Conclusion générale
Plusieurs choses ont été tentées dans cette thèse. Comme on l’a annoncé dès le départ, il
s’agissait tout d’abord de retrouver l’étrangéité de l’étranger et de (re)venir à la communauté.
A la croisée de ces deux gestes, pour mieux les accompagner, parce qu’une sociologie de
l’étranger véritable appelle une sociologie de l’hospitalité et de l’appartenance, nous nous
sommes penchées sur plusieurs formes de mises en tension de ces différents termes :
l’hospitalité et l’appartenance, l’étrangéité et la communauté. Pour approcher ces tensions, on
s’est intéressé aux mouvements du nouveau venu, aux épreuves qu’il traverse comme à celles
qu’il génère, en réinterrogant les textes classiques de G. Simmel et A. Schütz. On a alors vu
que les deux sociologues dessinent une étrange figure d’étranger, étrange puisqu’elle leur
permet d’ignorer la question de l’hospitalité et de laisser intacte l’appartenance. Même si
l’étranger nous a ensuite occupé, notre enquête ne consistait pas seulement à s’enquérir de son
chemin vers la communauté. En haussant notre questionnement au niveau de la triade du
« commun », du « propre » et de l’« étranger », nous avons voulu approfondir l’investigation.
Cet approfondissement se nourrissait de l’intuition que l’hospitalité peut être un bon ressort
critique pour apprécier comparativement les grammaires politiques sur lesquelles se fondent
les communautés. La chose apparaît d’autant mieux lorsqu’on estime que la question posée
par l’hospitalité est endogène à l’appartenance, en cela qu’elle permet d’en juger les épreuves,
en considérant leur capacité à recevoir l’étrangéité. Au nom d’un certain réalisme et afin de ne
pas se laisser happer par les sirènes de l’illimité ou de l’infini, nous avons souhaité ne pas
seulement nous en tenir à une éthique, c’est bien un problème proprement politique que nous
voulions ouvrir.
D’ailleurs, il faut bien dire que c’est aussi pour cette raison que nous avons proposé l’idée
d’encaissement. Même si nous avons fondé son concept en nous appuyant sur une variété de
philosophies de l’« expérience », c’est bien l’horizon du politique que nous avions en vue. Et
c’est précisément parce que nous ne le perdions pas de vue qu’on s’est attaché à souligner la
violence de la rencontre et la sévérité de l’intégration, violence et sévérité que le concept
d’encaissement devait nous permettre de ne pas oublier et de nous aider à comprendre. Par là,
avec ce même concept, il était aussi question de signaler les difficultés et les écueils de
l’accueil d’une étrangéité qui advient d’abord comme et dans un choc, ce dont nous informent
plusieurs traditions philosophiques qui font preuve d’une indéniable convergence sur ce point.
Instruit par ces philosophies, mais en ne voulant pas tomber dans leurs ornières, il s’agissait
pour nous d’éviter une vision trop irénique ou trop optimiste des effets de la rencontre de
l’étrangéité, vision partagée qui consiste à transformer le mal en un négatif qui se donne
comme l’occasion d’un changement tenu pour être a priori enrichissant (i.e. vecteur
d’« expérience »). La décomposition de la dynamique couverte par cette notion
d’encaissement nous a également autorisé à disposer l’opérateur de la hantise, opérateur
auquel nous avons ensuite fait jouer plusieurs rôles. Dans un premier temps, il a d’abord été
mis au travail pour rendre compte des mouvements de l’écriture de plusieurs théoriciens et
pour mettre au jour la structure de la communauté qu’ils mettaient en valeur dans leurs
travaux respectifs. Ensuite, ce même opérateur des hantises a été investi sur des « terrains »
plus usuellement tenus pour « empiriques », révélant l’ambivalence de leur travail et la variété
de leurs effets. Ce concept nous a d’ailleurs permis de continuer à documenter les écueils de
l’accueil, on a ainsi pu voir dans les deux derniers chapitres que les hantises sont susceptibles
de porter atteinte aux capacités à l’hospitalité des personnes, en cela qu’elles les ferment à la
perception et à la réception d’une pluralité de choses (parfois aussi basiques que les choses de
la plus élémentaire des logiques).
910
Antérieurement à ces développements empiriques et dans une relative continuité avec le
travail sur l’encaissement, les difficultés et les écueils de l’accueil ont été approchés par une
autre voie, non plus au niveau des effets immédiats du surgissement de l’étrange ou du
nouveau (lesquels peuvent aller jusqu’au traumatisme), mais par un biais singulièrement plus
actif. Même si on a pu montrer par la suite que l’activité de l’hospitalité consiste pour
beaucoup en un agir passif, on peut néanmoins dire qu’il était question d’une entrée plus
active, puisqu’il s’agissait de se demander en quoi consiste la bonne hospitalité, pour les
personnes elles-mêmes ; et cela qu’elles soient engagées dans un travail de théorisation ou
bien qu’elles aient concrètement à faire à une situation qui sollicite des capacités à donner ou
à recevoir l’hospitalité. En nous confrontant à la théorie éthique de J. Derrida qui en récusait
la possibilité, au motif que l’hospitalité serait un « événement sans grammaire préalable » ou
bien ne serait pas, on s’est alors efforcé de dessiner une grammaire de l’hospitalité, non sans
avoir signalé dès l’ouverture de notre enquête qu’une telle grammaire ne suffirait
vraisemblablement pas à régler les gestes de l’accueil et qu’il faudrait sans doute la doubler
par une pluralité de modèles d’hospitalité (l’un d’entre eux étant justement exemplifié par les
propositions de l’auteur susnommé). S’il s’agissait d’abord de préparer le terrain à la
grammaticalisation de l’hospitalité, en montrant que l’on pouvait trouver des raisons à notre
entreprise au cœur même de l’éthique derridienne, nous avons quand même pu établir
plusieurs autres choses.
D’abord, nous avons fait apparaître que l’hospitalité mise en valeur par J. Derrida ne
parvenait nullement à rester dans l’orbe d’un don pur ou « inconditionnel », en cela qu’elle
n’avait de cesse de tendre vers l’échange, voire de ne pouvoir se réaliser que comme échange
(i.e. comme changement). Ensuite, nous avons pu constater que l’« inconditionnalité » de
cette éthique était sujette à caution, pas seulement parce que les analyses derridiennes du don
ne fonctionnent pas pour l’hospitalité, le « donner » ne pouvant se séparer du « recevoir »
quant à l’accueil, mais aussi parce que sa manière d’en faire un modèle appelait la présence de
fortes capacités chez la personne de l’arrivant. Il nous a également été donné d’éprouver la
pertinence de notre travail sur l’encaissement à même la théorie de J. Derrida, il est ainsi
apparu qu’il fallait la présence d’une capacité de cette sorte (i.e. une capacité à encaisser ce
qui vient et à soutenir son arrivée) afin de pouvoir faire sens de ce qu’il avançait, en rendant
son éthique praticable. On a aussi pu conclure que c’était très précisément autour de cette
capacité que pouvait se jouer le passage de l’éthique à la politique, la politique surgissant
comme figuration de ce qui arrive, contention de ce qui vient et compte de ce qui s’y apporte
(ou s’y échange). Enfin, nous avons également pu voir que cette éthique de l’hospitalité ne
rompait pas avec l’appartenance et qu’elle restait dépendante d’une figure de communauté.
