Academia.eduAcademia.edu
Conclusion générale Plusieurs choses ont été tentées dans cette thèse. Comme on l’a annoncé dès le départ, il s’agissait tout d’abord de retrouver l’étrangéité de l’étranger et de (re)venir à la communauté. A la croisée de ces deux gestes, pour mieux les accompagner, parce qu’une sociologie de l’étranger véritable appelle une sociologie de l’hospitalité et de l’appartenance, nous nous sommes penchées sur plusieurs formes de mises en tension de ces différents termes : l’hospitalité et l’appartenance, l’étrangéité et la communauté. Pour approcher ces tensions, on s’est intéressé aux mouvements du nouveau venu, aux épreuves qu’il traverse comme à celles qu’il génère, en réinterrogant les textes classiques de G. Simmel et A. Schütz. On a alors vu que les deux sociologues dessinent une étrange figure d’étranger, étrange puisqu’elle leur permet d’ignorer la question de l’hospitalité et de laisser intacte l’appartenance. Même si l’étranger nous a ensuite occupé, notre enquête ne consistait pas seulement à s’enquérir de son chemin vers la communauté. En haussant notre questionnement au niveau de la triade du « commun », du « propre » et de l’« étranger », nous avons voulu approfondir l’investigation. Cet approfondissement se nourrissait de l’intuition que l’hospitalité peut être un bon ressort critique pour apprécier comparativement les grammaires politiques sur lesquelles se fondent les communautés. La chose apparaît d’autant mieux lorsqu’on estime que la question posée par l’hospitalité est endogène à l’appartenance, en cela qu’elle permet d’en juger les épreuves, en considérant leur capacité à recevoir l’étrangéité. Au nom d’un certain réalisme et afin de ne pas se laisser happer par les sirènes de l’illimité ou de l’infini, nous avons souhaité ne pas seulement nous en tenir à une éthique, c’est bien un problème proprement politique que nous voulions ouvrir. D’ailleurs, il faut bien dire que c’est aussi pour cette raison que nous avons proposé l’idée d’encaissement. Même si nous avons fondé son concept en nous appuyant sur une variété de philosophies de l’« expérience », c’est bien l’horizon du politique que nous avions en vue. Et c’est précisément parce que nous ne le perdions pas de vue qu’on s’est attaché à souligner la violence de la rencontre et la sévérité de l’intégration, violence et sévérité que le concept d’encaissement devait nous permettre de ne pas oublier et de nous aider à comprendre. Par là, avec ce même concept, il était aussi question de signaler les difficultés et les écueils de l’accueil d’une étrangéité qui advient d’abord comme et dans un choc, ce dont nous informent plusieurs traditions philosophiques qui font preuve d’une indéniable convergence sur ce point. Instruit par ces philosophies, mais en ne voulant pas tomber dans leurs ornières, il s’agissait pour nous d’éviter une vision trop irénique ou trop optimiste des effets de la rencontre de l’étrangéité, vision partagée qui consiste à transformer le mal en un négatif qui se donne comme l’occasion d’un changement tenu pour être a priori enrichissant (i.e. vecteur d’« expérience »). La décomposition de la dynamique couverte par cette notion d’encaissement nous a également autorisé à disposer l’opérateur de la hantise, opérateur auquel nous avons ensuite fait jouer plusieurs rôles. Dans un premier temps, il a d’abord été mis au travail pour rendre compte des mouvements de l’écriture de plusieurs théoriciens et pour mettre au jour la structure de la communauté qu’ils mettaient en valeur dans leurs travaux respectifs. Ensuite, ce même opérateur des hantises a été investi sur des « terrains » plus usuellement tenus pour « empiriques », révélant l’ambivalence de leur travail et la variété de leurs effets. Ce concept nous a d’ailleurs permis de continuer à documenter les écueils de l’accueil, on a ainsi pu voir dans les deux derniers chapitres que les hantises sont susceptibles de porter atteinte aux capacités à l’hospitalité des personnes, en cela qu’elles les ferment à la perception et à la réception d’une pluralité de choses (parfois aussi basiques que les choses de la plus élémentaire des logiques). 910 Antérieurement à ces développements empiriques et dans une relative continuité avec le travail sur l’encaissement, les difficultés et les écueils de l’accueil ont été approchés par une autre voie, non plus au niveau des effets immédiats du surgissement de l’étrange ou du nouveau (lesquels peuvent aller jusqu’au traumatisme), mais par un biais singulièrement plus actif. Même si on a pu montrer par la suite que l’activité de l’hospitalité consiste pour beaucoup en un agir passif, on peut néanmoins dire qu’il était question d’une entrée plus active, puisqu’il s’agissait de se demander en quoi consiste la bonne hospitalité, pour les personnes elles-mêmes ; et cela qu’elles soient engagées dans un travail de théorisation ou bien qu’elles aient concrètement à faire à une situation qui sollicite des capacités à donner ou à recevoir l’hospitalité. En nous confrontant à la théorie éthique de J. Derrida qui en récusait la possibilité, au motif que l’hospitalité serait un « événement sans grammaire préalable » ou bien ne serait pas, on s’est alors efforcé de dessiner une grammaire de l’hospitalité, non sans avoir signalé dès l’ouverture de notre enquête qu’une telle grammaire ne suffirait vraisemblablement pas à régler les gestes de l’accueil et qu’il faudrait sans doute la doubler par une pluralité de modèles d’hospitalité (l’un d’entre eux étant justement exemplifié par les propositions de l’auteur susnommé). S’il s’agissait d’abord de préparer le terrain à la grammaticalisation de l’hospitalité, en montrant que l’on pouvait trouver des raisons à notre entreprise au cœur même de l’éthique derridienne, nous avons quand même pu établir plusieurs autres choses. D’abord, nous avons fait apparaître que l’hospitalité mise en valeur par J. Derrida ne parvenait nullement à rester dans l’orbe d’un don pur ou « inconditionnel », en cela qu’elle n’avait de cesse de tendre vers l’échange, voire de ne pouvoir se réaliser que comme échange (i.e. comme changement). Ensuite, nous avons pu constater que l’« inconditionnalité » de cette éthique était sujette à caution, pas seulement parce que les analyses derridiennes du don ne fonctionnent pas pour l’hospitalité, le « donner » ne pouvant se séparer du « recevoir » quant à l’accueil, mais aussi parce que sa manière d’en faire un modèle appelait la présence de fortes capacités chez la personne de l’arrivant. Il nous a également été donné d’éprouver la pertinence de notre travail sur l’encaissement à même la théorie de J. Derrida, il est ainsi apparu qu’il fallait la présence d’une capacité de cette sorte (i.e. une capacité à encaisser ce qui vient et à soutenir son arrivée) afin de pouvoir faire sens de ce qu’il avançait, en rendant son éthique praticable. On a aussi pu conclure que c’était très précisément autour de cette capacité que pouvait se jouer le passage de l’éthique à la politique, la politique surgissant comme figuration de ce qui arrive, contention de ce qui vient et compte de ce qui s’y apporte (ou s’y échange). Enfin, nous avons également pu voir que cette éthique de l’hospitalité ne rompait pas avec l’appartenance et qu’elle restait dépendante d’une figure de communauté. Ou plutôt de l’événement d’une communauté future à l’endroit de laquelle les protagonistes de l’accueil seraient comme par avance endettés et dont ils devraient veiller à l’avènement, un peu comme si l’hospitalité devenait immédiatement don d’une appartenance à une communauté à-venir. Sur la base de cette analyse critique et sur foi de nos observations, que nous n’avons pas cru bon de convoquer afin de ne pas alourdir le tableau, nous avons ensuite pu esquisser une grammaire de l’hospitalité, grammaire devant valoir pour les trois personnes grammaticales et pour les différentes places de l’accueil. De fait et comme on s’y attendait, lorsqu’on déploie l’ensemble des possibilités qu’elle comprend, cette grammaire se révèle effectivement insuffisante à suturer l’inquiétude des protagonistes de la situation de l’accueil, tout à la fois quant à la correction de leurs conduites respectives et quant à ce qu’ils se doivent les uns aux autres. En effet, si cette grammaire permet d’approcher le sens de l’hospitalité d’une manière synoptique, elle n’autorise nullement à le guider en situation, en lui fixant une direction et le en dotant d’une signification non équivoque. Afin de faire le départ entre la multiplicité des possibles grammaticaux, mais aussi pour préciser ce sens de l’hospitalité et l’accorder au 911 genre de communauté vers lequel il tend (implicitement) ou au sein duquel il se