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UNIVERSITE CATHOLIQUE DE L’OUEST | ANGERS DOSSIER Vienne, berceau du classicisme ? Matière : Méthodologie du travail Universitaire Niveau : Licence 1 Mention : Musicologie Parcours : Interprète / Musicologie À l'attention de Mme RILLON-MARNE Anne-Zoé Session : Décembre 2019 Abit Noé et Duret Orlane Faculté des Humanités Musicologie Année Universitaire : 2019-2020 CHARTE DE NON PLAGIAT Protection de la propriété intellectuelle Tout travail universitaire doit être réalisé dans le respect intégral de la propriété intellectuelle d’autrui. Pour tout travail personnel, ou collectif, pour lequel le candidat est autorisé à utiliser des documents (textes, images, musiques, films etc.), celui-ci devra très précisément signaler le crédit (référence complète du texte cité, de l’image ou de la bande-son utilisés, sources internet incluses) à la fois dans le corps du texte et dans la bibliographie. Il est précisé que l’UCO dispose d’un logiciel anti-plagiat dans lms.uco.fr, aussi est-il demandé à tout étudiant de remettre à ses enseignants un double de ses travaux lourds sur support informatique. Cf. « Prévention des fraudes à l’attention des étudiants » Je soussigné, Abit Noé, étudiant en Musicologie m’engage à respecter cette charte. Je soussignée, Duret Orlane, étudiante en Musicologie m’engage à respecter cette charte. Fait à ANGERS, le 16/12/2019 Signature (pour la version imprimée) Introduction « L’unité de la période classique est avant tout d’ordre stylistique. Le style classique s’est forgé dès 1730 environ, avec d’une part l'apparition du style galant, d’autre part celle de la symphonie, qui, née en Italie n’a pas tardé à se répandre dans l’Europe entière. Il s’affirme et s’épanouit un demi- siècle plus tard (à partir de 1780 environ), trouvant à la fois son achèvement et sa plus belle expression dans l’œuvre des « 3 grands viennois » : Haydn, Mozart, Beethoven. » Michels ULRICH, Guide Illustré De La Musique, Volume II, Fayard, Paris, 1990, p.371. Gérard Denizeau explique que la période baroque s’achève au XVIIIe siècle avec la musique pour clavecin pour laisser place au piano-forte (il est commun de prendre comme point de repère la mort de Jean-Sébastien Bach en 1750) pour laisser place à la courte période qu’est le classicisme. Cette période se développe particulièrement en Autriche à Vienne mais aussi en Allemagne, en Italie et en France. Vers 1791, le classicisme prend fin vers la mort de Mozart et la Révolution française qui laissera place à la musique française à l’époque des Lumières. Après la période classique, la métamorphose absolue de l’opéra amorcera pour suivre, l’entrée de la période romantique dans l’histoire de la musique.1 Donc, le classicisme est une période qui se situe dans la deuxième moitié du XVIIIe siècle entre 1750 et 1791. Plusieurs dictionnaires en ligne proposent une définition de ce qu’est le classicisme dans les arts. Le dictionnaire Larousse par exemple propose cette définition : Tendance artistique qui se caractérise par les sens des proportions, le goût des compositions équilibrées et stables, la recherche de l’harmonie des formes, une volonté de pudeur dans l’expression.2 1 2 Gérard DENIZEAU, Guide de la Musique une initiation par les œuvres, Larousse, Paris, 2005, p.33 Dictionnaire en ligne Larouse.fr : https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/classicisme/16411 3 Le dictionnaire en ligne du cnrtl propose celles-ci : Littérature : 1- Caractère propre aux œuvres des écrivains de l'antiquité 2- Doctrine des partisans de la littérature classique fondée essentiellement sur l'union de la raison, du sentiment du beau lié à la vraisemblance, à la bienséance, à la pureté du style et au choix des sujets généralement inspirés de l'antiquité. Théâtre : Caractère d'une pièce respectant certaines règles, par exemple la règle des trois unités. 3 L’article « classicisme » de Wikipédia explique qu’en 1817, le romancier français du mouvement réaliste, Marie-Henry Beyle (Stendhal), introduit pour la première fois la dénomination du mot « classicisme ». Il l’évoque dans l’idée de séparer les œuvres romantiques de celles inspirées de l’art antique.4 Le classicisme se définit en tant que période de l’histoire de la musique mais également en tant que style musical. Vienne, capitale de l’Autriche a fortement contribué au développement de l’esthétisme classique en musique dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. Une multitude de compositeurs s’y sont installés afin de se perfectionner dans leur profession. La rivalité que cela a entrainé a sans doute favorisé la production d’orchestres divers qui divertissaient la classe bourgeoise en plein essor. « La réforme joséphiste de l’Etat entraîne