 73 sujets historiques et satiriques sur le système de Law. On y trouve plusieurs Vues de la rue Quincampoix et celle du jardin de l'hôtel de Soissons, où fut construite la première Bourse de Paris, consistant en haraques de bois qui absorbèrent tout le numéraire de la France. Ces planches ont été calquées et reproduites-en Hollande, avec inscriptionshollandaises. 1724. — Cette année, parut.à Amsterdam l'in-folio intitulé: Annales de la Monarchie françoise, par H. Pli. De Limiers. Il contient un grand nombre de Aruesde Paris d'après Silvestre, Marot et les Pérelle, et en outre des médailles copiées d'après divers ouvrages, relatives, en partie, aux événements historiques, aux fondations d'édifices, aux fêtes données à Paris jusqu'à l'an 1724. Cette même année parut YHistoire de Saint-Germain-des-Prez, par Dom Bouillait, illustrée de curieux plans et vues de cette abbaye. 4725. — Publication de l'Histoire de Pains, en 5 volumes in-folio, de Fclibieiiet Lobineau. Les deux premiers tomes contiennent des planches d'architecture et quelques Vues générales de Paris, gravées par divers artistes, d'après, des dessins spéciaux 4727-80. — Jean Rigaud, entre 4727 et 4754, année de son décès, grava une suite de châteaux de France et de Vues de Paris, dont plusieurs fort intéressantes pour nous. Son neveu Jean-Baptiste augmenta cette suite et en forma un volume in-folio oblong, sous ce titre : Recueil decent vingt-um des plus bellesvuesdepalais, châteaux et maisonsroyales de Paris et de ses environs, dessinéesd'après nature en 4780, gravées par J. Rigaud, continuéespar Jean-Baptiste, son neveu. Le millésime 4780, inscrit sur le titre et appliqué à tout le recueil, est une erreur ou plutôt


— 340 — une ruse d'éditeur qui veut rajeunir la date de sa publication. La vue représentant le jardin du Luxembourg porte celle de 1729. Les dernières seules ont été gravées vers 1780. Une partie des cuivres existent à la Chalcographie du Louvre, où chaque épreuve se vend 1 franc. 1727.— Publication du grand recueil d'architecture de Jean Marot (la deuxième édition est de 1751). Cette môme année fut imprimée à . Leyde le Séjour à Paris, par J.-C. Nemeitz, contenant de nombreuses vignettes d'après Silvestre, Marot et les Pérelle. 1737-43. — Recueil de 60 planches représentant les marchands ambulants de l'époque, gravées par le comte de Caylus, d'après Bouchardon. Je citerai ici, pour mémoire, les grands in-folio bien connus relatifs aux fêtes données par la ville de Paris pour le mariage de Louise-Elisabeth de France, en 1739, et celui du dauphin en 1745. 1745. — Le Livre d'Architecture de Germain Boffrand, in-fol., 1745, offre des détails de plusieurs hôtels de Paris. 1752-56. —Nouvelle édition de XArchitecture françoise... deFr. Blondel, continuée par Jacques Fr. Blondel, son neveu, et publiée par Charles Antoine Jombert, en 4 vol. in-folio (voir plus haut, 1670 à I700). 1753. — Le mêmeéditeur Jombert réunit en recueil un grand nombre de planches des frères Pérelle, sous le titre de Délices de Paris et de ses environs.... in-folio oblong (voir plus haut, 1675). 1760-70. — On peut attribuer approximativement à cette époque les eaux-fortes, sur Paris, d'Ozanne, de ses deux soeurs et aussi celles, aujourd'hui fort recherchées, de Gabriel de Saint-Aubin. Yers le même temps, furent éditées des myriades de vues à l'usage de Yoptique. Cet instrument consistait en Une boîte de forme pyramidale. Au bas, on posait à plat une image qui se reflétait dans un miroir incliné avant d'arriver, à travers une large lentille, à l'oeil du spectateur. On ne saurait dire combien d'anciennes Yues de Paris furent coloriées, c'est-à-dire sacriliées pour cet usage. Malheur surtout aux pièces dont les dimensions s'accordaient avec le champ de cet appareil! Les Pérelle, les Aveline, les grands Silvestre, les Rigaud passèrent sous ces fourches Caudines. On écoula ainsi beaucoup de mauvaises épreuves ; mais plus d'une bonne aussi eut à subir l'affront du barbouillage et des piqûres d'aiguille pour figurer des illuminations. Les délicats n'aimaient pas ces images de villes retournées; on en fabriqua exprès, gravées à l'envers, pour être redressées par le miroir, y compris les inscriptions. Dans cette dernière catégorie d'images d'optique se rencontrent certaines pièces fort curieuses, gravées


— 34! — sur des dessins inédits et qu'on ne retrouve pas ailleurs, tels que la Foire Saint-Ovide, la Procession septennale des religieux de Saint-Denis à l'abbaye de Montmartre, et vingt autres au moins que je signalerai dans mon catalogue. L'optique n'amusait pas que les enfants. De graves personnages s'en faisaient une distraction. Je possède une note inscrite sur un fragment des registres de comptes de l'archevêque Christophe de Beaumont. Elle a pour titre : «Liste des Estampes... à acheter pour compléter la collection de celles qui composent notre optique de la maison de campagne. » Suivent, par ordre alphabétique , les noms suivants d'éditeurs d'images sous Louis XV (je supprime les adresses et les enseignes) : Basset, Beauvais, Daumont, ïïuquier fils, Maillet, Mesard, Mondhare, Pasquier. 1779-81. — La description de Paris, par Beguillet et Poncelin (3 vol. in-8) offre un grand nombre de petites vignettes, gravées avec plus de minutie que de talent par F.-N. Martinet. Parmi ces Yues de Paris, il s'en trouve dont on n'a pas d'autres dessins; telles sont la plupart de cellesdu tome III, concernant nos anciens collèges. 1780-85. —Entre ces deux années, je crois, parut une suite de petites Vuesde Paris et environs, gravées d'après Lantara, imprimées en noir ou en rouge, à titre d'études de paysage. Quelques-unes, telles que le Moulindes Chartreux, ne manquent pas d'intérêt, bien qu'en général traitées en partie de fantaisie. Cette même époque a été fécondeen estampes sur les modes, les parties fines et les moeurs galantes. Il y aurait à citer, en ce genre, des centaines de gravures de Moreaujeune, J.-P. Malbesteet autres. Outre ces suites d'estampes in-folioparaissaient vers le premier janvier, de petits livres-almanachs destinés aux dames. Les Étrennes mignonnes se distinguaient par de charmantes vignettes microscopiques, dues au burin de Moreau-le-Jeune, Queverdo, etc. relatives aux moeurs, aux lieux de plaisirs, aux promenades des Parisiens élégants. Depuis vingt ans, je n'ai pas rencontré une seule année des Elrennes mignonnes; je suis donc forcé de regarder ces livres comme rarissimes. Plusieurs vignettes qu'on en avait extraites ont dépassé le prix de cinq francs pièce, dans une vente publique, en décembre1859. . 1785-90. — Dans cette période de temps parurent des suites de planches représentant les nouvelles barrières et les nouveaux hôtels de la Chaussée-d'Antin ou des Champs-Elysées, gravés par Gaitte, Moitte, etc. Il y aurait aussi à citer des séries de pièces d'architecture parisienne, par Patte et autres. Les fines satires des modes et des ridi-


— 342 cules de l'époque, gravées par De Bucourt, avaient alors une grande vogue, qu'elles ont recouvrée de nos jours. La suite la plus nombreuse de Vues de Paris de ce temps est celle publiée par les frères Campion. Elles sont gravées a, la manière noire ou en couleurs, par eux-mêmeset par divers collaborateurs. La plupart sont rondes ou ovales. D'autres du même genre, signées Sergent., font partie d'une publication qui faisait concurrence à celles des frères Campion. Dans les séries de vues se trouvent beaucoup de représentations d'édifices et de petits hôtels élevés sous Louis XVI. Les deux Châtelets, SaintPierre- des-Arcis, etc., sont des pièces curieuses de la suite des Campion, Vers 1845, M. Deflorenne, alors doyen de nos marchands d'estampes, avait en magasin une prodigieuse quantité de ces petites gravures rondes coloriées par impression, qu'il vendait o centimes. 1787. — Le tome Ier du Voyagepittoresque de la France..., publié en 8 volumes in-folio, parLamy, 1787-1789, contient une suite de Vues de Paris et environs, dont plusieurs fort intéressantes. Elles ont été gravées sur les dessins de Lallemand, Meunier et autres, par Née, Masquelier, Nicquet, etc. M. Defer, ex-marchand d'estampes et expert des ventes, possédait un grand nombre des dessins qui avaient servi à cet ouvrage; mis en vente publique l'année dernière, ils ont passé dans la collection de M. Destailleur. 1789-98. — Beaucoup de localités de l'ancien Paris se retrouvent sur les estampes contemporaines représentant les principaux événementsde notre Révolution, commencée en 1789. La vente de la collection Laterrade a fait savoir combien il existe sur ce sujet de pièces isolées ou réunies en recueils. La plus vulgaire et la plus intéressante de ces collections contemporaines est l'ouvrage in-folio intitulé : Tableaux de lu Révolution française, où dominent. les représentations d'événements passés à Paris. La première édition, dite républicaine, fut publiée en deux tomes in-folio, chez F. Didot, en 1798; une autre en trois volumes parut en 1802-1804, chez Auber. En 1817, on en a donné une nouvelle, composée des mêmes planches, mais accompagnée d'un autre texte. Cette édition, dite royaliste, se termine par la rentrée à Paris de Louis XYIII. Les épreuves en sont déjà-passablement fatiguées; quant aux épreuves tout à fait modernes, elles sont détestables. 1790-1802. — A cette époque parut, au milieu des bouleversements de notre état social, un ouvrage si connu, qu'il suffit d'en citer le titre : Antiquités nationales. Millin est arrivé juste à temps pour nous conserver


— 343 — bien des souvenirs. Il est à regretter qu'il n'ait pu employer de meilleurs artistes et n'ait pas eu toujours le chois heureux. Si, par exemple, au lieu de s'occuper des Blancs-Manteaux modernes, de l'Oratoire et autres édificesà peu près insignifiants, il s'était étendu sur l'histoire du couvent de Saint-Magloire, des Cordelièresdu faubourg Saint-Marceau,etc., il aurait acquis encore plus de titres à la reconnaissance des archéologues de 1860. A. UoNNARDOT.


PROCÉDÉS,

.INVENTIONS,

DÉCOUVERTES

On lit dans les Extraits de Codin sur la ville de Constantinople (p. 77 de l'édit. de G. Donsa), que le ciment dont on se servit pour bâtir SainteSophie, au sixième siècle, était composé « de tuiles et d'écorce d'orme pilées, de chaux et d'eau ordinaire, dans laquelle on avait.fait bouillir de "l'orge: on l'employait tiède et il acquérait la dureté du fer. »

On assurera davantage la conservation d'un tableau en le vernissant d'abord légèrement avec de beau vernis au copal, et appliquant ensuite sur ce premier vernis une couche de vernis au mastic. Celui-ci sera jaune au bout de quelques années, mais, commeil s'enlève facilement, on pourra le renouveler quand il aura perdu sa transparence. Le vernis au copal étant extrêmement dur ne sera pas attaqué, lorsqu'on enlèvera celui qui le recouvre ; ainsi il préservera la peinture et on risquera moins d'enlever les glacis en enlevant le vernis au mastic. J. F. L. Mérimée, De la peinture à l'huile (Paris, -1830,in-8).

On sait qu'il n'y a point de procédé qui puisse donner à un corps coloré la teinte précise que l'on souhaite; ce n'est que par comparaison que l'on peut y parvenir. Supposons que l'on veuille peindre sur une toile un vase d'argent: l'idée générale que l'on se fait de la couleur de l'argent est qu'elle est blanche; mais, pour donner à ce blanc son ton caractéristique, il faut déterminer la véritable couleur locale du métal. .Comment y parvenir? Le voici: mettez auprès de votre vase plusieurs autres corps blancs, comme linge, papier, satin, porcelaine. Ces différents


— 345 — blancs vous feront apprécier celui que vous cherchez. Vous connaîtrez, parla comparaison, que la teinte de l'un de ces objets n'est jamais celle del'autre: vous éviterez par ce moyen les fausses couleurs . L'Amateur, ou Nouvelles pièces françoises et étrangères pour servir au -progrès dû goût et des beaux-arts (Paris, Michel Lambert, 1762, in-12, p. 17 de la seconde partie).

Ciment pour luter des morceaux d'albâtre, de marbre, etc. — Prenez deux livres de cire, une livre de résine : après avoir fait fondre ces drogues ensemble, ajoutez-y une livre et demie de poudre de la pierre don*]1s'agit ; mêlez exactement le tout, puis pétrissez-le dans l'eau, pour bien incorporer ces diverses substances. Si l'on veut que ce lut imite plus parfaitement la couleur de l'albâtre, du marbre, etc, on pourra augmenter la dose de la poudre. Lorsqu'il sera question d'en faire usage, on l'approchera du feu, ainsi que les extrémités des corps à unir, qui doivent être bien sèches. Ceciment, capable de soutenirdes masses considérables, peut être d'une grande utilité aux sculpteurs. Recueil de découverteset inventions nouvelles (Bouillon,Soc, typogr., 1773, in-12, p. 381).

Cire punique. — Après la dissolution de cette cire, sans laquelle on ne sauroit en faire usage, on peut y ajouter toutes sortes d'huiles ou de gommes, y mêler les couleurs qu'on juge à propos et peindre à son gré. Cette peinture est celle à laquelle Pline a donné le nom de peinture en cire punique ou éléodorique. Voici la manière de s'en servir. On la Coupe d'abord en petits morceaux ; on verse dessus assez d'eau pour qu'ils en soient couverts ; après les avoir laissé s'amollir pendant deux heures, on les broie avec une spatule de bois, sur une plaque de pierre ou de verre ; on y verse ensuite de l'eau, jusqu'à ce que cette matière ait l'apparence du beurre. Cette cire, ainsi réduite, se conserve dans un verre net, pour en faire usage, et il suffit d'y mêler telles couleurs sèches qu'on juge à propos, pour peindre uniquement avec ce mélange. Ibid., p. 67.


— 346 — Pour oster taches d'huile de parchemin ou de papier blanc. —Prens os de brebis et les brûle et pulvérise; d'icelle poudre frotte en la tache aux deux costés, et les mets ainsi entre deux ais en la presse par l'espace d'une nuit, et la tache s'en ira. Secrets ou reccptes souveraines bien expérimentées et approuvées par diversautheurs (Anvers, Christ. Plantin, 1571, in-8, p. 40). Pour donner beau lustre aux peintures. — Ayes raisiné grasse et blanche une livre, gomme de prunier deux onces, therebentine de Venise une once, huile de semence de lin deux onces. Prens premier la raisiné et la-défais, puis la coule ainsi chaude ; trempe ta gommeen huile commun tant qu'elle soit défaite, et la coule ainsi ; puis mets la therebentine, huile et toute chose ensemble en un pot, qui ne soit gras, sur un petit _eu,le mêlant toujours tant que tout soit bien incorporé ensemble : ôte le feu et le garde, et quand tu le voudras mettre en oeuvre, lais que tes figures soient nettes, et que le vernis soit un peu chaud, puis l'enduis sur ta teinture comme on fait l'autre vernis, et ton ouvrage sera beau et luisant. Et pour en faire encore une liqueur de laquelle on use pour vernis sur la peinture, prens huile de lin, et le fais distiller en alambic de verre, puis prens vernis d'ambre, qui soit belle, trois onces, dudit huile une once, incorpore-les bien ensemble à petit feu, puis les mets en oeuvre chaud en forme de vernis, et tu viendras bien, soit en bois, toille vieille ou en tout ouvrage, mais il le faut faire dextrement. . LesSecrets du seigneur Alexis, Piemontois (Rouen, Oursel, 1599, in-8, p. 449). Manière de donner aux tapisseries leur premier lustre. — 11faut bien secouer et nettoyer la tapisserie, ensuite prendre une-brosse rude, et enlever avectoute la craie dont vous aurez frotté votre tapisserie, après que vous l'y aurez laissée sept ou huit heures ; vous en remettrez encore de. nouvelle, que vous laisserez comme l'autre; vous, la retirerez de même avec la brosse ; ensuite vous battrez bien votre tapisserie avec une baguette pour en l'aire sortir la poussière, la secouerez bien et la nettoierez proprement avec les vergettes, et elle reprendra ses premières couleurs. Dictionnaire de VIndustrie, par une société de gens de lettres (Paris, Lacombe, 1776, 3 vol. in-8).


— 357 — Peinture à sgrafflto ou à éyratignure. À Gênes et à Rome, on décore l'extérieur de quelques bâtiments avec cette sorte de peinture. Elle est plus simple que la peinture à fresque, résiste mieux aux injures de l'air; il faut, pour être agréable, qu'elle soit exécutée par un habile dessinateur, car tout trait, tout contour, toute ligne une fois tracée, ne peut plus être effacée. On prend de la chaux avec du sable, et on y ajoute un peu de paille brûlée, ce qui donné au mortier une teinte grisâtre plus ou moins forte, suivant ia quantité qu'on en a mis. On enduit avec ce mortier les endroits que l'on veut peindre ; lorsqu'ils sont secs on lesblanchit avec delà chaux délayée dans de l'eau de colle; on trace les dessins avec des cartons piqués qu'on applique sur le mur, en faisant usage d'un petit sac rempli de poudre de charbon qui, frappé sur les traits, fait passer la poussière à travers les traits piqués, et marque ainsi les traits du dessin en points noirs Le peintre se sert alors d'une ou de plusieurs pointes de fer, unies ensemble commeune fourchette, pour tracer les objets et leur donner la rondeur nécessaire; par le"moyen des hachures, le fond noir ou gris qui est sous la couleur blanche paraît alors et forme les traits ; dans les demi-teintes on met un gris léger, commecelui que l'on forme avec l'encre de Chine, pour le lavis des plans. JbkL, t. III, p. 287. Peindre sans savoir dessiner. — Prenés une estampe que l'on appelle de l'art noir ou manière noire; faites tremper l'estampe pendant deux ou trois heures en eau-de-vie; étendes de la therebentine de Chio, à moins d'odeur, therebentine Venise, sur une glace ou un verre, en chauffant sur un feu très-doux; étendes votre estampe toute mouillée d'eaude-vie sur la therebentine, et passés légèrement la main sur le revers, pour éviter les vents, et que toute l'estampe hape egallement. Nettoyés votre glace des baveures de la therebentine, qu'on ne peut éviter, arec un linge mouillé d'esprit de vin. Placés votre glace sur un petit chevalet, et, si vous voulés, metés un miroir devant l'estampe qui vous rendra les effetsdes couleurs, que vous métrés, sans être obligé de regarder derrière ou de lever l'ouvrage. On peint avec les couleurs à l'huile ordinaire, en observant de commencer par les dernières touchées, c'est-à-dire qu'il faut mètre d'abord les traits et les couleurs qu'un peintre employé les derniers. Dès que l'ouvrage est fini, on présente la glace sur un feu doux, du


— 348 — côté où l'estampe n'a pas esté collée, et d'abord que la glace a senty le chaud, on peut avec l'ongle enlever un coin de l'estampe, et l'enlever petit à petit de dessus la glace en chauffant toujours. Le tableau sera tout barbouillé de therebentine, mais, avec un linge mouillé d'esprit de vin, vous le nettoyerés ; on colera, si l'on veut, l'estampe ainsi colorée, sur le bois ou sur une toille qui en marquant son grain lui donne -encore mieux l'air d'un vieux tableau : et pour bien faire paroître le grain, quand la colle est encore fraîche, colle de farine, on peut mettre le tout sous une presse entre plusieurs cartons. Alors vernissés avec le vernis ordinaire à tableau. Nota. Si en peignant on a employé quelque couleur dont on ne soit pas content, on l'enlèvera avec une brosse trempée dans l'esprit de therebentine: on se souviendra que le vert de gris de vessie ne vaut rien. Recueil de divej^s secrets, recettes, etc., concernant les arts'ef sciences(Manuscrit de la bibliothèque de l'Arsenal, n° 131, S. A., in-fol., p. 91).

DOCUMENTS

ET

MÉLANGES

HISTORIQUES

Un peintre qui ne sçavoit faire que des Véronique et des saint Nicolas, insinuoit son goust à tous ceux qui lui demandoient d'autres tableaux à faire. Quand on lui demandoit un saint Sébastien sur le gril, un saint Sébastien à la broche, un saint Jean en chaudière : « Ah ! monsieur, disoit-il, qu'un saint Nicolas est bien plus beau ! qu'une Véronique est bien plus dévote !» Traité de la Peinture, par Nicolas Catherinot.

Les biographies fixent la mort du peintre Toussaint Dubreuil à l'année 1604. Voicice qu'on lit dans les journaux de Pierre de l'Estoile,


— 349 — sous la date du vendredi 22 novembre 1602 : « Cejour, Bubreuil, peintre de Sa Majesté, singulier en son art, et qui avoit fait et devisé tous ces beaux tableaux de Saint-Germain, en revenant dudit Saint-Germain à Paris, sur un cheval qui estoit rétif et alloit fort dur, fut à son retour surpris d'un renversement de boyaux que les médecins appellent un miserere, qui, en moins de 24 heures, l'envoya en l'autre monde. »

Lacroix du Maine, dans sa Bibliothèquefrançaise, consacre un curieux article à un peintre, son contemporain, qui n'est cité nulle part ailleurs : « Marc dïï Yal, peintre du roy (surnommé Bertin, à cause de son beaupère, qui s'appelloit de ce nom). Il naquit es fauxbourgs de Saint-Vincent, près la ville du Mans, et c'estoit l'un des plus exceliensde nostre temps pour le crayon, et pour le burin ou gravure en taille-douce, et encore pour la peinture en huile. Il estoit surnomméle Sourd, de par son maistre le roy Charles IX, d'autant qu'il avoit l'ouïe sourde. 11a l'ait imprimer plusieurs visages des rois et roynes, princes, princesses et grands seigneurs de France, lesquels il avoit luy-mesme gravez et faits en taille douce, et se délibéroit (si la mort ne l'eust si tost surpris) de faire un juste volume des visages de tous les Rois et Roynes de France et autres seigneurs de marque. Il mourut à Paris le 13" jour de septembre, l'an 4581, sur les onze heures du soir, qui estoit l'heure qu'il avoit prédit. Sa femme s'appelloit Catherine Le Jolly ; sa demeure estoit à Paris en la rue de Grenelle, etc. Ce que je dy amplement pour l'amourdu pays, car il estoit du Maine, et feray tousjours cas de ses semblables. J'oubliois à dire qu'il se voit de sa façon plusieurs Grotesques et autres peintures entaille-douce, lesquelles ont esté imprimées. 11a laissé après sa mort une sienne fillenommée Elisabeth Duval, Parisienne, fort excellente pour le crayon et encore pour autres choses requises à la pourtraicture. » La Bibliothèque française du sieur de la Croixdu Maine. (Paris, Àbel l'Angelier, 4584-,in-fol.)

OBSERVATIONS PARTICULIERES SURLAPEINTURE Les jeunes gens peignent fleuriment, les vieillardssèchement. Il en est de môme des auteurs.


— 350 — Les seuls aveugles ne sont point touchez de lapeinture. Certains tableaux doivent être vus de près; autres, de loin. Le cadre ne fait rien au tableau. On le dore, quand la peinture ne vaut rien. Ainsià vieille mule frein doré. La raison, le jugement et le bon air sont les principales parties d'un peintre. Le prédicateur disponit sermonesinjudicio ; le jardinier, plantas: le capitaine, milites; le ménager, negotia, et le peintre, figuras. Les copistes ne sont que les imitateurs des imitateurs. La paix est la mère des peintres, et la guerre la marastre. Les personnages d'un tableau doivent être actifs comme les muets, qui parlent par gestes. L'esprit du peintre doit estre tendu comme sa toile. Les peintres font les tableaux, et les tableaux font les peintres. Les ignorants employent les couleurs simples, mais les sçavants ont le secret de les tempérer et adoucir. Les peintres n'ont souvent du pain que quand ils n'ont plus de dents. Trois choses sont difficilesà peindre : le bruit du tonnerre, les éclairs de foudre et la lumière des éclairs. Il faut avoir des yeux et du bon sens commun, pour juger sainement de la peinture. On doit peindre en beau plustost qu'en laid et ne pas imiter le singe. Traité de la Peinture, par Nicolas Catherinot.

Secte de peintres. — Antiquaires ou modernes, polis ou gothiques, italiens ou septentrionaux, détrempeursou huileurs, excellents ou barbouilleurs, universels et propres à tout ou bornés, unicouleurs ouversicouleurs, historistes ou iconistes, claristes ou brunistes, gracieux ou chagrins, modestes ou libertins, nudistes ou drapistes, saints ou profanes, autographes ou apographes, originistes ou copistes, sérieux ou boufons, muets ou roulis'tes, ronds ou plats, beaux ou jolis, peintres comme Raphaël, semi-peintres comme Joseph Pin, sesqui-peintres comme Rubens, qui vouloit mieux faire que la Nature et en donner de reste à Dieu. On a aussi des peintres en grand et en petit, des extemporels et-des peintres à loisir, des torts et des faibles, des fariniers, charbonniers,


— 3ol — sanguinistes ethcrbistes, qui sont tous atîectateiirs de certaines couleurs; des naturalistes et des mutilateurs qui estropient leurs figures. lbid., idem.

Denisot, dit le comte d'Alsinois, excellent peintre français à la cour de François Ier et de Henri II, avait fait le portrait de la maîtresse du poète Olivier de Magny. Celui-ci, pour le payer de sa peine, lui adressa une longue pièce de vers, à laquelle nous empruntons ce passage, où il se demande s'il offrira ce portrait au peintre lui-même. À qui donc, ma doucecure, Sacrerons-nousla peinture Du portrait rarement,beau Quinous rit dans ce tableau? Sera-cepour nostre Comte, Nostre Comte,qui surmonte, Avecses portraitsnouveaux, L'honneurdes plus vieilztableaux: Mesmel'imageancienne De la gave.Tdalienne, Par qui le sièclepassé Apellea tant caressé, Et celle du Roy encore Qui domtal'Inde et le More; Lui sacrerons-nousle beau Qui nous rit en ce tableau? Je crains, Musema mignonne, Que l'Archerotl'aiguillonne De ce portrait qu'il a faict, Qu'il a faict.ainsi parfaict, Et qu'ayant son âme aleincte, Il induyse,par sa pleincte Et par son pleur trop amei'j Les grands.Dieuxà l'animer. Les Gayetez d'Olivier de Magny. (Paris, Jean Dallier, 4Soi, in-8°.')

André Thevet, dans la préface de ses Pour traits et Viesdeshommesillustres , publiés après sa mort par Scevole de-Sainte-Marthe (Paris, Ve.1. Kerver, 4384, in-fol.), se vante d'avoir contribué aux progrès de la


— 352 — gravure sur cuivre à Paris : « Quant à moy, dit-il, je puis asseurer que la pluspart des cabinets et bibliothèques tant françoises qu'estrangères ont esté par moy visitées, à celle fin de pouvoir recouvrer, au moins mal qu'il ne seroit possible, toutes les rarités et singularités que jecognossoie propres et nécessaires pour l'accomplissement de mon dessein. D'ailleurs, a falu que j'aye recerché les ouvriers , lesquels j'entendoye estre experts, bien duits et entendus pour graver et représenter au naïfl'air et le pourtrait des personnages que je propose. Et,, pour cesteffect, a falu que de Flandres j'aye attiré des meilleurs graveurs que je pourroye choisir. Si bien, par la grâce de Dieu, a réussi ma diligence, que je me puis vanter estre le premier, qui ay mis en vogue à Paris l'imprimerie on taille douce tout ainsi qu'elle estoit à Lyon, Anvers et ailleurs. »

Du Lorens, dans une satire adressée au statuaire Biard, nous apprend comment les artistes de son temps étaient traités par les gens riches et les seigneurs : Oh! qu'ils font peu d'état d'un peintre ou d'un sculpteur I Je m'en rapporte à toi si je suis un menteur: Ils seraient bien fâchez,faute de le connoistre, •Si pour dire monsieur, ils ne disoient: Mon maistre ; Et, s'il est découvert,d'ordinaireces fous, Pour le gratiffier,luy disent : « Couvrez-vous! » Quant aux petits seigneurs,ils leur flattent l'épaule, Avecun : Mon amy, de quelque coup de gaule. Il leur faut pardonner commeestant dans l'erreur ; Ils ferontplus d'accueilau moindreprocureur. Qu'au plus grand artisan qu'ils mettent dans la fange: Onn'ose devant eux parler de Michel-Ange. QuandmômePhidiasseroitencore icy, L'hommeque tu connoisle traiteroitainsi. Les Satyres de M. Du Lorens. (Paris, A. de Sommaville, ' 1646, in-4°, page '163.)

Quand la jalousie s'allume une fois entre les peintres, elle surpasse encore celle des poètes. Séb. Mercier, Tableau de Paris, chap. 449.


— 353 — Pendant l'ouverture du Salon, il paroft une multitude de brochures que tracent tour à tour l'ouvrier, l'ignorant et l'amateur. Chacun alors a la manie dese connoîtreen peinture, et les gens de lettres en général ne s'y connaissent pas, quoiqu'ils affectent aujourd'hui de faire entrer dans leur style beaucoup de termes de cet art. Ce déluge de pamphlets n'empêche pas la foule de se porter aux tableaux critiqués, et i'enfant qui sourit à la peinture parlante détruit toutes les objections de l'écrivain prévenu et difficile. Idem, Jbi.d.