fait valoir (explicitement), il faut donc des modèles d’hospitalité. Chacun de ces modèles est à la fois partiel et partial, aucun n’étant en mesure d’épuiser à lui seul l’intégralité des promesses de l’hospitalité ou de satisfaire à l’ensemble de ses exigences. Mais cette partialité et cette incomplétude ont un indéniable avantage, elles favorisent l’identification de ce qu’il convient de faire pour se rendre accueillant, pour savoir se faire accueillir et pour apprécier l’hospitalité dans le cadre d’une situation donnée, en l’occurrence celle qui vaut pour le genre d’accueil modélisé, lequel est dépendant d’une certaine conception de la communauté. On peut dire que les sciences sociales ont été avares en modélisation de l’hospitalité. Malgré tout, dans le sillage des intuitions de G. Simmel, elles ont néanmoins établi les bases d’un modèle d’hospitalité qui trouverait son milieu naturel dans les espaces publics de la grande ville métropolitaine, modèle où se compose des ressources du libéralisme politique et des éléments du pragmatisme, tels qu’ils ont été appropriés par l’Ecole de Chicago. On l’a vu, ce modèle a été dûment constitué par I. Joseph qui a grandi l’« inattention civile » au rang d’une vertu hospitalière et fait de l’« accessibilité » la disposition clé d’une culture urbaine de l’accueil du « tout-venant ». Cette mise en valeur s’est faite au prix d’une dissipation de la question des appartenances et d’une dispersion radicale des communautés, dans le ballet d’un mouvement sans fin où les co-présences sont en-deçà de toute rencontre possible et se réduisent à un simple « croisement ». Avec cette dissipation et cette dispersion, un tel modèle revient finalement à rendre l’hospitalité triviale, ou du moins peu problématique et guère exigeante, parce que ce sont les propriétés écologiques du milieu urbain qui en supportent l’essentiel de la charge. Largement constitué contre le modèle de l’hospitalité domestique, parce que craignant qu’il ne s’étende à l’ensemble du monde, ce modèle de l’hospitalité « paradoxale » des espaces publics urbains – au même titre que le modèle de la « visitation » proposé par J. Derrida ou celui de la « traduction » esquissé par M. Crépon – laisse pendante la question de l’accueil du nouveau venu qui se destine à l’appartenance et doit avoir part à la communauté. Après avoir spécifié la manière dont on pouvait scander les opérations et les épreuves de la communauté, en tant que « mise en commun », « vivre avec » et « tenir ensemble », pour pouvoir nourrir une vue plus circonstanciée sur les difficultés du nouveau venu qui se destine à l’appartenance, on s’est tourné vers une expérience de cohabitation militante au sein d’une maison collective. De la sorte, on a ainsi pu disposer du contrefort d’un modèle de communauté à la fois dense et exigeante, mais qui valorisait néanmoins l’hospitalité à l’étranger. Notre compte-rendu ethnographique a été organisé autour de plusieurs foyers problématiques. Tout d’abord, comme nous l’avions indiqué dans l’introduction de cette troisième partie, nous avons souhaité montrer à quels genres de problèmes proprement communautaires répond la grammaire libérale. Si cette dernière naît des difficultés de l’hospitalité et tend à apparaître lorsque le rapprochement des personnes est malaisé et que l’agir à l’unisson n’est pas de mise, elle fait néanmoins fond sur les dispositions de l’accueil et consiste en une forme spécifique d’encaissement de différences susceptibles de mettre en péril leur capacité à faire communauté – en mettant l’environnement en commun, en vivant les unes avec les autres et en tenant ensemble. Au-delà de cette entrée générale, l’ethnographie nous a également permis de poursuivre dans d’autres directions encore notre investigation des tensions de l’hospitalité et de l’appartenance. C’est à cette occasion qu’on a pu voir que les nouveaux venus devaient s’engager à composer une course à l’hospitalité avec une course vers l’appartenance. Du côté des accueillants, le bon déroulement de cette course réclame la mise en œuvre de capacités hospitalières qui se spécifient comme patience et indulgence, du moins tant que l’horizon de l’intégration n’est pas bouché. Par contre quand la rétivité de l’allure des arrivants n’indique plus les effets d’une survenue mais dévoile des convictions religieuses adverses ou des 912 attachements culturels non révisables, dont on a montré qu’ils s’appréhendaient au moyen d’une diversité de topiques, ce sont d’autres vertus qui sont requises et c’est la communauté qui peut devoir être réformée – pour autant que ses membres souhaitent la rendre hospitalière à chacun et veillent à faire en sorte que tous puissent y réaliser leurs appartenances. Parmi les vertus qui trouvent à prendre la suite de la patience et de l’indulgence, on a pu voir que la tolérance figurait en bonne place, c’est d’ailleurs par là que la grammaire libérale apparaît et déploie ses autres conséquences. Convoquée par des hantises relatives à la tenue de la communauté devant une variété d’épreuves, dont la plus insigne est la guerre civile, la vertu de tolérance est à la fois ouverture et restriction, accueil et limitation, réception et contention, elle illustre remarquablement une modalité d’encaissement d’une somme de différences qui menacent de se faire belliqueuses divergences ou inconciliables différends. A la petite échelle de la communauté cohabitante, on a pu suivre l’émergence et la mise en valeur de cette vertu, à la fois personnelle et communautaire. On a pu voir que les paramètres de la situation qui en rendait l’activité nécessaire étaient très proches de ceux que J. Habermas a souligné dans ces derniers travaux, en reprenant bien des intuitions de J. Rawls. Ensuite, en discutant cet auteur, on s’est attaché à montrer le genre de violence qui accompagnait la réalisation de la tolérance, violence puisque cette forme d’encaissement est loin de laisser « intactes » les convictions, en cela qu’elle attaque leur dimension conative, les réduit à n’être que de simples « préférences » individuelles et leur demande de se faire valoir comme « avis » ou « opinion ». L’actualisation de cette vertu est d’ailleurs contemporaine de la levée d’un autre dispositif libéral, puisqu’elle suppose l’instanciation de la séparation entre le « privé » et le « public », manière pour l’environnement de prêter son concours à la pérennisation de la tolérance, en lui apprêtant un chemin de réalisation et en offrant des repères à son installation. C’est à l’issue de ces diverses transformations qu’apparaît alors la figure d’un agent qui se fait « individu-pour-la-communauté ». « Individu-pour-lacommunauté » avions-nous dit, puisque c’est au nom des exigences de la communauté ellemême, à l’horizon de sa pacification et en observant un commun principe d’appartenance que les personnes sont amenées à devoir se conduire de la sorte. Autrement dit, c’est comme membres et en vertu d’un devoir d’appartenance qu’elles se font « individu », non pas en tant qu’elles sont « hors du monde » mais bien parce qu’elles vivent au sein d’une communauté et qu’elles doivent s’apprêter à en satisfaire les contraintes. Pour le dire d’une autre façon encore, si elles se font « individu », c’est afin de pouvoir continuer à vivre les unes avec les autres et de parvenir à tenir ensemble à l’ensemble qu’elles forment, malgré ce par quoi elles diffèrent sur le plan de leurs convictions ou de leurs attachements. Outre l’éclairage de la participation de la hantise de la guerre civile ou de la sécession à ces transformations, l’ethnographie nous aura donc permis d’offrir un bilan contrasté des opérations de la grammaire libérale de la communauté. Si cette grammaire est pour une grande part liée à une entreprise de pacification et qu’elle consiste à intégrer les différences, en veillant à ce que la communauté ne se désintègre pas sous les coups de leur collision, elle ne va néanmoins pas sans violence et c’est par là qu’elle ressort d’une modalité d’encaissement. Toutefois, cette modalité a tout de même à voir avec une certaine amplification du degré d’hospitalité de l’appartenance. Dans le cas de la cohabitation investiguée, il est notable que la grammaire libérale a sensiblement haussé l’hospitalité de la communauté à une diversité d’engagements qui ne trouvaient à s’y épanouir et tombaient immédiatement sous le coup de la critique. En sa première forme, la communauté voulue par les militants s’adossait à un modèle d’hospitalité qui visait une conversion des nouveaux venus à la politique mise en valeur en son sein. A la suite des épreuves qu’on a vu, l’architecturation de la communauté autour d’une grammaire libérale n’a pas seulement fait baisser