JOSÉ ROSINSKI NOUS A QUITTÉS

Publié le 12 juin 2011 à 22:00
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LES CARNETS DE ROUTE DE JEAN-LOUIS MONCET

JOSÉ ROSINSKI NOUS A QUITTÉS

JEAN-LOUIS MONCET

Un tout jeune Prost au micro de José. Et l’un des grands essais du journaliste en 1973 : la JPS Lotus de Fittipaldi.
B. ASSET

José Rosinski est décédé la semaine dernière, à l’âge de 74 ans. Il fut un pilote éclectique, passant de la monoplace à l’endurance, sans oublier les rallyes. Pilote chez Alpine le plus souvent, il grimpa ainsi jusqu’à la F 2. Auteur de nombreux livres sur la F1, rédacteur en chef de la revue Champion, commentateur des Grands Prix à la télévision jusqu’en 1990, José restera dans la mémoire collective comme le journaliste-essayeur par excellence, un métier auquel il adonné ses lettres de noblesse. Par la qualité des mots et des expressions, par le sens aigu de l’image, il rapportait à son lecteur des informations tout autant que des sensations. En essayant la Jaguar Type E de son ami Bernard Consten, José participa à la fondation du magazine Sport Auto et y demeura de longues années comme un membre éminent de la rédaction. Il y testa toutes sortes de voitures sportives et de GT sans oublier des machines aussi redoutables que des F1 ou des Can-Am. L’ampleur et la profondeur de ses reportages restent à ce jour inégalées.

UN CONSEIL MONDIAL DÉCISIF

Jean To dt, l’actuel président de la FIA.
B. ASSET

Le Conseil mondial du sport automobile, qui s’est tenu il y a deux semaines, comptera dans les annales de la course. Les décisions qui y ont été prises sont d’une extrême importance : retour du Rallye Monte-Carlo dans le giron du championnat du monde (il n’y était plus depuis 2009) ; création d’un championnat du monde d’endurance, qui inclura les 24 Heures du Mans ; approbation définitive, pour les F 1 à partir de 2013, du moteur 1 600 cm turbo avec plusieurs systèmes de récupération d’énergie (Energy Recovery Systems), qui, conformément aux normes aérodynamiques actuelles, doit réduire la consommation de carburant de 35 %. S’ajoute à cela le rétablissement du Grand Prix de Bahreïn au calendrier 2011, le 30 octobre prochain, à la place de l’Inde, qui se disputera le 11 décembre. Une décision très contestée… Jean To dt, le président de la Fédération internationale de l’automobile (FIA), m’a assuré qu’une enquête avait été menée par l’un de ses vice-présidents “ auprès du gouvernement de Bahreïn, de l’opposition à ce gouvernement, des responsables du circuit et d’une association qui se préoccupe des droits de l’homme ”. Et que le Grand Prix avait été réintégré au calendrier à la suite de ce rapport. Il a également ajouté que si un cas de force majeur se présentait, la FIA “ aurait évidemment le droit de revoir ce calendrier ”. En marge de ce conseil mondial, une idée a été émise : une alternance entre le Grand Prix de Belgique…et un Grand Prix de France, une fois tous les deux ans. Interrogé à ce sujet, Jean To dt m’a répondu : “ J’ai effectivement entendu parler d’une possibilité d’alternance, mais à titre tout à fait officieux. Donc, je n’ai pas les éléments pour pouvoir la commenter plus avant. ”