Que le peintre s'abstienne de peindre des perruques poudrées et des robes noires. L'habillement des Hottentots seroit cent fois moins étranger au pinceau et ne le repousseroit pas d'une manière aussi dure, aussi discordante. J'en dirois autant du rouge des femmes. Mais cela saute tellement aux yeux, que j'en connois plus d'une qui, par instinct, n'ont pu se considérer longtemps dans leurs portraits chargés de cette enluminure. Quelque chose leur disoit qu'elles pourraient être ainsi dans le monde, vu l'usage, la mobilité des yeux et des traits du visage; mais que de plaquer ce rouge, ce masque sur la toile,'c'étoit vouloir immortalisertout à la fois le mauvais goût et une tache défigurante. Idem, lbid.

On sait que Jean Talbot, capitaine fameux qui eut à combattre Dunois et Jeanne d'Arc, sous le règne de Charles YII, fut tué à Castillon, prés de Libourne en Guyenne : « Il y a, raconte André Thévet dans les Portraits et vies des hommes illustres (Ve J. Kerver, 1854, in-fol., page 284), un armurier eu la villede Bourdeaux qui achepta là, à un jour d'une foire (il y a",comme il dit, environ huit ans), une espée, d'un villageois; laquelle espée estoit bien chargée de rouille, mais qui luy semhloit, quand-il l'auroit desrouiliée, que ce pourroit estre quelque beau gage. Il la fourbitsi bien, qu'aujourd'huy c'est un fortbeau ganivet et bien luisant, de près de trois pieds de long et de quatre doigts de large devers le. manche ; le maistre, quand il veut, eu fait un cercle, et ne fault à revenir, sans se fausser,, devers le pommeau : au milieu de Fespéeil y a quelque . un de vuydange, et des deuxcostesd'iceluy, de l'ouvrage d'environ pied 23


long, et au milieu de l'ouvrage, eu deux ranches, sont escrits ces mots : SuaiTalboti m.mi 0xl m. Pro vincere inimicomeo.»

du Recueil des présents faits par le Roy. (ManuscritsdelaBibliothèque de l'Arsenal, n° 366.)

Extrait

« Le 8 aoust (1675), mis ez mains de M. Erard, recteur de l'Académie de Rome, deux médailles d'or, pour estre données de la part du Roy, sçavoir : au sieur Bernardi.ni Genga, chirurgien enseignant l'anatomie aux pensionnaires, "une médaille d'or de 100 escus, et l'autre au sieur Yastady Jourdana, mathématicien, enseignant les mathématiques aux pensionnaires de 100livres. - « Le 25 juillet (1681), au comte de Malvasia de Boulogne, en considération de ce qu'il a écrit la ViedesPeintres, qu'il a dédié à Sa Majesté, une boete à portrait de diamans, de 2816 livres. « Le 6 juin (1705), à M. le Nonceextraordinaire Lorenzo Fieschi, un médailler de 281 médaillesde l'histoire du Roy, dont 86 d'or et 195 d'argent, de 12065 livres. » ETDESTATUAIRE DÉROGE. SI LARTDEPEINTURE Plusieurs veulent que les peintres ne dérogent point, les autres veulent le contraire. M. Tiraqueau (Andréas Tiraquellus, in Tractatu de Nobilitate, cap. 38) traite cette question : Quoe sunt artes quibus nobilitati derogetur? Pictoria ars an sordida sit aut honesta? Entre les Romains, Pline [Plinius, lib. 35) met Fabius entre les llustres peintres, et raêmeïElius Spartianus écrit que l'empereur Adrien étoit très-expert à la peinture : aussi notre histoire de France dit que René, roi de Sicile et duc d'Anjou, s'appliquoit entièrement à ces sortes ' d'ouvrages et i'avorisoit ceux qui s'y appliquoient. Les plus grands princes en ont été amateurs. Horace {in Arte poeticâ) joint les peintres aux poètes, pour la vivacité de leur esprit : Pictoribus atque poetis Quoslibetaudendi semper fuit eequapoteslas.


— 355 — Julius Firmicus (lib. ix, c. 9), met l'art de peinture, de statuaire et de ceux qui travaillent au marbre et à la forge entre les arts sordides, mais seulement lorsque c'est pour tirer profit de ia peinture et des statues: Videtur Pictores, Statuarios, et Marmurarios, et Fabros viles esse, seu solum qui qucestûscausa exercent picturam. Enfin, il n'y a rien que de noble en la peinture, lorsqu'elle est exercée sans trafic. • Traité de la Noblesse,par de La Roque, chap. 460.

Une ordonnance de Charles Y, datée de Paris, 5 novembre '1368, exempte du service du guet, dans la ville, les libraires, les écrivains, les relieurs, les enlumineurs et les parcheminijîrs de l'Université. Voiciles noms des enlumineurs : Jean Le Noir, Pierre de Blois, Phelibert Langele, Pierre le Normant, Jacques le Riche, Jean de Sez, Jean Darcy, Perrin Remy, Joachim Troislivres, Guillaumele Lorrain, Jean Passemer, Robert Lescuyer, Robin Quarré, Jean Grenet et Perrin Darraines. Ordonnances des Boys de France. (Paris, impr. roy., 1736, in-fol., tome Y, p. 686.) Un vieux peintre (Àutreau) âgé de 89 ans, qui avoit fait le portrait du cardinal (deFleury) parfaitement ressemblant, vint lui apporter ce portrait, étant habillé en Diogène appuyé sur son bâton et sa lanterne à la main, quoique en plein midi, et lui dit : « Il y a plus de trois milleans que je cherchois inutilement un homme qui méritât d'en porter le nom ; enfin je l'ai trouvé et je prends la liberté d'eu présenter le portrait à votre Excellence. — 6 septembre 1737. Recueil de différentes choses, par le marquis de Lassay. (Lausanne, M.-M. Bousquet, 1756; in-12, t. IY. p. 461.)

Les règles de la proportion du corps humain sont tellement infaillibles, que sept excellents statuaires fort éloignez les uns des autres, ayant esté' employezà faire un colosse de bronze, en vinrent à bout par les préceptes de leur art, et les parties que chacun d'eux lit séparément estant ajustées représentèrent un homme bien proportionné. Selon laquelle proportion, le corps humain doit avoir huit l'oisen longueur celle de la teste : du petit


— 3;>6 — coin de l'oeiljusqu'à l'oreille, se doit trouver deux fois la longueur de l'oeil; les pieds et les mains estendus estre également distant du nombril, et telles autres remarques. Recueil général des questionstraitées es conférencesduBureau d'Adresse. (Paris, -1655,in-8, tome u, page 140.)

Extrait d'une lettre de Pierre Jean David à Roland, statuaire. « Rome,17juillet1813. « Il y a longtemps que je pense aux dangers qui peuvent résulter de l'étude mal raisonnée de l'antique, mais je sais aussi qu'il est le contrepoison du mauvais goût, que l'étude de la nature, aussi mal raisonnée, peut produire. Aussi, d'après cette idée, quand je trouve une belle tète dans la nature, j'en fais une étude el je tâche de la comparer avec les belles choses antiques du même caractère; par cette étude, j'acquiers la certitude que les grands artistes grecs ont copié la nature, mais qu'ils ont appris à la bien voir. Après avoir terminé ma figure déjeune homme, j'ai fait une figure d'après un modèleà barbe qui avait une figuresuperbe: plusieurs personnes m'ont encouragé à la faire en marbre, ce que j'ai fait parce que je désire étudier cette matière. J'ai aussi fait une étude de tète d'après une femmequiavait un profiljuste commeles belles têtes grecques. Je me sers de l'expression qui avait, parce que ces deux modèles sont morts aussitôt que j'ai eu fini ; le modèle d'homme, le lendemain, et la jeune fille a été assassinée le même jour dans la rue du Course. » David dit ensuite qu'il va souvent voir le cheval de Marc-Aurèle : « C'est de la sculpture pleine de vie; il me semble qu'il est impossible de représenter la nature avec plus d'âme... Il y a encore près de la place. Navone un fragment d'un groupe représentant Ajax, et qu'on appelle vulgairement le Pasquino ; c'est pour moi une chose merveilleuse, parce qu'il ressemble à labelle nature; aussi, je n'ai pas manqué dele dessiner de tous les côtés, et la vue de ce chef-d'oeuvre m'affermit dans la marche que je dois suivre. » Catalogue de la collection des lettres autographes de feu M. Lucas de Montigny. (Paris, Laverdet, 1860; in-8.)


- 357 — Voici en que]s termes le grand Erasme parle des estampesgravées par Albert Durer : « Quanqnam et alias admirandus Dureras, in « monochromatis, hoc est nigris linaeis, quid non exprimit? Timbras, « lumen, splendorem, eminentias, depressiones, adhuc, ex situ rei unius « non unam speciem sese ocu'is intuentium offerentem. Observât exacte « symmetrias et harmonia. Quin ille pingit, et quae pingi non possunt, « ignem, radios, tonitrua, fulgetra, fulgura, vel nebulas, ut aiunt, in « pariete, sensus, affectas omnes: denique totum hominis animum in « habitu corporis relucentem, ac penè vocem ipsam, haec felicissimis « linaeis iisque nigris sic ponit ob oculos, ut si coloremiilinas, injuriam « facias operi. Àmionhocmirabilius absque colorum lenociniopraestare, « quod Apelles prestitit colorum praesidio? »

.4.M. Jean de Maltons, sur son nomretourné. SONNET. Soitdu crayon ou soit que du pinceau Ta main nous tire un dessin ou modelle, EllesurmonteouZeuxisou Apelle El Praxitèle,à mener le ciseau. S' elle polit quelque richetableau Tout marquetéde mosaïquebelle, Ellese rend aux sièclesimmortelle Trop mieux qu'en cendreen gravantson nombeau. Mais si lu veux la main soupleadonner Sur la guilerre oud'accord fredonner Au demy-rondde ton luth qu'elle monte, Tu charmeslors des autres les espris, Et rends le tien de tellesorte espris, Qu'il se ravit et lors ta main se donte. Divers mélanges poétiques, par Guy Le Fèvre de la Boderie, secrétaire de Monseigneur frère du Roy.. (Paris, Robert Le Mangnier, 1582, in-<16.)

M»0Caroline Greuze avait quarante-cinq ans à la mort de son père, en 1805. Elle avait passé sa vie à peindre sous la direction de l'illustre artiste. Aussi, lorsqu'elleperdit son père e! son maître, elle conservareligieusement tous les souvenirs de ce talent gracieux et naïf, qui ne s'était


— 358 — jamais écarté de la nature, au milieu de l'école maniérée de Bouclieret de l'école emphatique de David. M"eGreuze est morte en novembre 1842, à l'âge de quatre-vingt-deux ans. Quels trésors il y avait dans cette modeste chambre où la fille de Greuze venait de mourir! Il y avait deux portraits au-dessus d'une commode de l'Empire, les portraits de Talleyrand et de Bonaparte, par Greuze! Quelques autres peintures accrochées aux lambris, et dans le fond d'une alcôve plusieurs cartons poudreux. Toute la vie de Greuze, toute l'histoire de son talent étaient dans ces précieux cahiers : une centaine de dessins à la sanguine ou à l'estompe, les esquisses de ses tableaux, des femmes nues, des têtes de jeunes filles, des ébauches de toutes sortes. On pouvait suivre, en étudiant cette série de dessins, la pensée du maître, les variations de son génie, les essais de sa pratique. Chacun de ses tableaux était précédé de - recherches inquiètes : il interrogeait la nature, il la contemplait sous toutes ses faces, il retournait ses modèles en tous sens. Aussi, rien n'est plus varié que les études de Greuze, quoique toutes ses peintures aient quelque analogie dans l'exécution. Catalogue de tableaux et dessinsde Greuzeprovenant de la successionde sa fille, rédigé par T. Thoré.

Extrait d'une lettre de Paul Delaroche. 11mars 1828. « Je désire vendre mon tableau [la Mort d'Elisabeth), je le veux à toute force, voilà une question à laquelle jepuis répondre sans embarras. Quant au prix, je ne sais comment me tirer d'une gêne; celui que je vais vous demander ne sera que pour vous prouver que je vous obéis. On m'a dit au Salon que M. Eugène Deveria avait demandé 10,000 francs pour sa Naissanced'HenriIV: je vais suivre son exemple,, en vous priant surtout, monsieur le comte, de ne pas oublier que la demande de cette somme sur mon tableau n'est, de ma part, qu'un acte d'obéissance et non une estimation de mon ouvrage. » Catalogue de la collection de lettres autographes de feu M. Lucas de Montigny.


— 359 — 3 Août 4772. Le sieur Drouais, peintre, auteur du portrait de Mmela comtesse du Barry, qui n'a fait que paraître au Salon de l'année dernière, les connaisseurs l'ayant beaucoup critiqué, est occupéaujourd'hui à faire celui d'un enfant, passant pour fillede cette dame, qui est à Sainte-Elisabeth et connue sous le nom de Pierrot, à cause de ses gentillesses et de ses drôleries : elle peut avoir dix à onze ans. Ce portrait est destiné à servir de dessus de porte au pavillon de Lucienne. - Mémoiresde Bachaumont.


BIBLIOGRAPHIE DELA BIOGRAPHIE

DES

PEINTRES

"

PEINTRES DE L'ANTIQUITÉ C. Dati. Vitede pittoriantichi.Florence, BIOGRAPHIES GÉNÉRALES. .. 1667,in-40;Naples,1130, in-li". La secondeéditionestplus complète. Ouvragesavantet estimé,maisil n'a pu Florent le Comte.Cabineldessingularitez Êtreterminé.Il ne contientque la vie d'architecture,peinture,sculpture et dequatrepeintres: Zeuxis,Parrhasius, gravure. Paris, 1609, 3 vol. in-12; Bruxelles,1702,3 vol.in-12. Apelleet Protogène. D.-V.Reqdeno.Saggisul restabilmento Cettesecondeéditionestla meilleure; dell'anticaartede'grecie romanipittori. l'auteurs'occupesurtoutdes graveurs, il estropiesouventles noms,mômedes Parme,1787, 2 vol.in-8". G.-J. Sillig. Catalogusartificum,seuarFrançais, auxquelsle 3° volumeest consacré. chitecti,statuarii, sculptores,pictores, plusspécialement etc., groeciet romani,litterarumordine A. Félikien. Entretienssur lesViesetOuvragesdes plusancienspeintresandispositi.Dresde,1827,in-8". cienset modernes.Paris, 1696,2 vol. Traduiten anglaissous"le titre de theartists Diciionnaryof of ardiquity, in-4°;Trévoux,1725,6 vol.in-12 (édibyH.-W.Williams. Londres,1837,in-8". tion augmentéeet préférableà celle Raoul-Rocheite.Lettre à M. Scliorn; d'Amsterdam, 1706,5vol.in-12.Il existe une traductionanglaisede ces Entreau Catalogue desartistesde supplément tiens). l'antiquité.Paris, IStilî,in-8». G. Della Valle. Vitede pittori antichi Oblandi(F.-P.-A.).Abecedario pilloresco uel quale sonodescritte le vite degli grecie latini.Siena,1705.in-4°. antichissimipittori, scultori ed archiOuvragepeu estimé. tetti. Bologne,1710, in-4°; Naples, De Claiuc. Table.desartistesde l'anti1733,in-4".Nouvelleédition,augmentée quité.Toulouse,1829,in-8°. par P. Guarieuti; Venise,1753,in-Zi°, (Livretde 85 pages,contenantune liste alphabétiquedes sculpteurs,pein- continuéepar F. Fuga;Florence,1776, tres, architecteset graveursen pierres 2 vol.in-4";ibid. 1778,2 vol.in-4". finesjusqu'ausixièmesiècle.) L. Pascoli.Vitede pittori,scultaried ar(1)LaBibliographie deM.OEltinger et le Catalogue biographique (Bruxelles, 1854) raisonné d'uneCollection de livressurlesarts, par M.J. Goddé nousontfourni,pource (Paris,ISbO), travail,d'utilesrenseignements h développer. quenousnoussommesattachés Nousn'avons point prétendu, traceruneénumération d'ailleurs, dis biographies des . complète oucollections générales peintres.


— 361 — 2 vol. R. hePiles.Abrégéde laViedespeintres. ehitettimodérai.Rome,1730-3G, Pans. 1715,in-12.Amsterdam, in-4°. 1766.11 Parmi les trente-septariistes,depuis enexisteunetraductionallemande, par 1586jusqu'à 1733,mentionnésen cet P.-J. Marsperger.Hambourg,1716, ouvrage,on distingueClaudeLorrain, in-12,et uneen anglais.Londres,3735. Lebrun, Komanelli,GuaspreDughet, A.-F.Harms.Tableshistoriqueset chroSalvatorRosa. nologiquesdes plus fameuxpeintres 0. Lioni.Ritrattidi alcunicelebripiltori ancienset modernes.Wolfenbuttel et del secoloXVIIdisegnatied intagliati. Brunswick, 1742,in-fol.; 1750,in-fol. coiile vitede medesimitratte de varj Alkinion(Matthew). ofpainDictionnary autori.Roma,17J1,in-4". ters, extractedfiomthe bestautbentic Les portraitsdus au burin de Lioni writers. Londres,1770, in-4°; 1805, sont d'un grand mérite; les notices in 4°; 1824,2 vol. in-8"; 1829,2 vol. composées par Bellori,Baglione,Baldi- in-8o. nucciet Malvasia,sont au nombredo Cettedernièreédition,revueet cordouze; Tempesta,Vinci,Le Guerchint rigéepar Davenport. sontau nombredes maîtres dont elles J.-R.Foessli.Allgemeines Kunstler Lexicon univerparlent;onremarque,pour sonétendue, ErstcrBand;A.-Z.Dictionnaire la noticeconcernantle Maratto;elle seldes Artistes,t. I". Zurich,1771, 2 tomesin-folio.(Voirplusloinpourla comprend125pages. D'Angebville.Abrégéde la viedes plus suitede cet ouvrage.)Réimprimésans fameuxpeintres avec leurs portraits. changement à Zurich,en 1811. 1745-52,3vol. in-4"; nouvelleédition G.-B.Passeiu.Vitede pitlori,scultoiïed revueet augmentée,1762,4 vol.in-8". architeitidall' anno1641,finoail' anno Les épreuvesdes portraits sont plus 1672.Roma,1772,in-4". bellesdans l'éditionoriginale, maisla A.-C.Elwert. KleinesKunstlerlexicon, secondeest plus complète.CetAbrégé oder raisonnirendesverzeichnissder a été traduit en allemand,par J.-J. vorzûgliclisten MalerundKupferstecher Volkmann. 4 vol.in-S°. (Petit Dictionnairedes Artistes,ou Leipzig,1767-68, et en 1852,il a paru le premieret le Catalogueraisonnédes peintreset des seul volumed'une traductionhollan- graveursles pluscélèbres).Giessenet daise.Iln'estquestiondanscetouvrage, Marburg,1785,in-8°. assezpeuestimé,quedesartistesitaliens, C.-H. von Heinecken.Nachrichtenvon françaisetnéerlandais.L'écolefrançaise Kûnstlernund Kunstsachen (Nouvelles estcellequiest traitéeavecle plus d'é- surlesartistesetlesarts).Leipzig,1768tendue,maisellelaisseencorebeaucoup 71. 2 vol. in-8»,fig. On y ajouteune à désirer. continuation :NeueNachrichten. Dresde, P.-D.-L.-F.Papillon de la Ferté. Ex- 1786,in-8". ' — Allgemeines traits de différentsouvragespubliéssur Kunstlerlexicon,oder la viedfs peintres.Paris, 1777,2 vol. lebensbeschreibung223 berûbmter in-8°. etc., Kunstler, Maler,Kupferstecher, nebstAnzeigeihrerWerke.Augsbourg, C'estune compilation. N.Alexandre.Abrégéde la Viedes pein- 1797, 4 vol. in-8' (Dictionnaireunitres des diversesécoles,mis par ordre versel des artistes,ou Biographies do deuxcent vingt-troisartistescélèbres, alphabétique. Bruxelles,1807,in-8°. LeCarpentieh.Galeriedespeintrescélè- peintres,graveurs,etc., avec un catabres. Paris, 1821,2vol.in-8". loguedo leursouvrages). —Originalziige De Fontenai. Dictionnairedes artistes. ausdemlebenmerktirés Noticeraisonnéedes architectes,pein- wiirdigerKunstler(Traitsoriginaux la vie d'artistes Buetc. de remarquables). tres, sculpteurs, Paris, 1776, 2vol.in-8". dissin,1797,in-8".


— 362 — C.-C. Oswai.d.Bcitragezu Kiinsiler-bio- anecdotesand reliesof the schoolsof graphien(Matériaux pourlesbiographies p.nnting,sculptureandarchitecture (Les des peintres).Leipzig,1800,in-8°. artset lesartistes,ouanecdotes et souve— Kûnstlergallerie,oderBiographien nirsdesécolesde peinture,sculptureet undcharacterschilderungen berûhmter architecture).Londres,1824-25.3vol. Maler.Zurich.,1807,in-8"(Galeriedes in-8°(Portraitsde Raphaël,Michel-Ange despeintrescéet Titien). Artistes,ouBiographies . JNeuesMalcrlèbres,et descriptionde ce qui les ca- L. Von Winckelmann Lexiconzur naherKenntnissalterund ractérise).Zurich.1807. Michel Bryan. Biographicaland criti- nouergutergemalde;herausgegeben von cal dictionnaryof paintersand engra- JosephIleller(Nouveau Dictionnaire des vers, fromtherevivalofthe art under peintrespour la connaissanceapproCimabneandthe alledgeddiscoveryof fondiedesbonstableauxancienset moengravingby Finigucrra to the pré- dernes,édité par JosephHeller)Augssenttime. Londres,1816,4 vol. in-4". bourg,1830,in-S". 'Dictionnairebiographiqueet critique_Fredrik Boye. Malare-Lexicon til begades peintreset des graveursdepuis la gnandesiisomHandbokforkonstidkare renaissancede l'art sous Cimabue,et ochTaflesamlare. S/oc/i/fo/m, 1833,in-8", la prétenduedécouvertede la gravure, 2S portraits(Dictionnaire despeintres, par Finiguerrajusqu'à l'époque ac- ouManuelà l'usage desamisdesarts et descollectionneurs de tableaux). tuelle); nouvelleédition revue par G. Stanleyet augmentéede plus de Fr. Campe.Neues Maler-Loxicon zur treizecentsarticles.Londres,1842,in-8". Handgebrauch. Nuremberg.1833,hi-S° A. Van der Willinge . Woordenbock (NouveauDictionnairedes peintres,en der kunstschilders. Harlem,1816,in-8" formede manuel). des Peintres). C.-J.Nievwenhuys. Reviewofthelifeand (Dictionnaire A. Fuessli.Allgemeines Kûnstlerlexicon. worksofsomeofthemosteminentpainZweiterBand. Zurich, 1816-21(Dic- ters, withremarksonthe opinionand tionnaireuniverseldes artistes, tome statemehtsofformerwriters. Londres, second). 1834, in-8" (Revuede la vie et des — Handbuchfur gemiildersammlor oeuvres de quelques-uns despeintresles unddiejenigen welchegemalde-gallerien plus éminents,avecdes remarquessur besucben,.oder Lexiconder Malerund l'opinionet les assertionsdes anciens der Malerei.Quedlinburg,1824, in-S° écrivains). ofemide tableaux J. Goijld.Biographical (Manueldu collectionneur dictionnary et de ceuxqui visitentles galeriesde nent artists, to comprehendpainters, despeintreset tableaux,ouDictionnaire sculptors,engraversandarchitectsfrom dola peinture). theearliostâgetothejpresen t time,iirlcrs— Chronologische ûborsichtder bepersedwith originalanecdotes,withan rulinftesten ofeminent Maler,vonder Wïederhers- appendixand réminiscences Londres, tellungder kunstbiszu Endede 18ten painters,byC.-J.Nieuwenhuys. Iahrhunderts nachdenSchulenundnach 1835,2 vol. in-8°(Dictionnaire biogralahrhunderten eingetheilt, aus dem phiquedes artisteséminents,compreFranzosischen ûbersetzt, von J.-C.-L. nantles peintres,lessculpteurs,lesgraIken. Brème, 1824, 3 tableauxin-f° veurset lesarchitectesdepuisl'époque des peintresles la plusancieimc'jusqu'au tempsactuel, (Aperçuchronologique pluscélèbres,depuisla renaissancede mêléd'anecdotesoriginales,avecunapl'art jusqu'à la findu 18esiècle,divisé pendiceet des souvenirsdes peintres solonles écolesetlessiècles; traduitdu éminents). dei pittoridalriuSt. Ticozzi.Dizionario françaispar J.-C.-L.Iken). JamesElmes.Thearts andthe artists,or novamentodell belleartifinoal 1800.


— -363 — Milano,1818,2 vol.in-8"; nouvelleédi- LebenundderWerkenderMaler,Bildtion, beaucoupplus complète,1830, hauer, Baumeister,Kupferstecher, etc. Munich,1835-52, 22volin-8°(Nouveau il vol.in-8°. Landon.Vieset oeuvresdes peintresles Dictionnaire généraldesartistes,ouNotipluscélèbresdetouteslesécoles.Paris, ces sur la vie et les ouvragesdes 1803-24,25vol.in-i". (Dosexemplaires peintres, sculpteurs,architectes,gra-. ont été tirésin-folio. ) Lesprix de publi- veurs,etc.). cation,25 fr. le volumeet 50 fr. les • Répertoirefortétenduet utile, mais en grandformat,sontbeau- l'auteur ayant souventcopiésesdevanexemplaires couptombés.M. A. Renouarddit avec ciers,au lieu devérifierles chosesau raison,Catalogued'unamateur,t. 1er, moyendesesinvestigations personnelles, p. 326,que cet ouvrage,est une espèce . est parfoistombédansdesinexactitude cataloguefiguréqui donneuneidée des. maisqu'il assezjuste des compositions, Galeriedes artistes,ou poriraitsdes ne fautrien y chercherde plus et que hommescélèbresdansla peinture, la cestraitsfinissentpar devenird'unemo- sculpture,la gravureet lamusiquepennotoniebienfatigaute. dantlestroissièclesde la Renaissance. Ce recueilcontienttreize cents gra- Paris. 1836,in-8"(avec52i ortraits). vuresau-trait.Lesariistesquiy figurent Ad. SmET.Dictionnairehistoriquedes sont: Raphaël,Michel-Ange, leDomini- peintresde toutes lesécolesdepuisles quin,l'Albane,Poussin,Le Sueur,Cor- tempsles plus reculésjusqu'ànosjours. rége,LéonarddeVinci,Titien,le Guide, Bruxelles,1848,in-4°. PaulVéronèse. Cetravailestenformedetablesclasécoles. Chabeut.Galeriedespeintres,oucollection séespar ordredesdifférentes desportraits,biographies et dessinsdes Cm.Blanc.Histoiredes peintresde toujuspeintresles plus célèbresde toutesles te; lesécolesdepuislaRenaissance écoles.Paris, 1822, 3 vol. gr. in-fol. qu'ànosjours.Paris,veuveJ. Renouard, (Ouvragepublié en 45 livraisonsde 1849-60,in-4°.Importantepublication, 6 planches; le texte n'est pas exempt accompagnée de figuresenboisdel'exécutionla plussoignée ont ; 320livraisons d'erreurs). Smith(James).Catalogue raisonnéofthe paru. deipiuinsignipitworthsofthemosteminentdutch,flemish V.Marchese.Memorie andfrenchpainters...London,1829-42, tori, scultoried architettidomenicani. 9vol.in-8.(Catalogue raisonnédesOu- Florence,1845,2vol. gr.in-8". etnotesinédivragesdes peintreshollandais,flamands P.-J.Mariette.Abecedario et françaisles pluséminents,avecdes tes de cet amateur,publiéd'aprèsles Noticesbiographiquessur les artistes, manuscritsautographeset annotépar unedescriptionétenduede leurs prin- Ph.deChennevières etA deMontaiglon. cipauxtableaux,l'indicationdes prix Paris, 1851,et annéessuivantes;3vol. ilsont étévenduset descollec- in-81ont paru. auxquels tionsou galeriesoùils sontà présent.) Cetouvrageestuneliste alphabétique dedesartistesavecdesrenseignements Ouvragefort utile et peu connu en France. toutesortesurleurvieet leursoeuvres. Nagler(C.-F.).Neuesallgemeiner d'Orlandien a fournile Kuns- VAbecedario titre oder Nachrichtvon dem tler-Lexicon, (1). memoirs il l'ouvrage of extraordi(1)Nousdevons unemention tleW". Beckford, Bhgraphical îlespeintres extraordinaires). narypaintei-s, Londres, 1780,petitin-80'{Mémoires biographiques comme M.OEttinger enlesignalant ce volume enregistre parmiceuxrelatifsh laviedespeintres, : elleraconte raieet curieux.Lefaitestnuec'estune pla'santeric, d'ailleurs assezspirituelle del'auteur. l'histoire dequatreartistesquin'ontjamaisexistéquedansl'imagination


— 351 — 1822-23,12tomesin-18,avecun grand nombrede lettresinéditesde Vasari;à Venise,1828,20vol. in-lG; à Florence, ITALIE. 1828,2 vol,in-8°à 2 colonnes(avecdes Vasari(Georgio). Le vitedeipiu oxcellenti notes de C. Maselli),et en 1846-47, dernièreédition,publiée pittori,scultoried architettidi nuovo 9vol.in-12.Cette ampliate,con i ritratti loro. Florence, avecle concoursdes amateursles plus 1550.3 parties iii-4°, sous une seule éclairésde l'Italie,offreuneimportance série de chiffres.Volumepeu commun réelle. et.recherché.Un exemplaires'est payé Une traduction française,entreprise 116fr., venteRiva,à Paris, en1857. par Le Bas de Courmonten est restée La s condeédition,Florence,1568, . aux trois premiersvolumespubliésà 2 tomesen 3 vol. in/r, est plus com- Paris en l'an XI; uneautrecomplète a plète; elle contientVAggiuntadélie vu le jour en 1839-42,10vol. in-8", vitede'vivie de'morti dall' anno1550 avec120portraits;elleestdueà M.Léinsino al 1567.Sa valeur a augmenté clanché,quia annotélesvolumesI, IV, depuisquelquesannées;ona adjugéces V,VI et VII; les cinq autres volumes Iroisvolumes90à 140fr.dansdesven- renfermentles notesde M. Jeanron. tesfaitesà Paris, et en1849,à Londres, Cettetraductionet les not:-squi l'acdansunedesventesdeM.Libri,unexem- compagnentont été l'objetde quelques plaireaux armesdu présidentde Thou, critiques.(Voirunarticlede M.Chaus'est élevéà 17livressterling,10 shel- desaigues danslaRevuedeParis,t. LVIII, liugs. p. 120.) M. Libri(Histoiredes SciencesmaIl existeune traductionallemande, en Italie, t. III, p. 57) sithématiques Stuttgart. Cotta,1842-46.4 vol.in-8°, gnale un fait que n'avaientpas remar- avec des remarquesd'ErnestFoerster; : c'est que, dans les portraits sont lithographies. Obserqué les bibliographes la première édition, on traiie beau- vonsdeplusqu'uneappréciation instruc. coupplus librementdesmatièresde re- tive et judicieusedestravauxde Vasari ligionquedansla seconde,publiéeéga- se trouvedansune publicationpériodilementparl'auteur. que anglaisejustementestimée: QuarOnjoint à la secondeéditionla con- terly Review,n" 132,septembre1840. tinuation de Baglione. Rome,1651, G. Baglioke.Vitedeipittori,scultori,architetti ed intagliatoridal pontificato in-4°. L'éditiondonnéeparCarloManalessi, diGregorioXIII,dal1572,finoai tempi del papa UrbanoVIII,nel 1642.Rome, Bologne,1647,3 vol.in-4°,est peu estimée. Cellede Bottari,Rome,1759, 1642,in-4'; 1649,in-4°.Naples,1733. 3vol. in-4°,est belle; les portraitssont in-4°. Pasplus nombreuxet sont gravésentailleCettedernièreédition,dueà G.-B. douce,au lieu de l'êtresur bois.Quel- sieri, contientla viede SalvatorRosa. ques-uns,sertisdu burinde Bartolozzi, J. Baldindcci.Notiziedei professoridel Flosontd'une exécutiontrès-remarquable; disegnoda Cimabue(1260-1670). Bottari s'était attaché avec raison à 6 vol.in-4°.Autreédirence,1681-88, obtenirdes portraitsque Vasarin'avait tion,aveclesnotesde M. Manni.Florence,1767-71,21parties,petitin-4°pu se procurer. à Citonsencorel'édition de Livourne, Unetroisièmeéditionfut entreprise les et J. enrichie denotes Turin l'architecte Piacenza; 1767-72, réimprimée par à Florence,1771;7 vol.in-8". deux premiersvolumesont vu le jour LesVileontétéréimpriméesà Milan, en 1768-70,et les tomes III à V de 1807,dansla collectiondes classiques 1813à 1817, aprèsplus de quarante italiens (16 vol. in-8"),à Florence; ans d'intervalle.L'éditionde Milan, BIOGRAPHIES SPÉCIALES.