la constitution d’un fonctionnariat bourgeois, éclairé et libéral : cette classe sociale devient le support de la culture autrichienne. »5 Dictionnaire en ligne du cnrtl.fr : https://www.cnrtl.fr/definition/classicisme Article Wikipédia sur le classicisme : https://fr.wikipedia.org/wiki/Classicisme 5 Larousse.fr : https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Vienne/148851 3 4 4 Le style classique est visible en Europe au XVIIe et XVIIIe siècles dans tous les arts (littérature, théâtre, musique, peinture, sculpture, architecture et arts décoratifs). Ils se rejoignent et s’opposent en divers points. Vienne est une ville européenne qui illustre cette visibilité. Cependant, pouvons-nous nous demander si Vienne est le berceau du classicisme ? Et particulièrement, en quoi Vienne se distingue de la vie artistique européenne dans la seconde moitié du XVIIIe siècle ? Dans un premier temps, une première partie présentera le contexte historique et social de Vienne ainsi que sa situation géographique qui lui est favorable et qui l’aide à s’établir en tant que capitale culturellement puissante. Dans un second temps, la première école de Vienne sera présentée avec « La Sainte-Triade » : Haydn, Mozart et Beethoven. Vienne connaît une gloire culturelle triomphante. Enfin, il nous semble non négligeable de relever les caractéristiques que constituent la musique classique (genres, formes, points généraux et buts) en les opposants tout d’abords aux règles classiques des autres arts du XVIIe siècle puis en opposant la musique de Vienne de la seconde moitié du XVIIIe siècle aux autres arts de cette période et de cette ville. 5 1. Vienne (Autriche) dans la seconde moitié du XVIIIe siècle Le contexte socio-historique et géographique d’une capitale culturellement puissante. 1.1 Aujourd’hui, le chef d’état qui gouverne la république d’Autriche est le président fédéral, Alexander Van der Bellen. Le ministre chargé de la culture est Gernot Blümel. Vienne est une ville tendance notamment admiré pour ses universités et sa culture riche dans divers styles faisant références à plusieurs périodes artistiques. En effet, entre le XVIIIe et XXe siècle, Vienne était considéré comme étant la ville musicale la plus importante en Europe, grâce à ce qu’on a nommé la première école de Vienne. L’art picturale viennois et spécifiquement le courant artistique de la Sécession viennoise du XIXe siècle, possède également une réputation des plus notables dans la contribution culturelle actuelle de Vienne. Ce serait une erreur d’occulter la place importante de l’architecture à Vienne car elle est partout et traverse les périodes et courants artistiques. L'architecture romane, gothique jusqu'à l'architecture contemporaine, toutes les périodes artistiques sont perçues dans la capitale. Comme l’explique l’article « Vienne (Autriche) » de Wikipédia, Vienne est de nos jours, une ville politique orientée sur les organisations internationales, telles que la FRA (L’Agence des droits Fondamentaux de l’Union Européenne) et l’AIEA (l’Agence Internationale de l’Énergie Atomique) dont elle en est le siège.6 Toutefois, quand est-il de la société viennoise lors de sa grande période classique ? 6 Article sur Vienne (Autriche) : https://fr.wikipedia.org/wiki/Vienne_(Autriche) 6 1.1 Le contexte historique Comme l’explique l’article de Wikipédia « Guerre de Succession d’Autriche» en 1740, l’empereur Charles VI de la dynastie des Habsbourg meurt et veut léguer à sa première fille Marie-Thérèse sa place sur le trône. La dynastie des Habsbourg est issue de la Suisse et est connue pour avoir régnée de 1452 à 1740 en Europe sur le Saint-Empire romain germanique. Afin d’assurer à sa fille la succession au trône, Charles VI rédige « La Pragmatique Sanction » et cela ne plaît pas aux états voisins. Une femme au pouvoir est très mal considérée et cela créer de la jalousie. « La guerre de Succession d’Autriche » vient alors se dessiner. À l’issue de cette guerre, Marie-Thérèse est déclarée impératrice d’Autriche, ce qui respecte l’édit de son père.7 Selon l’article Wikipédia « Joseph II », de 1765 à 1790, Joseph II, fils de Marie-Thérèse et de François de Lorraine (Duc de Toscane) devient empereur du Saint-Empire et roi des romains. En 1780, il hérite officiellement des biens de la puissante dynastie des Habsbourg à la mort de sa mère. Joseph II était un souverain considéré comme réformiste et ayant un regard neuf « Joseph II lance un programme de réformes sociales, diminue les privilèges du clergé et abolit le servage et la corvée»8. Cependant, sa mère ne le laissera que très peu de liberté politique ce qui créera en lui de la rancœur. Il est intéressant de noter que Joseph II était passionné de musique, notamment d’opéra. Il accompagnait