Ou plutôt de l’événement d’une communauté future à l’endroit de laquelle les protagonistes
de l’accueil seraient comme par avance endettés et dont ils devraient veiller à l’avènement, un
peu comme si l’hospitalité devenait immédiatement don d’une appartenance à une
communauté à-venir.
Sur la base de cette analyse critique et sur foi de nos observations, que nous n’avons pas
cru bon de convoquer afin de ne pas alourdir le tableau, nous avons ensuite pu esquisser une
grammaire de l’hospitalité, grammaire devant valoir pour les trois personnes grammaticales et
pour les différentes places de l’accueil. De fait et comme on s’y attendait, lorsqu’on déploie
l’ensemble des possibilités qu’elle comprend, cette grammaire se révèle effectivement
insuffisante à suturer l’inquiétude des protagonistes de la situation de l’accueil, tout à la fois
quant à la correction de leurs conduites respectives et quant à ce qu’ils se doivent les uns aux
autres. En effet, si cette grammaire permet d’approcher le sens de l’hospitalité d’une manière
synoptique, elle n’autorise nullement à le guider en situation, en lui fixant une direction et le
en dotant d’une signification non équivoque. Afin de faire le départ entre la multiplicité des
possibles grammaticaux, mais aussi pour préciser ce sens de l’hospitalité et l’accorder au
911
genre de communauté vers lequel il tend (implicitement) ou au sein duquel il se fait valoir
(explicitement), il faut donc des modèles d’hospitalité. Chacun de ces modèles est à la fois
partiel et partial, aucun n’étant en mesure d’épuiser à lui seul l’intégralité des promesses de
l’hospitalité ou de satisfaire à l’ensemble de ses exigences. Mais cette partialité et cette
incomplétude ont un indéniable avantage, elles favorisent l’identification de ce qu’il convient
de faire pour se rendre accueillant, pour savoir se faire accueillir et pour apprécier l’hospitalité
dans le cadre d’une situation donnée, en l’occurrence celle qui vaut pour le genre d’accueil
modélisé, lequel est dépendant d’une certaine conception de la communauté.
On peut dire que les sciences sociales ont été avares en modélisation de l’hospitalité.
Malgré tout, dans le sillage des intuitions de G. Simmel, elles ont néanmoins établi les bases
d’un modèle d’hospitalité qui trouverait son milieu naturel dans les espaces publics de la
grande ville métropolitaine, modèle où se compose des ressources du libéralisme politique et
des éléments du pragmatisme, tels qu’ils ont été appropriés par l’Ecole de Chicago. On l’a vu,
ce modèle a été dûment constitué par I. Joseph qui a grandi l’« inattention civile » au rang
d’une vertu hospitalière et fait de l’« accessibilité » la disposition clé d’une culture urbaine de
l’accueil du « tout-venant ». Cette mise en valeur s’est faite au prix d’une dissipation de la
question des appartenances et d’une dispersion radicale des communautés, dans le ballet d’un
mouvement sans fin où les co-présences sont en-deçà de toute rencontre possible et se
réduisent à un simple « croisement ». Avec cette dissipation et cette dispersion, un tel modèle
revient finalement à rendre l’hospitalité triviale, ou du moins peu problématique et guère
exigeante, parce que ce sont les propriétés écologiques du milieu urbain qui en supportent
l’essentiel de la charge. Largement constitué contre le modèle de l’hospitalité domestique,
parce que craignant qu’il ne s’étende à l’ensemble du monde, ce modèle de l’hospitalité
« paradoxale » des espaces publics urbains – au même titre que le modèle de la « visitation »
proposé par J. Derrida ou celui de la « traduction » esquissé par M. Crépon – laisse pendante
la question de l’accueil du nouveau venu qui se destine à l’appartenance et doit avoir part à la
communauté.
Après avoir spécifié la manière dont on pouvait scander les opérations et les épreuves de la
communauté, en tant que « mise en commun », « vivre avec » et « tenir ensemble », pour
pouvoir nourrir une vue plus circonstanciée sur les difficultés du nouveau venu qui se destine
à l’appartenance, on s’est tourné vers une expérience de cohabitation militante au sein d’une
maison collective. De la sorte, on a ainsi pu disposer du contrefort d’un modèle de
communauté à la fois dense et exigeante, mais qui valorisait néanmoins l’hospitalité à
l’étranger. Notre compte-rendu ethnographique a été organisé autour de plusieurs foyers
problématiques. Tout d’abord, comme nous l’avions indiqué dans l’introduction de cette
troisième partie, nous avons souhaité montrer à quels genres de problèmes proprement
communautaires répond la grammaire libérale. Si cette dernière naît des difficultés de
l’hospitalité et tend à apparaître lorsque le rapprochement des personnes est malaisé et que
l’agir à l’unisson n’est pas de mise, elle fait néanmoins fond sur les dispositions de l’accueil et
consiste en une forme spécifique d’encaissement de différences susceptibles de mettre en péril
leur capacité à faire communauté – en mettant l’environnement en commun, en vivant les
unes avec les autres et en tenant ensemble.
Au-delà de cette entrée générale, l’ethnographie nous a également permis de poursuivre
dans d’autres directions encore notre investigation des tensions de l’hospitalité et de
l’appartenance. C’est à cette occasion qu’on a pu voir que les nouveaux venus devaient
s’engager à composer une course à l’hospitalité avec une course vers l’appartenance. Du côté
des accueillants, le bon déroulement de cette course réclame la mise en œuvre de capacités
hospitalières qui se spécifient comme patience et indulgence, du moins tant que l’horizon de
l’intégration n’est pas bouché. Par contre quand la rétivité de l’allure des arrivants n’indique
plus les effets d’une survenue mais dévoile des convictions religieuses adverses ou des
912
attachements culturels non révisables, dont on a montré qu’ils s’appréhendaient au moyen
d’une diversité de topiques, ce sont d’autres vertus qui sont requises et c’est la communauté
qui peut devoir être réformée – pour autant que ses membres souhaitent la rendre hospitalière
à chacun et veillent à faire en sorte que tous puissent y réaliser leurs appartenances. Parmi les
vertus qui trouvent à prendre la suite de la patience et de l’indulgence, on a pu voir que la
tolérance figurait en bonne place, c’est d’ailleurs par là que la grammaire libérale apparaît et
déploie ses autres conséquences. Convoquée par des hantises relatives à la tenue de la
communauté devant une variété d’épreuves, dont la plus insigne est la guerre civile, la vertu
de tolérance est à la fois ouverture et restriction, accueil et limitation, réception et contention,
elle illustre remarquablement une modalité d’encaissement d’une somme de différences qui
menacent de se faire belliqueuses divergences ou inconciliables différends.