les exigences de l’appartenance, puisqu’elle a aussi défait la prééminence d’une hospitalité que l’on pouvait dire à bon droit dire assimilationniste (en dépit de l’affichage 913 d’une valorisation de la rencontre avec l’étranger et de l’ouverture de la demeure à la visitation). Par ailleurs, l’adossement de la communauté cohabitante à cette grammaire libérale a également permis de mieux recevoir et de sécuriser la présence d’engagements et de biens qui se trouvaient en butte à l’intransigeance militante des premiers occupants. Autrement dit, si la grammaire libérale exerce bien une violence sur les convictions et les attachements de l’étranger, force est de constater que cette violence est bien moindre que celle que leur infligent d’autres grammaires politiques. Pas seulement celles qui étaient bien établies au début de l’expérience de cohabitation communautaire, mais aussi celles qui ont cours dans la communauté politique (la France) sur laquelle nous nous sommes concentrés dans les deux derniers chapitres de notre travail et qui nous a fait singulièrement changer d’échelle et de temporalité. Ce changement d’échelle est allé avec l’apparition d’un ensemble d’équipements dont la nécessité ne se faisait pas ressentir de la même façon dans la petite communauté cohabitante, laquelle pouvait veiller à sa bonne tenue sans avoir à recourir au droit, à la statistique ou à des politiques publiques. Pour autant, malgré le changement d’échelle, il reste que nous avons pu rendre compte de processus formellement similaires, en conservant un même langage de description et en utilisant de mêmes concepts. En effet, on s’est pareillement intéressé à l’hospitalité et à l’appartenance, à leurs mises en tension, aux écueils de leur enchaînement dans une dynamique bien réglée et aux difficultés de leur réalisation. A cette échelle de communauté, les inquiétudes levées par l’étrangéité et les opérations qu’elles appellent, bien qu’elles soient relativement comparables à celles que nous avons pu voir à l’œuvre dans la maison collective, doivent être médiatisées par des équipements et des dispositifs qui pallient à la distance et réduisent les difficultés de saisie des choses qui font problèmes dans un ensemble de cette taille et de cette profondeur historique. L’œil du cohabitant qui aperçoit la ségrégation des espaces communs dans la maison collective ne saurait ici suffire pour appréhender les coupables phénomènes de mises à part qui travaillent la communauté politique, en affectant ceux qui y apparaissent comme des nouveaux venus (dans la longue durée qui convient à une saisie en terme de « populations ») et s’y voient refuser une appartenance plénière. Pour accéder à de tels phénomènes, pour factualiser le tort qu’ils dévoilent et pour mettre en œuvre une action correctrice, il faut donc bien d’autres choses que les seules dispositions hospitalières des personnes. Mais, on l’a vu, ce sont les propensions et les pouvoirs de quelques-unes de ces choses qui gonflent les hantises, levant de fortes vagues d’inquiétudes qui bloquent la mise en place des transformations nécessaires à la veille du partage de l’appartenance et à l’accroissement de la capacité à l’hospitalité de la communauté. Alors que bien des appuis normatifs et juridiques sont disponibles pour justifier la lutte contre les mécomptes discriminatoires dont nombre de personnes font l’objet, en raison de l’étrangéité d’une diversité d’attaches qui ne trouvent à être accueillies dans la communauté et les condamnent à n’y avoir qu’une moindre appartenance, ce sont les hantises qui s’attachent à ces équipements, ce sont les histoires funestes dans lesquelles furent impliquées les opérations les plus élémentaires de figuration et de prise en compte de certaines « différences » qui tétanisent les consciences, empêchent l’action de se déployer et font obstacle à l’avancée d’un droit qui ne peut venir mordre sur le monde, quand bien même il a autorité pour le faire. Toutefois, mis à part les problèmes de ces équipements, il semble bien que les grammaires politiques qui prévalent dans cette communauté participent également à ces blocages qu’on ne peut décrire autrement que comme des formes d’irrationalité pratique, prenant le tour d’une terrible inconséquence (inconséquence qu’on a décrit dans le détail, tout en en faisant l’étiologie). Les hantises ne sont pas seulement rivées à ces équipements, elles sont aussi intriquées dans ces grammaires, elles conforment de raides épreuves de l’appartenance et pèsent sur leur hospitalité à l’étrangéité, en dessinant une communauté de semblables qui 914 guignent l’homogénéité, minorent la question de l’égalité et établissent un modèle de l’accueil qui est à la fois assimilationniste et asymétrique (bref, bien peu hospitalier). Sous ce rapport là, et dans une perspective comparative, il n’est pas douteux que la grammaire libérale est autrement plus hospitalière et qu’elle permet un plus juste partage de l’appartenance, le contrepoint de l’exemple du Royaume-Uni faisant empiriquement foi. Lorsqu’on met en visà-vis la France et le Royaume-Uni, point n’est besoin de pousser jusqu’au Etats-Unis, il apparaît également que cette grammaire libérale semble moins rétive à équiper ses promesses et à paver un chemin praticable aux exigences qu’elle fait valoir, sous la forme de droits attribués dont la réalisation fait l’objet d’un souci spécifique. Nous n’avons pas ici de réponses à apporter quant à cette moindre rétivité, mais nous ne cacherons pas qu’elle ne manque pas de nous interroger… Comme par un effet de miroir inversé, nous ne cacherons pas non plus notre surprise face à l’étonnante facilité avec laquelle l’article premier de la Constitution de 1958 est brandi pour justifier l’interdiction de la reconnaissance de communautés culturelles ou condamner la saisie des formes d’étrangéité qui sont sources de discrimination, alors que c’est pourtant comme un projet perfectible qu’une Constitution devrait être lue et interprétée par ceux qui en héritent. Sur fond de cette idée mélioriste, lorsque l’article premier dispose que la République « assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race ou de religion », en s’appuyant sur la dimension de promesse et de garantie du verbe « assurer », il nous semble qu’il convient de comprendre que la Constitution enjoint la République et ses citoyens à s’inquiéter de l’égalité de tous et de chacun, quelles que soient leur « origine », « race » ou « religion », quelles que soient leur provenance ou la récence de leur présence dans la communauté. Or pour pouvoir accomplir ce qui prend alors les traits d’une véritable mission confiée, il est nécessaire de pouvoir de veiller au fait qu’il n’y a pas d’inégalités indues entre les personnes, que des asymétries relatives à leur survenue n’ont pas été conservées ou éternisées, que leur capacité à être des membres à part entière est reconnue, qu’hospitalité est faite à leurs attachements et que les droits de chacune sont adéquatement pris en compte, protégés et réalisés. Et toutes ces activités supposent de ne pas oublier l’étrangéité, cela même que nous souhaitions recouvrer, parce qu’il en va de la bonne hospitalité et de la juste appartenance, l’une et l’autre se mesurant à la considération qui lui est donnée par la communauté, pas seulement à son seuil, mais aussi en son sein… 915 916 917 Bibliographie Abel O., 1996, Paul Ricœur. La promesse et la règle, Paris, Michalon. 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Simmel et A. Schütz ...... 36 Retour sur un renversement de « perspective » problématique .................................................................... 36 Avant toute différence substantielle, l’événement d’une survenue ............................................................... 38 L’étranger, avec ou sans guillemets ? ........................................................................................................... 41 Que devrait-être une sociologie de l’étranger véritable ? Ou pourquoi elle ne peut qu’être une sociologie de l’hospitalité et de l’appartenance ...................................................................................................................... 44 Dans les failles des projets sociologiques de G. Simmel et d’A. Schütz, inscrire et consolider le nôtre ..... 46 La figuration des personnes et la caractérisation de leurs différences dans la communauté ........................ 48 S’enquérir d’une dynamique allant de l’hospitalité à l’appartenance et révéler ses tensions ....................... 51 Encaisser et (s’)apprêter : approprier l’étranger au commun et approprier le commun à l’étranger ............. 