les musiciens au clavecin et admirait Mozart au point d’en être devenu son protégé à la cour. Marie-Thérèse d’Autriche et Joseph II encouragent tous deux le développement de la vie culturelle de Vienne entre 1740 et 1790.9 Cela va influencer le peuple à se divertir et à s’éduquer notamment avec la pratique musicale qui est très valorisé en société. Spécifiquement l’apprentissage du piano. Le peuple commence à adopter une relation avec la musique qui va devenir récurrente. Guerre de Succession d’Autriche : https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Succession_d%27Autriche Article en ligne sur l’Histoire de Vienne : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Vienne 9 L’empereur Joseph II : https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_II_(empereur_du_Saint-Empire) 7 7 8 Comme l’expliquent Jean & Brigitte Massin : L’accroissement du public musical bourgeois au 18ème siècle va avoir une conséquence importante dans la vie musicale : la multiplication d’exécutions publiques de la musique assurées par divers concerts (ou académies). 10 1.2 La localisation favorable de la capitale « La situation géographique de Vienne, à mi-chemin entre les pays germaniques et l’Italie, devait faire de cette ville le lieu de rencontre idéal pour les musiciens venus de ces régions. De plus, l’activité musicale qui s’y manifesta très tôt, puis l’intérêt des Habsbourg et de la noblesse pour la musique attirèrent à Vienne, à chaque époque, nombre de compositeurs célèbre, qui s’y fixèrent. » Larousse.fr : https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Vienne/148851 L’Autriche aujourd’hui / Source : http://www.circe.paris-sorbonne.fr/villes/santoni/introduction.html 10 Jean & Brigitte MASSIN, Histoire de la musique occidentale, Fayard, Paris, p.455. 8 L’Autriche au XVIIIe siècle / Source : (Utilisateur AmbroiseL), https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pruse_Autriche_XVIII%C3%A8me_si%C3%A8cle.jpg De très nombreuses guerres ont modifiées les contours de l’Autriche tout au long du XVIIIe siècle. Comme l’explique l’article Wikipédia de « Histoire de l’Autriche », « l’histoire de l’Autriche désigne l'histoire du pays d'Europe centrale appelé aujourd'hui Autriche. Mais la définition géopolitique du pays ayant connu de profonds changements au cours des périodes moderne et contemporaine, cette histoire concerne donc aussi les pays voisins : Allemagne, Hongrie, Suisse, Italie, etc.» 11 Le Danube est le deuxième fleuve le plus long en Europe. Il traverse l’Allemagne, l’Autriche, la Hongrie, la Bulgarie, la Serbie et la Roumanie. 11 Article en ligne sur l’Histoire de l’Autriche : https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Autriche 9 Le Danube (fleuve) / Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Danube Comme l’explique l’encyclopédie Larousse : « Ce n'est qu'à une date récente que des efforts, gigantesques, ont été faits pour intégrer le fleuve dans l'organisme urbain. La branche principale du fleuve coulait immédiatement aux pieds de l'enceinte urbaine jusqu'au XVIIIe s. Inondations, difficultés de navigation, marécages, foyers d'infection étaient autant d'obstacles à l'utilisation du fleuve. [...] Vers 1770 débute une autre période d'expansion : l'ère des manufactures » (Manufaktur Zeitalter). Elle se terminera vers 1840. De nouvelles couches sociales font leur apparition : entrepreneurs, directeurs de manufactures, banquiers, commerçants en gros et fonctionnaires supérieurs. L'époque des grands palais nobiliaires approche de sa fin. Cette période est caractérisée par des aspects architecturaux plus bourgeois. La crise financière, qui atteint la noblesse, fait que, dans le paysage urbain, les grands édifices administratifs, aux allures sobres, les habitations bourgeoises et les immeubles locatifs se côtoient de plus en plus. » 12 12 Article de l’encyclopédie Larousse : https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Vienne/148851 10 1.3 La vie des musiciens pendant la période classique La musique n’est plus liée à un événement, une commande mais elle s’exporte et peut être jouée par différents orchestres. Il y a la nécessité de préciser les indications d’interprétation sur la partition (nuances, instrumentation, tempo…) Les œuvres sont joués en concerts publics en l’absence du compositeur, il y a le développement d’une musique qui s’écoute pour elle-même, sans danse ni spectacle. Les œuvres perdurent à leur création. D’après le site internet de la Philharmonie de Paris : « À l’époque de Mozart (1756-1791), Vienne est le centre de la vie musicale européenne. Tous les compositeurs cherchent à se faire connaître du public viennois. La ville est le témoin de nombreuses créations d’œuvres, et abrite beaucoup d’éditeurs