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Arnaud  Baudin
  • Direction des Archives et du Patrimoine de l'Aube
    131 rue Etienne Pédron
    10000 - TROYES
  • 0325425262

Arnaud Baudin

  • Membre associé du Laboratoire de Médiévistique Occidentale de Paris (LAMOP, UMR 8589, CNRS/Université de Paris 1 Pant... moreedit
Research Interests:
À l’image de l’ensemble des institutions religieuses issues de la réforme grégorienne, l’ordre de Prémontré fondé en 1121 par Norbert de Xanten accompagne l’essor de l’usage du sceau dans les milieux monastiques. Dès les années 1140,... more
À l’image de l’ensemble des institutions religieuses issues de la réforme grégorienne, l’ordre de Prémontré fondé en 1121 par Norbert de Xanten accompagne l’essor de l’usage du sceau dans les milieux monastiques. Dès les années 1140, selon un processus empreint du plus grand pragmatisme, les abbayes prémontrées se dotent, selon les cas, d’un sceau commun ou d’un sceau conventuel doublé d’un sceau abbatial pour la validation des actes du quotidien (litiges et règlements de procès, acquisitions et échanges, abandons de droits, communautés de prière, etc.). Contrairement à l’ordre de Cîteaux, qui encadre strictement l’usage du sceau jusqu’à définir la forme et l’iconographie de la matrice, l’ordre de Prémontré ne réglemente pas cette pratique dans ses statuts avant le second tiers du XIIIe siècle. La plus grande diversité s’observe donc dans la pratique jusqu’à une bulle de Grégoire IX en 1232.
Fruit d’une enquête auprès des services d’archives français et belges, ce corpus réunit quelque 360 sceaux (chapitre général, abbayes, abbés et dignitaires) documentant 73 abbayes de l’ordre de Prémontré situées à l’intérieur des limites géographiques de la France actuelle entre le XIIe et le début du XVIe siècle. Co-édité par le Centre d’études et de recherches prémontrées (C.E.R.P.) et la Société française d’héraldique et de sigillographie (S.F.H.S.) à l’occasion du 9e centenaire de la fondation de l’abbaye de Prémontré, cet ouvrage se veut tout à la fois un outil de travail pour de nouvelles recherches sur l’histoire du sceau monastique et un livre d’images et de découverte de la sigillographie de cet ordre de chanoines réguliers toujours vivant.

Like all the religious institutions resulting from the Gregorian reform, the Premonstratensian order founded in 1121 by Norbert of Xanten accompanied the development of the use of seals in monastic circles. From the 1140s onwards, according to a process marked by the greatest pragmatism, the Premonstratensian abbeys adopted, depending on the case, a common seal or a conventual seal coupled with an abbatial seal for the validation of everyday acts (disputes and settlements of lawsuits, acquisitions and exchanges, abandonment of rights, prayer communities, etc.). Unlike the Cîteaux Order, which strictly controlled the use of the seals, even to the point of defining the form and iconography of the matrix, the Premonstratensian Order did not regulate this practice in its statutes until the second third of the 13th century. The greatest diversity was therefore observed in practice until a bull from Gregory IX in 1232.
As a result of a survey of French and Belgian archives, this corpus brings together some 360 seals (general chapter, abbeys, abbots and dignitaries) documenting 73 abbeys of the Premonstratensian Order located within the geographical limits of present-day France between the 12th and early 16th centuries. Co-edited by the Centre d'études et de recherches prémontrées (CERP) and the Société française d'héraldique et de sigillographie (SFHS) on the occasion of the 9th centenary of the foundation of the Abbey of Prémontré, this work is intended to be both a working tool for new research on the history of the monastic seals and a book of images and discovery of the sigillography of this still alive order of Canons Regular.
Le 21 mai 1420 est conclu dans la cathédrale de Troyes, entre les rois de France et d’Angleterre, le traité instituant la réunion de leurs deux royaumes sous une seule couronne. Le traité reconnait le souverain Lancastre comme l’héritier... more
Le 21 mai 1420 est conclu dans la cathédrale de Troyes, entre les rois de France et d’Angleterre, le traité instituant la réunion de leurs deux royaumes sous une seule couronne. Le traité reconnait le souverain Lancastre comme l’héritier légitime du royaume des lis au détriment du Dauphin, réfugié à Bourges. Il prévoie également le mariage d’Henri V avec Catherine de France, l’une des filles de Charles VI et d’Isabelle de Bavière. Présenté par ses partisans comme «  la paix finale et générale » le traité sera plus tard dénoncé comme « honteux »  par ses détracteurs. Loin de mettre un terme à la guerre de Cent Ans (1337-1453), cet acte diplomatique consacre la suprématie anglaise sur une grande partie de la France, cinq ans après la bataille d’Azincourt. La reconquête progressive du royaume, grâce à l’action conjuguée des capitaines restés fidèles et à l’intervention providentielle de Jeanne d’Arc, rend alors le traité caduc. La fin de la guerre civile, entérinée à Arras en 1435, permet à Charles VII d’engager la pacification des territoires et de devenir finalement « le Victorieux ».
Grâce aux contributions d’une soixantaine de spécialistes français et étrangers, ce livre retrace, à travers la Champagne du XVe siècle, cette page d’histoire méconnue qui a pourtant profondément marqué les relations franco-britanniques. Jusqu’à cristalliser autour de la guerre de Cent Ans une rivalité savamment entretenue par la littérature, le cinéma, la bande dessinée ou le sport.
Le grand sceau royal navarrais de Thibaud V de Champagne, instrument de la revendication d'un pouvoir de droit divin (vers 1255-1256). Par Arnaud Baudin. Quelques matrices de sceaux de juridiction. A propos d'un sceau de maire de... more
Le grand sceau royal navarrais de Thibaud V de Champagne, instrument de la revendication d'un pouvoir de droit divin (vers 1255-1256). Par Arnaud Baudin.

Quelques matrices de sceaux de juridiction. A propos d'un sceau de maire de Laferté-sur-Aube. Par Clément Blanc-Riehl.

