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ANR CHILD-GAP

Comment les enfants pensent le genre et le pouvoir: Croyances, Attitudes et perception de soi

Equipe Développement et Apprentissage, Recherche

Qu’il s’agisse des violences sexuelles (e.g. #MeToo), des inégalités salariales, ou du quotidien conversationnel (e.g. mansplaining), la confiscation du pouvoir par les hommes est au cœur des études de genre et des préoccupations sociétales. La notion de genre implique de manière consubstantielle celle de hiérarchie: les catégories de genre se définissent les unes par rapport aux autres selon des inégalités de statut, de ressource ou de droit. Par ailleurs, sur le plan psychologique, les individus considèrent souvent la distinction de genre comme une distinction de statut, ce qui peut conduire à des comportements conformes aux hiérarchies de genre. On sait aussi que l’intériorisation des normes de genre et l'adoption de comportements genrés sont susceptibles d'apparaître dès la petite enfance. L'association entre pouvoir et masculinité chez les enfants pourrait contribuer à ancrer et perpétuer les inégalités de genre. Il est donc essentiel de comprendre comment et quand ils deviennent réceptifs au déséquilibre de pouvoir entre genres.

Si l'on connait assez bien la manière dont les adultes conçoivent les liens entre le genre et le pouvoir, la question reste largement en suspens chez les enfants. D’un côté, la plupart des études sur la compréhension du pouvoir pendant l’enfance ont occulté la question du genre. Elles utilisent comme stimuli des interactions entre deux personnages qui sont soit non genrés, soit d'un seul genre, ou soit dont le genre est confondu avec celui du participant. D’un autre côté, les études sur les conceptions précoces du genre occultent la façon dont les enfants perçoivent la dynamique de pouvoir entre les hommes et les femmes, et se concentrent plutôt sur leur capacité à distinguer les traits, les comportements, les préférences, ou les activités associés de façon stéréotypée aux hommes et aux femmes. Et lorsque ces études s'intéressent aux représentations enfantines des inégalités de genre, elles font appel à des notions complexes telles que le statut professionnel, l'économie, la politique, qui dépassent largement l'expérience du monde social des plus jeunes
.
Fondé sur une approche expérimentale, le projet CHILD-GAP aborde trois questions clés : 1) Les nourrissons et les enfants d'âge préscolaire ont-ils des attentes spécifiques quant au genre du pouvoir ? 2) Quelles sont les attitudes des enfants à l'égard d’un pouvoir genré ? 3) Comment conçoivent-ils leur propre identité dans le contexte d’un pouvoir genré ? Nous étudierons plusieurs facteurs susceptibles de moduler ces représentations. Premièrement, nous examinerons comment les enfants associent le genre à différentes expressions du pouvoir, qui peuvent être plus ou moins prosociales. Deuxièmement, nous nous concentrerons non seulement sur les enfants d'âge préscolaire et scolaire, mais aussi sur les nourrissons. Étant donné qu'au cours de leur première année de vie, les nourrissons montrent une certaine compréhension de la dominance et qu’ils sont capables de faire des distinctions de genre, il convient de se demander s'ils comprennent la notion de pouvoir genré. En outre, nous analyserons comment la vision du pouvoir genré évolue avec l’âge. Troisièmement, les représentations du pouvoir genré sont susceptibles d'être modulés par le propre genre de l’enfant. En effet, dès l'âge de 4 ans, les enfants considèrent les personnes du même genre de manière plus positive que les autres. Quatrièmement, comme l'environnement culturel des enfants peut influencer leurs conceptions du genre, nous réaliserons certaines de nos expériences non seulement en France, mais aussi dans des pays qui diffèrent quant au niveau d’inégalité entre genres, à savoir la Norvège et le Liban.

En considérant tous ces facteurs, nous pensons que le projet CHILD-GAP fera progresser nos connaissances sur le développement précoce des représentations liant le genre et le pouvoir, et qu'il pourrait être un tremplin pour de recherches interventionnelles futures.