53 Encaisser........................................................................................................................................................ 53 Apprêter et s’apprêter .................................................................................................................................... 55 La grammaire et les modèles de l’hospitalité et leur dépendance aux formes de l’appartenance .................... 56 L’exemple d’un modèle de l’hospitalité fomenté par la sociologie elle-même ............................................ 57 De l’appartenance (ou de son défaut) comme une épreuve s’imposant au nouveau venu ............................ 59 PREMIÈRE PARTIE..............................................................................................................................62 ENQUÊTE SUR LA SOCIOLOGIE DE L’ÉTRANGER DE G. SIMMEL ET A. SCHÜTZ .....................62 CHAPITRE UN ......................................................................................................................................................... 64 GEORG SIMMEL : UN ÉTRANGER JAMAIS PLEINEMENT ARRIVÉ ET TOUJOURS EN PARTANCE ........................... 64 Quand l’hospitalité semble être laissée sur le bord de la route par G. Simmel ................................................ 64 Un étranger en « position » ou quand la description commence après sa venue .......................................... 64 Questions sur « des caractéristiques qui ne lui sont pas propres et qui ne peuvent pas l’être » ................... 67 Le langage de la « position » est-il adéquat à la description de la condition de l’étranger ? ........................ 69 S’en aller sur les « routes » plutôt que venir à la communauté ......................................................................... 73 La dignité de la mobilité ................................................................................................................................ 74 La direction de la mobilité : une « porte » ouverte sur le départ plutôt que sur la venue ............................. 75 958 Les sources de cette mobilité vectorisée : anthropologie philosophique et métaphysique vitaliste ............ 78 Quand l’hospitalité s’immobilise au pied de la « porte » ou lorsque la prime va au sortant ........................ 82 Les vertus de l’étranger… et de la moindre appartenance ? ............................................................................. 84 L’étonnante intervention de la figure du « domestique » et de son curieux vis-à-vis ................................... 89 L’étranger de G. Simmel n’est pas un « outsider » ....................................................................................... 91 Ce que libère l’étranger ................................................................................................................................. 96 Du « voyageur » négligé à l’impensé de l’hospitalité...................................................................................... 101 Les lourdes implications de l’absence de thématisation de l’hospitalité .................................................... 103 Le sens de l’hospitalité malgré tout au travail dans les réactions et jugements de l’auteur… ................... 105 … et de ses « personnages »........................................................................................................................ 106 Peut-on penser le « conflit » sans toucher à l’hospitalité ? ............................................................................. 109 Une hostilité sans envers et sans dévers ...................................................................................................... 109 Lorsqu’un fameux « projet » manque à l’appel, l’omission du traitement kantien de l’hospitalité ............ 110 De mêmes phénomènes diversement mis au travail .................................................................................... 112 Une fuite qui tourne court (et en rond) ........................................................................................................ 118 « Simmel, sociologue du cosmopolitisme » ? ............................................................................................. 121 Le départ serait-il une manière pour l’étranger de forcer la reconnaissance de son « individualité » et de gagner une « liberté » plus positive ? .............................................................................................................. 125 L’indistinction : le triste lot de l’étranger sous le regard de ses vis-à-vis ................................................... 127 Une liberté amoindrie ? ............................................................................................................................... 130 Le problème de l’étranger : l’absence de signature de sa singularité .......................................................... 133 La solution du départ : la mobilité plutôt que la mobilisation .................................................................... 136 CHAPITRE DEUX................................................................................................................................................... 142 A. SCHÜTZ : UN ÉTRANGER QUI VEUT ARRIVER « POUR DE BON » .................................................................... 142 Les minorations de l’événement de l’hospitalité et de la « sévérité » du rapport à l’étranger ....................... 144 Le « visiteur » éconduit et l’« invité » congédié ......................................................................................... 144 Un étranger déjà tout apprêté à l’appartenance ........................................................................................... 147 Un étranger de peu ?.................................................................................................................................... 150 La faible portée des « idéalisations » pratiques décrites par A. Schütz ...................................................... 153 A propos de quelques précipitations malencontreuses ................................................................................ 156 Des variétés de communautés évoquées mais non reconnues dans l’analyse ................................................. 159 « Le candidat qui désire devenir membre d’un club fermé » ...................................................................... 160 « Le futur marié cherchant à se faire accepter par sa belle famille » .......................................................... 161 « Le fils de paysan qui entre au lycée » ...................................................................................................... 161 « Le citadin qui s’installe à la campagne » (la mobilité comme transport et import) ................................. 162 « La recrue qui rejoint l’armée » (l’horizon d’une épreuve irréversible) .................................................... 165 « La famille du travailleur de guerre qui déménage dans une ville en pleine expansion » ......................... 168 La variété des communautés écrasée par la distinction « in-group »/« out-group » ...................................... 169 Les défauts d’un langage qui organise une vue spatialisée et plane des « groupes » ................................. 170 Qu’est-ce qu’un « in-group » pour A. Schütz ? .......................................................................................... 172 Une pensée théoriquement faible mais politiquement tyrannique de l’appartenance ? .............................. 174 Le partage des « modèles culturels » : à quoi tient le nouveau venu et à quoi est-il tenu ? ........................... 175 Le devoir pour l’étranger de se délester « intégralement » de son « modèle culturel » : une obligation légitime ? ..................................................................................................................................................... 177 La prise du « reproche de loyauté ambiguë », la volonté et le « sentiment d’appartenance » .................... 180 Une violence neutralisée et seulement apparente ? ..................................................................................... 183 959 Une temporisation partielle : un sens de l’hospitalité à l’œuvre dans l’écriture de l’auteur ....................... 188 Pourquoi et comment se défait le « modèle culturel » du nouveau venu ? ...................................................... 191 Une épreuve bien peu spécifiée et immédiatement rabattue sur un bien « adaptatif » ............................... 193 De quelques problèmes d’interprétation et de cohérence toujours en suspens .......................................... 