— 865 — 1.808-1812, 14 vol. in-8",est plus com- ed intagliatoridéliacittàdi Bassano. mais elleest Venise,1775,in—S". plèteque lesprécédentes, effacéepar cellede Florenee,1846-47, Cataiogo degliartistiBassanesi vivent!. 5vol.in-8°connoveannoiazionie sup- Bassano,1807,in-8". Beroasie.—F.-M.ïassi. Vitede pittori, plementiper curadi F. Raucelli. L. Lahzi.Storia pittoricadell' Italia dal scultoriet architettibergamaschi, Berdéliebellearti, finpressoal game,1792,2 vol.in-.'p. risorgimente finedelXVIII secolo. Ouvrageestimé,qui Ouvrageposthume,publiéavecdes additionsde FerdinandCaccia. parutpourlaprcmièrefoisen 1789;ilaété souventréimprimé; noussignalerons les Bologne.— C.-C.Mai.vasia. Felsinapitéditionsde Bassano,1809et 1818,cha- trice.Vite(erittrati)de' pittori,scultori cuneen 6 vol. in-80; Florence,1822et ed architettibolognesi. Bologna,1678, 1845,6 vol. in-8";Milan,1S23,6 vol. 2 vol.in-4". L. Crespi.Vitedei pittori bolognesi in-16,et 1824,4 vol.in-8°.Il a paruen 1823,à Paris, unetraductionabrégéede non descriitcnolla Felsina pitlrice. cette Storia (par M. Francillon)avec Rome,1769,in-4°. des noteset 80 gravuresde tableaux C.-P.Zanotti. Storiadeli'Academia des meilleurs maîtres, choisisdans clementinadi fiolonra.Bologne. 1739, lescollectionsparticulièresdePariset 2 vol.in-4°,fig. deLondres.Gevolume, devenupeucom- Cento. — C. Righetti. Le pitture di di vari mun,estrecherché.Latraductionentière Centoe le vite in compendio de l'ouvragede Lanzi, faitepar Mme incisorie pittoridéliaslessacittà. FerArmandeDieudé,forme 5 vol.in-8°. rare, 17G8.in-8". —G.-B.Zaist.Notizieistoriche Paris, 1824. Une traduction anglaise Crémone. par ThomasRoscoe, Londres,1828, dei pittori,scultoried architetticremo6 vol.in-8",est l'objetd'un articledans nosi.Crémone,1774,in-4°. istoVEdinburyhReview, septembre1828, Ferrare. —C.Cittadella. Cataiogo n" 95. ricode pittoriescultoriferraresie délie G.Gave.Carteggioinedito d'artisti dei opèreloro.Ferrare,1782-83. 2vol.;'n-8°. secoliXIV,XV,XVI,publicatoed illusG. BARUFFAi.m. Vitedei piu insigni trato con documentipuri iuediti.Flo- pittori e scultori ferraresi.Ferrare, rence,1839-40,3 vol.in-8°. 1844-46,2 vol.in-8°;portraitslithograCerecueil très-précieuxpour l'his- phies. toiredol'art italiencontientunmillier Frioul. — .T. di Massiago.Storia délie dedocumentsdiversrelatifsauxartistes bellearte Friulane.Venise,1814,in-4"; (lettres, testaments, contrats, etc.). l'dine,1833,in-8". L'auteur avait voulu tout apprendre G.deRenaldis.Déliapitturafriulana, par lui-même,tout voirde sesyeux, saggioistorico.Uiline,1798,in-4". tout palperde ses mains; il avait par- Gênes.— R. Soprani.Vite de pittori, courul'Italie, villeà ville,bourgadeà scultoried architettigenovesi.Gènes. bourgade,portant partout ses investi- 1674,in-4c. minutieuseset patientes. Cet ouvrages'étendjusqu'à 1667.Il gations, en a paruuneédition.nouvelle avecune continuation jusqu'à.1768;elleestdue BIOGRAPHIES LOCALES* DEL'ITALIE. auxsoinsdu peintreCarloMatti,secrétaire de l'Académie ligurienne.Lanzi Ancone.— A. Ricci. Memoriestoriche fait l'éloge de ce travail,qu'il signale délieartie degliartisti déliaMarcadi commecompletet exact. Ancona.Macei'ala,1835,2vol.in-8°. Mantode.— L.-C.Volta. Notiziedei Bassano.— G.-B.Veuci.Notizieintorno professorimantovani.Mantoue.1777, allavita e aileopèrede pittori,scultori in-4".


— 366 — — Messine. Memoriede pittori messinesi nJ du 1ernovembre1860.Boschini, feie degliesteri che in Messinaflorirono gnantune navigationpittoresque à tradalsecoloXII sinoal secoloXIX, orversles peinturesde l'écolevénitienne, nate di retratti. Messina,1821, in-4". commence par construireun bâtiment 28portraitstrès-médiocres. dans lequelles diversesfonctionssont G. Cerano.Memoriede pittori mes- confiéesaux grands peintres.Zelotti sinesi.Messine. élève plantelegrandmât; ParisBordone — A.-G.Tiraboschi.Notiziede' Modène. la poupe; il peritissimoTicianoest pittori, scultori, incisoriet architetti grandamiral.Aumilieudecettesingunatii degli stati del duca di Modena. lière allégorie,on rencontrebien des traits curieux. Modène,1786,iji-4°. délievitede' pittoriveneOuvragefort estimé,publiédans la Compendio modénaise.Modène,1781, ziani storici più rinomati, con suoi Bibliothèque Cvol. in-4°. ei réimpriméà part en ritratti delineatiedincisida Alessandro 1786. Longhi.Venise,1762,in-fol. • D.-L. Vedriani.Raccoltade pittori, Vérone.—B. dal Pozzo.Vitede pittori, scultoried architettimodenesi. Modène, scultoried architettiveronesi,raccolti da varij autoristampatie manuscriti e 1662,in-4°. Naples.—B.deDominici. Vitede pittori, da altre particolarimemorie..Vi'rrme, scultoriedarchitettinapolitaninonmai 1718,in-4". dateallaluceda autorealcune.Naples, 1742-43,3 t. in-4°; 1840,3 vol,in-4". ESPAGNE Ouvrageestimé. Pérouse.— L. Pascali.Vitedei pittori, A. PalominoVel\scos.Las vidasde los scultoried architetti perugini.Rome, pintoresy estatuarioseminentesespanoles.Londres.1739,in-8°;1742,in-S". 1732,in-4". B. Orsini.Memoriedei pittoriperuTraduit en français, Paris, 1749, gini del secoloXVIII. Pérouse.1806, in-12;en anglais,Londres,1739,in-8"; in-8°. en allemand,Dresde,1781,in-8°. Rome.— R. Alberti. Originee progresso J.-A. CeanBermudez. Diccionario hislorico del disegnodei pittori, scultoried ar- de los masilustres profesoresde las chitettideKoma.Pavie,1604,in-4". bellasartes en Espaîïa.Madrid,1S00, G.-B.Passeri. Vite dei pittori,scul- 6 vol. petit in-"8\ (Excellentouvrage tori ed architettiche hannolavoratoin selonl'habilehistoriendela littérature Roma, morti dal 3641flno al 1673. espagnole,l'AméricainTicknor.) J. Quilliet. Dictionnairedes peintres Home,1772,in-4°. Traduiten allemand.Leipzig,1786, espagnols.Paris, 1816,in-8°. in-S". A.-0. Neill. A Dictionnaryof spanish Sienne.— E. Romagnoli.Cennistorico- painters,fromthe 14th. to the 18th. 2 vol.in-8». ardsticidi Sienaesuoisuburbii.Sienne, cenlury.London,1833-34, 1840,in-8°. R. CuiiBEiiLANi). Anecdotesof eminent Venise.—Ridolfi. Vitedegliillustripit- paintersin Spainduring1heJ6th. and tori veneti.Venise, 17 th. centurieswithcursoiyremarks 1648,2vol.in-4". MarcoBosciiini.Carta del navegar, upon the présent stateofarts in that pittoresco,dialogo.Venete,1660,in-4". Kingdom. London,1782,2vol.in-8". Cepoëme,en dialectevénitien,contient L. Viardct. Noticessur les principaux la biographiedespeintresnésdanscette peintres de l'Espagne. Paris, 1839, villeetla descriptiondeleurstableaux. in-8°. Il est ornéd'un portrait dol'auteuret Et. Hdabt. Vie complètedes peintres de 25planchesqu'ila gravées.Consultez espagnols,et histoire de la peinture ce qu'enditla Gazelledes Beaux-Arts, espagnole. Paris, '1839-41,2 vol.in-8".


— 307 — W. Sterling. Armaisof tlie artists of depuisles VanEyck(1300)jusqu'àF. Krause,néen1700.Oncompte171porSpain.1848,3 vol.in 8°; portraits. traits. La partierelativeà l'Allemagne PORTUGAL estla plus défectueuse. etAn.vanderWillingen. C.-W.Machado.Colleçaode memorias R.vanEijaden Geschiedenis dervaderlandsche schilderrelativesas vivasdos pintorese esculsedertdo helftder xvmeeuw. tores, architectese gravadoresportu- kuust, Harlem,1810-20,3 vol.in-8"( Histoire gueses.Lisbone,1823,in-4°. la peinturenéerlandaisedepuisla • A. de Raczynski.Dictionnairehistorico- de moitié du dix-huïtieme siècle). du artistique Portugal. Piris, 1847, G.Rathgeber.Annalender Niederlândisin-8°.OuvragefaisantsuiteauxArts en chen malereiund Kupferstecherkunst. Lettres adressées Portugal, artistiques 1839,in-fol. à la Sociétéartistiqueet scientifique Gotha, Cet ouvragecomprendla périodela de Berlin,parle mêmeauteur. plus brillantedel'artdanslesPays-Bas, depuisle départde Rtibcnspourl'Italie PAYS-CAS jusqu'àla mort deRembrandt. Karel vanMander.Het Schilderboeck. C.-A.Nii.son.L'berniederlândische kunst NachrichHaerlem,160.4, in-4";Amsterdam, 1618, oder biographisch-technische Meistern in-4"; nouvelleédition,publiéepar J. de ten von der vorzûglichtenund Malerei Jongh.Amsterdam,1704, 2 vol.in-S" in der Zeichnungskunst (avecportraitsgravéspar J. Ladmiral), in den vereinigtenNicderlande. Awjs-' sousle titre de: Levender doorlachtige bourg,1834,in-S"(Surl'art néerlandais, en eenigeHoogduitscho ou Noticesbiographiques et techniques nederlandsche, schilder. sur les maîtresles plus émincnts dans Houeraken der l'art du dessin et dans la peinture (A.).Degrooteschouburgh nederlantsche en schilde- dansles Pays-Basréunis).' konstschilders ressen( Le grand théâtre des peintres A.-F.Agneessens.Résuméde la vie d s néerlandais,avecleursportraits)..4m,?- plusgrandspeintresdesécolesflamande avecl'indication desprinterdam, 1718, 3 vol. in-8".La Haye, ethollandaise, 1752,3 vol.in-8". cipauxdeleursouvragesquisetrouvent J. CaiipoWeyerman.De levensbeschry- danslesédificespublicsde la Belgique. konstschilders Bruxe'lei,1841,in-JS. vingendernederlandsche despeintresnéerlandais). La Scènesde la vie des peintresde l'é(Biographie 4vol.petitin-4*(avecles coleflamandecl hollandaise. Bruxelles, Haye,1720-09, delaSociété des gravuresd'Houbraken). 1842,in-fol.(Publication Le 4° volume,publiébien après les beaux-artsdeBruxelles). autres,estrare. J. IsrsriKZEEL. Levensen WerkenderHolJanvanGool. Denieuweschouburgder Iandscheen Vlaamsche kunstschilders, Nederlantsche Kunstschilders enschilde- beeldhouwers en bouwmeesters vanhet ressen.La Haye,1750-51, 2 vol.in-8"; Amsterdam, beginderxv"eeuwtoth&tioa. nombreuses gravuresd'Houbraken.(Le 1842-43,3 vol.in-8".(Portraits,Vieset nouveauthéâtre des peintres néerlan- OEuvresdes peintres,sculpteurset architecteshollandais et flamands, depuis dais). J.-B.Descamps. du 15esièclejusqu'à Viesdespeintres flamands, lecommencement allemandset hollandais.Paris, 1753- nosjours.) Guidedesama54,4vol.in-8".(Ouvragepeu exact; les Gault de Saint-Germain. portraits,gravésen partiepar Ficquet, teursde tableauxpourles écolesalleenfontle principalmérite.)Lespeintres mande,flamandeet hollandaise, Paris, quiy sonténuméréssontau nombrede veuve./. Renouard,1818.2e édition, 795,rangésdans l'ordrechronologique, 2vol.in-S.


— 368 — jNomsde touslesartistesappartenantà Lemgo,177S-S9,2 vol. in-8"; seconde ces.écoles;listede leurs productions; éditionaugmentée,1808-09,3 vol.iii-s°. nomenclature desventesdans lesquelles C.-A.Nilson.Dberdeutschekunst, oder - technische Nachricliteu leursouvragesont paru. biographisch C.-H.Balkema.Biographiedes peintres vondervorzuglichsten Meisternin der flamandset hollandaisqui ont existé Malerei, dem Kupferstechen und der depuisJeanet HubertvanEj'ckjusqu'à Formschneidekunst. Augsbourg,1833, in-S°(Surl'art allemand,ouNoticesbionosjours.Gand,1844,in-8°. A. Michiels.Histoirede la.peintureflaet techniquessurlespeintres graphiques mandeet hollandaise.Paris , J. Re- les plus éminentsdans la peinture,la nouard,1847,4 vol.in-8". Ouvragere- gravureetla sculpture). des marquable,résultatderechercheséten- Raczïnski(le comteA.).Dictionnaire dues. Les événementspolitiquesont Artistesde l'école allemande.Paris, arrêtécettepublication; il faut yjoindre veuve.T. Renouard,1847,in-8. un complémentimpriméil Bruxelles, in-8%47pages. AUTRICHE Bruges.—0.Delepierre.Galeried'artistes concisedespein- B. Pillewein. Biographische Schildermibrugeois,ouBiographie theils gen, odorlexiconSalzburgischer, tres, sculpteurset graveurscélèbresde verstorbenen,theilslebendenkunstler. Bruges.Bruges,1840,in-8°;portraits. A. Michiecs.Les Peintresbrugeois. Salzbourg,182i, in-8".(Représentations oudictionnaire desartisBruxelles,1846,in-12. biographiques, tes salzbourgeois, vivantsou morts.) Gand.'—E.ds Burscher.Noticesurl'anciennecorporation despeintreset sculp- (J. van Lemmen). TirolischesKûnstlerteurs à Gand. Bruxelles,1853,in-8". Lexicon, oderkurzeLebensbeschreibung (Extrait des Bulletinsde l'Académie jener kunstler,welchegeboreneTiroler waren,oder in Tirol sich aufgehalten royalede Belgique.) Liège.—Malherbe.Galeried'auteurset haben.Innsbruck,1830,in-8°.(Dictionnairedes artistesdu Tyrol,oucourte d'artistesliégeois.Liège,1812,in-8°. —E. van Even.Lesartistesde LotiVAiN. BiographiedesartistesnatifsduTyrol PHôtel-de-Ville "deLouvain.Louuain, ou qui s'y sont établis.) 1852,in-12(tiré à 100exemplaires). BAVIÈRE ALLEMAGNE F.J. LirowsKï.Baierscheskûnstler-LexiJ, vonSandrart.DeutscheAkademieder con.Munich,1818,2vol.in-8°.(DictionedlenBau-Bildhauer-und fflalerkunste. naire desartistesbavarois.) —P. vonSietten. Nachricht 4vol.in-fol,(Aca- AuosiioiiRG. 1675-79, Nuremberg, démieallemandedesnoblesartsdel'arvondon nochjetzt lebendenkunstlcrn chitecture,delà sculptureetdela pein- in Augsburg.Augibourg,1768,in-4°. ture); autreéditionaugmentée par J.-J. (Noticesur lesartistesvivantsà AugsVolkman.Nuremberg,1769-75.8 vol. bourg.) - und- Handwerksgesr in-f°. Kunst- Gewcrbs und Kunstler chichteder Reichstadt C.-F.Waagen.Kunstwerke Augsburg.Augsde 2vol.in-12 bourg,1779-88, 2 vol.in-8".(Histoire in Deutscliland. Berli?i,181t5, d'artet artistesen Allemagne). l'art, de l'industrieet desmanufactures (OEuvres dansla.villeimpérialed'Augsbourg.) Cetouvragen'a pasétécontinué;il ne se rapportequ'à une portionde l'Alle- Bahberg.—H.-J.Jaîck. LebenundWerke der KunstlerBambeger. Erlangen,lS2imagneméridionale. J.-G.Meusel. Teutscherkunstler-lexicon 22,2 vol.in-8"(6gravures).(Vieetcra(Dictionnairedes Artistesallemands),j vresdesartistesBambergeois.)


— 369 — Munich.— A. von Sciiaden.Artisticlies F. vanUechritz.Blickein denDiisseldorMûnchenim Iahre1835.,oderVerzeich- fer kunst-undKûnstlerleben.Dusselnifs gegenwârtig in BaierasHauptstadt dorf, 1839-40, 2vol. in-8°.(Coupd'oeil Tondich- sur l'art et la viedesartistesà DussellebenderArchitecten, Bildhauer, ter,Maler,Kupferstecher, Lithographen, dorf.) etc.Munich,1830,in-8°.(Munich artisti- H.PuETTMANN.DieDusseldorfer Malerschule seit derErrichtung que, en l'année1835,ou Énumération und ihre leistungen des architectes,sculpteurs,musiciens, derKunstvereins imIahre1829.Leipzig, de peinturedeDuspeintres,graveurs,letc, actuellement- 1838,in-8°.(L'école vivants.dansla capitalede la Bavière.) seldorfetsestendances depuisla fondaFrancfort. — H. S. Huesgen.Nach- tion del'Association des arts en 1829.) richten von Frankfurter Kûnstlern, Saxe. H. Keller. Nachrichtvon allen inDresdenlebenden Francfort, 1780,in-8°; Dessau,1782, gegenwârtig Kûnstin-8°.(Noticessurles artistesfrancfor- lern. Leipzig,1788,in-8. (Noticesur tous les artistesvivantactuellementà tois.) —G. L.Eckhardt. Hamburger Dresde.) Hambourg Kûnstlernaclirichten. Hambourg,1794, Wurtemberg,— A. Weïermann.Neue in-S°.(Noticesurlesartistes hambour- historisch-biographisch-artistiche Nachrichtenvon Gelehrtenund Kûnstlern, geois.) etc., aus demstadt Ulm.Ulm, 1829, in-8°. (Nouvellesnotices historiques, PRUSSE biographiqueset artistiquessur les. Berlin.— F. Nicolai.Nachrichtvonden savantset lesartistesdela villed'Dlm.) Geschichte Baumeistern,Bildhauern,Kupferste- Nuremberg. dernûrnbergischeu Maler-akademie. cliern,Malern,etc., welçhevom13ten Altdorf,1762, in-4°. Iahrhundertbis jetzt(1786),in undum de peinturede (Histoirede l'Académie Berlinsich aufgehaltenhaben. Berlin, Nuremberg, en mémoirede l'anniver1780,in-8°. (Noticesur les architectes, saireséculairedesa fondation.) Kunstlergeschildert sculpteurs,graveurs,peintres,etc.,qui, Die Nûrnbergischen depuisletreizièmesièclejusqu'aujour- nach ihremLebenundihren Werken. in-4°. d'hui,ontrésidéà Berlinouauxenvirons.) Nuremberg, 1822-30,4 livraisons Cologne.— J.-J. Merlo. JSachrichten (Lesartistesnurembergeois représentés vondem lebenund den werkenICoel- selonleur vieetleursoeuvres.) nischerKunstler.Cologne,1850,in-S°. J. Neudoerffer.Nachrichtvondervorn nehmstenKûnstlernund Werkleuten (Noticesur la vieet lesouvragesdesartistesdoCologne.) (Noticesurlesartisteset les"ouvriersles DieMeisterder altkolnischer Malers- plusremarquablesqui depuisunsiècle chule.Cologne, 1852,in-8".(Lesmaîtres ont vécu à Nurembergjusqu'à 1546, del'ancienneécoledes peintresde Co- avec une continuation par A. Culden logne.) 1828,in-12. jusqu'à1060).Nuremberg, Dusseldorf.—A.Fahne,Die.Diisseldorfer OuvrageéditéparF. Campe. Malerschule in den lahren 1834,1835, und1830.Dusseldorf,1837,in-8o.(L'éDANEMARK colede peinturede Dusseldorf dansles années1834,1835,et 1836.) N.-H. Weinwich.Maler-Billedhugger-og DanJ-J. Sooi'Ti. historiéi Kongerigerne DieDiisseldorfer Malerschule Kobberstik oderauchkunst-akademie 1811,in-8°. in denlahren markogNorge. Copenhague, et gradespeintres,architectes 1834,1835und 1836.Dusseldorf,1837 (Histoire in-8°.(L'école de peinturedeDusseldorf, veursdansle royaumedeDanemarket et l'AcadémiedesBeaux-artsdans les Norvège.) années1834,1835et 1836.) Dansk,NorskogSvenskKunstner-Lexicon, 24


— 370 — 1839, in-8". (Dictionnaire que fit dansla Grande-Bretagne l'habile Copenhague, des artistesdanois,norvégienset sué- directeurduMuséedeBerlin: TheTreasuresofartin Great-Britain. 1854.3vol. dois.) in-8";un quatrièmevolumey aété joint en 1856:Paintingsin England,beingan ANGLETERRE . accountof fortygalleriesvisitedin1854G. Vertue.Anecdotesol paintingin En- 55.(LospeintresenAngleterre, oucomptegland,npwdigestedand publishedfrom rendu de quarantegaleriesvisitéesen his originalMss.by HoraceWalpole. 1854et 1855). 1762-7S,5. vol. in-4".(Anecdotesde la W.Thop.burg. BristishArtistsfromHogarth peintureen Angleterre, arrangéeset pu- to Turner,beinga sériesofBiographie»] sketclies. bliéesd'aprèslemanuscritoriginalpar London,1860,2 vol.in-8. HoraceWalpole.) Belleéditionexécutéedansl'imprimeIRLANDE rie particulièredeWalpoleà StrawberryHill;en 1765,lestroispremiersvolumes Authentic history of the professors of furentréimprimésavecdenouvellesno- painting,sculpture andarchitecture whe tices.Unenouvelleéditionavec desfi- havepractisedinlreland. Londres,1796, - guressur boisa paruà Londres,en 1849, in-S°. 3 vol.in-8°; ellecontient88portraits. E. Edwards.Anecdotesof painters wbo FRANCK hâveresidedor beenbornin England. despein- J.-B.Lepicié.Viesdes premierspeintres Londres,1808,in-4°.(Anecdotes duroidepuisM.Lebrunjusqu'àprésent. tres quiontrésidéen Angleterreou qui Paris, 1752.2 tomesin-8". y sont nés.) C'estla continuationde l'ouvragede Cerecueilcontientcinqbiographies, Vertue. savoir: celledeLebrun(parDesportes), J. Dalxaway.The fine arts in*England. deCoypel,MignardetLemoyne (parCayLondres,1805,in-8°. (Lesbeàux-artsen lus)et de Boulogne(parWatelet). R.-J. Dûment. Galeriedes peintresfranAngleterre). Il a paruen1807unetraductionfran- çaisduSalondeÎ812.Paris, 1813.in-8". Lestroissiècles çaise,avecdesnotesdeMillin,decetou- Gault de Sainï-Germain. dela peintureen France,ouGaleriedes vragefort médiocre. . A. Cdnhinghaji.Lifeof the mosteminent peintres françaisdepuis FrançoisI" british painters, sculptorsand archi- jusqu'aurègnedeNapoléon. Pa?is,1808, tects. Londres,1830-36,6 vol.in-12, in-8°. portraits.(Viedespluscélèbrespeintres, Ch. Gabet, Dictionnairedes artistesde l'écolefrançaiseau dix-septième siècle. sculpteursetarchitectesbritanniques.) D.-F.Waagen.KunstwerkcandKunstler Paris, 1831,in-8". in England and Paris. Berlin, 1837, A.-C.Quatremè.re de QumcY.Recueilde 3 vol.in-12. (OEuvresd'art et altistes noticeshistoriquesluesdanslesséances en Angleterreet à Paris.) del'Académie publiques royaledesBeauxLesdeuxpremiersvolumesdecet ou- Arts.Paris, 1834,in-8". ce Sur les24 noticesqui composent vrageconcernentl'Angleterre (1).I1ena à.despeinparu une traductionanglaisefort aug- recueil,cinqsontconsacrées mentéeà la suite d'un secondvoyage tres, à savoir,F. -A. Vincent,G. van lesplusjudicieux s'accordent hreconnaître leméritedestravaux deM.Wageii. (i) Lescritiques M.L.deLaBorde(les SucsdeBourgogne, le qualifie d'habilecritique et de profond p. lxxxvm) M.Cousin enafaitl'éloge(Notice connaisseur; surlesdiverstableaux du Poussin, inséréedans lesArchives de-l'artfrançais).— F>'ons laFrance. parlons plusloinduvolume quiconcerne


— 371 — Spaendonck,.Prud'hon, Girodet,Gué- tistes. Un seul volumea été publié. rin. Unesecondepartiea paru en 1837; D. ChennevièresPointel.Recherches sur dequelquespeintres ellecontienttreizenotices; six peintres lavieetlesouvrages del'ancienneFrance.Paris, y figurent: Regnault,Lethière,Meynier, provinciaux Gros,CarieVernet,Gérard. 1847-57,3 vol.in-8°. G.-F.Waagen.Kunstwerke und Kûnstler Mémoires inéditssur la vieet lesouvrages in Englandund Paris. Berlin, 1837-39, desmembresdel'Académie de peinture 3vol.in-12. (OEuvresd'artet artistes, et de sculpture,publiésd'aprèslesmaen Angleterreetà Paris.) nuscritsconservés à l'Écoleimpérialedes Le troisièmevolumede cet ouvrage Beaux-Arts et publiépar MM.Dussieux, et estimé,que nousavonscité plush;;ut, F,. Soulié,Mantz,de Chennevières concernelesmuséesetles artistes pa- A.de Montaiglon.Paris. 1850,2vol. risiens.Ce livre renfermeun trésor in-8°. descienceet de sainecritique; il abonNoticessurtrente-neufartistesdudixde en observations judicieuses.(Mun- septièmesiècle. dler,Analysecritiquede la Noticedes M.de Marolles.LeLivredespeintreset tableauxduMuséedu Louvre,p. 109.) graveurs(en vers), Paris, s. d. in-/i°. Ch.B anc. Histoiredes peintresfrançais Nouvelleédition,revuepar M. G. Duau dix-neuvièmesiècle.Paris, 1845, plessis,Paris, 1855,petit in-8°. in-8<> Cetouvrageétait devenutrès-rare;la ( Noticessur David, Prud'hon, CarieVernet,Gros,Géricault,avecle poésieestdétestable,maisellecontient d'utilesrenseignements. cataloguedes productionsde ces arGustave Brunet, de Bordeaux.