A la petite échelle de la communauté cohabitante, on a pu suivre l’émergence et la mise en
valeur de cette vertu, à la fois personnelle et communautaire. On a pu voir que les paramètres
de la situation qui en rendait l’activité nécessaire étaient très proches de ceux que J. Habermas
a souligné dans ces derniers travaux, en reprenant bien des intuitions de J. Rawls. Ensuite, en
discutant cet auteur, on s’est attaché à montrer le genre de violence qui accompagnait la
réalisation de la tolérance, violence puisque cette forme d’encaissement est loin de laisser
« intactes » les convictions, en cela qu’elle attaque leur dimension conative, les réduit à n’être
que de simples « préférences » individuelles et leur demande de se faire valoir comme
« avis » ou « opinion ». L’actualisation de cette vertu est d’ailleurs contemporaine de la levée
d’un autre dispositif libéral, puisqu’elle suppose l’instanciation de la séparation entre le
« privé » et le « public », manière pour l’environnement de prêter son concours à la
pérennisation de la tolérance, en lui apprêtant un chemin de réalisation et en offrant des
repères à son installation. C’est à l’issue de ces diverses transformations qu’apparaît alors la
figure d’un agent qui se fait « individu-pour-la-communauté ». « Individu-pour-lacommunauté » avions-nous dit, puisque c’est au nom des exigences de la communauté ellemême, à l’horizon de sa pacification et en observant un commun principe d’appartenance que
les personnes sont amenées à devoir se conduire de la sorte. Autrement dit, c’est comme
membres et en vertu d’un devoir d’appartenance qu’elles se font « individu », non pas en tant
qu’elles sont « hors du monde » mais bien parce qu’elles vivent au sein d’une communauté et
qu’elles doivent s’apprêter à en satisfaire les contraintes. Pour le dire d’une autre façon
encore, si elles se font « individu », c’est afin de pouvoir continuer à vivre les unes avec les
autres et de parvenir à tenir ensemble à l’ensemble qu’elles forment, malgré ce par quoi elles
diffèrent sur le plan de leurs convictions ou de leurs attachements.
Outre l’éclairage de la participation de la hantise de la guerre civile ou de la sécession à ces
transformations, l’ethnographie nous aura donc permis d’offrir un bilan contrasté des
opérations de la grammaire libérale de la communauté. Si cette grammaire est pour une
grande part liée à une entreprise de pacification et qu’elle consiste à intégrer les différences,
en veillant à ce que la communauté ne se désintègre pas sous les coups de leur collision, elle
ne va néanmoins pas sans violence et c’est par là qu’elle ressort d’une modalité
d’encaissement. Toutefois, cette modalité a tout de même à voir avec une certaine
amplification du degré d’hospitalité de l’appartenance. Dans le cas de la cohabitation
investiguée, il est notable que la grammaire libérale a sensiblement haussé l’hospitalité de la
communauté à une diversité d’engagements qui ne trouvaient à s’y épanouir et tombaient
immédiatement sous le coup de la critique. En sa première forme, la communauté voulue par
les militants s’adossait à un modèle d’hospitalité qui visait une conversion des nouveaux
venus à la politique mise en valeur en son sein. A la suite des épreuves qu’on a vu,
l’architecturation de la communauté autour d’une grammaire libérale n’a pas seulement fait
baisser les exigences de l’appartenance, puisqu’elle a aussi défait la prééminence d’une
hospitalité que l’on pouvait dire à bon droit dire assimilationniste (en dépit de l’affichage
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d’une valorisation de la rencontre avec l’étranger et de l’ouverture de la demeure à la
visitation). Par ailleurs, l’adossement de la communauté cohabitante à cette grammaire
libérale a également permis de mieux recevoir et de sécuriser la présence d’engagements et de
biens qui se trouvaient en butte à l’intransigeance militante des premiers occupants.
Autrement dit, si la grammaire libérale exerce bien une violence sur les convictions et les
attachements de l’étranger, force est de constater que cette violence est bien moindre que celle
que leur infligent d’autres grammaires politiques. Pas seulement celles qui étaient bien
établies au début de l’expérience de cohabitation communautaire, mais aussi celles qui ont
cours dans la communauté politique (la France) sur laquelle nous nous sommes concentrés
dans les deux derniers chapitres de notre travail et qui nous a fait singulièrement changer
d’échelle et de temporalité.
Ce changement d’échelle est allé avec l’apparition d’un ensemble d’équipements dont la
nécessité ne se faisait pas ressentir de la même façon dans la petite communauté cohabitante,
laquelle pouvait veiller à sa bonne tenue sans avoir à recourir au droit, à la statistique ou à des
politiques publiques. Pour autant, malgré le changement d’échelle, il reste que nous avons pu
rendre compte de processus formellement similaires, en conservant un même langage de
description et en utilisant de mêmes concepts. En effet, on s’est pareillement intéressé à
l’hospitalité et à l’appartenance, à leurs mises en tension, aux écueils de leur enchaînement
dans une dynamique bien réglée et aux difficultés de leur réalisation. A cette échelle de
communauté, les inquiétudes levées par l’étrangéité et les opérations qu’elles appellent, bien
qu’elles soient relativement comparables à celles que nous avons pu voir à l’œuvre dans la
maison collective, doivent être médiatisées par des équipements et des dispositifs qui pallient
à la distance et réduisent les difficultés de saisie des choses qui font problèmes dans un
ensemble de cette taille et de cette profondeur historique. L’œil du cohabitant qui aperçoit la
ségrégation des espaces communs dans la maison collective ne saurait ici suffire pour
appréhender les coupables phénomènes de mises à part qui travaillent la communauté
politique, en affectant ceux qui y apparaissent comme des nouveaux venus (dans la longue
durée qui convient à une saisie en terme de « populations ») et s’y voient refuser une
appartenance plénière.
Pour accéder à de tels phénomènes, pour factualiser le tort qu’ils dévoilent et pour mettre
en œuvre une action correctrice, il faut donc bien d’autres choses que les seules dispositions
hospitalières des personnes. Mais, on l’a vu, ce sont les propensions et les pouvoirs de
quelques-unes de ces choses qui gonflent les hantises, levant de fortes vagues d’inquiétudes
qui bloquent la mise en place des transformations nécessaires à la veille du partage de
l’appartenance et à l’accroissement de la capacité à l’hospitalité de la communauté. Alors que
bien des appuis normatifs et juridiques sont disponibles pour justifier la lutte contre les
mécomptes discriminatoires dont nombre de personnes font l’objet, en raison de l’étrangéité
d’une diversité d’attaches qui ne trouvent à être accueillies dans la communauté et les
condamnent à n’y avoir qu’une moindre appartenance, ce sont les hantises qui s’attachent à
ces équipements, ce sont les histoires funestes dans lesquelles furent impliquées les opérations
les plus élémentaires de figuration et de prise en compte de certaines « différences » qui
tétanisent les consciences, empêchent l’action de se déployer et font obstacle à l’avancée d’un
droit qui ne peut venir mordre sur le monde, quand bien même il a autorité pour le faire.