197 Une « connaissance » et une « compréhension » non appréciatives ? ............................................................ 201 L’épistémique et la factualité : quid de l’optatif et du normatif ? ............................................................... 204 Un cercle vertueux qui inquiète par sa simplicité ....................................................................................... 205 Une drôle de compréhension de la « compréhension » ............................................................................... 207 Au bout du compte, quelle pensée de l’appartenance déploie le texte d’A. Schütz ? ...................................... 210 Une manière d’appartenance pauvre signalée par l’indigence du « pour de bon » ..................................... 210 Vers quels bienfaits tend la venue de l’étranger, à quels maux cherche-t-il à échapper et que lui donne l’appartenance ?........................................................................................................................................... 211 La pente d’un repos cognitif et d’une extinction des activités exploratoires ................................................... 213 Une sociologie et un personnage d’étranger très peu pragmatistes ............................................................ 218 Des défauts et des paradoxes radicalisés par l’ethnométhodologie ............................................................ 223 SECONDE PARTIE.............................................................................................................................232 ENQUÊTES SUR L’ÉTRANGÉITÉ, L’HOSPITALITÉ ET LA COMMUNAUTÉ .................................232 CHAPITRE TROIS .................................................................................................................................................. 234 LE PROPRE DE L’ÉTRANGÉITÉ AU PRISME DES EFFETS DE SA RENCONTRE ET DES EFFORTS DE SON INTÉGRATION ....................................................................................................................................................... 234 Proposer une ontologie de l’étrangéité............................................................................................................ 234 Au croisement de l’hospitalité et de l’appartenance ................................................................................... 235 D’une ontologie à une sociologie déployée à plusieurs échelles de communauté ...................................... 236 L’encaissement : esquisse d’une dynamique allant du « choc » de la rencontre et de la collision des différences au « compte » de leur apport à la communauté ............................................................................ 238 La portée figurative du verbe « encaisser » ................................................................................................. 238 L’idée d’« encaissement » en regard de la catégorie d’épreuve.................................................................. 240 Penser la violence de la rencontre et la sévérité de l’intégration ................................................................ 243 Une illustration : le souci d’H. Arendt pour les nouveaux venus et pour le monde commun .................... 244 A la croisée d’un trésor d’expressions du langage ordinaire et des philosophies de l’« expérience » ........... 246 En partant de quelques expressions remarquables ...................................................................................... 246 La place de la « rencontre » dans les philosophies de l’« expérience » ...................................................... 249 L’enthousiasme de J. Dewey débarquant à Chicago et se réjouissant de son « chaos absolu » ................. 253 M. Halbwachs, au même endroit et dans un tout autre état d’esprit ........................................................... 262 De quelques affinités entre le pragmatisme, la phénoménologie et l’herméneutique ................................. 266 D’une même tendance à l’occultation du mal au profit de l’auscultation de la productivité du « négatif » .. 270 De la valorisation du « choc » à son traitement hyperbolique .................................................................... 275 Une ontologie partagée par tous les auteurs considérés : le « choc » comme vérité de l’étrangéité........... 279 Ne pas négliger le travail du mal et la résistance à la rencontre se faisant encontre ................................... 282 Suivre les effets du « choc » et s’ouvrir à la question de sa résonance ....................................................... 284 Le devenir du « choc » de l’événement malvenu, de son empreinte pratique et affectuelle à la génération de hantises ............................................................................................................................................................. 285 La marque du « choc » de l’événement survenu et son lien avec le « traumatisme »................................. 287 Le traumatisme regarde l’avenir, au moins autant que le passé .................................................................. 291 960 Les hantises : entre des événements traumatisants, un empêtrement dans une histoire et des « grammaires politiques » .................................................................................................................................................. 294 Des usages de la notion de hantise à une variété d’échelles ........................................................................... 296 Repartir du placement de la notion de hantise sous le signe du « pathologique » ...................................... 299 Un second sens en attente de sa pleine formulation .................................................................................... 305 D’un sens l’autre et retour, le travail de la hantise par et dans l’histoire .................................................... 312 Conclusion : l’ambivalence des hantises ......................................................................................................... 317 CHAPITRE QUATRE............................................................................................................................................... 320 EVÉNEMENT, GRAMMAIRE ET MODÈLES D’HOSPITALITÉ .................................................................................. 320 Le sens de l’hospitalité est-il descriptible au moyen d’une grammaire ?........................................................ 320 L’inhospitalité dénoncée, l’hospitalité non ou mal thématisée ................................................................... 321 L’hospitalité, « un événement sans grammaire préalable » ? ..................................................................... 326 Tensions, hésitations et contradictions de l’hospitalité « inconditionnelle » .................................................. 329 L’hospitalité : don ou échange, don puis échange ou don et échange ? ...................................................... 334 Le « paradigme de la traduction » : modèle de l’hospitalité ou modèle de l’échange ? ............................. 341 Miser sur l’événement de la rencontre au risque de l’avènement de conditions mises à l’accueil ? ......... 348 Le langage derridien du don affolé, ou pourquoi le « cercle » fait retour ? ................................................... 353 L’impossible séparation du « donner » et du « recevoir » .......................................................................... 357 La parole donnée ou le silence ? ................................................................................................................. 360 Qu’en est-il de la capacité à recevoir ce qui vient et à contenir ce qui arrive ? ......................................... 364 Que retenir des premiers éléments de cette analyse critique ? ........................................................................ 370 « Apories du don » ou hantises de l’accueillant ? ....................................................................................... 373 De « la peur des étrangers » aux peurs du nouveau venu ........................................................................... 375 Essai de dessin d’une grammaire de l’hospitalité ........................................................................................... 377 L’accueillant, l’accueilli, le tiers, les asymétries et les différentiels de l’hospitalité .................................. 379 Une grammaire et des modèles .................................................................................................................. 382 Le cas limite de « l’assimilation » comme test de la pertinence de l’oubli et de l’effacement ................... 