BIBLIOGRAPHIE IlES OUVRAGES PUBLIÉS EN FRANCE SUR LES BEAUX-ARTS PENDANT L'ANNÉE 1860(1)

Nous répéterons ce que nous disions ici dans l'Annuaire do 1860.c'est que la liste qui suit, extraite en grandepartie du Journal de la Librairie, présente tout ce qui a été publiéen France, à l'état séparé, pendant le coursde l'année, sur l'Art et sur l'Archéologie,qui touche si souventà l'Art. Les livres seuls nous ont donné l'ordre que nous avons établi ; une bibliographiegénérale comporteraitd'autres divisions; mais nous n'avions affaire qu'à ce qui a élé publié dans l'année, et trop de cases seraient absolumentvides si nous essayionsd'établirun cadre complet. P. Ch.

I.—HISTOIRE GÉNÉRALE

Étudessurlesbeaux-artsengénéral,par M.Guizot. Nouvelleédition.Paris, 1800; Kstlicticlue grandin-18de /|23pages. L'Artdans ses diversesbrancheschez Salonde1810;Essaisurlesliensquiunissent cl Destous les peupleset à toutesles époques, les limites lesbeaux-arts; quiséparent, d'histoire dcs.lableaux gravésdansle d'a- cription jusqu'en1789,par JulesGailhabaud, suitedumuséeRobillanl. La prèsles principauxartistes.Architecture, musée-Laurent, a en édition ;S32. première paru etc. sculpture,peinture,fonte,ferronnerie, par Paris, 1860et annéessuivantes; petitin- Histoiregénéralede l'architecture, folio. Danielilarnée,architecte.T. I. 1erfasciCetouvrage se composera d'unesuitedevolumescule.Paris,1800;grandin-8de128pages oudesériesformées (le36livraisons. Ilsera avecdouxplanches. etchacune d'elles renfer- L'histoiregénéralede l'architecture publiéparlivraisons, formera mera1 épreuves in-i°tiréessurdesplanches 2 vol. grandin-8°,publiésen 8 fascicules. suracier,ouuneseuleépreuve gravées enim- L'ouvrage estornéde700vignettes surbois. pression 11contient enoutreuneBibliographie depins chromolithographique. (n Pourla Bibliographie del'année1869,voir'Annuaire de 1860,pagesS99-324.


— 373 — - de 1,000ouvrages danslesdiverseslangues L'Artet lesartistesen France,par Lauanciennes et modernes. rent Pichat. Paris, 1859;in-16de 188 Histoiredel'art monumental dansl'an- pages. cequechacun utile,résumant doit tiquité et au moyen âge, suivie d'un Bibliothèque IX. Traitésur la peinturesur verre, par Ba- . savoir.Tome — Histoirede l'art tissier. 2eédition, entièrementrefondue ArsèneHoussaye. siècle.Peintres, par l'auteur. Paris,1860;grandîn-8de françaisau dix-huitième vm et 7]9 pages, avec de nombreuses sculpteurs,musiciens.Paris, 1860;in-8 de 412pages,avecportraits. figuresintercaléesdansletexte. L'Institut,l'Académie desbeaux-arts et Lapremière éditionestde 1845. l'Écoledes par AntoineEtex. L'Architecturedu moyenâgejugéepar Paris,1860;beaux-arts, in-8de28pages. lesécrivainsdesdeuxdernierssiècles,par Souvenirset portraits;étudessur les M. l'abbéJ. Corblet.Amienset Paris, beaux-arts, F. par Halévy,membrede 1860;in-8de 45pages. l'Institut. Paris, 1860; grand in-18de ExtraitdelaHernie del'Artchrétien. 376pages. contemporaine.—Ce curieux Yolume Histoirede la peintureen Italie,par de Bibliothèque : Origines contient del'opéra enFrance ; Britton Stendhal (HenryBeyle). Seule édition le charbonnier etlesMiserere ;GregorioAlIegri complète,entièrementrevueet corrigée. dela chapelle L'organiste Sixtine; Frohberger ; 1860 in-8 de Paris, ; 432pages. Unelettredel'abbé PierreFontaine; Bourdelot; Lapremière édi- Georges Bibliothèque contemporaine.— David Onslow; AbelBlouet; d'Angers. tion,2 vol.in-!-; 0,a paru,en1817.En1818,' PaulDelaroche; Adolphe Adam;Lesartset ona publiéun prospectus : destomesIII, IV l'industrieObservations surun ouvrage de et V, quin'ontjamaisétéécrits.Lesdeux M.le comteLéonde Laborde, membrede éditions de 1824et de1831nesontquedes l'Institut; Lediapason. de 1817,avecunnouveau exemplaires titre. Annuairedes artisteset desamateurs, Levolume annoncé iciestuntiraged'uncliché M.Paul Lacroix,avecla coldel'édition de 18S-i quifaitpartiedesoeuvrespubliépar laboration deM. W. Burger,P. Chéron, de complètesBeyle. A. HousFaucheux, H alévy,Horsin-Déon, Notespourl'histoirede l'art chrétien saye, P. Mantz, H. Martin,etc. Paris, danslenord de la France,depuisla con- 1860; in-8 de vm et 320pagesavecgraversionde Clovis(496)jusqu'àla fin du vuressur bois. douzième siècle,par M. TaiUiar,conseiller Annuairedu Cercledes arts, fondéen à la Cour impérialedeDouai.Amienset 1836,contenantlaliste des membres,les Paris, 1860;in-8de 66pages. statuts et le règlementintérieur du ExtraitdelaRevue del'Artchrétien. cercle.Paris, 1860; in-12de108pages. Discoursprononcépar M. le vicomte Sociétédes Amis des arts de StrasEmmanuelde Rougéà l'ouverturedu bourg»Compte-rendu par le comitéen assemblée du 22 janvier1860. générale coursd'archéologie au égyptienne Collège de France, le 19 avril 1860.Paris, 1860; Gestionde 1859.—Discoursde M.Marcotte,président,et rapportde M. Blanck, in-8de 40pages. secrétairedelà Société.Strasbourg, 1860; Extrait(luMoniteur universel. in-8de 36pages. Coursd'archéologie. La peinturedéco- Dubeaudans la natureet dans l'art, rativeet le grand art, par M. Beulé, Victor ourdaveaux, docteureslettres. membrede l'Institut, etc. Paris, 1860; par et C 1860; in-8de xi et 246 Paris, Troyes in-8de 16pages. pages. Essaisur l'histoirede la peinturemu- Du nu dansl'art chrétien,par H. Grirale, par M. JosephVilliet. Bordeaux, mouard de Saint-Laurent.Amienset 1860;in-8de52pages. Paris, 1860; in-8de 36pages. del'Artchrétien. Extrait desActesdel'Académie deBordeaita, Extrait delaBévue


— 374 Delà dignitéde l'art. Discoursde ré- Paris, 1859; in-planode24 planchesgraceptionprononcédansla séancepublique vées. de l'Académieimpérialedes sciences, Coursthéoriqueet pratiquede dessin et arts de Lyon,le2Sfévrier linéaire,contenant....;par A. LeBéalle. belles-lettres 1860,par M. Fabisch,statuaire, profes- Courssupérieur.Paris, 1860;iu-4de 28 seur à l'Écoleimpérialedes beaux-arts. pagesavec46 planches. Lyon,1860;in-8de 23pages. Traitéde perspectivelinéaire,par J. Droitset usagesconcernantlestravaux Adhémar.3eédition,revueet augmentée. de construction publicset privéssousla Paris, 1860; in-8 de 264 pages,avec troisièmeracedesrois.de France,palais, unatlasin-foliode 81planches. châteaux,cathédrales,églises,forteresses, Lapremière éditionestde 1S36,avec62planhospices,prisons,etc. (del'an 987à l'an ches,etlaseconde de-I84C, avec60planches. dusBeaux-Arts, t.IVpages167-176, 1380), d'aprèslescharteset autresdocu- LaGazette uncurkuxextrait,alorsinédit,decette mentsoriginaux,par M. AiméChampol- donne troisième édition. in-8 iv de Paris,1860;grand lion-Figeac. et 396pages. La perspectiveexpérimentale, oul'OrExtraitdelaReoue archéologique. thographedes formes,à l'usagedes amarelatifsà l'histoiredescor- teurset desartistes peintres,sculpteurs Documents d'arts et métiersdu diocèsedu et architectes,par Goupil,professeur. porations Mans,rassembléspar ThomasCauvinet Paris, 1860;in-8 de 64pages. artistique. publiéspar M. l'abbéLochet.Le Mans, Bibliothèque Traitéd'architecture,premièrepartie: 1860; in-12devm et 504pages. Almanachde la littérature,du théâtre Artde bâtir,étudessur les matériauxde et les élémentsdes édifices, et des beaux-arts,contenantdes articles construction littéraires,la nécrologiedesécrivainset par LéonceRaynaud,inspecteurgénéral artistesmortsdansle coursde l'année...; desponts etchaussées.2e édition, revue augmentée.Paris, 1860;in-4de x et précédéd'unehistoirelittéraireet drama- et tique de l'année,par M. Jules Janin. 617pages, avec un atlas in-foliode xiv Illustré de vignetteset portraits.1861, pageset 86planches. 2partiesin-i°,avec2allas édition, 9eannée.Paris, 1860;in-8de 93 pages. Lapremière iu-fol. estde1S50-S8. Étude sur la propriétélittéraireet aret desélèves tistique, par Gustavede Chainpagnac, enLe Vignolédesarchitectes architecture,par Charles Normand, chefdu bureaude la propriétélittéraire au ministère de l'intérieur; précédée architecte.3eédition. Paris, 1860; in-4 d'unelettre deM. le vicomteA. deLa de31pagesavec36 plancheset un fronGuéronnière, conseillerd'État. Paris, tispice. Lapremière éditionestde"182T. 1860;grandin-18de xxiet 176pages. Le Vignole du serrurier,coursdedessin linéaire à la serrurerieet à la appliqué 11. OUVRAGES DIDACTIQUES constructionen fer, dessinéet gravépar l>esain. —Perspective. ~ Architecture, etc. CharlesBride.Saint-Denis et Paris,1860; oblongde 32-pages, avec48 planGrandesétudesde dessinlinéaire,de in-4 lavis et d'aquarelle,appliquéesà la mé- ches. Nouveaucoursraisonnéde dessinincanique,à l'architecture,à l'ornementet à la perspective,à l'usagedesélèvesdes dustriel, appliquéprincipalementa lalycées,des institutions,desécolesprofes- mécaniqueet à l'architecture,compre; par Armengaudfrères et sionnelleset desécolesprimaires,par A. nant Le Béalle,maître destravauxgraphiques Amouroux. Paris,1860;grandin-8de360 de 45planches. au collègeRollin, auteur du Coursde pages,avecunatlasin-folio dessinlinéaireautorisépar l'Université. Manuelgénéraldumodelageen bas-re-


— 375 — lief et en ronde-bosse, de la sculptureet rique (texte).Paris,1860;in-4 de vm et du moulage.Ouvrageorné de planches, 175pages, augmentéd'ungrandnombrede procédés Onannonce13livraisons renfermant chacune surpapiergrandJésusin-plano nouveauxutileset agréables auxamateurs, Aplanches et in-i°de texte. Chaqueplanche par F. Goupil,professeurdedessin.La- 3 volumes ' contient la monographie d'unoude plusieurs gnyet Paris, 1850; in-8 de 76 pages. monuments. Bibliothèque artistique. Le de Scaurus,ou Description NouveauManuelcompletdu mouleur, d'une palais maisonromaine. Fragmentd'un oul'Artde mouleren plâtre , contede Mérovirà Rome,surla finde nanttoutcequiestrelatifau moulagesur voyage la république,par F. Mazois.Précédé naturemorteou vivante..,parM.Lebrun. d'une Notice biographiquepar M. VarNouvelleédition,revueet augmentéepar collier,conseiller de M. D. Magnier,ingénieurcivil. Paris, Troisièmeédition. préfecturedelaSeine. Paris, 1860;in-S de 1860;in-18de 282pagesavecune plan- lxxiiet 308pages,avec12planches. che. La première éditionest anonyme et a paruen Roret. Encyclopédie a paruen1822. 1819;ïadeuxième Mazois, architecte, inspecteur général, Instructionspourla recherchedesanti- François duconseil desbâtiments civils, etc., quités en Algérie,par M.Léon Rénier, membre néa le12octobre Lorient, 17S3, estmorta membredel'Institut.Paris, 1860; in-8de 1S2G. Paris,le31décembre 16 pages. Voirà laBiographie. Extraitde la Revuealgérienne et coloniale, Étudesur la questionrelativeauxScanovembre I8S9. milliimpures,par AntoineRondelet,arManueld'archéologiereligieuse,civile chitecte.Paris,1859;in-4de12pagesavec et militaire,parM.l'abbéJ. Oudin.qua- 1 planche. trièmeédition.Paris,1860;in-8 de 387 Espèces depetitsdegrésinégauxsur lestylobatc pages,avec12planches. descolonnes. Lapremière J. 0, curé Dictionnaireraisonnéde l'architecture édition, Manuel...,par deB., estdeFontainebleau etBourron, 1841; françaiseduxicau xvicsiècle, M.Violpar in-8avec1Gplanches. let-le-Duc,architectedu gouvernement, Manueldesoeuvresde bronzeet d'orfè- inspecteurgénéraldes édifices diocésains. vreriedu moyenâge,par Didronaîné,se- Tome IV (Construction-Ciborium). Paris, crétairedel'anciencomitéhistoriquedes 1859; in-8de514pages. arts et monuments.Dessinsde L. Gau- L'ouvrage contiendra plusde800motsou articherel,gravuredeE.Mouard.Paris,1859; cles,et 4,S00gravures surboisintercalées in-4de 223pages. dansletexte.Ilest] ubliéparlivraison. Troisprocédésfacileset amusantspour Encyclopédie d'architecture, par Victor imiterla sépia, le pastel et la peinture Calliat et AdolpheLance, architectes. sur toile,par H.T.R. Bordeauxet Paris, T. IX. Paris, 1859;grandin-4 de 100 1859; in-8de 25pages. pagesà deuxcolonnes,avec120planches. Paraîtparcahiers mensuels. Leshuitpremières 980planches. années contiennent — III. ARCHITECTURE L'Architectedevantnotre époqueet la Paris, parA.Jullien(fragments). postérité, Théoriedesproportions dans appliquées l'architecturedepuisla douzièmedynastie 1860;in-4de12.pages. dans les desroiségyptiens jusqu'auseizièmesiècle, Symétriedes constructions à cesujetparJ. B. Desdécouverte et publiéepar EmericHenszl- villes/innovations nationalede Hon- sirier.Paris,1860;in-8de15pages. mann, de l'Académie grie.1™partie: Styleégyptien.Ordredo- Lesédificesmodernesde Paris et leur


-— 376 — architecture,par R. Tisi,Paris, 1860; in-8 Lyonen 1860,revuepopulairedesmode 64 pages. numents, travauxd'art, embellissements, L'Architectureprivée au dix-neuvièmeaménagements,exécutésà Lyonjusqu'à mai- ce jour, par Pierre-Honoré Thomas,de siècle,sousNapoléonIII. Nouvelles Parisetdes sonsde environs.Plans,éléva- Lyon.Lyon,1860;in-8de76pages,avec tions, coupes,détailsde construction,de vignettesdansle texte. décoration et d'aménagement, par M.Cé- De l'Architecturereligieuseà Lyon, sar Daly, architectedu gouvernement.d'aprèsquelquesconstructions modernes. llc livraison.Paris, 186 0 4 planchespe Églised'Écully,de Galuire,deVaiseetde tit in-folio. rimmaculée-Conception, parM.Ch.Yays. Onannonce 2vol.petitm-fol,composés (legra- Lyon,1859; in-8de16 pages. vuressuracier,îlechromolithographies etd'un Vays De l'Architecturereligieuseà texteillustrépartlesgravures surbois.ChaqueLyon, mod'aprèsquelquesconstructions volume se composera d'environ 25livraisons.dernes. Églisede la Demi-Lune,églisede LeBoisdeBoulognearchitectural.Re- Saint-Georges.Lyon, 1860; in-8 de 20 cueildes embellissements exécutésdans pages. sonenceinteet à sesabords,sousla direc- ExtraitdelaBévue duLyonnais, juilletlsiii). -tiondeMM.Alphand,ingénieuren chef,et de deNîmes, Description l'amphithéâtre Davioud,architecte,mesuréset dessinés par AugustePelet,inspecteurdesmonupar Th. Vacquer,architecte,et reproduits mentshistoriquesduGard.Deuxième édipar la chromolithographie. Paris, 1860; tion,revueet corrigée.Nîmes,1860; in-8 in-foliode 12pages,avec32planches. de173pageset 5 planches. Noticesur le château d'Amboise, par Lapremière in-S°île édition estdeNîmes, 1S53; AlonsoPéan, de la Sociétéarchéologique 148pages,avecS planches. deTouraine.Blois,1860; in-12de vi et 34 Faut-ilreconstruire Saint-Epvre (église), pages. ouse bornerà le réparer?par LouisLalHistoirede l'égliseSaint-Germaind'A- lement.Nancy,1859;in-8de20pages. miens. Ouvrageposthumede M. Fran- Lettredel'abbéHaimonsurlaconstrucçoisGuérard,membretitulairefondateur tion de l'église de Saint-Pierre-sur-Dive, dela Sociétédesantiquairesdo Picardie, adressée,en 1145,aux religieuxde Tutetc. Amiens,1860;in-8de 346pages. bury (Angleterre),publiéepourla preExtraitdu TomeXVIIdesMémoires de la mièrefoisparLéopoldDelisle,membrede Société desantiquaires dePicardie. l'Institut. Paris, 1860;in-8de 31 pages. Le Palaisdespapes à Avignon.Notice Extrait de\s.Bibliothèque del'ÉcoledesChartes, historiqueet archéologique, par Augustin- b>série,tomeI. Canron.Avignon,1860; petit in-8de31 Monographie du châteaude Salses,par pages. A. Roetheau,capitainedu génie. Paris, LesGrandsArchitectesfrançais de la 1860; in-4 de67 pages. Renaissance.... Le Théâtreet l'Architecte,par Emile Voirà la Biographie. de construcTrélat,architecte,professeur impérialdes Histoiredesmonumentsancienset mo- tion civileau Conservatoire dernesdela villede Bordeaux, parM.Bor- Artset Métiers.Paris, 1860; in-8de 123 des, architecte. Rapport lu à l'Institut pages. historiquepar Ch. Sédail, membretitu- Parallèledes principauxthéâtresmolaire. Saint-Germain,1860;in-8de 12 dernesde l'Europeet desmachinesthéâtrales françaises,allemandeset anglaises. pages. Dessins par ClémentContant,architecte, Extraitde l'Investigateur, journaldel'Institut enchefdel'Opéra.Texte deFrance. 201elivraison, décembreancienmachiniste historique 1859 par J. de Filippi.Paris,1860;2vol. petit


— 377 — in-fol.do 176 pages, avec135planches dot,peintre,etc.Moulinset Paris, 1800 ravécs. in-4de 107pages,avec54plancheset,des Première partie: Théâtres, plans,coupesetélé- figuresdansletexte. a l'échelle debcentimètres vations, parmètre; Étude historiquesur la statuaire au deuxième : Machines partie théâtrales al'échellemoyenâge,parM. le baron. Chaubryde rie1centimètre parmètre. Troncenord. Châlons-sur-Marne, 1859;in-8 Théâtre français-anglais. Exposé d'un de28 pages. pi'ûjetadresséà S. Exe.leministred'Etat, Étudesur lesfontesdu Primatice,par du' HenryBarbetde Jouy,conservateur-adpar AdolpheRuin,de Fyé.Description plan de la façade,boulevardSaint-Denis. jointdes antiqueset dela sculpturemoParis,1860;in-i de28pages. derneau Muséedu Louvre.Paris,1859; Théâtre anglo-français. Descripliondu in-8de 51pages. plandela façade,etc. Exposéd'un projet Notre-DamedeFranceau Puy,statuede statuts,parAlph.Ruin,deFyérauteur- colossede la Viergefondueavecles cafondateurdu projet.Paris,1860; in-4de nonspris à Sébastopol. Odecouronnée par 42 pages.—Autreédition,in-4de46pages. l'Académie desjeux florauxde Toulouse Silicatisation sur appliquéeà la conservationen 1858; suivied'unPrécishistorique des monuments, d'aprèsle systèmedu pro- l'Églisedu Puyetla statuedeNotre-Dame fesseurFuchs,inventeur,par LéonDalle- deFrance.Toulouse,1860; in-8de16pages. delastatuedeM.Bonassieux magne.Paris, 1859; in-Sde 7 pages. L'inauguration a 1860.Voirl'article Mémoiresurlesvoûtesen berceaupor- eu lieule 12septembre tant sur une surchargelimitéeà un plan suivant. Statuecolossale deNotre-Dame deFrance. horizontal,par Denfert-Rochereau, capi- Modèlede M. Bonassieux,exécutépar taine du génie et professeur-adjoint de constructionà l'Ecoled'application. Paris, Fournierpèreet fils, dans les ateliersde M.EustacheRénat(à.Givors,département 1860; in-8de 95pages,avecplanche. de la Loire), par Fournierpère. Lyon, Extrait du XVIIe vol.(lelaRevue d e générale in-12de 80pages. l'Archïtcclure etdesTravaux 1860; publics. La statuedeNotre-Dame de France,par Ch.Calemardde Lafayctte,présidentde IV.—SCULPTURE la Sociétéacadémiquedu Puy.1" livraiNoticesurune statuetteégyptienne, par son.Le Puy,1860; in-12de 48pages,avec M. E. de Saulcy.Metz,1860; in-8 de gravure. 5 pages, Onannonce 2 livraisons. extraitdesMémoires de l'Acadëmieimpériale de L'OEuvredeM. Cordier,galerieanthroMetz,année1839-60. pologiqueet ethnographique, pourservirà Chefs-d'oeuvre de l'art antique,avecun l'histoiredes races. Typesdesanciennes texte explicatifen regard,par M. P. de races,statues,statuettes,bustes,médailVersailleset Paris,1860; lons,etc. Cataloguedescriptif,par Marc Saint-Sylvestre. in-fol.de96 pages,avec46 planches. Trapadoux.Paris,1860;grandin-18de Lesmarbresd'Eleusis,par FrançoisLe- 35pages. normant.Paris,1860;grandin-8, avec2 vignettes. V.—PEINTURE Extraitdela Gazettedes Beaux-Arts, 15avril —Exposition». Musées. 1800.TomeVI,pages6b-Sb. Collection de figurinesen argiledel'éLe Peintre, poëme;suivide noteset avecles noms des commentaires, poquegallo-romaine, par M. BathildeBouniol. et Paris,1860;in-18de108pages. céramistesqui lesont exécutées, recueil- Cambrai lies,dessinéeset décritespar EdmondTuPeinturesclaustralesdesmonastèresde


— 378 — Ronie,par l'abbéX. BarbierdeMontault. lemagne,d'Angleterre,de Belgique,de Hollande et de Russie,par LouisViardot. Arraset Paris, 1860; in-8de 56pages. 2° revueettrès-augmentée. édition, la décoration des d e Paris, De églises campagnepar la peinturemurale,par le comte 1860; in-18dexi et 524pages. desMuséesd'Europe se compose deGalembert.Tourset Paris, 1860; in-8 Lacollection decinqvolumes. do31 pages. La légendede sainteUrsule,princesse LesMuséesd'Allemagne. Guideet Mébritannique,et de sesonzemillevierges, mento de l'artiste et du voyageur,par d'aprèsles ancienstableauxde Sainte-Ur- LouisViardot.3" édition,très-augmentéc. sule, à Cologne,reproduits en chromoli Paris, 1860; in-18de 420pages. texte Les Muséesd'Angleterre, tbiographie, publiéepar F,Kellerhoven; de Belgique, par J. B. Dutron; plancheset texteiné- de Hollandeet deRussie.Guide-Memento dits. lre livraison.Paris, 1860;in-4 de del'artisteet du voyageur, parLouisViar20 pagesencadréesde gravuressur bois, dot. 3e édition, très-augmentée. Paris, avec2 chromolithographies. 1860;in-18de 412pages. deH livraisons avec Les Musées se composera L'ouvrage d'Espagne.Guideet Mé22 planches fac-similé chrOniolithographiques. l'artiste et du voyageur,suivis Les entourages de pagesvarienta chaque mentode de noticesbiographiques sur les princilivraison. peintresd'Espagne,par LouisViaret iconographiquepaux Étudearchéologique dot.3eédition, rès-augmentée.Paris,1860; de Sainte-Ursule, parM.l'abbéJ. B.Par- in-18de vu et t367 pages. diac.Arraset Paris,1860;in-8de32pages. Restauration des tableauxdu Louvre. ExtraitdelaBévuedel'Artchrétien. Réponseà un articlede M. FrédéricVilRaphaël Sanziod'Urbino.Le Martyre lot,parEmileGalichon. Paris,1860; grand dessaintsapôtresSimonet JudasThaddée, in-8de15 pages. avec d'autres apôtresde l'adorableFa- L'articledeM.Frédéric Villota parudansVAnmille, composition de quatre figuresen nuairedesartisteset des amateurs,pour grandeurnaturelleet onzemoindres,deux 18C0, pages265-274. templesetla villedeSuamir,tableausur- Nouvellesobservations sur la restauranomméle Benjaminde Raphaël.Descrip- tion des tableauxdu Louvre. Réponseà tion par.l'abbéS.G. M.; traduit de l'ita- M. Ferdinand EmileGadeLasteyrie, par lienpar AugusteGrisza.Paris, 1860;in-8 lichon. in-8de11 Paris,1860; pages. de 31pages. ExtraitdelaGazette desBeaux-Arts, tomeVII, Projet de formationd'un Muséenou- pages227-230. l'inveau,par E. Bisson,du ministèrede Encoreunmotsur lesdernièresrestautérieur.Paris,1859; in-4 de 3 pages. rationsdetableaux de la galeriedu LouJen'aiputrouJenesaispasquelestceMusée. verlapièce,et j'aiécrita l'auteursansrece- vre,par un ancienpeintreet restaurateur detableaux.Paris,1860;in-8de 13pages. voirderéponse. ParM.Delange. Recherchessur les Musées.Discours LesMuséesde peintureet de sculpture prononcédans la séancepubliquede la Sociétédes antiquairesde Picardie,le 28 de province,par M.OlivierMerson.Paris, - mai 1859,par M.le comtede Betz,prési- 1860;in-8de40pages. dent.Amiens,1860; in-8de 37pages. Extrait delaBévueeuropéenne. Extraitdu tomeXYIIdes Mémoires de la Noticedu Muséeimpérialde Versailles, Société desantiquaires dePicardie. par EudoreSoulié,conservateur-adjoint Les Muséesde France. Guideet Mé- desMuséesimpériaux.2°partie.1er.étage. mentodel'artisteet du voyageur,faisant Paris, 1860;in-18de vra et 406pages. suite auxMuséesd'Italie,d'Espagne,d'Al- Lecatalogue duMusée deVersailles se compose