Voir les publications dans le portail HAL-ANR

Coordinateur & Partenaires

Coordinateur : Jean-Baptiste Van Der Henst (Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon)

Partenaires :
2LPN Hélène MAIRE
CRNL Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon
LPNC LABORATOIRE DE PSYCHOLOGIE ET NEUROCOGNITION - Babylab

Projet-ANR-21-CE28-0014

janvier 2022 -42 mois

ANR REORG

Réorganisation Neurocognitive du Langage et de la Mémoire: modèle L∪M

Equipe Langage, Recherche


 

Il existe un large éventail de modèles explicatifs de la cognition humaine. Cependant et malgré les tentatives successives, la compréhension de la cognition et de ses fondements cérébraux reste une entreprise difficile. La majorité des modèles contemporains se focalisent sur la description d’une fonction cognitive en particulier, ne permettant alors qu’une vision fragmentée du fonctionnement cognitif. En prenant une perspective plus large et plus « écologique » de la cognition, c’est-à-dire en considérant conjointement plusieurs fonctions cognitives (ici le langage et la mémoire à long terme), les chercheurs proposent une modélisation neurocognitive intégrative, en rupture avec les approches précédentes. 
Diverses évidences montrent que le langage et la mémoire à long terme sont fortement imbriqués chez l’Homme, constituant les deux faces d'une même pièce. Cet enchevêtrement est visible sur le plan comportemental. Les études réalisées chez l’enfant montrent, par exemple, que la capacité à créer de nouveaux souvenirs et à récupérer les informations correspondantes en mémoire à long terme est influencée par les compétences linguistiques. Par ailleurs, la rapidité et la précision avec laquelle les individus bilingues vont retrouver certains de leurs souvenirs dépend de la langue utilisée. Plus précisément, leurs performances seront meilleures si la langue utilisée au moment du rappel du souvenir est identique à celle employée au moment de l’encodage. Enfin, il n’est pas rare d’observer des symptômes dans le domaine de la mémoire (des « trous » de mémoire et oublis pathologiques, des confusions ou fausses reconnaissances) chez des patients présentant des lésions dans les "régions cérébrales du langage" ou vice versa. Langage et mémoire à long terme partagent donc plusieurs structures et mécanismes. 
Comment interagissent-ils pour assurer nos comportements humains adaptatifs ? Pour répondre à cette question, le modèle L∪M (pour Language/union/Memory) proposé par les chercheurs se base sur les observations provenant de la connectivité cérébrale et de la théorie des réseaux. Ces approches offrent un regard unique et concret sur la manière dont les structures cérébrales discrètes interagissent pour produire la cognition. L’étude du fonctionnement langage-mémoire sous ce prisme a conduit à la découverte d’une architecture interactive dépendante de trois systèmes fondamentaux, sous-tendus par des réseaux cérébraux spécifiques. Les propriétés et dialogues entre ces réseaux sont essentiels au soutien des opérations neurocognitives qui unissent le langage et la mémoire. 

Modèle L∪M langage-union-mémoire (Roger et al., 2022)

 

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Projet REORG

Coordonateur du projet, Partenaires et collaborateurs

Coordinateur : Monica BACIU

Partenaires :
LPNC Laboratoire de Psychologie et Neurocognition
NEL-FHU Epilepsie et malaises d'origine neurologique et laboratoire de physiopathologie de l'épilepsie & FHU Neuropsynov
IRMaGe UMS IRMaGe

Collaborateurs :
Sonja BANJAC
Elise ROGER (actuellement post-doctorante Université de Montréal)

 

Projet-ANR-17-CE28-0015

décembre 2017 à novembre 2021 - 48 mois

Le LPNC participe à la Fête de la Science 2023

Rencontre / Débat Recherche Du 6 octobre 2023 au 16 octobre 2023

Organisée chaque année par le Ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, la Fête de la science est devenue un rendez-vous incontournable pour tous les publics. Pendant une dizaine de jours, familles, scolaires, étudiants, amateurs ou passionnés de sciences échangeront lors de milliers d’événements gratuits proposés partout en France et aussi dans la région Auvergne-Rhône-Alpes.