Toutefois, mis à part les problèmes de ces équipements, il semble bien que les grammaires
politiques qui prévalent dans cette communauté participent également à ces blocages qu’on ne
peut décrire autrement que comme des formes d’irrationalité pratique, prenant le tour d’une
terrible inconséquence (inconséquence qu’on a décrit dans le détail, tout en en faisant
l’étiologie). Les hantises ne sont pas seulement rivées à ces équipements, elles sont aussi
intriquées dans ces grammaires, elles conforment de raides épreuves de l’appartenance et
pèsent sur leur hospitalité à l’étrangéité, en dessinant une communauté de semblables qui
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guignent l’homogénéité, minorent la question de l’égalité et établissent un modèle de l’accueil
qui est à la fois assimilationniste et asymétrique (bref, bien peu hospitalier). Sous ce rapport
là, et dans une perspective comparative, il n’est pas douteux que la grammaire libérale est
autrement plus hospitalière et qu’elle permet un plus juste partage de l’appartenance, le
contrepoint de l’exemple du Royaume-Uni faisant empiriquement foi. Lorsqu’on met en visà-vis la France et le Royaume-Uni, point n’est besoin de pousser jusqu’au Etats-Unis, il
apparaît également que cette grammaire libérale semble moins rétive à équiper ses promesses
et à paver un chemin praticable aux exigences qu’elle fait valoir, sous la forme de droits
attribués dont la réalisation fait l’objet d’un souci spécifique. Nous n’avons pas ici de
réponses à apporter quant à cette moindre rétivité, mais nous ne cacherons pas qu’elle ne
manque pas de nous interroger…
Comme par un effet de miroir inversé, nous ne cacherons pas non plus notre surprise face à
l’étonnante facilité avec laquelle l’article premier de la Constitution de 1958 est brandi pour
justifier l’interdiction de la reconnaissance de communautés culturelles ou condamner la
saisie des formes d’étrangéité qui sont sources de discrimination, alors que c’est pourtant
comme un projet perfectible qu’une Constitution devrait être lue et interprétée par ceux qui en
héritent. Sur fond de cette idée mélioriste, lorsque l’article premier dispose que la République
« assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race ou de
religion », en s’appuyant sur la dimension de promesse et de garantie du verbe « assurer », il
nous semble qu’il convient de comprendre que la Constitution enjoint la République et ses
citoyens à s’inquiéter de l’égalité de tous et de chacun, quelles que soient leur « origine »,
« race » ou « religion », quelles que soient leur provenance ou la récence de leur présence
dans la communauté. Or pour pouvoir accomplir ce qui prend alors les traits d’une véritable
mission confiée, il est nécessaire de pouvoir de veiller au fait qu’il n’y a pas d’inégalités
indues entre les personnes, que des asymétries relatives à leur survenue n’ont pas été
conservées ou éternisées, que leur capacité à être des membres à part entière est reconnue,
qu’hospitalité est faite à leurs attachements et que les droits de chacune sont adéquatement
pris en compte, protégés et réalisés. Et toutes ces activités supposent de ne pas oublier
l’étrangéité, cela même que nous souhaitions recouvrer, parce qu’il en va de la bonne
hospitalité et de la juste appartenance, l’une et l’autre se mesurant à la considération qui lui
est donnée par la communauté, pas seulement à son seuil, mais aussi en son sein…
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956
957
TABLE DES MATIÈRES
REMERCIEMENTS ..................................................................................................................................................... 2
SOMMAIRE .............................................................................................................................................8
INTRODUCTION GÉNÉRALE ..............................................................................................................10
REVENIR À LA COMMUNAUTÉ ET RECOUVRER L’ÉTRANGÉITÉ DE L’ÉTRANGER POUR DÉCOUVRIR LES
TENSIONS DE L’HOSPITALITÉ ET DE L’APPARTENANCE ........................................................................................ 10
De la nécessité de revenir à la communauté ...................................................................................................... 12
Le caractère primordial, irréductible et ordinaire de la communauté ........................................................... 12
Les privilèges sémantiques et pragmatiques de l’idée de communauté ........................................................ 13
La réductibilité du « public » au « commun » et l’irréductibilité du « commun » au « public » .................. 14
Retrouver l’étranger, recouvrer l’étrangéité .................................................................................................... 17
L’étranger et ses différences, un test redoutable et redouté .......................................................................... 19
Un test structurel .......................................................................................................................................... 19
Une difficulté conjoncturelle introduisant aux questionnements portés par le nouveau venu ...................... 21
Quand les sciences sociales françaises manquent un rendez-vous avec la philosophie politique ................ 23
L’arrière-plan historique du retrait des sciences sociales françaises sur ces questions................................. 31
Des inquiétudes et des embarras logés au cœur de notre objet ..................................................................... 33
Interroger deux « classiques », reprendre la sociologie réaliste de l’étranger de G. Simmel et A. Schütz ...... 36
Retour sur un renversement de « perspective » problématique .................................................................... 36
Avant toute différence substantielle, l’événement d’une survenue ............................................................... 38
L’étranger, avec ou sans guillemets ? ........................................................................................................... 41
Que devrait-être une sociologie de l’étranger véritable ? Ou pourquoi elle ne peut qu’être une sociologie de
l’hospitalité et de l’appartenance ...................................................................................................................... 44
Dans les failles des projets sociologiques de G. Simmel et d’A. Schütz, inscrire et consolider le nôtre ..... 46
La figuration des personnes et la caractérisation de leurs différences dans la communauté ........................ 48
S’enquérir d’une dynamique allant de l’hospitalité à l’appartenance et révéler ses tensions ....................... 51
Encaisser et (s’)apprêter : approprier l’étranger au commun et approprier le commun à l’étranger ............. 53
Encaisser........................................................................................................................................................ 53
Apprêter et s’apprêter .................................................................................................................................... 55
La grammaire et les modèles de l’hospitalité et leur dépendance aux formes de l’appartenance .................... 56
L’exemple d’un modèle de l’hospitalité fomenté par la sociologie elle-même ............................................ 57
De l’appartenance (ou de son défaut) comme une épreuve s’imposant au nouveau venu ............................ 59
PREMIÈRE PARTIE..............................................................................................................................62
ENQUÊTE SUR LA SOCIOLOGIE DE L’ÉTRANGER DE G. SIMMEL ET A. SCHÜTZ .....................62
CHAPITRE UN ......................................................................................................................................................... 64
GEORG SIMMEL : UN ÉTRANGER JAMAIS PLEINEMENT ARRIVÉ ET TOUJOURS EN PARTANCE ........................... 64
Quand l’hospitalité semble être laissée sur le bord de la route par G. Simmel ................................................ 64
Un étranger en « position » ou quand la description commence après sa venue .......................................... 64
Questions sur « des caractéristiques qui ne lui sont pas propres et qui ne peuvent pas l’être » ................... 67
Le langage de la « position » est-il adéquat à la description de la condition de l’étranger ? ........................ 69
S’en aller sur les « routes » plutôt que venir à la communauté ......................................................................... 73
La dignité de la mobilité ................................................................................................................................ 74
La direction de la mobilité : une « porte » ouverte sur le départ plutôt que sur la venue ............................. 75
958
Les sources de cette mobilité vectorisée : anthropologie philosophique et métaphysique vitaliste ............ 78
Quand l’hospitalité s’immobilise au pied de la « porte » ou lorsque la prime va au sortant ........................ 82
Les vertus de l’étranger… et de la moindre appartenance ? ............................................................................. 84
L’étonnante intervention de la figure du « domestique » et de son curieux vis-à-vis ................................... 89
L’étranger de G. Simmel n’est pas un « outsider » ....................................................................................... 91
Ce que libère l’étranger ................................................................................................................................. 96
Du « voyageur » négligé à l’impensé de l’hospitalité...................................................................................... 101
Les lourdes implications de l’absence de thématisation de l’hospitalité .................................................... 103
Le sens de l’hospitalité malgré tout au travail dans les réactions et jugements de l’auteur… ................... 105
