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4.2/5 (sur 20 notes)

Nationalité : France
Biographie :

Dimitri Sorokine est un auteur, spécialiste de littérature et culture russe.

1959 "Napoléon dans la littérature russe"
1964 "Contes et Récits tirés des Opéras célèbres"
1965 "Contes et légendes du Caucase"
1966 "Contes et Récits des Ballets et des Opéras comiques"
1967 "Champollion et les secrets de l'Égypte"
1967 "Épisodes et Récits du Premier Empire"
1981 "Une source inconnue de la conception de l'art de Tolstoï"
1986 "Les conceptions de Tolstoï sur l'Occident"



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Bibliographie de Dimitri Sorokine   (7)Voir plus

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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Alexandre Kabakov, Une nuit en voyage

J’étais fort probablement un peu fou à cette époque. Et j’espère aujourd’hui encore avoir gardé un petit grain de folie.
Sinon, la vie n’a strictement aucun sens.
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Comme c'est facile dans l'enfance de conquérir les gens ! On a tout de suite des milliers d'intérêts en commun, il suffit de discuter cinq minutes. "Qui tu es ?" "Qu'est-ce que tu fais ?" et voilà, on s'est fait un ami pour la vie.

[La ville des rues sans noms J. Poulinovitch]
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Natalia Turine - Postface

Après l’époque Gorby, on voulait tous émigrer en Occident qu’on croyait être le paradis.
Le paradis était sale, pauvre et peu cultivé. Peut-être était-ce juste son apparence, mais on n’avait pas d’autres critères que l’apparence pour juger. Et rien n’était possible pour nous dans ce monde civilisé.
On s’était acheté de belles voitures puissantes, mais l’Occident ne cessait de réduire la vitesse et adoptait le vélo...
Dépossèdes de leurs rêves, beaucoup de ces néophytes russes sont rentrés à la maison, en fermant leurs portes blindées derrière eux. Ainsi à commencé la Nostalgie, la mélancolie du futur.
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Notre maison a vécu la mort d'un bon nombre de ses habitants, mais la vie, avec son ordre établi, ne s'est pas arrêtée, n'a pas été bouleversée pour autant.

[L'ordre des choses. E. Pasternak]
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Youri a enfilé sa veste. Nous nous sommes dirigés vers la porte, je le précédais. J’ai ouvert les deux verrous, il a franchi le seuil et s’est retourné.
— Edouard, vous l’aimez ?
— Si j’aime mon père ? Oui, j’aime mon père, même s’il s’est conduit comme les catholiques qui ont tué des huguenots la nuit de la Saint-Barthélémy. Mais, c’est mon père, il reste le jeune gars qui m’a donné la vie, par amour pour une jeune fille. Qui vous a donné la vie par amour pour une petite chamane.
— Comment votre mère appelait-t-elle votre père ?
— Venitchka.
— Ma mère aussi.

p 291 "Venitchka, mon père", Edouard Limonov
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Il m'arrive parfois aujourd'hui encore de rêver de mon père, je le revois surtout comme il était pendant ces étés à la campagne [...] Je me souviens de ses mouvements. De la façon un peu maniérée, un peu orgueilleuse même, qu'il avait de sortir sa montre Breguet avec sa chaîne. De faire claquer le couvercle, et là - d'ébaucher une petite grimace, comme pour exprimer son mécontentement, car le temps, d'après lui, passait trop vite ...

[Siverskaya E. Vodolazkine]
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Maxime Kantor, La nostalgie de la patrie

Personne n’était capable de donner la raison exacte de ces tueries, on se disait : »On ne tue quand même pas des gens pour que le russe soit reconnu langue officielle dans un autre pays ? » Il devrait y avoir une autre raison, mais en attendant, personne ne s’y intéressait. Les gens mouraient et tuaient, et les mots étaient inutiles.
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« Nous avons chacun nos peurs et nous partons chacun de notre côté pour cacher nos larmes et ne pas voir celle des autres.
(…) Mais chacun de nous a son propre cimetière, sa douleur et ses peurs. Nous n’avons que la solitude en commun. p 206-207

Mon père m’a quittée et a pris son avion pour Moscou. Il me restait encore deux heures avant mon vol pour Paris. J’étais à nouveau seule.
Je n’avais plus de passé. Nulle part. Ni dans la ville de mes parents où plus une seule rue ne ressemblait à l’album de ma grand-mère, ni dans celle où j’étais née ni dans celle de mon imaginaire.
On a annoncé l’embarquement pour Paris. Je quittais mon enfance. Pour toujours. J’étais terrifiée de regarder devant moi. J’ai fermé les yeux et je me suis dit que ma vie était semée d’erreurs. Mais, j’ai pris le parti de me les pardonner. p 209
(Réchauffement de Natalia Turine)
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Je suis destiné à être la pature des écrivains, mais je ne crains pas d'être leur victime. Quelque esprit qu'ils y mettent, ils ne tireront jamais qu'à poudre contre granit.. Et quand ils voudront être beaux, ils me vanteront. (Napoléon, Mémoires de Sainte-Hélène)
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Pour résumer, il avait un physique ingrat, c'était manifestement un intellectuel. Au jugé, on lui donnait une bonne cinquantaine. Comment était-il habillé ? Ça, je ne m'en souviens plus, j'ai tout de suite occulté.

[Une nuit en voyage... A. Kabakov]
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