384 L’insuffisance de la grammaire de l’hospitalité, penser une pluralité de modèles d’hospitalité ................ 387 Les modalités contradictoires d’actualisation de la grammaire de l’hospitalité ......................................... 390 Les attendus d’un modèle, l’hospitalité « paradoxale » des espaces publics mise en valeur par la sociologie urbaine ............................................................................................................................................................. 397 L’équipement visuel du passant et la culture de l’accessibilité .................................................................. 399 Entre paix des regards et « courtoisie visuelle », la dimension hospitalière de « l’inattention civile » ...... 403 Les limites de ce modèle d’hospitalité ........................................................................................................ 408 Conclusion : vers un modèle de l’accueil du nouveau venu qui se destine à l’appartenance ......................... 412 CHAPITRE CINQ ................................................................................................................................................... 416 MOMENTS, OPÉRATIONS ET ÉPREUVES DE LA COMMUNAUTÉ : METTRE EN COMMUN, VIVRE AVEC ET TENIR ENSEMBLE ............................................................................................................................................................. 416 Au détour de quelques auteurs contemporains, une enquête sur la communauté ........................................... 416 Les sens de l’emploi du terme d’épreuve au regard de la communauté ..................................................... 417 Dégager les moments de la communauté et mettre au travail l’idée de hantise .......................................... 418 Quand la communauté ne cesse de revenir ou pourquoi le « public » est soluble dans le « commun » ......... 421 Une polysémie déréglée .............................................................................................................................. 425 Une prédominance du « commun » inconséquemment déniée ................................................................... 428 L’opération princeps de la mise en commun ................................................................................................... 431 961 Le format de la « mise en commun » ou le voilement d’une opération proprement libérale...................... 434 Un trajet argumentatif ajourné .................................................................................................................... 442 Quand la valorisation de ce « public » rend partiellement aveugle aux questions de l’appartenance et de l’hospitalité ...................................................................................................................................................... 443 D’une clôture territoriale à une clôture capacitaire ..................................................................................... 446 Une « lumière » sans ombre portée, à propos d’une cécité aux épreuves du « domaine public » et aux biens du proche ..................................................................................................................................................... 449 Traiter la mise en commun dans toute son extension .................................................................................. 458 Après la « mise en commun », en deçà de la tenue d’un « agir ensemble », la teneur de l’« être avec » ....... 461 L’activité d’un fonds de hantises participant à faire de la figuration la source du mal............................... 463 L’« avec » d’avant toutes modélisations ..................................................................................................... 465 Un « entre-deux » en contre ........................................................................................................................ 467 L’après-coup et le coup d’après : entre héritage d’une histoire traumatique et conjuration d’espoirs politiques mortifères......................................................................................................................................... 470 Savoir accueillir le « retrait du politique » pour mieux recevoir la question de l’« avec »......................... 472 D’un doute exprimé lors de la valorisation de ce « retrait » ....................................................................... 474 Ordonnancer (et donc appartenir), prendre en compte (et donc figurer)..................................................... 475 À défaut d’épreuves, une prise en charge prise en défaut ........................................................................... 476 Un opérateur trop insignifiant pour supporter une prise en charge ............................................................... 478 Une communauté sans politique ? ............................................................................................................... 479 La structure de hantises qui sous-tend l’« avec » et alourdit la communauté ............................................. 481 A propos d’une excessive majoration des exigences de l’agir « ensemble » ................................................... 482 La « dimension politique » de la « petite échelle » .................................................................................... 487 Faut-il vraiment avoir Hobbes à nos côtés pour arriver à « marcher ensemble » ? .................................... 490 « Sujet pluriel » ou « individu collectif » ? ...................................................................................................... 492 Des descriptions insensées (à moins de faire intervenir la hantise qui les animent) ................................... 498 Tenir ensemble à tout prix, quitte à sacrifier les bienfaits de l’activité commune ...................................... 502 Conclusion........................................................................................................................................................ 504 TROISIÈME PARTIE...........................................................................................................................506 ENQUÊTE SUR UNE COMMUNAUTÉ COHABITANTE, OU QUAND DES MILITANTS « ALTERMONDIALISTES » REDÉCOUVRENT LES VERTUS DU LIBÉRALISME POLITIQUE....................506 CHAPITRE SIX ...................................................................................................................................................... 508 OUVRIR LA COMMUNAUTÉ, FONDER UN MONDE ET ACCUEILLIR À L’APPARTENANCE..................................... 508 Introduction générale de la troisième partie ................................................................................................... 508 L’intensification des trois pôles de l’hospitalité, de l’appartenance et du vivre ensemble dans le mouvement squat inspirant la CIGUE ........................................................................................................ 508 Le libéralisme politique et les exigences de la communauté : éclairage pragmatique d’un argument philosophique .............................................................................................................................................. 511 Une genèse inscrite dans la course de l’accueil des nouveaux venus à l’appartenance ............................. 515 Aménager les lieux pour y inscrire une politique du « quotidien » : l’exemple de la cuisine collective .... 517 La dynamique du peuplement de la maison : choisir l’arrivant, observer des principes et façonner la communauté ..................................................................................................................................................... 521 Attribuer n’est pas distribuer ....................................................................................................................... 522 Un premier recrutement « en interne » et dans l’urgence ........................................................................... 528 Tensions du jugement et équilibrage des principes d’attribution ................................................................ 531 Quand les coopérateurs s’efforcent de sonder les dispositions volitives du candidat ................................. 537 962 L’inhospitalité ressentie dès le seuil de l’attribution ....................................................................................... 540 Un questionnement malvenu et des conditions jugées indignes ................................................................. 