… et de ses « personnages »........................................................................................................................ 106
Peut-on penser le « conflit » sans toucher à l’hospitalité ? ............................................................................. 109
Une hostilité sans envers et sans dévers ...................................................................................................... 109
Lorsqu’un fameux « projet » manque à l’appel, l’omission du traitement kantien de l’hospitalité ............ 110
De mêmes phénomènes diversement mis au travail .................................................................................... 112
Une fuite qui tourne court (et en rond) ........................................................................................................ 118
« Simmel, sociologue du cosmopolitisme » ? ............................................................................................. 121
Le départ serait-il une manière pour l’étranger de forcer la reconnaissance de son « individualité » et de
gagner une « liberté » plus positive ? .............................................................................................................. 125
L’indistinction : le triste lot de l’étranger sous le regard de ses vis-à-vis ................................................... 127
Une liberté amoindrie ? ............................................................................................................................... 130
Le problème de l’étranger : l’absence de signature de sa singularité .......................................................... 133
La solution du départ : la mobilité plutôt que la mobilisation .................................................................... 136
CHAPITRE DEUX................................................................................................................................................... 142
A. SCHÜTZ : UN ÉTRANGER QUI VEUT ARRIVER « POUR DE BON » .................................................................... 142
Les minorations de l’événement de l’hospitalité et de la « sévérité » du rapport à l’étranger ....................... 144
Le « visiteur » éconduit et l’« invité » congédié ......................................................................................... 144
Un étranger déjà tout apprêté à l’appartenance ........................................................................................... 147
Un étranger de peu ?.................................................................................................................................... 150
La faible portée des « idéalisations » pratiques décrites par A. Schütz ...................................................... 153
A propos de quelques précipitations malencontreuses ................................................................................ 156
Des variétés de communautés évoquées mais non reconnues dans l’analyse ................................................. 159
« Le candidat qui désire devenir membre d’un club fermé » ...................................................................... 160
« Le futur marié cherchant à se faire accepter par sa belle famille » .......................................................... 161
« Le fils de paysan qui entre au lycée » ...................................................................................................... 161
« Le citadin qui s’installe à la campagne » (la mobilité comme transport et import) ................................. 162
« La recrue qui rejoint l’armée » (l’horizon d’une épreuve irréversible) .................................................... 165
« La famille du travailleur de guerre qui déménage dans une ville en pleine expansion » ......................... 168
La variété des communautés écrasée par la distinction « in-group »/« out-group » ...................................... 169
Les défauts d’un langage qui organise une vue spatialisée et plane des « groupes » ................................. 170
Qu’est-ce qu’un « in-group » pour A. Schütz ? .......................................................................................... 172
Une pensée théoriquement faible mais politiquement tyrannique de l’appartenance ? .............................. 174
Le partage des « modèles culturels » : à quoi tient le nouveau venu et à quoi est-il tenu ? ........................... 175
Le devoir pour l’étranger de se délester « intégralement » de son « modèle culturel » : une obligation
légitime ? ..................................................................................................................................................... 177
La prise du « reproche de loyauté ambiguë », la volonté et le « sentiment d’appartenance » .................... 180
Une violence neutralisée et seulement apparente ? ..................................................................................... 183
959
Une temporisation partielle : un sens de l’hospitalité à l’œuvre dans l’écriture de l’auteur ....................... 188
Pourquoi et comment se défait le « modèle culturel » du nouveau venu ? ...................................................... 191
Une épreuve bien peu spécifiée et immédiatement rabattue sur un bien « adaptatif » ............................... 193
De quelques problèmes d’interprétation et de cohérence toujours en suspens .......................................... 197
Une « connaissance » et une « compréhension » non appréciatives ? ............................................................ 201
L’épistémique et la factualité : quid de l’optatif et du normatif ? ............................................................... 204
Un cercle vertueux qui inquiète par sa simplicité ....................................................................................... 205
Une drôle de compréhension de la « compréhension » ............................................................................... 207
Au bout du compte, quelle pensée de l’appartenance déploie le texte d’A. Schütz ? ...................................... 210
Une manière d’appartenance pauvre signalée par l’indigence du « pour de bon » ..................................... 210
Vers quels bienfaits tend la venue de l’étranger, à quels maux cherche-t-il à échapper et que lui donne
l’appartenance ?........................................................................................................................................... 211
La pente d’un repos cognitif et d’une extinction des activités exploratoires ................................................... 213
Une sociologie et un personnage d’étranger très peu pragmatistes ............................................................ 218
Des défauts et des paradoxes radicalisés par l’ethnométhodologie ............................................................ 223
SECONDE PARTIE.............................................................................................................................232
ENQUÊTES SUR L’ÉTRANGÉITÉ, L’HOSPITALITÉ ET LA COMMUNAUTÉ .................................232
CHAPITRE TROIS .................................................................................................................................................. 234
LE PROPRE DE L’ÉTRANGÉITÉ AU PRISME DES EFFETS DE SA RENCONTRE ET DES EFFORTS DE SON
INTÉGRATION ....................................................................................................................................................... 234
Proposer une ontologie de l’étrangéité............................................................................................................ 234
Au croisement de l’hospitalité et de l’appartenance ................................................................................... 235
D’une ontologie à une sociologie déployée à plusieurs échelles de communauté ...................................... 236
L’encaissement : esquisse d’une dynamique allant du « choc » de la rencontre et de la collision des
différences au « compte » de leur apport à la communauté ............................................................................ 238
La portée figurative du verbe « encaisser » ................................................................................................. 238
L’idée d’« encaissement » en regard de la catégorie d’épreuve.................................................................. 240
Penser la violence de la rencontre et la sévérité de l’intégration ................................................................ 243
Une illustration : le souci d’H. Arendt pour les nouveaux venus et pour le monde commun .................... 244
A la croisée d’un trésor d’expressions du langage ordinaire et des philosophies de l’« expérience » ........... 246
En partant de quelques expressions remarquables ...................................................................................... 246
La place de la « rencontre » dans les philosophies de l’« expérience » ...................................................... 249
L’enthousiasme de J. Dewey débarquant à Chicago et se réjouissant de son « chaos absolu » ................. 253
M. Halbwachs, au même endroit et dans un tout autre état d’esprit ........................................................... 262
De quelques affinités entre le pragmatisme, la phénoménologie et l’herméneutique ................................. 266
D’une même tendance à l’occultation du mal au profit de l’auscultation de la productivité du « négatif » .. 270
De la valorisation du « choc » à son traitement hyperbolique .................................................................... 275
Une ontologie partagée par tous les auteurs considérés : le « choc » comme vérité de l’étrangéité........... 279
Ne pas négliger le travail du mal et la résistance à la rencontre se faisant encontre ................................... 282
Suivre les effets du « choc » et s’ouvrir à la question de sa résonance ....................................................... 284
