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EAN : 9782898036156
200 pages
Ada éditions (12/11/2019)

Note moyenne : /5 (sur 0 notes)
Résumé :
En été 1999, à la veille de l’éclipse partielle du soleil dans le Sud de la France, un détective privé spécialisé dans l’irrationnel est engagé pour enquêter sur une série de disparitions inexpliquées. En effet, en quelques mois, des promeneurs, un couple de retraités, les clients d’un cinéma et même tous les passagers d’un avion de ligne ont mystérieusement disparu. Dès le début de son investigation, le détective assiste à l’évanouissement improbable de terroristes... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Il s"agit du premier livre de Christian Perrot que je lis.

Je l'ai rencontré, avec mon compagnon, lors du festival du jeu de rôles, en Alsace et je me suis laissé tenter par deux de ses livres, dont, vous vous en doutez, celui-ci.

Et c'est une belle surprise. On y suit les aventures d'un commissaire de police et d'un détective privé un peu particulier.

Les deux sont excellents, chacun à sa manière. Ils ont une personnalité propre et travaillée et leur complémentarité est bien décrite.

L'enquête est facile à suivre pour le lecteur, cependant, rien n'est révélé avant l'heure. Nous sommes donc tenus en haleine du début à la fin.

Les apports historiques enrichissent l'enquête des deux amis (et par extension, ils enrichissent également le récit).

Nous nous retrouvons plongé dans un livre de science-fiction, mais c'est savamment dosé et je suis presque sûre que ça pourrait plaire aux personnes qui n'en sont, de base, pas fans.
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Citations et extraits (30) Voir plus Ajouter une citation
En effet, suivant les pays, l’utilisation de cette graisse n’a pas du tout les mêmes effets. Outre le Diable, qui s’en sert pour ses maléfices, on dit que les sorcières d’Allemagne se frottaient le corps avec cette substance pour se rendre au sabbat en passant par leur cheminée. Ce qui n’était pas du tout le cas des sorcières françaises, qui utilisaient seulement leur balai, alors que les italiennes chevauchaient un bouc… — J’aurais mieux fait de me taire, maugréa Nicolas en s’abîmant dans la contemplation du paysage. Un long silence s’installa entre les deux hommes, puis quelques kilomètres plus loin, Jo quitta enfin la nationale 113 et s’engagea dans Lançon-de-Provence. La voiture passa devant une église désaffectée, à l’architecture typiquement romane, entourée sur trois côtés par un petit parc herbu situé en bordure de route. Sur son toit, une double arche de pierre ne contenait plus qu’une seule cloche. Tout en conduisant, le détective ne put s’empêcher de sourire. — Qu’est-ce qu’il y a de drôle ? interrogea le commissaire. — On vient de passer devant la chapelle Saint-Cyr 53 . — Et alors ? — Quand j’étais gosse, je m’amusais à grimper sur le toit durant la nuit pour aller sonner la cloche. Les riverains croyaient que l’église était hantée. — Tout petit, tu étais déjà dans des histoires de faux fantômes ! ironisa Nicolas. Le conducteur préféra ne pas répliquer. Quelques minutes après, Jo arrêta sa voiture devant le premier magasin rencontré : une sorte de bazar de proximité.
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Je suis mort sans l’être réellement. Une variété de fantôme très particulière. Pour un observateur extérieur, j’ai l’apparence exacte d’un être vivant. Ainsi, je marche, je parle, je peux laisser des traces, il m’est possible de serrer des mains, et même de te porter jusqu’à l’hôpital si tu as une balle dans la jambe. Pourtant, ma « condition » s’accompagne de nombreux désagréments : je suis glacé comme un mort, toute nourriture que je touche se corrompt immédiatement et les boissons s’éventent.
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— Si ! Nous devons comprendre la nature de la bête par tous les moyens à notre disposition. D’un autre côté, il faudra nous armer et nous attendre au pire. Nous allons vraisemblablement avoir à nous battre.
— À nous battre… s’étrangla Nicolas.
— Hélas ! Les membres des Larmes sanglantes ne sont pas des tendres. Ils savent ce qu’ils veulent et sont prêts à tout pour accomplir leurs machinations insensées.
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L’hypothèse paraissait plausible à un détail près : l’identité du tueur. Il fallait un homme assez fort pour enfoncer une porte de métal tout en étant capable de venir à bout d’un grand nombre de personnes dans un temps assez court. Quelqu’un capable de faire disparaître les corps de tous les passagers de l’appareil avant sa chute, comme en témoignait l’absence totale de sang. Un homme exceptionnel… Peut-être l’un de ces sinistres psychopathes tueurs en série à l’esprit torturé, n’hésitant pas à laisser de fausses traces pour brouiller les pistes et décontenancer les enquêteurs. Non, Jo dut également rejeter cette hypothèse impuissante à expliquer la disparition des cadavres. Les marques de griffures ne collaient pas avec cette possibilité.
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Sans atteindre la puissance utilisée contre le voleur, un phénomène étrange se produisit et la mémoire des derniers instants s’étiola dans l’esprit de la victime.
Moins d’une minute plus tard, la passante reprenait sa promenade inachevée en pestant contre la malchance qui venait de briser la courroie de son sac, sans qu’elle se souvienne l’avoir accroché. De son côté, le voleur — toujours inconscient — se trouvait chargé dans l’ambulance, alertée pour cet accident de la circulation sans aucun rapport apparent avec le détective, qui quittait tranquillement les lieux au volant de sa voiture à l’arrière défoncé.
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