Programme en Isère

Programme pour les scolaires

Publications scientifiques: HAL Science ouverte

Recherche

L'archive ouverte HAL accueille la production scientifique des chercheurs et enseignants-chercheurs

 

 

 


 

LPNC_publications_2023 (PDF, 224.96 Ko)

LPNC_publications_2022 (PDF, 262.87 Ko)

LPNC_publications_2021 (PDF, 225.4 Ko)

LPNC_publications_2020 (PDF, 513.19 Ko)

LPNC_publications_2019 (PDF, 428.85 Ko)

LPNC_publications_2018 (PDF, 565.45 Ko)

LPNC_publications_2017 (PDF, 350.6 Ko)

Etudes 2022

Recherche

Etudes 2023

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EMOTIMAT

Equipe Développement et Apprentissage, Recherche

Entraîner les compétences émotionnelles à l’école maternelle : effets d’une intervention en contexte scolaire et évaluation de son implémentation

Ce projet collaboratif vise à développer une intervention originale portant sur les compétences émotionnelles pour les enfants de 3 à 6 ans en contexte scolaire. L’intervention est coconstruite avec les enseignants et ses bénéfices sont testés, par une procédure en trois phases (prétest, entraînement, posttest), à la fois sur les compétences émotionnelles (effets d’apprentissage direct), et sur les capacités mathématiques et langagières (effets de transfert). Complémentairement, le projet vise à construire et valider un outil pédagogique, utilisable en classe, à partir des séquences d’activités ayant montré leur efficacité. Nous analysons en dernier lieu la façon dont les enseignants (impliqués dans la recherche collaborative ou novices) s’approprient cet outil pédagogique, en évaluant avec une approche qualitative et quantitative l’implémentation de l’intervention. 

 
Situation générale et problématique
Les compétences émotionnelles se réfèrent à la manière dont les personnes perçoivent et utilisent les émotions pour « faciliter la pensée », comprennent et régulent les émotions (Mikolajczak et al., 2014). Ces compétences sont étudiées souvent chez les enfants en examinant leurs capacités à identifier, reconnaitre ou dénommer les émotions et les expressions faciales, et à identifier les situations qui conduisent à les générer. Ces compétences représentent un ensemble de ressources fonctionnelles permettant de s’adapter à son environnement et sont essentielles au développement psychologique et scolaire (Gentaz et al., 2016). Elles sont également reliées à la réussite scolaire et aux conduites sociales (Voltmer & von Salisch, 2017). L’objectif général du projet est d’aider les jeunes enfants scolarisés en maternelle à développer leurs compétences émotionnelles à l’aide d’un entraînement dispensé par les enseignants pendant les heures de classe. L’intervention est coconstruite en collaboration entre une équipe d’enseignants de maternelle et l’équipe de recherche, sur la base des données issues de la recherche.
 