Le devenir du « choc » de l’événement malvenu, de son empreinte pratique et affectuelle à la génération de
hantises ............................................................................................................................................................. 285
La marque du « choc » de l’événement survenu et son lien avec le « traumatisme »................................. 287
Le traumatisme regarde l’avenir, au moins autant que le passé .................................................................. 291
960
Les hantises : entre des événements traumatisants, un empêtrement dans une histoire et des « grammaires
politiques » .................................................................................................................................................. 294
Des usages de la notion de hantise à une variété d’échelles ........................................................................... 296
Repartir du placement de la notion de hantise sous le signe du « pathologique » ...................................... 299
Un second sens en attente de sa pleine formulation .................................................................................... 305
D’un sens l’autre et retour, le travail de la hantise par et dans l’histoire .................................................... 312
Conclusion : l’ambivalence des hantises ......................................................................................................... 317
CHAPITRE QUATRE............................................................................................................................................... 320
EVÉNEMENT, GRAMMAIRE ET MODÈLES D’HOSPITALITÉ .................................................................................. 320
Le sens de l’hospitalité est-il descriptible au moyen d’une grammaire ?........................................................ 320
L’inhospitalité dénoncée, l’hospitalité non ou mal thématisée ................................................................... 321
L’hospitalité, « un événement sans grammaire préalable » ? ..................................................................... 326
Tensions, hésitations et contradictions de l’hospitalité « inconditionnelle » .................................................. 329
L’hospitalité : don ou échange, don puis échange ou don et échange ? ...................................................... 334
Le « paradigme de la traduction » : modèle de l’hospitalité ou modèle de l’échange ? ............................. 341
Miser sur l’événement de la rencontre au risque de l’avènement de conditions mises à l’accueil ? ......... 348
Le langage derridien du don affolé, ou pourquoi le « cercle » fait retour ? ................................................... 353
L’impossible séparation du « donner » et du « recevoir » .......................................................................... 357
La parole donnée ou le silence ? ................................................................................................................. 360
Qu’en est-il de la capacité à recevoir ce qui vient et à contenir ce qui arrive ? ......................................... 364
Que retenir des premiers éléments de cette analyse critique ? ........................................................................ 370
« Apories du don » ou hantises de l’accueillant ? ....................................................................................... 373
De « la peur des étrangers » aux peurs du nouveau venu ........................................................................... 375
Essai de dessin d’une grammaire de l’hospitalité ........................................................................................... 377
L’accueillant, l’accueilli, le tiers, les asymétries et les différentiels de l’hospitalité .................................. 379
Une grammaire et des modèles .................................................................................................................. 382
Le cas limite de « l’assimilation » comme test de la pertinence de l’oubli et de l’effacement ................... 384
L’insuffisance de la grammaire de l’hospitalité, penser une pluralité de modèles d’hospitalité ................ 387
Les modalités contradictoires d’actualisation de la grammaire de l’hospitalité ......................................... 390
Les attendus d’un modèle, l’hospitalité « paradoxale » des espaces publics mise en valeur par la sociologie
urbaine ............................................................................................................................................................. 397
L’équipement visuel du passant et la culture de l’accessibilité .................................................................. 399
Entre paix des regards et « courtoisie visuelle », la dimension hospitalière de « l’inattention civile » ...... 403
Les limites de ce modèle d’hospitalité ........................................................................................................ 408
Conclusion : vers un modèle de l’accueil du nouveau venu qui se destine à l’appartenance ......................... 412
CHAPITRE CINQ ................................................................................................................................................... 416
MOMENTS, OPÉRATIONS ET ÉPREUVES DE LA COMMUNAUTÉ : METTRE EN COMMUN, VIVRE AVEC ET TENIR
ENSEMBLE ............................................................................................................................................................. 416
Au détour de quelques auteurs contemporains, une enquête sur la communauté ........................................... 416
Les sens de l’emploi du terme d’épreuve au regard de la communauté ..................................................... 417
Dégager les moments de la communauté et mettre au travail l’idée de hantise .......................................... 418
Quand la communauté ne cesse de revenir ou pourquoi le « public » est soluble dans le « commun » ......... 421
Une polysémie déréglée .............................................................................................................................. 425
Une prédominance du « commun » inconséquemment déniée ................................................................... 428
L’opération princeps de la mise en commun ................................................................................................... 431
961
Le format de la « mise en commun » ou le voilement d’une opération proprement libérale...................... 434
Un trajet argumentatif ajourné .................................................................................................................... 442
Quand la valorisation de ce « public » rend partiellement aveugle aux questions de l’appartenance et de
l’hospitalité ...................................................................................................................................................... 443
D’une clôture territoriale à une clôture capacitaire ..................................................................................... 446
Une « lumière » sans ombre portée, à propos d’une cécité aux épreuves du « domaine public » et aux biens
du proche ..................................................................................................................................................... 449
Traiter la mise en commun dans toute son extension .................................................................................. 458
Après la « mise en commun », en deçà de la tenue d’un « agir ensemble », la teneur de l’« être avec » ....... 461
L’activité d’un fonds de hantises participant à faire de la figuration la source du mal............................... 463
L’« avec » d’avant toutes modélisations ..................................................................................................... 465
Un « entre-deux » en contre ........................................................................................................................ 467
L’après-coup et le coup d’après : entre héritage d’une histoire traumatique et conjuration d’espoirs
politiques mortifères......................................................................................................................................... 470
Savoir accueillir le « retrait du politique » pour mieux recevoir la question de l’« avec »......................... 472
D’un doute exprimé lors de la valorisation de ce « retrait » ....................................................................... 474
Ordonnancer (et donc appartenir), prendre en compte (et donc figurer)..................................................... 475
À défaut d’épreuves, une prise en charge prise en défaut ........................................................................... 476
Un opérateur trop insignifiant pour supporter une prise en charge ............................................................... 478
Une communauté sans politique ? ............................................................................................................... 479
La structure de hantises qui sous-tend l’« avec » et alourdit la communauté ............................................. 481
A propos d’une excessive majoration des exigences de l’agir « ensemble » ................................................... 482
La « dimension politique » de la « petite échelle » .................................................................................... 487
Faut-il vraiment avoir Hobbes à nos côtés pour arriver à « marcher ensemble » ? .................................... 490
« Sujet pluriel » ou « individu collectif » ? ...................................................................................................... 492
Des descriptions insensées (à moins de faire intervenir la hantise qui les animent) ................................... 498
Tenir ensemble à tout prix, quitte à sacrifier les bienfaits de l’activité commune ...................................... 502
