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La moissonneuse-lieuse américaine Wood, vendue par Pilter à Paris

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En 1873, à l’exposition universelle de Vienne, figurait une moissonneuse-lieuse dans la section américaine. C’était l’idée première de la machine de Wood que nous retrouverons avec les mêmes organes aux exhibitions postérieures, en 1876 à Philadelphie et en 1878 à Paris.

« La machine lieuse de Wood, disait alors M. Eug. Tisserand dans son rapport sur l’agriculture à l’exposition universelle Vienne en 1873, est encore à l’état d’enfance ; l’inventeur n’a pas voulu la faire expérimenter dans les champs ; il s’est contenté d’en montrer le jeu en lui faisant lier un paquet de journaux. II reconnait qu’elle n’est pas en état de fonctionner telle qu’elle est actuellement. Il a voulu faire voir le principe d’une découverte dont il se propose de poursuivre le perfectionnement afin d’arriver à son application pratique...

« Cette découverte aurait assurément une grande importance au moment où l’absence de main-d’oeuvre se fait de plus en plus impérieusement sentir. »

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Les modèles d’aujourd’hui se distinguent des machines d’il y a dix ans par deux points principaux : 1° les liens sont en matière végétale qui ne présente aucun des inconvénients des liens en fer ; 2° l’organe chargé d’effectuer la boucle du lien est situé au-dessus de la table de liage et est, par suite, facile à vérifier et à ajuster.

Les moissonneuses-lieuses actuelles présentent les mêmes dispositions que celles de 1878 pour ce qui est relatif aux rabatteurs, tablier et élévateur. Examinons ces machines en prenant pour type la moissonneuse-lieuse de Wood, qui a obtenu le premier prix au concours international de Mitry en 1887 et que représente la planche coloriée jointe à ce numéro.

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M. RINGELMANN 
Professeur à l'école de Grignon, 
directeur de la Station d'essais de machines agricoles

Source : Extrait de M. Ringelmann , «Les moissonneuses-lieuses», 
Journal d'agriculture pratique, 1888, vol. 1, p. 665-673.

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