Argumentation scientifique du projet
La connaissance des émotions par l’enfant est reliée à la réussite scolaire. Une méta-analyse  (Voltmer & von Salisch, 2017) a montré qu’un niveau plus élevé de connaissance des émotions d’enfants de 3 à 12 ans tendait à favoriser les résultats scolaires, l’acceptation par les pairs et l’adaptation à l’école. En particulier, la connaissance des émotions en maternelle, à savoir, la capacité à reconnaître les principales expressions faciales et à les étiqueter, prédisait les résultats ultérieurs en lecture et en mathématiques ainsi que les interactions sociales adaptées lors de la scolarité élémentaire. Toutefois, une première question concerne la relation de causalité entre ces compétences émotionnelles et les apprentissages scolaires. Nous proposons donc tout d’abord de tester si les compétences émotionnelles peuvent être considérées comme des déterminants de l’apprentissage.   
Plusieurs études ont établi des entrainements (interventions) aux compétences émotionnelles. Une grande partie de ces études a été réalisée chez les enfants atypiques (ex : trouble du spectre autistique, handicap sensoriel, moteur et cognitif ; Begeer et al., 2011 ; Dyck & Denver, 2003). Des études ont aussi été réalisées chez les enfants typiques, avec souvent pour objectif d’entraîner les compétences émotionnelles afin d’améliorer lesdites compétences ainsi que les performances scolaires ou les comportements sociaux (Izard et al., 2008). Ces études ont cependant une portée limitée dans la mesure où elles ont le plus souvent ciblé une compétence spécifique (ex : compréhension des émotions mixtes). Elles ont aussi généralement été réalisées sur des tranches d’âge réduites avec des entraînements limités dans la durée. Enfin, les entraînements ont été conduits par les chercheurs, pour les besoins de la recherche, et sans l’objectif qu’ils puissent être intégrés au quotidien scolaire de l’enfant. Nous proposons de tester scientifiquement la validité d’un outil élaboré à partir des données issues de la recherche (données concernant le développement des compétences émotionnelles des enfants) et compatible avec les pratiques des enseignants.   
 
Objectifs et hypothèses
Les objectifs du projet sont multiples. Un premier objectif est d’évaluer le lien corrélationnel entre les compétences émotionnelles des jeunes enfants de maternelle et leurs compétences scolaires. Le projet prévoit d’évaluer ce lien à un moment t (corrélations entre compétences émotionnelles et compétences en mathématiques/ langage en maternelle) mais aussi dans une perspective longitudinale (corrélations entre compétences émotionnelles en maternelle et compétences en Mathématiques et en Français 2 ans plus tard, en CP ou CE1).
Un deuxième objectif est d’évaluer : 1- si l’entraînement aux émotions en maternelle (coconstruit en collaboration avec l'équipe des enseignants) a un effet positif sur le développement des compétences émotionnelles des enfants de maternelle (effet d'apprentissage immédiat) ; et 2- si cet entraînement a un impact sur les compétences langagières et mathématiques des enfants de maternelle (effet de transfert). Nous supposons que l’entraînement permettra d’améliorer les capacités des jeunes enfants à identifier, comprendre et dénommer les émotions, mais aussi qu’il permettra potentiellement d’améliorer leurs capacités langagières et mathématiques. Pour cela, nous évaluerons les compétences des élèves intégrés dans les classes participant à l’étude en tant que groupe « recherche » (élèves bénéficiant de l’entraînement aux compétences émotionnelles) ou « groupe « témoin » (élèves ne bénéficiant pas de l’entraînement aux compétences émotionnelles). Pour mener à bien la collaboration, le projet prévoit des séances de formation et de discussion avec les enseignants du groupe « recherche ».   
Un troisième objectif vise à : 1- créer un outil pédagogique pour l’entrainement des compétences émotionnelles, en y incluant les activités ayant montré leur efficacité, dans le but de rendre l'entraînement (coconstruit en collaboration) accessible au plus grand nombre d’enseignants possible et ; 2- tester l’efficacité de cet outil dans le transfert de connaissances aux enseignants et dans la façon dont les enseignants pourront se l’approprier.  Il s’agira d’évaluer qualitativement et quantitativement l’implémentation de l’entrainement en classe, via l’outil de diffusion créé, ainsi que son acceptabilité. Nous supposons que l’outil créé permettra aux enseignants de s’approprier l’entrainement des compétences émotionnelles. Il s’agira toutefois de préciser les limites de cet outil en évaluant son utilisation par des enseignants n’ayant jamais participé à la recherche collaborative, et n’ayant donc pas bénéficié des formations et discussions avec l’équipe de recherche. Les résultats permettront d’ajuster les modalités de l’entrainement et les séquences d’activités, de sorte qu’elles répondent le mieux possible aux préoccupations des enseignants sur le terrain et aux besoins d’apprentissage des élèves.
 
Description du projet (méthode, planification). Pour répondre aux objectifs spécifiés ci-dessus, le projet s’articule autour de différents axes.
 