de musique qui permettent une large diffusion de la musique. Aux alentours de 1750, la société viennoise vit un profond changement qui retentit sur la vie musicale : la classe bourgeoise prend de plus en plus d’importance. Jusqu’alors, les compositeurs écrivaient pour des occasions précises, comme des cérémonies religieuses ou des réceptions royales et princières. Mais désormais, on vient écouter la musique dans des salles de concert qui peuvent accueillir un public plus nombreux et plus varié. C’est pour ce nouveau public que des auteurs comme Joseph Haydn, Wolfgang Amadeus Mozart et Ludwig van Beethoven composent. Ils inventent une nouvelle façon d’écrire la musique : le « style classique » ». […] « À la période baroque, le compositeur laissait une grande part de liberté à l’interprète grâce à des moments d’improvisation. Ce n’est plus le cas dans la musique classique : le compositeur écrit tout ce qu’il veut entendre. Il indique avec précision pour quels instruments il compose, à quel tempo il souhaite que le morceau soit joué. La musique, non plus improvisée mais écrite, demande alors d’être répétée et non déchiffrée en concert. Le chef d’orchestre, autrefois installé au violon ou au clavecin en même temps qu’il dirigeait, doit désormais être concentré uniquement sur la musique qu’il conduit. »13 L’orchestre de Mannheim modifie profondément la conception de l’orchestre, il y a la fin de la basse continue et du clavecin. Le travail thématique peut concerner tout l’orchestre et les nuances et le travail dynamique sont importants. Le premier chef de cet orchestre est Johann Stamitz et il a composé environ une soixante de symphonies. 13 Article en ligne : https://edutheque.philharmoniedeparis.fr/contexte-musical-a-l-epoque-de-mozart.aspx 11 Christoph Willibald Gluck fait carrière à Vienne puis décide de conquérir Paris, à partir de 1773. Il met en valeur les sentiments des personnages qui véhiculent des idéaux moraux, il humanise la tragédie. Gluck humanise également le récitatif jugé trop sec chez les italiens et artificiel chez Lully. Il rejette la virtuosité excessive de l’aria da capo et donne plus d’importance au chœur. En général, les musiciens de la cour étaient soutenus par de grands aristocrates ou des personnes influentes et de pouvoir. Ils pouvaient décommander pour des personnes encore plus riches. Pourtant, on sait depuis un certain temps que Mozart était criblé de dettes et qu’il avait pour habitude d’emprunter de l’argent à ses amis sans rendre le moindre sou. Notoriété ne rime donc pas toujours avec richesse. Beethoven quant à lui, à su trouver un protecteur possédant une immense fortune afin de vivre paisiblement. 12 2. La première école de Vienne 2.1 « La Sainte-Triade » : Haydn, Mozart et Beethoven 2.1.1 Vienne et Haydn : un lien étroit mais renforcé Comme l’explique Michels Ulrich, J. Haydn n’écrit pas de quatuors à cordes, mais compose beaucoup d’opéras, notamment pour la visite de l'impératrice Marie-Thérèse.14 « J. Haydn a composé, jusqu’en 1795, 62 sonates pour clavier, auxquelles s’ajoutent des pièces diverses, des variations, etc. Ses premières sonates (jusque vers 1765) portent encore le dom de divertimento (parfois : partita) ; comportant toujours un menuet en dernière ou pénultième position, elles appartiennent à la tradition viennoise de musique de divertissement pour clavier. Les sonates composées vers 1770 reflètent le style sensible (tonalités mineures, liberté de forme). Celle des années 1780 révèlent l’influence de Mozart (Mélodie). Les 5 dernières sonates (1789-1795) se caractérisent par la richesse des idées jointe à une extraordinaire liberté formelle. »15 D’après Jean et Brigitte Massin : Haydn n’a cessé de se diversifier et il réussit à composer en huit ans quelques vingt-cinq symphonies jusqu’en 1774. Il a également produit concerts, représentations d’opéras, représentations théâtrales, fêtes et illuminations. Il a malgré tout su mettre une cloison entre ses activités de compositeur et de maitre de chapelle même si sans ses dernières années, il se concentra plus sur les compositions pour Vienne, Paris ou Londres plutôt que pour son prince. Vers 1805, lors de son retour en Autriche, Haydn était unanimement considéré en Autriche et en Hongrie son pays d’origine comme le plus grand compositeur vivant. Il a su exploiter tout le potentiel des quatuors à cordes et des symphonies. Il s’est servi génialement de la « forme sonate » en l’exploitant avec des ressources inépuisables et beaucoup de virtualité dialectique.16 Michels ULRICH, Guide Illustré De La Musique, Volume II, Fayard, Paris,1990, p.429 Michels ULRICH, Guide Illustré De La Musique, Volume II, Fayard, Paris,1990, p.399 16 Jean & Brigitte MASSIN, Histoire de la musique occidentale, Fayard, Paris, 2007, Chapitre 31. 