Conclusion........................................................................................................................................................ 504
TROISIÈME PARTIE...........................................................................................................................506
ENQUÊTE SUR UNE COMMUNAUTÉ COHABITANTE, OU QUAND DES MILITANTS « ALTERMONDIALISTES » REDÉCOUVRENT LES VERTUS DU LIBÉRALISME POLITIQUE....................506
CHAPITRE SIX ...................................................................................................................................................... 508
OUVRIR LA COMMUNAUTÉ, FONDER UN MONDE ET ACCUEILLIR À L’APPARTENANCE..................................... 508
Introduction générale de la troisième partie ................................................................................................... 508
L’intensification des trois pôles de l’hospitalité, de l’appartenance et du vivre ensemble dans le
mouvement squat inspirant la CIGUE ........................................................................................................ 508
Le libéralisme politique et les exigences de la communauté : éclairage pragmatique d’un argument
philosophique .............................................................................................................................................. 511
Une genèse inscrite dans la course de l’accueil des nouveaux venus à l’appartenance ............................. 515
Aménager les lieux pour y inscrire une politique du « quotidien » : l’exemple de la cuisine collective .... 517
La dynamique du peuplement de la maison : choisir l’arrivant, observer des principes et façonner la
communauté ..................................................................................................................................................... 521
Attribuer n’est pas distribuer ....................................................................................................................... 522
Un premier recrutement « en interne » et dans l’urgence ........................................................................... 528
Tensions du jugement et équilibrage des principes d’attribution ................................................................ 531
Quand les coopérateurs s’efforcent de sonder les dispositions volitives du candidat ................................. 537
962
L’inhospitalité ressentie dès le seuil de l’attribution ....................................................................................... 540
Un questionnement malvenu et des conditions jugées indignes ................................................................. 542
Une situation biographique et un arrière-plan culturel négligés par ses interlocuteurs .............................. 545
Du choc produit par la rencontre de la maison à sa figuration comme une « secte » ................................. 549
Venir à cette communauté, ou comment ses principes d’appartenance sont mis sous tension par l’hospitalité
faite aux nouveaux venus ................................................................................................................................. 553
La course d’un accueil qui se distingue de l’hospitalité donnée aux visiteurs ............................................ 553
Entre une course à l’hospitalité et une course vers l’appartenance ............................................................. 556
L’urgence temporisée, l’indulgence accordée au nouveau venu et le « temps donné » à son intégration .. 559
Quand la course de l’accueil déraille et se précipite dans l’exclusion ........................................................ 564
CHAPITRE SEPT .................................................................................................................................................... 576
DE L’ALLURE DU NOUVEAU VENU AUX TOPIQUES DE LA « CULTURE » DE L’ÉTRANGER .................................. 576
Les figures de l’arrivant et les figurations de l’étrangéité .............................................................................. 576
Se découvrir affecté d’une distance et d’un écart, l’étrangéité vue de l’intérieur ....................................... 578
La présomption du travail du déplacement ................................................................................................. 580
En deçà de la catégorisation, avant toute typification et au ras de ses mouvements, l’allure du nouveau venu
et la perceptibilité de son étrangéité ................................................................................................................ 581
Une allure marquée par l’hésitation, le délai et la prudence ....................................................................... 591
La fébrilité de l’empressement à « vouloir bien faire » .............................................................................. 594
Une étrangéité plus consistante où se révèle une provenance plutôt qu’une survenue ................................... 601
Les topiques de la « culture » et de l’appartenance « culturelle » .............................................................. 602
Les sciences sociales et la « culture » : version forte et version faible de l’attache « culturelle » ............. 605
Portrait de trois topiques permettant de (se) figurer l’agir « culturel » du nouveau venu ............................ 613
Les propriétés des situations qui appellent la mobilisation de ces topiques ............................................... 616
Des cadres pour figurer des façons d’être tenues par la « culture » ou d’y tenir ........................................ 623
CHAPITRE HUIT ................................................................................................................................................... 628
DANS LES CUISINES DU LIBÉRALISME POLITIQUE ............................................................................................... 628
Un dégradé de divisions et la menace d’une guerre intestine qui mettent à mal la communauté ................... 628
Quand la cigarette déjoue l’exigence de mise en commun et divise la communauté ................................. 629
Un rassemblement procédural contre la ségrégation des dépendances « culturelles » qui empêchait les
cohabitants de vivre les uns avec les autres ................................................................................................ 632
Rétablir la course de l’accueil des étudiants africains en en appelant aux dispositions hospitalières de
l’indulgence et de la patience ...................................................................................................................... 641
D’un décentrement qui symétrise les deux parti(e)s de la maison, réagir à l’incapacité des cohabitants à tenir
ensemble ........................................................................................................................................................... 648
Le moralisme des uns et le prosélytisme des autres .................................................................................... 651
Un même problème au principe de la conduite fâcheuse des militants et des Africains ............................ 655
À l’orée de la tolérance, l’évitement ........................................................................................................... 657
Dans les cuisines de la grammaire libérale : les paramètres de la situation de tolérance ............................. 662
Un fait d’appartenance avant le fait du pluralisme ..................................................................................... 663
Violence de l’encaissement et sévérité de l’intégration pacificatrice des convictions ................................ 670
Un travail de dégradation conative des convictions préparant et réalisant la tolérance .............................. 674
La charge conative de la tolérance et la forme de deuil qu’elle réclame .................................................... 678
Une extension positive de l’encaissement ? ................................................................................................ 681
L’exigence d’une double privatisation : le retour du dispositif libéral de la séparation entre le « privé » et le
« public » au sein de la communauté ............................................................................................................... 682
963
Le chaînage de la vertu de tolérance et de la séparation « public »/« privé » ............................................. 684
Des outils de neutralisation : la présomption de commensurabilité des biens et leur réduction à des
« préférences » ............................................................................................................................................ 688
Conclusion : la réverbération des hantises et la robustesse du libéralisme politique..................................... 691
QUATRIÈME PARTIE .........................................................................................................................696
ENQUÊTE SUR LES ÉQUIPEMENTS DE L’APPARTENANCE (POLITIQUES PUBLIQUES, DROIT
ET STATISTIQUE) ..............................................................................................................................696
CHAPITRE NEUF ................................................................................................................................................... 698
AUX SEUILS DE L’INTÉGRATION ET EN BUTTE AUX DISCRIMINATIONS .............................................................. 698
Revenir sur un empêtrement............................................................................................................................. 698
Les hantises en négatif et leur pouvoir tétanisant ...................................................................................... 700
Une enquête sur des équipements manquants et des dispositifs fantomals ................................................. 702