542 Une situation biographique et un arrière-plan culturel négligés par ses interlocuteurs .............................. 545 Du choc produit par la rencontre de la maison à sa figuration comme une « secte » ................................. 549 Venir à cette communauté, ou comment ses principes d’appartenance sont mis sous tension par l’hospitalité faite aux nouveaux venus ................................................................................................................................. 553 La course d’un accueil qui se distingue de l’hospitalité donnée aux visiteurs ............................................ 553 Entre une course à l’hospitalité et une course vers l’appartenance ............................................................. 556 L’urgence temporisée, l’indulgence accordée au nouveau venu et le « temps donné » à son intégration .. 559 Quand la course de l’accueil déraille et se précipite dans l’exclusion ........................................................ 564 CHAPITRE SEPT .................................................................................................................................................... 576 DE L’ALLURE DU NOUVEAU VENU AUX TOPIQUES DE LA « CULTURE » DE L’ÉTRANGER .................................. 576 Les figures de l’arrivant et les figurations de l’étrangéité .............................................................................. 576 Se découvrir affecté d’une distance et d’un écart, l’étrangéité vue de l’intérieur ....................................... 578 La présomption du travail du déplacement ................................................................................................. 580 En deçà de la catégorisation, avant toute typification et au ras de ses mouvements, l’allure du nouveau venu et la perceptibilité de son étrangéité ................................................................................................................ 581 Une allure marquée par l’hésitation, le délai et la prudence ....................................................................... 591 La fébrilité de l’empressement à « vouloir bien faire » .............................................................................. 594 Une étrangéité plus consistante où se révèle une provenance plutôt qu’une survenue ................................... 601 Les topiques de la « culture » et de l’appartenance « culturelle » .............................................................. 602 Les sciences sociales et la « culture » : version forte et version faible de l’attache « culturelle » ............. 605 Portrait de trois topiques permettant de (se) figurer l’agir « culturel » du nouveau venu ............................ 613 Les propriétés des situations qui appellent la mobilisation de ces topiques ............................................... 616 Des cadres pour figurer des façons d’être tenues par la « culture » ou d’y tenir ........................................ 623 CHAPITRE HUIT ................................................................................................................................................... 628 DANS LES CUISINES DU LIBÉRALISME POLITIQUE ............................................................................................... 628 Un dégradé de divisions et la menace d’une guerre intestine qui mettent à mal la communauté ................... 628 Quand la cigarette déjoue l’exigence de mise en commun et divise la communauté ................................. 629 Un rassemblement procédural contre la ségrégation des dépendances « culturelles » qui empêchait les cohabitants de vivre les uns avec les autres ................................................................................................ 632 Rétablir la course de l’accueil des étudiants africains en en appelant aux dispositions hospitalières de l’indulgence et de la patience ...................................................................................................................... 641 D’un décentrement qui symétrise les deux parti(e)s de la maison, réagir à l’incapacité des cohabitants à tenir ensemble ........................................................................................................................................................... 648 Le moralisme des uns et le prosélytisme des autres .................................................................................... 651 Un même problème au principe de la conduite fâcheuse des militants et des Africains ............................ 655 À l’orée de la tolérance, l’évitement ........................................................................................................... 657 Dans les cuisines de la grammaire libérale : les paramètres de la situation de tolérance ............................. 662 Un fait d’appartenance avant le fait du pluralisme ..................................................................................... 663 Violence de l’encaissement et sévérité de l’intégration pacificatrice des convictions ................................ 670 Un travail de dégradation conative des convictions préparant et réalisant la tolérance .............................. 674 La charge conative de la tolérance et la forme de deuil qu’elle réclame .................................................... 678 Une extension positive de l’encaissement ? ................................................................................................ 681 L’exigence d’une double privatisation : le retour du dispositif libéral de la séparation entre le « privé » et le « public » au sein de la communauté ............................................................................................................... 682 963 Le chaînage de la vertu de tolérance et de la séparation « public »/« privé » ............................................. 684 Des outils de neutralisation : la présomption de commensurabilité des biens et leur réduction à des « préférences » ............................................................................................................................................ 688 Conclusion : la réverbération des hantises et la robustesse du libéralisme politique..................................... 691 QUATRIÈME PARTIE .........................................................................................................................696 ENQUÊTE SUR LES ÉQUIPEMENTS DE L’APPARTENANCE (POLITIQUES PUBLIQUES, DROIT ET STATISTIQUE) ..............................................................................................................................696 CHAPITRE NEUF ................................................................................................................................................... 698 AUX SEUILS DE L’INTÉGRATION ET EN BUTTE AUX DISCRIMINATIONS .............................................................. 698 Revenir sur un empêtrement............................................................................................................................. 698 Les hantises en négatif et leur pouvoir tétanisant ...................................................................................... 700 Une enquête sur des équipements manquants et des dispositifs fantomals ................................................. 702 Le parrainage à l’emploi ................................................................................................................................. 704 Un « facteur ethnique » ? ............................................................................................................................ 705 Du marché à la communauté, des « choses » aux personnes ...................................................................... 708 Le souci de la réalisation d’une égalité bafouée par le mécompte d’attaches ethniques ............................ 710 Des propriétés des « choses » aux capacités des personnes, du paramétrage à l’apprentissage ................. 711 Repérer des indices de motivation, étoffer la motivation à aller aux épreuves du marché ......................... 712 Susciter une démarche orientée vers le marché .......................................................................................... 715 Les vertus du parrain : un bénévole détaché de l’institution à la croisée des difficultés des agents publics et des patients de leur action................................................................................................................................ 718 Le cadre fragile d’un rapprochement soulignant la confiance et marquant l’intérêt................................... 