— 379 — actuellement tl.troisvolumes: Première partie, Catalogue provisoirede tableauxde l'éDeuxième rez-de-chaussée; partie, premier colefrançaiseancienne,tirésdecollections étage;Troisième partie,deuxième étage. d'amateurs.2eexposition. Paris, 1860; in-8 Noticedestableauxexposésdansla ga- de 31pages. leriede peinturedu Muséede Boulogne-Lesattributions de ce catalogue sontcellesdes sur-Mer.B.-s.-M. 1800;in-16de xvi et propriétaires desoeuvres Voirles exposées. 60pages. deuxarticles quisuivent. Noticedes objets d'art exposésau Mu- Cata'oguesdetableauxet dessinsdel'éséede Dijon.Dijon,1860; grandin-18de .colefrançaise,principalement du dix-huixxet 296pages. tièmesiècle,tirésdecollections d'amateurs, Noticedes tableauxet objetsd'art ex- rédigépar M. Ph. Burty. 2e exposition. posésau MuséeFabrede la villedeB'Iont- Paris,1860;in-8de63pages. des 298numéros. pellier,suiviede tablesalphabétiques peintres mentionnésdans cette notice, Catalogue de tableauxet dessinsde l'éclasséssuivantleurs écoles.6° édition. colefrançaise,principalement du dix-huiMontpellier,1859;in-32de xnt et 158 tiémesiècle,tirésdecollections d'amateurs pages. et exposés au profitdela caissedesecours duMuséede peintureet sculp- desartistespeintres,sculpteurs,architecCatalogue ture de la villedeYalenciennes et duMu- tes et dessinateurs,rédigé par M. Ph. sée Bénezech.Yalenciennes, 1860;in-16 Burty. 2e édition. Paris, 1860;in-8 de de114pages. 63 pages. Lesobjetsquicomposent leMusée Bénezech ont 298numéros.100exemplaires ontététiréssur été légués en 1852,a lavilledeValenciennes, papier vergédeHollande. aveclarichebibliothèque Il a paruun supplément de93pagesquiporlc qu'ilsaccompagnent, de Saint-Hoiioré, mairede a 433lenombre par M.Bénezech desoeuvres exposées. ala condition Yieux-Condé, expresse qu'iln'en seraitriendistrait, et quele tout,réunidans SociétédesantiquairesdePicardie.Exunmême unmusée local,formerait particulierpositionprovinciale.Noticedestableaux le nomdudonateur. et objetsd'art, d'antiquitéet de curiosité portant Beaux-Arts.L'Expositionpermanente. exposésdans lessallesriel'hôteldeville —Lettreau directeuren chefde l'Artiste, d'Amiensdu 29 mai au 7 juin 1860. par A. Couteaux.Paris, 1860;in-8 de 7 Amiens,1860; in-12,dexcutet,261pages. Listedes peintureset dessinsquifont pages. des Beaux-Arts de L'Artdansla rueet l'Artau Salon,par partie de l'exposition 1860;grandin-16de E.de B.de Lépinois,avecunePréfacede Besançon.Besançon, M.ArsèneHoussaye.Clernaont et Paris, 53pages. 1859; in-18de xt et 291pages. Revue de l'Expositionde peintureà universellede Besançon;par C'estla réimpression d'articlespubliésdans l'Exposition 18S9. Louisde Vaulchier,Besançon, 1860; in-8 duîSoctobre 1858au 16août VEntr'acte, de /i5 pages. detableaux tirésdecollections Catalogue Extrait del'Union franco-comtoise. d'amateurs,exposésau profitde lacaisse desecoursdesartistespeintres,sculpteurs, Beaux-Arts.Les artistes de Chalonarchitecteset dessinateurs,26, boulevard sur-Saôneà l'Exposition de Besançon, par desItaliens.Paris,1860;in-8de80pages. Jules Chevrier.Chalon-sur-Saône, 1860; 323numéros. in-8de11pages. Comprend deSaà>w-et-Loire, leCourrier journal Beaux-Arts. LeSalonintime,exposition Extrait.du 18C0. auboulevarddes Italiens,par Zacharie octobre Astruc,avecune préfaceextraordinaire, Livretexplicatifdes ouvragesde peineau-fortede CarolusDurait.Paris, 1800; ture , sculpture,dessin,gravure, etc., in-18de 108pages, admisà l'Exposition dela SociétédesArhjs


— 380 — des arts do Lyon, fondéeen 1836.1860. AlfredTonnelle.Tours, 1860; 2 vol. 2/i°ExpositionLyon,1860; in-18de xxm in-12. et 136pages. Muséesde la Hollande, par W. Bùrger. Visiteà. l'Exposition des Amisdesarts Muséevan der Hoop,à Amsterdam,et etleP Muséede Rotterdam.Suite et complé(deLyon)en1860,par M.Tatagolet et de La Claqaeposse. Lyon,1860;in-8de16 pages. ment auxMuséesd'Amsterdam Envers. Haye. Paris, 1860;in-18 de xv et 367 La peintureà Marseille.Salonmarseil- pages. Mar- Musées laisde 1859,parMariusChaumelin.i!elaHollande. Amsterdam etLa Haye Etudes sur'l'écolehollandaise parW.lîiirgcr. seille,1860;grandin-10de76pages. Salonmarseillaisde 1859,par Neyret Paris,18S8;in-18dexvnet332pages. Sporta. Marseille,1860; in-10 de 127 Le Bienet le Mal.Tableaude M. V. pages. Orsel,gravurede V. Vibert;par E. CarCataloguede la dix-huitième exposition tier. Paris,1859;in-8de29 pages. municipaleouverteau Muséede Rouen, ExtraitduCorrespondant. le 15mai 1860.Rouen,1860; in-12de86 pages. VI.—GRAVURE desbeaux-artset de l'indusExposition trieà Toulouse,danslesbâtimentsmuni- Le départementdes estampesà la Bicipaux de la rue Neuve-Saint-Aubin. impériale,son origineet ses Année1858. Toulouse,1859;in-8de xx bliothèque développements successifs,par Georges et 535pages. Duplessis.Paris,1860;grandin-8de 18 de Troyes.1860.Beaux-arts. pages,avech gravures. Exposition —Industrie.—Horticulture. —Catalogue Extrait delaGazettedesBeaux-Arts, tomeVU, généraldes objets et produitsexposés. pages129-1.10. et Troyes.1860; in-12do Bar-sur-Seine Cataloguedes planchesgravéescompoxxiv,228et xxivpages. santle fondsde la chalcographie etdont Descriptiondes ouvragesde peinture, les épreuvesse vendent d anscetétablissesculpture,architecture,gravure,minia- ture, dessins et pastels exposésdansla ment, auMuséeimpérialduLouvre.Paris, 1860; in-Sde xviet 340pages. galeriemunicipalede l'hôtel de villede Histoirede l'origineet des progrèsdela dos Versailles,le 8 octobre.1859(Société de Seine-et- gravuredans les Pays-Baset en AllemaAmisdesarts du département jusqu'à la fin du quinzièmesiècle, Oise).. Versailles,1859; in-12 de 36 gneJules Renouvier,membredel'Acadépar pages. mie et de la Sociétéarchéologiquede' moNoticedes peintures de l'école couronnépar l'AcaMontpellier (Mémoire derne exposéesdans la galerieGoupil et Cie,rue Chaptal,9. Paris, mai 1860; démieroyalede Belgique,le 23 septembre 1856).Bruxelles,1860; in-8den et 319 petit in-16de 15pages. avecune planche. pages, Collection de tableauxanciensrapportés' et X desMémoires couronnés Extrait dutome d'Espagnepar M. Gasc,parAntoineEtex. - autres Mémoires l'Académie , publiés par in-8de h pages. Paris, 1860; deBelgique. Collection in-80. royale Noticesur la magnifiqueesquissedu Premièrepenséedutableaudes Un mot sur la gravureet cet art en Velasquez. à proposde la brochurede lances.Ventele 27décembre1859.Paris, Champagne, intiM. lebaron de Troncenord, Chaubry 1859; in-8de 16pages. Misesur tablea 25,000francs,puisa 20,000, tulée: Noticesur lesartistesgraveursdela n'apastrouvéd'acquéreur. Champagne, cetteesquisse parM. Max.Sutaine.Reims, Voyageartistiqueen Angleterreet à 1860; in-8de13 pages. l'Expositionde Manchesteren 1857,par Iconographiede la' iïar/ionc, grande


— 381 — salledel'hôtelde ville de Padoue, par VII.— ARCHÉOLOGIE WilliamBurges,architecte.Paris, 1860; —Movcn Antiquité. âge.—Renaissance. in-4, avec2 planches. —Temps modernes. —monographies provinciales. Quatrevuesde l'ancien-Troyes, gravées —Céramique. —fiBcinturo —Mobilier. surTerre. sur cuivre,avecnoticeshistoriquesinédi- —Tapisseries. —Costumes. —Livre», etc. tes, publiéespar Varusoltis,anagramme de Varloî,antiquaireà Troyes.Troyeset Analysede plusieursproduitsd'artd'une Paris, 1S60; grand in-4de 39pages,avec •haute antiquité,par J. Girardin,profes4 planches. seurdechimieà la Facultédessciencesde Tiré,à très-petit surpapiervergégrand Lille.2emémoire.Paris,imprimerieimnombre, jésusetsurpapierordinaire. exemQuelques 1860; in-4de35pages,avecplansurpapierdeChine. périale, plairesavecplanches ches. dutomeVI,première série, partiedesMéL'EnfancedeJésus, tableauxflamands, Extrait présentés pardiverssavants à l'Acadéde Jérôme moires poëmetiré des compositions miedesInscriptions et Belles-Lettres, avec14 e t Wierix,parL. Alvin, planches des briquesde uneNoticebiographique surlestroisfrères Inscriptionsassyriennes essaide lectureet Babylone, d'interprétaduseizième s iècle. Wierix,graveurs Lyon et Paris, 1860; in-8de 84pages,avecles tion, par M. Joachim Menant.Caenet Paris, 1859; grandin-8de 59pages. planches. Extrait(luBulletin de la SociétédesBeaux, Tirésurpapiervergéteinté,avectitrerougeet Arts.6«cachier. Juin1S59. noir. Obélisquede Louqsoroude Luxor.NoAlbumfalaisien,vingtcroquisdessites tice.Paris, 1860; in-8do8 pages. et monuments de'Falaise,dessinésetlitho- Noticesur les découvertes, les progrès graphiespar Paul Bourgeois.Noticeshis- et l'état actueldesétudeségyptiennes, par toriques.Falaise,1860; petitin-fol.oblong le vicomteEmmanuelde Rougé.Discours de 25pages,avec20planches. prononcéà l'ouverturedu coursd'archéoégyptienne,au collègede France, Le Lac,parA. deLamartine.Composi- logie le 9 avril1860. Versailles,1860; in-8de tionset eaux-fortesparAlexandredeBar. 25 pages. Ornements par H. Catenacci.Paris,1860; Extrait(tesAnnales de.plnlosophie chrétienne, in-fol.de20pages,avec16gravures. demai1S60. numéro Théa2-25 exemplaires numérotés. Lettrede M. AugusteMarietteà M. le Albumliturgique,ou série de gravures vicomtede Bougésur lesrésultatsdes sur lesprincipalesfêtesde l'an- fouillesentreprisespar ordredu vice-roi religieuses née,d'aprèslesdessinsde M. Hallez,gra- d'Egypte.Paris, 1860; in-8de 23 pages véessur acier par les meilleursarti^es. avecune planche. Tours,1860; in-fol.de 26 pages,avec 7 Voyageen Grèceet dansle Levant,fait estampesde29centimètresdehauteursur en 1843et '1844,par A.M. Chenavard, 19delargeur,et mi frontispice. l'écoledesBeaux-Arts de Lyon, professeurà del'Institut.Lyonet Paris, correspondant Masqueset visages,par Gavarni.Paris, 1858;in-fol.de187pages,avec79planches 1860; in-12de 216pages,avecde petites, gravées surcuivre. vignettessur bois. enGrèceetdansleLeIla déjàparu.Voyage C'estlaréimpression d'unvolume, publiéen'.867 vant,faiten 1843et 1844,parA. M.ChenaetLechevalier, volume E. Rey,peintre, a professeur parPaulin quirenferme vard,architecte, enplus(pages un essaide Catalogue l'écoledesBeaux-Ails deLyon,etJ. M.Dal218-248) del'oeuvre de Gavarni, et uneannonce (leses gabio,architecte. Relation, parA.M.Chenain-12 avec\1lithographies. demathématiques, vard.Lyon18-13; ouvrages


— 382 — Sur une inscriptiongrecquerapportée Delacourt.Noyon,1860;in-8de 15pages, du Sérapéumde Memphispar M. Aug. avecune planche. de CAampHeu, Mariette,aujourd'hui déposéeauMuséedu LeThéâtre parPeigné-Delaeourt, dela Société Louvre.Essaide-restitutionet d'interpré- membre desanticorrespondant deFrance-etdela Sociétédesantitation,par M. Egger.Paris,1860;in-Sde quairesde quaires Picardie. Noyon,1S5S;in-8de 15 pages. • 39pases,avecSplanches. à auxfraiset sousla Fouilles Carthage, Ruinesd'unthéâtreantiquedansle campde directionde-M.Beulé,membredel'Institut. Champlieu (Oise). Paris, imprimerieimpériale,1860; in-8 DnderniermotsurlethéâtredeChamde147pages,avec6 planches. lieu (Oise),purPeigné-Delacourt, membre ExtraitduJournaldesSavants. de là Sociétéimpérialedes correspondant de antiquairesde France.Noyon,1860;in-8 Cataloguedu Muséearchéologique Philippevillo contenant,en deux de 27 pages. (Algérie), sections,le détail explicatifdes objets Les ruines romainesde Champlieu d'antiquité,avecnoticehistoriquedecha- (Campilocus),près de Pierrefonds,par que objet; par JosephRoger, architecte C. Marchai,de Lunéville.Paris, 1860; duMu- in-8de 28 civil,organisateuret conservateur pages,avec4 planches. sée.La premièresectionembrassela nuNotice sur lesdécouvertesantiquesfai~mismatique, céramique,toreutiqueet obà en 1846et 1847,dansles tes Chartres, la jets divers; deuxième,l'architecture, terrassements de l'embarcadère, parM.de et épigrapheset épitaphes.Philippeville d escontributions diVidranges, inspecteur 1860 in-12 de Paris, ; 64pages. Bar-le-Duc.Chartres,1860;in-8 Institutimpérialde France.— Rapport rectesà fait à l'Académie desinscriptions et belles- de 15pages. desEburovèaunom la desanti- Antiquitésgallo-romaines de commission lettres, lesrecherches et les ques, p ubliées d 'après quitésde la France,par M. LéonRénier. fouilles dirigéespar M.Th.Bonnin.Évreux Ludansla séancepubliqueannuelledu 2 décembre1859. Paris, 1860; in-4de 37 et Paris, 1860; in-4 de 36 pages,avec planche. pages. et cryptesméAntiquitésgallo-romaines les romains s ur tombeaux Conjectures d'Èpinay-sur-Seine, parLéon rovingiennes 1860à Saint-Barnabe, découvertsenjanvier de 29 pages, Fallue. Paris, 1859;-in-8 chezM.Marcorelles. in-8 ; Marseille,.1860 avecuneplanche. de8 pages. 16«aimée. Extrait delaBévuearchéologique, Tiréà bûexemplaires. un tombeau déMémoiresur les dernièresdécouvertes Essaisur gallo-romain couvertà Louviers a avril1860 ; faitesdansla de campagne (Enr"v archéologiques des inscriptions et par P. & F. Petit,présidentde la Société Rome,lu à l'Académie belles-lettres dansla séancedu21octobre del'Eure. Paris,1860; in-8de48 pages, 1859,par ErmstDesjardins,membrecor- avecuneplanchede d'un monumentdépendant respondantde l'Institut archéologique Découverte Rome.Paris, 1860; in-8de30pages. du templedeRomeet d'Auguste,à Lyon, Promenadesarchéologiques surlachaus- par LéonRénier.Paris, 1859;in-8 de 7 séeromained'Arrasà Lens,et recherches pages. dela'Société desantiquaires sur lescommunes et les monumentsqui ExtraitduBulletin l'avoisinent,par M.Aug.Terninck,mem- deFrance. bre de plusieurssociétéssavantes.Pre- Monographie de la fontainede Nîmes, mièrelivraison.Arras, 1860;in-4 de 36 histoireet descriptiondesjardinset monumentsqu'ellerenferme,par L.Boucoipages,avec4 planches. Supplémentà la Noticesurlethéâtrede ran. Nîmes,1860; in-8de 56,pages,avec Champlieupubliéeen 1858,par Peîgné- 17gravures.


— 383 — Rapportà la Société académiquedu AgnusDei,par M. l'abbéMartigny.Madé- çon;Paris;Lyon,18G0 Puy sur les antiquitésgullo-romairres ; in-8de104pages, couvertesau Puy, dansle sol de la place avecplanches. du For,etnotesconcernant ledieuAdidon, Archéologie céramiqueet sépulcrale,ou un passagedo Grégoirede Tours, relatif l'Aitde classerles sépulturesanciennes à à la ville du Puy, l'inscriptiondu préfet l'aidede la céramique,par M. l'abbéCode la colonieet la frisedu temple, par chet, inspecteurdes monumentshistoriM.Aymard.Le Puy,1850;in-8de 88pa- ques de la Seine-Inférieure. Paris,1860; ges, avecfigures. in-4,avec10 plancheset desfiguresdans Extrait(lesAnnalesde la Sociétéacadémiqueletexte. du Puy,tomi'XI,années 1S57-1S3S. relativesà la séQuelquesparticularités Antiquitésgallo-romainesdécouvertes pulture chrétienneau moyenâge, par surla cé- M. l'abbéCochet.Arraset Paris, 1860; à Toulon-sur-Allier, et réflexions ramiqueantique,par M.E. de Payan-Du- in-8de 20pages,avecvignettes. dutribunalcivildu Puy. Extrait delaBernede,l'Artchrétien. . moulin,président LePuy ; Paris; Lyon;Moulins;Valence, Sociétéimpérialed'agriculture,sciences 1860; i'n-8de108pages,aveck planches. et arts d'Angers; commission archéologiNotes descriptivessur les sépultures que de Maine-et-Loire, 1858-1859. Répertrouvéesà Tourly(Oise), toire archéologique gallo-romaines de l'Anjou.Angers, d es M. membre de la Société par Mathon, in-8de 367pages,avecplanches. 1860; 1859; antiquairesde Picardie,etc. Amiens, Surune duMuinscriptiongéographique in-8de 8 pages,avecplanche. sée le d'Autun, p ar général Paris, C reuly. desantiquaires Extrait AnBulletin dela Société 1860;in-8de6 pages. dePicardie^ tomeVIL d'AhistoriquesurNotre-Dame desantiquitéset objetsd'art Noticeet Description relationde la cérémonie du venières, contenusdanslessallesduPalaisdesArts couronnement de la le 9mai 1860, Vierge, dela villede Lyon,par le docteurA. Copar Charles-Marie Maignan.Laval,1860; marmond,conservateurdes Muséesar- in-12de 159pages,avecgravures. de lavillede Lyon.Précédée chéologiques à unebrochuredeM.Chard'une notice sur le docteurA. Comar- Rectifications intitulée: Noticehistoles-Marie M aignan, C. mond,parE. Martin-Daussigny.TomelI. sur Notre-Damed'Avenières, rique par in-4de xvet 855pages, Lyon,1855-1857; StéphaneCouanier.Laval,1860;in-12de avec28planches. LetomeIer,«Descriiition duMusée lapidairede 24pages. Histoireet descriptionde l'églisecathélavilledeLyon,» a paruen181C-1S54. Chartres,dédiéepar lesdruidesà LesTombesceltiquessituéesprèsdeRé- dralede une vierge qui devaitenfanter.Revueet guisheim.Rapportprésentéau comitéde augmentéed'une de l'églisede Description la Sociétépourla conservation des monu- Sous-Terre e t d'un récitde l'incendie de Max. de mentshistoriquesd'Alsace,par in-18devi 1836. Chartres, 1 860; grand Ring,secrétairedelaSociété.Strasbourg, et211pages,avecgravures. 1860;in-8de7 pages,avecune planche. Noticearchéologique et historiquesurle inéditede Jobsur château de Chinon,par G. de Cougny, D'unereprésentation un sarcophaged'Arles,par M. Edmond membredelaSociétéarchéologique deTouLeBlant.Paris,1860;in-8de 11 pages. raine. Chinon,1860; in-8de 120 pages, l'arbredeJessé, avec2 planches. Étudeiconographiquesur Lavilleauxbeauxclochers,sonbeffroi, par M. l'abbé J. Corblet,directeurde la Revuedel'Art chrétien.Arraset Paris, sa maisoncommunale, par M.l'abbéDerla villeaux beauxclo1860;in-8de39 pages,avec3 planches. veaux. Comines, Étudearchéologique sur l'Agneauet le chers. Lille,1860;in-8de 17pages,avec bon Pasteur; suivied'une noticesur les figures,


— 384 — Statistiquemonumentale, historiqueet, Voyaged'un curieuxdans Paris, par dela Côte-d'Or.Tome Ier.Arron- CharlesAuberive.Vassy et Paris, 1860; pittoresque dissementde Châtillon-sur-Seine, par E. in-12de 186pages. et iVesle, peintre,etc.Dijon Beaune,1860; Archéologie pyrénéenne ; antiquitésreliin-fol.de38pages. gieuses,historiques, militaires, artistiques, CathédraledeDol.Histoirede sa fon- domestiqueset sépulcralesd'une portion et de l'Aquitaine...ou dation;sonétat ancienet sonétat actuel. de la Narbonnaise authentiquesde l'histoiredu Ouvragecomposéd'aprèsdesdocuments Monuments, Du inédits,par Toussaint.Gautier, membre sud-ouestde la France,par Alexandre TomeIer.3epartie.TomeII. de la SociétéarchéologiqueMègedeLahaye. correspondant d'Ille-et-Vilaine. Dinan;Rennes;Dol,1800; Toulouse,1860; in-8dexlii et 703pages. Unprospectus in-8de 136pages. annonçant quel'ouvrage paraîtrait 1821aétépublié enseptembre ls20, monumentale descantonsde enfévrier Statistique et.promettait 4vol.in-8,avecunallaspelitet de Ribeauvillé Kaysersberg (Haut-Rhin), in-fol. de100planches.—La première partiedu par M. l'abbé Straub,inspecteurde.laSo- premier volume aétéannoncée dansVAnnuaire ciété françaised'archéologie. 2e édition, de 1S60, page301.—Ladeuxième partiedu revueet augmentée.Strasbourg, 1860;in-8 premier aparuen volume, in-8,pages103-307, de l'atlas. de32pages. , juillet1SS9,avecun fragment "M.l'abbé Straub a publié:Notesurunreliquaire La Tourde Saint-Denisen Bugey,par duVIIesiècle,appartenant à l'églisedeMols- M. AiméVingtrinier,présidentde la Solieiraclconservé au presbytère decetteville. ciétélittérairede Lyon.Lyon,1860;in-S Strasbourg, IS5S;in-8de10pages,avecune Ontrouveil la suitedecettenote de 23 pages,avecune lithographie. lithographie rémunération desmonuments des Études archéologiques.Itinéraire do historiques cantons deMolsheim etdeIiosheim.— Lesym- Saint-Polà Brest,par M. Polde Courcy. bolisme de la cathédrale de Strasbourg. Dis. Nantes,1859; in-8de80pages. cours.Strasbourg, 1886;in-Sde16pages. Extrait delaReçuede Bretagne etde Vendée. Mémoiresde la Sociétéd'archéologie Noticehistoriqueet descriptivesurl'anlorraine. Secondesérie,1ervolume,9ede la collection.Nancy,1860;in-8de438pa- cienneégliseparoissialede Saint-Jeande Rouen,ornéede trois dessinsde E. H. ges, avecplanches. gravéspar Noticesur lesdécouvertes faitesen 1S59, Langlois,du Poht-de-1'Arche, par E. deLa Quérière,dela lors de la démolitiondel'ancien hôpital H.Breviôre; Sociétédesantiquairesde France.Rouen desFilles-Sainte-Catherine et del'Aumône et 1860; in-8de 127pages, avec générale,devenuplus tard hôteldu Parc, 3 Paris, lueà l'Académie dessciences, belles-lettres planches. et artsde Lyon, dansla séancedu15no- Mémoiresur les signes lapidairesdes vembre1859,par M. Martin-Daussigny.monumentsreligieux,civilset militaires de la villede Poitiers,par M. l'abbéX. Lyon,1860;in-8de15 pages. Anciennemachinede Marly,ou Deville Barbier de Montaut, historiographedu et Rennequin,parJ. A. Le Roi,conserva- diocèsed'Angers.Poitiers,1860;in-8 de teur de la Bibliothèque de Versailles.Ver-20 pages. de la Extraitdu 25»volume des Mémoires sailles,1860;in-8de 74pages. desantiquaires del'Ouest. ExtraitdesMémoires dela Société dessciences Société naturelles deSeinc-et-Oise. Noticehistoriqueet descriptive surl'abNotionssur les grandscarmesde Metz bayede Solignac,parl'abbéTexier.Paris, et sur leurcélèbreautel,parM.E. deBou- 1860;in-4de 19 pages,avec2 gravures. teiller,anciencapitained'-artillerie.Metz, Antiquitéspéruviennes,par Mariano 1860;in-8de 45pages,avec3 gravures. Éduardode Rivero, directeurdu Musée ExtraitdesMémoires del'Académie impérialenationalde Lima,etc., et Juan Diegode 'JeMetz,année1889-60. en médeTscudi,docteuren philosophie,


— 385 — cine,etc. Paris, 1859; in-8de234pages. CatalogueduMuséed'armeset d'objets Extrait delaRevuedesraceslatines. anciensde la villede Bordeaux,parJ.A. 1860; grandin-18.de70 Manuscrit pictographiqueaméricain, Labet,Bordeaux, des pages. précédéd'unenoticesur l'idéographie Peaux-Rouges, par l'abbéEm.Demenech. Noticesur les faïencesdu seizième LivraisonI. Figures1 à 80. Paris, 1860; siècle,ditesde HenriII, suivied'un catain-8de 80pages. la description detoutesles loguecontenani etornéed'une piècesconnues, plancheen Ravenneetsesmonuments, M.l'abbé par • A. Tainturier,membrede la Crosnier,vicairegénéraldu diocèsede Ne- co leur,pardes antiquitésdelaCôte-d'Or. vers, etc. Caenet Paris, 1859; in-8 de Commission Dijonet Paris, 1860; in-8 de 26 pages, 82pages,avecvignettes, extraitduBulletin monumental publiéà Caen avecune planche. M.deGarniront. Vitrauxpeintset incoloresdes églises par la Flandremaritime,par E. de Cousde LesTrésorssacrésde Cologne, d 'art objets dumoyenâge,conservés dansleségliseset semaker.Lille, 1860;in-8 de 19 pages, danslessacristiesde cetteville, dessinés avec6 planches. flamanddr et décritspar FranzBock.Traduitdel'al- ExtraitdesAnnalesdu Comité France,tomeV. lemand.l,c, 2eet 3elivraisons. Paris,1860; Noticesurla peinturesur verreenBelgrandin-8de 40 pages. . siècle(artisteset serapubliéen douzelivraisons com- giqueau dix-neuvième L'ouvrage poséeschacunede quatreplanchesgravées, piocédés), par Alph. ComteO'Kelly. im:riméesà teinte,ctde8ou16pagesdetexle.Bruxelleset Paris,1860;in-8de60pages.Tiréa 300exemplaires. Essaisurles vitrauxde Blosseville-èsExcursionartistiqueen Dalmatieet au Plains.—Essaisur lesvitrauxde Bosville, Monténégro, parM.CharlesPèlerin.Paris, parF.N.Leroy.RouenetParis, 1860; in-fol.den et 30pages,avec12plan- prèsCany, 1860; in-8de 127pages. ches. Noticesur un anciencoffreten bois. dutrésorde Guarrazar,ac- Communication Description deM.de la Villegille, secompagnéede recherchessur toutesles crétaireducomité....Paris, imp.impériale, questionsarchéologiques qui s'y ratta- 1860;in-8 de 4 pages,avecvignettes. chent,par Ferdinandde I.asteyrie,mem- Extrait(lutomeIVduBulletin duComité dela bre delaSociétéimpérialedes antiquaires langue,del'histoire etdesartsdelaFrance. de France.Paris, 1S60; in-4rie 43pages, Noticesur un verre à boire antique avec5 planches. Communication de trouvédansla Vendée. Recherchessurles antiquitésdelaRus- M.delà Villegille. Paris,imp.impériale, sieméridionaleet des côtesde la mer -1860;in-8de 15pages,avecvignettes. 2- par- Extrait duComité dela Noire,parlecomteAlexisOuvaroff. dutomeIVduBulletin tie (pages133-16S). etdesartsdelaFrance. del'histoire Paris, 1860;in-fol.de langue, 35pages. à la maNoticedestapisseriesexposées Lapremière Desplanches,nufactureimpériale partiea paruen-I85S. des Gobelins. Paris,. M.Webel, del'Académie exécutéespar peintre de Russie, et représentant impériale desvues, 1800; in-8de 38pages. et monnaies, doivent Noticesur l'art dela tapisseriedansses monuments, inscriptions cet ouvrage. accompagner rapportsaveclapeinture,etsurlesmoyens d'exécution dontpeutdisposerl'artistetaAssemblée de la Société d'ethgénérale et desGobelins et orientale.Discours pissierdansla manufacture nographieaméricaine sur les antiquitésdu nouveaumonde,par cellede.Beauvais, peintre, par L.Deyiollo, de l'éjolede tapisserie M.Jomard." Paris,1860; in-8de 12pages. ancien professeur ExtraitdesComptes-rendus desséancesde la aux Gobelins,etc. Beauvais,1860;in-4 Société de17 pages.(Autographié.) d'ethnographie. 23


— 386 — anciensetmodernes. . Costumes —Habiti vurespar A. Manceau;préfaceparGeorge antichie modéraidi tutto il mundo,di Sand. Paris,1859; 2 vol.grandin-8,avec CesareVecellio.Suivisd'un Essaisurla 50 planches. gravure sur bois, par M. Amb.-Firmin Il ya desexemplaires avecles gravurescoloDidot.TomeIer (32livraisons). Paris,1860; riées,tiréesenrougeoutiréesennoir. in-8 de xxnet 254pages,avecfiguressur HistoiredesthéâtresdeBordoaux, depuis bois. leur origine-danscette villejusqu'ànos Lapremière livraison a étéannoncée dansPis- jours. Ouvragedans lequelon rapporte nuairede 1860,page303. l'historiquede chacunede nos sallesde Costumeshistoriquesdes douzième, spectacle,les nomsdesartistes,lesanectreizième, quatorzième et quinzième dotesqui s'y rattachent,la liste desdisiècles,tirés desmonumentsles plus au- recteursde 1688à-1855,lesrecettes des themiquesde peintureet de sculpture, diversthéâtres,etc., ainsi que la biogradessinéset gravéspar Paul Mercuri,avec phieartistiqueducélèbrearchitecteLouis, untexteliistjriqueet descriptifparCamille par ArnaudDetcheverry,architectede la Bonnard.Nouvelle édition,soigneusementmairiedeBordeaux.Bordeaux,1860; in-8 révisée, avec une Introduction par de vi et 366pages. M. CharlesBlanc,anciendirecteurdes Grand-Théâtrede Beaux-Arts. TomeI". lrcet 2°livraisons. Quelquesmotssurle 1859; parA. Nicolas.Marseille, Paris, 1859; in-4° de 20 pages,avec 4 Marseille, in-8de 23 pages. planches. se composera de100livraisons. La Livre do prières, illustré à l'aidedes L'ouvrage première i vol.in-i°,a paruendS20- ornementsdes manuscritsreproduitsen édition, 1S30. couleur,et publiéparB. CharlesMathieu. in-12de149 pages,avecun Les paysansbadois,esquissede moeurs Paris,1859; ornement à chaque page. et decoutumes ; texteetdessinspar CharlesLallemand.Strasbourg,1860;in-4 de OndocumentinéditsurAntoineVerard, 40 pages, avec16 planchesde costumes libraire et imprimeur. Renseignements . en couleur,unecarteet desvignettesdans surle prixdes reliures,desminiatureset le texte. des impriméssur vélinau quinzième sièEd.Sénemaud. 1860 cle,par ; Angoulenie, Essaisur la musiquedans l'antiquité, in-8 de 7 pages. J. Ed. par Bertrand.Le Mesnilet Paris, desArchives du bibliophile, n° i7, etdu 18C0; in-8de 36pagesà 2 colonnes, avec Exrait Bulletinde la. Sociétéarchéologique dela 4 planches. 1' trimestre de 1859. Charente, Extraitdu Complément de l'Encyclopédie moTiréà100exemplaires. derne. Annuairedu bibliophile,du bibliothéExplicationd'une scènerelative à la caireetde l'archiviste,pourl'année1860, musique,représentéesur un vasegrecdu publiépar LouisLacour.Premièreannée. Muséede Berlin,par A. J. H. Vincent, Paris, 1860;in-18de 125pages. membrede l'Institut.Paris, 1859;in-8de Testamentlittérairede M. C. Leber, 7 pagesavecvignettes. suivid'une sommairedeslivres description ExtraitdolaRevue 16eannée. et objetsd'art archéologique, de les plus remarquables Dramesliturgiquesdu moyenâge(texte son cabinet.Orléans,1860; in-8 de 24 et musique)par E. de Coussemaker, cor- pages. Tiréà 100exemplaires. respondantde l'Institut. Rennes,1860; in-4 desix et 350pages. L'Enferdu bibliophile, vu et décritpar Paris, 1860; in-12de Masqueset bouffons (comédie italienne). CharlesAsselineau. Texteet dessinspar MauriceSand, gra- 69pages.