Axe 1 : lien corrélationnel entre les compétences émotionnelles des jeunes enfants de maternelle et leurs compétences scolaires deux ans plus tard   
Il s’agit d’analyser dans quelle mesure les compétences émotionnelles des enfants de maternelle peuvent être reliées à leurs compétences scolaires.  Cet axe inclut un suivi longitudinal, puisque nous prévoyons d’établir un lien avec les compétences en mathématiques et en Français telles qu’elles sont révélées par les évaluations nationales en CP et CE1 (càd 2 ans après que les compétences émotionnelles aient été évaluées).
 
Axe 2 : effet et généralisation de entraînement 
Suite à l’ajustement du contenu des séquences mises au point dans nos premiers travaux, il s’agit de tester plus précisément les effets de l’entraînement. Un paradigme en trois phases (prétest, entraînement, posttest) sera utilisé avec les enfants de PS, MS et GS en Savoie. Ces trois phases seront administrées à un groupe d’élèves bénéficiant du programme d’entraînement auquel les enseignants sont formés (groupe « recherche »). Un groupe « témoin » ne réalisera que les phases de prétest et posttest et poursuivra donc ses activités habituelles pendant que le groupe « recherche » réalisera les séances d’entraînement (il est prévu que ce groupe puisse bénéficier de l’entraînement aux compétences émotionnelles dans une phase ultérieure).  
Pour évaluer l’apprentissage immédiat, les prétests et posttests portant sur la connaissance des émotions seront constitués d’épreuves (adaptées de travaux antérieurs ; Richard et al., 2021) ciblant la reconnaissance des émotions primaires (colère, peur, joie, tristesse, émotion neutre) et la compréhension des causes externes qui sous-tendent ces émotions chez autrui (montrer et nommer l’émotion d’un personnage dans une situation donnée).   
Les prétests et posttests évaluant la généralisation de l’entrainement auront les caractéristiques suivantes. Concernant le langage, nous testerons la compréhension lexicale (mots isolés ; test EVIP) ainsi que la compréhension syntaxique (phrases ; test ECOSSE). Pour les mathématiques, les composantes ciblées concernent 1- les habiletés numériques de base : le vocabulaire mathématique simple (ex : comprendre les mots “plus”, “moins”), le subitizing (percevoir très rapidement et précisément les petites quantités), la discrimination de quantités (comparaison de quantités), le dénombrement, l’arithmétique de base (ex : “si j’ajoute un stylo, combien en aurai-je ?” en ayant la collection initiale sous les yeux) ; 2- le raisonnement non verbal, en particulier la capacité à raisonner sur des algorithmes ; et 3- l’utilisation spontanée (sans que cela ne soit suggéré à l’enfant) du nombre dans une résolution de problème. Ces composantes constituent un socle de base pour les apprentissages mathématiques futurs (Burgoyne et al., 2017 ; Jordan et al., 2007). Le contenu de ces épreuves sera mis au point de nouveau dans une approche collaborative, en tenant compte des objectifs de la recherche, des contraintes de passation au sein de la classe et des attendus de fin de cycle (spécifiés par les enseignants).  


Axe 3 : création d’un outil pédagogique (livret)  
Nous planifions de créer un outil pédagogique pour le travail des compétences émotionnelles en maternelle qui puisse être transmis en grand nombre et qui puisse être utilisable par les enseignants non impliqués dans la recherche. L’outil pédagogique sera mis au point en collaboration avec les enseignants. Il tiendra compte de leurs retours concernant l’engagement des élèves dans les activités proposées, la faisabilité des activités dans le cadre de la classe, la pertinence du déroulé concret des activités compte tenu des objectifs (évaluation des difficultés à atteindre les objectifs).  Une première version élaborée de cet outil sera accessible pour la rentrée 2023.
 
