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Le Neuvième Royaume

Aleksi Briclot (Illustrateur de couverture), David Zindell ( Auteur), Marie-Hélène Méjean-Bernaille (Traducteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Anglais US
Aux éditions : 
Date de parution : 30/09/2005  -  livre
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Le Neuvième Royaume

David Zindell est né en 1952. Outre-Atlantique, c’est un auteur prolifique qui a écrit de nombreuses nouvelles. Dans le domaine de la Science-fiction, ses 2 romans, Inexistence et Danlo, sont nominés pour le prix Arthur C. Clarke. Après avoir été publié par Florence Massot présente et les éditions J’ai Lu, c’est au tour des éditions Fleuve Noir d’éditer cet auteur encore peu connu en France avec Le Cycle d’Ea, de la fantasy épique dans la pure tradition.

La grande quête commence

Valashu Elahad est le septième fils du roi de Mesh. Il a décidé de répondre à l’appel de la quête de la pierre de lumière, lancé par le roi d’Alonie. Cette pierre de lumière que l’on représente souvent comme une coupe en or est un artefact très puissant qui peut guérir n’importe quoi et qui, une fois retrouvé, doit permettre l’avènement d’une nouvelle ère de paix. Bien sûr l’ombre guette et Morjin, un ange déchu, fera tout ce qui est en son pouvoir pour empêcher Valashu Elahad de trouver cette coupe. Il va même tenter de le tuer avant que la quête ne commence. Valashu part donc pour la ville de Tria où tous les chevaliers qui veulent partir en quête doivent se rendre pour recevoir la bénédiction du roi. Mais la route est longue et le chemin est semé d’embûches. Valashu aura besoin de tous ses amis qui l’accompagnent pour pouvoir rester en vie.

Un hommage respectueux à la quête du graal

Le Cycle d’Ea semble un cycle assez long car dans le premier tome, la quête est à peine commencée. C’est une très bonne chose. David Zindell développe énormément son univers. Il ne se focalise pas uniquement sur son personnage principal mais, pour rendre son histoire crédible, il installe d’abord une chronologie et une cosmogonie. Cette quête de la pierre de lumière fait écho à une autre quête et lui rend un très bon hommage. Cette pierre de lumière que l’on représente par une coupe fait allusion au Graal des romans Arthuriens. Bien sûr, pour la trouver, les chevaliers devront passer des épreuves. Un autre détail, le nom Elahad ressemble énormément à Galaad, le chevalier pur qui, dans la version christianisée, trouve le Graal. D’autres éléments font allusion aux romans de la Table Ronde : Elahad va briser son épée et c’est la prêtresse d’une race d’humains, une Dame du Lac qui s’appelle Nimaiu, qui va lui en donner une autre du nom d’Alkaladur. La référence à Nimue, un autre nom de Viviane, et à Excalibur est flagrante.

Si la référence au Graal est une très bonne chose, il y a dans cette histoire une autre influence qui me dérange un peu. Elahad a une marque en forme d’éclair sur le front. Il l’a eu à la naissance, pas en combattant Morjin mais simplement à cause des forceps que la sage femme a utilisés quand il est né. Le petit problème c’est que cette marque réagit en présence de Morjin ou quand il y a du danger. De plus, elle est un symbole pour certains peuples. Il faut croire qu’Harry Potter est passé par là et dans ce récit de fantasy c’est bien dommage.

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