— 387 — VIII.—NUMISMATIQUE icontorniates, parJ. Snbatier.lrc livraison. Paris, 1860; in-4 de 40 pages,avec6 Sigillographie planches. la deuxième Descriptionhistorique des monnaies On annonçait livraison pourle frappéessousl'empireromain,communé- ("juillet et latroisième etdernière pourle ment appeléesmédaillesimpériales,par 1erseptembre.. HenryCohen.TomesII, III et IV. Paris, Listechronologique et numismatique des 1860;3vol. grandin-8,avec59planches. vicomtes de Limoges, par MauriceArdant, aura6 volumes; le premier a étéan- archivistede la Haute-Vienne. L'ouvrage Limoges, noncédansVAnnuaire deIS60,page303. 1860; in-8de 8 pages. Essaide classification dessuitesmoné- Noticesurladécouverte d'unméreaude tairesdela Géorgie,depuisl'antiquitéjus- la collégialede Saint-Pierreet dedeux qu'à nos jours, par M. VictorLanglois. louis d'or frappésà Lille,par Ed. Van Paris,impr.impériale,1860;in-4 de vin Hende.Lille,1860;in-8de 2 pages,avec et 143pages,avec10planches. uneplanche. et Revuenumismatique, Cataloguedu Musée archéologique publiéepar J. de dela villede Lille.Catalo- WitteetAdriende Longpérier, membrede numismatique gue des médailles,par C. Verly. Lille, l'Institut, etc. Nouvellesérie.TomeIV. 1860; in-8devin et 645pages. Année1859; in-8 de 504pages,avec22 PubliéauxfraisdelavilledeLille. planches. Paraîttouslesdeuxmois. La Numismatique française,description et reproductiond'après lesoriginauxdes Dictionnairede sigillographie pratique, monnaiesfrançaises,depuisClovis jusqu'à contenanttouteslesnotionspropresà fadessceaux NapoléonIII, par Justin Lallier,membre ciliterl'étudeet l'interprétation desSociétésarchéologiques del'Orléanais, du moyenâge,parAlph.Chassant et P.J. de la villede Sens,et de la Sociétéfran- Delbarre.Évreuxet Paris,1860;in-12de desmonuments. vinet 266pages,avec16planches. çaisepourlaconservation Prospectus-spécimen. Paris,1860;in-4de 2 pages,avecune planchechromolithogra- IX.—BIOGRAPHIES D'ARTISTES phiéo. se composera L'ouvrage de7blivraisons in-4°, Histoiredes plus célèbresamateur l'enfermant chacuneuneoudeuxplanches en étrangers,espagnols,anglais,flamands, etun nombre indéterminéhollandaiset allemands,et deleursrelachroniolithogra.hio depièces, avectexteexplicatif. tionsavecles artistes,par M.J. DumosMonnaies féodalesde France,par Faus- nil, membredu conseilgénéralduLoiret del'Orléatin Poeyd'Avant.2evolume.Fontenay-le-et de la Sociétéarchéologique Comteet Paris, 1860; in-4 de 722pages nais. TomeV.Paris, 18(50 ; in-8devin et et 50planches. 511pages. desamateurs italiens; Lepremier in-4°de xnet 368pages, Ontdéjàparu: Histoire volume, FerranteCarlo; avecbi planches, a paruen1S58. P. Avetino; L'ouvrage B. Castiglione; delPozzo. n'estpasterminé. Cassiano Paris,1863;in-S°devin cl360pages.— Histoiredesamateurs franCollectionJean Rousseau.Monnaies çais: Mariette. de39-ipages. Paris,1856;in-S" féodalesfrançaises, décritespar Benjamin —Tome II.Colbert. Paris,ISiT;in-8»deviet Fillon.Fontenay-Vendée et Paris, 1860; III.Serouxd'Agincourt; 399pages.—Tome in-8de de xxxvnet 223 pages,avecun T.-A.Desiïiches. Paris,1858;in-8°de394 frontispicegravéà l'eau-forte,5 planches pages. V duvolume annoncé plushauts'aplithographiéeset des gravures,sur bois Lechiffre dontle donc à la collection entière, plique dansle texte. » volume etlesecond parusne porlent premier Descriptiongénérale des médaillons pasdetomaison.


— 388 — Noticenécrologique, L'architecte Caloine. Les grands architectesfrançais de la :P. Lescot,Ph. de l'Orme,J. par HenriPajot.Lille,1860; in-12de23 Renaissance les pages. Govjon, J. Bvllant, les JDvcerceau, Titrenoiretrouge. les Chambiges, Metezeav, d'aprèsde nominéditsdes bibliothèques Recherches brevxdocvments sur la vie et les ouvrages etdes archives,parAdolphe Berty.Evreux de JacquesCallot,suite au Peintre-Graet Paris, 1860;petit in-8de xn et 172 veurfrançaisdeM. RobertDumesnil, par pages. EdouardMeaume.Nancy,1860; 2 vol. Tiréà284 et titre e t noirs. Fauxtitre rouges in-S. exemplaires. Cesdeuxvolumes sontcomposés de tirages h : Aù- partdesMémoires Lesgrandsartistescontemporains del'Académie deStanislas, a ÏNancy, oùce travaila commencé a paraître bryLecomte(Hyacinthe-Louis-Victor-Jeanvolume se compose de; (1797- en1853.Le premier Baptiste),dessinateur-lithographe de Callot, première partie,Biographie pagest 1858);parAugusteGalimard.Paris,1839; 137;deuxième partie,Catalogue, pages1 il in-8 de 24 pages.— 2° édition. Paris, a196. L edeuxième volume contient : Suite(lu — 1860;in-8de 24 pages, S"édition,aug- Catalogue, 197a .{00;troisième partie,Pièces mentéedu cataloguedes dess.ns.Paris, douteuses, faussement attribuéesa Callot, 1860;in-Sde 32 pages. gravéessur ses dessinsouréputéestelles, enpré- imitations Cettenotice,extraite(lugrandouvrage (leCallot, copies,pages393à 048; paration, pou.vaêtrereproduite parlesjour- Tailles et corrections, a 704.Ona pagesC-19 naux.(:\otedeM.Galimard). supprimé!!! feuillets, remplacés par(lescartons, etcesfeuillets contiennent despièces supprimés Noticehistoriqueet biographique sur la dansles cartons. quine sontpasreproduites vieet les oeuvresde sir CharlesBarry, Certains contiennent unportrait de exemplaires architecteanglais,par M. Hittoiff,mem- Callot uneplanche de marYves, gravé par lueà la ques(lepapiers, bredel'Académie desBeaux-Arts, desfac-similé et d'autographes séancepubliquedescinqacadémiesle 14 untableau Lesexemplaires bien généalogique. doivent êtretrès-rares. août 1860.Paris, 1800; in-4de32 pages. complets Châteauxhistoriquesdela Loire.Etude Jean Colin,graveurrémoisau dix-sepsur GillesBerthelot,constructeurdu châ- tièmesiècle,par M. MaxSutaine,memteau d'Azay-le-Rideau, etsurl'administra- bre titulairede l'Académieimpérialede tion des financesà sonépoque(Introduc- Reims.Reims,1860;in-8de 12 pages. tion à l'histoiredu château d'Azay-le- Emailleurslimousins.Les Guibert,les Rideau),par M. J. Loiseleur,bibliothé- Vergnaud,par Ardant. Limoges,1S60: caire de la ville d'Orléans,etc. Tours, in-8de 8 pages. 1860;grandin-8de.35pages. dela Société ExtraitduBulletin archéologique duLimousin. Tom^ 10,n°1,1S00. Noticesurla vieetlestravauxdeM. ie ethistorique baronBoucher-Desnoyers, M.F. HaL es par Emailleurslimousins. Limosin,par lévy, secrétaireperpétuelde l'Académie MauriceArdant,archivistede la Hautedes Beaux-Arts,lue dans la séancepu- Vienne.Limoges,1860; in-8de 27 pages. de la Société bliqueannuelledu 6octobre1860.Institut LxlraitduBulletin archéologique duLimousin. impérialde France. Paris, 1800;grand. et historique in-8de 32 pages. DiscoursdeM. Gilbert,membrede l'ABiographieartistiquedu célèbrearchi- cadémie,prononcéaux funérailles de tecteLouis.... M. Hersent,le 5 octobre1860.Institut : Histoire Voira VArchéologie des théâtres de impérialdeFrance.Paris, 1860; in-4de 3 Bordeaux. pages. JulesBouchet,architecte.Noticesur sa Histoirede Jouvenet,par F. N. Leroy, vie et ses travaux,par AdolpheLance. membrede la Société de l'histoirede Paris,1860; in-8de12 pages. France. Caen,Rouenet Paris, 1860;in-8


— 389 — de xxivet 547pages,avec unportraitet tave Eyriès.Meauxet Paris,1860;grand untableaugénéalogique. in-8deiv et 504pages,avecun portrait. sur Louis.Licherie,peintre Étudesur Simart,à proposdulivrede Recherches de l'ancienneAcadémie M. Eyriès,par V. Courdaveaux.Troyes normand,membre de peintureet de sculpture(1629-1687),et Paris, 1860; in-8de36pages. parM.Em.BellierdelaChavignerie. Caen, Recherches sur MlleAnne-Renée Strésor, 1800; grandin-8de27pages. membredel'ancien-eAcadémie de royale desBeauxExtrait duBulletindeLa Société et.de peinture sculpture.1651-1713, par ArtsdeCaen. Année1860. M EmileBellierde la Chavignerie. Paris, Noticebiographiquesur F. Mazois,par 1860.;in-8 de16pages. M. Varcollier,conseillerde préfecturede ExtraitdelaBemie universelle desArts.Année la Seine.Paris,1860;in-Sde76 pages. • -1858. TomeVil.Tiréa200exemplaires. Noticesur lavieet les ouvragesde Mi- Institut impérialde France.Académie chel-Ange, par ErnestBreton,delaSociété desBeaux-Arts.Inaugurationdu monudes antiquairesde France,etc.Saint-Ger- ment élevé à la mémoirede LouisVismain1860; in-8de 64pages. conti, au cimetièrede l'Est, le jeudi 29 Extrait de 1''Investigateur, journalde l'Institutdécembre1859.Discoursdé M. Hittorff, membrede l'Académie. historique. Paris, 1860;in-.'i Les Andelyset NicolasPoussin,par E. de3 pages. Gandar, professeurà la Faculté des Monumentélevéà la mémoiredeVislettresde Caen.Caenet Paris,1860;in-8 conti.Paris,1860; in-8de 13pages. de 187pages. Extrait duMoniteuruniversel, 31décembre tSS9. Extrait desMémoires del'Académie deCaenet Noticesurla vieetles de ouvrages Ary delaGazette desBeaux-Arts, tomeV,pages Scheffer, par L.Vitet 67-83. Voira la Photographie. Raphaëld'Urbinet son père Giovanni L'Artau dix-huitième siècle.Watteau, J. Santi,par D. Passavant,directeurdu Muséede Francfort.Édition française, par Edmondet Julesde Goncourt. Étude, refaite,corrigéeet considérablement aug- suiviedelaVieinéditede Watteau,parle mentéepar l'auteursur la traductionde comtede Caylus,et contenant, quatredesM. JulesLuntesclmtz, revue et annotée sinsgravés à l'eau-forte.Lyonet Paris, dela 1860;in-4de31 pages,avec4 planches. par M. PaulLacroix,conservateur de l'Arsenal. Les planches effacées bibliothèque Paris,1860;2 Tiréa 200exemplaires. vol.grandin-8, avecun portrait. aprèsletirage. Avec leCatalogue desoeuvres deGiovanni Noticebiographique complet sur lestroisfrères Santiel deRaphaël et ungrandnombre de duseizièmesiècle... graveurs Wierixr notesdel'éditeur. Voira h gravure. Noticesur Jean-Marie-Saint-Eve, graX.— PHOTOGRAPHIE veur, ancienpensionnairede l'Académie deFranceà Rome,par J. S. Bourgeois. Guidemanuelde photographie pratique Lyon,1860; in-4de 15 pages. photoNoticesur L. P. Schilt,peintresur por- sur collodion,par L. V.Letellier, amateur.Neuillyet Paris, 1860; celaine,attachéà la Manufactureimpé- graphe riale de Sèvres,par EmileBellierdela in-12de91pages. Codede l'opérateurphotographe, par A. Chavignerie. Versailles,1860;in-8de 15 Paris. de photographie. avecun Belloc, professeur pages, portrait. 1860 in-18 de69 ; pages. Extrait (InJournalde Versailles. duCosmos. Extrait (leVAnnuaire Simart,statuaire,membrede.l'Institut. sur papier, Étudesursavieetsonoeuvre,.par M.Gus- Pratiquede la photographie


— 390 — recueilmensuel simplifiéepar l'emploide l'appareilcon- Revuephotographique, servateurdes papierssensibiliséset des exclusivement consacréauxprogrèsde la 4e année,Paris,1859;in-8 préservateurs Marion,àl'usage.detout le photographie. monde,par A. Marion.Paris, 1860;in-8 de 340pages. de 78pages. Albumphotographique destapisseriesde Procédésanglaispour la photographiela Ghaise-Dieu,par M. HippolyteMades pontset chaussées. positivesur verre,papieret toile cirée; lègue,conducteur suivisd'unenoticeconcernantle coloris Le Puy et Paris, 1860; petit in-foliode sur verre et toilecirée, les accidentset 32 pages,avec42 planches. non-réussitesphotographiques, par sir OEuvrede reproduit et WilliamB.... Bourgeset Paris, 1859';in- photographiéAryScheffer, par Bingham, accompagné 16 de 16pages. d'uneNoticesur lavie et les ouvragesde Nouveauprocédé photographiquede Ary Scheffer, parL. Vitet,de l'Académie de française.Paris,1860;in-foliode-32pages, Dubois,inventeurdu bichloro-bromure chaux.Paris, 1860; in-8de 8 pages. avec60 photographies. Notesurles chloruresd'or et leur em- L'ouvrage a étédiviséen)5 livraisons, chacune ploi en photographie,par M. Fordos. dei planches. Pasis,1860; in-8de 7 pages. unbrevet de15ans, pris,le29février 1860, BulletindelaSociétéfrançaisede pho- IlaétéM. d e par Joguet, Lyon, pourperfectionnetographie.5eannée. 1859.T. V. Paris, mentsalaphotographie surverreetleurappli1860;in-8de380pages. cationspéciale alaconfection devitraux phoMensuel. tographiques. Paul Chékon.


NÉCROLOGIE

ARTISTIQUE

DE L'ANNÉE

1860

ËGOLE FRANÇAISE Nousoffronsunelistedes artistesfrançaisdécédésdurant l'année1860.Nousn'avionspas de critiqueà faire; d'autressesont chargésouse chargerontde cesoin.Ce exacts; le peu quenousavonscherchéavant tout,c'està fournirdes renseignements de tempsqui nousa été accordécettefoispourrédigernotrenécrologie ne nous a pas toujourspermisde poussernos recherchesaussi loin que nous l'aurionsdésiré. Nousavonsterminéen disantle peuquenoussavionssurles artistesdesécolesétrangèreségalementmortsen 1860. E. B. deL.

Auviuy(Hippolyte-Alexandre), né à Cambraile 13 mars 1798,mort à Valenciennes deValenle2juin, étaitélèvedeMomal.Il remportaplusieursprix à l'Académie cienneset selivra ensuiteà la peinturedécorative.Il existedelui plusieurstaIl a aussilithographie. Noussignableauxdans les églisesvoisinesdeValenciennes. Il est frère du leronsentre autresune Vuede la grande place de Valenciennes. et du estimables, sculpteurM.Auvray(Louis),qui a exposéauLouvredesoeuvres né à Cambraile 31mars1800,mort peintred'histoireAuvray(Joseph-Félix-Henri), à Paris le 11septembre1833. Barbieu-Walbonne (Jacques-Luc), peintre d'histoireet de portraits, né à Nîmes a prispart en 1769,élèvede David; mortâgéde90ansle17mars,à Passy(Seine), aux expositionsde 1798,1806,1810,1822et 1827.Il obtint,en 1797,un prix de 3,000fr. poursontableaude la Scènemorale.Il avait posé,à l'âgede 16 ans, pour le tableau de Psychéet l'Amour.Le Muséede sa villenatalene possède qu'une de ses oeuvres,le portrait d'un Nîmois,le professeurd'histoire,Alexandre Vincens,dontM. Nicota prononcél'élogedans la séancepubliquedel'Académie du Garddu 14mai 1831. fabricantd'horlogerieet sculpteur,né à Saint-LauBesson(Jean-Séraphin-Désiré), rent-en-Grand-Veaux (Jura)le 17février1795,a fondéen 1821,avecMM.Dusillet, le Muséede cetteville,dont il mairede la villede Dôle,et Pallu,bibliothécaire, était encoreconservateur au momentde sa mort, arrivéele dimanche28octobre, dessuitesd'un coupdefusilreçu dansune partiede chasse,auxenvironsd'Auxon. M. Besson,qui était professeurà l'Écolede dessin de Dôle,estle père denotre jeunepeintreM.FaustiuBesson,auteurdela Jeunessede Lantaraet d'autrestoiles remarquéesà diversSalons. Bion(Louis-Eugène), sculpteur,né à Paris le 12avril 1807,élèvede Dupatyet Desa boeufs, pris part aux Salonsde 1834,1835,1836,1839,1843,1846,1847,1848, 1850et 1853.Il avait obtenuunemédaillede 1" classeen 1834et le 3egr. prix de


— 392 — sculptureen 1830sur Thésée,vainqueurdu Miuotaure.H. J. A. Hussonavaiteu le 1erprix et J. M.Ramusle second.Il est décédéà Versaillesle 21janvier,h'Illustrationdu19 septembre 1846a renducomptede la décoration sculpturalequ'il a faiteà Arraspourla chapelledesDamesdu Saint-Sacrement. M.Eug.Biona fourni à la décorationdu Louvredeux groupes: le Géniede la bienfaisance(1854),le Géniede la médecine(1856),et à la restaurationde Notre-Dame de Paris deux statues: SaintJean l'èvang'éliste (grandportail,1848),SaintMarcelpourlesbâtimentsneufsde la sacristie('1854).Son frère, M. Frédéric-Michel Bion, élèvede M.Jacob,a déjàgravédesplanchesrecommandables pour diversouvragesimportantsde médecine. Boxisefond né à Lyonen 1809,mort dans la mêmevillele 27 juin. (Jean-Claude), Élèvedel'Académie de Lyon,dontil devintdirecteuren 1831,il a pris part aux expositionsde 1817,1819,1822,1824,1827et 1834(1S26,galerieLebrun),a obtenudesmédaillesen 1817et 1827;fut nomméchevalierde la Légiond'honneuren 1834et membrecorrespondant del'Instituten1854.Onlui doitun écritintitulé:De l'état actuelde la peintureen France,comparéà cequ'était cet art aux quinzième et seizièmesiècles.Discoursprononcé à la séancepubliquede l'Académie, royalede Lyonle27décembre1831.Lyon,imp.deRossary,1835.in-8. (Voyezla Progrèsde du 29juin 1860,au sujetde ses funérailles.)Le Muséede Lyonpossèdede "Lyon sesoeuvres. Bodchet(Jules-Frédéric), architecte,élèvedePercier.Né à Parisle29octobre1799,y estmortle 16janvier.Ilobtintle secondgrandprixd'architectureen 1822pourun projet desalle d'Opéraet s'entintlà. Il partit en Italieen 1825et y demeurajusles travaux de requ'en 1828.Il inspecta,souslesordresde Visconti(1829-1832), de la Bibliothèque construction royale, et remplitlesmêmesfonctions pourla restauraliondes bâtimentsde la Courde cassation.Il obtint (1839)le prixpour un projetde hallesciVersailleset un autre pour un projet d'abattoirà Saint-Germain(1849).Il fut (1842-1853) premierinspecteurdes travauxdu tombeaudeNade poléonaux Invalides,dirigéspar Visconti.Boucheta pris part aux expositions 1S34,1S38,1840,1842,1843,1844,1845,1846,1849,1S51et1853.Il a obtenuune en 1851,et le Muséede Compiègne premièremédaille, possèdede ses dessins.On lui doitcommeouvrages: Compositions et publiéespar antiquesdessinées, gravées., Bouchet.— Paris, imp.de Claye.4 livr. in-4obi.,av. 16pi. 1851-1852 (une 2eéd. a paru en 1858).— Le Laurentin,maisonde campagnede Pline le consul,restitué d'après sa lettre à Gallus.— Paris,imp. de Bonaventure.1852.In-4.— LavillaPia et lesjardins du Vatican,architecturede Perro Ligorio,publiéedans toussesdétails.—Paris. Cousin,1837.In-fol.,avec24pi. Bourgeoisde Merceï (Frédéric), né à Paris en 1805,mortà sa terre de la Faloise le 5 septembre.Peintreet écrivain,il entra, en 1852,aprèsla retraitede (Somme), Le M.Romieu,au ministèredel'intérieurcommechefdela sectiondesBeaux-Arts. Muséedu Luxembourg possèdeun deses paysages.Il a prispart aux Salonsde 1831, 1833,1834,1835,1836,1837,1838,1839,1840,1841,1847,1848et 1857.Il fut honoréd'unemédaillede2eclasseen 1838.Nomméchevalierde la Légiond'honneuren 1843,officierdumêmeordrele 15décembre1855.Parmisesécrits,noussile Tyrolet le Nordde l'Italie, illustréd'eaux-fortes, gnaleronsprincipalement par M.de Mercey,et qui a obtenudeuxéditions,1833et 1845.Cetouvrageavaitprimi" tivementparudansla Revuede Paris, sousle, pseudonyme de Frédéricde la Faloise. Enfinses Étudessur les beaux-arts.M. de Merceya écrit dans VAHisir sousle pseudonyme de LaGenevois. Onse rappelleencorelebeaubusteenmarbre, d'aprèslui, queM.Olivaexposaau Salonde 1859.


— 393 — Bijrthe (Léopold),peintre-dessinateur, néà la Nouvelle-Orléans élèvede (Amérique), M.Amaury-Duval, de poitrine, décédé,au moisdenovembredernier,d'uneaffection a pris part auxSalonsde 1844,1846-, 1847,1848,1849,1850,1852et1859.C'està tort que certainsjournauxl'ontnomméLouis. Champin(Jean-Jacques), et lithographe,élève peintrede paysages,aquarelliste deStoreîliet deA. Régnier,né à Sceauxle 8 septembre 1796,mortà Parisle25 février,a prispart aux expositions de 1819,1822,1824,1827(1830,Luxembourg), 1831,1833, 1834,1835,1836,1837,1838,1840,1841,1,842,1846,1849,1857 et 1859.Il a obtenu une médaillede2"classeen 1824,unede premièreen 1831.11a lithographie, d'après .A. Régnier,lesdessinspourles Habitations despersonnageslesplus célèbres,etillustréen 1845le Paris à Orléans,de SalvadorTuffet.Il a été le collaborateur du Magasin pittoresque,de l'Illustration,etc., etc. Chavannes, peintre,mort à Lyonen juillet. CoiGiVET né le 2 décembre1798,à Paris où (Jules-Louis-Philippe), peintrepaysagiste, il estdécédéle 1" avril; élèvedeVictorBertin.Il a obtenu,en 1824et 1848,des médaillesde 2° classe,etétaitchevalierdela Légiond'honneurdepuis1836.On lui doitun albumin-fol.(1826).Vuespittoresques de l'Italie, dessinéesd'aprèsnature et un Courscompletde paysages.Il a pris part aux Salonsde 1824,1827,1831, 1833,1834,1835,1836,1837,1838,1839,1840,1841,1842,1843,1844,1846,1847, 1848,1849,1850,1853,1857et 1859.LeMuséedeToulouse possèdesesRuinesde Balbeck(Exp.1846),dontl'a-gratifiéle gouvernement. néà Paris le 3 mars1803,élèved'abordde Bouchot, DEOAMPS^Alexandre-Gabriel), puis d'Abelde Pujol,mortle 22 août,dessuites d'uneblessurereçue dansla foretde en suivantunechassedela vénerieimpériale.Méd.de 2e cl. 1831, Fontainebleau, 1" classe1834,chevalierdela LégioDd'honneur27 juin1839,officier le2mai1851, grandemédailled'honneuren 1855.11a pris part auxSalonsdo1827,1831,1833. 1834,1839,1842,1845,1846,1850et 1855.LeLouvrepossèdeune de ses oeuvres depuisfort peude temps,et cetteoeuvrene provientpas du MuséeduLuxembourg, où il n'enn'a pas existédesonvivant. Dedreux(Alfred),peintrede genre,élèvede M. L. Gognet,né à Parisle 23mai 1810, mortdansla mêmevillele5 mars.Sestableauxde chevaux,de chiensde chasse, ontété popularisés Ona de lui quelques d'écuyersetd'amazones, par la lithographie. bousportraitset quelquescompositions notammentle Martyredesaint historiques, deBauge,etc.Il a prispart auxexpositions de1831,1833,1834. Hippolyte,lnBataille . 1836,1839,1840,1844,1845,1846,1848,1853;1855et 1859.IIavait obtenuune médaillede3"classeen 1834,une de2een 1844et 1848,et il futnomméchevalier de la Légiond'honneurle 16 août 1857. Diaz(Emile),filsaînéde M.Diazde la Péna,est mort,câgéde25ansà peine,au mois d'octobredernier;il donnaitles plus bellesespéranceset avait faiten Italieun Lejeune artisten'ena rapporté voyageoù il espéraitrétablirsa santéchancelante. malheureusement qu'un enthousiasmequi a peut-êtreavancésesjours.Il était élèvedeM.ThéodoreRousseau. Falampin(Jean-Gabriel), dessinateur,décédéle27 décembreà Paris, où il étaitné le 27avril1803,était chargé,à VIllustration,de ladirectionartistique. Gelée(Antoine-François), né à Parisle13mai 1796, graveurau burinet lithographe, élèvedeGirodetet de Pauquet,mort dansla mêmevillele 27février;avaitobtenu le2eprixde gravureen 1820,le 1ergrandprixen 1824,unemédaillede1™classe la mêmeannée,desmédaillesaux Expositionsde Lille,Douaiet Cambrai ; on lui


