« Sagas des Mers Grises, tome 1, Le Sabot de Sleipnir » de Pierre Efratas #PLIB2019

Édition :Noir d’Absinthe

Parution : mai 2018

Pages : 114 pages

Prix : 14,90 euros

#ISBN9782490417049

Résumé

« Femmes et hommes libres, nobles jarls, bienvenue dans ma grand-salle, prenez vos aises ! Sur les flots dorés de l’amitié, par l’écume des mers grises, je vous ferai partager le destin aventureux d’un jeune Viking que tout destinait à la réussite et qui fut le jouet des Nornes, des dieux, des déesses et d’étranges créatures. Écoutez la saga d’Ingvarr le Réprouvé… »
Par l’auteur des Sagas des Neuf Mondes, de Hrólf le Vagabond et de La Saga de Rollon, le premier épisode d’un nouveau et captivant voyage à travers légendes, drames, amours, poésie et Histoire, sans oublier quelques brassées de sourires (et d’hydromel). »

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Mon avis

Vikings, dieux, trésors et aventures. Autant de thèmes alléchants qui m’ont séduite dans le  résumé de ce roman! Je l’avais déjà repéré aux Halliénales mais je lui avais alors préféré la duologie d’Isulka (publiée chez le même éditeur). Mon budget étant limité, j’avais été obligée de faire un choix ! Je n’ai donc pas hésité à le demander quand j’ai vu qu’il figurait sur la liste des titres proposés par la Masse Critique Babelio ! Je remercie chaleureusement Babelio et Noir d’Absinthe pour l’envoi de ce service presse.

Ce roman fait également partie des présélectionnés du PLIB2019.

Ce titre, assez court puisqu’il compte à peine plus d’une centaine de pages, relate le récit d’Ingvarr le Réprouvé, devenu jarl un peu malgré lui et entrainé avec ses compagnons dans une folle expédition, en quête de richesse et de vengeance (du moins c’est ce qu’il croit). Son histoire nous est contée par Dame Genovefa, bien des années après les événements. Régulièrement cette dernière s’adresse au lecteur, l’interpelle et le prend à parti (autant d’interactions que j’ai trouvé très distrayantes). Dans le récit qu’elle rapporte, d’autres personnages prennent également la parole pour raconter leurs propres aventures, contes, légendes,…ajoutant encore des histoires dans l’histoire. Ces nombreuses mises en abyme diversifient la trame du roman, le rendant attrayant et très plaisant à lire.

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L’intrigue nous emmène d’abord en Norvège, dans le petit village de Dydball pour ensuite nous entrainer en pleine mer à bord des navires vikings avant d’accoster sur les côtes d’Islande. L’auteur nous propose également une petite incursion au pays des Dieux. Malgré l’attirance que j’éprouve pour ces contrées, mes connaissances concernant la mythologie nordique sont assez limitées (mise à part les grands noms, comme Odin, Thor ou Loki, repris, entre autres, par les mangas et les comics). Découvrir la richesse de ce panthéon m’a donc énormément plu, même si je n’ai eu, pour le moment, qu’un bref aperçu de celui-ci. Il en va de même des coutumes de ces peuplades dont je ne sais finalement pas grand-chose Le voyage a, de ce fait, été très dépaysant pour moi (agréablement dépaysant). Je remercie d’ailleurs l’auteur d’avoir pensé à ajouter un glossaire en fin d’ouvrage ! Il est bien utile et surtout très instructif puisqu’il apporte l’une ou l’autre précision non dénuée d’intérêt ! Si j’ai un peu pataugé dans les premières pages au milieu de tous ces noms, lieux et appellations inconnus pour moi, je m’y suis rapidement habituée. Et puis (je vous en ai déjà fait part dans d’autres chroniques, je pense) j’aime être un peu « perdue » et déracinée au début d’une nouvelle histoire, tant que cette sensation ne dure pas sur des pages et des pages, évidemment, et que je peux, dans un temps raisonnable, me créer de nouveaux repères.

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J’ai adoré la plume de l’auteur ! Son style est travaillé et soigné. J’ai gouté ses jeux de mots et son humour inventif et aiguisé ainsi que ses tournures de phrases parfois très poétiques. Le genre de phrases qui roulent sous la langue et qu’il est agréable de relire pour en comprendre toutes les subtilités. Elles ne plairont, pour ses mêmes arguments, peut-être pas à tout le monde malheureusement… Ceux qui prisent les styles fluides et addictifs ne se retrouveront sans doute pas dans celui-ci. Bien qu’il soit tout à fait possible aussi d’apprécier les deux (pour des raisons totalement différentes). C’est d’ailleurs mon cas ! 😊

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Les personnages de ce récit m’ont plu bien que, vu sa longueur, j’attends la suite pour réellement me prononcer à leur sujet ! Les trois protagonistes qui sortent du lot, selon moi, sont : Ingvarr, Brand et….un troisième personnage dont je vous laisse la surprise ! J’ai apprécié l’amitié qui lie les deux premiers ainsi que les échanges tantôt bon enfant, tantôt houleux qu’elle engendre. Leur personnalité (du moins, celle qui se dessine jusqu’à présent) me plait également. Brand m’est d’abord apparu comme un compagnon jovial et sympathique puis s’est révélé bien plus complexe (mais toujours aussi sympathique). Ingvarr, quant à lui, jongle entre ses propres aspirations et sa condition de jarl ; son côté « réfléchi » n’étant pas toujours reconnu à sa juste valeur. J’ai hâte, au vu des événements de la fin de ce tome, de voir comment ils vont évoluer par la suite !

Avant de clôturer ma chronique, je voulais revenir sur le très beau travail éditorial. Les entêtes de chapitre sont soignées, tout comme la typographie choisie pour les titres de ces mêmes chapitres.

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En bref, un premier tome plutôt court qui place le contexte et la « première phase » de l’intrigue. Si la beauté rude des paysages et des peuples nordiques, l’excitation des chasses au trésor et les sensations grisantes que procurent les voyages en mer vous charment, je gâche que cette saga vous plaira ! Je suis, pour ma part, impatiente de découvrir la suite des aventures d’Ingvarr et de ses compagnons (qui devrait sortir début 2019 si je ne m’abuse).

Ma note: 8,5/10 viking-emoticon-vector-4234940

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Aperçu en couleur de la carte présente en début d’ouvrage.

 

6 commentaires sur “« Sagas des Mers Grises, tome 1, Le Sabot de Sleipnir » de Pierre Efratas #PLIB2019

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  1. Coucou,
    Le cote dépaysant me plait beaucoup aussi, je verrai s’il est disponible sur le réseau de bibliothèque de la ville de Paris. Et puis, c’est vrai que le pantheon des dieux nordiques n’est pas tres connu.
    Par contre, j’avoue que je n’ai pas très compris le principe de la PLIB.
    Bonne lecture

    Aimé par 1 personne

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