719 Les bienfaits prodigués par l’arrivée d’une attention libérée des contraintes du « professionnel »............ 721 Les surprenants effets de la manifestation de l’intérêt du parrain pour l’usager ........................................ 722 Faire durer la confiance en soi ressourcée et la protéger d’un affaissement ............................................... 725 Guider au seuil du marché : praticabilité attestée et retenue de l’intervention .............................................. 726 Faire entrevoir des possibles, aider à la composition et à la révision d’un projet professionnel ................ 731 Exhumer des pouvoirs dispositionnels et des moteurs vocationnels ........................................................... 733 Lever la mise en garde et précipiter aux épreuves lorsque la dynamique d’apprentissage est bloquée ...... 735 Et l’action anti-discriminatoire ?..................................................................................................................... 740 L’inconfort d’un entre-deux : la révision inachevée de la « politique de l’intégration » ........................... 741 L’ambivalent rapport des travailleurs sociaux au « fait » de la discrimination .......................................... 741 Contenir l’indignation pour maintenir l’usager dans le format d’un « agir intéressé » .............................. 743 Est-il seulement question de « méfiance » ou de préjugés ? ....................................................................... 744 Doubler le travail d’apprêtement en allant des personnes aux épreuves ..................................................... 749 Retour sur une inconséquence durable ............................................................................................................ 752 Les sources de l’embarras de la catégorisation des « différences » livrant à la discrimination : les sciences sociales et les « jeunes issus de l’immigration » ......................................................................................... 753 Bien appartenir et apparaître en « individu », comme une seule et même chose : la grammaire de l’appartenance et la figure du membre à part entière .................................................................................. 755 La catégorisation de l’origine : une mise à mal de l’appartenance et de l’autonomie ? ............................. 756 La « controverse des démographes » ............................................................................................................... 759 Une parution catégoriale et des critiques inscrites dans le cadre problématique d’une « politique de l’intégration » .............................................................................................................................................. 763 Le « sens commun constructiviste » impliqué dans la controverse et les pouvoirs de la statistique .......... 769 Les dangers de la publication avérés par des précédents bien documentés ................................................ 776 964 Sous les prises de positions, le travail de hantises........................................................................................... 779 De Staline aux « Géants », entre fantômes du passé et spectres du futur ................................................... 779 La « note Héran », la clôture de la controverse sur les hantises de la « politique d’intégration » .............. 795 CHAPITRE DIX ...................................................................................................................................................... 804 APPRÊTER L’ENVIRONNEMENT POUR LE RENDRE HOSPITALIER AU DROIT ANTI-DISCRIMINATOIRE ET VEILLER À L’ÉGALITÉ DES APPARTENANCES ..................................................................................................................... 804 Quelques remarques introductives à propos de la réalisation du droit........................................................... 804 Parcourir des écarts et considérer l’altérité entre le droit et le monde ........................................................ 804 A propos de quelques obstacles à une pensée de la réalisation du droit ..................................................... 805 La réflexion en retard sur la pratique et sur la réalité du droit .................................................................... 806 De quelques traditions théoriques et de leurs difficultés à appréhender la réalisation du droit .................. 808 La réalisation du droit anti-discriminatoire : contraintes logiques et exigences logistiques.......................... 813 Ce dont le droit est capable ......................................................................................................................... 815 La hantise de Vichy et le soupçon sur « l’engagement ontologique » du législateur ................................. 817 Quand les capacités du droit sont suspendues à la présence d’équipements ad hoc ................................... 822 Façons de suspecter des épreuves : deux modes d’appréhension moins différents qu’il n’y paraît ........... 829 Quand l’ethnique se distingue du « racial » et rencontre la grammaire d’un multiculturalisme libéral ..... 831 Façonner et stabiliser des « identités » pour présager de leur passibilité aux épreuves .............................. 834 La réalisation du droit comme problème ..................................................................................................... 840 Inspecter et apprêter les épreuves : le Royaume-Uni en vis-à-vis ................................................................... 843 S’en remettre aux pouvoirs de la statistique pour lutter contre les discriminations .................................... 846 Fournir aux justiciables les moyens de mener une enquête modelée sur le raisonnement du juge ............ 849 La CRE et le « monitoring », un rôle d’intermédiation se tenant entre la loi et les agents ......................... 853 La « Ethnic question » du Census ............................................................................................................... 857 L’intérêt de ce détour .................................................................................................................................. 865 Le devenir des préventions françaises à l’égard des catégories « ethniques », le sillage des hantises et la persistance de leurs effets ................................................................................................................................ 867 La première demande européenne et la réponse française .......................................................................... 868 Une question de génération ......................................................................................................................... 871 L’impuissance programmée de l’« enquête Identité », ou comment noyer le poisson ............................... 875 Les hantises de la catégorisation dans les politiques actuelles : la mise en valeur du « testing » par la HALDE ....................................................................................................................................................... 880 La réinscription des catégories « issus de l’immigration » : rémanence ou moindre mal ? ........................ 885 Quelles figurations catégoriales pour quelles politiques de l’appartenance ? ............................................... 894 Les « discriminations raciales » et la catégorisation ................................................................................... 896 Les « discriminations ethniques » et la catégorisation ................................................................................ 900 De « quoi » en « qui » ................................................................................................................................. 902 Les méfaits de l’absence de figuration, le mécompte des appartenances et les mécomptes de la communauté .......................................................................................................................................................................... 903 CONCLUSION GÉNÉRALE ...............................................................................................................908 CONCLUSION GÉNÉRALE ..................................................................................................................................... 910 BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................................... 918 TABLE DES MATIÈRES.....................................................................................................................958 965