— 394 — doitDaphniset C/doé,d'aprèsHersent; la Justiceet la Vengeance divinepoursuivantle crime,d'aprèsPrud'hon,unesuited'aprèsPoussin,les Galerieshistoriques de Versailles.Il travaillait,au momentdesa mort,à un fac-similé,restéinachevé, d'un dessinde N.Poussin,au Louvre.Il a figuréaux Salonsdo 1822,1824, 1831, 1833,1835,1S39, 1841,1842,1848,1849,1850et1853. Gilbert (Fierre-Julien), peintrede marine,élève d'Ozanne,néàBrestle 15mars1784, mort subitementdansla mêmeville,où il était professeurde dessinà l'Écolede de 1822,1824,1827,1831, marine,le 21 septembre.11a pris part aux expositions 1833,1834,1835,1836,1837,1838,1840et 1842.Il a obtenuune médailled'or en 1824.Le-Musée de Nancypossèdedesesoeuvres. Gkas(Joseph-Martin), décédéà Metzle 23juin,naquitdanscette peintre-décorateur, villele 7 juillet 18^10. Il fitsonapprentissage chezun peintreen bâtiments,et peut à justetitre être considérécommefils deses oeuvres, dansla rigoureuseacception dumot.Sarenommée n'a pasfranchilesmursdesavillenatale,oùil alaisséquelques décorations destableauxdenaturemorte: le Tluffet, le Déjeuner,les remarquables, Bijoux;destoilesde chevalet:le Marchandforain, le Pêcheur,le Braconnier,h Fumeur.Onlui doit égalementquelquespaysages.Il y avaitchezM.Gras,quela - mort a enlevétrop tôt, le sentimentartistique;ce qui lui a manqué,c'est une bonnedirection.C'est à tort que lesjournauxl'ont désignésousle nomde Cras. Grévedon(Pierre-Louis-Henri), né à Parisle 17octobre1776:; peintreet lithographe, élèvede Regnault,membredesAcadémies de Saint-Pétersbourg et doStockholm ; médaillede 2° classe1824,1" classe1831; 1832,chevalierde la Légiond'honneur. A.exposéen 1804,sous le nom de Henri, et de 1S24 à 1845, comme lithographe;enfin,en 1846,1847,1848,1852et 1859,il a exposécommepeintre. Onvoità Leipzig,dans la galeriedu baronSpeck-Sternburg, en tête du catalogue dela collection decet amateur,son portraitlithographie par Grévedon.Il est mort le 1" juin. Hamon(Pierre-Paul), peintrede genre,deportraitset denaturesmortes,mort à Lisieuxle 13 avril,naquità Livarot(Calvados) le 12mars 1817;il était élèvede L. Cogniet,et a pris part auxSalonsde 1845,1847,1848,1849,1850,1857et 1859.P. P. Hamona aussi écritpour plusieursjournauxdes articlesrestésanodesonpaysnatal,Toravil,ouPaulToravil.Il nymes,d'autressignésde Vanagramme n'y avaitaucundegréde parentéentre l'artistedéfuntet l'auteurdeMaSoeurn'y est pas,M.Jean-Louis Hamon,élèvedeP. Delarocheet de M.Gleyre,né à Plouah Cette homonymie, induisant quelquesjournaux en erreur, fut (Côtes-du-Nord). cause,au printempsdernier,d'un nouveauquiproquo,par suite duquelplus d'un amide M.J. L. Hamona pu croirependantquelquesheuresà sa mort subite. Hersent (Louis),peintred'histoire,né à Paris le 10 mars 1777;élèvede Regnault. Deuxième prix de Rome,en 1797,sur la Mort de Catond'Utique,il a pris part aux expositionsde 1802,1804,1806,1808,1810,1812,1814,1817,1819,1822, 1824, 1826 (galerieLebrun,mêmeannée), 1827,1830 (Lux.),1831et 1832. Il fut nomméchevalierde la Légiond'honneuren 1819,officierdu mêmeordre en 1824,professeurà l'écoledes Beaux-Artsle 29 janvier1825.Il est mort, à Paris, le 2octobre.Onvoiten Russie,dansla galeriedu duc de Leuchtomberg, sontableaude; Fénelonramenantà de pauvrespaysans la vachequi leuravaitété enlevéepar l'ennemi,et ses Religieuxdu mont Saint-Gothard,au muséedu Sa veuvea également Luxembourg. marquécommeartiste. Hdguenin(Jean-Pierre-Victor), sculpteur,né à Dole(Jura)le 21février1801,élève de Rameyfils,mortà Paris le7 janvier,a pris part auxexpositions de 1835,1836,


— 395 — 1837,1838,1839,1842,1843,1844,1845,1846,1847,1848,1849,1850,1852,1853 et 1857,et obtinten 1835une médaillede 2° classe.Onvoitde lui au jardindu la satuede Valentinede Milan. Luxembourg Kiestein,ciseleuren repousséà Strasbourg,a exposéen 1834et 1842,et a pris part auxdiversesexpositions de l'industrie. Laby(Auguste-François), peintre,élèvede Davidet neveude Mmo Maillard,peintre du cabinetdu roi, né à Paris le 4 juillet 1784,a pris part aux expositionsde 1814,1817,1822,1824,1827,1831,1833,1834,1835,1836,1837,1839et 1850. Oncite sonPassageduSaint-Bernard et le Portrait équestredu marquisde Béle 7 août,il terminait thisy.Aumomentde sa mort, arrivéeà Villemomble (Seine) un grandtableaupour l'églised'Étapes(Belgique). Laurent (Mm0), âa]"Marie-Pauline JttuiEN,peintre,née à Parisle 11novembre1805, décédéedans la mêmeville le 8 février,élèvede M. Alaux,après avoirtravaillé de Sèvresdèsl'année1836,fut définitivement pourla manufacture portéesurl'état du personnelde cet établissement le 1erjanvier 1850.Ses principauxouvrages, d'aprèsles renseignements qu'a bien voulunousfournir M. Riocreux,le savant conservateur descollections céramiquesde Sèvres,sont: 1°Copieréduite sur -plaquede -porcelaine du portrait en pieddeCharlesI", d'après VanDyck(1841,danslessallesd'expositiondela manufacture). 2°Copiesréduitessur plaquesde porcelainedesportraits enpied dela reineVictoria, du princeAlbert,de LL.MM.l'Empereuret l'Impératricedes Français,d'après Winterhalter.(Donnésà la reineVictoriapar S. M. l'Empereur.) 3° Copiedutableaude la Galathée,par M.Ingres. 4° Copiede la Viergeauvoilede Raphaël. Mmc de 1831,1833,1835,1838,1843,1846, Laurent,qui a pris part aux expositions 1848,1850et 1853,avaitobtenuune médaillede3eclasseen 1835,de 2eclasseen 1838,et de lre classeen 1848. universellede1855. Marchand,peintre-verrier,avaitfiguréà l'exposition Mamn-Lavigne et lithographe,né à Paris le (Louis-Stanislas), peintre-dessinateur 12avril1797,mortdansla mêmevilleen 1&60;élèvede Girodetet deM.H.Vernet. de1824,1827,1831,1833,1834,1835,1836,1837,1840, II.a prispart aux expositions 1841,1842,1843,1849,1850,1853et 1859.Il obtintune médaillede3ecl.en 1834, une de 2een 1840.Sa dernièreexpositionestle portraitd'Aubry-Lecomte, d'après ledessinexécutépar cetartisteen 1837.L'oeuvrelithographie de Marin-Lavigne a étévendu200fr. le 16janvier1861,aprèssondécès. Machin(Antoine), et lithographe, néà Perpignanle5novembre peintre-dessinateur 1793, élèvedesonpère, n'a prispart à aucuneexposition. LeMuséedeVersaillespossède deuxportraitsexécutéspar lui.Il a coopéréàla galeriede Dresdeet à celleduPaIl est mortà Paris le 21 septembre.On l'a souventconfondu avecson lais-Royal. frèrepuîné,Nicolas-Eustache, néà Perpignanle6 mars1799,décédéil y a quelques années,et dontle noma figuréauxSalonsde 1833,1834et 1835. Monanteoil(Jean-Jacques-François), peintre,élèvede Girodet,né à Mortagne(Orne) le 11juillet1785.II a pris part aux expositions de 1812,1819,1824et 1827(1826, galerieLebrun).Les Muséesde Renneset du Manspossèdentde ses oeuvres.Monanteuila travaillésousla directionde Girodetà la décorationdu palaisdeCompiègne;il a dessinépour la gravurelestableauxsuivants: de David,Passagedes et Enlèvement des Sabines,et de M. AugusteCouder,le Lévited'EThermopyles fut longtempsprofesseurde dessinà Alencon,et s'était enfin phrdim.Monanteuil


— 396 — retiré au Mans,oùil estmortau moisdejuin, oubliéde sescontemporains. Cetartiste,d'un vraitalent,a eu lecouragedesesconvictions disons-le, ;il a été méconnu, et a su sacrifiersa carrièred'artisteauxdevoirsde la famille;il a supportéavec noblesseet résignation biendesdéboires.(Voyez,à son sujet, lejournall'Unionde la Sarthedu19juillet1860,articlesigné: Ch.de Bar). Modelan(Pierre-Joseph-Alexandre), et lithographe,néà Parisle peintre-miniaturiste 24février1789,élèvede Saint.Ila prispart auxSalonsde 1831,1833,1834,1835, 1830,1837,1840et 1841.Mortenavril. Moosisiier,architectedu département du Gard. Niquevert(Alphonse-Alexandre), peintred'histoireet de paysageshistoriques,élève de Regnault,naquit à Parisle 22septembre1776.Amiet collahorateur deJ. L. C. Lair (de Janville,Eure-et-Loir) de 1806,1810,1812, ; il a prispart aux expositions 1817,1819,1822et1824.Niqueverta signéquelquesbonsarticlesdansle Journal des Artistes,et a fourniauxMémoires de la Sociétéarchéologique d'Eure-et-Loir (t. I, p. 204-213, 1857)la biographiede Jean-Louis-César Lair, peintred'histoire. Niquevert,retirédans Ja solitudedepuisla mort de son ami,s'est éte:nt, oublié du mondeartiste,dans sa retraitede la rue de Bagneux,le 2 décembre,âgé de 85ans. Pech(deToulouse), mort,à Marseillele1erjanvier,étaitemdessinateur-lithographe, ployédepuis1855dansla maisonde lithographie Canquoin(deMarseille),unedes à l'usage plusréputéesdeFrancepourlesétiquettesillustréesPech,contrairement suivi par sesautrescollègues, qui puisentun peupartoutles motifsde leursornementations,dessinaitd'inspiration,et avecunvrai talent,ses vignettessur pierre. Delà provientleur originalité.On peut dire que Pecha fait faireun pas à ce genred'illustration. Poibdsqde(Mme le 9 septembre,avait Adolphede), décédéeà Bagnères-de-Bigorre entreprisde fairel'histoiredesMaisonsroyalesd'Angleterrepar la gravure,et avait réunià l'époquede samortplus de 3,000pièces. Pïannet(Victor-Joseph),sculpteur, né auGrand-Chalômes (Jura)en 1796,mortà Paris le 15 avril.Onlui doitles sculpturesdécoratives du Muséeet de l'hôtelde ville du Havre.A Paris,il a travailléà la Sainte-Chapelle, à Notre-Dame, à la façade des Beaux-Arts,à Sainte-Clotildc; il a pris part à la restaurationdu châteaude Blois;à la cathédralede Bordeaux;à Saint-Pierrede Lisieux. Raffei (Denis-Auguste-Marie), dessinateuret lithographe, néà Parislelormars1804, élèvede Groset de Charlet,mort à Gênesle 16février.Oncite notamment,parmi sesillustrations : l'Histoirede Napoléon, par Norvins; uneéditiondeWalterScott: une éditionde Chateaubriand,Paris,1841,4 vol. in-8; son Voyageen Crimée; enfin,sa RevuedesOmbres.Il a pris part auxSalonsde 1835et 1859.IIavaitété nomméchevalierde la Légiond'honneuren 1849. Kegmer(Jacques-Augustin),peintre-paysagiste, né graveurà l'eau-forteet lithographe, à Paris le 27août1787; élèvedeV. Bertin; a prispari aux expositions de 1812, 1814,1817.1819,1822,1824,1827,1830(Lux.),1831,1833,1834,1835,1836,1837, 1840,1841,1842,1843,1845,1846,1848.1850,1853et 1857;a figuréà la galerie Lebrun,1826et 1827;a obtenudes médaillesau Muséeroyal en 1817,1819et 1827;unemédailleen 1819,à l'expositionde Douai,et a été faitchevalierde la dans Légiond'honneuren 1837.Onvoitdesesoeuvresauchâteaude Fontainebleau, lesmuséesde Toulouse,Semur,Tourset Chartres.Ceuxde sestableauxquifiguraientdans la galeried'Orléansont été lithographies par Villeneuve, Deroyet Bides chebo's.Enfin,on lui doitlesdessins,lithographies desHabitations par Champin.


— 397 — lesplus célèbresde France,depuis1190jusqu'ànosjours. Le cabinet personnages des estampesde la Bibliothèque impérialepossèdeunesuite de dessinsoriginaux de Régnier.Cetartisteestmort à Paris en juillet. Renouvier(Jules),né à Montpellier le 14décembre 1804,mortdansla mêmevillele 26septembre, et historiographe desBeaux-Arts. Onlui doitde nombreux archéologue et remarquables écritsdontle détaila étéfournipar M.M.GeorgesDuplessis[Bulletindu Bouquiniste,15octobre)et Anatolede Montaiglon [GazettedesBeaux-Arts des 15octobreet 15novembre). Il a laisséen outrediversouvragesen manuscrit qui seront prochainement publiés.Cette.mortlaisseun videdifficileà combler. M.JulesRenouviera été enlevéà l'art, à l'archéologie et à ses nombreuxamisau momentoù il allaitleur payer souplus utile tribut d'expérience et de sainecritique. en 1808,décédédanscettemêmevillele 9 octobre. Ruban,architecte,né à Grenoble On lui doitles Fortificationsde Grenoble(1834-1842) et l>s Églises de SaintEgrèveet de Revel.C'està tort quele journalleSièclea annoncésondécèssousle nomde Iiaban. Saint-Jean(Simon),peintrede fleurs,né à Lyonle 14octobre1808,mon le 5 juillet dansla mêmeville,étaitélèved'AugustinThierrat.Il a pris part auxSalonsde 1834, 1835,1839,1840,1841,1842,1843,1844,1845,1840,1852,1855,1857et 1859.Il obtintdesmédaillesde3eclasse(1834),2°classe(1841et 1855),et fut nomméchevalierdela Légiond'honneurle 6juin 1843.Onvoitde <es.oeuvresauxMuséesdu de Lyon et de Rouen.Il étaitmembrede l'Académiedessciences, Luxembourg, belles-lettres et arts de Lyon,et prononça,le 24 juin 1856,poursa réception,un discoursqui a été imprimé(Lyon,AiméVingtrinier,1856,in-8): De l'influencede* beaux-artssur l'industrie lyonnaise.VIllustrationdu 3 novembre1860lui a consacréun article,accompagné d'un portrait. Sauvageot(Charles),filsde commerçants, né à Paris le 6 novembre1781.Admisau Conservatoire de musiqueen 1.795.1ergrandprix de violonen 1797; 1erviolonà l'Opérajusqu'en1829.Enfin,employédes douanes,maisavanttout collectionneur de goût,desavoiretderare persévérance, céda,au moisd'avril1856,au Muséedu Louvrela collection à d'objetsd'art et d'antiquitésqu'il avaitmis un demi-siècle former,collectionévaluée,d'aprèsune expertiseofficielle,au chiffrede cinq cenl quatre-vingtsept mille huit centdouzefrancs.Il nevoulutaccepter,en échangede cet abandon,aprèsavoirrefuséles offresde cinqcent millefrancsque lui avait. faitesun Anglais,qu'unlogementauprèsdesa collection et le titre deconservateur ..honorairedes Musées.L'Empereury ajouta le brevet de chevalierde la Légion d'honneur.On parleralongtempsdela ventede ses livres,qui a atteintle chiffre de 32,000fri,et oùnousavonsvulesbibliomanes fairemonterà despriximpossibles les objetsexposésauxenchères.Sauvageot estmortà Parisle 30mars. Tassï(Joseph-Pierre-Louis), né à Aix(Provence) le 9octobre1797,élèvedel'écolede dessindesa villenatale,dirigéeparClérian.Peintredeportraitsen miniature;ex. pert etrestaurateurdetableaux.C'està songoûtéclairéqueM.l'abbéTopind'Aixest rede\abledesarichecollection ïassyfut (aujourd'hui galerieVieil).Engagévolontaire, au 64edeligne blesséau piedgaucheà labataillede Waterloo;ilétaitsergent-major quandil quitta leservice.Il s'était retiréà Marseillepoury fairele commercedes contribuéà.la formationdelaSociétéwtistiquedes Boutableaux,et a grandement dontil a ététrésorierjusqu'à sa mort,arrivéele 20juin. La Tribune ches-da-Rhône, artistiqueet littérairedu Midi,organede cetteSociété,et rédigéepar M.Marius à l'obligeanceduquelnousdevonsles renseignements qui précèdent,a Cuaumelin,


— 398 — consacré(juin1860)un articlenécrologique signéD. Niger,au médailléde SainteHélèneartiste.Tassya exposéen 1848. Tierce,architecte. Vibert (Joseph-Victor), graveur,né à Paris en1799,élèvede Pauquetpère,J. T. Richommeet deL. Hersent;premiergrand prix de gravureen 1828;professeur de gravure à l'Écoledes Beaux-Artsde Lyon, où il a été remplacépar son élève, M. Danguin.Vibert,mort à Lyonle 19 mars,a consacrévingtannéesde sa vieà le Conespongraverle Bienet le Mal,de V.Orsel,exposéauSalonde 1859.(Voyez etlesdiscours dant, 1859,articlesigné: E. Cartier.Voyezaussi,poursesfunérailles à cetteoccasion, leProgrèsde Lyon,numérosdes20, 22et23mars 1800.) prononcés

ÉCOLES ETRANGERES Audubon(Victor),dessinateur,membrede l'Académie de dessindeNew-York. Ballenberger(Charles),d'Ausbach, peintred'histoire,mortà Francfort,âgéde60ans, enoctobre. Barrï (Charles),néà Londresle 23mai 1795,élèvedesSurveyorsMitletouet Bailay, del'Europe,possesseurdelà médailleroyalede membredesprincipalesAcadémies VInstitutdesarchitectesbritanniques,et dela grandemédailledécernéepar lejury de l'Exposition universellede 1855.Ses principauxouvragessont:1eClubdesétrangers, leClubde la Réformeet Hoasesof Parlement,construitessur l'emplacement del'ancienpalaisde Westminster, détruitpar un incendieen 1834.Enfinla tourde de laquelleil travaillaitencorele 14mai,jour desamort. Victoria,au couronnement «Surla tour Victoria,— ditM. Hitiorff,— destinéeà n'être pavoiséequ'enl'honneurdessouverainsdupays,flottaitle drapeaunational,entourédu crêpefunèbre. Ce signede deuilpublic,réservéà la royauté,annonçaitcejour-là à la capitalede la mortd'ungrandartiste. » M. Hittorff,dansla séancepubliquedes l'Angleterre du 14août1860,a lu uneNoticehistoriqueet biographique sur la cinq Académies vieetlesoeuores de sir Ch.Barry.(Paris,imp.deF. Didotfrères-, 1800,in-4de32p.) Bosscue(Vanden),professeurà l'Académie de peinturede Gand,mortdanscetteville enjuillet. Chalon-(AU'. Edvv.),peintrede portraits et aquarelliste, premierpeintrede la reine membrede l'Académie d'Angleterre, royale,n)ort âgéde 80 ans;en octobre.Digne émuledeLeslie,onciteses portraitsde LadyGeoi-yine et deLouiseRoussel;il a illustréà Londres,en 1837,uneéditionde Walter-Scoit, et fournidesdessinspourla GaleriedesGrâcesdeFindens.On lui doitaussiune suitede portraits des poètes anglaiset de femmescélèbres. Errani (Carlo),peintreminiaturiste, né àFaenza(Italie),élèvede RaphaëlMorghen et de M.™" de Mirbel,mortà Lilleen décembre. Fabris(Giuseppe de),directeurgénéraldesMuséeset desGaleriesdu pape,conseiller de l'Académiede Saint-Luc,correspondantdul'Institut de France.Ce sculpteur naquit à Padoueen 1800et puisales principesde son art auxAcadémies deMilan et de Rome.Onciteparmi ses ouvrages: Milonde Crotone,à Rome;le Monument de Canova,à Venise;leMonument du Tasse,exécutéen 1829;le Grouped'Hector et d'Andromaque, du qu'il fitpoursonprotecteur,lecomtede Mellerio;le Mausolée cardinalifontana,à Rome.


— 399 — Foggo(James),peintred'histoire,mortà Londres,âgéde 71ans, en octobre. Frison(Jean-Baptiste), sculpteurbelge,décédéà Parisle 4mai 1860,âgéde36 ans, frèredu sculpteurBarthélémy Frison,Fauteurdu Petit joueurde billes,et récemmentdécoréde,l'ordrede Léopold. Geefs(Jean),statuairebelge. Gemssonpère, de Bruges,peintred'intérieurs,mort âgé de 55 ans, en octobre.On lui doitdes Vuesdescathédralesd'Amiens,de Chartresci de Paris. Haut (Laurent-Joseph), graveurbelge. Habtleï (Jesse),de simpletailleurde pierres,devenuarchitecteet ingénieuren AngledesDocksde Liverpool. terre,constructeur Hessejier(Frédéric-Maximilien), de Darmstadt,-professeur d'architectureà l'Institut artistiquede Stoedel,estmortà Francfortle 1erdécembre,âgéde60ans.Onluidoit d'architecture. plusieursouvragesd'ornements Jouvekel,graveurbelge. Landells (Ebenezer), en 1808,décédéà graveursur bois,né à Newcastle-en-Tyne Bromptonle 1eroctobre,élèvede ThomasBewick.Il a fondé,en 1841,le Punch, Charivarianglaishebdomadaire. travaillépourVIIDepuis1842,il a constamment lustratedLondonnews.On lui doit la créationde VIlluminated magazineet du Lady'snewspaper. Linning(Égide),peintrede marine,mortà Anversen octobre. Palagi (Pelagio), peintred'histoire,né à Bologneen 1774,mort à Turinle6 mars,a sa collection. léguéà sa villenataleunepartiedes objetsd'art quicomposaient Rembrandt(Peale),doyendespeintresaméricains,mortà Philadelphie, âgédeS8ans. Illit à 17ans le portraitde Washington, qui posa troisfoisdevantlui. Rivera (Jean-Antonio de),doyen des peintresespagnols,directeurdu Muséeet de l'Écolesupérieurede peinturedé Madrid,mortdanscettevillele15juin d'unepleurésieaiguë.Ona remarqué,en 1836,sontableaureprésentantle Premierserment duprince d'Autriche. Ross(sir William-Charles), né à Londresen 1794,y décédale 20janvier.Peintrede portraitsen miniature.Peintrede portraitsde la reined'Angleterre(1837).Associé de l'Académieroyale (1838).Membrede cette Compagnie (1842).11a peintles portraitsde la reine, du princeAlbert,de leurs enfantset de plusieursmembres desfamillesde Cobourgetd'Orléans.Lenombrede sesouvragesdépasse2,000. Stilke (Herman), élèvede Cornélius,membredel'Académiede Berlin,oùil est né deMuen 1803,a aidésonmaîtrepour ladécorationdessallesdela bibliothèque deremarnich,et a fait, en 1842;pour le châteaudu roi dePrusseà Stolzenfels, à Berlin.Parmisesouvrages, quablespeintures.Il estmort au moisde septembre, oncite particulièrement : Jeanned'Arc en prière devantunemadoneet Jeanne d'Arcvictorieuseà Palay. de Gand,mort dans VanLoo (Ernest),peintrede paysages,directeurde l'Académie cetteville,âgéde35 ans, au moisd'avril. EmileBeiaierdeLaChavignerie, 8 janvier Paris, 1S61.


TABLE

DES

MATIÈRES

OFFICIELS RENSEIGNEMENTS Ministèrede la maisonde l'Empereur Ministèred'État .Bibliothèques publiquesde Paris Ministèred.îsFinances et desTravauxpublics Ministèrede l'Agriculture, du Commerce Ministèrede la'Guerre Ministèrede'l'Instuctionpubliqueet desCultes Muséumd'histoirenaturelle : Ministèrejoel'Intérieur Préfecture de la Seine Sociétés artistiquesdeParis Adressesdes artistes domiciliésa paris. —Peintres ' Peintresverriers Graveursen taille-douce., . . . — sur bois, en architecture,en médailles Sculpteursstatuaires Architectes — paysagistes ADRESSES UTILESAUXARTISTES ETAUXAMATEURS Marchands de tableaux Expertsen tableaux.— Restaurateursde tableaux Éditeurset marchandsd'estampes Marchandsde curiosités,d'objetsd'art, médailles,ele Antiquaires.•—Encadrements d'estampes,tableauxet pastels Mouleurs figuristes

1 4 11 14 16 19 20 22 23 25 20 28 38 39 40 41 , . 45 5S 59 60 60 62 64 65

NOTICESDRLESBEAUX-A RTS L'art et les artistesen 1860,par M.Anat.de Montaiglon. 69 • Lesmuséesde France,parM.P. Lacroix 85 à Paris: Cabinetsd'amateurs 107 tableaux,dessins,estampes lescabinetsd'amateursà MM. W . Noticessur Paris, par Bûrger,I-Iors'n-Dé'in, "....... 117 Paul Lacroix Listealphabétique desmembresde l'Académie de peintureet de sculpture,par M.Paul Lacroix , . 142 Noticesur lis travaux de la Commission des monumentshistoriques,par M.P. Mérimée.. _ 173 Listedesmonumentshistoriquesdela France 141 dit de Madrid,par M.lecomtede Laborde. . 215 Le châteaudu b is de Boulogne, Unjomande Greuze,par M.Pli. de Chennevières 265 deA.-J.Decamps....-....'.. 274 Autobiographie — Artistes en PetitGuidedes 285 voyage. Belgique,par M.W. Bûrger surla M.Horsin-Déon 309 Observations tableaumanie,par Noticesur les principauxrecueilsde dessinset d'estampesrelatifsà la topographieet à l'histoiredeParisdu xvicauxmi' sièclepar M.A.Bonnardot.323 Procédés,inventions,découvertes '344 nocumemset mrlangeshistoriques. . : 348 dela biographiedi's peintres,par M. GustaveBrunct .360 Bibliographie des ouvragespubliésen Francesur les beaux-am_ee-l&00, Bibliographie par M. P. Chéron • 372 /W-M :Ji'^\ artistquedel'année1800,par M.EmileBullierd^Ià^hayighei^eyvNécrologie Écolefrançaise -,• Sa • /•."'-"• Écolesétrangères ....../ v--.'J^JT.//\, .'^,\391 r<,\398 Paris.—Trop. Poitivin,2, riicDamiett^--;.