14 15 13 2.1.2 Mozart, un chef d’œuvre à part entière Wolfgang Amadeus Mozart, né le 7 juillet 1756 et mort le 5 décembre 1791. Comme l’explique Michels Ulrich, « W.A Mozart fut l’un des meilleurs pianistes de son temps. Son instrument était le piano fort, et non plus le clavecin. » « Grâce notamment à ses voyages, Mozart se familiarisera avec tous les styles pour clavier de son époque. La famille MOZART possédait par exemple une collection de sonates pour clavier en 12 volumes publiée par J.U. HAFFNER (Nuremberg,1760), comportant des œuvres de compositeurs italiens comme SCARLATTI, SERINI, SAMMARTINI, PEROTTI, PESCETTI, RUTINI, PAMPANI, GALUPPI, etc. Les 6 premières sonates de MOZART (K 279-284, composées à Munich en 1774-75) révèlent l’influence de HAYDN, SCHUBERT et J.C BACH. Les 3 sonates suivantes (K 309-311, composées à Mannheim et Paris en 1777-78) portent en partie la marque du style de Mannheim.»17 Comme l'explique l'article de rtbe.be, « Vienne, la capitale autrichienne est synonyme de liberté pour Mozart qui peut enfin composer à sa guise. Joseph II, l’empereur des Habsbourg depuis 1780, s’inscrit en droite ligne de l’Aufklärung. Ce mouvement allemand comparable aux Lumières françaises, à quelques différences près, s’intéresse de près aux autres civilisations. Les voisins des Autrichiens retiendront donc toute l’attention des artistes viennois, c’est l’époque de l’orientalisme et des turqueries qui imprègnent diverses œuvres de Mozart dont notamment, L’Enlèvement au sérail, son premier opéra en langue allemande.»18 2.1.3 Beethoven : Un Homme avec autant de talent que de volonté Comme l’explique Michels Ulrich, « Ludwig Van Beethoven jouissait, de son vivant déjà d’une immense réputation, à la fois comme pianiste, comme improvisateur et comme compositeur pour le piano. Sa volonté d’expression et son style pianistique eurent une influence considérable au XIXe s. Il a composé de nombreuses sonates, rondos, danses et fait lui aussi parti de la “sainte triade”. C’est en 1787 qu’il prend des cours à Vienne avec Mozart. Comme celui-ci avec J.S. Bach, Beethoven va fortement s’imprégner du style de Mozart et ses nombreuses sonates qu’il compose ensuite auront une forte inspiration de celles de son maître. S’il est retourné à Vienne en 1792, c’est pour donner suite au décès de Mozart car malgré les débuts de ses forts troubles auditifs, il explique que “c’est l’art, et lui seul, qui m’a retenu”. L’isolement que Beethoven créé à cause de ses souffrances amplifie les sensations 17 Michels ULRICH, Guide Illustré De La Musique, Volume II, Fayard, Paris,1990, p.399 18https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_de-mozart-et-des-lumieres-un-voyage-au-18e-siecle-en-10- episodes?id=9946708 14 qu’il compose dans ses musiques et “apparaît chez lui une conscience toute nouvelle de la mission de l’artiste, qui sera celle du XIXe s.» 19 Comme l'explique l'article « Ludwig Van Beethoven » de la Philharmonie de Paris : « Son prodigieux talent de pianiste, l’extrême originalité de ses compositions et son caractère fougueux assurent à Beethoven des amitiés durables, tant masculines que féminines. Princes et princesses se l’arrachent, les salons ne brillent que par sa présence, si bien qu’il finit par tirer profit de la situation, en fin calculateur : un prince viennois désirant passer à la postérité se doit de lui passer commande, ou de le rétribuer largement pour la dédicace d’une œuvre. Le carnet d’adresse ainsi rempli, Beethoven fait jouer la concurrence et il n’est pas rare qu’une dédicace change de destinataire au dernier moment au profit d’une personne plus fortunée, plus couronnée… ou plus séduisante. L’aboutissement de ces entreprises est imminent. Beethoven, très apprécié aussi en dehors de Vienne, fait mine de vouloir quitter la capitale pour offrir ses services à Jérôme Bonaparte prenant soin d’organiser en 1808 un immense concert de ses œuvres afin de marquer les esprits. L’opération est payante : trois princes s’associent pour lui offrir à 39 ans une rente considérable lui permettant de composer sereinement jusqu’à la fin de ses jours. À condition toutefois qu’il reste à Vienne et que les Viennois aient la primeur de ses œuvres ! »20 En conclusion, Haydn « au service » d’Esterhazy jusqu’en 1790, puis il profite de sa liberté en voyageant à travers l’Europe. Mozart, quitte le prince Colloredo (Salzbourg) en 1781 pour vivre son indépendance à Vienne. Beethoven, dépend de mécènes puis revendique son indépendance en 1806. Ces trois compositeurs sont à la fin de leurs carrières, indépendants. 19 Michels ULRICH, Guide Illustré De La Musique, Volume II, Fayard, Paris,1990, p.401. 