Un sceau de Jean Ier de Vergy, sire de Fouvent, et l'imagination d'André Du Chesne. Par Jean-Luc Chassel.

Des sceaux médiévaux de chanoines de Langres : méthodologie pour un corpus canonial. Par Jean-Vincent Jourd'heuil.

Les moulages de sceaux des Archives de la Haute-Marne. Par Hubert Flammarion.

SIGILLA, un catalogue sigillographique numérique inédit pour le XXIe siècle. Par Laurent Hablot.
La règle de saint Benoît, réformée par Robert de Molesme, Étienne Harding et Bernard de Clairvaux à partir de la fin du XIe siècle, structure la journée du moine entre prière et travail. Fondé sur l’exploitation par les convers de... more
La règle de saint Benoît, réformée par Robert de Molesme, Étienne Harding et Bernard de Clairvaux à partir de la fin du XIe siècle, structure la journée du moine entre prière et travail. Fondé sur l’exploitation par les convers de l’immense patrimoine foncier, une économie puissante et multiforme se met en place au sein de laquelle l’industrie occupe une place essentielle qui participe des innovations technologiques du Moyen Âge et de l’époque moderne. En témoignent les études monographiques consacrées aux forges monastiques, à l’énergie hydraulique, aux exploitations minières ou aux carreaux de pavement qui se sont développées au cours des cinquante dernières années.

Ce colloque, le premier entièrement consacré à ce thème, aborde, à la faveur de sources archivistiques et archéologiques renouvelées, les questions des arts du feu (terre cuite, verre, métallurgie du fer et des non ferreux), des activités minières (sel, pierre, argent) et textiles. De l’Angleterre et du Pays de Galles à la péninsule ibérique, en passant par la France, les Pays-Bas et l’Europe de l’Est, les meilleurs spécialistes internationaux proposent études de sites, posters et synthèses régionales. Prolongement de cette activité séculaire, certains monastères maintiennent, aujourd’hui encore, une industrie cistercienne vivante.
Fondée par saint Bernard en 1115, l’abbaye de Clairvaux connut un rayonnement extraordinaire dans l’Occident médiéval et donna naissance à la branche la plus féconde de l’ordre de Cîteaux, avec plus de 360 maisons d’hommes. Entièrement... more
Fondée par saint Bernard en 1115, l’abbaye de Clairvaux connut un rayonnement extraordinaire dans l’Occident médiéval et donna naissance à la branche la plus féconde de l’ordre de Cîteaux, avec plus de 360 maisons d’hommes. Entièrement rebâti au XVIIIe siècle, le monastère fut supprimé en 1790, ses bâtiments vendus comme biens nationaux puis transformés en maison centrale de détention en 1811. Malgré la richesse de ce passé, l’abbaye demeura pourtant dans l’ombre de son fondateur jusqu’à la création de l’association Renaissance de l’abbaye de Clairvaux en 1979, puis l’organisation du premier colloque sur l’histoire de Clairvaux en 1990.
Vingt-cinq ans après, le neuvième centenaire de l’abbaye constitue une nouvelle étape dans la production historiographique claravallienne comme en témoigne la publication des Actes de ce deuxième colloque organisé à Troyes et à Clairvaux du 16 au 18 juin 2015.
À travers une vingtaine d’essais répartis en quatre axes principaux, les auteurs dressent un bilan des dernières recherches de ce Temps long de Clairvaux et jettent les bases des études à venir : des îles Britanniques au Portugal, en passant par la Catalogne et la Sicile, ils nous conduisent le long de ce rameau si fertile ; de la porterie de l’abbaye-mère aux
confins de la Transylvanie, ils racontent l’intégration des moines blancs dans le monde des campagnes et des villes ; de la bibliothèque du monastère aux créations de Le Corbusier, ils interrogent la culture de Clairvaux et l’existence, réelle ou imaginaire, d’un « art cistercien » ; enfin, du XVe au XVIIe siècle, ils nous présentent les figures de deux abbés entraînés dans la tourmente du Grand Schisme et des écueils de la commende.
Research Interests:
La vitalité des recherches sur l'écrit cistercien ne s'est pas démentie au cours des dernières décennies ; elle s'est illustrée par de nouvelles éditions de sources, une attention accrue portée aux « pancartes » monastiques, documents... more
La vitalité des recherches sur l'écrit cistercien ne s'est pas démentie au cours des dernières décennies ; elle s'est illustrée par de nouvelles éditions de sources, une attention accrue portée aux « pancartes » monastiques, documents longtemps réputés spécialité cistercienne, tandis que les chercheurs faisaient dialoguer fructueusement actes de la pratique et manuscrits de bibliothèque. Le neuvième centenaire de la fondation de Clairvaux a été l'occasion de soumettre la diversité du monde cistercien au prisme de ses écrits diplomatiques, administratifs et de gestion autour de trois axes de réflexion – la production, la conservation et les manipulations. De la Normandie à la Lorraine, du Danemark au Portugal, les auteurs explorent les outils de production et de contrôle de la mémoire mis en place dans les monastères d'hommes et de femmes, entre le XIIe et le XVe siècle, au sein d'une même filiation ou en les confrontant à leur environnement proche (actes épiscopaux, fontevristes ou bénédictins). De ce « maquis d'écritures » surgit une variété de documents inédits et de techniques énigmatiques qui interrogent l'existence d'une spécificité cistercienne de l'écrit, la volonté réelle ou supposée d'uniformisation de l'écriture au sein de l'Ordre, la réappropriation des formes et des formules, l'influence des maisons-mères sur leur filles et le poids de l'environnement local auquel chaque monastère doit s'acclimater.
Research Interests:
« Je ne comprenais pas assez quand j’étais à Clairvaux, que je me trouvais dans un lieu de délices, au milieu des arbres du paradis, et c’est pourquoi je n’ai tenu aucun compte de cette terre si désirable » écrit vers 1140 Bernardo... more
« Je ne comprenais pas assez quand j’étais à Clairvaux, que je me trouvais dans un lieu de délices, au milieu des arbres du paradis, et c’est pourquoi je n’ai tenu aucun compte de cette terre si désirable » écrit vers 1140 Bernardo Paganelli, qui n’est pas encore pape, à Bernard de Clairvaux.