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EXTRAIT

DU

CATALOGUE

BEAUX-ARTS

HISTOIRE

DES DE TOUTES

PEINTRES LÉS

ÉCOLES

DEPUIS li REKUSSiSCE SOS JOURS. JDSQVj'A Texte par 91. Charles BLANC, ancien directeur des Beaux-Arts ET PARDIVERS ÉCRIVAINS SPÉCIAUX. Illustrations artistesdessinateurs et graveurs, parlesplushabiles ainsiqueles imprimeurs quiontobtenu, et éditeurs, desmédailles d'honneur delreetde2'classe a i'Exposition universelle de1855. SOUSCRIPTION

PERMANENTE

PREMIER PROSPECTUS L'histoirede la peintureest inconnue,et, pourtant,quoi de plus charmantà raconteret à lire?Non-seulement l'existencedes grands artistesest touterempliede romansetde drames,maiselleserattacheencorepar milleliensà tout cequi nous émeutet nouscaptivele plus: la politique,l'amour,lesactionshéroïques,la physionomiedes personnages fameux,lesmoeursdesdiverspeuples,leursusages,leurscostumes.Peut-onécrirela vie de Gros, par exemple,sans rappelerles bataillesde l'empire;la viedeLéonardde Vinci,sanspénétrerà la courdé François1er;la vie deTitienoucelled'AlbertDurer,sansfairerevivreles grandesfiguresde Lutheret de Charles-Quint? Il y a un momentoùl'histoirede l'art, soulevantdes tapisseries onn'a pas encoretouché,nousintroduitpar une porte secrèteauprèsde auxquelles la grandehistoire, et nous y fait rencontrerHolbeinentre Anne de Boulenet à côtéde son amiPhilippeIV, Rubensen compagnie HenriVIII,Vélasquez deMarie danslesappartements de Médicis,et Philippede Champagne de Richelieu. Loslivresd'art ont été jusqu'àcejour deslivressansaucuncharme,et parcon séquentsansaucunart.Écrits,pourla plupartd'unstylesecet décoloré,ilsontrésolu ce singulierproblèmedenousennuyeren nousparlantde ce qui doitnousravir, la 1


2

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beauté.Qu'est-cedoncque la peinture,si ce n'est le mondevupar son côtéle plus d'ailleurs charmant,par le côtéquiintéressel'espritet plaîtaux regards?Considérée enelle-même,l'Histoiredes Peintres,si onla suit pas à pas danschacunedes personnalitésqui la composent,depuisla Renaissance jusqu'àPrud'honou Léopold M. Ingres;cettehistoire, ou si l'on e t, veut,jusqu'à Robert,jusqu'àReynolds Goya, a un attraitparticulier,indépendantde l'affinitédes tableauxavecles disons-nous, tempset les modèles,et celaparce que la plupart des peintreseurent uneexistence pleined'intérêt,et furent,commeleshérosde toutesortede romans,tantôtgracieux, tantôt pathétiqueset terribles.Qu'onprenneau hasard la vie de Ribera,celles de Rembrandt,dé Watteau,de Berghem: on y verra, soit un drame domestique d'un aussiémouvantque les Martyresdu peintreespagnol,soit le développement caractèrefantasque,rêveuret personnel,soitlesmobilesémotionsd'un poëteamoureux, soitun modèlede tranquilleet riantephilosophie.De sorte que, en dehors mêmede leurssujets favoris,les peintresont presquetous une vie intéressante, colorée,pleined'accidents,commeceladoitnaturellementarriver auxhommesfaits poursentir. -Écriredansla languefrançaise,la plusparléeaujourd'huide toutesles languesde l'Europe,l'Histoiredes septgrandesÉcolesde peinture: réunirainsien unlivred'un formatélégantet faciletant de documentsignorés,nontraduits,épars dansles ouvrageshollandais,italiens,flamands,espagnols,anglais...,n'est-cepas rendreunserviceauxamateursdetousles pays,saluerdanschaquenationcequi l'honore,et faire admirerà chacuned'ellescequi faitla gloiredesautres? écritsd'un stylebarbare,dénuésdetoute Combiend'ouvrages,coûteux,incomplets, maisnonla poésie,serontrendusinutilespar un livrequi en reproduirala substance, etles fautes, pesanteur,quien rectifierales errements,en relèveralescontradictions et en extrairapourtantcequ'ils ont d'utile,à savoir: lesfaits incontestables, les indicationsprécieuses,et enfin,parmitant dejugements,ceuxquiméritentd'êtrediscutésouconservés. UnetelleHistoiredespeintress'adresseà tousles genresdelecteurs.Elleoffreaux gensdu mondeun nouveaudomainede jouissances,un moyend'enrichirleur conversation,de vérifier,pour ainsidire, parl'histoirede l'art, cequ'ilssaventdéjàde la littérature,des moeurs,de la géographiedesnationset deleursidées.Greuzeserala dira les habitudesdes chasseurs;Van Dycknous palette de Diderot;Wouwermans retracerales physionomies de l'Angleterre au tempsdu secondStuart; Raphaëlnous livreralesclefsdu Vatican,et sauranousinitierauxsecretsde la papauté,à la manièredontelleentendaits'emparer,parlessens,dugouvernement del'univers.Lorsque étalerdevant lesvisiteursserontgroupésautourd'unetablede salon,quepourra-t-on leursyeux,souslesclartésdela lampe,quivailleI'HistoiredesPeintres? Quellivre illustré,quelouvragedeluxepourraégalerlecharmeet l'importance magnifiquement de celuiquirenfermeralesoeuvresles plus variéeset les plus bellesdes grandsmaîtres, un albumoù Lawrenceaura misun de ses élégantsportraits;Rembrandt,sa Rondede nuit; Holbein,sa Dansedes Morts;Terburg,Netscherou Metsu,quelque scèned'intérieurrempliede grâce, de mystèreet de modestie;JosephVernet,une marine; Ruysdael, un paysage;Van der Neer, un clair de luné; Greuze, une famillede frais enfants et de bellesjeunes filles; Van Huysum,un bouquetde fleurs...?Et si l'on permetà l'écolierde parcourird'unemain prudenteune aussi se classerd'elles-mêmes danssonesprit,que précieusegalerie,que dechosesviendront


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d'instructionne puisera-t-il pas danscotteHistoiredela peinture,quin'est,aprèstout, que la peinturede l'histoire?On conviendra facilementque tout l'espritdu monde, dépenséà l'illustrationde tel ou tel livreà la oiode,ne sauraitêtre aussiprofitable auxjeunesgensqu'unouvrageoùserontreliés,pourainsidire,lesmuséesdeFlorence, de Dresde,d'Amsterdam, de Madrid,de l'Ermitageetdu Louvre.Celuiquiméditeun voyageenItaliesaurad'avancecequ'il fautaller voirau Vatican; ce qui.l'attendà dansla sacristiedesChartreux;à Milan,danslemuséede l'Ambroisienne JNaples, :à Parme,sousla coupolede Saint-Jean. Ainsi comprise,l'Histoire des Peintres sera pour les futurs voyageursun itinéraire,et pour ceux qui ont déjà parcourul'Europe,un recueilabondantde souvenirs. Quantauxartistes,celivreest fait pour eux,avecl'amourdeleursouvrages,à la gloiredeleursdevancierset d'eux-mêmes. Quandilsy aurontlu le passédeleur art, si pleind'enseignements, denoblesexempleset de grandeur,ilsnousaurontpeut-être quelquereconnaissance pouravoirainsipopulariséle goûtde la peinture,etleuravoir cherchéet formédansl'Europeentièreuneclientèled'admirateurs. Chaquelivraisoncontientun texte de huit pages très-grandin-li°,sur papiersupérieur,impriméavecle plus grandluxe; quatreou cinqgravuresreprésentantles desoeuplus beauxtableauxde toutes les Écoles;portraits,fac-similé; catalogues vres;prixdestableauxdansles ventes,etc. Un franc la livraison. sevendent TouslesMaîtresontunepagination Toutesleslivraisons indépendante. séparément.

LISTE COMPLETE DES MAITRESPUBLIÉSJUSQU'ALA LIVRAISON320 avecleurnuméro d'ordre dopublication. 41 Lancret 9i ÉCOLE FRANÇAISE Desportes 40 Deïrov(François)... 209 Lantara 247-24SLargillière 189 Bachelier DeTrov (J.-F..) (N.de)..-. 296 (J.-.I.).... 318 Baudouin 302 Drouais 267 Lalour (M.-Q. de) (P.-A.) (J.-G.) 179-180 Lchrun Blanchard 222 Dufresnov (C.-A.)....268 (C.) 210 70 Lebrun BonBoulogne Dughet(G.) (E.-L.Visée).301 266 199 Lclevre Boucher, 62-63 Forest (CI.) 221-222 29-30 Lemovne (L.de)... 256 Boullongne 284 Bourdon 86-87 Fragonard Gérard 311à313Lépicie (K.-B.) (S.) (F.) 42-43 8-9 Lesueur Callo't 88-89 Géricault (J.) 25-20 Lorrain Casanova 66 212 (Claude) 67 GillotfCl.) 281-2S2 de)..203-206Girodet (baron) Loulherbourg Champagne (Pli. 157 Meulen Chardin 27-28 Granet 308 (Vander) 233 (M.-F.) So-Sl ' Michallon Charlet 288-290Greuze (J.-B.) (T.) 250 Cloucl(J. et F.) 257-258Gros(baron) 26îà263Mignard (N.) 13làl33 243 Guérin 272-273Mignard Courtois (P.) (baron) 235 Millet Cousin 144 Fréminel 261 (Fr.) (J.) (Ji.) 39 208 Huet 90 Monnoyer CovpeI(A.) 33 Nain(Le)frères 223 livre(deLa) 230 Cojpel (Ch.) 203 27F Notoire • -233 Jeaurat (C.) Covptl(3oël) (F.) 270 Natticr 199 Jouvenet 17 (J.-Jl.) Covpel (K.-N.) 36-57 295 "Oudrv David 104-103Lal'osse (L.) (C. de) 271 115-HG 320 Parrôcel(Ch.) Demarne Lagrenée (les) (J.-L.)


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LIBRAIRIE VeJULES RENOUARD, 6, RUEDETODRKOff.

PaiTOcel 228 Huysum 92-93 . Rubens 5sà6i (J.) (J.Van) 303-304 183 Introduction 202 Patel(P.) Seghers(G.) 7 Pater(J.-B.) 127 Kalf.-. 160 Sneyders 110 304 Pierre(J.-B Keyser (T.de) Steenwyck 14 Poussin 4S-50 Koninck .275 Teniers(leVieux)...218 (N.) (Phil.) Prince(Le) 214 Koninck •. 275 Teniers(David) 18-19 (Sal.) Ilàl3 Laer(P.de) PrudTion 52-33 Uden(L. 200 Van) 260 Lairesse Venins Raoux (G.de).— 95 (Otho) 219 (J.) JLevrte Vos(M.de) 1S1 Regnault (J.-B.) 315 (Lucasde)... 216-217 211 Lièvens 220 Rcslout (J.) (Jean) Rivallz 266 119 ECOLE ANGLAISE (A.) Lingelback (J.) 142 208 Maas(iNic.) Rigaud(H.) 292-293 Constable(J.) 9 Robert(H.) Meerile Dell'KVander) 314 (H.) 306-307 250 44-45 Fuseli Santerre Melsu(G.) (J.-B.) (T.) 174 Stella(J.) 106 Miéris 98'alOOGainsborough (F.) 1S6-1S7 Hogarth(G.) ; 2-21 iiliéris 177 Sublevras (G.) Lawrence 13-16 318 Mirevelt 249 Taimay (N.-A.) (Michel) 274 Morland(G.) Mour(K.de) 300 Testelin (L.clH.) 233 Norlhcote 319 (J.) 297 More(A.) 310 Tocqué (L.) Revnolds 191-192 (J.) 297 Moucheron 130 Tournièrcs (l\.) (F.) 2S3 (G.) 290 Trernolière fJeer(Vander) 110-111Roinney Slotbard 307 (T.) 23-24 Keer(E.Vander) 294 Valentin (J.-M.-W. ) 251-232 182 ÏNclseher 131-152Turner Vanloo(C) (B.) 242-243 270 120-121Yvesl Verdier Ostade (Isaac) (F.) 125-126 Wilkie(D.) 20-21 Véniel Ostade 31-32 Wilson (Carie) (A. V an) 16 7071 Poëlemburg 94 Vernet(J.) 201 Vien(M.-J.l Polter(P.) 37-38 ÉCOLE ESPAGNOLE 112 140 Vou£t(S.) Pynacker(A.) 1 YVatteau Rembrandt 3a5 Cano(A.) 171 54-55 Juan(leJoanés 269 Ruysdael ÉCOLE HOLLANDAISE 1S5 Murillo 102-103 (S.) 316-317Ruysdael Ribeva 22 Sal'Uevcn(H.) 259 Appendice 114 Schalcken 101 68-69 Asselyn Vélasquez 161 291 Bac-kliuisen Scboorel Zurbaran 122 (L.) (J.) (F.)... 51 163 Slingelandl Bega(C)...' 2 Steen(J.) 82-83 ÉCOLES ITALIENNES Berghem Swanevelt 134 Bloemaert(A.) 223 (H.) 141 (F.L') 183 Bol(F.) 146147 .Albane Terburg ( G.) Allori 188 73 257 Both(A) Troost(C.) Bassan 169 (J.) 10 Both(J.) Vclde (A.Vande).... 64-63 Canal 15.1 (A.' Bramer 217 Velde Vande).... 72-73 Caravage (L) (G. 190 (Le) 97 Vande).... 249 Brauwer Velde (I. Carracbe 14S 138 241 (B.) Vlieger(S. de) Breenberg 1 Carracbe 156 (A. 234 85 Cabel Waterloo (Vander) (A.) Carracbe 135-136 (Ami.) 74-75 YV'eenix 204 (A.) (J.-B.) Cuyp 277à279 Corrige (Le) 132 Decker 123 (G.) Werff(Vander) Cortonc 170 (P.de; 107 Does(Vander) Yvït0. de) 309 (G.) 137 139-140Wouwermans Dow(G.) 6-7 Doici 128-129 Dominiquin (Le) 298 244 Wyck ( Th.) DucqU.Le).. Feti 188 46-47 Wynants lis Dujardin (K.) (J.) Francia 286 (Le) 124 109 Dusai'l(C) Zorg 143 Giordano(L. ) 268 Dyck(Ph.Van) liCOLE FLAMANDE Giorgion 193 Eeckhout (Van) .234 Guerchin 17S (Le) 184 Bloemen (F.Van) 305 Everdingen (A.Van)..285 Guide ( Lc)?i 158-159 2 2 39 Flinck(G.) Breugbel (les Pierre) Maratti 133 (C.) 231-232Breugliel Gûltzius deVelours.. 113 (H.) Panini (J.-P.) 143 96 Bril(P.) 77 Goven(J. Van) I94'al98 Raphaël 16S Haârlem Craesbeke (C.-C.) 243 Romain 163-164 (J.) 220 229 Heem(dc) Crayer (G.de) Rosa 173-176 ( Salvalor) 241 Heemskerke (A.Van 166àl6SScbidone Dyck 173 (B.) Heslt(Barlb.) 280 Falens(Van) 257 Titien Vecelii 135iil37 285 215 Heusch(G.) Fouquières Véronèse 236à23S (P.; Gcnoels .... 210 Heyden (Vander).... 2i3 (A.) 108-109Hals(F.) Hobhema 207 ÉCOLE ALLEMANDE Hondecoeter Jordaens Si (M.) 299 254 Honthorst 14 Diétricli 78-79 Huysmans 149 Malzys Hooghe(P. de) (Q.) 226-227Durer(Albert) 34à30 3 14 (S.Van). Miel(.1.) 117 Elzbeinier 172 Hoogstraten (A.) Hoiibraken 299 218 (A.) Kecfs(P.)... 79 Ferg(F.del'aula) (J.Van).300 Peters(B.) 150 Huchtenburg Roos(J.-H. etTh.)..162 — Hollandaise Kota. VÉcole estentièrement terminée etl'orme deuxvolumes avectitresettable. Prixdes2volumes : 100francs. brochés LeslivraisonsdeI'Histoiiiedes Peintresont été réuniesdansl'ordrede publication en sériesde cinquantelivraisons,formantchacuneunbeauvolume,reliéen toile,non rogné,et doréen tête. Prix: 55fr,


TABLE DES MATIÈRES. — 1" ANNÉE. Préface.— Renseignements officiels: ministèrede la maisonde l'Empereur;ministèred'État; ministèrede l'intérieur; ministèrede l'instructionpubliqueet des cultes;Institutimpérialde France;bibliothèques de Paris;Muséumd'histoirenatuministère des ministère de la relle; finances; guerre et préfecturede la Seine.— — Association des artistespeintres,sculpteurs,architectes,graveurset dessinateurs. Listedesartistesfrançaiset étrangersquiontobtenudesrécompenses jusqu'en1859. L'art et les artistesen 1859,par M. Paul Mantz.— LesMuséesde France,par — De M.PaulLacroix.—De quelquesCollections de tableaux,par M.Horsin-Déon. — quelquesCollections d'estampes,par M.Faucheux. Pointde vuesur l'Écolefrançaise,par M.A. Houssaye.—Noticesur Delaroche, par M. Halévy.— AryScheffer, — par M. HenriMartin. Histoiredes peintresde toutes les écoles,parM.Paulde —Petit guidedesvoyageursen Hollande,par M. W. Biirger.—ResSaint-Victor. taurationdestableauxdu Louvre,par M.F. Villot.—Procédés,inventions, découverteset mélanges.—Bibliographie des ouvragessurlesbeaux-artspubliésen 1859, par M. Paul Chéron.— Nécrologie.


TABLE DES MATIÈRES. — 2° ANNÉE. Renseignements officiels;ministèrede lamaisonde l'Empereur;ministèred'État; ministèredel'agriculture,du bibliothèques publiquesde Paris;ministèredes finances, commerceet destravauxpublics;ministèrede la guerre; ministèrede l'instruction publiqueet des cultes;Muséumd'histoirenaturelle;ministèrede l'intérieur;préfecture dela Seine.— SociétésartistiquesdeParis.—Adresses des artistesdomiciliés à Paris : peintres,peintresverriers,graveursen taille-douce,graveurssur bois,graveurs en architecture,graveursen médailles,scuplteursstatuaires,architectes, architectespaysagistes.— Adressesutilesaux artistes : marchandsde tableaux, expertsen tableaux,restaurateursde tableaux,éditeurset marchandsd'estampes, marchandsde curiosités,d'objetsd'art, médailles,etc.; antiquaires,encadrements d'estampes,tableauxet pastels,mouleursfiguristes. — Lesmuséesen France, L'art et lesartistesen 1860,par M.Anat.de Montaiglon. par M. P. Lacroix.— Cabinetsd'amateursà Paris : tableaux,dessins,estampes.— Dequelquescollections de tableaux,parMM.W. Bûrger,Horsin-Déon, PaulLacroix. — Listé alphabétique desmembresde l'Académiede peintureet de sculpture,par M.Paul Lacroix.— Commission des monumentshistoriques;rapports,par M. P. Mérimée.—Liste desmonumentshistoriquesde la France.— Le châteaudu bois de Boulogne, dit de Madrid,par M. le comtede Laborde.•—Unromande Grouze, —Autobiographie par M. Ph.de Chennevières. de A.-J.Decamps.— Petit guidedes artistesen voyage— Belgique—par M.W. Biirger.—Observations sur latableau— Noticesur les principauxrecueilsde dessinset manie, par M. Horsin-Déon. d'estampesrelatifsà la topographieet à l'histoirede Parisdu xvi° au xyiii"siècle, — Documentset mépar M. A. Bonnardot.— Procédés,inventions,découvertes. de la biographiedes,peintres,par M. Gustave langeshistoriques.— Bibliographie Brunet.—Bibliographie des ouvragespubliésen Francesur lesbeaux-artsen 1860, par M. P. Chéron.— Nécrologie artistiquede l'année1860,par M. EmileBellier dela Chavignerie : Écolefrançaise,Écolesétrangères.


LIBRAIRIE VeJULES RENOUARD, 0, RUEDETOURNÔN.7 Barbetde Jouy(H.)—Les Fontes du Primatiee, dansle Jardinde l'Empereur, auxTuileries.In-8. 3 fr. — Les Délia Robia, sculpteursen terre émaillée.Étudesur leurs travaux, suivied'uncataloguedeleur oeuvre,fait,enItalieen1853.1vol.in-12.2 fr. Blanc(Charles), —te Trésor de la curiosité. anciendirecteurdes Beaux-Arts. tiré des catalogues de vente de tableaux,de dessins,estampés,marbres, bronzes,terres cuites, ivoires,médailles,armes,meubles,porcelaines et autresobjetsd'artet decuriosité,depuis1730jusqu'à nos jours, ouvrage denoticessur lesartisteset les amateurs,d'éclaircissements accompagné de tout genre, et suivi d'une table analytiqueet méthodique. 2 vol.in-8, ornésde figuresdansletexte.. 16fr. — Les Peintres des fêtes galantes. Watteau,Lancret,Pater, Boucher. ' 1vol. gr. in-32,formatdiamant,avec6 vignettes. 1 fr. Boutard.— Dictionnaire des arts «In dessin. 1 vol. gr. in-8. 7 fr. 50 Breton(E.)— Pompeïa, décriteet dessinée,suivied'unenoticesur Herculanum, 1vol. gr. in-8, avecde nombreuses 10fr. gravures.Broché. Bûrger(W.)— Trésors d'art, exposésà Manchesteren 1857,et provenantdes . collections royales,descollections publiqueset descollections particulières de la Grande-Bretagne. 1 vol.in-18angl. 3 fr. 50 Cetravailest pluscomplet et le plusexactquiait paraen Franceet même dansles autreslepays. Réunien un volume, il conservera danslesbibliothèques d'artlesouvenir decettegrande solennité Lesamateurs, lescollectionneurs artistique. lesartistes,lesécrivains, tousceuxquise del'art,apprédel'histoire préoccupent, cieront le livredeM.Bùïger,quela presse etallemande a jugétrèsfrançaise, anglaise favorablement. — Muséesde la Hollande,I. —Mnsées d'Amsterdam et de La Haye. 1 vol. in-18, jésus, papier«collé. 3 fr. 50 — Muséesde la Hollande,II. — Mnsée Tan der IIoop et musée de Rotterdam. 1vol. in-18, jésus, papiercollé. 3 fr. 50 , — Galerie d'Arenberg, à Bruxelles,avecle cataloguecompletdela collection. 1 vol.in-18,jésus,papiercollé. 2 fr. 50 — Galerie Snermondt, à 3 fr. 1vol. collé. in-8,papier Aix-la-Chapelle. — Rembrandt. — L'Homme et son oeuvre. En préparation. — Un tonr en Allemagne. En préparation. — Galerie Six -van Hillegom. En préparation. Burtin.—Traité théorique et pratiquedes connaissances à qui sontnécessaires tout amateurde tableaux.1 vol.grandin-8. 10frcélèbre Ouvrage desmaîtres. quifaitautorité pourl'appréciation CenninoCennini.— Traité de la Peinture, mis en lumièrepour la première• fois, avecdes notes par le chevalier'G. Tambroni,traduit par Victor 3 fri Mottez,peintre.1 vol.in-8. — Chennevières-Pointel l e lavieetles (M. marquisPh.de). Recherches sur ouvrages de quelquespeintres France.3vol.in-8. 20fr. provinciauxde l'ancienne Lesvol.2 et3sevendent 5fr. chacun séparément — ClémentdeRis (M.le comteL.), attachéà la Conservation desmuséesimpériaux. Les Musées de province. 2 vol.in-8. . 'rI5 " Le2°volume a paruendécembre 1S60. — te Musée royal de Madrid. 1vol.in-12. 2 frCoindet|(J.) — Histoire de la peinture en Italie. Nouvelleédition.1 vol in-12. >ifr— Le mômeouvrage,accompagné 12fr. 50 de 80 gravures. Constantin(A.)— Idées italiennes snr quelques tableaux célèbres. 1 vol. grandin-8. 7 frCoupin.^-Essai sur David, peintred'histoire,1 vol.in-8, 1 fri 25,


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LIBRAIRIE V JULES RENOUARD, 6, RUEDETOURNON. sous-directeur-ad joint, sectiondes estampesà la Bibliothèque Dauban,conservateur, impériale.•—ligïer Richier, sculpteurlorrain, Étudessur sa vie et ses ouvrages.In-8. 2 fr. David(Émeric).•—Jupiter. Recherchessur ce dieu et sur son culte. 2 vol. ' 16 fr. in-8. —• Neptune. Recherches surce dieuet sur sonculte,faisantsuite au Jupiter et au Vutcain.1 vol.in-8. k fr. — Vulcain. Recherches sur ce dieu,sur son culteet sur les principauxmonumentsqui le représentent.1vol. in-S,avecfigures. 5 fr. à la Bibliothèque Delaborde sous-directeur (M.levicomte. H.),conservateur, impériale, —Etudes sur les Beaux-Arts en France et sectiondes estampes. en Italie. 2vol.in-8.[En préparation.) — Description «les estampes exposéesdans Duchesne(G.)aîné,conservateur. la galeriede.la Bibliothèque despro. impériale,formantunaperçuhistorique ductionsdel'artet dela gravure,accompagnée derecherchessur l'origine, l'accroissementet la dispositionméthodiquede la collection.1 vol. 3 fr. in-8. Dumesnil(Jules).— Histoire «les pins célèbres amateurs et de leurs relationsaveclesartistes.5 vol.in-8. 37fr. 50 Amateursitaliens,1 vol.—Amateursfrançais, tome Ier, Colbert; — tomeII, Mariette;—tomeIII, Serouxd'Agincourt,etc. —Amateurseset allemands, 1vol.•—Chaque volume pagnols,anglais,flamands,hollandais 7 fr. 50 sevendséparément. maîtres Cetouvras?, entièrement faitconnaître la vieintime (tesprincipaux terminé, detoutes lesécoles, et révèle lesparticularités lesplusintéressantes surleursoeuvres. Dumesnil(Henri).— Le Salon de 1859. 1 volin-8 Jésus. 1 fr. Duplessis(G.) — Catalogue raisonné de l'oeuvre d'Abraham Bosse. 7 fr. 1 vol.in-8.1858. — Mémoires. — VoyezG.Wille. lorraine.— Catalogue raiFaucheux(L.-E.).membrede la Sociétéd'archéologie sonné de toutes les estampes quiformentl'oeuvred'IsraëlSilvestre, 10fr. précédéd'une noticesur sa vie. 1.vol. in-8. Catalogue raisonné de l'oeuvre de E. Fîcquct, suivi du Catalogue de l'oeuvrede PierreSavare,aveclesprixqueles portraitsgravésparces artistesont atteintdanslesventes.In-8. (Souspresse.) — Catalogue des oeuvres des maîtres, peintreset graveurs,vendusdepuis plus de cent ans(avecleurs prix),suividu Catalogue " des estampes venduesplusde 1,000fr. In-8,1860. Il fr. Gandar(E.),professeurà la Facultédes lettresde Caen.—Les Andelvs et Nicolas Poussin. 1 vol. in-8,fig. Il fr. — Guide des amateurs de tableaux pourles écoles GaultdeSaint-Germain. Nouv.édit.2 vol.in-8. lit fr. allemande,flamandeet hollandaise. indiNomsdetouslesartistes ilcesécoles listedeleursproductions, appartenant ; cations dutypedeleurmanière, danslesquelles leursouvrages nomenclature desventes ontparu;prix devente;renseignements utilesa touslesamateurs. Gruyer(A.) — Essai—sur les fresques de Raphaël an Vatican. — Les Chambres. LesLoges.—2vol.in-8,ornésdu portraitde Raphaël,phoRaimondi. 13fr. 50 tographiéd'aprèsla gravuredeMarc-Antoine Levolumedes Logessevendséparément. 6 fr. Kastner(G.)—Chants (les)del'arméefrançaiseouRecueildemorceauxà plusieurs parties,composés pourl'usagespécialde chaquearme, et précédésd'un essai historiquesur leschantsmilitairesdesFrançais.1vol.i.n-4. 15fr. — Sirènes (les),essaisurles principauxmythesrelatifsà l'incantation,les dans enchanteurs,la musiquemagique,le chantdu cygne,etc., considérés leurs rapportsavecl'histoire,la philosophie, la littératureet les beauxarts; ouvrageornédenombreusesfiguresreprésentantdes sujetsmythologiquestirés desmonumentsantiqueset modernes,et suivi de le Rêve d'Oswaldou les Syrènes,grandesymphoniedramatique,vocaleet instru20fr. mentale.1 vol.in-Zj. — Voix de Paris (les),essaid'unehistoirelittéraireet musicaledescris po-


LIBRAIRIE Y6JULESRENOUARD, 6; RUEDE.TOURNON.

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pulairesde la capitaledepuisle moyenâgejusqu'ànosjours,précédéde considérations sur l'origineet le caractèredu cri en général,et suivide les Cris de Paris, grandefantaisiehumoristique, vocaleet instrumentale. 1vol.in-4. 15 fr. Lagrange(Léon).—Joseph Ternet, sa vie,sa famille,sonhistoire,d'après.des documentsinédits,avecdesnotes.In-8,1858. 5 fr. Laborde(lecomtede), membrede l'Institut.—Documents inédits oupeuconnus surl'histoireet les antiquitésd'Athènes,tirésdes archivesde l'Italie,de la Francede l'Allemagne, etc.1vol.in-8. n fr. — JLa renaissance des Arts à la cour de France, étudessur le seizièmesiècle.(Addition au tomePr.) 1 vol.in-8. 12fr. Mandelgren(N.-M.)— Monuments Scandinaves dn moyen âge, avecles peintures et autresornementsqui les décorent,dessinéset publiéspar N.-M. Mandelgren, dédiéspar autorisation à l'EmpereurNapoléon III. — Cetouvrageserapubliéen 5 livraisons,contenantchacuneune feuillede texteet 8planches,dont3enchromo-lithographie. Prixdela livraison.32fr. Leslivraisons 1et 2 ontparu.—Lasouscription comprend l'ouvrage complet. Meaume(E.),membrede l'Académie de Stanislas,etc. — Recherches sur la vieet lesouvragesde Jacques Callot. 2 vol.in-8. 15 fr. Merlin(R.), conservateurdu Dépôt des souscriptionset des collections du Dépôt légal.— ILesCartes à jouer. In-8. 2 fr. —tes Peintres bi-ugcois. 1vol.in-18angl. Micliiels. 3 fr. Muxel.—Galerie de Leutchcnbcrg, contenant202gravuresà l'eauforte,reproduisantles plus beauxtableauxde cette célèbre galerie.1 fortvolume in-4, relié. 55fr. Passavant(J.-D.),directeurdu Muséede Francfort.—Raphaël d'Urhîn et son — père Giovanni Saniî, avecle cataloguecompletdeleursoeuvres. Éditionfrançaise,refaite, corrigéeet considérablement augmentéepar revueet annotéepar l'auteur,surla traductionde M. JulesLunteschutz, M. Paul Lacroix,conservateur à la Bibliothèque del'Arsenal.2 beauxvol. Prixdes2 vograndin-8, cavaliervélin,ornésd'un portraitet fac-similé. lumes. 20 fr. Cettetraduction, faitesouslesyeuxdefauteurparM.Lunteschutz, nerepeintre, seulement letextedelapremière édition ellecontient, enouproduit pas a llemande; etlesadditions considérables M.Passavant a laiteslui-même tre,lescorrections (pie ilsonlivreencontinuant ses toutel'Europe. Enoutre,latraartistiques duction revueparM.PaulLvoyages acroix contient un par denotes de l'éditeur. grandnombre Cettepublication doncêtreconsidérée comme unenouvelle édition del'original peut donne historien deRaphaël. parlesavant — Paulet (L.). Jacmart Fila vainc, miniaturistedu quinzièmesiècle.1 vol. in-8. 2 fr. à laSociété Raczynski (le comteA.). — les Arts cm Portugal. Lettresadressées de Berlin,et accompagnées dedocuments. 1 fort artistiqueet scientifique vol.in-8,avecplancheset fac-similé. 9 fr. — Dictionnaire des artistes de l'école allemande. 1vol.in-8. 3 fr. deVArtmoderne, enAllemagne, dumême auteur. Complément •— Dictionnaire historico-artistînaie du Portugal, pourfairesuiteà 6 fr. l'ouvrageayantpourtitre : LesArtsen Portugal.1 vol.in-8. — Histoire de l'Art moderne en Allemagne, précédéed'un résuméde cet ouvrageet suivied'une tabledes matièreset de la table desgravures, etc.3 vol. in - 4, ornés d'un grand nombrede gravureset de 3 atlasin-folio. 210fr. Relation de ce qui s'est passé en l'établissement de l'Académie de peinture et de sculpture, publiéed'aprèsunmanuscritdela Biblio3 fr. 50 thèquedel'Arsenal.In-8, 1857. Renouvier(Jules).—De l'Art pendant la Révolution de 1Ï89.1 beauvol. in-8, cavalier.(Souspresse.) — Mes types et des massières des maîtres graveurs, pourservira et la l'Histoirede la gravure en Italie,en Allemagne, dansles Pays-Bas France. 1vol. in-8, cavalier.(Souspresse.)


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