Axe 4  : évaluation de l’implémentation de l'entrainement   
L’implémentation fait référence au processus de mise en place de l’entrainement au sein de l’école. Il importe que la recherche fournisse des données scientifiques fiables sur l’efficacité des pratiques ou des outils (axe / objectif 2). Parallèlement, se pose la question de la compatibilité des pratiques innovantes proposées avec les pratiques habituelles des enseignants. Cette compatibilité est favorisée dans notre approche par la démarche collaborative, basée sur un partage de questionnements, de préoccupations et de responsabilités entre enseignants et chercheurs. L’entrainement est coconçu et est aussi progressivement ajusté en regard de sa compatibilité perçue avec la pratique de classe.   
Néanmoins, les praticiens ne peuvent pas toujours implémenter de façon parfaitement fidèle (à 100%) l’ensemble d’un entrainement. Il faut donc que la mise en application du programme soit aussi testée. Cette question est d’autant plus importante que l’outil pédagogique envisagé est à destination de l’ensemble des enseignants, et non uniquement de ceux impliqués dans la recherche collaborative. Ces derniers reçoivent une formation les amenant à saisir les bénéfices d’un entrainement aux compétences émotionnelles. Ils ont les éléments théoriques leur permettant d’adhérer au programme, qu’ils ont par ailleurs contribué à mettre en œuvre au sein de la collaboration. Ces éléments favorisent une implémentation rigoureuse (meilleures acceptabilité et adoption de l’entrainement, perception claire de l’adéquation de l’entrainement et des objectifs, sentiment d’efficacité à mettre en œuvre ce qui est attendu, acceptation des efforts générés par le travail d’implémentation). Reste à savoir comment se fera l’implémentation par les enseignants n’ayant pas été impliqués dans la recherche collaborative. Il s’agit donc d'élaborer un protocole qui évalue la fidélité et les aspects d’implémentation. Nous évaluerons si les caractéristiques de l’entrainement ont été implémentées telles que prévu, et si les élèves ont eu l’opportunité d’acquérir les habiletés permettant d’atteindre les objectifs fixés (critère d’adhésion). Nous évaluerons aussi la qualité d’implémentation de l’entrainement : est-ce que toutes les étapes planifiées ont été mises en place ? Est-ce que chacune d’elles a été correctement exécutée ? Nous examinerons aussi dans quelle mesure chaque élève a bénéficié de l’entièreté de l'entrainement (critère de dosage ou d’exposition), ainsi que l’intérêt, l’engagement et la compréhension des élèves lors des séquences d'activités (critère de réceptivité). Ces critères seront objectivés, selon leur nature, soit par des questionnaires adressés aux enseignants, soit par des grilles d’observation (pour cela, il est projeté d’effectuer des enregistrements vidéo des séquences d'activités). Pour finir, nous nous intéresserons à la validité sociale de l’entrainement et de l’outil pédagogique telle qu’elle est perçue par les enseignants (questionnaires) : jugent-ils la pratique innovante acceptable et satisfaisante ? Il s’agira aussi d’évaluer si leur participation au projet a pu changer leur regard sur leurs gestes professionnels.   
 
 

 

Le projet a permis la création d’un livret pédagogique pour l’enseignement des émotions en maternelle, notamment en Petite Section et Moyenne Section.
Voici les deux supports :


– le livret/guide
– les annexes

 

Enseigner les émotions en classe - Livret de l'enseignant (PDF, 13.08 Mo)

Emotimat

Porteur du projet : Carole Berger (LPNC, USMB)
 
Autres chercheurs : Laura Alaria (chercheuse post-doctorante LPNC), Edouard Gentaz (Université de Genève), Anne Lafay (LPNC, USMB)
 
Education nationale - coordination pour le projet Pégase : Sonia Angonin (conseillère pédagogique, circonscription d’Albertville)

MetAction

Equipe Vision et Emotion, Recherche

Humans can monitor their own mental lives and build representations that contain knowledge about themselves. This capacity to introspect and report one’s own mental states, or in other words knowing how much one knows, is termed metacognition.