20 Article en ligne : https://edutheque.philharmoniedeparis.fr/0038954-biographie-ludwig-van-beethoven.aspx 15 3. Le classicisme dans les arts 3.1 Le classicisme dans les arts au XVIIe et XVIIIe siècle 3.1.1 Les caractéristiques du classicisme en musique Le Classicisme est avant tout un style. En effet, ce style classique s’est formé avec les trois grands maîtres Viennois : Haydn, Mozart et Beethoven. D'après Michels Ulrich, les principaux éléments qui définissent les caractéristiques et les buts de ce style classique sont : - « Une primauté presque absolue de la mélodie - De nombreuses phrases musicales articulées et brèves (contrairement au baroque) - Une succession de plusieurs rythmes avec des contrastes afin de mettre en couleur et de différencier les motifs - La disparition de la basse continue qui laisse place à un accompagnement en accords » 21 La forme sonate et la symphonie sont deux formes révélatrices du classicisme viennois. La forme sonate est une forme dominante du classicisme du XVIIIe siècle, il se compose d’une exposition, d’un développement et d’une réexposition. L’exposition va d’un thème 1 à un thème 2 de majeur à mineur afin de créer une opposition, le développement créer une intensification grâce aux modulations, la réexposition reprend le thème 1 et 2 pour créer une résolution. 21 Michels ULRICH, Guide Illustré de la musique, Volume II, Fayard, Paris, 2005,p.371. 16 D’après Michels Ulrich : La forme sonate (différente du “style sonate”) se développe pendant la période classique et celle-ci repose sur deux grands principes que sont le drame et la symétrie. On peut prendre comme exemple, la sonate en ut maj. (K 545) de Mozart qui contient plusieurs motifs, tous cadrés avec un développement dramatique ce qui montre un réel travail thématique. Ce qui est important à retenir sur cette forme sonate, c’est que l’on peut diviser ses parties par 4 ou 8 mesures et ces mesures peuvent encore se subdiviser.22 D’après Michels Ulrich : « Le terme italien de sinfonia désignait, à l’époque du baroque tardif, une pièce orchestrale qui avait une fonction d’introduction, soit à l’église (au début d’une cantate, p.ex.), soit au théâtre (ouverture d’opéra), soit à la chambre ou au concert. Elle est à l’origine de la symphonie classique. »23 « Tout comme les Mannheimistes, les Viennois introduisent dans la sinfonia (vers 1740) le menuet, issu de la suite et du divertimento. […] La 1ère symphonie de HAYDN date de 1759 ; en trois mouvements (sans menuet), elle est de caractère léger. Dans les années 1760, HAYDN écrit pour le prince Estherhazy une quarantaine de symphonies. »24 « Dans les années 1790, HAYDN écrivit pour les concerts de J.P SALOMON, à Londres, ses 12 dernières symphonies, dites « londoniennes » […] Qu’il s’agisse de la forme, de l’orchestration, de l’expression, les « Symphonies londoniennes » représentent l’apogée de la musique instrumentale classique. En même temps, elles forment le point de départ de la symphonie beethovenienne. »25 L’opera italien au XVIIIe siècle est une forme de musique apprécié au XVIIIe siècle dont l’opera seria et l’opera buffa. L’opera seria est composé d’un livret de sujet sérieux qui respecte les règles de la tragédie, ouverture avec 3 actes, avec succession de récitatifs et d’airs (aria da capo = ABA’) et prédominance de la virtuosité vocale, règne des castrats. Des compositeurs comme Scarlatti ou Pergolèse ont prédominés ce style. L’opera buffa est à l’origine des péripéties comiques prévues pour être représentées entre les actes de l’opéra seria. Genre de la comédie : personnages de la vie de tout les jours, action rythmée, Michels ULRICH, Guide Illustré de la musique, Volume II, Fayard, Paris, 2005,p.371. Michels ULRICH, Guide Illustré de la musique, Volume II, Fayard, Paris, 2005,p.416 24 Michels ULRICH, Guide Illustré de la musique, Volume II, Fayard, Paris, 2005,p.417 22 23 25 Michels ULRICH, Guide Illustré de la musique, Volume II, Fayard, Paris, 2005,p.417 17 tradition de la comédia dell arte avec le recitativo secco, très dynamique. Il y a la multiplication d’airs (arioso, moins virtuoses) et des passages d’ensembles qui résument l’action. L’opéra en France reflète deux camps le coin du roi, défenseur de l’opéra français traditionnel (Lully Rameau) et le coin de la reine favorable à l’opéra italien. Il y a la naissance de l’opéra-comique pour concurrencer l’opera buffa. En 1752 : la troupe italienne s’installe au Palais-Royal et pour représenter la Serva Padrona de Pergolèse. 