CLAIRVAUX. Il est aujourd’hui difficile d’imaginer ce que représentait ce nom pour les hommes et les femmes du Moyen Âge. L’abbaye de Clairvaux, troisième fille de Cîteaux fondée en juin 1115 aux confins de la Champagne, connaît rapidement un rayonnement extraordinaire dans tout l’Occident médiéval. Elle donne à la Chrétienté plusieurs dizaines d’abbayes de sa descendance, des milliers de moines blancs, des évêques et des cardinaux, un pape, Eugène III, et surtout un saint à la fois généreux et intransigeant : Bernard de Fontaine. Car le nom de Clairvaux peut difficilement être séparé de celui de Bernard. Lorsque le premier abbé disparaît en 1153, la situation de l’abbaye est florissante. Son apogée économique, politique et littéraire se situe entre 1200 et 1250, date à laquelle Clairvaux compte 339 filles directes et indirectes.

Grâce aux contributions des plus grands spécialistes, ce livre fait revivre Clairvaux et l’aventure cistercienne. Pour la première fois, les auteurs présentent les différentes périodes de l’histoire de Clairvaux jusqu’à sa confiscation sous la Révolution, l’expulsion des derniers moines, et sa transformation en maison centrale de détention en 1811.

Sommaire

Préfaces par Philippe Adnot, dom Olivier Quénardel et Jean-François Leroux
Clairvaux, sept siècles de rayonnement, par André Vauchez
In memoriam. Robert Fossier et Clairvaux, par Michel Bur

Clairvaux au temps de Bernard
Benoît, la Règle et les Cisterciens, par Elisabeth Lusset
Les origines et la fondation de Clairvaux, par Fr. Jean-Baptiste Auberger et Laurent Veyssière
Le milieu social et familial de Bernard de Clairvaux, par Jean-Luc Chassel
Bernard et le gouvernement de Clairvaux, par Pierre Aubé
Les itinéraires de Bernard de Clairvaux, par Alexis Grélois
Bernard de Clairvaux et la couleur, par Michel Pastoureau

Clairvaux chef de filiation
La filiation de Clairvaux, par Alexis Grélois
La France, par Alexis Grélois
La Scandinavie, par Eric Delaissé
L’espace germanique, par Franz J. Felten
L’Europe centrale et orientale, par Kate?ina Charvátová
Les îles Britanniques, par Megan Cassidy-Welch
L’Italie, par Guido Cariboni
La péninsule Ibérique, par Maria do Rosário Barbosa Morujão
Les moniales claravalliennes, par Alexis Grélois
Gouverner Clairvaux et sa filiation aux XVIe et XVIIe siècles, par Bertrand Marceau

Gérer le temporel
L’économie de Clairvaux au Moyen Âge, par Paul Benoit
La grange, moteur de l’économie claravallienne, par François Blary
Clairvaux en ville : les maisons et hôtels urbains, par François Blary
Les archives de Clairvaux : outil de gestion du temporel, par Laurent Veyssière
Sceller à Clairvaux et dans sa filiation champenoise du XIIe au XVe siècle, par Arnaud Baudin

Prier et se former à Clairvaux
La spiritualité cistercienne, par Annie Noblesse-Rocher
Les Cisterciens et la quête de l’authenticité liturgique, par Claire Maître
Clairvaux et l’écrit, par Dominique Stutzmann
Le Collège des Bernardins, par Christian Barbier
Le trésor de Clairvaux, par Anne E. Lester

Architecture et archéologie
Un parcours architectural dans l’abbaye de Clairvaux (1115-1790), par Gilles Vilain
La restauration de l’abbaye de Clairvaux, par Eric Pallot
L’archéologie à Clairvaux, par Cédric Roms

Notices, annexes (chronologie, liste des abbés de Clairvaux, liste des abbayes d’hommes de la filiation de Clairvaux, index), sources et bibliographie

Disponible sur commande, au prix de 30 €, auprès des Archives départementales de l'Aube (www.archives-aube.fr/r/52/boutique/).
La question du rôle économique des Templiers est le parent pauvre de l'historiographie des ordres militaires. Ce colloque international a permis de dresser le bilan des recherches menées depuis vingt-cinq ans. En toile de fond, revient la... more
La question du rôle économique des Templiers est le parent pauvre de l'historiographie des ordres militaires. Ce colloque international a permis de dresser le bilan des recherches menées depuis vingt-cinq ans. En toile de fond, revient la question lancinante des croisades et des combats en Terre sainte ou de la Reconquista espagnole. Afin d'assurer le versement annuel des revenus nécessaires à ces guerres lointaines (les responsions), « les enfants chéris de saint Bernard », développèrent un important réseau de commanderies tourné vers l'agriculture, la vigne et l'élevage. L'essor de leurs activités financières et bancaires prolongea les opérations de dépôt ou de crédit qu'ils assuraient aux échelons local et régional. Quant aux exemptions de péages et de taxes, elles facilitèrent l'intégration de l'Ordre dans les circuits d'échanges occidentaux, lui permettant d'écouler plus aisément ses productions propres.

Les auteurs abordent les sujets les plus variés : depuis la mise en œuvre des préceptes de la règle des Pauvres chevaliers du Christ, adoptée à Troyes en 1129, jusqu'aux soutiens familiaux et politiques qui permirent l'enracinement territorial du Temple ; de la géographie et de la structure du temporel en France, en Angleterre, au Pays de Galles, au Portugal, en Italie et dans l'Europe germanique, jusqu'aux conséquences de la guerre en Orient sur le fonctionnement des maisons templières ; de la comparaison des modèles et programmes économiques de l'Ordre avec ceux du nouveau monachisme du XIIesiècle, jusqu'aux conflits à répétition avec les évêques et les autres communautés religieuses ; ou encore le rôle et les limites des privilèges commerciaux qui leur ont été accordés, notamment dans l'aire des foires de Champagne.