Although metacognition is crucial to behave adequately in a complex environment, metacognitive judgments are often suboptimal. Specifically for neurological and psychiatric diseases, metacognitive failures are highly prevalent, with severe consequences in terms of quality of life.

Our research aims to explain the determining factors of metacognitive failures. We think that metacognition does not operate in a vacuum but relies on the monitoring of signals from the body, and more specifically, on motor signals involved during action execution.

We are now conducting experiments to test this idea, funded by a starting grant from the European Research Council.

More

Responsable du projet

Nathan FAIVRE, Directeur de Recherche CNRS

Principales publications

Recherche
2021
  • Kowialiewski, B., Lemaire, B., & Portrat, S. (2021). How Does Semantic Knowledge Impact Working Memory Maintenance? Computational and Behavioral Investigations. Journal of Memory and Language 117.
  • Kowialiewski, B., Lemaire, B., Majerus, S., & Portrat, S. (2021). Can activated long-term memory maintain serial order information? Psychonomic Bulletin & Review 28, 1301-1312.
  • Lemaire, B., Heuer, C., & Portrat, S. (2021). Modeling articulatory rehearsal in an attention-based model of working memory. Cognitive Computation 13(1), 49-68.
2020
  • Eichenlaub JB*, Jarosiewicz B*, Saab J, Franco B, Kelemen J, Halgren E, Hochberg L & Cash S (2020). Replay of Learned Neural Firing Sequences during Rest in Human Motor Cortex. Cell Reports. *Co-first authors
  • Eichenlaub JB, Biswal S, Peled N, Rivilis N, Golby A, Lee JW, Westover B, Halgren E* & Cash S* (2020). Reactivation of motor-related gamma activity in human NREM sleep. Frontiers in Neuroscience. *Contributed equally
2019
  • Bastin, C., Delhaye, E., Moulin, C.J.A., Barbeau, E.(2019). Novelty processing and memory impairment in Alzheimer’s disease : A review. Neuroscience and Biobehavioral Reviews
  • Cauvin S., Moulin C.J.A, Souchay, C., Schnitspahn K., Kliegel M. (2019) Prospective Memory Predictions in Aging : General Overconfidence is Increased in Older Adults, Experimental Aging Research
  • Cauvin, S., Moulin, C.J.A., Souchay, C., Schnitzspahn, K.M., & Kliegel, M. (2019) Laboratory vs. Naturalistic Prospective Memory Task Predictions : Young Adults Are Overconfident Outside of the Laboratory. Memory
  • Gonthier C., Roulin J.L. (2019) Intra-individual strategy shifts in Raven’s matrices, and their dependence on working memory capacity and need for cognition. Journal of Experimental Psychology : General
  • Mazancieux, A., Souchay C., Casez O., & Moulin CJA (2019). Metacognition in Multiple Sceloris, Cortex, 111, 238-255. Doi : 10.1016/j.cortex.2018.11.012
    2018
  • Boudiaf, N., Laboissière, R., Cousin, É., Fournet, N., Krainik, A., & Baciu, M. (2018). Behavioral evidence for a differential modulation of semantic processing and lexical production by aging : a full linear mixed-effects modeling approach. Aging, Neuropsychology, and Cognition, 25(1), 1-22. DOI : 10.1080/13825585.2016.1257100. hal-02012834
  • Bouvard, M., Fournet, N., Sixdenier, A., & Polosan, M. (2018). Intrusive Thoughts and Executive Functions in Obsessive Compulsive Disorder. Journal of Behavioral and Brain Science, 8(07), 399. 10.4236/jbbs.2018.87025. hal-01894185
  • Camos V., Johnson M. S., Loaiza V.M., Portrat S., Souza A., Vergauwe E. (2018). What is attentional refreshing in working memory ? Annals of the New York Academy of Sciences. doi : 10.1111/nyas.13616. hal-01819971