3.1.2 Les caractéristiques du classicisme dans les arts au XVIIe siècle Les différents styles esthétiques sont : • Le style galant (dans tous les arts) c’est un art apaisant, qui s’intéresse à des scènes quotidiennes ; public bourgeois • Le style rococo (décoratif et architectural) c’est un art baroque, maniériste, il y a là le goût pour l’ornementation à l’extrême, superficialité et surcharge • Empfindsamkei (courant littéraire) cet art met en avant la sentimentalité contre la toute puissance de la Raison (Mme de Lafayette, La Princesse de Clève) • Sturm und Dang (= orage et passion, courant littéraire) il y a là la volonté d’émouvoir, d’étonner ; pré-romantisme (Goethe, Les souffrances du jeune Werther) Au XVIIe siècle, de nombreux écrivains que l'on étudie encore à notre siècle ont été initiés par les caractéristiques du classicisme. On peut nommer par exemple Molière, Jean de La Fontaine, Pierre Corneille ou Jean Racine. Le classicisme étant tout d'abord un mouvement littéraire puis artistique. Le mouvement artistique du classicisme au XVIIe siècle s’inspirait de l'art antique et de la perfection de l'homme d'où le terme d' « honnête homme », qui était la définition, le modèle de l'homme en société. Ce courant est né en France sous le règne de Louis XIV et s'étend en Europe. Le courant durera jusqu'au XVIIIe siècle malgré une opposition entre les anciens qui s'inspirent de l'antiquité et les modernes qui réfutent cette idée ne la trouvant que peu révélatrice. 18 D'après le site internet du grandpalais.fr : « L’artiste classique étudie les grands modèles mais aussi les mathématiques, la perspective et la nature pour créer une œuvre parfaite dans les formes, dans les proportions et dans les couleurs. Le dessin doit être juste et la composition équilibrée. Les sujets sont moraux et appellent le spectateur à la réflexion. Nicolas Poussin (1594-1665) Peintre français, il fait pourtant sa carrière en Italie. Il peint des scènes mythologiques et inspirées de la philosophie. Il est célèbre dans toute l’Europe. Louis XIII l’appelle à Paris pour peindre de grands décors. Mais il ne s’y plaît pas. Poussin retourne vite à Rome où il peint, jusqu’à la fin de sa vie, des paysages historiques dans la campagne romaine. La sculpture recherche aussi les formes parfaites et s’inspire des œuvres antiques. François Girardon (1628-1715), sculpteur du roi, va décorer les jardins de Versailles de statues monumentales. Dans une grotte du parc, il place ce groupe d’Apollon servi par les Nymphes. Louis XIV est toujours associé à ce dieu. Ici, il se relaxe comme le roi dans ses jardins, après une journée de travail. L’œuvre architecturale la plus caractéristique de cette période est la colonnade du Louvre. Elle est conçue par un comité d’artistes dirigé par Claude Perrault (1613-1688). Droite et imposante, elle symbolise la rigueur classique. Elle est très différente du projet du Bernin. »26 3.1.3 Les arts à Vienne au XVIIIe siècle Le classicisme viennois est notamment connu pour la musique dite classique. Cependant, au XVIIIe siècle d'autres arts reprenaient le style classique avec les mêmes caractéristiques qu'au XVIIe siècle. L'artiste Daniel Gran par exemple était un peintre autrichien reconnu pour son art classique : Comme l'explique Georges BRUNEL : « Peintre autrichien, représentant le plus important, à Vienne, de la tendance académique et classicisante, tendance dont on pourrait trouver aussi l'expression en sculpture dans l'œuvre de Georg Raphael Donner. Le souci de clarté est apparent dans toutes les œuvres de Gran : les groupes de personnages, même dans les grandes compositions de plafond comme celle du palais Schwarzenberg à 26 Article « classicisme » : https://www.grandpalais.fr/fr/article/le-classicisme-0 19 Vienne (1725 env.), sont nettement articulés, bien distincts les uns des autres, installés dans un espace dégagé. Le chef-d'œuvre de Gran est la fresque qui décore la coupole de la Bibliothèque impériale, à Vienne (1726-1730). […] Aussi peut-on considérer Gran comme l'un des précurseurs du néo-classicisme , même si des peintres comme Mengs ou, à plus forte raison, Maron ou Unterberger ne sont pas à proprement parler ses disciples. »27 Le théâtre viennois reprend le théâtre français classique du XVIIe siècle : D’après Fanny Platelle : « Suivant le modèle de Molière, de Goldoni et de Holberg, Philipp Hafner (17351864) parvient à unir théâtre populaire viennois improvisé et comédie régulière (en intégrant le personnage comique à l’action et en « moralisant le théâtre populaire). Il crée un genre nouveau : la « pièce de mœurs » (Sittenstück) bourgeoise (Die bürgerliche Dame, Der Furtchtsame en 1764, etc.) Der Furchtsame rappelle Molière par l’association de la comédie improvisée (Burleske) et de la comédie de caractère. D’autres auteurs dramatiques comme Paul Wildmann (1746-1810), Joseph Richters (1749-1813) et Franz von Heufeuld (1731-1795) entreprennent également de fusionner ces deux genres. Le théâtre populaire viennois de la fin du XVIIIe et des premières décennies du XIXe siècle est