Table des matières

Préfaces par Philippe Adnot et Agnès Magnien
Introduction par Michel Balard

Mise en place des structures templières
Simonetta Cerrini - L’économie idéale des « Pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon » d’après leur règle et leurs statuts. Quelques réflexions
Anthony Luttrell - The origins of the Templars’ Western Economy
Thierry Leroy - La formation du temporel templier en Champagne (1127-1143)
Kristjan Toomaspoeg - Le grenier des templiers. Les possessions et l’économie de l’Ordre dans la Capitanate et en Sicile
Mariosaria Salerno - Les templiers dans le sud de l’Italie ( Abruzzes, Campanie, Basilicate, Calabre) : domaines et activités

Les templiers, entre ville et campagne
Damien Carraz - L’emprise économique d’une commanderie urbaine : l’ordre du Temple à Arles en 1308
Bruno Tadeu Salles - Les commanderies d’Arles et de Bayle et leurs conflits avec les moines de Sylvéréal et de Saint-Antoine : considérations sur la « seigneurialisation » du Temple en Basse-Provence ( 1176-1244 )
Michael Joseph Peixoto - Growing the Portfolio: Templar Investments in the Forests of Champagne
Jean-Marie Yante - Les templiers et les foires de Champagne

Exploitation agricole et gestion domaniale
Michel Chossenot, Françoise Le Ny et Guy Venault - Les activités de meunerie de la commanderie de La Neuville-au-Temple (Marne). Essai de synthèse des données archéologiques et archivistiques
Michel Miguet - Création et gestion des maisons du Temple en Bourgogne. Quelques aperçus
Mickaël Wilmart - Salariés, journaliers et artisans au service d’une exploitation agricole templière. La commanderie de Payns au début du XIVe siècle
Mike Jefferson - Edward II and the Templar Lands in Lincolnshire
Helen J. Nicholson - The Templars in Britain : Garway and South Wales

Rodrigue Tréton - Aux origines de la transhumance entre Méditerranée et Pyrénées : templiers, cisterciens et essor du pastoralisme ( XIIe-XIIIe siècles )

Colonisation et structure globale de production hors de France
Marie-Anna Chevalier - La diversité de l’économie templière en Orient : aperçu des ressources et des activités économiques de l’Ordre
Ernesto Jana - Les origines des propriétés et des revenus des territoires templiers au Portugal : un aperçu
Karl Borchardt - The Templars and Thirteenth-Century Colonisation in Eastern Central Europe

Alain Demurger - Conclusions

Disponible sur commande, au prix de 29 €, auprès des Archives nationales.
Go to Jerusalem to recapture Christ’s tomb! The call issued by Pope Urban II was enthusiastically received by the western knights who were to reconquer the Holy City on 15 July 1099. But the crusaders were short of both money and... more
Go to Jerusalem to recapture Christ’s tomb! The call issued by Pope Urban II was enthusiastically received by the western knights who were to reconquer the Holy City on 15 July 1099. But the crusaders were short of both money and manpower. And the county of Champagne was about to supply them with both.

Leaving behind his wife and children, Hugues de Payns went to Jerusalem and stayed there. To ensure the safety of pilgrims to the Holy Land, he founded the Poor Knights of Christ and the Temple of Solomon. It was not long before he was joined by Hugues I, Count of Troyes, formerly his feudal lord and now a fellow Templar. In 1129, riding on the powerful support of Bernard, famous Abbot of Clairvaux, the Knights Templar became the first military religious order in Christendom. This brotherhood of monks and soldiers not only took vows of poverty, chastity and obedience; they also vowed to devote their lives – and if necessary to sacrifice them – to the defence of the Holy Land.

In this book, the most authoritative experts in this field bring to life the age of the Templars, in both the East and the West. Using previously unpublished archive documents, the authors trace the history of the commanderies of the Champagne region, which were some of the earliest in France. They describe the daily lives of the Templars, with their simultaneous activities as soldiers, merchants, artisans and farmers. Finally, they explore the many facets of the myths that still surround them. What were the reasons for their arrest and trial? Was there really a treasure? Did some Templars manage to flee and to found a new order? And how have these mysteries provided inspiration for both literature and the cinema?

Prefaces, by Philippe Adnot, Agnès Magnien and Nicolas Dohrmann

What Was The Order of The Temple?, by Alain Demurger

The Origins of the Order of the Temple
The Early Roots of the Order of the Temple. The Church and Warfare: from Pacifism to the Crusades, by Jean Flori
The Founders of the Order of the Temple, by Thierry Leroy
Bernard de Clairvaux and the Birth of the Order of the Temple, by Pierre Aubé
The Council of Troyes: Establishing the Order of the Temple in the West, by Valérie Alanièce and François Gilet
Between East and West: the Counts of Champagne and the Order of the Temple, by Arnaud Baudin

In the East. Defending the Holy Land
The Templars and the Papacy, by Patrick Demouy
The Order of the Temple in the Crusading East (12th-13th Century), by Pierre-Vincent Claverie
Champagne and the Crusades, by Marie-Adélaïde Nielen
Prayer and Combat outside the Order of the Temple, by Philippe Josserand

In the West. Organisation, activities and Daily Life
The Rule of the Order and the Templar Hierarchy, by Simonetta Cerrini
The Knights Templar and Money, by Ghislain Brunel
The Commandery: Architecture and Daily Life, by Michel Miguet
The Organization of the Champagne Templar Network, 1127-1143, by Thierry Leroy
Everyday Life in a Rural Commandery. Avalleur in Champagne, by Valérie Alanièce and François Gilet

The Fall of the Latin States of the East and the Trial
The Trial, by Malcolm Barber
The Trial of the Templars from Champagne, by Ghislain Brunel
The Trial of Guichard, Bishop of Troyes (1308-1314), by Alain Provost
The Council of Vienne, the Redistribution of the Temple's Assets and the Fate of the Templars, by Alain Demurger