  • Fanuel L., Plancher G., Monsaingeon N., Tillmann B., Portrat S. (2018). Temporal dynamics of maintenance in young and old adults. Annals of the New York Academy of Sciences, 1-12. doi : 10.1111/nyas.13640. hal-01819860
  • Fanuel L., Portrat S., Tillmann B., Plancher G. (2018). Temporal regularities allow saving time for maintenance in working memory. Annals of the New York Academy of Sciences, 1-10. doi : 10.1111/nyas.13611. hal-01741887
  • Jarjat G., Hoareau V., Plancher G., Hot P., Lemaire B., Portrat S. (2018). What makes working memory traces stable over time ? Annals of the New York Academy of Sciences. doi : 10.1111/nyas.13668. hal-01819878
  • Lemaire B., Portrat S. (2018). A Computational Model of Working Memory Integrating Time-Based Decay and Interference. Frontiers in Psychology, 9. doi : 10.3389/fpsyg.2018.00416. hal-01762802
  • Liverakos, K., McIntosh, K., Moulin, C. J., & O’Connor, A. R. (2018). How accurate are runners’ prospective predictions of their race times ? PloS one, 13(8), e0200744. Doi : 10.1371/journal.pone.0200744. hal-01977800
  • Mole, C. D., Jersakova, R., Kountouriotis, G. K., Moulin, C. J., & Wilkie, R. M. (2018). Metacognitive judgements of perceptual-motor steering performance. Quarterly Journal of Experimental Psychology, 71(10), 2223-2234. 〈10.1177/1747021817737496〉. 〈hal-01977785〉
  • Roy, A., Kefi, M. Z., Bellaj, T., Fournet, N., Le Gall, D., & Roulin, J. L. (2018). The Stroop test : A developmental study in a French children sample aged 7 to 12 years. Psychologie Française, 63(2), 129-143. DOI : 10.1016/j.psfr.2016.08.001. hal-02012816
  • Silva, A. R., Pinho, M. S., Macedo, L., & Moulin, C. J. A. (2018). A critical review of the effects of wearable cameras on memory. Neuropsychological rehabilitation, 28(1), 117-141. Doi : 10.1080/09602011.2015.1128450. hal-01570083
  • Souchay, C., Dubourg, L., Ballhausen, N., Schneider, M., Cerf, C., Schnitzspahn, K., ... & Eliez, S. (2018). Time-based prospective memory in children and adolescents with 22q11. 2 deletion syndrome. The Clinical Neuropsychologist, 32(5), 981-992. DOI : 10.1080/13854046.2017.1403652. hal-01676315
  • Wells, C. E., O’Connor, A. R., & Moulin, C. J. (2018). Déjà vu experiences in anxiety. Memory, 1-9. DOI : 10.1080/09658211.2018.1538418. hal-01959268
2017
  • Barbeau, E. J., Chauvel, P., Moulin, C. J., Regis, J., & Liégeois‐Chauvel, C. (2017). Hippocampus duality : memory and novelty detection are subserved by distinct mechanisms. Hippocampus, 27(4), 405-416. Doi : 10.1002/hipo.22699. hal-01568943. IF = 3.952
  • Bertrand, J. M., Martinon, L. M., Souchay, C., & Moulin, C. J. (2017). History repeating itself : Arnaud’s case of pathological déjà vu. Cortex, 87, 129-141. doi : 10.1016/j.cortex.2016.02.016. hal-01569794. IF = 4.703
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Metamemory in healthy aging : AGEFOK

Recherche

This ANR financed project aims to better understand changes in metacognition associated with the aging process, focussing on one well-used paradigm, the feeling of knowing (FOK) paradigm.  Using a citizen science approach inspired by our Seniors for Science programme (link: https://www.msh-alpes.fr/actualites/seniors-science) we aim to share our project with as many people over the age of 60 as possible.  The hypothesis is that subtle but detectable changes in metacognition in memory tasks can be detected, which will tell us not only about the healthy aging process and memory function, but also how metacognition is organised in the brain.
Researchers : Céline Souchay, Lucile Meunier-Duperray & Chris Moulin

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