Le parrainage à l’emploi ................................................................................................................................. 704
Un « facteur ethnique » ? ............................................................................................................................ 705
Du marché à la communauté, des « choses » aux personnes ...................................................................... 708
Le souci de la réalisation d’une égalité bafouée par le mécompte d’attaches ethniques ............................ 710
Des propriétés des « choses » aux capacités des personnes, du paramétrage à l’apprentissage ................. 711
Repérer des indices de motivation, étoffer la motivation à aller aux épreuves du marché ......................... 712
Susciter une démarche orientée vers le marché .......................................................................................... 715
Les vertus du parrain : un bénévole détaché de l’institution à la croisée des difficultés des agents publics et
des patients de leur action................................................................................................................................ 718
Le cadre fragile d’un rapprochement soulignant la confiance et marquant l’intérêt................................... 719
Les bienfaits prodigués par l’arrivée d’une attention libérée des contraintes du « professionnel »............ 721
Les surprenants effets de la manifestation de l’intérêt du parrain pour l’usager ........................................ 722
Faire durer la confiance en soi ressourcée et la protéger d’un affaissement ............................................... 725
Guider au seuil du marché : praticabilité attestée et retenue de l’intervention .............................................. 726
Faire entrevoir des possibles, aider à la composition et à la révision d’un projet professionnel ................ 731
Exhumer des pouvoirs dispositionnels et des moteurs vocationnels ........................................................... 733
Lever la mise en garde et précipiter aux épreuves lorsque la dynamique d’apprentissage est bloquée ...... 735
Et l’action anti-discriminatoire ?..................................................................................................................... 740
L’inconfort d’un entre-deux : la révision inachevée de la « politique de l’intégration » ........................... 741
L’ambivalent rapport des travailleurs sociaux au « fait » de la discrimination .......................................... 741
Contenir l’indignation pour maintenir l’usager dans le format d’un « agir intéressé » .............................. 743
Est-il seulement question de « méfiance » ou de préjugés ? ....................................................................... 744
Doubler le travail d’apprêtement en allant des personnes aux épreuves ..................................................... 749
Retour sur une inconséquence durable ............................................................................................................ 752
Les sources de l’embarras de la catégorisation des « différences » livrant à la discrimination : les sciences
sociales et les « jeunes issus de l’immigration » ......................................................................................... 753
Bien appartenir et apparaître en « individu », comme une seule et même chose : la grammaire de
l’appartenance et la figure du membre à part entière .................................................................................. 755
La catégorisation de l’origine : une mise à mal de l’appartenance et de l’autonomie ? ............................. 756
La « controverse des démographes » ............................................................................................................... 759
Une parution catégoriale et des critiques inscrites dans le cadre problématique d’une « politique de
l’intégration » .............................................................................................................................................. 763
Le « sens commun constructiviste » impliqué dans la controverse et les pouvoirs de la statistique .......... 769
Les dangers de la publication avérés par des précédents bien documentés ................................................ 776
964
Sous les prises de positions, le travail de hantises........................................................................................... 779
De Staline aux « Géants », entre fantômes du passé et spectres du futur ................................................... 779
La « note Héran », la clôture de la controverse sur les hantises de la « politique d’intégration » .............. 795
CHAPITRE DIX ...................................................................................................................................................... 804
APPRÊTER L’ENVIRONNEMENT POUR LE RENDRE HOSPITALIER AU DROIT ANTI-DISCRIMINATOIRE ET VEILLER
À L’ÉGALITÉ DES APPARTENANCES ..................................................................................................................... 804
Quelques remarques introductives à propos de la réalisation du droit........................................................... 804
Parcourir des écarts et considérer l’altérité entre le droit et le monde ........................................................ 804
A propos de quelques obstacles à une pensée de la réalisation du droit ..................................................... 805
La réflexion en retard sur la pratique et sur la réalité du droit .................................................................... 806
De quelques traditions théoriques et de leurs difficultés à appréhender la réalisation du droit .................. 808
La réalisation du droit anti-discriminatoire : contraintes logiques et exigences logistiques.......................... 813
Ce dont le droit est capable ......................................................................................................................... 815
La hantise de Vichy et le soupçon sur « l’engagement ontologique » du législateur ................................. 817
Quand les capacités du droit sont suspendues à la présence d’équipements ad hoc ................................... 822
Façons de suspecter des épreuves : deux modes d’appréhension moins différents qu’il n’y paraît ........... 829
Quand l’ethnique se distingue du « racial » et rencontre la grammaire d’un multiculturalisme libéral ..... 831
Façonner et stabiliser des « identités » pour présager de leur passibilité aux épreuves .............................. 834
La réalisation du droit comme problème ..................................................................................................... 840
Inspecter et apprêter les épreuves : le Royaume-Uni en vis-à-vis ................................................................... 843
S’en remettre aux pouvoirs de la statistique pour lutter contre les discriminations .................................... 846
Fournir aux justiciables les moyens de mener une enquête modelée sur le raisonnement du juge ............ 849
La CRE et le « monitoring », un rôle d’intermédiation se tenant entre la loi et les agents ......................... 853
La « Ethnic question » du Census ............................................................................................................... 857
L’intérêt de ce détour .................................................................................................................................. 865
Le devenir des préventions françaises à l’égard des catégories « ethniques », le sillage des hantises et la
persistance de leurs effets ................................................................................................................................ 867
La première demande européenne et la réponse française .......................................................................... 868
Une question de génération ......................................................................................................................... 871
L’impuissance programmée de l’« enquête Identité », ou comment noyer le poisson ............................... 875
Les hantises de la catégorisation dans les politiques actuelles : la mise en valeur du « testing » par la
HALDE ....................................................................................................................................................... 880
La réinscription des catégories « issus de l’immigration » : rémanence ou moindre mal ? ........................ 885
Quelles figurations catégoriales pour quelles politiques de l’appartenance ? ............................................... 894
Les « discriminations raciales » et la catégorisation ................................................................................... 896
Les « discriminations ethniques » et la catégorisation ................................................................................ 900
De « quoi » en « qui » ................................................................................................................................. 902
Les méfaits de l’absence de figuration, le mécompte des appartenances et les mécomptes de la communauté
.......................................................................................................................................................................... 903
CONCLUSION GÉNÉRALE ...............................................................................................................908
CONCLUSION GÉNÉRALE ..................................................................................................................................... 910
BIBLIOGRAPHIE .................................................................................................................................................... 918
TABLE DES MATIÈRES.....................................................................................................................958
965