The Order of the Temple: Symbolism and the Collective Imagination
The Seals of the Order of the Temple, by Arnaud Baudin
The Story of the Templars, Told at Schools and in Homes from 1848 to the Present Day, by Christian Amalvi
A Fantasised Temple? The Temple in Contemporary Fiction, by Nicolas Dohrmann
Myths and Legends, by Ghislain Brunel

The Historians of the Order of the Temple in Champagne
The Commanderies of Champagne and Brie
Catalogue, Chronology, Bibliography and Index

Available upon Request from Archives départementales de l'Aube (www.archives-aube.fr/r/52/boutique/), 29 €.
Délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem ! L'appel du pape Urbain II est accueilli avec enthousiasme par les chevaliers d'Occident qui reprennent la Ville sainte le 15 juillet 1099. Mais les croisés manquent de bras et d'argent. La... more
Délivrer le tombeau du Christ à Jérusalem ! L'appel du pape Urbain II est accueilli avec enthousiasme par les chevaliers d'Occident qui reprennent la Ville sainte le 15 juillet 1099.
Mais les croisés manquent de bras et d'argent. La Champagne va y pourvoir ! Abandonnant femme et enfants, Hugues de Payns part s'installer à Jérusalem et il y fonde la confrérie des "pauvres chevaliers du Christ et du Temple de Salomon", chargée d'assurer la sécurité des pèlerins. Il est bientôt rejoint par son seigneur, le comte de Troyes Hugues ler, qui devient templier à son tour. Forts du soutien de Bernard, le célèbre abbé de Clairvaux, les frères du Temple forment en 1129 le premier ordre religieux-militaire de la chrétienté. Moines et soldats, faisant voeu de pauvreté, de chasteté et d'obéissance, ils vouent leur existence à la défense de la Terre sainte, jusqu'à la mort. Avec le concours des meilleurs spécialistes, ce livre fait revivre l'épopée templière entre Orient et Occident. A partir des archives inédites de l'ordre du Temple, les auteurs retracent l'histoire des commanderies de Champagne, parmi les plus anciennes de France; ils évoquent la vie quotidienne des templiers, tout à la fois guerriers, commerçants, artisans et exploitants agricoles. Enfin, les différentes facettes du mythe sont explorées. Pourquoi l'arrestation et le procès ? Y avait-il un trésor ? Les templiers ont-ils pu s'enfuir et recréer une nouvelle confrérie ? Qu'en disent la littérature, le cinéma ou la bande dessinée ?

Sommaire
Préfaces de Philippe Adnot, Agnès Magnien et Nicolas Dohrmann

Qu’est-ce que l’ordre du Temple ?, par Alain Demurger

Les origines de l’Ordre
Les racines lointaines de l’ordre du Temple. L’Église et la guerre, du pacifisme à la croisade, par Jean Flori
Les fondateurs de l’ordre du Temple, par Thierry Leroy
Le concile de Troyes. Implanter l’ordre du Temple en Occident, par Valérie Alanièce et François Gilet
Bernard de Clairvaux et la naissance de l’ordre du Temple, par Pierre Aubé
Entre Orient et Occident : les relations entre les comtes de Champagne et l’ordre du Temple, par Arnaud Baudin

En Orient, la défense de la Terre sainte
Les Templiers et la Papauté, par Patrick Demouy
L’ordre du Temple dans l’Orient des croisades (XIIe -XIIIe siècles), par Pierre-Vincent Claverie
Les Champenois à la croisade, par Marie-Adélaïde Nielen
Prier et combattre hors du Temple, par Philippe Josserand

En Occident. Organisation, activité et vie quotidienne
La règle de l’ordre et la hiérarchie templière, par Simonetta Cerrini
Les templiers et l’argent, par Ghislain Brunel
La commanderie, cadre de vie et architecture, par Michel Miguet
1127-1143 : l’organisation du réseau templier en Champagne, par Thierry Leroy
La vie quotidienne dans une commanderie rurale : l’exemple d’Avalleur en Champagne, par Valérie Alanièce et François Gilet

La chute des états latins d’Orient et le procès
Le procès, par Malcolm Barber
Les procès des templiers champenois, par Ghislain Brunel
Le procès de Guichard, évêque de Troyes (1308-1314), par Alain Provost
Le concile de Vienne, la dévolution des biens du Temple et le sort des templiers, par Alain Demurger

La symbolique et l’imaginaire templier
Les sceaux de l’ordre du Temple, par Arnaud Baudin
L’histoire des templiers à l’école et au foyer familial en France de 1848 à nos jours, par Christian Amalvi
Un Temple fantasmé ? Le Temple dans la fiction contemporaine, par Nicolas Dohrmann
Mythes et légendes, par Ghislain Brunel

Disponible sur commande, au prix de 29 €, auprès des Archives départementales de l'Aube (www.archives-aube.fr/r/52/boutique/).
Le comté de Champagne, qui relève depuis le début du XIe siècle du patrimoine de la maison de Blois, s’érige en principauté indépendante en 1152 et devient pour plus d’un siècle l’un des fiefs les plus puissants du royaume de France.... more
Le comté de Champagne, qui relève depuis le début du XIe siècle du patrimoine de la maison de Blois, s’érige en principauté indépendante en 1152 et devient pour plus d’un siècle l’un des fiefs les plus puissants du royaume de France. Carrefour économique à la rencontre des marchands flamands et italiens, la Champagne a su profiter de cette situation géographique privilégiée pour prendre une part active au commerce médiéval, tandis que la dynastie thibaudienne, influente dans les événements politiques et culturels de son temps, multiplie les alliances matrimoniales judicieuses et réalise son rêve royal en 1234 avec l’accession de Thibaud IV au trône de Navarre.

