- le  

Faeries n°3

Chrystelle Camus (Redacteur en chef), Sandrine Gestin (Illustrateur de couverture), Ken Rand ( Auteur), Bruno B. Bordier ( Auteur)
Cycle/Série : 
Langue d'origine : Français
Aux éditions : 
Date de parution : 31/10/2000  -  livre
voir l'oeuvre
Commenter

Faeries n°3

Pour son troisième numéro, la première revue française de fantasy a décidé de gâter ses lecteurs. Pas moins de 5 nouvelles sont au programme avec un dossier Lanfeust de Troy (Miam) et des papiers sur la Lycanthropie (re-miam), la fantasy pour les enfants et Kristine Kathryn Rusch, une auteur américaine publiée récemment en France.

Pour les articles, pas grand chose à dire. Ceux qui connaissent Kathryn Rusch se régaleront sans doute, comme les fans de Lanfeust. Les autres passeront probablement leur chemin pour aller se jeter sur les nouvelles.

Ken Rand, pilier de comptoir chez Faeries

De ce côté-là, ils sont assurés d’avoir deux bonnes surprises. Enfin non, plutôt une à vrai dire. En effet, depuis son premier numéro, Faeries publie à chaque fois les histoires de Ken Rand. Rien de surprenant donc à le retrouver dès la cinquième page du journal. La grande originalité de cet auteur est de faire de la fantasy de comptoir au sens propre du terme. Je m’explique : toutes ses nouvelles se déroulent au Lucky Nickel Saloon dans un univers de western bien étrange. Ici, il arrive toute sorte de choses mystérieuses aux habitués. Et dans Le problème avec les sirènes, ça ne loupe pas encore une fois. L’un d’entre eux tombe raide amoureux d’une sirène qu’il vient d’attraper, une VRAIE sirène s’entend, avec nageoire, poitrine dénudée et tout le bataclan. Voilà de quoi épater ses copains de bistrot et nous faire passer un bon moment.

L’autre sympathique nouvelle de ce numéro est celle de Bruno B.Bordier. Encore une fois on est très loin des histoires de chevaliers et de dragons puisque c’est au peuple des lapins que l’auteur s’est intéressé. Un lapin sachant chasser… nous raconte l’intronisation dans le monde des adultes d’un jeune lapereau dans le royaume magique de ses pères. L’épreuve est simple. Pour quitter le monde de l’enfance, le jeune héros devra tuer sa première carotte géante sauvage, après quoi il deviendra un véritable chasseur… Mais c’est sans compter sa répulsion à prendre la vie d’un innocent végétal.

Cette nouvelle animalière est une vraie réussite. Son humour et son originalité valent franchement le détour. Comme quoi, rien n’est véritablement figé en fantasy.

Le reste des nouvelles est plus classique, plus conventionnel. Chacun se fera son propre avis dessus.

Une revue en phase de croissance

Au final, ce nouveau numéro de Faeries est sympathique sans être totalement enthousiasmant, ce qui est déjà pas mal vu son ancienneté. Disons simplement que la revue est en train de prendre son rythme de croisière. Espérons que le meilleur reste à venir.

à lire aussi

Genres / Mots-clés

Partager cet article

Qu'en pensez-vous ?