La cathédrale gothique, construite sur le modèle des grandes cathédrales gothiques du nord de la France par l'évêque Arnaud de Pii à partir de 1233, succède à deux édifices.
Détruite par les Normands en 853, la cathédrale primitive est probablement édifiée au début du 5ème siècle, et en 1070, l'évêque Raymond II entreprend la construction d'une nouvelle cathédrale romane, que le pape Urbain II consacre en 1096 à l'issue du concile de Clermont.
La cathédrale date avant tout des XIIIe et XIV e siècles et est construite sur le modèle des grandes cathédrales gothiques du nord de la France. L'intérieur consiste en un long vaisseau sans transept.
Dès sa fondation, la cathédrale abrite une relique contenant quelques gouttes du sang de Jean Baptiste qui selon la légende, auraient été recueillies par une Bazadaise lors de la mort du saint. Cette relique, à l'origine de la dédicace de l'église est jetée aux latrines par les révolutionnaires en 1793.
Ravagé par les protestants en 1561, l'édifice est restauré à partir de 1583 par l'évêque Arnaud de Pontac qui y consacre sa fortune.
La cathédrale de Bazas fut le siège du diocèse de Bazas jusqu'à la révolution française. Lors du Concordat de 1801, ce dernier ne fut pas restauré mais divisé entre l'Archidiocèse de Bordeaux, le Diocèse d'Agen et celui d'Aire).
Les deux arcs-boutants insérés vers 1530 pour la renforcer, la rosace à bordure hélicoïdale et le couronnement néo-grec du XVIIIème siècle donnent à la façade un aspect unique. Le tympan du portail central est consacré au jugement dernier et à la vie de Saint Jean-Baptiste.
A l’intérieur, la perspective de la nef étroite et longue produit une impression de sérénité. Sa voûte se reflète dans les bénitiers. Le vaisseau a été reconstruit après les guerres de Religion à l’exception des quatre travées proches du chœur.
Les 64 vitraux qui ornent la cathédrale ont été réalisés entre 1852 et 1862 par le jeune maître verrier Joseph Villiet, dans son atelier installé à Bordeaux, selon un plan directeur établi par le Cardinal Donnet, archevêque de Bordeaux, et le clergé local. Joseph Villiet, artiste hors pair passionné de peintures murales, ayant une parfaite connaissance des textes bibliques et apocryphes, a introduit dans les images divers éléments symboliques afin de donner plus de force au message pastoral à transmettre.
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