Adopté par Hugues Ier dans les dernières années du XIe siècle, diffusé progressivement à l’entourage comtal, le sceau participe de la construction de cette principauté et de l’histoire de sa dynastie. Appendu à la charte qu’il valide, réceptacle privilégié des armoiries, il témoigne des stratégies de la représentation mises en place et porte l’image médiatique du prince en Occident et jusqu’à l’Orient des croisades. Plus qu’une simple signalétique, le répertoire héraldique, reproduit sur les sceaux de l’administration, manifeste la puissance comtale et fait naître, dans la conscience collective, le sentiment d’appartenance à la principauté. Un répertoire qui, après l’union de la comtesse Jeanne avec Philippe le Bel en 1284 et le rattachement programmé de son héritage à la France, s’agrégera bientôt à la symbolique capétienne.

À travers un corpus de 273 sceaux, ce travail novateur, le premier consacré à l’étude emblématique d’une grande principauté féodale, redonne vie à la cour de Champagne des XIIe et XIIIe siècles dans une approche globale, tout à la fois sociale, culturelle, juridique et iconographique.

Cette thèse a été soutenue en 2009 à l'Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne sous la direction du Professeur Michel Parisse (Jury : Mme Béatrice Leroy, MM. Patrick Demouy, Michel Pastoureau et Jean-Luc Chassel).

Disponible sur commande, au prix de 34 €, auprès des Archives départementales de l'Aube (www.archives-aube.fr/r/52/boutique/).
The seal is a source of infinite breadth, at the crossroads of most disciplines in the field of history (history of law, history of art, emblematic, heraldry, vexillology, sociology, anthroponymy, history of clothing and military... more
The seal is a source of infinite breadth, at the crossroads of most disciplines in the field of history (history of law, history of art, emblematic, heraldry, vexillology, sociology, anthroponymy, history of clothing and military equipment, etc.). Composed of a captioned image, it proclaims the identity of its possessor, validates almost all medieval documentary production and, in so doing, conveys the emblematic image by which the sigillant wishes to be recognized within his geographical, institutional and social network. In the context of the trial conducted against the Order of the Temple in the early years of the 14th century, the seal offers the historian an iconographic snapshot of the protagonists, strictly contemporary with the events, and makes it possible to highlight some of the aspects of current research, which has been particularly dynamic over the last twenty years or so in most European countries.
dans Autour du sixième centenaire du traité de Troyes (21 mai 1420). A. BAUDIN (coord.), Mémoires de la Société académique de l’Aube, t. CXLIVbis, 2021 (Les mercredis de la Société académique de l’Aube. Cycle 2020), p. 13-24.
Académie des Inscriptions et Belles-Lettres. Comptes rendus des séances de l’année 2019, fasc. II, p. 835-847.
With the exception of the ‘great officers’ of the court of Champagne, who participated in the government of the county principality by providing the count with their advice and help, the administration of these territories was carried out... more
With the exception of the ‘great officers’ of the court of Champagne, who participated in the government of the county principality by providing the count with their advice and help, the administration of these territories was carried out by an important network of loyal subordinates. These local administrators (bailiffs, provosts, mayors and gardes des foires) used a seal whose main function was to guarantee the reliability of the contracts (acts of sale, leases, donations, exchanges and so forth) of the subjects of the count and of the traders of the fairs of Champagne before the rise of the juridiction gracieuse in the year 1250. The apparent iconographic uniformity of the seals of these officials has long meant that they have received little attention. This lack of interest is unfortunate since they provide valuable information of the diplomatic practices in use at the time, reveal the iconographic biases of the sigillants and document the geographical and social recruitment of these administrators. They also contribute to our understanding of the arrangement and administrative management of the county under the government of the princes of the house of Blois Champagne in the 13th century.
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Les travaux récents ont mis en évidence l’absence de règles précises de la part du chapitre général de l’Ordre en matière de conservation et de classement des archives, les usages observés démontrant plutôt une grande capacité... more
Les travaux récents ont mis en évidence l’absence de règles précises de la part du chapitre général de l’Ordre en matière de conservation et de classement des archives, les usages observés démontrant plutôt une grande capacité d’adaptation aux pratiques locales. L’étude présentée ici se focalise sur cinq chartriers masculins et féminins du rameau claravallien en Champagne : Trois-Fontaines, la première fille fondée au diocèse de Châlons (1118) ; Larrivour, fondée au diocèse de Troyes (1140) ; Argensolles, premier établissement de moniales fondé au diocèse de Soissons (1222) ; Clairmarais (diocèse de Reims) et le Val-des-Vignes (diocèse de Langres), présentant comme caractéristiques communes d’avoir été transformées en prieurés masculins rattachés à Clairvaux à la fin du XVe siècle.
À partir des repères offerts par l’étude du fonds de Clairvaux menée par Laurent Veyssière (1998), ce travail questionne la manière de conserver la mémoire au sein de la filiation champenoise du XIIe au XVe siècle. La richesse et le caractère inédit de la plupart des fonds étudiés permettent d’enquêter sur quelques-uns des moyens mis en oeuvre dans chaque monastère pour la conservation des archives, l’existence de pratiques inspirées par l’abbaye-mère ou, a contrario, d’usages spécifiques et originaux, les causes du classement et leur périodicité, ou, encore les pratiques de protection des sceaux, instruments probatoires essentiels de l’authenticité des actes.