dominé par les « trois grands » : Joseph Alois Gleich (1772-1841), Karl Meisl (1775-1853) et Adolf Bäuerle (1786-1859). »28 Georges Brunel : https://www.universalis.fr/encyclopedie/daniel-gran/#i_5450 Fanny Platelle : https://hal-clermont-univ.archives-ouvertes.fr (Les Français, la langue et le théâtre français à Vienne aux XVIIIe et XIXe siècles et leur représentation dans le théâtre populaire viennois) 20 27 28 Bibliographie ● Noiray, Michel. Vocabulaire De La Musique De L'époque Classique. Paris: Minerve, 2005. ● Michels,Ulrich. Guide Illustré De La Musique, Volume II, Fayard,Paris, 1990. ● Chèvremont, Alexandre. L'esthétique De La Musique Classique: De Winckelmann À Hegel. Rennes: Presses universitaires de Rennes, 2015. ● ARS,François. « Revue de l’Université Catholique de L’Ouest », 15 septembre 1992, 61‑64. ● Dictionnaire biographique des musiciens (Chapitre sur Mozart et celui de Haydn) de Theodore Baker-Nicolas Slonimsky traduit de l’américain par Marie-Stella Pâris, édition adaptée et augmentée par Alain Pâris. 2ème volume, éditions Robert Laffont, S.A., Paris 1995, pour la traduction et l’adaptation françaises. Titre original en anglais : Baker’s Biographical Dictionary of Musicians (eighth edition) 1ère édition en 1900. ● Gérard Denizeau édition Larousse, Guide de la Musique une initiation par les œuvres, Paris 2005, édition Gilbert Labrune avec la collaboration de Didier Pemerle. ● Ulrich Michels, Guide Illustré de la musique (chapitre Classique/Généralités p.366 à 433) édition Fayard, Volume II, collection : Les indispensables de la musique ● Histoire de la musique Occidentale (Chapitre 19. Situation socio-historique de la musique au 18ème siècle p. 449 à 460) sous la direction de Jean & Brigitte Massin, édition fayard, collection : les indispensables de la musique 21 Conclusion Le classicisme est né au XVIIe siècle dans la littérature française. Les premières caractéristiques du classicisme sous Louis XIV dans la littérature ont été reprises dans les arts en Europe du XVIIe au XVIIIe siècle. A Vienne, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle le classicisme est repris dans les arts et notamment dans la musique avec la sainte-triade : Haydn, Mozart et Beethoven (on peut ajouter Shubert). Vienne est donc le berceau du classicisme en musique car l’influence de ce courant à ramener une multitude de musiciens plus talentueux les uns que les autres. Pourtant, le classicisme littéraire est né en France et a influencé tous les arts classiques. 22 Webographie ● https://www.universalis.fr/encyclopedie/daniel-gran/#i_5450 ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Vienne_(Autriche)#Musique ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Classicisme_viennois ● https://www.cnrtl.fr/definition/classicisme ● https://www.rtbf.be/lapremiere/article/detail_de-mozart-et-des-lumieres-un-voyage-au-18esiecle-en-10-episodes?id=9946708 ● https://www.larousse.fr/dictionnaires/francais/classicisme/16411 ● https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Vienne/148851 ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerre_de_Succession_d%27Autriche ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Joseph_II_(empereur_du_Saint-Empire) ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_Vienne ● http://www.circe.paris-sorbonne.fr/villes/santoni/introduction.html ● https://www.larousse.fr/encyclopedie/ville/Vienne/148851 ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:Pruse_Autriche_XVIII%C3%A8me_si%C3%A8cle.jpg ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_l%27Autriche ● https://fr.wikipedia.org/wiki/Danube ● https://edutheque.philharmoniedeparis.fr/contexte-musical-a-l-epoque-de-mozart.aspx ● https://edutheque.philharmoniedeparis.fr/0038954-biographie-ludwig-van-beethoven.aspx • https://www.grandpalais.fr/fr/article/le-classicisme-0 • https://hal-clermont-univ.archives-ouvertes.fr Discographie : Mozart, Wolfgang Amadeus, et al. Die Entführung Aus Dem Serail: Singspiel in 3 Akten KV 384. [S. l.]: Brilliant Classics, 1999. 23 UNIVERSITÉ CATHOLIQUE DE L’OUEST |Angers Résumé : Vienne est une capitale culturellement puissante à la culture riche et divers. La première école de Vienne constituée des trois compositeurs les plus renommés de l’histoire de la musique « Haydn, Mozart et Beethoven » influence Vienne au rang de capitale de la musique pendant des siècles. Pourtant peut-on dire de Vienne qu’elle est le berceau du classicisme ? Nous avons répondu à cette question à l’aide d’ouvrages et d’articles en constituant ce dossier universitaire. Mots Clefs : Vienne, Classicisme Viennois, Berceau, Mozart, Haydn, Beethoven, Arts, Capitale, XVIIe siècle, XVIIIe siècle, Classicisme, Culturelle 3 place André Leroy |BP 10808- 49008 Angers cedex 01