Recent studies have highlighted the absence of precise rules issued by the Cistercian General Chapter in relation to the conservation and classification of archives, with analysis revealing instead a great capacity for the adaptation of local practices. This study focuses on the charter collections of five houses, both male and female, belonging to the network of Clairvaux in the region of Champagne: Trois-Fontaines, the first daughter abbey founded in the diocese of Châlons (1118); Larrivour, founded in the diocese of Troyes (1140); Argensolles, the first establishment for nuns founded in the diocese of Soissons (1222); and Clairmarais (in the diocese of Reims) and Val-des-Vignes (in the diocese of Langres), which were both transformed at the end of the fifteenth century into male priories linked to Clairvaux. Using the edition of the acts of Clairvaux published by Laurent Veyssière (1998), this article examines the manner in which memory was conserved by the Cistercian abbeys of Champagne from the twelfth to the fifteenth centuries. The richness of these unedited collections allows for the study of the methods used by each abbey to conserve their archives, and the identification of practices inspired by the mother abbey, or vice versa, and of methods unique to each house. It also allows for light to be shed on the manner and frequency of the classification of each abbey’s archives, as well as the techniques used to protect the seals, which played a fundamental role in determining a charter’s authenticity.
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« Pôle épiscopo-cistercien » dans le diocèse de Troyes, l’abbaye cistercienne de Larrivour, fondée à l’initiative de saint Bernard, du comte de Champagne Thibaud II et de l’évêque Hatton, apparaît comme la conséquence de la réforme,... more
« Pôle épiscopo-cistercien » dans le diocèse de Troyes, l’abbaye cistercienne de Larrivour, fondée à l’initiative de saint Bernard, du comte de Champagne Thibaud II et de l’évêque Hatton, apparaît comme la conséquence de la réforme, quelques années plus tôt, de l’abbaye Saint-Loup de Troyes. Conduite par Alain de Flandre, la colonie arrive le 9 avril 1140, trois années après le début des premières libéralités qui aboutissent à la constitution du domaine primitif, près de Lusigny-sur-Barse. Rapidement, le monastère se constitue un important temporel à l’origine d’une dizaine de granges, favorisant une économie autarcique fondée sur la sylviculture, l’agriculture, la viticulture et le pastoralisme dont témoigne encore le paysage.
À partir du chartrier de l’abbaye de Larrivour et du cartulaire inédit de l’abbaye conservé aux Archives départementales de l’Aube et riche de 324 actes antérieurs à 1235, cette étude s’attachera à retracer le premier siècle d’existence de la trentième fille de Clairvaux.
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Evolution du chantier de la cathédrale de Troyes entre le début du XIIIe siècle et le XIXe siècle. Réalisé avec Okénite Animation dans le cadre de l'exposition "Troyes 1420. Un roi pour deux couronnes" (4 septembre 2020-3 janvier 2021).
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Reconstitution de la ville de Troyes en 1420 : fortifications et principaux monuments. Projet réalisé avec la société Okénite Animation dans le cadre de l'exposition "Troyes 1420. Un roi pour deux couronnes" (4 septembre 2020-3 janvier... more
Reconstitution de la ville de Troyes en 1420 : fortifications et principaux monuments. Projet réalisé avec la société Okénite Animation dans le cadre de l'exposition "Troyes 1420. Un roi pour deux couronnes" (4 septembre 2020-3 janvier 2021).
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L’histoire de Clairvaux au XVIIIe siècle est marquée par la reconstruction complète du monastère. De 1708 à 1792, le chantier, quasi ininterrompu, voit disparaître l’essentiel de l’abbaye médiévale à l’exception de l’église et du bâtiment... more
L’histoire de Clairvaux au XVIIIe siècle est marquée par la reconstruction complète du monastère. De 1708 à 1792, le chantier, quasi ininterrompu, voit disparaître l’essentiel de l’abbaye médiévale à l’exception de l’église et du bâtiment des convers. Cette reconstruction extrêmement coûteuse s’explique sans doute par la volonté des moines d’adapter leur cadre de vie au goût de l’époque.
L’abbé Robert Gassot du Défend procède à la reconstruction de la porterie et à l’aménagement de la cour d’honneur entre 1721 et 1737. Des écuries sont construites au nord et au sud de la cour, tandis qu’un portail monumental est élevé à la place du porche médiéval de l’église.
L’entreprise la plus considérable concerne l’érection du Grand cloître à l’initiative de l’abbé Pierre Mayeur, véritable château monastique construit de 1750 à 1767 sur la base de trois ailes de 52 mètres de côté que complètent, à partir de 1774, un réfectoire et des cuisines. Au rez-de-chaussée, près de l’église, se trouve la nouvelle salle capitulaire. A l’étage se trouvent les cellules des moines, individuelles. Une nouvelle infirmerie est construite entre 1741 et 1749 sur le modèle de la cour des Invalides.
Témoin du siècle des Lumières, Clairvaux 3 est enfin dotée, dans les années 1780, d’une nouvelle bibliothèque, d’un pavillon de chimie et d’une loge maçonnique, active entre 1785 et 1788.
Réalisée par le Département de l'Aube dans le cadre du 9e centenaire de la fondation de l'abbaye de Clairvaux, cette maquette interactive propose une reconstitution de ce monastère de Clairvaux 3.
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L’abbaye de Clairvaux (aujourd’hui commune de Ville-sous-La-Ferté, dans l’Aube), troisième fille de l’abbaye de Cîteaux, a été fondée à l’été 1115 par Bernard de Fontaine (1090-1153), aux marges du duché de Bourgogne, du comté de... more
L’abbaye de Clairvaux (aujourd’hui commune de Ville-sous-La-Ferté, dans l’Aube), troisième fille de l’abbaye de Cîteaux, a été fondée à l’été 1115 par Bernard de Fontaine (1090-1153), aux marges du duché de Bourgogne, du comté de Champagne et de l’évêché de Langres, le long de la voie romaine reliant Milan à Boulogne-sur-Mer, à 15 km de Bar-sur-Aube.

Sous ce premier abbatiat, le monastère va connaître un rayonnement extraordinaire dans l’ensemble de l’Occident médiéval à tel point que Clairvaux comptera 339 filles directes et indirectes en 1250. Si le nombre total de moines ayant vécu à Clairvaux à son apogée est inconnu, il est assuré que 888 étaient passés par l’abbaye dans les quarante premières années de son existence.

Ce rayonnement se traduisit par des reconstructions successives de bâtiments toujours plus imposants. Si les remaniements architecturaux ont été permanents, l’abbaye de Clairvaux a connu trois grandes étapes :

- une première étape qui correspond à la construction du Monasterium vetus, c’est-à-dire au premier monastère construit en dur dans l’enceinte du Petit Clairvaux, qui fut en fonction entre 1115 et 1135, détruit en 1812, et dont l’état général n’est connu que par une gravure du XVIIIe siècle,
- une seconde étape de construction d’un nouveau monastère, débutée en 1135 pour faire face à l’afflux de moines, dans l’enceinte du Grand Clairvaux. L’abbatiale, peut-être d’abord à chevet plat, fut dotée d’un grand chœur à déambulatoire après 1153,
- une troisième étape qui correspond à une reconstruction totale du monastère tout au long du XVIIIe siècle, à l’exception de l’abbatiale. Ce sont les bâtiments de cette dernière phase qui subsistent aujourd’hui en grande partie.

La Révolution française dispersa les moines et l’abbaye fut vendue comme bien national le 10 février 1792. L’Etat en fit l’acquisition en 1808 afin d’y installer la plus grande prison française du XIXe siècle (prisonniers de droit commun et détenus politiques). En 1971, le Grand Cloître du XVIIIe siècle fut désaffecté et les détenus furent transférés dans la nouvelle prison, construite dans l’enceinte même, en partie sur les fondations de l’abbatiale du XIIe siècle (détruite en 1812). Aujourd’hui encore, le site de Clairvaux est partagé entre les ministères de la Justice et de la Culture et son accès reste sécurisé.

La Révolution confisqua la bibliothèque et les archives de l’abbaye. La première fut confiée à la bibliothèque de Troyes, devenue Médiathèque du Grand Troyes, et constitue par son ampleur (1115 manuscrits conservés) et son degré important de conservation, la première collection médiévale française. Elle est inscrite depuis 2009 au registre « Mémoire du monde » par l’UNESCO. Les archives, pour leur part, versées aux Archives départementales de l’Aube rassemblent un fonds unique de plusieurs milliers d’actes, notamment les chartes de donation et de privilèges pontificaux, impériaux ou royaux du Moyen Âge et de l’époque moderne, la plupart du temps encore munies de leurs sceaux.

Le projet Clairvaux 3D

Le projet de reconstiution de l’abbaye de Clairvaux en 3D s’inscrit dans le cadre du 9e centenaire de la fondation du monastère (Commémorations nationales 2015, site officiel : www.clairvaux-2015.fr). Porté par le Département de l’Aube, il a été réalisé entre 2013 et 2015 par le groupement des sociétés Art graphique et patrimoine, Aloest Productions et Polymorph, retenu après appel d’offres, avec l’appui d’un comité scientifique composé d’historiens et historiens de l’art, de l’architecte en chef des Monuments historiques en charge de la restauration des bâtiments de l’ancienne abbaye et de Cédric Roms, responsable d’opération à l’I.N.R.A.P.

La reconstitution prend la forme d’un film retraçant les différents états architecturaux de l’abbaye entre le XIIe et le XVIIIe siècle et d’une maquette interactive de Clairvaux à la veille de la Révolution. Grâce à cette dernière, l’internaute accèdera à 22 notices présentant l’histoire des bâtiments (abbatiale et bâtiment des convers, Grand Cloître, réfectoire, cellule d’un moine, etc.), aux objets qui les composaient et à la documentation disponible s’y rapportant.

Comité scientifique
Arnaud Baudin, directeur adjoint des Archives et du patrimoine de l'Aube, chef de projet
Pierre Gandil, conservateur du patrimoine, directeur adjoint de la médiathèque du Grand Troyes
Jean-François Leroux, président de l’association Renaissance de l’abbaye de Clairvaux
Éric Pallot, architecte en chef des monuments historiques
Martine Plouvier, conservateur du patrimoine à la retraite
Cédric Roms, archéologue, responsable d’opération, INRAP
Gilles Vilain, DRAC Champagne-Ardenne / conservation régionale des Monuments Historiques
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Lucie Jardot, Sceller et gouverner. Pratiques et représentations du pouvoir des comtesses de Flandre et de Hainaut (XIIIe-XVe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020, 14 × 20,5 cm, 387 p. + cahier coul. ISBN :... more
Lucie Jardot, Sceller et gouverner. Pratiques et représentations du pouvoir des comtesses de Flandre et de Hainaut (XIIIe-XVe siècle), Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2020, 14 × 20,5 cm, 387 p. + cahier coul. ISBN : 978-2-7535-7900-2. Prix : 28 € (couverture souple).
Laurent Macé, La majesté et la croix. Les sceaux de la maison des comtes de Toulouse (XIIe-XIIIe siècle), Toulouse, Presses universitaires du Midi, 2018 (coll. Tempus, 61), 389 pages + ill. noir et blanc, et couleur ; reliure souple. ISBN... more
Laurent Macé, La majesté et la croix. Les sceaux de la maison des comtes de Toulouse (XIIe-XIIIe siècle), Toulouse, Presses universitaires du Midi, 2018 (coll. Tempus, 61), 389 pages + ill. noir et blanc, et couleur ; reliure souple. ISBN : 978-2-8107-0588-7.
Phillipp R. Schofield (éd.), Seals and their context in the Middle Ages, Oxford, Oxbow Books, 2015, 22 × 27 cm, 208 p. + ill. coul. ISBN : 978-1-78297-817-6. Prix : $ 150 (reliure cartonnée).
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Michaël BLOCHE, Caroline DORION-PEYRONNET et Vincent MAROTEAUX (dir.), Empreintes du passé. 6000 ans de sceaux, Rouen, Coédition Archives départementales de la Seine-Maritime, Musée départemental des Antiquités et les éditions Point de... more
Michaël BLOCHE, Caroline DORION-PEYRONNET et Vincent MAROTEAUX (dir.), Empreintes du passé. 6000 ans de sceaux, Rouen, Coédition Archives départementales de la Seine-Maritime, Musée départemental des Antiquités et les éditions Point de vues, 2015, 27 × 30 cm, 288 p. + 500 ill. coul. ISBN : 978-2-37195-007-8.
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Table des articles parus dans la Revue française d'héraldique et de sigillographie (numéros 1 à 86 - depuis 1938 jusque 2018). Titres, noms d'auteurs, thèmes.